text
stringlengths 1.03k
99.1k
|
---|
Scaling Up Small Millet Post-Harvest and Nutritious Food Products (CIFSRF Phase 2) La promotion des produits alimentaires nourrissants à base de millet après la récolte (Phase 2 du CIFSRF) Small millets have superior nutritional qualities and climate resilience, but small millet production and consumption in many South Asian countries, such as India, remains low. This project will address the challenge with research that will scale up small millet processing and value-added technologies. Technology solutions to improve processing Processing millets for modern food preparation is difficult, but new and practical innovations can make the grain easier to process, sell, and consume. This project will scale up use of two small millet production innovations developed through IDRC-funded research: improved post-harvest processing equipment and new millet-based food products. Engineers from Canada and India have developed two low-cost machines that farming communities, entrepreneurs, and food producers can easily use to separate the outer husk from the millet seed. This is a laborious and time-consuming job typically done by women. The innovation will increase local production and opportunities to use these micronutrient-rich grains in healthy food products. Advancing knowledge and healthy options Building on previous research that developed 40 new millet-based snack foods, baked goods, and other products, the research team will work with local communities, especially women's self-help groups, to implement this project. The project will take a supply chain approach to test interventions at different levels in the production-to-consumption system. This includes testing new ways to provide customized business development support to small- and medium-sized enterprises, training micro enterprises and farmer organizations, and linking key supply chain players. The research team will also provide support to equipment manufacturers to ensure they have the capacity and capabilities to provide dehullers and other equipment that meet the processing needs of villages, micro-enterprises, and other companies. Small scale, large impact By the end of the project, two new business models will be tested to help governments and companies expand millet production and distribution across India and beyond. The project will increase capacity within at least five companies to manufacture different dehulling and processing equipment. These companies will serve villages, micro-enterprises, and large food producers. The project will also increase skills and knowledge at 10 small enterprises (e.g., hotels), 150 micro-enterprises (e.g., street vendors), and three farmer organizations to market appealing, ready-to-eat small millet products to more than 120,000 consumers. This project is funded under the Canadian International Food Security Research Fund (CIFSRF), a program of IDRC undertaken with the financial support of the Government of Canada provided through Global Affairs Canada (GAC). Le millet possède des qualités nutritives supérieures et une plus grande résilience au climat, mais sa production et sa consommation demeurent faibles dans de nombreux pays de l'Asie du Sud, comme l'Inde. Ce projet relèvera ce défi grâce à une recherche visant la mise en valeur de la transformation du millet et des technologies à valeur ajoutée.
Les solutions technologiques pour améliorer la transformation
La transformation du millet pour le préparer à l'alimentation moderne est difficile, mais de récentes innovations pratiques peuvent faciliter la transformation, la vente et la consommation de cette céréale. Ce projet fera en sorte d'augmenter le recours à deux innovations dans le domaine de la production du millet, élaborées dans le cadre d'une recherche financée par le CRDI : un équipement amélioré pour le traitement après la récolte et de nouveaux produits alimentaires à base de millet.
Des ingénieurs du Canada et de l'Inde ont conçu deux machines bon marché que peuvent facilement utiliser les collectivités agricoles, les entrepreneurs et les fabricants d'aliments pour séparer l'enveloppe extérieure de la graine de millet. Il s'agit d'une tâche longue et laborieuse qu'effectuent habituellement les femmes. L'innovation accroîtra la production locale et les possibilités d'utiliser ces céréales riches en micronutriments dans des produits alimentaires sains.
Faire progresser les connaissances et les choix santé
Faisant fond sur des recherches précédentes qui ont permis de mettre au point 40 nouveaux aliments de collation, produits cuisinés et autres produits à base de millet, l'équipe de recherche travaillera avec les collectivités locales, en particulier des groupes d'entre-aide de femmes, pour mettre en oeuvre ce projet.
Le projet adoptera une approche fondée sur la chaîne d'approvisionnement pour faire l'essai d'interventions à différentes étapes dans le système qui s'étend de la production à la consommation. Cela comprend l'essai de nouvelles façons de fournir un soutien adapté au développement des entreprises à de petites et moyennes entreprises, une formation offerte à des microentreprises et à des organisations d'agriculteurs, et la mise en rapport des principaux intervenants dans la chaîne d'approvisionnement. L'équipe de recherche fournira aussi un soutien aux fabricants d'équipement afin de s'assurer qu'ils possèdent les capacités et les moyens de fournir des décortiqueurs et d'autres équipements adaptés aux besoins en matière de transformation dans les villages, les microentreprises et les autres sociétés.
Petite échelle, gros impact
À la fin du projet, on fera l'essai de deux nouveaux modèles d'entreprise afin d'aider les gouvernements et les sociétés à accroître la production et la distribution du millet dans toute l'Inde et au-delà. Le projet permettra d'accroître la capacité d'au moins cinq sociétés de fabriquer différents équipements de décorticage et de traitement. Ces sociétés serviront des villages, des microentreprises et de gros producteurs d'aliments. Le projet permettra aussi d'accroître les compétences et les connaissances de 10 petites entreprises (p. ex. des hôtels), 150 microentreprises (p. ex. des vendeurs ambulants) et trois organisations d'agriculteurs afin d'offrir à plus de 120 000 consommateurs des produits à base de millet prêts à consommer et appétissants.
Ce projet est financé dans le cadre du Fonds canadien de recherche sur la sécurité alimentaire internationale (FCRSAI), un programme du CRDI exécuté avec le soutien financier du gouvernement du Canada, par l'entremise d'Affaires mondiales Canada (AMC).
|
Employment and Growth Program Development Support 2015-2016 Soutien du développement du programme Emploi et de croissance 2015-201 This project will support IDRC's Employment and Growth (E&G) programming from December 2015 to December 2016. It will fund short-term activities (less than one year, usually much shorter) to inform E&G's program-level priorities. All activities funded under this project will have the principal aim of enhancing the quality of the E&G project portfolio. More specifically, this project will support the following: external technical advisory services; regionally based activities designed to inform and give visibility to E&G objectives, including through co-funding arrangements; production of communication materials (including English, French, and Spanish translations; dissemination of key project and program outputs; and organization of public events. It will also fund research partners' participation in relevant national and international meetings, conferences, workshops and panel sessions, and support activities designed to develop partnerships and externally funded programs. This project will be managed by IDRC's head office and it will be responsive to priorities identified by any of the E&G team members. The precise nature of the activities will evolve over the year. The project is designed to ensure that the E&G program can respond quickly to emerging priorities. Ce projet soutiendra le programme Emploi et croissance du CRDI de décembre 2015 à décembre 2016. Il financera les activités à court terme (moins d'un an, habituellement encore moins longtemps) pour éclairer les priorités du programme Emploi et croissance. Toutes les activités financées dans le cadre de ce projet auront pour but principal d'accroître la qualité du portefeuille de projets du programme Emploi et croissance.
Plus précisément, ce projet soutiendra ce qui suit : services consultatifs techniques externes; activités basées à l'échelle régionale conçues pour éclairer et promouvoir les objectifs du programme Emploi et croissance, y compris par des arrangements de cofinancement; production de documents de communication (y compris la traduction en anglais, français et espagnol); publication des principaux extrants des projets et des programmes; organisation d'événements publics. Il financera également la participation de partenaires de recherche à des réunions, conférences, ateliers et débats d'experts pertinents nationaux et internationaux, et soutiendra les activités servant à créer des partenariats et des programmes financés à l'externe.
Ce projet sera géré par le siège du CRDI et s'adaptera aux priorités définies par l'un ou l'autre des membres de l'équipe du programme Emploi et croissance. La nature des activités évoluera au cours de l'année. Le projet est conçu de sorte que le programme Emploi et croissance puisse s'adapter aux priorités émergentes.
|
Migration in climate hot spots in South Asia: Diversity in patterns and approaches Migration dans des zones cruciales au regard des changements climatiques en Asie du Sud : diversité des modèles et des approches Human migration is a common research thread across the Asian-based research consortia of the Collaborative Adaptation Research Initiative in Africa and Asia (CARIAA). Some research consortia have given it top priority, while others have not focused as sharply on this issue. Nevertheless, based on the results of situational analyses, community consultations, and other assessment methods, migration has been identified as extremely important.
All four research consortia in the region are undertaking household surveys to better understand the impact of climate change in migration processes in South Asia, as well as the linkages between migration and climate adaptation. This project aims to strengthen the synergy across consortia by pooling already existing large-scale data to present CARIAA stakeholders with a broader picture of the migration phenomenon both at individual hotspots and on a regional scale. The project will use the research results to strengthen the CARIAA consortia’s research-into-use and engagement activities at the country level.
In particular, the project will gather and harmonize consortia migration data from India, Pakistan, Nepal, and Bangladesh, and it will conduct additional surveys to allow for a comparative approach. It will then focus on synthesizing and strengthening the consortia’s results on the linkages between migration and remittances, and the role of migrants’ remittances in facilitating (or sometimes hampering) local adaptation capacity across the region.
The project will be coordinated by the CARIAA Migration Working Group through the Nepal-based International Centre for Integrated Mountain Development, with the participation of all four consortia. This project will produce two major deliverables, one synthesis paper at the South Asia level and one special journal issue on “Human mobility, environmental change, and gender in Asia”. The special issue will consist of three to four papers from consortia plus a few more from an open call for papers.
The Collaborative Adaptation Research Initiative in Africa and Asia (CARIAA) aims to help build the resilience of poor people to climate change by supporting a network of consortia to conduct high-calibre research and policy engagement in hot spots in Africa and Asia. It is jointly funded by the UK’s Department for International Development and IDRC. La migration humaine est un fil conducteur de la recherche menée dans les consortiums de recherche asiatiques de l’Initiative de recherche concertée sur l’adaptation en Afrique et en Asie (IRCAAA).
Les quatre consortiums de recherche de la région ont mené des enquêtes auprès des ménages afin de mieux comprendre l’incidence des changements climatiques sur les processus de migration en Asie du Sud, ainsi que les liens qui existent entre la migration et l’adaptation aux changements climatiques. Ce projet vise à renforcer la synergie entre les consortiums en mettant en commun des données existantes qui sont déjà appliquées à grande échelle en vue de donner aux intervenants de l’IRCAAA une meilleure idée du phénomène de la migration tant dans chaque zone cruciale qu’à l’échelle régionale. Le projet utilisera les résultats pour renforcer les activités liées à l’utilisation de la recherche et à la mobilisation menées par les consortiums de l’IRCAAA à l’échelle de chaque pays.
Le projet recueillera et harmonisera les données sur la migration de l’Inde, du Pakistan, du Népal et du Bangladesh, et effectuera des enquêtes supplémentaires afin de permettre l’adoption d’une approche comparative. Il s’attachera par la suite à la synthèse et à la consolidation des résultats obtenus par les consortiums sur les liens qui existent entre la migration et les envois d’argent, et le rôle que jouent les envois d’argent des migrants dans la facilitation (ou parfois, dans la compromission) de la capacité d’adaptation locale dans toute la région.
Le projet sera coordonné par le Groupe de travail sur la migration de l’IRCAAA par l’intermédiaire du Centre international de mise en valeur intégrée des montagnes du Népal, avec la participation des quatre consortiums. Deux principaux produits livrables seront issus: un document de synthèse au niveau de l’Asie du Sud et un numéro de revue spécial sur la mobilité humaine, les changements environnementaux et la différence selon le genre en Asie.
L’IRCAAA vise à favoriser l’accroissement de la résilience des populations pauvres à l’égard des changements climatiques en aidant un réseau de consortiums à mener des recherches de grande qualité de même qu’à interagir avec la sphère des politiques dans des zones cruciales en Afrique et en Asie. Elle est financée conjointement par le Department for International Development du Royaume-Uni et le CRDI.
|
Scaling Research Results: Design and Evaluation Passage à grande échelle des résultats de la recherche : conception et évaluation Canada's International Development Research Centre (IDRC) supports research to seek scalable solutions to improve the lives of people in the developing world. While there is general understanding of the meaning of "scaling up/ within the domain of research for development, a precise concept of "scale" is yet to be theoretically or operationally defined. This project will help develop the definition. Design and evaluation The project will provide helpful guidance to IDRC management and its donor partners in the design and evaluation of research programs that seek to fulfill one of IDRC's key objectives in the Strategic Plan 2015-2020. It will advance discussions on scale by bringing together development theory and practice experts to explore research programming cases that demonstrate scale. Through this group, we will build an empirically derived conceptual framework for the theory, practice, and evaluation of scaling research results. We will also highlight the innovative ways in which IDRC is approaching scalable research for development. Value and leadership This project will enhance IDRC's partnership value proposition by demonstrating leadership in this field. It will also showcase our innovative and collaborative approach to knowledge creation. This will position IDRC as a leader in the area of scaling research results and designing research programs for scale. It will also strengthen IDRC's capacity to share and learn about effective research funding with strategically important partners. Scaling research is a field of primary interest to our key partners in both the public and private sectors. Findings on multiple platforms The project outcomes include the following activities: Commission a monograph of original knowledge and practical guidance from multiple experts in research scaling and evaluation, including contributions on -the theory of scaling research, designing research to achieve scale, and designing research programs to achieve scale -case studies from IDRC programs and/or strategic partners to illustrate success in the area of scaling research results -guidance for evaluating research scaling and programming for scalable research Offer the monograph in multiple forms, including: -Web-based platform -e-book -summaries -high-level synopsis Le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) appuie la recherche axée sur l'élaboration de solutions évolutives visant à améliorer la vie des gens dans les pays en développement. Bien que l'on comprenne de façon générale la signification de « passage à grande échelle » dans le domaine de la recherche pour le développement, un concept précis à ce sujet n'a pas encore été défini sur le plan théorique ou opérationnel. Ce projet aidera à établir une définition.
Conception et évaluation
Le projet permettra de fournir des conseils utiles à la direction du CRDI et à ses partenaires bailleurs de fonds quant à la conception et à l'évaluation de programmes de recherche qui visent l'atteinte des principaux objectifs du CRDI présentés dans le Plan stratégique 2015-2020. Il fera progresser les discussions en réunissant des experts de la théorie et de la pratique du développement qui examineront les activités de recherche illustrant le passage à grande échelle.
Par l'entremise de ce groupe, nous créerons un cadre conceptuel empirique pour la théorie, la pratique et l'évaluation du passage à grande échelle des résultats de recherche. Nous soulignerons également les façons novatrices qu'utilise le CRDI pour aborder la question du passage à grande échelle de la recherche en matière de développement.
Valeur et leadership
Le projet permettra d'améliorer la proposition de valeur liée au partenariat du CRDI en faisant preuve de leadership dans ce domaine. Il présentera également notre approche novatrice et de collaboration en matière de création de connaissances. Cela fera du CRDI un chef de file dans le domaine du passage à grande échelle des résultats de recherche et de la conception de programmes de recherche à cette fin. Il renforcera également la capacité du CRDI à acquérir des connaissances sur le financement efficace de la recherche avec des partenaires importants sur le plan stratégique, ainsi qu'à diffuser cette information. Le passage à grande échelle de la recherche est un domaine de première importance pour nos partenaires clés des secteurs public et privé.
Constatations sur de multiples plateformes
Les résultats du projet comprennent les activités suivantes :
La publication sur demande d'une monographie de connaissances originales et de conseils pratiques de multiples experts dans le domaine du passage à grande échelle de la recherche et de son évaluation, y compris des contributions quant à ce qui suit :
- la théorie du passage à grande échelle de la recherche, la conception de recherches à cette fin et la conception de programmes de recherche à cette fin;
- des études de cas de programmes du CRDI ou de partenaires stratégiques pour illustrer le succès dans le domaine du passage à grande échelle des résultats de recherche;
- des conseils liés à l'évaluation du passage à grande échelle de la recherche et des activités de recherche dont les résultats peuvent être présentés à grande échelle.
Offrir la monographie en différents formats, y compris :
- plateforme Web;
- livre électronique;
- sommaires;
- synopsis de haut niveau.
|
Scaling Up Improved Legume Technologies in Tanzania (CIFSRF Phase 2) Déployer de meilleures technologies en matière de légumineuses en Tanzanie (FCRSAI, phase II) Despite the well-documented advantages of improved legume technologies, adoption is slow. Constraints include the lack of information reaching farmers, along with the availability and affordability of high-quality seeds, fertilizers, and Rhizobium inoculants. This project aims to resolve these limitations to make the technologies accessible to 100,000 small-scale farmers from six districts across Tanzania. Increasing awareness and adoption The project team will use a multimedia approach to inform half a million farmers about the benefits of the improved legume technologies. Tactics include interactive radio campaigns, social media, smartphone messaging, and voice telephony. Researchers expect that approximately 20% of farmers will adopt the new technologies. The team will also conduct subsidized farm-level trials, hold farmer-to-farmer demonstrations, and organize field days. Hub agro dealer model The project will use a hub agro model, which places agricultural dealers at the centre of their communities. This allows smallholder farmers to reduce transportation costs and makes inputs available locally. The project team will train at least 30 hub agro dealers on the technologies so they can instruct a larger number of smaller-scale agro dealers operating across the target regions. Research partners will develop local capacity to ensure that the Tanzanian radio stations, designers, and writers can run similar campaigns in the future. Innovation in legume technologies By improving yields and reducing production costs, the project will increase family incomes and contribute to better nutrition of rural and urban households in Tanzania. This will allow them to consume a wider variety of legumes rich in protein and nutrients. The project will also inform better policies that promote community-based seed systems with high-quality standards. A consortium will implement the project. It includes the following organizations: -African Fertilizer and Agribusiness Partnership in Tanzania -Farm Radio International -Commonwealth Agricultural Bureau International Project funding This project is funded under the Canadian International Food Security Research Fund (CIFSRF), an IDRC program undertaken with the financial support of the Government of Canada provided through Global Affairs Canada (formerly Foreign Affairs, Trade and Development Canada). oject Malgré les avantages bien établis des technologies améliorées en matière de légumineuses, les agriculteurs sont lents à les adopter. Parmi les contraintes figurent le peu de renseignements qui parviennent aux agriculteurs ainsi que la disponibilité et le coût des semences de bonne qualité, des engrais et de l'inoculum de rhizobiums. Ce projet vise à remédier à toutes ces limitations afin de rendre les technologies plus accessibles aux 100 000 petits agriculteurs de six districts en Tanzanie.
Meilleure sensibilisation et taux d'adoption accru
L'équipe de projet aura recours à des moyens multimédia pour renseigner un demi-million d'agriculteurs sur les avantages des technologies améliorées en matière de légumineuses. Parmi les tactiques visées figurent les campagnes radiophoniques interactives, les médias sociaux, les messages textes sur les téléphones intelligents et la téléphonie classique. Les chercheurs sont d'avis qu'environ 20 % des agriculteurs adopteront les nouvelles technologies.
L'équipe procédera également à des essais subventionnés dans les exploitations, organisera des démonstrations entre agriculteurs et planifiera des visites de terrain.
Modèle de revendeurs agricoles de réseau
Le projet s'appuiera sur un modèle agricole de réseau, qui placera les revendeurs agricoles au centre de leur collectivité. Les petits exploitants agricoles pourront ainsi réduire les coûts de transport et rendre les matières premières disponibles à l'échelle locale.
L'équipe de projet formera au moins 30 revendeurs agricoles de réseau sur les technologies, de sorte qu'ils forment à leur tour un grand nombre de petits revendeurs agricoles qui ont des activités dans les régions cibles. Les partenaires de recherche renforceront les capacités à l'échelle locale afin de s'assurer que les stations de radio, les concepteurs et les rédacteurs en Tanzanie peuvent mener des campagnes similaires à l'avenir.
Innovation dans les technologies en matière de légumineuses
En améliorant les récoltes et en diminuant les coûts de production, le projet contribuera à augmenter le revenu des familles et à améliorer la nutrition des ménages ruraux et urbains en Tanzanie. La population pourra ainsi consommer une grande variété de légumineuses riches en protéines et en nutriments.
Le projet permettra également d'élaborer de meilleures politiques qui incitent à mettre en place des systèmes de semence aux normes de qualité élevées.
Un consortium se chargera de mettre en place le projet. Il regroupe les organisations suivantes :
-Partenariat africain pour l'engrais et l'agro-industrie en Tanzanie
-Radios rurales internationales
-Commonwealth Agricultural Bureau International
Financement du projet
Ce projet est subventionné par le Fonds canadien de recherche sur la sécurité alimentaire internationale (FCRSAI), un programme du CRDI qui bénéficie du soutien financier du gouvernement du Canada par l'intermédiaire d'Affaires mondiales Canada (anciennement Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada).
oject
|
Scaling African Technology Start-Ups Passage à plus grande échelle des entreprises technologiques africaines en phase de démarrage Technological innovation is becoming a major economic and social development driver in Africa. Recent advances in digital connectivity, even among the poor, show the promise of open collaborative business models to scale and commercialize innovations. This project will explore the opportunities.
Opportunities come with challenges
With increased access to information and communication technologies and relatively low infrastructure needs, new opportunities for innovation are opening up across the African continent. The Internet, three-dimensional printers, and mobile phones lower the cost of production and expand markets for new products and services. Studies suggest there are challenges with scaling up locally created solutions for global markets.
Among those challenges is Africa's large informal business sector. While technology hubs linked to multinational corporations offer formal opportunities for African start-ups to scale up their innovations, sub-Saharan Africa's economy is dominated by the informal sector. It makes up 64% of gross domestic product and 70% of employment.
Evidence to support new forms of collaboration
Research has shown that technological innovation occurs in Africa's informal sectors, but commercializing and scaling these innovations have proven difficult. This project will address the research need to identify how legal and economic regulations can foster new forms of collaborative innovation.
The project aims to explore whether and how networked, open, and collaborative innovations help technology start-ups scale and seize global economic opportunities. An interdisciplinary team of African researchers will study the economic potential of Africa's emerging collaborative innovations in
-informal sector digital innovation enterprises
-community-based businesses
-entrepreneurship at high technology hubs
The research team will build theory, improve practice, and inform policy to influence entrepreneurship within Africa's fast-growing networked economies. The University of Cape Town (South Africa) and the American University of Cairo (Egypt) will coordinate the three-year project. L'innovation technologique devient un moteur important du développement économique et social en Afrique. Les avancées récentes en connectivité numérique, même chez les pauvres, promettent la création de modèles d'affaires collaboratifs ouverts permettant le passage à plus grande échelle et la commercialisation des innovations. Ce projet explorera les possibilités.
Les possibilités s'accompagnent de défis
Grâce à un accès accru aux technologies de l'information et des communications et à des besoins en infrastructure relativement faibles, de nouvelles possibilités d'innovation s'ouvrent à l'échelle du continent africain. Internet, les imprimantes tridimensionnelles et les téléphones mobiles font baisser le coût de la production et ouvrent les marchés à de nouveaux produits et services. Des études indiquent que l'adoption à grande échelle sur les marchés mondiaux de solutions créées localement comporte des défis.
Parmi ces défis, on retrouve le vaste secteur informel des affaires de l'Afrique. Bien que les centres technologiques liés aux entreprises multinationales offrent aux entreprises africaines en phase de démarrage des possibilités officielles pour faire adopter à grande échelle leurs innovations, l'économie de l'Afrique subsaharienne est dominée par le secteur informel. Ce secteur représente 64 % du produit intérieur brut et 70 % des emplois.
Des données probantes pour soutenir de nouvelles formes de collaboration
La recherche a montré que l'innovation technologique est présente dans les secteurs informels de l'Afrique, mais que la commercialisation et le passage à grande échelle de ces innovations se sont avérés difficiles. Ce projet tiendra compte de la nécessité pour la recherche de définir la manière dont la réglementation juridique et économique peut promouvoir de nouvelles formes d'innovation collaborative.
Le projet vise à explorer si et comment les innovations collaboratives ouvertes en réseau aident les entreprises en démarrage à passer à grande échelle et à saisir les occasions économiques mondiales. Une équipe interdisciplinaire de chercheurs africains étudiera le potentiel économique des innovations collaboratives naissantes en Afrique dans
- les entreprises d'innovation numérique du secteur informel;
- les entreprises communautaires;
- l'entrepreneuriat dans les centres de haute technologie.
L'équipe de recherche renforcera la théorie, améliorera la pratique et guidera les politiques afin d'influencer l'entrepreneuriat au sein des économies en réseau en pleine croissance de l'Afrique. L'Université de Cape Town (Afrique du Sud) et l'Université américaine du Caire (Égypte) coordonneront le projet sur trois ans.
|
Regional consultation on the implementation of the health-related SDGs in West Africa Consultation régionale sur la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) liés à la santé en Afrique de l’Ouest The Sustainable Development Goals (SDGs), signed by 193 UN member states, provide an empowering and inclusive vision for development. During the critical “first 1,000 days” of SDG implementation, actions taken by all stakeholders — public agencies, research institutions, civil society, and the private sector — will lay the foundations for the success or failure of Agenda 2030. This project will provide an opportunity to improve understanding of the status of SDG implementation, governance arrangements, and the civic engagement needed to accelerate the implementation of the health-related SDGs across West Africa.
During the last 12 months, IDRC sponsored a series of global consultations on this topic, with the intention of creating momentum for an evidence-based approach to the health-related SDGs that explicitly appreciates the contribution of policy research institutions. This project supported a West Africa regional consultation on May 2-3 in Dakar, Senegal. Cohosted by IDRC, the West African Health Organization, and the Consortium pour la recherche économique et social (CRES), the consultation brought together representatives from the West African Ministries of Health, Ministries of Statistics, policy research institutions, and regional health organizations. The consultation explored the implementation and monitoring of the health-related SDGs and the role of research institutions and civil society organizations in this process.
This project is one component of a larger suite of activities designed to lay the foundations for a prospective new program, the Think Health Initiative. Les objectifs de développement durable (ODD), qui ont été signés par 193 états membres des Nations Unies, fournissent une vision inclusive et habilitante pour le développement. Au cours des « 1 000 premiers jours » cruciaux de la mise en œuvre des ODD, les mesures prises par l’ensemble des intervenants, y compris les organismes publics, les établissements de recherche, la société civile et le secteur privé, poseront les bases de la réussite ou de l’échec du Programme 2030. Ce projet offrira la possibilité d’améliorer la compréhension de l’état d’avancement de la mise en œuvre des ODD, des mécanismes de gouvernance et de l’engagement civique qui sont nécessaires afin d’accélérer la mise en œuvre des ODD liés à la santé dans l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest.
Au cours des 12 derniers mois, le CRDI a parrainé une série de consultations globales sur ce sujet, en vue de créer un mouvement en faveur de l’élaboration d’une approche à l’égard des ODD liés à la santé qui serait fondée sur des données probantes et qui préconiserait expressément la contribution des institutions de recherche sur les politiques. Ce projet a appuyé une consultation régionale en Afrique de l’Ouest, laquelle a eu lieu les 2 et 3 mai à Dakar, au Sénégal. Animée conjointement par le CRDI, l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) et le Consortium pour la recherche économique et sociale (CRES), la consultation réunissait des représentants des organisations régionales de la santé, des institutions de recherche sur les politiques, des ministères des Statistiques et des ministères de la Santé de l’Afrique de l’Ouest. La consultation a examiné la mise en œuvre et le suivi des ODD liés à la santé, ainsi que le rôle des établissements de recherche et des organisations de la société civile dans ce processus.
Enfin, ce projet s’inscrit dans un plus vaste éventail d’activités qui sont conçues pour jeter les bases d’un nouveau programme prospectif, l’Initiative Réflexion santé.
|
Support to Africa’s Learning Forum on Adaptation ALFA 2017 Soutien à l’Africa Learning Forum on Adaptation (ALFA) 2017 Across Africa, the number of research, capacity building, and programming initiatives in climate change adaptation are increasing in line with emerging needs, commitments laid out in the Paris Agreement on climate change, national plans, and ongoing projects. African universities and training institutes are developing centres and courses dedicated to climate change adaptation in response to the growing need for skills and knowledge.
Demand for capacity to design, implement, and monitor good quality adaptation programs will continue to grow as African institutions gain accreditation for direct access to funding. Learning platforms and communities of practice among African accredited entities are emerging, where knowledge on requirements for access to finance are shared. However, opportunities for learning the most effective approaches remain limited, mainly because the increased number of actors and projects is not paralleled by an increased investment in evaluation and synthesis work.
The CARE Adaptation Learning Program (ALP) proposes to join forces with IDRC, the Climate Knowledge Brokers Group (CKB), ENDA Énergie and the African Centre for Technology Studies (ACTS) to create a platform for multi-actor learning exchange on climate change adaptation knowledge, practice, and capacity building in the francophone countries of West Africa.
This platform will be concretized in the proposed Africa Learning Forum on Adaptation (ALFA 2017). ALFA 2017 aims to strengthen linkages and commitment towards high quality adaptation programs and actions, supported by capacity building opportunities, and resulting in long-term climate resilience among Africa’s vulnerable populations. It will lay a foundation for continued exchange of knowledge and learning linked to adaptation finance decisions and actions.
ALFA 2017 will bring together at least 70 participants from learning, training, and research institutes; decision-makers in adaptation finance and National Adaptation Plans; finance readiness programs; and adaptation practitioners, think tanks, and knowledge brokers in Africa. ALFA 2017 will be led by CARE ALP, and CARE International will be the recipient of IDRC’s grant. Dans toute l’Afrique, le nombre d’initiatives de recherche, de renforcement des capacités et d’élaboration de programmes sur l’adaptation aux changements climatiques augmente au même rythme que les besoins, les engagements pris dans l’Accord de Paris sur le climat, les plans nationaux et les projets en cours. Les universités et les instituts de formation africains créent des centres et des cours spécialisés dans l’adaptation aux changements climatiques en réponse au besoin croissant en matière de compétences et de connaissances dans ce domaine.
La demande de capacités de concevoir, mettre en oeuvre et surveiller des programmes d’adaptation de qualité continuera de croître à mesure que les institutions africaines obtiennent l’accréditation requise pour accéder directement au financement. Les plateformes d’apprentissage et les communautés de pratique au sein des entités africaines accréditées voient le jour et on y met en commun les connaissances relatives aux exigences d’accès au financement. Toutefois, les possibilités d’en apprendre sur les approches les plus efficaces demeurent limitées, principalement parce que le nombre accru d’acteurs et de projets ne profite pas d’un investissement accru correspondant dans les travaux d’évaluation et de synthèse.
Le Programme d’apprentissage à l’adaptation aux changements climatiques (ALP) de CARE propose d’unir ses forces à celles du CRDI, du Climate Knowledge Brokers Group (CKB), d’ENDA Énergie et de l’African Centre for Technology Studies (ACTS) en vue de créer une plateforme d’échange d’apprentissage entre de multiples acteurs sur les connaissances liées à l’adaptation aux changements climatiques, les pratiques et le renforcement des capacités dans les pays francophones d’Afrique de l’Ouest.
Cette plateforme se concrétisera durant l’Africa Learning Forum on Adaptation (ALFA 2017). L’ALFA 2017 vise à renforcer les liens et les engagements relatifs à des programmes et à des mesures d’adaptation de grande qualité, et tire parti de possibilités de renforcement des capacités susceptibles d’entraîner une résilience à long terme aux changements climatiques au sein des populations vulnérables de l’Afrique.
L’ALFA 2017 réunira au moins 70 participants issus d’instituts de recherche, d’apprentissage et de formation; des décideurs dans le domaine du financement de l’adaptation et des plans d’adaptation nationaux; des programmes de préparation au financement; des praticiens de l’adaptation, des think tanks et des courtiers du savoir en Afrique. L’ALFA 2017 sera dirigé par CARE ALP, et CARE International sera le bénéficiaire de la subvention du CRDI.
|
Preparing States in India for Universal Health Coverage Préparation des États de l'Inde à la mise en place de la couverture santé universelle India scores poorly on many health indicators. It has the highest number of malnourished children, the highest infant mortality rate, and one of the highest rates of maternal deaths in the world. This is concerning given that India's stellar economic growth in the last two decades, growth which is likely to continue. In recognition of these challenges, the Indian government will roll out universal health coverage by the year 2020 as set out under the Planning Commission's 12th Five-Year Plan. It also created a high level expert group to assist the process. Given India's population, geographical diversity, and health inequities, the path to universal health coverage is likely to vary widely across states. Using research evidence, policymakers will need to ensure a balance between prioritizing primary health care and expanding access to insurance for secondary and tertiary care. This expanded access has the potential to become a financial burden on households. This project aims to provide the evidence needed to support the rollout of universal health care in India. The Public Health Foundation of India, in collaboration with state-level institutions and decision-makers, will carry out the research. The Foundation is well-positioned to lead the project given its position as the Secretariat of the High Level Expert Group with a mandate to provide technical and logistical support to Indian states. India's universal health care rollout will take place in phases. The scale and scope of the reform is enormous for a country with a diversity of states with varying levels of economic and social development. Indian states manage health. They must be prepared to understand the costs and fiscal implications of achieving universal health coverage. Researchers will develop benchmarks to help states prepare for the rollout. They will work with states to develop an essential health package for primary, secondary, and tertiary health care services in tier one states. They will also examine how information technology can improve access to and delivery of quality health services in a transparent manner. This project will provide practical guidance that allows Indian states to implement and expand universal health coverage in a sustainable way. It will produce targeted reports for key stakeholders. The research team will share its results through media outreach and peer review publications. This important research will also help other countries moving toward universal health coverage. L'Inde présente de mauvais résultats en regard de beaucoup d'indicateurs de la santé. Elle affiche le plus grand nombre d'enfants souffrant de malnutrition, le taux de mortalité infantile le plus élevé et l'un des plus forts taux de mortalité maternelle au monde. Cette situation est préoccupante, étant donné la croissance économique extraordinaire que le pays a connue au cours des 20 dernières années, croissance qui devrait se poursuivre. En raison de ces problèmes, le gouvernement indien mettra en place une couverture santé universelle d'ici à 2020, comme il est prévu dans le 12e plan quinquennal de la commission de planification. Il a déjà créé un groupe d'experts de haut niveau pour faciliter le processus.
Compte tenu de la population de l'Inde, de sa diversité géographique et des inégalités qu'on y observe en matière de santé, l'implantation d'une couverture santé universelle se fera sans doute de façon très différente selon les États. En se guidant sur les données probantes issues de la recherche, les responsables des politiques devront assurer l'équilibre entre l'attribution d'un degré de priorité élevé aux soins de santé primaires, d'une part, et l'amélioration de l'accès à l'assurance pour les soins secondaires et tertiaires, d'autre part. Cet accès élargi risque en effet d'imposer un fardeau financier aux ménages.
Ce projet vise à fournir les données probantes dont on a besoin pour appuyer la mise en place d'une couverture santé universelle en Inde. La Public Health Foundation of India effectuera les recherches, en collaboration avec des organismes et des responsables des politiques des différents États. La Fondation est bien placée pour piloter les travaux, à titre de secrétariat du groupe d'experts de haut niveau ayant le mandat d'apporter un soutien technique et logistique aux États de l'Inde.
La mise en place de la couverture santé universelle se fera par étapes. L'ampleur et la portée de la réforme sont colossales pour un pays composé d'une diversité d'États parvenus à différents niveaux de développement économique et social. En Inde, la gestion de la santé relève des États. Ceux-ci doivent être en mesure de comprendre ce que coûtera la mise en place de la couverture santé universelle et quelles en seront les implications pour les finances publiques.
Les chercheurs établiront des points de référence pour aider les États à mener à bien les travaux préparatoires. Ils collaboreront avec les États à la création d'un bouquet de services essentiels, en matière de soins primaires, secondaires et tertiaires, dans les États de niveau 1. Ils examineront en outre comment les technologies de l'information peuvent améliorer, de manière transparente, la prestation de services et l'accès à des soins de qualité.
Le projet fournira des orientations concrètes grâce auxquelles les États de l'Inde pourront mettre en place la couverture santé universelle et en élargir l'application de façon durable. Il produira des rapports ciblés à l'intention des principaux partenaires. L'équipe de recherche communiquera les résultats de ses travaux par des interventions dans les médias et la publication d'articles revus par un comité de lecture. Ce projet important aidera aussi d'autres pays à progresser vers l'instauration de la couverture santé universelle.
|
Advancing global research on Zika and dengue virus Avancement de la recherche mondiale sur les virus Zika et de la dengue This project will contribute to the development of new programming on the knowledge, diagnosis, and control of vector-borne diseases, primarily Zika, dengue, and other mosquito-borne pathogens. A collaboration with the World Health Organization, it will support global scoping studies on experiences and lessons learned in integrated approaches to addressing vector-borne diseases. It will also convene researchers, global funders, and private-sector actors to partner on Zika and dengue research by supporting travel to international inter-agency meetings on diagnostics, pathogenesis, and integrated vector control research on the Zika virus and the dengue virus. These activities will advance the program’s understanding of integrated vector-borne disease research and will enhance IDRC’s presence in strategic discussions with funding agencies and other stakeholders in this domain. Ce projet contribuera à l’élaboration d’un nouveau programme sur la connaissance, le diagnostic et le contrôle des maladies vectorielles, principalement le Zika, la dengue et d’autres agents pathogènes transmissibles par un moustique. En collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé, il appuiera des études de portée mondiale sur les expériences et les leçons retenues des approches intégrées utilisées dans la lutte contre ces maladies. Le projet permettra également de réunir des chercheurs, des bailleurs de fonds mondiaux et des acteurs du secteur privé dans des recherches sur les virus Zika et de la dengue en finançant les déplacements requis pour assister à des réunions interorganismes et internationales sur le diagnostic, la pathogénie et la recherche sur la lutte antivectorielle intégrée contre les virus Zika et de la dengue. Ces activités permettront d’approfondir la compréhension des recherches intégrées sur les maladies vectorielles, en plus de renforcer la participation du CRDI aux discussions stratégiques avec des organismes de financement et d’autres intervenants du domaine.
|
Economics for the Environment: Research Capacity Building in South Asia Renforcement des capacités de recherche en économie de l'environnement en Asie du Sud This project will enhance environmental economics research capacity in South Asia through a program of research grants, training, and networking. It provides
funds to the South Asian Network for Development and Environmental Economics (SANDEE) to support research and increase strategic partnering. SANDEE is a regional network seeking to strengthen research capacity on poverty, economic development, and environmental change, and to inform local and
national policy discussions on these topics. Established in 1999, it receives parallel financial support from IDRC, the Swedish International Development
Cooperation Agency, and the Norwegian Agency for Development Cooperation. In 2011-2013, SANDEE provided 46 grants to researchers working on poverty, natural resources, and climate change issues. Results include 27 peer-reviewed
publications, 23 working papers, and 40 conference presentations. SANDEE also trained 437 participants on technical and policy-oriented topics. Finally,
SANDEE partnered with organizations to influence policy. For example, five SANDEE grantees were involved in the government expert group informing India's
2013 report on Greening India's National Accounts. SANDEE's next phase will focus on topics including trade-offs between ecosystem services and economic activities, locally relevant adaptation to climate
change and related costs and benefits, and green development policies and programs. It will increase multidisciplinary and transboundary research, and
strategic partnering in activities to influence policies and programs. This project will help SANDEE young researchers' capacity through stronger in-country programs in Pakistan, Bangladesh, and Bhutan. Le présent projet renforcera les capacités de recherche en économie de l'environnement en Asie du Sud par le truchement d'un programme de subventions de recherche, de formation et de réseautage. Il fournira des fonds au Réseau sud-asiatique pour le développement et l'économie environnementale (SANDEE) afin de soutenir la recherche et d'accroître les partenariats stratégiques.
Le SANDEE est un réseau régional qui cherche à renforcer les capacités de recherche en matière de pauvreté, de développement économique et de changements climatiques et à orienter les discussions en matière de politiques locales et nationales sur ces questions. Lancé en 1999, il bénéficie d'un soutien financier parallèle du CRDI, de l'Agence suédoise de coopération internationale au développement et de l'Agence norvégienne de coopération pour le développement.
De 2011 à 2013, le SANDEE a accordé 46 subventions à des chercheurs s'intéressant à des questions liées à la pauvreté, aux ressources naturelles et aux changements climatiques, ce qui a donné lieu, entre autres, à 27 publications dans des revues savantes à comité de lecture, à 23 documents de travail et à 40 communications dans le cadre de conférences. Le SANDEE a également offert des formations sur des sujets techniques et ayant trait aux politiques à 437 personnes. Enfin, il s'est associé à certains organismes afin d'influer sur les politiques. À titre d'exemple, cinq organismes bénéficiaires d'une subvention du SANDEE ont participé au groupe d'experts gouvernemental consulté dans le cadre de la préparation du rapport de 2013 sur l'écologisation des comptes nationaux en Inde.
Pour le SANDEE, l'étape suivante sera consacrée à des questions comme les compromis entre les écoservices et les activités économiques, les mesures locales d'adaptation aux changements climatiques et les coûts et avantages qui s'y rattachent, ainsi que les politiques et programmes de développement vert. En outre, il accroîtra son soutien à la recherche pluridisciplinaire et transnationale de même que sa participation stratégique à des activités visant à influer sur les politiques et les programmes.
Le projet renforcera les capacités des jeunes chercheurs du SANDEE grâce à de solides programmes offerts au Pakistan, au Bangladesh et au Bhoutan.
|
Financial Services and the Deployment of Agricultural Innovations in the Sahel Services financiers et déploiement d'innovations agricoles au Sahel Over the past 20 years, numerous innovations to improve food crop yields have been developed in agronomic research centres in West Africa by researchers from the international community. If adopted, many of these innovations have the potential to increase crop yields and improve food security for small farmers. But lack of access to financing is one of the main obstacles to the adoption and spread of these innovations in West Africa. As partners of farmers' associations and small agri-businesses, financial cooperatives can play an important role in the adoption of agricultural innovations by providing relevant financial services. This project will test the ability of financial services to support the deployment and large-scale adoption of innovations developed through research in Burkina Faso. Some of these technologies, such as fertilizer micro-dosing combined with improved rainwater collection and management, were developed with support from the Canadian International Food Security Research Fund. Others, such as the triple bagging technology that protects harvests from destruction by insects, were developed through local research supported by other funding sources. They will be tested under various agro-ecological and socio-economic conditions, and a deployment model will be proposed. The project will be led by the Développement International Desjardins in partnership with the Réseau de caisses populaires du Burkina Faso, farmers' organizations, and the Institut de l'environnement et de recherches agricoles. Au cours des vingt dernières années, plusieurs innovations visant à améliorer les rendements des cultures vivrières ont été développées dans les centres de recherche agronomique d'Afrique de l'Ouest et par les chercheurs de la communauté internationale. Si elles étaient adoptées, plusieurs de ces innovations pourraient accroître la productivité agricole et améliorer la sécurité alimentaire des petits agriculteurs. L'accès au financement constitue un des facteurs importants limitant l'adoption et l'impact de ces innovations en Afrique de l'Ouest. En tant que partenaires des organisations de producteurs agricoles et de petites agro-entreprises, les coopératives financières peuvent jouer un rôle important dans l'adoption d'innovations agricoles en offrant des services financiers adaptés.
Ce projet testera le potentiel des services financiers pour appuyer le déploiement et l'adoption à grande échelle des innovations générées par la recherche au Burkina Faso. Certaines de ces technologies, comme la fertilisation par microdose d'engrais combinée à la collecte et à la gestion améliorée de l'eau de pluie, ont été développées avec l'appui du Fonds canadien de recherche sur la sécurité alimentaire internationale. D'autres, comme la technologie de triple ensachage qui protège efficacement les récoltes contre les attaques des insectes ravageurs, ont été développées par la recherche locale avec l'appui d'autres bailleurs de fonds. Elles seront testées dans des conditions agro-écologiques et socio-économiques variées et un modèle de déploiement sera proposé.
Le projet sera conduit par Développement international Desjardins en partenariat avec le Réseau de caisses populaires du Burkina Faso, les Organisations de producteurs agricoles et l'Institut de l'environnement et de recherches agricoles.
|
Governance and Scientific Advisory Committees of the Canadian International Food Security Research Fund, Phase 2 Comité de gouvernance et comité consultatif scientifique du Fonds canadien de recherche sur la sécurité alimentaire internationale, 2e phase The Canadian International Food Security Research Fund (CIFSRF) Phase 2 is a CA$62.5M project jointly funded by Foreign Affairs, Trade and Development Canada (DFATD) and IDRC. It aims to provide people in developing countries with a more secure supply of nutritional food by scaling up successful research results to help meet future global food demand. A Governance Committee (GC), made up of six senior DFATD and IDRC officials, and representatives of the Canadian private sector and other government departments, will oversee Phase 2's direction, strategy, and priorities. It will also set the research sub-themes, establish the general framework for funding decisions, and make funding decisions. A Scientific Advisory Committee (SAC) of Canadian and international experts in diverse technical fields will provide technical guidance and scientific evaluation, and propose recommendations. This project will help implement CIFSRF Phase 2 and develop a portfolio of projects for IDRC's Agriculture and Food Security Program. Funding will cover GC and SAC expenses, including honoraria, travel costs, and participation in meetings and project events. La deuxième phase d'activités du Fonds canadien de recherche sur la sécurité alimentaire internationale (FCRSAI) est un projet de 62,5 millions CAD financé conjointement par Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada (MAECD) et le CRDI. Le FCRSAI vise à " accroître la sécurité alimentaire et à améliorer la nutrition des populations dans les pays en développement " en faisant passer à grande échelle les résultats de recherches fructueuses afin de satisfaire à la demande d'aliments de demain.
Un comité de gouvernance composé de six hauts responsables du MAECD et du CRDI ainsi que de représentants du secteur privé canadien et d'autres ministères supervisera l'orientation, la stratégie et les priorités de la deuxième phase d'activités. En outre, il déterminera les sous-thèmes de la recherche, et il mettra en place un cadre général pour les décisions en matière de financement et prendra des décisions à ce chapitre.
Un comité consultatif scientifique composé de spécialistes canadiens et étrangers issus de divers domaines techniques offrira une orientation technique, produira des évaluations scientifiques et formulera des recommandations.
Le présent projet aidera à réaliser la deuxième phase d'activités du FCRSAI et à constituer un portefeuille de projets au sein du programme Agriculture et sécurité alimentaire du CRDI. Les fonds couvriront les dépenses des deux comités, y compris les honoraires, les frais de déplacement et la participation aux réunions et aux activités des projets.
|
Supporting the CARIAA communications’ activities Financement des activités de communications de l’IRCAAA The Collaborative Adaptation Research Initiative in Africa and Asia (CARIAA) supports four consortia and respective research programs in 17 countries. CARIAA needs to amplify the consortia voices and communicate its emerging research findings effectively to maximize the potential for research to influence policy, practice, and international scientific debates on key climate adaptation challenges. Although CARIAA is a relatively large program, the adaptation space is becoming crowded, requiring CARIAA to position itself more clearly with respect to, and perhaps in collaboration with, other like-minded initiatives.
After developing the readiness to communicate effectively, the program is now ready to complete the planning and implementation of several interconnecting activities for strategic external communications that demonstrate the program’s thought leadership in climate adaptation. The CARIAA management unit will work with consortia, strategic partners, and consultants to synthesize, package, and disseminate key findings to research users. Communications are considered a cornerstone to research-into-use initiatives in CARIAA, alongside stakeholder engagement, generating credible evidence, and developing strategic partnerships.
This project will support specific activities, including the organization of webinars showcasing emerging results and synthesis across the program, the development and implementation of specific communication plans and communication products to reach targeted audiences, sponsorship of strategic events, and support for selected CARIAA researchers to attend strategic international events.
The Collaborative Adaptation Research Initiative in Africa and Asia (CARIAA) aims to help build the resilience of poor people to climate change by supporting a network of consortia to conduct high-calibre research and policy engagement in hot spots in Africa and Asia. It is jointly funded by the UK’s Department for International Development and IDRC. L’Initiative de recherche concertée sur l’adaptation en Afrique et en Asie (IRCAAA) finance quatre consortiums et leurs programmes de recherche respectifs dans 17 pays. L’IRCAAA doit amplifier les voix des consortiums et communiquer efficacement les résultats de leurs recherches afin de maximiser les possibilités que la recherche influence les politiques, les pratiques et les débats scientifiques internationaux sur les principaux défis liés à l’adaptation aux changements climatiques. Même si l’IRCAAA est un programme d’une ampleur assez considérable, la sphère vouée à l’adaptation est de plus en plus saturée et l’IRCAAA devra se positionner plus clairement par rapport aux autres initiatives ayant une même vocation, voire collaborer avec elles.
Après avoir créé une volonté de communiquer de façon efficace, le programme est maintenant prêt à achever la planification et la mise en oeuvre de plusieurs activités interreliées visant des communications externes stratégiques qui démontrent le leadership éclairé du programme en matière d’adaptation aux changements climatiques. L’équipe de gestion de l’IRCAAA travaillera avec les consortiums, les partenaires stratégiques et les experts-conseils pour réaliser la synthèse et le corpus des principales constatations et les diffuser aux utilisateurs de la recherche. Les communications sont considérées comme la pierre angulaire des initiatives liées à l’utilisation de la recherche dans le cadre de l’IRCAAA, de concert avec la mobilisation des parties prenantes, la production de données probantes crédibles et l’élaboration de partenariats stratégiques.
Ce projet financera des activités particulières, y compris l’organisation de webinaires montrant les résultats et la synthèse à l’échelle du programme, l’élaboration et la mise en oeuvre de plans et de produits de communication visant des auditoires ciblés, le parrainage d’événements stratégiques, et le financement de chercheurs sélectionnés de l’IRCAAA pour qu’ils assistent à des événements stratégiques d’envergure internationale.
L’IRCAAA vise à favoriser l’accroissement de la résilience des populations pauvres à l’égard des changements climatiques en aidant un réseau de consortiums à mener des recherches de grande qualité de même qu’à interagir avec la sphère des politiques dans des zones cruciales de l’Afrique et de l’Asie. Elle est financée conjointement par le Department for International Development du Royaume-Uni et le CRDI.
|
Enhancing Resilience to Water-Related Impacts of Climate Change in Uganda's Cattle Corridor Amélioration de la résilience aux répercussions des changements climatiques sur les ressources en eau dans le corridor du bétail en Ouganda The cattle corridor covers approximately 40% of Uganda's land surface, and is one of the country's most fragile ecosystems. It is particularly vulnerable to climate change. This project will provide relevant information to help farmers cope with droughts and other climatic stresses. Technology as a tool for adaptation This project builds on earlier research that explored how information and communication technologies (ICTs) can be used to help communities address water stress. It tested the value of sharing seasonal forecasts, early warning messages, and adaptation options electronically with farmers in four pilot districts. The areas represented a range of agro-ecological conditions and water management zones. The study showed that up to 93% of the farmers found the actions they took, based on information transmitted to them, helped minimize risks and increase agricultural productivity. Although the crop loss and damage from drought in other districts along the cattle corridor amounted to CA$799 per household in one year (2013), the loss and damage in the intervention project districts was reduced by 67% (between $226 and $325 per household in the same year). Research for long-term benefits The study proved that the use of ICTs can reduce crop loss and damage, but a range of issues and research questions remain. Under this project researchers will develop and assess a system that will provide information and alerts to farmers. It will be sustainable and scalable. This work will support the Uganda Ministry of Water and Environment's efforts to improve the ability of individuals and communities to adapt to climatic hazards. It is important to document the long-term response of agro-pastoral communities to changing or variable climate over a longer period. This project will address the following research questions: -What are the longer term benefits of providing adaptation information through ICTs? -What support is needed (technical, financial, and institutional) to sustain and scale up the climate change adaptation information system? -What role can the private sector play? The results will be used to guide adaptive action and to inform policy processes on the role and potential of ICTs to improve communities' adaptive capacity to climate-related water challenges. Le corridor du bétail couvre environ 40 % de la surface terrestre de l'Ouganda et constitue l'un des écosystèmes les plus fragiles du pays. Il est particulièrement vulnérable aux changements climatiques. Ce projet fournira de l'information pertinente aux éleveurs, pour les aider à faire face à la sécheresse et à d'autres contraintes climatiques.
La technologie comme outil d'adaptation
Ce projet s'appuie sur des recherches antérieures, qui ont étudié la manière dont on peut utiliser les technologies de l'information et de la communication (TIC) pour aider les collectivités à gérer les contraintes liées à l'eau. Il a expérimenté l'intérêt d'échanger des prévisions saisonnières, des messages d'alerte précoces et des options d'adaptation par voie électronique avec les agriculteurs de quatre districts pilotes. Les régions sélectionnées présentaient diverses conditions agroécologiques et des zones de gestion de l'eau.
Selon l'étude, jusqu'à 93 % des agriculteurs estiment que les mesures prises en fonction de l'information reçue ont effectivement permis de réduire les risques et d'accroître la productivité agricole. Alors que les pertes et dommages causés aux récoltes par la sécheresse dans d'autres districts situés le long du corridor du bétail s'élevaient à 799 CAD par foyer et en une année (2013), les pertes et dommages enregistrés dans les districts concernés par le projet d'intervention ont été réduits de 67 % (entre 226 et 325 CAD par foyer la même année).
La recherche pour des avantages à long terme
L'étude a prouvé que le recours aux TIC peut réduire les pertes et dommages aux récoltes. Toutefois, un certain nombre de problèmes et de questions de recherche subsiste. Dans le cadre de ce projet, les chercheurs élaboreront et évalueront un système, qui fournira des renseignements et alertera les agriculteurs. Ce système sera durable et évolutif. Ce travail appuiera les efforts du ministère ougandais de l'Eau et de l'Environnement, qui veut améliorer la capacité des personnes et des collectivités à s'adapter aux dangers climatiques.
Il est important d'éclairer la réponse à long terme des collectivités agro-pastorales aux changements et variations climatiques sur une plus longue période. Ce projet abordera les questions de recherche suivantes :
- Quels sont les avantages à plus long terme de la communication de renseignements sur l'adaptation par l'intermédiaire des TIC ?
- Quel soutien est nécessaire (technique, financier et institutionnel) pour maintenir et étendre le système d'information sur l'adaptation aux changements climatiques ?
- Quel rôle le secteur privé peut-il jouer ?
Les résultats seront utilisés pour orienter les mesures d'adaptation et éclairer les processus politiques sur le rôle et la capacité des TIC à améliorer la capacité d'adaptation des collectivités aux problèmes d'eau attribuables au climat.
|
Youth employment to reduce violence in Central America Réduction de la violence en Amérique centrale grâce à l'emploi des jeunes According to 2014 statistics, four out of the 10 countries with the highest homicide rates in the world are in Central America. The vast majority of victims of violence are young men between the ages of 15 and 24, some of whom also risk becoming perpetrators of violence. Access to jobs, in both formal and informal labour markets, is seen as key to facilitating social integration of marginal youth and insulating them from criminal activities. Several youth employment programs have been implemented in the region; however, there is little evidence to show how these initiatives have worked, or to explain the underlying factors that have limited achievements. Also missing are evidence-based recommendations to increase the impact of these programs and scale up successful cases. The Latin American Faculty of Social Sciences (FLACSO), supported by Canada's International Development Research Centre, will study the relationship between violence and unemployment among young people in urban communities in two Central American countries - Costa Rica and El Salvador. The aim is to produce actionable research findings to influence the development of effective programs for vulnerable youth that reduce their risk of falling into violent lifestyles. By combining quantitative and qualitative approaches, mapping out initiatives and outcomes, and focusing both on beneficiaries of employment programs for vulnerable youth and policymakers in charge of program design and implementation, the project aims to uncover the strengths and weaknesses of these interventions. D'après des statistiques de 2014, quatre des dix pays affichant les taux d'homicides les plus élevés du monde sont situés en Amérique centrale. La vaste majorité des victimes de violence sont de jeunes hommes âgés de 15 à 24 ans, dont un certain nombre sont également à risque de devenir eux-mêmes des auteurs d'actes de violence.
L'accès à l'emploi, que ce soit sur le marché du travail officiel ou parallèle, est considéré comme la clé pour faciliter l'intégration sociale des jeunes marginaux et pour les tenir à l'écart des activités criminelles. Plusieurs programmes d'emploi destinés aux jeunes ont été mis en oeuvre dans la région; toutefois, nous disposons de peu de données probantes montrant que ces initiatives ont eu une incidence positive, ou précisant les facteurs sous-jacents ayant contribué à restreindre les résultats. Nous ne disposons pas non plus de recommandations fondées sur des données probantes visant l'accroissement de l'incidence de ces programmes et l'application à grande échelle de ceux qui ont abouti.
La Faculté latino-américaine de sciences sociales (FLACSO), financée par le Centre de recherches pour le développement international, étudiera les liens entre la violence et le chômage chez les jeunes vivant dans des collectivités urbaines de deux pays d'Amérique centrale - le Costa Rica et le Salvador. Le but est de produire des résultats de recherche concrets pouvant influer sur l'élaboration de programmes efficaces visant les jeunes vulnérables afin de réduire le risque qu'ils adoptent des modes de vie axés sur la violence. En combinant des approches quantitatives et qualitatives, en cartographiant les initiatives et les résultats, et en mettant l'accent sur les bénéficiaires des programmes d'emploi à l'intention des jeunes vulnérables et sur les décideurs chargés de la conception et de la mise en oeuvre des programmes, le projet vise à mettre en lumière les forces et les faiblesses de ces interventions.
|
Strengthening think tanks’ communications and policy engagement strategies Renforcer les stratégies des think tanks en matière de communications et d’interaction avec la sphère des politiques As laid out in the TTI capacity development strategy, the Think Tank Initiative set out to provide capacity development support to TTI-funded think tanks to strengthen their capacity in research quality, organizational performance, and policy engagement and communications. By providing tailored support to address specific capacity gaps, TTI is seeking to add value to the long-term core funding provided to the think tanks.
In Latin America, the plan is being coordinated by the Latin American Initiative for Public Policy Research (ILAIPP) network, and will be implemented by TTI grantees with support from external consultants. In its coordinating role, ILAIPP is supporting TTI in overseeing the implementation of the capacity development program to ensure it caters to grantees’ needs effectively, and that lessons from the program are adequately captured. ILAIPP is well positioned to coordinate TTI’s capacity development activities in Latin America given ILAIPP´s goals and the investment that TTI has made in facilitating its growth.
When consulted by TTI, Latin American grantees pointed to a capacity gap on communications and policy engagement tools. To address this gap, Fundacion Salvadoreña para el Desarrollo Economico y Social (Salvadoran Foundation for Economic and Social Development) will lead a training program for Latin American grantee think tanks. Drawing on a baseline assessment of the capacity of participant institutions, a tailored program of courses, workshops, and mentoring will be provided. One of the expected outcomes of the program is a set of tailored communications manuals developed by participant institutions, which will be designed as a practical resource for planning, implementing, and evaluating communications strategies. This project will be one in a series of seven capacity development projects that will be coordinated by ILAIPP during TTI Phase 2.
The Think Tank Initiative (TTI) is a multi-funder program dedicated to strengthening independent policy research institutions, or think tanks, in developing countries. The program aims to enhance their ability to provide sound research that informs and influences policy.
This second TTI phase (2014-2019) will fund 43 institutions, helping them consolidate their role as credible development actors in their countries, and in some cases, regionally and internationally. Tel qu’indiqué dans la stratégie de renforcement des capacités de l’ITT, l’Initiative Think tank s’est donné comme mission d’appuyer le renforcement des capacités des think tanks financés par l’ITT en matière de qualité de la recherche, de rendement organisationnel, et d’interaction avec la sphère des politiques et de communications.
En Amérique latine, le plan est coordonné par le réseau de l’Iniciativa Latinoamericana de Investigación para las Políticas Públicas (ILAIPP). Dans son rôle de coordination, l’ILAIPP aide l’ITT à superviser l’exécution du programme de renforcement des capacités pour s’assurer qu’il comble efficacement les besoins des bénéficiaires de subventions et que l’on tire comme il se doit les leçons du programme. L’ILAIPP est bien placée pour coordonner les activités de renforcement des capacités de l’ITT en Amérique latine étant donné les buts de l’ILAIPP et l’investissement que l’ITT a réalisé pour faciliter sa croissance.
Lorsque l’ITT les a consultés, les bénéficiaires latinoaméricains ont signalé un manque de capacités de communication et d’outils d’interaction avec la sphère des politiques. Pour combler cette lacune, la Fundacion Salvadoreña para el Desarrollo Economico y Social exécutera un programme de formation à l’intention des think tanks subventionnés en Amérique latine. On offrira un programme sur mesure de cours, d’ateliers et de mentorat, qui s’inspirera d’une évaluation de référence portant sur la capacité des établissements participants. Un des résultats attendus du programme est un ensemble de manuels de communication sur mesure, élaborés par les établissements participants, et destinés à servir de ressource pratique pour la planification, la mise en oeuvre et l’évaluation des stratégies de communication. Le projet s’inscrit dans une série de sept projets de renforcement des capacités qui seront coordonnés par l’ILAIPP durant la phase 2 de l’ITT.
L’Initiative Think Tank (ITT) est un programme réunissant plusieurs bailleurs de fonds, lequel vise à renforcer des établissements indépendants de recherche sur les politiques – ou « think tanks » – dans les pays en développement. Le programme vise à renforcer leur capacité de produire des recherches rigoureuses, susceptibles à la fois d’éclairer et d’influencer les politiques.
Durant la deuxième phase de l’ITT (20142019), on subventionnera 43 établissements en vue de les aider à consolider leur rôle d’acteurs du développement crédibles dans leur pays et, dans certains cas, à l’échelle régionale et internationale.
|
Does India's Economic Transformation Promote Women's Economic Empowerment? La transformation économique de l'Inde favorise-t-elle l'autonomisation économique des femmes? India has experienced a period of sustained, strong economic growth due to a mix of structural changes in the economy and large-scale public policy initiatives. This has been accompanied by a narrowing of the gender gap in education. However, female labour force participation rates, particularly in rural areas, have stalled. Previous research in this area has indicated that as households prosper socially and economically, women's labour force participation can decline. This study will examine the different, and sometimes contradictory, ways in which economic growth can affect women's access to, and control over, resources. It will examine the effects of structural shifts in the economy as well as the impact of government employment programs to assess the ways in which economic change affects women's opportunities for economic transformation and empowerment. The study will use a nationally representative panel survey to examine changes over time. By examining outcomes for women in households located across 34 different states, the project will compare areas that experienced substantial improvement in economic opportunities, infrastructure development, and policy implementation with those that did not. This project is part of Employment and Growth's research portfolio on expanding economic opportunities for women and youth. It complements the current GrOW portfolio of research projects which focus on the link between economic growth and women's economic empowerment. It will generate evidence on the degree to which sectoral shifts due to economic growth and public policies have influenced women's opportunities in the labor market. L'Inde a connu une période de croissance économique dynamique et soutenue, engendrée par la combinaison de changements structurels au sein de l'économie et d'initiatives d'envergure sur le plan des politiques publiques. Cette croissance s'est accompagnée d'un rétrécissement de l'écart entre les sexes en éducation. Toutefois, les taux de participation des femmes à la vie active, particulièrement dans les régions rurales, ne progressent plus. Des recherches menées antérieurement à ce sujet ont indiqué qu'à mesure que les ménages prospèrent sur les plans social et économique, il peut arriver que la participation des femmes à la vie active diminue.
Cette étude examinera les façons différentes, et parfois contradictoires, dont la croissance économique peut influer sur l'accès des femmes aux ressources, et sur leur emprise sur ses ressources. Elle examinera les effets des changements structurels au sein de l'économie ainsi que les répercussions des programmes d'emploi des gouvernements pour évaluer les façons dont les changements économiques influent sur les possibilités de transformation économique et d'autonomisation qui s'offrent aux femmes.
L'étude fera appel à une enquête par panel représentative, menée à l'échelle nationale, pour examiner les changements au fil du temps. En examinant les résultats pour les femmes dans des ménages de 34 États différents, le projet comparera les secteurs qui auront connu une amélioration considérable sur le plan des débouchés économiques, du développement de l'infrastructure et de la mise en oeuvre des politiques avec ceux qui n'auront pas connu de telles améliorations.
Ce projet s'inscrit dans le portefeuille de recherche du programme Emploi et Croissance portant sur l'accroissement des débouchés économiques pour les femmes et les jeunes. Il complète l'actuel portefeuille de projets de recherche du programme CEDEF, qui est axé sur le lien entre la croissance économique et l'autonomisation économique des femmes. Il produira des données probantes sur la mesure dans laquelle les changements sectoriels engendrés par la croissance économique et les politiques publiques ont exercé une influence sur les débouchés des femmes sur le marché du travail.
|
Supporting democratic communities through enhanced youth participation Soutien des communautés démocratiques par une augmentation de la participation des jeunes The development and implementation of a youth democracy curriculum in Tunisia is designed to ensure that young women and men, too often marginalized from political processes, are equipped with the knowledge and skills needed to effectively participate in, and contribute to, the consolidation and strengthening of their democracies. This project began as a response to concerns about the declining participation of young people in politics, and discussions with national partners who noted the lack of youth leaders in the field of democracy building.
Implemented by the Stockholm-based International Institute for Democracy and Electoral Assistance, the project works to support and strengthen democratic institutions and processes around the world to develop sustainable, effective, and legitimate democracies. The project’s curriculum is designed to build the capacities of youth in two primary areas: technical knowledge of democratic institutions and processes; and practical skills such as team building, research and writing, negotiating, analytical thinking, public speaking, and debating.
The youth democracy curriculum will be piloted with 22 young people from across Tunisia. Participants will graduate with the knowledge and skills necessary for future careers and with a strengthened capacity to play a meaningful and active role in democracy building in their countries. A paid internship program will be offered to interested graduates to prepare them for a long-term career in democratic governance. In addition, a network of young participants will be developed to increase outreach among their peers, encouraging the sharing of information, knowledge resources, upcoming activities such as conferences and workshops, and job opportunities. This will widen the network of young people with a non-violent approach to engaging in political processes. Un programme démocratique visant les jeunes a été conçu et mis en oeuvre en Tunisie afin que les jeunes femmes et les jeunes hommes, trop souvent exclus des processus politiques, possèdent les connaissances et les compétences nécessaires pour participer et contribuer efficacement à la consolidation et au renforcement de leur démocratie. Ce projet a pris naissance en réponse à des préoccupations à l’égard de la diminution de la participation des jeunes en politique, et à la suite de discussions avec des partenaires nationaux qui ont souligné l’absence de jeunes leaders dans les efforts de façonnement de la démocratie.
Mis en oeuvre par l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale, une organisation établie à Stockholm, le projet vise à appuyer et à renforcer les institutions et les processus démocratiques partout dans le monde en vue de voir naître des démocraties durables, efficaces et légitimes. Le programme du projet est conçu pour renforcer les capacités des jeunes dans deux grands domaines : connaissances techniques des institutions et des processus démocratiques, et habiletés pratiques comme l’esprit d’équipe, la recherche et la rédaction, la négociation, la réflexion analytique, la prise de parole en public et le débat.
Le programme sur la démocratie à l’intention des jeunes sera mis à l’essai auprès de 22 jeunes à l’échelle de la Tunisie. Lorsqu’ils obtiendront leur diplôme, les participants auront les connaissances et les habiletés nécessaires pour entreprendre une carrière, ainsi qu’une meilleure capacité à exercer un rôle utile et actif dans l’édification de la démocratie dans leur pays. Un programme de stage rémunéré sera offert aux diplômés intéressés en vue de les préparer à une carrière à long terme en gouvernance démocratique. De plus, un réseau de jeunes participants sera mis sur pied pour accroître la liaison entre les pairs et encourager l’échange d’information et de sources de connaissances ainsi que la communication des activités à venir, comme les conférences et les ateliers, et des occasions d’emploi. On pourra ainsi élargir le réseau de jeunes ayant une approche non violente par rapport à la participation aux processus politiques.
|
Information and Networks in Asia and Sub-Saharan Africa: Strengthening Research Capacity Information et réseaux en Asie et en Afrique subsaharienne - renforcement des capacités de recherche This project seeks to provide capacity-building support to develop and implement the Information and Networks in Asia and Sub-Saharan Africa (INASSA) research program. INASSA is focused on producing credible, high-quality evidence on the influence of digital initiatives in the areas of governance, science, learning, and entrepreneurship in the creative industries in Asia and sub-Saharan Africa. The program also shares knowledge to enhance policy dialogues and practices in these areas.
IDRC and the United Kingdom's Department for International Development established INASSA with a joint investment of CA$18.5 million over four years. The program will build an evidence base that highlights the links between the growing use of digital information networks and economic growth, democratic reform, and increased educational opportunities in developing countries. It will also identify the most effective strategies for harnessing these opportunities in Asia and sub-Saharan Africa.
INASSA aims to raise awareness of options that:
-Enhance the quality of openness;
-Protect citizens', consumers', and creators' rights; and,
-Include marginalized communities. Le présent projet vise à fournir un soutien au renforcement des capacités en vue de l'élaboration et de la mise en oeuvre du programme de recherche Information et réseaux en Asie et en Afrique subsaharienne (IRAAS). Le programme IRAAS s'emploie à produire des données probantes crédibles et de qualité sur l'influence qu'exercent les initiatives numériques dans les domaines de la gouvernance, des sciences, de l'apprentissage et de l'entrepreneuriat dans les industries de la création, en Asie et en Afrique subsaharienne. Le programme diffuse également des connaissances utiles au renforcement du dialogue et des pratiques en matière de politiques dans ces domaines.
Le CRDI et le Department for International Development du Royaume-Uni ont établi le programme IRAAS grâce à un financement conjoint de 18,5 millions CAD réparti sur quatre ans. Le programme permettra de constituer un corpus de données probantes qui mettra en évidence les liens qui existent entre l'utilisation croissante des réseaux d'information numériques et la croissance économique, la réforme démocratique et l'accroissement des possibilités en matière d'éducation dans les pays en développement. Il permettra aussi de déterminer les stratégies les plus efficaces pour exploiter ces possibilités en Asie et en Afrique subsaharienne.
Le programme IRAAS vise à sensibiliser à des solutions qui
- améliorent la qualité de l'ouverture;
- protègent les droits des citoyens, des consommateurs et des créateurs;
- intègrent les collectivités marginalisées.
|
Women's Early Labour Market Transitions in Sub-Saharan Africa Les femmes et la transition au marché du travail en Afrique subsaharienne What limits women's ability to become financially self-sufficient from an early age in Africa? This project will examine the factors that affect young women's transitions from school to work, how they choose their first job, what drives the timing of when they leave full-time education, and how early work experiences and having children can affect their future employment options. The research will be carried out in six countries: Burkina Faso, Ethiopia, Ghana, Kenya, Tanzania, and Uganda. Some of the key strategies for increasing women's economic empowerment in low- and middle-income countries include expanding women's opportunities for full and productive paid employment, and improving their access to education. There is a strong commitment among governments to address both youth unemployment and gender inequality in education. But there is little evidence on what underlies the challenges young girls face. Research is also thin on whether and how early labour market and fertility experiences can have substantial lifelong consequences for their economic prospects. This project seeks to fill this evidence gap. This research is supported under the Growth and Economic Opportunities for Women (GrOW) program. GrOW is a five-year, multi-funder partnership of the United Kingdom's Department for International Development, The William and Flora Hewlett Foundation, and IDRC. With a focus on low-income countries in sub-Saharan Africa and South Asia, GrOW aims to support policies and interventions that improve women's livelihoods and contribute to societal well-being. One component of the program will support 11 projects addressing barriers to women's economic empowerment and gender gaps in earnings and productivity. This project is among them, selected following a competitive call. The project team will cultivate close relationships and regular interaction with stakeholders in each country to raise awareness and buy-in, and to enrich policy discussions. The findings will be particularly relevant in light of the heightened policy interest on youth employment in sub-Saharan Africa and beyond. The project will seek to -highlight the factors that influence young women's decisions about the first full-time economic activity they undertake; -identify factors affecting young women's fertility experiences; -investigate the extent to which working as a child affects the school-to-work transition; -clarify how early labour market and early fertility experiences affect women's employment later in life; and -build a strong relationship with national and international stakeholders to ensure uptake of the results. The University of Sussex and the University of Nairobi will coordinate the project. Quels sont les facteurs qui limitent l'aptitude des femmes à acquérir leur autonomie financière dès leur jeune âge en Afrique ? Ce projet examinera les facteurs qui influent sur la transition des jeunes femmes des études au marché du travail, la façon dont elles choisissent leur premier emploi, ce qui détermine le moment auquel elles quittent les études à temps plein, et les incidences du premier emploi et de la maternité sur les emplois qu'elles occuperont par la suite. Les recherches seront effectuées dans six pays : le Burkina Faso, l'Éthiopie, le Ghana, le Kenya, la Tanzanie et l'Ouganda.
Parmi les principales stratégies visant à accroître l'autonomisation économique des femmes dans les pays à faible revenu et les pays à revenu intermédiaire, mentionnons un meilleur accès des femmes à des emplois à temps complet rémunérés et productifs, et l'amélioration de leur accès à l'éducation. Les gouvernements sont fermement résolus à s'attaquer à la fois au chômage chez les jeunes et à l'inégalité entre les sexes en éducation.
Toutefois, on manque de données probantes sur les facteurs qui sous-tendent les défis que doivent relever les jeunes filles. De plus, rares sont les recherches sur les conséquences, s'il en existe, d'une expérience du marché du travail et de la fertilité en bas âge sur leurs perspectives économiques tout au long de leur vie. Ce projet vise à combler cette lacune.
Cette recherche jouit de l'appui du programme Croissance de l'économie et débouchés économiques des femmes (programme CEDEF). Ce programme est un partenariat quinquennal concerté réunissant le Department for International Development du Royaume-Uni, la William and Flora Hewlett Foundation et le CRDI.
Axé sur les pays à faible revenu de l'Afrique subsaharienne et de l'Asie du Sud, le programme CEDEF soutient des politiques et des interventions qui améliorent les moyens de subsistance des femmes et contribuent au bien-être de la société. Un des volets du programme appuiera 11 projets qui s'attaqueront aux obstacles à l'autonomisation économique des femmes ainsi qu'aux inégalités entre les sexes en matière de rémunération et de productivité. Le présent projet, choisi à la suite d'un appel à propositions concurrentiel, en fait partie.
L'équipe du projet entretiendra des relations étroites et une interaction régulière avec des parties intéressées dans chacun des pays afin d'accroître la sensibilisation et l'adhésion, et d'alimenter les discussions sur les politiques. Les constatations qui émaneront du projet tomberont à point nommé étant donné l'intérêt accru manifesté à l'égard de la question de l'emploi des jeunes partout en Afrique subsaharienne et ailleurs.
Les travaux viseront :
-à mettre en relief les facteurs qui exercent une influence sur les décisions des jeunes femmes relatives à leur première activité économique à temps plein;
-à cerner les facteurs qui influent sur la maternité chez les jeunes femmes;
-à examiner la mesure dans laquelle le fait de travailler quand on est une enfant affecte la transition de l'école au travail;
-à préciser les conséquences que peuvent avoir sur l'emploi, plus tard dans la vie, une expérience du marché du travail et de la fertilité en bas âge;
-à établir une solide relation avec des parties intéressées à l'échelle nationale et internationale pour garantir l'utilisation des résultats.
L'Université du Sussex et l'Université de Nairobi coordonneront le projet.
|
Exploring the science-policy-practice nexus by linking research to urban planning at the ICLEI World Conference Explorer le lien entre science, les politiques et la pratique en reliant la recherche à la planification urbaine pendant la conférence d’ICLEI The ICLEI World Congress is held every three years to showcase how local and regional governments across the ICLEI network are advancing sustainable urban development worldwide. The ICLEI World Congress 2018, to be held in Montreal in June, will link these local and regional governments with their peers and other strategic partners to provide a platform for discussions that will inform and enhance their work.
The event will bring hundreds of local and regional governments, international agencies, national governments, representatives of the private sector, and other partners together from around the world to steer the global sustainable development agenda through action taken in urban areas worldwide. Therefore, it represents a unique platform to promote IDRC’s evidence-based results and foster collaboration and partnership in the field of urban development and climate change. IDRC’s participation will focus on several IDRC Climate Change Program strategic areas, including resilience and collaborative governance.
The main objectives for IDRC’s Climate Change Program to participate in this conference are to increase the program’s visibility by sharing and disseminating the results of IDRC-funded projects, in particular adaptation solutions in urban areas; improve networking of IDRC partners in the field of urban development, gender and climate adaptation, and urban resilience; strengthen relationships with existing partners and develop new strategic partnerships; and influence the legacy of the Congress. One of the ways in which these objectives will be achieved is by actively participating in three sessions (as session lead, co-organizer, and speaker respectively). La conférence mondiale du Conseil international pour les initiatives écologiques locales (ICLEI) se tient tous les trois ans et son objectif est de démontrer comment les gouvernements locaux et régionaux de l’ensemble du réseau de l’ICLEI font la promotion du développement urbain durable à l’échelle de la planète. Le Congrès mondial de l’ICLEI de 2018, qui se tiendra à Montréal en juin, mettra en relation ces gouvernements locaux et régionaux avec leurs pairs et d’autres partenaires stratégiques afin de fournir une plateforme de discussion qui orientera et améliorera leur travail.
L’événement rassemblera des centaines de gouvernements locaux et régionaux, d’agences internationales, de gouvernements nationaux, de représentants du secteur privé et d’autres partenaires du monde entier pour orienter le programme mondial en matière de développement durable par l’entremise des actions menées dans les zones urbaines du monde entier. Par conséquent, il représente une plateforme unique pour promouvoir les résultats probants du CRDI et favoriser la collaboration et le partenariat dans le domaine du développement urbain et des changements climatiques. La participation du CRDI sera axée sur plusieurs domaines stratégiques du programme Changements climatiques du CRDI, notamment la résilience et la gouvernance collaborative.
Les principaux objectifs de la participation à cette conférence pour le programme sur Changements climatiques du CRDI sont d’accroître la visibilité du programme en partageant et en diffusant les résultats des projets financés par le CRDI, en particulier des solutions d’adaptation dans les régions urbaines; d’améliorer la mise en réseau des partenaires du CRDI dans les domaines du développement urbain, de l’égalité des sexes et de l’adaptation au changement climatique et de la résilience urbaine; de renforcer les relations avec les partenaires existants et de développer de nouveaux partenariats stratégiques; ainsi que d’influencer l’héritage du Congrès. L’un des moyens d’atteindre ces objectifs consiste à participer activement à trois séances (en tant que responsable de séances, coorganisateur et conférencier, respectivement).
|
Supporting the fifth Global Symposium on Health Systems Research: “Advancing health systems for all in the SDG era” Appuyer le 5e Symposium mondial sur la recherche sur les systèmes de santé: «Faire progresser les systèmes de santé pour tous à l’ère des ODD» The Global Health Symposia are the only global venue systematically bringing together the International Health Systems and Policy Research (HSPR) community. HSPR is a multidisciplinary field that explores the success and failures of health interventions and programs, identifies the interconnections between health policy and health systems, and highlights the social and political nature of health. The focus of HSPR is predominantly on low and middle-income countries (LMICs). HSPR is fundamental to improving maternal, newborn, adolescent, and child health in these countries.
These conferences always attract researchers as well as health system decision-makers, health practitioners, health advocates, activists, journalists, and students. They offer an excellent opportunity to showcase results from IDRC’s health research programs, interact with key HSPR stakeholders, understand new and emerging priorities in global health, and engage IDRC grantees and other LMIC voices in the debates.
This grant, implemented by the Switzerland-based Health Systems Global Association, continues IDRC’s strategic decision of supporting the biennial Global Symposia on Health Systems Research (Montreux 2010, Beijing 2012, Cape Town 2014, and Vancouver 2016). The majority of IDRC’s financial support will be used to bring up to thirty delegates from low and middle-income countries to the fifth Global Symposium to be held in Liverpool, U.K. in October 2018. A smaller portion of IDRC’s contribution will be directed towards thematic satellite sessions and enhancement of symposium communications to encourage increased engagement with Francophone stakeholders. Funding for the symposium is being provided by numerous other organizations and foundations in addition to IDRC. Les symposiums mondiaux sur la santé sont les seules rencontres mondiales qui rassemblent systématiquement les membres de la communauté internationale de la recherche sur les politiques et les systèmes de santé (RPSS). La RPSS est un domaine multidisciplinaire qui étudie les réussites et les échecs des programmes et des interventions en matière de santé; détermine les liens entre les systèmes de santé et les politiques de santé; et souligne la nature sociale et politique de la santé. De plus, la RPSS se concentre principalement sur les pays à revenu faible ou intermédiaire et elle est essentielle à l’amélioration de la santé des mères, des nouveau-nés, des enfants ainsi que des adolescents dans ces pays.
Ces conférences attirent toujours des chercheurs et des décideurs des systèmes de santé, des praticiens de la santé, des militants pour la santé, des activistes, des journalistes et des étudiants. Celles-ci offrent une excellente occasion de présenter les résultats tirés des programmes de recherche en santé du CRDI; d’interagir avec des intervenants clés de la RPSS; de comprendre les priorités émergentes en matière de santé mondiale; et de faire participer aux débats les bénéficiaires du CRDI ainsi que d’autres membres des pays à revenu faible ou intermédiaire.
Cette subvention, mise en œuvre par la Health Systems Global Association située en Suisse, appuie la décision stratégique du CRDI qui vise à soutenir le Symposium mondial sur la recherche sur les systèmes de santé, lequel se tient tous les deux ans. (Montreux 2010, Beijing 2012, Le Cap 2014, et Vancouver 2016). La plus grande partie du soutien financier offert par le CRDI sera utilisée pour porter à 30 le nombre de délégués provenant de pays à revenu faible ou intermédiaire qui participeront au cinquième Symposium mondial à Liverpool, au Royaume-Uni, en octobre 2018. Par ailleurs, une plus petite partie de la contribution du CRDI sera consacrée à des séances satellites thématiques et à l’amélioration des communications des symposiums afin de favoriser une participation accrue des intervenants francophones. Le financement de ce symposium provient non seulement du CRDI, mais aussi de nombreuses autres organisations et fondations.
|
Strengthening labour market participation and economic opportunities for women in Paraguay Renforcer la participation au marché du travail et accroître les débouchés économiques des femmes au Paraguay The increase in women’s participation in labour markets is one of the most prominent socioeconomic changes in Latin America in recent years. It has had positive effects on women and society through poverty reduction, inequality, and growth. Yet, women’s participation is still well below men's. Despite improvement in women's education, women continue to be disadvantaged in job opportunities and conditions of work. Women require a significantly greater number of years of education than men to achieve formal employment. They tend to be over-represented among the self-employed, or they are working in small firms in conditions of low productivity, no social protection, and no labour laws. In Paraguay, more than 60% of women work in these types of jobs. Moreover, there are strong differences among women: young, uneducated, and poor women participate less in paid work than more educated women.
Economic growth and the expansion in education have not generated sufficient employment opportunities for women. The current slowdown in growth rates make these challenges more pressing. There is little awareness of these challenges among policymakers. While there are new policy and program initiatives, their effectiveness has been limited by the lack of detailed information on the determinants and challenges of women’s labour market participation.
Building on IDRC’s expanding research to foster economic opportunities for women, this project will contribute to raise awareness and develop better policies that promote women’s economic empowerment in Paraguay. Working through local partner Centro de Análisis y Difusión de la Economia Paraguaya, the project will involve extensive data analysis, policy review and recommendations, and dissemination of research findings through policy briefs, seminars with policymakers, labour organizations, universities, non-governmental organizations, and engagement with local media. The project will also enhance research capacity among researchers in Paraguay through collaboration with regional experts from the Centre for Distributive and Labour Studies (CEDLAS) at National University in La Plata, Paraguay, and through a labour markets analysis course for researchers and government technical staff. L’accroissement de la participation des femmes aux marchés du travail est l’un des changements socioéconomiques les plus marquants des dernières années en Amérique latine. Il a eu des effets favorables sur les femmes et la société par l’entremise de la réduction de la pauvreté et de l’inégalité, et de la croissance. Pourtant, la participation des femmes demeure bien inférieure à celle des hommes. Malgré la hausse du niveau d’instruction des femmes, cellesci demeurent défavorisées en ce qui a trait aux possibilités d’emploi et aux conditions de travail. Elles ont tendance à être surreprésentées dans le travail autonome ou alors elles travaillent dans de petites entreprises, dans des conditions de faible productivité, sans protection sociale ni encadrement par le droit du travail. Au Paraguay, plus de 60 % des femmes occupent ce genre d’emploi. Qui plus est, il existe des différences prononcées entre les femmes : les femmes jeunes, peu instruites et pauvres participent moins au travail rémunéré que les femmes plus instruites.
Les responsables des politiques sont peu conscients de ces défis. Bien qu’il existe de nouvelles initiatives en matière de politiques et de programmes, le manque d’information détaillée sur les déterminants et les défis de la participation des femmes au marché du travail a limité leur efficacité.
Faisant fond sur les recherches de plus en plus poussées du CRDI visant à accroître les débouchés économiques pour les femmes, ce projet aidera à accentuer la sensibilisation et à mettre au point de meilleures politiques qui favorisent l’autonomisation économique des femmes au Paraguay. Par l’entremise de son partenaire local, le Centro de Análisis y Difusión de la Economia Paraguaya, le projet procédera à une analyse approfondie des données, examinera les politiques et formulera des recommandations, et diffusera les constatations des recherches au moyen d’exposés de politique, de séminaires avec des responsables des politiques, des organismes syndicaux, des universités et des organisations non gouvernementales, et une interaction avec les médias locaux. Le projet renforcera aussi les capacités de recherche des chercheurs paraguayens grâce à une collaboration avec le Centro de Estudios Distributivos, Laborales y Sociales (CEDLAS), de l’Universidad Nacional de La Plata, et à un cours d’analyse des marchés du travail à l’intention des chercheurs et du personnel technique du gouvernement.
|
Scaling-up production of construction materials from recycled mine waste Étendre à grande échelle la production de matériaux de construction provenant du recyclage des déchets de l’activité minière Coal mine waste in Jerada, one of the poorest regions of Morocco, poses a major environmental and health threat. Research funded in large part by IDRC’s International Research Chair Initiative has enabled two young researchers to develop a new process by which this waste can be recycled and used to produce various types of safe, strong and relatively inexpensive materials. These would eventually be produced and sold at scale locally.
However, finding start-up financing for projects with the potential for significant social, environmental and economic benefits is a major challenge in the developing world, given the lack of investors willing to take on even moderate levels of risk. The Moroccan-based researchers have identified a number of international competitions and, to a lesser degree, local investors that could finance the scaling-up of such a project, provided there is a well-developed business plan and “proof of concept” in place to demonstrate its long-term viability.
This project is being implemented in partnership with the Centre de Développement de la Région de Tensift, a Marrakech-based non-governmental development organization. The project builds on published literature and preliminary tests to develop a business plan that incorporates two parallel applications: producing low-cost construction materials and producing higher value-added artificial or ornamental stones. The development of the business plan will also include market research, as well as dissemination products and strategies, which can be adapted to different sources of investment. It is expected that the lessons learned from this project will inform future IDRC efforts to scale up innovative development-oriented research in low- and middle-income countries such as Morocco. Les déchets de la mine de charbon de Jerada, l’une des régions les plus pauvres du Maroc, constituent une grande menace pour l’environnement et la santé. Les travaux de recherche financés principalement par l’Initiative internationale des chaires de recherche du CRDI ont permis à deux jeunes chercheurs de mettre au point un processus de recyclage et d’utilisation de ces déchets pour produire divers matériaux de construction sécuritaires, solides et relativement peu coûteux. À terme, ces matériaux pourraient être produits et vendus à l’échelle locale.
Il est toutefois fort difficile de trouver dans les pays en développement des fonds de démarrage pour des projets pouvant avoir d’importants avantages sociaux, environnementaux et économiques, car peu d’investisseurs sont prêts à prendre des risques, même modérés. Les chercheurs marocains ont trouvé un certain nombre de concours internationaux et, à un degré moindre, des investisseurs enclins à financer l’extension d’un tel projet, à condition que le plan d’affaires soit bien ficelé et que la validation du concept montre la viabilité à long terme.
Le projet est mis en œuvre de concert avec le Centre de Développement de la Région de Tensift, une organisation non gouvernementale établie à Marrakech. Le plan d’affaires, qui s’inspire de la littérature et d’essais préliminaires, intègre deux applications parallèles : la production de matériaux de construction à faible coût et la production de pierres artificielles ou ornementales à valeur ajoutée. L’élaboration du plan d’affaires comprend notamment une étude de marché et les produits et stratégies de diffusion, qui peuvent être adaptés en fonction des sources d’investissement. Les leçons tirées de ce projet pourraient éclairer les efforts du CRDI visant à diffuser à grande échelle des travaux de recherche novateurs et axés sur le développement dans d’autres pays à revenu faible et intermédiaire.
|
Support to Rwanda-Israel's Center of Excellence in Horticulture Soutien au Centre d'excellence pour le développement de l'horticulture du Rwanda et d'Israël As part of the implementation of the Strategic Plan for Agriculture Transformation in Rwanda, the Government of Rwanda is investing in the development of value chains (the full process from raw material to delivery of the finished product) for strategic commodities. Horticulture represents a particularly promising opportunity for increasing farmers' incomes and generating foreign revenues. However, the sector needs to be further developed to meet the growing demand in both domestic and export markets. To unlock the potential of this sector, the Ministry of Agriculture and Animal Resources has sought support from the State of Israel to establish a center of excellence (CoE), co-financed by the State of Israel and the Government of Rwanda. The horticultural CoE aims to create a self-sustaining centre for agricultural production, training, and demonstration of new and efficient production methods and irrigation systems. It will also serve as an applied research and development centre to adapt and promote innovations for different groups of farmers, from small- and medium-scale farmers to large-scale commercial producers. The CoE will be managed by a core team from the National Agricultural Export Development Board and the Rwanda Agriculture Board. These two agencies of the Ministry of Agriculture need support to strengthen their leadership, managerial and technical skills, both for managing the CoE and for training different stakeholders in horticulture value chains. This institutional strengthening and capacity building project will support observation and networking visits for Rwandan experts to Israel's Center for International Agricultural Development Cooperation via Israel's Agency for International Development Cooperation, Ministry of Foreign Affairs. The experts will also visit CoEs in India that were established by Israeli and Indian experts within the Indo-Israel Agricultural Project. The two visits will provide Rwandan experts with first-hand experience and expose them to business models. At the end of the exchange visits, they will better understand modern horticulture production systems, and how to manage a CoE in horticultural innovations. Dans le cadre de l'exécution de son Plan stratégique pour la transformation de l'agriculture au Rwanda, le gouvernement du Rwanda investit dans le développement de chaînes de valeur (le cheminement complet allant de la matière première à la livraison du produit fini) pour les produits de base stratégiques.
L'horticulture offre des occasions particulièrement prometteuses d'accroître les revenus des agriculteurs et de générer des recettes en devises étrangères. Il faut toutefois développer davantage le secteur pour répondre à la demande croissante sur les marchés tant intérieurs que d'exportation. Pour libérer le potentiel de ce secteur, le ministère de l'Agriculture et des Ressources animales a sollicité l'appui de l'État d'Israël afin de créer un centre d'excellence (CE), financé conjointement par l'État d'Israël et le gouvernement du Rwanda.
Le CE en horticulture entend créer un centre autonome pour la production et la formation agricoles, et la démonstration de nouveaux systèmes d'irrigation et de méthodes de production efficaces. Il servira aussi de centre de recherche appliquée et de développement pour adapter les innovations et en faire la promotion auprès de divers groupes d'agriculteurs, allant des agriculteurs à petite et à moyenne échelle aux producteurs commerciaux à grande échelle.
Une équipe de base du National Agricultural Export Development Board et du Rwanda Agriculture Board gérera le CE. Ces deux organismes du ministère de l'Agriculture ont besoin de soutien pour renforcer leurs compétences sur les plans du leadership, de la gestion et de la technique, à la fois pour gérer le CE et pour former diverses parties prenantes aux chaînes de valeur de l'horticulture.
Ce projet de renforcement des institutions et des capacités financera des visites d'observation et de réseautage par des experts rwandais au Center for International Agricultural Development Cooperation d'Israël, par l'entremise du MASHAV, l'Agence israélienne pour la coopération internationale au développement, qui relève du ministère des Affaires étrangères. Les experts visiteront aussi des CE en Inde, qui ont été mis en place par des experts israéliens et indiens dans le cadre du projet d'agriculture indo-israélien.
Les deux visites permettront aux experts rwandais d'acquérir une expérience concrète et les exposeront à divers modèles opérationnels. Une fois les visites d'échange terminées, ils comprendront mieux les systèmes modernes de production horticole et la façon de gérer un CE en innovation horticole.
|
Consolidating Knowledge on Evaluating Impact Investing Renforcer les connaissances sur l'évaluation des investissements d'impact The landscape of development finance is changing rapidly. New and innovative sources of financing are extending the resource pool to support sustainable development goals. There is an increased participation of non-traditional actors in international development as well as a proliferation of innovative business models to address social and environmental challenges. One source of innovative financing is impact investing - a form of socially responsible investing that combines social or environmental and financial returns. This grant will help bring together leading experts, development practitioners, and policymakers at a workshop to further refine and systematize the development of a curriculum for a course on evaluating impact investing. It will also explore practical applications of impact investing to support sustainable development goals in Ghana and beyond. The workshop, which was held on April 13-14, 2016 in Accra, Ghana, is a collaboration with the Rockefeller Foundation, the CLEAR Centre for Anglophone Africa, and the Ghana Centre for Impact Investing. It builds on exploratory work for the development of a draft curriculum and will lead to the publication of a curriculum for an open-source executive course on evaluating impact investing in Africa. Le paysage du financement du développement change rapidement. Des sources nouvelles et innovantes de financement élargissent le bassin de ressources afin de soutenir les objectifs de développement durable. Le développement international fait l'expérience d'une hausse de la participation d'intervenants non traditionnels, et des modèles d'entreprise innovants qui affrontent les défis sociaux et environnementaux prolifèrent. L'investissement d'impact représente une source de financement innovante. Il s'agit d'un type d'investissement responsable socialement qui combine rendements sociaux ou environnementaux et rendements financiers.
Cette subvention contribuera à réunir des experts, des professionnels du développement et des décideurs de premier plan au sein d'un atelier afin d'approfondir et de systématiser l'élaboration du programme d'un cours portant sur l'évaluation de l'investissement d'impact. L'atelier permettra également d'examiner des applications pratiques de l'investissement d'impact pour soutenir des objectifs de développement durable au Ghana et ailleurs.
L'atelier s'est tenu les 13 et 14 avril 2016 à Accra au Ghana, et a représenté une collaboration entre la Fondation Rockefeller, le Centre pour l'Afrique Anglophone de Centers for Learning on Evaluation and Results (CLEAR), le Ghana Centre for Impact Investing. Cet atelier s'appuie sur des travaux exploratoires pour élaborer l'ébauche d'un programme, et il aboutira à la publication du programme d'un cours de perfectionnement en accès libre sur l'évaluation des investissements d'impact en Afrique.
|
Growing women-owned businesses in Latin America and the Caribbean En Amérique latine et dans les Caraïbes, de plus en plus de femmes exploitent leur propre entreprise. The positive connection between women, their economic empowerment, the growth of economies, and communities' well-being is increasingly recognized worldwide. However, as global reports by a number of agencies demonstrate, in many contexts gender-specific barriers limit the full development of women's potential. In most developing countries, the number of wage jobs is well below demand, and women tend to be under-represented in wage employment. Under these circumstances, entrepreneurship is a key opportunity for economic empowerment. Women entrepreneurs face specific market access challenges at different stages of business growth that may vary from those facing men. Few resources exist that can provide women-owned and/or women-operated businesses with support to improve their capacity and growth, including connecting to large and international business. Policy makers and business service providers committed to supporting women-owned businesses have limited knowledge about the specific constraints they face. This project aims to enhance the ability of women in Latin America and the Caribbean to build their businesses. This will improve their own lives, those of their employees, and the community at large. WEConnect will collect data on women-owned businesses, which is traditionally difficult and expensive to secure. This will help women entrepreneurs connect to markets and tools that can help grow their businesses, including the multinational companies that have committed themselves to support women's economic empowerment. It will also allow growth-oriented businesses to become certified and provide them with information and feedback regarding the national and global resources available to support their growth. The project will generate new knowledge about women's economic empowerment and women's business growth in Latin America and the Caribbean. The new data can be used by researchers, policy makers, and others facilitating evidence-based policy dialogues. Le lien positif entre les femmes, leur pouvoir économique, la croissance de leurs pays et le bien-être de leurs collectivités est de plus en plus reconnu à l'échelle mondiale. Toutefois, comme le montrent les rapports mondiaux de différents organismes, dans de nombreux contextes, les obstacles sexospécifiques limitent le développement maximum du potentiel des femmes. Dans la plupart des pays en développement, le nombre d'emplois salariés est inférieur à la demande et les femmes ont tendance à être sous-représentées dans les emplois salariés. C'est pourquoi l'entrepreneuriat constitue une occasion clé de permettre l'autonomisation économique.
Les femmes entrepreneures sont confrontées à des défis particuliers, en ce qui concerne l'accès aux marchés aux différentes phases de la croissance de leur entreprise, lesquels diffèrent parfois de ceux que les hommes doivent relever. Il existe peu de ressources qui peuvent procurer aux entreprises appartenant à des femmes ou exploitées par des femmes le soutien nécessaire pour améliorer leur capacité et leur croissance, notamment la possibilité pour les femmes d'établir des relations avec de grandes entreprises internationales. Les responsables des politiques et les fournisseurs de services aux entreprises déterminés à aider les entreprises appartenant à des femmes possèdent des connaissances limitées des contraintes particulières auxquelles elles sont confrontées.
Ce projet vise à améliorer la capacité des femmes en Amérique latine et dans les Caraïbes à créer leur propre entreprise. Ces femmes amélioreront leur vie, celle de leurs employés et celle de leur collectivité. WEConect recueillera des données sur les entreprises appartenant à des femmes, données dont la collecte est habituellement difficile et coûteuse. Ces données aideront les femmes entrepreneures à accéder aux marchés et aux outils qui peuvent faciliter la croissance de leur entreprise, notamment les sociétés multinationales qui se sont engagées à appuyer l'autonomisation économique des femmes. Ces données permettront aussi aux entreprises en plein essor d'obtenir leur certification et leur fourniront l'information et la rétroaction sur les ressources nationales et mondiales dont elles disposent pour soutenir leur croissance.
Le projet suscitera de nouvelles connaissances sur l'autonomisation économique des femmes et sur la croissance des activités commerciales féminines en Amérique latine et dans les Caraïbes. Les nouvelles données pourront être utilisées entre autres par les chercheurs et les responsables des politiques pour animer les dialogues fondés sur des données factuelles.
|
Mentorship RSP on Gender PSR en mentorat dans le domaine de l’égalité des sexes This research support project (RSP) will contribute to the implementation of IDRC’s gender strategy by enhancing the capacities of its Food, Environment and Health (FEH) program staff and its research partners in designing and implementing food systems research that address gender inequities.
This project will assess and build the knowledge, skills, and practices of program staff and FEH grantees for integrating gender into food systems research designs and outcomes. Capacities will be strengthened through peer-based learning processes, use and adaptation of existing program tools and practices, and in-depth mentoring discussions with gender experts. It will document the change processes at work and evaluate this activity’s effectiveness in facilitating learning and building capacity for research that maximizes opportunities for addressing gender inequities.
This project will specifically target FEH grantees who are developing food systems research proposals for the fiscal year 2017. Support will be provided during the period from concept note development through to the early inception phase of the projects. Ce projet de soutien à la recherche (PSR) contribuera à la mise en œuvre de la stratégie du CRDI en matière d’égalité des sexes, en accroissant la capacité du personnel chargé du programme Alimentation, environnement et santé (AES) et de ses partenaires en recherche à concevoir des projets de recherche sur les systèmes alimentaires qui s’attaquent aux inégalités entre les sexes, et à mettre en œuvre les résultats de ces recherches.
Le projet a pour but d’évaluer et d’accroître les connaissances, les compétences et les pratiques du personnel chargé du programme et des bénéficiaires de subventions AES en ce qui concerne l’intégration de l’aspect sexospécifique dans la conception des projets de recherche sur les systèmes alimentaires et dans leurs résultats. Les capacités seront renforcées au moyen de processus d’apprentissage fondés sur les pairs, de l’utilisation et de l’adaptation d’outils et de pratiques de programme actuels, et de discussions approfondies avec des spécialistes de la sexospécificité, dans un contexte de mentorat. On consignera les processus de changement qui interviennent et l’on évaluera l’efficacité de l’activité à faciliter l’apprentissage et à créer une capacité de recherche qui optimise les occasions d’aborder la question des inégalités entre les sexes.
Le projet ciblera principalement les bénéficiaires du programme AES qui mettent au point des projets de recherche sur les systèmes alimentaires pour l’exercice financier 2017. Le soutien accordé durant cette période s’étendra de l’élaboration des notes conceptuelles jusqu’aux premières étapes du lancement des projets.
|
Assessing the Attitudes and Practices of Public Health Professionals Regarding Funding from For-Profit Corporations Évaluation des attitudes et des pratiques des professionnels de la santé publique en ce qui concerne les fonds provenant de sociétés à but lucratif Over the past two decades, many corporations have begun philanthropic contributions to universities under the rubric of corporate social responsibility (CSR). In an era of dwindling support from governments and foundations, many universities have, in turn, begun to solicit funds from businesses. In the case of schools of public health, some potential corporate funders make products that may be considered harmful to health or a threat to the environment, creating a potential conflict of interest. The overall aim of this project is to inform a policy debate about possible guidelines for making decisions about accepting funds from for-profit corporations. At present, there are no generalized guidelines to govern the receipt of research and sponsorship funds from for-profit corporations - practices differ by schools and programs of public health. This project, managed by the American University of Beirut, will survey public health academics and practitioners around the world about their attitudes and practices around funding from for-profit corporations, particularly those whose products are associated with non-communicable diseases. The project will also review existing policies that govern schools of public health around the globe with respect to taking funds from for-profit corporations. The project will focus on schools and programs of public health in the Eastern Mediterranean region, North America, Africa, and Southeast Asia. Au cours des vingt dernières années, de nombreuses sociétés ont commencé à faire des dons caritatifs à des universités au titre de la responsabilité sociale de l'entreprise (RSE). Qui plus est, étant donné la diminution du financement octroyé par les gouvernements et les fondations, de nombreuses universités se sont mises à solliciter les sociétés. En ce qui concerne les écoles de santé publique, certains donateurs éventuels fabriquent des produits qui peuvent être considérés comme dangereux pour la santé ou pour l'environnement, ce qui constitue un conflit d'intérêts potentiel.
Le présent projet a pour objectif général d'éclairer un débat sur des lignes directrices que l'on pourrait suivre pour décider d'accepter ou non des fonds de sociétés à but lucratif. Actuellement, il n'existe aucune directive généralisée venant encadrer la réception de fonds de recherche et de commandite de la part de sociétés à but lucratif; les pratiques diffèrent selon les écoles et les programmes de santé publique.
L'équipe du projet, qui sera géré par l'Université américaine de Beyrouth, sondera des universitaires et des praticiens en santé publique d'un peu partout dans le monde pour connaître leurs attitudes et leurs pratiques en ce qui concerne les fonds en provenance de sociétés à but lucratif, particulièrement de celles dont les produits sont associés à des maladies non transmissibles. Elle examinera également les politiques qui encadrent actuellement l'acceptation, par les écoles de santé publique de la planète, de fonds provenant de sociétés à but lucratif.
Le projet sera axé sur les écoles et les programmes de santé publique de la Méditerranée orientale, de l'Amérique du Nord, de l'Afrique et de l'Asie du Sud-Est.
|
Novel Livestock Vaccines for Viral Diseases in Africa toward Improved Food Security (CIFSRF Phase 2) Nouveaux vaccins pour les animaux d'élevage contre les maladies virales en Afrique afin d'améliorer la sécurité alimentaire (FCRSAI Phase 2) Livestock production is a critical industry in Africa, but suffers large losses to preventable viral infections. This project aims to curb the problem. Researchers will fine-tune prototype vaccines, conduct field tests, and take the first steps to commercializing new vaccines. Africa's livestock industry The research will take place in Kenya and South Africa, where livestock production provides food and animal products for local use and export. South Africa's industry accounts for approximately 49% of agricultural gross domestic product, with an average annual turnover of US$13 billion. Vaccines for healthier livestock Vaccination is a critical tool to help reduce the number of livestock losses to viral infections. This project builds on the Canadian International Food Security Research Fund's (CIFSRF) Phase 1 project. Under that earlier phase, Canadian and South African researchers developed a multivalent, live-attenuated (derived from disease-causing pathogens) lumpy skin disease virus vaccine. Lumpy skin disease affects cattle throughout Africa and is spread through insect bites. The vaccine expresses protective antigens to trigger a protective immune response from -sheep and goat pox -peste des petits ruminants -Rift Valley fever In the first phase, the research team also identified candidate African swine fever virus vaccines. Field trials and commercialization This project will complete the research into these specific vaccines for use in South Africa and Kenya. The project team will -conduct vaccine field trials to evaluate its efficacy -facilitate vaccine licensing and manufacturing by commercial vaccine producers -provide training and gather data from socio-economic studies The goal is to help small-scale livestock farmers who are transitioning to commercial production to use the vaccines. These vaccines are critical. They will enhance food security by increasing production efficiency and reducing the numbers of animals lost to disease. This project is funded under the Canadian International Food Security Research Fund (CIFSRF), a program of IDRC undertaken with the financial support of the Government of Canada provided through Foreign Affairs, Trade and Development Canada (DFATD). L'industrie de l'élevage est une industrie essentielle en Afrique, mais qui subit de grandes pertes en raison d'infections virales évitables. Ce projet vise à mettre un frein au problème. Les chercheurs mettront au point des vaccins prototypes, effectueront des tests sur le terrain et prendront les premières mesures pour commercialiser les nouveaux vaccins.
Industrie de l'élevage en Afrique
Les recherches seront effectuées au Kenya et en Afrique du Sud, où l'industrie de l'élevage fournit des produits alimentaires et d'origine animale en vue de la consommation locale et de l'exportation. L'industrie de l'Afrique du Sud représente environ 49 % du produit agricole intérieur brut et a un chiffre d'affaires annuel moyen de 13 milliards de dollars américains.
Des vaccins pour des animaux d'élevage en santé
La vaccination est un outil essentiel pour aider à réduire le nombre de décès d'animaux d'élevage causés par des infections virales. Ce projet prend appui sur la phase 1 du projet du Fonds canadien de recherche sur la sécurité alimentaire internationale (FCRSAI).
Lors de cette première phase, les chercheurs canadiens et sud-africains ont développé un vaccin polyvalent à virus vivant modifié (dérivé d'agents pathogènes) contre la maladie de la peau bosselée. Cette maladie touche les bovins partout en Afrique et se propage par les piqûres d'insectes. Le vaccin contient des antigènes protecteurs qui déclenchent une réaction immunitaire contre les maladies suivantes :
-la variole ovine et la variole caprine;
-la peste des petits ruminants;
-la fièvre de la vallée du Rift.
Au cours de la première phase du projet, l'équipe de recherche a également développé des vaccins expérimentaux contre le virus de la peste porcine africaine.
Essais sur le terrain et commercialisation
Le projet vise à effectuer des recherches sur ces vaccins particuliers en vue de les utiliser en Afrique du Sud et au Kenya. L'équipe du projet :
-mettra les vaccins à l'essai sur le terrain afin d'évaluer leur efficacité;
-facilitera les processus d'homologation et de fabrication pour les producteurs de vaccins commerciaux;
-offrira de la formation et réunira des données découlant d'études socio-économiques.
L'objectif est d'aider les agriculteurs éleveurs de bétail qui font la transition vers une production commerciale à utiliser ces vaccins. Ceux-ci sont essentiels, car ils amélioreront la sécurité alimentaire en augmentant l'efficacité de la production et en réduisant le nombre de décès d'animaux par suite d'une maladie.
Ce projet est subventionné par le Fonds canadien de recherche sur la sécurité alimentaire internationale (FCRSAI), un programme du CRDI qui bénéficie du soutien financier du gouvernement du Canada par l'intermédiaire d'Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada (MAECD).
|
Evaluation of capacity building achievements of the Ecohealth Program Évaluation des réalisations au titre du renforcement des capacités dans le cadre du programme Écosanté This project will support the 2017–2018 evaluation of diverse capacity-building activities carried out by the former Ecohealth Program. This is in response to the program’s last external review, as well as feedback received from the Centre’s senior management, including discussions with the Board of Governors during the presentation of results from the review.
The evaluation will focus on the program’s training, curriculum development, and implementation of diverse types of courses on ecosystems and human health. It will include an assessment of the continued evolution and use of the selected capacity-building activities, and their-long term impacts on individual scientists, organizations, and institutions in Africa, Asia, and Latin America. Attention to gender equity will be a requirement of the evaluation.
The evaluation will also aim to inform IDRC’s Food, Environment and Health program on its future support of capacity building approaches that bring together different disciplines and multi-sector actions in disease prevention and health promotion, in ways that promote integration of health, environmental sustainability, and development perspectives in support of new and emerging fields of research. Ce projet soutiendra l’évaluation, en 2017-2018, des différentes activités de renforcement des capacités réalisées dans le cadre de l’ancien programme Écosanté. Cette évaluation résulte du dernier examen externe du programme, ainsi que de la rétroaction reçue de la haute direction du Centre, notamment des discussions tenues avec le Conseil des gouverneurs durant la présentation des résultats de cet examen.
L’évaluation ciblera particulièrement la formation proposée par le programme, la conception du curriculum et la mise en œuvre des différents types de cours sur les écosystèmes et la santé humaine. Elle comprendra une appréciation de l’évolution et de l’utilisation continues d’activités de renforcement des capacités choisies, et de leurs répercussions à long terme sur différents scientifiques, organismes et institutions en Afrique, en Asie et en Amérique latine. L’évaluation devra prendre en considération l’égalité entre les sexes.
L’évaluation permettra également au programme Alimentation, environnement et santé du Centre de déterminer s’il convient de continuer de soutenir des approches de renforcement des capacités faisant appel à différentes disciplines et à des mesures multisectorielles de prévention des maladies et de promotion de la santé, de manière à favoriser l’intégration des perspectives rattachées à la santé, à la durabilité environnementale et au développement pour appuyer des champs de recherche nouveaux et émergents.
|
Tax solutions for optimal reduction of tobacco use in West Africa Des solutions fiscales pour une réduction optimale du tabagisme en Afrique de l’Ouest During the first phase of this project, numerous decision-makers were engaged and involved in discussions with the goal of establishing a new taxation system to reduce tobacco use in West Africa. Although regional economic authorities (ECOWAS and WAEMU) are preparing to adopt new tobacco taxation guidelines, the lack of local evidence remains a major barrier to the implementation of national fiscal policies. As a result, decision-makers are ill-equipped to evaluate the potential effects of tax increases on their government's tax revenue and on public health, and to set objectives for reduced tobacco use. This study will estimate the costs of tobacco use in Senegal and show, for the first time, the extent of the chronic morbidity and the economic costs associated with tobacco use in a West African country. In addition, data on tobacco demand in Senegal and Nigeria (collected in 2015) will be used to determine the optimal taxation rates required to considerably reduce tobacco use in these two countries. Lastly, the study will assess the true economic contribution of the industry in a selection of West African countries, estimate the effects of increased taxes on illicit trade, and perform an in-depth analysis of the tax systems in these countries. These analyses will be used to develop concrete reforms that will overcome the barriers to implementing effective tobacco control measures in the various countries in the region. It is expected that by the end of the project, the introduction of excise duties and regular tax increases will be widely accepted, and more than half of the countries will reform their tax systems to integrate these measures and promote the health of their population. Au cours de la première phase du présent projet, les décideurs ont été largement mobilisés et impliqués dans les discussions visant à établir un nouveau système de fiscalité qui réduirait la consommation de tabac dans la région ouest-africaine. Bien que les instances économiques régionales (la CEDEAO et l¿UEMOA) soient sur le point d¿adopter une nouvelle directive de
taxation du tabac, l¿insuffisance de données probantes locales constitue toujours un obstacle majeur à la mise en oeuvre de politiques fiscales nationales. De ce fait, les décideurs sont difficilement en mesure d¿apprécier les effets potentiels d¿une hausse de taxes sur les recettes fiscales de leur gouvernement et sur la santé publique, et de se fixer des objectifs de réduction de la consommation de tabac. La présente étude estimera les coûts du tabagisme au Sénégal, qui démontrera pour la première fois l¿ampleur de la morbidité chronique et des coûts économiques posés par la consommation de tabac dans un pays d¿Afrique de l¿Ouest. De plus, des données sur la demande en tabac au Sénégal et au Nigéria (cueillis en 2015) seront utilisées afin de déterminer le niveau de taxes optimal requis pour réduire considérablement la consommation dans les deux pays. Enfin, l¿étude évaluera la réelle contribution économique de l¿industrie dans une sélection de pays ouest-africains, estimera les effets des hausses de taxes sur la contrebande et établira un diagnostic approfondi des systèmes fiscaux de ces pays. Ces analyses permettront de formuler des réformes concrètes qui arriveront à surmonter les obstacles à la mise en oeuvre de mesures antitabac efficaces dans les différents pays de la région. Il est anticipé qu¿à la fin du projet, l¿introduction de droits d¿accises et les hausses de taxes régulières seront largement acceptées et que plus de la moitié des pays réformeront leurs systèmes
|
Building Knowledge and Advocacy Agendas for Change in the Arab World Acquisition de connaissances et activités de promotion du changement dans le monde arabe As Arab countries continue to experience change, this research project will provide support for knowledge building in the Middle East and North Africa (MENA) region. The project will empower vulnerable groups, women, and youth to participate in developing agendas for change through research and policy discussions that will lead to actionable strategies for change. Transition, uprisings, reforms The Arab world is divided. There are countries in transition facing serious security challenges, yet they have governments with the capacity to enforce law and order. Tunisia and Egypt are examples of this phenomenon. Others, such as Libya, Syria, and Yemen, have had uprisings degenerate into war. Some of their Arab neighbours, including Morocco, offer important examples of successful gradual reforms. Other governments in the region aborted attempts at introducing change, such as Algeria, Bahrain, and other Gulf monarchies. Government-civil society relations Since the popular uprisings in several Arab countries in 2011, civil society and state actors continue to actively renegotiate relations between governments and societies, despite some setbacks and relapses to authoritarian practices. This 30-month project will allow the Arab Reform Initiative (ARI) to support Arab civil society in articulating agendas for change through research, knowledge production, and policy dialogues. The goal is to develop new approaches and strategies for implementation. The project's objectives include: -Support national, regional, and international efforts to reform the security sector with targeted recommendations -Engage in policy dialogue in Egypt and Morocco with a focus on vulnerable groups, women, and youth to help formulate social and economic public policy proposals -Contribute to creating an inclusive, democratic culture in Syria and help with conflict resolution efforts through support, research, and dialogue -Measure public opinion through survey instruments (Arab Democracy Index and the Arab Barometer) and enhance their use as advocacy tools -Produce policy briefs that will contribute to national and regional debates Project leadership ARI is a longstanding IDRC partner with a network of regional organizations in 17 Arab countries. Over the last few years, ARI has monitored and analyzed developments and behaviours across the region following the uprisings. In doing so, it has identified patterns of civil society participation that are most likely to produce policy impact. It has given voice to younger scholars and activists, and worked to support bottom-up democratization processes. Comme les pays arabes continuent de subir des changements, ce projet de recherche soutiendra l'acquisition de connaissances dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (région MOAN). Le projet donnera aux groupes vulnérables, aux femmes et aux jeunes les moyens de participer à l'élaboration de programmes de changement par l'intermédiaire de discussions sur les recherches et les politiques qui donneront lieu à des stratégies concrètes pour le changement.
Transition, soulèvements, réformes
Le monde arabe est divisé. Certains pays en transition font face à de graves problèmes de sécurité, mais ils ont des gouvernements ayant la capacité d'assurer le maintien de l'ordre public. La Tunisie et l'Égypte sont des exemples de ce phénomène. D'autres pays comme la Libye, la Syrie et le Yémen, ont subi des soulèvements qui ont entraîné des guerres. Certains de leurs voisins arabes, y compris le Maroc, ont mis en place des réformes progressives fructueuses. D'autres gouvernements de la région ont abandonné leurs tentatives d'introduction de changements, notamment l'Algérie, le Bahreïn et d'autres monarchies du Golfe.
Relations entre le gouvernement et la société civile
Depuis les soulèvements populaires dans plusieurs pays arabes en 2011, les acteurs de la société civile et de l'État négocient activement les relations entre les gouvernements et les sociétés, malgré quelques revers et retours à des pratiques autoritaires. Ce projet de 30 mois permettra à l'Initiative de la réforme arabe (IRA) d'aider la société civile arabe à établir des programmes de changement au moyen de recherches, de la production de connaissances et de dialogues sur les politiques. Le but est d'élaborer de nouvelles approches et stratégies.
Les objectifs du projet sont les suivants :
- Appuyer les efforts nationaux, régionaux et internationaux de réforme du secteur de la sécurité au moyen de recommandations ciblées;
- Participer à un dialogue sur les politiques en Égypte et au Maroc axé sur les groupes vulnérables, les femmes et les jeunes pour aider à formuler des propositions de politiques publiques sociales et économiques;
- Contribuer à la création d'une culture démocratique inclusive en Syrie et appuyer les efforts de résolution des conflits grâce au soutien, à la recherche et au dialogue;
- Sonder l'opinion publique au moyen d'instruments d'enquête (indice et baromètre de la démocratie dans le monde arabe) et favoriser leur utilisation en tant qu'outils de défense des droits;
- Produire des exposés de politiques qui contribueront aux débats nationaux et régionaux.
Direction du projet
L'Initiative de la réforme arabe (IRA) est un partenaire de longue date du CRDI disposant d'un réseau d'organismes régionaux dans 17 pays arabes. Ces dernières années, l'IRA a analysé les faits nouveaux et les comportements dans la région à la suite de soulèvements. Elle a ainsi déterminé les schémas de participation de la société civile les plus susceptibles d'influer sur les politiques. Elle a donné la parole à de jeunes universitaires et activistes et s'est employée à soutenir les processus de démocratisation ascendants.
|
Ebola Crisis: Improving Science-Based Communication and Local Journalism in Emergency and Post-outbreak Periods Crise du virus Ebola : Améliorer la communication scientifique et le journalisme local en période d'urgence et après une éclosion The World Federation of Science Journalists (WFSJ) is leading a regional communications and training program for local journalists to improve science-based journalism in health emergencies during crisis and post-crisis periods. This project will provide support to promote and strengthen independent science and health journalism in sub-Saharan Africa, with a particular focus on countries affected by Ebola virus disease, or at risk of the disease. Journalism that educates and informs The program will strengthen mass media campaigns and counteract misinformation on Ebola virus disease transmission and control. WFSJ will develop and implement the program in collaboration with Fondation Hirondelle, various African associations of science journalists, and community radio associations in West, Central, and East Africa. The program will target Ebola-affected countries and neighbouring countries. Skills and tools to enhance science journalism The project will offer practical information tools, guidance, and mentoring to journalists working in rural or local radio. The project team will deliver a series of workshops in West African countries directly affected by the Ebola crisis. Participating journalists will receive an information toolbox to help them report on the outbreak. The goal is to enhance and sustain community engagement to ensure the success of control interventions until the end of the epidemic. The project team will develop training courses and regional workshops in partnership with various African associations of science journalists. These activities will help prepare for emerging and post-outbreak public health challenges with improved on-the-ground communication and journalism for health promotion and action. Research to inform learning Applied research will guide the training strategies and allow the project team to adapt them to the Ebola crisis as it evolves. They will assess the barriers and conditions needed to enhance information uptake and to improve communication on health and science in the region. As a long-term goal, the project aims to strengthen journalism associations in Africa through country and regional exchanges using a Web-based platform devoted to science and health journalism. This will help increase access to health knowledge and evidence, improve monitoring and reporting of priority health issues in the region, and link local journalists to the wider science and health journalism community. La World Federation of Science Journalists (WFSJ) dirige un programme régional de communication et de formation pour les journalistes locaux, dans le but d'améliorer le journalisme scientifique dans les situations d'urgence sanitaire et durant les périodes postérieures à une crise. Ce projet soutiendra la promotion et le renforcement d'un journalisme indépendant dans les domaines de la science et de la santé en Afrique subsaharienne, en mettant tout particulièrement l'accent sur les pays touchés par la maladie à virus Ebola ou qui sont exposés au risque de connaître cette maladie.
Un journalisme qui sensibilise et qui informe
Le programme renforcera les campagnes dans les médias de masse et corrigera les renseignements erronés sur la transmission et le contrôle de la maladie à virus Ebola. La WFSJ élaborera et mettra en ¿uvre le programme en collaboration avec la Fondation Hirondelle, diverses associations africaines de journalistes scientifiques, ainsi que des associations de radios communautaires en Afrique occidentale, centrale et orientale. Le programme ciblera les pays touchés par le virus Ebola et leurs voisins.
Compétences et outils pour améliorer le journalisme scientifique
Le projet offrira des outils d'information pratiques, des conseils et un mentorat aux journalistes travaillant pour une radio rurale ou locale. L'équipe du projet donnera une série d'ateliers dans des pays d'Afrique occidentale directement touchés par la crise du virus Ebola. Les journalistes participants recevront une trousse d'outils informative pour les aider à rendre compte de l'éclosion. L'objectif est de rehausser et de soutenir la mobilisation communautaire pour assurer la réussite des interventions de lutte contre la maladie jusqu'à la fin de l'épidémie.
L'équipe du projet mettra au point des cours et des ateliers régionaux en partenariat avec diverses associations africaines de journalistes scientifiques. Ces activités aideront à se préparer aux défis naissants et à ceux qui suivent une éclosion dans le domaine de la santé publique, grâce à une communication et à un journalisme sur le terrain améliorés en vue de la promotion de la santé et de la prise de mesures.
La recherche pour éclairer l'apprentissage
La recherche appliquée guidera les stratégies de formation et permettra à l'équipe du projet de les adapter à la crise provoquée par le virus Ebola au fil de son évolution. Elle évaluera les obstacles et les conditions nécessaires pour rehausser l'assimilation de l'information et pour améliorer la communication en matière de santé et de science dans la région.
En tant qu'objectif à long terme, le projet vise à renforcer les associations journalistiques en Afrique par l'entremise d'échanges nationaux et régionaux en utilisant une plateforme Web consacrée au journalisme spécialisé dans la science et la santé. Cela permettra d'augmenter l'accès aux connaissances et aux données probantes en matière de santé, d'améliorer la surveillance et la production de rapports visant les enjeux prioritaires en matière de santé dans la région, et de créer des liens entre les journalistes locaux et la communauté générale du journalisme voué à la science et à la santé.
|
Policy research institutions and the health SDGs: Open data platforms for citizen-led monitoring Institutions de recherche sur les politiques et ODD liés à la santé : plateformes de données ouvertes pour la surveillance citoyenne Successful achievement of the 17 sustainable development goals (SDGs) and 169 targets will require the participation of citizens that use and rely on local public services. Citizens have a unique legitimacy and capacity to create a “civic SDG movement” that can monitor the implementation of SDG-relevant commitments. This pilot project, one of four pilots exploring the feasibility of a “Think Heath Initiative”, will focus on citizen-generated data for monitoring the attainment of the SDGs at the local level.
CEGSS, a Guatemalan think tank, will work with citizens’ groups, health authorities, and policymakers to adapt and field-test a web-based citizen-led open data monitoring system for the implementation of SDG goals and targets related to health governance (primarily Goal 3 and Goal 16) in Guatemala. The web platform will collect and display macro information on healthcare services coverage, local performance of public healthcare services, and the responsiveness of health authorities to rectifying issues. This exercise will provide the opportunity to raise awareness of the SGDs and the monitoring framework in more than 30 municipalities.
CEGSS will also mentor institutions in India, Peru, and Mexico that are establishing similar web-based monitoring systems. This project will generate lessons about how well-placed think tanks are to support civic awareness and civic engagement in SDG implementation, and to facilitate citizen-generated data; how to integrate monitoring expectations from both authorities and citizens that use public services; the establishment of an open access monitoring system that uses ICT technologies and could be adopted in different countries; and the unique and important role that think tanks can play in amplifying or empowering civic SDG movements.
The longer-term vision is one where multiple country-level digital platforms can be linked, thus creating regional digital platforms — or ideally, a single global digital platform — featuring citizen-generated local data for numerous low- and middle-income countries around the world. If proven feasible, work of this nature could be a feature of the new Think Health Initiative. Pour atteindre les 17 objectifs de développement durable (ODD) et les 169 cibles, il faudra pouvoir compter sur la participation des citoyens qui utilisent les services publics locaux. Les citoyens possèdent la légitimité et la capacité requises pour créer un « mouvement civique en lien avec les ODD » susceptible de surveiller la mise en oeuvre des engagements pertinents pour les ODD. Ce projet pilote, qui fait partie d’une série de quatre projets qui examinent la possibilité de mettre sur pied une initiative Réflexion santé, mettra l’accent sur les données fournies par des citoyens en vue de surveiller l’atteinte des ODD.
Le CEGSS, un think tank guatémaltèque, collaborera avec des groupes de citoyens, des autorités sanitaires et des décideurs en vue d’adapter et de mettre à l’essai sur le terrain un système en ligne de surveillance des données ouvertes dirigée par les citoyens aux fins de mise en oeuvre des objectifs et des cibles de développement durables relatifs à la gouvernance de la santé (principalement, l’Objectif 3 et l’Objectif 16) au Guatemala. La plateforme Web recueillera et affichera des renseignements généraux sur la couverture de services de soins de santé, le rendement des services de soins de santé publics à l’échelle locale et la sensibilité des autorités sanitaires à la correction des problèmes.
Le CEGSS servira aussi à surveiller les institutions en Inde, au Pérou et au Mexique où l’on est en train de mettre en place des systèmes de surveillance en ligne semblables. Ce projet permettra de tirer des enseignements sur l’utilité des think tanks pour soutenir la sensibilisation et la mobilisation des citoyens eu égard à la mise en oeuvre des ODD, et pour faciliter la collecte de données produites par les citoyens; sur la manière d’intégrer les attentes à l’égard de la surveillance tant des autorités que des citoyens qui utilisent les services publics; sur la mise en place d’un système de surveillance en accès libre qui recourt aux TIC.
À long terme, on pourrait envisager de lier entre elles de nombreuses plateformes numériques à l’échelle des pays, créant ainsi des plateformes numériques régionales — ou idéalement, une seule et même plateforme numérique mondiale — renfermant des données fournies localement par les citoyens de nombreux pays à faible revenu et à revenu intermédiaire dans le monde.
|
Supporting the Next Einstein Initiative Soutien à l'initiative À la recherche du prochain Einstein Nearly one million students graduate from African universities each year. Yet, at a time when strong math skills are needed to tackle urgent problems in the modern economy and the environment, there remains a critical scarcity of graduates with mathematical and scientific expertise. The African Institute for Mathematical Sciences, Cape Town, (AIMS South Africa), was established in 2003 to address this gap. The Institute takes the 50 top African students each year and puts them through a rigorous 10-month course in applied mathematics. In its first seven years, AIMS South Africa graduated 305 students from 31 African countries, a third of whom were women; 95% went on to pursue Master's and PhD studies, the great majority in Africa. The next Einstein Initiative (AIMS-NEI) has been launched with the intent to increase the number of graduates dramatically. It seeks to establish 15 AIMS centres across the continent by 2021, and to graduate 750 well-trained students per year. This grant will help realize the first phase of that objective by establishing a network of five centres of mathematical science across Africa by 2015. This will include supporting scholarships at the existing institutes in South Africa and Nigeria, and establishing new centres in Ethiopia, Ghana and Sénégal. The idea is that graduates of the Einstein Initiative will go on to assume leadership roles in academia, industry and government. It is expected that the Canadian contribution will help leverage further funding from African universities, private sector and governments, as well as funding from other major donors. Près d'un million d'étudiants reçoivent chaque année un diplôme d'une université africaine. Pourtant, à une époque où il faut bien maîtriser les mathématiques pour s'attaquer aux problèmes urgents de l'économie moderne et de l'environnement, les diplômés compétents en mathématiques et en sciences sont une denrée rare.
Établi au Cap, l'African Institute for Mathematical Sciences (AIMS South Africa) a été mis sur pied en 2003 pour corriger cette lacune. Chaque année, l'institut fait suivre aux 50 meilleurs étudiants africains un programme d'études rigoureux en mathématiques appliquées pendant dix mois. Durant les sept premières années, AIMS South Africa a décerné un diplôme à 305 étudiants provenant de 31 pays africains, dont le tiers étaient des femmes; 95 % d'entre eux ont ensuite fait des études de maîtrise et de doctorat, la plupart du temps en Afrique.
L'initiative À la recherche du prochain Einstein (AIMS-NEI) a pour but d'augmenter considérablement le nombre de diplômés. Elle vise à établir 15 instituts de sciences mathématiques sur tout le continent africain d'ici 2021 et à produire chaque année 750 diplômés dûment formés. Cette subvention contribuera à la réalisation d'une première phase grâce à la création d'un réseau formé de cinq de ces instituts d'ici 2015; il s'agira d'offrir des bourses pour aller étudier aux instituts existants, en Afrique du Sud et au Nigeria, et d'en établir trois nouveaux, en Éthiopie, au Ghana et au Sénégal. On souhaite que les diplômés deviennent des chefs de file dans le monde universitaire, dans l'industrie et dans le secteur public. L'on s'attend à ce que la contribution du Canada incite les universités, le secteur privé et les gouvernements africains, ainsi que d'autres bailleurs de fonds importants, à emboîter le pas.
|
Unearthing Exclusions: Toward More Inclusive Zimbabwean Cities Contrer l'exclusion pour des villes plus inclusives au Zimbabwe Some 40% of Zimbabwe's 12 million inhabitants live in cities. This number is expected to grow at a rate of approximately 4% per year. The population of Harare, Zimbabwe's largest city has grown four-fold in the past 30 years. But the country's urban infrastructure has not kept pace with this growth. In fact, Zimbabwe' cities are remnants of a colonial past when cities were largely built to serve the labour needs of a settler minority. The expectation was that most of the population would remain in rural areas. Zimbabwe now faces significant challenges associated with urban overcrowding, unemployment, violence, and inadequate services. This project seeks to examine the causes and impacts of urban violence and inequalities. Researchers will explore how historically rooted causes of exclusion have-and continue to-frame state policy. The project will place particular emphasis on examining the relationship between unemployment, overcrowding, violence, the lack of services, and gender-based inequalities. The research aims to contribute to the development of more gender-sensitive laws, policies, and practices for the urban poor. This will help empower Zimbabwean women who face harassment, various forms of violence (including sexual violence), robberies, theft, and limited or no access to housing and other basic services. More specifically, the project will investigate how current laws, policies, and practices fail to take into account-and may even act to reinforce-violence, poverty, and inequalities for Zimbabwean women living in cities. The research team will use a range of qualitative and participatory methods to assess how current state and municipal laws and policies on housing, informal settlements (slums), basic services delivery, and infrastructure are applied. Researchers will also evaluate the impact these laws and policies have had on the security of poor women, examining security and justice institutions, such as the police and courts. Results will be shared with policymakers, government officials, and communities through a variety of outputs, including peer-reviewed publications, documentary films, and short skits. This project is part of the Safe and Inclusive Cities (SAIC) research initiative designed to build an evidence base on the connections between urban violence, poverty, and inequalities. Jointly funded by IDRC and the United Kingdom's Department for International Development, the SAIC program also seeks to identify the most effective strategies for addressing these challenges in Latin America and the Caribbean, South Asia, and sub-Saharan Africa. Près de 40 % des 12 millions d'habitants du Zimbabwe vivent dans des villes. Ce nombre est appelé à croître à raison d'environ 4 % par année. Harare, la plus grande ville du pays, a vu sa population quadrupler au cours des 30 dernières années. Or l'infrastructure urbaine du pays ne progresse pas au même rythme que sa population citadine. Les villes du Zimbabwe sont en fait le vestige d'un passé colonial où la construction des villes visait d'abord à répondre aux besoins en main-d'oeuvre d'un groupe minoritaire de colonisateurs et supposait que la majorité de la population demeurerait dans les régions rurales.
Le Zimbabwe doit maintenant composer avec des problèmes liés au surpeuplement, au chômage, à la violence et à l'insuffisance des services en ville. Ce projet a donc pour objectif d'examiner les causes et les répercussions de la violence et des inégalités en milieu urbain. Les chercheurs étudieront l'incidence que les causes historiques de l'exclusion ont eue - et ont encore de nos jours - sur les politiques nationales. Le projet veillera particulièrement à examiner la corrélation entre le chômage, le surpeuplement, la violence, le manque de services et les inégalités fondées sur le sexe.
Le projet vise à favoriser la mise en place de lois, de politiques et de pratiques qui tiennent davantage compte des sexospécificités afin d'améliorer le sort des citadins pauvres. Ces mesures favoriseront l'autonomisation des Zimbabwéennes qui doivent composer avec le harcèlement, diverses formes de violence (y compris la violence sexuelle), le vol et un accès limité, voire inexistant, au logement et à d'autres services de base. En particulier, le projet examinera la façon dont les lois, les politiques et les pratiques actuelles ne parviennent pas à prendre en compte la violence, la pauvreté et les inégalités auxquelles sont confrontées les citadines au Zimbabwe, voire les aggravent.
L'équipe de recherche s'appuiera sur un éventail de méthodes qualitatives et participatives pour analyser la façon dont les lois et les politiques municipales et nationales qui ont trait au logement, aux établissements spontanés (bidonvilles), à la prestation des services de base et aux infrastructures sont mises en application. Les chercheurs évalueront aussi l'incidence de ces lois et politiques sur la sécurité des femmes pauvres. Enfin, ils se pencheront sur les institutions de l'appareil judiciaire et sur celles du secteur de la sécurité, par exemple les tribunaux et les corps policiers. Les résultats seront communiqués aux responsables des politiques, aux responsables gouvernementaux et aux collectivités au moyen de divers extrants, notamment des publications dans des revues à comité de lecture, des documentaires et des sketches.
Ce projet s'inscrit dans l'initiative Villes sûres et inclusives, qui vise à constituer une assise de données probantes sur les liens entre la violence, la pauvreté et les inégalités en milieu urbain. Financée conjointement par le CRDI et le DFID, cette initiative cherche à cerner les stratégies les plus efficaces pour contrer ces phénomènes en Amérique latine et dans les Caraïbes, en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne.
|
Cross-consortia in-country engagement in India Consultation transconsortium en Inde A number of consortia were selected in 2014 to address challenges in glacier-fed basins, mega-deltas, and semi-arid areas. The Energy and Resources Institute (TERI) in Delhi, the Indian Institute for Human Settlements (IIHS) in Bangalore, and Jadavpur University (JU) are the three institutions leading this work for the different consortia in India.
During the program’s inception meeting, the idea of country engagement groups was discussed as a means to coordinate communication and policy engagement activities. Work began on development of a national communication plan and a list of stakeholders was developed collaboratively. In April 2015, the three consortia partnered with Alterra to take forward the Climate Adaptation Services Community (CASCO) consortium. CASCO is a community of European and Indian researchers focused on long-term cooperation in the field of climate change adaptation funded by the European Union.
The members of the country engagement group have realized that there is a need for additional resources to support the effective communication and translation of research findings emerging from the research and policy engagement activities within the country, apart from the work defined under individual consortia activities. This project, which is funded under CARIAA’s Opportunities and Synergies Fund, seeks to enable successful coordination and strengthening of the country engagement group’s research-into-use (RIU) strategy.
The project, implemented by TERI, will coordinate cross-consortia RIU activities to synergize and strengthen decision-making at the national level, produce joint dissemination products targeting relevant national stakeholders, and review existing policies and practices on adaptation in the thematic areas of each consortia to identify challenges and opportunities for action on adaptation. It will develop a base plan for RIU and map and actively engage stakeholders to enhance uptake of research for adaptation based on the findings from each consortium.
The Collaborative Adaptation Research Initiative in Asia and Africa (CARIAA) aims to help build the resilience of poor people to climate change by supporting a network of consortia to conduct high-calibre research and policy engagement in hot spots in Africa and Asia. It is jointly funded by the UK’s Department for International Development and IDRC. Des consortiums choisis en 2014 s’attaquent aux défis que posent les bassins hydrographiques alimentés par les glaciers, les grands deltas et les régions semiarides. The Energy and Resources Institute (TERI) à Delhi, l’Institut indien pour les établissements humains à Bangalore et l’Université de Jadavpur pilotent les travaux de divers consortiums en Inde.
Durant la réunion d’inauguration, il a été question d’établir un groupe de consultation de pays afin de coordonner les communications et les activités d’interaction avec la sphère des politiques. On a commencé à élaborer un plan national de communications conjoint et à dresser la liste des parties prenantes. En avril 2015, les trois consortiums se sont associés à Alterra pour promouvoir le consortium de la Communauté des Services d’adaptation aux changements climatiques. Il s’agit d’une communauté de chercheurs européens et indiens axée sur la coopération à long terme dans le domaine de l’adaptation aux changements climatiques, financée par l’Union européenne.
Les membres du groupe de consultation de pays ont déterminé le besoin de ressources pour favoriser la communication efficace et la conversion des résultats des recherches et de l’interaction avec la sphère des politiques du pays, outre les travaux définis dans les activités de chaque consortium. Financé par le fonds pour les occasions et la synergie au titre de l’IRCAAA, ce projet vise la coordination efficace et le renforcement de la stratégie de mise en pratique de la recherche du groupe de consultation de pays.
Mis en oeuvre par TERI, le projet permettra de coordonner les activités de mise en pratique de la recherche et de renforcer le processus décisionnel national, de créer des produits de communication conjoints visant des parties prenantes nationales et d’examiner les politiques et pratiques sur l’adaptation selon les thématiques propres à chaque consortium afin de cerner les défis et occasions liés aux mesures d’adaptation. Il permettra d’établir un plan fondamental de mise en pratique des recherches et de mobiliser les parties prenantes pour améliorer l’adoption des résultats des recherches fondés sur les constatations de chaque consortium.
L’IRCAAA vise à favoriser l’accroissement de la résilience des populations pauvres à l’égard des changements climatiques en aidant un réseau de consortiums à mener des recherches de grande qualité de même qu’à interagir avec la sphère des politiques dans des zones cruciales en Afrique et en Asie. Elle est financée conjointement par le Department for International Development du RoyaumeUni et le CRDI.
|
CARIAA Summative Evaluation Évaluation sommative de l’IRCAAA This project will provide an external evaluation of the Collaborative Adaptation Research Initiative in Africa and Asia (CARIAA) outputs and outcomes with a view to future programming on adaptation to climate change. The evaluation will examine the following: the quality of CARIAA-funded research; the extent to which CARIAA met its objectives and intended outcomes; and which results offer particularly promising opportunities to realize further impact, whether through additional time, scaling, or replicating elsewhere.
An evaluation team was identified through an open and competitive request for proposals. The evaluation is expected to unfold over two rounds of document review and data gathering. It will apply the Research Quality Plus (RQ+) assessment framework, incorporating criteria on gender from the phased evaluation. RQ+ is a holistic approach to research evaluation that considers general context, qualitative and quantitative data, and positioning for use of the research, among other factors.
The evaluation will be shared with the UK Department for International Development, the IDRC Board of Governors, and the four consortia whose work the program supported. It will also be made publicly available on the Internet.
The Collaborative Adaptation Research Initiative in Africa and Asia (CARIAA) aims to build the resilience of poor people to climate change by supporting a network of consortia to conduct high-calibre research and policy engagement in hot spots in Africa and Asia. It is jointly funded by the UK’s Department for International Development and IDRC. Ce projet fournira une évaluation externe des extrants et des résultats de l’Initiative de recherche concertée sur l’adaptation en Afrique et en Asie (IRCAAA) afin d’élaborer les futurs programmes en matière d’adaptation aux changements climatiques. L’évaluation examinera les éléments suivants : la qualité des recherches financées par l’IRCAAA; la mesure dans laquelle l’IRCAAA a atteint ses objectifs et ses résultats escomptés; et les résultats qui offrent des occasions particulièrement prometteuses d’avoir davantage d’impact, que ce soit au moyen de temps, du déploiement à grande échelle ou de la reproduction ailleurs.
Une équipe d’évaluation a été retenue au moyen d’un appel à propositions ouvert et concurrentiel. L’évaluation devrait se dérouler sur deux vagues d’examen des documents et de collecte des données. On appliquera le cadre d’évaluation Qualité de la Recherche + (QR+), qui intègre les critères de sexospécificité tirés de l’évaluation par étapes. QR+ est une approche globale d’évaluation des travaux de recherche qui prend en compte, entre autres facteurs, le contexte général, les données qualitatives et quantitatives et les perspectives d’utilisation de la recherche.
Les résultats de l’évaluation seront communiqués au Department for International Development du Royaume-Uni, au Conseil des gouverneurs du CRDI et aux quatre consortiums dont le programme a soutenu le travail. Ils seront également publiés sur Internet.
L’Initiative de recherche concertée sur l’adaptation en Afrique et en Asie (IRCAAA) vise à renforcer la résilience des populations pauvres à l’égard des changements climatiques, en aidant un réseau de consortiums à mener des recherches de grande qualité de même qu’à interagir avec la sphère des politiques dans des zones cruciales de l’Afrique et de l’Asie. Elle est financée conjointement par le Department for International Development du Royaume-Uni et le CRDI.
|
Courts, Networks, and Start-Ups: Institutions Matter for South Asian Small Enterprises Les tribunaux, les réseaux et les entreprises en démarrage : l'importance des institutions pour les petites entreprises de l'Asie du Sud This project will examine the economic consequences of courts on businesses in South Asia. Specifically, it will analyze how courts and other institutional barriers prevent new small and medium entrepreneurs from entering the market and creating jobs. This is especially true for women and people from low castes. In South Asia, small businesses offer the best chance to create new opportunities for millions of job seekers. However, according to most international rankings, South Asian economies rank poorly in terms of institutional arrangements to facilitate business start-up or operation. This weak formal institutional environment can make any type of business contracting costly or even prohibitive. To navigate this environment, existing or emerging businesses use their informal networks, shaped by ethnicity, caste, and gender. South Asia offers examples of how different formal and informal institutions exist side-by-side: deeply rooted informal networks and formal courts plagued by congestion, high legal costs, and delays. Researchers have yet to fully investigate the effect of how courts function, together with the informal networks that support the decision to start or operate a small business in this region. This project fills that gap. It raises important policy questions for other developing countries working to make the formal court system more effective. The research team will aim to -examine how two contract writing institutions (formal district courts and informal caste networks) complement, substitute, and interact with each other to affect people's decision to start and operate a business in India and Bangladesh; -study the quality of district courts in India by constructing an index across Indian districts; -investigate how informal networks and courts interact with and affect entrepreneurship; -provide quantitative evidence about the types of entrepreneurs who would benefit the most from improvements in the formal system and how the improvements could help women and marginalized castes; -identify qualitative factors that affect contract writing by comparing two case studies from the leather sector in Kanpur, India, and from the garment sector in Dhaka, Bangladesh; and -raise awareness of the importance of courts and networks by organizing workshops among policy circles and NGOs, and participating in academic conferences. The Indian Institute of Technology Kanpur and the University of Calcutta will partner on the project to produce a courts index and a series of recommendations. Ce projet examinera les conséquences économiques des tribunaux sur les entreprises en Asie du Sud. Plus précisément, il analysera la façon dont les tribunaux et les autres obstacles institutionnels empêchent les nouvelles petites et moyennes entreprises de faire leur entrée sur le marché et de créer des emplois. Cette observation vaut particulièrement pour les entreprises appartenant à des femmes et à des personnes des castes inférieures.
En Asie du Sud, les petites entreprises offrent la meilleure chance de créer de nouveaux débouchés pour des millions de demandeurs d'emploi. Toutefois, selon la plupart des classements internationaux, les économies de l'Asie du Sud ne font pas très bonne figure pour ce qui est des dispositions institutionnelles visant à faciliter la création ou l'exploitation d'une entreprise.
Cette faiblesse du contexte institutionnel officiel peut rendre très coûteuse, voire prohibitive, la passation de marchés commerciaux. Pour s'y retrouver, les entreprises existantes ou émergentes mettent à profit leurs réseaux officieux, axés sur l'ethnie, la caste et le sexe. L'Asie du Sud illustre la façon dont se côtoient différentes institutions officielles et officieuses : des réseaux informels profondément enracinés et des tribunaux officiels en proie à la congestion, à des frais juridiques élevés et à des retards.
Les chercheurs n'ont pas encore pleinement approfondi les effets du fonctionnement des tribunaux ni les réseaux officieux qui appuient la décision de lancer ou d'exploiter une petite entreprise dans cette région. Ce projet comble cette lacune. Il soulève d'importantes questions, sur le plan des politiques, pour les autres pays en développement qui cherchent à accroître l'efficacité du système judiciaire officiel.
L'équipe du projet cherchera :
-à examiner comment deux institutions de rédaction de contrats (les cours de district officielles et les réseaux de castes officieux) se complètent, se remplacent et interagissent pour exercer une influence sur la décision des personnes de créer et d'exploiter une entreprise en Inde et au Bangladesh;
-à étudier la qualité des cours de district en établissant un répertoire pour l'ensemble des districts du pays;
-à étudier la façon dont les réseaux officieux et les tribunaux interagissent avec l'entrepreneuriat et l'influent;
-à produire des données probantes quantitatives au sujet des types d'entrepreneurs auxquels l'amélioration du système officiel profiterait le plus et sur la façon dont les améliorations pourraient aider les femmes et les castes marginalisées;
-à déterminer les facteurs qualitatifs qui influent sur la rédaction des contrats en comparant deux études de cas tirés du secteur du cuir à Kanpur, en Inde, et du secteur du vêtement à Dhaka, au Bangladesh
-à accroître la sensibilisation à l'importance des tribunaux et des réseaux en organisant des ateliers dans le milieu des politiques et des ONG, et en participant à des colloques savants.
L'Indian Institute of Technology Kanpur et l'Université de Calcutta s'associeront dans le cadre du projet pour produire un répertoire des tribunaux et une série de recommandations.
|
CARIAA Professional Development Award Recipient 2017 108524 Titulaire d’une bourse de développement professionnel de l’IRCAAA en 2017 The purpose of this project is to support a Professional Development Award (PDA) recipient hosted by the Collaborative Adaptation Research Initiative in Africa and Asia (CARIAA) program. Along with producing quality research, enhancing capacity, and promoting engagement at the consortia-level, CARIAA also aims to create added value by producing program-level analysis, synthesis, and learning that cuts across the research undertaken in three hot spots. During 2016, CARIAA supported a PDA whose role was to develop a strategy to identify, structure, and support cross-consortia common themes in a systematic manner for synergies emerging from the program’s research.
A key lesson from this first year of focused efforts is that the program team themselves will need to play a much more active role in the synthesis activities. While cross-consortia work is happening, and the program team continues to support this strongly, the team needs to step up to the plate and conduct program level syntheses themselves. With no dedicated communications staff, and four program officers fully allocated to program-level responsibilities, a PDA with a PhD and strong writing capabilities could make a critical contribution at this time.
The PDA will work with the program team to identify topics/subjects for synthesis work that brings together the findings across multiple consortia and highlights the contribution of the CARIAA program to global climate change discussions. The awardee will develop written materials for the communication of common/cross-cutting themes between consortia to different audiences. The PDA will also facilitate the Annual Learning Review event in Nepal in May 2017. This event will allow the PDA to further define topics of synthesis and build relationships with consortia members. In addition, the PDA will acquire practical experience related to the management of program activities, including contributions to the review of concept notes and project proposals, strategic planning, organization of meetings, and other related tasks.
The Collaborative Adaptation Research Initiative in Africa and Asia (CARIAA) aims to help build the resilience of poor people to climate change by supporting a network of consortia to conduct high-calibre research and policy engagement in hot spots in Africa and Asia. It is jointly funded by the UK’s Department for International Development and IDRC. Ce projet vise à soutenir un titulaire de bourse de perfectionnement professionnel attribuée par le programme de l’Initiative de recherche concertée sur l’adaptation en Afrique et en Asie (IRCAAA). En plus de réaliser des recherches de qualité, de renforcer la capacité et de favoriser la mobilisation des consortiums, l’IRCAAA s’emploie à bonifier son offre en produisant des analyseset enseignements au niveau du programme de l’ensemble des recherches menées dans les trois milieux critiques. En 2016, l’IRCAAA a appuyé un titulaire de bourse de perfectionnement professionnel dont le rôle consistait à élaborer une stratégie permettant de déterminer, structurer et appuyer de façon systématique des thèmes communs entre les consortiums pour les synergies provenant des recherches du programme.
L’une des leçons clés apprises au cours de la première année d’efforts concertés est que les membres de l’équipe du programme eux-mêmes devront jouer un rôle plus actif dans les activités de synthèse. Même si des travaux sont réalisés entre les consortiums, et que l’équipe du programme continue de s’y montrer très favorable, il faut que l’équipe mette la main à la pâte et effectue elle-même les synthèses au niveau du programme. En l’absence de personnel spécialisé dans les communications, et avec quatre agents de programme affectés entièrement à des responsabilités au niveau du programme, un titulaire d’une bourse de perfectionnement professionnel doté d’un doctorat et possédant de solides compétences en rédaction pourrait apporter une contribution essentielle à ce stade.
Le titulaire d’une bourse de développement professionnel travaillera avec l’équipe du programme en vue de cerner les sujets pour les travaux de synthèse qui réunissent les constatations effectuées par de nombreux consortiums et mettent en évidence la contribution du programme de l’IRCAAA aux discussions sur les changements climatiques à l’échelle mondiale. Il rédigera des documents en vue de la communication de thèmes communs ou transversaux entre les consortiums à divers publics. Le titulaire de la bourse animera aussi l’examen annuel sur l’apprentissage qui aura lieu en mai 2017 au Népal.
L’IRCAAA vise à favoriser l’accroissement de la résilience des populations pauvres à l’égard des changements climatiques en aidant un réseau de consortiums à mener des recherches de grande qualité de même qu’à interagir avec la sphère des politiques dans des zones cruciales en Afrique et en Asie. Elle est financée conjointement par le Department for International Development du Royaume-Uni et le CRDI.
|
Support for IDRC’s strategic positioning exercise Soutien à l’activité de positionnement stratégique du CRDI IDRC is unique but not alone in the research for development landscape. In support of IDRC’s continuing understanding of its strategic positioning in that landscape, a number of activities will be undertaken. These will include the production of papers addressing types of research support and recipients funded by others, as well as addressing funders’ approaches to influencing policy and practice. A series of interviews with Canadian and international research and thought leaders, representatives of peer organizations, and sector-specific research and thought leaders will also be conducted and integrated into the papers.
These and other outputs will then be explored and discussed by IDRC’s management and Board, in support of the ultimate goal of better defining IDRC’s value proposition and identifying what might be required to strengthen IDRC’s positioning. Le CRDI est un organisme unique, mais n’est pas le seul à évoluer dans le domaine de la recherche pour le développement. Pour soutenir la compréhension suivie de son propre positionnement stratégique, le CRDI entreprendra plusieurs activités. Parmi elles figurent la production d’articles traitant des types de soutien à la recherche et des bénéficiaires de subventions d’autres organismes, et l’étude des démarches d’autres bailleurs de fonds pour influencer les politiques et les pratiques. On réalisera également une série d’entrevues avec des chercheurs et leaders d’opinion canadiens et étrangers, des représentants d’organismes homologues et des chercheurs et leaders d’opinion issus du secteur, afin d’en intégrer les résultats aux articles.
On étudiera ensuite ces extrants, parmi d’autres, et l’on en discutera avec la direction et le Conseil du CRDI dans le but d’atteindre l’objectif ultime, soit une meilleure définition de la proposition de valeur du Centre et la détermination de ce qui pourrait être nécessaire pour consolider sa position.
|
Sustainable Livestock Production, Health, and Environment in the Bolivian Altiplano Production durable de bétail, santé et environnement dans l'Altiplano bolivien This project aims to promote evidence-based policies for improving livestock production, environmental sustainability, and health in the Bolivian Altiplano's rural communities. Traditional farming under threat in Bolivia Raising sheep and llamas is a fundamental economic activity that is threatened by current agricultural practices in the high plateau. An increasing dependence on sheep farming is resulting in overgrazing and excessive pressure on native pastures. These practices are accelerating the destruction of the natural soil cover, compromising livestock production and local livelihoods in the long-term. Llamas are risking local livestock health Llama production can provide food protein, hide, fibre, and transport. Without interfering with sheep grazing, it reduces pressures on fragile highland ecosystems. The Ministry of Rural Development launched a national program to support the development of the llama sector, contribute to local economies, and ensure sustainable livestock practices. However, animal disease, including the high prevalence of sarcocystosis in llamas, is limiting the program's potential. Local farmers are abandoning the traditional mixed llama-sheep production. Evaluating risks and options The project will address important knowledge gaps associated with local livestock health and public health, including the burden of parasitic diseases in livestock and human exposure to pathogens associated with both types of animals. The research team will develop a dynamic model to illustrate interrelationships and trade-offs of different mixed sheep and llama livestock production scenarios. This will help facilitate discussions between researchers, policymakers, and local stakeholders on policy options and regulations for: -improving livestock production, animal, and human health; -supporting local economic growth; and -ensuring the sustainability of native pastures. Partnerships for progress The project was developed through a multi-actor partnership that includes strong engagement from municipal and departmental decision-makers, including the Animal Health, Public Health, and Protected Areas of the Ministries of Rural Development, Health, and Environment. This approach will help ensure alignment of research and policy. A key intended outcome is to translate existing national policies into locally adapted laws and multi-sector programs, with the longer-term goal of replication elsewhere in Bolivia. This will help foster local production of animal-derived food in environmentally sustainable ways. It will also promote public health in the Altiplano's vulnerable populations. Projet de recherche Ce projet vise à promouvoir les politiques fondées sur des données probantes pour améliorer la production de bétail, la durabilité de l'environnement et la santé dans les collectivités rurales de l'Altiplano bolivien.
Menace contre l'agriculture traditionnelle en Bolivie
L'élevage des moutons et des lamas est une activité économique fondamentale que menacent les pratiques agricoles actuelles sur les hauts plateaux. La dépendance croissance à l'élevage du mouton engendre du surpâturage et exerce une pression excessive sur les pâturages naturels. Ces pratiques accélèrent la destruction du sol de surface naturel et compromettent la production du bétail et les moyens locaux de subsistance à long terme.
Les lamas compromettent la santé du bétail local
La production de lamas peut fournir des protéines alimentaires, du cuir, de la fibre et un moyen de transport. Ne nuisant pas au pâturage des moutons, elle réduit la pression exercée sur les fragiles écosystèmes des hautes terres.
Le ministère du Développement rural a lancé un programme national pour soutenir le développement du secteur du lama, contribuer aux économies locales et assurer des pratiques d'élevage durables. Toutefois, les maladies animales, y compris la forte prévalence de sarcocystose chez les lamas, limitent les possibilités du programme. Les fermiers locaux abandonnent la traditionnelle production mixte de lamas et de moutons.
Évaluer les risques et les options
Le projet tentera de combler d'importantes lacunes dans les connaissances liées à la santé du bétail et à la santé publique à l'échelon local, y compris le fardeau que font peser les maladies parasitaires chez le bétail et l'exposition humaine à des pathogènes associés à ces deux types d'animaux.
L'équipe de recherche élaborera un modèle dynamique pour illustrer les relations réciproques entre divers scénarios de production mixte de lamas et de moutons ainsi que les avantages et inconvénients de chacun. Cela facilitera les discussions entre les chercheurs, les responsables des politiques et les intervenants locaux sur les solutions possibles en matière de politiques et de réglementation pour :
-accroître la production de bétail, et améliorer la santé animale et la santé humaine;
-appuyer la croissance économique locale;
-assurer la durabilité des pâturages naturels.
Partenariats pour le progrès
Le projet a été élaboré par l'entremise d'un partenariat multipartite, qui comporte un engagement ferme de la part des responsables des politiques des municipalités et des ministères, au notamment ceux des services chargés de la santé animale, de la santé publique et des zones protégées dans les ministères du Développement rural, de la Santé et de l'Environnement. Cette démarche aidera à harmoniser la recherche et les politiques.
Une importante incidence voulue du projet est l'intégration des politiques nationales existantes à des lois et programmes multisectoriels qui tiennent compte des particularités locales, dans le but, à plus long terme, de reproduire cette intervention ailleurs en Bolivie. On encouragera ainsi la production locale d'aliments produits à partir des animaux par des moyens durables sur le plan de l'environnement. Cela favorisera aussi la santé publique au sein des populations vulnérables de l'Altiplano.
|
Publication of “Durban: City of Danger” book Publication du livre intitulé Durban: City of Danger The Safe and Inclusive Cities initiative, jointly funded by IDRC and the UK’s Department for International Development, seeks to identify the drivers of urban violence and how they relate to poverty and inequality. It also aims to identify which interventions work — and which don’t — to prevent and reduce urban violence. This project seeks to support a Safe and Inclusive Cities partner, the University of KwaZulu-Natal Foundations Trust, to expand their research uptake efforts in sub-Saharan Africa through the production of a book, “Durban: City of Danger”. The objective is to better leverage their project’s findings for greater impact. L’initiative Villes sûres et inclusives, financée conjointement par le CRDI et le Department for International Development du Royaume-Uni, vise à cerner les facteurs de la violence urbaine et ses liens avec la pauvreté et les inégalités. Elle vise aussi à déterminer les interventions qui fonctionnent — et celles qui ne fonctionnent pas — pour prévenir et réduire la violence dans les centres urbains. Par ailleurs, ce projet cherche à appuyer un partenaire de Villes sûres et inclusives, soit la University of KwaZulu-Natal Foundations Trust, afin d’accroître ses efforts en matière d’utilisation des résultats de recherche en Afrique subsaharienne grâce à la production d’un livre intitulé Durban: City of Danger. L’objectif est de mieux utiliser les constatations issues du projet pour avoir une plus grande incidence.
|
DataHack for financial inclusion: Creating a platform for young innovators to develop their ideas and take them to scale DataHack pour l’inclusion financière : création d’une plateforme pour que les jeunes innovateurs puissent élaborer leurs idées et les réaliser The increasing availability of financial data can be effectively used to drive innovations that help close the gender gaps and address the barriers that prevent the poor from benefiting from financial services. This project seeks to catalyze new data-driven financial services solutions that will have a positive impact on the poor.
Through a DataHack for financial inclusion innovation competition, the project will incentivize young Africans to harness data to develop effective and scalable solutions. It will also foster market linkages for promising young entrepreneurs through an active platform that connects them to financial service providers and to key investors in the region to help take promising innovations to scale.
The project will be carried out in Ghana, Kenya, Rwanda, Tanzania, Uganda, and Zambia. In each country, teams of young entrepreneurs and data scientists will benefit from the mentorship, capacity building, and exposure provided by the project. More than 120 individuals are expected to participate across these countries. The competition will serve as a platform to showcase the work of competing teams to investors, potential financial services partners, and clients. The country winners will be granted the opportunity to pitch to African investors at the Transform Africa Summit in Rwanda in May 2018.
This is a multi-funder initiative with funding from IDRC and the MasterCard Foundation. IDRC funds the work in Tanzania and Zambia with its implementing partner, the South Africa-based Centre for Financial Regulation and Inclusion. The project will document the most innovative data-driven financial services solutions emerging from the DataHack. It will also document lessons on the type of mentorship and skills development activities that can help spur youth-led innovations, as well as what works to facilitate private sector linkages. L’accessibilité croissante à des données financières peut être utilisée efficacement pour favoriser des innovations qui aident à combler les écarts sexospécifiques et à surmonter les obstacles qui empêchent les pauvres de profiter de services financiers. Ce projet vise à promouvoir de nouvelles solutions de services financiers fondés sur les données qui auront des répercussions positives sur les pauvres.
Grâce à un concours DataHack d’innovation pour l’inclusion financière, le projet incitera de jeunes Africains à exploiter les données afin d’élaborer des solutions efficaces et applicables à grande échelle. Il favorisera également des liens avec le marché pour les jeunes entrepreneurs prometteurs grâce à une plateforme active qui les relie aux fournisseurs de services financiers et aux investisseurs clés dans la région afin d’aider à appliquer des innovations prometteuses à grande échelle.
Le projet sera exécuté au Ghana, au Kenya, au Rwanda, en Tanzanie, en Ouganda et en Zambie. Dans chaque pays, des équipes de jeunes entrepreneurs et de scientifiques des données tireront profit du mentorat, du renforcement des capacités et de la visibilité fournis par le projet. Plus de 120 personnes devraient y prendre part dans ces pays. Le concours servira de plateforme pour présenter le travail des équipes participantes à des investisseurs, des partenaires de services financiers potentiels et des clients. Les gagnants du pays auront l’occasion de présenter leur idée à des investisseurs africains au Transform Africa Summit au Rwanda en mai 2018.
Il s’agit d’une initiative réunissant plusieurs bailleurs de fonds financée par le CRDI et la Fondation MasterCard. Le CRDI finance le travail en Tanzanie et en Zambie avec son partenaire de mise en œuvre, le Centre for Financial Regulation and Inclusion d’Afrique du Sud. Le projet documentera les solutions de services financiers fondées sur des données les plus novatrices émergeant de la compétition DataHack. Il documentera également des leçons sur le type d’activités de mentorat et de perfectionnement des compétences qui peuvent aider à stimuler les innovations dirigées par des jeunes, et sur ce qui favorise les liens avec le secteur privé.
|
Scaling Up Small-Scale Food Processing for Therapeutic and Complementary Foods for Children in Vietnam (CIFSRF Phase 2) Passage à grande échelle de la transformation d'aliments thérapeutiques menée à petite échelle pour les enfants du Vietnam (FCRSAI, phase II) This project will contribute to reducing food insecurity and chronic malnutrition in three provinces of northern Vietnam: La¿o Cai, Lai Cha¿u, and Ha¿ Giang. The project team will scale up successful initiatives that use locally grown crops for ready-to-use therapeutic foods and fortified complementary foods. Nourishment and better health Therapeutic foods are energy-dense, micronutrient-enriched pastes or bars designed to provide high-density nutrition for severely undernourished children. Complementary foods are designed for the diets of all children between the ages of 6 to 24 months. Researchers from the National Institute of Nutrition, Vietnam and Canada's Ryerson University will use scaling up strategies to -procure crops directly from women farmers in rural Vietnam -establish decentralized production of fortified complementary foods and therapeutic foods in small-scale food processing facilities -distribute the products using a supply chain that includes public health providers (such as the Ministry of Health and international organizations) and commercial channels The project aims to build on the experience of NINFoods, a business-oriented subsidiary of the National Institute of Nutrition. The company successfully standardized the production of a high-energy nutritious bar for integrated management of acute malnutrition. Better nutrition by region Initially, the project team will establish and scale up production of region-specific fortified complementary foods by creating decentralized food production facilities in three rural regions of northern Vietnam. They will then produce ready-to-use therapeutic foods. The Vietnam Women's Union will act as the main liaison with the women farmers who will receive training on agro-ecological practices, post-harvest handling, food safety, and how to form producer associations. By the end of 28 months, the complementary and therapeutic foods from the decentralized facilities will benefit an estimated 15,000 malnourished children. Three nutrition-counselling centres established through the project will serve as product distribution points. Together, they will help more than 1,500 mothers annually with counselling on child feeding practices. Project funding This project is funded under the Canadian International Food Security Research Fund (CIFSRF), an IDRC program undertaken with the financial support of the Government of Canada provided through Global Affairs Canada (formerly Foreign Affairs, Trade and Development Canada). Ce projet permettra de diminuer l'insécurité alimentaire et la malnutrition chronique dans trois provinces du Nord du Vietnam : La`o Cai, Lai Cha^u, et Ha` Giang. L'équipe de projet appliquera à grande échelle les initiatives réussies, où des plantes cultivées localement servent à la production d'aliments thérapeutiques prêt-à-l'emploi et d'aliments complémentaires enrichis.
Alimentation et bonne santé
Les aliments thérapeutiques sont des pâtes ou des barres énergétiques et enrichies en micronutriments conçues pour offrir une alimentation à haute teneur calorique aux enfants dénutris. Les aliments complémentaires sont conçus pour les régimes alimentaires de tous les enfants âgés entre 6 et 24 mois.
Les chercheurs du National Institute of Nutrition au Vietnam et l'Université Ryerson au Canada auront recours à des stratégies d'élargissement des activités afin de :
-s'approvisionner en cultures auprès des agricultrices dans les régions rurales du Vietnam;
-mettre en place une production décentralisée d'aliments complémentaires enrichis et d'aliments thérapeutiques dans les établissements de transformation d'aliments de petite échelle;
-distribuer les produits par l'entremise d'une chaîne d'approvisionnement comprenant des intervenants en santé publique (comme le ministère de la Santé et des organisations internationales) et les circuits de commerce.
Le projet vise à s'inspirer de l'expérience de NINFoods, une filiale commerciale du National Institute of Nutrition. L'entreprise a réussi à normaliser la production de barres énergétiques nutritives afin d'assurer une prise en charge intégrée de la malnutrition aiguë.
Amélioration de la nutrition par région
Au départ, l'équipe de projet mettra en place une production d'aliments complémentaires enrichis propres à la région et la fera augmenter en créant des établissements de production d'aliments décentralisés dans trois régions rurales du Nord du Vietnam. Ces établissements produiront ensuite des aliments thérapeutiques prêt-à-l'emploi. L'Union des femmes vietnamiennes sera le principal interlocuteur des agricultrices qui recevront une formation sur les pratiques agroécologiques, la manutention des cultures après la récolte, la sécurité alimentaire et la création d'associations de producteurs.
Au bout de 28 mois, les aliments complémentaires et thérapeutiques des établissements décentralisés profiteront d'après les estimations à 15 000 enfants dénutris. Trois centres de conseil en nutrition créés dans le cadre du projet serviront de points de distribution des produits. Ensemble, ces centres viendront en aide à plus de 1 500 mères chaque année en les conseillant sur les pratiques alimentaires des enfants.
Financement du projet
Ce projet est subventionné par le Fonds canadien de recherche sur la sécurité alimentaire internationale (FCRSAI), un programme du CRDI qui bénéficie du soutien financier du gouvernement du Canada par l'intermédiaire d'Affaires mondiales Canada (anciennement Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada).
|
Support to policy learning events, East Africa (Kenya, Tanzania, Uganda) Appuyer les activités d’apprentissage des politiques en Afrique de l’Est (Kenya, Tanzanie, Ouganda) IDRC will support a series of events in the East Africa region for our partners to share their research results and project experiences with their peers, policymakers, and members of academia and IDRC. Among the objectives of these events are to: learn how IDRC research supports job creation for women and youth through agricultural entrepreneurship in Kenya; convene climate change modellers and climate adaptation specialists for input to the African Institute for Mathematical Sciences on possible thematic foci in the field and encourage broader collaboration in the field in sub-Saharan Africa; discuss the contribution of IDRC-funded research to strengthening health systems for women and children in Tanzania; support a series of platforms for networking among grantees to discuss how their research is influencing policy in East Africa; and identify ways to enhance the scale of impact of IDRC-supported work in East Africa.
The events will provide several IDRC grantees and research partners with the opportunity to present their research results to a high-level audience and to discuss the influence of their research on public policy and development practice. This grant will allow IDRC's Regional Office for Sub-Saharan Africa to provide travel grants, and to cover other event-related costs that are hosted by organizations that are not current grantees. Le CRDI appuiera une série d’événements en Afrique de l’Est pour que nos partenaires puissent présenter le fruit de leurs recherches et expériences dans les projets à leurs pairs, aux décideurs, aux universitaires et au CRDI. Ces événements auront notamment les objectifs suivants : apprendre comment les recherches du CRDI appuient la création d’emplois pour les femmes et les jeunes par l’entrepreneuriat agricole au Kenya; rassembler les modélisateurs et les spécialistes de l’adaptation aux changements climatiques pour qu’ils informent l’Institut africain des sciences mathématiques au sujet de possibles axes thématiques dans le domaine et encourager une plus large collaboration dans le domaine en Afrique subsaharienne; discuter de la contribution des recherches financées par le CRDI en matière de renforcement des systèmes de santé destinés aux femmes et aux enfants en Tanzanie; appuyer une série de plateformes de réseautage entre les bénéficiaires leur permettant de discuter comment leurs recherches influencent les politiques en Afrique de l’Est; et identifier des façons d’améliorer l’ampleur des retombées des travaux appuyés par le CRDI en Afrique de l’Est.
Les événements permettront à plusieurs bénéficiaires et partenaires de recherche du CRDI de présenter leurs résultats de recherche à un public de haut niveau et de discuter de l’influence de leurs recherches sur la politique publique et les pratiques de développement. Cette subvention permettra en outre au bureau régional du CRDI pour l’Afrique subsaharienne de fournir des subventions de voyage et de couvrir d’autres coûts liés à des événements hébergés par des organisations qui ne reçoivent pas actuellement de subvention.
|
Improving Internet Governance: Support to the Global Commission on Internet Governance Améliorer la gouvernance d'Internet : soutien à la Global Commission on Internet Governance This project provides continued support to the Global Commission on Internet Governance (GCIG) to engage the developing world in important Internet governance discussions. The funds will allow the GCIG to conduct research on the Internet-related dimensions of public policy to inform recommendations for the future of Internet governance. Why it matters The Internet is a critical tool for democratic engagement and development around the world. But keeping it open, free, and accessible is increasingly challenging. Current trends in the Internet's evolution are threatening to fragment its infrastructure. For instance, "walled gardens" - the practice of directing users to particular areas of the Web, like social media sites - can limit how users benefit from the wider Web. Certain governments have also threatened to create their own national Internets following revelations of mass government surveillance. This would limit the benefits of the free flow of information. Improving Internet governance Collectively, these challenges point to the need to refine mechanisms for Internet governance: the principles, norms, rules, and decision-making procedures that shape the Internet's evolution. The Internet is an important economic growth and innovation driver for developing countries, so a responsibly governed Internet is an important development and policy priority. Yet international negotiations around Internet governance are usually fraught, and often end in deadlock between competing interests. About the Global Commission on Internet Governance The GCIG was formed in January 2014 and announced at the World Economic Forum in Davos, Switzerland, to respond to these challenges. Carl Bildt,the former Swedish prime minister, chairs the Commission. The Centre for International Governance Innovation (CIGI), a Waterloo, Canada-based think tank, coordinates the GCIG. IDRC's support will enable the Commission to provide high-level strategic policy recommendations to address current and future Internet governance challenges. These will be developed during a series of meetings. The policy recommendations will be informed by research on Internet governance issues undertaken by a research advisory network. Ce projet fournit un soutien continu à la Global Commission on Internet Governance (GCIG) pour favoriser la participation du monde en développement à des discussions d'importance sur la gouvernance d'Internet. Ces fonds permettront à la GCIG de mener des recherches sur les dimensions des politiques publiques ayant trait à Internet afin d'éclairer les recommandations portant sur l'avenir de la gouvernance d'Internet.
L'importance des travaux
Internet est un outil critique pour l'engagement démocratique et le développement partout dans le monde. Mais il devient de plus en plus ardu de préserver l'ouverture, la liberté et l'accessibilité du réseau. Les tendances actuelles de l'évolution d'Internet menacent de fragmenter son infrastructure. Par exemple, les « espaces protégés » (« walled gardens ») - la pratique d'orienter les utilisateurs vers des zones particulières du Web, comme les sites des médias sociaux - peuvent limiter la façon dont les utilisateurs profitent de l'ensemble du Web. Certains gouvernements ont aussi menacé de créer leur propre Internet national à la suite des révélations relatives à la surveillance généralisée exercée par certains gouvernements. Cette façon de procéder limiterait les avantages de la libre circulation de l'information.
L'amélioration de la gouvernance d'Internet
Collectivement, ces défis mettent en relief la nécessité de perfectionner les mécanismes de gouvernance d'Internet : les principes, les normes, les règles et les procédures de prise de décisions qui façonnent l'évolution d'Internet. L'Internet est un important moteur de croissance économique et d'innovation pour les pays en développement, de sorte qu'une gouvernance responsable d'Internet est une priorité d'importance sur les plans du développement et des politiques. Or, les négociations internationales portant sur la gouvernance d'Internet sont habituellement tendues et se soldent souvent par une impasse entre des intérêts divergents.
À propos de la Global Commission on Internet Governance
La GCIG a vu le jour en janvier 2014 et a fait l'objet d'une annonce au Forum économique mondial à Davos, en Suisse, pour relever ces défis. Carl Bildt, ancien premier ministre de la Suède, préside la Commission. Le Centre for International Governance Innovation (CIGI), un think tank établi à Waterloo, au Canada, coordonne la GCIG.
Le soutien du CRDI permettra à la Commission de formuler des recommandations stratégiques de haut niveau en matière de politiques pour relever les défis actuels et futurs suscités par la gouvernance d'Internet. Ces recommandations seront élaborées durant une série de rencontres. Des recherches sur les enjeux de la gouvernance d'Internet menées par un réseau consultatif en matière de recherche éclaireront les recommandations en matière de politiques.
|
Support to Somalia Capacity Building through Somali-Canadian Diaspora Soutien apporté pour le renforcement des capacités de la Somalie par l'intermédiaire de la diaspora somalo-canadienne Somalia is confronted with enormous political and economic development problems. In addition to the difficulty of restoring overall political and economic stability, infrastructure and capacity shortfalls continue to plague the country. The collapse of the state over the past three decades has severely limited job creation, poverty reduction, economic diversification, and return to stability. Technical capacity was lost due to mass migration of skilled workers to countries such as Canada, the USA and South Africa. Canada hosts one of the largest Somali diaspora communities in the world, and Somali-Canadians form the most prominent African diaspora group in Canada. Many Somali-Canadians maintain strong links to Somalia, and some occupy senior positions in federal and regional governments in Somalia. Despite limited progress in restoring overall political and economic stability, many Somali-Canadians have begun returning to Mogadishu and other parts of the country for investment opportunities and to participate in the reconstruction process. They have played a major role in promoting the capital's recovery through the renovation of schools, hospitals, and roads as well as other infrastructure activities. Moreover, their activities have fueled the local real estate market. Little is known about Somalia's capacity for formulating policies that promote sustained growth and access of the poor to emerging economic opportunities. In addition, despite the growing number of skilled Somali workers in the diaspora, little is known about their potential to contribute to capacity building in Somalia. There is a need for an analysis and understanding of the opportunities emanating from linkages with the Somali diaspora that support the full realization of human potential, contribute to growth acceleration, and reduction of poverty and inequality in Somalia. The major objective of this study is to identify the potential to support capacity building in economic and social policy in Somalia via the diaspora. The evidence will be used to propose strategies that can support capacity building initiatives and promote sustained growth while improving the access of the poor and vulnerable groups (mainly youth and women) to expanding economic opportunities. The project will assess current capacity in Somalia and amongst the diaspora community in social and economic policy, catalogue current efforts to build capacity in Somalia, assess needs and opportunities on the ground, and analyze how current policies affect opportunities for women and youth. A team of researchers working with the African Economic Research Consortium (AERC) will thoroughly explore these issues by using comprehensive exploratory tools, secondary data, and interviews. The project's outcomes will be disseminated both locally and internationally, and will be published in a scholarly format. La Somalie est confrontée à d'immenses problèmes de développement économique et politique. S'ajoute à la difficulté de rétablir la stabilité politique et économique globale le fait que le manque d'infrastructure et de capacité continue à affecter le pays. L'effondrement de l'État au cours des trois dernières décennies a gravement limité la création d'emplois, la réduction de la pauvreté, la diversification de l'économie, et le retour à la stabilité. La capacité technique a été perdue en raison de l'immigration de masse des travailleurs qualifiés vers des pays tels que le Canada, les États-Unis et l'Afrique du Sud. Le Canada accueille l'un des plus importants contingents de la diaspora somalienne au monde. Les Somalo-Canadiens représentent le groupe le plus nombreux de la diaspora africaine au Canada. De nombreux Somalo-Canadiens conservent des liens étroits avec la Somalie, et certains y occupent des postes de direction au sein des gouvernements fédéral et régionaux.
Malgré les avancées limitées du rétablissement de la stabilité politique et économique globale, de nombreux Somalo-Canadiens ont commencé à repartir vers Mogadiscio et d'autres régions du pays pour profiter d'occasions d'investissement et pour prendre part au processus de reconstruction. Ils ont joué un rôle crucial dans la promotion du rétablissement de la capitale grâce à la rénovation des écoles, des hôpitaux, des routes, ainsi que d'autres activités concernant les infrastructures. En outre, leurs activités ont alimenté le marché immobilier local.
On sait peu de choses de la capacité de la Somalie à élaborer des politiques qui favorisent une croissance durable et l'accès des plus démunis aux débouchés économiques émergents. De plus, en dépit du nombre croissant de travailleurs qualifiés somaliens au sein de la diaspora, on connaît peu de choses de leur potentiel de contribution au renforcement des capacités en Somalie. Il faut analyser et comprendre les possibilités découlant des liens avec la diaspora somalienne qui soutiennent la pleine concrétisation du potentiel humain et contribuent à l'accélération de la croissance et à la réduction de la pauvreté et des inégalités en Somalie.
L'objectif principal de la présente étude consiste à déterminer le potentiel servant à appuyer le renforcement des capacités en matière de politique économique et sociale en Somalie par l'intermédiaire de la diaspora. Les éléments probants seront utilisés afin de proposer des stratégies de soutien aux initiatives de renforcement des capacités et d'encourager la croissance durable tout en améliorant l'accès des groupes de personnes pauvres et vulnérables (principalement les jeunes et les femmes) aux débouchés économiques en plein essor. Le projet permettra d'évaluer la capacité actuelle en Somalie et au sein de la diaspora en matière de politique sociale et économique; de dresser l'inventaire des efforts actuels en matière de renforcement des capacités en Somalie; d'évaluer les besoins et débouchés sur le terrain; et d'analyser l'effet des politiques actuelles sur les femmes et les jeunes. Une équipe de chercheurs travaillant en collaboration avec le Consortium pour la recherche économique en Afrique (CREA) examinera ces questions en profondeur en utilisant des outils exploratoires complets, des données secondaires, et des entrevues. Les incidences du projet seront diffusées à l'échelle locale et internationale, et seront publiées dans un cadre universitaire.
|
Neglected Issues Relating to African Health Systems: An Incentive for Reform Les problèmes négligés des systèmes de santé en Afrique : une incitation aux réformes Inequalities in access to and quality of health services result in poorer health for disadvantaged groups. In West Africa, poor access to health care has been linked to increased mortality of children under five.
Several issues that affect access to and quality of health care for the poor and vulnerable in West Africa are neglected because of systemic "blind spots" - issues that are not covered by regular investigative protocols, are not questioned because they are part of well-established routines, or conflict with other interests. They include practices that don't comply with official standards, bottlenecks within healthcare organizations, and shortcomings in implementing healthcare policies in the field.
Even when these issues are discussed, the lack of reliable data makes it difficult to propose and implement workable solutions. These neglected issues need to be properly documented, shared, and discussed publicly to foster reform that will improve the quality of health care, especially for the most vulnerable.
Funding will support six research projects on issues in the health care system that affect access to and quality of care. Results will then link to reform efforts. Researchers will tackle key issues that have direct implications on the quality of care available to vulnerable populations, including daily service delivery, women's health, decentralization, and sustainability. Research will be undertaken in Niger to build a comprehensive picture of what is needed to reform a national health system. Local health professionals and public health officials will participate in studies and provide an insider's perspective on how the system is actually functioning.
The project will strengthen the skills of West African researchers in the social anthropology of health, promote mentoring of young African researchers, and improve the quality of empirical social sciences research conducted in Africa. It will also provide researchers, health care professionals, and community activists with a forum for discussion and will bring these issues to the attention of public health officials and health professionals.
Several training activities involving students, PhD students and health care workers will be incorporated in the ongoing work. Conferences will be held at local, district and national levels to share the results of the six research projects. Results will also be released internationally to francophone and anglophone scientific and academic communities, and to the media through reports, articles, and other publications. Les inégalités dans l'accès aux services de santé et les disparités dans leur qualité se répercutent sur la santé des groupes défavorisés. En Afrique de l'Ouest, on a établi des liens entre la difficulté d'accès aux services de santé et l'augmentation de la mortalité chez les enfants de moins de cinq ans.
En raison de lacunes systémiques, on néglige plusieurs problèmes - qui échappent aux protocoles d'enquêtes habituels, qui ne sont pas remis en question parce qu'ils relèvent de routines bien établies ou qui entrent en conflit avec d'autres intérêts établis - influant sur l'accès des populations pauvres et vulnérables aux services de santé en Afrique de l'Ouest ainsi que la qualité des services. Ces problèmes comprennent notamment des pratiques non conformes aux normes officielles, des goulots d'étranglement au sein des organismes de santé et des lacunes dans la mise en oeuvre des politiques de santé sur le terrain.
Lorsqu'on en vient à discuter de ces problèmes, il est difficile de proposer et de mettre en place des solutions réalistes en raison du manque de données fiables. Il importe donc de bien documenter ces problèmes négligés, de les communiquer et d'en discuter publiquement pour susciter des réformes susceptibles d'améliorer la qualité des services de santé, surtout pour les groupes les plus vulnérables.
Ce financement soutiendra six projets de recherche qui étudieront les problèmes d'un système de santé influant sur l'accès aux services et leur qualité. On s'appliquera ensuite à traduire les résultats en tentatives de réforme. Les chercheurs examineront les principales questions qui se répercutent directement sur la qualité des services offerts aux populations vulnérables : prestation de services au quotidien, santé des femmes, décentralisation, durabilité, etc. La recherche sera entreprise au Niger afin d'obtenir une image complète des éléments nécessaires à la réforme d'un système national de santé. Les professionnels de la santé et les responsables de la santé publique participeront aux études et expliqueront le fonctionnement réel du système.
Le projet viendra renforcer les capacités des chercheurs d'Afrique de l'Ouest en socio-anthropologie de la santé, favoriser le mentorat de jeunes chercheurs africains et améliorer la qualité des recherches empiriques en sciences sociales menées en Afrique. Il constituera aussi une plateforme d'échanges pour les chercheurs, les professionnels de la santé et les militants associatifs, et permettra d'attirer l'attention des responsables de la santé publique et des professionnels de la santé sur ces questions.
Les travaux comprendront plusieurs activités de formation destinées aux étudiants, aux doctorants et aux professionnels de la santé. On organisera des conférences à l'échelle locale, des districts et nationale pour communiquer les résultats des six projets de recherche. Les résultats seront également diffusés aux milieux scientifiques et universitaires anglophones et francophones ainsi qu'aux médias sous forme de rapports, d'articles et d'autres publications.
|
Integrated Human and Animal Disease Control for Tanzanian Pastoralists Facing Settlement Lutte intégrée contre les maladies humaines et animales pour les bergers contraints à la sédentarisation en Tanzanie In the drylands of East and Southern African, pastoralists are facing degrading environments due to increased population, climate change, and agricultural policies. Excluded from former grazing areas due to urbanization, wildlife conservation, and tourism, these formerly scattered and mobile pastoral communities are increasingly settling down and adopting urban lifestyles. Pastoral societies are livestock specialists and have developed many strategies to manage diseases in animals, but their traditional knowledge and practices may be less effective under non-nomadic living conditions. As a result, epidemic risks arise for human and animal populations alike. This project studies Tanzanian pastoralists facing settlement to better detect and control infectious diseases among animals and humans. Drawing on scientific evidence and the results of pilot activities, the project will strive to influence regional public health and livestock development policy. The research focuses on two agro-ecological zones of the cattle corridor in Tanzania - Ngorongoro and Kibaha/Kilosa districts - and will be led by a regional scientific network, the Southern African Centre for Infectious Disease Surveillance (SACIDS). Researchers from several disciplines will work together with pastoral communities, government services, and scientists to identify causes of disease transmission. They will look at interactions between human and animal health, environmental change, gender, and other socio-economic conditions. The research team will then work with communities to test ways of improving their health, their livelihoods, and their food security, while also preventing disease. Mobile technology and community radio will be used to link community-based disease surveillance with local development activities. Dans les terres arides de l'Afrique orientale et australe, les bergers se heurtent à la détérioration de leur environnement en raison de la croissance démographique, des changements climatiques et des politiques agricoles. Écartées de leurs anciens pâturages en raison de l'urbanisation, de la conservation de la faune et du tourisme, ces collectivités pastorales autrefois éparses et nomades deviennent de plus en plus sédentaires et adoptent de plus en plus un mode de vie urbain.
Les collectivités pastorales sont des spécialistes du bétail et elles ont développé de nombreuses stratégies pour gérer les maladies des animaux, mais leurs connaissances et pratiques traditionnelles pourraient être moins efficaces dans le cadre d'un mode de vie sédentaire. Les risques d'épidémie sont donc accrus, tant pour les populations animales que pour les populations humaines.
Ce projet étudiera les bergers de Tanzanie en voie de sédentarisation afin de mieux détecter les maladies infectieuses des animaux et des humains et de mieux lutter contre elles. En faisant appel aux données scientifiques et aux résultats ayant émané d'activités pilotes, le projet essaiera d'influer sur les politiques régionales de santé publique et de développement de l'élevage.
La recherche portera sur deux zones agroécologiques du corridor d'élevage du bétail en Tanzanie, soit les districts de Ngorongoro et ceux de Kibaha et de Kilosa, et sera menée par le Southern African Centre for Infectious Disease Surveillance (SACIDS), un consortium d'établissements scientifiques de l'Afrique australe. Des chercheurs de diverses disciplines collaboreront avec les collectivités pastorales, les services gouvernementaux et des scientifiques pour déterminer les causes de transmission des maladies. Ils se pencheront aussi sur les interactions entre la santé humaine et animale, les changements environnementaux, les sexospécificités ainsi que d'autres conditions socioéconomiques.
L'équipe de recherche travaillera ensuite avec les collectivités pour mettre à l'essai différentes façons d'améliorer la santé, les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire et la prévention des maladies au sein de ces collectivités. La technologie mobile et la radio communautaire seront utilisées pour les communications entre les activités de surveillance épidémiologique à base communautaire et les activités de développement local.
|
Land Conversion, Social Impacts, and Legal Remedies: Understanding the Role of Community Paralegals in Addressing Impacts of Land Use Change in Asia Exploitation du savoir autochtone afin de créer des emplois pour les femmes dans les régions rurales de la Tanzanie et du Rwanda This project addresses the ongoing critical development challenge of changes in land use in Indonesia, Burma (Myanmar), and India. It will generate knowledge and an evidence-driven intervention strategy to help people gain more security over the land and natural resources they rely on for their livelihoods and survival.
Industrial projects, large-scale agriculture
Since the 1990s, successive governments of growing Asian economies have promoted trade and industrial expansion as critical drivers for economic stability and growth. This focus has led to rural and peri-urban landscapes being transformed by industrial projects, infrastructure, and large-scale agriculture.
For people who depended on the land, these transformations have resulted in serious social and ecological impacts:
-direct physical displacement and dispossession
-loss of livelihoods
-pollution or land degradation
Legal rights remain unprotected
There are very few easily accessible remedies to address the impacts of land use change. While regulations to minimize and mitigate damage exist, implementation is poor. There is widespread non-compliance to regulations. Administrative agencies are ineffective at responding to local community needs and integrating them into policy or legal designs.
Laws are also ineffective. They serve as a threat, but not something that people can use to exercise their basic rights. Lawyers are costly, and often focused on formal court channels that are impractical for most people
The UN Commission on Legal Empowerment estimates that four billion people cannot exercise their legal rights because of costs, dysfunction, corruption, or abuse of power. There is a recognized need for intermediary institutions, such as media, political parties, and unions that help citizens exercise their rights.
Community paralegals as a solution
Community paralegals also offer an effective solution. They are attracting increasing attention from international organizations, including the UN Commission on Legal Empowerment, for being cost-effective, flexible, and able to manage plural legal systems. They are especially noted for their effectiveness in dealing with land rights disputes in many countries, including several in Africa.
This project will map land use changes in Indonesia, Burma, and India. Researchers will study how community paralegals can
-collect rigorous data on impacts of land use change
-translate impacts into legally actionable evidence
-help affected communities seek remedies through formal administrative and legal institutions closest to the point of impact
The project team will use conduct locally grounded research that identifies workable solutions to reduce the adverse effects of land use change on communities. The research will advance knowledge, inform evidence-based policy, and build evidence to promote responsible land governance. Ce projet traite de l'important problème de développement que représente l'utilisation des terres en Indonésie, en Birmanie (Myanmar) et en Inde. Il permettra d'obtenir des connaissances et une stratégie d'intervention fondée sur des données probantes pour aider les habitants à acquérir une plus grande sécurité à l'égard des terres et des ressources naturelles dont dépendent leurs moyens de subsistance et leur survie.
Les projets industriels et l'agriculture à grande échelle
Depuis les années 1990, des gouvernements successifs d'économies en essor de l'Asie ont favorisé l'expansion des activités commerciales et industrielles comme moteurs déterminants de la stabilité et de la croissance économiques. Cet accent a mené à la transformation des paysages ruraux et périurbains par les projets industriels, l'infrastructure et l'agriculture à grande échelle.
Pour les habitants qui dépendent des terres, ces transformations ont eu de graves incidences sur le plan social et écologique :
- un déplacement physique et une dépossession directs;
- la perte de moyens de subsistance;
- la pollution ou la détérioration des terres.
Les droits juridiques ne sont toujours pas protégés
Il existe très peu de recours facilement accessibles pour atténuer les incidences du changement en matière d'utilisation des terres. Des règlements sont en place pour minimiser et atténuer les dommages, mais la mise en oeuvre laisse à désirer. La non-conformité aux règlements est répandue. Les organismes administratifs ne réussissent pas à répondre aux besoins des collectivités locales et à les intégrer dans la conception de cadres stratégiques ou juridiques.
Les lois aussi ne sont pas efficaces. Elles servent à menacer, mais non à offrir aux habitants un mécanisme qui leur permet d'exercer leurs droits fondamentaux. Les avocats sont coûteux et se concentrent souvent sur la voie formelle des tribunaux, ce qui n'est pas pratique pour la plupart des gens.
La Commission des Nations unies pour la démarginalisation estime que quatre milliards de personnes ne peuvent pas exercer leurs droits juridiques à cause des coûts, du dysfonctionnement, de la corruption ou de l'abus de pouvoir. Il existe un besoin reconnu en institutions intermédiaires, comme les médias, les partis politiques et les syndicats, pour aider les citoyens à exercer leurs droits.
Les techniciens juristes comme solution
Les techniciens juristes communautaires offrent aussi une solution efficace. Ils attirent de plus en plus l'attention des organisations nationales, dont la Commission des Nations unies pour la démarginalisation, car ils sont efficaces par rapport au coût, sont souples et sont capables de gérer des systèmes juridiques pluriels. Ils se distinguent particulièrement pour l'efficacité avec laquelle ils règlent les différends entourant les droits fonciers dans de nombreux pays, dont plusieurs en Afrique.
Ce projet permettra de cartographier les changements en matière d'utilisation des terres en Indonésie, en Birmanie et en Inde. Les chercheurs étudieront comment les techniciens juristes communautaires peuvent :
- recueillir des données rigoureuses sur les incidences des changements en matière d'utilisation des terres;
- transposer les incidences en preuves pouvant donner lieu à des actions en justice;
- aider les collectivités touchées à rechercher des recours par l'intermédiaire des institutions administratives et juridiques officielles les plus près de la source des incidences.
L'équipe de projet aura recours à la recherche adaptée au contexte local, qui fait ressortir des solutions adéquates pour réduire les effets défavorables sur les collectivités du changement en matière d'utilisation des terres. La recherche contribuera à un avancement du savoir, éclairera les politiques fondées sur des données probantes et permettra de recueillir des données pour promouvoir une gestion foncière responsable.
|
Evaluating New Chilean National Regulations on the Food Supply Évaluer la nouvelle réglementation nationale du Chili sur l'approvisionnement alimentaire In Chile, economic growth has been accompanied by higher consumption of ultra-processed foods and foods high in refined sugars, saturated fats, and salt. More than half of total food purchases in 2007 were in this category, with low-income households spending some 68% of their food budgets on processed foods. Links to increased obesity across gender and age groups have been established. By 2010, obesity in adults had reached 67%, while type 2 diabetes increased from 6% to 9%. Similar trends in obesity were observed in children from primary public schools. In response to the situation, the Chilean government passed a series of regulations to improve the dietary intake of the population. An 8% tax on sugar-sweetened beverages was introduced in 2014, to be followed in 2016 by front-of-package warning labels and food marketing controls for television shows watched by children, with regulations becoming increasingly stringent over the next three years. This staggered implementation provides an ideal opportunity to assess the impact of these regulations. The overarching goal of this project is to understand how these policy interventions affect purchase and consumption of both regulated and non-regulated packaged foods and beverages. This includes the shift away from ultra-processed food and sugar-sweetened beverages toward fresh and minimally processed foods. The research will provide a baseline and one year of data on food-related marketing exposure and attitudes, as well as on dietary intake for a new cohort of 4-year-old children, as well as an existing cohort of 12-year-olds from low- and middle-income families. Perceptions and attitudes of mothers toward the regulations will also be assessed. The project will lay the groundwork for a more extensive and longer-term evaluation to guide implementation of ongoing and future food-related taxes and regulations. It will inform other Latin American governments considering similar approaches. IDRC is partnering with the Corporactión para Apoyo de la Investigación Cientifica en Nutrición on this project. Au Chili, la croissance économique a été accompagnée d'une augmentation de la consommation d'aliments ultra transformés et d'aliments riches en sucres raffinés, graisses saturées et sel. En 2007, plus de la moitié du total des achats alimentaires relevait de cette catégorie, les ménages à faible revenu dépensant plus de 68 % de leur budget alimentaire en aliments transformés. Des liens avec l'augmentation de l'obésité pour les deux sexes et dans les différents groupes d'âge ont été établis. En 2010, l'obésité chez les adultes avait atteint 67 %, alors que les diabètes de type 2 étaient passés de 6 à 9 %. Des tendances similaires en matière d'obésité ont été observées chez les enfants des écoles primaires publiques.
En réaction à cette situation, le gouvernement chilien a adopté des règlements visant à améliorer la consommation alimentaire de la population. Une taxe de 8 % sur les boissons sucrées a été introduite en 2014 et sera suivie en 2016 par la mise en place d'étiquettes d'avertissement sur le devant des emballages et par des mesures de contrôle du marketing alimentaire pour les émissions télévisées regardées par les enfants; les règlements deviendront de plus en plus stricts au cours des trois prochaines années. Cette mise en oeuvre échelonnée fournit une occasion idéale d'évaluer l'incidence de ces règlements.
Le but ultime de ce projet est de comprendre en quoi ces politiques ont une incidence sur l'achat et la consommation d'aliments et de boissons emballés réglementés et non réglementés. Cela comprend le virage à des aliments frais et transformés de façon minime au détriment d'aliments ultra transformés et de boissons sucrées.
La recherche établira la référence et une année de données sur l'exposition au marketing lié aux aliments et les comportements en découlant, ainsi que sur la consommation alimentaire d'une nouvelle cohorte d'enfants de quatre ans et d'une cohorte existante d'enfants de 12 ans issus de familles à revenu faible et moyen. La perception et le comportement des mères relativement aux règlements seront également évalués. Le projet préparera le terrain pour une évaluation plus approfondie et à plus long terme visant à guider l'application continue et future de taxes et règlements liés aux aliments. Il éclairera d'autres gouvernements d'Amérique latine qui envisagent des approches similaires. Le CRDI travaille sur ce projet en partenariat avec la Corporactión para Apoyo de la Investigación Cientifica en Nutrición.
|
Science Granting Councils Initiative in Sub-Saharan Africa: Launch and First Forum Initiative des conseils subventionnaires de la recherche scientifique en Afrique subsaharienne : lancement et Forum inaugural This project will officially launch the Science Granting Councils Initiative in Sub-Saharan Africa. The program team will hold the first Annual Learning Forum for participating Science Granting Councils. The forum will allow the councils to develop a shared understanding of the initiative. They will also provide feedback and identify priority needs for capacity building. About the Science Granting Councils Initiative The Science Granting Councils Initiative in Sub-Saharan Africa aims to strengthen the capacities of science granting councils to support research and evidence-based policies that contribute to economic and social development. The initiative's activities include training, regional exchanges and forums, online training, on-site coaching, and collaborative research. The Science Granting Councils Initiative in Sub-Saharan Africa was developed jointly by IDRC, the United Kingdom's Department for International Development, and South Africa's National Research Foundation. The initiative's ultimate goal is nationally led research that contributes to development. Ce projet lancera officiellement l'initiative des conseils subventionnaires de la recherche scientifique en Afrique subsaharienne. L'équipe de programme tiendra le forum inaugural d'apprentissage pour les conseils subventionnaires de la recherche scientifique participants. Le forum permettra aux conseils d'avoir une compréhension commune de l'initiative. Les conseils fourniront aussi des rétroactions et détermineront les besoins prioritaires au chapitre du renforcement des capacités.
À propos de l'initiative des conseils subventionnaires de la recherche scientifique
L'initiative des conseils subventionnaires de la recherche scientifique en Afrique subsaharienne vise à renforcer les capacités des conseils subventionnaires de la recherche scientifique à appuyer la recherche et l'élaboration de politiques fondées sur des données probantes qui contribueront au développement économique et social. Les activités dans le cadre de l'initiative comprennent la formation, les échanges et les forums régionaux, la formation en ligne, l'encadrement sur place et la recherche menée en collaboration.
L'initiative des conseils subventionnaires de la recherche scientifique en Afrique subsaharienne a été établie conjointement par le CRDI, le Department for International Development du Royaume-Uni et la National Research Foundation d'Afrique du Sud. L'objectif ultime de cette initiative consiste à mener une recherche à l'échelle nationale pouvant contribuer au développement.
|
Policy research institutions and the health SDGs: Building momentum in Eastern and Southern Africa Les institutions de recherche sur les politiques et les ODD liés à la santé : Créer des conditions favorables en Afrique australe et en Afrique orient This is one of four pilot projects exploring the feasibility of a Think Heath Initiative, a prospective program that would support evidence-based policy engagement on the health-related Sustainable Development Goals (SDGs). The project will undertake seven national SDG scoping studies, one each for Ethiopia, Kenya, Rwanda, Tanzania, Uganda, Zambia, and Zimbabwe.
Each national study will describe official SDG governance arrangements, stakeholder involvement, citizen engagement, national discourse, goals around gender, and multisectoral collaboration. They will analyze the presence or absence of civil society engagement and local community-level engagement in the SDGs, and will offer insights into best practices for civic engagement. Each study will also suggest practical means of increasing civic engagement where it is lacking.
Based on the national studies, a regional analysis will be generated and published in the Global Health Governance journal. The project will promote stakeholder inclusion and engagement around health and the SDGs and provide the basis for the design of the Think Health Initiative. Ce projet s’inscrit dans un ensemble de quatre projets pilotes qui examinent la faisabilité de l’Initiative Réflexion santé, un programme prospectif qui appuierait l’élaboration de politiques fondées sur des données fournies relatives aux objectifs de développement durable (ODD) liés à la santé. Le projet permettra de réaliser sept études nationales de délimitation de la portée des ODD en Éthiopie, au Kenya, au Rwanda, en Tanzanie, en Ouganda, en Zambie et au Zimbabwe.
Chaque étude décrira les mécanismes de gouvernance des ODD, la participation des parties prenantes, la mobilisation citoyenne, le discours national, les buts sexospécifiques et la collaboration multisectorielle. Elles détermineront si la société civile et les communautés locales contribuent à l’atteinte des ODD et donneront un aperçu des pratiques exemplaires en matière de mobilisation citoyenne. Chaque étude proposera des moyens pratiques d’accroître la mobilisation citoyenne si elle est lacunaire.
Fondée sur les études nationales, une analyse régionale sera produite et publiée dans la revue Global Health Governance. Ce projet promouvra l’inclusion et la mobilisation des parties prenantes autour de la santé et des ODD, et il aidera à mettre au point l’Initiative Réflexion santé.
|
Protecting Privacy in the Global South (Phase 2) La protection des renseignements personnels dans l'hémisphère sud (Protecting Privacy in the Global South) - Phase 2 This project builds on earlier support to a unique global research network of policy researchers, lawyers, and technical experts dedicated to improving privacy protection in the developing world.
Rapid increases in the number of people online and the exponential expansion of mobile networks are making it possible for organizations and individuals to collect and share information on every facet of peoples' lives. Increasingly, these technological changes are outpacing the development of legislation for the protection of privacy rights.
The absence of appropriate privacy protections can lead to grave problems. Privacy is considered critical for freedom of expression and political engagement. Without it, democracy can break down. Privacy protections also enhance security by ensuring criminal bodies do not easily capture individual data. This new digitally connected reality requires national privacy legislation and enforcement to ensure citizens maintain their fundamental right to privacy.
Developing countries are home to the greatest number of Internet and mobile users, but such privacy protection is scarce. Evidence-based policy discourse is limited or non-existent regarding the need to balance this growth in data collection and storage with appropriate data protection and privacy safeguards.
The Protecting Privacy in the Global South project aims to improve rights to privacy and freedom of expression in developing countries. Through supporting this global research network, the project will improve data protection, retention, and privacy in nine countries, foster a global network of thought leaders on privacy, cyber security, and innovation, and, scale results and policy uptake to improve privacy in target countries. Privacy International, a UK-based policy-research organization, will coordinate the network and mentor emerging leaders. The network will emphasize regional peer-to-peer support to enhance the participation of national and regional stakeholders, promote research findings, and build on ongoing policy opportunities to bring privacy issues to regional and international agendas. Ce projet fait fond sur le soutien accordé antérieurement à un réseau mondial unique de recherche formé de chercheurs en politiques, de juristes et d'experts techniques désireux d'améliorer la protection des renseignements personnels dans le monde en développement.
L'augmentation fulgurante du nombre d'internautes et l'expansion exponentielle des réseaux mobiles permettent aux organisations et aux particuliers de recueillir et de partager des renseignements sur toutes les facettes de la vie des gens. Les lois sur la protection des renseignements personnels n'arrivent plus à suivre le rythme de ces changements technologiques.
L'absence de protections adéquates des renseignements personnels peut avoir de graves conséquences. La protection des renseignements personnels est considérée comme étant essentielle à la liberté d'expression et à l'engagement politique. Sans elle, la démocratie peut s'étioler. Les mesures de protection des renseignements personnels améliorent aussi la sécurité en empêchant les criminels de s'approprier trop aisément les données personnelles. Ce nouveau monde cyberconnecté requiert que des lois nationales sur la protection des renseignements personnels soient adoptées et appliquées afin de garantir aux citoyens le maintien de leurs droits à la vie privée.
Dans les pays en développement, où habitent la majeure partie des utilisateurs d'Internet et de la technologie mobile, la protection des renseignements personnels est limitée. Le discours politique fondé sur les données probantes est rare, voire inexistant, en ce qui concerne le besoin de contrebalancer la croissance de la collecte de données par des mesures appropriées de protection des données et des renseignements personnels.
Le projet de protection des renseignements personnels dans l'hémisphère sud vise à améliorer les droits à la vie privée et à la liberté d'expression dans les pays en développement. En soutenant ce réseau de recherche mondial, le projet améliorera la protection et la rétention des données et des renseignements personnels dans neuf pays, appuiera un réseau mondial de leaders d'opinion en matière de protection des renseignements personnels, de cybersécurité et d'innovation, et favorisera l'adoption à grande échelle des résultats et des politiques afin d'améliorer la protection des renseignements personnels dans les pays ciblés. Privacy International, une organisation vouée à la recherche sur les politiques établie au R.-U., coordonnera le réseau et encadrera les leaders émergents. Le réseau mettra l'accent sur le soutien de pair à pair afin d'accroître la participation d'intervenants nationaux et régionaux, de promouvoir les résultats de la recherche, et d'utiliser tous les mécanismes politiques possibles pour mettre de l'avant les questions de protection des renseignements personnels sur les scènes régionales et internationales.
|
Strengthening research quality through impact evaluation Renforcer la qualité de la recherche au moyen de l’évaluation d’impact There is growing interest in rigorous methodologies for evaluating the impact of policies and programs. An impact evaluation assesses the impacts produced by a development initiative, including unintended impacts. Impact evaluation can greatly improve the effectiveness of development by contributing to both learning and accountability. It can support decisions such as whether to fund an intervention, continue or expand it, improve its implementation, or replicate or scale up a pilot. It is also used as a basis for reporting to donors, taxpayers, and intended beneficiaries. Key policymakers and donors are commissioning more of these studies.
This offers a relevant opportunity for think tanks to engage and use these methodologies. During Phase 1 of this project, TTI offered various training activities for think tanks to strengthen their capacity to use and develop impact evaluations. This project builds on their previous experience with an enhanced focus on institutional capacities rather than the capacities of individual researchers.
Through this project, a virtual interactive training platform will be developed, including tailored training materials, access to training on the software used in impact evaluation (STATA), and engagement with experts and mentoring. Training workshops will be co-organized by the local TTI grantee(s) and Bolivia-based Fundación ARU. This will allow the maximum participation of local researchers as well as key users of impact evaluation such as policymakers. In these local workshops, Fundación ARU will also share its business model around impact evaluation and how it has become a key strand of work for the institution and an avenue for generating funding.
This project will be one in a series of seven capacity development projects in Latin America that will be coordinated by the Latin American Initiative for Public Policy Research (ILAIPP) during TTI Phase 2. ILAIPP is supporting TTI in overseeing the implementation of the capacity development program to ensure it caters to grantees’ needs effectively, and that lessons from the program are adequately captured.
The Think Tank Initiative (TTI) is a multi-funder program dedicated to strengthening independent policy research institutions, or think tanks, in developing countries. The program aims to enhance their ability to provide sound research that informs and influences policy.
This second TTI phase (2014‒2019) will fund 43 institutions, helping them consolidate their role as credible development actors in their countries, and in some cases, regionally and internationally. Il existe un intérêt grandissant pour des méthodologies rigoureuses d’évaluation d’impact des politiques et des programmes. L’évaluation d’impact peut nettement améliorer l’efficacité du développement en contribuant à l’apprentissage et à la reddition de comptes. Elle peut permettre de décider si une intervention doit être financée, poursuivie ou bonifiée et s’il faut en améliorer la mise en oeuvre ou reproduire ou diffuser à plus grande échelle un projet pilote. Elle sert à rendre des comptes aux bailleurs de fonds, contribuables et bénéficiaires concernés.
Les think tanks ont ainsi l’occasion d’approfondir et d’utiliser ces méthodologies. Durant la phase 1, l’ITT a offert aux think tanks diverses activités de renforcement de leur capacité à utiliser et à mettre au point des évaluations d’impact. Ce projet consolide leur expérience en leur permettant d’accroître leurs capacités institutionnelles plutôt que leurs capacités personnelles.
Par ailleurs, il permettra de créer une plateforme de formation virtuelle et interactive, y compris des documents de formation personnalisés, l’accès à la formation sur le logiciel servant à l’évaluation d’impact (STATA) et la consultation auprès d’experts et le mentorat. Les ateliers de formation seront organisés par les bénéficiaires locaux de l’ITT et la Fundación ARU de Bolivie. Dans le cadre de ces ateliers, la Fundación ARU présentera son modèle d’affaires relativement à l’évaluation d’impact et comment cela est devenu un volet de travail principal de l’institution et une source de revenus.
Ce projet s’inscrira dans une suite de projets de renforcement des capacités en Amérique latine coordonnée par l’Initiative latinoaméricaine de recherche sur les politiques publiques (ILAIPP) durant la phase 2 de l’ITT. L’ILAIPP aidera l’ITT à surveiller l’exécution du programme de renforcement des capacités afin qu’il réponde efficacement aux besoins des bénéficiaires et que ces derniers en assimilent bien les enseignements.
L’Initiative Think tank (ITT) est un programme réunissant plusieurs bailleurs de fonds, lequel vise à renforcer des établissements indépendants de recherche sur les politiques – ou « think tanks » – dans les pays en développement. Le programme vise à renforcer leur capacité de produire des recherches rigoureuses, susceptibles à la fois d’éclairer et d’influencer les politiques.
Durant la deuxième phase de l’ITT (20142019), on subventionnera 43 établissements pour les aider à consolider leur rôle d’acteurs du développement crédibles dans leur pays et, dans certains cas, à l’échelle régionale et internationale.
|
Scaling up Intermittent Rice Irrigation for Malaria Control on the North Coast of Peru Intensification du recours à l'irrigation intermittente en riziculture afin de lutter contre le paludisme sur la côte nord du Pérou New research aims to help control malaria in one watershed in northern Peru. Malaria is widespread in Peru's arid North Coast because of the extensive irrigation required to support rice paddies. Rice growing in the region accounts for 60% of national production and is growing by more than 5% per year. Rice covers 42% of Peru's arable land. The water used for rice farming is a breeding ground for malarial mosquitoes that have grown resistant to pesticides and that now pose serious public health problems in the region. At the same time, climate variability and change are threatening the sources of irrigation water and forcing farmers to seek alternative farming methods. Previous ecohealth research supported by IDRC in the Lambayeque region confirm that intermittent rice irrigation could reduce the number of mosquitoes and malaria outbreaks, conserve water, and increase rice yields by 25%. However, uptake of this approach has been slow and haphazard. The research aims to foster uptake of intermittent irrigation at the watershed level (Valle de Jequetepeque in La Libertad) by exploring ways to: - disseminate knowledge and skills (farmer-to-farmer agricultural extension); - assess and document social, health, environmental, and economic trade-offs as farmers adopt new practices; and - help establish policies and multi-sectoral support programs to promote and guide this approach. The expected outcome is better health, environment, and quality of life for rice farmers and communities of Peru's North Coast. Un nouveau projet de recherche vise à contribuer à la lutte contre le paludisme dans un bassin versant du nord du Pérou.
Sur la côte du nord du Pérou, qui est fort aride, le paludisme est répandu en raison de l'irrigation abondante que nécessitent les rizières. La riziculture pratiquée dans cette région représente 60 % de la production nationale et augmente de plus de 5 % chaque année. Les rizières couvrent 42 % des terres arables du pays.
L'eau utilisée pour la culture du riz crée un milieu favorable à la reproduction des moustiques vecteurs du paludisme, qui sont par ailleurs de plus en plus résistants aux pesticides et qui représentent maintenant un grave problème de santé publique dans la région.
Parallèlement, la variabilité du climat et les changements climatiques menacent les sources d'eau d'irrigation et forcent les riziculteurs à chercher d'autres méthodes de culture.
Des travaux en écosanté appuyés par le CRDI dans la région de Lambayeque ont confirmé que le recours à l'irrigation intermittente en riziculture aiderait à réduire le nombre de moustiques et les éclosions de paludisme, à conserver l'eau et à accroître le rendement des rizières de 25 %. Cependant, l'adoption de cette approche se fait lentement et de manière désordonnée.
Le projet de recherche a pour but de favoriser l'adoption de l'irrigation intermittente dans le bassin versant (vallée de Jequetepeque, dans le département de La Libertad) et d'examiner des moyens
- de transmettre les connaissances et les compétences (vulgarisation agricole par et pour les riziculteurs);
- d'évaluer et de consigner les compromis à faire sur les plans social, sanitaire et environnemental à mesure que les riziculteurs adoptent de nouvelles pratiques;
- d'aider à mettre en place des politiques et des programmes d'appui plurisectoriels afin de favoriser et de guider l'adoption de cette approche.
L'incidence attendue est la suivante : une meilleure santé, un milieu plus sain et une meilleure qualité de vie pour les riziculteurs et les collectivités vivant sur la côte nord du Pérou.
|
Television Food Advertising to Children in Argentina Publicités sur les aliments ciblant les enfants diffusées à la télévision en Argentine Childhood obesity rates in South America are steadily increasing. The causes of childhood obesity are complex, but there is evidence that advertisements are a contributing factor, with television advertising the most widely used form of food marketing to children. In Argentina, the rate of childhood obesity in children younger than 5 years old was 7.3% in 2010 - the highest in the region. While children's exposure to television advertising of food has been analyzed in several other countries, in Argentina, there is currently no local evidence to support decision-makers in the promoting a public policy to regulate it. This research project will first analyze the current regulatory framework around television food advertising in Argentina, determining the amount and characteristics of food advertising to children, and the nutritional content and quality of the foods advertised. It will also look at the impact across different socio-economic levels of this kind of advertising on parents' behaviours, beliefs, and food purchasing decisions. Ultimately, the project aims to set the agenda for a policy dialogue about the relationship between exposure to television advertising and childhood obesity among Argentinean children, and promote the changes required to reduce their exposure to unhealthy food advertising. En Amérique du Sud, l'obésité infantile est en progression constante. Les causes de l'obésité infantile sont complexes, mais il semblerait que les publicités soient un facteur, les publicités télédiffusées étant la forme de publicité alimentaire la plus utilisée pour rejoindre les enfants.
En Argentine, le taux d'obésité chez les enfants de moins de 5 ans s'élevait à 7,3 % en 2010, soit le taux le plus élevé de la région. Si l'exposition des enfants aux publicités sur les aliments à la télévision a été analysée dans plusieurs autres pays, en Argentine, les décideurs ne disposent pas de données probantes locales pouvant les aider à travailler à l'adoption d'une politique publique visant à réglementer ce genre de publicité.
En premier lieu, le présent projet de recherche analysera le cadre réglementaire régissant la publicité alimentaire à la télévision en Argentine. En outre, il examinera le nombre et les caractéristiques des publicités s'adressant aux enfants, ainsi que la valeur et la qualité nutritionnelles des aliments qui en sont l'objet. Il évaluera aussi l'influence de ces publicités sur les comportements, les croyances et les achats d'aliments de parents issus de différents milieux socioéconomiques.
Le projet a pour buts de mettre la table en vue d'un dialogue au sujet de la relation entre l'exposition aux publicités diffusées à la télévision et l'obésité chez les enfants argentins, et de susciter les changements requis pour réduire leur exposition à des publicités d'aliments malsains.
|
Travel sponsorship to the second Planetary Health Annual Meeting Bourses de voyage pour la deuxième réunion annuelle sur la santé planétaire This research support project will provide travel scholarships for up to 30 young scientists (graduate students and/or post-docs) from low and middle-income countries to attend the second Planetary Health Annual Meeting in Edinburgh, Scotland, from May 29–June 1, 2018.
The travel scholarships will facilitate the contribution of perspectives and experiences from young researchers from the Global South to stimulate interdisciplinary collaboration and build a rigorous evidence base for informing policy solutions that optimize both human health and environmental stewardship. The funding forms part of IDRC’s formal co-sponsorship role to the Planetary Health Annual Meeting, organized by the Planetary Health Alliance and hosted by the University of Edinburgh, in collaboration with the American Geophysical Union, the Wellcome Trust, The Lancet Planetary Health initiative, and Future Earth.
The aim of the meeting is to bring new scientific and development communities from around the world together to stimulate interdisciplinary collaboration to develop groundbreaking solutions to major planetary health challenges. Key objectives of the meeting are to examine how the health impacts of various global environmental changes are being manifested in different regional settings, and to highlight emerging responses to planetary health issues. Ce projet de soutien à la recherche fournira des bourses de voyage à un maximum de 30 jeunes scientifiques (étudiants diplômés ou chercheurs postdoctoraux) provenant de pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, afin qu’ils puissent assister à la deuxième réunion annuelle sur la santé planétaire qui aura lieu à Édimbourg, en Écosse, du 29 mai au 1er juin 2018.
Les bourses de voyage faciliteront la contribution des perspectives et des expériences des jeunes chercheurs provenant des pays du Sud afin de stimuler la collaboration interdisciplinaire et d’établir une rigoureuse base de données probantes en vue d’éclairer les solutions stratégiques qui optimisent la gestion de l’environnement et de la santé humaine. Le financement fait partie du rôle officiel du CRDI en tant que coparrain de la réunion annuelle sur la santé planétaire, laquelle est organisée par la Planetary Health Alliance et l’Université d’Édimbourg, en collaboration avec l’American Geophysical Union, le Wellcome Trust, l’initiative sur la santé planétaire The Lancet, ainsi que Future Earth.
L’objectif de la réunion est de réunir de nouvelles collectivités scientifiques et de développement de partout dans le monde pour stimuler la collaboration interdisciplinaire, en vue d’élaborer des solutions révolutionnaires aux enjeux importants en matière de santé planétaire. Les principaux objectifs de la réunion sont d’examiner la façon dont les répercussions sanitaires des différents changements environnementaux planétaires se manifestent dans les différents contextes régionaux; et de mettre en évidence les nouvelles réponses aux questions relatives à la santé planétaire.
|
Support for the review of IMCHA synergy grants Contribution à l’examen des subventions de synergie à l’ISMEA The Innovating for Maternal and Child Health in Africa (IMCHA) initiative is a research program that seeks to assist countries in resolving pressing health systems challenges to improve maternal, newborn, and child health. IMCHA has earmarked synergy funding for high-performing implementation research teams. This funding focuses on two areas: research focusing on the scale-up of promising interventions aligned with existing IMCHA efforts, either thematically or geographically, for the achievement of wider impact; and research addressing complementary areas of focus not currently covered in the existing implementation research efforts.
IDRC’s Maternal and Child Health program has developed detailed evaluation criteria to assess the proposals related to this grant. Six external reviewers and four reviewers from IDRC have been selected based on language considerations, geographic and technical expertise, links with IMCHA technical/management and operations committees, and prior experience with the IMCHA proposal review process. Fifteen proposals have been submitted for consideration. This project will cover the cost of engaging the external reviewers, including travel, accommodation, and other logistics.
This project is funded by the Innovating for Maternal and Child Health in Africa program. It is a seven-year $36 million initiative funded by Global Affairs Canada, IDRC, and the Canadian Institutes of Health Research. L’initiative d’Innovation pour la santé des mères et des enfants d’Afrique (ISMEA) est un programme de recherche destiné à aider des pays à résoudre les problèmes urgents qui affligent leurs systèmes de santé, en vue d’améliorer la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants. L’ISMEA a affecté des fonds de synergie aux équipes de chercheurs sur la mise en oeuvre très performants. Ce financement vise deux secteurs : la recherche axée sur la mise à l’échelle des interventions prometteuses harmonisées avec les efforts existants de l’ISMEA, soit sur le plan thématique ou géographique, en vue d’atteindre un impact plus vaste; et la recherche sur les domaines complémentaires qui ne sont pas encore couverts dans les efforts de recherche sur la mise en oeuvre existants.
Le programme Santé des mères et des enfants du CRDI a mis au point des critères d’évaluation détaillés pour évaluer les propositions en lien avec cette subvention. Six examinateurs externes et quatre examinateurs du CRDI ont été sélectionnés en fonction de critères linguistiques, d’une expertise sur le plan géographique et technique, de liens avec les comités techniques ou de gestion et des opérations de l’ISMEA, et d’une expérience antérieure du processus d’examen des propositions de l’ISMEA. Quinze propositions ont été soumises à l’examen. Ce projet couvrira le coût de l’engagement des examinateurs externes, y compris les frais de déplacement et de séjour et d’autres coûts en lien avec la logistique.
Ce projet est financé par le programme Innovation pour la santé des mères et des enfants d’Afrique. L’ISMEA est une initiative d’une durée de sept ans financée à hauteur de 36 millions de dollars par Affaires mondiales Canada, le CRDI et les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).
|
Synthesis and dissemination of IDRC supported research on women’s economic empowerment Synthèse et diffusion des recherches subventionnées par le CRDI sur l’autonomisation économique des femmes Women face economic, social, and cultural challenges that limit their access to markets, quality jobs, and entrepreneurship. IDRC’s Employment and Growth program focuses on enhancing the employment and economic opportunities for women by supporting research to understand and remove the barriers to women's economic empowerment (WEE) in Latin America.
This project seeks to enhance the impact of IDRC-supported research to inform policies that enhance WEE. It will support collection and synthesis of project findings and foster dissemination and outreach, building on key conferences and policy demands that are emerging in Latin America. It also seeks to foster collaboration with the GrOW program.
Local partner Centro Interdsciplinario de Estudios sobre el Desarrollo, Uruguay (Centre for interdisciplinary studies in development Uruguay) will organize a series of events, including during the Thirteenth Regional Conference on Women in Latin America and the Caribbean. It will develop various regional and national synthesis pieces and policy briefs in Argentina, Nicaragua, El Salvador, and Uruguay and a piece on the findings from projects in Latin America. This evidence will help inform policy debates.
As part of the synthesis effort, the project will also contribute to strengthening methodologies to measure WEE by reviewing qualitative and quantitative methods used in IDRC-supported projects, including the GrOW portfolio. More accurate definitions and measurements will contribute to enhance the impact of policies and programs on WEE.
Project outputs will include a digital book, a series of blogs, a synthesis piece with comparative analysis amongst approaches (“Pros and Cons”), at least one video, infographics, and the presentation of findings in various conferences such as in the GrOW conference in October 2016, at an international dissemination seminar in Washington DC, and at the Feminist Economics 2017 Conference.
This research is also supported under the Growth and Economic Opportunities for Women (GrOW) program. GrOW is a five-year, multi-funder partnership of the United Kingdom’s Department for International Development, The William and Flora Hewlett Foundation, and IDRC.
With a focus on low-income countries in sub-Saharan Africa and South Asia, GrOW aims to support policies and interventions that improve women’s livelihoods and contribute to societal well-being. One component of the program will support 11 projects addressing barriers to women’s economic empowerment and gender gaps in earnings and productivity. This project is among them, selected following a competitive call. Les femmes font face à des défis économiques, sociaux et culturels qui limitent leur accès aux marchés, aux emplois de qualité et à l’entrepreneuriat. Le programme Emploi et croissance du CRDI est axé sur l’amélioration des perspectives d’emploi et des débouchés économiques des femmes; il subventionne des recherches visant à comprendre et à éliminer les obstacles à l’autonomisation économique des femmes (AES) en Amérique latine.
Ce projet cherche à accroître la capacité des recherches subventionnées par le CRDI d’éclairer les politiques qui accroissent l’AES. Il appuiera la collecte et la synthèse des constatations des projets, et favorisera la diffusion et le rayonnement en faisant fond sur des conférences et sur les demandes, sur le plan des politiques, qui apparaissent en Amérique latine.
Le partenaire, le Centro Interdsciplinario de Estudios sobre el Desarrollo, Uruguay, organisera une série de manifestations, y compris la treizième Conférence régionale sur les femmes en Amérique latine et dans les Caraïbes. Il produira diverses synthèses régionales et nationales ainsi que des exposés de politique en Argentine, au Nicaragua, au Salvador et en Uruguay, en plus d’un document sur les constatations tirées des projets en Amérique latine.
Dans le cadre de ce travail de synthèse, le projet aidera aussi à renforcer les méthodologies de mesure de l’AEF en faisant le point sur les méthodes qualitatives et quantitatives utilisées dans les projets subventionnés par le CRDI, y compris le portefeuille du CEDEF.
Les extrants du projet comprendront : un livre numérique; une série de blogues; un document de synthèse; une vidéo; des infographies; et la présentation des constatations dans diverses conférences.
Cette recherche est financée dans le cadre du programme Croissance de l’économie et débouchés économiques des femmes (CEDEF). Ce programme quinquennal est un partenariat réunissant le Department for International Development du RoyaumeUni, la William and Flora Hewlett Foundation et le CRDI.
Axé sur les pays à faible revenu de l’Afrique subsaharienne et de l’Asie du Sud, le programme CEDEF vise à soutenir les politiques et les interventions qui améliorent les moyens de subsistance des femmes et contribuent au mieuxêtre de la société. Un volet du programme appuiera 11 projets s’attaquant aux obstacles à l’autonomisation économique des femmes et aux écarts entre les sexes en matière de rémunération et de productivité. Ce projet, retenu à la suite d’un appel à propositions, en fait partie.
|
Improving Local Government Accountability for Poor and Marginalized Communities in Uganda Améliorer la responsabilité des gouvernements locaux au profit des collectivités pauvres et marginalisées de l'Ouganda Through case studies in Uganda, this project will test dominant international and government approaches to improving local government participation and accountability. Addressing poverty through governance Uganda faces a number of development and good governance challenges. This is especially true for rural areas where 94% of the country's chronically poor live. Stronger local governance institutions, together with increased participation and citizen engagement, offer key strategies to address poverty in countries such as Uganda. These strategies seek to bring government closer to citizens, so that public officials can more easily meet the demands of citizens and be accountable to them. The result is better designed and targeted interventions across a range of basic services. Raising voices, improving accountability In recent years, social accountability tools have gained popularity as informal and easily accessible strategies for increasing citizen voices and improving public accountability. These tools include a broad range of actions and mechanisms that citizens and communities can use to hold public officials accountable, in both local and national arenas. Examples in Uganda include: -citizen scorecards -public media campaigns -performance agreements for top district officers -client charters -community meetings on accountability (known as Barazas) Results, however, have been mixed. Social accountability actions are often uncoordinated and can be seen as "going through the motions" of participation. That is, they spur participation by using technical tools, which may be prone to political control or may not confront deeper political obstacles. Ensuring the legal right to participation This project seeks to examine the use of social accountability tools in Uganda from a legal perspective. Researchers will draw on lessons learned from past international experiences. This project takes the position that social accountability mechanisms have fallen short of their goals because they have not been fully institutionalized or linked to formal accountability mechanisms. Creating stronger links could help formal mechanisms be more responsive to local needs. Many of the goals targeted by social accountability mechanisms already exist. They may be better viewed as legal rights to participation through the guarantee to citizen participation in public affairs under the Ugandan Constitution. Project methodology The project team will analyze case studies, comparing different participation and social accountability interventions used by an international development donor, government, and civil society organizations. The case studies will look at the Barazas and water user associations created under the Water Act. Researchers will use standard social science methods and legal analysis. Their tools will be designed to capture relevant gender dimensions with an emphasis on rural communities. The project will aim to generate concrete solutions for improving participation and public accountability at the local government level. It will also generate lessons to help guide and improve established approaches to participation and social accountability. Au moyen d'études de cas en Ouganda, ce projet mettra à l'épreuve les approches internationales et gouvernementales dominantes visant l'amélioration de la participation et de la responsabilité des gouvernementaux locaux.
Lutter contre la pauvreté au moyen de la gouvernance
L'Ouganda fait face à plusieurs défis en matière de développement et de bonne gouvernance. Cela est particulièrement vrai dans les zones rurales, où vivent 94 % des personnes affectées par une pauvreté chronique. Des institutions de gouvernance locale plus fortes, de même que la participation et la mobilisation accrues des citoyens constituent des stratégies essentielles pour faire face à la pauvreté dans des pays tels que l'Ouganda. Ces stratégies visent à rapprocher le gouvernement des citoyens afin que les fonctionnaires puissent plus facilement répondre aux demandes des citoyens et leur rendre des comptes. Il en découle des interventions mieux conçues et mieux ciblées dans une gamme de services de base.
Faire entendre sa voix et améliorer la responsabilité
Ces dernières années, la popularité des outils de responsabilité sociale s'est accrue, ces derniers constituant des stratégies informelles et faciles d'accès pour accroître la prise de parole des citoyens et améliorer la responsabilité publique. Ces outils comprennent un vaste éventail de mesures et de mécanismes que les citoyens et les collectivités peuvent employer pour tenir les fonctionnaires responsables, à l'échelle locale et nationale. Voici quelques exemples en Ouganda :
- des cartes de pointage à remplir par les citoyens;
- des campagnes publiques dans les médias;
- des accords sur le rendement pour les principaux responsables de district;
- des chartes de la clientèle;
- des réunions communautaires sur la responsabilité (connues sous le nom de Barazas).
Les résultats ont parfois été mitigés. Les mesures de responsabilité sociale sont souvent caractérisées par une absence de coordination et peuvent être vues comme n'étant qu'une parodie de participation. C'est-à-dire qu'elles stimulent la participation au moyen d'outils techniques qui peuvent être sujets au contrôle politique ou qui peuvent ne pas s'attaquer aux obstacles politiques plus profonds.
Garantir le droit légal de participation
Ce projet vise à étudier l'utilisation des outils de responsabilité sociale en Ouganda dans une perspective juridique. Des chercheurs mettront à contribution les enseignements tirés d'expériences internationales antérieures.
Dans le cadre de ce projet, on considère que les mécanismes redditionnels sociaux n'ont pas atteint leurs objectifs dans la mesure où ils n'ont pas été complètement institutionnalisés ou mis en lien avec les mécanismes redditionnels formels. Le fait de créer des liens plus solides pourrait rendre les mécanismes formels plus à même de répondre aux besoins locaux.
De nombreux objectifs ciblés par les mécanismes redditionnels sociaux existent déjà. Il pourrait être intéressant de les considérer en tant que droits légaux à la participation par l'intermédiaire de la garantie d'une participation des citoyens aux affaires publiques en vertu de la constitution ougandaise.
Méthodologie du projet
L'équipe du projet analysera des études de cas afin de comparer différentes interventions en matière de participation et de responsabilité sociale utilisées par un bailleur de fonds appuyant le développement international, un gouvernement ou des organisations de la société civile. Les études de cas examineront les Barazas et les associations d'utilisateurs d'eau créées en vertu de la Water Act.
Les chercheurs utiliseront les méthodes traditionnelles des sciences sociales ainsi que l'analyse juridique. Leurs outils seront conçus pour saisir les dimensions sexospécifiques, et l'accent sera placé sur les collectivités rurales.
Le projet visera à produire des solutions concrètes pour améliorer la participation et la responsabilité publique à l'échelle du gouvernement local. Il suscitera des enseignements qui contribueront à orienter et à améliorer les approches établies de participation et de responsabilité sociale.
|
Engaging Emerging Leaders in Ottawa on International Development and Security Issues Mobiliser les leaders émergents à Ottawa à l'égard des questions liées au développement social et à la sécurité This grant will assist the National Capital Branch of the Canadian International Council (CIC-NCB) to strengthen a new international affairs network in the Ottawa area through seminars, reports, discussions, and a conference. About the Canadian International Council The network is composed of groups and individuals who are involved and interested in foreign affairs issues. They include government departments, non-governmental organizations, labour unions, academics, private sector, and professional groups, as well as religious, diaspora, and ethnic groups. Connecting on Canada's role The project will bridge several gaps in Ottawa's international community, such as inter-generational, research-to-policy, and security versus development focus. It will also improve CIC-NCB's ability to self-appraise and learn from its activities. The National Capital Branch will look ahead to 2020 and examine the anticipated shifts in power to emerging nations, and power shifts between state and international institutions and non-state actors. It will work with the development and security communities, government departments and agencies with foreign affairs interests, and private sector organizations to discuss these trends and what they mean for Canada. Project objectives Through this funding, CIC-NCB will -expose young people to international affairs through event planning experience, report writing, and social media activities -encourage discussions on international issues with cultural and religious communities -connect professionals with federal government departments and agencies involved in foreign affairs -contribute to a better understanding of the international relations issues preoccupying public and private sector organizations Cette subvention aidera la section de la capitale nationale du Conseil international du Canada (CIC) à consolider un nouveau réseau d'affaires internationales dans la région d'Ottawa au moyen de séminaires, de rapports, de discussions et d'une conférence.
À propos du Conseil international du Canada
Le réseau est composé de groupes et de personnes qui participent et s'intéressent aux dossiers des affaires étrangères. Mentionnons, notamment, les ministères, les organisations non gouvernementales (ONG), les syndicats ouvriers, les universitaires, le secteur privé et les groupes professionnels, de même que les groupes religieux, diasporiques et ethniques.
Ralliement autour du rôle du Canada
Le projet comblera plusieurs écarts dans la communauté internationale à Ottawa, comme les écarts entre les générations, entre la recherche et les politiques, et l'accent sur la sécurité comparativement au développement. La section de la capitale nationale du CIC sera ainsi mieux en mesure de s'autoévaluer et d'apprendre de ses activités.
La section nationale de la capitale nationale se tournera vers l'année 2020 et examinera les changements de pouvoir prévus dans les nations émergentes, et les changements de pouvoir entre les institutions d'État et internationales et les acteurs non étatiques. Elle travaillera avec les communautés du développement et de la sécurité, les ministères et les organismes ayant des intérêts dans les affaires étrangères, et les organismes du secteur privé pour discuter de ces tendances et de ce qu'elles signifient pour le Canada.
Objectifs du projet
Par ce financement, la section de la capitale nationale du CIC :
- exposera les jeunes aux affaires internationales par une expérience de la planification d'événements, la rédaction de rapports et les activités des médias sociaux;
- encouragera les discussions sur les enjeux internationaux avec les communautés culturelles et religieuses;
- mettra les professionnels en rapport avec les ministères et les organismes fédéraux qui s'occupent des affaires étrangères;
- contribuera à une meilleure compréhension des enjeux des relations internationales qui préoccupent les organismes des secteurs public et privé.
|
Promoting Non-violent Masculine Identities in El Salvador and Nicaragua Promouvoir les caractéristiques identitaires masculines de non-violence au Salvador et au Nicaragua The aim of this project is to prevent violence and increase resilience among individuals and communities in El Salvador and Nicaragua by contributing to more informed, effective, and participatory interventions. Although violence levels in the region are extremely high in both private and public spheres, not enough research has been developed to find linkages between the different types of violence. Research on violence against youth, women, and children tends to be treated separately, each with its own conceptual frameworks and approaches. This project will make the links through a multidisciplinary approach that focuses on common risk and protective factors affecting public and domestic violence against women, children, and youth in vulnerable areas. A strong gender perspective will be used. It will be focused on the construction of non-violent masculine identities, with particular attention to conditions under which non-violent masculine role models and identities can emerge. Focusing on young men from vulnerable urban communities in both countries, the project will combine two complementary methodological approaches. It will adapt and apply the renowned International Men and Gender Equality Survey (IMAGES) to generate sophisticated and comparable data that can inform policy debates. It will also develop Participatory Action Research to engage activists, practitioners, local authorities, and policymakers in explaining practices and attitudes of young men, making sense of quantitative data and defining its relevance to improve policy and intervention designs. IDRC will partner with the Nicaraguan organization Fundación Puntos de Encuentro to implement the project. 108194 State-Community Collaboration for Safe Communities - Urban Violence Prevention through Public Employment Programs With one of the highest homicide rates in the world, and high rates of other forms of violence, South Africa is struggling to reduce crime and violence, particularly in its cities. This high level of violence in urban centres undermines economic growth and opportunities for human development. One promising avenue for addressing high rates of both public and private violence is through public sector employment programs, which address both immediate and root causes of urban violence. In earlier IDRC-supported research, South Africa's Centre for the Study of Violence and Reconciliation (CSVR) identified the pathways through which one such program - the Community Work Program (CWP) - helps reduce poverty and violence. These pathways include providing a basic income for families to reduce stress and incentives for crime, engaging directly with perpetrators, building a sense of, and commitment to, community, strengthening community resilience, and supporting the community's capacity to work together to prevent violence. Building on these results, CSVR will develop and pilot violence prevention policies that draw on new research and are implemented in collaboration with policymakers and practitioners. The project seeks to develop evidence-based programming that can be scaled up across the more than 185 CWP sites across South Africa. In addition, researchers will identify lessons that can be shared internationally. The project will test and evaluate how civil society and the state can work together to reduce and prevent urban violence. L'objectif de ce projet est de prévenir la violence et d'augmenter la résilience chez les individus et communautés du Salvador et du Nicaragua en contribuant à des interventions plus éclairées, efficaces et participatives. Même si les niveaux de violence dans la région sont extrêmement élevés dans les sphères privées et publiques, la recherche réalisée pour établir des liens entre les différents types de violence est insuffisante. Les recherches sur la violence envers les jeunes, les femmes et les enfants tendent à être traitées distinctement, chacune ayant ses propres cadres et approches conceptuels.
Ce projet établira les liens au moyen d'une approche multidisciplinaire axée sur le risque commun et les facteurs de protection qui ont une incidence sur la violence publique et familiale envers les femmes, les enfants et les jeunes dans les zones vulnérables. Une rigoureuse perspective sexospécifique sera utilisée. Il sera axé sur le développement de caractéristiques identitaires masculines de non-violence, avec une attention particulière aux conditions d'où les modèles et caractéristiques identitaires de non-violence peuvent émerger.
Ce projet axé sur les hommes jeunes issus des communautés urbaines vulnérables dans les deux pays combinera deux approches méthodologiques complémentaires. Le célèbre International Men and Gender Equality Survey (IMAGES) pour sera adapté et appliqué pour produire des données sophistiquées et comparables qui peuvent éclairer les débats sur les politiques. On élaborera également une recherche-action participative pour mobiliser militants, praticiens, autorités locales et décideurs en expliquant les pratiques et comportements des hommes jeunes, en interprétant les données quantitatives et en définissant leur pertinence pour améliorer les politiques et les interventions. Le CRDI travaillera en partenariat avec l'organisation nicaraguayenne Fundación Puntos de Encuentro pour mettre en oeuvre le projet.
|
Developing a Front-of-Package Labelling System in Guatemala to Encourage Healthier Beverage Choices La conception d'un système d'étiquetage frontal au Guatemala pour favoriser des choix de boissons plus sains With one of the highest per capita consumption rates of soft drinks globally, the people of Guatemala are at a high risk for non-communicable diseases. This project will address the risk through a solution that aims to encourage healthier beverage choices among consumers. High sugar content labelling Overconsumption of sugar-sweetened beverages is linked to weight gain, cardiovascular disease, type 2 diabetes, and tooth decay. To address the problem, the Guatemalan National Commission of Non-Communicable Diseases issued a strategy and action plan (2015-19) focused on health promotion, regulation, and surveillance. One of the plan's objectives is to implement a front-of-package label on energy-dense, nutrient-poor foods and beverages to encourage healthy choices. There is a problem, however. While consumers have access to nutrition labels on their foods and beverages, most do not understand them. New labels for sugar-sweetened beverages This research will target approximately 2,000 adolescents and their female caregivers from private and public schools in Guatemala. A marketing company will prepare a series of evidence-based, culturally appropriate labels for sugar-sweetened beverages. Researchers will measure and compare the influence of each designed label on each target group's perceptions of sugar-sweetened beverages, along with their purchase intentions. The data will be shared with Ministry of Health officials and private enterprises to determine the feasibility of implementing new, effective front-of-package labels on sugar-sweetened beverages. The knowledge from this project will inform policymakers and health care advocates on the labelling system that would be most likely to encourage healthier beverage choices. It might also influence intervention efforts for product labelling throughout Central America. The research is particularly relevant to women who are from low socio-economic households, as they are the most health and educationally disadvantaged in Guatemala. La population du Guatemala, qui affiche l'un des taux les plus élevés de consommation de boissons gazeuses par habitant du monde, présente un risque élevé de maladies non transmissibles. Ce projet s'attaquera à ce risque par l'entremise d'une solution visant à encourager des choix de boissons plus saines chez les consommateurs.
L'étiquetage de la teneur élevée en sucre
La surconsommation de boissons édulcorées au sucre est associée à la prise de poids, aux maladies cardiovasculaires, au diabète de type 2 et à la carie dentaire. Pour s'attaquer au problème, la commission nationale du Guatemala chargée des maladies non transmissibles a lancé une stratégie et un plan d'action (2015-2019) axés sur la promotion de la santé, la réglementation et la surveillance. L'un des objectifs du plan est d'imposer un étiquetage frontal sur les emballages d'aliments et les contenants de boissons à forte teneur énergétique et à faible teneur en nutriments afin d'encourager les choix santé.
Un problème subsiste toutefois. Bien que les consommateurs aient accès aux étiquettes nutritionnelles sur leurs aliments et leurs boissons, la plupart ne les comprennent pas.
De nouvelles étiquettes pour les boissons édulcorées au sucre
Cette recherche ciblera environ 2 000 adolescents et leurs soignantes dans des écoles privées et publiques au Guatemala. Une société de marketing préparera une série d'étiquettes fondées sur des données probantes et adaptées à la culture pour les boissons édulcorées au sucre.
Les chercheurs mesureront et compareront l'influence de chacune des étiquettes ainsi conçues sur les perceptions de chaque groupe ciblé concernant les boissons édulcorées au sucre, de même que leurs intentions d'achat. On communiquera les données aux fonctionnaires du ministère de la Santé et aux entreprises privées afin de déterminer la faisabilité de l'utilisation de nouvelles étiquettes frontales pour les boissons édulcorées au sucre.
Les connaissances acquises grâce à ce projet informeront les responsables des politiques et les défenseurs de la santé sur le système d'étiquetage qui serait le plus susceptible d'encourager des choix plus sains en matière de boissons. Elles pourraient aussi influer sur les interventions visant l'étiquetage des produits partout en Amérique centrale.
La recherche est particulièrement pertinente pour les femmes des ménages défavorisés sur le plan socioéconomique, puisqu'elles sont aussi les plus désavantagées sur le plan de la santé et de l'éducation au Guatemala.
|
Support for healthier food systems in Latin America and the Caribbean workshop Atelier sur le soutien de systèmes d’alimentation plus saine en Amérique latine et dans les Caraïbes To strengthen the field of research and practice for healthier food systems in Latin America and the Caribbean, IDEC (Brazilian Institute for Consumer Protection) and IDRC co-hosted a three-day meeting entitled “Healthier food systems in Latin America and the Caribbean workshop” in Mairiporã (near São Paulo), Brazil. The meeting brought together IDRC’s funded teams as well as key interested stakeholders working in the field in Latin America.
More than 70 participants shared evidence and learning, fostered new collaborations, and identified sustainable mechanisms to effectively support field development and large-scale positive impact. Among the activities were mapping ongoing work and identifying the main research and policy gaps in the region; identifying the best ways to support and strengthen research infrastructure and practice in food systems research; sharing experiences and identifying success factors; and developing a strategy to address research and infrastructure needs. Afin de renforcer le domaine de recherche et de pratique lié aux systèmes d’alimentation plus saine en Amérique latine et dans les Caraïbes, l’IDEC (l’institut brésilien de protection des consommateurs) et le CRDI ont coorganisé une réunion de trois jours intitulée « Atelier sur les systèmes d’alimentation plus sains en Amérique latine et dans les Caraïbes », à Mairiporã (près de São Paulo), au Brésil. La réunion a rassemblé des équipes financées par le CRDI ainsi que les principaux intervenants visés travaillant dans ce domaine, en Amérique latine.
Plus de 70 participants ont mis en commun des données probantes et des apprentissages, ont renforcé de nouvelles occasions de collaboration et ont recensé des mécanismes durables visant à appuyer de manière efficace le développement sur le terrain et les répercussions positives à grande échelle. Parmi les activités figuraient l’inventaire des travaux en cours et le recensement des principales lacunes en matière de recherche et de politique dans la région, la détermination des meilleures manières d’appuyer et de renforcer l’infrastructure de recherche et les pratiques dans le domaine de la recherche sur les systèmes d’alimentation, la mise en commun d’expériences et le recensement de facteurs de réussite, et l’élaboration d’une stratégie visant à répondre aux besoins en matière de recherche et d’infrastructure.
|
The Contribution of Civil Society Organizations in Achieving Health for All Contribution des organisations de la société civile à la réalisation de l'objectif de la Santé pour tous This project will allow the People's Health Movement (PHM) to assess, learn, and improve on its programming, as well as identify lessons to inform broader civil society engagement in achieving Health for All (HfA). PHM is a global network of community-based organizations undertaking advocacy to achieve HfA. Global gaps in health care The World Health Organization's Health for All declaration in 1978 called for addressing global public health challenges by incorporating a people-centered approach to national health systems. Since then, despite such efforts as including substantial social and economic reform, inequities have increased, resulting in widening gaps between the haves and have-nots. Global public health challenges Since HfA, there have been numerous national, regional, and international efforts to address global public health challenges. Most have taken a vertical approach to eradicating specific diseases, rather than comprehensive approaches to strengthening health systems. Various global actors have been involved in these efforts, including bilateral and multilateral organizations, private foundations and philanthropies, and civil society groups. Civil society groups have been mostly disparate and focused on issue- or disease-specific campaigns. To deal with this fragmentation, several groups came together in 2000 to form the People's Health Movement. Their objective was to strengthen collaboration to address public health challenges globally and to achieve HfA. About the People's Health Movement PHM is now an established global network of community and civil society organizations working toward HfA through six main programs: -organizing at the country level -providing training -supporting research -developing information resources -campaigning around specific issues -engaging officials in multilevel evidence-based policy dialogue The need for evaluation After more than a decade of supporting organizing, networking, and capacity strengthening activities, PHM is evaluating its experience and consolidating a knowledge base and framework to inform broader civil society engagement. The proposed internal assessment will inform PHM programming and guide future action. It will support a generational transition in PHM by strengthening junior and mid-level researchers' capacities to: -undertake research -apply insights in planning future activities -develop and implement a succession plan At the same time, the experiences will be used to deepen understanding about the role of civil society engagement in achieving HfA. Researchers will critically analyze how civil society engagement can take place and be supported so that it contributes to HfA. The project will allow the team to build skills in research methods and management, advocacy, and leadership. Research methods will include surveys, discussions, interviews, and workshops. Civil society researchers from eight countries where PHM is active will undergo training. Experts will also mentor them. Research-based results Project results will include a series of reports on all five programs with research findings informing training, production, and dissemination of information material, implementation of global campaigns, and support for country circles. One of the outcomes will be a framework on civil society engagement. Ce projet permettra au Mouvement populaire pour la santé (MPS) d'évaluer et d'améliorer sa programmation, ainsi que de tirer des leçons de cet exercice pour éclairer la participation générale de la société civile à la réalisation de l'objectif de la Santé pour tous (SPT). Le MPS est un réseau mondial d'organismes communautaires cherchant à réaliser la SPT.
Lacunes dans les soins de santé à l'échelle mondiale
Dans sa déclaration de 1978 concernant la santé pour tous, l'Organisation mondiale de la santé préconisait l'intégration d'une approche centrée sur la personne aux systèmes de santé nationaux afin de s'attaquer aux problèmes de santé publique à l'échelle mondiale. Depuis, malgré d'importantes initiatives, dont des réformes sociales et économiques, les inégalités se sont creusées, ce qui a élargi le fossé entre nantis et démunis.
Problèmes de santé publique à l'échelle mondiale
Depuis la déclaration sur la SPT, de nombreuses initiatives à l'échelle nationale, régionale et internationale ont cherché à résoudre les problèmes mondiaux de santé publique. La plupart ont consisté en tentatives d'éradication de certaines maladies plutôt qu'en démarches globales de renforcement des systèmes de santé.
Divers intervenants à l'échelle mondiale y ont participé, notamment des organismes bilatéraux et multilatéraux, des fondations philanthropiques privées, et des groupes de la société civile. En général, les activités de ces derniers ont été disparates et se sont concentrées sur des campagnes de lutte contre des problématiques ou des maladies données. Pour résoudre cette fragmentation des efforts, plusieurs groupes se sont réunis en 2000 pour former le Mouvement populaire pour la santé. Leur objectif était de renforcer la collaboration pour chercher à résoudre les problèmes mondiaux de santé publique et garantir la SPT.
À propos du Mouvement populaire pour la santé
Le MPS est un réseau mondial établi d'organisations communautaires et de la société civile qui cherchent à garantir la santé pour tous au moyen de cinq grands programmes :
-l'organisation des activités à l'échelle nationale;
-la formation;
-le soutien de la recherche;
-le développement de ressources documentaires;
-les campagnes de sensibilisation à certaines problématiques;
-l'engagement d'un dialogue élargi sur les politiques lequel est fondé sur des données.
Nécessité d'une évaluation
Après plus d'une décennie d'activités de soutien, d'organisation, de réseautage et de renforcement des capacités, le MPS a entrepris un bilan et la consolidation de ses connaissances pour mieux guider la participation de la société civile.
L'évaluation interne proposée éclairera la programmation du MPS et orientera ses actions futures. Elle facilitera aussi une transition générationnelle au sein du MPS en renforçant les capacités des chercheurs débutants et de niveau intermédiaire dans les domaines suivants :
-la réalisation de projets de recherche;
-la prise en compte des données lors de la planification des activités futures;
-l'élaboration et la mise en place d'un plan de relève.
L'évaluation servira également à mieux comprendre comment la société civile participe à la réalisation de la SPT. Les chercheurs analyseront comment la société civile peut participer au processus et comment soutenir cette participation afin qu'elle contribue à l'atteinte de l'objectif.
Le projet permettra à l'équipe de parfaire ses compétences en méthodes de recherche, gestion, représentation et leadership. Les méthodes de recherche comprendront des enquêtes, des discussions, des entrevues et des ateliers. Des chercheurs d'organismes de la société civile de huit pays où le MPS exerce des activités suivront la formation. Des experts leur offriront également un encadrement.
Résultats de la recherche
Dans le cadre du projet, des rapports seront produits sur les cinq programmes. Les conclusions éclaireront la formation, la production et la diffusion d'informations, la mise en ¿uvre de campagnes mondiales et le soutien des cercles nationaux. On produira également un cadre pour la participation des organismes de la société civile.
|
Enhancing economic opportunities for women and youth: Lessons learned from innovations in development financing Amélioration des débouchés économiques des femmes et des jeunes : leçons retenues des innovations en financement du développement In Latin America, 158 million young people are unemployed, inactive, working in the informal sector, or experiencing a long transition between school and work. More than 20 million (one in every five youth), are “not in education, employment, or training” (also known as NEET). The poor and young women are particularly affected: in Mexico, where two in every five youth are NEET, 80% are women. Many initiatives and public policies exist in the region to provide opportunities and access to education, and to foster employability and workforce development for women and youth. However, the few evaluations that exist show inconsistent performance. Public spending and donor funding in this area is stagnating at the regional level, highlighting the necessity of increasing cost-effectiveness.
Given the growing pressure for greater cost-effectiveness, the international development sector is shifting away from traditional, activity-based funding towards results-based approaches. By tying the funding of programs to measurable and previously-agreed results, results-based financing (RBF) instruments introduce performance incentives in the delivery of these services and could increase their development impact. In recent years, the global interest in RBF has increased rapidly, with more than USD$20 billion disbursed through RBF instruments in more than 66 low and middle-income countries.
There is also an emerging recognition of the challenges and risks of RBF. However, there is a lack of expertise from investors, funders, and service providers on how to assess this new type of investment. This knowledge gap applies to programs focused on increasing the income levels of youth and women, for which there is no systematic review of RBF experience. Nor is there any comprehensive and rigorous practitioner-oriented guidance for the design and implementation of RBF instruments.
This project will curate lessons learned and best practices through a review of the global experience of RBF for workforce development and poverty graduation programs for youth and women. Focusing on Latin America, it will analyze strategies used to address challenges in designing and implementing RBF for these programs and provide practical guidance on the design and implementation of RBF in workforce development and graduation programs. En Amérique latine, 158 millions de jeunes sont sans emploi, sont inactifs, travaillent dans le secteur informel ou vivent une longue transition entre l’école et le travail. Plus de 20 millions de jeunes (un sur cinq) ne sont ni étudiants, ni employés, ni en formation (désignés par le sigle NEET, soit not in education, employment or training). Les populations pauvres et les femmes sont particulièrement touchées. La région compte plusieurs initiatives et politiques publiques visant à offrir des possibilités d’études et à favoriser l’employabilité et les débouchés pour les femmes et les jeunes. Toutefois, les rares évaluations réalisées concluent à une efficacité inégale. Les dépenses publiques et le financement de bailleurs de fonds dans cette région stagnent à l’échelle régionale, ce qui indique la nécessité d’en accroître la rentabilité.
Au vu des pressions croissantes pour une amélioration de la rentabilité, le secteur du développement international s’éloigne du traditionnel financement fondé sur les activités pour adopter des approches axées sur les résultats. En associant le financement de programmes à des résultats mesurables et convenus d’avance, les instruments de financement axés sur les résultats comportent des incitatifs au rendement dans la prestation de ces services et pourraient augmenter leur impact sur le développement.
Par ailleurs, on est de plus en plus conscient des défis et des risques propres à ce financement. Toutefois, les investisseurs, bailleurs de fonds et fournisseurs de services ne possèdent pas l’expertise nécessaire pour évaluer ce nouveau type d’investissement. Cette lacune de connaissance s’applique aux programmes axés sur l’augmentation du niveau de revenu des jeunes et des femmes, pour lesquels aucun examen systématique de l’expérience du financement fondé sur les résultats n’existe. Tout comme il n’y a pas de directives axées sur les praticiens complètes et rigoureuses encadrant la conception et l’application d’instruments de financement fondé sur les résultats.
Ce projet organisera les leçons retenues et les pratiques exemplaires à l’aide d’un examen de l’expérience mondiale du financement fondé sur les résultats pour des programmes de perfectionnement de la main-d’œuvre et de sortie de la pauvreté pour les jeunes et les femmes. Visant l’Amérique latine, ce projet analysera les stratégies utilisées pour résoudre les problèmes de conception et d’application du financement fondé sur les résultats pour ces programmes et fournira une directive pratique de conception et d’application de ce financement.
|
Support for working meetings at the Global Alcohol Policy Conference Aide financière pour les réunions de travail de la Global Alcohol Policy Conference The International Alcohol Control (IAC) Study is the first international study of alcohol use. Its primary objective is to conduct a rigorous evaluation of the impacts of national-level alcohol control policies. The SHORE and Whariki Research Centre of Massey University in New Zealand is organizing the next IAC Study working meeting with support from IDRC. This meeting will be held over the two days prior to the 2015 Global Alcohol Policy Conference in Edinburgh, Scotland, taking place from October 7-9, 2015. The first day of the working meeting will be dedicated to the IAC survey data. The second day will consider the data from each participating country gathered through the Alcohol Environment Protocol (AEP). The AEP uses administrative and commercial data and key informant interviews to assess the extent of alcohol availability, prices, marketing exposure, and perceptions of enforcement. Past IAC Study working meetings have proven to be invaluable to all IAC collaborators and the continued participation of IDRC-funded countries in such meetings is highly beneficial to the project. As GAPC 2015 focuses on policy, research, and advocacy, participation by IAC researchers will also be valuable for capacity building. There will be significant opportunities for dissemination of the IAC project results at the conference through several sessions and symposia devoted to the IAC Study. L'étude de l'International Alcohol Control (IAC) est la toute première étude internationale portant sur la consommation d'alcool. Elle vise principalement à effectuer une évaluation rigoureuse des répercussions des politiques nationales de lutte contre l'usage nocif de l'alcool.
Le groupe SHORE et le Whariki Research Centre de l'Université Massey de la Nouvelle-Zélande organisent la prochaine réunion de travail de l'IAC avec l'aide financière du CRDI. Cette réunion se tiendra pendant deux jours qui précéderont la tenue de la Global Alcohol Policy Conference de 2015, à Édimbourg, en Écosse, du 7 au 9 octobre 2015. La première journée de la réunion de travail sera consacrée aux résultats du sondage mené par l'IAC. Le deuxième jour, les chercheurs examineront les données recueillies par chacun des pays participants dans le cadre d'un protocole établi à cette fin, l'Alcohol Environment Protocol (AEP). L'AEP fait appel à des données administratives et commerciales et à des entrevues menées auprès d'informateurs clés en vue d'évaluer la disponibilité de l'alcool, les prix, l'exposition à la publicité et les perceptions des mesures d'exécution de la loi.
Les réunions de travail de l'étude de l'IAC se sont révélées inestimables pour tous les collaborateurs et la participation continue des pays ayant reçu une aide financière du CRDI à ces réunions est très profitable au projet. La GAPC 2015 portant principalement sur les politiques, la recherche et la défense de la cause, la participation des chercheurs de l'IAC sera aussi utile sur le plan du renforcement des capacités. Lors de la conférence, d'importantes possibilités de diffusion des résultats du projet de l'IAC seront offertes lors de séances et du symposium consacré à l'étude proprement dite.
|
Multi-sectoral Action for Non-communicable Disease Prevention in Sub-Saharan Africa Action multisectorielle en matière de prévention des maladies non transmissibles en Afrique subsaharienne Sub-Saharan Africa is undergoing a transition related to disease epidemics. The region now faces a "double burden" of disease. Infectious diseases remain the primary cause of death, but there is clear evidence that the prevalence rates of the main non-communicable diseases (NCDs) and their common risk factors are rising rapidly. NCDs are an important cause of premature mortality and morbidity under the age of 60 in sub-Saharan Africa. This is especially true among the poor, given their lack of access to proper care and medicine. Often, communicable diseases and NCDs co-exist in the same individual; one can increase the risk or impact of the other. Current projections indicate that by 2020, the largest increase in NCD deaths will occur in Africa. In September 2011, all United Nations member states signed the Political Declaration of the High Level Meeting on Prevention and Control of Non-communicable Diseases. This declaration recognizes that NCDs are an important development issue that must be addressed through multi-sectoral action since many NCD determinants lie outside the health sector's influence. Multi-sectoral action refers to work involving different government departments using a whole-of-government approach, in collaboration with civil society organizations and the private sector, when relevant and appropriate. However, there is little evidence on the success of multi-sectoral action in low- and middle-income countries. This project aims to generate evidence and to gain a deeper understanding of the main factors influencing multi-sectoral action for NCD prevention in sub-Saharan Africa. Researchers will conduct a comparative case study involving five countries. In each country, a research team will generate robust evidence on the extent to which, and how, multi-sectoral action is used to formulate policies designed to implement the World Health Organization's "Best Buys" - its recommended, most cost-effective interventions and policies. Researchers will study different contexts, with an emphasis on population-based interventions. During the four-year project, the African Population and Health Research Centre (APHRC) will offer research fellowships to five African scientists to conduct the case studies. They will receive training in policy analysis and case study methodology. The research team will engage with policymakers in each of the case-study countries to ensure uptake of the evidence generated. APHRC will also convene a forum of multi-sectoral experts to generate actionable recommendations for NCD prevention in the region. This project is expected to build research capacity and to establish a group of researchers to monitor and assess the long-term effectiveness and impact of multi-sectoral approaches L'Afrique subsaharienne est en pleine période de transition en ce qui a trait aux épidémies. La région est aujourd'hui aux prises avec une double charge de morbidité : les maladies infectieuses demeurent la principale cause de décès, mais il ne fait aucun doute que les taux de prévalence des principales maladies non transmissibles (MNT) et de leurs facteurs de risque communs connaissent une hausse rapide.
Les MNT sont une cause importante de mortalité prématurée et de morbidité avant l'âge de 60 ans en Afrique subsaharienne. Cela est particulièrement vrai chez les pauvres, qui n'ont pas accès aux soins ni aux médicaments appropriés. Il arrive souvent qu'une même personne souffre à la fois d'une maladie transmissible et d'une MNT, l'une pouvant accroître le risque de contracter l'autre ou en aggraver les effets. D'après les prévisions actuelles, c'est en Afrique que l'on enregistrera en 2020 la plus forte augmentation de décès attribuables aux MNT.
En septembre 2011, tous les États membres de l'Organisation des Nations Unies ont signé la Déclaration politique de la Réunion de haut niveau sur la prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles. Cette déclaration reconnaît que les MNT sont un problème de développement important appelant une action multisectorielle, étant donné que de nombreux déterminants de ces maladies échappent à l'influence du secteur de la santé. L'action multisectorielle s'entend de travaux auxquels participent différents ministères, dans une démarche pangouvernementale, en collaboration avec des organismes de la société civile et avec le secteur privé, s'il y a lieu. Il existe toutefois peu de données probantes sur le succès obtenu par ce type d'action dans les pays à faible revenu et pays à revenu intermédiaire.
Ce projet a pour but de produire des données probantes et doit permettre de mieux comprendre les principaux facteurs qui influencent l'action multisectorielle en matière de prévention des MNT en Afrique subsaharienne. Les chercheurs effectueront une étude de cas comparative portant sur cinq pays. Dans chacun de ces pays, une équipe de recherche produira des données probantes solides indiquant dans quelle mesure, et de quelle manière, on a recours à l'action multisectorielle afin d'élaborer des stratégies visant à réaliser les " meilleurs investissements " préconisés par l'Organisation mondiale de la santé, soit les interventions et les politiques qui présentent selon elle le meilleur rapport coût-efficacité. Les chercheurs examineront différents contextes, en mettant l'accent sur les interventions auprès des populations.
Au cours du projet d'une durée de quatre ans, l'African Population and Health Research Center (APHRC) offrira des bourses de recherche à cinq scientifiques africains pour effectuer les études de cas. Les boursiers recevront une formation en analyse des politiques et en méthodologie des études de cas. L'équipe de recherche nouera le dialogue avec les responsables des politiques, dans chacun des pays où se tiendront ces études, afin d'assurer l'utilisation des données probantes. En outre, l'APHRC réunira un groupe de spécialistes de différents secteurs en vue de formuler des recommandations concrètes en matière de prévention des MNT dans la région.
Le projet devrait renforcer les capacités de recherche et mettre sur pied un groupe de chercheurs ayant la tâche de suivre et d'évaluer les incidences et l'efficacité à long terme des approches multisectorielles.
|
Growing Women-Owned Businesse Projet visant à favoriser la croissance des entreprises appartenant à des femmes This project will help women-owned businesses connect to global markets and enhance their growth prospects. WEConnect International, a leading international certification body for women's business enterprises, is leading the project. The organization connects women-owned businesses to large private companies' supply chains. The project will focus on India, where WEConnect will establish a high-level private sector advisory group to inform the project and enhance impact. WEConnect in India IDRC funding will allow researchers to collect and maintain data on female-owned enterprises in India. They will also conduct an analysis of a sample of businesses to understand the data gaps. This work will strengthen WEConnect's eNetwork, which allows companies to identify women-owned suppliers as potential vendors in their supply chains. The project will also provide tools for business and the wider community of practice. This pilot is expected to benefit 500 Indian women-owned enterprises of various sizes. It will also open similar venues for other Indian businesses to access these supply chains. The India pilot will be replicated in another 17 countries. Ce projet aidera les entreprises appartenant à des femmes à accéder aux marchés mondiaux et à améliorer les perspectives de croissance. WEConnect International, un organisme important de certification international pour les entreprises appartenant à des femmes, dirige le projet. L'organisme aide les entreprises appartenant à des femmes à accéder aux chaînes d'approvisionnement de grandes entreprises privées.
Le projet sera axé sur l'Inde, où WEConnect établira un groupe consultatif du secteur privé de haut niveau pour guider le projet et en accroître les effets.
WEConnect en Inde
Le CRDI permettra aux chercheurs de recueillir et de mettre à jour des données sur les entreprises appartenant à des femmes en Inde. Le Centre effectuera également l'analyse d'un échantillon d'entreprises afin de comprendre les écarts entre les données.
Cette mesure renforcera le eNetwork de WEConnect, qui permet aux entreprises de trouver des entreprises appartenant à des femmes pouvant devenir des fournisseurs dans leurs chaînes d'approvisionnement. Le projet offrira aussi des outils pour les entreprises et la grande communauté de pratique.
Ce projet pilote devrait être avantageux pour 500 entreprises de tailles variées appartenant à des femmes indiennes. Il permettra également, de la même façon, à d'autres entreprises indiennes d'accéder à ces chaînes d'approvisionnement. Le projet pilote mené en Inde sera mis en oeuvre dans 17 autres pays.
|
Supporting excellence and communications in climate change adaptation research Soutenir l’excellence et les communications en matière de recherche sur l’adaptation aux changements climatiques This project will foster high-quality research and communication of research results through support to events and activities, the production and dissemination of research results to targeted audiences, and promotion of research excellence in climate change adaptation. This includes working with strategic partners and grantees to synthesize, package, and disseminate key results to research users, particularly in the lead up to the United Nations Framework Convention on Climate Change's (UNFCCC) 22nd Conference of the Parties (COP22) taking place in November 2016. Support will also be provided for specific communications and dissemination activities, as well as for the attendance of selected IDRC-climate change research grantees at strategic international events such as the Conférence de Montréal and UN-HABITAT III.
Finally, the project will support the dissemination of the lessons learned since 2006. This will involve a concerted effort to consolidate and profile the results of previous climate change-supported research and to ensure that IDRC’s work on climate change is unified and clear, encompassing all relevant programming. The production of scientific articles and other communications outputs that link results to options for policy and practice will be emphasized.
The Climate Change Program aims to support partnerships and networks to build evidence for cost-effective solutions and the smart use of technology. Its goal is to generate short-term social and economic gains, and guard against future climate impacts. The program has three priorities: -generate new knowledge and inform policy in climate change vulnerability hotspots
-increase climate resilience of cities
-facilitate climate adaptation finance, particularly from private sources. Ce projet permettra de réaliser des recherches de qualité supérieure et de communiquer les résultats de recherche en appuyant des événements et des activités, de produire et de diffuser les résultats de recherche à des publics cibles et de promouvoir l’excellence dans la recherche sur l’adaptation aux changements climatiques. Cela comprendra une collaboration avec des partenaires stratégiques et des bénéficiaires de subventions dans le but de résumer, de présenter et de diffuser les principaux résultats aux utilisateurs des recherches en prévision de la 22e Conférence des Parties (CoP22) à la Conventioncadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) qui se tiendra en novembre 2016. Le projet soutiendra en outre certaines activités de communication et diffusion et la participation de bénéficiaires de subventions de recherche sur les changements climatiques du CRDI à des rencontres internationales telles que la Conférence de Montréal et ONUHABITAT III.
Finalement, le projet permettra la diffusion des leçons apprises depuis 2006. Cela comprendra un effort concerté pour regrouper et analyser les résultats de précédentes recherches sur les changements climatiques financées et pour assurer que les travaux du CRDI sur les changements climatiques sont unifiés et clairs et qu’ils englobent tous les programmes pertinents. La rédaction d’articles scientifiques et d’autres communications qui établissent le lien entre résultats et options de politiques et de pratiques sera privilégiée.
L’objectif du programme Changements climatiques consiste à appuyer des partenariats et des réseaux visant à rassembler des données probantes pour trouver des solutions et utiliser les technologies en vue d’obtenir des gains sociaux et économiques et d’atténuer les effets des changements climatiques pour l’avenir. Le programme vise à respecter les trois priorités suivants :
-produire de nouvelles connaissances et orienter les politiques dans les zones les plus vulnérables aux changements climatiques
-augmenter la résilience des villes
-faciliter le financement de l’adaptation aux changements climatiques, en particulier de sources privées
|
Adapting South African Settlements to the Impacts of Climate Change Adapter les établissements sud-africains aux répercussions des changements climatiques For South Africa's burgeoning cities, climate change impacts - such as flooding, extreme weather, and heat waves - are expected to impose greater burdens on disadvantaged urban residents and municipal governments. This project will support the country's adaptation to climate change. Guidelines to assist with adaptation The project team will develop planning and design guidelines, known as the Green Book, to highlight climate risks and identify locally appropriate adaptation options for urban settlements. Currently, South Africa's Red Book provides general guidelines for developing sustainable and vibrant residential areas. It does not offer guidance on adapting urban settlements to the impacts of climate change. The Green Book will address this gap. Understanding risks, offering options Drawing on a strong base of existing research, the project team will: -review adaptation plans for South African cities with the goal of identifying case studies, gaps, and adaptation options -analyze downscaled climate projections, risk maps, and vulnerability assessments to produce hazard footprints for drought, flooding, and sea-level rise -develop a risk profile for different settlement types -identify appropriate adaptation options tailored to climate risk and urban settlement type These new guidelines will serve public and private sector planners and engineers. They will focus on adapting infrastructure and services in small- and medium-sized urban settlements to projected climate impacts, especially in the water sector. The research team will analyze the costs and benefits of adaptation options, together with gender implications, to further guide decision-making. Developing adaptation skills and knowledge The project will actively engage stakeholders and end-users to develop the guidelines. Students involved in the research will gain skills and knowledge. The project will also include training to support important actors, such as urban planning professionals, municipal authorities, engineers, and others in their efforts to: -apply the guidelines -influence adaptation policy and practice -improve the resilience of urban populations in South Africa Dans les villes en pleine croissance de l'Afrique du Sud, les répercussions des changements climatiques - comme les inondations, les phénomènes météorologiques extrêmes et les vagues de chaleur - seront vraisemblablement plus lourdes pour les résidents urbains et les administrations municipales désavantagés. Ce projet aidera le pays à s'adapter aux changements climatiques.
Lignes directrices en vue de faciliter l'adaptation
L'équipe du projet élaborera des lignes directrices visant la planification et la conception, appelées le Livre vert, pour mettre en lumière les risques climatiques et déterminer les solutions d'adaptation appropriées pour les différents établissements urbains.
À l'heure actuelle, le Livre rouge de l'Afrique du Sud fournit des orientations générales en vue de l'élaboration de zones résidentielles durables et animées. Il n'offre aucun conseil sur l'adaptation des établissements urbains aux répercussions des changements climatiques. Le Livre vert comblera cette lacune.
Comprendre les risques, proposer des solutions
En s'appuyant sur une base solide de recherches existantes, l'équipe de recherche :
- examinera les plans d'adaptation de villes de l'Afrique du Sud dans le but d'en tirer des études de cas, des lacunes, ainsi que des solutions d'adaptation;
- analysera les projections climatiques à échelle réduite, les cartes des risques, ainsi que les évaluations de la vulnérabilité, dans le but de cerner les secteurs à risque en matière de sécheresse, d'inondations et d'élévation du niveau de la mer.
- élaborera un profil de risque pour différents types d'établissement;
- définira de bonnes solutions d'adaptation adaptées aux risques climatiques et au type d'établissement urbain.
Ces nouvelles lignes directrices seront utiles aux planificateurs et aux ingénieurs des secteurs public et privé. Elles se concentreront sur l'adaptation des infrastructures et des services dans les établissements urbains de petite et moyenne taille aux répercussions prévues des changements climatiques, surtout en ce qui concerne l'eau. L'équipe de recherche analysera les coûts et les avantages des solutions d'adaptation, ainsi que leurs répercussions sexospécifiques, en vue d'orienter la prise de décisions.
Développer les compétences et les connaissances en matière d'adaptation
Le projet mobilisera activement les parties prenantes et les utilisateurs finaux en vue de la conception des lignes directrices. Les étudiants participant aux recherches acquerront des compétences et des connaissances. Le projet comprendra également une formation destinée à soutenir les acteurs importants, notamment les professionnels de la planification urbaine, les autorités municipales, les ingénieurs et d'autres intervenants, aux fins suivantes :
- mettre en application les directives;
- influencer les politiques et les pratiques relatives à l'adaptation;
- accroître la résilience des populations urbaines de l'Afrique du Sud.
|
Catalyzing Broadband Internet in Africa Un catalyseur de l'Internet à large bande en Afrique This project aims to inform policies that help marginalized groups in Africa, such as women and the poor, to take advantage of the social and economic opportunities of broadband Internet. Internet access is critical for social and economic development in developing countries. According to a 2009 World Bank study, a 10% increase in broadband penetration generates a 1.4% increase in gross domestic product (GDP) in low-income countries. Recent studies also found that Internet users' household income was an average of 19% higher than non-users in several developing countries. Broadband Internet creates an environment that spurs business growth, nurtures science and innovation, and empowers people. Africa offers a good example of the potential benefits and challenges of creating broadband networks. While access to mobile technology has risen tremendously, a new gap is emerging between those who have access to broadband Internet and those who do not. Public services and economic opportunities are increasingly moving online. Access to high speed broadband networks is essential for Africans to earn a living. Those without access, often women and the poor, risk being further excluded. Public policies can contribute to an affordable and inclusive broadband Internet infrastructure. To ensure the benefits of access to broadband are widely distributed, it is critical that policies take the needs of marginalized populations into consideration. The South Africa-based think tank Research ICT Africa (RIA) will manage the project and conduct the research. RIA seeks to: -determine the policy challenges related to providing affordable broadband services; -influence policy processes with reliable evidence and evaluate policy outcomes; -mobilize African research networks focused on broadband to identify innovative ideas and solutions that help to reduce inequality and poverty; and -build African researchers' and policy leaders' capacity to undertake rigorous research that informs pro-poor broadband policies. IDRC's support to RIA will contribute to reformed policies in Kenya, South Africa, and Nigeria that ensure inclusive access to broadband Internet in Africa. In doing so, the policies will help enable widespread social, economic, and political gains. Ce projet vise à inspirer des politiques qui aideront des groupes marginalisés en Afrique, tels que les femmes et les pauvres, à tirer avantage des possibilités sociales et économiques qu'offre l'Internet à large bande.
L'accès à Internet est un élément essentiel du développement social et économique dans les pays en développement. Selon une étude de la Banque mondiale publiée en 2009, un accroissement de 10 % de la pénétration de la large bande engendre une augmentation de 1,4 % du produit intérieur brut (PIB) dans les pays à faible revenu. De récentes études ont aussi constaté que, dans plusieurs pays en développement, le revenu des ménages qui utilisent Internet est supérieur de 19 %, en moyenne, à celui des non-utilisateurs.
L'Internet à large bande crée un milieu qui stimule la croissance des entreprises, favorise la recherche scientifique et l'innovation, et accroît l'autonomisation des populations.
L'Afrique constitue un bon exemple des avantages et des difficultés qui peuvent aller de pair avec la création de réseaux à large bande. Bien que l'accès à la technologie mobile ait connu une croissance fulgurante, on voit apparaître un nouvel écart entre ceux qui ont accès à l'Internet à large bande et ceux qui en sont privés.
On constate un constant déplacement des services publics et des débouchés économiques vers Internet. L'accès au réseau large bande à haute vitesse est essentiel pour permettre aux Africains de gagner leur vie. Ceux qui sont privés d'accès, souvent des femmes et des pauvres, risquent de se voir exclus encore davantage.
Les politiques publiques peuvent contribuer à la mise en place d'une infrastructure abordable et inclusive de l'Internet à large bande. Pour s'assurer que les avantages de l'accès à large bande soient largement répartis, il est essentiel que les politiques tiennent compte des besoins des populations marginalisées.
Research ICT Africa (RIA), un think tank établi en Afrique du Sud, gérera le projet et mènera la recherche. RIA a pour but :
-de cerner les problèmes, sur le plan des politiques, soulevés par l'offre de services à large bande abordables;
-d'exercer une influence sur l'élaboration des politiques au moyen de données probantes fiables et d'évaluer les incidences des politiques;
-de mobiliser les réseaux de recherche africains qui s'intéressent à la large bande pour qu'ils trouvent des idées et des solutions novatrices afin d'aider à réduire l'inégalité et la pauvreté;
-de renforcer les capacités des chercheurs et des responsables des politiques d'entreprendre des recherches rigoureuses pour éclairer les politiques en vue de permettre l'accès des pauvres à la large bande.
Le soutien accordé par le CRDI à RIA favorisera la refonte des politiques au Kenya, en Afrique du Sud et au Nigeria afin de garantir un accès inclusif à l'Internet à large bande en Afrique. Ce faisant, les politiques ouvriront la voie à une généralisation des avantages sociaux, économiques et politiques.
|
CARIAA economics training and dialogue Formation et dialogue économiques de l’IRCAAA This project, implemented by the New Delhi-based Energy and Resources Institute, will co-fund an advanced five-day training and dialogue initiative between students, senior economists involved in the CARIAA program, and social entrepreneurs (organizations that develop, fund, and implement solutions to social, cultural, or environmental issues) from South Asia. The two co-existing events target CARIAA junior economists and are designed to build their capacity in advanced economic methods and tools to be used for CARIAA research. The events will also set an agenda for future research in the field of the economics of climate adaptation that can fill the existing gaps in tools and methodologies, or can ensure that capacity is built to use such tools when they exist.
The training course aims to challenge and combine existing economic approaches, and in some cases to co-design new tools and methods to apply to CARIAA research themes such as economics of migration and remittances; well-being, equity, and gender; private sector value chains; and insurance and adaptation. The pedagogic approach to the training will be based on building and enabling dialogues among the participants, including faculty, thus facilitating better sharing of capacities, experiences, and ideas. The dialogue with successful social entrepreneurs will open a discussion around practical examples of compatibility between sustainable development and profitability in the private sector, and how this can be extended to adaptation efforts. The training will result in an understanding of the existing work and will provide a framework for better-coordinated research across consortia.
The Collaborative Adaptation Research Initiative in Africa and Asia (CARIAA) aims to help build the resilience of poor people to climate change by supporting a network of consortia to conduct high-calibre research and policy engagement in hot spots in Africa and Asia. It is jointly funded by the UK’s Department for International Development and IDRC. Ce projet, mis en oeuvre par l’Energy and Resources Institute, à New Delhi, cofinancera une initiative avancée de formation et de dialogue, d’une durée de cinq jours, entre des étudiants, des économistes chevronnés participant au programme de l’IRCAAA et des entrepreneurs sociaux (organismes qui conçoivent, financent et mettent en oeuvre des solutions à des problèmes sociaux, culturels ou environnementaux) d’Asie du Sud. Ces deux événements coexistants s’adressent à des économistes débutants et visent à renforcer leurs capacités relatives aux méthodes et aux outils économiques avancés, pour qu’ils puissent les utiliser dans le cadre de leurs recherches pour l’IRCAAA Les événements permettront aussi de déterminer un programme pour de futures recherches portant sur les dimensions économiques de l’adaptation climatique, qui pourront combler les lacunes existantes sur le plan des outils et des méthodologies, ou s’assurer qu’on acquiert les capacités nécessaires pour les utiliser lorsqu’ils existent déjà.
Le cours de formation vise à remettre en question et à combiner des approches économiques existantes et, dans certains cas, à permettre la conception concertée de nouveaux outils et méthodes à appliquer aux thèmes de recherche de l’IRCAAA, tels que la dimension économique de la migration et des envois d’argent; le bienêtre, l’équité et le genre; les chaînes de valeur du secteur privé; et l’assurance et l’adaptation. L’approche pédagogique utilisée durant la formation sera fondée sur l’établissement et l’animation d’un dialogue entre les participants, y compris le corps professoral, facilitant ainsi un meilleur partage des capacités, des expériences et des idées. Le dialogue avec des entrepreneurs sociaux qui ont connu du succès alimentera une discussion portant sur des exemples pratiques de compatibilité entre le développement durable et la rentabilité dans le secteur privé, et sur la façon dont on peut les appliquer aux efforts d’adaptation. La formation débouchera sur une compréhension des travaux existants et fournira un cadre pour mieux coordonner les recherches entre les consortiums.
L’Initiative de recherche concertée sur l’adaptation en Afrique et en Asie (IRCAAA) vise à favoriser l’accroissement de la résilience des populations pauvres à l’égard des changements climatiques en aidant un réseau de consortiums à mener des recherches de grande qualité et à interagir avec la sphère des politiques dans des zones cruciales en Afrique et en Asie. Elle est financée par le Department for International Development du RoyaumeUni et le CRDI.
|
Youth, Politics and the Media: Legitimacy Issues in Post-Revolutionary Tunisia Jeunes, politique et médias : enjeux de légitimités dans la Tunisie postrévolutionnaire Since Tunisia's revolution in 2011, youth have represented a fundamental challenge for the country's political stability. For public authorities in the transition period, young Tunisians personify the interweaving of three strong trends: the demographic changes of the past few decades (younger population, rural-urban migration), their economic consequences (high unemployment and underemployment rates among young graduates), and activism in "the streets," especially by these youth during the revolution. However, there is still much to understand about the critical factors related to youth's participation in politics: how do factors such as political activism, use of technologies or understanding of common good ultimately shape their involvement? This project deals with the antagonistic interactions between the media, youth, and the legitimacies related to the participation of youth (girls and boys) in Tunisia's sociopolitical transition process. It will also provide support to Tunisia's diverse community of social researchers around emerging issues on youth's public participation and share that research with decision-makers on youth policy. Coordinated by the Observatoire National de la Jeunesse (ONJ), the project seeks to answer a key question in present-day Tunisia: What is the media's role in the legitimacy negotiation process started by youth as stakeholders involved in Tunisia's transition to democracy? To what extent do the media participate in the legitimacy and social recognition of political participation by youth in this preliminary phase? Finally, what can be done from a public policy perspective to facilitate political participation by youth and development of the media field that contributes to giving legitimacy to Tunisian political life during the transition? Two studies and four action research activities will be carried out to understand the social reality in Tunisia. Researchers will propose concrete dissemination activities to share results with decision-makers and civil society stakeholders. Training for junior researchers, publications, and seminars are also planned to further disseminate the findings and inform decision-makers. Depuis la révolution de 2011, les jeunes représentent un défi fondamental pour la stabilité politique de la Tunisie.
En effet, les jeunes Tunisiens incarnent vis-à-vis des autorités publiques de la période transitionnelle le croisement de trois tendances fortes : les transformations démographiques de ces dernières décennies (rajeunissement de la population, exode rural), leurs conséquences économiques (taux de chômage et sous-emploi élevés parmi les jeunes diplômés) et la participation décisive de « la rue », notamment de ces jeunes lors de la révolution.
Cependant, il reste encore beaucoup à comprendre en ce qui concerne les facteurs critiques relatifs à une intégration politique effective des jeunes dans le jeu politique : en quoi des facteurs comme les pratiques militantes, les usages des véhicules technologiques ou les visions du bien commun configurent-ils leur engagement, en définitive ?
Ce projet s'occupe a) des interactions antagonistes entre médias, jeunes et légitimités liés à la participation des jeunes (filles et garçons) dans le processus de la transition sociopolitique en Tunisie, b) du renforcement d'une communauté élargie, diverse et actualisée de chercheurs sociaux en Tunisie autour de questions sociales émergentes et c) du rapprochement des décideurs des politiques publiques en matière de jeunesse à un corpus de données pertinentes élaboré par les institutions du pays.
Sous la coordination de l'Observatoire national de la jeunesse (ONJ), le projet cherche à répondre une question centrale dans la Tunisie actuelle : quel est le rôle des médias, dans le processus de négociation de légitimités engagées par les jeunes en tant qu'acteurs impliqués dans les processus de transition démocratique en Tunisie ? Dans quelle mesure les médias participent-ils à la légitimation et reconnaissance sociale de la participation politique des jeunes dans cette phase liminaire ? Enfin, que peut-il être fait dans une perspective des politiques publiques pour faciliter une participation politique des jeunes et un développement du champ médiatique qui contribue à doter de légitimité l'ensemble de la vie politique tunisienne de la transition ?
Deux études et quatre projets de recherche-action seront menés en vue de comprendre la réalité sociale en Tunisie et de proposer des actions concrètes à diffuser auprès des décideurs et des acteurs de la société civile. Des opportunités de formation seront offertes à de jeunes chercheurs tunisiens. Des publications et séminaires conjoints, ainsi que des instances formelles de diffusion et d'influence sur des décideurs, sont également prévus.
|
Towards gender parity in research in Latin America and the Caribbean Vers l’égalité entre les sexes dans la recherche en Amérique latine et dans les Caraïbes According to UNESCO’s Institute for Statistics, only one in five countries in Latin America and the Caribbean (LAC) has achieved gender parity in research (where 45% to 55% of researchers are women). Countries that have achieved parity include Bolivia, Cuba, Guatemala, Panama, Paraguay, Trinidad and Tobago, Uruguay, and Venezuela. In many other countries, although women represent a high proportion of university students, they remain underrepresented in research careers.
Little is known about the factors and characteristics of this phenomenon. To address this lack of awareness, IDRC will host a regional workshop in collaboration with Colombia’s national science granting council, COLCIENCIAS, and the Colombian Observatory of Science and Technology in May 2018. The workshop will involve participants from universities, national research granting councils, the private sector, and international cooperation agencies working in this area.
Among the issues to be discussed are the reasons why women in some LAC countries carry out research on a par with male colleagues, while in others they are largely underrepresented on this career path; how science and research systems differ between countries; and whether there are mechanisms to support women in their transition from student to career researchers. A wide range of other factors in LAC that have an impact on gender parity in research will also be considered. The participants will also examine what national science granting councils, universities, international donors, and other actors can do to improve gender parity in research in the region. More broadly, it is hoped that this discussion will strengthen and make visible gender perspectives that propose new ways of producing knowledge and presenting solutions to problems in the region. Selon l’Institut de statistique de l’UNESCO, seulement un pays sur cinq en Amérique latine et dans les Caraïbes (ALC) a atteint l’égalité entre les sexes dans la recherche (où de 45 % à 55 % des chercheurs sont des femmes). Les pays qui ont atteint l’égalité entre les sexes comprennent la Bolivie, Cuba, le Guatemala, le Panama, le Paraguay, Trinité-et-Tobago, l’Uruguay et le Venezuela. Dans bon nombre de pays, même si les femmes représentent une proportion élevée des étudiants universitaires, elles demeurent sous-représentées dans les carrières de recherche.
On connaît peu de choses sur les facteurs et les caractéristiques de ce phénomène. Afin de remédier à ce manque de connaissance, le CRDI organisera un atelier régional, en mai 2018, en collaboration avec le conseil subventionnaire de la recherche scientifique national de la Colombie, COLCIENCIAS, et le Observatorio Colombiano de Ciencia y Tecnología. L’atelier mobilisera des participants des universités; des conseils subventionnaires de la recherche scientifique nationaux; du secteur privé; et des organismes de coopération internationale qui œuvrent dans ce domaine.
Parmi les questions qui feront l’objet d’une discussion, on retrouve les motifs pour lesquels les femmes de certains pays de l’ALC mènent des activités de recherche au même titre que leurs collègues masculins, tandis que les femmes d’autres pays sont largement sous-représentées dans ce cheminement de carrière; en quoi les systèmes scientifiques et de recherche varient d’un pays à l’autre; et s’il existe des mécanismes pour appuyer les femmes dans leur transition du statut d’étudiante à celui de chercheuse de carrière. On prendra aussi en considération un vaste éventail d’autres facteurs dans la région ALC qui ont des répercussions sur l’égalité entre les sexes dans la recherche. De plus, les participants examineront ce que peuvent faire les conseils subventionnaires de la recherche scientifique nationaux, les universités, les bailleurs de fonds internationaux et d’autres acteurs, afin d’améliorer l’égalité entre les sexes dans la recherche réalisée au sein de la région. De manière plus générale, on espère que cette discussion renforcera et rendra visibles les perspectives sexospécifiques qui proposent de nouvelles façons de produire des connaissances et de présenter des solutions aux problèmes dans la région.
|
Addressing Youth Employment Through Micro- and Small-Enterprise Development in Ethiopia S'attaquer au chômage chez les jeunes en Éthiopie grâce au développement de la micro et de la petite entreprise Youth unemployment has emerged as a key challenge facing developing and developed countries, including Ethiopia. What policies and programs promote youth employment, and what role can the private sector play? This project aims to provide solid evidence on whether the Ethiopian government's efforts are helping youth, who is benefiting and who is not, and how policies and interventions can be better designed to enhance results. Ethiopia is one of the fastest growing countries in sub-Saharan Africa, with an average GDP rate of 8 to 9% per year over the past decade. Despite this impressive growth, the unemployment rate has remained high-particularly among youth-and inequality has risen sharply. Unemployment, estimated at 19%, is one of the highest in the region. The Ethiopian government is making it a priority to address this problem with its five-year Growth and Transformation Plan 2011-2015. Specifically, the government will provide support to youth to start small businesses and to youth-led micro- and small-enterprises. In this context, this project seeks to: -generate a deeper understanding of the barriers and challenges young Ethiopian men and women face in the labour market, particularly when it comes to gainful self-employment -examine what policies and interventions work to foster youth employment and what does not work -assess the specific challenges young men and women face that should be incorporated into policy and program design and -provide empirical evidence to inform the design of Ethiopia's second Growth and Transformation Plan, specifically as it relates to addressing youth unemployment. The Association of Ethiopian Microfinance Institutions will manage the project, bringing together a multidisciplinary group of experts from various institutions. Le chômage chez les jeunes constitue un problème de taille aussi bien pour les pays industrialisés que pour les pays en développement. L'Éthiopie ne fait pas exception. Quels sont les politiques et les programmes qui favorisent l'emploi des jeunes et quel rôle le secteur privé peut-il jouer à cet égard ? Le présent projet vise à fournir des données probantes rigoureuses qui permettront de déterminer si les efforts que déploie le gouvernement de l'Éthiopie sont utiles aux jeunes, qui en profite et qui n'en profite pas, et comment améliorer les politiques et les interventions pour qu'elles débouchent sur de meilleurs résultats.
L'Éthiopie est l'un des pays de l'Afrique subsaharienne qui connaissent la croissance la plus rapide. Au cours des dix dernières années, le PIB s'est chiffré à 8 à 9 % en moyenne. Malgré cette croissance impressionnante, le taux de chômage demeure élevé - en particulier chez les jeunes - et les inégalités se sont vivement accrues. Évalué à 19 %, le taux de chômage est l'un des plus élevés de la région.
Le gouvernement a fait de ce problème une priorité dans son Plan de croissance et de transformation 2011-2015. Plus précisément, il aidera les jeunes à mettre sur pied de petites entreprises et soutiendra les micro et petites entreprises dirigées par des jeunes.
Dans ce contexte, le projet vise à
- permettre de mieux comprendre les obstacles et les défis auxquels font face les jeunes Éthiopiens, hommes et femmes, sur le marché du travail, en particulier lorsqu'il s'agit de travail autonome rémunérateur;
- examiner les politiques et les interventions qui parviennent à favoriser l'emploi des jeunes et celles qui ne sont pas efficaces à cet égard;
- évaluer les difficultés précises auxquelles se heurtent les jeunes hommes et les jeunes femmes et dont on devrait tenir compte dès la conception des politiques et des programmes;
- fournir des données probantes empiriques afin d'éclairer la conception du deuxième Plan de croissance et de transformation, en particulier en ce qui concerne les solutions à appliquer au problème du chômage chez les jeunes.
L'Association of Ethiopian Microfinance Institutions gérera le projet et réunira à cette fin un groupe multidisciplinaire d'experts provenant de divers organismes.
|
Workshop on innovative vaccines and prophylactic innovations to address antimicrobial resistance in food-producing animals Atelier sur les vaccins novateurs visant à lutter contre la résistance aux antimicrobiens chez les animaux producteurs d’aliments The growing problem of antimicrobial resistance (AMR) threatens to reduce our ability to effectively treat bacterial infections in humans and animals. The primary contributor to the development and spread of AMR is the wide use of antimicrobials in human and animal medicine, and in livestock production (World Health Organization, 2000). The contamination of animal products with antimicrobial-resistant bacteria has also been identified as a risk factor for human infections with resistant organisms. There are opportunities to address the non-therapeutic and inappropriate use of antibiotics in food-producing animals through the development of new tools, including vaccines.
The UK Department of Health and IDRC are working together to establish a new research program focusing on innovations aimed at reducing antimicrobial use in low and middle-income countries and thus reducing the risk of AMR through vaccines and other prophylactic tools. This new program is building on the IDRC’s existing Livestock Vaccine Innovation Fund, a partnership of the Bill and Melinda Gates Foundation, Global Affairs Canada, and IDRC. It represents a joint investment of CA$57 million over five years to support the development, production, and commercialization of innovative vaccines against priority livestock diseases in sub-Saharan Africa, South Asia, and Southeast Asia.
In order to collect as much information and expertise as possible, the Department of Health UK and IDRC will partner to host a multi-sectoral, interdisciplinary pre-implementation workshop focused on gathering evidence to identify the gaps in AMR research and inform future programming in AMR in food-producing animals, specifically poultry, swine, fish and aquaculture animals. The workshop will bring together international experts in AMR and livestock and aquaculture animal health, production and vaccines; experts from the public and private manufacturing sector from developing and developed regions; national and regional AMR networks; and other relevant organizations.
IDRC and the UK Department of Health will partner with Wilton Park House (UK), which engages key communities of experts in dialogue to address and resolve issues of critical importance to global security, prosperity, and justice. Wilton Park uses the trust and the global convening power that it has acquired through decades of engagement in various dimensions of foreign affairs. Le problème grandissant de la résistance aux antimicrobiens (RAM) menace de réduire notre capacité à traiter efficacement les infections bactériennes chez les humains et les animaux. Le principal facteur du développement et de la propagation de la RAM est l’utilisation répandue des antimicrobiens en médecine humaine et animale, ainsi que dans la production de bétail (Organisation mondiale de la Santé, 2000). De plus, la contamination de produits d’origine animale avec des bactéries résistantes aux antimicrobiens a été signalée comme étant un facteur de risque pour les infections humaines par des organismes résistants.
Le CRDI et le ministère de la Santé du Royaume-Uni travaillent ensemble en vue d’établir un nouveau programme de recherche qui mettra l’accent sur les innovations visant à réduire l’utilisation d’antimicrobiens dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, ce qui réduira le risque de RAM. Ce nouveau programme est financé grâce à l’actuel Fonds d’innovation en vaccins pour le bétail, un partenariat entre la Fondation Bill et Melinda Gates, Affaires mondiales Canada et le CRDI. Il s’agit d’un investissement conjoint de 57 millions CAD sur cinq ans qui permet de financer le développement, la production et la commercialisation de vaccins innovants contre les maladies du bétail prioritaires en Afrique subsaharienne, en Asie du Sud et en Asie du Sud-Est.
Afin d’obtenir autant de renseignements et d’expertise que possible, le CRDI et le ministère de la Santé du Royaume-Uni établiront un partenariat pour organiser un atelier multisectoriel, interdisciplinaire et préalable à la mise en œuvre, lequel portera sur la collecte de données probantes afin de cerner les lacunes dans la recherche sur la RAM et d’éclairer les futurs programmes sur la RAM chez les animaux producteurs d’aliments, plus particulièrement la volaille, les porcs, les poissons et les animaux d’aquaculture. L’atelier réunira des experts internationaux en matière de RAM; des experts du secteur manufacturier privé et public provenant des régions développées et en développement; des réseaux régionaux et nationaux en matière de RAM; et d’autres organisations pertinentes.
De plus, le CRDI et le ministère de la Santé du Royaume-Uni établiront un partenariat avec l’organisme Wilton Park House (Royaume-Uni), qui fait participer d’importantes communautés d’experts aux dialogues visant à traiter et à régler les questions d’une importance cruciale pour la sécurité, la prospérité et la justice dans le monde.
|
Think Tank Initiative Exchange 2015 Échange de l'Initiative Think tank 2015 This project will provide funds to organize the Think Tank Initiative (TTI) Exchange 2015 forum. TTI grantees, donors, and important policy research community actors will come together in Istanbul, Turkey, to explore different perspectives on what research quality means for think tank impact. About the Think Tank Initiative TTI is a multi-funder program dedicated to strengthening independent policy research institutions, or think tanks, in developing countries. The program aims to enhance their ability to provide sound research that informs and influences policy. This second TTI phase (2014?2019) will fund 43 institutions, helping them consolidate their role as credible development actors in their countries, and in some cases, regionally and internationally. Improving performance, sharing strategies In this second phase, TTI aims to: -provide a combination of core funding and access to capacity development support to enable think tanks to improve their organizational performance, research quality, and policy engagement -facilitate and share learning about strategies for building and managing successful, sustainable think tanks with a wide range of policy research organizations and interested stakeholders Think Tank Initiative Exchange 2015 To achieve these goals, TTI is planning a forum for all TTI-funded think tanks, donors, and key policy research actors in February 2015. The aim of the Think Tank Initiative Exchange 2015 is to explore different perspectives on research quality and think tank impact in theory and practice. The event will encourage the exchange of experiences and lessons learned. Why research quality matters Research quality lies at the root of think tanks' credibility and reputation as legitimate contributors to scholarly literature and public policy debates. However, there is criticism about inconsistent research quality and a lack of rigour in the work of research institutions. Achieving the right balance in different policy environments will ultimately affect research uptake and use for policy-making and practice. Ce projet permettra d'octroyer des subventions pour l'organisation du forum de l'Échange de l'Initiative Think tank (ITT) 2015. Les bénéficiaires, les donateurs et les importants acteurs de la collectivité de la recherche en matière de politiques de l'ITT se rassembleront à Istanbul, en Turquie, afin d'explorer différentes perspectives sur l'importance de la qualité de la recherche pour générer des répercussions.
À propos de l'Initiative Think tank
L'ITT est un programme réunissant plusieurs bailleurs de fonds qui vise à renforcer les institutions indépendantes de recherche sur les politiques - ou " think tanks " - dans les pays en développement. Il vise à améliorer leur capacité à produire des recherches rigoureuses, susceptibles à la fois d'éclairer et d'influencer les politiques.
Durant la deuxième phase de l'ITT (2014?2019), on subventionnera 43 institutions en vue de les aider à consolider leur rôle d'acteurs du développement crédibles dans leur pays et, dans certains cas, à l'échelle régionale et internationale.
Améliorer le rendement, échanger les stratégies
Dans cette seconde phase, l'ITT poursuit les buts suivants :
- fournir à la fois un financement de base et un accès à un soutien au renforcement des capacités afin de permettre aux groupes de réflexion, aussi bien individuellement que collectivement, d'apporter des améliorations à leur rendement organisationnel, à la qualité de la recherche, et à leur interaction avec la sphère des politiques;
- faire connaître les apprentissages acquis au sujet des stratégies à adopter pour mettre sur pied et gérer des groupes de réflexion viables et prospères à un large éventail d'organismes de recherche sur les politiques et d'intervenants.
Échange de l'Initiative Think tank 2015
Pour atteindre ces objectifs, l'ITT tiendra un forum qui regroupera tous les groupes de réflexion financés par l'Initiative, les donateurs, ainsi que les principaux acteurs du domaine de la recherche en matière de politiques en février 2015.
Le but de l'Échange de l'Initiative Think tank 2015 est d'explorer différentes perspectives sur la qualité des recherches et les répercussions des groupes de réflexion dans la théorie et la pratique. L'événement encouragera l'échange des expériences et des leçons apprises.
Importance de la qualité de la recherche
La qualité de la recherche est le fondement de la crédibilité et de la réputation des groupes de réflexion en tant que contributeurs légitimes aux publications savantes et aux débats sur les politiques publiques. Cependant, la qualité non uniforme de la recherche fait l'objet de critiques et les travaux des organismes de recherche manquent de rigueur. L'atteinte du bon équilibre dans les différentes sphères des politiques touchera en fin de compte la capacité d'exploitation de la recherche et son utilisation pour l'élaboration des politiques et la pratique.
|
Special Section on the Economics of Tobacco Control in the Pan American Journal of Public Health Section spéciale dans le Pan American Journal of Public Health sur la dimension économique de la lutte antitabac The monthly peer-reviewed and open-access journal is published by PAHO. The special section will feature a systematic review and original research on the economics of tobacco control in low- and middle-income countries in Latin America and the Caribbean. The publication, available in Spanish and English, will include up to seven articles analyzing issues such as tobacco demand, price elasticities, impact of price and tax increases, and the health and economic burdens of smoking. Tobacco control research Among the proposed articles:: -Price Elasticity of Cigarette Consumption with Household Survey Data in Ecuador -A Time Series Demand for Cigarettes in El Salvador and Impact of Alternative Cigarette Tax Policies -Implications of Increasing Cigarette Taxes in Peru -Tobacco Taxes and Tobacco Control Policies in Brazil, Mexico, and Uruguay Other articles will explore the impact of tobacco control policies on revenue and health in various countries, including Argentina, Panama, and Uruguay, and the economic impact of tobacco on health systems in Latin America. A review committee comprised of a technical editor, PAHO, and IDRC staff will review and select the articles. They will be published in a single issue of the Pan American Journal of Public Health in July 2016. This special section will fill a gap in the published literature and serve as a reference for policymakers, researchers, and advocates who wish to advance tobacco control policy in the region. Le CRDI et le groupe Maladies non transmissibles et santé mentale de l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS) subventionnent la publication d'une section spéciale sur la dimension économique de la lutte antitabac dans le Pan American Journal of Public Health.
Cette revue mensuelle à comité de lecture et à libre accès est publiée par l'OPS. La section spéciale présentera un examen systématique et des recherches originales sur la dimension économique de la lutte antitabac dans les pays à faible revenu et les pays à revenu intermédiaire en Amérique latine et dans les Caraïbes. La publication, qui est offerte en espagnol et en anglais, présentera jusqu'à sept articles analysant des enjeux tels que la demande de tabac, l'élasticité des prix, les répercussions des prix et des augmentations des taxes, ainsi que les charges économiques et les incidences sur la santé occasionnées par le tabagisme.
Recherche sur la lutte contre le tabac
Voici quelques-uns des articles proposés :
- l'élasticité des prix de la consommation de cigarettes selon les données des enquêtes menées auprès des ménages en Équateur
- une série chronologique de la demande de cigarettes au Salvador et les répercussions des politiques de rechange relatives aux taxes sur la cigarette
- les implications de la hausse des taxes sur la cigarette au Pérou
- les taxes sur les produits du tabac et les politiques antitabac au Brésil, au Mexique et en Uruguay
D'autres articles porteront sur les répercussions des politiques antitabac sur les revenus et la santé dans divers pays, notamment l'Argentine, le Panama et l'Uruguay, et sur les répercussions économiques du tabagisme sur les systèmes de santé en Amérique latine.
Un comité d'examen composé d'un réviseur technique et de membres du personnel de l'OPS et du CRDI examinera et sélectionnera les articles. Ceux-ci seront publiés dans un même numéro du Pan American Journal of Public Health, en juillet 2016.
Cette section spéciale comblera un vide dans la documentation publiée et servira de référence aux responsables des politiques, aux chercheurs et aux défenseurs qui préconisent l'adoption de politiques antitabac dans la région.
|
Combating heat stress in South Asia: A cross-CARIAA effort Lutter contre le stress thermique en Asie du Sud : un effort interconsortium de l'IRCAAA Heat waves in India and Pakistan caused approximately 4,500 deaths in 2015. Evidence of the impact of heat stress in urban India is well documented, but evidence of its rural impact is lacking. The project aims to understand heat islands in India and Pakistan and to explore the suitability of various adaptive measures.
According to the India Meteorological Department, the frequency of heat waves increased by 30% from 1961 to 2010. However, the department's definition of a heat wave does not reflect the public health effects of extreme heat or account for factors such as humidity, wind speed, or the duration of a heat wave. Furthermore, most studies rely on meteorological data from weather stations, which do not reflect the temperatures inside buildings.
Agricultural workers are heavily exposed to heat in large parts of South Asia, where the land is barren during the summer months and there are few trees to provide shade. Most rural populations work outdoors doing manual labour. There is little scientific evidence tracking heat experience, impact of heat exposure, and adaptation measures.
This pilot study will address the gaps and raise awareness of the problem by gathering evidence on appropriate adaptation measures to reduce heat stress during heat waves.
The project team will examine the drivers and barriers behind coping mechanisms. Watershed Organisation Trust will conduct a detailed study in a village in India's Vidarbha district to understand the thermal comfort variations in different types of houses, among various social groups, and across genders and ages. In Faisalabad, Pakistan, the Sustainable Development Policy Institute will focus on the perception that people's wellbeing impacts their decisions to migrate. In both study sites, Alterra will measure the temperature within and outside houses and across various locations.
Research teams will conduct interviews and workshops to assess adaptation options to circumvent heat stress.
This is a cross-consortia Collaborative Adaptation Research Initiative in Africa and Asia (CARIAA) project. CARIAA aims to build the resilience of poor people to climate change by supporting a network of consortia to conduct high-calibre research and policy engagement in hot spots in Africa and Asia. It is jointly funded by the UK's Department for International Development and IDRC. Des vagues de chaleur ont causé environ 4 500 morts en Inde et au Pakistan en 2015. Les répercussions du stress thermique en milieu urbain sont bien documentées, mais on manque de données sur l'impact en milieu rural. Ce projet vise à comprendre les îlots de chaleur en Inde et au Pakistan et à examiner la pertinence de diverses mesures d'adaptation.
La fréquence des vagues de chaleur a augmenté de 30 % de 1961 à 2010. Toutefois, la définition d'une vague de chaleur ne tient pas compte des effets de la chaleur extrême sur la santé publique, ni de facteurs comme l'humidité, ou la durée de l'épisode. La majorité des études reposent sur des données fournies par les stations météorologiques qui ne reflètent pas les températures à l'intérieur des bâtiments.
Les travailleurs agricoles sont fortement exposés à la chaleur en Asie du Sud. Il existe peu de données scientifiques sur l'expérience de la chaleur, l'incidence de l'exposition à la chaleur, et les mesures d'adaptation.
Ce projet cernera les lacunes et améliorera la sensibilisation au problème en réunissant des données probantes sur les mesures d'adaptation qui réduisent le stress thermique.
Le projet examinera les facteurs et les obstacles liés aux mécanismes d'adaptation. La Watershed Organisation Trust mènera une étude à Vidarbha en Inde pour comprendre les variations du confort thermique. Au Pakistan, le Sustainable Development Policy Institute examinera si le bien-être joue un rôle dans la décision de migrer. Aux deux endroits, Alterra mesurera la température à l'intérieur et à l'extérieur.
Des équipes de recherche mèneront des entrevues et des ateliers pour évaluer les options d'adaptation pour se soustraire au stress thermique.
Il s'agit d'un projet de recherche interconsortium de l'Initiative de recherche concertée sur l'adaptation en Afrique et en Asie. L'IRCAAA vise à accroître la résilience des populations pauvres aux changements climatiques en aidant un réseau de consortiums à mener des recherches de grande qualité de même qu'à interagir avec la sphère des politiques dans des zones cruciales en Afrique et en Asie. L'IRCAAA est co-financée par le CRDI et le Department for International Development du Royaume-Uni.
|
Scaling Up the Production of More Nutritious Yellow Potatoes in Colombia (CIFSRF Phase 2) Augmenter la production de pommes de terre à chair jaune plus nutritives en Colombie (FCRSAI, phase II) This project aims to alleviate food insecurity and malnutrition in Colombia. Researchers will scale up improved yellow potato varieties that -yield 15% more than other varieties -are twice as resistant to late blight disease -contain double the amount of protein -have nearly 20% more iron and zinc than the most cultivated Colombian variety The project will deliver these innovations to farmers for production and make them available to consumers across Colombia. Improving crops, increasing food security To help ensure that people widely adopt the improved potato varieties, the project team will plan targeted agricultural training, food security interventions, and national awareness raising campaigns. They will also explore synergies with the government's efforts and larger agricultural projects. Researchers expect that the new potatoes will be well received in the market. Project leadership This is a partnership between the Universidad Nacional de Colombia (National University of Colombia) and McGill University, which developed the improved varieties. To ensure large-scale adoption and impact, researchers will bring in third party public and private sector organizations, including ASOGADAN, Campo Vivo (McCain), Nutreo, and Fucom. These groups will help market the new varieties, and ensure that the project implementation takes a gender sensitive approach. The team will also collaborate with the Instituto Colombiano Agropecuario (Colombian Agrarian Institute), Ministry of Health and Social Protection, Colombian Family Welfare Institute, and Ministry of Agriculture and Rural Development to ensure national endorsement and uptake of the innovations on a broad scale. Over a 28-month period, the project team will develop, implement, and evaluate a comprehensive scaling up model to replace at least 50% of total yellow potato production with the new varieties. The initiative will benefit at least 1.5 million consumers. Project funding This project is funded under the Canadian International Food Security Research Fund (CIFSRF), an IDRC program undertaken with the financial support of the Government of Canada provided through Global Affairs Canada (formerly Foreign Affairs, Trade and Development Canada). Ce projet vise à atténuer l'insécurité alimentaire et la malnutrition en Colombie. Les chercheurs augmenteront la culture de meilleures variétés de pommes de terre à chair jaune qui :
-produisent 15 % de plus que les autres variétés;
-sont deux fois plus résistantes au mildiou;
-renferment deux fois plus de protéines;
-présentent un taux de fer et de zinc 20 % supérieur à la variété colombienne la plus cultivée.
Le projet livrera ces innovations aux agriculteurs afin qu'ils les cultivent et les mettent à la disposition des consommateurs en Colombie.
Amélioration des cultures et hausse de la sécurité alimentaire
Soucieuse de l'acceptation généralisée des variétés de pommes de terre améliorées par la population, l'équipe de projet planifiera une formation agricole ciblée, des interventions en sécurité alimentaire et des campagnes nationales de sensibilisation. Elle étudiera également les synergies possibles avec les initiatives gouvernementales et les projets agricoles de plus grande ampleur. Les chercheurs sont d'avis que les nouvelles pommes de terre seront bien accueillies sur le marché.
Direction du projet
Ce projet découle d'un partenariat entre la Universidad Nacional de Colombia (l'université nationale de Colombie) et l'Université McGill, grâce auquel les variétés améliorées ont été mises au point. Afin d'assurer à grande échelle l'acceptation des variétés et des effets, les chercheurs feront appel à des organismes tiers du secteur public et du secteur privé, notamment ASOGADAN, Campo Vivo (McCain), Nutreo et Fucom. Ces groupes contribueront à la commercialisation des nouvelles variétés et veilleront à ce que le déploiement du projet tienne compte des sexospécificités.
L'équipe collaborera également avec Instituto Colombiano Agropecuario (l'institut agraire colombien), le ministère de la Santé et de la Protection sociale, l'Institut colombien du bien-être familial et le ministère de l'Agriculture et du Développement rural afin d'obtenir un appui à l'échelle nationale et de faire adopter les innovations de manière plus généralisée.
Sur une période de 28 mois, l'équipe de projet concevra un modèle général de passage à grande échelle visant à remplacer au moins la moitié de la production totale de pommes de terre à chair jaune par les nouvelles variétés. L'initiative profitera à au moins 1,5 million de consommateurs.
Financement du projet
Ce projet est subventionné par le Fonds canadien de recherche sur la sécurité alimentaire internationale (FCRSAI), un programme du CRDI qui bénéficie du soutien financier du gouvernement du Canada par l'intermédiaire d'Affaires mondiales Canada (anciennement Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada).
|
Geoffrey Oldham Memorial Scholarships Bourses d’études commémoratives Geoffrey Oldham In the late 1960s, Geoffrey Oldham was a member of the team that designed and drafted the Act of the Canadian Parliament that established IDRC. He directed the Centre's Science and Technology Policy Program for ten years and served as Science Adviser to the President of IDRC from 1992–1996. To this day, he is recognized within the Centre as a key contributor to the ethos and founding principles of IDRC. Oldham also played an important role at the University of Sussex, a public research institution in the south of England. The university’s development studies program is ranked first in the QS World University Rankings.
The University of Sussex’s Science Policy Research Unit (SPRU) is creating a memorial fund in Oldham’s name, to which IDRC will contribute. This fund will support scholarships of £10,000 each (approximately CA$18,300 each) for master’s degree students at SPRU who are studying and researching matters of science and technology and development. The University of Sussex will match all donated funds. The objective is to recognize Geoffrey Oldham’s contributions to the field of international development and especially to thinking about the role of science and technology in development, while also providing opportunities for promising graduate students and potential future leaders in this area. IDRC’s contribution will support at least three MA scholarships. À la fin des années 1960, Geoffrey Oldham était un membre de l’équipe qui a conçu et rédigé la loi du Parlement du Canada qui a établi le CRDI. Pendant dix ans, il a dirigé le programme de politique scientifique et technologique du Centre, et il a agi à titre de conseiller scientifique pour le président du CRDI de 1992 à 1996. À ce jour, il est reconnu au sein du Centre comme étant un contributeur clé à l’élaboration de la philosophie et des principes fondateurs du CRDI. De plus, Oldham a joué un rôle important à l’Université du Sussex, une institution de recherche publique située dans le sud de l’Angleterre. Le programme d’études en développement de l’université arrive au premier rang dans le Classement mondial des universités QS.
La Science Policy Research Unit (SPRU), située à l’Université du Sussex, est en train de créer un fonds commémoratif au nom d’Oldham, auquel contribuera la CRDI. Ce fonds octroiera des bourses d’une valeur de 10 000 livres sterling chacune (environ 18 300 CAD chacune), à l’intention des étudiants à la maîtrise de la SPRU qui étudient des sujets liés à la science, à la technologie et au développement, et qui font des recherches sur ceux-ci. L’Université du Sussex égalera le montant de toutes les bourses versées. L’objectif est de reconnaître les contributions de Geoffrey Oldham au domaine du développement international et, surtout, à la réflexion concernant le rôle de la science et de la technologie dans le développement, tout en offrant des occasions aux étudiants diplômés prometteurs et aux futurs dirigeants potentiels dans ce domaine. La contribution du CRDI permettra d’octroyer au moins trois bourses de maîtrise.
|
Business Cooperation and Regional Productive Development in Chile, El Salvador, Paraguay, and Uruguay (TTI) Coopération entre entreprises et développement productif régional au Chili, au Salvador, au Paraguay et en Uruguay (ITT) Several studies have shown that some forms of collaborative business networking can have a positive impact on innovation, financial results, and regional development. Studying the extent and structure of business collaboration in a specific region can contribute to an understanding of the role of collaboration in regional development and form a basis for appropriate public policies. This research project, to be implemented by the Fundación Salvadoreña para el Desarrollo Económico y Social (Salvadoran Foundation for Economic and Social Development), will explore the capabilities of four Latin American countries (Chile, El Salvador, Paraguay, and Uruguay) to establish collaborative business networks for regional economic development. The research will characterize each country's regional productive specialization and analyze business networks, focusing on successful economic performance and the determinants and effects of cooperation among businesses. In addition, the project will generate policy recommendations for enhancing productive development. The project will produce a database with productive specialization maps, a working paper discussing main sectoral and regional productive development specializations, a collaborative business-networks map broken down by sector and region, an academic journal article, and several policy briefs. This project entails transferring knowledge between collaborating institutions, which will strengthen their research capabilities. It is funded through IDRC's Think Tank Initiative, which is a multi-funder program dedicated to strengthening independent policy research institutions, or think tanks, in developing countries. The program aims to enhance their ability to provide sound research that informs and influences policy. This second TTI phase will fund 43 institutions, helping them consolidate their role as credible development actors in their countries, and in some cases, regionally and internationally. Plusieurs études ont montré que certaines formes de réseautage d'affaires collaboratif peuvent avoir une incidence positive sur l'innovation, les résultats financiers et le développement régional. L'étude de la portée et de la structure de la collaboration entre entreprises dans une région donnée peut permettre de comprendre le rôle de la collaboration dans le développement régional, et former la base de politiques publiques pertinentes.
Ce projet de recherche, qui sera mis en oeuvre par la Fundación Salvadoreña para el Desarrollo Económico y Social (Fondation salvadorienne pour le développement économique et social) explorera les capacités de quatre pays de l'Amérique latine (le Chili, le Salvador, le Paraguay et l'Uruguay) à établir des réseaux d'affaires collaboratifs aux fins du développement économique régional. Les recherches caractériseront la spécialisation productive régionale de chaque pays et analyseront les réseaux d'affaires, en se concentrant sur le rendement économique fructueux et sur les facteurs déterminants et les effets de la coopération entre entreprises. En outre, le projet donnera lieu à la formulation de recommandations de politiques aux fins de l'amélioration du développement productif.
Le projet produira une base de données ainsi que des cartes de spécialisation productive, un document de travail abordant les principales spécialisations du développement productif sectoriel et régional, une carte des réseaux d'affaires collaboratifs ventilée par secteur et par région, un article dans une revue spécialisée, ainsi que plusieurs exposés de politiques. Ce projet comprend le transfert de connaissances entre les institutions participantes, ce qui renforcera leurs capacités de recherche.
Il est financé par l'Initiative Think tank du CRDI, un programme réunissant plusieurs bailleurs de fonds dans le but de renforcer les institutions indépendantes de recherche sur les politiques (ou think tanks) dans les pays en développement. Le programme vise à rehausser leur capacité à fournir des recherches rigoureuses, susceptibles d'éclairer et d'influencer les politiques. Cette deuxième phase de l'ITT financera 43 institutions en vue de les aider à consolider leur rôle d'acteurs du développement crédibles dans leur pays et, dans certains cas, à l'échelle régionale et internationale.
|
Evaluating the contributions and key lessons learned from the CIFSRF program Évaluer les contributions et les principales leçons tirées du programme du FCRSAI Food and nutritional insecurity present a significant problem for most developing countries, particularly in sub-Saharan Africa and Asia, where almost 90% of the undernourished people in the world live. The Food and Agriculture Organization of the United Nations estimated that as of 2015, close to 800 million people are undernourished. In all developing regions, especially the varied and risky rain-fed systems of sub-Saharan Africa, there is a need for sustainable agriculture technologies to increase the productivity, stability, and resilience of production systems, to provide dietary needs for active and healthy lives, and to confront the growing challenges of climate change.
The Canadian International Food Security Research Fund (CIFSRF) is a 9-year, $124.5 million initiative implemented in 2009 by IDRC and Global Affairs Canada to support research that addresses food security in the developing world. The goal of CIFSRF is to foster the development of more equitable, productive, and sustainable agricultural systems that increase food security and enhance nutrition by investing in applied research and promoting the scaling up of innovations and research results.
This project will synthesize key lessons and document the influence and contributions of the CIFSRF research-for-development program. The analysis will use a case study method to characterize the early food security results and impacts, the nature and extent of the contribution claimed, and how scaling happened or did not happen. It will build a performance story that illustrates the links between the actions of the program and its results. More broadly, the analysis will contribute to understanding how a research for development program such as CIFRSF can lead to broader development outcomes of food and nutrition security, and income security for poor households.
This project is funded under the Canadian International Food Security Research Fund (CIFSRF), a program of IDRC undertaken with the financial support of the Government of Canada provided through Global Affairs Canada. L’insécurité alimentaire et nutritionnelle représente un grave problème pour la plupart des pays en développement, en particulier pour les pays d’Afrique subsaharienne et d’Asie, où vivent près de 90 % des personnes souffrant de malnutrition sur la planète. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture a estimé qu’en 2015, près de 800 millions de personnes étaient sous-alimentées. Dans toutes les régions en développement, en particulier dans les pays d’Afrique subsaharienne dotés de systèmes d’exploitation agricole pluviaux variés et vulnérables, des technologies agricoles durables sont nécessaires pour augmenter la productivité, la stabilité et la résilience des systèmes de production, pour répondre aux besoins en matière de régime alimentaire permettant de mener une vie active et saine et pour s’attaquer aux problèmes croissants que posent les changements climatiques.
Le Fonds canadien de recherche sur la sécurité alimentaire internationale (FCRSAI) est une initiative d’une durée de neuf ans, s’élevant à 124,5 millions de dollars, mise en œuvre en 2009 par le CRDI et Affaires mondiales Canada, pour appuyer la recherche axée sur la sécurité alimentaire dans les pays en développement. Le FCRSAI vise à favoriser le développement de systèmes d’exploitation agricole productifs et durables pouvant augmenter la sécurité alimentaire et améliorer la nutrition par l’intermédiaire de l’investissement dans la recherche appliquée et la promotion de l’accroissement des innovations et des résultats de recherche.
Le présent projet résumera les principales leçons et consignera l’influence et les contributions du programme de recherche axé sur le développement du FCRSAI. L’analyse utilisera une méthode d’étude de cas pour caractériser les premiers résultats et les répercussions liés à la sécurité alimentaire, la nature et la portée des apports revendiqués et la manière dont l’accroissement s’est réalisé ou non. Il créera une histoire de rendement illustrant les liens entre les mesures du programme et ses résultats. De manière plus générale, l’analyse permettra de comprendre la manière dont une recherche axée sur un programme de développement peut mener à des résultats de développement plus large sur le plan de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et de la sécurité économique pour les ménages pauvres.
Ce projet est financé dans le cadre du Fonds canadien de recherche sur la sécurité alimentaire internationale (FCRSAI), un programme du CRDI entrepris grâce à la contribution financière du gouvernement du Canada fourni par l’entremise du ministère des Affaires mondiales du Canada.
|
The International Alcohol Control Study in Vietnam Volet vietnamien de l'étude internationale pour la lutte contre l'usage nocif de l'alcool Alcohol is a leading risk factor for death and disability globally, and Vietnam is no different. The consumption of commercial and non-commercial (or informal alcohol) is growing. According to a 2001 World Health Organization survey, 46% of Vietnamese males over the age of 15 years consume alcohol at least once a week. Alcohol's health costs include cancer, cardiovascular diseases, and liver diseases. It is also an important risk factor for road traffic injuries, accounting for 15% of the 12,000 traffic deaths per year in Vietnam and 62% of the injuries. It was also responsible for increased aggressive behaviour, including 30% of those arrested for public disturbances. The Vietnamese government has tried to regulate homemade alcohol by putting policies and regulations, such as minimum age requirements, in place. However, enforcement for alcohol-related offences, including impaired driving, is weak. The Ministry of Health is working on strengthening alcohol control laws, but the lack of nationally representative data on alcohol use and its effects has made progress slow. This project is part of the multi-country International Alcohol Control (IAC) study. It includes case studies and uses natural experiments to assess the outcome and impacts of alcohol policies in Vietnam. It will address the potential effects of: -alcohol taxes or pricing policies on consumption levels across different population groups; -marketing restrictions on consumption levels across different population groups; and, -policies that restrict the physical availability of alcoholic beverages or reduce the hours of sale in retail outlets on consumption levels across different population groups. The project's specific objectives include: -To measure consumption of commercial and informal alcohol; -To document policy-relevant behaviours, including: place and time of purchase, prices paid, and exposure and salience of marketing; -To analyze potential effects of pricing policies, marketing restrictions, and physical availability across different population groups; and, -To evaluate how differences and changes in alcohol policy influence drinking behaviour and policy-related mediating variables. This study will provide internationally comparative data on Vietnam's alcohol policy and its effect. Given the increasing interest in the issue among policymakers, there is substantial potential for the research results to be translated into preventive health policies and programs. L'alcool est un des principaux facteurs de risque de mortalité et d'invalidité à l'échelle de la planète, et le Vietnam ne fait pas exception. On y assiste actuellement à une hausse de la consommation d'alcool, tant commercial que non commercial. Selon une enquête réalisée en 2001 par l'Organisation mondiale de la santé, 46 % des hommes de plus de 15 ans, au Vietnam, boivent de l'alcool au moins une fois par semaine. Les répercussions de l'alcool sur la santé incluent le cancer, les maladies cardiovasculaires et les maladies du foie. L'alcool est aussi un important facteur de risque de traumatismes liés aux accidents de la circulation : il compte en effet pour 15 % des 12 000 décès qui surviennent chaque année sur les routes du Vietnam, et pour 62 % des blessures. Il est en outre responsable de l'augmentation des comportements agressifs, y compris chez 30 % des personnes arrêtées pour avoir troublé l'ordre public.
Le gouvernement vietnamien a essayé de régir la consommation d'alcool de fabrication artisanale en adoptant des politiques et des règlements, par exemple sur l'âge minimum. Toutefois, la répression des infractions liées à l'alcool - on pense notamment à la conduite avec facultés affaiblies - laisse à désirer. Le ministère de la Santé tâche de renforcer les lois visant à lutter contre l'usage nocif de l'alcool, mais le manque de données représentatives à l'échelle nationale, en ce qui a trait à l'usage et aux effets de l'alcool, nuit à l'avancement des travaux.
Ce projet s'inscrit dans une étude menée dans plusieurs pays, l'International Alcohol Control Study (IAC). Il comporte la réalisation d'études de cas et fait appel à des expériences réalisées dans les conditions naturelles pour évaluer les incidences et les répercussions des politiques relatives à la consommation d'alcool au Vietnam. On examinera les effets que peuvent avoir, sur les niveaux de consommation observés chez différents groupes au sein de la population,
- les taxes ou les politiques d'établissement des prix touchant l'alcool;
- les restrictions quant au marketing;
- les politiques imposant des restrictions quant à la mise à disposition des boissons alcoolisées ou réduisant les heures auxquelles leur vente est permise dans les points de vente au détail.
Les objectifs spécifiques du projet sont les suivants :
- mesurer la consommation d'alcool, tant commercial que non commercial;
- recueillir des informations, pertinentes sur le plan des politiques, relatives à l'endroit et au moment où se font les achats, aux prix en vigueur, à l'exposition aux techniques de marketing et à la visibilité de la publicité;
- analyser les effets que peuvent avoir, chez différents groupes au sein de la population, les politiques d'établissement des prix ainsi que les restrictions quant au marketing et à la mise à disposition des boissons alcoolisées;
- évaluer de quelle manière les différences et les changements, en ce qui concerne les politiques relatives à la consommation d'alcool, influencent les habitudes de consommation et les variables médiatrices liées aux politiques.
Cette étude fournira des données pouvant être comparées à celles d'autres pays, en ce qui a trait aux politiques relatives à la consommation d'alcool au Vietnam et à leurs effets. Étant donné l'intérêt croissant que cette question suscite chez les responsables des politiques, il y a de fortes chances pour que les résultats de la recherche se traduisent par la mise en oeuvre de politiques et de programmes de prévention.
|
Reducing HIV Risk in Botswana: A National Cluster Randomized Controlled Trial Réduction du risque d'infection par le VIH au Botswana - essais cliniques aléatoires en grappes à l'échelle du pays Young women in Botswana bear the brunt of new HIV infections. This project aims to reduce the number of new HIV cases, particularly among women aged 15 to 29. While HIV/AIDS has affected most regions in the world, sub-Saharan Africa has felt its impact most severely, both in terms of lives lost and the economic and social consequences. Botswana has the second highest prevalence of HIV in the world after Swaziland. The country has made great strides in stopping the spread of HIV/AIDS. It was the first country in sub-Saharan Africa to implement a prevention of mother-to-child transmission program in 1999. It has since added other HIV/AIDS prevention and treatment programs. As a result, HIV infection rates have come down, particularly among children. Among adults, however, HIV incidence rates remain high. There are some 15,000 new cases annually despite a massive investment in biomedical and behavioural prevention. Women have a prevalence rate that is 10% higher than men. Building on results This project builds on previous research in Botswana which showed how interventions focused on the structural causes of HIV, such as poverty, poor education, and gender violence, can substantially reduce HIV infection among young women. The underlying premise: by addressing these factors, vulnerable groups can then choose and benefit from traditional prevention programs. The Government of Botswana took notice of these findings. It is actively restructuring and scaling up its existing national poverty programs to target those most vulnerable to HIV through district-wide interventions. These focus on: -providing social and economic support to young women; -coordinating existing structural support and HIV prevention programs in favour of the HIV vulnerable; and, -engaging the community to develop an enabling environment. Reducing poverty key to reducing HIV risk The project will establish a randomized control trial design. Researchers will test the impact of Botswana's poverty alleviation program on HIV risk by comparing the impacts on young women in randomly selected intervention districts to those in districts without the intervention. The project will generate and apply lessons for the poverty alleviation program's ongoing rollout. CIET Trust and the National AIDS Coordinating Agency will lead the project and work in close collaboration with Botswana's Ministries of Health and Local Government. The research results will help strengthen inter-sector linkages that address the risk factors of people most vulnerable to HIV. The trial results will influence how structural interventions are established in other settings to address the HIV epidemic. Au Botswana, ce sont les jeunes femmes qui sont le plus touchées par les nouvelles infections par le VIH. Le présent projet a pour but de réduire le nombre de nouveaux cas d'infection par le VIH, en particulier chez les femmes de 15 à 29 ans.
Bien que l'on recense des cas de VIH/sida dans la plupart des régions du monde, c'est l'Afrique subsaharienne qui est le plus durement touchée, autant sur le plan des décès que des conséquences économiques et sociales. Le Botswana affiche le deuxième taux le plus élevé au monde de prévalence du VIH, après le Swaziland. Pourtant, le pays a réalisé de grands progrès pour ce qui est de freiner la propagation du VIH/sida. Il a été le premier pays en Afrique subsaharienne à mettre en oeuvre un programme de prévention de la transmission de la mère à l'enfant, en 1999. Depuis, il s'est doté d'autres programmes de traitement et de prévention du VIH/sida qui ont entraîné une diminution des taux d'infection par le VIH, notamment chez les enfants.
Le taux d'incidence du VIH demeure toutefois élevé chez les adultes. On dénombre chaque année quelque 15 000 nouveaux cas d'infection par le VIH, malgré l'injection de sommes considérables en recherche biomédicale et en prévention des comportements à risque. Par ailleurs, le taux de prévalence chez les femmes est 10 % plus élevé que chez les hommes.
Faire fond sur les résultats
Le projet prend appui sur des travaux de recherche réalisés auparavant au Botswana, qui ont révélé que les interventions centrées sur les causes structurelles du VIH, comme la pauvreté, le manque d'éducation et la violence faite aux femmes, peuvent contribuer à réduire sensiblement l'infection par le VIH chez les jeunes femmes. Le principe de base est le suivant : le fait de s'attaquer à ces facteurs permet aux groupes vulnérables d'opter pour les programmes de prévention classiques et d'en profiter.
Le gouvernement du Botswana a pris acte de ces constatations et s'emploie à remanier et à faire passer à grande échelle ses programmes nationaux de lutte contre la pauvreté afin de cibler, au moyen d'interventions à l'échelle des districts, les personnes les plus vulnérables à l'infection par le VIH. Ces interventions ont pour but
- d'offrir un soutien social et financier aux jeunes femmes;
- de coordonner le soutien structurel et les programmes de prévention du VIH existants pour le bien des personnes vulnérables;
- d'inciter la collectivité à créer un environnement favorable.
Réduire la pauvreté pour réduire le risque d'infection par le VIH
Les chercheurs concevront des essais cliniques aléatoires afin de déterminer l'incidence du programme de réduction de la pauvreté du Botswana sur le risque d'infection par le VIH. Ainsi, ils compareront l'impact chez les jeunes femmes vivant dans des districts visés par une intervention sélectionnés au hasard à l'impact chez celles qui vivent dans des districts où aucune intervention n'est réalisée. Le projet permettra de tirer des enseignements et de les intégrer dans la mise en oeuvre du programme de réduction de la pauvreté.
Le projet sera piloté par le CIET Trust et la National AIDS Coordinating Agency, qui travailleront en étroite collaboration avec le ministère de la Santé et le ministère des Collectivités locales. Les résultats de recherche contribueront à renforcer la collaboration intersectorielle qui permet de s'attaquer aux facteurs de risque des personnes les plus vulnérables à l'infection par le VIH. Les résultats des essais influeront sur la forme que prendront les interventions structurelles qui seront mises en place ailleurs dans la région en vue de combattre l'épidémie de VIH
|
Assessment of public access to information in Africa: Analysis of SDG 16.10 Évaluation de l’accès du public à l’information en Afrique : analyse de l’ODD 16.10 Access to information, or freedom of information, allows access by the general public to data held by national governments. The emergence of access to information practices and legislation was a response to dissatisfaction with the confidentiality surrounding government policy development and decision-making. Access to information laws and practices establish a right-to-know procedure allowing citizens to request information from governments, freely or at minimal cost, barring standard exceptions.
This project will support the Africa Freedom of Information Centre (AFIC) to conduct a study assessing the status of implementation of access to information in 30 African countries. This is to determine whether the state of access to information is in line with the African Model Law on Access to Information, and conforms with Sustainable Development Goal 16.10, which aims to “ensure public access to information and protect fundamental freedoms, in accordance with national legislation and international agreements.”
AFIC is part of the Technical Group established by UNESCO to develop measurements for SDG 16.10, which, among other things, encourages countries to adopt and implement ATI legislation. The report emerging from this study will strengthen the development of the right to information by providing baseline data to support monitoring and advocacy of this SDG. It will also lead to recommendations for a better access to information regime in Africa. L’accès à l’information, ou la liberté d’information, permet l’accès du grand public aux données détenues par les gouvernements nationaux. L’émergence de pratiques et de lois relatives à l’accès à l’information est une réponse au mécontentement relatif à la confidentialité qui entoure l’élaboration des politiques et les décisions du gouvernement. Les lois et les pratiques relatives à l’accès à l’information instituent une procédure de droit de savoir permettant aux citoyens de demander des renseignements aux gouvernements, gratuitement ou moyennant des frais minimaux, avec certaines exceptions usuelles.
Ce projet permettra d’aider l’Africa Freedom of Information Centre (AFIC) à évaluer la progression de la mise en œuvre de l’accès à l’information dans 30 pays africains. Il s’agit de savoir si la situation actuelle en matière d’accès à l’information est conforme à la Loi modèle pour les États membres de l’Union africaine sur l’accès à l’information, et à l’objectif de développement durable 16.10, qui vise à « garantir l’accès public à l’information et protéger les libertés fondamentales, conformément à la législation nationale et aux accords internationaux ».
L’AFIC fait partie du groupe technique mis sur pied par l’UNESCO pour élaborer des mesures pour l’ODD 16.10 qui, entre autres choses, encourage les pays à adopter et à mettre en œuvre des lois sur l’accès à l’information. Le rapport issu de cette étude renforcera le développement du droit à l’information en fournissant des données de base appuyant la surveillance et la promotion de cet ODD. Il permettra aussi de formuler des recommandations visant à améliorer le régime d’accès à l’information en Afrique.
|
Strengthening Governance in Health Systems for Reproductive Health and Rights in Pakistan Renforcement de la gouvernance des systèmes de santé sur le plan de la santé et des droits génésiques au Pakistan Pakistan, with the world's sixth largest population, is part of a region that is notorious for its social and gender inequities. As a low-income country, its population has faced numerous economic challenges, especially in the last two decades. These economic hardships have magnified the country's underlying social and gender inequities. Social sectors, including health, are generally the first to suffer under economic woes. Over the past decade, the country's security situation has also spiralled downwards. As a result, Pakistan's health system has suffered and health service delivery has worsened. Those most affected are the vulnerable social groups, including the poor and women. Services catering to women's needs are grossly inadequate. Weaknesses in the Ministry of Health, especially those related to governance, also affect services for women, especially those associated to sexual and reproductive health. This four-year project aims to strengthen health systems governance for reproductive health and rights in Pakistan. The research team will use a three-pronged intervention model to enhance rights by ensuring accountability for government and service providers. Shirkat Gah, the Women's Resource Centre, will lead the project, which aims to build skills and knowledge in the planning and implementation sections of Pakistan's Ministry of Population Welfare, Ministry of Health, and civil society organizations. Using a case study design, the research team will assess the model's viability as a tool to strengthen health systems governance for reproductive health and rights. The project team will also generate tools and recommendations to apply the model in other countries in South Asia. Researchers will conduct the study at the district level with two districts selected in each of the two main provinces of Punjab and Sindh, and one district in each of the two smaller regions of Khyber Pakhtunkhwa and Baluchistan. Project outputs include piloted tools and training modules to: -assess health systems governance for sexual and reproductive health; -evaluate health systems governance for community accountability mechanisms; -generate rights-based evidence; and, -transfer knowledge to civil society organizations. Sixième pays le plus peuplé du monde, le Pakistan est situé dans une région tristement célèbre pour ses inégalités sociales et entre les sexes. Ce pays à faible revenu a connu de nombreuses difficultés économiques (surtout ces 20 dernières années) qui ont accentué ces inégalités.
Les secteurs sociaux, notamment celui de la santé, sont habituellement les premiers à souffrir des déconvenues économiques. La sécurité a par ailleurs considérablement chuté au cours des dix dernières années. Par conséquent, le système de santé du Pakistan s'est affaibli et la prestation des services de santé, détériorée. Les plus touchés sont les groupes sociaux vulnérables, notamment les pauvres et les femmes. Les services qui pourvoient aux besoins des femmes sont tout à fait inadéquats. Les faiblesses au sein du ministère de la Santé, notamment au chapitre de la gouvernance, minent également les services offerts aux femmes, en particulier sur le plan de la santé sexuelle et génésique.
Le présent projet quadriennal vise à renforcer la gouvernance des systèmes de santé afin de soutenir la santé et les droits génésiques au Pakistan. L'équipe de recherche recourra à un modèle d'intervention à trois volets pour faire valoir les droits des femmes en renforçant la reddition de comptes de la part du gouvernement et des fournisseurs de services.
Le centre de ressources pour les femmes Shirkat Gah dirigera le projet, qui vise à renforcer les compétences et les connaissances des responsables de la planification et de la mise en oeuvre des programmes au sein du ministère du Bien-être, du ministère de la Santé et des organismes de la société civile. Au moyen d'études de cas, l'équipe de recherche évaluera la viabilité du modèle en tant qu'outil de renforcement de la gouvernance des systèmes de santé sur le plan de la santé et des droits génésiques.
Par ailleurs, l'équipe concevra des outils et formulera des recommandations afin de permettre l'utilisation du modèle dans d'autres pays d'Asie du Sud. Les chercheurs réaliseront l'étude à l'échelle des districts : ils sélectionneront deux districts du Pendjab et du Sind, les deux principales provinces du Pakistan, et un district du Khyber Pakhtunkhwa et du Baloutchistan, deux provinces qui comptent une population moindre.
L'équipe produira en outre des outils et des modules de formation (destinés notamment aux organismes de la société civile) qui auront été mis à l'épreuve et qui permettront
- d'évaluer la gouvernance des systèmes de santé sur le plan de la santé sexuelle et génésique;
- d'évaluer la gouvernance des systèmes de santé en ce qui concerne les mécanismes de reddition de comptes à la collectivité;
- de produire des données probantes axées sur les droits;
- de s'adonner à l'application des connaissances.
|
Understanding Non-Violent Identities for Safe and Inclusive Cities Compréhension des caractéristiques identitaires masculines de non-violence permettant de bâtir des villes sûres et inclusives At the global level, male homicide rates are roughly double female rates for all age groups. Research has repeatedly confirmed that higher rates of criminal, violent, and delinquent behaviour among males are not biologically based. The gendered nature of violence, according to experts, must be understood as a product of the social context in which the individual is rooted. In other words, it should be seen as a by-product of gender-specific socialization and identity formation. This research provides an opportunity to develop an evidence-base around this theory. Researchers will document how gender socialization links to multiple risk factors in urban settings which shape patterns of insecurity, violence, and inequality. The project will test this approach across two cities characterized by inequality and violence in order to provide a representative sample of how the gendered dimensions of violence play out in distinct environments. The first, Maputo, Mozambique, is an urban centre that has emerged from 30 years of civil war. The second, Rio de Janeiro, is a setting of high urban violence characterized by gang activity and criminal behaviour. Instituto Promundo and its partners will analyze, but not necessarily compare, how gender socialization influences the distinct patterns of violence experienced in each context. The aim is to inform more effective violence prevention strategies that address the connection between gender (in particular, machismo), violence, poverty, and inequalities. This project is part of the Safe and Inclusive Cities (SAIC) research initiative designed to build an evidence base on the connections between urban violence, poverty, and inequalities. Jointly funded by IDRC and the United Kingdom's Department for International Development, the SAIC program also seeks to identify the most effective strategies for addressing these challenges in Latin America and the Caribbean, South Asia, and sub-Saharan Africa. À l'échelle mondiale, le taux d'homicides est environ deux fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes, pour tous les groupes d'âge. La recherche a cependant confirmé, à maintes reprises, que le plus fort taux de comportements criminels, violents ou délinquants chez les hommes n'a pas de fondement biologique. La nature différente de la violence en fonction du sexe, selon les experts, doit être comprise comme un produit du contexte social dans lequel l'individu est enraciné. En d'autres termes, il faudrait y voir une conséquence de la construction de l'identité et de la socialisation sexospécifiques. Le présent projet sera l'occasion de constituer une base de données probantes concernant cette théorie.
Les chercheurs examineront les liens qui existent entre, d'une part, la socialisation sexospécifique et, d'autre part, les multiples facteurs de risque en milieu urbain qui influent sur les schémas d'insécurité, de violence et d'inégalité. Le projet mettra cette approche à l'épreuve dans deux villes caractérisées par les inégalités et la violence, afin de fournir un aperçu représentatif des façons dont les aspects sexospécifiques de la violence se manifestent dans des milieux distincts. La première de ces villes, Maputo, au Mozambique, se relève d'une guerre civile qui a duré 30 ans. La seconde, Rio de Janeiro, est un milieu très violent, caractérisé par l'activité des gangs et la criminalité. L'Instituto Promundo et ses partenaires analyseront, sans nécessairement établir de comparaison, de quelle manière la socialisation sexospécifique influe sur les schémas de violence distincts que l'on observe dans chaque contexte. On vise à inspirer des stratégies de prévention de la violence plus efficaces, qui tiennent compte du lien entre les sexospécificités (en particulier le machisme), la violence, la pauvreté et les inégalités.
Ce projet s'inscrit dans l'initiative Villes sûres et inclusives, qui vise à constituer une assise de données probantes sur les liens entre la violence, la pauvreté et les inégalités en milieu urbain. Financée conjointement par le CRDI et le DFID, cette initiative cherche à cerner les stratégies les plus efficaces pour contrer ces phénomènes en Amérique latine et dans les Caraïbes, en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne.
|
Evaluating CARICOM's Political Commitments for Non-Communicable Disease Prevention and Control Évaluation des engagements politiques de la CARICOM envers la prévention et la gestion des maladies non transmissibles This project will evaluate progress on the issue of non-communicable disease (NCD) prevention and control in the Caribbean Community (CARICOM) against political commitments. The impact of NCDs in the Caribbean Over the past 50 years, Caribbean countries have experienced an epidemiological transition from infectious to non-communicable diseases. The high burden of NCDs is now a major cause of premature mortality and morbidity among the most productive sectors of the population, which include adults younger than 70. Steps to address the challenge CARICOM heads of government held their first summit on NCD prevention and control in September 2007 in Port of Spain (POS), Trinidad and Tobago. The Summit issued the POS Declaration: Uniting to Stop the Epidemic of NCDs. While some successes have been reported, many aspects of the declaration have seen little progress. This is especially true for commitments requiring multi-sector or regional action. Evaluating progress to improve implementation The goal of this project is to evaluate the implementation of the POS Declaration to draw lessons that will support its further implementation. CARICOM governments have asked that this work be undertaken. They are also providing support. The study will assess the impact of the declaration on national and regional policies. It will also examine its influence on NCD risk factors and outcomes, and seek to understand what has worked well, what has not, and why. Project objectives Through this project, researchers will: -determine and describe the extent to which the 27 POS commitments have been implemented; -track trends in NCD mortality and risk factors from 2000 to 2013; -undertake in-depth case studies in seven countries and territories. -determine what evidence exists on the impact of the implementation on risk factors and health outcomes; and -estimate the potential for revenue generation for NCD prevention and control from taxes on tobacco and alcohol. Ce projet évaluera les progrès réalisés en matière de prévention et de gestion des maladies non transmissibles dans la Communauté des Caraïbes (CARICOM) par rapport aux engagements politiques.
L'incidence des maladies non transmissibles dans les Caraïbes
Au cours des 50 dernières années, les pays des Caraïbes ont traversé une période de transition épidémiologique au cours de laquelle les maladies non transmissibles ont remplacé les maladies infectieuses. La charge de morbidité des maladies non transmissibles est maintenant une des principales causes de mortalité et de morbidité prématurées dans les tranches les plus productives de la population, à savoir les adultes de moins de 70 ans.
Étapes visant à s'attaquer au problème
Les chefs de gouvernements de la CARICOM ont organisé leur premier sommet sur la prévention et la gestion des maladies non transmissibles en septembre 2007 à Port-d'Espagne, à Trinité-et-Tobago. Le sommet a donné naissance à la déclaration de Port-d'Espagne, qui fait la promotion de l'unité pour stopper l'épidémie de maladies non transmissibles (POS Declaration: Uniting to Stop the Epidemic of NCDs).
Même si quelques réussites ont été signalées, peu de progrès a été réalisé pour nombre des aspects de la déclaration, en particulier dans les cas nécessitant des activités régionales ou multisectorielles.
Évaluer le progrès pour améliorer la mise en ¿uvre
L'objectif de ce projet est d'évaluer la mise en oeuvre de la déclaration de Port-d'Espagne pour tirer des leçons qui contribueront à sa mise en pratique ultérieure. Les gouvernements de la CARICOM ont demandé que ce travail soit entrepris et apportent leur soutien.
L'étude évaluera les répercussions de la déclaration sur les politiques nationales et régionales. Elle examinera également son influence sur les facteurs de risque et les conséquences des maladies non transmissibles et cherchera à recenser et à expliquer les réussites et les échecs.
Objectifs du projet
Dans le cadre de ce projet, les chercheurs :
- détermineront et décriront la mesure dans laquelle les 27 engagements de la déclaration de Port-d'Espagne ont été mis en oeuvre;
- feront le suivi des tendances en ce qui concerne la mortalité et les facteurs de risque liés aux maladies non transmissibles entre 2000 et 2013;
- entreprendront des études de cas approfondies dans sept pays et territoires;
- détermineront les données probantes disponibles sur l'incidence d'une mise en oeuvre sur les facteurs de risque et la santé;
- estimeront les possibilités d'utiliser les taxes sur le tabac et l'alcool pour générer des revenus destinés à la prévention et à la gestion des maladies non transmissibles.
|
Una Hakika: Scaling Digital Solutions for Conflict Management in Kenya and Burma Una Hakika : Porter à grande échelle les solutions numériques pour la gestion des conflits au Kenya et en Birmanie Reducing conflict through information IDRC-funded research in Kenya's Tana Delta pilot-tested Una Hakika, a mobile phone-based information service. The Sentinel Project for Genocide Prevention (Toronto) and iHub Research (Nairobi) demonstrated the potential of networked technologies to monitor and counter misinformation in a region where it was the key driver of inter-ethnic conflict, resulting in deaths and population displacements in 2012 and 2013. Una Hakika proved effective in the Tana Delta because of -high subscriber uptake -high subscriber activity during crises and times of intense rumours -positive subscriber responses to surveys and focus groups -demand by local leaders to continue the project Advancing knowledge, promoting peace Researchers, practitioners, local government officials, and funders involved in peacebuilding, security, and international development have all reacted positively to the approach. Based on the findings from the pilot phase, the project team has developed a methodology to test the roll out of Una Hakika in other cultural and geographic contexts, including other parts of Kenya and Burma. During the course of this two-year project, researchers will refine the tools and techniques for studying misinformation, continuing data collection, and advancing implementation in the Tana Delta. They will also scale up their work in Kenya and Burma. Project objectives include: -Compare the origins and flow of misinformation among communities involved in conflict in different settings (Kenya versus Burma) -Refine misinformation management tools and the techniques established during the pilot phase -Refine the theoretical framework guiding the project -Deploy misinformation countermeasures in both conflict settings -Build local community capacity to manage misinformation using the project's tools and techniques -Influence government and international organization policy to better manage misinformation L'information erronée, qu'elle soit le fruit de rumeurs ou d'une désinformation intentionnelle, peut alimenter le conflit et exercer de profondes répercussions sur la paix, la sécurité et la gouvernance partout dans le monde. Ce projet aura recours à des recherches prometteuses sur l'utilisation des téléphones mobiles pour contrer l'information erronée dans les régions du Kenya et du Myanmar en proie à des conflits.
La réduction des conflits grâce à l'information
Des recherches financées par le CRDI dans le delta du fleuve Tana, au Kenya, ont permis de réaliser des essais pilotes d'un service d'information par téléphonie mobile. Le Sentinel Project for Genocide Prevention (Toronto) et iHub Research (Nairobi) ont fait la démonstration des possibilités offertes par les technologies en réseau pour repérer l'information erronée et la contrer dans une région où elle était le principal moteur des conflits interethniques qui ont engendré des morts et des déplacements de la population en 2012 et 2013.
Una Hakika s'est avéré efficace dans le delta du Tana pour les raisons suivantes :
- le nombre élevé de nouveaux abonnés
- la forte activité des abonnés durant les crises et les périodes d'intensification des rumeurs
- la réponse favorable des abonnés à l'égard des sondages et des groupes de discussion
- le désir des chefs de file locaux de poursuivre le projet
L'enrichissement des connaissances, la promotion de la paix
Les chercheurs, les praticiens, les responsables des administrations locales et les bailleurs de fonds engagés dans la consolidation de la paix ont tous accueilli favorablement cette démarche. S'inspirant des constatations de la phase pilote, l'équipe du projet a élaboré une méthodologie pour mettre à l'essai le déploiement d'Una Hakika dans d'autres contextes culturels et géographiques, y compris d'autres régions du Kenya et du Myanmar.
Durant ce projet d'une durée de deux ans, les chercheurs peaufineront les outils et les techniques qui serviront à étudier l'information erronée, à poursuivre la collecte des données et à faire progresser la mise en oeuvre dans le delta du Tana. Ils accroîtront aussi la portée de leurs travaux au Kenya et au Myanmar.
Les objectifs du projet sont les suivants :
- comparer les origines de l'information erronée et sa circulation entre les collectivités engagées dans des conflits dans divers contextes (Kenya c. Myanmar)
- perfectionner les outils de gestion de l'information erronée et les techniques mises en place durant la phase pilote
- peaufiner le cadre théorique qui oriente ce projet
- déployer des mesures de lutte contre l'information erronée dans les deux situations de conflit
- renforcer les capacités des collectivités locales de gérer l'information erronée au moyen des outils et des techniques du projet
- exercer une influence sur les politiques des gouvernements et des organisations internationales pour mieux gérer l'information erronée
|
The Economic Case for Non-Communicable Disease Prevention in Low- and Middle-Income Countries Analyse économique en faveur de la prévention des maladies non transmissibles dans les pays à revenu faible et moyen The Lancet Action Series on Non-Communicable Diseases has been very influential in putting the issue of non-communicable diseases (NCDs) on the global agenda and providing a solid evidence base for low- and middle-income countries to act on. The current series - NCD5 - aims to fill critical gaps in the evidence in terms of the economic implications of addressing, or not addressing, the NCD epidemic. The series draws on country-level NCD-investment cases, evidence on the connection between NCDs and economic burden on households, and analyses that demonstrate the impacts of fiscal policies for NCDs on different economic and social groups. It will shed light on the range of benefits that households and countries can gain in addressing NCDs, and further explore the link between NCDs and poverty. These analyses will provide policymakers with a wide range of information and analysis that will allow them to develop effective and equitable policies for NCD prevention, taking into account resource constraints. The project includes a suite of capacity, advocacy, and policy development objectives. It will support the completion of the NCD5 series by contributing to a final authors' meeting, a launch event in Europe, and a policy forum event in Lebanon. It will allow for a wider circle of experts from lower- and middle-income countries to participate and contribute to project activities. The policy forum hosted at the American University of Beirut, for example, will provide an excellent opportunity for lower- and middle-income countries to participate in a high-level dialogue that will attempt to incorporate the series' findings into government and civil society priorities, and define a research agenda that is relevant to, and led by, lower- and middle-income countries. La série The Lancet sur les maladies non transmissibles a permis d'inscrire l'enjeu des maladies non transmissibles (MNT) au programme mondial et de fournir des données probantes que les pays à revenu faible et moyen peuvent mettre à profit pour agir. La série actuelle (MNT5) vise à combler les graves lacunes dans les données probantes sur les répercussions économiques d'une épidémie de MNT qui n'est pas contrôlée.
La série s'appuie sur des cas d'investissements nationaux dans les MNT, des données montrant le lien entre les MNT et le fardeau économique qui pèse sur les foyers, et des analyses indiquant les répercussions des politiques fiscales relatives au MNT sur les différents groupes économiques et sociaux. Elle mettra en lumière les différents avantages que le contrôle des MNT peut avoir sur les foyers et les pays et étudiera plus à fond le lien entre les MNT et la pauvreté. Ces analyses fourniront aux décideurs une diversité de renseignements et d'analyse qui leur permettront d'élaborer des politiques efficaces et équitables pour la prévention des MNT, en tenant compte des contraintes de ressources.
Le projet comprend un ensemble d'objectifs de capacité, de représentation et d'élaboration de politiques. Il soutiendra la réalisation de la série MNT5 en contribuant à une réunion finale des auteurs, à un événement de lancement en Europe et à un forum sur les politiques au Liban. Il permettra à un cercle d'experts de pays à revenu faible et moyen de participer et de contribuer aux activités de projet. Le forum sur les politiques qui a eu lieu à l'Université américaine de Beyrouth, par exemple, fournira une excellente occasion pour les pays à revenu plus faible et moyen de participer à un dialogue de haut niveau qui tentera d'intégrer les résultats de la série dans les priorités gouvernementales et de la société civile, et définira un programme de recherche pour et par les pays à revenu plus faible et moyen.
|
Leveraging Indigenous Knowledge to Create Jobs for Women in Rural Areas of Tanzania and Rwanda Exploitation du savoir autochtone afin de créer des emplois pour les femmes dans les régions rurales de la Tanzanie et du Rwanda This project aims to increase women's participation in economic activities, productivity, and employment options in poor rural communities in Rwanda and Tanzania. Researchers will identify indigenous knowledge, technology, and traditional enterprise practices in which women are involved. The idea is to find activities with potential for scaling up using information and communication technologies, for instance. Transforming women's employment The study will explore the potential of homegrown, or indigenous, approaches to innovation in support of rural employment. Researchers will use quantitative and qualitative approaches to analyze how indigenous knowledge and technology can be used to transform rural women's employment. They will examine sectors and locations where these research investments may complement other investments in agriculture and enterprise development. The project will build research skills and knowledge to support Rwanda and Tanzania's employment and poverty reduction goals. The University of Dar es Salaam and the University of Rwanda will work in partnership to implement the project. Together, they will also build African capacity among researchers and senior officials to identify alternative, innovative opportunities for employment through training and networking. Their work will inform policy through discussions with policymakers. They will actively share project results. Ce projet vise à accroître la participation des femmes aux activités économiques, à la production et aux possibilités d'emploi dans les zones rurales pauvres du Rwanda et de Tanzanie. Les chercheurs détermineront le savoir autochtone, la technologie existante et les pratiques d'entreprise traditionnelles auxquelles participent les femmes. L'idée consiste à trouver des activités permettant un déploiement à vaste échelle au moyen notamment de technologies de l'information et des communications.
Transformer l'emploi des femmes
L'étude explorera le potentiel d'approches novatrices locales ou autochtones visant à appuyer l'emploi en milieu rural. Les chercheurs auront recours à des méthodes quantitatives et qualitatives pour analyser la façon dont le savoir autochtone et la technologie peuvent être utilisés pour transformer l'emploi des femmes en milieu rural.
Ils examineront les secteurs et les endroits où ces investissements dans la recherche pourraient compléter d'autres investissements dans l'agriculture et le développement des entreprises.
Le projet renforcera les compétences en recherche et les connaissances afin d'aider à répondre aux objectifs du Rwanda et de la Tanzanie en matière d'emploi et de diminution de la pauvreté. L'université de Dar es Salaam et l'université du Rwanda travailleront en partenariat pour mettre en oeuvre ce projet.
Ensemble, elles accroîtront la capacité africaine parmi les chercheurs et les représentants principaux afin de trouver d'autres possibilités d'emploi novatrices au moyen de la formation et du réseautage. Leur travail éclairera les politiques grâce à des discussions avec les décideurs. Elles communiqueront activement les résultats du projet.
|
Journal supplement and results dissemination at the Global Alcohol Policy Conference 2017 Supplément de revue et diffusion des résultats à la Global Alcohol Policy Conference de 2017 This project will cover the costs associated with the dissemination of the findings of IDRC-funded research on alcohol control. Results will be disseminated through a journal supplement on the multi-country International Alcohol Control (IAC) Study, and through presentations at the Global Alcohol Policy Conference 2017 (GAPC17, October 4–6 in Melbourne, Australia).
Working in collaboration with New Zealand’s Massey University, this project will produce, publish, and launch the supplement, hold a two-day pre-conference working meeting for members of the IAC study, and support up to twelve IDRC-funded researchers to attend and present their research findings at GAPC17. Ce projet servira à couvrir les coûts liés à la diffusion des constatations obtenues à la suite des recherches financées par le CRDI concernant la lutte contre l’usage nocif de l’alcool. Les résultats seront communiqués dans un supplément de revue portant sur une étude multinationale, l’International Alcohol Control Study (IAC), et pendant des présentations à la Global Alcohol Policy Conference de 2017 (GAPC17, du 4 au 6 octobre, à Melbourne, en Australie).
Dans le cadre de ce projet, mené en collaboration avec l’Université Massey de la NouvelleZélande, on produira, publiera et lancera le supplément, tiendra une séance de travail de deux jours avant la conférence pour les membres de l’IAC, et appuiera la participation d’un maximum de 12 chercheurs financés par le CRDI afin de leur permettre de présenter les résultats de leur recherche à la GAPC17.
|
Digitization and the future of work (planning meeting) L’ère numérique et l’avenir du travail (réunion de planification) Digitization and automation are increasingly transforming all aspects of modern life. Among them is employment, which has served as a key organizing principle for society since the industrial revolution. Currently, a number of forces are reshaping traditional employment and how labour markets operate. Advances in artificial intelligence in combination with modern robotics are threatening to automate jobs that were previously considered too complex for non-human execution. At the same time, the digital economy is creating new forms of employment. For instance, online platforms create greater opportunities for outsourcing and facilitate the unbundling of work into smaller tasks that employers can contract out to freelance workers around the world.
There is currently little understanding of the impact of these trends on workers in the Global South. The spread of online platforms enables job seekers in poor countries to enter labour markets in rich countries, previously inaccessible due to barriers to migration and the high cost of communications. Virtual labour mobility has the potential to raise incomes by decoupling workers from the constraints of local labour demand and by improving matching with individual skills. However, online work may erode labour protection standards and unleash a global race to the bottom in wages and workers’ rights. Automation is also expected to create significant instability in labour markets. Although low labour costs in the Global South could impede capital investments in automation technology, there is already evidence that the share of employment in high-skilled and low-skilled occupations is growing, at the expense of middle-skilled employment. This is creating a polarized job market likely to exacerbate the social and economic inequalities that have historically characterized developing economies.
This initiative, implemented in collaboration with the Instituto de Estudios Peruanos, seeks to establish the basis for the creation of a global research program to provide solid evidence and new knowledge on the implications of automation and online labour markets on the future of work. It will identify knowledge gaps, develop a research agenda, and disseminate the information gleaned to date. It is expected that this initial phase will lead to the establishment of a global network of southern researchers and a call for research proposals to be funded in 2018. La numérisation et l’automatisation transforment de plus en plus tous les aspects de la vie moderne. Parmi ces derniers, nous retrouvons l’emploi, qui sert de principe d’organisation clé pour la société depuis la révolution industrielle. Les avancées dans le domaine de l’intelligence artificielle ainsi que la robotique moderne menacent d’automatiser des emplois jugés auparavant trop complexes pour être confiés à des robots. Parallèlement, l’économie numérique crée de nouvelles formes d’emplois. Par exemple, les plateformes en ligne créent de nombreuses occasions d’impartition et facilitent la répartition des travaux en tâches plus simples que les employeurs peuvent confier à des travailleurs autonomes, à l’échelle mondiale.
On comprend mal les répercussions de ces tendances sur les travailleurs dans les pays du Sud. La multiplication des plateformes en ligne permet aux chercheurs d’emplois dans les pays pauvres d’entrer sur le marché du travail des pays riches, ce qui était impossible en raison des obstacles à l’immigration et au coût élevé des communications. La mobilité virtuelle de la main-d’œuvre pourrait entraîner une hausse des revenus en libérant les travailleurs des contraintes liées à la demande de main-d’œuvre locale et en améliorant le jumelage avec les compétences individuelles. Toutefois, le travail en ligne pourrait affaiblir les normes de protection des travailleurs et provoquer une réduction mondiale des salaires et des droits des travailleurs. On s’attend également à ce que l’automatisation crée une forte instabilité au sein des marchés du travail. Quoique les faibles coûts de la main-d’œuvre dans les pays du Sud puissent ralentir les investissements dans les technologies d’automatisation, il est déjà prouvé que la part des emplois exigeant des compétences élevées et faibles s’accroît au détriment des emplois exigeant des compétences moyennes. La présente initiative, mise en œuvre de concert avec l’Instituto de Estudios Peruanos, vise à jeter les bases de la création d’un programme de recherche mondial pour fournir de solides données probantes et de nouvelles connaissances sur les répercussions de l’automatisation et des marchés du travail en ligne sur l’avenir du travail. Elle permettra de cerner les lacunes sur le plan des connaissances, d’élaborer un programme de recherche et de disséminer les renseignements déjà recueillis. On s’attend à ce que la phase initiale mène à la création d’un réseau mondial de chercheurs du Sud et à un appel de propositions visant des projets devant être financés en 2018.
|
Indigenous Health, Social Inequity, and Interculturality: Research and Critical Evaluation of Interventions Implemented In Peru Santé des autochtones, inégalités sociales et interculturalisme - étude et évaluation critique d'interventions menées au Pérou The implementation of intercultural health programs, often understood as the integration of indigenous and biomedical models of medicine, is a common challenge in many countries. Currently there is great interest in implementing intercultural health programs in Peru and throughout the Latin American region. This project capitalizes on this window of political and social interest. It looks at the challenges of implementing intercultural health programs by examining three case studies in Peru, selected for their potential to provide lessons and best practices. The three case studies are an intercultural maternal health program delivered by the Ministry of Health; a health program implemented by an indigenous organization to address the lack of public health services reaching their communities; and a food and nutrition program for women, children, and the elderly, implemented by a non-governmental organization, that integrates indigenous knowledge and practices. The project will be led by researchers from the Institute for Peruvian Studies. From the case studies, best practices and recommendations for effective intercultural health programming will be drawn. Results will be shared with local and national actors, including the Peruvian body responsible for implementing intercultural health. La mise en place de programmes de santé interculturels, qui intègrent la médecine autochtone et biomédicale, est un défi qu'ont en commun de nombreux pays. En ce moment, au Pérou et ailleurs en Amérique latine, l'intérêt envers ce type de programme est grand.
Le présent projet entend profiter de l'occasion qu'offre cet intérêt de nature politique et sociale pour étudier les difficultés que pose la mise en place de programmes de santé interculturels au moyen de trois études de cas, choisies en raison de leur potentiel pour ce qui est d'en tirer des enseignements et de bonnes pratiques.
Les trois cas sont les suivants : un programme de santé maternelle interculturel offert par le ministère de la Santé, un programme de santé mis en oeuvre par une organisation autochtone pour remédier au manque de services de santé publique offerts aux collectivités autochtones et un programme sur l'alimentation et la nutrition ciblant les femmes, les enfants et les personnes âgées qui intègre le savoir et les pratiques autochtones et est exécuté par une organisation non gouvernementale.
Le projet sera dirigé par des chercheurs de l'Instituto de Estudios Peruvianos. Des exemples de bonnes pratiques et des recommandations pour des programmes de santé interculturels efficaces seront tirés des études de cas. Les résultats seront communiqués à des acteurs locaux et nationaux, dont l'organe péruvien chargé de la mise en place de programmes de santé interculturels.
|
Subsets and Splits
No community queries yet
The top public SQL queries from the community will appear here once available.