Search is not available for this dataset
url
stringlengths 31
400
| title
stringlengths 1
233
| text
stringlengths 1
19.5k
|
---|---|---|
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | L'astronomie est la science de l'observation des astres, cherchant à expliquer leur origine, leur évolution, ainsi que leurs propriétés physiques et chimiques. L'étymologie du terme astronomie vient du grec ἀστρονομία (ἄστρον et νόμος) ce qui signifie loi des astres. Avec plus de d'histoire, les origines de l'astronomie remontent au-delà de l'Antiquité dans les pratiques religieuses préhistoriques. L'astronomie est l'une des rares sciences où les amateurs jouent encore un rôle actif. Elle est pratiquée à titre de loisir par un large public d'astronomes amateurs. Histoire L'astronomie est considérée comme la plus ancienne des sciences. L'archéologie révèle en effet que certaines civilisations |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | de l'Âge du bronze, et peut-être du Néolithique, avaient déjà des connaissances en astronomie. Elles avaient compris le caractère périodique des équinoxes et sans doute leur relation avec le cycle des saisons, elles savaient également reconnaître certaines constellations. L'astronomie moderne doit son développement à celui des mathématiques depuis l'Antiquité grecque et à l'invention d'instruments d'observation à la fin du Moyen Âge. Si l'astronomie est pratiquée pendant plusieurs siècles parallèlement à l'astrologie, le siècle des Lumières et la redécouverte de la pensée grecque voient naître la distinction entre la raison et la foi, si bien que l'astrologie n'est plus pratiquée par |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | les astronomes. Néolithique Au Néolithique, tous les grands cercles mégalithiques sont en fait des observatoires astronomiques. Les plus connus sont Nabta Playa, vieux de , et Stonehenge (Wiltshire, Angleterre), plus tard. Flammarion, qui le comprit l’un des premiers, parlera au sujet des cercles mégalithiques de et d'. Antiquité Les systèmes les mieux connus sinon les plus développés sont : dans l'Ancien Monde : l'astronomie indienne et chinoise : le Rig-Véda mentionne 27 constellations associées au mouvement du Soleil ainsi que les 13 divisions zodiacales du ciel, l'astronomie sumérienne, et ses dérivées les astronomies chaldéenne, mésopotamienne, égyptienne et hébraïque. Si bien |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | que la Bible contient des énoncés au sujet de la position de la Terre dans l'Univers et sur la nature des étoiles et des planètes ; dans le Nouveau Monde, les astronomies amérindiennes sont aussi déjà très développées, notamment la toltèque, la zapotèque (assez proche) et la maya tout à fait originale. Ainsi, sans aucun instrument optique, les Mayas avaient réussi à décrire avec précision les phases et éclipses de Vénus. Préalables Toutes les observations se faisaient à l'œil nu puisque les Anciens étaient aidés dans cette tâche par l'absence de pollution industrielle et surtout lumineuse. C'est pour cette raison |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | que la plupart des observations à l'antique seraient impossibles aujourd'hui. Les dessins de la Grotte de Lascaux sont en étude, on a pensé que les dessins servaient d'emplacements de constellations. Ces observations, parfois relativement simples en apparence (simple dessin de quatre ou cinq astres), supposent déjà une haute avancée dans la civilisation, à savoir l’existence d’un ensemble regroupant au minimum : une écriture ou tout au moins de son ébauche telle qu'une proto-écriture regroupant conjointement un ensemble de signes représentant les principaux objets et évènements ; un « système » comprenant une cosmogonie, une cosmologie, une carte du ciel connu, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | sans oublier un calendrier, parfois très développé, et un observatoire, souvent rudimentaire. Sans ces préalables, il ne saurait exister d’observation astronomique enregistrable. Durant des millénaires, l'astronomie est couramment associée à l'astrologie, qui en est d'ailleurs souvent le . La séparation entre ces deux sciences n'interviendra qu'au siècle des Lumières pour se perpétuer de nos jours. Haute Antiquité L'invention de l'astronomie remonte aux Chaldéens. À ses débuts, l'astronomie consiste simplement en l'observation et en la prédiction du mouvement des objets célestes visibles à l'œil nu. Ces différentes civilisations ont légué de nombreux apports et découvertes. En Mésopotamie, l'astronomie voit apparaître ses |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | premiers fondements mathématiques. Le repérage des trajets des astres errants se fait d'abord sur trois voies parallèles à l'équateur. Ensuite, après les premières observations systématiques de la fin du millénaire (vers -1200), les trajets du Soleil et de la Lune sont mieux connus. Vers le apparaît la notion d'écliptique. Plus tard, une première forme de zodiaque à douze parties égales commence à se dessiner dans le temps mais pas encore dans l'espace. Vers le milieu du millénaire on voit ainsi cohabiter un repérage en douze signes très pratiques pour les calculs de position des astres, et un repérage en constellations |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | utilisé pour les interprétations de la divination astrale. On détermine seulement vers ce moment-là les périodes des cycles des planètes. Apparaît aussi le découpage en 360° de l'écliptique. L'astronomie mésopotamienne est différenciée en général de l'astronomie grecque par son caractère arithmétique : elle est empirique. On ne cherche pas les causes des mouvements, on ne crée donc pas de modèles pour en rendre compte, les phénomènes ne sont pas perçus comme des apparences résultant d'un cosmos représentable géométriquement. Les astronomes mésopotamiens ont cependant le grand mérite d'avoir consigné soigneusement de nombreuses observations dès le au moins. Ces observations seront très |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | utiles aux astronomes grecs. Antiquité classique et tardive Socrate considère l’astronomie comme futile, au contraire de l’Athènes antique : les anciens Grecs, dont Ératosthène, Eudoxe de Cnide, Apollonios, Hipparque et Ptolémée, construisent progressivement une théorie géocentrique très élaborée. Aristarque de Samos formule les bases d'une théorie héliocentrique. En ce qui concerne le Système solaire, grâce à la théorie des épicycles et à l'élaboration de tables fondées sur cette théorie, il est possible, dès l'époque alexandrine, de calculer de manière assez précise les mouvements des astres, y compris les éclipses lunaires et solaires. Concernant l'astronomie stellaire, ils apportent d'importantes contributions, notamment |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | la définition du système de magnitude. L’Almageste de Ptolémée contient déjà une liste de quarante-huit constellations et . Moyen Âge L'astronomie ne peut être étudiée sans l'apport d'autres sciences qui lui sont complémentaires et nécessaires : les mathématiques (géométrie, trigonométrie), ainsi que la philosophie. Elle sert au calcul du temps. Sur les sciences et l'éducation en général au Moyen Âge : Haut Moyen Âge L'astronomie indienne aurait culminé vers 500, avec lĀryabhaṭīya, qui présente un système mathématique quasi-copernicien, dans lequel la Terre tourne sur son axe. Ce modèle considère le mouvement des planètes par rapport au Soleil. Pour s'orienter sur |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | mer mais aussi dans le désert, les civilisations arabo-persanes ont besoin de données très précises. Dérivée des astronomies indienne et grecque, l'astronomie islamique culminera vers le . Boèce est le fondateur dès le du quadrivium, qui inclut l'arithmétique, la géométrie, la musique et l'astronomie. Après les invasions barbares, l'astronomie se développe relativement peu en Occident. Elle est par contre florissante dans le monde musulman à partir du . L'astronome persan al-Farghani (805-880) écrit beaucoup sur le mouvement des corps célestes ; il effectue une série d'observations qui lui permettent de calculer l'obliquité de l'écliptique. Al-Kindi (801-873), philosophe et scientifique encyclopédique, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | écrit 16 ouvrages d'astronomie. Al-Battani (855-923) est astronome et mathématicien. Al-Hasib Al Misri (850-930) est mathématicien égyptien. Al-Razi (864-930) est scientifique persan. Enfin, Al-Fârâbî (872-950) est un grand philosophe et scientifique iranien. À la fin du , un grand observatoire est construit près de Téhéran par l'astronome perse al-Khujandi. La philosophie (Platon et Aristote) fait partie intégrante, avec l'ensemble des autres sciences (médecine, géographie, mécanique) de ce grand mouvement de renaissance appelé Âge d'or de l'Islam. Saint Bède le Vénérable, au , développe en Occident les arts libéraux (trivium et quadrivium). Il établit les règles du comput pour le calcul |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | des fêtes mobiles et pour le calcul du temps, qui nécessitent des éléments d'astronomie. D'autres éléments sont introduits en Occident par l'intermédiaire de Gerbert d'Aurillac (Sylvestre II) un peu avant l'an mille, avec la philosophie d'Aristote. Il est difficile de savoir exactement quels astronomes musulmans sont alors connus de Gerbert d'Aurillac. Bas Moyen Âge L'œuvre d'Al-Farghani est traduite en latin au , en même temps que bien d'autres traités arabes et que la philosophie d'Aristote. Dans le monde musulman, on peut citer : en Perse, Omar Khayyam (1048-1131), qui compile une série de tables astronomiques et réforme le calendrier ; |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | Ibn al-Haytham (965-1039), mathématicien et physicien arabe ; Al-Biruni, (973-1048), mathématicien, astronome, encyclopédiste ; Nasir ad-Din at-Tusi (1201-1274), philosophe, mathématicien, astronome et théologien perse (considéré comme l'un des fondateurs de la trigonométrie) ; Al-Kashi (1380-1429), en Iran et Ouzbékistan actuels. Al-Maghribi Abd al-Rahman al-Soufi. Époque moderne Pendant la Renaissance, Copernic propose un modèle héliocentrique du Système solaire ayant de nombreux points communs avec la thèse de Nasir ad-Din at-Tusi, avec le De revolutionibus publié en 1543 après sa mort. Près d'un siècle plus tard, cette idée est défendue, étendue et corrigée par Galilée et Kepler. Galilée imagine une lunette astronomique, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | en s'inspirant des travaux du hollandais Hans Lippershey (dont la lunette ne grossissait que trois fois et déformait les objets), pour améliorer ses observations. S'appuyant sur des relevés d'observation très précis faits par le grand astronome Tycho Brahe, Kepler est le premier à imaginer un système de lois régissant les détails du mouvement des planètes autour du Soleil, mais n'est pas capable de formuler une théorie allant au-delà de la simple description présentée dans ses lois. C'est Isaac Newton qui, en formulant la loi de l'attraction des corps (la loi de la gravitation) associée à ses lois du mouvement permet |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | finalement de donner une explication théorique au mouvement des planètes. Il invente aussi le télescope réflecteur, qui améliore les observations. Le passage du modèle géocentrique de Ptolémée au modèle héliocentrique avec Copernic / Galilée / Newton est décrit par le philosophe des sciences Thomas Samuel Kuhn comme une révolution scientifique. Époque contemporaine On découvre que les étoiles sont des objets très lointains : l'étoile la plus proche du Système solaire, Proxima du Centaure, est à plus de quatre années-lumière. Avec l'introduction de la spectroscopie, on montre qu'elles sont similaires au Soleil, mais dans une grande gamme de températures, de masses |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | et de tailles. L'existence de notre galaxie, la Voie lactée, en tant qu'ensemble distinct d'étoiles, n'est prouvée qu'au début du du fait de l'existence d'autres galaxies. Peu après, on découvre l'expansion de l'Univers, conséquence de la loi de Hubble établissant une relation entre la vitesse d'éloignement des autres galaxies par rapport au Système solaire et leur distance. La cosmologie fait de grands progrès durant le , notamment avec la théorie du Big Bang, largement supportée par l'astronomie et la physique, comme le rayonnement thermique cosmologique (ou rayonnement fossile), et les différentes théories de nucléosynthèse expliquant l'abondance des éléments chimiques et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | de leurs isotopes. Dans les dernières décennies du , l'apparition des radiotélescopes, de la radioastronomie et des moyens de traitement informatique autorise de nouveaux types d'expérimentations sur les corps célestes éloignés, par analyse spectroscopique des raies d'émission émises par les atomes et leurs différents isotopes lors des sauts quantiques, et transmis à travers l'espace par les ondes électromagnétiques. L'UNESCO décrète 2009 comme étant l'Année mondiale de l'astronomie. Matières de l'astronomie À son début, durant l'Antiquité, l'astronomie consiste principalement en l'astrométrie, c'est-à-dire la mesure de la position dans le ciel des étoiles et des planètes. Plus tard, des travaux de Kepler |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | et de Newton naît la mécanique céleste qui permet la prévision mathématique des mouvements des corps célestes sous l'action de la gravitation, en particulier les objets du Système solaire. La plus grande partie du travail dans ces deux disciplines (l'astrométrie et la mécanique céleste), auparavant effectué à la main, est maintenant fortement automatisée grâce aux ordinateurs et aux capteurs CCD, au point que maintenant elles sont rarement considérées comme des disciplines distinctes. Dorénavant, le mouvement et la position des objets peuvent être rapidement connus, si bien que l'astronomie moderne est beaucoup plus concernée par l'observation et la compréhension de la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | nature physique des objets célestes. Depuis le , l'astronomie professionnelle a tendance à se séparer en deux disciplines : astronomie d'observation et astrophysique théorique. Bien que la plupart des astronomes utilisent les deux dans leurs recherches, du fait des différents talents nécessaires, les astronomes professionnels tendent à se spécialiser dans l'un ou l'autre de ces domaines. L'astronomie d'observation est concernée principalement par l'acquisition de données, ce qui comprend la construction et la maintenance des instruments et le traitement des résultats. L'astrophysique théorique s'intéresse à la recherche des implications observationnelles de différents modèles, c'est-à-dire qu'elle cherche à comprendre et à prédire |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | les phénomènes observés. Lastrophysique est la branche de l'astronomie qui détermine les phénomènes physiques déduits par l'observation des astres. Actuellement, les astronomes ont tous une formation poussée en astrophysique et leurs observations sont presque toujours étudiées dans un contexte astrophysique. En revanche, il existe un certain nombre de chercheurs et chercheuses qui étudient exclusivement l'astrophysique. Le travail des astrophysiciens est d'analyser des données d'observations astronomiques et d'en déduire des phénomènes physiques. Les domaines d'études de l'astronomie sont aussi classés en deux autres catégories : par sujet, généralement selon la région de l'espace (par exemple, l'astronomie galactique) ou le type de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | problème traité (formation des étoiles, cosmologie) ; par le mode d'observation, selon le type de particules détectées (lumière, neutrino) ou leur longueur d'onde (radio, lumière visible, infrarouge). Matières par sujet Astronomie solaire L'étoile la plus étudiée est le Soleil, une petite étoile typique de la séquence principale de type spectral G2V et vieille d'environ 4,6 milliards d'années. Le Soleil n'est pas considéré comme une étoile variable, mais il subit des changements périodiques de son activité, ce qui peut être vu grâce aux taches solaires. Ce cycle solaire de fluctuation du nombre de taches dure 11 ans. Les taches solaires sont |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | des régions plus froides que la normale qui sont associées à une activité magnétique intense. La luminosité du Soleil a régulièrement augmenté au cours de sa vie. Aujourd'hui, il est en effet 40 % plus brillant qu'au moment où il est devenu une étoile de la séquence principale. Le Soleil a également subi des changements périodiques de luminosité ayant eu un impact significatif sur la Terre. Par exemple, on soupçonne le minimum de Maunder d'être la cause du petit âge glaciaire survenu durant le Moyen Âge. Au centre du Soleil se trouve le cœur, une zone où la température et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | la pression sont suffisantes pour permettre la fusion nucléaire. Au-dessus du noyau se trouve la zone de radiations, où le plasma transporte les flux d'énergie au moyen de radiations. La couche recouvrant la zone de radiations forme la zone de convection où l'énergie est conduite vers la photosphère grâce à la convection, autrement dit, les déplacements physiques du gaz. On croit que cette zone de convection est à l'origine de l'activité magnétique qui génère les taches. La surface extérieure du Soleil est appelée photosphère. Juste au-dessus de cette couche se trouve une mince région appelée chromosphère. Enfin se trouve la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | couronne solaire. Le vent solaire, un flux de plasma constitué essentiellement de particules chargées, « souffle » constamment à partir du Soleil jusqu'à l'héliopause. Il interagit avec la magnétosphère terrestre pour créer les ceintures de Van Allen. Les aurores polaires sont également une conséquence de ce vent solaire. Planétologie Ce domaine de la planétologie s'intéresse à l'ensemble des planètes, des lunes, des planètes naines, des comètes, des astéroïdes, et des autres corps orbitant autour du soleil ; ainsi qu'aux exoplanètes. Le Système solaire a été relativement bien étudié, d'abord à l'aide de télescopes puis aux moyens de sondes. Cela a |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | fourni une bonne compréhension globale de la formation et de l'évolution de ce système planétaire, bien qu'un grand nombre de découvertes soient encore à accomplir. Le Système solaire est subdivisé en cinq parties : le Soleil, les planètes internes, la ceinture d'astéroïdes, les planètes externes et le nuage d'Oort. Les planètes internes sont toutes telluriques, il s'agit de Mercure, Vénus, la Terre, et Mars. Les planètes externes, des géantes gazeuses, sont Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Derrière Neptune se trouve la ceinture de Kuiper, et finalement, le nuage d'Oort, qui s'étend probablement sur une année-lumière. Les planètes ont été formées |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | par un disque protoplanétaire qui entourait le Soleil lorsqu'il venait de se former. Grâce à un processus combinant attraction gravitationnelle, collision, et accrétion, le disque forma des amalgames de matières qui allaient devenir, avec le temps, des protoplanètes. À ce moment-là, la pression de radiation du vent solaire a expulsé la majorité de la matière qui ne s'était pas assemblée, et seules les planètes munies d'une masse suffisante purent retenir leur atmosphère gazeuse. Les planètes ont continué d'éjecter la matière restante durant une période d'intense bombardement météoritique, comme en témoignent les nombreux cratères trouvés, entre autres, sur la Lune. Durant |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | cette période, quelques protoplanètes ont pu entrer en collision, et selon l'hypothèse majeure, c'est ainsi que la Lune fut formée. Une fois qu'une planète atteint une masse suffisante, les matériaux de différentes densités commencent à se séparer entre eux, c'est la différenciation planétaire. Ce processus peut former un noyau rocheux ou métallique, entouré par un manteau et une croûte. Le cœur peut inclure des régions solides et liquides, et dans certains cas, il peut générer son propre champ magnétique, qui protège la planète et son atmosphère des attaques du vent solaire. Astronomie stellaire L'étude des étoiles et de l'évolution stellaire |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | est fondamentale pour notre compréhension de l'univers. L'astrophysique des étoiles a été déterminée grâce à l'observation et à la compréhension théorique ainsi que par des simulations informatiques. Une étoile se forme dans des régions denses de poussières et de gaz, connues sous le nom de nuages moléculaires géants. Lorsqu'ils sont déstabilisés, les fragments peuvent s'effondrer sous l'influence de la gravité pour former une protoétoile. Une région suffisamment dense et chaude provoquera une fusion nucléaire, créant ainsi une étoile de la séquence principale. Presque tous les éléments plus lourds que l'hydrogène et l'hélium ont été créés dans le noyau des étoiles. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | Les caractéristiques de l'étoile résultant dépendent d'abord de sa masse de départ. Plus l'étoile est massive, plus sa luminosité est importante et plus elle videra le stock d'hydrogène présent dans son noyau rapidement. Au fil du temps, cette réserve est entièrement convertie en hélium, et l'étoile commence alors à évoluer. La fusion de l'hélium requiert une plus grande température dans le noyau, de cette façon, l'étoile s'agrandit et son noyau se densifie en même temps. Devenue une géante rouge, notre étoile consume alors son hélium. Cette phase est relativement courte. Les étoiles très massives peuvent aussi subir une série de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | phases rétrécissantes, où la fusion se poursuit en éléments de plus en plus lourds. Le destin final de l'étoile dépend de sa masse: les étoiles qui sont plus de 8 fois plus massives que le soleil peuvent s'effondrer en supernova ; alors que les étoiles plus légères forment des nébuleuses planétaires et évoluent en naines blanches. Ce qui reste d'une très grosse étoile est une étoile à neutrons, ou dans certains cas un trou noir. Les étoiles binaires proches peuvent suivre des chemins plus complexes dans leur évolution, comme un transfert de masse par le compagnon d'une naine blanche pouvant |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | causer une supernova. Les phases finales de la vie des étoiles, y compris les nébuleuses planétaires et les supernovas, sont nécessaires à la distribution de métaux dans le milieu interstellaire; sans cela, toutes les nouvelles étoiles (leur système planétaire y compris) seraient uniquement formées à partir d'hydrogène et d'hélium. Astronomie galactique Le Système solaire orbite au sein de la Voie lactée, une galaxie spirale barrée qui est un membre important du Groupe local. C'est une masse tournante formée de gaz, d'étoiles et d'autres objets maintenus ensemble par une attraction gravitationnelle mutuelle. Étant donné que la Terre est située dans un |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | bras extérieur poussiéreux, il y a une grande partie de la Voie lactée que l'on ne peut pas voir. Au centre de la Voie lactée se trouve le noyau, un bulbe de forme étirée qui d'après de nombreux astronomes abriterait un trou noir supermassif en son centre gravitationnel. Celui-ci est entouré de quatre bras spiraux majeurs démarrant du noyau. C'est une région active de la galaxie qui contient beaucoup d'étoiles jeunes appartenant à la population II. Le disque est entouré par un halo sphéroïdal d'étoiles plus vieilles de population I, ainsi que par une concentration relativement dense d'amas globulaires. Entre |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | les étoiles se trouve le milieu interstellaire, une région de matière éparpillée. Dans les régions les plus denses, des nuages moléculaires formés principalement d'hydrogène moléculaire contribuent à la formation de nouvelles étoiles. Cela commence avec des nébuleuses sombres qui se densifient puis s'effondrent (en un volume déterminé par la longueur de Jeans) pour former des protoétoiles compactes. Quand des étoiles plus massives apparaissent, elles transforment le nuage en une région HII de gaz et de plasma luminescent. Le vent stellaire et les explosions de supernova servent finalement à disperser le nuage, laissant souvent derrière lui un ou plusieurs amas ouverts. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | Ces amas se dispersent graduellement et les étoiles rejoignent la population de la Voie lactée. Les études cinématiques de la matière présente dans la Voie lactée ont démontré qu'il y a plus de masse qu'il n'y parait. Un halo de matière noire semble dominer la masse, bien que la nature de cette matière noire reste indéterminée. Astronomie extragalactique L'étude des objets situés en dehors de notre galaxie est une branche de l'astronomie concernée par la formation et l'évolution des galaxies ; leur morphologie et classification ; l'examen des galaxies actives ; ainsi que par les groupes et amas de galaxies. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | Ces derniers sont importants pour la compréhension des structures à grande échelle de l'Univers. La plupart des galaxies sont organisées en formes distinctes, ce qui permet d'établir un schéma de classification. Elles sont communément divisées en galaxies spirales, elliptiques et irrégulières. Comme son nom l'indique, une galaxie elliptique a la forme d'une ellipse. Ses étoiles se déplacent sur une orbite choisie au hasard sans aucune direction préférée. Ces galaxies ne contiennent que peu ou pas de gaz interstellaire, peu de régions de formation d'étoiles, et généralement des étoiles âgées. On trouve généralement des étoiles dans les noyaux d'amas galactiques qui |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | peuvent se former à partir de la fusion de plus grandes galaxies. Une galaxie spirale est organisée comme un disque plat en rotation, avec généralement un bulbe proéminent ou une barre en son centre, ainsi que des bras spiraux qui s'étendent vers l'extérieur. Ces bras sont des régions poussiéreuses de formations d'étoiles où les jeunes étoiles massives produisent une teinte bleue. Les galaxies spirales sont typiquement entourées d'un halo d'étoiles plus vieilles. La Voie lactée et la galaxie d'Andromède sont des galaxies spirales. Les galaxies irrégulières sont chaotiques en apparence et ne sont ni spirales, ni elliptiques. Environ un quart |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | des galaxies sont irrégulières. La forme si particulière peut être le résultat d'une interaction gravitationnelle. Une galaxie active est une structure dont une partie significative de l'énergie qu'elle émet ne provient pas de ses étoiles, de son gaz ou de sa poussière. Ce type de galaxie est alimenté par une région compacte en son noyau, généralement grâce à un trou noir supermassif, pense-t-on, qui émettrait des radiations grâce aux matériaux qu'il avale. Une radiogalaxie est une galaxie active qui est vraiment très lumineuse dans le domaine radio du spectre électromagnétique et qui produit de gigantesques lobes de gaz. Les galaxies |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | actives émettant des radiations très énergétiques incluent les galaxies de Seyfert, les quasars et les blazars. Les quasars semblent être les objets les plus lumineux de l'univers connu. Les grandes structures du cosmos sont représentées par des groupes et des amas de galaxies. Cette structure est organisée de manière hiérarchique, dont les plus grandes connues à ce jour sont les superamas. Le tout est agencé en filaments et en murs, laissant d'immenses régions vides entre eux. Cosmologie La cosmologie (du grec κοσμος, « monde, univers » et λογος, « mot, étude ») pourrait être considérée comme l'étude de l'Univers comme |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | étant un tout. Les observations de la structure de l'Univers à grande échelle, une branche appelée cosmologie physique, a donné une profonde connaissance de la formation et de l'évolution du cosmos. La théorie bien acceptée du Big Bang est fondamentale à la cosmologie moderne qui dit que l'univers a commencé comme un simple point et qu'il s'est ensuite agrandi durant 13,7 milliards d'années jusqu'à son état actuel. Le concept du Big Bang peut être retracé jusqu'à la découverte du fond diffus cosmologique en 1965. Dans ce processus d'expansion, l'univers a connu plusieurs stades d'évolution. Dans les tout premiers temps, nos |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | théories actuelles montrent une inflation cosmique extrêmement rapide, ce qui a homogénéisé les conditions de départ. Ensuite, la nucléosynthèse primordiale a produit les éléments de base de l'univers nouveau-né. Lorsque les premiers atomes furent formés, l'espace devint transparent aux radiations, libérant ainsi de l'énergie, perçue aujourd'hui à travers le fond diffus cosmologique. L'expansion de l'univers connut alors un âge Sombre dû au manque de sources d'énergie stellaires. Une structure hiérarchique de la matière commença à se former à partir de variations minuscules de la densité de matière. La matière s'accumula alors dans les régions les plus denses, formant des nuages |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | de gaz interstellaire et les toutes premières étoiles. Ces étoiles massives déclenchèrent alors le processus du réionisation et semblent être à l'origine de la création de beaucoup d'éléments lourds du jeune univers. L'attraction gravitationnelle a regroupé la matière en filaments, laissant ainsi d'immenses régions vides dans les lacunes. Graduellement, des organisations de gaz et de poussière ont émergé pour former les premières galaxies primitives. Au fil du temps, celles-ci ont attiré plus de matière, et se sont souvent organisées en amas de galaxies, puis en superamas. L'existence de la matière noire et de l'énergie sombre est fondamentale à la structure |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | de l'univers. On pense maintenant qu'elles sont les composantes dominantes, formant 96 % de la densité de l'univers. Pour cette raison, beaucoup d'efforts sont déployés dans le but de découvrir la composition et la physique régissant ces éléments. Disciplines par type d'observation En astronomie, l'information provient principalement de la détection et de l'analyse de la lumière visible ou d'une autre onde électromagnétique. L'astronomie d'observation peut être divisée selon les régions observées du spectre électromagnétique. Certaines parties du spectre peuvent être observées depuis la surface de la Terre, alors que d'autres sont seulement observables à de hautes altitudes voire dans l'espace. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | Des informations spécifiques sur ces sous-branches sont données ci-dessous. Radioastronomie La radioastronomie étudie les radiations d'une longueur d'onde supérieure au millimètre. La radioastronomie est différente des autres formes d'observations astronomiques dans la mesure où les ondes radio sont traitées davantage comme des ondes plutôt que comme des photons discrets. Il est plus facile de mesurer l'amplitude et la phase des ondes radio que celles de longueurs d'onde plus courtes. Bien que certaines ondes radio soient produites par certains objets astronomiques sous forme d'émissions thermiques, la plupart des émissions radio qui sont observées depuis la Terre sont vues sous forme de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | rayonnement synchrotron, qui est produit lorsque les électrons oscillent autour de champs magnétiques. En outre, un certain nombre de raies spectrales produites par le gaz interstellaire, notamment la raie d'hydrogène à , sont observables dans le domaine radio. Une grande variété d'objets sont observables en ondes radio, ce qui inclut les supernovae, le gaz interstellaire, les pulsars et les noyaux galactiques actifs. Astronomie infrarouge L'astronomie infrarouge s'occupe de la détection et de l'analyse du rayonnement infrarouge (longueurs d'onde plus longues de celle de la lumière rouge). Excepté pour les longueurs d'onde situées près de la lumière visible, le rayonnement infrarouge |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | est fortement absorbé par l'atmosphère ; d'autre-part, celle-ci produit des émissions d'infrarouge significatives. Par conséquent, les observatoires infrarouges doivent être situés sur des lieux très élevés et secs, ou dans l'espace. L'astronomie infrarouge est particulièrement utile pour l'observation des régions galactiques entourées de poussière et pour les études des gaz moléculaires. Sollicitée dans le cadre de l'observation d'objets froids (moins de quelques centaines de kelvins) elle est donc également utile à l'observation des atmosphères planétaires. Parmi les observatoires à infrarouge, on peut citer les télescopes spatiaux Spitzer et Herschel. Astronomie optique D'un point de vue historique, l'astronomie optique, également appelée |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | astronomie de la lumière visible, est la plus ancienne forme d'astronomie. À l'origine, les images optiques étaient dessinées à la main. À la fin du et durant une bonne partie du , les images furent faites en utilisant un équipement photographique. Les images modernes sont produites grâce à des détecteurs digitaux, particulièrement les caméras CCD. Bien que la lumière visible s'étende elle-même approximativement de à (), le même équipement peut être utilisé pour observer les ultraviolets proches ainsi que le proche-infrarouge. En réalité, l'atmosphère n'est pas tout à fait transparente à la lumière visible. En effet, les images obtenues sur |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | Terre dans ces longueurs d'onde souffrent de distorsions dues aux turbulences atmosphériques. C'est ce phénomène qui est responsable du scintillement des étoiles. Le pouvoir de résolution ainsi que la magnitude limite théoriques d'un télescope terrestre sont donc diminués à cause de ces mêmes perturbations. Pour remédier à ce problème, il est donc nécessaire de quitter l'atmosphère terrestre. Une autre solution, l'optique adaptative, permet également de réduire la perte de qualité de l'image. Astronomie en ultraviolets L'astronomie en ultraviolets fait référence aux observations aux longueurs d'onde correspondant à l'ultraviolet, c'est-à-dire entre ~ 100 et (). La lumière de ces longueurs est |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | absorbée par l'atmosphère de la Terre, les observations de ces longueurs d'onde se font donc depuis la haute atmosphère ou depuis l'espace. L'astronomie à ultraviolets est plus indiquée pour l'observation du rayonnement thermique et des raies spectrales des étoiles bleues chaudes (étoiles OB) qui sont très lumineuses dans ce domaine. Cela comprend les étoiles bleues des autres galaxies, qui ont été les cibles de plusieurs études sur le sujet. D'autres objets sont aussi couramment observés en UV, comme les nébuleuses planétaires, les rémanents de supernovae ou les noyaux galactiques actifs. Cependant, la lumière ultraviolette est facilement absorbée par la poussière |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | interstellaire, les mesures ont donc besoin d'être corrigées de l'extinction. Astronomie en rayons X L'astronomie en rayons X consiste en l'étude des objets astronomiques à des longueurs d'onde correspondant aux rayons X, autrement dit allant d'environ (). Typiquement, les objets émettent des rayons X comme des émissions synchrotron (produit par des électrons oscillant autour des lignes d'un champ magnétique), des émissions thermiques provenant de gaz fins (appelé rayonnement continu de freinage) qui est au-dessus de , ainsi que des émissions thermiques de gaz épais (appelé rayonnement du corps noir) dont la température est supérieure à . Puisque les rayons X |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | sont absorbés par l'atmosphère de la terre, toute observation en rayons X doit être effectuée par des ballons de haute altitude, par des fusées, ou par un engin spatial. Parmi les sources de rayons X notables, nous pouvons citer les binaires X, les pulsars, les rémanents de supernovae, les galaxies elliptiques ou actives, et les amas de galaxies. Astronomie des rayons gamma L'astronomie des rayons gamma concerne les plus petites longueurs d'onde du spectre électromagnétique. Les rayons gamma peuvent être directement observées par des satellites tels que le Compton Gamma-Ray Observatory. Les rémanents de supernovae, les pulsars, et le Centre |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | galactique sont des exemples de sources de rayonnement gamma dans la Voie Lactée, tandis que les blazars (une sous-catégorie de galaxies actives) constituent la principale classe de sources de rayonnement extra-galactiques. Finalement, les sursauts gamma forment également une importante population de sources transitoires qu'il est possible d'observer dans ce régime d'énergie lumineuse. Astronomie gravitationnelle L’astronomie gravitationnelle, ou astronomie des ondes gravitationnelles, est la branche de l'astronomie qui observe les objets célestes grâce aux ondes gravitationnelles, soit de faibles perturbations de l'espace-temps se propageant dans l'espace et pouvant être détectées à l'aide d'interféromètre de grande envergure. Un total de 6 sources |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | d'ondes gravitationnelles ont à ce jour été détectées, toutes issues de la fusion d'objets célestes compactes : la fusion de deux trous noirs (GW150914) et la fusion de deux étoiles à neutrons. Astronomie des neutrinos L’astronomie des neutrinos est une branche de l'astronomie cherchant à étudier les objets célestes capables de produire des neutrinos de très hautes énergies (de l'ordre de quelques centaines de TeV à plusieurs PeV). Sciences interdisciplinaires L'astronomie et l'astrophysique ont développé d'importants liens avec d'autres champs d'études scientifiques, à savoir : l'astrobiologie étudie l'apparition et l'évolution des systèmes biologiques présents dans l'univers ; l'archéoastronomie étudie les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | astronomies anciennes et traditionnelles dans leurs contextes culturels, en utilisant des preuves archéologiques et anthropologiques ; l'astrochimie étudie les substances chimiques trouvées dans l'espace, généralement dans les nuages moléculaires, ainsi que leur formation, leurs interactions, et leur destruction. Cette discipline fait le lien entre astronomie et chimie ; la cosmochimie étudie les substances chimiques trouvées dans le Système solaire, y compris l'origine des éléments ainsi que les variations dans les rapports isotopiques. Astronomie amateur Les astronomes amateurs observent une variété d'objets célestes, au moyen d'un équipement qu'ils construisent parfois eux-mêmes. Les cibles les plus communes pour un astronome amateur sont |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | la Lune, les planètes, les étoiles, les comètes, les essaims météoritiques, ainsi que les objets du ciel profond que sont les amas stellaires, les galaxies et les nébuleuses. Une branche de l'astronomie amateur est l'astrophotographie, consistant à photographier le ciel nocturne. Une partie des amateurs aime se spécialiser dans l'observation d'un type d'objet particulier. La plupart des amateurs observent le ciel aux longueurs d’onde visibles, mais une minorité travaille avec des rayonnements hors du spectre visible. Cela comprend l'utilisation de filtres infrarouges sur des télescopes conventionnels, ou l'utilisation de radiotélescopes. Le pionnier de la radioastronomie amateur était Karl Jansky qui |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | a commencé à observer le ciel en ondes radio dans les années 1930. Un certain nombre d'amateurs utilisent soit des télescopes fabriqués de leurs mains, soit des télescopes qui ont été construits à l'origine pour la recherche astronomique mais qui leur sont maintenant ouverts (par exemple le ). Une certaine frange de l'astronomie amateur continue de faire progresser l'astronomie. En fait, il s'agit de l'une des seules sciences où les amateurs peuvent contribuer de manière significative. Ceux-ci peuvent effectuer les calculs d'occultation qui servent à préciser les orbites des planètes mineures. Ils peuvent aussi découvrir des comètes, effectuer des observations |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | régulières d'étoiles doubles ou multiples. Les avancées en technologie numérique ont permis aux amateurs de faire des progrès impressionnants dans le domaine de l'astrophotographie. Notes et références Bibliographie Voir aussi Articles connexes Articles généraux sur l'astronomie Astrophysique Cosmologie Astronomes célèbres Liste de femmes astronomes, Place des femmes en astronomie Union astronomique internationale Liste de listes en rapport avec l'astronomie Chronologies en astronomie Histoire de l'astronomie Astronomie du Système solaire Conquête de l'espace Satellites artificiels et sondes spatiales Satellites naturels Télescopes, observatoires et la technologie d'observation Instruments et techniques astronomiques Astrophotographie Logiciels d'astronomie Lunette astronomique Observatoire Radioastronomie Radiotélescope Télescope Autres Agence |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astronomie | Astronomie | spatiale européenne Astronomie mégalithique Astronomy and Astrophysics, la revue des chercheurs européens. National Aeronautics and Space Administration (NASA) Observatoire européen austral (ESO) Planétarium The Astrophysical Journal, la revue américaine Liens externes Éponyme d'un objet céleste |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acteur%20pornographique | Acteur pornographique | Les acteurs et actrices pornographiques, parfois appelés « acteur ou actrice X » ou encore « hardeur » ou « hardeuse », sont les personnes se livrant à des actes sexuels non simulés dans le cadre d'un film pornographique. Les législations de certains pays les considèrent comme des travailleurs du sexe, car faisant commerce de leur corps. Certains acteurs X se sont spécialisés dans des créneaux définis : homosexualité, bondage, sodomie, double pénétration, interracial, MILF, etc. Histoire du film pornographique Les films pornographiques sont apparus dès l'époque du cinéma muet. Jusqu'en 1969, ces films, destinés à une diffusion clandestine -notamment |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acteur%20pornographique | Acteur pornographique | dans des maisons closes - sont réalisés et interprétés par des anonymes. La sortie de la clandestinité du cinéma pornographique, progressivement autorisé dans l'ensemble des pays occidentaux, va permettre l'émergence d'une forme de , la promotion de ces films reposant souvent sur la popularité de leurs vedettes. Années 1970 La première femme à avoir été considérée comme une star du X est Linda Lovelace à la suite de sa participation au film Gorge profonde (Deep throat, 1972). Le succès de ce film, qui engrangea des recettes record, engendra bien d'autres films et de nouvelles « stars » comme Marilyn Chambers |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acteur%20pornographique | Acteur pornographique | (dans Derrière la porte verte), Gloria Leonard (dans The Opening of Misty Beethoven), Georgina Spelvin (dans The Devil in Miss Jones), Tina Russell, Leslie Bovee, Sharon Mitchell, Colleen Brennan, Careena Collins, Sharon Kane, Constance Money, Linda Wong, Bambi Woods (dans Debbie Does Dallas). En France, le documentaire Exhibition (Jean-François Davy, 1975) apporte un éclairage original sur la pornographie et révèle l'actrice Claudine Beccarie ; Exhibition est le premier film pornographique français. Les principales stars de cette période ont été Sylvia Bourdon, Brigitte Lahaie, Karine Gambier et Barbara Moose. Chez les hommes, ce sont Richard Allan, Jean-Pierre Armand, Alban Ceray, Gabriel |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acteur%20pornographique | Acteur pornographique | Pontello, Charlie Schreiner ou Jean-Louis Vattier qui figurent dans la plupart des films de cette époque. Leur carrière s'arrêtera au début des années 1980. Années 1980 Cette période est qualifiée d'« âge d'or de la pornographie », au début des années 1980. Les principaux protagonistes de cette époque sont Kay Parker, Seka, Ginger Lynn, Annette Haven, Veronica Hart, Desiree Cousteau, Vanessa del Rio, Savannah, Traci Lords, Nina Hartley ou encore Hyapatia Lee. On note que les acteurs masculins sont moins connus que leurs collègues féminins mais certains d'entre eux font exceptions comme Jamie Gillis et John Leslie. En France, les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acteur%20pornographique | Acteur pornographique | stars étaient Marilyn Jess, Olinka Hardiman, Colette Choisez, Dominique Saint Claire, Élisabeth Buré (active de 1975 à 1983) et Mina Houghe (active en 85 et 86) Années 1990 Le développement des technologies de support comme les cassettes vidéo VHS puis le DVD, permit l'accès au grand public des films pornographiques dans le cadre de la vie privée, en quittant le milieu restreint des cinémas X. La qualité des productions déclina généralement pour répondre à une demande continuellement croissante. Il existe plusieurs centaines de studios qui produisent des dizaines de milliers de films chaque année, et plusieurs milliers de personnes travaillent |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acteur%20pornographique | Acteur pornographique | comme acteur ou actrice pornographiques. La capacité de production commençant à saturer le marché du film pornographique, les pratiques évoluèrent vers des pratiques jusqu'ici plus confidentielles, comme la sodomie, le BDSM, les pénétrations multiples, etc. Certaines de ces pratiques furent incorporées aux films pornographiques plus conventionnels, créant une nouvelle norme de pratiques sexuelles. D'autres studios se sont tournés vers un système à longue traîne, se spécialisant dans la réalisation de fantasmes plus spécifiques et ne touchant qu'un nombre limité d'amateurs, mais en diversifiant leur offre afin d'occuper ces niches commerciales. Certains studios japonais se sont ainsi spécialisés dans ce type |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acteur%20pornographique | Acteur pornographique | de marché, proposant aux consommateurs de signaler les fantasmes qui les intéressent, le studio réalisant les films ensuite. Les acteurs et actrices les plus recherchés devinrent donc ceux qui incorporaient ces pratiques à leur répertoire de jeu d'acteur. Années 2000 L'internet et le web vont changer la donne, les films X sont téléchargés illégalement et parallèlement le paiement se met en place sur des sites web pour voir des films. Tout cela donne accès à un plus large public international. Les actrices X sont rapidement propulsées « starlette » par le web. Les amateurs deviennent aussi des stars avec leur |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acteur%20pornographique | Acteur pornographique | webcam. Mais les Américaines dominent toujours le marché comme Jenna Haze, Tory Lane, Brooke Haven, Sasha Grey et bien d'autres. Parmi les acteurs et actrices françaises s'étant fait connaître depuis les années 2000, on compte Titof, Katsuni, HPG, Melissa Lauren, Ovidie, William Le Bris, ou plus récemment Anissa Kate. Santé En raison de la nature de leur métier et des rapports sexuels rarement protégés, les acteurs et actrices porno sont particulièrement vulnérables au SIDA et autres maladies sexuellement transmissibles ; le port du préservatif est généralement obligatoire si les films sont destinés à la télévision (France, États-Unis…). Dans les années |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acteur%20pornographique | Acteur pornographique | 1980 aux États-Unis, le SIDA tue plusieurs acteurs et actrices érotiques, notamment John Holmes et Lisa De Leeuw. C'est alors qu'est créée l'. Cette fondation met en place des tests de séropositivité mensuels et a demandé que chaque rapport soit répertorié. Ainsi, aujourd'hui aux États-Unis, un éventuel séropositif peut-il être identifié, contacté et à nouveau expertisé sous trois à six mois. Les taux de transmission du VIH s'avérèrent relativement bas et, entre 2000 et 2004, aucun cas de transmission ne fut relevé. En 2004, l'acteur Darren James a été contrôlé positif au VIH. Une de ses anciennes partenaires de scène, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acteur%20pornographique | Acteur pornographique | Lara Roxx, fut à son tour testée positivement. James aurait eu des rapports avec douze autres actrices. En France, les MST seraient moins présentes, l'utilisation de préservatifs s'étant très vite imposée dans les plus grandes productions. L'actrice Ovidie présente d'ailleurs la différence française sur ce point dans son livre Porno Manifesto. Starisation Un certain nombre d'actrices (et un nombre plus limité d'acteurs) ont acquis une véritable célébrité qui dépasse parfois leur domaine. Les films ou les images de ces actrices sont recherchés par les amateurs qui constituent notamment des sites de fans. Ces actrices ont d'ailleurs souvent leur propre site |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acteur%20pornographique | Acteur pornographique | web (en grande partie payants) et participent à des manifestations publiques (salons de l'érotisme…) où elles peuvent rencontrer leurs admirateurs. Certaines actrices parviennent ainsi à mener des carrières qui s'étalent sur plus d'une dizaine d'années. La notoriété de ces acteurs et actrices déborde parfois du milieu pornographique, en participant à des émissions télévisées ou radiodiffusées grand public ou en entamant une carrière dans d'autres domaines du show business. Ainsi l'acteur Rocco Siffredi a tourné dans des films plus classiques comme le Romance de Catherine Breillat, et certaines actrices se sont tournées vers la chanson, comme Catherine Ringer ou Clara Morgane. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acteur%20pornographique | Acteur pornographique | Selon Matthieu Dubost « on ne saurait confondre ces prestations. Lorsque Rocco Siffredi joue pour Catherine Breillat, il le fait avec un souci de composition qui, quoi qu'on en pense, échappe à la caricature pornographique qui définit l'acteur du X ». Ken Shimizu détient un record du monde, avec plus de 7500 films tournés, où plus de 8000 actrices ont participé à une scène de pénétration. Revenus Différences entre hommes et femmes Le niveau de salaire varie fortement entre les actrices et les acteurs pornographiques. D'après une enquête de CNBC, , ce qui s'explique notamment par le fait que le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acteur%20pornographique | Acteur pornographique | salaire d'un acteur ne varie pas en fonction de la configuration de l'acte sexuel, contrairement à celui d'une actrice ; ainsi, le revenu moyen aux États-Unis d'une actrice pour une scène classique se situe entre 800 et dollars, suivant le budget du studio ; pour un acteur dans la même situation, il se situe entre 500 et 600 dollars par scène ou par jour. D'après Grégory Dorcel, directeur général de Marc Dorcel, . D'après l'actrice Katsuni, . Récompenses Hot d'or (France) Adult Video News (AVN Awards) (États-Unis) X-Rated Critics Organization (XRCO Awards, États-Unis) Venus Awards (Allemagne) BGAFD (The British Girls |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acteur%20pornographique | Acteur pornographique | Adult Film Database, Royaume-Uni) AFAA Award (Adult Film Association of America, 1976-1985, États-Unis) F.A.M.E. Awards (Fans of Adult Media and Entertainment, depuis 2006, États-Unis) Festival International de l'Érotisme de Bruxelles (Belgique) Festival international de cinéma érotique de Barcelone (Espagne) UK Adult Film and Television Awards (Royaume-Uni) Urban X Awards (États-Unis) AV Open (Japon) Pink Grand Prix (Japon) Adult Broadcasting Awards (Japon) Pinky Ribbon Awards (Japon) Eroticline Awards ou Erotixxx Award (Allemagne) GayVN Awards (États-Unis) FlavaMen Blatino Awards (spécialisé dans les films gays) Free Speech Coalition (États-Unis) Australian Adult Industry Awards (Australie) XBIZ Award, organisé par le magazine XBIZ magazine (États-Unis) |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acteur%20pornographique | Acteur pornographique | NightMoves Awards, magazine (États-Unis) CAVR Award Cyberspace Adult Video Reviews Awards (États-Unis) Erotic Awards (Royaume-Uni) Cybersocket Web Awards (États-Unis) Television X Shafta Awards (Royaume-Uni) Miss Freeones (site internet) Feminist Porn Award (FPA, Canada, depuis 2006) Bibliographie Autobiographies Biographie Dian Hanson et Vanessa del Rio, Vanessa del Rio : Fifty Years of Slightly Slutty Behavior, Taschen, 2007 . Rocco Siffredi, Rivituso Alessio et Catherine Siné, Rocco raconte Rocco, 2006, ADCAN. Matthieu Dubost, La tentation pornographique : Réflexions sur la visibilité de l'intime, 2006, Ellipses. François Jouffa, Tony Crawley, L'Âge d'or du cinéma érotique et pornographique, 2003, Ramsay. Le Cinéma X (Sous |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acteur%20pornographique | Acteur pornographique | la direction de Jacques Zimmer), 2002, La Musardine. Dolly Golden, Le Meilleur des perles du X, 2001, Michel Lafon. Christophe Bier, Jacquet Christian de Gosselies Censure-moi. Histoire du classement X en France, 2000, L'Esprit frappeur. Gérard Lenne, Erotisme et cinéma, 1998, La Musardine. Legs McNeill, Jennifer Osborne, Peter Pavia, The Other Hollywood : The Uncensored Oral History of the Porn Film Industry, Regan Books, Harper Collins, 2004 . Annie Sprinkle, Post-Porn Modernist : My 25 Years as a Multimedia Whore, Cleis Press, 1998 Anthony Sitruk, Pornstar, 2013, La Musardine. Notes et références Annexes Articles connexes Film pornographique Liste des acteurs |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acteur%20pornographique | Acteur pornographique | et actrices pornographiques apparus dans des films non pornographiques Vivid (studio) Travailleur du sexe Droits des travailleurs du sexe |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viation | Abréviation | Une abréviation (du latin brevis, en français : « court », abrégé en « abr. » ou « abrév. ») est le raccourcissement d'un mot ou d'un groupe de mots, représentés alors par un caractère ou un groupe de caractères issus de ce mot. L'abréviation consiste donc toujours en une suppression, plus ou moins importante. Par exemple, « c'est-à-dire » peut s'abréger en « c.-à-d. ». Il existe plusieurs méthodes pour abréger des groupes de mots, dont les plus courantes sont la siglaison et l'acronymie. Le point autre que celui de fin de phrase est souvent l'indice d'une abréviation. Il |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viation | Abréviation | s'utilise quand la dernière lettre du mot abrégé est elle aussi supprimée : « Monsieur » s'abrège en « » et « Maître » en « » (« e » étant bien la dernière lettre du mot). Si l'abréviation finit la phrase, le point abréviatif et le point final se confondent. Histoire Abréviations romaines La phrase signifie « Le sénat et le peuple romain ». Cette expression est abrégée sous la forme du sigle S.P.Q.R. C'était le symbole de la République romaine. Sur les emblèmes romains les quatre lettres représentaient le pouvoir politique romain. Ces lettres symbolisaient l'union du Sénat |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viation | Abréviation | et du peuple romain. On trouvait cette devise sous forme de sigle sur les monuments publics, comme les frontons des temples ou des arcs de triomphe. Elle était probablement également employée sur les bannières militaires. D'une manière générale, toute réalisation impériale était susceptible d'être revêtue de cette devise. Abréviations médiévales Abréviations modernes Parmi les nombreux symboles issus de ligatures ou de signes diacrités que l'on utilisait dans les manuscrits, certains se sont maintenus dans les écritures modernes. Les plus importants, étant maintenant intégrés dans quasiment toutes les langues et leurs écritures sont le point d'exclamation (« ! », abréviation du |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viation | Abréviation | latin ) et le point d'interrogation (« ? », abréviation de ). On peut aussi compter à ce titre l'esperluette (« & », ligature de et) ainsi que le croisillon (« # », abréviation de numerus, « numéro », soit N surmonté d'un titulus). Typologie des systèmes abréviatifs Abréviation : raccourcissement du ou des mots et, éventuellement, suppression de voyelles. Exemple : mes. pour message. Contraction : réduction du mot par la suppression de lettres conservant une ou plusieurs lettres initiales et finales, parfois avec les lettres finales en lettres supérieures. Exemple : pour Mademoiselle. Sigle : initiales de plusieurs |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viation | Abréviation | mots accolées ensemble. Le groupe de lettres ainsi formé sera entièrement épelé. On peut les écrire avec (forme dite « ancienne » mais toujours correcte) ou sans points abréviatifs (forme dite « moderne », qui tend à devenir la norme), par exemple : Gaz de France → GDF ou G.D.F., Société nationale des chemins de fer français → SNCF ou S.N.C.F. (selon charte rédactionnelle du support). Acronyme : abréviation dont le résultat forme un mot prononcé sans l'épeler. Il ne faut jamais mettre de points abréviatifs dans le cas d’un acronyme, mais toujours des majuscules. Exemples : SIDA ou CAF. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viation | Abréviation | Initiales : procédé équivalent à la siglaison mais limité aux noms propres. Exemples : PPDA pour Patrick Poivre d'Arvor, JJSS pour Jean-Jacques Servan-Schreiber ou DSK pour Dominique Strauss-Kahn, JFK pour John Fitzgerald Kennedy , Jean-François Kahn et FDR pour Franklin Delano Roosevelt. Troncation : mot tronqué en sa fin et, éventuellement, terminé par la voyelle o. C'est la forme la plus courante pour la construction de diminutif. Exemples : prolo pour prolétaire, Canto pour Éric Cantona. Mot-valise : réunion d’une syllabe ou d’une lettre entamant un mot avec la fin d'un autre mot. Exemples : aldol pour aldéhyde + alcool |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viation | Abréviation | ou Bollywood pour Bombay + Hollywood. Réticence de plume : consiste à masquer les lettres d'un mot, en général ordurier, par un signe de ponctuation qui est souvent le point. Exemple : M.... pour Merde. Mot forme : la forme caractéristique de l'objet que le mot décrit est intégrée au mot et évite l'emploi d'une syllabe (surtout en anglais). Exemples : T-shirt pour Tee-shirt (chemise en forme de T) ou V-neck pour le col en V. Phonétique : très usité en téléphonie mobile (SMS) il consiste à remplacer syllabes ou mots par des signes ayant la même sonorité. Exemples : |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viation | Abréviation | C pour c'est, 2 pour de ou a+ pour à plus (tard). Il existe aussi beaucoup d'abréviations utilisées pour raccourcir des mots ou des groupes de mots. Aujourd'hui, l'utilisation des téléphones portables est très répandue, et il est courant d'abréger des expressions. Par exemple « mort de rire » se simplifie en « mdr ». Typographie et abréviations Les abréviations doivent être définies avant d’être utilisées, soit en note de bas de page à la première occurrence, soit en préface ou postface. Les abréviations sont habituellement composées de l’initiale du mot abrégé (et éventuellement d’une ou deux lettres suivantes) suivie |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viation | Abréviation | d’un point. naissance : n. mariage : mar. divorce : div. Monsieur : Elles peuvent l'être aussi de la première et de la dernière lettre du mot, ou des deux dernières lettres : Docteur : Dr Madame : Mme Maître : Me Professeur : Pr Ce type d'abréviation, utilisant le début et la fin du mot abrégé, ne recourt pas au point abréviatif, puisque celui-ci est utilisé pour signaler la présence de lettres manquantes. Dans ces cas-là, on peut aussi utiliser les lettres supérieures (ou exposants) comme dernières lettres du mot : Docteur : Madame : Maître : Professeur : |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viation | Abréviation | Les abréviations de mots composés doivent respecter les tirets et espaces qui séparent ces mots. Les déterminants ne s’abrègent pas. Le trait d'union et l’espace doivent être insécables afin de ne pas risquer de retour à la ligne dans une abréviation. Jésus-Christ : J.-C. Jules César : J. C. sans objet : s. o. Notre-Dame de Paris : N.-D. de P. président-directeur général : P.-D.G. Lorsqu’une phrase se termine par une abréviation, on ne doit pas répéter le point final. On listera les charges, quantités, mesures, etc. Il est né en 845 après J.-C. Il ne faut pas séparer les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viation | Abréviation | lettres abréviatives avec la barre de division. non applicable : N/A est impropre en typographie française. On utilisera de préférence n. a. ou, mieux, s. o. pour sans objet. Abréviations normées Il existe des abréviations normées dans de nombreux domaines, par exemple : Abréviations militaires Liste des abréviations d'auteur en taxinomie végétale Liste d'abréviations en médecine Liste des constellations astronomiques et de leurs abréviations Les symboles des unités de mesure sont très souvent des abréviations mais ne sont pas considérés comme tels, ils ne prennent pas de point. Notes et références Voir aussi Articles connexes Liens externes . Abréviation Norme |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viation | Abréviation | Philologie Typographie |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viations%20en%20informatique | Abréviations en informatique | Vous trouverez ici, classés par ordre lexicographique, des abréviations, acronymes ou sigles employés dans le domaine de l'informatique. Vous pouvez également consulter un lexique des mots employés en jargon informatique. Classement alphabétique Les pages qui suivent ont été écrites à partir des connaissances personnelles de leurs rédacteurs, et en surfant sur le wiki anglais et espagnol, ainsi qu'en consultant des listes de diffusions. Liens externes Abréviation en informatique |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viations%20en%20informatique%20A | Abréviations en informatique A | : Anti-Aliasing (Anticrénelage) : Authentication Authorization Accounting : Advanced Audio Coding : Analogique-Analogique-Digital AAL : ATM Adaptation Layer ABAP : Allgemeiner Berichtsaufbereitungsprozessor, (en anglais : Advanced Business Application Programming) Langage dans SAP : Acknowledge character (Acquittement (logique)) AC97 : Audio Codec '97 (Audio Codec 1997) AC : Alternating current ACE Access Control Entry, voir Access Control List Adaptive Communication Environment ACE (format de fichier) ACL : Access Control List ACPI : advanced configuration and power interface ACRONYM (acronyme) : Abbreviated Coded Rendition Of Name Yielding Meaning ADMX : ADMinistrative XML template file (Stratégies de groupe) ADO : ActiveX Data Object |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viations%20en%20informatique%20A | Abréviations en informatique A | de Windows ADPCM : Adaptive Differential Pulse Code Modulation, algorithme et format de donnée ADS Active Directory Service Alternate Data Stream ADSI : Active Directory Service Interface ADSL : ligne d'abonné numérique à débit asymétrique (asymmetric digital subscriber line) AES : Advanced Encryption Standard (Standard de chiffrement avancé) AFAIK : As Far As I Know (pour autant que je sache, Argot internet) AFD : Ancillary Function Driver AFNIC : association française pour le nommage Internet en coopération AFK : Away From Keyboard, (loin du clavier, voir argot internet), AFS : Andrew File System : Apple Filing Protocol AGL : Atelier |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viations%20en%20informatique%20A | Abréviations en informatique A | de génie logiciel AGP : Accelerated Graphics Port AGPgart : AGP AI : intelligence artificielle (Artificial Intelligence) AIML : Artificial Intelligence Meta Language AJAX : Asynchronous JavaScript and XML ALG : Application Layer Gateway ALSA : Advanced Linux Sound Architecture AMD : Advanced Micro Devices AMHA : à mon humble avis (argot internet) AMI : Alternate Mark Inversion American Megatrends Inc. ANSI : American National Standards Institute AOL : America Online AP : Access Point (voir WEP) APC Alternative PHP Cache Asynchronous Procedure Call (Microsoft) API : Application Programming Interface APIPA : Automatic Private Internet Protocol Addressing APL : A |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viations%20en%20informatique%20A | Abréviations en informatique A | Programming Language APM : Advanced Power Management, prédécesseur de ACPI APMD : APM daemon APNG : Animated Portable Network Graphics APT : Advanced Packaging Tool (sous Linux) ARAP : AppleTalk Remote Access Protocol ARC : Advanced RISC Computing, voir NTLDR ARP : Address Resolution Protocol ASA : Adaptive Security Appliance, Cisco Cisco PIX ASAP : As Soon As Possible (aussi vite que possible, Argot internet) ASCII : American Standard Code for Information Interchange ASD : Adaptive software development ASL : Adobe Source Libraries ASP : Application Service Provider Active Server Pages ASPI : Advanced SCSI Programming Interface ASV : Âge, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viations%20en%20informatique%20A | Abréviations en informatique A | sexe, ville (utilisé en chat) ASX : Advanced Stream Redirector (Windows Media) AT : Advanced technology ATA : Advanced Technology Attachment ATAPI : ATA with Packet Interface ATK : Accessibility Toolkit, pour les handicapés ; ATM : Asynchronous transfer mode (mode de transfert asynchrone), at the moment (en ce moment : voir Argot internet) Automatic Teller Machines : distributeur de billets ou Guichet Automatique Bancaire (GAB) Adobe Type Manager, un logiciel de gestion de polices de caractères, AT&T : American Telephone & Telegraph : opérateur et constructeur américain de télécommunications qui a joué un rôle important dans l'histoire de l'informatique |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viations%20en%20informatique%20A | Abréviations en informatique A | ATX : Advanced Technology Extended AUTOCHK : AUTOCHecK de Microsoft, Voir Session Manager Subsystem AUD : Automatic UpDate (Microsoft) AVL : Andelson-Velsii and Landis, voir arbre AVL AVI : Audio Video Interleave AWE : Address Windowing Extension, AWT : Abstract Window Toolkit (bibliothèque graphique pour Java) Abréviation en informatique en:List of computing and IT abbreviations#A |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine%20de%20Saint-Exup%C3%A9ry | Antoine de Saint-Exupéry | Antoine de Saint-Exupéry, né le à Lyon et disparu en vol le au large des côtes marseillaises, est un écrivain, poète, aviateur et reporter français. Né dans une famille issue de la noblesse française, il passe une enfance heureuse malgré les morts prématurées de son père et d'un frère. Élève rêveur, il obtient cependant son baccalauréat en 1917. Après son échec au concours de l'École navale, il s'oriente vers les beaux-arts et l'architecture. Devenu pilote durant son service militaire en 1922, il est engagé en 1926 par la compagnie Latécoère (future Aéropostale). Il transporte le courrier de Toulouse au Sénégal |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine%20de%20Saint-Exup%C3%A9ry | Antoine de Saint-Exupéry | puis rejoint l'Amérique du Sud en 1929. Parallèlement, il devient écrivain. Il publie, en s'inspirant de ses expériences d'aviateur, ses premiers romans : Courrier sud en 1929 et surtout Vol de nuit en 1931, qui rencontre un grand succès et reçoit le prix Femina. À partir de 1932, Saint-Exupéry se consacre au journalisme et aux raids aériens. Il entreprend de grands reportages au Viêt Nam en 1934, à Moscou en 1935, en Espagne en 1936, qui nourriront sa réflexion sur les valeurs humanistes. Terre des hommes, publié en 1939, reçoit le grand prix du roman de l'Académie française. En 1939, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine%20de%20Saint-Exup%C3%A9ry | Antoine de Saint-Exupéry | il sert dans l'Armée de l'air, affecté à une escadrille de reconnaissance aérienne. À l'armistice de juin 1940, il quitte la France pour New York avec l'objectif de faire entrer les États-Unis dans la guerre et devient l'une des voix de la Résistance. Rêvant d'action, il rejoint enfin, au printemps 1944, en Sardaigne puis en Corse, une unité chargée de reconnaissances photographiques en vue du débarquement de Provence. Il disparaît en mer avec son avion, un Lockheed P-38 Lightning lors de sa mission du . Il est déclaré « mort pour la France ». Le , son avion est retrouvé |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine%20de%20Saint-Exup%C3%A9ry | Antoine de Saint-Exupéry | et formellement identifié au large de Marseille. Le Petit Prince, écrit à New York pendant la Seconde Guerre mondiale et illustré avec ses propres aquarelles, est publié en 1943 à New York, puis en France chez Gallimard en 1946, à titre posthume. Ce conte philosophique, empreint à la fois de légèreté et de pessimisme vis-à-vis de la nature humaine, devient très vite un immense succès mondial. Biographie Jeunesse et formation Fils de Martin Louis Marie Jean de Saint Exupéry (1863-1904), sans profession, et d'Andrée Marie Louise Boyer de Fonscolombe, Antoine Jean-Baptiste Marie Roger de Saint-Exupéry naît le au 8, rue |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine%20de%20Saint-Exup%C3%A9ry | Antoine de Saint-Exupéry | du Peyrat, dans le de Lyon, dans une famille issue de la noblesse française. Il partage une enfance heureuse avec ses quatre frères et sœurs. Mais en 1904, son père meurt, terrassé par une hémorragie cérébrale à seulement 41 ans, en gare de La Foux. Marie de Saint-Exupéry éduque ses cinq enfants : Marie-Madeleine, dite « Biche », Simone, dite « Monot », Antoine, dit « Tonio », François et Gabrielle, dite « Didi ». Elle est aidée par la gouvernante autrichienne Paula Hentschel (1883-1965), qui restera auprès d'eux jusqu'à ce qu'ils deviennent adultes. Dans son roman Pilote de guerre, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine%20de%20Saint-Exup%C3%A9ry | Antoine de Saint-Exupéry | l'auteur lui rendra hommage en ces termes : . La mère d'Antoine vit mal ce veuvage prématuré. Son naturel optimiste lui permet de faire face à ses obligations. D'une sensibilité à fleur de peau, artiste (elle pratique la peinture), elle tisse avec Antoine des liens privilégiés et lui offre une excellente éducation, chose difficile à l'époque pour une femme seule. Elle transmet à son fils adoré des valeurs qu'il conservera toute sa vie : honnêteté, respect d'autrui, sans exclusivité sociale. Femme exceptionnelle, elle consacre sa vie à ses enfants, avec un humanisme que Saint-Exupéry a cultivé tout au long de |
Subsets and Splits
No community queries yet
The top public SQL queries from the community will appear here once available.