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Deux échographies abdominales réalisées tour à tour avaient montré un liquide anéchogène de grande abondance avec un utérus vide et non gravide. | [
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] | Il s'agissait d'une demoiselle âgée de 25 ans, étudiante, qui nous avait été référée du Centre Hospitalier de Kara pour une insuffisance rénale (IR) oligo-anurique avec une créatinémie à 2210µmol/l, urémie à 46 mmol/l et une anémie sévère à 5g/dl.
Il faut noter la prise de médicament traditionnel par voie orale et endovaginale il y a trois jours dans le but de régulariser son cycle menstruel.
Elle ne présentait aucun antécédent personnel et il n'y avait pas de commémoratif familial de néphropathie.
Elle était nulligeste nullipare et n'avait signalé aucun traumatisme abdominal notable précédant l'hospitalisation.
L'examen clinique à l'entrée avait noté une pression artérielle à 120/80 mmHg, un bon état général, un syndrome anémique clinique, un abdomen légèrement augmenté de volume et des lésions ulcéreuses endovaginales.
La première biologie a confirmé l'IR majeure avec 2652 µmol/l de créatinine et 50 mmol/l d'urée, l'ionogramme sanguin était normal, et la NFS notait anémie sévère à 4,5g/dl et une thrombopénie à 88000/mm 3.
Devant ce tableau, elle a été hospitalisée dans un service de soins intensifs, et avait été mise en hémodialyse quotidienne avec des séances courtes de 2 heures de temps et avait bénéficié d'une transfusion de 5 poches de culot globulaire.
Trois jours après la patiente avait signalé des douleurs abdominales.
L'examen de cet abdomen avait montré un abdomen souple, mât, augmenté de volume, sensible dans son ensemble avec un cri de l'ombilic.
Le dosage des beta HCG plasmatique était négatif.
Deux échographies abdominales réalisées tour à tour avaient montré un liquide anéchogène de grande abondance avec un utérus vide et non gravide.
Une ponction exploratrice réalisée avait ramené un liquide hématique non coagulable.
Les reins étaient modérément dédifférenciés de taille conservée.
On notait ailleurs une hépatomégalie homogène aux pourtours réguliers avec un pancréas normal.
Une nouvelle biologie réalisée avait permis de noter la persistance de l'anémie malgré les transfusions itératives avec un taux d'hémoglobine à 6,2g/dl sans schizocytes, l'haptoglobine était normale, les LDH à 600 UI/l, une thrombopénie à 45000/mm 3, un TP à 31 %, D-dimères à 800 ng/ml.
Il n'y avait pas de troubles phosphocalcique, l'électrophorèse des protides sériques était normale.
Une tomodensitométrie abdominale réalisée avait permis d'objectiver un hématome sous capsulaire spontané rompu de la rate.
Une prise en charge chirurgicale avec splénectomie totale avait été réalisée après correction des troubles de l'hémostase.
L'examen anatomopathologique réalisé confirme qu'il s'agissait bien d'un hématome sous capsulaire avec fracture de la rate sans signe de malignité.
Les suites opératoires avaient été simples.
Les séances de dialyse s'étaient poursuivies avec une crise polyurique survenue au cinquième jour post opératoire.
Le bilan sanguin réalisé avait montré un taux d'hémoglobine à 10g/dl, les plaquettes à 135000/mm 3, Un TP à 65 %, une urémie à 11,6mmol/l et une créatininémie à 530µmol/l.
A 4 semaines de l'hospitalisation, elle a présenté une récupération partielle de sa fonction rénale qui s'est stabilisée autour de 265µmol/l de créatinine équivalent à une clairance MDRD calculée à 25,52ml/min/1,73m 2.
| FR100806 |
Une ponction exploratrice réalisée avait ramené un liquide hématique non coagulable. | [
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] | Il s'agissait d'une demoiselle âgée de 25 ans, étudiante, qui nous avait été référée du Centre Hospitalier de Kara pour une insuffisance rénale (IR) oligo-anurique avec une créatinémie à 2210µmol/l, urémie à 46 mmol/l et une anémie sévère à 5g/dl.
Il faut noter la prise de médicament traditionnel par voie orale et endovaginale il y a trois jours dans le but de régulariser son cycle menstruel.
Elle ne présentait aucun antécédent personnel et il n'y avait pas de commémoratif familial de néphropathie.
Elle était nulligeste nullipare et n'avait signalé aucun traumatisme abdominal notable précédant l'hospitalisation.
L'examen clinique à l'entrée avait noté une pression artérielle à 120/80 mmHg, un bon état général, un syndrome anémique clinique, un abdomen légèrement augmenté de volume et des lésions ulcéreuses endovaginales.
La première biologie a confirmé l'IR majeure avec 2652 µmol/l de créatinine et 50 mmol/l d'urée, l'ionogramme sanguin était normal, et la NFS notait anémie sévère à 4,5g/dl et une thrombopénie à 88000/mm 3.
Devant ce tableau, elle a été hospitalisée dans un service de soins intensifs, et avait été mise en hémodialyse quotidienne avec des séances courtes de 2 heures de temps et avait bénéficié d'une transfusion de 5 poches de culot globulaire.
Trois jours après la patiente avait signalé des douleurs abdominales.
L'examen de cet abdomen avait montré un abdomen souple, mât, augmenté de volume, sensible dans son ensemble avec un cri de l'ombilic.
Le dosage des beta HCG plasmatique était négatif.
Deux échographies abdominales réalisées tour à tour avaient montré un liquide anéchogène de grande abondance avec un utérus vide et non gravide.
Une ponction exploratrice réalisée avait ramené un liquide hématique non coagulable.
Les reins étaient modérément dédifférenciés de taille conservée.
On notait ailleurs une hépatomégalie homogène aux pourtours réguliers avec un pancréas normal.
Une nouvelle biologie réalisée avait permis de noter la persistance de l'anémie malgré les transfusions itératives avec un taux d'hémoglobine à 6,2g/dl sans schizocytes, l'haptoglobine était normale, les LDH à 600 UI/l, une thrombopénie à 45000/mm 3, un TP à 31 %, D-dimères à 800 ng/ml.
Il n'y avait pas de troubles phosphocalcique, l'électrophorèse des protides sériques était normale.
Une tomodensitométrie abdominale réalisée avait permis d'objectiver un hématome sous capsulaire spontané rompu de la rate.
Une prise en charge chirurgicale avec splénectomie totale avait été réalisée après correction des troubles de l'hémostase.
L'examen anatomopathologique réalisé confirme qu'il s'agissait bien d'un hématome sous capsulaire avec fracture de la rate sans signe de malignité.
Les suites opératoires avaient été simples.
Les séances de dialyse s'étaient poursuivies avec une crise polyurique survenue au cinquième jour post opératoire.
Le bilan sanguin réalisé avait montré un taux d'hémoglobine à 10g/dl, les plaquettes à 135000/mm 3, Un TP à 65 %, une urémie à 11,6mmol/l et une créatininémie à 530µmol/l.
A 4 semaines de l'hospitalisation, elle a présenté une récupération partielle de sa fonction rénale qui s'est stabilisée autour de 265µmol/l de créatinine équivalent à une clairance MDRD calculée à 25,52ml/min/1,73m 2.
| FR100806 |
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La première biologie a confirmé l'IR majeure avec 2652 µmol/l de créatinine et 50 mmol/l d'urée, l'ionogramme sanguin était normal, et la NFS notait anémie sévère à 4,5g/dl et une thrombopénie à 88000/mm 3.
Devant ce tableau, elle a été hospitalisée dans un service de soins intensifs, et avait été mise en hémodialyse quotidienne avec des séances courtes de 2 heures de temps et avait bénéficié d'une transfusion de 5 poches de culot globulaire.
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L'examen de cet abdomen avait montré un abdomen souple, mât, augmenté de volume, sensible dans son ensemble avec un cri de l'ombilic.
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Une nouvelle biologie réalisée avait permis de noter la persistance de l'anémie malgré les transfusions itératives avec un taux d'hémoglobine à 6,2g/dl sans schizocytes, l'haptoglobine était normale, les LDH à 600 UI/l, une thrombopénie à 45000/mm 3, un TP à 31 %, D-dimères à 800 ng/ml.
Il n'y avait pas de troubles phosphocalcique, l'électrophorèse des protides sériques était normale.
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Une prise en charge chirurgicale avec splénectomie totale avait été réalisée après correction des troubles de l'hémostase.
L'examen anatomopathologique réalisé confirme qu'il s'agissait bien d'un hématome sous capsulaire avec fracture de la rate sans signe de malignité.
Les suites opératoires avaient été simples.
Les séances de dialyse s'étaient poursuivies avec une crise polyurique survenue au cinquième jour post opératoire.
Le bilan sanguin réalisé avait montré un taux d'hémoglobine à 10g/dl, les plaquettes à 135000/mm 3, Un TP à 65 %, une urémie à 11,6mmol/l et une créatininémie à 530µmol/l.
A 4 semaines de l'hospitalisation, elle a présenté une récupération partielle de sa fonction rénale qui s'est stabilisée autour de 265µmol/l de créatinine équivalent à une clairance MDRD calculée à 25,52ml/min/1,73m 2.
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] | Il s'agissait d'une demoiselle âgée de 25 ans, étudiante, qui nous avait été référée du Centre Hospitalier de Kara pour une insuffisance rénale (IR) oligo-anurique avec une créatinémie à 2210µmol/l, urémie à 46 mmol/l et une anémie sévère à 5g/dl.
Il faut noter la prise de médicament traditionnel par voie orale et endovaginale il y a trois jours dans le but de régulariser son cycle menstruel.
Elle ne présentait aucun antécédent personnel et il n'y avait pas de commémoratif familial de néphropathie.
Elle était nulligeste nullipare et n'avait signalé aucun traumatisme abdominal notable précédant l'hospitalisation.
L'examen clinique à l'entrée avait noté une pression artérielle à 120/80 mmHg, un bon état général, un syndrome anémique clinique, un abdomen légèrement augmenté de volume et des lésions ulcéreuses endovaginales.
La première biologie a confirmé l'IR majeure avec 2652 µmol/l de créatinine et 50 mmol/l d'urée, l'ionogramme sanguin était normal, et la NFS notait anémie sévère à 4,5g/dl et une thrombopénie à 88000/mm 3.
Devant ce tableau, elle a été hospitalisée dans un service de soins intensifs, et avait été mise en hémodialyse quotidienne avec des séances courtes de 2 heures de temps et avait bénéficié d'une transfusion de 5 poches de culot globulaire.
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L'examen de cet abdomen avait montré un abdomen souple, mât, augmenté de volume, sensible dans son ensemble avec un cri de l'ombilic.
Le dosage des beta HCG plasmatique était négatif.
Deux échographies abdominales réalisées tour à tour avaient montré un liquide anéchogène de grande abondance avec un utérus vide et non gravide.
Une ponction exploratrice réalisée avait ramené un liquide hématique non coagulable.
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On notait ailleurs une hépatomégalie homogène aux pourtours réguliers avec un pancréas normal.
Une nouvelle biologie réalisée avait permis de noter la persistance de l'anémie malgré les transfusions itératives avec un taux d'hémoglobine à 6,2g/dl sans schizocytes, l'haptoglobine était normale, les LDH à 600 UI/l, une thrombopénie à 45000/mm 3, un TP à 31 %, D-dimères à 800 ng/ml.
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Une prise en charge chirurgicale avec splénectomie totale avait été réalisée après correction des troubles de l'hémostase.
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Les suites opératoires avaient été simples.
Les séances de dialyse s'étaient poursuivies avec une crise polyurique survenue au cinquième jour post opératoire.
Le bilan sanguin réalisé avait montré un taux d'hémoglobine à 10g/dl, les plaquettes à 135000/mm 3, Un TP à 65 %, une urémie à 11,6mmol/l et une créatininémie à 530µmol/l.
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] | Il s'agissait d'une demoiselle âgée de 25 ans, étudiante, qui nous avait été référée du Centre Hospitalier de Kara pour une insuffisance rénale (IR) oligo-anurique avec une créatinémie à 2210µmol/l, urémie à 46 mmol/l et une anémie sévère à 5g/dl.
Il faut noter la prise de médicament traditionnel par voie orale et endovaginale il y a trois jours dans le but de régulariser son cycle menstruel.
Elle ne présentait aucun antécédent personnel et il n'y avait pas de commémoratif familial de néphropathie.
Elle était nulligeste nullipare et n'avait signalé aucun traumatisme abdominal notable précédant l'hospitalisation.
L'examen clinique à l'entrée avait noté une pression artérielle à 120/80 mmHg, un bon état général, un syndrome anémique clinique, un abdomen légèrement augmenté de volume et des lésions ulcéreuses endovaginales.
La première biologie a confirmé l'IR majeure avec 2652 µmol/l de créatinine et 50 mmol/l d'urée, l'ionogramme sanguin était normal, et la NFS notait anémie sévère à 4,5g/dl et une thrombopénie à 88000/mm 3.
Devant ce tableau, elle a été hospitalisée dans un service de soins intensifs, et avait été mise en hémodialyse quotidienne avec des séances courtes de 2 heures de temps et avait bénéficié d'une transfusion de 5 poches de culot globulaire.
Trois jours après la patiente avait signalé des douleurs abdominales.
L'examen de cet abdomen avait montré un abdomen souple, mât, augmenté de volume, sensible dans son ensemble avec un cri de l'ombilic.
Le dosage des beta HCG plasmatique était négatif.
Deux échographies abdominales réalisées tour à tour avaient montré un liquide anéchogène de grande abondance avec un utérus vide et non gravide.
Une ponction exploratrice réalisée avait ramené un liquide hématique non coagulable.
Les reins étaient modérément dédifférenciés de taille conservée.
On notait ailleurs une hépatomégalie homogène aux pourtours réguliers avec un pancréas normal.
Une nouvelle biologie réalisée avait permis de noter la persistance de l'anémie malgré les transfusions itératives avec un taux d'hémoglobine à 6,2g/dl sans schizocytes, l'haptoglobine était normale, les LDH à 600 UI/l, une thrombopénie à 45000/mm 3, un TP à 31 %, D-dimères à 800 ng/ml.
Il n'y avait pas de troubles phosphocalcique, l'électrophorèse des protides sériques était normale.
Une tomodensitométrie abdominale réalisée avait permis d'objectiver un hématome sous capsulaire spontané rompu de la rate.
Une prise en charge chirurgicale avec splénectomie totale avait été réalisée après correction des troubles de l'hémostase.
L'examen anatomopathologique réalisé confirme qu'il s'agissait bien d'un hématome sous capsulaire avec fracture de la rate sans signe de malignité.
Les suites opératoires avaient été simples.
Les séances de dialyse s'étaient poursuivies avec une crise polyurique survenue au cinquième jour post opératoire.
Le bilan sanguin réalisé avait montré un taux d'hémoglobine à 10g/dl, les plaquettes à 135000/mm 3, Un TP à 65 %, une urémie à 11,6mmol/l et une créatininémie à 530µmol/l.
A 4 semaines de l'hospitalisation, elle a présenté une récupération partielle de sa fonction rénale qui s'est stabilisée autour de 265µmol/l de créatinine équivalent à une clairance MDRD calculée à 25,52ml/min/1,73m 2.
| FR100806 |
Il n'y avait pas de troubles phosphocalcique, l'électrophorèse des protides sériques était normale. | [
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] | Il s'agissait d'une demoiselle âgée de 25 ans, étudiante, qui nous avait été référée du Centre Hospitalier de Kara pour une insuffisance rénale (IR) oligo-anurique avec une créatinémie à 2210µmol/l, urémie à 46 mmol/l et une anémie sévère à 5g/dl.
Il faut noter la prise de médicament traditionnel par voie orale et endovaginale il y a trois jours dans le but de régulariser son cycle menstruel.
Elle ne présentait aucun antécédent personnel et il n'y avait pas de commémoratif familial de néphropathie.
Elle était nulligeste nullipare et n'avait signalé aucun traumatisme abdominal notable précédant l'hospitalisation.
L'examen clinique à l'entrée avait noté une pression artérielle à 120/80 mmHg, un bon état général, un syndrome anémique clinique, un abdomen légèrement augmenté de volume et des lésions ulcéreuses endovaginales.
La première biologie a confirmé l'IR majeure avec 2652 µmol/l de créatinine et 50 mmol/l d'urée, l'ionogramme sanguin était normal, et la NFS notait anémie sévère à 4,5g/dl et une thrombopénie à 88000/mm 3.
Devant ce tableau, elle a été hospitalisée dans un service de soins intensifs, et avait été mise en hémodialyse quotidienne avec des séances courtes de 2 heures de temps et avait bénéficié d'une transfusion de 5 poches de culot globulaire.
Trois jours après la patiente avait signalé des douleurs abdominales.
L'examen de cet abdomen avait montré un abdomen souple, mât, augmenté de volume, sensible dans son ensemble avec un cri de l'ombilic.
Le dosage des beta HCG plasmatique était négatif.
Deux échographies abdominales réalisées tour à tour avaient montré un liquide anéchogène de grande abondance avec un utérus vide et non gravide.
Une ponction exploratrice réalisée avait ramené un liquide hématique non coagulable.
Les reins étaient modérément dédifférenciés de taille conservée.
On notait ailleurs une hépatomégalie homogène aux pourtours réguliers avec un pancréas normal.
Une nouvelle biologie réalisée avait permis de noter la persistance de l'anémie malgré les transfusions itératives avec un taux d'hémoglobine à 6,2g/dl sans schizocytes, l'haptoglobine était normale, les LDH à 600 UI/l, une thrombopénie à 45000/mm 3, un TP à 31 %, D-dimères à 800 ng/ml.
Il n'y avait pas de troubles phosphocalcique, l'électrophorèse des protides sériques était normale.
Une tomodensitométrie abdominale réalisée avait permis d'objectiver un hématome sous capsulaire spontané rompu de la rate.
Une prise en charge chirurgicale avec splénectomie totale avait été réalisée après correction des troubles de l'hémostase.
L'examen anatomopathologique réalisé confirme qu'il s'agissait bien d'un hématome sous capsulaire avec fracture de la rate sans signe de malignité.
Les suites opératoires avaient été simples.
Les séances de dialyse s'étaient poursuivies avec une crise polyurique survenue au cinquième jour post opératoire.
Le bilan sanguin réalisé avait montré un taux d'hémoglobine à 10g/dl, les plaquettes à 135000/mm 3, Un TP à 65 %, une urémie à 11,6mmol/l et une créatininémie à 530µmol/l.
A 4 semaines de l'hospitalisation, elle a présenté une récupération partielle de sa fonction rénale qui s'est stabilisée autour de 265µmol/l de créatinine équivalent à une clairance MDRD calculée à 25,52ml/min/1,73m 2.
| FR100806 |
Une tomodensitométrie abdominale réalisée avait permis d'objectiver un hématome sous capsulaire spontané rompu de la rate. | [
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121
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] | Il s'agissait d'une demoiselle âgée de 25 ans, étudiante, qui nous avait été référée du Centre Hospitalier de Kara pour une insuffisance rénale (IR) oligo-anurique avec une créatinémie à 2210µmol/l, urémie à 46 mmol/l et une anémie sévère à 5g/dl.
Il faut noter la prise de médicament traditionnel par voie orale et endovaginale il y a trois jours dans le but de régulariser son cycle menstruel.
Elle ne présentait aucun antécédent personnel et il n'y avait pas de commémoratif familial de néphropathie.
Elle était nulligeste nullipare et n'avait signalé aucun traumatisme abdominal notable précédant l'hospitalisation.
L'examen clinique à l'entrée avait noté une pression artérielle à 120/80 mmHg, un bon état général, un syndrome anémique clinique, un abdomen légèrement augmenté de volume et des lésions ulcéreuses endovaginales.
La première biologie a confirmé l'IR majeure avec 2652 µmol/l de créatinine et 50 mmol/l d'urée, l'ionogramme sanguin était normal, et la NFS notait anémie sévère à 4,5g/dl et une thrombopénie à 88000/mm 3.
Devant ce tableau, elle a été hospitalisée dans un service de soins intensifs, et avait été mise en hémodialyse quotidienne avec des séances courtes de 2 heures de temps et avait bénéficié d'une transfusion de 5 poches de culot globulaire.
Trois jours après la patiente avait signalé des douleurs abdominales.
L'examen de cet abdomen avait montré un abdomen souple, mât, augmenté de volume, sensible dans son ensemble avec un cri de l'ombilic.
Le dosage des beta HCG plasmatique était négatif.
Deux échographies abdominales réalisées tour à tour avaient montré un liquide anéchogène de grande abondance avec un utérus vide et non gravide.
Une ponction exploratrice réalisée avait ramené un liquide hématique non coagulable.
Les reins étaient modérément dédifférenciés de taille conservée.
On notait ailleurs une hépatomégalie homogène aux pourtours réguliers avec un pancréas normal.
Une nouvelle biologie réalisée avait permis de noter la persistance de l'anémie malgré les transfusions itératives avec un taux d'hémoglobine à 6,2g/dl sans schizocytes, l'haptoglobine était normale, les LDH à 600 UI/l, une thrombopénie à 45000/mm 3, un TP à 31 %, D-dimères à 800 ng/ml.
Il n'y avait pas de troubles phosphocalcique, l'électrophorèse des protides sériques était normale.
Une tomodensitométrie abdominale réalisée avait permis d'objectiver un hématome sous capsulaire spontané rompu de la rate.
Une prise en charge chirurgicale avec splénectomie totale avait été réalisée après correction des troubles de l'hémostase.
L'examen anatomopathologique réalisé confirme qu'il s'agissait bien d'un hématome sous capsulaire avec fracture de la rate sans signe de malignité.
Les suites opératoires avaient été simples.
Les séances de dialyse s'étaient poursuivies avec une crise polyurique survenue au cinquième jour post opératoire.
Le bilan sanguin réalisé avait montré un taux d'hémoglobine à 10g/dl, les plaquettes à 135000/mm 3, Un TP à 65 %, une urémie à 11,6mmol/l et une créatininémie à 530µmol/l.
A 4 semaines de l'hospitalisation, elle a présenté une récupération partielle de sa fonction rénale qui s'est stabilisée autour de 265µmol/l de créatinine équivalent à une clairance MDRD calculée à 25,52ml/min/1,73m 2.
| FR100806 |
Une prise en charge chirurgicale avec splénectomie totale avait été réalisée après correction des troubles de l'hémostase. | [
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] | Il s'agissait d'une demoiselle âgée de 25 ans, étudiante, qui nous avait été référée du Centre Hospitalier de Kara pour une insuffisance rénale (IR) oligo-anurique avec une créatinémie à 2210µmol/l, urémie à 46 mmol/l et une anémie sévère à 5g/dl.
Il faut noter la prise de médicament traditionnel par voie orale et endovaginale il y a trois jours dans le but de régulariser son cycle menstruel.
Elle ne présentait aucun antécédent personnel et il n'y avait pas de commémoratif familial de néphropathie.
Elle était nulligeste nullipare et n'avait signalé aucun traumatisme abdominal notable précédant l'hospitalisation.
L'examen clinique à l'entrée avait noté une pression artérielle à 120/80 mmHg, un bon état général, un syndrome anémique clinique, un abdomen légèrement augmenté de volume et des lésions ulcéreuses endovaginales.
La première biologie a confirmé l'IR majeure avec 2652 µmol/l de créatinine et 50 mmol/l d'urée, l'ionogramme sanguin était normal, et la NFS notait anémie sévère à 4,5g/dl et une thrombopénie à 88000/mm 3.
Devant ce tableau, elle a été hospitalisée dans un service de soins intensifs, et avait été mise en hémodialyse quotidienne avec des séances courtes de 2 heures de temps et avait bénéficié d'une transfusion de 5 poches de culot globulaire.
Trois jours après la patiente avait signalé des douleurs abdominales.
L'examen de cet abdomen avait montré un abdomen souple, mât, augmenté de volume, sensible dans son ensemble avec un cri de l'ombilic.
Le dosage des beta HCG plasmatique était négatif.
Deux échographies abdominales réalisées tour à tour avaient montré un liquide anéchogène de grande abondance avec un utérus vide et non gravide.
Une ponction exploratrice réalisée avait ramené un liquide hématique non coagulable.
Les reins étaient modérément dédifférenciés de taille conservée.
On notait ailleurs une hépatomégalie homogène aux pourtours réguliers avec un pancréas normal.
Une nouvelle biologie réalisée avait permis de noter la persistance de l'anémie malgré les transfusions itératives avec un taux d'hémoglobine à 6,2g/dl sans schizocytes, l'haptoglobine était normale, les LDH à 600 UI/l, une thrombopénie à 45000/mm 3, un TP à 31 %, D-dimères à 800 ng/ml.
Il n'y avait pas de troubles phosphocalcique, l'électrophorèse des protides sériques était normale.
Une tomodensitométrie abdominale réalisée avait permis d'objectiver un hématome sous capsulaire spontané rompu de la rate.
Une prise en charge chirurgicale avec splénectomie totale avait été réalisée après correction des troubles de l'hémostase.
L'examen anatomopathologique réalisé confirme qu'il s'agissait bien d'un hématome sous capsulaire avec fracture de la rate sans signe de malignité.
Les suites opératoires avaient été simples.
Les séances de dialyse s'étaient poursuivies avec une crise polyurique survenue au cinquième jour post opératoire.
Le bilan sanguin réalisé avait montré un taux d'hémoglobine à 10g/dl, les plaquettes à 135000/mm 3, Un TP à 65 %, une urémie à 11,6mmol/l et une créatininémie à 530µmol/l.
A 4 semaines de l'hospitalisation, elle a présenté une récupération partielle de sa fonction rénale qui s'est stabilisée autour de 265µmol/l de créatinine équivalent à une clairance MDRD calculée à 25,52ml/min/1,73m 2.
| FR100806 |
L'examen anatomopathologique réalisé confirme qu'il s'agissait bien d'un hématome sous capsulaire avec fracture de la rate sans signe de malignité. | [
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"text": "hématome",
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{
"id": "9081",
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"text": "la rate",
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] | Il s'agissait d'une demoiselle âgée de 25 ans, étudiante, qui nous avait été référée du Centre Hospitalier de Kara pour une insuffisance rénale (IR) oligo-anurique avec une créatinémie à 2210µmol/l, urémie à 46 mmol/l et une anémie sévère à 5g/dl.
Il faut noter la prise de médicament traditionnel par voie orale et endovaginale il y a trois jours dans le but de régulariser son cycle menstruel.
Elle ne présentait aucun antécédent personnel et il n'y avait pas de commémoratif familial de néphropathie.
Elle était nulligeste nullipare et n'avait signalé aucun traumatisme abdominal notable précédant l'hospitalisation.
L'examen clinique à l'entrée avait noté une pression artérielle à 120/80 mmHg, un bon état général, un syndrome anémique clinique, un abdomen légèrement augmenté de volume et des lésions ulcéreuses endovaginales.
La première biologie a confirmé l'IR majeure avec 2652 µmol/l de créatinine et 50 mmol/l d'urée, l'ionogramme sanguin était normal, et la NFS notait anémie sévère à 4,5g/dl et une thrombopénie à 88000/mm 3.
Devant ce tableau, elle a été hospitalisée dans un service de soins intensifs, et avait été mise en hémodialyse quotidienne avec des séances courtes de 2 heures de temps et avait bénéficié d'une transfusion de 5 poches de culot globulaire.
Trois jours après la patiente avait signalé des douleurs abdominales.
L'examen de cet abdomen avait montré un abdomen souple, mât, augmenté de volume, sensible dans son ensemble avec un cri de l'ombilic.
Le dosage des beta HCG plasmatique était négatif.
Deux échographies abdominales réalisées tour à tour avaient montré un liquide anéchogène de grande abondance avec un utérus vide et non gravide.
Une ponction exploratrice réalisée avait ramené un liquide hématique non coagulable.
Les reins étaient modérément dédifférenciés de taille conservée.
On notait ailleurs une hépatomégalie homogène aux pourtours réguliers avec un pancréas normal.
Une nouvelle biologie réalisée avait permis de noter la persistance de l'anémie malgré les transfusions itératives avec un taux d'hémoglobine à 6,2g/dl sans schizocytes, l'haptoglobine était normale, les LDH à 600 UI/l, une thrombopénie à 45000/mm 3, un TP à 31 %, D-dimères à 800 ng/ml.
Il n'y avait pas de troubles phosphocalcique, l'électrophorèse des protides sériques était normale.
Une tomodensitométrie abdominale réalisée avait permis d'objectiver un hématome sous capsulaire spontané rompu de la rate.
Une prise en charge chirurgicale avec splénectomie totale avait été réalisée après correction des troubles de l'hémostase.
L'examen anatomopathologique réalisé confirme qu'il s'agissait bien d'un hématome sous capsulaire avec fracture de la rate sans signe de malignité.
Les suites opératoires avaient été simples.
Les séances de dialyse s'étaient poursuivies avec une crise polyurique survenue au cinquième jour post opératoire.
Le bilan sanguin réalisé avait montré un taux d'hémoglobine à 10g/dl, les plaquettes à 135000/mm 3, Un TP à 65 %, une urémie à 11,6mmol/l et une créatininémie à 530µmol/l.
A 4 semaines de l'hospitalisation, elle a présenté une récupération partielle de sa fonction rénale qui s'est stabilisée autour de 265µmol/l de créatinine équivalent à une clairance MDRD calculée à 25,52ml/min/1,73m 2.
| FR100806 |
Les suites opératoires avaient été simples. | [
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] | Il s'agissait d'une demoiselle âgée de 25 ans, étudiante, qui nous avait été référée du Centre Hospitalier de Kara pour une insuffisance rénale (IR) oligo-anurique avec une créatinémie à 2210µmol/l, urémie à 46 mmol/l et une anémie sévère à 5g/dl.
Il faut noter la prise de médicament traditionnel par voie orale et endovaginale il y a trois jours dans le but de régulariser son cycle menstruel.
Elle ne présentait aucun antécédent personnel et il n'y avait pas de commémoratif familial de néphropathie.
Elle était nulligeste nullipare et n'avait signalé aucun traumatisme abdominal notable précédant l'hospitalisation.
L'examen clinique à l'entrée avait noté une pression artérielle à 120/80 mmHg, un bon état général, un syndrome anémique clinique, un abdomen légèrement augmenté de volume et des lésions ulcéreuses endovaginales.
La première biologie a confirmé l'IR majeure avec 2652 µmol/l de créatinine et 50 mmol/l d'urée, l'ionogramme sanguin était normal, et la NFS notait anémie sévère à 4,5g/dl et une thrombopénie à 88000/mm 3.
Devant ce tableau, elle a été hospitalisée dans un service de soins intensifs, et avait été mise en hémodialyse quotidienne avec des séances courtes de 2 heures de temps et avait bénéficié d'une transfusion de 5 poches de culot globulaire.
Trois jours après la patiente avait signalé des douleurs abdominales.
L'examen de cet abdomen avait montré un abdomen souple, mât, augmenté de volume, sensible dans son ensemble avec un cri de l'ombilic.
Le dosage des beta HCG plasmatique était négatif.
Deux échographies abdominales réalisées tour à tour avaient montré un liquide anéchogène de grande abondance avec un utérus vide et non gravide.
Une ponction exploratrice réalisée avait ramené un liquide hématique non coagulable.
Les reins étaient modérément dédifférenciés de taille conservée.
On notait ailleurs une hépatomégalie homogène aux pourtours réguliers avec un pancréas normal.
Une nouvelle biologie réalisée avait permis de noter la persistance de l'anémie malgré les transfusions itératives avec un taux d'hémoglobine à 6,2g/dl sans schizocytes, l'haptoglobine était normale, les LDH à 600 UI/l, une thrombopénie à 45000/mm 3, un TP à 31 %, D-dimères à 800 ng/ml.
Il n'y avait pas de troubles phosphocalcique, l'électrophorèse des protides sériques était normale.
Une tomodensitométrie abdominale réalisée avait permis d'objectiver un hématome sous capsulaire spontané rompu de la rate.
Une prise en charge chirurgicale avec splénectomie totale avait été réalisée après correction des troubles de l'hémostase.
L'examen anatomopathologique réalisé confirme qu'il s'agissait bien d'un hématome sous capsulaire avec fracture de la rate sans signe de malignité.
Les suites opératoires avaient été simples.
Les séances de dialyse s'étaient poursuivies avec une crise polyurique survenue au cinquième jour post opératoire.
Le bilan sanguin réalisé avait montré un taux d'hémoglobine à 10g/dl, les plaquettes à 135000/mm 3, Un TP à 65 %, une urémie à 11,6mmol/l et une créatininémie à 530µmol/l.
A 4 semaines de l'hospitalisation, elle a présenté une récupération partielle de sa fonction rénale qui s'est stabilisée autour de 265µmol/l de créatinine équivalent à une clairance MDRD calculée à 25,52ml/min/1,73m 2.
| FR100806 |
Les séances de dialyse s'étaient poursuivies avec une crise polyurique survenue au cinquième jour post opératoire. | [
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] | Il s'agissait d'une demoiselle âgée de 25 ans, étudiante, qui nous avait été référée du Centre Hospitalier de Kara pour une insuffisance rénale (IR) oligo-anurique avec une créatinémie à 2210µmol/l, urémie à 46 mmol/l et une anémie sévère à 5g/dl.
Il faut noter la prise de médicament traditionnel par voie orale et endovaginale il y a trois jours dans le but de régulariser son cycle menstruel.
Elle ne présentait aucun antécédent personnel et il n'y avait pas de commémoratif familial de néphropathie.
Elle était nulligeste nullipare et n'avait signalé aucun traumatisme abdominal notable précédant l'hospitalisation.
L'examen clinique à l'entrée avait noté une pression artérielle à 120/80 mmHg, un bon état général, un syndrome anémique clinique, un abdomen légèrement augmenté de volume et des lésions ulcéreuses endovaginales.
La première biologie a confirmé l'IR majeure avec 2652 µmol/l de créatinine et 50 mmol/l d'urée, l'ionogramme sanguin était normal, et la NFS notait anémie sévère à 4,5g/dl et une thrombopénie à 88000/mm 3.
Devant ce tableau, elle a été hospitalisée dans un service de soins intensifs, et avait été mise en hémodialyse quotidienne avec des séances courtes de 2 heures de temps et avait bénéficié d'une transfusion de 5 poches de culot globulaire.
Trois jours après la patiente avait signalé des douleurs abdominales.
L'examen de cet abdomen avait montré un abdomen souple, mât, augmenté de volume, sensible dans son ensemble avec un cri de l'ombilic.
Le dosage des beta HCG plasmatique était négatif.
Deux échographies abdominales réalisées tour à tour avaient montré un liquide anéchogène de grande abondance avec un utérus vide et non gravide.
Une ponction exploratrice réalisée avait ramené un liquide hématique non coagulable.
Les reins étaient modérément dédifférenciés de taille conservée.
On notait ailleurs une hépatomégalie homogène aux pourtours réguliers avec un pancréas normal.
Une nouvelle biologie réalisée avait permis de noter la persistance de l'anémie malgré les transfusions itératives avec un taux d'hémoglobine à 6,2g/dl sans schizocytes, l'haptoglobine était normale, les LDH à 600 UI/l, une thrombopénie à 45000/mm 3, un TP à 31 %, D-dimères à 800 ng/ml.
Il n'y avait pas de troubles phosphocalcique, l'électrophorèse des protides sériques était normale.
Une tomodensitométrie abdominale réalisée avait permis d'objectiver un hématome sous capsulaire spontané rompu de la rate.
Une prise en charge chirurgicale avec splénectomie totale avait été réalisée après correction des troubles de l'hémostase.
L'examen anatomopathologique réalisé confirme qu'il s'agissait bien d'un hématome sous capsulaire avec fracture de la rate sans signe de malignité.
Les suites opératoires avaient été simples.
Les séances de dialyse s'étaient poursuivies avec une crise polyurique survenue au cinquième jour post opératoire.
Le bilan sanguin réalisé avait montré un taux d'hémoglobine à 10g/dl, les plaquettes à 135000/mm 3, Un TP à 65 %, une urémie à 11,6mmol/l et une créatininémie à 530µmol/l.
A 4 semaines de l'hospitalisation, elle a présenté une récupération partielle de sa fonction rénale qui s'est stabilisée autour de 265µmol/l de créatinine équivalent à une clairance MDRD calculée à 25,52ml/min/1,73m 2.
| FR100806 |
Le bilan sanguin réalisé avait montré un taux d'hémoglobine à 10g/dl, les plaquettes à 135000/mm 3, Un TP à 65 %, une urémie à 11,6mmol/l et une créatininémie à 530µmol/l. | [
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}
] | Il s'agissait d'une demoiselle âgée de 25 ans, étudiante, qui nous avait été référée du Centre Hospitalier de Kara pour une insuffisance rénale (IR) oligo-anurique avec une créatinémie à 2210µmol/l, urémie à 46 mmol/l et une anémie sévère à 5g/dl.
Il faut noter la prise de médicament traditionnel par voie orale et endovaginale il y a trois jours dans le but de régulariser son cycle menstruel.
Elle ne présentait aucun antécédent personnel et il n'y avait pas de commémoratif familial de néphropathie.
Elle était nulligeste nullipare et n'avait signalé aucun traumatisme abdominal notable précédant l'hospitalisation.
L'examen clinique à l'entrée avait noté une pression artérielle à 120/80 mmHg, un bon état général, un syndrome anémique clinique, un abdomen légèrement augmenté de volume et des lésions ulcéreuses endovaginales.
La première biologie a confirmé l'IR majeure avec 2652 µmol/l de créatinine et 50 mmol/l d'urée, l'ionogramme sanguin était normal, et la NFS notait anémie sévère à 4,5g/dl et une thrombopénie à 88000/mm 3.
Devant ce tableau, elle a été hospitalisée dans un service de soins intensifs, et avait été mise en hémodialyse quotidienne avec des séances courtes de 2 heures de temps et avait bénéficié d'une transfusion de 5 poches de culot globulaire.
Trois jours après la patiente avait signalé des douleurs abdominales.
L'examen de cet abdomen avait montré un abdomen souple, mât, augmenté de volume, sensible dans son ensemble avec un cri de l'ombilic.
Le dosage des beta HCG plasmatique était négatif.
Deux échographies abdominales réalisées tour à tour avaient montré un liquide anéchogène de grande abondance avec un utérus vide et non gravide.
Une ponction exploratrice réalisée avait ramené un liquide hématique non coagulable.
Les reins étaient modérément dédifférenciés de taille conservée.
On notait ailleurs une hépatomégalie homogène aux pourtours réguliers avec un pancréas normal.
Une nouvelle biologie réalisée avait permis de noter la persistance de l'anémie malgré les transfusions itératives avec un taux d'hémoglobine à 6,2g/dl sans schizocytes, l'haptoglobine était normale, les LDH à 600 UI/l, une thrombopénie à 45000/mm 3, un TP à 31 %, D-dimères à 800 ng/ml.
Il n'y avait pas de troubles phosphocalcique, l'électrophorèse des protides sériques était normale.
Une tomodensitométrie abdominale réalisée avait permis d'objectiver un hématome sous capsulaire spontané rompu de la rate.
Une prise en charge chirurgicale avec splénectomie totale avait été réalisée après correction des troubles de l'hémostase.
L'examen anatomopathologique réalisé confirme qu'il s'agissait bien d'un hématome sous capsulaire avec fracture de la rate sans signe de malignité.
Les suites opératoires avaient été simples.
Les séances de dialyse s'étaient poursuivies avec une crise polyurique survenue au cinquième jour post opératoire.
Le bilan sanguin réalisé avait montré un taux d'hémoglobine à 10g/dl, les plaquettes à 135000/mm 3, Un TP à 65 %, une urémie à 11,6mmol/l et une créatininémie à 530µmol/l.
A 4 semaines de l'hospitalisation, elle a présenté une récupération partielle de sa fonction rénale qui s'est stabilisée autour de 265µmol/l de créatinine équivalent à une clairance MDRD calculée à 25,52ml/min/1,73m 2.
| FR100806 |
A 4 semaines de l'hospitalisation, elle a présenté une récupération partielle de sa fonction rénale qui s'est stabilisée autour de 265µmol/l de créatinine équivalent à une clairance MDRD calculée à 25,52ml/min/1,73m 2. | [
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}
] | Il s'agissait d'une demoiselle âgée de 25 ans, étudiante, qui nous avait été référée du Centre Hospitalier de Kara pour une insuffisance rénale (IR) oligo-anurique avec une créatinémie à 2210µmol/l, urémie à 46 mmol/l et une anémie sévère à 5g/dl.
Il faut noter la prise de médicament traditionnel par voie orale et endovaginale il y a trois jours dans le but de régulariser son cycle menstruel.
Elle ne présentait aucun antécédent personnel et il n'y avait pas de commémoratif familial de néphropathie.
Elle était nulligeste nullipare et n'avait signalé aucun traumatisme abdominal notable précédant l'hospitalisation.
L'examen clinique à l'entrée avait noté une pression artérielle à 120/80 mmHg, un bon état général, un syndrome anémique clinique, un abdomen légèrement augmenté de volume et des lésions ulcéreuses endovaginales.
La première biologie a confirmé l'IR majeure avec 2652 µmol/l de créatinine et 50 mmol/l d'urée, l'ionogramme sanguin était normal, et la NFS notait anémie sévère à 4,5g/dl et une thrombopénie à 88000/mm 3.
Devant ce tableau, elle a été hospitalisée dans un service de soins intensifs, et avait été mise en hémodialyse quotidienne avec des séances courtes de 2 heures de temps et avait bénéficié d'une transfusion de 5 poches de culot globulaire.
Trois jours après la patiente avait signalé des douleurs abdominales.
L'examen de cet abdomen avait montré un abdomen souple, mât, augmenté de volume, sensible dans son ensemble avec un cri de l'ombilic.
Le dosage des beta HCG plasmatique était négatif.
Deux échographies abdominales réalisées tour à tour avaient montré un liquide anéchogène de grande abondance avec un utérus vide et non gravide.
Une ponction exploratrice réalisée avait ramené un liquide hématique non coagulable.
Les reins étaient modérément dédifférenciés de taille conservée.
On notait ailleurs une hépatomégalie homogène aux pourtours réguliers avec un pancréas normal.
Une nouvelle biologie réalisée avait permis de noter la persistance de l'anémie malgré les transfusions itératives avec un taux d'hémoglobine à 6,2g/dl sans schizocytes, l'haptoglobine était normale, les LDH à 600 UI/l, une thrombopénie à 45000/mm 3, un TP à 31 %, D-dimères à 800 ng/ml.
Il n'y avait pas de troubles phosphocalcique, l'électrophorèse des protides sériques était normale.
Une tomodensitométrie abdominale réalisée avait permis d'objectiver un hématome sous capsulaire spontané rompu de la rate.
Une prise en charge chirurgicale avec splénectomie totale avait été réalisée après correction des troubles de l'hémostase.
L'examen anatomopathologique réalisé confirme qu'il s'agissait bien d'un hématome sous capsulaire avec fracture de la rate sans signe de malignité.
Les suites opératoires avaient été simples.
Les séances de dialyse s'étaient poursuivies avec une crise polyurique survenue au cinquième jour post opératoire.
Le bilan sanguin réalisé avait montré un taux d'hémoglobine à 10g/dl, les plaquettes à 135000/mm 3, Un TP à 65 %, une urémie à 11,6mmol/l et une créatininémie à 530µmol/l.
A 4 semaines de l'hospitalisation, elle a présenté une récupération partielle de sa fonction rénale qui s'est stabilisée autour de 265µmol/l de créatinine équivalent à une clairance MDRD calculée à 25,52ml/min/1,73m 2.
| FR100806 |
Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable. | [
{
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60
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}
] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans. | [
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"semantic_type_id": "",
"text": "35 ans",
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}
] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
Elle est ménopausée depuis 25 ans. | [
{
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}
] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement. | [
{
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"text": "consultation",
"type": "EVENT"
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{
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"text": "une année",
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] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre. | [
{
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8
],
"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "examen",
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18,
24
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{
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48
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"semantic_type_id": "",
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48
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"semantic_type_id": "C0577559",
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128
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"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "la fosse iliaque gauche",
"type": "BODYPART"
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"id": "10825",
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183
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"semantic_type_id": "",
"text": "au dessus de la symphyse pubienne",
"type": "BODYPART"
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"id": "11058",
"offsets": [
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],
"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "20cm de diamétre",
"type": "RML"
}
] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
L'examen des seins était sans anomalie. | [
{
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2,
8
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"semantic_type_id": "",
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},
{
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"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "anomalie",
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},
{
"id": "10831",
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9,
18
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"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "des seins",
"type": "BODYPART"
}
] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief. | [
{
"id": "9368",
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2,
8
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"semantic_type_id": "",
"text": "examen",
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29
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"semantic_type_id": "",
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{
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59
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{
"id": "10837",
"offsets": [
30,
36
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"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "un col",
"type": "BODYPART"
}
] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac. | [
{
"id": "9428",
"offsets": [
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10
],
"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "toucher",
"type": "EVENT"
},
{
"id": "9443",
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"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "difficile",
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{
"id": "9458",
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],
"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "masse",
"type": "EVENT"
},
{
"id": "10607",
"offsets": [
79,
84
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"role": "",
"semantic_type_id": "C0577559",
"text": "masse",
"type": "CLINENTITY"
},
{
"id": "10843",
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20,
28
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"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "l'utérus",
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},
{
"id": "10849",
"offsets": [
109,
118
],
"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "l'ombilic",
"type": "BODYPART"
}
] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres. | [
{
"id": "9473",
"offsets": [
3,
8
],
"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "reste",
"type": "EVENT"
},
{
"id": "9488",
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55
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"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "particularité",
"type": "EVENT"
},
{
"id": "9503",
"offsets": [
92,
98
],
"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "libres",
"type": "EVENT"
},
{
"id": "10855",
"offsets": [
59,
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],
"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "les aires ganglionnaires",
"type": "BODYPART"
}
] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables. | [
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] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose. | [
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}
] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes. | [
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] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin. | [
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"text": "tout le petit bassin",
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}
] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative. | [
{
"id": "9833",
"offsets": [
20,
28
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"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "thrombus",
"type": "EVENT"
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"semantic_type_id": "",
"text": "adénomégalie",
"type": "EVENT"
},
{
"id": "10671",
"offsets": [
20,
28
],
"role": "",
"semantic_type_id": "C0087086",
"text": "thrombus",
"type": "CLINENTITY"
},
{
"id": "10679",
"offsets": [
74,
86
],
"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "adénomégalie",
"type": "CLINENTITY"
}
] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg. | [
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] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche. | [
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"text": "deux",
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] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu. | [
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"text": "syndrome de krukenberg",
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] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie. | [
{
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] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs. | [
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] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie. | [
{
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4,
15
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116,
131
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"text": "l'annexe droite",
"type": "BODYPART"
}
] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches. | [
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"text": "noté",
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"role": "",
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"text": "masse",
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33
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{
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"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "le muscle droit",
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{
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59,
63
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"text": "15cm",
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}
] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur. | [
{
"id": "10193",
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42,
51
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"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "anomalies",
"type": "EVENT"
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"semantic_type_id": "",
"text": "fixés",
"type": "EVENT"
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"role": "",
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{
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68,
74
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},
{
"id": "10957",
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13,
28
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"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "l'ovaire gauche",
"type": "BODYPART"
}
] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur. | [
{
"id": "10238",
"offsets": [
24,
37
],
"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "hystérectomie",
"type": "EVENT"
},
{
"id": "10253",
"offsets": [
50,
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"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "annexectomie",
"type": "EVENT"
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{
"id": "10268",
"offsets": [
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88
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"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "exérèse",
"type": "EVENT"
},
{
"id": "10751",
"offsets": [
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101
],
"role": "",
"semantic_type_id": "C0027651",
"text": "tumeur",
"type": "CLINENTITY"
},
{
"id": "11023",
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0,
4
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"role": "H-PROFESSIONAL",
"semantic_type_id": "",
"text": "Nous",
"type": "ACTOR"
}
] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes. | [
{
"id": "10283",
"offsets": [
2,
8
],
"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "examen",
"type": "EVENT"
},
{
"id": "10298",
"offsets": [
23,
29
],
"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "conclu",
"type": "EVENT"
},
{
"id": "10313",
"offsets": [
36,
42
],
"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "tumeur",
"type": "EVENT"
},
{
"id": "10759",
"offsets": [
36,
42
],
"role": "",
"semantic_type_id": "C0027651",
"text": "tumeur",
"type": "CLINENTITY"
},
{
"id": "10963",
"offsets": [
45,
53
],
"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "cellules",
"type": "BODYPART"
}
] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive. | [
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] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes. | [
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209
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"semantic_type_id": "CUILESS",
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"type": "CLINENTITY"
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] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies. | [
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23
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] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire. | [
{
"id": "10493",
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"semantic_type_id": "",
"text": "suites",
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"text": "marquées",
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110,
117
],
"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "embolie",
"type": "EVENT"
},
{
"id": "10799",
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110,
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],
"role": "",
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{
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60,
71
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"role": "PATIENT",
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"text": "la patiente",
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{
"id": "11172",
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129,
144
],
"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "post opératoire",
"type": "TIMEX3"
}
] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention. | [
{
"id": "10553",
"offsets": [
16,
23
],
"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "décédée",
"type": "EVENT"
},
{
"id": "10568",
"offsets": [
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56
],
"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "intervention",
"type": "EVENT"
},
{
"id": "11051",
"offsets": [
0,
11
],
"role": "PATIENT",
"semantic_type_id": "",
"text": "La patiente",
"type": "ACTOR"
},
{
"id": "11181",
"offsets": [
30,
38
],
"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "10 jours",
"type": "TIMEX3"
}
] | Il s'agissait d'une patiente âgée de 78 ans, sans antécédent pathologiques notable.
La patiente a eu sept accouchements par voie basse sans complications notables et une ligature des trompes il ya 35 ans.
Elle est ménopausée depuis 25 ans.
Elle s'était présentée en consultation devant la découverte récente d'une masse pelvienne avec des algies pelviennes évoluant depuis une année, négligées initialement.
L'examen physique notait la présence d'une masse pelvi-abdominale s'étalant de la fosse iliaque droite à la fosse iliaque gauche à surface régulière, au dessus de la symphyse pubienne mesurant 20cm de diamétre.
L'examen des seins était sans anomalie.
L'examen au speculum montrait un col macroscopiquement sain qui a perdu son relief.
Au toucher vaginal, l'utérus était difficile à apprécier avec perception d'une masse sus utérine, arrivant à l'ombilic, ne comblant pas les culs de sac.
Le reste de l'examen somatique était sans particularité et les aires ganglionnaires étaient libres.
Une échographie abdomino-pelvienne, indiquée pour étayer le diagnostic a montré un utérus de petite taille à paroi calcifiée, la présence d'une masse polylobée composée de trois formations de structures tissulaires mesurant 5cm, 7,5cm et 10cm, une hypervascularisation iliaque bilatérales et les ovaires ne sont pas franchement individualisables.
Nous avons complété notre exploration par la réalisation d'un scanner abdomino-pelvien qui a montré la présence d'une volumineuse masse du pelvis, intra-péritonéale très hétérogène, à contours bien limités, mesurant au moins 15 cm sur son plus grand axe polylobée se rehaussant intensément après injection de produit de contraste avec des zones centrales multiples hypodenses en rapport avec de la nécrose.
La masse est localisée surtout au niveau de la face interne des vaisseaux iliaques au sein des deux loges ovariennes.
Il existe aussi un refoulement de la vessie qui est comprimée et refoulée à droite et une circulation veineuse collatérale pelvienne par compression des chaines iliaques et de tout le petit bassin.
Il n'y avait pas de thrombus visible et paradoxalement il n'y avait pas d'adénomégalie significative.
Devant ces constatations cliniques et radiologiques: trois diagnostics ont été évoqués: un sacome utérin, une tumeur ovarienne ou un syndrome de krukenberg.
La décision du staff était de réaliser une IRM pelvienne qui a montré deux masses pelviennes vraisemblablement ovariennes droite et gauche.
Un syndrome de krukenberg était évoqué en premier lieu.
La fibroscopie digestive et la coloscopie étaient sans anomalie.
Les marqueurs tumoraux (alpha foeto-protéine, antigène carcino-embryonnaire et CA-125) étaient tous négatifs.
Une laparotomie exploratrice a été finalement décidée: à l'exploration, l'utérus était de petite taille atrophique, l'annexe droite était sans anomalie.
On a noté la présence d'une masse hypervasularisée faisant 15cm prenant naissance au niveau de la corne gauche incluse dans le ligament large et envahissant le muscle droit, fixée à l'annexe gauche et fusant vers le rétro-péritoine et comprimant les vaisseaux iliaques gauches.
La trompe et l'ovaire gauche étaient sans anomalies mais fixés à la tumeur.
Nous avons pratiqué une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une exérèse de la tumeur.
L'examen extemporané a conclu à une tumeur à cellules bizarres fusiformes.
On décide de se limiter à ces gestes vue l'état fragilisé de la patiente en peropératoire et en attendant l'étude anatomo-pathologique définitive.
L'examen anatomopathologique a conclu à une tumeur fibreuse solitaire avec des signes de malignité: taille importante, présence focale de nécrose tumorale, de densité et de pléomorphisme cellulaires et mitoses fréquentes.
L'utérus et les annexes étaient sans anomalies.
Les suites opératoires ont été marquées par le transfert de la patiente au service de réanimation suite à une embolie pulmonaire post opératoire.
La patiente est décédée après 10 jours de l'intervention.
| FR100597 |
A travers un cas clinique de fistule œsotrachéale suite à l'ingestion d'un corps étranger, nous abordions l'aspect étiopathogénique, évaluer notre principe thérapeutique et faire une revue de la littérature. | [
{
"id": "1869",
"offsets": [
13,
16
],
"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "cas",
"type": "EVENT"
},
{
"id": "1884",
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36
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"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "fistule",
"type": "EVENT"
},
{
"id": "1899",
"offsets": [
60,
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"role": "",
"semantic_type_id": "",
"text": "ingestion",
"type": "EVENT"
},
{
"id": "1914",
"offsets": [
96,
105
],
"role": "",
"semantic_type_id": "",
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] | A travers un cas clinique de fistule œsotrachéale suite à l'ingestion d'un corps étranger, nous abordions l'aspect étiopathogénique, évaluer notre principe thérapeutique et faire une revue de la littérature.
Il s'agit d'un patient de 15 ans admis pour dysphagie évoluant depuis deux mois suite à l'ingestion d'un corps étranger à type de morceau d'os.
L'œsophagoscopie sous anesthésie générale a permis l'extraction du corps étranger.
Le Transit Oeso-gastro-duodénal (TOGD) en post-opératoire a objectivé l'orifice fistulaire siégeant au niveau de C7.
L'absence de l'orifice fistulaire a été notée à J30 post-endoscopie au TOGD de contrôle.
Le traitement médical est une alternative thérapeutique de la fistule œsotrachéale et doit être basé sur des critères bien définis.
| FR100959 |
Il s'agit d'un patient de 15 ans admis pour dysphagie évoluant depuis deux mois suite à l'ingestion d'un corps étranger à type de morceau d'os. | [
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] | A travers un cas clinique de fistule œsotrachéale suite à l'ingestion d'un corps étranger, nous abordions l'aspect étiopathogénique, évaluer notre principe thérapeutique et faire une revue de la littérature.
Il s'agit d'un patient de 15 ans admis pour dysphagie évoluant depuis deux mois suite à l'ingestion d'un corps étranger à type de morceau d'os.
L'œsophagoscopie sous anesthésie générale a permis l'extraction du corps étranger.
Le Transit Oeso-gastro-duodénal (TOGD) en post-opératoire a objectivé l'orifice fistulaire siégeant au niveau de C7.
L'absence de l'orifice fistulaire a été notée à J30 post-endoscopie au TOGD de contrôle.
Le traitement médical est une alternative thérapeutique de la fistule œsotrachéale et doit être basé sur des critères bien définis.
| FR100959 |
L'œsophagoscopie sous anesthésie générale a permis l'extraction du corps étranger. | [
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] | A travers un cas clinique de fistule œsotrachéale suite à l'ingestion d'un corps étranger, nous abordions l'aspect étiopathogénique, évaluer notre principe thérapeutique et faire une revue de la littérature.
Il s'agit d'un patient de 15 ans admis pour dysphagie évoluant depuis deux mois suite à l'ingestion d'un corps étranger à type de morceau d'os.
L'œsophagoscopie sous anesthésie générale a permis l'extraction du corps étranger.
Le Transit Oeso-gastro-duodénal (TOGD) en post-opératoire a objectivé l'orifice fistulaire siégeant au niveau de C7.
L'absence de l'orifice fistulaire a été notée à J30 post-endoscopie au TOGD de contrôle.
Le traitement médical est une alternative thérapeutique de la fistule œsotrachéale et doit être basé sur des critères bien définis.
| FR100959 |
Le Transit Oeso-gastro-duodénal (TOGD) en post-opératoire a objectivé l'orifice fistulaire siégeant au niveau de C7. | [
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L'œsophagoscopie sous anesthésie générale a permis l'extraction du corps étranger.
Le Transit Oeso-gastro-duodénal (TOGD) en post-opératoire a objectivé l'orifice fistulaire siégeant au niveau de C7.
L'absence de l'orifice fistulaire a été notée à J30 post-endoscopie au TOGD de contrôle.
Le traitement médical est une alternative thérapeutique de la fistule œsotrachéale et doit être basé sur des critères bien définis.
| FR100959 |
L'absence de l'orifice fistulaire a été notée à J30 post-endoscopie au TOGD de contrôle. | [
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Il s'agit d'un patient de 15 ans admis pour dysphagie évoluant depuis deux mois suite à l'ingestion d'un corps étranger à type de morceau d'os.
L'œsophagoscopie sous anesthésie générale a permis l'extraction du corps étranger.
Le Transit Oeso-gastro-duodénal (TOGD) en post-opératoire a objectivé l'orifice fistulaire siégeant au niveau de C7.
L'absence de l'orifice fistulaire a été notée à J30 post-endoscopie au TOGD de contrôle.
Le traitement médical est une alternative thérapeutique de la fistule œsotrachéale et doit être basé sur des critères bien définis.
| FR100959 |
Le traitement médical est une alternative thérapeutique de la fistule œsotrachéale et doit être basé sur des critères bien définis. | [
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] | A travers un cas clinique de fistule œsotrachéale suite à l'ingestion d'un corps étranger, nous abordions l'aspect étiopathogénique, évaluer notre principe thérapeutique et faire une revue de la littérature.
Il s'agit d'un patient de 15 ans admis pour dysphagie évoluant depuis deux mois suite à l'ingestion d'un corps étranger à type de morceau d'os.
L'œsophagoscopie sous anesthésie générale a permis l'extraction du corps étranger.
Le Transit Oeso-gastro-duodénal (TOGD) en post-opératoire a objectivé l'orifice fistulaire siégeant au niveau de C7.
L'absence de l'orifice fistulaire a été notée à J30 post-endoscopie au TOGD de contrôle.
Le traitement médical est une alternative thérapeutique de la fistule œsotrachéale et doit être basé sur des critères bien définis.
| FR100959 |
Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans. | [
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"text": "Madame Y.A âgée de 28 ans",
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] | Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans.
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
Le bilan infectieux était négatif.
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
| FR100780 |
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant. | [
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"text": "2ème",
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}
] | Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans.
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
Le bilan infectieux était négatif.
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
| FR100780 |
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale. | [
{
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}
] | Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans.
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
Le bilan infectieux était négatif.
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
| FR100780 |
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés. | [
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54
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"text": "2 mois",
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}
] | Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans.
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
Le bilan infectieux était négatif.
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
| FR100780 |
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois. | [
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}
] | Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans.
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
Le bilan infectieux était négatif.
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
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| FR100780 |
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance. | [
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] | Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans.
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
Le bilan infectieux était négatif.
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
| FR100780 |
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine. | [
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] | Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans.
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
Le bilan infectieux était négatif.
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
| FR100780 |
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique. | [
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] | Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans.
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
Le bilan infectieux était négatif.
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
| FR100780 |
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire. | [
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"id": "10188",
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] | Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans.
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
Le bilan infectieux était négatif.
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
| FR100780 |
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés. | [
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] | Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans.
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
Le bilan infectieux était négatif.
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
| FR100780 |
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels. | [
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] | Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans.
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
Le bilan infectieux était négatif.
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
| FR100780 |
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard. | [
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4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
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Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
Le bilan infectieux était négatif.
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
| FR100780 |
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte. | [
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] | Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans.
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
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Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
Le bilan infectieux était négatif.
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
| FR100780 |
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm. | [
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] | Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans.
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
Le bilan infectieux était négatif.
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
| FR100780 |
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal. | [
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] | Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans.
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
Le bilan infectieux était négatif.
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
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La mesure de la longueur du col était à 18mm. | [
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] | Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans.
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
Le bilan infectieux était négatif.
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
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L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute. | [
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] | Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans.
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
Le bilan infectieux était négatif.
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
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La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h. | [
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] | Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans.
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
Le bilan infectieux était négatif.
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
| FR100780 |
Le bilan infectieux était négatif. | [
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4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
Le bilan infectieux était négatif.
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
| FR100780 |
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3. | [
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] | Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans.
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
Le bilan infectieux était négatif.
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
| FR100780 |
Le bilan hépatique était normal. | [
{
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8
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] | Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans.
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
Le bilan infectieux était négatif.
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
| FR100780 |
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres. | [
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] | Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans.
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
Le bilan infectieux était négatif.
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
| FR100780 |
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse. | [
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"text": "la patiente",
"type": "ACTOR"
},
{
"id": "10653",
"offsets": [
25,
29
],
"role": "",
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"text": "2ème",
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}
] | Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans.
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
Le bilan infectieux était négatif.
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
| FR100780 |
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g. | [
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"text": "3ème jour",
"type": "TIMEX3"
}
] | Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans.
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
Le bilan infectieux était négatif.
Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
| FR100780 |
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire. | [
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] | Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans.
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
La mesure de la longueur du col était à 18mm.
L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
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En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
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En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
| FR100780 |
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples. | [
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] | Il s'agit de Madame Y.A âgée de 28 ans.
4ème gestes 2ème pare, un enfant vivant.
Le 1 er geste était un accouchement par voie basse d'un nouveau-né à terme de sexe masculin, poids de naissance 3200g, avec un bon développement psychomoteur et staturo-pondérale.
Le 2ème et 3ème geste étaient des avortements à 2 mois non curetés.
Le 4ème geste est la grossesse actuelle estimée à 8 mois.
Notre patiente ayant comme antécédent une hypoacousie depuis l'enfance.
Suivie depuis sept ans pour une hypertension artérielle sous amlodipine, qui s'est rapidement aggravée par une insuffisance rénale terminale nécessitant trois séances d'hémodialyse chaque semaine.
Une ponction biopsie rénale a été réalisée et le syndrome d'alport a été confirmé par étude histologique.
Durant la grossesse actuelle la patiente a été mise sous alpha-méthyldopa 500mg toutes les 8 heures pour le traitement de l'hypertension artérielle avec 3 séances d'hémodialyse hebdomadaire.
La patiente a été admise au service des expectantes de la maternité Soussi de Rabat pour menace d'accouchement prématurée, avec des chiffres tensionnels élevés.
L'examen à l'admission trouve une patiente consciente, bien orientée dans le temps et dans l'espace, un poids à 50kg, une taille de 1m57, une température à 37°C avec une anamnèse infectieuse négative, une tension artérielle à 18/10 cmHg sans signes neurosensoriels.
Sur le plan obstétrical, la patiente avait une hauteur utérine à 23cm avec des contractions utérines présentes, les bruits cardiaques fœtaux étaient perçus au stéthoscope de Pinard.
Le toucher vaginal a trouvé un col mi-souple en voie de centralisation, effacé à 60% dilaté à 2 doigts, une présentation céphalique mobile avec une poche des eaux intacte.
L'échographie obstétricale avait objectivé une grossesse monofœtale évolutive, avec activité cardiaque positive, une présentation céphalique, un liquide amniotique en quantité normal, un diamètre bipariétal à 78mm et une longueur fémorale à 60 mm.
Ce qui correspond à des mensurations de 31 SA+4j, avec un doppler obstétrical normal.
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L'étude du rythme cardiaque fœtal a mis en évidence un tracé oscillant et réactif avec un rythme de base à 140 battements par minute.
La patiente a été mise sous un tocolytique: un inhibiteur calcique nifédipine, avec un arrêt de l'alpha-méthyldopa, une corticothérapie à base de béthamétasone pour la maturation pulmonaire fœtale à une dose de 12mg, à renouveler après 24h.
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Le bilan sanguin, réalisé, a retrouvé une insuffisance rénale avec taux d'urée à 0.98 g/l et une créatinine à 71.1 mg/l, une kaliémie à 5.58 mEq/l, des réserves alcalines à 19 mEq/l, une anémie à 7.7g/dl, un taux de plaquettes à 211000/mm3.
Le bilan hépatique était normal.
La patiente a bénéficié de deux séances d'hémodialyse à deux jours d'intervalle sur un circuit hépariné: à l'héparine sodique et l'héparine non fractionnée, sur une durée de 4 heures avec une quantité de 2,5 litres.
En outre, au cours de la 2ème séance, la patiente a reçu une transfusion en per-dialyse.
Au 3ème jour de son hospitalisation, malgré la tocolyse, la patiente a accouché d'un prématuré de sexe masculin avec un poids de naissance de 1450g.
Le nouveau-né a été transféré en réanimation néonatal pour détresse respiratoire.
En post partum direct la parturiente n'a pas présenté de complications, les suites de couches étaient simples.
| FR100780 |
Les auteurs rapportent le cas d'un patient âgé de 50 ans, ayant comme antécédents pathologiques un traumatisme thoracique sévère à l'âge de 25 ans lors d'un stage de parachutisme, qui consulte pour des signes neurosensoriels d'une hypertension artérielle. | [
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] | Les auteurs rapportent le cas d'un patient âgé de 50 ans, ayant comme antécédents pathologiques un traumatisme thoracique sévère à l'âge de 25 ans lors d'un stage de parachutisme, qui consulte pour des signes neurosensoriels d'une hypertension artérielle.
La radiographie pulmonaire montre une dilatation anévrismale de l'aorte thoracique.
L'échocardiographie trans-thoracique, l'angio-scanner et l'imagerie par résonance magnétique objective un processus anévrismal de l'aorte ascendante.
Le bilan d'extension et la recherche étiologique se révèlent négatifs.
L'étude anatomo-pathologique de la pièce opératoire montre des lésions non spécifiques.
| FR100579 |
La radiographie pulmonaire montre une dilatation anévrismale de l'aorte thoracique. | [
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] | Les auteurs rapportent le cas d'un patient âgé de 50 ans, ayant comme antécédents pathologiques un traumatisme thoracique sévère à l'âge de 25 ans lors d'un stage de parachutisme, qui consulte pour des signes neurosensoriels d'une hypertension artérielle.
La radiographie pulmonaire montre une dilatation anévrismale de l'aorte thoracique.
L'échocardiographie trans-thoracique, l'angio-scanner et l'imagerie par résonance magnétique objective un processus anévrismal de l'aorte ascendante.
Le bilan d'extension et la recherche étiologique se révèlent négatifs.
L'étude anatomo-pathologique de la pièce opératoire montre des lésions non spécifiques.
| FR100579 |
L'échocardiographie trans-thoracique, l'angio-scanner et l'imagerie par résonance magnétique objective un processus anévrismal de l'aorte ascendante. | [
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] | Les auteurs rapportent le cas d'un patient âgé de 50 ans, ayant comme antécédents pathologiques un traumatisme thoracique sévère à l'âge de 25 ans lors d'un stage de parachutisme, qui consulte pour des signes neurosensoriels d'une hypertension artérielle.
La radiographie pulmonaire montre une dilatation anévrismale de l'aorte thoracique.
L'échocardiographie trans-thoracique, l'angio-scanner et l'imagerie par résonance magnétique objective un processus anévrismal de l'aorte ascendante.
Le bilan d'extension et la recherche étiologique se révèlent négatifs.
L'étude anatomo-pathologique de la pièce opératoire montre des lésions non spécifiques.
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Le bilan d'extension et la recherche étiologique se révèlent négatifs. | [
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] | Les auteurs rapportent le cas d'un patient âgé de 50 ans, ayant comme antécédents pathologiques un traumatisme thoracique sévère à l'âge de 25 ans lors d'un stage de parachutisme, qui consulte pour des signes neurosensoriels d'une hypertension artérielle.
La radiographie pulmonaire montre une dilatation anévrismale de l'aorte thoracique.
L'échocardiographie trans-thoracique, l'angio-scanner et l'imagerie par résonance magnétique objective un processus anévrismal de l'aorte ascendante.
Le bilan d'extension et la recherche étiologique se révèlent négatifs.
L'étude anatomo-pathologique de la pièce opératoire montre des lésions non spécifiques.
| FR100579 |
L'étude anatomo-pathologique de la pièce opératoire montre des lésions non spécifiques. | [
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] | Les auteurs rapportent le cas d'un patient âgé de 50 ans, ayant comme antécédents pathologiques un traumatisme thoracique sévère à l'âge de 25 ans lors d'un stage de parachutisme, qui consulte pour des signes neurosensoriels d'une hypertension artérielle.
La radiographie pulmonaire montre une dilatation anévrismale de l'aorte thoracique.
L'échocardiographie trans-thoracique, l'angio-scanner et l'imagerie par résonance magnétique objective un processus anévrismal de l'aorte ascendante.
Le bilan d'extension et la recherche étiologique se révèlent négatifs.
L'étude anatomo-pathologique de la pièce opératoire montre des lésions non spécifiques.
| FR100579 |
Il s'agit d'un patient de 33 ans, sans antécédents, présentant des sciatalgies rebelles au traitement, évoluant depuis 6 mois. | [
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}
] | Il s'agit d'un patient de 33 ans, sans antécédents, présentant des sciatalgies rebelles au traitement, évoluant depuis 6 mois.
L'IRM initiale objective un processus centré sur l'échancrure sciatique droite à cheval sur le canal sous pyramidal, en iso-signal en pondération T1 et en hypersignal modéré hétérogène en pondération T2.
A l'injection de produit de contraste, sur les séquences en saturation de graisse, la masse se rehausse modérément et de façon hétérogène à l'injection de gadolinium, sans envahissement ni infiltration des tissus avoisinants.
Le diagnostic retenu est celui d'un neurofibrome.
La tumeur est réséquée et l'examen anatomopathologique confirme le diagnostic.
| FR100814 |
L'IRM initiale objective un processus centré sur l'échancrure sciatique droite à cheval sur le canal sous pyramidal, en iso-signal en pondération T1 et en hypersignal modéré hétérogène en pondération T2. | [
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}
] | Il s'agit d'un patient de 33 ans, sans antécédents, présentant des sciatalgies rebelles au traitement, évoluant depuis 6 mois.
L'IRM initiale objective un processus centré sur l'échancrure sciatique droite à cheval sur le canal sous pyramidal, en iso-signal en pondération T1 et en hypersignal modéré hétérogène en pondération T2.
A l'injection de produit de contraste, sur les séquences en saturation de graisse, la masse se rehausse modérément et de façon hétérogène à l'injection de gadolinium, sans envahissement ni infiltration des tissus avoisinants.
Le diagnostic retenu est celui d'un neurofibrome.
La tumeur est réséquée et l'examen anatomopathologique confirme le diagnostic.
| FR100814 |
A l'injection de produit de contraste, sur les séquences en saturation de graisse, la masse se rehausse modérément et de façon hétérogène à l'injection de gadolinium, sans envahissement ni infiltration des tissus avoisinants. | [
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] | Il s'agit d'un patient de 33 ans, sans antécédents, présentant des sciatalgies rebelles au traitement, évoluant depuis 6 mois.
L'IRM initiale objective un processus centré sur l'échancrure sciatique droite à cheval sur le canal sous pyramidal, en iso-signal en pondération T1 et en hypersignal modéré hétérogène en pondération T2.
A l'injection de produit de contraste, sur les séquences en saturation de graisse, la masse se rehausse modérément et de façon hétérogène à l'injection de gadolinium, sans envahissement ni infiltration des tissus avoisinants.
Le diagnostic retenu est celui d'un neurofibrome.
La tumeur est réséquée et l'examen anatomopathologique confirme le diagnostic.
| FR100814 |
Le diagnostic retenu est celui d'un neurofibrome. | [
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] | Il s'agit d'un patient de 33 ans, sans antécédents, présentant des sciatalgies rebelles au traitement, évoluant depuis 6 mois.
L'IRM initiale objective un processus centré sur l'échancrure sciatique droite à cheval sur le canal sous pyramidal, en iso-signal en pondération T1 et en hypersignal modéré hétérogène en pondération T2.
A l'injection de produit de contraste, sur les séquences en saturation de graisse, la masse se rehausse modérément et de façon hétérogène à l'injection de gadolinium, sans envahissement ni infiltration des tissus avoisinants.
Le diagnostic retenu est celui d'un neurofibrome.
La tumeur est réséquée et l'examen anatomopathologique confirme le diagnostic.
| FR100814 |
La tumeur est réséquée et l'examen anatomopathologique confirme le diagnostic. | [
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}
] | Il s'agit d'un patient de 33 ans, sans antécédents, présentant des sciatalgies rebelles au traitement, évoluant depuis 6 mois.
L'IRM initiale objective un processus centré sur l'échancrure sciatique droite à cheval sur le canal sous pyramidal, en iso-signal en pondération T1 et en hypersignal modéré hétérogène en pondération T2.
A l'injection de produit de contraste, sur les séquences en saturation de graisse, la masse se rehausse modérément et de façon hétérogène à l'injection de gadolinium, sans envahissement ni infiltration des tissus avoisinants.
Le diagnostic retenu est celui d'un neurofibrome.
La tumeur est réséquée et l'examen anatomopathologique confirme le diagnostic.
| FR100814 |
Il s'agit d'un homme âgé de 38 ans, sans antécédents pathologiques connues, victime d'un accident de travail occasionnant un traumatisme thoracique avec des fractures de deux côtes sans épanchement, associé et un traumatisme dorsal occasionnant une fracture des corps vertébraux de D11 et D12 sans atteinte neurologique associée. | [
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"text": "un homme âgé de 38 ans",
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] | Il s'agit d'un homme âgé de 38 ans, sans antécédents pathologiques connues, victime d'un accident de travail occasionnant un traumatisme thoracique avec des fractures de deux côtes sans épanchement, associé et un traumatisme dorsal occasionnant une fracture des corps vertébraux de D11 et D12 sans atteinte neurologique associée.
Une ostéosynthèse chirurgicale a été indiquée.
A l'examen préopératoire, le patient a affirmé ne pas prendre de médicaments en particulier des antiagrégants plaquettaires.
Le bilan préanesthésique était correct avec une hémoglobine à 12.4, des plaquettes à 235000, un taux de prothrombine à 76% et un temps de céphaline activée à 32/30.
En peropératoire, le temps de dissection a été associé à un saignement diffus au champ opératoire gênant le chirurgien.
Ce saignement estimé à 2500 ml, a été jugé anormal puisque le saignement per opératoire habituel dans la chirurgie du rachis traumatique dans notre équipe est de 200 ± 50 ml par vertèbre fixée.
Pour notre patient, cinq vertèbres ont dû être fixées et le saignement théorique ne devrait pas dépasser les 1250 ml.
Les circonstances du saignement étaient habituelles: la pression abdominale était correcte au alentour de 20 mmHg, la technique chirurgicale était habituelle, le chirurgien était expérimenté et le patient n'était pas en hypothermie.
Le chirurgien n'avait pas d'explication chirurgicale de ce problème d'hémostase.
Le saignement diffus a persisté malgré la baisse de la tension artérielle.
Une dose de charge d'acide tranexamique de 10 mg/kg suivie d'une perfusion continue de 1 mg/kg/h ont été administrées au patient, et une transfusion de 2 concentrés globulaires et de 4 plasmas frais congelés a été nécessaire en per opératoire.
Les suites opératoires étaient simples, le patient a été extubé 2 heures après la fin de l'intervention.
Le bilan biologique après transfusion a montré une hémoglobine à 9,2 g/dl, des plaquettes à 163000/mm 3, un taux de prothrombine à 72% et un fibrinogène à 3.
Aucun déficit neurologique n'a été observé.
Des nouveaux tests de la coagulation avec recherche de maladie de Willebrand, d'hémophilie et de déficit en facteur XI n'ont pas objectivé d'anomalies.
La recherche d'un anticoagulant circulant de type auto-anticorps anti-facteur VIII ou anti-facteur IX n'a pu être réalisée par manque de réactif.
Cependant le temps de saignement (Ivy incision) était anormalement allongé à 16 min.
Un entretien plus fouillé avec le patient 24 heures après a permis de dévoiler une habitude de prise quotidienne d'ail par le patient à des quantités importantes.
Cette habitude a été adoptée et transmise de génération en génération par tous les membres de sa famille pour prévention d'une hypercholestérolémie familiale.
Cette phytothérapie avec de l'ail qui est connue pour avoir une activité inhibitrice de l'agrégation plaquettaire de manière dose dépendante, a été retenue comme cause du saignement observé en per opératoire.
| FR100168 |
Une ostéosynthèse chirurgicale a été indiquée. | [
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] | Il s'agit d'un homme âgé de 38 ans, sans antécédents pathologiques connues, victime d'un accident de travail occasionnant un traumatisme thoracique avec des fractures de deux côtes sans épanchement, associé et un traumatisme dorsal occasionnant une fracture des corps vertébraux de D11 et D12 sans atteinte neurologique associée.
Une ostéosynthèse chirurgicale a été indiquée.
A l'examen préopératoire, le patient a affirmé ne pas prendre de médicaments en particulier des antiagrégants plaquettaires.
Le bilan préanesthésique était correct avec une hémoglobine à 12.4, des plaquettes à 235000, un taux de prothrombine à 76% et un temps de céphaline activée à 32/30.
En peropératoire, le temps de dissection a été associé à un saignement diffus au champ opératoire gênant le chirurgien.
Ce saignement estimé à 2500 ml, a été jugé anormal puisque le saignement per opératoire habituel dans la chirurgie du rachis traumatique dans notre équipe est de 200 ± 50 ml par vertèbre fixée.
Pour notre patient, cinq vertèbres ont dû être fixées et le saignement théorique ne devrait pas dépasser les 1250 ml.
Les circonstances du saignement étaient habituelles: la pression abdominale était correcte au alentour de 20 mmHg, la technique chirurgicale était habituelle, le chirurgien était expérimenté et le patient n'était pas en hypothermie.
Le chirurgien n'avait pas d'explication chirurgicale de ce problème d'hémostase.
Le saignement diffus a persisté malgré la baisse de la tension artérielle.
Une dose de charge d'acide tranexamique de 10 mg/kg suivie d'une perfusion continue de 1 mg/kg/h ont été administrées au patient, et une transfusion de 2 concentrés globulaires et de 4 plasmas frais congelés a été nécessaire en per opératoire.
Les suites opératoires étaient simples, le patient a été extubé 2 heures après la fin de l'intervention.
Le bilan biologique après transfusion a montré une hémoglobine à 9,2 g/dl, des plaquettes à 163000/mm 3, un taux de prothrombine à 72% et un fibrinogène à 3.
Aucun déficit neurologique n'a été observé.
Des nouveaux tests de la coagulation avec recherche de maladie de Willebrand, d'hémophilie et de déficit en facteur XI n'ont pas objectivé d'anomalies.
La recherche d'un anticoagulant circulant de type auto-anticorps anti-facteur VIII ou anti-facteur IX n'a pu être réalisée par manque de réactif.
Cependant le temps de saignement (Ivy incision) était anormalement allongé à 16 min.
Un entretien plus fouillé avec le patient 24 heures après a permis de dévoiler une habitude de prise quotidienne d'ail par le patient à des quantités importantes.
Cette habitude a été adoptée et transmise de génération en génération par tous les membres de sa famille pour prévention d'une hypercholestérolémie familiale.
Cette phytothérapie avec de l'ail qui est connue pour avoir une activité inhibitrice de l'agrégation plaquettaire de manière dose dépendante, a été retenue comme cause du saignement observé en per opératoire.
| FR100168 |
A l'examen préopératoire, le patient a affirmé ne pas prendre de médicaments en particulier des antiagrégants plaquettaires. | [
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] | Il s'agit d'un homme âgé de 38 ans, sans antécédents pathologiques connues, victime d'un accident de travail occasionnant un traumatisme thoracique avec des fractures de deux côtes sans épanchement, associé et un traumatisme dorsal occasionnant une fracture des corps vertébraux de D11 et D12 sans atteinte neurologique associée.
Une ostéosynthèse chirurgicale a été indiquée.
A l'examen préopératoire, le patient a affirmé ne pas prendre de médicaments en particulier des antiagrégants plaquettaires.
Le bilan préanesthésique était correct avec une hémoglobine à 12.4, des plaquettes à 235000, un taux de prothrombine à 76% et un temps de céphaline activée à 32/30.
En peropératoire, le temps de dissection a été associé à un saignement diffus au champ opératoire gênant le chirurgien.
Ce saignement estimé à 2500 ml, a été jugé anormal puisque le saignement per opératoire habituel dans la chirurgie du rachis traumatique dans notre équipe est de 200 ± 50 ml par vertèbre fixée.
Pour notre patient, cinq vertèbres ont dû être fixées et le saignement théorique ne devrait pas dépasser les 1250 ml.
Les circonstances du saignement étaient habituelles: la pression abdominale était correcte au alentour de 20 mmHg, la technique chirurgicale était habituelle, le chirurgien était expérimenté et le patient n'était pas en hypothermie.
Le chirurgien n'avait pas d'explication chirurgicale de ce problème d'hémostase.
Le saignement diffus a persisté malgré la baisse de la tension artérielle.
Une dose de charge d'acide tranexamique de 10 mg/kg suivie d'une perfusion continue de 1 mg/kg/h ont été administrées au patient, et une transfusion de 2 concentrés globulaires et de 4 plasmas frais congelés a été nécessaire en per opératoire.
Les suites opératoires étaient simples, le patient a été extubé 2 heures après la fin de l'intervention.
Le bilan biologique après transfusion a montré une hémoglobine à 9,2 g/dl, des plaquettes à 163000/mm 3, un taux de prothrombine à 72% et un fibrinogène à 3.
Aucun déficit neurologique n'a été observé.
Des nouveaux tests de la coagulation avec recherche de maladie de Willebrand, d'hémophilie et de déficit en facteur XI n'ont pas objectivé d'anomalies.
La recherche d'un anticoagulant circulant de type auto-anticorps anti-facteur VIII ou anti-facteur IX n'a pu être réalisée par manque de réactif.
Cependant le temps de saignement (Ivy incision) était anormalement allongé à 16 min.
Un entretien plus fouillé avec le patient 24 heures après a permis de dévoiler une habitude de prise quotidienne d'ail par le patient à des quantités importantes.
Cette habitude a été adoptée et transmise de génération en génération par tous les membres de sa famille pour prévention d'une hypercholestérolémie familiale.
Cette phytothérapie avec de l'ail qui est connue pour avoir une activité inhibitrice de l'agrégation plaquettaire de manière dose dépendante, a été retenue comme cause du saignement observé en per opératoire.
| FR100168 |
Le bilan préanesthésique était correct avec une hémoglobine à 12.4, des plaquettes à 235000, un taux de prothrombine à 76% et un temps de céphaline activée à 32/30. | [
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] | Il s'agit d'un homme âgé de 38 ans, sans antécédents pathologiques connues, victime d'un accident de travail occasionnant un traumatisme thoracique avec des fractures de deux côtes sans épanchement, associé et un traumatisme dorsal occasionnant une fracture des corps vertébraux de D11 et D12 sans atteinte neurologique associée.
Une ostéosynthèse chirurgicale a été indiquée.
A l'examen préopératoire, le patient a affirmé ne pas prendre de médicaments en particulier des antiagrégants plaquettaires.
Le bilan préanesthésique était correct avec une hémoglobine à 12.4, des plaquettes à 235000, un taux de prothrombine à 76% et un temps de céphaline activée à 32/30.
En peropératoire, le temps de dissection a été associé à un saignement diffus au champ opératoire gênant le chirurgien.
Ce saignement estimé à 2500 ml, a été jugé anormal puisque le saignement per opératoire habituel dans la chirurgie du rachis traumatique dans notre équipe est de 200 ± 50 ml par vertèbre fixée.
Pour notre patient, cinq vertèbres ont dû être fixées et le saignement théorique ne devrait pas dépasser les 1250 ml.
Les circonstances du saignement étaient habituelles: la pression abdominale était correcte au alentour de 20 mmHg, la technique chirurgicale était habituelle, le chirurgien était expérimenté et le patient n'était pas en hypothermie.
Le chirurgien n'avait pas d'explication chirurgicale de ce problème d'hémostase.
Le saignement diffus a persisté malgré la baisse de la tension artérielle.
Une dose de charge d'acide tranexamique de 10 mg/kg suivie d'une perfusion continue de 1 mg/kg/h ont été administrées au patient, et une transfusion de 2 concentrés globulaires et de 4 plasmas frais congelés a été nécessaire en per opératoire.
Les suites opératoires étaient simples, le patient a été extubé 2 heures après la fin de l'intervention.
Le bilan biologique après transfusion a montré une hémoglobine à 9,2 g/dl, des plaquettes à 163000/mm 3, un taux de prothrombine à 72% et un fibrinogène à 3.
Aucun déficit neurologique n'a été observé.
Des nouveaux tests de la coagulation avec recherche de maladie de Willebrand, d'hémophilie et de déficit en facteur XI n'ont pas objectivé d'anomalies.
La recherche d'un anticoagulant circulant de type auto-anticorps anti-facteur VIII ou anti-facteur IX n'a pu être réalisée par manque de réactif.
Cependant le temps de saignement (Ivy incision) était anormalement allongé à 16 min.
Un entretien plus fouillé avec le patient 24 heures après a permis de dévoiler une habitude de prise quotidienne d'ail par le patient à des quantités importantes.
Cette habitude a été adoptée et transmise de génération en génération par tous les membres de sa famille pour prévention d'une hypercholestérolémie familiale.
Cette phytothérapie avec de l'ail qui est connue pour avoir une activité inhibitrice de l'agrégation plaquettaire de manière dose dépendante, a été retenue comme cause du saignement observé en per opératoire.
| FR100168 |
En peropératoire, le temps de dissection a été associé à un saignement diffus au champ opératoire gênant le chirurgien. | [
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] | Il s'agit d'un homme âgé de 38 ans, sans antécédents pathologiques connues, victime d'un accident de travail occasionnant un traumatisme thoracique avec des fractures de deux côtes sans épanchement, associé et un traumatisme dorsal occasionnant une fracture des corps vertébraux de D11 et D12 sans atteinte neurologique associée.
Une ostéosynthèse chirurgicale a été indiquée.
A l'examen préopératoire, le patient a affirmé ne pas prendre de médicaments en particulier des antiagrégants plaquettaires.
Le bilan préanesthésique était correct avec une hémoglobine à 12.4, des plaquettes à 235000, un taux de prothrombine à 76% et un temps de céphaline activée à 32/30.
En peropératoire, le temps de dissection a été associé à un saignement diffus au champ opératoire gênant le chirurgien.
Ce saignement estimé à 2500 ml, a été jugé anormal puisque le saignement per opératoire habituel dans la chirurgie du rachis traumatique dans notre équipe est de 200 ± 50 ml par vertèbre fixée.
Pour notre patient, cinq vertèbres ont dû être fixées et le saignement théorique ne devrait pas dépasser les 1250 ml.
Les circonstances du saignement étaient habituelles: la pression abdominale était correcte au alentour de 20 mmHg, la technique chirurgicale était habituelle, le chirurgien était expérimenté et le patient n'était pas en hypothermie.
Le chirurgien n'avait pas d'explication chirurgicale de ce problème d'hémostase.
Le saignement diffus a persisté malgré la baisse de la tension artérielle.
Une dose de charge d'acide tranexamique de 10 mg/kg suivie d'une perfusion continue de 1 mg/kg/h ont été administrées au patient, et une transfusion de 2 concentrés globulaires et de 4 plasmas frais congelés a été nécessaire en per opératoire.
Les suites opératoires étaient simples, le patient a été extubé 2 heures après la fin de l'intervention.
Le bilan biologique après transfusion a montré une hémoglobine à 9,2 g/dl, des plaquettes à 163000/mm 3, un taux de prothrombine à 72% et un fibrinogène à 3.
Aucun déficit neurologique n'a été observé.
Des nouveaux tests de la coagulation avec recherche de maladie de Willebrand, d'hémophilie et de déficit en facteur XI n'ont pas objectivé d'anomalies.
La recherche d'un anticoagulant circulant de type auto-anticorps anti-facteur VIII ou anti-facteur IX n'a pu être réalisée par manque de réactif.
Cependant le temps de saignement (Ivy incision) était anormalement allongé à 16 min.
Un entretien plus fouillé avec le patient 24 heures après a permis de dévoiler une habitude de prise quotidienne d'ail par le patient à des quantités importantes.
Cette habitude a été adoptée et transmise de génération en génération par tous les membres de sa famille pour prévention d'une hypercholestérolémie familiale.
Cette phytothérapie avec de l'ail qui est connue pour avoir une activité inhibitrice de l'agrégation plaquettaire de manière dose dépendante, a été retenue comme cause du saignement observé en per opératoire.
| FR100168 |
Ce saignement estimé à 2500 ml, a été jugé anormal puisque le saignement per opératoire habituel dans la chirurgie du rachis traumatique dans notre équipe est de 200 ± 50 ml par vertèbre fixée. | [
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Une ostéosynthèse chirurgicale a été indiquée.
A l'examen préopératoire, le patient a affirmé ne pas prendre de médicaments en particulier des antiagrégants plaquettaires.
Le bilan préanesthésique était correct avec une hémoglobine à 12.4, des plaquettes à 235000, un taux de prothrombine à 76% et un temps de céphaline activée à 32/30.
En peropératoire, le temps de dissection a été associé à un saignement diffus au champ opératoire gênant le chirurgien.
Ce saignement estimé à 2500 ml, a été jugé anormal puisque le saignement per opératoire habituel dans la chirurgie du rachis traumatique dans notre équipe est de 200 ± 50 ml par vertèbre fixée.
Pour notre patient, cinq vertèbres ont dû être fixées et le saignement théorique ne devrait pas dépasser les 1250 ml.
Les circonstances du saignement étaient habituelles: la pression abdominale était correcte au alentour de 20 mmHg, la technique chirurgicale était habituelle, le chirurgien était expérimenté et le patient n'était pas en hypothermie.
Le chirurgien n'avait pas d'explication chirurgicale de ce problème d'hémostase.
Le saignement diffus a persisté malgré la baisse de la tension artérielle.
Une dose de charge d'acide tranexamique de 10 mg/kg suivie d'une perfusion continue de 1 mg/kg/h ont été administrées au patient, et une transfusion de 2 concentrés globulaires et de 4 plasmas frais congelés a été nécessaire en per opératoire.
Les suites opératoires étaient simples, le patient a été extubé 2 heures après la fin de l'intervention.
Le bilan biologique après transfusion a montré une hémoglobine à 9,2 g/dl, des plaquettes à 163000/mm 3, un taux de prothrombine à 72% et un fibrinogène à 3.
Aucun déficit neurologique n'a été observé.
Des nouveaux tests de la coagulation avec recherche de maladie de Willebrand, d'hémophilie et de déficit en facteur XI n'ont pas objectivé d'anomalies.
La recherche d'un anticoagulant circulant de type auto-anticorps anti-facteur VIII ou anti-facteur IX n'a pu être réalisée par manque de réactif.
Cependant le temps de saignement (Ivy incision) était anormalement allongé à 16 min.
Un entretien plus fouillé avec le patient 24 heures après a permis de dévoiler une habitude de prise quotidienne d'ail par le patient à des quantités importantes.
Cette habitude a été adoptée et transmise de génération en génération par tous les membres de sa famille pour prévention d'une hypercholestérolémie familiale.
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Une ostéosynthèse chirurgicale a été indiquée.
A l'examen préopératoire, le patient a affirmé ne pas prendre de médicaments en particulier des antiagrégants plaquettaires.
Le bilan préanesthésique était correct avec une hémoglobine à 12.4, des plaquettes à 235000, un taux de prothrombine à 76% et un temps de céphaline activée à 32/30.
En peropératoire, le temps de dissection a été associé à un saignement diffus au champ opératoire gênant le chirurgien.
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Les circonstances du saignement étaient habituelles: la pression abdominale était correcte au alentour de 20 mmHg, la technique chirurgicale était habituelle, le chirurgien était expérimenté et le patient n'était pas en hypothermie. | [
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Une ostéosynthèse chirurgicale a été indiquée.
A l'examen préopératoire, le patient a affirmé ne pas prendre de médicaments en particulier des antiagrégants plaquettaires.
Le bilan préanesthésique était correct avec une hémoglobine à 12.4, des plaquettes à 235000, un taux de prothrombine à 76% et un temps de céphaline activée à 32/30.
En peropératoire, le temps de dissection a été associé à un saignement diffus au champ opératoire gênant le chirurgien.
Ce saignement estimé à 2500 ml, a été jugé anormal puisque le saignement per opératoire habituel dans la chirurgie du rachis traumatique dans notre équipe est de 200 ± 50 ml par vertèbre fixée.
Pour notre patient, cinq vertèbres ont dû être fixées et le saignement théorique ne devrait pas dépasser les 1250 ml.
Les circonstances du saignement étaient habituelles: la pression abdominale était correcte au alentour de 20 mmHg, la technique chirurgicale était habituelle, le chirurgien était expérimenté et le patient n'était pas en hypothermie.
Le chirurgien n'avait pas d'explication chirurgicale de ce problème d'hémostase.
Le saignement diffus a persisté malgré la baisse de la tension artérielle.
Une dose de charge d'acide tranexamique de 10 mg/kg suivie d'une perfusion continue de 1 mg/kg/h ont été administrées au patient, et une transfusion de 2 concentrés globulaires et de 4 plasmas frais congelés a été nécessaire en per opératoire.
Les suites opératoires étaient simples, le patient a été extubé 2 heures après la fin de l'intervention.
Le bilan biologique après transfusion a montré une hémoglobine à 9,2 g/dl, des plaquettes à 163000/mm 3, un taux de prothrombine à 72% et un fibrinogène à 3.
Aucun déficit neurologique n'a été observé.
Des nouveaux tests de la coagulation avec recherche de maladie de Willebrand, d'hémophilie et de déficit en facteur XI n'ont pas objectivé d'anomalies.
La recherche d'un anticoagulant circulant de type auto-anticorps anti-facteur VIII ou anti-facteur IX n'a pu être réalisée par manque de réactif.
Cependant le temps de saignement (Ivy incision) était anormalement allongé à 16 min.
Un entretien plus fouillé avec le patient 24 heures après a permis de dévoiler une habitude de prise quotidienne d'ail par le patient à des quantités importantes.
Cette habitude a été adoptée et transmise de génération en génération par tous les membres de sa famille pour prévention d'une hypercholestérolémie familiale.
Cette phytothérapie avec de l'ail qui est connue pour avoir une activité inhibitrice de l'agrégation plaquettaire de manière dose dépendante, a été retenue comme cause du saignement observé en per opératoire.
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Le chirurgien n'avait pas d'explication chirurgicale de ce problème d'hémostase. | [
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Une ostéosynthèse chirurgicale a été indiquée.
A l'examen préopératoire, le patient a affirmé ne pas prendre de médicaments en particulier des antiagrégants plaquettaires.
Le bilan préanesthésique était correct avec une hémoglobine à 12.4, des plaquettes à 235000, un taux de prothrombine à 76% et un temps de céphaline activée à 32/30.
En peropératoire, le temps de dissection a été associé à un saignement diffus au champ opératoire gênant le chirurgien.
Ce saignement estimé à 2500 ml, a été jugé anormal puisque le saignement per opératoire habituel dans la chirurgie du rachis traumatique dans notre équipe est de 200 ± 50 ml par vertèbre fixée.
Pour notre patient, cinq vertèbres ont dû être fixées et le saignement théorique ne devrait pas dépasser les 1250 ml.
Les circonstances du saignement étaient habituelles: la pression abdominale était correcte au alentour de 20 mmHg, la technique chirurgicale était habituelle, le chirurgien était expérimenté et le patient n'était pas en hypothermie.
Le chirurgien n'avait pas d'explication chirurgicale de ce problème d'hémostase.
Le saignement diffus a persisté malgré la baisse de la tension artérielle.
Une dose de charge d'acide tranexamique de 10 mg/kg suivie d'une perfusion continue de 1 mg/kg/h ont été administrées au patient, et une transfusion de 2 concentrés globulaires et de 4 plasmas frais congelés a été nécessaire en per opératoire.
Les suites opératoires étaient simples, le patient a été extubé 2 heures après la fin de l'intervention.
Le bilan biologique après transfusion a montré une hémoglobine à 9,2 g/dl, des plaquettes à 163000/mm 3, un taux de prothrombine à 72% et un fibrinogène à 3.
Aucun déficit neurologique n'a été observé.
Des nouveaux tests de la coagulation avec recherche de maladie de Willebrand, d'hémophilie et de déficit en facteur XI n'ont pas objectivé d'anomalies.
La recherche d'un anticoagulant circulant de type auto-anticorps anti-facteur VIII ou anti-facteur IX n'a pu être réalisée par manque de réactif.
Cependant le temps de saignement (Ivy incision) était anormalement allongé à 16 min.
Un entretien plus fouillé avec le patient 24 heures après a permis de dévoiler une habitude de prise quotidienne d'ail par le patient à des quantités importantes.
Cette habitude a été adoptée et transmise de génération en génération par tous les membres de sa famille pour prévention d'une hypercholestérolémie familiale.
Cette phytothérapie avec de l'ail qui est connue pour avoir une activité inhibitrice de l'agrégation plaquettaire de manière dose dépendante, a été retenue comme cause du saignement observé en per opératoire.
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Une ostéosynthèse chirurgicale a été indiquée.
A l'examen préopératoire, le patient a affirmé ne pas prendre de médicaments en particulier des antiagrégants plaquettaires.
Le bilan préanesthésique était correct avec une hémoglobine à 12.4, des plaquettes à 235000, un taux de prothrombine à 76% et un temps de céphaline activée à 32/30.
En peropératoire, le temps de dissection a été associé à un saignement diffus au champ opératoire gênant le chirurgien.
Ce saignement estimé à 2500 ml, a été jugé anormal puisque le saignement per opératoire habituel dans la chirurgie du rachis traumatique dans notre équipe est de 200 ± 50 ml par vertèbre fixée.
Pour notre patient, cinq vertèbres ont dû être fixées et le saignement théorique ne devrait pas dépasser les 1250 ml.
Les circonstances du saignement étaient habituelles: la pression abdominale était correcte au alentour de 20 mmHg, la technique chirurgicale était habituelle, le chirurgien était expérimenté et le patient n'était pas en hypothermie.
Le chirurgien n'avait pas d'explication chirurgicale de ce problème d'hémostase.
Le saignement diffus a persisté malgré la baisse de la tension artérielle.
Une dose de charge d'acide tranexamique de 10 mg/kg suivie d'une perfusion continue de 1 mg/kg/h ont été administrées au patient, et une transfusion de 2 concentrés globulaires et de 4 plasmas frais congelés a été nécessaire en per opératoire.
Les suites opératoires étaient simples, le patient a été extubé 2 heures après la fin de l'intervention.
Le bilan biologique après transfusion a montré une hémoglobine à 9,2 g/dl, des plaquettes à 163000/mm 3, un taux de prothrombine à 72% et un fibrinogène à 3.
Aucun déficit neurologique n'a été observé.
Des nouveaux tests de la coagulation avec recherche de maladie de Willebrand, d'hémophilie et de déficit en facteur XI n'ont pas objectivé d'anomalies.
La recherche d'un anticoagulant circulant de type auto-anticorps anti-facteur VIII ou anti-facteur IX n'a pu être réalisée par manque de réactif.
Cependant le temps de saignement (Ivy incision) était anormalement allongé à 16 min.
Un entretien plus fouillé avec le patient 24 heures après a permis de dévoiler une habitude de prise quotidienne d'ail par le patient à des quantités importantes.
Cette habitude a été adoptée et transmise de génération en génération par tous les membres de sa famille pour prévention d'une hypercholestérolémie familiale.
Cette phytothérapie avec de l'ail qui est connue pour avoir une activité inhibitrice de l'agrégation plaquettaire de manière dose dépendante, a été retenue comme cause du saignement observé en per opératoire.
| FR100168 |
Une dose de charge d'acide tranexamique de 10 mg/kg suivie d'une perfusion continue de 1 mg/kg/h ont été administrées au patient, et une transfusion de 2 concentrés globulaires et de 4 plasmas frais congelés a été nécessaire en per opératoire. | [
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] | Il s'agit d'un homme âgé de 38 ans, sans antécédents pathologiques connues, victime d'un accident de travail occasionnant un traumatisme thoracique avec des fractures de deux côtes sans épanchement, associé et un traumatisme dorsal occasionnant une fracture des corps vertébraux de D11 et D12 sans atteinte neurologique associée.
Une ostéosynthèse chirurgicale a été indiquée.
A l'examen préopératoire, le patient a affirmé ne pas prendre de médicaments en particulier des antiagrégants plaquettaires.
Le bilan préanesthésique était correct avec une hémoglobine à 12.4, des plaquettes à 235000, un taux de prothrombine à 76% et un temps de céphaline activée à 32/30.
En peropératoire, le temps de dissection a été associé à un saignement diffus au champ opératoire gênant le chirurgien.
Ce saignement estimé à 2500 ml, a été jugé anormal puisque le saignement per opératoire habituel dans la chirurgie du rachis traumatique dans notre équipe est de 200 ± 50 ml par vertèbre fixée.
Pour notre patient, cinq vertèbres ont dû être fixées et le saignement théorique ne devrait pas dépasser les 1250 ml.
Les circonstances du saignement étaient habituelles: la pression abdominale était correcte au alentour de 20 mmHg, la technique chirurgicale était habituelle, le chirurgien était expérimenté et le patient n'était pas en hypothermie.
Le chirurgien n'avait pas d'explication chirurgicale de ce problème d'hémostase.
Le saignement diffus a persisté malgré la baisse de la tension artérielle.
Une dose de charge d'acide tranexamique de 10 mg/kg suivie d'une perfusion continue de 1 mg/kg/h ont été administrées au patient, et une transfusion de 2 concentrés globulaires et de 4 plasmas frais congelés a été nécessaire en per opératoire.
Les suites opératoires étaient simples, le patient a été extubé 2 heures après la fin de l'intervention.
Le bilan biologique après transfusion a montré une hémoglobine à 9,2 g/dl, des plaquettes à 163000/mm 3, un taux de prothrombine à 72% et un fibrinogène à 3.
Aucun déficit neurologique n'a été observé.
Des nouveaux tests de la coagulation avec recherche de maladie de Willebrand, d'hémophilie et de déficit en facteur XI n'ont pas objectivé d'anomalies.
La recherche d'un anticoagulant circulant de type auto-anticorps anti-facteur VIII ou anti-facteur IX n'a pu être réalisée par manque de réactif.
Cependant le temps de saignement (Ivy incision) était anormalement allongé à 16 min.
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Cette habitude a été adoptée et transmise de génération en génération par tous les membres de sa famille pour prévention d'une hypercholestérolémie familiale.
Cette phytothérapie avec de l'ail qui est connue pour avoir une activité inhibitrice de l'agrégation plaquettaire de manière dose dépendante, a été retenue comme cause du saignement observé en per opératoire.
| FR100168 |
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Une ostéosynthèse chirurgicale a été indiquée.
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Le bilan préanesthésique était correct avec une hémoglobine à 12.4, des plaquettes à 235000, un taux de prothrombine à 76% et un temps de céphaline activée à 32/30.
En peropératoire, le temps de dissection a été associé à un saignement diffus au champ opératoire gênant le chirurgien.
Ce saignement estimé à 2500 ml, a été jugé anormal puisque le saignement per opératoire habituel dans la chirurgie du rachis traumatique dans notre équipe est de 200 ± 50 ml par vertèbre fixée.
Pour notre patient, cinq vertèbres ont dû être fixées et le saignement théorique ne devrait pas dépasser les 1250 ml.
Les circonstances du saignement étaient habituelles: la pression abdominale était correcte au alentour de 20 mmHg, la technique chirurgicale était habituelle, le chirurgien était expérimenté et le patient n'était pas en hypothermie.
Le chirurgien n'avait pas d'explication chirurgicale de ce problème d'hémostase.
Le saignement diffus a persisté malgré la baisse de la tension artérielle.
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Cependant le temps de saignement (Ivy incision) était anormalement allongé à 16 min.
Un entretien plus fouillé avec le patient 24 heures après a permis de dévoiler une habitude de prise quotidienne d'ail par le patient à des quantités importantes.
Cette habitude a été adoptée et transmise de génération en génération par tous les membres de sa famille pour prévention d'une hypercholestérolémie familiale.
Cette phytothérapie avec de l'ail qui est connue pour avoir une activité inhibitrice de l'agrégation plaquettaire de manière dose dépendante, a été retenue comme cause du saignement observé en per opératoire.
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Le bilan biologique après transfusion a montré une hémoglobine à 9,2 g/dl, des plaquettes à 163000/mm 3, un taux de prothrombine à 72% et un fibrinogène à 3. | [
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] | Il s'agit d'un homme âgé de 38 ans, sans antécédents pathologiques connues, victime d'un accident de travail occasionnant un traumatisme thoracique avec des fractures de deux côtes sans épanchement, associé et un traumatisme dorsal occasionnant une fracture des corps vertébraux de D11 et D12 sans atteinte neurologique associée.
Une ostéosynthèse chirurgicale a été indiquée.
A l'examen préopératoire, le patient a affirmé ne pas prendre de médicaments en particulier des antiagrégants plaquettaires.
Le bilan préanesthésique était correct avec une hémoglobine à 12.4, des plaquettes à 235000, un taux de prothrombine à 76% et un temps de céphaline activée à 32/30.
En peropératoire, le temps de dissection a été associé à un saignement diffus au champ opératoire gênant le chirurgien.
Ce saignement estimé à 2500 ml, a été jugé anormal puisque le saignement per opératoire habituel dans la chirurgie du rachis traumatique dans notre équipe est de 200 ± 50 ml par vertèbre fixée.
Pour notre patient, cinq vertèbres ont dû être fixées et le saignement théorique ne devrait pas dépasser les 1250 ml.
Les circonstances du saignement étaient habituelles: la pression abdominale était correcte au alentour de 20 mmHg, la technique chirurgicale était habituelle, le chirurgien était expérimenté et le patient n'était pas en hypothermie.
Le chirurgien n'avait pas d'explication chirurgicale de ce problème d'hémostase.
Le saignement diffus a persisté malgré la baisse de la tension artérielle.
Une dose de charge d'acide tranexamique de 10 mg/kg suivie d'une perfusion continue de 1 mg/kg/h ont été administrées au patient, et une transfusion de 2 concentrés globulaires et de 4 plasmas frais congelés a été nécessaire en per opératoire.
Les suites opératoires étaient simples, le patient a été extubé 2 heures après la fin de l'intervention.
Le bilan biologique après transfusion a montré une hémoglobine à 9,2 g/dl, des plaquettes à 163000/mm 3, un taux de prothrombine à 72% et un fibrinogène à 3.
Aucun déficit neurologique n'a été observé.
Des nouveaux tests de la coagulation avec recherche de maladie de Willebrand, d'hémophilie et de déficit en facteur XI n'ont pas objectivé d'anomalies.
La recherche d'un anticoagulant circulant de type auto-anticorps anti-facteur VIII ou anti-facteur IX n'a pu être réalisée par manque de réactif.
Cependant le temps de saignement (Ivy incision) était anormalement allongé à 16 min.
Un entretien plus fouillé avec le patient 24 heures après a permis de dévoiler une habitude de prise quotidienne d'ail par le patient à des quantités importantes.
Cette habitude a été adoptée et transmise de génération en génération par tous les membres de sa famille pour prévention d'une hypercholestérolémie familiale.
Cette phytothérapie avec de l'ail qui est connue pour avoir une activité inhibitrice de l'agrégation plaquettaire de manière dose dépendante, a été retenue comme cause du saignement observé en per opératoire.
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] | Il s'agit d'un homme âgé de 38 ans, sans antécédents pathologiques connues, victime d'un accident de travail occasionnant un traumatisme thoracique avec des fractures de deux côtes sans épanchement, associé et un traumatisme dorsal occasionnant une fracture des corps vertébraux de D11 et D12 sans atteinte neurologique associée.
Une ostéosynthèse chirurgicale a été indiquée.
A l'examen préopératoire, le patient a affirmé ne pas prendre de médicaments en particulier des antiagrégants plaquettaires.
Le bilan préanesthésique était correct avec une hémoglobine à 12.4, des plaquettes à 235000, un taux de prothrombine à 76% et un temps de céphaline activée à 32/30.
En peropératoire, le temps de dissection a été associé à un saignement diffus au champ opératoire gênant le chirurgien.
Ce saignement estimé à 2500 ml, a été jugé anormal puisque le saignement per opératoire habituel dans la chirurgie du rachis traumatique dans notre équipe est de 200 ± 50 ml par vertèbre fixée.
Pour notre patient, cinq vertèbres ont dû être fixées et le saignement théorique ne devrait pas dépasser les 1250 ml.
Les circonstances du saignement étaient habituelles: la pression abdominale était correcte au alentour de 20 mmHg, la technique chirurgicale était habituelle, le chirurgien était expérimenté et le patient n'était pas en hypothermie.
Le chirurgien n'avait pas d'explication chirurgicale de ce problème d'hémostase.
Le saignement diffus a persisté malgré la baisse de la tension artérielle.
Une dose de charge d'acide tranexamique de 10 mg/kg suivie d'une perfusion continue de 1 mg/kg/h ont été administrées au patient, et une transfusion de 2 concentrés globulaires et de 4 plasmas frais congelés a été nécessaire en per opératoire.
Les suites opératoires étaient simples, le patient a été extubé 2 heures après la fin de l'intervention.
Le bilan biologique après transfusion a montré une hémoglobine à 9,2 g/dl, des plaquettes à 163000/mm 3, un taux de prothrombine à 72% et un fibrinogène à 3.
Aucun déficit neurologique n'a été observé.
Des nouveaux tests de la coagulation avec recherche de maladie de Willebrand, d'hémophilie et de déficit en facteur XI n'ont pas objectivé d'anomalies.
La recherche d'un anticoagulant circulant de type auto-anticorps anti-facteur VIII ou anti-facteur IX n'a pu être réalisée par manque de réactif.
Cependant le temps de saignement (Ivy incision) était anormalement allongé à 16 min.
Un entretien plus fouillé avec le patient 24 heures après a permis de dévoiler une habitude de prise quotidienne d'ail par le patient à des quantités importantes.
Cette habitude a été adoptée et transmise de génération en génération par tous les membres de sa famille pour prévention d'une hypercholestérolémie familiale.
Cette phytothérapie avec de l'ail qui est connue pour avoir une activité inhibitrice de l'agrégation plaquettaire de manière dose dépendante, a été retenue comme cause du saignement observé en per opératoire.
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] | Il s'agit d'un homme âgé de 38 ans, sans antécédents pathologiques connues, victime d'un accident de travail occasionnant un traumatisme thoracique avec des fractures de deux côtes sans épanchement, associé et un traumatisme dorsal occasionnant une fracture des corps vertébraux de D11 et D12 sans atteinte neurologique associée.
Une ostéosynthèse chirurgicale a été indiquée.
A l'examen préopératoire, le patient a affirmé ne pas prendre de médicaments en particulier des antiagrégants plaquettaires.
Le bilan préanesthésique était correct avec une hémoglobine à 12.4, des plaquettes à 235000, un taux de prothrombine à 76% et un temps de céphaline activée à 32/30.
En peropératoire, le temps de dissection a été associé à un saignement diffus au champ opératoire gênant le chirurgien.
Ce saignement estimé à 2500 ml, a été jugé anormal puisque le saignement per opératoire habituel dans la chirurgie du rachis traumatique dans notre équipe est de 200 ± 50 ml par vertèbre fixée.
Pour notre patient, cinq vertèbres ont dû être fixées et le saignement théorique ne devrait pas dépasser les 1250 ml.
Les circonstances du saignement étaient habituelles: la pression abdominale était correcte au alentour de 20 mmHg, la technique chirurgicale était habituelle, le chirurgien était expérimenté et le patient n'était pas en hypothermie.
Le chirurgien n'avait pas d'explication chirurgicale de ce problème d'hémostase.
Le saignement diffus a persisté malgré la baisse de la tension artérielle.
Une dose de charge d'acide tranexamique de 10 mg/kg suivie d'une perfusion continue de 1 mg/kg/h ont été administrées au patient, et une transfusion de 2 concentrés globulaires et de 4 plasmas frais congelés a été nécessaire en per opératoire.
Les suites opératoires étaient simples, le patient a été extubé 2 heures après la fin de l'intervention.
Le bilan biologique après transfusion a montré une hémoglobine à 9,2 g/dl, des plaquettes à 163000/mm 3, un taux de prothrombine à 72% et un fibrinogène à 3.
Aucun déficit neurologique n'a été observé.
Des nouveaux tests de la coagulation avec recherche de maladie de Willebrand, d'hémophilie et de déficit en facteur XI n'ont pas objectivé d'anomalies.
La recherche d'un anticoagulant circulant de type auto-anticorps anti-facteur VIII ou anti-facteur IX n'a pu être réalisée par manque de réactif.
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Une ostéosynthèse chirurgicale a été indiquée.
A l'examen préopératoire, le patient a affirmé ne pas prendre de médicaments en particulier des antiagrégants plaquettaires.
Le bilan préanesthésique était correct avec une hémoglobine à 12.4, des plaquettes à 235000, un taux de prothrombine à 76% et un temps de céphaline activée à 32/30.
En peropératoire, le temps de dissection a été associé à un saignement diffus au champ opératoire gênant le chirurgien.
Ce saignement estimé à 2500 ml, a été jugé anormal puisque le saignement per opératoire habituel dans la chirurgie du rachis traumatique dans notre équipe est de 200 ± 50 ml par vertèbre fixée.
Pour notre patient, cinq vertèbres ont dû être fixées et le saignement théorique ne devrait pas dépasser les 1250 ml.
Les circonstances du saignement étaient habituelles: la pression abdominale était correcte au alentour de 20 mmHg, la technique chirurgicale était habituelle, le chirurgien était expérimenté et le patient n'était pas en hypothermie.
Le chirurgien n'avait pas d'explication chirurgicale de ce problème d'hémostase.
Le saignement diffus a persisté malgré la baisse de la tension artérielle.
Une dose de charge d'acide tranexamique de 10 mg/kg suivie d'une perfusion continue de 1 mg/kg/h ont été administrées au patient, et une transfusion de 2 concentrés globulaires et de 4 plasmas frais congelés a été nécessaire en per opératoire.
Les suites opératoires étaient simples, le patient a été extubé 2 heures après la fin de l'intervention.
Le bilan biologique après transfusion a montré une hémoglobine à 9,2 g/dl, des plaquettes à 163000/mm 3, un taux de prothrombine à 72% et un fibrinogène à 3.
Aucun déficit neurologique n'a été observé.
Des nouveaux tests de la coagulation avec recherche de maladie de Willebrand, d'hémophilie et de déficit en facteur XI n'ont pas objectivé d'anomalies.
La recherche d'un anticoagulant circulant de type auto-anticorps anti-facteur VIII ou anti-facteur IX n'a pu être réalisée par manque de réactif.
Cependant le temps de saignement (Ivy incision) était anormalement allongé à 16 min.
Un entretien plus fouillé avec le patient 24 heures après a permis de dévoiler une habitude de prise quotidienne d'ail par le patient à des quantités importantes.
Cette habitude a été adoptée et transmise de génération en génération par tous les membres de sa famille pour prévention d'une hypercholestérolémie familiale.
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| FR100168 |
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