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Roseboom
Roseboom est une ville du comté d'Otsego, dans l'État de New York, aux États-Unis. En 2010, elle comptait une population de . Démographie Lors du recensement de 2000, la ville comptait une population de , tandis qu'en 2016, elle est estimée à . Notes et références Voir aussi Article connexe État de New York Liens externes Localité dans le comté d'Otsego (New York) Town dans l'État de New York
Godewaersvelde British Cemetery
Le cimetière « Godewaersvelde British Cemetery », ou cimetière militaire des Anglais, est un cimetière de la Première Guerre mondiale situé à Godewaersvelde (Nord). Histoire Victimes Voir aussi Commonwealth War Graves Liste des mémoriaux et cimetières militaires du Nord Liens externes « Godewaersvelde British Cemetery » sur ww1cemeteries.com Commonwealth War Graves Commission Cimetière militaire britannique en France Monument dans le département du Nord Lieu de mémoire de la Première Guerre mondiale dans le Nord
Vierny
Patronyme Dina Vierny (1919-2009), modèle, muse et collectionneuse d'art ; Sacha Vierny (1919-2001), directeur de la photographie français. Divers Fondation Dina-Vierny, musée privé parisien. Patronyme roumain
ستاوروس (ثيسالونيكي)
ستاوروس (Σταυρός) هي مدينة في ثيسالونيكي في مقاطعة فوريا إلادا في اليونان. مراجع أماكن مأهولة في سالونيك (وحدة إقليمية) مدن اليونان
Dunbrody
Dunbrody est un trois-mâts barque à coque bois construit de 1997 à 2000 dans le chantier naval de la Ross Company Boatyard à New Ross dans le comté de Wexford en Irlande. C'est une réplique du Dunbrody construit à Québec en 1845 par Thomas Hamilton Oliver. Histoire L'original Le Dunbrody est commandé par la famille Graves de New Ross en Irlande. Le navire est construit à Québec par Thomas Hamilton Oliver, un Irlandais émigré. D'autres navires sont réalisés pour cette même famille pour le transport de marchandises vers l'Amérique et le Canada. Le Dunbrody est réalisé en six mois sous la surveillance de son premier capitaine, John Baldwin. Durant ses premières années, il transporte du bois du Canada, du coton des États du sud des États-Unis et aussi du guano du Pérou. Il est aussi équipé de lits superposés et sert, lors des voyages retour d'Irlande d'Avril à Septembre, au transport de passagers vers le Canada et les États-Unis. Ces passagers sont souvent des migrants qui veulent échapper à la Grande famine (1845-1849) qui sévit à cette époque. Les conditions de passage sont difficiles mais le taux de mortalité sur le Dunbrody est exceptionnellement bas, sans doute en raison de son capitaine, John Baldwin (de 1845 à 1848) et de son successeur, John W. Williams. En 1869, après 24 ans au service de la famille Graves, le Dunbrody est vendu. En 1874, lors d'un voyage de Cardiff à Québec, le navire s'échoue sur le fleuve Saint-Laurent. Racheté par une entreprise de sauvetage, il est réparé et vendu de nouveau ; en 1875 il s'échoue définitivement avec une cargaison de bois sur la côte du Labrador. La réplique La construction de la réplique du Dunbrody est réalisée de 1997 à fin 2000 dans la ville de la famille Graves, armateur de l'original. Ce projet est largement financé par la fondation John F. Kennedy (JFK Trust), la maison ancestrale de la famille Kennedy se trouvant à New Ross. Cette fondation datant de 1988 est mise en place pour l'étude des données sur l'émigration irlandaise. Le Dunbrody présente une exposition relatant la migration irlandaise de 1845 à 1870 et reconstituant la vie des migrants à bord du navire, ainsi qu'une importante base de données et les originaux des listes des passagers… Il est visible sur le quai de New Ross et sert à de nombreuses activités associatives. Voir aussi Liens internes Jeanie Johnston Trois-mâts Liens externes site officiel Dunbrody Notes et références Sources: Chapman, Great sailing ships of the world par Otmar Schäuffelen, 2005 (page 175 - Dunbrody) . Trois-mâts barque Nom de bateau Navire musée Réplique de bateau Bateau irlandais Bateau lancé en 2001 Navire construit en Irlande (pays)
Rempart de Lucéram
Le rempart de Lucéram, appelé également château, est ce qui subsiste du rempart du situé 2 rue de la tour, à Lucéram (Alpes-Maritimes). Historique Au , arrivée des Ligures qui s'installent à Nice et dans l'arrière-Pays. D'après Louis Durante, Lucéram était la capitale de la peuplade des Lepontii citée sur l'inscription du Trophée des Alpes. C'est une des dernières peuplades vaincues par les Romains dans les Alpes-Maritimes. Ils auraient alors installé un poste militaire à Lucéram pour contrôler le passage sur une voie reliant La Turbie à la vallée de la Vésubie. De nombreuses pièces romaines (monnaies, poteries) sont les traces de cette présence. Lucéram est mentionnée pour la première fois en 1057 (Lucerammo). Un personnage portant le nom de Luceranus ou Lucerus est cité à cette date. En 1108, Lucéram est cité comme un lieu fortifié. Le château de Lucéram est cité en 1156. Il est situé sur un promontoire, près d'une église, peut-être sur le site de la chapelle Saint-Jean. Romée de Villeneuve intervient en Provence orientale avec le comte de Provence Raimond Béranger IV ou V pour en reprendre le contrôle et lutter contre l'influence grandissante de la république de Gênes qui lutte contre les comtes de Vintimille pour contrôler les villes côtières. Charles d'Anjou est comte de Provence, en 1246, par son mariage avec Béatrice de Provence. Le est signé le traité de Luceram par lequel les comtes Boniface et Georges de Vintimille vendent Breil, Saorge et autres fiéfs au comte de Provence Charles d'Anjou. Les comtes de Vintimille cèdent leurs droits sur Lucéram au comte de Provence en 1272. C'est probablement à cette date qu'est construit la maison seigneuriale dont on peut encore voir une porte dans le mur nord de l'église Sainte-Marguerite de Lucéram, 10, 2003. Le comte de Provence accorde une charte reconnaissant les franchises des habitants de la commune et leur indépendance administrative. Elle forme alors avec les villages voisins de Peille et Utelle une confédération républicaine indépendante. En 1307, un acte de Charles II d'Anjou, comte de Provence, daté du , fixe la division administrative de la Provence. Il indique que le sénéchalat comprend les vigueries de Marseille, Hyères, Draguignan, Grasse, Nice, les bailliages de Toulon, Saint-Maximin, Brignoles, Puget-Théniers et le comté de Vintimille. Ce dernier bailliage ou viguerie est nommé Vicaria comitatus Vintimilii et vallis Lantusce. Il comprend les villes de Saorge, Breil, Pigna, La Roquette, Peille, Lucéram, Belvédère, La Bolène, Lantosque, Utelle, Roquebillière, Saint-Martin, La Tour, le val de Bloure avec Saint-Dalmas, La Roche et Bollène. Le siège de la viguerie est à Sospel où doit se réunir le parlement du comté. Les représentants de la viguerie ont plusieurs fois protesté contre la difficulté de réunir ce parlement. Ce droit est renouvelé par les comtes de Provence en 1312, 1347 et 1382. Les communautés de Belvédère, Breil, La Bollène, Lantosque, La Tour, Lucéram, Peille, Roquebillière, Saint Martin, Saorge, Sospel et Utelle signent le un accord pour mettre fin à une guérilla et de déprédations avec la communauté de Tende depuis 10 ans. Après la mort de Jeanne Ire de Naples, Charles de Duras et Louis d'Anjou s'affrontent. Le , à Lucéram, au cours du consilium generale de la viguerie, Antoine de Castello, notaire de Lucéram, reconnaît Charles Duras, roi de Naples, comme comte de Provence au nom des communautés de l'Escarène, Breil et Saorge. L'Union d'Aix fait sa soumission à Louis II d'Anjou le . Profitant de l'affrontement entre deux prétendants pour le comté de Provence, Jean Grimaldi de Bueil, nommé sénéchal de Provence par Ladislas de Duras, et son frère Ludovic vont comploter pour obtenir un accroissement de leurs fiefs en promettant au comte de Savoie de lui apporter l'allégeance de la partie orientale de la Provence qui avait soutenue Charles de Duras. Le , signature d'une charte entre la communauté de Nice et le comte Amédée VII de Savoie, puis des autres communautés, à Lucéram, Sospel, le , conduisant à la dédition de Nice à la Savoie, formant les Nouvelles terres de Provence qui ne se sont appelées comté de Nice qu'en 1526. Au moment de cet accord, Lucéram, Levens et Peille ont protesté contre cette réunion en prétextant de l'achat de leur affranchissement à la reine Jeanne. L'hommage définitif de Nice et des autres communautés au comte de Savoie est passé à Nice le . Cependant les communes de Lucéram, Levens et Utelle protestèrent en affirmant qu'ayant été formées en communautés libres par achat de leurs droits à la reine Jeanne elles ne voulaient pas participer à l'hommage définitif au comte de Savoie. Comme ces communautés étaient en position de défendre leurs droits, les représentants du comte préférèrent négocier. L'accroissement de la population de Lucéram qui se trouve sur la route du sel entre Nice et le Piémont par la vallée de la Vésubie va entraîner la construction de nouveaux remparts pour la protéger. Le gouverneur de Nice représentant du comte de Savoie autorise, en 1395, la construction de nouvelles défenses de la ville. Un rempart a donc été réalisé sur le côté nord, pour défendre le côté le plus exposé et le seul possible en raison du relief, une nouvelle ligne de protection, avec une très belle tour à l'angle nord-est, ouverte à la gorge et haute de quinze mètres. Il existe encore trois portes d'accès de ce rempart. Elles ont été construites à partir de 1388, après la dédition de Nice à la Savoie. Ces portes, fermées le soir, permettaient aux habitants et aux voyageurs de se protéger des agresseurs. Nous retrouvons la porte de l'Ièra, du Terron sur le rempart nord du village, et la porte sud, à côté de la mairie. La porte du Baous, anciennement dénommée du Portau, a totalement disparue. La porte de l'Ièra a été restaurée vers 1925 dans le style mauresque. Ce rempart a fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques le . Présentation Références Voir aussi Bibliographie Lucéram. Le guide du visiteur, , Serre éditeur (collection L'Ancre Solaire), Nice, 1998 ; Articles connexes Monuments historiques des Alpes-Maritimes Liens externes Ministère de la Culture - DRAC PACA - Banque d'images : fortification d'agglomération, enceinte urbaine (Château) Lucéram/Peïra-Cara : La cité médiévale Monument historique dans les Alpes-Maritimes Monument historique inscrit en 1927 Lucéram Localité fortifiée Lucéram
Institut des mondes africains
L’Institut des mondes africains (IMAF) est une unité mixte de recherche (UMR CNRS 8171 et IRD 243) interdisciplinaire associant le CNRS, l'Institut de recherche pour le développement (IRD), l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, l'université d'Aix-Marseille, l'École pratique des hautes études (EPHE) et l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). L'IMAF est créé le par la fusion de trois centres de recherche, le Centre d'études des mondes africains (CEMAf), le Centre d'études africaines (CEAf) et le Centre d’histoire sociale de l’islam méditerranéen (CHSIM). Axes de recherche Les travaux de l'IMAF portent sur l’ensemble du continent africain et s’ordonnent autour de six axes : Fabrique et circulation des savoirs Mondialisations africaines dans la longue durée et globalisations Pouvoirs, espaces, mémoires (frontières, mobilisation et dissidence, violence, conflits) Dynamiques religieuses, représentation, expériences L'art du politique, le politique de l'art Genre, corps, subjectivités Équipe En 2015, l’IMAF regroupe 286 membres dont 25 chercheurs (17 CNRS, 6 IRD et 2 émérites), 30 enseignants-chercheurs, 20 ingénieurs, techniciens et administratifs, 30 post-doctorants et autres chercheurs, 12 jeunes docteurs et 169 doctorants. Direction L'IMAF est co-dirigé par Hervé Pennec et Fabienne Samson. Le directeur-adjoint du site d’Aix-en-Provence est Henri Médard. Les anciens directeurs sont Pierre Boilley et Eric Jolly. Revues de l'IMAF L’IMAF est impliqué dans plusieurs revues académiques Politique africaine, en collaboration avec Les Afriques dans le Monde (LAM, Bordeaux), publiée par les éditions Karthala. Afriques. Débats, méthodes et terrains d’histoire, revue en ligne. Les Cahiers d'études africaines, créés en 1960. Anthropologie et développement, anciennement Bulletin de l'APAD, publiée par l'Association euro-africaine pour l'anthropologie du changement social et du développement (APAD), en ligne sur revue.org. Localisation Le laboratoire est réparti sur deux sites depuis le regroupement des sites parisiens (Ivry, Malher et Raspail) sur le campus Condorcet en septembre 2019 : Le Campus Condorcet, à Aubervilliers, La Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH), à Aix-en-Provence. Collaborations et réseaux L’IMAF est membre de l'AEGIS, réseau européen de recherche sur l'Afrique. Il participe au Groupement d'intérêt scientifique «Études africaines en France», réseau pluridisciplinaire du CNRS consacré à l'Afrique, dont il abrite le secrétariat. L'IMAF a participé à l'organisation des du Réseau des études africaines (REAf) à Bordeaux, en et a co-organisé la européenne des études africaines (ECAS 2015) à Paris en . Bibliothèques La Bibliothèque de recherches africaines (BRA),située au centre Malher jusqu'en septembre 2019, a intégré le Grand équipement documentaire du Campus Condorcet. Elle y apporte des fonds variés (imprimés, revues, fonds d'archives,…) spécialisés sur les études africaines (histoire, géographie, anthropologie, sciences politiques…). La bibliothèque du Centre d'études africaines, créée en 1957 et riche de 25 000 monographies et plus de 500 revues, a rejoint en 2011 la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (BULAC - 65, rue des Grands Moulins, 75013 Paris). À Aix-en-Provence, l'ancienne bibliothèque de l'Institut d'études africaines a intégré la médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme. Notes et références Liens externes Unité mixte de recherche Centre ou institut de recherche en histoire Centre ou institut de recherche en anthropologie Centre ou institut de recherche en science politique Université d'Aix-Marseille Université Panthéon-Sorbonne Centre de recherche de l'École des hautes études en sciences sociales École pratique des hautes études Centre national de la recherche scientifique Centre ou institut de recherche sur l'Afrique
Lydia Luzanowsky
Lydia Luzanowsky, née à Kiev le 30 août 1899 et décédée en 1983 en France, est une artiste sculptrice française. Biographie Elle est la fille d'un critique d'art provincial d'origine polonaise. Elle passe son enfance en Bessarabie (actuellement la Moldavie). Elle a étudié à l'Ecole des Beaux-Arts de Chisinau avec le sculpteur A. M. Plamadeala. Plus tard, elle a l'intention d'entrer à l'école d'art d'Odessa, mais dans le cadre de l'adhésion de la Bessarabie à la Roumanie (1918), elle poursuit ses études à l'Ecole des Beaux-Arts de Bucarest. En 1920/1921, elle participe à la 1ère exposition de Bessarabie de peinture et de sculpture à Bucarest. En 1924, elle reçoit le Grand Prix de sculpture au Salon de Bucarest et bénéficie d'une bourse de 3 ans, ce qui lui permet de venir étudier à Paris où était installée une large colonie de peintres bessarabiens. Elle étudie de 1923 à 1927 à l'Académie de la Grande Chaumière avec A. Bourdelle et surtout O. Zadkine où elle rencontre Olga Olby qui sera une de ses meilleures amies pendant de nombreuses années. Comme en témoigne la signature du buste de Jean Perrin, Prix Nobel de Physique, qu'elle réalise en 1930 et qui figure dans les collections de l'Institut Henri Poincaré, elle est mariée avec un Marinescu, un savant célèbre. Elle a un fils Francis. A partir de 1926 elle expose aux Salon des Tuileries, des Indépendants et d'Automne, plus tard au salon de l'Art Libre (1957-1963), au club France Médaille elle participe à des expositions collectives à la galerie Zak. Elle réalise des expositions personnelles dans les galeries parisiennes Billiet (1939) et Altes (1966). Elle a créé des figures, des bustes, des reliefs comme de nombreuses médailles à partir de plâtre, de marbre, de terre cuite, de bois et de bronze, mais également quelques dessins et aquarelles. Elle expose dans de nombreuses galeries parisiennes comme Bernheim-Jeune, Paul Béar, Bert Weill. En 1938, elle est divorcée et installe son atelier dans le 11ème arrondissement de Paris, impasse Daunay, où elle travaille encore en 1961. Elle est amie avec Claudie Loiseau, épouse du peintre Jacques Loiseau, dont elle réalise un buste en bronze. Œuvres Lydia Luzanowsky signait ses œuvres, mais ne semble pas avoir attaché de l'importance à leur donner un nom, encore moins à l'inscrire sur l’œuvre elle-même. Aussi, de nombreux sites indiquent pour les œuvres un nom apocryphe, qui peut différer suivant la langue du lecteur. Buste d'Olga Dormandi Buste d'Olga Olby (Leg Olga Olby à la Ville de Decize) Femme endormie « Luzanowsky Paris 1934 » Buste d'Ivan Smeliov Années 1950 Moscou Couple se lamentant Années 1940 bronze Trois grâces Années 1920 terracota Nue assise 1927 crayon Buste de Jean Perrin / Physicien français / Président de l'Académie des Sciences 1870-1942 (Plâtre 1930, Collections de L'Institut Henri Poincaré) Buste de femme (terracota 1943) Enfant sur un cheval (terracota patinée) Buste de Claudie L. 1949 (Bronze Collection privée) Nymphe (Bronze Collection privée) Orchestre (Bois Collection privée) Médaille de Jean Perrin. (Bronze 1969, Collections de L'Institut Henri Poincaré) Medaille Phoque et son petit : (1973) Médaille éditée en Russie en 2000 commémorant le 50éme anniversaire du décès de I. Shmelev (1873-1950) avec 1 portrait et une scène signée Luzanowsky Expositions Salon des Tuileries (1926) Salon des Indépendants Salon d'Automne Galerie Bert Weill : Exposition de 11 sculpteurs du 18 mai au 3 juin 1939 : Beothy, Benon, Gio Colucci, Freundlich, Gardner, Ganier, Iavarone, Kosnick, Privat, Luzanowsky, Vitullo Galerie Billiet (1939) Galerie Bernheim-Jeune : Exposition du 23 avril au 6 mai 1949 à la Salle Geneviève, Lydia Luzanowsky, Olga Dormandi (Olga Szekely-Kovacs dans les articles de presse) Galerie Paul Lebar : Exposition du 15 novembre au 1er décembre 1949, Luzanowsky, Vigny, Roger Worms Galerie Altesse (1968) Exposition : "Artistes russes de l’École de Paris" Paris, Maison de la pensée française. 21 juin - 1er octobre 1961 Livres Citée dans le livre La Jeune Sculpture, Paris, Gizard, 1952 Galerie Notes et références Sculptrice française
Le Prince charmant (film, 1942)
Le Prince charmant est un film français réalisé en 1941 par Jean Boyer, sorti en 1942. Synopsis Fiche technique Titre : Le Prince charmant Réalisation : Jean Boyer Scénario et dialogues : Michel Duran Photographie : Victor Arménise Décors : Jacques Colombier Son : Jacques Lebreton Montage : Louisette Hautecoeur Musique : Georges Van Parys Production : C.C.F.C. (Compagnie Commerciale Française Cinématographique) Pays d'origine : Durée : 100 minutes Genre : Comédie Date de sortie : France - Distribution Voir aussi Bibliographie Didier Daix, Ciné Mondial, , , Liens externes Film français sorti en 1942 Film français en noir et blanc Comédie française Film réalisé par Jean Boyer
The Velvet Rope Tour
est une tournée de Janet Jackson. Elle commença en et se termina en . Janet Jackson fit le tour du monde à cette occasion à travers 125 concerts (dont 61 en Amérique du Nord, principalement aux États-Unis), qui accompagnent la sortie de son album The Velvet Rope. La tournée s'arrêta plusieurs fois en France, et notamment deux fois à Bercy, avec un concert le (ayant repoussé la date initiale -le 28- peu de temps avant). Les secours et le service de sécurité furent mis à rude épreuve ce soir-là tant la foule de fans était surexcitée (occasionnant nombre de mouvements de foules parmi les premiers rangs). Le concert commença avec près de 45 minutes de retard mais Janet Jackson sut se faire pardonner grâce à un show à l'américaine à la fois grandiose et onirique. Le concert : liste des chansons The Velvet Rope If You Let's Wait Awhile Control Medley: The Pleasure Principle What Have You Done for Me Lately Nasty Throb Medley: Escapade When I Think of You Miss You Much Runaway Love Will Never Do (Without You) Alright I Get Lonely Anytime, Anyplace (musical) Rope Burn Black Cat What About Rhythm Nation Special That's The Way Love Goes Got Til It's Gone Go Deep Together Again Tournée de Janet Jackson Tournée de 1998 Tournée de 1999
Patrick Le Roux
Patrick Le Roux est un historien français, né le à Morlaix dans le Finistère en France. Biographie Formation Agrégé d’histoire en 1967, Patrick Le Roux a soutenu sa thèse d’État, intitulée « L'armée romaine et l'organisation des provinces ibériques d'Auguste à l'invasion de 409 », en à l’université de Bordeaux III sous la direction de Robert Étienne. Parcours professionnel Professeur d’histoire au Lycée Descartes à Tours, puis au Lycée français de Londres, membre de la Casa de Velázquez, il a enseigné l’histoire romaine à Paris-X Nanterre puis à Toulouse II, Rennes II et Paris XIII dont il est professeur émérite. Directeur de recherche au CNRS de 1992 à 1994, il a également enseigné comme professeur invité à l’ENS Ulm. Membre associé du CRESC (PLÉIADE, UFR Lettres, Sciences de l'Homme et des Sociétés), il a collaboré à L'Année épigraphique de 1973 à 2013 et en fut secrétaire de rédaction à partir de 1992. Il a également participé aux fouilles de Conimbriga (Portugal) et de Baelo Claudia (Province de Cadix) et plus particulièrement de la basilique civile du forum. Apport à l'histoire romaine S’il a d’abord travaillé sur l’armée romaine et est resté fidèle tout au long de sa carrière professionnelle à l’histoire des Espagne romaines et aux sources épigraphiques, Patrick Le Roux a apporté son analyse et sa réflexion d’historien de l’antiquité à des questions aussi diverses que celles du droit latin, du monde des cités, de la citoyenneté et des provinces occidentales de Rome. Il contribue toujours aux recherches sur l'historiographie de l'Empire romain par le biais de la « romanisation » et de ses apports à l'histoire romaine. Ses travaux actuels portent sur les histoires provinciales romaines comparées aux modèles nationaux contemporains, sans négliger les recherches sur les inscriptions, les cités et les armées des époques romaines. Publications (sélection) L'armée romaine et l'organisation des provinces ibériques d'Auguste à l'invasion de 409 (publications du Centre Pierre Paris 8), Paris, 1982, 493 p. Belo V. L’Épigraphie. Les inscriptions romaines de Baelo Claudia (publications de la (Casa de Velazquez, série « Archéologie X »), Madrid, 1988, 164 p. (en collaboration) L'Année Épigraphique, Volumes 1981-2010. Romains d'Espagne. Cités et politique dans les provinces, Paris, Armand Colin, 1995, 182 p. (Traduction en castillan, Barcelone, 2006). Le Haut-Empire romain en Occident d'Auguste aux Sévères, Paris, Nouvelle Histoire de l'Antiquité-8, Points-Seuil H 219, 1998, 510 p. (traduction en basque, 2014) Révision de Pline l’Ancien, Histoire naturelle. Livre III, texte établi, traduit et commenté par H. Zehnacker, Paris, CUF, 1998. L’Empire romain, Paris, Que sais-je ?, 1536, , 128 p. (traductions multiples) La péninsule Ibérique aux époques romaines, 206 avant J.-C – 409 ap. J.-C., Paris, Armand Colin, 408 p. La Toge et les armes. Rome entre Méditerranée et Océan, Scripta varia 1, Rennes, PUR, 2011, 788 p. Espagne romaines. L’empire dans ses provinces, Scripta varia 2, Rennes, PUR, 2014. 712 p. "Chasser dans le monde romain. Une lecture renouvelée", Archéologia, n° 563, p. 24-33. L'Empire romain. Histoire et modèles, Scripta varia 3, Rennes, PUR, 2022, 666 p. Il est en outre l’auteur, depuis 1971, de plus de 250 articles et contributions scientifiques dans diverses revues françaises et internationales, dont Annales Histoire Sciences Sociales, L'Année épigraphique, Mélanges de la Casa de Vélazquez (MCV) .... Distinctions Membre de la Casa de Velázquez (1970-1973) de l’IAS Princeton en 1986 Membre correspondant de l'Académie royale d'histoire (Madrid) (depuis 1995) Docteur Honoris Causa de l’Université de Porto (2011) Premio Internacional, "Genio Protector de la Colonia Augusta Emerita", septembre 2015 Références Liens externes Historien français de la Rome antique Historien français du XXe siècle Historien français du XXIe siècle Naissance en octobre 1943 Naissance à Morlaix Étudiant de l'université Bordeaux III
Parcele Łomskie
Parcele Łomskie (prononciation : ) est un village polonais de la gmina de Dzierzgowo dans le powiat de Mława de la voïvodie de Mazovie dans le centre-est de la Pologne. Il se situe à environ 10 kilomètres à l'est de Lipowiec Kościelny (siège de la gmina), 4 kilomètres à l'ouest de Mława (siège du powiat) et à 110 kilomètres au nord-ouest de Varsovie (capitale de la Pologne). Histoire De 1975 à 1998, le village appartenait administrativement à la voïvodie de Ciechanów. Références Village dans la voïvodie de Mazovie Powiat de Mława
John Dudley (1er duc de Northumberland)
John Dudley (1504, Londres – Tour de Londres, ), comte de Warwick puis duc de Northumberland, fils d'Edmund Dudley et d', Lisle. Biographie Il jouit de la faveur de Henri VIII d'Angleterre, malgré la disgrâce de son père, et est nommé Lord Grand Amiral. Il a encore plus de crédit auprès de son successeur, le jeune Édouard VI d'Angleterre, dont il devient le Lord President. Au terme d'un complot de palais qu'il mène à la fin 1549, il devient le véritable détenteur du pouvoir, et est créé comte de Warwick, duc de Northumberland, grand maréchal d'Angleterre et supplante Edward Seymour Duc de Somerset, le Lord Protector. Somerset, ayant tenté de l'assassiner par vengeance, est mis à mort le . Égaré par l'ambition, Dudley conçoit le projet de faire entrer la couronne dans sa famille : voyant Édouard VI près du tombeau, il le persuade d'exclure du trône ses propres demi-sœurs Marie Tudor et Élisabeth, au motif de bâtardise, puis de choisir pour héritière Jeanne Grey, descendante d'Henri VII d'Angleterre et protestante, à laquelle il a marié un de ses fils, Guilford Dudley. À la mort d'Édouard en 1553, Jeanne reçoit en effet pendant neuf jours le titre de reine, mais Marie Tudor, ayant fait reconnaître ses droits, monte sur le trône et Dudley, abandonné de tous, est mis à mort, ainsi que Guilford et Jeanne Grey par la suite. Il est décapité à la hache à la Tour de Londres. Son deuxième fils, Robert Dudley, devient un favori d'Élisabeth . Références Source Liens externes Naissance en 1504 Naissance à Londres Décès en août 1553 Décès à Tower Hamlets (borough londonien) Comte de la pairie d'Angleterre Militaire anglais du XVIe siècle Condamné à mort exécuté en Angleterre au XVIe siècle Condamné à mort exécuté par décapitation Chevalier de la Jarretière Personnalité de l'époque Tudor Député du Parlement d'Angleterre au XVIe siècle Personnalité inhumée dans la chapelle Saint-Pierre-aux-Liens Comte-maréchal Duc de Northumberland Comte de Warwick
Bordertown (Australie)
Bordertown ( habitants) est un village au sud-est de l'Australie-Méridionale près de la frontière avec le Victoria. Lien externe Statistiques sur Bordertown Ville en Australie-Méridionale
Nicole Martin (album)
Nicole Martin est le album studio, éponyme, de Nicole Martin, habituellement désigné sous le titre Ce serait dommage. L'album est sorti en 1975 chez Disques Campus. L’une des chansons du disque, « Oui paraît-il », est intronisée au Panthéon des Classiques de la SOCAN pour avoir été diffusée plus de fois à la radio. Liste des titres Singles extraits de l'album Ce serait dommage Oui paraît-il Tant pis Dites-moi, dites-moi Pour que l’on s’aime Comme il fait beau aujourd’hui Les cœurs n'ont pas de fenêtres Autres informations - Crédits Producteurs : Yves Martin, Jimmy Bond Enregistrement, ingénieur du son : Pete Tessier Arrangements musicaux et orchestre : Jimmy Bond, Denis Lepage, Jacques Crevier Photographie : Daniel Poulin Promotion : Jean-Pierre Lecours Notes et références Album de Nicole Martin Album musical sorti en 1975
Championnat de France de rugby
Le championnat de France de rugby peut se référer au : championnat de France de rugby à XV ; championnat de France de rugby à XIII.
Millebosc
Millebosc est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie. Géographie Une clairière au cœur de la forêt d'Eu À de Gamaches et à de la ville d'Eu. Le relief de Millebosc est tourmenté pour la région : de 49 à 159 m d'altitude. Le sous-sol est constitué d'une couche de craie du Crétacé de plusieurs dizaines de mètres : (le puits du village a du être creusé jusqu'à 90 m) qui affleure dans les pentes ou sur les buttes. Les sols peuvent être faits des argiles rouges de décalcification (à cailloux) consacrées aux herbages ou de "pastilles" de limons éoliens favorables aux cultures. Les sols trop pentus ou trop ingrats ont été gardés en forêt sous l'autorité des comtes d'Eu. Actuellement la forêt a le statut de forêt indivise et le village le statut de village forestier. Le climat de ce point haut du petit Caux est plutôt rude : pluvieux et venteux en hiver. En 1954, des congères de neige ont bloqué le village pendant une semaine ; Tous les hommes du village ont dû conjuguer leurs efforts pour en dégager les accès à la pelle. Des trous énigmatiques dans le sol Dans les champs au , il est arrivé souvent que le sol se soit dérobé sous le poids d’un lourd charroi. Dans ces situations, les Daumalle et les Garret perdirent même des chevaux. Le pays de Caux n’a pas le relief karstique des Causses : pas de circulation souterraine de l’eau qui puisse y générer la formation de grandes cavités souterraines : ces trous dans la craie ont été creusés par l’homme. Certes, de grandes quantités de craie ont été de longue date prélevées pour être épandues en surface des champs pour corriger l’acidité excessive des limons : les Gaulois connaissaient déjà les vertus du marnage. Mais il y a sur le territoire forestier assez de pentes raides sur le flanc desquelles la craie affleure déjà (les marnières). La difficile exploitation souterraine de la craie avait des justifications plus impérieuses que le marnage : dès le néolithique, l’homme préhistorique exploitait des lits souterrains de silex, matériau nécessaire pour tailler les pierres qui devenaient ses armes ou ses outils. Ce fait est attesté par les préhistoriens à Flixecourt (80) où de tels ateliers ont été retrouvés. à l’époque de la construction des églises, les besoins en pierre de taille se font sentir. Pas question de transporter sur de grandes distances de lourds blocs de roches : il faut se contenter de la craie locale en recherchant en profondeur des gisements de bonne qualité. La mésaventure de René Dabovalle, survenue il y a une vingtaine d’années seulement, nous éclaire sur la configuration de ces carrières. Cette fois-là ce n’était pas un cheval qui s’était enterré dans un champ mais un veau évadé. Après l’effondrement, la bête était emprisonnée au fond d’un grand trou sur les flancs duquel s’ouvrait l’entrée d’une galerie : dans son affolement, le veau tenta de se réfugier dans cet abri inattendu et notre éleveur dut faire une courte course avec son bestiau à l’entrée d’une galerie d’exploitation minière de craie abandonnée depuis pas loin d’un millénaire. Ce n’est peut-être pas un hasard si c’est dans la plaine de la Cour du Bosc que le plus grand nombre d’éboulements a été constaté dans les champs : une aïeule a donné le chiffre de 17. En effet les deux grands chantiers du début du second millénaire – l’église de Millebosc et le prieuré de Saint-Martin- étaient sous la même autorité religieuse : celle de l’abbaye du Bec Hellouin, qui possédait aussi le domaine de la Cour du Bosc ; site où aurait pu être constitué un centre commun d’exploitation d’une carrière souterraine. Mais l’existence de cavités dans le sol à proximité immédiate de deux constructions du village demande une autre explication : pas besoin d’être grand architecte pour savoir qu’il serait néfaste de faire voisiner les fondations d’une bâtisse avec les galeries d’une carrière. À ce sujet, les Dumont, maçons du village, avaient été impliqués dans deux curieux évènements : Dans les années soixante, Robert Dumont est en train de consolider le sol de l’autel de l’église de Millebosc quand un coup de pioche éventre une cavité voûtée : crypte ou amorce de souterrain ? Il rebouche tout cela. Quelques années plus tard, son équipe travaille à côté de la citerne de la Cour du Bosc quand le sol se dérobe sous ses pieds : ses compagnons le sortent de cet éboulement à grand-peine. Juste à côté subsiste encore de nos jours la descente de cave de la maison Dabovalle qui chemine sous plusieurs arcades romanes millénaires : entrée de souterrain ? De là vient la légende villageoise de l’existence d’un souterrain reliant l’église de Millebosc au domaine de la Cour du Bosc. Climat Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février. Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après. Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Oisemont_sapc », sur la commune d'Oisemont, mise en service en 1988 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Abbeville », sur la commune d'Abbeville, dans le département de la Somme, mise en service en 1922 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020. Urbanisme Typologie Millebosc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Eu, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de . Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,8 %), forêts (39,3 %), prairies (6,4 %), zones urbanisées (3,5 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie Les premières dénominations connues du village : Apud Crena puis Crennes sont celles de la famille fondatrice : une famille assez aisée puisque plusieurs de ses membres seront donateurs pour l’établissement en 1106 du prieuré de Saint-Martin actuellement sur le territoire d'Incheville. Le nom de la localité est attesté sous les formes « In territorio ville in Mediobosco » en 1255, in Medio Bosco en 1330, villa in Medio Bosco en 1431, la « ville au milieu des bois », Millebos 1449, Emmy le Bos 1494, Hameaux : la Cour du Bosc, la Plattemare, la Bouillarderie. Bois : bois de Longroy, bois de Saint-Martin, bois de la Bouillarderie, bois de la Cour du Bosc et massif du Triage de la forêt d'Eu. Vallons : le Fond de Forêt, la Vallée Mayeux, le Fond des Bœufs: Le lundi de Pentecôte 1936 un invraisemblable orage y provoque la formation d'un torrent qui charrie terre et branchages et emporte sur des centaines de mètres le carcahoux dans lequel les amoureux Gisèle et Louis seront noyés. Chemins et routes : carrefour du Camp Catin, chemin des Fonds, chemin du Mont Blanc, poteau du Hêtre des Princes, rond de Nemours, rond du Père des Familles, route Adélaïde, route du Hêtre des Princes, route Tournante, Croix du père Anthime (Anthime Delépine devait être bon chrétien : Il avait participé pour 20 francs (la plus forte participation après celle du comte de Paris et du maire) à la souscription pour la nouvelle cloche du village). Autres toponymes : l'Anglée, le Cronquelet et le Quesnot. gauche|vignette|upright |La croix du père Anthime. centré|vignette|upright |Croix du Fond des Bœufs. Histoire Premières traces d'occupation humaine pérenne Quelques monnaies romaines trouvées dans deux des " lentilles" limoneuses fertiles du terroir : - des sesterces gallo-romaines dans les champs qui font face à la Bouillarderie. - un aureus de Marc-Aurèle au lieu-dit Le Quesnot, sur la route de Guerville. Mais les hordes Franc vont bientôt déferler sur la Gaule-Belgique et incendier vers 300 le théâtre aux gradins de bois de Briga : la ville gallo-romaine située au Bois l'Abbé, sur les hauteurs de la ville d'Eu. Les Mérovingiens, qui leur succèdent, laisseront la trace d'un de leurs cimetières sur le proche coteau de la Bresle, à Longroy. À la fin du premier millénaire, les Nord-men multiplient les raids et les pillages sur la zone côtière de la Seine à la Flandre. Le roi carolingien Louis le Germanique réussit un temps à les repousser en les battant sévèrement dans le Vimeu voisin, à Saucourt-en-Vimeu, mais pour avoir la paix, il faudra laisser la Normandie, de la Bresle au Mont Saint-Michel. Millebosc n'existe pas encore ; tout juste quelques petites clairières dans une grande forêt hostile. Les premières dénominations connue du village : Apud Crena puis Crenes sont celles de la famille Crenes : une famille assez aisée puisque plusieurs de ses membres seront donateurs pour l’établissement en 1106 du prieuré de Saint-Martin actuellement sur le territoire d’Incheville. Au temps des Croisades, la création de clairières de défrichage Au , dans une période de prospérité revenue, le Coutumier de la Forêt signale les premiers vavasseurs (hommes libres vivant du travail de la terre) à Millebosc, Bazinval, Rieux, Val du Roy, Melleville, Grémont Mesnil, Boiteaumesnil... Mais bientôt, le défrichement devient l’action collective des abbayes ; on attaque la forêt par les bords : depuis Guerville par les moines de l’abbaye du Tréport, à la Platte-Mare sous l’action des moines du Lieu-Dieu, à la Cour du Bosc par les abbés du prieuré de Saint Martin, et vers la Tuilerie depuis Longroy. Il s’agit bien là d’initiatives indépendantes dont la fiscalité gardera la trace encore en 1760 : les droits à payer ne sont pas les mêmes pour les habitants de la rue du bost (bout du Heut) dépendant du comte d’Eu par Guerville que pour ceux du bout du bas racheté à la baronnie de Longroy, elle-même vassale du marquis de Gamaches, donc de régime picard. Mais le marquis de Gamaches est un sympathisant de la religion réformée et il est même le mécène de Vatable : un traducteur remarqué de l’hébreu. Cela irrite beaucoup la très sainte église catholique et le Marquis Rouhaut commence à sentir le roussi : il liquide ses biens et quittera définitivement la France pour l’Angleterre. La baronnie de Longroy sera finalement rachetée par le Comte d’Eu le 25 mai 1762. À cette époque, les travailleurs journaliers ne peuvent raisonnablement faire plus d’une lieue (4 ou 5 km) pour gagner leur zone de travail chaque matin : il faudra faire le même chemin au retour avec les jambes bien lourdes. Au-delà, il devient nécessaire de passer les nuits dans des habitats – fussent-ils temporaires- le carcahoux n’ayant quand même pas vocation à accueillir une famille. Un beau jour, quelques nouveaux arrivants s’installent définitivement : un nouveau hameau est né qui deviendra village. Des habitants ce sont des paroissiens auxquels il faut une église. La première est construite au ; l’abbé Cochet, lors de la tournée des églises de l’arrondissement de Dieppe qu’il fit en 1845, y repéra des éléments de construction propres à ce siècle. Mais une église c’est aussi des revenus que l’on se dispute. Ainsi, au , Robert de Lonrai (Longroy) réclame le droit de patronage sur l’église de Crèves en pleine assise, tenue par le bailli du comte d’Eu. Mais les religieux du Bec exhibent une charte de donation établie par Barthélemy de Lonrai. La messe est dite : l’église de Millebosc restera sous l’aile des religieux du Bec. Le nom du village mettra plusieurs siècles à se fixer : Apud Crenas (1106 – 1190), Ville en médio bosco (1255), La ville en my le bosc (1433), Millebos (1449), Emmy le Bos (1494). Ces appellations font allusion à la position d’un village au milieu des bois. Dans le nom actuel, Millebosc, le préfixe Mille signifie milieu (au sens de : taper dans le mille), plutôt que millier. Millebosc au temps de la guerre de Cent Ans Si les grandes confrontations connues des écoliers (Crécy, Azincourt…) se situent plus haut en Picardie ou dans le Nord, Millebosc, comme tous les villages du Vimeu et du Pays de Caux n'en a pas moins souffert de la guerre de Cent Ans. L’embouchure de la Bresle ayant fait l’objet de plusieurs débarquements ou coups de main des Anglais, le Comte d’Eu de l’époque -Jean d’Artois- avait dû renoncer à résider en son château d’Eu et fait bâtir à Monchaux un imposant château-fort qui dominait la vallée de la Bresle et protégeait la Picardie. Pour assurer la sécurité de ce château, les habitants des paroisses de la sergenterie de Blangy, à laquelle Millebosc appartenait, participaient, vers 1387, à un tour de rôle pour assurer le guet. Mais, Monchaux et les autres puissants châteaux de la Basse vallée de la Bresle (Gamaches, Hélicourt, Longroy, Beauchamps…) tombent une première fois, sont reconquis et repris plusieurs fois, enfin brûlés pour ne pas être livrés à l’ennemi. Le comté d’Eu est officiellement Anglais de 1419 à 1450 : une génération complète ! Mais les Anglais ne possèdent qu’un pays vide : dans les villages du Caux et du Vimeu ne subsiste parfois qu’un feu (foyer) sur 10. La campagne n’est plus que buissons incultes où va s’organiser la première guerre de résistance de l’histoire. Entre l’Eaulne et la Bresle, les partisans, qui se cachent dans les forêts, fondent à l’improviste sur de petits groupes de soldats anglais, les tuent, les pillent et regagnent les bois. Une bande fait parler à la fin de l’été 1425 vers Fresnoy, Melleville, Millebosc.   Après la guerre de Cent Ans, on recommence à défricher ; les auréoles de terre cultivée centrées autour des Parquets (vers Guerville) ou à partir de la Platte-Marre s’agrandissent et permettent de gagner 5 à 6 km², mais le massif de la forêt d’Eu occupe encore longtemps les entours de la Cour du Bosc jusqu’à 1576 et se prolonge jusqu’à la route de Platte-Mare à Breuilly. Plus tard, la carte de Cassini montre qu’au début du , la grande sole agricole que l’on connaît actuellement n’est pas encore constituée ; vers les Quatre chemins de larges lambeaux de forêt persistent. Le roi Anglais de France juge les faits de petite délinquance en Normandie 1426 : Voilà 6 ans que la Normandie a pour roi l’Anglais Henri VI. Sa chancellerie rend justice des actes de délinquance. Les actes remontent à Paris : l’un d’eux retrace une équipée sauvage à travers le comté d’Eu. Il s’agit de la Rémission à Jean Le Cras, serviteur de la demoiselle de Dampmesnil, enfermé dans la prison d’Eu, qui avait dévalisé l’Hôtel d’Oudart Toupris à Millebosc. JEAN LE CRAS, PRISONNIER A LA VILLE D’EU, QUI DEMANDE SA LIBERATION AU ROI ANGLAIS HENRI Henry, …. Savoir faisons, …. Nous avoir oiye l’umble suplicacion de Jean Le Cras, povre homme, laboureur de braz, aagié de xxiiij ans environ, chargé de jeune femme et de deux petits enfants, natif de la paroisse de Veilly, et a présent prisonnier en la prison es la ville d’Eu, contenant comme, es mois d’aoust et septembre derrenièrement passés, ledit suppliant feust demeurant en l’otel de nostre amée la damoiselle de Donmesnil en la paroisse de Fresnoy en Campagne lui estant auquel service. UN CHEF DE BANDE QUI RECRUTE DE MANIERE MUSCLEE Un nomé Robert Crevin, brigant, feust venu par devers lui et lui eust dit qu’il convenait qu’il alast avec lui et qu’il savoit bien ou il y avoit iiij bonnes jumens et qu’il en auroit une. Lequel suppliant lui eust respondu que il ne yroit point. Après laquelle response et plusieurs autres parolles eues entre eulx, tendans tousjours afin par ledit suppliant qu’il n’y alast point, et en soy excusant du mieux qu’il povoit, ledit brigant lui eust dit que s’il n’y aloit qu’il le tueroit. Pour laquelle cause, et pour doubte de mort, icellui suppliant, qui est uns simples homs se faist accordé d’aller avec lui. LA BANDE DES QUATRE MALFRATS QUITTE FRESNOY ET JETTE SON DEVOLU SUR MILLEBOSC Et assez tost après, ledit brigant, Perrin Alleaume et Jehannet Louvel, que icellui brigant avoit semblablement enortez et traiz a sa poste, se feussent partiz dudit mercredi au soir devant la Nostre Dame audit mois de septembre (1425), et en alant leur chemin alèrent en une ville nommée Melleville en laquelle ilz trouvèrent un enfant qui leur monstra le chemin pour passer la forêt de Eu, pour aller en une ville nommée La Ville Emmi le Bosc. Un CAMBRIOLAGE AVEC VIOLENCES Eulz arrivez en laquelle ville, ils alèrent en l’ostel d’un nommé Oudart Toupris ; auquel hostel ilz prindrent plusieurs biens et entre aultres ceulx qui s’ensuient ; c’est assavoir un cheval de poil roux enharnaché d’un colier, deux hopellandes à homme, trois robes à femme et deux pelliçons, trois ou quatre couvrechiefs, une hache, unq faussillon, ung crequepoix, quatre escuelles d’estain, deux courroyes ou sainctures a femme et une a home, non garnies d’argent, un pot de cuivre, un chauderon, une paele d’arain et un andier. Et batirent ledit Oudart et sa femme. Et après ce s’en retournèrent audit lieu de Fresnoy. LA CHASSE A L’HOMME S’ORGANISE Et le lendemain au matin furent poursuiz par ledit Oudart et autres gens du pays, et tant qu’ils retrouvèrent une grant partie des biens dessus dis ; lesquels ont tous été renduz et restituez à icelui Toupris, exepté ledit pot de cuyvre. Un PLAIDOYER EFFICACE REND LA LIBERTE A JEAN LE CRAS Et combien que ledit suppliant en ses autres faix et cas ait esté et soit homme de bonne vie, renommé et conversacion honnestes. Néantmoins, à l’occasion dudit fait et cas, il a esté et est de présent détenu prisonnier esdictes prisons. Si donnons en mandatement au bailli de Caux. Donné à Paris, au mois de janvier, l’an de grace mil CCCC et vigt cinq et de nostre regne le quart. Ainsi signé par le Roy, à la relation du Conseil. Adam Le début de l’état civil : la première communauté villageoise identifiée au En 1539, l’ordonnance royale de Villers-Cotterets déclare obligatoire l’enregistrement par chaque paroisse des naissances et des décès. 40 ans plus tard, en 1579, cette obligation est étendue à la transcription des mariages ; l’état-civil est établi, d’où pourra un jour naître la généalogie. Le premier registre de catholicité de Millebosc date lui de 1549. Quelques-uns des patronymes couchés dans les 50 premières années du registre des mariages étaient encore portés dans les années 1950 au village ou dans les villages voisins : Carpentier, Conseil, Joly, Lefranc, Leblond, Lecomte, Louvet, Miquignon, Obé, Prévost ou Pruvost … 250 ans plus tard, en 1792, le curé Vincent rédigera son dernier acte de catholicité, remplacé par Armand, premier instituteur et premier secrétaire de mairie. Il nous gratifiera d'une dédicace ambigüe " né sans père ni mère mais de la chair ". Avec son nom qui est un prénom serait-il un enfant trouvé (comme il y en a eu beaucoup amenés en vallée de Bresle par le meneur d'enfants de Blangy, Vauquet) qui aurait eu la chance d'avoir accès à l'instruction ? L’organisation des droits d’usage de la forêt à Millebosc Les droits d’usage correspondent à un essai perpétuellement tenté -et jamais réussi- de réglementer les prélèvements de bois que les habitants des villages forestiers faisaient en permanence dans les massifs d’une forêt qui était la propriété privée du comte d’Eu. Il s’agissait principalement du droit de chauffage, mais le droit pouvait porter aussi sur le pâturage et le pasnage (pâturage des porcs), le bois d’œuvre… Dès le , Millebosc figure dans la quarantaine de villages bénéficiant de ces droits, mais aux deux siècles suivants, pendant la guerre de Cent ans, on avait eu d’autres soucis que celui de contrôler et réglementer l’usage du bois que faisaient les croquants. Les premières tentatives de réformation de la forêt datent de la fin du . Ces réformes se font dans la tension : on peut citer la série des 135 jugements donnés en dernier ressort à la demande du duc de Guise et de duchesse dame Catherine de Clèves en 1581 Une grosse en parchemin reprend les principales dispositions de l arrêt 16066 de la Table de marbre du Palais du 1er décembre 1581 à Paris portant règlement de droits d’usage en la forêt d’Eu par les habitans de Millebosc. Ce droit n’est pas acquis gratuitement : il fait l’objet de taxes annuelles à verser au cueilloir (perception) de Guerville. Initialement, chaque feu devait 2 mines et 10 gerbes d’avoine, 10 gerbes d’hivernage, un pain, une poule à Noël, 6 œufs à Pâques, mais ceux qui demeuraient sur le fief de Longroy ne devaient pas les 20 gerbes. Les hommes restant dans la rue du Bois avaient de plus le franc bâtir et chacun d’eux ne devait en tout que deux mines d’avoine. L’origine de cette différence de traitement se trouve dans l’histoire de la formation du village : la rue du Bost relevait du comté d’Eu alors que la partie basse du village appartenait à la baronnie de Longroy dépendant du marquisat de Gamaches. Avec le temps, la mise en œuvre des droits d’usage connaît bien des dérives : prélèvements excessifs des villageois, tentatives du comte d’Eu de reprendre la main sur l’exploitation de sa forêt. Les archives nationales gardent la trace de procès à répétition qui vont encombrer la justice royale. De par sa position, Millebosc sera de tous les combats dans ces affaires. En 1747, la forêt d’Eu tout entière s’embrase dans le conflit qui oppose le comte d’Eu à une dizaine de villages de la forêt d’Eu, plusieurs seigneurs et plusieurs verriers. La minute du procès est un document d’une bonne centaine de pages format environ A4 écrit en tout petits caractères, où la seule énumération des dates des requêtes des parties demande trois pages entières. Le jugement réévalue de nombreuses amendes ou PV formulés antérieurement ; surtout il établit un arrêté qui fera référence pour les deux siècles qui suivront. L’arrêté prévoit aussi une remise à plat complète de chacun des droits individuels : les Archives de la Maison de France contiennent les liasses de ces documents individuels régulièrement renouvelés à chaque changement d’occupant du feu qui en justifie, qu’il s’agisse de location, de vente ou de succession par héritage. Vers 1850, le massif du Triage connaît son dernier défrichement pour l’installation de la ferme départementale à Melleville, cassant l’encerclement de Millebosc entre le Faulx de Forêt (site appelé par erreur le Fonds de forêt) et le poteau Montauban. Période révolutionnaire Les démêlés des prêtres de Millebosc Lors de la préparation des Etats Généraux, de 1789, Milllebosc aura droit à 3 électeurs sur les 200 du comté d’Eu : Antoine Augustin Morquant, curé, pour le clergé ; Jean Louis Tassin et Alexandre Lescapé, laboureurs, pour le Tiers Etat. Plus tard, le curé refusera de prêter serment à la nouvelle Constitution. Il lui faudra quitter la France, avec nombre de ses collègues des villages voisins, en montant à bord d’un des bateaux prévus à cet effet au Tréport. Son vicaire, François Denis Vincent, le remplacera. Mais même après avoir fait allégeance à la Constitution, Vincent ne convient pas aux anticléricaux de la Convention : il sera enfermé au château d’Eu parmi 62 prêtres. Nouveau retournement de situation sous le Consulat : Vincent est réintégré dans ses fonctions. Mais les villageois n’apprécient pas qu’il ait pris la place du courageux Morquant : Le maire fait patrouiller dans sa cour et ses bâtiments. Il lui dresse procès-verbal pour rassemblement illicite, il perquisitionne dans ses appartements : bref du harcèlement caractérisé. Finalement le sous-préfet doit intervenir et le curé contesté sera muté pour Fresnoy en Campagne. Sous l’Empire, l’église se réorganise : il restera des églises de plein exercice et les autres seront des succursales (église sans prêtre au village). Millebosc fera partie de la première fournée de ces succursales orphelines en 1802, Melleville en 1806. Le culte sera assuré depuis le presbytère de Guerville pour les trois paroisses ; situation qui perdurera jusqu’aux années 1970, période où les retraites préparatoires aux communions associaient encore les enfants des trois paroisses. Millebosc conteste sous la Convention Depuis les coups de main des Millebotiers à la fin de la guerre de Cent Ans, on ne connaît guère de faits d’armes particuliers des habitants : tout au plus sait-on que le village participait à l’organisation de la capitainerie de garde-côtes de Criel sur Mer, (un port à l’époque…). Les appelés de cette capitainerie se réunissaient à Auberville. Les conscrits des villages étaient enrôlés dans une compagnie de canonniers, ou -comme Millebosc- de fusilliers . Paradoxalement le seul soldat du village qui laisse sa trace dans l’histoire de la période révolutionnaire sera Remy D. déserteur en l’an 8 de la 59ème demi-brigade Pendant les excès sanglants de la Convention, de bons défenseurs de la République comme le général Pichegru font alliance avec des royalistes comme Cadoudal pour faire tomber ce régime qu’ils ne peuvent plus accepter. Depuis leurs bases arrière d’Angleterre, Pichegru et Cadoudal débarquent clandestinement plusieurs fois au bas des falaises de Parfondeval pour retrouver leurs hommes à Paris par un trajet qui traverse la forêt d’Eu. A Montauban, ferme isolée de Melleville, se réunissent leurs partisans de Guerville, Millebosc, Melleville, Grandcourt, Bettencourt, Rieux… à l’initiative d’un certain Tamerland. Mais il y a des fuites : le 1er septembre 1797, une colonne mobile manque de peu de les arrêter. Prévenus à la dernière minute, la plupart arrivent quand même à s’échapper. Ne seront pris que les habitants du lieu : Caron et Richard Boutry, ainsi qu’un certain Louis T. déserteur de Millebosc. Ils seront emprisonnés à la ville d’Eu. 1870 : guerre perdue, guerre oubliée La guerre de 1870 apparaît de manière presque anecdotique dans le registre des délibérations de la commune, le 25 août quand on apprend que la quête faite en faveur des blessés de l’armée du Rhin a produit 133F60c. Trois jours après, survient l’installation du nouveau conseil municipal. En cette période troublée où l’armée française est en difficulté aux frontières, il est prescrit par la loi que chacun des nouveaux conseillers devra prêter serment, à haute et intelligible voix, en termes sans équivoque : Je jure obéissance à la Constitution et fidélité à l’Empereur. Le maire élu est un propriétaire de 64 ans : Lecapé Félix, mais un arrêté préfectoral du 1er octobre casse cette décision : le maire nommé sera un jeune agriculteur de 31 ans : Victorien Lainiel. Le nouveau Conseil municipal entre immédiatement dans la tourmente : le 29 août, il convient de constituer la garde nationale du village : elle comptera 44 hommes de 21 à 45 ans et 36 de 45 à 60 ans. Ses officiers sont élus : Mais le 18 septembre, le Conseil refuse la proposition de M. le sénateur-préfet de voter des fonds pour l’achat de fusils nécessaires pour l’armement des gardes nationaux en vue de sauvegarder les foyers menacés et de défendre la patrie envahie par l’étranger. Le conseil estime que les gardes nationaux doivent être armés aux frais du gouvernement. La levée d’une garde nationale, armée ou pas, ne suffira pas à changer le cours de la guerre : Napoléon III capitule à Sedan et l’armée prussienne s’installe en France pour une occupation qui ne cessera qu’avec le paiement d’une colossale dette de guerre : malheur aux vaincus ! Cela se passe mal : le 6 février 1871, des Prussiens font un premier passage à la mairie de Millebosc d’où ils emportent la carte du département que l’on retrouvera plusieurs mois après à Bazinval. Le lendemain 7, sur les dix heures du matin, ce sont deux cent sept Prussiens du 676ème régiment qui arrivent à Millebosc où ils vont séjourner deux jours. Leur capitaine fixe la contribution de guerre à 25 francs par tête, soit 10.000 francs pour ce village de 400 habitants. Le Conseil municipal, délibère le lendemain et, après avoir considéré les ressources de la commune, déclare qu’elle ne peut s’assujettir qu’à une contribution de mille francs, somme déjà très à charge. Cela irrite beaucoup les Prussiens qui repartent le 9 vers Saint-Valéry sur Somme, emmenant avec eux comme otages MM. Lecappé Félix et Noël Jean-Baptiste. MM. Ménival Louis et Delépine Cléophas sont également requis pour conduire les bagages des occupants, Félix Lecapé ayant été relâché après Gamaches. Le maire Victorien Lainiel doit alors aller remettre en urgence 2.000 francs supplémentaires aux occupants prussiens pour que les trois otages soient libérés. Ajoutant à cela la réquisition de cinq vaches, dix canards, quarante œufs et cinquante bouteilles de vin, c’est maintenant une somme de 4.250F dont les habitants devront se partager la contribution. Dans le même temps, le Tréport (qui n’avait pas l’importance qu’on lui connaît aujourd’hui) s’était acquitté de 30.000 francs et la ville d’Eu, qui avait été taxée de 184.550F -soit 50F par tête- ne paya finalement rien du tout, ayant réussi à tergiverser jusqu’à la signature du traité de Francfort qui soldait les comptes au niveau national. Le mois suivant, Paris se soulève ; le Conseil municipal est invité à rédiger une motion de soutien au très dévoué serviteur du gouvernement de Versailles. Le transcripteur de ce texte, Jean Bascoul, ancien instituteur du village, fait observer qu’aucune signature de conseiller n’apparaît au bas de cette déclaration : dans un contexte d’absence d’information –ou pire, de possible désinformation – le Conseil a rempli à minima la sollicitation demandée. Le mois suivant, on procède le 30 avril au renouvellement intégral du Conseil municipal : la bonne gestion de crise du jeune maire Lainiel est reconnue : il est réélu. Ce sera un grand maire. La Belle-Époque : de la 3ème république à la Guerre 14-18 Après la chute de l’Empire, la République vote, à marche forcée, la série des lois d’importance majeure qui encadre notre société moderne ; parmi elles, celle qui établit l’école laïque et obligatoire de Jules Ferry. Les registres disposent maintenant des éléments statistiques qui permettent d’estimer le taux de la fréquentation scolaire à environ 70 %. Il a fallu attendre 1872 pour qu’une route correctement empierrée soit tracée entre Guerville et Millebosc. L’amélioration des institutions et de l’éducation s’accompagne de progrès économiques. Les petits métiers et l’artisanat perdent de l’importance par rapport à l’industrie dopée par les commodités de la vapeur et le chemin de fer. Cela ne fait pas l’affaire des métiers de la forêt, comme les bûcherons, les vanniers et les baletiers. La population du village, qui dépassait 400 habitants commence à décroître pour tendre vers les 200 habitants dans les années 1975/80. Jusqu’à présent, la seule ressource collective en eau du village était la mare, fréquentée par les animaux et de ce fait pas vraiment propre à la consommation humaine. Chaque habitation buvait l’eau de sa citerne qu’il fallait maintenir propre : réprimande assurée pour les gamins qui y jetaient des cailloux. Va apparaître dans les villages une nouvelle catégorie d’artisans : les marneux qui vont creuser les puits dans la marne (craie) : d’abord un puits communal en bas du village, puis quelques puits individuels pour quelques grandes fermes du village. Ce ne sera jamais à chacun son puits et pour cause : la nappe aquifère n’est atteinte qu’à 90 m à Millebosc, Campneuseville ou Fresnoy ; il faut aller jusqu’à 100 m à Guerville ou Vibeuf (canton de Yerville) ; le record étant de 150 m à la ferme du Château-Roux . Mais faute d’eau sous pression, les incendies ne peuvent pas encore être maîtrisés. En 1881, le conseil municipal adopte le principe de la construction d’une école de filles … qui ne sera jamais construite. En 1898, le maire Lainiel distribue les premiers livres de prix à couverture rouge aux lauréats du certificat d’études. La librairie d’éducation de la jeunesse propose une dernière leçon d’éducation civique aux lauréats : l’action, qui se situe à la fin de la période révolutionnaire, met en valeur un héros républicain convaincu, mais qui n’aurait pas voté la mort de Louis XVI. Les méchants sont les républicains extrémistes pourtant sans défaut jusqu’en 1791. Les aristocrates et vendéens sont présentés comme des gens dans l’erreur, mais qui l’ont assez payé. La fille du héros, mousse en pantalon, est l’Héroïne de seize ans qui donne son titre au livre. La Grande Guerre : 1914-1918 Si Millebosc ne se situe pas sur les zones de conflit armé, le village paiera un lourd tribut à la Der des Der : mobilisation, réquisitions… Après la guerre le village sera vidé de nombre de ses hommes actifs tués à la guerre. Dans la famille du cafetier Heux, le père, Georges, est tué au début en 1914, son fils - Georges également - meurt au cours des derniers combats en 1918 : c’est une famille Ryan, dont l’histoire n’a, quant à elle, généré aucun film célèbre. Son jeune cousin de 18 ans, Raoul, aura la chance d’être ajourné d’un an lors de la visite de pré-incorporation en 1917. Avec Georges Heux-père disparaît tragiquement l’éditeur de cartes postales du village. Tous les villages de France vont maintenant ériger un monument aux morts, devant lequel les enfants de l’école viendront chanter La Marseillaise à chaque commémoration de l’armistice. L’Entre-deux-guerres Autour de la grande place : l’église, l’école, la mairie, le maréchal-ferrant, la grande mare et le café-épicerie; plusieurs autres cafés s’égrènent le long de la rue de Guerville. Un peu plus haut, à côté de la maison des Richard – qui a la concession de la poste municipale- le coiffeur et le puits communal profond de 90 mètres qui va bientôt être désaffecté. En effet, dans les années 1930, un château d’eau a été construit au Montauban de Melleville, site où avait déjà été élevé un grand télégraphe aux temps anciens. À partir de là se développera le réseau d’adduction d’eau. Dans les fermes, un seul point d’eau en bord de route pour alimenter le bac où vient boire le bétail ; on prend plus de soin des animaux que des hommes… Quand on se fait piéger le gel hivernal, il arrive que le robinet soit gelé pendant une semaine ou deux : on est alors bien content de puiser dans la vieille citerne qui ne sert plus habituellement que lors de la fabrication du cidre, car son eau est moins calcaire que celle du réseau. Mais à la Cour du Bosc, quand les Dabovalle arrivent en 1952, ils devront encore passer leur premier hiver en buvant l’eau de leur citerne : le réseau d’eau a tardé à gagner leur hameau. Autre révolution d’avant-guerre : l’arrivée de la fée électricité. Là encore les animaux sont privilégiés : un aplatisseur de grains -qui fonctionne sur le triphasé remplace le vieux manège à chevaux, mais dans l’habitation, il n’y a parfois qu’une seule ampoule de 20 watts logée dans une ouverture de la cloison qui sépare deux chambres, pour économiser l’électricité. Là aussi, les hameaux devront patienter jusque vers 1956/57. Le mode de vie reste austère. Dans la succession Elphège/Palmyre Heux de 54.000 Francs, chevaux, bétail et cultures en grange ou en terre représentent plus de 80%, le matériel 15%, le mobilier, le linge et les vêtements seulement 3%. La bicyclette est maintenant d’usage courant même si elle n’a encore que des pneus pleins au début du siècle : la chambre à air est encore trop récente et les silex qui jonchent les routes trop pointus. Ce robuste vélo permet aux chercheurs d’emploi de proposer leurs services dans les P.M.E de la vallée de Bresle ou circulent maintenant des trains qui facilitent les échanges d’hommes et de marchandises. Une classe sociale d’ouvriers salariés travaillant à Incheville (Fichet), Beauchamps (sucrerie), ou Gamaches (scierie, silo…), se développe alors que, dans le même temps, le nombre de travailleurs des petits métiers de la forêt se réduit. Souvent ces ouvriers appartiennent à des familles (les Tuncq, les Poyen…) nouvellement arrivées au village, et qui n’y restent pas forcément pendant plusieurs générations. Le père Tuncq, qui a trouvé un emploi de maçon à la sucrerie de Beauchamps, fera en vélo chaque jour la route Beauchamps- Millebosc : mais les lacets de la côte de Gousseauville, s’ils offrent de beaux points de vue sur l’étang, sont bien raides au retour d’une rude journée. Pendant toute sa vie professionnelle, le père Tuncq posera donc pied à terre après la première rampe de la montée et coupera court en poussant son vélo par un petit chemin forestier : à l’époque, cela n’est considéré ni comme une performance ni comme une injustice. Meilleur moyen de transport : l’automobile n’a guère encore fait son apparition au village, mais personne ne manque d’aller voir passer les bolides de courses du circuit de Dieppe quand ils négocient les lacets de la route forestière du bas qui va à Melleville. En juin 1936, le lundi de Pentecôte, sur le plateau du Triage un invraisemblable orage génère la formation de torrents dévastateurs ; la verrerie de Guerville est dévastée, les tas de cailloux dispersés. Il y a pire : au Fond des Bœufs, les jeunes Gisèle et Louis en promenade en forêt, se sont abrités dans un carcahoux ; on les retrouvera noyés dans leur précaire abri qui a été emporté sur des centaines de mètres. La guerre de 1939-45 à Millebosc En 1940, De Gaulle n’a pas arrêté les Allemands, malgré sa défense acharnée à Huppy : on ne peut plus espérer tenir un front sur la Somme. Un bruit court : Weygand a dit qu’on va essayer de reconstituer un front derrière la Seine. Dès lors, c’est la panique pour les civils : il faut descendre en passer les ponts avant que l’on ne les fasse sauter. Les familles du village fuient vers le sud et tachent de se faire héberger chez l’habitant. Mais la situation militaire est pire que prévue. Le régiment de Raoul Heux -qui fait partie des derniers mobilisés- recule devant l’avancée allemande : il s’arrêtera à Lacq, qui n’est alors qu’un simple village de campagne : on ne pouvait guère descendre plus bas ! Là, le soldat a tout le temps d’écrire des lettres à sa mère qui est en grande difficulté à la ferme familiale car le père est décédé prématurément en 1946 et le jeune frère Camille est bien seul: l’aîné tente de leur remonter le moral mais sa fêlure est bien perceptible dans ses courriers. Bientôt c’est l’Armistice. Ceux qui ont fait l’Exode rentrent chez eux pour retrouver souvent leur maison pillée. La route forestière du bas – où passait le pilote italien Nazarro- a été surveillée par des guetteurs allemands claquemurés dans un poste d’observation creusé à même la craie ; ils étaient en liaison téléphonique avec les officiers installés plus à l’aise dans la ferme des Heux, la plus proche sur le plateau. Les Allemands ont essayé, sans succès, de fracturer le grand coffre-fort : il était pourtant vide. Commence l’Occupation. À la fin de la guerre, le village connaît la terreur des V1 ; en effet Millebosc est encadré de trois rampes de lancement en forêt d’Eu : - celle du Rond de Nemours : efficace jusqu’à la fin, - celle du Montauban à Melleville, localisée par les Alliés et plusieurs fois bombardée, - celle de la Haye à Guerville qui ne fonctionna jamais, ce qui veut dire que ses VI tournaient en rond après le départ, jusqu’à ce que – carburant épuisé- ils s’écrasent au hasard dans la plaine ou sur une maison… Les gens du voisinage auraient peut-être préféré qu’elle fonctionnât mieux ! Deux avions alliés s’écrasent près du village : un avion de reconnaissance anglais Lysander et probablement un bombardier. Un soldat russe (peut-être un des malheureux qui étaient préposés au lancement des VI) est fusillé : les corps de ces soldats alliés sont enterrés au cimetière. À Millebosc, le père et le fils T… ont prêté des habits civils à des aviateurs anglais tombés en parachute. De bonnes âmes se sont chargées de signaler cette délicate attention aux Allemands et les deux hommes ont été incarcérés à la prison Bonne Nouvelle –la bien mal nommée- à Rouen. Quand ils se croisent dans les couloirs qui les mènent à leur interrogatoire, ils n’ont que le temps de se glisser N’avoue pas. Ils tiendront bon. Les autres faits de résistance du village ne sont pas entrés dans notre histoire ; la mésaventure de R. M. n’entrant pas dans cette catégorie. Il subit l’agression armée d’un prétendu soldat français qui fait irruption de nuit dans la chambre où dort sa femme et un bébé. Le jeune père revient des camps où il a appris à défendre sa vie ; les deux hommes se battent dans la nuit et les balles traçantes qui partent dans tous les sens illuminent la nuit d’un terrifiant feu d’artifice. Bilan de cette terrible loterie : l’agresseur est tué. R.M touché de trois balles -dont une dans les voies urinaires- est opéré en catastrophe. Dans le cirage de son réveil, il entend un médecin dire « S’il pisse il est sauvé, sinon… » ; jamais un homme ne mouillera son lit avec autant de satisfaction que R.M quelques heures après. Si dans le Calvados les Américains sont vénérés, à Millebosc ce sont les Canadiens du régiment Chaudière qui viendront un jour libérer le village depuis la vallée de la Bresle par Guerville, donnant plus tard leur nom à la grande rue du Bost de l’Ancien-Régime. 1950 – 1980 : Les Trente Glorieuses à Millebosc La modernisation, amorcée dans les années 1930 mais différée par la guerre, commence enfin. Avec l’arrivée des fragiles pneumatiques, il devient nécessaire de goudronner les rues. On fait appel à la DDE qui prévoit leur élargissement préalable. Le conducteur de travaux Robert Louchet a gardé quelques-unes de ses photos techniques. Il était bien étroit ce bout d’heut (bout du haut) que la Traction avant de la DDE obstrue presque complètement. Et elle était bien triste notre rue des Canadiens qui serpentait entre des pignons délabrés et des parois de clin noircies. Le machinisme évolue à pas de géant. La faucheuse-lieuse a remplacé la faux, le tracteur : le cheval, la batteuse à poste fixe : le fléau, et les pneus des remorques : les roues cerclées de fer des chariots. La machine à traire améliore enfin la condition des fermières, et les désherbants soulagent de l’épuisante corvée des binages et des échardonnages. Les derniers progrès décisifs seront les moissonneuses-batteuses, les presses à fourrage, et l’équipement des tracteurs d’un relevage. La condition des ouvriers s’améliore après mai 68 et les accords de Grenelle. De 1950 à 1980, ce sont les euphoriques trente glorieuses. Il y aura bien des désordres en Algérie et en lointaine Indochine, mais officiellement il ne s’agit que de troubles de l’ordre et on ne s’en inquiète pas plus que ça. La mort en Algérie de R.C, natif de Millebosc, est passée inaperçue, car il avait quitté le village pour Gamaches. Mais un jour, une nouvelle glacée parcourt le village en une demi-journée : le jeune soldat B.M a été tué en Algérie. Il sera le seul : un de trop. La dernière famille détentrice de droits d’usage en forêt au à Millebosc (la famille Folny-Vassart) a perdu son privilège. La petite maison qui le justifiait avait été réquisitionnée par les Allemands pour en faire leur cantine et elle n’avait plus été habitée après la guerre. Le père Thierry fabrique ses dernières mannes devant un groupe d’enfants des écoles amené par le couple des instituteurs Bascoul. Même s’il reste encore longtemps quelques bûcherons au village, de nombreux ouvriers partent maintenant chaque matin pour travailler dans les usines. Avec les Solex ou les Mobylette, on peut aller chaque jour jusqu’à Des Jonquières : la plus grande verrerie d’Europe à Mers-les-Bains. Les Dumont, anciens maçons du village se déplaçaient en vélo ; les Léger -qui les remplacent dans la fonction- utiliseront plusieurs véhicules. La composition des nouveaux conseils municipaux reflète un nouvel équilibre de la communauté; un maire non agriculteur peut même être élu sans que cela soit un drame, situation amorçant dans le calme les alternances à venir. Il arrive aussi qu’un fils d’ouvrier épouse une fille d’agriculteur. En 1957, une seconde école est construite à côté de l’ancienne; les enfants du village seront donc successivement formés dans deux classes ; ceci jusqu’au regroupement pédagogique actuel. On lui donnera le nom d’Ecole maternelle Grémont en hommage à un soldat mort en 1916. Pour les enfants, arrive la riche époque des voyages scolaires annuels qui, bien que modestes, constituent des éléments majeurs d’ouverture sur le vaste monde. Autre élément d’animation pour les jeunes garçons : les troupes d’enfants de chœur. Mais l’enthousiasme des instituteurs est mitigé à leur égard. Si M. Gilet assiste volontiers à la messe –avec une discrétion toute républicaine- son prédécesseur, M. Buruil, ne déplaçait pas les punitions de ses mauvais élèves quand elles tombaient l’après-midi du catéchisme. C’est aussi l’époque où quelques bons élèves partent faire des études au loin : Gamaches, Eu, puis Rouen ou Nancy, bien sûr sous un sévère régime d’internat. Pour ces pionniers, à défaut d’un train qui passerait au village, la seule manière de gagner Rouen est d’aller à pied à Guerville pour y monter dans un autocar glacé qui mettra trois heures pour atteindre la Seine. Les derniers pourront quelquefois profiter de la voiture, souvent un peu bringueballante, d’un oncle accommodant. un premier C.A.P : Daniel Boutry, une première bachelière : Rolande Mariette, un premier technicien supérieur : Pierre Legrand, un premier ingénieur : Francis Heux. Ces étudiants reviennent quelquefois pour les longues vacances accompagnés de camarades étrangers qui n’ont pas de famille en France : c’est ainsi que le village accueillera pour quelques jours en 1966 un premier Vietnamien : Huynh Van Nghia et un Ivoirien, André Toka-Bi Tohoua : le premier noir passé au village depuis la Libération par les Nord-Américains. Sur de premières maisons, fleurissent de fragiles assemblages de tigelles métalliques : les antennes de télé. Les Millebotiers pourront bientôt regarder ébahis les barricades de mai 68 à Paris comme s’ils y étaient. La vie des femmes devient moins difficile avec les premières machines à laver que l’on achète chez Conseil ou Boulard, mais avec l’arrivée des frigidaires et bientôt les congélateurs, le charcutier Lecat, a du quitter le village. De premières vacancières parisiennes, filles exilées à Paris d’une attachante vieille dame à Solex du village -la grand-cousine Evelyne- se promènent l’été dans les rues vêtues de shorts pourtant très pudiques. Millebosc, trop longtemps enfermé dans sa forêt, s’ouvre à la modernité et se décloisonne socialement et culturellement. La croix du père Anthime, à l’entrée de la Cavée, marque maintenant le début d’un petit chemin de randonnée. Ce rude village pend enfin un peu de bon temps. Politique et administration Population et société Démographie Avant les recensements, les registres paroissiaux des Archives Départementales donnent quelques éléments sur la population du village : . 33 mariages entre 1549 et 1588 (soit environ 1 par an) . 69 contributaires au rôle de taille de 1695 : avec une estimation d'environ 4 personnes par " feu", il y avait au village à peu près la population actuelle. La population plus importante constatée avant 1900 peut trouver une explication dans l'apparition à partir du milieu du - puis le développement- du métier de "mandier" (signalé sous le nom de "pannetier" dans les registres de catholicité). À partir de la Restauration malgré les vicissitudes politiques, le pays s’organise. Le premier recensement de 1841 fournit une photographie des 95 familles qui constituent les quelque du village : sous l’Ancien Régime, on aurait dit qu’il y a 4 personnes par feu . Quatre-vingt familles comportent les deux parents, alors qu’une quinzaine sont des familles monoparentales dont un des conjoints est décédé. Une dizaine d’habitants sont dans une précarité extrême : un mendiant, et 2 ménagers vivant seuls avec des revenus indéterminés ; et de quoi pouvait vivre cette famille constituée d’une ménagère veuve et de ses deux enfants ? En vis-à-vis, on note 5 familles employant domestiques ou servantes en dehors des ouvriers agricoles. Economie Les métiers de la terre En 1841, le chef de famille est cultivateur dans 22 cas, alors qu’il n’est journalier que dans 2 situations. La plupart des salariés de l’agriculture (journalier, berger, vacher, charretier …) vivent en célibataires chez leur patron. L'assolement triennal, qui perdurera jusqu'après la guerre 39/45, fait se succéder : - le blé : pour les besoins des hommes - l'avoine (avec implantation sous couvert de trèfle violet) pour les chevaux - une culture fourragère : trèfle violet ou dragie (vesce), pour l'alimentation des vaches (elle sera remplacée par la betterave fourragère). Aucun désherbant, avec le fumier comme seul engrais : c'est du bio avant l'heure; mais avec une récolte limitée à une vingtaine de quintaux. Le progrès sera l'arrivée du machinisme: barre de coupe puis javeleuse, faucheuse-lieuse, aplatisseur de grains. Et enfin la batteuse qui délivrera de la corvée du battage au fléau, lequel ne sera plus pratiqué que pour préserver la paille de seigle nécessaire pour faire les liens. Les métiers de la forêt En 1841, l’ensemble des métiers de la forêt emploie une trentaine de chefs de famille soit sensiblement plus que l’agriculture : - une quinzaine de familles de pannetiers, mandiers ou balletiers. - 8 familles de bûcherons, - 3 familles de gardes, dont celle d’un garde forestier qui héberge 9 terrassiers célibataires assistés d’une servante : la plus grosse entreprise du village est une entreprise de travaux forestiers. Les artisans Les nombreux métiers d’artisans de l’époque sont pratiqués par une -ou au plus deux- familles: charron, charpentier, cordonnier, maréchal, maçon, bourrelier. Un seul ouvrier verrier et un seul charbonnier : Guerville a l’exclusivité de ces métiers de fournaise. L’instituteur et un rentier complètent l’effectif. Il n’y a plus de curé en résidence. Les épouses sont souvent ménagères ou fileuses mais 9 exercent le métier de balletière qui était encore une pratique féminine dans les années 1970. Une seule est qualifiée de cultivatrice après le décès de son mari. Dans les familles de cultivateurs ou d’artisans, les grands enfants pratiquent le plus souvent le métier paternel. Enseignement Le premier instituteur identifié est Harmand qui rédige les actes d'état-civil après la Révolution. La première trace que nous ayons de l’école de Millebosc date de 1866. Cette école du second empire est encore une école payante : le tarif est de 1,5F par mois mais l’Etat accorde une réduction : la famille qui paie l’année en une seule fois ne devra que 10F au lieu de 18F ! Une affaire dont les bénéficiaires sont soigneusement identifiés sur un registre communal. En 1866, ce sont 32 familles qui bénéficieront de cette promotion imbattable sur les frais scolaires pour 43 enfants. Mais après une première année, l’effet de la mesure marque le pas : 14 familles en 1867, 11 en 68 et 69, 10 en 1870 et 6 seulement en 1871. Même après que les difficultés économiques de la guerre de 1870 aient été digérées, l’effectif n’atteindra plus la vingtaine de familles. Cette réduction des paiements annuels a-t-elle été compensée par une augmentation des paiements mensuels ? Dans tous les cas, ces effectifs ne constituent qu’une minorité des enfants d’âge scolaire pour un village de 400 habitants. Instituteurs identifiés: 1865 : Pégard (et directeur du cours d'adultes); maîtresse à l'aiguille : Melle Orphanie Pégard 1889 : Peltier, maîtresse à l'aiguille : Mme Peltier 1925 : Melle Leprêtre 1930 : M. Dessansac 1935 : Mme Ducrocq 1939 : M. Ternisien 1943 : M. Matrot 1946 : création d'une deuxième classe : M. Buruil, Madame Cléré 1955 : M et Mme Gilet 1962 : M et Mme Bascoul 1980 : M Poirier et Mme Dabovalle Pour l'enseignement primaire, les communes de Melleville, Millebosc, Longroy et Guerville sont associées -à partir de 1984- au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI), le Sivos de la forêt d'Eu gère l'aspect financier. Culture locale et patrimoine Lieux et monuments . Une église au patron singulier : Saint Wandrille du Bec Hellouin L’église a été presque entièrement reconstruite au , période où y a été intégrée une jolie chapelle jolie seigneuriale en pierre blanche, voûtée et percée de trois fenêtres en ogive. Dans la chapelle, trône une vierge à l’enfant en pierre peinte dorée recouvrant une polychromie primitive. A l’entrée du cœur Saint Nicolas et Saint Antoine vous accueillent. La chaire à balustres date du début du . L’église de Millebosc dépendait du prieuré de Saint-Martin, maintenant situé sur le territoire d’Incheville. L’actuelle jolie chapelle Saint-Martin était à l’époque le centre spirituel d’un bel établissement monacal. Le prieuré de Saint Martin avait été lui-même fondé en 1106 par l’Abbaye du Bec-Hellouin : grand ordre de moines défricheurs, dont le supérieur, le bienheureux Wandrille, abbé de Fontenelle, avait érigé près de Rouen l’Abbaye portant son nom. Mais tous les fondateurs d’églises, d’ordres ou de monastères sont ordinairement accompagnés d’un moutier; le second patron de l’église, qui figure auprès de Saint Wandrille est Saint Jean-Baptiste. Le prieuré avait contribué à l’établissement du collège d’Eu par acte du 9 janvier 1582 Saint Wandrille était également patron d’Anglesqueville sur Saane, Belleville en Caux, Berville, Pierrepont, Saint Filibert, Boissay, Mesnil sous Jumièges, Sierville et Sainte Austreberthe . Mais il n’y a qu’à Millebosc qu’on puisse encore voir une statue du saint fondateur ; les trois autres que Guillaume la Vieille, prieur de Marcoussis et curé de Millebosc avait fait réaliser en 1723 par un sculpteur inconnu ont disparu. Le clocher était un des plus hauts de la forêt d'Eu. Il a été considérablement raccourci lors de sa réfection au début du . La cloche aussi connut des vicissitudes : en 1841, elle a perdu totalement le son. Le conseil municipal délibère qu’elle sera refondue : il est prévu que la dépense soit prélevée sur la somme de 162 francs restant en boni, mais cela sera loin de suffire et il faudra une rallonge que l’on mettra plusieurs exercices à constituer. Le fondeur Beuze de Gamaches devait remplir lecontrat  en 1845. Avant la fonte, la cloche pesait 349 kg. La nouvelle cloche pesait après la refonte 365 kg. Elle a été bénie par Monseigneur Paumier et nommée Marie Geneviève par M. et Mme Beaurain de Plattemare le 10 juin 1847. Dans ce village peu pratiquant, notre hameau de Plattemare -après le pieux Leblond du et avant Madame Louvet, femme du maire, animatrice de l’UFCS dans les années 1955 a constitué durablement un îlot de pratique religieuse. Mais 40 ans après, la cloche est à nouveau malade. Il faut remettre ça. Une grande souscription est ouverte, qui dépasse les limites du village : elle réunira 1.439F donnés par 189 souscripteurs. On a ratissé large autour de Millebosc. Le principal souscripteur sera Monseigneur le Comte de Paris qui ouvre la liste avec 250 francs. Plusieurs commerçants des bourgs voisins feront un geste, et aussi quelquefois des donateurs de villages lointains, dont les noms sont pourtant familiers : sans doute des familles migrantes qui ont gardé leur tendresse à leur village d’origine. L'église : une petite entreprise Si la cure est le (petit) domaine du curé, le curé n’est que le trésorier de la fabrique de Millebosc, sous l’autorité de l’Archevêque de Rouen. Le budget de la fabrique de l’église tenait à trois sources principales : 300 livres de fermage de la ferme du Prieuré, maintenant appelée la Faisanderie. Le produit de la dîme de Monchy-sur Eu, 600 livres de fermage de la seigneurie de la Cour du Bois. Ce fief avait été donné aux religieux vers l’année 1200 par un chevalier de Millebosc. Plus tard, il était passé entre les mains de Joachim de Bellengreville, qui avait tenté sans succès de s’approprier le domaine pendant l’exil de la compagnie Sur un revenu de quelque , avec des charges de , il restait pour le paiement des décimes et de la subvention (dont semble-t-il la rente versée au vicaire perpétuel de Monchy), pour la nourriture et l’entretien de dix jésuites. Avec le solde, quand il y en a, on réalise les travaux d’entretien des fermes du Prieuré et de la C Le revenu est constitué principalement des obit : messes dites à l’attention d’une personne proche décédée. Quant au patrimoine, si à Gamaches, la fabrique contient des objets de culte en métaux précieux, à Millebosc, ce sont plutôt quelques acres de terre par-ci par-là que donnent en héritage à l’église des fidèles généreux ou qui ont une dette vis-à-vis de l’église… ou peut-être quelque chose à se faire pardonner. Les gestionnaires des biens de l’église ont la mémoire longue : en 1691, date du registre examiné, certaines sommes sont dues depuis plusieurs générations : - la dette de Jean La Voin (Lavoine ?) de 10 sols et 2 chapons date de 1602, - celle de Jean Poirier date de 1585, - celle de Jeanne Poirier -épouse Lescappé- de 22 sols, 6 deniers avait été établie par l’abbé Eustache il y a plus de 130 ans : charmant héritage de génération à génération qu’une dette à perpétuité due au geste pieux d’un lointain ancêtre ! Et pour que les descendants ne risquent pas d’oublier, on les avait emmenés en 1628 pour une recongneissance devant le tabellion de Grandcourt. Pourtant, ces rentes s’éteindront un jour et les biens seront peu à peu aliénés En 1849, quand l’abbé Cochet la visite, l’église compte 449 fidèles, mais elle ne dispose plus ni de l’abbé, ni du vicaire qui l’occupaient un siècle avant alors que le village ne comptait que 78 feux. Un appel d’offres très particulier en 1736 Mars 1736 : le vieux curé de Millebosc est décédé et le presbytère est vide. L’archevêque de Rouen doit trouver une solution en attente d’un éventuel remplaçant. A cette époque, il ne s’agit pas de nommer un prêtre qui vivra d’un petit S.M.I.G versé par l’évêché, et il est illusoire d’espérer grand-chose des seules oboles des fidèles alors que le village compte déjà plusieurs mendiants. Les abbés doivent vivre sur leur cure qui est plus ou moins bien pourvue. Au même siècle, on dispose encore pour le village voisin de Melleville d’une première offre au caractère très publicitaire pour vanter les revenus de la cure vacante. Le régisseur de l’archidiaconé d’Eu et Petit Caux est donc chargé d’un appel d’offres bien particulier : pourra bénéficier des revenus de la cure pour un an l’adjudicataire qui pourra  faire desservir ladite cure à ses frais par un prêtre approuvé de mondit seigneur ou de messieurs ses grands vicaires généraux, et de payer les décimes ordinaires et extraordinaires, vendre les labeurs et semences des terres de ladite cure si il en a, et d’acquitter toutes les autres charges prévues et non prévues. Il faut croire que les revenus de la cure ne sont pas négligeables car la mise à prix de l’adjudication est de 700 livres. Particularité de cet appel d’offres, un premier contractant est déjà ciblé : maître Antoine Petit, marchand de Monchy, s’engage à couvrir la mise à prix étant prévu qu’au cas où ladite adjudication ne demeure pas audit Petit, il lui sera remboursé ses avances, frais et vacations, pendant la gestion qu’il aura fait sur son mémoire. Le calendrier de l’adjudication n’aurait manifestement pas permis de semer le blé avant l’hiver : opération qui avait été confiée dans l’urgence au sieur Petit. On ne sait pas si Antoine Petit aura été l’adjudicataire final de cet appel d’offres. En tout cas le même scénario se reproduit une quinzaine d’années après, en 1753. Est-ce la valeur de la cure qui a augmenté ou l’argent qui s’est déprécié : en tout cas c’est pour le prix principal de 1100 livres que le nouvel adjudicataire Charles Brasseur emporte le marché de la gestion temporaire de la cure de Millebosc pour un an. La stèle Adélaide Le roi Louis Philippe a une sœur - Adélaïde- qu’il apprécie beaucoup et en l’honneur de laquelle il fera ériger une colonne de 12m à côté de la maison forestière de la Bouillarderie. La légende gravée sur la pierre est explicite : Le roi Louis Philippe 1er ayant donné à cette forêt le nom de sa sœur bien-aimée madame Adélaide d’Orléans, a fait ériger cet obélisque pour consacrer ce souvenir d’amitié fraternelle 1845. Certains visiteurs peuvent s’étonner du fait que la femme qui figure en effigie soit couronnée. En fait, il s’agit de la Carolingienne Adélaïde de Bourgogne née en 931, décédée en 999 et canonisée en 1097 par le pape Urbain II. Cette grande dame née dans la famille royale de Bourgogne, petite fille de Rollon, fut reine d’Italie, épouse de l’empereur Otton le Grand, voyagea en France et en surveilla l’évolution politique : une européenne avant l’heure La stèle était entourée d'une superbe chaine à gros maillons polygonaux qui a été volée par des ferrailleurs indélicats. La maison forestière de la Bouillarderie Les gardes forestiers occupent les logements qu’ils trouvent à occuper dans les villages, ce qui n’est guère fonctionnel pour intervenir en urgence au sein d’un massif forestier. La construction des maisons forestières en forêt d’Eu commence en 1847 sous Louis-Philippe : un roi attentif à cette forêt qui entoure son château d’Eu. En 1856, on connaît déjà les maisons forestières de Réalcamp, Rougemare, Cuverville, Madeleine, Sainte-Catherine et la Bouillarderie. À cette époque, le risque majeur qui menace le patrimoine bâti est l’incendie. Aussi, la Direction des Forêts a établi une circulaire qui prévoit un ramonage annuel à l’initiative du gardien occupant. Le 16 décembre 1857, le maire Lescapé atteste : Nous, maire de la commune de Millebosc, certifions que la cheminée de la maison forestière de la Bouillarderie a été ramonée dans le courant du mois de juin dernier par le ramoneur de la commune, en foi de quoi nous avons délivré le présent certificat pour servir et valoir envers qui de droit. Tout juste un mois après, c’est le garde Lefloch qui s’empresse -le 17 janvier 1858- de signaler qu’il s’est mis à jour pour l’année suivante : Je sous-signé Lefloch, garde forestier à la résidence de la Bouillarderie, certifie que la cheminée de la maison forestière a été ramonée le 16 janvier par le nommé Alfred, ramoneur à Eu. En 1864, la prime demandée par la Compagnie d’Assurances contre l’incendie, la foudre, l’explosion du gaz et des machines à vapeur est de 1,8 F pour un capital assuré de 5.160 francs ; dans une fourchette de 1,3F à 4,3F c’est très raisonnable. Cinq ans après le premier programme de construction, les maisons forestières ont fait la preuve de leur intérêt, et la direction des forêts lance une seconde tranche. L’administration propose aux conservateurs des forêts un choix entre plusieurs modèles-type et leur demande de lui proposer les priorités à donner. La réponse pour la forêt d’Eu proposera le type 3 qui est le plus favorable pour le locataire : La cuve servira de laiterie et la grange de cellier pour le cidre. Néanmoins, vu l’exiguïté du modèle 3, il y aura lieu de prévoir dans chaque maison la chambre au premier étage, qui avec celle du rez-de-chaussée donnera deux lits. Au besoin, dans le cas où le garde aurait des enfants de plusieurs sexes , on pourrait installer un lit dans la cuisine. Dans liste de 10 sites proposés pour la forêt d’Eu on en trouve deux dans le Triage, justifiant cette demande par le fait que le village de Millebosc touche à la forêt, mais n’offre pas de ressources et un dans le canton de la Cour du Bosc pour un budget de 8.478 francs dont 450 pour la citerne. Mais en termes de priorité, la réponse ne propose le site de la Cour du Bosc qu’en 8ème position sur 10 : la maison forestière de la Cour du Bosc ne sera jamais construite… Loisirs et culture La balle au tamis À la Belle Epoque, un premier sport d"équipe fait fureur des deux côtés de la Bresle : la balle au tamis (ou balle au tambour). Deux équipes se renvoient une petite balle d'argile sur un terrain de 2 x 90m avec un gant rigide lacé au poignet (une peau de vache tendue sur une coque de bois). Certains pensent que cet outil est une variante de la chistéra basque, qui aurait été amenée par des soldats au temps où le Nord de la Somme était espagnol. C'est un spectacle dantesque qui se déroule devant tous les habitants du village. Millebosc y a connait son heure de gloire en 1874. C'est un spectacle dantesque qui se déroule devant tous les habitants du village. Millebosc y a connaît son heure de gloire en 1874. Après la guerre, seul le maire dispose d'une voiture et du téléphone. Le plus proche cinéma est à Gamaches à 8 km en vélo à Gamaches. Pas de télévision, pas de terrain de sport, pas d’argent de poche et guère de temps pour les loisirs individuels dans cette société qui se reconstruit dans l’urgence. La fête du village avec ses balançoires, son concours de tir et son bal du soir est la seule vraie occasion de rencontre entre les jeunes gens du village et des villages d’alentour. La balle au tamis est toujours pratiquée. Même si on n’est plus au siècle précédent où Millebosc écumait les podiums, le village reçoit encore quand c’est son tour les équipes des villages concurrents de la forêt d’Eu et du Vimeu. La Fête de la Forêt devient la Middle-Wood Sous les mandats de M. Delorme et de Daniel Mariette, la fête de la forêt devient rapidement un évènement incontournable de la forêt d'Eu, prenant le relai de la fête du Poteau Maître Jean. La troupe du " Carcahoux", dont hommes et femmes ont revêtu les habits des grands parents, y crée une animation bon enfant. Mais avec le temps, les vêtements de grand-mère de l'avant-guerre ne disent plus rien aux jeunes : 2015 sera l'année du changement : - dernière année de la fête de la forêt : un sculpteur à la tronçonneuse y a remplacé un faiseur de râteau. - première édition de la Middle Wood : un parcours de 10 km cogité par l'Association Sports et Loisirs de Millebosc. Millebosc est devenu un " must international"... Héraldique Voir aussi Bibliographie Millebosc : le village au milieu des bois, Francis Heux, 2001 Vauquet : le meneur d'enfants, Blangeois, Francis Heux et Odette Cléré, 2007 Millebosc sous l'Ancien Régime, Francis Heux, 2010 Les droits d'usage de la Forêt d'Eu, Francis Heux Un village de la Forêt d'Eu, Francis Heux, 2019 Un village de la forêt d'Eu au siècle des Lumières'', Francis Heux, 2019 Articles connexes Liste des communes de la Seine-Maritime Liens externes Millebosc sur le site de l'Institut géographique national Millebosc sur Viamichelin Notes et références Notes Cartes Références Commune dans la Seine-Maritime Aire d'attraction d'Eu
Christopher Jones (cyclisme)
Christopher "Chris" Jones, né le à Redding, est un coureur cycliste américain, professionnel de 2007 à 2017. Biographie Fin 2014, ses dirigeants annoncent qu'il fera toujours partie de l'effectif de la formation UnitedHealthcare en 2015. Début 2018, le grimpeur américain de 38 ans annonce qu'il met un terme à sa carrière. Il souhaite se consacrer au cyclotourisme en accompagnant ses clients dans les tours du monde, y compris les sommets alpins. Palmarès Par année 1994 Champion des États-Unis sur route juniors (15-16 ans) 2009 de la Joe Martin Stage Race 2010 du Tour de Rio 2015 du The Reading 120 2016 Killington Stage Race : Classement général et (contre-la-montre) étapes du Tour de Millersburg du Tour de Millersburg 2017 du Tour du Maroc Classements mondiaux Notes et références Liens externes Coureur cycliste américain Naissance en août 1979
Mosquée de Gdańsk
La Mosquée de Gdańsk est une mosquée polonaise de rite sunnite située à Gdańsk (Poméranie). Elle est la seule mosquée de Pologne à disposer d'un minaret. Histoire La mosquée a pu voir le jour grâce à la générosité de la communauté musulmane de la Tricité, des subventions versées par des États musulmans et par la volonté d'étudiants venus des pays arabes au début des années 1980. L'acte de fondation est posé en 1984 et la construction s'achève en 1989, elle est devenue la du pays. Elle a pris le nom de mosquée Djemâl ad-Dîn al-Afghâni, bien que cette formule soit rarement utilisée. Incidents Après les attentats du 11 septembre, la mosquée a été la cible de jets de pierre détruisant certaines fenêtres de la mosquée. Le , jour de célébration de l'Aïd al-Adha, la mosquée est incendiée endommageant l'intérieur de la mosquée et sa façade. Localisation La mosquée de Gdańsk est située au n°17a rue Abraham, 80-980 Gdańsk. Voir aussi Articles connexes Histoire de l'immigration en Pologne Islam en Pologne Liste de mosquées de Pologne Références Gdańsk Gdańsk
Église Sainte-Marie-Madeleine de Lille
L'église Sainte-Marie-Madeleine est une église située dans le quartier du Vieux-Lille, à Lille. Surnommée « la grosse Madeleine » à cause de sa silhouette trapue et de son dôme baroque. Elle a été classée Monument historique en . Elle est désaffectée au culte depuis 1989 et a été transformée en lieu d'expositions. En 1991, c'est l'ancienne chapelle des Carmes déchaussés qui est devenue l'église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine. Histoire Les origines de l'édification d'un lieu de culte dédié à sainte Marie-Madeleine remontent à 1233, lorsque le prévôt de Saint-Pierre de Lille autorise la construction d'une chapelle paroissiale en son honneur dans les faubourgs de Lille. La nouvelle paroisse est située en dehors de l'enceinte de la ville jusqu'à son agrandissement en 1667 qui entraîne sa démolition entre 1667 et 1670 lors de la création de la nouvelle fortification de Vauban. Cet agrandissement intègre une partie de la paroisse à l'intérieur de la nouvelle enceinte et entraine l'aménagement d'un nouveau quartier avec la paroisse voisine de Saint-André. La partie de la paroisse à l'extérieur du rempart est à l'origine de la ville de La Madeleine. La construction d'une nouvelle église est décidée en 1675, date à laquelle un contrat est signé pour la construction du chœur entre les marguilliers et le maître maçon François Vollant, frère de Simon Vollant, architecte de la porte de Paris. En 1676, la maçonnerie et les voûtes du chœur sont terminées, le premier étage de la façade achevé et l'église est ouverte au culte et provisoirement consacrée par l'évêque de Tournai. Les travaux se poursuivent ensuite jusqu'en 1707, avec l'achèvement de la partie supérieure de la façade vers 1688, du dôme vers 1701 et des chapelles de la rotonde entre 1704 et 1707, année où elle est consacrée par l'archevêque de Cologne Joseph Clément de Bavière. Aussitôt après, l'église est lourdement endommagée pendant le siège des Autrichiens de 1708. Sa restauration est confiée à l'architecte Thomas-Joseph Gombert qui travaillait à la même époque à l'édification de l'église saint André. Les travaux durent jusqu'en 1713. Interdite au public pour des raisons de sécurité en 1969, l'église est désaffectée en 1989. Restaurée dans le cadre des manifestations de Lille 2004, elle est alors transformée en lieu d'accueil d'expositions temporaires. Les artistes Miwa Yanagi (commissariat : Caroline David), Chiharu Shiota, Peter Greenaway et , (commissariats : ) ont tour à tour investi le lieu lors du cycle Du côté de chez.... Depuis, la façade a été restaurée en 2008. Description L'église, surmontée d'un dôme, est un exemple unique dans la région de Lille. Mélange curieux de plusieurs styles, elle mêle renaissance flamande pour la décoration du chœur, Grèce antique pour l'élévation de la coupole, les ordres doriques et ioniques de ses colonnes et style baroque pour les ailes de la façade. À l'intérieur, elle présente un espace en rotonde sur lequel se greffent le chœur, deux chapelles principales et l’entrée de l’édifice, disposés selon un plan en forme de croix grecque. Le chœur possède encore sa décoration d'origine, un tableau du maître autel de Jacob van Oost le Jeune, La Résurrection de Lazare, offert par l'artiste lorsqu'il fut marguillier de la paroisse, ainsi que quatre grands tableaux encastrés dans les boiseries représentant des épisodes de la vie de la Madeleine par André Corneille Lens datés de 1777. Quatre vitraux du chœur et les vitraux historiés du déambulatoire ont été réalisés par le maître verrier Olivier Durieux. Sur les deux piliers encadrant le chœur se trouvaient deux tableaux par Arnould De Vuez, la samaritaine et la cananéenne, maintenant dans les réserves du musée de l'Hospice Comtesse. Bibliographie Marie-Antoinette Wallaert de Saint-Phalle, « L’Église des Carmes déchaussés de Lille aux », Revue du Nord, 1973, p. 145-155. Numérisé sur persée. Voir aussi Articles connexes Patrimoine de Lille Liste des monuments historiques de Lille Liste des édifices religieux de Lille Références Liens externes Page détaillée sur les orgues de cette église Sainte-Marie-Madeleine Lille Marie-Madeleine Monument historique classé en 1965 Lille
Grotte du Visage
La grotte du Visage, ou aven du Charnier, ou encore grotte de Vilhonneur, est une grotte ornée située sur le territoire de l'ancienne commune du même nom, dans la commune nouvelle de Moulins-sur-Tardoire, en Charente, région Nouvelle-Aquitaine. Elle a été renommée « grotte du Visage » pour éviter toute confusion avec la grotte du Placard située également sur la même ancienne commune de Vilhonneur. Cette nouvelle appellation fait référence à la présence d'une peinture pariétale représentant un visage stylisé qui s'inscrit dans une concrétion naturelle évoquant une tête avec sa chevelure. Localisation La grotte du Visage se trouve dans le bois de Vilhonneur, à proximité d'une fosse appelée « aven du Charnier » localement. Elle a parfois aussi été appelée « cro du Charnier » dans certaines revues. Circonstances particulières de la découverte En 2005, un groupe de spéléologues charentais travaille assidûment à la désobstruction de l'aven du Charnier depuis environ deux ans. Ce groupe est composé de Dominique Augier, Bruno Delage, André Louis, Joël Louis, Jean-Michel Rainaud, Pierre Vauvillier, assistés ponctuellement par Alain Binet, Gérard Boudault, Pierre Groulade, Arnaud Louis, André Terrade et Gérard Jourdy dernièrement intégré à l'équipe. Le jeudi , le groupe de spéléologues pénètre enfin dans la grotte et découvre des ossements, tout en s'attendant à trouver d'autres vestiges préhistoriques. Le lendemain , Gérard Jourdy revient seul sur les lieux pour poursuivre l'exploration de la cavité ; il descend alors dans la première salle et découvre le visage sur les parois de la grotte. Ses camarades apprennent alors sa découverte archéologique dans la presse locale. Gérard Jourdy, par ses actes vis-à-vis du groupe à son profit personnel, sera exclu de la Fédération française de spéléologie par la commission disciplinaire de la fédération. Authentification de la découverte L'aven du Charnier est connu depuis longtemps des habitants qui y jetaient autrefois des bêtes mortes. Au terme de deux années de travaux de désobstruction, dûment autorisés par le propriétaire du site, la grotte du Visage livre des œuvres pariétales paléolithiques ainsi que d'ossements humains et animaux (). À la suite d'une indiscrétion, cette découverte est rendue publique en par le Ministère de la culture et de la communication. Dans un premier temps, les œuvres pariétales sont attribuées au Paléolithique supérieur et plus précisément au Gravettien (environ 28 à ans avant le présent) sur la base de comparaisons stylistiques. Les œuvres sont donc plus anciennes que celles de Lascaux. Les œuvres et les vestiges Outre un visage peint, la grotte renferme des signes (ponctuations et traits) et une très belle main négative droite sur fond de pigment noir dont le pouce présente la particularité d'un possible dédoublement. Les artistes ont utilisé avec brio le relief naturel de la paroi pour positionner leurs œuvres et ainsi faire ressortir certains éléments et suggérer probablement des représentations animales archaïques : équidé, félin, ours ou renne. Ces découvertes viennent enrichir les connaissances concernant cette période, même si elles ne sont pas aussi spectaculaires que d'autres grottes ornées. Des ossements humains ont été découverts au milieu d'un éboulis dans la salle à proximité du visage. En outre, on a trouvé un crâne en parfait état mais sans sa mandibule dans une petite grotte à l'extrémité d'un boyau accessible depuis la salle du visage ; compte tenu de son emplacement et de son positionnement ce crâne a forcément été déposé là de manière intentionnelle mais on ne sait évidemment pas encore si ce crâne et les ossements de la grotte du visage appartiennent au même individu. Cinq squelettes de hyènes en connexion anatomique ont également été découverts dans une salle proche de la grotte du Visage mais sont vraisemblablement antérieurs aux peintures. Des ossements humains et de hyène ont fait l'objet de datations par la méthode du Carbone 14. Ces datations ont permis d'évaluer l'âge des ossements humains à environ ans et ceux de hyènes à 28000 ans environ. Ils sont donc vraisemblablement contemporains des peintures. Compte tenu de la marge d'erreur inhérente à la méthode de datation utilisée, il est possible que la grotte du Visage ait donc été un lieu de sépulture pour un personnage particulier et que l'inhumation ait été accomplie selon un rituel spécifique. L'association entre des œuvres pariétales gravettiennes et des ossements humains est également connue dans la grotte de Cussac. Mesures de préservation Le site est privé et fait l'objet d'une protection pour sa préservation ; son accès est limité à quelques visites par an en très petit nombre organisées par le propriétaire des lieux. Notes et références Notes Références Voir aussi Articles connexes Art préhistorique Liste des sites paléolithiques de la Charente Liste des cavités naturelles les plus longues de la Charente Liens externes . . Grotte en Charente Grotte ornée en France Gravettien Site préhistorique en Charente Site paléolithique en France grotte grotte Grotte monument historique en France
Château de Passy-les-Tours
Le château de Passy-les-Tours est situé à Varennes-lès-Narcy dans la Nièvre. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le grâce à la mobilisation de l'association Les Tours de Passy qui œuvre pour sa sauvegarde et sa mise en valeur. Histoire Édifié sur un plan barlong d'environ de côté flanqué aux angles de quatre tours rondes, le château, construit à la fin du par Jean de Chevenon, alors conseiller de Charles VI de France, était pourvu d'un donjon de de hauteur qui dominait la voûte d'entrée. Son architecture est inspirée du château de Vincennes et ses tours imposantes donnent leur nom au village. Pendant la guerre de Cent Ans, à partir de 1422, il est occupé par le capitaine Perrinet Gressart qui tint tête à Jeanne d'Arc lors du siège de La Charité-sur-Loire en 1429. Très endommagé par les guerres de Religion, le château devient en 1782, la propriété du marquis de Vergennes, homme politique et diplomate. Architecture Le château fut probablement construit par le même architecte qui construisit le château de Chevenon (Nièvre), propriété de son frère Guillaume, qui était capitaine du château de Vincennes. Le corps de logis et les murs d'enceinte furent abattus lors des guerres de Religion, puis le colombier, une partie des tours et des murailles le furent par les propriétaires successifs pour en tirer des pierres afin de réaliser d'autres constructions. Le château est édifié sur un plan rectangulaire de 50 mètres de côté, plusieurs fois remanié. À l'origine, il possédait quatre tours d'angle, seule reste le tour sud-est avec des murs d'un mètre soixante dix d'épaisseur dont la base comporte une pièce voûtée. Elle forme un angle avec le corps de logis, dans lequel se trouvent les vestiges d'une tourelle en surplomb. Le donjon fait 25 mètres de hauteur. L'entrée est encadrée par deux tourelles sur contrefort. Notes et références Annexes Bibliographie A. Michot, Le château de Passy-les-Tours, 1952. Raymond Colas, Châteaux en Nivernais, 1976, pp.50-52. Raymond Colas, Guide des châteaux de France : La Nièvre'', Éd. Hermé, 1986, pp.96-98. Liens externes Les Tours de Passy, site de l'association pour la sauvegarde et la mise en valeur du château Passy-les-Tours Monument historique inscrit en 1927 Patrimoine du XIVe siècle Monument historique classé en 2018
Réserve naturelle de Ørin
La réserve naturelle de Ørin est une réserve naturelle norvégienne située à Verdal, Trøndelag. La réserve naturelle est située sur la rive sud de la fin de la rivière Verdalselva dans le Trondheimsfjord. La réserve est incluse dans Système de zones humides du Trondheimsfjord et a par conséquent le statut de site ramsar, en raison de son importance pour les oiseaux migrateurs. La réserve a été créée en 1993 pour garder intacte le delta de la rivière qui est d'une grande importance comme aire de repos pour les oiseaux des milieux humides. La réserve comprend le terrain, la plage et la mer, et a pour frontière au nord la réserve ornithologique de Kausmofjæra. En 2014 le gouverneur du comté de Nord-Trøndelag a suggéré une extension de la réserve, ce qui impliquait que les réserves Ørin et Kausmofjæra fusionnent. Liens externes Références Aire protégée créée en 1993 Site Ramsar en Norvège Aire protégée dans le comté de Trøndelag Réserve naturelle en Norvège
Vandali Iustiniani
Les Vandali Iustiniani (« Vandales de Justinien ») sont un régiment peu connu de cavaliers byzantins, créé en 534 par l'empereur Justinien. Après la conquête byzantine de l'Afrique vandale, un grand nombre de prisonniers de guerre vandales sont déportés à Constantinople, capitale de l'Empire byzantin. Une partie est incorporée dans la garde impériale ; le reste forme cinq unités de cavaliers, les Vandali Iustiniani, qui sont par la suite dirigés sur les frontières de la Perse, sur l'Euphrate. Après le règne de Justinien (527-565), ce régiment n'est plus mentionné. Notes et références Source primaire Procope de Césarée, Guerres de Justinien, « Guerre des Vandales », livre IV. Voir aussi Cavalerie byzantine Unité ou formation militaire de l'Empire byzantin Histoire militaire du haut Moyen Âge Unité ou formation militaire créée au VIe siècle Unité ou formation militaire dissoute au VIe siècle Guerrier vandale
Héros (film, 2007)
Héros est un film français réalisé par Bruno Merle. Il est sorti dans une trentaine de salles en France le . Synopsis Pierre Forêt (nom de scène "Pi") est chauffeur de salles pour la télé. Il est drôle et c'est là son drame. Il aurait préféré être beau, ou chanteur. Pierre Forêt n'en peut plus. Il a enlevé et séquestré son idole Clovis Costa, un chanteur populaire, dans l'appartement de son enfance. Fiche technique Réalisateur : Bruno Merle Scénario : Bruno Merle et Emmanuelle Destremau Musique : Ruppert Pupkin Producteur : Cyriac Auriol Société de production : Les Films du Requin, en association avec Cofinova 2 Genre : drame, thriller Durée : 116 minutes Date de sortie : Distribution Michaël Youn : Pi Patrick Chesnais : Clovis Costa / Germain Gardon Raphaël Benayoun : Le père Élodie Bouchez : Lisa Jackie Berroyer : Maurice Jonathan Gallur : Pierre 18 ans Roland Chappé : Pierre à 10 ans Christian Chauvaud : Le cycliste Emmanuelle Destremau : La présentatrice Autour du film Héros a fait l'ouverture de la Semaine de la critique à Cannes en 2007. Et malgré le fait que la critique de Cannes ait été séduite par le film, celui-ci n'a accumulé que 10 000 entrées dans les salles. Le réalisateur Olivier Abbou fait une courte apparition dans le film où il interprète le professeur de théâtre de Pi. En 2019, Bruno Merle fera son grand retour au cinéma avec deux projets : la fiction Fille Unique, finalement renommée Felicità, pour laquelle il dirigera Pio Marmaï et Camille Rutherford (film sorti en juillet 2020 au milieu de la première année de pandémie Covid-19, entre deux séquences de confinement et fermeture des salles de cinéma).Il est aussi l'auteur initial du scénario du film Le Prince oublié , scenario qui sera ensuite partagé avec Noé Debré et Michel Hazanavicius , ce dernier étant le réalisateur du film , son septième long-métrage (2020) Références Liens externes Film français sorti en 2007 Film dramatique français Thriller (film) français Film d'Arte Film distribué par Shellac Premier long métrage sorti en 2007
Leontodon saxatilis
Le Liondent des rochers, Liondent à tige nue ou Liondent faux-pissenlit (Leontodon saxatilis) est une espèce de plante à fleurs du genre Leontodon et de la famille des Astéracées. Synonymes Leontodon taraxacoides (Villars) Merat (Liondent faux-pissenlit). Thrincia saxatilis (Lam.) Description Plantes herbacée vivace à capitules jaunes liguliflores Feuilles en rosette basale, Tiges nues, glabres Capitules solitaires Dessous des languettes du pourtour gris violet. Galerie Références Liens externes Cichorieae Espèce d'Asteraceae (nom scientifique) Plante décrite en 1779
Liste des ambassadeurs de Belgique en Espagne
L’ambassadeur de Belgique en Espagne est le représentant légal le plus important du royaume de Belgique au royaume d'Espagne et pour Andorre. L'ambassadeur maintient, en tant que telle, les relations avec les gouvernements espagnol et andorran. L'ambassadeur défend les intérêts et positions belges, et rapporte sur la situation politique et socio-économique dans les deux pays. Le premier diplomate belge en poste à Madrid est Jean-Baptiste Kauffmann, chargé d'affaires en Espagne à partir du . Ambassadeurs successifs (titre d'ambassadeur à partir de 1921) Notes et références Notes Références Articles connexes Relations entre la Belgique et l'Espagne Liste des ambassadeurs d'Espagne en Belgique Bibliographie . Lien externe . Espagne
Lowell Lewis
Lowell Lyttleton Lewis (né le à Montserrat) est un homme politique, ministre en chef de Montserrat du au . Biographie Lowell Lyttleton Lewis est né le à Montserrat. Il fait ses études médicales à l'université de Sheffield dont il sort diplômé en 1976. Il revient à Montserrat en 1978 pour servir comme Surgeon avant de repartir au Royaume-Uni pour se spécialiser grâce à une bourse du et obtient un diplôme en Santé Publique. De 1984 à 1991, il est directeur des services de santé pour le gouvernement de Montserrat. En 1990, il reçoit la médaille d’honneur de Montserrat pour les services rendus pendant la catastrophe de l’ouragan Hugo. En 1991, il démissionne de son poste pour être candidat indépendant aux élections législatives dans la circonscription du sud, mais il est battu avec seulement cinq pour cent des voix. Pendant plusieurs années il exerce alors comme médecin en dehors de Montserrat et retourne en Angleterre pour se spécialiser en néphrologie. De 1994 à 1999, il enseigne sur le campus de Cave Hill (Barbade) de l'université des Indes occidentales, mais il reste très présent dans le débat public à Montserrat. En février 2001, il rejoint le Nouveau mouvement de libération du peuple, dirigé par John Osborne et gagne les élections législatives. Il devient alors Ministre des Télécomunications et Ministre en chef adjoint de John Osborne. En mars 2003, il démissionne de son poste et reste au Parlement comme indépendant dans l'Opposition. En 2006, il fonde le Parti démocratique de Montserrat (MDP) sous les couleurs duquel il concourt avec sept autres candidats pour les élections de 2006. Si le MDP obtient 24,40 % des voix, il est cependant le seul élu. Une coalition se met alors en place autour du Nouveau mouvement populaire de libération, dirigé par John Osborne, qui rassemble aussi David Brandt et le désigne comme ministre en chef de Montserrat. Son mandat est marqué par la difficile situation économique à la suite de l'éruption de la Soufrière et plusieurs ministres vont quitter son gouvernement. Bien que réélu député lors des élections de 2009, il perd sa majorité. Il se présente par la suite aux élections de 2014, sous l'étiquette de l'Alliance des candidats indépendants et de 2019, sous celle du Congrès national de Montserrat, mais est battu à chaque fois. Références Liens externes Premier ministre de Montserrat Étudiant de l'université de Sheffield
Nambu
Chuhei Nambu est un athlète japonais qui a eu 2 médailles aux Jeux Olympiques de 1932 (saut en longueur, triple saut). Kijiro Nambu est un inventeur d'armes de poing japonais. Yoichiro Nambu est un physicien des particules, lauréat du Prix Nobel 2008. Mécanique de Nambu Le clan Nambu était un clan féodal du Nord du Japon (province de Mutsu). Nambu-wakame est le nom d'une espèce d'algue comestible japonaise. La Donghae Nambu Line est une ligne ferroviaire coréenne.
Groundforce
Groundforce est l'opérateur de service d'escale (handling) opérant sur les aéroports portugais : Aéroport de Portela à Lisbonne, LIS Aéroport Francisco Sà-Carneiro à Porto, OPO Aéroport de Faro, FAO Aéroport de Funchal Santa Cruz (), FNC Aéroport de Porto Santo (), PXO Ses secteurs d'activités sont : services aux passagers ; services d'affichage ; services de fret ; services de manutention des équipements terrestres ; gestion des lounges ; formation ; nettoyage des avions ; contrôle de charge ; transports terrestres ; représentation aéroportuaire ; opérations de vols et gestions des équipages ; sécurité aéroportuaire ; gestion de locaux ; consultant et assistance technique. Actuellement Groundforce Portugal est prestataire de service pour environ 250 compagnies aériennes dans 21 aéroports, au Portugal, en Espagne et en Afrique. Histoire L'histoire de Groundforce Portugal débute avec la création d'un département des Opérations aux Sols (DOT, Departamento de Operações em Terra) de la TAP Portugal en 1982. En 1989, à la suite de la restructuration et à la réglementation européenne, ce département devient une entité distincte avec une nouvelle dénomination, DGOT (Direcção Geral de Operações em Terra). Enfin en 1992, celle-ci change encore de dénomination et devient TAP Handling. En , TAP SGPS et TAP SA (entités organiques) approuvent la séparation juridique de toutes les filiales du groupe TAP, celle-ci prend alors la dénomination SPdH–Serviços Portugueses de Handling SA, gérant dorénavant toutes les opérations au sol des vols de TAP Portugal, sur le territoire national. Au , la nouvelle société commence son activité, auprès de toutes les compagnies sollicitant ses services sur le territoire portugais. Durant cette même année, un accord intervient entre SPdH et Portugália Airlines, dans lequel Portugália prend le contrôle de 6 % du capital de SPdH. En 2005, avec la réorganisation de TAP, et le dynamisme de Portugália et intégration du Grupo Globalia, la société change de nouveau de dénomination : Groundforce Portugal. En , un consortium de trois banques (BIG-Banco de Investimento Global SA, Banif et Banco Invest-Grupo Alves Ribeiro) reprend les parts de Globalia. Actuellement, le capital social est composé comme suit, TAP Portugal 49,9 % et 50,1 % pour le consortium bancaire. Liens externes Site Officiel Entreprise du secteur des transports ayant son siège au Portugal
Île Thompson (île fantôme)
L' île Thompson était une île fantôme dans le sud de l'océan atlantique. Elle était censée avoir été découverte à environ au nord-est de l'Île Bouvet. L'île aurait été découverte le par George Norris, le capitaine du Sprightly. Elle aurait été également aperçue 68 ans plus tard (en 1893) par Joseph J. Fuller à bord du Francis Allyn. Mais lorsqu'en novembre 1898 une équipe de chercheurs allemands a voulu déterminer la position précise de l'île dans le cadre de l'expédition Valdivia, elle n'a pas pu la retrouver. C'est lors de la Norwegian Antarctic Expedition (de 1928 à 1929) que cette île a été finalement déclarée comme inexistante par Ola Olstad et Nils Larsen. Il est possible que l'île ait disparu dans les eaux à la suite d'une éruption volcanique entre 1893 et 1898 ; une étude menée dans les années 1960 confirme cette hypothèse. Références Voir aussi Liens externes Bibliographie des fictions en Antarctique Île fantôme Lieu fictif en Antarctique
Flèche wallonne 2005
La Flèche wallonne 2005 s'est déroulée le 20 avril sur 201,5 km. C'est l'Italien Danilo Di Luca qui a remporté la de la Flèche wallonne, dont l'arrivée est jugée au sommet du mur de Huy en Belgique. Autre bonne nouvelle pour Danilo Di Luca : il prend par la même occasion la tête du classement général du ProTour. L'année dernière, il s'était incliné face à Davide Rebellin au sommet du mur de Huy, une côte d'un kilomètre qui comporte un passage extrêmement pentu, à 19 pour cent. La course Le peloton est d'ailleurs arrivé groupé au pied de cette dernière montée après l'échec de l'échappée de l'Allemand Jens Voigt, rescapé d'un groupe formé dès la première heure à l'instigation du Français Frédéric Finot. Voigt a lâché ses compagnons (Benoît Poilvet, Davide Bramati, Olivier Kaisen, Kurt Van De Wouwer, Frédéric Finot) à une soixantaine de kilomètres de Huy avant de se débarrasser du Belge Jef Peeters, le dernier à garder son sillage. Nanti d'une avance d'une minute vingt à 20 kilomètres de l'arrivée, l'Allemand n'a été rejoint qu'à 4 kilomètres de la ligne après le forcing de plusieurs équipes (Liquigas, Gerolsteiner, Baléares, Liberty, Lampre) relayées par un petit groupe (Andrey Kashechkin, Jérôme Pineau, Óscar Pereiro, Sylvain Chavanel) à l'entrée de Huy. Classement final Lien externe 2005 Cyclisme en Belgique en 2005 Cyclisme sur route en 2005 Cyclisme en avril 2005
Goran Fiorentini
Goran Fiorentini (né le à Split) est un joueur de water-polo croate, naturalisé italien en 2001. Il remporte la médaille d'argent lors des Championnats du monde à Barcelone en 2003. Il est le frère de Deni Fiorentini. Naissance à Split Naissance en novembre 1981 Joueur croate de water-polo Joueur italien de water-polo Joueur de water-polo aux Jeux olympiques d'été de 2004 Naissance en RS de Croatie
Dexrazoxane
Le dexrazoxane est une molécule chélateur du fer et utilisée comme médicament cardio-protecteur en cas d'utilisation d'anthracyclines. Efficacité Il réduit la sévérité et l'incidence des complications cardiaques des anthracyclines données dans le traitement des formes avancées du cancer du sein. Il fait de même pour celles de la doxorubicine donnée en cas de leucémie aiguë lymphoblastique de l'enfant. Il existe cependant un doute sur une possible diminution de l'efficacité anticancéreuse lorsque le dexrazoxane est associé à une anthracycline mais cela n'a pas été retrouvé dans d'autres études. Il pourrait exister également une augmentation du risque de survenue d'un deuxième cancer chez l'enfant mais cela reste discuté. Notes et références Chélateur
Orianne Garcia
Orianne Garcia, née le , est une personnalité française du monde internet. Biographie Son père était enseignant en arts plastiques en collège, et sa mère employée dans un laboratoire du CNRS. Elle est titulaire d'une maîtrise de lettres de la Sorbonne. Avec Alexandre Roos et Christophe Schaming, elle a créé Lokace en 1994, un moteur de recherche francophone, qui a ensuite été revendu au fournisseur d'accès Internet Infonie. Le même trio a créé le premier fournisseur d’adresses électroniques gratuites en France, à savoir CaraMail en 1997 qui a été revendu au plus haut de la bulle internet en 2000, au groupe Spray. Les trois mêmes personnes ont ensuite pris la direction de Lycos France après le rachat de Spray. En 2001, Orianne Garcia déclare publiquement son soutien à Jacques Chirac pour la présidentielle 2002 dans VSD (magazine). Alexandre Roos et Christophe Schaming ont été écartés de la direction de Lycos en novembre 2003 tandis qu'Orianne Garcia restait directrice générale jusqu'en décembre 2004. Elle a coanimé avec Florian Gazan une émission dominicale de 13 minutes sur France 3 (3×+Net de septembre 1999 à décembre 2001). Elle a été chroniqueuse sur Paris Première (Rive Droite/Rive Gauche et Field devant le poste de 2001 à 2003). En 2006, on retrouve Alexandre Roos, Christophe Schaming et Orianne Garcia dans l'équipe dirigeante d'un site de ventes de lentilles de contact par correspondance, domicilié en Allemagne (lentilles-moins-cher.com), qui a séduit plus de 12 000 clients de 2005 à 2007. En 2011, elle publie Comment je suis devenue millionnaire grâce au net... sans rien y comprendre aux éditions Albin Michel. Elle y raconte l'incroyable épopée de CaraMail, premier service de mails gratuits en français, et les coulisses de la net-économie en France avant, et après l'éclatement de la bulle Internet en 2000. Elle est la marraine de la promotion 2002 des ingénieurs de l'École Nationale Supérieure de l'Électronique et de ses Applications (Ensea) aux côtés de Bernard Plano. Bibliographie Notes et références Voir aussi Liens internes Alexandre Roos Christophe Schaming CaraMail Liens externes Femme d'affaires française Naissance en juin 1972 Naissance à Paris
Chiapas
Le Chiapas (prononcé en espagnol : ), officiellement l'État libre et souverain du Chiapas ( ), est un État du Mexique. Le Chiapas fut officiellement territoire du premier Empire mexicain du 21 juillet 1822 au 19 mars 1823 puis de la République mexicaine jusqu'au . Rattaché en 1824, c'est l'un des derniers à devenir l'une des 32 entités fédératives mexicaines des États-Unis du Mexique. Sa capitale est Tuxtla Gutiérrez. Situé au sud de la péninsule du Yucatán, il est entouré par l'État de Oaxaca à l'ouest, celui de Tabasco au nord et par le Guatemala à l'est. Le Pacifique baigne son côté sud. L'État de Chiapas est composé de 122 communes (municipios), regroupées en neuf régions économiques. Sa surface est de soit 3,8 % du Mexique — ce qui le classe au des États les plus étendus de la fédération mexicaine. Sa population était en 2005 de dont répondant à la définition d'indigène, soit 22,2 % de la population totale de l'État. En 2006, on comptait environ émigrés aux États-Unis. Cette année-là, ils envoyèrent à leurs familles restées au Chiapas la somme de de dollars. Des statistiques de 2007 indiquent que plus de 8 % de la population du Chiapas travaille aux États-Unis. Riche en ressources naturelles, le Chiapas fournissait notamment à lui seul, en 2001, 6,4 % de la production totale d'électricité du pays, 21 % du pétrole, 47 % du gaz naturel et 35 % du café du Mexique. En juin 1990, fut créée sur demande du gouvernement de l'État de Chiapas la compagnie aérienne AVIACSA (consorcio Aviacsa s.a. de c.v.) afin de satisfaire la demande croissante de transports aériens de cet État (la compagnie, non rentable, n'existe plus depuis 2010). L'arrivée de troupes gouvernementales à la suite du soulèvement zapatiste de 1994 a provoqué une très forte augmentation de la prostitution chez les femmes indigènes du Chiapas, dont le journal La Jornada a fait part à plusieurs reprises. L'expérience zapatiste s'étend sur une région — en grande partie composée de forêts et de montagnes — de carrés (l'équivalent de la superficie de la Belgique) couvrant plus d’un tiers de l’État de Chiapas. On estime que forment les bases de soutien du zapatisme. Elle constitue la plus importante expérience d’autogouvernement collectif de l’histoire moderne. Histoire Le Chiapas tient son nom de l'époque de la colonisation espagnole. Il est inspiré par une peuplade indigène, les Soctones. Le centre politique de ce peuple d'origine et de langue Otomangue, était Nandalumi appelé Chiapan, du nahuatl Chia-apan (rivière du chia). Nommé évêque de San Cristobal dans les années 1960, Samuel Ruiz se détache de son approche conservatrice devant l'ampleur de la pauvreté et des inégalités de la région et adhère au courant de la théologie de la libération. Il parraine la création d'associations paysannes indépendantes afin de contester la division en classe de la société chiapanèque et rechercher une amélioration des conditions de vie des plus modestes. Dans les années 1970, ces associations paysannes sont renforcées par l'arrivée de militants d'extrême gauche réfugiés dans la région pour fuir les forces de sécurité (Massacre de Tlatelolco en 1968 et répression constante des groupes d'extrême gauche). Au cours des années 1980, les élites du Chiapas utilisent les appareils d'État locaux et nationaux pour intimider (et régulièrement assassiner) des militants paysans. La pratique des assassinats sélectifs par les forces de sécurité ou des groupes paramilitaires proches des propriétaires terriens entraîne des désaccords entre les militants catholiques et marxistes : ces derniers préconisent de réagir par l'emploi de la lutte armée, ce à quoi les premiers s'opposent. Pour autant, l'apparition de l'Armée zapatiste de libération nationale (EZLN) en 1994 n’entraîne pas une rupture complète, celle-ci bénéficiant d'une certaine sympathie des partisans de Samuel Ruiz. En décembre 1997, le massacre d'Acteal est perpétré par des paramilitaires, tuant 45 villageois dont une majorité de femmes et d'enfants. La région continue de subir, bien que plus occasionnellement, les attaques des paramilitaires, notamment à La Realidad en mai 2014 puis à La Garrucha à l’été 2015. Culture Architecture et patrimoine Palenque, le canyon du Sumidero, Montebello. Les sites de Yaxchilan et Bonampak. Le complexe du Temple de la Croix est un ensemble de temples sur le site maya de Palenque dans l'État du Chiapas au Mexique. Événements culturels et festivals Religion Bartolomé de las Casas fut évêque de San Cristobal au , ville qui plus tard s'appellera San Cristóbal de Las Casas. Chiapas est l'État du Mexique qui compte le moins de personnes se déclarant catholique. Les personnes ne se déclarant pas de cette religion se considèrent athées ou appartenant à des églises protestantes ou évangéliques. Ce phénomène est en partie dû à la proximité du Chiapas avec le Guatemala qui compte 30 % de sa population appartenant à ces dernières églises . Beaucoup d'indigènes ont choisi la conversion à l'évangélisme en raison du nombre important et de l'activité de "missionnaires" venus des États-Unis et travaillant dans leurs communautés. La présence des Témoins de Jéhovah est forte, notamment dans la zone frontalière de l'État. Pour l'Église catholique, Chiapas est divisé en trois diocèses qui ont leur siège à Tuxtla Gutierrez, Tapachula et San Cristobal de las Casas. Dans les zones peuplées par les indigènes, on note un fort mélange entre les rites catholiques et les cultes préhispaniques. Éducation Économie Parts du PIB de l'état par secteur en 2008 : primaire 9,28 % secondaire 23,52 % tertiaire 67,2 % Le Chiapas a reçu en 2011 2,6 % du total des devises envoyées au pays par les expatriés mexicains soit un peu plus de de dollars. Plus de 70 % des habitants de l’État vivent dans la pauvreté (2021) ; les populations indigènes sont particulièrement exposées à celle-ci. L'économie du Chiapas est pour partie liée au tourisme national et international . Ses conditions bioclimatiques exceptionnelles lui permettent en outre le développement d'une agriculture riche et diversifiée qui occupe 19 % de la superficie de l'État. Les principaux produits agricoles du Chiapas sont le café, la banane, le cacao, le maïs et la mangue, mais aussi le miel, le sucre de canne ou les piments. Avec 7 centrales hydroélectriques, le Chiapas fournit 46,7 % de l'électricité d'origine hydroélectrique du pays soit 6,4 % de la production totale d'électricité du Mexique. La production de pétrole brut et de gaz naturel est importante et dans le nord de l'État, elle représente 6 % du pétrole brut et 23 % du gaz naturel produits au Mexique. Le Chiapas est un État pauvre et accumule des records en matière d'analphabétisme, de dénutrition, de mortalité infantile et de mortalité pour maladies infectieuses et respiratoires, de carence d'équipements domestiques (eau, électricité, etc). Il n'a bénéficié qu'avec retard et seulement partiellement des acquis agraires de la révolution mexicaine, en raison du contrôle politique et social exercé par une oligarchie conservatrice et parfois raciste, surnommée la « famille chipanèque ». Jusqu'aux années 1970, existaient dans les grandes propriétés des formes d'exploitation de la main d’œuvre indigène proches du féodalisme : les paysans étaient soumis à une quasi servitude car, payés en jetons valables uniquement dans la boutique du maitre, ils contractent des dettes transmises de génération en génération qui leur imposent de rester sur place. Après l'adoption de l'Accord de libre-échange nord-américain (Alena) en 1994, les investisseurs américains demandent au gouvernement mexicain d’éliminer la rébellion zapatiste. Dans un mémo célèbre, la Chase Manhattan Bank précise : « Bien que le Chiapas, à notre avis, ne constitue pas une menace fondamentale pour la stabilité politique mexicaine, il doit être perçu comme tel et le gouvernement devra éliminer les zapatistes pour prouver son contrôle effectif du territoire national et de la politique de sécurité. » En 2017, près de 20 % de la superficie du Chiapas ont été cédés en concessions minières ou en projets touristiques. L’élevage provoque dans l’État du Chiapas une forte déforestation. Géographie L'État du Chiapas est situé dans le sud-est du Mexique. Son relief est fortement contrasté et peut être divisé en quatre zones : la côte, les vallées centrales, les montagnes et la forêt tropicale. Villes principales; Tuxtla Gutiérrez (), capitale politique, industrielle et économique de l'État. San Cristóbal de Las Casas, capitale culturelle de l'État à population en majorité indigène. Tapachula (), qui comporte une zone portuaire, une base militaire et un aéroport civil. Toutes les municipalités du Chiapas Groupes indigènes indigènes sont identifiés au Chiapas. Les Mayas sont les principaux: Tseltal (34,5 %), Tzotzil (36 %), Ch'ol (17,4 %), Tojol-ab'al (4,7 %). Les Zoques (5 %) occupent une importante fraction au nord ouest du territoire. Les groupes suivants : Chuj, Kanjobal, Mam, Jakalteco, Mocho, Calchiquel, Lacandons-maya caribe forment le 2,3 % restant. Ces groupes constituent 12 des 62 peuples indigènes reconnus au niveau fédéral. Il est à noter que la langue mam est encore beaucoup parlée au Guatemala mais est en voie de disparition au Chiapas. En effet, plus de 80 % de ses quelque chiapanèques auraient plus de . Hydrologie Le Grijalva et le Usumacinta sont les plus grands fleuves de la région. Paysages et végétation Climat Flore et faune Villes et urbanisme Bibliographie Gobierno del Estado de Chiapas. Agenda Estadística de Chiapas. Gordillo y Ortiz, Octavio. (1977). Diccionario Biográfico de Chiapas. Costa Amic. Tuxtla Gutiérrez, México. Juarros, Domingo. (1981). Compendio de la Historia del Reino de Guatemala 1500-1800. Editorial Piedra Santa. Guatemala. Orozco Zuarth, Marco A. (1994). Síntesis de Chiapas. Ediciones y Sistemas Especiales. Tuxtla Gutiérrez, México. Robledo Santiago, Edgar. (1990). Valores Humanos de Chiapas. Tuxtla Gutiérrez, México. Thompson, Roberto G. y Poo, María de Lourdes. (1985). Cronología histórica de Chiapas, (...1516-1940). CIES. San Cristóbal de Las Casas, México. Ángel Ramiro Montes de Oca. Peccata minuta (3a. y 4a. de forros) -Colección Premio- Editorial Icimavall. Perú, Madrid, Miami, México. Acosta et al., 2018. Climate change and peopling of the Neotropics during the Pleistocene-Holocene transition. Boletín de la Sociedad Geológica Mexicana. http://boletinsgm.igeolcu.unam.mx/bsgm/index.php/component/content/article/368-sitio/articulos/cuarta-epoca/7001/1857-7001-1-acosta Benjamin, Thomas. A Rich Land, a Poor People: Politics and Society in Modern Chiapas. Albuquerque: University of New Mexico Press. 1996. Benjamin, Thomas. "A Time of Reconquest: History, the Maya Revival, and the Zapatista Rebellion." The American Historical Review, Vol. 105, no. 2 (April 2000): pp. 417–450. Collier, George A, and Elizabeth Lowery Quaratiello. Basta! Land and the Zapatista Rebellion in Chiapas. Oakland: The Institute for Food and Development Policy, 1994. Collier, George A. "The Rebellion in Chiapas and the Legacy of Energy Development." Mexican Studies/Estudios Mexicanos, Vol. 10, no. 2 (Summer 1994): pp. 371–382 García, María Cristina. Seeking Refuge: Central American Migration to Mexico, the United States, and Canada. Berkeley and Los Angeles: University of California Press 2006 Hamnett, Brian R. Concise History of Mexico. Cambridge: Cambridge University Press 1999. Hidalgo, Margarita G. (Editor). Contributions to the Sociology of Language: Mexican Indigenous Languages at the Dawn of the Twenty-First Century. Berlin: DEU: Walter de Gruyter & Co. kg Publishers, Berlin, 2009. Higgins, Nicholas P. Understanding the Chiapas Rebellion: Modernist Visions and the Invisible Indian. Austin: University of Texas Press, 2004, Jiménez González, Victor Manuel (Editor). Chiapas: Guía para descubrir los encantos del estado. Mexico City: Editorial Océano de México, SA de CV 2009. Lowe, G. W., “Chiapas de Corzo”, in Evans, Susan, ed., Archaeology of Ancient Mexico and Central America, Taylor & Francis, London. Whitmeyer, Joseph M. and Hopcroft, Rosemary L. "Community, Capitalism, and Rebellion in Chiapas." Sociological Perspectives Vol. 39, no. 4 (Winter 1996): pp. 517–538. Notes et références Annexes Articles connexes Liste des gouverneurs du Chiapas Révolte au Chiapas Liens externes
Le Continental : D'après l'Univers de John Wick
Le Continental : D'après l'Univers de John Wick () est une mini-série américaine développée par Greg Coolidge, Kirk Ward et Shawn Simmons, et mise en ligne depuis le sur Peacock. Il s'agit d'une série dérivée servant de préquelle à la franchise . Elle reviendra sur la jeunesse du personnage de Winston, incarné par Ian McShane dans les films. Dans les pays francophones, elle est disponible sur Prime Video. Synopsis Dans les années 1970, l'ancien criminel Winston Scott va devenir propriétaire de l'hôtel à New York. Il va en faire un refuge pour les assassins, où aucun meurtre ne peut avoir lieu. Le Continental va devenir une sorte de sanctuaire, alors que dehors la ville est marquée par l'hiver du Mécontentement et la montée en puissance de la mafia américaine. Distribution Principaux Mel Gibson : Cormac O'Connor Colin Woodell : Winston Scott Mishel Prada : K. D. : Francis « Frankie » Scott Hubert Point-Du Jour : Miles Nhung Kate : Yen : Lou Ayomide Adegun : Charon Jeremy Bobb : Mayhew Peter Greene : l'oncle Charlie, jeune Secondaires Adam Shapiro : Lemmy Katie McGrath : The Adjudicator Ray McKinnon : Gene Jenkins et : Hansel et Gretel Kirk Ward : Henchman : Mazie Dan Li : Orphan Master Production Développement En , lors du développement de l'histoire du John Wick Parabellum, Derek Kolstad et Chad Stahelski réfléchissent également à des idées de préquelle et suggèrent qu'une série télévisée serait plus appropriée qu'un film. En , il est confirmé que la série est en plein développement et qu'elle s'intitulera , se concentrant ainsi sur l'hôtel servant de refuge aux assassins dans les films John Wick. En , Lionsgate donne le feu vert officiel et indique une diffusion sur la chaîne payante Starz. Il est alors indiqué que Chris Collins devrait servir de . Chad Stahelski avait initialement prévu de mettre également en scène le premier épisode et précise par ailleurs que la série servira à raconter les origines de plusieurs personnages des films. En , Kevin Beggs, président de Lionsgate Television, déclare que l'équipe veut s'assurer que la série développera l'univers John Wick, sans entraver de potentiels futurs films. Après avoir étudié plusieurs propositions, Lionsgate opte pour l'approche présentée par Greg Coolidge, Kirk Ward et Shawn Simmons. Le format choisi est une série de trois épisodes de 90 minutes suivant un jeune Winston Scott dans les années 1970. Greg Coolidge et Kirk Ward sont alors annoncés comme nouveaux . Albert Hughes et Charlotte Brändström sont engagés comme réalisateurs. En , la série est rebaptisée à la suite de la diffusion d'une première bande-annonce. Distribution des rôles En , les membres de la distribution sont annoncés en commençant par Mel Gibson. Colin Woodell est confirmé dans le rôle du jeune Winston Scott, incarné par Ian McShane dans les films de John Wick. En , Peter Greene et Ayomide Adegun sont annoncés dans les rôles respectifs d'Oncle Charlie et Charon, alors que Jeremy Bobb incarnera Mayhew, un nouveau personnage. En , Katie McGrath est officialisée dans le rôle de "The Adjudicator", Ray McKinnon, Adam Shapiro, Mark Musashi et Marina Mazepa. Tournage Le tournage débute en à Budapest, en Hongrie. Musique En , il est révélé que le Britannique Raffertie composera la musique de la série. Diffusion La série est initialement annoncée sur Starz. Le , Starz la revend à Peacock. En , Joe Drake déclare que la série sera diffusée fin 2023 et que les épisodes sont La série sera diffusée en . Internationalement, la série sera diffusée sur Amazon Prime. Épisodes Frères d'armes () Loyauté au Maître () Théâtre de la souffrance () Accueil critique Notes et références Liens externes Série télévisée créée en 2023 Série télévisée américaine des années 2020 Série télévisée de Peacock Série télévisée de Lionsgate Television Mini-série américaine John Wick Série télévisée tournée en Hongrie Série télévisée se déroulant dans les années 1970 Série télévisée se déroulant dans un hôtel Série télévisée se déroulant à New York Préquelle
Liste des châteaux des Deux-Sèvres
Cet article recense de manière non exhaustive les châteaux (de défense ou d'agrément), maisons fortes, mottes castrales, situés dans le département français des Deux-Sèvres. Il est fait état des inscriptions et classements au titre des monuments historiques. Ancienne province du Poitou Liste | align=center | | Château d'Airvault | Airvault | | | | |- | align=center | | Château d'Argenton | Argentonnay | | | | |- | align=center | | Château de Beauregard | Saivres | | | | |- | align=center | | Château du Bois de Sanzay | Saint-Martin-de-Sanzay | | | | |- | align=center | | Château de Bourdin | Saint-Pardoux | | | | |- | align=center | | Château de Bressuire | Bressuire | | | | |- | align=center | | Château de La Chapelle-Bertrand | La Chapelle-Bertrand | | | | |- | align=center | | Château de Cherveux | Cherveux | | | | |- | align=center | | Château du Chilleau | Vasles | | | | |- | align=center | | Château du Coudray-Salbart | Échiré | | | | |- | align=center | | Château de Coulonges-sur-l'Autize | Coulonges-sur-l'Autize | | ,hôtel de ville | | |- | align=center | | Château du Deffend | Montravers | | | | |- | align=center | | Château des ducs de la Trémoïlle | Thouars | | | | |- | align=center | | Château de la Durbellière | Mauléon(Saint-Aubin-de-Baubigné) | | | | |- | align=center | | Château de l'Ébaupinaye | Argentonnay(Le Breuil-sous-Argenton) | | | | |- | align=center | | Château de la Foye | Couture-d'Argenson | | | | |- | align=center | | Château de Glénay | Glénay | | | | |- | align=center | | Chateau de la Grande Fougère | La Chapelle-Bâton | | | | |- | align=center | | Château de la Guyonnière | Beaulieu-sous-Parthenay | | | | |- | align=center | | Château de l'Herbaudière | Saivres | | | | |- | align=center | | Château de Javarzay | Chef-Boutonne | | | | |- | align=center | | Château de Jouhé | Pioussay | | | | |- | align=center | | Château des Loges | La Chapelle-Bâton | | , | | |- | align=center | | Manoir du Magnou | Saivres | | | | |- | align=center | | Château de Maillé | La Chapelle-Bâton | | | | |- | align=center | | Château de Maisontiers | Maisontiers | | | | |- | align=center | | Manoir de Maunay | Saivres | | | | |- | align=center | | Château de Melzéard | Paizay-le-Tort | | partiellement détruit, le donjon et une tour conservés | | |- | align=center | | Château de Mursay | Échiré | | | | |- | align=center | | Donjon de Niort | Niort | | | | |- | align=center | | Château de Noirlieu | Bressuire | | | | |- | align=center | | Château de Nuchèze | Champdeniers-Saint-Denis | | | | |- | align=center | | Château d'Oiron | Oiron | | | | |- | align=center | | Château d'Olbreuse | Usseau | | | | |- | align=center | | Château d'Orfeuille | Gourgé | | | | |- | align=center | | Château des Ousches | Saint-Génard | | | | |- | align=center | | Château de Parthenay | Parthenay | | | | |- | align=center | | Château de La Pastellière(La Patellière) | Combrand | | | | |- | align=center | | Château de Payré | La Peyratte | | , | | |- | align=center | | Château de Piogé | Availles-Thouarsais | | | | |- | align=center | | Château de Pugny | Moncoutant-sur-Sèvre(Pugny) | | | | |- | align=center | | Château de la Roche Faton | Lhoumois | | | | |- | align=center | | Château de la Roche Nesde | Saivres | | | | |- | align=center | | Château de Russay | Saivres | | | | |- | align=center | | Château de Saint-Loup-sur-Thouet | Saint-Loup-Lamairé | | | | |- | align=center | | Château de Saint-Mesmin | Saint-André-sur-Sèvre | | | | |- | align=center | | Château de Saint-Symphorien | Saint-Symphorien | | | | |- | align=center | | Château de Sanzay | Argenton-les-Vallées | | | | |- | align=center | | Château de Saugé | Saivres | | | | |- | align=center | | Château de la Sayette | Vasles | | | | |- | align=center | | Château de La Taillée | Échiré | | | | |- | align=center | | Château de Tennessus | Amailloux | | | | |- | align=center | | Remparts et tour porte de Thouars | Thouars | | Moyen Âge | | |- | align=center | | Chateau de Vasles | Vasles | | Moyen Âge | | |- | align=center | | Manoir de Vasles | Vasles | | | | |- | align=center | | Château de la Venelle | Noizé | | | | |- | align=center | | Château du Vieux Deffend | Montravers | | | | |- | align=center | | Château de la Villedieu de Comblé | La Mothe-Saint-Héray | | | | |- |} Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste des monuments historiques des Deux-Sèvres Histoire des Deux-Sèvres Deux-Sèvres Châteaux
Grande Poste d'Istanbul
La Grande Poste d'Istanbul, Grand bureau de poste d'Istanbul, ou également Centre Postal Sirkeci est le plus grand bâtiment des Postes de Turquie, situé dans le quartier Sirkeci du district de Fatih à Istanbul. Histoire et description Sa construction a débuté en 1905 pour servir de siège de Ministère des Postes et Télégraphes. Le bâtiment, achevé en 1909, fut baptisé « Nouveau bureau de poste » dans les années 1930 et devint plus tard « Grand bureau de poste ». L'édifice est la première œuvre de l'architecte Vedat Tek. Le ministère de la Poste servait auparavant dans le bâtiment du bureau de poste d'Eminönü. Les services postaux, qui étaient assurés ici depuis 1840 depuis la cour de la Mosquée Neuve, ont été transférés dans ce bâtiment en 1890 et dans la Grande Poste en 1909. Il est situé à proximité du Bazar aux épices et de la mosquée neuve. C'est l'un des premiers exemples du Premier Mouvement National d'Architecture. Sur la partie supérieure de la porte d'entrée, « Ministère des Postes et Télégraphes » est écrit en écriture ancienne en calligraphie. L'entrée du bâtiment de 4 étages et 3 200 mètres carrés a été surélevée par des marches et les deux coins de la façade avant ont été mis en valeur, surélevés et recouverts d'un dôme. À l’intérieur du bâtiment, il y a un espace central rectangulaire s’élevant sur 3 étages et des pièces environnantes. Le style ottoman du XVIe siècle est dominant. La façade est en pierre taillée et en marbre. On pense que Vedat Tek a spécialement conçu ses briques. L'entrée principale s'ouvre sur un très grand hall. Le plafond s'élevant jusqu'au toit est recouvert de verre de couleur orange et bleue. Le bâtiment a également servi de Maison de la Radio d'Istanbul entre 1927 et 1936. En 1958, il commença à être entièrement utilisé dans les opérations postales et télégraphiques. Aujourd'hui, il sert de siège des Postes du côté européen d'Istanbul et il y a un bureau de poste entièrement équipé (Centre Sirkeci PTT) au rez-de-chaussée. Il abrite également un musée sur l'histoire des communications et des télécommunications du pays. Galerie Références Bureau de poste Bâtiment à Istanbul Édifice construit en 1909 District de Fatih
Yassouka
Yassouka est un village de la Région du Littoral au Cameroun, situé dans la commune de Dibombari, sur la route qui relie Bwélélo à Yassem. Population et développement En 1967, la population de Yassouka était de 143 habitants, essentiellement des Bakoko. Elle était de 21 lors du recensement de 2005. Notes et références Annexes Bibliographie Dictionnaire des villages du Mungo, centre ORSTOM de Yaoundé, , 48 p. Liens externes Dibombari, sur le site Communes et villes unies du Cameroun (CVUC) Plan communal de développement de Dibombari, PNDP/ADI, , 180 p. Village dans la région du Littoral (Cameroun)
Detlef Macha
Detlef Macha, né le à Greiz en RDA, mort le à Cobourg (Allemagne) est un coureur cycliste sur piste. Portant les couleurs de la RDA, individuellement ou en équipe, il a participé à l'accession de ce pays au rang des meilleurs du cyclisme sur piste, au tournant des années 1970-1980. Il est triple champion du monde de poursuite individuelle amateurs, médaillé d'or en 1978, 1981 et 1982. Biographie . C'est par ces lignes que Pierre Chany, chroniqueur du cyclisme, introduit le compte-rendu des Championnats du monde sur piste de l'année 1978. Au-delà du cliché sur la couleur des maillots, il renseigne un peu plus loin sur le champion. Coureur longiligne, « étranger au moule habituel des Allemands de l'Est », Macha est mécanicien à Erfurt. Il avait réalisé en séries le record du monde des en 4 min 36 s 34/100. Chany prête ensuite au Français Alain Bondue, tout juste battu par Macha en 1/2 finale, la remarque : « À lui seul il tourne au rythme d'une équipe olympique ». La bizareté est que Macha n'était pas dans l'équipe de la RDA, qui enlevait le titre collectif. Et au championnat de RDA de cette année 1978, il n'avait pas même atteint les 1/2 de la poursuite. Le fait que l'année suivante Detlef Macha ne fut présent au rendez-vous mondial que jusqu'aux 1/ de finales, et qu'il ne fut présent aux Jeux olympiques d'été de Moscou entretint la rumeur sur la préparation « scientifique » des coureurs de l'Est de l'Allemagne. Pourtant Detlef Macha n'était pas un météore. En 1976 il avait remporté la médaille d'or en poursuite par équipes aux Championnats du monde juniors. Il était de retour en compétition mondiale en 1981, à Brno (Tchécoslovaquie) et emportait les titres de champion de monde individuel et par équipes. Pierre Chany est toujours là. Admiratif il accorde une photo en double-page au quatuor des « poursuiteurs de la RDA » et devenu enthousiaste, commente : harmonie, efficacité et matériel d'anticipation. Il est vrai qu'entre les vélos à l'ancienne vues aux pages précédentes et les bijoux est-allemands, avec des guidons profilés et d'une forme nouvelle, « il n'y a pas photo »...Detlef Macha remporte un troisième titre mondial en poursuite individuel en 1982 et aux nombre de médailles acquises (or, argent et bronze) en totalise six au cours de sa carrière. Poussé vers la sortie de la Piste par une génération nouvelle, il se consacre ensuite à la route. Palmarès Sur piste 1976 Champion du monde juniors en poursuite par équipes avec la RDA (Gerald Mortag, Jürgen Lippold, Hell, Detlef Macha) 1978 Champion du monde amateurs de poursuite individuelle. 1979 du Championnat de RDA de poursuite 1981 Champion de RDA de poursuite individuelle Champion de RDA de la Course individuelle aux points Champion du monde amateurs de poursuite individuelle. Champion du monde de poursuite par équipes avec la RDA (Bernd Dittert, Volker Winkler, Axel Grosser, Detlef Macha) ( : Gerald Buder) 1982 Champion de RDA de la Course individuelle aux points Champion du monde amateurs de Poursuite individuelle 3du championnat du monde de poursuite par équipes avec la RDA (Bernd Dittert, Gerald Buder, Gerald Mortag, Volker Winkler, Detlef Macha) 1984 du Championnat de RDA en poursuite par équipes avec le RC Turbine-Erfurt Sur route 1975 Médaillé de bronze au championnat du monde du contre-la-montre par équipes juniors1982 et étapes du Tour de Campanie (amateurs) du Tour de Campanie (amateurs) 1984 Tour de Campanie (amateurs) 1985 du Circuit franco-belge Notes et références Liens externes Coureur cycliste est-allemand Coureur cycliste allemand Champion du monde de cyclisme sur piste Naissance en décembre 1958 Naissance à Greiz Décès en septembre 1994 Décès à 35 ans
Championnats panaméricains juniors d'athlétisme 1999
Les 10 Championnats panaméricains juniors d'athlétisme ont eu lieu à Tampa aux États-Unis, du 9 au . Faits marquants Podiums Hommes Femmes Tableau des médailles Source 1999 Athlétisme juniors 1999 Événement sportif à Tampa Panaméricains 1999 Sport aux États-Unis en juillet 1999 Athlétisme en juillet 1999
Lisovski
Alexandre Jozef Lisovski (1580-1616), un aristocrate polonais ; Edward Lissovski (1995-), une personnalité publique russe, contraint de fuir la Russie par les forces de l'ordre russes ; Igor Lisovski (1954-), un patineur artistique soviétique.
San Antonio Express-News
Le San Antonio Express-News est un important quotidien basé à San Antonio au Texas. Fondé en 1865, il est la propriété de la Hearst Corporation. Le Houston Chronicle et le San Antonio Express-News sont à l'origine, en 2019, des révélations au public des abus sexuels dans la Convention baptiste du Sud aux États-Unis. Référence Lien externe Presse écrite au Texas Entreprise ayant son siège à San Antonio Titre de presse créé en 1865
(164006) Thierry
(164006) Thierry est un astéroïde de la ceinture principale. Description (164006) Thierry est un astéroïde de la ceinture principale. Il fut découvert par Bernard Christophe le à l'observatoire de Saint-Sulpice. Il présente une orbite caractérisée par un demi-grand axe de 2,56 UA, une excentricité de 0,17 et une inclinaison de 1,31° par rapport à l'écliptique. Il fut nommé en l'honneur de Thierry Christophe (né en 1948), plus jeune frère du découvreur. Compléments Articles connexes Liste des planètes mineures (164001-165000) Ceinture d'astéroïdes Références Planète mineure découverte en 2003 Astéroïde de la ceinture principale Thierry Objet céleste découvert par Bernard Christophe
Y a pas le feu
Y'a pas le feu... est un film français réalisé par Richard Balducci et sorti en 1985. Synopsis Un pyromane sévit autour d'un village du midi de la France. Le maire s'efforce d'enrôler des pompiers volontaires. Fiche technique Réalisation : Richard Balducci Scénario : Dominique Sambourg, Richard Balducci Production : Japhila Production Musique : Gérard Blanchard, Gérard Lévy Photographie : Laurent Dailland Genre : comédie Montage : Michel Valio Durée : 79 minutes Date de sortie : (France) Distribution Henri Génès : le maire Hubert Deschamps : le curé Philippe Klébert : un pompier Pascal Mandoula : un pompier Manault Didier : un pompier Éric Missoffe : Un pompier Françoise Blanchard : Juliette Critique Pour Nanarland, . La chanson du générique Gabriel le pyromane par Gérard Blanchard a rencontré un certain succès à l'époque. Notes et références Liens externes Film français sorti en 1985 Comédie française Film réalisé par Richard Balducci Film sur la pyromanie
Charrue lourde à versoir
La charrue lourde à versoir a remplacé l'araire, à partir du , et permis de réaliser des semis plus profonds, en retournant mieux la terre, en particulier les terres riches et grasses de l'Europe du Nord. Elle permet aussi de mieux contrôler les adventices, d'enfouir les résidus végétaux et éventuellement le fumier. Ces débris sont en effet susceptibles de compliquer l'action de la herse et du semoir mécanique s'ils restent en surface. Elle était probablement inconnue des Romains et ne connut qu'un développement progressif en Europe du Sud, où une saison sèche permet un contrôle plus aisé des adventices. Cela aurait été l'invention agricole la plus importante du Moyen Âge, selon l'historien Jean Gimpel, qui lui consacre trois pages de son livre La Révolution industrielle du Moyen Âge. Pour d'autres comme Pascal Reignez, il serait illusoire de vouloir réaliser une typologie des diverses sortes de charrues au Moyen-Âge ; il s'agirait simplement d'une tendance parmi des fabrications extrêmement diverses et par ailleurs fort mal documentées. Description La charrue se distingue d'abord de l'araire par le fait qu'elle effectue un travail plus profond et dissymétrique en versant la terre d'un seul côté. Mais des aménagements intermédiaires ont existé (tourne-oreille). Dans l'idéal la charrue lourde est armée d'un coutre pénétrant verticalement le sol, d'un soc dissymétrique sectionnant les racines et d'un versoir recourbé qui renverse la terre sur le côté. Elle nécessite une ou deux roues facilitant le contrôle de la profondeur de travail et un meilleur système d'attelage. Elle doit être tirée par au moins une paire de bœufs ou de chevaux. Le coutre et le soc sont en fer ou en acier. C'est, dans les principes, la charrue utilisée jusqu'au en grandes cultures. Notes et références Voir aussi Articles connexes Histoire de la culture des céréales Histoire de l'agriculture Traction hippique Technique culturale Science ou technique du Moyen Âge
Philautus acutirostris
Philautus acutirostris est une espèce d'amphibiens de la famille des Rhacophoridae. Répartition Cette espèce est endémique du Sud des Philippines. Elle se rencontre sur les îles de Basilan, de Jolo et de Mindanao. Publication originale Peters, 1867 : Herpetologische Notizen. Monatsberichte der Königlichen Preussischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin, , (texte intégral). Liens externes Notes et références Anoure (nom scientifique) Rhacophorinae Faune endémique des Philippines
Calippus (cratère)
Calippus est un petit cratère d'impact lunaire situé à l'extrémité est de la chaîne de montagnes accidentées des Monts Caucase, dans la partie nord de la Lune. Il doit son nom à l'astronome grec Callippe de Cyzique. Il se trouve au sud-ouest du cratère Alexandre, au nord-ouest de la Mer de la Sérénité. Le bord extérieur de Calippus a un aspect irrégulier, avec des renflements vers l'extérieur au nord-est et particulièrement à l'ouest où se trouve un niveau inférieur de matériaux affaissés. L'extérieur présente un léger rempart entouré par le terrain accidenté de chaîne de montagnes. À l'intérieur des murs intérieurs aux côtés pointus se trouve un sol intérieur rugueux et irrégulier. Au sud-est de ce cratère, au bord de la Mer de la Sérénité, se trouve une rainure en arc de cercle qui est une rille nommée Rima Calippus. Cette fente suit un chemin vers le nord-est sur une longueur d'environ 40 km. Cratères satellites Par convention, ces caractéristiques sont identifiées sur les cartes lunaires en plaçant la lettre sur le côté du milieu du cratère le plus proche de Calippus. Notes et références Notes Références Liens externes Quadrangle LQ05 Cratère d'impact sur la Lune
بنو موسى
محمد (أبو جعفر) وأحمد والحسن بن محمد بن موسى بن شاكر، رياضيون وفلكيون ومشتغلون بالحيل (الميكانيكا)، أخوة من مرو الشاهجان في خراسان، عاشوا في القرن التاسع الميلادي. اتصلوا بالخليفة المأمون وبرعوا في علومهم وجذبوا حولهم علماء وأطباء ومترجمين كثيرين. أبو جعفر محمد بن موسى بن شاكر (قبل 803 - 873) وقد برع في الفلك والهندسة والجغرافيا والفيزياء. أحمد بن موسى بن شاكر (803 - 873) وقد برع في الهندسة والميكانيكا. الحسن بن موسى بن شاكر (810 - 873) وقد برع في الهندسة والجغرافيا. حياة بني موسى وعلمهم كان والدهم موسى بن شاكر فلكيًا ويعمل في خدمة المأمون، فلما توثقت صلته به ووثق فيه المأمون أوصاه قبل وفاته بأولاده محمد وأحمد والحسن، فعهد بهم المأمون إلى أحد فلكيي بيت الحكمة وهو يحيى بن أبي منصور الذي علمهم الرياضيات والفلك وعلوم الحيل (الميكانيكا)، فبرع محمد والحسن - وهو اعلمهم وقد توفي 873 م - في الأولتين (الرياضيات والفلك)، وبرع أحمد في الأخيرة (الميكانيكا). جمع بنو موسى أموالا طائلة، وجذبوا حولهم علماء وأطباء ومترجمين كثيرين منهم حنين بن اسحق وثابت بن قرة، ولم يكونوا يبخلون على العلوم بشيء، فقاموا بسياحات كثيرة للدولة البيزنطية للحصول على الكتب، واقاموا في قصرهم الباذخ في بغداد مرصداً كاملاً ووافياً، وكانوا يتمتعون في زمن المأمون بنفوذ هائل، فصاروا يكلفون بالمشاريع الفلكية والميكانيكية وبترجمة الكتب، ويقومون بدورهم بتكليف من يقوم لهم بها. َ الرياضيات والميكانيك تبنَّى بنو موسى وجهة نظر مختلفة بشكلٍ واضح عن وجهة نظر الإغريق فيما يتعلق بمفاهيم رياضية هامة مثل المساحة والمحيط، ففي البحث اليوناني الأصلي الذي ترجمه بنو موسى كان علماء الإغريق ينظرون للمساحة والحجم كنسب هندسية بدلاً من استخدام أرقام فعلية للتعبير عنها، وقد تجلَّت أفكار بني موسى في أحد كتبهم التي مازالت باقيةً حتى اليوم والمعروف باسم «كتاب قياس الأشكال المسطحة والكروية»، وهذا دليلٌ على أنَّ بني موسى لم يكونوا في حقيقة الأمر مجرَّد مترجمين وناسخين لكتب الإغريق فقط بل عدَّلوا عليها وأضافوا لها الكثير واستخرجوا منها نظريات جديدة وأعمال مبتكرة. أما في مجال الميكانيك فكان أبرز كتبهم وأكثرها شعبية هو «كتاب الحيل»، والذي كان في الغالب من أعمال أحمد الأخ الأوسط، في هذا الكتاب شرحٌ مفصَّل لمئة من الأجهزة الميكانيكية من بينها العديد ممَّا يمكن أن يعتبر اختراعات علميَّة حقيقية بكل ما للكلمة من معنى، وُصف نحو ثمانين من هذه الاختراعات على أنها أدوات خداع أو «حيل»، رغم أنَّ العديد من هذه الأجهزة كانت عبارة عن نسخ طبق الأصل لأجهزة يونانية قديمة، ومع ذلك كان في الكتاب رسوم وشروح لأجهزة جديدة أكثر تطوراً حتى من أجهزة الإغريق. علم الفلك قدَّم بنو موسى العديد من الملاحظات والإسهامات الجديدة في علم الفلك، وكتبوا ما يقارب عشرة كتب فلكية احتوت على مقدار كبير من الأفكار والملاحظات عن الشمس والقمر، ويُقال أنَّ المأمون أرسلهم إلى الصحراء في بلاد ما بين النهرين لقياس درجات الطول، وقاموا أيضاً بقياس طول السنة الشمسية وحدَّدوها بدقة تامة لتكون 365 يوماً و6 ساعات. السياسة على الرغم من أنَّ شهرة بني موسى كانت علمية فقد كانت لهم العديد من النشاطات الاجتماعية والسياسية خارج النطاق العلمي وخاصةً الأخ الأكبر محمد، عمل بنو موسى في كثيرٍ من المشاريع التي أسَّسها وموَّلها الخلفاء العباسيُّون، وكانوا أيضاً ضمن فريق مؤلف من عشرين شخصاً كلَّفهم الخليفة المتوكل لبناء مدينة الجعفرية، وقد جعلتهم مشاركتهم في هذه الأعمال يدخلون بقوة في المشهد السياسي في بغداد، ومع ذلك فإنَّ ذروة نشاط محمد السياسي في قصر الخليفة كانت في نهاية حياته وهو الوقت الذي بدأ فيه القادة الأتراك بالسيطرة على مفاصل الدولة العباسية، بعد وفاة المتوكل ساعد محمد المستعين بالله بن المتوكل للوصول للحكم بدلاً من شقيق الخليفة، وعندما حاصر شقيق الخليفة مدينة بغداد بجيشه أُرسل محمد لتقدير حجم الجيش المُحاصر لبغداد، وعندما انتهى الحصار أُرسل أيضاً لحضور المفاوضات التي انتهت بتسليم المستعين السلطة لعمه، كلُّ ذلك يؤكد مكانة محمد السياسية في ذلك الوقت وأنَّه كان يحظى بالثقة والاحترام من أعلى مستويات السلطة في بغداد. أعمالهم وقد بحث بنو موسى في مراكز الثقل، وحددوا طرق استخدام ثقل الجسم المحمول، أي النقطة التي يتوازن عندها ثقل الجسم والحامل. وابتدعوا طريقة تقسيم الزاوية إلى ثلاثة أقسام متساوية، وتكوين الشكل الاهليجي مستخدمين دبوسين وخيط يساوي طوله ضعف طول المسافة بين الدبوسين وقلم يتحرك في نهاية الخيط المشدود قياس محيط وقطر الكرة الأرضية كانت فكرة كروية الأرض قد راودت العالم اليوناني إراتوستينس في بادئ الأمر وقام بالفعل بتجربة مدهشة لإيجاد قطرها. وفي عهد المأمون حدد بنو موسى وعلماء دار الحكمة البغدادية درجة خط الهاجرة (أي محيط الأرض) بكثير من الدقة، وقد اختاروا لهذا الغرض قطعة مستوية في صحراء سنجار، فسجلوا ارتفاع القطب الشمالي عند النقطة التي اختاروها، ثم ضربوا وتداً، وربطوا فيه حبلاً طويلاً وساروا شمالا حتى وصلوا إلى مكان زاد فيه ارتفاع القطب عن الارتفاع الأول درجة كاملة، فضربوا وتداً جديداً، ثم قاسوا المسافة بين الوتدين، فوجدوا ان الدرجة الواحدة يقابلها مسافة 66 ميلا وثُلُثَان، وكرروا هذه العملية جنوبا فوجدوا نفس الشيء. وبهذه الطريقة الفذة حددوا محيط الأرض بأقل قليلاً مما قدره لها اراتوستين بالإسكندرية عام 230 ق.م، أي بحوالي 24 ألف ميلا، وحددوا ميل دائرة البروج بحوالي 23 درجة و35 ثانية، وقدروا مبادرة الاعتدالين باربعة وخمسين ثانية، وهذه أكثر قليلا من الحقيقة إلّا أنها أدق بكثير من القيمة السابقة التي طلب منهم الخليفة المأمون التحقق منها والتي قام بها العالم اليوناني إراتوستينس. إسهاماتهم العلمية كأبيهم كان بنو موسى مبرزين في العلوم الرياضية، والفلكية، والميكانيكية، والهندسية؛ وأسهموا في تطويرها بفضل اختراعاتهم واكتشافاتهم المهمة. ظهرت إسهاماتهم العلمية في مجال الميكانيكا في اختراع عدد من الأدوات العملية والآلات المتحركة، حيث ابتكروا عدداً من الآلات الفلاحية، والنافورات التي تظهر صوراً متعددة بالمياه الصاعدة، كما صنعوا عدداً من الآلات المنزلية، ولعب الأطفال، وبعض الآلات المتحركة لجر الأثقال، أو رفعها أو وزنها. في الرياضيات، كان لبني موسى باع طويل بشكل عام. كما أنهم استخدموا هذه المعارف الرياضية في أمور عملية، من ذلك أنهم استعملوا الطريقة المعروفة في إنشاء الشكل الأهليليجي . الطريقة هي أن تغرز دبوسين في نقطتين، وأن تأخذ خيطاً طوله أكثر من ضعف البعد بين النقطتين، ثم بعد ذلك تربط هذا الخيط من طرفيه وتضعه حول الدبوسين وتدخل فيه قلم رصاص، فعند إدارة القلم يتكون الشكل الأهليليجي. أما في مجال الفلك، فقد حسب بنو موسى الحركة المتوسطة للشمس في السنة الفارسية، ووضعوا تقويمات لمواضع الكواكب السيارة، ومارسوا مراقبة الأرصاد وسجلوها. لعب بنو موسى دوراً مهماً في تطوير العلوم الرياضية، والفلكية، والهندسية وذلك من خلال مؤلفاتهم؛ ومن خلال رعايتهم لحركة الترجمة والإنفاق على المترجمين والعلماء. في هذا الصدد تقول المؤلفة الألمانية سيغريد هونكه عن بني موسى: «وقد قاموا بإيفاد الرسل على نفقتهم الخاصة إلى الإمبراطورية البيزنطية بحثاً عن المخطوطات الفلسفية، والفلكية، والرياضية، والطبية القديمة، ولم يتوانوا عن دفع المبالغ الطائلة لشراء الآثار اليونانية وحملها إلى بيتهم. وفي الدار التي قدمها لهم المتوكل على مقربة من قصره في سامراء، كان يعمل، دون إبطاء، فريق كبير من المترجمين من أنحاء البلاد.» مؤلفاتهم كتب بنو موسى في علوم عدة مثل الهندسة، والمساحة، والمخروطات، والفلك، والميكانيكا، والرياضيات. ومن مؤلفاتهم: «كتاب الحيل»، وهو أشهر كتبهم، جمعوا فيه علم الميكانيكا القديمة، وتجاربهم الخاصة، ويقول أحمد يوسف حسن محقق هذا الكتاب: «إن الاهتمام بكتاب الحيل بدأ في الغرب منذ نهاية القرن التاسع عشر، ولكن الدراسات الجادة لم تظهر إلا مع بداية القرن العشرين، وذلك عندما نشر كل من فيديمان وهاو سر مقالات حول هذا الكتاب». في سنة 1979 قام هيل (Hill) بترجمة الكتاب إلى الإنجليزية. وفي سنة 1981 نشر معهد التراث العلمي العربي في سوريا «كتاب الحيل» بعد أن قام أحمد يوسف حسن وآخرون بتحقيقه. من أهم مؤلفاتهم: «كتاب مساحة الأكر»، و«كتاب قسمة الزوايا إلى ثلاثة أقسام متساوية»، ترجمه جيرارد كريموني إلى اللاتينية، و«كتاب الشكل المدور والمستطيل»، و«كتاب الشكل الهندسي»، و«كتاب حركة الفلك الأولى». يشار إلى أن بني موسى قد تعاونوا فيما بينهم لدرجة يصعب معها التمييز بين العمل الذي قام به كل واحد منهم، ولكنهم لعبوا دوراً مهماً في تطوير علوم الرياضيات، والفلك، والهندسة؛ وأثروا في عصرهم تأثيراً كبيراً. ولعل أهم ما خلفوه من ترجمات هو كتاب أرخميدس (حول قياس الاشكال المسطحة والمستديرة) الذي ترجمه جيراردو الكريموني إلى اللاتينية في القرن الثاني عشر الميلادي تحت اسم (أقوال بني شاكر)، ودرسه أبرز زعماء النهضة الاوربية مثل روجر بيكون، ولهم أيضاً (كتاب الحيل)، المسمى أحياناً (حيل بني موسى) والذي نقل أخيراً إلى الإنجليزية، ويعتبر هذا الكتاب من أوائل الكتب التي ألفت بالعربية في علوم الحيل أو الميكانيكا، ويضم حوالي مائة تركيب مختلف في الوسائل الميكانيكية، ولهم كذلك كتاب (في مراكز الاثقال)، و (كتاب في القرسطون)، و (كتاب في قسمة الزاوية إلى ثلاثة أقسام)، و (كتاب في مساحة الاكر). مرصد بني موسى لقد بنيت بعد وفاة الخليفة العباسي المأمون مراصد كثيرة منها مرصد بني موسى الذي انشيء على طرف الجسر المتصل بباب الطاق في بغداد، واستخرجوا فيه حساب العرض الأكبر من عروض القمر. المراجع المصادر علوم حضارة الإسلام ودورها في الحضارة الإنسانية - كتاب لعمر عبيد حسنه الإخوة أشخاص من الدولة العباسية في القرن 9 أشخاص من بغداد إيرانيون في القرن 9 رياضياتيو القرن 9 رياضياتيون عراقيون من العصور الوسطى رياضياتيون فرس في القرن 9 رياضياتيون فرس من العصور الوسطى رياضياتيون من الدولة العباسية رياضياتيون من العصر الذهبي للإسلام علماء إيرانيون علماء عراقيون علماء فلك في العصور الإسلامية الوسطى علماء فيزياء في القرون الوسطى فلكيو القرن 9 فلكيون إيرانيون في القرن 9 فلكيون فرس من العصور الوسطى فلكيون من الدولة العباسية فلكيون من العراق في العصور الوسطى مخترعون في القرن 9 مخترعون من العصر الذهبي للإسلام مهندسون إيرانيون مهندسون عراقيون مواليد 805 مواليد 810 مواليد في بغداد وفيات 873 وفيات 878 وفيات في بغداد
Édouard Hannon
Édouard Hannon, né à Ixelles en 1853 et mort à Saint-Gilles en 1931, est un photographe et ingénieur belge. Fils du médecin et botaniste Joseph-Désiré Hannon, il est le frère du poète Théodore Hannon et de la mycologue Mariette Rousseau (1850-1926). Biographie Il est le dernier enfant de Joseph-Désiré Hannon (1822-1870), docteur en sciences naturelles et docteur en médecine, professeur à l'Université libre de Bruxelles. À la mort de ce dernier le , Ernest Rousseau (1831-1908), professeur de physique à l'ULB, devient le tuteur d'Édouard et du reste de la fratrie : Marie-Sophie, dite Mariette (1850-1926), future mycologue et future épouse d'Ernest Rousseau, ainsi que Théodore, dit Théo (1851-1916), futur peintre et poète. Édouard devient ingénieur civil de l’École polytechnique de Gand en 1875 puis il entre, en 1876, dans la société Solvay où il deviendra directeur technique (1883) puis l'un des gérants (1907-1922). En avril 1922, avec ses collègues Édouard Herzen et Léon Flamache, il organise le premier Conseil Solvay de Chimie Solvay. Dans le cadre de ses déplacements professionnels, Édouard Hannon réalise de nombreuses photographies, témoins de la vie urbaine des classes défavorisées d'Espagne, d'Italie, des États-Unis et surtout de la Russie tsariste de la fin du XIXe siècle. En tant que photographe amateur, par ses portraits et ses paysages, Édouard Hannon est un pionnier du pictorialisme en Belgique. En 1874, il est membre fondateur de l'Association belge de photographie. En 1894, il remporte la médaille d'or à la première exposition du Photo-club de Paris avec sa Matinée d'automne et participe à des salons internationaux comme Berlin (1896) et Bruxelles (1902). Deux épreuves de sa photographie Matinée d'Automne (1894) sont conservées au musée d'Orsay. Son nom est resté attaché à l'hôtel Hannon, ensemble architectural de l'Art nouveau qu'il fit construire et qui abrita, de 1988 à 2014, sa collection de photographies via l'Espace photographique Contretype. Il meurt à Saint-Gilles (Bruxelles) en 1931. Notes et références Annexes Sources Encyclopédie universalis : Hannon Édouard (1853-1931). Contretypes, Édouard Hannon Jean-Jacques Symoens et Henri J. Dumont (2012), « Une famille belge de la Belle Epoque : les Hannon et les Rousseau, leur activité et leur héritage scientifique... », in Les Naturalistes belges, n° 93, pp. 1-28. (lire en ligne) Liens externes Photographe belge Photographe pictorialiste Photographe portraitiste Photographe de paysage Ingénieur belge Naissance à Ixelles Naissance en 1853 Décès en 1931 Décès à Saint-Gilles (Bruxelles) Solvay
Barrage Inga II
Le barrage Inga II est un barrage hydroélectrique sur le fleuve Congo en république démocratique du Congo. Il est établi sur le site des chutes d'Inga dans la province du Bas-Congo, à une trentaine de kilomètres au nord de la ville de Matadi. Il est avec Inga I l'un des deux barrages hydroélectriques établis sur le site, qui pourrait à terme en accueillir deux autres (Inga III et Grand Inga). Le barrage a été construit en rive droite du fleuve, profitant du Nkokolo, une vallée sèche ancien lit du fleuve, dont les berges atteignaient 150 mètres de haut au niveau des chutes d'Inga, parallèles au site. Un barrage, le barrage de Shongo, a permis de mettre sous eau le Nkokolo. L'eau est captée à 10 kilomètres en amont du site du barrage Inga II, à une altitude de 125 mètres, pour atteindre 115 mètres au niveau du bief alimentant les barrages Inga I et Inga II. Un canal d'une longueur de quelques centaines de mètres, situé à l'ouest du barrage Inga I, alimente le barrage Inga II. À cet endroit, la hauteur de chute est d'environ 50 mètres (115 - 65 mètres) entre le bief et le flot du fleuve Congo coulant en contrebas du site. L'inauguration a eu lieu en 1982. La centrale hydro-électrique comprend 8 turbines produisant chacune s, soit en tout. Depuis lors, faute d'entretien et à cause de la mauvaise gérance sous le régime Mobutu et de la situation de guerre depuis 1997, le barrage Inga II et son voisin Inga I sont dans un état de délabrement réduisant leur capacité de production électrique à 20 %, faute de pièces de rechange. Les jacinthes d'eau sont l'une des principales causes d'encombrement du barrage et de dégradation de ses turbines. Les centrales électriques ne parviennent même plus à assurer une alimentation fiable à la seule ville de Kinshasa, alors que les projets initiaux prévoyaient une alimentation de toute l'Afrique australe, justifiant également la construction de la ligne électrique Inga-Shaba. Liens externes Katembo - photographies d'Inga I et II en 2005. Notes et références Inga II
(37582) Faraday
(37582) Faraday est un astéroïde de la ceinture principale découvert le à Tautenburg par les astronomes allemands Freimut Börngen et Lutz D. Schmadel. Sa désignation provisoire était 1990 TT3. Il porte le nom du physicien et chimiste anglais Michael Faraday (1791-1867). Voir aussi Lien interne Liste des planètes mineures (37001-38000) Liens externes Références Astéroïde de la ceinture principale Planète mineure découverte en 1990 Faraday Faraday Objet céleste découvert par Freimut Börngen Objet céleste découvert par Lutz Schmadel
Charnière (bivalve)
La charnière est une zone dorsale de la coquille des Bivalves et des Brachiopodes, au bord épaissi, munie d'un système de « dents » (appelées dents articulaires, elles ne sont pas de véritables dents mais de simples saillies de la charnière) et de fossettes destinées à l'articulation des valves. Les deux valves sont maintenues ensemble par le biais de cette charnière et d'un ligament souple et élastique qui tend à les écarter pour ouvrir la coquille. Il agit dans ce sens de manière antagoniste aux muscles adducteurs fixés à la surface interne des deux valves qui ferment activement la coquille. Cette disposition permet à la coquille de s'ouvrir et se fermer sans que les deux moitiés ne se désarticulent. Près de la charnière de la coquille, on trouve l'umbo, une protubérance noueuse et arrondie. Sous le crochet de certains bivalves, chaque valve présente une aire plus ou moins développée, d'allure triangulaire allongée, nommée le plateau cardinal, qui porte le ligament, et les éléments de la charnière proprement dite. La coquille présente généralement une symétrie bilatérale, la charnière se trouvant dans le plan sagittal. Chez les bivalves, les lobes du manteau sécrètent les valves, et sa crête sécrète l'ensemble de la charnière. Diagnose Dans les premières classifications, les scientifiques utilisaient un seul critère de diagnose pour classer les bivalves, notamment le type de charnière constitué d'un système de dents et de fossettes destiné à l'articulation des valves. Ces types ne sont plus considérés actuellement comme phylogénétiquement cohérents mais restent utilisés pour décrire les coquilles. Les dents, dont le rôle est d'empêcher les valves de se décaler latéralement l'une par rapport à l'autre, peuvent en effet avoir différentes dispositions. Elles font face à des fossettes au niveau de la valve opposée, dans lesquelles elles s'insèrent. On peut trouver deux types de dents : les dents cardinales courtes et perpendiculaires au bord cardinal, placées le plus près du crochet ; les dents latérales longues, obliques ou parallèles au bord cardinal, situées en avant des dents cardinales, plus éloignées du crochet. Le nombre et l'agencement des dents est une clé importante dans l'identification des bivalves. Charnière taxodonte Les deux valves ont une charnière semblable avec des dents isomorphes nombreuses, petites et régulières, parallèlement disposées dans un plateau cardinal bien développé. La charnière taxodonte peut être de type cnétodonte (dents convergentes vers le centre de la coquille) ou actinodonte (dents divergentes à partir du crochet). Charnière dysodonte La charnière courbe ou rectiligne est réduite à quelques dents symétriques (isolées ou parfois régressées comme chez les huîtres) ou à des lamelles surtout développées en arrière du ligament puissant, lequel tend en ce cas à s'allonger dans une large fossette triangulaire. Ce type de charnière correspond à des coquilles anisomyaires ou monomyaires. Charnière hétérodonte Cette charnière a des dents non isomorphes : 2 ou 3 dents cardinales, plus développées, et des dents latérales, antérieures et postérieures, peu nombreuses (7 au maximum sur chaque valve) et dissemblables. Elle peut être de trois types : schizodonte aux dents cardinales fortes et crénelées ; desmodonte avec la présence sur la charnière de cuillerons portant le ligament ; pachyodonte avec très peu de dents, épaisses et très déformées. C'est le groupe le plus important des Bivalva. Charnière anodonte Cette charnière a un ligament puissant mais pas de dents. Anciennes taxonomies Taxonomie de R.C. Moore R.C. Moore, dans le Invertebrate Fossils de Moore, Lalicker et Fischer paru en 1952, fournit une classification pratique des pélécypodes (Bivalvia) basée sur la structure de la coquille, le type de branchies et la configuration des dents de la charnière. Les sous-classes et ordres définis par cette classification sont les suivants : Sous-classe des Prionodesmacea Ordre des Paleoconcha Ordre des Taxodonta : Plusieurs dents (comme les Nuculida) Ordre des Schizodonta : Grande dent qui bifurque (comme les Trigonia) Ordre des Isodonta : Dents égales (comme les Spondylus) Ordre des Dysodonta : Pas de dent, les ligaments tenant les valves. Sous-classe des Teleodesmacea Ordre des Heterodonta : Dents différentes (comme la famille des Cardiidae). Ordre des Pachydonta : Grandes dents différentes déformées (comme les rudistes). Ordre des Desmodonta : Pas de dent au niveau de la charnière, tenue par les ligaments (comme la famille des Anatinidae). Les Prionodesmacea ont une coquille à la structure prismatique et nacrée, des lobes du manteau séparés, des siphons peu développés, une charnière sans dent ou simplifiée. Les branchies vont de protobranches à eulamellibranches. De l'autre côté, les Teleodesmacea ont une coquille en partie nacrée, des lobes du manteau reliés, des siphons bien développés et des dents de la charnière spécialisées. Chez la plupart les branchies sont eulamellibranches. Taxonomie de 1935 Dans son ouvrage de 1935 Handbuch der systematischen Weichtierkunde (Manuel de systématique en malacologie), Johannes Thiele introduit une taxonomie des mollusques basée sur les travaux de Cossmann et Peyrot en 1909. La classification de Thiele divise les bivalves en trois ordres. Taxodonta regroupe les espèces ayant une dentition taxodonte, avec une série de petites dents perpendiculaires à la charnière. Anisomyaria comprend les espèces qui ont un muscle adducteur unique, ou bien plus développé que le second. Eulamellibranchiata regroupe les espèces équipées de cténidies. Ce dernier ordre peut être divisé en quatre sous-ordres : Schizodonta, Heterodonta, Adapedonta et Anomalodesmata. Taxonomie de Newell La classification suivante s'appuie sur les travaux menés par Newell en 1965, à partir de l'observation de la charnière des animaux: La monophylie de la sous-classe des Anomalodesmata est sujette à débat. Actuellement on considère le plus souvent qu'elle est incluse dans la sous-classe des Heterodonta. Notes et références Anatomie des mollusques
طربوش (مدخنة)
الطُّربوش أو قلنسوة الراهب غطاء مدخنة يستخدم لزيادة تدفق المدخنة ومنع التدفق العكسي ويدور مع هبوب الريح عادة. يُثبت الطربوش المصنوعة عادةً من الحديد المجلفن في وعاء المدخنة لمنع الرياح من إعادة الدخان إلى مجرى الدخان. سميت بلا شك على اسم تشابه العديد من التصاميم مع ملابس قلنسوة الراهب التي يرتديها الرهبان وهي مستخدمة منذ قرون. أمثلة المصادر المداخن تقنية بنائية دخان
Brandon DiCamillo
Brandon DiCamillo est un scénariste, acteur et réalisateur américain né le à West Chester, en Pennsylvanie (États-Unis). Il est aussi connu pour être l'un des membres déjantés de Jackass où il fait de nombreuses participations. Biographie DiCamillo est un des meilleurs amis de Bam Margera. Ils se sont rencontrés au lycée pour la réalisation d'un projet vidéo. Depuis ce temps ils n'ont pas arrêté de tourner des cascades avec tous leurs potes. Il joue d'ailleurs dans le film de Bam Haggard avec Ryan Dunn. En dehors de ça, son boulot c'est de « mettre des fringues dans des boîtes et les transporter... » Il a également joué dans la série créée par Bam Margera Viva La Bam. Filmographie comme scénariste 1999 : Landspeed: CKY (vidéo) 2000 : CKY2K (vidéo) 2001 : CKY 3 (vidéo) 2002 : CKY 4 (vidéo) 2003 : Haggard: The Movie (indy film) 2008 : (indy film) comme acteur 2001 : Destroying America (vidéo) 2002 : Jackass, le film : lui-même 2003 : Haggard: The Movie : Falcone / Taxi Driver / Announcer at Appliance Contest / Gnar Kill Band Member 2008 : : Rut Ru / Ponce 2006 : Jackass: Number Two : lui-même comme réalisateur 2001 : CKY 3 (vidéo) 2008 : (coréalisateur) '' Naissance en novembre 1976 Scénariste américain de cinéma Acteur américain Réalisateur américain Naissance à West Chester (Pennsylvanie)
Dolní Rožínka
Dolní Rožínka est une commune du district de Žďár nad Sázavou, dans la région de Vysočina, en République tchèque. Sa population s'élevait à habitants en 2020. Géographie Dolní Rožínka se trouve à au sud-ouest de Bystřice nad Pernštejnem, à à l'est-sud-est de Žďár nad Sázavou, à à l'est-nord-est de Jihlava à au sud-est de Prague. La commune est limitée par Blažkov à l'ouest et au nord, par Rožná, Milasín et Bukov à l'est et par Strážek au sud. Histoire La première mention écrite de la localité date de 1349. Administration La commune se compose de trois quartiers : Dolní Rožínka Horní Rozsíčka Transports Par la route, Dolní Rožínka se trouve à de Bystřice nad Pernštejnem, à du centre de Žďár nad Sázavou, à de Jihlava et à de Prague. Notes et références Commune dans le district de Žďár nad Sázavou
HMS Caroline (1914)
Le HMS Caroline est un croiseur léger de classe C de la Royal Navy construit par Cammell Laird and Company à Birkenhead et lancé en 1914. Il sert durant la Première Guerre mondiale. Durant la Seconde Guerre mondiale il est utilisé comme base de la Royal Navy dans le port de Belfast, en Irlande. Construction Il est construit dans le chantier naval Cammell Laird, à Birkenhead. Sa quille est posée le , le navire est lancé le et achevé en . Le HMS Caroline fait partie des croiseurs légers de classe C. Les machines du navire sont toujours en place aujourd'hui, mais plus en état de fonctionner. Histoire Première Guerre mondiale Le HMS Caroline sert dans la mer du Nord tout au long de la Première Guerre mondiale. Après sa mise en service, le navire rejoint la Grand Fleet basée à Scapa Flow dans les Orcades, servant en tant que leader de la flottille de destroyers. Il faisait partie de la escadre de croiseurs légers de février à . Au début de 1916, il rejoint la Escadre de croiseurs légers et y reste dans le cadre de la bataille du Jutland du au , avec le capitaine Henry R. Crooke aux commandes, jusqu'à la fin de la guerre en . De 1917 jusqu'à la fin de l'année 1918, il est transformé en plate-forme pour le lancement d'avions de la Royal Naval Air Service, devant intercepter, pour la Royal Air Force, les dirigeables allemands opérant sur la mer du Nord. Les Années Folles Le HMS Caroline reste dans le Escadron de Croiseur léger après la Première Guerre mondiale et en , le navire part avec le reste de son escadre afin de servir dans les Indes orientales. En , il est placé dans la réserve et en est sorti en afin de devenir un navire de formation de la Marine royale de l'Ulster, commençant officiellement ces fonctions le . Harland and Wolff le désarme vers 1924 après son arrivée à Belfast. Seconde Guerre mondiale De 1939 jusqu'en 1945, pendant la Seconde Guerre mondiale, le navire sert comme siège de la Royal Navy dans le port de Belfast, qui est utilisé comme base. Comme la ville de Belfast développe une importante base navale pendant la Seconde Guerre mondiale, son siège devint trop grand pour le HMS Caroline. La ville occupe différents établissements dans diverses parties de la ville. Le premier établissement a été mis en place dans le Custom House à Belfast. Plus tard, le château de Belfast est repris et inclut une station de radio. Pendant la première partie de la Seconde Guerre mondiale, lorsque la RAF Belfast occupa l'aérodrome à Sydenham, le personnel de la base aéronavale y séjourne. L'Après-Guerre Après la Seconde Guerre mondiale, la Marine royale ordonne au HMS Caroline de retourner à la Réserve de la Royal Navy. Il est le dernier établissement de formation à flot. Il subit un carénage à Harland and Wolff à Belfast en 1951. L'unité de la Réserve de la Marine royale déclasse le navire en . Le HMS Caroline est désarmé le avec une cérémonie traditionnelle. Son enseigne a été posée dans la cathédrale Saint-Anne à Belfast. Conservation Le HMS Caroline est répertorié dans la Flotte Historique Nationale. Il a été placée sous la garde de la Musée national de la Marine royale à Portsmouth, tout en restant amarré dans la cale sèche Alexandra, à Belfast. Les vagues et les vents violents ont failli causer la perte du navire qui s'est détaché de ses amarres à plusieurs reprises. En 2005, lors d'une tempête, il a arraché plusieurs énormes bittes sur le béton de la jetée, mais n'a pas réussi à se libérer entièrement. Le navire est, normalement, interdit aux visiteurs. Après le désarmement du HMS Caroline en 2011, son avenir était incertain. Des propositions ont été faites pour que le navire revienne à son apparence de la Première Guerre mondiale, qui aurait impliqué l'approvisionnement et l'installation de canons (102 mm) de l'époque et en supprimant le grand rouf au milieu du pont. Une proposition envisagée était que le navire puisse rester à Belfast en tant que navire-musée et puisse faire partie du Titanic Quarter aux côtés de Nomadic. En , des plans pour déplacer le HMS Caroline à Portsmouth ont été annoncés, sous réserve de disponibilité des fonds. Cependant, en , le gouvernement d'Irlande du Nord a annoncé que le navire restera à Belfast et que le National Heritage Memorial Fund avait promis sa restauration à hauteur d'un million de livres. En , le Fonds de loterie du patrimoine a annoncé une subvention de pour soutenir les travaux de conversion en musée. En , le Heritage Lottery Fund a annoncé un financement de 12 millions de livres pour permettre au HMS Caroline de devenir une attraction touristique, pour les commémorations du centenaire de la bataille du Jutland de 1916. À partir de 2015, des travaux de réfection des œuvres mortes de la coque et de l'intérieur sont entrepris dans le but de le convertir en musée flottant. Le , le HMS Caroline est remorqué hors de sa cale sèche afin de subir des travaux de peinture sur la partie œuvres vives de sa coque. Comme d'autres attractions touristiques, HMS Caroline a fermé ses portes au public le 17 mars 2020, en raison de la pandémie de COVID-19. L'enveloppe de financement du Département de l'Économie (Irlande du Nord) pour le HMS Caroline, destinée à couvrir tout manque à gagner en termes de coûts, était en place jusqu'en juin 2020. Le déficit de financement qui en résulte menace la poursuite de l'activité du HMS Caroline à Belfast. Des discussions sur un nouvel accord de financement entre le ministère de l'Économie et le NMRN sont en cours. Un nouvel accord de financement a été annoncé, qui permettrait la réouverture du HMS Caroline, afin de le maintenir à Belfast au moins jusqu'en 2038. Le NMRN a annoncé la réouverture du HMS Caroline au grand public à partir du avril 2023. Records Lors de son déclassement en 2011, le HMS Caroline détenait le titre du deuxième plus ancien navire en service de la Royal Navy, ainsi que d'être le dernier croiseur léger survivant de la Première Guerre mondiale britannique en service. Le navire est ainsi le dernier survivant de la bataille du Jutland. Le HMS Caroline conserve le record de construction la plus rapide, huit mois à compter de sa quille jusqu'à son lancement. Notes Références Voir aussi Articles connexes Classe C (croiseur) Liste des croiseurs de la Royal Navy Liens externes site officiel de HMS Caroline, saisi par NMRN dernier survivant de la 1° guerre mondiale Matelots, avec biographies, tracés sur la carte interactive du Jutland Interactive Map NMRN caractéristiques techniques site navypedia - sous-classe Caroline Croiseur de la Royal Navy de la Première Guerre mondiale Classe C (croiseur) Bateau lancé en 1914 Navire construit à Birkenhead National Historic Fleet
Anjorka Strechel
Anjorka Strechel, née le à Lunebourg en Basse-Saxe, est une actrice allemande de théâtre, de cinéma et de télévision. Biographie Anjorka Strechel est née le 12 janvier 1982 à Lunebourg et y passe son enfance. Après avoir obtenu son diplôme d'études secondaires en 2001 au Bernhard-Riemann-Gymnasium de Scharnebeck, elle étudie le théâtre à la Hochschule für Musik und Theater à Hambourg sous la direction de Pjotr Olev. Elle termine ses études en 2005 avec un diplôme. Depuis 2013 à 2017, elle étudie les sciences du sport et la philosophie à l'Université Humboldt. Immédiatement après ses études, elle est engagée au Théâtre Osnabrück de 2005 à 2009 où elle joue dans plus de quarante pièces. Depuis 2010, elle est actrice indépendante et vit à Berlin. Elle joue dans de grands théâtres, comme le Staatstheater Braunschweig, le Staatstheater de Hanovre et le Deutsches Theater Berlin ainsi qu'à Munich, Belgrade et Sibiu. En 2007, elle joue pour la première fois au cinéma dans Mein Freund aus Faro écrit et réalisé par Nana Neul. Entre 2008 et 2009, elle travaille en Russie avec Vladimir Mashkov et Alexei Ouchitel pour L'Affrontement (Krai), nominé aux Golden Globes. En 2009, elle reçoit le prix du meilleur rôle féminin à l'Aigle d'or pour son interprétation de Elsa. Screen International la classe alors parmi ses "stars européennes de demain" . Elle est "Actrice de l'année 2010" en Russie. Le même rôle lui vaut une nomination au Nika. Pour la télévision, elle joue dans les séries Polizeiruf 110 et Tatort (2010). Distinctions 2004 : Prix du public à la rencontre des écoles de théâtre à Hanovre pour Was Ihr Wollt 2010 : Aigle d'or de la meilleure actrice pour l'Affrontement 2011 : Nomination au Nika pour le prix de la meilleure actrice pour l'Affrontement 2011 : Nomination au Golden Globe pour le prix du meilleur film de langue étrangère pour l'Affrontement 2011 : Longlist pour l'Oscar du meilleur film de langue étrangère avec l'Affrontement 2016 : Nomination pour le prix de la meilleure actrice l'Académie allemande pour la télévision pour In aller Freundschaft – Schlechte Chancen Théâtre (sélection) Burgfestspiele Jagsthausen 2002 : Le Malade imaginaire mise en scène par Helmut Strauss : Louison 2014: Die Päpstin … , mise en scène d'Eva Hosemann : Johanna/Johannes Anglicus Thalia Theater Hamburg 2004 à 2005 : Tom Sawyer und Huckleberry Finn, mise en scène de Henning Bock : Amy Lawrence Theater Osnabrück 2005 : La Reine des neiges, mise en scène de Katja Wolff : Gerda 2007 : L'Eveil du printemps, mise en scène de Henning Bock : Wendla 2007 : , mise en scène de Nina Gühlstorff : Regien Lichtenstein 2008 : Nathan le sage, mise en scène de Wolfram Apprich : Recha 2008: Bunbury … als Cecily Cardew (Regie: Jos van Kan) 2009 : Andorra, mise en scène de Jürgen Bosse : Barblin Staatstheater Braunschweig 2010 : Les Mains sales, mise en scène de Charlotte Koppenhöfer : Olga Staatstheater Hanovre 2011 : La Reine des neiges, mise en scène de Dorothea Schroeder : Gerda Schauspielhaus Vienne 2012 : zwanzig komma drei meter ruhe, mise en scène de Kathrin Mayr : L MaximiliansForum München 2012 : Fluchtraeume, mise en scène de Sebastian Hirn, : Holly/Mallory TIKK Heidelberg 2017 : Australischer Frost, mise en scène de Kathrin Mayr Filmographie 2005 : Cabaret Within (court métrage) : le clown 2005 : Polizeiruf 110 (série télévisée) : Svenja 2008 : Mel et Jenny (Mein Freund aus Faro) : Mel Wandel 2010 : L'Affrontement () : Elza 2011 : Berlin section criminelle (série télévisée) : Inge Grabowski 2012 : Die Besucher : Karla 2013 : Das merkwürdige Kätzchen : Karin 2013 : SOKO Wismar (série télévisée) : Sandra Krüger 2014 : Die letzte Spur (série télévisée) : Kostner 2014 : Danni Lowinski (série télévisée) : Hashtag 2007-2014 : Tatort (série télévisée) : Maria Schuh 2015 : Der Staatsanwalt (série télévisée) 2015 : Valentin : Claudia 2018-2019 : (série télévisée) 2019 et 2020 : (série télévisée), épisodes 6 et 9 : patiente 2019 : En toute amitié (série télévisée) 2020 : (série télévisée) 2020 : Werkstatthelden : Marlies 2020 : (série télévisée) : Commissaire Tomke Jenssen 2021 : (série télévisée), épisode Chance : épouse de Georg Röver 2021 : Brigade du crime (SOKO Leipzig) (série télévisée), épisode Lolita Liens externes Notes et références Actrice allemande du XXIe siècle Actrice allemande de télévision Actrice allemande de théâtre Naissance en janvier 1982 Naissance à Lunebourg
Lingua franca
La , ou langue franque, ou encore sabir, est historiquement un pidgin utilisé comme langue véhiculaire du Moyen Âge au dans l’ensemble du bassin méditerranéen, principalement par les marins et les marchands, mais aussi par les bagnards, prisonniers, esclaves et populations déplacées de toutes origines. Origine Dans son célèbre Dictionnaire universel (1690), Antoine Furetière donne la définition suivante de la « Langue franche ou Langage franc » : « Un jargon qu'on parle sur la mer Méditerranée, composé de français, d'italien, d'espagnol et d'autres langues, qui s'entend par tous les matelots et marchands de quelque nation qu'ils soient ». Par extension, le terme de lingua franca a fini par désigner n'importe quelle langue véhiculaire, pas forcément un pidgin, utilisée par des populations de langues maternelles différentes pour communiquer (exemple : l'anglais aujourd'hui dans le monde des affaires ou la communauté scientifique). Variantes et évolution Langue orale, la lingua franca connaît de multiples variations avec le temps mais aussi la géographie. Les influences linguistiques s’exercent différemment : prédominance de l’italien à l’est en Tunisie et en Libye, de l’espagnol en Algérie (où ce langage est aussi appelé « petit mauresque »), de l'espagnol et du portugais au Maroc. Certaines formes se sont maintenues jusqu’au milieu du en Tunisie et en Algérie, même si les locuteurs n’avaient pas conscience de l’origine et de la signification des mots employés (comptines, cris de commerçants de la rue). On l’appelle aussi sabir (qui se dit uniformément en portugais, espagnol, occitan et catalan , « savoir ») ou encore franco (le franco désignant plutôt le langage interethnique utilisé en Méditerranée occidentale à l'époque de la piraterie barbaresque). L'importance majeure de l'occitan a été largement sous-évaluée dans les études sur la Lingua Franca. Par exemple, Hugo Schuchardt déclare qu'un locuteur de la Lingua Franca qui utilise le mot mangiar "manger" doit penser à un emprunt à l'italien mangiare. Il néglige le fait qu'en occitan, et uniquement dans cette langue, le mot pour dire "manger" est manjar, qui est simplement une autre orthographe de mangiar. Les mots utilisés étaient principalement empruntés aux langues romanes : le portugais, l’espagnol, le sarde, l'italien, le français, l'occitan, le catalan, mais ils pouvaient aussi appartenir de façon plus marginale à d’autres langues du bassin méditerranéen comme l’arabe, le maltais, le turc… Chaque régence ottomane disposant de son parler, il est difficile de dresser aujourd'hui un lexique exhaustif même si le dictionnaire édité en 1830 à Marseille nous donne une vision assez claire, socio-linguistiquement de l'état de la lingua franca dans la régence d'Alger avant la colonisation française. La étant essentiellement utilitaire, elle a laissé très peu de traces écrites directes. Le vocabulaire est très limité, la grammaire quasi inexistante : les verbes sont utilisés à l’infinitif et sans aucune forme de mode ou de temps. Au , cependant, apparaissent des distinctions rudimentaires de temps (passé, présent, futur). Un grand nombre de mots courants en français, comme dans d’autres langues européennes, et même des dialectes locaux, sont arrivés d’Orient par l’intermédiaire de la . Jocelyne Dakhlia, historienne, explique que la Lingua franca, n'est pas une langue commune, mais une langue partagée. Cette langue n'efface pas les clivages entre les cultures qui la pratiquent. Elles parlent dans cette langue, mais elles ne parlent pas la même langue. Le contact n'efface pas les conflits. Elle reste rudimentaire, et ne devient pas vernaculaire, ne devenant la langue maternelle de personne. Elle sert uniquement de moyen de communication en zone de conflit. Son mérite est de permettre un contact tout en préservant la différence, et donc de rendre possible une solution négociée du conflit. -. Langue écrite Les documents écrits se limitent à des observations de voyageurs et à quelques citations ou inclusions dans des œuvres littéraires. En 1830, un lexique -français, augmenté d'un guide de conversation et d'un petit vocabulaire arabe algérois - français, est édité à Marseille à l’attention des nouveaux colons arrivant en Algérie. On considère l’arrivée des Français en Algérie comme la fin de la , qui avait connu son « âge d’or » au . La littérature de cette époque a utilisé la principalement comme ressort comique : entre autres, Carlo Goldoni en Italie, Molière, en France, avec la scène du Mamamouchi dans Le Bourgeois gentilhomme et Jacques Caillol avec celui du charlatan dans la pièce de théâtre en occitan Le marché de Marseille vo lei doues coumaires l'ont également utilisée. Emmanuel d'Aranda, espagnol victime du corso, un temps esclave à Alger, en donne quelques exemples. Exemple de lingua franca Comme précisé ci-dessus, on trouve un exemple de lingua franca dans la comédie de Molière Le Bourgeois gentilhomme. Au début de la cérémonie Turque, le Mufti chante les mots suivants : Se ti sabir Ti respondir Se non sabir Tazir, tazir Mi star Mufti: Ti qui star ti? Non intendir: Tazir, tazir. À titre de comparaison, voici le même texte traduit dans plusieurs langues, d'abord littéralement, ensuite avec une grammaire correcte : Les variantes en français, italien, espagnol, galicien, portugais, occitan et latin ne sont pas correctes grammaticalement parce qu'elles utilisent l'infinitif plutôt que des verbes conjugués. C'est parce que la lingua franca dérive de l'infinitif de ces langues. Tout le reste de la cérémonie turque est prononcé en lingua franca. Notes et références Code de langue IETF : pml Voir aussi Articles connexes Francisation Langue officielle Impérialisme linguistique Interlinguistique Langue mixte Langue véhiculaire Lingua Franca Nova Bibliographie Site d’Alan D. Corré, University of Wisconsin-Milwaukee (A glossary of lingua franca en anglais, partie en français) Glossaire-introduction (en anglais) par Alan D. Corré Histoires et usages dans l’aire méditerranéenne, Teddy Arnavielle, l’Harmattan, 2005. Hugo Schuchardt, "Pidgin and Creole Languages", édité et traduit par G.G.Gilbert, (Londres, 1980). L'article sur la Lingua Franca a été originellement publié en allemand dans Zeitscrift für romanische Philologie, vol. 33, pp. 441-461. Sociolinguistique Pidgin Histoire des langues Inventaire de langues Langue véhiculaire Langue internationale ou mondiale
Greffe en oméga
La Greffe en oméga est une technique de greffe couramment utilisée sur les plants de vigne. Similaire à la greffe anglaise, elle consiste à imbriquer l'un dans l'autre un greffon et un porte-greffe de mêmes diamètres taillés en forme de pièces de puzzle afin d'assurer la solidité du montage. Cette greffe doit son nom au contour de la découpe, qui évoque la lettre grecque Oméga, en majuscule retournée. Notes et références Horticulture
Dioubour
Dioubour est un village du Sénégal situé en Basse-Casamance. Il fait partie de la communauté rurale de Coubalan, dans l'arrondissement de Tenghory, le département de Bignona et la région de Ziguinchor. Lors du dernier recensement (2002), le village comptait 397 habitants et 55 ménages. Notes et références Voir aussi Liens externes Plan local d'hydraulique et d'assainissement (PLHA) : Communauté rurale de Koubalan (PEPAM, ) Village dans la région de Ziguinchor
Arindrajit Dube
Arindrajit Dube est un économiste américain, de l'université d'Amherst. Il est connu pour ses recherches empiriques et ses méta-revues sur l'effet du salaire minimum, qui tendent à montrer que celui-ci ne conduit pas à la suppression d'emplois, contrairement aux prédictions de certains modèles. Biographie Dube était au lycée à la Roosevelt High School de Seattle jusqu'en 1991. Il a obtenu une licence d'économie et sa maîtrise en politique de développement international de l'Université de Stanford en 1996. Il a obtenu son doctorat en économie de l'Université de Chicago en 2003 et a été chercheur postdoctoral à UC Berkeley avant de rejoindre l'Université du Massachusetts, Amherst. Il est également chercheur associé au National Bureau of Economic Research. Références Liens externes Économiste américain du XXIe siècle Professeur à l'université du Massachusetts à Amherst Salaire minimum Date de naissance incertaine (XXe siècle)
Michel Folliasson
Michel Folliasson est un architecte français né le à Pélussin (Loire) et mort à Paris le . Il a été l'architecte de plusieurs bâtiments administratifs contemporains. Biographie Il entre à l'École des beaux-arts de Lyon puis à l'École nationale supérieure des beaux-arts à Paris dans l'atelier d'Othello Zavaroni. Il obtient le premier second Grand prix de Rome en 1956 derrière Serge Ménil. Il mène une carrière d'architecte officiel, nommé architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux. En 1959, il est nommé architecte en chef adjoint de la ZUP du nouveau Créteil avec Jean Fayeton. Puis il s'associe à l'architecte Jacques Binoux. Ils réalisent ensemble de nombreux bâtiments publics, des tours dans le quartier de La Défense et ainsi que des centres de recherche. Il a été architecte-urbaniste pour la ville nouvelle de Cergy-Pontoise. Il a été enseignant à l'École d'architecture de Nancy de 1957 à 1967. Il est élu en 1998 à l'Académie des beaux-arts au fauteuil 2 de la section architecture en lieu et place de Bernard Zehrfuss. Il a été nommé chevalier de l'ordre national du Mérite en 1980, et promu officier en 1995. Il a également été nommé chevalier de la Légion d'honneur en 2006. Principales réalisations 1959 : immeuble de logements Las Planas à Nice avec Daniel Badani et Pierre Roux-Dorlut 1964-1968 : unité de voisinage CECA Le Lac de Torcy au Creusot-Torcy (Saône-et-Loire) Usine de traitement du lait à Monéteau dans l'Yonne (UCALYN devenue YOPLAIT) 1965-1971 : centre administratif et préfecture de la Seine-Saint-Denis à Bobigny 1968-1969 : immeuble de bureaux Société de la construction métallique, 20 rue Jean-Jaurès à Puteaux en collaboration avec Jean Fayeton 1969 : laboratoires des ponts-et-chaussées, rue de l'Égalité prolongée, au Bourget 1969 : bureaux d'études et centre technique de la société de machines-outils H. Ernault-Somua (HES) à Vélizy-Villacoublay (Yvelines) 1968-1970 : Unité pédagogique d'architecture de Nancy en collaboration avec Jean Prouvé, à Villers-lès-Nancy (détruite) 1968-1972 : retrait du projet Tour Pleyel à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) en collaboration avec Bernard Favatier 1975 : tour Neptune à La Défense 1975 : Tour Thiers à Nancy 1976-1978 : quartier des Damiers, appelé aussi quartier Louis-Blanc, à La Défense 1977 : bibliothèque municipale de Metz, actuelle médiathèque du Pontiffroy (dans le cadre d'une ZAC dirigée par Jean Dubuisson) 1984 : hôtels Ibis-Novotel et Fraser Suites à La Défense Projet non réalisé pour la plus grande tour de Buenos Aires, pour la société PEUGEOT, construction légère métallique haute de . Notes et références Liens externes Fiche de présentation sur le site de l'Académie des beaux-arts Architecte français du XXe siècle Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts au XXe siècle Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon Enseignant à l'École nationale supérieure d'architecture de Nancy Prix de Rome en architecture Académie des beaux-arts (France) Officier de l'ordre national du Mérite Chevalier de la Légion d'honneur Naissance en janvier 1925 Naissance à Pélussin Décès en juillet 2011 Décès dans le 16e arrondissement de Paris Décès à 86 ans
COC Nederland
Le COC Nederland, anciennement (traduisible en français par « Centre culturel récréatif »), est une organisation néerlandaise de défense des droits des homosexuels et autres minorités sexuelles. Créée en 1946 en tant que club Shakespeare (Shakespeare Club) sur la Leidsestraat, à Amsterdam, elle est la plus ancienne association LGBT en activité au monde. Sa présidente est l'ancienne représentante Astrid Oosenbrug depuis 2018. Généralités Le COC est une fédération, constituée de 24 antennes à travers les Pays-Bas et pourvue d’un comité directeur. À l’échelle locale, le COC est un lieu d’accueil, d’information et de sociabilité. À l’échelle nationale le COC est plus qu’une simple association, il est un groupe d’intérêt doté de moyens matériels, financiers et humains, lui permettant de développer des stratégies politiques au nom de la communauté qu’il représente. « Considéré comme l'une des plus importantes organisations homosexuelles du monde, le COC dispose de connaissances, d'aptitudes et de réseaux qui lui permettent de répondre pratiquement dans le monde entier à différentes demandes de soutien: stratégie, formation de réseaux, défense d'intérêts, organisation, hébergement, gestion de personnel, trésorerie, etc. Le COC peut se charger de ces tâches directement ou indirectement. Et ceci à l'échelle requise par chaque situation donnée. » Politique générale La politique générale du COC se déploie suivant quatre axes : sensibiliser la jeunesse à la discrimination homophobe (interventions en milieu scolaire) ; soutenir les personnes âgées et leur offrir des services de soin adaptés (maisons de retraite dites gay friendly) ; soutenir les personnes dites LGBT issues de minorités ethniques ; solidarité internationale dans certains pays où la situation des homosexuels et lesbiennes est dramatique, le COC propose son expérience dans ce domaine. Financement Les sources de revenus du COC sont les suivantes : cotisations des adhérents, dons et legs, subventions (généralement par projet) et activités commerciales. Direction 1946-1962 : (dit Bob Angelo) 1962-1971 : Au début des années 1970, il a été décidé de ne plus élire de président 1990-1997 : Cees van Wijk 1997-2001 : Ineke Huyser 2001-2004 : Henk Beerten 2005-2008 : 2008-2010 : Wouter Neerings 2010-2012 : Vera Bergkamp 2012-2018 : Depuis 2018 : Astrid Oosenbrug Notes et références Voir aussi Articles connexes Der Kreis L'Arcadie Lien externe Association liée à la santé Association ou organisme ayant son siège aux Pays-Bas Association ou organisme pour la défense des droits et des libertés des LGBT LGBT aux Pays-Bas Histoire des LGBT aux Pays-Bas
Mussismilia harttii
Mussismilia harttii est une espèce de coraux appartenant à la famille des Mussidae. Description et caractéristiques Habitat et répartition Liens externes {{Autres projets commons=Category:Mussismilia harttii }} Notes et références Mussidae
Karaba (Mali)
Karaba est une commune du Mali, dans le cercle de San et la région de Ségou. Notes et références Commune dans la région de Ségou Localité dans la région de Ségou Cercle de San
Stolidoptera
Le genre Stolidoptera regroupe des insectes lépidoptères de la famille des Sphingidae, de la sous-famille des Macroglossinae, et de la tribu des Dilophonotini. Distribution Amérique centrale et au nord de l'Amérique du Sud. Systématique Le genre Stolidoptera a été décrit par les entomologistes Lionel Walter Rothschild et Karl Jordan en 1903. L'espèce type pour le genre est Stolidoptera tachasara (Druce, 1888). Liste des espèces Stolidoptera cadioui Haxaire, 1997 Stolidoptera tachasara (Druce, 1888) Notes et références Liens externes Genre de Lépidoptères (nom scientifique) Sphingidae
Hiletaksar
Hiletaksar (en ) est un comité de développement villageois du Népal situé dans le district de Lamjung. Au recensement de 2011, il comptait . Notes et références Localité du Népal District de Lamjung
Boduszów
Boduszów est une localité polonaise de la gmina d'Iwaniska, située dans le powiat d'Opatów en voïvodie de Sainte-Croix. Notes et références Village dans la voïvodie de Sainte-Croix Powiat d'Opatów
Famille de Mellon
La famille de Mellon est une famille subsistante de la noblesse française, d'ancienne extraction, originaire de Bretagne. Elle a été maintenue noble en 1669 devant le Parlement de Bretagne, à Rennes. Origine La famille de Mellon est originaire du Rennais, où elle s'est entièrement développée jusqu'au . Elle compterait parmi ses membres Geoffroy de Mellon, tué au Combat des Trente en 1351, quoique ce personnage ne soit pas relié à la filiation suivie. Elle figure dans les montres de la noblesse de Bretagne dès 1427, ainsi qu'à la réformation de 1513. Filiation La filiation suivie commence avec Jehan I de Mellon, seigneur du Galisson (Montgermont), maintenu noble en aout 1427, marié avec Guillemette Baudouin, qui eurent pour fils : Jehan II de Mellon, procureur d'Arthur III de Bretagne, miseur de Rennes en 1467 et 1468, marié vers 1450 avec Perrine de L'Estourbeillon, dont : Raoul de Mellon, marié avec Hélène Havard, dont : Jehan III de Mellon, notaire royal en la sénéchaussée de Rennes en 1544, marié vers 1520 avec Julienne Le Bigot, dont : Pierre de Mellon, seigneur de la Guignardays et du Vaugaillard, marié vers 1555 avec Perrine de Préauvé, dont : Pierre II de Mellon, seigneur de la Guignardays et du Vaugaillard, né le , lieutenant du gouverneur de Rennes lors des guerres de la Ligue, marié le avec Noëlle de Carrion, dont : Guy de Mellon, seigneur de la Guignardays, marié vers 1638 avec Marie Besnard, dame de la Branchouère, dont : Jacques de Mellon, seigneur de la Guignardays, né le , marié en 1668 avec Georgine Mérault, dame des Mesnils, qui poursuivirent. Le dit Jacques de Mellon fut maintenu noble le par la Chambre de la Réformation du Parlement de Bretagne, à Rennes. La famille de Mellon a ensuite acquis par mariage la seigneurie de la Ville-Cotterel, à Montauban-de-Bretagne. Personnalités notables Geoffroy de Mellon, tué au Combat des Trente en 1351 ; Jacques François de Mellon, chef de bataillon dans l'Armée catholique et royale de Bretagne pendant la Révolution, chevalier de Saint Louis. Il fut maire de Montauban-de-Bretagne et conseiller général d'Ille-et-Vilaine de 1815 à 1830. Armoiries Blason : D'azur à trois croix pattées d'argent Devise : Notes et références Voir aussi Articles connexes Familles subsistantes de la noblesse française (L à Z) Armorial des familles de Bretagne Liens externes voir l'ouvrage consacré à l'hôtel de Mellon, sur le site www.hoteldemellon.fr : "Histoire d'un pré du bourg de Saint-Germain à l'hôtel de Mellon, 45 & 45bis rue de Grenelle, 355-1907" Editions Lampsaque, 2016, par Dominique de Lastours. Famille noble française Famille noble de Bretagne
Émile Mbouh
Émile Mbouh est un footballeur international camerounais né le à Douala. Clubs successifs Union Sportive de Douala (USD) 1988-1989 : Le Havre AC 1989-1990 : CS Chênois 1990-1991 : Vitória Guimarães 1991-1992 : Benfica Castelo Branco 1993-1994 : Qatar SC 1995-1996 : Perlis FA 1997 : Tanjong Pagar United FC 1997 : Kuala Lumpur FA Palmarès Coupe du Cameroun de football 1985 Coupe d'Afrique des nations 1988 Coupe Afrique-Asie 1985 Footballeur international camerounais Joueur de l'Union Douala Joueur du Havre AC Naissance en mai 1966 Joueur du Club sportif chênois Joueur du Vitória SC Joueur du Qatar SC Joueur du Liaoning Yuandong Joueur vainqueur de la Coupe d'Afrique des nations de football Naissance à Douala
Phalaenopsis venosa
Phalaenopsis venosa est une espèce d'orchidées du genre Phalaenopsis originaire de l'île de Célèbes en Indonésie. L'épithète spécifique venosa, du latin venosus signifiant veiné, se réfère à la coloration des fleurs. Description Les plantes ont généralement des feuilles de 3-5 10-20 cm de long et de 5-7,5 cm de large. Les fleurs de 4-5 cm de large, avec un chapeau de l'anthère verte, sont groupées en inflorescences dressées, ramifiées ou non, avec un rachis aplati. Les spécimens plus âgés peuvent former plusieurs inflorescences à la fois. La base des pétales et des sépales allongés et elliptiques ainsi que la colonne et le labelle sont blancs. La couleur de base des pétales et des sépales jaune verdâtre est presque cachée par la coloration brune et la bande transversale, bien que les veines de la couleur de base restent visibles, ce qui se reflète dans le nom de l'espèce. L'odeur de la fleur est jugée désagréable. Le nombre de chromosomes diploïdes est de 2n = 38. Le caryotype est bimodal. Il y a donc des petits et des grands chromosomes. Les grands blocs d'hétérochromatine se trouvent aux extrémités des grands chromosomes métacentriques ou submétacentriques. Écologie Cette espèce vit dans des forêts humides de plaine à des altitudes comprises entre . Taxonomie Elle est placée dans la section Amboinenses, car elle est l'espèce frère de Phalaenopsis amboinensis. Elle a un labellum plus large que Phalaenopsis amboinensis. Synonymes Polychilos venosa Shim ex Fowlie est un synonyme de Phalaenopsis venosa Shim & Fowlie. Protection de l'espèce Selon les rapports, elle est en danger d'extinction. Les espèces endémiques de Sulawesi sont menacées par la transformation des habitats en zones résidentielles, plantations, routes et par l'abattage illégal des arbres. Notes et références Liens externes venosa Espèce d'Orchidaceae (nom scientifique) Orchidée d'Asie du Sud-Est Flore en Indonésie
Politique dans les Hauts-de-Seine
Le département français des Hauts-de-Seine est un département créé le selon la loi du 10 juillet 1964, en remplacement des départements de la Seine et de Seine-et-Oise eux-mêmes créés le en application de la loi du , à partir de l'ancienne province d'Île-de-France. Les 36 actuelles communes, dont presque toutes sont regroupées en intercommunalités, sont organisées en 23 cantons permettant d'élire les conseillers départementaux. La représentation dans les instances régionales est quant à elle assurée par 34 conseillers régionaux. Le département est également découpé en 13 circonscriptions législatives, et est représenté au niveau national par treize députés et sept sénateurs. Histoire politique Représentation politique et administrative Préfets et arrondissements La préfecture des Hauts-de-Seine est localisée à Nanterre. Le département possède en outre deux sous-préfectures à Antony et Boulogne-Billancourt. Députés et circonscriptions législatives Sénateurs Conseillers départementaux Conseillers régionaux Présidence : Valérie Pécresse (Yvelines) Maires Notes et références Notes Références Voir aussi Articles connexes Hauts-de-Seine Conseil départemental des Hauts-de-Seine Liste des députés des Hauts-de-Seine Liste des sénateurs des Hauts-de-Seine Liste des conseillers départementaux des Hauts-de-Seine Liste des préfets des Hauts-de-Seine Liens externes
Claudia Sagastizábal
Claudia Alejandra Sagastizábal est une mathématicienne appliquée brésilienne reconnue pour ses recherches en optimisation convexe et en gestion de l’énergie et pour sa co-rédaction du livre Numerical Optimization: Theoretical and Practical Aspects. Elle est chercheuse à l'université d'État de Campinas au Brésil. Formation et carrière Sagastizábal a obtenu un diplôme en mathématiques, astronomie et physique de l'université nationale de Córdoba en Argentine en 1984. Elle a obtenu un doctorat en 1993 à l'université Panthéon-Sorbonne en France ; sa thèse, Quelques méthodes numériques d'optimisation: Application en gestion de stocks, a été supervisée par Claude Lemaréchal. Elle a obtenu son Habilitation à diriger des recherches en 1998. En France, elle a travaillé avec Électricité de France sur des problèmes d’optimisation liés à la production d’électricité, un sujet qui fait l’objet de ses recherches depuis lors. Elle a déménagé au Brésil en 1997. Avant de rejoindre l'université d'État de Campinas en 2017, elle était également affiliée à l'Institut national de mathématiques pures et appliquées, à l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria), à l'École Nationale Supérieure des Techniques Avancées, entre autres institutions. Au Brésil, elle a travaillé cinq ans avec le Electric Energy Research Center d'Eletrobras. Elle a été consultante R&D pour des compagnies telles qu'EdF, Gaz de France-Suez et Renault en France ; Robert Bosch en Allemagne ; Petrobras, Bovespa et Eletrobras au Brésil. L'ouvrage qu'elle a co-écrit, Optimisation Numérique : aspects théoriques et pratiques, est une référence pour les méthodes d'optimisation numérique : optimisation linéaire ou non linéaire, algorithme du gradient, théorie des jeux, dualité, méthode de Newton, pénalisation, optimisation quadratique successive, algorithme à directions de descente etc. Depuis 2015, elle est rédactrice en chef du journal Set-Valued and Variational Analysis. Prix et distinctions Sagastizábal a été conférencière invitée au Congrès international de mathématiques industrielles et appliquées en 2015. Elle a également été conférencière invitée sur les sujets de la théorie du contrôle et de l'optimisation mathématique au Congrès international des mathématiciens de 2018. En 2014, elle reçoit le prix Charles Broyden, en Optimization Methods and Software, pour le meilleur article de l'année. Publications J. F. Bonnans, J. Ch. Gilbert, C. Lemaréchal, C. Sagastizábal (2006), Optimisation Numérique : aspects théoriques et pratiques . Mifflin, R. ; Sagastizábal, Claudia : « Optimization stories ». Bielefeld: DOCUMENTA MATHEMATICA, Journal der Deutschen Mathematiker-Vereinigung, 2012, 460p . Sagastizábal, C.; Dutto, L. : « Notas sobre errores por discretizacion ». FaMAF-UNC, 1986. 200p . Références Liens externes Page personnelle à l'IMPA. Étudiant de l'université nationale de Córdoba Mathématicienne brésilienne Mathématicienne argentine Étudiant de l'université Paris I Panthéon Sorbonne
Francesco Gnecchi
Francesco Gnecchi, né le à Milan et mort le à Rome, est un peintre et numismate italien. Biographie Francesco Gnecchi naît le à Milan, il est le frère d'Ercole. Références Annexes Bibliographie Liens externes Naissance en septembre 1847 Naissance à Milan Décès en juin 1919 Décès à Rome Peintre italien du XIXe siècle Peintre italien du XXe siècle Peintre paysagiste italien Numismate italien Décès à 71 ans
Adamów (Tomaszów Mazowiecki)
Adamów est une localité polonaise de la gmina de Budziszewice, située dans le powiat de Tomaszów Mazowiecki en voïvodie de Łódź. Notes et références Village dans la voïvodie de Łódź Powiat de Tomaszów Mazowiecki
Écoulement laminaire
En mécanique des fluides, l'écoulement laminaire est le mode d'écoulement d'un fluide où l'ensemble du fluide s'écoule plus ou moins dans la même direction, sans que les différences locales se contrarient (par opposition au régime turbulent, fait de tourbillons qui se contrarient mutuellement). L'écoulement laminaire est généralement celui qui est recherché lorsqu'on veut faire circuler un fluide dans un tuyau (car il crée moins de pertes de charge), ou faire voler un avion (car il est plus stable, et prévisible par les équations). Définition Point de vue microscopique Dans un écoulement laminaire, deux particules de fluide voisines à un instant donné restent voisines aux instants suivants. Ceci permet de décrire le champ de vitesses en utilisant les techniques classiques d'analyse mathématique. Quand l'écoulement devient turbulent, il est sans organisation apparente, et les techniques classiques ne suffisent plus. Point de vue macroscopique Les notions de régime laminaire ou turbulent sont liées à la viscosité du fluide. Dans une conduite ou autour d'un obstacle, au voisinage d'une paroi sur laquelle la vitesse relative du fluide est nulle, apparaissent de fortes variations de vitesse qui impliquent donc la viscosité. Plus précisément un écoulement visqueux est caractérisé par un nombre sans dimension, le nombre de Reynolds qui mesure l'importance relative des forces inertielles liées à la vitesse et des forces de frottement liées à la viscosité. Si ces dernières sont prépondérantes le frottement entre deux couches fluides maintient leur cohésion et l'on obtient un écoulement laminaire. Lorsque le nombre de Reynolds augmente au-delà d'une certaine limite l'écoulement est déstabilisé, ce qui peut conduire à la turbulence après une phase de transition plus ou moins importante. Cas classiques Cas des conduites d'eau à section circulaire L'écoulement dans les conduites est laminaire pour des nombres de Reynolds inférieurs à la valeur de transition qui est de l'ordre de 2000. Le profil des vitesses a alors une forme parabolique. Mais ce profil se transforme en une forme plus anguleuse au-dessus du Reynolds ~ 2000, lorsque la turbulence apparaît. Cas des corps profilés dans l'air La viscosité de l'air étant beaucoup plus faible que celle de l'eau, son effet est également plus faible et se limite à une zone proche de la paroi, appelée Couche limite, dans laquelle la vitesse varie fortement avec la distance à la paroi sous l'effet de la viscosité. À une distance suffisante de la paroi cependant, lorsqu'on est en dehors de la couche limite, l'influence de la viscosité peut être négligée : il est alors possible de considérer le fluide comme un Fluide parfait (c'est-à-dire non visqueux) s'écoulant autour du corps engraissé de sa Couche limite (un fluide parfait étant justiciable de l'équation de Bernoulli). Au bord d'attaque d'une aile, la vitesse relative est nulle, donc la viscosité est sans effet. À partir de là, la Couche limite se développe à mesure que l'on longe la paroi vers l'aval, ce qui conduit à décrire ladite Couche limite en fonction d'un Reynolds local dans lequel la longueur caractéristique n'est pas une dimension de l'obstacle (souvent sa corde) mais la distance à partir du bord d'attaque. Lorsque l'on part du bord d'attaque, la Couche limite est d'abord laminaire avant de changer de régime et devenir turbulente (non sans un zone de transition). Il faut noter cependant que la partie de la couche limite turbulente la plus proche de la paroi forme néanmoins un film mince (ou sous-couche) laminaire, même si cette sous-couche laminaire est souvent négligée dans les calculs. Cas des corps non profilés Dans certains cas, l'écoulement passe directement du laminaire au turbulent (cas des plaques planes exposées frontalement). Dans d'autres cas (comme celui de la sphère ou du cylindre infini exposé frontalement), la transition de la couche limite du régime laminaire au régime turbulent est à l'origine de soudaines modifications de l'écoulement (et du , voir la crise de traînée de la sphère et du cylindre). À l'aval d'un corps non ou mal profilé se forme souvent un sillage tourbillonnaire qui s'organise en fréquences régulières (voir nombre de Strouhal). Transition laminaire-turbulent Effet d'un forçage stationnaire L’étude du passage d’un écoulement laminaire à un écoulement turbulent lorsque le nombre de Reynolds augmente, a pu être faite dans certains cas en se basant sur la théorie des systèmes dynamiques (bifurcations). Les instabilités sont directement associées au terme non linéaire inertiel de transport par convection de l’équation de Navier-Stokes. La réponse non stationnaire à une excitation stationnaire témoigne du caractère non linéaire de la dynamique des fluides. Si Re < 1, l’équation est linéaire car les phénomènes de diffusion dominent. L'équation de Navier-Stokes se simplifie et devient l’équation de Stokes ; Si Re > 2000, l’équation est non linéaire car les phénomènes convectifs dominent. Les non linéarités produiront : des effets non stationnaires pour un forçage stationnaire, des brisures de symétries par rapport aux conditions aux limites initiales, en d'autres termes, la turbulence. Ce changement brutal qui s’opère correspond au passage du mode de transport de diffusion dominant au mode de transport convectif dominant. Dissipation de l’énergie cinétique Le tenseur des gradients de vitesse s’écrit comme la somme d’un tenseur symétrique et d’un tenseur antisymétrique : le tenseur des taux de déformation est directement lié à la dissipation d’énergie cinétique sous forme de chaleur alors que le tenseur des taux de rotation est relié aux tourbillons. Dans un écoulement quelconque, on a une distribution de déformation (qui dissipe l’énergie) et une contribution de rotation (qui ne la dissipe pas). La turbulence permet de dissiper l’énergie cinétique plus efficacement qu’un écoulement laminaire. En régime turbulent, l’énergie cinétique fournie à l’écoulement à grande échelle (typiquement la taille de l’écoulement) est transmise vers les petites échelles par le mécanisme de cascade d’énergie : des mouvements tourbillonnants à l’échelle de l’écoulement moyen sont générateurs de tourbillons à des échelles un peu plus petites qui eux-mêmes génèrent des mouvements à des échelles plus petites etc. Ce processus de cascade d’énergie se termine finalement lorsque les mouvements excités de très petite taille sont dissipés en chaleur sous l’effet de la viscosité moléculaire. On peut ainsi dire, d’une certaine manière, que la dissipation a lieu par transfert d’énergie vers les petites échelles dans un écoulement turbulent. Ce n’est pas le cas en régime laminaire où la dissipation opère directement à grande échelle. Turbulence et dissipation Un écoulement moyen forme de petites structures par le mécanisme d’étirement du tourbillon. Ces petites structures correspondent au champ fluctuant de la décomposition de Reynolds. L’énergie est donc passée de l’écoulement moyen vers ces tubes qui ont de forts gradients, tournent vite et sont petits, donc ils dissipent efficacement l’énergie. Notes et références Voir aussi Écoulement
Sensualisme
Le sensualisme ou sensationnisme est un courant philosophique et, en tant que dérivé de la théorie plus générale de l’empirisme, une des principales théories de la connaissance au . Histoire du mot Le terme lui-même n’a été proposé qu’ultérieurement, en 1804, par Joseph Marie baron de Gérando (1772-1842), dans la seconde édition de son ouvrage Histoire comparée des systèmes de philosophie relativement aux principes des connaissances. On préfère parfois le terme de « sensationnisme ». En anglais, on emploie couramment le terme « sensationism ». Origines Le sensualisme est une doctrine fortement influencée par l’empirisme, notamment par le philosophe des "Lumières tchèques" Jan Amos Comenius (1592-1670) qui écrivit son traité de la Grande didactique Opera didactica omnia (Œuvres didactiques complètes) en 1657, suivi de Orbis sensualium pictus paru l'année suivante, en 1658, à Nuremberg - imagier pour l'apprentissage du latin. Comenius a développé tout au long de son œuvre les fondements d'une philosophie comme science rationnelle universelle, parallèlement à Descartes son contemporain au et malgré des thèses apparemment antagonistes. Les postulats sensualistes de la philosophie de Comenius le présentent comme le précurseur légitime d'une forme de pensée empiriste en Europe, bien avant lEssai sur l'entendement humain (1690) de John Locke (1632-1704), qui affirme que les sensations sont à l’origine de toutes nos connaissances, tout comme Comenius. La singularité de l'empirisme de Comenius, analysé par Jean Piaget, est qu'elle poursuit une finalité de nature rationaliste, comme tentative pour unifier de façon encore pré-critique la nature et la raison ou la puissance operatio et la volonté comme émanant d'une ratio universelle. Comme l’empirisme, le sensualisme s’est développé notamment en opposition au rationalisme cartésien (la notion des idées innées), mais également par opposition à Malebranche et à Leibniz. Principaux représentants Le représentant le plus influent du sensualisme est Condillac, qui a proposé une formulation complète et rigoureuse du sensualisme dans son Traité des sensations de 1754. Le sensualisme a notamment été défendu, pendant la seconde moitié du , par les philosophes proches des matérialistes, par exemple par Helvétius dans son De l'esprit de 1758. Une théorie de la connaissance Le sensualisme va plus loin que l’empirisme de Locke : il affirme non seulement qu’il n’y a pas d’idées innées, mais qu’il n'y a pas non plus de capacités mentales innées. Pour le sensualisme, sensation et connaissance sont coextensives, et toute connaissance, toute réflexion, tout jugement, tout acte d’imagination, n’est, en dernière analyse, qu’une sensation mémorisée, modifiée, associée ou comparée avec d’autres sensations. Ainsi Helvétius affirme-t-il que « penser, c’est sentir ». Les sensations sont définies comme « des impressions qui s’excitent en nous à l’occasion des objets extérieurs ». Condillac explique et développe sa théorie des sensations et de la connaissance à travers la célèbre expérience de pensée de la statue successivement dotée des cinq sens, et acquérant en fonction des sensations qu’elle reçoit de plus en plus d’idées et de plus en plus grandes facultés d’entendement. Les questions qu’aborde le sensualisme concernent notamment les relations entre les sensations, les idées, les jugements et le langage. Postérité Le sensualisme fournit le point de départ aux réflexions des Idéologues (par exemple Destutt de Tracy), vers la fin du et au premier tiers du . C’est un terme et une théorie courants jusqu’à la fin du , lorsqu’il tombe en désuétude. Le sensualisme de Condillac, cependant, influence encore les théories éducatives de Maria Montessori. Condillac reste en tout cas un des premiers à proposer une psychologie cognitive et développementale avant la lettre. Cette doctrine est condamnée par le pape Pie X dans l’encyclique Pascendi (1907), considérant que c'est une forme d’immanentisme. Notes et références Sources Article « Etienne Bonnot de Condillac », in : Stanford Encyclopedia of Philosophy, , 2002, révision 2007. Voir aussi Liens externes Courant épistémologique Philosophie du XVIIIe siècle
Cai He
Cai He est le jeune frère de Cai Mao. Il aide Cai Mao dans sa tentative d’assassinat de Liu Bei lors d’un banquet à Xiangyang en le bloquant par l’est. Quelque temps avant la Bataille de la Falaise Rouge, alors qu’il est lieutenant-commandant de Cao Cao, il se livre aux Wu avec son frère Cai Zhong dans le but d’espionner ceux-ci. Cependant, Zhou Yu s’aperçoit que la capitulation était feinte et emploie le stratagème « d’être flagellé pour gagner la confiance de l’ennemi » où il utilise les frères Cai pour reporter à Cao Cao les châtiments publics infligés à Huang Gai et ce, dans le but de rendre crédible sa fausse soumission envers celui-ci. Juste avant que Huang Gai lance son attaque incendiaire sur la flotte de Cao Cao, Zhou Yu fait exécuter Cai He en guise de sacrifice aux drapeaux. Voir aussi Articles connexes dynastie Han Chroniques des Trois Royaumes Personnalités du royaume de Wei Bibliographie Luo Guanzhong; tr. Moss Roberts (1995). Three Kingdoms. Héros des Trois Royaumes en:List of fictional people of the Three Kingdoms#Chapter 45
Cathédrale Saint-Martin de Mayence
La cathédrale Saint-Martin de Mayence (en allemand Mainzer Dom ou Hoher Dom zu Mainz) est le siège du diocèse de Mayence en Allemagne. Son saint patron est Martin de Tours, l'un des Pères de l'Église. Son chœur est dédié à saint Étienne, premier martyr chrétien. La base de sa construction est une « basilique à colonnes » d'architecture romane possédant trois nefs (fin du ), à laquelle ont été ajoutés par la suite des éléments gothiques et baroques ( et s). Elle a fêté son millénaire en 2009. Architecture et histoire de la construction Construction par les archevêques Willigis et Bardo Motivation Probablement peu après sa nomination en 975, l'archevêque de l'époque, Willigis, décida de la construction d'une nouvelle cathédrale de style ottonien. Il est possible que ce haut-chancelier du Saint-Empire romain germanique — charge automatiquement conférée aux archevêques de Mayence — et ancien courtisan d'Otton ait commencé les travaux vers 998 pour s'assurer le privilège de sacrer le Roi de Germanie, mais la durée extrêmement brève qu'aurait nécessité leur achèvement laisse douter de cette théorie. Toutefois, il reste sûr que l'édification de la cathédrale n'a pas été envisagée dans un but pastoral. Du temps de Willigis, la ville de Mayence certes prospérait, car elle était devenue le siège d'un des principaux Princes-Électeurs de l'Empire, mais non pas au point que ses quelques milliers d'habitants ne puissent trouver leur place dans la nouvelle cathédrale. Le nouvel édifice n'avait donc pas pour but d'assouvir les besoins des croyants. Il était destiné à être une cathédrale impériale, symbole architectural d'un empire qui finissait petit à petit à se constituer. Grâce à elle, on devait voir en l'Église de Mayence une Seconde Rome. Exécution Willigis avait fait construire d'emblée une « basilique à colonnes » possédant deux chœurs, deux collatéraux de part et d'autre de la nef centrale et six tours. En forme de croix latine, elle ne possédait encore aucune voûte en raison de sa taille. Le sous-sol était encore de type marécageux à cause de la proximité du Rhin ce qui a posé des problèmes avec les fondations au cours des siècles. Malgré divers ajouts et modifications, la cathédrale a gardé cette forme générale. Une petite église mariale indépendante y était reliée depuis l'est par une colonnade ; au cours du temps, cette église s'est transformée en la grande église diocésaine Sainte-Marie aux Marches (aussi Liebfrauenkirche - en français : église Notre-Dame). La nouvelle cathédrale fut édifiée là on l'on pensait se situer le quartier des temples pendant l'ère romaine. Il est possible qu'elle ait supplanté l'église voisine de Saint-Jean bien que le rôle de cathédrale de cette dernière n'ait pas été clarifié. De toute façon, l'abbaye Saint-Alban devant Mayence était à ce moment le lieu le plus important de l'archevêché depuis près de deux siècles : avec sa longueur exceptionnelle pour l'époque, d'environ 75 m, elle constituait le siège des synodes et réunions importants ; y étaient par ailleurs enterrés les archevêques de Mayence. Les couleurs de la cathédrale à cette époque restent aujourd’hui un domaine de recherche important pour le conservateur. Ce n’est qu'en 2002, lors de la rénovation de la partie est, qui conserve beaucoup d’éléments de la construction originale, que des découvertes ont permis d’établir l’apparence de la cathédrale avant les travaux de l’empereur Henri IV. Par la suite, en effet, l'extérieur de la cathédrale a été blanchi à l’exception des bandes murales verticales (lésènes) et des corniches. L’intérieur a probablement été blanchi à son tour au durant l’épiscopat de Bardo ; la distribution de l’époque n’avait toutefois pas grand-chose à voir avec celle d’aujourd’hui (voir ci-dessous). La décoration en couleurs du Moyen Âge tardif est quasiment inconnue. Il est toutefois possible que les travaux de restauration à venir nous donnent des indications. On connaît davantage les couleurs durant la période baroque et au (voir sections correspondantes). Le chœur ouest La plupart des églises de l'époque avaient un chœur principal situé à l'est (chœur dit « orienté »). Willigis fit construire a contrario un édifice dirigé vers l'ouest à l'instar des grandes cathédrales de Rome. L'édifice de Willigis, avec son atrium faisant face à l'église, ses arcades et sa nef de décharge à l'ouest, offre une ressemblance particulière avec l’ancienne basilique Saint-Pierre de Rome, et il entrait en effet certainement dans les intentions de l'ambitieux archevêque de Mayence de fonder ses prétentions au pouvoir par cette réminiscence architecturale : vers la fin du premier millénaire, les rôles politiques dans le Saint-Empire n'étaient pas aussi clairement définis qu'ils allaient le devenir peu à peu au cours du Moyen Âge. Le , jour prévu de la consécration (mais d'autres sources évoquent le ), un incendie ravagea l'édifice. L’origine de ce sinistre est attribuée aux lustres suspendus dans la cathédrale à l'occasion de la cérémonie, car il était fréquent au Moyen Âge d'éclairer les églises avec des torches pour ce genre d'occasion. Sous le règne des successeurs immédiats de Willigis, Archambaud et Aribon, La cathédrale resta en chantier. Il devait revenir à l'archevêque Bardo (1031-1051) de parachever l'œuvre de ses prédécesseurs, si bien que c'est le qu'en présence de l'empereur Conrad II la cathédrale fut consacrée. On ne reconstruisit pas les colonnades ouvertes menant à l'église Sainte Marie. Aribon fut le premier évêque à y être inhumé, avec son tombeau placé dans le chœur occidental d'une cathédrale toujours en devenir. Avant la construction de la cathédrale, les archevêques préféraient se faire inhumer dans l’abbaye Saint-Alban, alors sanctuaire de rayonnement interrégional. Willigis, quant à lui, avait été inhumé dans la deuxième église qu'il avait fait construire, l’église Saint-Étienne. Le chœur est de l'empereur Henri IV Le financement de l'empereur Henri IV du Saint-Empire a une grande importance dans la construction de la cathédrale. L'incendie de 1091 avait alors gravement endommagé l'édifice. Ainsi, vers 1100, Henri IV, qui avait aussi fait restructurer la Cathédrale de Spire, commença des aménagements de la cathédrale abîmée en s'inspirant du style lombard. À l'extrémité du chœur est, il fit construire une abside à arcades fausses avec un déambulatoire, similaire à celle de Spire, et remplaça la tour d'origine, probablement carrée, par une coupole octogonale. Sous le chœur orienté, l'empereur ordonna le creusement d'une crypte tripartite, qui pour le style empruntait sans doute également à la cathédrale de Spire. Celle-ci devait cependant être démantelée au cours du chantier, en tout cas avant 1230, au profit du rétablissement d'une continuité de niveau du plancher. En outre, sous le règne de l'empereur Henri IV, la partie orientale de la nef fut rehaussée et deux grands portiques à colonnade, qui comptent parmi les plus anciens à ce jour, furent édifiés près de l'abside. En 1106, à la mort de l'empereur et donateur, plusieurs parties de l'édifice étaient encore en travaux. On peut encore le voir aujourd’hui : tandis que la porte méridionale arbore de précieux chapiteaux richement ouvragés, les chapiteaux de la porte septentrionale et du triforium sont restés inachevés jusqu'à ce jour. Avec la cessation des subsides royaux, les Magistri Comacini– éminents tailleurs de pierre venus de Lombardie – se retirèrent. La mort de l'empereur inspira à ses biographes des complaintes prosaïques qui expriment clairement ce que cette disparition impliquait pour la cathédrale : . La cathédrale de Mayence, par le fait qu'avec Henri IV un empereur s'y est impliqué, appartient, avec la cathédrale de Worms et la cathédrale de Spire aux trois cathédrales impériales de Rhénanie. Édifice à deux chœurs Le sens ou l'idée qui se cachent derrière la structure à double chœur font toujours objet de débat. Avant, on supposait souvent que les chœurs en vis-à-vis renvoyaient de façon imagée aux concepts de sacerdotium à l'ouest et d'imperium à l'est, c'est-à-dire aux pouvoirs spirituel (incarné par l'évêque) et temporel (incarné par le roi). Cette théorie ne peut être établie. Actuellement, on attribue une fonction liturgique à la conception de l'édifice : la structure permettait des processions solennelles entre les deux chœurs. Au début, ceux-ci étaient utilisés à égalité. Plus tard, le chœur a davantage servi aux messes paroissiales et le chœur principal (ouest) fut employé par l'évêque pour les messes pontificales. Au cours des siècles, le chœur a vu son emploi décliner progressivement. Aujourd'hui s'y déroulent les Heures canoniales du chapitre de la cathédrale. La construction de la nef actuelle Le chantier de la cathédrale fut repris par la suite par les archevêques. Toutefois l'interruption des subsides royaux se traduisit par une nef de qualité inférieure à celle du chœur occidental. Pour ce dernier, l'empereur avait fait rapporter depuis les monts de Spessart et le val du Haardt (Pfälzerwald) un grès de haute qualité, qu'on avait déjà employé pour la cathédrale de Spire et la chapelle de l'abbaye de Limburg. Par la suite, on se rabattit sur le calcaire coquiller des carrières de Weisenau. On ignore toutefois précisément à quel moment la construction de la nef a débuté, mais probablement à la suite de l'incendie qui ravagea la cathédrale en 1190. L'archevêque Adalbert de Sarrebruck (1110 † 1137) fit ériger une chapelle romane à deux niveaux jouxtant la cathédrale, dite Chapelle Saint-Gothard (d’après Gothard de Hildesheim), en tant que chapelle princière de l'archevêque. Comme les ogives de cette chapelle sont identiques à celles de la nef, il est possible qu’Albert ait aussi été le premier maître d'ouvrage de la nef remplaçant celle de Willigis. Les sources évoquent un « tectum » (ce terme pouvant désigner les ogives ou la charpente) somptueux. Pour ce qui est de la conception de la nef, les maîtres d’œuvre se tournèrent de nouveau vers la cathédrale de Spire, qui, en tant que premier grand édifice à travée ogivale au-delà des Alpes, donnait pour l’Allemagne le modèle de l'architecture romane. Toutefois la nef centrale à Mayence ne pouvait en être une simple copie, parce qu'il fallait régler la construction sur la hauteur du chœur oriental attenant. C'est pourquoi la nef centrale fut construite considérablement moins haute que dans le modèle de Spire : au lieu de , mais comme une basilique à colonnade. C'est pourquoi les baies de la claire-voie devaient être adossées par paires. Ainsi, il n'était plus possible de cerner les fenêtres hautes de baies aveugles comme on l'avait fait à Spire. À Mayence, ces baies aveugles culminent sous les fenêtres hautes et forment ainsi une brèche tripartite du mur, ce qui pour l'époque était une nouveauté. Dans l'ensemble, la nef est d'un style dépouillé : on a renoncé aux ornements majestueux de Spire. Quant aux murs extérieurs, ils étaient vraisemblablement conçus de façon purement fonctionnelle. Ils ont presque entièrement disparu lors de l'édification de la chapelle gothique latérale commencée en 1279. On travailla à cette nef, de façon plus ou moins suivie, pratiquement tout au long du . La dernière phase active du chantier, où la nef de la cathédrale fut dotée d'une croisée d'ogives au lieu d’une voûte d'arête, une curiosité dans un contexte roman, se situe vers 1200. L'aile ouest Ce n'est qu'au cours de cette ultime phase de construction qu'on s'avisa de reconstruire l'ancienne aile-ouest du temps de Willigis. L'exécution suivit complètement les canons du roman tardif de Basse-Rhénanie, alors que l'aile orientale était du style roman primitif de Haute-Rhénanie. Ce contraste s'observe particulièrement aux chapiteaux finement sculptés et développés avec beaucoup d'art, à une ornementation plus riche, qui au cours du temps se substitua aux formes sévères du style roman primitif. Pour la voussure de la nouvelle aile ouest, on dut raccourcir le collatéral de décharge de Willigis, un ouvrage typique du roman primitif (comparez avec la chapelle de l'abbaye de Fulda), afin de couvrir les extrémités nord et sud d'un arc chacune. L'intérieur de la nouvelle aile, qui devait se raccorder à la nef, fut pour cette raison divisé avec des murs dépouillés, mais cependant ajourés de grands vitraux. Une exception à ce dépouillement est la grande coupole du transept à croisée octopartite qui, non seulement est ajourée de vitraux, mais est également ornée de baies aveugles, de frises en plein cintre et de chapiteaux à colonnes. Le chœur principal de la cathédrale, à plan trifolié, se termine par le collatéral de l'aile occidentale : trois absidioles, autour d'une voûte en berceau, referment les trois autres côtés ; mais ces absidioles ne sont pas circulaires : elles sont composées de deux arcs brisés. Les deux piliers ouest de la croisée sont dotés d'une structure massive pour pouvoir supporter les deux tours octogonales. La façade ouest, au contraire, est très ouvragée, du moins en ce qui concerne les étages les plus élevés. Comme la cathédrale était sans cesse agrandie, la décoration des niveaux inférieurs était une préoccupation secondaire, et les derniers étages sont d'autant plus somptueux. La croisée du chœur est fermée sur ses trois côtés de pignons, ajourés sur les côtés d'élégantes rosaces. Depuis 1769, une statue du patron de la cathédrale, Saint Martin, domine l'édifice à l'intersection des pignons sur le chœur ouest (elle a été remplacée en 1928 par une copie). Les absides elles-mêmes sont entourées d'un déambulatoire. Cette aile occidentale trouve son aboutissement dans l'ordonnance des murs pignons des collatéraux, ornés de baies aveugles, de chapiteaux et de meneaux. Sa coupole, qui passe pour l'un des chefs-d'œuvre de l'époque Hohenstaufen, est l'une des ultimes expressions de l'art roman ; à l'époque de sa construction, le style gothique était depuis longtemps prévalent en France, et il ne s'écoulerait qu'une décennie avant le début des travaux de la cathédrale de Cologne. Cette aile, une fois terminée, fut consacrée le par l'archevêque Siegfried III von Eppstein. Éléments gothiques Au début de la construction de l'aile ouest de style roman tardif, le Maître de Naumburg conçut un jubé d'inspiration déjà gothique représentant le Jugement dernier. Il fut démonté en 1682 et remplacé par des absidioles baroques, dont il ne subsiste aujourd’hui que les jonctions au transept. Quant au jubé ouest du Maître de Naumburg, il n'en reste que des fragments épars : certains ont été conservés, comme la célèbre Tête au bandeau, aujourd’hui au Musée épiscopal de Mayence, ou le cavalier de Bassenheim, un bas-relief de Saint-Martin qui se trouve dans l’église paroissiale de Bassenheim près de Coblence. À partir de 1279, les collatéraux de la cathédrale furent peu à peu convertis en chapelles latérales gothiques ajourées de fenêtres hautes à meneaux. L'archevêque Jean II de Nassau ordonna en 1418 la construction d'une chapelle funéraire à deux niveaux devant le chœur orienté dans l'axe de la nef principale, dont il subsiste aujourd’hui la crypte souterraine (dite chapelle souterraine de Nassau). L'extérieur de la cathédrale fut orné dans le style gothique jusqu'au : le cloître à deux niveaux fut complètement remanié dans le style gothique entre 1390 et 1410. On estime que Madern Gerthener a collaboré à la construction de la chapelle de Nassau et de ce cloître. Quoi qu'il en soit, il est certain que le portail de la chapelle votive, au passage vers l'allée ouest du cloître, est son œuvre. Les piliers est (1361) et ouest (1418) de la croisée du transept ont été couronnés de chambres de cloche et ont conservé leurs clochers escarpés. Ces travaux ne furent terminés qu'en 1482. Le clocher élevé de la tour orientale fut remplacé dès 1579 par une flèche octogonale plus basse. À cause du poids énorme de la chambre des cloches, il fallut en 1430 introduire un pilier de décharge dans le chœur orienté, pilier qu'on ne devait déplacer qu'après la ruine du clocher en 1871. Même les escaliers à vis de Saint-Gille et la chapelle Saint-Gotthard furent coiffés de tourelles (tour lanterne) gothiques. La collégiale Sainte-Marie aux Marches (dédiée à la Sainte Vierge) construite sur le modèle de Saint-Martin fut reconstruite entièrement. Une fois terminés les remaniements gothiques, l'édifice ne subit plus de modifications jusqu'en 1767, hormis quelques travaux ponctuels de confortement. Seul le mobilier fut changé. Éléments baroques La grande tour ouest du transept, incendiée (comme le reste de la toiture) par la foudre le fut reconstruite en 1769 par Franz Ignaz Michael Neumann, le fils de l'illustre Balthasar Neumann, avec un pinacle en pierre de plusieurs étages, auquel la cathédrale doit aujourd’hui son aspect caractéristique. Neumann fit aussi reconstruire tous les pans de la toiture de l’aile ouest en pierre pour les rendre ininflammables. Il fit également réparer les tours d'angles de cette aile ouest. Neumann, qui était un artiste baroque, sut pourtant mêler dans ses interventions sur la cathédrale des éléments traditionnels du gothique flamboyant et du style roman. En outre, les gables gothiques des chapelles latérales furent supprimés, et on substitua des urnes aux pinacles des contreforts. La girouette de la tour occidentale elle-même, surnommée « le coq » (der Domsgickel), qui a inspiré plusieurs carnavals ainsi que de nombreuses compositions littéraires de poètes mayençais, appartient par son style aux éléments rapportés à cette époque à l'édifice. L'âge baroque modifia également le chromatisme de la cathédrale : comme beaucoup de constructions baroques, l’intérieur de la cathédrale fut repeint entièrement en blanc en 1758, et l'on posa des vitraux monochromes. On peut en déduire que la cathédrale n'était naguère pas peinte en blanc comme l'avait encore été l'édifice de Willigis et Bardo. Modifications du siècle La décadence du vénérable archevêché et la confusion qui s'ensuivit ne furent pas sans conséquence pour la cathédrale elle-même. La cathédrale fut durement affectée par les bombardements prussiens de 1793. Lors du siège et du terrible bombardement de la forteresse de Mayence, pendant l'été de 1793, par l'armée allemande coalisée, des incendies éclatèrent dans divers quartiers de la ville. Dans la nuit du 28 au , à la suite d'une grêle de bombes et d'obus, le feu prit aux tours et à la nef de la cathédrale, si chère aux Mayençais. Les provisions d'effets militaires entassés dans l'intérieur, ainsi que la célèbre bibliothèque installée dans l'annexe, furent la proie des flammes. Les neuf cloches de la grande tour, les cinq autres de la tour occidentale, ainsi que la belle horloge, furent fondues et complètement détruites. À l'entrée en fonctions de l'évêque Colmar, la vieille et respectable cathédrale ne formait plus qu'un amas de ruines. La toiture, la charpente des cloches, la coupole, les portes, les escaliers, les orgues, les fenêtres, les autels, les sacristies, tout ce qui était combustible, avaient été abîmés par les flammes. Il ne restait plus que les voûtes et la tour en pierres qui avaient résisté au feu. Le dôme servait depuis dix ans de magasin de fourrage ; ce qui avait causé de nouveaux dégâts. Lors de la réoccupation de la ville, par les Français en 1794, le pillage continua, les ouvrages d'art qui n'avaient pas été détruits furent vendus. Le groupe d'édifices à l'est et le cloître ont été plus particulièrement touchés, mais même l'église Sainte-Marie aux Marches, de style gothique, fut gravement endommagée ; on la rasa en 1803, sans raison. Dans les années qui suivirent la proclamation de la République de Mayence, la cathédrale servit d’entrepôt (plus précisément de magasin militaire), et le mobilier intérieur fut mis aux enchères. La cathédrale elle-même était menacée de destruction lorsque l'évêque Colmar intercéda auprès de Napoléon pour lui éviter ce funeste destin. Colmar rendit la cathédrale à sa vocation primitive, ce qui déclencha toute une série de travaux de réparation qui devaient s'étaler jusqu'en 1831. Puis l’intérieur fut réaménagé et les charpentes remplacées. Ces travaux furent interrompus par les confiscations sporadiques de la Grande Armée, qui après les défaites de la campagne d'Allemagne (1813), employa la cathédrale d'abord comme porcherie puis comme un hôpital militaire, accueillant jusqu'à atteints du typhus. Pour l'occasion, la plus grande partie du mobilier termina en bois de chauffe, bien que dès 1803 la conversion de l'édifice en magasin à munitions eût déjà eu pour effet de faire disparaître d'authentiques meubles d'époque. Ce n'est à vrai dire qu'à partir de que la cathédrale recouvra sa fonction sacrée. C'est alors que la toiture et la grande tour ouest furent réparées par l'architecte d’État Georg Moller. Moller, en 1828, coiffa le vieux clocher gothique d'une coupole en fer forgé terminée par une flèche. Celle-ci fut démontée avec le clocher gothique en 1870, non seulement parce qu'on attribuait la formation de fissures dans la maçonnerie au poids excessif de ces éléments, mais aussi parce que cette coupole était décriée du public. La tour lanterne néo-romane du transept, que l'on peut admirer aujourd’hui, a été érigée en 1875 par P. J. H. Cuypers. L'œuvre de Cuypers mit un point d'orgue aux longs travaux de réparation de l'aile orientale. Comme la tour lanterne était à présent soulagée de la pesante chambre des cloches, le vieux pilier de décharge gothique put être supprimé. On reconstruisit par ailleurs la crypte du chœur orienté, sans égard pour la hauteur sous voûte voulue par Henri IV. Les clichés historiques de la fin du montrent également que la cathédrale, en opposition avec les canons de l'âge baroque précédent, avait « repris des couleurs ». La peinture de l'édifice est une initiative de l’École Nazaréenne, et elle est essentiellement l'œuvre de Philipp Veit, entre 1859 et 1864. De cette école subsistent aujourd’hui les scènes bibliques du Nouveau Testament qui ornent les voûtes de la nef principale. Travaux de restauration au Les interventions sur la cathédrale au cours du furent principalement dictées par un souci de conservation. La première mesure prise s'imposa lorsque l'on découvrit que les pieux de bois servant de fondation à la cathédrale se mettaient à pourrir par suite de l'abaissement de la nappe superficielle et de la mise en place de gouttières. L'abaissement du niveau de la nappe était une conséquence des rescindements du cours du Rhin entrepris à la fin du . Les travaux débutèrent en 1909. Comme on les avait provisoirement suspendus vers la fin de la guerre, les fissures affectant les murs reprirent de plus belle par suite de l'instabilité des fondations, au point que l'équilibre de la cathédrale était sérieusement menacé. Aussi mit-on en place des fondations en béton armé sous l’édifice entre 1924 et 1928. On conforta les voûtes et les superstructures des tours avec du béton et des tirants en acier, et l’on renforça les murs du triforium avec un béton projeté porteur (ces projections de torcrete ont en partie bouché les nombreux évidements historiques pratiqués dans la charpente, ce qui gêne aujourd’hui la datation précise de la nef principale). On posa en outre les pavés de marbre rouge actuels et l'on déplaça la plupart des fresques de Philipp Veit. L'architecte Paul Meyer-Speer leur substitua un complexe chromatique qui, par le jeu des différentes teintes naturelles du grès, restitue exactement la texture originelle des murs. On peut encore aujourd’hui retrouver le résultat de ce traitement chromatique sur la nef centrale de la cathédrale de Spire. Le projet subsiste de revenir à la technique de Meyer-Speer pour restaurer la cathédrale de Mayence. Mayence fut la cible de plus d'un grand bombardement au cours de la Deuxième Guerre mondiale. En , la cathédrale reçut plusieurs impacts. L'étage supérieur du déambulatoire du cloître fut détruit, et la plupart des toitures de la cathédrale furent incendiées. Les voûtes, en revanche, résistèrent à tous les bombardements. Les travaux de réparations extérieurs d'après-guerre, qui comprenaient également le déblaiement des gravats, de même que la restauration intérieure avec le remplacement des vitraux, s'étala jusqu'aux années 1970. Les derniers travaux consistèrent à repeindre l'extérieur de la cathédrale avec un pigment rouge à base de silicates, à la demande du conservateur diocésain, Wilhelm Jung. Les parements extérieurs de la cathédrale n'avaient auparavant jamais été décapés, ce qui conférait à l'édifice une couleur gréseuse. La coloration avec un pigment rouge permet d'assortir la cathédrale à la plupart des bâtiments historiques de Mayence (par exemple le Château des Princes-Électeurs). À la fin des travaux de confortement, en 1975, on entreprit de préparer le jubilé du millénaire. Restaurations récentes En 2001, une nouvelle campagne de restauration, dont on estimait initialement la durée à 15 ans, a repris. Toutes les parties de la cathédrale sont concernées, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. Si le choix du coloris à l'extérieur est contraint par l'homogénéité avec le paysage urbain, en revanche en ce qui concerne les peintures intérieures on envisage un retour aux couleurs d'après les restaurations de 1928 (cf. supra). Le mobilier est en partie concerné également : ainsi, on débat depuis longtemps sur la possibilité d'installer de grandes orgues (un orgue « en nid d'hirondelle », qui serait pratiquement accroché au mur sous le triforium). Après une réhabilitation complète, la chapelle du Saint-Sacrement a été déclarée rouverte le par le cardinal Karl Lehmann. Les deux vitraux de la chapelle ont été remplacés par le vitrailliste Johannes Schreiter. L'autel a été réparé et des tableaux du peintre contemporain Bernd Zimmer, apparenté au courant artistique des Neue Wilde, ont été installés. Couronnements Du au s, de nombreux couronnements ont eu lieu à Mayence. Au haut Moyen Âge, puis au Moyen Âge tardif, toutefois, Aix-la-Chapelle était la ville de sacre légitime au regard de la tradition : un sacre à Mayence était considéré comme un vice de forme, qui entachait la cérémonie de nullité. Tous les couronnements ne se sont pas tenus dans la cathédrale de Mayence elle-même, car celle-ci, comme il a été dit plus haut, fut parfois endommagée par des incendies. Dans la cathédrale eurent lieu les couronnements suivants : Agnès de Poitou en 1043 par l'archevêque Bardo; Rodolphe de Rheinfelden (dit Rodolphe de Souabe, anti-roi opposé à Henri IV du Saint-Empire) le ou le par Siegfried de Mayence; Mathilde (future épouse d’Henri V) par l'archevêque de Cologne Frédéric de Schwarzenburg le ; Philippe de Souabe () par l'évêque Aymon de Tarentaise; Frédéric II le par Siegfried II von Eppstein; Henri le Raspon le par Siegfried III von Eppstein. Quant aux sacres de : Henri II (le ) par l'archevêque Willigis et celui de Conrad II (le ) par l'archevêque Aribon ils se déroulèrent vraisemblablement dans l'ancienne cathédrale, l'église Saint-Jean de Mayence voisine. Mobilier et décoration La cathédrale de Mayence (malgré les pertes irréparables survenues au cours de son histoire) s'enorgueillit de l'un des plus riches mobiliers religieux de toute la chrétienté. Les pièces les plus remarquables sont les autels et les sépultures des archevêques et de certains prélats. Histoire Au temps de Willigis Le plus ancien objet d'art dont les dates d'installation et de destruction sont parfaitement connues est la Croix de Benna. Cette croix triomphale en bois était plaquée d'or avec une effigie du Christ plus grande qu'au naturel en or massif. L'archevêque Willigis l'avait financée sur les revenus de l'octroi. Dès le Haut Moyen Âge, entre 1141 et 1160, les archevêques la firent démonter pièce par pièce pour fondre le métal et financer leur administration. On a par contre conservé les portes en bronze coulées par Maître Bérenger pour le compte de Willigis. Ces portes, comme le vante l'inscription gravée, étaient alors les premières portes en métal coulées depuis Charlemagne. Les tenants de la théorie selon laquelle Willigis aurait voulu, avec sa cathédrale, ravir à Aix-la Chapelle la dignité de ville de sacre, présentent cette mention comme une démonstration supplémentaire de puissance. Les portes paraient à l'origine l'église Sainte-Marie, dressée en face de la cathédrale. Cet édifice s'étendait vraisemblablement jusqu'au Rhin et c'est par ces portes qu'on accueillait cérémonieusement le nouveau roi (resp. nouvel empereur), arrivant par bateau. En 1135 l'archevêque Adalbert de Sarrebruck fit graver sur la partie supérieure des battants la charte qu'il venait d'octroyer à la ville. À la destruction de l’église Sainte-Marie en 1803, les portes rejoignirent la cathédrale dont elles ornent aujourd’hui la Porte du Marché. On n'en sait guère plus sur le mobilier de la cathédrale de Willigis. Comme l'édifice prit feu le jour prévu pour sa consécration, il est possible qu'il n'ait pas été plus richement meublé par la suite. En raison des nombreuses extensions et remaniements de l’édifice, il ne reste plus aujourd’hui, hormis la construction elle-même et quelques vestiges trouvés dans les tombes, d'objets d'époque romane dans la cathédrale. Parmi les exceptions, il faut mentionner le crucifix d’Udenheim, qui toutefois n'est pas un ornement d’origine, mais a été racheté en 1962 à l'église d’Udenheim. La date de fabrication de cette croix est controversée : pour certains, elle remonterait au , mais on s'accorde généralement sur une origine entre 1070 et 1140. L'héritage gothique Le mobilier ne s'enrichit qu'avec l'éclosion du gothique. À partir de 1278, on édifia dans les chapelles latérales des autels qui furent pour la plupart remplacés à l'époque baroque. L'autel le plus remarquable conservé de cette époque est l'autel de la Sainte Vierge, de style gothique flamboyant, arborant la « Belle Mayençaise ». La grande cathèdre de la nef principale date également de cette époque. L'église Sainte-Marie comportait aussi des meubles de style gothique, parmi lesquels les grands fonts baptismaux, qui datent de 1328 et qui sont l'une des plus grandes (pour ne pas dire la plus grande) forme jamais coulée d'une pièce en étain. Les fonts baptismaux se trouvaient dans l'église de la Sainte-Vierge parce que celle-ci servait de lieu de baptême pour la paroisse de la cathédrale : au Moyen Âge, on ne baptisait pas dans la cathédrale elle-même. Les fonts se trouvent aujourd’hui dans l'aile-nord de la nef. L'église Sainte-Marie abritait également un portrait de Marie Mère de Dieu, que l'on peut voir aujourd’hui dans l’église des Augustins. De la période de transition qui va du gothique flamboyant à la Renaissance, subsiste encore une « Mise au tombeau » due à un certain Maître Albert, qui se trouve aujourd’hui dans une des chapelles latérales de la cathédrale. On n'a plus en revanche que des fragments du jubé ouest du Maître de Naumburg. Ces vestiges sont conservés pour la plupart dans le Musée de la cathédrale et du diocèse. Périodes baroque et rococo Mayence fut occupée en 1631 par les Suédois, qui pillèrent la cathédrale. C'est pourquoi on peut encore voir aujourd’hui au musée d’Uppsala une partie du trésor de Mayence. Les nombreux retables peints par Matthias Grünewald pour la cathédrale de Mayence, et attestés par divers témoignages, ont quant à eux disparus au fond de la Baltique lorsque le navire suédois qui les emportait comme butin de guerre coula. Après la Guerre de Trente Ans, Mayence, sous les règnes des archevêques Jean-Philippe de Schönborn (1647 - 1673) et Lothar Franz von Schönborn (1695 - 1729) connut un nouvel âge d'or, avec une fièvre de construction : aussi la cathédrale ne manque-t-elle pas de meubles de style baroque. Plusieurs autels médiévaux furent remplacés à cette époque, de nouveaux furent commandés, tels par exemple l'autel de Nassau de 1601, qui se trouve dans l'aile nord de la nef. Le jubé ouest du Maître de Naumburg fut démantelé en 1682 et remplacé par des chœurs miniatures de style baroque (cf. supra). L'année suivant, on démonta l'étage supérieur de la chapelle de Nassaue, qui se dressait au milieu de la nef principale. L'étage inférieur a subsisté jusqu'à aujourd’hui. Le plus grand et le plus important des meubles, toutes époques confondues, est cependant la grande cathèdre du chœur ouest de style Rococo. Elle a été ciselée entre 1760 et 1765 par Franz Anton Hermann. L'ornementation, qui est couronnée par l'effigie de Saint Martin depuis le baldaquin de l'évêque représente, non pas un épisode de la bible, mais les armoiries de l'archevêché et de ses principaux dignitaires, et devait traduire la puissance et la noblesse du vénérable archevêché. La cathèdre du chœur orienté est moins soignée et provient de la chapelle Saint-Gangolphe, abattue sous l'occupation napoléonienne. Période contemporaine Au , on se consacra essentiellement à l'édifice, et il n'y a rien de particulier à mentionner concernant le mobilier. Pour ce qui est du , il faut mentionner le grand crucifix de bronze du transept ouest, réalisé pour le jubilé du millénaire, et qui célèbre des épisodes historiques. Autre pièce remarquable, le reliquaire des saints de Mayence consacré en 1960, est conservé dans la crypte orientée de la cathédrale. Le mobilier funéraire Le mobilier funéraire occupe une place importante en histoire de l'art. De ce point de vue, la cathédrale de Mayence offre la plus grande variété de pièces de ce type pour tout le Saint Empire Romain Germanique. Ces monuments sont l'expression de la fierté des archevêques de Mayence, qui autrefois représentaient non seulement la plus grande province ecclésiastique du Nord des Alpes, mais étaient les plus grands princes électeurs d'Allemagne, et furent longtemps les Primas Germaniæ et les représentants du pape lui-même dans les pays de langue allemande. Avec l'érection du monument de son prédécesseur, chaque nouvel archevêque prenait rang dans la dynastie des archevêques de la ville et revendiquait ainsi pour lui-même les privilèges acquis au fil des générations. Les monuments funéraires n'étaient pas seulement érigés au bénéfice des archevêques, mais aussi des membres du chapitre canonial. Au plan stylistique, toutes les périodes artistiques européennes sont représentées, du gothique au néo-gothique du en passant par le baroque. Vers la fin du , on commença à renoncer aux représentations figurées. La plus ancienne de ces statues est celle de l'archevêque Siegfried III von Eppstein († 1249). Elle le représente (comme ce sera plus tard le cas avec la statue de Pierre d'Aspelt) en tant que faiseur de roi, et fut pensée à l'origine pour servir de gisant, ce que l'on reconnaît au coussin ciselé derrière la nuque de l'archevêque. Ce n'est que plus tard qu'on l'adossa en position verticale contre un pilier de la nef principale, puis en 1834 on la coloria avec de la peinture à l'huile. La première statue directement apposée contre un mur fut celle de l'archevêque Konrad II von Weinsberg († 1396). Les monuments de ses successeurs du comptent au nombre des plus somptueux, qualitativement parlant : signalons plus particulièrement ceux de Jean II de Nassau et Konrad III von Dhaun. Se rattachant à la période de transition du gothique flamboyant à la Renaissance, les statues les plus remarquables sont celles de l'archevêque Berthold von Henneberg, qui fut le premier à se faire dresser deux monuments, vraisemblablement de son vivant. La stèle est faite d'un marbre rouge qui à l'époque était hors de prix, et a été confectionnée avec des morceaux d'autres statues de moindre valeur qu'on a démontées. La statue d'Uriel von Gemmingen est elle aussi remarquable : elle est entièrement différente des autres, car l'archevêque, loin de prendre une pose majestueuse, est à genoux en prière au pied d'une croix. La statue du cardinal Albert de Brandebourg est typique de la Renaissance. À la fois archevêque de Mayence et de Magdebourg, il en porte le pallium sur le monument. Ce prélat avait également prévu qu'on lui érige une stèle, que l'on peut voir aujourd’hui juste à côté de la statue. L'inscription votive est unique parmi toutes celles de la cathédrale, en ceci qu'elle est rédigée en allemand. Le symbolisme et le chromatisme du monument d'Albrecht se retrouvent de manière caractéristique sur le monument de son successeur Sebastian von Heusenstamm, qui est l'œuvre du même artiste. Le dernier de ces monuments à représenter le défunt en statue est celui de l'archevêque Damien-Hartard de la Leyen. Les monuments ultérieurs (lorsqu'ils sont encore de style figuratif) ne représentent que des décors. Ainsi par exemple le monument funéraire d'un laïc (le seul de la cathédrale) représente le comte Karl Adam von Lamberg (tué en 1689) sortant de son cercueil au jour de la Résurrection. Le plus grand monument funéraire de la cathédrale, haut de 8,33 m, dédié au prieur Heinrich Ferdinand von der Leyen, date de cette même époque, celle du baroque tendance rococo. Vers 1800, on commença à s'intéresser de nouveau à l'art du Moyen Âge. Les tombeaux furent de nouveaux ornés de bas-reliefs comme celle de l'évêque réputé Wilhelm Emmanuel von Ketteler. Depuis 1925, tous les évêques sont inhumés dans les niches de la nouvelle crypte ouest. Les cryptes et la chapelle de Nassau La cathédrale possède deux cryptes et une chapelle souterraine. La crypte ouest, dite crypte de Lull abrite notamment le caveau des évêques dans lequel reposent entre autres : Ludwig Maria Hugo (1871-1935) Albert Stohr (1890-1961) Josef Maria Reuß (1906-1985), évêque auxiliaire le cardinal Hermann Volk (1903-1988) Wolfgang Rolly (1927-2008), évêque auxiliaire le cardinal Karl Lehmann (1936-2018) La crypte orientée existait déjà au Moyen Âge, mais fut bientôt comblée (pendant ou peu après sa construction) pour rendre au plancher de la cathédrale une assise horizontale uniforme. En fut recreusée en 1877. Elle sert surtout de mémorial pour tous ceux dont le destin est mêlé à l'histoire du diocèse de Mayence, en particulier les saints rhénans, auxquels on a destiné un reliquaire. Parmi les saints mayençais figurent Boniface de Mayence et Hildegarde von Bingen. La chapelle des évêques de la Maison de Nassau a été creusée en 1417 et comportait à l'origine deux niveaux, et donc faisait une protubérance sur le sol de la nef principale. on y accède par un étroit couloir situé sous la crypte orientée. De nos jours ne subsiste que l'étage inférieur, qui abrite une « Mise au tombeau ». Dans la chapelle basse était un dais avec un autel dédié à saint Martin, don de l'archevêque Jean II de Nassau en 1417 ou 1418. Cette chapelle n'est ouverte que pendant la Semaine sainte. On pouvait à l'origine y accéder par des escaliers processionnels depuis la nef principale. L'accès depuis la crypte orientée a été condamné au début du au cours des travaux de restauration des fondations ; à l'emplacement des escaliers se trouvent aujourd’hui des puits de visite qui mènent au galeries sous les fondations de la cathédrale. Les grandes orgues Les premières orgues Les plus anciens témoignages faisant état d'un orgue à demeure dans la cathédrale remontent à 1334. Ils ne fournissent toutefois aucune indication sur la facture de l'orgue lui-même, mais mentionnent seulement son utilisation pour l'office divin. On apprend qu'en 1468 un orgue a pris place sur le jubé ouest pour l'accompagnement choral : l'instrument pourrait avoir été l'œuvre de Hans Tugi (dit Hans de Bâle), qui a construit vraisemblablement en 1514 le premier grand orgue attesté de Mayence. Il est vrai que d'autres sources signalent que cet orgue était déjà prêt en 1501, et qu'Hans Tugi en 1514 n'a fait que modifier l'orgue déjà en place. La première réparation d'ampleur eut lieu en 1545-46. Les sources indiquent qu'il fallait surveiller et régler relativement fréquemment l'orgue de la cathédrale, ce qu'il faut sans doute rapprocher des conditions climatiques à l'intérieur de la basilique. On installa un deuxième orgue en 1547 sur le jubé ouest, qu'il fallut réparer en 1560 en même temps que le grand orgue. Ces travaux ont été assurés par Veit ten Bent, qui parallèlement installait en 1563 un orgue entièrement nouveau pour la nef. L'instrument, qui comportait grand Orgue, positif et pédalier, fut installé « en nid d’hirondelle » dans la nef, contre la cathèdre. Le doyen de la paroisse Saint-Jean, Johann Ludwig Güntzer, bénit en 1702 un nouvel orgue pour le jubé baroque, baptisé Güntzersche Chorettenorgel en hommage à son parrain. Il fut démonté en 1792 et reconverti en partie dans les orgues de Hochheim et de Miltenberg. Les Prussiens, qui en 1793 bombardaient Mayence sous occupation française, détruisirent au cours du siège l'orgue historique de Veit ten Bent. Du moins put-on récupérer quelques éléments de l'instrument lors de la reconstruction de la cathédrale en 1803, qui servirent à fabriquer un nouvel orgue, installé cette fois sur le petit chœur nord du jubé ouest. Ce chœur fut équipé d'un nouvel orgue en 1866, comportant 10 registres disposant chacun d'un pédalier et d'un clavier. On y ajouta en 1899 un clavier supplémentaire. L'orgue fut installé au sud du chœur, la console débordant au milieu des bancs d'église, comme c'est d'ailleurs toujours le cas pour l'orgue de chœur actuelle. L'orgue Schlimbach fut à ce point endommagée au cours des travaux de restauration des années 1920 qu'on décida de le remplacer par un nouvel instrument, dont la fabrication fut confiée à la famille Klais. Cet orgue disposait de 75 registres accessibles par quatre pédaliers et quatre claviers. Il comportait un sommier et des soupapes à entraînement électro-pneumatique. Pour préserver les statues, on l'installa dans un coin derrière le chœur, ce qui n'était pas très heureux au plan de l'acoustique. Dès 1960, on envisagea de le démonter. L'orgue actuel La cathédrale de Mayence possède aujourd’hui l'un des orgues les plus compliquées d'Europe. Par égard pour la présevation du décor intérieur, les éléments composant l'instrument ont été intégrés à l'espace intérieur et sont inapparents. L'orgue de la cathédrale possède 114 registres et 7984 tuyaux. Il se compose de trois grands ensembles : Chœur ouest : lors de la restauration de 1960, une partie de l'orgue Klais datant de 1928 a pu être récupérée par la sté Kemper, et convertie en un instrument distribué en deux parties à droite et à gauche derrière les stalles. L'orgue possède sa propre console dans le chœur même. De là, on peut également jouer l'orgue de l'aile nord. Nef : Orgue de la galerie sud : la cathédrale dispose au transept de deux chorettes, qui confèrent au nord et au sud du transept le même aspect que le jubé. La chorette sud supporte l'orgue de la galerie sud, voix de dessus de l'orgue. À l'heure actuelle, cet orgue reprend encore des éléments de l'orgue Klais de 1928. Au même endroit se trouve la console principal comportant six claviers, d'où l'on peut actionner tous les tuyaux de l'orgue dans son ensemble. Orgue du mur nord : cet orgue est lui aussi composé d'une partie des quatre claviers de l'ancien orgue Klais. Il complète la voix de dessus de l'orgue de la galerie sud. Chœur orienté : l'orgue qu'a installé ici la sté Kemper est un instrument entièrement neuf de 1960. Par souci de préserver la décoration intérieure, il n'est pas placé dans la conque, c'est-à-dire au point focal de l'abside Est, mais en hauteur de part et d'autre des loges dites « impériales ». Bien qu'il possède sa propre console, cet orgue sert surtout à diriger le chant des fidèles et à accompagner les Heures. Particularités Dans la chambre des cloches de la cathédrale, qui se trouvent en hauteur sur la nef nord, un registre avec un timbre de chamade a été installé en 2003. Ces tuyaux, baptisés par les fidèles « trompettes du cardinal » accueillent l'évêque les jours de fête. Autres détails La chapelle Saint-Gothard, adjointe à la cathédrale, possède elle-même un petit orgue à tuyaux. Cet instrument, fabriqué par Oberlinger, n'est pas manœuvrable à distance. Du fait de la mauvaise acoustique de la cathédrale, qui s'explique par la multiplicité des extensions données à la nef (essentiellement les chapelles gothiques, cf. supra § « Histoire »), la fonction d'organiste à Mayence exige des qualités particulières. L'écho de chaque note jouée dure près de six secondes, les notes émises de l'aile est ne parviennent aux oreilles de l'organiste à la console centrale qu'avec un léger décalage. Les cloches À la suite des nombreuses destructions survenues au fil des décennies, il n'est désormais possible d'entendre que les septième et huitième séquences du carillon. La fondamentale du carillon est assurée par l'ensemble quadriphonique de cloches dues au fondeur mayençais Josef Zechbauer (si0-do1-fa1-sol1) et coulées en 1809 dans le cloître de la cathédrale. Le maître-fondeur d’Heidelberg Friedrich Wilhelm Schilling a rectifié en 1960 le timbre de trois des cloches et complété le carillon de quatre autres cloches. En 2002, une cloche en fonte de 1917 a été remplacée par une cloche en bronze dans la veine de Schilling, fondue par l'atelier Ars Liturgica dans le cloître de Maria Laach. Ce carillon est aujourd’hui le plus riche, au plan du timbre, de tout le diocèse. La chaise d'appui en bois supportant les neuf cloches est installée à l'étage baroque (1775) de la tour-lanterne, dite Tour de l'Ouest. Cette charpente massive de 1809 a été conservée depuis et a été renforcée en 1960. Elle a été équipée de balanciers supplémentaires pour recevoir les cloches fondues en 1960 et en 2002. Les cloches de Josef Zechbauer ont conservé leurs balanciers d'origine. Dimensions Longueur Extérieur : 116 m Intérieur : 109 m Nef centrale : 53 m Largeur Nef centrale : 13,5 m Hauteur Nef centrale : 29 m Tour ouest : 83 m Coupole est : 38 m Coupole ouest : 44 m Notes et références Bibliographie Dethard von Winterfeld, La Cathédrale Saint Martin de Mayence, 2003, Brochüre Schnell & Steiner, Wilhelm Jung, La Cathédrale de Mayence (trad. Jacques Portevin), 1995, Schnell und Steiner : Ratisbonne Arens Fritz Viktor, La Cathédrale Saint Martin de Mayence (trad. Félix Cambon), 1963, Rheingold-Verlag : Mayence, ASIN B0000DS5N3 Ludwig Becker, La réfection de la Cathédrale de Mayence, dans La Technique des Travaux, Friedrich Schneider, Der Dom zu Mainz — Geschichte und Beschreibung des Baues und seiner Wiederherstellung, 1886, Verlag Ernst und Korn : Berlin Barbara Nichtweiß, Lebendiger Dom — St. Martin zu Mainz in Geschichte und Gegenwart, 1998, Éditeur Philipp von Zabern, Mayence Voir aussi Articles connexes Mayence Histoire de Mayence Liste des évêques de Mayence Centre historique de Mayence. Cathédrale Architecture ottonienne Cathédrale impériale Liste des cathédrales Liens externes Association pour les travaux d'entretien de la cathédrale La cathédrale de Mayence sur Mainz Online La cathédrale en 3D Tierce et Messe pontificale en Cathédrale de Mayence - Pentecôte 2015 avec Cardinal Karl Lehmann Mayence Monument historique à Mayence Mayence Mayence Mayence Église à Mayence Mayence
Jangada (Mato Grosso)
Jangada est une municipalité brésilienne située dans l'État du Mato Grosso. Notes et références Municipalité au Mato Grosso
Méliphage à pendeloques
Le Méliphage à pendeloques (Anthochaera paradoxa) est une espèce d'oiseaux passériformes, endémique de Tasmanie. Il fréquente les forêts tempérées. Sous-espèces D'après Alan P. Peterson, il en existe deux sous-espèces : Anthochaera paradoxa kingi (Mathews) 1925 Anthochaera paradoxa paradoxa (Daudin) 1800 Liens externes Meliphagidae Faune endémique de Tasmanie
André Chambraud
André Chambraud, né le à Paris où il est mort le , est un journaliste français. Biographie Passé par l'Agence France-Presse et L'Express, André Chambraud a été le rédacteur en chef-adjoint de l'hebdomadaire Le Point, chargé du service politique. À la suite d'un conflit avec le directeur de l'hebdomadaire, Claude Imbert, à propos de la ligne éditoriale, il donne sa démission en octobre 1982. Il a dirigé ensuite la rédaction de France Inter avec Claude Sales. Notes et références Liens externes Journaliste français du XXe siècle Naissance en octobre 1931 Décès en mars 1994 Collaborateur du Point Rédacteur en chef Décès à 62 ans
Grandeur
La grandeur est un nom commun qui peut désigner : Grandeur (esthétique), une notion esthétique (variation du beau) ou morale. Grandeur (métrologie), propriété d'un phénomène, d'un corps ou d'une substance, que l'on peut exprimer quantitativement sous forme d'un nombre et d'une référence. Le concept de « grandeur » peut être subdivisé génériquement, par exemple « grandeur physique », « grandeur chimique » et « grandeur biologique ». Grandeur physique, toute propriété de la science de la nature qui peut être mesurée ou calculée Ordre de grandeur, nombre qui permet une représentation simplifiée et approximative de la mesure d'une grandeur physique. Grandeur, un album d'Apollo Brown. Voir aussi
Jans
Jans est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Géographie Jans est située à au nord de Nantes, tout près () de la voie express Nantes-Rennes. La rivière le Don traverse la commune. Climat Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février. Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après. Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Derval », sur la commune de Derval, mise en service en 1979 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000, à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020. Urbanisme Typologie Jans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de ou plus (hors Paris). Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,5 %), zones agricoles hétérogènes (12,2 %), prairies (8,9 %), zones urbanisées (3,7 %), forêts (2,7 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie Le nom de la localité est attesté sous les formes Janz en 1080, Hentiacum en 1123, Jans en 1287, Geanx en 1294. {{refnec|Jans vient, semble-t-il, du nom Jehan. Jans est un nom de famille assez répandu, il représente un dérivé de jean avec ls du génitif fort, marquant la filiation, c'est-a-dire le « fils de jean ».}} Jans possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, écrit Jantz selon l'écriture ELG, ou Jaun ou Jaûn selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce ou .Hentieg en breton. Histoire Jans et ses environs ont été évangélisés par les jumeaux Dulien et Dulcien, qui font partie des nombreux saints Bretons. Une chapelle leur est toujours dédiée au lieu-dit Le Trépas. L'on ignore si l'origine du nom coïncide avec un culte de la mort ou si le nom du hameau est lié au Breton tre qui signifie passage, étant donné qu'il y a un passage à gué près de la chapelle. Celle-ci, de fondation très ancienne, a été redressée au après la Révolution. Emblèmes Héraldique Devise La devise de Jans : Vif a tout heurt.''''' Politique et administration Population et société Démographie Selon le classement établi par l'Insee, Jans est une commune multipolarisée. Elle fait partie de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie de Derval. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme : 85 % des habitants résidaient dans des zones et 15 % dans des zones . Évolution démographique Pyramide des âges La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à s'élève à 39,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à est de 19,0 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental. En 2018, la commune comptait pour , soit un taux de 53,05 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,58 %). Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit. Culture locale et patrimoine Lieux et monuments Personnalités liées à la commune Annie Rialland (1948-), linguiste française, est née à Jans. Voir aussi Articles connexes Liste des communes de la Loire-Atlantique Liens externes Notes et références Notes Cartes Références Commune en Loire-Atlantique Aire d'attraction de Nantes
Benoît Philippe d'Este-Modène
Benoît Philippe d'Este-Modène (en italien Benedetto Filippo d'Este), est un prince italien né le 30 septembre 1736 et mort le 16 septembre 1751. Il est le huitième des neuf enfants et le quatrième fils de François III, de Modène et gouverneur du duché de Milan pour le compte de l'impératrice-reine Marie-Thérèse d'Autriche, et de Charlotte-Aglaé d'Orléans, elle-même fille de Philippe d'Orléans, régent de France, et de Françoise-Marie de Bourbon. Le prince est ainsi apparenté à la maison de France : cousin de Louis XV, il est aussi le beau-frère du duc de Penthièvre et du prince de Conti. Il est également cousin de l'empereur François Ier du Saint-Empire. Sa mère, la duchesse de Modène, rentre en France en 1744 et ne reviendra plus en Italie. Il meurt à l'âge de 15 ans sans alliance ni descendance. Ascendance Maison d'Este Naissance en septembre 1736 Décès en septembre 1751
Bonsoir chef
Bonsoir chef est une série télévisée française en 26 épisodes de treize minutes diffusée à partir du sur TF1. Synopsis Cette série met en scène le quotidien d'une brigade de gendarmerie dans la ville fictive de Bleret-la-Rivière située en Indre-et-Loire. Distribution Jean-Luc Kayser : Maréchal des logis-chef Dubreuil Jean-Paul Denizon : Fournier François Leccia : Pinson Louis Lyonnet : Ménard Yves Pignot : Seguin Julie Ravix : Micheline Dubreuil Yvonne Clech : Corbassière Jacques Monod : Barret Maurice Jacquemont : Le maire Bernadette Lange : Marthe Chevroux André Cellier : Lantin Fiche technique Scénario : Pierre Billard Réalisation : Pierre Goutas Épisodes Tournage La série a été tournée pour partie à Nogent-sur-Seine. Notes et références Voir aussi Liens externes Le livre de Pierre Billard sur Gallica La bande originale composée par Guy Boulanger sur Discogs. Série télévisée créée en 1977 Série télévisée française des années 1970 Série télévisée policière française Gendarmerie dans l'art et la culture
Exocet atlantique
L'Exocet atlantique (Cheilopogon melanurus) est un poisson volant de la famille des Exocoetidae. Il a d'abord été décrit par le zoologiste français Achille Valenciennes dans un ouvrage en 22 volumes intitulé Histoire naturelle des poissons, écrit en collaboration avec un autre zoologiste, Georges Cuvier. Description Comme beaucoup d'autres poissons-volants, l'Exocet atlantique a un corps cylindrique, une grande queue et de grandes nageoires pectorales qu'il utilise pour le vol. Pour voler, l'Exocet atlantique saute hors de l'eau et utilise ses nageoires pectorales pour attraper des courants d'air et se maintenir à la surface, tandis que les battements de sa queue d'avant en arrière permettent la poussée. Le plus grand spécimen recensé mesurait 32 cm de long, mais la plupart des adultes mesurent environ 25 cm de long. L'Exocet atlantique est généralement de couleur verte à  bleue sur le dos et blanc ou argenté sur le ventre. Après avoir atteint une vitesse de 30 km/h, l'Exocet atlantique peut sauter hors de l'eau et y glisser sur 3 à 12 m. Cela lui permet sans doute d'éviter les prédateurs marins. Distribution et habitat Comme son nom l'indique, l'Exocet atlantique vit uniquement de la zone pélagique à la zone néritique dans l'océan Atlantique. Dans l'Atlantique ouest, il est connu pour vivre dans les eaux du Gulf Stream du Massachusetts au sud au Brésil. On le trouve dans la Mer des Caraïbes et partout dans les Antilles, tandis que dans le nord, il vit au large de la côte du Canada. Au large de l'Afrique, l'Exocet atlantique peut être observé du Sénégal au Libéria, et il a été signalé au large de São Tomé et Príncipe. On le trouve généralement dans les eaux de surface et près de la rive, où il peut être la proie de plusieurs espèces de grands poissons et d'oiseaux de mer, comme le Thazard noir et la Sterne Fuligineuse. Les jeunes de de long ont des nageoires pectorales transparentes et sont souvent vus nageant dans les ports ou les baies. Galerie Notes et références Liens externes Exocoetidae
Luverdense Esporte Clube
Le Luverdense Esporte Clube est un club brésilien de football basé à Lucas do Rio Verde dans l'État du Mato Grosso. Histoire Palmarès Logos Liens externes Site officiel du club Luverdense Esporte Clube Luverdense Esporte Clube
Syndrome éosinophilie–myalgie
Le syndrome éosinophilie–myalgie (SEM) est une affection neurologique à symptôme grippal incurable et parfois fatale, généralement attribuée à l’ingestion de compléments nutritifs à base de L-tryptophane de piètre qualité. Comme l’éosinophilie ordinaire, elle provoque une multiplication du nombre de granulocytes éosinophiles dans le sang du patient. Histoire Le syndrome éosinophilie–myalgie a été signalé pour la première fois en 1989 par les médecins de trois patientes américaines présentant des symptômes atypiques. Toutefois, on s'aperçut ensuite que de nombreux malades avaient été empoisonnés depuis au moins 1987, soit 2–3 ans avant que l'alerte soit donnée par les Centers for Disease Control and Prevention, en . Les Rhumatologues avaient en effet remarqué un afflux de patients aux symptômes mystérieux dans l'intervalle. Ainsi, il est possible que sujets ont souffert de la consommation de L-tryptophane. D'ailleurs, 37 personnes seraient décédées l'année où ce produit a été mis sur le marché. Certaines enquêtes épidémiologiques mettent en cause la consommation de L-tryptophane produite par les laboratoires japonais Showa Denko. Cette société pharmaceutique était à l'époque de loin le premier importateur de L-tryptophane aux États-Unis, la molécule étant distribuée sous divers noms. Il était démontré que certains lots de L-tryptophane étaient défectueux : plus de 60 impuretés différentes ont été identifiées dans les lots impliqués dans les cas de SEM. Or les cultures bactériennes utilisées spécifiquement pour élaborer le tryptophane venaient d'être génétiquement modifiées pour stimuler la synthèse de la molécule. Ainsi, d'une part, l'augmentation des concentrations de tryptophane dans le bain de fermentation est susceptible d'avoir, par là-même, stimulé la production de traces d'impuretés. D'autre part, il est également probable que la concentration de contaminants a, elle aussi, augmenté parce que les bactéries synthétisant la L-Tryptophane se multipliaient dans un incubateur ouvert. En outre, le processus de raffinage avait été accéléré de diverses manières pour diminuer les coûts de production : par exemple, on avait diminué la quantité de charbon actif utilisé lors de l'étape de purification. Ainsi, divers facteurs (modifications du processus et de l'environnement de production) peuvent expliquer la multiplication d'impuretés dans la composition pharmaceutique. L’impureté (ou les impuretés) spécifiquement responsable de l'empoisonnement n'a jamais été clairement identifiée, mais deux composés, l’EBT (1,1'-ethyl-bis-L-tryptophane) et l’AMTC (acide 1-méthyl-1,2,3,4-tetrahydro-bêta-carboline-3-carboxylique), voisins chimiquement de la molécule de L-tryptophane, ont été mis en cause. Malgré le doute sur les causes de l'empoisonnement, la L-tryptophane a été interdite aux États-Unis en 1991, et plusieurs pays leur ont emboîté le pas. En , la Food and Drug Administration est revenue sur l'interdiction du tryptophane (mais a maintenu l'interdiction d'en importer). Les compléments alimentaires à base de 5-HTP (une forme hydroxylée de tryptophane, précurseur de la sérotonine) sont toujours en vente. Théorie concurrente En 2005, une autre explication a été avancée pour les cas de SEM associés à la consommation de tryptophane. La consommation de fortes doses de tryptophane entraîne la synthèse par le corps de métabolites dont certains peuvent affecter le cycle de dégradation normale de l’histamine. Or, on constate effectivement qu’une activité histaminique excessive est conjuguée à l’éosinophilie sanguine et la myalgie. Notes et références Annexes Articles connexes Scandale de l'huile frelatée Liens externes National Eosinophilia Myalgia Syndrome Network Bibliographie Maladie en rhumatologie Tissu conjonctif 1989 aux États-Unis
الدوري الألماني 2002–03
الدوري الألماني لكرة القدم 2002–2003 هو الموسم الأربعون من الدوري الألماني لكرة القدم. فاز بهذا الموسم بايرن ميونخ. الفرق يشارك في الدوري 18 فريقاً، يتنافسون على لقب الدوري، صاحب المركز الأول يحصل على اللقب وآخر 3 ماكز يهبطون إلى الدرجة الثانية. مراجع الروابط الخارجية الموقع الرسمي. دوريات كرة قدم أوروبية في 2002–03 دوريات كرة قدم محلية في 2003 مواسم الدوري الألماني دوريات كرة قدم ألمانية في 2002-03
Gashi Namgyal Tseten
Gashi Pandita Namgyal Tseten () est un homme politique tibétain. Il est Kalön du Kashag de 1731 à 1739. Notes et références Premier ministre tibétain Famille Doring
Grand Prix de Plouay féminin 2014
La du Grand Prix de Plouay féminin a eu lieu le . Il s'agit de la dernière manche de la Coupe du monde de cyclisme sur route féminine. Elle est remportée par la Néerlandaise Lucinda Brand. Parcours Le parcours en circuit est constitué de quatre tours de suivis d'un tour de , soit un total de . Les coureuses empruntent la côte du Lézot, avant de prendre la direction de Kerscoulic puis Pont-Neuf. Ils longent alors le Scorff, passent à Pont-Calleck et près de la chapelle Sainte-Anne de Berné. Le circuit revient vers Pont-Neuf avant d'emprunter le Minojenn du Calvaire. Il finit par la côte de Ty Marrec, située à seulement de l'arrivée. Équipes Récit de la course Le début de course ne donne pas lieu à des échappées mais permet toutefois de réaliser une sélection. À mi-course, seules vingt-et-une coureuses forment le groupe de tête, dont l'intégralité de la formation Rabo Liv Women. Dans le dernier tour du grand circuit, Lucinda Brand s'échappe avec Tiffany Cromwell et Emma Johansson. Elles se fond toutefois reprendre avant le début de l'ultime tour réalisé sur le petit circuit. Le groupe des favorites n'est composé que de dix coureuses : Marianne Vos, Anna van der Breggen, Pauline Ferrand-Prévot, Elisa Longo Borghini, Elizabeth Armitstead, Rossella Ratto, Alena Amialiusik et les trois susnommées. Les accélérations successives dans les ascensions viennent à bout de Lucinda Brand et Tiffany Cromwell qui se retrouvent décrochées. Elles reviennent néanmoins dans une descente. Lucinda Brand attaque immédiatement. Ses coéquipières empêchant toute chasse organisée, la Néerlandaise voit son avance s'accroître de manière définitive aux alentours de quarante secondes. Marianne Vos règle le sprint de poursuivantes devant Pauline Ferrant-Prévot. La formation Rabo Liv Women occupe donc l'intégralité du podium. Classements Classement final Points attribués Liste des participantes Source. Les dossards sont approximatifs. Notes et références Lien externe 2014 Cyclisme en France en 2014 Cyclisme sur route en 2014 Cyclisme en août 2014 Sport en France en août 2014
Évolution en mosaïque
L’évolution en mosaïque (ou évolution modulaire) est la conception suivant laquelle le changement évolutif survient dans quelques parties ou systèmes du corps sans qu'il y ait simultanément des changements dans d'autres parties. Une autre définition est que « les caractères évoluent à des vitesses différentes tant à l'intérieur des espèces qu'entre les espèces ». Le mélange de caractères ancestraux et dérivés résultant de ce processus est parfois appelé hétérobathmie. Dans la théorie de l'évolution elle s'inscrit dans les tendances à long terme ou macroévolution. Cette conception a été développée en 1954 par le biologiste Gavin de Beer à l'occasion de l'étude de l’Archaeopteryx. Contexte Dans la théorie néodarwinienne de l'évolution, telle que la présente Stephen Jay Gould, il y a place pour des développements différents quand une forme de vie atteint sa maturité plus tôt ou plus tard, dans la forme et la taille. La cause en est l'allomorphisme. Quand une créature croît en taille, les organes se développent à des rythmes différents. Ainsi, une « horloge hétérochronique » dispose de trois variantes: 1) le temps, comme une ligne droite; 2) la taille générale, comme une ligne courbe; 3) la forme, comme une autre ligne courbe. Quand une créature est de taille importante, son évolution peut aller vers une réduction de taille, ou alternativement, elle peut maintenir sa taille d'origine ou, si elle est retardée, il peut en résulter une créature de taille plus grande. Cela ne suffit pas pour comprendre le mécanisme hétérochronique. La taille doit être combinée avec la forme, ainsi une créature peut conserver des caractéristiques pédomorphiques si sa forme est avancée ou présenter un aspect récapitulatif si sa forme est en retard. Ces noms ne sont pas très indicatifs du fait que dans le passé les théories sur le développement étaient fort confuses. Dans son ontogenèse, une créature peut combiner des caractéristiques hétérochroniques dans six vecteurs, bien que selon Gould il y ait une certaine liaison entre la croissance et la maturité sexuelle. Une créature peut, par exemple, présenter certains traits de néoténie et des développements en retard, avec pour résultat des caractères nouveaux qui lui viennent d'une créature originelle par les seuls gènes de régulation. La plupart des caractères nouveaux de l'homme (par rapport aux singes qui leur sont étroitement apparentés) étaient de cette nature, ce qui n'implique pas de changement majeur dans les gènes structurels, comme on le pensait traditionnellement. Exemples Les scientifiques ne prétendent pas qu'il s'agisse d'un modèle universel, mais il existe maintenant un large éventail d'exemples parmi de nombreux taxons différents. Quelques exemples : L'évolution des hominidés : chez les Australopithèques : les débuts de l'évolution vers la bipédie et la modification de la ceinture pelvienne ont eu lieu bien avant que se produisît un changement notable dans le crâne, ou la taille du cerveau. Archaeopteryx. Il y a près de 150 ans Thomas Henry Huxley a comparé Archaeopteryx avec un petit dinosaure théropode, Compsognathus. Ces deux fossiles provenaient du calcaire de Solnhofen en Bavière. Huxley a montré une grande similitude entre les deux, sauf pour les membres antérieurs et les plumes d'Archaeopteryx. Il a fait remarquer l'affinité fondamentale entre les oiseaux et les reptiles, qu'il a réunis dans le groupe des Sauropsides. L'intérêt ici, c'est que le reste du squelette n'avait pas changé. Les campagnols des prés au cours des dernières années. Le ptérosaure Darwinopterus. L'espèce type, D. modularis a été le premier ptérosaure connu à présenter à la fois des caractéristiques des ptérosaures à longue queue (rhamphorhynchoïde) et des ptérosaures à queue courte (ptérodactyloïdes). L'histoire évolutive des équidés, au cours de laquelle les changements importants ont eu lieu à des moments différents et non tous en même temps. L'histoire évolutive des mammifères, en particulier pendant le Mésozoïque, fournit un exemple clair et parfaitement compris. Notes et références Source de traduction Voir aussi Développement mosaïque Évolution parallèle Mosaïque (génétique) Concept de biologie de l'évolution Évolution
Les Noces rebelles
Les Noces rebelles () est un film américano-britannique réalisé par Sam Mendes, sorti en 2008. Synopsis Au milieu des années 1950, April et Frank Wheeler forment un jeune couple américain qui, en apparence, a tout pour être heureux (enfants, maison, travail...). Ils se considèrent comme bien au-dessus des conventions sociales et de l'inertie qui règne dans leur lotissement. S'étant pourtant promis de ne jamais sombrer dans le conformisme de leurs voisins, ils finissent par devenir tout ce qu'ils ne voulaient pas être : un homme coincé par son métier et dont la désinvolture peine à cacher le manque d'assurance et une femme au foyer morose rêvant d'une autre vie. Fiche technique Titre : Les Noces rebelles Titre original : Réalisation : Sam Mendes Scénario : Justin Haythe, d'après le roman de Richard Yates Direction artistique : Nicholas Lundy, John Kasarda, Teresa Carriker-Thayer Décors : Kristi Zea Costumes : Albert Wolsky Photographie : Roger Deakins Montage : Tariq Anwar Musique : Thomas Newman Production : Bobby Cohen, John Hart, Sam Mendes et Scott Rudin Coproduction : Gina Amoroso et Ann Ruark Production déléguée : Henry Fernaine, Marion Rosenberg et David M. Thompson Coproduction déléguée : Pippa Harris, Peter Kalmbach et Nina Wolarsky Sociétés de production : Evamere Entertainment, Neal Street Productions et Scott Rudin Productions, en association avec BBC Films et Goldcrest Pictures Sociétés de distribution : DreamWorks SKG, Paramount Vantage (États-Unis), Paramount Pictures (France) Pays d'origine : , Langue originale : anglais Budget : 35 millions de dollars Format : 2.35 : 1 • 35mm Genre : drame Durée : 119 minutes Dates de sortie : États-Unis : (sortie limitée) ; (sortie nationale) France, Belgique et Suisse romande : Royaume-Uni : Distribution Leonardo DiCaprio (VF : Damien Witecka) : Frank Wheeler Kate Winslet (VF : Anneliese Fromont) : April Wheeler Dylan Baker (VF : Pierre Laurent) : Jack Ordway Neal Bledsoe : un invité à la fête Marin Ireland : une invitée à la fête David Harbour (VF : Stéphane Pouplard) : Shep Campbell Kathy Bates (VF : Monique Thierry) : Madame Givings Richard Easton (VF : Michel Ruhl) : Monsieur Givings Kathryn Hahn (VF : Valérie Siclay) : Milly Campbell Zoe Kazan (VF : Cindy Tempez) : Maureen Grube Keith Reddin (VF : Vincent de Bouard) : Ted Bandy Ryan Simpkins (VF : Joséphine Fournier) : Jennifer Wheeler Ty Simpkins : Michael Wheeler Max Casella : Ed Small Jay O. Sanders (VF : Stefan Godin) : Bart Pollack Michael Shannon (VF : Julien Kramer) : John Givings Kristen Connolly : Madame Brace Production Genèse du projet Les Noces rebelles est l'adaptation du roman Revolutionary Road de Richard Yates. Il a été publié en France sous le titre La Fenêtre panoramique en 1961. Le roman remet notamment en question la nature du mariage et provoqua de vives critiques et commentaires à sa sortie aux États-Unis. Sam Mendes fut séduit par cette lecture de la vie américaine : Attribution des rôles Ce film marque les retrouvailles à l'écran de Leonardo DiCaprio et Kate Winslet, onze ans après Titanic de James Cameron. C'était une évidence, pour Sam Mendes, de les réunir à nouveau : Kathy Bates, qui joue ici Helen Givings, tenait également un rôle dans Titanic : celui de Molly Brown. Pour Kate Winslet, c'est le premier film dans lequel elle est dirigée par son mari d'alors, Sam Mendes, qui réalise ici son quatrième film, après l'oscarisé American Beauty, le film de gangster Les Sentiers de la perdition et le film de guerre Jarhead : La Fin de l'innocence. Tournage Le tournage s'est déroulé du à , principalement dans le Connecticut (Beacon Falls, Bethel, Darien, Stamford, Easton, Fairfield, Greenwich, New Canaan, Norwalk, Trumbull, Redding, Shelton, Thomaston) ainsi qu'à New York (Broadway, Manhattan, Lower Manhattan, Tribeca, comté de Westchester). Musique La musique du film est due à Thomas Newman, qui a travaillé sur tous les films précédents de Sam Mendes. Accueil Box-office : dollars : dollars : entrées Distinctions Source : Récompenses Golden Globes 2009 Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique pour Kate Winslet Nominations Oscars 2009 Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour Michael Shannon Oscar de la meilleure direction artistique Oscar de la meilleure création de costumes Golden Globe Award 2009 Golden Globe du meilleur film dramatique Golden Globe du meilleur réalisateur pour Sam Mendes Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour Leonardo DiCaprio BAFTA Awards 2009 British Academy Film Award de la meilleure actrice dans un rôle principal pour Kate Winslet British Academy Film Award du meilleur scénario adapté Notes et références Liens externes Film américain sorti en 2008 Film britannique sorti en 2008 Film dramatique américain Film dramatique britannique Film réalisé par Sam Mendes Film de DreamWorks Film de la BBC Film tourné au Connecticut Film tourné à Manhattan Film se déroulant au Connecticut Film se déroulant dans les années 1950 Film sur l'avortement Adaptation d'un roman américain au cinéma Film nommé aux Oscars
Shakti with John McLaughlin
Shakti with John McLaughlin est le premier album studio de Shakti, sorti en 1976. L'album s'est classé au Jazz Albums et au Billboard 200. Liste des titres Musiciens John McLaughlin : guitare L. Shankar : violon Ramnad Raghavan : mridangam T. H. Vinayakaram : ghatam, mridangam Zakir Hussain : tabla Notes et références Album de Shakti Premier album musical sorti en 1976 Album publié par Columbia Records
Et la montagne fleurira
Et la montagne fleurira est une mini-série télévisée franco-belge en six épisodes de créée, écrite et réalisée par Éléonore Faucher, et diffusée du au sur France 2. Elle est basée sur le roman Le Mas des Tilleuls publié par Françoise Bourdon aux Éditions Calmann-Lévy en 2011 dans la collection Territoires/France de toujours et d'aujourd’hui. Coproduction de Storia Television (Mediawan) et de la société belge Umedia pour France 3, avec le soutien du tax shelter du gouvernement fédéral de Belgique et de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur ainsi que de la participation du CNC. Synopsis L'histoire débute en 1847 en Provence près de Buis-les-Baronnies. Adélaïde Bonaventure est la propriétaire du Mas des Tilleuls, qu'elle gère avec son mari Sosthène Lombard. Le domaine tient son nom des trente beaux tilleuls plantés par le père d'Adélaïde : dix pour la naissance d'Adélaïde, dix pour la naissance de sa sœur Blanche et dix pour celle de leur frère Hector. Mais un jour, en rentrant la récolte de fleurs de tilleul, Adélaïde fait une chute mortelle, laissant un veuf et un orphelin : leur fils Jean-Baptiste Lombard. Après la période de deuil, Sosthène installe au mas sa maîtresse, la prostituée Séraphine dont il a eu il y a près de vingt ans un fils illégitime, Gaspard. En l'absence de Sosthène, Séraphine fait des avances à Jean-Baptiste, qui la repousse. Séraphine accuse alors le jeune homme d'avoir tenté de la séduire et Sosthène sur la foi de cette confidence mensongée bannit son fils, après l'avoir roué de coups et maudit. Jean-Baptiste se réfugie au village de Buis auprès de son oncle Hector, qui lui conseille de se rendre chez sa tante Blanche au village de Saint-Pancrace. À peine arrivé, Jean-Baptiste apprend que Blanche vient de perdre son mari, le colporteur-droguiste Germinal. Blanche, qui habite avec son amie Zélie au Domaine des Genévriers depuis la mort de son fils en Algérie, produit des plantes médicinales et aromatiques ainsi que de l'huile essentielle de lavande. Elle propose à Jean-Baptiste de reprendre les tournées de colporteur-droguiste de Germinal. Le fils d'Adélaïde commence par refuser, mais finit par accepter après avoir subi les tentatives insistantes de Blanche pour le marier avec Agathe Marie, surnommée « la Demoiselle », héritière de l'apothicairerie du village de Saint-Pancrace et d'un prieuré à la sortie du village. Pendant ce temps, les relations se détendent entre Sosthène et son fils illégitime Gaspard après que Gaspard a sauvé Sosthène des crocs d'un loup. Reconnaissant, Sosthène déshérite Jean-Baptiste, épouse Séraphine et adopte Gaspard. Revenu de sa première tournée de colporteur-droguiste, Jean-Baptiste rencontre Lila, une jeune bergère dont il tombe éperdument amoureux. Les deux tourtereaux se marient et attendent un heureux événement au début de l'épisode 4. Au Mas des Tilleuls, Séraphine, enceinte de jumeaux, meurt des suites d'une fausse couche. Quant à son fils Gaspard, incapable de se faire aimer d'Alexandrine, jeune bergère qu'il courtise, il met le feu à la grange de la famille de cette dernière, pour la forcer à l'épouser. Alors que Jean-Baptiste est détenu dans une prison en raison de ses penchants révolutionnaires, Lila s'inquiète de ne pas le voir revenir. Afin de répondre à ses lettres, elle apprend à lire et écrire auprès d'Agathe-Marie, qui est tiraillée entre son amour pour Jean-Baptiste et son amitié pour Lila. Après le retour de Jean-Baptiste, Lila accouche d'un petit garçon, Zacharie. Au mas des Tilleuls, Alexandrine est victime des violences de Gaspard, qui boit du matin au soir. Mais le choléra se propage en Provence : il emporte coup sur coup Sosthène, Blanche et Zélie et affecte Jean-Baptiste qui y survit puis, une fois guéri, revient enterrer sa tante. Lila, dont les convictions vont dans le sens de la défense de la république et de l'obtention du droit de vote des femmes, accompagne Jean-Baptiste dans les chambrées républicaines. Lorsque Louis-Napoléon Bonaparte dissout l'Assemblée nationale lors du coup d'État du 2 décembre 1851, c'est dans le Sud-Est que la résistance républicaine est la plus forte. Jean-Baptiste et Lila partent prendre la préfecture de Forcalquier avec leurs compagnons montagnards, laissant Zacharie à la garde de « la Demoiselle ». La prise de Forcalquier est un succès mais les insurgés apprennent vite qu'ils sont isolés et que les troupes du despote ont repris le contrôle de la situation partout ailleurs. Ils décident de prendre le maquis dans la montagne de Lure, bientôt rattrapées par les troupes ralliées au nouvel empereur. Après la mort de Lila, tombée sous les balles durant la fuite dans le maquis, Jean-Baptiste rejoint « la Demoiselle » et le petit Zacharie et retrouve le Mas des Tilleuls complètement abandonné depuis la mort de ses anciens propriétaires. Il devient le nouveau maître du domaine, là où il a grandi, perpétuant ainsi l’œuvre de son grand-père et de sa mère, et assurant la continuité avec son fils Zacharie. Distribution Guillaume Arnault : Jean-Baptiste Lombard Philippe Torreton : Sosthène Lombard Anne Brochet : Adélaïde Lombard, née Bonaventure Julien Boisselier : Hector Bonaventure Constance Dollé : Blanche Bonaventure Catherine Allégret : Léonie, la bonne des Lombard Ophélia Kolb : Zélie, l'amie de Blanche Hélène de Fougerolles : Séraphine, la maîtresse de Sosthène Rio Vega : Gaspard, le fils de Séraphine Claire Duburcq : Lila Chloé Astor : Agathe Marie, l'apothicaire du village de Saint-Pancrace, surnommée « la Demoiselle » Liah O'Prey : Estelle David Kammenos : Ailhaud de Volx Michel Jonasz : Perdiguier, le maire de Buis Pauline Briand : Alexandrine Damien Jouillerot : Gigoulet Zoé Héran : Aglaé, la servante des Lombard Jacques Bouanich : Maître Vial Didier Bourguignon : Platon, le vieux berger David Faure : le facteur Vière Charles Salvy : le garde champêtre Production Genèse et développement La réalisatrice et scénariste Éléonore Faucher explique : Le producteur Louis Grangé précise de son côté : Pour Anne Holmes et Anne Didier, à la tête de la fiction française chez France Télévisions : Attribution des rôles Philippe Torreton, qui interprète Sosthène Lombard, précise : . Il dépeint son personnage comme un homme qui a passé son temps à travailler pour les autres, et qui a réussi à gravir les échelons : . Tournage Le tournage de la série se déroule du 19 mai au puis du 8 septembre au 15 octobre 2021 en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, entre autres dans le massif du Luberon à Grambois (au « Jas de Monsieur ») et à Ménerbes, ainsi que dans la Drôme. Fiche technique Titre français : Et la montagne fleurira Genre : Feuilleton historique Production : Louis Grangé Producteur exécutif : Frédéric Bruneel Sociétés de production : Storia Television, Umedia Réalisation et scénario : Éléonore Faucher Musique : Cyrille Aufort Décors : Marie-Hélène Sulmoni Costumes : Florence Clamond Directeur de la photographie : Pierric Cantelmi d'Ille Son : Jérôme Chenevoy Montage : Richard Marizy, Emmanuelle Giry Maquillage : Pascale Guégan Pays de production : / Langue originale : français Format : couleur Nombre de saisons : 1 Nombre d'épisodes : 6 Durée : Dates de première diffusion : France : sur France 2 Audiences et diffusion En France En France, la série est diffusée les lundis vers sur France 2, par salve de deux épisodes à partir du . Article connexe Montagne (Révolution française) Montagne de Lure Notes et références Notes Références Liens externes Série télévisée créée en 2022 Série télévisée française des années 2020 Série télévisée de France 2 Mini-série française Série télévisée historique Série télévisée se déroulant au XIXe siècle Série télévisée en français Série télévisée tournée en Provence-Alpes-Côte d'Azur Série télévisée se déroulant en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Nathalie Hervé
Nathalie Hervé, née le à Troyes (Aube), est une danseuse sur glace française. Elle a été quintuple championne de France de la discipline de 1980 à 1984 avec son partenaire Pierre Béchu. Biographie Carrière sportive Nathalie Hervé a participé deux fois aux championnats du monde junior, en 1977 et en 1978, avec Pierre Husarek. Les deux compétitions ont eu lieu à Megève. C'est lors de leur seconde participation qu'ils conquièrent la médaille de bronze. À partir de la saison 1978/1979, elle change de partenaire et patine avec Pierre Béchu avec qui elle domine la danse sur glace française pendant cinq années consécutives en remportant le titre national de 1980 à 1984. Ensemble, ils représenteront la France à cinq championnats d'Europe, quatre championnats du monde et une fois aux Jeux olympiques. Leurs meilleurs résultats sont une européenne en 1983 à Dortmund et une mondiale en 1981 à Hartford. Ils représentent également la France aux Jeux olympiques d'hiver de 1984 à Sarajevo. Ce sont les premiers danseurs sur glace français à participer aux jeux olympiques. Ils s'y classent . À la suite des jeux olympiques, ils décident de quitter le patinage amateur. Reconversion Le couple décide de poursuivre leur carrière dans le monde du patinage en devenant entraîneurs. Ils commencent au Palais omnisports de Paris-Bercy dans la capitale, puis à la patinoire de Viry-Châtillon à partir de 1986. Ils transforment l'Olympic Club de Danse de Viry en un des plus actifs de la région parisienne. L'année suivante, ils ont une petite fille prénommée Johanna. Mais le , un accident de voiture va tout bouleverser. Ils heurtent de plein fouet un autre véhicule. Pierre Béchu et sa fille Johanna meurent dans l'accident, alors que Nathalie Hervé n'est que blessée. Elle est transportée à l'hôpital d'Arpajon en raison de plusieurs fractures. C'est à cet endroit qu'elle apprend les deux décès. Palmarès Avec 2 partenaires: Pierre Husarek (2 saisons : 1976-1978) Pierre Béchu (6 saisons : 1978-1984) Notes et références Liens externes Patineuse artistique française Entraîneur français de patinage artistique Naissance en mars 1963 Naissance à Troyes Patineuse artistique aux Jeux olympiques d'hiver de 1984
Couvent des Cordeliers de Forcalquier
Le couvent des Cordeliers de Forcalquier est un ancien couvent de la commune française de Forcalquier, datant du Moyen Âge. Ses vestiges sont depuis le inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Historique Le couvent des Cordeliers fut construit au , vers 1236, à l'emplacement d'un ancien prieuré bénédictin. C'est l’une des premières fondations franciscaines en Provence. Il fut édifié dans une demeure donnée par Raymond de Provence, comte de Forcalquier. Le couvent fut endommagé pendant les guerres de Religion, mal entretenu par la suite, il périclita, et ne comptait que deux religieux lors de la Révolution française. En 1791, déserté par les moines, il fut vendu comme bien national et transformé en exploitation agricole. Devenu propriété de la commune, il est restauré à partir de 1963. Descriptif La façade de l’église est située sous le bâtiment de l'ancienne Poste. Il subsiste encore, autour du cloître gothique (début du ) reconstitué, l'ensemble des salles conventuelles et une chapelle secondaire du , un ossuaire et une crypte. L'oratoire abrite une Vierge à l’Enfant en bois sculpté du . Le cloître donne sur un jardin médiéval, les salles conventuelles ont gardé leur mobilier, leur statuaire. La bibliothèque possède un plafond d'origine, le scriptorium est situé à côté. La terrasse offre un vaste panorama. Enfin subsistent les vestiges de l'église. Le couvent est actuellement le siège de l'Université européenne des senteurs et saveurs. Cloitre Voir aussi Articles connexes Diocèse de Sisteron Forcalquier Cordeliers Liste des monuments historiques des Alpes-de-Haute-Provence Université européenne des senteurs et saveurs Bibliographie . Liens externes Références Forcalquier, couvent Forcalquier Cordeliers Monument historique dans les Alpes-de-Haute-Provence Monument historique inscrit en 1968 Patrimoine du XIIIe siècle Provence Forcalquier Forcalquier Forcalquier Forcalquier Cordeliers Forcalquier