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Billy Hart
William « Billy » Hart, né le à Washington, est un percussionniste et batteur de jazz américain. Il a joué avec Miles Davis, sur les albums "Big Fun" (CBS S88024) et On the Corner (CBS CK63980) en 1972 et avec Santi Debriano, sur l'album "Obeah" (Free Lance Records FRL008) en 1987. Avec Dave Liebman, Richie Beirach et Ron McClure, il participe au groupe . Liens externes Naissance en novembre 1940 Naissance à Washington (district de Columbia) Musicien afro-américain Batteur américain de jazz Artiste d'Arabesque Records Artiste d'ECM Records
Médaille John-Hobbs
La médaille John-Hobbs (en anglais John Hobbs Medal) est un prix annuel attribué depuis 1995 par la Royal Australasian Ornithologists Union à un amateur d’ornithologie. Le nom de cette récompense est un hommage à John Hobbs (1920-1990). Les récompensés sont : 1995 - Selwyn George (Bill) Lane 1996 - Durno Murray 1997 - Stephen Marchant 1998 - Alan Leishman 1999 - John Courtney 2000 - Clive Minton 2001 - Pauline Reilly 2002 - (pas de prix) 2003 - Brian Coates 2004 - Graeme Chapman 2005 - Graham Pizzey Prix scientifique Ornithologie
Wimmera
Le Wimmera est une région située dans l'ouest de l'État australien de Victoria. Cette région s'étend sur une zone agricole aride, se trouvant au sud de la circonscription électorale de Mallee, à l'est de la frontière avec l'Australie-Méridionale, et au nord de la Cordillère australienne. Il peut être aussi défini comme la région s'étendant autour d'Horsham, qui en est la principale agglomération. Le Wimmera est en grande partie plat, d'où seuls le mont Arapiles et les monts Grampians émergent au-dessus de vastes plaines et de faibles reliefs tabulaires, qui forment à cet endroit du Victoria la Cordillère australienne. Si à l'est, les monts Grampians, avec leurs nombreuses falaises de grès abruptes, sont très accidentés et pentus, à l'ouest ils présentent des pentes douces. Au recensement de 2006, la division statistique de Wimmera comptait une population de . Mais le Bureau australien de la Statistique n'inclut ni le Bourg d'Ararat, ni le comté de Buloke dans sa définition de la division statistique de Wimmera. Les villes La région comprend un certain nombre de villes importantes, comme Horsham, Warracknabeal, Dimboola, Stawell et Nhill, qui sont pour la plupart très dépendantes des industries céréalière et ovine, et qui sont dominées par des minoteries et des silos à grain. Les villes plus petites de cette zone sont en train de disparaître à cause de la surexploitation des sols fragiles, et du déclin constant du prix des matières premières produites par l'économie locale. Le climat Le climat est semi-aride, avec des précipitations annuelles allant généralement de dans le nord à dans le sud. Dans les monts Grampians, les précipitations annuelles peuvent atteindre , et les chutes de neige n'y sont pas inhabituelles. La plupart des pluies tombe en hiver, bien que des averses importantes puissent se produire en été, les précipitations les plus mémorables étant l'orage qui déversa de pluie sur Nhill à la mi-. Les températures sont élevées en été, allant typiquement de 14 à , tandis que les extrêmes peuvent atteindre . En hiver, les maximums sont de , mais les matinées peuvent être froides, les minimums moyens étant de à Horsham. Les sols La plupart des sols sont stériles, beaucoup étant composés de sable. Pourtant dans une étroite bande entre Nhill et Warracknabeal existent des vertisols lourds et gris, qui, bien que manquant de phosphore, possèdent la plupart des nutriments essentiels, et sont capables de retenir parfaitement l'eau. Ces sols gris composent la majorité des terres à blé du Victoria. On utilise aussi des sols brun-rouge pour le blé, mais ils ne fournissent pas d'aussi bons rendements, et ils demandent plus d'engrais. Les cours d'eau La Wimmera River, cours d'eau endoréique, s'écoule entre les monts Grampians et le lac Hindmarsh. Dans cette région, beaucoup de cours d'eau n'apparaissent qu'après des pluies abondantes et soutenues, et restent souvent à sec pendant de longues périodes. Ainsi ces dernières années, le réservoir des Rocklands, la principale réserve d'eau du district, est devenu quasiment inexploitable à cause d'une succession d'années sèches. Patrimoine naturel Le Wimmera est connu pour son patrimoine naturel. Les monts Grampians Le parc national des Monts Grampians comprend un des principaux parcs naturels. Là se trouvent des fleurs sauvages peu communes, et la faune et la flore la plus diverse du Victoria, à l'ouest de la Snowy River. Les monts Grampians abritent également de nombreux artéfacts aborigènes importants. Pour reconnaître cette caractéristique, un nom aborigène local, « Gariwerd », fut adopté en 1991 pour dénommer le parc national. Mais, après un changement du gouvernement de l'État en 1992, ce nom fut supprimé. Petit Désert Le mal-nommé « Parc national de Petit Désert », au sud de Nhill et à l'ouest de Dimboola, est une vaste région désertique, couverte de dunes, trop peu fertile pour une production fermière, même aidée de superphosphate et d'oligo-éléments. Notes et références Région dans le Victoria
Iris à pétales aigus
L'iris à pétales aigus (Iris hookeri) est une plante herbacée vivace à rhizome court de la famille des Iridaceae. On le retrouve dans les provinces maritimes de l'est du Canada ainsi que dans l'estuaire du Saint-Laurent, dont il remonte la rive nord pour atteindre le Labrador. L'iris à pétales aigus est considéré par certains botanistes comme une variété de lIris setosa, une espèce retrouvée aussi dans l'est de l'Asie et dans l'ouest de l'Amérique du Nord et dont lIris setosa var. canadensis serait la variété nord-américaine poussant aux abords de l'Atlantique. L'iris à pétales aigus se distingue de l'Iris versicolore, auquel il ressemble, par des sépales plus larges et moins fortement teintés de jaunes, des pétales plus petits, mais surtout par son habitat. LIris hookeri se rencontre dans les lieux secs, telles les anfractuosités des rochers, aux abords des rivages maritimes, alors que l'iris versicolore affectionne les lieux humides. Le fruit de l'iris à pétales aigus est une capsule verte, ovoïde et à trois loges, qui se forme généralement au cours de l'été. Notes et références + Espèce d'Iridaceae (nom vernaculaire)
Coupe des vainqueurs de coupe masculine de volley-ball 1985-1986
La coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de volley-ball masculin 1985-1986 est la de la Coupe des vainqueurs de coupe. Participants Compétition Tour préliminaire Premier tour Deuxième tour Phase finale |valign="top" | |} |} Références Résultats sur l'ancien site de la CEV Liens externes Site officiel Coupe de la CEV masculine Événement sportif international en Grèce Sport en Grèce en 1986 Événement sportif à Athènes Volley-ball en 1985 Volley-ball en 1986 Volley-ball à Athènes Volley-ball M2
Paludiculture
La paludiculture (du latin palus "marais" et "culture") est la production de biomasse agricole dans un milieu humide naturel ou remouillé. Les milieux humides ont longtemps été considérés comme des «wastelands» ou des terres en friche et ont par conséquent été drainés afin d'améliorer leur productivité. Toutefois, à long terme, l'agriculture par le drainage des milieux humides (particulièrement des tourbières) n'est pas une activité durable. En effet, avec le temps, les sols organiques se compactent et leurs propriétés hydrauliques sont modifiées, les rendant impropres à l'agriculture et émetteurs de gaz à effet de serre (, ). La paludiculture provient du besoin de préserver les services écosystémiques des milieux humides (régulation et filtration de l'eau, refuge de biodiversité...) tout en permettant leur culture. Différents types de plantes peuvent être cultivés ou récoltés en milieux humides, des petits fruits (surtout en tourbières), du fourrage pour le bétail et des biocarburants (p. ex., à partir du roseau ou de la quenouille). La filière, expérimentée en Allemagne, permet notamment de produire de l'énergie à partir de la biomasse de roseaux Phragmites australis. Elle est aujourd'hui testée en France dans certains projets en Alsace et en Camargue. Un cas particulier de paludiculture est la culture de sphaignes dans des tourbières remouillées par des actions de restauration. Actuellement, la matière première la plus importante dans la production de substrat de croissance horticole est la tourbe de sphaigne (tourbe blonde). Environ 30 millions de de tourbe de sphaigne sont utilisés annuellement dans la production de substrat de croissance. Cependant, l'extraction de la tourbe de sphaigne détruit les fonctions écosystémiques des tourbières desquelles elle est extraite, et comme cette dernière prend des milliers d'années à se former elle doit être considérée comme une ressource finie, non renouvelable. Une alternative est actuellement développée sous la forme de culture de fibres de sphaigne non décomposées sur une base durable et renouvelable de fibres de sphaigne. Les sphaignes non décomposées et la tourbe de sphaigne ont des propriétés très similaires et les fibres de sphaigne peuvent remplacer, même à 100 % la tourbe de sphaigne sans diminuer la qualité du substrat horticole. Comme la culture de sphaigne s'effectue sur des tourbières remouillées, certaines fonctions écosystémiques sont donc restaurées (séquestration de carbone, refuge de biodiversité...). La culture de sphaignes apparaît donc une alternative intéressante à l'extraction de la tourbe et une avenue intéressante pour la gestion responsable des tourbières. Notes et références Voir aussi Sphaigne Lien externe , Université de Greifswald. Biomasse
Ostrovánky
Ostrovánky (en , précédemment ) est une commune du district de Hodonín, dans la région de Moravie-du-Sud, en République tchèque. Sa population s'élevait à habitants en 2020. Géographie Ostrovánky se trouve à au nord-ouest de Kyjov, à au nord-nord-ouest de Hodonín, à à l'est-sud-est de Brno et à au sud-est de Prague. La commune est limitée par Nechvalín au nord, par Bukovany à l'est, et par Sobůlky au sud et par Věteřov à l'ouest. Histoire La première mention écrite de la localité date de 1141. Notes et références Commune dans le district de Hodonín Vignoble de Slovaquie morave
Statut de journaliste professionnel en France
Le statut de journaliste professionnel est garanti par la loi Brachard et la loi Cressard, votées à l'unanimité en 1935 puis en 1974. Il vise à protéger d'une part les sources d'information des journalistes et d'autre part leurs publics contre les risques d'amateurisme ou d'atteintes à la déontologie. Le statut inclut aussi un décret de 1936 créant la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels, chargée de délivrer la carte de presse en France. Ce statut s'inscrit dans l'héritage de la Loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881, dont l’article 6 dispose que "toute publication de presse doit avoir un directeur de publication", exerçant une responsabilité pénale, en particulier en matière de diffamation. L'exercice du journalisme en France est libre et n'est pas réservé aux journalistes professionnels. Il peut être exercé, par exemple, dans le cadre d'un média associatif ou autre, à but non lucratif et donc non enregistré à la Commission paritaire des publications et des agences de presse. Ces journalistes-là ne bénéficient pas de la protection du statut de journaliste professionnel. Histoire du statut Déclenchement L'élément qui a déclenché le vote de la loi est l'Affaire Arthur Raffalovitch avec la publication en 1931 d'un livre récapitulant l'enquête établissant qu'Arthur Raffalovitch, attaché à l'ambassade de Russie à Paris avant la Première Guerre mondiale, a réussi à corrompre des dizaines de journalistes pour obtenir qu'ils écrivent des articles favorables aux emprunts russes. Il a distribué 6,5 millions de francs (environ 23 millions d'euros de 2005), entre 1900 et 1914, de manière à assurer le succès du placement des emprunts russes dans le grand public. La Loi de 1935 Le vote de la loi Brachard fut ainsi précédée d'une longue période de consultations, trois années au terme duquel le député rapporteur, Émile Brachard rédigea le rapport Brachard, qui souligne que "dans tous les pays, la presse est placée soit sous un statut spécial, qu'il soit de privilège ou de contraint" et ajoute "si nous ne sommes pas de ceux qui prétendent faire de la presse un service public, nous considérons du moins que son rôle est capital dans un ordre démocratique, qu'elle n'est à même de le remplir que dans la liberté, et que le statut professionnel des journalistes est une des garanties de cette indispensable liberté". L'année suivante, une convention collective est signée, le , entre patronat de la presse et syndicats de journalistes, qui établit les conditions d’embauche et de licenciement, les congés, les barèmes de salaires Pour compléter ces trois années de réflexion intense en faveur d'une meilleure qualité de l'information, afin de faire appliquer la déontologie du journalisme, la Charte des devoirs professionnels des journalistes français est révisée et complétée deux mois plus tard, en , par le Syndicat national des journalistes, qui améliore ainsi la charte des devoirs rédigée en 1918, l'année de sa création. Les syndicats de journalistes réclament l'annexion de cette charte de déontologie à la convention collective nationale de travail des journalistes, comme l'un des éléments constitutifs du statut du journaliste, mais les syndicats de patrons de presse sont réticents, estimant que les tribunaux des prud'hommes ont déjà trop tendance à considérer les éléments de déontologie en cas de licenciement. "Nous professons que le journal, étant un agent d'éducation populaire, doit être ouvert à quiconque a une idée, une critique à exprimer. Mais nous pensons aussi que le journal en lui-même, dans ses rubriques et dans sa formation technique, est une œuvre quotidienne qui ne doit être confiée qu'aux mains expérimentées des professionnels. Et parce qu'il est indispensable que ces professionnels puissent se faire reconnaître et se reconnaissent entre eux, nous nous proposons de créer un signe visible de reconnaissance, qui sera la carte d'identité", explique le rapport Brachard. "Il s'agit aussi d'instituer et de poursuivre un sérieux enseignement technique, qui assurera le recrutement rationnel de la profession et haussera le niveau des valeurs", ajoute le texte. Extension à tous les journalistes en 1974 Près de quarante ans après sa promulgation, la loi Brachard fut complétée en 1974 par la loi Cressard, qui étend le statut de journaliste professionnel et toutes ses garanties, à tous les journalistes pigistes. Composition du statut Protection contre les abus du propriétaire du média La loi Brachard, qui figure dans le code du travail, reconnaît aux journalistes un droit d’auteur, la clause de conscience, la clause de cession, et l'usage du "mois par année", une indemnité d'un mois de salaire par année d'ancienneté en cas de licenciement. En cas de litige, une commission arbitrale est chargée de trancher, sans possibilité d'appel. Elle est composée de professionnels désignés par les employeurs et par les syndicats de journalistes se présentant aux élections à la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels. Ces dispositions visent à garantir aux journalistes professionnels une certaine stabilité dans leur poste, leur permettant de tisser des liens de confiance avec leurs lecteurs et leurs sources d'information, en rendant plus difficiles aux propriétaires de journaux les opérations financières à court terme tels que les licenciements boursiers ou les rachats de titres pour les vider de leur contenu. Afin d'encourager par ailleurs les créations d'entreprises de médias, favorisant du sang neuf et une diversité au sein de la presse, les aides à la presse en France ont accompagné la création du statut de journaliste et la signature de la Convention collective nationale de travail des journalistes. La première d'entre elles a été en 1934 l'Allocation pour frais d'emploi des journalistes, qui ne représente plus qu'un montant très marginal des aides à la presse en France. Frein au licenciement La loi Brachard fixe l'indemnité due à un journaliste professionnel en cas de licenciement, plus avantageuse que ce que prévoient toutes les conventions collectives d'autres professions. La loi vise à protéger la relation de confiance de long terme entre une rédaction et son public, en obligeant les propriétaires de médias d'y réfléchir à deux fois avant de licencier les journalistes qui incarnent ce média pour le public. L'article L.7112-3 du code du travail précise que si l’employeur est à l’initiative de la rupture, l'indemnité ne peut être inférieure à un mois, par année ou fraction d’année de collaboration, des derniers appointements, que le journaliste soit mensualisé ou pigiste. Il doit avoir la carte de presse, attribuée par la commission de la carte d'identité des journalistes professionnels. C'est son ancienneté dans l'entreprise à un poste de journaliste qui est prise en compte, même pour les années où il n'avait pas cette carte de presse. Le maximum des mensualités est fixé à quinze. Au delà de 15 ans d'ancienneté, le supplément éventuel d'indemnité est décidé par la commission arbitrale des journalistes. La durée du préavis est de un mois pour une ancienneté inférieure à deux ans et de 2 mois après 2 ans d'ancienneté y compris pour les cadres. Le journaliste professionnel disposant d'un carnet d'adresses et d'un connaissance des dossiers qu'il suit, la loi Brachard a voulu rendre plus difficile le licenciement des journalistes professionnels, afin d'éviter une rotation trop importante des effectifs. Avantages fiscaux En plus de l'abattement forfaitaire de 10% s'appliquant à tous les salariés, un journaliste bénéficie également d’un abattement forfaitaire de 7.650 euros sur son revenu net déclaré pour le calcul de l'impôt sur le revenu. Pour l’imposition des revenus 2019 par exemple, le bénéfice de l'abattement d'impôt pour les journalistes est accordé à ceux dont le revenu annuel brut est inférieur à 93.510 euros. En complément de cet avantage fiscal, les journalistes peuvent par ailleurs bénéficier d'un abattement de 30% sur les cotisations sociales salariales et patronales (c'est-à-dire que les cotisations sont prélevées sur 70% du salaire brut) dans la limite de 7 600 euros par an. Ces avantages sont considérés comme des «allocations de frais d'emplois». Les commissions paritaires de la profession Le statut de journaliste professionnel en France a été mis en pratique par le biais de cinq grandes commissions qui encadrent la profession du journalisme, en vertu du paritarisme et de lois spécifiques, au sein desquelles sont représentés les éditeurs de médias et les journalistes salariés (pigistes et mensualisés) : la Commission arbitrale la Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels la Commission des droits d'auteur des journalistes la Commission paritaire des journalistes rémunérés à la pige la Commission paritaire nationale de l'emploi des journalistes. Notes et références Voir aussi Articles connexes Rapport Brachard Loi Brachard Liens externes Christian Delporte, 100 ans de journalisme. Une histoire du Syndicat national des journalistes, Éditeur Nouveau Monde, , 169 p. Thierry Butzbach, Profession journaliste indépendant. Pigiste - Correspondant de presse - Rédacteur - Auteur, Eyrolles, 19/01/2017, 304 p. Michel Mathien, Le journalisme professionnel face aux mutations de l'information et de la communication : déroute des valeurs ou réaction ?, Quaderni, 1998, 37 p. 11-42. Métier du journalisme Droit du travail en France Droit de la communication Loi française sur la presse et les médias
Travis Walker
Travis Walker est un boxeur américain né le à Tallahassee en Floride. Carrière Sa carrière de boxeur amateur est principalement marquée par une victoire dans la catégorie de poids super-lourds lors du prestigieux tournoi américain Golden Gloves en 2003. Passé professionnel l'année suivante, il reste invaincu pendant 26 combats sans toutefois remporter le moindre titre. Il échouera ensuite à deux reprises pour la ceinture de champion d'Amérique du Nord NABF des poids lourds contre Chris Arreola et Johnaton Banks. Références Liens externes Boxeur américain Naissance en juin 1979 Naissance à Tallahassee
Manifestation du 24 avril 1965 à Erevan
La manifestation du à Erevan est une manifestation qui s'est déroulée le à Erevan, alors en république socialiste soviétique d'Arménie, à l'occasion du du génocide arménien. Celle-ci est considérée comme un évènement fondateur du mouvement en faveur d'une reconnaissance politique du génocide arménien. Une telle manifestation est une première dans toute l'URSS. participants ont participé à cette manifestation de sur le parvis de l'opéra d'Erevan. Les revendications étaient la reconnaissance officielle du génocide arménien par l'URSS ainsi que la construction d'un mémorial du génocide à Erevan. Le slogan principal réclamait une ; il était accompagné de divers slogans relatifs au Karabagh et au Nakhitchevan. La manifestation est à l'origine directe de la construction du mémorial de Tsitsernakaberd, inauguré en 1967. Références Voir aussi Génocide arménien Tsitsernakaberd 1965 en Arménie 1965 en Union soviétique Mémoire du génocide arménien Erevan Avril 1965
Christoph von Pappenheim
Christoph von Pappenheim (né en 1492, mort le ) est prince-évêque d'Eichstätt de 1535 à sa mort. Famille Christoph vient de la famille noble souabe-franconienne de Pappenheim. Il est le fils du vogt d'Augsbourg, capitaine et conseiller de l'électorat de Saxe, (mort en 1508) et son épouse Magdalena von (morte en 1508) et a trois frères et une sœur. En raison de l'hérédité du Reichsmarschall, la fonction héréditaire devient une partie du nom. Christoph von Pappenheim est donc également répertorié comme Christoph Marschall ou Marschalk von Pappenheim. Le siège éponyme est Pappenheim avec le . Les membres de la famille deviennent de hauts dignitaires ecclésiastiques dans la région d'Eichstätt, Augsbourg et Ratisbonne, tels que Georges de Pappenheim évêque de Ratisbonne de 1548 à 1563 et Kaspar Marschall von Pappenheim, qui, en tant que chanoine d'Eichstätt comme son oncle Christoph, prennent soin de lui. Avec son soutien, Christoph reçoit des sièges de chapitre de la cathédrale à Eichstätt et à Constance. est également un contemporain de Christoph. Biographie Christoph von Pappenheim est élu par le chapitre de la cathédrale d'Eichstätt comme successeur de Gabriel von Eyb le , proclamé comme tel le et consacré évêque d'Eichstätt par l'évêque d'Augsbourg à Pâques 1536. Malgré une bonne éducation, il manque d'acquis ; il ne peut même pas parler latin. Il est sujet à une colère rapide. Dans son court règne, il lutte contre les abus du clergé, il cherche à inspirer le clergé par l'exemple et la sévérité. Auprès du pape Paul III, il parvient à ce que les chanoines du Willibaldschorstift ne soient autorisés à être affectés que par l'évêque d'Eichstätter, de sorte que l'évêque puisse y nommer des hommes appropriés. En 1538, il réussit à prendre le prieuré de Herrieden avec tous les revenus et les sujets aux revenus épiscopaux. Dans la cathédrale d'Eichstätt, dans la chapelle de Pappenheim, on peut trouver son épitaphe sous la forme d'un triptyque de la main du sculpteur . Le thème de la section centrale est la Lamentation du Christ avec les saints diocésains d'Eichstätt ; l'évêque s'agenouille dans le panneau latéral gauche. Notes et références Bibliographie Alfred Wendehorst: Das Bistum Eichstätt. Band 1: Die Bischofsreihe bis 1535. Reihe: Germania Sacra – Neue Folge 45. Berlin 2006. . Liens externes Évêque d'Eichstätt Évêque catholique du XVIe siècle Prince-évêque Naissance en 1492 Décès en juin 1539
Signalisation routière bilingue en France
La signalisation routière bilingue en France (représentation sur un même panneau de signalisation d'inscriptions en deux langues) n'est pas formellement autorisée dans les textes réglementaires ; elle se développe toutefois à l’initiative de certaines régions, certains conseils départementaux ou communes pour les signalisations entrant dans leurs domaines de compétence respectifs associant ainsi le français et une langue régionale ou minoritaire. Le texte de la seconde langue est habituellement écrit avec un lettrage de même taille et typographie, mais en italique, afin d'accentuer la différence entre les deux langues et de rendre la signalisation plus lisible. Histoire Les premiers panneaux rédigés en deux langues apparus en France sont ceux posés pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l’Occupation allemande, où ils étaient rédigés à la fois en allemand et en français. Mais les premiers panneaux de signalisation bilingue utilisant la langue nationale et sa transcription régionale apparaissent après les lois de décentralisation de 1982. Celles-ci accroissent les champs de compétence des collectivités territoriales. Ainsi les conseils généraux – aujourd'hui appelés départementaux – deviennent compétents pour l’aménagement des routes départementales et vont pouvoir prendre des initiatives en matière de signalisation routière. D’ailleurs dès le 13 décembre 1982, M. André Lajoinie attire l’attention du ministre des Transports sur le problème de la signalisation routière et touristique bilingue. II lui signale que de nombreuses associations culturelles expriment le souhait d'une telle signalisation, particulièrement dans les régions ou existent une culture et une langue particulièrement bien implantées. II lui demande les orientations qu'il entend mettre en œuvre en ce domaine permettant d'assurer la juste place de ces langues et cultures. Les départements du Finistère et des Côtes-d'Armor seront les premiers à prendre des délibérations ayant pour effet d’implanter des panneaux. En 1984, dans le département de la Moselle, est inauguré le premier panneau toponymique francique à Bouzonville. De nouvelles interventions se succèdent à l’Assemblée nationale, comme la demande du député Didier Chouat en 1986 d'installation de panneaux de signalisation bilingue breton-français sur les routes du réseau national. II lui rappelle que le département des Côtes-du-Nord, dont il est l'élu, a engagé une action dans ce sens, sur les routes de son ressort. Les initiatives des collectivités territoriales se multiplient, mais la réglementation n'évolue pas pour autant. La loi "Molac" de promotion des langues régionales (2021) a légalisé une signalétique bilingue généralisée par son article 8: "Les services publics peuvent assurer sur tout ou partie de leur territoire l’affichage de traductions de la langue française dans la ou les langues régionales en usage sur les inscriptions et les signalétiques apposées sur les bâtiments publics, sur les voies publiques de circulation, sur les voies navigables, dans les infrastructures de transport ainsi que dans les principaux supports de communication institutionnelle, à l’occasion de leur installation ou de leur renouvellement." Réglementation Le statut des langues régionales en France Une Convention-cadre pour la protection des minorités nationales a été adoptée par le Comité des ministres du Conseil de l’Europe le et ouverte à la signature des États membres le . Contrairement à d'autres documents internationaux relatifs aux droits humains, la notion de « minorités » est abordée et il est précisé que les ressortissants étrangers (minorités allogènes) ne sont pas inclus dans le cadre de cette convention, qui ne s'applique qu'aux minorités autochtones. Ce texte permet aux individus de déterminer s'ils appartiennent à une minorité. De plus, un droit collectif des minorités est reconnu. Les obligations imposées aux États permettent une combinaison de droits collectifs et individuels. La quasi-totalité des États membres du Conseil de l'Europe (39) ont signé et ratifié cette convention-cadre, à l'exception d'Andorre, de la France, de Monaco et de la Turquie, la France l’ayant signée en 1999, mais pas ratifiée. Dans beaucoup de pays, elle sert de fondement à la mise en place d’une signalisation bilingue. Mais la prise en compte des langues régionales en France évolue. Si un décret du permet la prise en compte pour l’admission au baccalauréat des points obtenus à l’épreuve facultative de langue régionale, en 2004, l'arrêté du relatif aux académies et des territoires d'outre-mer dans lesquels peuvent être subies certaines épreuves de langues vivantes à la session 2004 du baccalauréat général et du baccalauréat technologique liste des « langues vivantes », sans distinguer entre les langues étrangères et les langues régionales. Ainsi sont désormais identifiées comme langues régionales vivantes le basque, le breton, le catalan, le corse, le tahitien, les langues mélanésiennes, l'auvergnat, le gascon, le limousin, le nissart, l'occitan, le provençal, le vivaro-alpin. Plus récemment une évolution fondamentale intervient lors de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 avec l’introduction dans la Constitution d’une référence aux langues régionales. . Toutefois seul un projet de loi sur le statut des langues régionales, attendu en 2009, serait susceptible de faire évoluer les textes d’application en ce qui concerne la signalisation bilingue. Ce texte a été voté en 2021 sous la forme de la loi dite Molac du nom de son rapporteur breton, intitulée "Loi no 2021-641 du 21 mai 2021 relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion" (publiée au Journal Officiel du 23 mai 2021). Le statut réglementaire de la signalisation bilingue Sans être exhaustif, la signalisation routière est encadrée en France principalement par trois textes : l’arrêté du 24 novembre 1967 définissant les signaux routiers, instruction interministérielle sur la signalisation routière et l’arrêté interministériel du 19 janvier 1982 relatif à la signalisation de direction. Les deux premiers sont très périodiquement amendés pour les adapter à l’évolution du contexte juridique et réglementaire et des usages. Différentes autres circulaires, guides ou textes divers viennent compléter ces textes de référence sur certains aspects. En ce qui concerne l'usage signalétique des langues régionales, il a été légalisé par la loi de 2021. Si les noms des collectivités territoriales (communes, départements, régions) est réglementé par l'état, les noms de lieux et voies relevant d'une commune sont au libre choix de la commune. Dans de nombreuses communes, les noms de lieux ont conservé leur forme en langue locale (dans une écriture plus ou moins francisée). Il est fréquent de voir en Bretagne ou au Pays basque des noms de voies uniquement écrits en langue locale, y compris les mots signifiant "rue, chemin, route" par exemple. Signalisation de police La signalisation de police, regroupant les panneaux de danger, d'intersection et de priorité, de prescription, d'indications utiles pour la conduite des véhicules, d'indication d'installations pouvant être utiles aux usagers de la route, de position des passages à niveau et les panonceaux est très encadrée. Chaque panneau est décrit explicitement dans un arrêté et fait par ailleurs l’objet d’une norme tant en ce qui concerne ses caractéristiques dimensionnelles que son décor. Ainsi les panneaux de police ne peuvent être modifiés en ce qui concerne la langue. Seul le panneau de signalisation d'une interdiction spécifique pourrait être soumis à interprétation s’il était rédigé en deux langues, puisque rien ne précise formellement que la langue utilisée doit être le français. Seuls des problèmes de cohérence au niveau du territoire pourraient être invoqués, puisqu’il s’agit d’un panneau couvrant le territoire national. Signalisation lumineuse par feux Pour les signaux par feux avec répétiteur piéton comportant un message oral, il est précisé que celui-ci doit être en langue française et doit obligatoirement commencer par la locution « rouge piéton » . Signalisation de direction C’est dans le domaine de la signalisation de direction que s’est exprimée la signalisation bilingue. Pourtant, même si elle n’est pas formellement interdite, les contraintes suivantes sont très fortement limitatives : Les mentions des directions doivent correspondre à des pôles se décomposant en pôles verts et pôles blancs. La liste des pôles verts est fixée par arrêté national. Aucun nom de ville appartenant à cette liste ne peut donc formellement être écrit en deux langues. La typographie est très encadrée. Ainsi des polices spéciales doivent être utilisées et chacune des formes (majuscule, minuscule, italique, etc) correspond à un type de mention et un usage spécifiques. La graphie du nom de ville en langue régionale est la plupart du temps écrite en majuscule italique, ce qui correspond à une utilisation de quartier ou de zone locale. Cette typographie est donc inappropriée dans l’état actuel des textes. La règle concernant le nombre de mentions est très limitative : Le nombre total des mentions signalées pour une même direction ne doit jamais dépasser 6, pour l’ensemble des directions desservies ce nombre ne doit pas dépasser 12. Ajouter la mention en langue régionale conduit à doubler le nombre de mentions et à atteindre rapidement le maximum. Les problèmes de cohérence d’itinéraire conduiraient à répéter les mentions régionales sur l’ensemble des itinéraires couvrant la région. Les panneaux d’entrée ou de sortie d’agglomération sont moins réglementés et ne posent pas de problème de cohérence, hormis la réglementation concernant la typographie, ce qui explique le développement de ce type de panneaux bilingues de la part des municipalités. Signalisation touristique Vers une nouvelle évolution Comme le précise Christine Albanel dans sa déclaration du Gouvernement sur les langues régionales du 7 mai 2008, Situation par région Alsace En Alsace, où une partie de la population parle alsacien, les toponymes des petites municipalités sont habituellement d'origine germanique (avec quelques adaptations orthographiques francisées). Le français est toutefois la seule langue officielle, utilisée pour tous les panneaux de signalisation routière. Dans le centre historique de Strasbourg, chaque nom de rue est indiqué dans la double forme française/allemande ou dialectale. Cependant, seul le français est reconnu officiellement. Dans toute la région, de nombreuses villes et villages ont également adopté cette signalétique dont notamment Mulhouse où plus de 71 rues sont bilingues. D'autre part, quelques communes comme Marlenheim ont adopté à l'entrée du village une signalisation routière bilingue. Aquitaine Dans le département des Pyrénées-Atlantiques (en région Nouvelle-Aquitaine), il est possible de trouver des panneaux de signalisation français/basque sur les routes locales (départementales et communales), ainsi que des doubles panneaux indiquant les frontières des localités (par exemple : Ascain/Azkaine). Le gascon est parlé dans l'agglomération Bayonne-Anglet-Biarritz. La signalisation routière est donc trilingue à Bayonne (français, basque, gascon). Bretagne En Bretagne, la signalisation de localisation et de direction est souvent bilingue, avec l'emploi du français et du breton à la fois. Elle est particulièrement dense dans les départements de la Bretagne occidentale. Cette signalisation bilingue français-breton est en croissance constante. Les Conseils généraux des départements du Finistère, du Morbihan et des Côtes-d'Armor en ont généralisé l'emploi sur les routes départementales, au moins dans sa partie-ouest pour ce dernier département. À l'entrée de centaines de bourgs et de villes, on retrouve la double forme du nom de la commune sur deux panneaux superposés (par exemple Rennes/Roazhon, Quimper/Kemper, Gwened/Vannes). Pour plusieurs communes, le plus souvent de petite taille, l'orthographe officielle du nom est identique en français et en breton (Ex. : Brest, Redon, Edern). En localisation, il existe également des panneaux bilingues pour les limites des départements (Département du Finistère/Departamant Penn-ar-Bed, Département des Côtes-d'Armor/Departamant Aodoù-an-Arvor) et pour les autres indications géographiques : rivières, cols, etc. De même, qu'elles soient rurales ou urbaines, grandes ou petites, les communes sont de plus en plus nombreuses à installer une signalisation bilingue directionnelle ou sur des plaques de rue. Citons par exemple : Lorient, Brest, Carhaix-Plouguer, Rostrenen, Mellac, Pluguffan, Quimper, Lannion, Pontivy, Vannes, Landerneau, Scaër, Brec'h, Pouldergat... Redon... La Loire-Atlantique, département historiquement breton bien que situé dans une autre région administrative, a aussi des panneaux en breton, qui sont pour l'essentiel implantés aux entrées et sorties de commune. Selon l'inventaire réalisé par un média breton - l'Agence Bretagne Presse - en 2012, photos à l'appui, 19 communes du département étaient pourvues de panneaux bilingues, soit 10 % des communes du département. Comme pour les autres régions françaises, le texte breton utilise le lettrage en italique sur les routes départementales, malgré la recommandation de l'Office de la langue bretonne d'employer le même type de caractère typographique pour les deux langues. Cette recommandation est de plus en plus suivie par les communes toutefois. Bien que votée à l'unanimité par le Conseil général du Morbihan en novembre 2004, la mise en place de panneaux bilingues sur les routes départementales du Morbihan, a été un peu contestée en 2005 dans une petite zone en pays Gallo, par certains élus et par l'« Association d'opposition à la signalisation bilingue en pays gallo » (AOSB). La contestation portée par un habitant de Vannes à ce sujet a été de surcroît totalement rejetée selon le jugement rendu par le Tribunal Administratif de Rennes en 2008. Les habitants de Haute-Bretagne (à 74 %) comme ceux de Basse-Bretagne (à 77 % ) sont d'ailleurs très largement favorable à la signalisation routière français-breton, d'après un sondage dont les résultats ont été publiés au printemps 2009. On rencontre régulièrement des panneaux où les indications exclusivement en français ont été tagués ou masqués, quand le bilinguisme est totalement absent, comme sur les routes nationales. La signalétique bilingue se développe aussi dans le transport ferroviaire : les gares des quatre départements de la région administrative Bretagne sont pourvues de signalétique bilingue lorsqu'elles sont rénovées, par exemple Quimperlé et Plouaret récemment. La Haute-Bretagne possède un autre patrimoine linguistique qu'est le gallo. Mais, la signalisation routière bilingue français-gallo est pratiquement inexistante, si l'on excepte les panneaux d'entrée de quelques communes, comme Loudéac/Loudia dans les Côtes-d'Armor, Mauron/Maoron dans le Morbihan, Beaucé/Biaocè, Noyal-sous-Bazouges/Nouya et Parcé/Parczae en Ille-et-Vilaine. À cette liste s'ajoute également des panneaux d'indication patrimoniales à Malansac (fontaine du pertu chao') et à Saint-Gravé (Saint-Gravaï) dans le Morbihan. L'AOSB évoqué plus haut, tout en rejetant l'indication de , ne plaide aucunement pour la mise en place d'une signalisation bilingue gallo/français. Corse En Corse, cas unique pour la France, la signalisation de lieu et de direction sur la totalité du territoire est entièrement bilingue français/corse (la quasi-totalité des toponymes officiels français est en fait en toscan : Porto-Vecchio, en corse Portivechju, n'est pas traduit par « Port-Vieux » alors que L'Île-Rousse est bien la traduction française de son nom italien Isola Rossa avec ajout de l'article défini, en corse Lìsula), incluant les routes nationales (qui sont administrées par la Collectivité territoriale de Corse), et les routes départementales (administrées par le conseil général des deux départements), avec un niveau remarquable d'uniformité : Ajaccio/Aiacciu, Bonifacio/Bunifaziu, Corte/Corti, Porto-Vecchio/Portivechju, Propriano/Prupià, Sartène/Sartè... Visuellement, quelques communautés, en particulier dans les zones intérieures de l’île, n'utilisent que des panneaux de direction en corse, alors que les anciens panneaux n'affichant que la version française ont été corrigés par graffiti et/ou criblés de balles. Les noms des rues et les panneaux de services sont par contre presque exclusivement en français (à l'exception notamment des rues de la citadelle de Bastia). Pyrénées-Orientales Dans le département des Pyrénées-Orientales, dans la région Occitanie, et sous l'impulsion du conseil général, une majorité de municipalités a déjà opté pour l'inscription de leurs noms en version originale catalane, sous la traduction française ou de l'autre côté de la chaussée, par des panneaux de types officiels (Baillestavy / Vallestàvia). À Perpignan (Perpinyà), les noms des rues sont en double langue. Dans la majorité des communes, le nom est uniquement en français mais dans un certain nombre ils sont bilingues et dans un certain nombre d'autres, uniquement en catalan. Depuis peu, il est également possible de trouver quelques premiers panneaux français/catalan à caractère informatif (lieux géographiques, historiques, touristiques). Occitanie Dans certaines communes de l'Occitanie, on retrouve un affichage bilingue, en français ainsi que dans la variante locale de la langue occitane. Ces panneaux sont présents dans les centres historiques de certaines villes pour indiquer les noms de rue. Quelques fois aussi, ils font référence à l'ancien nom de la rue, très différent du nom français actuel. les principales ville occitanes où l'on trouve une signalétique bilingue en centre-ville sont Toulouse et Rodez. La signalisation routière en Occitanie est quasiment uniquement en version française. De plus en plus de communes occitanes optent pour une signalisation bilingue aux entrées/sorties des communes, comme cela est déjà très répandu en Aveyron et en Bretagne, par exemple. Mais cela n'est pas systématisé comme dans certaines autres régions et la signalisation bilingue occitane revêt de nombreuses formes, ce qui masque un peu la démarche auprès du grand public. Des associations, notamment l'Institut d'études occitanes, travaillent auprès des élus locaux pour généraliser et homogénéiser cet affichage bilingue. Outre-mer Les panneaux de signalisation sont en français et en créole local (lorsqu'il y en a un). Lorraine En Moselle germanophone, on trouve à l'entrée de plusieurs communes et hameaux, des panneaux d'entrées bilingues français/francique lorrain. Et également des plaques de rues bilingues dans plusieurs communes. Normandie Dans cette région, quelques communes ont décidé l'installation de panneaux bilingues, comme à Barfleur ou Hémevez. En 2020, la région Normandie fait implanter de nouveaux panneaux bilingues à Bois-Héroult et Épaignes, d'autres panneaux sont actuellement en projet Provence-Alpes-Côte d'Azur En Provence, de nombreuses communes ont installé des panneaux en provençal à l'entrée de ville mais la signalétique directionnelle bilingue reste rare. Dans la majorité des cas, l'orthographie mistralienne est préférée. Les principales villes provençales où l'on trouve une signalisation bilingue en centre-ville sont Aix-en-Provence, Nice et Gap. En 2019, le conseil départemental de Vaucluse a tenté de faire enlever ces panneaux en provençal avant de renoncer face à l'opposition des maires. Notes et références Voir aussi Articles connexes Signalisation routière bilingue Paysage linguistique Liste des régions officiellement multilingues Signalisation routière Signalisation routière en France Signalisation verticale Code de la route Bilinguisme Liens externes Signalétique routière en Bretagne Engagement politique pour la signalétique normalisée occitan-français Plaques bilingues à Mulhouse et en Alsace Signalisation bilingue occitane en Limousin Signalisation routière en France Multilinguisme en France
Nanceen Perry
Nanceen Perry (née le à Fairfield) est une athlète américaine spécialiste du 100 mètres et du 200 mètres. Carrière Palmarès Records Liens externes Sprinteuse américaine Coureuse de 100 mètres Coureuse de 200 mètres Médaillée de bronze olympique américaine Championne du monde junior d'athlétisme Athlète (femme) aux Jeux olympiques d'été de 2000 Naissance en avril 1977 Détentrice d'un record du monde d'athlétisme
Grégory Béranger
Grégory Béranger est un footballeur français né à Cannes le . Il évolue au poste de défenseur. Biographie Palmarès CD Numancia Champion de Segunda Division en 2008. Liens externes Footballeur français Joueur de l'AS Cannes Joueur du Racing de Ferrol Joueur du CD Numancia Joueur du RCD Espanyol (football) Joueur de l'UD Las Palmas Joueur du CD Tenerife Joueur de l'Elche CF Naissance en août 1981 Naissance à Cannes
Manuel Komroff
Manuel Komroff, né le à New York et mort le à Woodstock, est un dramaturge, scénariste, romancier, éditeur et photographe Américain. Biographie Manuel Komroff est le fils de Samuel Komroff, homme d'affaires, et de Belle Bronson. Il abandonne ses études à l'Université de Yale en 1912, sans obtenir de diplôme. Il commence sa vie professionnelle à New York comme journaliste et critique d'art. Il est socialiste et écrit pour New York Call, puis pour The Film Daily Après la révolution russe de 1917 il se rend à Petrograd et devient le rédacteur en chef du Russian Daily News, publié en anglais. Puis il se rend à Shanghaï, où il travaille pour The China Press. Il retourne, après sept mois, à New York où il devient éditeur chez The Modern Library puis chez Boni & Liveright. En 1925 il publie son roman The Grace of Lambs. Il se rend à Paris en 1926, où il écrit son court roman anticlérical, The Voice of Fire. De retour à New York, il se consacre à l'édition et à l'écriture de romans, puis de biographies souvent romancées. Il est scénariste de plusieurs films et séries, dont pour l'Impératrice rouge, film de référence. Le film l'Archet magique de Bernard Knowles, adapté d'un de ses romans est sélectionné pour le festival de Cannes. Il pratique également la photographie . Il se remarie le avec Odette Steele qui co-écrit certains de ses livres. Il meurt d'un cancer, à 84 ans. Publications Biographies Disraeli,New York, 1963, J. Messner, , 191 p. Marco Polo coll. Story biographies series, Methuen, 1954, 155 p. Marie Antoinette (co-auteur Odette Komroff), 1967, J. Messner, 191 p. Abraham Lincoln col. Lives to remember, Illustré par Charles Beck Putnam, 1959 127 p. Charlemagne, New York, 1964,J. Messner, Thomas Jefferson Marshall Cavendish Corporation, 1991, 159 p. Mozart Illustré par Warren Chappell, 1956, Knopf, 1956, 171 p. Photographing history: Mathew Brady, 1962 Topics Brady, Photographers Publisher Chicago, Britannica Books, Waterloo, 1936, Coward-McCann, 307 pages The Battle of Waterloo: One Hundred Days of Destiny, 1964, Macmillan, 9̟0 p. Romans The Grace of Lambs, New YOrk, 1925, Boni & Liveright, 221 p. The Voice of fire, gravures de Polia Chentoff, Paris, 1928, Edward W. Titus, 96 p Coronet, 1930, New York, Coward-McCann, 677 p. Two Thieves, 1931, Coward-McCann, 313 p. I, the Tiger, 1933, Coward-McCann, 249 p. The March of the Hundred, 1939, Coward-McCann In the Years of Our Lord, 1942, Harper & Brothers, 311 p. Adaptations, scénarios The scarlet empress (L'impératrice rouge) film de Josef Von Sternberg, 1934, 1 h 44 min Small Town Boy, un film américain de 1937 réalisé par Glenn Tryon Notes et références Liens externes Romancier américain du XXe siècle Dramaturge américain du XXe siècle Auteur américain de roman historique Scénariste américain de cinéma Écrivain américain du XXe siècle Naissance en septembre 1890 Naissance à New York Décès en décembre 1974 Décès à New York Décès à 84 ans
Monachisme chrétien
Le monachisme chrétien est pratiqué de l'Antiquité jusqu'à nos jours. Il trouve son origine dans la tradition évangélique et les pratiques spirituelles orientales. Les moines et les moniales, au sein d'un ordre monastique, suivent en général une règle dont la plus ancienne est la règle de saint Augustin et la plus répandue celle de saint Benoît ; ces deux règles, et leurs nombreuses interprétations, ont justifié des modes de vie et d'organisation variés. La vie monastique, le plus souvent au sein d'un monastère ou d'un couvent, qui peut être une abbaye lorsqu'il est dirigé par un abbé ou une abbesse (de l'araméen abba, père), connaît deux formes principales : le cénobitisme (vie en communauté) et l'érémitisme (du grec eremos, désert : vie en solitude). Origines du monachisme chrétien Plusieurs hypothèses existent pour expliquer la naissance du monachisme chrétien. Les origines sont probablement multiples (d'ordre religieux, social) et les approches nombreuses (d'ordre historique ou théologique, anthropologique ou sociologique), ce qui explique que les auteurs proposent des hypothèses diverses qui établissent des rapprochements, des rapports de filiation ou d'influence. Dans son Histoire ecclésiastique, l'auteur chrétien du , Eusèbe de Césarée, décrit les Therapeutae (membres d’une secte juive hellénisée vivant dans des monasterium au voisinage d'Alexandrie) de Philon comme les premiers moines anachorètes chrétiens, identifiant leur renonciation à la propriété, leur chasteté, leurs jeûnes et leurs vies solitaires à l'idéal cénobitique des moines chrétiens. Jean Cassien fait remonter à l'apôtre Marc les anachorètes dont les Thérapeutes seraient les réalisateurs. Cette hypothèse de continuité historique entre les Thérapeutes et les moines est invalidée car la communauté juive d'Alexandrie est détruite au début du . Une deuxième hypothèse formulée par Jean Cassien voit l'origine du cénobitisme dans la communauté primitive de Jérusalem dans les Actes des apôtres. Cette hypothèse fragile repose sur la vision idéalisée de cette communauté, les fondateurs du monachisme ayant voulu se placer dans sa continuité pour retrouver l'idéal de sociabilité chrétienne. Or cette communauté à Jérusalem était urbaine, mixte et missionnaire alors que les premières formes de communauté cénobitique étaient rurales, masculines et coupées du monde. Une troisième hypothèse martyrologique veut qu'avec la Paix de l'Église les moines prennent le relais des martyrs pour incarner, par l'ascèse, la sainteté. Cette filiation est difficile à établir car les premiers moines apparaissent avant la fin de la persécution des chrétiens et font ce choix de vie alors que les martyrs subissent. Une quatrième hypothèse voit dans la naissance du monachisme le développement d'une veine ascétique attestée dans le christianisme dès l'origine, notamment dans l'encratisme gnostique. Cette hypothèse séduisante soulève la question d'expliquer pourquoi le monachisme n'est apparu qu'au . Une cinquième hypothèse, émise par Peter Brown en 1983 dans Genèse de l'Antiquité tardive, suggère que les premiers moines ont exploité un dysfonctionnement des relations sociales et surtout du rapport au sacré. Ils remplacent les prêtres dans leurs fonctions d'interlocuteurs directs de la divinité. Paradoxalement, ils exercent un attrait croissant sur le monde (les gens venant les consulter) à mesure qu'ils cherchent à le fuir. Cependant, cette hypothèse explique plus l'essor du monachisme que son origine. Une dernière hypothèse fait appel à des motivations multiples pour expliquer le renoncement aux biens terrestres et la retraite au désert : échapper à la misère sociale (), au mariage, au juge, au percepteur, aux persécutions antichrétiennes… Le monachisme chrétien oriental Le monachisme est né au en Égypte où se développe essentiellement un érémitisme dans le désert (illustré notamment par les Pères du désert dans le Scété et dont les Apophtegmes y décrivent leur vie spirituelle), ainsi qu'en Syrie et en Mésopotamie araméophones où le monachisme communautaire est plus urbain ou villageois, notamment avec les « » (expression d'Éphrem le Syrien) peu distinguables du clergé des villes et des villages, d’où le nom de protomonachisme (représenté par exemple par Jacques de Nisibe, les Euchites) pour désigner ce « premier ascétisme » qui émerge du judéo-christianisme et est marqué par le mouvement des Esséniens et des Manichéens. Le monachisme connaît un premier essor au . Les premiers moines apparaissant en Égypte ont un premier foyer au sud d’Alexandrie, marqué par la figure d'Antoine : face à une vie dans la cité qu'il considère pleine de péchés, il choisit de s'en détacher et vit dans le désert, constituant un des premiers exemples d'anachorète. Son acte, comme celui de Pacôme, est une rupture politique et sociale, non seulement au niveau de la structure de la famille, mais aussi sur l'idéal de la cité que l'on trouve dans le monde gréco-romain dont l'Égypte faisait partie. Pour ces raisons, les ermites et leurs ruptures ne furent pas immédiatement compris par les villageois ; par la suite, bien loin d'être ostracisés, ils reçurent le soutien de la population. L'évêque d'Alexandrie saint Athanase popularise la figure d'Antoine, considéré comme le fondateur du monachisme dès le lendemain de sa mort en 357 en rédigeant le « récit » de sa vie. Ce . L'érémitisme en Basse Égypte, premier grand foyer du monachisme, précède de peu le cénobitisme, c'est-à-dire une vie d'ermite mais dans un cadre de communauté, qui est le second foyer se développant en Haute Égypte. Il semble que le vrai fondateur du mode de vie cénobitique soit Pacôme le Grand. Celui-ci pense, en effet, que « la solitude est dangereuse », car elle peut conduire au désespoir ou au suicide : mieux vaut se grouper pour survivre. Les moines sont seuls dans leur cellule et se retrouvent pour les repas. Et finalement, c'est la vie commune qui l'emporte : « si tu tombes et que tu es seul, il n'y aura personne pour te relever ». Au début du , il établit une première communauté à Tabennèse, une île sur le Nil à mi-chemin entre Le Caire et Alexandrie. Il fonde huit autres monastères dans la région au cours de sa vie, totalisant moines. Les bâtiments étaient indépendants, humbles et de petite taille. Selon Sozomène, chaque cellule contenait trois moines. Ils prenaient leur repas dans un réfectoire commun ou dans une salle à manger à 15 heures, heure jusqu'à laquelle ils restaient à jeun. Ils mangeaient en silence, avec leurs capuches si baissées sur leur visage qu'ils ne pouvaient voir rien d'autre que la table au-dessous d'eux. Les moines ne passaient pas leur temps à célébrer des offices religieux ou à étudier les textes : leurs journées étaient essentiellement consacrées au travail manuel. Vers le , Palladius, en visite dans les monastères égyptiens, y trouva environ 300 membres à Panopolis sous la règle de Pacôme, quinze tailleurs, sept forgerons, douze conducteurs de chameaux et quinze tanneurs. Chaque communauté séparée avait son propre oeconomus (économe ou intendant) résidant dans l'établissement principal. Tout le produit du travail des moines lui était confié, puis envoyé à Alexandrie. L'argent récolté par la vente de ces produits permettait d'acheter des boutiques destinées à soutenir financièrement la communauté, les richesses en trop étant distribuées à des fins charitables. Les supérieurs des différents coenobia se rencontraient deux fois par an au monastère principal, sous la présidence d'un archimandrite (« le chef du troupeau », de miandra qui signifie « berger »). Ils devaient en outre, lors de la dernière réunion annuelle, faire le rapport de leur gestion pour l'année passée. Le coenobia de Syrie appartenait à l'institution pâcomienne. Nous avons appris beaucoup de détails concernant les communautés situées dans les environs d'Antioche grâce aux écrits de saint Jean Chrysostome. Les moines y vivaient dans des huttes séparées, les kalbbia, formant un hameau sur les pentes de la montagne. Sujets d'un abbé, ils observaient la règle commune (ils n'avaient pas de réfectoire, mais ils consommaient une nourriture commune limitée à du pain et de l'eau à la fin de la journée de travail, allongés sur de la paille, parfois devant leurs portes). Ils ne se rejoignaient que quatre fois par jour pour prier et réciter des psaumes. Chenouté, abbé copte des , joue un grand rôle dans le monachisme copte. Il a eu jusqu'à deux mille moines et mille huit cents moniales sous ses ordres. La légende raconte qu'il aurait tué un moine de sa propre main, pour cause de désobéissance. Chenouté durcit la règle pachomienne, la trouvant trop douce. Sa règle est la première à comporter une promesse écrite d'obéissance. Dès le se développe également un système semi-cénobitique avec les laures en Palestine ou dans le désert de Nitrie.De même des formes extrêmes d'ascèse dans le désert apparaissent chez les ermites : stylite, dendrite dans les arbres, brouteurs d'herbes, reclus, stationnaires (passant leur vie debout), sidérophores (attachés à une lourde chaîne qui les fait se tenir courbés et se déplacer à quatre pattes), etc.. Avec le soutien de Justinien , le monachisme prend une grande importance en Orient. Refuge moral, son pouvoir d'attraction est tel qu'il détourne de l'impôt et des fonctions publiques une partie des forces de l'Empire et devient un véritable contre-pouvoir qui se manifestera lors de la crise de l'iconoclasme. Moines et moniales cherchent leur nourriture spirituelle dans la solitude, le silence, la méditation et la prière, cependant, le déni de la vie urbaine et du Matérialisme ne peut jamais être complet : la nourriture, les habits et les textes restent une forme de possession matérielle. Dans l'ensemble, le monachisme chrétien oriental est plus tranché que sa version occidentale dont il capture l'imagination et une forme d'admiration. Par exemple, Siméon le Stylite reste une quarantaine d'années au sommet d'une colonne, s'excluant du village « en dessous » tout en restant au centre. Benoît de Nursie proposa une classification des moines en quatre genres, en considérant deux comme bons (les cénobites et les ermites) et les deux autres comme mauvais ; ces deux derniers sont les gyrovagues, qui mendient et errent, et les sarabaïtes qui ne renoncent pas complètement au principe de possession. Le monachisme chrétien occidental Dans l'Europe occidentale, le monachisme fait son apparition à partir du delta du Rhône : Marseille, îles de Lérins, Arles, et remontera dans le couloir rhodanien. De nombreuses figures encore très populaires, ne serait-ce que dans les noms de localités marquent ce monachisme : saint Martin de Tours, évêque de Tours, saint Césaire d'Arles… Ces personnages sont caractéristiques de la première période du monachisme où les abbés les plus fameux devenaient évêques, portant par là-même l'abbaye idéale au rang de modèle tant dans l'architecture que dans la morale, ou la discipline du clergé séculier, c'est-à-dire les prêtres des paroisses. À dater de cette période, les évêques et les abbés sont représentés avec les mêmes attributs : crosse épiscopale, mitre, anneau, et croix pectorale. Étymologiquement, le moine est celui qui vit seul, mais le mot a pris un sens plus large et s'applique à tous ceux qui se séparent de la société des hommes (le monde) pour se consacrer par la prière au service de Dieu, qu'ils vivent isolés, « ermites » et « anachorètes », ou groupés dans un monastère, « cénobites ». La diversité du monachisme occidental est donc très grande. Le monachisme est la mise en pratique de la parole du Christ : « Si quelqu'un veut être mon disciple, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive ». Le Christ appelle tous les hommes à la perfection, mais au Moyen Âge, on a tendance à estimer que les seuls qui répondent pleinement à cet idéal de perfection sont les moines. Les débuts du monachisme chrétien en Occident En Occident, dès les premiers siècles, des groupes de chrétiens fervents décidés à répondre pleinement à l'appel de Dieu se retirent du monde. Mais l'historien manque de sources pour connaître avec assez de détails la vie de ces ascètes, hommes et femmes. De ce fait, les historiens ont tendance à privilégier le monachisme chrétien oriental qui dès le début a couché ses règles par écrit. Les plus grands évêques de l'Antiquité tardive, Eusèbe à Verceil, Ambroise de Milan et Augustin d'Hippone, organisent la vie commune pour leurs clercs. Les premiers établissements religieux apparaissent à l’Ouest de l’Empire à partir de la fin du : Honorat à Lérins et de multiples fondations à partir du . Benoît de Nursie (480-547) fonde un monastère au mont Cassin. Son monde est alors en proie à un certain chaos dû à la chute de l'empire : les céréales ne viennent plus d'Afrique, l'économie est à bout et la population se replie sur les montagnes, ce qui forme une sorte de retour à l'âge de fer. Benoît de Nursie souhaite établir une règle durable pour la vie monastique, et ses monastères sont en particulier conçus pour être auto-suffisants et un modèle économiquement viable ; non seulement font-ils des provisions, mais ils utilisent aussi des forces de commerce, entre autres sur le sel et le vin auquel les moines ont le droit quotidiennement. Sa règle met en avant la valeur du travail, ce qui constitue une différence marquante avec l'esprit de l'antiquité par sa rupture avec la vie aristocratique (dont le travail ne faisait pas partie), et forme donc un des passages dans l'esprit du Moyen Âge. La règle de saint Benoît fut en particulier diffusée en dehors de l'Italie, étendant son influence dans l'Empire de Charlemagne. Les moines errants sont contraints de se fixer. Charlemagne et son fils Louis le Pieux reconnaissent deux formes d'entrée dans le monastère : la vocation et l'oblation. Les empereurs nomment les abbés à la tête des grands monastères, provoquant parfois le mécontentement des moines. En Occident, les moines sont pendant le premier millénaire, les fers de lance de l'évangélisation des masses. Ils créent des monastères dans des régions encore païennes. À la fin du , Saint Martin, qui évangélise les campagnes gauloises, avait fondé un monastère à Ligugé, près de Poitiers. Devenu évêque, il organise un autre monastère, en face de la ville dont il est l'évêque, Tours : l'abbaye Saint-Martin à Marmoutier. L'apôtre de l'Irlande, saint Patrick organise au l'Église en ce pays en faisant des monastères le cadre de l'Église de l'île ; certains abbés sont en même temps évêques. Le pape Grégoire le Grand envoie en 596 des moines pour convertir l'Angleterre ; ils créent des monastères pour assurer l'office dans les cathédrales. L'évangélisation des pays germaniques aux est, elle aussi, l'œuvre des moines. Le Moyen Âge et l'apogée du monachisme occidental Dès le Haut Moyen Âge, les fondations se multiplient, dans les faubourgs des villes anciennes, dans les campagnes. Certaines sont même à l'origine de la fondation de noyaux urbains nouveaux comme à Saint-Gall. Les cénobites connaissent un prodigieux succès sur tous les plans. Cependant, les ermites maintiennent la tradition d'une vie entièrement détachée des ambitions terrestres, fidèle à la simplicité évangélique. À Camaldoli et à la Chartreuse, l'érémitisme est tempéré par l'introduction de pratiques cénobitiques. L'austérité de vie des moines, n'atteint jamais les records de pénitence établis en Orient. Au début du , naît en l'Église catholique la volonté de réformer l'ordre monastique. Cette restauration s'appuie sur la Règle de saint Benoît : inspirée par la réforme grégorienne, elle promeut ascétisme, pauvreté, rigueur liturgique et érige, dans une certaine mesure, le travail manuel comme une valeur cardinale. Ce renouveau monastique, symbolisé par l'Ordre clunisien, l'ordre des chartreux, de Grandmont ou de Fontevraud, l'Ordre cistercien, se développe au et . L'âge d'or du monachisme, en Occident, est ainsi le Moyen Âge qui voit la fondation de nombreux ordres religieux ainsi que la construction de très nombreux monastères (ou abbayes). Dotées de vastes territoires, ces communautés ont contribué de façon importante à façonner le paysage rural par le défrichement des forêts (en particulier par les moines cisterciens), la mise en culture... Le monachisme a été aussi un des vecteurs les plus importants de la culture, la plupart des livres manuscrits étaient en effet, avant l'invention de l'imprimerie, recopiés à la main par des moines. À la Chartreuse, à Vallombreuse et à Cîteaux, deux groupes distincts apparaissent à l'intérieur du monastère, les clercs auxquels on réserve le nom de moines et les laïcs qui reçoivent le nom de convers. Le monachisme atteint son apogée au , époque qui voit les principaux ordres encore accordés à une société rurale et féodale : la réforme grégorienne qui profite aux ordres par des restitutions d'églises et des cessions de domaine, et les grandes réformes souvent inspirées par un idéal de retour à l'austérité en réaction contre le relâchement de la règle bénédictine (réforme clunisienne, cistercienne, cartusienne) donnent naissance à de véritables « empires monastiques » (Cluny, Marmoutier, Saint-Victor de Marseille, Saint-Denis, Fontevraud, Cîteaux…), réseaux centralisés d'abbaye et de prieurés visant à être indépendants du pouvoir temporel des seigneurs et de la juridiction des évêques. Les ordres militaires établissent également un hiérarchie administrative et des instruments de contrôle de leur réseau de maisons rassemblant autour d'elles un important patrimoine foncier. Mais le succès de ces empires ne doit pas masquer que la majorité des monastères à cette époque se présentent disséminés, sans lien précis. Conservant leur autonomie qui leur permet de s'adapter aux conditions particulières de chaque pays et de chaque époque, ils sont sans pouvoir unifié. Le concile du Latran de 1215 décide que toute nouvelle maison religieuse doit adopter une règle déjà reconnue, celles de saint Basile, de saint Augustin ou de saint Benoît Déclin Des signes de déclin apparaissent à la fin du , en lien avec les nombreuses difficultés qui affectent le monde des moines : effondrement des revenus fonciers, crise démographique qui soulève des problèmes de recrutement et une baisse de la qualité des recrues (ce qui peut expliquer un certain relâchement de la règle), développement du régime de la commende. La pression des « empires monastiques conquérants » entraîne le développement d'un nouvel ordre religieux, les chanoines réguliers qui entrent en concurrence avec les moines sur le plan ecclésiologique, social, politique et économique. Les écoles des ordres monastiques sont supplantées par les universités où brillent les ordres mendiants qui attirent davantage les vocations. Ces ordres nouveaux qui s'ajustent aux villes naissantes gardent des anciennes règles, la célébration de l'office en commun et l'abstinence de viandes. Par la suite, les ordres anciens, de tradition purement cénobites, et les ordres nouveaux, orientés vers des activités apostoliques ou charitables, ne cessent de s'influencer. Le monachisme protestant Au apparaît un mouvement cénobite dans le protestantisme. En 1940, Roger Schütz fonde une communauté à Taizé, qui devient progressivement œcuménique. Dans son sillage en 1944, des sœurs fondent la communauté de Grandchamp. En 1950, Antoinette Butte fonde la communauté de Pomeyrol, dont est ensuite issue la communauté de Villeméjane. Ces communautés sont reconnues par l'Église réformée de France. Le monachisme chrétien dans le Coran Le Coran commente le monachisme chrétien en ces termes, mais le passage en italique est un ajout au texte original du verset : selon Édouard-Marie Gallez, cet ajout apparaît au , en plein débat sur la tolérance envers le monachisme ; d'autre part, Emran El-Badawi suggère que les vv. 26-27 seraient une référence aux Actes des apôtres, avec une critique du rejet de la Loi juive par les premiers chrétiens Gentils, notamment par l’Église d'Antioche fondée par Paul de Tarse. Vie monastique La discipline caractérise la vie monastique depuis l'origine. Selon Michel Foucault, cette discipline monastique aurait joué un rôle dans l'expansion et l'organisation (encadrement, découpage du temps et architecture interne) des institutions disciplinaires modernes (prisons, armées, écoles, ateliers). L'exigence de silence qui convient à la prière, à l'étude et au recueillement dans certains ordres monastiques (bénédictins, cisterciens), n'empêche pas l'existence d'espaces de la parole (couloirs, cloître, cuisine, cellier, chapitre, espaces de travail en commun…). Cette exigence s'applique strictement dans certains lieux (église, dortoir, réfectoire) comme le précisent les coutumiers qui complètent les règles monastiques, ce qui incite les moines à développer, dès le , une langue des signes pour communiquer. L'alimentation monastique, largement végétarienne, est marquée par la trilogie pain-légumes-poisson. L'eau est la boisson ordinaire des moines, complétée selon la règle bénédictine par une hémine de vin et le double de bière. Elle est encadrée par différentes prescriptions (commandements ou interdictions) formulées dans les règles et les constitutions. Sauf temps d'interdit liturgique, le nombre de repas quotidiens est limité à un l'été et deux l'hiver (un au milieu de journée, le prandium, l'autre en début de soirée, le collatio ou cena). Chacun moine a droit à deux plats cuits et une livre de pain. Le fait que les interdits soient souvent rappelés dans les textes normatifs montre de manière indirecte combien ils sont mal respectés. La journée des moines est rythmée par trois à huit offices selon les ordres monastiques. Signalés par le son de la cloche, ces offices ont des horaires qui s'adaptent aux saisons car ils sont calculés par rapport au début du jour ou au début de la nuit, se répartissant avec un écart de trois heures au plus entre chacun. Les heures restantes sont occupées par les messes célébrées le dimanche et lors des fête solennelles, les messes privées (notamment les offices des défunts pour les bienfaiteurs séculiers du monastère), la , la prière individuelle (lors des messes privées ou des moments de recueillement) ou collective (lors des repas, dans le cloître), le travail (manuel ou intellectuel), le repas et les temps de repos, dont les horaires et la durée sont fonction de la saison ainsi que du calendrier des fêtes religieuses. Galerie Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie Antoine Guillaumont, Aux origines du monachisme chrétien : Pour une phénoménologie du monachisme, abbaye de Bellefontaine, 1979, 329 p., réédition Éd. du Cerf, 2019 Jacques Dalarun, Modèle monastique : Un laboratoire de la modernité, CNRS Éditions, 2019, 320 p. Michel Clément, Un monachisme protestant ? Spiritualités et règles de trois communautés protestantes en France : Reuilly, Pomeyrol, Villeméjane, Paris, 2012, 156 p., voir en ligne Katja Ritari, « Saints and Sinners in Early Christian Ireland : Moral Theology » in The Lives of Saints Brigit and Columba, Brepols Publishers, Turnhout, 2009, voir en ligne Marcel Pacaut, Les ordres monastiques et religieux au Moyen Âge, Nathan, 1993 Jean Chélini, Histoire religieuse de l'Occident médiéval, Hachette, 1991 Théodoret de Cyr ; introduction, texte critique, traduction et notes de Pierre Canivet et d'Alice Leroy-Molinghen, Histoire des moines de Syrie (Histoire Philothée), Éd. Sources chrétiennes, n° 234 et 257, 1977 et 1979, 528 p. et 468 p. Ghislain Lafont, o.s.b., Des moines et des hommes, Stock, 1975 Laëtitia Duval, Laurence Meiffret, À la table de Beauport. L'alimentation monastique du XIIIe au XVIIIe siècle, Abbaye de Beauport, 2008 Articles connexes Monastères du désert de Juda Liste d'abbayes bénédictines Pères du désert, Philocalie des Pères neptiques Liens externes Le monachisme chrétien, Université Toulouse II-Le Mirail Cours : Initiation au monachisme des premiers siècles chrétiens, Véronique Dupont o.s.b. Les origines du monachisme chrétien, revue Louvain, , de:Mönchtum#Christentum
Bartłomiejowice (Couïavie-Poméranie)
Bartłomiejowice (prononciation ) est un village de la gmina d'Osięciny du powiat de Radziejów dans la voïvodie de Couïavie-Poméranie, en Pologne. Histoire De 1975 à 1998, le village est attaché administrativement à l'ancienne voïvodie de Włocławek. Depuis 1999, il fait partie de la nouvelle voïvodie de Couïavie-Poméranie. Références Village dans la voïvodie de Couïavie-Poméranie Powiat de Radziejów
Robert Lechner (cyclisme)
Robert Lechner, né le à Bruckmühl, est un coureur cycliste allemand, devenu entraîneur. Il a été médaillé de bronze du kilomètre aux Jeux olympiques de Séoul en 1988. Biographie En 1985, Robert Lechner est vice-champion du monde juniors du kilomètre en contre la montre à Stuttgart. En 1986 et 1988, il est champion d'Allemagne dans cette discipline. Aux Jeux olympiques de Séoul en 1988, Robert Lechner remporte la médaille de bronze dans l'épreuve du kilomètre. En 1991, il remporte une étape du Tour de Bavière. Il prend part aux championnats du monde à quatre reprises. Durant de sa carrière, il remporte 187 victoires sur la piste et la route. En outre, il a été placé dans des courses de VTT. En 1992, après avoir couru ses deux dernières années au sein de l'équipe Olympia Dortmund, Lechner met fin à sa carrière cycliste. En , dans une interview au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung, Robert Lechner révèle son expérience du dopage durant sa carrière sportive. Il poursuit son témoignage lors d'une séminaire de formation des entraîneurs de la Fédération allemande de cyclisme en novembre à Leipzig. Avant les Jeux olympiques de 1988, il s'est procuré des anabolisants, de la testostérone et de la cortisone. Ces produits lui ont été indiqués, prescrits et administrés par l'ancien médecin de la fédération allemande. « Les produits dopants restent des produits dopants. Mais je suis convaincu qu'ils ont dégradé mon potentiel de performance et ma santé ». Il attribue à un affaiblissement de son système immunitaire dû au dopage une mononucléose dont il a souffert en 1991. Devenu entraîneur, Robert Lechner travaille pour l'institut Europeansports. Palmarès Jeux olympiques Séoul 1988 Médaillé de bronze du kilomètre Championnats du monde 1985 Médaillé d'argent du kilomètre juniors Championnats nationaux Champion d'Allemagne du kilomètre en 1986, 1987 Notes et références Liens externes Coureur cycliste allemand Coureur cycliste sur piste Coureur cycliste aux Jeux olympiques d'été de 1988 Médaillé de bronze olympique ouest-allemand Naissance en janvier 1967 Naissance en Bavière
Erica Lennard
Erica Lennard, née en 1950 à New York, est une photographe américaine. Elle s'installe à Paris en 1973 et expose pour la première fois en 1976, à la galerie Agathe Gaillard. Elle est aujourd'hui considérée comme l'une des plus grandes photographes de jardin. Ouvrages Cette bibliographie ne présente que les traductions françaises : Les Femmes, les sœurs, textes d'Elisabeth Lennard, postface de Marguerite Duras, éditions des femmes, 1976. Jardins d'artistes, textes de Madison Cox, édition Aveline, 1993. Maisons d'écrivains, préface de Marguerite Duras, textes de Francesca Premoli-Droulers, éditions du Chêne, 1994. Villes d'eaux en Europe, textes de Catherine Sauvat, éditions du Chêne, 1999. Maisons d'écrivains américains, textes de J. D. McClatchy, éditions du Chêne, 2004. Filmographie Les Six qui viennent à bout de tout, coréalisé avec Elisabeth Lennard, 1977. Notes et références Liens externes Site officiel Photographe américaine Naissance en 1950 Naissance à New York
Barbazan-Debat
Barbazan-Debat est une commune française située dans le centre du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal d'Alaric, l'Ousse, le ruisseau de Layet et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Barbazan-Debat est une commune urbaine qui compte en , après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Tarbes et fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes. Ses habitants sont appelés les Barbazannais ou Barbazannaises. Géographie Localisation La commune de Barbazan-Debat se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Elle se situe à à vol d'oiseau de Tarbes, préfecture du département, bureau centralisateur du canton du Moyen Adour dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales La commune fait en outre partie du bassin de vie de Tarbes. Les communes les plus proches sont : Allier (), Soues (), Salles-Adour (), Angos (), Horgues (), Montignac (), Momères (), Bernac-Debat (). Sur le plan historique et culturel, Barbazan-Debat fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre. Paysages et relief Hydrographie La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par le canal d'Alaric, l'Ousse, le ruisseau de Layet, L'Echéoux et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de de longueur totale. Le canal d'Alaric, d'une longueur totale de , prend sa source dans la commune de Pouzac et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Izotges, après avoir traversé . L'Ousse, d'une longueur totale de , prend sa source dans la commune de Bartrès et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Gelos, après avoir traversé . Climat Le climat est tempéré de type océanique dû à l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel. Urbanisme Typologie Barbazan-Debat est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Elle appartient à l'unité urbaine de Tarbes, une agglomération intra-départementale regroupant et en , dont elle est une commune de la banlieue. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de . Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (45,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,8 %), zones agricoles hétérogènes (21 %), zones urbanisées (19,5 %), prairies (9,5 %), terres arables (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Morphologie urbaine Logement En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de . Parmi ces logements, 97.2 % sont des résidences principales, 1.0 % des résidences secondaires et 1.8 % des logements vacants. Voies de communication et transports Cette commune est desservie par la route départementale et par les routes départementales , et et et est traversée par l'autoroute . Risques majeurs Le territoire de la commune de Barbazan-Debat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle. Risques naturels Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le canal d'Alaric et l'Ousse. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1999, 2009 et 2018. Barbazan-Debat est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE) Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les dénombrés sur la commune en 2019, sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999. Risque technologique Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence. Toponymie On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village : Dénominations historiques : Arnaldus de Barbaza de Debat, (v. 1140, livre vert de Bénac) ; Barbazaa Deius, (1285, montre Bigorre) ; Barbazanum de Infra, latin (1313, Debita regi Navarre) ; De Barbazano Inferiori, latin (1313, ibid. ; 1342, pouillé de Tarbes) ; de Barbasano Inferiore, latin (1379, procuration Tarbes) ; Barbasan Debad, (1406, livre vert Bénac) ; Barbasan Debat, (1429, censier de Bigorre) ; Barbazan de Bat, (fin , carte de Cassini). Étymologie : Barbazan : nom de domaine antique, du nom d'homme latin Barbatius et suffixe anum : propriété de Barbatius. Debat : du gascon devath, situé au nord, par rapport à Barbazan-Dessus. Nom occitan : Barbasan Devath. Histoire Monographie Cadastre napoléonien de Barbazan-Debat Le plan cadastral napoléonien de Barbazan-Debat est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées. Politique et administration Tendances politiques et résultats Le résultat de l'élection présidentielle de 2007 dans cette commune est le suivant : Le résultat de l'élection présidentielle de 2012 dans cette commune est le suivant : Le résultat de l'élection présidentielle de 2017 dans cette commune est le suivant : Liste des maires Rattachements administratifs et électoraux Historique administratif Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Tarbes, baronnie de Barbazan-Debat, canton de Tarbes puis de Bernac-Debat (1790), Tarbes-Sud (1801), de Séméac (1973). Intercommunalité Barbazan-Debat appartient à la Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées créée en et qui réunit 86 communes. Services publics La commune de Barbazan-Debat dispose d'une agence postale. Population et société Démographie Évolution démographique Enseignement La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2019. École maternelle : Jacques-Prévert et Marcel-Pagnol École élémentaire : Arthur-Rimbaud et Paul-Verlaine Manifestations culturelles et festivités Fête : dernier week-end de mai. Santé Sports Médias Cultes Économie Revenus En 2018, la commune compte fiscaux, regroupant . La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de ( dans le département). 55 % des ménages fiscaux sont imposés (44,4 % dans le département). Emploi En 2018, la population âgée de s'élève à , parmi lesquelles on compte 76,6 % d'actifs (67,1 % ayant un emploi et 9,4 % de chômeurs) et 23,4 % d'inactifs. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des est inférieur à celui de la France et du département. La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle. Elle compte en 2018, contre 519 en 2013 et 564 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de , soit un indicateur de concentration d'emploi de 37,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,5 %. Sur ces actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 143 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants. Pour se rendre au travail, 92,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 4,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile). Culture locale et patrimoine Lieux et monuments Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Barbazan-Debat. Chapelle Notre-Dame de Piétat. Atelier et Maison d'Edmond Lay qui sont classés au monument historique depuis 2020. Personnalités liées à la commune Jean-Paul Escale, footballeur né à Barbazan-Debat. Edmond Lay, architecte dont son atelier et sa maison qui ont été labellisés « patrimoine du » sont à Barbazan-Debat. Héraldique Voir aussi Bibliographie Articles connexes Liste des communes des Hautes-Pyrénées Aire urbaine de Tarbes Liens externes Barbazan-Debat sur le site de l'Insee Site officiel de Barbazan-Debat Barbazan-Debat sur le site de l'Institut géographique national Notes et références Notes et cartes Notes Cartes Références Site de l'Insee Autres sources Commune dans les Hautes-Pyrénées Commune dans l'arrondissement de Tarbes Unité urbaine de Tarbes Aire d'attraction de Tarbes
Syntermes dirus
Syntermes dirus est une espèce de termites de la famille des Termitidae et du genre Syntermes, dont elle est l'espèce-type. Néotropicale, S. dirus est réputée pour avoir constitué un ensemble de termitières régulièrement agencées sur plus de 230 000 km² durant plus de 4000 ans dans les forêts semi-arides du Nordeste, au Brésil. Description L'imago mesure en moyenne 40mm de long, ailes comprises. Il porte une tête jaune brunâtre ; le clypeus, le labrum et le pronotum étant légèrement plus clairs. Ce dernier est parfois coloré de tâches brunâtres. Les ailes sont brunes. La tête est ornée de quelques soies dispersées; le pronotum en porte également sur les marges antérieure et postérieure ; les écailles des ailes portent des poils mi-longs. La fontanelle (simple trou situé sur le front qui exsude des sécrétions défensives) est plus grande que les ocelles, rondes et blanches. Les yeux sont relativement petits et proéminents. Les ocelles sont de taille moyenne, à mi-chemin entre les yeux et la fontanelle. Les antennes comportent 20 articles, le troisième aussi long ou plus long que le second, le deuxième plus long que le quatrième. Le pronotum est plus large que la tête, un peu en forme de selle avec une face avant verticale et au milieu, recouverte de soies courtes. La distinction des imagos par rapport aux autres espèces du genre Syntermes se base sur le ratio longueur/largeur du pronotum qui est supérieur à 0,5 ainsi que sur la longueur de la fontanelle qui mesure de 0,3 à 0,5 mm. Les imagos S. dirus ne sont pas différentiables de l'espèce proche Syntermes cearensis. Le soldat, quant à lui, mesure 15,5 mm de long et porte une large tête et un pronotum assez abondamment couverts de soies. La tête, longue de 8.32 mm (mandibules comprises), à des côtés assez droits, convergeant un peu vers l'avant et le tube frontal est surélevé au-dessus du reste de la tête, des parties antérieure et postérieure ; les antennes comportent 20 articles. La mandibule gauche est munie d'une dent marginale proéminente un peu plus large que le tranchant apical. La mandibule droite, quant à elle, est munie d'une dent marginale proéminente relativement petite, d'environ 0,15 à 0,18 mm. La bordure antérieure du pronotum est émarginée ou courbe et ses épines latérales sont de longueur moyenne. La distinction des soldats se base sur les mandibules qui sont moyennement incurvées, ainsi que la présence éparpillée de poils longs, fins et bouclés sur le dessus de la tête et les flancs de celle-ci presque parallèles. Par rapport à S. cearensis, les soldats de S. dirus, ont une largeur de tête supérieure à 5,2 mm (inférieure chez S. cearensis) ; un tube frontal proéminent (petit chez S. cearensis); et une longueur de tibia postérieur de 5.1-6.3mm (4.6-5.1mm chez S. cearensis). Éthologie Syntermes dirus construit des termitières à faible dôme dont la hauteur augmente avec le temps et dont la partie active se trouve sous le niveau du sol (souvent à une profondeur de 1,5 m). Ces termitières ne sont pas des nids, mais des monticules de terre générés par l'excavation de vastes réseaux de galeries par l'intermédiaire d'un tunnel central d'un diamètre d'environ 10 cm. Les galeries sont grandes et diffuses, contiennent souvent des dépôts de végétaux et sont bordées de sol régurgité dans lequel les pelotes fécales sont clairement visibles. À ce jour, aucune chambre royale n'a été localisée dans ou en dessous d'un monticule, malgré des recherches approfondies. Cette espèce récolte et se nourrit de végétaux. Au crépuscule et durant la nuit, des petits groupes, composés de 10 à 50 ouvriers et de soldats, quittent les galeries souterraines par de petits tunnels de 8mm de diamètre. Leur sortie est bouchée de plusieurs millimètres de terre pendant les périodes d'inactivité, ce qui exclut leur utilisation en tant que système de ventilation. Ces trous d'alimentation peuvent se trouver sur le monticule de la termitière ou à une distance maximale de 20 mètres de celui-ci. Une fois émergé, le groupe de récolte se disperse sur plusieurs centimètres et coupe l'herbe ou les feuilles des arbres tombées au sol. Certains ouvriers coupent de longs morceaux d'herbe qui tombent alors au sol ; ils sont ensuite pris en charge par d'autres ouvriers qui les découpent en petits morceaux et les rapportent au nid. Aucune consommation in situ n'a été observée. Les supercolonies de la caatinga Dans la caatinga, une région relativement peu perturbée et climatiquement stable du nord-est du Brésil, se trouve un ensemble de termitières interconnectées de Syntermes dirus, composé de plusieurs millions de monticules. Cet ensemble persiste depuis 4000 ans et couvre environ 230 000 km² de forêts tropicales sèches (soit à peu près la taille de la Grande-Bretagne). Les sols de la caatinga, oligotrophes, argileux et acides, supportent peu d'activité agricole, de sorte que la zone est restée en grande partie non perturbée par l'intervention humaine. Chaque monticule, de 2,5 m à 4 m de haut et d'environ 9 m de diamètre, est composé d'environ 50 m³ de terre. L'ensemble des 200 millions de monticules correspond à environ 10 km³ de terre, ce qui en fait le plus grand exemple connu d'ingénierie écosystémique mis en place par une seule espèce d'insecte. Ce réseau complexe de tunnels interconnectés forme plusieurs supercolonies, c'est-à-dire plusieurs ensembles de termitières ne présentant pas d'agressivité en leur sein. Ce réseau est construit afin d'accéder à la chute de feuilles épisodique et permet d'optimiser l'élimination des déchets du sol, qui, au cours de milliers d'années, a formé un agencement spatial régulier de monticules. Ces derniers sont dénommés localement murundus. Écologie et distribution Syntermes dirus est plus abondante dans les types de végétation ouverts des déserts et brousses xériques de l'écozone néotropicale tels que la caatinga. Plus précisément, cette espèce est présente de l'Amazonie orientale jusqu'à la forêt atlantique brésilienne de Bahia à Rio de Janeiro dont les zones forestières situées le long des fleuves Tocantins et Araguaia, l'île de Marajó, Manaus et le Surinam L'espèce proche Syntermes cearensis est, quant à elle, restreinte à une zone relativement petite du nord-est du Brésil, à savoir, les forêts du Ceará et de l'ouest du Rio Grande do Norte Références Liens externes Termite
Thomas Lupset
Thomas Lupset (c. 1495-1530) était un ecclésiastique et érudit humaniste anglais. Biographie Thomas Lupset étudie à la St Paul's Cathedral School de Londres et entre très tôt dans la famille de John Colet. Il apprit les classiques de William Lily, puis se rendit à Pembroke Hall, à Cambridge. À Cambridge, Lupset travailla en étroite collaboration avec Érasme sur les textes du Nouveau Testament et des textes de la patristique. Il pourrait avoir voyagé en Italie avec Richard Pace (1515-1516). Sur le retour, en 1516, il s'arrêta à Paris pour faire y poursuivre ses études. Il fréquenta de nombreux humanistes, de près ou de loin (par correspondance) : Reginald Pole, John Leland, Thomas Linacre, Thomas More, Érasme et Guillaume Budé. Lupset communiqua à Budé des feuillets du manuscrit de Linacre intitulé De Sanitate Tuenda et, dès que des exemplaires deL'Utopie imprimés à Louvain atteignirent Paris, il en offrit un à Budé. Peut-être est-ce dans les échanges qui suivirent entre More, Érasme, Lupset et Budé que l'idée vint d'une épître de ce dernier, adressée à Lupset, pour servir d'introduction à la deuxième édition de L'Utopie imprimée à Paris en 1517. À partir de 1519, il fut soutenu par le cardinal Wolsey et il obtint une place de lecteur au Corpus Christi College de Cambridge, où il succéda à John Clement. Ensuite, il devint membre du clergé et donna des lectures en grec. Il fut aussi le tuteur de Thomas Wynter, le fils de Wolsey. Œuvres Thomas Lupset réalisa essentiellement un travail éditorial, en tant que correcteur ou éditeur, pour ses amis et connaissance (More, Érasme, Linacre, Budé, Pole et Leland) dont il suivit l'édition de textes ou de livres chez divers imprimeur pour eux. Ainsi, il suivit l'édition des traités de Galien, traduits par Linacre, imprimée chez Guillaume Le Rouge, chez lequel Lupset travaillait comme correcteur. Ainsi, Lupset suivit la deuxième édition de L'Utopie de Thomas More imprimée à Paris, elle, chez Gilles de Gourmont. Ses propres écrits, principalement des lettres, des traductions et des traités de morale, furent rassemblés et publiés en 1545. A dialogue between Reginald Pole and Thomas Lupset est une œuvre imaginaire, à teneur politique, de Thomas Starkey. L'intrigue prend place à l'abbaye de Bisham, T. Starkey s'inspire d'une probable visite de Lupset à Pole en 1529. Ce livre s'inscrit dans la tradition de l'Utopie et du livre de Thomas Elyot, The Boke named the Governour, publié à la même époque. Notes Bibliographie John Archer Gee (1928), La vie et l'œuvre de Thomas Lupset: avec un texte critique des traités originaux et des lettres Robert W. Haynes, « Traité de charité: le dialogue comme charité en action» de Thomas Lupset, Renaissance Papers 1990, 19-26. Personnalité de l'époque Tudor Clergé anglais du XVe siècle Étudiant de Pembroke College (Cambridge) Naissance en 1495 Décès en 1530 Épistolier anglais Traducteur du XVe siècle
Église Saint-Étienne de Waha
L'église Saint-Étienne est un édifice religieux catholique sis à Waha, un village de la Famenne, aujourd’hui rattaché à la commune de Marche-en-Famenne en province de Luxembourg (Région wallonne de Belgique). Consacrée en 1050, l’édifice - rare exemple d’art roman typiquement mosan - est l'église paroissiale de Waha. Histoire Une pierre commémorative de la consécration de l’église par le prince-évêque de Liège Théoduin de Bavière porte la date du (de l’année de l’incarnation du Seigneur) 1050. Au milieu du , un bâtiment préexistant - sans doute seigneurie médiévale - est aménagé en chapelle privée avec l’adjonction d’un sanctuaire et de deux petites nefs latérales. La nef centrale soutenue par des piliers carrés et massifs est la partie la plus ancienne. Des vestiges romans sont visibles dans les parties basses de murs. La tour-clocher est de construction plus tardive, sans doute fin du ou début du . Elle remplace un ancien porche, devenant elle-même porche d’entrée de l’église. Vers 1230, l’église est agrandie et le toit du sanctuaire est surélevé. Le clocher est reconstruit vers 1574. C’est celui que l’on voit aujourd’hui. Aux , l’intérieur de l’église est réaménagé au goût du jour : l’intérieur baroque subsistera jusqu’au . Un nouveau pavement est installé au . C’est alors que la pierre dédicatoire est découverte et redressée pour être mise en évidence sur le mur. Une porte d’entrée est percée dans la tour. L’église retrouve son caractère roman dans les années 1950. D’importantes fouilles archéologiques ont lieu avant les travaux de rénovation. En 1958, de nouveaux vitraux ornent le sanctuaire : ils sont œuvres de Louis-Marie Londot. Patrimoine La pierre dédicatoire en latin médiéval, redécouverte au , donne la date exacte de la consécration de l’église : . Elle est un bel exemple d’épigraphie médiévale. Le reliquaire de saint Étienne est une œuvre d’orfèvrerie du . D’après un manuscrit du se trouvant à l’intérieur, il serait un don fait à l’église par un certain Henri Costérius. Les fonts baptismaux aux quatre têtes des fleuves symboliques du paradis, en pierre bleue mosane, furent offerts en 1590 par Marie, fille d’Hubert de Hesdre. Plusieurs statues de saints (et un calvaire) sont œuvres d’un artiste anonyme du connu sous le nom de ‘Maître de Waha’ car c’est l’église Saint-Étienne qui abrite le plus grand nombre de ses œuvres connues. Les vitraux du sanctuaire sont œuvres de Louis-Marie Londot (1958). Les vitraux de la nef sont œuvres de l’artiste Jean-Michel Folon. Datant de 2004 et 2005, les six vitraux illustrent des scènes de la vie de saint Étienne (tirées du livre des Actes des apôtres) et de sa légende qui s’est développée ultérieurement. Description par le chanoine Lanotte Le chanoine Lanotte la décrit comme suit:L'unité apparente de ses parties, la clarté de leurs rapports, le pittoresque de leur allure, spécialement la flèche, le vénérable tilleul voisin, ont accroché l'œil des premiers archéologues. Vers 1850, un texte lapidaire a aussi été redécouvert, le plus ancien connu en Belgique [...] La simplicité de l'architecture du monument l'a longtemps fait croire bâti d'une seule venue, sauf la tour. Le millésime 1050, donnée rare, a de même toujours invité à lui attribuer une date précise. Il poursuit d'un point de vue historique: Le contexte général est assez connu pour insérer l'initiative du seigneur de Waha dans le puissant courant de création à travers le monde carolingien de grandes et petites collégiales. Celles-ci regroupaient des clercs séculiers au mode de vie très proche de celui des moines. Les implantations sont semées dans le Diocèse de Liège pendant la première moitié du : vers 1070, une quarantaine de chapitres y regroupent au moins huit cents chanoines. En chemin, parmi les modestes, on trouve à côté de Waha, Falmagne aussi avec quatre prébendes, Namêche peut-être dès 1004, Prix-lez-Mézières qui passe à Saint-Hubert, dès 1066, Bouillon de même en 1069. Ces lieux de prière et de charité prouvaient aussi la puissance des nobles auxquels ils apportaient l'appui de leur soumission. À Waha, la survivance de l'institution était assurée par la possession d'un assez vaste territoire, la Court Saint-Étienne, englobant même une partie de la ville de Marche, alors encore simple bourgade. Notes et références Voir aussi Liste du patrimoine immobilier classé de Marche-en-Famenne Ferme des Blancs Curés Bibliographie Marche-en-Famenne Waha Waha Waha Patrimoine classé à Marche-en-Famenne Patrimoine immobilier exceptionnel de la Région wallonne
Conan Stevens
Conan Stevens est un acteur et scénariste australien né le à Newcastle. Biographie Filmographie Cinéma Acteur 2005 : Man-Thing : Homme-chose 2007 : L'île aux trésors : Cascadeurs 2007 : The Bodyguard 2 : Big Security Guard (non crédité) 2008 : Somtum : Jo Jo 2008 : Hanuman klook foon : Fight Club Gang Leader (non crédité) 2008 : Drona : Asura 2008 : E-Tim tai nae : Wrestler 2009 : Chandni Chowk to China : Joey 2009 : 5 huajai hero (force of five) : Ambassadors Bodyguard 2009 : Bangkok Adrenaline : Conan 2010 : True Legend : Malotoff 2011 : Largo Winch II : Nazachov's Bodyguard (non crédité) 2012 : Le Hobbit : Un voyage inattendu : Bolg 2013 : Vikingdom : Thor 2013 : Mystic Blade : Butch 2014 : Son of God : Goliath 2014 : Skin Trade : Igor 2015 : Nameless : The Dreamkeeper 2015 : Brothers : Luca Scénariste 2009 : Bangkok Adrenaline Télévision 2011 : Game of Thrones : Gregor Clegane (2 épisodes) 2012 : Spartacus : Sedullus (1 épisode) 2013 : La Bible : Goliath (1 épisode) 2015 : Runestone : Rauthr Wulfgrimm (1 épisode) Liens externes Acteur australien Scénariste australien de cinéma Naissance en novembre 1969 Naissance à Newcastle (Australie) Acteur de Game of Thrones
Alicia Fall
Alicia Fall, née le à Nantes, est une journaliste/présentatrice de télévision française. Son père est originaire du Sénégal et sa mère de Martinique. Biographie En 2001, Alicia Fall quitte Nantes pour s'installer à Paris dans l'espoir d'entamer une carrière d'humoriste. Finalement, c'est le mannequinat qui lui fait les yeux doux et remporte ainsi le concours de Miss Métissage 2005 présidé par Katoucha, mannequin ancienne égérie d'Yves Saint Laurent. C'est là qu'elle se fait remarquer et fait un bref passage sur la radio Espace FM, avant de rejoindre la chaîne câblée MIZIK TV, pour laquelle elle animera une émission musicale. De 2005 à 2009, la jeune autodidacte fait ses armes, et apprend sur le terrain le métier de journaliste, avec ses interventions remarquées pour le magazine Streetlive¹ ou encore pour L'action contre le dopage. En 2009, elle rejoint l'équipe de Dominique Farrugia sur Les GRAVES INFOS² et deviendra la présentatrice JT du Week End. Finaliste du Le Grand casting de la TV sur NRJ 12 en 2010, Alicia Fall enchaîne sur le Tour de France de cyclisme en tant que speakerine pour le quotidien L'Équipe. En 2011, elle présente la météo sur TV5Monde. Puis en 2012, elle devient journaliste/chroniqueuse sur D8 dans l'émission Mon bien être et sur TF1 dans l'émission Télé vitrine. Elle présente les bulletins météo sur I-Télé depuis fin . Alicia participe en à l'émission Africa buzz sports sur TéléSud. En 2014, Alicia Fall quitte i-Télé afin de rejoindre le service public dans Midi en France, émission présentée par Laurent Boyer sur France 3. , elle signe son retour au sein du groupe Canal+ aux commandes du Top Streaming sur D17 , Depuis la fin des vacances d'été elle est remplacée par Stéphanie Loire. Elle continue d'assurer les bulletins météo de TV5 Monde et France Ô. 2016, elle donne naissance à des jumeaux mais n’arrête pas pour autant d'assurer ses bulletins météo sur TV5Monde. 2017, la journaliste de 35 ans reprend sa plume et devient par la même occasion directrice de la rédaction pour le lancement de FDF magazine. Mais c'est surtout à l'écran que la jeune femme reprend du service et ce dès , aux commandes de 9H50 le matin en Pays de la Loire sur France 3 Pays de la Loire. 2019, en parallèle de la matinale régionale, elle assure la correspondance du Téléthon pour France 2 et France 3. 2020, la journaliste lance un média alternatif, "A votre aise". Elle monte en parallèle sa société de production évènementielle et audiovisuelle à transversalité et organise des cocktails Networking durant le festival de Cannes à la villa Fashion TV. 2023, la productrice renfile sa casquette d'animatrice TV au sein du groupe canal+ et prend les commandes du TOP Albums, diffusé sur Ctsar. Alicia Fall est une personnalité engagée notamment auprès des enfants, lutte contre la pédocriminalité et œuvre activement à travers diverses associations, telles que " Innocence en danger", "Enfants, Star & Match" ou encore "Pour Une Enfance", une association dont elle est la marraine depuis 2011. Notes et références Voir aussi Lien externe Site officiel d'Alicia Fall Naissance en juin 1981 Naissance à Nantes Journaliste française du XXIe siècle
Équipe cycliste Giusfredi Bianchi
Giusfredi Bianchi est une équipe cycliste féminine basée en Italie, à Massa e Cozzile près de Lucques en Toscane. Elle ne doit pas être confondue avec l'équipe masculine Bianchi. Histoire de l'équipe Une équipe féminine éponyme et également dirigée par Pietro Cesari existait déjà en 2010, au niveau amateur. L'équipe a son siège à Massa e Cozzile près de Lucques en Toscane. Classements UCI Ce tableau présente les places de l'équipe Inpa Sottoli Giusfredi au classement de l'Union cycliste internationale en fin de saison, ainsi que ses meilleures coureuses au classement individuel. L'équipe a intégré la Coupe du monde dès sa création en 2015. Le tableau ci-dessous présente les classements de l'équipe sur ce circuit, ainsi que sa meilleure coureuse au classement individuel. À partir de 2016, l'UCI World Tour féminin remplace la Coupe du monde. Principales victoires Championnats nationaux Cyclisme sur route Championnats d'Estonie : 1 Contre-la-montre : 2015 (Liisi Rist) Championnats d'Israël : 1 Course en ligne : 2017 (Omer Shapira) Championnats de Lituanie : 2 Course en ligne : 2015 et 2016 (Daiva Tušlaitė) Championnats d'Ukraine : 1 Course en ligne : 2015 (Tetyana Riabchenko) Encadrement En 2015, l'ancienne championne lituanienne Edita Pučinskaitė dirige l'équipe. Son gérant et représentant auprès de l'UCI est Marco Luchi. Pietro Cesari est directeur sportif. L'année suivante, Giuseppe Lanzoni devient directeur sportif. Il occupait auparavant ce poste dans l'équipe SC Michela Fanini Rox. Il est assisté de Roberto Rossi. Edita Pučinskaitė délaisse la direction et devient entraîneuse afin d'avoir plus de temps pour ses enfants. En 2017, Giuseppe Lanzoni conserve son poste de directeur sportif tandis que Marco Luchi l'assiste. Partenaires Le partenaire principal de l'équipe est la société Giusfredi qui fabrique de la peinture. Les entreprises agroalimentaires Inpa et Sottoli parrainent également la formation. Les cycles sont fournis par Bianchi. Giusfredi Bianchi en 2018 Arrivées et départs Giusfredi Bianchi en 2017 Arrivées et départs Effectif Victoires Sur route Classement mondial Giusfredi Bianchi est trente-huitième au classement par équipes. Saison précédente Arrivées et départs L'équipe est fondée en 2015. L'Italienne Rossella Ratto, troisième des championnats du monde sur route 2013, rejoint la formation en provenance de l'équipe Estado de Mexico Faren. Elle est suivie par Anna Trevisi, championne d'Europe sur route juniors 2010. La championne ukrainienne Tetyana Riabchenko est une autre recrue importante. Elle était auparavant dans l'équipe SC Michela Fanini Rox, tout comme Valentina Bastianelli et la championne Estonienne sur route et en contre-la-montre Liisi Rist. La spécialiste du cyclo-cross Alice Maria Arzuffi et Anna Zita Maria Stricker, troisième des championnats du monde juniors en 2012, viennent de la formation Astana BePink. L'Espagnole Ane Gonzalez Santesteban quitte elle l'équipe Alé Cipollini. La spécialiste de la course aux points lituanienne Daiva Tuslaite vient de l'Forno d'Asolo-Astute. Enfin, les néo-professionnelles Claudia Cretti, spécialiste de la piste, et Angela Maffeis viennent compléter l'effectif. Effectif Déroulement de la saison Au Tour d'Italie, Anna Zita Maria Stricker est huitième de la première étape. Daiva Tušlaitė prend la bonne échappée et se classe sixième de la troisième étape. Anna Zita Maria Stricker est neuvième le lendemain. Enfin, Tetyana Riabchenko termine neuvième de l'ultime étape qui se conclut au sommet. Elle est la mieux classée au classement général avec la treizième place. Sur la Route de France, Anna Trevisi se classe quatrième de la première étape qui se conclut par un sprint. Elle est huitième le lendemain. Tetyana Riabchenko et Ane Santesteban font partie lors de troisième étape de l'échappée de douze favorites qui se dispute la victoire. Cette dernière finit huitième, tandis que l'Ukrainienne s'empare de la tête du classement de la meilleure grimpeuse. Anna Trevisi est encore huitième de la quatrième étape. Tetyana Riabchenko se classe quatrième de l'arrivée au sommet de la Planche des Belles Filles et remonte ainsi à la cinquième place du classement général, place qu'elle conserve au terme de l'épreuve. Elle reprend également le maillot de la meilleure grimpeuse à Elisa Longo Borghini sur la dernière étape. Victoires Sur route |- |||Championnats d'Estonie du contre-la-montre||||9CN|| Liisi Rist |- |||Championnats d'Ukraine sur route||||9CN|| Tetyana Riabchenko |- |||Championnats de Lituanie sur route||||9CN|| Daiva Tušlaitė |} En cyclo-cross |- |||Milan|| || 32 || Alice Maria Arzuffi |- |||Beromünster|| || 32 || Alice Maria Arzuffi |- |||Fiuggi|| || 32 || Alice Maria Arzuffi |- |||Schio|| || 32 || Alice Maria Arzuffi |} Classement UCI L'équipe est vingt-et-unième au classement par équipe. Arrivées et départs Effectif Victoires Sur route |- |||Horizon Park, Kiev ||||61.2|| Tetyana Riabchenko |- |||Championnats de Roumanie du contre-la-montre||||9CN|| Ana Maria Covrig |- |||Championnats de Roumanie sur route||||9CN|| Ana Maria Covrig |- |||Prologue du Tour de Bretagne ||||52.2|| Lara Vieceli |- ||| du Tour de Toscane féminin-Mémorial Michela Fanini ||||52.2|| Anna Zita Maria Stricker |} Classement mondial Inpa-Bianchi est vingt-troisième au classement par équipes. Notes et références Giusfredi Bianchi Giusfredi Bianchi
انبعاثات الغازات الدفيئة من الصين
انبعاثات الغازات الدفيئة من الصين، الانبعاثات الأكبر من بين بلدان العالم من حيث الإنتاج والاستهلاك، وتنطلق أساسًا من محطات الطاقة التي تعمل بالفحم، وتعدين الفحم، وأفران الصهر التي تنتج الحديد والصلب. كانت الصين قد أصدرت أكثر من 12 غيغا طن من انبعاثات ثاني أكسيد الكربون من بين غازات الاحتباس الحراري في عام 2014 عند قياس الانبعاثات القائمة على الإنتاج، أي ما يقارب 30% من الإجمالي العالمي. يتوافق هذا مع أكثر من 7 أطنان من انبعاثات ثاني أكسيد الكربون لكل شخص في كل عام، وهو ما يزيد قليلًا عن المتوسط العالمي ومتوسط الاتحاد الأوروبي، ولكن أقل من نصف المتوسط لثاني أكبر مصدر لغازات الدفيئة (الولايات المتحدة) والذي بلغ 16 طنًا. تصدر الصين من ناحية الاستهلاك، انبعاثات أقل، بلغت 6 أطنان في عام 2016، وأعلى قليلًا من المتوسط العالمي، ولكن أقل من متوسط الاتحاد الأوروبي (ما يقارب 8 أطنان)، وأقل من الولايات المتحدة بأكثر من النصف، مع ما يقارب 18 طن لكل شخص. قُدرت انبعاثات غازات الدفيئة في 2020 بحوالي 14.4 غيغا طن. كان من المفترض أن تتحقق الأهداف المنصوص عليها في المساهمة المحددة وطنيًا للصين في عام 2016، إلا أنها لم تكن كافية لمكافحة الاحتباس الحراري بشكل صحيح. التزمت الصين أن تقلل الانبعاثات بحلول عام 2030 والصفرية الصافية بحلول عام 2060. يجب التخلص من محطات الفحم في الصين دون احتجاز الكربون بحلول عام 2045، من أجل الحد من الاحترار بمقدار 1.5 درجة مئوية. حددت الصين 10 أهداف بيئية ملزمة في خطتها الخمسية الثالثة عشرة (2016-2020). تشمل الخطة هدفًا لتقليل كثافة الكربون بنسبة 18% بحلول عام 2020، فضلًا عن هدف ملزم للطاقة المتجددة لأن تصبح بنسبة 15% من إجمالي الطاقة، التي كانت بنسبة أقل من 12% في الخطة الخمسية الثانية عشرة. مصادر غازات الدفيئة عُدّت الصين أكبر مصدر لانبعاث ثاني أكسيد الكربون في العالم في كل سنة منذ عام 2006. وافقت الصين على اتفاقية كيوتو كطرف غير مدرج في المرفق ب بدون أهداف ملزمة، ووقعت على اتفاقية باريس لمكافحة التغير المناخي. عملت الصين بصفتها أكبر دولة منتجة للفحم ومستهلكة له في العالم، بجهد لتغيير هيكل الطاقة، وشهدت انخفاضًا في استهلاك الفحم بين 2013 و2016. زادت كل من دول الصين والولايات المتحدة والهند- أكبر ثلاث دول مستخدمة للفحم- رغم ذلك من تعدين الفحم في عام 2017. نفذت الحكومة الصينية عدة سياسات للتحكم في استهلاك الفحم، وعززت استخدام الغاز الطبيعي والكهرباء. ستفسح صناعات البناء والتصنيع في الصين المجال لصناعة الخدمات مستقبلًا، ولم تحدد الحكومة الصينية هدفًا أعلى للنمو الاقتصادي في عام 2018، وبالتالي قد لا يشهد استهلاك الفحم نموًا مستمرًا في السنوات القليلة القادمة. قُدر في عام 2019 أن الصين قد أصدرت 27% من غازات الدفيئة العالمية، تليها الولايات المتحدة بنسبة 11%، ثم الهند بنسبة 6.6%. تنفذ الصين بعض السياسات للتخفيف من الآثار السيئة للتغير المناخي، ويهدف معظمها إلى تقييد استهلاك الفحم. حددت المساهمة المحددة وطنيًا في الصين أهدافًا، والتزمت بتحقيق انخفاض في انبعاثات ثاني أكسيد الكربون بحلول عام 2030 على أبعد تقدير، وزيادة استخدام ناقلات الطاقة غير الأحفورية، إذ تستحوذ على 20% من إجمالي إمدادات الطاقة الأولية. نجحت الصين في تحقيق أهداف المساهمات المحددة وطنيًا، إذ سينخفض مستوى انبعاثات غازات الدفيئة من 12.8 إلى 14.3 غيغا طن من انبعاثات ثاني أكسيد الكربون في عام 2030، مما يقلل من كثافة الانبعاثات من 64% إلى 70% منخفضة بذلك عن مستويات 2005. تجاوزت الصين أهداف نشر الطاقة الشمسية وطاقة الرياح لعام 2020. إنتاج الطاقة توليد الكهرباء محطات توليد الطاقة التي تعمل بالفحم يعدّ الفحم مصدر الطاقة الرئيسي للصين، الذي يأتي غالبًا من المناجم، وأيضًا من الواردات. يجب إلغاء محطات الفحم دون احتجاز الكربون بحلول عام 2045، من أجل الحد من الاحترار بمقدار 1.5 درجة مئوية، وفقًا لدراسة رئيسية أجرتها مؤسسة الطاقة في الصين عام 2020. وقود النقل طاقة المنازل استهلاك الطاقة بلغ استهلاك الطاقة في الصين 430 ألف (10000 طن من معادل الفحم القياسي) وفقًا للحولية الإحصائية الصينية لعام 2016 والتي نشرها المكتب الوطني الصيني للإحصاء، ويتضمن ذلك 64% من الفحم، و18.1% من النفط الخام، و5.9% من الغاز الطبيعي، و12.0% من الكهرباء الأولية وطاقات أخرى في عام 2016. انخفضت نسبة الفحم منذ عام 2011، وزادت نسبة النفط الخام والغاز الطبيعي والكهرباء الأولية وغيرها من الطاقات. شهدت الصين زيادة في الطلب على الكهرباء واستخدامها في عام 2017 مع تسارع الاقتصاد. ساهم كل من الاتحاد الأوروبي والصين والولايات المتحدة في أكثر من 50% من انبعاثات غازات الاحتباس الحراري العالمية، وفقًا لمستكشف البيانات المناخية الذي نشره معهد الموارد العالمية. شكلت انبعاثات غازات الدفيئة في الصين 26% من إجمالي الانبعاثات العالمية في عام 2016. كانت صناعة الطاقة أكبر مساهم في انبعاثات غازات الدفيئة منذ العقد الماضي. تعدّ انبعاثات ثاني أكسيد الكربون للفرد الواحد أقل من تلك الخاصة ببعض البلدان المتقدمة والنامية الأخرى، على الرغم من اعتبار الصين ذات انبعاثات كبيرة على مستوى البلاد. بلغت الانبعاثات الخاصة لكل فرد في الصين 5.1 طنًا سنويًا وذلك في عام 2007، مقارنة بحوالي 19.4 طنًا في الولايات المتحدة، و11.8 طنًا في روسيا، و8.6 طنًا في الاتحاد الأوروبي. الصناعة الإسمنت الحديد والفولاذ الزراعة لانبعاثات غازات الدفيئة آثار على جميع جوانب الحياة تقريبًا، إلا أن تأثيرها على الإنتاج الزراعي أكثر أهمية غالبًا. أدى الارتفاع في درجات الحرارة وانخفاض هطول الأمطار إلى انخفاض إنتاج الصين من الأرز والقمح والذرة على سبيل المثال، وعلى العكس من ذلك، زاد إنتاج القطن في الصين. لا تعدّ هذه البيانات مسؤولة من الناحية الفنية عن التقنيات والسياسات الجديدة. «شكلت انبعاثات غازات الدفيئة من المصادر الزراعية 15.4% من إجمالي انبعاثات الصين في عام 2005، عدا عن الكهرباء والاحتراق والتصنيع والبناء فقط، وفقًا لأداة مؤشرات التحليل المناخي التابعة لمعهد الموارد العالمية». يعدّ أكسيد النيتروز المكون الرئيسي للانبعاثات الخارجة من الصناعة الزراعية. يتمثل التأثير الرئيسي للكميات الزائدة من انبعاثات غازات الدفيئة، في حقيقة أنها تغير درجة الحرارة العالمية، مما يتسبب في تغيرات مناخية كبيرة. قد تؤدي هذه التغييرات أحيانًا إلى تغيير أوقات المواسم بتأخيرها أو جعلها باكرة. يمكن أن تؤثر تغييرات الموسم أيضًا على إنتاج المحاصيل من وقت لآخر. تعتمد بعض المحاصيل مثل القمح والذرة بشكل كبير على تغيرات الموسم وتغيرات درجات الحرارة. يصعب على المحاصيل النمو وعلى المزارعين الحصاد مع التغير في درجة الحرارة. قد لا تبدو تأثيرات التغير المناخي واضحة للغاية الآن، إلا أنها بالغة الأهمية وتصبح أكبر فأكبر كل عام. المراجع تغير المناخ في الصين
William McCleery
Sir William Victor McCleery ( - ) est un éminent unioniste d'Irlande du Nord. Biographie McCleery est le directeur général de Hale, Martin and Company, et de 1921 à 1946 est le président de la chambre de commerce de Ballymoney, de 1922 à 1945 est président de la North Antrim Agricultural Association, et de 1931 à 1946 est président de la l'association des unionistes d'Antrim Nord. Il est également le Grand Maître de l'Ordre d'Orange dans le comté d'Antrim. McCleery est élu député du Parti unioniste d'Ulster (UUP) pour North Antrim lors d'une élection partielle en 1945. En 1949, il est brièvement ministre du Travail, avant de devenir ministre du Commerce jusqu'en 1953. En 1949, il est également nommé au Conseil privé d'Irlande du Nord. Après avoir été démis de ses fonctions ministérielles, il devient président de l'Unionist Back Bench Committee jusqu'en 1956. Il est anobli en 1954. McCleery est proposé par James Bailie comme un candidat possible pour le poste de Grand Maître de l'Ordre d'Orange en Irlande, et à la suite du retrait de tous les autres candidats sérieux, occupe le poste en 1954. Toujours député, il utilise le poste pour soutenir le gouvernement UUP d'Irlande du Nord. L'année suivante, il devient Grand Maître du Grand Conseil Impérial d'Orange du Monde. Références Liens externes Knight Bachelor Membre du Conseil privé d'Irlande du Nord Membre de la Chambre des communes d'Irlande du Nord (1953–1958) Membre de la Chambre des communes d'Irlande du Nord (1949-1953) Décès en octobre 1957 Naissance en juillet 1887 Décès à 70 ans
Ginger Blue
Ginger Blue est un village du comté de McDonald, dans le Missouri, aux États-Unis. Situé au sud du comté, sa population est estimée à . Démographie Lors du recensement de 2010, le village comptait une population de . Elle est estimée, en 2016, à . Références Article connexe Missouri Liens externes . Source de la traduction Comté de McDonald Village au Missouri
Anna Dowgiert
Anna Dowgiert (née le à Białystok en Pologne) est une nageuse polonaise spécialiste des épreuves de nage libre. Biographie Palmarès Championnats d'Europe En petit bassin Championnats d'Europe en petit bassin de 2011 à Szczecin (Pologne) : Médaille de bronze sur 4x 4 nages Records Records personnels Notes et références Liens externes Naissance en juillet 1990 Naissance à Białystok Nageuse de nage libre Nageuse polonaise Nageuse aux Jeux olympiques d'été de 2012 Nageuse aux Jeux olympiques d'été de 2016
Gradateur
Un gradateur est un appareil électronique destiné à faire varier la puissance délivrée à un autre appareil : un éclairage (projecteurs de scène, par exemple). C'est donc un dispositif de l'électronique de puissance, qui fonctionne en modulant la forme du signal électrique afin de faire varier la tension et l'intensité de sortie délivrés à l'appareil utile, nommé la charge. Le gradateur diminue la puissance délivrée à la charge, en comparaison d'un circuit sans gradateur. Ce dispositif est utilisé sur des tensions alternatives (souvent sinusoïdales) : c'est un convertisseur direct alternatif-alternatif. Les appareils similaires destinés à d'autres applications que l'éclairage (varier la vitesse d'un moteur, souvent) sont généralement appelés variateurs. Granville Woods invente le gradateur de lumière pour le théâtre en 1890. Principe Le gradateur peut utiliser un triac pour faire varier la tension efficace en sortie du montage. Pour les équipements de forte puissance les gradateurs peuvent être réalisés par des groupes de thyristors montés en anti-parallèle, ou bien éventuellement, par des associations thyristors-diodes dans le cas de raccordement à des réseaux polyphasés. Un groupe de thyristors monté en anti-parallèle consiste en deux thyristors identiques montés tête-bêche, l'anode de l'un étant raccordé à la cathode de l'autre. Un des thyristors se charge du contrôle des alternances positives, l'autre du contrôle des alternances négatives. Le triac est un cas particulier de ce montage, pour lequel les gâchettes des deux thyristors sont reliées ensemble. Commande par angle de phase L'interrupteur autorise le passage du courant durant un temps plus ou moins long de la demi-période. Ce temps est défini par le rapport cyclique qui est le rapport du temps de fermeture divisé par la demi-période, il est donc compris . Quand il est la tension de sortie est quasiment nulle et quand il est la tension de sortie est la même que celle de l'entrée (du réseau). Le signal de commande, appelé angle de retard à l'ouverture, doit être synchrone avec la tension aux bornes de l'interrupteur. Commande par train d'onde L'interrupteur autorise le passage du courant pendant une durée T1 correspondant à un nombre entier de périodes du secteur. Puis il coupe pendant le reste de la période T2 de fonctionnement. On règle le transfert d’énergie en faisant varier le rapport T1/T2. Ce procédé est réservé aux machines à fortes inerties telles que les fours, le chauffage (dans ce cas inertie thermique). Il permet de s'affranchir des problèmes de facteur de puissance et d'harmoniques hautes fréquences provoqués par la technologie « angle de phase » mais, en revanche, il introduit des perturbations de très basses fréquences provoquant sur le réseau des effets tel que le papillotement ou . Cependant, dans les installations de forte puissance, cet effet peut être fortement atténué en disposant des multiples gradateurs dont le fonctionnement est décalé dans le temps de telle sorte qu'il ne soient jamais synchronisés. Le nombre entier de périodes est nécessaire pour que la tension délivrée soit alternative (valeur moyenne nulle). En revanche, il est possible que la durée T2 correspondent à un nombre impair de demi-périodes. Utilisations Les gradateurs sont utilisés pour réaliser des variateurs pour certains appareils fonctionnant sur le réseau (lampes halogènes, aspirateurs domestiques, outillage électroportatif…), pour la régulation de chauffage électrique, ainsi que dans de nombreux processus industriels ( pour la fabrication du verre plat, réchauffage de fluides en pétrochimie, fours à diffuser, bancs d'essais de cyclage thermique). Dans les applications d'éclairage, ils sont parfois appelés (de l'anglais to dim, assombrir). Il a été prouvé qu'une légère obscurité suscite plus de créativité qu'une pleine lumière. Notes et références Articles connexes Compensateur statique d'énergie réactive Cycloconvertisseur Électronique de puissance
Bacalhau com natas
(littéralement « morue à la crème ») est une façon populaire de cuisiner la morue salée (bacalhau) au Portugal. C'est un plat cuit au four composé de couches de bacalhau, d'oignons, de pommes de terre frites en dés et de crème, généralement épicé avec de la noix de muscade et du poivre blanc. L'utilisation de produits laitiers tels que la crème ou le fromage n'est pas courante dans les plats salés traditionnels portugais ; cependant, la popularité de ce plat - dans les foyers et les restaurants - en fait un classique. L'origine de ce plat n'est pas claire, mais un plat similaire à base de morue et de crème a été inventé par le chef João Ribeiro dans les années 1930. Notes et références Gastronomie portugaise Culture à Porto Poisson (aliment)
William Birney
William Birney ( - ) est un professeur, général de l'armée de l'Union au cours de la guerre de Sécession, avocat et auteur. Fervent abolitionniste, il est remarqué pour encourager des milliers de noirs libres à se joindre à l'armée de l'Union. Birney est un fils de l'éminent leader abolionniste du Sud James G. Birney et le frère aîné du général de la guerre de Sécession David B. Birney. Un autre frère, James M. Birney, sert comme lieutenant-gouverneur du Michigan, dans les années 1860. Un cousin, Humphrey Marshall est membre du Congrès américain et général dans l'armée des États confédérés. Biographie Avant la guerre William Birney naît le dans la plantation de son père près de Huntsville, en Alabama. Il y grandit ainsi qu'à Danville, Kentucky. Birney fait ses études au Centre College et à l'Université de Yale et pratique le droit à Cincinnati, Ohio. Il vit ensuite pendant cinq ans en Europe, principalement sur le continent et en Angleterre. Pendant deux ans, il est professeur de littérature anglaise au collège de Bourges. Il prend une part active dans le mouvement révolutionnaire en France en 1848. Plus tard, il écrit de nombreux articles pour des journaux anglais et américains. De retour aux États-Unis en 1853, Birney crée un journal, le Daily Register, à Philadelphie. Guerre de Sécession Lors du déclenchement de la guerre de Sécession, Birney entre dans l'armée de l'Union, le comme capitaine dans le 1st New Jersey Infantry Regiment. Il participe d'abord à la première bataille de Bull Run. Promu commandant du 4th New Jersey Volunteers Infantry, il participe aux batailles du second Bull Run, de Chantilly, de Fredericksburg, et, en tant que colonel, de Chancellorsville. Il est blessé par deux fois, sans gravité, à la bataille de Fredericksburg, dont à la cheville par un fragment d'obus. Le , il est envoyé à Alexandria pour prendre en charge les convalescents et les traînards. En 1863-64, il est nommé comme l'un des trois surintendants chargé de l'enrôlement des troupes de couleur dans l'armée de l'Union, et à ce titre, organise sept régiments. Il est nommé colonel du 22nd U.S. Colored Troops. Le , il est nommé brigadier général des volontaires, avec une date de prise de rang au , et affecté dans le Maryland pour recruter plus de troupes noires. En 1864, il marche avec ses régiments pour combattre en Caroline du Sud en tant que partie du département du Sud. Ils s'en sortent mal, mais font beaucoup mieux lors des campagnes en Floride, y compris lors de la bataille d'Olustee. La brigade de Birney est transférée en Virginie et rejoint d'autres régiments noirs pour former la troisième division du corps sous le commandement du major général Benjamin F. Butler. Ils subissent une grave défaite à la bataille de Chaffin's Farm, mais jouent un rôle déterminant dans plusieurs combats le long des défenses de Richmond. En , les régiments noirs du corps sont combinés avec ceux du corps pour former le nouveau XXV corps entièrement noir sous le commandement du major général Godfrey Weitzel. Les régiments de Birney deviennent la 2nd division du XXV corps, et participent aux derniers assauts pendant le siège de Petersburg au début de 1865. Il mène ensuite sa division à la poursuite de l'armée de Virginie du Nord de Robert E. Lee au cours de la campagne d'Appomattox. Birney quitte le service actif des volontaires le . Après la guerre Le , le président des États-Unis Andrew Johnson nomme Birney pour l'attribution du brevet de major-général des volontaires avec une date de prise de rang au et le Sénat des États-Unis confirme la nomination le . Birney réside en Floride pendant plusieurs années après la guerre, avant de déménager au nord en 1874, pour établir un cabinet d'avocats à Washington, DC. Il sert en tant que procureur général des États-Unis pour le District de Columbia, et écrit abondamment sur les sujets d'histoire et de religion. Il est l'auteur d'une biographie de son père, James G. Birney and His Times; the Genesis of the Republican Party, en 1890. Au fil des années, le séquelles de sa blessure à la cheville s'amplifient, avec notamment des effets sur son sommeil. Birney meurt à son domicile à Forest Glen, dans le Maryland, le , et est enterré dans le cimetière d'Oak Hill de Georgetown (Washington, DC). Notes et références Notes Références Bibliographie Eicher, John H., and David J. Eicher, Civil War High Commands. Stanford: Stanford University Press, 2001. . Warner, Ezra J., Generals in Blue: Lives of the Union Commanders, Baton Rouge: Louisiana State University Press, 1964, On-line biography of Birney Voir aussi Liste des généraux de l'Union Naissance en mai 1819 Naissance à Huntsville (Alabama) Décès en août 1907 Décès dans le comté de Montgomery (Maryland) Major général de l'Union Army Décès à 88 ans Personnalité liée au New Jersey durant la guerre de Sécession
Jean-Christophe Buisson
Jean-Christophe Buisson, né le à Montbrison, est un journaliste français spécialisé en histoire. Biographie Formation Après un bac littéraire obtenu au lycée Saint-Paul de Roanne et deux ans de classes préparatoires à Normale Sup (hypokhâgne et khâgne L) au lycée du Parc à Lyon, il suit une licence d'allemand et obtient une maîtrise en histoire à l'université Lyon-III, puis entre à l'ESJ Paris avant d'effectuer son service militaire comme sergent-instructeur au régiment de marche du Tchad. Parcours En 1994, il entre au Figaro Magazine comme grand reporter et devient en 2008 rédacteur en chef du service Culture. En 2015, il est nommé directeur adjoint de la rédaction. Il couvre épisodiquement des conflits : guerre civile en Albanie (1997), Kosovo (1999), Haut-Karabakh/Artsakh (2020). Il est présentateur du Club Le Figaro Culture depuis mai 2022 sur la chaîne TNT FigaroTV Île-de-France. Jean-Christophe Buisson, qui, de 1996 à 2023, a réalisé de nombreux reportages donnant la parole à tous les acteurs et témoins de la vie politique, économique, culturelle et sportive locale, est, selon Mediapart, ; il apparaît sur une photographie au côtés du militant nationaliste serbe Alexis Troude et interviewe Arnaud Gouillon, président de l'ONG Solidarité Kosovo, désormais ministre de la diaspora serbe, publiée dans un dossier consacré au Kosovo, dans Le Figaro, en 2019. Spécialiste des Balkans, de l'Arménie, de la Russie et du monde slave auxquels il a consacré de nombreux reportages (Serbie, Monténégro, Albanie, Slovénie, Kosovo, Bulgarie, Caucase-nord, etc.) et plusieurs livres (Mihailovic, Le Goût de Belgrade, Histoire de Belgrade, Il s'appelait Vlassov), il est intervenu chaque semaine pendant plus de 10 ans sur RTL (On refait le monde puis Le Monde tel qu'il est). Sur la chaîne HistoireTV, il présente depuis 2016 l'émission hebdomadaire Historiquement show et, jusqu'en 2018, l'émission bimestrielle L'Histoire en marche pendant laquelle il reçoit pendant une heure une personnailité intellectuelle française (Régis Debray, Michel Onfray, Pierre Manent, Jean-Pierre Le Goff, Marcel Gauchet, Alain Finkielkraut, Hélène Carrère d'Encausse, Pierre Nora, etc.). Il est aussi auteur de livres historiques (Assassinés ; 1917, l'année qui a changé le monde ; Les grands vaincus de l'Histoire ; Le Siècle rouge ; Napoléon. L'esprit des lieux, Le Noir et le Brun), a dirigé des ouvrages collectifs (Les grands duels qui ont fait la France, Les Derniers jours des reines, Les grandes figures de la droite, de la Révolution à nos jours) et écrit les chapitres de nombreux livres (Les Grands Duels qui ont fait le monde (Tito-Staline), Le Siècle de sang (La guerre civile russe), La Russie des tsars (Alexandre Kerenski), Le Deuil du pouvoir (Albert Lebrun), Les Derniers Jours des dictateurs (Tito), Le Siècle des dictateurs (Tito), Les Enigmes de l'histoire du monde (Le mystère Anastasia)). Il a reçu plusieurs prix et récompenses. Sa biographie du général Mihailovic a reçu le prix Henri de Régnier de l'Académie française, le prix Auguste-Gérard de l'Académie des sciences morales et politiques et le prix Robert-Joseph de l'Association des écrivains combattants. En 2023, il a reçu le prix Henri-Gal de l'Institut de France pour l'ensemble de son oeuvre. Depuis l'automne 2020, il couvre notamment la seconde guerre du Haut-Karabakh, entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, et ses conséquences. Critiques En , Jean-Christophe Buisson affirme que Malik Oussekine n'est pas mort sous les coups de policiers à l'antenne de RTL dans l’émission de débat On refait le monde. « Dans le souvenir de tout le monde aujourd’hui Malik Oussekine a été victime de violences policières, ce qui n’est factuellement pas le cas, mais c’est resté comme ça dans les esprits », déclare-t-il ainsi. Ces propos déclenchent une centaine de saisines au CSA et un tollé sur les réseaux sociaux. Jean-Christophe Buisson finit par s'excuser. « La justice a rendu son verdict dans cette affaire et je n'entends pas la contester », écrit-il dans un tweet. Œuvres Mihailovic, 1893-1946, héros trahi par les Alliés, Perrin, 1999, puis tempus, 2011. Prix Henri de Régnier de l'Académie française, Prix Auguste Gérard de l'Académie des sciences morales et politiques, Prix Robert Joseph de l'Association des écrivains combattants. Traduit en serbe. Maos, trotskos, dodo, Le Rocher, 2001. Le Goût de Belgrade, Mercure de France, 2001. ll s'appelait Vlassov, Lattès, 2004 (roman). Traduit en néerlandais et en tchèque. Assassinés, Paris, Perrin, 2013, puis Pocket, 2014, puis Tempus, 2022. Traduit en polonais, en japonais et en chinois. Histoire de Belgrade, tempus, 2013 (paru sous le titre Le Roman de Belgrade en 2010, Le Rocher, Prix Karic, traduit en serbe). Les grands duels qui ont fait la France (directeur d'ouvrage, avec Alexis Brézet), Perrin, 2014, puis Pocket, 2016, puis Perrin, 2022 (augmenté). Les derniers jours des reines (directeur d'ouvrage, avec Jean Sévillia), Perrin, 2015, puis Pocket, 2017. Traduit en espagnol, en tchèque, en estonien, en polonais, en chinois et en japonais. 1917, l'année qui a changé le monde, Perrin, 2016. Les grands vaincus de l'Histoire : Hannibal, Vercingétorix, Montezuma, le grand Condé, Charette, le général Lee, Trotski, Nixon... (avec Emmanuel Hecht), Perrin, 2018, puis tempus, 2020. Traduit en japonais et en coréen. Le Siècle rouge. Les mondes communistes, 1919-1989, Perrin, 2019. Les Grandes Figures de la droite. De la Révolution française à nos jours, (directeur d'ouvrage, avec Guillaume Tabard), Perrin / Le Figaro Magazine, septembre 2020, puis Tempus, 2022. Napoléon. L'esprit des lieux (avec Alexis Gerard et Annabelle Matter, photographes), Michel Lafon, octobre 2020. Le Dernier Carré. Combattants de l'honneur et soldats perdus, de l'Antiquité à nos jours (directeur d'ouvrage, avec Jean Sévillia), Perrin, octobre 2021. Le Noir et le Brun. Une histoire illustrée du fascisme et du nazisme, 1919-1946, Perrin, septembre 2022. Préfaces Journal d'un diplomate en Russie 1917-1918, de Louis de Robien, La Librairie Vuibert, 2017. L'Avenir de l'intelligence et autres textes, de Charles Maurras, Robert Laffont/ Bouquins, 2018. Journal intime de Nicolas II (préface, présentation et appareil critique), Perrin, 2018. En poche (tempus) en . . Décorations et distinctions Chevalier de l'ordre du mérite serbe (2016) Membre d'honneur de l'Institut Tchobanian (2021). Médaille de la Reconnaissance de la République d'Arménie (2022). Références Liens externes Naissance en mai 1968 Journaliste français du XXe siècle Journaliste français du XXIe siècle Naissance à Montbrison (Loire) Élève de l'École supérieure de journalisme de Paris Élève du lycée du Parc Étudiant de l'université Lyon-III Collaborateur du Figaro
Kabupaten de Buton
Le kabupaten de Buton, en indonésien , est situé dans la province indonésienne de Sulawesi du Sud-Est. Son chef-lieu est . À l'origine, le kabupaten recouvrait l'ensemble de l'ancien royaume de Buton, c'est-à-dire l'île de Buton proprement dite, une partie de celle de Muna, une partie de la péninsule sud-est de l'île de Célèbes, ainsi que les îles au sud de Buton. Son chef-lieu était Bau-Bau. Avec la création de nouveaux kabupaten en 2003, le territoire de l'ancien kabupaten de Buton se retrouve divisé en : kabupaten de Buton kota de Bau-Bau îles Wakatobi kabupaten de Bombana Le kabupaten de Buton est à présent constitué des parties sud des îles de Buton et Muna. Administrativement, il est subdivisé en 14 districts. Histoire Buton est un ancien royaume. Districts Siompu Buton
Marcilla
Marcilla (en basque Martzilla) est une ville et une commune de la communauté forale de Navarre (Espagne). Elle est située dans la zone non bascophone de la province. L'espagnol est la seule langue officielle alors que le basque n’a pas de statut officiel et à 60 km de sa capitale, Pampelune. Le nombre d'habitants en 2004 était de 2 672. Géographie La ville de Marcilla est située dans le début de la vallée de l'Ebre et arrosée par le rio Aragon, dans une comarque, La Ribera, très riche et productive. Localités limitrophes Histoire Économie Administration Démographie Patrimoine Patrimoine civil Castillo Palacio (château-palais) (). Le château fort de Marcilla, style gothique forme un bloc carré monumental avec un haut socle de pierres, et le reste de brique. Aux quatre angles s'élèvent de fortes tours. La masse importante de cette œuvre est allégée par une série de d'embrasures rectangulaires qui ont été modifiées au long du temps, quelques restes subsistants, aujourd'hui obturés. À l'intérieur le château possédait un patio d'armes en cercle duquel menait aux dépendances. Patrimoine religieux Ermitage de la Virgen del Plu () Elle se trouve dans le vieux quartier. L'édifice a été reconstruit au . Elle est en forme de croix latine avec une nef de trois trames et une tête semi-circulaire recouverte d'une voûte en demi berceau avec lunettes, excepté sur le croisement que l'on a modifié pour insérer une lanterne et une tête en quart de sphère moderne. Les fresques, qui donnent une luminosité remarquable à l'ensemble, sont de Antonio Pérez Fabo. Iglesia de San Bartolomé. Église reconstruite sur un ancien édifice. L'église paroissiale fut, à l'origine, dédiée à l'apôtre Saint Bartholomé, servie par un curé vicaire et deux bénéficiaires, tous représentants le chapitre de Barbastro (Aragon). La paroisse San Bartolomé est le principal lieu de culte des marcilles et son intérieur est moderne et fonctionnel sauf le retable et peintures qui sont d'une autre époque. Un remarquable vitrail en l'honneur de la vierge del Plu, situé sur le porche d'entrée. Couvent des Agustinos Recoletos Les Agustinos Recoletos s'établirent à Marcilla au . La partie ancienne de l'actuel Centre Philosophique- Thélogique a été un monastère cistercien, annexe de l'abbaye d'Oliva. La droite de l'édifice date du . En 1835, à cause de la sécularisation et du désamortissement (desamortizacion) de Mendizábal, les sœurs bernardines doivent abandonner le monastère, qui devient propriété de la famille de José Francisco Elorz. Le s'installe la nouvelle communauté des Agustinos Recoletos. Le le centre est affilié à la faculté de théologie de l'université de Navarre. Couvent des mères conceptionnistes. Situé à l'extérieur de la municipalité, il a été restauré et considérablement agrandi pour l'utiliser comme retraite des religieuses de l'ordre Conceptionistes missionnaires de l'enseignement. Il fonctionne également pour les novices. À l'intérieur de cet édifice on peut remarquer la belle chapelle ainsi qu'une image chère de sa fondatrice, la bienheureuse Carmen Sallés, actuellement en processus de sanctification. Personnalités Juan Manuel Fernández Pacheco Marquis de Villena (- ), fondateur de la Real Academia Española (RAE, Académie royale espagnole). Fils de Don Diego López Pacheco, Marquis de Villena Duc de Escalona. Il a une place à son nom dans le village. Félix Aramendía y Bolea (1856-1894) docteur en médecine et professeur à l'université centrale de Madrid. Don Fermín de Marcilla participa, avec ses vassaux, à la bataille de las Navas de Tolosa (Jaén). Pour cette action, le roi de Navarre concéda à la ville de mettre sur le blason des armes, les chaines de las Navas. Don Antonio Peralta y Velasco (1546-1596) (marquis de Falces), fils de Gastón de Peralta et Ana de Velasco, reçut divers titres et décorations. Il occupa des fonctions de haute importance dans la maison royale de Navarre et de la maison royale espagnole sous Philippe II. Francisco "Paco" Fabo () peintre et sculpteur navarrais. Félix Taberna Monzón (1961) politique et sociologue navarrais, membre de l'Izquierda Unida de Navarra (gauche unie de Navarre). Ángel Laparte Fernández (1937) éleveur navarrais. Propriétaire de l'élevage le plus ancien de Navarre et, selon les études du gouvernement de Navarre, l'unique propriétaire des derniers Carriquiris. Jumelage Notes et références Voir aussi Sources Lien externe Marcilla sur Google.maps Commune en Navarre
Dolomedes boiei
Dolomedes boiei est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Pisauridae. Distribution Cette espèce se rencontre au Sri Lanka et en Indonésie à Java. Publication originale Doleschall, 1859 : Tweede Bijdrage tot de Kenntis der Arachniden van den Indischen Archipel. Acta Societatis Scientiarum Indica-Neerlandica, , (texte intégral). Liens externes Notes et références Pisauridae Espèce d'araignées (nom scientifique) Araignée d'Indonésie
Hoffmannseggia
Hoffmannseggia est un genre de plantes dicotylédones de la famille des Fabaceae, sous-famille des Caesalpinioideae, originaire d'Amérique du Nord et d'Amérique du Sud, qui comprend une trentaine d'espèces acceptées. Étymologie Le nom générique, « Hoffmannseggia », est un hommage à Johann Centurius Hoffmann Graf von Hoffmannsegg (1766-1849), entomologiste, ornithologiste, botaniste et collecteur de plantes et d'insectes, qui a notamment contribué à la construction du musée zoologique de l'université de Berlin et a été coauteur de la Flore portugaise en deux volumes. Liste d'espèces Selon : Notes et références Liens externes Caesalpinioideae Genre de Fabaceae (nom scientifique)
Dark Matter (anthologie)
Dark Matter est une série d'anthologies d'histoires et d'essais de science-fiction, de fantasy et d'horreur produites par des personnes d'ascendance africaine publiée à partir de 2000. L'éditrice de la série est Sheree R. Thomas. Le premier livre de la série, Dark Matter: A Century of Speculative Fiction from the African Diaspora (2000), a remporté le prix World Fantasy de la meilleure anthologie 2001. Le deuxième livre de la série Dark Matter, Dark Matter: Reading the Bones (2004), a remporté le prix World Fantasy de la meilleure anthologie 2005. Un troisième livre à paraître dans la série était provisoirement nommé Dark Matter: Africa Rising. Il a finalement été publiée fin 2022 sous le titre par Tor Books. Dans l'introduction du premier livre, l'éditrice explique que le titre fait allusion à la « matière noire » cosmologique, une partie invisible mais essentielle de l'univers, pour souligner à quel point les contributions des Noirs ont été ignorées : « Ils sont devenus de la matière noire, invisible pour à l'œil nu ; et pourtant leur influence — leur attraction gravitationnelle sur le monde qui les entoure — deviendrait indéniable ». Cette anthologie est la première anthologie consacrée à des textes de fiction spéculative écrits par des personnes noires. Contenu de Dark Matter: A Century of Speculative Fiction from the African Diaspora Nouvelles …et pour toujours Gomorrhe (Aye, and Gomorrah…) de Samuel R. Delany. Le Soir et le Matin et la Nuit (The Evening and the Morning and the Night) d'Octavia E. Butler. Gimmile's Song de Charles R. Saunders. The Woman in the Wall de Steven Barnes. Like Daughter de Tananarive Due. Like Daughter de Jewelle Gomez. (extrait du roman) de George S. Schuyler. Future Christmas (extrait de roman) de Ishmael Reed. Can You Wear My Eyes de . The Astral Visitor Delta Blues de . Ganger (Ball Lightning) de Nalo Hopkinson. The Comet de WEB Du Bois. Twice, at Once, Separated de . Sister Lilith de . Separation anxiety de Evie Shockley. Tasting Songs de . Greedy Choke Puppy de Nalo Hopkinson. Rhythm Travel de Amiri Baraka. Buddy Bolden de . The Becoming de . The Goophered Grapevine de Charles W. Chesnutt. At the Huts of Ajala de Nisi Shawl. Ark of Bones de Henri Dumas. Butta's Backyard Barbecue de Tony Medina. At Life's Limits de Kiini Ibura Salaam. The African Origins of UFOs (extrait du roman) de . de . The Pretended de Darryl A. Smith. Hussy Strutt de Ama Patterson. Essais Racism and Science Fiction de Samuel R. Delany. Why Blacks Should Read (and Write) Science Fiction de Charles R. Saunders. Black to the Future de Walter Mosley. Yet Do I Wonder de DJ Spooky. The Monophobic Response de Octavia E. Butler. Prix L'anthologie a remporté le prix World Fantasy de la meilleure anthologie 2001. 2000 New York Times Livre remarquable de l'année Meilleurs livres de SF et de fantasy de 2000 : Choix des éditeurs, mention honorable Contenu de Dark Matter: Reading the Bones Nouvelles Ibo landing de Ihsan Bracy. The Quality of Sand de Cherene Sherrard. Yahimba's Choice de Charles R. Saunders. The Glass Bottle Trick de Nalo Hopkinson. Desire de Kiini Ibura Salaam. Recovery from a Fall de David Findlay. Anansi Meets Peter Parker at the Taco Bell on Lexington de Douglas Kearney. The Magical Negro de Nnedi Okorafor-Mbachu. Jesus Christ in Texas de W. E. B. Du Bois. Will the Circle Be Unbroken? de Henry Dumas. Cause Harlem Needs Heroes de Kevin Brockenbrough. Whipping Boy de Pam Noles. Old Flesh Song de Ibi Aanu Zoboi. Whispers in the Dark de Walter Mosley. Aftermoon de Tananarive Due. Voodoo Vincent and the Astrostoriograms de Tyehimba Jess. The Binary de John S. Cooley. BLACKout de Jill Robinson. Sweet Dreams de Charles Johnson. Buying Primo Time de Wanda Coleman. Corona de Samuel R. Delany. Maggies de Nisi Shawl. Mindscape (extrait du roman) de Andrea Hairston. Trance de . Essais The Second Law of Thermodynamics de Jewelle Gomez. Her Pen Could Fly: Remembering Virginia Hamilton de Nnedi Okorafor-Mbachu. Celebrating the Alien: The Politics of Race and Species in the Juveniles of Andre Norton de Carol Cooper. Prix et distinctions L'anthologie a remporté le prix World Fantasy de la meilleure anthologie 2005. Notes et références Annexes Bibliographie Revues critiques de Dark Matter: A Century of Speculative Fiction from the African Diaspora . . . . . Revues critiques de Dark Matter: Reading the Bones . . . Articles connexes Africanfuturisme Afrofuturisme Liens externes Black Science Fiction et Fantasy sur NPR (audio) Page de livre pour "Dark Matter: Reading the Bones" sur Grand Central Publishing Group USA Carl Brandon Society, Interview de Charles R. Saunders par Amy Harlib sur ScifiDimensions Afrofuturisme Anthologie en littérature de fantasy Anthologie en littérature de science-fiction Prix Locus de la meilleure anthologie
Zénith Limoges Métropole
Le Zénith Limoges Métropole est une salle de spectacle établie à Limoges qui accueille divers concerts et spectacles. Le Zénith est sans équivalent de capacité dans un rayon de 150 kilomètres. Son armature est en douglas du Limousin, recouverte d'une enveloppe de polycarbonate qui devient transparent lorsqu'il s'illumine. Histoire Le Zénith Limoges Métropole est un projet qui date de 1995, et est devenu le premier grand projet de Limoges Métropole. Longtemps retardé pour des raisons politiques, la première pierre est finalement posée le . Son inauguration a eu lieu le . L'ouverture officielle du Zénith est assurée par Michel Polnareff le pour son premier concert hors Paris après son grand retour en France. Situation géographique Le Zénith Limoges Métropole se trouve au 16, avenue Jean Monnet, implanté entre le carrefour d'Ester et celui d'Uzurat, près du Parc des Expositions, sur un terrain de . Une partie du Bois de la Bastide a été détruite durant sa construction. Une sortie de l'autoroute A20 se trouve à proximité. Accès Ce lieu est desservi par les lignes de bus de la TCL : et (station Zénith), (station Carrefour de l'Europe), et (station 4 Routes) ou la navette . Capacité Le Zénith Limoges Métropole peut accueillir jusqu'à spectateurs en configuration assis/debout et spectateurs en placement tout assis. Le parking a une capacité de places. Deux autres parkings à proximité sont reliés par une navette les jours de grand concert. Références Annexes Bibliographie Liens externes Fiche sur le site Structurae Zénith Site officiel Limoges Salle de spectacle à Limoges Musique dans la Haute-Vienne Déconstructivisme
BCA Tower
La BCA Tower (Menara BCA) est un gratte-ciel de bureaux de 230 mètres situé à Jakarta (Indonésie), et dont la construction a été achevée en 2008. Liens externes Gratte-ciel à Jakarta Gratte-ciel mesurant entre 200 et 249 mètres Gratte-ciel construit en 2008
Montipora australiensis
Montipora australiensis est une espèce de coraux appartenant à la famille des Acroporidae. Description et caractéristiques Habitat et répartition Menaces Liens externes Notes et références Acroporidae
Cara Black (homonymie)
Cara Black peut désigner : Cara Black (née en 1979), une joueuse de tennis zimbabwéenne ; Cara Black (née en 1951), une romancière américaine.
Mafalda de Savoie
Mafalda de Savoie (en italien : et en allemand : ), princesse d'Italie, née à Rome le et morte au camp de Buchenwald le , est la fille du roi Victor-Emmanuel III d'Italie et d'Hélène de Monténégro. Épouse du landgrave Philippe de Hesse-Cassel, c'est une princesse italo-allemande, actrice du rapprochement entre l'Italie fasciste et le Troisième Reich. Biographie Enfance Mafalda Maria Elisabetta Anna Romana, surnommée "Muti", est née le 19 novembre 1902 à Rome , et est baptisée le 15 décembre suivant au palais du Quirinal. Elle est le second enfant du roi Victor-Emmanuel III et d'Hélène de Monténégro. Elle a une sœur aînée, Yolande-Marguerite, comtesse de Bergolo, et un frère et deux sœurs cadettes, le roi Humbert II d'Italie, Jeanne, reine de Bulgarie, et Marie-Françoise, princesse de Bourbon-Parme. Durant son enfance, elle est très proche de sa mère, de qui elle hérite son amour pour la musique et les arts . Pendant la Première Guerre mondiale, elle l'accompagne lors de ses visites dans les hôpitaux militaires . Mariage Le , la princesse épouse le landgrave Philippe de Hesse-Cassel (1896-1980) qu'elle a rencontré lors d'une garden-party quelques mois plus tôt . Ce mariage d'amour d'une princesse catholique avec un prince protestant déplaisant au pape Pie XI, il est célébré non pas à Rome mais au château de Racconigi dans le Piémont, près de Turin, ancienne capitale des Savoie. Le couple a quatre enfants : Maurice Frédéric Charles (1926-2013) : épouse la princesse Tatjana de Sayn-Wittgenstein-Berleburg, et divorce en 1974 ; Henri Guillaume Constantin (1927, Rome - 1999, Langen) ; Othon Adolphe (1937, Rome - 1998, Hanovre), épouse en 1965 Angela von Doering et divorce en 1969 ; épouse en secondes noces la Tchèque Elisabeth Bönker et divorce en 1994 ; Élisabeth Marguerite Hélène Jeanne Marie Yolande Polyxène (1940, Rome) ; épouse en 1962 Friedrich Karl von Oppersdorff (1925-1985). Son mari est un membre éminent du parti nazi , ainsi que son frère Christophe de Hesse-Cassel marié à la princesse Sophie de Grèce, sœur du prince Philip, duc d'Édimbourg. La proximité avec la famille royale d'Italie est instrumentalisée par Hitler dans son désir de rapprochement avec l'Italie fasciste. Le 26 mars 1935, elle est ainsi présente à un dîner diplomatique informel donné par Hitler, où elle est assise à côté de Anthony Eden . Cependant, à la chute du régime fasciste, Hitler accuse la princesse Mafalda d'avoir fait partie d'un complot pour faire chuter le Duce et d'avoir assassiné le roi de Bulgarie, son parent, par la même occasion. Début , la princesse Mafalda s'est effectivement déplacée en Bulgarie pour rendre visite à son beau-frère, le roi Boris III, alors hésitant sur sa politique pro-allemande : c'est au cours de ce séjour qu'il meurt. Mise au courant de la capitulation de l'Italie, de la captivité de son mari en Bavière et du placement de ses enfants, cachés par le Vatican, le , elle reçoit un appel téléphonique de Karl Hass de la kommandantur qui l’informe qu’un message important au sujet de son mari l’attend à l'ambassade allemande. Arrivée sur place, elle est aussitôt arrêtée et transportée à Munich pour un interrogatoire musclé, conduite à Berlin et finalement internée au camp de concentration de Buchenwald. Le , Buchenwald est bombardé par les Américains et plus de quatre cents déportés sont tués. Mafalda est blessée grièvement au cou et à un bras, qui s'infecte, et elle est alors amputée. Elle saigne abondamment pendant son opération et meurt, inconsciente, dans la nuit du 26 au . Sa famille n'a été avisée de sa mort que fin 1944 et son décès n'est confirmé par les alliés qu'en 1945. La princesse Mafalda repose dans le petit cimetière du château de Kronberg im Taunus, résidence de la famille de Hesse, dans la région de Francfort-sur-le-Main. Hommages En 1997, le gouvernement italien honore la princesse Mafalda en plaçant son effigie sur un timbre. En son honneur, l'Italie a baptisé Mafalda une commune de la province de Campobasso. Cinéma Mafalda de Savoie (2005), film réalisé par Maurizio Zaccaro avec Stefania Rocca dans le rôle de Mafalda de Savoie. Bibliographie . . . . Liens internes Descendance de Nicolas de Monténégro Femmes de la Maison de Savoie Liens externes Notes et références Princesse de Savoie du XXe siècle Mafalda de Savoie, Mafalda de Déporté au camp de concentration de Buchenwald Grand-croix de l'ordre de Louis de Hesse Savois, Mafalda de Savoie, Mafalda de Savoie, Mafalda de Savoie, Mafalda de Décès à 41 ans Chevalier de l'ordre souverain de Malte Mafalda Princesse de Hesse-Cassel
Avenue Pierre-Kérautret
L'avenue Pierre-Kérautret est une voie de communication de Romainville. Origine du nom Le 2 mars 1982, elle a été renommée en hommage à Pierre Kérautret, maire de la ville à partir de 1935, et destitué pour appartenance au Parti communiste le 15 février 1940, résistant et déporté, puis à nouveau maire de 1944 à 1966. Historique Cet axe de communication est l'ancienne route stratégique du fort de Noisy. Elle changea de statut en 1886 pour devenir le « chemin vicinal de grande communication  », et revint à l'administration civile. Elle s'appela ensuite « avenue de Brazza », en l'honneur de Savorgnan de Brazza. Le passage Brazza, dans les environs, en garde la mémoire. Bâtiments remarquables et lieux de mémoire Fort de Noisy. Notes, sources et références Pierre Kerautret
France Régions 3
France Régions 3, généralement plus connue sous le sigle FR3, est une société nationale de programme de télévision opérant une chaîne de télévision généraliste française de service public du même nom à vocation régionale. Elle est lancée le comme la troisième chaîne couleur de l'ORTF et est diffusée jusqu'au où elle devient France 3, en intégrant le groupe public France Télévisions. Histoire de la chaîne 1974-1975 : La création de FR3 En 1974, le nouveau président de la République Valéry Giscard d'Estaing demande à son Premier ministre de présenter une communication sur l’Office de radiodiffusion télévision française au Conseil des ministres du . Jacques Chirac assure alors que « la nouvelle organisation doit reposer sur la compétition entre les unités autonomes, entièrement responsables. Elle doit assurer une information libre et ouverte, doit exclure tout gaspillage en s'appuyant sur des structures allégées. Les rapports de l'État et des nouvelles unités autonomes devraient se limiter à la désignation de ses dirigeants ». La loi du supprime l’ORTF et crée sept organismes autonomes, dont trois sociétés nationales de programme de télévision, une société nationale de radiodiffusion sonore, deux établissements publics à caractère industriel et commercial chargés de la production et de la diffusion et un institut national de l'audiovisuel. Le monopole d'État est maintenu et chacune des sociétés est placée sous la tutelle du Premier ministre. Le directeur de la télévision de l'Office, Claude Contamine, est nommé en conseil des ministres président de la future société nationale de programme de télévision devant succéder à la troisième chaîne de l'ORTF. Le choix d'un gestionnaire issu du sérail vient répondre au visage déjà bien prédéfini de la future troisième chaîne dans la loi du dont l'article 10 précise que « l'une des sociétés nationales réserve une place privilégiée pour la programmation des films de cinéma à la télévision ». Ce point est d'ailleurs clairement inscrit dans le cahier des charges de la société nationale de programme France Régions 3, ce qui en fait non seulement la chaîne des régions, mais surtout la chaîne du cinéma et de la fiction au sens large, FR3 devant consacrer plus de la moitié de ses soirées à la diffusion de films et téléfilms. Cette nouvelle société nationale de programme de télévision est aussi chargée par la réforme de gérer et développer les centres régionaux de radio et de télévision issus de l'Office (22 stations régionales et 29 centres radiophoniques régis par 11 directions métropolitaines et une direction DOM-TOM gérant 9 stations dans l'Outre-mer français). On compte alors sur les productions des 22 stations régionales, équivalentes alors à 35 minutes de télévision régionale par jour. 1975-1982 : La chaîne régionale et du cinéma La loi du entre en application le avec la naissance officielle des trois sociétés nationales de programme de télévision Télévision française 1 (TF1), Antenne 2 (A2) et France Régions 3 (FR3), de la société nationale de radiodiffusion sonore Radio France, de la Société française de production (SFP), de Télédiffusion de France (TDF) et de l’Institut national de l'audiovisuel (INA). Le lundi à , France Régions 3 ouvre son antenne avec une grille de programme en tout point semblable à celle de l'ancienne troisième chaîne. La chaîne ne diffuse que quatre heures de programmes par jour et ne consacre que cinq minutes à son émission d'inauguration ce soir du pour laisser place au film Peau d'âne de Jacques Demy. TDF active les émetteurs de FR3 à , fait paradoxal car la chaine diffuse alors autant la mire que de programmes propres. Jusqu'à l'arrivée d'une émission sur 24, TDF va diffuser FIP comme fond sonore de 1975 à 2000 sur le réseau 3, puis France Info jusqu'en 2002. Les programmes de FR3 sont essentiellement consacrés au cinéma, aux débats et aux décrochages régionaux. Chaîne du cinéma, FR3 participe en tant que coproducteur et pour une somme de francs au développement du . À la suite de plaintes des propriétaires de salle de cinéma, qui s'inquiètent d'une concurrence déloyale, Claude Contamine négocie avec le Bureau de liaison de l'industrie cinématographique (BLIC) la suppression de la diffusion du film du vendredi, du samedi et du dimanche soir, ainsi que douze diffusions de film le mercredi soir tout en créant en contrepartie une case ciné-club le dimanche soir en seconde partie de soirée. L'accord est finalisé le et le Cinéma de minuit est à l'antenne deux mois après. Le , un accord est passé entre les deux sociétés nationales de programme FR3 et TF1 afin de permettre à cette dernière, qui a hérité du premier réseau VHF noir et blanc en 819 lignes, de pouvoir diffuser ses programmes en couleur. FR3 accepte de mettre à la disposition de TF1 le réseau de diffusion en couleur qui lui est réservé pour des transmissions régulières l'après-midi jusqu’au démarrage de ses propres programmes à . L'accord prévoit en contrepartie que TF1 fasse travailler les centres régionaux de production de FR3. La station ultra-marine FR3-Comores devient FR3 Mayotte le à la suite de la déclaration d'indépendance de la République fédérale islamique des Comores. Avec l'apparition progressive d’un contenu télévisuel plus spécifiquement régional en 1976, l’État entreprend très lentement la régionalisation administrative et économique du territoire français où les stations régionales entrent progressivement dans ce nouveau cadre. FR3 doit se séparer de sa station de radiodiffusion ultra-marine du Territoire français des Afars et des Issas le à la suite de la déclaration d'indépendance de la République de Djibouti et bien que celle-ci apparaisse toujours au générique d'ouverture d'antenne de la chaîne. Le , le débat opposant Valéry Giscard d’Estaing à François Mitterrand pour le deuxième tour de l’élection présidentielle, arbitré par Jean Boissonnat et Michèle Cotta est diffusé simultanément sur TF1, Antenne 2 et FR3. Bien qu'ayant longtemps dénoncé la main mise du pouvoir sur la télévision, la gauche, qui accède au pouvoir le , use à son tour de cette habitude d'interventionnisme pour nommer en conseil des ministres de nouveaux présidents à la tête des sociétés nationales de programme de télévision plus acquis à ses idées et qui sont eux-mêmes chargés de nettoyer leur chaîne des émissions, journalistes et animateurs suspectés d'accointances avec l'ancienne majorité. Ainsi, le journaliste Guy Thomas est nommé président de FR3 le . Celui-ci nomme Serge Moati à la direction des programmes avec l'idée de renforcer le caractère culturel et régional de l'antenne. 1982-1989 : L'éclatement des identités La loi -652 du sur la communication audiovisuelle supprime le monopole d'État et recréé par le décret -790 du la société nationale de télévision en couleur France Régions 3 qui est maintenant placée sous la tutelle de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle qui établit le cahier des charges, veille aux règles de concurrence et nomme le président de la chaîne. Guy Thomas n'est pas confirmé dans son poste par la nouvelle instance de tutelle qui nomme André Holleaux à sa place. Parallèlement à la loi de décentralisation administrative, la loi de 1982 prévoit une large décentralisation de la radio et de la télévision. Pour ce faire, FR3 cesse d'être l'opérateur des 29 centres radiophoniques régionaux qui sont transférées à Radio-France et perd également ses activités audiovisuelles ultramarines dans FR3 DOM-TOM au bénéfice de la nouvelle société nationale de programme RFO qui vient d'être créée à cet effet. De même, le texte de loi prévoit la création de douze sociétés régionales de télévision, ayant les mêmes pouvoirs de programmation et de gestion que la société nationale, possédant leur propre conseil d'administration dont le président serait nommé par la Haute Autorité. La loi prévoit aussi l'augmentation de la part des programmes régionaux à l'antenne qui doivent passer de trente-cinq minutes à une heure par jour, ce qui nécessite un accroissement du budget de FR3 d'environ 220 millions de francs qui, selon la direction de la chaîne, pourrait être couvert par l'ouverture de l'antenne à la publicité de marque dont le revenu est estimé à 250 millions de francs. Le , la Haute Autorité de la communication audiovisuelle autorise la publicité de marque sur le réseau national de FR3 à hauteur de 250 millions de francs par an (soit 10 % des recettes cumulées de TF1 et Antenne 2), bien que le plan de décentralisation de 1982 soit freiné par le pouvoir en raison notamment des mauvais résultats pour la majorité aux élections municipales de 1983. La publicité apporte un complément de revenu à FR3 qui, compte tenu de ses stations régionales, a le plus gros budget et le plus de personnel des trois chaînes publiques, ce que la redevance seule ne suffit plus à financer. La régionalisation est bien au cœur du cahier des charges fixé par la Haute Autorité à la chaîne en 1984. Il limite ainsi le nombre de diffusions de films par an à 170, à l'identique de TF1 et Antenne 2, ce qui fait perdre à FR3 sa spécificité de chaîne du cinéma au profit de la future nouvelle chaîne privée Canal+ pour ne lui laisser que sa spécificité régionale, et autorise la publicité de marque sur les antennes régionales de FR3. Le , FR3 change d'habillage et révolutionne sa grille de programme en ouvrant son antenne à , au lieu de jusque-là, et en mettant à l'antenne un nouveau rendez-vous d’information locale, nationale et internationale baptisé 19/20 créé et présenté par Henri Sannier avec Ghislaine Ottenheimer. Les speakerines font également leur apparition la même année. En 1986, le gouvernement de Jacques Chirac propose la privatisation d'une des trois chaînes de télévision publique. Initialement pressentie, le choix de FR3 est finalement abandonné, à cause de sa structure régionale, pour se reporter sur TF1. La CNCL nomme René Han à la direction de la chaîne en décembre, qui réoriente les programmes nationaux vers une mission plus culturelle. 1989-1992 : La refonte du service public Dans un souci de renforcement de l’audiovisuel public face à la concurrence privée, le Conseil supérieur de l'audiovisuel réunit, par la loi des 2 et , Antenne 2 et FR3 sous une présidence commune en la personne de Philippe Guilhaume. Des synergies entre les deux chaînes apparaissent, comme des bandes-annonces groupées et l'harmonisation des programmes du vendredi soir. Malgré un bilan honorable sur FR3, Philippe Guilhaume est contraint à la démission le par le ministre de la Culture Catherine Tasca et remplacé par Hervé Bourges. La chaîne voit un redressement de son audience en 1990 mais connait des pertes financières importantes. Hervé Bourges s'en inquiète et déclare vouloir commander un audit financier début 1991. L'audit, complété au printemps 1991, identifie un déficit de 103 millions de francs en 1990. Le budget pour 1991, adopté le 17 avril, prévoit un déficit de 255 millions de francs. Le déficit 1990 est finalement annoncé à 179,8 millions de francs par le ministre délégué à la Communication Georges Kiejman à l'Assemblée nationale le 31 mai 1991 alors qu'un plan de rationalisation des dépenses est en cours d'élaboration. Les syndicats de FR3 appellent à une grève pour le 14 juin demandant l'arrêt immédiat des « mesures d'austérité ». Le 5 juillet 1991 le plan de redressement est dévoilé. 536 emplois (soit 14,7 % des effectifs) sont supprimés à FR3, dont 270 par mise en retraite et pré-retraite et 60 à 80 par départ volontaire. La chaîne s'engage aussi auprès du gouvernement à faire d'autres économies en réduisant le coût de sa grille d'été et sa durée de diffusion quotidienne à 16 heures par jour contre 17 heures précédemment. Le gouvernement s'engage en retour à fournir 500 millions de financements additionnel à la chaîne en 1992. L'audience de la chaîne se porte bien à l'été 1991 malgré la diffusion du Tour de France sur Antenne 2 en juillet atteignant un pic à 12,4 % en août. Les résultats financiers se redressent en 1991 avec un déficit de 164 millions de francs, soit 91 millions de mieux que prévu au budget. Il était alors prévu que la chaîne atteigne l'équilibre financier en 1992. L'audience continue de grimper au début 1992 (14 % en moyenne en mai-juin). Rediffusion de La Sept le samedi Du 3 février 1990 au 25 avril 1992 FR3 diffuse chaque samedi de 15 heures à minuit les programmes de La Sept, dont elle est actionnaire. À la demande de Jérôme Clément, président de La Sept, La Sept sur la 3 est diffusée du au . En fait, le but consiste à transformer FR3 en chaîne culturelle et de la remplacer à terme par La Sept. 1992 : Création de France 3 et France Télévision Afin d'essayer de reconstruire un groupe public fort face aux télévisions commerciales et pour lui donner une cohésion, les chaînes de service public prennent le nom de France Télévision le : Antenne 2 devient France 2 et FR3 devient France 3. Identité visuelle Le , la troisième chaîne nationale se dote d'une toute nouvelle identité et d'un nouvel habillage d'antenne créés par Gérard Marinelli dont l'indicatif d'ouverture fait figurer les dix stations d'Outre-mer qui lui sont rattachées ainsi que la France métropolitaine représentée sous forme d'hexagone bleu entre deux ellipses noires formant l'iris d'un œil dont la pupille serait les trois lettres blanches du sigle FR3, le tout sur une musique composée par Francis Lai et intitulée Bonjour à la Trois. FR3 se revendique ainsi comme un œil ouvert sur la France et ses réalités. Pour rajeunir son image vieillissante, FR3 se dote le d'un tout nouvel habillage rythmé par une musique électronique d'Olivier Bloch-Laîné avec un logo sur fond bleu sur lequel se détache un imposant 3 géométrique doré. Le logo est retouché le pour coller davantage à la nouvelle image culturelle et haut de gamme revendiquée par la chaîne avec un retour au sigle FR3 dont le 3, toujours doré, passe en perspective cavalière pour prendre davantage de relief, à l'image du nouveau slogan « le relief de la vie ». L'habillage d'antenne qui accompagne ce nouveau logo est à la fois sobre et élégant, axé sur une paire d'yeux bleus surmontés de sourcils noirs sur un fond blanc avec le logo de la chaîne, ce qui peut aussi laisser penser à un clin d'œil rétrospectif à l'habillage en forme d'œil de 1975 et au générique du Cinéma de minuit. La présidence commune d'Antenne 2 et FR3 modifie légèrement le logo le en reprenant le 3 doré sans relief de 1986 précédé des lettres F et R en blanc sur fond bleu, mariant ainsi les couleurs du logo de 1975 à celles de celui de 1986. Cependant, l'habillage antenne (le relief de la vie) sera dans un premier temps inchangé, seul le logo noir et jaune ayant été remplacé par le nouveau. Ce n'est que le , qu'un nouvel habillage à dominante bleue est mis à l'antenne, conçu par l'agence de publicité Publicis. Le directeur de l'antenne d'alors, Jacques Chancel, prête sa voix à l'indicatif d'ouverture d'antenne. Logos Slogans 1975-1983 : « FR3, c'est aussi la radio ! » 1983 : « FR3, la chaîne amoureuse du cinéma » 1983-1985 : « FR3, la seule chaîne régionale » 1985-1988 : « FR3, c'est 3 fois mieux ! » 1988-1991 : « FR3, Le relief de la vie » 1991-1992 : « Toutes les télévisions vont au bout du monde, FR3, en plus, va au bout de la rue… FR3, la télé pour de vrai ». Organisation Dirigeants Claude Contamine : – Guy Thomas : – André Holleaux : – Janine Langlois-Glandier : – René Han : – Philippe Guilhaume (présidence commune A2 / FR3) : – Hervé Bourges (présidence commune A2 / FR3) : – Claude Lemoine : – Serge Moati : – René Han : – Jacques Goujat : – Dominique Alduy : – Jeanine Thiers : – Jean-Marie Cavada : – Jacques Chancel : – Pascal Josèphe (direction commune A2 / FR3) : - Serge Moati : – Jean-Pierre Dusséaux : – 1985 Thierry Caillon : 1985 – Yves Jaigu : – Jacques Chancel : – Pierre Badel : – Raymond Vouillamoz : – Jean-Marie Cavada : 1978 – Maurice Séveno : – Alain Manevy : – 1987 Christian Bernadac : 1987 – Christian Dauriac : – Alain Denvers (direction commune A2 / FR3) : - Jean Réveillon (direction commune A2 / FR3) : – Sabine Mignot : 1986 – Hélène Fatou : – Mireille Chalvon : 1985 – Capital France Régions 3 est une société nationale de programme détenue à 100 % par l'État français. Le budget de FR3 était de 2 milliards de francs en 1982. Sièges Le siège historique de la télévision française au 13-15 rue Cognacq-Jay étant conservé par TF1 après la scission de l'ORTF en 1975, FR3 installe son siège dans un hôtel particulier situé avenue du Recteur-Poincaré, puis à la Maison de la radio au 116 avenue du Président-Kennedy dans le XVI arrondissement de Paris et sa rédaction nationale au 28 Cours Albert-Ier dans le arrondissement. La régie finale de FR3 était situé au 13 Rue Cognacq-Jay de 1975 à 1992. Directions régionales De 1975 à 1982, FR3 est organisée autour de douze directions régionales, dont une direction DOM-TOM, pilotant l'ensemble des radios et télévisions régionales héritées de l'ORTF. Directions régionales de FR3 (1975-1982) La loi de réforme de l'audiovisuel de 1982 transfère les radios régionales à Radio-France, les directions régionales de FR3 n'ayant plus à leur charge que la télévision. Afin de répondre aux lois de décentralisation, une direction régionale de Normandie est créée par détachement de celle de Paris Île-de-France Centre, ainsi qu'une direction territoriale en Corse par détachement de celle de Provence-Alpes Côte d'Azur. La direction régionale DOM-TOM est supprimée à la suite du transfert de ses activités à la nouvelle société nationale de programme RFO, créée à cet effet par la loi de réforme de l'audiovisuel. De 1982 à 1992, FR3 compte treize directions régionales et douze centres dits « excentrés ». Regroupées souvent deux par deux, les régions ont chacune une rédaction régionale et également plusieurs rédactions locales chargées de mini-journaux locaux. Directions régionales de FR3 (1982-1992) Programmes La grille de programmes de France Régions 3 est en tout point semblable à celle de l'ancienne troisième chaîne de l'ORTF jusqu'en . Seule l'émission de libre parole de Jean-Pierre Alessandri, Tribune libre, voulue par la loi de réforme et le président Giscard d'Estaing, et diffusée chaque jour de la semaine à 19 h 40, fait figure de nouveauté. FR3 se revendique comme la chaîne des débats, des décrochages régionaux et surtout du cinéma, en diffusant un film chaque soir de la semaine et en mettant à l'antenne des rendez-vous comme Cinéma 16. Georges Pernoud lance Thalassa le magazine de la mer le . Le , la télévision régionale devient quotidienne et dans cet éveil de curiosité régionale, la chaîne lance Les Jeux de 20 heures, qui permettent aux régions d’être successivement à l’antenne nationale à l’occasion d’un duplex entre une station et le studio parisien duquel officie maître Capello. Après d'âpres négociations avec le Bureau de liaison de l'industrie cinématographique (BLIC) sur le nombre de films diffusés par FR3, un rendez-vous de ciné-club, le Cinéma de minuit, est mis à l'antenne en seconde partie de soirée dès le dimanche . Le directeur de l’information, Jean-Marie Cavada, lance le un nouveau journal télévisé de la mi-soirée, baptisé Soir 3, qui est présenté comme l’analyse de l’actualité du jour. L'alternance politique de amène Serge Moati à la direction des programmes avec l'idée de renforcer le caractère culturel et régional de l'antenne. Le 5 septembre, douze stations régionales de la chaîne diffusent quotidiennement trois heures de leurs propres programmes avant 20 heures. Le , FR3 retransmet pour la première fois les séances de questions orales de l’Assemblée nationale. Le premier numéro de La Dernière Séance d'Eddy Mitchell et Gérard Jourd'hui est diffusé le et dès le , l'humoriste Pierre Desproges s'invite une minute chaque soir à 20h30 durant deux ans dans La Minute nécessaire de monsieur Cyclopède, ovni télévisuel mêlant humour noir et second degré. Afin de concurrencer Dallas sur TF1, la série fleuve Dynastie débarque sur la chaîne tous les samedis dès le . Le rendez-vous incontournable des enfants, Le Disney Channel, lui succède à l'antenne tous les samedis soir dès . Le 19/20, nouveau rendez-vous d’information locale, nationale et internationale diffusé chaque jour de 19 h 00 à 20 h 00 est mis à l'antenne le et permet à FR3 d'informer les Français une heure avant les deux grands journaux télévisés concurrents de 20 h 00. Le très glamour magazine Taxi présenté par Catherine Belkhodja remporte un vif succès le vendredi soir. En 1987, le nouveau président René Han réoriente les programmes nationaux vers une mission plus culturelle : Thalassa passe de la seconde partie de soirée au vendredi soir à , le théâtre s’installe à une heure de grande écoute tous les mercredis soir à 20 h 45, et le jeu Questions pour un champion est lancé le . Le lancement de La Classe en 1987 à la suite du 19/20 permet également à la chaîne de conserver son public « France profonde » jusqu’au prime-time. Samdynamite remplace le Disney Channel en . Dès le , FR3 ouvre son antenne chaque matin avec les émissions d'Alex Taylor Continentales et L’Eurojournal. Émissions Information FR3 proposait de 1975 à septembre 1978 trois rendez-vous d'information nationale en plus de la diffusion des actualités régionales à . FR3 Actualités était ainsi composée d'un flash d'information tout en images diffusé à et rediffusé à , suivi vers d'un journal télévisé de 20 minutes. Soir 3 prend le relais de cette formule en jusqu'en avec le lancement du 19/20 de l'information au sein duquel s'insèrent les actualités régionales. Le journal de la mi-journée est créé le sous le nom de 12H45. Dès 1990, FR3 propose donc trois sessions d'information par jour au sein desquelles s'insèrent les éditions d'information régionales : 12H45 diffusé de 12 h 45 à 13 h 05. 19/20 diffusé de 18 h 50 à 20 h 05. Soir 3 diffusé sans horaire fixe en milieu de soirée. De plus, la chaîne propose chaque matin Continentales. Il s'agit des journaux de Sky News, de RTL, de la TVE et de la Rai. Émissions pour la jeunesse FR3 diffuse des dessins animés chaque matin et chaque après-midi. Magazines Magazines d'information Magazines de société Moi je (1986-1987) Magazines culturels Magazines de sport Magazines de service La Cuisine des Mousquetaires (1983-1992) Magazines de découverte Divertissements Variétés et musicales Les jeux Retransmissions sportives À sa création en 1974/1975, le cahier des charges de la société nationale FR3 interdit les émissions sportives, de variété et la publicité. Pour le sport, il sera interdit de diffuser des rencontres sportives, jusqu'en 1983. Seules les annonces de résultat étaient possible dans les journaux d'information. Pendant cette période, Michel Dhrey a été le directeur des sports sur la chaine. Compétitions multisports Jeux olympiques d'été (1976-1992) Jeux olympiques d'hiver (1976-1992) Tennis Roland-Garros (1988-1992) Séries Voici une liste de séries, classées par origine et ordre de diffusion, qui ont été diffusées sur FR3 : Séries françaises Paul et Virginie (1975) Il était une fois... l'Homme () Ulysse 31 () Il était une fois... l'Espace () Inspecteur Gadget () Brigade Verte (1985) Série rose () Sixième gauche () La vie Nathalie (?) Séries américaines Cannon Hawaï police d'État Dynastie () Manimal () Guillaume Tell () Flamingo Road () Lady Blue () Brigade Criminelle () Docteur Doogie () Séries britanniques La Chute des aigles () Benny Hill Show (1981) Le crime est notre affaire () Mission casse-cou () La Dynastie des Forsyte () Sherlock Holmes () Séries espagnoles Le Bel Été () Séries japonaises Signé Cat's Eyes () Présentateurs et animateurs Sylvain Augier (1988/1990-1992) Pierre Bellemare (1984-1986) Lise Blanchet Jean-Michel Blottière (1991-1992) Jacques Capelovici (1976-1987) Henry Chapier (1987-1992) Julien Courbet (1991-1992) Jean-Pierre Descombes (1976-1987) Pierre Desproges (1982-1984) Sacha Distel Alain Duault (1987-1992) Fabrice (1987-1992) Maurice Favières (1976-1982) Bernard Gick Thierry Guerrier Brenda Hervé (1989-1991) Julien Lepers (1986/1988-1992) Guy Lux (1983-1986) Maïté (1991-1992) Marc Menant (1982-1987) Eddy Mitchell (1982-1992) Georges Pernoud (1980-1992) Vincent Perrot (1986-1992) Bernard Rapp (1991-1992) Jacques Solness (1976) Alex Taylor (1990-1992) Michel Touret (1988-1992) Caroline Tresca (1986-1992) Anne Marie Peysson (1991) Pascal Sanchez (1991-1992) Journalistes Jacqueline Alexandre (1987-1989) Paul Amar (1990-1992) Marc Autheman (1990-1992) Dominique Baudis (1980-1982) Francine Buchi (1975-1983) Éric Cachart (1989-1992) Jean-Marie Cavada (1978) Philippe Dessaint (1988-1990) Jean-Pierre Enkiri (1975-1987) Maggie Gilbert (1989-1990) Geneviève Guicheney (1978-1987) Élise Lucet (1988-1992) Catherine Matausch (1987-1992) Ghislaine Ottenheimer (1987-1990) Laurence Piquet (1989-1992) Jacques Paugam (1987-1989) Jean-Jacques Peyraud (1981-1987) André Sabas (1978-1981) Henri Sannier (1986-1987) Richard Tripault (1984-1992) Speakerin et speakerines Les speakerines font leur apparition sur FR3 en 1986 et disparaîtront en 1993. Dominique Alban (1987-1992) Jean-Claude Aubé (1977-1987) : voix-off Joelle Boyadjian (1987-1992) Myriam Foss (1987-1992) Yza Lamoureux (1987-1992) Anne Lefébure (1975-1987) : voix-off Camille Marchand (1987-1992) Laurence Novée (1987-1992) Eileen Thierry (1987-1992) Catherine Tobiasse (1987-1992) Nathalie You (1987-1992) Isabelle Wolfe (1987-1992) Audiences Source : Médiamétrie Légende : * Maximum historique Fonds vert = Meilleurs scores. Fonds rouge = Pires scores. Diffusion Hertzien analogique France Régions 3 était diffusée en bande IV UHF au standard SÉCAM IIIB norme L à 625 lignes sur le troisième réseau national analogique hertzien de TDF composé de 3620 points d’émission ou réémissions. Elle était la chaîne française la mieux diffusée par le réseau hertzien analogique terrestre grâce notamment à ses stations régionales bien implantées sur tout le territoire. Câble FR3 fut diffusée sur les deux premiers réseaux câblés expérimentaux de Metz et Bitche dès 1979, puis sur les petites régies de télédistribution de villes à population non négligeable. En tant que chaîne publique, les réseaux câblés français France Telecom Câble, Lyonnaise Câble et CGV avaient l'obligation de diffuser FR3 sur leurs réseaux dès la mise en œuvre du plan câble à la fin de 1985. Notes et références Notes Références Voir aussi Articles connexes TF1 Antenne 2 TDF Liens externes Chaîne ou station de télévision fondée en 1975 Chaîne ou station de télévision disparue en 1992 Chaîne de télévision disparue en France Chaîne de télévision numéro 3 Canal 3 en France Audiovisuel public en France Entreprise publique en France
Jack Sonni
John Thomas Sonni, dit Jack Sonni, né le à Indiana en Pennsylvanie et mort le , est un guitariste américain, membre du groupe Dire Straits. Biographie Ce guitariste débute avec Dire Straits en 1984 lors des sessions d'enregistrement de l'album Brothers In Arms. On le retrouve avec le groupe au Live Aid, puis sur l'immense tournée de Brothers In Arms. Avec son bandana vissé sur la tête, il assure alors une guitare rythmique efficace. À la naissance de ses filles, il cesse de jouer en tant que professionnel pour commencer une carrière de directeur commercial. Il connaît ainsi diverses firmes, toutes liées à la guitare : fabricant de micros (Seymour Duncan), d'amplis (Rivera), d'effets (Line 6). De 2001 à 2006, il occupe le même type de fonction pour la chaîne de magasins Guitar Center. Lorsqu'il quitte cette dernière entreprise, il partage son temps entre le surf et l'écriture. Il joue dans un groupe baptisé Los Perros de Amor. Références Liens externes Naissance en décembre 1954 Naissance dans le comté d'Indiana Guitariste américain de rock Membre de Dire Straits Décès à 68 ans Décès en août 2023
Hadiatch
Hadiatch (en ) ou Gadiatch (en ; en ) est une ville de l'oblast de Poltava, en Ukraine. Sa population s'élevait à habitants en 2016. Géographie Hadiatch est arrosée par la rivière Psel et se trouve à au sud-ouest de Soumy, à au nord-nord-ouest de Poltava et à à l'est de Kiev. Histoire L'origine exacte de Hadiatch n'est pas connue précisément, mais elle date de l'époque de la république des Deux Nations (Pologne-Lituanie). Hadiatch est citée dans un document de 1634. Le est signé le traité de Hadiatch entre les représentants de l'union de Pologne-Lituanie et les Cosaques. De 1663 à 1668, Hadiatch est le lieu de résidence de l'ataman d'Ukraine Ivan Briouchovezkyï et le centre administratif des Cosaques de ce territoire. Pendant cette période, sont bâtis des bâtiments résidentiels et administratifs, des églises et de nouvelles fortifications. Pendant la grande guerre du Nord, la forteresse de Hadiatch est occupée, en 1709, par les Suédois et un hôpital y est établi. Hadiatch passe sous la domination russe à partir de 1713. En 1803, elle est rattachée au gouvernement de Poltava et devient un centre administratif de district. Faute de raccordement au réseau de chemin de fer, la ville ne connaît pas un fort développement au . Au recensement de 1897, Hadiatch comptait habitants, les Ukrainiens dominant très nettement (72,85 % de la population), devant les Juifs (24 %) et les Russes (2,6 %). La population juive de Hadiatch est victime de pogroms en 1905 et 1919. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville est occupée par les forces armées de l'Allemagne nazie le . La population juive est massacrée le . Hadiatch est libérée le par le front de Voronej de l'Armée rouge. Après 1945, la ville connaît une forte période de croissance. La ville est un lieu de pèlerinage pour les Juifs hassidiques, en raison de son cimetière où est enterré le rabbin Shneur Zalman de Liadi, fondateur et premier rabbin du mouvement Loubavitch, une branche du judaïsme hassidique. Culturel Population Recensements (*) ou estimations de la population : Notes et références Liens externes Ville en Ukraine Ville dans l'oblast de Poltava Hetmanat cosaque
مقاطعة بوفورت (كارولاينا الشمالية)
مقاطعة بوفورت هي إحدى مقاطعات ولاية كارولاينا الشمالية في الولايات المتحدة الأمريكية. مركز المقاطعة أو مقعدها هي مدينة واشنطن. تأسست هذه المقاطعة سنة 1712. أعلام جيمس لانيير مراجع أماكن مأهولة أسست في 1739 تأسيسات سنة 1739 في كارولاينا الشمالية مقاطعات ولاية كارولاينا الشمالية مقاطعة بوفورت (كارولاينا الشمالية)
Élections législatives de 1876 dans la Haute-Vienne
Les élections législatives de 1876 ont eu lieu les et Députés élus Résultats à l'échelle du département Résultats par arrondissement Arrondissement de Bellac circonscription de Limoges circonscription de Limoges Arrondissement de Rochechouart Arrondissement de Saint-Yrieix Références Haute-Vienne Élections législatives dans la Haute-Vienne
Eric García
Eric García, né le à Barcelone en Espagne, est un footballeur international espagnol qui évolue actuellement au poste de défenseur central au Girona FC, prêté par le FC Barcelone. Biographie Manchester City Né à Barcelone en Espagne, Eric García n'échappe pas aux recruteurs du FC Barcelone, club qu'il rejoint en 2008, où il intègre La Masia. Lors de l'été 2017, il rejoint le Manchester City de Pep Guardiola, où il poursuit sa formation. Le , Eric García joue son premier match en professionnel, lors d'une rencontre de Coupe de la Ligue anglaise face à Leicester City. Titulaire lors de cette partie en défense centrale aux côtés de Nicolás Otamendi, il participe à la victoire de son équipe, qui s'impose aux tirs au but (1-1 score final puis 3-4 aux tirs au but). Eric García joue deux autres matchs dans cette compétition cette saison-là. Il joue son premier match de Premier League lors de la saison 2019-2020, le face au Watford FC. Manchester City s'impose largement par huit buts à zéro lors de cette rencontre. García participe à son premier match de Ligue des champions , en étant titularisé face au Dinamo Zagreb (victoire 1-4 de City). Le il est inclus dans le top 50 des meilleurs jeunes au niveau mondial par le site spécialisé de Football Talent Scout. Le , alors qu'Eric García est courtisé par plusieurs clubs pendant l'été, son entraîneur Pep Guardiola annonce que le joueur ne souhaite pas prolonger avec Manchester City, bien qu'il ait terminé la saison comme titulaire aux côtés d'Aymeric Laporte. Son contrat expire alors en juin 2021. FC Barcelone Le , le FC Barcelone annonce son transfert d'Eric García. Le joueur arrive librement de Manchester City où il était en fin de contrat. Il fait ses débuts avec les Blaugranas le au Camp Nou, en étant titularisé lors de la première journée de la saison 2021-2022 face à la Real Sociedad (victoire 4-2). Il marque le premier but de sa carrière professionnelle avec le FC Barcelone contre le FC Séville à la 50ème minute de jeu le . Barcelone l'emporte ce jour-là par trois buts à zéro. En sélection nationale En mai 2017, Eric García remporte avec l'équipe d'Espagne des moins de 17 ans le championnat d'Europe face à l'Angleterre. Lors de cette compétition, il reste souvent sur le banc des remplaçants, et prend part à seulement deux matchs. La même année, il dispute la Coupe du monde des moins de 17 ans organisée en Inde. Lors du mondial junior, il est une nouvelle fois abonné aux banc des remplaçants, et ne joue qu'un seul match, contre la Corée du Nord. L'Espagne s'incline en finale du mondial face à l'Angleterre. Avec cette même catégorie de jeunes, il participe de nouveau au championnat d'Europe des moins de 17 ans en 2018. Cette fois-ci, il joue l'intégralité des matchs de son équipe, en officiant comme capitaine. Il s'illustre en inscrivant deux buts en phase de poule, contre la Serbie et l'Allemagne. L'Espagne s'incline en quart de finale face à la Belgique. À compter de février 2019, il est sélectionné avec l'équipe des moins de 19 ans, sélection emmenée par le sélectionneur Santiago Denia, qu'il avait déjà côtoyé avec les moins de 17 ans, et avec qui il avait été champion d'Europe. Denia le sélectionne à nouveau pour disputer le championnat d'Europe des moins de 19 ans en 2019. Lors de cette compétition organisée en Arménie, il est titulaire et joue cinq matchs. L'Espagne remporte le tournoi en battant le Portugal en finale. Eric García est convoqué pour la première fois par Luis Enrique, le sélectionneur de l'équipe nationale d'Espagne, en août 2020 et il honore sa première sélection le 6 septembre 2020 face à l'Ukraine. Il entre en jeu à la place de Sergio Ramos et son équipe s'impose par quatre buts à zéro. García fête sa première titularisation lors de sa deuxième apparition sous le maillot de la Roja, le 7 octobre 2020, lors d'un match amical contre le Portugal (0-0 score final). Il fait partie de la liste de 24 joueurs établie par le sélectionneur Luis Enrique pour l'Euro 2020. Le , il fait partie de la sélection de 26 joueurs établie par Luis Enrique pour participer à la Coupe du monde 2022. Statistiques Palmarès En sélection nationale En club Notes et références Liens externes Footballeur international espagnol Joueur du Manchester City FC Joueur du FC Barcelone Joueur du Girona FC Footballeur aux Jeux olympiques d'été de 2020 Médaillé d'argent olympique espagnol Naissance en janvier 2001 Naissance à Barcelone
Juin 2024
est le de l'année 2024. Événements 2 juin : au Mexique. - 9 juin : élections européennes. 9 juin : élections fédérales et régionales en Belgique ; votation fédérale en Suisse. 14 juin au 14 juillet : championnat d'Europe de football 2024 en Allemagne. 20 juin au 16 juillet : Copa América 2024 aux États-Unis. Notes et références Voir aussi Décès en juin 2024
Le Verger (jeu)
Le Verger (Obstgarten) est un jeu de société coopératif créé par Anneliese Farkaschovsky. Il a été édité la première fois en 1986 par la société Haba. Pour 2 à 4 joueurs à partir de 3 ans. But du jeu Le but du jeu est de récupérer tous les fruits avant d'avoir reconstitué sur le plateau le puzzle corbeau. Règles du jeu Le plus jeune joueur commence en lançant le dé. Il a quatre faces de couleur (jaune pour la poire, vert pour la pomme, bleu pour la prune et rouge pour la cerise), ainsi qu'une face « panier », et une face « corbeau ». S'il tombe sur une face couleur, il prend le fruit correspondant à la couleur, et le met dans son panier. S'il tombe sur « panier », il prend deux fruits de son choix. S'il tombe sur « corbeau », il place une des pièces de puzzle corbeau sur le plateau de jeu. Le jeu continue par le joueur suivant. S'il n'y a plus de fruit sur l'arbre, le joueur passe son tour. Le gagnant Les joueurs gagnent tous ensemble s'ils ont réussi à cueillir tous les fruits des arbres. Les joueurs perdent ensemble si le puzzle corbeau de 9 pièces est reconstitué entièrement avant qu'ils n'aient pu récupérer tous les fruits. Variante Quand un joueur a deux fruits identiques dans son panier, il ne peut y mettre un troisième fruit. Il a alors le droit de le cueillir pour le mettre dans le panier d'un autre joueur. Ou le laisse dans l'arbre. La face « panier » n'autorise la prise que d'un fruit de son choix. Les autres règles sont identiques. Intérêt du jeu Les enfants ne sont plus dans une optique de confrontation, mais dans la coopération. Probabilités de gagner C'est seulement quand le panier apparaît qu'on a un choix à faire. Pour augmenter ses chances de gagner, il faut choisir un fruit dans l'arbre le plus chargé. On peut simuler des centaines de milliers de parties avec un programme approprié. L'espérance de diminution du nombre de fruits tant qu'il n'y a pas d'arbre vide est de 4/6*1+1/6*2=1. L'espérance d'ajout d'une pièce du puzzle est de 1/6*1=1/6. Pour arriver au puzzle complet il faudrait en moyenne 54 coups. Par ailleurs la simulation indique une partie moyenne de 40,12 coups seulement. Si on diminue le nombre de fruits par arbre au début, la probabilité bien sûr augmente. N est le nombre de fruits par arbre et p la probabilité de gagner la partie. Si N=10, alors p≃68,4 % Si N=9, alors p≃76,2 % Si N=8, alors p≃83,1 % Si N=7, alors p≃88,9 % Si N=6, alors p≃93,4 % Si N=5, alors p≃96,5 % On peut automatiser le calcul de la probabilité exacte de gain pour la stratégie décrite ci-dessus (si on tire "panier", prendre deux fruits sur l'arbre le plus chargé, ou, dans le cas où il y a deux arbres ex-æquo, un fruit dans chacun de ces arbres), et on obtient une probabilité de gagner la partie d'environ 68,40 % (10595284893584715037488264068514156177970969647014229623087623 / 15489107002921234981941411840000000000000000000000000000000000). Le jeu pourrait être plus équilibré avec 12 fruits avec une probabilité de gagner contre le corbeau de 51,9 %. Jeu de société Jeu destiné aux enfants Jeu mettant en scène une plante
Associação Desportiva Brasil Futuro
LAssociação Desportiva Brasil Futuro, plus connu sous le nom commercial de Sorocaba Futsal et pour des raisons de parrainage Magnus Futsal, est un club brésilien de futsal basé à Sorocaba, São Paulo. Sa fondation remonte à 2014, sous le nom de Futsal Brasil Kirin, en référence au sponsor Brasil Kirin, qui lance le club après avoir acquis la franchise créée par le joueur Falcão en juillet 2013. Histoire Le club naît le 15 juillet 2013 lorsque le joueur mondialement reconnu Falcão fonde l'équipe. Elle est déclarée au Registre national des personnes morales (CNPJ) le 26 août 2013. En novembre de la même année, la multinationale Brasil Kirin investit dans l'initiative avec un contrat de trois ans. Le club fait ainsi ses débuts le 14 juillet 2014 en Liga Nacional de Futsal et la remporte. Au cours de la première année du club, l'équipe de Sorocaba remporte les titres de Liga Paulista et de Liga Nacional de Futsal, battant Intelli dans les deux finales. L'année suivante, il gagne son premier titre continental en remportant la Copa Libertadores contre l'équipe colombienne du Real Bucaramanga. Au cours de la même période, le club met fin à son contrat avec Brasil Kirin et change son nom en Magnus Futsal, sponsorisé par la société de produits pour animaux de compagnie Adimax Pet. Les tenues de l'équipe abandonnent alors le blanc et le rouge pour adopter le jaune et le noir. Il remporte de nouveau la Liga Nacional de Futsal en 2020, battant les Corinthians en finale. Palmarès Dans son histoire, Magnus remporte trois Coupes intercontinentales, deux titres de Liga Nacional de Futsal, une Coupe du Brésil, une Copa Libertadores, ainsi que deux Supercoupes du Brésil et autant de Liga Paulista de Futsal et Campeonato Paulista de Futsal. Coupe intercontinentale (3) Vainqueur : 2016, 2018 et 2019 Copa Libertadores (1) Vainqueur : 2015 Championnat du Brésil - LNF (2) Champion : 2014 et 2020 Finaliste : 2016, 2019 et 2021 : 2018 : 2015 Coupe du Brésil (1) Vainqueur : 2021 Supercoupe du Brésil (2) Vainqueur : 2018 et 2021 Personnalités Entraîneurs 2014-2015 : ? 2016-2017 : Fernando Ferretti depuis 2018 : Ricardo Di Izeppe (Ricardinho) Joueurs notables En 2019 et 2020, le joueur de Sorocaba Leozinho est élu meilleur jeune joueur du monde lors des Prix FutsalPlanet. Effectif actuel Notes et références Notes Références Liens externes Sorocaba Sorocaba Sorocaba Sorocaba
1987 en gymnastique
1986 en gymnastique - 1987 en gymnastique - 1988 en gymnastique Les faits marquants de l'année 1987 en gymnastique Principaux rendez-vous championnats du monde de gymnastique rythmique à Varna en Bulgarie. championnats du monde de gymnastique artistique à Rotterdam aux Pays-Bas. championnats d'Europe de gymnastique artistique féminine à Moscou en URSS. championnats d'Europe de gymnastique artistique masculine à Moscou en URSS. championnats d'Europe de trampoline à Braga au Portugal. Faits marquants Valeriy Lyukin réussit pour la première fois en compétition un triple salto arrière groupé au sol, lors des championnats d'Europe de gymnastique artistique masculine. Naissance 6 janvier : Zornitsa Marinova, gymnaste rythmique bulgare. 19 février : Alexandra Eremia, gymnaste roumaine. 18 mai : Galina Tancheva, gymnaste rythmique bulgare. 31 mai : Hamilton Sabot, gymnaste français. 4 juillet : Cyril Tommasone, gymnaste français. 20 août : Cătălina Ponor, gymnaste artistique roumaine. 6 septembre : Anna Pavlova, gymnaste russe. 9 octobre : Stephanie Sandler, gymnaste rythmique sud-africaine. 11 octobre : Ariella Kaeslin, gymnaste suisse. 6 décembre : Hollie Vise, gymnaste artistique américaine. 31 décembre : Émilie Le Pennec, gymnaste française. Décès 21 mai : Marie Větrovská, gymnaste artistique tchécoslovaque, née le . 27 juillet : George Gulack, gymnaste letton naturalisé américain, né le . 30 août : Jacoba Stelma, gymnaste artistique néerlandaise, née le . septembre : Midge Moreman, gymnaste artistique britannique, née le .
Salim Kerkar
Salim Kerkar est un footballeur franco-algérien né le à Givors (Rhône, France). Il évolue au poste de milieu gauche dans le club bulgare du PFK Beroe Stara Zagora. Kerkar est le frère cadet de l'international algérien Karim Kerkar. Carrière Le , Kerkar fait ses débuts professionnels avec le FC Gueugnon. Son premier match en Ligue 2 a lieu contre Tours. Le , il signe son premier contrat professionnel pour une durée de 3 ans avec le club forgeron. Il est prêté dans la foulée pour un an au Club Calaisiens du CRUFC où il y jouera 37 matchs en national pour 6 buts. Le , Kerkar est à l'essai avec les Rangers, club de Scottish Premier League. Il marque un but en amical face à Partick Thistle lors d'une victoire 5-0. Le , l'entraîneur des Rangers Walter Smith annonce que Kerkar n'est plus une cible du fait que son club, le FC Gueugnon exige une indemnité de 360 000 €. Le FC Gueugnon se rétracte finalement et opte pour une vente sur la clause libératoire du joueur, permettant à Kerkar de signer en Écosse. Avec les Rangers, il fait ses débuts en tant que remplaçant, lors d'une victoire 5-0 contre le club de Motherwell. Il marque son premier but pour les Rangers en Coupe d'Écosse contre Arbroath, le . Le , il paraphe un contrat d'un an avec l'équipe anglaise de Charlton, club évoluant en Championship (D2). Le , il signe un contrat d'un an et demi avec le club bulgare du PFK Beroe Stara Zagora en première division. Dans le cadre de l’affaire Tariq Ramadan, il signe une tribune le sur le site Mediapart aux côtés d'une cinquantaine de personnalités pour une pour Tariq Ramadan, mis en examen pour viols et placé en détention provisoire, et dans laquelle il est demandé de libérer immédiatement ce dernier en raison de son état de santé. Références Liens externes Naissance en août 1987 Naissance à Givors Footballeur algérien Footballeur français Double nationalité franco-algérienne Personnalité française née d'un parent algérien Joueur du FC Gueugnon Joueur du Calais RUFC Joueur du Rangers FC Joueur du Charlton Athletic FC Joueur du PFK Beroe Stara Zagora
Fairmount (Indiana)
Fairmount est une ville du comté de Grant, dans l'Indiana, aux États-Unis. Histoire La région de Fairmount eut comme population initiale, dans les années 1830, principalement des quakers venus de Caroline du Nord. La ville commença à s’étendre en 1850 et son nom vient du Fairmount Park de Philadelphie. Son existence administrative date de 1870. Après qu’un important gisement de gaz naturel eut été découvert en 1887, Fairmount devint un centre d’industrie du verre pendant le reste du . Juste après l’épuisement de la réserve de gaz en 1900, l’industrie automobile créa des usines dans les grandes villes avoisinantes et Fairmount devint une ville-dortoir, retrouvant un peu de son ancienne prospérité. Dans les années 1940, James Dean vivait avec son oncle dans une ferme au nord de Fairmount. Il fut scolarisé à la Fairmount High School et obtint son diplôme en 1949. À sa mort en 1955, il fut inhumé dans le cimetière de la ville. En 1966, un petit parc au nord du quartier des affaires lui fut dédié. Profitant de la croissance des années 1960, des bâtiments furent construits : une nouvelle mairie, des usines hydrauliques, une poste et une école primaire. À la fin de la décennie, des zones scolaires furent réunies pour former l’ensemble scolaire de Madison et de Grant. Un nouvel établissement secondaire fut construit pour ce district et celui de Fairmount devint un collège. Quand un nouveau collège fut ouvert en 1986, la High School de Fairmount cessa son activité pour de bon. Fairmount fut durement touchée par la crise de 1980-1982 qui entraîna une baisse continue d’emplois et la disparition de nombreuses exploitations agricoles. Fairmount jouit encore d’une relative prospérité en dépit des problèmes économiques des villes voisines et d’une hausse constante de sa population. Le chanteur britannique Morrissey fit un clip à Fairmount sur les pas de James Dean, en insérant dans sa vidéo le collège et la ferme où il vécut. Personnalités James Dean, acteur, y est inhumé ; Jim Davis, auteur de bandes dessinées. Liens externes Town en Indiana Comté de Grant (Indiana)
Guillaume de La Tournelle
Guillaume de La Tournelle était un maréchal de France. Son existence est établie par un sceau et un contre-sceau de l'an 1220. Il succède à des maréchaux de la famille Clément (de Mez-le-maréchal en Gâtinais) car il appartenait à cette famille. Il a d'ailleurs le même blason que les Clément, une croix ancrée. On écrit plutôt Tournel. Maréchal de France Date de naissance non renseignée (XIIe siècle) Date de décès non renseignée (XIIIe siècle)
Jakačići
Jakačići (en italien : ) est une localité de Croatie située en Istrie, dans la municipalité de Gračišće, dans le comitat d'Istrie. En 2001, la localité comptait 152 habitants. Démographie Notes et références Voir aussi Articles connexes Villes de Croatie Municipalité de Croatie Comitat de Croatie Localité dans le comitat d'Istrie
Championnats d'Afrique de lutte 2013
Les Championnats d'Afrique de lutte 2013 se déroulent du 30 avril au 5 mai 2013 à N'Djaména, au Tchad. La Tunisie domine la compétition avec treize médailles dont onze en or. Podiums Hommes Lutte libre Lutte gréco-romaine Femmes Lutte féminine Tableau des médailles Lien externe United World Wrestling Notes et références 2013 Lutte Championnat d'Afrique au Tchad 2013 au Tchad Sport en avril 2013 Sport en mai 2013 N'Djaména Lutte au Tchad
Louis Nolan
Louis Edward Nolan, né le dans le comté de York en Ontario et mort le en Crimée, est un officier de l'armée britannique et un théoricien militaire connu pour son rôle et sa mort dans la charge de la brigade légère, pendant la guerre de Crimée. Fils d'un diplomate, Nolan fit ses études en Autriche à l'école du génie de Tulln, où il se fit connaître par ses talents de cavalier et ses travaux théoriques. Après l'obtention de son diplôme, il fut affecté au régiment de hussards autrichiens avec lequel il servit en Autriche, en Hongrie et sur la frontière polonaise. Le népotisme qui régnait alors dans l'armée austro-hongroise limitait néanmoins ses possibilités d'avancement et Nolan parvint à intégrer les rangs de l'armée britannique en tant que cornette au sein du régiment de dragons légers. Déployé en Inde, Nolan devint le maître d'équitation de son régiment et fut affecté comme aide de camp auprès du général , commandant en chef de l'armée de Madras. Il effectua notamment des tests avec des chevaux hongres afin d'étudier la possibilité d'utiliser ces derniers comme montures de cavalerie à la place des étalons. Nommé capitaine en 1850, il retourna en Grande-Bretagne l'année suivante avant de voyager en Europe continentale ; il écrivit également deux ouvrages dont le second, Cavalry: Its History and Tactics, fut unanimement acclamé par la critique et conduisit à l'adoption de la « selle Nolan » par l'armée britannique. Devenu un expert écouté sur les questions relatives à la cavalerie, Nolan fut envoyé au Moyen-Orient dans les premiers jours de la guerre de Crimée afin de se procurer des montures. Il fut ensuite attaché à l'état-major du général Richard Airey et délivra en cette qualité l'ordre qui fut à l'origine de la charge de la brigade légère. Au total, de l'effectif de la brigade fut tué, blessé, capturé ou mis hors de combat, dont Nolan, qui fut la première victime de la charge. La plupart des récits contemporains sont très critiques à l'égard de Nolan, l'accusant de ne pas avoir transmis correctement l'ordre, de façon délibérée ou non. Les historiens plus récents tendent néanmoins à rejeter la responsabilité du désastre non seulement sur Nolan mais aussi sur Lord Raglan, commandant en chef des forces britanniques en Crimée, et sur le commandant de la cavalerie, Lord Lucan. Jeunesse et éducation Louis Nolan naquit le dans le comté de York en Ontario, du mariage de Babington et d'Elizabeth Nolan. Son père ayant été renvoyé du modeste poste diplomatique qu'il occupait au consulat britannique de Milan, Nolan fut admis à l'école autrichienne du génie de Tulln, où il était appelé Ludwig par ses camarades. Le désir de son père de le voir intégrer une branche prestigieuse des forces armées conduisit Nolan à être régulièrement muté dans d'autres écoles pour cadets afin d'en apprendre davantage sur le monde militaire. Attiré par la cavalerie, il montra rapidement des aptitudes en équitation, en théorie militaire et en histoire. L'Autriche-Hongrie était à cette époque un pays multilingue et il étudia également plusieurs langues, en particulier le hongrois. Les autres cours donnés aux élèves portaient sur les fortifications, l'ingénierie hydraulique, les mathématiques, l'escrime, la nage et la construction de ponts. Diplômé de l'école du génie en avec un an d'avance, probablement sur la recommandation du prince Alois II de Liechtenstein, Nolan fut affecté avec un grade subalterne au régiment de hussards autrichiens. Le jeune officier servit en Autriche, en Hongrie et sur la frontière polonaise, où il se fit de nouveau remarquer par ses talents de cavalier et ses compétences linguistiques. Son dossier individuel de 1838 notait à son propos : . Très populaire au sein de son régiment, Nolan fut élevé au grade de lieutenant de premier mais sa qualité d'étranger et ses origines roturières limitaient ses possibilités d'avancement. Les promotions au sein de l'armée autrichienne étaient théoriquement basées sur le mérite, mais dans la pratique elles concernaient surtout les nobles qui pouvaient acheter leur grade en échange de faveurs ou d'une certaine somme d'argent. Le père de Nolan tenta vainement d'obtenir le transfert de son fils à l'armée britannique, mais une nouvelle opportunité se présenta à l'occasion du retour de Nolan en Grande-Bretagne pour le couronnement de la reine Victoria en 1838. Pendant son séjour, Nolan se vit accorder une audience avec Lord FitzRoy Somerset tandis que son père entama des négociations avec le général autrichien Clam-Gallas afin de permettre à son fils de quitter le service de l'Autriche. Finalement, après s'être acquitté de la somme de 450 livres, Nolan fut incorporé au régiment de dragons légers britannique avec le grade de cornette le . Sa démission de l'armée autrichienne ne fut jamais formellement acceptée et il ne fut rayé des contrôles que le , 45 ans après sa mort. Au sein du régiment de dragons légers Service en Inde Nolan avait délibérément choisi d'être transféré dans un régiment servant en Inde, malgré la mauvaise réputation dont jouissait ce théâtre d'opération à cette époque. Il se rendit tout d'abord à Maidstone, où le dragons légers entretenait un dépôt pour former les nouvelles recrues sous le commandement du capitaine George Key. Il embarqua ensuite à bord du transport de troupes Malabar à destination de Bombay, où il arriva le . Peu après son arrivée, il tomba malade et obtint un congé de deux ans pour soigner sa santé, à compter du . Il retourna alors en Grande-Bretagne. Il reprit du service en et fut de nouveau affecté au dépôt de Maidstone; le grade de lieutenant lui fut octroyé le 19 de ce mois. Il partit une nouvelle fois en permission au mois d'août afin de suivre des cours d'équitation et passer l'examen. Il revint à l'armée le , juste après l'obtention de son diplôme. Sa présence au dépôt de Maidstone donna l'occasion à Nolan d'étudier plus en profondeur les théories relatives à la cavalerie et de faire la rencontre de plusieurs autres officiers, dont le capitaine Key avec lequel il devint ami. En , il quitta Maidstone pour l'Inde et débarqua à Madras le . Le régiment de dragons légers était stationné à Bangalore, une zone plutôt tranquille, et Nolan ne participa à aucun combat durant cette période. Il fut nommé maître d'équitation du régiment le en raison de ses connaissances en la matière. Pendant son temps libre, Nolan aimait à chevaucher sa monture Arab Beauty et, lors des courses du cantonnement de Bangalore en , il arriva en deuxième position par deux fois, remportant le Galloway Stakes et le Ladies' Purse. L'année suivante, il retenta sa chance avec son cheval Sahagun, sans succès. En tant que maître d'équitation de son régiment, Nolan modifia le programme d'entraînement, en rétablissant par exemple l'utilisation de barres de saut et en s'attachant à donner des leçons individuelles aux soldats avant de les faire évoluer en formation par escadron entier. Il désigna également dans chaque compagnie un soldat entraîné spécialement pour dompter les nouveaux chevaux. En l'espace de quelques années, le niveau d'équitation des cavaliers du régiment s'améliora fortement, de même que la réputation de Nolan. Lorsque l'unité fut inspectée par le major général John Aitchison, un homme particulièrement exigeant, celui-ci écrivit : En , Nolan fut affecté en qualité d'aide de camp à l'état-major du général , commandant en chef de l'armée britannique de Madras. Il devint rapidement amis avec les deux fils de Berkeley, Charles et George, qui partageaient son enthousiasme pour les courses de chevaux. En 1850, Nolan accompagna Berkeley lors d'une visite de la région et effectua des tests sur des chevaux hongres afin d'étudier la possibilité d'utiliser ces derniers comme montures de cavalerie à la place des étalons. Il fut par ailleurs nommé au grade de capitaine après achat d'une commission le . En dépit des services rendus, Nolan se rendit compte que ses perspectives d'avenir étaient beaucoup plus limitées en Inde qu'en Angleterre et qu'il n'était plus en mesure de supporter les frais supplémentaires liés au service dans les colonies. À la même époque, de nombreux officiers supérieurs ne prenaient pas au sérieux la possibilité d'une carrière en Inde et Nolan estima que sa présence sur place ne constituait pas une garantie d'avancement. En conséquence, s'étant vu accorder un congé maladie pour deux ans à partir du , il retourna en Grande-Bretagne avec l'intention d'effectuer le Grand Tour en Europe et d'écrire un livre sur la cavalerie. Voyage en Europe et publications sur la théorie militaire Après un bref séjour en Angleterre, Nolan, accompagné du colonel George Key, se mit à voyager dans toute l'Europe, notamment en France, en Russie, en Suède et dans les États allemands. Le régiment de la garde à cheval suédoise fit sur lui une grande impression et Nolan écrivit plus tard qu'il s'agissait d'« un des meilleurs régiments de cavalerie étrangers que j'ai jamais vu ». Il fut également séduit par le travail de François Baucher et envisagea dans un premier temps de se contenter de traduire la Méthode d'équitation de Baucher en anglais. En Russie, il assista à une revue d'unités de cavalerie cosaques et circassiennes, retourna ensuite en Allemagne et eut l'occasion d'observer de près les dragons saxons. De retour à Maidstone en et promu au poste de commandant du dépôt de son régiment, il publia son premier ouvrage, The Training of Cavalry Remount Horses: A New System aux éditions Parker, Furnivall & Parker. Dédié à Berkeley, le livre s'adressait plus aux officiers de cavalerie qu'aux cavaliers en général. Les réactions au travail de Nolan furent limitées, en partie à cause de son caractère spécialisé. Son deuxième ouvrage, Cavalry: Its History and Tactics, traitait de manière plus larges de ses théories sur la cavalerie, formulait un certain nombre de recommandations comme l'utilisation de la carabine à pied plutôt qu'à cheval et suggérait des modifications importantes de la selle elle-même. La selle en vigueur, utilisée depuis 1796, était considérée comme trop haute, empêchant le cavalier de se servir correctement du bas de ses jambes et créant une instabilité. Avec l'aide du sergent sellier du dépôt de Maidstone, Nolan élabora un nouveau modèle de selle qui visait à réduire le frottement des jambes contre le cheval et à améliorer le confort du cavalier tout en étant plus léger que le modèle existant. La nouvelle selle fut testée en en présence du duc de Cambridge, inspecteur-général de la cavalerie. Les résultats furent positifs et elle fut introduite dans les unités de cavalerie britanniques, officiellement sous le nom d’Universal Wood Arch Pattern Design même si elle continua d'être couramment désignée la « selle Nolan ». Cavalry: Its History and Tactics reçut un accueil beaucoup plus chaleureux que son précédent ouvrage : le magazine The Illustrated London News salua ses connaissances et son enthousiasme et recommanda son livre aux civils comme aux militaires ; une critique favorable parut également dans The Times. Le deuxième ouvrage de Nolan, considéré comme un , continua de faire référence dans les décennies suivantes et fit connaître son auteur en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Il eut également des répercussions en Inde, où il fut accueilli comme . Une copie fut envoyée par le major-général Wetherall à un certain Bonneau du Martray, membre de l'état-major impérial français, qui, après l'avoir lu, en publia une traduction intégrale intitulée Histoire et tactique de la cavalerie. Guerre de Crimée En quête de montures Peu avant le déclenchement de la guerre de Crimée, l'armée britannique cherchait un moyen de se procurer des chevaux en Turquie. La méthode la plus simple consistait à faire venir des montures depuis la Grande-Bretagne, mais cela demandait beaucoup de temps et d'argent et risquait d'entraîner une mortalité importante parmi les bêtes. Une autre solution était d'en acheter directement au Moyen-Orient, pour peu qu'ils remplissent les critères nécessaires. Le secrétaire d'État à la Guerre, le duc de Newcastle, avait besoin d'un officier de cavalerie expérimenté pour mener à bien une telle mission. Son dévolu se porta rapidement sur Nolan dont la réputation lui était déjà connue et il le fit rayer des contrôles du hussards pour le transférer comme aide de camp auprès du général Richard Airey, en date du . Doté d'un passeport spécial, Nolan se rendit à Marseille où il embarqua sur le vapeur Thabor, à destination de Constantinople. À son arrivée en Turquie, il rencontra le vice-consul britannique Skene qui l'introduisit auprès d'Omer Pacha et lui permit de voir de près les régiments turcs. Nolan ne fut pas vraiment impressionné par ces derniers, jugeant les irréguliers incapables de résister à une charge de cavalerie russe et trouvant les chevaux trop petits. Il passa tout de même commande pour 250 montures dont il estimait qu'elles seraient utilisables par l'artillerie britannique à défaut de la cavalerie. Son rapport au général Somerset, devenu entre temps baron Raglan et commandant en chef des forces britanniques en Turquie, suggérait de se rendre en Syrie afin d'y trouver des montures de meilleure qualité. Cela lui fut accordé et il se rendit à Alexandrette le . Lorsqu'il arriva, il découvrit que les Turcs avaient déjà achetés la plupart des chevaux destinés à l'armée au nord de la Syrie et il continua sa route, atteignant Beyrouth puis Damas. Là encore, il ne parvint pas à trouver des chevaux de qualité suffisante et il quitta la ville le dans l'espoir d'entrer en contact avec les Bédouins. Il repartit finalement avec 292 chevaux, la plupart achetés à la tribu des `Anizzah, et rentra à Beyrouth où il prit place à bord du vapeur Trent, qui le ramena jusqu'en Turquie. Officier d'état-major Nolan rejoignit les forces britanniques pour intégrer la division légère en qualité d'aide de camp du général Airey. La Royal Navy contrôlait à cette époque la mer Noire et les troupes russes étaient en train d'évacuer leurs positions en Europe de l'Est après la conclusion d'un traité avec l'Empire ottoman et l'Autriche. Malgré ce dénouement favorable, le gouvernement britannique souhaitait négocier avec les Russes en position de force. La décision fut prise d'envahir la Crimée, dans l'objectif de capturer ou de détruire la base navale russe de Sébastopol. Pour Raglan, cette opération ne tenait pas compte de la réalité du terrain car les Britanniques connaissaient mal la région et étaient dans l'ignorance aussi bien de l'état des défenses du port que des effectifs de l'armée russe, les estimations variant de à hommes. La zone dans laquelle devait se dérouler les combats était également assez éloignée, ce qui ne manquerait pas d'entraîner des difficultés logistiques. Avec les autres officiers de l'état-major, Nolan fut chargé de planifier l'attaque. Les effectifs rassemblés étaient de fantassins, cavaliers et 54 canons du côté des Britanniques auxquels venaient s'ajouter soldats français et leur artillerie, forte de 70 pièces. La cavalerie nécessitait à elle seule l'entretien de chevaux ; toutefois, la brigade lourde n'ayant pu embarquer immédiatement en raison du manque de navires disponibles, la brigade légère constitua pendant un temps la seule unité de cavalerie de l'armée. Partie pour la Crimée le , elle débarqua à Kalamita Bay, à environ au nord de Sébastopol. Airey affecta la brigade légère à des missions d'éclairage et de reconnaissance tandis que le débarquement de l'armée se poursuivit jusqu'au . Le lendemain, les forces franco-britanniques se mirent en marche vers Sébastopol, toujours en l'absence de la brigade lourde. Le même jour, l'armée de la Coalition atteignit les rives de la rivière Bulganak, où des éclaireurs rapportèrent la présence d'un corps russe composé d'infanterie, de cosaques et d'une batterie d'artillerie légère. Les Britanniques étaient prêts à lancer l'attaque mais l'infanterie et l'artillerie russes s'étaient dissimulées dans un pli de terrain, compromettant la position de la cavalerie anglaise. Raglan préféra se retirer et envoya un détachement pour couvrir la retraite ; la contenance de cette petite troupe fit croire aux Russes que leurs adversaires disposaient d'effectifs plus importants et ils n'osèrent pas se lancer à la poursuite de la brigade légère. Le jour suivant, l'armée franco-britannique sous les ordres du maréchal Saint-Arnaud et de Lord Raglan battit les Russes à la bataille de l'Alma. Au cours de l'affrontement, Nolan fut utilisé comme messager en raison de son excellente maîtrise du français et fit souvent l'aller-retour entre les deux armées alliées. Les vainqueurs reprirent leur progression le et débouchèrent dans la plaine de Balaklava, à proximité de Sébastopol. Bataille de Balaklava Les Britanniques avaient établi leur campement sur un plateau près de Balaklava, auquel il était possible d'accéder par deux vallées respectivement au nord et au sud et séparées par une petite colline appelée la « Haute Chaussée ». Le , les navires de la coalition commencèrent à bombarder les fortifications autour de Sébastopol tandis que les troupes terrestres attendaient du ravitaillement. Les défenses russes se révélèrent particulièrement solides mais il y eut tout de même quelques dégâts et l'amiral Vladimir Kornilov fut tué. Le bombardement se poursuivit tout au long du siège et continua d'infliger des dommages que les Russes s'employaient chaque nuit à réparer. Les forces alliées souhaitaient, à ce stade de la campagne, renforcer leurs positions autour de la ville et amasser une quantité suffisante de matériel en prévision d'un siège de longue durée, mais le commandant en chef russe, le prince Alexandre Menchikov, souhaitait donner une victoire au tsar à la suite de sa défaite de l'Alma. Il conçut dans ce but un plan qui visait à couper l'armée britannique du port de Balaklava, et dans un second temps de s'emparer du port lui-même. Les troupes russes se rassemblèrent le et donnèrent l'assaut le 25 à du matin, avec le général Gribbe sur le flanc gauche et les généraux Semiakine, Levoutsky et Scudery sur sa droite ; derrière eux se tenait en réserve le général Ryzhov qui devait intervenir en cas de difficulté. Les soldats turcs occupant les premières redoutes furent rapidement submergés et contraints à la fuite. À , Raglan ordonna aux brigades de cavalerie lourde et légère, sous le commandement de Lord Lucan, de se déployer à proximité de la deuxième ligne de redoutes occupée par les Turcs. Cet ordre rendit Lucan furieux car il n'y avait qu'un seul groupe de redoutes et celui-ci venait d'être abandonné. L'exécution d'un tel mouvement priverait en outre les Turcs et les 550 soldats britanniques qui les accompagnaient d'un soutien de cavalerie pour résister à l'assaut des Russes. Malgré la formulation assez vague de l'ordre de Raglan, Lucan se résigna à obéir et déplaça la brigade légère à l'embouchure de la vallée du Nord conduisant à Balaklava, mouvement qui plaçait sa cavalerie dans une position dangereuse car il lui était impossible de détecter l'approche d'éventuelles troupes russes à moins de quinze mètres de là où elle se trouvait. Une demi-heure plus tard, alors que Raglan observait le déploiement de la cavalerie à l'entrée de la vallée, il changea d'avis et ordonna à Lucan de retourner à sa position initiale. Dans le même temps, voulant envoyer des renforts à ses alliés turcs et à l'infanterie britannique, Raglan ordonna à Lucan de détacher quatre des cinq régiments de cavalerie de la brigade lourde sur la ligne de feu. Cela ne fit qu'accentuer la colère de Lucan, qui estimait qu'une telle dispersion de ses effectifs ne pouvait qu'affecter l'efficacité globale de sa cavalerie, mais il s'inclina à nouveau. En conséquence, la première colonne de cavalerie russe tomba sur la « mince ligne rouge » des fantassins britanniques et fut repoussée tandis que la seconde colonne, franchissant les hauteurs qui surplombaient la plaine, se heurta aux quatre régiments de la brigade lourde. Les à Russes furent surpris par l'apparition des 800 cavaliers britanniques de Lord Scarlett, commandant la brigade lourde, qui en profita pour les charger. À cet instant, Lucan quitta la brigade légère commandée par Lord Cardigan pour rejoindre les hommes de Scarlett. Charge de la brigade légère En laissant la brigade légère sur le plateau, Lucan avait demandé à Cardigan de défendre sa position en cas d'attaque. Cardigan crut que cela signifiait qu'il ne devait pas quitter le plateau et la brigade n'intervint pas lorsque la cavalerie russe fut enfoncée par la charge de Scarlett, malgré les objections de certains officiers de la brigade légère. Cela empêcha la cavalerie britannique de poursuivre efficacement les Russes et ces derniers purent se replier par la vallée du Nord sans être inquiétés. À la suite de cet échec, les Russes décidèrent d'interrompre leur offensive, ce qui incita Raglan à tenter de reprendre les fortifications turques capturées un peu plus tôt avec deux divisions d'infanterie ( et ) et la cavalerie de Lord Lucan. La division avança sans encombre vers son objectif mais la progression de la ne fut pas aussi rapide que prévu. Raglan, qui commençait à s'impatienter, dépêcha finalement un aide de camp auprès de Lucan avec ordre pour ses cavaliers . Toutefois, la cavalerie ne bougea pas car Lucan préférait attendre que l'infanterie achève son mouvement avant d'attaquer. Quarante minutes plus tard, alors que les fantassins n'étaient toujours pas arrivés sur la position ennemie, l'état-major de Raglan remarqua que des groupes d'artilleurs russes s'approchaient des fortifications afin d'emporter les canons capturés. Pour empêcher la prise de ces pièces, le commandant en chef de l'armée britannique chargea Nolan de transmettre à Lucan l'ordre suivant : Alors que Nolan s'éloignait au galop, Raglan lui cria : , son quatrième ordre de la journée. Après avoir chevauché pendant environ trois quarts d'heure, Nolan atteignit Lucan et un bref mais vif dialogue s'engagea alors entre les deux hommes : à Nolan qui lui demandait d'attaquer sans plus attendre, Lucan rétorqua : Nolan aurait alors répondu : en désignant par un grand geste du bras non pas les redoutes de la Chaussée mais la batterie des cosaques du Don, établie dans la vallée du Nord à environ un kilomètre de là. Après s'être brièvement entretenu avec son commandant, Lucan ordonna à la brigade légère d'avancer. Cardigan affirma plus tard que Lucan lui avait demandé d'attaquer tout de suite, sans tenir compte de la présence de l'artillerie russe, alors que Lucan déclara pour sa part qu'il avait dit à Cardigan de rompre le combat . La brigade légère s'avança donc dans la vallée, avec Cardigan en tête. Presque aussitôt, selon les témoins, Nolan se précipita en avant de la brigade, probablement parce qu'il s'était aperçu que la cavalerie ne se dirigeait pas sur le bon objectif, et passa devant Cardigan, visiblement pour tenter d'interrompre la manœuvre. Au même moment, l'artillerie russe fit feu et un éclat d'obus atteignit Nolan à la poitrine. Alors que la brigade légère poursuivait sa course, le cheval de Nolan ramena son cavalier non loin du point de départ de la charge où celui-ci tomba finalement de sa selle, mort. Le capitaine Godfrey Morgan, témoin de la scène, raconta plus tard : Tandis que Nolan expirait, la brigade légère poursuivit sa course et se retrouva rapidement prise sous un feu intense, à tel point que Lucan, qui s'était porté en avant avec la brigade lourde, décida de rétrograder en déclarant : . Lucan expliqua par la suite qu'il ne voyait pas l'intérêt de faire décimer une deuxième brigade et qu'il était en outre bien placé pour aider les survivants de la brigade légère lorsque ceux-ci reviendraient de leur charge. La cavalerie française, en particulier les chasseurs d'Afrique, fut plus efficace en ce qu'elle brisa la ligne russe sur la colline de Fédioukine et couvrit les survivants de la brigade légère durant leur retraite. Malgré les pertes, hussards et lanciers britanniques parvinrent à atteindre l'artillerie russe, dispersèrent les servants et refoulèrent la cavalerie adverse qui se trouvait derrière les canons jusqu'au fond de la vallée. Les cavaliers qui s'étaient lancés à la poursuite des Russes semèrent un instant la confusion chez l'ennemi mais ils furent tous tués ou capturés. Ceux restés avec les canons se replièrent tant que bien que mal jusqu'à leurs lignes, harcelés par la cavalerie russe. Au total, la brigade perdit 110 tués, 130 blessés et 58 prisonniers ou disparus, soit de pertes en . Apprenant la mort de Nolan, Lucan déclara : . Malgré les lourdes pertes essuyées par ses hommes, Cardigan survécut à la bataille. Même si des rumeurs circulèrent par la suite sur le fait qu'il n'était pas présent sur le champ de bataille, il conduisit personnellement la charge, sans jamais regarder en arrière, et ne vit donc pas ce qui se passait derrière lui. Il arriva sur les canons russes, prit part au combat et regagna ensuite les lignes britanniques en solitaire, sans avoir pris la peine de rallier ou même de chercher à savoir ce qui était arrivé aux survivants. Cardigan affirma que ses pensées étaient alors obnubilées par sa rage contre Nolan, qu'il soupçonnait d'avoir voulu lui ravir le commandement de la charge. De retour de l'attaque, estimant avoir fait tout ce qui était en son pouvoir, il regagna son yacht amarré dans le port de Balaklava et y dîna au champagne. En , une lettre écrite par le lieutenant Frederick Maxse, membre de l'état-major de Raglan à Balaklava, fut découverte à la British Library. Dans ce document, Maxse déclarait que le commandant en chef de l'armée britannique avait donné l'ordre à la brigade légère de , en fait quelques pièces d'artillerie britanniques capturées et susceptibles d'être emportées par les Russes. Chargé de porter cet ordre, Nolan, plutôt que de remettre la version manuscrite à son destinataire, transmit de vive voix les instructions à Lord Lucan de la manière suivante : et ajouta le mot « attaque » quand Raglan préconisait une simple démonstration de force. L'ordre tel qu'interprété par Nolan et le geste qui l'accompagnait auraient été mal compris et seraient ainsi à l'origine du désastre. La lettre de Maxse précise également que Nolan était contrarié par le fait que la brigade légère ne s'était pas encore illustré au combat et qu'il était pour cette raison en colère contre Lucan. Nigel Kingscote, un autre officier de l'état-major de Raglan, était d'accord pour dire que la responsabilité du désastre incombait à Nolan et que celui-ci aurait été s'il avait survécu. Héritage Au moment de sa mort, Nolan était le dernier représentant masculin de sa famille et la branche s'éteignit avec lui. Ses amis lui érigèrent une plaque commémorative à l'église de la Sainte-Trinité de Maidstone même si sa dépouille resta en Crimée. La plupart de ses biens furent attribués au colonel Key, notamment les droits d'auteur de son livre Cavalry: Its History and Tactics, sa maison à Londres et ses intérêts dans le territoire d'Adelphi à Tobago. Le journaliste William Howard Russell, correspondant de guerre en Crimée, rejeta la responsabilité de la charge elle-même et de la tragédie qui en résulta sur Lucan et Nolan — le premier pour n'avoir pas accordé une importance suffisante au terrain, le second pour avoir mal compris l'ordre et l'avoir transmis de manière confuse. Raglan rejeta principalement la faute sur Lucan, qui en fut ulcéré et écrivit directement au Premier ministre pour contester les accusations de son supérieur. Estimant que Lucan était allé trop loin, le vicomte Henry Hardinge, commandant en chef de l'armée britannique, lui ordonna de quitter son poste et de retourner en Grande-Bretagne. Hardinge étant réticent à lui accorder le droit de se défendre en cour martiale, Lucan rédigea un pamphlet intitulé A Vindication of the Earl of Lucan from Lord Raglan's Reflections ainsi qu'une série de lettres adressées au Times qui révélèrent toute l'ambiguïté de l'ordre de Raglan, lequel n'était pas, selon l'auteur, . Lucan tint par ailleurs à souligner l'attitude autoritaire avec laquelle Nolan avait transmis son message et le fait qu'il avait insisté sur le caractère urgent de cette attaque, chose qui transparaissait clairement dans l'ordre verbal de Raglan mais pas dans l'ordre écrit. L'opinion publique se divisa sur la question, certaines personnes accusant Nolan tandis que d'autres se ralliaient à sa défense. La plupart des journaux considéraient pour leur part que Nolan n'avait été qu'un simple messager et qu'il était inconcevable qu'il ait pu détruire à lui seul la brigade légère sans défaillance de la part de Lucan. Lord Cardigan prit la défense de Nolan en déclarant que le capitaine . En Crimée, néanmoins, la majorité des soldats Nolan. La controverse autour de la charge fut toutefois rapidement éclipsée par d'autres scandales et par le prolongement indéfini du siège de Sébastopol. Terry Brighton écrit dans son ouvrage Hell Riders : . Brighton estime pour sa part que Raglan, Lucan et Nolan sont en tort mais que le plus gros reproche devait être adressé à Lucan. David Buttery, dans Messenger of Death, est d'accord pour dire que la responsabilité du désastre doit au moins partiellement être attribuée à Lucan pour n'avoir pas reconnu le terrain de manière appropriée. Nolan fut interprété au cinéma par David Hemmings dans le film de 1968 La Charge de la brigade légère. Dans ce film, Nolan est représenté comme un officier hautain et avide de gloire, mais aussi comme . Bibliographie . . . . . . . Notes et références Naissance en janvier 1818 Décès en octobre 1854 Militaire britannique de la guerre de Crimée Militaire britannique mort au combat Militaire mort au combat lors de la guerre de Crimée Décès à 36 ans
ماغي روز
ماغي روز هي مغنية وكاتبة غنائية أمريكية، ولدت في 19 مايو 1988 في بوتوماك في الولايات المتحدة. مراجع وصلات خارجية أمريكيون من أصل إيطالي كتاب أغان من ماريلند مغنون أمريكيون في القرن 21 مغنون من ماريلند مغنون وكتاب أغاني كنتري أمريكيون مغنيات أمريكيات في القرن 21 مغنيات كانتري أمريكيات مواليد 1988 موسيقيو كانتري من ماريلند مغنون وكتاب أغان من ماريلند مغنون وكتاب أغان من واشنطن العاصمة
Ducati Streetfighter
La Streetfighter est un modèle de motocyclette du constructeur italien Ducati. Elle est présentée lors du salon de Milan fin 2008 et entre en production le printemps suivant. Cette machine entre, comme la Ducati Monster, dans la catégorie des roadster. La gamme Monster comprenait auparavant des motos à moteur refroidi par air et à deux soupapes par cylindre, issu de la gamme Ducati Supersport ; et des motos à moteur à refroidissement liquide et quatre soupapes par cylindre, provenant des Ducati Superbike. Depuis la nouvelle génération de Monster, ceux-ci n'utilisent que des moteurs refroidi par air. Les roadsters à refroidissement liquide sont dans la gamme Streetfighter. Le moteur bicylindre en V, ouvert à 90°, 4 temps développe à , pour un couple de à un régime identique. Il provient de la 1098. Ce moteur est alimenté par une injection électronique Marelli et permet à la machine de satisfaire aux normes anti-pollution Euro 3. Le cadre reste un treillis tubulaire. La fourche télescopique inversée Showa fait de diamètre. Le monoamortisseur Showa est réglable en précharge, et détente. Le freinage est confié à Brembo. Les étriers radiaux à quatre pistons mordent des disques flottants de à l'avant. L'arrière se contente d'un disque de et d'un étrier double pistons à montage classique. Sort en même temps une version Streetfighter S, équipée de suspensions Öhlins. Les jantes à dix branches sont remplacées par des modèles forgés à cinq branches. Le poids baisse de . Le cadre est gris alors que sur la version standard il est noir. L'offre est complétée en 2011 par la Streetfighter 848. Elle reprend le moteur de la 848, développant à , pour un couple de à . L'embrayage est en bain d'huile, la fourche provient de chez Marzocchi et le monoamortisseur de chez Sachs, et les disques de frein avant sont remplacés par des 320 mm. Dans le même temps, la version standard de la Streetfighter disparait. Ducati décide de stopper la production de la Streetfighter S en 2013 et de la 848 deux ans plus tard. Notes et références Streetfighter Motocyclette des années 2000 Motocyclette des années 2010
Gland (carte à jouer)
Dans le domaine des jeux de cartes, le gland ( en allemand, en hongrois) est l'une des quatre enseignes du jeu de cartes allemand avec la feuille, le cœur et le grelot. Il correspond au trèfle des enseignes françaises. Caractéristiques Le gland est la plus forte couleur dans les jeux de Skat, de Doppelkopf et de , et la plus faible à la . Historique L'enseigne de gland a pour origine l'enseigne du bâton des enseignes latines. Articles connexes Notes et références Enseigne
Feryel Ziden
Feryel Ziden, née le , est une escrimeuse tunisienne. Carrière Feryel Ziden est médaillée d'argent en épée par équipes aux championnats d'Afrique 2018 à Tunis. Liens externes Épéiste tunisienne Naissance en novembre 2000 Lieu de naissance inconnu
Stenohya arcuata
Stenohya arcuata est une espèce de pseudoscorpions de la famille des Neobisiidae. Distribution Cette espèce est endémique du Yunnan en Chine. Elle se rencontre à Baoshan dans les monts Gaoligong. Description Les mâles mesurent de à et les femelles de à . Publication originale Guo, Zang & Zhang, 2019 : Two new Stenohya species (Pseudoscorpiones: Neobisiidae) from the Gaoligong Mountains, Southwestern China. Acta Zoologica Academiae Scientiarum Hungaricae, , , . Notes et références Neobisiidae Espèce de pseudoscorpions (nom scientifique) Faune endémique du Yunnan
Nigel Starmer-Smith
Nigel Starmer-Smith, né le à Cheltenham, est un joueur international anglais de rugby à XV, journaliste et commentateur britannique. Biographie Liens externes Naissance en décembre 1944 Joueur international anglais de rugby à XV Joueur des Harlequins Joueur du Barbarian FC Demi de mêlée (rugby à XV) Naissance à Cheltenham Étudiant de l'University College (Oxford) Journaliste sportif britannique Commentateur sportif
L'immoralità
' est un giallo italien réalisé par Massimo Pirri et sorti en 1978. Synopsis Simona a douze ans. Après avoir été témoin d'actes innommables perpétrés par sa famille, la jeune fille devenue cruelle et démoniaque commet des crimes horribles. Fiche technique Titre original italien : Réalisation : Massimo Pirri Scénario : Massimo Pirri, Morando Morandini jr., Federico Tofi Photographie : Montage : Cleofe Conversi Musique : Ennio Morricone Décors et costumes : Sergio Palmieri Maquillage : Stefano Trani Production : Benedetto Conversi Société de production : Ducale Film, Una Cinecooperativa Pays de production : Langue originale : italien Format : Couleurs par Telecolor - 1,66:1 - Son mono - 35 mm Genre : Giallo Durée : 105 minutes Date de sortie : Italie : Distribution Lisa Gastoni : Vera Howard Ross : Federico Anselmi Karin Trentephol : Simona Andrea Franchetti : le commissaire Mel Ferrer : le mari de Vera Wolfango Soldati : Antonio Franco Ferri Deborah Lupo Ida Meda Angela Luce Production Au moment de sa sortie, le film a reçu un accueil négatif de la part des critiques. Morando Morandini, oncle du scénariste Morando Morandini Jr, souligne son mépris de la logique narrative et de la vraisemblance, décrivant Massimo Pirri comme un réalisateur « qui ne met pas en scène pas de films, mais les commet ». Le quotidien La Stampa estime quant à lui que le film suinte la banalité. Le film est resté longtemps incompris, notamment parce qu'il n'a pas été diffusé sur les principaux circuits de télévision nationaux, jusqu'à ce qu'il soit réévalué au . Notes et références Liens externes Film italien sorti en 1978 Film dramatique italien Giallo Film en italien Film avec une musique composée par Ennio Morricone Film tourné à Pavie
Chansons pour Elle
Chansons pour Elle est le titre du dixième recueil poétique en vers de Paul Verlaine, publié en 1891 chez l'éditeur Léon Vanier. Composé de vingt-cinq poèmes de longueur moyenne, la plus grande partie du recueil serait inspirée de la liaison du poète avec Philomène Boudin, « Esther », selon certains, ou avec Eugénie Krantz, « Mouton », selon d'autres. Œuvre à tonalité érotique, dans la même veine que Parallèlement (1889), mais consacrée à une personne en particulier, ses thèmes et sa langue vulgaires déjà maintes fois développés antérieurement, ou dans des œuvres plus marquées, consacrent la déchéance de l'auteur et son abandon de tout espoir de salut par la foi religieuse, les Liturgies intimes, parues l'année suivante, illustrant par leur artificialité l'échec de l'entreprise salvatrice du poète. Genèse et publication du recueil Écrit probablement juste avant sa publication, le chez l'éditeur Léon Vanier selon le Journal de la Librairie, une dizaine de poèmes firent l'objet d'une pré-parution dans des revues entre mars et octobre de la même année. Tirée sur papier de Hollande (couverture rose), et à quelques exemplaires sur papier japon (couverture bleue), la première édition de l'œuvre est imprimée par Hérissey, et coûte . Composition Le recueil est composé de vingt-cinq pièces numérotées en chiffres romains, et ne possède ni préface ni avant-propos, habitude pourtant fréquente de la part de l'auteur pour la plupart de ses œuvres poétiques. Réception de Chansons pour Elle Bibliographie Éditions modernes de référence Œuvres poétiques complètes, texte établi et annoté par Y.-G. Le Dantec, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1938 ; complété et présenté par Jacques Borel, 1962 Œuvres complètes, présentation chronologique d'après manuscrits, textes originaux et variantes, par Jacques Borel et Samuel Silvestre de Sacy, 2 vol., Paris, Le Club du meilleur livre, 1959 Notes et références Recueil de poèmes de Paul Verlaine Livre paru en 1891
Inspecteur du Trésor public
Un inspecteur du Trésor public était un fonctionnaire français de catégorie A appartenant au corps de l'ancienne administration de la Comptabilité publique, qui avait la charge du réseau du Trésor public, réseau comptable de l'État. À la suite de la fusion de la Direction Générale des Impôts et de la Direction Générale de la Comptabilité Publique, le grade d'inspecteur du Trésor est supprimé et se voit substituer le grade d' inspecteur des Finances Publiques. L'administration comptable de l'État relève actuellement de la direction générale des Finances publiques, au sein du Ministère de l'Action et des Comptes Publics. Caractéristiques Il a la vocation originelle, qui imprègne encore fortement le corps, de fournir la quasi-totalité des comptables publics du réseau ainsi que ceux des agences comptables des établissements publics de l'État. Les corps d'inspecteur des impôts et d'inspecteur du trésor ont fusionné le dans le corps unique des Inspecteurs des finances publiques. L'inspecteur du Trésor public peut exercer principalement cinq types de fonctions : comptable public (trésorier en perception pour les inspecteurs, puis sur tableau d'avancement receveur-percepteur et trésorier principal), adjoint d'un trésorier principal en recouvrement ou en secteur public local, chef de service en Trésorerie générale ou encore rédacteur au ministère. Ainsi, la caractéristique traditionnelle du corps d'Inspecteur du Trésor est, hormis les rédacteurs, la dimension forte de management des équipes dès sa sortie d'école, ce qui le différencie fortement d'un inspecteur des impôts ou des douanes. Il est ainsi dès son début de carrière positionné au premier niveau de l'encadrement. Par ailleurs, la nature des domaines dans lesquels il exerce sont multiples : suivi et pilotage du recouvrement contentieux, contrôle des dépenses des collectivités territoriales, conseil budgétaire, analyse financière, contrôle de gestion, politique immobilière de l'État (service France Domaine), activités financières du Trésor... En outre, les chefs de service supports en Trésorerie Générale sont également tous occupés par des inspecteurs du Trésor (ressources humaines, formation, budget, logistique, cellule informatique...). Le passage d'un métier à l'autre est pour l'instant très courant et aisé, ce qui offre une palette importante de débouchés. Il est formé à l'École nationale du Trésor public, devenue École nationale des finances publiques. Le grade d'inspecteur du Trésor est fusionné avec celui d'inspecteur des impôts en 2010 pour devenir inspecteur des Finances Publiques. Place de l'inspecteur du Trésor parmi les autres métiers et grades de la comptabilité publique ''Les grades indiqués ci-dessous sont les grades antérieurs à 2011 ainsi que leur équivalent dans l'actuelle DGFIP ( direction générale des finances publiques) fusion de la direction générale de la comptabilité publique avec la Direction générale des Impôts Postes hors hiérarchie ( Catégorie A+) Trésorier-payeur-général des Finances (« T.P.G. ») actuellement AGFIP( administrateur général des finances publiques) Directeur départemental du trésor public ainsi que receveur des finances de première Catégorie (devenu AFIP) administrateur des finances publiques) Catégorie A Receveur des Finances (« R.F. ») Devenu administrateur des finances publiques adjoint( AFIPA) Inspecteur principal du Trésor (« I.P. ») devenu inspecteur principal des finances publiques. Trésorier principal des Finances de 1ere Catégorie ») devenu inspecteur divisionnaire hors classe des finances publiques. Trésorier principal des Finances (« T.P. ») devenu inspecteur divisionnaire de classe normale des finances publiques Receveur-percepteur du Trésor (« R.P. ») devenu inspecteur divisionnaire de classe normale des finances publiques Inspecteur du Trésor (inspecteur des finances publiques) Catégorie B Contrôleur divisionnaire du Trésor ( controleur principal des finances publiques) Contrôleur principal du Trésor ( controleur 1ère classe des finances publiques) Contrôleur du Trésor ( Contrôleur des finances publiques de 2ème classe) Catégorie C Agent de recouvrement (agent des finances publiques et agent administratif principal 2eme classe et 1ere classe des finances publiques) Agent de service ( grade disparu) Voir aussi Articles connexes Direction générale des Finances publiques Ministère du Budget (France) Direction générale de la Comptabilité publique Inspecteur des finances publiques Liens externes Site officiel de l'administration fiscale Notes et références Ministère des Finances (France) Corps de catégorie A de la fonction publique française
Andrea Bowen
Andrea Bowen est une actrice américaine, née le à Columbus, dans l'Ohio (États-Unis). Biographie Enfance et débuts précoces Issue d'une famille nombreuse, elle a trois grand frères (Graham, Alex et Cameron) ainsi que deux grandes sœurs (Jessica et Jillian). Elle est passionnée de la scène, dès son plus jeune âge. Elle se fait remarquer à Broadway, lorsqu'elle décroche le rôle de Cosette dans une adaptation de la pièce Les Misérables, à seulement 6 ans. De 1996 à 2001, Bowen continue alors à se produire sur cette scène, dans différentes productions, notamment : La Mélodie du bonheur aux côtés de Richard Chamberlain, en 1998, dans le rôle de Marta, ainsi qu'en 2000, dans le rôle d'Adele pour une comédie musicale adaptée du roman Jane Eyre. Elle était également membre du groupe de musique The Broadway Kids. Ses frères et sœurs ont également été fortement impliqués dans le théâtre musical, jouant des rôles dans divers spectacles de Broadway. Elle fit à la même époque quelques apparitions dans des programmes télévisés tel que New York, police judiciaire (). Débuts de carrière et révélation Au début des années 2000, l'actrice commence à apparaître de manière régulière à la télévision, en intervenant dans des séries comme New York, unité spéciale, New York 911 et Arliss. En 2002, elle décroche son premier rôle récurrent pour la série dramatique du réseau ABC, That Was Then avec Tyler Labine et Kiele Sanchez, mais le programme ne dépasse pas les sept épisodes. Elle enchaîne avec un petit rôle dans quelques épisodes de Boston Public, en 2003, puis joue différents personnages mineurs, le temps d'un épisode, dans d'autre programmes (Les Frères Scott, La Vie avant tout, FBI : Portés disparus). En 2004, elle décroche ensuite le rôle qui va la révéler au grand public grâce à Marc Cherry. Dans la série Desperate Housewives, elle incarne la jeune adolescente disciplinée Julie Mayer, la fille de Susan Mayer, interprétée par Teri Hatcher. Cette série rencontre un succès mondial, la production est nommée et récompensée a de prestigieuses cérémonies, comme les Golden Globes ou les Emmy Awards (l'équivalent des Oscars pour la télévision). Andrea Bowen est alors citée pour le Young Artist Awards de la meilleure interprétation par une jeune actrice (2005). Elle remporte deux fois le Screen Actors Guild Award de la meilleure distribution pour une série télévisée comique (2005 et 2006). Parallèlement, tout en grandissant sous les yeux des téléspectateurs, elle devient la voix américaine du personnage Aerith dans quelques volets de la saga de jeux vidéo Final Fantasy : Crisis Core: Final Fantasy VII (2005), Dissidia 012: Final Fantasy (2011) et Final Fantasy Explorers (2014). Elle s'essaie également au cinéma, sans toutefois obtenir de réel succès comme avec le film familial Red Riding Hood avec le jeune Henry Cavill, ou encore la comédie dramatique Alyssa et les Dauphins avec Carly Schroeder et Adrian Dunbar, deux longs métrages sortis en 2006. Elle tourne ensuite sous la direction de Peter Werner pour le téléfilm dramatique Conséquences, dans lequel elle donne la réplique à l'actrice Jennie Garth, révélée par Beverly Hills 90210. Ce projet salué lui vaut le Prism Awards de la meilleure actrice dans un téléfilm ou une mini série, en 2008. Il s'ensuit des rôles de guest star dans The Closer : L.A. enquêtes prioritaires (2008) et Ghost Whisperer (2009) ou encore Hawaii 5-0 (2011), qui l'éloignent des plateaux de Desperate Housewives, quelque temps. Passage au second plan et téléfilms En 2010, elle porte le téléfilm dramatique Pas à pas vers son destin aux côtés de Greg Evigan et Rick Malambri, deux ans plus tard, elle joue un second rôle dans la petite comédie romantique Divorce Invitation avec Jamie-Lynn Sigler, Jonathan Bennett et Richard Kind. En 2012, l'actrice profite de la dernière saison de pour y effectuer son retour. En 2013, elle joue un rôle opposé à celui de Julie Mayer, le temps d'un épisode de la série Scandal faisant face à Kerry Washington. Cette même année, elle porte le téléfilm dramatique The Preacher's Daughter, récompensé au Festival international du film de Barcelone et joue l'un des rôles principaux de la comédie indépendante G.B.F., plutôt bien accueillie. Elle se retire ensuite du paysage médiatique et se contente d'apparaître, régulièrement, à la télévision, enchaînant les téléfilms : En 2014, elle joue dans le drame Maman à 16 ans avec Sammi Hanratty et Alexandra Holden. Deux ans plus tard, elle continue dans l'unitaire avec Une femme contre le crime et La Rédemption de ma fille. En 2017, elle joue dans une comédie d'action indépendante Jonny's Sweet Revenge, diffusée directement sur internet et elle porte un téléfilm hivernal pour les États-Unis avec , dans laquelle elle incarne l'objet amoureux de Nick Bateman. Vie privée Elle a été en couple avec le compositeur Ricky Schweitzer. Le 4 mars 2022, le jour de ses 32 ans, elle officialise sa relation avec sa co-star de Desperate Housewives Josh Zuckerman qui interprète Eddie Orlofsky. Filmographie Cinéma 1997 : Highball de Noah Baumbach : Sorcière / Fée 2005 : Final Fantasy VII: Advent Children de Tetsuya Nomura et Takeshi Nozue : Fille (voix) 2006 : Bambi 2 de Brian Pimental : Féline (voix) 2006 : Red Riding Hood de Randal Kleiser : Ashley #2 2007 : Alyssa et les Dauphins () de Michael D. Sellers : Candice 2012 : de S. V. Krishna Reddy : Mélanie 2012 : Twinkle Toes de Mauro Casalese et Dave Woodgate : Pretty Tall (voix) 2014 : G.B.F. de Darren Stein : Shley Osgoode 2015 : Jonny's Sweet Revenge de Mark David : Nikki Télévision Téléfilms 1996 : Un Angelo a New York de Fabrizio Laurenti et Vinicius Mainardi : L'enfant 2004 : Party Wagon de Craig Bartlett et Tuck Tucker : Patsy (voix) 2007 : Conséquences de Peter Werner : Rachel Sandler 2010 : Pas à pas vers son destin de Bradford May : Jenna Danville 2013 : The Preacher's Daughter de Michelle Mower : Hannah White -également productrice associée- 2014 : Maman à 16 ans de Conor Allyn : Tammy Roberts 2016 : Une femme contre le crime (Under Fire) de David Winning : Sophie Howell 2016 : La rédemption de ma fille de Monika Mitchell : Jennifer Phillips 2017 : Un mariage sous la neige (A Family for the Holidays) de Jake Helgren : Hallie Reynolds Séries télévisées 1996 : New York, police judiciaire (Law & Order) : Rankin Enfant (saison 7, épisode 1) 1997 : New York, police judiciaire (Law & Order) : Bess (saison 8, épisode 4) 2001 : New York, unité spéciale : Sophie Douglas (saison 2, épisode 15) 2001 : New York 911 : Rachel (saison 3, épisode 5) 2002 : Arliss (Arli$$) : Ginny (saison 7, épisode 3) 2002 : That Was Then : Zooey Glass (7 épisodes) 2003 : Boston Public : Riley Ellis (saison 3, épisodes 14, 15 et 19) 2003 : Les Frères Scott : Stella (saison 1, épisode 9) 2003 : La Vie avant tout : Sara Buck (saison 4, épisode 17) 2004-2012 : Desperate Housewives : Julie Mayer (rôle récurrent - 107 épisodes) 2005 : FBI : Portés disparus (Without a Trace) : Becky Grolnick (saison 4, épisode 8) 2006-2009 : Les Rois du Texas (King of the Hill) : Sandy (voix, 3 épisodes) 2008 : L.A. enquêtes prioritaires (The Closer) : Michelle Clark (saison 4, épisode 3) 2009 : Ghost Whisperer : Rebecca Kelly (saison 4, épisode 15) 2010 : Hawaii Five-0 : Amy (saison 1, épisode 22) 2010 : Batman : L'Alliance des héros : Talia (voix, saison 2, épisode 6) 2012 : La Vie secrète d'une ado ordinaire : Jackie (saison 4, épisode 21) 2013 : Scandal : Maybell Doyle (saison 2, épisode 17) Jeux vidéo 1999 : The Longest Journey : La jeune April / Alatien enfant (voix) 2003 : Extreme Skate Adventure : (voix) 2003 : The Cat in the Hat : Sally (voix) 2007 : Crisis Core: Final Fantasy VII : Aerith (voix) 2011 : Dissidia 012: Final Fantasy : Aerith (voix) 2014 : Final Fantasy Explorers : Aerith (voix) 2019 : Kingdom Hearts 3 : Aerith (voix) Distinctions Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent de la base de données IMDb. Récompenses cérémonie des Screen Actors Guild Awards 2005 : meilleure distribution pour une série télévisée comique dans Desperate Housewives, prix partagé avec l'ensemble du casting cérémonie des Screen Actors Guild Awards 2006 : meilleure distribution pour une série télévisée comique dans Desperate Housewives, prix partagé avec l'ensemble du casting Prism Awards 2008 : Meilleure actrice dans un téléfilm ou une mini série pour Conséquences, prix partagé avec Jennie Garth Nominations Young Artist Awards 2005 : Meilleure interprétation par une jeune actrice dans une série télévisée (comique ou dramatique) pour Desperate Housewives Gold Derby Awards 2005 : Distribution de l'année pour Desperate Housewives, nomination partagée avec l'ensemble du casting cérémonie des Screen Actors Guild Awards 2007 : meilleure distribution pour une série télévisée comique dans Desperate Housewives, nomination partagée avec l'ensemble du casting cérémonie des Screen Actors Guild Awards 2008 : meilleure distribution pour une série télévisée comique dans Desperate Housewives, nomination partagée avec l'ensemble du casting cérémonie des Screen Actors Guild Awards 2009 : meilleure distribution pour une série télévisée comique dans Desperate Housewives, nomination partagée avec l'ensemble du casting Behind the Voice Actors Awards 2012 : Meilleure performance vocale d'ensemble dans un jeu vidéo pour Dissidia 012: Final Fantasy Notes et références Références Liens externes Actrice américaine de télévision Actrice américaine de théâtre Actrice américaine de jeu vidéo Actrice américaine de doublage Naissance en mars 1990 Naissance à Columbus (Ohio)
يو إف سي 238
يو إف سي 238: سيهودو ضد مورايس هو حدث لفنون القتال المختلطة نظمته يو إف سي، أُقيم في 8 يونيو 2019، على يونايتد سنتر في شيكاغو، إلينوي، الولايات المتحدة. انظر أيضًا قائمة أحداث يو إف سي يو إف سي في 2019 المراجع الأحداث الرئيسية لبطولة القتال النهائي الرياضة في إلينوي في 2019 فنون القتال المختلطة في 2019 أحداث في شيكاغو أحداث يونيو 2019 الرياضية في الولايات المتحدة فنون القتال المختلطة في شيكاغو منافسات رياضية في شيكاغو
Prix du Maréchal-Foch
Le prix du Maréchal-Foch, de la fondation de la Société des amis du maréchal Foch, est un prix de l'Académie française biennal d’histoire et de sociologie créé en 1955 et . Ferdinand Foch est un général, maréchal de France et membre de l’Académie française, né le à Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées, et mort le à Paris. Lauréats Notes et références Liens externes Prix de fondations décernés par l'Académie française sur le site de l'Académie française. Prix littéraire de l'Académie française Fondation en 1955
Commission d'accès à l'information
La Commission d'accès à l'information (CAI) est un organisme gouvernemental québécois responsable de mettre en œuvre les politiques d'accès à l'information et de protection des renseignements personnels au Québec. Elle a principalement deux fonctions : une fonction de surveillance de l'application des lois en matière d'information et une fonction juridictionnelle afin de trancher les litiges dans ce domaine. La CAI est responsable de la mise en œuvre de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels et de la Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé. Dans le cadre de sa fonction de surveillance, la CAI effectue des enquêtes et informe les Québécois sur la protection des renseignements personnels et sur l'accès aux informations publiques. Dans le cadre de sa fonction juridictionnelle, la CAI agit comme un tribunal administratif québécois chargée d'entendre les litiges relativement à l'application des lois d'accès à l'information et de protection des renseignements personnels. Présidents Depuis la fondation de la CAI, 9 présidents (dont deux par intérim) se sont succédé à sa tête: Marcel Pépin (1982-1987) Thérèse Giroux (intérimaire) (1987-1988) Jacques O'Bready (1988-1990) Paul-André Comeau (1990-2000) Jennifer Stoddart (2000-2003) Diane Boissinot (intérimaire) (2003-2004) Jacques Saint-Laurent (2004-2010) Jean Chartier (2010-2018) Diane Poitras (intérimaire en 2018; présidente depuis décembre 2019) Notes et références Lien externe . Organisme du gouvernement du Québec Tribunal au Québec Association ou organisme lié à la sécurité de l'information Organisme fondé en 1982
Giuseppe Manfredini
Giuseppe Manfredini est le nom de plusieurs personnalités : Giuseppe Manfredini (vers 1710 - vers 1780), castrat et compositeur italien de la période baroque Giuseppe Manfredini (vers 1740 - vers 1815), peintre italien
L'Action enchaînée
L'Action enchaînée est une œuvre du sculpteur français Aristide Maillol. Créée en 1905, elle est installée à Puget-Théniers, en France. Une réplique est visible à Paris. Une réplique a été installée à Banyuls-sur-Mer, ville natale de Maillol. Description L'œuvre est une sculpture en bronze. Elle représente un nu féminin debout, dont les mains sont liées derrière son dos. Le bronze original est exposé à Puget-Théniers, dans les Alpes-Maritimes, sur la place du Pré-de-Foire. Elle est placée sur un socle en pierre, aussi haut que la statue elle-même, qui sert d'hommage à Auguste Blanqui. Une réplique, également en bronze, est installée depuis 1964 dans le jardin du Carrousel, dans le de Paris ; elle fait partie d'un ensemble de statues de Maillol exposées en plein air. Une autre réplique, datée de 1906, est conservée au musée d'art contemporain de Caracas, au Venezuela. Historique La statue est commandée à Aristide Maillol par la section de Puget-Théniers de la ligue des droits de l'homme, en hommage à Auguste Blanqui, natif de la commune. Maillol réalise la statue entre 1905 et 1908 ; elle est érigée en 1909 devant l'église. Cet emplacement fait scandale et la statue est remplacée en 1922 par un monument aux morts et reléguée sur le pré de la foire. Pendant la Seconde Guerre mondiale, pour éviter au bronze d'être fondu, la statue est à nouveau démontée et cachée dans les abattoirs du village. Découverte en 1942, elle est entreposée à Nice où elle échappe toutefois à son sort. Elle est retournée à Puget-Théniers après la libération de la région, en , puis érigée à son emplacement actuel. La réplique parisienne est installée en 1964 dans le jardin du Carrousel. Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste d'œuvres d'art public dans le de Paris Liste d'œuvres d'art rescapées de la fonte pendant l'Occupation Liens externes Photographie de l'œuvre (statue-de-paris.sculpturederue.fr) Sculpture d'Aristide Maillol Sculpture en bronze Sculpture des années 1900 Puget-Théniers Sculpture dans les Alpes-Maritimes Œuvre d'art dans le jardin des Tuileries Banyuls-sur-Mer
Rohrdorf (Bade-Wurtemberg)
Rohrdorf est une commune de Bade-Wurtemberg (Allemagne), située dans l'arrondissement de Calw, dans l'aire urbaine Nordschwarzwald, dans le district de Karlsruhe. Commune en Bade-Wurtemberg
Luzerne cultivée
La luzerne ou luzerne cultivée (), « reine des plantes fourragères », parfois appelée « grand trèfle » ou « foin de Bourgogne », ou « alfalfa » est une espèce de plantes dicotylédones de la famille des Fabaceae, sous-famille des Faboideae, originaire des régions tempérées du Proche-Orient et de l'Asie centrale. Ce sont des plantes herbacées vivaces, largement cultivées comme plantes fourragères pour leur productivité, leur grande résistance à la sécheresse et leur richesse en protéines, en vitamines et en sels minéraux. L'espèce a été introduite par la culture dans toutes les régions tempérées du monde notamment dans toute l'Europe, en Afrique du Nord et du Sud, en Amérique du Nord et du Sud et Australie et Nouvelle-Zélande et en Asie de l'Est. Elle est très cultivée pour sa richesse en protéines (pour un taux compris habituellement entre 15 et 25 %) et ses qualités d'amélioration des sols. Abondamment répandue dans les contrées tempérées, tant à l'état sauvage que cultivée, la luzerne est une des espèces fourragères les plus utilisées pour l'alimentation du bétail. Elle est aussi cultivée comme source industrielle de protéines et de carotène, et utilisée en diététique. Étymologie Le mot « luzerne », attesté dès 1600 chez Olivier de Serres (Le Théâtre d'agriculture), est un emprunt au provençal moderne luzerno, « ver luisant », lui-même dérivé du latin lucerna, « lampe », en référence à l'aspect brillant des graines de luzerne. Description C'est une plante herbacée de de hauteur, vivace par sa grosse souche ligneuse. Le système racinaire de la luzerne est particulièrement développé et lui permet d'atteindre des profondeurs importantes (plusieurs mètres). Cette particularité lui confère une excellente résistance à la sécheresse ainsi qu'une certaine capacité à décolmater les sols et à améliorer leur perméabilité . En outre les nodosités qui se forment sur ses racines, comme pour les autres légumineuses, lui confèrent la capacité de fixer l'azote atmosphérique et d'enrichir ainsi le sol. La tige très ramifiée est pleine, avec une consistance plutôt coriace, à section ronde. Chaque pied peut comporter de 5 à 15 tiges. Les feuilles sont alternes, avec une base simple, munie de stipules acuminées et dentées à la base. Composées, elles sont formées de trois folioles oblongues à sommet présentant des dents mucronées, sont pubescentes, d'un vert gris. Le pétiole de la foliole centrale est relativement plus long. Ses fleurs à la corolle violette longue de 8-11 mm, sont groupées en grappes fournies hautes de (15-)20-40 mm sont très reconnaissables. Les fruits sont des gousses recourbées en hélice senestre sur deux à trois tours en moyenne, contenant 10 à 20 graines. Distribution C'est une plante originaire de l'ouest de l'Asie (Afghanistan, Iran, Turquie), cultivée, et présente à l'état subspontané, dans tous les continents, dans les régions tempérées, jusqu'à m d'altitude environ, et débordant largement vers les régions arctiques au nord et équatoriales au sud. Elle préfère les climats de type méditerranéen. Culture Cycle de la luzerne La luzerne nécessite un sol sain, au pH neutre. La luzerne est semée soit en culture pure, on parle de luzernière (on disait aussi autrefois prairie artificielle), soit en association avec une graminée comme le dactyle (prairie temporaire de longue durée). L'inoculation des semences avec une bactérie du type Rhizobium (par exemple Rhizobium meliloti) est recommandée dans les sols lourds, battants, mal drainés ou encore trop acides (pH6). La luzerne assurant la fixation symbiotique de l'azote atmosphérique, un apport d'azote minéral ou organique est inutile et sans effet, ou peut être négatif (sur-fertilisation) sur le rendement, ni sur la teneur en protéines de la plante. Par contre, la luzerne a besoin d'un sol contenant phosphates, potasse, calcium, magnesium et soufre : l'apport d'engrais contenant ces minéraux peut être nécessaire. Le semis se fait en automne ou vers le mois d'avril pour une première coupe en juillet (première floraison), et pour une deuxième coupe en septembre (deuxième floraison). Le semis sous couvert de céréales ou tournesol est possible au printemps. Une luzernière peut fournir 3 à 6 coupes par an, la fenaison s'effectuant toutes les cinq semaines. Une luzernière peut être maintenue en production pendant sept ans. Cette durée est souvent raccourcie en culture intensive. Maladies et ravageurs La luzerne a des pathogènes ou des prédateurs naturels (autochtones ou importés) peu actifs chez la luzerne sauvage, mais qui en contexte de culture intensive peuvent poser problème, Fonte de semis, Pythium ; Verticilliose, jaunisse et nanisme, Verticillium albo-atrum ; Dessèchement de plantes isolées, Sclerotinia trifoliorum ; Anthracnose de la luzerne, Colletotrichum trifolii ; Ascochytose, Ascochyta pinodella, taches brunes sur tiges et feuilles. Phytonome de la luzerne, Hypera postica ; Cécidomyie des fleurs de luzerne, Contarinia medicaginis ; Cécidomyie des pousses de luzerne, Dasineura ignorata ; Charançon des graines de Luzerne, Tychius aureolus ; Tordeuse de la luzerne, Cydia medicaginis ; Capside de la luzerne, Adelphocoris lineolatus ; la cuscute, une plante parasite ; Ditylenchus dipsaci (nématode plus difficile à gérer depuis l'interdiction du bromure de méthyle . Luzerne génétiquement modifiée La luzerne (Medicago sativa) a fait l'objet de transgénèses, par exemple pour exprimer une enzyme (Mn-superoxide dismutase cDNA) visant à réduire sa vulnérabilité au stress hydrique par une meilleure résistance au stress oxydatif, certaines variétés anciennes exprimant déjà naturellement un caractère similaire. D'autres expériences visaient à la rendre plus résistante au gel, par modification de l'ADN mitochondrial (Génome mitochondrial) et des chloroplastes, tout en leur conférant éventuellement une meilleure tolérance aux herbicides de type diphényl-éther ou Acifluorfène ou encore une meilleure tolérance à l'aluminium (phytotoxique pour de nombreuses plantes sur des sols acides ou certains sols pollués). Des luzernes génétiquement modifiées pour produire moins de lignine ont aussi été produites. Cultivars De nombreux cultivars de Medicago sativa sont cultivées sous le nom collectif de luzerne. Ils appartiennent à deux sous-espèces : Medicago sativa L. subsp. sativa, la luzerne à fleurs violettes, Medicago sativa L. subsp. falcata (L.) Arcang., la luzerne à fleurs jaunes. La première est plus adaptée aux climats secs, la seconde, originaire de Mongolie et Sibérie, aux climats froids. Il existe de nombreux croisements entre ces sous-espèces qui combinent les aptitudes des plantes-mères. En France on utilise essentiellement des semences des variétés de type 'Flamand', plus productives et plus résistantes au froid, et moins du type 'Provence', mieux adaptées aux coupes fréquentes. Au catalogue officiel français on compte plus de 180 variétés, dont plus de 10 de type 'Provence' mieux adaptées à la zone méditerranéenne. Actuellement, 380 variétés de luzerne sont inscrites au Catalogue européen des espèces et variétés. Dans le genre Medicago, qui comporte une quarantaine d'espèces, on peut signaler aussi Medicago lupulina, la minette ou luzerne lupuline, qui présente un intérêt agricole certain. Utilisation Alimentation animale La luzerne est la plante fourragère susceptible de produire le plus de protéines à l'hectare : jusqu'à 2,5 tonnes de protéines (mais 9 tonnes pour un bassin de culture de spirulines) contre 0,8 tonne pour le soja avec une composition en acides aminés intéressante ; le rendement en matière sèche peut atteindre 16 tonnes par hectare en culture irriguée ; sa valeur énergétique est cependant médiocre, environ 0,5 unité fourragère par kg. C'est une plante cultivée surtout pour l'alimentation du bétail, et distribuée soit à l'état frais, pâturée ou fauchée, soit sèche sous forme de foin, soit sous forme déshydratée. Les manipulations nécessaires au fanage doivent être réalisées de façon délicate afin de ne pas perdre les feuilles qui représentent la meilleure part de la valeur fourragère. Le meilleur compromis qualité-quantité pour la fauche se situe au stade « apparition des bourgeons floraux ». Le pâturage peut être risqué et doit être rationné pour éviter la météorisation, un accident digestif pouvant entraîner la mort de l'animal par accumulation de gaz de fermentation dans la panse des herbivores ruminants. Pour le pâturage, la luzerne est souvent cultivée en mélange avec d'autres plantes, notamment des graminées telles que le dactyle ou le brome. La luzerne est sensible au piétinement, à l'humidité et au surpâturage. L'ensilage est difficile, mais possible surtout après un préfanage. L'enrubannage permet de la conserver dans de bonnes conditions. La déshydratation présente de nombreux avantages pour la conservation et la préservation des qualités nutritives de la plante fraîche, et pour la consommation, car les granulés ou bouchons, qui se conservent six mois sans problème, constituent un correctif azoté de la ration. En outre, en France, la luzerne déshydratée d'origine nationale peut remplacer le tourteau de soja d'importation. Mais il faut noter les odeurs très désagréables émises par les unités de déshydratation et le coût variable de l'énergie nécessaire au séchage. En France, une grosse partie de la production déshydratée provient de la région Champagne-Ardenne. La luzerne déshydratée, que ce soit en France ou même en Espagne (Aragon) par exemple, est en général séchée dans des sortes de fours (les fourrages séchés au soleil sont peu fréquents). C'est également une plante mellifère. Alimentation humaine sous forme de graines germées ou de jeunes pousses La consommation de graines germées ou de jeunes pousses vertes de luzerne est très commune dans l'alimentation biologique. De toutes les graines germées habituellement consommées par l'homme, la graine germée de luzerne est celle qui contient le plus de vitamines. Elle est très souvent proposée sous la dénomination « alfalfa » afin d'éviter que les consommateurs aient l'impression de déguster une plante fourragère. Après le germe de haricot mungo, elle est la plus consommée en France, avec le germe de lentille. Et elle est beaucoup plus facile à faire germer chez soi que le germe de haricot mungo. (Lequel nécessite des rinçages beaucoup plus fréquents). En Chine, en Russie et au Maroc les jeunes feuilles sont traditionellement consommées comme légume. Pendant la guerre civile, les espagnols en faisaient une soupe. Alimentation humaine sous forme d'extrait foliaire (EFL) L'« extrait foliaire de luzerne », parfois appelé « fromage de luzerne » est le résultat du retrait des fibres qui bloquent l'assimilation des composants contenus dans les feuilles, puis la coagulation du jus obtenu et ensuite le séchage. De la vitamine C y est parfois ajoutée en fin de process. Cet extrait foliaire permet d'apporter des protéines (l'EFL contient 55 % de protéines) et du fer chez les populations n'ayant pas accès à ceux-ci. En 2006, les ONG sont peu enclines à les utiliser. L’’Afssa indique que les extraits foliaires de luzerne pouvaient provoquer certaines allergies dû à la présence de L-Canavanine. Cet acide aminé est 4000 fois plus présent dans les haricots, les lentilles et les oignons. La luzerne est aussi cultivée pour l'extraction de la lutéïne, un colorant jaune (E161b) qui est un caroténoïde que l'on ajoute à l'alimentation des poules pour colorer les œufs et à celle des vaches pour colorer le beurre Phytothérapie En phytothérapie, elle est appréciée pour ses qualités reminéralisantes (elle contient d'importantes quantités de fer, de calcium, de magnésium et de potassium), et nutritives, mais aussi pour son action supposée antihémorragique, grâce à la vitamine K, et anti-cholestérol, grâce au coumestrol, un œstrogène végétal. Indications traditionnelles : Contre indiqués pour: Intérêt écologique et économique La luzerne est la légumineuse la plus cultivée au monde. La récolte annuelle mondiale est de 454 millions de tonnes environ (FAO 2002). Luzerne et biodiversité Le Muséum National d’Histoire Naturelle a constaté que la biodiversité hébergée par la luzerne était globalement et significativement plus importante que celle dans les autres cultures. Une étude expérimentale, menée avec le concours de scientifiques notamment du Muséum d’Histoire Naturelle, a permis l’élaboration d’un protocole de mesure et d’indicateurs de la biodiversité afin d’évaluer les effets d’une gestion différenciée de la luzerne, c’est-à-dire le maintien de bandes non-fauchées. Sur 15 sites suivis, comprenant des modalités luzernes et des modalités de grandes cultures, on a ainsi démontré que la luzerne, même quand elle est fauchée, favorise fortement la biodiversité, principalement en diversité et en richesse d’oiseaux et de papillons mais aussi en termes de maintien des abeilles. En effet, la luzerne est une des rares plantes qui fleurit après la mi-juillet, période à laquelle trouver de quoi se nourrir devient plus difficile pour les abeilles. L’effet est encore plus important dans les situations où l’on conserve des bandes de luzerne non fauchées : l’abondance de pollen et nectar y est encore plus favorable à la faune apicole, et l’on y trouve, en nombre important d’autres auxiliaires tels que les chauves-souris. Enfin, la luzerne fournit un habitat à une grande variété d’insectes et de micro-organismes et chacun sait que la vie microbienne des sols est un indicateur précieux pour les rendements agricoles ! Comme le trèfle blanc sauvage, c'est une des plantes appréciées des abeilles et bourdons du printemps à l'été, mais les cultures de luzerne sont en forte régression, en Europe notamment . Elle peut être intégrée dans les jachères et jachères apicoles (Elle alimente les abeilles, puis restitue 30 à 40 unités d'azote assimilables à la culture qui lui succède) et est parfois plantée dans les périmètres de captage d'eau pour y protéger les sols et la nappe. Inversement les producteurs de semence de luzerne ont besoin d'abeilles (dont mégachiles ), et plus encore des bourdons qui semblent être les meilleurs pollinisateurs de la luzerne. On a même cherché à sélectionner des luzernes (Medicago sativa L.) émettant plus d'hormones attractives pour les abeilles à miel (Apis mellifera L.), montrant à l'occasion que l'un des composés émis par les fleurs de luzerne (et perçus par les antennes des abeilles) les plus attractifs pour l'abeille était le Linalol, alors que deux autres (3-octanone et méthyl-salicylate étaient plutôt répulsifs, ce qui doit être pris en compte par les sélectionneurs qui voudraient rendre la luzerne plus attractive pour les abeilles domestiques). On a aussi cherché par des attractifs chimiques à encourager la nidification d'abeilles mégachiles Introduite dans l'agriculture industrielle, sous forme de culture pérenne dans un cycle d'assolement, elle peut contribuer à réduire la pollution par l'Azote des nappes ou des eaux exportées par le drainage agricole Luzerne, qualité de l'eau et intérêt agronomique De nombreux travaux, notamment menés par l’INRA montrent que la culture de la luzerne produit un effet positif sur la qualité de l’eau. La luzerne est une plante pérenne et une légumineuse, c’est-à-dire une plante qui a la particularité de capter l’azote de l’air, bien qu’elle absorbe prioritairement l’azote disponible dans le sol ; ainsi lorsqu’elle est introduite dans les successions culturales, la luzerne réduit la concentration en nitrates des eaux de drainage à l’échelle de la rotation culturale. Le retournement des luzernes n’entraîne pas de libération intempestive d’azote. En effet, un article de Perspectives Agricoles (n° 264, , Justes et al.) montre que l’incorporation de l’azote présent dans les racines et les collets (parties aériennes non récoltées) provoque d’abord une organisation de l’azote minéral du sol par les micro-organismes avant d’être progressivement reminéralisé, notamment au printemps suivant. Enfin, la luzerne est une plante rustique qui ne nécessite pratiquement aucun traitement phytosanitaire : une enquête de la Chambre d’Agriculture de la Marne démontre ainsi que la luzerne n’a quasiment pas besoin d’insecticides : 94 % des parcelles de et 97 % des parcelles de ne reçoivent aucun insecticide. De plus, la luzerne ne nécessite que peu de traitements herbicides : 72 % des parcelles de et 68 % des parcelles de n’ont reçu aucun traitement anti-dicotylédones durant l’hiver. Enfin, la luzerne ne reçoit aucun traitement fongicide, la recherche variétale ayant fait progresser efficacement la tolérance naturelle aux maladies telles que verticilliose, sclérotiniose ou anthracnose. C’est pour ces raisons que la luzerne a été , elle fait ainsi partie des seules cultures autorisées dans les 500 zones de captages prioritaires d’eau potable. La luzerne représente donc une réponse économique, écologique et moderne au défi de la qualité de l’eau. En culture pure, la luzerne occupe 33 millions d'hectares, dont 13 en Amérique du Nord (États-Unis), 8 en Amérique du Sud (Argentine), et 8 en Europe, incluant de vastes surfaces consacrées à la production de semences de luzerne (46 400 ha (114 500 acres) aux États-Unis à la fin des années 1980 selon l'AOSCA, et 21,800 ha (53,800 acres) au Canada in 1990 (AOSCA 1990) ). En France, la surface cultivée en luzerne couvre 600 000 hectares, dont 150 000 pour la déshydratation soit environ 1 100 000 tonnes en majorité sous forme de granulés. La région Champagne-Ardenne est la première région européenne pour la production de luzerne déshydratée. Selon les producteurs de luzerne cette culture est cependant en forte régression (moins 70 % de surfaces de luzerne en France en 30 ans, moins 30 % en Champagne-Ardenne depuis 2005) à cause d'importations de soja sud-américain notamment. C'est une culture qui nécessite peu d'intrants, constitue une bonne tête d'assolement pour le blé, et fournit des protéines nécessaires à l'élevage. Selon les producteurs, en culture industrielle, elle est la . En Europe, au début des années 2000, la filière luzerne déshydratée était soutenue sous forme d'une subvention à la tonne produite, dans le cadre de l'organisation commune du marché des fourrages séchés (OCM) et compte tenu de l'important déficit, 35 millions de tonnes (77 % des besoins annuels), de la communauté européenne en protéines pour l'alimentation animale, des élevages hors-sols notamment. Ce déficit étant couvert par des importations de tourteaux de soja d'Argentine, du Brésil et des États-Unis, majoritairement OGM. La suppression de cette subvention a été décidée à l’occasion du bilan de santé de la politique agricole commune de 2009 et entre en vigueur à compter de la récolte 2011 incluse. Le budget de l’OCM «fourrages séchés» sera intégré dès 2012 aux droits à paiement uniques (DPU) des exploitations bénéficiaires, soit 35,60 millions d’euros pour la France. Symbolique Calendrier républicain Dans le calendrier républicain, « Luzerne » est le nom attribué au du mois de Prairial. Voir aussi Articles connexes Anthracnose de la luzerne Glossaire de botanique Plantes utilisées en phytothérapie Liens externes La luzerne déshydratée par Coop de France déshydratation Luzerne: culture, récolte, conservation, utilisation par Mathieu Mauriès , chaîne David Forge, les Bonus. Notes et références Espèce de Fabaceae (nom vernaculaire) Légumineuse fourragère Faboideae Fleur comestible Plante utilisée en Ayurveda Plante dont le génome est séquencé
LCM-1E
Le LCM-1E est une classe d'embarcation de débarquement (Landing Craft Utility ou Landing Craft Vehicle & Personnel) de l'armada espagnole. Description Elles peuvent être mise en œuvre depuis un navire de débarquement de la Classe Galicia ou la Classe Juan Carlos I et remplacent les fabriqués aux États-Unis. Historique Ils ont également été commandés par la Royal Australian Navy, qui possède un vaisseau de la Classe Juan Carlos I, et entreront en service en 2014. Opérateurs Navires comparables Galerie de photographies Notes et références Embarcation de débarquement Bateau des années 2000 Bateau de guerre espagnol Bateau de guerre australien
Médiamorphoses (revue)
Médiamorphoses est une revue scientifique publiée par l'Institut national de l'audiovisuel (INA) et Armand Colin et consacrée à la communication. Elle s'adresse à un public spécialisé, dans les milieux scolaires et universitaires en particulier, qui s'intéresse aux médias et à l'éducation aux médias. La revue Médiamorphoses prend la suite de la revue MScope (Formation, médias, Sciences humaines) (1993-1994) et Médiascope (1992) (deux revues publiées par le CRDP de Versailles). Son dernier numéro (24) paraît en . Médiamorphoses fusionne ensuite avec la revue Médias : lire entre les lignes (ISSN 1768-0565) ; le 20 (printemps 2009) de Médias est le premier numéro à accueillir une rubrique « Médiamorphoses ». Le Comité de rédaction est composé de Martine Couchoud (INA), Hélène Duccini (Univ. Paris X), Divina Frau-Meigs (Univ. Paris III), Pascal Froissart (Univ. Paris VIII), Frédéric Lambert (Univ. Paris II), Thierry Lancien (Univ. Bordeaux III), Guy Lochard (Univ. Paris III), Éric Maigret (Univ. Paris III), Jean-Max Méjean (Univ. Paris), Jean-Michel Rodes (INA), Guillaume Soulez (Univ. Paris III), Dominique Tixier-Gallix (INA) La revue trimestrielle est dirigée par Geneviève Jacquinot-Delaunay (Univ. Paris VIII), sous le secrétariat de rédaction de Jean Ungaro (INA), et diffusée en librairie par les Armand Colin et par abonnement. Liste des numéros publiés 2001, nº 1 (« La critique de télévision ») 2001, nº 2 (« Vers un cinéma numérique ») 2001, nº 3 (« Qui a encore peur des jeux vidéo ») 2002, nº 4 (« La presse en ligne ») 2002, nº 5 (« L'autorité des images anonymes », Frédéric Lambert, dir.) 2002, nº 6 (« Quand les images rencontrent le numérique ») 2003, nº 7 (« Télévision et radio : états de la parole ») 2003, hors-série (« La télé réalité, un débat mondial ») 2003, nº 8 (« Médias people : du populaire au populisme ») 2003, nº 9 (« L'exposition, un média ») 2004, nº 10 (« Les médias à la conquête des jeunes », Divina Frau-Meigs, dir.) 2004, nº 11 (« Le sport médiatisé ») 2004, nº 12 (« Europe, la quête d'un espace médiatique ») 2005, hors-série (« Une télévision sans service public ») 2005, nº 13 (« La presse lycéenne », Laurence Corroy, dir.) 2005, nº 14 (« Peut-on psychanalyser les médias », Jean-Max Méjean, dir.) 2005, nº 15 (« Les mondes créoles dans la parole publique », Nadia Cochard & Véronique Mattio, dir.) 2006, nº 16 (« D'un média… l'autre », Gilles Delavaud & Thierry Lancien, dir.) 2006, nº 17 (« Minorités visibles », Guy Lochard, dir.) 2006, nº 18 (« Le spectateur introuvable », Gérard Leblanc, dir.) 2007, hors-série (« Les raisons d'aimer… les séries télévisées », Éric Maigret & Guillaume Soulez, dir.) 2007, nº 19 (« Rumeurs, contes et faux-semblants », Pascal Froissart, dir.) 2007, nº 20 (« Médias en miroir », Jean-Max Méjean, dir.) 2007, nº 21 (« 2.0 ? Culture numérique, cultures expressives », Laurence Allard & Olivier Blondeau, dir.) 2008, nº 22 (« Les jeux vidéo, un "bien" culturel », Sébastien Genvo, dir.) 2008, 23 (« La radio : paroles données, paroles à prendre », Jean-Jacques Cheval, dir.) 2008, 24 (« Faut-il encore former les journalistes ? », Frédéric Lambert et Camille Laville, dir.) Voir aussi Article connexe Sciences de l'information et de la communication Liens externes Presse consacrée aux médias Thématique radio dans l'art et la culture Presse trimestrielle en France Sciences de l'information et de la communication
Sohn Pokee
Sohn Pokee (손보기) (Sohn, Bo-gi) (1922 - 2010) (Sohn, Bo-gi) est un préhistorien coréen. Il est l'auteur de recherches sur la Préhistoire de la Corée et sur l'histoire de la période Joseon. Biographie Après avoir obtenu son diplôme de la Hwimun Gobo (Whimoon Middle School) en 1940 et du Département de littérature du Yeonhee College en 1943, il est diplômé du Département d'histoire de l'Université nationale de Séoul. En 1964, il a obtenu son doctorat en histoire nationale de l'Université de Californie. Depuis 1964, il a été professeur à l'Université Yonsei, directeur du musée, directeur du College of Literature et directeur du Hanbul Culture Research Institute, et a pris sa retraite en 1987. Après sa démission, il a créé le Korean Teacher Culture Research Institute, et il s'est intéressé à la culture préhistorique. Depuis 1992, il a commencé comme professeur invité à l'Université de Dankook, et a été professeur titulaire, en tant que directeur du Korean Folklore Research Institute et du Seokju Seon Memorial Museum. Le , à 19 heures, à l'âge de 88 ans, il est décédé de vieillesse. Carrière Sohn Pokee a effectué des recherches sur le système politique de la dynastie Joseon lorsqu'il a orienté sa carrière vers les recherches préhistoriques, et plus que tout sur la Préhistoire de la Corée. Les premières découvertes significatives sur le Paléolithique coréen datent de 1964 avec le site de Seokjangni (Seokjang-ri, commune de Gongju, Chungcheongbuk-do) où le Professeur Sohn se trouve être le pionnier des recherches sur le Paléolithique en Corée. Il y effectue les découvertes majeurs qui fondent ce domaine de la recherche préhistorique du pays : des outils taillés du Paléolithique dont quelques bifaces. Il poursuit ensuite cette enquête, à partir de 1974, sur un site du Chungcheongbuk-do : la grotte de Jeommal (commune de Jecheon) qui atteste, par ses restes fauniques, d'une présence humaine au Paléolithique ancien (env. ). Invité en France par le Professeur Henri de Lumley en 1976, à l'occasion du congrès de l'IUSPP, il organise une collaboration scientifique encore très active aujourd'hui. Avec lui, des recherches modernes et interdisciplinaires se mettent en place. Il découvre, à partir de 1981, dans l'abri-sous-roche de Sangsi (commune de Danyang) occupé par Homo sapiens au Paléolithique supérieur, les plus anciens restes humains fossiles connus en Corée (en 2011). De 1983 à 1985, il met au jour, dans la grotte de Geum-gul (commune de Danyang), une industrie lithique abondante datant du Paléolithique ancien associée à une faune de grands mammifères quaternaires. C'est, par sa richesse, un site de référence pour le Paléolithique coréen. Ses découvertes sur le site de Seokjangni dans les années 1960 ont apporté la preuve de l'ancienneté de l'occupation de l'espace coréen par des hommes. L'un de ces premiers bifaces découverts sur le site de Seokjangni était en porphyre et daté du Paléolithique moyen. Publications . Références Voir aussi Bibliographie . Revue : : Corée du Sud. L'essor de l'archéologie Paléolithique, Amélie Vialet (UMR7194-MNHN-UPVD) et Sujin Kong (Korea-France Institute of Prehistory). Liens externes Préhistoire de la Corée Préhistorien coréen
Dinéault
Dinéault (en breton : ) est une commune française du département du Finistère, en région Bretagne. Géographie Situation Dinéault est située à quelques kilomètres au nord-ouest de Châteaulin et à l'entrée de la presqu'île de Crozon. Le bourg de Dinéault, en breton Dineol, se niche sur les hauteurs qui dominent les méandres de l'Aulne maritime et l'un des sommets de la Bretagne, le Ménez Hom (330 m d'altitude) se trouve dans la partie occidentale du finage communal. Relief et hydrographie Le finage de Dinéault est très vallonné, les altitudes allant du niveau de la mer au sommet du Ménez Hom situé à d'altitude à l'ouest du territoire communal (malgré la modestie de l'altitude, en raison de la proximité de la mer, cette partie de la commune présente des aspects presque montagnards) ; le Ménez Bras, à l'est de la commune, s'élève à (ce qui a permis l'implantation de 4 éoliennes, dont la première installée dans le Finistère en 1999) ; le bourg est vers d'altitude. Les pentes sont souvent fortes, les petits affluents de rive gauche de l'Aulne maritime, à pente forte, creusent leur vallée dans le plateau, surtout dans leur partie aval proche de leur confluence avec le fleuve côtier, notamment de l'est vers l'ouest le ruisseau de Rozarnou, le Roudou Hir et le Garvan et ses affluents (le Garvan sert de limite communale avec Trégarvan dans sa partie aval, y compris au niveau de l'anse du Garvan), mais aussi plusieurs autres d'importance très modeste. Tous ont leur source sur le territoire communal, dont la pente générale est orientée vers le nord en direction de l'Aulne maritime. L'Aulne maritime, en fait une ria, limite à l'est et surtout au nord la commune. Son tracé dessine peu après son entrée en limite du territoire communal un grand méandre très accentué, le méandre de Rosconnec, dont la rive convexe, en pente douce côté ouest (la pente est plus accentuée côté est) se prolonge dans le lit majeur par des marais maritimes assez étendus ; en continuant vers l'aval, le lobe de rive concave du méandre de Rozarnou est par contre peu accentué et, à cet endroit, le lit mineur de l'Aulne longe directement le territoire communal ; en continuant vers l'aval, le cours de l'Aulne maritime devient plus rectiligne, orienté est-ouest, jusqu'à l'anse du Garvan qui marque sa sortie de la commune. Les pentes fortes de rive gauche de l'Aulne maritime sont restées boisées (d'amont en aval, le bois du Chap, le bois de Trévoazec, le bois de Rozarnou sont les principaux d'entre eux), de même qu'une partie des pentes sud et est du Ménez Hom, où la lande occupe aussi des espaces importants. Un très ancien cours de l'Aulne traverse le territoire communal, rejoignant la vallée de l'Aber. Géologie « Des couches d'hématite brune et rouge se montrent au milieu des terrains silurien et surtout dévonien, notamment dans les communes de Landévennec, Argol, Trégarvan, Dinéault, Rosnoën ; quelques-unes peuvent être suivies sur plusieurs kilomètres. L'épaisseur, quelquefois très grande, est très variable, comme la qualité du minerai, qui passe graduellement de l'hématite brune fibreuse la plus riche au grès simplement coloré. On trouve les traces d'anciennes exploitations en une foule de points, ainsi que des scories anciennes, mais on n'a pas conservé le souvenir de ces travaux très anciens ». Des affleurements de dolérite sont visibles aussi à Dinéault, matérialisant une vaste cicatrice entre des terrains de l'ordovicien supérieur et du silurien, courant de Crozon à Dinéault. Des schistes et quartzites dits « de Plougastel » affleurent également, mais les points les plus élevés sont généralement constitués de grès armoricain, une roche très résistante à l'érosion. Transports Même si la RD 887 (ancienne route nationale 787), l'un des deux axes routiers principaux permettant d'accéder à la presqu'île de Crozon, traverse la partie sud de la commune, la majeure partie du territoire communal n'est desservi que par des routes secondaires étroites, sinueuses et pentues qui font de Dinéault un territoire enclavé, même si la route départementale 60 dessert le bourg et continue ensuite en direction de Trégarvan. L'Aulne maritime a constitué un prolongement du canal de Nantes à Brest, mais seul un port très sommaire, au lieu-dit « Le Passage » (qui, comme son nom l'indique, a longtemps été un lieu de franchissement de l'Aulne en direction de Rosnoën grâce à un bac dont les tarifs fixés en 1853 par un décret impérial sont connus) a desservi Dinéault en raison de la topographie des lieux. Le lieu-dit Le Passage entre Rosnoën et Dinéault se nommait en breton , le nom provenait du breton (« passage ») et de saint Guinal, dont la chapelle éponyme se trouvait en haut de la côte menant à Dinéault. Ce fut longtemps un axe de passage important reliant Sainte-Marie-du-Ménez-Hom au Léon, emprunté entre autres par les marchands se rendant aux foires. Une cale fut construite en 1858 pour faciliter le passage. Ce fut alors un point de départ possible pour les excursions du Ménez Hom. Habitat Le paysage agraire traditionnel est celui du bocage avec un habitat rural dispersé en écarts formés de hameaux et fermes isolées. Le bourg, traditionnellement de faible importance, a grossi ces dernières années en raison de la création de lotissements, notamment la "Cité du Garvan" à l'est du bourg en raison de la proximité de la ville de Châteaulin, située juste à l'est de la commune, et de l'implantation à sa limite sud de l'École de gendarmerie de Châteaulin à Ty Vougeret. Néanmoins la commune a conservé pour l'essentiel son caractère rural traditionnel, échappant à la périurbanisation et au mitage des campagnes. La rive de l'Aulne est restée inhabitée, en raison des fortes pentes et de l'absence de port ; de même pour les flancs du Ménez Hom en raison de l'altitude. Écologie Dinéault fait partie du parc naturel régional d'Armorique. Dinéault a été classée en 2004 dans un programme LIFE-Nature "Conservation du Phragmite aquatique en Bretagne", programme renouvelé depuis, notamment pour quatre années en 2017, qui apporte son aide financière pour aider à la protection de la biodiversité. À Dinéault, il s'agit en l'occurrence des 55 hectares du site de Rosconnec et de ses roselières, qui forme une ZNIEFF. Désormais les roselières pourront être entretenues, car elles servent d'étape et de cantine sur le chemin migratoire d'une petite fauvette, le phragmite aquatique, qui part des grands marais de Pologne et d'Ukraine vers l'Afrique. Climat Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressortit au type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février. Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après. Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Segal S A », sur la commune de Saint-Ségal, mise en service en 1985 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanvéoc », sur la commune de Lanvéoc, mise en service en 1948 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000, à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020. Urbanisme Typologie Dinéault est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de . La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des , ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit. Occupation des sols Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC). Toponymie Le nom de la localité est attesté sous les formes Dineule au , Dineult en 1400, Dineaull en 1405, Dineul en 1460, Dyneaul en 1516, Dineaul en 1536, Dyneaul en 1574, Dinol en 1579, Dineol en 1636 et enfin Dineault en 1779. Le nom vient du breton « » (colline fortifiée) et de « » (soleil). Le nom breton de la localité est Dineol. Histoire Préhistoire Selon Benjamin Girard qui écrit en 1889 la commune de Dinéault « conserve encore quelques monuments mégalithiques, notamment plusieurs dolmens, et un menhir conservé dans une enceinte retranchée, à Kérédan. Près de ce monument on a découvert un souterrain, composé d'une galerie de 8 m de longueur sur 1,5 m de hauteur, et de deux grottes de dimension inégales, placées aux extrémités de cette galerie avec laquelle elles communiquent par d'étroites portes cintrées ». Un autre souterrain existe à Ty-ar-Gall ; il s'agissait probablement de sépultures. La déesse Brigit [Brigitte] En 1913, une petite tête en bronze d'une déesse casquée celto-romane, fut découverte par un agriculteur, Jean Labat, sur le flanc oriental du Ménez Hom à Kerguilly en Dinéault dans une lande nommée Gorred-ar-C'hoad à 3,2 km du sommet. Vers 1928, le même agriculteur, reprenant ses recherches, trouva dans une cavité le reste du corps, revêtu d'une longue robe à plis, les bras nus avec une sorte de grand collier autour du cou et portant des sandales. Un casque, bien que de type celtique, portait la figuration des trous de visée caractéristiques de modèle grec à la mode dans l'Empire romain jusqu'au milieu du , ainsi qu’un très long cimier (brisé) destiné à porter des plumes s'y trouvaient également, la statue mesurant au total 70 centimètres. Sans doute portait-elle une lance. La forme de son visage et l'oie sur le casque montrent des influences celtiques. On l'a comparée à Athéna, Minerve, Sequana et même aux représentations de la Vierge. Elle a été acquise en 1972 par le musée de Bretagne à Rennes. On la date probablement de la seconde moitié du . Une copie de la statue se trouve dans le hall de la mairie de Dinéault. Cette statue a été assimilée par René Sanquer et Donatien Laurent à la déesse celte Brigitte (ou Brigit, ou Belisama, ou Brigantia, ou Berhet, ou Berc'hed), déesse universelle des Celtes dans les textes irlandais du début du Moyen Âge. Le nom proviendrait de la racine celtique brigo- signifiant « force, puissance, vigueur », qui ressemble phonétiquement à une autre racine celtique briga « colline, mont », puis « forteresse » qu'on retrouve souvent en toponymie. Une voie romaine venant de Vorganium passait par la chapelle de Lospars en Châteaulin, Dinéault, 2,4 km au sud d'Argol, Crozon et la chaussée de l'anse du Kerloc'h pour parvenir à Camaret. Moyen Âge Au , la paroisse de Dinéault, nommée « plebs nomine Dineule », fut donnée à l'abbaye de Landévennec, par une certaine Iunargant, femme de sang royal. En 1448, Dinéault comptait huit terres nobles (Kervern, Trefgoazec, Kergoët, Lézaff, Kerdazoët, Kerméno, Tréviec, Kermellec), le double en 1536, avec Kervennic, Penfrat, Kermeur, Kerguern, Kerfregan, le Rest, Kergano, Rozarnou, Kerneurhel en plus. Tous ces manoirs ont disparu de nos jours. La seigneurie de Rosarnou appartenait à la fin du à la maison de Kersauson. En 1535, Raoul de Kersauson est le donateur du vitrail de la chapelle Saint-Exupère de Dinéault. Époque moderne La famille de Trégoazec, seigneur du dit lieu, était présente aux réformations et montres de l'évêché de Cornouaille entre 1448 et 1562 ; elle fut reconnue d'ancienne extraction noble depuis au moins 7 générations lors de la réformation de la noblesse de 1670. La famille de Penfeunteniou (Cheffontaines) était entre autres seigneur de Rosarnou au . Cette commune est connue pour liés à la révolte des Bonnets rouges en 1675. La « maladie de Brest » (le typhus) gagna en février 1758 la presqu'île de Crozon et dans les premiers jours de mars se répandit dans la subdélégation du Faou. « Le 19 mars il a déjà envahi Ploumodiern, Ploéven, Plounévez-Porzay, Locronan, Saint-Nic, Dinéaud [Dinéault]. Le chirurgien envoyé dans cette région compte déjà 73 morts et 100 malades à Plounévez-Porzay, 117 morts et 127 malades à Ploumodiern, 35 morts à Ploéven ». En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Dinaul [Dinéault] de fournir 29 hommes et de payer 190 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne ». Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Dinéault en 1778 : Révolution française Un décret de l'Assemblée nationale en date du rattache en tant que succursale la paroisse de Dinéault à celle de Cast. Nicolas Moreau, né en 1764 à Dinéault, prêtre insermenté, fut déporté à l'île d'Aix en 1794, fut recteur d'Argol entre 1802 et 1814, avant de devenir recteur de Coray où il mourut le . Jean-Étienne Riou, né à Dinéault le et où il fut vicaire entre 1764 et 1773 avant de devenir recteur de Lababan, fut prêtre réfractaire ; il fut guillotiné à Quimper le 27 ventôse an II (). Son frère Jean Denis Riou émigra en mars 1793 en Espagne dans le diocèse de Cordoue. Le A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Dinéault en 1843 : Un ancien passage empierré permettant de traverser l'Aulne maritime au lieu-dit "Meilh dour" ("Moulin à eau"), reliant Dinéault à Saint-Ségal et permettant notamment de se rendre au pardon de Saint-Sébastien (en Saint-Ségal) le 24 juillet, est visible lors des grandes marées basses. Le passage n'était pas sans risques ; un naufrage, provoqué peut-être par un mascaret, coûta la vie à 11 personnes en 1757. En 1852, J.-M.-P.-A. Limon indique que les habitants de Dinéault coupent tous les ans, conformément aux décisions du conseil municipal les « herbes marines » (goémon). 16 moulins sont localisés sur le cadastre de 1848, dont 12 sur le Garvan (Cosquer, Kerveur, Veyer, Lézaff, Treffiec, Ty Voënnec, le Stir, Kernevez, Kergoat, Roscoat, Coz Milin, Rouistin), un sur un affluent du Garvan (moulin de Dourvénez), un sur un affluent de l´Aulne (Roudouhir) et deux sur des affluents de la rivière de l´Aulne (Moulin d´Eau, Rozarnou. Le le journal La Presse écrit que la dysenterie s'est déclarée, il y a environ quinze jours, dans les communes de Quéménéven, Cast, Dinéault et Ploéven. « Il y a eu malheureusement déjà une quarantaine de décès; et soixante-dix ou quatre-vingts personnes sont encore malades ». Le transport maritime de passagers à travers la Rade de Brest se développe, car, à la belle saison, il permettait d'éviter de longs déplacements sur des routes souvent de mauvaise qualité. Le la compagnie Bouët inaugure un service régulier de passagers reliant Brest à Port-Launay avec escales à Lanvéoc, Landévennec et Dinéault. Pendant le Second Empire plusieurs compagnies concurrentes desservent depuis Brest les différents ports de la presqu'île de Crozon. En 1894 est fondée la "Société anonyme des Vapeurs Brestois" qui organise des sorties dominicales vers Le Fret, Roscanvel, Camaret, . Le chemin de grande communication n°26 (actuel RD 60) allant de Châteaulin à Crozon via Dinéault et Trégarvan est classé en 1868 ; la construction d'un pont sur le Garvan permet d'éviter la difficulté et le danger même que représentait la traversée de la grève. L'aménagement du chemin de grande communication n°47 (actuel RD 47) allant du Faou à Douarnenez via un bac entre Rosnoën et Dinéault et traversant les communes de Plomodiern, Ploéven et Plonévez-Porzay commence en 1871. Cet axe au tracé difficile notamment en raison de la montagne du Ménez Hom traverse la commune de Dinéault sur mètres. L'école publique de filles (actuelle salle polyvalente) est construite en 1873 par l'architecte Jules Boyer ; l'école publique des garçons est achevée en 1886 par l'architecte Armand Gassis (actuelle école publique) : l'école privée Sainte-Anne est construite à la fin du . En 1873 l'établissement d'un octroi dans la commune de Dinéault est autorisé. En octobre 1873 des loups ont tué cinq moutons aux environs de Châteaulin ; un agriculteur de Dinéault a tué 5 loups en six mois. Le Le Petit Journal écrit : « Un loup enragé vient d'être signalé comme parcourant la campagne (...). Dans une ferme, en face du Ménez-Bras, il a littéralement dévoré la tête d'un enfant, déchiré ensuite un second enfant d'une douzaine d'années, dans une ferme sise un peu plus haut ; quatre personnes ont été horriblement abîmées, entr'autres une jeune fille de 22 anset un petit garçon qui est mort quelques heurs après. Plus de dix personnes auraient été atteintes.Cette horrible bête a fait, en outre, une masse de victimes sur la race animale, aussi la panique était-elle indescriptible à la foire [de Châteaulin]. Le terrible carnassier a été abattu par un agriculteur de Dinéault, qui l'avait surpris au moment où il était en train d'attaquer le chien, à l'attache dans sa cour ». Une épidémie de choléra fit 6 morts à Dinéault en mars 1886. En octobre 1894 deux douaniers partis en canot du port de Dinéault disparut en rade de Brest. Le journal La Croix indique que les catholiques ont remporté les élections municipales de Dinéault en 1897. Le La Belle Époque En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par Mgr Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Dinéault, l'abbé Berthou, déclare : « Depuis six ans que je suis recteur de Dinéault, je n'ai rencontré que deux ou trois enfants qui aient appris le catéchisme français ; le fils de l'instituteur et les deux nièces de l'institutrice ». Il ajoute : « Je ne sais pas si sur une population de habitants, on rencontrerait 100 personnes capables de comprendre les instructions françaises ». Le plus de 500 convives assistèrent dans le village de Kervavill en Dinéault au banquet du double mariage de deux sœurs Marie-Anne et Anne-Marie Hélias avec respectivement Yves Le Gall, de Dinéault (mais né à Rosnoën) et Yves Hervé Le Quéau, frère du maire de Saint-Coulitz. Le des biens ayant appartenu à la fabrique de Dinéault furent vendus aux enchères publiques à Quimper, ce qui suscita des protestations, notamment de Mgr Duparc, menaçant d'excommunication les acheteurs. Un décret en date du autorisa la création, dans la commune de Dinéault, d'un bureau de bienfaisance dont la dotation fut constituée au moyen des biens ayant appartenu à la fabrique de l'église et mis sous séquestre à la suite de la Querelle des Inventaires. La Première Guerre mondiale Le monument aux morts de Dinéault porte les noms de 119 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 7 au moins sont des marins disparus en mer ; 4 au moins sont morts en Belgique : Guillaume Fouron le à Pervyse, Yves Gabriel Miossec est mort dans les combats de Maissin dès le , Hervé Miossec est mort le à Nieuport et Hervé Sibiril dans ce même pays le à Oostvleteren ; Gabriel Miossec, soldat au 6e régiment d'infanterie coloniale, est disparu le à Achibaba (Turquie) ; François Guénolé est mort de maladie contractée en service (probablement la grippe espagnole) le à Salonique (Grèce) ; la plupart des autres sont morts sur le sol français. L'Entre-deux-guerres La Seconde Guerre mondiale Guillaume Denniélou, matelot chauffeur à bord du patrouilleur auxiliaire Sergent Gouarne, est mort en mer le lors du naufrage de celui-ci, coulé par un sous-marin allemand. L'« Association sportive dineaultaise » (pratique du football, de l'athlétisme et de la natation) est déclarée en sous-préfecture de Châteaulin le ; elle a son siège à l'école libre de garçons. Politique et administration Liste des maires |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Jumelages Démographie Monuments et patrimoine bâti Monuments L'église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine du , restaurée au . La chapelle Saint-Exupère ou Saint-Exuper ( en breton) au lieu-dit Loguispar, reconstruite en 1892-1893 tout en conservant de la chapelle antérieure le clocher et la façade datant de 1669. Le vitrail "Vierge à l'Enfant entourée de sainte Marie-Madeleine, de saint Paterne et du donateur Raoul de Kersauson, seigneur de Coëtloguer et de Rosarnou", datant de 1535 et provenant de l'ancienne chapelle Saint-Exupère de Dinéault, fut acquis en 1896 par la "Société Archéologique du Finistère" à qui il fut vendu pour financer la reconstruction de la chapelle. En 1999, Dinéault a accueilli la première éolienne installée en Finistère, sur le site de Ménez-Braz. Celle-ci a été partiellement détruite par une tempête le 8 février 2016. Le parc éolien de Dinéault compte actuellement quatre éoliennes. En 1913, un agriculteur de la commune découvrit la tête d'une statue gallo-romaine en bronze alors qu'il défrichait un champ, à Kerguilly (en Dinéault), au lieu-dit Gorre Arc'hoad. Le casque, de type celtique, présente des caractéristiques du modèle grec, et la base du cimier représente un oiseau prenant son vol (peut-être une oie sauvage). Après la Première Guerre mondiale, ce cultivateur entreprit de vérifier si le reste de la statue ne se trouvait pas sur le lieu de sa première découverte. Il trouva alors, dans une cavité creusée dans le sol le corps d'un personnage féminin qui aurait mesuré environ 70 cm, vêtu d'une longue robe à plis sans ceinture, ainsi que deux bras nus encore en place et des pieds chaussés de sandales. Le corps de la statue était malheureusement en mauvais état et se détériora encore davantage pendant la Seconde Guerre mondiale lorsque celle-ci fut enfouie à nouveau pour échapper à la récupération des métaux non ferreux. Le corps ne put finalement être conservé. La statue fut acquise en 1972 par le musée de Bretagne (à Rennes) où elle est toujours exposée. Datée de la seconde moitié du , elle fut surnommée la « Brigitte du Ménez Hom » ou la « déesse du Ménez-Hom » par les archéologues. Une copie se trouve dans le hall de la mairie. Le patrimoine rural bâti Un inventaire du patrimoine architectural bâti de Dinéault a été effectué entre 1968 et 1972. La commune se distingue par la qualité de ses paysages dont l´Aulne maritime et surtout le Ménez Hom, site classé depuis 2004, « en raison de ses caractères pittoresque et légendaire » et par son patrimoine bâti : en dehors du bourg (exclu de l'enquête) 74 maisons ou écarts ont été répertoriés dont 10 ont fait l'objet d'une présentation détaillée : les anciennes fermes Lézaff, Ty Bianet, Ty Voënnec, Keralliou, Kélécun, Trévoazec et les écarts ou hameaux de Kerbastard, Kerjean, Kermoguen et Rosconnec. Événements Le Passage, site naturel au bord de l'Aulne, accueille le festival de jazz Ménez-Hom Jazz et Découvertes le dernier week-end de juin avec l'aide des associations locales et la municipalité. Littérature « La mère qui pleurait trop son fils », un conte recueilli auprès d'un vieux sonneur de biniou en 1887 à Dinéault par Anatole Le Braz se trouve dans La légende de la mort chez les Bretons armoricains. Personnalités liées à la commune Amiral Te'Oar (Amiral Tu Sais), surnom breton du patron de la seule gabarre du « port » du Treiz. Édouard Le Jeune, ancien résistant, maire de Dinéault entre 1951 et 1989, sénateur à deux reprises, en tout pendant 27 ans. Hervé-Marie Le Cléac'h, SS.CC, 1915- 2012. Ancien évêque émérite de Taiohae ou Tefenuaenata, Polynésie française. Notes et références Notes Références Voir aussi Liens externes Site officiel Dineault Aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin
Mustafa Abdülhalik Renda
(né le à Ioannina, province d'Épire mort le à Istanbul, province d'Istanbul) est un homme politique turc. Biographie Références Liens externes Naissance en novembre 1881 Naissance à Ioannina Décès en novembre 1957 Décès à Istanbul Militaire turc Député à la Grande Assemblée nationale de Turquie Personnalité du Parti républicain du peuple (Turquie) Président de la Grande Assemblée nationale de Turquie Président de la Turquie
Przyborów (Grande-Pologne)
Przyborów est une localité polonaise de la gmina rurale de Władysławów, située dans le powiat de Turek en voïvodie de Grande-Pologne. Elle se trouve à environ 10 kilomètres au nord de la ville de Turek et 111 km à l'est de Poznań, la capitale régionale. Géographie Notes et références Village dans la voïvodie de Grande-Pologne Powiat de Turek
Cyril Rool
Cyril Rool, né le à Pertuis, est un footballeur professionnel français. Il évoluait au milieu de terrain ou comme arrière gauche. Réputé pour son jeu rugueux, il dispute 353 rencontres de championnat de France au cours desquelles il récolte 16 cartons rouges et 156 cartons jaunes (27 cartons rouges et 187 cartons jaunes toutes compétitions confondues). Il a notamment été surnommé « l'Antéchrist » par le quotidien sportif espagnol As en 2009. Il est désormais agent de joueurs. Biographie Au SC Bastia, Cyril Rool fait ses premières classes en première division aux côtés de joueurs comme Laurent Casanova, Bruno Rodriguez, Franck Jurietti, Jean-Jacques Eydelie. Il dispute son premier match en D1 le (Metz - Bastia, 1-2), et reçoit le premier carton rouge de sa carrière professionnelle à la suite d'un coup de pied donné à Laurent Croci. En février 1996, une bagarre avec le milieu du RC Lens Marc-Vivien Foé conduit à l'expulsion des deux hommes qui finissent de régler leurs comptes dans les couloirs menant aux vestiaires. Ils joueront plus tard ensemble sous les couleurs du RC Lens. Recruté par le RC Lens en 1998, il participe à la Ligue des champions. Il prend notamment part à la victoire du club à Wembley contre Arsenal le 26 novembre 1998. À cette occasion, il s'est montré décisif en provoquant l’expulsion de l’international anglais Ray Parlour, lequel était déjà averti, à la suite d'une altercation avec lui. Il gagne son seul trophée avec Lens en 1999 : La Coupe de la Ligue. Fin 1999, il est exclu face à l'ES Troyes AC : il quitte le terrain en adressant des bras d'honneur et un crachat au public champenois. À l'été 2001, il est prêté par le RC Lens à l’Olympique de Marseille, qui vient juste d’enregistrer le retour de Bernard Tapie. . Il y passe la fin de saison, avant de retourner dans le Nord. En 2004-2005, Cyril Rool signe aux Girondins de Bordeaux, où il retrouve son ex-coéquipier Franck Jurietti. Il ne reste toutefois qu’une saison, puisque dès l’année suivante il s’engage avec l’OGC Nice de Frédéric Antonetti. En septembre 2006, le match entre l'AS Nancy-Lorraine et l'OGC Nice se termine dans la confusion. Vraisemblablement insulté, il tente de se faire justice à l’entrée du tunnel, provoquant une bagarre générale. En novembre 2006, il s'en prend à son propre public qui l'avait sifflé. Assagi par la suite, il endosse le rôle de capitaine du club en l'absence d'Olivier Echouafni. Expulsé par l'arbitre à l'occasion du match disputé à Lyon contre Olympique lyonnais en 2008 lors duquel plusieurs erreurs d'arbitrages ont été constatées, il déclare : « C'est plutôt l'arbitre qui aurait dû être expulsé au vu de son match ! ». Durant l'été 2009, il rejoint l'Olympique de Marseille pour deux saisons. L'OGC Nice l'a libéré en échange d'une petite indemnité pour services rendus. Il est notamment le remplaçant de Taye Taiwo lorsque celui-ci part à la Coupe d'Afrique des nations début 2010. Il retrouve la Ligue des champions, onze ans après sa dernière participation à cette compétition. Il ne dispute finalement que deux nouvelles rencontres sous les couleurs phocéennes. Replacé à gauche, Gabriel Heinze est un titulaire indiscutable dans l'équipe de Didier Deschamps. Malgré tout, Rool enrichit son palmarès d'un championnat de France. Le , le site officiel de l'Olympique de Marseille annonce que Rool résilie son contrat et quitte le club après avoir très peu joué. Il termine sur ce départ sa carrière professionnelle. En 2022, le magazine So Foot le classe dans le top 1000 des meilleurs joueurs du championnat de France, à la place en compagnie de Cyril Jeunechamp. Carrière Dernière mise à jour le 28 juin 2010 Palmarès Cyril Rool remporte son premier titre sous le maillot du SC Bastia, avec la Coupe Intertoto en 1997. Il joue trois finales de Coupe de la Ligue pendant sa carrière, remportant la compétition une seule fois en 1999 sous les couleurs du RC Lens et s'inclinant lors des éditions 1995 avec le SCB et 2006 avec l'OGC Nice. Mais c'est avec l'Olympique de Marseille, qu'il remporte son titre le plus prestigieux en étant Champion de France en 2010. Références Liens externes Naissance en avril 1975 Naissance à Pertuis (Vaucluse) Footballeur français Joueur du Sporting Club de Bastia Joueur du Racing Club de Lens Joueur de l'Olympique de Marseille Joueur de l'AS Monaco Joueur des Girondins de Bordeaux Joueur de l'OGC Nice
Bad Bibra
Bad Bibra est une ville de Saxe-Anhalt en Allemagne. Ville en Saxe-Anhalt
Kate Gynther
Kate Gynther, née le à Brisbane, est une joueuse australienne de water-polo. Elle est la demi-sœur de Melissa et Rebecca Rippon, elles aussi joueuses de water-polo. Palmarès Jeux olympiques d'été de 2012 à Londres médaille de bronze au tournoi olympique Jeux olympiques d'été de 2008 à Pékin médaille de bronze au tournoi olympique Liens externes Naissance à Brisbane Joueuse australienne de water-polo Naissance en juillet 1982 Joueuse de water-polo aux Jeux olympiques d'été de 2004 Joueuse de water-polo aux Jeux olympiques d'été de 2008 Joueuse de water-polo aux Jeux olympiques d'été de 2012 Médaillée de bronze olympique australienne
72
سنة 72 م (بالأرقام الرومانية: LXXII) كانت سنة كبيسة تبدأ يوم الأربعاء (الرابط يظهر نموذج الجدول الزمني الكامل للسنة) من التقويم اليولياني. بدأت تسمية السنة ب72 منذ العصور الوسطى المبكرة، عندما أصبح تقويم أنو دوميني هو الأسلوب السائد في أوروبا لتسمية السنوات. أحداث بدء حصار متسادا والذي استمر إلى 73. وفيات توما كهنوت هندي مراجع تقويم ميلادي
Commune (Chili)
La commune au Chili est la plus petite subdivision administrative du pays et peut contenir des villes, des villages, des hameaux aussi bien que des aires rurales. Dans les zones très peuplées comme certaines villes, il peut ne pas y avoir de distinction entre la ville et la commune qui la contient. Dans les régions peu peuplées, une commune peut contenir des zones rurales ainsi que plusieurs zones habitées qui peuvent aller de simples hameaux à des villes. Chaque commune est administrée par un groupe élu directement ou par la municipalité (municipalidad), composée d'un maire (alcalde) et d'un conseil (concejales), pour une période de quatre ans. Selon la législation chilienne, une seule municipalité peut administrer une ou plusieurs communes. Actuellement, il n'y a qu'une seule municipalité qui est dans ce cas. Les 346 communes du Chili sont regroupées en 53 provinces, qui sont eux-mêmes regroupées en 15 régions. Liste des communes par région et province Traditionnellement, les régions du Chili sont énumérées dans l'ordre géographique en commençant par le nord de la région, mais en laissant la Région métropolitaine de Santiago à la fin. La liste suivante adopte ce schéma avec les provinces à l'intérieur de chaque région, et les communes classées dans chaque province. Notes et références Source Voir aussi Articles connexes Subdivision du Chili Provinces du Chili Régions du Chili Villes du Chili Constitution chilienne de 1980
École polytechnique de Thiès
LÉcole polytechnique de Thiès, connue sous le sigle EPT, est une grande école d'ingénieurs implantée au Sénégal. Créée en 1973 par Léopold Sédar Senghor, elle forme des ingénieurs en Afrique de l'Ouest dans les domaines du génie civil, du génie électromécanique (avec une filière aéronautique) et du génie informatique et télécommunications. Elle est dotée d'une personnalité juridique, d'une autonomie administrative et financière et est directement rattachée au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Elle est membre de la Conférence internationale des formations d’ingénieurs et techniciens d’expression française (CITEF) et est accréditée par l'ANAQ-SUP. Implantation, infrastructure et équipements L’école est située à Thiès (environ de Dakar), sur un terrain de plus de quatre cents hectares. Son campus comporte les locaux d’enseignement, d’exploitation et de gestion, de même que les logements à l’usage du corps enseignant et des élèves-ingénieurs. Historique L'école polytechnique de Thiès, établissement public à vocation internationale, est sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Le développement de l’École polytechnique de Thiès se résume en cinq étapes. Le , le président du Sénégal Léopold Sédar Senghor décrète la création de l’École polytechnique de Thiès (EPT). L’École polytechnique de Montréal en accepte le parrainage au cours de son implantation progressive. L’EPT fut placée sous la tutelle du ministère des Forces armées. En octobre 1991, l’EPT fut rattachée au ministère de l’éducation nationale et rattachée à l’université de Dakar le . En 1994, elle fusionna avec la division industrielle de l’ENSUT et la section technique industrielle de l’ENSETP pour former l’École supérieure polytechnique (ESP) de l’UCAD comprenant le centre de Dakar et celui de Thiès. En 2007, l’EPT, ex-ESP centre de Thiès, est rattachée à la nouvelle Université de Thiès. Depuis 2009, elle est détachée de l’université de Thiès pour devenir autonome sous la tutelle directe du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Missions Le décret de création de l’EPT assigne à celle-ci quatre missions fondamentales : former tant sur le plan théorique que pratique des Ingénieurs de conception (DIC) ; assurer des formations et mener des activités de recherches en vue de préparer directement aux fonctions d’encadrement dans : la production des biens et des services, La recherche ; organiser des enseignements et des activités de recherches visant au perfectionnement permanent, à l’adaptation et à la participation à l’évolution scientifique et technologique ; mener des activités d’expertises pour des organisations publiques et privées. Chiffres (en 2014) L'école accueille en 2014 , dont 625 en génie civil, 585 en génie électromécanique et quinze en informatique et télécommunications. Elle forme également supérieurs (ESP), dont 418 en génie civil et 49 en génie électromécanique. Quinze nationalités sont représentées parmi les élèves. Organisation des études La durée des études est de cinq ans, dont deux ans pour le tronc commun et trois ans de spécialisation. En plus de la formation scientifique et technique, plusieurs cours sont dispensés : finance, technique d’expression, gestion des projets, économie, gestion, administration des entreprises, etc. Sur le plan de la formation, l’EPT comporte trois départements. Département Tronc commun mathématiques : analyse, algèbre linéaire, analyse vectorielle, analyse numérique, analyse statistique et probabilité, dénombrement, complément de mathématiques, recherche opérationnelle, calcul différentiel et intégral, équations différentielles, économie….. sciences fondamentales et appliquées : physique, chimie de l’ingénieur, mécanique dynamique, mécanique statique, mécanique des fluides, mécanique des solides, mécanique des milieux continus, science des matériaux, anglais, dessin technique, informatique…. Département Génie civil Matières de génie : Résistance des matériaux, Construction métallique, Topographie, Hydraulique, Hydrogéologie, Hydrologie, Technologie de construction, Technologie du béton, Mécanique du bâtiment, Béton armé, Calcul de structures, Géotechnique… Secteurs d’activités des Ingénieurs en génie civil : pilotage et coordination de projet (Bureaux d'études, Bureaux de contrôle, OPC...) ; industries et entreprises du bâtiment ; entreprises de réalisation d'infrastructures (Routes, autoroutes, VRD, ligne ferroviaire, plateforme ferroviaire, ...) ; entreprises spécialisées en travaux hydrauliques et portuaires (barrages, ponts, ports, assainissements, aménagement hydro-agricoles, etc.), conseil et management, assurances, , finance de la construction (banque d'investissement, asset management...), organismes de développement (PNUD, Banque Mondiale, Banque africaine de développement..), Corps de contrôle de l’État (ministères, directions, inspections...). Département Génie électromécanique Mécanique générale, mécanique des fluides, résistance des matériaux, froid et climatisation, automatisme, électrotechnique, automatique, thermodynamique, éléments de machines, installation électrique, électronique de puissance, gestion de projets, gestion de la production, maintenance, assurances, etc. Secteurs d’activités des Ingénieurs Électromécaniciens : manufactures, bâtiments, industrie chimique ; cabinets d'études et de conseils ; sociétés du tertiaire ; industrie automobile, aéronautique ; plasturgie et sidérurgie ; conception des systèmes mécaniques et gestion des unités de production industrielle. Département Génie informatique et télécommunication (GIT) Le département génie informatique et télécommunication est ouvert depuis 2012. Il forme des élèves ingénieurs qui obtiendront à l'issue de leur formation un diplôme en génie informatique et télécommunication. Secteurs d’activités des Ingénieurs GIT : génie logiciel ; digital marketing ; télécommunications ; science des données ; gestion et maintenance de réseaux informatiques ; cryptographie ; finance ; conseils et formation TIC ; direction des systèmes d'informations. Anciens élèves Maïmouna Ndoye Seck (EPT 87), mathématicienne, ministre sénégalaise des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires (2017-2019), ministre du Tourisme et des Transports aériens (2015-2017), ministre de l'Énergie et du Développement des énergies renouvelables (2013-2015) ; Aly Ngouille Ndiaye (EPT 88), ministre de l'intérieur (depuis 2017), ministre de l’énergie, des Mines et de l'industrie (2013-2017) ; Youssouf Sakho (EPT 82), ministre de l'équipement et du transport (2001-2002) ; Abdou Ndéné Sall (EPT 86), ministre chargé du réseau ferroviaire (2014-2019) ; Seydou Sy Sall (EPT 84), ministre de l'urbanisme et de l'Habitat (2001-2005). Notes et références Liens externes Enseignement supérieur au Sénégal Thiès Études d'ingénieurs Établissement scolaire fondé en 1973
غريب أمزين
غريب أمزين هو لاعب كرة قدم المغرب مغربي سابق وُلد في 3 ماي، 1973 بمدينة مونتبليار بفرنسا. قضى معظم مسيرته الكروية بفرنسا فلعِبَ لصالح نادي ميلوز وستراسبورغ وتروا. حيث شغَل مركز الوسط في جُل مبارياته. خلال لعبه لنادي ستراسبورغ، شارك أمزين في نهائي كأس فرنسا لكرة القدم لسنة 2001 حيث فاز فريق ستراسبورغ على نادي أميين بركلات الجزاء. لعِب غريب أمزين لصالح منتخب المغرب لكرة القدم وشارك بكأس العالم لكرة القدم 1998 وكأس الأمم الأفريقية لكرة القدم 2002. يُدرب حالياً نادي ميلوز منذ سنة 2013. مراجع روابط خارجية أشخاص على قيد الحياة أشخاص من مونتبليار رياضيون فرنسيون من أصل مغربي رياضيون من دوبس لاعبو الدوري الفرنسي لاعبو الدوري الفرنسي الدرجة الثانية لاعبو تروا لاعبو ستراسبورغ لاعبو كأس الأمم الإفريقية 2002 لاعبو كأس العالم 1998 لاعبو كرة قدم رجالية فرنسيون لاعبو كرة قدم رجالية مغاربة لاعبو كرة قدم فرنسيون لاعبو كرة قدم مغاربة لاعبو كرة قدم من بورغوني- فرانش كومتيه لاعبو منتخب المغرب لكرة القدم لاعبو مولهاوس لاعبو وسط كرة قدم رجالية مدربو كرة قدم فرنسيون مدربو كرة قدم مغاربة مدربو نادي ميلوز مواليد 1393 هـ مواليد 1973 مواليد في مونتبليار
Rare Exports, Inc.
Rare Exports, Inc. est un court métrage finlandais de 2003 réalisé par Jalmari Helander. Il peut être visionné en ligne dans sa version originale en anglais (voir les liens externes). Il précède le court métrage Rare Exports : The Safety Instructions (2005) et le long métrage Père Noël origines (2010). Synopsis Créée en 2003, cette réalisation relate les aventures de trois chasseurs à l’origine d’un projet singulier : The Rare Exports Company. Partis traquer une proie très convoitée en Laponie, le Père Noël, ils entraînent le spectateur dans une course-poursuite à travers champs. Leur business prend toute sa signification à quelques semaines de la fête de Noël. En effet, leur but est d’exporter des Pères Noël par-delà les frontières pour combler tous les enfants qui y croient encore. Afin de rendre leur partie de chasse fructueuse, les chasseurs affûtent leurs yeux et aiguisent leur flair. Grâce à ces atouts, ils parviennent à capturer un Père Noël se déplaçant dans le plus simple appareil. Entre les mains de ses bourreaux, le vieil homme va devoir suivre un entraînement intensif dans le but de devenir un Père Noël exemplaire (gestes tendres et mots gentils à l’égard des enfants). Cet apprentissage ne sera pas une mince affaire et le vieillard devra passer par la torture pour réussir à intégrer l’ensemble des faits et gestes d’un Père Noël digne de ce nom. Va-t-il réussir à être coiffé de l’incontournable bonnet rouge et blanc, précieux sésame certifiant ses nouvelles aptitudes ? Distribution Tommi Korpela : le marker, l’homme aux jumelles Jorma Tommila : le sniper, le tireur embusqué Tazu Ovaska : le tracker, le chasseur traqueur Otso Tarkela : un Père Noël Jonathan Hutchings : le narrateur Voir aussi Liens internes Rare Exports : The Safety Instructions Père Noël origines Liens externes Page consacrée aux deux courts métrages sur le site de la production Vidéo complète sur YouTube Vidéo complète sur Vimeo Film finlandais sorti en 2003 Film d'horreur finlandais Film fantastique finlandais Court métrage finlandais Film mettant en scène le père Noël
Tubal-Caïn
Tubal-Caïn (aussi Toubal-Caïn, en hébreu תובל קין) est un personnage biblique, mentionné dans la Genèse (4:22). Biographie Fils de Lamech et de Tsillah, descendant de Caïn, Tubal-Caïn passe pour avoir inventé l'art de travailler le fer et l'airain. Au chapitre 4 verset 22 du livre de la Genèse, il est indiqué que Cilla enfanta Tubal-Caïn : il fut l'ancêtre de tous les forgerons en cuivre et en fer. Dans certaines versions d'une légende médiévale, il a été tué par son père Lamech, après avoir provoqué la mort accidentelle de leur aïeul Caïn. Il est parfois rapproché du dieu Héphaïstos ou Vulcain. On lui attribue l'invention de l'alchimie. Mythologie juive Dans la mythologie juive, Tubal-Caïn a une relation incestueuse avec sa sœur Nahama. Cette union engendre le démon Asmodée . Franc-maçonnerie Selon certaines personnes dans les légendes de la franc-maçonnerie Tubal-Caïn est le premier forgeron. Son nom est utilisé pour certains rituels, notamment dans l'élévation en tant que Maître selon certains témoignages. Représentations La fresque découverte par Prosper Mérimée et l'architecte Aymon Mallay en septembre 1850, dans la cathédrale Notre-Dame (Puy-en-Velay), représente Tubal-Caïn aux côtés de la figure allégorique de la Musique. Voyez Jean Autin, Prosper Mérimée : écrivain, archéologue, homme politique, Paris, Librairie scientifique Perrin, 1983, pp. 199-200 et pp. 345-350. Dans les décorations murales bibliothèques médiévales, il est présenté aux pieds de la personnification de la Musique, les deux mains occupées de marteaux. Notes Liens externes Personnage de la Genèse Métallurgie dans l'art et la culture
Black Canary
Black Canary est une super-héroïne appartenant à l'univers de DC Comics. Créé par le scénariste Robert Kanigher et le dessinateur Carmine Infantino, le personnage de fiction apparaît pour la première fois dans le comic book Flash Comics #86 en août 1947. Dinah Drake Lance Dinah Drake est la première "Black Canary", elle était mariée à Larry Lance, ils auront une fille "Dinah Laurel Lance". Dinah Drake faisait partie d'un gang de criminels avant de s'associer avec le super héros Johnny Thunder. Dans la vie elle était fleuriste ; plus tard, elle tombe amoureuse du policier de Gotham City Larry Lance. Elle est vêtue d'une veste en cuir noir, d'un collant, d'un justaucorps noir, de bottes longues et de gants. À chaque fois qu'elle est capturée, le méchant lui met un bâillon pour l'empêcher de crier ou de parler afin qu'elle ne puisse utiliser son pouvoir (un cri destructeur). Elle est également fréquemment ligotée pour éviter qu'elle ne s'échappe. Elle a même déjà été enfermée dans un sac. Dinah Laurel Lance Dinah Laurel Lance a vécu dans l’ombre des exploits de sa défunte mère. Dinah s’est exercée et est devenue une athlète et combattante exceptionnelle. Soutenue par un mutagène, elle a acquis la capacité de projeter des cris surpuissants. Elle a cependant perdu ce pouvoir lorsque, capturée par des trafiquants, elle a été torturée : ses cordes vocales ont alors été mutilées. Elle a dû alors se reposer sur ses seuls talents en arts martiaux jusqu'à ce qu'une rencontre avec Ra's al Ghul ne lui rende ses facultés surhumaines. Dinah est habile en judo et en boxe, arts martiaux qu’elle a appris quand elle était la seconde de Wildcat. Pendant le temps où elle appartenait à la Ligue en tant que Black Canary, elle a entamé une liaison romantique avec Green Arrow, avec lequel elle a rompu lorsqu'elle a découvert ses infidélités. Depuis la résurrection de Green Arrow, le couple s'est reformé. Cette union a récemment abouti au mariage des deux héros. Dinah est membre de la Ligue de justice d'Amérique et de Birds of Prey. Pouvoirs et capacités Black Canary était à l'origine une combattante du crime sans super-pouvoirs, experte en arts martiaux et dotée de talents de détective. Plus tard, le personnage a été doté d'un cri extrêmement puissant, le « cri du Canari », capable de détruire des objets ou neutraliser ses adversaires. Son point faible est le bâillon, car quand elle est bâillonnée elle ne peut crier. Apparitions dans les autres médias Cinéma Birds of Prey (et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn) (Cathy Yan, 2020), avec Jurnee Smollett-Bell Vidéo Justice League: Crisis on Two Earths (Lauren Montgomery, 2010) avec Kari Wuhrer (VF : Barbara Beretta) Scooby-Doo et Batman : L'Alliance des héros (Jake Castorena, 2018) avec Grey DeLisle (VF : Barbara Beretta) Séries animées La Ligue des justiciers (Justice League puis Justice League Unlimited, 91 épisodes, Paul Dini, Bruce Timm, 2001-2006), voix de Morena Baccarin (VF : Dominique Westberg). La Ligue des Justiciers : Nouvelle Génération (Young Justice, Greg Weisman, Brandon Vietti, 2010-) voix de Vanessa Marshall (VF : Barbara Beretta) Batman : L'Alliance des héros, voix de Grey DeLisle (VF : Barbara Beretta) Séries télévisées Les Anges de la nuit (Birds of Prey) Rachel Skarsten (VF : Karine Foviau) et Lori Loughlin (VF : Laurence Crouzet) dans le rôle de Black Canary. Dans la série télévisée Smallville, Black Canary est interprétée par Alaina Huffman (VF : Laura Préjean). Dans la série, Dinah Lance travaille au Daily Planet et est chargée par Lex de l'aider à contrer Oliver Queen. Cependant, plus tard, lorsqu'elle demande s'il est vraiment terroriste, Lex lui tire dessus mais elle est sauvée par Clark. Elle rejoint alors Oliver dans sa ligue de justiciers. Lors de la disparition de Clark à la suite de la destruction de sa forteresse de solitude, Dinah et Arthur Curry sont partis à sa recherche mais ont été capturés par LuthorCorp. Après avoir été sauvés par Clark et Oliver, ils décident de dissoudre la ligue pour que Tess ne les retrouve pas. Elle aidera plus tard Clark a combattre Doomsday, puis Zod, ainsi que, dans la saison 10, Darkseid. Au sein de l'Arrowverse Dans la série télévisée Arrow, plusieurs héroïnes se partagent le titre de Black Canary : - Sara Lance/Canary/White Canary : Caity Lotz (saisons 1 à 8). - Dinah Laurel Lance/Black Canary : Katie Cassidy (saisons 1 à 4). - Dinah Drake/Black Canary II : Juliana Harkavy (saison 5 à 8). - Dinah Laurel Lance/Black Siren/Black Canary (Terre 2) : Katie Cassidy (saisons 5 à 8). Dans la première saison, il est révélé que Laurel était auparavant en couple avec Oliver Queen mais que leur relation a cessé quand le bateau de ce dernier a coulé et qu'il a été présumé mort. Elle apprend aussi qu'Oliver couchait secrètement avec sa sœur Sara qui a donc également péri dans le naufrage. Cinq ans plus tard, Laurel travaille dans le milieu judiciaire, au bureau d'aide juridique du quartier pauvre des Glades. Entamant une relation avec Tommy Merlyn, elle ne sera guère réjouie du retour d'Oliver qu'elle considère comme responsable de la mort de sa sœur. Cependant, leur relation s'améliore au fil du temps. Dans la deuxième saison, Laurel travaille désormais au bureau du procureur et est encore sous le choc de la mort de Tommy dont elle se pense responsable. Tombant progressivement dans la dépression, elle se met à boire et à prendre beaucoup d'anti-dépresseurs. Elle et son père découvriront ensuite que Sara a survécu au naufrage et qu'elle a été recueillie par la Ligue des Assassins. Cette nouvelle ne semble cependant pas réjouir la jeune femme qui accuse sa sœur d'être responsable de tous les malheurs de la famille depuis sa disparation. Prenant par la suite conscience de son état, elle se réconcilie avec Sara et intègre les Alcooliques Anonymes afin de se soigner. Dans la troisième saison, Laurel est témoin du meurtre de sa sœur Sara, bien qu'elle n'ait pu identifier l'assassin. Jurant de venger sa sœur, elle s'inscrit à une salle de gym où elle suit un entrainement intensif avec Ted Grant alias Wildcat. Voulant prendre la relève de sa défunte sœur, elle devient une justicière connue sous le nom de Black Canary. Elle intègre ensuite l’équipe Arrow aux côtés de Green Arrow et Arsenal, mais ses coéquipiers rechignent dans un premier temps à l'accepter parmi eux, étant donné son inexpérience au combat. Dans la quatrième saison, alors qu'Oliver a quitté Starling City avec Felicity, Laurel vient le convaincre de revenir pour défendre la ville, qui subit les assauts répétés des Fantômes, des soldats insaisissables au service d'une organisation nommée HIVE. Plus tard, lorsqu'elle apprend l'existence du Puits de Lazare, elle décide d'y plonger sa sœur Sara afin de la faire ressusciter. Néanmoins, celle-ci revient à la vie sans son âme et Laurel devra faire appel à John Constantine pour l'aider à la récupérer. Elle est également procureur lors du procès de Damien Darhk, le leader d’HIVE. Néanmoins, lorsque celui-ci s'évade de prison, il la transperce d'une flèche. Elle décède quelques heures plus tard à l'hôpital. Dans la cinquième saison, Laurel Lance étant morte, une statue en or est érigée en son honneur. Oliver et son équipe partent dès lors à la recherche d'une potentielle remplaçante à Laurel pour incarner la justicière. Ils entendent parler d'une méta-humaine nommée Dinah Drake qui sévit à Central City, la ville où vit Barry Allen, lors de l'épisode 11. Celle-ci possède un cri surpuissant, qu'elle peut mieux diriger que Laurel. Elle rejoint ensuite l'équipe d'Arrow et endosse le costume de Black Canary. Dans la sixième saison, Dinah, Curtis et René quittent l'équipe d'Oliver et travaillent à part, excédés par son excès d'autorité. Ils se réconcilient toutefois en fin de saison. Dans la septième saison, Dinah a été promu capitaine de police et doit par conséquent réduire ses activités de justicière. De son côté Laurel est devenu procureur et tente de faire le bien. Au moment où elle décide de réparer ses torts sur Terre-2, Felicity lui remet le costume de Black Canary. En 2040, Dinah a fondé le groupe "Canaries" pour aider les femmes dans le besoin. Laurel fait partie de ce groupe avec le costume de Black Canary remis en 2019. Katie Cassidy reprend son rôle dans Flash (2014), série dérivée. Dans la saison 1, Laurel profite du fait que Cisco Ramon soit à Starling City pour lui demander d'améliorer l'émetteur sonique utilisée précédemment par sa sœur. Cisco lui construit alors un collier émettant des cris soniques. Dans la saison 2, la Team Flash est confrontée à une Laurel Lance venue d'une Terre parallèle : Terre-2. Sur celle-ci, Laurel est une criminelle nommée Black Siren et les ondes soniques qu'elle émet lui vienne d'un super-pouvoir et non d'un accessoire. Dans la saison 4, la team Flash est confrontée à Laurel Lance de Terre X, qui veut venger la mort de Black Arrow/Oliver Queen de Terre X. Ils font appel au Captain Cold de Terre X pour les aider à transporter Fallout, un méta-humain hautement radioactif vers un site sécurisé de l'A.R.G.U.S. Katie Cassidy reprend aussi son rôle dans deux épisodes de DC : Legends of Tomorow. Pour sa part, Caity Lotz reprend aussi son rôle dans les séries DC : Legends of Tomorow en principale, Flash, Supergirl et Batwoman en invitée. Enfin, Juliana Harkavy reprend également son rôle dans les séries DC : Legends of Tomorow et Flash en invitée. Jeux vidéo Justice League Heroes, voix de Jennifer Hale. DC Universe Online Lego Batman 2: DC Super Heroes , voix de Kari Wahlgren Lego Batman 3 : Au-delà de Gotham, voix de Kari Wahlgren Injustice 2, voix de Vanessa Marshall Notes et références Lien externe Membre de la Ligue de justice d'Amérique Justice Society of America Super-héros DC Orphelin de fiction Agent secret ou espion de fiction Artiste martial de fiction Personnage de Green Arrow Birds of Prey Super-héroïne Guerrière de fiction
Poljica
Poljica est un toponyme qui peut désigner : en Croatie Poljica, une localité située dans la municipalité de Jelsa, comitat de Split-Dalmatie ; Poljica, une localité située dans la municipalité de Krk, comitat de Primorje-Gorski Kotar ; Poljica, une localité située dans la municipalité de Marina, comitat de Split-Dalmatie ; Poljica, une localité située dans la municipalité de Nin, comitat de Zadar ; Poljica, une localité située dans la municipalité de Podbablje, comitat de Split-Dalmatie ; au Monténégro Poljica, un village situé dans la municipalité de Danilovgrad.
Deve Huyuk
Deve Huyuk est un cimetière découvert lors de fouilles archéologiques au nord de la Syrie. Il est daté du ou du . Notes et références Iranian Troops at Deve Hüyük in Syria in the Earlier Fifth Century B.C. Archéologie en Syrie
Moonis Elahi
Chaudhry Moonis Elahi (en ourdou : چوہدری مونس الٰہی), né le à Lahore, est un homme politique pakistanais, membre de la Ligue musulmane du Pakistan (Q) et ministre des Ressources hydriques entre 2021 et 2022. Membre d'un clan familial influent, son père Chaudhry Pervaiz Elahi est un homme politique depuis les années 1980. Moonis Elahi est élu député provincial pour la première fois en 2008 et député national en 2018, à chaque fois dans le district de Gujrat. Famille et études Chaudhry Moonis Elahi est né le à Lahore, capitale de la province du Pendjab. Son père Chaudhry Pervaiz Elahi est un industriel et homme politique influent dans la province, de même que le cousin de celui-ci, Chaudhry Shujaat Hussain. Moonis Elahi fait ainsi partie du puissant clan familial et politique des Chaudhry. Moonis Elahi devient diplômé en commerce de la Wharton School aux États-Unis en 1999. Il retourne ensuite au Pakistan pour gérer les industries familiales. Carrière politique Député provincial Moonis Elahi commence sa carrière politique au sein de la Ligue musulmane du Pakistan (Q) lors des élections législatives de 2008, dans le sillage de son père qui est ministre en chef du Pendjab dans la législature sortante. Moonis Elahi est élu député de l'Assemblée provinciale du Pendjab dans le district de Gujrat avec 53,8 % des voix, la circonscription de son père et dont sa famille est originaire, mais perd dans une circonscription de Lahore dans laquelle il s'est présenté simultanément, avec 39,6 % des voix. Il est réélu dans la même circonscription lors des élections législatives de 2013 avec 48,6 % des voix, loin devant son principal rival. Député et ministre fédéral Moonis Elahi est élu député de l'Assemblée nationale pour la première fois lors des élections législatives de 2018. Profitant d'un accord entre son parti et le Mouvement du Pakistan pour la justice, il remporte largement la deuxième circonscription de Gujrat avec 57,5 % des voix. Dans le cadre d'un accord de coalition au gouvernement fédéral, il entre dans le cabinet du Premier ministre Imran Khan le , au poste de ministre des Ressources hydriques. Il perd son poste lorsque le chef du gouvernement est démis de ses fonctions par l'Assemblée nationale, le . Accusations de corruption En 2011, Moonis Elahi est accusé d'enrichissement illégal dans le cadre d'affaires avec une compagnie d'assurance indienne. Alors que son père était ministre en chef du Pendjab au moment des faits, Moonis Elahi est accusé d'avoir engrangé . Sous le coup d'une enquête de la Federal Investigation Agency, il est arrêté en et emprisonné pour quelques mois. Il sera finalement acquitté par la Cour suprême en pour manque de preuve sur l'origine de l'enrichissement. Références Voir aussi Articles connexes Mouvement du Pakistan pour la justice Politique au Pakistan Lien externe Ch Moonis Elahi profile sur le site de l'Assemblée provinciale du Pendjab Personnalité de la Ligue musulmane du Pakistan (Q) Ministre fédéral pakistanais Naissance en juillet 1976
ملاطية (المنيا)
قرية ملاطية هي إحدي القرى التابعة لمركز مغاغة بمحافظة المنيا في جمهورية مصر العربية. حسب إحصاءات سنة 2006، بلغ إجمالي السكان في ملاطية 15401 نسمة، منهم 7616 رجل و7785 امرأة. طالع أيضا محافظة المنيا قائمة قرى محافظة المنيا المصادر قرى مغاغة
Aérodrome de Khôst
L'aérodrome de Khôst est situé dans la province de Khôst à 3 kilomètres au sud-est de Khôst, 15 kilomètres au nord et à l'est de la frontière avec le Pakistan, 130 kilomètres au sud-est de Ghazni et 137 kilomètres au sud sud-est de Kaboul. Situation Le terrain de Khôst est entouré de montagnes culminant à plus de d'altitude à l'ouest et plus de à l'est. L'aéroport de dispose pas d'installation aéroportuaire. Compagnies aériennes et destinations Néant Voir aussi Liens externes Ministère afghan des transports et de l'aviation civile Notes et références Khôst
Etheldreda Nakimuli-Mpungu
Etheldreda Nakimuli-Mpungu, née en 1974, est une médecin, professeure titulaire, chercheuse, épidémiologiste et psychiatre au Département de psychiatrie de la Faculté de médecine de l'université Makerere, à Kampala, en Ouganda. Ses recherches sont focalisées notamment sur la psychothérapie de soutien de groupe comme traitement de première intention de la dépression chez les personnes atteintes du VIH. Biographie Elle est diplômée en médecine de la faculté des sciences de la santé de l'Université Makerere en 1998. Lorsqu’elle annonce ce résultat à sa mère, celle-ci lui répond : , se souvient-elle. Elle commence à travailler à Kampala. Dans un premier temps elle intervient dans un service chirurgical, puis auprès d’enfants. Et ensuite dans un hôpital psychiatrique, l'hôpital psychiatrique national de référence de Butabika, de 2001 à 2012, toujours à Kampala, avec des patients souffrant de troubles mentaux. Elle reprend également des études supérieures en psychiatrie au Collège des sciences de la santé de l'Université de Makerere, avec un diplôme de maîtrise en 2006. Elle prépare dès lors un doctorat tout en pratiquant. En 2012, elle obtient un doctorat en épidémiologie psychiatrique de l’université Johns-Hopkins. Elle intervient également comme maître de conférences au département de psychiatrie de la faculté des sciences de la santé de l'université Makerere. Au sein de l’hôpital de Butabika, elle remarque un grand nombre de patients atteints du VIH/sida, admis avec de graves problèmes mentaux. , précisant aussi : . Un travail d’observation et d’analyse confirme que les personnes séropositives sont plus susceptibles de se sentir déprimées, en raison de la stigmatisation de leur maladie, s’ajoutant une forte inquiétude sur leur santé et leur devenir. En outre, elles sont moins enclines à prendre soin d'elles-mêmes et à prendre les médicaments nécessaires. Ces constats lui font envisager une approche commune des deux maladies, mais rien ne figurait dans la littérature scientifique qui puisse servir de base à la mise en œuvre d’un tel traitement. Elle lance alors une recherche spécifique sur un tel traitement. La plupart des centres médicaux manquant d'argent, de formation et de personnel sur les soins de santé mentale, elle est conduite à privilégier une approche qui ne nécessite pas trop de ressources, optant ainsi pour des thérapies de groupe en lieu et place de thérapie individuelle. Elle conçoit les séances de thérapie en consultant des patients sur ce qui serait de nature à motiver leur participation. Pour tester ce programme, elle recrute un groupe de 150 personnes atteintes à la fois du VIH et de dépression. Avec des collègues, elle répartie au hasard les personnes entre la thérapie de groupe qu’elle propose et les séances d'information standard sur le VIH dans une clinique. Avec le temps, les dépressions diminuent, - au moins légèrement, chez tous les patients. Mais la dépression chez ceux qui suivent la thérapie de groupe continue à diminuer plusieurs mois après avoir terminé le programme. Et beaucoup de ceux qui ont suivi une thérapie de groupe restent en contact avec les autres membres de leur groupe, et se lancent quelquefois dans des projets communs. confie-t-elle. Elle reçoit différents prix pour ses travaux, dont, en 2016, le prix de la fondation Elsevier. En 2014, elle devient directrice de recherche, pour le programme Afrique, de la Fondation Peter C. Alderman. Au fil des ans, ses études sont publiées dans des revues scientifiques internationales telles que The Lancet. En 2020, elle est mentionnée par la BBC dans la liste annuelle des 100 femmes les plus influentes de l’année. Références Liens externes Psychiatre Psychothérapeute Personnalité féminine ougandaise 100 femmes de la BBC Naissance en 1974 Naissance en Ouganda