text
stringlengths 543
3.45k
|
---|
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les hommes élevaient et chassaient des animaux pour se vêtir : laine des moutons, poils des chèvres, peaux d'animaux domestiques et sauvages,. Ils avaient développé des techniques de traitement de ces matières premières : tannage des peaux pour en faire du cuir, teinturerie (parfois à l'aide de murex, qui permet d'obtenir une couleur pourpre). Cela constituait une alternative à la confection de vêtements en lin. On fabriquait des sacs et des outres en cuir, ainsi que des harnachements pour les animaux, des éléments de mobilier ou d'armement. La fibre de laine et les poils d'animaux pouvaient également servir à confectionner des cordes et des fils. La graisse animale était utilisée comme lubrifiant dans l'artisanat (textile, métallurgie, charrerie). Le fumier peut enfin servir de combustible, ou dans des constructions. Les tendons animaux étaient utilisés en cordonnerie, pour la couture, voire la menuiserie. Les artistes et artisans étaient également versés dans le travail de l'os, des coquillages, et de l'ivoire qui sert de matière première pour des objets de luxe : boîtes à fard, éléments de statuettes, de mobilier. Il était prélevé sur des hippopotames, des éléphants, et aussi des dugongs. Des objets étaient également faits dans des cornes de caprins, ovins, ou des gazelles, notamment des récipients.
Quelle était l'utilité des poils de chèvres ? ### Response: pour se vêtir |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les hommes élevaient et chassaient des animaux pour se vêtir : laine des moutons, poils des chèvres, peaux d'animaux domestiques et sauvages,. Ils avaient développé des techniques de traitement de ces matières premières : tannage des peaux pour en faire du cuir, teinturerie (parfois à l'aide de murex, qui permet d'obtenir une couleur pourpre). Cela constituait une alternative à la confection de vêtements en lin. On fabriquait des sacs et des outres en cuir, ainsi que des harnachements pour les animaux, des éléments de mobilier ou d'armement. La fibre de laine et les poils d'animaux pouvaient également servir à confectionner des cordes et des fils. La graisse animale était utilisée comme lubrifiant dans l'artisanat (textile, métallurgie, charrerie). Le fumier peut enfin servir de combustible, ou dans des constructions. Les tendons animaux étaient utilisés en cordonnerie, pour la couture, voire la menuiserie. Les artistes et artisans étaient également versés dans le travail de l'os, des coquillages, et de l'ivoire qui sert de matière première pour des objets de luxe : boîtes à fard, éléments de statuettes, de mobilier. Il était prélevé sur des hippopotames, des éléphants, et aussi des dugongs. Des objets étaient également faits dans des cornes de caprins, ovins, ou des gazelles, notamment des récipients.
Sur quels animaux pouvait-on récupérer de l'ivoire ? ### Response: hippopotames, des éléphants, et aussi des dugongs |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les hommes élevaient et chassaient des animaux pour se vêtir : laine des moutons, poils des chèvres, peaux d'animaux domestiques et sauvages,. Ils avaient développé des techniques de traitement de ces matières premières : tannage des peaux pour en faire du cuir, teinturerie (parfois à l'aide de murex, qui permet d'obtenir une couleur pourpre). Cela constituait une alternative à la confection de vêtements en lin. On fabriquait des sacs et des outres en cuir, ainsi que des harnachements pour les animaux, des éléments de mobilier ou d'armement. La fibre de laine et les poils d'animaux pouvaient également servir à confectionner des cordes et des fils. La graisse animale était utilisée comme lubrifiant dans l'artisanat (textile, métallurgie, charrerie). Le fumier peut enfin servir de combustible, ou dans des constructions. Les tendons animaux étaient utilisés en cordonnerie, pour la couture, voire la menuiserie. Les artistes et artisans étaient également versés dans le travail de l'os, des coquillages, et de l'ivoire qui sert de matière première pour des objets de luxe : boîtes à fard, éléments de statuettes, de mobilier. Il était prélevé sur des hippopotames, des éléphants, et aussi des dugongs. Des objets étaient également faits dans des cornes de caprins, ovins, ou des gazelles, notamment des récipients.
Quel était l'utilisation de la graisse animale ? ### Response: lubrifiant dans l'artisanat |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les hommes élevaient et chassaient des animaux pour se vêtir : laine des moutons, poils des chèvres, peaux d'animaux domestiques et sauvages,. Ils avaient développé des techniques de traitement de ces matières premières : tannage des peaux pour en faire du cuir, teinturerie (parfois à l'aide de murex, qui permet d'obtenir une couleur pourpre). Cela constituait une alternative à la confection de vêtements en lin. On fabriquait des sacs et des outres en cuir, ainsi que des harnachements pour les animaux, des éléments de mobilier ou d'armement. La fibre de laine et les poils d'animaux pouvaient également servir à confectionner des cordes et des fils. La graisse animale était utilisée comme lubrifiant dans l'artisanat (textile, métallurgie, charrerie). Le fumier peut enfin servir de combustible, ou dans des constructions. Les tendons animaux étaient utilisés en cordonnerie, pour la couture, voire la menuiserie. Les artistes et artisans étaient également versés dans le travail de l'os, des coquillages, et de l'ivoire qui sert de matière première pour des objets de luxe : boîtes à fard, éléments de statuettes, de mobilier. Il était prélevé sur des hippopotames, des éléphants, et aussi des dugongs. Des objets étaient également faits dans des cornes de caprins, ovins, ou des gazelles, notamment des récipients.
Quel était l'utilisation de la graisse animale ? ### Response: lubrifiant dans l'artisanat |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les animaux domestiques sont souvent des auxiliaires assurant des services essentiels pour les hommes dans des activités importantes : travaux agricoles, transport, chasse et guerre. C'est pour cela qu'il semble que les Anciens divisaient les animaux entre ceux qui étaient productifs et ceux qui ne l'étaient pas (voir plus bas). Le chien, qui est le premier animal domestiqué, est ainsi très utile pour aider l'homme à la chasse, et aussi pour conduire les troupeaux, surveiller la maison. Des rapaces apprivoisés pouvaient également servir d'auxiliaires aux chasseurs, comme on le voit dans certains textes et sur des sceaux-cylindres.
Quelles sont des exemples d'activité dans lesquelles les animaux sont utiles aux humains ? ### Response: travaux agricoles, transport, chasse et guerre |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les animaux domestiques sont souvent des auxiliaires assurant des services essentiels pour les hommes dans des activités importantes : travaux agricoles, transport, chasse et guerre. C'est pour cela qu'il semble que les Anciens divisaient les animaux entre ceux qui étaient productifs et ceux qui ne l'étaient pas (voir plus bas). Le chien, qui est le premier animal domestiqué, est ainsi très utile pour aider l'homme à la chasse, et aussi pour conduire les troupeaux, surveiller la maison. Des rapaces apprivoisés pouvaient également servir d'auxiliaires aux chasseurs, comme on le voit dans certains textes et sur des sceaux-cylindres.
Quelle était la première distinction faite entre les animaux ? ### Response: ceux qui étaient productifs et ceux qui ne l'étaient pas |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les animaux domestiques sont souvent des auxiliaires assurant des services essentiels pour les hommes dans des activités importantes : travaux agricoles, transport, chasse et guerre. C'est pour cela qu'il semble que les Anciens divisaient les animaux entre ceux qui étaient productifs et ceux qui ne l'étaient pas (voir plus bas). Le chien, qui est le premier animal domestiqué, est ainsi très utile pour aider l'homme à la chasse, et aussi pour conduire les troupeaux, surveiller la maison. Des rapaces apprivoisés pouvaient également servir d'auxiliaires aux chasseurs, comme on le voit dans certains textes et sur des sceaux-cylindres.
Quel autre animal que le chien pouvait aider les humains dans la chasse ? ### Response: rapaces apprivoisés |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les animaux domestiques sont souvent des auxiliaires assurant des services essentiels pour les hommes dans des activités importantes : travaux agricoles, transport, chasse et guerre. C'est pour cela qu'il semble que les Anciens divisaient les animaux entre ceux qui étaient productifs et ceux qui ne l'étaient pas (voir plus bas). Le chien, qui est le premier animal domestiqué, est ainsi très utile pour aider l'homme à la chasse, et aussi pour conduire les troupeaux, surveiller la maison. Des rapaces apprivoisés pouvaient également servir d'auxiliaires aux chasseurs, comme on le voit dans certains textes et sur des sceaux-cylindres.
Quel autre animal que le chien pouvait aider les humains dans la chasse ? ### Response: rapaces apprivoisés |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Une autre activité majeure pour laquelle la force de travail des animaux domestiques était mobilisée était le transport, les animaux étant alors utilisés pour tirer des chariots (trait) ou porter des biens (bât). Même si des ânes ont pu être attelés pour tirer des traîneaux (avant l'apparition de la roue vers la fin du IVe millénaire) et des chariots lourds à quatre roues, cette fonction est essentiellement réservée aux bovins, puis par la suite aux chevaux, l'introduction de ces derniers au IIe millénaire permettant la réalisation de chars plus légers et rapides à deux roues. Les ânes sont essentiels pour le bât, avant le développement de l'élevage des chameaux et dromadaires au début du Ier millénaire par les tribus arabes, qui entraîne des changements dans les pratiques commerciales : grâce à sa grande capacité de résistance en environnement chaud et aride, il permet aux hommes de prendre des routes plus longues à travers les déserts. Pour les transports à longue distance, des caravanes sont organisées dès les époques les plus anciennes, et sont particulièrement bien connues pour le commerce des Assyriens en Anatolie centrale au début du IIe millénaire. La monte des équidés reste en revanche peu développée durant la période du Proche-Orient ancien, ne connaissant un essor qu'à partir du Ier millénaire, et surtout pour la chasse et la guerre.
Pour le transport quel aspect des animaux était particulièrement recherché ? ### Response: la force de travail |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Une autre activité majeure pour laquelle la force de travail des animaux domestiques était mobilisée était le transport, les animaux étant alors utilisés pour tirer des chariots (trait) ou porter des biens (bât). Même si des ânes ont pu être attelés pour tirer des traîneaux (avant l'apparition de la roue vers la fin du IVe millénaire) et des chariots lourds à quatre roues, cette fonction est essentiellement réservée aux bovins, puis par la suite aux chevaux, l'introduction de ces derniers au IIe millénaire permettant la réalisation de chars plus légers et rapides à deux roues. Les ânes sont essentiels pour le bât, avant le développement de l'élevage des chameaux et dromadaires au début du Ier millénaire par les tribus arabes, qui entraîne des changements dans les pratiques commerciales : grâce à sa grande capacité de résistance en environnement chaud et aride, il permet aux hommes de prendre des routes plus longues à travers les déserts. Pour les transports à longue distance, des caravanes sont organisées dès les époques les plus anciennes, et sont particulièrement bien connues pour le commerce des Assyriens en Anatolie centrale au début du IIe millénaire. La monte des équidés reste en revanche peu développée durant la période du Proche-Orient ancien, ne connaissant un essor qu'à partir du Ier millénaire, et surtout pour la chasse et la guerre.
Quel animal fut le premier à être utilisé pour tirer des chariots ? ### Response: bovins |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Une autre activité majeure pour laquelle la force de travail des animaux domestiques était mobilisée était le transport, les animaux étant alors utilisés pour tirer des chariots (trait) ou porter des biens (bât). Même si des ânes ont pu être attelés pour tirer des traîneaux (avant l'apparition de la roue vers la fin du IVe millénaire) et des chariots lourds à quatre roues, cette fonction est essentiellement réservée aux bovins, puis par la suite aux chevaux, l'introduction de ces derniers au IIe millénaire permettant la réalisation de chars plus légers et rapides à deux roues. Les ânes sont essentiels pour le bât, avant le développement de l'élevage des chameaux et dromadaires au début du Ier millénaire par les tribus arabes, qui entraîne des changements dans les pratiques commerciales : grâce à sa grande capacité de résistance en environnement chaud et aride, il permet aux hommes de prendre des routes plus longues à travers les déserts. Pour les transports à longue distance, des caravanes sont organisées dès les époques les plus anciennes, et sont particulièrement bien connues pour le commerce des Assyriens en Anatolie centrale au début du IIe millénaire. La monte des équidés reste en revanche peu développée durant la période du Proche-Orient ancien, ne connaissant un essor qu'à partir du Ier millénaire, et surtout pour la chasse et la guerre.
Quel animal est primordial pour le bat ? ### Response: Les ânes |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Une autre activité majeure pour laquelle la force de travail des animaux domestiques était mobilisée était le transport, les animaux étant alors utilisés pour tirer des chariots (trait) ou porter des biens (bât). Même si des ânes ont pu être attelés pour tirer des traîneaux (avant l'apparition de la roue vers la fin du IVe millénaire) et des chariots lourds à quatre roues, cette fonction est essentiellement réservée aux bovins, puis par la suite aux chevaux, l'introduction de ces derniers au IIe millénaire permettant la réalisation de chars plus légers et rapides à deux roues. Les ânes sont essentiels pour le bât, avant le développement de l'élevage des chameaux et dromadaires au début du Ier millénaire par les tribus arabes, qui entraîne des changements dans les pratiques commerciales : grâce à sa grande capacité de résistance en environnement chaud et aride, il permet aux hommes de prendre des routes plus longues à travers les déserts. Pour les transports à longue distance, des caravanes sont organisées dès les époques les plus anciennes, et sont particulièrement bien connues pour le commerce des Assyriens en Anatolie centrale au début du IIe millénaire. La monte des équidés reste en revanche peu développée durant la période du Proche-Orient ancien, ne connaissant un essor qu'à partir du Ier millénaire, et surtout pour la chasse et la guerre.
Quelle est la grande qualité de l'âne pour de longs trajets ? ### Response: grande capacité de résistance en environnement chaud et aride |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Dans la guerre, les animaux sont utilisés pour transporter tout l'appareil logistique suivant le principe de la caravane, mais aussi sur le champ de bataille en tant qu'animaux de trait et de monte. Les chars militaires sont connus en Mésopotamie à partir de la fin du IIIe millénaire, et sont alors des chars lourds à quatre roues pleines tirés par des ânes ou des équidés (ânes, hémiones, peut-être des chevaux ou des croisements de ces différents équidés). À partir du deuxième quart du IIe millénaire, le développement de l'élevage du cheval sous l'impulsion de divers peuples (Hourrites, Kassites, ainsi que des éléments Indo-Aryens) accompagne l'allègement des chars, qui sont alors à deux roues à rayons. Ils sont plus maniables et plus rapides, ce qui entraîne une révolution des techniques militaires sur les champs de bataille de la seconde moitié du IIe millénaire : offensives rapides, raids surprise comme l'atteste la bataille de Qadesh. L'armée assyrienne du début du Ier millénaire consacre ensuite l'organisation de chars tirés par deux chevaux et montés par trois soldats (conducteur, archer et porte-bouclier). Mais c'est aussi cette dernière qui développe la cavalerie montée, jusqu'alors peu employée, peut-être sous l'influence de ses adversaires araméens. L'invention de la martingale vers le début du VIIIe siècle permet une utilisation plus importante de la cavalerie, dont des compagnies sont organisées. La place essentielle que finit par occuper le cheval dans les pratiques militaires (et son corollaire la chasse) expliquent qu'il soit rapidement devenu un animal noble et prisé, au prix élevé, faisant l'objet de traités consacrés à son élevage et son entretien, privilège dont ne bénéficiaient pas les autres animaux, avant de devenir le symbole des guerriers dans les représentations artistiques,. La spécialisation de certains peuples et régions dans son élevage (Urartu, Mèdes, Scythes) leur conféra un avantage important sur les champs de bataille.
Où sont apparus en premier les chars militaires ? ### Response: Mésopotamie |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Dans la guerre, les animaux sont utilisés pour transporter tout l'appareil logistique suivant le principe de la caravane, mais aussi sur le champ de bataille en tant qu'animaux de trait et de monte. Les chars militaires sont connus en Mésopotamie à partir de la fin du IIIe millénaire, et sont alors des chars lourds à quatre roues pleines tirés par des ânes ou des équidés (ânes, hémiones, peut-être des chevaux ou des croisements de ces différents équidés). À partir du deuxième quart du IIe millénaire, le développement de l'élevage du cheval sous l'impulsion de divers peuples (Hourrites, Kassites, ainsi que des éléments Indo-Aryens) accompagne l'allègement des chars, qui sont alors à deux roues à rayons. Ils sont plus maniables et plus rapides, ce qui entraîne une révolution des techniques militaires sur les champs de bataille de la seconde moitié du IIe millénaire : offensives rapides, raids surprise comme l'atteste la bataille de Qadesh. L'armée assyrienne du début du Ier millénaire consacre ensuite l'organisation de chars tirés par deux chevaux et montés par trois soldats (conducteur, archer et porte-bouclier). Mais c'est aussi cette dernière qui développe la cavalerie montée, jusqu'alors peu employée, peut-être sous l'influence de ses adversaires araméens. L'invention de la martingale vers le début du VIIIe siècle permet une utilisation plus importante de la cavalerie, dont des compagnies sont organisées. La place essentielle que finit par occuper le cheval dans les pratiques militaires (et son corollaire la chasse) expliquent qu'il soit rapidement devenu un animal noble et prisé, au prix élevé, faisant l'objet de traités consacrés à son élevage et son entretien, privilège dont ne bénéficiaient pas les autres animaux, avant de devenir le symbole des guerriers dans les représentations artistiques,. La spécialisation de certains peuples et régions dans son élevage (Urartu, Mèdes, Scythes) leur conféra un avantage important sur les champs de bataille.
Quels animaux furent les premiers à tirer les chars militaires ? ### Response: ânes ou des équidés |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Dans la guerre, les animaux sont utilisés pour transporter tout l'appareil logistique suivant le principe de la caravane, mais aussi sur le champ de bataille en tant qu'animaux de trait et de monte. Les chars militaires sont connus en Mésopotamie à partir de la fin du IIIe millénaire, et sont alors des chars lourds à quatre roues pleines tirés par des ânes ou des équidés (ânes, hémiones, peut-être des chevaux ou des croisements de ces différents équidés). À partir du deuxième quart du IIe millénaire, le développement de l'élevage du cheval sous l'impulsion de divers peuples (Hourrites, Kassites, ainsi que des éléments Indo-Aryens) accompagne l'allègement des chars, qui sont alors à deux roues à rayons. Ils sont plus maniables et plus rapides, ce qui entraîne une révolution des techniques militaires sur les champs de bataille de la seconde moitié du IIe millénaire : offensives rapides, raids surprise comme l'atteste la bataille de Qadesh. L'armée assyrienne du début du Ier millénaire consacre ensuite l'organisation de chars tirés par deux chevaux et montés par trois soldats (conducteur, archer et porte-bouclier). Mais c'est aussi cette dernière qui développe la cavalerie montée, jusqu'alors peu employée, peut-être sous l'influence de ses adversaires araméens. L'invention de la martingale vers le début du VIIIe siècle permet une utilisation plus importante de la cavalerie, dont des compagnies sont organisées. La place essentielle que finit par occuper le cheval dans les pratiques militaires (et son corollaire la chasse) expliquent qu'il soit rapidement devenu un animal noble et prisé, au prix élevé, faisant l'objet de traités consacrés à son élevage et son entretien, privilège dont ne bénéficiaient pas les autres animaux, avant de devenir le symbole des guerriers dans les représentations artistiques,. La spécialisation de certains peuples et régions dans son élevage (Urartu, Mèdes, Scythes) leur conféra un avantage important sur les champs de bataille.
A quand remonte la première utilisation du cheval pour les chars militaires ? ### Response: À partir du deuxième quart du IIe millénaire |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Dans la guerre, les animaux sont utilisés pour transporter tout l'appareil logistique suivant le principe de la caravane, mais aussi sur le champ de bataille en tant qu'animaux de trait et de monte. Les chars militaires sont connus en Mésopotamie à partir de la fin du IIIe millénaire, et sont alors des chars lourds à quatre roues pleines tirés par des ânes ou des équidés (ânes, hémiones, peut-être des chevaux ou des croisements de ces différents équidés). À partir du deuxième quart du IIe millénaire, le développement de l'élevage du cheval sous l'impulsion de divers peuples (Hourrites, Kassites, ainsi que des éléments Indo-Aryens) accompagne l'allègement des chars, qui sont alors à deux roues à rayons. Ils sont plus maniables et plus rapides, ce qui entraîne une révolution des techniques militaires sur les champs de bataille de la seconde moitié du IIe millénaire : offensives rapides, raids surprise comme l'atteste la bataille de Qadesh. L'armée assyrienne du début du Ier millénaire consacre ensuite l'organisation de chars tirés par deux chevaux et montés par trois soldats (conducteur, archer et porte-bouclier). Mais c'est aussi cette dernière qui développe la cavalerie montée, jusqu'alors peu employée, peut-être sous l'influence de ses adversaires araméens. L'invention de la martingale vers le début du VIIIe siècle permet une utilisation plus importante de la cavalerie, dont des compagnies sont organisées. La place essentielle que finit par occuper le cheval dans les pratiques militaires (et son corollaire la chasse) expliquent qu'il soit rapidement devenu un animal noble et prisé, au prix élevé, faisant l'objet de traités consacrés à son élevage et son entretien, privilège dont ne bénéficiaient pas les autres animaux, avant de devenir le symbole des guerriers dans les représentations artistiques,. La spécialisation de certains peuples et régions dans son élevage (Urartu, Mèdes, Scythes) leur conféra un avantage important sur les champs de bataille.
Quels sont les trois postes de soldats que l'on retrouve sur les chars militaires de l'armée assyrienne du début du 1er millénaire ? ### Response: conducteur, archer et porte-bouclier |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les humains ont procédé à plusieurs déplacements d'animaux. Le cas des mouvements d'animaux domestiques depuis un foyer de domestication vers de nouvelles régions est celui qui prend le plus de temps, mais couvre le plus de distances. Ainsi, la poule, domestiquée en Asie orientale vers 6000, a été introduite au Proche-Orient trois millénaires plus tard, et passée ensuite vers l'Occident. Les animaux domestiqués au Proche-Orient ont été diffusés vers d'autres régions, dont l'Europe. Les restes archéozoologiques et les textes montrent en tout cas que les animaux pouvaient circuler sur de grandes distances à certaines occasions. La viande devait être fumée, séchée ou salée pour circuler sur de grandes distances. Sinon, on pouvait faire voyager des animaux vivants (y compris des poissons), pour ensuite les abattre sur le lieu d'arrivée si on souhaitait les consommer. Des poissons du golfe Persique ou de Méditerranée se retrouvent ainsi dans des sites de Haute Mésopotamie comme Tell Beydar, et des crevettes de mer en Assyrie.
D'où provient originellement la poule du Proche-Orient ? ### Response: Asie orientale |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les humains ont procédé à plusieurs déplacements d'animaux. Le cas des mouvements d'animaux domestiques depuis un foyer de domestication vers de nouvelles régions est celui qui prend le plus de temps, mais couvre le plus de distances. Ainsi, la poule, domestiquée en Asie orientale vers 6000, a été introduite au Proche-Orient trois millénaires plus tard, et passée ensuite vers l'Occident. Les animaux domestiqués au Proche-Orient ont été diffusés vers d'autres régions, dont l'Europe. Les restes archéozoologiques et les textes montrent en tout cas que les animaux pouvaient circuler sur de grandes distances à certaines occasions. La viande devait être fumée, séchée ou salée pour circuler sur de grandes distances. Sinon, on pouvait faire voyager des animaux vivants (y compris des poissons), pour ensuite les abattre sur le lieu d'arrivée si on souhaitait les consommer. Des poissons du golfe Persique ou de Méditerranée se retrouvent ainsi dans des sites de Haute Mésopotamie comme Tell Beydar, et des crevettes de mer en Assyrie.
Quels témoignages avons nous des grands mouvements d'animaux ? ### Response: restes archéozoologiques et les textes |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les humains ont procédé à plusieurs déplacements d'animaux. Le cas des mouvements d'animaux domestiques depuis un foyer de domestication vers de nouvelles régions est celui qui prend le plus de temps, mais couvre le plus de distances. Ainsi, la poule, domestiquée en Asie orientale vers 6000, a été introduite au Proche-Orient trois millénaires plus tard, et passée ensuite vers l'Occident. Les animaux domestiqués au Proche-Orient ont été diffusés vers d'autres régions, dont l'Europe. Les restes archéozoologiques et les textes montrent en tout cas que les animaux pouvaient circuler sur de grandes distances à certaines occasions. La viande devait être fumée, séchée ou salée pour circuler sur de grandes distances. Sinon, on pouvait faire voyager des animaux vivants (y compris des poissons), pour ensuite les abattre sur le lieu d'arrivée si on souhaitait les consommer. Des poissons du golfe Persique ou de Méditerranée se retrouvent ainsi dans des sites de Haute Mésopotamie comme Tell Beydar, et des crevettes de mer en Assyrie.
Comment parvenait-on à l'époque lors de grands voyages pour conserver la viande ? ### Response: viande devait être fumée, séchée ou salée |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les humains ont procédé à plusieurs déplacements d'animaux. Le cas des mouvements d'animaux domestiques depuis un foyer de domestication vers de nouvelles régions est celui qui prend le plus de temps, mais couvre le plus de distances. Ainsi, la poule, domestiquée en Asie orientale vers 6000, a été introduite au Proche-Orient trois millénaires plus tard, et passée ensuite vers l'Occident. Les animaux domestiqués au Proche-Orient ont été diffusés vers d'autres régions, dont l'Europe. Les restes archéozoologiques et les textes montrent en tout cas que les animaux pouvaient circuler sur de grandes distances à certaines occasions. La viande devait être fumée, séchée ou salée pour circuler sur de grandes distances. Sinon, on pouvait faire voyager des animaux vivants (y compris des poissons), pour ensuite les abattre sur le lieu d'arrivée si on souhaitait les consommer. Des poissons du golfe Persique ou de Méditerranée se retrouvent ainsi dans des sites de Haute Mésopotamie comme Tell Beydar, et des crevettes de mer en Assyrie.
Quel autre façon de se nourrir était utilisée sans utiliser la conservation de la viande ? ### Response: faire voyager des animaux vivants (y compris des poissons), pour ensuite les abattre sur le lieu d'arrivée |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les déplacements d'animaux sur de longues distances pouvaient s'effectuer de façon sélective pour le bon plaisir des souverains, qui voulaient se constituer une collection d'animaux exotiques. Pour cela ils avaient plusieurs moyens à leur disposition. D'abord la voie diplomatique : le roi Zimri-Lim de Mari obtient ainsi un chat égyptien. Mais il y avait aussi des animaux offerts en tribut : les rois assyriens demandaient aux vaincus de leur offrir des animaux exotiques, quand ils ne capturaient pas eux-mêmes ces animaux au cours de leurs campagnes militaires.
Qu'est-ce qui suscitait les déplacements d'animaux de façon sélective ? ### Response: le bon plaisir des souverains |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les déplacements d'animaux sur de longues distances pouvaient s'effectuer de façon sélective pour le bon plaisir des souverains, qui voulaient se constituer une collection d'animaux exotiques. Pour cela ils avaient plusieurs moyens à leur disposition. D'abord la voie diplomatique : le roi Zimri-Lim de Mari obtient ainsi un chat égyptien. Mais il y avait aussi des animaux offerts en tribut : les rois assyriens demandaient aux vaincus de leur offrir des animaux exotiques, quand ils ne capturaient pas eux-mêmes ces animaux au cours de leurs campagnes militaires.
Quel est un exemple d'animaux offerts en tribut ? ### Response: les rois assyriens demandaient aux vaincus de leur offrir des animaux exotiques |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les déplacements d'animaux sur de longues distances pouvaient s'effectuer de façon sélective pour le bon plaisir des souverains, qui voulaient se constituer une collection d'animaux exotiques. Pour cela ils avaient plusieurs moyens à leur disposition. D'abord la voie diplomatique : le roi Zimri-Lim de Mari obtient ainsi un chat égyptien. Mais il y avait aussi des animaux offerts en tribut : les rois assyriens demandaient aux vaincus de leur offrir des animaux exotiques, quand ils ne capturaient pas eux-mêmes ces animaux au cours de leurs campagnes militaires.
Quel est un exemple d'animaux offerts en tribut ? ### Response: les rois assyriens demandaient aux vaincus de leur offrir des animaux exotiques |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Sur des distances moins longues mais parfois importantes, les animaux domestiques étaient parfois groupés en troupeaux qui effectuaient des déplacements du type de la transhumance pouvant être longs, pour éviter de rester dans les zones de cultures pendant les périodes de croissance des plantes, et se diriger vers des zones où les points d'eau sont plus abondants et les pâturages plus importants : les espaces steppiques en saison humide quand ils sont couverts d'herbes, les espaces de collines ou montagnes en été pour disposer d'un climat plus frais et d'une végétation plus dense. Les grands organismes engageaient des pasteurs nomades pour faire faire à leurs troupeaux ces déplacements. Quand les zones traversées étaient dangereuses, les troupeaux étaient parfois accompagnés de soldats. Cela se repère dans les archives du temple d'Uruk au Ve siècle, qui dépêche des archers en plus des pasteurs pour escorter ses moutons qui vont paître vers la Haute Mésopotamie, dans la région de Tikrit, où le climat est plus doux et les terres de pâture plus abondantes.
En quoi les animaux domestiques sont-ils parfois groupés ? ### Response: en troupeaux |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Sur des distances moins longues mais parfois importantes, les animaux domestiques étaient parfois groupés en troupeaux qui effectuaient des déplacements du type de la transhumance pouvant être longs, pour éviter de rester dans les zones de cultures pendant les périodes de croissance des plantes, et se diriger vers des zones où les points d'eau sont plus abondants et les pâturages plus importants : les espaces steppiques en saison humide quand ils sont couverts d'herbes, les espaces de collines ou montagnes en été pour disposer d'un climat plus frais et d'une végétation plus dense. Les grands organismes engageaient des pasteurs nomades pour faire faire à leurs troupeaux ces déplacements. Quand les zones traversées étaient dangereuses, les troupeaux étaient parfois accompagnés de soldats. Cela se repère dans les archives du temple d'Uruk au Ve siècle, qui dépêche des archers en plus des pasteurs pour escorter ses moutons qui vont paître vers la Haute Mésopotamie, dans la région de Tikrit, où le climat est plus doux et les terres de pâture plus abondantes.
Comment sont les espaces steppiques en saison humide ? ### Response: couverts d'herbes |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Sur des distances moins longues mais parfois importantes, les animaux domestiques étaient parfois groupés en troupeaux qui effectuaient des déplacements du type de la transhumance pouvant être longs, pour éviter de rester dans les zones de cultures pendant les périodes de croissance des plantes, et se diriger vers des zones où les points d'eau sont plus abondants et les pâturages plus importants : les espaces steppiques en saison humide quand ils sont couverts d'herbes, les espaces de collines ou montagnes en été pour disposer d'un climat plus frais et d'une végétation plus dense. Les grands organismes engageaient des pasteurs nomades pour faire faire à leurs troupeaux ces déplacements. Quand les zones traversées étaient dangereuses, les troupeaux étaient parfois accompagnés de soldats. Cela se repère dans les archives du temple d'Uruk au Ve siècle, qui dépêche des archers en plus des pasteurs pour escorter ses moutons qui vont paître vers la Haute Mésopotamie, dans la région de Tikrit, où le climat est plus doux et les terres de pâture plus abondantes.
Quand les troupeaux sont-ils accompagnés de soldats ? ### Response: Quand les zones traversées étaient dangereuses |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Sur des distances moins longues mais parfois importantes, les animaux domestiques étaient parfois groupés en troupeaux qui effectuaient des déplacements du type de la transhumance pouvant être longs, pour éviter de rester dans les zones de cultures pendant les périodes de croissance des plantes, et se diriger vers des zones où les points d'eau sont plus abondants et les pâturages plus importants : les espaces steppiques en saison humide quand ils sont couverts d'herbes, les espaces de collines ou montagnes en été pour disposer d'un climat plus frais et d'une végétation plus dense. Les grands organismes engageaient des pasteurs nomades pour faire faire à leurs troupeaux ces déplacements. Quand les zones traversées étaient dangereuses, les troupeaux étaient parfois accompagnés de soldats. Cela se repère dans les archives du temple d'Uruk au Ve siècle, qui dépêche des archers en plus des pasteurs pour escorter ses moutons qui vont paître vers la Haute Mésopotamie, dans la région de Tikrit, où le climat est plus doux et les terres de pâture plus abondantes.
Comment est le climat en Haute Mésopotamie ? ### Response: plus doux |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les institutions organisaient également des systèmes de redistribution des animaux, parfois à l'échelle interrégionale comme dans le système du BALA sous la troisième dynastie d'Ur : les régions disposant de beaucoup de bétail en livraient à l'État à titre d'impôt, et ce dernier pouvait le rediriger vers une autre région de son territoire, notamment vers les grands centres de culte comme Nippur où les animaux pouvaient être donnés en sacrifice au grand dieu Enlil. Il a été évalué qu'environ 60 000 ovins faisaient l'objet de tels mouvements chaque année durant la fin du règne de Shulgi (2094-2047). Ce système était cependant exceptionnel et n'a duré que quelques années. Il est impossible de déterminer la part des échanges dans l'approvisionnement des communautés en bétail, les animaux étant probablement surtout élevés et utilisés localement. Seuls les plus aisés devaient être correctement approvisionnés par les institutions, notamment par le biais de la redistribution des parties d'animaux abattus pour les sacrifices, et avoir accès à des circuits d'échanges.
Qui organise des systèmes de redistribution des animaux ? ### Response: Les institutions |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les institutions organisaient également des systèmes de redistribution des animaux, parfois à l'échelle interrégionale comme dans le système du BALA sous la troisième dynastie d'Ur : les régions disposant de beaucoup de bétail en livraient à l'État à titre d'impôt, et ce dernier pouvait le rediriger vers une autre région de son territoire, notamment vers les grands centres de culte comme Nippur où les animaux pouvaient être donnés en sacrifice au grand dieu Enlil. Il a été évalué qu'environ 60 000 ovins faisaient l'objet de tels mouvements chaque année durant la fin du règne de Shulgi (2094-2047). Ce système était cependant exceptionnel et n'a duré que quelques années. Il est impossible de déterminer la part des échanges dans l'approvisionnement des communautés en bétail, les animaux étant probablement surtout élevés et utilisés localement. Seuls les plus aisés devaient être correctement approvisionnés par les institutions, notamment par le biais de la redistribution des parties d'animaux abattus pour les sacrifices, et avoir accès à des circuits d'échanges.
À qui sont payés des impôts ? ### Response: à l'État |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les institutions organisaient également des systèmes de redistribution des animaux, parfois à l'échelle interrégionale comme dans le système du BALA sous la troisième dynastie d'Ur : les régions disposant de beaucoup de bétail en livraient à l'État à titre d'impôt, et ce dernier pouvait le rediriger vers une autre région de son territoire, notamment vers les grands centres de culte comme Nippur où les animaux pouvaient être donnés en sacrifice au grand dieu Enlil. Il a été évalué qu'environ 60 000 ovins faisaient l'objet de tels mouvements chaque année durant la fin du règne de Shulgi (2094-2047). Ce système était cependant exceptionnel et n'a duré que quelques années. Il est impossible de déterminer la part des échanges dans l'approvisionnement des communautés en bétail, les animaux étant probablement surtout élevés et utilisés localement. Seuls les plus aisés devaient être correctement approvisionnés par les institutions, notamment par le biais de la redistribution des parties d'animaux abattus pour les sacrifices, et avoir accès à des circuits d'échanges.
Combien d'ovins font-ils l'objet de tels mouvements ? ### Response: 60 000 |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les institutions organisaient également des systèmes de redistribution des animaux, parfois à l'échelle interrégionale comme dans le système du BALA sous la troisième dynastie d'Ur : les régions disposant de beaucoup de bétail en livraient à l'État à titre d'impôt, et ce dernier pouvait le rediriger vers une autre région de son territoire, notamment vers les grands centres de culte comme Nippur où les animaux pouvaient être donnés en sacrifice au grand dieu Enlil. Il a été évalué qu'environ 60 000 ovins faisaient l'objet de tels mouvements chaque année durant la fin du règne de Shulgi (2094-2047). Ce système était cependant exceptionnel et n'a duré que quelques années. Il est impossible de déterminer la part des échanges dans l'approvisionnement des communautés en bétail, les animaux étant probablement surtout élevés et utilisés localement. Seuls les plus aisés devaient être correctement approvisionnés par les institutions, notamment par le biais de la redistribution des parties d'animaux abattus pour les sacrifices, et avoir accès à des circuits d'échanges.
Combien de temps a duré le système exceptionnel ? ### Response: que quelques années |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Quand se pose la question de pratiques humaines récréatives avec des animaux, le problème est que les sources ne les mentionnent explicitement que rarement. Des animaux sauvages pouvaient prendre part à des fêtes organisées par les rois, notamment sous la Troisième dynastie d'Ur où se trouve la mention d'un ours montré. En tout cas, il est clair que les animaux sauvages exotiques étaient très prisés par les grands souverains du Proche-Orient ancien, depuis ceux d'Akkad et d'Ur III jusqu'à ceux de l'Empire assyrien, comme vu plus haut sur la circulation des animaux dans le milieu des cours royales. On connaît les grandes finalités de ces déplacements par les sources assyriennes : la constitution de sortes de « zoos » dans les jardins royaux, regroupant des animaux exotiques, et les chasses qui y sont réalisées par les rois, rapportées par leurs Annales et les bas-reliefs d’un palais de Ninive montrant Assurbanipal chassant des lions. Les chasses royales sont couramment représentées dans l'art du Proche-Orient ancien en tant qu'élément de glorification et de légitimation du pouvoir dans son aspect guerrier et maître du monde animal. Certes, les rois et les autres participants ont pu prendre du plaisir à tout cela ; mais ce n’est pas pour rapporter une telle chose que les faits ont été mis en image et par écrit.
Quelle question se pose parfois ? ### Response: la question de pratiques humaines récréatives avec des animaux |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Quand se pose la question de pratiques humaines récréatives avec des animaux, le problème est que les sources ne les mentionnent explicitement que rarement. Des animaux sauvages pouvaient prendre part à des fêtes organisées par les rois, notamment sous la Troisième dynastie d'Ur où se trouve la mention d'un ours montré. En tout cas, il est clair que les animaux sauvages exotiques étaient très prisés par les grands souverains du Proche-Orient ancien, depuis ceux d'Akkad et d'Ur III jusqu'à ceux de l'Empire assyrien, comme vu plus haut sur la circulation des animaux dans le milieu des cours royales. On connaît les grandes finalités de ces déplacements par les sources assyriennes : la constitution de sortes de « zoos » dans les jardins royaux, regroupant des animaux exotiques, et les chasses qui y sont réalisées par les rois, rapportées par leurs Annales et les bas-reliefs d’un palais de Ninive montrant Assurbanipal chassant des lions. Les chasses royales sont couramment représentées dans l'art du Proche-Orient ancien en tant qu'élément de glorification et de légitimation du pouvoir dans son aspect guerrier et maître du monde animal. Certes, les rois et les autres participants ont pu prendre du plaisir à tout cela ; mais ce n’est pas pour rapporter une telle chose que les faits ont été mis en image et par écrit.
Qu'est-ce qui prend parfois part à des fêtes ? ### Response: Des animaux sauvages |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Quand se pose la question de pratiques humaines récréatives avec des animaux, le problème est que les sources ne les mentionnent explicitement que rarement. Des animaux sauvages pouvaient prendre part à des fêtes organisées par les rois, notamment sous la Troisième dynastie d'Ur où se trouve la mention d'un ours montré. En tout cas, il est clair que les animaux sauvages exotiques étaient très prisés par les grands souverains du Proche-Orient ancien, depuis ceux d'Akkad et d'Ur III jusqu'à ceux de l'Empire assyrien, comme vu plus haut sur la circulation des animaux dans le milieu des cours royales. On connaît les grandes finalités de ces déplacements par les sources assyriennes : la constitution de sortes de « zoos » dans les jardins royaux, regroupant des animaux exotiques, et les chasses qui y sont réalisées par les rois, rapportées par leurs Annales et les bas-reliefs d’un palais de Ninive montrant Assurbanipal chassant des lions. Les chasses royales sont couramment représentées dans l'art du Proche-Orient ancien en tant qu'élément de glorification et de légitimation du pouvoir dans son aspect guerrier et maître du monde animal. Certes, les rois et les autres participants ont pu prendre du plaisir à tout cela ; mais ce n’est pas pour rapporter une telle chose que les faits ont été mis en image et par écrit.
Par qui étaient prisés les animaux sauvages exotiques ? ### Response: les grands souverains du Proche-Orient ancien |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Quand se pose la question de pratiques humaines récréatives avec des animaux, le problème est que les sources ne les mentionnent explicitement que rarement. Des animaux sauvages pouvaient prendre part à des fêtes organisées par les rois, notamment sous la Troisième dynastie d'Ur où se trouve la mention d'un ours montré. En tout cas, il est clair que les animaux sauvages exotiques étaient très prisés par les grands souverains du Proche-Orient ancien, depuis ceux d'Akkad et d'Ur III jusqu'à ceux de l'Empire assyrien, comme vu plus haut sur la circulation des animaux dans le milieu des cours royales. On connaît les grandes finalités de ces déplacements par les sources assyriennes : la constitution de sortes de « zoos » dans les jardins royaux, regroupant des animaux exotiques, et les chasses qui y sont réalisées par les rois, rapportées par leurs Annales et les bas-reliefs d’un palais de Ninive montrant Assurbanipal chassant des lions. Les chasses royales sont couramment représentées dans l'art du Proche-Orient ancien en tant qu'élément de glorification et de légitimation du pouvoir dans son aspect guerrier et maître du monde animal. Certes, les rois et les autres participants ont pu prendre du plaisir à tout cela ; mais ce n’est pas pour rapporter une telle chose que les faits ont été mis en image et par écrit.
Comment sont représentées les chasses royales ? ### Response: en tant qu'élément de glorification et de légitimation du pouvoir dans son aspect guerrier et maître du monde animal |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: La cohabitation entre les hommes et les animaux domestiques ouvre la voie à des relations plus intimes, d'ordre affectif, entre ceux-ci. Cela se voit par exemple dans les attestations de noms donnés à des bovins dans plusieurs documents de la Babylonie du début du IIe millénaire et de l'époque récente, qui traduisent le fait que ces animaux, chers et très importants pour les agriculteurs en tant qu'auxiliaires de travail, pussent être considérés comme des membres à part entière de leurs familles. Les équidés sont quant à eux prisés pour le prestige qu'ils dégagent lors de manifestations publiques de la puissance d'un souverain ou d'un dieu. Dans la Syrie amorrite (début du IIe millénaire), c'est l'âne ou mulet qui a la plus forte valeur de prestige, et le roi Zimri-Lim de Mari reçoit le conseil de faire son entrée dans une ville sur cet animal (ou sur une chaise à porteur) et non sur un cheval, animal qu'il préfère manifestement mais qui est alors jugé moins digne que le premier. Mais par la suite ce sont les chevaux qui sont incontestablement les animaux de prestige associés à la puissance des rois et des dieux, qui disposent de haras où les étalons les plus remarquables (parfois choisis par le dieu lui-même à la suite d'une procédure de divination) bénéficient de soins de choix, et sont sortis pour les grandes parades, comme les chevaux blancs tirant le char du dieu Assur lors de la fête du Nouvel An. Il est en revanche difficile d'aller plus loin et de parler d'« animaux de compagnie » dans les sociétés du Proche-Orient ancien, car il n'y a pas vraiment de preuves démontrant qu'il y avait des animaux élevés pour le simple plaisir de leur maître dans son intimité.
Qu'est-ce qui ouvre la voie à des relations intimes ? ### Response: La cohabitation entre les hommes et les animaux domestiques |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: La cohabitation entre les hommes et les animaux domestiques ouvre la voie à des relations plus intimes, d'ordre affectif, entre ceux-ci. Cela se voit par exemple dans les attestations de noms donnés à des bovins dans plusieurs documents de la Babylonie du début du IIe millénaire et de l'époque récente, qui traduisent le fait que ces animaux, chers et très importants pour les agriculteurs en tant qu'auxiliaires de travail, pussent être considérés comme des membres à part entière de leurs familles. Les équidés sont quant à eux prisés pour le prestige qu'ils dégagent lors de manifestations publiques de la puissance d'un souverain ou d'un dieu. Dans la Syrie amorrite (début du IIe millénaire), c'est l'âne ou mulet qui a la plus forte valeur de prestige, et le roi Zimri-Lim de Mari reçoit le conseil de faire son entrée dans une ville sur cet animal (ou sur une chaise à porteur) et non sur un cheval, animal qu'il préfère manifestement mais qui est alors jugé moins digne que le premier. Mais par la suite ce sont les chevaux qui sont incontestablement les animaux de prestige associés à la puissance des rois et des dieux, qui disposent de haras où les étalons les plus remarquables (parfois choisis par le dieu lui-même à la suite d'une procédure de divination) bénéficient de soins de choix, et sont sortis pour les grandes parades, comme les chevaux blancs tirant le char du dieu Assur lors de la fête du Nouvel An. Il est en revanche difficile d'aller plus loin et de parler d'« animaux de compagnie » dans les sociétés du Proche-Orient ancien, car il n'y a pas vraiment de preuves démontrant qu'il y avait des animaux élevés pour le simple plaisir de leur maître dans son intimité.
Comme quoi sont parfois considérés les bovins ? ### Response: comme des membres à part entière de leurs familles |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: La cohabitation entre les hommes et les animaux domestiques ouvre la voie à des relations plus intimes, d'ordre affectif, entre ceux-ci. Cela se voit par exemple dans les attestations de noms donnés à des bovins dans plusieurs documents de la Babylonie du début du IIe millénaire et de l'époque récente, qui traduisent le fait que ces animaux, chers et très importants pour les agriculteurs en tant qu'auxiliaires de travail, pussent être considérés comme des membres à part entière de leurs familles. Les équidés sont quant à eux prisés pour le prestige qu'ils dégagent lors de manifestations publiques de la puissance d'un souverain ou d'un dieu. Dans la Syrie amorrite (début du IIe millénaire), c'est l'âne ou mulet qui a la plus forte valeur de prestige, et le roi Zimri-Lim de Mari reçoit le conseil de faire son entrée dans une ville sur cet animal (ou sur une chaise à porteur) et non sur un cheval, animal qu'il préfère manifestement mais qui est alors jugé moins digne que le premier. Mais par la suite ce sont les chevaux qui sont incontestablement les animaux de prestige associés à la puissance des rois et des dieux, qui disposent de haras où les étalons les plus remarquables (parfois choisis par le dieu lui-même à la suite d'une procédure de divination) bénéficient de soins de choix, et sont sortis pour les grandes parades, comme les chevaux blancs tirant le char du dieu Assur lors de la fête du Nouvel An. Il est en revanche difficile d'aller plus loin et de parler d'« animaux de compagnie » dans les sociétés du Proche-Orient ancien, car il n'y a pas vraiment de preuves démontrant qu'il y avait des animaux élevés pour le simple plaisir de leur maître dans son intimité.
Qui a la plus forte valeur dans la Syrie amorrite ? ### Response: l'âne ou mulet |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: La cohabitation entre les hommes et les animaux domestiques ouvre la voie à des relations plus intimes, d'ordre affectif, entre ceux-ci. Cela se voit par exemple dans les attestations de noms donnés à des bovins dans plusieurs documents de la Babylonie du début du IIe millénaire et de l'époque récente, qui traduisent le fait que ces animaux, chers et très importants pour les agriculteurs en tant qu'auxiliaires de travail, pussent être considérés comme des membres à part entière de leurs familles. Les équidés sont quant à eux prisés pour le prestige qu'ils dégagent lors de manifestations publiques de la puissance d'un souverain ou d'un dieu. Dans la Syrie amorrite (début du IIe millénaire), c'est l'âne ou mulet qui a la plus forte valeur de prestige, et le roi Zimri-Lim de Mari reçoit le conseil de faire son entrée dans une ville sur cet animal (ou sur une chaise à porteur) et non sur un cheval, animal qu'il préfère manifestement mais qui est alors jugé moins digne que le premier. Mais par la suite ce sont les chevaux qui sont incontestablement les animaux de prestige associés à la puissance des rois et des dieux, qui disposent de haras où les étalons les plus remarquables (parfois choisis par le dieu lui-même à la suite d'une procédure de divination) bénéficient de soins de choix, et sont sortis pour les grandes parades, comme les chevaux blancs tirant le char du dieu Assur lors de la fête du Nouvel An. Il est en revanche difficile d'aller plus loin et de parler d'« animaux de compagnie » dans les sociétés du Proche-Orient ancien, car il n'y a pas vraiment de preuves démontrant qu'il y avait des animaux élevés pour le simple plaisir de leur maître dans son intimité.
Où est-il difficile de parler d'animaux de compagnie ? ### Response: dans les sociétés du Proche-Orient ancien |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les sociétés humaines sont régulièrement soumises à des risques liés aux comportements de certains animaux sauvages, avec lesquelles elles rentrent en interaction. Ainsi, plusieurs lettres de Mari mentionnent des attaques de lion contre les hommes et leurs bêtes dans la Syrie du XVIIIe siècle. Les scorpions et les serpents (notamment la redoutable vipère à cornes) représentent des menaces fortes. Plusieurs incantations, parmi les plus anciennes connues, visaient à combattre ces maux ; les serpents d'airain de la Bible avaient pour but de guérir les morsures de serpent.
À quels types de risques les sociétés humaines sont-elles soumises ? ### Response: liés aux comportements de certains animaux sauvages |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les sociétés humaines sont régulièrement soumises à des risques liés aux comportements de certains animaux sauvages, avec lesquelles elles rentrent en interaction. Ainsi, plusieurs lettres de Mari mentionnent des attaques de lion contre les hommes et leurs bêtes dans la Syrie du XVIIIe siècle. Les scorpions et les serpents (notamment la redoutable vipère à cornes) représentent des menaces fortes. Plusieurs incantations, parmi les plus anciennes connues, visaient à combattre ces maux ; les serpents d'airain de la Bible avaient pour but de guérir les morsures de serpent.
Qui écrit des lettres ? ### Response: Mari |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les sociétés humaines sont régulièrement soumises à des risques liés aux comportements de certains animaux sauvages, avec lesquelles elles rentrent en interaction. Ainsi, plusieurs lettres de Mari mentionnent des attaques de lion contre les hommes et leurs bêtes dans la Syrie du XVIIIe siècle. Les scorpions et les serpents (notamment la redoutable vipère à cornes) représentent des menaces fortes. Plusieurs incantations, parmi les plus anciennes connues, visaient à combattre ces maux ; les serpents d'airain de la Bible avaient pour but de guérir les morsures de serpent.
Que mentionne Mari dans ses lettres ? ### Response: des attaques de lion contre les hommes et leurs bêtes |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les sociétés humaines sont régulièrement soumises à des risques liés aux comportements de certains animaux sauvages, avec lesquelles elles rentrent en interaction. Ainsi, plusieurs lettres de Mari mentionnent des attaques de lion contre les hommes et leurs bêtes dans la Syrie du XVIIIe siècle. Les scorpions et les serpents (notamment la redoutable vipère à cornes) représentent des menaces fortes. Plusieurs incantations, parmi les plus anciennes connues, visaient à combattre ces maux ; les serpents d'airain de la Bible avaient pour but de guérir les morsures de serpent.
Qui représente des menaces fortes ? ### Response: Les scorpions et les serpents |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Certaines des dix plaies d'Égypte présentées dans la Torah sont directement provoqués par des animaux sauvages et renvoient à des fléaux pouvant toucher les sociétés du Proche-Orient ancien, en particulier les invasions de moustiques et surtout de criquets pèlerins et autres insectes proches. La documentation assyrienne mentionne également les dégâts qui peuvent être causés par les mites, notamment sur les étoffes. Plusieurs méthodes avaient été mises au point pour y faire face : aérer les tissus attaqués par les mites, noyer les larves de criquets dans des canaux. Mais bien souvent les Anciens s'en remettaient à des prières et des incantations face aux menaces causées par des insectes.
Combien de plaies l'Égypte a-t-elle ? ### Response: dix |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Certaines des dix plaies d'Égypte présentées dans la Torah sont directement provoqués par des animaux sauvages et renvoient à des fléaux pouvant toucher les sociétés du Proche-Orient ancien, en particulier les invasions de moustiques et surtout de criquets pèlerins et autres insectes proches. La documentation assyrienne mentionne également les dégâts qui peuvent être causés par les mites, notamment sur les étoffes. Plusieurs méthodes avaient été mises au point pour y faire face : aérer les tissus attaqués par les mites, noyer les larves de criquets dans des canaux. Mais bien souvent les Anciens s'en remettaient à des prières et des incantations face aux menaces causées par des insectes.
Par qui sont provoquées les plaies ? ### Response: par des animaux sauvages |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Certaines des dix plaies d'Égypte présentées dans la Torah sont directement provoqués par des animaux sauvages et renvoient à des fléaux pouvant toucher les sociétés du Proche-Orient ancien, en particulier les invasions de moustiques et surtout de criquets pèlerins et autres insectes proches. La documentation assyrienne mentionne également les dégâts qui peuvent être causés par les mites, notamment sur les étoffes. Plusieurs méthodes avaient été mises au point pour y faire face : aérer les tissus attaqués par les mites, noyer les larves de criquets dans des canaux. Mais bien souvent les Anciens s'en remettaient à des prières et des incantations face aux menaces causées par des insectes.
Quelles sociétés les fléaux touchent-elles ? ### Response: du Proche-Orient ancien |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Certaines des dix plaies d'Égypte présentées dans la Torah sont directement provoqués par des animaux sauvages et renvoient à des fléaux pouvant toucher les sociétés du Proche-Orient ancien, en particulier les invasions de moustiques et surtout de criquets pèlerins et autres insectes proches. La documentation assyrienne mentionne également les dégâts qui peuvent être causés par les mites, notamment sur les étoffes. Plusieurs méthodes avaient été mises au point pour y faire face : aérer les tissus attaqués par les mites, noyer les larves de criquets dans des canaux. Mais bien souvent les Anciens s'en remettaient à des prières et des incantations face aux menaces causées par des insectes.
Quelles méthodes ont été mises au point ? ### Response: aérer les tissus attaqués par les mites, noyer les larves de criquets dans des canaux |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: La communauté qu'ont formé les hommes et les animaux a entraîné une relation allant au-delà du simple rapport utilitariste, qui est de nature symbolique. Les animaux ont depuis les temps préhistoriques été constitués en objets culturels par les hommes. Ils en ont fait des symboles des forces surnaturelles, mais aussi des moyens de communication avec le monde divin dans divers actes rituels et ont pu mettre en place des tabous proscrivant certains contacts avec certains animaux. Dans le domaine intellectuel, ils ont cherché à classifier le monde animal et ont eu des représentations mentales précises des caractères des animaux. Cela explique la présence courante des animaux dans l'art, généralement pour une motivation symbolique.
Qui a formé une communauté ? ### Response: les hommes et les animaux |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: La communauté qu'ont formé les hommes et les animaux a entraîné une relation allant au-delà du simple rapport utilitariste, qui est de nature symbolique. Les animaux ont depuis les temps préhistoriques été constitués en objets culturels par les hommes. Ils en ont fait des symboles des forces surnaturelles, mais aussi des moyens de communication avec le monde divin dans divers actes rituels et ont pu mettre en place des tabous proscrivant certains contacts avec certains animaux. Dans le domaine intellectuel, ils ont cherché à classifier le monde animal et ont eu des représentations mentales précises des caractères des animaux. Cela explique la présence courante des animaux dans l'art, généralement pour une motivation symbolique.
Quelle est la nature du rapport entre les hommes et les animaux ? ### Response: symbolique |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: La communauté qu'ont formé les hommes et les animaux a entraîné une relation allant au-delà du simple rapport utilitariste, qui est de nature symbolique. Les animaux ont depuis les temps préhistoriques été constitués en objets culturels par les hommes. Ils en ont fait des symboles des forces surnaturelles, mais aussi des moyens de communication avec le monde divin dans divers actes rituels et ont pu mettre en place des tabous proscrivant certains contacts avec certains animaux. Dans le domaine intellectuel, ils ont cherché à classifier le monde animal et ont eu des représentations mentales précises des caractères des animaux. Cela explique la présence courante des animaux dans l'art, généralement pour une motivation symbolique.
Dans quoi la présence des animaux est-elle courante ? ### Response: dans l'art |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: La communauté qu'ont formé les hommes et les animaux a entraîné une relation allant au-delà du simple rapport utilitariste, qui est de nature symbolique. Les animaux ont depuis les temps préhistoriques été constitués en objets culturels par les hommes. Ils en ont fait des symboles des forces surnaturelles, mais aussi des moyens de communication avec le monde divin dans divers actes rituels et ont pu mettre en place des tabous proscrivant certains contacts avec certains animaux. Dans le domaine intellectuel, ils ont cherché à classifier le monde animal et ont eu des représentations mentales précises des caractères des animaux. Cela explique la présence courante des animaux dans l'art, généralement pour une motivation symbolique.
Qu'est-ce que certaines tabous proscrivent ? ### Response: certains contacts avec certains animaux |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les animaux sont présents dans la religion des cultures du Proche-Orient de l'Épipaléolithique et le début du Néolithique. Les piliers du sanctuaire de Göbekli Tepe portent des représentations d’animaux sauvages (la domestication des animaux n’ayant pas encore débuté, sauf pour le chien). Dans les premiers temps du Néolithique, à Çatal Höyük ou Mureybet, des édifices qui ont vraisemblablement servi de sanctuaires ont livré des bucranes, crânes de bovidés ayant une fonction cultuelle. Selon J. Cauvin, le taureau représente alors un principe mâle, fertile, pendant de la déesse-mère. En réalité, rien n'atteste avec certitude que des divinités animales aient jamais été vénérées par les civilisations du Proche-Orient ancien, seuls des dieux et déesses anthropomorphes étant attestés aux périodes historiques.
Quel animal était déjà domestiqué au début du Néolithique ? ### Response: chien |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les animaux sont présents dans la religion des cultures du Proche-Orient de l'Épipaléolithique et le début du Néolithique. Les piliers du sanctuaire de Göbekli Tepe portent des représentations d’animaux sauvages (la domestication des animaux n’ayant pas encore débuté, sauf pour le chien). Dans les premiers temps du Néolithique, à Çatal Höyük ou Mureybet, des édifices qui ont vraisemblablement servi de sanctuaires ont livré des bucranes, crânes de bovidés ayant une fonction cultuelle. Selon J. Cauvin, le taureau représente alors un principe mâle, fertile, pendant de la déesse-mère. En réalité, rien n'atteste avec certitude que des divinités animales aient jamais été vénérées par les civilisations du Proche-Orient ancien, seuls des dieux et déesses anthropomorphes étant attestés aux périodes historiques.
D'après qui le taureau était considéré au Néolithique comme un symbole de fertilité ? ### Response: J. Cauvin |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les animaux sont présents dans la religion des cultures du Proche-Orient de l'Épipaléolithique et le début du Néolithique. Les piliers du sanctuaire de Göbekli Tepe portent des représentations d’animaux sauvages (la domestication des animaux n’ayant pas encore débuté, sauf pour le chien). Dans les premiers temps du Néolithique, à Çatal Höyük ou Mureybet, des édifices qui ont vraisemblablement servi de sanctuaires ont livré des bucranes, crânes de bovidés ayant une fonction cultuelle. Selon J. Cauvin, le taureau représente alors un principe mâle, fertile, pendant de la déesse-mère. En réalité, rien n'atteste avec certitude que des divinités animales aient jamais été vénérées par les civilisations du Proche-Orient ancien, seuls des dieux et déesses anthropomorphes étant attestés aux périodes historiques.
Que trouve-t-on sur les piliers du sanctuaire de Göbelki Tepe? ### Response: représentations d’animaux sauvages |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les animaux sont présents dans la religion des cultures du Proche-Orient de l'Épipaléolithique et le début du Néolithique. Les piliers du sanctuaire de Göbekli Tepe portent des représentations d’animaux sauvages (la domestication des animaux n’ayant pas encore débuté, sauf pour le chien). Dans les premiers temps du Néolithique, à Çatal Höyük ou Mureybet, des édifices qui ont vraisemblablement servi de sanctuaires ont livré des bucranes, crânes de bovidés ayant une fonction cultuelle. Selon J. Cauvin, le taureau représente alors un principe mâle, fertile, pendant de la déesse-mère. En réalité, rien n'atteste avec certitude que des divinités animales aient jamais été vénérées par les civilisations du Proche-Orient ancien, seuls des dieux et déesses anthropomorphes étant attestés aux périodes historiques.
Quelles créatures étaient vénérées de manière certaine par les civilisations du Proche-Orient ? ### Response: dieux et déesses anthropomorphes |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les animaux sont présents dans la religion des cultures du Proche-Orient de l'Épipaléolithique et le début du Néolithique. Les piliers du sanctuaire de Göbekli Tepe portent des représentations d’animaux sauvages (la domestication des animaux n’ayant pas encore débuté, sauf pour le chien). Dans les premiers temps du Néolithique, à Çatal Höyük ou Mureybet, des édifices qui ont vraisemblablement servi de sanctuaires ont livré des bucranes, crânes de bovidés ayant une fonction cultuelle. Selon J. Cauvin, le taureau représente alors un principe mâle, fertile, pendant de la déesse-mère. En réalité, rien n'atteste avec certitude que des divinités animales aient jamais été vénérées par les civilisations du Proche-Orient ancien, seuls des dieux et déesses anthropomorphes étant attestés aux périodes historiques.
Quelles créatures étaient vénérées de manière certaine par les civilisations du Proche-Orient ? ### Response: dieux et déesses anthropomorphes |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Cependant, on trouve quand même des animaux qui sont associés à des divinités, qu'ils servent à l'occasion à symboliser : on parle d'« animaux-symboles », ou « animaux-attributs ». Ce peuvent être des animaux naturels (presque jamais des animaux domestiques, sauf le chien de la déesse mésopotamienne Gula), ou mythologiques. Ainsi, pour les premiers on trouve le taureau, animal-attribut du dieu de l'Orage (Adad, Teshub) représentant son aspect fertiliseur, ou le lion représentant l'aspect guerrier d'Ishtar, le cerf des divinités hittites protectrices de la nature (DLAMMA) ; pour les seconds, le dragon-serpent (mušhuššu) est l'animal de Marduk (entre autres), et le Capricorne (suhurmašu) celui d'Ea. Des statues de ces animaux pouvaient prendre part à des rituels au même titre que d'autres symboles divins. Par exemple, des effigies de cerfs reçoivent des libations et des offrandes alimentaires lors du rituel de la montagne Pushkurunawa durant la grande fête hittite AN.TAH.ŠUM. Il semble que certains temples de Syrie et du Levant de la période tardive abritaient des animaux vivants comme des lions, symboles de la déesse de la fertilité, à côté d'autres animaux, pour leur caractère sacré et non pour les sacrifier ; de la même manière certains dieux avaient des animaux pour leur apparat, notamment des chevaux de qualité.
Le taureau fait-il partie des animaux naturels ou mythologiques ? ### Response: animaux naturels |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Cependant, on trouve quand même des animaux qui sont associés à des divinités, qu'ils servent à l'occasion à symboliser : on parle d'« animaux-symboles », ou « animaux-attributs ». Ce peuvent être des animaux naturels (presque jamais des animaux domestiques, sauf le chien de la déesse mésopotamienne Gula), ou mythologiques. Ainsi, pour les premiers on trouve le taureau, animal-attribut du dieu de l'Orage (Adad, Teshub) représentant son aspect fertiliseur, ou le lion représentant l'aspect guerrier d'Ishtar, le cerf des divinités hittites protectrices de la nature (DLAMMA) ; pour les seconds, le dragon-serpent (mušhuššu) est l'animal de Marduk (entre autres), et le Capricorne (suhurmašu) celui d'Ea. Des statues de ces animaux pouvaient prendre part à des rituels au même titre que d'autres symboles divins. Par exemple, des effigies de cerfs reçoivent des libations et des offrandes alimentaires lors du rituel de la montagne Pushkurunawa durant la grande fête hittite AN.TAH.ŠUM. Il semble que certains temples de Syrie et du Levant de la période tardive abritaient des animaux vivants comme des lions, symboles de la déesse de la fertilité, à côté d'autres animaux, pour leur caractère sacré et non pour les sacrifier ; de la même manière certains dieux avaient des animaux pour leur apparat, notamment des chevaux de qualité.
Quel est l'animal symbolisant Ea ? ### Response: Capricorne |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Cependant, on trouve quand même des animaux qui sont associés à des divinités, qu'ils servent à l'occasion à symboliser : on parle d'« animaux-symboles », ou « animaux-attributs ». Ce peuvent être des animaux naturels (presque jamais des animaux domestiques, sauf le chien de la déesse mésopotamienne Gula), ou mythologiques. Ainsi, pour les premiers on trouve le taureau, animal-attribut du dieu de l'Orage (Adad, Teshub) représentant son aspect fertiliseur, ou le lion représentant l'aspect guerrier d'Ishtar, le cerf des divinités hittites protectrices de la nature (DLAMMA) ; pour les seconds, le dragon-serpent (mušhuššu) est l'animal de Marduk (entre autres), et le Capricorne (suhurmašu) celui d'Ea. Des statues de ces animaux pouvaient prendre part à des rituels au même titre que d'autres symboles divins. Par exemple, des effigies de cerfs reçoivent des libations et des offrandes alimentaires lors du rituel de la montagne Pushkurunawa durant la grande fête hittite AN.TAH.ŠUM. Il semble que certains temples de Syrie et du Levant de la période tardive abritaient des animaux vivants comme des lions, symboles de la déesse de la fertilité, à côté d'autres animaux, pour leur caractère sacré et non pour les sacrifier ; de la même manière certains dieux avaient des animaux pour leur apparat, notamment des chevaux de qualité.
Pourquoi les lions étaient-ils gardés vivants dans certains temples de Syrie et du Levant? ### Response: caractère sacré |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Cependant, on trouve quand même des animaux qui sont associés à des divinités, qu'ils servent à l'occasion à symboliser : on parle d'« animaux-symboles », ou « animaux-attributs ». Ce peuvent être des animaux naturels (presque jamais des animaux domestiques, sauf le chien de la déesse mésopotamienne Gula), ou mythologiques. Ainsi, pour les premiers on trouve le taureau, animal-attribut du dieu de l'Orage (Adad, Teshub) représentant son aspect fertiliseur, ou le lion représentant l'aspect guerrier d'Ishtar, le cerf des divinités hittites protectrices de la nature (DLAMMA) ; pour les seconds, le dragon-serpent (mušhuššu) est l'animal de Marduk (entre autres), et le Capricorne (suhurmašu) celui d'Ea. Des statues de ces animaux pouvaient prendre part à des rituels au même titre que d'autres symboles divins. Par exemple, des effigies de cerfs reçoivent des libations et des offrandes alimentaires lors du rituel de la montagne Pushkurunawa durant la grande fête hittite AN.TAH.ŠUM. Il semble que certains temples de Syrie et du Levant de la période tardive abritaient des animaux vivants comme des lions, symboles de la déesse de la fertilité, à côté d'autres animaux, pour leur caractère sacré et non pour les sacrifier ; de la même manière certains dieux avaient des animaux pour leur apparat, notamment des chevaux de qualité.
Quelle caractéristique d'Ishtar est donnée par le lion ? ### Response: guerrier |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Cependant, on trouve quand même des animaux qui sont associés à des divinités, qu'ils servent à l'occasion à symboliser : on parle d'« animaux-symboles », ou « animaux-attributs ». Ce peuvent être des animaux naturels (presque jamais des animaux domestiques, sauf le chien de la déesse mésopotamienne Gula), ou mythologiques. Ainsi, pour les premiers on trouve le taureau, animal-attribut du dieu de l'Orage (Adad, Teshub) représentant son aspect fertiliseur, ou le lion représentant l'aspect guerrier d'Ishtar, le cerf des divinités hittites protectrices de la nature (DLAMMA) ; pour les seconds, le dragon-serpent (mušhuššu) est l'animal de Marduk (entre autres), et le Capricorne (suhurmašu) celui d'Ea. Des statues de ces animaux pouvaient prendre part à des rituels au même titre que d'autres symboles divins. Par exemple, des effigies de cerfs reçoivent des libations et des offrandes alimentaires lors du rituel de la montagne Pushkurunawa durant la grande fête hittite AN.TAH.ŠUM. Il semble que certains temples de Syrie et du Levant de la période tardive abritaient des animaux vivants comme des lions, symboles de la déesse de la fertilité, à côté d'autres animaux, pour leur caractère sacré et non pour les sacrifier ; de la même manière certains dieux avaient des animaux pour leur apparat, notamment des chevaux de qualité.
Quel est l'autre nom donné aux animaux-symboles ? ### Response: animaux-attributs |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: La Bible hébraïque proscrit en revanche l'identification de Dieu à des animaux, comme dans le cas du « veau d'or » de l'Exode, même si Dieu est souvent comparé à des animaux dans des tournures littéraires (par exemple un vautour qui veille). Reste le cas des « serpents d'airain » (nehuštan), présents dans des temples où ils avaient apparemment la fonction de guérir des morsures de serpent, dont la Bible attribue l'origine à Moïse. Des exemples de serpents de bronze ont été trouvés lors des fouilles de plusieurs sanctuaires du Proche-Orient. Plus tard la tradition chrétienne a repris le symbole de la colombe, liée aux déesses de l'amour, pour en garder l'aspect pacifique et messager, et symboliser le Saint-Esprit.
Quel animal est associé au Saint-Esprit ? ### Response: colombe |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: La Bible hébraïque proscrit en revanche l'identification de Dieu à des animaux, comme dans le cas du « veau d'or » de l'Exode, même si Dieu est souvent comparé à des animaux dans des tournures littéraires (par exemple un vautour qui veille). Reste le cas des « serpents d'airain » (nehuštan), présents dans des temples où ils avaient apparemment la fonction de guérir des morsures de serpent, dont la Bible attribue l'origine à Moïse. Des exemples de serpents de bronze ont été trouvés lors des fouilles de plusieurs sanctuaires du Proche-Orient. Plus tard la tradition chrétienne a repris le symbole de la colombe, liée aux déesses de l'amour, pour en garder l'aspect pacifique et messager, et symboliser le Saint-Esprit.
Par quel animal Dieu a-t-il été représenté à tort ? ### Response: veau d'or |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: La Bible hébraïque proscrit en revanche l'identification de Dieu à des animaux, comme dans le cas du « veau d'or » de l'Exode, même si Dieu est souvent comparé à des animaux dans des tournures littéraires (par exemple un vautour qui veille). Reste le cas des « serpents d'airain » (nehuštan), présents dans des temples où ils avaient apparemment la fonction de guérir des morsures de serpent, dont la Bible attribue l'origine à Moïse. Des exemples de serpents de bronze ont été trouvés lors des fouilles de plusieurs sanctuaires du Proche-Orient. Plus tard la tradition chrétienne a repris le symbole de la colombe, liée aux déesses de l'amour, pour en garder l'aspect pacifique et messager, et symboliser le Saint-Esprit.
A quoi servaient les serpents d'airain dans les temples ? ### Response: guérir des morsures de serpent |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: La Bible hébraïque proscrit en revanche l'identification de Dieu à des animaux, comme dans le cas du « veau d'or » de l'Exode, même si Dieu est souvent comparé à des animaux dans des tournures littéraires (par exemple un vautour qui veille). Reste le cas des « serpents d'airain » (nehuštan), présents dans des temples où ils avaient apparemment la fonction de guérir des morsures de serpent, dont la Bible attribue l'origine à Moïse. Des exemples de serpents de bronze ont été trouvés lors des fouilles de plusieurs sanctuaires du Proche-Orient. Plus tard la tradition chrétienne a repris le symbole de la colombe, liée aux déesses de l'amour, pour en garder l'aspect pacifique et messager, et symboliser le Saint-Esprit.
A quel volatile Dieu est comparé dans la Bible ? ### Response: vautour |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: La Bible hébraïque proscrit en revanche l'identification de Dieu à des animaux, comme dans le cas du « veau d'or » de l'Exode, même si Dieu est souvent comparé à des animaux dans des tournures littéraires (par exemple un vautour qui veille). Reste le cas des « serpents d'airain » (nehuštan), présents dans des temples où ils avaient apparemment la fonction de guérir des morsures de serpent, dont la Bible attribue l'origine à Moïse. Des exemples de serpents de bronze ont été trouvés lors des fouilles de plusieurs sanctuaires du Proche-Orient. Plus tard la tradition chrétienne a repris le symbole de la colombe, liée aux déesses de l'amour, pour en garder l'aspect pacifique et messager, et symboliser le Saint-Esprit.
En quelle matière étaient les serpents trouvés lors des recherches archéologiques au Proche-Orient ? ### Response: bronze |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les mythologies du Proche-Orient ancien présentent de nombreux animaux imaginaires, et des génies ou démons ayant des traits animaliers, notamment de nombreux hybrides. Cette faune mythologique est très vaste ; elle comprend les hommes-scorpions, les hommes-poissons, le griffon, les taureaux et lions ailés, des chevaux ailés semblables à Pégase, des sirènes, divers types de « dragons » (dragon-serpent, dragon-lion) ou l'oiseau léontocéphale Imdugud/Anzu, le démon hybride Pazuzu, etc. La démone Lamashtu a quant à elle le visage d'une chienne, des oreilles et des dents d’âne, les serres d’un oiseau. La Bible comprend plusieurs de ces êtres, comme le Léviathan et d'autres sortes de dragons.
De quel animal la démone de Lamashtu tient-elle ses oreilles ? ### Response: âne |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les mythologies du Proche-Orient ancien présentent de nombreux animaux imaginaires, et des génies ou démons ayant des traits animaliers, notamment de nombreux hybrides. Cette faune mythologique est très vaste ; elle comprend les hommes-scorpions, les hommes-poissons, le griffon, les taureaux et lions ailés, des chevaux ailés semblables à Pégase, des sirènes, divers types de « dragons » (dragon-serpent, dragon-lion) ou l'oiseau léontocéphale Imdugud/Anzu, le démon hybride Pazuzu, etc. La démone Lamashtu a quant à elle le visage d'une chienne, des oreilles et des dents d’âne, les serres d’un oiseau. La Bible comprend plusieurs de ces êtres, comme le Léviathan et d'autres sortes de dragons.
Dans quel livre trouve-t-on le Léviathan ? ### Response: Bible |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les mythologies du Proche-Orient ancien présentent de nombreux animaux imaginaires, et des génies ou démons ayant des traits animaliers, notamment de nombreux hybrides. Cette faune mythologique est très vaste ; elle comprend les hommes-scorpions, les hommes-poissons, le griffon, les taureaux et lions ailés, des chevaux ailés semblables à Pégase, des sirènes, divers types de « dragons » (dragon-serpent, dragon-lion) ou l'oiseau léontocéphale Imdugud/Anzu, le démon hybride Pazuzu, etc. La démone Lamashtu a quant à elle le visage d'une chienne, des oreilles et des dents d’âne, les serres d’un oiseau. La Bible comprend plusieurs de ces êtres, comme le Léviathan et d'autres sortes de dragons.
Quels sont les animaux ailés dont fait partie Pégase ? ### Response: chevaux |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les mythologies du Proche-Orient ancien présentent de nombreux animaux imaginaires, et des génies ou démons ayant des traits animaliers, notamment de nombreux hybrides. Cette faune mythologique est très vaste ; elle comprend les hommes-scorpions, les hommes-poissons, le griffon, les taureaux et lions ailés, des chevaux ailés semblables à Pégase, des sirènes, divers types de « dragons » (dragon-serpent, dragon-lion) ou l'oiseau léontocéphale Imdugud/Anzu, le démon hybride Pazuzu, etc. La démone Lamashtu a quant à elle le visage d'une chienne, des oreilles et des dents d’âne, les serres d’un oiseau. La Bible comprend plusieurs de ces êtres, comme le Léviathan et d'autres sortes de dragons.
Quelle créature a une face de chienne? ### Response: Lamashtu |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: De façon plus concrète, les animaux sont souvent utilisés dans le culte religieux. De nombreux animaux étaient offerts en sacrifice au dieu, quasi exclusivement des animaux domestiques, surtout des moutons, ainsi que des caprins, voire des oiseaux chez les Hittites. Leur viande (généralement préparée) était offerte en repas au dieu, les pièces étant ensuite réparties entre les prêtres et les autorités politiques. Dans l'Israël antique, les sacrifices animaux sont présents, et semblent distinguer ceux comme les sacrifices de clôture et de communion durant lequel une partie de la viande est récupérée et consommée par les humains, le reste (dont la graisse) étant réservé pour Dieu et brûlé, et les holocaustes durant lesquels la totalité de l'animal est incinérée et donc consommée par Dieu.
Quel type d'animaux était majoritairement sacrifié ? ### Response: animaux domestiques |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: De façon plus concrète, les animaux sont souvent utilisés dans le culte religieux. De nombreux animaux étaient offerts en sacrifice au dieu, quasi exclusivement des animaux domestiques, surtout des moutons, ainsi que des caprins, voire des oiseaux chez les Hittites. Leur viande (généralement préparée) était offerte en repas au dieu, les pièces étant ensuite réparties entre les prêtres et les autorités politiques. Dans l'Israël antique, les sacrifices animaux sont présents, et semblent distinguer ceux comme les sacrifices de clôture et de communion durant lequel une partie de la viande est récupérée et consommée par les humains, le reste (dont la graisse) étant réservé pour Dieu et brûlé, et les holocaustes durant lesquels la totalité de l'animal est incinérée et donc consommée par Dieu.
Quel peuple offrait des volatiles en sacrifice ? ### Response: Hittites |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: De façon plus concrète, les animaux sont souvent utilisés dans le culte religieux. De nombreux animaux étaient offerts en sacrifice au dieu, quasi exclusivement des animaux domestiques, surtout des moutons, ainsi que des caprins, voire des oiseaux chez les Hittites. Leur viande (généralement préparée) était offerte en repas au dieu, les pièces étant ensuite réparties entre les prêtres et les autorités politiques. Dans l'Israël antique, les sacrifices animaux sont présents, et semblent distinguer ceux comme les sacrifices de clôture et de communion durant lequel une partie de la viande est récupérée et consommée par les humains, le reste (dont la graisse) étant réservé pour Dieu et brûlé, et les holocaustes durant lesquels la totalité de l'animal est incinérée et donc consommée par Dieu.
Pour quel type de sacrifices les animaux sont-ils entièrement brûlés ? ### Response: holocaustes |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: De façon plus concrète, les animaux sont souvent utilisés dans le culte religieux. De nombreux animaux étaient offerts en sacrifice au dieu, quasi exclusivement des animaux domestiques, surtout des moutons, ainsi que des caprins, voire des oiseaux chez les Hittites. Leur viande (généralement préparée) était offerte en repas au dieu, les pièces étant ensuite réparties entre les prêtres et les autorités politiques. Dans l'Israël antique, les sacrifices animaux sont présents, et semblent distinguer ceux comme les sacrifices de clôture et de communion durant lequel une partie de la viande est récupérée et consommée par les humains, le reste (dont la graisse) étant réservé pour Dieu et brûlé, et les holocaustes durant lesquels la totalité de l'animal est incinérée et donc consommée par Dieu.
Dans l'Israël antique quelle part de l'animal est systématiquement brûlée ? ### Response: graisse |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: De façon plus concrète, les animaux sont souvent utilisés dans le culte religieux. De nombreux animaux étaient offerts en sacrifice au dieu, quasi exclusivement des animaux domestiques, surtout des moutons, ainsi que des caprins, voire des oiseaux chez les Hittites. Leur viande (généralement préparée) était offerte en repas au dieu, les pièces étant ensuite réparties entre les prêtres et les autorités politiques. Dans l'Israël antique, les sacrifices animaux sont présents, et semblent distinguer ceux comme les sacrifices de clôture et de communion durant lequel une partie de la viande est récupérée et consommée par les humains, le reste (dont la graisse) étant réservé pour Dieu et brûlé, et les holocaustes durant lesquels la totalité de l'animal est incinérée et donc consommée par Dieu.
Par qui est mangée la viande lorsqu'elle est brûlée ? ### Response: Dieu |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Un autre type de sacrifice d'animaux pour des rituels est celui de l'hépatoscopie, la divination qui s'effectue en lisant le foie d'agneaux. La divination avec des animaux se fait également sans sacrifice dans le cas de la lecture des vols d'oiseaux, ou en pays hittite les déplacements de serpents. Les animaux sont couramment mentionnés dans les textes de présages ; on interprète notamment les anomalies détectées chez des nouveau-nés. Les animaux sont donc un intermédiaire servant aux dieux pour adresser des messages aux humains. Les animaux servent aussi dans des rituels, notamment pour la purification, lors de la conclusion d'une alliance (le sacrifice sanglant d’ânons vient souvent sceller un accord diplomatique à la période amorrite) ou enfin lors de l'inhumation d'une personne aux côtés de qui ils étaient enterrés (là encore surtout des équidés mais aussi les chiens),.
Dans quel organe animal lit-on lors de l'hépatoscopie ? ### Response: foie d'agneaux |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Un autre type de sacrifice d'animaux pour des rituels est celui de l'hépatoscopie, la divination qui s'effectue en lisant le foie d'agneaux. La divination avec des animaux se fait également sans sacrifice dans le cas de la lecture des vols d'oiseaux, ou en pays hittite les déplacements de serpents. Les animaux sont couramment mentionnés dans les textes de présages ; on interprète notamment les anomalies détectées chez des nouveau-nés. Les animaux sont donc un intermédiaire servant aux dieux pour adresser des messages aux humains. Les animaux servent aussi dans des rituels, notamment pour la purification, lors de la conclusion d'une alliance (le sacrifice sanglant d’ânons vient souvent sceller un accord diplomatique à la période amorrite) ou enfin lors de l'inhumation d'une personne aux côtés de qui ils étaient enterrés (là encore surtout des équidés mais aussi les chiens),.
Quelle bête est sacrifiée pour entériner un accord pendant l'époque des amorrites ? ### Response: ânons |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Un autre type de sacrifice d'animaux pour des rituels est celui de l'hépatoscopie, la divination qui s'effectue en lisant le foie d'agneaux. La divination avec des animaux se fait également sans sacrifice dans le cas de la lecture des vols d'oiseaux, ou en pays hittite les déplacements de serpents. Les animaux sont couramment mentionnés dans les textes de présages ; on interprète notamment les anomalies détectées chez des nouveau-nés. Les animaux sont donc un intermédiaire servant aux dieux pour adresser des messages aux humains. Les animaux servent aussi dans des rituels, notamment pour la purification, lors de la conclusion d'une alliance (le sacrifice sanglant d’ânons vient souvent sceller un accord diplomatique à la période amorrite) ou enfin lors de l'inhumation d'une personne aux côtés de qui ils étaient enterrés (là encore surtout des équidés mais aussi les chiens),.
A côté de quels animaux étaient enterrés les hommes le plus fréquemment ? ### Response: équidés |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Un autre type de sacrifice d'animaux pour des rituels est celui de l'hépatoscopie, la divination qui s'effectue en lisant le foie d'agneaux. La divination avec des animaux se fait également sans sacrifice dans le cas de la lecture des vols d'oiseaux, ou en pays hittite les déplacements de serpents. Les animaux sont couramment mentionnés dans les textes de présages ; on interprète notamment les anomalies détectées chez des nouveau-nés. Les animaux sont donc un intermédiaire servant aux dieux pour adresser des messages aux humains. Les animaux servent aussi dans des rituels, notamment pour la purification, lors de la conclusion d'une alliance (le sacrifice sanglant d’ânons vient souvent sceller un accord diplomatique à la période amorrite) ou enfin lors de l'inhumation d'une personne aux côtés de qui ils étaient enterrés (là encore surtout des équidés mais aussi les chiens),.
Chez les hitties, à travers quel comportement animal fait-on des divinations? ### Response: déplacements de serpents |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Un autre type de sacrifice d'animaux pour des rituels est celui de l'hépatoscopie, la divination qui s'effectue en lisant le foie d'agneaux. La divination avec des animaux se fait également sans sacrifice dans le cas de la lecture des vols d'oiseaux, ou en pays hittite les déplacements de serpents. Les animaux sont couramment mentionnés dans les textes de présages ; on interprète notamment les anomalies détectées chez des nouveau-nés. Les animaux sont donc un intermédiaire servant aux dieux pour adresser des messages aux humains. Les animaux servent aussi dans des rituels, notamment pour la purification, lors de la conclusion d'une alliance (le sacrifice sanglant d’ânons vient souvent sceller un accord diplomatique à la période amorrite) ou enfin lors de l'inhumation d'une personne aux côtés de qui ils étaient enterrés (là encore surtout des équidés mais aussi les chiens),.
Chez les hitties, à travers quel comportement animal fait-on des divinations? ### Response: déplacements de serpents |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Ces différents types de représentations se retrouvent dès les sociétés néolithiques du Proche-Orient ancien : bas-reliefs des piliers de Göbekli Tepe, peintures, statues et bucranes de Çatal Höyük, céramiques peintes de la période de Samarra, par exemple. De fait, il y a des traditions et des stéréotypes de représentations animales qui transparaissent dans les différentes régions concernées, et parfois même des points communs du fait d’échanges. Ainsi des motifs récurrents sont décelables, mettant en avant un aspect particulier des animaux représentés, par exemple le lion rugissant, ou les bovins et caprins aux cornes proéminentes. Les évolutions sont cependant manifestes : les représentations proto-historiques d'animaux sont généralement très stylisées, les artistes ne recherchant pas vraiment un rendu réaliste, parce que ces représentations se font sans doute dans un but uniquement symbolique, les approches narratives et naturalistes ne se développant que plus tardivement (ce qui rend parfois difficile l’identification des animaux représentés). Les artistes ont donc eu le choix entre des représentations d'animaux isolés, ou bien des scènes figuratives plus complexes, pouvant avoir un but narratif et porter un message plus complexe. Cette approche trouva son expression la plus aboutie dans les scènes narratives et plus naturalistes (et souvent complètement « profanes ») des bas-reliefs néo-assyriens, donc tardivement, tout en étant délaissée dans d’autres parties du Moyen-Orient, comme l'Anatolie.
Pourquoi les artistes se contentent de représentations avec peu de détails ? ### Response: but uniquement symbolique |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Ces différents types de représentations se retrouvent dès les sociétés néolithiques du Proche-Orient ancien : bas-reliefs des piliers de Göbekli Tepe, peintures, statues et bucranes de Çatal Höyük, céramiques peintes de la période de Samarra, par exemple. De fait, il y a des traditions et des stéréotypes de représentations animales qui transparaissent dans les différentes régions concernées, et parfois même des points communs du fait d’échanges. Ainsi des motifs récurrents sont décelables, mettant en avant un aspect particulier des animaux représentés, par exemple le lion rugissant, ou les bovins et caprins aux cornes proéminentes. Les évolutions sont cependant manifestes : les représentations proto-historiques d'animaux sont généralement très stylisées, les artistes ne recherchant pas vraiment un rendu réaliste, parce que ces représentations se font sans doute dans un but uniquement symbolique, les approches narratives et naturalistes ne se développant que plus tardivement (ce qui rend parfois difficile l’identification des animaux représentés). Les artistes ont donc eu le choix entre des représentations d'animaux isolés, ou bien des scènes figuratives plus complexes, pouvant avoir un but narratif et porter un message plus complexe. Cette approche trouva son expression la plus aboutie dans les scènes narratives et plus naturalistes (et souvent complètement « profanes ») des bas-reliefs néo-assyriens, donc tardivement, tout en étant délaissée dans d’autres parties du Moyen-Orient, comme l'Anatolie.
Quels vestiges a-t-on de l'époque de Samarra ? ### Response: céramiques peintes |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Ces différents types de représentations se retrouvent dès les sociétés néolithiques du Proche-Orient ancien : bas-reliefs des piliers de Göbekli Tepe, peintures, statues et bucranes de Çatal Höyük, céramiques peintes de la période de Samarra, par exemple. De fait, il y a des traditions et des stéréotypes de représentations animales qui transparaissent dans les différentes régions concernées, et parfois même des points communs du fait d’échanges. Ainsi des motifs récurrents sont décelables, mettant en avant un aspect particulier des animaux représentés, par exemple le lion rugissant, ou les bovins et caprins aux cornes proéminentes. Les évolutions sont cependant manifestes : les représentations proto-historiques d'animaux sont généralement très stylisées, les artistes ne recherchant pas vraiment un rendu réaliste, parce que ces représentations se font sans doute dans un but uniquement symbolique, les approches narratives et naturalistes ne se développant que plus tardivement (ce qui rend parfois difficile l’identification des animaux représentés). Les artistes ont donc eu le choix entre des représentations d'animaux isolés, ou bien des scènes figuratives plus complexes, pouvant avoir un but narratif et porter un message plus complexe. Cette approche trouva son expression la plus aboutie dans les scènes narratives et plus naturalistes (et souvent complètement « profanes ») des bas-reliefs néo-assyriens, donc tardivement, tout en étant délaissée dans d’autres parties du Moyen-Orient, comme l'Anatolie.
Quel partie des boeufs est mise en avant dans leur représentation ? ### Response: cornes |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Ces différents types de représentations se retrouvent dès les sociétés néolithiques du Proche-Orient ancien : bas-reliefs des piliers de Göbekli Tepe, peintures, statues et bucranes de Çatal Höyük, céramiques peintes de la période de Samarra, par exemple. De fait, il y a des traditions et des stéréotypes de représentations animales qui transparaissent dans les différentes régions concernées, et parfois même des points communs du fait d’échanges. Ainsi des motifs récurrents sont décelables, mettant en avant un aspect particulier des animaux représentés, par exemple le lion rugissant, ou les bovins et caprins aux cornes proéminentes. Les évolutions sont cependant manifestes : les représentations proto-historiques d'animaux sont généralement très stylisées, les artistes ne recherchant pas vraiment un rendu réaliste, parce que ces représentations se font sans doute dans un but uniquement symbolique, les approches narratives et naturalistes ne se développant que plus tardivement (ce qui rend parfois difficile l’identification des animaux représentés). Les artistes ont donc eu le choix entre des représentations d'animaux isolés, ou bien des scènes figuratives plus complexes, pouvant avoir un but narratif et porter un message plus complexe. Cette approche trouva son expression la plus aboutie dans les scènes narratives et plus naturalistes (et souvent complètement « profanes ») des bas-reliefs néo-assyriens, donc tardivement, tout en étant délaissée dans d’autres parties du Moyen-Orient, comme l'Anatolie.
Quel comportement a généralement le lion dans ses représentations ? ### Response: rugissant |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Ces différents types de représentations se retrouvent dès les sociétés néolithiques du Proche-Orient ancien : bas-reliefs des piliers de Göbekli Tepe, peintures, statues et bucranes de Çatal Höyük, céramiques peintes de la période de Samarra, par exemple. De fait, il y a des traditions et des stéréotypes de représentations animales qui transparaissent dans les différentes régions concernées, et parfois même des points communs du fait d’échanges. Ainsi des motifs récurrents sont décelables, mettant en avant un aspect particulier des animaux représentés, par exemple le lion rugissant, ou les bovins et caprins aux cornes proéminentes. Les évolutions sont cependant manifestes : les représentations proto-historiques d'animaux sont généralement très stylisées, les artistes ne recherchant pas vraiment un rendu réaliste, parce que ces représentations se font sans doute dans un but uniquement symbolique, les approches narratives et naturalistes ne se développant que plus tardivement (ce qui rend parfois difficile l’identification des animaux représentés). Les artistes ont donc eu le choix entre des représentations d'animaux isolés, ou bien des scènes figuratives plus complexes, pouvant avoir un but narratif et porter un message plus complexe. Cette approche trouva son expression la plus aboutie dans les scènes narratives et plus naturalistes (et souvent complètement « profanes ») des bas-reliefs néo-assyriens, donc tardivement, tout en étant délaissée dans d’autres parties du Moyen-Orient, comme l'Anatolie.
Que permettent les représentations comportant de nombreux animaux ? ### Response: porter un message plus complexe |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les buts des représentations artistiques des animaux ne sont pas toujours aisés à identifier, mais il est manifeste qu'ils renvoient aux fonctions symboliques qu'ils ont aux yeux de ceux qui les réalisent et de ceux à qui elles sont destinées. La volonté première des artistes n'était donc pas de représenter les animaux de façon réaliste dans leur cadre de vie ni dans un but purement esthétique. Ainsi, un nombre important de représentations d'animaux peut être rattaché à leur fonction de symbole divin ou de symbole de forces surnaturelles, auquel cas le choix de la représentation de l'animal vise sans doute à assurer l'efficacité de l'objet en y transférant une partie de cette puissance. Les animaux-symboles se retrouvent ainsi dans les représentations de l’art anatolien à ses différentes périodes, les nombreuses représentations de serpents en Iran où cet animal a une valeur symbolique très forte, ou sur les kudurrus babyloniens de la seconde moitié du IIe millénaire qui voient la systématisation des symboles divins, et un peu partout au Moyen-Orient antique. Les représentations d'animaux sur des sortes d’étendards et les vaisselles zoomorphes dans l'Anatolie de la fin du IIIe millénaire et le début du IIe millénaire ont manifestement un but cultuel, sans doute en lien avec le rôle des animaux en tant que symbolisation des dieux ou de forces de la nature, et les textes rituels apprennent qu'ils étaient intégrés dans le culte et pouvaient faire l'objet d'hommages et de libations. Les représentations animales pouvaient également avoir un rôle protecteur (apotropaïque) et guérisseur : talismans, amulettes, bêtes gardiennes de portes, ou les « serpents d’airain » de l'Israël antique et les statuettes de chiens vouées à la déesse guérisseuse Gula (dont ils étaient le symbole) en Mésopotamie. Ces formes de représentations d’animaux en tant que symboles favorisaient donc les animaux les plus associés aux forces divines : le lion et le taureau avant tout, mais aussi les serpents et divers animaux imaginaires (« sphinx », « griffons », et autres « taureaux ailés »). C'est ainsi le cas des statues monumentales de taureaux et lions androcéphales ailés, des génies appelés šēdu et lamassu, gardant les entrées des palais des capitales assyriennes et certains de leurs points de passage interne, qui étaient censées être dotées d'une puissance mystique (puluhtu) suscitant la terreur des forces malfaisantes et assurant une protection magique à l'édifice.
Que garantissent les imposantes statues aux édifices devant lesquels elles sont placées ? ### Response: protection magique |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les buts des représentations artistiques des animaux ne sont pas toujours aisés à identifier, mais il est manifeste qu'ils renvoient aux fonctions symboliques qu'ils ont aux yeux de ceux qui les réalisent et de ceux à qui elles sont destinées. La volonté première des artistes n'était donc pas de représenter les animaux de façon réaliste dans leur cadre de vie ni dans un but purement esthétique. Ainsi, un nombre important de représentations d'animaux peut être rattaché à leur fonction de symbole divin ou de symbole de forces surnaturelles, auquel cas le choix de la représentation de l'animal vise sans doute à assurer l'efficacité de l'objet en y transférant une partie de cette puissance. Les animaux-symboles se retrouvent ainsi dans les représentations de l’art anatolien à ses différentes périodes, les nombreuses représentations de serpents en Iran où cet animal a une valeur symbolique très forte, ou sur les kudurrus babyloniens de la seconde moitié du IIe millénaire qui voient la systématisation des symboles divins, et un peu partout au Moyen-Orient antique. Les représentations d'animaux sur des sortes d’étendards et les vaisselles zoomorphes dans l'Anatolie de la fin du IIIe millénaire et le début du IIe millénaire ont manifestement un but cultuel, sans doute en lien avec le rôle des animaux en tant que symbolisation des dieux ou de forces de la nature, et les textes rituels apprennent qu'ils étaient intégrés dans le culte et pouvaient faire l'objet d'hommages et de libations. Les représentations animales pouvaient également avoir un rôle protecteur (apotropaïque) et guérisseur : talismans, amulettes, bêtes gardiennes de portes, ou les « serpents d’airain » de l'Israël antique et les statuettes de chiens vouées à la déesse guérisseuse Gula (dont ils étaient le symbole) en Mésopotamie. Ces formes de représentations d’animaux en tant que symboles favorisaient donc les animaux les plus associés aux forces divines : le lion et le taureau avant tout, mais aussi les serpents et divers animaux imaginaires (« sphinx », « griffons », et autres « taureaux ailés »). C'est ainsi le cas des statues monumentales de taureaux et lions androcéphales ailés, des génies appelés šēdu et lamassu, gardant les entrées des palais des capitales assyriennes et certains de leurs points de passage interne, qui étaient censées être dotées d'une puissance mystique (puluhtu) suscitant la terreur des forces malfaisantes et assurant une protection magique à l'édifice.
Dans quel pays le serpent a une place symbolique très forte ? ### Response: Iran |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les buts des représentations artistiques des animaux ne sont pas toujours aisés à identifier, mais il est manifeste qu'ils renvoient aux fonctions symboliques qu'ils ont aux yeux de ceux qui les réalisent et de ceux à qui elles sont destinées. La volonté première des artistes n'était donc pas de représenter les animaux de façon réaliste dans leur cadre de vie ni dans un but purement esthétique. Ainsi, un nombre important de représentations d'animaux peut être rattaché à leur fonction de symbole divin ou de symbole de forces surnaturelles, auquel cas le choix de la représentation de l'animal vise sans doute à assurer l'efficacité de l'objet en y transférant une partie de cette puissance. Les animaux-symboles se retrouvent ainsi dans les représentations de l’art anatolien à ses différentes périodes, les nombreuses représentations de serpents en Iran où cet animal a une valeur symbolique très forte, ou sur les kudurrus babyloniens de la seconde moitié du IIe millénaire qui voient la systématisation des symboles divins, et un peu partout au Moyen-Orient antique. Les représentations d'animaux sur des sortes d’étendards et les vaisselles zoomorphes dans l'Anatolie de la fin du IIIe millénaire et le début du IIe millénaire ont manifestement un but cultuel, sans doute en lien avec le rôle des animaux en tant que symbolisation des dieux ou de forces de la nature, et les textes rituels apprennent qu'ils étaient intégrés dans le culte et pouvaient faire l'objet d'hommages et de libations. Les représentations animales pouvaient également avoir un rôle protecteur (apotropaïque) et guérisseur : talismans, amulettes, bêtes gardiennes de portes, ou les « serpents d’airain » de l'Israël antique et les statuettes de chiens vouées à la déesse guérisseuse Gula (dont ils étaient le symbole) en Mésopotamie. Ces formes de représentations d’animaux en tant que symboles favorisaient donc les animaux les plus associés aux forces divines : le lion et le taureau avant tout, mais aussi les serpents et divers animaux imaginaires (« sphinx », « griffons », et autres « taureaux ailés »). C'est ainsi le cas des statues monumentales de taureaux et lions androcéphales ailés, des génies appelés šēdu et lamassu, gardant les entrées des palais des capitales assyriennes et certains de leurs points de passage interne, qui étaient censées être dotées d'une puissance mystique (puluhtu) suscitant la terreur des forces malfaisantes et assurant une protection magique à l'édifice.
Dans quelle région les statuettes de chiens dédiées à Gula ont elle un rôle protecteur ? ### Response: Mésopotamie |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les buts des représentations artistiques des animaux ne sont pas toujours aisés à identifier, mais il est manifeste qu'ils renvoient aux fonctions symboliques qu'ils ont aux yeux de ceux qui les réalisent et de ceux à qui elles sont destinées. La volonté première des artistes n'était donc pas de représenter les animaux de façon réaliste dans leur cadre de vie ni dans un but purement esthétique. Ainsi, un nombre important de représentations d'animaux peut être rattaché à leur fonction de symbole divin ou de symbole de forces surnaturelles, auquel cas le choix de la représentation de l'animal vise sans doute à assurer l'efficacité de l'objet en y transférant une partie de cette puissance. Les animaux-symboles se retrouvent ainsi dans les représentations de l’art anatolien à ses différentes périodes, les nombreuses représentations de serpents en Iran où cet animal a une valeur symbolique très forte, ou sur les kudurrus babyloniens de la seconde moitié du IIe millénaire qui voient la systématisation des symboles divins, et un peu partout au Moyen-Orient antique. Les représentations d'animaux sur des sortes d’étendards et les vaisselles zoomorphes dans l'Anatolie de la fin du IIIe millénaire et le début du IIe millénaire ont manifestement un but cultuel, sans doute en lien avec le rôle des animaux en tant que symbolisation des dieux ou de forces de la nature, et les textes rituels apprennent qu'ils étaient intégrés dans le culte et pouvaient faire l'objet d'hommages et de libations. Les représentations animales pouvaient également avoir un rôle protecteur (apotropaïque) et guérisseur : talismans, amulettes, bêtes gardiennes de portes, ou les « serpents d’airain » de l'Israël antique et les statuettes de chiens vouées à la déesse guérisseuse Gula (dont ils étaient le symbole) en Mésopotamie. Ces formes de représentations d’animaux en tant que symboles favorisaient donc les animaux les plus associés aux forces divines : le lion et le taureau avant tout, mais aussi les serpents et divers animaux imaginaires (« sphinx », « griffons », et autres « taureaux ailés »). C'est ainsi le cas des statues monumentales de taureaux et lions androcéphales ailés, des génies appelés šēdu et lamassu, gardant les entrées des palais des capitales assyriennes et certains de leurs points de passage interne, qui étaient censées être dotées d'une puissance mystique (puluhtu) suscitant la terreur des forces malfaisantes et assurant une protection magique à l'édifice.
Quelle caractéristique, propre aux oiseaux, avaient les lions des statues assyriennes ? ### Response: ailés |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les buts des représentations artistiques des animaux ne sont pas toujours aisés à identifier, mais il est manifeste qu'ils renvoient aux fonctions symboliques qu'ils ont aux yeux de ceux qui les réalisent et de ceux à qui elles sont destinées. La volonté première des artistes n'était donc pas de représenter les animaux de façon réaliste dans leur cadre de vie ni dans un but purement esthétique. Ainsi, un nombre important de représentations d'animaux peut être rattaché à leur fonction de symbole divin ou de symbole de forces surnaturelles, auquel cas le choix de la représentation de l'animal vise sans doute à assurer l'efficacité de l'objet en y transférant une partie de cette puissance. Les animaux-symboles se retrouvent ainsi dans les représentations de l’art anatolien à ses différentes périodes, les nombreuses représentations de serpents en Iran où cet animal a une valeur symbolique très forte, ou sur les kudurrus babyloniens de la seconde moitié du IIe millénaire qui voient la systématisation des symboles divins, et un peu partout au Moyen-Orient antique. Les représentations d'animaux sur des sortes d’étendards et les vaisselles zoomorphes dans l'Anatolie de la fin du IIIe millénaire et le début du IIe millénaire ont manifestement un but cultuel, sans doute en lien avec le rôle des animaux en tant que symbolisation des dieux ou de forces de la nature, et les textes rituels apprennent qu'ils étaient intégrés dans le culte et pouvaient faire l'objet d'hommages et de libations. Les représentations animales pouvaient également avoir un rôle protecteur (apotropaïque) et guérisseur : talismans, amulettes, bêtes gardiennes de portes, ou les « serpents d’airain » de l'Israël antique et les statuettes de chiens vouées à la déesse guérisseuse Gula (dont ils étaient le symbole) en Mésopotamie. Ces formes de représentations d’animaux en tant que symboles favorisaient donc les animaux les plus associés aux forces divines : le lion et le taureau avant tout, mais aussi les serpents et divers animaux imaginaires (« sphinx », « griffons », et autres « taureaux ailés »). C'est ainsi le cas des statues monumentales de taureaux et lions androcéphales ailés, des génies appelés šēdu et lamassu, gardant les entrées des palais des capitales assyriennes et certains de leurs points de passage interne, qui étaient censées être dotées d'une puissance mystique (puluhtu) suscitant la terreur des forces malfaisantes et assurant une protection magique à l'édifice.
Quelle caractéristique, propre aux oiseaux, avaient les lions des statues assyriennes ? ### Response: ailés |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les représentations d’animaux dans des scènes complexes les mettent en relation directe avec les humains, et reflètent alors des conceptions de la société et de la politique. De nombreuses scènes représentent ainsi des hommes (rois ou héros mythologiques) maîtrisant ou tuant des animaux dans des scènes de combat et de chasse, depuis le « maître des animaux » représenté sur des sceaux de l'Iran protohistorique jusqu'aux rois néo-assyriens et perses chassant des animaux sauvages sur des orthostates et des sceaux-cylindres. D'autres scènes, très courantes durant la période d'Uruk, représentent ces mêmes figures de combattant et de souverains en train de nourrir des animaux ou les conduisant,. Ici il s'agit donc de mettre en avant les qualités d'une figure souveraine capable de dominer et de mettre en ordre le monde animal, renvoyant à l'image récurrente du roi en tant que « berger » dirigeant ses sujets qui sont assimilés à un troupeau. Ici les animaux représentés sont très divers : animaux sauvages, parfois mythologiques, mais aussi des animaux domestiques (caprins et bovins surtout).
Sur quoi est représenté le maître des animaux ? ### Response: sceaux |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les représentations d’animaux dans des scènes complexes les mettent en relation directe avec les humains, et reflètent alors des conceptions de la société et de la politique. De nombreuses scènes représentent ainsi des hommes (rois ou héros mythologiques) maîtrisant ou tuant des animaux dans des scènes de combat et de chasse, depuis le « maître des animaux » représenté sur des sceaux de l'Iran protohistorique jusqu'aux rois néo-assyriens et perses chassant des animaux sauvages sur des orthostates et des sceaux-cylindres. D'autres scènes, très courantes durant la période d'Uruk, représentent ces mêmes figures de combattant et de souverains en train de nourrir des animaux ou les conduisant,. Ici il s'agit donc de mettre en avant les qualités d'une figure souveraine capable de dominer et de mettre en ordre le monde animal, renvoyant à l'image récurrente du roi en tant que « berger » dirigeant ses sujets qui sont assimilés à un troupeau. Ici les animaux représentés sont très divers : animaux sauvages, parfois mythologiques, mais aussi des animaux domestiques (caprins et bovins surtout).
De quelle période proviennent les représentations de rois en train de donner à manger à des bêtes ? ### Response: Uruk |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les représentations d’animaux dans des scènes complexes les mettent en relation directe avec les humains, et reflètent alors des conceptions de la société et de la politique. De nombreuses scènes représentent ainsi des hommes (rois ou héros mythologiques) maîtrisant ou tuant des animaux dans des scènes de combat et de chasse, depuis le « maître des animaux » représenté sur des sceaux de l'Iran protohistorique jusqu'aux rois néo-assyriens et perses chassant des animaux sauvages sur des orthostates et des sceaux-cylindres. D'autres scènes, très courantes durant la période d'Uruk, représentent ces mêmes figures de combattant et de souverains en train de nourrir des animaux ou les conduisant,. Ici il s'agit donc de mettre en avant les qualités d'une figure souveraine capable de dominer et de mettre en ordre le monde animal, renvoyant à l'image récurrente du roi en tant que « berger » dirigeant ses sujets qui sont assimilés à un troupeau. Ici les animaux représentés sont très divers : animaux sauvages, parfois mythologiques, mais aussi des animaux domestiques (caprins et bovins surtout).
Quels sont les animaux domestiques représentés autres que les caprins ? ### Response: bovins |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les représentations d’animaux dans des scènes complexes les mettent en relation directe avec les humains, et reflètent alors des conceptions de la société et de la politique. De nombreuses scènes représentent ainsi des hommes (rois ou héros mythologiques) maîtrisant ou tuant des animaux dans des scènes de combat et de chasse, depuis le « maître des animaux » représenté sur des sceaux de l'Iran protohistorique jusqu'aux rois néo-assyriens et perses chassant des animaux sauvages sur des orthostates et des sceaux-cylindres. D'autres scènes, très courantes durant la période d'Uruk, représentent ces mêmes figures de combattant et de souverains en train de nourrir des animaux ou les conduisant,. Ici il s'agit donc de mettre en avant les qualités d'une figure souveraine capable de dominer et de mettre en ordre le monde animal, renvoyant à l'image récurrente du roi en tant que « berger » dirigeant ses sujets qui sont assimilés à un troupeau. Ici les animaux représentés sont très divers : animaux sauvages, parfois mythologiques, mais aussi des animaux domestiques (caprins et bovins surtout).
Que faisaient les rois perses représentés sur les orthostates ? ### Response: chassant des animaux sauvages |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Les représentations d’animaux dans des scènes complexes les mettent en relation directe avec les humains, et reflètent alors des conceptions de la société et de la politique. De nombreuses scènes représentent ainsi des hommes (rois ou héros mythologiques) maîtrisant ou tuant des animaux dans des scènes de combat et de chasse, depuis le « maître des animaux » représenté sur des sceaux de l'Iran protohistorique jusqu'aux rois néo-assyriens et perses chassant des animaux sauvages sur des orthostates et des sceaux-cylindres. D'autres scènes, très courantes durant la période d'Uruk, représentent ces mêmes figures de combattant et de souverains en train de nourrir des animaux ou les conduisant,. Ici il s'agit donc de mettre en avant les qualités d'une figure souveraine capable de dominer et de mettre en ordre le monde animal, renvoyant à l'image récurrente du roi en tant que « berger » dirigeant ses sujets qui sont assimilés à un troupeau. Ici les animaux représentés sont très divers : animaux sauvages, parfois mythologiques, mais aussi des animaux domestiques (caprins et bovins surtout).
Que faisaient les rois perses représentés sur les orthostates ? ### Response: chassant des animaux sauvages |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: En outre, des animaux sont présents dans des scènes où ils n'ont pas de fonction symbolique centrale (voire aucune fonction symbolique) mais sont représentés en tant qu’auxiliaires ou élément valorisant la qualité des hommes, par exemple les scènes de guerriers sur un char tiré par des chevaux au galop renvoyant à la symbolique guerrière. Un autre type de scène narrative particulier est celui des représentations courantes dans le monde élamite, en particulier sur les sceaux-cylindres de la période proto-élamite montrant des animaux accomplissant des activités d'humains (musiciens, bâtisseurs, maîtrisant d’autres animaux, etc.).
Par quels animaux sont tirés les chars ? ### Response: chevaux |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: En outre, des animaux sont présents dans des scènes où ils n'ont pas de fonction symbolique centrale (voire aucune fonction symbolique) mais sont représentés en tant qu’auxiliaires ou élément valorisant la qualité des hommes, par exemple les scènes de guerriers sur un char tiré par des chevaux au galop renvoyant à la symbolique guerrière. Un autre type de scène narrative particulier est celui des représentations courantes dans le monde élamite, en particulier sur les sceaux-cylindres de la période proto-élamite montrant des animaux accomplissant des activités d'humains (musiciens, bâtisseurs, maîtrisant d’autres animaux, etc.).
A quelle allure vont les chevaux qui tirent les chars ? ### Response: galop |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: En outre, des animaux sont présents dans des scènes où ils n'ont pas de fonction symbolique centrale (voire aucune fonction symbolique) mais sont représentés en tant qu’auxiliaires ou élément valorisant la qualité des hommes, par exemple les scènes de guerriers sur un char tiré par des chevaux au galop renvoyant à la symbolique guerrière. Un autre type de scène narrative particulier est celui des représentations courantes dans le monde élamite, en particulier sur les sceaux-cylindres de la période proto-élamite montrant des animaux accomplissant des activités d'humains (musiciens, bâtisseurs, maîtrisant d’autres animaux, etc.).
Quel métier d'artiste exercent les animaux représentés sur les sceaux-cylindres ? ### Response: musiciens |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: En outre, des animaux sont présents dans des scènes où ils n'ont pas de fonction symbolique centrale (voire aucune fonction symbolique) mais sont représentés en tant qu’auxiliaires ou élément valorisant la qualité des hommes, par exemple les scènes de guerriers sur un char tiré par des chevaux au galop renvoyant à la symbolique guerrière. Un autre type de scène narrative particulier est celui des représentations courantes dans le monde élamite, en particulier sur les sceaux-cylindres de la période proto-élamite montrant des animaux accomplissant des activités d'humains (musiciens, bâtisseurs, maîtrisant d’autres animaux, etc.).
Que permet la représentation des animaux dans les scènes où ils n'ont pas de rôle primordial ? ### Response: valorisant la qualité des hommes |
### Instruction:
Use the Input below to create an instruction, which could have been used to generate the input using an LLM
### Input: Finalement, un nombre limité d'animaux fait l'objet de la majorité des représentations, et avant tout des animaux sauvages : le couple dominant taureau-lion qui est le plus associé aux fonctions souveraines (en particulier dans le monde syro-anatolien), les caprins, les serpents dans toutes les régions, ainsi que les cerfs dans le monde anatolien où ils sont associés à des divinités importantes, des équidés (en particulier les chevaux, mais généralement en tant qu'auxiliaire des hommes), mais aussi souvent des oiseaux et des poissons (sans jamais avoir une place centrale). Et d'autres comme les moutons (pourtant sans doute les mammifères domestiques les plus nombreux) et le cochon sont très peu présents.
Quel duo d'animaux sauvages est majoritairement présent dans les représentations ? ### Response: taureau-lion |
Subsets and Splits