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François Vernet
François Vernet, né le à Lyon () et mort à Dachau le , est un écrivain et un résistant français. Biographie De son vrai nom Albert Sciaky, dit « le Zébu », François Vernet, né dans une famille juive originaire de Salonique, est responsable de la fabrication des faux papiers dans la zone nord, pour les Mouvements unis de la Résistance (MUR). Il est arrêté à Paris le par la Gestapo avec Joseph Rovan, (devenu, après la guerre, historien spécialiste des relations franco-allemandes) ; ils sont, tous deux, déportés à Dachau. Admis à l'École Normale Supérieure en 1938, il est très lié au milieu du théâtre et de la littérature ; ami de Roger Stéphane et de Chris Marker, il est également proche de Maurice Sachs, comme le rapporte Patrick Modiano dans la préface des Nouvelles peu exemplaires qui le cite dans plusieurs de ses romans. Joseph Rovan décrit François Vernet avec admiration et tendresse en jeune homme érudit et fantasque Il meurt à et cependant restent de lui cinq livres, dont trois posthumes. En 1938, il publie son premier roman, à 20 ans, Ce bon temps, qui a été souvent comparé à La Conspiration : s'y fait entendre, comme chez Paul Nizan, à travers les portraits de jeunes étudiants, une critique acerbe de la bourgeoisie française et une peinture drôle et cruelle de la famille. Il donne du Paris des années 1930 une image poétique et inédite. C'est en 1946 que parait la suite et fin de Ce bon temps sous le titre Les Amateurs de spectacle, un roman qui a, entre autres, pour thème les approches diverses, douloureuses, de la sexualité et de l'adolescence par un petit groupe de jeunes gens. Vous ne mourrez nullement, mythe romanesque, paraît en 1944 aux Éditions du Sagittaire, après son arrestation ; Joseph Rovan raconte dans Les Contes de Dachau que ce livre, édité à Marseille, lui a été apporté par un déporté arrivant de France, alors que François Vernet mourait du typhus au revier. Vous ne mourez nullement; mythe romanesque est un roman enjoué : il y est question des amours contrariées d'un démon qui poursuit un jeune homme de ses assiduités diaboliques; s'ensuit un voyage trépidant dans des pays extraordinaires dotés de lois assez surréalistes. Ses derniers livres seront édités après sa mort : Nouvelles peu exemplaires (sept nouvelles, dont El Desdichado et Le Trou), en 1944 . Lors de la ré-édition de ce livre par les éditions Tirésias, François Maspéro en fera une critique importante sous le titre Pied de nez à Vichy, dans le Monde des Livres du . Après la guerre, des poésies, que François Vernet avait gravées avec un clou sur les murs de sa cellule pendant son incarcération à Fresnes ont été retrouvées et relevées, comme nombre de graffitis et de messages laissés par les prisonniers résistants ; ce sont des petites comptines fantaisistes et graves au rythme rapide, en vers de six syllabes qui rappellent Verlaine ou les nursery rhymes anglaises. À Dachau, il continua également ces couplets que ses amis déportés mémorisèrent et transmirent. Chris Marker cite ces Quatrains de Fresnes dans la partie Guerre du cédérom créé en 1997 et écrit : . Œuvres Ce bon temps, roman, Gallimard, 1938. Les Amateurs de spectacle, Le Sagittaire, 1946 Nouvelles peu exemplaires, (préf. Patrick Modiano), (préf. et postface Yéfime), Paris, Éditions Tirésias, 2004. Vous ne mourrez nullement, mythe romanesque, Marseille, Le Sagittaire, 1944 Comptines sur l'éventail de la mort, P. Laleure, Les Carnets de Baudasser, à Ambialet , 1974. In Liberté Jeunesse : les Quatrains de Fresnes, Édition du Félin, 2008. Notes et références Voir aussi Sources Patrick Modiano, Dora Bruder, Gallimard, 1997. Joseph Rovan, Mémoires d'un Français qui se souvient d'avoir été allemand, Le Seuil, . Patrick Lienhardt et Olivier Philipponnat, Roger Stéphane : enquête sur un aventurier, Paris, Grasset, 2004, . Liens externes Écrivain français du XXe siècle Résistant français Déporté résistant Naissance en août 1918 Naissance dans le 6e arrondissement de Lyon Décès en mars 1945 Personnalité morte au camp de concentration de Dachau Décès à 26 ans
Anna Maria Fiorelli Lapini
Anna Maria Fiorelli Lapini, parfois appelée Anna Maria Lapini ou Anna Lapini, est une religieuse italienne, fondatrice des Pauvres filles des saints stigmates de saint François d'Assise ou « Stigmatines », née à Florence le , morte dans la même ville le . Dévouée aux pauvres, surnommée « la mamma de Florence » pour son dévouement pendant l'épidémie de choléra, ses vertus sont reconnues « héroïques » par l'Église catholique et elle est déclarée vénérable par Jean-Paul II le . Biographie Anna Maria Fiorelli est née le à Florence dans le quartier de Santa Croce, elle est la cinquième des onze enfants de Giuseppe Fiorelli, barbier, et de Rosalinda Pecorai, modiste. Baptisée sous le prénom de Marianna, elle est généralement appelée Anna ou Annina. Comme ses frères et sœurs, elle bénéficie de l'exemple de la foi de ses parents, surtout de son père, qui participe chaque jour à la messe et fréquente l'Oratoire des disciples de saint Philippe Néri. Mariage Elle désire être religieuse, mais à cause de sa pauvreté elle ne peut avoir la dot nécessaire à l'époque pour intégrer un institut religieux. Elle accepte finalement de se marier, le , avec Giovanni Lapini, un camarade d'enfance et ami de sa famille. Mais elle est malheureuse en ménage, son mari est oisif, joueur, buveur et blasphémateur. Ils n'ont pas d'enfants. Son mari se convertit ensuite mais meurt peu après, en 1842. Début de vie religieuse, création de l'école Veuve, Anna Maria Lapini se retire dans la pauvreté, la prière, et se consacre aux pauvres. En 1846, avec six compagnes, elle reçoit l'habit des tertiaires de saint François. Elle choisit alors de s'appeler « Sœur Anna des Saints Stigmates ». Dans une maison donnée par les Frères piaristes, la « villa Fantina », elle fonde sa première école. Elle y accueille les enfants les plus défavorisés de Florence, et les éduque « avec amour ». Fondation de son ordre Elle fonde en 1850 l'institut des « Pauvres filles des saints stigmates de saint François d'Assise », plus tard surnommées « Stigmatines », avec comme objectifs l'éducation de la jeunesse et l'exercice des œuvres de miséricorde. Lors de l'épidémie de choléra en 1854, elle est en première ligne avec ses religieuses pour affronter la maladie. À une sœur qui doit soigner un malade, elle déclare : . Son institut est approuvé par le Saint-Siège de façon provisoire le . Il sera approuvé définitivement en 1888, et se diffuse rapidement. À propos de sa fondation, elle prie en disant : Dernières années Les années s'écoulant, Mère Anna se sent de plus en plus faible, mais elle continue ses longues heures de prière et les sacrifices qu'elle s'impose. Quand un cancer lui est diagnostiqué, après une visite à ses maisons de Toscane, elle est contrainte au repos au « Portico ». Pendant ses trois mois d'agonie, quand elle laisse échapper une plainte, elle demande pardon à ses sœurs de n'être pas un modèle parfait. Elle meurt le au soir, en se tournant vers une image de saint François. Son corps repose en l', à la maison mère de son ordre. Procédure de béatification Sa cause en béatification est introduite le . Le décret sur l'héroïcité de ses vertus est promulgué le par Jean-Paul II, la déclarant ainsi « vénérable ». Sa cause est en attente de la reconnaissance d'un miracle pour que son culte puisse être officialisé, au moins localement. Notes et références Bibliographie et sources . . – deux articles : ( article de la page) ; ( article de la page). . Liens externes Vénérable catholique italien Vénérable catholique reconnu par Jean-Paul II Fondateur d'ordre Religieuse italienne Naissance en mai 1809 Naissance à Florence Naissance dans le département de l'Arno Décès en avril 1860 Décès à Florence Décès à 50 ans
Littérature norroise
La littérature norroise ou littérature vieux-norroise est la littérature écrite en vieux norrois, la langue de la Scandinavie au Moyen Âge (jusqu'à environ 1350), c'est-à-dire de la Norvège, de la Suède et du Danemark, et, dans un sens plus large, des régions colonisées à cette époque par ces populations : Islande, îles Féroé, Orcades, Shetland et Groenland. Jusqu'à environ l'an mille, la littérature norroise consiste en de courtes inscriptions en runes sur des pierres dites pierres runiques. Puis les peuples scandinaves adoptent l'alphabet latin, et commencent à composer de plus longs textes, notamment les sagas islandaises. Définition Il n'existe pas de définition unique de ce qu'est le vieux norrois, et par conséquent, de ce qu'est la littérature norroise. Dans le sens le plus large, le terme « vieux norrois » désigne la langue du Danemark, de la Norvège, et de la Suède, ainsi que des colonies scandinaves telles que l'Islande, durant l'âge des Vikings ( 750-1050), le haut Moyen Âge et le Moyen Âge central ( 1050-1350). A l'opposé, dans le sens le plus restreint, le terme peut ne désigner que le vieux norvégien du Moyen Âge haut et central. Enfin, on peut trouver une définition intermédiaire, notamment utilisée par la Viking Society for Northern Research et la Bibliothèque nationale de France, qui consiste à considérer le terme comme désignant la langue de la Norvège entre environ 750 et 1350 (après quoi le norvégien évolue considérablement) et la langue islandaise entre la colonisation du pays ( 870) et la Réforme protestante ( 1550, ce qui constitue plus une barrière culturelle que linguistique). Dans cette dernière acception du terme, le vieux norrois ( - ), aussi appelé « vieux norrois occidental », consiste en la variété occidentale des langues scandinaves, elle-même constituant le groupe septentrional des langues germaniques (contenant aussi l'anglais, l'allemand et le néerlandais). Néanmoins, le vieux norrois n'étant pas entièrement uniforme : il s'agit plutôt d'une collection de dialectes avec de nombreuses affinités, et doit par conséquent être compris comme un terme générique pour désigner vieil islandais, vieux norvégien, vieux danois, vieux suédois et vieux gotlandais . Même pris dans le sens plus restreint (uniquement la langue médiévale norvégienne et islandaise), bien qu'il existait une unité entre les différentes dialectes du monde scandinave occidental durant cette période, le norvégien de 750 n'est pas le même que celui de 1350, et, quand les colons norvégiens emporteront leur langue en Islande, elle divergera par certains aspects de la langue mère norvégienne. Histoire Origines de la langue L'origine du vieux norrois commence avec l'expansion de l'indo-européen commun, ancêtre des langues germaniques, slaves, celtiques, indo-iraniennes, romanes et grecques. Avec les migrations, le commerce avec d'autres civilisations, et le contact avec des langues non-indo-européennes. Au fil des siècles naît ainsi le proto-germanique ou germanique commun. Le proto-germanique va lui-même se scinder en trois groupes entre la fin de l'ère pré-chrétienne et le début de l'ère chrétienne : le groupe des langues germaniques occidentales, d'où sont issus le vieil anglais, le vieux frison, le vieil haut allemand et le vieux saxon ; le groupe des langues germaniques orientales, seulement attestée par le gotique, aujourd'hui éteint ; le groupe des langues germaniques septentrionales ou langues scandinaves. En vérité cette vision en trois branches est simpliste, et le vieux norrois possède des similitudes avec le groupe occidental que n'a pas le gotique, et des similitudes avec le gotique que n'a pas le groupe occidental. Le vieux norrois occidental a ses origines en Norvège, et, du fait de l'expansion territoriale scandinave durant l'âge des Vikings, a gagné l'Islande, les îles Féroé, le Groenland et l'Irlande. Néanmoins, ce n'est qu'en Islande et Norvège qu'une véritable tradition littéraire écrite s'est constituée. Littérature runique Avant 1150 environ, notre connaissance du vieux norrois se limite aux inscriptions runiques, aux fragments conservés dans des sources étrangères, et aux vers composés durant l'âge des Vikings mais n'ayant été enregistrés par écrit que dans les manuscrits médiévaux. Les pierres runiques, souvent écrites dans un dialecte encore plus archaïque que le vieux norrois, remontent pour les plus anciennes au . La plupart se trouvent au Danemark et en Suède. Littérature en alphabet latin À partir de 1150, on trouve des manuscrits norvégiens et islandais écrits en langue vernaculaire avec l'alphabet latin. L'essentiel de ces ouvrages ont été composés durant les . La plupart des textes norrois sont originaires d'Islande. Parmi eux, la poésie eddique semble constituer le genre le plus ancien. Un autre genre majeur, la poésie scaldique, a été préservée grâce à lEdda en prose de Snorri Sturluson. Par ailleurs, les Islandais se sont également intéressés à l'histoire. Le principal ouvrage en la matière est l'Íslendingabók (« Livre des Islandais ») d'Ari Þorgilsson, qui retrace le début de l'histoire de l'Islande, de sa colonisation au début du . Une large part des œuvres islandaises constituent le genre des sagas. Il s'agit de compositions en prose, rédigés par un seul auteur dans le but d'être lues en tant que divertissement. La plupart des sagas traitent de personnages ou groupes historiques, et prétendent retracer des événements réels. Mais souvent la part historique ne constitue qu'un cadre autour duquel l'art narratif prend forme. Les personnes des sagas sont souvent des rois norvégiens, les premiers colons de l'Islande, des membres de la famille de Snorri Sturluson, ou des personnages légendaires ; et les principaux thèmes abordés sont les querelles et les vengeances entre familles. Notes et références Annexes Articles connexes Vieux norrois Rune et pierre runique Littérature nordique Littérature européenne Portail:Haut Moyen Âge/Articles liés
Isovaléraldéhyde
L’isovaléraldéhyde, aussi connu sous le nom de 3-méthylbutanal, est un composé organique de formule (CH3)2CHCH2CHO. Cet aldéhyde se présente sous la forme d’un liquide transparent dans les conditions standard de pression et température et peut être trouvé en faible quantité dans de nombreux aliments. Il peut être produit à des fins commerciales et est utilisé en tant que réactif dans la production de médicaments et pesticides. Synthèse Différentes voies de synthèse existent. L’une d’elles s’effectue par hydroformylation de l’isobutène : (CH3)2C=CH2 + H2 + CO → (CH3)2C−CH2CHO  Lors de cette réaction, une petite quantité de 2,2-diméthylpropanal (CH3)2C−C(CHO)CH3 en tant que produit secondaire est aussi générée. Une autre voie de synthèse implique l’isomérisation de 3-méthylbut-3-en-1-ol en utilisant le CuO-ZnO ou un mélange de 3-méthylbut-3-en-1-ol et de 3-méthylbut-2-en-1-ol en tant que catalyseur. Ces derniers sont obtenus à l’issue d’une réaction entre l’isobutène et le formaldéhyde : CH3CH3CCH2 + CH2O → (CH3)2CHCH2CHO Dans le cas de la bière, ce composé est produit via une réaction entre un acide aminé, la leucine, et d’énol dans le malt. Propriétés Le 3-méthylbutanal est sensible à l’air et à la lumière et possède une viscosité de à . Test de présence Le test de présence du 3-méthylbutanal peut se faire via une absorption avec un papier filtre imprégné de 2,4- Dinitrophénylhydrazin, suivi d’une désorption avec l’acétonitril. Pour finir, une CLHP avec une lampe UV () est effectuée. Utilisations Le 3-méthylbutanal est utilisé en tant qu’intermédiaire dans la synthèse de substances actives, vitamines, pesticides, solvants et de plastifiants. Il a été constaté que le 3-méthylbutanal jouait un rôle d’arôme dans différents types de nourriture. Il a un goût malté et se trouve dans le fromage, le café, le poulet, le poisson, le chocolat, l’huile d'olive et le thé. Le 3-méthylbutanal est utilisé en tant que réactif dans la synthèse de nombreux composés, notamment dans la synthèse du 2,3-diméthylbut-2-ène, qui est ensuite converti en 2,3-diméthylbutane-2,3-diol et en pinacolone.  Ce dernier est utilisé dans la synthèse de nombreux pesticides. De plus, des gammes de médicaments, comme le butizide, sont synthétisés à partir du 3-méthylbutanal et l’acide correspondant. Notes et références Liens externes Arôme
Caractère de contrôle
Un caractère de contrôle ou caractère non imprimable, en informatique et en télécommunications, est un point de code d’un jeu de caractères codés qui ne représente pas un symbole. Ces caractères sont notamment utilisés pour la mise en page : saut de page (FF), saut de ligne (LF), retour-chariot (CR), tabulation horizontale (HT), etc. En ASCII, ces caractères sont codés de 0 à 31 (+127) : NULL, BS, CR, LF, HT, DC1, SI, ESC (+DEL)… Ils sont complétés par les caractères ASCII imprimables, c'est-à-dire ceux codés de 32 à 126 : espace, !, ?, ", #, 1, =, A, a, (, }, autrement dit essentiellement les caractères imprimables présents sur un clavier américain, et par des séquences d'échappement. Les caractères de contrôles se distinguent également des caractères spéciaux. Ces derniers renvoient souvent aux caractères imprimables absents du clavier américain : signes diacritiques (accents, cédilles…), symboles, etc. : Ç, é, à, «, ß, π… Listes des caractères de contrôle Les caractères de contrôle de l'ASCII, aussi connus sous le nom de block C0 donné par le mécanisme d'extension de l'ISO/IEC 2022. Bibliographie
Pan American Federation of American Football
La Pan America Federation of American Football (Fédération Panaméricain de football américain, PAFAF) est une association de fédérations nationales fondée en 2007 et qui a pour vocation de gérer et de développer le football américain en Amérique. Elle gère également les qualifications d'équipes d'Amérique du Nord, des Caraïbes, d'Amérique centrale, d'Amérique du Sud pour la coupe du monde. La PAFAF est membre de l'Fédération internationale de football américain (IFAF) et est basé à Miami aux États-Unis. Fédération de football américain
Dakelh (langue)
Le dakelh, aussi appelé porteur ou , est une langue athapascane septentrionale parlée par les Dakelh dans le centre de la Colombie britannique au Canada. Selon Statistique Canada, en 2021, le dakelh est la langue maternelle de au Canada. Écriture Le dakelh est aujourd’hui principalement écrit avec l’alphabet latin et l’orthographe du Carrier Linguistic Committee (CLC). Cette orthographe a été créée dans les années 1960 par le CLC à Fort Saint James. Historiquement, le dakelh était principalement écrit avec le syllabaire autochtone canadien et une orthographe créée par Adrien-Gabriel Morice en 1885 à Stuart pour le dialecte central. L’alphabet du dakelh central du CLC a été modifié pour le dakelh du Sud. Notes et références Bibliographie Voir aussi Articles connexes Linguistique Liste de langues Langues par famille Langues amérindiennes Langues na-dené Langues athapascanes Langues athapascanes septentrionales Liens externes Inventaire de langues Inventaire de langues amérindiennes Langue athapascane septentrionale Langue amérindienne en Amérique du Nord Langue amérindienne au Canada Langue amérindienne en Colombie-Britannique
Département Capital
Département Capital (Catamarca) Département Capital (Corrientes) Département Capital (Córdoba) Département Capital (La Pampa) Département Capital (La Rioja) Département Capital (Mendoza) Département Capital (Misiones) Département Capital (Salta) Département Capital (San Juan) Département Capital (Santiago del Estero) Département Capital (Tucumán) voir aussi Département La Capital (Santa Fe)
Plus fort que le diable
Plus fort que le diable (ou Mort au diable, titre belge) () est un film américano-britannique réalisé par John Huston, sorti en 1953. Synopsis Quatre escrocs européens (Peterson, «O'Horror», le Major Ross et Ravello) projettent de s'approprier un gisement d'uranium en Afrique. Ils sont associés à un aventurier américain ruiné, Billy Dannreuther, accompagné de sa femme. Dans un port italien où ils attendent leur bateau, ils font connaissance des Chelm, un couple de britanniques qui se prétendent héritiers d'une plantation de café. Les intrigues amoureuses et les coups bas vont fleurir, avec le pied de nez final cher à Huston. Fiche technique Titre : Plus fort que le diable Titre original : titre belge : Mort au diable Réalisation : John Huston Scénario : John Huston et Truman Capote d'après le roman de James Helvick (pseudonyme de l'écrivain Claud Cockburn) Production : John Huston, Jack Clayton (producteur associé), Humphrey Bogart (non crédité), Angelo Rizzoli (non crédité) et John Woolf (non crédité) Société de production : Rizzoli-Haggiag, Romulus Films et Santana Pictures Corporation Société de distribution : United Artists Musique : Franco Mannino Photographie : Oswald Morris Montage : Ralph Kemplen Direction artistique : Wilfred Shingleton Pays d'origine : , Genre : Comédie Format : Noir et blanc - 1,37:1 - Mono (Western Electric Recording) - 35 mm Durée : 89 minutes Dates de sortie : : (Londres) ; : (New York) ; : Distribution Humphrey Bogart (VF : Maurice Lagrenée) : Billy Dannreuther Jennifer Jones : Madame Gwendolen Chelm Gina Lollobrigida : Maria Dannreuther Robert Morley : Peterson Peter Lorre : Julius O'Hara Edward Underdown : Harry Chelm Ivor Barnard : le Major Jack Ross Marco Tulli : Ravello Bernard Lee : Jack Clayton (l'inspecteur de Scotland Yard) Mario Perrone : Purser Giulio Donnini : l'administrateur Saro Urzì : le capitaine Aldo Silvani : Charles Juan de Landa : le conducteur Voir aussi Bibliographie Monthly Film Bulletin, 240 Sight and Sound, janvier-, Cahiers du cinéma, 104, Liens externes Beat the devil dans sa version originale (domaine public) sur le site d'Internet Archive Film américain sorti en 1953 Film britannique sorti en 1953 Film d'action américain Film d'action britannique Film parodique Film américain en noir et blanc Série B Film d'United Artists Film réalisé par John Huston Film britannique en noir et blanc Film produit par Angelo Rizzoli Adaptation d'un roman britannique au cinéma
Bigla
Bigla (en macédonien Бигла) est un village de l'est de la Macédoine du Nord, situé dans la municipalité de Deltchevo. Le village comptait 274 habitants en 2002. Démographie Lors du recensement de 2002, le village comptait : Macédoniens : 272 Serbes : 2 Voir aussi Liens internes Deltchevo (Macédoine) Liens externes Site officiel de la municipalité de Deltchevo Références Village dans la commune de Delčevo
Antonio Cesti
Pietro Cesti, connu sous son prénom de religion Antonio Cesti, également appelé parfois Marc'Antonio Cesti (né le à Arezzo et mort le à Florence) est frère franciscain jusqu'en 1659 et un compositeur d'opéra et maître de chapelle italien du . Biographie Franciscain dans les premières années de sa vie, Antonio Cesti deviendra ensuite un chanteur classique, compositeur d'opéra et maître de chapelle de la cour d'Innsbruck. Antonio est son prénom de religion. En 1650, il fait scandale pour avoir chanté dans le Giasone de Cavalli. En 1652, il devient maître de chapelle de la Chambre de l'archiduc Ferdinand de Habsbourg, à Innsbruck. En 1654, Antonio Cesti reprend son Cesare amante, et la transforme en La Cleopatra, pour l'inauguration de la Komödienhaus. En 1655, à l'occasion du passage à Innsbruck de la reine Christine de Suède, qui a abdiqué pour s'être convertie au catholicisme, et se rend à Rome, l'archiduc Ferdinand d'Autriche donne des festivités au cours desquelles est jouée l'Argia de Cesti. En 1659, Antonio Cesti est relevé de ses vœux. Il continue alors sa carrière musicale en devant chantre à la Chapelle Sixtine à Rome. En 1661, à l’occasion des noces de Marguerite-Louise d'Orléans et de Côme de Médicis à Florence, la Dori est représentée. En 1662, la reine Christine de Suède rend une nouvelle fois visite à Innsbruck, la Magnanimita d'Alessandro est représentée. En 1666, il devient second chef de chapelle à la cour de l’empereur Léopold I. La même année, l'opéra Orontea est repris au Teatro SS Giovanni e Paolo. En 1668, à l'occasion des fêtes du mariage de l'empereur Léopold I avec l'infante Marguerite d'Espagne, Il pomo d’oro est créé à Vienne. Le livret est de Sbarra, l’empereur y compose quelques arias. En 1669, Antonio Cesti meurt à l'occasion d'un voyage à Florence, alors qu'il était attaché à la cour impériale de Vienne. Œuvres 1651 : Alessandro vincitor di se stesso (Livret: Sbarra, Venise, Teatro SS Giovanni et Paolo) 1652 : Cesare Amante (Livret: Varotari, Venise, Teatro Grimano) 1654 : La Cleopatra 1655 : L'Argia (Innsbruck) 1656 : L'Orontea (Livret: Hiacinto Andrea Cicognini, retravaillé par Filippo Apolloni - Innsbruck) 1656 : Il Pomo d'Oro (Vienne) 1657 : La Dori (Libretto: Apolloni - Innsbruck), le plus grand succès du compositeur à Innsbruck 1659 : Venere Cacciatrice (Livret: Sbarra - Innsbruck) 1662 : La Magnanimità d'Alessandro (Livret: Sbarra - Innsbruck) 1665 : La Semiramide (Livret: Moniglia - Innsbruck) 1666 : Il Tito (Livret: Nicolò Beregan - Venise) 1667 : Disgrazie d'Amore (Livret: Sbarra) 1668 : La Schiava fortunata Liens externes Naissance à Arezzo Religieux catholique italien Franciscain italien Organiste italien Compositeur italien du XVIIe siècle Compositeur italien de la période baroque Compositeur italien d'opéra Chef d'orchestre italien Chanteur classique italien Ténor italien Maître de chapelle Personnalité italienne du XVIIe siècle Naissance en 1623 Décès en octobre 1669
Julbernardia
Julbernardia est un genre de plantes dicotylédones de la famille des Fabaceae, sous-famille des Caesalpinioideae, originaire d'Afrique tropicale, qui compte onze espèces acceptées. Ce sont des arbres, souvent à feuilles persistantes, aux feuilles composées bipennées et aux gousses contenant une à cinq graines. Étymologie Le nom générique, « Julbernardia », est un hommage à Jules Bernard, ancien gouverneur du Gabon. Liste des espèces Selon : Notes et références Liens externes Caesalpinioideae Genre de Fabaceae (nom scientifique) Arbre tropical
Asphondylia sarothamni
Asphondylia sarothamni est une espèce de diptère de la famille des Cecidomyiidae. Répartition Asphondylia sarothamni est présente en Europe occidentale. Reproduction Asphondylia sarothamni a deux générations par an. La génération printanière produit une galle de bourgeon pointue en forme de poire. Les larves de la génération estivale vivent dans les cabosses. Les larves sont solitaires. Dans les deux générations, l'intérieur de la galle est tapissé d'un mycélium blanc, qui est la véritable nourriture des larves. Asphondylia sarothamni est un parasite pour , Cytisus grandiflorus, Cytisus multiflorus, , Cytisus scoparius, . Parasitisme Asphondylia sarothamni est un insecte hôte pour la reproduction d'autres insectes : Eurytoma dentata, , . Notes et références Liens externes Espèce de Diptères (nom scientifique) Cecidomyiidae Insecte décrit en 1850
Affaire d'Harpale
L’affaire d'Harpale (-324 à -323) est une affaire de corruption qui s'est déroulée à Athènes. Cette affaire met premièrement en cause Harpale, le trésorier d'Alexandre le Grand, ainsi que des politiciens athéniens de premier plan comme Démosthène, Démade, Phocion ou Hypéride. Les prémices d'un scandale Pendant qu'Alexandre le Grand est en expédition vers l'Est, c'est Harpale, celui qu'il a nommé trésorier en son absence, qui se voit confier la gestion du trésor macédonien. Ce dernier, intimement convaincu que son roi ne reviendrait pas vivant de son périple en Extrême-Orient, se met à détourner les fonds royaux pour son usage personnel. Apprenant l'arrivée d'Alexandre à Suse et conscient qu'il n'obtiendrait pas le pardon du souverain, Harpale décide de fuir Babylone avec talents et mercenaires. Il rejoint rapidement Tarse où il se constitue une petite flotte de 30 navires afin de rejoindre Athènes. Deux arrivées à Athènes Le trésorier avait précédemment procuré des vivres à Athènes et y avait obtenu le droit de cité. Pourtant, la première fois qu'il arrive, aux abords du Pirée en février -324, les Athéniens craignent une attaque et lui refuse l'asile. Un décret proposé par Démosthène est voté dans la foulée et le stratège Philoclès, responsable du port du Pirée, s'engage même à le repousser par la force si besoin. Harpale n'a pour l'instant d'autre choix que se retirer avec sa flotte au Cap Ténare (ou Cap Matapan, à l'extrême sud du Péloponnèse). La position de voleur et rebelle dans laquelle se trouve Harpale au début de l'an -324 ne joue pas en sa faveur lorsqu'il formule sa demande d'asile. Mais c'est surtout la présence d'une armée étrangère aussi considérable qui ne réjouit pas les Athéniens. Lors de sa deuxième tentative, au mois de juin -324, il ne revient qu'avec 2 ou 3 navires et la somme encore importante de 700 talents. Athènes accepte alors d'accueillir le citoyen qui demande protection. L'emprisonnement et le début du scandale Harpale est donc emprisonné par les Athéniens, incités par Démosthène et Phocion, malgré l'opposition d' Hypéride, qui veut en profiter pour déclencher une révolte contre Alexandre le Grand. La cour d'Alexandre envoie des demandes d'extradition auxquelles Démosthène s'oppose. Néanmoins, par précaution, il fait adopter par décret une résolution visant à l'emprisonnement d'Harpale et au dépôt sur l'Acropole du trésor volé en attendant de le restituer aux envoyés d'Alexandre. Lors de son audition, Harpale déclare un montant dérobé en sa possession de 700 talents. La saisie de l'homme et du trésor est remise au lendemain. Or, dans la nuit, le trésor fond de moitié et le lendemain, lors de la saisie, il ne reste plus que 350 talents. Aucune mesure coercitive n'est alors prise par Démosthène, la différence entre les deux sommes n'est pas divulgué. La fuite et le procès Harpale parvient à s'évader au début du mois de juillet et se réfugie en Crète. A n'en pas douter, il a été aidé par les gens qui avaient eu part à ses distributions d'argent, soit pendant sa dernière nuit de liberté, soit avant. Mais il faut convenir qu'on s'évadait beaucoup des prisons d'Athènes. Harpale parti, l'affaire débuta. Démosthène qui ne proposa pas de poursuivre en justice les gardiens pour défaut de surveillance, apparaît alors comme le suspect parfait. Pour mettre fin aux rumeurs, il propose néanmoins à la fin du mois de juillet à l'Aréopage d'effectuer une enquête qui durera 6 mois, permettant d'éclaircir cette affaire. En novembre, une liste est communiquée par l'Aréopage et Démosthène y figure en bonne place parmi les personnes prétendument coupables d'avoir perçu de l'argent de la part d'Harpale. Il aurait touché 20 talents. En janvier -323, le procès des accusés se déroule et Démosthène même s'il a toujours nié sa culpabilité, est condamné à une amende de 50 talents. Cette affaire rentre vraisemblablement dans le cadre d'un complot politique athénien visant à abattre Démosthène pour ses positions politiques rejetées à la fois par le parti nationaliste, qui lui reproche son dialogue avec la Macédoine et le parti pro-macédonien, exaspéré par ses lenteurs et sa prudence à l'égard de la Macédoine. Notes et références Source primaires Dinarque, Discours : éd. Michel NOUHAUD et trad. Laurence DORS-MEARY, Paris, Les Belles Lettres, 1990 (réimpression 2002) ,Vie de Démosthène. Sources secondaires BRUN, Patrice. Chapitre X. Démade et la corruption In : L’orateur Démade : Essai d’histoire et d’historiographie [en ligne]. Pessac : Ausonius Éditions, 2000. Colin Gaston. Démosthène et l'affaire d'Harpale. In: Revue des Études Grecques, tome 38, fascicule 177, Juillet-septembre 1925. pp. 306-349. Royaume de Macédoine Athènes hellénistique
Groupe Charles-Martel
Le Groupe Charles-Martel (aussi appelé Cercle, Commando, Organisation ou Club Charles-Martel) est un groupe terroriste armé français d'extrême droite. Ses attaques ont principalement touché des propriétés ou des entreprises algériennes et visaient le gouvernement ou des ressortissants algériens. Dans un tract signé « Club Charles Martel », les rédacteurs s'attaquent à Robert Badinter, Jacques Attali et Gaston Defferre, qualifiés de dans le contexte de l'après-guerre d'Algérie. Le groupe est nommé en l'honneur de Charles Martel, maire du palais et chef militaire franc connu pour avoir vaincu les envahisseurs du califat omeyyade lors de la bataille de Poitiers en 732. Listes des attentats Le refus d'une diplomatie franco-algérienne Le , un attentat à la bombe au consulat algérien de Marseille, fait 4 morts et 22 blessés puis provoque une grève générale décrétée par le Mouvement des travailleurs arabes (MTA). En 1974, le lieu principal du tournage de Dupont Lajoie, d'Yves Boisset, est la cible de jets de pierre, de grenades et de cocktails Molotov. Le , un double attentat à l'explosif contre les bureaux de Toulouse et Lyon de la compagnie Air Algérie puis le , une voiture piégée explose devant le consulat algérien, à Paris. L'attentat est revendiqué par le groupe Charles-Martel pour protester contre la visite du président français, Valéry Giscard d'Estaing, en Algérie. Un an plus tard, la veille de Noël, le , le groupe revendique l'attentat ayant entraîné la mort du prince Jean de Broglie, artisan des accords d'Évian, le . Le , deux Algériens sont enlevés à Paris, à titre de représailles pour l'enlèvement de deux ressortissants français en Mauritanie. Le , Laïd Sebaï, gardien de nuit de l'amicale des Algériens, est assassiné et l'attentat est à nouveau revendiqué par le groupe. Le , un mitraillage a lieu contre un foyer Sonacotra à Nice, puis Henri Curiel, militant communiste et anticolonialiste, est assassiné le . Le , une bombe au foyer des étudiants protestants, à Paris, fait 4 blessés. Le , un attentat à la bombe a lieu contre l'association des étudiants musulmans nord-africains de Paris, peu avant l'attaque à la bombe, le , contre le consulat d'Algérie à Aubervilliers et revendiquée par le Club Charles-Martel . L'enjeu politique du groupe Le , le problème du Groupe Charles-Martel est débattu au Sénat et à l'Assemblée nationale, puis le par le gouvernement français. Après l'élection à la présidence de la république de François Mitterrand, un attentat est perpétré contre la société polonaise Botrans le , puis le des cocktails Molotov sont lancés contre une mosquée à Montpellier et le , des tirs à l'arme à feu contre un bar fréquenté par des Maghrébins font 3 blessés légers. Le a lieu le plasticage de la mosquée de Romans-sur-Isère puis le , à 16 heures, deux hommes à moto jettent une bombe à Marseille, blessant grièvement deux enfants. Le , un attentat à la bombe vise l'agence d'Air Algérie à Marseille et le , une plainte contre X est déposée par le MRAP pour un tract distribué à Vitrolles et intitulé « Communiqué du Groupe Charles Martel ». Des revendications incertaines par un Commando Charles-Martel Le , une bombe incendiaire dans les locaux d'un club social algérien à Paris, puis le l'incendie d'une amicale algérienne, toujours à Paris, sont revendiqués par un Commando Charles-Martel. Après les mandats de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, le , Bernard Salkin, un retraité de 68 ans, menace au nom du groupe de commettre des attentats contre les cinémas qui projetteraient Hors-la-loi. Il est arrêté et condamné à un mois de prison avec sursis et . Outre les attentats, le Groupe Charles-Martel est responsable de nombreux tractages : « Ce n’est pas de gaieté de cœur, Monsieur le Président, que nous nous sommes groupés en unités de défense et il convient de tenter de marquer les motivations qui nous ont poussé à de telles extrémités. En ces temps présents et à notre avis (mais nous nous appuyons sur les leçons de l’histoire d’après lesquelles on peut tirer certaines lois), nous pensons que le plus grand péril pour la France est l’occupation de notre sol par des ethnies totalement inassimilables et d’un apport qualitatif nul. En termes anthroposociologiques cela s’appelle une invasion intersticielle. Les arabes (appelons les ainsi pour plus de commodité, les vrais arabes étant de grands seigneurs), ont toujours transformé leurs terres en champs de ruines. Ceci les regarde et nous indiffère lorsqu’ils sont chez eux, mais devient proprement insupportable lorsqu’ils déversent leur natalité sur notre sol. Tout être vivant sur son propre territoire possède un degré d’agressivité croissant avec le degré de pénétration de l’intrus. C’est une loi biologique à laquelle l’homme n’échappe pas. (…) Que pensez-vous, Monsieur le Président, de l’existence de consulats algériens à Nanterre et à Aubervilliers, ne sont-ce pas plutôt des Mairies avec leurs règlements, leurs lois, leur justice, leurs juges et leurs prisons ? ». Articles connexes Terrorisme en France Nationalisme en France Liste d'attaques terroristes d'extrême droite Sources Global Terrorism Database Profil de l'organisation - National Consortium for the Study of Terrorism and Responses to Terrorism Bibliographie Gilbert Abas, Les coups tordus des services secrets français, 2014 p.118 Notes et références Faction armée en France Histoire de l'immigration en France Ancienne association ou organisme politique d'extrême droite en France Faction armée d'extrême droite Terrorisme d'extrême droite
Mukdenia
Mukdenia est un genre de plantes à fleurs de la famille des Saxifragacées originaire de Chine et de Corée. Description Il s'agit de plantes herbacées vivaces. Leur rhizome est brun, épais et écailleux. Toutes les feuilles sont basales, longuement pétiolées, au limbe globalement ové à circulaire, à base cordée et 5 à 7 lobes profonds en périphérie aux marges dentées. Les inflorescences sont des cymes sans bractées aux nombreuses fleurs. Les fleurs ont 5 ou 6 sépales, 5 ou 6 pétales plus courts que les sépales, isomères et alternes avec eux, 5 à 6 étamines plus courtes que les pétales et aussi alternes avec eux. Elles comptent deux carpelles. Le fruit est une capsule avec de nombreuses graines de petites tailles. Le nombre de base de chromosomes est de 34. Distribution Le genre est originaire du nord de la Chine et de Corée. La large utilisation ornementale de Mukdenia rossii a répandu le genre à l'ensemble des pays à climat tempéré. Liste des espèces Ce petit genre ne compte que deux espèces : Mukdenia acanthifolia Nakai (1941) - synonyme possible de Mukdenia rossii Mukdenia rossii (Oliv.) Koidz. (1935) Mukdenia rossii f. multiloba (Nakai) W.Lee (1996) Historique et position taxinomique En 1891, Adolf Engler décrit un genre - Aceriphyllum - de la famille des Saxifragacées à partir d'une seule espèce Saxifraga rossii Oliv. qui devient ainsi Aceriphyllum rossii (Oliv.) Engl.. Ce nom est un homonyme invalide de Aceriphyllum Fontaine, genre fossile, publié deux ans plus tôt. En 1935, Gen'ichi Koidzumi, pour lever l'homonymie, renomme le genre Mukdenia du nom de la ville chinoise de Mukden (Shenyang actuellement) alors ville de l'état satellite de l'empire du Japon du Mandchoukouo. Aceriphyllum Engl. est donc un synonyme de Mukdenia. Douglas E. Soltis suggère une affinité de ce genre avec les genres Astilboides, Bergenia et Darmera. Références Liens externes Genre de Saxifragaceae (nom scientifique) Flore originaire d'Asie Plante à fleurs d'Asie Plante à fleurs de Chine Flore en Corée
The Insulated World
est le dixième album studio du groupe de rock japonais Dir En Grey, sorti le chez Firewall Div./SMEJ. Production The Insulated World est le premier album du groupe en 4 ans, après la sortie de Arche en 2014. La version remixée et remasterisée des singles et , avec voix réenregistrées, sont inclus à cette occasion. The Insulated World est disponible en trois éditions : édition régulière, première édition limitée avec un CD bonus et édition deluxe limitée avec un CD bonus ainsi qu'un Blu-ray / DVD bonus. Le CD bonus en édition deluxe limitée comprend une nouvelle version de trois anciennes chansons dont (de Kisou), (de The Marrow of a Bone) et (de Macabre) ainsi que des enregistrements live de , et , tirés de performances au Shinkiba Studio Coast à Kōtō, Tokyo, Japon le . Le CD bonus en première édition limitée de presse ne comprend que Kigan ainsi que des enregistrements live de Fukai et . Le bonus Blu-ray / DVD comprend des enregistrements live tirés de concerts au Sendai Ginko Hall Izumity21 à Sendai, préfecture de Miyagi, le et au Shinkiba Studio Coast à Kōtō, Tokyo, le (spectacle supplémentaire). Liste des pistes Personnel Dir En Grey : voix principale : guitares, programming Die : guitares Toshiya : basse Shinya : batterie Musiciens additionnels Kazutaka Minemori : Master Tone Production Dir En Grey : production Keisuke Kamata : enregistrement Koji Maruyama : enregistrement Ryosuke Ishida : engineering assistant Takashi Nemoto : engineering assistant Dan Lancaster : mixage Brian "Big Bass" Gardner : mastering Koji Yoda : illustration de pochette, art direction, design Rino Chihara : design Takao Ogata : photographie Dynamite Tommy : producteur exécutif Production Koji Maruyama : mixage Jens Bogren : mixage Classements Notes et références Liens externes Album musical sorti en 2018 Album de Dir En Grey
École supérieure de pédagogie
Des établissements d'enseignement supérieur dénommés écoles supérieures de pédagogie existent ou ont existé dans différents pays, notamment : En Allemagne (Pädagogische Hochschule) Les écoles supérieures de pédagogie (Pädagogische Hochschule) n’existent plus en tant que telles que dans le Bade-Wurtemberg. Dans tous les autres Länder, les anciennes PH sont devenues des facultés rattachées aux universités. École supérieure de pédagogie de Fribourg-en-Brisgau (qui traduit son nom en français comme Université des sciences de l'éducation de Fribourg) École supérieure de pédagogie de Karlsruhe École supérieure de pédagogie de Heidelberg École supérieure de pédagogie de Ludwigsburg École supérieure de pédagogie de Weingarten École supérieure de pédagogie de Schwäbisch Gmünd École supérieure de pédagogie de Kiel École supérieure de pédagogie « Karl Liebknecht » de Potsdam (Pädagogische Hochschule Karl Liebknecht Potsdam), aujourd'hui Université de Potsdam en Autriche (Pädagogische Hochschule) Liste détaillée sur Wikipedia en allemand : Pädagogische Hochschule. en Belgique École supérieure de pédagogie de Bruxelles-Brabant wallon École supérieure de pédagogie du Luxembourg (ESPL) en Pologne (Wyższa Szkoła Pedagogiczna) Établissements publics (créés entre 1946 et 1974) École supérieure de pédagogie de Cracovie, devenue École supérieure de pédagogie « Commission de l'Éducation nationale », puis Académie de pédagogie « Commission de l'Éducation nationale », actuellement Université de pédagogie « Commission de l'Éducation nationale » de Cracovie, fondée en 1946 École supérieure de pédagogie de Poméranie, devenue Académie de pédagogie de Słupsk (Pomorska Akademia Pedagogiczna puis Akademia Pomorska w Słupsku), fondée en 1962 École supérieure de pédagogie de Kielce, devenue Académie de la voïvodie de Sainte-Croix, puis Université Jan Kochanowski de Kielce (Akademia Świętokrzyska, aujourd'hui Uniwersytet Jana Kochanowskiego w Kielcach, fondée en 1973 École supérieure de pédagogie de Bydgoszcz, devenue Académie Casimir le Grand de Bydgoszcz et aujourd'hui Université Casimir Le Grand de Bydgoszcz Akademia Bydgoska im. Kazimierza Wielkiego, Uniwersytet Kazimierza Wielkiego w Bydgoszczy, fondée en 1974 École supérieure de pédagogie de Siedlce, devenue École supérieure de pédagogie et d'agriculture puis Académie de Podlachie et aujourd'hui Université de sciences naturelles et humaines de Siedlce (en polonais Wyższa Szkoła Rolniczo-Pedagogiczna w Siedlcach, puis Akademia Podlaska w Siedlcach), depuis 2010 Uniwersytet Przyrodniczo-Humanistyczny w Siedlcach, fondée en 1974 École supérieure de pédagogie de Częstochowa, devenue Académie « Jan Długosz » de Częstochowa (Akademia im. Jana Długosza w Częstochowie), fondée en 1971 ayant pris ce nom en 1974 École supérieure de pédagogie d'Olsztyn aujourd'hui intégrée à l'Université de Varmie et Mazurie d'Olsztyn (Uniwersytet Warmińsko-Mazurski), fondée en 1974 École supérieure de pédagogie de Wrocław, transférée en 1954 à Opole, aujourd'hui Université d'Opole, fondée en 1950 École supérieure de pédagogie « Tadeusz Kotarbiński » de Zielona Góra (Wyższa Szkoła Pedagogiczna im. Tadeusza Kotarbińskiego w Zielonej Górze), aujourd'hui Université de Zielona Góra, fondée en 1973 École supérieure de pédagogie de Gdańsk, aujourd'hui intégrée dans l'Université de Gdańsk, fondée en 1946 École supérieure de pédagogie de Szczecin, aujourd'hui intégrée à l'Université de Szczecin, fondée en 1973 École supérieure de pédagogie de Rzeszów, aujourd'hui intégrée à l'Université de Rzeszów, fondée en 1965 Établissements privés (créés depuis 1995) École supérieure de pédagogie « Cardinal August Hlond » de Haute-Silésie à Mysłowice (Górnośląska Wyższa Szkoła Pedagogiczna imienia Kardynała Augusta Hlonda w Mysłowicach), établissement privé fondé en 1995 École supérieure de pédagogie de Łódź (Wyższa Szkoła Pedagogiczna w Łodzi), établissement privé fondé en 2003 en Suisse cf. haute école pédagogique, nom utilisé dans certains cantons comme équivalent à l'allemand Pädagogische Hochschule Voir aussi Institut universitaire de formation des maîtres Sciences de l'éducation Pédagogie Notes et références Pédagogie
كلية كولين
كلية كولين هي كلية مجتمع تخدم مقاطعات كولين وروكوال، وتقع شمال وشمال شرق دالاس. تأسست عام 1985م، ويبلغ عدد طلابها أكثر من 55000. وفقًا لما حددته هيئة تشريعية تكساس، تشمل منطقة الخدمة الرسمية لكلية كولين جميع مقاطعات كولين وروكوال، وتلك الأجزاء من مقاطعة دنتون داخل مدينتي فريسكو وكولوني، وتلك الأجزاء من المقاطعة المشمولة في مقاطعة سيلينا والمناطق التعليمية. كانت الكلية تعرف سابقًا باسم كلية مجتمع حي كولين، وقد أعادت الكلية تسمية نفسها بـ «كلية كولين»، وذلك في مارس 2007م. غيرت الكلية اسم النطاق الخاص بها إلى collin.edu في يناير 2010م. يقع المقر الرئيسي للمقاطعة في مركز كولين للتعليم العالي في ماكيني. أكاديميون بالإضافة إلى درجات الزمالة، منحت الكلية درجة البكالوريوس في الأمن السيبراني والتمريض، والتي أنشئت عام 2019م، كانت هذه هي المرة الأولى التي تمنح فيها كلية كولين درجة البكالوريوس. الألعاب الرياضية يقدم برنامج كولين كوليج الرياضي المنح الدراسية في كرة السلة للرجال والتنس. وتعرف الفرق باسم الكوجر وسيدة الكوجر. كما أنهم يتنافسون في المؤتمر الرياضي لشمال تكساس جونيور كوليدج في إن جي سي أيه أيه منطقة 6، فازت سيدة الكوجر ببطولات مؤتمر إن تي جي سي أيه سي، وذلك في 2016م و2017م و2018م. تقع صالة الألعاب الرياضية ومرافق التنس في الحرم الجامعي بلانو (الحرم الجامعي سبرينج كريك). تدريب التدخل في الأزمات توفر الكلية التدريب لموظفي إنفاذ القانون في شمال تكساس، وخاصة في منطقة كولين كاونتي ودالاس. اعتمد التدريب من قبل لجنة تكساس لإنفاذ القانون، وهو عبارة عن فصل دراسي مدته 40 ساعة يعتمد على نموذج تدريب ممفيس. التدريب في الفصول الدراسية، مع حل الصراع القائم على الواقع، وعرض من قبل مقدمي خدمات الصحة العقلية للمرضى العقليين والمهنيين. أعضاء هيئة التدريس البارزون الدكتورة أمينة العشماوي - حازت على لقب أستاذ الولايات المتحدة للعام 2015م من قبل مؤسسة كارنيجي للنهوض بالتعليم ومجلس النهوض بالتعليم ودعمه. البروفيسور سيليده تشارلسون-جينينغز - اعترف بها في عام 2013م أستاذا في تكساس من قبل مؤسسة كارنيجي للتقدم في التعليم ومجلس النهوض بالتعليم ودعمه. الدكتور جريج شيرمان - اعترف بها في عام 2012 أستاذا في تكساس للعام من قبل مؤسسة كارنيجي للنهوض بالتعليم ومجلس النهوض ودعم التعليم. الدكتورة تريسي ماكنزي - حازت على لقب أستاذ الولايات المتحدة لعام 2009م من قبل مؤسسة كارنيجي للنهوض بالتعليم ومجلس النهوض بالتعليم ودعمه. الدكتورة روزماري كار - حازت على لقب أستاذ الولايات المتحدة للعام 2007م من قبل مؤسسة كارنيجي للنهوض بالتعليم ومجلس النهوض بالتعليم ودعمه. جنيفر أولوغلين بروكس - اعترف بها في عام 2006م أستاذا في تكساس من قبل مؤسسة كارنيجي للتقدم في التعليم ومجلس النهوض بالتعليم ودعمه. د. ليفي براينت - الفيلسوف القاري، شخصية مؤثرة في حركات الواقعية المضاربة وعلم الوجود المنحى المراجع روابط خارجية الموقع الرسمي التعليم في مقاطعة دينتون (تكساس) التعليم في مقاطعة روكوول (تكساس) التعليم في مقاطعة كولين (تكساس) بلانو تأسيسات سنة 1985 في تكساس جامعات وكليات في دالاس فورت ورث متروبليكس (تكساس) جامعات وكليات معتمدة من قبل الرابطة الجنوبية للكليات والمدارس ريتشاردسون (تكساس) ماككيني مبان ومنشآت في مقاطعة كولين (تكساس) هيئات تعليمية أسست في 1985
Ministres de Louis XIII
Ministres de de 1610 au : Ministre Principal : – : Armand Jean du Plessis de Richelieu ; – 14 mai 1643 : Jules Mazarin. Secrétaire d'État à la Maison du Roi : 1588 – 1613 : Martin Ruzé de Beaulieu ; 1606 – 1638 : Antoine de Loménie de La Ville-aux-Clercs ; 1615 – 1643 : Henri-Auguste de Loménie. Secrétaire d'État des Affaires étrangères : – : de Neufville de Villeroy ; – : Armand Jean du Plessis de Richelieu ; – : Pierre Brûlart, marquis de Sillery ; – : Raymond Phélypeaux d'Herbault ; – : Claude Bouthillier ; – : Léon Bouthillier. Secrétaire d'État de la Guerre : – 1613 : Martin Ruzé de Beaulieu ; – 1613 : de Neufville de Villeroy ; – 1616 : Nicolas Brûlart de Sillery, seigneur, puis marquis de Sillery ; – 1616 : Claude Mangot ; 1616 – 1617 : Armand Jean du Plessis de Richelieu ; 1617 – 1624 : Nicolas Brûlart de Sillery, seigneur, puis marquis de Sillery ; – 1630 : Charles Le Beauclerc, seigneur d'Hacheres et de Rougemont ; – 1636 : Abel Servien ; – 1643 : François Sublet des Noyers ; – 1651 : Michel Le Tellier. Secrétaire d'État de la Marine : – : Martin Ruzé de Beaulieu ; – : Antoine de Loménie de La Ville-aux-Clercs ; – : Henri-Auguste de Loménie ; – 1662 : Henri du Plessis-Guénégaud, marquis de Plancy. Secrétaire d'État de la Religion prétendue réformée : 1610 – 1621 : Paul Phélypeaux de Pontchartrain ; 1621 – 1629 : Raymond Phélypeaux d'Herbault ; 1629 – 1681 : Phélypeaux de La Vrillière. Garde des sceaux de France : 1604-1624 : Nicolas Brûlart de Sillery ; – : Louis Lefèvre de Caumartin ; – : Nicolas Brûlart de Sillery ; – : d'Aligre ; – : Michel de Marillac ; – : Charles de L'Aubespine ; – : Pierre Séguier ; – : Pierre Séguier. Chancelier de France : – : Nicolas Brûlart de Sillery (chancelier) ; – : Guillaume du Vair (chancelier) ; – : Charles d'Albert, duc de Luynes (chancelier) ; – : d'Aligre (chancelier) ; – : Pierre Séguier (chancelier). Grand chambellan de France : 1596 – 1621 : Henri de Mayenne ; 1621 – 1643 : Claude de Lorraine. Connétable de France : - : Charles d'Albert, duc de Luynes ; - 1626 : François de Bonne de Lesdiguières. Surintendant des finances : 1597 – 1611 : Maximilien de Béthune, duc de Sully ; – 1616 : Conseil de trois directeurs : Guillaume de L'Aubespine, Pierre Jeannin et Jacques-Auguste de Thou ; 1616 – 1617 : Claude Barbin ; 1617 – 1619 : Pierre Jeannin ; – 1622 : Henri de Schomberg ; – 1624 : Charles de La Vieuville ; – : Jean Bochart, seigneur de Champigny ; – : Michel de Marillac ; 1626 : François Sublet des Noyers ; – 1632 : Antoine Coëffier de Ruzé d'Effiat ; – 1640 : Claude de Bullion ; – : Claude Bouthillier. Grand maître de France : 1594 – 1612 : Charles de Bourbon (1566-1612) Comte de Soissons et Comte de Dreux ; 1612 – 1641 : Louis de Bourbon (1604-1641) Comte de Soissons, Comte de Clermont et de Dreux. Grand maître de l'artillerie de France : 1599 : Maximilien de Béthune, duc de Sully ; 1610 : de Béthune ; 1634 : Charles de La Porte. Grand-maître de la navigation : 1626 – 1642 : Armand Jean du Plessis de Richelieu ; 1642 – 1646 : Jean Armand de Maillé. Liste en rapport avec l'histoire de France Louis 13 Gouvernement de la France Histoire de France au XVIIe siècle
20 Minutos
20 Minutos comporte 14 éditions locales distribuées gratuitement dans de grandes villes du pays et publié du lundi au vendredi. C'est le journal le plus lu en Espagne, avec lecteurs selon les chiffres de la deuxième période 2006 de l'EGM. Il était le seul journal au monde publié sous licence Creative Commons ce qui permet à n'importe qui de copier, distribuer, montrer, réaliser des travaux à partir de son contenu. Aujourd'hui cette licence n'est plus autorisée. De plus, le journal peut être téléchargé sur le site web de 20 Minutos. Histoire La publication de Madrid y M@s débute le , sous-titré le premier journal qui ne se vend pas (el primer diario que no se vende) et a un tirage de exemplaires. Le apparait Barcelona y M@s. L'année suivante, les deux éditions dépassaient lecteurs selon l'EGM. En juin 2001, 20 Minutos Holding devient actionnaire majoritaire de la maison d'édition Multiprensa y Más et le quotidien change de nom pour prendre celui qu'on lui connaît aujourd'hui, 20 Minutos. Cependant l'ancien nom continuait d'être imprimé dans l'en-tête avec le nouveau logo et ce jusqu'en 2002. Les éditions de Séville et de Saragosse apparaissent au cours de l'année 2003. En décembre, le nombre de lecteurs tournait autour de personnes. Pendant l'année 2004 et 2005 le journal augmenta à nouveau son tirage et débuta la publication des éditions de Valence, Alicante, Malaga, Grenade, Murcia, Cordoue, Bilbao, Valladolid, Vigo y La Corogne. On dépasse de lecteurs en 2005. Cette année-là, le quotidien devient le premier à être publié sous licence Creative Commons, permettant ainsi la création d'œuvres dérivées des nouvelles qu'il rapporte. Il devient en le journal d'information générale le plus lu d'Espagne selon les études de l'EGM, pour le troisième quart de l'année 2005. Cette étude s'est retrouvée emportée dans une vaste polémique. Il est passé journal de grande diffusion en au regard des données du deuxième trimestre 2006 de l'EGM, dépassant ainsi pour la première fois de son histoire le quotidien Marca. Éditions 20 Minutes possède 14 éditions en Espagne : Barcelone, depuis Madrid, depuis Séville, depuis 2003 Saragosse, depuis 2003 Valence Alicante Malaga Grenade Murcie Cordoue Bilbao La Corogne Vigo Valladolid Autres projets Le Club des lecteurs (Club del lector) est créé en 2001. Il suffisait pour s'inscrire d'envoyer un bon publié dans le journal, et les associés obtenaient des réductions dans certaines boutiques et magasins en montrant le carnet qu'ils se voyaient remettre. Le Club a disparu progressivement, jusqu'à sa disparition totale de nos jours. Le Campus du Jeudi (El Jueves Campus) est apparu en 2003. C'est un supplément gratuit édité par l'hebdomadaire El Jueves, et est distribué avec le journal tous les deuxièmes jeudis du mois sur les campus universitaires. La publication de Calle 20 commence en décembre 2005. C'est une revue mensuelle de culture, mode, tendances et loisirs (revista mensual de cultura, moda, tendencias y ocio) avec un tirage de exemplaires. La revue peut être obtenue auprès de points de vente de Madrid, Barcelone et Valence. Problèmes La presse gratuite, et tout particulièrement 20 Minutos qui fut un des premiers à être publié, européennes (Mini Diario de la Communauté valencienne) a souffert de quelques problèmes à ses origines. Il convient de souligner les problèmes suivants. La presse payante Les associations de presse payante considéraient que 20 Minutos pourrait représenter une dure concurrence. C'est pour cela qu'ils firent pression sur l'OJD pour que son tirage ne soit pas mesuré. De cette manière, les annonceurs n'auraient pas à leur disposition des indices fiables et se tourneraient vers des solutions où ils paieraient moins ou cesseraient d'être publiés, réduisant ainsi les revenus de la maison d'édition des gratuits. Ce fait a été dénoncé devant les tribunaux le . L'autre gratuit diffusé en Espagne, Metro Directo, qui se trouvait dans la même situation a présenté une requête judiciaire le . Au mois de novembre, le Tribunal Defensa de la Competencia (tribunal chargé des questions de concurrence) a ouvert un dossier sur l'OJD pour les charges retenues contre lui, bien que le jugement final soit en sa faveur. Dans certaines municipalités d'ailleurs, la distribution de journaux gratuits a été interdite près des arrêts d'autobus ou des bouches de métro, et des limites ont été établies qui empêchent la distribution près des kiosques à journaux. Il a également été conseillé aux distributeurs de ne pas laisser les journaux sur du mobilier public (comme des bancs). Il fut démontré bien après que les journaux gratuits ne faisaient pas diminuer le nombre de lecteurs de la presse payante, mais aussi qu'ils font apparaître un lectorat nouveau. Publicité Parmi les autres problèmes, il y a celui de la publicité. Étant leur seule source de revenus, elle peut parfois s'avérer envahissante. Par exemple, une publicité sur la première page pour une marque de tabac avait provoqué un déluge de plaintes qui explique pourquoi l'équipe rédactionnelle ne s'est plus jamais osé à publier des annonces sur le tabac de cette façon-là. Participants Le journal, qui n'est d'aucune mouvance politique, essaie de conserver un point de vue neutre dans ses nouvelles. Néanmoins, certains pensent que sa ligne éditoriale est semblable à celle du quotidien national El País. D'autre part, les rubriques d'opinion sont en grand nombre. La principale, faisant trois pages, s'intitule Zona 20. C'est ici que sont publiées toutes les lettres du "courrier des lecteurs", mais aussi de certains messages sur les forums de discussion sur internet, des enquêtes et une rubrique d'aide (par exemple, pour les gens ayant perdu leur abonnement de transport, lunettes, clés etc.) à la manière des objets trouvés. Le nombre de chroniqueurs est très important. Les colonnes traitent de toutes sortes de sujets : des faits quotidiens jusqu'à l'économie, en passant par la science, les technologies, l'écologie, les annonces des tribunaux et même le développement personnel. La plus polémique est celle de Manuel Saco, qui comprend des dizaines de messages, tantôt en faveur, tantôt contre ses opinions. En ce qui concerne l'humour, le journal comporte une rubrique blagues et images drôles (El Desternillador, jeu de mots sur le mot espagnol destornillador, tournevis), à laquelle peuvent participer les lecteurs en envoyant un courrier électronique et les bulles de J. M. Nieto, Eneko et Calpurnio (dont le personnage est Cuttlas). Une des participations les plus curieuses à ce journal est celle du chanteur Frank T, avec sa rubrique hebdomadaire Hip-hop por escrito (Le Hip-hop par l'écrit). Comme son nom l'indique, il s'agit d'une chanson hip-hop. Le site web 20minutos est actualisé au fur et à mesure des nouvelles de la journée avec les photos des événements : on peut les télécharger en intégralité au format PDF. Sur cette page, certains membres de l'équipe de 20 Minutos (comme son directeur d'édition, Arsenio Escolar) écrivent leur propre blog. Dans chaque nouvelle, il est possible de commenter l'information ou de poster un commentaire destiné aux chroniqueurs. Le site web est publié sous licence Creative Commons. L'entreprise L'entreprise Multiprensa y Más. S.L., fondée à Madrid en 1999, est pionnière dans l'édition de la presse quotidienne gratuite de qualité en Espagne. Son actionnaire majoritaire est 20 Min Holding, leader sur les marchés de la presse gratuite de qualité en Suisse, France et Espagne. L'actionnaire majoritaire de 20 Min Holding est Schibsted, un groupe de communication d'origine norvégienne qui a été fondé en 1839, qui est coté à la bourse d'Oslo et qui est très présent en Norvège, Suède, Danemark, Suisse, Estonie, Finlande, France et Espagne, où il est propriétaire de journaux payants et gratuits, de chaînes de télévision, stations de radio, régies multimédia etc. Jusqu'en 2005, Schibsted était propriétaire de l'intégralité du capital de 20 Minutos. Toutefois, le , l'annonce a été faite de l'achat de 20 % de l'entreprise par le groupe Zeta (éditeur d'El Periódico de Catalunya, Interviú y Tiempo, entre autres). Les dirigeants Sverre Munck, président de Multiprensa Holding, est un Norvégien âgé de 51 ans, économiste et docteur de l'université de Stanford. Il est président de la société de portefeuille 20 Min Holding et vice-président de Schibsted, premier groupe de communication norvégien et actionnaire majoritaire de 20 Min Holding. Il est également conseiller adjoint de 20 Minutes France et de 20 Minutes Suisse. José Antonio Martínez Soler, directeur général de 20 Minutos, est docteur en techniques de communication de l'université Complutense, Nieman Fellow, diplômé de l'université Harvard (États-Unis) et professeur titulaire d'économie à l'université d'Almería. Directeur-fondateur des quotidiens El Sol et , de l'hebdomadaire Doblón et du premier journal télévisé de la TVE, Buenos Días ; rédacteur en chef de El País et de Cambio-16. Directeur de journaux télévisés et de divers programmes (Informe del Día, Entrevistas a Candidatos Presidenciales, Debates, etc.) correspondant en chef de la TVE à New York et auteur de nombreux livres ("Jaque a Polanco", "Autopistas de la Información", "Los empresarios ante la crisis", etc.). Il est de la ville de Almería et possède la Medaille d'Andalousie. Arsenio Escolar est directeur d'édition de 20 Minutos. Né à Burgos, âgé de 47 ans, licencié de journalisme et de philologie Hispanique, il travaillait initialement auprès du Guide des Loisirs de Madrid (Guía del Ocio de Madrid), à Tele Radio, pour El Globo et Cambio 16. En 1989 il a fondé Diario 16 de Burgos, occupant alors le poste de directeur, et devint par la suite rédacteur en chef du journal El Sol, directeur du quotidien Claro, sous-directeur du quotidien économique Cinco Días et sous-directeur du quotidien El País. Il a reçu divers prix journalistiques. Il dirige 20 Minutos depuis sa création en janvier 2000. Luis Alberto Rivero, directeur commercial de 20 Minutos. Né à Madrid en 1963, il fit ses études de sociologie à l'université Complutense de Madrid. En 1985 débute son activité commerciale pour la revue Velocidad (chef d'édition Eugenio Suárez). Puis il rejoint Lápiz (1987) et deux ans plus tard devient chef de la publicité de Grupo 16 pour les revues Gente y Viajes y Paisajes desde el tren. Depuis son arrivée à 20 Minutos il a eu des postes de responsabilité croissante à G+J, GDM (groupe Prisa) et CMXXI (groupe Vocento). Annexes Articles connexes 20 Minutes : généralités sur la marque, présente dans trois pays d'Europe. 20 Minutes (Suisse) : deux éditions en français à Genève et à Lausanne ; cinq en allemand à Berne, Bâle, Lucerne, Saint-Gall, Zurich) et une en italien à Lugano. 20 Minutes (France) : onze éditions en français à Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Rennes, Strasbourg, Toulouse. Presse gratuite Liens externes Site officiel de 20 Minutos en Espagne Notes et références Espagne Titre de presse créé en 2000 Presse écrite gratuite Presse quotidienne en Espagne Presse quotidienne en espagnol Presse d'information générale en Espagne
Église Saint-Jean de Wurtzbourg
L'église Saint-Jean de Würtzbourg est consacrée aux saints Jean le Baptiste et Jean l'Évangéliste. Après la sécularisation en 1803, l'église collégiale se trouvant dans le quartier de Haug, à Wurtzbourg, dont elle est devenue l'église paroissiale, est appelée aussi collégiale de Haug. Premières constructions L'église est mentionnée la première fois en 1002 comme église des « seigneurs de la montagne ». Le nom de haug vient de houc et donnera ensuite Hügel (colline). Elle est fondée autour de l'an 1000 et l'évêque Henri la consacre. Cette première église se trouvait à quelques centaines de mètres au nord de l'actuelle gare centrale de Wurtzbourg. En 1657, Jean-Philippe de Schönborn décide de la raser pour laisser place à une église baroque. La nouvelle église Construite entre 1670 et 1691, l'église de Haug est la première grande église de l'époque baroque en Franconie. Elle est l'œuvre de l'architecte italien Antonio Petrini. L'église ressemble de loin à la basilique Saint-Pierre avec sa coupole qui s'élève au-dessus de la croisée du transept à soixante mètres après d'importants travaux pour l'époque ; pendant des années, la population a craint qu'elle ne s'effondre. Au point le plus élevé à l'intérieur, on peut voir la représentation d'une colombe. Église paroissiale En 1803, la collégiale de Haug est dissoute lors de la sécularisation. L'église collégiale devient église paroissiale. La rénovation après la Seconde Guerre mondiale L'église et son riche intérieur baroque brûlent sous le bombardement de Wurtzbourg du . Toutes les fresques et le mobilier baroque ont disparu. En 2005, la rénovation complète de l'intérieur est enfin achevée. Les reliques de trois saints se trouvent dans l'autel en pierre, Burchard de Wurtzbourg, Brunon de Wurtzbourg et Liborius Wagner. La peinture du retable est une crucifixion du Tintoret datant de 1583. Le sculpteur Dietrich Klinge a composé une croix d'art contemporain. L'orgue L'église accueille souvent des concerts d'orgue. L'orgue a été construit en 1971 par la manufacture d'orgue Johannes Klais. Liens externes Site paroissial Source, notes et références Wurtzbourg Jean Wurtzbourg Jean Jean Wurtzbourg
John Lawson (homonymie)
John Lawson peut désigner : John Lawson (1674-1711), un explorateur et naturaliste britannique ; John Lawson (1723-1779), un mathématicien anglais ; John Lawson, 1er baronnet (1856-1919), un homme politique britannique unioniste. Voir aussi John Howard Lawson (1894-1977), scénariste américain
Hélène de Mecklembourg-Schwerin
Hélène Louise Élisabeth de Mecklembourg-Schwerin, née le et morte le , épouse de Ferdinand-Philippe d'Orléans (1810-1842), prince royal et duc d'Orléans, fils aîné du roi Louis-Philippe, est une personnalité de la monarchie de Juillet. Famille Petite-fille du grand-duc Frédéric-François I de Mecklembourg-Schwerin et de son épouse la princesse Louise de Saxe-Gotha-Altenbourg, Hélène est la fille du prince héréditaire Frédéric-Louis de Mecklembourg-Schwerin et de sa deuxième épouse, la princesse Caroline-Louise de Saxe-Weimar-Eisenach. Son prénom est un hommage à la première épouse de son père, la grande-duchesse Hélène Pavlovna de Russie qui mourut prématurément. La princesse Hélène est orpheline de bonne heure. Sa mère meurt en 1816 ainsi que son frère cadet encore au berceau. Conformément aux vœux de la défunte, son père se remarie rapidement à la princesse Augusta de Hesse-Hombourg, âgée de 42 ans. La petite princesse trouvera en sa belle-mère un soutien sans faille. Son père meurt en 1819 alors qu'elle a cinq ans. Son frère aîné Albert meurt à l'âge de 22 ans en 1834. Le , au château de Fontainebleau, elle épouse le duc d'Orléans, fils aîné de Louis-Philippe I (1773-1850) et de la reine Marie-Amélie de Bourbon (1782-1866), princesse des Deux-Siciles. De cette union naissent deux enfants : Philippe d'Orléans (1838-1894), comte de Paris et prétendant orléaniste au trône de France sous les noms de « Louis-Philippe II » puis de « Philippe VII ». En 1864, le comte de Paris épouse sa cousine germaine Marie-Isabelle d'Orléans (1848-1919), infante d'Espagne. Robert d'Orléans (1840-1910), duc de Chartres, qui épouse, en 1863, sa cousine germaine Françoise d'Orléans (1844-1925). Robert d'Orléans est l'arrière-arrière grand-père du comte de Paris, prétendant orléaniste au trône de France sous le nom de Jean d'Orléans. Biographie Jeunesse Elle grandit au château de Ludwigslust jusqu'à l'automne 1825 puis à Friedensbourg où sa belle-mère a décidé de s'installer. Un mariage heureux mais endeuillé (1837-1842) Après avoir envisagé différents partis, la famille royale de France choisit la princesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin pour épouser Ferdinand-Philippe d'Orléans. Pour le duc d'Orléans, c'est une alliance convenable, mais sans éclat, même si la princesse est apparentée de loin au roi de Prusse, Frédéric-Guillaume III. En revanche, pour l'ambitieuse Hélène, qui n'est pas particulièrement belle et passe pour libérale, il s'agit là d'un mariage brillant puisque Ferdinand-Philippe est appelé à succéder un jour à son père, déjà sexagénaire. C'est la raison pour laquelle, tout en conservant la religion protestante, la princesse accepte la demande en mariage, malgré les réticences de sa famille qui boude la cérémonie, durant laquelle Hélène n'est accompagnée que par sa belle-mère, Augusta de Hesse-Hombourg. Le duc et la duchesse d'Orléans forment un couple heureux et seule la reine Marie-Amélie se soucie quelque peu du protestantisme et du libéralisme de la princesse Hélène. En 1837, grâce à l'entremise d'Alexandre Dumas, elle a comme professeur de dessin le peintre de paysage d'opinion républicaine Paul Huet. Cela amuse Dumas qu'un républicain se mette au service de la noblesse. La princesse aurait popularisé la coutume germanique du sapin de Noël dans la bourgeoisie française à la mode, qui redécouvrait dans le même temps les vertus du « cercle de famille ». La duchesse d'Orléans donne rapidement deux fils à la couronne, assurant ainsi la pérennité de la Maison d'Orléans. Le décès accidentel de son mari, en 1842, endeuille la famille royale et inquiète les Orléans, car le prince était populaire et laisse de très jeunes enfants. Elle prend comme secrétaire des commandements, le secrétaire de son mari Adolphe Asseline qui sera le conseiller de ses deux fils. La révolution de 1848 En , le roi Louis-Philippe est poussé par la révolution à l'abdication. Il quitte le territoire français sans résister aux insurgés. Cependant, la duchesse d'Orléans n'est pas disposée à renoncer aux droits de ses deux enfants, le comte de Paris et le duc de Chartres. Elle se présente donc à l’Assemblée avec eux, accompagnée par son beau-frère, Louis d'Orléans, duc de Nemours, pour essayer de faire proclamer l’aîné roi des Français. Conscient de son impopularité, le duc de Nemours est prêt à renoncer au titre de régent (qu'une loi de 1842 lui a octroyé), au profit de sa belle-sœur. Mais cette tentative est un échec : l'assemblée proclame la république. L'exil (1848-1858) Hélène de Mecklembourg-Schwerin gagne alors l'Allemagne avec ses enfants et c'est le début d'une longue période d'errance. Pendant la Deuxième République et les débuts du Second Empire, elle maintient ses positions politiques et continue à clamer les droits du jeune comte de Paris. Elle empêche ainsi pendant longtemps les princes d'Orléans de se rapprocher du prétendant légitimiste au trône de France, Henri d'Artois, « comte de Chambord », et de réunir ainsi définitivement les monarchistes français. La princesse meurt en 1858 d'une grippe contractée en soignant son fils cadet Robert, duc de Chartres, pendant un voyage en Angleterre. Son gisant est situé à côté de celui de son époux, mais dans une partie extérieure de la chapelle royale de Dreux (Eure-et-Loir) du fait de son protestantisme. Titulature et décorations Titulature — : Son Altesse la duchesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin — : Son Altesse royale la duchesse d'Orléans Décorations dynastiques étrangères Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie G. H. de Schubert, Lettres originales de Madame la duchesse d'Orléans : Hélène de Mecklenbourg-Schwerin et souvenirs biographiques, Genève : H. Goerg et Paris : Magnin, Blanchard et , 1859. (texte archivé) Georges Poisson, Les Orléans, une famille en quête d'un trône, Perrin, Paris, 1999. Guy Antonetti, Louis-Philippe, Paris, Fayard, 2002 Articles connexes Viaduc de Meudon auquel elle donnera son nom. C'est pourquoi il est nommé le Pont Hélène Musée de la Vie romantique : son portrait de profil en médaillon par Jean-Auguste Barre Liens externes Famille royale de la monarchie de Juillet Mecklembourg-Schwerin,Hélène de Mecklembourg-Schwerin,Hélène de Mecklembourg-Schwerin,Hélène de Naissance à Ludwigslust Décès à 44 ans Personnalité inhumée dans la chapelle royale de Dreux Duchesse d'Orléans Duchesse de Mecklenbourg-Schwerin Récipiendaire de l'ordre de la Croix étoilée Dame de l'ordre de la Reine Marie-Louise Princesse française du XIXe siècle
PEEK
PEEK peut désigner : une matière plastique thermostable très chère, le polyétheréthercétone ; l’instruction PEEK disponible dans certaines versions du langage de programmation BASIC, permettant de récupérer directement le contenu d'une zone mémoire (l’instruction inverse est POKE permettant d'écrire dans une zone mémoire). Voir aussi la liste des mots-clés du BASIC Microsoft ou .
Gauche constitutionnelle
Le groupe de la Gauche constitutionnelle, également surnommé « Gauche ouverte » ou « groupe Picard », est un groupe parlementaire français mené par Ernest Picard au Corps législatif pendant les derniers mois du Second Empire. Histoire Contexte Les élections législatives de 1869 ont vu un recul de la majorité bonapartiste au profit des forces d'opposition, qui ont obtenu 93 sièges, soit 59 de plus que lors du précédent scrutin. Cependant, seule la moitié des députés élus contre les candidats officiels du régime impérial appartenait à l'opposition républicaine proprement dite. L'autre moitié se composait d'indépendants, de bonapartistes parlementaristes du Tiers parti, renforcés par le scrutin, et d'anciens membres de l'Union libérale de Thiers, en déclin par rapport à la législature précédente. Les députés républicains réunis chez Jules Favre les 14 et 15 novembre 1869 afin de rédiger un « manifeste de la Gauche », destiné à réaffirmer leurs idéaux démocratiques et à les distinguer du reste de l'opposition, n'étaient ainsi que 27. La cohésion de ce groupe de la Gauche a rapidement été confrontée à des tiraillements stratégiques face à la libéralisation du régime, auquel s'est rallié Émile Ollivier. Ancien membre du « groupe des Cinq », qui regroupait, pendant la deuxième législature (1857-1863), les cinq députés républicains (Darimon, Favre, Hénon, Ollivier et Picard) qui avaient choisi de prêter serment afin de pouvoir porter les principes de leur famille politique au Corps législatif, Ollivier avait en effet accepté, le 2 janvier 1870, de constituer un nouveau gouvernement en s'appuyant aussi bien sur des fidèles de l'empereur et des bonapartistes libéraux que sur un centre gauche constitué de libéraux acceptant l'empire. En appelant le peuple à ratifier les récentes réformes libérales, le plébiscite du 8 mai 1870 a tendu un autre piège aux républicains. Réunis au sein du comité anti-plébiscitaire de la rue de La Sourdière, les députés de la Gauche s'accordent à prôner le « Non » ou l'abstention, mais des dissensions apparaissent entre les « irréconciliables » purs, intransigeants dans leur opposition au régime issu du coup d’État, et des républicains plus modérés, qui ont pris acte de l'évolution libérale des institutions. Bien qu'il ait combattu le plébiscite dans son journal, L’Électeur libre, Ernest Picard est perçu depuis plusieurs mois comme le principal orateur de cette dernière tendance. Il est ainsi entré en conflit avec une partie de ses collègues dès le 19 avril, en refusant de signer le manifeste de la Gauche, rédigé par Gambetta et Ferry et dont les signataires étaient aussi bien des députés que des journalistes. Huit autres députés ont alors suivi Picard. Le triomphe national du « Oui » (plus de 82 % des suffrages) a encouragé Picard et ses amis à poursuivre leur recherche d'une troisième voie entre l'opposition systématique et le ralliement au régime : il s'agissait désormais de continuer la lutte pour la démocratie représentative sans aller à contre-courant de la récente manifestation du suffrage universel en faveur de l'empire libéral. Formation du groupe Fin mai, seize députés, dont ceux qui avaient refusé de signer le manifeste anti-plébiscitaire de la Gauche, se réunissent chez Picard. Sous la direction de celui-ci, ils décident de fonder un nouveau groupe après un discours de Kératry adjurant les « démocrates libéraux » de choisir entre la participation au pouvoir, qui permettrait de réaliser leur programme, ou la politique d'abstention prônée par les irréconciliables. Leur nombre (17) est égal à celui des députés signataires du manifeste de la rue de La Sourdière. Le nouveau groupe, dont Steenackers assure le secrétariat, est surnommé dans la presse « Gauche constitutionnelle », par analogie évidente avec la Gauche dynastique (ou Gauche constitutionnelle) du temps de la Monarchie de Juillet. Naturellement, la Gauche, présidée par Grévy, voit d'un mauvais œil cette scission et accuse Picard et ses collègues d'adopter « une politique ouverte aux compromis monarchiques ». Picard est même soupçonné de vouloir suivre l'exemple d'Ollivier et de préparer son entrée au gouvernement. Ainsi, les caricaturistes de l'époque le montrent prêt aux plus hasardeuses contorsions afin d'obtenir un portefeuille ministériel. Dès le 4 juin, les députés scissionnaires répondent à ces accusations, qu'ils qualifient de « calomnies », et précisent leur positionnement : « Nous ne transigerons jamais avec le pouvoir personnel, et nous répudions tous les compromis. La vraie discussion n'est pas là : vous le savez. La différence entre vous et nous est celle-ci : vous voulez une Chambre fermée, nous la voulons ouverte à quiconque revendiquera les libertés publiques sur le terrain où la Gauche s'est placée de 1857 à 1869 ». Si Picard récuse les appellations de « Gauche constitutionnelle » ou de « Gauche ouverte » (par opposition à la « Gauche fermée » des irréconciliables), revendiquant au contraire la place de son groupe au sein de la Gauche « sans épithète », il se félicite de n'être plus confondu avec les « radicaux » de la rue de La Sourdière. Son positionnement sur l'échiquier politique rapproche le « groupe Picard » de celui du Centre gauche (ex-Union libérale) du marquis d'Andelarre, groupe avec il lequel il semble avoir partagé plusieurs membres, dont le marquis de Grammont, Antonin Lefèvre-Pontalis et Louis Riondel. Le groupe se réunit plusieurs fois, mais l'éclatement de la Guerre contre l'Allemagne, le 19 juillet, a mis fin à ses activités propres et a rapproché ses membres de ceux du groupe « radical ». Membres Notes et références Bibliographie Sylvie Aprile, La Révolution inachevée (1815-1870), Paris, Belin, 2010, -512. Jean-Marie Mayeur, Léon Gambetta. La Patrie et la République, Paris, Fayard, 2008, . Fondation en 1870 Groupe parlementaire français Corps législatif (Second Empire) 1870 en France Gauche en France
Fouquet (cratère)
Fouquet est le nom d'un cratère d'impact présent sur la surface de Vénus. Le cratère a ainsi été nommé par l'Union astronomique internationale en 1994 en hommage à la bienfaitrice française et auteure d'écrits médicaux Marie Fouquet. Son diamètre est de . Il se situe dans la région du quadrangle de Stanton (quadrangle V-38). Notes et références Liens internes Liste des cratères de Vénus Quadrangles de Vénus Cratère d'impact sur Vénus
Dick Kattenburg
Dick Kattenburg est un compositeur néerlandais, né le à Amsterdam et mort en 1944 à Auschwitz. Dick Kattenburg a été déporté le à Westerbork et le à Auschwitz. Œuvres concerto pour piano et orchestre de chambre 1 œuvre pour orchestre divers morceaux pour piano 4 œuvres de musique de chambre quartet à cordes sonate pour violon et piano Roemeense melodie. Violon, violoncelle et piano. 1941 Quartet. Flute, violon, violoncelle et piano Palestijne liederen (Chants de Palestine) Soprano et piano 1940-1945 T'che sach na Karima Shir ha'emek Z'charya Sowewoenie Teen kateef Simcha Jeroesjalajiem Sonata. Flute et piano (1939) opus 5 : Introduzione. Maestoso, Intermezzo. Andante quasi lento, Fughetta. Allegro vivo Lien interne Liste de compositeurs persécutés pendant le nazisme Liens externes Page dédiée, avec extraits audio Compositeur néerlandais de musique classique de la période moderne Naissance en novembre 1919 Naissance à Amsterdam Décès en 1944 Victime de la Shoah aux Pays-Bas Décès à Auschwitz Victime néerlandaise de la Shoah
Louis Liotard
Louis Victor Liotard (né le à Paris et mort le au nord de Luho, Sichuan, Chine) est un explorateur français. Biographie Louis Liotard est le fils de Victor Liotard, explorateur de l'Oubangui et gouverneur colonial. Il est l'oncle de Roger Cayrel, astronome. Il a effectué, en compagnie de son ami écrivain André Guibaut, deux missions d'exploration au Kham, l'une des trois provinces traditionnelles du Tibet. Lors de la première exploration, en 1936-1937, ils furent les premiers à remonter la Salouen, aux confins du Yunnan occidental, jusqu'à la frontière tibétaine. Le , une quinzaine d'hommes et de femmes, dont Louis Liotard, décident de fonder le "club des explorateurs". La société des explorateurs français (SEF) née. Lors de la seconde expédition, en 1939-1940, une mission de renseignement de la Seconde Guerre mondiale, ils partirent de Kangding, actuel chef-lieu de la préfecture autonome tibétaine de Garzê dans l'ouest du Sichuan et se dirigèrent vers le pays Ngolo au nord. C'est là que Louis Liotard trouva la mort, assassiné par des brigands le . Selon Thoupten Phuntshog, l'identité des bandits, chinois, Sétas ou Ngolo, ne fut jamais élucidée. André Guibaut eut la vie sauve grâce eu supérieur d'un monastère de lamas de l'est du Tibet. En hommage à Louis Liotard, le « groupe Liotard » est créé au Musée de l'Homme. Il intégrera quelques années plus tard la société des explorateurs français. Ce groupe de jeunes turbulents dont firent partie Jacques Soubrier, Noël Ballif, Joseph Grelier, Guy de Beauchêne, Jean Raspail et Georges Lebrec, représente la nouvelle génération. À cette époque, le pouvoir politique soutient fortement l'exploration : le président de la République Vincent Auriol deviendra le président d'honneur du groupe Liotard. Un prix est créé en 1948 pour récompenser les plus grands explorateurs français de l'époque. Baptisé « Prix Liotard », il est toujours remis par le président de la République française. Les lauréats du prix Liotard sont : 2004 : Luc-Henri Fage pour ses découvertes de peintures rupestres à Bornéo. 1998 : Patrice Franceschi, pour ses trois expéditions en Nouvelle-Guinée et l'approche d'une tribu non répertoriée. 1990 : Jean-Louis Etienne, qui a accompli la première traversée à skis Est-Ouest du continent antarctique avec une équipe internationale, notamment dans le but de sensibiliser l'opinion au devenir de ce continent. 1988 : Patrick Baudry et Jean-Loup Chrétien, qui ont été les deux premiers Français dans l'espace, le premier avec une mission américaine en 1985 et le second avec des missions soviétiques en 1982 et 1988. 1975 : Katia et Maurice Krafft et Roland Haas, qui ont effectué, dans le cadre de l'équipe « Vulcain », des travaux sur les principaux volcans d'Europe, du Zaïre et d'Indonésie, spécialement sur l'étude des gaz, des eaux thermales, des roches et des températures. 1963 : Gisèle Hyvert, qui a effectué deux missions au Cambodge en 1961 et 1963, chargée d'étudier les dégradations des monuments khmers et de faire l'expérience des traitements de protection des pierres. Elle a également réalisé des enquêtes ethnographiques au Cambodge. 1962 : Corneille Jest, qui a passé quatorze mois au Népal à 4 600 m d'altitude dans un village de culture et langue tibétaine d'où il a rapporté de très nombreuses photographies, documents ethnobotaniques, insectes et fossiles, et enregistrements sonores. 1960 : Michel Brézillon, Jean Lesage, André Vila, Jacques Violet, tous les quatre membres des missions Henri Lhote de préhistoire au Sahara (relevés de gravures et peintures rupestres). 1957 : Claude Collin Delavaud, qui a effectué avec deux compagnons une importante mission de géographie humaine en Afghanistan. 1955 : Lucien Demesse, qui, avec Goudeau et Huchin, a organisé une mission chez les Pygmées Babinga du Moyen-Congo. 1951 : Guy de Beauchêne, effectue une méharée de plus de 300 kilomètres dans le Sahara occidental, où il a effectué de fructueuses recherches de préhistoire et d'archéologie, notamment sur les traces de la dernière période pluviale du Sahara. 1950 : José Emperaire passe vingt-deux mois dans les archipels de Magellan, parmi les amérindiens Alakalufs. 1948 : Jean Rouch, Pierre Ponty et Jean Sauvy pour leur descente du fleuve Niger. Références Voir aussi Bibliographie Sur l'expédition de 1936/37 : Dans Harvard Journal of Asiatic Studies; vol. 3, nos. 3 & 4, Dans Annales de géographie, nos. 283 (1941) et 293 (1945) Article par André Guibaut sur l'expédition de 1936/37 dans Geographical Review ; vol. 34, no. 3 (1944) Lien interne Histoire de l'exploration du Tibet Liens externes Naissance en avril 1904 Naissance dans le 14e arrondissement de Paris Explorateur français du Tibet Décès en septembre 1940 Décès au Tibet Décès à 36 ans
Kellerjoch
Le est une montagne qui s’élève à d’altitude dans les Alpes de Tux, en Autriche. Notes et références Lien externe Sommet des Alpes autrichiennes Montagne au Tyrol
Église évangélique-luthérienne de Lituanie
L'Église évangélique-luthérienne de Lituanie est une Église luthérienne en Lituanie. Elle comprend 19 000 fidèles et a un évêque à sa tête depuis 1976. Il s'agit de Mindaugas Sabutis depuis 2004. L'Église est membre de la Fédération luthérienne mondiale. Elle adhère à la Communion de Porvoo. Histoire Les premiers à embrasser la Confession d'Augsbourg sont les bourgeois de Kaunas (ou Kowno, tel qu'était son nom officiel à l'époque) en 1550. Un catéchisme luthérien avait été édité en langue lituanienne en 1547. La Bible de Luther est elle-même éditée en 1590. La première Église luthérienne lituanienne nationale a été fondée en 1783, à l'époque de l'Empire russe. Les Églises luthériennes de l'ancien grand-duché de Lituanie étaient affiliées auparavant aux Églises luthériennes allemandes. Cette Église a subsisté jusqu'en 1830. C'est en 1919, à l'indépendance du pays, que les Églises luthériennes de la nouvelle Lituanie se sont réunies sous l'autorité d'un consistoire national. La langue de correspondance restera l'allemand jusqu'en 1925. La première faculté de théologie luthérienne lituanienne ouvre en 1926 à Kaunas, alors capitale du pays. Il y avait 25 000 luthériens en 1945 en Lituanie regroupés en quatre-vingt paroisses, pour soixante-douze pasteurs. Beaucoup avaient émigré pendant la guerre dans l'ancienne région allemande de Memel et furent donc déportés ou assassinés à la chute du IIIe Reich. L'Église luthérienne lituanienne s'enregistre obligatoirement et officiellement lorsqu'est créée la république socialiste soviétique de Lituanie fédérée à l'URSS, mais doit fermer la plupart de ses paroisses et ne plus enseigner le catéchisme à la jeunesse. Les luthériens de Lituanie sortent de cette demi clandestinité en 1990, un avant la disparition de l'URSS. Notes Voir aussi Liens internes Luthéranisme Communion de Porvoo Église luthérienne de Vilnius Liens externes Site officiel Eglise Lituanie
Natali Pronina
Natali Pronina, aussi connue sous le nom de Nataliya Aleksandrovna Filina, née le à Bakou, est une nageuse olympique et paralympique azerbaïdjanaise. Elle nage pour l'Azerbaïdjan aux Jeux olympiques d'été de 2004, ainsi que lors de trois éditions des championnats du monde (2003, 2005 et 2009). Elle remporte également une médaille d'or et quatre médailles d'argent aux Jeux paralympiques d'été de 2012 à Londres, au Royaume-Uni, faisant d'elle l'athlète la plus titrée d'Azerbaïdjan pour ces Jeux. Biographie Natali Pronina se qualifie pour le 100 mètres brasse féminin aux Jeux olympiques d'été de 2004 à Athènes, en recevant une place d'universalité de la FINA, avec un temps d'entrée de 1:19,49. Elle défie sept autres nageuses dans la première manche, dont la bolivienne Katerine Moreno, qui participe à ses troisièmes Jeux olympiques depuis 1988. Elle arrive à la quatrième place avec près de deux secondes de retard sur la gagnante Moreno en 1: 20,21. Natali Pronina ne réussit pas à se qualifier pour les demi-finales, puisqu'elle se classe quarante-quatrième au classement général des préliminaires. Notes et références Liens externes Naissance en août 1987 Naissance à Bakou Nageuse de brasse Nageuse aux Jeux olympiques d'été de 2004 Championne paralympique azerbaïdjanaise Médaillée d'argent paralympique azerbaïdjanaise Nageuse aux Jeux paralympiques d'été de 2012 Nageuse handisport azerbaïdjanaise
Naissance en 1318
Cette page dresse une liste de personnalités nées au cours de l'année 1318 : 18 juin : Aliénor d'Angleterre, princesse anglaise, duchesse de Gueldre et comtesse de Zutphen. Kitabatake Akiie, kuge (noble de cour) japonais etimportant soutien de la Cour du Sud durant les guerres de l'époque Nanboku-chō. Giovanni Dondi, médecin, astronome, philosophe, poète, horloger et universitaire italien. Kyaswa, quatrième roi de Sagaing, dans le centre-ouest de la Birmanie (République de l'Union du Myanmar). Hugues de Bar, évêque de Verdun. Raymond de Capoue, maître général des Dominicains. Marguerite de Carinthie, dernière comtesse du Tyrol de la dynastie des Meinhard. Yusuf de Grenade, émir arabe nasride de Grenade Albert II de Mecklembourg, prince de Mecklembourg, duc de Mecklembourg-Schwerin. Yolande de Montferrat, comtesse de Savoie, d'Aoste et de Maurienne. Louis de Valois, prince capétien, comte de Chartres et d'Alençon, seigneur de Châteauneuf-en-Thymerais. Urbain VI, pape de l'Église catholique romaine. Nitta Yoshiaki, samouraï du clan Nitta au Japon. date incertaine (vers 1318) Bogusław V de Poméranie, duc de Poméranie occidentale. Notes et références Liens externes . Crédit d'auteurs
Pokémon Rouge Feu et Vert Feuille
sont des remakes des jeux vidéo Pokémon Rouge et Bleu. Les jeux ont été élaborés par Game Freak et édités par Nintendo pour la Game Boy Advance, et ont été les premiers titres compatibles avec l'adaptateur sans fil Game Boy Advance, qui était fourni avec les jeux. Le jeu est sorti au Japon le , en Amérique du Nord le , en Australie le et en Europe le . Deux ans plus tard, le , les jeux ont été commercialisés sous la gamme Choix des Joueurs aux États-Unis. Les jeux disposent de tous les Pokémon des jeux originaux sur Game Boy, ce qui permet à beaucoup de ces Pokémon d'être obtenus pour la première fois dans la nouvelle génération, étant donné que les jeux Game Boy et Game Boy Color sont incompatibles avec les jeux Game Boy Advance. Les deux jeux sont indépendants mais ont en grande partie la même intrigue. Celle-ci se déroule dans le monde de Kanto et suit la progression du héros dans sa quête pour devenir maître Pokémon. Synopsis L'action de Pokémon Rouge Feu et Vert Feuille se déroule dans la région de Kanto (inspirée du réel). Elle est composée de zones géographiques habitées par les Pokémon. Cependant, la zone de répartition de chaque Pokémon est différente pour les 151 espèces de Pokémon existantes. La région de Kanto est constituée de villes peuplées humainement, et de routes qui les relient entre elles. Certaines zones ne sont accessibles que lorsque le joueur apprend une capacité spéciale ou obtient un objet particulier. Le protagoniste silencieux de Rouge Feu et Vert Feuille peut être un garçon appelé Red ou une fille appelée Leaf. Il vit à Bourg Palette. Après qu'il se soit aventuré seul dans les hautes herbes de Bourg Palette, une voix prévient le joueur de s'arrêter. Le Professeur Chen, un célèbre chercheur Pokémon, explique au joueur que des Pokémon peuvent y vivre et les rencontrer, seul, peut être très dangereux. Il emmène le joueur à son laboratoire où celui(celle)-ci rencontre le petit-fils du professeur, un autre garçon souhaitant devenir maître Pokémon, qui se révèlera être un rival. Le joueur et le rival doivent alors choisir un « Pokémon de départ » pour leurs voyages et ont le choix entre Bulbizarre (starter type plante), Salamèche (starter type feu) ou Carapuce (starter type eau), tous de niveau 5. Le rival défie ensuite le joueur dans un combat Pokémon où s'affrontent leurs deux Pokémon de départ. Son Pokémon est également de niveau 5 au début et aura plus tard l'avantage sur le starter du joueur, par exemple si vous prenez Bulbizarre, il choisira Salamèche. Le rival continuera de défier le héros, tout au long du jeu, à plusieurs endroits de la partie. Tout en visitant les villes de la région, le joueur rencontrera des établissements spéciaux appelées « arènes ». À l'intérieur, y demeurent des Champions d'Arène, que le joueur devra battre dans un combat Pokémon pour obtenir un badge. Une fois les huit badges acquis, le joueur sera autorisé à entrer à la Ligue Pokémon, qui se compose des meilleurs dresseurs de Pokémon de la région. Le héros devra alors battre les quatre membres de la Ligue puis le champion, le rival du joueur. Tout au long du jeu, le joueur devra combattre les forces de la Team Rocket, une organisation criminelle, qui vole et abuse des Pokémon. Ils imaginent de nombreux plans de vols de Pokémon rares, que le joueur doit déjouer. Nouveautés En tant que remakes de Pokémon Rouge et Bleu, Pokémon Rouge Feu et Vert Feuille en reprennent le synopsis, tout en incluant les innovations du gameplay des versions parues depuis. Les 386 Pokémon sont disponibles (selon la version), et la plupart d'entre eux n'apparaissait pas dans Pokémon Rubis et Saphir. Un menu d'aide a été ajouté, ce qui permet au joueur de chercher des données presque à n'importe quel moment du jeu — incluant par exemple une table des types qui peut être utile en combat. Il y a également un objet appelé TV ABC enseignant les bases du jeu. Des changements ont été faits dans le sac : les objets ont une image à côté de leur description. Il n'y a plus de poche du sac pour les CT et les baies ; à la place, il y a un sac à baies et une boîte à CT donnant des informations sur l'attaque qu'elles enseignent. Les baies peuvent être broyées pour obtenir diverses poudres de soin. Les objets tenus peuvent être directement déplacés avec le PC, ce qui est plus pratique que de retirer un Pokémon pour prendre l'objet qu'il tient. L'objet Cherche VS permet de combattre à nouveau les autres dresseurs déjà combattu. Le Mémorydex a été ajouté, permettant de stocker des informations et des rumeurs sur les personnages importants. Après avoir battu le Conseil des 4 et possédé 60 Pokémon différents, le joueur recevra le Pokédex national, qui permettra d'attraper des Pokémon qui ne viennent pas de Kanto. Après l'avoir battue pour la première fois, la ligue Pokémon sera plus forte et aura quelques Pokémon de Johto. Quand on reprend une partie sauvegardée, le jeu rappelle au joueur les quatre derniers événements important du jeu, pour qu'il se rappelle ce qu'il faisait et qu'il sache ce qu'il doit faire. Puisque les CT utilisés sont celles de Rubis et Saphir, des personnages pouvant enseigner les attaques des versions originales ont été ajoutés. Avec l'adaptateur sans fil fourni avec le jeu, les joueurs peuvent aller dans la salle de l'union, pour discuter, échanger des Pokémon et se battre avec d'autres joueurs. Avec ce même adaptateur, jusqu'à cinq joueurs peuvent jouer à des mini-jeux en utilisant leurs Pokémon. Quand le joueur entre dans un lieu comme une grotte ou une forêt, il a un aperçu du lieu. Bien que Pokémon Rouge Feu et Vert Feuille incluent des nouveautés, un grand nombre d'améliorations sont inspirées des jeux précédents. Améliorations issues d'Or/Argent/Cristal Les Pokémon sont sexués. Les Pokémon disposent de la statistique "attaque spéciale" pour la puissance de leurs attaques spéciales et la statistique "défense spéciale" pour leur résistance aux attaques spéciales (contrairement à Pokémon Bleu, Rouge et Jaune où il y avait seulement une statistique "Spécial" qui servait à la fois pour l'attaque et la défense spéciales) ce qui équilibre le jeu par rapport à celui sur Game Boy. Ils peuvent tenir des objets ; certains d'eux ont un effet en combat. Il y a une pension qui peut élever deux Pokémon, ce qui permet d'avoir des œufs (si les deux Pokémon sont compatibles) . Les Pokémon peuvent pondre des œufs. Après avoir battu le Conseil des 4 (et obtenu le Pokédex National), Raikou, Entei ou Suicune errera dans Kanto, selon le Pokémon choisi au début du jeu. Le cadeau mystère disponible avec l'adaptateur sans fil rappelle celui que l'on pouvait avoir avec le port infrarouge de la Game Boy Color. Les Pokémon ont des points de bonheur, qui peuvent influencer l'évolution de certains d'entre eux. Le sexe du joueur peut être choisi au début du jeu. Les musiques des îles Sevii 4 à 7 proviennent de Pokémon Or, Argent et Cristal. Améliorations issues de Rubis/Saphir Les aspects techniques comme les EV et les IV, les natures, etc. sont inclus dans le jeu. Certaines des baies de Hoenn peuvent être trouvées dans le jeu. Il y a des combats à deux Pokémon contre deux. Le dingue des capacités est de retour, mais a besoin cette fois d'un nouvel objet (deux petits champignons ou un grand champignon). Les îles Sevii contiennent des inscriptions en Braille. Les îles Sevii Pokémon Rouge Feu et Vert Feuille incluent une nouvelle région à explorer : l'archipel des îles Sevii. Elles permettent d'ajouter des éléments au scénario sans totalement le modifier et de pouvoir capturer des Pokémon de Johto. Il s'agit de neuf îles, dont sept sont disponibles normalement. Les six premières sont indispensables à l'histoire. Les îles 1 à 3 sont disponibles après avoir obtenu le septième badge. On trouve Sulfura sur l'île 1. (Dans les versions rouge/bleu/vert de la gameboy, Sulfura se trouvait dans la route victoire). Les îles 4 à 7 sont disponibles après avoir battu la ligue. L'île 4 comporte une pension servant à élever des Pokémon. Les îles 8 et 9 sont impossibles à atteindre sans des tickets spéciaux distribués par Nintendo ou obtenus en trichant. On y trouve des Pokémon légendaires : Lugia, Ho-Oh, et Deoxys. Autres changements Certaines grottes comme les Îles Écume, la Route Victoire et la Cave Azurée ont légèrement changé. Quelques dialogues ont été modifiés. Les paroles des personnages féminins sont écrites en rouge et celles des personnages masculins en bleu. Les panneaux sont écrits en gris. La Grotte Azurée est inaccessible avant d'avoir battu la Team Rocket sur les îles Sevii. Il y a des personnages enseignant des attaques qui existaient en CT dans les versions rouge, bleue et jaune. Le bug permettant d'avoir Mew dans les versions rouge et bleue a été supprimé, tout comme MissingNo. (possibilité d'apparition en cas de hack ou codes). On ne trouve ni Raichu ni Grodoudou sauvages. Notes et références Annexes Articles connexes La licence Pokémon La série et la liste de jeux vidéo Pokémon Liens externes Pokémon Rouge Feu et Vert Feuille - Nintendo Rouge feu et Vert feuille Jeu vidéo de rôle Jeu Game Boy Advance Jeu vidéo sorti en 2004 Jeu vidéo développé au Japon Remake de jeu vidéo Jeu Game Freak Rouge dans l'art et la culture Vert dans l'art et la culture
El Pont de Suert
El Pont de Suert est une commune de la comarque de l'Alta Ribagorça dans la province de Lérida en Catalogne (Espagne). On y parle le ribagorçan, une variante de catalan qui présente certains points communs avec l'aragonais. Démographie Elle comptait habitants en 1996. Notes et références Voir aussi Article connexe Comarque : Alta Ribagorça Lien externe El Pont de Suert Commune en Catalogne Commune dans la province de Lérida
خربة جبارة
جبارة هي قرية فلسطينية، تقع جنوب مدينة طولكرم على بعد 6 كم، داخل الجدار الفاصل، ويبلغ عدد سكان القرية نحو 300 نسمة، حيث يعود أصول سكان القرية بالأصل (85% إلى قرية الراس المجاورة، 15% إلى مدينة الطيبة المحتلة منذ عام 1948)، ويقدر عمر القرية بـ 60 عام حيث أنها حديثة النشأة، وتعد قرية جبارة من أصغر التجمعات الريفية على مستوى محافظة طولكرم يوجد بها مربي للدواجن، حيث كان بها أكثر من 15 مزرعة لتربية الدواجن يوجد بها حوالي 250 الف فرخ من الدواجن، بالإضافة إلى وجود نحو 50 دونماً مزروعة بالمزروعات المحمية، كان اعتماد أصحابها في تسويق منتجاتهم إلى داخل الخط الأخضر بالإضافة إلى أسواق الضفة الغربية. من الجدير بالذكر هنا، أن 90% من أراضي قرية جبارة هي بالأصل مسجلة في المالية في دائرة الأراضي بمحافظة طولكرم تحت رقم حوض رقم (2) من أراضي قرية الراس المجاورة و بالتالي فهي تابعة من حيث السكان والأراضي إلى قرية الراس المجاورة، وما تبقى من أراض 10% مسجلة باسم أحواض قرية فرعون في محافظة طولكرم، ومن هنا بدأت معاناة سكان قرية جبارة بعدم اعتراف سلطات الاحتلال الإسرائيلي إلى زمن ليس ببعيد بالقرية كقرية مستقلة إذ كانت سلطات الاحتلال تعتبرها لغاية شهر آب عام 2006م تجمع غير معترف به تابع لقرية الراس . عائلات جبارة يسكنها ما يسمون ال حمد المنحدرون من نسل الحاج صالح حمد حسن احسين طه جبارة واستمروا من نسله عائلةالحاج عبد الفتاح صالح حمد حسن حسين طه جبارة ونزحت اليهم عائلات ثلاثة:(عائلة محمود)، (عوض)، عودة، حيث كان اعتماد 95% من السكان قبل عام 2002م أي قبل إقامة الجدار العنصري على الزراعة وتربية الدواجن علما بأن قرية جبارة بناءً على معطيات وزارة الزراعة الفلسطينية لعام 2002م . قرية جبارة و معاناتها مع الاحتلال تركزت معاناة أهالي قرية جبارة في إقامة جدار الفصل العنصري في محيط الخربة في شهر تموز من عام 2002م، وذلك من 3 جهات: الشمالية والشرقية والجنوبية وبالتالي عزلها بشكل كامل عن الأراضي الفلسطينية، ومن ثم تحويل حياة سكان الخربة إلى جحيم لا يطاق، حيث يشار هنا أن جدار الفصل العنصري كان له بالغ الأثر السلبي على حياة سكان خربة جبارة و المتمثلة بالتالي: تدمير ما يزيد عن 150 دونماً من أراضي قرية جبارة تحت موقع الجدار العنصري، حيث يبلغ طول الجدار العنصري الذي يحيط بخربة جبارة حوالي 3 كم، بعرض 70-80 متراً. بالإضافة إلى ذلك أدى جدار الفصل العنصري إلى عزل 500 شخصاً خلف الجدار العنصري، حيث حول حياتهم إلى جحيم لا يطاق بالإضافة إلى ذلك أصبحت عملية تقديم الخدمات الأساسية لسكان قرية جبارة صعبة للغاية حيث تحتاج الأطقم الطبية بالإضافة إلى أي من مؤسسات المجتمع المدني إلى تنسيق أمني مسبق للسماح لها بالعبور عبر البوابات الرئيسية إلى قرية جبارة، حيث تجدر الإشارة هنا إلى أن سلطات الاحتلال أقامت حول الجدار العنصري الذي يحيط بقرية جبارة بوابتين، وهما البوابة رقم 22 في الجهة الشمالية من القرية و التي كانت مفتوحة حتى تاريخ شهر آب من عام 2006م، حيث تم إغلاقها بشكل كامل حتى هذا اليوم ؟ أما البوابة الثانية فتحمل رقم 753 حيث كانت تفتح منذ إقامتها وحتى تاريخ شهر آب من عام 2006م بواقع 3 مرات يومياً بواقع ساعة واحدة في كل مرة، و ذلك من7 صباحاً و حتى 8 صباحاً، و من 1 مساءً و حتى 2 مساءً و من 5 مساءً و حتى 6 مساءً ، حيث يشار هنا إلى أن طلبة المدارس كانوا يعانون معاناة شديدة و ذلك بسبب عدم توفر مدرسة في القرية تمكن الطلبة الدراسة بها مما اضطر الكثير من الطلبة إلى التوجه إلى مدرسة قرية الراس المجاورة حيث دعاهم ذلك الانتظار لساعات طويلة تحت حر الصيف وبرد الشتاء لانتظار جنود الاحتلال فتح البوابة لهم للمرور والخروج عبر بوابة رقم 753 من وإلى قرية جبارة باتجاه قرية الراس المجاورة، حيث قام الصليب الأحمر بإقامة خيمة على مدخل البوابة الحديدية لتمكين الطلبة للانتظار تحتها لحمايتهم من الظروف الجوية السائدة، وتجدر الإشارة هنا إلى أن سلطات الاحتلال وبعد إغلاق البوابة رقم 22 بشكل تام أقدمت على فتح البوابة رقم 753 على مدار الساعة بحيث لا يسمح لأحد بالمرور منها إلا حاملي هوية خربة جبارة. . . بالنسبة إلى القطاع الزراعي فالضرر الأكبر يتركز على هذا القطاع، حيث أدى الجدار العنصري إلى تدمير قطاع الدواجن حيث انخفضت مزارع الدواجن بشكل كبير، بالإضافة إلى تضرر قطاع الزراعة المحمية بسبب الإغلاق الذي فرض على القرية حيث أدى إلى صعوبة تسويق المنتجات الزراعية إلى داخل أسواق الضفة الغربية و/ أو الأسواق الإسرائيلية المجاورة، مما أدى إلى ارتفاع نسبة البطالة و الفقر في قرية جبارة . مراجع مركز المعلومات الفلسطيني. الضفة الغربية قرى وبلدات محافظة طولكرم
Lubieszów (Żagań)
Lubieszów (prononciation : ) est un village polonais de la gmina de Wymiarki dans le powiat de Żagań de la voïvodie de Lubusz dans l'ouest de la Pologne. Il se situe à environ au nord-est de Wymiarki (siège de la gmina), au sud-ouest de Żagań (siège de le powiat) et au sud-ouest de Zielona Góra (siège de la diétine régionale). Le village comptait approximativement une population de 230 habitants. Histoire Le nom allemand du village était Liebsen. Après la Seconde Guerre mondiale, avec les conséquences de la Conférence de Potsdam et la mise en œuvre de la ligne Oder-Neisse, le village est intégré à la République populaire de Pologne. La population d'origine allemande est expulsée et remplacée par des polonais. De 1975 à 1998, le village appartenait administrativement à la voïvodie de Zielona Góra. Depuis 1999, il appartient administrativement à la voïvodie de Lubusz. Références Village dans la voïvodie de Lubusz Powiat de Żagań
365 Jours à Clichy-Montfermeil
365 Jours à Clichy-Montfermeil est un documentaire français, réalisé par le collectif Kourtrajmé et filmé par le réalisateur Ladj Ly, 26 ans, habitant de la cité des Bosquets à Clichy-Montfermeil. Ce reportage de 25 minutes est consacré aux émeutes de 2005 dans les banlieues françaises : Ladj Ly a filmé sa cité pendant et après les événements. Le documentaire est sorti en DVD en 2007. Le documentaire est accompagné d'un reportage consacré au travail de fond mené par deux éducateurs, de deux courtes pastilles sur l'expo 2 rue réalisée en 2004, et de plusieurs autres bonus (interviews, courts-métrages…). Le DVD Le DVD contient : Le documentaire 365 jours à Clichy-Montfermeil Le documentaire 1 an après l'état d'urgence (Ladj Ly, Capa / Envoyé spécial, France 2) : documentaire sur le travail des médiateurs en banlieue Interviews des habitants, acteurs sociaux et élus locaux de Clichy-Montfermeil Reportage Expo2rue, JR / Kourtrajmé aux Bosquets Projet 28 Millimètres (Ladj Ly / JR) Clip manifestations anti-CPE en 2005 Courts métrages Les Frères Wanted 1&2, avec Vincent Cassel Teaser L'Arabe Strait, making-of de Kim Chapiron avec Vincent Cassel Court métrage Montfermeil les Bosquets de Kim Chapiron Court métrage Guerrier Manding de Toumani Sangaré Fonky CRS Extrait Abyssiens Liens externes Teaser de 365 jours à Clichy-Montfermeil sur la chaîne officielle de Kourtrajmé sur Dailymotion 365 jours à Clichy-Montfermeil sur le site Crakedz Film français sorti en 2007 Film documentaire français Film sorti directement en vidéo Film documentaire sur la banlieue française Film documentaire sur une ville française
Barry Ledger
Barrie Ledger, né le , est un ancien joueur de rugby à XIII anglais évoluant au poste d'ailier dans les années 1980. Il a notamment joué pour St Helens RLFC où il y a été admis au temple de la renommée du club, il y a disputé plus de deux cents matchs. Il a également été international anglais et britannique. Liens externes Profil de Barrie Ledger sur saints.org.uk. Joueur anglais de rugby à XIII Naissance en janvier 1962 Naissance à St Helens (Merseyside)
Joseph Barney
Joseph Barney, né en 1753 à Wolverhampton et mort le à Londres, est un peintre et graveur anglais. Deux de ses tableaux de grande taille, des pièces d'autel, La Déposition de la Croix (1781) et  L'Apparition de Notre-Seigneur à saint Thomas (1784), sont conservés dans deux églises de Wolverhampton. Biographie Premières années Les documents d'archives conservés à Wolverhampton permettent d'identifier Joseph Barney comme le fils de Joseph Barney senior, un artiste laqueur, associé de 1780-1802 à Barney & Ryton , et d'Eleanor, née Denholm. En tant que fils d'un artisan d'art, il reçoit  une formation artistique et commence sa carrière comme peintre de fleurs, compétence utile pour la décoration de la laque. Formation à Londres Barney arrive à Londres avant ou en 1774, car il reçoit cette année-là une de la Société Royale des Arts. Barney se forme entre 1774 et 1780 auprès du peintre italien Antonio Zucchi (1726-1795) ; ainsi en 1777, il expose à la Société des Artistes chez . En revanche, s'il a connu Angelica Kauffmann (1741-1807) et a été influencé par ses œuvres, l'affirmation selon laquelle il aurait été son élève n'est pas documentée. Au cours de sa vie, Joseph Barney expose plus d'une centaine d'œuvres d'art à l'Académie Royale et à la British Institution. Leurs sujets montrent qu'il est réducteur de limiter Barney à un "peintre de fruits et de fleurs" ; il peint en effet également des tableaux à sujet religieux, historique, littéraire, ainsi que des tableaux de genre. En 1781 la Palette d'or de la Société Royale des Arts lui est décernée pour ses dessins à sujet historique Travail pour Matthew Boulton Barney retourne à Wolverhampton en 1779 et épouse en août Jane Whiston Chambers (ou Chandler) .Leur premier enfant naît en . Afin de faire vivre sa famille, Barney dès  travaille pour l'industriel Matthew Boulton (1728-1809) à sa manufacture de Soho, pour mettre au point un procédé de reproduction mécanique de peintures. Il travaille sur des peintures d'après les œuvres de Joshua Reynolds, Benjamin West, Joseph Wright of Derby, Antonio Zucchi et Angelica Kauffman Il réalise ces "peintures mécaniques" pour Matthew Boulton, Josiah Wedgwood, Elizabeth Montagu (1718-1800) et d'autres clients. Artiste indépendant En 1781, Boulton met fin à la production mécanique de peintures et à sa collaboration avec Barney. En 1784, Barney réside dans les Midlands: il peint son deuxième tableau d'autel, L'Apparition de Notre Seigneur à saint Thomas pour l'église Saint-Pierre et Saint-Paul, et expose à la Royal Academy de Summer Hill à Birmingham. De 1786 à 1793, il réside à Londres, au 29 Tottenham Street, et expose à l'Académie Royale, mais le London Book Trade le désigne comme "graveur et imprimeur". Sa Scène dans la "Tempête exposée en 1788 pourrait indiquer l'ambition de rejoindre la Boydell Shakespeare Gallery à laquelle ses amis Benjamin West et Angelica Kauffman ont participé. Un de ses élèves est alors William Armfield Hobday (1771-1831) qui sera plus tard peintre de la cour. En , il prend le poste de second maître de dessin à l'Académie royale militaire de Woolwich et s'installe à Greenwich. Il reste à l'Académie jusqu'en 1820. La qualité artistique de Joseph Barney a été reconnue par ses contemporains : dans sa notice nécrologique, The Staffordshire Advertiser écrit : . Mais il a été oublié, et son nom reste associé à la production mécanique de peintures, ainsi qu'à des productions à caractère décoratif ; la localisation actuelle  de la plupart de ses tableaux religieux ou historiques est inconnue. Enfants Parmi ses enfants, l'un deviendra peintre : son fils Joseph (1783- mort après 1851) commence à exposer en 1817 sous le nom de son père ; il s'installe ensuite à Southampton, où il est professeur de dessin ; il y expose jusqu'en 1842. À la fin des années 1830, il est nommé "peintre de fruits et de fleurs" de la Reine Victoria. Il est possible que certains tableaux de Joseph Barney fils aient été attribués à son père. Œuvres La Déposition de la Croix, 1781, église St. John in the Square, Wolverhampton. L'Apparition de Notre-Seigneur à saint Thomas, 1784, église catholique Saint-Pierre et saint-Paul, Wolverhampton. Un musicien aveugle, Art Gallery, Wolverhampton. Références Liens externes Olga Baird, In Matthew Boulton's Orbit: Joseph Barney of Wolverhampton (1753-1832) Naissance en 1753 Décès en avril 1832 Peintre de cour
Stara Wieś Druga
Stara Wieś Druga peut désigner : Toponymie en Pologne : Stara Wieś Druga, village de la voïvodie de Lublin Stara Wieś Druga, village de la voïvodie de Mazovie
Carneiro (homonymie)
En portugais, un carneiro est un coup de tête (jargon du football). Au sens littéral, ce mot désigne un bélier. Toponyme Piquet Carneiro est une municipalité brésilienne. Aéroport de Porto-Francisco Sá-Carneiro Patronyme António Carneiro (1872-1930), peintre portugais ; Antonio dos Reis Carneiro (1899- ?), dirigeant brésilien de basket-ball ; Belchior Carneiro Leitão (1516-1583), jésuite portugais, missionnaire en Asie, et premier évêque de Macao ; Carlos Alberto Carneiro (1970-), ancien coureur cycliste portugais ; Francisco Sá Carneiro (1934-1980), homme politique portugais ; Grégoire Carneiro (1948-), homme politique français ; Honório Hermeto Carneiro Leão (1801-1856), homme d'État brésilien ; Joana Carneiro (1976-), cheffe d'orchestre portugaise ; João Emanuel Carneiro (1970-), scénariste et réalisateur brésilien ; Jorge García Carneiro, (1952-2021), officier militaire, homme politique et ministre vénézuélien ; José da Gama Carneiro e Sousa (1788-1849), homme d'Etat portugais ; Juliana Carneiro da Cunha (1949-), comédienne et danseuse brésilienne ; Macris Fernanda Silva Carneiro (1989-), joueuse de volley-ball ; Mário de Sá-Carneiro (1890-1916), poète et écrivain portugais.
Canal Extremadura Televisión
Canal Extremadura Televisión (CETV) est une chaîne de télévision régionale espagnole diffusant en Estrémadure. À l'instar de Extremadura TV et de Canal Extremadura Radio, elle dépend de la société publique de radio-télévision estrémadurienne (Corporación Extremeña de Medios Audiovisuales). Principale chaîne de télévision de cette communauté autonome, elle est diffusée sur le réseau hertzien (analogique et numérique) ainsi que sur le réseau câblé et par satellite dans toute l'Europe. Média généraliste, elle diffuse des émissions de proximité, des séries, des variétés, des informations et retransmet certaines compétitions sportives. Elle est l'héritière d'une première chaîne de télévision régionale, Canal Sur Extremadura, diffusée de façon expérimentale de 2001 à 2002. Histoire L'acte de naissance de la télévision publique estrémadurienne intervient le avec la création d'une société publique chargée de la télévision (Sociedad Pública de Televisión Extremeña). Les premières transmissions expérimentales sont menées à partir du , les émissions régulières débutant le . À cette époque, la télévision régionale n'émet encore que durant neuf heures par jour, de 15 heures 30 à 0 heure 30. Le premier journal télévisé est diffusé le à 20 heures 30. Les informations sont présentées par Rocío Gavira et Luis Daniel Martín, tandis que les prévisions météorologiques sont confiées à Carlos Benito. La direction du service de l'information est placée sous l'autorité de Águeda Zarco. Le siège social de la télévision régionale est implanté à Mérida, de même qu'un complexe comprenant des studios de télévision. Plusieurs villes de la communauté autonome comptent également des bureaux régionaux (Cáceres, Badajoz, Plasencia, Villanueva de la Serena). Un bureau national est également implanté à Madrid. En février 2007, la chaîne développe une version spécifique à destination de la « diaspora » estrémadurienne dans le reste de l'Espagne et de l'Europe, sous le nom de Extremadura TV. Reprenant la plus grande partie des émissions de Canal Extremadura Televisión, elle exclut de sa grille de programmes un certain nombre d'émissions pour lesquelles elle n'a pas obtenu de droits de diffusion en dehors de l'Espagne (films, séries). Programmation Les émissions quotidiennes commencent à partir de 8 heures du matin avec la retransmission en direct de la chaîne de télévision d'information en continu Euronews, suivie du programme matinal « El día es nuestro » qui se poursuit durant jusqu'à midi (en semaine). Les après-midi sont consacrés aux émissions pour enfants (dessins animés et documentaires éducatifs) et se poursuivent par des jeux télévisés tel que « Cifras y letras » (Des chiffres et des lettres). Les premières parties de soirée sont consacrées à l'information et aux émissions de proximité, dont les programmes « La tarde de Extremadura » et « En su punto », immédiatement suivis de l'unique édition du journal télévisé, diffusé quotidiennement à 20 heures 30. Les secondes parties de soirée sont consacrées au cinéma, au divertissement ou au sport. Les grands événements de la région sont généralement repris en direct (festivités, événements culturels, politiques ou religieux notamment). La chaîne retransmet des matchs de football et des corridas. Notes et références Voir aussi Sources Lien externe Site officiel Chaîne de télévision en Estrémadure Chaîne ou station de télévision fondée en 2005
Élections législatives de 1988 en Nouvelle-Calédonie
Les élections législatives françaises de 1988 se déroulent les et . Dans la collectivité de la Nouvelle-Calédonie, deux députés sont à élire dans le cadre de deux circonscriptions. Élus Positionnement des partis Le RPR se présente unis sous l'étiquette « Union du Rassemblement et du Centre ». Résultats Résultats à l'échelle de la collectivité Résultats par circonscription Première circonscription (Nouméa - Îles Loyauté) Deuxième circonscription (Grande Terre) Articles connexes Liste des circonscriptions législatives de Nouvelle-Calédonie Liste des députés de Nouvelle-Calédonie Élections législatives françaises de 1988 Notes et références Nouvelle-Calédonie Législatives, 1988
Samuel Sarphati
Samuel Sarphati (né le , mort le ) était un médecin, chimiste, urbaniste et philanthrope néerlandais qui joua un rôle majeur dans le développement de la ville d'Amsterdam, tant en matière d'urbanisme que dans les secteurs de l'enseignement, de l'industrie et de la santé, au cours du . À la suite de sa mort, son nom fut donné au Sarphatipark, où figure un buste à son effigie, en 1885. Après avoir suivi des études de médecine à l'Université de Leyde, dont il fut diplômé en 1839, Sarphati s'installa comme médecin généraliste à Amsterdam. Son activité le confronta directement à la pauvreté et à la précarité des habitants d'Amsterdam de l'époque, alors que 8 % de la population habitait dans des caves, que la moitié des enfants étudiaient dans des « écoles de charité », et que les statistiques sur la population s'apparentaient à celles d'une ville du tiers-monde: une forte natalité et une forte mortalité, couplées à la puanteur des odeurs de soufre et de fumier, ainsi qu'aux ordures. De nombreuses actions entreprises par Sarphati permirent une amélioration de ces conditions de vie. Il participa à la conception d'un plan d'expansion de la ville d'Amsterdam, milita en faveur de l'installation d'un abattoir, encouragea le développement des pharmacies vers 1842 et créa la première usine de pain des Pays-Bas sur le Vijzelgracht, avec une production hebdomadaire de 9000 pains bon marché. Dans le secteur de l'industrie, il créa la banque Het Crediet Mobilier. En 1842, il créa également une école de commerce privée à Amsterdam. La plupart de ses initiatives furent ainsi déployées jusqu'au milieu des années 1840. Sarphati joua également un rôle important dans la création d'un système de gestion des déchets. En 1847, il obtint l'autorisation de collecter les ordures, et créa une entreprise de collecte des ordures, la Maatschappij ter bevordering van Landbouw en Landontginning. Cette dernière avait pour objectif de collecter les déchets (déjections, carcasses d'animaux, etc.) mais pas de nettoyer les rues, dont l'insalubrité les rendait parfois impraticables. En 1852, il créa la Vereeniging voor Volksvlijt qui permit la construction du Paleis voor Volksvlijt, et en 1855, la Maatschappij voor Meel- en Broodfabrieken qui proposait du pain à un prix 30 % inférieur à celui des boulangeries. Toutes ces initiatives contribuèrent à l'amélioration des conditions de vie dans la ville constatées vers 1870. Notes et références Liens externes Urbaniste néerlandais Naissance en janvier 1813 Décès à 53 ans Décès en juin 1866
Nadir Hifi
Nadir Hifi, né le à Strasbourg dans le Bas-Rhin, est un joueur franco-algérien de basket-ball évoluant au poste de meneur. Biographie Formation Nadir Hifi a grandi en région strasbourgeoise et plus précisément à Illkirch-Graffenstaden. Il est formé à la SIG Strasbourg, club dans lequel il joue en minime France puis en première année cadet région. À l'âge de 16 ans, il intègre le centre de formation du Lille Métropole Basket. Pour des raisons à la fois sportives et financières, il ne reste qu'un an dans le Nord et retourne ensuite, en 2019, à la SIG Strasbourg pour évoluer dans l'équipe réserve en Nationale 3. Il y réalise une saison aboutie d'un point de vue statistique (14,5 points de moyenne). ESSM Le Portel (2020-2023) À l'intersaison 2020, il reçoit plusieurs offres pour intégrer des centres de formation de clubs de Pro B et jouer en Espoirs Pro B. Néanmoins, il parvient à s'engager au Portel, club de Jeep Élite. Il termine la saison 2020-2021 en étant meilleur marqueur du championnat Espoirs de Jeep Élite (21 points de moyenne) et joue, en parallèle, ses premières minutes en Jeep Élite (16 en trois matchs). En 2021-2022, il intègre la rotation de l'équipe professionnelle (21,6 minutes jouées par match en moyenne) et continue de dominer le championnat Espoirs de première division (15,4 points et 7,5 passes de moyenne). Il signe son premier contrat professionnel au Portel en février 2022 et s'engage jusqu'en 2024. Nadir Hifi passe un cap en 2022-2023. Il réalise plusieurs très bons matches offensivement : 32 points contre la SIG Strasbourg (à 9 sur 10 aux tirs) et 26 points contre l'AS Monaco, leader du championnat (à 7 sur 8 aux tirs), en décembre 2022. Il est élu joueur du mois de décembre de la Jeep Élite. Le 3 février 2023, il performe à nouveau face à la SIG Strasbourg, son ancien club. Il inscrit 24 points (à 8 sur 11 aux tirs dont 5 sur 7 à trois points), prend 8 rebonds et délivre 5 passes décisives pour 31 d'évaluation et 18 de plus-moins dans une victoire 82 à 71. Le 2023, Le Portel bat le Paris Basketball et Hifi réalise la meilleure performance de sa carrière avec 39 points (à 12 sur 19 au tir), 8 rebonds et 6 passes décisives. Il établit ainsi la meilleure évaluation de la saison en première division. Le 21 avril 2023, il s'inscrit à la draft 2023 de la NBA, où il est attendu au second tour. Il n'est pas retenu lors de la draft. Paris Basketball (depuis 2023) Le 7 juin 2023, il annonce un engagement avec le Paris Basketball pour trois saisons. Sélection nationale Il joue le sous les couleurs de l'Algérie, compétition durant laquelle il inscrit 56 points en 7 rencontres. En juin et juillet 2022, il participe aux Jeux méditerranéens ayant lieu à Oran en Algérie. Il joue pour la sélection algérienne en 3×3 U23. Nadir Hifi et ses coéquipiers s'inclinent en quarts de finale contre l'Espagne. En décembre 2022, il annonce avoir opté pour l'équipe de France pour sa future carrière internationale senior. Palmarès et distinctions personnelles En sélection nationale Médaille de bronze du en 2017 En club ESSM Le Portel : Nommé pour le titre de meilleur espoir du championnat de France en 2021-2022 avec Victor Wembanyama et Juhann Begarin Élu meilleur joueur du championnat de France en décembre 2022 Sélectionné pour le concours des meneurs du All-Star Game LNB 2022 Autres Élu MVP du Quai 54 en 2022 et 2023 Élu dans le 5 majeur de l'Adidas EuroCamp 2023 Références Liens externes Joueur français de basket-ball Joueur algérien de basket-ball Joueur de l'ESSM Le Portel Naissance en juillet 2002 Naissance à Strasbourg Joueur du Paris Basketball
Louis César Benois
Louis Jules César Auguste Benois ou Leonti Benoit, né le à Saint-Ouen-sur-Morin (France) et mort le à Saint-Petersbourg (Russie), est le fondateur en Russie de la célèbre famille Benois. Biographie Le confiseur français Louis Benois était initialement au service du duc Anne-Léon de Montmorency au château de La Brosse que possédait celui-ci à Saint-Ouen-sur-Morin. Il quitte la France en 1794 à cause de la révolution française et s'installe en Russie. Il devient chef pâtissier français de l'impératrice Marie Féodorovna. Avec son épouse d'origine allemande, née Anna-Catherine Gropp, ils donnent naissance à dix-huit enfants, dont seulement onze ont survécu. Parmi ces survivants, on considère que cinq frères Nicolas, Michel, Léon, Julius, Alexandre ont fondé la lignée des Benois. Louis Cesar Pâtissier français Émigré sous la Révolution française Naissance en janvier 1770 Décès en janvier 1822
The Outlaw's Revenge
The Outlaw's Revenge est le titre de plusieurs films : The Outlaw's Revenge, film muet américain réalisé par Christy Cabanne, sorti en 1915 ; The Outlaw's Revenge, film muet américain réalisé par Otis Thayer, sorti en 1921.
Nemti
Nemti est un village et une commune du comitat de Nógrád en Hongrie. Par le passé, certains auraient souhaité voir la commune fusionner. Ce fut Non, Nem en hongrois. A l'automne 2022 l'Eglise catholique perchée au sommet du village se trouvait en rénovation. Pas de cimetière attenant. Géographie Histoire Ville et village dans le comitat de Nógrád
Anna Karénine (film, 1948)
Anna Karénine (Anna Karenina) est un film britannique de Julien Duvivier sorti en 1948. C'est l'adaptation du roman Anna Karénine de Léon Tolstoï. Synopsis Anna Karénine est mariée à Alexis Karénine, un haut fonctionnaire tsariste. Délaissée quelque peu par son mari, elle tombe amoureuse d'un jeune officier, le comte Vronsky. Ils ont une liaison passionnée qui la mènera à sa perte... Fiche technique Titre : Anna Karénine Titre original : Anna Karenina Réalisation : Julien Duvivier, assisté de Guy Hamilton et Russell Lloyd (non crédité) Producteur : Alexander Korda pour la London Film Productions Scénario : Jean Anouilh, Julien Duvivier et Guy Morgan d'après le roman Anna Karénine de Léon Tolstoï Photographie : Henri Alekan Musique : Constant Lambert Décors : Andrej Andrejew Costumes : Cecil Beaton Montage : Russell Lloyd (+ réalisateur de seconde équipe, non crédité à ce titre) Pays d'origine : Royaume-Uni Format : 35 mm, noir et blanc Genre : drame Date de sortie : , première à New York Durée : 139 minutes et 112 minutes (version courte) Distribution Vivien Leigh : Anna Karénine Ralph Richardson : Alexis Karénine Kieron Moore : le comte Vronsky Hugh Dempster : Stefan Oblonsky Mary Kerridge : Dolly Oblonsky Marie Lohr : la princesse Scherbatsky Frank Tickle : le prince Scherbatsky Sally Ann Howes : Kitty Scherbatsky Niall MacGinnis : Konstantin Levin Michael Gough : Nicholai Martita Hunt : la princesse Betty Tversky Heather Thatcher : la comtesse Lydia Ivanova Helen Haye : la comtesse Vronsky Mary Martlew : la princesse Nathalia Ruby Miller : la comtesse Meskov Austin Trevor : le colonel Vronsky John Longden : le général Serpuhousky Gino Cervi : Enrico Leslie Bradley : Korsunsky Michael Medwin : le docteur de Kitty Liens externes Film britannique sorti en 1948 Film dramatique britannique Film romantique britannique Mélodrame (cinéma) Film réalisé par Julien Duvivier Film produit par Alexander Korda Adaptation d'un roman russe au cinéma Adaptation d'Anna Karénine Film sur le suicide Film britannique en noir et blanc Film se déroulant à Saint-Pétersbourg Film scénarisé par Jean Anouilh Film tiré d'une œuvre de Léon Tolstoï Film se déroulant dans l'Empire russe
Société d'Apollon
La Société d'Apollon, est une société de secours mutuels pour artistes-musiciens fondée en 1826 par Charles Hanssens (1777-1852) administrateur et chef d’orchestre au Théâtre de Bruxelles, avec Robyns, Blaes et Jean-Baptiste Meeûs-Wouters (1779 - 1856), oncle de Ferdinand de Meeûs. La Société d'Apollon a M. le Bourgmestre de Bruxelles pour président honoraire. Le but de cette société est de secourir les artistes musiciens que l'âge ou les infirmités rendent incapables de faire valoir leur talent. Administration Société d'Apollon, établie pour secourir les artistes musiciens, hors la porte d'Anvers. Jean-Baptiste Meeûs (1779-1856) - Wouters, demeurant boulevard Botanique, 23, qui était également l'adresse de la Société d'Apollon, président de cette œuvre et cofondateur de la Société royale d'Horticulture des Pays-Bas, société fondatrice du Jardin botanique de Bruxelles, et futur créateur et propriétaire du Théâtre des Nouveautés de Molenbeek-Saint-Jean. Robyns (M. J.), vice-président. Blaes-Weissenbruch, secrétaire. Charles-Auguste Weissenbruch (père), secrétaire. Imprimeur-éditeur de musique, il acceptait de prêter les partitions de son imprimerie musicale si un musicien de cette société en avait besoin même pour l'organisation d'un important concert. Il est décédé en 1826. Louis reprit ensuite le commerce de son père. Charles Ferdinand Spaak, (1772-1834), trésorier. Membres Charles-Louis-Joseph Hanssens. Roucourt. Beeckman. Vanhoorde. Joseph-François Snel (1793-1861), au théâtre de la Monnaie et compositeur. Chef d'orchestre et ancien maître de chapelle de la collégiale Sainte-Gudule de Bruxelles Janssens. Corneille Vanderplanken (père), violoniste au Théâtre de Bruxelles. Il a été le professeur du tout jeune Adrien-François Servaisdont le talent fut découvert par le marquis de la Croix de Chevrières de Sayve, alors châtelain de Clabecq et musicien. Bibliographie Malou Haine, 400 lettres de musiciens : au Musée royal de Mariemont, Auguste Imbert et B. L. Bellet, Tablettes bruxelloises ou usages, mœurs et coutumes de Bruxelles, Bruxelles, chez Galaud et Comp. , libraires, 1828, p. 171. Nouvel Almanach de poche de Bruxelles, 1828. Notes Articles connexes Famille Meeûs. Famille Spaak Association à Bruxelles
Hans Memling
Hans Memling ou Hans Memlinc est un peintre allemand de style flamand, né à Seligenstadt en électorat de Mayence vers 1435-1440, devenu citoyen de Bruges en 1465, où il meurt en 1494. Il est l'un des plus grands représentants de la peinture brugeoise du , aux côtés de Jan van Eyck, de Petrus Christus et de Gérard David, et de l'école des peintres primitifs flamands. Avant de s'installer à Bruges, Memling travaille dans l'atelier bruxellois de Rogier van der Weyden, et il n'ouvre son propre atelier qu'après la mort de Rogier van der Weyden en 1464. D'évidentes similitudes stylistiques étayent une relation étroite entre les deux artistes. Memling développe ensuite un style personnel, empreint de sérénité et de douceur, qui à son tour prend valeur d'exemple pour ses contemporains et notamment le Maître de la Légende de sainte Ursule. Environ cent pièces de Memling sont connues, qui sont attribuées à lui ou à son atelier. Elles comportent des retables, des représentations de la Vierge, et une importante galerie de portraits. Biographie Seligenstadt. Hans Memling naît à Seligenstadt, situé à environ au sud-est de Francfort-sur-le-Main. Selon les auteurs, il est né vers 1433 ou vers 1435-1440. Au sud de Seligenstadt se trouve le village de Mömlingen dont dérive peut-être le patronyme de la famille Memling. Hans Memling quitte sa région natale probablement peu avant, ou vers 1450. Ses parents décèdent en 1450 ou 1451, probablement victimes d'une épidémie de peste. Il est possible que Memling ait reçu une formation intellectuelle et artisanale dans l'abbaye bénédictine voisine, où il a pu voir les tableaux, manuscrits et autres objets artistiques du patrimoine de l'abbaye. Dans la région, il y avait un peintre actif dont Memling aurait pu voir les œuvres. Ce peintre, dont on ne connaît pas le nom, est appelé le Maître de la Passion de Darmstadt. Cologne. Il est vraisemblable qu'avant de venir aux Pays-Bas, Hans Memling ait séjourné à Cologne. Il y a étudié les œuvres de Stefan Lochner, le plus célèbre peintre dont certains thèmes se retrouvent, en les transposant dans les formes flamandes de la Renaissance, dans ses propres créations. Il n'est pas certain qu'il ait travaillé dans son atelier, car Lochner est mort en 1451. La connaissance que Memling a du paysage urbain de la ville de Cologne que l'on retrouve dans la Châsse de sainte Ursule proviennent plus probablement d'un voyage fait expressément à Cologne, à la demande des commanditaires, au moment de la préparation de l'œuvre. Bruxelles. Memling travaille, avant de s'installer à Bruges, dans l'atelier bruxellois de Rogier van der Weyden. Rogier est le véritable maître de Memling, comme le prouvent l'affirmation de Vasari qui le cite comme l'« élève de Rogier » et une série d'œuvres de jeunesse qui dérivent, souvent étroitement, du grand maître de Bruxelles. Friedländer indique que Memling a collaboré au « Triptyque Sforza » de Bruxelles - sorti de l'atelier de Rogier - en peignant les deux figures de saintes représentées sur le volet droit (Sainte-Catherine et Sainte-Barbe, catalogue Faggin ). Quant au statut exact de Memling (apprenti ou compagnon), il est plus probable que Memling ait travaillé comme assistant, tout en se perfectionnant; on ne trouve que rarement la trace des compagnons qui font partie de la population anonyme, alors qu'un maître bruxellois ne pouvait à l'époque avoir qu'un seul élève à la fois. On retrouve des influences de van der Weyden dans la manière de dessiner des ébauches, d'abord au pinceau, puis au fusain ou à la craie. Une telle technique ne peut se transmettre que par enseignement, et non par l'observation de tableaux achevés. Bruges. Memling n'ouvre son propre atelier qu'après la mort de Rogier van der Weyden en . D'évidentes similitudes stylistiques étayent une relation étroite entre les deux artistes. Progressivement, il s'inspire de modèles que lui fournissent ses précurseurs à Bruges, Jan van Eyck et Petrus Christus. De curieuses légendes ont circulé sur la vie de Memling, qui font de lui un soldat qui aurait pris part au siège de Nancy en 1477 où meurt Charles le Téméraire; il serait venu, blessé et épuisé, demander asile à l'hôpital Saint-Jean. Guéri après avoir reçu des soins dévoués, il aurait peint les fameuses compositions qu'on admire toujours. Le choix de Bruges n'est pas très étonnant. Au , la ville est sous le règne des grands ducs de Bourgogne. C'est une plaque tournante du commerce et de la finance où s'établissent de nombreux négociants et artisans de toutes nationalités. Le caractère cosmopolite de la ville et sa prospérité la rendent particulièrement attrayante pour les métiers liés à la fabrication de produits de luxe, donc également pour les peintres. Memling n'est donc pas un cas isolé, bien au contraire. Presque tous les représentants considérés comme typiques de la peinture brugeoise sont d'origine extérieure. Les peintres étrangers représentent plus de la moitié des artistes enregistrés dans le registre de la corporation à Bruges. Le plus ancien document où figure le nom de Hans Memling date de 1465. Le de cette année-là, le peintre acquiert le droit de bourgeoisie de Bruges, contre le paiement de 24 sous de gros - montant qui correspondait plus ou moins à un mois de salaire d'un artisan. Tout étranger désirant exercer un métier à Bruges devait détenir le droit de bourgeoisie qui pouvait s'acquérir par mariage, après un séjour d'une année à Bruges ou en payant une certaine somme. C'est cette dernière solution qu'adopte Memling, mais ne fut pas inscrit dans le registre de la guilde des peintres bourgeois et ne remplit aucune fonction administrative. Cela indique qu'il jouissait d'une position privilégiée. L'année suivante, en 1466, Memling loue une grande maison de pierre dans la Sint-Jorisstraat qu'il achètera en 1480. C'est un quartier qui abrite, jusqu'à la fin du , peintres et miniaturistes. Il épousa Anna de Valkenaere dont il eut trois enfants. Triptyques Memling reçoit des commandes dès son arrivée à Bruges. Il était donc probablement déjà connu par sa collaboration avec Rogier. Peu après son installation, Memling reçoit commande d'un triptyque, le « Triptyque de Jan Crabbe » aujourd'hui dispersé. Le panneau central montre le Christ en croix. Le personnage en adoration est Jan Crabbe, abbé de la puissante abbaye de Dunes, commanditaire de l’œuvre, représenté en habit de cistercien. Sur les panneaux latéraux, il y a sa mère sous la protection de sainte Anne, et son neveu protégé par Guillaume de Malavalle. L'abbé Jan Crabbe qui prend la direction de l'abbaye aux environs de 1467 après une période de mauvaise gestion et établit des relations étroites avec la banque des Médicis. L'abbaye devient la plaque tournante du transfert d'argent entre abbayes cisterciennes. C'est aux deux milieux de banquiers et d'abbés que Memling doit ses premières commandes. Dès 1467, le banquier florentin Angelo di Jacopo Tani commande au peintre le triptyque intitulé Le Jugement dernier. Ce triptyque eut une vie mouvementée : après sa confection, il doit rejoindre Florence, mais le bateau transportant le tableau est intercepté, le , au large de Gravelines, par le corsaire de Dantzig Paul Beneke, travaillant alors pour la Hanse. Le triptyque, destiné à Florence, est installé à la cathédrale de Dantzig. Il est maintenant , à Gdańsk. Le tableau a été commandé en 1467, ce qui montre que deux ans après son installation à Bruges, Memling recevait déjà des commandes importantes. Ce tableau est probablement en cours d'achèvement au moment des fêtes somptueuses où on célèbre, en , le mariage de Charles le Téméraire avec sa troisième épouse, Marguerite d'York, sœur du roi d'Angleterre, Édouard IV. Les noces sont célébrées à Damme, l'avant-port de Bruges, par l'évêque de Salisbury. Puis suivent pendant dix jours, à Bruges même, des fêtes fastueuses qui constituent une promotion éclatante de l'État bourguignon. La commande particulièrement prestigieuse du Jugement dernier a suscité l'intérêt et l'engouement des hommes d'affaires italiens résidant ou séjournant à Bruges. De nombreux membres de la colonie florentine ou vénitienne commandent leur portrait à Memling, alors qu'il travaillait encore au retable. Même Tommaso Portinari, devenu entre-temps conseiller et familier de Charles le Téméraire, se fait portraiturer avec sa récente épouse Maria Bandini Baroncelli, probablement à l'occasion de leur mariage en 1470. À peu près à la même époque, Portinari commande en outre à Memling une Scènes de la Passion du Christ, qui était peut-être dans la chapelle privée des Portinari dans l'église Saint-Jacques de Bruges. De taille relativement modeste, il représente, sur le principe de la narration simultanée, plus d'une vingtaine de miniatures représentant des épisodes de la Passion. Au début des années 1470, la réputation du peintre est solidement établie. Il semble occupé simultanément par toute une série de contrats, dont la Vierge à l'Enfant avec saint Antoine et un donateur qui met en évidence l'influence grandissante de la peinture brugeoise par l'incorporation de motifs empruntés à Jan van Eyck. Au milieu des années 1470, Memling devient membre de la Confrérie de la Vierge de la Neige. Cette association avait une chapelle dans la cathédrale de Bruges. En faisaient partie des bourgeois flamands importants, et également l'évêque de Tournai, Charles le Téméraire lui-même et Marguerite d'York. Memling est alors un citoyen pleinement intégré de Bruges. Le triptyque Le Mariage mystique de sainte Catherine, aussi appelé le « retable des deux saints Jean » plus tardif, illustre la synthèse entre Rogier van der Weyden, Jan van Eyck, et ses moyens expressifs propres à laquelle aboutit Memling. Le retable est terminé en 1479. Il est commandé en 1475 par deux frères et deux sœurs converses qui président alors l'Hôpital Saint-Jean de Bruges (aujourd'hui reconverti en musée, il abrite le Musée Memling). Ce triptyque est la première œuvre réalisée par Memling pour une institution brugeoise, et revêt une importance particulière. Comme pour le retable du Jugement dernier d'Angelo Tani, qui valut à Memling des commandes d'autres émigrés italiens, le « retable des deux saints Jean » semble avoir entraîné toute une série de contrats, d'abord de commanditaires locaux, notamment de guildes pour la réalisation de tableaux d'autels, ensuite le Triptyque Donne, une commande du diplomate gallois John Donne of Kidwelly, résident à Calais dans les années 1470, lors de l'un de ses voyages à Bruges. Jan Floreins, qui rejoint la communauté hospitalière au début des années 1470, commande une Adoration des mages, connue sous le nom de « », dont une inscription sur le cadre d'origine indique qu'il est achevé en 1479. Jan Floreins, issu d'une famille noble, demande pour son autel personnel des scènes de l'enfance du Christ. Le panneau central le représente, à l'âge de 36 ans (le nombre « 36 » est inscrit le poteau devant le donateur) en témoin de l'Épiphanie. Au revers des volets on voit saint Jean-Baptiste et sainte Véronique devant un vaste paysage. Les deux saints apparaissent derrière un portail en trompe-l'œil, dont le splendide remplage est en style gothique tardif. Les portails sont eux-mêmes enchâssés dans des encadrements en faux marbre sur lesquelles figurent les initiales du donateur -IF- ainsi que deux écussons. La qualité technique et la thématique du « Triptyque de Jan Floreins » en font l'une des œuvres les plus abouties de Memling. Le triptyque de la Déploration, ou « Triptyque d'Adriaan Reins », commandé par Adriaan Reins à l'occasion de son admission au sein de la communauté hospitalière en 1479, date d'un an plus tard. S'il ressemble au « Triptyque de Jan Floreins », il donne une impression d'ensemble plus modeste. Le « Triptyque Moreel » est une commande de Willem Moreel, homme politique, banquier et négociant brugeois influent et de son épouse. La commande s'inscrit dans le cadre de la fondation d'un autel, par le couple, en 1484-1485, autel consacré à saint Maur et saint Gilles dans l'église Saint-Jacques de Bruges. La date inscrite dans le tableau et probablement celle de la fondation. Au début des années 1480, sa fortune range Memling parmi les artisans les plus aisés, et les plus imposés, de Bruges. En ou peu avant, le peintre achète une grande maison en pierre et deux maisons avoisinantes, dans un quartier où vivaient surtout des artisans. La maison abritait sans doute son atelier, proche du monastère des frères noirs de l'Ordre de saint-Augustin dans lequel de nombreux marchands étrangers vivant à Bruges établissent des autels et autres fondations. Memling embauche son premier apprenti en 1480, son deuxième en 1483. En 1480, Memling est financièrement au sommet de sa carrière, mais la situation générale se dégrade sous l'effet des événements politiques. En fait, la carrière de Memling est étroitement liée aux événements historiques. Ses quinze premières années, de 1465 à 1480, coïncident avec une phase de stabilité économique et politique exceptionnelle. La mort de Charles le Téméraire en ébranle la situation politique dans les Pays-Bas bourguignons. Les couches favorisées de la population ne ressentent pas encore tout de suite les effets de la crise. Bruges profite encore de sa loyauté envers son héritière, Marie de Bourgogne. Mais les grandes banques italiennes et notamment la banque Médicis se retirent de l'Europe du Nord et de l'Angleterre. Les clients étrangers, notamment italiens, ne sont plus sur place ; ils ont quitté Bruges. La situation se dégrade avec la mort soudaine de la duchesse en 1482. Bruges rejoint le parti des opposants à l'archiduc Maximilien ce qui affaiblit considérablement la ville pendant une dizaine d'années. Durant cette période, les principaux clients de Memling sont les vieilles familles brugeoises qui lui commandent des tableaux d'autel pour leurs chapelles privées. Tanne, l'épouse de Memling, meurt le . Il a alors trois enfants mineurs, Hannekin, Neelkin et Claykin, qui le sont encore en 1494, à la mort de leur père. Le « Triptyque de la Passion » aussi appelé « Triptyque Greverade » de Lübeck, daté de 1491, est sans doute la dernière grande commande de Memling. Ici aussi, la date est probablement celle de la fondation, et non de l'achèvement de l'œuvre, car les marchands de la Hanse, qui avaient quitté la ville en 1488, ne reviennent qu'en 1491. Le triptyque est commandé par un membre d'une famille patricienne de Lübeck, les Greverade, et était destiné à la chapelle familiale dans la cathédrale de Lübeck. Lorsque Memling reçoit cette commande, cela fait longtemps qu'il n'est plus considéré comme l'unique peintre de Bruges. Ce n'est pas à Memling en tout cas, mais à un contemporain plus jeune, que les Têtes noires - une association de marchands de Reval (maintenant Tallinn) - commandent, à peu près à la même époque, un portrait de groupe entouré de doubles volets dédiés à leurs saints patrons. Memling portraitiste Memling est sans conteste le portraitiste le plus éminent de sa génération aux Pays-Bas bourguignons, et aucun de ses contemporains n'a légué autant de portraits. Plus de trente tableaux, soit près du tiers de l'œuvre de Memling, sont des portraits au sens moderne du terme. Si l'on ajoute à cela les quelque vingt tableaux de donateurs en pied, on peut dire que la moitié de ses œuvres sont des portraits. Divers facteurs peuvent expliquer le succès du portraitiste Memling. Il y a d'abord le rôle essentiel joué par la mode. Les nombreux étrangers vivant ou séjournant temporairement à Bruges connaissent déjà van Eyck et avaient largement contribué à la renommée de l'art flamand dans le sud de l'Europe. Et ils sont grands amateurs de tableaux. Les portraits sont déjà très demandés quand Memling arrive à Bruges, et il s'empresse manifestement de satisfaire cette clientèle potentielle. Là aussi, la production est inégale et les commanditaires italiens se font logiquement plus rares lorsqu'ils se retirent de Bruges. Les grandes familles brugeoises, si elles apprécient les grands tableaux, ne manifestent pas autant d'intérêt pour les portraits. Le succès de Memling comme portraitiste s'explique aussi par son art. Il fut élève ou collaborateur de Rogier van der Weyden, et est donc familier de la technique et de la composition de son maître dans le domaine du portrait autonome à mi-corps. Il a toujours appliqué, dans sa propre peinture de portrait, la typologie de Rogier van der Weyden, enrichie de divers traitements de l'espace. Ensuite, l'influence de van Eyck se retrouve dans l'illusionnisme parfois ostentatoire de certains portraits, avec leurs différents niveaux de réalité, leurs tablettes de balustrade, leur cadre en trompe-l’œil et en faux marbre. L'éclairage rappelle Petrus Christus, mais la douceur des traits est le propre du style de Memling. Critiques Les écrivains, philosophes et critiques d'art n'ont pas toujours été du même avis quant aux œuvres de Memling: Allez au Musée un dimanche, vous trouverez, à un certain point de la galerie, le passage intercepté par la foule rassemblée devant un tableau, et tous les dimanches devant le même. Vous croyez que c'est un chef-d'œuvre; pas du tout: c'est une croûte de l'école allemande, représentant le Jugement dernier[Le Triptyque de Dantzig]. Le peuple aime à voir la grimace des damnés Ses œuvres les plus fascinantes sont les portraits [...] qui unissent la manière de van Eyck à celle de Rogier, mais simplifient le naturalisme pictural du premier et relâchent la tension linéaire du second : des figures simples et pâles, souvent sur un fond de paysage vert et brunâtre, dans lesquelles le naturalisme de l'observation et la caractérisation spirituelle apparaissent comme de légères allusions qui n'altèrent en rien le recueillement silencieux et la douceur apparente du personnage. Œuvres (sélection) Bruxelles Musées royaux des beaux-arts de Belgique : Le Martyre de saint Sébastien (v. 1470), huile sur bois, ; Portraits de Willem Moreel et de son épouse Barbara Van Vlaenderberch, huile sur bois, et ; Portrait d'homme, huile sur bois, ; Bruges Le Musée Memling in Sint-Jan possède des œuvres maîtresses : Mariage mystique de sainte Catherine ou Triptyque de Jean-Baptiste et de Jean l'Évangéliste (1474-1479), huile sur bois de chêne, , retable composé de : Vierge à l'Enfant sur le trône et quatre saints (panneau central) ; La Décollation de Jean-Baptiste (panneau de gauche) ; L'Apocalypse de Jean l'Évangéliste (panneau de droite) ; (1479), huile sur bois, (panneau central), (volets), retable composé de : L'Adoration des mages (panneau central) ; La Naissance du Christ (panneau de gauche) ; La Présentation de Jésus au Temple (panneau de droite) ; Portrait de Maria Moreel en Sibylle persique (1480), huile sur bois, , Diptyque de Maarten van Nieuwenhove (1487), huile sur bois, ; Châsse de sainte Ursule avec six épisodes de la légende de sainte Ursule (1489), bois doré et peint, , (1480), huile sur bois, (panneau central), (volets), retable composé de : La Déploration du Christ (panneau central) ; Adriaan Reins avec saint Adrien (panneau de gauche) ; Sainte Wilgeforte (panneau de droite) ; Groeningemuseum : Le Triptyque Moreel (1484), huile sur bois, (panneau central), et (volets) retable composé de : Saint Christophe entouré des saints Maurice et Ägidius (panneau central), Guillaume Moreel avec ses fils et saint Guillaume (panneau de gauche), Barbara van Vlaenderberch avec ses filles et sainte Barbe (panneau de droite), deux volets (les revers) du Triptyque de Jan Crabbe représentant L'Annonciation ; Anvers Musée royal des beaux-arts : Portrait d'homme tenant une médaille romaine (v. 1480) ; Retable de Santa María la Real de Nájera (1489) ; La Haye Mauritshuis : Portrait d'un homme de la famille Lespinette (c. 1485-1490), huile sur bois, ; Florence Musée des Offices : L'Homme à la lettre Portrait de Folco Portinari Portrait de Benedetto Portinari Portrait d'homme dans un paysage Turin Galerie Sabauda : La Passion du Christ, Lübeck Musée Sainte-Anne de Lübeck : Triptyque Greverade Grenade Capilla Real, cathédrale de Grenade (Espagne), une quinzaine de tableaux de la collection privée d'Isabelle la Catholique, essentiellement des portraits Londres National Gallery : Triptyque de Sir John Donne of Kidwelly (v. 1475), huile sur bois, . Madrid Musée du Prado : Triptyque : Nativité, Adoration des mages, Présentation au Temple, huile sur bois, 1479-80, . Gdańsk : Triptyque de Jugement dernier (avant 1472), huile sur bois. Paris Musée Jacquemart-André : Allégorie de la Chasteté, huile sur bois, . Musée du Louvre : La Vierge à l'Enfant entre saint Jacques et saint Dominique, huile sur bois, . Musée du Louvre : Triptyque de la Résurrection du Christ, du martyre de saint Sébastien et de l'Ascension, huile sur panneaux de chêne, panneau central : ; panneaux latéraux : . Strasbourg musée des beaux-arts : Triptyque La Vanité terrestre et la rédemption céleste (v. 1485) La Vanité, huile sur bois, Le Diable, huile sur bois, New York Metropolitan Museum of Art : Portrait de Tommaso di Folco Portinari, (1470), huile sur toile, Portrait de Maria Portinari, (1470) huile sur toile, L'Annonciation, (1480-1489), huile sur bois marouflé, , Collection Robert-Lehman. Musée Sainte-Anne de Lübeck, Triptyque Greverade Notes et références Voir aussi Bibliographie . Hilde Lobelle-Caluwé, Hans Memling, , dans Bruges et la Renaissance. De Memling à Pourbus catalogue, Stichting Kunstboek, 1998 Liens externes Centre Primitifs Flamands de l'Institut Royal du Patrimoine Artistique (Bruxelles) - Liste des œuvres. Articles connexes Liste des œuvres de Hans Memling Offices de Florence : Œuvres de Memmling Dirk Bouts Robert Campin Renaissance allemande Saint Christophe portant l'Enfant Primitif flamand Peintre flamand (avant 1830) Date de naissance non renseignée (XVe siècle) Naissance à Seligenstadt Naissance dans l'électorat de Mayence Décès en août 1494 Décès à Bruges
PAD (télévision)
Le PAD (pour prêt à diffuser) est le produit vidéo tel qu'il est livré pour acceptation aux chaînes de télévision, respectant au plus près les demandes techniques des diffuseurs liant le producteur au diffuseur. Ces normes et recommandations sont définies en France par la CST en collaboration avec la FICAM, l'organisation de professionnels HD Forum et pour la télévision HD, en liaison avec l'EBU, European Broadcasting Union. Définition Le Prêt à diffuser ou PAD ou P.A.D. est, dans le milieu de la radio et de la télévision, le support livré au diffuseur pour une fiction (cinéma ou télévisuelle), un documentaire, une captation de spectacle vivant, une émission ou un reportage. Il doit répondre à un certain nombre de critères techniques, normés et recommandés pouvant varier suivant les genres de programmes. L'utilisation du PAD tend à garantir une certaine qualité technique, de régler les niveaux avant diffusion, de permettre l'identification du programme sur le support et de fournir un cahier des charges techniques aux producteurs pouvant servir de document de référence en cas de litige. Les normes concernant les timecodes d'entrée et de sortie de chaque élément du PAD permettent d'uniformiser la lecture automatique des bandes par des robots de diffusion ; une bande ne respectant pas ces indications serait automatiquement refusée par un diffuseur en raison de l'impossibilité de la lire correctement sur ses robots et serveurs. Historique France Des recommandations édictées par l'ancien SNVC puis peaufinées par la FIMM, qui fusionne avec la FICAM, laquelle participe aux nouvelles normes et recommandations rendues nécessaires à l'apparition de la télévision Haute Définition avec d'autres organismes. Le PAD cassette Les normes PAD concernant le contenu et la nature des supports de livraison peuvent varier dans le détails selon les diffuseurs, il convient donc de réaliser les PAD en fonction de ces normes données par ce diffuseur dans le contrat passé avec le producteur. Les variations concernent notamment les timecodes de début et de fin de chaque élément, les informations d'identification, il est assez fréquent de ne pas avoir de décompte et la première image du programme doit en règle générale se situer à un timecode rond (le plus souvent 01:00:00:00). Le PAD est composé, traditionnellement jusque qu'à la fin des années 2000, d'un support sur cassette video professionnelle : Beta Numérique pour le SD et pour le HD: HDCAM ou HDCAM SR, Il tend, depuis les années 2010 à être remplacé par des fichiers numériques. dans tous les cas: d'une fiche de renseignement commune aux formats SD et HD dans le cas d'un PAD HD, il sera accompagné: d'une Fiche d’information de mixage (remplie en principe par le mixeur) d'une Fiche d’information d’encodage Dolby E (remplie par le laboratoire) PAD SD L'exemple qui suit est de type de PAD de reportage datant des années 2000. Le tableau suivant représente la norme d'amorçage PAD de Canal+ pour les programmes de stock représentative des normes SD en vigueur dans les années 2000 pour les chaines de télévision françaises. Le PAD doit être en PAL PAD HD Se réfère au documents suivants (la plupart sont devenus obsolètes en 2011): Vidéo : ITU-R BT.601 : Paramètres de codage vidéo SD ITU-R BT.709 : Paramètres de codage vidéo HD EBU-R103 2000 : Tolérance des couleurs illégales EBU-R92 1999 : Zone d’image active en 625/50 SMPTE 274M : Paramètres signal HD 1920x1080 SMPTE 291M : Ancilary data SMPTE RP-188 : ANC Time Code et Data Audio : EBU R 128 ITU-R BS.1770-3 : Algorithme de mesure audio Leq RLB ITU-R BS.775 : Disposition des haut-parleurs 5.1 UER-R91-1998 : Allocation des canaux en audio 5.1 EBU Tech 3304 : Signaux de test audio 5.1 SMPTE 299M : Audio 24-bit pour HD TV IEC 60268-5 : Écoutes audio CST-RT 016-TV : Méthodologie de mesure du dialogue level PAD fichier Depuis quelques années, les diffuseurs acceptent de se faire livrer les PAD sous forme de fichiers informatiques dématérialisés pouvant être échangés par des réseaux de télécommunication (transfert de fichiers - FTP sécurisés). De plus en plus, ce moyen de livraison est préféré par les laboratoires aux supports cassettes, c'est moins encombrant, moins coûteux, c'est un gain de temps pour la fabrication et les éventuelles modifications en cas de refus. La plupart du temps, il s'agit d'une forme de conteneur MXF encapsulant un codec XDCAM. Commentaires Le PAD présenté au diffuseur sera vérifié pour acceptation ou refus. Dans ce cas une fiche de vérification ou un Visa Technique pourra être communiquée au producteur, justifiant les motifs de refus (pour l'image ou pour le son). La problématique en France, pays du est que juridiquement l'auteur peut exprimer des désirs artistiques conflictuels avec les normes de diffusion contractuelles. En général, ce problème de Droit se règle à l'amiable. Notes et références Annexes Articles connexes CST (Commission supérieure technique de l'image et du son) FICAM EBU UER (Union européenne de radio-télévision) UIT (Union internationale des télécommunications) CCIR (Comité consultatif international des radiocommunications) SMPTE (Society of Motion Picture and Television Engineers) Liens externes CST, Norme et Recommandations HD Forum FICAM Annexes techniques France Télévisions (12/2011) Technique de la télévision
Alfred Filuzeau
Alfred Filuzeau, né le à Saint-Pierre-du-Chemin et mort le dans cette même ville, est un ingénieur polytechnicien et officier militaire français. Il est aussi directeur général de la Compagnie des Eaux et Électricité d'Indochine dès 1926. Biographie Jeunesse Alfred Aimé Clément Filuzeau, appelé Aimé dans sa jeunesse, est né le 3 mai 1878 à Saint-Pierre-du-Chemin. Il est le fils de Bazile Aimé Léopold Filuzeau et de Justine Marie Suaud. Ses parents y tiennent l'hôtel des voyageurs depuis au moins 1876. Il a comme oncle paternel l'architecte municipal Abel Filuzeau, père de Marcel Filuzeau qui est un futur sous-préfet de l'Ouest de la France. Très studieux, il a de bons résultats au collège François Viète de Fontenay-le-Comte, finalisé dans sa construction par son oncle Abel entre 1883 et 1888. Il entre en 1892 au lycée de Nantes et y obtient une bourse entière pour continuer ses études à l'issue d'un examen d'admissibilité, ses parents arrivant difficilement à soutenir les dépenses pour son éducation. En 1898, il obtient son baccalauréat avec le deuxième prix en algèbre et en physique, et la même année, il obtient le prix de la Ville de Nantes pour ses compétences en mathématiques spécialisées. Il quitte ensuite la région pour rejoindre Paris afin d'intégrer l'École polytechnique, aidé par une bourse avec trousseau qu'il a décroché après son bac. Alfred est admis au Génie militaire en 1901, en étant 37ᵉ de sa promotion. Il entre ainsi à l'école d'application de l'artillerie et du génie comme sous-lieutenant. Carrière militaire En 1907 et ce jusqu'en 1912, il est envoyé au Sénégal par le ministère des Colonies afin d'assurer la bonne continuité des travaux ferroviaires visant à relier Kayes à Thiès pour faciliter le transport de matières premières de l'arrière-pays de l'Afrique-Occidentale française jusqu'à la métropole. Entretemps, il est nommé capitaine le 25 décembre 1908. Lorsque débute la Première Guerre mondiale, il commande au régiment du génie et est chargé d'assurer la cohérence du recrutement des troupes sur le territoire national. En première ligne, dans la Meuse, il fait embarquer des radiotélégraphistes à bord d'avions et en envoie au plus près du front ennemi pour capter les communications allemandes. Il organise de la même manière la stratégie des transmissions sur le front des Balkans, en Roumanie. Ses qualités personnelles et de commandement lui valent d'être remarqué comme un . Ainsi, le 12 juillet 1916, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur. La Russie, en pleine ébullition révolutionnaire depuis 1917, perd la confiance des pays occidentaux, du Japon et des États-Unis, qui se rallient à la cause anticommuniste. Les légions tchécoslovaques, troupes alliées des Européens, se retrouvent bloquées à cause du chaos et se replient vers la Sibérie, occupée par les forces japonaises. Alfred Filuzeau, ayant une expérience dans le domaine de la stratégie ferroviaire, est alors envoyé en 1919 comme représentant de la France au comité ferroviaire interallié en Sibérie afin de secourir ces légions et soutenir les anticommunistes. Il garde ce poste jusqu'en 1920, date à laquelle la France se retire de ce comité. En parallèle, il participa à la mission Berthelot dont le but était la modernisation de l'armée roumaine. Ses services au pays jusqu'en 1919 lui valent d'être nommé officier de l'Ordre de la Couronne de Roumanie. Carrière en Indochine De retour en France, il s'installe brièvement à Tours avant de déménager au Tonkin, à Haïphong. Là-bas, il devient directeur général de la Société Industrielle de Chimie d'Extrême-Orient dès 1922, dont l'usine fut mise en marche la même année. Il reçoit notamment la visite de Martial Merlin, tout juste nommé gouverneur général de l'Indochine, le 28 octobre 1923, auquel il préconise de rechercher de nouveaux marchés pour l'acquisition de sel pour la colonie. Aussi, le 7 février 1925, Alfred Filuzeau reçoit à l'usine la visite de Paul Claudel, ambassadeur de France au Japon, et du prince japonais Yamagata Isaburō. En 1926, Alfred Filuzeau part s'installer à Saïgon, au 72 rue Paul Blanchy, là où se situe le siège de la Compagnie des Eaux et Électricité d'Indochine. Il en devient le directeur général la même année. L'année suivante et jusqu'en 1930, il subit une vague de critiques soutenue par Le Merle Mandarin, journal satirique indochinois. Ce dernier le caricature et lui prête l'écriture d'une fausse lettre qui le dépeint comme , , . Parmi ces attaques, le journal lui reproche d'avoir préféré l'achat d'acier allemand plutôt que de fonte française, alors que le prix de cette dernière était plus avantageux en comparaison de la qualité. Le journal dénonce aussi, en décembre 1930, la surfacturation établie par la société des Eaux dirigée par Alfred Filuzeau pour la ville de Saïgon, proposant 28 millions de piastres de plus que ses concurrents. À partir de 1929, le détournement de la rivière Bé est acté afin de compléter l'apport en eau potable de Saïgon. Le premier janvier 1936, il est promu officier de la Légion d'honneur en lien avec son grade de lieutenant-colonel en réserve. Cette promotion confirme son influence dans la colonie et lui permet de côtoyer les sphères dirigeantes indochinoises. Il se lie ainsi d'amitié avec le maire de Saïgon Etienne Landry-Boy et le résident supérieur Yves Châtel. Il travaille aussi avec Paul Baudouin, un des administrateurs de la Société des Eaux et d'Électricité d'Indochine, futur ministre des Affaires étrangères et de l'Information du régime de Vichy et artisan de la loi sur le « statut des Juifs ». Alfred Filuzeau est élu représentant des "Industries de transformation" au Grand Conseil des intérêts économiques de l'Indochine le 28 avril 1940. Face à l'augmentation des risques de guerre, aussi bien en Europe qu'en Extrême-Orient, il est appelé en sa qualité de conseiller économique par le gouverneur général Jean Decoux afin de discuter de la menace nipponne. Cependant, cette réunion ne va pas contrecarrer la stratégie japonaise, et l'Indochine est envahie dès le 22 septembre 1940. Jean Decoux va être maintenu à son poste, comme le reste des élites françaises établies dont fait partie Alfred Filuzeau. Il est d'ailleurs membre de la délégation présidée par l'ancien gouverneur général de l'Indochine, Eugène Robin, partant à Tokyo pour négocier les nouvelles relations commerciales à établir entre l'Indochine française et le Japon. Ces négociations ne sont alors menées que dans le sens des intérêts du gouvernement nippon. Du même coup, la délégation est aussi appelée à accepter une paix arrangeante pour le Japon par rapport au conflit opposant la colonie à la Thaïlande. Alfred Filuzeau rentre à Saïgon en février 1941 alors que les pourparlers sont encore en cours et, trois mois plus tard, l'Indochine est contrainte de céder ses provinces de Battambang, de Siem Reap, de Champassak et de Sayaburi. Les jours suivants la conclusion de ce traité de paix défavorable, Jean Decoux convoque à nouveau Alfred Filuzeau, accompagné des autres acteurs financiers et militaires de la colonie, afin d'évoquer le rétablissement d'une situation économique en Indochine. Ne semblant pas s'opposer frontalement à l'occupation japonaise, Alfred Filuzeau participe notamment le 5 décembre 1942, à une soirée mondaine organisée par le chef de la mission japonaise en Indochine, M. Uchiyama. Quelques jours plus tard, le 11 décembre, il réaffirme le soutien du Grand Conseil des intérêts économiques de l'Indochine au régime de Vichy en ces mots : . Lorsque la fin de la Seconde Guerre mondiale est déclarée, Alfred Filuzeau retourne en France, dans son village natal de Saint-Pierre-du-Chemin. Il continue alors de travailler pour l'Union Financière d'Extrême-Orient qui est non plus installée en Indochine, mais à Djibouti. Il décède le , à Saint-Pierre-du-Chemin, à l'âge de 84 ans. Vie privée Alfred Filuzeau se marie le premier décembre 1942 à Saïgon avec Madeleine France Vinot. Distinctions à titre militaire, le à titre militaire, le Officier de l'Ordre de la Couronne de Roumanie à titre militaire, c. 1919 Notes et références Ingénieur français Militaire français du XXe siècle Membre de la mission Berthelot Naissance en mai 1878 Naissance en Vendée Décès en octobre 1962 Décès dans la Vendée Élève de l'École polytechnique Décès à 84 ans
Décès en 1274
Cette page dresse une liste de personnalités mortes au cours de l'année 1274 : 28 janvier : Odilon de Mercœur, évêque de Mende. : Geoffroy de Lusignan, seigneur de Jarnac. 7 mars : Thomas d'Aquin, théologien et philosophe italien, surnommé parfois le docteur angélique et le prince de la scolastique. 31 mars : Raymond IV de Mévouillon, baron de Mévouillon. 3 mai : Áed mac Felim Ua Conchobair, roi de Connacht. 26 juin : Nasir ad-Din at-Tusi, astronome, près de Bagdad. 6 juillet : Jean d'Amboise, seigneur d'Amboise. dans la nuit du 12 au 13 juillet : Bonaventure de Bagnoregio, théologien, archevêque, cardinal, Docteur de l'Église (surnommé le « Docteur séraphique »), ministre général des franciscains, il est, à l'instar de Jean Duns Scot et Thomas d'Aquin, l'un des piliers de la théologie chrétienne. 15 juillet à Lyon : Bonaventure de Bagnorea (né v. 1217), théologien italien et général des franciscains, surnommé le docteur séraphique, surtout connu pour ses écrits spirituels. 22 juillet : Henri de Navarre, dit « le Gros », est roi de Navarre,comte de Champagne (sous le nom d'Henri de Champagne). 23 juillet : Wonjong, Roi de Goryeo. 8 août : Eudes de Lorris, évêque de Bayeux. 12 août à Acre (Israël) : Olivier de Termes, chevalier occitan, chef du contingent français de Terre Sainte. 15 août : Robert de Sorbon, théologien français, fondateur de la Sorbonne. 1er septembre : Douceline de Digne, sainte de l’Église catholique romaine. 2 septembre : Prince Munetaka, sixième shōgun du shogunat de Kamakura. Marie de Bourbon-Dampierre, dame de haut lignage issue des maisons de Dampierre et de Bourbon. Buqa Temür, khan djaghataïde qui règne sur la Transoxiane, au sud du khanat de Djaghataï. Jean d'Essay, évêque de Coutances. Pierre de Charny, archevêque de Sens. Hugues IV de Rodez, comte de Rodez, vicomte de Carlat, vicomte de Creyssel et seigneur de Scorailles. Jacqueline de Septisoles, amie et disciple de François d'Assise, béatifiée par l'Église catholique. Savary IV de Thouars, vicomte de Thouars. Nasir al-Din al-Tusi, Abū Jaʿfar Muḥammad ibn Muḥammad ibn al‐Ḥasan Naṣīr al‐Dīn al‐Ṭūsī, philosophe, mathématicien, astronome et théologien perse musulman. Ibn Saïd, géographe, historien et poète arabe andalou. Sadr al-Dîn al-Qûnawî, ou Sadr Ud Dîn Muhammad Ibn Is-hâq Ibn Muhammad Ibn Yûnus Al Qûnawî, soufi, un théologien et un spécialiste du hadith. Song Duzong, quinzième empereur de la dynastie Song et le sixième des Song du Sud. William, comte de Ross. Notes et références Liens externes . Crédit d'auteurs
Tahiti Infos
Tahiti Infos est un journal quotidien régional français publié à Tahiti en Polynésie française depuis 2010. Site internet d'actualité de 2010 à , le titre paraît alors sous la forme papier d'un journal gratuit jusqu'au puis devient payant à partir de cette date. Historique Tahiti Infos est créé en 2010 comme un site web d'actualité accessible à tous. Le journal est racheté en 2012 par le groupe Fenua Communication d'Albert Moux (également propriétaire de Tahiti-Pacifique et de Fenua TV) qui fait paraître le premier numéro papier du quotidien le sous la forme d'un journal gratuit distribué à Tahiti et dans toute la Polynésie. En , le groupe rachète le titre historique de la Polynésie Les Nouvelles de Tahiti – journal indépendant fondé en 1957 et ayant cessé de paraît en – afin de le recréer sous la forme d'un journal gratuit et de faire passer Tahiti Infos en journal payant pour en renforcer le contenu mais également pour pouvoir ainsi faire paraître des annonces légales et judiciaires, sources importantes de revenus, ce qui lui était impossible avec le journal gratuit. En 2020, Tahiti Infos est diffusé à selon sa société éditrice. Notes et références Lien externe Site officiel de Tahiti Infos Titre de presse créé en 2010 Presse écrite en Polynésie française Presse quotidienne en français
Terrain (médical)
En médecine le terrain est la capacité du corps à guérir et/ou à rester en bonne santé. Causes Le terrain est un des composants de la santé et de la guérison. Il dépend de la génétique, de l'alimentation (carences nutritionnelles de long, court ou moyen terme), de l'activité physique, de l'état du système immunitaire (infections passées, vaccinations...), des médicaments consommés, des toxiques (tabagisme, alcoolisme, pollutions, stress...), des blessures... Notes et références Voir aussi Article connexe Diathèse (médecine) Déni de la théorie du germe Lien externe Terme médical
لي شاو كي
لي شاو كي (20 فبراير 1928 - ) رائد أعمال، ومصرفي، وشخصية أعمال من الصين. الجوائز وسام غراند باوهينيا (الصين) المراجع أشخاص على قيد الحياة أشخاص من فوشان أصحاب أعمال من غوانغدونغ أصحاب فنادق هونغ كونغيون بنك شرق آسيا بوذيون هونغ كونغيون حاصلون على وسام غراند باوهينيا (الصين) رؤساء تنفيذيون هونغ كونغيون شخصيات أعمال هونغ كونغية في العقارات فاعلو خير هونغ كونغيون مستثمرون هونغ كونغيون مصرفيون هونغ كونغيون مليارديرات هونغ كونغيون مواليد 1929
Championnat des îles Féroé de football 2020
La saison 2020 du championnat des îles Féroé de football est la soixante-dix-huitième édition de la première division féroïenne. Pour des raisons de parrainage le championnat a été renommé en Betrideildin à la suite du parrainage de la Betri Banki. Les dix clubs participants au championnat sont confrontés à trois reprises aux neuf autres, soit un total de 27 matchs. En fin de saison, les deux derniers du classement sont relégués et remplacés par les deux meilleurs clubs de 1. deild, la deuxième division féroïenne. La saison devait débuter le 8 mars avant d'être reporté au 15 mars en raison de la pandémie de Covid-19. La saison commence finalement le 9 mai 2020 et doit se finir le 7 novembre 2020. Le tenant du titre est le KÍ Klaksvík. Aucun club n'a été promu, les trois premiers clubs de deuxième division étant des équipes réserves. Le HB Tórshavn remporte son titre lors de l'avant-dernière journée. Qualifications en coupe d'Europe Le championnat ouvre l'accès à trois places européennes : le champion est qualifié pour le premier tour de qualification de la Ligue des champions 2020-2021. le deuxième et le troisième sont qualifiés pour le premier tour de qualification de la Ligue Europa 2020-2021. Le vainqueur de la Løgmanssteypið est qualifié pour le premier tour de qualification de la Ligue Europa 2020-2021. S'il est déjà qualifié pour cette compétition via la Betrideildin, le championnat offre une place européenne supplémentaire. Participants Légende des couleurs Compétition Le classement est établi sur le barème de points classique (victoire à 3 points, match nul à 1, défaite à 0). Pour départager les égalités, on tient d'abord compte de la différence de buts générale, puis du nombre de buts marqués, puis des confrontations directes et enfin si la qualification ou la relégation est en jeu, les deux équipes jouent une rencontre d'appui sur terrain neutre. Classement |valign=top align=left width=50%| Sources : Soccerway, Faroe Soccer |} Résultats Barrage de relégation À la fin de la saison, l'avant-dernier du championnat affronte la deuxième meilleure équipe de deuxième division (qui n'est pas une équipe réserve) pour tenter de se maintenir. Bilan de la saison Références Liens externes Résultats complets et classement sur rsssf.com Résultats complets et classement sur faroesoccer.com 2020 Iles Féroé Sport au Danemark en 2020
Gare de Tantonville
La gare de Tantonville est une gare ferroviaire française, fermée, de la ligne de Jarville-la-Malgrange à Mirecourt située sur le territoire de la commune de Tantonville dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est. Situation ferroviaire Établie à d'altitude, la gare de Tantonville est située au point kilométrique (PK) 30,021 de la ligne de Jarville-la-Malgrange à Mirecourt, entre les gares, également fermées, de Ceintrey, s'intercale la halte fermée de Clérey - Omelmont, et de Vézelise. Histoire Le , la gare de Tantonville est fermée au service des voyageurs du fait de la suspension de ce service, entre Pont-Saint-Vincent et Vittel. La raison invoquée, par la SNCF : . Service des voyageurs Halte fermée, le trafic voyageurs est suspendu depuis . Patrimoine ferroviaire L'ancien bâtiment de la gare. Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste de gares en France Liste des gares de Lorraine Ligne de Jarville-la-Malgrange à Mirecourt (partie de l'ancienne ligne 14 de la région Est) Lien externe Ligne de Jarville-la-Malgrange à Mirecourt Gare en Meurthe-et-Moselle
Neste du Moudang
La Neste du Moudang est un ruisseau du Sud-Ouest de la France qui prend naissance dans les Pyrénées. C'est un affluent de la Neste d'Aure en rive droite. Hydronymie Neste est aussi le nom générique de plusieurs de ses affluents comme, plus à l'ouest, gave est celui de nombreux cours d'eau des Pyrénées (affluents des gaves de Pau ou d'Oloron) en Bigorre et Béarn. Géographie La Neste du Moudang est un ruisseau qui prend naissance dans le département des Hautes-Pyrénées, sur la commune de Tramezaïgues, sur le versant nord de la crête du Moudang vers mètres d'altitude. Elle est longue de 9,4 km, et coule au centre de la vallée du Moudang. Au Pont du Moudang, vers mètres d'altitude, elle se jette dans la Neste d'Aure en rive droite, en bordure de la route départementale 929. Communes et département traversés Elle n'arrose, outre Tramezaïgues, que la commune d'Aragnouet. Affluents Les trois affluents répertoriés par le Sandre sont de courts ruisseaux : le ruisseau d'Héchempy (ou la Neste d'Héchempy), la Neste de Chourrious et le ruisseau de Pich Héret. Hydrologie Galerie d'images Notes et références Notes Références Voir aussi Articles connexes Liste des cours d'eau des Hautes-Pyrénées La liste des rivières de France Les débits des cours d'eau du bassin de la Garonne Le bassin de la Garonne Liens externes Système hydrologique de la Neste Cours d'eau dans les Hautes-Pyrénées Cours d'eau issu des Pyrénées
Voyageur, représentant et placier
En France, le représentant de commerce, très souvent appelé VRP (voyageur, représentant et placier), est un salarié dont la fonction est de démarcher une clientèle de particuliers ou d’entreprises pour le compte d’un ou plusieurs employeurs. Dans le langage courant, « VRP » désigne souvent le commercial terrain. Toutefois, le métier de commercial terrain peut être exercé en tant que salarié (VRP ou non) ou indépendant (agent commercial, VDI…). Le VRP bénéficie, quant à lui, d’un statut juridique spécifique. L’usage est de parler de « VRP exclusif » lorsque le VRP travaille pour un seul employeur, de « VRP multicartes » en cas d’employeurs multiples. VRP et les métiers VRP recouvre des métiers très différents : vente aux particuliers (B2C) : vente de produits grand public complexes (véranda/fenêtre, panneaux solaires…) ; vente de produits avec fidélisation (produits surgelés…) ; porte-à-porte de produits « one shot » (livres, abonnements, produits de beauté…) ; vente aux entreprises (B2B) : détaillants, réseaux spécialisés, grandes surfaces…dans des secteurs comme le BTP, la parfumerie, le textile, le luxe ou encore la publicité Dès lors le statut de VRP peut être attribué à toutes les formes du métier de commercial : représentant débutant, technico-commercial, ingénieur d’affaires… Le VRP a pour objectif principal de développer la clientèle, mais représentant la société vis-à-vis de sa clientèle, il est amené à s’intéresser aux nouveaux besoins clients (marketing) ou encore aux problèmes rencontrés (SAV). S’il vend en B2B en distribution (boutique, supermarché…), il va aussi chercher à mettre en avant ses produits dans les rayons (merchandising). Conditions d’obtention du statut VRP Le salarié doit bénéficier du statut VRP lorsque ces conditions sont réunies : travaille pour le compte d'un ou plusieurs employeurs ; exerce en fait d'une façon exclusive et constante une profession de représentant ; ne fait aucune opération commerciale pour son compte personnel ; est liée à l'employeur par des engagements déterminant : la nature des prestations de services ou des marchandises offertes à la vente ou à l'achat ; la région dans laquelle il exerce son activité ou les catégories de clients qu'il est chargé de visite ; le taux des rémunérations. Convention collective interprofessionnelle Le VRP ne dépend pas de la convention collective de son entreprise, mais de celle des VRP qui est interprofessionnelle, sauf dispositions conventionnelles contraires (notamment celle du VRP négociateur immobilier). Contrat de VRP Le statut de VRP est associé à toutes formes de contrat (CDI, CDD…). La période d’essai est de 3 mois (non renouvelable). Un contrat de VRP doit comprendre au moins : le taux de rémunération et de commission la nature des produits/services à vendre la clientèle à prospecter (secteur géographique et/ou catégories de clients) Horaires de travail Les dispositions légales sur la durée du travail (35 heures par semaine) ne sont pas applicables au VRP (sauf des horaires de travail précis et contrôlables). Le VRP peut exercer à temps partiel, mais dans ce cas aucune clause d’exclusivité vis-à-vis de l’employeur n’est possible. Exclusivité de clientèle L’exclusivité de clientèle peut être attachée à un secteur géographique et/ou à une catégorie de clients (détaillant, grande surface…). Des conditions d’évolutions peuvent être prévues dans le contrat, mais la clause de mobilité géographique (lorsqu’elle est insérée dans le contrat) ne peut être mise en œuvre sans l’accord du VRP. Rémunération La rémunération du VRP exclusif est constituée en général d’un salaire fixe, de commissions ou primes. Elle peut ne comporter que des commissions. Il existe un minimum conventionnel de salaire. Celle du VRP multicartes est habituellement constituée à 100 % de commissions. Salaire minimum conventionnel du VRP exclusif Le VRP exclusif travaillant à temps plein ne peut en aucun cas être rémunéré en dessous du minimum conventionnel, qui correspond hors frais à 520 fois le taux horaire du SMIC par trimestre (ex : 520 x 9,53€ = 4955€ brut trimestriel). Le remboursement des frais ne peut être inclus dans ce minimum. Si à l’issue d’un trimestre, le VRP exclusif n’atteint pas le minimum conventionnel avec son salaire fixe et ses commissions, l’employeur verse la différence. Ce complément peut être récupéré par l’employeur sur la future rémunération du salarié, si le salaire dépasse le minimum conventionnel (dans les 9 mois suivants au maximum). Objectifs et commissions Les objectifs ou quotas sont fixés contractuellement. Ils peuvent être modifiés par l’employeur avec l’accord explicite du VRP (souvent il s’agit d’un chiffre d'affaires minimal à réaliser ou un nombre de contrats à conclure). Ces objectifs contractuels ne peuvent constituer valablement par avance un motif de licenciement. Ils doivent se baser sur des objectifs réalistes et contrôlables. Paiement des commissions La commission est généralement due à la suite de l’encaissement de la commande. Toutefois, l’employeur effectue souvent une avance sur commission dès l’enregistrement de la commande, en attendant le paiement du client. Si la vente n’a pas lieu, il peut récupérer cette avance (sauf si l’absence de paiement est imputable à l’employeur). Pour le VRP exclusif, qui dispose généralement d’un salaire fixe, le paiement est réalisé mensuellement. Pour le VRP multicartes, rémunéré essentiellement à la commission, le paiement est réalisé par trimestre (toutefois le VRP peut demander des acomptes). Frais professionnels Les frais professionnels engagés par un VRP doivent lui être remboursés à moins qu’il ait été prévu contractuellement qu’il en conserverait la charge moyennant le versement d’une somme forfaitaire prévue. Le remboursement peut se faire au réel, sur la base de justificatifs ou au forfait. L’on peut concevoir que les frais soient remboursés aussi via une majoration du taux de commission. Congés et arrêt Congés payés Les congés payés répondent aux conditions du droit commun. Sur la rémunération variable, les droits du salarié seront calculés selon la règle du 1/10e de la rémunération perçue au titre de l’exercice (la période de référence courant du juin au de l’année en cours). Le VRP exclusif doit poser ses congés comme les autres salariés. Le VRP multicartes prend en général ses congés comme il l’entend. Congés maternités et arrêt maladie Les conditions du droit commun sont appliquées pour les congés maternité, mais aussi en cas d’arrêt maladie ou accident du travail.  Des dispositions spécifiques ont été prévues dans la convention des VRP afin de compléter le cas échéant les indemnités journalières de la sécurité sociale dans ces situations. Fin de contrat Indemnité de licenciement L’indemnité légale de droit commun peut être demandée mais en général le VRP se tourne vers les autres indemnités prévues à son profit : indemnité conventionnelle, indemnité spéciale de rupture ou indemnité de clientèle. L’indemnité de clientèle n’est pas forcément retenue car souvent complexe à apprécier ; les VRP s’orientent alors vers les autres indemnités prévues par la convention collective. Assurances chômage Les conditions du droit commun s’appliquent. Le VRP multicartes est dédommagé à partir du moment où l’employeur perdu représente plus de 30 % de ses revenus. Particularités VRP multicartes Le VRP multicartes est tenu d’informer ses employeurs de la prise de nouvelles cartes. Etant tenu à une obligation de loyauté il ne peut prendre de cartes concurrentes à l’insu de ses employeurs. Le VRP multicartes ne cotise pas à l’URSSAF mais à la Caisse de Compensation des VRP (CCVRP). VRP négociateur immobilier Le VRP négociateur immobilier ne dépend pas de la convention des VRP, mais de celle de l’immobilier. Il doit percevoir un minimum garanti de 1300€ brut mensuel (avenant 2008 ) sous forme d'une avance sur commission non remboursable. Les comptes sont établis chaque trimestre en comparant les avances et les commissions dues. Le minimum garanti reste acquis quoi qu’il arrive. Comparaison avec les autres formes de vente terrain Le statut VRP est concurrencé par diverses formes d’exercice de la vente terrain : salariat non VRP, agent commercial, VDI ou encore portage salarial. Un VRP ne doit pas être confondu avec les autres intermédiaires de commerce : agent commercial. Les différences majeures entre le VRP et l’agent commercial tiennent au fait que l’agent commercial est un mandataire externe à l'entreprise qui accompli des actes commerciaux et juridiques, tandis que le VRP est rattaché à cette entreprise . Le statut d’agent commercial est protégé par la loi et est rattaché au tribunal de commerce. Le statut VRP peut revêtir un intérêt particulier dans plusieurs cas. Intérêt pour le VRP Reconnaissance directe du travail fourni (si rémunération à la commission, augmentation du salaire en fonction de l’accroissement du chiffre réalisé) Sécurité du statut salarié (Maladie, Congés, Retraite, Chômage, Frais…) contrairement à d’autres statuts proches (Agent commercial / VDI ou portage salarial) Le VRP bénéficie d’une certaine autonomie dans l’organisation de son travail. Il doit disposer d’une marge de manœuvre suffisante dans sa recherche de nouveaux clients Intérêt pour l’employeur d’un VRP Rémunération à la commission. La règlementation sur la durée du travail n’est souvent pas applicable – car pas d’horaires fixes et contrôlables de travail (contrairement au commercial non VRP). Lien de subordination permettant d’imposer des objectifs contractuels, des rapports d’activité, des présences à des réunions commerciales, etc. (contrairement à un indépendant Agent commercial/VDI ou à un portage salarial). Sources Articles connexes Le VRP multicartes est souvent confondu avec l'agent commercial Commercial (métier) le problème du voyageur de commerce, en informatique. Métier du commerce
Sudare
Les sont des ou stores. Ils sont aussi parfois appelés , en particulier s'ils ont un ourlet de tissu vert. Les sudare sont faits de lattes horizontales de bois décoratif, bambou ou autre matériau naturel tissé avec de la ficelle simple, des fils textiles colorés ou autre matériau décoratif pour en faire des stores très solides. Ils peuvent être roulés ou pliés. Les yoshizu, type de sudare non suspendus, sont faits de lattes verticales de roseau commun et utilisés comme écrans. Usage et histoire Les sudare sont utilisés dans de nombreux foyers japonais pour protéger les vérandas et autres ouvertures du bâtiment des rayons du soleil, de la pluie et des insectes. Ils sont normalement mis en place au printemps et déposés en automne. Leur structure légère permet à la brise de passer à travers, ce qui constitue un avantage durant les chauds étés japonais. Comme les matériaux de construction sont faciles à trouver, le sudare peut être confectionné à un prix avantageux. Les sudare modernes sont principalement fabriqués en Chine. Les sudare destinés aux palais et villas utilisaient des bambous de haute qualité avec de couteuses broderies traversées de soie et d'or. Ils étaient parfois couverts de peintures, le plus souvent sur leur face interne et quelques écrans chinois portaient également des symboles peints sur la face externe. Les sudare protègent les habitants du bâtiment non seulement des éléments mais aussi du regard des étrangers. Ils figurent en bonne place dans Le Dit du Genji (Genji monogatari). Durant l'époque de Heian, une dame de la cour devait se cacher derrière un écran en parlant avec un homme extérieur à sa famille immédiate. Elle pouvait jeter un œil à travers le sudare et voir son interlocuteur, mais comme il devait rester à une certaine distance du sudare, lui ne pouvait pas la voir. Seulement avec la permission de la dame pouvait-il s'avancer et elle seule pouvait éventuellement soulever l'écran. Tout mouvement injustifié de la part de l'homme était considéré comme une grave infraction à l'étiquette et une menace contre la pudeur et la pureté de la dame. Les sudare étaient aussi employés à l'occasion des audiences impériales. Comme il était interdit de regarder directement le tennō (« dirigeant céleste »), celui-ci restait assis caché derrière un écran dans la salle du trône, ses chaussures seules étant visibles. Cette pratique est tombée en désuétude quand la puissance impériale a décliné. À l'aube de la modernité, la production de sudare décline et devient un artisanat traditionnel, mais ils sont encore vendus et expédiés à l'étranger par différentes sociétés. Note Un musée situé à Amano-cho dans la ville de Kawachinagano de la préfecture d'Osaka retrace l'histoire des sudare. Des outils et machines utilisés pour les fabriquer ainsi que des sudare d'autres pays sont exposés. Notes et références Voir aussi Articles connexes (rideau en tissus, à panneaux multiples) Makisu Noren Liens externes . . . . Architecture au Japon Habitat japonais Ameublement Décoration intérieure Élément d'architecture Culture japonaise Fermeture de baie
Kansara
Kansara peut désigner : Kansara, la commune du département de Djibasso au Burkina Faso Kansara, la commune du département de Nouna au Burkina Faso Priya Kansara, une actrice britannique
Championnat des Samoa de football 2010-2011
La saison 2010-2011 du Championnat des Samoa de football est la du championnat national, appelé la Samoa Premier League. La compétition regroupe les dix meilleures formations de l'archipel, qui s'affrontent à deux reprises, en matchs aller-retour. C'est le Kiwi Football Club qui termine en tête du championnat avec cinq points d'avance sur le tenant du titre, Moaula United, et quinze sur Adidas Soccer Club. Il s'agit du quatrième titre de champion des Samoa de l'histoire du club, qui manque le doublé en s'inclinant face à Moaula en finale de la Coupe des Samoa. Participants Compétition Classement final Le classement est établi sur un barème de points classique. Une victoire vaut ainsi 3 points, un match nul 1, et une défaite 0. |width=50%| |} Bilan de la saison Voir aussi Lien externe Résultats complets de la saison sur le site RSSSF Article connexe Championnat des Samoa de football 2010-2011 Samoa 2010 aux Samoa 2011 aux Samoa
Ordre de Léopold (homonymie)
L'ordre de Léopold est le nom donné à trois ordres honorifiques européens : l'ordre impérial de Léopold, ordre autrichien créé en 1808 ; l'ordre de Léopold, ordre belge créé en 1832 ; l'ordre de Léopold II, ordre belge créé en 1900 ;
Apnée no limit
Lapnée est une discipline de l'apnée dans laquelle la propulsion est libre, la seule contrainte étant de disposer d'une mesure verticale de la profondeur. L'apnéiste descend avec une gueuse et remonte avec un ballon gonflé d'air, ou par tout autre moyen, par exemple un câble. La gueuse est un appareil lesté pesant entre quinze et trente kilogrammes, fixé sur le câble et pouvant se déplacer verticalement. Selon le type de gueuse, la descente peut être contrôlée par un frein. La remontée est possible grâce à un parachute, un ballon rempli par l'apnéiste avec une bouteille d'air comprimé fixée à la gueuse. Rendue populaire par le film Le Grand Bleu (réalisé par Luc Besson et sorti en salles en 1988) cette discipline permet les descentes les plus profondes. Elle requiert également une infrastructure importante, avec une équipe assurant la sécurité autant en surface qu'en profondeur. Le personnel se trouvant en profondeur pendant les descentes et les remontées des apnéistes est souvent constitué de médecins du sport, en particulier de la plongée. Ces médecins plongeurs sont quasiment toujours équipés de scaphandres autonomes dont les réserves de gaz respirables sont des mélanges permettant la plongée profonde comme le trimix ou l'hydreliox, entre autres. Dans la plupart des cas, les apnéistes fabriquent eux-mêmes leur gueuse. Records Pendant longtemps, les records en n'ont pas été homologués, la fédération refusant de valider les records de cette discipline jugée trop dangereuse. Ils font désormais l'objet d'homologations par l'Association internationale pour le développement de l'apnée (AIDA) jusqu'en 2007. Tous les records masculins sont des records absolus. Jusqu'à la plongée à de Loïc Leferme le , le record de Tanya Streeter le 17 août 2002 fut le seul record absolu détenu par une femme. Le , Audrey Mestre atteint la profondeur de en République Dominicaine, mais décède lors de la remontée, à la suite d'un problème technique sur le ballon. La Fédération internationale de plongée libre (International Association of Freedivers - IAFD), créée en 1997 par Francisco Ferreras (dit Pipin), recordman No Limit et mari d'Audrey Mestre, a reconnu à titre posthume son record de réalisé lors de l'entrainement quelques jours avant sa mort, le . L'AIDA n'a toutefois pas validé ce record. Le , Herbert Nitsch tente un nouveau record en Grèce. Il a obtenu un nouveau record du monde à en dehors de la fédération AIDA, mais il a un accident de décompression dix minutes après la remontée. Records masculins Évolution du record du monde avant la création de l'AIDA : 105 m par Jacques Mayol en 1983 ; 112 m par Francisco Ferreras dit Pipin, 1989 ; 115 m par Francisco Ferreras, 1991 ; 118 m par Umberto Pelizzari, le ; 120 m par Francisco Ferreras, 1992, égalant ainsi le record fictif du film Le Grand Bleu, sorti en 1988) ; 123 m par Umberto Pelizzari, en ; 125 m par Francisco Ferreras, en . Évolution du record du monde depuis la création de l'AIDA : 131 m par Umberto Pelizzari, 1996 ; 137 m par Loïc Leferme, France, le ; 150 m par Umberto Pelizzari, le ; 152 m par Loïc Leferme, France, en 2000 ; 162 m par Francisco Ferreras, en 2000 (non homologué) ; 162 m par Loïc Leferme, France, le ; 170 m par Francisco Ferreras, en 2003 (non homologué) ; 171 m par Loïc Leferme, France, le ; 172 m par Herbert Nitsch, Autriche, le ; 209 m par Patrick Musimu, Égypte, le (non homologué) ; 183 m par Herbert Nitsch, Croatie, le ; 185 m par Herbert Nitsch, Grèce, le ; 214 m par Herbert Nitsch, établi en Grèce le . Hors AIDA : 253 m par Herbert Nitsch, établi en Grèce le . Records féminins Évolution du record du monde : Déborah Andollo, Cuba, en ; Tanya Streeter, le ; Audrey Mestre, États-Unis, le ; Mandy-Rae Cruickshank, le ; par Tanya Streeter, Îles Turques-et-Caïques, le ; Notes et références Voir aussi Apnée
La Violence et l'Ennui
La Violence et l'Ennui est un album de Léo Ferré paru en 1980. Il marque le passage de Ferré à une musique plus contrastée, alternant accompagnements orchestraux et dépouillement musical, urgence et apaisement. Genèse Durant la deuxième moitié des années 1970, Léo Ferré choisit de ralentir le rythme de son activité scénique, jusque-là très soutenue, et de donner moins de concerts. Désireux de ne pas s'enfermer dans un rôle, il prend aussi ses distances avec l'expression violemment déclamatrice de sa révolte, préférant célébrer les forces charnelles et spirituelles qui l'habitent. Mais en 1980 les choses ont bougé. Léo Ferré confie en interview l'état d'esprit qui sous-tend son nouvel album : pour lui, « l'époque est lamentable, grise, flasque, moite... Les gens se laissent trop avoir. Tout ce qu'on veut leur faire avaler, ils l'avalent ; on les mène par le bout du nez. Ils ne sont pourtant pas bêtes ; mais on leur martèle tant de slogans et de publicité qu'ils finissent par en être imprégnés. » Aussi rompt-il la sérénité (relative) de ses trois précédents albums et réintroduit-il la violence poétique et l'âpreté vocale et musicale dans son travail, afin de contrecarrer artistiquement et moralement ce qu'il juge être une carence d'esprit critique de la part de ses contemporains, leur renoncement et la soumission qu'il voit partout autour de lui. De l'ennui, Ferré dira en 1981 : Cet album est le fruit de deux sessions d'enregistrement distinctes : l'une avec l'Orchestre symphonique de Milan, tirée des séances d'enregistrement du précédent album (Il est six heures ici et midi à New York) en , et l'autre réalisée quelques mois plus tard en solitaire par Ferré à Bruxelles, loin de ses collaborateurs habituels. Il s'accompagne lui-même, comme il ne l'a plus fait en studio depuis l'album Et... Basta !, sept ans auparavant. Caractéristiques artistiques Pour les morceaux enregistrés en solitaire, Ferré choisit de superposer en re-recording de deux à cinq parties de piano et d'orgue selon les titres. L'album se clôt sur une interprétation de la célèbre « Ballade des pendus » de François Villon, ici inextricablement tressée à un court poème existentiel de Ferré (« L'amour n'a pas d'âge ») datant de 1968. Pochette La photographie de couverture est due à André Villers, photographe et ami de Ferré rencontré dans les années 1950. On y voit Ferré debout et de face, en train de saisir une cigarette dans son paquet de Celtiques, vraisemblablement après une séance de travail (ses lunettes de vue pendent à son cou). Il porte une veste en jean, son crâne légèrement incliné se perd dans les reflets du ciel. Cette photographie en noir et blanc a été prise à travers la vitre de son atelier, à Castellina in Chianti, en Toscane. Cette image sera aussi fréquemment utilisée durant plusieurs années pour les affiches des récitals de Léo Ferré. Au verso figure un dessin d'Olivier Bernex sans rapport direct avec l'ironique formule figurant en dessous : Réception et postérité Le cinéaste Jean-Luc Godard utilise un long extrait de « Frères humains, l'amour n'a pas d'âge » dans le film Passion (1982). En 2003, la danseuse et chorégraphe Marie-Claude Pietragalla intègre « FLB » dans son ballet Ni Dieu ni maître, donné avec le Ballet National de Marseille au Théâtre Toursky de Marseille et à l'Olympia à Paris. En 2013, le collectif rap La Vie d'artiste reprend « La Violence et l'Ennui » dans son album Ferré ce rap. En 2015, la chanteuse Christiane Courvoisier reprend « Géométriquement tien », « La Tristesse » et « FLB » dans son album Entre la mer et le spectacle. En 2016, à l'occasion d'un concert donné pour le centenaire de la naissance de Léo Ferré, l'orchestre philharmonique de Radio France sous la direction de Bruno Fontaine interprète « Words... Words... Words... » et « L'amour n'a pas d'âge » en version instrumentale. Titres Textes et musiques sont de Léo Ferré, sauf mention contraire. Musiciens Léo Ferré : piano, claviers analogiques (pistes 1, 3, 5, 6, 7) Afonso Vieira : percussions (piste 1) Guy Lukowski : guitare acoustique (piste 2) Orchestre symphonique de Milan (piste 2, 4, 8) Production Orchestrations et direction musicale : Léo Ferré Prise de son : Paolo Bocchi (pistes 2, 4, 8), Jan Vercauteren (pistes 1, 3, 5, 6, 7) Production : Léo Ferré Crédits visuels : André Villers (recto), Olivier Bernex (verso) Liens externes Présentation contextuelle de l'album Notes et références Notes Références Album de Léo Ferré Album musical sorti en 1980 Album publié par RCA Records Chanson libertaire
Maria Gabriella Sagheddu
Maria Gabriella Sagheddu ( - ) fut une religieuse trappistine italienne du monastère de Grottaferrata, près de Frascati, dans le Latium en Italie (aujourd'hui transféré à Vitorchiano, près de Viterbe). Elle est fêtée le 23 avril en tant que bienheureuse. Biographie Maria Sagheddu est née en 1914 à Dorgali, en Sardaigne, dans une famille de bergers. Dès l'enfance, elle fait preuve d'un caractère affirmé. Elle appartient à un milieu catholique fervent. Jeune fille, elle est membre de l'Action catholique et consacre du temps au service des malades et des personnes âgées. À vingt-et-un ans, elle décide de s'orienter vers la vie religieuse et choisit d'entrer au monastère de Grottaferrata, de l'ordre cistercien de la Stricte Observance (les trappistes), le . Le monastère est alors de fondation récente et pauvre. Maria, qui a reçu comme nom de religion Maria Gabriella, craint de ne pas être admise à la profession (c'est-à-dire l'engagement monastique selon les trois vœux d'obéissance, de conversion de vie et de stabilité). Elle a en effet la critique et l'impatience faciles. Mais elle est acceptée par la communauté. Elle prend l'habit le , émet ses premiers vœux (pour trois ans) le , fête du Christ-Roi. La communauté de Grottaferrata et son abbesse étaient très sensibles à la cause œcuménique : la réconciliation des chrétiens désunis. Maria Gabriella se sentit appelée à offrir sa vie pour l'unité des chrétiens. S'« offrir » ainsi, pour un chrétien, signifie aimer jusqu'au bout Dieu et ses frères. Le « jusqu'au bout » de Maria Gabriella fut rapide : atteinte de la tuberculose, elle mourut le , après quinze mois de souffrances et de tentatives infructueuses pour la guérir. Sœur Maria Gabriella a été béatifiée par Jean-Paul II le . Dans son encyclique Ut unum sint (Qu'ils soient un, pour l'unité des chrétiens) ce même pape dira : (Ut unum sint, , §27). Sa fête est fixée au 23 avril d’après le Martyrologe romain. Notes et références Voir aussi Bibliographie . . . Liens externes Sœur Maria Gabriella, site de l'ordre cistercien de la Stricte Observance Site de l'abbaye de Vitorchiano (ex-Grottaferrata) Bse Marie-Gabrielle Sagheddu, Religieuse trappistine, l’Évangile au Quotidien Naissance dans la province de Nuoro Clergé italien du XXe siècle Religieuse italienne Ordre cistercien de la Stricte Observance Mariagabriella, Sagheddu Décès à Grottaferrata Naissance en mars 1914 Décès en avril 1939 Décès à 25 ans
Conus carinatus
est une espèce de mollusques gastéropodes marins de la famille des Conidae. Comme toutes les espèces du genre Conus, ces escargots sont prédateurs et venimeux. Ils sont capables de « piquer » les humains et doivent donc être manipulés avec précaution, voire pas du tout. Taxonomie Publication originale L'espèce Conus carinatus a été décrite pour la première fois en 1822 par le biologiste britannique William Swainson (1789-1855). Notes et références Voir aussi Liens externes Références taxonomiques : Catalogue of Life - Global Biodiversity Information Facility - Interim Register of Marine and Nonmarine Genera - SeaLifeBase - World Register of Marine Species William Swainson (1789-1855), portrait sur www.conchology.be Espèce de gastéropodes (nom scientifique) Conidae Gastéropode décrit en 1822
Nacho Cano
Ignacio Cano Andrés, dit « Nacho Cano », né le à Madrid, est un arrangeur, compositeur, musicien et producteur musical espagnol. Il étudia le solfège et forma le groupe Mecano avec son frère José María Cano et Ana Torroja. Il a aussi édité 4 albums en solitaire ; l'un de ses hits a été Vivimos siempre juntos avec Mercedes Ferrer. Comme producteur, il a fondé la compagnie Fairlight Estudios avec Alejo Stivel. Il a composé la comédie musicale "Hoy no me puedo levantar" (2005). Il est bouddhiste et végétarien. Il a collaboré à des projets humanitaires comme la "Fundación Sabera" pour aider des enfants en Inde. Il a été en couple de 1991 à 1998 avec l'actrice Penélope Cruz. Auteur d'une chanson pour Mecano sur le dalaï-lama ayant donné le titre de l'album Aidalai, Nacho Cano a eu l'occasion de le rencontrer au Chili en 1992. Discographie Albums solo "Un mundo separado por el mismo dios". (Virgin, 1994). "El lado femenino" (Virgin/EMI Benelux B.V. , 1996). "Amor Humor" (Virgin Benelux, B.V., 1999). "Nacho Cano" (Nocontroles, 2001). Notes et références Liens externes Site officiel Discografía detallada, reseñada e ilustrada Mecano Musicien espagnol du XXe siècle Musicien espagnol du XXIe siècle Naissance à Madrid Naissance en février 1963 Personnalité végétarienne Bouddhisme en Espagne
Correns
Correns est une commune française située en Pays de la Provence verte dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Géographie Localisation Correns est située dans le centre du Var au nord de Brignoles, à l'entrée des gorges de la Bagarède et du Vallon Sourn, sur les rives de l'Argens. Hydrographie et les eaux souterraines Cours d'eau traversant la commune : le fleuve Argens ; les ruisseaux de Saint Andrieu, de Vallongue, de Correns. Géologie et relief Du point de vue de la topographie, la commune de Correns est constituée d’un ensemble de plateaux et collines (dont les altitudes varient de 258 à ), traversé par le cours d’eau de l’Argens. Le village, implanté en bordure de ce cours d’eau, se localise au centre de la commune. du territoire de la commune de Correns est recouvert par la forêt. Climat Climat classé Csa dans la classification de Köppen et Geiger. Sismicité Commune située dans une zone de sismicité faible. Intercommunalité Commune membre de la Communauté d'agglomération de la Provence Verte. Urbanisme Typologie Correns est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brignoles, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe dix communes, est catégorisée dans les aires de moins de . La commune dispose d'un plan local d'urbanisme. Le Schéma de cohérence territoriale (SCoT) Provence Verte Verdon a été approuvé le . Il est applicable depuis le . Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,5 %), cultures permanentes (19,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Économie Entreprises et commerces Agriculture L’agriculture biologique est très développée sur la commune. On y compte un apiculteur, deux aviculteurs, un fromager, un maraicher, deux oléiculteurs, quatre viticulteurs labellisés « bio ». La commune a choisi comme slogan : CORRENS « Village BIO de France ». La viticulture garde la place principale dans les productions. Coopérative vinicole dite Société coopérative agricole, moulin à huile, puis coopérative agricole (coopérative oléicole). Tourisme Auberge, Hôtel & Restaurant en Provence Verte. Gîtes ruraux et chambres d'hôtes. Grande Foire bio chaque année le 3ème week-end du mois d'août dans le village Commerces Commerces et services de proximité, et même une épicerie spécialisée. Toponymie Attestée sous la forme Correno en 920. L'étymologie la plus vraisemblable fait appel à la racine oronymique pré-indo-européenne kor une des variantes connues de kar (« pierre, rocher ») peut-être accompagnée ici du suffixe ligure -inc. Le village est dans un défilé aux parois abruptes. Histoire Blason Description : D'argent aux trois huchets d'azur. Préhistoire Quelques vestiges découverts dans l'abri de Sous-Ville témoignent de l'occupation du site depuis la Préhistoire. La butte qui domine l'Argens fut sans nul doute occupée à l'époque pré-romaine par un oppidum transformé en citadelle à l'époque gallo-romaine. Du temps des Romains Quelques villae s'établissent à Saint-Marc et à Sous-Ville. La première agglomération médiévale s'installe au au pied du fort Gibron, ancienne résidence des abbés de Montmajour. Moyen Âge À la suite d'une donation intervenue en l'année 920, Correns dépend de la puissante abbaye de Montmajour-les-Arles. En 1011, Edelbergt de Châteaurenard et sa femme Mathilde fondent à Correns une nouvelle abbaye pour femmes. Le pape Serge IV accorda la même année des indulgences particulières à ceux qui assisteraient à la consécration de Notre-Dame de Correns, reprenant la tradition instaurée en 972 lors de la consécration de la première église. Depuis cette date, tous les vendredis , Correns fête son « Pardon ». À l'origine partielle, cette indulgence (catholicisme) devint plénière au , en vertu d'une bulle pontificale d'Urbain VII. Les péchés sont pardonnés à tous les fidèles qui pénètrent dans l'église par la « porte du Pardon », ouverte le par l'évêque de Toulon. Les cérémonies commencent la veille à 2 heures de l'après-midi et se terminent le lendemain de la fête à la même heure. La mort de la reine Jeanne ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l'Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis d'Anjou. La communauté de Correns soutient les Duras jusqu’en 1386, puis change de camp pour rejoindre les Angevins grâce aux négociations patientes de Marie de Blois, veuve de Louis et régente de leur fils Louis II. La reddition d'Aix a également pu jouer un rôle dans la volte-face de la communauté. Temps modernes Pendant les guerres de Religion, le chef protestant La Burlière s'était réfugié à Correns après avoir ravagé les terres du baron Humbert de Vins à Brignoles. À la tête de ses troupes, Hubert de Garde de Vins attaqua en 1578 Correns qui n'avait pas de remparts. La Burlière et ses hommes s'enfuirent pendant la nuit, mais ils furent rattrapés au moment où ils traversaient la forêt de châtaigniers : 400 protestants périrent dans la bataille. En 1613, alors que la commune ne comptait que , fidèles vinrent en procession de toute la Provence, confesser leurs péchés aux 500 prêtres prévus pour l'occasion. De là vient le proverbe provençal « C'est le pardon de Correns » pour désigner de grands rassemblements populaires. Politique et administration Liste des maires Politique de développement durable La commune a engagé dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21. Budget et fiscalité Les comptes 2010 à 2019 de la commune s’établissent comme suit : Fiscalité 2019 Taux d’imposition taxe d’habitation : 13,61 % Taxe foncière sur propriétés bâties : 22,23 % Taxe foncière sur les propriétés non bâties : 75,13 % Taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0 % Cotisation foncière des entreprises : 0 % Montant total des dettes dues par la commune : 1 262 000 euros. Population légale : 915 habitants, soit 1380 euros par habitant. Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : . Population et société Démographie Évolution démographique Enseignement Établissements d'enseignements : école maternelle ; école primaire ; collèges à Brignoles ; lycées à Brignoles. Santé Professionnels et établissements de santé: médecins à Le Val, Cotignac, Carcès, Barjols ; parmacies à Le Val, Cotignac, Carcès, Barjols ; hôpitaux à Brignoles. Cultes Culte catholique, Paroisse Saint-Germain, Diocèse de Fréjus-Toulon. Lieux et monuments Patrimoine religieux : Église paroissiale Notre-Dame : dans la nuit du , l'église s'écroula et fut reconstruite par Jean Pomet et Jean-Baptiste Franque, architectes avignonnais. Les travaux commencés en 1734 furent terminés en 1741. Le pape Clément XII autorisa pour la nouvelle église le transfert des indulgences accordées à l'ancienne. L'église est constituée d'une nef centrale à trois travées voûtées d'arêtes, flanquée de deux bas-côtés. L'abside renferme un maître-autel en bois doré baroque surmonté d'une Gloire entourée d'anges au-dessus d'un tabernacle sphérique. L'église est aujourd'hui confiée par l'évêque de Fréjus à la communauté Saint-Jean. Les ruines de l'ancienne église d'Ascau : à l'ouest du village. Il ne reste qu'un pan de mur de l'ancien prieuré construit au . Le capitulaire de Sainte-Marie de Correns nous apprend que les moines possédaient au vingt églises en Provence et qu'ils installèrent en 1065 le système des droits de plantation de vignes dans leur juridiction. Dans les ruines du prieuré a été découverte une inscription latine, ainsi traduite : « sera damné quiconque transformera le prieuré en abbaye ». Église vieille-La-Murette. Cimetière de l'église vieille. Le calvaire monumental : situé à 1 km au sud-ouest du village. Croix en fer forgé placée au sommet d'une dolomie. Monument aux morts : Conflits commémorés : Guerre franco-allemande de 1914-1918 - 1939-1945. Autres éléments de patrimoines : Monuments place du Général-de-Gaulle. Le vieux-village : village : l'ancien village occupait la butte qui domine l'Argens. On y remarque de belles maisons Renaissance, des passages voûtés, des rues en escaliers, et une inscription du , rue des Coulets. Il existe aussi un vieux lavoir avec une fontaine de 1862, fontaine aux mascarons et un vieil ormeau sur la place de l'Église. L'enceinte du village : quelques restes de courtines entourent le château. La tour de l'Horloge : beffroi du surmonté d'un campanile cylindrique . Le fort Gibron : sur la butte qui domine l'Argens, vestiges d'un donjon (6,20 m x 9,30 m) en bel appareil construit à l'intérieur d'une courtine quadrangulaire (20,15 m x 24,35 m) et contre lequel s'appuie l'ancien logis des abbés de Montmajour. La dénomination « Gibron » n'apparaît qu'au (en provençal, gibre signifie givre, verglas). Rochers, abris défensifs et grottes de Bagarède. Grotte de Sous-Ville. La porte Saint-Germain : classée monument historique, , à herse, donne accès au vieux village. D'après la légende, saint Germain se serait arrêté à Correns à son retour de Rome, devenant ainsi le patron du village. Le vieux pont : à une arche, relie le vieux village construit sur la rive droite de l'Argens au faubourg de la rive gauche. Pont de Pontfract ; les Pardaries. Menhir de Prats-Boulins. Le château de Miraval et son jardin, propriété privée du couple d'acteurs américains Angelina Jolie et Brad Pitt à partir de 2008. Nécropole de Miraval. Personnalités liées à la commune Jacques Rozier (1926-2023), cinéaste de la Nouvelle Vague, auteur notamment d'« Adieu Philippine » et des « Naufragés de l'île de la Tortue », réalisa en 1956 son deuxième court métrage « Rentrée des Classes » dont l’action est située à Correns et l’interprétation assurée essentiellement par les enfants et les habitants du village. Film panthéiste, inspiré par Jean Renoir et Jean Vigo, il raconte l'école buissonnière d’un enfant du village, préférant l'immersion dans une nature foisonnante et étincelante d'une journée de fin d'été à l'enfermement dans une classe close et sombre. Jacques Loussier (1934-2019), compositeur et pianiste de jazz français, célèbre pour avoir fait le lien entre Bach et le jazz, fondateur du Studio Miraval. Le couple d'acteurs américains Angelina Jolie (1975-) et Brad Pitt (1963-) est installé dans le domaine de Miraval depuis 2008, et s'y sont mariés le (plusieurs années après leur divorce, Angelina Jolie a vendu ses parts dans le domaine). Le groupe britannique The Cure y a enregistré l'album Kiss Me, Kiss Me, Kiss Me en 1986. Notes et références Notes Cartes Références Voir aussi Bibliographie Le Val d'Argens, Correns, une image bio. Les bénédictins de Montmajour en filigrane Le temporel du prieuré Notre-Dame de Correns, par Marie-Geneviève Colin. Monastères et aristocratie en Provence - milieu - début , par Éliana Magna : 3. 2. Correns et la famille de Châteaurenard, pp. 144 à 149 Correns, sur patrimages.culture.gouv.fr/ Le Néolithique de la Provence, par Jean Courtin, pp. 50–94-95-127-307 Correns : Les bénédictins de Montmajour en filigrane Inventaire national du patrimoine naturel : Liste des espèces recensées Cavités souterraines naturelles Fichiers des 6 cavités du Var : Abri défensif de Bagarèdes (Abri nord du Vallon Sourn); Aven Simon; Grottes de Bagarèdes 2-2-3; Grotte de Sous Ville Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet Articles connexes Liste des communes du Var Liens externes À Correns, le bio est devenu une religion, L'Humanité, . Correns sur le site de l'Institut géographique national Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA] Site de la direction régionale de l’environnement (DIREN) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement de la commune Système d’information géographique du Var (SIG Var) Office de Tourisme de la Provence Verte Bessillon
Théâtre des Mathurins
Le théâtre des Mathurins, dit aussi Les Mathurins, est un théâtre parisien situé 36, rue des Mathurins, dans le de Paris et fondé en 1897. Sa salle, à l'italienne, comporte actuellement . Historique En 2010, 50 théâtres privés parisiens réunis au sein de l’Association pour le soutien du théâtre privé (ASTP) et du Syndicat national des directeurs et tourneurs du théâtre privé (SNDTP), dont font partie les Mathurins, décident d'unir leur force sous une enseigne commune : les Théâtres parisiens associés. Le théâtre est dirigé depuis 2019 par Dominique Bergin, Pierre Callegari et Louis-Michel Colla. Direction 1898-1901 : Marguerite Deval 1901-1908 : Jules Berny 1908-1910 : Henri Mathonnet de Saint-Georges 1910-1911 : théâtre de Monsieur 1911-1912 : Nouveaux-Mathurins 1913-1919 : Sacha Guitry (théâtre Sacha-Guitry) 1920 : théâtre des Mathurins 1925 : Henry Burget 1927-1929 : René Saunier 1929-1934 : Jean Sarrus 1934-1936 : Jean Tedesco 1936-1939 : Georges Pitoëff 1939-1953 : Marcel Herrand et Jean Marchat 1953-1981 : Rika Radifé 1981-1984 : Henri de Menthon 1984-1997 : Gérard Caillaud 1997-2000 : Julien Vartet 2002-2006 : Jean-Louis Livi et Bernard Murat 2006-2011 : Daniel Colas et Yvan Varco 2011- 2019 : Stéphane Engelberg, Louis-Michel Colla et Séverine Setbon (décédée en 2013) 2019 : Dominique Bergin, Pierre Callegari et Louis-Michel Colla Répertoire Direction Marguerite Deval 1900 : Le Beau Choréas, février 1900 : La Petite Femme de Luth opéra burlesque de Tristan Bernard, novembre Direction Jules Berny 1902 : Le Page bluette en 1 acte de Sacha Guitry, musique Ludo Ratz, 1902 : Victoires et conquêtes de Georges Courteline, 1905 : La Rupture de Fernand Nozière, juillet 1905 : Nono de Sacha Guitry, 1906 : L'Infidèle de Georges de Porto-Riche 1906 : Les Deux Courtisanes de Francis de Croisset, musique Reynaldo Hahn, Théâtre Sacha-Guitry 1919 : Il était un petit Home de Henri Duvernois, 1920 : La Danseuse éperdue de René Fauchois, 1920 : La Femme fatale d'André Birabeau, mai 1920 : Nono de Sacha Guitry, juin Théâtre des Mathurins 1921 : La Huitième Femme de Barbe-Bleue d'Alfred Savoir 1921 : Les Deux Monsieur de Madame de Félix Gandéra, 1922 : Le Pêcheur d'ombres de Jean Sarment, 1922 : La Belle Poule de Marcel Nadaud, 1922 : La Farce de Popa Ghéorghé d'Adolphe Orna, mise en scène Gaston Baty, 1922 : Martine de Jean-Jacques Bernard, mise en scène Gaston Baty, 1922 : Intimité de Jean-Victor Pellerin, mise en scène Gaston Baty, 1923 : La Huitième Femme de Barbe-Bleue d'Alfred Savoir, 1923 : Vertu d'Alfred Savoir et Régis Gignoux 1924 : Ce que femme veut d'Alfred Savoir et Étienne Rey, mise en scène Charlotte Lysès, 1924 : Akim de Victor Eftimiu, 1924 : Le Chemin des écoliers d'André Birabeau 1924 : Ma femme danseuse de Louis Delluc, 1925 : Boudu sauvé des eaux de René Fauchois, 1925 : Au jardin de ma tante de Jacques Anger, 1925 : Parce que de Jean Alley, 1926 : Monsieur de Saint Obin de André Picard et Harold Marsh Harwood, mars 1926 : Le Paradis perdu de Lucien Daudet et Edouard Ferras, Direction René Saunier 1927 : Baccara de René Saunier, mise en scène Jules Berry, Mises en scène de Georges Pitoëff 1927 : Mixture d'Henri-René Lenormand, 1927 : Hamlet de William Shakespeare, 1928 : La Maison des cœurs brisés de George Bernard Shaw, 1928 : Brand d'Henrik Ibsen, 1928 : Les Revenants d'Henrik Ibsen, 1928 : La Célèbre Histoire de Saint-Georges de Bouhélier, 1928 : Adam, Ève et Cie de Balgi, 1928 : Mademoiselle Bourrat de Claude Anet, 1928 : Week-end de Noël Coward, Direction Jean Sarrus 1931 : Le Secret de William Selby de Georges Delance d'après Edgar Wallace, 1931 : Fabienne de Jacques Natanson, 1932 : Home chat (Quand on déraille) de Noël Coward, 1932 : Prenez garde à la peinture de René Fauchois, 1933 : La Voie lactée d'Alfred Savoir, mise en scène Harry Baur, 1933 : La Fuite en Égypte de Robert Spitzer 1933 : Boudu sauvé des eaux de René Fauchois, 1933 : Argent comptant d'Yvan Noé et Jean Alley, 1934 : Le mari que j'ai voulu de Louis Verneuil, février Direction Jean Tedesco Mises en scène de Georges Pitoëff 1934 : Les Revenants d'Henrik Ibsen, 1934 : Le Canard sauvage d'Henrik Ibsen, 1934 : Le Chef de Drieu La Rochelle, 1934 : Sainte Jeanne de George Bernard Shaw, décembre 1935 : Hommage à Luigi Pirandello d'après Luigi Pirandello, 1935 : Ce soir on improvise de Luigi Pirandello, 1935 : La Créature de Ferdinand Bruckner, 1935 : Je vivrai un grand amour de Steve Passeur, 1935 : La Complainte de Pranzini et de Thérèse de Lisieux d'Henri Ghéon, Direction Georges Pitoëff 1935 : Je vivrai un grand amour de Steve Passeur, 1935 : Le Héros et le soldat de George Bernard Shaw, 1936 : Le Merveilleux Alliage de Vladimir Kirchon, 1936 : La Folle du ciel d'Henri-René Lenormand, 1936 : Poucette de Charles Vildrac, 1936 : Les Revenants d'Henrik Ibsen, 1936 : Tu ne m'échapperas jamais de Margaret Kennedy, 1936 : Dieu sait pourquoi ? de Steve Passeur 1936 : Angelica de Leo Ferrero, 1936 : Quand vous voudrez de Georges Duhamel, 1936 : Maison de poupée d'Henrik Ibsen, 1937 : Six personnages en quête d'auteur de Luigi Pirandello, 1937 : Le Voyageur sans bagage de Jean Anouilh, 1937 : Amal et la lettre du roi de Rabindranath Tagore, traduction André Gide, musique Darius Milhaud, 1937 : Lapointe et Ropiteau de Georges Duhamel, 1937 : La Tragédie de Roméo et Juliette de William Shakespeare, 1937 : Ève de Jean Yole, 1937 : Kirika de Georges Ciprian, 1937 : Des abeilles sur le pont supérieur de John Boynton Priestley, 1937 : Celui qui reçoit les gifles de Leonide Andreiev, 1937 : L’Échange de Paul Claudel, 1938 : La Sauvage de Jean Anouilh, 1938 : L'argent n'a pas d'odeur de George Bernard Shaw, 1938 : La Première Famille de Jules Supervielle, 1938 : Là-bas de Titayna, 1938 : La Fenêtre ouverte de Maurice Martin du Gard, 1939 : La Mouette d'Anton Tchekhov 1939 : Un ennemi du peuple d'Henrik Ibsen, 1939 : La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils Direction Marcel Herrand et Jean Marchat 1941 : Le pavillon brûle de Steve Passeur 1941 : La Fille du jardinier de Charles Exbrayat 1942 : D'après nature ou presque de Michel Arnaud, mise en scène Marcel Herrand, 1942 : Dieu est innocent de Lucien Fabre, mise en scène Marcel Herrand, juillet 1942 : Deirdre des douleurs de John Millington Synge, mise en scène Marcel Herrand, 1942 : Mademoiselle de Panama de Marcel Achard, mise en scène Marcel Herrand, 1943 : Solness le constructeur d'Henrik Ibsen, mise en scène Marcel Herrand, 1943 : Le Voyage de Thésée de Georges Neveux, mise en scène Jean Marchat, 1944 : Le Malentendu d’Albert Camus, mise en scène Marcel Herrand, 1945 : Tartuffe de Molière, mise en scène Marcel Herrand, janvier 1945 : Le Treizième Arbre d’André Gide, mise en scène Marcel Herrand, janvier 1945 : Federigo de René Laporte, mise en scène Marcel Herrand, 1945 : Rosiers blancs de Simone Le Bargy, mise en scène Marcel Herrand, mars 1946 : Divines Paroles de Ramón María del Valle-Inclán, mise en scène Marcel Herrand, 1946 : Primavera de Claude Spaak, mise en scène Marcel Herrand, juin 1946 : L’Extravagant Captain Smith de Jean Blanchon, mise en scène Marcel Herrand, octobre 1946 : Le Crime de Lord Arthur Savile de Saint John Legh Clowes d'après Oscar Wilde, mise en scène Marcel Herrand, décembre 1947 : Morts sans sépulture et La Putain respectueuse de Jean-Paul Sartre, mise en scène Michel Vitold, mars 1947 : La Parisienne d'Henry Becque, mise en scène Julien Bertheau, avril 1947 : Le Misanthrope de Molière, mise en scène Jean Marchat, octobre 1947 : L'Empereur de Chine de Jean-Pierre Aumont, mise en scène Marcel Herrand, novembre 1947 : L'Île de la raison de Marivaux, mise en scène Marcel Herrand, 1947 : Je vivrai un grand amour de Steve Passeur, 1948 : Le Bout de la route de Jean Giono, mise en scène Georges Vandéric, mars 1948 : Montserrat de Emmanuel Roblès, mise en scène Georges Vandéric, septembre 1948 : N’empêchez pas la musique de Fabien Reignier, mise en scène Jean Marchat, décembre 1949 : Haute Surveillance de Jean Genet, mise en scène Jean Marchat, 1949 : Le Roi est mort de Louis Ducreux, 1949 : Amal et la lettre du Roi de Rabindranath Tagore, traduction André Gide, mise en scène Jean Marchat, juin 1949 : Le Retour de l’enfant prodigue d’André Gide, mise en scène Jean Marchat, juin 1949 : Britannicus de Racine, mise en scène Jean Marchat, octobre 1949 : Héloïse et Abélard de Roger Vaillant, mise en scène Jean Marchat, décembre 1950 : Le Bal du Lieutenant Helt de Gabriel Arout, mise en scène Marcel Herrand, 1951 : L’Héritière de Ruth Goetz et Augustus Goetz pièce en 2 actes et 7 tableaux d'après une nouvelle de Henry James, adaptation Louis Ducreux, mise en scène Marcel Herrand, Direction Rika Radifé 1953 : L’homme qui a perdu son ombre d’Adelbert von Chamisso, 1953 : La vie que je t'ai donnée de Luigi Pirandello, mise en scène Claude Régy, 1954 : Si vous aimez ceux qui vous aiment de Claude Baldy, mise en scène Jean Marchat, mars 1954 : La Découverte du nouveau monde de Morvan Lebesque, mise en scène Hubert Gignoux, juin 1954 : Le Maître et la servante d'Henri Lefebvre, mise en scène Jean Marchat, septembre 1954 : Portrait de famille de Nino Frank et Paul Gilson, mise en scène Claude Régy, 1954 : Électre ou La chute des masques de Marguerite Yourcenar, décembre 1955 : L'Étourdi de Molière, mise en scène Henry Mary, février 1955 : Le Marchand de Venise de William Shakespeare, mise en scène Hubert Gignoux, mars 1955 : Pour le meilleur et le pire de Clifford Odets, mise en scène Raymond Rouleau, 1956 : La Tour de Nesle de Frédéric Gaillardet d'après Alexandre Dumas, mise en scène Jean Le Poulain, mars 1956 : Le Capitaine Fanfaron de Bernard Zimmer d'après Plaute, mise en scène Henri Soubeyran, mai 1956 : Requiem pour une nonne de William Faulkner, adaptation et mise en scène Albert Camus, 1957 : Mademoiselle Fanny de Georgette Paul et Gabriel Arout d'après Pierre Veber, mise en scène Jean Mercure, 1958 : La Paix du dimanche de John Osborne, mise en scène Raymond Gérôme, 1958 : Le Bal du lieutenant Helt de Gabriel Arout, mise en scène Raymond Gérôme, 1959 : Le Prince de Papier de Jean Davray, mise en scène Jacques Charon, 1959 : Connaissez-vous la voie lactée ? de Karl Wittlinger, mise en scène Michel de Ré, février 1959 : Les Écrivains de Michel de Saint Pierre et Pierre de Calan, mise en scène Raymond Gérôme, 1960 : Tueur sans gages d'Eugène Ionesco, mise en scène José Quaglio, 1960 : Le Comportement des époux Bredburry de François Billetdoux, mise en scène de l'auteur, 1960 : Un goût de miel de Shelagh Delaney, adaptation Gabriel Arout et Françoise Mallet-Jorris, mise en scène Marguerite Jamois, 1961 : Les Papiers d'Aspern de Michael Redgrave d'après Henry James, adaptation Marguerite Duras, Robert Antelme, mise en scène Raymond Rouleau, février 1961 : Le Square de Marguerite Duras, mise en scène José Quaglio, 1961 : Requiem pour une nonne de William Faulkner, adaptation et mise en scène Albert Camus, 1961 : Noir sur blanc de Brice Parain, mise en scène Raymond Gérôme, 1962 : Les femmes aussi ont perdu la guerre de Curzio Malaparte, mise en scène Raymond Gérôme, 1962 : Le Journal d’un fou de Gogol, mise en scène Roger Coggio et François Perrot, 1963 : Léonora ou les dangers de la vertu de Marcel Jouhandeau, mise en scène Raymond Gérôme, janvier 1963 : Fils de personne d'Henry de Montherlant, mise en scène Henri Rollan, 1963 : L’Embroc d'Henry de Montherlant, mise en scène Henri Rollan, 1963 : La Ville dont le prince est un enfant d'Henry de Montherlant, mise en scène Henri Rollan, 1963 : Le Petit Prince de Saint-Exupéry, 1964 : Ballade pour un futur de Felix Lützkendorf, mise en scène Jean-Paul Cisife, février 1964 : Césaire de Jean Schlumberger, mise en scène Jean-Paul Cisife, 1964 : Les Yeux de dix-huit ans de Jean Schlumberger, mise en scène Jean-Paul Cisife, 1964 : Le Marchand de cercueils de Jean Schlumberger, mise en scène Jean-Paul Cisife, 1964 : Le Chant du cygne d'Anton Tchekhov, 1964 : Spectacle de poèmes d’Aragon, Ronsard, Raymond Queneau, Supervielle, Jean Genet dits par Hélène Martin, juin 1964 : Les Ailes de la colombe de Christopher Taylor d’après Henry James, mise en scène Michel Fagadau, 1965 : L'Accusateur public de Fritz Hochwälder, mise en scène Claude Régy, 1965 : Le Plus Heureux des trois d'Eugène Labiche, mise en scène Yves Gasc, 1965 : Soudain l’été dernier de Tennessee Williams, mise en scène Jean Danet, 1965 : La Putain respectueuse de Jean-Paul Sartre, mise en scène Jean Danet, 1966 : Électre de Sophocle, adaptation Maurice Clavel, mise en scène Silvia Monfort, 1966 : Le Grand Cérémonial de Fernando Arrabal, mise en scène Georges Vitaly, 1966 : Témoignage irrecevable de John Osborne, mise en scène Claude Régy, 1966 : Le Métro fantôme de LeRoi Jones, mise en scène Antoine Bourseiller, 1967 : Danse lente sur un champ de bataille d'après William Hanley, mise en scène Jean Tasso et Gilles Segal, 1967 : Noir sur blanc de Brice Parain, mise en scène Raymond Rouleau, 1968 : Le Gadget d'Alexandre Rivemale, mise en scène Henri Labussière, 1968 : La Terre étrangère de Jean-François Rozan, mise en scène Jacques Ardouin, 1968 : Changement à vue de Loleh Bellon, mise en scène Yves Bureau, 1968 : M. Le Modéré d'Arthur Adamov, mise en scène André Steiger, 1968 : Dialogues d'exilés de Bertolt Brecht, mise en scène Tania Balachova, 1969 : Chantage au théâtre de Dacia Maraini, mise en scène André Téchiné, 1969 : Pour Karine d'Arieh Chen, mise en scène Jacques Mauclair, mars 1969 : Quelque chose comme Glenariff de Danièle Lord et Henri Garcin, mise en scène Henri Garcin, 1969 : Suzanna Andler de Marguerite Duras, mise en scène Tania Balachova, 1970 : La Vie que je t’ai donnée de Pirandello, mise en scène Pierre Franck, mars 1970 : Alice dans les jardins du Luxembourg de Romain Weingarten, mise en scène de l'auteur, 1971 : Dieu aboie-t-il ? (ou Adorable Pucelle) de François Boyer, mise en scène Jean Negroni, 1971 : Partage de midi de Paul Claudel, mise en scène André Oumansky, octobre 1972 : Play Strindberg de Friedrich Dürrenmatt, mise en scène Yves Gasc, 1973 : Les Femmes au pouvoir de Élie-Georges Berreby, mise en scène Christian Chevreuse, 1973 : Le Voyageur sans bagage de Jean Anouilh, mise scène Nicole Anouilh, 1974 : Le Péril bleu ou Méfiez-vous des autobus de Victor Lanoux, mise en scène de l'auteur, octobre 1975 : Antigone de Jean Anouilh, mise en scène Nicole Anouilh, 1976 : Rosencrantz et Guildenstern sont morts de Tom Stoppard, mise en scène Jean-François Prévand, 1977 : La Ville dont le prince est un enfant de Henry de Montherlant, mise en scène Jean Meyer, 1978 : La Vie en V.O., conception Alex Métayer, 1978 : Changement à vue de Loleh Bellon, mise scène Yves Bureau, 1979 : Danse toujours, tu m'intéresses de Claude Mann, mise en scène de l'auteur, 1980 : Dialogue d'une prostituée avec son client de Dacia Maraini, mise scène Ève Bonfanti et Micheline Hardy, 1980 : Proust ou la Passion d'être d'après Marcel Proust, mise scène Daniel Benoin, Direction Henri de Menthon 1981 : Huis clos de Jean-Paul Sartre, mise scène Georges Wilson, 1981 : Pétition de Václav Havel, mise scène Stephan Meldegg, 1981 : Jacques et son maître de Milan Kundera, mise en scène Georges Werler, 1981 : Le Grain de sable de Jean-Pierre Bacri, mise en scène Jean-Pierre Bouvier, 1982 : Emballage perdu de Véra Feyder, mise en scène Nelly Borgeaud, 1982 : L'Avantage d’être constant d'Oscar Wilde, mise en scène Pierre Boutron, 1983 : Le Bonheur à Romorantin de Jean-Claude Brisville, mise en scène Andréas Voutsinas, Direction Gérard Caillaud 1984 : La Dernière Classe de Brian Friel, mise en scène Jean-Claude Amyl, 1984 : Attention à la petite marche de Christiane Lasquin, mise en scène Daniel Ivernel, Studio des Mathurins, 1984 : Poésie nue d'après François Rabelais, Léo Ferré, Charles Baudelaire, Louis-Ferdinand Céline, Alfred de Musset, Paul Valéry, Arthur Rimbaud, Victor Hugo, Paul Verlaine, Rutebeuf, Jacques Prévert, Stéphane Mallarmé, conception Pierre Lafont, Studio des Mathurins, 1984 : Meli-meloman 2, conception Maurice Baquet, Studio des Mathurins, novembre 1984 : Louki, que, quoi, dont, où de Pierre Louki, conception Pierre Louki, 1985 : Un drôle de cadeau de Jean Bouchaud, mise en scène de l'auteur, janvier 1985 : Les Fantasmes du boucher de Victor Haïm, mise en scène de l'auteur, Studio des Mathurins, 1985 : Les Mystères du confessionnal de Pierre Lamy et Louis Hamon, mise en scène Pierre Lamy, Studio des Mathurins, août 1985 : Rififoin dans les labours de Christian Dob, mise en scène de l'auteur, novembre 1986 : Le Résident de Sławomir Mrożek, mise en scène Georges Werler, 1986 : Les Petits Oiseaux d'Eugène Labiche et Alfred Delacour et Mon Isménie d'Eugène Labiche et Marc-Michel, mise en scène Philippe Rondest, mai 1986 : Partage de midi de Paul Claudel, mise en scène Andonis Vouyoucas, 1986 : Mon Isménie d'Eugène Labiche et Marc-Michel, mise en scène Philippe Rondest, 1986 : Dernier Rempart de Sławomir Mrożek, mise en scène Georges Werler, 1987 : L'Idiot d'après Fiodor Dostoïevski, mise en scène Jacques Mauclair, 1988 : Monsieur Vénus d'après Rachilde, mise en scène Pierre Spivakoff, 1988 : Rosel de Harald Müller, mise en scène Christian Schiaretti, 1988 : Douce Nuit de Harald Müller, mise en scène Alain Alexis Barsacq, 1988 : Un éléphant dans le jardin d'Éric Westphal, mise en scène José Paul, Petits Mathurins 1988 : Une vie de théâtre de David Mamet, adaptation Pierre Laville, mise en scène Michel Piccoli, 1988 : Le Minotaure de Marcel Aymé, mise en scène José Paul, Petits Mathurins, septembre 1988 : La Femme à contre-jour d'Éric Naggar, mise en scène Jean Rochefort, 1989 : L'Aiglon d'Edmond Rostand, mise en scène Anne Delbée, 1989 : Les Palmes de monsieur Schutz de Jean-Noël Fenwick, mise en scène Gérard Caillaud, 1990 : La Confession de Rousseau de Roger Vrigny, mise en scène Gérard Caillaud, Petits Mathurins, 1991 : Gustave et Louise de Pierre Barillet d'après la correspondance de Gustave Flaubert et Louise Colet, mise en scène Gérard Caillaud, Petits Mathurins, février 1991 : Magic Palace de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Gérard Caillaud, 1991 : Charlus de Jean-Louis Curtis, mise en scène Philippe Rondest, Petits Mathurins, 1992 : Caligula d'Albert Camus, mise en scène Jacques Rosny, 1992 : Nocturne à Nohant de Dominique Paquet d'après George Sand, mise en scène Hervé Van Der Meulen, 1993 : En attendant les bœufs de Christian Dob, mise en scène Gérard Caillaud, 1993 : Les Lunatiques de Christian Giudicelli, mise en scène Philippe Rondest, Petits Mathurins, 1994 : Ce qui arrive et ce qu'on attend de Jean-Marie Besset, mise en scène Patrice Kerbrat, 1994 : Les Palmes de Monsieur Schutz de Jean-Noël Fenwick, mise en scène Gérard Caillaud, 1994 : Les Palmes de monsieur Schutz de Jean-Noël Fenwick, mise en scène Gérard Caillaud, 1994 : L'oiseau n'a plus d'ailes d'après Peter Schwiefert, mise en scène François Duval, Petits Mathurins, 1995 : Un jeune homme de 300 ans d'après Jean de La Fontaine, mise en scène Philippe Lejour, 1995 : Sacré Nostradamus ! de Jean Dell, mise en scène Gérard Caillaud, 1996 : Cinéma parlant de Julien Vartet, mise en scène Daniel Colas, 1996 : Archibald de Julien Vartet, mise en scène Daniel Colas, 1996 : Le Boxeur et la Violoniste de Bernard Da Costa, mise en scène Didier Long, 1996 : Monsieur Malaussène au théâtre d'après Daniel Pennac, mise en scène Daniel Pennac et Jean Guerrin, Direction Julien Vartet 1997 : Grison IV de Julien Vartet, mise en scène Gérard Savoisien, 1997 : Cœur de laitue de Stéphanie Tesson, mise en scène de l'auteur, Petits Mathurins, 1997 : Ce que femme veut... de Julien Vartet, mise en scène Raymond Acquaviva, 1998 : Archibald de Julien Vartet, mise en scène de l'auteur, 1998 : La Frousse de Julien Vartet, mise en scène de l'auteur, Petits Mathurins, Direction Bernard Murat et Jean-Louis Livi 2002 : Duel, conception Agnès Boury, Laurent Cirade, Paul Staïcu, mise en scène Agnès Boury, 2002 : Tours et détours (On en a brulé pour moins que ça), conception Élisabeth Amato, 2002 : La Preuve de David Auburn, mise en scène Bernard Murat, 2003 : La Femme Coquelicot d'après Noëlle Châtelet, mise en scène Yann le Gouic, Petits Mathurins, 2003 : Pierre et Papillon de Murielle Magellan, mise en scène Christophe Luthringer, Petits Mathurins, 2003 : La Parisienne d'Henry Becque, mise en scène Bernard Murat, 2003 : Les Athlètes dans leur tête de Paul Fournel, mise en scène André Dussollier, 2003 : Préliminaires de Daniel Cohen, mise en scène de l'auteur, Petits Mathurins, 2004 : L'Invité de David Pharao, mise en scène Jean-Luc Moreau, 2004 : La Rafle du Vel d'Hiv d'après Maurice Rajsfus, mise en scène Philippe Ogouz et Frédéric de Rougemont, Petits Mathurins, 2004 : L'Autre de Florian Zeller, mise en scène Annick Blancheteau, Petits Mathurins, 2004 : Traits d'union de Murielle Magellan, mise en scène Bernard Murat, 2004 : Fans, je vous aime ! de Pierre Palmade, Henri Mitton, Jean-Loup Dabadie, Sylvie Joly, mise en scène Bruno Agati, Alex Lutz, 2004 : Et en plus, c'est vrai ! de Frédéric Martin, mise en scène Yves Pignot, 2005 : A story pour les gens qui believe in dreams de Éric Théobald, François-Xavier Demaison, Samuel Le Bihan, Mickaël Quiroga, mise en scène Éric Théobald, mars 2005 : Mémoires d'un tricheur de Sacha Guitry, mise en scène Francis Huster, 2005 : Une heure et demie de retard de Gérald Sibleyras, mise en scène Bernard Murat, 2005 : La Cerise sur le gâteau spectacle de Sylvie Joly, mise en scène Alex Lutz, 2005 : La Conversion de la cigogne de Trinidad, mise en scène de l'auteur, Direction Daniel Colas et Yvan Varco 2006 : Dieu habite Düsseldorf de Sébastien Thiéry, mise en scène Christophe Lidon, 2006 : Le Vieux Juif blonde d'Amanda Sthers, mise en scène Jacques Weber, 2006 : Mémoires d'un tricheur de Sacha Guitry, mise en scène Francis Huster, 2006 : Atrocement vôtre de Daniel Colas, mise en scène de l'auteur, 2006 : Le Jardin de Brigitte Buc, mise en scène Jean Bouchaud, 2006 : La Sœur de Jerry King de Jack Neary, mise en scène Arnaud Lemort, Petits Mathurins, 2006 : Divins Divans de Eva Darlan et Sophie Daquin, mise en scène Jean-Paul Muel, 2006 : L'Apprenti magicien, conception Sébastien Mossière, 2007 : Eva de Nicolas Bedos, mise en scène Daniel Colas, 2007 : Imagine-toi de Julien Cottereau, mise en scène Erwan Daouphars, 2007 : Les Mauvaises de Patricia Clément et Martine Thinières, mise en scène des auteurs, Petits Mathurins, 2007 : Clémence Massart aux Mathurins ! : •Que je t'aime - Courrier du cœur - La Vieille au bois dormant, conception Clémence Massart, 2007 : Prime Time d'Agathe Philippe et Philippe Dumond, mise en scène Marie-Madeleine Burguet, 2007 : Check-up de Serge Serout, mise en scène Daniel Colas, Petits Mathurins, 2007 : Les Chaussettes Opus 124 de Daniel Colas, mise en scène de l'auteur, 2007 : Le Molière imaginaire d'Yvan Varco et Jean-Michel Bériat, mise en scène Roger Louret, 2007 : Laisse flotter les rubans de Jacqueline de Romilly, mise en scène Philippe Rondest, 2007 : L'Apprenti magicien, conception Sébastien Mossière, 2007 : Champagne pour tout le monde de Serge Serout, mise en scène Daniel Colas, Petits Mathurins, 2008 : Le Jeu de la vérité 2 de Philippe Lellouche, mise en scène Philippe Lellouche et Morgan Spillemaecker, 2008 : Réception de Serge Valletti, mise en scène Christophe Correia, 2008 : Ne nous quitte pas de Gil Galliot et Yves Hirschfeld, mise en scène Gil Galliot, 2008 : Confidences de Florence d'Azémar, mise en scène Emmanuel de Sablet, Petits Mathurins, février 2008 : La Fiancée du magicien de Sébastien Mossière, mise en scène de l'auteur, 2008 : Charles Gonzalès devient Camille Claudel de Charles Gonzalès, Petits Mathurins, 2008 : Sophie Mounicot, c'est mon tour ! de Gérald Sibleyras, François Rollin et Sophie Mounicot, mise en scène Roland Marchisio, Petits Mathurins, 2008 : Tonton Léon story de Serge Serout, mise en scène Daniel Colas, 2008 : Bains de minuit de Jack William Sloane, mise en scène Daniel Colas, 2008 : Charles Gonzalès devient Camille Claudel de Charles Gonzalès, 2008 : Sur la vie… d'ma mère de Daniel Saint-Hamont, Petits Mathurins, 2008 : L'Ombre orchestre de Xavier Mortimer, mise en scène Jean-Paul Rollin, 2008 : Sophie Mounicot, c'est mon tour ! de Gérald Sibleyras, François Rollin et Sophie Mounicot, mise en scène Roland Marchisio, Petits Mathurins, 2008 : Les Bidochon de Christian Binet, mise en scène Jean-Luc Borras, 2008 : La Flûte enchantée de Mozart, Jean-Hervé Appéré, Gil Coudène, mise en scène Jean-Hervé Appéré, 2009 : Saleté de Robert Schneider, mise en scène Hans Peter Cloos, Petits Mathurins, 2009 : Le facteur sonne toujours deux fois de James M. Cain, mise en scène Daniel Colas, 2009 : À voir absolument ! de Frédéric Tokarz, mise en scène Nicolas Lartigue, 2009 : Zimmer de Olivier Benyahya, mise en scène Vanessa Mikowski, Petits Mathurins, 2009 : L'Odyssée de ta race de Rachida Khalil, mise en scène Géraldine Bourgue et Rachida Khalil, 2009 : Collections de Richard Hervé, mise en scène Xavier Gallais, Petits Mathurins, 2009 : Les Autres : Michu - Les Vacances - Rixe de Jean-Claude Grumberg, mise en scène Daniel Colas, 2009 : Grasse Matinée de René de Obaldia, mise en scène Thomas Le Douarec, Petits Mathurins, 2009 : Charlotte Corday de Daniel Colas, mise en scène de l'auteur, 2009 : La Fée aux gros yeux de George Sand, mise en scène Aude Crouzatier, 2010 : Ce soir j'ovule de Carlotta Clerici, mise en scène Nadine Trintignant, Petits Mathurins, 2010 : Fièvre de Wallace Shawn, mise en scène Lars Norén, 2010 : Journal d'un curé de campagne de Georges Bernanos, avec Maxime d'Aboville, Petits Mathurins, 2010 : Une heure trois quarts avant les huissiers ! de Serge Serout, mise en scène Daniel Colas, 2010 : Le Vieux Juif blonde d'Amanda Sthers, mise en scène Christophe Lidon, Petits Mathurins, 2010 : Ce soir j'ovule de Carlotta Clerici, mise en scène Nadine Trintignant, 2010 : La Douceur du velours de Christine Reverho, mise en scène Panchika Velez, 2010 : Henri IV, le bien-aimé de Daniel Colas, mise en scène de l'auteur, 2010 : Padam padam, décembre Direction Stéphane Engelberg, Louis-Michel Colla et Séverine Setbon 2011 : Appelez-moi Tennessee de Benoît Solès, mise en scène Gilbert Pascal, Petits Mathurins, 2011 : Psy cause(s) de Josiane Pinson, mise en scène Daniel Berlioux, Petits Mathurins, 2011 : Le Temps qui passe de Karine Silla-Pérez, mise en scène Vincent Pérez, 2011 : Lettre d'une inconnue de Stefan Zweig, mise en scène Christophe Lidon, Petits Mathurins, 2011 : Une femme à Berlin d'après un texte anonyme, mise en scène Tatiana Vialle, 2011 : Laurent Lafitte, comme son nom l'indique, one-man-show coécrit et mise en scène Laurent Lafitte et Cyrille Thouvenin, 2011 : Sainte Thérèse de Lisieux, histoire d'une âme de Michel Pascal d'après Sainte Thérèse de Lisieux, mise en scène Michel Pascal, 2011 : Dernier coup de ciseaux de Marilyn Abrams, Bruce Jordan, Paul Pörtner, mise en scène Sébastien Azzopardi et Sacha Danino, 2011 : La Peste d'après Albert Camus, adaptation et mise en scène Francis Huster, 2011 : Anatole de Kyan Khojandi, Bruno Muschio, mise en scène François Delaive, 2011 : Fume cette cigarette de Emmanuel Robert-Espalieu, mise en scène Édouard Molinaro, septembre 2011 : Annabelle M, une histoire sans faim de Sandie Masson, mise en scène Agnès Boury, 2011 : Comedy Gospel de Claudia Tagbo, mise en scène Fabrice Eboué, 2011 : Abraham, écrit, mis en scène, et interprété par Michel Jonasz, 2015 : Poésie?, de et par Fabrice Luchini 2015 : Au Pays du Père Noël, écrit et mis en scène, par Olivier Solivérès Notes et références Lien externe Voir aussi Liste des théâtres et opéras de Paris Mathurins 8e arrondissement de Paris Patrimoine du XIXe siècle Mathurins
Warrenton (Missouri)
Warrenton est une ville du Missouri, dans le comté de Warren. Lors du recensement , sa population s’élevait à . Source City au Missouri Comté de Warren (Missouri) Siège de comté au Missouri
Nizza di Sicilia
Nizza di Sicilia est une commune italienne de la province de Messine dans la région Sicile. Administration Hameaux Communes limitrophes Alì Terme, Fiumedinisi, Mandanici, Roccalumera Notes et références Commune dans la province de Messine
Larned
Larned (Kansas) Site historique national de fort Larned
Polémocrate
Polémocrate (en grec ancien / ) est un aristocrate originaire d'Élimée, propriétaire de biens fonciers en Chalcidique sous le règne de Philippe II de Macédoine. Il est le père de deux généraux d'Alexandre le Grand : Coénos et Cléandre. Notes et références Royaume de Macédoine
Saison cyclonique 2022-2023 dans l'océan Indien sud-ouest
La saison cyclonique 2022-2023 dans l'océan Indien sud-ouest s'étend officiellement du au , à l'exception de Maurice et des Seychelles, dont la saison se termine le . Ces dates délimitent traditionnellement la période de l'année durant laquelle la plupart des cyclones tropicaux et subtropicaux se forment dans le bassin qui est à l'ouest de et au sud de l'équateur. La formation de cyclones dans ce bassin est surveillée par le Centre météorologique régional spécialisé de La Réunion. La saison a débuté hâtivement, la tempête tropicale Ashley se formant le sur l'extrême Est du bassin et n'affectant personne. Elle semblait être terminée le avec la tempête tropicale Neuf mais une nouveau système, appelé Fabien, s'est développé le . Ce dernier a perduré jusqu'au 21, atteignant le niveau de cyclone tropical intense dans l'extrême nord du bassin sans causer de dégâts. La saison a connu deux systèmes causant des dégâts importants : Cheneso et Freddy. Ce dernier a fait plus d'un millier de morts et plus de 500 disparus dans le plus long périple de tous les cyclones tropicaux des annales. Nom des tempêtes Au sein de l'océan Indien sud-ouest, les dépressions tropicales et les dépressions subtropicales pour lesquelles est mesuré un vent soutenu sur de par le Centre météorologique régional spécialisé cyclones de La Réunion (CMRS) reçoivent généralement un identifiant. Les Centres consultatifs sous-régionaux de cyclones tropicaux à Maurice et à Madagascar nomment les systèmes plus intenses. Le centre de Maurice nomme les systèmes qui s'intensifient en tempête tropicale modérée entre . Entre , c'est le centre de Madagascar qui attribue un nom. À partir de la saison 2016-2017, les listes de noms dans le sud-ouest de l'océan Indien font l'objet d'une rotation triennale. Les noms de tempête ne sont utilisés qu'une seule fois, donc tout nom de tempête utilisé cette année sera supprimé de la rotation et remplacé par un nouveau nom pour la saison 2024–25. Les noms non utilisés devraient être réutilisés dans la liste pour la saison 2024-2025. Tous les noms utilisés pendant la saison 2018-19 ont ainsi été remplacés. Déroulement de la saison La saison cyclonique a débuté avant le début officiel avec les tempêtes modérées Ashley fin septembre 2022 et Balita début octobre. La dépression tropicale Trois, en provenance du bassin australien, a fait une courte apparition en novembre. Ce n'est ensuite que le que le cyclone tropical majeur Darian est entré dans le même secteur. Ces 4 systèmes ont passé leur vie entière en mer. Le , une perturbation est apparue bien au nord-est de Madagascar. Elle est devenue la tempête tropicale Cheneso avant de frapper la province d'Antsiranana le 19. Perdant de l'intensité en passant sur l'île, le système a débouché sur le canal du Mozambique le puis est devenu une cyclone tropical en longeant lentement la côte sud-ouest de Madagascar. Tard le 28, Cheneso a quitté vers les îles Kerguelen et le 29 est devenu post-tropical. À cause de son lent déplacement, le système à causé d'importants dégâts par la pluie ainsi que fait plus de 30 morts. Février fut actif avec deux cyclones en mer, soit Dingani du 9 au 15 et Enala du 21 au 28, mais c'est surtout le cyclone de catégorie 5 Freddy qui a fait la manchette. Ce dernier a pris naissance dans le bassin australien le , est entrée dans celui du sud-ouest de l'océan Indien le 14, l'a traversé pour passer au nord des Mascareignes, frapper Madagascar et le Mozambique deux fois et finalement le Malawi avant de s'éteindre le . Freddy est l'un des quatre seuls systèmes à avoir ainsi traversé l'intégralité du Sud de l'océan Indien d'Est en Ouest. Il est également celui à avoir accumulé la plus grande énergie cumulative des cyclones tropicaux (ACE) et la plus longue durée de vie au monde depuis le début des annales météorologiques. Le cyclone a fait plus de 700 morts et plus de 550 disparus tout au long de son trajet, le plus grand nombre au Malawi. En fin mars, la dépression tropicale modérée Neuf est passée loin de toutes terres habitées et semblait le dernier système de la saison mais le cyclone Fabien s'est développé le et a perduré jusqu'au 21 sans causer de dégâts. Il s'agit d'un des rares cyclones aussi tardif et aussi près de l'équateur dans ce bassin cyclonique, ainsi que celui ayant atteint le stade de cyclone intense le plus tard en saison. Chronologie des événements Cyclones tropicaux Tempête tropicale modérée Ashley Le , un creux quasi équatorial a produit une faible dépression tropicale dans l'océan Indien. Les conditions environnementales se sont améliorées au cours des suivants et la dépression s'est suffisamment organisée pour devenir la première dépression tropicale de la saison le . Tôt le jour suivant, le JTWC l'a désigné comme le cyclone tropical 02S, citant les données du diffusomètre du satellite météorologique indiquant des vents une force de tempête tropicale dans ses demi-cercles ouest et est. Le CMRS de La Réunion a également transformé le système en une tempête tropicale modérée et les services météorologiques mauriciens (MMS) l'ont nommé Ashley. Le système a alors atteint son intensité maximale, avec des vents soutenus sur de avant de succomber à un fort cisaillement des vents du nord-est et à d'importantes intrusions d'air sec tard le même jour. Le CMRS a mis fin aux avis avant le alors qu’Ashley s'affaiblissait en dépression résiduelle mais a continué à suivre la tempête jusqu'à ce qu'elle soit notée pour la dernière fois le . Tempête tropicale modérée Balita Le , le CMRS de La Réunion a commencé à surveiller une perturbation dont l'activité convective était localisée dans les convergences de basses couches. Plus tard le jour suivant, le JTWC a commencé à surveiller une zone de convection. Les images satellites ont indiqué que les lignes de nuages de bas niveau s'enroulaient dans le centre de bas niveau et tôt le 5 octobre, le JTWC a émis une alerte de Formation de cyclone tropical sur le système. Le JTWC l'a ensuite classé comme cyclone tropical 03S à le . À , le CMRS l'a rehaussé à dépression tropicale. Malgré un cisaillement modéré du vent du nord-est, la convection a augmenté autour du système et le CMRS l'a ensuite déclaré une tempête tropicale modérée à le et elle a été nommée Balita par le MMS. L'imagerie satellite a révélé que le système avait amélioré sa structure convective. À le , la structure de Balita est devenue allongée et asymétrique, incitant le CMRS à reclasser la tempête comme une dépression post-tropicale. Plus tard ce même jour, le CMRS a cessé ses avis et le JTWC a emboîté le pas. Les restes se sont entièrement dissipés le . Dépression tropicale Trois Le , la dépression tropicale 02U de la région australienne, surveillée par le CMRS de La Réunion, a traversé dans sa zone de responsabilité. Il n'y avait plus de convection associée, seulement un centre dépressionnaire de bas niveau. L'activité orageuse a repris dans la partie sud du système au cours des heures suivantes et le CMRS l'a classé comme dépression tropicale Trois alors que les conditions environnementales étaient légèrement propices à la cyclogenèse tropicale avec un faible cisaillement vertical du vent et écoulement équatorial modéré. Cependant, à le , le CMRS a émis son dernier avertissement alors que le système dégénérait en une dépression résiduelle Cyclone tropical très intense Darian Le , le Bureau of meteorology australien (BOM) a signalé que la dépression tropicale 05U s'était formée à environ au nord des îles Cocos. Le , le système est devenu le cyclone Darian de catégorie 1 dans l'échelle australienne, équivalent à une tempête tropicale dans l'échelle de Saffir-Simpson, après avoir erré dans le même secteur. Il s'est ensuite intensifié en tournant vers l'ouest. Le , le cyclone tropical sévère Darian, venant de la région australienne, est entré dans le bassin sud-ouest de l'océan Indien où il a été immédiatement classé comme cyclone tropical très intense par le CMRS de La Réunion ayant des vents soutenus sur 10 minutes de . Après des variations dans son intensité, Darian a tourné vers le sud-est le , toujours loin de toute terre, puis retour au sud-ouest le . Le à , le CMRS de La Réunion a déclassé Darian à forte tempête tropicale. Le à , Darian est devenu une dépression post-tropicale à à l'est-sud-est de la Réunion, se dirigeant vers le sud-sud-ouest. Le CMRS a cessé ensuite ses bulletins à propos de ce système qui est toujours resté en mer et n'a fait aucun dégât. Cyclone tropical Cheneso Le , le CMRS de La Réunion a commencé à parler d'un potentiel de développement cyclonique avec une augmentation de l'activité orageuse au sud de l'île de Diego Garcia. À le 18, elle est devenue une dépression tropicale au nord-est de Madagascar. Vers , le CMRS a reclassé le système en tempête tropicale modérée et Météo Madagascar l'a nommé Cheneso. À , elle est devenue une forte tempête tropicale à moins de des côtes. Cheneso a touché la côte malgache près de villes de Sambava et Antalaha le avant puis est devenue une dépression sur terre tournant vers le sud-ouest en s'affaiblissant. À le , le CMRS a repris ses bulletins à propos de la dépression Cheneso et à la reclassifie en perturbation tropicale quand elle ressort sur le canal près de Morondava. Vingt-quatre heures plus tard, elle redevenait une tempête tropicale modérée puis forte quelques heures plus tard. Le , Cheneso a atteint le stade de cyclone tropical à moins de des côtes de la région de Morondava. Étant quasi stationnaire, il a provoqué une remontée d'eau froide et le à , Cheneso est temporairement retombé à forte tempête tropicale. La tempête a accéléré lentement ensuite vers le sud. À le , ayant regagné des eaux plus chaudes, Cheneso est redevenu un cyclone à environ à l'ouest de la région de Atsimo-Andrefana. À , le Joint Typhoon Warning Center (JTWC) a estimé que le système s'était renforcé en un cyclone tropical équivalent à la catégorie 2 de l'échelle de Saffir-Simpson avec des vents soutenus d'une minute à et une pression centrale de . Par la suite, le système a tourné vers le sud-est passant au sud de Madagascar tout en accélérant. Rencontrant un cisaillement de plus en plus fort des vents en altitude, Cheneso est redescendu à forte tempête tropicale dès et s'est transformé en dépression post-tropicale le 29 à . Le CMRS a cessé ses bulletins à le même jour alors que la dépression se dirigeait vers l'île Kerguelen. Le , le bilan était d'au moins 33 morts, 20 disparus et , dont le tiers de déplacés, affectant 17 régions sur les 22 de l'île. Plus de , 18 centres médicaux et 164 écoles ont été endommagés, alors qu'environ de rizières ont été inondées. Cyclone tropical Dingani Après avoir erré plusieurs jours dans la région australienne près des îles Cocos, la dépression tropicale 11U est entrée dans la zone de responsabilité du CMRS de La Réunion le et a été désignée comme tempête tropicale modérée Dingani. Plus tard ce jour-là, le JTWC a lancé des avis sur le système et l'a classé comme cyclone tropical 13S. À le 11, le CMRS a rehaussé Dingani à forte tempête tropicale. À le 12, il est devenu un cyclone tropical, équivalent à un ouragan de catégorie 1 dans l'échelle de Saffir-Simpson, avec un œil bien visible et à plus de de la Réunion. À le , le système a nettement faibli sous un fort cisaillement des vents en altitude et a été rétrogradé au stade de forte tempête tropicale à environ à l'est-sud-est de Rodrigues, se dirigeant vers le sud-ouest. À le 15, Dingani est devenu une dépression post-tropicale bien au large des terres habitées et se dirigeant vers le sud-ouest. Ayant passé sa vie en mer, le système n'a causé aucun dégâts connu. Cyclone tropical très intense Freddy Le , le Bureau of Meteorology australien (BoM) a commencé à surveiller une faible dépression tropicale en développement intégrée dans un creux de mousson dans la mer de Timor. Le , le système nommé Freddy est devenu un cyclone tropical. S'intensifiant rapidement, il a atteint le statut de catégorie 4 dans l'échelle australienne avant de faiblir en se dirigeant vers l'ouest. Sa structure s'est progressivement désorganisée en raison d'un fort cisaillement du vent. Le à , il a quitté le bassin et est entré dans la zone de responsabilité du CMRS La Réunion comme cyclone tropical équivalent à la catégorie 2 dans l'échelle de Saffir-Simpson . Six heures plus tard, il est devenu un cyclone tropical intense et a continué son intensification, étant dans des conditions très favorables. À le 15, le Joint Typhoon Warning Center a estimé les vents sur une minute à , ce qui est juste sous la catégorie 5 de l'échelle de Saffir-Simpson. En même temps, le CMRS lui assignait des vents de sur et une pression de , soit à la limite supérieure du niveau de cyclone tropical intense. À , le JWTC a estimé que Freddy avait atteint le stade équivalent à la catégorie 5 puis un pic à avant de redescendre à la catégorie 4 à le . Le , le CMRS a commencé à alerter l'archipel des Mascareignes de l'approche de Freddy, toujours un cyclone intense de relativement faible diamètre. Le 17, La Réunion a été ajoutée à la pré-alerte cyclonique jaune. À le , le CMRS La Réunion a rehaussé Freddy au stade de « cyclone tropical très intense », avec des vents sur de , bien au nord-est de Rodrigues. Le rehaussement a été favorisé par les eaux chaudes et le faiblissement du cisaillement des vents en altitude. Vingt-quatre heures plus tard, Freddy s'est légèrement affaibli et est revenu au stade de cyclone tropical intense à un peu plus de au nord-est de l'île Maurice. Il est passé ensuite à environ au nord de Maurice et de La Réunion. Freddy a touché la côte malgache vers le près de Mananjary au stade de cyclone tropical puis s'est affaibli en traversant l'île vers l'ouest. Il est ressorti sur le canal du Mozambique au sud d'Andavadoaka vers le 22 février en tant qu'une zone perturbée en réorganisation. Traversant le canal d'Ouest en Est, Freddy a touché la côte du Mozambique peu après le au juste sud de Vilanculo, province d'Inhambane comme tempête tropicale modérée. Après être entré dans les terres jusqu'au Zimbabwe et être devenu une dépression résiduelle le , Freddy est ressortie comme perturbation tropicale sur les eaux du canal de Mozambique la nuit du au 2 mars en se dirigeant vers la côte sud-ouest de Madagascar. Le 5 mars, Freddy est passé à forte tempête tropicale et s'est approché à environ 25 km de la côte de la région d'Atsimo-Andrefana, y donnant de très fortes pluies et des vents violents. Le , le CMRS de La réunion a rehaussé Freddy à cyclone tropical se dirigeant vers le nord du Mozambique dans des conditions très favorables à son maintien. Le centre de Freddy a touché la côte mozambicaine vers le à environ 30 km à l'Est de la ville de Quelimane au stade de cyclone tropical avec des vents soutenus de sur 10 minutes et des rafales à . Le cyclone a ensuite interagi avec les terres et faibli. Le bilan au fait état d'au moins morts dont plus de au Malawi, 17 à Madagascar, 198 au Mozambique et 2 au Zimbabwe. Cyclone tropical Enala Le , le CMRS de La Réunion a commencé à parler dans ses bulletins quotidiens d'une zone suspecte qui avait une probabilité de se transformer en cyclone tropical. Le 21, le CMRS a lancé le premier bulletin pour la dépression tropicale, désignée par Huit, à plus de à l'est-nord-est de la Réunion. À le 22, le CMRS a rehaussé le système à tempête tropicale modérée Enala puis à forte tempête tropicale 18 heures plus tard. À le 24, le CMRS a révisé son analyse et a déclaré qu’Enala était un cyclone tropical depuis le 23 et qu'il se dirigeait vers le sud-ouest loin de toute terre. Cette intensité fut cependant de courte durée et le système est rapidement retombé à forte tempête tropicale le . Poursuivant vers le sud, Enala a perdu graduellement de son intensité et est devenu une dépression résiduelle le 28 février. Le CMRS a alors émis son dernier bulletin pour ce système qui n'a jamais touché de terres. Tempête tropicale modérée Neuf Le , une faible dépression s'est développée entre les Maldives et les Chagos mais son développement était très improbable selon le CMRS de La Réunion. Le , la convection profonde enveloppant son centre mal défini s'est mieux organisé dans les quadrants ouest et sud. Le lendemain, il a été classé comme une perturbation tropicale. Après avoir serpenté pendant plusieurs jours, le système a commencé à prendre une trajectoire plus au sud et à le , il a été classé dépression tropicale à plus de 300 km au nord de Rodrigues. Douze heures plus tard, le système retombait à perturbation tropicale à cause d'une injection d'air sec et un cisaillement des vents modéré. À le 28, Neuf a été à nouveau déclassé à dépression résiduelle se dirigeant vers l'ouest et le CMRS a cessé ses bulletins. Ayant passé sa vie en mer, le système n'a fait aucun dégât connu. Lors d'une réanalyse, le CMRS a déclaré que le système était devenu brièvement une tempête tropicale modérée le mais ne lui a pas donné de nom a posteriori. Cyclone tropical intense Fabien À cause de la phase active de l'oscillation de Madden-Julian (OMJ), le CMRS de La Réunion a prévu au début mai qu'une circulation cyclonique pourrait se former dans la zone indonésienne à l'est de sa zone de responsabilité grâce à la prévision d'ensembles à long terme des modèles de prévision numérique du temps Global Forecast System (GFS) et Integrated Forecasting System (IFS). Une dépression s'est ainsi développée le long de l'équateur le et le système a commencé à s'organiser avec une convection profonde. Le , le système s'est consolidé en perturbation tropicale sur l'extrême nord-est de la zone de couverture du CMRS. Quelques heures plus tard, le système est devenu une dépression tropicale. Le à , le CMRS a rehaussé le système à tempête tropicale modérée et l'a nommé Fabien. Douze heures plus tard, elle devenait une tempête tropicale forte. Le à , Fabien atteignait le status de cyclone tropical selon le CMRS de la Réunion, équivalent à un ouragan de catégorie 2 dans l'échelle de Saffir-Simpson selon le Joint Typhoon Warning Center (JTWC), à environ à l'est-nord-est de l'île de Diego Garcia. Le à , le CMRS de La Réunion a rehaussé Fabien à cyclone tropical intense alors à à l'est-sud-est de Diego Garcia et ayant des vents soutenus sur 10 minutes de . Il est devenu le cyclone tropical intense le plus tardif du bassin sud-ouest de l'océan Indien, 6 jours plus tard que Lila (ex-Billy) en 1986. Au même moment le JTWC lui donnait des vents sur une minute de et une pression centrale de ce qui le mettait à la catégorie 3 de l'échelle de Saffir-Simpson. Le à , Fabien est retombé à cyclone tropical, passant à plus de au sud de l'archipel des Chagos qui ne fut affecté que par une mer forte et le passage de grains orageux des bandes externes de précipitations. Par la suite, le système a graduellement faibli, faisant face à un cisaillement de vents en altitude et une injection d'air sec, tout en se dirigeant lentement vers l'ouest-sud-ouest puis le sud. Ce faible déplacement a causé un brassage de la mer et une remontée d'eau froide en surface, défavorisant la convection. À le , le CMRS a déclaré que Fabien était devenu une dépression résiduelle se comblant à au nord-est de La Réunion et il a émis son dernier bulletin. Le système devait se dissiper les jours suivants n'ayant fait aucun dégâts. Notes et références Liens externes . : . . .
Die Perlen der Cleopatra
(en français, Les Perles de Cléopâtre) est une opérette en trois actes d'Oscar Straus sur un livret d'Alfred Grünwald et Julius Brammer. L'histoire Premier acte Tôt dans la matinée entre dans le palais de la reine égyptienne Cléopâtre le prince syrien Beladonis. Il vient sous un prétexte diplomatique. Il veut parler tout de suite à Cléopâtre. Pampylos, le premier ministre égyptien, tente de l'amadouer et annonce la venue de la reine. Elle n'a pas bien dormi, semble de mauvaise humeur et n'est pas inspirée par la politique. D'ailleurs, elle demande à son ministre ce que disent les étoiles. Le rusé Pampylos sait ce que veut entendre sa maîtresse et lui fait un bon horoscope. Pendant ce temps, un autre étranger attend. Il s'agit de l'officier Silvius, venu apporter un message de Rome. Silvius est l'amant secret de Charmian, la dame de cour de Cléopâtre. Il arrive à voir Cléopâtre pour demander la main de sa dame. Mais quand elle voit le beau Romain, elle n'a qu'un désir : le voir à ses pieds. Elle le séduit et lui fait oublier Charmian. Maintenant, elle veut voir ce qu'il vaut. Elle met deux perles qui se dissolvent dans le vin qu'elle lui sert. Bientôt, Silvius exauce tous les vœux de Cléopâtre. Afin qu'il soit toujours avec elle, elle le nomme garde du palais. Deuxième acte Beladonis ne comprend pas pourquoi Cléopâtre met tant de temps à venir. Pour que le prince ne soit pas en colère, Pampylos le conduit auprès d'une jeune fille afin de satisfaire ses désirs. Bientôt, le Romain a d'autres préoccupations. La reine n'a pas été satisfaite par leur nuit. Il sent venir la revanche. Lorsqu'il apprend qu'une rébellion se prépare, il se joint aux conspirateurs. Cependant, la garde du palais parvient à éviter le coup d'État. Tous les rebelles sont incarcérés. Troisième acte Pampylos annonce à la reine que le conquérant romain Marc Antoine vient d'entrer avec sa flotte dans le port. Il n'est plus question de garder Silvius prisonnier. Il est gracié et libéré. Comme à César, la femme ne résiste pas au charme de Marc Antoine. Il accepte de la suivre et boit le vin dans lequel la reine a mis une de ses perles d'amour. Représentations Die Perlen der Cleopatra a été conçu sur mesure pour la diva d’opérette Fritzi Massary. L'œuvre a été créée à Vienne en 1923, puis à Berlin en 1924. Il faut attendre 2016 pour que Barrie Kosky monte de nouveau le spectacle au Komische Oper Berlin, dans une mise en scène à grand spectacle qui réunit Dagmar Manzel (Cleopatra), David Arnsperger (Silvius), Johanes Dunz (Beladonis), Talya Lieberman (Charmian), Stefan Sevenich (Pampylos), Peter Renz (Kophra / Marcus Antonius), avec le chœur et l'orchestre du Komische Oper, sous la direction musicale d'Adam Benzwi. Source, notes et références Traduction Notes Article connexe Oscar Straus Œuvre d'Oscar Straus Opérette Opéra des années 1920 Cléopâtre VII
Enrique López Delgado
Enrique López Delgado dit Kike López (né le à Salamanque, en Castille-et-León) est un footballeur espagnol qui évolue au poste d'attaquant à l'Atlético Baleares. Biographie Palmarès Vierge Références Liens externes Naissance à Salamanque Naissance en janvier 1988 Footballeur espagnol Joueur du Real Valladolid Joueur du Polideportivo Ejido Joueur de l'UD Salamanque Joueur du Villarreal CF B Joueur du CD Tenerife Joueur de l'AD Alcorcón Joueur du Cadix CF Joueur du CD Alcoyano
Houssonloge
Houssonloge est un village de la commune d'Aywaille dans la province de Liège en Région wallonne (Belgique). Avant la fusion des communes, Houssonloge faisait partie de la commune de Harzé. Situation Ce village ardennais se situe le long de la N.30 qui va d'Aywaille à Bastogne. Il se trouve sur la ligne de partage des eaux des bassins de l'Ourthe et de l'Amblève. En effet, au sud du village, la Lembrée appelée localement ruisseau du Pouhon rejoindra l'Ourthe à Vieuxville tandis qu'au nord, le ruisseau du Fond de Harzé prend sa source près du village et se jettera dans l'Amblève à Aywaille. Description Le village initial était composé de quelques maisons et fermettes bâties en grès principalement dans la rue du Pré Clamin. La chapelle construite aussi en grès et dédiée à Saint Edgard et à Notre-Dame de l'Immaculée Conception, date de 1925 et s'inspire du style néo-roman. La construction de l'autoroute E25 dont la sortie 47 se situe non loin du village a encouragé depuis les années 1980 la construction de nombreuses habitations de part et d'autre de la N.30 ainsi que la création d'une zone d'activité économique sur les hauteurs proches de l'autoroute. Aywaille Village en Wallonie
Aloo paratha
L’aloo paratha ( ; ; marathi : बटाटा पराठा), soit « paratha à la pomme de terre », est un mets indien, très populaire au petit déjeuner dans les régions du centre, du nord et de l'ouest de l'Inde. Le paratha farci de pomme de terre (aloo,आलू, désigne la pomme de terre en hindi) est essentiellement une pâte non levée fourrée d'un mélange de purée de pommes de terre épicée, aplatie au rouleau et cuite sur un tava (plaque chauffante) chaud avec du beurre ou du ghî. Habituellement, laloo paratha est servi avec du beurre ou du chutney, et s'accompagne de lassi (lait fermenté) dans les zones rurales du nord et de l'ouest de l'Inde. Aloo paratha prêt à l'emploi On trouve dans le commerce en Inde une forme d'''aloo paratha « prêt à cuire », qui aide les clients à gagner beaucoup de temps dans la préparation du paratha, tout en conservant le goût original d'un produit fait maison. Un autre type de produit commercialisé est un mélange prêt à l'emploi destiné à farcir les parathas, ce qui peut être pratique pour préparer laloo paratha original farci. Notes et références Voir aussi Articles connexes Paratha'' Cuisine indienne Pain indien Spécialité à base de pommes de terre Pain non levé Plat végétarien indien
2014 BD70
est un cubewano d'un diamètre probable d'environ , ce qui pourrait le qualifier comme candidat au statut de planète naine. Annexes Articles connexes Objet transneptunien Liste des planètes mineures non numérotées découvertes en 2014 Liens externes Références Cubewano Planète mineure découverte en 2014 Planète mineure prédécouverte en 2010 Planète naine potentielle Objet céleste découvert par Pan-STARRS Objet céleste découvert à l'observatoire du Haleakalā Planète mineure non numérotée
Joseph Gnonlonfoun
Joseph Houessou Hounwanou Gnonlonfoun, né en à Porto-Novo au Dahomey, est un magistrat et homme politique béninois. Biographie Jeunesse et études Joseph Gnonlonfoun est né en à Porto-Novo au Dahomey. Orphelin de mère très jeune, il est élevé par l'un de ses oncles. À la fin de ses études primaires, il entre au séminaire dans le but de devenir prêtre. En 1962, il obtient son baccalauréat à Ouidah et c'est par mimétisme, en discutant avec ses amis qu'il décide de devenir juge. La même année, il est admis à l'université de Dakar où il effectue quatre années de droit puis étudie pendant deux ans au Centre national d'études judiciaires à Bordeaux. Carrière professionnelle Une fois ses études terminées, il est rentre au Dahomey où il intègre le corps de la magistrature le . Il est nommé juge au tribunal de première instance de Cotonou le et devient conseiller à la Cour d'appel de Cotonou le . Joseph Gnonlonfoun est apprécié pour son expertise et officie dans différents ministères. Le , il est placé en position de détachement pour servir au cabinet du ministère de la Fonction publique et du Travail, puis sert au cabinet du ministre de l'Information et du Tourisme à partir du . Il est devient, le , vice-président du tribunal de première instance de Cotonou. Le , il obtient la direction du département (Europe occidentale et Amérique du Nord) au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération. Ce département est chargé de toutes les questions relatives à la coopération économique, commerciale et culturelle entre les pays d'Europe occidentale, d'Amérique du Nord et du Dahomey ainsi que leurs problèmes politiques. Il est nommé, le , représentant de la République populaire du Bénin à la commission des droits de l'homme des Nations unies puis cumulativement à cette fonction, le , il devient directeur adjoint du ministère du Plan, de la Statistique et de la Coopération technique jusqu'au . Il est remis à cette date à la disposition du ministère de la Justice populaire qui le nomme le , directeur de la législation et de la codification. Entre temps, le , représentant le ministre du Plan, de la Statistique et de la Coopération technique, il intègre le conseil d'administration de la société nationale de transport aérien Air Bénin, première compagnie aérienne nationale créée en août 1978. Il prend sa retraite de magistrat le à l'âge de 55 ans. Carrière politique Joseph Gnonlonfoun est encore magistrat lorsqu'il entre en politique. Mis à la disposition du ministre de la Justice et de la Législation et directeur de cabinet de ce dernier, il est élu député lors des élections législatives du 17 février 1991. À partir du et pour une durée de quatre ans, il est détaché à l'Assemblée nationale et se consacre pleinement à son rôle d'élu. Le président de la République Mathieu Kérékou le nomme garde des Sceaux, ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l'homme le . Il participe aux élections législatives de 1999 et est élu député le . Le suivant, en compagnie d'autres ministres élus à l'Assemblée nationale, il remet sa démission de ministre. Mais il retrouve rapidement sa fonction puisqu'il réintègre le gouvernement lors du remaniement ministériel du . Il est remplacé par Dorothé Sossa le . Retraite Joseph Gnonlonfoun est retraité de la fonction publique et sa mission au sein du gouvernement est terminée mais son expérience et ses compétences continuent d'être mises à profit. Il est ainsi sollicité par Mathieu Kérékou, le , pour être membre de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication. Le , il est invité à intégrer une commission chargée d'étudier la coopération et les perspectives de la France avec ses anciens territoires africains de l'espace francophone. Le , il est président de la Commission électorale nationale autonome. Nommé par Thomas Boni Yayi en personne, Joseph Gnonlonfoun est ensuite suspecté par l'opposition d'avoir organisé la victoire de ce dernier à l'élection présidentielle de 2011. Le , il rejoint une commission, placée sous l'égide du ministre de la Justice, chargée de l'élaboration des avant-projets de lois dans le cadre des réformes politiques et institutionnelles. Succédant à Albert Tévoédjrè, il devient, le , le deuxième médiateur de la République, autorité administrative indépendante gérant les doléances de la population béninoise envers l'administration publique. Il est remplacé le par Pascal Essou. Distinctions et décorations (2000) (2001) (2009) Notes et références Notes Références Bibliographie Liens externes Naissance en 1943 Magistrat béninois Commandeur de l'ordre national du Bénin Grand officier de l'ordre national du Bénin Grand-croix de l'ordre national du Bénin Ministre béninois de la Justice Personnalité liée à la défense des droits de l'homme
Jens Holmboe
Jens Holmboe, né le à Tvedestrand et mort le à Oslo, est un botaniste norvégien qui s'est particulièrement intéressé à la géobotanique. Biographie Jens Holmboe est le fils aîné de la famille nombreuse du docteur Michael Holmboe (1852-1918) et de son épouse, née Eleonore Vogt (1857-1901). Son grand-père homonyme était un homme politique éminent. Il termine ses études secondaires en 1898 et reçoit la médaille d'or du prince héritier, décernée par l'université de Christiana pour son ouvrage intitulé «Planterester i norske Torvmyrer» (1902). Il est nommé en 1902 assistant de botanique à l'université de Christiana et en 1906, conservateur du muséum de Bergen. Il fait plusieurs expéditions botaniques en Norvège et l'une à Chypre en 1905 à propos de laquelle il publie plus tard, en 1914, une étude sur la végétation. Il épouse en 1907 Laura Lie (1879-1972). Il est nommé en 1914 professeur de botanique à l'université et devient aussitôt professeur au muséum de Bergen. En 1925, il retourne enseigner à l'université d'Oslo tout en dirigeant le jardin botanique de l'université. Il édite de 1906 à 1925 la revue scientifique Naturen consacrée aux sciences naturelles. Il publie régulièrement, dont son œuvre maîtresse « Våre ville planter », en six volumes avec la collaboration de Torstein Lagerberg de 1937 à 1940. Une seconde édition paraît de 1950 à 1955. Jens Holmboe est élu à l'âge de trente ans à l'académie norvégienne des sciences et des lettres en 1910. Il est fait commandeur de l'ordre de Vasa et chevalier de l'ordre royal de l'Étoile polaire. Hommages (Asteraceae) Taraxacum holmboei H.Lindb. (Rubiaceae) Coprosma holmboei (Christoph.) Heads Publications Undersøgelser over norske ferskvandsdiatoméer, 1899 (først trykt i Arkiv for Mathematik og Naturvidenskab 1898) To torvmyrprofiler fra Kristiania omegn, Geologiska Föreningen i Stockholm, Förhandlingar, 22 nr. 1, Stockholm 1900 Planterester i norske torvmyrer. Et bidrag til den norske vegetations historie efter den sidste istid, VSK Skr. I, 1902, nr. 2, 1903 Veiviser i den botaniske haves drivhuse, 1903 Linné's botaniske “Prælectiones privatissimæ” paa Hammarby 1770, utgit efter Martin Vahl's referat, BMÅ 1910 nr. 1, 1910 Bergens museums plantehus. En fører for besøkende, Bergen 1913 Kristtornen i Norge. En plantegeografisk undersøkelse, BMÅ 1913, nr. 7, 1913 Studies on the vegetation of Cyprus, based upon researches during the spring and summer 1905, Bergen 1914 Bergfletten i Norge som vild og plantet, BMÅ 1918–19, Naturvit. rk. nr. 1, 1919 Vettisfossen, in: Naturen 1921, pp. 320–329 Nytteplanter og ugras i Osebergfundet, 1921 (inngår i A. W. Brøgger og H. Shetelig (réd.): Osebergfundet, vol. 5, 1927) Gamle norske matplanter, DNVA Avh. I, 1929, nr. 2, 1929 The Trondheim district as a centre of late glacial and postglacial plant migrations, DNVA Avh. 1936, nr. 9, 1937 Plantelivet. Lærebok in: botanikk for skoler, 1937 Våre ville planter (en collaboration avec Torstein Lagerberg), 6 vol., 1937–40 Notes et références Voir aussi Articles connexes Botaniste suédois Lars Levi Læstadius Botanistes norvégiens Matthias Numsen Blytt Axel Gudbrand Blytt Rolf Nordhagen Ove Dahl Thekla Resvoll Liens externes Biographie (Salmonsens konversationsleksikon) Liste de taxons étudiés par Jens Holmboe (IPNI) Naissance en mai 1880 Naissance à Tvedestrand Décès en juillet 1943 Décès à Oslo Botaniste norvégien du XXe siècle Professeur à l'université d'Oslo Universitaire norvégien du XXe siècle Membre de l'Académie norvégienne des sciences et des lettres Décès à 63 ans
Col du Surceneux
Le col du Surceneux est un col routier du massif des Vosges situé à d'altitude et qui relie la commune de Ban-sur-Meurthe-Clefcy à Xonrupt-Longemer. Le col commence par l’ascension du défilé de Straiture par la route départementale 23. Toponymie Le surcernage est une méthode de déboisage consistant à empêcher la montée de la sève et à provoquer ainsi la mort de l'arbre par l'enlèvement de l'écorce à la base du tronc. La curcenée ou surceneux est la partie de la forêt qui a eu affaire au surcenage. Le Surceneux est le nom donné au hameau et à la clairière demeurant au fond du cirque de forêts de sapinières, d'hêtraies-sapinières, d'épicéas, ainsi que de pâturages et comportant quelques fermes juxtaposant le col. Tourbière Une tourbière asséchée présentant une épaisseur de 4,30 m de tourbe avec une strate discontinue de bouleaux est masquée par une lande à Callune. Elle possède une mosaïque d'espèces végétales et animales, dont la plante carnivore Rossolis à feuilles rondes, l’Éricacée arbrisseau ou le Cuivré de la Bistorte. Elle fait partie du site Natura 2000 du « massif de Haute Meurthe ». Notes et références Voir aussi Bibliographie Articles connexes Liste des cols du massif des Vosges Surceneux Surceneux
Poseritz
Poseritz est une commune sur l'île de Rügen, dans l'arrondissement de Poméranie-Occidentale-Rügen, Land de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale. Géographie La commune de Poseritz regroupe les quartiers suivants : Histoire En 1326, le village appartient à la principauté de Rügen puis au duché de Poméranie. Après les traités de Westphalie en 1648, Rügen fait partie de la Poméranie suédoise. En 1815, elle retourne à l'arrondissement de Rügen dans la province de Poméranie prussienne. Neparmitz Construit durant la seconde moitié du , le château de Neparmitz appartient à la famille Wahnschaffe jusqu'à son expropriation en 1945. Il est laissé à la ruine et au vandalisme depuis 1990. Renz En 1582, Erich von Kahlden fait construire un château dans le style de la Renaissance, à deux étages et avec un escalier en une tour, ce qui en fait l'un des plus vieux de Rügen. En 1945, le domaine, propriété de la famille von der Lancken, est exproprié et sert pour accueillir les réfugiés de l'Est. Notes et références Liens externes Commune en Mecklembourg-Poméranie-Occidentale
Ébauche (peinture)
Une ébauche est le commencement et première forme d'une œuvre peinte. Elle ne doit pas être confondue avec le croquis, l'esquisse, l'étude ou le projet qui sont, chacun, des types de dessin. L'ébauche est véritablement le début de l'œuvre : elle sera réalisée au pinceau et en couleur sur le support vierge ou sur une première esquisse du sujet au fusain ou au crayon. Elle va ainsi servir de base à l'artiste pour l'application des prochaines couches de peinture. Voir aussi Sinopia Grisaille Pochade Poncif (art) Source André Béguin, Dictionnaire technique du dessin, Vander. Liens externes Dictionnaire de l'académie française CNRTL Technique picturale
Traité de Brömsebro
Le traité de Brömsebro ou, en suédois et danois, la paix de Brömsebro (Freden i Brömsebro) du , a mis fin à la guerre de Torstenson, conflit local qui faisait partie de la guerre de Trente Ans et qui avait commencé en 1643 entre la Suède et le Danemark-Norvège. Les négociations pour le traité ont commencé en février de la même année dans le village de Brömsebro, à la frontière entre les provinces de Blekinge et de Småland. La prépondérance militaire de la Suède avait finalement forcé le Danemark à céder aux exigences suédoises en cédant les provinces alors norvégiennes du Jämtland, du Härjedalen et de l'Älvdalen, ainsi que les îles de Gotland et d'Ösel en mer Baltique. En outre, aux termes du traité, la Suède était exemptée du péage du Sund prélevé sur les navires étrangers transitant du Kattegat à la Baltique par les détroits danois. La Suède reçut aussi la province du Halland pour une période de 30 ans comme garantie de ces dispositions. Le traité de Brömsebro fut suivi du traité de Roskilde en 1658, où le Danemark-Norvège dut faire d'autres concessions. Références Nordens Historie ved Hiels Bache, Forslagsbureauet i Kjøbenhavn, 1884. History of the Norwegian People par Knut Gjerset, The MacMillan Company, 1915, Volume I The Struggle for Supremacy in the Baltic: 1600-1725 par Jill Lisk ; Funk & Wagnalls, New York, 1967 Traité de paix signé par le Danemark-Norvège Bromsebro Traité de 1645
Hevossaari (Oulu)
Hevossaari est une île de l'embouchure du fleuve Oulujoki à Oulu en Finlande. Présentation L'ile est située dans le quartier de Nuottasaari. La superficie de l'île est de et sa longueur maximale est de dans la direction Sud-ouest-Nord-est. Galerie Références Île d'Oulu Nuottasaari
Les Bario
Les Bario est le nom de scène d'une famille de clowns italiens, installés en France au début du . Dario et Bario Dario et Manrico Meschi sont nés et sont morts à Livourne (Italie), Dario 1880-1962, Manrico 1888-1974. Dario embrasse le premier la carrière en débutant comme clown musical au théâtre Goldoni de Livourne. Il part ensuite s'installer en France et travaille au cirque Fratelli Leonard, à Paris. Il acquiert une certaine notoriété lorsqu'il est engagé en 1900 au cirque Medrano, où il joue en association avec Pierre Périer. Il entame ensuite une tournée en Amérique du Sud. À son retour, en 1902, il appelle son frère Manrico à le rejoindre pour une tournée en Turquie. Après avoir tenté sans succès d'ouvrir son propre cirque, Dario s'associe de 1908 à 1910 avec Leonardo Ceratto (1870-1926), auguste « bégayeur ». Après la Première Guerre mondiale, il fait équipe pendant deux ans avec Leandre, à Medrano. On le voit aussi dans des trios de clowns, un type de formation inauguré peu de temps auparavant par les Fratellini. En 1919, avec Manrico, il lance le duo Dario et Bario : Dario, le clown blanc élégant au sourire satanique, et Bario, l'auguste aux allures de pochard. Le duo fonctionne bien et s'agrandit plus tard en devenant Dario, Bario et compagnie, intégrant successivement Cratto, Félix Gontard, puis les clowns Coco et Rhum (respectivement Raoul Jouin et Enrico Sprocani), et plus tard encore, Willy, le fils de Dario, et Nello, Freddy et Tosca, les trois enfants de Bario. Après la Seconde Guerre mondiale, Dario et Bario prennent leur retraite, Willy s'associe avec le clown Pipo. Freddy, Nello et Tosca Bario poursuivent leur carrière de leur côté. Les Bario Freddy Bario (Alfredo Meschi, dit), clown pendant quelques années, puis auguste, né le à Bruxelles, mort le à Pantin, fils de Bario Meschi. Henny Bario (Henny Sosman, dite), épouse de Freddy, magicienne, claquettiste et reine des marteaux musicaux, née le , morte le à Bobigny. Henny est la fille de l'auguste Martin Sosman, oncle du clown Pipo (Gustave Joseph Sosman). Nello Bario (Léonello Meschi, dit) auguste bégayeur et acteur, fils de Bario Meschi, né le à Alingsas (Suède), mort le à Dammarie-les-Lys. Il commence sa carrière dans le duo Dario et Bario, en remplaçant un soir, au pied levé, son père tombé malade avant le spectacle. Betty Bario (Beatrix Meschi), fille de Freddy et Henny. Madame Loyal, présentatrice, animatrice, née le , à Paris, morte à Villejuif, le , dix ans après son frère. Les Bario démarrent leur carrière en 1958, ils font les beaux jours des émissions télévisées : 1, 2, 3 en piste !, le jeudi après-midi, les très nombreuses émissions de Jean Nohain, de Gilbert Richard et Gabrielle Sainderichin et le club Dorothée… À ses débuts, Gilbert Richard a été le « faire-valoir » des Dario-Bario, alors qu'il était Monsieur Loyal au cirque Amar en 1947. Tony Bario Tony Bario, chef d'orchestre, compositeur, arrangeur, fantaisiste musical et instrumentiste, fils de Freddy Bario et Henny Sosman, dirige l'orchestre du Cirque d'hiver Bouglione, à partir de 1999. Il meurt le , à l'âge de 53 ans, des suites d'une longue maladie. Notes et références Liens externes Les Bario, biography on Circopedia.org Artiste italien de cirque Clown italien Famille d'artistes italiens
Le Seigneur des âmes
Le Seigneur des âmes (titre original : Lord of Souls) est le second tome d'un cycle de deux romans écrits par Gregory Keyes qui suivent l'histoire de l'univers The Elder Scrolls se déroulant entre les événements dépeints dans les jeux vidéo Oblivion et Skyrim. Publié aux États-Unis par Del Rey Books en 2011, il a été traduit en français et publié par les éditions Fleuve noir en 2012. Résumé Le livre prend place juste après les événements du premier tome. Ayant appris une terrible découverte, le Prince Attrebus Mede continue sa quête, qui lui semble maintenant vouée à l'échec. Il cherche en effet à obtenir une épée magique grâce à laquelle il pourrait détruire la ville d'Umbriel, qui continue de frapper les territoires qu'elle visite. Pendant ce temps, dans la ville impériale, Colin, un espion, découvre des preuves de trahison au cœur de l'empire. Annaïg, elle, est prise au piège dans la cité volante elle-même, devenue une esclave du seigneur des ténèbres, dont la soif d’âmes ne fait qu'augmenter. Personnages principaux Annaïg Hoïnart, une jeune fille bretonne Colin Vineben, un inspecteur du Penitus Oculatus Attrebus Mede, le fils de l'empereur Titus Mede et prince de Cyrodiil Sul, un elfe noir qui voyage avec Attrebus Notes et références Liens externes Roman américain paru en 2011 Roman de fantasy américain Adaptation d'un jeu vidéo en roman
Vltimas
Vltimas est un groupe portugais de death metal. Histoire Le groupe est formé en 2015, après que le guitariste Rune Eriksen (Aura Noir, Earth Electric, ex-Mayhem) ait travaillé sur quelques riffs et les ait présentés au batteur Flo Mounier. Le groupe est complété par le chanteur David Vincent, qui venait de quitter Morbid Angel à ce moment-là. Eriksen et Vincent avaient déjà prévu de travailler ensemble depuis 2012, mais l'engagement de Vincent avec Morbid Angel et les autres projets d'Eriksen n'avaient pas permis de le faire. Ils travaillent ensemble sur leur premier album dans les studios d'enregistrement The Noiz Faktory à Georgetown, au Texas. Les morceaux enregistrés sont ensuite retravaillé par Eriksen dans son home studio au Portugal, avant que Mounier et Eriksen ne retournent au Texas pour terminer les derniers travaux sur les chansons dans le studio de Vincent. En , le groupe se rend avec le producteur Jaime Gomez Arellano aux Orgone Studios à Woburn, en Angleterre, pour enregistrer leur album, qui sort en sous le nom de Something Wicked Marches In chez Season of Mist. La basse de l'album est jouée par Rune Eriksen. En 2019, le groupe participe notamment à plusieurs festivals tels que le Copenhell danois, le Hellfest français, le Mystic Festival polonais, le Tons of Rock norvégien et le Wacken Open Air allemand. En janvier et , ils effectuent une tournée européenne avec Abbath et 1349. Style musical Dans la biographie de laut.de, il est indiqué que le groupe essaie de combiner . Sur l'album, Eriksen joue des , tandis que Mounier joue des . Le chant de Vincent est composé de growls, mais il lui arrive aussi de se lancer dans , ce qui rappelle les anciens morceaux de Morbid Angel. Dans sa critique de , Manuel Berger de laut.de écrit que l'album pourrait être considéré comme un indicateur du death metal en 2019. Il constate que les d'Eriksen rappellent les premiers morceaux de Morbid Angel, tout en intégrant des caractéristiques du black metal norvégien. L'album se caractérise également par des , de fréquents changements de tempo et parfois des changements de mesure techniquement exigeants. Le jeu de batterie de Mounier se caractérise par des contrebasses rapides et des , mais il est également capable d'exécuter des . Le profond de Vincent n'est qu'occasionnellement interrompu par un chant clair. Dans l'ensemble, l'album se situe à la limite entre le death metal moderne et le death metal traditionnel. Dans sa critique de , Andreas Schiffmann de écrit que l'album est un appel à l'affirmation de soi. L'album serait, en comparaison avec les publications d'autres groupes de death et de black metal, arrangé de manière plus variée par Eriksen. Mounier ne jouerait pas uniquement des , ce qui malgré le style traditionnel, ce qui permet de distinguer clairement toutes les chansons les unes des autres. Les chansons se caractérisent également par un chant parlé charismatique. Dans le même numéro, Schiffmann a interviewé Rune Eriksen. Celui-ci a indiqué qu'il avait composé seul les grandes lignes des chansons de l'album et que Flo Mounier leur avait donné leur forme définitive. Les paroles ont été écrites par David Vincent, mais le thème des chansons a été discuté au préalable par tous les membres. Les chansons parleraient de l'Empire romain et de la domination satanique du monde. Robert Müller du classe également l'album dans la catégorie du death metal, en précisant que celui-ci était joué de manière exigeante et que le chant était exécuté de manière souveraine. Dans l'ensemble, est réussi. Un numéro plus tôt, Björn Springorum décrit l'album comme puissant, précis et accrocheur. Il a d'emblée précisé qu'il ne s'agissait pas de black metal. Il y a certes quelques moments de black metal, mais la plupart du temps, il s'agit de . Le style musical est certes brutal, rapide et techniquement exigeant, mais il est à tout moment accrocheur, épique et compréhensible. Lors d'une interview, Rune Eriksen a déclaré qu'il s'était inspiré de la musique des années 1980 pour créer un . Discographie 2019 : (album, Season of Mist) Notes et références Liens externes Groupe portugais de death metal Groupe musical formé en 2015 Groupe musical des années 2000 Artiste de Season of Mist
Triple H
Paul Michael Lévesque (né le à Nashua) est un ancien catcheur américain. Il travaille actuellement à la , sous le nom de Triple H (abréviation de son ancien nom Hunter Hearst Helmsley, parfois simplement écrit HHH), en tant que directeur de l'exploitation (rôle à l'écran) depuis 2013 et vice-président exécutif de la stratégie et du développement des talents mondiaux depuis 2019. Il est aussi directeur créatif de la World Wrestling Entertainment depuis le 25 juillet 2022 Il commence sa carrière en 1992 puis en 1994, il rejoint la , où il incarne un aristocrate canadien-français nommé Jean-Paul Lévesque. En 1995, Lévesque fait ses débuts à la World Wrestling Entertainment, où il est devenu Hunter Hearst Helmsley et plus tard Triple H. En 1997, il a cofondé le clan D-Generation X, qui est devenu un élément majeur de l'ère Attitude. Après avoir remporté son premier Championnat de la WWF, il entame un mariage avec Stephanie McMahon. En 1999, Triple H est devenu un catcheur incontournable de la WWF. D'après le Pro Wrestling Torch, il était "largement considéré comme le meilleur catcheur en Amérique du Nord" au tournant du nouveau millénaire. Après avoir légitimement épousé Stephanie McMahon en 2003, Lévesque est devenu un membre de la famille McMahon, qui conserve la propriété majoritaire de la WWE. Depuis 2010, il a mis fin à sa carrière à temps plein puisqu'il a pris un plus grand rôle dans les coulisses au sein de la WWE. Au cours de sa carrière, Lévesque a gagné un total de 25 championnats dont neuf règne en tant que champion de la WWF / WWE et cinq en tant que Champion du Monde Poids-Lourds (dont il est le premier champion). En outre, il a également été le vainqueur du King of the Ring en 1997 et du Royal Rumble en 2002 et 2016. Jeunesse Lévesque grandit à Nashua et commence par faire du culturisme à l'adolescence et remporte le concours de New Hampshire à 19 ans. En 1992, il part à Reading pour s'entraîner auprès de Wladek Kowalski. Carrière International Wrestling Federation et World Championship Wrestling (1992-1995) Après son entraînement auprès de Wladek Kowalski, Lévesque commence sa carrière à l', la fédération de Kowalski, sous le nom de Terra Ryzing. Le , il effectue un essai avec la (WCW) qui décide de l'engager. Il garde son nom de Terra Ryzing et affronte notamment Larry Zbyszko dans un match pour le championnat du monde Télévision de la WCW que ce dernier conserve. Il change de nom de ring pour celui de Jean-Paul Lévesque et incarne un aristocrate canadien-français. Ce changement de lui permet d'être un peu plus mis en valeur avec notamment un match face à Alex Wright le au cours de qui se termine par la défaite de Lévesque. Il comprend peu de temps après que s'il reste à la WCW il ne va pas être mis en valeur et décide de quitter la fédération début 1995. World Wrestling Federation/Entertainment (1995-2022) The Connecticut Blueblood (1995-1997) Lévesque arrive à la (WWF) en . Il y incarne , un aristocrate. Le au cours de , il remporte son premier combat dans une émission en paiement à la séance face à Bob Holly. D-Generation X (1997-2000) Plus tard, Triple H devient membre de la D-Generation X. Le clan entre par la suite en rivalité avec la The (New) Hart Foundation. Triple H gagne face à Owen Hart lors de WrestleMania 14. Au Royal Rumble 1999, il arrive position mais se fait éliminer par Steve Austin. Lors de WrestleMania XV, il perd par disqualification contre Kane. Plus tard dans la nuit, il trahi X-Pac en aidant Shane McMahon à conserver le titre de Champion d'Europe en rejoignant la Corporation et effectuant ainsi un Heel Turn. À Backlash 1999, il bat X-Pac. À Over the Edge, il perd face à The Rock par disqualification. Lors de Fully Loaded, Triple H défait The Rock dans un Straps Match pour devenir challenger n°1 au WWF Championship, qu'il ne parvient pas à remporter à SummerSlam. Il le gagne cependant le lendemain à RAW contre Mankind, s'adjugant son premier titre mondial. Il perd le titre le à SmackDown contre Mr. McMahon. Il le regagne lors dUnforgiven dans un Six-Pack Challenge. Il parvient à le conserver à Rebellion face à The Rock dans un Steel Cage Match, puis lors de No Mercy face à Stone Cold Steve Austin dans un Anything Goes Match, avant de le perdre aux Survivor Series contre Big Show dans un Triple Threat Match qui incluaient The Rock. Lors d'''Armageddon, il bat Vince McMahon dans un No Holds Barred Match, grâce à Stephanie McMahon qui s'est retournée contre son père durant le match. Par la suite Triple H et Stephanie McMahon sont devenus les propriétaires de la WWF pendant dix-sept mois suivants, ensemble ils étaient connus sous le nom de The McMahon-Helmsley Faction. McMahon-Helmsley Era (2000-2001) Le à Raw Is War, il défait Big Show et remporte le WWF Championship pour la troisième fois de sa carrière. Lors du Royal Rumble, il conserve son titre contre Catcus Jack dans un Street Fight Match. Il le bat de nouveau à No Way Out dans un Hell in a Cell Match, conservant son titre. Lors de WrestleMania 2000, il conserve le WWF Championship dans un Fatal Four Way Elimination Match contre The Rock, Big Show et Cactus Jack. Il perd le titre lors de Backlash contre The Rock dans un match arbitré par Shane McMahon. À Insurrextion, il perd le Triple Threat Match face à The Rock et Shane McMahon et ne récupère pas le WWF Championship. Lors de Judgment Day, il récupère le WWF Championship face à The Rock dans un Iron Man match de 60 minutes arbitré par Shawn Michaels. Il le perd de nouveau lors du King of the Ring, dans un match par équipe avec Vince McMahon et Shane McMahon contre Kane, The Undertaker et The Rock, ce dernier récupérant le titre. Triple H entame ensuite une rivalité avec Chris Jericho, qu'il bat dans Last Man Standing match lors de WWF Fully Loaded. Il tente ensuite de récupérer le WWF Championship dans un Triple Threat Match à SummerSlam face à Kurt Angle et The Rock, mais ce dernier conserve son titre. Triple H bat Angle à Unforgiven dans un No Disqualification Match avec Mick Foley comme arbitre spécial. Après un brève temps en tant que face qui l'a vu vaincre Chris Benoit à No Mercy, Triple H redevient hell et reprend sa querelle avec Stone Cold Steve Austin, où les deux hommes s'affrontent aux Survivor Series dans No Disqualification Match qui se termine en No contest. À Armageddon, il perd un Hell in a Cell Match pour le WWF Championship. Le au Royal Rumble, il perd contre Kurt Angle pour le WWF Championship après avoir subi une attaque de Steve Austin, qu'il battra lors de No Way Out. Par ailleurs, il perd contre The Undertaker à WrestleMania X-Seven. Triple H gagne ensuite le Championnat Intercontinental de la WWF en battant Chris Jericho le à SmackDown, titre qu'il perd la semaine suivante à SmackDown au profit de Jeff Hardy après une intervention extérieur de Matt Hardy. Le à RAW, il récupère l'Intercontinental Championship en battant Jeff Hardy. Il remporte ensuite le WWF Tag Team Championship pour la première fois de sa carrière avec Steve Austin (alors WWF Champion) à Backlash contre l'Undertaker et Kane dans Winner Take All Match. Il devient dès lors double champion. Lors dInsurrextion, ils perdent leur Handicap match face à The Undertaker, où le titre de la WWF était en jeu. À Judgment Day, il perd son titre Intercontinental contre Kane lors d'un Strap Match. Le à RAW, Steve Austin et lui perdent les WWF Tag Team Championship face à Chris Jericho et Chris Benoit. Pendant le match, il se fait une déchirure au quadriceps gauche et doit s'absenter pendant plusieurs mois. Cette blessure a mis fin brutalement à la McMahon-Helmsley Era. World Heavyweight Champion (2002-2003) Le à RAW, il effectue son retour comme face et annonce sa participation au Royal Rumble Match lors du Royal Rumble, qu'il remporte. Lors de WrestleMania X8, il bat Chris Jericho pour devenir le nouveau Undisputed WWF Champion, titre qu'il perdra un mois plus tard à Backlah contre Hulk Hogan, à cause d'une intervention de l'Undertaker. Triple H bat ensuite l'Undertaker à Insurrextion, avant de reprendre sa rivalité avec Chris Jericho qui aboutira à un Hell in a Cell Match lors de Judgment Day, remporté par Triple H. Lors du King of the Ring, il perd contre The Undertaker et ne remporte pas le WWE Undisputed Championship. Le , Triple H est drafté à Raw pour reformé la D-Generation X avec Shawn Michaels mais il le trahit en lui infligeant son Pedigree, effectuant un nouveau Heel turn. Il perd lors d'un Usanctioned Street Fight Match à SummerSlam contre Shawn Michaels. Après le match, il l'attaque avec son Sledgehammer. Fin 2002, la WWE ne reconnaît qu'un seul champion par brand (RAW et SmackDown). Après SummerSlam, Brock Lesnar (alors WWE Champion) part à SmackDown avec le titre et RAW se retrouve sans championnat mondial. Le à RAW, Eric Bischoff attribue alors à Triple H (vu qu'il était le challenger de Brock Lesnar) le World Heavyweight Championship, un nouveau titre mondial. Plus tard dans la soirée, il conserve son titre en battant Ric Flair. Triple H a ensuite conservé son titre contre Rob Van Dam à Unforgiven, après une intervention de Ric Flair qui a infligé un coup de Sledgehammer à RVD. Le lendemain à RAW, il prend Ric Flair comme manager. En octobre, Triple H entame une rivalité avec Kane, menant à un match où l'Intercontinental Championship de Kane et le World Heavyweight Championship sont mis en jeu. Lors de No Mercy, il défait Kane lors d'un Unification Match, pour remporter le titre Intercontinental et l'unifier avec son titre. Aux Survivor Series, il perd sa ceinture lors du premier Elimination Chamber Match de l'histoire au profit de Shawn Michaels qui l'élimina en dernier pour la victoire, au cours d'un match qui incluaient également Rob Van Dan, Kane, Chris Jericho et Booker T. Il regagne le titre en battant Michaels lors dArmageddon. Evolution (2003-2005) En , il forme lEvolution avec Randy Orton, Ric Flair et Batista. Lors du Royal Rumble, il conserve le World Heavyweight Championship en perdant contre Scott Steiner par disqualification après l'avoir frappé avec son Sledgehammer. Il le conserve contre ce même adversaire à No Way Out. Il le conserve également contre Booker T à WrestleMania XIX. À Backlash, lui, Chris Jericho et Ric Flair battent Kevin Nash, Shawn Michaels et Booker T. Triplé parvient à conserver son titre une bonne partie de l'année 2003 contre divers adversaires et dans divers Pay-Per-View. Lord du RAW sur , il gagne contre Kane lors d'un Championship vs. Mask Match grâce aux interventions de ses coéquipiers, ce qui oblige Kane à retirer son masque. Lors de SummerSlam, il conserve une nouvelle fois son titre dans l'Elimination Chamber Match, avant de le perdre au bout de 280 jours de règne lors d'''Unforgiven, contre Goldberg dans un match où il avait été stipulé que si Goldberg avait perdu, il aurait dû prendre sa retraite. Après avoir échoué à récupérer le titre contre Goldberg lors d'un match revanche au Survivor Series, il le récupère finalement à Armageddon en triomphant de Goldberg et de Kane dans un No Disqualification Triple Threat Match, grâce aux interventions de ses coéquipiers, puis le conserve lors du RAW du contre Shawn Michaels après que le match s'est soldé par un double tombé. Le au Royal Rumble, Triple H conserve le World Heavyweight Championship contre Shawn Michaels dans un Last Man Standing match, après que les deux hommes n'ai pas répondu au décompte de 10 de l'arbitre. Il perd par la suite le World Heavyweight Championship à WrestleMania XX contre Chris Benoit dans un Triple Threat Match qui incluait également Shawn Michaels. Il échoue ensuite à récupérer le titre contre Chris Benoit et Shawn Michaels à Backlash, où Benoit le conserve. Par la suite, Triple H bat Shawn Michaels lors de Bad Blood dans un violent et sanglant Hell in a Cell Match, qui est devenu le plus long Hell in a Cell Match de l'histoire. Triple H tente de récupérer le titre contre Chris Benoît à Vengeance, mais il n'y parvient pas. Il bat ensuite Eugene à SummerSlam. Le lendemain à RAW, jaloux de Randy Orton qui était devenu Champion du Monde Poids-Lourds, il l'exclu d'Evolution avec Ric Flair et Batista. Lors de Unforgiven, il récupère le titre en battant Randy Orton, grâce à une intervention d'Evolution. À Cyber Sunday, il défend avec succès son titre contre Shawn Michaels, à la suite d'une intervention de Edge. Aux Survivor Series, lui et son équipe perdent contre l'équipe de Randy Orton lors du traditionnel Survivor Series Elimination Tag Team Match. Le à RAW, il défend son titre dans un Triple Threat Match contre Chris Benoit et Edge mais le match est très controversé et se termine en nul, laissant le championnat vacant pour la première fois. Le lors de New Year's Revolution, il remporte le World Heavyweight Championship dans l'Elimination Chamber Match contre Edge, Chris Jericho, Chris Benoit, Batista et Randy Orton, en éliminant ce dernier avec l'interférence de l'Evolution pour la victoire et commencer son mondial. Au Royal Rumble, il conserve son titre contre Randy Orton. Le à RAW, Batista trahit Triple H en signant le contrat pour lui faire face pour le World Heavyweight Championship à WrestleMania. À WrestleMania 21, il perd son titre contre Batista. Triple H tente de récupérer le championnat, mais il perd ses deux occasions à Backlash et à Vengeance dans un Hell in a Cell Match (Batista sera le premier à battre Triple H dans la cage). Après Vengeance, il prend une pause de quatre mois pour une blessure au cou. Le à RAW, il fait son retour toujours heel et bat Chris Masters et Carlito avec Ric Flair. Après le match, Triple H tourne le dos à Ric Flair en lui assénant un coup de Sledgehammer. À Taboo Tuesday, il perd contre Ric Flair et ne remporte pas le Championnat Intercontinental dans un Steel Cage Match. Lors des Survivor Series, il bat Ric Flair dans un Last Man Standing Match. Retour de la D-Generation X (2006-2007) Triple H participe ensuite au Royal Rumble, mais il est éliminé en par le futur gagnant Rey Mysterio. Il tente ensuite de redevenir champion du monde poids lourd mais perd par soumission contre John Cena à WrestleMania 22. Il retente sa chance à Backlash dans un Triple Threat Match, face Edge et Cena, mais c'est Cena qui remporte le match. Lors du RAW du , Triple H se réunit avec Shawn Michaels pour reformer la D-Generation X, et effectue un face turn pour la première fois depuis 2002. À Vengeance, Triple H et Shawn Michaels battent facilement la Spirit Squad dans un match handicap à 5 contre 2. Lors de SummerSlam, Shawn Michaels et lui battent Mr. McMahon et Shane McMahon, malgré l’attaque de plusieurs catcheurs qui les ont agressés avant le match sur ordre de Mr. McMahon. À Unforgiven, lui et Shawn Michaels battent Mr. McMahon, Shane McMahon et Big Show dans un Hell un a Cell 3 contre 2 Handicap Match. Par la suite, ils entament une rivalité avec Rated-RKO (Edge et Randy Orton). À Cyber Sunday, ils perdent contre Rated-RKO dans un match arbitré par Eric Bischoff, marquant la première défaite de la DX depuis leur réunification. Aux Survivor Series, la Team DX bat la Team Rated-RKO dans un Traditionnal Elimination Match, pendant lequel aucun membre de la Team DX n'est éliminé. Lors de New Year's Revolution, lui et Shawn Michaels affronte Rated-RKO, pour les WWE World Tag Team Championship, mais le match se termine en quand Triple H eut subi une déchirure du quadriceps droit déchiré (semblable à celui de son autre jambe en 2001) 15 minutes après le début du match. La chirurgie a été réalisée avec succès le par le Dr James Andrews. WWE Champion (2007-2009) Triple revient à SummerSlam, où il bat King Booker. Lors de Unforgiven, il bat Carlito dans un No Disqualification Match. Lors de No Mercy, il remporte son WWE Championship et son de Champion du Monde en battant Randy Orton (qui avait reçu le titre de la part de Vince McMahon à la suite des blessures de John Cena, l'ancien champion). Plus tard dans la soirée, il réussit sa première défense de titre contre Umaga avant de le perdre contre Randy Orton lors d'un Last Man Standing Match, sur ordre de Vince McMahon. Le règne de Triple H à No Mercy est le cinquième règne le plus court de l’histoire de la WWE et n'aura duré que pendant le show. Lors de Cyber Sunday, Triple H s'impose contre Umaga lors d'un Street Fight Match. Aux Survivor Series, la Team Triple H bat la Team Umaga lors d'un Traditionnal Survivor Series Handicap Tag Team Elimination Match. Lors dArmageddon, il perd contre Jeff Hardy et ne devient pas challenger n°1 au WWE Championship. Le au Royal Rumble, il rentre en position avant de se faire éliminer par le futur gagnant John Cena. Lors de WrestleMania XXIV, Triple H rate une occasion de gagner le WWE Championship en perdant contre Randy Orton lors d'un Triple Threat Match qui incluaient John Cena, mais il le gagne finalement à Backlash dans Fatal Four Way Elimination Match incluant JBL, Cena et Orton, en éliminant Orton en dernier pour s'approprier son WWE Championship. Il le défend avec succès une bonne partie de l'année 2008 contre divers adversaires et dans divers Pay-Per-View, avant de finalement le perdre aux Survivor Series contre Edge. Il tente de le récupérer à Armageddon dans un Triple Threat Match contre Edge et Jeff Hardy, mais à la suite d'une intervention de Vladimir Kozlov, c'est Hardy qui décroche le titre. Le au Royal Rumble, il participe au Royal Rumble match, rentre en et est finaliste avec Randy Orton, alors leader de The Legacy. Mais alors qu'il élimine Cody Rhodes et Ted DiBiase (les deux autres membres de la Legacy), il se fait éliminer par Orton. Lors de No Way Out, il participe à une Elimination Chamber et élimine The Undertaker en dernier pour remporter le WWE Championship pour la de sa carrière. Lors de Wrestlemania XXV, il bat Randy Orton et conserve le WWE Championship. Lors de Backlash, il perd avec Shane McMahon et Batista contre Randy Orton, Cody Rhodes et Ted DiBiase et perd son WWE Championship au profit d'Orton. Il se blesse par la même occasion. Le , il fait son retour à RAW en attaquant The Legacy avec son Sledgehammer. Il tente ensuite sans succès de décrocher le titre de la WWE lors de The Bash et à Night of Champions. Dernier retour de la DX et blessure (2009-2010) Le à RAW, Triple H et Shawn Michaels reforment la DX, et défont The Legacy (Cody Rhodes et Ted DiBiase) à SummerSlam. Lors de Breaking Point, ils perdent face à eux dans un Submissions Count Anywhere Match car ces derniers ont mis Triple H K.O avant le match, puis se sont attaqués à deux sur Shawn Michaels. Leur rivalité prend fin lors de Hell in a Cell, où la DX gagne dans un Hell in a Cell Match. Lors de Bragging Rights, il est dans l'équipe RAW qui perd face à celle de SmackDown après une trahison du Big Show. Lors de Survivor Series, il affronte Shawn Michaels et John Cena pour le WWE Championship, mais Cena le conserve. Lors de TLC, DX défont Chris Jericho et Big Show et remportent les WWE Unified Tag Team Championship dans un TLC Tag Team Match. Le à RAW, ils perdent les WWE Unified Tag Team Championship face à The Miz et Big Show, dans un Elimination Triple Threat Tag Team Match incluant également la Straight Edge Society à cause d'une incompréhension entre les deux hommes. Lors de lElimination Chamber, Triple H se fait éliminer en dernier par John Cena et ne remporte pas le WWE Championship. Peu de temps après, il entame une rivalité avec Sheamus, qu'il a éliminé dans l'Elimination Chamber, conduisant à un match entre les deux à WrestleMania XXVI que Triple H gagne. Lors du match revanche à Extreme Rules, Triple H perd le Street Fight match. Il subit une déchirure du biceps après son match à la suite des attaques de Sheamus. Il est revenu exceptionnellement lors du Supershow du Fan Appreciation Day le en affrontant Alberto Del Rio, puis lors de Tribute To The Troops avec Shawn Michaels. Triple H exerce en même temps un rôle de conseiller du président Vince McMahon. Directeur des opérations de la WWE, rivalités avec The Undertaker et Brock Lesnar (2011-2013) Le à Raw, il effectue son retour au show rouge, tout comme l'Undertaker. Les deux hommes regardent le logo de WrestleMania et le pointent du doigt en même temps, ce qui annonce un combat entre eux. Le à WrestleMania 28, il perd face à l'Undertaker par soumission dans un No Holds Barred match. Le à Raw, il annonce que son beau-père n'est plus le directeur des opérations de la compagnie et, à la suite d'une réunion, a été nommé au poste à sa place. Le à Night of Champions, il bat CM Punk dans un No Disqualification match et conserve sa place de directeur des opérations de la compagnie. Le à Raw SuperShow, il perd son poste de GM du show rouge, sur décision de Vince McMahon, et est remplacé temporairement par John Laurinaitis. Plus tard dans la soirée, il vient en aide à Alberto Del Rio et CM Punk, qui ont été attaqués par The Miz et R-Truth. Le à Vengeance, CM Punk et lui perdent face à The Miz et R-Truth. Le à TLC, il bat Kevin Nash dans un Sledghammer Ladder Match. Le à Raw, il effectue son retour en tant que directeur des opérations de la compagnie. Il démet John Laurinaitis de ses fonctions de General Manager du show rouge et annonce prendre sa succession, avant d'être interrompu par l'Undertaker. Ce dernier le défie dans un match à WrestleMania XXVIII en pointant le logo du doigt, mais il refuse et quitte le ring, sous les huées du public. Le à WrestleMania XXVIII, il perd face au Deadman dans un Hell in a Cell match, avec Shawn Michaels comme arbitre spécial. Le à SummerSlam, il perd face à Brock Lesnar par soumission. Le à WrestleMania 29, il prend sa revanche sur son même adversaire dans un No Holds Barred match, où l'enjeu était qu'en cas de défaite, il devait prendre sa retraite. Le à Extreme Rules, il reperd face à The Beast dans un Steel Cage match. The Authority (2013-2016) Le à SummerSlam, il est arbitre spécial du match entre John Cena et Daniel Bryan pour le titre mondial poids-lourds de la WWE. Après la victoire du second sur le premier, il effectue un Heel Turn et se retourne contre le vainqueur du match en lui portant un Pedigree, ce qui permet à Randy Orton d'utiliser sa mallette et battre celui-ci pour remporter la ceinture. Le lendemain à Raw, les trois membres du Shield deviennent officiellement gardes du corps de son clan. Le à Raw, il retire la ceinture à Daniel Bryan, à la suite du décompte de trois trop rapide de l'arbitre, Scott Armstrong, lors du match de la veille. Le à Raw, le trio du Shield effectue un Face Turn en attaquant Kane, se retournant contre l'Authority. Le à WrestleMania XXX, il perd face à Daniel Bryan, permettant à son adversaire de s'ajouter dans le match pour le titre mondial poids-lourds de la WWE à la fin de la soirée. Le à Extreme Rules, l'Evolution perd face au Shield dans un 6-Man Tag Team match. Le à Payback, le clan reperd face au clan rival dans un No Holds Barred Elimination match. Le lendemain à Raw, Batista annonce son départ du clan. Plus tard dans la soirée, Seth Rollins effectue un Heel Turn en attaquant ses frères dans le dos avec une chaise, trahissant le Shield et rejoignant l'Authority. Le aux Survivor Series, l'équipe Authority (Kane, Luke Harper, Mark Henry, Rusev et Seth Rollins) perd face à l'équipe Cena (John Cena, Big Show, Dolph Ziggler, Erick Rowan et Ryback) dans un 5-on-5 Traditional Man's Survivor Series Elimination Tag Team match, grâce à Sting qui faisait ses débuts, destituant Stephanie McMahon et lui de leurs pouvoirs. Le à WrestleMania 31, il bat Sting dans un No Disqualification match. Un peu plus tard dans la soirée, alors qu'ils devaient faire une annonce, sa femme et lui se font attaquer par Ronda Rousey et The Rock. Le aux Survivor Series, il souhaite féliciter Roman Reigns, qui est devenu le nouveau champion du monde poids-lourds de la WWE en battant Dean Ambrose en finale d'un tournoi pour déterminer le nouveau champion, mais ce dernier lui porte un Spear. Cette distraction permet à Sheamus d'utiliser sa mallette sur le Samoan et de remporter le titre en le battant. Le à TLC, après la victoire de l'Irlandais sur le Samoan pour la ceinture, ce dernier l'agresse violemment. Vainqueur du Royal Rumble et quatorzuple champion du monde poids-lourds de la WWE (2016) Le au Royal Rumble, il effectue son retour sur le ring, entre dans le Royal Rumble masculin en dernière position et le remporte en éliminant successivement Dolph Ziggler, Bray Wyatt (avec l'aide de Sheamus), Roman Reigns et Dean Ambrose en dernière position. De ce fait, il redevient champion du monde poids-lourds de la WWE, remportant le titre pour la fois. Le à Roadblock, il conserve son titre en battant The Lunatic Frange. Le à WrestleMania 32, il perd face au Samoan, ne conservant pas son titre et mettant fin à un règne de 69 jours. Le à Raw, il effectue son retour, après 4 mois et demi d'absence, et intervient pendant Fatal 4-Way match qui oppose Big Cass, Kevin Owens, Roman Reigns et Seth Rollins pour le titre Universel de la WWE rendu vacant. Il porte un Pedigree sur les deux derniers, permettant au Canadien de remporter le titre et se retournant contre The Architect. Diverses rivalités, diverses apparitions, Retraite et directeur créatif de la compagnie (2017-...) Le à WrestleMania 33, il perd face à Seth Rollins dans un Non-Sanctionned Match. Le aux Survivor Series, l'équipe Raw (Kurt Angle, Braun Strowman, Finn Bálor, Samoa Joe et lui) bat celle de SmackDown (Shane McMahon, Bobby Roode, John Cena, Randy Orton et Shinsuke Nakamura) dans un 5-on-5 Traditional Survivor Series Man's Elimination Tag Team match. Le à Elimination Chamber, Stephanie McMahon et lui font officiellement signer Ronda Rousey en tant que nouvelle catcheuse de la compagnie, mais The Baddest Woman on the Planet le fait passer à travers une table, car Kurt Angle a rapporté des propos du couple, disant qu'ils allaient «la contrôler» et qu'elle était «has been». Le , il intronise Kid Rock au Hall of Fame de la WWE. Deux soirs plus tard à WrestleMania 34, son épouse et lui perdent face à Ronda Rousey et Kurt Angle par soumission. Le au Greatest Royal Rumble, il perd face à John Cena. Le à Raw, il effectue un Face Turn en venant en aide à son meilleur ami Shawn Michaels, attaqué par les Brothers of Destruction. Le à Super Show-Down, il bat l'Undertaker, aidé par des interventions extérieures de Shawn Michaels. Après le combat, son adversaire, The Big Red Monster, son vieil ami et lui célèbrent ensemble, mais les deux premiers effectuent un Heel Turn en les attaquant. Le à Crown Jewel, D-Generation X bat les Brothers of Destruction. Le à Raw, Vince, Shane, Stephanie McMahon et lui annoncent reprendre les rênes des deux rosters principaux. Le à WrestleMania 35, il bat Batista dans un No Holds Barred Match, aidé par une distraction de Ric Flair. Le à Super ShowDown, il perd face à Randy Orton. Le aux Survivor Series, il apparaît aux côtés de Big Show, Booker T, Jeff Hardy, John «Bradshaw» Layfield, Kane, Kevin Nash, Mick Foley, Ric Flair, Rikishi, Savio Vega, Shane McMahon, Shawn Michaels, The Godfather, The Godwinns et Vince McMahon pour une cérémonie en l'honneur des 30 ans de carrière de l'Undertaker. Le à Raw, il effectue son retour au show rouge. Son match face à Randy Orton se termine en No Contest, à la suite d'une intervention extérieure d'Alexa Bliss. Le , à la suite de nombreux problèmes cardiaques, il annonce mettre un terme à sa carrière de catcheur. Le , il devient le nouveau directeur créatif de la compagnie. Caractéristiques au catch Prises de finition Pedigree (Double underhook facebuster, au début Double Underhook Piledriver à cause d'une erreur de communication avec son adversaire Marty Garner) Sledgehammer Shot Pedigree Pandemonium (Cutter) - 1995 Prises de signature Double-A-Spinebuster (Spinning spinebuster, adopté de Arn Anderson) Single Knee Face Crusher Vertical Suplex Knee Drop Crossface DDT Inverted Indian Deathlock Équipes et clans The Kliq (1995-1996) D-Generation X (1997-2000, 2006-2007, 2009-2010, 2010-2015; 2018) The Corporation (1999) Corporate Ministry (1999) McMahon-Helmsley Faction (1999-2002) The Two-Men Power Trip (2001 ; 2002) Evolution (2003-2005, 2014,2018) The Authority (2013-2016) Managers Vito Carlucci Chyna The Court Jester Ric Flair Mr. Majestic Rick Rude M. Hughes Mr. Perfect John Rodeo Stephanie McMahon-Helmsley Vince McMahon Shawn Michaels Lord Steven Regal Sable Hornswoggle Surnoms "The Proverbial Ring General" "The Cerebral Assassin" "The Game" "The King of Kings" "The Connecticut Blueblood" Palmarès Independent Wrestling Federation 1 fois Champion poids lourds de la IWF 1 fois Champion par équipe de la IWF : 1 fois avec Perry Saturn World Wrestling Federation/Entertainment 9 fois Champion (incontesté) de la WWF/E 5 fois Champion du monde poids lourds 5 fois Champion Intercontinental de la WWF/E 2 fois Champion Européen de la WWF 2 fois Champion du monde par équipes de la WWF/E : 1 fois avec Steve Austin 1 fois avec Shawn Michaels 1 fois Champion par équipe de la WWE : 1 fois avec Shawn Michaels Vainqueur du King of the Ring 1997 Vainqueur du Royal Rumble 2002, 2016 Triple Crown Champion de la WWF Grand Slam Champion de la WWF Membre du WWE Hall Of Fame avec la D-Generation X depuis 2019 Récompenses de magazines Rivalité de l'année en 2000 (avec Kurt Angle) Rivalité de l'année en 2004 (avec Chris Benoit) Match de l'année en 2004 (contre Shawn Michaels et Chris Benoit à WrestleMania XX) Catcheur le plus haï de l'année en 2003, 2004 et 2005 Rivalité de l'année en 2009 (avec Randy Orton) Wrestling Observer Newsletter awards Rivalité de l'année (2000) contre Mick Foley Rivalité de l'année (2004) contre Shawn Michaels et Chris Benoit Rivalité de l'année (2005) contre Batista Catcheur le plus surestimé (2002–2004) Catcheur le moins préféré des lecteurs (2002, 2003) Pire rivalité de l'année (2002) contre Kane Pire rivalité de l'année (2006) avec Shawn Michaels contre Vince McMahon et Shane McMahon Pire match de l'année (2003) contre Scott Steiner à No Way Out Pire match de l'année (2008) contre Vladimir Kozlov et Edge à Survivor Series Catcheur de l'année (2000) Membre du Wrestling Observer Hall of Fame (intronisé en 2005) Vie privée Il a épousé Stephanie McMahon en 2003. Ils ont eu trois filles, Aurora Rose Lévesque, née en 2006, Murphy Claire Lévesque, née en 2008 et Vaughn Evelyn Lévesque, née en 2010. Il est également le parrain de la fille de Shawn Michaels et d'une des filles de Randy Orton. Filmographie Cinéma 2004 : Blade: Trinity de David S. Goyer : Jarko Grimwood 2006 : Mon vrai père et moi de Greg Glienna : le catcheur 2011 : Inside Out de Artie Mandelberg : Arlo Jayne 2011 : Le Chaperon de Stephen Herek : Ray Bradstone Télévision 1998 : Pacific Blue (série télévisée) : Lui-même 2000 : Glow Gups (série télévisée) : Cameron Russell 2006 : Mad TV (série télévisée) : Lui-même Bibliographie 2004 : Triple H Making the Game : Triple H's Approach to a Better Body Jeux vidéo Notes et références Liens externes Catcheur américain Nom de ring Catcheur de la World Championship Wrestling Catcheur de la World Wrestling Entertainment Catcheur de la World Wrestling Federation Naissance en juillet 1969 Naissance à Nashua (New Hampshire) Famille McMahon Membre du WWE Hall of Fame Membre de D-Generation X Membre de The Corporation Membre de The Authority Membre d'Evolution Champion de la WWE Champion par équipe de WWE Raw Champion intercontinental de la WWE Champion du monde poids lourds de la WWE (2002-2013) Champion du monde par équipe de la WWE Champion d'Europe de la WWE Vainqueur du King of the Ring Vainqueur du Royal Rumble
Jean-Marie Chopin
Jean-Marie Chopin (1796-1871) est un voyageur et polygraphe franco-russe du . Biographie Le futur homme de lettres naquit à Saint-Pétersbourg en 1796 de parents français (son père Jean-Louis-Théodore Chopin était un sculpteur recruté par Catherine II de Russie pour embellir le Palais Impérial) et décéda le à Paris () dans sa demeure du Rue Saint-Placide. Son frère aîné Ivan (1787-1870) demeura en Russie où il devint Conseiller d'État. Revenu en France, leur benjamin Frédérick Henri Charles Albert Schopin (1804-1880) fut quant à lui un artiste peintre réputé. Jean-Marie Chopin fut le secrétaire et bibliothécaire du prince Kourakine, ancien ambassadeur de Russie auprès de Napoléon. Il séjourna douze ans dans l'Empire tsariste. Cette expérience lui inspira plusieurs ouvrages et en fait un des auteurs les mieux documentés sur ce sujet. Il est une des principales sources des célèbres Lettres de Russie d'Astolphe de Custine. Voyageant dans le Caucase, il visita le monastère arménien de Sevanavank en 1830, et rapporta que les pénitents qui y vivaient se soumettaient à un régime strict : ni vin, ni viande, ni jeunes, ni femmes n'étaient admis. Après son retour en France, cet auteur appliqué mena une existence de labeur littéraire, rédigeant poésies d'inspiration libérale, ouvrages historiques et traductions, notamment d'après Charles Dickens et Alexandre Pouchkine. Il participa également à une monumentale Histoire du Premier Empire. Il collabora aussi à la Revue indépendante. Publications Sur la Russie En qualité d'auteur : Coup d'œil sur Pétersbourg (Paris, Ponthieu, 1821, 241 p.) De l'État actuel de la Russie, ou Observations sur ses mœurs, son influence politique et sa littérature, suivies de poésies traduites du russe (Paris, Collin de Plancy, 1822, 242 p.) Dithyrambe sur l'inondation de Saint-Pétersbourg (Paris, Dondey-Dupré père et fils, 1824, 8 p.) En collaboration avec César Famin et Eugène Boré : Russie (Paris, Firmin Didot frères, 1838, 2 vol., réédité en 1857) Révolutions des peuples du Nord (Paris, W. Coquebert, 1841-1842, 4 vol. in-8°) En qualité de traducteur : La Fontaine des pleurs, poème de M. Alexandre Pouschkin, traduit librement du russe (Paris, Dondey-Dupré père et fils, 1826, 40 p., 3 pl.gravées par H.F.Schopin et 1 f. de musique composée par Barbe Gerber épouse de J.M.Chopin) Essai sur l'organisation de la tribu dans l'antiquité, par Mikhail Semenovich Kutorga (Paris, Firmin Didot, 1839, 261 p.) Choix de nouvelles russes de Lermontof, Pouchkine, von Wiesen (Paris, Reinwald, 1853, III-339 p., réédité en 1873) Ouvrages historiques et géographiques Histoire du roi de Rome (duc de Reichstadt), précédée d'un Coup d'œil rétrospectif sur la Révolution, le Consulat et l'Empire (Paris, G. Roux, 1850, 2 vol.) Histoire civile, politique et privée de Napoléon, du roi de Rome (duc de Reichstadt) et de la famille Bonaparte précédée d'un Coup d'œil rétrospectif sur la République, le Consultat et l'Empire, terminée par l'histoire des maréchaux de France (de Camille Leynadier) avec une étude sur l'Empire (par Viennet) (Paris, Krabbe, 1851, 6 vol.) Provinces danubiennes et roumaines, en collaboration avec Abdolonyme Ubicini (Paris, Firmin Didot frères, 1856) La Clef de la question des duchés danois de Sleswig et de Holstein (1861) Traductions de l'anglais Traité de la composition et de l'exécution des jardins d'ornement, par John Claudius Loudon (Paris, Encyclopédie portative, 1830) L'Océan et ses merveilles (Paris, Gayet et Lebrun, 1849) David Copperfield, de Charles Dickens (Paris, Passard, 1851-1852, 4 vol.) La Nièce du pêcheur, par Charles Dickens (Paris, Passard, 1853, 3 vol.) Publications de circonstance Ode sur l'indépendance d'Haïti (1825) A la mémoire de Madame Faubert et aux Haïtiens qui la regrettent (1825) Ode sur la victoire de Navarin (1827) Première républicaine (1833) La Colonne (1833) A Monsieur l'abbé de Lamennais (1834) Le Modèle de l'apprenti, ou Lettres de Baptiste et de son bienfaiteur (1834) L'Empire (1852) Divers Nouvelle édition de l'Histoire du petit Jacques de Frédéric Rouveroy (Paris, Duverger, 1834) Notes et références Liens externes Écrivain français du XIXe siècle Essayiste français du XIXe siècle Écrivain russe francophone Historien français du XIXe siècle Explorateur français Explorateur du Caucase Traducteur français Traducteur depuis le russe vers le français Traducteur depuis l'anglais vers le français Naissance en 1796 Naissance à Saint-Pétersbourg Naissance dans le gouvernement de Saint-Pétersbourg Décès en février 1871
Full Fat
Full Fat est un studio de développement de jeux indépendants britannique fondée en 1996. La société a développé beaucoup de jeux pour consoles portables, dont la Game Boy, la Game Boy Advance, la Nintendo DS, la PlayStation Portable (PSP) et pour mobiles (iOS et Android). Elle a également développé des jeux pour Dreamcast, Wii et PC. Originellement basée à Leamington Spa, la société emménagea à Coventry en 2001, puis à Warwick en 2011. Titres développés iPhone / iPad NFL Kicker! NFL Flick Quarterback Flick Soccer! Flick Golf Extreme! Coin Drop Hotspot Football Flick Golf! Zombie Flick Deadball Specialist Agent Dash Android NFL Kicker! NFL Flick Quarterback Flick Soccer! Flick Golf Extreme! Coin Drop Flick Golf! Agent Dash DS Harry Potter et les Reliques de la Mort : Première Partie : Publié par EA Harry Potter et les Reliques de la Mort : Deuxième Partie : Publié par EA Les Sims 2 : Mes petits compagnons : Publié par EA Les Sims 2 : Naufragés : Publié par EA Les Sims 2 : Animaux et Cie : Publié par EA Spore Hero Arena : Publié par EA Littlest Pet Shop : Publié par EA Jambo! Safari : Publié par SEGA Biker Mice from Mars Harlem Globetrotters: World Tour Sega Presents: Touch Darts GBA Billy et Mandy, aventuriers de l'au-delà Harlem Globetrotters: World Tour Pac-Man World 2 Pac-Man World Ms. Pac-Man Maze Madness Backyard Skateboarding Beyblade G-Revolution Beyblade VForce: Ultimate Blader Jam SimCity 2000 Aggressive Inline Dave Mirra Freestyle BMX 2 Dave Mirra Freestyle BMX 3 Justice League: Chronicles Punch King Le Petit Dinosaure PSP Sid Meier's Pirates! : Publié par 2K Xyanide Wii My Sims Collection : Publié par EA Littlest Pet Shop : Publié par EA Jambo! Safari : Publié par SEGA Lien externe Entreprise de jeux vidéo ayant son siège en Angleterre Développeur de jeux vidéo Entreprise fondée en 1996
Indice de menace de temps violent
L’indice de menace de temps violent ( pour « severe weather threat index »), est l’un des indices de stabilité de l'air qui fournit une probabilité de déclenchement d'orages ainsi que de génération de phénomènes violents associés (grêle, rafale descendante, tornade, pluie torrentielle sous orage). Contrairement aux indices comme l’indice de soulèvement et de Showalter, cet indice ne tient pas uniquement compte des valeurs de la température et du point de rosée pour calculer le potentiel des orages, il utilise également une mesure des forces dynamiques en jeu en utilisant la vitesse des vents à 850 et à , et un terme qui représente leur cisaillement directionnel entre ces deux niveaux. Il tient également compte de l'indice TT et d'un terme représentant l'humidité à bas niveau. Ces données, déduites d'un radiosondage, sont utilisées dans la prévision des orages violents. Définition Robert C. Miller, un météorologue, a publié un article en 1972 à propos du développement orageux où il proposa l’indice SWEAT (Severe Weather Threat). Miller est particulièrement connu, avec son collègue E. J. Fawbush, pour la première prévision de tornade en temps réel couronnée de succès en 1948, alors qu'il travaillait pour la US Air Force. Ses travaux se sont ensuite poursuivi dans ce domaine en utilisant les données sur les orages se développant dans les Grandes Plaines américaines. Miller précise clairement que les termes de cisaillement qui sont utilisés dans son indice visent à exclure tout orage « ordinaire » et que SWEAT n'est destiné qu'à la prévision d'orages violents. L'indice est donc défini comme : où : = point de rosée à = indice total-total = = Température à 500 hPa = vitesse du vent à 850 hPa = vitesse du vent à 500 mb S = (différence entre les directions du vent à 500 mb et à 850 mb) Il faut noter qu'aucun terme de la formule ne peut devenir négatif. Si l'une de ces conditions suivantes n'est pas respectée, sa valeur doit être fixée à zéro : Les vitesses du vent doivent être supérieures à et la différence entre les directions des vents à 500 mb et à 850 mb doivent être positives avec : La direction du vent à 850 mb doit être comprise entre Sud-est et Ouest-sud-ouest (entre 130 et 250 degrés) Celle du vent à 500 mb doit être entre S-ouest et Nord-ouest (entre 210 et 310 degrés). TT doit être > ou = 49, sinon (TT - 49) est mis à 0. Interprétation L'indice SWEAT évalue la possibilité de temps violent en combinant les effets de l'humidité à bas niveau (Td à 850), l'instabilité convective (indice TT), les courants-jets maxima à 850 et 500 hpa et l'advection chaude par la différence de direction des vents entre 850 et 500 hpa. De ce fait, l'indice SWEAT permet de différencier la convection « ordinaire » et celle qualifiée de violente, grâce à l'incorporation de données thermodynamiques (Td à 850 et indice TT) et cinétiques (caractéristiques des vents de bas et moyens niveaux). Étant donné que l'indice SWEAT peut varier de façon significative en 12 heures, cet indice est le plus efficace lorsque ses valeurs demeurent élevées au début de la période considérée. Voici un guide d'interprétation pour SWEAT : SWEAT < 300, activité convective comme des averses ou des orages faibles ; SWEAT entre 300 et 400, orages avec risque d’orages violents ; SWEAT > 400, possibilité d'orages violents avec même tornade. L'indice SWEAT n'est certes pas influencé aussi fortement que l’indice Total-Total ou l’indice de George (K) par la présence de différentes masses d'air, cependant, comme il a été créé avec les conditions prévalant dans les plaines américaines, il fournira des résultats moins fiables dans l'air plus froid. Mais dans les bonnes conditions, les termes de la vitesse des vents peuvent à eux seuls indiquer un risque de temps violent et ces conditions peuvent très bien se produire dans une masse d'air CA (Continentale arctique). Utilisation Les prévisionnistes sont d'un avis mitigé sur l'indice SWEAT. En présence des conditions climatiques pour lesquelles il a été conçu, l'indice SWEAT donne une bonne indication au météorologue. Par contre, il faut savoir que des valeurs SWEAT élevées n'impliquent pas nécessairement un temps violent ; comme tous les indices de stabilité, il s'agit d'un indicateur qui incite à un examen plus approfondi de la zone ou du radiosondage. Une étude canadienne a montré que l'indice SWEAT pouvait être un prédicteur important, mais la valeur moyenne pour les orages violents dans les Prairies canadiennes n'était que de 267. Cette valeur se retrouvant dans la catégorie « aucun orage violent » du tableau ci-dessus, ceci démontre qu'étant donné que Miller n'a pas classé ses cas en fonction de la situation synoptique, les conclusions auxquelles il est arrivé impliquent que l'indice SWEAT ne doit être utilisé que dans les situations pour lesquelles il a été conçu. Voir aussi Articles connexes Liens externes Notes et références Thermodynamique atmosphérique Prévision des orages violents
Jean Mauricheau-Beaupré
Jean Mauricheau-Beaupré, né le à Marseille et mort le , appartient au monde du renseignement. Dit JMB, dit Fontaine dans la Résistance, dit Monsieur Jean et Mathurin chez les mercenaires du Biafra, il est souvent présenté comme l'« archétype de la barbouze française ». Biographie Né le à Marseille, Jean Mauricheau-Beaupré est le fils de l'historien d'art et conservateur de musée Charles Mauricheau-Beaupré. Élevé au sein même du château de Versailles et très introduit dans le milieu des beaux-arts grâce à son père, il milite au mouvement d’extrême droite royaliste Action française dans l'avant-guerre, puis, après des études de journalisme, s'engage dans la France libre en juin 1943, en Algérie. D'abord affilié au réseau Kléber, il appartient ensuite au groupe du réseau Alliance qui opère dans le sud-est de la France (littoral méditerranéen de Marseille à la frontière italienne) et termine la guerre avec le grade de sergent parachutiste affecté aux FAFL. Fervent gaulliste (il est apparenté à la famille du général) et membre du RPF, il entre ensuite à la DGER, organe de renseignement qui deviendra le SDECE en 1946 où il intègre le service "Action". Habitant à l'époque dans les combles du Louvre, il donnait tous ses rendez-vous aux Tuileries. Journaliste en parallèle à Paris Match, il est nommé en 1957 rédacteur en chef du Courrier de la colère, organe du mouvement gaulliste créé par Michel Debré, pour lequel il écrira de nombreux articles de manière anonyme. Après l'arrivée du général de Gaulle au pouvoir, il entre officieusement au cabinet du premier ministre avant de rejoindre les réseaux africains de Jacques Foccart et d'œuvrer, en tant que chargé de mission au secrétaire général pour la Communauté (de à ) comme « conseiller spécial » du président congolais Fulbert Youlou (1961-). Il organise également le soutien aux indépendantistes katangais de Moïse Tshombé et devient alors l'officier traitant du mercenaire Bob Denard. Après la chute de Youlou, il est envoyé auprès du président ivoirien Félix Houphouët-Boigny. Homme de l'ombre au caractère exalté, il mène de nombreuses opérations "spéciales" pour le compte des réseaux Foccart. De son bureau d'Abidjan, il joue un rôle non négligeable dans la guerre du Biafra (1967-1970) : il considère, avec les milieux chrétiens dont il est proche, que ce conflit est d'abord religieux et soutient l'ethnie des Ibos en leur envoyant en masse des mercenaires (dont Bob Denard) et des armes. Vingt ans plus tard, il sera l'un de ceux qui équiperont les milices de Charles Taylor avant qu'elles n'envahissent le Liberia. « Maniaque du secret », « barbouze en chef des réseaux Foccart », Jean Mauricheau-Beaupré, pilier de la Françafrique, est considéré comme une illustration exemplaire de la politique africaine française des années 1960 et 1970. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (). Marié à Klara (Claire) Maria Grathwohl (née le ) avec qui a eu une fille, Anne ( Jean-Jack Tissier). Notes et références Lien externe Bat Jean-Pierre, Geneste Pascal, « Jean Mauricheau-Beaupré : de Fontaine à Mathurin, jmb au service du Général », Relations internationales, 2010/2 (), . Naissance en février 1920 Décès en novembre 1996 Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 21) Mercenaire français Décès à 76 ans
Sophaletta
Sophaletta est une bande dessinée historique d'Erik Arnoux publiée par Glénat entre 1994 et 2006. Arnoux confie le dessin de la série à Dominique Hé à partir du quatrième tome. L'histoire se déroule de 1904 (tome 1) à 1919 (tome 9), principalement en Russie. Liste des tomes Sophaletta, Glénat, coll. « Caractère » : Les Larmes de sang, 1994. L'histoire se déroule en 1904 en Russie Le Souffle des loups, 1997. L'histoire se déroule au moment de la Guerre russo-japonaise en 1905. L'Héritage de la putain, 1998. Les Larmes de la tsarine, 2000. L'histoire se déroule en 1917, à Saint-Pétersbourg et commence avant la Révolution d'Octobre. Il y a de nombreuses allusions au naufrage du Titanic en 1912. L'Ordre écarlate, 2001. L'histoire se déroule à l'époque de l'abdication du tsar Nicolas II Londres...69 Everton Cottage, 2002. L'histoire se déroule à la fois à Londres et en Russie, en . L'auteur fait référence à Jack l'Éventreur qui a sévi à Londres aux environs de 1888, sous la formé d'un imitateur, Joe l'éventreur. Pour sauver Lioubov, 2003. L'histoire se déroule au moment de la révolution d', à la fin du gouvernement Kerensky. La Rescapée d'Ekaterinoda, 2004. L'histoire décrit un groupe de fuyards qui va de Saint-Pétersbourg à l'Oural. Ta vie commence à Odessa, 2006. L'histoire se déroule en 1919. Les russes blancs se sont réfugiés en Crimée, à Yalta ; ils émigrent vers d'autres pays via Istanbul. Sophaletta a adopté Liouba devenue orpheline. Elle va la laisser pour retourner dans la Russie bolchevique, à Odessa dans l'espoir de récupérer de l'argent. Elle sait qu'on lui tend un piège grossier. Elle découvre que c'est Alexeï (personnage du tome 5) qui lui a tendu ce piège. Liouba de son côté est obligée de s'enfuir à Istanbul. La Tcheka organise l'assassinat à Istanbul de certains russes blancs. Le couple de journalistes Campbell et Kitty sont aussi à Istanbul Notes et références Annexes Documentation Articles connexes Grigori Raspoutine Lénine Félix Dzerjinski : directeur de la tchéka Lien externe . Série Glénat
Club Atlético San Martín
Club Atlético San Martín (San Juan), club argentin de football basé à San Juan Club Atlético San Martín (San Miguel de Tucumán), club argentin de football basé à San Miguel de Tucumán