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https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | 1890. En 1896 est formé le Parti ouvrier socialiste argentin, qui fait paraître Vanguardia, « journal socialiste scientifique défenseur de la classe ouvrière ». En 1904, Alfredo Palacios devient le premier député socialiste d'Amérique latine. Le Parti communiste argentin est fondé en 1918. Dictatures du et péronisme Les présidences se succèdent entre 1930 et 1983, mais sur seize présidents, onze sont des militaires et plusieurs sont « présidents de facto » (par opposition aux présidents élus). Perón fait alors ses débuts dans la politique : lieutenant-colonel titulaire de quelques secrétariats d'État du gouvernement militaire établi en juin 1943, il est |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | élu président après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Celle-ci ayant entraîné l’affaiblissement de l’Occident, l'Argentine devient, vers 1950, la neuvième puissance économique mondiale. Après la guerre, de nombreux nazis fuient en Argentine et ailleurs en Amérique latine. Au cours des années 1930, beaucoup d'Argentins ont souffert de la faim alors même que le pays était l’un des plus importants exportateurs de produits alimentaires du monde. Sur le plan politique, le latino-américaniste Alain Rouquié indique que « la souveraineté populaire et le suffrage sont fermement dirigés par les représentants de l’élite établie. Ceux-ci n’ont jamais tout à fait cessé |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | de penser que , comme le déclara un ministre de l'Intérieur. » Le péronisme est un mouvement national et populaire ; il encadre la population argentine (syndicats, femmes, jeunes, ouvriers…) en leur octroyant des droits et un statut. Le partage des richesses est désormais moins déséquilibré et la classe ouvrière argentine, avec le soutien des syndicats, s'identifie au mouvement péroniste : les salaires sont augmentés, un salaire minimum et des congés payés sont instaurés, le droit à la retraite et au repos dominical sont reconnus. La politique sociale du gouvernement péroniste se traduisit également par un engagement inédit de l’État |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | argentin en matière de santé et d’éducation. Ainsi, l’enseignement universitaire fut déclaré gratuitement accessible à tous les Argentins à partir de 1949, ce qui entraîna une augmentation de 300 % du nombre d’étudiants au cours de la présidence de Juan Perón. Le taux d'analphabétisme se réduit assez significativement. L'effort est aussi porté sur l’amélioration des services de santé du pays, et surtout du nombre de personnes pouvant en bénéficier. Le taux de mortalité infantile peut alors être réduit de 80,1 pour 1000 en 1943 à 66,5 pour 1000 en 1953, tandis que l'espérance de vie s’accroît de 61,7 en 1947 |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | à en 1955. Perón a donc le soutien de la classe ouvrière, en partie grâce à la redistribution des richesses nationales. Cependant, l'opposition de la bourgeoisie est pour le moins active ; le dirigeant populiste gouverne de façon autoritaire. L’Église se retourne également contre le gouvernement après les tentatives de Perón de laïciser l’enseignement et ses réformes en faveur des droits des femmes. Par ailleurs, sa deuxième femme (Perón était veuf depuis 1938) Eva Perón décédée, restée très aimée des « descamisados » (sans chemises) n'est plus là. Le soutien d'une majorité de la population au mouvement péroniste est néanmoins |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | régulièrement confirmé par les élections et un système démocratique multipartite continue de fonctionner. En 1955, un coup d'État le chasse du pouvoir (l'armée bombardera la place de Mai, tuant de nombreux civils). Désormais, l'Argentine entre dans une période d'instabilité à la fois économique et politique. Le puissant mouvement péroniste est décapité mais va renaître sous la forme clandestine (sabotage, grèves…). Les élites du pays, revenues au pouvoir, cherchent alors une impossible formule de démocratie sans péronisme. Les militaires organisent des élections, puis reprennent le pouvoir quelque temps après, et ce, à deux reprises. En 1966 a lieu le coup d'État |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | du général Juan Carlos Onganía. Ce dernier, partisan de la manière forte, met en place un régime bureaucratique et autoritaire. En réaction à la violence, les mouvements sociaux, les syndicats, les étudiants, les ouvriers se battent contre le régime jusqu'à prendre conscience de sa faiblesse. La situation s'aggrave jusqu'à l'année 1969, quand éclate le Cordobazo (une explosion de violence spontanée à la ville de Cordoba dont les ouvriers et les étudiants sont les protagonistes). C'est la première pueblada (il y en aura bien d'autres dans tout le pays) : la population s'attaque aux symboles du pouvoir autoritaire (police…) mais aussi |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | à ceux des multinationales étrangères. Le lendemain, le pays est paralysé par la grève générale. Désormais, même la classe moyenne, traditionnellement anti-péroniste, s'associe au rejet du pouvoir bureaucratique et autoritaire. Les militaires se retirent alors en bonne et due forme, essayant de ne pas perdre la face. Mais il est trop tard et en 1973, la population assiste à la fin du régime militaire. Des élections démocratiques sont organisées, les militaires sont conspués, la gauche révolutionnaire voit ses organisations de masses légalisées et ses militants prisonniers sont tous libérés. L'extrême-gauche gagne des espaces de pouvoir au sein de l'État (Université…). |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | Après le retour du général Peron en 1973, qui se solde par le massacre d'Ezeiza (la droite péroniste ouvrant le feu sur des militants de l'aile gauche), le pays s'enfonce dans une meurtrière crise politique. José López Rega fonde secrètement l'Alliance anticommuniste argentine qui assassine plus de . Après la mort de Perón, une guerre sale commence dans la province de Tucumán, dès l', qui impliquait la lutte contre la guérilla entre autres par l'enlèvement de partisans armés de la « révolution » et leur séjour dans des centres de détention clandestins, où ils étaient torturés. La très grande majorité |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | n'y a pas survécu. À cette occasion, les leçons transmises par des militaires français sur la bataille d'Alger sont mises en pratique. En mars 1976, un coup d'État dirigé par une junte de militaires (Jorge Videla) renverse la troisième femme de Perón, Isabel Martínez de Perón, ancienne vice-présidente de son époux, et sa veuve depuis 1974. La CONADEP -Commission nationale sur la disparition des personnes, fondée par le gouvernement démocratique de Raúl R. Alfonsín, a estimé que la répression militaire avait fait un peu moins de , dans la majorité des « disparus ». Buenos Aires participe avec d'autres pays |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | à l’opération Condor (de coordination contre la subversion), et de nombreux réfugiés politiques et des « subversives » enfuis de pays voisins sont assassinés par le biais des services secrets ou d'escadrons de la mort (la Triple A). Il est à noter que cette Triple A a été créée en 1974 durant le gouvernement constitutionnel d'Isabel Perón et a commencé son travail dès cette année-là. L'ambassade américaine est souvent informée. Guerre des Malouines et transition démocratique Afin de relancer sa popularité, la junte de Buenos Aires, dirigée depuis décembre 1981 par Leopoldo Galtieri, l’un des plus « durs », décide |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | d’envahir les îles Malouines en 1982, provoquant ainsi la guerre des Malouines contre le Royaume-Uni, alors dirigé par Margaret Thatcher. En raison de son anticommunisme viscéral et de la mise en place de l’opération Charly (pendant laquelle les services argentins ont transmis à leurs homologues d’Amérique centrale les techniques de la guerre sale : escadrons de la mort, torture systématique contre la population civile afin de la démoraliser, vols de la mort), Buenos Aires semblait penser pouvoir compter, à tort, sur le soutien de Ronald Reagan, nouvellement élu. La défaite lors de la guerre des Malouines précipite la chute du |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | régime et une lente transition démocratique. Raúl Alfonsín (1983-1989) fut le symbole même du retour à la démocratie en République argentine. Dans les premiers jours de son mandat, en 1983, il abroge l’amnistie déclarée avant que les forces armées ne perdent le pouvoir et demande de poursuivre neuf dirigeants de la junte militaire. Il nomme en même temps une commission nationale sur la disparition des personnes et en choisit les membres : dix citoyens de premier plan, connus pour leur rôle dans la défense des droits de l’Homme. Aux yeux du monde éclate la cruauté des crimes de la junte |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | militaire argentine : quelque torturées puis exécutées clandestinement. Mais si les principaux responsables de violations des droits de l'Homme durant le régime militaire seront jugés et condamnés, la pression de l'establishment militaire va forcer Alfonsin à céder aux revendications des militaires. Trois ans plus tard, son gouvernement empêche le jugement de nombreux autres responsables, en instaurant les lois de pardon Punto Final et Obediencia Debida. La première prescrit les procès à venir et la seconde accorde l'amnistie aux officiers subalternes, responsables d'atrocités commises sous les ordres des chefs des forces armées. Depuis lors, plusieurs présidents se sont succédé : Carlos |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | Menem (1989-1999), Fernando de la Rúa (1999-2001). Des lois d'amnistie sont votées sous Menem, notamment en raison de la rébellion de secteurs d’extrême droite dans l'armée (les Carapintadas, qui tentent plusieurs coups d’État à la fin des années 1980). Un procès durant lequel comparaissent les principaux responsables de la junte, ainsi que des Montoneros, se tient néanmoins en 1985 : c'est le Procès des Juntes (Juicio a las Juntas). La décennie Menem est marquée par une libéralisation de l'économie, menant à la modernisation de la plus grande partie du pays, à l'enrichissement d'une part importante de la population, mais aussi |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | à l'apparition de groupes contestataires, les piqueteros, qui deviendront célèbres après la crise économique de la fin des années 1990. En effet, de 1990 à 1998 se produit le miracle argentin, caractérisé par un libéralisme radical (alignement du peso sur le dollar, privatisations, réformes économiques et sociales) qui eut pour effet un fort taux de croissance économique exponentielle, se traduisant par un enrichissement et une modernisation jamais vus dans le pays. Le FMI aida beaucoup l'Argentine à se développer durant cette période. La consommation a augmenté considérablement, et les Argentins ont alors pu accéder aux mêmes biens matériels que les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | Européens ; l'Internet, la téléphonie mobile, l'électro-ménager moderne Cependant, ce libéralisme ne profita pas à toute la population. Les laissés-pour-compte du miracle économique représentaient une part non négligeable dans l'Argentine des années 1990 : 18 % de chômeurs en 1996. Crise de 2001 Le choix de créer dans les années 1990 une caisse d'émission monétaire liée strictement au dollar, avait eu pour conséquence, lors de la hausse massive de celui-ci à la fin des années 1990, de provoquer un arrêt brusque des exportations argentines. Le Brésil avait dévalué fortement sa monnaie et l'Argentine, son principal partenaire commercial, s'était retrouvée à |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | sec de devises. Cette situation avait engendré une fuite de capitaux massive pendant les mois d'août, septembre et octobre. La crise est partiellement jugulée par un contrôle draconien des dépôts bancaires, appelé Corralito, fondé sur l'obligation d'effectuer toutes les opérations financières à travers les banques et la restriction des retraits d'argent en numéraire. Le gros de la population n'étant pas bancarisé, la perception des rémunérations et salaires devient un véritable casse-tête, ce qui provoque une aggravation radicale de la crise en décembre 2001, provoquant un véritable chaos social, et des émeutes des classes sociales les plus appauvries par la crise. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | La répression cause , le ministre des Finances est relevé de ses fonctions, mais cela ne suffit pas et le président signifie sa démission en s'enfuyant du palais du Gouvernement en hélicoptère. Le gouvernement, le FMI et la parité entre le peso et le dollar américain sont les thèmes les plus critiqués. En dix jours, quatre présidents se succèdent (Camaño, Rodriguez Saa, Puerta, Duhalde), le gouvernement argentin se déclare en état de cessation de paiement, abroge la loi consacrant l'intangibilité des dépôts bancaires (ce qui provoque l’évaporation des dépôts des classes moyennes qui en avaient mais ne les avaient pas |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | transférés) et, donc, par un approfondissement de la crise économique. Le , le nouveau gouvernement procède à un gel total des avoirs bancaires, appelé Corralón, et une dévaluation officielle du peso de 28 % par rapport au dollar, tandis que dans la rue le dollar se change à 1,60 peso pour atteindre très vite plus de 3 pesos. Le monde entier a été surpris par les événements de décembre 2001. Les médias ont montré un pays caractérisé par les pillages de magasins et les concerts de casseroles des classes moyennes. Mais ces représentations sont simplistes et plus que subjectives. Les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | émeutes et les mobilisations ne sont pas nées à la fin de l'année 2001. Dès 1989, une vague de saccages de magasins a eu lieu, conséquence de l'hyperinflation. En décembre 1993, le pays a connu des révoltes, notamment à Santiago del Estero. En 1996, les premiers piqueteros établissaient des barrages à Cutral-Co, dans la province de Neuquen. Mais les médias n'avaient laissé que très peu de visibilité à ces mouvements. Les protestations de décembre 2001 doivent être analysées en tenant compte des changements que le répertoire de l'action collective a connus ces dernières années en Argentine. Comme l'a expliqué Javier |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | Ayuero, « loin d'être l'explosion d'une citoyenneté paraissant jusqu'alors repliée sur elle-même et incapable d'exprimer son mécontentement, le mois de décembre 2001 représente plutôt le point le plus critique d'un processus de mobilisation populaire datant environ d'une dizaine d'années ». Eduardo Duhalde demeure président de l'Argentine entre janvier 2002 et mai 2003 où il met fin à la parité entre le peso argentin et le dollar américain et met en place un plan économique productiviste. Il appelle à des élections présidentielles anticipées en avril 2003 où il soutient le candidat péroniste de centre gauche Néstor Kirchner. Ce dernier est élu |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | par défaut à la suite du retrait de Carlos Menem au second tour. Gouvernement Kirchner Néstor Kirchner exerce la fonction de président de la République argentine de 2003 à 2007. Il renégocie la dette du pays en 2005 (il refuse le remboursement de trois quarts des de dollars de dette extérieure). Il gèle les tarifs énergétiques et du transport, et taxe très fortement les importations. Néstor Kirchner est décédé en 2010 d'une crise cardiaque. Son épouse, Cristina Fernández de Kirchner, élue au premier tour le lui succède le . En 2008 la présidente est confrontée à un lourd conflit social |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | l'opposant aux agriculteurs et relatif, notamment, au niveau des taxes sur les exportations de soja. Les agriculteurs argentins ont engagé une grève d'ampleur de commercialisation des céréales. Gouvernement Macri En 2015, Mauricio Macri est élu président. Le gouvernement supprime l'impôt sur les exportations, met fin au contrôle des changes, laisse flotter le peso et réduit les subventions à l’énergie. Une réforme du marché du travail vient faciliter les licenciements. La libéralisation du secteur financier entraine une fuite des capitaux estimée en 2019 à près de de dollars depuis l’élection de Mauricio Macri, soit environ un sixième du produit intérieur brut |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | (PIB) argentin. La production industrielle baisse fortement du fait de l'arrêt d'une grande partie des subventions. Les taux d’intérêt considérables offerts aux investissements spéculatifs (afin de faire affluer les dollars) favorisent la mise en place d'un cercle vicieux par lequel les emprunts d’hier doivent être remboursés par d’autres, plus coûteux encore. Le pays s'enfonce dans une grave crise économique. Le Financial Times note en octobre 2017 que « Le gouvernement [argentin] a plus emprunté que n’importe quel autre pays émergent depuis l’élection de Mauricio Macri. Environ de dollars en deux ans ». La dette du pays, qui s’établissait à 40 |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | % du PIB en 2015, dépasse 75 % en janvier 2019, après avoir grimpé de vingt points de pourcentage au cours de la seule année 2018. Le cours du peso chute de 118 % entre janvier et septembre 2018. En octobre 2019, environ 40 % des Argentins vivent en dessous du seuil de pauvreté selon la chaîne nationale C5N (35 % selon les chiffres officiels, soit une augmentation de 30 % en un an). L’inflation dépasse les 54 % sur les 12 derniers mois et les 237 % depuis le début du mandat de Mauricio Macri. Les classes populaires ont |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | de plus en plus de difficultés à se nourrir et beaucoup de personnes en viennent à sauter des repas. Selon la Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), cinq millions d’Argentins souffraient d’une « insécurité alimentaire » grave sur la période 2016-2018, ce qui représentait une multiplication par deux par rapport à la période 2014-2016, et la situation s'est depuis lors encore aggravée. Le taux de chômage dépasse les 10 % selon des chiffres officiels vraisemblablement sous-évalués et une chute de 3,1 % du PIB est à prévoir pour l'année 2019 selon le Fonds monétaire international (FMI). Politique |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | et administration Répartition des pouvoirs L'Argentine a un régime présidentiel dans une république fédérale. La Constitution argentine de 1853, révisée en 1860, 1866, 1898, 1957 et 1994 dispose que le mandat présidentiel est de quatre ans (renouvelable deux fois). Il y a possibilité de réélection, mais il faut laisser passer . Le président devait être de religion catholique jusqu'en 1994 : Carlos Menem, d'origine syrienne et de confession musulmane dut se convertir au catholicisme pour être élu président. Élu au suffrage universel, le président est à la fois à la tête de l'État et à la tête du gouvernement, le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | président actuel est Alberto Fernández. La Constitution garantit la séparation des pouvoirs entre l'exécutif, le législatif et le judiciaire. L'exécutif est confié au président, le législatif au Congrès et le judiciaire à la Cour suprême d'Argentine composée de sept membres. Le Congrès de la Nation argentine est composé de deux chambres : le Sénat : ( par provinces) élus pour six ans ; la Chambre des députés : élus au suffrage universel, renouvelables par moitié tous les deux ans. Un tiers des candidats doit être féminin. La justice nationale est composée de différents tribunaux, dont le plus élevé est la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | Cour Suprême. Provinces Conformément à la constitution de 1853, révisée en 1994, l’Argentine est une république fédérale organisée en 23 provinces dirigés par des gouverneurs élus) et une cité autonome avec statut spécial : Buenos Aires, capitale fédérale. Les 24 jurisdictions sont les suivantes : Les provinces ont de fait tous les pouvoirs qui n’ont pas été délégués expressément au gouvernement fédéral. Elles sont chargées d’administrer la justice et l’éducation primaire. Elles s’organisent comme elles l’entendent en élisant leurs pouvoirs exécutif et législatif. Les provinces peuvent régler entre elles toutes sortes d’accords de type judiciaire, économique ou social. Le pouvoir |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | exécutif national a seulement le pouvoir d’intervenir afin d’assurer la forme républicaine du gouvernement et de repousser les invasions étrangères. La majorité des provinces du centre et du nord du pays sont antérieures à l’existence de l’Argentine comme État fédéral, cependant des provinces avec une grande présence aborigène ou une faible population (comme le sont au nord : Chaco, Formosa et Misiones ; et la grande partie sud du pays : La Pampa, Neuquén, Rio Negro, Chubut, Santa Cruz, la Terre de Feu, le territoire argentin en Antarctique et les îles de l’Atlantique sud) étaient à une époque des « |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | territoires nationaux » dépendant du gouvernement fédéral. En devenant des provinces, elles acquirent le même statut administratif que celles qui existaient déjà. Les derniers territoires à changer de statut furent la Terre de Feu, Antarctique et Îles de l'Atlantique Sud qui furent regroupés pour devenir une même et unique province en 1991, en dépit du fait que la définition de cette province contient des territoires contestés en Antarctique (avec le Chili et le Royaume-Uni) et du fait que l’Argentine a ratifié le traité sur l’Antarctique qui a gelé les prétentions territoriales, et les îles de l’Atlantique sud sont reconnues internationalement |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | comme parties du Royaume-Uni (à l’exception des îles Shetland du Sud intégrées au traité sur l’Antarctique), seul le litige de souveraineté concernant le partage de la Terre de Feu ayant été résolu (par un traité international signé avec le Chili). Un des anciens territoires nationaux, le territoire des Andes, ne parvint jamais à se convertir en province. Il fut formé en 1900 et couvrait alors la totalité de la Puna du nord-ouest du pays, mais, en raison d'un développement et d'une population très faibles, il fut dissous en 1943, les territoires étant alors incorporés aux provinces de Jujuy, Salta et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | Catamarca. Relations internationales L'Argentine est membre permanent du Mercosur (communauté économique des pays de l'Amérique du Sud) avec le Brésil, le Paraguay, l'Uruguay et le Venezuela ; cinq autres pays y sont associés : la Bolivie, le Chili, le Pérou, la Colombie et l'Équateur. L'Argentine est le seul pays d'Amérique du Sud à avoir pris part en 1991 à la Guerre du Golfe, mandatée par l'ONU. Elle fut également le seul pays latin à participer à l'Opération Uphold Democracy à Haïti en 1994-1995. Enfin, elle s'engagea dans la force de maintien de la paix des Nations unies (Casques bleus) à |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | travers le monde dont les conflits concernant Salvador-Honduras-Guatemala-Nicaragua, Équateur-Pérou, le Sahara occidental, l’Angola, le Koweït, Chypre, la Croatie, le Kosovo, la Bosnie-Herzégovine ou le Timor oriental. En , en reconnaissance de ses contributions à la sécurité internationale, le président des États-Unis Bill Clinton désigna l’Argentine comme l'un des alliés majeurs hors-OTAN. En 2005, l'Argentine fut membre temporaire du Conseil de sécurité des Nations unies. En 1993, l'Argentine lança l'initiative des casques blancs des Nations unies spécialisés dans l'aide humanitaire. Depuis 2004, les relations habituellement cordiales entre l'Argentine et l'Uruguay se sont progressivement dégradées à cause de la construction en Uruguay |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | de deux grandes usines de fabrication de cellulose, sur les rives du rio Uruguay qui marque la frontière entre les deux pays. Ce contentieux est surnommé en France la « guerre du papier ». L'Argentine met en avant les dégâts écologiques que subirait le fleuve. La polémique fut alimentée par une escalade de déclarations de la part des deux États, l'Argentine portant l'affaire devant la CIJ en mai 2006, puis l'Uruguay lui emboîtant le pas en novembre 2006. Des blocus routiers en Argentine ont empêché l'approvisionnement en matériaux de construction depuis le Chili, aggravant la situation. Les relations économiques et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | sociales entre les deux pays se sont améliorées en 2007. Douze pays d'Amérique du Sud ont signé le la Déclaration de Cuzco visant à la réunion du Mercosur, de la Communauté andine et du Chili, du Guyana et du Suriname en une seule communauté supranationale, la Communauté sud-américaine des nations (CSN), sur le modèle de l'Union européenne. Cela est devenu UNASUR (Union des Nations sud-américaines) lors du premier sommet énergétique sud-américain organisé au Venezuela à la mi-avril 2007. Outre une communauté économique, le projet inclut à terme : une monnaie commune ; une citoyenneté et un passeport commun ; un |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | parlement commun. Ce projet a pris naissance dans un contexte d'opposition au ZLEA, « Initiatives pour les Amériques », lancé par George Bush en 1990 puis concrétisé en 1994 au Sommet des Amériques, et donc dans un contexte d'opposition à l'ingérence nord-américaine dans les affaires politiques et économiques sud-américaines. En 2005, la ville de Mar del Plata a accueilli le quatrième sommet des Amériques, marqué par de nombreuses protestations anti-US. Si bien que l'année suivante, elle mit sa priorité dans les initiatives régionales telles que le Mercosur ou la Banque du Sud après une décennie de partenariat avec les États-Unis. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | En contentieux avec le Royaume-Uni, l'Argentine réclame la souveraineté des îles Malouines, de la Géorgie du Sud, des îles Sandwich du Sud et des îles Shetland du Sud (ces dernières également revendiquées par le Chili mais les prétentions des trois pays sont gelées depuis la signature du traité de l’Antarctique) et d'environ 1 million de kilomètres carrés du continent Antarctique. Un autre sujet de discorde est la frontière avec le Chili, en particulier au sujet du tracé de la frontière extrême sud en Terre de Feu, un traité fut signé en 1984 entre les deux pays au Vatican. Enfin, l'Argentine |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | fut l'un des signataires initiaux du Traité sur l'Antarctique. Armée Population et société Démographie L'Argentine compte environ d'habitants. Parmi les multiples groupes ethniques habitant le pays, on en compte trois à l'origine de la population actuelle. Tout d'abord, les Amérindiens représentent, ensemble et sans tenir compte des différences ethnoculturelles à peu près 1,49 % de la population totale. Les descendants d'Africains amenés comme esclaves pendant les temps de domination espagnole représentent 0,37 %. Le groupe le plus large, les Européens principalement méditerranéen, (espagnol et italien) et métis constituent 97 % de la population selon la CIA. , on compte de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | même des populations issues de l'immigration du qui inclut entre autres, en plus des Italiens et des Espagnols, des Arabes, des Allemands, des Français, et des Asiatiques. Il faut bien préciser que lors de l'arrivée de ces immigrants, qui pour la plupart étaient des hommes seuls, un métissage très important a eu lieu entre les étrangers et les femmes locales, de souche européenne et indigène pour la plupart, ce qui a contribué à la diversité ethnique. Selon les résultats d'une étude menée en 2010 par le généticien Daniel Corach, 53,7 % de la population a au moins un ancêtre autochtone, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | presque toujours matrilinéaire. Selon la Dirección Nacional de Migraciones, près de 45 % des Argentins seraient d'origine italienne et 31 % d'origine espagnole, faisant des Italiens et des Espagnols les principaux groupes ethniques en Argentine. La population est très inégalement répartie, puisqu'un tiers de la population (environ d'habitants) est concentré dans la capitale et l'agglomération de Buenos Aires, appelée aussi . Outre la région de la capitale fédérale, la population est concentrée dans d'autres zones urbaines dont les principales sont les suivantes : Córdoba (centre, d'habitants), Rosario (est, d'habitants), Mendoza (ouest, d'habitants), San Miguel de Tucumán (nord, près d'un million |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | d'habitants). Au total, environ 91 % de la population habite dans des agglomérations urbaines. Traditionnellement, l'Argentine a joui d'un très haut niveau de vie en comparaison avec d'autres pays de la région, mais la crise économique des années 2001-2002 a diminué cette impression. Toutefois, plus de la moitié de la population reste considérée comme faisant partie de la classe moyenne, et depuis la crise, une forte reprise économique a aidé postérieurement à réduire la pauvreté à 23,4 % de la population. Plus de 8 % de la population vivait dans des conditions précaires, dans des villas miserias ou bidonvilles, dans |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | le pays il y a miseria. Études génétiques Homburguer et al., 2015, PLOS One Genetics: 67 % européen, 28 % amérindien, 4 % africain and 1,4 % asiatique. Avena et al., 2012, PLOS One Genetics: 65 % européen, 31 % amérindien, and 4 % africain. National Geographic: 52 % européenne, 27 % amérindien, 9 % africain et 9 % autres. Langues Il n'y a pas de langue officielle en Argentine, cependant, en raison du système fédéral du pays, chaque province peut établir la langue officielle de son territoire. L'espagnol est parlé par la quasi-totalité des Argentins. Le pays possède également |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | le nombre le plus important d'hispanophones qui emploie couramment le voseo, l'utilisation du pronom au lieu de (), ce qui implique alors un changement dans la façon de conjuguer les verbes également. À cause de la grande extension géographique de l'Argentine, l'espagnol varie considérablement de régions en régions, le dialecte le plus important numériquement est l'espagnol rioplatense, principalement parlé autour du bassin de La Plata, qui possède un accent similaire à celui de la langue napolitaine. L'italien serait beaucoup parlé en seconde langue, surtout par des personnes aux origines italiennes : par exemple, le pape François, d'origine italienne parle l'italien |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | en seconde langue. L'Argentine est un État observateur au sein de l'Organisation internationale de la francophonie depuis 2016. À la suite de la conquête de 1759 en Nouvelle-France, environ ont immigré en Argentine à partir des années 1857, même si les deux dates (1759 et 1857) semblent éloignées, le phénomène reste le même si l'on tient compte de l'apparition réelle des besoins en émigration des suites de l'effondrement de l'empire français en Amérique. En 2006, 17 % des Argentins se réclament d'ascendance française. Religion La principale religion est le christianisme, principalement le catholicisme (qui est la religion d'État). La liberté |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | de culte est garantie par l'article 14 de la constitution. Le catholicisme est dominant, avec des estimations du nombre de catholiques variant de 70 % à 90 % de la population. En juillet 2014, une étude publiée par la CIA Factbook répertorie 92 % de catholiques dont 18 % de pratiquants. Jorge Mario Bergoglio, prélat argentin, est élu pape le sous le nom de François, il est le premier pape issu du continent américain. La société, la culture et l'histoire de l'Argentine sont profondément imprégnées par le catholicisme. L'Église catholique tient une place importante dans la société argentine, . La |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | présence catholique en Amérique latine remonte à la fin du , au moment où les conquistadors espagnols débarquèrent dans le Nouveau Monde, amenant avec eux leur culture et leur religion. Il y a sept universités catholiques en Argentine : l'université catholique argentine à Buenos Aires, l'Universidad Católica de Córdoba, l'université nationale de La Plata, l'université de Salta, l'université de Santa Fé, l'université de Cuyo, et l'université de Santiago del Estero. Suivant le modèle de l'Empire romain, l'Église argentine est divisée à travers le pays en plusieurs diocèses et archidiocèses, unités territoriales administratives placées sous l'autorité d'un évêque. Si la plupart |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | des villes de tailles moyennes sont des diocèses, les archidiocèses interviennent dans les villes ou la population est plus importante. Ainsi, Buenos Aires, par exemple, est un archidiocèse en raison, non seulement de la taille de sa population, mais également de l'importance historique de la ville, qui fut en 1776 la capitale de la vice-royauté espagnole du Rio de la Plata. La cathédrale métropolitaine de Buenos Aires, principale église catholique de Buenos Aires et siège de l’archidiocèse, abrite le tombeau du célèbre général José de San Martín. L'Argentine possède la plus importante communauté juive d'Amérique latine avec environ . Selon |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | une importante étude du Barometer d'Amérique latine, le paysage religieux argentin se répartit entre 77 % de catholiques, 7 % de protestants, 4 % des autres religions et 13 % de sans religion. Le nombre d'athées est très important pour un pays d'Amérique latine, d'autant plus que dans les années 1960, il n'y avait que rarement d'Argentins sans religion. La Convention baptiste évangélique Argentine est fondée en 1908. En 2016, elle compterait 670 églises et . Femmes, droit à l'avortement et droits LGBT Sous le mandat de la présidente Cristina Fernández de Kirchner, le mariage homosexuel est légalisé en 2010, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | le droit à changer de sexe à l'état civil pour les personnes trans en 2012 et la PMA en 2013t. Le 30 décembre 2020, sous le mandat d'Alberto Fernandez, un projet de loi légalisant l'avortement sans conditions jusqu'à la quatorzième semaine de grossesse est approuvé par le Sénat argentin, après un vote en faveur des députés argentins le 11 décembre. L'Argentine, qui n'autorisait l'avortement depuis 1921 qu’en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère, devient le quatrième pays d'Amérique Latine à légaliser l'IVG après Cuba, l'Uruguay et le Guyana. Toutefois, les médecins peuvent toujours opposer |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | leur « objection de conscience », dans un pays qui reste très divisé sur la question. L'Argentine de 2020 compte 44 millions d'habitants et connaissait jusque-là 370 000 à 520 000 avortements clandestins par an (selon le gouvernement), menant eux-mêmes à une hospitalisation en raison de complications pour 38 000 femmes par an. Dans le même temps, le pays, souhaitant réduire le nombre d'avortements pour raisons économiques, a créé une allocation financière destinée à aider les mères et leur enfant durant la grossesse et les premières années. Système de retraite Le gouvernement argentin nationalise en 2008 les retraites, mettant fin |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | à quatorze ans de domination des Administradoras de Fondos de Jubilaciones y Pensiones (AFJP), des organismes privés de gestion de l’épargne-retraite. La mesure a provoqué une fuite des capitaux et de fortes baisses des Bourses de Buenos Aires et de Madrid (de nombreuses entreprises espagnoles détenaient participation dans les AFJP). Ces pensions, dont le montant était défini selon des critères retenus au moment de la souscription du contrat initial, obéissaient à plusieurs facteurs variables, tels le capital investi, les intérêts accumulés ou l’espérance de vie. Au moment du départ en retraite, elles étaient rarement conformes aux prévisions de départ et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | se révélaient généralement insuffisantes, voire misérables. Désormais, le système garantit dans la plupart des cas un revenu supérieur à 60 % des salaires. La publication des montants considérables que les dirigeants des AFJP et des compagnies d’assurance s’octroyaient avait soulevé l’indignation d'une grande partie de l'opinion publique. En quatorze ans, plus d’un tiers des de dollars de rétributions pour « prestations de services » ont été destinés aux salaires des principaux dirigeants, tandis que les commissions versées aux directeurs commerciaux constituaient le deuxième poste de dépenses. Économie L'Argentine est un pays industrialisé souvent considéré comme émergent même si certains organismes |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | ne reconnaissent pas cette définition, le pays ayant été un des plus riches de la planète jusqu'au début du mais étant souvent frappé par des crises économiques comme en 1989 ou en 2001. L'Argentine fait partie du G20. Souffrant d'inflation et de difficultés financières, le pays doit souvent faire appel aux organisations économiques internationales telles que le FMI. L'Argentine est la deuxième puissance économique d'Amérique du Sud derrière le Brésil en termes de PIB nominal. Le pays possède une importante richesse agricole. Parmi les points forts de son agriculture, le pays était aussi régulièrement huitième au palmarès des producteurs mondiaux |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | de céréales au milieu des années 2010, dominé par les États-Unis. Il a aussi de nombreuses capacités industrielles et un certain potentiel minier. Pourtant, l'Argentine connaît d'importants problèmes économiques. Le chômage et le bas niveau de vie continuent de marquer le pays, pourtant largement plus développé que les autres nations du tiers monde. L'Argentine est le deuxième pays avec plus de développement humain après le Chili du continent latino-américain en 2018 selon les données des Nations unies. Cependant, les inégalités sociales se sont accrues et l'existence de bidonvilles en périphérie des grandes villes persiste. L'Argentine dispose de nombreuses richesses naturelles |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | et d'une main-d'œuvre très qualifiée, d'une agriculture orientée vers l'exportation et d'un tissu industriel diversifié. Jusque dans les années 1950, à son apogée économique, l'Argentine était l'un des pays les plus riches du monde. Son PIB par habitant le positionnait au douzième rang mondial, juste devant la France. Malgré ces atouts, l'Argentine a accumulé à la fin des années 1980 une lourde dette externe (dette qu'elle ne compte rembourser qu'en partie, « 10 % »), l'inflation atteignait 100 % par mois et la production avait considérablement chuté. Pour lutter contre cette crise économique, le gouvernement de Menem a lancé une |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | politique de libéralisation du commerce, de déréglementation et de privatisation. En 1991, le gouvernement décida d'ancrer le peso argentin au dollar américain (technique du currency board) et limita par une loi la croissance de la masse monétaire à la croissance de réserves monétaires. Ce système très particulier du currency board permet l'embellie des années 1990, mais se révèle particulièrement dangereux face aux mouvements erratiques et violents du marché des changes flottants qui suivent la crise économique asiatique et à la forte remontée du dollar qui rendent l'économie argentine non compétitive par rapport à celles de ses voisins. Il sombre lorsque |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | l'économie mondiale entre en récession avec la crise de la bulle Internet au début des années 2000. La récession, amplifiée par les mesures d'économie drastiques exigées par le Fonds monétaire international (FMI) en contrepartie de son aide en dollars, est extrêmement violente et entraîne une hausse spectaculaire de la pauvreté ainsi que d'importants mouvements sociaux et de rapides changements politiques. L'instabilité politique a plongé l'économie argentine dans une crise sans précédent (2002). Le PIB a chuté de 11 % en 2002 avec la fin de la parité 1 peso = . Cette crise a mené plus de 50 % de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | la population sous le seuil de pauvreté. Des manifestations ont alors été organisées, suivies de pillages de magasins. Les banques locales incapables de fournir en dollars sont en faillite technique. Le plan argentin de conversion de dette a pour conséquence des pertes sévères pour les créanciers privés. Le pays fait finalement défaut sur sa dette. Les créanciers étrangers comme EDF sont spoliés. Le gouvernement, en dévaluant, rétablit l'équilibre avec le réal brésilien. Le pays sort de la partie la plus aigüe de la crise dès 2003. Les conséquences les plus durables sont les difficultés récurrentes des gouvernements à financer leurs |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | budgets, le départ du pays de certains investisseurs industriels, une nette diminution de la confiance des créanciers privés et de longs contentieux avec des fonds vautour américains, contentieux qui se poursuivent jusque dans les années 2010. De 2003 à 2007 le PIB repart à 9 % de croissance annuelle, en produisant une réactivation économique dans tous les secteurs, une forte réduction de la pauvreté et un retour de la classe moyenne. Le , l'Argentine et le Brésil signent, après près de trois ans de négociations, un accord qui doit permettre de protéger les secteurs de production qui pourraient être trop |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | durement affectés par la compétition du pays voisin. Le Mécanisme d’adaptation compétitive (MAC) permet de fixer des droits de douane sur le produit « trop compétitif » du pays voisin pour trois ans, renouvelable une fois. Depuis 2003, l’Argentine semble avoir repris le chemin de la forte croissance économique et de l'augmentation des salaires. Cependant, l'Argentine semble souffrir de la crise américaine et de la chute du dollar ; en effet, la forte inflation avec un taux « officiel » de 8 à 9 %, pourrait en réalité atteindre 25 % en 2008. Officiellement, le taux de pauvreté était de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | 20,6 %, mais si l'on suppute une inflation de 25 %, en 2008, le taux de personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté a augmenté, passant à 30,3 %. Ce serait le premier renversement de situation depuis 2003. Cependant, l'INDEC indique un taux de pauvreté de 15,8 % pour le second semestre 2008 ; il faut toutefois noter que l'opposition dénonce une manipulation des chiffres. En effet la moitié des Argentins seraient touchés par un niveau de vie inférieur à celui de la plupart des pays développés, et près d'un tiers vivrait sous le seuil de pauvreté national. Au cours |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | du second trimestre 2008, la croissance économique connaît un certain ralentissement. Au total, le revenu par habitant de l’Argentine est le quatrième plus haut d’Amérique latine, mais sa croissance sur les vingt dernières années est faible et surtout particulièrement volatile. Le niveau de vie argentin est comparable à celui du Mezzogiorno, en Italie du sud. Le gouvernement argentin introduit en 2020 une taxe sur les grandes fortunes afin de financer des aides sociales, des subventions aux petites entreprises et des programmes de relance économique dans un contexte de crise. La fiscalité est traditionnellement plutôt faible en Argentine et les recettes |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | fiscales de l’État proviennent principalement de la TVA, ce qui favoriserait la montée des inégalités. L'Argentine est en 2021 toujours en situation de profonde crise économique et sociale (taux de pauvreté de 40 %, taux d’inflation de 52 %, pression de la dette auprès du FMI). Dans ce contexte, près de 25% des adolescents âgés de 13 à 17 ans sont obligés de travailler pour aider leurs familles pauvres et endettées. Monnaie nationale : le peso argentin () PIB par habitant : (2014, valeur PPA) Taux de chômage : 7,1 % (2014) Population vivant sous le seuil de pauvreté : |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | 25,7 % (2017) Taux d'inflation : 28,5 % (2018) Principaux clients : Brésil (17,3 %), Chili (9,4 %), États-Unis (8,7 %), Chine (7,5 %), Espagne (4,1 %) Principaux fournisseurs : Brésil (34,1 %), États-Unis (12,6 %), Chine (9,1 %), Allemagne (4,5 %) Gini : 42,4 (2016) Agriculture Le secteur agricole contribue au PIB à hauteur de 18 % et représente 61 % du total des exportations. L'Argentine compte environ de paysans, qui produisent près de 80 % des légumes consommés dans le pays. Pourtant, « la culture prédominante des grands propriétaires fonciers rend invisibles les petits producteurs », déplore Matías |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | Bohl, référent de la Fédération nationale paysanne. La propriété de la terre est très inégalement répartie. Moins de 1 % des propriétaires terriens possèdent 40 % de la terre. L’Argentine est l’un des cinq plus grands producteurs au monde de soja, maïs, tournesol, sorgho, citron et yerba mate, et l’un des 15 plus grands producteurs au monde de blé, orge et raisin. De plus, il est l'un des cinq plus grands producteurs au monde de bœuf et miel. Médias Le groupe Clarín détient la principale chaîne de télévision du pays : Canal 13, ainsi que le journal argentin qui a |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | le tirage le plus important, le quotidien centriste Clarín. Les quotidiens qui suivent, d'après leur tirage, sont La Nación, Página/12, , , La Prensa, et Buenos Aires Herald. Le service téléphonique a été privatisé en 1990 par le gouvernement de Carlos Menem. Il y a de lignes téléphoniques installées, soit 23 lignes pour . La téléphonie mobile relie 75 % de la population ( de personnes). Ce nombre élevé est dû en partie au fait que des personnes de faible revenu ont pu durant les dernières années accéder à des plans de paiement. Il y a près de de radio, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | dont 260 sont AM et approximativement sont FM. L'Argentine est le pays d'Amérique latine où l'accès à la télévision par câble est le plus répandu : selon des données de 2001, la grande majorité des foyers possède au moins un téléviseur et 60 % des personnes équipées reçoivent la télévision câblée. Les principales chaines de télévision qui transmettent depuis Buenos Aires sont Canal 13, Telefe, Canal 9 et América TV. En 2005, 26,3 % de la population avait accès à internet avec plus de dix millions d'utilisateurs dans le pays. En octobre 2009, le gouvernement péroniste argentin promulgue une importante |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | réforme du système médiatique, consistant en une limitation de la concentration des licences, du capital et de l’actionnariat afin de permettre à des médias aux ressources financières plus modestes de se constituer. Après une bataille juridique de quatre ans contre le puissant conglomérat médiatique Clarín, qui contestait la constitutionnalité de la loi, celle-ci est finalement validée par la justice. Sous la présidence de Mauricio Macri (élu en 2015) l'essentiel de la loi est abrogé. Transports Autocar. Les compagnies de transport, à travers tout le pays, disposent d'autocars modernes et confortables. C'est le moyen de transport le plus répandu en Argentine. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | L'ensemble des compagnies assurent la liaison vers toutes les villes importantes du pays et vers les grandes villes des pays limitrophes. Chemin de fer. Dans les années 1950, l'Argentine possédait le meilleur réseau de chemin de fer d'Amérique latine, mais les choses ont changé. Le réseau ferroviaire est devenu quasiment inexistant, à l'exception de quelques lignes touristiques. Il reste intéressant de prendre le train pour aller vers les villes du nord et vers la Bolivie, ainsi que vers les villes de la Pampa (Mendoza, Cordoba, Mar del Plata, Tucuman) surtout de nuit. Les prix sont équivalents à ceux pratiqués par |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | les autocars. Au total, il y a , dont de voies électrifiées. Avion. Les vols intérieurs constituent une solution pratique pour visiter l'ensemble du pays. En 2010, le pays comptait environ . Cependant la plupart sont de petits aéroports ou bien des aérodromes avec des pistes non goudronnées. Rangs internationaux Culture Musique et danse L'Argentine possède tout un amalgame de rythmes hérités et mélangés pendant des siècles sur l'ensemble de son territoire. Ainsi, les contrastes et la multiplicité caractérisent l'art musical dans le pays. Parmi les musiques traditionnelles, de tradition rurale, la chacarera, la milonga, la zamba, le gato, le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | cielito sont très diffusés, notamment à travers le festival de Cosquín, Córdoba, la fête nationale du folklore argentin. Ainsi on compte aussi les rythmes indigènes de souche, tels que le fameux carnavalito du Nord du pays, les musiques mapuches partagées avec le Chili (notamment le loncomeo), les sons guaranis… D'autre part, l'influence africaine atteint presque tous les rythmes nationaux, en particulier avec l'utilisation du bombo et la particularité rythmique de certaines musiques, comme la chacarera. De même, un rythme caractéristique des afrodescendants est le candombe, aussi très caractéristique de l'Uruguay. C'est une musique très rythmée et généralement en forme de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | comparsa, de groupe musical ambulant dans la rue. À Buenos Aires et Montevideo, on peut apprécier le candombe de façon publique. Le tango, internationalement reconnu et déclaré Patrimoine culturel immatériel, est peut-être ce qui caractérise l'Argentine à l'œil étranger, même s'il est réduit à la ville de Buenos Aires et à Montevideo. Ses origines remontent aux danses africaines du candombe qui a subi un métissage avec la milonga, donnant ainsi un rythme très énergique joué de guitare, tambours et flûte. Cependant, ce que nous appelons tango aujourd'hui est la modification de ce rythme par les immigrants européens, qui ont ajouté |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | des instruments différents tel que le bandonéon et un style et paroles singuliers, différents de la véritable souche du tango. Une fête nationale très importante est le Carnaval del Pais, déroulé à Gualeguaychú, Entre Ríos tous les ans. Celle-ci est une occasion pour dévoiler tout le coloris et la danse au rythme du candombe du Río de la Plata. Parmi les grands compositeurs argentins, on compte Astor Piazzolla. Littérature La littérature argentine, de langue espagnole, a acquis durant le , une véritable indépendance, une identité propre vis-à-vis de l'Espagne. Bien que Jorge Luis Borges jouisse d'une reconnaissance internationale, se sont |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | illustrés également Adolfo Bioy Casares, Victoria Ocampo, Silvina Ocampo, Ernesto Sábato, Roberto Arlt, Alfonsina Storni, Manuel Mujica Láinez, Héctor Tizón, Leopoldo Marechal, Juan Filloy, Ricardo Piglia, Alberto Laiseca, Leopoldo Lugones, Alejandra Pizarnik, Tomás Eloy Martínez, Juan José Saer, César Aira, Angélica Gorodischer, Osvaldo Soriano, José Hernández, María Elena Walsh, ainsi que certains auteurs de la diaspora comme Julio Cortázar. Traditions culinaires L'Argentine possède une variété de plats culinaires traditionnels hérités de la rencontre des grands groupes présents en Amérique latine (Italiens, Espagnols, indigènes). Ainsi, un grand nombre de plats typiques sont consommés tout au long du territoire : les pizze, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | les tallarines, milanesas, empanadas, le locro, les humitas, les tamales, le puchero, alfajores, le dulce de leche, le arroz con leche, la mazamorra, entre une infinité d'autres plats. Leur préparation varie selon les traditions de chaque région, et certaines préparations sont partagées avec d'autres pays de la région (Chili, Uruguay, Paraguay). Cependant, les trois aliments les plus caractéristiques, peut-être par leur popularité ou par leur succès auprès des touristes sont les suivants : Maté Le maté est une infusion traditionnelle consommée en Argentine comme partout en Amérique du Sud, issue de la culture des indiens Guaranis. C'est une part très |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | importante de la culture, et il est fréquent de voir des personnes boire le maté dans la rue. La plante utilisée, la yerba maté, parfois appelé « thé du Paraguay », « thé des Jésuites » ou « thé du Brésil », est une espèce sud-américaine dont les feuilles, que l'on torréfie et pulvérise, fournissent, infusées dans l'eau chaude, une boisson stimulante, aux effets semblables à ceux du café ou du thé. Cette boisson, consommée chaude et parfois froide, de goût fort et amer, est préparée avec des feuilles de yerba maté. Elle se boit dans une calebasse grâce à |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | un tube métallique qui sert aussi de filtre, la bombilla. Pour le savourer, les gauchos s'organisent en cercle où le maté passe de main en main selon un rituel très précis qui invite par exemple les participants à faire circuler la calebasse dans le sens anti-horaire afin de faire passer le temps moins vite. Cette boisson traditionnelle symbolise, par ses rites de consommation, la fraternité et l'hospitalité des gauchos. Asado En Argentine, le terme asado se réfère non seulement à une grillade en tant que telle mais aussi à l’acte social, à la réunion où l’on mange de la viande |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | (blanche ou rouge) ou des choripanes (sandwiches avec chorizo et sauce criolla ou chimichurri). Ces viandes sont cuites et grillées horizontalement « a la parilla » ou verticalement, « en croix ». L’asado est presque le « plat national » de l’Argentine par son origine très ancrée dans la tradition des gauchos. Il existe même des « asadores », personnes spécialisées dans l’art de cuisiner un asado. Confiture de lait Le (« la confiture de lait ») est une spécialité sucrée sans véritable origine puisqu'il existe des recettes similaires dans toutes les parties du monde, mais est extrêmement apprécié en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | Argentine et tout au long de l'Amérique latine. D'origine coloniale, il s’agit d'un mélange de lait et de sucre ( à par litre de lait) porté à ébullition, puis cuit à feu très doux jusqu’à épaississement et obtention d’une couleur caramel. Il est très utilisé dans les pâtisseries ou tout simplement comme confiture. Locro Le locro (du quechua ruqru) est un ragoût à base de courge, de maïs et de haricots consommés. Symboles nationaux Le drapeau de l'Argentine, créé par le héros national Manuel Belgrano, a inspiré plusieurs peuples latino-américains dans le choix de leur propre drapeau. Il fut en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | son temps adopté par les Provinces unies d'Amérique centrale, et c'est pour cela que les drapeaux du Salvador, du Honduras, du Nicaragua et du Guatemala sont très semblables au drapeau argentin. Dessiné par le général Manuel Belgrano, le drapeau argentin est les bandes bleues et blanches font référence aux cocardes de la même couleur distribuées le lors du début de la guerre d'indépendance. Le drapeau est rendu officiel, deux semaines après l'indépendance, le , puis, en 1818, est ajouté le soleil dit Sol de Mayo. Jusqu'au , le drapeau avec le soleil, dit drapeau de guerre, est exclusif aux institutions |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | officielles, alors que le drapeau sans le soleil est utilisé pour les manifestations ou institutions n'ayant pas caractère officiel. Désormais, le drapeau avec le soleil est utilisé partout. La fleur nationale de l'Argentine est le ceibo, dont le nom scientifique est Erythrina crista-galli. Elle fut déclarée comme telle le par le décret du pouvoir exécutif. L’oiseau national est le hornero ou Furnarius rufus, sympathique oiseau que l'on retrouve dans toutes les villes argentines et qui y construit de curieux nids. La pierre nationale est la rhodochrosite. Ordres et décorations Ordre de Saint-Martin, le Libérateur Ordre de Mai Fêtes et jours |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | fériés Sports Bien que le football soit le sport le plus populaire en Argentine avec de très grands joueurs comme Alfredo Di Stéfano, Osvaldo Piazza, Diego Maradona ou Lionel Messi, d'autres sports sont largement pratiqués, le sport national est d'ailleurs le pato. Ainsi, l'Argentine s'illustre régulièrement en basket-ball, en rugby à , en pelote basque, en padel ou encore en tennis avec Guillermo Vilas, Gabriela Sabatini ou Juan Martín del Potro notamment. Par ailleurs, on peut également citer le rink hockey, le hockey sur gazon, le polo, le golf ou le sport automobile comme sports appréciés en Argentine. Un autre |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | sport, le rugby à XIII, s'implante également dans le pays depuis la fin des années 2000. Codes L'Argentine a pour codes : AR, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2 ; AR, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2 ; ARG, selon la norme ISO 3166-1 code alpha-3 (liste des codes pays) ; ARG, selon la liste des codes pays du CIO ; ARG, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3 ; LV, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs ; RA, selon la liste des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine | Argentine | codes internationaux des plaques minéralogiques ; SA, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports. Voir aussi Articles connexes Presse écrite en Argentine Peuples amérindiens d'Argentine Liens externes Site touristique officiel Site officiel Ambassade Argentine Données de la Banque mondiale Notes et références |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akira%20Kurosawa | Akira Kurosawa | est un réalisateur, producteur, scénariste et monteur japonais, né le à Tokyo et mort le dans la même ville. Avec Yasujirō Ozu et Kenji Mizoguchi, il est considéré comme l'un des cinéastes japonais les plus célèbres et influents de l'histoire. En cinquante-sept ans de carrière cinématographique, il a réalisé plus de trente films. Akira Kurosawa débuta en 1936 en tant qu'assistant réalisateur et scénariste. En 1943, au cours de la Seconde Guerre mondiale, il réalise son premier film, . Son huitième long métrage, , sort en 1948 et est acclamé par la critique, affirmant la réputation de Kurosawa. Ce film |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akira%20Kurosawa | Akira Kurosawa | marque les débuts de l'acteur Toshirō Mifune, qui tournera au total seize films avec Kurosawa. Avec Rashōmon, dont la première eut lieu à Tokyo en août 1950, Akira Kurosawa reçut en 1951 le Lion d'or de la Mostra de Venise, récompense suivie par une diffusion en Europe et en Amérique du Nord. Le succès de ce film auprès du public et de la presse ouvrit alors les portes de l'Occident au cinéma japonais et permit de forger la réputation internationale de nombreux artistes japonais. Des années 1950 au début des années 1960, Kurosawa réalisa environ un film par an, dont |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akira%20Kurosawa | Akira Kurosawa | , et . Par la suite, sa carrière est moins prolifique, mais ses derniers travaux lui permettent de remporter de nouvelles récompenses, notamment la Palme d'or pour Kagemusha, l'Ombre du guerrier. En 1990, il reçoit l'Oscar d'honneur . En 1999, il est nommé à titre posthume « Asiatique du siècle » dans la catégorie « Arts, Littérature, et Culture » par le magazine AsianWeek et CNN, présenté comme . Biographie Enfance et éducation cinématographique (1910–1935) Kurosawa naît en 1910 dans le quartier d'Ōmori (arrondissement de Shinagawa) à Tokyo. Son père Isamu, descendant d'une famille de samouraïs de la préfecture d'Akita, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akira%20Kurosawa | Akira Kurosawa | est directeur de l'école secondaire de l'Institut d’Éducation Physique de l'Armée, tandis que sa mère vient d'une famille de marchands d'Osaka. Il est le benjamin d'une lignée de sept enfants. Deux d'entre eux étaient déjà grands à sa naissance, et une de ses sœurs décéda peu de temps après. Kurosawa ne grandit alors qu'avec trois de ses frères et sœurs. En plus de promouvoir l'exercice physique, son père, Isamu Kurosawa, considère la culture occidentale comme un point essentiel de l'éducation : le jeune Akira découvre alors le cinéma à l'âge de six ans. Sous l'influence d'un de ses professeurs d'école |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akira%20Kurosawa | Akira Kurosawa | élémentaire, M. Tachikawa, il se passionne également pour la peinture et le dessin. À cette époque, il étudie également la calligraphie et le kendo. L'enfance d'Akira Kurosawa est également très influencée par son frère Heigo, de quatre ans son aîné. Kurosawa rapporte qu'à la suite du séisme du Kantō de 1923, Heigo l'emmena dans les quartiers les plus détruits de la capitale et que lorsqu'il tenta de détourner les yeux des cadavres jonchant les rues, son frère l'en empêcha pour l'obliger à affronter ses peurs. Pour certains, cet événement influença fortement la sensibilité de Kurosawa. Heigo est un élève brillant, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akira%20Kurosawa | Akira Kurosawa | mais échoue à son examen d'entrée au lycée. À la suite de cet échec, il se détache peu à peu de sa famille, et se concentre sur la littérature étrangère. À la fin des années 1920, Heigo devient benshi (commentateur de films muets) et se fait connaître sous le nom de Suda Teimei. Akira, qui veut alors devenir peintre à l'occidentale, emménage avec son frère. Grâce à Heigo, Akira découvre non seulement le cinéma, mais également le théâtre et le cirque. Dans le même temps, il expose ses toiles et travaux dans le cadre des expositions de la Ligue des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akira%20Kurosawa | Akira Kurosawa | Artistes Prolétariens. Mais il n'arrive pas à vivre de sa peinture et finit par s'en lasser. Il se détourne aussi de la politique alors que la répression policière s'est accentuée. Avec l'arrivée du cinéma parlant au début des années 1930, Heigo connaît des problèmes d'argent et Akira retourne chez ses parents. En , Heigo se suicide avec sa compagne. Kurosawa décrit cette mort comme un sentiment durable de perte, et l'évoque dans le chapitre intitulé « Une histoire dont je ne veux pas parler » de son autobiographie. Seulement quatre mois après la mort de Heigo, son frère aîné meurt |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akira%20Kurosawa | Akira Kurosawa | également. Apprentissage de la réalisation (1935–1941) En 1935, le nouveau studio de cinéma Photo Chemical Laboratories recherche des assistants réalisateurs. Bien qu'il n'ait jamais envisagé de travailler dans le cinéma et qu'il ait déjà un travail d'illustrateur de livres, Kurosawa répond à l'annonce du studio, qui demande aux candidats de rédiger un essai sur les défauts fondamentaux des films japonais et les moyens d'y remédier. Kurosawa explique dans son papier que si ces défauts sont fondamentaux, alors il n'y a aucun moyen de les corriger. Cette lettre au ton moqueur lui permet de passer les examens suivants. Le réalisateur Kajirō |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akira%20Kurosawa | Akira Kurosawa | Yamamoto, qui fait partie des recruteurs, insiste pour que Kurosawa soit recruté. En , à l'âge de 25 ans, Kurosawa entre chez P.C.L. Au cours de ses cinq années en tant qu'assistant, Kurosawa travaille pour un nombre important de réalisateurs différents, mais celui qui lui apporte le plus reste Kajirō Yamamoto. Sur ses vingt-quatre films en tant qu'assistant-réalisateur, dix-sept sont réalisés par Yamamoto, la plupart étant des comédies jouées par l'acteur Ken'ichi Enomoto, plus connu sous le nom de Enoken. Yamamoto cultive le talent de Kurosawa, et en une année, il le fait passer directement de troisième assistant à assistant-réalisateur |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akira%20Kurosawa | Akira Kurosawa | en chef. Les responsabilités de Kurosawa augmentent, et son travail va de l'élaboration des scènes et du développement du film aux repérages des lieux de tournage, en passant par la finition du scénario, les répétitions, l'éclairage, le doublage, le montage et la direction de la seconde équipe. Dans son dernier film en tant qu'assistant-réalisateur, Uma (1941), Kurosawa s'occupe de l'essentiel de la production, Yamamoto étant déjà occupé par le tournage d'un autre film. Yamamoto confie à Kurosawa qu'un bon réalisateur doit avant tout être un excellent scénariste. Kurosawa réalise alors qu'il peut gagner davantage en écrivant des scénarios qu'en étant |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akira%20Kurosawa | Akira Kurosawa | assistant-réalisateur. Il publie et vend plusieurs scénarios, mais n'obtient pas de son studio d'en assurer la mise en scène. Guerre, censure et mariage (1942–1945) Durant les deux ans suivant la sortie de Uma en 1941, Kurosawa est en quête d'une histoire qui pourrait lancer sa carrière de réalisateur. Vers la fin de l'année 1942, environ un an après le début de la guerre entre le Japon et les États-Unis, le romancier Tsuneo Tomita publie Sugata Sanshirō, un roman sur la naissance du judo dans la veine des récits héroïques et moralisateurs de Eiji Yoshikawa comme Miyamoto Musashi. À la lecture |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akira%20Kurosawa | Akira Kurosawa | de ce livre, Kurosawa demande immédiatement à la Tōhō d'acquérir les droits d'adaptation et obtient d'être le réalisateur du film. Le tournage de débute à Yokohama en . La production du film ne pose pas de problème, mais la censure, qui avait donné son accord en aval conformément à la Loi sur le cinéma de 1938, juge le résultat du tournage trop « anglo-saxon ». La Légende du grand judo doit finalement sa sortie le au réalisateur Yasujirō Ozu qui défendit le film. Néanmoins, 18 minutes de la version initiale furent censurées. La plupart de ces coupures sont aujourd'hui considérées |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akira%20Kurosawa | Akira Kurosawa | comme définitivement perdues. La Légende du grand judo est un film caractéristique de l'idéologie de l'époque. Il exalte les vertus morales et l'abnégation du petit peuple, par opposition à l'égoïsme et à la méchanceté des bourgeois occidentalisés représentés par le personnage de Gennosuke. Kurosawa s'intéresse ensuite au sujet des femmes ouvrières en temps de guerre dans , un film de propagande tourné dans un style semi-documentaire au début de l'année 1944. Le scénario, écrit par Kurosawa, met en scène un groupe de jeunes ouvrières dans une usine de lentilles optiques à usage militaire qui fait tout son possible malgré les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Akira%20Kurosawa | Akira Kurosawa | difficultés pour augmenter sa productivité. Au cours de la production, Yōko Yaguchi, l'actrice interprétant la meneuse du groupe d'ouvrières, est choisie par ses collègues pour présenter à Kurosawa leurs exigences. Paradoxalement, alors qu'ils s'opposent en permanence, Yaguchi et Kurosawa se rapprochent. Ils se marient le , alors que Yōko est enceinte de deux mois. Ils restent mariés jusqu'à la mort de Yōko en 1985. Ils ont ensemble deux enfants : un fils, Hisao, né le , producteur de quelques-uns des derniers projets de son père, et une fille, Kazuko, née le , chef costumière. Juste avant son mariage, Kurosawa est |
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