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https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | à la France de ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Médias Aujourd’hui, les médias jouent un rôle important dans la diffusion de la langue bretonne. En tout cas, il s’agit, comme il est mentionné sur la page web www.kervarker.org « des émissions de radio et de télévision en breton », car « il n’y a toujours pas de chaînes émettant en breton, comme en gallois au pays de Galles par exemple. » Radio En ce qui concerne la radio, les stations locales diffusent plusieurs heures d’émissions en breton par semaine. Il faut quand même mentionner que jusqu’en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | 2011 aucune radio bretonne n’était diffusée sur l’ensemble du territoire de la Bretagne. Au fil du , on rencontre des émissions en langue bretonne. Les premières avaient lieu pendant la deuxième guerre mondiale dans la Radio Rennes Bretagne. La radio Quimerch (Kimerc’h) a débuté en 1946 avec des émissions de sketches et pièces de théâtre des auteurs Pierre Trépos et Pierre-Jakez Hélias. En 1969 la radio Quimerch est devenue Radio Armorique et de 1977 à 1982, des émissions en breton ont été diffusées 5 heures 30 minutes chaque semaine, en accord avec la « Charte culturelle bretonne ». La Charte |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | culturelle Bretonne a été signée en 1977 entre l’État français d’une part et l’Établissement public régional de Bretagne, les conseils généraux des Côtes-du-Nord (aujourd’hui des Côtes-d'Armor), du Finistère, d'Ille-et-Vilaine, du Morbihan et de la Loire-Atlantique d’autre part. En citant la charte, il s’agit d’un acte « de reconnaissance de la personnalité culturelle de la Bretagne et l’engagement d’en garantir le libre épanouissement. »La charte a trois points fondamentaux, l’enseignement du breton et de la culture bretonne, la diffusion de la langue et de la culture bretonnes dans la radio et la télévision et finalement elle traite le patrimoine et les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | activités culturelles. Radio France a créé une nouvelle station consacrée au breton – Radio France Bretagne Ouest, en 1982. C’était seulement en Basse-Bretagne où les bretonnants peuvent la capter. En 2000 cette radio a changé de nom pour France Bleu Breizh Izel et 12 heures d’émissions en breton par semaine ont été ajoutées, ensemble avec 21 heures de plus pour les émissions français-breton. L’année 1983 a apporté deux nouvelles radios indépendantes. Il s'agissait de Radio Bro Gwened et Radio Kreiz Breizh. Les deux radios sont toujours diffusées aujourd'hui dans certaines zones de Bretagne. Radio Bro Gwened dispose de son propre |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | site web, et Radio Kreiz Breizh d'une page dédiée sur le site de l'association Radio Stalig où on peut trouver les objectifs de cette radio : Promouvoir la langue bretonne en lui donnant le plus d’importance possible dans les diverses émissions radiophoniques. Informer la population du Centre Bretagne et du Trégor en lui faisant entendre, connaître et comprendre les réalités de ce pays. Donner la parole aux représentants de la vie associative, aux responsables politiques, socio-économiques et à l’ensemble des citoyens. Être un outil de diffusion culturelle ouvert à toutes les musiques, à toutes les formes d’expression artistique et plus |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | particulièrement des artistes locaux. Produire et diffuser des créations musicales et orales. En 1992, le réseau Radio chrétienne de France a lancé une nouvelle Radio-Rivages qui a proposé aussi des émissions en langue bretonne. Les radios entièrement bretonnantes, Radio Kerne et Arvorig FM, sont nées en 1998. Le conseil général du Finistère a accordé une aide financière à l’association An Tour Tan, qui a commencé en 2001 à « retransmettre en différé sur Internet certains des émissions en breton de ces dernières (sauf celles de Radio Bro Gwened, qui n’est pas dans le département) ». Les premières émissions écoutées en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | direct sur l’internet ont été lancées en 2003 par la Radio Kerne. Depuis 2005, l’association Stalig assure la diffusion par internet de Radio Kerne, Arvorig FM, Radio Bro Gwened et Radio Kreiz Breizh. En 2008 est officialisé « Brudañ ha Skignañ », un réseau de radios associatives en langue bretonne. Il regroupe Radio Kreiz Breizh, Radio Bro Gwened, Radio Kerne et Arvorig FM. Ce réseau est soutenu par le Conseil régional de Bretagne, et les conseils départementaux du Finistère, du Morbihan et des Côtes-d'Armor. Il permet aux radios associatives de produire un journal d'information quotidien en langue bretonne basé sur |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | la mise en commun du travail des journalistes des différentes rédactions. Télévision En 2006 fut créé Brezhoweb, la première chaîne de télé intégralement en langue bretonne. Cette chaîne de télé conventionnée par le CSA est diffusée sur le web. Les autres chaînes télévisées présentent aussi des émissions en langue bretonne, telles que France 3 Bretagne qui diffuse des émissions en breton depuis 1971, TV Breizh (groupe TF1) qui a été créée en 2000 a diffusé des programmes en breton jusqu'en 2011, ou encore les chaînes locales comme Tébéo, TébéSud et TV Rennes lancée en 2005. ont un sentiment négatif envers |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | la télévision et ses émissions : À la télévision moins d’une heure hebdomadaire, régulièrement diminuée à l’occasion d’événements sportifs, est loin de satisfaire le public bretonnant. Il n’existe pas d’émissions pour enfants ni pour les personnes apprenant la langue. À noter que FR3 touche en plus de la redevance des subventions du conseil général du Finistère ainsi que du conseil régional pour le développement de ces émissions. Résultats : aucun. Où va l’argent? Presse Actuellement le champ de la presse en langue bretonne s'élargit continuellement. Les actualités régionales ou internationales en breton sont disponibles sur papier, telles les revues Bremañ |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | (mensuel) et Ya (hebdomadaire), ou en version électronique sur Internet, comme Bremaik. Parmi les représentants de la presse bretonne se trouvent des revues littéraires, linguistiques et culturelles : Aber, Al Lanv, Al Liamm, Brud Nevez, Hor Yezh, Kannadig Imbourc'h, Nidiad. Elles fonctionnent sur la base du bénévolat, aucun rédacteur n'étant payé. Il est intéressant de mentionner les articles écrits en langue bretonne et paraissant dans la presse régionale française. Ils ne sont pas nombreux, mais on peut trouver des exemples dans le travail d’Annaig Renault, les articles de Lionel Buannic dans Le Télégramme et l'édition d'une page en breton le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | jeudi Spered ar yezh. Quelques journaux locaux publient régulièrement des articles en breton. On trouve, ainsi des articles en breton dans des revues à faible tirage avec souvent une couleur politique, telles que An Dasson, Le Huchoèr, Le Peuple breton, Minihi Levenez, Tudjentil Breizh ou War Raok !. Ou dans des journaux apolitiques comme l'hebdomadaire Le Trégor. Vie publique En ce qui concerne la vie publique, le breton ne dispose d’aucun statut officiel. En outre, les gouvernements français ont jusqu’à ce moment toujours refusé l’idée de négocier le statut des langues régionales. La constitution de la République dit en 1992 |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | que « la langue de la République est le français » et ajoute en 2008 que « les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France ». C’est tout en ce qui concerne le cas du breton. Cette situation est décrite par Texier, Kerrain, Sav-Heol Roazhon (maison d’édition) sur la page web du site Kervarker : La langue bretonne serait donc un anachronisme de l’Ancien Régime, et l’on se souviendra du discours de Barrère à la Convention : « la superstition parle bas-breton ». Le français bénéficie donc, contrairement au breton qui n’existe pas légalement, de la protection de la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | constitution et des lois, car si tous les citoyens sont égaux, une seule langue est plus égale que les autres. Influence catholique Nombre de catholiques bretons prirent la défense de la langue et l’illustrèrent de leurs œuvres. L’Église n’a pas toujours été indifférente à la spécificité linguistique bretonne. Elle n’a tenté à aucun moment, dans les siècles passés, de faire adopter la langue française officielle aux Bretons qui parlaient leur langue et restaient attachés à leurs traditions. Ce n'est qu'après la Seconde Guerre mondiale que l’Église a largement abandonné le breton dans ses œuvres, langue qu'elle réserve aujourd’hui à quelques |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | prières lors de pardons ou à de rares messes en breton. Usage de la langue bretonne dans l’Église Le breton était le véhicule privilégié de l'évangélisation et de l'apostolat en Basse-Bretagne. Ainsi en fut-il au Moyen Âge où l'ensemble des prêtres parlaient cette langue, en plus du latin, et mirent en place la première orthographe unifiée du breton (caractérisée par la notation de la nasalisation en « -ff ») que l'on retrouve dans les textes en vieux-breton. L'apostolat en langue bretonne a perduré jusqu'au début du comme l'atteste l'édition de catéchismes en langue bretonne et le succès d’œuvres religieuses telles |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | que Buhez ar sent (« vie des saints » en langue bretonne, 1907). À partir des réformes orthographiques du père Maunoir, particulièrement aux , l’Église a publié quantité d’ouvrages religieux en langue bretonne, ou même de divertissement honnête, destinés à la population des campagnes. Nombre de ces œuvres alliaient édification religieuse et divertissement telles Ar Basion (1532), Melezour ar galonou de Julien Maunoir () ou An nouelou ancient ha devot du père Tanguy Gueguen (1650) ; le genre du mystère — pièce de théâtre d'origine religieuse — était répandu dans les campagnes bretonnantes et était l'objet de fêtes populaires. La |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | tradition de ce théâtre breton d'origine religieuse a perduré jusqu'au début du avec les pièces vannetaises de l'abbé Joseph Le Bayon (Nikolazig, Santéz Noluen, Pasion Gonéri…) ou les pièces léonardes de l'abbé Jean-Marie Perrot (Dragon sant Paol…). Les premiers efforts pour fixer la langue bretonne et rédiger des études linguistiques furent fournis par des hommes d'Église qui publièrent les premiers dictionnaires de langue bretonne tels que Jehan Lagadeuc avec son Catholicon (1464) ou les grammaires et lexiques de dom Grégoire de Rostrenen (). Ceci s'explique par le fait que, dans la société bretonne traditionnelle, seuls les prêtres avaient accès à |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | l'écriture et aux bibliothèques, et par un amour certain de la langue qui était l'objet d'études au cours des années passées au séminaire. C'est aussi au clergé de Bretagne que l'on doit les premières méthodes d'apprentissage du breton que sont les colloques, calqués sur la méthode d'apprentissage du latin, tels que les Colloques françois et bretons du père Guicquer (1753) ou les Colloques français et bretons du père Jean Hingant (1800). Aujourd'hui, en dehors des publications de la maison d'édition Minihi Levenez qui est liée au diocèse de Quimper et Léon ou de celles de la maison d'édition Imbourc'h, qui |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | publie Kannadig Imbourc'h, organe de l’organisation de laïcs catholiques bretonnants Emglev An Tiegezhioù (L'Entente des familles), le breton est très peu l'objet de créations dans l’Église. Le Diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier organise cependant régulièrement des messes en breton, appréciées du public brittophone encore très présent. Position de l’Église vis-à-vis du breton au Au moment du conflit entre l’Église et l’État sous la Troisième République (début du ), le clergé de l’évêché de Quimper, auquel les autorités avaient interdit de prêcher et de faire le catéchisme en breton, a mené pendant un certain temps un véritable combat pour la langue |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | bretonne. Dans un port de pêche faisant à cette époque figure de petite ville, alors que le catéchisme dans cette localité se faisait en breton et en français, le catéchisme en français étant réservé aux familles bourgeoises, les prêtres de la paroisse passaient dans les familles populaires pour demander aux parents d’envoyer leurs enfants au catéchisme en breton, la tendance des couches populaires étant de s’intégrer culturellement à la classe bourgeoise dominante ; et donc d’envoyer leurs enfants au catéchisme français. Après la seconde guerre mondiale, l'apostolat et le catéchisme se font rarement en breton. On tient cela du fait |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | que l’Église avait affaire à des fidèles qui comprenaient de moins en moins le breton, et qui réclamaient souvent que la prédication et le catéchisme se fassent en français ; dans un article publié en 1957 par la revue Les Cahiers du Bleun-Brug, peu de temps avant sa nomination comme évêque auxiliaire de Quimper, le chanoine Visant Favé s’inquiète de l’abandon de la langue bretonne par ses concitoyens, et observe qu’une « langue qu’on ne parle plus aux petits enfants au foyer est une langue condamnée à disparaître comme langue vivante ». À ces impératifs pratiques, il faut aussi ajouter |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | que l’Église, acceptant l’État français tel qu'il est et vivant en concorde avec celui-ci, accepta de développer des catéchismes et une liturgie en langue française, en adéquation avec les politiques de francisation de la population bretonne, et en dépit de la langue bretonne. Mais l'explosion de l'enseignement bilingue, notamment dans les écoles catholiques, et l'engouement nouveau pour la langue bretonne à partir des années 1970 puis 2000, amènent l’Église à reconsidérer peu à peu la prise en compte de la langue bretonne. Mouvements et publications d’inspiration chrétienne avant-guerre À la suite du conflit entre l’Église et l’État, pour réagir, il |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | fallait mettre en place tout un système d’enseignement du breton. Il y eut quelques initiatives vers 1900-1914 dont le Bleun Brug créé en 1905 par l’abbé Perrot. Tandis que l'évêque Adolphe Duparc facilitait l'apprentissage du breton dans les écoles catholiques du diocèse de Quimper et Léon, puis y rendait obligatoire l'enseignement du breton en 1942, avant que la mesure ne soit rapportée quelques années plus tard. De nombreux mouvements d’inspiration chrétienne de défense de la langue bretonne, se sont fait jour en Bretagne occidentale : Dans le Finistère, le mensuel Feiz ha Breiz, relancé en 1900, est entièrement rédigé en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | breton ; il fera peu à peu office d'organe de l'association catholique bretonnante Bleun-Brug ; Dans le Trégor, par exemple, sont parus pendant longtemps des hebdomadaires populaires entièrement rédigés en breton et inspirés par l’Église, plus ou moins directement : Kroaz ar Vretoned, dirigé par François Vallée (Abherve), né en 1860, et qui fut publié jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale ; Breiz, dont les rédacteurs furent Erwan Ar Moal (Dir-Na-Dor) et Aogust Bôcher (Ar Yeodet) (journal hebdomadaire catholique qui fut imprimé jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale). Au pays de Vannes, l’évêché, bien qu’il y ait |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | eu des publications chrétiennes en breton publiées par la librairie Galles-Lafolye (dont la revue Brediah er Fé), n’était pas intervenu pour créer ou soutenir un mouvement bretonnant d’inspiration catholique au début du siècle dernier, les manifestations bretonnes dans cette région étant organisées sous la responsabilité du « Bleun-Brug » du diocèse de Quimper. Cependant, la revue mensuelle rédigée entièrement en breton vannetais, « Dihunamb », fondée au début du siècle par Loeiz Herrieu et André Mellac, qui parut jusqu’en 1944, bien qu’étant parfaitement indépendante, peut être considérée comme une revue catholique. Il faut citer aussi les ouvrages catholiques en langue |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | bretonne et destinés aux fidèles. Ainsi les nombreux livres de cantiques et missels qui ont permis la conservation de cantiques anciens. Un des exemples les plus célèbres fut le livre (La Vie des saints) écrit par le chanoine Morvan à la fin du , qui décrit en breton et parfois de manière très romancée la vie des saints en suivant le calendrier catholique. Écrit en breton cornouaillais, ce livre était lu chaque jour dans toute la Bretagne bretonnante. Mouvements et revues d’inspiration chrétienne après-guerre À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les revues catholiques populaires en breton répandues en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | Léon, Cornouaille et Trégor disparurent : Feiz ha Breiz, dirigé par l’abbé Perrot de 1911 à 1943 ; , fondée par les Capucins de Roscoff. Lesquelles furent remplacées pendant un certain temps par : Kroaz Breiz, devenue Bleun-Brug en 1951. Cette dernière revue subsista comme revue d’étude bilingue, dirigée par le chanoine François Mevellec, jusqu’en 1984 ; diverses revues d’étude dirigées surtout par l’abbé Loeiz Ar Floc'h, la revue de l’abbé Marsel Klerg : Barr-Heol, qui parut de 1954 à 1977, la revue d’étude pédagogique intitulée Skol, entièrement rédigée en breton, de l’abbé Armand Le Calvez, qu’il fit paraître pendant |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | une dizaine d’années. Dans les années 1960-70, seront publiées : une revue d’inspiration chrétienne pour les enfants Wanig ha Wenig, au début sous la responsabilité de l’abbé Armand Le Calvez et de l’abbé Youenn Troal. la revue Ar Cʼhrist d'an Indianed, (Le Christ aux Indiens), inspirée surtout par l’expérience missionnaire de l’abbé Youenn Troal sous l’égide du « Fidei Donum » au Pérou ; cette revue parut au cours des années 1960. La revue Imbourc'h publia le journal de son second séjour parmi les Amérindiens à la fin des années 1980. À son retour, il fut recteur de Plounéour-Ménez, dans |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | la région de Morlaix, et fit paraître à cette époque des textes d’inspiration religieuse dans la revue Ar Fulenn (L’Étincelle) dirigée par lui. la revue Kaierou Kenvreuriez ar Brezoneg eskopti Kemper ha Leon, dirigée par l'abbé Pèr-Yann Nédélec de 1969 à 1971, puis par l'abbé Job Seité jusqu'en 1979. la revue d’étude mensuelle Imbourc'h, liée à une initiative laïque, qui paraît régulièrement depuis 1969, et qui a publié un grand nombre d’œuvres religieuses, comme la traduction des Confessions de saint Augustin ou des écrits autobiographiques de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, ainsi qu’une version en breton du Bréviaire romain, en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | une dizaine de volumes. Actuellement, depuis les années 1990, subsistent principalement trois associations : Minihi Levenez, installée à Tréflévénez, qui, en plus de ses activités directement religieuses (messes et récollections, pèlerinages et jusqu'au début des années 2010, catéchèse et aumônerie), est également devenu une maison d'édition publiant des ouvrages liturgiques et catéchétiques en breton pour le diocèse de Quimper-et-Léon dans l'écriture dite "universitaire" ; Emglev An Tiegezhioù qui regroupe des laïcs et des prêtres qui s'occupent des éditions Imbourc'h et cherchent à maintenir une sensibilité catholique au sein de l'Emsav politique et culturel actuel ; et Tiegezh Santez Anna, installée |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | à Roudouallec, qui allie une vie spirituelle ascétique en breton (Liturgie des Heures faite quotidiennement en langue bretonne) et la défense des traditions bretonnes, notamment les pardons et costumes bretons. Ouvrages liturgiques en breton Plusieurs religieux bretons étaient en contact avec l’École biblique et archéologique française de Jérusalem et en avaient suivi les cours, avaient appris l’hébreu et formeront des groupes de travail bibliques. Ces prêtres se feront remarquer par des travaux de recherches et de traduction de la Bible qu’ils traduiront directement en breton à partir du texte original en hébreu ou du grec en breton pour le Nouveau |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | Testament. La personnalité la plus éminente de ces groupes de travail était l’abbé Loeiz Ar Floc'h. Il faut citer aussi l’abbé Guilherm Dubourg, l’abbé Job Lec'hvien, l’abbé . Ces deux derniers fondèrent les Éditions An Tour Tan à Kergrist-Moëlou. Parmi les activités inspirées par la foi et s’exprimant en breton, il faut signaler : les retraites prêchées par l’abbé Ar Floc'h, ainsi les « carêmes » qui furent également prêchés plusieurs fois de suite en breton au cours des années 1960-1970, dans une des paroisses de la ville de Brest. la « Kenvreuriez ar Brezoneg » (« Confrérie du Breton |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | »), association fondée au séminaire de Quimper en 1894 et refondée en 1942 avec les encouragements d'Adolphe Duparc comme association de prêtres chargée de « maintenir et de propager la langue bretonne dans le diocèse ». Après une période de sommeil après la Seconde Guerre mondiale, la « Kenvreuriez ar Brezoneg » fut relancée après le concile Vatican II. Sous la direction de Vincent Favé, entre 1965 et 1997, elle assurera la traduction en breton de l'Ordo Missae, du lectionnaire des dimanches et des rituels des sacrements, destinés plus spécialement au diocèse de Quimper ; elle publiera une traduction des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | quatre évangiles en 1982 : Aviel Jezuz-Krist, puis des autres livres du Nouveau Testament en 1988. La « Kenvreuriez ar Brezoneg » avait ainsi une sorte d’existence officielle au diocèse de Quimper. À cela s'ajoutent des événements religieux régulièrement tenus en breton (pardons, messes), depuis des cérémonies entièrement en breton, jusqu'à celles contenant quelques prières ou cantiques en breton. Les chrétiens rassemblés au pardon de Sainte-Anne-d'Auray pour la visite du pape Jean-Paul II le 20 septembre 1996 se souviennent des quelques mots qu'il a prononcé en breton (première visite d'un pape en Bretagne, et première fois qu'un pape s'exprime publiquement |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | en breton). Jusque récemment, il n’existait aucune œuvre bretonnante soutenue officiellement par aucun des évêchés bretons, sauf le centre de rencontre bretonnant de Minihi Levenez, dirigé par l’abbé Job Irien, qui publie une revue bimestrielle ainsi que des traductions de textes liturgiques, particulièrement une partie de la Prière du Temps Présent (Pedenn an deiz, 1988), un missel des fidèles (Leor an overenn hag ar zakramanchou, 1997) et une nouvelle traduction du Nouveau Testament en 2002 (An Testamant Nevez. Kelou Mad Jezuz, or Zalver). Cependant l’ensemble des activités des bretonnants catholiques du diocèse de Quimper, même soutenues par la hiérarchie, se |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | situe actuellement au niveau d’une élite. Le 6 octobre 1995, Lucien Fruchaud, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier crée officiellement une commission « foi et culture bretonne » préparée en mai 1995 au Guiaudet en Lanrivain, pour « se mettre à la disposition des recteurs et de tous ceux qui souhaiteraient réfléchir afin que la population bretonnante prenne conscience de sa richesse culturelle, de son patrimoine religieux et vive sa foi sans renier son identité ». « Nous ne pourrions pas prétendre être attentif à la vie des hommes sans tenir compte des racines culturelles de chacun et plus particulièrement de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | celles qui ont été entretenues par l'appui d'une langue particulière ». « Il se trouve qu'une grande partie du diocèse s'exprime en langue bretonne...etc ». Cette commission élaborera une charte concernant la foi et la culture bretonne que Fruchaud signera le 31 mars 2002 ; elle sera actualisée et complétée le 16 mai 2010. Le 2 février 2001, à la demande de son conseil presbytéral, Clément Guillon, évêque de Quimper et de Léon, institue une commission diocésaine « langue et culture bretonnes » « pour promouvoir l'utilisation de la langue bretonne dans la vie de notre Église diocésaine là où |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | c'est possible et souhaitable, par exemple dans les domaines de la liturgie et de la catéchèse, et plus largement, de prendre en compte tout ce qui touche à la culture bretonne et à ses rapports avec l'Église ». En septembre 2003, François-Mathurin Gourvès, évêque de Vannes et bretonnant de naissance, publie une lettre pastorale intitulée « Le renouveau de la culture bretonne : un défi pour l'Église » où il rappelle l'importance de la langue bretonne comme référence culturelle et religieuse. D'autre part, depuis l’année 2000 et à l'initiative de l'évêché de Saint-Brieuc et Tréguier, il existe une commission interdiocésaine |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | mise en place par les trois évêchés de la Bretagne occidentale pour établir de nouveaux textes liturgiques et un missel à l’usage de ces trois évêchés ; les évêques de la Bretagne occidentale répondent ainsi à la demande formulée par Rome de présenter une version unique du missel pour les trois évêchés, la version antérieure ayant été établie uniquement pour le diocèse de Quimper. Ce travail pour un missel romain a reçu l'imprimatur du Vatican en 2013. Histoire du recensement lexical breton Le premier dictionnaire breton, le Catholicon, se trouve être aussi le premier dictionnaire du français. Il a été |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | rédigé par Jehan Lagadec en 1464 et publié en 1499 ou avant. C’est un ouvrage trilingue breton-français-latin. Les recensements suivants eurent lieu deux siècles plus tard par : R. P. Julien Maunoir (1659) ; Pierre de Chalons (1723) ; Grégoire de Rostrenen (1732) ; Claude Cillart de Kerampoul, dit l'Armerye (1744) ; Dom Louis Le Pelletier (1752). Édition d’un dictionnaire latin-breton par Alain Dumoulin en 1800. Une date importante a été celle du Dictionnaire celto-breton de Le Gonidec (1821), augmenté par La Villemarqué vers 1847 : pour la première fois, certains mots se rapprochant du français sont systématiquement écartés, et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | des mots gallois, ou de vieux breton, sont incorporés au lexique sans plus de précision (cf. Controverses sur le breton). Le colonel Troude sera plus réaliste, en 1886, en ne retenant que des mots entendus réellement (ou sinon en indiquant que le terme n’est plus en usage). Par contre, le bannissement du lexique breton d’origine latine continue. Il faut cependant remarquer que cela résulte d’un état d’esprit de l’époque, dans lequel le breton est une langue secondaire dans la Basse-Bretagne, complémentaire au français : ces dictionnaires ne prétendent pas présenter une langue universelle, mais surtout recueillir des mots originaux. Ce |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | « purisme celtique », expression utilisée par les détracteurs de cette attitude, sera plus ou moins général jusqu’aux années 1990, à l’exception notable du dictionnaire que Émile Ernault constitue pour le vannetais en 1904. Vocabulaire breton-français d’Émile Ernault, 1927 Côté KLT mais incorporant de nombreux termes vannetais, le Grand dictionnaire français-breton de François Vallée, aidé de René Le Roux (Meven Mordiern) et Émile Ernault, en 1931, incorpore de nombreux néologismes en première publication. L’entreprise de François Vallée, ayant tout un réseau d’informateurs à travers la Bretagne, permettra de recueillir en outre dans les dialectes de nombreux mots et expressions inédits. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | Il s’agit du premier exemple d’un travail d’équipe en lexicographie bretonne, et reste, à ce jour le plus important et le plus riche dictionnaire français-breton, avec celui de René Le Gléau. Parallèlement, Pierre Le Roux travaille à un Atlas linguistique de la Basse Bretagne, paraissant à partir 1924, mais ne se focalisant que sur les variantes des vocables les plus communs. L’après-Seconde Guerre mondiale est une période douloureuse pour la culture bretonne : le mouvement nationaliste breton, pour avoir collaboré avec les occupants, se trouve discrédité aussi bien en Bretagne que dans le reste de la France. Paraîtront depuis cette |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | époque, entre autres : Les Nouveau dictionnaire Français-Breton, puis Breton-Français de Roparz Hemon, 1970, Dictionnaire historique du breton de Roparz Hemon, 36 tomes et . Donne la première occurrence lexicale dans le contexte, Le Dictionnaire breton des Éditions Garnier, sous la direction de Pierre-Jakez Hélias, 1986, Dictionnaire classique français-breton de René Le Gléau, 1983-1994, 10 tomes et , surtout fondé sur la production écrite entre 1850 et 1950, avec, en outre, des mots recueillis dans sa région natale de Saint-Renan, ou à l’écoute de la radio. Enfin, à partir de 1992 paraît le (Dictionnaire du breton contemporain) de Francis Favereau |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | aux éditions Skol Vreizh, sous forme papier et CD-ROM. Cet ouvrage ne rejette pas systématiquement les mots rares ou sortis de l’usage, mais les signale par un signe « - », ou les néologismes, signalés par des guillemets ; il reprend un bon nombre des termes issus des dictionnaires précédents, ainsi les mots d’origine française du Catholicon par exemple ou issus d’autres ouvrages, et les emprunts populaires (ce sont quelquefois les mêmes). Ce dictionnaire est le fruit de vingt ans de travail et de collectage dans le Poher et autour de Poullaouen particulièrement, aire où portait la thèse de l’auteur, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | soutenue avant qu’il ne se décide à publier son dictionnaire. Francis Favereau a produit l'un des dictionnaires bretons les plus complets jamais créés, avec pas moins de et le double de mots composés. Malgré le manque de soutien financier pour sa création, le dictionnaire s’est tout de même bien vendu et a eu plusieurs réimpressions. Une réédition est en vue, et son contenu devrait augmenter de 25 % par rapport à l’édition actuelle. Aujourd’hui, d’autres dictionnaires bilingues anglais / breton, allemand / breton, espagnol / breton… montrent bien la volonté de la nouvelle génération de bretonnants d’inscrire la langue dans |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | le paysage linguistique international. Tous ces travaux se font quasiment de façon bénévole. Chose nouvelle pour la langue bretonne, l'éditeur An Here a publié deux dictionnaires unilingues : le Geriadur brezhoneg () paru en 1995 sous la direction de Jean-Yves Lagadeg et Martial Ménard et le Geriadur Brezhoneg An Here () paru en 2002 sous la direction de Martial Ménard et Iwan Kadoret. Ils visent à extraire des textes littéraires reflétant ou non un langage populaire, les termes de la langue écrite et orale contemporaine. Ce dictionnaire sera l’objet d’une polémique connue sous le nom de l'« affaire du dictionnaire |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | breton » menée par le journal Le Canard enchaîné. Ils incluent un certain nombre de néologismes (parfois empruntés au gallois mais le plus souvent créés à partir des racines du vieux-breton, voir Controverses sur le breton). De même, l'Office public de la langue bretonne et des éditeurs (Preder, Ti embann ar skolioù) publient des dictionnaires plurilingues spécialisés par domaine : psychanalyse, économie Les mots proposés sont en général des néologismes dont c’est la première apparition sur papier, ou des mots qui ne sont connus que d’une centaine de locuteurs ; là réside leur intérêt : faire découvrir des néologismes et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | étendre le champ lexical du breton à des domaines où il est traditionnellement peu présent. Depuis 1985, l'association scientifique Kreizenn ar Geriaouiñ élabore un dictionnaire des sciences et techniques (brezhoneg21.com) correspondant au vocabulaire utilisé dans la scolarité jusqu'au niveau universitaire. Ce travail a permis de lancer et de conforter l'enseignement des sciences dans le réseau Diwan avant de s'élargir à d'autres applications (astronomie, terminologie de la botanique, nom de papillons, d'anodontes, de plantes sauvages...). Par ailleurs les éditions Sav-Heol ont publié en 2004 un lexique bilingue de locutions et tournures populaires sous le titre . En 2001 et 2005 paraîtront |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | successivement une Initiation au breton familier et argotique puis une nouvelle collecte lexicale nommée Tammoù Gwaskin Au cœur du breton légitime par Jean-Yves Plourin, aux éditions Armeline, qui fait découvrir au lecteur pas moins de mots inédits collectés au nord-ouest et au sud-est du centre du domaine bretonnant et plus de acceptions ainsi que des notes grammaticales et phonologiques inédites. La collection « Teñzor ar brezhoneg » (Trésor de la langue bretonne) chez An Alarc'h a édité des vocabulaires de domaines lexicographiques jusque-là délaissés, comme un vocabulaire des argots bretons (« argot » au sens strict du terme) (2003), ou |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | celui du breton enfantin et des tout-petits (2005). Frontière linguistique L’Est de la Bretagne n'est traditionnellement pas bretonnante, mais on y parle traditionnellement gallo et français. La limite est ancienne et trace grosso modo une ligne partant de Saint-Brieuc, au nord, allant vers Guérande, au sud. Avec l'apparition de familles bretonnantes à Saint-Brieuc, Rennes ou Nantes, venues de Basse-Bretagne ou ayant appris le breton sur place - et élevant leurs enfants en breton pour certains d'entre eux (de nombreuses personnalités de l'Emsav tels Alan Louarn ou Youenn Olier ont élevé leurs enfants en breton à Rennes, par exemple) - et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | le recul de la pratique du gallo, cette délimitation tend à devenir obsolète. Au , on parlait régulièrement breton jusqu'à Dol-de-Bretagne, Montfort-sur-Meu, Blain et Donges. Au , la frontière linguistique semble déjà stabilisée entre Haute et Basse-Bretagne et ne reculera que très progressivement : en 1588, l'historien d'Argentré fait partir la frontière des environs de Binic au nord pour rejoindre Guérande au sud avec Loudéac, Josselin et Malestroit pour frontière occidentale. En 1806, Napoléon avait ordonné une enquête sur ce sujet qui fut menée par Charles Coquebert de Montbret. La limite linguistique était alors plus à l’ouest : on parlait |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | breton à Saint-Caradec, Questembert, Pénestin, Férel, Péaule, Bourg-de-Batz (Batz-sur-Mer) et dans une partie non définie de la presqu’île de Guérande à partir des « salines d’Herbignac », soit probablement dans la partie occidentale des communes d’Assérac et de Saint-Molf (l’étude ne portait pas sur le département de Loire-Inférieure). En 1866, Paul Sébillot trace une ligne relativement identique partant de Plouha pour atteindre Batz-sur-Mer, reculant ainsi de quelques kilomètres seulement depuis les données d'Argenté. C'est la limite actuelle du territoire du breton et la limite entre Haute et Basse-Bretagne. Des groupes sporadiques de bretonnants existent également dans toutes les grandes villes |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | de France, notamment à Paris où la communauté brittophone est relativement importante, ainsi qu’au Royaume-Uni et en Amérique du Nord. Par ailleurs, des grandes villes comme Rennes, Saint-Brieuc, Nantes, Vannes, Brest ou Quimper connaissaient les deux langues (par exemple, en 1636, la ville de Saint-Brieuc est indiquée comme bilingue par un voyageur.) et, avec le développement des écoles bilingues, ainsi que la réappropriation de la culture bretonne, des communautés bretonnantes réapparaissent dans ces villes. En 2004, on estimait à 12 % le nombre de personnes connaissant le breton en Basse-Bretagne (pourcentage en perpétuelle diminution depuis les années 1950) et à |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | 2 % ceux qui le connaissent en Haute-Bretagne (pourcentage en augmentation depuis les années 1970). Un équilibre tend à advenir sur l’ensemble de la Bretagne historique et la frontière linguistique est, de ce fait, de plus en plus caduque. Dialectes Comme la majorité des langues, la langue bretonne varie d’un endroit à l’autre. En breton, ces différences dialectales touchent avant tout la prononciation et une faible partie du vocabulaire. Certains dialectes présentent aussi une syntaxe un peu différente. Les différences sont généralement faibles de proche en proche, mais plus on s’éloigne d’un point, plus le breton est différent. En règle |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | générale, il n’y a pas de frontière nette entre dialectes, mais un changement progressif. Traditionnellement, on liste les dialectes bretons en fonction des anciens évêchés, bien que du point de vue linguistique ces limites se révèlent souvent arbitraires : Le cornouaillais, parlé dans : les deux tiers sud du Finistère (Carhaix, Quimper, Pont-Aven, Quimperlé, Douarnenez, Pont-l'Abbé, Sein, Châteaulin, Plougastel-Daoulas…), dans le sud-ouest des Côtes d’Armor (Rostrenen, Saint-Nicolas-du-Pélem…) ainsi que dans une petite partie du Morbihan (Gourin, Langonnet, Le Faouet…) à Belle-Île-en-Mer. Le léonard est considéré comme le plus proche du breton littéraire. Parlé dans le tiers nord du département du |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | Finistère (Brest, jusqu’à Morlaix, Plouguerneau, Landerneau, Saint-Pol-de-Léon, Landivisiau, Ouessant…) Le trégorrois, parlé dans le nord-est du Finistère (à partir de Morlaix), et dans le nord-ouest des Côtes-d’Armor (Guingamp, Lannion, Tréguier…) Le breton du Goëlo, parlé dans la région de Paimpol, souvent considéré comme inclus dans le trégorrois (Ses différences les plus notables concernent la prononciation /v/ des terminaisons -v là ou les autres dialectes prononcent /o/, /w/, la position de l’accent tonique (souvent placé sur le radical), ainsi que certaines nuances de conjugaison et de vocabulaire…). Le vannetais, parlé dans : toute la zone bretonnante du département du Morbihan (à |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | l’exception de Belle-Île et des régions autour du Faouët et de Gourin) : Vannes, Pontivy, Lorient, Plouay, Guémené-sur-Scorff, Baud, Auray, Quiberon, Sarzeau, Arzon… la canton finistérien d'Arzano. Le breton de la Loire-Atlantique, dans la région de Guérande, dont les derniers locuteurs natifs sont décédés dans les années 1960-70, et que l’on commence à redécouvrir (cf. le breton de Batz-sur-Mer). Le vannetais est bien différencié des autres dialectes, à de nombreux points de vue, et on peut le distinguer d’un ensemble KLT (abréviation de : Cornouaille, Léon, Trégor). Le découpage du breton en quatre groupes dialectaux, une division religieuse et politique |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | jusqu’à la Révolution, est contesté du point de vue linguistique. Certains linguistes, comme Jean-Yves Plourin (cf. Tammoù Gwaskin éd. Armeline) considèrent que le breton se présente sous deux formes parlées principales, celle du Nord-Ouest et celle du Sud-Est, séparées selon le système d’accentuation et la palatalisation. D’autres, comme Erwan Vallerie proposent une différenciation Est/Ouest. D’autres, enfin, présentent la dialectisation selon une opposition zones archaïsantes et zone innovante. Les premières seraient constituées de deux centres de prestige (Saint-Pol-de-Léon et le vannetais), et une troisième zone autour de Quimperlé, et d’autre part une vaste zone centrale où un breton « moyen » |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | s’est formé et où se sont opérés la très grande majorité des innovations linguistiques. Il est probable que ce sont les carrefours de route et les échanges économiques qui ont conduit à cette évolution. Ce breton est parfois appelé « breton de Carhaix ». Ce breton moyen s’est progressivement étendu, isolant le breton du Goëlo (qui par certains traits est proche des archaïsmes léonais), mordant dans le domaine du vannetais en s’infiltrant par les routes. Ce breton tend à acquérir une identité chez les bretonnants : dans le sondage sur la langue bretonne réalisé par Fañch Broudic en 2009, à |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | la question « quel breton parlez-vous ? », certains sondés ont répondu spontanément « le breton de Centre Bretagne ». Conventions orthographiques Le breton s’écrit avec l’alphabet latin. Il n’utilise plus la lettre c mais y ajoute le digramme ch, le trigramme cʼh, des lettres accentuées ñ, ù, é, â, ê, à, ü ainsi que l’apostrophe. Autrefois, d’autres lettres étaient utilisées, comme le digraphe ʼf qui dénotait un son intermédiaire entre f et v (ce digraphe est encore employé en écriture universitaire). De même, au fut utilisée la lettre Ꝃ (« K barré ») afin d’abréger le préfixe Ker- (correspondant |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | au substantif kêr, signifiant « ville ») des noms de famille et des toponymes, cette dernière étant fréquente dans ces types de noms. L'usage de cette lettre dans les documents officiels fut interdit afin de lutter contre la confusion chez les clercs d’état civil hors de Bretagne. Histoire Ce n’est qu’à partir du début du que des linguistes, grammairiens et écrivains ont essayé de normaliser l’écriture du breton. Plusieurs graphies ont été successivement mises au point dans ce but, dont trois sont encore utilisées : la première orthographe moderne, celle du père Julien Maunoir au , les réformes de Jean-François |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | Le Gonidec au début du , de 1908 à 1938, l’unifiée (), adoptée en 1941-42, en 1953, l’universitaire (), en 1975, l’interdialectale (). L’orthographe est la plus employée aujourd’hui. La graphie « unifiée », ou littéralement « tout à fait unifiée » (), dite aussi KLTG (pour Kerne, Leon, Treger, Gwened, c’est-à-dire des parlers bretons en Cornouaille, Léon, Trégor et Vannetais), a été créée dans le but de faire une synthèse de ces quatre parlers. Elle est devenue largement majoritaire. La graphie dite « universitaire » () est fondée sur la phonologie ; elle regroupe le KLT d’un côté et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | possède une variante pour le parler vannetais. Enfin, la graphie « interdialectale » (), fondée sur l’étymologie, a pour but, de la même façon que l’écriture dite unifiée, de faire une synthèse des parlers KLTG dans un système orthographique cohérent. Malgré des controverses importantes sur la norme orthographique à adopter, les querelles entre partisans des différentes graphies se sont beaucoup atténuées depuis quelques années. Valeur des graphèmes La prononciation des lettres varie selon le contexte (notamment celle des consonnes initiales qui subissent de fréquentes mutations dont certaines, mais pas toutes, sont orthographiques). Le trigramme cʼh, notamment, a une prononciation qui |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | varie depuis le simple h aspiré jusqu’au son de la jota espagnole. Il se distingue du digramme ch dont la prononciation est la même que le son ch dans le mot français chien. Ces polygrammes ont parfois été écrits avec des lettres uniques, comme cela a pu être aussi le cas pour d’autres langues celtiques. La lettre n est utilisée pour noter la nasalisation des voyelles par un digramme, de façon toutefois encore plus systématique qu’en français et en marquant explicitement celle-ci d’un tilde (ñ) dans les orthographes modernes (dans ce cas, seule la voyelle nasale se prononce, mais pas |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | la consonne de base n elle-même). Usages Le digramme zh La graphie zh est utilisée dans des mots où la prononciation est différente entre vannetais d’une part et KLT d’autre part. La prononciation est [h], [ɣ] ou [x] en vannetais, [z] ou [s] sinon. En vérité, il a deux interprétations : en peurunvan, il indique que la lettre était « z » dans la graphie KLT, et « h » dans la graphie vannetaise, en interdialectal, il indique que la lettre provient d’un ancien « th » (/θ/) sauf quand il provient d'une mutation. Les deux systèmes se suivent, sauf |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | dans quelques mots. L’apostrophe L’apostrophe est utilisée à trois fins : Comme lettre modificative dans le trigramme cʼh. On utilise dans ce cas . Pour noter la contraction, par exemple : → , en utilisant la ponctuation apostrophe unifiée avec . Pour noter l’ellipse (absence d’un mot) dans le registre parlé, par exemple : → , avec le même caractère que le précédent. En typographie informatique simplifiée, on admet couramment dans tous les cas l’usage de telle qu’elle se trouve sur les claviers hérités. Les diacritiques Le breton utilise plusieurs diacritiques en chef (suscrits) : Le tréma indique que la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | voyelle qui précède doit être prononcée séparément et ne fait pas partie d'un digramme (par exemple : , heureux). L’accent circonflexe et l’accent grave sont également utilisés pour distinguer des homonymies (par exemple : /troad-t/ (circuit, virée) de /trwad-t/ (pied). Le tilde se trouve dans la graphie ñ, utilisée pour indiquer que la voyelle qui précède est parfois nasalisée. Ex. Avec « an » et « añ » : sans tilde, « an » se prononce « an-n » : , /é-rouan-n/ avec tilde, « an » se prononce comme en français : , /a-man/ Caractéristiques grammaticales notables Structure de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | la phrase En breton, l'ordre des éléments dans une phrase n'est pas seulement grammatical mais aussi sémantique : l'élément le plus important d'une phrase est toujours en tête, quelle que soit sa fonction (sujet, verbe ou complément). Cette première position a pour effet de le mettre en valeur. La phrase en français « Je parle breton » pourra ainsi être traduite (le élément de la phrase est entre crochets) : « Komz a ran brezhoneg », litt. « [Parler] je fais breton » : je sais parler breton, ou je parle habituellement breton ; « Komz brezhoneg a ran », |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | litt. « [Parler breton] je fais » : ce que vous entendez là, c'est du breton ; « Me a gomz brezhoneg », litt. « [Je] parle breton » : c'est moi ici qui parle breton ; « Emaon o komz brezhoneg », litt. « [Je suis] parlant breton » : en ce moment particulier, je suis en train de parler breton ; « Brezhoneg 'vez komzet ganin », litt. « [Du breton] est parlé avec moi » : c'est (habituellement) en breton que je parle. Le verbe conjugué est toujours en position sauf quand il est lui-même l'élément mis |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | en avant (il passe alors en place). Souvent, les autres éléments de la phrase sont rangés aussi par ordre d'importance décroissante. Cette souplesse dans la structure donne à la phrase bretonne une expressivité difficile à rendre en français. En Bretagne, on entend des bretonnismes, formulations de phrase en français influencées par cette structure grammaticale : « Du café tu auras ? » (tu veux du café) « De l'argent j'ai assez pour payer » Expression du nombre Pluriel Les substantifs forment leur pluriel par l'addition d'une terminaison spécifique. Il y a quelques règles simples pour les déterminer, mais elles souffrent |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | de nombreuses exceptions. Par contre, les adjectifs restent invariables en nombre, quelle que soit leur fonction (épithètes ou attributs). La terminaison la plus courante est en où / ioù yezh → yezhoù « langues » levr → levrioù « livres » Pour les êtres animés, le pluriel est souvent en ed Kelt → Kelted « Celtes » al loened « les animaux » Le pluriel des métiers et activités est en ien ou ion (simple différence régionale) kemener → kemenerien « tailleurs » soner → sonerien « musiciens » On trouve aussi des pluriels irréguliers ki « chien » → |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | ar chas « les chiens » (le pluriel kon est vieilli et régional) dant « dent » → dent « dents » (inflexion) karr « voiture, charette » → kirri « voitures » (inflexion + suffixation) Certains mots ont plusieurs pluriels park « champ » → parkoù « champs » (quelques-uns), parkeier « les champs » (au sens général) Contrairement à la majorité des langues européennes, le breton n'exprime qu'une fois le nombre dans le groupe nominal ainsi que dans le groupe verbal. Ainsi, on dira : Avec le nom au pluriel : = « des livres ». Mais le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | nom reste au singulier avec un nombre : = « deux livres ». Formes duelles et collectives Le breton connaît le duel, qui n’est pas un pluriel lagad « œil » → daoulagad « les deux yeux d’une personne » Les noms collectifs sont courants. Cette forme sera souvent traduite par un pluriel en français al logod « les souris (en général) » krampouezh « des crêpes » Pour parler d’un élément en particulier, on utilisera une désinence en -enn appelée singulatif logod → logodenn « une souris » krampouezh → krampouezhenn « une crêpe » Ces désinences peuvent elles-mêmes |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | être portées au pluriel quand on se situe dans un contexte précis logodennoù « plusieurs souris (dans un contexte précis) » Le breton distingue plus fréquemment que le français le contenu et le contenant ur sac’h « un sac » → ur sac’had « le contenu d’un sac » ur werenn « un verre (l’ustensile) » → ur werennad « un verre (le contenu d’un verre) » Formes verbales Conjugaison Quand le sujet est explicite, le verbe est invariable, ne prenant que la marque du temps : = « Je, tu, il, nous, vous, ils dit des mensonges » Quand |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | le sujet est élidé, le verbe se conjugue en personne et en nombre : = « Je dis, tu dis, il dit, nous disons, vous dites, ils disent des mensonges » Aspect progressif / itératif Comme en gaélique ou en anglais, il existe en breton deux formes par temps verbal, qui se distinguent par l’aspect selon que l’action est itérative ou non. Ainsi au présent distingue-t-on la forme itérative de la forme progressive : (« moi, je suis en train de parler avec mon voisin »). (« je suis en train de parler avec mon voisin. ») (« moi, je |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | parle avec mon voisin (tous les matins) »). Le verbe « être » (et sa périphrase qui rend le sens de « avoir ») en revanche présente deux formes distinctes avec ou sans périphrase « verbe être + o/é + nom verbal »: (« je suis fatigué aujourd’hui »). (« je suis fatigué le vendredi »). (« j’ai faim ce soir »). (« j’ai faim tous les soirs »). (« tous les matins je suis en train de parler avec mon voisin »). Prépositions conjuguées Comme dans les autres langues celtiques modernes, le breton conjugue les prépositions selon la personne |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | (prépositions fléchies), tout comme les verbes. Souvent les pronoms fusionnent avec la préposition qui les précède. Si l’on regarde rapidement les pronoms, on peut comparer avec les prépositions. Par exemple, le breton conjugue la préposition gant selon le même paradigme que celui des verbes, avec l'aide (ou non) du pronom personnel correspondant (forme plus ou moins emphatique), sauf aux 3es personnes du singulier et du pluriel, où le pronom est devenu la désinence : (mot à mot « un livre est avec-moi »), , (anciennement gant-hañ), (anciennement gant-hi), , , (anciennement gant-he). le cornique procède de la même manière avec |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | la préposition gans : (vy) (mot à mot « est livre avec-moi »), (mot à mot « est livre avec-toi »), (mot à mot « est livre avec-lui »), (mot à mot « est livre avec-elle »), (mot à mot « est livre avec-nous »), (mot à mot « est livre avec-vous »), (mot à mot « est livre avec-eux/elles »), le gallois fait exactement de même avec la préposition gan: (mot à mot « des enfants sont avec-moi »), (« Tu as des enfants »…), (« Il… »), (« Elle… »), , , . On retrouve le même phénomène |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | en irlandais : (« j’ai un livre » ; mot à mot « est livre à-moi »), (« tu as une boisson »), (« il a un ordinateur »), (« elle a un enfant »), (« nous avons une voiture »), (« vous avez une maison »), (« ils ont de l’argent »). Mutations consonantiques Comme toutes les langues celtiques modernes, le breton connaît le phénomène de la mutation consonantique, c’est-à-dire la modification de la première lettre du mot selon le contexte. C'est un des éléments les plus complexes de cette langue. Quelques exemples : (père) → (mon père), (voiture) |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | → (la voiture), (vieux) → (Grand-mère). Accent tonique Quelques mots bretons Emprunts lexicaux bretons en français Mots francisés baragouin, baragouiner, « parler de façon inaudible ou peu compréhensible », probablement de (pain) et (vin), en référence, dit l’étymologie populaire, au parler incompréhensible des Bretons pour les Francophones, qui ne retenaient que ces mots ; bernique ou bernicle, qui désigne le coquillage, est issu du breton brennig ; bijou, de « doigt », dont le pluriel, , signifie « anneau » ; binioù, la cornemuse bretonne, a été emprunté tel quel par le français ; en breton, ce mot est une |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | des formes au pluriel de benveg, instrument (de musique ou autre). cohue, de « Halle » ; cotriade, de kaoteriad, contenu d’un chaudron, d’une marmite ; darne « grosse tranche de poisson », de darn, en gallois darn, « morceau, partie », mais le mot peut être gaulois ; goéland du breton (« pleurer »), en gallois gwylan (> anglais gull, seagull); goémon du breton , en gallois gwymon ; mine « aspect », de « museau, visage », à moins que ce mot soit issu d'un terme gaulois semblable ; plouc est un mot qui n’existe pas en breton. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | Ce terme méprisant est construit à partir des nombreux noms de lieux de Bretagne qui commencent par Plou-, il désigne un Breton à partir de la fin du . Le mot est construit sur la racine plou, du latin plebs « plébéïens, bas peuple » ; elle désigne étymologiquement en breton une paroisse primitive. Aujourd'hui, le mot sert à désigner les campagnards en général ou toute personne considérée comme particulièrement ringarde; sonneur, de , joueur de biniou ou de bombarde : le mot est d’abord passé du français au breton avec le sens de joueur d’instrument de musique, puis est |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | tombé en désuétude en français ; il est resté vivace en breton et revient en français en raison de la popularité de la musique bretonne ; on parle également en français de penn sonneur pour désigner le premier sonneur d’une marche (de tête), sur le même mode que le penn danseur d’une danse traditionnelle bretonne ; dolmen a été introduit par Théophile Malo Corret de la Tour d'Auvergne au a été récolté en Loire-Atlantique où les mutations se font beaucoup moins, mais la forme est fautive en breton littéraire. Les formes taol-vaen et maen-hir « menhir » (maen → vaen |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | « pierre ») existent bien en breton, en toponymie par exemple, et ceci bien avant La Tour d’Auvergne. Mais le terme le plus utilisé en breton est peulven ou peulvan (littéralement, « pieu de pierre ») ; troménie, dérivée de (tour) et (qui désigne un lieu où habite un moine, au Haut-Moyen Âge). minihi est un sanctuaire monastique au Moyen Âge, et qui a aussi donné des noms propres. pote : du breton paotr (garçon) lui-même proche du sanskrit पुत्र putra « fils » est discuté. Il provient plus sûrement du français (voir plus bas la partie « Les mots |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | qui ne viennent pas du breton »). Il est également à noter que de nombreux prénoms en breton sont passés dans l’usage sous une forme francisée dans la plupart des pays francophones. Quelques exemples non exhaustifs : Loïc (de l'hypocoristique de Gwilhoù = Guillaume), Yannick (, l’hypocoristique de Yann), Pierrick (, hypocoristique de Pierre), (de ), Ronan, , Gwénaël(le) (de ), ( en breton), Gwenola, Annick (de , petite Anne), Arthur, Corentin, Soizick (de , petite Françoise), Judikael, (de ), Nolwenn, Rozenn (Rose en breton), Tristan, etc. Yoann n’est pas d’origine bretonne. Mots conservés dans leur forme initiale Aber, délaissé |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | pour le galicien ria, ce mot reste d’usage local ; il reste dans la toponymie : l'Aber-Wrac'h (Bretagne), Aberdeen (Écosse), Aberystwyth (Pays de Galles) Ankou, personnification de la mort ; à rapprocher de angau, « la mort » en gallois bagad, troupe ou meute, est passé en français pour désigner un ensemble musical de binious, de bombardes et de percussions, proche du « pipe band » écossais ; à noter qu’en français, on peut trouver ce mot au pluriel dans la forme correcte du breton, ; chouchen ou chouchenn, nom local de l’hydromel. Autre nom : chufere, mélange de chouchenn |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | et de cidre, ou chupites ; fest-noz, littéralement « fête de nuit » ; kabig, veste à capuchon en laine imperméable ; néologisme provenant du breton (cape) ; korrigan, sur la racine , nain, est une sorte de lutin ; corgi, mot gallois, en breton , chien nain, est une race de chien prisée dans une cour royale d’outre-Manche ; kouign-amann, gâteau fait à base d’une pâte feuilletée, de beurre et de sucre ; kig-ha-farz, pot-au-feu d’origine léonarde, littéralement viande-et-far ; Morbihan du breton , petite mer, qui désigne initialement différentes mers intérieures de la côte sud, notamment le golfe |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | du Morbihan ; petra, « quoi », attesté dans les anciens dictionnaires est un sobriquet dont on affuble les Bas-Bretons ; pillig (ar billig), large plateau métallique circulaire sur lequel on fait cuire les crêpes et les galettes. kenavo parfois utilisé sur le même mode que le ciao italien. Il signifie « au revoir » et ne doit être employé qu'en se quittant. pennti qui désigne une petite maison en Bretagne. À noter que le français parlé en Basse-Bretagne emprunte au moins des centaines de mots au breton : pour moucherons, patates pour pommes de terre sautées, pour morose, le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | pour le petit chemin, pour miettes, pour de travers, le pour la veste, des pour des remèdes, des médicaments, en pour « en goguette » Les mots qui ne viennent pas du breton cromlech signifie en gallois « pierre courbe » ou « cercle de pierres » (même sens en français). L’expression que dalle (« rien »), d’origine obscure, est parfois rapprochée du mot breton (« aveugle ») dans l’expression « n’y voir que dalle » ; Florian Vernet y voit une origine occitane, la locution que d’ala étant attestée en argot marseillais depuis 1881 et signifiant, littéralement, « que |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | de l’aile », c’est-à-dire pas grand-chose à manger. De même, dail est attesté dans l’argot parisien depuis le début du au moins. boëtte ou bouette, terme de pêche pour « appât » et proche du breton (nourriture), mouette et varech sont issus du normand, l'un d'origine anglo-saxonne ou noroise, l'autre d'origine noroise. granit : de l'italien granito, « grenu ». pingouin a une sonorité qu’on serait tenté de rapprocher de (tête) et (blanc), mais c’est une erreur (les pingouins ont la tête noire) ; ce mot viendrait du néerlandais, lui-même d’origine inconnue ; cependant cette étymologie est discutée et l'existence |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | du mot serait attestée dans d'autres langues britanniques à la même époque. On note cependant que le grand pingouin, disparu au , possédait des taches blanches sur le front. pote : une étymologie fait venir ce mot de , « garçon », volontiers employé amicalement en breton ; il provient plus sûrement de l’abréviation de « poteau », « ami sur lequel on peut s’appuyer », usage attesté dès le Moyen Âge. kermesse : on pourrait attribuer à tort ce mot à la langue bretonne par analogie avec les nombreux noms toponymiques qu’on trouve principalement dans l’ouest de la Bretagne. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | En effet, (lieu habité) est un mot que l’on retrouve dans beaucoup de noms de lieux, suivi d’un nom ou d’une caractéristique : Keranna, Kervaria (Maria), Kerhuon (Huon), Kersaoz (la maison de l’Anglais, francisé en Kersauce), Kervilin (milin c’est-à-dire moulin). Kermesse est en réalité un mot d’origine néerlandaise, kerkmisse c’est-à-dire « foire d’église, fête patronale ». triskell : du grec triskélès qui signifie à « trois jambes ». Les prénoms Yves et Yvon (ancien cas régime) passent souvent à tort, semble-t-il, pour des prénoms bretons, or le prénom Yves fait d'abord référence à un évêque de Chartres du : Yves |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | de Chartres, antérieur de deux siècles à Yves Hélory de Kermartin, dont la popularité explique la fréquence du prénom en Bretagne de nos jours. Saint Yves de Chartres était originaire de Beauvais en Picardie et son nom est considéré comme étant d'origine germanique Ivo. En outre, le patronyme Yvon était surtout fréquent dans le département de la Sarthe avant la Grande Guerre, quant au patronyme Yves, il n'était bien représenté en Bretagne que dans le département d'Ille-et-Vilaine. En toponymie, il est essentiellement attesté en Normandie : Yvetot, Yvetot-Bocage, Yvecrique, Boisyvon, La Chapelle-Yvon Ce prénom est en réalité rendu par les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | prénoms bretons , Youenn ou Eozen pour des raisons mal éclaircies. « Yves » a aussi été adapté au breton sous sa forme diminutive (petit Yves). Mots courants en breton Voir aussi Nombres dans le monde. Notes et références Voir aussi Bibliographie Histoire de la langue (sélection) : Fañch Broudic, Histoire de la langue bretonne, Éditions Ouest-France, 1999, 64 p. Suivre le lien pour une présentation détaillée. Hervé Abalain, Histoire de la langue bretonne, Éditions Gisserot, 2000. Serge Plénier, La Langue bretonne des origines à nos jours, Éditions Ouest-France, 2010 . / Elmar Ternes (dir.), Brythonic Celtic – Britannisches Keltisch: |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | From medieval British to modern Breton, Brême, Hempen Verlag, 2011. Étude sociologique de la langue (sélection) : Qui parle breton aujourd’hui ? Qui le parlera demain ?, Fañch Broudic, éd. Brud Nevez, Brest, 1999, 153 p. Étude réalisée à partir du sondage effectué en 1997 par l'Institut TMO-Régions, . Suivre le lien pour le sommaire. Francis Favereau, Babel et Baragouin – Le breton dans la mondialisation, Skol Vreizh, Morlaix, 2006 . Linguistique (sélection) : MADEG Mikael, Kentelioù distagadur brezhoneg Bro-Leon [Leçons de prononciation du breton du Léon], Nadoz-Vor Embannadurioù, Brest, 2020. Articles connexes linguistique liste de langues langues par famille |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | langues indo-européennes langues celtiques langues celtiques insulaires langues brittoniques Histoire linguistique de la France Tableau lexical comparatif des langues britonniques Liste Swadesh du breton, lexique français-breton du vocabulaire de base essentiel à toute langue Liste d'écrivains bretons Office public de la langue bretonne Langues en Loire-Atlantique Liens externes Histoire de la langue bretonne Langue-bretonne.com Étude Euromosaic Le breton en France, site de la Commission européenne ARBRES, grammaire wiki en ligne de la langue bretonne. La télévision publique en breton Langue classée en danger par l'UNESCO Inventaire de langues Langue en Bretagne Langue en France Langue à Saint-Pierre-et-Miquelon Langue ayant des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton | Breton | voyelles nasales |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Barbade | Barbade | La Barbade ( ; ) est un micro-État insulaire situé en mer des Caraïbes à proximité de la limite de celle-ci avec l'océan Atlantique. Située à environ 13° nord de l'équateur et 59° ouest du méridien de Greenwich, la Barbade fait partie des Petites Antilles. Les îles les plus proches sont les îles de Saint-Vincent-et-les-Grenadines et Sainte-Lucie, à l'ouest. Au sud, se trouve Trinité-et-Tobago et la côte sud-américaine. La superficie totale de la Barbade est d'environ carrés ; sa densité est la plus élevée d'Amérique ( mondial). Son altitude est assez basse, les pics les plus élevés étant à l'intérieur |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Barbade | Barbade | du pays. Le point le plus élevé de la Barbade est le mont Hillaby dans la commune de Saint Andrew. La structure géologique de la Barbade n'est pas d'origine volcanique. C'est principalement un calcaire corallien né de la subduction de la plaque sud-américaine en collision avec la plaque caraïbe. L'île a un climat tropical, avec des alizés de l'océan Atlantique maintenant des températures douces. Certaines parties moins développées de ce pays grand comme trois fois Marie-Galante abritent des forêts tropicales et des mangroves. D'autres parties de l'intérieur du pays connaissent une mise en œuvre agricole destinée à la production de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Barbade | Barbade | cannes à sucre. Ce pays vit principalement du tourisme. Pendant plus de trois siècles, la Barbade a été sous domination britannique. Elle obtient son indépendance le en qualité de royaume du Commonwealth, avec pour monarque la reine . Le , la gouverneure générale, Dame Sandra Mason, annonce la prochaine proclamation de la république, à l'occasion du d'indépendance de l'île, précisant qu', lors d'un discours écrit par la Première ministre Mia Mottley. Le , la Barbade devient officiellement une république, tout en restant membre du Commonwealth. Élue le 20 octobre, Dame Sandra Mason devient la première présidente de la Barbade. L'Église |
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