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Burkina Faso
couramment parlée en 1985 (soit 0,42 % de la population du pays), en 1996 (0,75 %), puis en 2006 (1,66 %), dont à Ouagadougou (soit 9,54 % des Ouagalais). Selon André Magord et Rodrigue Landry, Cette variété de français endogène qui résulte d'une hybridation linguistique est un pidgin en voie de créolisation. Ainsi comme dans le pays voisin la Côte d'Ivoire est apparu un français populaire au Burkina Faso. Dans ce français appelé parfois et qui reste essentiellement une langue orale, s'est créé un certain nombre d'interférences entre le français standard et le français populaire du Burkina du fait de
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l'influence des langues africaines dans la pratique locale du français. On assiste de plus en plus à des mariages mixtes constituant des familles dont la langue première est le français. Enfin, l'Association des municipalités du Burkina Faso-AMBF de même que les villes de Bobo-Dioulasso, Koudougou, Ouagadougou, Tenkodogo, Banfora, Dédougou, Manga, Ouahigouya et Yako sont membres de l'Association internationale des maires francophones. Il existe plus de 60 langues dont les principales sont : le moré langue parlée par les Mossis, le san parlé par les Samos, le peul parlé par les Peuls, le gourmantché parlé par les Gourmantchés dans l'Est du
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Burkina Faso, le dagara parlé par les Dagaras, le dioula qui est une langue commune à plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest (la Côte d'Ivoire, le Mali, la Guinée…) parlé par les Dioulas, le lobiri parlée par les Lobis, le marka ou soninké parlé par les Markas (Soninkés) communément appelés « Dafing », le bobo, le bwamu parlé par les Bwabas, le Touareg qui est un dialecte Berbère parlé par les Touaregs dans le Sahel au Nord du pays, le sénoufo parlé par les Sénoufos, le toussian parlé par les Toussians, le kassena et le lyélé parlées par les Gourounsis et
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le bissa parlé par les Bissas. Religion Estimation Encylopedia Britannica Selon les estimations de l'Encyclopædia Britannica (2010), le Burkina Faso compte 61,6% de musulmans ; 23,2% de catholiques ; 7,3% d'animistes et de croyances traditionnelles ; 6,7% de protestants ainsi qu'1,2% d'autres confessions ou de sans religion. Recensement de 2006 Le quatrième recensement général de la population et de l'habitation du Burkina Faso a été réalisé sur le terrain au mois de décembre 2006. Il a recensé 60,5 % de musulmans, 23,2 % de chrétiens (19 % de catholiques et 4,2 % de protestants), 15,3 % d'animistes, 0,6 % d'autres
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religions et 0,4 % de sans religion. Les mariages entre personnes de religions différentes sont nombreux au Burkina Faso. Selon le journaliste Rémi Carayol du Monde diplomatique, il est fréquent qu'une personne change de religion sans que cela ne scandalise son entourage. Le Burkina Faso est un État membre de l'Organisation de la coopération islamique. Politique et administration Institutions La langue officielle est le français. De nombreuses langues nationales sont parlées dont les plus courantes sont le moré, le dioula, le gourmantché et le foulfouldé (peul) (voir la section « Langues »). Depuis son indépendance en août 1960, le Burkina
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Faso a connu plusieurs régimes politiques : État de droit et État d'exception. À partir de 1991, le pays a officiellement opté pour un système politique démocratique en adoptant une constitution par voie référendaire et en organisant des élections présidentielles et législatives. Aujourd'hui, des institutions républicaines sont mises en place : Les élections du premier et du deuxième président de la respectivement en 1991, 1998, 2005, 2010 et 2015 ; Les élections législatives en 1992, 1997, 2002, 2007, 2012 et 2015 ; La mise en place de l'appareil judiciaire ; Il s'agit donc d'un État démocratique à trois pouvoirs qui
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sont : le pouvoir exécutif assuré par le gouvernement, le pouvoir législatif constitué de l'Assemblée nationale, le pouvoir judiciaire. En outre, d'autres institutions viennent consolider l'État de droit. Ce sont notamment : Le Conseil constitutionnel ; Le Médiateur du Faso ; Le Conseil économique et social (CES) ; Le Conseil supérieur de la communication ; (CSC) L'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) ; La Commission nationale de la décentralisation (CND). La commission nationale des droits humains (CNDH) Le Haut conseil pour la réconciliation et l'unité nationale (HCRUN) Politique La Constitution du , approuvée par référendum, a
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instauré un régime semi-présidentiel à deux chambres ouvert au multipartisme : le président du Faso « (Faso » remplace le mot « république »), élu par le peuple pour cinq ans lors d'un scrutin à deux tours. Il est réélu qu'une seule fois ; l'Assemblée nationale est la seule instance législative du pays. Elle peut être dissoute par le président du Faso après consultation du Premier ministre et du Président de l'Assemblée nationale ; la chambre des représentants qui avait un rôle consultatif se renouvelait tous les trois ans et a été dissoute le . Mais la révision constitutionnelle du
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a réintroduit une seconde chambre, le Sénat, qui n'a pas pu fonctionner. Le Sénat a été supprimé le 5 novembre 2015 par le Conseil national de la Transition (Assemblée nationale issue de l'insurrection populaire des 30-31 octobre 2014) Il faut noter que depuis son adoption le , la constitution du Burkina Faso a été révisée à trois reprises respectivement en janvier 1997 pour lever le verrou de la limitation du mandat présidentiel, avril 2000 pour non seulement ramener la durée du mandat présidentiel de 7 à et aussi pour introduire à nouveau sa limitation à renouvelable une fois, janvier 2002.
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Il existe également un conseil constitutionnel composé de dix membres et un conseil économique et social dont le rôle est purement consultatif. Subdivisions et administrations régionales et locales Le territoire du Burkina Faso est divisé en et subdivisé en , , de plein exercice dirigées par des maires élus et environ. Le Burkina Faso est divisé 13 régions administratives regroupant 45 provinces (qui étaient les anciennes subdivisions principales du pays mais ne sont plus des collectivités territoriales depuis le ). Les régions sont dirigées administrativement par un gouverneur représentant l'État auprès du conseil régional et qui est lui-même représenté dans
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les provinces par des hauts-commissaires. Les conseils régionaux réunissent les représentants des départements qui autrefois se réunissaient dans les conseils de province. Il n'y a plus, depuis 2011, d'assemblée consultative dans les provinces qui sont de simples intermédiaires administratifs entre les régions et les départements, les anciens conseils de province où étaient représentés les communes ayant été regroupés dans les conseils régionaux. De plus les départements ont pour la plupart été érigés en municipalités de plein droit, et donc des collectivités territoriales, avec à leur tête un maire devant un conseil municipal. Selon le cas, les départements ont soit le
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statut de « commune urbaine », soit celui de « commune rurale ». Parmi les communes urbaines, les plus peuplées ont aussi le statut de « ville ». Toutefois légalement ces différents statuts sont tous des départements. Le département est la circonscription électorale de base pour toutes les institutions nationales et celles des collectivités territoriales. Enfin de nombreuses fusions de communes ont eu lieu (avant ou après la création des départements, qui aujourd'hui presque partout ne comptent plus qu'une seule municipalité). Toutefois les communes urbaines les plus peuplées sont divisées en « arrondissements municipaux » (à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso), eux-mêmes
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divisés en « secteurs » administratifs. Les autres communes urbaines de plus de peuvent être aussi divisées en secteurs. Toutes les autres communes (urbaines ou rurales) sont ensuite divisées en « villages ». Ni les arrondissements, ni les secteurs urbains, ni les villages ne sont des collectivités territoriales : ils servent essentiellement comme outils de planification et de développement et d'unités territoriales statistiques (celles-ci étant basées sur des sous-ensembles de population d'environ , selon l'Institut national de la statistique et de la démographie qui établit la nomenclature officielle de toutes les collectivités territoriales, des provinces et des autres plus petites
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unités territoriales statistiques). Ainsi les « villages » concernent des territoires essentiellement ruraux à l'intérieur des communes, et qui peuvent rassembler de nombreux hameaux autour d'une petite agglomération rurale. Le Burkina Faso compte ainsi plusieurs milliers de villages ou secteurs urbains, dans lesquels peuvent subsister d'encore plus nombreux hameaux (à la population très changeante du fait des fortes migrations vers de plus grandes villes, ou de la croissance de la périphérie de ces villes sur d'anciens territoires ruraux, lesquelles absorbent alors leurs anciens hameaux voire des villages entiers). Les arrondissements, secteurs ou villages peuvent aussi avoir localement des conseils consultatifs
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(conseils de quartier, conseils de villages traditionnels, etc.), qui ne sont pas des collectivités territoriales mais des associations (de droit privé, ou paritaire), qui peuvent parfois recevoir des subventions et d'autres moyens de la part des départements ou des régions pour certaines missions développées en partenariat, ou des financements privés de la part de leurs membres (certaines collectivités territoriales adhèrent à ces structures de coopération locale). Ces associations peuvent aussi avoir compétence couvrant d'autres territoires voisins (y compris faisant partie d'autres arrondissements ou départements). En 2016, la frontière avec le Niger va être modifiée. Le Burkina Faso va gagner .
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Autorités traditionnelles Le Burkina Faso compte sept rois supérieurs : le Moro Naaba, empereur des Mossi le Naaba Kiba, roi du Yatenga, le Naaba Sonré, roi de Boussouma l'émir du Liptako le roi de Tenkodogo le Kupiendiéli, roi du Gulmu le chef suprême des Bobo Mandarè Économie Le Burkina Faso est un pays en voie de développement, où l'agriculture représente 32 % du produit intérieur brut et occupe 80 % de la population active. Il s'agit principalement d'élevage mais également, surtout dans le sud et le sud-ouest, de cultures de sorgo, de mil, de maïs, d'arachides, de riz. Il a
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été le deuxième producteur africain de coton derrière l'Égypte, malgré l'aridité des sols. La filière coton, dans beaucoup de pays producteurs a pris de la vigueur, avec d'excellentes récoltes, même si sur le marché mondial, le cours de la livre de fibre était en 2015 autour de , relativement bas comparé au pic des la livre qu’il avait atteint en 2011. Le pays était à la première place du palmarès des sept premiers producteurs africains de coton au milieu des années 2010. En 2015, près de pratiquaient l’agriculture biologique. En 2017, le Burkina est classé par le programme Doing business
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en ce qui concerne les affaires et est le où il fait le plus bon vivre (2017). Le Burkina Faso compte une très forte diaspora : par exemple, trois millions de Burkinabés vivent au Ghana, trois millions également vivent en Côte d'Ivoire et 1.5 million au Soudan. Selon la banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest, ces migrants rapatrient chaque année des dizaines de milliards de francs CFA au Burkina Faso. Depuis les expulsions du Ghana en 1967, cette situation provoque également des tensions avec les pays d'accueil. La dernière crise remonte aux évènements de 2003 en Côte d'Ivoire,
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qui ont entraîné le retour ponctuel de . Le tiers de la population du pays vit en dessous du seuil de pauvreté. Il convient par ailleurs de citer quelques productions minières : cuivre, fer, zinc et surtout or (le pays vient d'ouvrir sa cinquième mine). À la fin des années 1990, les « compagnies juniors » canadiennes, investies dans plus de minières, dans plus de , pour la plupart encore à l'état de projet multiplient les contrats avec des pays africains. Au Burkina, elles ont pour nom Axmin, Orezone Resources, Goldcrest Resources ou Etruscan Resources, et sont souvent présentes dans
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des pays voisins car le Burkina est un prolongement géologique de la riche zone aurifère du Ghana. Le Burkina Faso est membre de l'Union économique et monétaire ouest-africaine et de l'Autorité de Liptako-Gourma, qui est chargée de prévenir les crises alimentaires et les sècheresses par la coopération de chaque pays membre. Quelques données économiques : PIB : $ en 2015 ; PIB par habitant : en 2015 ; PIB en parité de pouvoir d'achat (PPA) : (2007, Québec, Institut de la Statistique) ; Taux de croissance réelle : 5,2 % en 2016 ; Taux d'inflation (indice des prix à la
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consommation) : 6,40 % (2006) ; Exportations : de dollars en 2011 ; Importations : de dollars en 2011. Éducation L'analphabétisme est majoritaire au Burkina Faso. C'est plus fréquent parmi les femmes. La majorité des élèves sont des garçons. Selon la loi 13-2007/AN portant loi d'orientation de l'éducation, le système éducatif burkinabé est structuré de la façon suivante : Éducation de base Elle comprend l'éducation de base formelle et l'éducation de base non formelle. Elle est obligatoire pour tous les enfants de . L'éducation de base formelle comporte trois niveaux : le premier niveau est l'éducation préscolaire de . Ce
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niveau comprend trois sections. La petite section pour les enfants de trois à quatre ans, la moyenne section pour ceux de quatre à cinq ans et la grande section pour ceux de ; le deuxième niveau est l'enseignement primaire de . Il est sanctionné par le Certificat d'études primaires (CEP). Le taux de scolarisation au niveau primaire pour la période de 2007 à 2009 était de 64 % selon les données statistique de l'UNICEF. Le taux brut de scolarisation est passé à 77,6 % en 2011 puis à 79,6 % en 2012. Malgré ces progrès, un important nombre d'enfants n'ont
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pas toujours accès à l'éducation. En 2011/ 2012, de sont hors du système scolaire ; Le troisième niveau est l'enseignement post-primaire de et est sanctionné par le Brevet d'études du premier cycle (BEPC). Quant à l'éducation de base non formelle, elle comprend : l'alphabétisation et la formation pour le développement pour les personnes de plus de qui apprennent à lire et à compter dans une des principales langues nationales ; l'éducation de base non formelle des jeunes et adolescents et les formules alternatives d'éducation de base non formelle. Elle prend en charge des enfants de déscolarisés ou non scolarisés en
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leur donnant accès à un cycle complet d'éducation de base à dominante pratique et professionnelle en langues nationales articulées avec l'apprentissage du français d'une durée qui peut atteindre . Enseignement secondaire L'enseignement secondaire est sanctionné par le baccalauréat et comprend trois voies : la voie générale : elle constitue un cycle unique de trois ans et permet d'obtenir le diplôme de baccalauréat de l'une des séries : A, C , D , E et F ; la voie technologique: elle est également un cycle unique de trois ans et débouche sur le diplôme de baccalauréat des séries E, F, G,
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H ; la voie professionnelle, encore appelé enseignement secondaire technique et professionnel (ESTP). Elle constitue le volet de formation professionnelle du système éducatif au secondaire et comporte trois (3) cycles à finalité d'insertion professionnelle. Elle comprend le cycle CAP (CEP + ), le cycle BEP (BEPC ou CAP + ) et le cycle Baccalauréat professionnel (BEP + ). Enseignement supérieur Il comprend les universités, les instituts et les grandes écoles. Le Burkina Faso compte quatre universités publiques : l'université de Ouagadougou, la doyenne des universités, créée en 1974 ; l'université Nazi Boni, créée en 1997 ; l'université Norbert-Zongo créée en
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2005, rebaptisé université Norbert Zongo le 30 novembre 2017 par le représentant du chef de l'État Chériff Sy ; l'université Thomas Sankara, créée en 2007. Trois centres universitaires créés à l'intérieur du pays viennent en appui des quatre universités. Il s'agit de celui de Fada N'Gourma qui forme dans le domaine des mines, de celui de Ouahigouya qui forme dans le domaine du tertiaire et de la santé et de celui de Dédougou qui forme dans le domaine de l'agriculture. Culture Fêtes et jours fériés Festivals Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le plus
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grand festival de cinéma africain sur le continent a lieu tous les deux ans à Ouagadougou (février, années impaires). Les Récréatrales, manifestation bisannuelle, constituent depuis 2002 un évènement théâtral culturel majeur du Burkina Faso, avec le Festival international de théâtre et de développement (FITD). Étienne Minoungou en est l'initiateur. Le Salon International de l'Artisanat de Ouagadougou (SIAO), a lieu lui aussi tous les deux ans, principalement les années paires (fin octobre - début novembre). C'est le plus grand salon de promotion de l'artisanat africain. La Semaine nationale de la culture (SNC) a lieu également tous les deux ans à Bobo-Dioulasso
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durant une semaine. Elle constitue tremplin de la culture nationale ou régionale et de celle de la diaspora. Le Festival Ciné Droits Libres pour les droits de l'homme et la liberté de la presse ; le Festival international des cultures urbaines Waga Hip Hop qui se déroulent chaque année depuis 2000 ; le Festival international de théâtre et de marionnettes (FITMO) du professeur Jean Pierre Guingané ; le Festival Jazz à Ouaga ; les Nuits atypiques de Koudougou (NAK) ; le Festival international de théâtre pour le développement (FITD) ; le Festival Dilembu au Gulmu (FESDIG), etc. Littérature Les débuts
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de la littérature burkinabée sont datés de 1962, avec Crépuscule des temps anciens, de Nazi Boni. La production ultérieure se répartit à parts égales entre romans et poésie, complétés de nouvelles, contes et pièces de théâtre. Cinéma Le cinéma numérique ambulant est présent au Burkina Faso. Depuis 2003, le cinéma numérique ambulant a réalisé en Afrique plus de pour des millions de spectateurs. Presse culturelle La presse culturelle tient une place de choix. On peut citer L'Observateur dimanche, Sidwaya Mag Plus, Africa star et Évasion. Depuis deux ans, une association de jeunes journalistes culturels du nom de Planète Culture couvre
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les principaux festivals du pays. Musées Le secteur muséal est en pleine évolution. On peut signaler principalement les musées suivants : à Ouagadougou : le musée de la musique, qui expose des instruments traditionnels de musique, le musée national, le musée des forces armées, le musée de l'eau, dans les environs de la ville, le musée de Manéga, à de Ouagadougou, à Bobo-Dioulasso : le musée Sôgôssira Sanou, le musée de la musique d'hier et d'aujourd'hui, le centre culturel Sénoufo, à Gaoua : le musée des civilisations du Sud-Ouest, à Kaya : le musée de Kaya. Sport Au Burkina Faso
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la vie sportive est dominée par le football qui est pratiqué par la majorité des jeunes. Le championnat national, le Fasofoot, est organisé chaque année et regroupe . Il y a aussi la coupe du Faso et la Supercoupe du Faso qui rythment la vie footballistique du pays. L'équipe nationale, les Étalons, est sacrée vice-championne d'Afrique lors de la de la Coupe d'Afrique des nations de football, en 2013. Nouvelles technologies Des structures technologiques sont présentes pour promouvoir ou réguler les technologies de l'information et de la communication (TIC) au Burkina Faso. L'ANPTIC (Agence nationale de promotion des TIC) au
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Burkina Faso a pour but d'être un incubateur d'entreprises technologiques de pointe et d'aider à la valorisation et à la diffusion des systèmes et produits conçus et réalisés localement tout en mettant des spécialistes à disposition des établissements publics et privés de formation en informatique afin de promouvoir des formations d'excellence. L'ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) a pour but de mettre en place un système de formalisation et de régulation dans le domaine des nouvelles technologies. Des incubateurs technologiques tels que BeogoLab, OuagaLab devenu WakatLab, Jokolabs, SiraLab, des entreprises technologies comme Softnet Burkina, CFAO Technologie
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ont été mis en place pour développer les TIC. Infrastructures et transports Réseau routier Le réseau routier inventorié du Burkina Faso a une longueur totale de dont sont classés. Le réseau classé a fait l'objet d'une classification administrative et d'une classification technique. Cependant la majeure partie n'est pas bitumée mais en terre (souvent en latérite qui soulève beaucoup de poussière rouge au passage des véhicules). Le réseau non classé est constitué de pistes rurales. Voies ferrées Le Burkina Faso dispose d'un seul corridor ferroviaire qui le relie au port d'Abidjan en Côte d'Ivoire, c'est la liaison Kaya – Abidjan, longue
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Burkina Faso
de et répartie quasiment à longueur égale dans les deux pays. Pour la partie au Burkina Faso, la ligne Kaya – Niangoloko (à la frontière de la Côte d'Ivoire : ) est elle-même divisée en deux sections : Ouagadougou – Bobo-Dioulasso – Toussiana – Banfora – Niangoloko : ; Ouagadougou – Kaya : . Cette ligne ferroviaire est à écartement métrique et en voie unique sur la presque totalité de sa longueur. La charge maximum à l'essieu est de et la vitesse d'exploitation est de pour les trains de passagers et de pour les trains de transport de marchandises. Aéroports
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Burkina Faso
Le pays compte 2 aéroports et des aérodromes, dont seulement un aéroport international, l'aéroport international de Ouagadougou (qui est un des deux seuls, avec l'aéroport de Bobo-Dioulasso depuis 2007, possédant des pistes goudronnées). Le futur aéroport international - Donsin- en construction depuis début 2010 est situé à 35 kilomètres de Ouagadougou. Il aura une capacité d'accueils de près d'un million de passagers. L'aérogare sera opérationnel d'ici 2024. Codification et nomenclatures Le Burkina Faso a pour codes : BF, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2 ; BF, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques
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Burkina Faso
; BFA, selon la norme ISO 3166-1 alpha-3 (liste des codes pays) ; BFA, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3 ; BUR, selon la liste des codes pays du CIO ; UV, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2 ; XT, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs. Notes et références Voir aussi Bibliographie Populations . Histoire . . . . . . . . . Géographie . Articles connexes Histoire du Burkina Faso Politique au Burkina Faso Culture du Burkina Faso Forces armées du Burkina Faso Alfred Ki-Zerbo
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Burkina Faso
Droits LGBT au Burkina Faso Liens externes . . .. . . Afrique de l'Ouest État fondé en 1960
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Bob Black
Bob Black, né à Détroit le , est un anarchiste américain, principalement connu pour son livre L'Abolition du travail. Brève biographie Diplômé en sciences sociales et en droit, Bob Black formera, de 1977 à 1983, à peu près seul, la « Dernière Internationale », consacrée à la production d'affiches à tendance anarchiste/situationniste/absurdiste. Œuvre Bob Black a écrit des articles et des essais dans des centaines de petits périodiques, mais aussi dans le Wall Street Journal, le Village Voice, Semiotext(e), Re-Search. Il collabore régulièrement au journal américain Anarchy, a Journal, a Desire Armed. Son livre, L'Abolition du travail (ou Travailler, moi
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Bob Black
? Jamais !), de 1985, a été traduit dans sept langues, en particulier pour la première fois en français dans la revue Interrogations en 1990. Il y définit en quoi le travail est un crime contre l’humanité en lui-même ou à travers ses conséquences. Pour l’abolir, il propose une révolution ludique : « Les employés, enrégimentés toute leur vie, happés par le travail au sortir de l’école et mis entre parenthèses par leur famille à l’âge préscolaire puis à celui de l’hospice, sont accoutumés à la hiérarchie et psychologiquement réduits en esclavage. Leur aptitude à l’autonomie est si atrophiée que
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Bob Black
leur peur de la liberté est la moins irrationnelle de leurs nombreuses phobies. » Il a participé aussi à l'édition de deux anthologies, l'une de (1989), l'autre de diatribes contre le travail (1990). Il a publié, en 2002, Anarchy after Leftism. Ouvrages originaux en anglais . . . . Ouvrages traduits en français . . Notes et références Voir aussi Liens externes Bob Black textes. D'autres textes en anglais de Black. Bob Black, L'anarchisme et autres entraves à l'anarchie. Anarchiste américain Naissance à Détroit (Michigan) Naissance en janvier 1951 Écrivain américain du XXe siècle Écrivain américain du XXIe siècle Écrivain
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Bob Black
libertaire
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Breton
Le breton (en breton : brezhoneg, souvent prononcé : ou dans les dialectes majoritaires (KLT), dans certains parlers vannetais, mais dans la plupart des parlers vannetais on dit breton prononcé ou autres variantes) est une langue celtique parlée par en Bretagne (en 2018). Ses locuteurs sont des brittophones ou bretonnants. Elle appartient au groupe des langues celtiques brittoniques. Elle est apparentée au cornique et au gallois, langues pratiquées au Royaume-Uni, bien que plus proche de la première. Le breton est reconnu comme langue régionale ou minoritaire de France et comme langue de la région Bretagne, aux côtés du français et
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Breton
du gallo. Il est classé comme « langue sérieusement en danger » selon l'Unesco. Sa pratique traditionnelle est majoritairement concentrée dans l'ouest de la péninsule, au-delà d'une ligne allant environ de Plouha (au nord) au pays de Muzillac (au sud) en 1886. Cependant au , le breton était parlé à environ de Rennes. Cette région dans l'ouest de la péninsule est appelée la Basse-Bretagne. Cette distinction tend toutefois à s'estomper depuis les années 1950. Selon le sondage TMO pour la région Bretagne réalisé en 2018, il y aurait environ actifs de plus de 15 ans dans les cinq départements de
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Breton
la Bretagne historique (dont 51 % dans le Finistère), ce qui représente 5,5 % de la population bretonne. Le breton est, après le français, la première langue parlée dans la région de la Bretagne, devant le gallo, qui a sept fois moins de locuteurs. Depuis les années 1980, il n'est plus attesté de brittophone monolingue. La langue bretonne, qui avait décliné au , connaît depuis les années 2000 un certain regain sous sa forme unifiée. Ya d'ar brezhoneg (Oui à la langue bretonne), une campagne de promotion et de revitalisation de la langue, a été créée par l'Office public de
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Breton
la langue bretonne en 2001. Le breton est de plus en plus présent dans toute la Bretagne, notamment dans la signalisation des rues et des municipalités, mais aussi dans la télévision et l'enseignement. En effet, les écoles associatives comme Diwan, qui dispensent des cours en breton, ont permis cet essor en accueillant en 2016. Au sein des écoles publiques, les classes bilingues breton-français existent depuis la rentrée 1982, et accueillent 9 583 élèves en 2020. La prononciation, le vocabulaire, comme d'autres points en rapport avec la forme sous laquelle la langue devrait être conservée dans le monde contemporain, sont des
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Breton
objets de controverses. Il y a des partisans d'un breton « populaire » et les partisans d'une langue « purifiée », n’utilisant pas ou très peu d’emprunts aux langues romanes (le gallo, voire plus récemment le français). De plus, ces controverses portent aussi sur l’écriture de la langue et l'intégration de la diversité dialectale du breton. L'orthographe officielle, de facto, est le (« tout à fait unifié »). Il existe un Office public de la langue bretonne (, en breton) qui a pour charge de promouvoir la langue et de traiter de toutes les questions y ayant trait. Histoire Le
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Breton
breton est une langue celtique de la branche brittonique, en cela proche du gallois et plus encore du cornique. Son histoire en Bretagne « continentale » commence à la fin de l’Antiquité et la langue s’y implante autour du à la faveur des migrations de populations bretonnes vers la péninsule armoricaine. Le breton est généralement scindé en trois phases historiques : le vieux breton, du au ; le moyen breton, du au ; le breton moderne, du à nos jours. Cette langue est traditionnellement parlée dans la partie occidentale de la Bretagne (ou Basse-Bretagne) à partir d'une ligne allant de
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Breton
Saint-Brieuc (au nord) au pays de Guérande (au sud). Antiquité Sous l'Empire romain, le brittonique dont est issu le breton, était parlé dans la province romaine de Britannia, soit à l'ouest des Pennines environ jusqu'à la Clyde (rivière de Glasgow), le latin n'ayant pas remplacé la langue vernaculaire. C'est dans ce breton qu’écrivent les poètes Aneurin et Taliesin dans les royaumes bretons du sud de l'Écosse actuelle. Au en France, on commence à appeler cette langue le brittonique pour le distinguer du breton armoricain. Ce terme désigne aussi la langue bretonne avant le . Avec le déclin de l'Empire romain
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Breton
d'Occident, des communautés entières de Britto-Romains émigrent dans une partie de l'Armorique depuis les régions de l’ouest de la Bretagne insulaire (aujourd’hui appelée « Grande-Bretagne »), surtout depuis le Devon et la Cornouailles. Ces émigrants apportent avec eux leur culture, leur organisation et leur langue et se mélangent à la population gallo-romaine d'Armorique. Certains historiens, comme Léon Fleuriot dans son ouvrage Les Origines de la Bretagne : l'émigration (1980), se fondant sur César et Tacite, ont proposé une proximité du breton avec le gaulois. Dans les années 1950, le chanoine Falc'hun avança que le breton aurait bénéficié d’un apport du
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gaulois. Pour lui, ceci expliquerait la principale différence du vannetais avec les autres dialectes bretons, à savoir l'accent sur la finale des mots et non la pénultième. Son premier argument consistait en la persistance du gaulois chez les Arvernes jusqu'à une époque tardive, ce qui lui faisait supposer qu’il devait en être de même en Armorique. Cette hypothèse a été contestée entre autres par Kenneth Jackson dans son ouvrage sur l’histoire de la langue bretonne en 1969, et elle est aujourd’hui rejetée par les spécialistes. Ce dernier a par ailleurs utilisé lAtlas linguistique de basse-Bretagne, de Pierre Le Roux, afin
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de mettre en évidence le rôle des routes dans la diffusion des influences depuis le centre-Bretagne. On sait aujourd’hui que : le KLT (voir l’article ou les explications plus bas) comme le gallois sont accentués sur la pénultième ; le vieil irlandais était accentué sur la première syllabe ; le gaulois était accentué sur l’antépénultième, l’initiale ou la finale. Cette diversité de la position de l’accent tonique dans les langues celtiques interdirait toute supposition sur la place de l’accent en vieux celtique et ne permettrait pas d’expliquer par un substrat gaulois les spécificités du vannetais. Par contre, la romanisation semble
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avoir été bien plus avancée dans le vannetais, où les vestiges gallo-romains sont bien plus nombreux que dans le reste de la Bretagne. Les Vénètes armoricains constituaient un peuple gaulois, qui au résidait dans l'actuel département du Morbihan et a donné son nom à la ville de Vannes (Gwened en breton). Il est essentiellement connu à travers les mentions de Jules César dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules. De plus, la palatalisation de /k/ et /g/ est un phénomène inhérent au bas-latin des , donc avant les premières immigrations bretonnes. Enfin, le vannetais et le bas-cornouaillais ont effectué
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plus d’emprunts au roman que les autres dialectes, surtout le long de la route Vannes-Quimper. L'accentuation du vannetais aurait été celle du vieux-breton dans son ensemble. Son maintien ne peut cependant être dû en tout à l’influence romane, puisque les langues romanes privilégient les paroxytons, c’est-à-dire les mots accentués sur l’avant-dernière syllabe Haut Moyen Âge À la suite de la bataille de Jengland (851), la Bretagne s'agrège les Marches de Bretagne, comprenant notamment Nantes et Rennes. Ces villes romanes exerceront une influence notable dans le recul du breton parmi l’élite bretonne : dès le haut Moyen Âge, le roman de
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l'Ouest (ancêtre du gallo actuel) tend à remplacer le breton dans l’administration ducale et le dernier duc de Bretagne à parler breton est supposé être Alain IV Fergent (mort en 1119). Les archives sont muettes sur l'usage ou non de cette langue par les ducs suivants. Moyen Âge C’est à cette époque que le breton est devenu une langue propre à la Bretagne armoricaine. Il a été étudié par Léon Fleuriot dans sa grammaire et son dictionnaire du vieux-breton. On distingue : le vieux breton, du au . le moyen breton, de la fin du à la fin du .
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De la littérature de cette époque nous est parvenue, principalement de la poésie et du théâtre, pour la plus grande part d’inspiration religieuse. Des termes et des noms propres en breton apparaissent dans les textes de la matière de Bretagne et les lais bretons de Marie de France. Vers l’an 1000, en suivant la frontière des toponymes signifiant monastère : Mouster, Monter, Montoir (établis dans une localité à l’époque bretonnante) qui s’opposent au toponyme moutiers (établis dans une localité à l’époque de langue romane), on s’aperçoit que le breton était usité dans à peu près les trois départements du Morbihan,
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du Finistère, Côtes-d'Armor, une petite partie de celui d'Ille-et-Vilaine et le pays Guérandais dans la Loire-Atlantique. Au , le breton était parlé à l’est de Loudéac, à Plémet (en 1350 à l’occasion du jugement de canonisation de saint Yves, un interprète était originaire de cette paroisse). En 1499, le chevalier allemand Arnold von Harff met par écrit quelques phrases de breton entendues à Nantes. Jusqu’au , il resta le parler des élites de l’État breton, il ne fut ensuite plus que celui du peuple de Bretagne occidentale ou Basse-Bretagne (en breton ) quand successivement la noblesse, puis la bourgeoisie, bretonnes
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se francisèrent en passant du latin au français. Pour l’écrit, le duché de Bretagne employa le latin puis le français au . Voir aussi : langue en Loire-Atlantique et breton de Batz-sur-Mer Politique linguistique des ducs de Bretagne Dès la fin du et bien avant la réunion du duché de Bretagne au royaume de France, l'administration ducale abandonna le latin au profit du français, sans passer par le breton. Jusqu'au , les actes administratifs et juridiques sont rédigés en latin, puis le français concurrence le latin dans les actes de la chancellerie, avant de le remplacer définitivement. L'historien Jean Kerhervé
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affirme n'avoir jamais retrouvé au cours de ses dépouillements d'archives un quelconque document financier en breton. Par ailleurs, aucun des derniers ducs de Bretagne ne s'exprima officiellement en breton, et leur effort de centralisation s'appuyait exclusivement sur l'utilisation du français. Ainsi, Charles de Blois (1341-1364) devait-il recourir aux services d'un interprète lorsqu'il devait s'adresser à ses sujets de Basse-Bretagne. Mais il est vrai que ce prince français devenu duc par mariage était né a Blois. Si la diplomatique bretonne était rédigée en langues romanes, on ne sait rien des langues pratiquées par les ducs et princes bretons dans la sphère
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privée. Ceux qui avaient longtemps résidé dans des villes bretonnantes (Guingamp, Hennebont, Vannes...) pouvaient-ils ignorer la langue vernaculaire ? Terminé en 1464, le Catholicon de Jehan Lagadeuc, dictionnaire trilingue breton-français-latin, est à la fois le premier dictionnaire breton, le premier dictionnaire français et le premier dictionnaire trilingue. Politique linguistique des rois de France Après l'union du duché à la France, l’Ancien Régime, faisant peu de cas des langues locales, accepta le breton comme il était : essentiellement une langue vernaculaire et utilisée pour le culte. Cependant l'usage du français fut imposé dans l’administration, suivant l’ordonnance de Villers-Cotterêts, qui prescrivait l’emploi
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du français dans les cours de justice et les actes officiels. Mais cette imposition fut de portée symbolique, car le duché de Bretagne avait abandonné le latin pour le français comme langue administrative plus d’un siècle avant le royaume de France. Politique linguistique pendant la Révolution En 1790, l’Assemblée nationale commence par faire traduire dans toutes les langues régionales les lois et décrets, avant d’abandonner cet effort trop coûteux. En 1794, Barère effectue une présentation au Comité de salut public de son « rapport sur les idiomes », dans lequel il déclarait que (Le fédéralisme étant présenté par ce Comité
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comme ennemi de la « République une et indivisible »). Cet usage imposé de la langue française, principalement dans l'enseignement, est présenté aussi par ses promoteurs comme visant à élever le niveau de connaissance de la population par l'instruction ainsi que par la diffusion d'une langue commune. Pour les révolutionnaires, laisser les citoyens ignorants de la langue nationale est un obstacle à la démocratie et aux débats démocratiques, c'est les laisser à la merci de l'arbitraire, mais c'est également un obstacle à la diffusion des idées révolutionnaires : « La monarchie avait des raisons de ressembler à la tour de
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Babel ; dans la démocratie, laisser les citoyens ignorants de la langue nationale, incapables de contrôler le pouvoir, c'est trahir la patrie […] Nous devons aux citoyens « l'instrument de la pensée publique, l'agent le plus sûr de la Révolution », le même langage ». De l'idée de « langue commune », on passe rapidement à l'idée de « langue unique » demandant l'éradication des autres langues. L’abbé Grégoire déclare en 1793 devant de Comité de l'instruction publique : « il est plus important qu'on ne pense, en politique, d'extirper cette diversité d'idiomes grossiers, qui prolongent l'enfance de la raison
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et la vieillesse des préjugés. », et l'année suivante il rend son « Rapport sur la nécessité et les moyens d'anéantir les patois et d'universaliser l'usage de la langue française. ». Le , une loi institue des écoles primaires d’État où les élèves apprennent le français. Le 26 octobre, par décret, la Convention décide que . Le , un décret ordonne la nomination, dans chaque commune où on ne parle pas français, d’un instituteur francophone. Mais, vu le peu d'établissements scolaires, ces mesures ne furent pas suivies d'effets immédiats, l'instruction publique et obligatoire n'étant mise en place que sous la
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Troisième République. Période romantique : renouveau de la langue bretonne En 1805, l’Académie Celtique est fondée par Napoléon . C’est la première association étudiant la langue et la culture bretonne. Le président est Théophile-Malo de La Tour d'Auvergne-Corret. Mais cette académie n'échappe pas aux dérives de la celtomanie, qui prétendait démontrer que la langue bretonne était à l'origine de toutes les autres langues, théorie jugée farfelue par certains et défendue par d'autres hommes tels que Jacques Le Brigant et Jean-François Le Gonidec. En 1807, Jean-François Le Gonidec publie une Grammaire celto-bretonne, dans laquelle il réforme l’orthographe du breton, puis en
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1821 un Dictionnaire celto-breton, en s'employant à retrouver une pureté de la langue. Mais, trop intellectuelle et trop à contresens des idées dominantes, son œuvre resta théorique. Ce sont les jeunes bretonnants depuis le début du qui se sont réapproprié leur langue et mis en application l'enseignement de Le Gonidec, ce qui continue aujourd’hui. D'après Abel Hugo, vers 1835 le langage « brezounecq » , vulgairement nommé bas-breton, était la langue maternelle de plus de habitants sur les qui composaient la population des départements du Morbihan, du Finistère et des Côtes-du-Nord. En 1839, Villemarqué publie le Barzaz Breiz, recueil de
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chants traditionnels en breton, présentant une «histoire poétique de la Bretagne ». On sait aujourd’hui que certains des textes collectés ont été revus et modifiés par l’auteur, comme le faisaient les auteurs de contes populaires tels Charles Perrault et Grimm, et certains autres textes ont été entièrement composés par lui, mais Donatien Laurent a montré dans sa thèse soutenue en 1974 que ces arrangements ne représentent qu'une part minime du recueil. C’est de son œuvre que date le renouveau littéraire breton. D'autres recueils comme ceux de l'abbé Augustin Conq contenant notamment la chanson Breiz-Izel paraissent en 1937. En 1864, Charles
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de Gaulle, oncle du futur Général de Gaulle, lance son Appel aux Celtes pour la renaissance littéraire et linguistique de la Bretagne et des pays celtes frères. Politique linguistique sous la République La lutte contre l'utilisation du breton dans les églises La circulaire Dumay du énonce qu'« en principe le budget de l'État n'a pour but que de rétribuer des services accomplis dans la langue nationale et dans l'intérêt français ». Elle vise donc directement les membres du clergé qui, en Basse Bretagne et ailleurs, font usage d'une autre langue que le français pour la prédication et l'instruction religieuse, notamment
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le catéchisme. Mais cette circulaire ne fut pas appliquée. Par contre la circulaire du , signée par Émile Combes, alors président du conseil, mais aussi ministre de l'intérieur et des cultes, fut appliquée : les maires devaient signer chaque trimestre en vertu du Concordat un certificat de résidence attestant de la présence des curés, desservants et vicaires dans leur commune afin qu'ils puissent recevoir leur traitement ; ce certificat de résidence "modèle 5" fut modifié en fonction de la circulaire, un rajout indiquant pour chaque prêtre « et a fait au cours du trimestre qui vient de s'écouler les instructions
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religieuses, y compris le catéchisme, en français ». Plusieurs maires refusèrent de signer un tel document, d'autres rayant ce rajout sur le certificat de résidence. En conséquence, 87 prêtres furent, dans le seul département du Finistère, frappés en 1903-1904 par des suspensions de traitement pour « usage abusif de la langue bretonne dans l'enseignement du catéchisme et la prédication » (d'autres l'étant aussi dans les parties bretonnantes des Côtes-du-Nord et du Morbihan, 127 prêtres bretons furent en tout concernés, même si la suspension de traitement ne fut pas appliquée à tous les prêtres qui auraient pu être concernés). Selon une
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déclaration faite par Émile Combes à la Chambre des députés le , dans trois communes du Finistère seulement, le catéchisme était alors enseigné uniquement en français : Brest, Saint-Pierre-Quilbignon et Le Relecq-Kerhuon. La lutte contre l'utilisation du breton dans les écoles Sous la République, les pouvoirs publics désirent assurer l’unité française et faciliter la promotion sociale au sein de la nation. Pour ces raisons, les responsables de l’enseignement public commencent à proscrire l’usage de tous patois ou parlers régionaux à l’école. À partir du milieu du , le breton est appelé yezh ar moc'h, « la langue des oies et
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des cochons » En 1902, le ministère Combes promulgue par décret l’interdiction de « l’usage abusif du breton. » Les écoles religieuses suivent rapidement et le breton n’est plus enseigné à partir du début du mais continue à être transmis de génération en génération par voie orale. Il faut noter quelques initiatives particulières tendant à promouvoir un certain enseignement de la langue bretonne dans les écoles chrétiennes, depuis celle du frère Constantius au début du siècle, au pays de Léon principalement, jusqu’à celle du frère Seité, après la dernière guerre. Au milieu du , selon François Vallée, il existait des
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écoles privées chrétiennes qui, entre autres choses, apprenaient à lire en breton et en latin, et enseignaient quelques rudiments de français littéraire. Un certain nombre d’évêques, également au , en Basse-Bretagne, l'évêque de Quimper Joseph-Marie Graveran en particulier, ont essayé d’organiser un enseignement du breton et de l’histoire de la Bretagne, parfois en breton, comme le montre l’histoire de Bretagne en breton rédigée par , religieuse de la congrégation du Saint-Esprit. La politique scolaire contre le breton date de la fin du . Elle utilise alors deux méthodes : d’une part, le breton n’est plus enseigné à l’école, car on
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fait fermer les écoles en breton ; d’autre part, le français doit être la seule langue utilisée dans les écoles républicaines, y compris dans les cours de récréation. Comme les autres locuteurs des langues parlées en France et dans les possessions françaises d’Outre-Mer, les élèves bretonnants subissent des persécutions officielles au moyen notamment de pratiques humiliantes. Ainsi se répand la pratique du symbole, petit objet qui passe au cou d’élève à élève pendant la récréation à chaque fois que l’un d’entre eux parle breton, avec une punition pour le dernier élève à l’avoir. Certains pensent que la politique française vise
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à imposer pour des motifs idéologiques la langue française comme langue unique de la République. Pour illustrer la vigueur de cette politique, ils s’appuient notamment sur une phrase qui aurait été longtemps affichée dans certaines écoles primaires : , phrase qui associe deux interdictions de nature différente, une liée à l’hygiène et une à l’emploi de la langue, censé illustrer la politique d’amalgame et de dévalorisation employée pour parvenir à éradiquer le breton en Bretagne. Or à ce jour aucune affiche de ce type n'a été mise au jour et les exemplaires étudiés se sont révélés être des montages récents.
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Ainsi, récemment il a été affirmé que le Musée rural de l’éducation de Bothoa à Saint-Nicolas-du-Pélem dans les Côtes-d'Armor possédait une telle affiche, or après enquête ce musée ne possède aucune affiche portant une telle mention. Fañch Broudig qui a mené une étude sur le sujet a conclu à un faux pour un autre cas impliquant le Musée de l'école rurale de Trégarvan: Toutefois, il convient de noter que le ministère de l’Éducation chercha à proscrire le breton dans les écoles via plusieurs directives. Le même auteur cite, en outre, le Règlement pour les écoles primaires élémentaires de l’arrondissement de
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Lorient, adopté et arrêté par le Comité supérieur de l’arrondissement en 1836 et approuvé par le recteur d'académie en 1842, qui dispose : S’exprimer en breton et parler « grossièrement » font l’objet de la même prohibition. Cette action de l'État contre la langue a été « essentiel[le], et, […] déterminant[e] » pour son recul, selon Fañch Broudig, même s'il admet que la disparition du breton se passa dans l'indifférence des Bretons qui adoptèrent librement le français après-guerre afin d'accéder à d'autres connaissances et opportunités. L'accusation d'une « culture humiliée » par l'État est née au et a été développée
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ensuite par le Mouvement breton. Entre-deux-guerres et Occupation Avant la Première Guerre mondiale, la moitié de la population de Basse-Bretagne ne connaissait que le breton, l’autre moitié étant bilingue breton-français. Régulièrement, des voix s’élèveront en faveur de l'enseignement du breton, mais elles resteront minoritaires. En particulier, de grandes pétitions ( dans les années 1930, la grande pétition populaire d’Emgleo Breiz en 1967) et des manifestations régulières demanderont l’enseignement du breton. À partir de 1925, grâce à Roparz Hemon la revue Gwalarn vit le jour. Au cours de ses dix-neuf années d’existence, elle tenta d’élever cette langue au niveau des autres
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grandes langues « internationales » en créant des œuvres originales couvrant tous les genres et en proposant des traductions du patrimoine littéraire de l’humanité. Cependant, l’œuvre d’Hémon suscitera de nombreuses controverses politiques à la suite de sa collaboration pendant l'Occupation. Pourtant, une première partie des bretonnants passera au français dans les années 1930 pour plusieurs raisons : profitant du fait que le breton soit une langue orale et très peu écrite (les enfants partant bien souvent en mer avec les aînés), l'État impose le français comme langue de communication formelle ; c’était le moyen de communiquer avec le reste de
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la Bretagne et de la France, à la suite du brassage national accéléré par la Première Guerre mondiale et par l'amélioration des voies de communication ; l'éducation nationale interdisait et réprimandait toujours l'usage du breton. le français était également perçu par les Bretons comme la langue du progrès, permettant de grimper dans l'échelle sociale, face au breton qui restait yezh ar vezh, la langue de la honte, et parler des "ploucs". l'expatriation de nombreux Bretons, qui partent chercher du travail en dehors de Bretagne, et dont les enfants seront élevés en français. Fin mars 1941, Joseph Barthélemy, ministre de la
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Justice du gouvernement de Vichy déclare : . Pourtant, le régime de Vichy, influencé par le traditionalisme maurassien et barressien, se montre conciliant à l'égard des langues régionales : les premières lois en faveur de l'enseignement de ces langues sont dues au ministre vichyssois Jérôme Carcopino. L'objectif de la Révolution nationale, l'idéologie officielle du Régime de Vichy, est de vivifier le nationalisme français chez les enfants en développant chez eux l'attachement au sol natal notamment par l’arrêté du qui autorise l’enseignement facultatif des « parlers locaux » dans les écoles primaires. Le régionalisme pétainiste prétend unir la grande et la
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petite patrie présentée comme une communauté réelle par opposition aux « abstractions » administratives issues de la Révolution française et de la République. Ces lois comme l’ensemble des mesures prises par le gouvernement de Vichy, seront abrogées à la Libération. Yann Kerlann crée la première école en breton (cinq élèves issus de familles du mouvement breton) à Plestin-les-Grèves en novembre 1942, non loin de Lannion, définitivement interrompue en 1944. Cette école est dirigée par Yann Kerlann qui après la mort de Yann Sohier a été le responsable d’Ar Falz, mouvement qui regroupait les instituteurs publics partisans de l’enseignement du breton.
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Paradoxe de l'Après-guerre Alors que des mesures viennent favoriser l'enseignement des langues régionales, l'abandon du breton par les classes populaires s'intensifie. Le reste des bretonnants, après la Seconde Guerre mondiale, passera au français pour plusieurs raisons : l’idée que les opportunités de travail et la promotion sociale (par exemple pour les emplois administratifs et militaires) passent par la maîtrise du français ; le chemin de fer a considérablement augmenté les brassages de population (venue de touristes, exode rural vers les villes) ; avec la généralisation des congés payés, on assiste, notamment en été, au retour des émigrés de deuxième génération
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(nés hors de Bretagne) qui ne parlent plus breton ou le parlent mal ; la reconstruction faisant suite aux bombardements anglais et américains durant la guerre a nécessité des travailleurs mieux formés, donc des élèves mieux éduqués. Ceci n'était possible que par l'intermédiaire des écoles publiques de la République française dans lesquelles la langue bretonne reste prohibée. En , le Conseil de la faculté des lettres de Rennes émet un vœu en faveur de l’admission du breton à l’oral du baccalauréat : . En 1945, Ar Falz propose de reprendre aux laïques de Bretagne la pétition interrompue par la guerre,
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en faveur de l’enseignement de la langue bretonne. C'est dans les années 1950 que l'abandon du breton s'est réellement développé en Basse-Bretagne, pour des motifs que Fañch Broudic analyse comme suit : Selon l'auteur, c'est en définitive le désir de modernité et de changements économiques qui a conduit à l'adoption volontaire du français. Ce remplacement de langue sur quelques décennies, en favorisant les échanges, a eu pour effet de stimuler l'économie de la Bretagne et a profondément changé la société. Peu de bretonnants s’en inquiètent, persuadés que le breton n’est pas l’avenir pour leurs enfants ou, au mieux, que ceux-ci
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l’apprendront par le fait de vivre dans un milieu bretonnant. Mais dans les années 1950-1970, les enfants exclusivement bretonnants se sont raréfiés, ils sont soit bilingues français-breton soit monolingues français. Puis le bilinguisme s’est progressivement éteint chez les enfants, et au début des années 1980, le pourcentage d’élèves parlant breton au début de leur scolarisation est marginal. Le breton est alors quasi exclusivement parlé par des adultes qui très rarement savent l’écrire. En 1946, ce fut Al Liamm qui prit la suite de Gwalarn. D’autres revues existent et font de la langue bretonne une langue à littérature plutôt fournie pour
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une langue minoritaire. Skol Vreizh, Emgleo Breiz, Al Lanv, Ar Skol Vrezoneg, Mouladurioù Hor Yezh, An Here, Evit ar brezhoneg et d’autres encore. En 1951, est votée la loi Deixonne autorisant l’organisation de cours facultatifs pour quatre langues « locales », dont le breton. Mais l’impact en est réduit, non seulement en raison des dispositions limitées de la loi elle-même et de l’absence de décrets d’application (qui ne paraîtront que trente ans plus tard), mais également à cause de l’application restrictive qui en est faite. De fait, même si l’enseignement était autorisé dans certaines conditions, il n’était possible presque nulle
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part. Et aucun enseignant n’étant formé, aucun diplôme n’existant, quasiment personne ne pouvait en assurer l’enseignement. L’abbé Armand Le Calvez (revue d’étude pédagogique intitulée ) est le fondateur et le directeur de la première école entièrement en breton, une école catholique, (école Saint-Yves), qui dura trois années, entre 1958 et 1961, à Plouezec, entre Saint-Brieuc et Paimpol. L’abbé dut renoncer à son entreprise à la suite des nouvelles lois qui réglaient les rapports des écoles privées et de l’État à partir de 1962 : ces lois ne lui laissaient plus la liberté de choisir son programme d’enseignement. Recul de la
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langue bretonne à travers les siècles L'existence de deux Bretagnes linguistiquement distinctes est attestée de bonne heure. Au , la chancellerie pontificale, qui demandait au clergé de parler la langue de ses ouailles, distingue la Brittania gallicana et la Brittannia britonizans. Cette limite linguistique qui définit toujours la frontière entre basse et haute-Bretagne a fluctué depuis l'émigration bretonne en Armorique au profit du gallo, puis du français. Francis Gourvil situe cette frontière le long d'une ligne allant de Plouha (Côtes-du-Nord, à l'époque) à l'embouchure de la rivière de Pénerf (Morbihan). Cette frontière linguistique distinguait historiquement deux régions : la Haute-Bretagne
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et la Basse-Bretagne. Situation actuelle de la langue Locuteurs Le nombre de locuteurs actifs de la langue sur le territoire de la Bretagne historique s'élevait à en 2009 (données officielles présentées par l'Office public de la langue bretonne et établies selon les enquêtes de Fañch Broudig. En 2007, 13 % des habitants de Basse Bretagne et 1 % de ceux de Haute Bretagne affirment parler « très bien » ou « assez bien » le breton. Par ailleurs, 22 % des habitants de Basse Bretagne et 2 % de ceux de Haute Bretagne affirment comprendre le breton (12 % très
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bien, et 10 % assez bien). En 1950, il n'y avait plus que bretons, leur nombre est quasi nul depuis les années 1980. Aujourd'hui, le breton est encore parlé et compris par , selon les estimations les plus basses et selon les estimations les plus hautes, essentiellement des personnes âgées (64 % des locuteurs ont plus de 60 ans). L’Unesco classe le breton parmi les langues « sérieusement en danger ». Dans son livre et enquête Qui parle breton aujourd'hui ?, Fañch Broudic analyse l’enquête de TMO réalisée en 1997 ; à cette date, il y avait très précisément 0,2
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% de jeunes de 15 à 19 ans capables de parler breton, soit moins de 500 personnes. En 2007, la part des jeunes de 15-19 capables de s'exprimer en breton est passée à 4 %. En 1999, 27 % des parents bretonnants transmettaient leur langue à leurs enfants (Insee, Le Boëtté), ils sont en 2007 entre 35 et 40 % (F. Broudic). Fañch Broudic et l'équipe de TMO renouvellent leur sondage en 2009 et évaluent le nombre total de locuteurs à minimum , dont 60 % sont retraités. La pratique occasionnelle reste prédominante : seulement parlent le breton quotidiennement. En
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2018, un nouveau sondage a été effectué par TMO à la demande de la région Bretagne ; plus de ayant été interrogées, il a été possible d'avoir des données par pays. Certains poètes, linguistes et écrivains d’expression bretonne possèdent maintenant une renommée internationale, tels Yann-Ber Kalloc'h, Anjela Duval, Pierre-Jakez Hélias. Ces trois écrivains sont quelques-uns des écrivains bretonnants du à avoir eu le breton comme langue maternelle. Difficultés administratives et législatives La langue bretonne est aujourd’hui la seule langue celtique à ne disposer d’aucun statut car la République française n’a pas ratifié la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires
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et a instauré la loi relative à l’emploi de la langue française dite « loi Toubon ». Chaque année, des rassemblements de plusieurs milliers de personnes demandent l’abrogation de cette loi unique en Europe et la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Actuellement il est encore très difficile de mettre en place ou développer l’enseignement du breton. Selon les partisans de nouvelles classes bilingues, dans les écoles publiques, les difficultés d’assurer la continuité de l’enseignement du breton dans les collèges ou lycées, ou d’assurer l’enseignement du breton comme deuxième langue vivante (légalement possible, pratiquement inexistante) ou
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comme troisième langue sont dues à : l’interdiction aux élèves étudiant le breton de choisir certaines options (langues ou sciences économiques et sociales, filière S) dans certains établissements, comme le lycée Émile-Zola à Rennes ; les propositions répétées de regroupement des classes de breton en un seul établissement ; la mutation des professeurs de breton malgré la signature d’un accord l’interdisant ; le remplacement de professeurs par des cours par visioconférence, à l’efficacité douteuse ; la diminution du nombre de postes ouverts au concours du CAPES (concours d’enseignement) de breton. Diwan et le changement des années 1980 C’est au vu
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de cette situation qui rendait difficile l’enseignement du breton que sont créées en 1977, les écoles Diwan (le germe), qui pratiquent la méthode par immersion pour l’apprentissage du breton. (Voir encore l’article Controverses sur le breton). En 1982, la circulaire Savary ouvre la possibilité d’une filière de classes bilingues dans l’enseignement. Se mettent alors en place des classes bilingues breton/français dans l’enseignement public à partir de 1983, et dans l’enseignement catholique à partir de 1990. Les parents de ces élèves bilingues sont regroupés dans deux associations : Div Yezh (deux langues) créée en 1979 pour les écoles publiques, et Dihun
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(éveil) pour les écoles catholiques (1990 : Dihun-56 ; 1993 : Dihun Penn-ar-Bed et Dihun-Breizh). À la rentrée scolaire 2008, les effectifs affichés par ces écoles (chiffre du rectorat de Bretagne administrative), tous niveaux confondus, sont de au total : le premier degré des écoles Diwan rassemble , le second degré 887, soit un total de ; le premier degré des écoles publiques (Div Yezh) rassemble , le second degré 541, soit un total de ; le premier degré des écoles catholiques (Dihun) rassemble , le second degré 498, soit un total de . Pour la rentrée 2015, les chiffres
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globaux (Bretagne historique) donnés par l'Office public de la langue bretonne donnent des effectifs affichés par ces écoles, tous niveaux confondus, de au total : dans les écoles Diwan ; dans les classes bilingues des écoles publiques (Div Yezh) ; dans les classes bilingues des écoles catholiques (Dihun) La rentrée scolaire 2016 enregistre à nouveau une forte progression avec inscrits en filière bilingue ou immersive. dans les écoles Diwan ; dans les écoles publiques (Div Yezh) ; dans les écoles catholiques (Dihun) En nombre, la progression est de 679 élèves en septembre 2016, soit une augmentation de 4,4 % des
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effectifs par rapport à la rentrée 2015. Entre les rentrées 2014 et 2015 les effectifs avaient crû de 505 élèves (+ 3,2 %). La rentrée de septembre 2019/2020 voit de nouveau les effectifs croître de 3 % avec inscrits. dans les écoles Diwan dans les écoles publiques (Div Yezh) dans les écoles catholiques (Dihun) La rentrée de septembre 2020/2021 voit les effectifs croître de 1,5 % seulement avec inscrits. dans les écoles Diwan, en fort recul (- 248 élèves) dans les écoles publiques (Div Yezh) dans les écoles catholiques (Dihun) Promotion du breton En 1999 est fondé l'Office de la
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langue bretonne (Ofis ar Brezhoneg en breton), association chargée de promouvoir le breton dans tous les domaines de la vie sociale et publique. Une de ses activités consiste à proposer et diffuser les terminologies bretonnes adaptées à la vie contemporaine. L'OLB coordonne le développement de la signalisation routières sur les axes départementaus et communaux ainsi qu'à l'intérieur des agglomérations. Il est à l'origine de la création du logo « spilhennig » et de la charte « Ya d’ar brezhoneg » (Oui au breton) qui vise à promouvoir l'emploi du breton dans les organismes, entreprises et communes de la Bretagne historique.
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Breton
Stumdi est un centre de formation crée pour apprendre le breton à un public néophyte ou souhaitant s'améliorer (trois-cent cinquante personnes formées chaque année). En 2010, l'Office de la langue bretonne (OLB) est devenue un établissement public sous le nom de Ofis publik ar brezhoneg - Office public de la langue bretonne. Le , le conseil régional de Bretagne reconnaît officiellement et à l’unanimité le breton et le gallo comme . Par ce vote, la région . La région envisage la formation de 150 enseignants par an, et espère atteindre dans les filières bilingues en 2010. Elle demande de nouveau