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Bertrand Delanoë
à moins se déplacer en voiture. Depuis 2006, plus de de parkings souterrains non utilisées de l'OPAC sont proposées à la location aux riverains, à des tarifs préférentiels. Dans le même temps, de nombreuses places de stationnement de surface ont été supprimées, rendant la recherche d'une place de stationnement plus difficile et plus coûteuse. Si le taux de diminution de la pollution automobile à Paris est constant depuis 1998, en raison des progrès de l'industrie automobile notamment, une étude de l'organisme scientifique Airparif (organisme francilien chargé de mesurer la qualité de l'air) sur l'impact de la politique des transports sur
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la qualité de l'air faisait état en décembre 2006 d'une baisse de 32 % de la pollution de l'air en 5 ans (période de 2002 à 2007) dans la capitale, liée à la fois à l'amélioration technologique des véhicules (carburants plus propres, moteurs moins polluants) mais aussi à la maîtrise des flux automobiles (6 %). Toutefois, selon une étude d'un doctorant et de deux professeurs d'Université, la politique engagée par la Mairie, en réduisant la vitesse de circulation et en augmentant les embouteillages, « a eu pour effet d'augmenter sensiblement la pollution à Paris ». D'autre part, la polémique lancée
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en 2014 par Anne Hidalgo sur l'achat de bus au diesel par la mairie de Paris a montré que, pendant les mandats de Bertrand Delanoë, l'effort nécessaire en matière de transport en commun propres n'a pas été fait. Adoption en octobre 2007 d'un plan climat territorial élaboré par l'adjoint Vert Yves Contassot prévoyant de réduire en 2020 de 30 % les émissions globales de gaz à effet de serre et la consommation énergétique par rapport à 2004. Il promeut Autolib', un service public d'autopartage de voitures électriques en libre-service disponible dans l'agglomération parisienne. Ce projet « automobiles en libre-service »
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(ALS) est relancé au début de 2008, quelques mois avant les élections municipales. Le service, présenté par Bertrand Delanoë comme « une révolution urbaine » et devant dégager 56 millions d'euros par an de bénéfices, est « lancé en fanfare » en 2011. Logements sociaux et espaces verts Bertrand Delanoë exprime dès son entrée en fonction la volonté d'amener l'équité et la transparence dans l'attribution des logements sociaux. Il met ainsi en place des commissions composées d'élus et de représentants d'associations impliquées dans le logement chargées d'attribuer les logements disponibles en fonction de critères prioritaires. Selon un article de Valeurs
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actuelles du , des failles demeurent cependant dans l'attribution ou l'occupation des logements sociaux citant les cas de Patrick Dupond ou encore de Valérie Lang, fille de Jack Lang, ce que confirme le chef de cabinet de Jean-Yves Mano, l'adjoint au logement de la mairie de Paris tout en assurant n'y être pour rien. Mise en place d'un nouveau plan local d'urbanisme (PLU) prévoyant l'aménagement d'un nombre minimum de logements sociaux (25 %) dans les nouveaux programmes immobiliers de plus de . Rachats par préemption, ou par négociation avec les propriétaires privés, d'immeubles entiers dans les quartiers de l'ouest et
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du centre parisien afin de tenter de diminuer le déséquilibre géographique de logement social avec l'est de la capitale. En juin 2006, dans le cadre du vote du plan local d'urbanisme (PLU), Bertrand Delanoë proposa de déclasser une partie d'un espace vert protégé, le parc Sainte-Périne dans le , afin de faire construire, sur environ 6 % de sa superficie (correspondant à la partie boisée autour du parc dans l'enceinte de l'hôpital Sainte-Périne), un ensemble immobilier de 210 logements déclarés « à vocation sociale » dont la moitié aurait été destinée au personnel de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris.
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Ce projet suscita la mobilisation des commerces, des riverains, des écoles proches, du conseil de quartier et de celui d'arrondissement ainsi que de la Ligue de protection des oiseaux. Cette opération de promotion immobilière est finalement mise en échec par la conjonction d'un vote de l'UMP, de l'UDF et des Verts parisiens. Le , le représentant du maire de Paris au Conseil de l'AP-HP fait adopter un nouveau vœu (un vœu pour soi-même) afin de demander à la mairie de Paris d'annuler le vote du 12 juin et de rendre constructible cet espace vert protégé. La polémique rebondit lors de
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la campagne des élections municipales de 2008 après les déclarations de Bertrand Delanoë dans les journaux du matin de Canal+ et LCI le où il qualifiait d'aberration le vote des élus parisiens à propos du parc et annonçait qu'il ne signerait un accord de gestion avec les Verts parisiens que si ces derniers renonçaient à leur blocage des constructions de 210 logements à la place de cet espace vert parisien. Le candidat vert Denis Baupin prend néanmoins ostensiblement de nouveau la défense du parc au côté des habitants et des élus du quartier, dénonçant alors un « maire bétonneur »
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en la personne de Bertrand Delanoë. Inscription dans le budget d'un financement de sociaux à construire ou aménager dans Paris durant la mandature 2008-2014. Selon le bilan (contesté) de la mairie à fin 2005, un total de en 5 années aurait été financé comprenant la réfection de logements anciens. Priorité donnée dans le budget de 2008 au financement de la construction de sociaux sur l'année (ce qui serait une progression de 28 % par rapport à l'année précédente). À 3 mois des élections municipales de mars 2008, cette mesure est considérée comme un gage accordé aux Verts et au Parti
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communiste qui réclamaient la construction de plus de 9 000 logements sociaux par an. Cession d'immeubles notamment en 2002 à l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) dans le arrondissement (22 rue Wilhem) afin de loger son personnel (à charge pour cette dernière de ne pas renouveler les baux à leur terme, de rompre ceux indûment renouvelés par l'ancien bailleur ou de proposer le rachat de leur appartement aux anciens locataires). Opposition au projet de construction du nouveau tribunal de grande instance (considéré par Bertrand Delanoë comme étant à l'étroit sur l'île de la Cité), à Tolbiac (), la mairie
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préférant Masséna ( aussi), afin de préserver le nombre de futurs logements et la taille d'un espace vert d'un seul tenant. Immeubles insalubres : engagement du maire de Paris de faire disparaître tous les immeubles insalubres de la ville d'ici à la fin de l'année 2007, dont au moins immeubles catalogués comme taudis (en 2005, 136 étaient en voie de réhabilitation et six réhabilités). Durant l'été 2005, après que deux immeubles ont brûlé dans Paris, causant la mort de nombreuses personnes, sa politique du logement est remise en cause. Bertrand Delanoë réplique en accusant l'État qu'il juge responsable des délais
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légaux imposés pour prendre en main les immeubles insalubres privés, et dont il critique le manque d'engagement sur cette question. En septembre 2005, une crise politique au sein de la majorité municipale éclate à propos des solutions d'urgence à mobiliser contre l'insalubrité à la suite de l'adoption de cinq vœux et amendements du PC et des Verts obtenus par le soutien des votes de l'UMP. Christophe Girard, initiateur de la Nuit Blanche et adjoint à la Culture, quitte alors les Verts pour rejoindre le PS jugeant que les « votes convergents avec l'UMP » signaient, pour les Verts parisiens, la
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rupture de leur « engagement majoritaire ». Le débat est clos par la décision donnant raison aux Verts d'augmenter le nombre de logements dévolus aux personnes habitant des immeubles insalubres, et par le reclassement de 500 logements de la ville actuellement classés en logement intermédiaire. En janvier 2008, le groupe socialiste fait repousser un vœu des Verts parisiens demandant que les logements indûment occupés récupérés par la RIVP soient intégrés au parc social, préférant les mettre en vente au prix du marché. Petite enfance En janvier 2002, dans un discours intitulé « L'enfant dans la ville », Bertrand Delanoë remarquait
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qu'un enfant de moins de trois ans sur trois à Paris ne bénéficiait d'aucune solution de garde financée par les pouvoirs publics (tous modes de garde confondus, que ce soit en crèche, en halte-garderie, à domicile, en milieu scolaire ou auprès d'une assistante maternelle). Plusieurs mesures furent alors prises dans le domaine de la petite enfance. Aménagement d'une crèche au sein même de l'hôtel de ville dans l'ancien appartement privé du maire de Paris (doté d'un jardin privatif), de , Bertrand Delanoë continuant à occuper son logement personnel. Engagement de livrer nouvelles places de crèche et de halte-garderie à Paris
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pour mars 2008 ( ont été créées à fin mars 2006). Cependant, les effectifs du personnel sont jugés insuffisants par les représentants syndicaux CFTC, CGT, FO, UNSA du personnel de la petite enfance, qui réclament en 2006 la création de postes alors que la mairie affirme avoir généré supplémentaires depuis 2001. Un rapport de la Chambre régionale des comptes, en décembre 2006, observe que les effectifs réels consacrés à la petite enfance sont inférieurs aux effectifs budgétaires, significatif d'une pénurie d'agents qualifiés pour accueillir les jeunes enfants, même si les effectifs municipaux semblent permettre le respect des normes d'encadrement dans
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les établissements. Le même rapport observe que la : notamment le fait pour la Ville de Paris d'accorder à ses agents des tarifs privilégiés pour l'accueil de leurs propres enfants dans les établissements municipaux, constituant ainsi une pratique illégale méconnaissant le principe d'égalité devant le service public. Cet avantage (tarif dit « préférentiel », à 50 %), qui était aussi octroyé aux fonctionnaires de police, aux pompiers et à d'autres catégories de professionnels, a été supprimé depuis. Création d'une allocation municipale d'aide aux familles monoparentales n'étant pas titulaires de l'allocation de parent isolé (API). Suppression en de l'Allocation Paris Petite
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Enfance (APPE), allocation universelle (sans condition de ressources) qui était destinée aux ménages ou aux familles monoparentales, quels que soient leurs revenus, ayant recours à une nourrice à domicile, faute de place en crèche. Elle est finalement remplacée en par une nouvelle mouture appelée PAPADO (Paris petit à domicile), soumise à condition de ressources et excluant les enfants gardés par une assistante maternelle agréée. Cette nouvelle disposition basée sur des critères de revenu global, réduisant ainsi le nombre de bénéficiaires, permet à la ville, selon l'APEGE (Association de parents employeurs de garde d'enfants), de diminuer substantiellement sa participation financière par
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rapport à l'APPE. Augmentation des aides au logement (dorénavant accessibles dès le et non plus le ) et création d'aides au paiement des factures d'électricité et de gaz, accordées sous conditions de revenus . Refus d'organiser un service minimum de garde des enfants dans les écoles en cas de grève des enseignants, comme le propose en 2008 le ministre de l'éducation nationale Xavier Darcos, estimant que les fonctionnaires de Paris seraient des casseurs de grèves des fonctionnaires nationaux. Le rapport de la chambre régionale des comptes d'Île-de-France observe en décembre 2006 que la proportion d'enfants gardés par un employé à
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domicile était plus élevée à Paris qu'au niveau national, mais qu'entre 2001 et 2005, en se basant sur les chiffres fournis par la ville de Paris, le taux de service public en termes d'accueil de la petite enfance était passée de 65,27 % en 2001 à 64,67 % en 2005 et était estimé pour l'année 2006 à 67,10 %. Culture et événements festifs Instauration en décembre 2001 de la gratuité pour les collections permanentes de ses 15 musées municipaux (Petit Palais, Musée d'art moderne de la ville de Paris, Musée Carnavalet, Musée Cernuschi, Musée de la vie romantique, Maison de
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Victor Hugo, etc.). Lancement de la construction de deux médiathèques dans Paris (Marguerite Yourcenar rue d'Alleray dans le et Marguerite Duras rue de Bagnolet dans le ). Nouvelles manifestations festives comme la mise en place d'une plage géante sur les bords de la Seine (Paris Plages), événement populaire mais dont le coût réel est trois fois supérieur à celui annoncé par la Ville de Paris ou la Nuit Blanche consacrée à l'art contemporain. Aménagement des anciennes pompes funèbres, au 104 rue d'Aubervilliers (), en centre culturel le Centquatre-Paris, inauguré fin 2008. Le lieu est consacré à des artistes et créateurs
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du monde entier, en résidence au minimum trois mois. Se trouve aussi sur place la « Maison des Petits » pour les jeunes enfants, aménagée par la designer Matali Crasset. En dépit d'une importante subvention de 8 millions par an, sur un budget de 12 millions de la part de la ville de Paris, le Cent Quatre se révèle rapidement incapable de trouver son public, suscitant diverses polémiques, la presse épinglant une « vision naïve et coûteuse de la culture ». Aménagement du théâtre de la Gaîté (), consacré aux arts numériques et musiques électroniques, d'un coût de 85 millions
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d'euros et avec une subvention de fonctionnement de 5,45 millions d'euros pour un budget global de 9,5 millions en 2010. Création de l'Institut des cultures d'Islam en 2006 pour un coût de construction des bâtiments de 22 millions. Création de la Maison du Geste et de l'Image, dotée d'une subvention de , et qui permet à plus de dix jeunes défavorisés de s'initier aux arts plastiques visuels et de l'expression corporelle, sous la supervision d'artistes à même de les faire profiter de leur parcours multiculturel. Plan annuel de restauration d'églises appartenant à la ville. Cofinancement des travaux de l'église Saint-Sulpice
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et de la tour Saint-Jacques en partenariat avec le Ministère de la Culture pour moitié chacun (projet de restauration déposé en 2000 par l'architecte en chef des bâtiments historiques de France mais acté en 2006). Création en janvier 2002 d'une Mission Cinéma pour préserver l'exception culturelle parisienne en ce domaine et relancer une politique de soutien en faveur du cinéma, dans le cadre d'une concertation entre la Ville de Paris et l'État (Direction régionale des affaires culturelles d'Île-de-France et le Centre national de la cinématographie), autour des salles indépendantes, de l'éducation au cinéma, des événements festifs, du forum des images
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et des tournages à Paris. Dans ce cadre, le réaménagement du Forum des images (fondé dans les années 1960) et l'installation de la bibliothèque François-Truffaut au Forum des Halles s'inscrit dans le projet de « rue du Cinéma » que devrait former le nouvel ensemble Forum des Images, bibliothèque et complexe UGC Ciné Cité. Désengagement du « Festival du film de Paris » (dirigé par Louisa Maurin via sa société LM Festivals, celle-ci avait été félicitée pour son travail et sa bonne gestion par Bertrand Delanoë en avril 2001) et mise en place d'un nouveau festival du cinéma intitulé «
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Paris Cinéma » après avoir échoué à acquérir le label « festival du film de Paris ». Inauguration du Centre musical Fleury Goutte d'Or-Barbara en janvier 2008. Rachat en mars 2001 de la Maison des Métallos (ancien siège de la CGT) dans le 11e arrondissement, pour en faire un lieu consacré au spectacle vivant, dirigé par Gérard Paquet, Malgré le financement à 75 % par des subventions municipales, l'établissement demeure déficitaire. Création de la « Cité de la Mode et du Design » dans les anciens bâtiments des Magasins Généraux (13e arrondissement), appelés « Docks en Seine ». Cofinancement de
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la « Maison du hip-hop » dans le 10e arrondissement. Instauration dès 2001 d'une enveloppe de par an, par arrondissement et par habitant (proportionnelle à la population de l'arrondissement) pour des actions culturelles locales (expositions, festivals, projections…). Autres réalisations et projets Citoyens d'honneur de Paris : En 2002, au nom d'une certaine conception de la lutte contre la peine de mort et contre la discrimination raciale, la majorité municipale de la Ville de Paris fait citoyen d'honneur Mumia Abu-Jamal, condamné à mort en 1982 aux États-Unis pour le meurtre d'un policier. La franco-colombienne Íngrid Betancourt, ex-otage de la guérilla d'extrême-gauche
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des FARC, a aussi été faite citoyenne d'honneur de Paris. En 2011, le Chef Raoni, défenseur de la forêt amazonienne, devient le Citoyen d'honneur de la ville de Paris. Wi-Fi : En avril 2006, Bertrand Delanoë a confirmé depuis San Francisco sa volonté de doter Paris d'un réseau Wi-Fi gratuit sur plus de 400 bornes reparties sur 260 sites municipaux (jardins, bibliothèques, Maisons des associations, etc.). Le réseau Paris Wi-Fi a été inauguré en septembre 2007 et est en service depuis. Il a également signé avec Gavin Newsom la convention dite des « Villes Numériques Sœurs » qui comprend déjà
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San Francisco, Toronto, Singapour, Prague, Mexico et Madras. Réseau Internet à très haut débit : En janvier 2006, Bertrand Delanoë a aussi souhaité équiper Paris en très haut débit (jusqu'à 100 fois plus rapide que le réseau haut débit ADSL qui couvre alors déjà 100 % de la capitale). Il présente à l'été un plan pour réaliser ce projet : comme impulsion clef, la ville baisse dès lors fortement les droits de passage dans son réseau d'égouts, ce qui évite de creuser des tranchées dans toutes les rues, par exemple pour déployer de la fibre optique. Plusieurs opérateurs, dès 2006,
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annoncent qu'ils commencent le déploiement de ce réseau, avec des zones tests dans plusieurs arrondissements la même année. Politique internationale de la capitale : En mai 2006, il propose au président socialiste de la Bolivie, Evo Morales, d'accroître l'aide de la capitale française au pays, notamment par une aide d'urgence destinée à favoriser l'accès à l'eau potable dans la région de Cochabamba. Bertrand Delanoë travaille aussi sur l'importance des collectivités locales à l'échelle mondiale. Comme maire de Paris il préside l'Association internationale des maires francophones (AIMF), principalement active pour la coopération (subventions, aides techniques sur l'urbanisme, les transports, l'eau potable,
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etc.) et les échanges avec des villes d'Afrique et d'Asie. De à , il est coprésident puis président de Cités et Gouvernements locaux unis (CGLU), organisation qui a pour objet la coopération internationale grâce à l'échelon administratif local et la reconnaissance par l'ONU du rôle des collectivités locales. Candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2012 : En 2005, Bertrand Delanoë soutient la candidature de Paris pour l'organisation des Jeux olympiques de 2012. Lorsque Londres est finalement choisie, le , Bertrand Delanoë accuse publiquement Tony Blair et la direction du comité de candidature de Londres de ne pas avoir respecté
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trois des règles édictées par le Comité olympique international (CIO), et ce dernier d'« avoir franchi la ligne jaune ». Gestion de la mairie Emplois municipaux : Recrutement de nouveaux agents portant à le nombre de fonctionnaires de la mairie (et du département) -notamment pour appliquer la loi sur la RTT que la Ville ne prenait pas en compte jusqu'en 2001- répartis en plus de 120 métiers et vingt-deux directions administratives. La majorité des nouveaux emplois créés sont affectés aux nouveaux équipements municipaux (petite enfance, sports, culture…) et aux services de la propreté. En décembre 2007, Bertrand Delanoë annonce refuser
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d'appliquer le décret relatif au rachat des jours de RTT au personnel de l'hôtel de ville de Paris, décret qu'il estime injuste socialement, annonçant un dispositif significatif en faveur du pouvoir d'achat du personnel parisien qu'il présentera au vote lors du prochain Conseil de Paris. Un rapport de la Chambre régionale des comptes d'Île-de-France dévoilé en septembre 2010 pointe plusieurs « anomalies » dans le recrutement de la Mairie de Paris, parmi lesquelles des emplois abusifs et le versement d'importantes primes, dont le montant global est passé de 5 millions d'euros en 2002 à 13 millions en 2009. Impôts et
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finances : Comme son prédécesseur, Jean Tiberi, il obtiendra pour la ville la meilleure note financière de l'agence Standard & Poors (AAA), qui juge de la capacité de la Ville à rembourser ses emprunts et qui lui permet entre autres d'emprunter aux meilleurs taux. Si le recours à l'emprunt a doublé la dette par habitant pour financer 1 milliard d'euros de dépenses (450 millions les années précédentes), Paris est restée l'une des villes les moins endettées de France, grâce notamment à la richesse de son tissu économique et à son important potentiel fiscal. En dépit d'un niveau de dépenses d'équipement
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élevé, en partie financé par l'emprunt, et de marges de manœuvre modestes sur les dépenses de gestion, la non-augmentation des impôts locaux durant le premier mandat et une augmentation limitée au début du second ont pu se réaliser grâce aux rentrées exceptionnelles engrangées par le boom de l'immobilier. En 2006, les droits de mutation atteignaient 870 millions d'euros (deux fois plus qu'au début de la mandature), soit 15 % des recettes de fonctionnement. En octobre 2006 puis au cours de la campagne municipale de mars 2008, Bertrand Delanoë annonce clairement la possibilité d'augmenter de manière « mesurée », pendant deux
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années de suite en début de mandature (2009 et 2010), les impôts locaux dans l'hypothèse d'un second mandat afin de financer l'augmentation des dépenses sociales (plus de 70 % depuis 2001) et les dépenses d'investissement. En novembre 2008, conformément à ses promesses de campagne, il annonce pour l'année 2009 une augmentation de 9 % des impôts locaux, à laquelle il ajoute une nouvelle taxe foncière départementale portant cette augmentation fiscale à 12 % pour les propriétaires fonciers à Paris (). En septembre 2010, la Chambre régionale des comptes d'Île-de-France relève des hausses des impôts locaux plus fortes que prévu :
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alors que Bertrand Delanoë s'était engagé à les augmenter de 10 % au maximum, les augmentations sont souvent de l'ordre de 30 %. Quelques semaines après son élection, Anne Hidalgo annonce qu'il manquera 400 millions d'euros en 2015 pour boucler le budget de la ville, un déficit, selon le mensuel Capital, « comme jamais Paris n'en avait enregistré dans son histoire », dû notamment à la baisse des dotations de l'État (200 millions d'euros) et aux 500 millions d'euros qui devraient être prélevés au titre de la péréquation. Comptes rendus de mandat : Ces réunions, tenues chaque année dans tous
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les arrondissements de Paris, permettent au maire de présenter les actions de la municipalité, mais aussi aux habitants de le questionner sur des problèmes locaux et sur les différents aspects de la politique municipale. Certains de ces comptes rendus sont parfois chahutés. Polémiques En 2003, Abu-Jamal, condamné à mort pour le meurtre d'un policier à Philadelphie, est fait citoyen d'honneur de la Ville de Paris par Bertrand Delanoë. En outre, en 2006, la ville de Saint-Denis a donné son nom à une rue. Pour ces motifs, en , la ville de Philadelphie dépose une plainte au pénal contre Paris et
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Saint-Denis pour apologie de crime. Cette plainte fait suite à une première protestation de parlementaires du Congrès des États-Unis. Le porte-parole du maire de Paris répond que . François Devoucoux du Buysson, fondateur du site internet satirique Le Perroquet Libéré, reproche à Bertrand Delanoë d'avoir privilégié les « paillettes » plus que les réformes de fond, faisant référence à la manifestation festive Paris Plages. Cette critique est amplement reprise, depuis la fermeture du Perroquet, par Serge Federbusch, conseiller du et fondateur du site d'opposition Delanopolis. Une critique récurrente adressée à la majorité municipale est d'avoir détérioré les conditions de circulation
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en voiture dans la ville (notamment dues, d'après ces critiques, à l'élargissement des couloirs de bus), tout en n'ayant pas fait baisser le taux de pollution de manière significative. Ses détracteurs, qu'ils soient issus de sa propre majorité comme Europe Écologie Les Verts ou de son opposition comme l'UMP ou l'Union des démocrates et indépendants, en parlant de « ville des aisés et des aidés », accusent également Bertrand Delanoë de ne pas avoir enrayé la fracture sociale à Paris, voire de l'avoir accentuée.Si les derniers recensements Insee ont montré que, pour la première fois depuis 40 ans, la population
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de Paris a légèrement augmenté (+ depuis 2000), certains dénoncent le fait que le fossé entre classes sociales s'est, lui, accentué. Ils reprochent ainsi au maire de ne pas avoir réussi à lutter contre la hausse des prix de l'immobilier à Paris. Comme le montrent les études de la Chambre des Notaires, cette hausse n'est pas exclusive à Paris, même si elle est comme chaque année supérieure à celle de l'ensemble du pays, s'élevant au second trimestre 2007 sur toute la région à 2,4 % (2,7 % à Paris) dans une conjoncture de ralentissement de la hausse immobilière. Ils pointent
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encore le manque de logements accessibles aux ménages de la classe moyenne, qui sont de plus en plus souvent contraints de quitter Paris pour la petite voire la grande couronne. Jean-François Lamour déplore en 2010 que Bertrand Delanoë reste moins de deux heures dans l'hémicycle du Conseil de Paris alors qu'il dure deux jours, et que Nicolas Revel, directeur de cabinet de mars 2008 à mai 2012, « pilote tout ». À la suite d'une succession d'échecs et polémiques (congrès de Reims, accord dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, interdiction de l'exposition de Larry Clark aux
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mineurs, réaménagement du Forum des Halles), le maire de Paris est alors dépeint par Le Point comme « démotivé », fonctionnant « pour l'essentiel par notes » et s'appuyant « surtout sur deux ou trois collaborateurs ». Dans un livre intitulé Comptes et légendes de Paris, Bilan de la gestion Delanoë (2011), le journaliste Dominique Foing critique, sur la base des rapports de l'Inspection générale de la ville de Paris et de la Chambre régionale des comptes d'Île-de-France, la gestion des années 2001-2011 de la ville de Paris, notamment la hausse des dépenses municipales et l'absentéisme des fonctionnaires municipaux. Les
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détracteurs de Bertrand Delanoë, notamment Nathalie Kosciusko-Morizet, lui reprochent régulièrement une politique clientéliste aggravée par rapport à ses prédécesseurs, reconnaissant implicitement qu'une telle pratique était préalablement le fait des élus de la droite parisienne. Détail des mandats et fonctions Au Parlement Député de la de Paris (de 1981 à 1986). Sénateur de Paris (de 1995 à 2001). Au niveau local Conseiller de Paris (de 1977 à 2014). Vice-président du groupe socialiste au Conseil de Paris (de 1979 à 1983). Président du groupe socialiste au Conseil de Paris (de 1993 à 2001). Maire de Paris (de 2001 à 2014). Au sein
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du PS Secrétaire adjoint de la fédération socialiste de l'Aveyron (de 1973 à 1979). Membre du comité directeur du PS (de 1979 à 1983). Délégué général à la coordination auprès de Lionel Jospin, alors secrétaire général du PS (de 1979 à 1984). Secrétaire national adjoint chargé de la presse, porte-parole du Parti socialiste (de 1981 à 1983). Secrétaire national du PS, chargé des fédérations, de l'organisation et du contentieux (de 1983 à 1985). Membre du bureau exécutif du PS (de 1983 à 1987). Membre du conseil national du PS (depuis ). Membre du bureau national du PS (de 1997 à
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2008 et de 2009 à 2012). Autres fonctions Président de l'Association internationale des maires francophones (depuis 2001). Président de l'organisation mondiale des villes « Cités et Gouvernements locaux unis » (depuis le ). Distinctions Docteur honoris causa de l'université du Québec à Montréal (Canada) en . Citoyen d'honneur de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso dans le cadre des relations de coopération et de partenariat (délibération du conseil municipal du ). Prix « Doha capitale culturelle arabe » de décerné par l'ambassade du Qatar en France. Docteur honoris causa de l'université du Québec à Montréal (Canada) en . Décorations Commandeur
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Bertrand Delanoë
de l'ordre national du Mérite (Tunisie, 2016) . le . Ouvrages Pour l'honneur de Paris, éd. Calmann-Lévy, 1999. . . Notes et références Voir aussi Bibliographie Clémentine Autain (& Mikaël Garnier-Lavalley), Salauds de Jeunes, éd. Robert Laffont, avril 2006 . Frédéric Charpier, Bertrand Delanoë: une irrésistible ambition : document, Presses de la Cité, 2008 Sophie Coignard, Le Marchand de sable, éd. Albin Michel, 2006 . François Devoucoux du Buysson, Pariscide : Les gâchis de l'ère Delanoë, éd. La Table Ronde 2005 . Dominique Foing, Comptes et légendes de Paris. Bilan de la gestion Delanoë, Denoël, 2011, . Anne Hidalgo et
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Bertrand Delanoë
Jean-Bernard Senon, Une femme dans l'arène, éd. du Rocher, juin 2006 . Essobal Lenoir, Le Mariage de Bertrand, Éditions À POIL, 2010 : Nouvelle satirique de politique fiction pratiquant le name dropping, dans laquelle est imaginé un mariage de Bertrand Delanoë avec une vedette du show-biz, sur le modèle du mariage Sarkozy-Bruni. Philippe Martinat, Bertrand Delanoë : Qui c'est ce garçon ?, éd. Belfond, 2004 . Laurent Pfaadt, Bertrand Delanoë, d'ombre et de lumière, City Éditions, 2009 . Pascale Sauvage et Florent Leclercq, Paris à tout prix. Histoires secrètes d'une élection, Seuil, coll. « L'épreuve des faits », 2001 .
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Bertrand Delanoë
Pascale Sauvage, Delanoë en son royaume. L'héritage Chirac, Hachette, coll. « La Vie quotidienne », 2002 . Laurent Villate, Socialistes à Paris : 1905-2005, Créaphis, 2005 . Articles connexes Élections municipales de 2008 à Paris Liste des maires de Paris Liste des députés de Paris Liste des sénateurs de Paris Liens externes Sénateur de la Cinquième République française Sénateur de Paris Député de Paris Député de la VIIe législature de la Ve République Maire membre du Parti socialiste (France) Maire de Paris Conseiller de Paris Personnalité du Parti socialiste (France) Personnalité ayant fait son coming out Personnalité pied-noire Officier de
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Bertrand Delanoë
l'Ordre national du Québec Récipiendaire de l'ordre du Mérite (Tunisie) Étudiant de l'université Toulouse-I-Capitole Naissance à Tunis Naissance en mai 1950 Victime d'une tentative de meurtre
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Buzz Aldrin
Buzz Aldrin, né Edwin Eugene Aldrin Jr., le à Glen Ridge dans le New Jersey aux États-Unis, est un militaire, pilote d'essai, astronaute et ingénieur américain. Il effectue trois sorties dans l'espace en tant que pilote de la mission Gemini 12 de 1966 et, en tant que pilote du module lunaire Apollo de la mission Apollo 11 de 1969, il est, avec le commandant de la mission Neil Armstrong, l'un des deux premiers humains à marcher sur la Lune. Aldrin est issu de la promotion 1951 de l'Académie militaire de West Point avec un diplôme en génie mécanique. Il est
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affecté à l'armée de l'air américaine et devient pilote de chasseur à réaction pendant la guerre de Corée. Il effectue au total de combat et abat deux MiG-15. Après avoir obtenu un doctorat en astronautique du Massachusetts Institute of Technology (MIT), Aldrin est choisi pour faire partie du groupe d'astronautes 3 recruté par la National Aeronautics and Space Administration (NASA). Sa thèse de doctorat portant sur les techniques de rendez-vous orbitaux avec équipage, il reçoit le surnom de « Dr. Rendezvous » de la part de ses collègues astronautes. Sa première mission spatiale est la dernière mission du programme Gemini.
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Elle a lieu en 1966 à bord de Gemini 12 et il réalise plus de cinq heures en sortie extravéhiculaire. Trois ans plus tard, Aldrin pose le pied sur la Lune le , quelques minutes après Armstrong, tandis que le pilote du module de commande Michael Collins reste en orbite lunaire. À son départ de la NASA en 1971, il devient commandant de l'école des pilotes d'essai de l'United States Air Force. Il prend sa retraite de l'armée de l'air en 1972, après de service, et entame une difficile reconversion à la vie civile. Ses principales autobiographies, Return to Earth
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(1973) et Magnificent Desolation (2009), relatent ses problèmes de dépression et d'alcoolisme au cours des années qui suivent son départ de la NASA. Il continue à plaider en faveur de l'exploration spatiale, en particulier d'une mission habitée sur Mars, et développe une trajectoire particulière pour un vaisseau spatial qui rend le voyage vers cette planète plus rapide et économe en énergie. Il reçoit de nombreux honneurs, dont la médaille présidentielle de la Liberté en 1969, et fait partie de plusieurs temples de la renommée. Il est le dernier membre encore vivant de l'équipage d'Apollo 11 depuis le décès de Neil
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Armstrong le 25 août 2012 et celui de Michael Collins le 28 avril 2021. Biographie Enfance et formation Edwin Eugene Aldrin Jr. naît le au de Glen Ridge dans le New Jersey. Ses parents, Edwin Eugene Aldrin Sr. et Marion Aldrin (née Moon), vivent dans la ville voisine de Montclair. Ils sont d'origine écossaise et suédoise. Son père est aviateur de l'armée pendant la Première Guerre mondiale et commandant adjoint de l'école de pilotes d'essai de l'armée à McCook Field dans l'Ohio de 1919 à 1922. Quittant l'armée en 1928, il devient cadre à la Standard Oil. Sa mère est
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la fille d'un aumônier militaire. Buzz Aldrin a deux sœurs : Madeleine, qui a quatre ans de plus, et Fay Ann, qui a un an et demi de plus. Son surnom, qui est devenu son prénom légal en 1988, provient de la déformation du mot (« frère » en anglais) par sa sœur Fay qui le prononce , et qui a ensuite été abrégé en « Buzz ». Il est donc connu de tous par ce surnom. Pratiquant le scoutisme, Aldrin atteint le rang « » (« pied-tendre »). Lorsqu'en 1942 les États-Unis décident de s'engager dans la Seconde Guerre
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mondiale, son père, rappelé, est affecté loin de sa famille et ne fait plus que de courts séjours au domicile. Sa mère, dont le nom de jeune fille signifie « Lune » en anglais, devient dépressive et a des problèmes d'alcoolisme. Malgré cela, Aldrin réussit bien à l'école, en maintenant « A » de moyenne. Il joue au football américain dans l'équipe de la Montclair High School. En 1946, il est le centre titulaire de cette équipe, invaincue et championne de l'État de cette année. Son père voulant qu'il aille à l'Académie navale d'Annapolis dans le Maryland, l'inscrit à la
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Severn School, une école préparatoire située à proximité d'Annapolis. Il obtient même un rendez-vous avec Albert W. Hawkes, l'un des sénateurs du New Jersey. Aldrin fréquente la Severn School en 1946, mais il a d'autres souhaits pour sa future carrière car il a le mal de mer et considère peu les navires face aux avions. Il demande à son père de solliciter Hawkes pour modifier sa candidature pour l'Académie militaire de West Point, dans l'État de New York. Aldrin entre à West Point en 1947. Il réussit bien sur le plan académique, terminant premier de sa classe de première année.
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Il est membre de l'équipe d'athlétisme de l'académie. En 1950, il voyage avec un groupe d'élèves de West Point au Japon et aux Philippines pour étudier les politiques du gouvernement militaire de Douglas MacArthur. Au cours de son voyage, la guerre de Corée éclate. Le , il obtient une licence en génie mécanique et finit troisième de la promotion de 1951. Carrière militaire Comme il est l'un des premiers de sa promotion, Aldrin a le choix de son affectation. Il choisit l'United States Air Force (USAF), qui est devenue une arme distincte de l'armée américaine depuis 1947, mais ne dispose
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pas encore de son académie. Il reçoit le grade de sous-lieutenant et suit une formation de base en vol sur T-6 Texan à la base aérienne de Bartow (futur aéroport municipal de Bartow) en Floride. Parmi ses camarades de classe figure Sam Johnson, qui devient plus tard un prisonnier de guerre notable au Viêt Nam et avec lequel il se lie d'amitié. Lors de sa formation, Aldrin évite de peu un accident mortel lorsqu'il subit un voile gris dans une tentative de double immelmann sur T-28 Trojan. Il récupère à temps à une soixantaine de mètres du sol. Lorsqu'il décide
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quel type d'appareil il souhaite piloter, son père lui conseille de choisir des bombardiers, car le commandement d'un équipage de bombardiers est une occasion d'apprendre et de perfectionner ses compétences en commandement, ce qui offre généralement de meilleures perspectives professionnelles. Aldrin choisit plutôt de piloter des chasseurs. Il emménage à la base aérienne Nellis de Las Vegas, où il apprend à piloter le P-80 Shooting Star et le F-86 Sabre. Comme la plupart des pilotes de chasse à réaction de l'époque, il préfère ce dernier. En , Aldrin est affecté au (futur ), qui fait alors partie de la 51st
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Fighter Wing. À l'époque, son escadron est affecté à la base aérienne de Suwon, à environ au sud de Séoul, et participe à des opérations de combat dans le cadre de la guerre de Corée. Au cours d'un vol d'acclimatation, son système principal de carburant gèle, ce qui épuise à terme tout son carburant. Il contre manuellement cet effet mais cela nécessite de maintenir un bouton enfoncé, rendant par ricochet impossible l'utilisation de sa radio. Il peine à revenir à la base tout en subissant un silence radio imposé. Lors de la guerre, il effectue finalement de combat sur F-86
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Sabre et abat deux avions MiG-15. Il abat un premier MiG-15 le . Aldrin vole alors à environ huit kilomètres au sud du fleuve Yalu quand il aperçoit deux chasseurs MiG-15 en dessous de lui. Il ouvre le feu sur l'un d'eux, dont le pilote ne l'a peut-être pas vu arriver. Les photographies prises par la caméra de son avion lors de cette victoire montre le pilote en train de s'éjecter de son avion endommagé. Ces dernières sont publiées dans le magazine Life car il s'agit de la première éjection filmée en combat. Il obtient sa seconde victoire aérienne le
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lorsqu'il accompagne un avion du (futur ) lors d'une attaque contre une base aérienne en Corée du Nord. Cet avion, récent, est plus rapide que le sien et il a du mal à le suivre. Il repère un MiG approchant à plus haute altitude. Aldrin et son adversaire effectuent une série de ciseaux, chacun essayant de passer derrière l'autre. Aldrin est le premier à réussir, mais sa visée d'arme à feu se révèle défaillante. Il doit alors viser et tirer manuellement. Les deux avions se retrouvent finalement trop près du sol pour que le combat aérien se poursuive. Aldrin a
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le temps de voir la canopée du MiG s'ouvrir et le pilote s'éjecter, bien qu'il n'ait pas su s'il lui restait suffisamment de temps pour ouvrir son parachute. Pour son service en Corée, Aldrin reçoit deux Distinguished Flying Cross et trois Air Medal. Les combats en Corée prenant fin, Aldrin quitte le pays en . Il est affecté en tant qu'instructeur de tir aérien à la base aérienne de Nellis. En , il devient aide de camp du brigadier général Don Z. Zimmerman, doyen de la faculté de l'école de l'armée de l'air inaugurée en 1955. La même année, il
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obtient son diplôme de la Squadron Officer School (SOS) de la base aérienne Maxwell en Alabama. De 1956 à 1959, il pilote des F-100 Super Sabre équipés d'armes nucléaires en tant que commandant de vol du 22nd Fighter Squadron (36th Wing) stationné à la base aérienne de Bitburg en Allemagne de l'Ouest. Le futur astronaute Edward White, qui appartient à la promotion suivant celle d'Aldrin à West Point, fait partie de ses collègues d'escadron. Après que White quitte l'Allemagne pour étudier le génie aéronautique à l'université du Michigan, il écrit à Aldrin pour l'encourager à faire de même. Par l'intermédiaire
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de l'Air Force Institute of Technology (AFIT), Aldrin s'inscrit en tant qu'étudiant au Massachusetts Institute of Technology (MIT) en 1959 dans l'intention de passer une maîtrise. Son cours d'astrodynamique est enseigné par Richard Battin, qui va diriger plus tard la conception de l'Apollo Guidance Computer. David Scott et Edgar Mitchell, deux autres officiers de l'armée de l'air devenus ultérieurement astronautes, suivent ce cours à peu près à la même époque, tandis qu'un autre, Charles Duke, prépare sa maîtrise en 1964 au MIT sous la direction de Laurence R. Young. Aldrin apprécie le travail scolaire et décide rapidement de poursuivre un
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doctorat. En , il obtient un doctorat en sciences en astronautique. Sa thèse de doctorat s'intitule (« Techniques de rendez-vous orbital à vue entre vaisseaux avec équipage ») et elle mentionne notamment le message : « Dans l'espoir que ce travail puisse contribuer d'une certaine manière à l'exploration de l'espace, il est dédié aux membres d'équipage des programmes spatiaux habités actuels et futurs de ce pays. Si seulement je pouvais les rejoindre dans leurs efforts passionnants ! » En effet, Aldrin achève sa thèse dans l'espoir que cela l'aidera à être sélectionné comme astronaute, même s'il sait que la formation
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de pilote d'essai est une condition préalable à l'époque pour être retenu pour le programme de formation des astronautes. À la fin de son doctorat, retournant à la vie militaire, Aldrin est affecté au de la division des systèmes spatiaux de la force aérienne à Los Angeles, travaillant avec la Lockheed Aircraft Corporation à l'amélioration des capacités de manœuvre du véhicule cible Agena qui doit être utilisé par le programme Gemini de la National Aeronautics and Space Administration (NASA). Il est ensuite affecté au bureau externe de la division des systèmes spatiaux au (futur centre spatial Lyndon B. Johnson) de
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la NASA à Houston, où il participe à l'intégration d'expériences du département de la Défense aux vols du programme Gemini. Carrière d'astronaute Sélection La demande initiale d'Aldrin de rejoindre le corps des astronautes remonte à la période de sélection du groupe d'astronautes 2 de la NASA en 1962, mais celle-ci est rejetée au motif qu'il n'est pas pilote d'essai. Au courant de cette exigence, il a demandé à ce que celle-ci soit levée, sans succès. Le , la NASA annonce une nouvelle série de sélections, cette fois en exigeant que les candidats possèdent soit une expérience de pilote d'essai, soit
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de vol à bord d'un avion à réaction. Aldrin totalise alors plus de de vol, dont dans des jets. Sa sélection comme l'un des quatorze membres du groupe d'astronautes 3 de la NASA est annoncée le . Cela fait de lui le premier astronaute avec un doctorat, ce qui, combiné à son expertise en mécanique orbitale, lui vaut le surnom de « Dr. Rendezvous » de la part de ses collègues astronautes.. Aldrin est cependant conscient que ce n'est pas toujours utilisé comme un compliment. Programme Gemini et Gemini 12 De même que quelques autres de ses collègues, Aldrin est
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affecté au programme Gemini, qui se déroule en 1965 et 1966 et dont l'objectif est de maîtriser les techniques nécessaires pour les missions du programme Apollo, notamment celles du rendez-vous spatial et des sorties extravéhiculaires. À la fin d'une formation initiale, chaque astronaute se voit attribuer des domaines d'expertises et, dans le cas d'Aldrin, il s'agit de la planification de mission, de l'analyse de trajectoire et des plans de vol pour lesquels ses connaissances en mécanique spatiale sont utiles. En , Aldrin assure la liaison radio avec l'équipage de Gemini 5. James Lovell et lui sont sélectionnés comme membres de
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l'équipage de réserve de Gemini 10, respectivement comme commandant et pilote. L'équipage de réserve d'une mission étant généralement, selon la rotation prévue, l'équipage principal de la troisième mission suivante, cela n'est pas le cas pour Lovell et Aldrin car la dernière mission prévue dans le programme Gemini est Gemini 12. Les morts d'Elliot See et de Charles Bassett, membres de l'équipage principal de Gemini 9, survenues le dans un accident d'avion, avancent Lovell et Aldrin d'une mission en tant que réservistes pour Gemini 9, et donc, comme principaux pour Gemini 12. Ils sont officialisés comme équipage principal le , avec
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Gordon Cooper et Eugene Cernan comme réservistes. Initialement, les objectifs de la mission de Gemini 12 sont incertains. En tant que dernière mission programmée, elle vise principalement à mener à bien des tâches qui n'ont pas été exécutées avec succès ou complétées lors des missions précédentes. Alors que la NASA réussit à réaliser un rendez-vous spatial lors du programme Gemini, l'essai de stabilisation par gradient de gravité de Gemini 11 est un échec. La NASA s'inquiète également des sorties extravéhiculaires après le constat qu'il est difficile de se mouvoir dans une combinaison spatiale. La fatigue prononcée d'Eugene Cernan (Gemini 9)
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et de Richard Gordon (Gemini 11) lors de l'exécution de tâches extravéhiculaires et la réussite de Michael Collins (Gemini 10) par la suite suggère que l'ordre dans lequel elles sont exécutées est un facteur important. Aldrin doit donc compléter les objectifs de Gemini en termes de sorties extravéhiculaires. La NASA forme un comité pour lui donner une meilleure chance de réussir. Ce comité prend la décision de laisser de côté l'essai de l'unité de manœuvre des astronautes (AMU) de l'armée de l'air qui avait posé problème à Gordon sur Gemini 11 afin qu'Aldrin puisse se concentrer sur les sorties extravéhiculaires.
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La NASA réorganise son programme d'entraînement en optant pour un entraînement sous-marin en piscine au lieu d'un vol parabolique. En effet, les aéronefs effectuant une trajectoire parabolique procurent aux astronautes une expérience d'apesanteur en entraînement, mais il existe un délai entre chaque parabole qui donne aux astronautes plusieurs minutes de repos. Cela encourage également l'exécution rapide des tâches, alors que dans l'espace, elles doivent être effectuées lentement et délibérément. La formation dans un fluide permet une meilleure simulation. La NASA place également des poignées supplémentaires sur la capsule, qui sont passées de neuf sur Gemini 9 à 44 sur Gemini
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12, et permettent des positions de travail plus nombreuses où il est aussi possible d'ancrer ses pieds. Les objectifs principaux de Gemini 12 sont de réaliser un rendez-vous spatial avec un véhicule cible Agena, de piloter l'engin spatial et le véhicule cible ensemble en utilisant une stabilisation par gradient de gravité, d'effectuer des manœuvres conjointes en utilisant le système de propulsion Agena pour changer d'orbite, d'effectuer un exercice de maintien à l'arrêt et trois sorties extravéhiculaires et, enfin, de démontrer la possibilité d'une rentrée automatique. Gemini 12 comporte également quatorze expériences scientifiques, médicales et technologiques. Ce n'est pas une mission
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réalisant des actions nouvelles : des rendez-vous spatiaux avaient déjà été réalisés avec succès par Gemini 9, et l'exercice de véhicule amarré, par Gemini 11. Même une stabilisation par gradient de gravité avait été tentée par Gemini 11, bien que sans succès. Gemini 12 est lancée à partir du complexe de lancement 19 de cap Canaveral le . Le véhicule cible Agena l'avait été environ une heure et demie auparavant. Le premier objectif majeur de la mission est de rencontrer ce véhicule cible. À mesure que la cible et le vaisseau Gemini se rapprochent, le contact radar entre les deux
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engins se détériore jusqu'à devenir inutilisable, forçant l'équipage à se rendre manuellement au rendez-vous. Aldrin utilise un sextant et des cartes qu'il a contribués à créer pour donner à Lovell les informations appropriées afin que le vaisseau spatial soit en mesure de s'amarrer avec le véhicule cible. Gemini 12 réalise alors le quatrième amarrage avec un véhicule cible Agena. La tâche suivante consiste à pratiquer le désarrimage et de renouveler la procédure d'amarrage. Lors de cette dernière, l'un des trois verrous se bloque et Lovell doit utiliser les propulseurs du Gemini pour libérer le vaisseau spatial. Aldrin s'amarre ensuite avec
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succès quelques minutes plus tard. Le plan de vol prévoit alors le démarrage du moteur principal de l'Agena afin de placer l'engin spatial couplé sur une orbite plus haute. Comme l'Agena avait subi une perte de pression huit minutes après son lancement dans une partie du moteur, les directeurs de mission et de vol décident de ne pas risquer l'allumage du moteur principal. Il s'agit du seul objectif de mission qui n'est pas atteint. Au lieu de cela, le système de propulsion secondaire de l'Agena est utilisé pour permettre au vaisseau spatial de voir l'éclipse solaire du 12 novembre 1966
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en Amérique du Sud, que Lovell et Aldrin photographient à travers les fenêtres du vaisseau spatial. Aldrin réalise trois sorties extravéhiculaires. La première est une sortie debout le , dans lequel la porte du vaisseau spatial est ouverte et Aldrin doit se lever sans quitter le vaisseau spatial. Cette sortie debout imite certaines des actions qu'il effectuera pendant sa prochaine sortie libre, afin de pouvoir comparer l'effort déployé entre les deux. Il établit un record de sorties extravéhiculaires de deux heures et vingt minutes. Le lendemain, l'astronaute effectue sa sortie libre et, relié par un cordon de neuf mètres, il
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avance grâce aux poignées nouvellement installées jusqu'à l'Agena pour y installer un câble nécessaire à l'expérience de stabilisation par gradient de gravité. Aldrin effectue de nombreuses tâches, notamment l'installation de connecteurs électriques et d'outils de test nécessaires au programme Apollo. Une douzaine de périodes de repos de deux minutes l'empêchent de se fatiguer et sa deuxième sortie se termine après deux heures et six minutes. Une troisième sortie, non prévue, de est réalisée le . Au cours de celle-ci, Aldrin prend des photographies, mène des expériences et met au rebut certains articles inutiles pour alléger le vaisseau. Le , l'équipage
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active le système de rentrée automatique et amerrit dans l'océan Atlantique. Il est récupéré par un hélicoptère qui emmène Lovell et Aldrin au porte-avions en attente à proximité. Après la mission, la femme d'Aldrin réalise qu'il est dépressif, chose qu'elle n'avait jamais constatée auparavant. Programme Apollo et Apollo 11 Lorsque le programme Gemini s'achève, la NASA choisit le groupe des astronautes à partir desquels seront constitués les équipages des prochaines missions du programme Apollo, celui-ci fonctionnant avec des équipages de trois hommes. Au début du programme, en , un incendie lors d'une répétition au sol coûte la vie à l'équipage
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d'Apollo 1 (Virgil Grissom, Edward White et Roger B. Chaffee) et le groupe est de nouveau modifié. Lovell et Aldrin se retrouvent associés avec Neil Armstrong. Ce dernier l'est en tant que commandant, Lovell en tant que pilote du module de commande et de service et Aldrin en tant que pilote du module lunaire. L'équipage Armstrong-Lovell-Aldrin est d'abord affecté comme équipage de réserve de la mission Apollo 9 le . Finalement, Fred Haise remplace Lovell car ce dernier prend la place dans l'équipage principal de Michael Collins, qui souffre de la colonne vertébrale. En raison de retards dans la conception
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et la fabrication du module lunaire, les équipages principaux et de réserve d'Apollo 8 et d'Apollo 9 s'échangent. Aldrin se retrouve donc réserviste d'Apollo 8, qui, en , sera la toute première mission humaine à orbiter autour de la Lune. Après un nouveau remplacement avec l'arrivée de Collins, rétabli, à la place de Haise comme pilote du module de commande et de service, le , l'équipage Armstrong-Collins-Aldrin est finalement affecté à la mission Apollo 11 dans le cadre de la rotation normale sur trois missions. Apollo 11 est la deuxième mission spatiale américaine entièrement composée d'astronautes qui disposent déjà d'une
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expérience dans l'espace, la première étant Apollo 10. La prochaine ne le sera qu'en 1988 avec la STS-26. Deke Slayton, responsable des missions de vol des astronautes, donne à Armstrong la possibilité de remplacer Aldrin par Lovell. Bien que de personnalités différentes, Armstrong décline la proposition, déclarant qu'il n'a aucun problème à travailler avec Aldrin et estimant que Lovell mérite son propre commandement. Les premières versions de la planification d'une sortie extravéhiculaire sur la Lune mentionnent que le pilote du module lunaire est le premier à poser son pied sur la surface lunaire. Quand Aldrin apprend que cela pourrait être
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modifié, il fait pression au sein de la NASA pour que la procédure initiale soit suivie. Plusieurs facteurs contribuent à la décision finale, notamment le positionnement physique des astronautes dans le module lunaire très compact ou l'habitude et l'expérience de l'utilisation de certains tableaux de bord. C'est pour ces raisons qu'Armstrong est le premier à pouvoir quitter le vaisseau spatial. De plus, les points de vue d'Aldrin sont peu soutenus par les astronautes expérimentés qui commandent les missions Apollo ultérieures. Collins commente qu'il pense qu'Aldrin « [avait du ressentiment] de ne pas être le premier sur la Lune plus qu'il
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appréciait être le deuxième ». Aldrin et Armstrong n'ont pas le temps d'effectuer beaucoup de formation en géologie. Le premier alunissage se concentrant davantage sur la possibilité de réaliser cette action et de prévoir le retour sur Terre en toute sécurité que sur les aspects scientifiques purs. Le duo est néanmoins formé par les géologues de la NASA et de l'Institut d'études géologiques des États-Unis (USGS). Ils font une excursion géologique dans l'ouest du Texas. La présence de la presse et d'un hélicoptère rend les activités difficiles pour Aldrin, Armstrong et leurs instructeurs. Le matin du , environ un million
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de spectateurs assistent au lancement d'Apollo 11 depuis les autoroutes et les plages situées à proximité de la base de lancement de Cap Canaveral, en Floride. Ce lancement est diffusé en direct à la télévision dans , avec environ de téléspectateurs rien qu'aux États-Unis. Des millions d'autres personnes écoutent le lancement à la radio. Propulsé par une fusée Saturn V, Apollo 11 décolle du complexe de lancement 39 au centre spatial Kennedy à UTC et entre en orbite terrestre douze minutes plus tard. Après une orbite et demie, le moteur du troisième étage S-IVB pousse l'engin spatial sur sa trajectoire
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en direction de la Lune. Environ trente minutes plus tard, les manœuvres de transposition, d'amarrage et d'extraction sont effectuées : il s'agit de séparer le module de commande et de service Columbia de l'étage S-IVB, de faire demi-tour avec et de s'amarrer avec le module lunaire Eagle. Après l'extraction du module lunaire du S-IVB, le vaisseau combiné se dirige vers la Lune, tandis que l'étage de la fusée vole sur une trajectoire au-delà du satellite naturel de la Terre. Le à UTC, Apollo 11 passe derrière la Lune et démarre son moteur de propulsion de service pour entrer en orbite
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lunaire. Dans les trente orbites qui suivent, l'équipage examine le site d'alunissage dans le sud de la mer de la Tranquillité à environ au sud-ouest du cratère Sabine D (futur cratère Collins). Le à UTC, Aldrin et Armstrong entrent dans le module lunaire Eagle et commencent les derniers préparatifs en vue de la descente lunaire. À UTC, Eagle est séparé du module de commande et de service Columbia. Collins, seul à bord de Columbia, inspecte Eagle lors du retournement de ce dernier afin de s'assurer que le module n'est pas endommagé et que le train d'atterrissage s'est correctement déployé. Tout
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au long de la descente vers la Lune, Aldrin renseigne Armstrong sur les données de navigation car il est occupé à piloter le module lunaire. Cinq minutes après le début de la descente et à d'altitude, le calculateur de guidage Apollo Guidance Computer (AGC) du module lunaire distrait l'équipage en lançant successivement plusieurs alarmes inattendues indiquant qu'il ne pourrait pas mener à bien toutes ses tâches en temps réel et doit en repousser une partie, ce qui complique l'approche finale. Eagle atterri à UTC le de justesse avec environ de carburant restant. Dans le module lunaire, en tant que diacre
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presbytérien, Aldrin est le premier à organiser une cérémonie religieuse sur la Lune. Il envoie un message radio à la Terre : « Je voudrais saisir cette occasion pour demander à toutes les personnes qui écoutent, peu importe le lieu et l'endroit où elles se trouvent, de faire une pause un instant pour contempler les événements des dernières heures et remercier tout le monde. À sa manière ». À l'aide d'une trousse que lui a donnée son pasteur, il prend communion ainsi que le pain et le vin. Enfin, il lit les paroles de Jésus-Christ extraites du Nouveau Testament (Jean,
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15:5) : « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire ». Cependant, cette cérémonie est gardée secrète et n'est pas diffusée par la NASA par crainte de recours judiciaires ; un procès étant en cours sur la lecture de la Génèse lors de la mission . En 1970, il déclare : « Il [est] intéressant de penser que le tout premier liquide jamais versé sur la Lune et le premier aliment mangé [dessus sont] des éléments de
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communion ». Dans son livre de 2009, Aldrin ajoute : « Peut-être, si je devais recommencer, je ne choisirais pas de célébrer la communion, bien que ce fût pour moi une expérience profondément significative, mais il s'agissait d'un sacrement chrétien et nous étions venus sur la Lune au nom de l'humanité tout entière, [qu'elle soit chrétienne, juive, musulmane, animiste, agnostique ou athée]. Mais à l'époque, je ne pouvais penser à un meilleur moyen de reconnaître l'énormité de l'expérience d'Apollo 11 qu'en rendant grâce à Dieu ». Aldrin cite également quelque chose de plus universel en diffusant publiquement sa lecture du
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psaume 8:3–4 de l'Ancien Testament : « Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, la Lune et les étoiles que tu as créées : qu'est-ce que l'homme, pour que tu te souviennes de lui ? » Des photographies de ces documents révèlent le développement complexe de l'expression de la foi d'Aldrin. Les préparatifs de la sortie extravéhiculaire commencent à UTC. Une fois qu'Armstrong et Aldrin sont prêts à sortir, Eagle est dépressurisé et la trappe est ouverte à le . Aldrin pose le pied sur la Lune à , dix-neuf minutes après le premier pas d'Armstrong. Armstrong et
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Aldrin deviennent respectivement la première et la deuxième personne à marcher sur la Lune. Les premiers mots d'Aldrin après son arrivée sur la Lune sont « Magnifique vue », ce à quoi Armstrong réplique : « N'est-ce pas quelque chose [de fort] ? Une vue magnifique ici ». Aldrin répond à son tour : « Magnifique désolation ». Les deux astronautes peinent à monter le Lunar Flag Assembly, assemblage télescopique qui permet de former puis de planter le drapeau des États-Unis sur le sol lunaire, mais y parviennent finalement. Aldrin salue le drapeau et Armstrong prend une photo emblématique de
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la scène. Aldrin se positionne devant la caméra et commence à expérimenter différentes méthodes de locomotion pour se déplacer sur la surface lunaire afin de rapporter ses expériences aux futurs marcheurs lunaires. Au cours de leurs expériences, le président des États-Unis Richard Nixon appelle les deux hommes pour les féliciter pour la réussite de l'alunissage. Nixon conclut en disant : « Merci beaucoup, et nous avons tous hâte de vous voir jeudi sur [l'USS] Hornet ». Aldrin répond alors : « J'attends cela avec impatience, monsieur ». Puis Aldrin inspecte le module lunaire en vue du vol retour et le
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photographie pour alimenter les équipes au sol en informations pour les misions suivantes. Aldrin et Armstrong installent ensuite un sismomètre pour analyser la structure interne de la Lune et un réflecteur laser qui permettra de mesurer la distance Terre-Lune avec une meilleure précision. Alors qu'Armstrong inspecte un cratère, Aldrin commence à prélever un échantillon du sol lunaire mais la tâche est difficile, le régolithe devenant particulièrement dur à quelques centimètres de profondeur. La plupart des photographies emblématiques d'astronautes d'Apollo 11 sur la Lune montrent Aldrin. Armstrong n'apparaissait que dans seulement deux photographies en couleur. Aldrin explique : « Au fur
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et à mesure que la séquence des opérations lunaires évoluait, Neil avait la plupart du temps un appareil photographique, et la majorité des photos prises sur la Lune, y compris [celles avec] un astronaute [me mettent en scène] ». L'examen des photographies révèle qu'il n'existe, en effet, que peu d'images de Neil Arsmtrong : « C'est peut-être ma faute, mais nous ne l'avions jamais simulé pendant notre formation ». Les deux astronautes ne s'éloignent guère du module lunaire. Aldrin réintègre lEagle en premier, mais, avant de gravir l'échelle, il raconte amusé qu'il a dû « soulager un besoin naturel dans
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[sa] poche à urine ». « À chacun sa première sur la Lune » s'explique-t-il. Avec difficulté, Armstrong et Aldrin récupèrent le film photographique Hasselblad et hissent les boîtes d'échantillons contenant de sol lunaire vers la trappe du module lunaire à l'aide d'un dispositif à poulie à câble plat. Armstrong rappelle à Aldrin qu'un sac contenant des objets commémoratifs se trouve dans la poche de sa manche et Aldrin jette le sac au sol. Il contient un bout de tissu avec l'emblème de la mission Apollo 1 (où trois astronautes ont trouvé la mort dans un incendie), des médaillons commémorant