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https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouliac | Bouliac | du professeur J.B. Marquette, Université Bordeaux III, Novembre 1996. , lien signalé par l'auteur que nous remercions. Articles connexes Liste des communes de la Gironde Liste des communes de l'Entre-deux-Mers Liens externes Site de la mairie de Bouliac Site : histoires de Bouliac Notes et références Notes et cartes Notes Cartes Références Commune en Gironde Commune dans l'arrondissement de Bordeaux Commune dans la métropole de Bordeaux Métropole Unité urbaine de Bordeaux Aire urbaine de Bordeaux |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | La Bible est un ensemble de textes sacrés pour les juifs et les chrétiens. Les diverses confessions peuvent inclure des livres différents dans leurs canons, dans un ordre différent. Les textes eux-mêmes ne sont pas toujours identiques d'une religion à l'autre. La Bible rassemble une collection d’écrits très variés (récits des origines, textes législatifs, récits historiques, textes sapientiaux, prophétiques, poétiques, hagiographies, épîtres) dont la rédaction s’est échelonnée entre le et le pour l'Ancien Testament, et la deuxième moitié du , voire le début du pour le Nouveau Testament. La Bible hébraïque se nomme en hébreu « TaNaKh » (תנ״ך), acronyme |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | formé à partir des titres de ses trois parties constitutives : la Torah (la Loi), les Nevi'im (les Prophètes) et les Ketouvim (les Écrits). Elle est traduite en grec ancien à Alexandrie. Cette version est utilisée au tournant du par Jérôme de Stridon pour compléter sa traduction latine de la Bible à partir de l'hébreu puis, au , par les « apôtres des Slaves » Cyrille et Méthode pour traduire la Bible en vieux-slave. La Bible chrétienne, qui connaît plusieurs canons selon les époques et les confessions, se compose de deux parties : l'Ancien Testament, qui reprend le Tanakh tel |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | quel ou augmenté d'un certain nombre de livres et le Nouveau Testament commun à la plupart des Églises chrétiennes et regroupant les écrits relatifs à Jésus-Christ et à ses disciples. Il s'agit des quatre Évangiles canoniques, des Actes des Apôtres, des Épîtres et de l'Apocalypse. Étymologie Le mot « bible » vient du grec ancien biblos ou biblion correspondant à l'hébreu sépher — « livre » — qui a donné , un substantif au pluriel qui signifie « les livres », soulignant son caractère multiple, qui est traité par les auteurs médiévaux en latin comme un féminin singulier, biblia, avec |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | pour pluriel bibliae, par lequel il passe dans la langue française. Le mot « Testament », traduit du latin testamentum, correspond lui au mot grec , diathêkê, qui signifie « convention » ou « disposition écrite » avant de recouvrir une acception littéraire spécifique au sens de « testament philosophique », un sens que retient la Septante pour traduire le terme hébreu berith, « alliance », qui correspond pourtant davantage au grec sunthêkê. Le déplacement sémantique du terme en tant que « testament » littéraire s'opère chez les auteurs chrétiens dès le , traduit alors par le terme juridique latin |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | testamentum qui est repris ensuite dans toutes les langues. Canons bibliques Le corpus biblique réunit plusieurs livres d'origines diverses d'où le pluriel originel du mot « Bible ». Dès le début de sa formation, il existe plusieurs collections canoniques concurrentes de la Bible, chacune étant défendue par une communauté religieuse différente. Le mot canon (en grec ancien, signifie règle) est utilisé dès le pour désigner la liste des livres reconnus par une communauté (ou Église). Les « canons » primitifs les plus importants sont sans doute ceux de la Bible hébraïque (canon massorétique) qui est reconnu par le judaïsme (rabbinique |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | et karaite), et celui de la Bible grecque (Septante) qui est, quant à lui, reconnu par la plupart des Églises d'Orient et d'Occident. La Bible hébraïque, appelée Tanakh, se compose de trois parties : la Loi (Torah), les Prophètes (Nevi'im) et les Écrits (Ketouvim). La Bible grecque se compose quant à elle de quatre parties : le Pentateuque, les Livres historiques, les Hagiographes et les Prophètes. À partir du milieu du , les chrétiens ont nommé cette dernière liste de livres l'Ancien Testament pour la distinguer de leur propre collection : le Nouveau Testament. La Septante diffère de la Bible |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | hébraïque non seulement par la langue utilisée, mais aussi par le fait qu'elle incorpore des livres supplémentaires, dits « deutérocanoniques », et que le texte des livres « canoniques » diverge parfois. De plus, l'ordre et l'importance des livres ne sont pas les mêmes dans les deux canons. Les trois différentes parties de la Bible hébraïque sont canonisées et leur texte est relativement stabilisé en plusieurs étapes : d'abord la Torah (), puis les Nevi'im (), et enfin les Ketouvim (). Le texte « protomassorétique » (précurseur du texte massorétique) est définitivement stabilisé à la fin du . Les textes |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | du Nouveau Testament, quant à eux, sont rédigés entre le milieu du , mais leur canonisation n'a lieu qu'au cours des . Canon de la Bible hébraïque La Bible hébraïque est écrite en hébreu avec quelques passages en araméen. Ce canon, fixé par les massorètes, se compose des parties suivantes (entre parenthèses, l'appellation chrétienne dans l'Ancien Testament d'après le regroupement adopté par la TOB) : La Torah ou Loi (Le Pentateuque) : Bereshit (Genèse), Shemot (Exode), Vayiqra (Lévitique), Bamidbar (Nombres) et Devarim (Deutéronome). Les Nevi'im ou « Prophètes » (Les livres prophétiques) : Prophètes « antérieurs » (Les « Livres |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | historiques ») : Josué, Juges, I-II Samuel et I-II Rois ; Prophètes « postérieurs » (Les « Prophètes ») : Isaïe, Jérémie et Ézéchiel ; Les « douze petits prophètes » ou XII (idem) : Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nahum, Habacuc, Sophonie, Aggée, Zacharie et Malachie. Les Ketouvim (Les autres Écrits) : Les livres poétiques : Psaumes, Proverbes, Job ; Les cinq rouleaux : Cantique des Cantiques, Ruth, Lamentations, Ecclésiaste, Esther ; Prophétie : Daniel ; Histoire : Esdras, Néhémie, I-II Chroniques. Canon de la Septante Le Pentateuque (recueil des cinq livres de la Torah) fut traduit en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | grec à Alexandrie au Selon une légende rapportée par la Lettre d'Aristée et amplifiée depuis, la traduction en grec de la Torah, dite « des Septante » ou « alexandrine », serait l'œuvre de soixante-douze savants juifs, six par tribu, qui, à la demande des autorités grecques d'Égypte (et isolés pendant soixante-douze jours, selon certaines versions), aboutirent à un texte commun. Cette traduction devait être reçue comme ayant autant de valeur que l'œuvre originale, malgré certaines critiques. Cette version fut conservée à la bibliothèque d'Alexandrie avec les « Lois » : à cette époque, elle ne relève pas de la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | religion, mais du droit coutumier du peuple juif. Toujours est-il que le nom de « Septante » est resté à cette traduction commencée au , et à toute la Bible grecque par extrapolation. Les autres livres de la Bible hébraïque ont été traduits en grec au fil des siècles suivants. Certains livres ou passages ont été écrits directement en grec. Ce corpus, largement répandu dans la diaspora juive hellénophone du , sera adopté tel quel par les apôtres et par les premiers chrétiens, et constitue l'Ancien Testament de l'époque. Lors de l’instauration du judaïsme rabbinique, pour se démarquer du christianisme |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | naissant, le texte grec est abandonné dans le monde juif au profit du texte hébreu, pour des raisons à la fois linguistiques et religieuses. Après avoir été la version la plus répandue dans le monde juif hellénistique, la Septante devient l'Ancien Testament des chrétiens. Dès lors, le judaïsme la rejette de plus en plus à partir de la fin du . Dans le monde chrétien occidental, en revanche, la Septante continue d'être la référence et connaît plusieurs traductions en latin. Elle n'est remplacée par la Vulgate que tardivement, au . Dans les Églises d'Orient, pour lesquelles la langue sacerdotale est |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | le grec, la Septante est restée le texte de référence pour les traductions. Le canon de la Septante accepté par les chrétiens se compose de quatre parties : Le Pentateuque (les « cinq livres de Moïse ») : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome ; Les « Livres historiques » : Josué, Juges, Ruth, I-II Samuel (I-II Règnes), I-II Rois (III-IV Règnes), I-II Chroniques (I-II Paralipomènes), Esdras, Néhémie, Esther#, Tobit*, Judith*, I-II Maccabées* ; Les « Hagiographes » : Job, Psaumes, Proverbes, Ecclésiaste, Cantique des Cantiques, Sagesse de Salomon*, Siracide* ; Les Prophètes : Isaïe, Jérémie, Lamentations, Baruch*, Ézéchiel, Daniel#, Osée, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nahum, Habacuc, Sophonie, Aggée, Zacharie et Malachie. Les livres présents dans le canon de la Septante et absents du canon massorétique sont appelés deutérocanoniques, et sont signalés ici par *. Les livres dont le texte a été complété par des ajouts grecs significatifs par rapport au texte massorétique sont signalés ici par #. Canon chrétien Deutérocanoniques et apocryphes Les livres deutérocanoniques sont des textes rédigés avant l'ère chrétienne qui ont été incorporés dans le canon de la Septante. Les confessions chrétiennes dites « traditionnelles », c'est-à-dire existant avant la Réforme (catholicisme et orthodoxie), les considèrent |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | comme faisant partie de la Bible. Mais ces écrits n'ont pas été acceptés dans le canon par Luther, car il se fonde sur le texte massorétique de la Bible hébraïque, qui les exclut. Luther les juge néanmoins utiles. Il les nomme Antilegomena et les classe dans les dernières pages de sa Bible. Ces livres de l'Ancien Testament sont rédigés en grec, comme l'ensemble des livres du Nouveau Testament. Ils sont « apocryphes » (du grec ἀπόκρυφος, apokruphos, « caché ») par les protestants et par des Pères de l'Église comme Augustin ou Jérôme. Les catholiques les nomment « deutérocanoniques », |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | c’est-à-dire « secondaires dans le canon » (du grec δεύτερος, deuteros, « deuxième »), ce qui est définitivement confirmé au concile de Trente en 1546. Certains des livres de la Septante ne sont pas deutérocanoniques. Ils ne sont reconnus par aucune Église et sont appelés « apocryphes » ou « pseudépigraphes » (écrits sous une fausse signature). Ils forment avec d'autres les « écrits intertestamentaires ». Il s'agit par exemple du Pasteur d'Hermas, d'abord présent dans le Nouveau Testament, puis retiré du canon biblique au . L'Épître de Barnabé fut elle aussi présente dans le Nouveau Testament avant d'être retirée |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | par décision conciliaire. Nouveau Testament Le Nouveau Testament se divise en plusieurs groupes de livres : les évangiles synoptiques (Matthieu, Marc, Luc), ainsi que les Actes des Apôtres, ce dernier texte étant une suite de l’évangile selon Luc ; la littérature paulinienne, qui comprend les épîtres de Paul lui-même (Romains, 1 Corinthiens et 2 Corinthiens, Galates, Philippiens, 1 Thessaloniciens, Philémon), les épîtres deutéro-pauliniennes qui sont dues à ses disciples (2 Thessaloniciens, Éphésiens et Colossiens), les épîtres pastorales, dues à une tradition paulinienne plus tardive (1 Timothée et 2 Timothée, Tite), et l’épître aux Hébreux, qui n'est plus attribuée à Paul |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | ni à ses disciples ; le corpus johannique (évangile selon Jean, épîtres 1 Jean, 2 Jean, 3 Jean et Apocalypse) ; et les « épîtres catholiques » (Jacques, 1 Pierre et 2 Pierre, et Jude). Ces livres sont généralement présentés selon l'ordre du canon occidental : les quatre évangiles canoniques (Matthieu, Marc, Luc, Jean) ; les Actes des Apôtres ; quatorze épîtres, dont sept sont de Paul de Tarse ; des « épîtres catholiques » attribuées à d'autres disciples : Pierre, Jacques le Juste, Jean et Jude ; l’Apocalypse. Versions anciennes La Vulgate À l'origine, la Bible chrétienne est écrite |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | en grec, la Septante et le Nouveau Testament étant tous deux rédigés dans cette langue. Les chrétiens du monde latin ont cependant très tôt utilisé des traductions latines de ces livres. Ces traductions sont appelées Vetus Latina. Au , Jérôme de Stridon critique les imperfections de la Vetus Latina et entreprend une nouvelle traduction en latin, commanditée selon ses dires par l'évêque de Rome Damase dont Jérôme, qui a été ordonné par un évêque schismatique, a été un collaborateur occasionnel. Il entame la traduction du Nouveau Testament en 382, trois ans avant celle de l'Ancien Testament pour proposer un texte |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | connu depuis sous le nom de « Vulgate » et qu'il achève en 405. Pour ce faire, il choisit tout d'abord de s'appuyer sur les Hexaples d'Origène, puis commence sa traduction à partir du texte hébreu, le seul inspiré d'après lui. Pour les Évangiles, la Vulgate utilise les manuscrits grecs. La traduction latine des textes qui constituent la fin du Nouveau Testament, y compris les épîtres pauliniennes ou du moins leur correction, sont attribuées essentiellement à un disciple de Jérôme prénommé Rufin, le plus souvent identifié à Rufin le Syrien. Le travail de Jérôme, dont les pratiques ascétiques et les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | approches théologiques se situent en dehors des courants dominants de la Grande Église de l'époque, est rejeté par ses contemporains, religieux comme laïcs, qui vont jusqu'à questionner son orthodoxie. Ainsi, l'usage de la Vulgate ne se généralise pas avant le tandis que les copies de la Vetus Latina restent répandues parmi les clercs érudits jusqu'au . La Bible samaritaine Les Samaritains (en hébreu moderne : Shomronim - שומרונים, c'est-à-dire « de Shomron », la Samarie ; ou « Israélites-Samaritains ») sont un peuple peu nombreux se définissant comme descendant des anciens Israélites, et vivant en Israël et en Cisjordanie. On |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | appelle parfois leur religion le « samaritanisme ». À l'inverse, les Juifs orthodoxes les considèrent comme des descendants de populations étrangères (des colons assyriens de l'Antiquité) ayant adopté une version illégitime de la religion hébraïque. Leur religion repose sur une version particulière du Pentateuque : la Bible samaritaine. Ils n'adoptent pas les autres livres de la Bible hébraïque, et sont donc des « observants » de la seule Torah. Leur Pentateuque est très proche de celui des Juifs, mais il s'écrit en hébreu samaritain avec l'alphabet samaritain, une variante de l'ancien alphabet paléo-hébraïque abandonné par les Juifs. Il diffère de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | la Torah hébraïque par des différences de fond. Les plus importantes portent sur le statut du mont Garizim comme principal lieu saint en lieu et place de Jérusalem. Les Dix Commandements de la Torah samaritaine intègrent ainsi en dixième commandement le respect du mont Garizim comme centre du culte. Les deux versions des dix commandements existants dans le Tanakh juif (celle du Livre de l'Exode et celle du Deutéronome) ont été également uniformisées. Afin de conserver les commandements au nombre de dix, le premier commandement hébraïque (« Je suis l'Éternel (YHWH), ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | de la maison de servitude ») est considéré comme une simple présentation, le premier commandement samaritain devenant le deuxième commandement hébraïque : « Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. » Pour les Samaritains, « les sages juifs ont fait de la présentation un commandement pour maintenir le nombre de ceux-ci à dix (le nombre de commandements est mentionné dans l'Exode, 34:28), après qu'ils ont corrigé leur version en retirant le dixième » relatif au mont Garizim. Outre ces divergences fondamentales, il existe des variantes sur des détails de rédaction. Exception faite des désaccords sur le mont Garizim, ces |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | différences rendent le Pentateuque samaritain plus proche de la version des Septante que du texte massorétique. Composition La Bible est une compilation de plusieurs textes rédigés à différentes époques de l'histoire par divers auteurs, compilateurs et rédacteurs. La forme finale d'un livre est appelée en théologie forme canonique. Bible hébraïque (Ancien Testament) Souvent citée, l'hypothèse documentaire défend l'idée que la Bible hébraïque est le résultat de trois ou quatre sources indépendantes. Dans les années 1960, on a considéré ces sources comme ayant été rédigées entre le et le et compilées ensuite. Cette hypothèse n'est aujourd'hui plus dominante. La recherche actuelle |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | penche en faveur d'une datation plutôt « basse » de la rédaction de la Bible. On identifie en général deux phases importantes d'écriture, entrecoupées de phases moins prolifiques. Ces phases s'articulent autour de l'exil à Babylone. La première débute juste après l'alphabétisation de Juda, c'est-à-dire entre la fin du et le début du . La seconde, qui fait suite à une situation difficile pour la Palestine, se situe durant la période hellénistique, c'est-à-dire autour du . L'hypothèse d'une édition du Pentateuque à l'époque du rétablissement du judaïsme en Judée sous la domination perse (538 av. EC - 332 av. EC) |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | est largement répandue dans l'exégèse germanophone, en cohérence avec la documentation de l'attitude de l'Empire perse (pratique perse dite de l'« autorisation impériale », qui incitait les peuples soumis à rassembler leurs traditions légales dans un seul document qui formait alors la source du droit pour la province en question). Cela expliquerait pourquoi l'Ancien Testament semble être une sorte de « document de compromis », où se trouvent rassemblés les grands courants théologiques du judaïsme post-exilique. Rédaction du Nouveau Testament La période de rédaction est très brève, approximativement entre les années 50 et 110. La théorie dominante aujourd'hui sur l'écriture |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | et la datation des Évangiles est celle dite « des deux sources ». Elle suppose que l'Évangile selon Marc (vers 60-70) est le plus ancien des trois synoptiques, et que Matthieu et Luc s'en sont inspirés quinze ou vingt ans plus tard, tout en utilisant une deuxième source : un recueil de paroles (logia) de Jésus. L'Évangile selon Jean, rédigé une vingtaine d'années après Matthieu et Luc, semble dû à une « école » indépendante, la « communauté johannique », qui aurait aussi produit les épîtres attribuées à Jean et l'Apocalypse. Les Actes des Apôtres forment la suite directe de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | l'Évangile selon Luc et sont du même auteur. Les épîtres pauliniennes reconnues comme étant de Paul sont au nombre de sept. Rédigées dans les années 50, elles constituent les textes les plus anciens du Nouveau Testament, et, partant, du christianisme. Les autres épîtres attribuées à Paul sont l'œuvre de ses disciples. L'Épître aux Hébreux date du dernier tiers du et l'identité de son auteur n'est pas connue avec certitude. Subdivisions La Bible est découpée en chapitres et en versets. Le découpage en chapitres date du , tandis que celui en versets, établi par les massorètes au , ne se répand |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | qu'à partir du . En 1227, Étienne Langton, professeur à l'université de Paris puis archevêque de Cantorbéry, divise la Bible en chapitres ; auparavant, la taille du parchemin commandait la division. En 1250, le cardinal Hugues de Saint-Cher reprend cette division. Les versets sont créés par Robert Estienne en 1539, à l'occasion de l'impression de la Bible d'Olivétan, . En 1555, paraît l'édition de la Vulgate latine par Robert Estienne ; il s'agit de . Ce système permet de faire correspondre les versions hébraïque, grecque, latine et autres (pour autant qu'elles aient le même texte). Dans les éditions récentes de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | la Bible, un petit nombre de versets de la division établie par Robert Estienne ont été supprimés ou remplacés par un point d'interrogation. Les manuscrits les plus anciens ne contenant pas ces versets (c'est également vrai pour certains mots), ils ont été écartés des textes admis comme fiables par les spécialistes. L'édition de référence pour le Nouveau Testament est le Novum Testamentum Graece de Nestle-Aland. Exégèse biblique Historicité de la Bible Pour ce qui concerne les premiers livres de la Bible, de Genèse à Juges, les fouilles des lieux qui sont cités dans la Bible ne corroborent pas les faits |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | qu'elle décrit. Par exemple, l'Exode, le séjour au désert pendant quarante ans et la conquête du pays de Canaan ne sont corroborés ni par l'archéologie ni par l'histoire. Plus on s’approche de la période de l’Exil (), et plus le texte biblique s’accorde avec l’histoire bien attestée de la région du Levant. Ainsi, la Bible fait référence à la destruction du royaume d’Israël en -722, à la mort du roi Josias en -609, à la destruction du premier temple de Jérusalem en -587, puis à sa reconstruction vers -515. Les découvertes scientifiques en géologie au sur l'âge de la Terre, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | puis en biologie aux sur le transformisme et la théorie de l'évolution sont entrées en contradiction avec l'interprétation littérale du livre de la Genèse qui était la règle à cette époque. Exégèse dans le judaïsme Suivant Jean-Christophe Attias, « tout juif croyant d'aujourd'hui comme d'hier tient en principe que le texte biblique actuellement entre nos mains est d'une intégrité sans faille ». Marc-Alain Ouaknin explique que pour ces croyants « la plupart des livres bibliques ont d'abord été transmis oralement, de génération en génération, jusqu'à ce qu'ils soient mis par écrit à une époque bien plus tardive […] Ce sont |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | les hommes de la Grande Assemblée créée par Ezra qui, au mirent en forme le texte définitif de la Bible hébraïque. Ils recueillirent les textes existants et écrivirent aussi de nombreux livres. » Exégèse dans le christianisme La Bible chrétienne se compose de l'Ancien Testament et du Nouveau Testament. Sa lecture peut différer entre les diverses branches du christianisme. C'est pourquoi les études bibliques comportent une branche, l'herméneutique, qui s'attache à l'interprétation des Écritures, pendant que l'exégèse historico-critique est en constant développement depuis le , d'abord dans le protestantisme, puis dans le catholicisme à partir du . Catholicisme L'Écriture parvient |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | aux catholiques par deux canaux qui se rattachent au témoignage apostolique : les Écritures et les Traditions non écrites, transmises et conservées dans la continuité de la vie de l'Église. Le rôle du magistère de l'Église est de conserver cette tradition. Le concile de Trente insiste sur cette double source de la foi. Pour le philosophe et théologien catholique Xavier Tilliette, « la Bible est un ouvrage complexe et même scellé. Le Livre des livres est un livre de livres. Il est donc susceptible d'interprétation, il ne va pas sans une herméneutique. La Parole de Dieu […] s'est faite parole |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | humaine, astreinte à la compréhension. Il n'y a pas d'acheminement direct à la Bible, il faut toujours une médiation au moins implicite : traduction, exégèse, histoire, genres littéraires, étude des styles, typologie, connaissance de la Tradition, lectio divina »… Le document de référence du magistère romain sur l'exégèse biblique est L'Interprétation de la Bible dans l'Église, texte publié en 1993 par la Commission biblique pontificale qui présente diverses méthodes d'analyse. La première est l'approche historico-critique, jugée indispensable à tout travail scientifique. S'ensuit une étude de douze types d'approches recommandées, avec une évaluation de l'intérêt et des limites de chacune. La |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | lecture fondamentaliste de la Bible est définie comme contraire à toute méthode scientifique, enracinée dans une idéologie non biblique, et même dangereuse. L'acceptation puis la recommandation de l'exégèse scientifique ne se sont pas faites sans difficulté chez les catholiques. Au , les avancées de la critique historique de la Bible ont été froidement accueillies. Conscient du retard des catholiques dans ce domaine, le dominicain Marie-Joseph Lagrange réagit en fondant l'École biblique de Jérusalem en 1890. Parallèlement, l'encyclique Providentissimus Deus de Léon XIII exhorte les fidèles à prendre part aux recherches exégétiques. Toutefois, il en limite de beaucoup la portée en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | réaffirmant la doctrine de l'inerrance biblique et en refusant aux rédacteurs de la Bible le statut d'auteurs à part entière. L'exégèse catholique commence cependant à sortir de sa torpeur, jusqu'au moment où l'École biblique de Jérusalem est jugée trop « moderniste ». Avec le décret Lamentabili Sane Exitu et l'encyclique Pascendi Dominici gregis qui condamnent le modernisme dans l'Église catholique, le pontificat de Pie X fige durablement l’exégèse catholique. Dès lors plongés dans la « crise moderniste », les débats se concentrent sur les déclarations d'Alfred Loisy qui se voit excommunié en 1908. Rome interdit également de publication les travaux |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | du père Lagrange. Après une période d'intenses conflits avec le magistère romain, et sous l'influence de ceux qui ont eu part à ces débats, le monde catholique prend à nouveau conscience de son retard en matière d'exégèse biblique. En 1943, le pape Pie XII a réaffirmé l'importance de l'exégèse avec l'encyclique Divino Afflante Spiritu. Jusqu'au concile Vatican II, la grande majorité des fidèles connaît la Bible surtout par des citations dans des ouvrages de piété tels que L'Imitation de Jésus-Christ, comme c'est le cas pour Thérèse de Lisieux. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la diffusion de traductions annotées |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | et commentées de la Bible encourage les fidèles à lire la Bible en tenant compte des connaissances historiques sur le texte et sur le milieu biblique. En français, la première initiative de ce genre est due au cardinal Achille Liénart, avec la publication en 1951 de la Bible dite « du cardinal Liénart ». Cette traduction est rapidement éclipsée par celle de l'École biblique de Jérusalem, appelée Bible de Jérusalem, dont la première édition en un volume paraît en 1956. La constitution dogmatique Dei Verbum de Vatican II met fin aux querelles sur l'exégèse dans le monde catholique, tandis que |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | les méthodes historico-critiques sont progressivement encouragées, jusqu'à être déclarées indispensables par le magistère romain. Protestantisme Tous les protestants se reconnaissent dans, voire se définissent par la , expression latine signifiant « par l'Écriture seule » et affirmant que la Bible est l'autorité ultime et unique à laquelle les chrétiens et l'Église doivent se soumettre, pour leur foi et dans leur vie chrétiennes. À l'époque de Luther, il s'agissait surtout de s'opposer aux décrets parfois abusifs provenant des prélats, des conciles ou du pape. Aujourd'hui, la lecture de la Bible éclairée par le Saint Esprit, reste pour les protestants la seule |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | source de la Révélation, position qui s'oppose au dogme catholique d'une Révélation continue de Dieu à son Église guidée par l'Esprit, comme à la croyance orthodoxe d'une vérité issue du consensus des fidèles guidés par le même Esprit. Même s'il figure en tête des professions de foi de plusieurs dénominations issues de la Réforme, le principe de la Sola scriptura n'empêche pas que des divergences importantes se soient fait jour parmi les protestants quant à l'interprétation plus ou moins littérale de la Bible. De par l'importance qu'il confère au texte biblique, le protestantisme est à l'origine de nombreuses nouvelles traductions |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | de la Bible en langue vulgaire, pour rendre accessible le message évangélique, à commencer par la Bible d'Olivétan et par la Bible de Luther, mais il est aussi, dès le , à l'origine du renouveau de l'exégèse biblique, notamment au XIXe siècle, de méthodes d'analyse historico-critique et de nombreuses études des textes originaux. Depuis la Réforme, chaque pasteur protestant étudie le grec ancien et l'hébreu biblique. Le protestantisme a de ce fait constitué une importante incitation à l'apprentissage de la lecture de la Bible. Traductions et diffusion Traductions La Vulgate de Jérôme de Stridon, réalisée au tournant du et du |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | , se répand dans le christianisme occidental tout en restant en concurrence avec la Vetus Latina jusqu'au . Cependant, le latin est de moins en moins compris par les populations du Moyen Âge, tandis que l'on continue de lire la Bible dans cette langue lors des messes. Des traductions partielles en langues vernaculaires apparaissent vers le , mais elles sont le fait de courants chrétiens dissidents comme les vaudois ou les cathares. Le pape Innocent III s'oppose à ces traductions. Plusieurs conciles ultérieurs confirment cette décision, notamment le concile de Toulouse (1229). Néanmoins, les rois de France disposent souvent de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | versions en français à partir du . L'une de ces premières traductions est la Bible historiale de Guyart des Moulins en 1297. Il faut attendre la Renaissance aux pour que les traductions se multiplient. Le premier livre qui soit sorti des presses de Gutenberg est la Vulgate, en 1455. La plus ancienne traduction complète de la Bible en français à partir du latin est celle de Lefèvre d'Étaples en 1523 et 1528. La Bible de Dietenberger est la première Bible catholique en allemand, imprimée à Mayence en 1534. Les Bibles de la Réforme protestante suivent de peu l'invention de l'imprimerie. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | Contrairement à la tradition catholique, elles ne partent pas de la Vulgate : elles traduisent directement les textes d'origine, rédigés en hébreu pour l'Ancien Testament et en grec pour le Nouveau Testament. La Bible de Luther paraît en 1522 pour le Nouveau Testament et en 1534 pour l'Ancien Testament. En raison de son caractère novateur sur le plan linguistique et de sa forte diffusion, elle est considérée comme fondatrice de la langue allemande moderne. Les autres versions protestantes sont, en français, la Bible d'Olivétan (1535) et, en anglais, la Bible Tyndale à partir de 1525. Cependant, l'Église d'Angleterre publie en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | 1568 sa Bible des Évêques. Mais ces versions anglophones sont bientôt supplantées par la King James (1611), qui va demeurer pendant plusieurs siècles la principale référence de l'anglicanisme. La Vulgate latine est « canonisée » comme version « authentique » de la Bible par l'Église catholique lors du concile de Trente (1545-1563), en réaction aux critiques des philologues depuis Lorenzo Valla et aux versions issues de la Réforme. La première traduction en espagnol date de 1569, et celle en italien de 1607 (par Giovanni Diodati). Tant les catholiques que les protestants réalisent ensuite de nombreuses traductions en langues vernaculaires. Le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | livre le plus diffusé au monde Selon des estimations de 2006, environ 25 millions d'exemplaires de la Bible seraient vendus chaque année. De nombreux chiffres, colportés par les livres et magazines mais manquant de fiabilité, donnent une autre estimation : de 2,5 à de Bibles ont été distribuées (le chiffre bas estimant le nombre d'exemplaires imprimés tandis que le chiffre haut prenant en compte les exemplaires donnés). Aucun ouvrage à travers le monde n'a jamais eu un tirage aussi important et constant au fil des siècles, la Bible dépassant le Petit Livre rouge (plus d'un milliard d'exemplaires) de Mao et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | le Coran (800 millions d'exemplaires). D’après une étude de 2008, 75 % des Américains, 38 % des Polonais et 21 % des Français déclarent avoir lu au moins un passage de la Bible au cours de l’année passée. La déchristianisation, inégale selon les régions, se traduit par des attitudes différentes à l'égard de la Bible : plus de la moitié des Français ne possèdent pas de Bible chez eux, contre 15 % des Polonais et 7 % des Américains. En 2020, selon l'Alliance biblique universelle, la Bible intégrale a été traduite en parlées au total par 5,7 milliards de personnes. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | Notes et références Notes Références Annexes Bibliographie Jean-Pierre Prévost (dir.), Nouveau vocabulaire biblique, Montrouge, Bayard, 2004 Gilles Dorival, Marguerite Harl, Olivier Munnich, La Bible grecque des Septante Éd. du Cerf, 1988 Marie-Françoise Baslez, Bible et histoire, Folio histoire, Gallimard, 2003 Pierre Bordreuil, Françoise Briquel Chatonnet, Le Temps de la Bible, Folio histoire, Gallimard, 2003 Eric Denimal, La Bible pour les nuls, First Éditions, 2004 Jaroslav Pelikan : À qui appartient la Bible ?, La Table ronde, 2005 Marc-Alain Ouaknin : Mystères de la Bible, Assouline, 2008 Jean-Christophe Attias, Les Juifs et la Bible, Fayard, 2012 La Bible dans les littératures |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | du monde, Sylvie Parizet dir., Paris, Éd. du Cerf, 2016, 2500 p. Commission biblique pontificale, L'interprétation de la Bible dans l'Église, Cerf, 1994, 158 p. Marie-Hélène Delval, Marie Bertherat, La Bible racontée par les peintres, Bayard Jeunesse, 2019, 96 p. Articles connexes Textes juifs Bible chrétienne Recherches historiques et exégétiques Liens externes Traductions Lexilogos, les traductions de la Bible en français (répertoire) La Bible sur Wikisource La Bible audio sur wordproject Éditions juives Sefarim.fr La Bible hébraïque en hébreu, traduite verset par verset en français (Rabbinat), en anglais (King James), avec moteur de recherches en caractères latins ou hébreux. La |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible | Bible | Bible Chouraqui Traduction originale de l'hébreu par André Chouraqui (contient aussi le Nouveau Testament, traduit du grec). Éditions chrétiennes Bible du Semeur en ligne, sur OperaBiblica.com Bible de la liturgie (traduction destinée à l'utilisation liturgique) Cinq traductions modernes ou révisées dont la TOB (Traduction Œcuménique de la Bible) de 2010, moteur de recherche La Bible multilingue La Bible traduit par Louis Segond en 1910 Littérature religieuse Texte sacré Texte fondateur Loi religieuse |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Banque%20du%20Japon | Banque du Japon | La est la banque centrale du Japon. On rencontre souvent l'abréviation BoJ qui provient de l'anglais Bank of Japan. Présentation La Banque du Japon est chargée d'émettre les pièces et billets de yens, de diriger la politique monétaire japonaise, et d'assurer la stabilité financière du système financier japonais. Elle fait partie des grandes banques centrales du monde avec la Réserve fédérale des États-Unis et la Banque centrale européenne. La BOJ est possédée à 55% par le gouvernement japonais, et 45% de manière privée. Ses actions sont échangées sur le marché financier japonais. Les actions privées sont des actions sans droit |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Banque%20du%20Japon | Banque du Japon | de vote. À la date du , le taux de refinancement (principal taux directeur) est à 0,5 %. Histoire La Banque du Japon est fondée sous l'ère Meiji, le , par le ministre du Trésor Matsukata Masayoshi. La banque est depuis lors chargée d'émettre le papier monnaie au nom du gouvernement. Cette institution permet de remplacer les monnaies locales (hansatsu) que les seigneurs féodaux avaient mis en place. Dès 1883, la banque reçoit l'interdiction de financer de manière directe (sur le marché primaire, via une politique de financement monétaire) l’État japonais. L'interdiction est levée en 1932, et conduit à une |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Banque%20du%20Japon | Banque du Japon | augmentation de l'inflation et une chute de la valeur du yen face au dollar. La banque a officiellement acquis son indépendance vis-à-vis du gouvernement japonais par la loi du , bien qu'elle ait déjà agi de manière indépendante durant les décennies passées. La banque centrale japonaise met en place le premier programme d'assouplissement quantitatif moderne. Il est particulièrement massif dans les années 2010. Si la banque détient en septembre 2010 7,9 % des emprunts d'État du Japon, la proportion passe à 12% en 2012. Fin 2013, 20% de la dette publique était détenue par la banque centrale. Sa politique de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Banque%20du%20Japon | Banque du Japon | quantitative easing fait gonfler son bilan et fin 2018, la BOJ détient 45% de la dette publique japonaise. Les gouverneurs Le gouverneur de la banque centrale se nomme, en japonais, sōsai (総裁). Eikichi Araki (-) Hisato Ichimada (-) Eikichi Araki (-) Masamichi Yamagiwa (-) Makoto Usami (-) (-) Teiichiro Morinaga (-) Haruo Mayekawa (-) Satoshi Sumita (-) Yasushi Mieno (-) Yasuo Matsushita (-) Masaru Hayami (-) Toshihiko Fukui (-) Masaaki Shirakawa (-) Haruhiko Kuroda (depuis le ) Notes et références Voir aussi Articles connexes Banque centrale Budget de l'État japonais Économie du Japon Zero interest rate policy Endaka Liens externes |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Banque%20du%20Japon | Banque du Japon | Site officiel Japon Économie au Japon Organisme fondé en 1882 |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste%20de%20biologistes | Liste de biologistes | Biologistes par ordre chronologique de naissance Nés avant ou durant le premier millénaire Aristote, (-384 - -322), philosophe et savant grec Théophraste (-371 - -288), philosophe et botaniste grec Pline l'Ancien, (23 - 79), initiateur des sciences naturelles descriptives Claude Galien, (131 - 201), médecin et anatomiste Nés au André Vésale, (1514 - 1564), médecin et anatomiste belge, fossoyeur du galénisme et fondateur de l'anatomie moderne René Descartes, (1596 - 1650), philosophe, mathématicien et physicien français Nés au Francesco Redi (1626-1697), parasitologiste italien Marcello Malpighi, (1628 - 1694), médecin italien, fondateur de l'histologie Antoni van Leeuwenhoek (1632-1723), pionnier néerlandais de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste%20de%20biologistes | Liste de biologistes | la microscopie Robert Hooke (1635-1703), pionnier anglais de la micrographie Jan Swammerdam (1637-1680), pionnier néerlandais de la microscopie Nehemiah Grew (1641-1712), pionnier anglais de la microscopie René-Antoine Ferchault de Réaumur (1683-1757), savant et naturaliste français Nés au Buffon, (1707 - 1788), auteur de l’Histoire Naturelle Carl von Linné, (1707 - 1778), botaniste suédois, concepteur du système général de classification naturelle Pierre Lyonnet (1708-1789), naturaliste néerlandais Abraham Trembley (1710-1784), naturaliste genevois Denis Diderot, (1713 - 1784), rédacteur de l’Encyclopédie Charles Bonnet (1720-1793), naturaliste genevois Lazzaro Spallanzani (1729-1799), naturaliste italien Peter Simon Pallas (1741-1811), naturaliste allemand Jean-Baptiste Lamarck, (1744 - 1829), fondateur |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste%20de%20biologistes | Liste de biologistes | des bases des théories de l'évolution Georges Cuvier, (1769 - 1832), inventeur de l'anatomie comparée Étienne Geoffroy Saint-Hilaire (1772-1844), naturaliste français Karl Ernst von Baer (1792-1876), embryologiste russe Nés au Leopold Fitzinger, (1802 - 1884), zoologiste autrichien Matthias Jakob Schleiden (1804-1881), botaniste allemand, cofondateur de la théorie cellulaire Charles Darwin, (1809 - 1882), naturaliste britannique, inventeur de la théorie de la sélection naturelle Theodor Schwann (1810-1882), cytologiste allemand, cofondateur de la théorie cellulaire Claude Bernard, (1813 - 1878), développeur de la méthodologie expérimentale Rudolf Virchow (1821-1902), cytologiste allemand Johann Gregor Mendel, (1822 - 1884), moine et botaniste autrichien Louis Pasteur, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste%20de%20biologistes | Liste de biologistes | (1822 - 1895), découvreur de l'existence des micro-organismes Johann Friedrich Theodor Fritz Müller (1822-1897), naturaliste allemand Alfred Russel Wallace (1823-1913), naturaliste britannique, inventeur de la théorie de la sélection naturelle Jean-Henri Fabre, (1823 - 1915), entomologiste français, père de l'éthologie Marcellin Berthelot, (1827-1907) biologiste et chimiste français, philosophe et historien Ernst Haeckel (1834-1919), biologiste allemand George John Romanes (1848-1894), naturaliste britannique Laurent Chabry, (1855 - 1894), découvreur du mécanisme de double équilibre chez les coléoptères Adrien Dollfus, (1858 - 1921), zoologiste français D'Arcy Thompson (1860-1948), biomathématicien écossais Thomas Hunt Morgan, (1866 - 1945), généticien américain Jules Bordet, (1870 - 1961), |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste%20de%20biologistes | Liste de biologistes | microbiologiste et immunologue belge Félix d'Hérelle, (1873 - 1949), bactériologiste, découvreur du bactériophage Édouard Chatton (1883-1947), biologiste français Ludwik Hirszfeld, (1884 - 1954), microbiologiste et sérologiste polonais, codécouvreur du système ABO Karl von Frisch (1886-1982), biologiste autrichien, lauréat en 1973 du Prix Nobel de physiologie ou médecine Jean Rostand, (1894 - 1977), biologiste, humaniste et historien des sciences français Pierre-Paul Grassé (1895-1985), biologiste français André Boivin (1895-1949), biologiste français Cornelis B. Van Niel (1897-1985), microbiologiste néerlandais Nés au Herbert Copeland (1902-1968), biologiste américain André Lwoff (1902-1994), microbiologiste français, lauréat en 1965 du Prix Nobel de physiologie ou médecine Théodore Monod |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste%20de%20biologistes | Liste de biologistes | (1902-2000), biologiste et naturaliste français Konrad Lorenz, (1903-1989), biologiste autrichien, zoologiste et considéré comme le fondateur de l'éthologie, lauréat en 1973 du Prix Nobel de physiologie ou médecine. Étienne Wolff (1904-1996), embryologiste français Ernst Mayr, (1904-2005), biologiste américain, zoologiste et spécialiste de l'évolution Maurice Fontaine (1904-2009), biologiste français Nikolaas Tinbergen (1907-1988), biologiste néerlandais, lauréat en 1973 du Prix Nobel de physiologie ou médecine Andrée Tétry (1907-1992), biologiste française Jacques Monod, (1910-1976), biologiste et biochimiste français, lauréat en 1965 du Prix Nobel de physiologie ou médecine Salvador Luria (1912-1981), microbiologiste américain, lauréat en 1969 du Prix Nobel de physiologie ou médecine |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste%20de%20biologistes | Liste de biologistes | Henri Laborit, (1914-1995), biologiste et philosophe du comportement animal et humain Jonas Salk, (1914-1995), médecin américain, découvreur du vaccin contre la polio Manfred Gabe (1916-1973), histologiste français Roger Stanier (1916-1982), microbiologiste canadien Francis Crick, (1916-2004), biologiste moléculaire britannique, codécouvreur de la structure de l'ADN, lauréat en 1962 du Prix Nobel de physiologie ou médecine Maurice Wilkins (1916-2004), biologiste moléculaire néo-zélandais, lauréat en 1962 du Prix Nobel de physiologie ou médecine Denham Harman, (1916-2014), père de la théorie du vieillissement par le stress oxydatif Christian de Duve (1917-2013), biologiste belge, lauréat en 1974 du Prix Nobel de physiologie ou médecine Rosalind |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste%20de%20biologistes | Liste de biologistes | Elsie Franklin, (1920-1958), biologiste moléculaire britannique, première diffraction au rayon X de l'ADN ayant permis la découverte de sa structure Robert H. Whittaker (1920-1980), écologue américain François Jacob, (1920-2013), biologiste français, récompensé en 1965 du Prix Nobel de physiologie ou médecine pour ses travaux en génétique John O. Corliss (1922-2014), microbiologiste américain Carl Woese (1928-2012), microbiologiste américain James Dewey Watson, (1928-), biologiste moléculaire américain, codécouvreur de la structure de l'ADN, lauréat en 1962 du Prix Nobel de physiologie ou médecine Edward Osborne Wilson, (1929-), entomologiste et biologiste américain Nicole Le Douarin (1930-), embryologiste française Dian Fossey, (1932-1985), primatologue américaine Jane |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste%20de%20biologistes | Liste de biologistes | Goodall (1934-), primatologue britannique Sylvia Earle (1935-), biologiste marine et aquanaute américaine. Lynn Margulis (1938-2011), microbiologiste américaine Stephen Jay Gould, (1941-2002), paléontologue américain Richard Dawkins, (1941-), évolutionniste et éthologiste anglais Marcus Pembrey (1943-), généticien britannique George E. Fox (1945-), microbiologiste américain Dominique Costagliola (1954-), biomathématicienne française William Newsome, (1961-), neuroscientifique américain Elisabeth Bik (1966-), microbiologiste néerlandaise Claire Rougeulle, généticienne française, médaille d'argent du CNRS (2019) Christian Drosten (1972-), virologue allemand, co-découvreur du SARS-CoV Voir aussi Biologie Women in Botany |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Boulier | Boulier | Le boulier est un abaque (outil servant à calculer) formé d’un cadre rectangulaire muni de tiges sur lesquelles coulissent des boules. Catégories Le boulier est lié au système de numération décimale, mais il existe deux grandes catégories de bouliers. Les bouliers en base 10, pour lesquels chaque boule représente, selon la tige sur laquelle elle se trouve, une unité, une dizaine, une centaine… Ces bouliers se rencontrent essentiellement en Europe occidentale et de l'Est. Les décimales peuvent aussi être représentées sur la première tige. Et les bouliers en base alternée (5, 2) pour lesquels chaque tige comprend deux parties : |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Boulier | Boulier | une partie supérieure sur laquelle les boules valent 5 unités (ou 5 dizaines, 5 centaines… selon la position de la tige) et une partie inférieure sur laquelle les boules valent 1 unité (ou 1 dizaine, 1 centaine… selon la position de la tige). Ces bouliers se rencontrent essentiellement en Asie. Fonctions Les bouliers permettent d'effectuer les quatre opérations : additions, soustractions, multiplications et divisions ainsi que l'extraction de racine carrée en utilisant la méthode des soustractions successives des nombres impairs, l'extraction de racine cubique et la conversion entre différentes bases. Historique En conséquence la datation des découvertes reste aléatoire. Le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Boulier | Boulier | boulier est sans doute un des plus anciens instruments d'aide au calcul de l’histoire de l’humanité. Les Grecs utilisaient des tablettes recouvertes de sable ou de poussière, les « abaques » (du grec abaks - akos tablette servant à calculerou de l'hébreu אבק, signifiant poussière). Les Romains utilisaient un boulier en base décimale dont le fonctionnement était assez semblable au soroban japonais. Le boulier chinois ou suan pan (). Il semble dater du voire plus tôt (on en trouve une illustration probable sur un ouvrage datant du ) mais sa véritable diffusion date du . Sa ressemblance avec le boulier |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Boulier | Boulier | romain peut laisser penser qu'il dérive de celui-ci mais il est plus probablement dérivé de l'ancien système de calcul chinois avec baguettes. Sur chaque tige, on trouve cinq boules représentant une unité et deux boules représentant cinq unités, séparées par une barre centrale. Le boulier japonais ou soroban. Il a progressivement perdu, par rapport au boulier chinois, deux boules (une boule de valeur 1 et une boule de valeur 5). Le boulier dit russe ou Stchoty (Счёты), utilisé également en Iran sous le nom de Tchortkeh et en Turquie sous le nom de coulba, est formé de tiges portant dix |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Boulier | Boulier | boules de valeur 1. Le boulier-compteur ou d'école a été utilisé dans des écoles enfantines françaises jusqu’au , variante probable de l’instrument russe. Dans le monde entier, les bouliers ont été utilisés dans les écoles maternelles et primaires comme une aide à l'enseignement de l'arithmétique. Dans les pays occidentaux, un cadre de perles semblables au boulier de Russie, avec un cadre vertical (voir image du boulier d'école). Il est constitué de dix perles de bois sur dix tiges. Ce type de boulier est utilisé pour représenter des nombres sans utiliser la valeur de position. Chaque perle et chaque tige horizontale |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Boulier | Boulier | a la même valeur, et utilisées de cette façon, il peut représenter des nombres entiers de 0 à 100. En utilisant les valeurs de position comme montré dans l'image, il peut aussi représenter des nombres entiers de 0 à , ou bien des nombres avec trois décimales après la virgule, de 0 à . Utilisation contemporaine Même si la calculatrice électronique est très puissante, le boulier est courant dans toute l’Asie. Par exemple, des commerçants russes, iraniens et asiatiques utilisent une calculatrice, puis vérifient le résultat à l’aide du boulier. En 1945, un match opposant un comptable japonais muni d’un |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Boulier | Boulier | soroban et un opérateur de calculatrice électrique a été gagné par le Japonais par un score de 4 à 1. Lecture d’un nombre Chaque colonne représente en partant de la droite, les unités, les dizaines, les centaines, etc. Les cinq boules en dessous de la barre valent chacune un, et les deux boules situées au-dessus de la barre valent chacune cinq. On ne prend en compte dans le calcul du nombre représenté que les boules activées, c'est-à-dire déplacées près de la barre centrale horizontale. Exemple : Ici on peut lire le nombre en comptant la valeur représentée par les boules |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Boulier | Boulier | dans chaque colonne. Remarque : On fait du calcul avec des nombres décimaux en attribuant aux colonnes la représentation des décimales. Notes et références Voir aussi Bibliographie Armand Giet, Les abaques ou nomogrammes, éditions Dunod, 1965 J.L Delfosse, Les abaques, EME, 1965 Walter William Rouse Ball, A short account of the history of mathematics, section Abacus, réédition (2001), Dover Publications, Jean Cumin et Jean Hossenlopp, Le boulier : initiation , éditions Chiron, 1994, Articles connexes Abaque Anzan Calcul mental Soroban Stchoty Suanpan Marque à jouer Liens externes Boulier en ligne boulier chinois virtuel, visualisation du nombre inscrit, on peut également |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Boulier | Boulier | déplacer la tige de l'unité pour faire des décimales (jusqu'à 11 chiffres avant la virgule). Le boulier chinois (histoire et techniques de calcul, ainsi qu'une galerie de photos) Le boulier chinois : une ode au calcul sur le site de l'IREM (sur le boulier chinois) Histoire des mathématiques |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bakufu | Bakufu | Le ou shogunat (de shogun) est un gouvernement militaire ayant eu cours au Japon de la fin du à la révolution de l’ère Meiji (1868). Les Bakufu Le Japon a connu trois bakufu. Bakufu de Kamakura Le ou shogunat de Kamakura (1192-1333), composé de trois organes : le mandokoro, bureau des affaires administratives, qui s’occupe des finances et de la politique étrangère ; le samurai-dokoro, qui s’occupe des affaires militaires et de la police ; le monchūjo, haute cour de justice qui s’occupe de toutes les affaires juridiques. Bakufu de Muromachi Le ou shogunat Ashikaga (1338-1573). Bakufu d’Edo Le ou |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bakufu | Bakufu | shogunat Tokugawa (1603-1867) est composé de différents organes qui le dirigent : le ou « grand ancien » ; le conseil des ou « conseil des anciens » ; le conseil des ou « conseil des jeunes anciens » ; le ou « censorat » ; les ou « gouverneurs civils ». Il a aussi mis sur pied une unité militaire d’élite, le denshūtai, qui a combattu durant la guerre de Boshin (1868-1869). Annexes Articles connexes Empire du Japon (1868-1945) Jiwari-bugyō Histoire du Japon par période Politique au Japon |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Butane | Butane | Le butane est un hydrocarbure saturé de la famille des alcanes et de formule brute . Il existe sous deux formes isomères, le et l'isobutane ou . Utilisation Le butane est un gaz principalement utilisé comme combustible à usage domestique (gazinière, chauffe-eau) et également d'appoint, notamment pour le chauffage (radiateur à gaz pour l'intérieur des locaux d'habitation, commerces et ateliers ainsi que pour le plein air). Il est généralement conditionné en bouteille de 13 kg. Il est également utilisé comme carburant dans les briquets à gaz. Pour un usage en extérieur, le propane est plus indiqué en raison de sa |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Butane | Butane | température d'ébullition plus basse. Au niveau industriel, le butane est un réactif pour la synthèse de l'éthylène et propylène via le vapocraquage, du butadiène au moyen de la déhydrogénation catalytique et de l'anhydride maléique par le procédé de DuPont. L'oxydation non-catalytique du butane est utilisée pour la synthèse de l'acide acétique et l'isomérisation par catalyse acide permet de convertir le n-butane en isobutane. Comme de nombreux hydrocarbures, le butane réagit avec le chlore pour former du 1-chloro- et du 2-chlorobutane, mais aussi d'autres composés plus substitués. Les taux de chloration peuvent partiellement s'expliquer par les différentes énergies de dissociation, 425 |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Butane | Butane | et 411 kJ/mole pour les 2 types de liaisons C-H (les 2 carbones centraux ont des liaisons C-H plus faibles). Propriétés physico-chimiques Il est soluble dans l'alcool et l'éther, mais peu dans l'eau. Peu réactif, il nécessite un catalyseur pour participer à des réactions chimiques, sauf bien sûr pour la réaction de combustion avec le dioxygène. Pression de vapeur saturante : Production et synthèse Le n-butane est obtenu par distillation sous pression du G.P.L (gaz de pétrole liquéfié) ainsi que par la purification du gaz naturel. Notes et références Voir aussi Liens externes NIST Chemistry WebBook Comité français butane propane |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Butane | Butane | Alcane linéaire Produit pétrolier Gaz combustible Gaz organique Réfrigérant Gaz naturel |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brahmane | Brahmane | Un brahmane ( ; en sanskrit : , « lié au sacré ») est un membre d'une des quatre castes () définies par l'hindouisme, regroupant notamment les prêtres, les sacrificateurs, les professeurs et les hommes de loi (du moins, tous ceux qui ont fait vœu d'Ahimsâ). Le brahmane a pour devoir principal d'incarner le dharma, de le défendre, et de le faire respecter par les autres castes sacrées, afin de maintenir le bon ordre cosmique. La caste des brahmanes représente environ 6 % de la population de l'Inde. La vie du brahmane se divise en quatre stades (ashrama). Lors de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brahmane | Brahmane | son enfance, il reçoit une initiation (upanayana) qui représente une deuxième naissance, il devient alors dvija, (cette seconde naissance concerne aussi, en théorie, le kshatriya et le vaishya). Il n'y a jamais eu de tentation politique pour les brahmanes. Néanmoins, en tant qu'hommes de lettres, et donc d'idéologues, les chefs « historiques » du communisme indien ainsi que les dirigeants socialistes sont, en grande majorité, des brâhmanes ; en effet, selon la tradition hindoue, un brâhmane doit thésauriser au minimum, et tout honnête homme doit donner un tiers de sa richesse au dharma, un second tiers étant pour la croissance |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brahmane | Brahmane | de son bien et le dernier tiers pour ses plaisirs « bons et sains » . Plus généralement, un brahmane est un homme de lettres disposant de connaissances importantes sur le monde ; il peut ainsi être appelé Pandit, qui est le titre le plus glorieux que peut avoir un brahmane du fait de sa large connaissance philosophique, scientifique ou artistique. On trouve notamment les brahmanes nambutiri au Kerala en Inde, dont les pratiques varient de celles des autres branches Brahmanes. Hypothèses historiques Selon Michel Angot : Néanmoins, le pôle de l'orthodoxie brahmanique se situe, encore aujourd'hui, dans le Sud |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brahmane | Brahmane | de l'Inde, et la brahmanité est beaucoup plus rigoureuse dans le Tamil Nadu, par exemple, que dans les États du Nord de l'Inde, orthodoxie brahmanique de l'Inde méridionale allant bien au-delà d'une observance scrupuleuse du végétarisme hindou et de connaissances de mantras, comme c'est le cas dans le Nord de l'Inde, mais d'une discipline de vie où chaque acte doit être sacralisant et lié au Karma Yoga . Époque védique Originellement, le brahmane est un officiant du sacrifice védique. Il surveille en silence le déroulement du sacrifice alors que l’udgātar est le chanteur et que l’adhvaryu est l'officiant manuel, tous |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brahmane | Brahmane | trois représentants la pensée (silencieuse), la parole (chantée) et l'action (matérielle). Leur nom dérive du mot brahman « la parole ». Upanishad Les Upanishad, le Rig-Veda (X, 125, 5), indiquent que le pouvoir de la Parole védique peut transformer n'importe qui en brahmane : un « brahmane » de naissance, qui est né dans une famille de brahmanes sans y conformer sa conduite, est ainsi appelé un brahmabandu, tandis qu'un « connaisseur de Brahman » est appelé un brahmavit (familiarisé avec le sens du Véda et qui y conforme sa conduite, issu ou non d'une famille de brahmanes). La Chandogya |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brahmane | Brahmane | Upanishad (IV, 4, 9) affirme à ce titre : Ainsi, dans l'Antiquité, il existe deux façons de devenir brahmane, par hérédité à la suite d’une initiation, ou par adoption. Le brahmane pouvant conférer l’initiation brahmanique à un esprit qu'il jugeait apte. Lois de Manu Le brahmane est garant du bon ordre (dharma). Or l'épouse de Dharma personnifié est Ahimsâ, la non-violence, qui est selon les Lois de Manu, le devoir premier de toutes les castes hindoues. Il appartient à la classe sacerdotale de se maintenir en tant que telle uniquement par la science sacrée : Un brahmane, ne connaissant qu'une |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brahmane | Brahmane | seule prière védique, mais qui s'évertue au contrôle de soi et à la purification intérieure, est supérieur à un brahmane connaissant tous les Véda mais qui n'est ni compatissant, ni végétarien, ni honnête. La pratique purificatrice, basée sur une science védique même ténue, est plus importante qu'un savoir védique complet mentalement appris mais qu'on est incapable d'incarner : Hiérarchie au sein du corps des Brâhmanes Par ordre d'importance dans le domaine du sacré, les Brâhmanes incarnent différentes fonctions (séparées ou réunies), qui sont, de la moins à la plus prestigieuses pour les Hindous : Poudjari/ministre du culte (dans un temple, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brahmane | Brahmane | etc.), astrologue ; Juge, ministre d'un chef d'État (d'un roi, etc.) ; Artiste (peintre, sculpteur, musicien, acteur, etc., mais ayant une éthique basée sur l'Ahimsâ et une connaissance védique) ; Pandit, savant (philosophe védique, grammairien du sanskrit, etc.) ; Kavi, poète (Rishi, etc.) ; Sannyaçin, ascète itinérant (fonction sacrée suprême réservée en théorie au seuls brâhmanes, et qui sont déjà grand-père : ce faisant, un sannyaçin est forcément un brâhmane, mais un brâhmane n'est pas forcément un sannyaçin, un pèlerin renonçant). De manière générale, et jusqu'à une époque récente où l'analphabétisme était largement partagé en Inde, un brâhmane était une |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brahmane | Brahmane | figure honorifique du village, car il était avant tout un domestique du culte, mais lettré (et végétarien) ; l'hindouisme étant une tradition d'abord orale, les brâhmanes furent en premier lieu les transmetteurs des connaissances védiques apprises par cœur en sanskrit (sans forcément en connaître le sens littéral), tout en véhiculant une « brahmanitude » consistant à s'affirmer en tant que connaisseurs des sciences sacrées et profanes, liés à des rituels et à une morale voulus immémoriaux, sans que cette brahmanitude soit organisée par une Église, mais plutôt de « bouche à oreille », car chapeautée par les corps d'ascètes itinérants |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brahmane | Brahmane | eux-mêmes gardiens de l'interprétation du savoir védique et représentants vivants de l'ascèse qui attend le brâhmane grand-père, lorsque celui-ci est prêt à renoncer à ses rituels de maître de maison pour se consacrer à l'errance mendiante et à la méditation yoguique, sommets de l'existence censés conduire au moksha, à l'union libératrice avec le Brahman . Brahmanes et bouddhistes Entre le et le , le bouddhisme disparaît au nord de l'Inde, alors que se maintient la position des brahmanes. Selon Gerhard J. Bellinger, le bouddhisme serait disparu d'Inde du fait de l'enrichissement des monastères bouddhistes qui perdirent ainsi le message d'une |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brahmane | Brahmane | vie de pauvreté du Bouddha et de la sorte virent la population indienne préférer soutenir le mode de vie des sadhu itinérants et des brahmanes, ces derniers considérant Bouddha comme étant un Avatar du dieu Vishnou combattant les rituels sanglants. Une querelle conceptuelle oppose les brahmanes et les bouddhistes : Dans Hindouisme et bouddhisme, Ananda Coomaraswamy conteste cette opposition entre bouddhistes et brahmanes et entre doctrine du Soi des brahmanes et du non-Soi des bouddhistes, et écrit à ce propos : Brahmanité et pauvreté Si le statut de brâhmane est celui du « savant » cultivé dans les sciences sacrées, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brahmane | Brahmane | et par là même celui de l'homme le plus élevé dans la hiérarchie sociale selon l'hindouisme, il n'en reste pas moins que la population brahmanique est généralement pauvre : ne rien thésauriser pour son propre profit, vivre au jour le jour de dons, et en faire la charité avec le surplus, est l'idéal de vie brahmanique ; d'autant plus que c'est surtout le brâhmane qui est chargé, après la naissance de son petit-fils, de devenir sadhu, ascète (ou yogi) en pèlerinage permanent sans possession ou demeure aucune. L'aisance socio-économique, et le fait d'appartenir à une caste élevée, n'ont par conséquent |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brahmane | Brahmane | aucun lien : vivre sans nul luxe et chichement est une caractéristique brahmanique, et on peut très bien être riche matériellement et extrêmement bas dans la hiérarchie sociale hindoue, du fait de pratiques impures et de l'absence de connaissance sacrée liée à l'hindouisme : tel était le cas des empereurs musulmans moghols, richissimes mais ne respectant ou ne cultivant aucune valeur brahmanique et, de ce fait, considérés (par les hindous) comme étant des Chandala (« mangeurs de chiens » ou hors caste). Ainsi, l'ouvrage de J. Radhakrishna Brahmins of India révèle que tous les purohits (brahmanes officiants) vivent en dessous |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brahmane | Brahmane | du seuil de pauvreté en Inde. L'étude de D. Narayana, Perception, poverty and health : a contribution, démontre que 53,9 % de la population de caste supérieure vit en dessous du seuil de pauvreté. Néanmoins, ils ne bénéficient d'aucune aide de l'État indien, dont la constitution oblige d'aider socialement les communautés indiennes répertoriées (dites « intouchables »), et non des individus selon leur pauvreté effective. Personnalités liées Nidhi Razdan (1978-), journaliste et une célébrité de la télévision. Références Notes Voir aussi Bibliographie Articles connexes Hindouisme#La société brahmanique — Les quatre varnas Système de castes en Inde (Varna) Kshatriya Vaishya Shudra |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brahmane | Brahmane | Brahmanisme Les quatre stades de la vie du brahmane Chef religieux Système de castes en Inde |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bloodlust | Bloodlust | Bloodlust est un jeu de rôle médiéval-fantastique publié par Asmodée Éditions en 1991, créé par Croc, le couple G.E. Ranne et Stéphane Bura, et illustré par Alberto Varanda. Les couvertures de presque tous les volumes de la série utilisent des peintures de Frank Frazetta. Dans ce jeu, on incarne des armes-dieux vivantes et dotées de pouvoirs magiques, et leurs porteurs humains. En effet, outre Conan le Barbare de Robert E. Howard, la principale inspiration du jeu est le Cycle d'Elric de Michael Moorcock qui raconte la saga du prince Elric et de son arme démon. Stormbringer, le jeu officiel tiré |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bloodlust | Bloodlust | de ces romans, avait à l'époque rencontré un grand succès. Cependant, Bloodlust est plus qu'un simple plagiat car les thèmes qu'il aborde, notamment les intrigues politiques entre les peuples et les guildes d'influence, sont particulièrement bien pensés. Une autre source d'inspiration est la trilogie Helliconia de Brian Aldiss, qui dota le monde de Bloodlust de plusieurs lunes qui en fonction de leur phase influencent les passions des humains. Histoire éditoriale Le jeu paraît de 1991 à 1997 chez Asmodée Éditions. En 2001, le jeu est traduit en allemand et paraît sous le titre chez Truant. Le projet Bloodlust — Édition |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bloodlust | Bloodlust | Métal, nouvelle version entièrement retravaillée, prévoit initialement une parution courant 2010 chez John Doe. Il est mené par Rafael Colombeau, François Lalande, John Grümph et Pierrick « Akhad » May. Le projet est différé à courant 2011 en coédition chez John Doe/Éditions Sans-Détour. Il s'agit d'une refonte, modifiant l'univers de jeu tout en reprenant les bases et les thèmes de la première édition. Il est finalement publié en juillet 2012. Le continent de Tanaephis L'action de Bloodlust prend place sur le continent de Tanaephis. Ce continent, dont la géographie physique est inspirée par celle de l'Antarctique, est partagé entre plusieurs |
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