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https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | L’agnosticisme () est une conception selon laquelle l'esprit humain ne peut accéder à l'absolu. Selon les agnostiques, il est impossible de trancher le débat sur l'existence d'un dieu ou d'une divinité, il n'y a aucune preuve définitive sur le sujet et il n'est pas possible de se prononcer. Les agnostiques tendent à n'accorder aucune transcendance ni aucune valeur sacrée aux religions (prophète, messie, textes sacrés…) et à leurs institutions (clergé, rituels, prescriptions diverses…). Aux yeux d'un agnostique, les religions sont bien trop « humaines » du fait de leurs modes de fonctionnement et des dynamiques anthropologiques sur lesquelles elles reposent |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | (soutien psychologique face à la mort, analogie anthropocentrique d'un dieu bâtisseur de l'Univers…) pour qu'elles puissent avoir un quelconque lien direct avec une éventuelle et hypothétique forme d'intelligence surnaturelle. Termes proches Les concepts suivants sont proches, mais néanmoins distincts, de l'agnosticisme. Le déisme, qui postule un être transcendant qui n'interagit pas avec le monde, tout en restant à l'écart de toute religion révélée et ritualisée. Même s'il peut considérer que la vérité sur cet être transcendant est inconnaissable, le déisme prend position en faveur de son existence. C'était la position officielle de Benjamin Franklin, reflétée par son épitaphe. L'athéisme, qui |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | considère qu'il n'y a pas de dieu, ou en tout cas pas de raison de supposer qu'il y en ait un. Richard Dawkins présente l'agnosticisme comme simplement la version politiquement correcte de l'athéisme, proposant une démonstration qu'elle ne s'en distingue en rien concrètement. L’antithéisme, qui est une opposition active au théisme. Le scepticisme philosophique, qui considère en général que la vérité sur ce qui échappe à l'expérience ne peut être connue avec certitude. Selon cette attitude philosophique, et selon la formule de Bertrand Russell « on ne doit prendre position que sur preuve, et s'en abstenir lorsque la preuve fait |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | défaut ». L'apathéisme, qui considère que la question de l'existence ou de l'inexistence de dieu ne possède pas d'intérêt ni d'utilité pratique. Un exemple est la célèbre réponse du mathématicien Pierre-Simon de Laplace interrogé par Napoléon sur l'absence de dieu dans son système du monde : « Sire, je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse ». Ainsi, le déisme est bien un théisme, même s'il incorpore une certaine notion de scepticisme. Bertrand Russell et Richard Dawkins, tous les deux non-croyants, ne prétendent pas que la question de l'inexistence de dieu, comme celle de son existence, est connaissable. Car si |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | toute croyance n'est pas forcément une connaissance, toute connaissance est classiquement définie comme croyance vraie et justifiée. Comme d'autres, ils estiment ainsi l'agnosticisme compatible avec l'athéisme comme avec le théisme, puisque l'agnostique ne se prononce pas sur la connaissance de dieu. Reconnaître cette position ne nécessite d'ailleurs pas d'être agnostique et athée. Les agnostiques s'opposent aux croyants, qui considèrent probable ou certaine et connaissable l'existence de telles divinités, mais éventuellement aussi aux athées estimant que l'improbabilité ou l'impossibilité d'existence de dieu est également inconnaissable. Ainsi certains agnostiques se disent athées, et d'autres théistes, alors que d'autres encore se disent ni |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | l'un, ni l'autre. Si le degré de scepticisme varie selon les individus, il est intéressant de remarquer que : premièrement, ceux qui affirment connaître (« gnosis » ou γνῶσις signifiant « l'action de connaître » en grec ancien) peuvent, paradoxalement et théoriquement, avoir un niveau de doute plus élevé que les agnostiques, étant donné que pour certains de ceux-ci, la certitude totale n'est pas nécessaire à la connaissance ou, réciproquement, que pour certains agnostiques un niveau très élevé de certitude n'est pas suffisant pour qu'une croyance atteigne la valeur de connaissance ; deuxièmement, les agnostiques s'accordent pour dire qu'il n'existe |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | pas de preuve définitive suffisante pour qu'une croyance en l'existence ou en l'inexistence de dieu atteigne la valeur de connaissance, et affirment l'impossibilité de se prononcer en matière de connaissance, et même parfois de croyance, malgré le fait qu'une connaissance comme cas particulier de croyance soit classiquement admis par certains philosophes, même après Edmund Gettier. Étymologie Le terme « agnosticisme » (parfois incorrectement écrit agnostisme par une fausse étymologie), vient du grec αγνωστικισμός, agnôstikismós, lui-même tiré de agnôstos (ignorant), la « gnôsis » étant la connaissance ; il désigne la privation de connaissance ou l'impossibilité de connaître ce qui dépasse |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | l'expérience. Il s'agit donc d'une position plutôt épistémologique qui met éventuellement en question la légitimité de la métaphysique, de la révélation, de la divination L'agnosticisme n'est pas une opposition systématique et spécifique au gnosticisme, qui est une doctrine liée aux débuts du christianisme, mais a un sens beaucoup plus général. Antérieurement au christianisme, le mot « agnostique » désignait une personne qui n'avait pas été initiée à la , c'est-à-dire à une croyance mystique en un . Le mot « agnostique » a été forgé en 1869, dans une intention « polémique », par Thomas Henry Huxley (1825-1895) pour signifier |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | Il voulait que le terme fît comprendre que la métaphysique est ; comme le pensait déjà le philosophe empiriste David Hume qui recommande, à la fin de son Enquête sur l'entendement humain, de jeter aux flammes les livres de théologie ou de métaphysique scolastique. Positions philosophiques Agnosticisme provisoire en pratique C'est là la position de ce qui peut être nommé l’« agnosticisme provisoire en pratique » (abrégé APP). Celui-ci estime que si un ou des dieux ont le monde, ils l'ont fait en cohérence avec les principes qui régissent , de manière que leur œuvre (l'Univers) soit conforme à leur |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | intention, et surtout, que d'éventuelles interventions divines postérieures à cette création initiale (illustrées par exemple, par , , ) soient envisageables. De cette manière, on peut supposer que l'existence d'une divinité reste à la portée de notre raison, et cette hypothétique existence constitue donc une question que la science pourra éventuellement résoudre un jour, notamment par le moyen de l'étude de ses éventuelles interventions sur Terre. En attendant, les partisans de cet agnosticisme peuvent établir des probabilités sur l'existence de(s) dieu(x) en se fondant sur les seuls éléments de preuves accessibles pour l'instant (récits, miracles, fossiles…), et en confrontant les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | arguments des diverses positions. L'agnosticisme provisoire en pratique prendra fin quand sera apportée à la question du divin une réponse scientifiquement irréfutable. Agnosticisme définitif de principe La phrase précédente synthétise le courant agnostique qu'est l'agnosticisme définitif de principe (ADP). Cette thèse s'appuie sur certains phénomènes et paradoxes que la science, la logique se révèlent actuellement incapables d'expliquer, mais surtout sur l'idée que l'humanité vivant sur la planète Terre ne représente qu'une part infime de l'Univers, et même tellement infime qu'elle ne sera jamais en mesure de l'appréhender totalement . Aussi, si un ou des dieux avaient créé le monde, ses |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | intentions « divines » ne devraient guère se concentrer sur nous, et donc notre esprit ne peut absolument pas être le reflet du sien ou des leurs. Plus on se rend compte de la complexité du monde dans lequel nous vivons, plus le(s) créateur(s) supposés en être à l'origine doivent être complexes et puissants comparés à nous, et moins alors il devient probable que l'humanité bénéficie d'une attention divine particulière (donc encore moins un individu). La notion de preuve devient ainsi illusoire : même si un croyant argue des miracles décrits dans ses textes sacrés (et même si un prophète |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | en faisait la démonstration), il pourra toujours lui être objecté qu'il s'agit d'une technologie inconnue ou de magie qui n'a pas nécessairement de lien avec une divinité. L'ADP insiste sur la « vanité » de l'homme se croyant capable de répondre à la question de l'existence de(s) dieu(x). Pour ses tenants les plus extrêmes, la question de l'existence de(s) dieu(x) est extra-rationnelle et ne peut donc faire l'objet d'une étude rationnelle et, pour ce motif même, elle ne peut pas être discutée. En pratique, les tenants de l'APP ont plutôt tendance à regarder les religions et leurs témoignages avec le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | même scepticisme que d'autres preuves plus scientifiques ; leurs convictions étant ouvertes à l'arrivée de toutes preuves infirmant ou confirmant l'existence de Dieu. En revanche, si les tenants de l'ADP partagent la même indécision quant à l'existence d'un être supérieur (au-delà de l'aspect rationnel), ils ont tendance à rejeter totalement et définitivement tout caractère sacré des religions (clergé, livres sacrés, miracles mis en avant dans la liturgie...). Ce, à la fois parce qu'ils considèrent ces institutions comme de pures constructions sociales, mais aussi parce que, pour eux, l'Univers est si immense, si complexe et nos capacités de perception et de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | compréhension si limitées, que postuler une intervention divine sous la forme de messie ou de prophète est une absurdité, qui devrait par elle-même nous rappeler le caractère humainement construit et non divinement révélé des religions. Sont donc distinctes, au sein du débat agnostique, la question de l'existence d'une intelligence supérieure de celle du caractère transcendantal ou non des religions et des institutions religieuses humaines. Le refus de se prononcer, dans l'agnosticisme définitif de principe, n'implique pas une mise en équiprobabilité des hypothèses d'existence et d'inexistence de Dieu. On parlera plutôt dans ce cas d'un agnosticisme provisoire en pratique parfaitement neutre |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | et impartial, car quand bien même il s'affirmerait aussi sceptique que l'agnosticisme définitif de principe face à toute éventuelle preuve à venir sur la question, à partir du moment où sont fixées des probabilités, il fait l'hypothèse d'un dieu intra-rationnel, c'est-à-dire qui peut être appréhendé par la raison. Agnosticisme et religion L'agnostique peut choisir par convention sociale de s'affilier, malgré tout, à une croyance religieuse, alors qu'il n'a ni la certitude de l'existence d'une intelligence supérieure, ni le respect dû aux rituels et aux hommes d'Église ; mais cela lui évitera une éventuelle exclusion sociale, plus ou moins probable en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | fonction de la religiosité de son groupe social d'appartenance. Certains agnostiques peuvent même se revendiquer ouvertement chrétiens ou musulmans dans une logique d'affirmation identitaire et culturelle sans rapport avec la croyance religieuse. Ils peuvent agir par cynisme politique ou par croyance en une supériorité civilisatrice de leur religion. L'agnosticisme n'est pas lui-même un système unifié, et donc sujet à interprétation dans sa pratique. Religions La conception philosophique même de l'agnosticisme fait qu'un agnostique ne peut pas éprouver de l'animosité à l'égard d'un croyant. L'agnostique peut toutefois être critique quant à certains préceptes religieux, et quant aux actions des fidèles qui |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | revendiquent . Mais la plupart des agnostiques y sont totalement indifférents. L'agnosticisme n'est donc pas antithéiste. À l'inverse, toute tentative de prosélytisme à leur égard est mal perçue car nul ne peut prétendre apporter la preuve de l'existence de Dieu (en l'état actuel des connaissances de l'Homme ou à jamais, selon les individus). Un croyant croit autant en Dieu qu'un agnostique assume sa conception philosophique, même si ce dernier la considère comme plus objective. En fait, l'attitude d'un agnostique est surtout fonction du degré de scepticisme de sa position. Un partisan de l'agnosticisme provisoire en pratique aura tendance à être |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | plutôt tolérant et compréhensif, car il conçoit les arguments des croyants et reconnaît, plus ou moins, la possibilité de leur position. À l'opposé, un partisan de l'agnosticisme définitif de principe tendra vers une attitude plus critique, considérant les arguments religieux comme intégralement infondés et irrecevables, et n'affiche donc au mieux que de l'indifférence, si ce n'est du mépris. Les plus radicaux en appellent d'ailleurs à une certaine restriction de l'activité publique des institutions religieuses, car ils estiment qu'elles ne devraient pas être autorisées à véhiculer des théories cosmogoniques infondées (aujourd'hui, ou à jamais) en les présentant comme . L'agnosticisme est |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | donc souvent attaché au concept de laïcité ; sans être antireligieux, il reconnaît souvent sa conviction comme étant plus ou moins teintée d'anticléricalisme. En réalité, l'opposition entre croyants et agnostiques concerne davantage la question de l'intervention de Dieu dans les affaires humaines que celle de son existence. La plupart des religions affirment tenir leur savoir de révélations par leur dieu, ce qui en fait une connaissance sacrée, hors de portée de l'analyse scientifique. Or, un agnostique tient d'abord compte des informations apportées par les sciences (c'est-à-dire les connaissances démontrées ou prouvées) et, malgré la difficulté pour elle d'étudier le domaine |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | religieux (en vertu du principe du Non-recouvrement des magistères), la Science apporte, chaque jour, d'importantes informations fiables sur la nature de notre environnement et nous enseigne à relativiser la place de l'homme dans l'Univers. L'écart observé tend à devenir tellement grand qu'il discrédite l'hypothèse de l'ingérence des dieux dans les affaires humaines, donc également la plupart des révélations dont se prévalent les religions. Il est envisageable que le(s) dieu(x) des religions puissent être des entités de nature supérieure, mais il est invraisemblable qu'ils aient créé l'Univers en s'intéressant d'aussi près à l'humanité telle que cela est décrit dans les écrits |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | religieux, qui font presque toujours référence d'une part à la Création et au fonctionnement du monde et, d'autre part, à des interventions ponctuelles et localisées de leur(s) dieu(x) (prophètes). Il y a donc un problème de disproportion dans les rapports dieu(x)/hommes tels que décrits par les religions. Par conséquent, l'agnosticisme tend plutôt à considérer les religions comme des constructions sociales et culturelles, qui auraient surtout la fonction de permettre la cohésion sociale (le mot « religion » vient entre autres du latin religare, « relier » : relier Dieu et les hommes, mais aussi les hommes entre eux). En l'absence |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | de preuves établies scientifiquement, l'agnosticisme soutient qu'on ne peut prendre au sérieux les affirmations des religions comme des indices objectifs de l'existence de(s) dieu(x). L'agnosticisme adopte ainsi une attitude de parfaite neutralité envers les religions, du moins tant qu'elles respectent les droits fondamentaux de la personne humaine. L'annulation des sacrements ou assimilés (telle la débaptisation dans le Christianisme) n’est nullement nécessaire aux agnostiques, ces derniers n'attachant pas d’importance aux divers rites religieux. Les fêtes religieuses, comme Pâques, Noël, Yom Kippour, ou l'Aïd al-Adha, peuvent être tout aussi bien célébrées. Elles sont perçues, tout simplement, comme des fêtes traditionnelles. De même, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | un agnostique peut se rendre à l'intérieur des édifices religieux si bon lui semble, afin, par exemple, d'y contempler l'architecture, ou pour des raisons de convention sociale. Il n'y a aucune interdiction ou doctrine liée au fait d'être agnostique, puisque l'agnosticisme ne suit, par définition, aucun précepte absolu, si ce n'est . C'est pourquoi l'agnosticisme peut se concilier avec une certaine pratique religieuse ; chacun étant libre, à défaut de certitude scientifique, de suivre sa foi, comme il lui plaira. En cela, l'agnosticisme rejoint l'adage de Blaise Pascal : . Il faut donc plutôt assimiler l'agnosticisme à un courant de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | pensée philosophique qu'à une religion. Selon Liliane Voyé, pour les agnostiques, les religions sont de pures constructions sociales et culturelles qui auraient surtout eu pour fonction d'assurer la cohésion et l'ordre dans les sociétés humaines traditionnelles, par exemple au travers de la menace de l'enfer, de la promesse du paradis, de la notion de péché ou du principe du bouc émissaire. Religions théistes Les religions théistes sont les premières visées par la pensée de l'agnosticisme. Ce sont leurs conceptions de Dieu que l'agnosticisme a d'abord étudiées et à partir desquelles il a construit sa pensée. Néanmoins, les controverses sont presque |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | toutes restées limitées au christianisme. Judaïsme La plupart des penseurs et exégètes juifs considèrent que l'on peut arriver à Dieu par sa seule raison, l'exemple type étant le patriarche Abraham. Cependant, selon la Bible, Dieu fait des miracles pour que l'on croie en lui et en son omnipotence, notamment dans l'Exode. Christianisme Les relations entre le christianisme et l'agnosticisme sont faites à la fois de confrontations et de tolérances. L'exemple le plus évocateur est le débat qui eut lieu entre les représentants des Églises et les défenseurs de la théorie de l'évolution de Charles Darwin. Après quelques débats passionnés, l'Église |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | catholique reconnut la plausibilité de la théorie (en admettant qu'Adam et Ève pouvaient être des symboles) d'abord comme hypothèse, puis comme davantage qu'une hypothèse. Il n'en existe pas moins dans quelques milieux protestants une persistance du créationnisme, entre autres chez les mouvements évangéliques américains, qui est en totale opposition avec la conception philosophique de l'agnosticisme. En effet, le créationnisme se propose de donner une valeur scientifique à des affirmations purement dogmatiques (comme la Création du monde en une semaine), relevant de la foi et non d'une démarche inductive et rationnelle, comme le relève la position agnostique. L'agnosticisme se montre alors |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | d'autant plus critique que le créationnisme se rend coupable de confusion entre foi et empirisme (rompant ainsi avec le non-recouvrement des magistères). Islam Le Coran condamne les mécréants ainsi que les , nommés les , mais pas spécifiquement les agnostiques. L'histoire de la théologie musulmane est d'ailleurs jalonnée de doutes : au , Burzoe, ministre du roi sassanide Khosro , exprime ses doutes concernant la vérité des religions de son époque, soupçonnant leurs enseignements d'être vides de sens, et considérant les croyants comme les victimes d'une illusion. Cette pensée a influencé très tôt l'islam, initiant une tradition de libre-pensée et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | de littérature sceptique qui a conduit au scepticisme des missionnaires ismaëliens, ainsi qu'à celui d'Al-Ghazâlî au . Cependant, le doute, en islam, ne porte pas sur l'existence même de Dieu, mais sur la définition d'une pratique de son culte sur Terre. Si, comme le pensent des théologiens de plusieurs religions et quelques philosophes comme Platon ou Plotin, le sentiment du dieu unique est inné en la nature humaine, il n'y a pas besoin de preuve de son existence ; les révélations ne concernent alors que les modalités du culte à lui rendre, par gratitude d'abord, et accessoirement pour obtenir une |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | éventuelle rédemption dans la vie éternelle. Toutefois, il reste possible que, dans la recherche intellectuelle de Dieu, le doute quant à son existence même soit temporairement toléré par l'islam (soit dans le cadre de la pensée spéculative, soit dans un moment de désarroi), mais la condition reste d'aboutir, finalement, au monothéisme définitif, et donc la reconnaissance soumise à Allah par le biais des enseignements attribués à Mahomet son prophète. De ce fait, ce sont plus particulièrement l'athéisme et l'agnosticisme définitif de principe, c'est-à-dire le refus inébranlable de reconnaître Allah, qui sont absolument condamnés. Mahomet a conseillé à ses disciples (sahâba, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | compagnons) de ne pas se polariser sur des questions qui les dépassent. Selon le livre At-Targhîb wa At-Tarhîb, Mahomet conseille à ses compagnons : . Concrètement, cette idée a été reprise par les théologiens musulmans rationalistes sous la forme d'un agnosticisme religieux, qui affirme l'existence d'un fossé infranchissable entre Dieu et sa création qu'il transcende, rendant impossible toute prédiction ou connaissance à son sujet. En cela, ils rejoignent partiellement l'agnosticisme définitif de principe, qui préconise de délaisser totalement les réflexions sur le divin. Cet agnosticisme partiel, en rappelant les limites conceptuelles humaines, s'accorde sur ce point avec les religions dites |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | de la révélation. En effet, la révélation ne se définit pas selon elles comme un phénomène objectif librement observable par tous, mais comme une divine seulement adressée à une minorité très restreinte d'humains ayant la chance d'être élus pour recevoir des révélations inaccessibles humainement, par la grâce de Dieu. Hors de la révélation, personne n’a le droit, dans cette optique, d’affirmer quelque interprétation que ce soit concernant des questionnements dépassant en principe l'entendement humain, de sorte que l'on ne pourrait rien attendre de l'analyse scientifique et rationnelle sur ces sujets. Religions non théistes Certaines traditions religieuses réfutent la croyance en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | un dieu créateur. Parmi les religions non théistes, sont encore pratiquées de nos jours le bouddhisme et le jaïnisme, tandis que le courant athée du Sâmkhya ne le serait plus. Ces trois points de vue non théistes partagent la même croyance dans la loi du karma, loi de causalité correspondant à ce qui pourrait être attribué à un créateur dans le contexte théiste. Ces religions sont plus difficiles à appréhender pour l'agnosticisme car elles ne font pas référence expressément à une ou des divinités. Or, si l'agnosticisme s'intéresse à toute religion, il se penche plus sur les signes de l'existence |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | de dieu(x) créateur(s) et/ou interventionniste(s) à travers les faits allégués par les religions que sur leurs contenus dogmatiques, dont proviennent les rites et traditions (qui ont un aspect d'abord et surtout social). Cependant, les religions, au sens large, ont toutes en commun de proposer une autorité morale dont elles présentent souvent l'origine comme transcendante à l'Homme, c'est-à-dire divine. La vision agnostique consiste toujours à douter de la divinité de cette source d'autorité. Le bouddhisme, même s'il ne vénère pas forcément de dieu, propose néanmoins une cosmogonie (une organisation du monde) et une vision de la vie après la mort, c'est-à-dire |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | des affirmations fondées uniquement sur des dogmes, ce qui peut en faire une religion. Le concernant, l'agnosticisme s'intéresse surtout à la notion de karma, fondamentale dans la pensée bouddhiste, selon laquelle tous les êtres vivants sont pris dans un cycle de réincarnations perpétuelles, dans lequel ils ne peuvent progresser que par la réalisation d'actions vertueuses, et cela, dans l'espoir d'échapper à ce cycle des réincarnations pour atteindre le Nirvāna. L'agnostique pourrait remarquer que si la progression des individus est conditionnée par la valeur de leurs actions, cela signifie qu'il existe quelque chose (une entité transcendante) définissant le bien et le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | mal, et régulant les parcours des individus en fonction de la proportion de bien et de mal présents dans leurs actions. Le point de vue agnostique consiste à mettre en doute l'existence de ces entités transcendantes, et moins à contester l'idée de cycle de réincarnation (difficilement formalisable en l'absence de définition claire de l'identité là où la mémoire ne subsiste pas), ainsi que les idées de hiérarchisation et de progression des êtres telles qu'elles sont définies dans beaucoup de variantes du bouddhisme, compte tenu des éléments de connaissance actuelle (avec une plus ou moins grande perspective de recueillir de nouveaux |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | éléments selon les points de vue). Quant à l'affiliation, elle reste affaire de convention sociale, comme indiqué plus haut. Autres positions philosophiques sur Dieu L’agnosticisme est, à l’origine, en opposition aux religions, induisant le doute sur la connaissance de dieu(x), dans le sens où il doute de son (leur) existence, avant de douter de son (leur) inexistence. Il va donc, dans un premier temps, dans le même sens que l’athéisme. Cependant, alors que l’athéisme affirme l’inexistence de dieu(x), l’agnosticisme ne peut encore, à un moment ou à jamais, le suivre, en l’absence de preuves suffisantes. Inversement, il ne peut pas |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | suivre non plus les diverses formes de déismes, qui affirment sans preuve l’existence d’un être suprême, d'un ou plusieurs dieux indéfinissables, dans le sens où nulle personne ou nul mouvement religieux ne peut selon lui se prétendre être le dépositaire exclusif de sa volonté. Dans les deux cas, aucune certitude n’est établie, car il n’existe encore ou n’existera jamais aucun fait reconnu et établi scientifiquement qui permettrait de statuer sur la question. Quant aux démarches de purs raisonnements formulés par les deux partis, ils sont inutiles car impuissants à prouver quoi que ce soit, car ils ne relèvent que de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | la « raison pure », et ne peuvent pas, de toute façon, surpasser la valeur, déjà insuffisante, de l’argument ontologique. Cependant, cette position ne relève pas exclusivement de l'indifférence religieuse (comme c'est le cas de l'apathéisme), car l'agnosticisme reconnaît malgré tout l'impact que pourrait avoir l'existence d'une divinité, ne serait-ce qu'en termes d'eschatologie (ce sont peut-être l'Au-delà et l'éternité qui sont en jeu). Selon les degrés de scepticisme, les partisans restent plus ou moins attentifs à l'arrivée de tout nouvel élément sur la question. Concrètement, du moins dans l'agnosticisme provisoire en pratique, il n'y a pas réellement d'agnostiques qui accordent |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | personnellement une valeur égale aux deux hypothèses. On distingue les agnostiques athées pour ceux qui penchent en faveur de l'inexistence de dieu(x) et les agnostiques théistes pour ceux qui penchent en faveur de son (leur) existence. Critiques Certains athées les considéreraient comme coincés dans une progression inachevée vers l'athéisme, voire le qualifient d'« athéisme faible », comme le reste des irréligions, d'ailleurs. Cette raillerie contre une posture dite de l'« hésitation » simplifie le choix agnostique qui se rapproche plutôt d'une forme de sagesse de la prudence face à l'ignorance. Selon l'expression de Bertrand Russell dans ses : . Selon |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | Friedrich Engels, dans l'introduction anglaise de Socialisme utopique et socialisme scientifique, l'agnosticisme est un matérialisme , c'est-à-dire que l'agnostique comme Thomas Huxley a honte de son matérialisme et rejette dès lors moralement le matérialisme, ainsi, pour le lecteur anglais de la fin du , . Nombres En 2010, 639 millions de personnes dans le monde seraient agnostiques. Un sondage de l'institut Harris Interactive, publié par le Financial Times et daté de décembre 2006, dénombre 32 % d'agnostiques en France, soit autant que d'athées, soit environ en France en 2013. Médias Protagoras est resté célèbre pour son agnosticisme avoué et un |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | certain relativisme. D'éminents artistes, intellectuels et scientifiques se sont revendiqués agnostiques. On peut par exemple citer : Blaise Cendrars, Charles Darwin, Émile Durkheim, Thomas Edison, Albert Einstein, Charlie Chaplin, Carl Sagan, Marie Curie, Thomas Henry Huxley, Claude Bernard, Émile Littré, Clarence Darrow, Lucien Rebatet. Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie Thomas Huxley, Collected Essays, vol. V, 2010, 2015 : Science and Christian Tradition. Essays, 7 : "Agnosticism" (1889), 8 : "Agnosticism: A rejoiner" (1889), 9 : "Agnosticism and Christianity" (1889) . . . . - trad. française de Joseph Ohana, Langage, Vérité et Logique, Paris, Flammarion, 1956. . |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticisme | Agnosticisme | . . . . . Liens externes Compil histoire. Agnosticisme, athéisme, rationalisme... Bertrand Russell, Why I am Not a Christian, Why I Am An Agnostic, dans le chapitre Robert G. Ingersoll, « The Moral Arguments For Deity », 1896 Atheism and Agnosticism, sur plato.stanford.edu A primer on negative (weak) atheism, sur dbskeptic Agnosticisme - Agnostique, sur atheisme.free.fr Articles connexes Philosophie de la religion Agnosticisme Critique des croyances |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | Le code Morse international, ou l’alphabet Morse international, est un code permettant de transmettre un texte à l’aide de séries d’impulsions courtes et longues, qu’elles soient produites par des signes, une lumière, un son ou un geste. Ce code est souvent attribué à Samuel Morse, cependant plusieurs contestent cette primauté, et tendent à attribuer la paternité du langage à son assistant, Alfred Vail. Inventé en 1832 pour la télégraphie, ce codage de caractères assigne à chaque lettre, chiffre et signe de ponctuation une combinaison unique de signaux intermittents. Le code morse est considéré comme le précurseur des communications numériques. Le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | morse est principalement utilisé par les militaires comme moyen de transmission, souvent chiffrée, ainsi que dans le civil pour certaines émissions à caractère automatique : radiobalises en aviation, indicatif d’appel des stations maritimes, des émetteurs internationaux (horloges atomiques), ou bien encore pour la signalisation maritime par certains transpondeurs radar et feux, dits « à lettre morse » (par exemple, la transmise par un tel feu sous la forme .- signifie « eaux saines »). Le morse est également pratiqué par des amateurs comme de nombreux radioamateurs, scouts (morse sonore et lumineux), plongeurs ou alpinistes (morse lumineux), par des joueurs pour |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | résoudre des énigmes, ainsi que comme sonnerie par défaut de réception de message pour les téléphones portables de marque Nokia (« SMS SMS » en morse). Utilisation du morse Le code peut être transporté via un signal radio permanent que l’on allume et éteint (onde continue, généralement abrégé en CW, pour en anglais), ou une impulsion électrique à travers un câble télégraphique (de nos jours remplacé par d'autres moyens de communication numérique), ou encore un signal visuel (flash lumineux). L’idée qui préside à l’élaboration du code morse est de coder les caractères fréquents avec peu de signaux, et de coder |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | en revanche sur des séquences plus longues les caractères qui reviennent plus rarement. Par exemple, le « e », lettre très fréquente, est codée par un simple point, le plus bref de tous les signes. Les lettres sont toutes codées sur quatre signaux au maximum, les chiffres sur cinq signaux. Les séquences plus longues correspondent à des symboles les plus rares : signes de ponctuation, symboles et caractères spéciaux. Parallèlement au code morse, des abréviations commerciales plus élaborées ont été créées codant des phrases complètes en un seul mot (groupe de ). Les opérateurs de télégraphie conversaient alors en utilisant |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | des mots tels que BYOXO (Essayez-vous de vous dérober ?), LIOUY (Pourquoi ne répondez-vous pas à la question ?) et AYYLU (Confus, réitérez plus clairement). L’intention de ces codes était d’optimiser le coût des transmissions sur les câbles. Les radioamateurs utilisent toujours certains codes appelés et . Ils sont utilisés par les opérateurs afin de s’échanger des informations récurrentes, portant par exemple sur la qualité de la liaison, les changements de fréquences et les télégrammes. Service maritime Les premières liaisons radiotélégraphiques sans fil utilisant le code morse datent du début du . En 1903, la conférence de Berlin attribue la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | longueur d’onde de () au trafic en radiotélégraphie morse en mer et officialise en 1906 le signal SOS comme appel de détresse. Jusqu’en 1987, plusieurs conférences mondiales des radiocommunications définissent les bandes à utiliser pour les communications en télégraphie morse. Depuis le , dans le cadre du SMDSM 1999, les services maritimes côtiers et mobiles de France et de nombreux autres pays ont abandonné la veille radiotélégraphique obligatoire et cessé les émissions en morse, notamment sur la fréquence de (maritime et aéronautique) et sur la fréquence de , affectées au trafic de détresse ou d’appel en radiotélégraphie, depuis les , |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | un système de satellites de télécommunications ayant pris le relais. À partir de ce moment, le trafic maritime radiotélégraphique et radiotéléphonique utilisant les ondes hertziennes commence à décliner lentement. Cependant, il existe encore à ce jour (2010) des fréquences internationales affectées par l’UIT à la diffusion de l’heure, de la météo marine ou aux communications maritimes en radiotélégraphie (parmi d’autres, à , ou à pouvant aussi être utilisé par l’Aviation civile). La bande des notamment reste utilisée par une vingtaine de pays dans le monde, parmi lesquels : l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Azerbaïdjan, le Cameroun, la Chine, la République du Congo, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | Djibouti, l’Érythrée, les États-Unis, l’Indonésie, l’Italie, l’Irlande, Oman, la Roumanie, la Fédération de Russie, les Samoa américaines et les Seychelles. À quelques exceptions près, la plupart des stations maritimes encore en activité n’émettent plus en morse que leur indicatif d’appel et éventuellement leur fréquence d’émission. Aujourd’hui, certaines fréquences destinées au trafic en CW de la marine marchande ont encore une affectation, même si elles ne sont plus utilisées que par quelques pays et très rarement. Depuis le début du et l’invention de la lampe Aldis, les bateaux peuvent également communiquer en morse lumineux. Alors que la capacité à émettre de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | tels signaux reste exigée pour devenir officier de la marine marchande dans de nombreux pays, dont la France, cette pratique a tendance à devenir rare et ne se retrouve plus que dans la marine de guerre et chez certains plaisanciers. Service aéronautique Les premières liaisons radiotélégraphiques aéronautiques remontent au début du et ont cessé avant les , à une époque où les ballons dirigeables et les avions communiquaient en radiotélégraphie dans la bande aéronautique des (), en vol au-dessus des mers et des océans dans la bande marine des (), sur la longueur d’onde de radiogoniométrie de () et jusqu’en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | 1930 pour un échange de correspondances transcontinental radiotélégraphique au-dessus des océans dans la bande des (). En vol une antenne pendante longue de à avait pour but d'établir les communications radiotélégraphiques sur ces longueurs d’onde. À l’extrémité de l’antenne pendait un plomb de lest avec l’indicatif radio de l’aéronef. Une autre antenne tendue le long de la coque de l’aéronef établissait (à courte distance) les communications radiotélégraphiques en vol et au sol sur la longueur d’onde de () et dès 1930 les communications radios NVIS. Les fréquences utilisées autrefois par l’aviation pour les communications (notamment celles voisines de ) sont |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | aujourd’hui attribuées aux radiobalises de type NDB qui émettent des signaux radiotélégraphiques automatisés (indicatif composé de deux à trois lettres, transmis en morse à intervalles réguliers). L’aviation utilise également la sous-bande VHF pour d’autres types de radiobalises (systèmes VOR et ILS) qui transmettent également leurs indicatifs (de ) en morse. Pour ce qui est des communications radiotéléphoniques, elles s’effectuent de nos jours sur les bandes VHF pour le trafic local, et HF pour le trafic transcontinental ou transocéanique. Usage militaire Dans certaines circonstances, la radiotélégraphie présente des avantages par rapport à la radiotéléphonie : par exemple, en cas de fort |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | parasitage, il est plus aisé de reconnaître les signaux codés en morse que ceux, beaucoup plus complexes, transmis par la voix. Également, la radiotélégraphie s’avère être un moyen de communication plus discret que la radiotéléphonie qui demande de prononcer les mots hautement et clairement. Pour ces raisons, la plupart des armées dans le monde forment des officiers radio maîtrisant la télégraphie et disposent de fréquences réservées par l’UIT. Il arrive également que les navires de guerre, s’ils sont suffisamment proches, utilisent le morse lumineux appelé le Scott pour communiquer à l’aide d’un projecteur, d'un feu de mâture visible sur tout |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | l'horizon (FVTH) ou d'une lampe Aldis. C’est par exemple le cas lorsqu’ils sont contraints d’observer une période de silence radio. Utilisation par les radioamateurs Les radioamateurs utilisent assez fréquemment le code morse pour les communications de loisir en radiotélégraphie et jouissent à cet effet de fréquences allouées par l’UIT. Jusque dans les années 1990, pour obtenir la licence de radioamateur aux États-Unis (de la FCC), il fallait être capable d’envoyer encodés en morse par minute. La licence avec le plus de droits exigeait par minute. L’épreuve actuelle de lecture au son à l’examen (jusqu'en 2011 en France, uniquement pour la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | de radioamateurisme) requiert une vitesse minimum de par minute. Les opérateurs radio militaires et radioamateurs entraînés peuvent comprendre et enregistrer jusqu’à par minute. Le Règlement des radiocommunications (RR) se compose de règles liées au service de radio amateur. Il est révisé tous les trois ans à la Conférence mondiale des radiocommunications (CMR). La révision de l’ du Règlement des radiocommunications à la Conférence de 2003, en particulier, a supprimé l’exigence de connaissance du code Morse à l’utilisation des fréquences inférieures à . Cela affecte la plupart des pays, mais certains (dont la Russie) continuent (en 2008) à l’exiger. Autre On |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | connaît plusieurs cas avérés d’utilisation par les espions du code morse. On soupçonne d’ailleurs ces derniers d’effectuer régulièrement des communications chiffrées utilisant le morse. Le code morse permet de transmettre un texte à distance à l’aide d’un signal lumineux. Il est à ce titre un passe-temps présent notamment chez les scouts et éclaireurs. Pour les mêmes raisons, le code a été adopté par certains sportifs que les activités amènent à être isolés : alpinistes ou plongeurs par exemple. Le morse peut entre autres servir à signaler une situation de détresse. Il existe un exemple célèbre d'utilisation du code morse faite |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | par un prisonnier de guerre, Jeremiah Denton, lors d'une interview télévisée de propagande réalisée par ses gardiens nord-vietnamiens en 1966. Tout en parlant, il énonça le mot « torture » par une série de clignements des yeux. Code Morse de Samuel Morse La version originale du code Morse développée au milieu des années 1840 par Samuel Morse et Alfred Vail pour leur télégraphe électrique ; également connu sous le nom American Morse Code et Railroad Morse. Le code Morse américain a été utilisé pour la première fois sur la ligne télégraphique Baltimore-Washington DC. Après de nombreux essais et réglages, le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | premier télégramme public fut envoyé le 24 mai 1844 avec la phrase « Qu'est-ce que Dieu a fait ». La plupart des autres pays du monde adoptent le « code Morse international», les entreprises qui ont continué à utiliser le code Morse original étaient principalement situées aux États-Unis (le code Morse américain est dans les musées des chemins de fer américains et dans les reconstitutions de la guerre civile américaine.) Le « code Morse international » a supplanté les différents codes Morse.Le code Morse international est la référence mondiale. Différents types de code morse ont été utilisés, chacun avec ses |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | particularités quant à la représentation des symboles de l’anglais écrit. Le code morse américain a été utilisé dans le système télégraphique à l’origine de la première télécommunication à longue distance. Le code Morse international est le code le plus communément utilisé de nos jours. C’est en 1838 que Friedrich Clemens Gerke crée un alphabet « morse » très proche de celui que nous connaissons actuellement. Il s'agit d'une modification du code morse originel, plus tard appelé code morse américain. Auparavant, certains espaces étaient plus longs que le point à l'intérieur même d'un caractère, ou le trait pouvait être plus long, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | comme pour la lettre L. Gerke simplifie le code en n'utilisant plus que deux longueurs standards, le point et le trait. Deux types d’impulsions sont utilisés. Les impulsions courtes (notées « . », point) qui correspondent à une impulsion électrique de de temps et les longues (notées « - », trait) à une impulsion de de temps, les impulsions étant elles-mêmes séparées par de temps (l’unité de temps élémentaire étant alors voisine de la seconde pour la manipulation et l’interprétation humaine). Alors que se développent de plus en plus de variantes du code Morse dans le monde, l'ITU adopte en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | 1865, comme code morse international, l'alphabet morse de Gerke avec quelques modifications. Il sera rapidement utilisé en Europe. Les compagnies de (radio)télégraphie américaines continueront à utiliser le code originel, qui sera alors appelé code morse américain. Le code morse international est toujours utilisé aujourd’hui (certaines parties du spectre radio sont toujours réservées aux seules transmissions en morse). Utilisant un simple signal radio non modulé, il demande moins d’équipement pour envoyer et recevoir que d’autres formes de communications radio. Il peut être utilisé avec un bruit de fond important, un signal faible et demande très peu de bande passante. Représentation et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | cadence On utilise deux symboles « positifs », appelés point et trait (ou « ti » et « taah »), et deux durées d’espacement, la coupure élémentaire entre signaux et l’espace séparant les mots. La durée totale d’émission d’un trait (y compris la coupure élémentaire entre signaux) détermine la vitesse à laquelle le message est envoyé, elle est utilisée en tant que cadence de référence. Un message simple serait écrit (où « ▄ » représente « ti » et « ▄▄▄ » représente « taah ») : ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄ ▄ ▄ C O D E M O R S E Voici la cadence du même message (« = » signifie « signal actif », « · » signifie « signal inactif », chacun ayant pour durée un « ti ») : ===·=·===·=···===·===·===···===·=·=···=·······===·===···===·===·===···=·===·=···=·=·=···= ^ ^ ^ ^ ^ | ti ta | espace entre les mots (7 points) | espace entre les lettres (3 points) | espace entre les symboles Conventions de cadence : Le rythme élémentaire est donné par la durée du point, le « ti ». Il se note par |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | un point « . ». Un « taah » est conventionnellement plus long qu’un « ti ». Il se note par un trait horizontal « – ». L’espacement entre les « ti » et « taah » dans une lettre a la longueur d’un « ti ». Il se note par le passage d’un symbole à l’autre. L’espacement entre les lettres d’un mot a pour longueur un « taah » (). Il se note par un espace. L’espacement entre les mots est d’au moins (, comme ici). Il se note par une barre oblique « / ». Les personnes familières |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | du morse écriraient donc « code morse » ainsi : -.-. --- -.. . / -- --- .-. ... . et le prononceraient « taahtitaahti taahtaahtaah taahtiti ti, taahtaah taahtaahtaah titaahti tititi ti ». Il existe d'autres formes de représentation, la représentation compressée, par exemple, qui associe au « ti » un point en bas, et au « taah » un point en haut ou encore le morse en dents de scie. Génération des messages Les opérateurs composent des messages en morse à l’aide d'un dispositif appelé manipulateur. Les modèles les plus simples (pioches) ne comportent qu’une seule touche : |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | un signal est envoyé lorsque cette dernière est enfoncée. L’opérateur doit donc calibrer lui-même la durée des points et des traits, ce qui donne à chaque émission un caractère personnel, mais demande trois ou quatre mouvements de doigt par signe. Les modèles plus évolués (dits « iambiques ») comportent deux palets, dont l’un génère les traits, et l’autre génère les points, l’appui simultané déclenchant l’alternance point-trait. Avec un tel manipulateur, un seul « mouvement » de deux doigts tenant la tige levier du manipulateur par caractère, en poussant à gauche le dit levier pour (entre pouce et index) produire les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | points et à droite pour produire les traits, c’est un circuit logique, en général incorporé à l’émetteur, qui génère intervalles, traits et points de durées appropriées, et qui sont de ce fait réglables. Ce type de manipulateur permet une moindre fatigue, et par là même une possibilité de manipulation plus rapide, avec pour résultat final une meilleure transmission du message en morse, mais la maîtrise en est nettement plus ardue que pour l'usage du manipulateur classique (type pioche), et est réservée en quelque sorte à « l'élite » des opérateurs de code morse. La vitesse de manipulation s’exprime en mots |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | par minute, et varie d’une dizaine de mots par minute pour un débutant ou une identification d’émetteur compréhensible par tous, à par minute ou plus pour un manipulateur expert. Le record est détenu par Theodore Roosevelt McElroy qui atteint le score de par minute au championnat mondial de 1939, à Asheville. Il existe également des générateurs informatiques automatiques, qui sont généralement couplés avec des décodeurs automatiques. Tables d’encodage Voici quelques tables récapitulant l’alphabet morse et quelques signes communément utilisés. Lettres Chiffres Signes de ponctuation et symboles Note : le symbole « @ » a été ajouté en 2004. Il combine |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | le A et le C en un seul caractère. Extension aux caractères internationaux ou digrammes Codes spéciaux Abréviations et signaux divers à employer dans les radiocommunications du service mobile maritime. Une erreur fréquente est de considérer le code de détresse international comme la succession des lettres « S O S » et de l’envoyer en tant que tel (=·=·=···===·===·===···=·=·=). La bonne façon de l’envoyer est en enchaînant les comme s’ils formaient une seule lettre (=·=·=·===·===·===·=·=·=). Autres langues et alphabets Lorsque étendre l’alphabet morse à d’autres lettres ne suffit pas, on recourt à d’autres codes. Ainsi, le code wabun est utilisé |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | pour transmettre du texte en japonais. Les symboles représentent des kana syllabiques. En Chine, un autre système était utilisé, le . Méthode d'apprentissage Méthode Koch Cette méthode a été inventée par un psychologue allemand, Ludwig Karl Koch, dans les . C'est une des méthodes permettant un apprentissage rapide du morse. Cette méthode considère que : c'est une erreur d'associer un code visuel à chaque lettre, parce qu'il est invariablement divisé en ces constituants : le ti et le ta ; chaque code doit garder son caractère unitaire, pour cela : utiliser dès le départ une vitesse d'au moins , mettre |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | en avant la mélodie des codes en utilisant une fréquence légèrement différente pour le ta (en réduisant cette différence au fur et à mesure) ; il faut pratiquer dès le départ avec des blocs de (optionnel). La méthode Koch nécessite un ordinateur (équipé d'un logiciel spécifique) ou un professeur pour pouvoir écouter du code. En commençant tout de suite avec une vitesse supérieure à , elle permet d'apprendre à écouter du code morse correct, et non déformé par une vitesse faible. Elle permet aussi la reconnaissance des caractères par réflexe et sans phase de réflexion (ce qui est de toute |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | façon impossible à une telle vitesse, et aux vitesses supérieures). Dans les méthodes « traditionnelles », on apprend l'ensemble de l'alphabet et on pratique à une vitesse faible, par exemple, 5 mots/min. Avec la méthode Koch, on commence par reconnaître seulement , puis 3, puis 4… mais une vitesse d'au moins . Cela évite les frustrations du « plateau des » des méthodes « traditionnelles ». On utilise traditionnellement cet ordre pour les caractères : K, M, R, S, U, A, P, T, L, O, W, I, « . », N, J, E, F, 0, Y, « , », V, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | G, 5, « / », Q, 9, Z, H, 3, 8, B, « ? », 4, 2, 7, C, 1, D, 6, X, <BT>, <SK>, <AR> Méthode Farnsworth Donald R. « Russ » Farnsworth propose dans sa méthode d'utiliser la vitesse cible pour l'apprentissage (commencer tout de suite à , par exemple) mais avec des espaces inter-mots et inter-lettres plus élevés que requis par la vitesse cible. Elle donne ainsi plus de temps à la compréhension de chaque signe, tout en utilisant une vitesse élevée dès le départ pour la reconnaissance des signes. On peut d'ailleurs combiner la méthode Farnsworth |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | avec la méthode Koch : en commençant à , avec , avec des espaces triples par rapport à la normale, par exemple. Moyens mnémotechniques Il existe différents moyens mnémotechniques assez simples pour apprendre les de l’alphabet en morse mais vu qu’ils induisent des ralentissements dans la compréhension des messages, il n’est pas recommandé de les utiliser pour apprendre le morse à l’oreille. Méthode des consonances en « o » ou « on » Dans le tableau ci-dessous, un mot est affecté à chaque lettre de l’alphabet. Ces mots se trouvent dans les et du tableau. Au cas où plusieurs mots |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | possibles sont affectés à une lettre, il suffit d’en choisir un. Le procédé mnémotechnique consiste simplement à apprendre une liste de correspondant aux de l’alphabet. Chaque mot traduit le codage morse de la lettre qui lui est associée. Pour chaque syllabe du mot on a un ▄ ou un ▄▄▄. Le ▄▄▄ sera représenté pour une syllabe à consonance « o » ou « on » et le ▄ pour toutes les autres syllabes. Par exemple, pour la , le mot « psychologie » (Psy/cho/lo/gie) a ses centrales en « o » (cho/lo), les autres n’ont pas de consonance en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | « o » ou en « on ». Le code de la est donc .--. avec longs pour les centrales et aux extrémités pour les syllabes restantes. Méthode des voyelles-consonnes Un autre moyen est d’utiliser les mots de la dernière colonne du tableau. Pour chaque lettre des mots on a un ti ou un ta. Une consonne représente un ta et une voyelle un ti. Il existe une règle différente pour les lettres composées uniquement de points ou de traits. Il faut retenir les mots mnémotechniques : « E I S H » pour celles composées de points ; « |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | T M O CH» pour celles composées de traits. La position de la lettre dans ces mots renvoie au nombre de traits ou de points. Par exemple, le S est codé par car la lettre est en dans le mot « EISH » Tableau mnémotechnique Le code morse est facilement mémorisable à l’aide des codes courts et longs remplacés par des syllabes. Le code long (-) remplacé par une syllabe en « o ». Le code court (.) remplacé par une des autres voyelles. Par exemple, A = .- = Al/lO (une syllabe en « a » pour le . |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | et une syllabe en « o » pour le -). Pour l’utilisation de la méthode consonne-voyelle, toute consonne remplace un trait (-) alors que toute voyelle signifie un point (.). L’idéal étant de trouver un mot correspondant qui comprend la lettre ou le son et l’on obtient ainsi : Il est aussi simple de mémoriser le S et le O grâce au fameux signal SOS : trois brèves, trois longues, trois brèves (...---...). Arbre mnémotechnique de décodage Pour les personnes qui ont plutôt une mémoire visuelle, il est également possible de retenir l’alphabet morse en utilisant un arbre binaire : |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | Les lettres sont regroupées par 2, celle de gauche représentant un (.) et celle de droite un (-). Un symbole (*) est mis quand il n’existe pas de lettre correspondant au code de l’emplacement. Dans cet arbre, le « CH » et les chiffres ne sont pas représentés (car réduisant la lisibilité de l’arbre et ayant peu d’intérêt), mais il ne tient qu’au lecteur de les ajouter pour obtenir un arbre complet. Cela ajouterait une ligne et remplacerait le symbole (*) correspondant à (----). Pour retenir cet arbre, on peut se servir des groupes de lettres et les retenir dans |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | l’ordre des lignes : ET/IA/NM/SU/RW… avec pour chaque groupe un moyen. On peut trouver ses propres moyens à partir de choses côtoyées tous les jours et abrégées, pour plus de facilité à le mémoriser. Sinon on peut reprendre ceux-ci : ET comme le célèbre « ExtraTerrestre » de fiction ; IA pour « Intelligence Artificielle » ; NM pour « (mile nautique) » ; SU pour Soukhoï (marque aéronautique russe), ou « » (en anglais) ; RW pour CD-RW (CD réinscriptible) ; DK comme « Donkey Kong », ou le code du Danemark ; GO comme « » (Partez !) |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | ou « Grandes Ondes » ; HV par paraphonie avec « HiVer » ou « achever » ; F*/L* pour « » (aéronautique en anglais) ; attention à retenir qu’ils sont séparés ; PJ comme « Police Judiciaire » ; BX comme le modèle chez Citroën, ou bien l’abréviation de « BordeauX » ; CY comme « (opération militaire américaine), ou « » (Chypre en anglais) ; ZQ comme « » (radar militaire). Certaines personnes retiennent ces groupes de lettres en apprenant une phrase. Par exemple : « Encore très irritée après nos manigances sexuelles, Ursuline réimplora Wendy de kidnapper |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | Gérard ou Hervé, violeurs fanatiques et libérés, en promettant-jurant buter X, ce yankee zélé quadragénaire. » Ici, chaque première lettre de chaque mot doit être prise en compte ; les mots « et » et « en » ayant pour but de combler les « trous » après les lettres « F » et « L ». Une fois l’arbre mémorisé, il suffit alors de le parcourir et à chaque intersection de regarder si on passe par la lettre de gauche (un point) ou celle de droite (un trait). Par exemple : E : lettre de gauche à la racine |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | de l’arbre : . N : on passe à droite (T) puis à gauche (N) : -. R : on passe à gauche (E), à droite (A) et à gauche (R) : .-. J : on passe à gauche (E), à droite (A), à droite (W) et à droite (J) : .--- L’avantage de cet arbre est de fonctionner dans les deux sens de transcription de morse vers lettre (partir d’en haut en suivant un trajet et aboutir à la lettre) et de lettre vers morse (trouver la lettre dans l’arbre et en déduire le trajet, donc le code, en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | partant du haut) avec beaucoup de facilité. Méthodes diverses D’autres moyens existent, qui font appel à des phrases ou à des expressions permettant d’ordonner les signes en fonction de leurs valeurs. Par exemple : « EISH » peut devenir : « Eric a obtenu un bon point, Isabelle deux, Salomé trois et Hector quatre. » « Tous Mes Oiseaux CHantent Et Ils Sont Heureux. » « Les Wallons ne sont point barbares. » (.--) « Monsieur X porte des lunettes : -oo- » (-..-) « Les Athéniens ont gagné, point barre. » (.-) « Quentin a sauté sur ces deux |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | barres, point barre. » (--.-) « Les haltères de monsieur R : o-o » (.-.) Références culturelles La lettre V a été identifiée à la très célèbre cellule rythmique du premier mouvement Allegro con brio de la Symphonie en ut mineur de Beethoven. En voici la représentation notée établissant un lien avec celle en alphabet Morse :Elle laisse entendre « ti ti ti ta » (...-). C’est ce premier mouvement de la symphonie qui servait usuellement d'indicatif aux émissions de la BBC adressées aux pays occupés par l'Allemagne, V signifiant victoire. En outre, pour cette raison, la symphonie fut diffusée |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | sur Radio Londres en pour annoncer aux réseaux de Résistance le débarquement allié en Normandie. Le refrain de la chanson du chanteur et musicien de jazz Slim Gaillard est construit selon la répétition du préfixe général demandant l'attention, « CQ » (celui-ci précédait le « D » pour composer le signal radio de détresse « CQD » utilisé entre 1904 et 1906, avant l'adoption définitive du code « SOS » à la conférence internationale de Berlin, le 3 novembre 1906). La musique (1975) du groupe de musique électronique allemand Kraftwerk fait intervenir le code Morse dans sa ligne mélodique. Le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | musicien britannique Mike Oldfield a souvent caché des codes dans ses compositions. Ainsi, considérant un manque de soutien de la part de Virgin pour sa création musicale, il insère un message codé en Morse à destination de son PDG, Richard Branson dans son album Amarok paru en 1990. Le message apparaît vers la et est le suivant : « F.U.C.K. O.F.F. R.B. » (R.B. pour Richard Branson.) En 1987, le générique du journal Le Six’ de la chaîne M6 fait entendre « M6 » en morse (--/-....). La chanson , issue de l'album de Camille (2008), utilise le code Morse |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | en tant que phrase rythmique répétée en ostinato. Celle-ci est scandée par un chœur de femmes l'oralisant selon la prononciation anglaise des deux symboles : (« point ») et (« trait »). Cette phrase est la suivante et a pour signification : Une des sonneries proposées dans certains téléphones Nokia appelée « » est le mot « S M S » en morse (.../--/...). Une autre sonnerie appelée « » est la phrase « », le slogan de Nokia. Les sculptures de la bande de roulement des pneus de l'astromobile contiennent le code Morse J, P et L du nom |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | de son constructeur JPL (). Le but des chercheurs de la NASA est d'utiliser les marques laissées par les roues sur la surface de Mars pour en observer (par comparaison entre les distances calculées et celles réellement parcourues) d'éventuels dysfonctionnements. Le motif rythmique du début de la chanson YYZ du groupe de musique correspond au rythme obtenu quand on joue YYZ en morse (-.--/-.--/--..). De fait, YYZ est le code aéronautique (OACI) de l'aéroport de Toronto, la ville natale du groupe, et il s'agit donc du patron de signal émis par la balise de l'aéroport. Dans la chanson des , |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | la guitare électrique joue à la fin trois notes courtes, trois notes longues et trois notes courtes à nouveau, autrement dit « SOS » en morse. Une des lettres de la façade sur la Tour de la Terreur de Disneyland Paris grésille. Il s'agit en fait d'un message en morse disant « SOS ». Dans le MMORPG The Secret World, le joueur doit à certaines occasions traduire des messages en morse (notamment dans les quêtes d'investigation). C'est le cas dans la quête « C'est mort », ou encore « Pas moyen de reposer en paix ». Le thème musical de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | la série britannique Inspecteur Morse composé par Barrington Pheloung est construit sur une rythmique créée à partir de la transcription en code morse du nom de l’inspecteur éponyme. Le code morse de « MORSE » est : (--/---/.-./.../.) Barrington Pheloung insère ce motif dans quatre mesures à trois temps : une mesure pour chacune des 3 premières lettres (m, o, r) et une mesure pour les deux dernières (s, e). Le schéma rythmique choisi est le suivant : Le motif est d’abord joué solo au violon de manière itérative, il est ensuite modifié et temporairement abandonné par le compositeur durant |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | le développement instrumental du morceau, avant de revenir solo en fin de thème. La batterie dans la chanson Starlight du groupe de rock britannique Muse répète un motif pouvant s'interpréter en morse -/../-/..., ce qui signifie "TITS" (tétons en anglais''). Il semble cependant ne s'agir que d'une coïncidence. Notes et références Voir aussi Bibliographie Manuel à l’usage des services mobile maritime Conférence de Berlin de 1906 Nomenclature des stations côtières 2017 Articles connexes Alphabet radio Samuel Morse Code Baudot Sémaphore Chiffre Pollux Lampe Aldis Télégraphe Radioamateur 500 kHz (maritime et aéronautique) Télégraphie sans fil Radiotélégraphiste Code frappé. Liens externes Traducteur |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code%20Morse%20international | Code Morse international | de code Morse, audio et signal flash( EN ) Convertisseur lexilogos en ligne Transcodeur : Convertisseur de texte en code Morse (entre autres) Video présentant l'alphabet Alphabet radio Télégraphie Vocabulaire maritime Communication maritime Nom dérivé d'un anthroponyme |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Australopith%C3%A8que | Australopithèque | Les Australopithèques (Australopithecus) forment un genre éteint d'Hominina ayant vécu en Afrique entre environ 4,2 et 2 millions d'années (Ma) avant le présent (AP). Le genre Australopithecus (du latin australis, « du sud », et du grec ancien πίθηκος, píthēkos, « singe ») a été créé en 1925 par Raymond Dart après la découverte de l'Enfant de Taung en 1924 en Afrique du Sud. Les Australopithèques présentent à la fois des caractères ancestraux (cerveau peu volumineux) et des caractères dérivés (denture proche de celle du genre Homo). Leur locomotion est mixte et associe la bipédie à une capacité à grimper |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Australopith%C3%A8que | Australopithèque | encore marquée. Les Australopithèques ont connu une radiation évolutive au cours du Pliocène et jusqu'au début du Pléistocène, avant de céder la place aux Paranthropes. Il est possible que l'une des espèces d'Australopithèques soit à l'origine du genre Homo, qui apparait en Afrique entre 3 et 2 Ma. Évolution et génétique Il y a environ d'années, les Ponginae (lignée asiatique des orang-outans) se séparèrent des Homininae (lignée euro-africaine des gorilles, chimpanzés, et humains). Il y a plus de d'années, les hominines (lignée des humains) et les panines (lignée des chimpanzés) ont divergé pour donner naissance aux préhumains et aux préchimpanzés. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Australopith%C3%A8que | Australopithèque | Les hominines anciens du Miocène supérieur (Sahelanthropus tchadensis dont l'âge est estimé à , Orrorin tugenensis âgé d'environ , et Ardipithecus kadabba âgé de , tous probablement bipèdes et associés à des milieux boisés ou mixtes) ont donné naissance vers aux Australopithèques, dont Australopithecus anamensis est la plus ancienne espèce connue. Historique Jusqu'à aujourd'hui, les découvertes de fossiles d'hominines pré-Homo ont eu lieu exclusivement en Afrique. Leurs traces ont été relevées principalement dans la vallée du Grand Rift, de l'Éthiopie au Malawi, ainsi qu'en Afrique du Sud. Les fossiles d'Afrique de l'Est proviennent de Tanzanie (sites d'Olduvaï, de Laetoli, explorés |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Australopith%C3%A8que | Australopithèque | par Louis et Mary Leakey), d'Éthiopie (vallée de l'Omo, vallée de l'Awash, explorées par Donald Johanson, Timothy White, Yves Coppens et de nombreuses équipes américano-éthiopiennes), et du Kenya (Kanapoi, Lothagam, alentours du lac Turkana : Koobi Fora, Ileret, Allia Bay, explorés par Richard et Meave Leakey, ainsi que par des équipes kenyo-américaines). La région de l'Afar éthiopien a été le cadre, depuis 1973, de quelques-unes des plus importantes découvertes, dont en 1974 le squelette complet à 40 % d'un individu féminin de l'espèce Australopithecus afarensis, auquel on a donné le surnom de Lucy. En 1979, on a mis au jour |
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