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https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | met en vente un modèle spécialement conçu pour le basket-ball, avec un système de ventouses pour éviter de glisser. Des modèles en toile et en caoutchouc ont ensuite été créés, parfois sur les conseils de joueurs comme Chuck Taylor, qui contribua au développement des Converse. Les Chuck Taylor All Star et les Keds sont les chaussures les plus utilisées dans les années 1960 et 1970. À partir des années 1980 apparaît la forme actuelle des chaussures de basket-ball, avec une forme montante cachant la malléole médiale afin d'éviter les risques de torsion de la cheville : Nike et Adidas dominent |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | alors le marché. Les plus grands joueurs sont sponsorisés par des fabricants de baskets, tel Michael Jordan avec Nike: ce dernier a d'ailleurs développé sa propre collection de baskets nommée Air Jordan. Si les chaussures de basket-ball se sont imposées en compétition et sont par exemple obligatoires lors des Jeux olympiques, il est cependant possible de pratiquer le sport en loisir avec de simples baskets. Dans les matchs officiels, chaque joueur porte un maillot numéroté. La règle FIBA impose les numéros de 4 à 15 lors des compétitions internationales, soit douze numéros (autant qu'il y a de joueurs dans une |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | équipe). Toutefois, en NBA, les joueurs peuvent choisir n'importe quel numéro de 0 à 99 compris (le 00 existe aussi). Ainsi, en général et dans la mesure du possible, les joueurs de NBA conservent le même numéro durant toute leur carrière, même en changeant d'équipe, sauf quand un joueur le possède déjà ou quand celui-ci est retiré. Lorsque certains joueurs marquent l'histoire de leur franchise, il arrive que celle-ci décide de retirer leur numéro pour leur rendre hommage. Ainsi, le célèbre porté par Michael Jordan aux Bulls de Chicago a été rendu indisponible dans cette franchise après son départ. Règlement |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | Les durées de jeu et les dimensions des lignes du terrain varient souvent en fonction et des championnats et des ligues organisatrices : le règlement présenté ci-dessous comprend les normes internationales (FIBA) et nord-américaines (NBA). La FIBA a toutefois annoncé son intention de se rapprocher progressivement des normes américaines. L'objectif du jeu est de marquer davantage de points que ses adversaires, en inscrivant des paniers tout en empêchant l'autre équipe de le faire. Un panier inscrit vaut deux points, ou trois s'il résulte d'un tir effectué derrière la ligne des trois points ( d'après la FIBA ; en NBA). Le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | lancer franc, accordé par l'arbitre après certaines fautes, n'accorde qu'un seul point. Règles du jeu Un match se déroule en quatre périodes (appelées « quarts-temps ») de dix minutes selon les règles FIBA, et quatre périodes de douze minutes selon les règles NBA. Le championnat universitaire américain (NCAA) utilise quant à lui deux périodes de vingt minutes. Une pause de quinze minutes est accordée à la mi-temps dans les trois règlements, et les équipes changent de panier pour la seconde partie du jeu. Le chronomètre est arrêté à chaque coup de sifflet de l'arbitre (en cas de faute ou de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | sortie par exemple) : la durée réelle du match excède donc beaucoup le temps de jeu règlementaire et atteint généralement deux heures. Le temps de jeu étant effectif, il n'y a pas de temps additionnel comme au football ; une sonnerie retentit au moment où la dernière seconde de chaque période s'est écoulée, mais un tir réussi après la sonnerie peut être accordé si le joueur a lâché le ballon avant que la sonnerie ne retentisse (buzzer beater). Seuls cinq joueurs de chaque équipe peuvent être présents simultanément sur le terrain. Chaque équipe peut remplacer un ou plusieurs joueurs pendant |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | les arrêts de jeu et les temps morts. Un nombre limité de temps morts est autorisé, à la demande de l'entraîneur. Leur durée est comprise entre vingt et cent secondes (en NBA). L'entraîneur se trouve au bord du terrain et donne des instructions stratégiques à ses joueurs. Le banc accueille les joueurs remplaçants, ainsi que les entraîneurs assistants et d'autres membres du personnel de l'équipe. Au début du match, l'engagement est effectué par l'arbitre sous la forme d'un entre-deux. Pour cela, un joueur de chaque équipe (généralement le plus grand, celui qui saute le plus haut ou un compromis des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | deux) se place face à son adversaire, derrière la ligne du milieu de terrain, en direction du panier où il doit attaquer. L'arbitre lance alors la balle au-dessus des deux joueurs et ceux-ci doivent pousser le ballon avec la main pour qu'un de leurs équipiers l'attrape. C'est à ce moment-là que le match commence. À l'issue de la rencontre, l'équipe ayant inscrit le plus de points remporte le match. En cas d'égalité, on joue alors cinq minutes de prolongation pour départager les deux équipes, et ce quelle que soit la compétition en cours. S'il y a à nouveau égalité au |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | terme de la prolongation, on rejoue une autre prolongation. Il n'y a ainsi jamais de match nul au basket-ball (sauf en cas de phase finale aller/retour, où il peut y avoir match nul au match aller ou retour, le vainqueur se décidant au cumul des points sur les deux matchs). Arbitres et officiels de la rencontre Les rencontres professionnelles de basket-ball sont supervisées par trois arbitres. En NBA, l'arbitrage est effectué par un arbitre présent sur le terrain (nommé ) et deux arbitres de touche. La FIBA utilise une organisation différente avec un arbitre dit (le plus proche du centre |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | du terrain), un dit (sous le panier) et un troisième dit (entre ses deux collègues). Les officiels de la table de marque sont chargés de compter les points inscrits, de gérer le chronomètre de jeu, de noter les fautes individuelles et d'équipe commises ainsi que les remplacements effectués. Ils gèrent également la flèche de possession alternée et le chronomètre des tirs (ou horloge des 24 secondes) ainsi que les drapeaux signalant que la prochaine faute d'une équipe entraînera deux lancers francs. Violations Les joueurs doivent manipuler le ballon avec les mains exclusivement. Celui-ci peut être déplacé en étant lancé, passé |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | entre deux joueurs, roulé au sol ou dévié par la main. En revanche, il est interdit de le toucher avec une partie quelconque de la jambe de manière délibérée ou de le frapper du poing : cela constitue une violation qui entraîne la perte de possession du ballon. Lorsqu'un joueur est en possession du ballon, il doit dribbler, c'est-à-dire faire constamment rebondir le ballon sur le sol avec une main, pour pouvoir se déplacer avec. Si le joueur qui possède le ballon prend plus de deux appuis sans dribbler, ou s'il fait un saut complet en conservant le ballon à |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | la retombée, il est alors sanctionné par un marcher (en anglais : ), et le ballon est rendu à l'équipe adverse par une remise en jeu. Lorsqu'un joueur reprend son dribble après l'avoir arrêté, ou récupère le ballon après l'avoir lâché sans que celui-ci n'ait rien touché, il est sanctionné par une reprise de dribble ( en anglais). De même, un joueur qui a le ballon n'a pas le droit de poser sa main sous le ballon au cours de son dribble, ce qui constitue un porter de ballon (). La main doit en effet toujours être en contact avec |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | l'hémisphère supérieur du ballon. Dans les deux cas, la balle est rendue à l'adversaire. Le ballon est hors-jeu dès qu’il rebondit sur ou en dehors des limites du terrain (les lignes de touche ne font pas partie du terrain), ou lorsqu'il est touché par un joueur qui mord ou dépasse les limites du terrain. Contrairement au football, ce n’est pas la position absolue du joueur ou du ballon qui compte, mais le rebond ou l'appui : un joueur peut ainsi plonger en dehors du terrain et sauver la balle, du moment qu'il saute depuis l'intérieur du terrain et qu'il la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | lâche avant de toucher le sol en dehors du terrain. Si une équipe se trouve en zone avant (moitié de terrain adverse) avec le ballon, et que ce dernier vient à revenir en zone arrière sans toucher un adversaire (par une passe ou un appui dans sa propre moitié de terrain), l'arbitre siffle un retour en zone (). Le ballon est rendu à l'adversaire à l'endroit le plus proche de la violation, en dehors des limites du terrain. Pour être considéré en zone avant il faut que le ballon et les deux appuis du joueur qui contrôle la balle aient |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | traversé la ligne médiane. Afin de favoriser un jeu offensif, des règles de temps de possession du ballon ont progressivement été imposées. Les joueurs disposent de (NBA, FIBA) ou (NCAA) pour franchir leur moitié de terrain en attaque. Les attaquants doivent en outre effectuer un tir avant , mesurées par l'horloge des , depuis 1954 pour la NBA. La règle est adaptée à par la FIBA, qui passe aussi à en 1999. La NCAA choisit avant de passer à 30 pour la saison 2015-2016. Un joueur en attaque ne peut rester plus de trois secondes d'affilée dans la raquette à |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | partir du moment ou son équipe dépasse le milieu de terrain. Les ne sont plus comptabilisées dès qu'un joueur tente un tir au panier. Lors d'une remise en jeu, l’équipe attaquante dispose de pour effectuer celle-ci. Un joueur qui possède le ballon et qui arrête de dribbler dispose de pour s'en débarrasser (par une passe, un tir, ou en la faisant habilement toucher par un adversaire) si le joueur adverse le soumet à une pression défensive (action de défense individuelle rapprochée). Les règles connaissent régulièrement des évolutions importantes comme avec l’introduction la règle des 24 secondes (1954 en NBA, 1956 |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | par la FIBA d'abord avec 30 secondes), du panier à trois points en 1984, puis en 2010 un nouveau tracé du terrain faisant notamment passer la ligne des tirs primés à . Les règles changent au fil du temps, parfois en réaction à l'influence d'un joueur. Ainsi le goaltending – changer la trajectoire de la balle lorsque celle-ci se trouve dans la zone cylindrique située au-dessus de l’arceau – n’est sanctionné qu'à partir de 1956 que parce que Bill Russell l'utilisait trop facilement en NCAA. La même année, il est définitivement interdit de franchir la ligne des lancers francs avant |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | le tir car Wilt Chamberlain détournait l'exercice en prenant trois pas d’élan pour transformer son tir en lay-up. À partir du et jusqu'en 1976, la NCAA bannit le dunk pour minorer la domination de Lew Alcindor. Enfin, l' () est une violation du règlement qui se manifeste dans plusieurs cas : si un joueur touche la balle alors qu'elle est sur le cercle, par-dessus ou par-dessous le panier ; qu'elle a touché la planche mais pas le cercle ; qu'elle décrit une trajectoire descendante vers le panier ; ou si un joueur abaisse volontairement l'arceau pour empêcher le tir de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | rentrer. Si l'équipe en attaque commet la faute, le panier est annulé, mais il est accordé si l'équipe défensive commet la faute même si le ballon ne pénètre pas dans le panier. Fautes Au basket-ball, les contacts avec le porteur de balle sont généralement proscrits. Toute tentative de désavantager l'adversaire par un contact physique constitue une violation des règles du jeu et est sanctionnée par une faute personnelle. En cas de choc, c'est généralement le défenseur qui est sanctionné, sauf lorsque ce dernier est immobile et que le joueur attaquant le percute au niveau du torse, auquel cas l'attaquant est |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | sanctionné par un passage en force ; la balle est alors rendue à l'autre équipe. En cas de faute du défenseur sur dribble (contact avec le bras, obstruction), la balle est remise à l’équipe attaquante au niveau où la faute a été commise, en dehors des limites du terrain. Lorsqu'un joueur a commis cinq fautes personnelles (six en NBA et WNBA) au cours du match, il est alors remplacé et n'a plus le droit de rejouer jusqu'à la fin du match. Quand une faute personnelle est commise sur un joueur qui tire ou a l'intention de tirer, ce joueur doit |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | alors tirer le nombre de lancers francs correspondant à la valeur du tir : deux ou trois s'il s'agit d'un tir à trois points. Il n'en tire qu'un seul lorsque le panier est réussi et accordé. Si un joueur doit tirer plusieurs lancers francs, les autres joueurs ne pourront tenter d'attraper le rebond qu'à l'issue du dernier lancer. Le tir est à refaire si un défenseur rentre dans la raquette avant que le ballon ne quitte les mains du tireur ou il est annulé lorsque le tireur « mord » (touche) la ligne des lancers francs avec son pied. À |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | chaque quart-temps, lorsqu’une équipe totalise quatre fautes (NBA, FIBA), l’équipe adverse tire alors automatiquement des lancers francs à chaque nouvelle faute défensive adverse : elle se trouve alors dans une situation de . Une faute commise par un attaquant, appelée , ne donne jamais lieu à des lancers-francs. Un contact physique violent, rugueux ou non nécessaire est appelé faute flagrante (en NBA) ou . Dans ce cas, l'équipe qui a subi la faute tire un lancer franc puis effectue une remise en jeu au milieu de terrain. Les fautes techniques peuvent être prononcées par l'arbitre pour des comportements d'anti-jeu (mais |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | sans contact physique, ce qui correspondrait à une faute antisportive), des insultes ou un manque de fair-play. L'entraineur peut également en recevoir s'il n'a pas inscrit le nom d'un joueur sur la feuille de match, s'il a lui-même un comportement irrespectueux ou si un joueur situé sur son banc en fait de même. Elles donnent lieu à un lancer, qui peut être tiré par n'importe quel joueur de l'équipe présent sur le terrain. Dans les championnats sous l'égide de la FIBA, une faute qui entraîne l'exclusion du joueur est appelé faute disqualifiante. Elle peut être directement attribuée à un joueur |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | pour un comportement extrême, en cas de bagarre, ou si un joueur remplaçant pénètre dans le terrain de jeu pendant une bagarre. Nouvelles règles FIBA (2014) À partir du , la FIBA modifie six règles : dans le demi-cercle juste sous le panier, une ligne augmente la protection de l'attaquant ; nouveau tracé de ligne à trois points et zone restrictive (raquette) au format NBA ; dans les deux dernières minutes, chaque équipe ne peut prendre qu'un maximum de deux temps-morts ; sur un rebond offensif, l'horloge des 24 secondes reprend à 14 secondes ; en cas de faute défensive |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | alors qu'il reste moins de 14 secondes de possession pour l'équipe adverse, le chronomètre des tirs est aussi remis à 14 secondes ; après une faute technique, un seul lancer franc est accordé, plus la remise en jeu au milieu du terrain par l'équipe non-sanctionnée ; la seconde faute technique est disqualifiante. Règles spécifiques en NCAA À compter de la saison 2015-2016, la NCAA féminine se rapproche des règles FIBA en passant aux quarts-temps de au lieu de deux mi-temps de , avec quatre temps-morts médias au lieu de huit. La pénalité (deux lancers-francs, au lieu d'un lancer-franc et un |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | second si le premier est réussi) s'applique après la cinquième faute d’équipe dans chaque période. La règle des pour amener la balle en zone avant s'applique strictement au lieu de repartir à zéro en cas d'arrêt du jeu. Enfin, après un temps-mort décidé par l'équipe ayant la possession de la balle, notamment après un panier encaissé, la remise en jeu est effectuée au milieu du terrain, ce qui favorise l'équipe offensive. Toutefois, l'équipe attaquante a toujours au plus 35 secondes pour tenter un tir. Quelques semaines plus tard, la NCAA masculine décide d'abandonner la règle des pour passer à 30 |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | dès la saison 2015-2016. Règles spécifiques en NBA Les rencontres NBA se disputent en quatre périodes de douze minutes au lieu de dix dans les règles FIBA et l'élimination des joueurs est effective à la sixième faute. Les règles diffèrent d'avec la FIBA sur des points secondaires, comme l' () pour laquelle il est interdit de toucher la balle alors qu'elle est sur le cercle, contrairement aux dispositions de la FIBA. La règle des trois secondes en défense interdit à un joueur de rester plus de trois secondes dans la raquette sans défendre directement sur un attaquant, ce qui limite |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | la défense de zone. La dimension des terrains NBA est de contre pour la FIBA. Les joueurs et les joueuses Taille À un niveau professionnel, la plupart des joueurs ont une taille supérieure à , et pour les joueuses. Les meneurs, pour qui la coordination psychomotrice et le maniement de balle sont primordiaux, sont généralement les joueurs les plus petits. Les arrières et les ailiers dépassent souvent , tandis que les intérieurs (ailier fort et pivot) font plus de . Selon un sondage réalisé auprès des équipes de NBA, la taille moyenne des joueurs est de et le poids moyen |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | de . Les joueurs les plus grands à avoir évolué en NBA sont le Soudanais Manute Bol et le Roumain Gheorghe Mureșan, qui mesurent chacun . Yao Ming fut durant plusieurs années le plus grand joueur en NBA avec ses . Avec une taille de , Małgorzata Dydek est la plus grande joueuse de l'histoire de la WNBA. Le plus petit joueur à avoir évolué en NBA est Muggsy Bogues, qui ne mesurait que . Spud Webb ne mesurait mais avait une détente sèche de , ce qui lui permit de parvenir à dunker et même de remporter le concours |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | de dunks du NBA All-Star Game 1986. De même, Nate Robinson () est parvenu à remporter ce concours à trois reprises et réalisa même des contres sur plusieurs pivots de très grande taille. Si le fait d'avoir une petite taille présente des inconvénients dans certains aspects du jeu, tels que les contacts physiques ou la défense, il permet de prendre les grands joueurs de vitesse et de réaliser des interceptions. Positions des joueurs Les cinq joueurs de chaque équipe qui débutent un match font partie du cinq majeur. Que ce soit en attaque ou en défense, chaque joueur joue à |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | un poste précis, désigné par un numéro. Il existe de nombreuses variantes et possibilités, selon la stratégie adoptée par l'entraîneur, mais le schéma de base fonctionne avec cinq postes : Le meneur () est chargé de distribuer la balle et d'organiser le jeu en attaque. Il monte la balle depuis son propre camp et annonce les tactiques à mettre en place. En plus de bonnes capacités au dribble, il doit avoir une excellente vision du jeu pour pouvoir distribuer le ballon à ses coéquipiers. Les meneurs sont généralement les joueurs les plus petits de l'équipe, ce qui leur permet de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | pénétrer rapidement dans la raquette pour effectuer des lay-ups et de réaliser des interceptions. Bob Cousy, Oscar Robertson, Magic Johnson, John Stockton, Antoine Rigaudeau, Tony Parker, Stephen Curry, Sue Bird, Russell Westbrook. L’arrière () est un joueur endurant, rapide, agile et doté de bonnes capacités athlétiques. Son rôle principal est de marquer des paniers à trois points : il doit donc avoir une bonne capacité au tir. Il effectue également quelques pénétrations dans la raquette pour des lay-ups ou des dunks, et effectue un marquage serré des attaquants adverses. Michael Jordan, George Gervin, Kobe Bryant, Ray Allen, James Harden, Juan |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | Carlos Navarro, Manu Ginóbili, Diana Taurasi. L'ailier (), également appelé ailier shooteur ou petit ailier, est un joueur polyvalent capable aussi bien de tirer à trois points que de jouer dans la raquette, en aidant par exemple les intérieurs au rebond. Son jeu est généralement un compromis entre l'agilité et la rapidité d'un meneur, et la taille et la puissance d'un pivot. Le poste mêle ainsi une dimension offensive et une dimension défensive. La plupart des ailiers professionnels mesure environ deux mètres. Larry Bird, James Worthy, Bernard King, Scottie Pippen, LeBron James, Kevin Durant, Carmelo Anthony, Candace Parker, Maya Moore. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | L'ailier fort () joue un rôle similaire à celui du pivot et forme avec lui le secteur dit . Son rôle est principalement défensif : il doit empêcher les attaquants adverses d'approcher du panier, capter des rebonds défensifs et contrer les tirs des adversaires. Plus petit que le pivot, il peut évoluer plus loin du panier. Il peut également réaliser des tirs intérieurs en attaque. Karl Malone, Kevin Garnett, Tim Duncan, Dirk Nowitzki, Chris Bosh, DeLisha Milton-Jones, LaMarcus Aldridge. Le pivot () est généralement le joueur le plus grand (souvent autour de deux mètres dix) et le plus fort physiquement. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | Il est ainsi fréquemment surnommé . Son rôle est de protéger la raquette en utilisant sa taille et sa corpulence, pour empêcher les adversaires de tirer ou de dunker en les contrant. Leur taille leur permet également de capter de nombreux rebonds et de dunker facilement. Ce sont toutefois des joueurs lents et parfois malhabiles, ayant souvent des difficultés au tir intérieur et aux lancers francs. Les pivots étaient les joueurs-clés de l'équipe jusqu'aux années 1990 et les plus convoités lors des drafts. Kareem Abdul-Jabbar, Wilt Chamberlain, Bill Russell, Hakeem Olajuwon, Moses Malone, Shaquille O'Neal, Yao Ming, Dwight Howard, Rudy |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | Gobert, Lisa Leslie. Toutefois, certains joueurs combinent les attributions de deux postes. Ainsi, un joueur capable de passer du poste de meneur à celui d'arrière en fonction de la situation de jeu est qualifié de combo guard. De même, le terme de swingman ou « arrière-ailier », utilisé pour la première fois à l'encontre de John Havlicek, désigne un basketteur possédant des attributs propres à l'arrière et à l'ailier. Les postes qu'occupent les joueurs peuvent varier, même si les joueurs de grande taille sont généralement cantonnés à des postes d'intérieurs. Certains d'entre eux, réputés pour leur polyvalence (tels Magic Johnson |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | ou Boris Diaw), ont pu jouer aux cinq postes durant leur carrière, au gré des besoins de leur équipe. Parfois, les équipes utilisent une structure simplifiée : deux intérieurs placés aux abords de la raquette, pour défendre l'accès au panier et capter des rebonds ; deux ailiers placés au niveau de la ligne des trois points ; et un meneur chargé de déterminer la stratégie d'attaque. Techniques et stratégies Les principales techniques de jeu utilisées au basket-ball ont évolué au fil du temps, en fonction des changements de règles et des apports réalisés par certains joueurs. Des basketteurs mythiques comme |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | George Mikan, Bill Russell ou Wilt Chamberlain ont ainsi mis au point plusieurs mouvements défensifs ou offensifs réutilisés par la suite. Les joueurs des Globetrotters de Harlem revendiquent également la paternité de nombreuses variantes du dunk, du dribble et du tir. L'usage des statistiques sur le jeu s’approfondit au fil des années. Le dribble Le dribble est le fait de faire rebondir en permanence la balle au sol avec une main. Pour avancer sur le terrain, le joueur doit impérativement dribbler sous peine d'être sanctionné par un marcher. Afin de garder un bon contrôle de balle, il est recommandé de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | pousser la balle au sol avec le bout des doigts plutôt qu'avec la paume, et de la faire rebondir légèrement de côté (et non devant soi). Lorsque l'on dribble à proximité d'un défenseur, il est préférable de dribbler avec la main la plus éloignée de l'adversaire afin que celui-ci soit plus loin de la balle. Ceci implique d'être aussi agile de la main gauche que de la main droite. En outre, il faut tant que possible dribbler sans regarder la balle, en utilisant la vision périphérique ou ses sensations pour savoir où elle se trouve. En évitant de regarder le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | ballon, le joueur peut regarder ses coéquipiers et se consacrer à la vision de jeu. De plus, il peut mieux surveiller les défenseurs et éviter les interceptions. Les bons dribbleurs font rebondir la balle le plus près possible du sol, afin de réduire la distance qu'elle parcourt depuis la main, ce qui rend les interceptions plus difficiles. Marques Haynes, leader des Globetrotters de Harlem, pouvait faire rebondir la balle au sol jusqu'à six fois par seconde. Les meilleurs joueurs dribblent également entre leurs jambes, derrière leur dos, et changent brutalement de direction tout en passant la balle dans la main |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | opposée afin de prendre les défenseurs de vitesse. Cette technique appelée crossover est très fréquente en streetball. Certains joueurs en ont fait leur spécialité, comme Tim Hardaway, Kyrie Irving ou encore Allen Iverson, qui réalisait des cross-overs si rapides qu'ils faisaient perdre leurs appuis aux défenseurs (). L'euro step est un mouvement dans lequel un joueur offensif prend son dribble, fait un pas dans une direction, puis fait rapidement un autre dans une autre direction. L'attaque Les stratégies offensives sont très variées et nécessitent généralement un jeu de passes ainsi qu'un déplacement des joueurs sans la balle. Les plus célèbres |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | sont l'attaque en triangle, qui consiste à positionner les joueurs de manière à former un triangle au sein duquel les joueurs font circuler le ballon, et le run and gun, qui se base sur des contre-attaques et des tirs rapides. Chaque équipe varie ses stratégies au cours de la partie afin de surprendre les adversaires. Le meneur est généralement celui qui annonce la technique à mettre en place. Tous les postes de jeu sont généralement amenés à inscrire des paniers, même si la manière de les inscrire diffère. Les meneurs et les arrières ont tendance à marquer davantage par des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | tirs ou des pénétrations dans la raquette pour des double-pas, tandis que les intérieurs ont plutôt tendance à réaliser des dunks ou des bras roulés. L'équipe en attaque dispose de huit secondes pour franchir sa moitié de terrain appelée zone arrière. Elle a en tout pour tenter un tir. Jusqu'en 2010, l'horloge des 24 secondes était réinitialisée dès qu’un tir touchait l'anneau, ou dès qu'un joueur adverse contrôlait le ballon sur le terrain ou commettait une faute. En cas de contre ou si un tir est tenté et que la balle ne touche pas l'anneau, l’horloge continue. Depuis septembre 2010, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | si une équipe subit une faute en attaque alors que le temps de possession restant est inférieur à , l'horloge n'est réinitialisée qu'à . Les tirs Le tir consiste à envoyer le ballon vers l'arceau dans le but d'inscrire un panier. La technique la plus utilisée est le tir en suspension (). Généralement, le joueur est placé les deux pieds face au panier, le pied droit légèrement en avant (pour un droitier). Il saisit la balle dans sa main droite et la maintient avec le bout de ses doigts, laissant un petit espace entre la balle et la paume. La |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | main gauche, placée sur le côté gauche de la balle, sert uniquement à stabiliser le tir. Le joueur élève ensuite la balle légèrement au-dessus de sa tête, son bras formant un angle à 90 degrés. Il étend enfin le bras tout en effectuant un fouetté du poignet pour réaliser le tir. Il est recommandé de demeurer quelques instants le poignet baissé afin de suivre le mouvement de la balle (). Certains joueurs essaient de mettre de l'effet dans la balle pour absorber en partie un éventuel impact avec l'arceau. Afin de maximiser les chances de faire entrer la balle dans |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | le panier, il est recommandé de donner au tir une trajectoire en forme d'arc : plus la balle tombe à la verticale vers l'arceau, plus elle a de chances d'y pénétrer. Si le ballon passe complètement à travers l'arceau, le panier est validé et rapporte deux points, ou trois s'il s'agit d'un tir effectué derrière la ligne des trois points. Pour que les trois points soient comptabilisés, le tireur doit prendre ses deux appuis à l'extérieur de la ligne des trois points (sans mordre sur la ligne), mais il est autorisé qu'il soit en suspension et retombe en deçà de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | la ligne. Le tireur peut utiliser le rebond du panneau pour marquer un panier. Si le ballon rentre dans le panier sans toucher l'arceau, on parle d'un . Quand le tir est très imprécis et touche uniquement le panneau, il est familièrement appelé . Si le ballon ne rentre pas dans le panier, et ne touche ni le panier ni la planche, on dit qu'il s'agit d'un air ball. Il existe également des variantes du tir en suspension. Le fadeaway consiste à tirer au panier en effectuant un saut vers l'arrière. Le tir est plus difficile à contrer mais l'attaquant |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | doit avoir une bonne précision et effectuer le geste rapidement. Le bras roulé (), popularisé par Kareem Abdul-Jabbar, consiste à se placer de profil par rapport au panier, et réaliser un mouvement d'arc avec le bras manipulant la balle pour marquer d'une seule main. L'autre bras sert à se protéger du défenseur et éviter les contres. La technique est difficile à réaliser et est moins précise que le tir à deux mains. Le lancer franc est un tir tenté sans opposition, et accordé en réparation d'une faute. Il compte pour un point. Dans les années 2010, le panier à trois |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | points prend une place de plus en plus importante, illustrée par les succès des Warriors de Golden State en NBA et de leur meneur Stephen Curry ainsi que des Rockets de Houston. En effet, la réussite à trois points est relativement proche de celle d'un tir à mi-distance tout en rapportant un point de plus. Des statistiques avancées évaluent précisément les zones de tirs des joueurs de façon à augmenter leur efficacité alors que la stratégie des équipes consiste à limiter la part des tirs à mi-distance. Le double-pas et le dunk Le double-pas est le fait d'inscrire un panier |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | en pleine course, après deux pas sans dribbler. Si le joueur utilise le rebond du panneau, on parle alors de lay-up. Il est souvent considéré comme le moyen le plus simple d'inscrire un panier et fait ainsi partie des premiers enseignements aux débutants. Il est généralement effectué avec une seule main (la même que le côté du terrain par lequel le joueur arrive au panier), la main libre pouvant permettre de se protéger des éventuels contres. Toutefois, il est également possible de porter la balle à deux mains jusqu'au moment de tirer, ce qui réduit les risques d'interception par l'adversaire. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | Si le joueur fait rouler la balle sur le bout de ses doigts en l'amenant au panier, on parle de finger roll. Le geste aurait été inventé par Wilt Chamberlain, et fut popularisé par George Gervin dans les années 1970. Le dunk consiste à marquer un panier en projetant le ballon dans l'arceau, à une ou deux mains. Inventée par George Mikan, cette technique très spectaculaire est difficile à réaliser car elle nécessite une grande taille ou une bonne détente sèche. Elle est essentiellement réalisée lors d'une contre-attaque après une interception, car les défenseurs n'ont souvent pas le temps de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | revenir sur le porteur du ballon, qui a donc le champ libre pour dunker. Si l'action est réalisée en présence de défenseurs, elle présente un caractère humiliant pour l'équipe adverse. On parle de pour désigner un dunk réalisé sur un adversaire. Lorsqu'un joueur attrape une passe en l'air puis réalise un dunk, on parle de alley-oop. Lorsqu'un joueur attrape un rebond offensif et qu'il dunke sans avoir touché le sol entre la réception de balle et le dunk, on parle alors de « claquette dunk » en français ou alors de « putback dunk » en anglais. Particulièrement apprécié du |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | public, le dunk donne lieu à des concours où les participants rivalisent d'inventivité pour créer les techniques les plus spectaculaires. Outre Michael Jordan, resté célèbre pour ses dunks réalisés depuis la ligne des lancers francs (free throw line dunk), des joueurs en ont fait leur spécialité : Julius Erving, qui popularisa le geste, Dominique Wilkins, Nate Robinson ou encore Dwight Howard, qui réalisa un dunk vêtu d'un costume de Superman lors du Slam Dunk Contest en 2008. Moins courants dans le basket-ball féminin, des dunks ont cependant été réalisés par des joueuses américaines telles que Lisa Leslie, Candace Parker ou |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | Brittney Griner. La passe Lorsque le destinataire d'une passe marque un panier sans dribbler plus de deux fois ou garder la balle plus de quatre secondes, on parle de passe décisive (). Les meilleurs passeurs disposent d'une excellente vision de jeu et d'un bon maniement de balle. Les plus prolifiques sont le plus souvent des meneurs : John Stockton, Jason Kidd, Steve Nash, Chris Paul, Oscar Robertson ou Magic Johnson en NBA, et Pablo Prigioni, Dimítris Diamantídis, Theódoros Papaloukás ou Laurent Sciarra en Europe. Les écrans et le pick and roll Une technique courante, nommée écran, consiste à venir se |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | placer devant le joueur défendant sur le porteur de balle () pour laisser le champ libre à son coéquipier. Celui-ci peut alors tirer, courir vers le panier ou passer la balle au joueur ayant placé l'écran. Cette dernière technique est nommée pick and roll : un joueur pose un écran sur un défenseur, puis passe derrière lui pour courir vers le panier et obtenir une passe d'un de ses coéquipiers. Il en existe plusieurs variantes : le pick and pop, où le joueur qui place l'écran se place dans une zone libre de marquage pour tenter un tir à mi-distance |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | ; ou encore le give and go, où un joueur fait la passe à l'autre puis lui la redonne instantanément (à la manière d'un au football). Ces combinaisons sont fréquemment à la base de nombreux systèmes d'attaque et constituent un aspect fondamental du basketball moderne. De nombreux duos de joueurs se sont illustrés dans l'usage du pick and roll : Oscar Robertson et Jerry West dans les années 1960, puis Kobe Bryant et Pau Gasol, ou encore Kevin Garnett et Paul Pierce. La défense La défense a longtemps été la phase passive du basket-ball : les défenseurs attendaient l'échec des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | attaquants. À partir des années 1960 et l'introduction de la règle du marcher, les défenseurs deviennent plus agressifs et tentent de reconquérir la balle (turnover). Bill Russell, pivot des Celtics de Boston, a donné ses lettres de noblesse à la défense et a développé de nombreuses techniques. Tout comme en attaque, il existe plusieurs systèmes de base : La défense spontanée (ou intuitive) : les joueurs courent dans tous les sens, et tentent de gêner la progression de l'adversaire ou de lui prendre le ballon. Cette défense est notamment pratiquée par les jeunes joueurs et les débutants. La défense individuelle |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | (dite aussi ) est le premier type de défense organisée : chaque joueur prend en charge un adversaire et s'occupe de rester près de lui tout au long de la partie. Elle permet de mettre en difficulté une équipe de niveau comparable mais a ses limites lorsque l'attaquant est plus fort. La défense de zone : créée dans les années 1960, elle consiste à couvrir une zone déterminée par l'entraîneur plutôt que de marquer un joueur individuellement. Elle implique des choix tactiques car certaines zones ne seront pas couvertes par les défenseurs : elle cible un ou deux joueurs dominants |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | mais libère de l'espace pour des tirs faciles. Jusqu'en 2001, ce type de défense était interdit en NBA. Ces systèmes ne sont jamais appliqués de manière stricte et il existe de nombreuses variantes mêlant ces deux tactiques défensives. La plus courante est la , qui permet de réaliser beaucoup d'interceptions et de marquer des paniers faciles mais est exigeante physiquement. À partir de la fin des années 1990 s'est développée la technique dite du « hack-a-player », également connue sous le nom « hack-a-Shaq ». Mise au point par Don Nelson, elle consiste à commettre intentionnellement une faute sur un |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | joueur choisi pour sa faible réussite au lancer franc, afin d'empêcher l'équipe de marquer deux, voire trois points et de pouvoir récupérer la balle au rebond après son probable échec au lancer franc. Cette stratégie est fréquemment utilisée en NBA et s'applique essentiellement à des intérieurs réputés pour leur maladresse. En février 2016, la NBA décide de l'élaboration future d'une règlementation du hack-a-player, devant l'explosion de l'utilisation de cette pratique. Comme pour l'attaque, tous les postes de jeu sont sollicités lors des phases défensives, bien que le rôle des intérieurs (ailiers et pivot) soit primordial. Le plus souvent, un joueur |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | est chargé de marquer un joueur adverse de taille comparable. Les extérieurs sont chargés d'entraver la progression des extérieurs adverses et de les gêner lorsqu'ils tentent de tirer. Les intérieurs, quant à eux, défendent au sein de la raquette et tentent d'empêcher les adversaires d'approcher de leur panier. L'interception L'interception () désigne le fait de prendre le ballon à l'adversaire en le lui enlevant des mains (sans commettre de faute) ou en attrapant une passe de l'équipe adverse. Cette technique demande de l'agilité et de la rapidité, ainsi que des qualités d'anticipation : par conséquent, les meilleurs intercepteurs sont généralement |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | les plus petits joueurs (meneurs, arrières). John Stockton, Jason Kidd et Michael Jordan (NBA), ainsi que Theódoros Papaloukás et Dimítris Diamantídis (Euroligue) comptent ainsi le plus grand nombre d'interceptions en carrière. Le contre Le contre ( ou familièrement ) désigne le fait de dévier le tir d'un joueur adverse sans commettre de faute. Les défenseurs ont le droit de contrer la balle tant que celle-ci est en phase ascendante vers le panier. Un contre effectué en phase descendante (goaltending) est illicite. Si un joueur rate son contre et touche la planche avec ses mains, le panier est automatiquement accordé. Les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | joueurs les plus susceptibles de réaliser des contres en match sont les ailiers forts et les pivots, en raison de leur grande taille et de leur proximité du panier en situation défensive. Toutefois, un sens aigu de l'anticipation peut pallier la différence de taille. Très spectaculaire, le contre fait partie des actions les plus appréciées du public et comporte un caractère humiliant pour l'adversaire. L'un des premiers joueurs à utiliser le contre comme arme d'intimidation défensive fut Bill Russell, dans les années 1960. Shaquille O'Neal, Hakeem Olajuwon, Alonzo Mourning ou Dikembe Mutombo en ont par la suite fait leur spécialité. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | Ce dernier est resté célèbre pour sa phrase prononcée à l'encontre de chaque joueur contré : (). Le rebond Le rebond désigne le fait de prendre la balle après un tir manqué, et ce avant qu'elle ne touche le sol. Il existe deux catégories de rebonds, en fonction du joueur qui parvient à le capter : le rebond défensif, lorsque l'attaquant manque son tir et qu'un défenseur récupère la balle. Celui-ci peut ainsi la passer à des coéquipiers pour aller tenter de marquer dans le panier opposé. le rebond offensif, lorsqu'un attaquant récupère la balle à la suite d'un tir |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | manqué d'un partenaire ou de lui-même. Si le joueur capte un rebond offensif en suspension et tente directement de marquer, on parle familièrement de . Il est possible de prendre son propre rebond, sauf si l'on effectue un air ball, auquel cas la balle est rendue à l'adversaire. Comme pour le contre, les meilleurs rebondeurs sont généralement les intérieurs, plus grands et plus proches du panier. Wilt Chamberlain, Bill Russell et Moses Malone en ont réalisé plusieurs milliers au cours de leur carrière. Dennis Rodman décida même de se concentrer sur le rebond et en fit sa spécialité quasi-exclusive. Compétitions |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | internationales Compétitions mondiales Championnats du monde Le championnat du monde est organisé tous les quatre ans par la FIBA, en alternance avec les Jeux olympiques d'été. Le vainqueur du tournoi remporte le Trophée Naismith. Il comportait jusqu’en 2002, sauf en 1986 où vingt-quatre équipes étaient en compétition. En 2006, le nombre de participants a été élargi à puis porté à 32 dès 2019. En 2014, la compétition est renommée Coupe du monde de basket-ball FIBA () et son édition 2018 est reportée à 2019, afin d'être décalée d'un an de la Coupe du monde de football. Le tournoi sera qualificatif |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | pour les Jeux olympiques. La première édition masculine se déroule en 1950 en Argentine. À domicile, l'équipe d'Argentine gagne la compétition, invaincue avec six victoires pour aucune défaite. Les États-Unis remportent leur première médaille d'or lors de l'édition suivante, en 1954. Finaliste malheureux, le Brésil devient à son tour champion du monde en 1959 puis conserve son titre en 1963. À partir de cette date, l'URSS, la Yougoslavie et les États-Unis se partagent tous les titres jusqu'en 2002 avec cinq titres pour l'équipe yougoslave, trois pour l'équipe soviétique et deux pour l'équipe américaine. En 2006, la hiérarchie mondiale est bousculée |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | avec la victoire de l'Espagne devant la Grèce. Les États-Unis remportent cependant le tournoi en 2010 et 2014. Le championnat féminin est créé en 1953 et a lieu les mêmes années que le championnat masculin. Les États-Unis (neuf titres) et l'URSS (six titres) ont remporté la quasi-totalité des éditions, hormis en 1994 et en 2006, respectivement remportées par l'Australie et le Brésil. Jeux olympiques Le basket-ball apparaît comme sport de démonstration lors des Jeux olympiques d'été de 1904 à Saint-Louis. Le tournoi oppose trois équipes de New York. Ce n'est qu'en 1936 que le basket-ball devient sport olympique pour les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | hommes, et en 1976 pour les femmes. Historiquement, les compétitions masculine et féminine sont largement dominées par les équipes des États-Unis, qui ont remporté la majorité des titres mis en jeu. L'histoire du basket-ball aux Jeux olympiques est notamment marquée par la domination écrasante de la Dream Team lors des Jeux olympiques de Barcelone en 1992. Compétitions continentales Les compétitions continentales sont organisées par les différentes branches de la FIBA : FIBA Afrique, FIBA Amériques, FIBA Asie, FIBA Europe et FIBA Océanie. Afrique : Championnat d'Afrique masculin de basket-ball Championnat d'Afrique féminin de basket-ball Amérique : Championnat des Amériques de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | basket-ball Coupe des Amériques féminine de basket-ball Asie : Coupe d'Asie masculine de basket-ball Coupe d'Asie féminine de basket-ball Europe : Championnat d'Europe masculin de basket-ball Championnat d'Europe féminin de basket-ball Océanie : Championnat d'Océanie de basket-ball Championnat d'Océanie féminin de basket-ball Clubs et franchises À l'image d'autres sports d'origine nord-américaine, comme le hockey sur glace ou le baseball, on retrouve la distinction entre les ligues professionnelles avec un système de franchises, et les championnats. En Amérique du Nord, le système de franchise est privilégié : les équipes achètent des droits de participation et sont ainsi admises à concourir dans |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | une ligue fermée. Dans le reste du monde, la plupart des ligues fonctionnent avec un système de promotion-relégation, où les équipes les plus faibles descendent dans la division inférieure tandis que les meilleures de la division inférieure sont promues. Amérique du Nord Le championnat le plus connu dans le monde est la National Basketball Association (NBA), qui comprend des équipes américaines et canadiennes. Comme beaucoup de ligues américaines de basket-ball, cette compétition édite ses propres règles, qui diffèrent en de nombreux points de celles de la FIBA. Ces différences ont souvent pour but de favoriser une certaine égalité entre les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | équipes et un jeu porté sur le spectacle et le divertissement, mettant en valeur le talent individuel plus que le jeu d'équipe. Ne comprenant initialement que des Nord-Américains, cette ligue concentre depuis les années 1970 l'élite du basket-ball mondial et a peu à peu accueilli les meilleurs joueurs de diverses nations, dont les ex-Yougoslaves Dražen Petrović et Vlade Divac furent les pionniers. En 2001, la NBA crée la NBA Development League (NBDL ou D-League), une ligue mineure composée de qui permet aux joueurs et aux entraîneurs d'évoluer dans un cadre similaire à la ligue majeure et de se mettre en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | valeur aux yeux des recruteurs. En 2015, plus d'un quart des joueurs de NBA ont évolué en NBDL. En 2017, la ligue est rebaptisée G League à la suite du parrainage de Gatorade. En outre, une ligue professionnelle féminine d'été, la Women's National Basketball Association (WNBA), a été créée le sur le modèle de la NBA. Quatre équipes ont remporté au moins trois titres de champion : les Comets de Houston, le Shock de Détroit, le Mercury de Phoenix et le Lynx du Minnesota. La WNBA a vu émerger les plus grandes joueuses de basket-ball des vingt dernières années : |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | Lisa Leslie, Sheryl Swoopes, Rebecca Lobo, Diana Taurasi ou encore Sue Bird. Le Canada, pays natal de James Naismith, accueille pour la première fois le NBA All-Star Game en février 2016, à Toronto, ville où fut disputé le premier match NBA en 1946. Après les Américains, les Canadiens sont la nationalité la plus représentée en NBA. Les ligues canadiennes restent dans l'ombre de la NBA, qui compte un club en Ontario, les Raptors de Toronto. La National Basketball League n'existe que le temps d'une saison (1993-1994), tout comme la Canadian National Basketball League (2003-2004). La Ligue nationale de basketball du |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | Canada (LNB), fondée en 2011, parvient toutefois à s'imposer et est dominée par le Lightning de London, qui remporte les deux premiers titres en 2012 et 2013. Amérique du Sud En Amérique du Sud, les deux principaux championnats sont la Liga Nacional de Básquet (LNB) en Argentine et le Novo Basquete Brasil (NBB) au Brésil. Une compétition binationale oppose les meilleurs clubs des deux championnats, dont l'UniCEUB Brasilia et le Peñarol Mar del Plata. Oscar Schmidt, avec sa carrière longue de près de trente ans (1974-2003) et inscrits, est l'une des figures majeures du basket-ball sud-américain. Il existe également d'autres |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | tournois opposant les meilleures équipes des championnats nationaux. En 1946 est créée la première compétition continentale, la Coupe d'Amérique du Sud des clubs champions de basket-ball, dont s'inspirera son homologue européenne, la Coupe des Clubs Champions. Parmi les clubs vainqueurs de la compétition-reine d'Amérique du Sud, le club brésilien du Sírio São Paulo se distingue avec huit titres remportés entre 1961 et 1984. L'apparition de la Liga Sudamericana en 1996, puis en 2007 de la FIBA Americas League relègue le Championnat sud-américain des Clubs Champions au troisième rang, jusqu'à sa disparition en 2008. Europe En Europe, le système est basé |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | sur le principe du championnat, comme dans la plupart des autres sports. Seul le Royaume-Uni a opté pour un système de franchises avec la British Basketball League. Toutefois, à l'inverse du football, la ligue gérant l'élite professionnelle (l'ensemble du championnat étant propriété de la fédération) a davantage de poids et impose plus facilement ses choix à la fédération nationale. Ceci a été renforcé par la création de l'Union des ligues européennes de basket-ball (ULEB), une structure privée qui ambitionne de fonder une ligue fermée. Plusieurs compétitions européennes sont organisées, soit par la FIBA Europe, soit par l'ULEB. La plus prestigieuse |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | est l'Euroligue, créée en 1958 et organisée par l'ULEB, qui regroupe les vingt-quatre meilleurs clubs européens. Les équipes les plus titrées sont le Real Madrid (neuf titres), le Maccabi Tel-Aviv, le CSKA Moscou et le Panathinaïkós Athènes avec six titres, et le Pallacanestro Varese avec cinq titres. Depuis les années 1990, l'Olympiakos Le Pirée et le FC Barcelone contestent leur suprématie en remportant respectivement trois et deux titres. L'EuroCoupe (ULEB), créée par la fusion de la Coupe Korać et de la Coupe Saporta, et la Coupe d'Europe FIBA (ex-EuroChallenge), moins médiatisées, sont les deux autres compétitions européennes. Depuis 2016, les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | compétitions européennes comptent quatre niveaux. Les deux premiers (Euroligue et EuroCoupe) sont organisés par l'ULEB, les deux autres (Ligue des champions et Coupe d'Europe FIBA) par la FIBA Europe, à la suite du conflit FIBA-Euroligue depuis 2015. Les championnats nationaux les plus relevés sont disputés en Espagne (Liga ACB), en Grèce (ESAKE), en Italie (Lega Basket) et en Russie (Championnat de Russie de basket-ball) chez les hommes. Chez les femmes, après la disparition de l'URSS, les années 1990 sont dominées par la France (Ligue féminine de basket), l'Espagne et Italie avant que la Russie et la Turquie ne prennent le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | relais dans les années 2000. Asie En Asie, les championnats sont de création récente et s'inspirent du système nord-américain. Ainsi, en Chine (Chinese Basketball Association), au Japon (Bj League) et aux Philippines (Philippine Basketball Association), les ligues et les franchises portent des noms en anglais. La présence de joueurs asiatiques en NBA (Yao Ming, Yuta Tabuse…) a favorisé un engouement pour le basket-ball dans ces pays. Au Moyen-Orient, les pays où le sport est le mieux implanté sont l'Iran et le Liban, qui figurent régulièrement sur le podium du championnat d'Asie. Les ligues y fonctionnent sur le principe du championnat. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | En Asie du Sud-Est, les championnats nationaux étant relativement de faible niveau, certains clubs se regroupent au sein de ligues fermées comme l'ASEAN Basketball League. La Coupe d'Asie regroupe également les clubs champions des pays d'Asie au sein d'une unique compétition continentale. Afrique En Afrique, le système est le même qu'en Europe, mis à part le fait que les fédérations nationales ont encore le monopole sur leur propre championnat. La compétition phare est la Coupe des clubs champions, qui oppose les clubs vainqueurs de leur championnat national. Le club angolais Primeiro de Agosto domine la compétition avec huit titres depuis |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | 2002. Ses principaux rivaux sont deux autres clubs angolais, le Desportivo Libolo et le Petro Luanda, ainsi que l'Abidjan Basket Club et l'Étoile sportive du Sahel. Au cours des années 2010, l'équipe nationale nigériane assoit sa domination sur le basket-ball africain. Sans qu'il n'existe forcément de compétition très structurée dans ces pays, plusieurs joueurs africains ont connu une carrière continentale (Jean-Jacques Conceição) ou en NBA, souvent après avoir intégré des universités américaines comme le Nigérian Hakeem Olajuwon, le Congolais Dikembe Mutombo ou le Soudanais Manute Bol. La Malienne Hamchétou Maïga-Ba et la Congolaise Mwadi Mabika ont connu également le succès |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | en WNBA, tout comme Djéné Diawara, Mame-Marie Sy-Diop et Aya Traoré en Europe. En 2020, NBA et FIBA doivent lancer la première édition de la Ligue africaine de basket-ball. Océanie En Océanie, l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont adopté le principe anglo-saxon avec leur respective. La NBL australienne bénéficie d'une plus grande exposition médiatique que son homologue néo-zélandaise. Elle accueille en outre une équipe néo-zélandaise, les New Zealand Breakers, et comprenait même une équipe singapourienne, les Singapore Slingers. La ligue australienne WNBL est active depuis 1990. L'équipe nationale australienne est parmi les meilleures au monde, grâce à des joueuses comme Lauren |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | Jackson. Le basket-ball dans la culture populaire Culture du basket-ball Comme de nombreux sports populaires, le basket-ball possède une exposition culturelle et médiatique très forte. Au cinéma, un grand nombre de films traitent de basket-ball, tels que Coach Carter, Les blancs ne savent pas sauter, Space Jam, Above the Rim ou encore Magic Baskets. D'autres ont une action qui se déroule sur fond de basket-ball (He Got Game, le court métrage Fierrot le Pou de Mathieu Kassovitz). Le basket-ball a en outre donné lieu à plusieurs comédies comme À la gloire des Celtics, Basket Academy ou Shaolin Basket. Le Grand |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | Défi (Hoosiers), avec Gene Hackman et Dennis Hopper, est considéré comme le quatrième meilleur film de sport de l'histoire par la chaîne ESPN. Il est en outre présent dans la plupart des longs-métrages de Spike Lee, grand amateur de basket-ball. Enfin, des joueurs ont parfois accepté de petits rôles au cinéma, comme Shaquille O'Neal et Bob Cousy dans Blue Chips. Le basket-ball est également très présent dans l'univers musical. Après-guerre, il est fréquemment associé au jazz. , déclara le légendaire pivot Kareem Abdul-Jabbar. Après une fructueuse carrière en NBA, Wayman Tisdale est devenu un bassiste de jazz renommé. Aujourd'hui, le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | sport est cependant plutôt associé à la culture hip-hop. Plusieurs joueurs se sont ainsi essayés au rap, avec plus ou moins de succès : Kobe Bryant, Shaquille O'Neal, Ron Artest, Tony Parker ou encore Allen Iverson ont chacun sorti des singles ou des albums. Le rappeur Kurtis Blow est le premier à avoir lié basket-ball et hip-hop dans son morceau Basketball sorti en 1984. Depuis, un grand nombre de rappeurs évoquent l'univers de la balle orange dans leurs chansons : Lil Bow Wow, Jay-Z ou encore Romeo, qui a effectué une carrière universitaire. Hors du hip hop, le groupe de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | rock Red Hot Chili Peppers a sorti en 1989 une chanson intitulée Magic Johnson, en hommage au célèbre meneur des Lakers de Los Angeles. Le basket-ball est également présent dans la littérature. Dans son autobiographie , publiée en 1978, l'auteur américain Jim Carroll décrit la décadence d'un brillant joueur de basket-ball dans le New York des années 1960. L'ouvrage a par la suite été adapté au cinéma avec Leonardo DiCaprio dans le rôle-titre. Ancien joueur universitaire de bon niveau, John Edgar Wideman évoque également le sport dans ses œuvres. Lauréat de nombreux prix littéraires, il publie en 2001 , ses |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | mémoires où il raconte l'origine de sa passion pour le basket. L'ouvrage Sous le cul de la grenouille (1992) du romancier anglais Tibor Fischer met en scène deux basketteurs hongrois des années 1950 qui se servent de leur sport pour échapper à la rigueur du régime communiste. Le récit est inspiré de la vie de l'auteur puisque ses parents, basketteurs professionnels, ont fui la Hongrie en 1956. Le basket-ball se décline aussi en bande dessinées, parmi lesquelles la série française Basket Dunk, ou les mangas Slam Dunk et Kuroko's Basket. À la télévision, le basket-ball est aussi présent dans la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | série d'animation française Kangoo et sa suite Kangoo Juniors. De nombreux jeux vidéo sont consacrés au basket-ball. Le premier sort en 1979 sur la console Atari 2600. En 1989 sort le jeu Lakers vs. Celtics sur PC et Sega MegaDrive. La série NBA Live est lancée en 1995 sur Super Nintendo et MegaDrive, et se poursuit aujourd'hui au rythme d'une édition annuelle. Les séries éditées par 2K Sports et Electronic Arts sont les plus populaires et sont disponibles sur tous les supports : NBA 2K, NBA Street ou NBA Jam. Hormis les consoles de salon, le basket-ball a donné lieu |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | à des jeux d'arcade, dont l'un des plus populaires est un simulateur de lancers francs. Aux États-Unis, les ligues fantasy, simulations sur Internet où les participants tiennent le rôle de managers, sont un phénomène social de grande ampleur puisque près de 33,5 millions de personnes y jouent en 2013, tous sports confondus. Les jeux liés à la NBA sont très nombreux et populaires, et la ligue a d'ailleurs crée sa propre plate-forme de fantasy. En Europe et en France, le phénomène est plus récent mais en croissance : la LNB a elle aussi créé un site de ligues fantasy. Le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | fantasy challenge de l'Euroligue réunit chaque année plusieurs milliers de joueurs des quatre coins du continent ( enregistrées en 2008). Supporters et pratiquants célèbres Parmi la masse considérable de supporters et de pratiquants du monde entier, le président américain Barack Obama est sans doute le plus célèbre d'entre tous. Bon joueur au lycée, il n'a jamais cessé de pratiquer, y compris durant sa campagne électorale. Depuis son élection, il joue régulièrement sur le terrain de la Maison-Blanche, construit en 1991 puis rénové en 2006. Il suit également avec attention les championnats NBA, WNBA, et NCAA (universitaire), pour lequel il livre |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | chaque année son pronostic devant les caméras d'ESPN. En août 2010, il assiste à une rencontre WNBA, puis fête quelques jours plus tard ses en organisant un match avec plusieurs joueurs professionnels, dont LeBron James, Dwyane Wade, Joakim Noah et Derrick Rose. Le boxeur Manny Pacquiao est également joueur et entraîneur de basketball dans la ligue philippine. Le rappeur Jay-Z fut quant à lui actionnaire minoritaire de la franchise des Nets de Brooklyn. En France, le frère du rappeur Oxmo Puccino, Mamoutou Diarra, est joueur professionnel. Le chanteur Benjamin Biolay revendique sa passion pour le basket-ball américain et a d'ailleurs |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | écrit quelques chroniques pour l'hebdomadaire spécialisé Basket News en 2005. Le chanteur Philippe Katerine est un ancien joueur de basket-ball dans sa jeunesse et se met en scène jouant au basket-ball dans le clip de son titre La Liberté. L'ancien Premier ministre français Lionel Jospin a également pratiqué le basket-ball durant plus de vingt ans, au lycée, à l'université puis dans le club de l'ASA Sceaux. Comme pour la plupart des sports, les supporters se regroupent parfois en clubs et entonnent des chants en l'honneur de leur équipe. Lors des phases finales (playoffs), tout le public est généralement grimé aux |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | couleurs de l'équipe résidente, notamment dans le basket-ball universitaire américain. En outre, les plus grandes équipes de la NBA comptent de nombreuses célébrités parmi leurs supporters. Woody Allen, Tom Hanks ou Ben Stiller sont connus pour être des fans des Knicks de New York, tandis que Jack Nicholson, Leonardo DiCaprio et Will Ferrell supportent les Lakers de Los Angeles. Selon l'ancien basketteur Dennis Rodman, qui est devenu ami avec le dictateur nord-coréen Kim Jong-un, ce dernier est un grand fan de basket-ball et tout particulièrement des Bulls de Chicago. Basket-ball et médias Presse écrite Le basket-ball apparaît dans la presse |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | écrite américaine peu après son invention, à la fin du . Le premier article consacré au sport est intitulé Un nouveau jeu (A New Game) et date de 1892 : son auteur, Dennis Horkenbach, est le rédacteur en chef du Triangle, le journal de l'université de Springfield (où le sport a été inventé quelques mois auparavant). En démonstration dès les Jeux olympiques d'été de 1904, à Saint-Louis (Missouri), le basket-ball gagne rapidement sa place dans les quotidiens américains, qui publient les résumés des principaux matchs des ligues américaines. Le sport est aujourd'hui très largement couvert par les titres les plus |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | prestigieux, tels que le New York Times, le Washington Post, le Boston Globe ou le Chicago Tribune. Le basket-ball est en outre traité de manière extensive dans les pages de l'influent hebdomadaire sportif Sports Illustrated, qui publie depuis quelques années une version chinoise de son magazine. En août 2006, Yao Ming figure sur la couverture du premier numéro. Il existe aussi une presse spécialisée aux États-Unis, à l'image du mensuel SLAM. En Europe, le basket-ball a une présence dans la presse écrite moindre que d'autres sports comme le football ou le tennis. À la fin des années 1950, le quotidien |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | français L'Équipe est l'initiateur de l'idée d'une compétition européenne des clubs. C'est ainsi que voit le jour en 1957 la coupe d'Europe des clubs champions. Le journal fournit le trophée pour la première édition, dont la finale se déroule en 1958. Une presse spécialisée, hebdomadaire ou mensuelle, existe aujourd'hui dans la plupart des pays européens : Gigantes del basket en Espagne, Superbasket en Italie, Five en Allemagne... Le site Eurobasket.com, décliné en plusieurs versions consacrées chacune à un continent différent, couvre la plus grande partie des championnats professionnels du monde. En France, la Fédération française édite depuis octobre 1933 le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | mensuel Basket-ball. En 1982, Maxi-Basket devient le premier mensuel entièrement consacré au basket. Au début des années 1990, avec l'« effet Dream Team », le magazine est rejoint par plusieurs autres titres, comme Mondial Basket, Cinq Majeur ou Sport Action Basket. L'hebdomadaire spécialisé Basket Hebdo voit le jour en 1996, puis devient Basket News en 2000. En octobre 2015, le site du journal L'Équipe devient le site officiel de la NBA en France. Médias audiovisuels À la télévision, c'est le qu'est diffusé en direct le premier match de basket-ball par une chaîne new-yorkaise expérimentale du nom de W2XBS. La rencontre, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | qui oppose l'université Fordham à l'université de Pittsburgh, se déroule au Madison Square Garden. L'action est alors filmée par une seule caméra. Le match le plus suivi de l'histoire est celui qui a opposé les États-Unis à la Chine le lors des Jeux olympiques, avec une audience estimée à un milliard de téléspectateurs. Le chiffre est toutefois sujet à caution. Selon la FIBA, le Mondial 2010 qui s'est déroulé en Turquie a été suivi par un total d'un milliard de téléspectateurs, dans , soit une audience deux fois plus importante que pour l'édition 2006 au Japon. La NBA est de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball | Basket-ball | loin la ligue professionnelle qui bénéficie de la diffusion télévisuelle internationale la plus importante. Les Finales NBA 2010 entre les Lakers de Los Angeles et les Celtics de Boston ont été diffusées dans et territoires, en . Les matchs sont diffusés en direct par plusieurs chaînes de télévision américaines, dont ESPN, Fox Sports et TNT. La NBA finance également son propre réseau de télévision, NBA TV, qui diffuse certains matchs ainsi que des émissions et des reportages. Au Canada, la chaîne NBA TV Canada est consacrée à l'actualité de la ligue américaine, et notamment de l'équipe des Raptors de Toronto. |
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