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https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viations%20en%20informatique%20P
Abréviations en informatique P
dans ses 2 sens possibles (identifiant de produit ou de processus) PIDGEN : Product IDentifier GENerator (Microsoft) PII : Pentium II PIIX : PCI ISA IDE Accelerator (chipset Intel) PIM : PIN : Personal Identification Number PIR : Post-Implementation Review (ITIL) PIU : Peripheral Interface Unit PIX : Private Internet EXchange de Cisco Systems PKCS : Public Key Cryptography Standards PKI : Public key infrastructure (Infrastructure à clés publiques) PL/I : Programming Language I PLC : Programmable Logic Controller, voir Automate programmable industriel PLM : Product lifecycle management PMD : Physical layer Medium Dependent, voir Fiber Distributed Data Interface PNG
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Abréviations en informatique P
: Portable network graphics PnP : Plug and Play POC : Proove of Concept PoE : Power over Ethernet POO : Programmation orientée objet POP : Point of Presence Post Office Protocol POP3 : Post Office Protocol version 3 POSIX : Portable Operating System Interface POST : Power-On Self Test, voir BIOS, POST PPD : PostScript Printer Description PPID : Parent Process IDentifier PPP : Point par pouce, traduction de l'anglais DPI pour Dots Per Inch PPP : Point-to-Point Protocol pppd : PPP Daemon PPPoA : Point to Point Protocol over ATM PPPoE : PPP over Ethernet, PPPoX : Encapsulation
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Abréviations en informatique P
PPP PPS (PowerPoint Show) PPTP : Point-to-point tunneling protocol PRA Plan Reprise Activité (ITIL), c'est l'équivalent de la partie informatique d'un PCA (Plan de continuité d'activité) Primary Rate Access (ISDN) PRI : Primary Rate Interface (ISDN) PRINCE : PRojects IN Controlled Environments (ITIL) printcap : printer capability (unix) PS : PlayStation PostScript PS2 : Personal System/2 PlayStation 2 PSA Persistent Staging Area dans SAP BW, en Ingénierie décisionnelle Projected Service Availability (ITIL) PSP : PlayStation Portable PSTN : Public Switched Telephone Network PTDR : Pété de rire (argot internet) PTE : Page Table Entries (Microsoft) PTY : Pseudo TeletYpe, pseudo-terminal
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Abréviations en informatique P
PUMA Protected User Mode Audio de Microsoft Vista PWD PassWorD pwd (print Workink Directory) : commande unix PXE : Preboot Execution Environment Notes et références P
https://fr.wikipedia.org/wiki/Association%20francophone%20des%20utilisateurs%20de%20logiciels%20libres
Association francophone des utilisateurs de logiciels libres
L'Association francophone des utilisateurs de logiciels libres (AFUL) a pour principal objectif de promouvoir, directement ou indirectement, les logiciels libres et notamment les systèmes d'exploitation libres comme GNU/Linux ou les systèmes BSD libres, ainsi que l'usage des standards ouverts. L'AFUL est une association française à but non lucratif de type loi de 1901 qui regroupe des utilisateurs, des professionnels du logiciel libre, des entreprises commerciales ainsi que d'autres associations, installés dans une dizaine de pays ou de régions francophones (France, Belgique, Suisse, Québec, Afrique francophone). L'AFUL a été fondée en 1998 par Stéfane Fermigier, Bernard Lang, Jean-Pierre Laisné, Nat Makarevitch
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Association francophone des utilisateurs de logiciels libres
et Thierry Stœhr. Jusqu'au 31 janvier 2009, date du vote du changement de nom long de l'association en assemblée générale, AFUL signifiait Association Francophone des Utilisateurs de Linux et des Logiciels Libres Activité L'AFUL maintient une liste canonique des Groupes d'Utilisateurs de Linux / de logiciels libres (GUL), ou Linux Users' Groups (LUG) en anglais. Elle a un accord cadre avec le Ministère de l'Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie (depuis 1998) et un accord-cadre avec l'Agence universitaire de la Francophonie (depuis 1999). L'association est présente au Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique (CSPLA) où
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Association francophone des utilisateurs de logiciels libres
son Vice-Président est membre. Membres notables Roberto Di Cosmo, anciennement Maître de Conférences en Informatique à l'École Normale Supérieure de Paris, et aujourd'hui Professeur d'Informatique à l'Université Paris 7 Denis-Diderot, ancien vice-président du groupe thématique « logiciel libre » du pôle de compétitivité Systematic Paris-Region, fondateur de Software Heritage. Stefane Fermigier, ancien président de l'AFUL, ancien président du groupe thématique « logiciel libre » du pôle de compétitivité Systematic Paris-Region, co-président du CNLL, président de l'APELL, fondateur des sociétés Nuxeo et Abilian. Bernard Lang, ancien vice-président de l'AFUL, ancien directeur de recherche à l'INRIA, administrateur de la FFII François Elie,
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Association francophone des utilisateurs de logiciels libres
administrateur de l'AFUL, Président de l'ADULLACT Tristan Nitot, ancien président de Mozilla-Europe Pierre Jarillon, vice-président de l'ABUL et personnage moteur en matière d'interopérabilité au sein du groupe de travail interop de l'AFUL Notes et références Liens externes AFUL Association française fondée en 1998
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Art ASCII
L’art ASCII consiste à réaliser des images uniquement à l'aide des lettres et caractères spéciaux contenus dans le code ASCII. Historique Parmi les plus anciens exemples connus d'art ASCII, on trouve les créations du pionnier de l'art informatique datant d'environ 1966. À cette époque, il travaillait pour les Laboratoires Bell. Description Cette pratique a commencé avec les mainframes, où ce genre d'images permettait de montrer ce qu'il était possible de faire avec une imprimante bien menée. Les images étaient alors d'une largeur de pour une longueur variable, et autorisaient les superpositions multiples de caractères. Une image de ce type très
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Art ASCII
répandue dans les années 1960 était un portrait de Brigitte Bardot. Des machines couplées à des caméras vidéo imprimèrent par la suite des portraits sur papier dans des galeries commerciales (parfois aussi sur des T-shirts par une méthode de transfert). La pratique s'est plus tard répandue par le biais des premiers BBS, sur lesquels il n'était pas possible d'afficher autre chose que du texte. La superposition de caractères disparut à mesure que les écrans remplaçaient les terminaux de type machine à écrire. À partir des années 1980, certains artistes ont utilisé des jeux de caractères étendus tels que la page
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Art ASCII
de code 437, disponible en mode texte sur compatible PC. On peut réaliser de l'art ASCII avec un simple éditeur de texte à l'aide d'une police de caractères à chasse fixe (par exemple : Courrier New), mais il existe des logiciels automatisant le processus, à l'aide d'algorithmes de conversion d'image en texte. Évidemment ces images, si elles sont faites à la main, demandent beaucoup de temps et de talent, d'où le terme « art ». Avec l'apparition des caractères unicode émoticônes basés sur les emoji japonais, des petites icônes graphiques, généralement en couleur sur les smartphones, a étendu l'art ASCII,
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Art ASCII
à l'art emoji (de l'). Types et exemples d'art ASCII Émoticônes La forme la plus simple d'art ASCII est la combinaison de deux ou trois caractères pour exprimer une émotion en texte. Effectuez mentalement la rotation de 90° de ces exemples pour une orientation plus compréhensible de ceux-ci, ou penchez la tête à gauche. :-) ou :) ou =) sourire :-(ou :(ou =(triste :'(pleure ;-) ou ;) clin d'œil :-D ou :D ou =D rire XD mort de rire (paupières serrées) :-P ou :P ou =P tire la langue B-) ou 8-) cool (lunettes de soleil) Xo souffrant :') pleure
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Art ASCII
de joie :S malade, gêné 3:) coiffé d'un chapeau (ou de cornes) Il y a un autre type d'art ASCII en une ligne qui ne nécessite pas de rotation. Ils sont parfois appelés « smileys japonais ». Exemples : Il est également possible de représenter des animaux et des silhouettes : [ (`;-£›‹>⋅⋅•⋅\ ] Représentation en « ASCII (étendu...) » de Sigmund Freud datée du début des années 2000 qui s’inspire du célèbre portrait de Freud réalisé en 1926 par Ferdinand Schmutzer. Dessins Il existe aussi des figures plus complexes, qui nécessitent plusieurs lignes : (_) | (_) | (_)
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Art ASCII
() () __ ___| | ___ _ __ ___ __| |_ __ _ (-.-) \ \ /\ / / | |/ / | '_ \ / _ \/ _` | |/ _` | ( ) \ V V /| | <| | |_) | __/ (_| | | (_| | (") (")o \_/\_/ |_|_|\_\_| .__/ \___|\__,_|_|\__,_| | | |_| _..-/ / | \ \ _|/| \ /-./_ \; \ \,;' \ ,\ / \: `:\ \ // `:`. ,' \ /-._; | : : :: ,. . ,' :: /`-._| | | || ' : `.`.) _,' |;._:: | |
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Art ASCII
| | `| : `' ,' `. / |`-:_ ; | | | : \ `--.) /|-._: : | \ \ / / :_| ;`-._; __..--'; : : / ( ;|;-./_ _/.-:'o | / ' | / , \._/_/_./--/_|:|___|_,' | | : / `'-'--'----'---------' | | : O ._O O_. O ._O O_. ; ; Un bateau viking (langskip ou drakkar) : `. // // // // ,' / (__) (oo) \ (\_/) (\___/) /-------\/ __ O \O/ (\___/) \ /\ ()_() (^_^) (='.'=) _[ ]_ / | || /o)\ /|\ | (='.'=) ( ) (='.'=) (>$<) ( U U
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Art ASCII
) \('o')/ * ||----|| \(o/ / \ / \ (")_(") .( o ). (")_(") (/ \) (")_(") ( : ) ~~ ~~ Vache Yin/Yang Personne Personne contente Cinq exemples de lapins Bonhomme de neige Certaines personnes utilisent l'art ASCII comme signatures dans leurs courriels ou leurs posts sur des forums de discussion. Le dessin qui ressemble à une vache est en fait un gnou. C'est un easter egg de apt-get, un gestionnaire de paquets pour certains systèmes GNU/Linux (prononcer « gnou/linux »). Parfois on rencontre aussi des mots dont les lettres sont constituées d'elles-mêmes. C'est ainsi qu'étaient souvent composées les
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Art ASCII
pages de garde des travaux d'impression sur les machines imprimant en continu des sorties de travaux batch. HHHHHH HHHHHH IIIIII !!! HHHH HHHH IIII !!!!! HHHH HHHH IIII !!!!! HHHH HHHH IIII !!!!! HHHHHHHHHHHHHH IIII !!!!! HHHHHHHHHHHHHH IIII !!!!! HHHHHHHHHHHHHH IIII !!! HHHH HHHH IIII HHHH HHHH IIII !!! HHHH HHHH IIII !!!!! HHHHHH HHHHHH IIIIII !!! On peut aussi s'en servir pour créer de la typographie, par exemple : ___ __, ( / ( o _/_ / / __, _ _ `. _ _, / /_ _/_(_/(_/ /_(/_ (___)/ / /_(_(__/ /_ // (/ Voici un exemple d'art ASCII
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Art ASCII
apparu sur Amiga. Ce genre d'art ASCII est fait à la main dans un éditeur de texte : <nowiki> __.----------------------------.__ :_) (_: ....|: :|.... : :<> <>: : :···|: :|···: .---+- -:- -:- -+---. /\___ | /\___ /\_ /\__ /\__ | /\___ _/ / | _/ /___ _/ __ / _/ __ / _/ __ / : _/ / \ __//\ :/\\ _// / \ )/ //\ \ )/ //\ \ )/ //\ /\ \_ //\ _/¯¯ \)¯ \/ ¯¯ __¯ \/¯¯ ¯ ¯¯ \/¯¯ ¯_ ¯¯ \/¯¯ ¯_ ¯¯ \/ ¯)/ ¯¯ \_ \ )/¯ (/ (/ ¯ /
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Art ASCII
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Art ASCII
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Art ASCII
_.' ``. o | `..-'l | `.`, | `. | `. __.j ) |__ |--""___| ,-' `"--...,+"""" `._,.-' mh</nowiki> Images réalisées par logiciel Par la suite, l'art ASCII est rarement réalisé à la main, mais plutôt par des logiciels qui facilitent la création d'œuvres de plus en plus complexes. Voici par exemple un smiley réalisé en art ASCII. <nowiki> oooo$$$$$$$$$$$$oooo oo$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$o oo$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$o o$ $$ o$ o $ oo o$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$o $$ $$ $$o$ oo $ $ "$ o$$$$$$$$$ $$$$$$$$$$$$$ $$$$$$$$$o $$$o$$o$ "$$$$$$o$ o$$$$$$$$$ $$$$$$$$$$$ $$$$$$$$$$o $$$$$$$$ $$$$$$$ $$$$$$$$$$$ $$$$$$$$$$$ $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ $$$$$$$$$$$$$ $$$$$$$$$$$$$$ """$$$ "$$$""""$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ "$$$ $$$ o$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ "$$$o o$$" $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
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Art ASCII
$$$o $$$ $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$" "$$$$$$ooooo$$$$o o$$$oooo$$$$$ $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ o$$$$$$$$$$$$$$$$$ $$$$$$$$"$$$$ $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ $$$$"""""""" """" $$$$ "$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$" o$$$ "$$$o """$$$$$$$$$$$$$$$$$$"$$" $$$ $$$o "$$""$$$$$$"""" o$$$ $$$$o o$$$" "$$$$o o$$$$$$o"$$$$o o$$$$ "$$$$$oo ""$$$$o$$$$$o o$$$$"" ""$$$$$oooo "$$$o$$$$$$$$$""" ""$$$$$$$oo $$$$$$$$$$ """"$$$$$$$$$$$ $$$$$$$$$$$$ $$$$$$$$$$" "$$$"" </nowiki> Certaines œuvres nécessitent presque de s'éloigner de l'écran ou de plisser les yeux pour apprécier le travail réalisé. <nowiki>Wikip iaWi pedia ikiped Wikipe Wik pediaW kipediaWik ediaWikiped ikipedi pediaW aWi ipedi ikip iaWik pediaW ipedi ipe iaWiki diaWikiped aWikipediaWi pediaWiki iaWiki ikipe iaWi pedi ikip aWik iaW ed kipe Wiki aWikipe ikip iaWikipedi kipe pedia kip aWi ped ipe iki ia dia ipediaWikip
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Art ASCII
dia ikip aWik dia diaWik edi ikip ia edi pediaWi aWi diaWikiped Wikipe edi kipe aWi Wik ped Wi pediaWik Wik iaWikip ipe Wikipedia ipediaW aWi dia ipe kipediaWi ipediaWikipe ipe ikipedi dia ipe diaWiki kip aWik dia ediaWikip iaWikipedia dia ped Wik Wik dia Wik pedi ikipe Wik iaWi edia kip iaWi aWik iaW ipe kipe Wik iped kip diaWikipedia kipe iki Wik d ikip ikiped Wikip diaWikipediaW kipedi ediaWik pedi WikipediaWi pediaW kipedi kipedi Wi ed pediaWikipedi WikipediaWikipediaWi aWikipediaWi ipediaWik iaWikipediaWi ediaWi</nowiki> Ce dernier est de l'ANSI art, un dérivé de l'ASCII art, car il a été teinté
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de gris. Les dégradés et gris typographique se font donc uniquement avec lettres, comme sur l'exemple suivant. Le logo de Wikipédia en art ASCII (composé de 7857 caractères) Jeu vidéo Le RPG sur navigateur Candy Box réalisé en 2013 par le développeur français Aniwey, est entièrement en ASCII. Notes et références Articles connexes Calligramme libcaca FIGlet Teehan+LaX ASCII porn Art numérique
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Alger
Alger (en , , en , ou ), surnommée El Bahdja (« la joyeuse »), El Mahrussa (« la bien-gardée ») ou El Beida (« la blanche »), est la capitale de l'Algérie et en est la ville la plus peuplée. Située au bord de la mer Méditerranée, la ville d'Alger est en fait constituée de plusieurs communes de la wilaya d'Alger dont elle donne son nom en tant que chef-lieu mais n'a ni personnalité juridique, ni structure d'administration en propre. L'unité urbaine d'Alger comptait selon l'Office national des statistiques algérien d'après le dernier recensement de 2008. Avec d'habitants selon
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Alger
le ministère des Affaires étrangères français, tandis que l'agglomération en comptait environ en 2010 suivant le classement des 100 plus grandes villes du monde par World Gazetteer et en 2020 selon Population Data, Alger est la première agglomération du Maghreb et du littoral méditerranéen. Fondée au , comme comptoir phénicien en pays berbère, sous le nom dIkosim, elle est occupée par les Romains, les Vandales, les Byzantins et les Arabes puis au début du Moyen Âge par la tribu berbère des Beni-Mezghana. C'est le souverain berbère de la dynastie ziride Bologhine ibn Ziri, au milieu du qui fondera l'Alger actuelle,
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Alger
sous son nom El-Djazaïr ou Lezzayer, employé encore de nos jours pour la désigner en arabe et en berbère. Elle ne prend son rôle de capitale de l'Algérie qu'à partir de la période de la régence d'Alger en 1515. Elle est alors une des cités les plus importantes de la mer Méditerranée entre le et le début du , pratiquant le corso, et à laquelle les puissances maritimes versent un impôt pour le passage de leur flotte. Son rôle de capitale du pays sera confirmé lors de la colonisation française où elle devient le siège du gouverneur général de l'Algérie.
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Alger
Alger fut la capitale de la France libre de 1942 à 1944. Depuis l'indépendance de l'Algérie, en 1962, devenue capitale de l’État algérien, elle abrite le siège des institutions politiques du pays en plus de tenir un rôle de premier plan économiquement. Géographie Localisation Alger est située dans l'Algérois au nord de l'Algérie. Topographie La topographie de la côte algéroise est caractérisée par la succession à partir du rivage actuel et jusqu'à une altitude de plus de , d'une série de gradins, disposés les uns au-dessus des autres comme les marches d'un escalier. Ces marches interrompent brusquement la continuité des
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Alger
pentes, en général très rapides, qui bordent le littoral algérois. Hydrographie Alger est traversée par plusieurs fleuves et plusieurs cours d'eau qu'on nomme indifféremment Oued. Tous les fleuves qui la traversent se jettent dans la Méditerranée qui borde toute la côte algéroise. Son système hydrographique est propre au milieu méditerranéen : le débit d’eau est faible mais ses cours d’eau connaissent des crues importantes en cas de pluies. Le massif de Bouzaréah, connu par ses reliefs accidentés, possède un réseau hydrographique très dense, drainé par huit principaux cours d'eau (Baranès, Sidi Medjber, Frais vallon, jaubert, Scotto Nadal, Chemin du Fort,
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Alger
Birtraria et Oued Koriche ou Oued Atoun (ex-Oued Mkacel)). La moitié de ses cours d'eau a été artificialisée et canalisée par des collecteurs enterrés. À l'ouest l'Oued Mazafran constitue la frontière entre les wilayas d'Alger et de Tipaza, plus à l'est, entre Chéraga et Aïn Benian, l'embouchure de l'Oued Beni messous. À l'est, les Oueds El Harrach, El Hamiz et Réghaïa ainsi que la zone dite « le lac de Réghaia », un site d’importance écologique de dimension internationale protégé par la convention de Ramsar, sont particulièrement touchés par la pollution due aux nombreuses usines implantées dans cette zone. L'Oued
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Alger
El Harrach bénéficie depuis ces dernières années d'un projet d'assainissement et d'aménagement. La surexploitation des nappes d'eau souterraines en saisons sèches provoquerait un rabattement important du niveau piézométrique, une inversion du sens de l’écoulement souterrain et par conséquent des problèmes d’intrusion marine vers l’aquifère côtier. Le barrage réservoir de Douéra (Skalandji) permet le stockage des eaux des Oueds Mazafran () et El Harrach (). La capacité totale de ce réservoir est de destiné principalement à l’irrigation de de la plaine de la Mitidja centre et la réalimentation de la nappe par infiltration. Alger est alimentée en eau potable par les
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Alger
barrages de Bouroumi, Keddara, Beni Amrane et Taksebt et par la station de dessalement d'El Hamma mise en exploitation en mars 2008. Géologie et relief L'étude géologique de la région algéroise, peu étendue en surface et formant un rocher qui s'avance dans la mer, révèle qu'en arrière il est recouvert par un cordon de dunes au-delà duquel on retrouve les terrains sédimentaires de la série tertiaire. Dans une esquisse géologique et topographique du littoral d'Alger datant de 1911, il apparaît que ce littoral comprend essentiellement toute la région basse qui borde sur plus de le pied de l'Atlas, depuis le
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Alger
massif de Sidi-Fredj au nord de Thénia des Béni Aïcha, jusqu'au mont Chenoua à l'ouest de Tipaza. Le relief se caractérise par trois zones longitudinales : le Sahel, le littoral et la Mitidja. Climat Alger bénéficie d'un climat méditerranéen. Elle est connue par ses longs étés chauds et secs. Les hivers sont doux et humides, la neige est rare mais pas impossible. Les pluies sont abondantes et peuvent être diluviennes. Il fait généralement chaud surtout de la mi-juillet à la mi-août. Risques naturels Alger est une zone sismique sensible, plusieurs failles sont détectées dans son territoire (Khaïr al Dine, Zemmouri,
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Alger
Sahel, Chenoua, Blida, Thenia). Ces failles aux potentiels sismiques différents sont susceptibles de générer des séismes. Le plus violent qui ait jamais été recensé est celui du , par suite duquel Alger fut complètement détruite et en partie inondée. Le dernier séisme important date du et coûta la vie à . En outre, plusieurs quartiers furent touchés par le séisme de Boumerdès en 2003 (faille Zemmouri). En raison de sa situation géographique, Alger est fortement soumise aux risques d'inondation à cause du ruissellement des eaux de pluie des hauteurs de la ville jusqu'aux quartiers situés en contrebas. Ce risque est
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Alger
accentué par plusieurs facteurs liés à une évolution urbaine prenant peu en compte les risques. Plusieurs édifices sont construits sur des lits d'oued, comme au val d'Hydra. Le , des pluies diluviennes s'abattirent sur Alger, transformant les lits d'oueds en torrents de boue. Cette catastrophe causa la mort de plus de , majoritairement à Bab El Oued, un quartier où des immeubles entiers furent détruits. Démographie Avant la conquête coloniale La population d’Alger aurait été d’environ au puis aurait décliné jusqu’à habitants en 1830. Période coloniale En 1954, la banlieue était peuplée de dont et soit une population totale de
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Alger
l'agglomération de . Période 2004-2008 La wilaya d'Alger comptait . La pyramide des âges met en avant une population jeune relativement importante, presque un tiers de la population a moins de . Cependant on observe une diminution des naissances à partir de 1983 et une reprise de natalité sur la période 2004/2008. Toponymie Dans les plus anciens documents cartographiques, Alger s'est écrit de différentes façons : Alguer (1275), Algezira (1300), Zizera (1318), Zizeria (1367) Zizara (1409), Aurger (1339) chez Angelino Dulcert. Cependant, dans ces mêmes documents se trouve le nom d'Alger (dès le ) qui était prononcé Aldjère, voire «
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Alger
Algir » sur la mappemonde de Martin Béhaïm (à la fin du ), et enfin, Alger chez Sébastien Cabot (au milieu du ). Tous ces noms proviennent de la racine Djezaïr Beni Mezghenna. Le point sur lequel il y a divergence est la signification du nom Djezaïr Beni Mezghenna. Les premiers à citer Alger furent Ibn Hawqal dans son livre S'urat al Ardh (صورة الارض) et Al-Bakri dans Des Routes et des Royaumes (كتاب المسالك والممالك) au chapitre sur « La route d'Achir à Djzayer Beni Mezghenna » (vers l'an 1068). Le premier l'écrit (جزائر بني مزغنّاي), le second (جزاير
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Alger
بنى مزغنى), sans qu'aucun d'eux donne la signification du nom. William Mac Guckin de Slane, en traduisant le livre d'Al-Bakri, ajoute une traduction « îles » pour (جزاير). Au début du , Hassan al-Wazzan dit Léon l'Africain pense que le nom « gézeir » viendrait de sa proximité avec les îles Baléares. Diego de Haedo rattache le nom à l'unique île qui faisait face à Alger. En 1843, Louis Adrien Berbrugger explique que le nom d'Alger viendrait des îles qui faisaient, selon lui, face au port d'Alger à l'époque et qui furent plus tard rattachées à sa jetée actuelle ;
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Alger
en arabe Al-Djaza’ir (), « les îlots », en français « les îles des Mezghenna » (جزاير بني مزغنا, Djezaïr Beni Mezghenna). Le terme d'île pourrait, selon des géographes musulmans du Moyen Âge, également désigner la côte fertile de l’actuelle Algérie, coincée entre le vaste Sahara et la Méditerranée, apparaissant alors comme une île de vie, Al-Jaza’ir. Ibn Hawqal ne cite qu'une île à un jet de flèche de la côte et Al-Bakri aussi. Par ailleurs, le géographe Al-Idrissi mentionne dans « نزهة المشتاق في اختراق الآفاق » l'existence de la ville qu'il transcrit indifféremment Djézayr beni Mezghena (جزاير بني
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Alger
مزغنا) et parfois Al Djézayr (الجزائر). Une autre hypothèse existe pour l'origine du mot Djezaïr Beni Mezghenna. Cette hypothèse attribue une origine berbère au nom d'Alger. . Alger viendrait donc de l'anthroponyme Ziri qui signifie « clair de lune » en berbère. Il faut noter qu'Al-Bakri, repris par Louis Mas Latrie, décrit les habitants d'Alger et de ses alentours (Mitidja) comme des Berbères vivant à la limite du royaume hammadide encore en place. La ville fut dénommée Icosium durant la période romaine. Selon une légende gréco-romaine, Icosium aurait été fondée par vingt (Eïkosi) compagnons d’Hercule. Selon la légende, vingt des
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Alger
hommes d’Hercule, embarrassés de choisir le lieu de la fondation de la future ville d’Alger, s’accordèrent à sacrifier trois moutons et placer chacun d’eux sur un emplacement donné (L’Harrach, Pointe-Pescade et l’actuel centre-ville d’Alger) pour constater ensuite lequel des trois moutons demeurera intact. Ils s'aperçoivent que celui du site actuel n'est pas affecté par la décomposition. Ils résolurent de fonder Alger sur cet emplacement en lui attribuant le nom d’Icosium (dérivé du mot grec Eikosi, qui signifie en grec vingt). Marmol affirme de son temps qu'une tradition indigène locale attribuait la fondation d’Alger sur les ruines de Sassa, près d'El-Harrach,
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Alger
aux Mosgan (Mezghana), peuple plus basané que blanc et dont les principaux habitats étaient en Libye, d’où, ayant acquis une certaine puissance, il serait venu dans la province d’Alger et y aurait régné longtemps avant la venue des Romains. Histoire Préhistoire La seule trace de présence humaine, pour le Paléolithique inférieur, se résume en un seul biface qui fut découvert au voisinage de Mahelma et attribué à un Acheuléen moyen sinon plus vraisemblablement supérieur. Les deux plus importants gisements découverts dans le Sahel d'Alger remontent pour l'un au Paléolithique moyen. Il s'agit de celui découvert lors de la construction, en
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Alger
1961, de la cité Malki (ex-Allobroges), à Ben Aknoun, et l'autre, celui de la grotte du Grand Rocher, à Aïn Benian, qui remonte au Néolithique. D’autres gisements ont livré des restes attribués à l’Ibéromaurusien remontent au Néolithique et Néolithique pauvre. Vers 1840, Adrien Berbrugger avait découvert l’une des nécropoles mégalithiques les plus importantes du littoral algérien : les dolmens de Beni Messous. La nécropole s’étendait sur les deux rives de l’Oued Beni Messous, celui de Beni Messous (rive droite) et celui d’Aïn Kalaa (rive gauche). Le Sahel d’Alger offre un panel des différentes cultures préhistoriques du Maghreb à l’exception de
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Alger
la hache à talon, de l'âge du bronze, découverte à Saint-Eugène (Bologhine) et qui représente un cas unique au Maghreb. Antiquité Une localité appelée à l'origine par les Puniques Ikosim (nom signifiant « l'île aux mouettes » d'après Victor Bérard ou « l'île aux épines » ou « aux hiboux » d'après Joseph Cantineau et Louis Leschi), lorsqu'elle acquit le statut de comptoir phénicien d'importance, la fondation d'Ikosim est antérieure au Des débris de vases campiniens datant du y furent découverts dans un puits de vingt mètres de profondeur en 1940. Déjà au début du , Ikosim était un important
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comptoir phénicien. En -202, la ville passa sous influence romaine à la suite de l'alliance scellée entre Massinissa et Scipion l'Africain contre Carthage. Le nom d'Ikosim prend sa forme romanisée, Icosium, sous Juba et Ptolémée. Les tribus berbères Maghraouas étaient très nombreuses dans les environs d'Icosium et Ptolémée de Maurétanie devait les contenir. Ptolémée de Maurétanie fit transférer une partie des Maghraoua vers le Chlef et il combat les résistants berbères soulevés par Tacfarinas, dans cette même période. Après Tibère, Vespasien envoya une colonie à Icosium pour arrêter les révoltes. Après la révolte de Tacfarinas, Firmus (général maure berbère) détruisit
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Icosium en mettant le feu avec l'aide de toutes les tribus berbères maures (non romanisés) qui vivaient dans les montagnes des environs au . C'est vers le que le christianisme s'introduisit à Icosium. En 429, la ville passa sous domination vandale, lors de leur conquête de l'Afrique du Nord. En 442, un traité entre Romains et Vandales permit aux Romains de récupérer Icosium et ce durant les cent ans de présence vandale en Algérie. Après 533, la ville, à peine contrôlée par les Byzantins, fut attaquée par des tribus berbères. Moyen Âge En 710, la conquête musulmane introduisit l'islam en
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Afrique du Nord. Le territoire d'Alger appartenait aux Maghraouas, une tribu berbère zénète. Ziri ibn Menad, vassal des Fatimides, vainquit les Berbères zénètes kharidjites. Après la mort d'Abu Yazid en 947, Ziri ibn Menad s'empara de la région du centre et fonda Achir comme capitale des Zirides. D'après Ibn Khaldoun, la région d'Alger fut occupée par les Sanhadjas avec la dynastie des Zirides. Le fils de Ziri ibn Menad avec l'autorisation de son père, Bologhine ibn Ziri, fonda trois villes dont Beni Mezghenna (Alger), Médéa et Miliana après avoir chassé les Zénètes. Bologhine ibn Ziri reconstruisit Icosium au milieu du
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en fortifiant et agrandissant le site occupé par les Beni Mezghenna et la baptisa « Djezaïr Beni Mezghenna », en 960. Il fonde donc ce qui est aujourd'hui le coeur historique d'Alger, la Casbah d'Alger, comme débouché maritime pour la ville d'Achir. Cette dernière jeune capitale prospère, a besoin d'un port de mer rapproché. La guerre continua entre les Zénètes et les Sanhadjas. Ziri ibn Menad fut tué en 971 dans une bataille contre les Maghraouas, sa tête fut rapportée à Cordoue par les Maghraoua afin d'obtenir de l'aide pour affronter l'armée des Zirides, vassal des Fatimides. Les Zénètes vengèrent
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ainsi la mort d'Abu Yazid. C'est ainsi que Moez, calife fatimide, désigna Bologhine ibn Ziri comme calife du Maghreb. Ce dernier continua le combat contre les Zénètes. Ces derniers demandèrent alors l'aide des Omeyyades de Cordoue pour reprendre leur territoire et leurs villes y compris Alger. Bologhine ibn Ziri s’empare de presque tout le Maghreb en suivant les directives de Moez. Bologhine possédait toutes les villes du Maghreb, il avait pour ordre de tuer tous les Zénètes, de ramasser l'impôt des Berbères sous l'emprise de l'épée. Ceci provoqua une marche de contestation de la part des autres tribus. Les Kutama
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devinrent jaloux des Zirides et la guerre éclata entre les deux tribus ; Mila et Sétif furent rasées par les Zirides. Les Omeyyades acceptèrent enfin d'aider les Zénètes à reconquérir leurs territoires, en particulier des Maghraoua. Bologhine ibn Ziri rebroussa chemin en voyant toute l'armée des Zénètes venue d'Andalousie par voie maritime qui s'installa à Ceuta. En 983, Bologhine ibn Ziri mourut. S'ensuivit une longue période de défaite pour les Zirides. Les Maghraouas regagnèrent leurs territoires et leur souveraineté dans le Maghreb central et dans l'Ouest grâce à Ziri Ibn Attia issue des Maghraouas. Toutes les villes du Centre jusqu'à
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Tanger redevinrent des villes Zénètes, y compris Alger. Les Fatimides voulaient prendre l'Al-Andalus, mais ils décidèrent d'abandonner ce projet pour garder l'Égypte et les autres provinces. Les Zirides restèrent souverains dans leurs territoires à l'est de l'Algérie ainsi que les Hammadides (tribu des Sanhadja). Les Almoravides prirent Alger en 1082 grâce à Youssef Ibn Tachfin. Ce dernier défit tous les Zénètes. La première grande mosquée du rite malikite Djamaâ el Kebir ou la Grande Mosquée (de 1097) y fut construite par Youssef Ibn Tachfin. Les Almoravides n'ont jamais fait la guerre contre les Zirides, les deux tribus sont des Sanhadjas.
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En 1151, Abd al-Mumin (Almohades), un Berbère zénète, reprit Alger ainsi que tout le Maghreb et l'Andalousie aux Almoravides. Par la suite, Alger fut rattachée aux capitales des dynasties Zianides, ainsi que Hafsides et Mérinides pour des courtes périodes. Longtemps la ville fut dépendante de Tlemcen sous les dynasties Ifrenides, Maghraouides, Almoravides, Almohades et Zianides. Époque moderne Alger au début du Alger était alors un port peuplé d'environ , dont la population s’était fortement accrue avec l’arrivée des Juifs et des Maures expulsés d’Andalousie après la chute de Grenade. Elle devint une « petite république municipale ». En 1510, les
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Espagnols soumirent Alger et bâtirent une forteresse sur un îlot de la baie, le Peñon d'Alger, destinée à défendre et surveiller la ville. À la mort du roi Ferdinand le Catholique en 1516, les habitants se révoltèrent et imposèrent à l'émir Salim at-Toumi, de faire appel au corsaire turc Barberousse. Ce dernier devint maître de la ville après avoir assassiné Salim at-Toumi qui avait intrigué avec les Espagnols et sa tribu des Tha'alibi pour se débarrasser des corsaires, mais les Espagnols conservèrent la forteresse du Peñon. En 1516 et 1518, Alger fut attaquée par des expéditions espagnoles commandées respectivement par
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Diego de Vera et Hugo de Moncada, qui échouèrent toutes deux. Par la suite, Khayr ad-Din Barberousse fut évincé d'Alger par le chef kabyle Sidi Ahmed ou el Kadhi, mais s'y rétablit à la fin des années 1520 avec le soutien du gouvernement ottoman et réussit cette fois à prendre et à détruire la forteresse du Peñon ; il fit construire la jetée Kheir-Eddine, reliant les îlots à la terre ferme et constituant ainsi le premier abri du port d'Alger. Cette date marque le début de la régence d'Alger, qui fit d'Alger la capitale d'un État vassal de l'Empire ottoman,
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quoiqu'assez indépendant de facto. En même temps, une double extrapolation se produisit. La ville, El Djazaïr en arabe, donne son nom au pays entier (en arabe, « Alger » et « Algérie » s'écrivent de la même façon : El Djazaïr) tandis que la citadelle perchée en haut de la ville ancienne, la casbah, donne son nom à la ville. De nos jours encore, « casbah » désigne la ville précoloniale, désormais classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. Siège d'Alger par l'empereur Charles Quint Après la bataille de Tunis en 1535 et dans le but de sécuriser ses positions méditerranéennes,
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Charles Quint décida en 1541, de s'emparer d'Alger qui était devenue une véritable base « corsaire » (au sens du corso méditerranéen) sous la houlette des frères Arudj puis Khayr ad-Din Barberousse. En octobre 1541, l'empereur réunit une flotte de guerre. Alger était alors sous l'autorité de Hassan Agha. Hassan Agha renforça les fortifications et les arsenaux de la ville. Lors du siège de la ville, un orage violent éclata. La tempête continua toute la soirée et même la nuit entière. Au petit matin, la pluie ne cessant de tomber, elle rendit inutilisable la poudre pour les canons et les
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arquebuses. Les troupes impériales furent alors décimées par les troupes d'Hassan Agha et les irréguliers venus des campagnes environnantes. L'armée impériale battit ensuite en retraite vers le cap Matifou. La retraite fut désastreuse pour les forces impériales car la route était coupée par une crue de l'Oued El-Harrach tandis que les troupes algéroises et irrégulières les harcelaient, leur occasionnant de grandes pertes. Les survivants arrivèrent à Tamentfoust, puis les troupes de Charles Quint se réfugièrent à Béjaïa, alors toujours aux mains des Espagnols. Après cette débâcle, la ville devint la plus puissante des villes neuves de la Méditerranée. La régence
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d'Alger, solidement établie, dura trois siècles, jusqu'en 1830. La régence Sous la régence turque, la ville était administrée par un fonctionnaire : le Cheikh-el-Bled. Celui-ci avait entre autres attributions : celle de lever une contribution hebdomadaire sur les boutiques et sur les corps de métiers ; de fournir par voie de réquisition, les mulets et les chevaux de transport nécessaires aux troupes turques envoyées au dehors ; et de défrayer, pendant leur séjour à Alger, les envoyés de l'intérieur. Sa résidence était située dans l'actuelle « rue de la Lyre inférieure », sa villa à Birkhadem (« Djenan Cheikh-el-Bled »).
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Au début du , Laugier de Tassy décrivait la population d'Alger en ces termes . Au début du , on comptait à Alger une centaine d'écoles primaires et quatre collèges supérieurs (pour moins de ), à savoir celui de la Grande Mosquée, celui de la Quashashiyya, celui des Andalous et celui de Shaykh al-bilâd. À la veille de la conquête française, Alger était une ville très cosmopolite, la société se composait de Turcs, de Maures mêlés de Berbères et d’Arabes avec un fort apport andalou, de Kouloughlis, de Kabyles, de noirs affranchis, d'esclaves, de Juifs et de Beranis qui se
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composaient de minorités régionales : les Biskris, les Laghouatis et les Mozabites. Alger connaissait notamment plusieurs langues et dialectes : l'osmanli parlé par les Turcs, un arabe citadin parlé par les Maures, un hébreu arabisé parlé par les Juifs et les dialectes berbères parlés par chaque communauté berbère. La ville fut plusieurs fois bombardée sous la Régence. La marine royale française, sous le commandement de Abraham Duquesne, à la suite de la déclaration de guerre à la France du Dey d'Alger, bombarde Alger en 1682 puis plusieurs autres fois durant ce conflit. En 1815, la Seconde Guerre barbaresque s'achève par
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la défaite du dey Omar Agha, Américains et Algériens signent alors dans la baie d'Alger un accord permettant la libre circulation des navires américains en Méditerranée. Puis l'année suivante, en 1816, la ville est bombardée lors d'une expédition punitive par une flotte anglo-hollandaise menée par Edward Pellew et le dey doit à nouveau négocier. Colonisation française En 1830, après d'un blocus qui commence le 16 juin 1827, le roi Charles X prétexta de l'aggravation d'un contentieux commercial entre la France et la régence d'Alger pour envoyer un corps expéditionnaire commandé par le général de Bourmont, ministre de la guerre, afin
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que celui-ci prît possession de la ville qui tomba le , trois semaines après avoir débarqué à Sidi-Ferruch situé à à l'ouest. Les troupes du général de Bourmont s'emparent du trésor d'Alger qui s'élève, selon Pierre Péan, à de francs de l’époque (soit d’euros) dont une bonne partie est détournée. Présenté comme simple raid militaire punitif à l'origine, l'occupation française se prolongea pendant plus de , et marqua profondément la cité qui comptait à peine à cette époque. La ville, bâtie en amphithéâtre sur un rocher dont l'inclinaison est tournée vers l'est, s'étendait alors, dans la partie comprise entre les
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actuels rue Benganif, boulevard Hahkad, la casbah (la citadelle) et le port, soit de remparts avec cinq portes (Bab El Oued, Bab Azzoun, Bab Dzira, Bab El Bhar et Bab Jedid) qui enfermaient environ de grandeurs diverses contenant toutes une cour d'une plus ou moins grande étendue, , une dizaine de synagogues, casernes de janissaires, et maures. Les faubourgs constituaient la campagne avec de belles villas enfouies dans un cadre de verdure et de vastes jardins qui faisaient l'admiration des Européens. La ville haute, le Djebel, constituait la vraie ville avec ses mosquées, ses zaouïas et ses rues étroites. Au
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lendemain de la colonisation, la ville fut maintenue comme capitale de la nouvelle colonie d'Algérie, où une commission de gouvernement et un conseil municipal institués par Bourmont, siégeant en premier lieu à l'hôtel Bacri (aujourd’hui « palais Dar Khedaouedj Amiya »), rue Socgémah, remplacèrent l’administration turque. Cette assemblée composée de sept Maures et de deux Israélites, était présidée par un Maure marié à une Française, Ahmed Bouderbah qui, avant 1830, avait vécu en qualité de commerçant à Marseille. C’est lui qui, avec Hamdan Khodja, négocia la reddition de la ville auprès du Dey Hussein. M. Brugière, sous-intendant militaire, agissant en
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tant que « commissaire du Roi près de la municipalité » le seconda dans sa tâche. La colonisation française commença par le refoulement des indigènes, qui furent chassés de tout le Sahel algérois, puis évolua vers leur cantonnement qui les obligea pour vivre à vendre leur travail au colon voisin. Puis dès 1848, Alger devint le siège de la préfecture du département du même nom, permettant ainsi un développement rapide, grâce à l'arrivée d'émigrants européens au cours de la deuxième moitié du , principalement d'origine française ou méditerranéenne (Espagnols et Italiens), tandis que la population locale se concentre plutôt dans
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une casbah en voie de taudification (?). Afin d'investir la ville, deux ressources s'offrent aux colons : soit celle d'occuper les habitations mauresques, en s'adaptant à leur architecture ; soit celle d'en démolir quelques-unes pour construire des voies carrossables et des places pouvant servir aux rassemblements de troupes et aux marchés. La topographie de la ville, accidentée dans sa partie ouest, n'offrant qu'une zone basse légèrement plane dans sa partie est, et étant située en bordure de mer pouvait, grâce au voisinage du port, avoir un plus grand intérêt économique. Ainsi, c'est dans cette dernière zone qu'il y eut le
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plus de transformations. On commença par quelques démolitions entre Bab-Azoun et la Marine, ainsi que dans la rue des Souks pour permettre aux chariots de circuler librement. On continua le tracé des rues « Bab-Azoun », « Bab El Oued » et « de la Marine » qui avaient été auparavant simplement élargies. Pour les deux premières, on construisit des rues à arcades et on fit adopter l'établissement de galeries, de façon à lutter contre les rayons du soleil. Aussi l'ouverture de deux autres rues fut décidée : celles « de Chartres » et « des Consuls », afin d'établir
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une communication entre les portes Nord et Sud, au cas où les rues Bab-Azoun et Bab El Oued auraient été rendues inutilisables. À partir de 1840, la ville sortant des limites des fortifications ottomanes et des logiques de défense, le Génie élabora en 1841 un projet d’ensemble de fortifications modernes. L’architecte Pierre Auguste Guiauchain rédigea en 1845 un schéma général de voirie et d’alignements concernant les terrains à édifier à l’intérieur de la nouvelle enceinte. Il installa les nouveaux bâtiments publics : hôtel de ville, palais du Gouverneur, théâtre, palais de justice, hôtel des postes et du trésor, etc. dans
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les meilleurs emplacements dominant la mer et projeta une série de percées transversales destinées à faciliter la liaison entre les nouveaux quartiers du Nord et du Sud de la ville. Ce plan qui sera publié en 1848 par Delaroche, esquisse les rampes et les escaliers destinés à relier les quais à la ville, quelque plus haut, de même que les liaisons avec la « place du Gouvernement » au sud. Par étapes cette idée aboutira, en 1860, au projet de Chassériau, architecte de la ville, qui dessina l’ensemble de la structure soutenant le boulevard et les rampes entre les quais
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et la ville. Il prit le nom de boulevard de l’Impératrice en honneur d'Eugénie de Montijo, l’épouse de Napoléon III, qui l’inaugura en 1865 (avant son achèvement) et accueillit, au fil du temps, d’importants édifices publics : la Préfecture, le palais des Assemblées, le Casino, l’hôtel de ville, le grand lycée d'Alger (futur lycée Bugeaud), etc. Les Français s'installaient principalement dans les faubourgs, dans des maisons qui se trouvaient le long des remparts, comme le quartier populaire de Bab El Oued au nord, tandis que l'on poursuivait également l'européanisation de la ville musulmane ; aménager les constructions mauresques semblait être
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le meilleur programme d'utilisation de la cité. Ainsi, dès 1839, la partie basse de la ville commença à disparaître, démolitions et expropriations contribuèrent à donner un aspect nouveau à ce quartier. L'immigration d'Européens était importante. Tous les nouveaux venus commençaient d'abord par occuper les maisons mauresques qui sont transformées pour répondre à des exigences nouvelles. Celles-ci devenaient bientôt des bâtisses insalubres et mal aérées. Au cours de son voyage, Napoléon III fit une enquête personnelle qui eut pour résultat d'arrêter les démolitions de la vieille ville. Le rapport dit que la haute ville devait rester telle quelle. On commença à
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s'apercevoir qu'il était difficile de greffer une ville européenne sur une ville musulmane. Le temps seul se chargea alors de modifier l'aspect de la cité. Ainsi, les quartiers d’Alger ressemblèrent peu à peu à des quartiers parisiens, dignes des travaux haussmanniens, avec les lieux nécessaires à la vie publique (jardins, églises, mairies, écoles). Les anciennes somptueuses villas ottomanes réquisitionnées, furent utilisées comme maisons secondaires par les grandes familles françaises. La colonisation fit d'Alger une ville à majorité européenne, ceci bien que la population musulmane indigène commençât à s'accroître de façon exponentielle à partir de la Première Guerre mondiale, du fait
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tant de l'accroissement naturel que de l'exode rural. En 1871, la ville se proclame Commune d’Alger, avant celle de Paris. À partir de 1903, l’administration française se soucia du respect de la culture indigène, c’est ainsi que le style néo-mauresque est né (exemple : la Grande Poste d'Alger). L’embellissement de la ville s'accentua pendant les années 1930 (centenaire de la conquête de l’Algérie). C’était un moyen pour justifier la colonisation et de montrer sa réussite. Pour cela, on construisit des musées (musée des beaux-arts d'Alger), des jardins (jardin d’Essai), des lieux artistiques (villa Abd-el-Tif, avec ses artistes pensionnaires du concours).
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Les transports modernes furent également installés. Ainsi, en 1892 le chemin de fer fit son apparition par la fondation de la Compagnie des Chemins de fer sur routes d'Algérie (CFRA), dont une partie du réseau est centré sur Alger. Il se composait d'une ligne côtière traversant la ville par les boulevards le long du port. La même année, la Société des tramways algériens (TA) fut créée afin de constituer un réseau purement urbain dans Alger. Une longue ligne fut construite, parallèle à celle des CFRA, mais à l'intérieur de la ville. En complément de la ligne de tramways des TA,
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une nouvelle ligne de trolleybus fut mise en service. Seconde Guerre mondiale Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Afrique du Nord française, dont Alger, resta sous les ordres de la métropole, donc à compter de juin 1940 du gouvernement de Vichy. Le 8 novembre 1942 seulement, Alger vit débarquer les forces alliées, dans le cadre de l'opération Torch. À Alger, le succès du débarquement est lié à une opération de résistance de grande ampleur. Quatre cents combattants, dont de nombreux membres de la communauté juive d'Alger, occupèrent les principaux points stratégiques de la ville la nuit précédant le débarquement, emmenés par
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Alger
Henri d'Astier de La Vigerie et José Aboulker. Ce putsch permit d'éviter toute résistance du d'armée vichyste, stationné dans la ville sous le commandement du général Juin. Alger devint le siège du commandement allié, chargé de libérer la Tunisie de la tutelle de l'Axe et de préparer le débarquement en Italie sous la direction du général Eisenhower, futur président des États-Unis. Elle devint surtout la capitale provisoire de la France, lorsque, après un maintien provisoire du régime de Vichy sous l'amiral Darlan et le général Giraud (voir Situation politique en Afrique libérée (1942-1943)), elle accueillit le général De Gaulle qui
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Alger
le 3 juin 1943 y forma, avec Giraud, le Comité français de libération nationale (CFLN), puis convoqua une Assemblée consultative provisoire. Le 3 juin 1944, le CFLN devint le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF), qui siégea à Alger jusqu'après la libération de Paris. La ville d'Alger fut décorée, le 29 mai 1949, de la croix de guerre 1939-1945 avec palme de bronze. Guerre d'indépendance Alger se constitua en Zone autonome d'Alger, fin de l'année 1956 sous le commandement de Ramdane Abane et ensuite de Yacef Saâdi en 1957, joua aussi un rôle décisif durant la guerre d'Algérie (1954-1962),
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Alger
notamment pendant la bataille d'Alger, durant laquelle la parachutiste de l'armée française, à partir du , mena la chasse aux indépendantistes algériens, sur ordre du garde des Sceaux François Mitterrand, qui lui donne tout pouvoir pour « éliminer les insurgés ». La ville comptait alors . Un an plus tard, les manifestations du 13 mai lors de la crise de mai 1958 y consacrèrent la chute de la Quatrième République en France, ainsi que le retour du général De Gaulle aux affaires. Alger reste marquée par cet épisode caractérisé par une lutte sans quartier entre les indépendantistes et l'Armée française
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Alger
menant des opérations de police et pratiquant la torture. Des opposants à l'ordre colonial, comme le jeune professeur de mathématiques Maurice Audin ou le leader nationaliste Larbi Ben M'hidi sont maintenant honorés depuis par la municipalité : des artères principales de la ville portent désormais leurs noms. La bataille d'Alger, remportée par le général Massu, reste cependant une réussite mitigée car si sur le plan militaire, en quelques mois, les principaux dirigeants du FLN sont arrêtés, l'action de ces derniers ainsi que les aspirations du peuple algérien apparaissent sous un jour nouveau aux yeux de l'opinion internationale. Le 11 décembre
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Alger
1960, des cortèges formés d’habitants des bidonvilles envahissent les rues des quartiers européens afin de réclamer la fin de la guerre. Charles de Gaulle autorise l’armée à ouvrir le feu sur les manifestants, tuant au moins 260 personnes. Par les décrets du 24.02.1959 et du 24.02.1960, l'organisation de la commune d'Alger sera réorganisée : le « Grand Alger » est formée en agglomérant au centre-ville douze anciennes communes de la périphérie. L'ensemble est divisé en dix arrondissements, dont la gestion est assurée par un administrateur général, par un conseil municipal élu et par des maires et adjoints d'arrondissement. Les communes
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Alger
concernées par cette réforme étaient : Air de France () Baraki () Birmandreis () Bouzarea () Dely-Ibrahim () El-Biar () Hussein Dey () Kouba () Maison-Carrée () Mustapha () Oued Smar () Saint-Eugène () Mais en avril 1961, Alger revint de nouveau sur le devant de la scène lorsque les généraux Salan, Challe, Zeller et Jouhaud échouèrent dans leur tentative de soulèvement de l'Armée française contre la politique algérienne du général de Gaulle. Lors de l'exode de 1962 (appelée aussi l'exode des pieds-noirs), Alger vit partir sa population d'origine européenne et juive (). Après l'indépendance Les Algériens célébrèrent dans une
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Alger
grande liesse populaire l'indépendance de l'Algérie le . Le 19 juin 1965, à minuit, les chars de l’armée prirent position autour de la capitale, le président Ben Bella fut renversé. Accueillant la plupart des révolutionnaires du monde entier et autres figures du tiers monde, ce qui fit dire au chef indépendantiste de Guinée-Bissau Amilcar Cabral : . Alger devient une capitale du tiers monde ainsi qu'une ville phare du Mouvement des non-alignés pendant la guerre froide. Elle accueille le Festival panafricain en 1969. En octobre 1988, soit un an avant la chute du mur de Berlin, Alger fut le théâtre
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Alger
de manifestations réclamant la fin du système de parti unique, une véritable démocratie baptisées «le Printemps d'Alger». Elles furent réprimées par les autorités (plus de ), mais constituèrent un tournant dans l'histoire politique de l'Algérie moderne. En 1989, une nouvelle constitution fut adoptée qui mit fin au règne du parti unique et permit la création de plus de cinquante partis politiques, ainsi qu'officiellement une libération totale de la presse écrite. Crise des années 1990 La ville devint alors jusqu'en 1992 le théâtre de nombreuses manifestations politiques de toutes tendances. En 1991, une formation politique dominée par des conservateurs religieux, le
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FIS, engagea un bras de fer politique avec les autorités qui se solda par des élections législatives qu'elle était en passe de remporter en 1992. Le taux de participation fut de 61,01 %. Le FIS rafla dès le premier tour et se plaça en ballotage favorable dans les six circonscriptions restantes. L'annulation du scrutin par les autorités marqua le début d'une période de violences. De nos jours, Alger veut redevenir une grande capitale africaine et méditerranéenne, elle entreprend une ouverture vers le monde en organisant de nombreuses manifestations et colloques internationaux. Alger attire ainsi depuis quelques années de grandes multinationales
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Alger
telles que la Société générale ou Siemens. De nombreux grands projets de réalisation d'infrastructures tels que le métro, le tramway ainsi que divers projets de restructuration urbaine, de création de nouveaux centres urbains satellites, peinent à voir le jour, quoiqu'ils auraient dû être achevés il y a plus de : Alger est en pleine expansion urbaine, motivée par un besoin d'affirmation au niveau régional dans sa lutte pour concurrencer les autres villes nord-africaines de Tunisie et du Maroc. Pour l'année 2007, Alger est capitale de la « culture arabe ». Administration et politique Organisation de la ville d'Alger L'organisation municipale
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Alger
de la ville d'Alger a souvent évolué à travers le temps, aussi bien à l'époque française, qu'après l'indépendance. Elle a d'abord été une simple commune à partir de 1832 avant de devenir une ville en 1959, divisée en . À la suite d'une réforme de 1977, les arrondissements deviennent des communes et la ville est gérée par un Conseil Intercommunal appelé le CPVA. Depuis 2000, la ville composée de urbaines n'existe plus juridiquement, c'est la wilaya d'Alger et chacune de ses 57 communes qui ont repris les prérogatives de la ville. La Ville d'Alger À l'arrivée des Français en 1830,
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Alger
la médina d'Alger était une ville fortifiée qui correspond au territoire de l'actuelle commune de la casbah. Après quelques années sous régime militaire, la vieille ville et la ville européenne constituèrent la Ville d'Alger. En 1832, la commune d'Alger fut créée. En 1835, 14 communes rurales autour d'Alger furent créées. En 1848, les communes d'El Biar et Mustapha (actuellement Sidi M'Hamed) y furent rattachées avant d'en être détachées en 1870. En 1904, la commune de Mustapha fut définitivement intégrée à la ville d'Alger qui fut divisée en pour une superficie totale de . Le Grand Alger En 1959, le Grand
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Alger
Alger est créé avec le regroupement de 9 communes (Alger, Saint-Eugène, Bouzareah, El Biar, Dely Brahim, Birmendreis, Kouba, Hussein-Dey et Maison-Carrée). Cet ensemble était découpé en et un territoire de , il était dirigé par un administrateur général nommé par décret et un conseil municipal de , chaque arrondissement étant dirigé par un maire-adjoint. Après l'indépendance, l'organisation de ville d'Alger fut maintenue en 1967, mais il n'y eut plus d'administrateur général. En 1974, deux arrondissements furent ajoutés (Bouzareah et Bir Mourad Raïs). En 1977, les arrondissements devinrent des communes de plein exercice, mais il fut créé le Conseil populaire de
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Alger
la Ville d'Alger (CPVA) regroupant les anciens arrondissements afin de poursuivre les prérogatives de l'ex-commune d'Alger. Il est à noter qu'une nouvelle entité vint s'ajouter au CPVA, il s'agit de Baraki, portant l'ensemble à . À la suite du découpage administratif de 1984, la ville fut une nouvelle fois réorganisée en 1985 en passant à mais la superficie fut divisée par trois, passant à , en se délestant des territoires périphériques, à l'est autour d'El Harrach, à l'ouest (Bouzareah) et au sud (Bir Mourad Raïs). Elle continua à être gérée conjointement par les communes et le CPVA mais ce dernier
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est placé sous la tutelle de la wilaya. La wilaya remplace la ville Depuis le report des élections municipales de 1989, le CPVA n'existe plus. Il fut d'abord remplacé par un Conseil communal provisoire de l'agglomération urbaine d'Alger (CCPAUA). Quelques mois plus tard, en avril 1990, deux nouvelles lois relatives à la commune et la wilaya furent adoptées, et les Conseils urbains coordination de la wilaya d'Alger (CUC) furent créés, les anciennes communes formant la ville d'Alger ayant été regroupées sous l’appellation Conseil intercommunal d'Alger. À partir de ce moment-là, l'administration de la wilaya se substitue définitivement à celle de
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la ville. Ainsi, les directions et services techniques liées au CPVA furent mis sous la tutelle de la wilaya avant de devenir des EPIC. En 1997, après s'être agrandie de 24 nouvelles communes, la wilaya d'Alger fut dotée d'un statut particulier et devient le Gouvernorat du Grand Alger (GGA), elle serait dirigée un ministre gouverneur, en l’occurrence Cherif Rahmani. Elle serait organisée en urbaines, dénommées arrondissements urbains et en . Ce nouveau statut ne dura pas longtemps, puisqu'en 2000, le Gouvernorat du Grand Alger fut dissous, ayant été jugé inconstitutionnel. Maires d'Alger Urbanisme L’organisation spatiale et territoriale de l’aire métropolitaine
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La vieille ville, comptoir phénicien et médina berbère, appelé casbah d'Alger est adossé au massif de Bouzareah (site en amphithéâtre). Il est protégé des vents de l’ouest et par des écueils et îlots (atouts défensifs). À l'origine, il y a la casbah d'Alger qui déployait en éventail ses petites maisons basses du pied des collines sahéliennes jusqu'à la mer. L'étroitesse de son territoire poussera les notables à édifier des résidences secondaires plus spacieuses à la campagne, au-delà des remparts de la ville ; c'est le fahs algérois. Il se divise en trois zones, selon les portes qui les desservent, fahs
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de Bâb El Oued (porte de Bâb El Oued), le fahs de Bâb Azoun (porte de Bâb Azoun) et le Fahs de Bâb J'did (porte de Bâb J'did). Au-delà se délimitaient les wtan. La casbah, le fahs et les wtan composaient ce qui s'appelait Dar Es Soltan. La gestion administrative du fahs était confiée au caid El Fahs. En plus des djenans, des marabouts, des fontaines (Bir Mourad Rais, Bir Khadem, Hamma, des cimetières, fours à chaux parsemaient le territoire. De magnifiques demeures, les Djenans, maisons mauresques avec jardins et dépendances, constellaient de leur blancheur la campagne verdoyante. Occupées en
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été lors des grandes chaleurs, des travailleurs en assuraient le gardiennage et entretenaient les jardins potagers le reste de l'année. Un grand nombre de ces djenanes existent encore aujourd'hui, dispersées dans le tissu de la ville moderne. Si certains d'entre eux existent encore aujourd'hui, nous le devons à leur occupation et à la maintenance par des institutions d'État (Dar Mustapha Pacha au palais du Peuple) de santé (Dar Hassan Pacha à l'intérieur de l'hôpital Maillot), des musées (musée du Bardo, musée des antiquités ex-Gsel), des sièges de consulats et actuellement d'ambassades. Mais une grande partie de ces demeures a été
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soit détruite, soit laissée à l'abandon (leurs propriétaires ayant quitté le pays au début de la colonisation). C'est vers le fahs que la ville va s'agrandir, d'abord en occupant l'étroite plaine littorale (Mustapha, Bab El Oued) puis en colonisant les collines du Sahel (quartiers des hauteurs d'Alger). Le site s’est avéré par la suite, notamment aux débuts de la colonisation française, trop exigu pour contenir une urbanisation alimentée par la pression démographique et les besoins en équipements et infrastructures. Son extension s’oriente principalement vers l’est pour des raisons liées à la topographie du site marquée par l’existence de la plaine
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de la Mitidja, tandis que la présence d’une barrière montagneuse à l’ouest exclut toute option pour cette direction. Globalement, l’extension spatiale de l’agglomération d’Alger est alors orientée dans les deux directions suivantes : vers le sud-est (les hauteurs) : ce site culminant à d’altitude, fortement découpé de ravins et aux pentes très fortes, abritera dans un premier temps un habitat pavillonnaire et par la suite de grands équipements ; vers l’est : de la plaine littorale jusqu’à la Mitidja. Ce site a privilégié l’extension de la ville d’Alger pendant la colonisation (Belcourt, Hussein Dey) et après la période coloniale. Composé
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de terrains agricoles ne présentant pas de difficultés majeures à l’urbanisation, il a accueilli beaucoup de programmes d’équipement après la période coloniale à savoir : les programmes d’habitat planifiés (ZHUN) : Bab Ezzouar et Dar El Beida ; l’université de Bab Ezzouar, l’aéroport international, le parc des expositions ; les zones industrielles (El Harrach - Oued Smar - Rouiba - Réghaïa). Les dynamiques récentes montrent que le tissu urbain d’Alger s’est élargi et étendu en progressant : vers les reliefs sahéliens du Sud-Ouest (jonction de l’agglomération de Birkhadem avec les agglomérations de Draria, Sebala et Saoula) ; vers la zone
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sahélienne avec l’étalement de l’agglomération de Cheraga et la continuité de son bâti jusqu’à Ouled-Fayet et El Achour au sud-est et avec les agglomérations de Ain Benian et Staoueli au nord-ouest ; vers le sud, avec la jonction des agglomérations de Baraki, Oued Smar et Dar El Beida ; le long de la côte et de la baie d’Alger avec le « remplissage » de l’espace compris entre Bordj El Kiffan, Bordj El Bahri, Tamentfoust et El Marsa). Principaux quartiers d'Alger La casbah (« la Citadelle »), arrondissement d'Alger : surnommée Al-Djazaïr al Mahroussa (« Alger la Bien Gardée »),
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elle est fondée sur les ruines de l’ancienne Icosium. C'est une petite ville qui, construite sur une colline, descend vers la mer, divisée en deux : la ville Haute et la ville Basse. On y trouve des bâtisses et des mosquées du ; mosquée Ketchaoua (bâtie en 1794 par le Dey Baba Hassan) flanquée de deux minarets, mosquée el Djedid (1660, à l'époque de la régence turque) avec sa grande coupole ovoïde terminée en pointe et ses quatre coupolettes, mosquée El Kébir (la plus ancienne des mosquées, elle fut construite par l'Almoravide Youssef Ibn Tachfin et plus tard reconstruite en
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1794), mosquée Ali Betchnin (Raïs, 1623), Dar Aziza, palais de la Jénina. La casbah, c'est aussi des labyrinthes de ruelles et de maisons pittoresques ; et si l'on s'y perd, il suffit de redescendre vers la mer pour se repositionner. Alger-Centre. La rue Didouche Mourad (ex rue Michelet) est située dans le d’Alger. Elle s'étend de la Grande Poste jusqu'au palais du Peuple (ancien palais d'été). Elle traverse notamment la place Audin, La faculté d’Alger, le Sacré-Cœur et le parc de la Liberté (ex-de Galland). Elle est bordée de magasins et de restaurants chics sur une grande partie de sa