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Œuvres de Nicolas de Staël
Entre les tableaux, les collages et les dessins, ce sont au total plus de mille pièces (compositions abstraites, nus, natures mortes, paysages, marines), réalisées par le peintre Nicolas de Staël, qui sont dans les musées et dans les collections particulières. Cette liste recense en priorité, parmi les œuvres importantes de l'artiste, celles qui sont exposées dans des musées. Ou bien, dans le cas de collections particulières, celles qui sont le plus souvent prêtées et qui apparaissent dans les rétrospectives. Œuvres de Staël 1941-1946 Paysage du Broc (Maison du Broc), 1941, huile sur toile , collection particulière Portrait de Jeannine, 1941- 1942, , collection particulière Composition 1942, huile sur toile, , Musée d'Art moderne et d'Art contemporain de Liège, Belgique Composition sur fond gris, 1944, huile sur toile, , Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut Porte sans Porte , 1946, , collection Moueix, Libourne Composition (Staël 1945) , huile sur toile, , vendue à New York par Theodore Schempp, musée d'Israël, Jérusalem, don de et Frederick Baer, 1988. Composition 1945 (non datée) , huile sur toile, , Musée des Beaux-Arts de Lyon. La Vie dure, 1946, huile sur toile, Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, Paris Composition en noir, 1946, huile sur toile, , Kunsthaus de Zurich, Suisse. Composition Paris 1946, 1946, huile sur toile, , Galerie d'art de l'université Washington à Saint-Louis, Saint-Louis, Missouri. Composition en gris et jaune, 1946, , collection privée, Suisse Composition bleue, 1946, , collection privée, Suisse Composition bleue (peinture composition), 1946 Galerie Bayeler, Bâle Émail, 1946, huile sur toile, , Staatsgalerie, Stuttgart, Stuttgart. Éclair, 1946, huile sur toile, , Scottish National Galleries, Édimbourg Composition 1946, II, 1946, huile sur toile, , Art Institute, Chicago Composition Staël 46, 1946, huile sur isorel non datée, certifiée authentique par André Lanskoy, , Centre d'art Henie-Onstad à Høvikodden près d'Oslo. Peinture (Composition bleue, rouge et noire), 1946 huile sur toile, Centre d'art Henie-Onstad, Oslo. De la danse, 1946-1947 huile sur toile, , musée national d'art moderne, Paris Coïncidences, 1946, huile sur toile, , Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut Port-Manech, 1946, huile sur toile, , Musée des Beaux-Arts, Dijon 1947- 1949 Ressentiment, 1947, huile sur toile, , peint à Paris, collection particulière. Peinture, 1947, huile sur toile, , Museum of Modern Art, New York Peinture, vent debout, 1947, huile sur toile, , Museum of Modern Art, New York. Composition en rouge, 1947, huile sur toile, , musée national d'Art moderne, Paris Hommage à Piranese, 1948, huile sur toile, , Centre d'art Henie-Onstad, Oslo Le Chemin difficile, 1948, huile sur toile, , Indianapolis Museum of Art Composition grise, 1948, huile sur toile, , Museo nacional Thyssen-Bornemisza, Madrid Composition clair-obscur, 1948, huile sur toile, , Centre d'art Henie-Onstad, Oslo. Composition céladon, 1948, huile sur toile , Musée des Beaux-Arts, Dijon Composition Staël 1948, 1948, huile sur toile , Aichi Prefectoral art museum, Nagasaki, Japon. Composition Staël 1948 II, 1948, huile sur toile , Kunstmuseum de Winterthour, Suisse. Composition 1948 III, 1948, Aichi prefectural art museum Nagasaki Japon Histoire naturelle, 1948, huile sur toile , Centre d'art Henie-Onstad . Composition nocturne, 1948, huile sur toile , The Phillips Collection, Washington Pierre traquée, 1948, huile sur toile , musée d'art de Cincinnati, Cincinnati (Ohio) Composition nocturne 2, 1948, huile sur toile, , The Phillips Collection Washington Marathon, 1948, huile sur toile, , Tate, Londres Composition en gris et vert, également intitulée Composition (les pinceaux) ou Composition, 1949, huile sur toile , musée national d'art moderne, Paris Nord (Staël), 1949, huile sur toile , The Phillips Collection Washington Rue Gauguet, 1949, huile sur toile, , Museum of Fine Arts, Boston Jour de fête, 1949, huile sur toile , collection privée, Paris. Volume des choses, 1949, huile sur toile , Columbia Museum of Art, Columbia (Caroline du Sud). Composition gris et vert, composition abstraite, 1949, huile sur toile , Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, Paris. Composition en rose et gris, 1949, huile sur toile , Musée des beaux-arts de Rennes. Fleurs, 1949, 140 × , collection particulière, Genève Sans titre, 1949, huile sur toile, 73.7 × 88.6 cm, The Museum of Fine Arts, Houston 1950-1952 Composition 1950 (Composition grise), 1950, huile sur toile , collection privée, vendue chez Sotheby's en 2014, aperçu de Composition grise renommée Composition 1950. Composition 1950 (Peinture), 1950, huile sur toile Composition, vers 1950, huile sur carton , Allen Memorial Art Museum, Oberlin Composition en gris et bleu (ou gris vert et bleu), 1950, huile sur toile, , collection particulière Composition 1950 (rouge), 1950, huile sur toile, , Musée d'art de Saint-Louis, Saint-Louis. Nocturne (piano picture), 1950, huile sur toile, , The Phillips Collection Washington Composition vert pâle, gris et rouge, 1950, huile sur toile , musée d'art de Denver,Colorado. Composition 1950 (Staël), 1950, huile sur toile , Tate (galerie) Londres Composition 1950 (sans titre), 1950, huile sur toile , musée d’Israël, Jérusalem, Israël. Composition 1950 (Staël II), 1950, huile sur toile , Tate, Saint-Ives Oiseau noir, 1950, huile sur toile , Musée des Beaux-Arts, Dijon. Intérieur (Staël), 1950, huile sur toile , Musée des Beaux-Arts, Dijon. Mantes-la-Jolie, 1951, huile sur toile, , Musée des Beaux-Arts, Dijon La Ville blanche, 1951, huile sur toile, , Musée des Beaux-Arts, Dijon Les Feuilles mortes, 1951, huile sur toile , Musée des Beaux-Arts, Dijon. Composition, 1951, huile sur toile, , Allen Memorial Art Museum, Oberlin Composition 1951 non datée, 1951, huile sur toile , Kunsthaus de Zurich, Zurich. Rectangles jaunes et verts, 1951, huile sur toile, , Fukuoka Art Museum, Japon Composition Staël 1951, 1951, huile sur toile , Museum of Modern Art, New York. Fugue (landscape construction), 1951-1952, huile sur toile, The Phillips Collection, Washington Composition fond rouge, 1951, huile sur isorel, Fonds national d'art contemporain, Paris. Série Les Footballeurs, 1952 : Les Footballeurs I, Fondation Pierre Gianadda, Martigny. Les Footballeurs II Les Footballeurs III Les Footballeurs IV, huile sur toile, , Musée des Beaux-Arts, Dijon Les Footballeurs VII, huile sur toile, Los Angeles Museum of Contemporary Art Les Footballeurs VIII, huile sur toile, Modern Art Museum, Fort Worth Mantes-la-Jolie, 1952, huile sur toile, , musée des beaux-arts de Dijon. Composition (composition 1952), 1951 huile sur toile , musée d'Art Contemporain de Chicago, Chicago. Paysage dédicacé à René Char, , Sprengel Museum, Hanovre. Les Toits, 1952, huile sur isorel, , musée national d'Art moderne, Paris Fleurs, 1952, huile sur toile, , collection Daniel Varenne, Genève Nature morte aux bouteilles, 1952, huile sur toile, , Museum Boijmans Van Beuningen, Rotterdam Le Lavandou, 1952, huile sur toile marouflée sur bois, , Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, Paris, don de Jacques Dubourg 1959 Le Lavandou 2, 1952, huile sur toile, , Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, Paris Le Parc de Sceaux, 1952, huile sur toile, , The Phillips Collection, Washington Paysage, 1952, huile sur toile, , Milwaukee Art Museum, Milwaukee Figures au bord de la mer, huile sur toile, , , musée fédéral de Wesphalie du nord, Düsseldorf Maisons à Gentilly, 1952, huile sur toile, , musée des beaux-arts de l'Ontario de Toronto. Le Parc des Princes, 1952, huile sur toile, , collection particulière. Étude de paysage, 1952, huile sur toile, , Tate, Londres Bord de la Mer, 1952, huile sur toile, , Milwaukee Art Museum, Milwaukee 1953-1955 Fleurs blanches dans un vase noir, 1953, huile sur toile, , Toledo Museum of Art, Toledo (Ohio) L'Orchestre, 1953, huile sur toile, , Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, Paris Les Musiciens, souvenir de Sidney Bechet, 1953, huile sur toile, , musée national d'Art moderne, Paris Les Indes galantes (Staël I), 1953, huile sur toile, , collection particulière. Les Indes galantes (Staël II), 1953, huile sur toile, , collection particulière. Ballet (bouteilles), 1953, huile sur toile, , National Gallery of Art, Washington, D.C. Figures (Staël), 1953, huile sur toile, , collection particulière, Paris. Les Musiciens (street musiciens), 1953, huile sur toile, , The Phillips Collection, Washington Nu : une inconnue, nu couché, 1953, huile sur toile, . Nu debout (Staël I), 1953, huile sur toile, , collection particulière, Zurich. Agrigente Zurich, 1953, huile sur toile, , Kunsthaus, Zürich Vereinigung Zürcher Kunstfreunde. Agrigente, 1953, huile sur toile, , Los Angeles Museum of Contemporary Art, collection Rita et Taft Schreiber, don de Rita Schreiber, répertorié dans le catalogue Schreiber à la date 1954 voir en ligne du catalogue raisonné de Françoise de Staël autre titre :Vue d'Agrigente, postdaté 1954 par l'artiste. Portrait d'Anne, 1953, huile sur toile, , musée Unterlinden, Colmar Femme assise (Staël), 1953, huile sur toile, Grand nu orange, 1953, (post-daté par le peintre 1954), huile sur toile, . Figure, nu assis, figure accoudée, 1953, huile sur toile, Nu Jeanne, (Nu debout), 1953, huile sur toile, , Paysage du Vaucluse, 1953, huile sur toile, , Albright-Knox Art Gallery, Buffalo (New York) Fleurs 1953, 1953, , Milwaukee Art Museum, Milwaukee (Wisconsin) Pavots, 1953, , Rose Art Museum, université Brandeis, Waltham dans le Massachusetts Nature morte, 1953, huile sur toile, , National Gallery of Victoria, Melbourne Paysage de Provence, 1953, , Museo nacional Thyssen-Bornemisza, Madrid Nature morte sur table, 1953, Sarah Campbell Blaffer Foundation, Houston, Texas Bol blanc, 1953, , musée d'art de Cincinnati, Cincinnati (Ohio) Nature morte sur fond jaune, 1953, huile sur toile, , Menard Art Museum, Aichi Paysage Agrigente, 1953-1954, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe, Karlsruhe Nu couché (Nu), 1954, , collection particulière, acquis par une personne de nationalité américaine le mardi lors d'une vente à Paris pour plus de 7 millions d'euros. La Tour Eiffel, 1954, musée d'art moderne de Troyes Agrigente (1954), 1954, huile sur toile collection particulière. Ce tableau a les mêmes dimensions et le même aspect que celui répertorié par Françoise de Staël au n° 731 du catalogue raisonné de Françoise de Staël. Il existe en fait deux tableaux différents de mêmes dimensions portant le même titre et les mêmes dates, mais dont le traité diffère nettement. Sicile vue d'Agrigente, 1954, huile sur toile, , Musée de Grenoble Le Phare (Antibes), 1954, huile sur toile, , Menard Art Museum, Aichi Nice, 1953-1954, huile sur toile, , Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Washington La Tour Eiffel, 1954, musée d'art moderne de Troyes Nu debout (Moca), 1954, huile sur toile, , Los Angeles Museum of Contemporary Art, postdaté 1954 par l'artiste Port de Sicile, 1954, , National Gallery of Canada, Ottawa Bateaux rouges, 1954, , Milwaukee Art Museum, Milwaukee Marine avec chaland, 1954, , Minneapolis Institute of Arts, Minneapolis, Minnesota Vue des quais, 1954, , Fondation Magnani-Rocca, Mamiano-Mamiano, province de Parme Tour Eiffel Paris, 1954, , musée d'art moderne de Troyes, Troyes Le Pont d'Auteuil, 1954, , Milwaukee Art Museum, Milwaukee Le Bateau, 1954, huile sur toile, , Scottish National Galleries, Édimbourg Le Port de Dunkerque, 1954, , musée d'art de Cincinnati, Cincinnati Palette rose, 1954, , Centre d'art Henie-Onstad, Oslo Nature morte en grisaille, 1954, , musée des beaux-arts de l'Ontario, Toronto Coin d'atelier à Antibes 1954, huile sur toile, , Berne (Suisse) Nature morte au poêlon et bouteilles, 1955, huile sur toile, , collection privée Nature morte au chandelier sur fond bleu, 1955, huile sur toile, , musée Picasso, Antibes, (donation Françoise de Staël) Ménerbes, 1954, huile sur toile, , musée Fabre, Montpellier Les Martigues, 1954, huile sur toile, , Kunstmuseum, Winterthour, Suisse La Seine, 1954, huile sur toile, , Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Washington Marseille, 1954, huile sur toile, , Los Angeles County Museum of Art, Los Angeles La Cathédrale, 1955, huile sur toile, , musée des Beaux-Arts de Lyon Nature morte au poêlon, 1955, collection particulière Coin d'atelier fond bleu, 1955, huile sur toile, , Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, Paris Nu couché bleu, 1955, huile sur toile, , collection particulière. Le Piano, 1955, huile sur toile, , collection particulière Atelier à Antibes, 1955, huile sur toile, , collection particulière Chemin de fer au bord de la mer, soleil couchant, huile sur toile, , galerie Daniel Malingue Le Fort carré d'Antibes, 1955, , musée Picasso d'Antibes Paysage, Antibes, 1955, huile sur toile, , initialement répertorié dans le catalogue raisonné sous le titre Paysage (n° 1023) avec le cachet d'atelier au dos, non daté, peint à Antibes. Le tableau a été offert au MuMa - Musée d'art moderne André-Malraux du Havre, parmi les œuvres de la donation Senn-Fould, Le Concert (Le Grand Concert : L'Orchestre), 1955, huile sur toile , musée Picasso, Antibes, dernier tableau de Nicolas de Staël du catalogue raisonné L'Étagère, 1955, huile sur toile, , Museum Ludwig, Cologne Musées (accès aux œuvres par lien en source) Allemagne Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf Figure au Bord de la mer, 1952, huile sur toile, Sprengel Museum, Hannovre Sans titre, 1952, huile sur carton, Face au Havre, 1952, huile sur papier, Staatliche Kunsthalle, Karlsruhe Paysage, 1953, huile sur toile, Australie National Gallery of Victoria, Melbourne Nature morte, 1953, huile sur toile, Espagne Museo nacional Thyssen-Bornemisza, Madrid Composition grise, 1948, huile sur toile, Paysage de Provence, 1953, huile sur toile, États-Unis Museum of Fine Arts, Boston Rue Gauguet, 1949, huile sur toile, Albright-Knox Art Gallery, Buffalo (New York) Paysage du Vaucluse, 1953, huile sur toile, Art Institute, Chicago Composition 1946, II, 1946, huile sur toile, Modern Art Museum, Fort Worth Les Footballeurs VIII, huile sur toile, The Museum of Fine Arts, Houston Sans titre, 1949, huile sur toile, 73.7 × 88.6 cm Los Angeles County Museum of Art Marseille, 1954, huile sur toile, Los Angeles Museum of Contemporary Art Les Footballeurs VII, 1952, huile sur toile, Agrigente, 1953, huile sur toile, Nu debout (Moca), 1954, huile sur toile, , postdaté 1954 par l'artiste Milwaukee Art Museum Paysage, 1952, huile sur toile, Bord de la Mer, 1952, huile sur toile, Fleurs 1953, 1953, Bateaux rouges, 1954, Le Pont d'Auteuil, 1954, Metropolitan Museum of Art, New York Composition, 1952, huile sur toile, Museum of Modern Art, New York Peinture, 1947, huile sur toile, Museum of Art, Toledo (Ohio) Fleurs blanches dans un vase noir, 1953, huile sur toile, Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Washington Nice, 1953-1954, huile sur toile, La Seine, 1954, huile sur toile, Kreeger Museum, Washington.D.C Fleurs dans un vase rouge, 1954, huile sur toile, National Gallery of Art, Washington, D.C Ballet (bouteilles), 1953, huile sur toile, The Phillips Collection, Washington, D.C Composition nocturne, 1948, huile sur toile, Nord (Staël), 1949, huile sur toile, Nocturne (piano picture), 1950, huile sur toile, Le Parc de Sceaux, 1952, huile sur toile, Fugue (landscape construction), 1951-1952, huile sur toile, Les Musiciens, 1953, huile sur toile, France Musée Granet, Aix-en-Provence Footballeurs XII, 1952, huile sur toile, Ciel à Honfleur, 1952, huile sur panneau, Musée Unterlinden, Colmar Composition, 1946, huile sur toile, Composition bleue, 1946, huile sur toile Portrait d'Anne, 1953, huile sur toile, Musée des Beaux-Arts, Dijon Port-Manech, 1946, huile sur toile, Composition céladon, 1948, huile sur toile La Ville blanche, 1951, huile sur toile, Mantes-la-Jolie, 1951, huile sur toile, Les Footballeurs IV, 1952, huile sur toile, Les Footballeurs V, 1952, huile sur toile, Musée de Grenoble Sicile vue d'Agrigente, 1954, huile sur toile, Musée d'art moderne André-Malraux, Le Havre Paysage, Antibes, 1955, huile sur toile, Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut Composition sur fond gris, 1944, huile sur toile, Coïncidences, 1946, huile sur toile, Musée des Beaux-Arts de Lyon La Cathédrale, 1955, huile sur toile, Musée Cantini, Marseille Harmonie rouge, bleue et noire, huile sur bois, Musée Fabre, Montpellier Ménerbes, 1954, huile sur toile, , Musée Fabre, Montpellier Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, Paris La Vie dure, 1946, huile sur toile, De la danse, 1946-1947, huile sur toile, Composition rouge CR102, 1947, huile sur toile, Composition gris et vert; Composition abstraite, 1949, huile sur toile, . Les Toits, 1952, huile sur isorel, Le Lavandou, 1952, huile sur toile marouflée sur bois, , don de Jacques Dubourg 1959 Les Musiciens, souvenir de Sidney Bechet, 1953, huile sur toile, L'Orchestre, 1953, huile sur toile, Coin d'atelier fond bleu, 1955, huile sur toile, Musée d'art moderne de Paris Sans titre, 1946, huile sur toile, Musée des Beaux-Arts, Rennes Composition, huile sur toile, Musée d'Art moderne, Troyes La Tout Eiffel, 1954, huile sur toile, Japon Menard Art Museum, Aichi Nature morte sur fond jaune, 1953, huile sur toile, Le Phare (Antibes), 1954, huile sur toile, Fukuoka Art Museum Rectangles jaunes et verts, 1951, huile sur toile, Pays-Bas Museum Boijmans Van Beuningen, Rotterdam Nature morte aux bouteilles, 1952, huile sur toile, Royaume-Uni Scottish National Galleries, Édimbourg Éclair, 1946, huile sur toile, Le Bateau, 1954, huile sur toile, Tate, Londres Étude de paysage, 1952, huile sur toile, Marathon, 1948, huile sur toile, Tate, Saint-Ives Composition 1950 (Staël II), 1950, huile sur panneau Bibliographie lien Archires de l'ouvrage. , avec les lettres du peintre commentées par Germain Viatte. . . réédition 2009 . Notes et références Article connexe Compositions 1942-1951 de Nicolas de Staël Nicolas de Staël Nicolas de Staël
Elena Galitskaïa
Elena Galitskaïa (en , Elena Galitskaya), née en 1983 à Dimitrovgrad en Russie (alors soviétique), est une soprano russe. Biographie Originaire de Russie, la soprano Elena Galitskaïa suit des études de direction chorale à Dimitrovgrad en Russie avant de se former au chant au sein de l’Académie d’art choral de Moscou, dont elle reçoit le diplôme en 2007. Lors de ses études, elle participe à de nombreuses master classes, notamment en Italie avec Borelli Guida et à l’Opéra de Houston avec Richard Bado et Diane Zola. Elle réside désormais en France. Au cours de la saison 2016-2017, elle a interprété le rôle de la chanteuse italienne dans Capriccio de Richard Strauss au Théâtre Royal de La Monnaie, puis Pamina dans La flûte enchantée de Mozart au Teatro Verdi de Trieste et interprétera prochainement le rôle d’Echo dans Ariadne auf Naxos de Richard Strauss à l’Opéra national de Lorraine. Lors des saisons futures, elle fera ses débuts au Théâtre du Capitole de Toulouse dans le rôle de Lisette (La Rondine, Puccini) et à l’Opéra de Graz, où elle interprétera le rôle de La Comtesse de Folleville dans Le voyage à Reims de Rossini. Elle sera ensuite de retour à l’Opéra de Dijon pour y interpréter Micaëla (Carmen, Bizet) Depuis ses débuts à l’Opéra national de Lyon avec la comédie musicale Moscou, Quartier des cerises de Dimitri Chostakovitch en 2009, elle est régulièrement invitée à s’y produire, tout d’abord au printemps 2010 dans The Tender Land d’Aaron Copland où elle tient le rôle principal de Laurie Moss, puis lors du festival Mozart en 2011 lors duquel elle interprète en alternance les rôles de Despina, Zerlina et Barbarina. Plus récemment, elle y a interprété les rôles de Frasquita dans Carmen de Georges Bizet, mis en scène par Olivier Py, et la chanteuse italienne dans Capriccio de Richard Strauss, mis en scène par David Marton. Au cours de la saison 2012-2013, elle se produit à l’Opéra de Rome, ou elle interprète le rôle de La fille de Madame Podotchina dans Le nez de Dimitri Chostakovitch puis au Drottningholms Slottsteater en Suède où elle interprète Servilia dans La Clémence de Titus de Mozart. Elle a ensuite chanté sous la direction de Christophe Rousset dans L‘Orfeo de Claudio Monteverdi à l’Opéra national de Lorraine. En , elle est en concert avec le pianiste Alphonse Cernin au Festival d’Aix-en-Provence. Au cours de la saison 2014-2015, elle interprète le rôle d’Ilia dans Idomeneo de Mozart puis le rôle d’Euridyce dans Orphée et Euridyce de Gluck, à l’Opéra de Lyon. Au cours de la saison 2015-2016, elle a interprété le rôle de Sophie (Werther) au Teatro Verdi de Trieste, puis le rôle de Fiorilla dans Le Turc en Italie à l’Opéra de Dijon et enfin au Theater an der Wien, où elle a interprété le rôle de la chanteuse italienne dans Capriccio de Richard Strauss. Elena Galitskaya donne de nombreux récitals et se produit également en concert. Familière avec le répertoire russe, elle interprète notamment les mélodies et lieder de Chostakovitch ou encore des romances de Tchaïkovski, Rachmaninov, Taneev ou Rimski-Korsakov. Elle explore également le répertoire français et notamment les mélodies de Fauré, Debussy, Saint-Saens, Chausson, Hahn, Poulenc. Elle a travaillé sous la direction de chefs d’orchestre de l’envergure de James Conlon, Yuri Temirkanov, Vladimir Spivakov, Kirill Karabits, Carlo Rizzi, Stefano Montanari ou encore de Thomas Sanderling. Nommée Lauréate HSBC de l’Académie européenne de musique du Festival d’Aix-en-Provence en 2010, elle remporte l’année suivante le troisième prix ainsi que les prix du public lors du Concours Reine Elisabeth à Bruxelles. Prix et distinctions 2009 : lauréate au à Barcelone 2011 : troisième prix et prix du public au Concours Reine Élisabeth à Bruxelles Lien externe Site personnel Naissance en RSFS de Russie Chanteuse russe d'opéra Soprano russe Naissance en 1983
Villaobispo de Otero
Villaobispo de Otero est une commune d'Espagne dans la province de León, communauté autonome de Castille-et-León. Elle s'étend sur et comptait environ 604 habitants en 2015. Villages et hameaux Le municipio recouvre les villages et hameaux suivant, par ordre alphabétique : La Carrera de Otero Otero de Escarpizo Villaobispo de Otero (cabecera) Voir aussi Commune dans la province de León
La Terre parle arabe
La Terre parle arabe est un film documentaire palestinien de 61 minutes réalisé par Maryse Gargour en 2007. Le film est en anglais, en arabe et en français. Il a reçu plusieurs prix dont le prix ASBU, le prix mémoire de la Méditerranée, le prix France 3 Méditerranée. Le film a soulevé une polémique lors de sa projection au Festival international des programmes audiovisuels. Références Liens externes Film palestinien sorti en 2007 Film documentaire palestinien Film documentaire sur la Palestine
Donald Brashear
Donald Brashear (né le à Bedford dans l'Indiana aux États-Unis) est un joueur professionnel de hockey américain. Il possède aussi la nationalité canadienne. Donald Brashear est le petit-neveu de Carl Brashear, qui fut le premier Afro-Américain à devenir instructeur de plongée au sein de l'US Navy. Carrière Donald Brashear est né aux États-Unis, mais a grandi à Val-Bélair, dans la région de Québec. Après 3 saisons dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, il signe avec l'organisation des Canadiens de Montréal, alors qu'il joua avec le grand club, ainsi qu'avec le club-école, les Canadiens de Fredericton. En 1996, alors avec les Canadiens, il fut impliqué dans une altercation verbale virulente avec son instructeur Mario Tremblay à Denver, lors d'une pratique de l'équipe. Tremblay chassa Brashear de la patinoire sous les yeux des médias montréalais présents. Quelques jours plus tard, Brashear fut échangé aux Canucks de Vancouver. Lors de la saison 1999-2000, alors qu'il jouait avec les Canucks de Vancouver, il a été victime d'un coup de bâton à la tête du joueur des Bruins de Boston, Marty McSorley dans un match disputé à Vancouver. Ce coup de bâton l'a fait chuter sur la glace, son casque a basculé vers l'avant et Brashear s'est donc frappé la tête sur la glace, ce qui a provoqué une commotion cérébrale. McSorley a été suspendu 23 matchs pour ce geste, suspension la plus longue de l'histoire à l'époque. Au milieu de la saison 2001-2002, il est échangé aux Flyers de Philadelphie. En raison du lock-out dans la LNH, lors de la saison 2004-2005, il signa le avec le Radio X de Québec de la Ligue nord-américaine de hockey. Au terme des séries, il gagne la Coupe Futura, en compagnie de d'autres anciens joueurs de la LNH, dont Éric Fichaud, Rémi Royer, Sylvain Blouin, Alain Coté, Jean-Yves Leroux et Pierre Sévigny. Le , il signe avec les Capitals de Washington Le , le quotidien russe, Sport-Express, affiche que Brashear irait en Russie pour signer un contrat avec le Vitiaz Tchekhov de la Ligue continentale de hockey, lui qui a été suspendu 6 rencontres en séries éliminatoires 2009 contre les Rangers de New York. Toutefois, les Caps ont démentit la rumeur. Au , il signe un contrat de deux ans avec les Rangers de New York en tant qu'agent libre. Il commence la saison avec eux, avant d'être cédé à leur club-école, le Wolf Pack de Hartford au milieu de la saison. Le , il est échangé aux Thrashers d'Atlanta, en compagnie de Patrick Rissmiller contre Todd White. Quelques jours plus tard, les Thrashers d'Atlanta, rachète son contrat, il devient alors agent-libre. Le , il signe avec le GCI de Sorel-Tracy de la Ligue nord-américaine de hockey. Le , il est échangé au 3L de Rivière-du-Loup, en retour de Éric Doucet. Le , Donald Brashear est impliqué dans une altercation avec un joueur adverse survenue après un match de hockey sur le terrain de l'aréna de Rivière-du-Loup. Une plainte a été déposée contre lui. Le 23 avril de cette année-là, il annonce qu'il se lance dans les arts martiaux mixtes (MMA). Son premier combat a lieu au Ringside 11 le au Colisée Pepsi de Québec. Il remporte par KO technique à 21 secondes du premier round son premier combat face à Mathieu Bergeron. Lors de l'entrevue d'après combat, Brashear a indiqué qu'il sera impliqué dans un deuxième combat de MMA d'ici quelques mois. Le , il signe une prolongation de contrat avec les 3L de Rivière-du-Loup. Statistiques Pour les significations des abréviations, voir statistiques du hockey sur glace. |1988-1989 ||Gouverneurs de Sainte-Foy|| LHMAAAQ||10 ||1 ||2 ||3 ||10 ||- ||- ||- ||- ||- |- |1989-1990 ||Collège Français de Longueuil|| LHJMQ||64 ||12 ||14 ||26 ||169 ||7 ||0 ||0 ||0 ||11 |- | 1990-1991|| Collège Français de Longueuil|| LHJMQ||68 ||12 ||26 ||38 ||195 ||8 ||0 ||3 ||3 ||33 |- | 1991-1992 || Collège Français de Verdun|| LHJMQ||65 ||18||24 ||42 ||283 || || || || || |- | 1992-1993||Canadiens de Fredericton||LAH||76 ||11 ||3 ||14 ||261 ||5 ||0 ||0 ||0 ||8 |- | 1993-1994||Canadiens de Fredericton||LAH||62 ||38||28 ||66 ||250 ||- ||- ||- ||- ||- |- | 1993-1994|| Canadiens de Montréal|| LNH || 14 || 2 || 2 || 4 || 34 || 2 || 0 || 0 || 0 || 0 |- | 1994-1995|| Canadiens de Fredericton|| LAH|| 29 || 10 || 9 || 19 || 182 || 17 || 7 || 5 || 12 || 77 |- | 1994-1995|| Canadiens de Montréal|| LNH || 20 || 1 || 1 || 2 || 63||- ||- ||- ||- ||- |- | 1995-1996|| Canadiens de Montréal|| LNH || 67 || 0 || 4 || 4 || 223 || 6 || 0 || 0 || 0 || 2 |- | 1996-1997|| Canadiens de Montréal||LNH ||10 ||0 ||0 ||0 ||38 ||- ||- ||- ||- ||- |- |1996-1997|| Canucks de Vancouver|| LNH || 59 || 8 || 5 || 13 || 207||- ||- ||- ||- ||- |- | 1997-1998|| Canucks de Vancouver|| LNH || 77 || 9 || 9 || 18 || 372||- ||- ||- ||- ||- |- | 1998-1999|| Canucks de Vancouver|| LNH || 82 || 8 || 10 || 18 || 209||- ||- ||- ||- ||- |- | 1999-2000|| Canucks de Vancouver|| LNH || 60 || 11 || 2 || 13 || 136 ||- ||- ||- ||- ||- |- | 2000-2001 || Canucks de Vancouver|| LNH|| 79 || 9 || 19 || 28 || 145 || 4 || 0 || 0 || 0 || 0 |- | 2001-2002 || Canucks de Vancouver|| LNH || 31 || 5 || 8|| 13 || 90||- ||- ||- ||- ||- |- |2001-2002|| Flyers de Philadelphie|| LNH || 50 || 4 || 15 || 19 || 109 || 5 || 0 || 0 || 0 || 19 |- | 2002-2003|| Flyers de Philadelphie|| LNH|| 80 || 8 || 17 || 25 || 161 || 13|| 1 || 2 || 3 || 21 |- |2003-2004 || Flyers de Philadelphie|| LNH|| 64 || 6 || 7 || 13 || 212 || 18 || 1 || 3 || 4 || 61 |- |2004-2005 || Radio X de Québec ||LNAH||47 ||18 ||32 ||50 ||260 ||14 ||7 ||9 ||16 ||46 |- |2005-2006|| Flyers de Philadelphie|| LNH|| 76 || 4 || 5 || 9 || 166 ||1 ||0 ||0 ||0 ||0 |- | 2006-2007 || Capitals de Washington || LNH ||77 ||4 ||9 ||13 ||156 ||- ||- ||- ||- ||- |- |2007-2008 ||Capitals de Washington ||LNH ||80 ||5 ||3 ||8 ||119 ||7 ||1 ||1 ||2 ||0 |- | 2008-2009 || Capitals de Washington || LNH ||63 ||1 ||3 ||4 ||121 || 4|| 0||0 || 0||18 |- |2009-2010 ||Rangers de New York ||LNH ||36|| 0|| 1|| 1 ||73 ||- ||- ||- ||- ||- |- |2009-2010 ||Wolf Pack de Hartford ||LAH ||27|| 2|| 4|| 6|| 25 ||- ||- ||- ||- ||- |- | |2010-2011 ||GCI de Sorel-Tracy ||LNAH ||8 ||6 ||5 ||11 ||8 ||- ||- ||- ||- ||- |- |2010-2011||3L de Rivière-du-Loup ||LNAH ||20 ||11 ||9 ||20 ||58 ||10 ||2 ||7 ||9 ||49 |- |2011-2012 ||3L de Rivière-du-Loup ||LNAH ||18 ||3 ||5 ||8 ||63 ||- ||- ||- ||- ||- |- |2012-2013 ||3L de Rivière-du-Loup ||LNAH ||1 ||0 ||2 ||2 ||12 ||- ||- ||- ||- ||- |- | 2014-2015|| MODO hockey || SHL ||12 ||0 ||0 ||0 ||6 ||4 || 1 || 0 || 1 || 2 |- | 2015-2016 || Assurancia de Thetford || LNAH || 7 || 2 || 0 || 2 || 10 || 1 || 0 || 0 || 0 || 2 |1025 || 85 || 120 || 205 || || 60|| 3|| 6||9 || 121 Statistiques internationales |1997 || ||Championnat du monde || 8 || 2 || 3 || 5 || 8 |||- |1998 || États-Unis || Championnat du monde || 6 || 0 || 0 || 0 || 10 || Trophées et honneurs Ligue Nord-Américaine de Hockey 2004-2005 : gagnant de la Coupe Futura avec le Radio X de Québec. Ligue de hockey junior majeur du Québec 1991-1992 : gagne la Coupe du président et participe à la Coupe Memorial avec le Collège Français de Longueuil. 2002-2003 : Trophée Pele Lindberg remis par les joueurs au joueur s'étant le mieux amélioré en rapport avec la saison précédente. Notes et références Naissance en janvier 1972 Naissance dans le comté de Lawrence (Indiana) Attaquant de hockey sur glace Joueur international américain de hockey sur glace Joueur québécois de hockey sur glace Joueur des Canadiens de Montréal Joueur des Canucks de Vancouver Joueur des Flyers de Philadelphie Joueur des Capitals de Washington Joueur des Rangers de New York Joueur des Canadiens de Fredericton Joueur du Radio X de Québec Joueur du Collège Français de Longueuil Joueur du Collège Français de Verdun Joueur du Wolf Pack de Hartford Joueur du GCI de Sorel-Tracy Joueur des 3L de Rivière-du-Loup Joueur du MODO hockey Joueur de la Ligue nationale de hockey non repêché
Hémocœle
Chez les Panarthropodes, les mollusques, les bivalves... , l’hémocœle est une cavité interne contenant l'hémolymphe dans laquelle baignent les organes de l'organisme . Le rôle de l'hémolymphe est analogue au sang et au liquide interstitiel chez les vertébrés. L'hémocœle est issu de la fusion, par disparition des dissépiments (parois entre deux segments), du blastocœle embryonnaire et des vésicules cœlomiques symétriques métamérisées. Fonctions L'hémocœle assure la circulation sanguine dans un système circulatoire ouvert : un vaisseau dorsal dont la totalité ou uniquement certaines régions sont contractiles, forme une sorte de cœur tubulaire percé d’ostioles qui récupère l’hémolymphe via des sinus interstitiels (sinus péricardique dorsal, sinus viscéral médian et sinus ventral) et la redistribue dans l’hémocœle par le prolongement du vaisseau dorsal (équivalent de l'aorte) et des vaisseaux latéraux qui s'ouvrent sur cette cavité dont le mouvement des diaphragmes complète la motricité cardiaque. Chez l’adulte, le cœlome embryonnaire est devenu une structure vestigiale, ayant formé la cavité des glandes génitales avec une portion initiale, ou saccule, de certains organes excréteurs segmentaires comme le rein céphalique, les glande mandibulaires, maxillaires, antennaires ou la glande coxale. Les parois des vésicules cœlomiques se sont transformées en faisceaux musculaires striés puissants assurant la motricité des appendices. Notes et références Liens externes Embryologie Anatomie des arthropodes
Michał Kamieński (artiste)
Michał Kamieński, né le et mort en 1944, est un militaire, sculpteur et peintre polonais. Biographie Fils d'Aleksander et Michalina de Burlo-Burdzicka, Michał a deux sœurs, Jadwiga et Alexsandra, et deux frères, Konstanty et Nicholas. Il est diplômé du corps de cadets à Polotsk et d'une école militaire à Saint-Pétersbourg. Dans les années 1910-1914, il étudie la sculpture et la peinture à l'Académie de Saint-Pétersbourg où il a pour maîtres Vladimir Beklemichev et Ilya Guinzbourg. Il sert dans l'armée polonaise, capitaine en 1919, major en 1924, il termine sa carrière le en tant qu'officier des forces techniques, puis prend sa retraite. Lors de l'Insurrection de Varsovie, il est abattu par les Allemands. L'emplacement exact de sa sépulture n'étant pas connu, son nom est symboliquement inscrit sur la tombe de son frère Konstanty, au cimetière de Powązki. Notes et références Voir aussi Liste de sculpteurs polonais Liens externes Sculpteur polonais Peintre polonais du XXe siècle Naissance en août 1893 Décès en 1944 Décès à 51 ans
Type (informatique)
En programmation informatique, un type de donnée, ou simplement un type, définit la nature des valeurs que peut prendre une donnée, ainsi que les opérateurs qui peuvent lui être appliqués. Types de données Types prédéfinis La plupart des langages de programmation de haut niveau offrent des types de base correspondant aux données qui peuvent être traitées directement — à savoir : sans conversion ou formatage préalable — par le processeur. Ces types de base sont souvent : Type booléen : valeurs vrai ou faux — ou respectivement 1 ou 0 ; Type entier signé ou non signé : valeurs codées sur 8 bits, 16 bits, 32 bits voire 64 bits. Les caractères sont parfois assimilés à des entiers codés sur 8 ou 16 bits (exemples : C et Java) ; Type réel en virgule flottante. Les langages permettant un accès direct à la mémoire du système offrent par ailleurs le type pointeur, et un type octet. Beaucoup proposent également un type prédéfini, string, pour les chaînes de caractères. Les langages de haut niveau peuvent également supporter nativement des types correspondant à d'autres structures de données. Types paramétrés Par exemple la déclaration des pointeurs ou des tableaux en langage C nécessite de préciser le type qui doit servir de base aux données manipulées. La programmation générique étend cette pratique pour permettre à l'utilisateur de créer ses propres types paramétrés. Types énumérés Un type énuméré est un type pour lequel le programmeur spécifie lui-même la liste des valeurs possibles. Le code suivant illustre la définition d'un nouveau type couleur et des trois valeurs possibles (rouge, bleu et vert), suivie de la déclaration et initialisation d'une variable c de ce type : enum couleur { rouge, vert, bleu }; enum couleur c = vert; Types composés Les types composés (struct en C, record en Pascal) permettent de grouper plusieurs champs de types distincts dans une même variable (qui contient alors des « sous-variables »). En programmation orientée objet, on nomme classe un type composé associé à du code spécifique — la définition des méthodes de la classe — propre à la manipulation de variables de ce type. Types hiérarchiques La programmation orientée objet étend le paradigme précédent en organisant hiérarchiquement les classes de telle manière qu'une variable d'une sous-classe puisse être utilisée de manière transparente à la place de n'importe quelle classe située à un niveau supérieur dans la hiérarchie définie. Types opaques Un type opaque est un type incomplètement défini et/ou dont la nature est masquée. Le développeur ne peut ni en examiner le contenu, ni le modifier, et doit simplement le stocker et le transmettre. À cet effet, seule la taille d'un type opaque est réellement connue. Les données opaques sont par exemple des handles (terminologie Windows), des descripteurs de fichier (terminologie Unix), des clés, des pointeurs vers des structures masquées (ex. : FILE* de la bibliothèque standard du C), etc. La seule notion cruciale, c'est qu'une variable opaque est fournie via une fonction dédiée de création (de type constructeur), transmise telle quelle aux fonctions utilisatrices (souvent via un passage par référence), et enfin détruite via une fonction de libération (de type destructeur). La possibilité – ou non – d'avoir des types opaques est totalement dépendante du langage de programmation utilisé. Typage Typage statique et typage dynamique On parle de typage statique quand la majorité des vérifications de type sont effectuées au moment de la compilation. Au contraire, on parle de typage dynamique quand ces vérifications sont effectuées pendant l'exécution. Typage explicite et typage implicite Avec un typage explicite, c'est à l'utilisateur d'indiquer lui-même les types qu'il utilise, par exemple lors des déclarations de variables ou de fonctions. Par exemple, en langage C, le typage est explicite : int i = 0; // cette déclaration indique explicitement que // la variable i est de type entier (integer en anglais) Au contraire, avec un système de typage implicite, le développeur laisse au compilateur ou au runtime le soin de déterminer tout seul les types de données utilisées, par exemple par inférence. Par exemple, en Objective Caml, le typage est implicite : let i = 0 ;; (* le compilateur détermine automatiquement que la variable i est de type entier (integer en anglais) *) Typage fort et typage faible La sûreté du typage est destinée à prévenir les erreurs de type, à savoir : l'emploi d'une variable dont le format est incompatible. La définition d'un langage fortement typé est assez floue : soit elle est à rapprocher de celle de langage à typage statique : le compilateur assure la détection au plus tôt des erreurs de type ; soit on juge de la force du typage d'un langage selon les conversions de type implicites qu'il autorise. Références En français Emmanuel Chailloux, Pascal Manoury et Bruno Pagano, Développement d'applications avec Objective Caml, Éditions O'Reilly, Paris, 2000 Sylvain Conchon et Jean-Christophe Filliâtre, Apprendre à programmer avec OCaml. Algorithmes et structures de données. Éditions Eyrolles, 2014 En anglais Benjamin C. Pierce: Types and Programming Languages, The MIT Press 2002. John C. Mitchell: Concepts in Programming Languages, Cambridge University Press 2002. Henk Barendregt Lambda Calculus with Types in Handbook of Logic in Computer Science: Volume 2. Background: Computational Structures Edited by S. Abramsky, Dov M. Gabbay and T. S. E. Maibaum Voir aussi Structure de données Théorie des types Haskell OCaml Théorie des types
Le Rock à Billy
Le Rock à Billy est le premier single du troisième album du groupe Superbus, Wow, paru en octobre 2006. Le titre passe pour la première fois en radio le sur les ondes de Ouï FM, puis sort en single digital dans la foulée. La version album sera légèrement modifiée au niveau de l'intro. Ce premier single révèle un son disco rock aux accents new wave et dirty pop mais passe totalement inaperçu par rapport aux cartons que le groupe enchaînera avec Butterfly, Lola et Travel the World. La chanson bénéficie d'un clip'o'teaser, une animation en accéléré faîte à partir du makin-of de la séance photo pour l'artwork de Wow, réalisé par Domingo Olmo Martin, alias "King of Punk". Voir aussi Superbus Chanson interprétée par Superbus Chanson de 2006
(1296) Andrée
(1296) Andrée est un astéroïde de la ceinture principale découvert le à l'Observatoire d'Alger par l'astronome français Louis Boyer qui le nomma du prénom de sa nièce. Historique Sa désignation provisoire, lors de sa découverte le , était 1933 WE. Caractéristiques Sa distance minimale d'intersection de l'orbite terrestre est de . Annexes Article connexe Liste des planètes mineures (1001-2000) Liens externes Astéroïde de la ceinture principale Planète mineure découverte en 1933 Andree Objet céleste découvert par Louis Boyer
Graham Brady
Graham Stuart Brady, né le à Salford, est une personnalité politique britannique, membre du Parti conservateur. Il est député pour la circonscription Altrincham and Sale West depuis 1997. Biographie Jeunesse Graham Brady naît le à Salford dans le Lancashire en Angleterre. Il étudie à l'Altrincham Grammar School for Boys. Il étudie le droit au St Aidan's College de l'Université de Durham et obtient un baccalauréat ès arts (BA) en 1989. Étudiant, il est très actif en politique. Il est président la Durca University Conservative Association (DUCA) pendant l'année universitaire 1987-1988 et est l'un des six étudiants élus pour représenter Durham à la conférence annuelle NUS. Il est également président du conseil d'administration de Northern Area Conservative Students (1987-1989) et membre du comité exécutif syndical national du Parti conservateur (1988-1989). Début de carrière Brady est nommé consultant en relations publiques chez Shandwick plc en 1989. Il rejoint le Center for Policy Studies en 1990. Il a été nommé directeur des affaires publiques du Waterfront Partnership en 1992, poste qu'il occupe jusqu'à son élection à Westminster en 1997. Politique Il est sélectionné comme candidat pour la circonscription parlementaire d'Altrincham and Sale West, à la suite du départ à la retraite du député conservateur vétéran . La circonscription de Brady est considérée comme un siège sûr pour les conservateurs, puisqu'il n'y a eu que des députés conservateurs au cours de son existence. Les élections générales britanniques de 1997 se sont révélées être une bataille serrée pour le siège, mais Brady est élu avec une majorité de 1 505 voix. Il est le plus jeune député conservateur à être élu en 1997, à l'âge de 29 ans. Il est président du Comité 1922 depuis 2010. Il envisage en 2019 de se présenter au poste de Premier ministre avant d'y renoncer. En tant que président du comité, il lui revient de définir le mode de désignation du locataire de Downing Street. Lors de l’élection d'octobre 2022 visant à désigner un successeur à Liz Truss, il a été accusé d’avoir fait en sorte d’écarter Boris Johnson. Notes et références Liens externes Knight Bachelor Député du 58e Parlement du Royaume-Uni Député du 57e Parlement du Royaume-Uni Député du 56e Parlement du Royaume-Uni Député du 55e Parlement du Royaume-Uni Député du 54e Parlement du Royaume-Uni Député du 53e Parlement du Royaume-Uni Député du 52e Parlement du Royaume-Uni Député du Parti conservateur (Royaume-Uni) Naissance en mai 1967
Gonzalo Picón Febres
Gonzalo Picón Febres est l'une des quinze paroisses civiles de la municipalité de Libertador dans l'État de Mérida au Venezuela. Sa capitale est Mérida, chef-lieu de la municipalité et capitale de l'État. Notes et références Paroisse civile dans l'État de Mérida
Doris Deane
Doris Deane est une actrice américaine née le dans le Wisconsin aux États-Unis, morte le à Hollywood, Los Angeles en Californie. Biographie Vie privée Le , elle épouse Roscoe Arbuckle dont elle divorce en . Filmographie 1919 His Vampy Ways 1921 The Shark Master de Fred LeRoy Granville : June Marstoon 1921 The Secret Four de Albert Russell et Perry N. Vekroff 1922 The Half Breed de Charles A. Taylor : Nanette 1923 Easter Bonnets 1924 Sherlock Junior (Sherlock Jr.) de Buster Keaton : la fille qui perd ses billets en sortant du cinéma 1924 His First Car de Al St. John (Roscoe Arbuckle) 1924 Stupid, But Brave : Al St. John (Roscoe Arbuckle) : la fille de Peely 1924 Lovemania : : Al St. John (Roscoe Arbuckle) 1925 Fiancées en folie (Seven Chances) de Buster Keaton : la fille sur le parcours de golf 1925 The Iron Mule de Grover Jones (Roscoe Arbuckle) 1931 Marriage Rows de William Goodrich (Roscoe Arbuckle) Références Liens externes Actrice américaine du muet Naissance en janvier 1900 Naissance au Wisconsin Décès en mars 1974 Décès à Hollywood Décès à 74 ans Personnalité inhumée au Hollywood Forever Cemetery
كلاند
كلاند هي رواية مرئية يابانية للبالغين تم تطويرها لأجهزة الكمبيوتر من قبل شركة كي صدرت في 28 أبريل عام 2004 على نظام المايكروسوفت ويندوز. أنتجت إلى مسلسل أنمي تلفزيوني من قبل استوديو كيوتو أنيميشن، ومن إخراج تاتسويا ايشيهارا، عرض في 4 أكتوبر عام 2007 وانتهى عرضه في 27 مارس عام 2008، وتكون من 23 حلقة، وقد قام استوديو كيوتو أنيميشن بإنتاج جزء ثاني اسمه Clannad: After Story وقد عرض في 3 أكتوبر عام 2008 وانتهى عرضه في 28 مارس عام 2009، وتكون من 24 حلقة. القصة تدور أحداث القصة حول طالب في الثانوية يدعى تومويا اوكازاكي وهو فتى مهمل وكسول جدا يكره مدرسته ومدينته وفي أحد الايام وهو ذاهب إلى المدرسة يقابل فتاة واقفه وتتمتم بكلمات غريبة وفجأة تصرخ باسم أحد الأطباق اليابانية فيتعرف عليها فيكتشف بأنها قد رسبت بسبب مرض. الشخصيات تومويا اوكازاكي هو طالب في الثانوية يمل من حياته ويكره مدينته وولده لأنه مدمن على الشراب منذ ان توفيت والدته وهو صغير. ناغيسا هي فتاة لطيفة جدا لكنها غريبة وخجولة تقول لنفسها كلمات لكي تتشجع، لديها مرض جعلها تتغيب عن المدرسة حتى رسبت فتخرج كل اصدقائها فتبقى وحيدة إلى أن تتعرف على تومويا. كوتومي ايشنوسي فتاة هادئة تحب العزف على الكمان وهي من أسرة غنية وكثيرة الخجل تحب القراءة وقص الاوراق وهي تحب صديقاتها وتعزهن ومتفوقة وكإضافة انها أكثر شخصية محبوبة. مراجع وصلات خارجية كلاند على موقع كي الموقع الرسمي موقع كلاند بعد القصة ألعاب أندرويد ألعاب إكس بوكس 360 ألعاب بلاي ستيشن 2 ألعاب بلاي ستيشن 3 ألعاب بلاي ستيشن 4 ألعاب بلاي ستيشن بورتبل ألعاب بلاي ستيشن فيتا ألعاب فيديو 2004 ألعاب فيديو ذات نهايات بديلة ألعاب فيديو عن الحب ألعاب فيديو فردية ألعاب فيديو مطورة في اليابان ألعاب نينتندو سويتش ألعاب ويندوز أنمي أوفا 2008 أنمي أوفا 2009 أنمي ومانغا تراجيدية أنمي ومانغا حول المدرسة أنمي ومانغا خيالية أنمي ومانغا درامية أنمي ومانغا رومانسية روايات خفيفة روايات مرئية كيوتو أنيميشن مانغا 2005 مانغا 2007 مانغا 2008 مانغا سينن مانغا مبنية على ألعاب فيديو مسلسلات أنمي متلفزة بدأ عرضها في 2007 مسلسلات أنمي متلفزة بدأ عرضها في 2008 مسلسلات أنمي متلفزة مبنية على ألعاب فيديو
Moulin du prince Mileta à Varvarin
Le moulin du prince Mileta à Varvarin (en serbe cyrillique : ; en serbe latin : ) est un moulin à eau qui se trouve à Varvarin, dans le district de Rasina, en Serbie. Il est inscrit sur la liste des monuments culturels protégés de la République de Serbie (identifiant SK 1122). Présentation Le moulin est situé sur la rivière Bačinska reka ; il a été construit au début du par Mustafa-aga de Jagodina et, par la suite, vendu par sa femme et sa fille au prince (knèze) Mileta Radojković (1778-1852). Selon la tradition, le prince a perdu le moulin lors d'un pari en 1860 et il est devenu la propriété de la famille Vesić. En 1835, Mileta Radojković a mené une grande révolte contre le prince Miloš Obrenović, révolte qu'on appelle la « révolte de Mileta » ; les rebelles se sont soulevés avec l'intention de limiter le pouvoir du prince par la constitution ; à la suite de cette révolte, le prince a été contraint d'adopter la Constitution de Sretenje à Kragujevac, alors capitale de la Serbie. Le prince Mileta a été enterré à Varvarin, à côté de l'église de la Mère-de-Dieu. Le moulin est caractéristique de l'architecture traditionnelle, avec une partie en rondins abritant quatre meules en pierre et une pièce construite selon la technique des colombages pour le meunier. Les mécanismes du moulin, qui étaient à l'origine en bois, ont été remplacés par des pièces métalliques. Références Article connexe Monuments culturels du district de Rasina Varvarin Varvarin Monument culturel protégé en Serbie Varvarin
MTV (Suisse)
MTV en Suisse est une chaîne de télévision musicale suisse en langue allemande. Histoire de la chaîne Dès 2004, MTV commença par diffuser des annonces publicitaires spécifiques à la Suisse alémanique en décrochage du signal allemand MTV Central. Dès , sur un programme diffusant 24/24 le signal allemand, la chaîne annonce qu'elle diffusera quelques programmes spécifiques à la Suisse. La chaîne se fait officiellement enregistrer par l'OFCOM le et annonce que la société VIVA Media GmbH (via Viacom) détient 100 % du capital des actions. Le signal officiellement annoncé sert à remplacer la chaîne sœur Viva Schweiz qui cesse d'émettre en 2011 pour laisser le nouveau canal libre à MTV Schweiz. Diffusion La chaîne est diffusée uniquement et exclusivement par UPC Cablecom. Programme MTV Schweiz diffuse un programme analogue à celui de MTV Germany. Quelques émissions sont présentées en suisse-allemand et les publicités sont toutes à destination d'un public alémanique. La régie publicitaire est assurée par Goldbach Media. Pour son lancement, la chaîne s'est illustrée par une série de publicités et de cartoons pour la lutte contre le SIDA jouant sur l'humour et la prévention. Notes et références Annexe Articles connexes MTV Networks Europe Music Television (MTV) Liste des chaînes de télévision MTV Chaînes de télévision suisses VIVA Schweiz Lien externe Chaîne ou station de télévision fondée en 2011 Chaîne de télévision suisse alémanique Chaîne de télévision musicale
Kurohyō 2: Ryū ga Gotoku Ashura Hen
, est un jeu vidéo d'action-aventure développé par syn Sophia et édité par Sega, sorti en 2012 sur la console PlayStation Portable. Le jeu est un spin-off de la série Yakuza et est la suite de Kurohyō: Ryū ga Gotoku Shinshō. Tout comme pour le précédent épisode, une adaptation du jeu en drama a été diffusée entre le et le sur TBS. Synopsis Après être devenu un champion de boxe, notre héros Ukyo Tatsuya se rend compte qu'il s'ennuie ferme, et retourne faire des combats clandestins. Malheureusement pour lui et une bande de jeunes dont il est devenu l'ami, un groupe de criminels d'Osaka, les Ashura, décide de faire main basse sur toutes les arènes clandestines du pays. Mais c'était sans compter sur notre héros qui va aller les combattre... Système de jeu Il est possible de se faire accompagner par un PNJ qui se balade et se bat à vos côtés, vous permettant d'exécuter des super coups à deux. Accueil Critique Famitsu : 38/40 Ventes Au , le jeu s'est écoulé à exemplaires. Notes et références Liens externes Site Officiel Site Officiel du drama Site Officiel de syn Sophia Jeu d'action-aventure Beat them all Jeu vidéo sorti en 2012 Jeu PlayStation Portable Jeu vidéo développé au Japon Spin-off de jeu vidéo Jeu vidéo sur le crime organisé Jeu vidéo Yakuza
Degré d'un polynôme
En algèbre commutative, le degré d'un polynôme (en une ou plusieurs indéterminées) est le degré le plus élevé de ses termes lorsque le polynôme est exprimé sous sa forme canonique constituée d'une somme de  monômes. Le degré d'un terme est la somme des exposants des indéterminées qui y apparaissent. Le terme ordre a été utilisé comme synonyme de degré, mais de nos jours, il fait référence à des concepts différents, bien que connexes. Par exemple, le polynôme 7XY + 4X – 9 a trois monômes. Le premier est de degré 2 + 3 = 5, le deuxième (4XY) de degré 1, et le dernier (–9XY) de degré 0. Par conséquent, le polynôme est de degré 5, qui est le degré le plus élevé de tous ses monômes. Pour déterminer le degré d'un polynôme qui n'est pas sous forme standard — par exemple (X + 1) – (X – 1) — on doit d'abord le mettre sous forme standard en développant les produits (par distributivité) et en combinant les termes semblables ; par exemple, (X + 1) – (X – 1) = 4X, et son degré est 1, bien que chaque terme de la différence soit de degré 2. Toutefois, cela n'est pas nécessaire quand le polynôme est exprimé comme un produit de polynômes sous forme standard, du fait que le degré d'un produit est la somme des degrés de ses facteurs. Noms des polynômes par degré Les noms suivants sont affectés aux polynômes en fonction de leur degré : cas particulier – nul (voir § Degré du polynôme nul ci-dessous) degré 0 – constant degré 1 – affine degré 2 – quadratique degré 3 – cubique degré 4 – quartique degré 5 – quintique degré 6 – sextique Les noms pour les degrés au-dessus de 3 sont basés sur les nombres ordinaux latins, et se terminent en -ique. Cela doit être distingué des noms utilisés pour le nombre d'indéterminées, l'arité, qui sont basés sur les  latins, et se terminent en -aire. Par exemple, un polynôme de degré 2 à deux indéterminées, tel que X + XY + Y, est dit « quadratique binaire » : quadratique du fait de son degré 2, binaire du fait de ses deux variables. Il existe aussi des noms pour désigner le nombre de termes, qui sont également basés sur les nombres distributifs latins, et se terminent en -nôme ; les plus courants sont monôme, binôme et trinôme ; ainsi, X + Y est un « binôme quadratique binaire ». Autres exemples Le polynôme 3 – 5X + 2X – 7X est de degré 9. Le polynôme (Y – 3)(2Y + 6)(–4Y – 21) est un polynôme cubique. Le polynôme (3Z + Z – 4Z + 6) + (–3Z + 8Z + 2Z + 14Z) est un polynôme quintique (du fait que les Z s'annulent). Les formes canoniques des trois exemples ci-dessus sont : pour 3 – 5X + 2X – 7X, après réarrangement, –7X + 2X – 5X + 3 ; pour (Y – 3)(2Y + 6)(–4Y – 21), après développement des produits et rassemblement des termes de même degré, –8Y – 42Y + 72Y + 378 ; pour (3Z + Z – 4Z + 6) + (–3Z + 8Z + 2Z + 14Z), dans lequel les deux termes de degré 8 s'annulent, Z + 8Z + 2Z – 4Z + 14Z + 6. Comportement lors d'opérations polynomiales Comportement lors de l'addition Le degré de la somme (ou de la différence) de deux polynômes est inférieur ou égal au plus grand de leur degrés, c'est-à-dire que deg(P + Q) ≤ max(deg(P), deg(Q)) et deg(P – Q) ≤ max(deg(P), deg(Q)). L'égalité est toujours vraie lorsque les degrés des polynômes sont différents. Par exemple : le degré de (X + X) + (X + 1) = X + X + X + 1 est 3 = max(3, 2) ; le degré de (X + X) – (X + X) = –X + X est 2 < max(3, 3). Comportement lors de la multiplication Le degré du produit de deux polynômes sur un anneau intègre A (comme un corps) est la somme de leurs degrés : Par exemple : le degré de (X + X)(X + 1) = X + 2X + X est 3 + 2 = 5 ; le degré du produit d'un polynôme par un scalaire c non nul (c'est-à-dire par un polynôme de degré 0) est égal au degré du polynôme, c'est-à-dire que deg(cP) = deg(P). Dans la A-algèbre des polynômes à coefficients dans A, le sous-ensemble des polynômes de degré inférieur ou égal à un nombre donné n forme ainsi un sous-module (mais pas un sous-anneau si n > 0, du fait qu'il n'est pas fermé pour la multiplication). Pour les polynômes sur un anneau commutatif contenant des diviseurs de zéro, le degré du produit peut être plus petit que la somme des degrés. Par exemple, dans ℤ/4ℤ : deg (2) + deg(1 + 2X) = 0 + 1 = 1 mais deg(2(1 + 2X)) = deg(2 + 4X) = deg(2) = 0 ; deg(2X) + deg(1 + 2X) = 1 + 1 = 2 mais deg(2X(1 + 2X)) = deg(2X) = 1. Comportement lors de la composition Le degré du composé d'un polynôme P par un polynôme non constant Q sur un anneau intègre est le produit de leur degrés : Par exemple, si P(T) = T + T et Q(X) = X + 1, alors (P∘Q)(X) = P(Q(X)) = (X + 1) + (X + 1) = X + 3X + 4X + 2, qui est de degré 6. Cette propriété caractérise les anneaux intègres. La condition Q non constant est importante. Par exemple, si P(X) = X – 4 et Q(X) = 2, alors (P∘Q)(X) = P(Q(X)) = 0, de degré . La propriété est vraie avec Q égal à une constante non nulle, à condition que cette constante ne soit pas racine du polynôme P.Sur un anneau non intègre, le degré du composé est toujours inférieur ou égal au produit des degrés, et peut lui être strictement inférieur. Par exemple dans ℤ/4ℤ, deg(2T) × deg(1 + 2X) = 1 × 1 = 1, mais 2T ∘ (1 + 2X) = 2(1 + 2X) = 2 + 4X = 2, qui est de degré 0. Degré et parité En caractéristique différente de 2, . (Les réciproques sont trivialement fausses.) Degré du polynôme nul Le degré du polynôme nul est, soit laissé indéfini, soit défini comme étant négatif (habituellement, ou ). Comme toute valeur constante, la valeur 0 peut être considérée comme un polynôme (constant), appelé le polynôme nul. Il n'a aucun terme non nul et ainsi, de façon rigoureuse, il n'a pas de degré non plus. En tant que tel, son degré est indéfini. Les propositions pour le degré des sommes et des produits de polynômes dans la section ci-dessus ne s'appliquent pas si l'un quelconque des polynômes concernés est le polynôme nul. Il est commode, cependant, de définir le degré du polynôme nul comme étant moins l'infini, , et d'introduire les règles arithmétiques et . Les exemples suivants illustrent comment cette extension vérifie les règles de comportement ci-dessus : le degré de la somme (X + X) + 0 = X + X est 3, ce qui vérifie le comportement attendu, puisque  ; le degré de la différence X – X = 0 est , ce qui vérifie le comportement attendu, puisque ; le degré du produit 0(X + 1) = 0 est , ce qui vérifie le comportement attendu, qui est que puisque . Calculé à partir des valeurs d'une fonction Le degré d'un polynôme  peut être calculé par la formule Cette formule généralise le concept de degré à certaines fonctions qui ne sont pas polynomiales. Par exemple : le degré de la fonction inverse, x ↦ 1/x, est −1 ; le degré de la racine carrée, , est 1/2 ; le degré du logarithme, log, est 0 ; le degré de la fonction exponentielle, exp, est . Un autre formule pour calculer le degré de f à partir de ses valeurs est (Ceci provient de la règle de L'Hôpital.) Extension à des polynômes à deux variables ou plus Pour des  polynômes à deux variables ou plus, le degré d'un terme est la somme des exposants des variables dans le terme ; le degré (parfois appelé degré total) du polynôme est à nouveau le maximum des degrés de tous les termes du polynôme. Par exemple, le polynôme x2y2 + 3x3 + 4y est de degré 4, le degré du terme x2y2. Toutefois, un polynôme en les variables x et y est un polynôme en x ayant des coefficients qui sont des polynômes en y, et également, un polynôme en y ayant des coefficients qui sont des polynômes en x. x2y2 + 3x3 + 4y = (3)x3 + (y2)x2 + (4y) = (x2)y2 + (4)y + (3x3) Ce polynôme a un degré 3 en x et un degré 2 en y. Le degré total de la somme de deux polynômes est inférieur ou égal au plus grand de leurs degrés totaux respectifs (égal si ces deux degrés sont distincts), et celui du produit de deux polynômes est inférieur ou égal (égal si l'anneau est intègre) à la somme de leurs degrés totaux respectifs. Fonction degré dans une algèbre abstraite Étant donné un anneau R, l'anneau polynomial R[x] est l'ensemble de tous les polynômes en x qui ont des coefficients pris dans R. Dans le cas particulier où R est aussi un corps, alors l'anneau polynomial R[x] est un anneau principal et, plus important pour notre discussion ici, un anneau euclidien. Il peut être montré que le degré d'un polynôme sur un corps vérifie toutes les hypothèses de la fonction norme dans l'anneau euclidien. C'est-à-dire que, étant donné deux polynômes f(x) et g(x), le degré du produit f(x)g(x) doit être supérieur à chacun des degrés de f et g pris séparément. En fait, quelque chose de plus fort est vérifié : deg(f(x)g(x)) = deg(f(x)) + deg(g(x)) Pour un exemple de raison pour laquelle la fonction degré peut échouer sur un anneau qui n'est pas un corps, considérer l'exemple suivant. Soit R = , l'anneau des entiers modulo 4. Cet anneau n'est pas un corps (et n'est même intègre), parce que 2 × 2 = 4 ≡ 0 (mod 4). Par conséquent, soit f(x) = g(x) = 2x + 1. Alors, f(x)g(x) = 4x2 + 4x + 1 = 1. Alors deg(f⋅g) = 0, ce qui n'est pas supérieur aux degrés de f et g (qui sont chacun de degré 1). Du fait que la fonction norme n'est pas définie pour l'élément nul de l'anneau, nous considérerons le degré du polynôme f(x'') = 0 comme également non défini, de sorte qu'il vérifie les règles d'une norme dans un anneau euclidien. Notes et références Voir aussi Article connexe Degré (mathématiques) Bibliographie Polynôme
Crassous
Crassous est un nom de famille du languedoc, issu du latin crassus. Crassus était une grande personnalité de la fin de la République romaine. Il était, avec César et Pompée, l'un des hommes politiques les plus influents de Rome. Etymologie : Chez Voltaire un Crassus désigne un homme « orgueilleux de l'opulence dans laquelle il s'endort ». Du général et consul romain Crassus. Crassous est aussi un hameau situé à 7 km au nord de Saint-Affrique (Aveyron), à une altitude moyenne de 650 m. Joseph Augustin Crassous député de la Convention nationale Aaron Jean François Crassous homme politique français. Jeanne Crassous, chimiste et directrice de recherche française, médaille d'argent du CNRS en 2023 Homonymie de patronyme
Amidure de lithium
L'amidure de lithium est un composé chimique de formule . Il se présente comme un solide blanc cristallisé dans le système tétragonal. Il peut être utilisé en chimie organique dans les condensations de Claisen, dans l'alkylation des nitriles et des cétones et dans la synthèse d'alcènes et d'alcools. Il est produit industriellement en chauffant du lithium ou de l'hydrure de lithium LiH dans un flux d'ammoniac . Il se forme également lentement lorsque le lithium est dissous dans l'ammoniac liquide. Comme pour les autres amidures de métaux alcalins et alcalino-terreux, cette réaction est considérablement accélérée par la présence de chlorure de fer(II) . 2 Li + 2 ⟶ 2 + ; LiH + ⟶ + à . Ce composé est généralement très sensible à l'hydrolyse. Sa structure cristalline appartient au groupe d'espace I (). Il attaque faiblement le verre. Chauffé dans le vide, il dégage de l'ammoniac au-dessus de . Sa dismutation en imidure de lithium et ammoniac n'a lieu qu'à et sa décomposition n'intervient qu'au-dessus de en libérant de l'azote , de l'hydrogène et de l'ammoniac. 2 ⟶ + . Notes et références Composé du lithium Lithium
Établissement du génie de Paris
L'Établissement du génie de Paris était un organisme du ministère de la Défense dépendant du service du génie puis service d'infrastructure de la Défense. Il est installé au Fort Neuf de Vincennes à Paris dans le . Avant la réorganisation des services constructeurs du ministère de la Défense, l'EG de Paris dépendait du la direction régionale du génie de la région Terre Île-de-France, elle-même sous tutelle de la direction centrale du génie au sein de l'armée de terre. Historique Création en 1946 de la Direction des travaux du génie de Paris (DTG de Paris). Installée rue du Cardinal-Mercier, dans le , elle regroupe trois arrondissements des Travaux du génie (ATG) : Rive Droite (caserne Mortier), Rive Gauche (Invalides) et Vincennes (Vieux Fort). Transfert de la direction en 1978 rue de Guébriant dans le (caserne Mortier). Elle est composée alors de cinq ATG : Paris Nord, Paris Sud, Vincennes, Vanves et Val-de-Grâce. En 1987, nouvelle répartition en Île-de-France : désormais trois directions localisées à Paris, Versailles et Malakoff gèrent le domaine militaire. Changement d'appellation en 1992 : la Direction des travaux du génie de Paris devient l'Établissement du génie de Paris (EGP de Paris). Les ATG sont alors supprimés. Le , l'établissement déménage au Fort Neuf de Vincennes dans le . En 2000, l'établissement étend sa zone d'action en Île-de-France à la suite de la dissolution de l'Établissement du génie de Malakoff le . Changement d'appellation en 2008 : l'Établissement du génie de Paris devient l'Établissement d'infrastructure de la Défense de Paris (EID de Paris). Le , l'établissement est dissous. Missions Avec trois métiers, l'établissement a trois missions en trois circonstances : gérer, entretenir et adapter en étant notaire, maître d'œuvre et maître d'ouvrage, aussi bien en temps de paix, de crise que de guerre. Six bénéficiaires principaux : l'état-major des armées, le secrétariat général pour l'administration, l'armée de terre, la Gendarmerie nationale, le Service de santé des armées et l'armée de l'air constituent les six principaux bénéficiaires des activités de l'établissement. Zone d'action Trois départements franciliens et quelques exceptions : l'établissement a la charge de gérer, entretenir et adapter les bâtiments militaires se trouvant à Paris, dans le Val-de-Marne et en Seine-Saint-Denis. À cela s'ajoutent les hôpitaux d'instruction des armées du Val-de-Grâce dans le à Paris, Bégin à Saint-Mandé (Val-de-Marne) et Percy à Clamart (Hauts-de-Seine), et quelques autres sites en Île-de-France. Spécificités des sites soutenus : avec de plusieurs monuments historiques et la présence des grands commandements, l'établissement a de nombreux impératifs dans l'exécution de ses tâches. À cela s'ajoutent la multiplicité des attributaires pour chaque emprise, un immeuble de grande hauteur et des établissements recevant du public. Liens externes Amicale de l'Établissement du génie de Paris, site de l'association du personnel de l'établissement Administration publique en France
Bella Union (label)
Bella Union est un label musical indépendant fondé en 1997 par Simon Raymonde et Robin Guthrie, deux anciens membres du groupe écossais Cocteau Twins, dissous la même année. Histoire Bella Union se fait connaître en publiant de nombreux artistes pop rock comme Fleet Foxes, leur plus grand succès (édité aux États-Unis par Sub Pop mais distribué en Europe par Bella Union), Beach House, Explosions in the Sky, The Dears, Howling Bells, Midlake, etc. En France, sa distribution est assurée par Cooperative Music. Il est sélectionné comme "Independent Record Company Of The Year" par le magazine Music Week en 2010. Artistes Références Liste externe Site officiel Label discographique indépendant ayant son siège au Royaume-Uni Label de rock
Batillipes amblypyge
Batillipes amblypyge est une espèce de tardigrades de la famille des Batillipedidae. Distribution Cette espèce est endémique de la province de Buenos Aires en Argentine. Elle a été découverte sur la plage à Monte Hermoso dans l'océan Atlantique. Publication originale Menechella, Bulnes & Cazzaniga, 2017 : Two new species of Batillipes (Tardigrada, Arthrotardigrada, Batillipedidae) from the Argentinean Atlantic coast, and a key to all known species. Marine Biodiversity, . Liens externes Notes et références Batillipedidae Tardigrade (nom scientifique) Faune endémique d'Argentine Faune endémique de l'océan Atlantique
Jacob Barnett
Jacob L. Barnett, né à Indianapolis le , est mathématicien et astrophysicien américain, connu pour son jeune âge. Biographie Jacob Barnett est diagnostiqué autiste de niveau modéré à sévère à 2 ans. Il aurait un QI de 170 et avait adhéré à Intertel et Mensa. Il a étudié en privé avec ses parents. À dix ans, il est inscrit à l'université de l'Indiana sans passer par l'école, ayant appris la majorité du programme de mathématiques de son école en deux semaines. À douze ans, Barnett prétendit via les médias avoir réfuté la théorie de la relativité d'Albert Einstein et qu'il avait élargi celle-ci. Les médias relatent aussi qu'il avait développé une nouvelle théorie de l'astrophysique et qu'il était en chemin pour un prix Nobel. Mais ses théories revendiquées n'ont jamais été publiées, ni soumises à une validation experte, tandis que tous les tests de la relativité ont vérifié la théorie d'Einstein. Après ces apparitions médiatiques, sa mère a écrit un livre sur la parenté (The Spark: A Mother's Story of Nurturing Genius), et un psychologue a écrit un livre sur les enfants prodiges qui l'ont présenté. Après s'être comparé à Albert Einstein et Isaac Newton, Barnett a déclaré qu'il avait résolu un problème et « créé une théorie originale de l'astrophysique », mais cependant il n'y avait eu aucune évaluation par les pairs des idées de Barnett. Sur une actualité locale sur ABC affiliate WEWS-TV, Barnett a déclaré croire qu'une théorie différente de la relativité conventionnelle doit être nécessaire car la lumière doit avoir une masse non nulle afin de conserver l'énergie et l'équivalence masse-énergie. Cependant, selon la physique universitaire de base, les photons, les particules constitutives de la lumière, possèdent déjà une masse non nulle (relativiste) dans la relativité conventionnelle, de telle sorte que l'énergie est conservée, sans avoir besoin de modifications ou d'extensions de la théorie. Bref, les prédictions de la théorie standard correspondent aux données expérimentales de plusieurs domaines de la physique à de nombreux ordres de grandeur, sans nécessiter de modifications. Une histoire de CTV News a affirmé sans preuve que Barnett "a construit une série de modèles mathématiques qui élargissent le champ de la théorie de la relativité d'Einstein, qui a été décrit par un professeur de l'université de Princeton comme révolutionnaire." Barnett n'a pas réfuté Einstein et n'a pas été pris en considération pour un prix Nobel, d'autres revendications sensationnalistes faites dans ces histoires étaient fausses. Une histoire apparaissant pour la première fois dans The Indianapolis Star, et plus tard dans The Blaze, Huffington Post et ailleurs, a affirmé que Barnett travaillait à réfuter la théorie du Big Bang. À l'âge de 15 ans, il devient étudiant à l'Institut Périmètre de physique théorique de Waterloo en Ontario au Canada et reçoit son diplôme de maîtrise à la fin de l'année 2014. Il est aujourd'hui doctorant de cet institut sous la direction de Lee Smolin. Ouvrage . Références Liens externes http://www.lactualite.com/sante-et-science/science/un-prodige-nomme-jacob/ https://www.courrierinternational.com/article/2011/05/03/tres-loin-dans-les-etoiles-du-savoir Astrophysicien américain Naissance en mai 1998 Naissance à Indianapolis Enfant prodige Membre de Mensa Personnalité ayant le syndrome d'Asperger
Grabów
Grabów peut désigner : Toponymie en Pologne Grabów nad Prosną, une ville Voïvodie de Łódź gmina de Grabów dans le powiat de Łęczyca Village de Grabów dans le powiat de Łęczyca Village de Grabów dans le powiat de Kutno Voïvodie de Lubusz Village de Grabów dans le powiat de Sulęcin Village de Grabów dans le powiat de Żary Voïvodie de Mazovie Village de Grabów dans le powiat de Wołomin Voïvodie d'Opole Village de Grabów dans le powiat de Strzelce Voïvodie de Silésie Village de Grabów dans le powiat de Gliwice Voir aussi
Carlo Raimondi
Carlo Raimondi, né le dans les Bouches de Kotor et mort le à Parme, est un peintre et graveur romantique italien du actif principalement à Parme. Biographie Carlo Raimondi naît dans les Bouches de Kotor (qui appartenaient alors aux Provinces illyriennes et fait aujourd'hui partie du Monténégro) en 1809, alors que son père y avait emménagé pour y travailler pendant quelques mois. Raimondi part plus tard à Reggio d'Émilie, plus précisément à Albinea, et y reste jusqu'à l'âge de 27 ans. Il étudie les arts à Reggio auprès de Prospero Minghetti et perfectionne sa gravure à l'école de Giovanni Rocca. Après avoir vécu à Reggio, Raimondi s'établit à Parme où il devient l'élève de Paolo Toschi entre 1822 et 1828. Il devient par la suite le principal collaborateur de Toschi. Il est nommé professeur de gravure à l'Académie des beaux-arts de Brera en 1848 avant d'être appelé en 1854 par Marie-Louise d'Autriche pour remplacer Toschi, qui vient de décéder, en tant que recteur de l'école de gravure de l'Académie des beaux-arts de Parme. Depuis ce moment, Raimondi décide de rester définitivement à Parme. On note que l'habilité dans l'exécution de portraits et la douceur au burin de Raimondi lui viennent probablement de son précédent maître, Toschi. Avec ce dernier, il réalise de nombreuses œuvres en collaboration, même s'il effectue par la suite des travaux de façon indépendante. Il réussit par la suite à maintenir le prestige de l'école de gravure de Parme qui, lors du décret de l'union des académies de Reggio, Parme, Bologne et Modène par Luigi Carlo Farini, est reconnue comme la seule de son domaine à pouvoir perfectionner les aptitudes des graveurs. C'est aussi à la mort de Toschi que Raimondi va se consacrer entièrement à la création de gravures sur cuivre. À sa mort, il ne lui reste que deux des œuvres de la collection du Corrège à graver. Il était aussi connu comme un aquarelliste très compétent. En 1870, il reçoit la médaille d'argent à l'exposition nationale des beaux-arts de Parme et son nom se voit gravé dans les bustes du Corrège et du Parmesan. Après sa mort, la ville de Parme nomme une des rues du quartier de Montanara en son mom. Notes et références Annexes Bibliographie , Dizionario biografico dei Parmigiani, Edizione PPS, Parme, 1999. , Le strade di Parma, Tipografia Benedettina Editrice, Parme, 1988. Article connexe Liste de peintres italiens Liens externes Graveur italien du XIXe siècle Buriniste Aquarelliste italien Peintre romantique Peintre italien du XIXe siècle Naissance en décembre 1809 Décès en janvier 1883 Décès à 73 ans Décès à Parme
Mert Girmalegesse
Mert Girmalegesse, auparavant Selim Bayrak (né Shimelis Legese en amharique, né le ) est un athlète turc, d'origine éthiopienne, spécialiste des courses de fond. Il est médaillé d'or à Kaunas lors des Championnats d'Europe espoirs ainsi que la médaille de bronze lors des Jeux méditerranéens à Pescara. Il a participé aux Jeux olympiques 2008. Il représente l'Europe lors de la Coupe continentale d'athlétisme 2010. Liens externes Références Coureur de fond turc Naissance en novembre 1987 Naissance en Éthiopie Champion d'Europe espoir d'athlétisme Athlète (homme) aux Jeux olympiques d'été de 2008
Microrégion du Bassin de São João
La microrégion du Bassin de São João est une des microrégions de l'État de Rio de Janeiro appartenant à la mésorégion des Baixadas Littorales. Elle couvre une aire de pour une population de habitants (IBGE 2005) et est divisée en trois municipalités. Microrégions limitrophes Lacs Macaé Macacu-Caceribu Nova Friburgo Municípios Casimiro de Abreu Rio das Ostras Silva Jardim B
Magnus (dessinateur)
Roberto Raviola, connu sous le pseudonyme Magnus (né le à Bologne et mort le à Imola) est un dessinateur italien de bande dessinée. Biographie Roberto Raviola étudie à l'Académie des beaux-arts de Bologne où il passe sa licence en 1961. Il signe ses premières BD en 1958 (Le Vengeur) et sous le pseudonyme de Bob la Volpe (Bob le Renard). En 1964, il rencontre Max Bunker (pseudonyme de Luciano Secchi) chez l'éditeur italien . Il signe sous le nom de Magnus qui vient de , un autre pseudonyme sous lequel il signait au début de sa carrière. Ensemble, Magnus et Bunker créent un grand nombre de héros pour les formats de poche destinés aux adultes appelés en Italie. Œuvres 1964-1976 : Kriminal 1964-1974 : Satanik 1965-1968 : Dennis Cobb Agente SS 018 1966-1967 : Gesebel (Jézabel en français) 1969-1976 : Alan Ford (repris ensuite par d'autres dessinateurs) 1968 à 1970 : il anime la série Maxmagnus pour le mensuel Eureka, toujours avec Bunker. 1974 : il décide de consacrer à des séries plus artistiques où il pourrait aussi écrire les scénarios. 1975 : il dessine le de Lo Sconosciuto pour les Éditions Il Vascello, série qui réapparaîtra dans S et M en 1981, puis à partir de 1982 dans Orient Express et enfin aux Éditions . (date) Les Partisans, d'après le célèbre roman Chinois Au bord de l'eau, série publiée en France aux Humanos en 1982 sous le titre Les Brigands (2 volumes uniquement ?), puis en 4 volumes chez Magic Strip au début des années 90. 1980 : il dessine Milady 3000 et I Briganti dont il poursuit les épisodes dans Comic Art. 1986 : Il revient ensuite aux formats de poche avec Nécron (publié en albums en France) et des bandes plus adultes comme Les 110 pilules en 1986 que l'on a pu lire dans L'Écho des savanes et qui est son plus grand succès commercial en France. 1988 : I Femmine Incantate pour Dolce Vita, également publié dans l'Hexagone par L'echo des Savanes puis repris en album. 1996 : Une de ces dernières œuvres reste La valle del terrore un long épisode de 224 pages, une des aventures de Tex Willer (édition Bonelli) paru dans la collection Tex Gigante. Un ouvrage qui est paru fin 1996 en Italie. Ce n'est qu'en qu'il paraîtra en France chez CLAIR DE LUNE sous le titre de La vallée de la terreur. Enfin, peu avant sa mort, il venait de reprendre sa série pour le mensuel Comix. Publications en français Si Magnus est aujourd'hui principalement connu en France pour sa production érotique en albums, il a surtout été publié en Petit format dans de nombreuses revues. On retrouve même sa production éparpillée chez certains éditeurs comme Elisa sous des couvertures western n'ayant aucun rapport avec le contenu. Un inventaire a été dressé dans le du fanzine Pimpf Mag consacré à Magnus et Bunker. Kriminal, 1966-67, Édition de poche (9 numéros + 3 spéciaux) SS 018, 1966-67, Édition de poche (13 numéros + 3 numéros en 1968-69) Jézabel, 1967-68, éd. Sagédition (18 numéros), puis en 1975 chez Elisa (un numéro) Alan Ford, 1975-1976, éd. Sagédition (12 numéros), puis 2003, éd. Le Coffre à BD Necron Nécron, 1983, Albin Michel, rééd. éd. Cornélius, 2006, Les femmes araignées, 1985, Albin Michel, Noblesse dépravée, 1986, Albin Michel, La Baleine d'Acier, 1988, Albin Michel, Le roi des cannibales, 1989, Albin Michel, Les Partisans Nocturnes, 1990, éd. Magic Strip, La Stratégie du Diable, 1991, éd. Magic Strip, Le Mont des Deux Dragons, 1991, éd. Magic Strip, Au Nom de la Loi, 1991, éd. Magic Strip Le Spécialiste, 1985, éd. Albin Michel L'Inconnu, 2007, éd. Casterman, Notes et références Annexes Bibliographie . . . Liens externes Nom de plume Naissance à Bologne Personnalité italienne du XXe siècle Dessinateur italien de bande dessinée Illustrateur érotique Petit format Naissance en mai 1939 Décès en février 1996 Décès à Imola Décès à 56 ans Artiste formé à l'Académie des beaux-arts de Bologne Article dont des informations diffèrent sur Wikidata Mort d'un cancer en Italie Mononyme Personnalité inhumée au cimetière monumental de la Chartreuse de Bologne
L'Absie
L'Absie (en poitevin L'Assi) est une commune du centre-ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres, en région Nouvelle-Aquitaine. Géographie Situation L'Absie est située à l'ouest du département des Deux-Sèvres dans la Gâtine poitevine, et proche des limites de la Vendée dans le Haut-Bocage vendéen. L’altitude allant de sur le massif granitique de la commune, l’altitude moyenne est de , la mairie se situant à d'altitude. Il s'agit du bourg le plus élevé des Deux-Sèvres ; la Vendée y prend sa source en contrebas, à quelques minutes à pied de la place de la mairie, en descendant vers Saint-Paul-en-Gâtine. Le territoire municipal de la commune s'étend sur . La commune est située au croisement des axes Niort-Cholet et La Roche-sur-Yon-Poitiers, elle occupe une position centrale au sein d'un triangle formé par les trois villes de Parthenay à , Bressuire à et Fontenay-le-Comte à . Localisation et communes limitrophes Voies de communication et transports L'Absie est desservie en autocars par le réseau Tréma (ligne 118) et par la ligne 13 du réseau régional. Climat Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs. Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après. Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vernoux-en-Gati », sur la commune de Vernoux-en-Gâtine, mise en service en 1971 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Niort », sur la commune de Niort, mise en service en 1958 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020. Urbanisme Typologie L'Absie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. La commune est en outre hors attraction des villes. Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,1 %), forêts (28,6 %), terres arables (20,8 %), prairies (9,4 %), zones urbanisées (5,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Risques majeurs Le territoire de la commune de l'Absie est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle. Risques naturels Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Sèvre Nantaise et le Saumort. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010. Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 46,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010. Risque particulier Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de l'Absie est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif. Toponymie Attestée sous la forme Absia en 1120. Du latin abbatia, « abbaye », « monastère ayant à sa tête un abbé ». Histoire C'est un lieu de passage de deux voies romaines. Un ermitage installé par Pierre de Bunt est remplacé par une abbaye bénédictine fondée vers 1120 par saint Giraud de Salles, par privilège d’Aliénor d'Aquitaine. Au début du , les moines de L'Absie ont participé à l'assèchement du marais Poitevin. L'abbaye a beaucoup souffert de la guerre de Cent Ans. Au , les abbés d'Appelvoisin ont reconstruit l'abbatiale. Du au , l'abbaye a dépendu de l'évêché de Maillezais ; elle passe dans l'évêché de La Rochelle à partir du . Autrefois moins importante que La Chapelle-Seguin, L'Absie est devenue le chef-lieu de la commune le , sur ordonnance du roi Louis-Philippe. Politique et administration |colspan="5" align="center" bgcolor= | Réalisations sous les mandats de Raymond Migaud Raymond Migaud a été maire de l'Absie de 1941 à 1973. En 1945, il décide de faire construire une salle des fêtes. En 1954, le conseil municipal décide que les habitants de la commune s'appeleront les "Absiens". En 1956, il fait réaliser un collège sur l'emplacement des anciennes écoles primaires. Raymond Migaud a décidé de faire construire un bureau de poste le 27 novembre 1964. Il a été inauguré en 1968. En 1962, la construction d'un stade municipal est votée. En 1975, le nouveau collège de l'Absie est inauguré, il est nommé Raymond Migaud en son honneur. Démographie Culture locale et patrimoine Lieux et monuments Église Notre-Dame de L'Absie. Abbatiale de l'ancienne Abbaye Notre-Dame de l'Absie, l'église actuelle présente une unique longue nef qui s'achève par un chœur plat à une seule travée. Haute de plus de , la nef est coupée par un transept débordant et couverte de voûtes gothiques. Le clocher supprimé au début du a été reconstruit vers 1865-1870. À l'intérieur, des peintures murales datant de la fin du Moyen Âge représentent l'une la crucifixion, l'autre la messe de saint Grégoire « Le Grand ». L'église est classée aux monuments historiques depuis 1932. Subsiste entre autres de cet ensemble l'ancien logement du prieur (propriété privée), long bâtiment rectangulaire à toiture à deux pentes dont deux portes (une est datée de 1630) sont surmontées de blasons martelés, probablement lors de la Révolution de 1789; parmi les éléments de décor intérieur d'origine, la chambre lambrissée dite "du Prieur" au manteau de cheminée orné de petites peintures religieuses anciennes, un escalier central à rampes droites à balustres plats et plusieurs portes en bois mouluré à doubles battants; la propriété close de murs possède un grand vivier maçonné et un étang. Jardin des Abiès; ce jardin de unique en son genre, permet de voir quelque d'Abiès depuis le sapin des Vosges jusqu'au sapin de Corée. La culture d'essences originales telles que conifères et plantes acidophiles exigeantes en eau est rendue possible grâce à un microclimat particulier. Salle Polyvalente des Halles. Personnalités liées à la commune Émile Taudière (1890-1967), député et industriel sous la Troisième République, qui vécut dans le château; André Perrin (1941), footballeur, né à L'Absie; Jacques Hondelatte (1942-2002), architecte reconnu, né à L'Absie; ; Jean Sunny (1928-2007), cascadeur, enterré au cimetière de L'Absie; Louis Garaud, avocat aux Conseils, fils d'un professeur de Droit qui fut doyen de la faculté de Poitiers; époux de Marie-France Garaud (née à Poitiers en 1934), femme politique qui fut proche du juriste et homme politique Jean Foyer, conseillère de Georges Pompidou, puis forma avec Pierre Juillet, le duo de "mentors" du jeune Jacques Chirac. Héraldique Voir aussi Articles connexes Liste des communes des Deux-Sèvres Anciennes communes des Deux-Sèvres Liens externes Site officiel L'Absie sur le site de l'Institut géographique national Notes et références Notes et cartes Notes Cartes Références Absie
Laconia (New Hampshire)
Laconia est une ville des États-Unis située dans l'État du New Hampshire. Elle est le siège du comté de Belknap. Elle est située entre le lac Winnipesaukee et le lac Winnisquam. Lors du recensement de 2010, sa population s’élevait à . Liens externes Source Ville au New Hampshire Localité dans le comté de Belknap Siège de comté au New Hampshire
Une femme douce (film, 1969)
Une femme douce est un film français de Robert Bresson sorti en 1969. Le scénario est inspiré de la nouvelle La Douce de Dostoïevski. Une version restaurée est sortie en salles en France le . Synopsis Une jeune femme vient de se suicider. Près du corps, sous le regard de la vieille servante, le mari s’interroge et revit leur passé. Jeune fille pauvre, elle venait souvent dans sa boutique de prêteur sur gages. Il l'a aimée, a insisté pour l’épouser. Très vite, blessée par sa froideur et sa jalousie, elle s’est enfermée dans le silence… Fiche technique Réalisation : Robert Bresson Assistants réalisateurs : Jacques Kébadian et Mylène Van der Mersch Scénario, adaptation, dialogues : Robert Bresson, d'après la nouvelle La Douce de Dostoïevski Photographie : Ghislain Cloquet, assisté d'Emmanuel Machuel Montage : Raymond Lamy Son : Jacques Lebreton et Urbain Loiseau Musique : Jean Wiener, morceaux d'Henry Purcell Scripte: Geneviève Cortier Décors : Pierre Charbonnier Productrice : Mag Bodard Production : Les Films Paramount, Marianne Productions, Parc Film Genre : Drame et romance Format : 1.66 Durée : 90 min. Date de sortie : : Distribution Dominique Sanda : Elle Guy Frangin : Lui Jeanne Lobre : Anna, la bonne Claude Ollier : Le médecin Production Le film a été tourné dans l'appartement du peintre Olivier Mosset, au de la rue de l'Échaudé dans le de Paris à l'été 1968. Analyse Distinctions Le film a été présenté à la Quinzaine des réalisateurs, en sélection parallèle du festival de Cannes 1969. Références Georges Sadoul, Dictionnaire des films. Voir aussi Bibliographie Jean Wagner, « une femme douce », Téléciné , Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), , , Liens externes Film français sorti en 1969 Film dramatique français Film romantique français Film réalisé par Robert Bresson Adaptation d'une nouvelle russe au cinéma Film tiré d'une œuvre de Fiodor Dostoïevski
Santino Fontana
Santino Fontana, né le à Stockton, en Californie, est un acteur, réalisateur et compositeur américain. Biographie Santino Fontana est diplômé en 2000 du à Richland, dans l'État de Washington. Il débute à Broadway en 2007 dans Sunday in the Park with George. Fontana est Tony dans la production de Broadway, Billy Elliot, the Musical jouée du au . Il reçoit en 2010 le Drama Desk Award du meilleur acteur dans une pièce pour son travail dans Brighton Beach Memoirs. Il interprète le prince Topher dans le Cinderella de Rodgers et Hammerstein à Broadway, pour lequel il a été nominé pour un Tony Award du meilleur acteur dans une comédie musicale. Au cinéma, il prête sa voix au Prince Hans dans la production Walt Disney La Reine des neiges (2013). Il est Bachelor of Fine Arts (BFA) de l'Université du Minnesota/Guthrie Theater où il a suivi le programme de formation des acteurs de théâtre (classe de 2004). Filmographie partielle Télévision Séries télévisées 2010 : The Good Wife : Danny Willoughby (saison 1, épisode 17) 2010 - 2014 : Submissions Only : Aaron Miller (16 épisodes) 2011 : Nurse Jackie : David (saison 3, épisode 3) 2012 : : Gene Tipton (saison 1, épisode 16) 2012 : : Jason (saison 4, épisode 4) 2012 : : ADA Van Pelt (saison 1, épisode 6) 2013 : Late Show with David Letterman : le prince (saison 20, épisode 125) 2014 et 2018 : Mozart in the Jungle : Mozart (saisons 1 et 4, 4 épisodes) 2015 : Live from Lincoln Center : Moss Hart (saison 41, épisode 4) 2015 - 2016 : : Greg Serrano (22 épisodes) 2016 : BrainDead : Kevin (saison 1, épisode 8) 2016 : Music and the Spoken Word : lui-même (épisode du 15 décembre 2016) 2016 - 2017 : Shades of Blue : David Saperstein (9 épisodes) Téléfilms 2011 : The Importance of Being Earnest : Algernon Moncrieff 2018 : L’amour à la carte (Off the Menu) : Joel Flanagan Cinéma Longs métrages 2012 : Nancy, Please : Charlie 2013 : La Reine des neiges () : Hans (voix) 2014 : The Ryan Initiative : le banquier qui court 2014 : Fade to White : 2015 : : Courts métrages 2011 : Jersey Shore Gone Wilde : Algy 2011 : Newsworthy : M. Kerry 2015 : La Reine des neiges : Une fête givrée : Hans (voix) Notes et références Liens externes Naissance en mars 1982 Naissance à Stockton (Californie) Acteur américain Acteur de comédie musicale Étudiant de l'université du Minnesota Lauréat du Tony Award
Championnat FIA GT 2003
La saison 2003 du Championnat FIA GT est la septième édition de cette compétition. Elle se déroule du au . Elle comprend dix manches dont les 24 Heures de Spa. Elle a consacré les pilotes italiens Thomas Biagi et Matteo Bobbi ainsi que l'équipe BMS Scuderia Italia. Calendrier Engagés Résultats Classements Lors des 24 Heures de Spa, les points sont octroyés au bout des 6 et 12 premières heures de courses ainsi qu'à la fin de l'épreuve selon un barème particulier. Championnat pilotes Les points sont octroyés aux 8 premiers classés de chaque catégorie dans l'ordre 10–8–6–5–4–3–2–1. Championnat des équipes Les points sont octroyés aux 8 premiers classés de chaque catégorie dans l'ordre 10–8–6–5–4–3–2–1. Les points sont obtenus par deux voitures maximum pour chaque équipe. Classements GT Classements N-GT Notes et références Annexes Liens externes Site officiel du championnat Résultats de la saison Sport automobile en 2003 Championnat de voitures de sport
Église du monastère d'Eskilstuna
L'église du monastère d'Eskilstuna (Klosters kyrka) est une église protestante située dans la ville d'Eskilstuna en Suède dans le diocèse de Strängnäs. C'est la plus haute structure de la ville. Historique L'église a été achevée en 1929 selon les plans d'Otar Hökerberg. Dimensions Les dimensions de l'édifice sont les suivantes ; Hauteur sous voûte : 22 m Hauteur des tours : 62 m Longueur : 70 m Largeur : 20 m Notes et références Liens externes Eskilstuna Édifice religieux achevé en 1929
فرنسيس براون
فرنسيس براون (28 يوليو 1899 في المملكة المتحدة - 11 مارس 1970 في المملكة المتحدة) هو لاعب كريكت بريطاني (وحمل سابقاً جنسية المملكة المتحدة لبريطانيا العظمى وأيرلندا). لعب مع و. مراجع وصلات خارجية لاعبو كريكت من شرق سوسكس أفراد عسكريون من سوسيكس خريجو الأكاديمية العسكرية الملكية في وولويتش خريجو كلية ايمانويل (كامبريدج) رياضيون من إيستبورن عسكريون بريطانيون في الحرب العالمية الأولى لاعبو كريكت إنجليز لاعبو كريكت جامعة كامبريج لاعبو كريكت من سوسيكس معلمو مدارس من سوسيكس مواليد 1899 وفيات 1970 لاعبو كريكت من إيستبورن
Coronavir
Le coronavir est un médicament antiviral approuvé en Russie pour le traitement du COVID-19. On sait peu de choses sur ce médicament, à l'exception des informations publiées par son développeur R-Pharm. Description D'après la description fournie à la presse, le coronavir semble être un inhibiteur de l'ARN polymérase du SARS-CoV-2, similaire à d'autres analogues nucléotidiques antiviraux comme le remdesivir. Le médicament semble être basé sur le favipiravir, un médicament développé au Japon. Coronavir a été approuvé pour une utilisation dans les hôpitaux en juillet 2020, et en septembre 2020, il a reçu l'approbation pour la vente d'ordonnances pour une utilisation ambulatoire. Notes et références Antiviral
Icebreaker (jeu vidéo)
Icebreaker est un jeu vidéo d'action et de stratégie en temps réel développé par Magnet Interactive Studios et édité par Panasonic, sorti en 1995 sur Windows, Mac et 3DO. Système de jeu Accueil Electronic Gaming Monthly : 4,125/10 (3DO) Next Generation : 3/5 (3DO, PC) Notes et références Jeu vidéo sorti en 1995 Jeu Windows Jeu Mac Jeu 3DO Jeu d'action Jeu vidéo de stratégie en temps réel Jeu vidéo développé aux États-Unis Jeu Fox Interactive
Pablo Copetti
Pablo Sebastian Copetti, né le , est un pilote argentin de rallye-raid, en quad. Il court pour les États-Unis depuis 2021. Palmarès Résultats au Rallye Dakar Résultats en rallye au Rallye de Sardaigne en 2013 au Desafío Ruta 40 en 2013 Notes et références Liens externes Fiche du pilote sur dakar.com Site du pilote Pilote de moto argentin Pilote de quad Pilote du Rallye Dakar Naissance en novembre 1975 Naissance à Córdoba (Argentine)
Lac Bleu de Maniportet
Le lac Bleu de Maniportet est un lac pyrénéen français situé administrativement dans la commune de Barèges dans le département français des Hautes-Pyrénées, dans le Lavedan en Occitanie. Le lac a une superficie de pour une altitude de il atteint une profondeur de . Toponymie Mani signifie « mauvais », portet signifie « vallon, pâturage » donc le lac du mauvais vallon. Géographie Le lac Bleu de Maniportet est enfoncé au sud dans un petit cirque dans le massif du Néouvielle surplombé par le Turon de Néouvielle () au sud, par le pic de Néouvielle () à l’est et le pic de la Coume de l'Ours () à l’ouest. Il est au nord du lac Glacé de Maniportet () et des lacs Estelat (inférieur et supérieur) et au nord du vallon du Barrada. Topographie Hydrographie Le lac est alimenté par les eaux du glacier de Maniportet. Géologie Le lac Bleu de Maniportet est un lac glaciaire de montagne, dont la formation se passe en trois étapes majeures : 1) À l'Éocène vers se forme la chaîne des Pyrénées à la suite de la remontée vers le nord de la plaque africaine qui entraîne avec elle la plaque ibérique. Cette dernière glisse alors sous la plaque eurasiatique située plus au nord, ce qui entraîne le plissement, le relèvement et le charriage des couches géologiques de la croûte terrestre. 2) À partir du Pliocène puis surtout du Pléistocène, de à , un refroidissement général du climat entraîne la formation de glaciers et d'une érosion glaciaire (vallées, cirques, moraines, ombilics, etc) dans toute la chaîne des Pyrénées. 3) Depuis l'Holocène, à partir de , un redoux climatique entraîne la disparition des glaciers et la formation dans leur sillage de nombreux lacs glaciaires qui sont de deux sortes : le lac de verrou qui se forme dans un ombilic glaciaire formant un creux naturel et terminé par un verrou glaciaire rocheux. le lac de moraine qui se forme derrière une moraine agissant comme un barrage naturel. Climat Histoire Protection environnementale Le lac fait partie d'une zone naturelle protégée, classée ZNIEFF de type 1 : Massif en rive gauche du Bastan et de type 2 : Vallées de Barèges et de Luz. Voies d'accès Le lac Bleu de Maniportet est accessible par le versant nord au départ de Barèges par le sentier de grande randonnée au pied du funiculaire du pic de l'Ayré en direction du lac de la Glère et de son refuge et continuer vers le sud vers le Turon de Néouvielle. Notes et références Notes Références Voir aussi Articles connexes Liste des lacs des Hautes-Pyrénées Liste des lacs des Pyrénées Lac Glacé de Maniportet Liens externes Maniportet Maniportet Massif du Néouvielle
Ligue américaine de hockey
La Ligue américaine de hockey est une ligue professionnelle de hockey sur glace composée de 31 franchises situées au Canada et aux États-Unis. La ligue se nomme en anglais et est souvent désignée par les sigles LAH ou AHL. La LAH est structurée en deux associations de quinze et seize franchises et chaque association est composée de deux divisions. Une saison type de la LAH se compose d'une saison régulière puis de séries éliminatoires. Au cours de la saison régulière, chaque équipe joue 68 ou 76 matchs et les quatre meilleures équipes de chaque division sont qualifiées pour les séries éliminatoires. La Coupe Calder est remise depuis la saison 1936-1937 à la meilleure équipe des séries. Traditionnellement, les équipes de la LAH sont associées à des équipes de la Ligue nationale de hockey et également à des ligues de niveau inférieur. Les franchises de la LAH servent ainsi d'écoles à celles de la LNH. En 2006, la LAH se dote de son premier Temple de la renommée afin de mettre en avant des personnalités ayant marqué l'histoire de la ligue. Structure actuelle La Ligue américaine de hockey compte chaque année un nombre variable d'équipes. La ligue est divisée en deux associations elles-mêmes formées de deux divisions chacune pour trente-et-une équipes. Les équipes jouent 68 ou 76 matchs durant la saison régulière : depuis la saison 2015-2016, les cinq équipes basées en Californie (Bakersfield, San Jose, Ontario, San Diego et Stockton) ne disputent que 68 matchs afin de réduire notamment les coûts liés aux déplacements. La saison suivante, la nouvelle équipe des Roadrunners de Tucson a adopté elle aussi cette tactique. Parce qu'elles ne disputent pas le même nombre de matchs en saison régulière, les équipes sont classées selon le pourcentage de points qu'elles ont accumulé durant la saison par rapport au nombre de points qui étaient en jeu. Les quatre meilleures équipes des différentes divisions sont, à l'issue de la saison régulière, qualifiées pour des séries éliminatoires. Les séries comportent quatre étapes différentes : les demi-finales de divisions, les finales de divisions puis les finales d'associations et enfin la finale de la Coupe Calder. Le premier tour des séries se joue au meilleur des cinq matchs, la première équipe gagnant trois matchs continuant sa progression dans « l'arbre qualificatif » vers la finale de la Coupe. Les rondes suivantes se disputent au meilleur des sept parties. Le Match des étoiles de la LAH marque environ la mi-saison pour les équipes. Règlements Règles du jeu Les règles utilisées en ligue américaine sont identiques à celles utilisées en ligue nationale. La LAH étant l'anti-chambre de la LNH pour les joueurs, elle est aussi parfois le lieu privilégié pour l'essai de nouvelles règles pouvant être adoptées dans le futur dans la LNH. Ainsi, lors de la saison 2004-2005, de nombreuses évolutions furent testées et sont actuellement en vigueur dans la LNH: Instauration de tirs de fusillade après la prolongation pour désigner un vainqueur à chaque match. Annulation du hors-jeu automatique : un attaquant revenant en zone neutre sans toucher la rondelle est remis en jeu. Réduction de la taille de l'équipement des gardiens de but. Réduction de la zone de jeu des gardiens : ils ne peuvent plus toucher la rondelle hors d'une certaine zone derrière leur but. Actuellement on peut toutefois noter une différence entre la LAH et la LNH : Modification en 2014 du format de la prolongation : passage de la durée de la prolongation de 5 à 7 minutes. Les 4 premières minutes sont jouées à 4 contre 4 puis à 3 contre 3 ensuite. Règles concernant les joueurs La LAH étant une ligue de développement pour la LNH, elle a pour objectif de favoriser les jeunes talents. À cet effet, elle a instauré la règle des vétérans (). Celle-ci impose aux franchises de LAH de ne pas posséder dans leur alignement lors d'un match plus de cinq vétérans. Un joueur est considéré comme vétéran s'il a, au début de la saison considérée, joué un total de plus de 260 matchs combinés dans les ligues suivantes : LNH, LAH, Ligue internationale de hockey ou championnat élite européen. Le , la LAH et l'association des joueurs professionnels de hockey sur glace signent une nouvelle convention de trois ans prenant effet au 31 août. Celle-ci, reprenant les règles précédemment établies, ajoute une modification à la règle des vétérans : chaque franchise peut nommer un joueur ayant joué 320 matchs professionnels ou moins comme joueur de développement, libérant ainsi une place pour un vétéran supplémentaire. Les contrats des joueurs évoluant en LAH sont de quatre types : SPC () : joueur sous contrat standard aussi communément appelé contrat LAH ; PTO () : joueur professionnel à l'essai ; ATO () : joueur amateur à l'essai ; LNH : joueur sous contrat avec une équipe de LNH qui le laisse à disposition de son club-école de LAH. Historique Nota : cet historique est issu, en partie, de la traduction de l'historique présent sur le site officiel de la LAH. Naissance de la ligue Les fondations de la LAH remontent à 1926 avec la création de la (Ligue canadienne-américaine de hockey) composée d'équipes situées à Boston, New Haven, Providence, Québec et Springfield. En 1929, une nouvelle ligue apparaît : l’ (Ligue internationale de hockey), formée d'équipes situées à Buffalo, Cleveland, Détroit, Hamilton, London, Niagara Falls, Toronto et Windsor. En 1936, la CAHL et l'IHL fusionnent pour former l’. La nouvelle ligue ainsi créée est composée de huit équipes : Buffalo, Cleveland, New Haven, Philadelphie, Pittsburgh, Providence, Springfield et Syracuse. Le premier président de la toute jeune ligue est Maurice Podoloff, présidence qu'il conservera pendant seize années. Lors de cette première saison, après seulement onze matchs disputés, les Bisons de Buffalo voient leur patinoire endommagée lors d'une tempête de neige les forçant à interrompre leurs activités. La première finale de la Coupe Calder met aux prises les Ramblers de Philadelphie, champions de la saison régulière aux Stars de Syracuse. Les Stars l'emportent 3 victoires à 1 et deviennent les premiers champions de l'histoire de l'IAHL. En 1937-1938, Frederick « Bun » Cook gagne la première de ses sept coupes Calder en tant qu'entraîneur en menant les Reds de Providence à leur premier titre. Pour la saison 1938-1939, l'IAHL accueille une nouvelle franchise, les Bears de Hershey. Ceux-ci terminent à la deuxième position de la saison régulière mais ce sont les Barons de Cleveland ( de la saison) qui gagnent la coupe en battant en finale les Ramblers de Philadelphie par 3 victoires à 1. En 1939, les Capitals d'Indianapolis deviennent la neuvième franchise de l'IAHL. Les Reds de Providence gagnent leur deuxième titre face aux Hornets de Pittsburgh. En 1940, n'ayant plus d'équipe canadienne en son sein, la ligue prend le nom définitif de Ligue américaine de hockey. Elle comporte alors neuf franchises (les Bisons de Buffalo renaissant de leurs cendres et reprenant leur place dans la ligue). Les Barons de Cleveland, emmenés par Leslie Cunningham, sont les premiers lauréats de la Coupe Calder de la toute nouvelle LAH en battant les Bears de Hershey en finale. Il s'agit de leur deuxième titre en incluant l'IAHL. La saison 1941-1942 est remportée par les Capitals d'Indianapolis et ce sont une nouvelle fois les Bears qui s'inclinent en finale. La LAH et la guerre En février 1942, la LAH organise son premier Match des étoiles pour récolter des fonds afin de soutenir l'effort de guerre des États-Unis et du Canada. Les premières équipes victimes de la guerre sont celles des Ramblers de Philadelphie (alors nommés Rockets) et des Indians de Springfield qui interrompent leurs activités dès 1942, les Indians y étant forcés lorsque l'armée américaine installe ses quartiers dans sa patinoire. Ce sont les Barons de Cleveland qui remportent la troisième finale de la LAH en battant les champions sortants par 3 victoires à 0. Pour la saison 1943-1944, la LAH perd deux nouvelles équipes, les Eagles de New Haven et les Lions de Washington. Les Barons de Cleveland remportent leur deuxième titre consécutif dans une ligue qui ne comporte plus que six équipes. La finale se joue pour la première fois cette saison au meilleur des 7 matchs. La saison suivante voit l'hémorragie s'arrêter et une nouvelle franchise fait même son apparition : les Flyers de Saint-Louis. Les Barons remportent leur deuxième titre et les Bears s'inclinent à nouveau en finale pour la troisième fois en cinq ans. L'après-guerre Avec la fin de la guerre, la franchise de New Haven renoue avec le hockey en LAH dès la saison 1945-1946 suivie l'année suivante par les Lions, les Rockets et les Indians. La ligue se trouve alors composée de onze franchises, un record depuis sa création. Cette saison 1946-1947 est aussi marquée par un joueur, John Holota, des Barons de Cleveland, qui devient le premier joueur de l'histoire de la ligue américaine de hockey à inscrire plus de 50 buts au cours de la saison régulière. Au début de la saison 1947-1948, la ligue, qui ne comportait que deux trophées, met en place quatre nouvelles récompenses. Au trophée F.-G.-« Teddy »-Oke, récompensant le vainqueur de la division Ouest et à la Coupe Calder qui sacre le champion des séries, s'ajoutent le trophée Les-Cunningham (meilleur joueur de la saison), le trophée Wally-Kilrea (meilleur pointeur), le trophée Dudley-« Red »-Garrett (meilleure recrue de l'année) et le trophée Harry-« Hap »-Holmes (gardien de but ayant la plus petite moyenne de buts encaissés). Harry Liscombe et Clifford Simpson deviennent les deux premiers joueurs à amasser plus de 100 points en une saison avec respectivement 118 et 110 points marqués. Liscombe devient d'ailleurs le premier lauréat des trophées Cunningham et Kilrea, ce dernier trophée prenant le nom de trophée Liscombe dès l'année suivante. Cleveland et Buffalo dominent cette décennie en récoltant trois titres chacun. Hershey, bien que finaliste à cinq reprises, ne remporte la coupe qu'une seule fois. Après l'arrêt de la franchise de Philadelphie, la ligue est composée de dix équipes jusqu'en 1951. Les Capitals d'Indianapolis, menés par leur gardien de but Terrance Sawchuk, remportent la coupe en 1950 en n'ayant perdu aucun match en séries puis ce sont les Barons qui remportent une quatrième coupe Calder en 1951. La saison 1951-1952 débute avec neuf équipes, New Haven ayant à son tour cessé son activité en LAH, puis, c'est au tour d'Indianapolis et de Cincinnati de quitter la LAH qui n'est plus composée alors que de sept équipes. L'équipe de Cincinnati décide alors de rejoindre la nouvelle Ligue internationale de hockey. Stabilité et continuité À l'aube de la saison 1953-1954 et avec la perte d'une nouvelle franchise (les Flyers de Saint-Louis), la ligue américaine retourne à son plus petit nombre d'équipes engagées depuis la guerre. Parmi les six équipes restantes, Buffalo, Cleveland, Pittsburgh et Providence sont les rescapées de la création de l'IAHL, Syracuse est issue du déménagement d'une autre équipe originale de l'IAHL, les Indians de Springfield, et enfin Hershey a rejoint la ligue lors de la saison 1938-1939. Le Match des étoiles est de retour dans la LAH, il se déroule en octobre 1954, opposant une sélection de joueurs et les champions en titre, les Barons de Cleveland. Un peu plus tard, à l'aube de la saison 1958-1959, la ligue crée une nouvelle récompense : le trophée Eddie-Shore qui récompense le meilleur défenseur de la saison. Jusqu'en 1959, le nombre d'équipes reste à six, la ligue est uniquement marqué par le déménagement des Warriors de Syracuse qui retournent rejouer à Springfield et celui des Hornets de Pittsburgh, dont la patinoire, le Duquesne Gardens menaçant de s'effondrer à Rochester où ils deviennent les Americans. Ces années sont encore une fois marquées par la domination des Barons de Cleveland qui participent à six finales et remportent la bagatelle de quatre titres de champion. En 1959, la LAH voit une nouvelle franchise arriver : les As de Québec. C'est la première franchise canadienne qui participe au championnat depuis que celui-ci a acquis le nom de Ligue américaine de hockey. Le début des années soixante est dominé par les Indians de Springfield qui deviennent la première équipe à remporter trois championnats consécutifs (1960 à 1962). Leur vedette de l'époque, William Sweeney, remporte quant à lui les trois trophées Sollenberger de ces saisons-là. La saison 1961-1962 est marqué par le retour des divisions Est et Ouest chacune composée de quatre équipes et la création du trophée John-D.-Chick récompensant le vainqueur de la division Ouest (le trophée F.-G.-« Teddy »-Oke étant historiquement lié à la division Est). En 1964, le nouveau président de la Ligue se nomme John Riley mais il ne reste que deux ans en place avant de rejoindre l'équipe des Penguins de Pittsburgh de la Ligue nationale de hockey en tant que président directeur général. Son successeur est John Butterfield, jusque-là, directeur général des Indians de Springfield. Il restera en poste jusqu'en 1994. Les Americans de Rochester, après avoir été finalistes de la Coupe Calder lors de leur première participation en 1957, remportent trois titres en quatre saisons (1965, 1966, 1968). Pittsburgh, qui avait à nouveau rejoint la LAH en 1961, profite de l'expansion 1967 pour rejoindre la Ligue nationale de hockey. Après les joueurs et les équipes, c'est au tour des entraîneurs de recevoir une récompense avec la création du trophée Louis-A.-R.-Pieri pour la saison 1967-68 à l'issue de laquelle Frederick Glover, joueur et entraîneur des Barons de Cleveland, prend sa retraite pour devenir entraîneur en chef des Seals d'Oakland qui évoluent en LNH. Il quitte la LAH avec les records du plus grand nombre de buts, d'aides, de points et de matchs joués et a à son actif cinq coupes Calder. En 1969, les Canadiens de Montréal, sous l'impulsion de Samuel Pollock, deviennent la première équipe LNH propriétaire d'une équipe de LAH : les Voyageurs de Montréal. Les Bisons de Buffalo gagnent leur cinquième et dernière coupe Calder en 1970 et profitent eux aussi d'une nouvelle expansion de la LNH pour devenir les Sabres de Buffalo. Lors de la saison 1970-1971, les Kings de Springfield deviennent la première équipe de l'histoire à remporter la coupe Calder après avoir subi une saison avec plus de défaites que de victoires. L'explosion salariale En 1967, la LNH décide une expansion et passe de six à douze équipes. En 1970, puis 1972 et 1974, deux nouvelles franchises sont à chaque fois admises dans la LNH portant le total à 18 équipes. De plus, en 1971, la création d'une nouvelle ligue majeure, l'Association mondiale de hockey, augmente considérablement le nombre de franchises professionnelles majeures qui passe de six à trente en 7 ans (de 1967 à 1974). Profitant de la croissance et de la loi de l'offre et de la demande, les prétentions salariales de tous les joueurs augmentent alors. Pour compenser cette hausse des salaires des meilleurs éléments, bon nombre d'équipes de la LNH réduisent le nombre de joueurs sous contrat qu'elles ont dans leurs clubs de développement de la LAH. La conséquence en est l'augmentation des salaires en LAH, les meilleurs joueurs, tout comme en LNH, pouvant monnayer leurs services aux plus offrants. Au beau milieu de ces temps sombres, Wilmott Marshall prend sa retraite en 1972 après avoir éclipsé certains records de Frederick Glover avec 523 buts, 852 aides, points en matchs disputés en 20 saisons. En trois saisons, de 1974 à 1977, la moitié des franchises de LAH doit fermer ses portes, ne pouvant pas suivre l'inflation. La ligue passe de douze à six clubs et l'avenir de celle-ci semble sombre à l'approche de la saison 1977-1978 avec l'annonce des Reds de Providence, dernier club ayant participé à tous les championnats depuis la création de l'IAHL, de suspendre à son tour ses opérations. Cependant, fin 1977, deux événements importants pour la ligue surviennent : le premier d'entre eux est la décision des Flyers de Philadelphie, équipe de la Ligue nationale de hockey, de réinvestir en LAH avec un club-école leur appartenant, la seconde est l'effondrement inattendu de la quelques semaines avant le début du championnat. La nouvelle franchise des Flyers, les Mariners du Maine, est tout de suite compétitive et remporte les titres de saison régulière et la coupe Calder à ses deux premières saisons. L'arrêt de la NAHL laisse des villes sans club de hockey. Parmi celles-ci, Binghamton acquiert les Reds de Providence et rejoint la ligue en tant que Dusters de Broome. La ville de Philadelphie quant à elle participe au championnat de LAH avec les Firebirds. La ligue compte alors neuf franchises. La croissance tranquille Après une certaine stabilité (entre huit et dix franchises des saisons 1977-1978 à 1980-1981) la ligue américaine entame une croissance inexorable lors de la saison 1981-1982 en passant à onze équipes, puis, dès la saison suivante, à treize, un record depuis sa création. Les Mariners du Maine remportent leur troisième titre en sept années d'existence lors de la saison 1983-1984. La saison suivante, les Skipjacks de Baltimore portent le record de victoires consécutives à 16 mais sont malheureusement arrêtés en chemin vers la coupe par les Canadiens de Sherbrooke et leur gardien de 19 ans tout frais émoulu des ligues juniors, Patrick Roy. En 1986, Paul Gardner, après une saison de 130 points suivie d'une autre de 112, remporte son deuxième trophée John-B.-Sollenberger consécutif, devenant le premier joueur à le faire. En 1987, lors de sa seule saison en LAH, Brett Hull remporte le trophée Dudley-« Red »-Garrett du meilleur joueur recrue en ayant marqué 50 buts. La saison 1987-1988, voit le nombre d'équipes engagées croître encore et passer à 14. Cette saison est aussi marquée par les Bears de Hershey qui remportent leur Calder en ayant réussi la performance de rester invaincus en séries (12 victoires consécutives). Un nouveau record est battu au cours de la saison 1988-1989 grâce à Stéphan Lebeau qui inscrit 134 points et 70 buts à sa saison recrue. Le dernier titre des années 1980 est le troisième d'Adirondack qui n'est que la deuxième équipe à remonter un handicap de 3 matchs en finale avant de remporter la coupe Calder. Au début des années 1990, les Indians de Springfield remportent deux titres consécutifs en battant à chaque fois les Americans de Rochester en finale. La saison suivante, le vainqueur de la coupe Calder est la franchise de l'Adirondack qui bat les Maple Leafs de Saint-Jean dans une finale étrange où aucune équipe ne remporte de match à domicile. Lors de la saison 1992-1993, la ligue gagne une nouvelle unité ce qui porte le nombre de franchises à seize. Les Rangers de Binghamton battent le record de points en une saison avec 124 (57-13-10), leur attaquant Don Biggs plaçant quant à lui la barre à 138 points. En séries éliminatoires, un autre joueur fait parler de lui : William McDougall. Il réussit à inscrire 26 buts et 52 points en seulement 16 matchs. En 1994, après 28 années de présidence, John Butterfield se retire au profit de David Andrews, ancien directeur général des Oilers du Cap-Breton de 1993, champions de la LAH. La saison 1994-1995 voit le retour du Match des étoiles pour la première fois depuis 35 ans. L'évènement se joue à guichets fermés et est retransmis à la télévision à travers toute l'Amérique du Nord. Pour son en 1995-1996, en plus de s'agrandir de deux équipes supplémentaires, la LAH modifie son format et est séparée en deux associations de deux divisions chacune pour la première fois de son histoire. De plus, une nouvelle règle est adoptée : Elle permet à une équipe qui perd le match en prolongation de récolter néanmoins un point. Cette règle est plus tard adoptée par la LNH. Les Americans de Rochester célèbrent le soixantenaire en remportant la coupe Calder. À leur première saison de LAH, en 1996-1997, les Phantoms de Philadelphie battent un record avec 19 matchs consécutifs remportés à domicile mais ce sont les Bears de Hershey qui remportent leur Calder. En 1998-1999, forte d'une franchise de plus, la LAH teste une nouvelle règle : lors des prolongations, en saison régulière, les matchs se jouent à 4 contre 4. La règle est conservée les saisons suivantes. Le Match des étoiles de 1999 est joué devant une foule record de 14120 spectateurs. En 2000, John Paddock devient le premier entraîneur en chef à remporter la coupe Calder avec trois équipes différentes. Après les saisons 1983-1984 avec les Mariners du Maine et 1987-1988 avec les Bears de Hershey, il remporte le titre avec le Wolf Pack de Hartford. La Saison 2000-2001 est l'occasion pour la LAH de passer le cap des vingt équipes avec l'arrivée de la franchise des Admirals de Norfolk. Cette saison est remportée par les Flames de Saint-Jean emmenés par le vainqueur du trophée Butterfield, Steve Bégin. L'expansion de 2001 La ligue connaît une expansion pour sa saison 2001-2002 : elle passe soudainement de vingt à vingt-sept équipes. En effet, en proie à des soucis financiers, la Ligue internationale de hockey, qui compte 11 franchises, est obligée de fermer ses portes après 56 années d'existence. La Ligue américaine de hockey permet à six d'entre elles de poursuivre leurs activités en les intégrant au sein de son organisation. Les équipes bénéficiant de l'expansion sont les Wolves de Chicago, les Griffins de Grand Rapids, les Aeros de Houston, les Moose du Manitoba, les Admirals de Milwaukee et les Grizzlies de l'Utah. Sur les cinq équipes restantes de la LIH, une rejoint les rangs de l'ECHL et les quatre autres doivent toutes cesser leurs activités. La saison est aussi marquée par un classement très serré des équipes : dix-sept d'entre elles ne sont séparées que par seulement 12 points à l'issue de la saison régulière. Les Wolves de Chicago remportent la Coupe Calder dès leur première saison en LAH. de la saison régulière, ils battent successivement trois champions de division pour conquérir le trophée. La Saison 2002-2003 est dominée par les Bulldogs de Hamilton. Ceux-ci, utilisés comme club école à la fois par Montréal et Edmonton, enregistrent une saison de 49 victoires, 19 défaites, 8 matchs nuls et 4 défaites en prolongation, avec une série de 18 matchs consécutifs sans défaite. Ils sont cependant vaincus en 7 matchs en finale par les Aeros de Houston. Au cours de cette saison, Rob Murray, capitaine des Falcons de Springfield, devient le sixième joueur de l'histoire à franchir le cap des matchs joués en LAH. En 2003-2004, Milwaukee, après avoir remporté la saison régulière, s'empare de la coupe Calder. Cette saison est considérée comme l'année des gardiens avec un record de 210 blanchissages, le trophée Les-Cunningham remporté par Jason LaBarbera et le trophée Dudley-« Red »-Garrett par Wade Dubielewicz. Le lock-out de la LNH en 2004-2005 permet à la LAH de voir revenir bon nombre d'anciens talents. Jason Spezza termine meilleur pointeur avec 117 points, Mike Cammalleri marque 46 buts et Ryan Miller devient le premier gardien en quarante ans à enregistrer plus de 40 victoires en une saison (41). Le tir de fusillade est réintroduit pour déterminer le vainqueur d'un match nul à l'issue des prolongations. Profitant de l'utilisation de certaines patinoires laissées libres par les franchises de LNH, la ligue enregistre sa saison la plus suivie avec plus de 7 millions de spectateurs dans toute l'Amérique du Nord. Philadelphie, après avoir réussi 17 victoires consécutives plus tôt dans la saison, remporte la coupe Calder devant la deuxième plus grande assistance de l'histoire ( spectateurs). Pour son en 2005-2006, la LAH annonce la création de son propre temple de la renommée dont les premiers récipiendaires sont honorés lors du Match des étoiles à Winnipeg. Les Penguins de Wilkes-Barre/Scranton enregistrent le meilleur départ de l'histoire avec un point marqué au minimum lors de leurs 23 premiers matchs (20 victoires, 2 nuls et 1 défaite en prolongation). Donald MacLean et Denis Hamel terminent ex-æquo avec 56 buts et Patrick O’Sullivan en marque 47, meilleur total d'un joueur recrue en quinze ans. Hershey, qui a manqué les séries les deux saisons précédentes, gagne sa neuvième coupe Calder. Après l'absorption de la LIH, la Ligue américaine connaît une vaste période de réalignement. Plusieurs équipes voient leurs activités suspendues pendant quelques saisons avant de renaître dans d'autres villes. C'est le cas, entre autres, des Road Runners de Toronto (saison 2003-2004), qui deviennent l'année suivante ceux d'Edmonton (saison 2004-2005) avant de voir leurs activités suspendues jusqu'en 2010 pour devenir les Barons d'Oklahoma City. Le Wolf Pack de Hartford change même de nom tout en restant dans la ville pour devenir le Whale du Connecticut pendant trois saisons avant de revenir à son nom original. Avant 2001 et l'absorption de la LIH, certaines franchises de la LAH avaient pris la décision de suspendre provisoirement leurs activités. Dans la décennie qui suit, la Ligue américaine de hockey passe à 30 franchises avec le retour de certaines équipes en sommeil : c'est ainsi le cas des Panthers de Louisville, arrêtés en 2000-2001, des Senators de l'Île-du-Prince-Édouard, 1995-1996, et des Red Wings de l'Adirondack, qui avaient suspendu leurs activités au terme de la Saison 1998-1999, qui renaîtront entre 2002 et 2005. Mouvement vers l'Ouest Au cours de la saison 2014-2015, la Ligue américaine annonce le transfert dans de nouvelles villes de près du quart de ses 30 équipes pour la saison 2015-2016 avec le déménagement de sept formations. En , la ligue annonce la création de la Division Pacifique pour la saison 2015-2016 avec le transfert de cinq franchises existantes vers la Californie. Toutes ces équipes sont devenues, au fil des ans, propriétés du club de la LNH avec lequel elles étaient affiliées. Ces cinq franchises de la LNH sont aussi membres de la Division Pacifique de cette ligue. L'équipe des Flames de l'Adirondack, affiliée aux Flames de Calgary, est transférée à Stockton pour devenir le Heat de Stockton. Les Monarchs de Manchester, affiliés aux Kings de Los Angeles, prennent l'identité du Reign d'Ontario, une équipe de l'ECHL qui prend la place des Monarchs à Manchester. Les Admirals de Norfolk, affiliés au Ducks d'Anaheim, sont déménagés à San Diego pour devenir les Gulls. Les Barons d'Oklahoma City ne renouvèlent pas leur affiliation avec les Oilers d'Edmonton au terme de la saison 2014-2015 et sont dissous. Les Oilers créent alors une nouvelle franchise, celle des Condors de Bakersfield, en remplacement de la franchise existante du même nom de l'ECHL. Les Sharks de Worcester, affiliés aux Sharks de San José, sont transférés à San José et deviennent le Barracuda. En , la LAH annonce le transfert de deux autres formations, cette fois-ci au Canada. Les IceCaps de Saint-Jean, affiliés aux Jets de Winnipeg, sont rapatriés à Winnipeg où ils ont déjà évolué de 1996 à 2011 et reprennent leur nom de l'époque, le Moose du Manitoba. Les Bulldogs de Hamilton, affiliés aux Canadiens de Montréal, deviennent les nouveaux IceCaps de Saint-Jean. Le mouvement vers l'Ouest se poursuit au terme de la saison 2015-2016 alors que les Falcons de Springfield sont achetés par les Coyotes de l'Arizona et transférés à Tucson, Arizona, pour devenir les Roadrunners. Les Pirates de Portland, achetés par les Panthers de la Floride, décident de transférer la franchise à Springfield pour remplacer les Falcons peu de temps après. Ils prennent le nom de Thunderbirds. Avant le début de la saison 2016-2017, le déménagement de trois autres franchises pour la saison suivante est confirmé : les IceCaps de Saint-Jean reviennent vers l'Ouest et deviennent le Rocket de Laval tandis que les Senators de Binghamton déménagent à Belleville mais conservent leur nom. Quant aux Devils d'Albany, ils remplacent les Senators à Binghamton. Expansion de la LNH et impact en LAH L'entrée des Golden Knights de Vegas en LNH bousculent les affiliations, avec une entente entre ce nouveau club et les Wolves de Chicago qui laisse les Blues de Saint-Louis sans aucune entente d'affiliation officielle. Ils envoient tout de même leurs joueurs chez les Wolves pour la saison 2017-2018. Pour la saison 2018-2019, les Blues sont affiliés au Rampage de San Antonio, tandis que l'Avalanche du Colorado fait monter en LAH les Eagles du Colorado, appartenant auparavant à l'ECHL . La formation évolue dans la division Pacifique et représente la franchise de la LAH. En février 2020, les Golden Knights annoncent l'acquisition et la relocalisation du Rampage de San Antonio pour la saison 2020-2021. L'équipe change de nom et devient les Silver Knights de Henderson. Avant le début de la campagne 2021-2022, les Canucks de Vancouver déménagent leur club-école de Utica à Abbotsford en Colombie-Britannique alors que les Devils de Binghamton sont relocalisés à Utica et conserve le nom des Comets. Avec l'arrivée d'une équipe d'expansion de la LNH à Seattle en 2021, la LAH accorde une franchise au Oak View Group à Palm Springs, en Californie. Il s'agira de la formation de la LAH et la à évoluer en Californie. L'équipe débutera ses activités à l'automne 2022et portera le nom des Firebirds de Coachella Valley. Le 23 mai 2022, la LAH approuve la relocalisation du Heat de Stockton à Calgary par les propriétaires de l'équipe, les Flames de Calgary, pour la saison 2022-2023. Le 2 août 2022, les Flames annoncent que l'équipe portera le nom des Wranglers de Calgary. Liste des vainqueurs de la Coupe Calder La franchise la plus titrée est celle des Bears de Hershey qui a remporté onze coupes Calder. Équipes Affiliations Les équipes de la LNH ayant un effectif limité par convention, elles se sont « affiliées » à des équipes de ligues mineures. Ceci leur permet de recruter de jeunes joueurs lors des repêchages annuels tout en leur permettant de continuer leur développement sans les lancer trop tôt dans le « grand bain ». De plus, ces équipes affiliées (aussi nommées clubs-écoles) constituent une réserve de talents pour les franchises de la LNH qui font appel à eux au gré des blessures ou méformes des joueurs de l'effectif de départ. Les affiliations sont conclues majoritairement par un contrat scellant une entente d'une ou plusieurs saisons entre l'équipe de LNH et l'équipe de ligue mineure. Quelques exceptions sont toutefois à noter puisque certaines équipes de LNH sont parfois elles-mêmes propriétaires de leur club-école. Les affiliations étant principalement liées à une entente contractuelle, elles ne sont pas figées dans le temps et chaque saison, diverses évolutions amènent à des remaniements dus, pour certains, à des motifs financiers. De même, plusieurs équipes de LNH peuvent être affiliées à une même franchise de LAH. Les équipes ne partagent pas pour autant les mêmes joueurs qui sont eux-mêmes liés par contrat à une seule équipe de la LNH (voire uniquement au club-école et ne pouvant donc pas accéder à la LNH). De même, une équipe de la LNH peut s'affilier à plusieurs clubs-écoles (comme ce fut le cas pour les Oilers d'Edmonton avec cinq franchises de la LAH lors de la Saison 2006-2007). Équipes actuelles Cette section ci-dessous présente les équipes actuelles de la LAH et leurs équipes affiliées. Association de l'Est Association de l'Ouest Anciennes équipes Au fil des temps, de nombreuses équipes se sont succédé en LAH. Certaines ont un long passé, d'autres n'ont fait qu'une brève apparition. Cette section dresse une liste des franchises ayant évolué en LAH et n'existant plus aujourd'hui. Impact de la LAH Étant le principal berceau des futurs espoirs de la LNH, la ligue américaine, même si elle ne connaît évidemment pas l'engouement suscité par la ligue nationale, est suivie par de nombreux amateurs de hockey. Au cours de la Saison 2006-2007, près de spectateurs se sont déplacés en moyenne à chaque rencontre de la LAH avec un record de de moyenne à chaque match disputé dans l'enceinte des Bears de Hershey. Lors de la saison 2005-2006, plus de 180 matchs furent retransmis en direct par des médias essentiellement locaux. De plus, la ligue a signé un contrat avec la société B2 Networks pour la retransmission en direct des matchs de la LAH sur internet permettant aux fans de suivre leur équipe via un système de . Le Match des étoiles, télévisé pour la première fois en 1995, fut visible par plus de 100 millions de foyers nord-américains lors de sa retransmission en 2007. Les supporters des franchises de LNH ont souvent un œil sur les jeunes joueurs en leur espérant un avenir brillant dans leur équipe favorite. Ils s'intéressent d'autant plus aux clubs-écoles lors des phases finales (séries éliminatoires), quand l'équipe de LNH est éliminée mais que la formation de LAH est toujours en course, l'espoir d'une réussite du club-école devenant un palliatif à l'élimination de la franchise de LNH. Malgré tout, certains puristes canadiens sont beaucoup plus souvent attirés vers les ligues juniors de la Ligue canadienne de hockey (LHJMQ, LHOu et LHO) que vers la LAH. Match des étoiles de la ligue Le premier Match des étoiles de la LAH est créé pour récolter des fonds afin de soutenir l'effort de guerre des États-Unis et du Canada. Il a lieu le à Cleveland et fait alors s'affronter les meilleurs joueurs des divisions Est et Ouest. Cet événement ne fait sa réapparition que douze ans plus tard, en . Il change de format et met en opposition les vainqueurs de la Coupe Calder de la saison précédente à une sélection des autres meilleurs joueurs de la LAH. Il conservera cette forme jusqu'à sa septième édition en 1959. Il est à noter que Frederick Glover (un des sept premiers membres du Temple de la renommée de la LAH) participera à ces six matchs. Ce spectacle est ensuite oublié pendant trente-six ans avant de renaître en 1995. Le match oppose alors les meilleurs joueurs canadiens aux meilleurs américains. La saison suivante, en plus du Match des étoiles, des concours d'habileté font leur apparition lors de l'événement (vitesse, adresse, tir le plus rapide…). Le rendez-vous est renommé et s'étale sur deux jours. De la saison 1996-1997 à la saison 2009-2010, les meilleurs canadiens affrontent les meilleurs joueurs mondiaux réunis au sein de l'équipe PlanetUSA. Depuis 2011, les meilleurs joueurs de l'association de l'Ouest affrontent ceux de l'Est. Les éditions 2021 et 2022 qui devaient avoir lieu au domicile du Rocket de Laval sont annulées en raison de la COVID-19. Temple de la renommée En janvier 2006, la LAH annonce la création de son temple de la renommée, à l'instar de celui de la LNH, afin d'honorer les joueurs et bâtisseurs les plus importants de l'histoire de la ligue. Sept personnalités qui ont marqué la ligue américaine sont intronisées cette année-là lors du Match des étoiles. Hasard ou volonté, les premiers joueurs intronisés forment une équipe complète de hockey sur glace : un gardien de but (John Bower), deux défenseurs (Frank Mathers et Edward Shore) et trois attaquants (Joseph Gage, Frederick Glover et Wilmott Marshall) auxquels est associé un bâtisseur John Butterfield. Récompenses Les trophées sont une partie intégrante de tout sport. Ceux qui suivent sont distribués par la ligue américaine de hockey chaque année. Collectives Coupe Calder C'est la récompense ultime de la saison de LAH remise à l'équipe vainqueur des séries éliminatoires. C'est l'un des deux plus anciens trophées de la LAH, sa première remise officielle datant de la saison 1936-1937. La franchise des Bears de Hershey a pris part au plus grand nombre de finales (dix-neuf participations) avec neuf titres remportés, à égalité avec les Barons de Cleveland. Trophée Richard-F.-Canning Cette récompense a été instaurée lors de la saison 1989-1990, distinguant, à l'époque, le vainqueur de la division Nord. Il a ensuite récompensé le vainqueur de l'association Nord pendant deux saisons (de 1995 à 1997) avant de devenir le titre des vainqueurs des séries éliminatoires de l'association de l'Est. Trophée Robert-W.-Clarke Tout comme le trophée Canning, le trophée Clarke a été attribué la première fois en 1990, récompensant le vainqueur de la division Sud. En 1996 et 1997, le trophée a été remporté par le vainqueur de l'association Sud et enfin, depuis la saison 1997-1998, il représente le vainqueur des séries éliminatoires de l'association de l'Ouest. Trophée Macgregor-Kilpatrick Instauré depuis la saison 1997-1998, il récompense la meilleure équipe de la saison régulière. Trophée Frank-Mathers Ce trophée, remis pour la première fois en 1996 a récompensé successivement les vainqueurs des divisions Sud et Mid-Atlantic avant de devenir le symbole de la victoire dans l'association de l'Est en saison régulière. Trophée Norman-R.-« Bud »-Poile Il s'agit d'un des plus récents trophées de la LAH. Il a été remis pour la première fois à l'issue de la saison 2001-2002 aux vainqueurs de la division Ouest. Il récompense maintenant, à l'opposé du trophée Mathers, les vainqueurs de l'association de l'Ouest en saison régulière. Trophée Emile-Francis Comme le trophée Poile, il a été créé à l'occasion de l'expansion de 2001. Il a récompensé les vainqueurs de la division Nord pendant deux années avant de récompenser ceux de la division Atlantic. Trophée F.-G.-« Teddy »-Oke C'est le trophée le plus ancien de la LAH. Il est en fait, encore plus ancien que la ligue elle-même ayant été créé à l'origine dans la ligue canadienne professionnelle de hockey en 1926. En 1929, il récompense le vainqueur de la Ligue internationale de hockey puis lors de la création de la LAH, il devient le trophée de la division Ouest où sont regroupées les équipes issues de la LIH. Lorsque la ligue ne comportera plus qu'une division il deviendra le trophée récompensant la meilleure équipe de la saison régulière. Il récompense successivement au fil des changements de la LAH les divisions Nord, Est et Nouvelle-Angleterre. De nos jours, le vainqueur de la division Est en saison régulière reçoit le trophée Oke. Trophée Sam-Pollock Il s'agit d'un des récents trophées de la LAH. Créé pour la saison 1995-1996, il a été attribué aux vainqueurs des divisions Atlantique ou Canadienne (suivant l'organisation de la LAH) avant de devenir depuis la saison 2003-2004 le trophée des vainqueurs de la division Nord. Trophée John-D.-Chick Cette récompense possède une longue histoire dans la LAH. Attribuée pour la première fois en 1962 au Barons de Cleveland, vainqueurs de la division Ouest, elle a ensuite fêté les vainqueurs des divisions Sud, Central, Empire, Sud (à nouveau), Central (encore) et enfin Ouest à l'heure actuelle. Individuelles Trophée Aldege-« Baz »-Bastien Remis au meilleur gardien de but de l'année, ce trophée a été instauré pour la première fois lors de la saison 1983-1984. Trophée Harry-« Hap »-Holmes Attribué pour la première fois en 1948, il récompensait à l'origine le gardien de but ayant la plus petite moyenne de buts encaissés. Depuis la saison 1971-1972, il honore le(s) gardien(s) de but de l'équipe ayant encaissé le moins de but en saison régulière. Gil Mayer a remporté cinq fois ce trophée entre 1951 et 1956. Trophée Eddie-Shore Il est remis depuis la saison 1958-1959 au joueur considéré comme le meilleur défenseur de la ligue. Le seul joueur à avoir remporté trois fois ce prix est Noel Price. Trophée Dudley-« Red »-Garrett Le meilleur joueur recrue de l'année est honoré depuis 1948 par ce trophée. L'équipe qui a fourni le plus de lauréats est celle des Barons de Cleveland avec sept trophées remportés. Trophée John-B.-Sollenberger Depuis 1948, il récompense le joueur ayant inscrit le plus de points au cours de la saison régulière. Seuls deux joueurs ont inscrit leur nom trois fois à ce palmarès : Peter White (1995, 1997 et 1998) et William Sweeney qui l'a gagné consécutivement en 1961, 1962 et 1963. Trophée Willie-Marshall Attribué depuis la saison 2003-2004, il est le plus récent trophée de la LAH, récompensant paradoxalement une des statistiques les plus suivies depuis longtemps : le nombre de buts marqués en une saison. Trophée Les-Cunningham Il récompense le meilleur joueur de la saison (autrement appelé joueur le plus utile de la saison au Québec). Attribué pour la première fois en 1948, seul un joueur l'a remporté à trois reprises (qui plus est consécutives) : John Bower Trophée Jack-A.-Butterfield Il est remis, depuis 1984, au meilleur joueur des séries éliminatoires. Trophée Fred-T.-Hunt Récompensant le joueur ayant le meilleur esprit sportif, il est remis depuis la saison 1977-1978. Seul un joueur a remporté le trophée a deux reprises, il s'agit de Murray Eaves (1989 et 1990). Trophée Yanick-Dupré Tout comme le trophée King-Clancy distribué en Ligue nationale de hockey, il met en exergue les qualités extra-hockey d'un joueur qui s'est impliqué dans sa communauté. Remis depuis 1997, seul un joueur l'a emporté à deux reprises : Mike Minard (2000 et 2001). Trophée Louis-A.-R.-Pieri Le seul trophée individuel qui n'est pas remis à un joueur est celui du meilleur entraîneur de l'année. Quatre entraîneurs ont reçu cette récompense à deux reprises : William Dineen (1984-1985 et 1985-86), Robert Ftorek (1994-1995 et 1995-96), Allister MacNeil (1971-1972 et 1976-77) et Robert McCammon (1977-1978 et 1980-81). Notes et références Voir aussi Bibliographie Articles connexes Ligue nationale de hockey Temple de la renommée de la Ligue américaine de hockey Lien externe Site officiel de la Ligue américaine de hockey Ligue mineure de hockey sur glace
Leo Perutz
Leo Perutz, né le à Prague, en Autriche-Hongrie, et mort le à Bad Ischl, est un écrivain autrichien de langue allemande du . Biographie Avant l'écriture Fils aîné de Benedikt Perutz, industriel prospère dans le textile, Leo Perutz est issue d'une famille d'ascendance juive-espagnole établie depuis au moins 1730 dans la ville de Rakovník. La famille, de confession juive, s'avère essentiellement laïque et peu religieuse. Leo hésite pour ses études entre les mathématiques et la littérature, pour se lancer finalement dans la première voie. Il quitte Prague à 17 ans pour étudier à Vienne. Il découvre une formule qui porte son nom, et publie un traité de jeu de bridge fondé sur le calcul des probabilités. En , il est employé comme actuaire par la compagnie d'assurances italienne Assicurazioni Generali, où Franz Kafka travaille aussi à la même période pendant quelques mois. La capitale de l'Empire austro-hongrois est alors un foyer culturel de premier plan en Europe, à l'avant-garde du monde littéraire et intellectuel. La communauté culturelle viennoise, qui se réunit notamment dans les cafés, voit à cette époque l'émergence d'artistes de renom comme Robert Musil, Gustav Klimt ou Egon Schiele. La Première Guerre mondiale met cependant un terme à cette époque d'effervescence culturelle. Profondément anti-nationaliste, Perutz est appelé à servir sur le front de l'Est où il sera blessé, recevant une balle dans le poumon. Une fois rétabli, Perutz passe le reste de la guerre à travailler au bureau de presse avant de se marier en 1918. L'un de ses premiers ouvrages, Le Marquis de Bolibar, renvoie d'ailleurs à une situation de guerre, et sa description de la réalité cruelle d'une armée en campagne semble « authentique ». Le succès Leo Perutz publie en 1915 son premier roman, La Troisième Balle, ouvrage caractéristique de son style, qui fait suivre au lecteur une poursuite inexorable dans l'Amérique du Sud en cours de colonisation par les Espagnols. Il lit Émile Zola, Robert Louis Stevenson, Anatole France, G. Lenotre, et continue ses romans et ses voyages. Au printemps 1925, il séjourne à Tunis, Sfax et Kairouan, puis en URSS en 1926-1927. Les années d'après-guerre seront l'apogée du succès de Perutz, ses romans étant traduits dans toute l'Europe et adaptés au cinéma. Publié en 1918, Le Tour du cadran est ainsi un succès populaire qui attire l'attention d'Hollywood. Les droits du livre sont en effet achetés en 1920 par la M.G.M. qui toutefois n'en fait rien. Le cinéaste Friedrich Wilhelm Murnau a souhaité, en vain, les racheter en 1925. Quant à Alfred Hitchcock, il avoue dans ses entretiens avec François Truffaut qu'il s'est inspiré du roman pour son film Les Cheveux d'or (The Lodger). Ces succès s'accompagnent d'une vie familiale épanouie qui voit la famille Perutz et leurs enfants s'installer dans une relative aisance matérielle et financière. Le Cosaque et le Rossignol, écrit en 1927 avec l'écrivain autrichien Paul Frank, sert de base à un film tourné en 1935. Perutz collabore à nouveau avec Frank pour l'écriture de plusieurs pièces de théâtre. En collaboration avec Hans Adler, il signe en 1930 la pièce de théâtre Die Reise nach Preßburg (littéralement : Le Voyage à Presbourg) qui ne rencontre pas le succès espéré. En 1931, Ian Fleming, le créateur de James Bond, lui écrit son admiration. L'exil En 1933, son roman La Neige de Saint Pierre est interdit par les nazis dès sa parution. À la suite de l'Anschluss, il prend la décision de fuir l'Autriche en 1938, d'abord à Venise avant de rejoindre son frère en Palestine. Installé à Tel-Aviv, il reprend son métier d'actuaire, sans rien publier jusqu'en 1953. Il supporte mal sa nouvelle vie au Proche-Orient, se languissant d'une Europe cosmopolite disparue, le tout sous une chaleur écrasante qu'il peine à supporter. En outre, son anti-nationalisme, hérité de l'époque austro-hongroise, se conjugue mal avec la vie quotidienne et politique du nouvel État d'Israël, tout comme son objection au traitement réservé aux Palestiniens. Il partagera alors son temps entre sa nouvelle patrie et l'Autriche, qui n'est cependant plus le pays qu'il a connu, brisé par la guerre et où les grandes figures littéraires et intellectuelles ont disparu. Sa production littéraire se tarit : son dernier ouvrage, La Nuit sous le pont de pierre, n'est publié qu'en 1953, plus de quinze ans après le précédent. Reçu à la Gorsedd de Bretagne à Riec-sur-Bélon en 1927, il devient membre actif du Comité de patronage d’An Oaled, une revue éditée par François Jaffrennou. Il rédigera deux lettres, adressées l'une au procureur général de la Cour d'appel de Rennes le , l'autre au général de Gaulle le , pour la défense de François Jaffrennou, emprisonné après la libération. C'est lors d'un de ces séjours à Bad Ischl, près de Salzbourg, qu'il meurt le ; il y est enterré. L'après-guerre voit une certaine désaffection pour son œuvre, mais il est bientôt tiré de l'oubli d'une part grâce à Jorge Luis Borges, qui avait préfacé trois de ses livres, d'autre part en France où le Prix Nocturne lui est attribué à titre posthume en 1962. Sa popularité en dehors du monde germanophone reste limitée et son œuvre a néanmoins progressivement sombré dans l'oubli. À propos de son œuvre Réception et postérité L'œuvre de Perutz est reconnue par ses pairs. Ainsi, Jorge Luis Borges le considère comme l'un des grands auteurs policiers de son époque, notamment pour son roman Le maître du jugement dernier ; Robert Musil dit de lui qu'il a inventé son propre genre littéraire ; Italo Calvino, Graham Greene, Ian Fleming ainsi qu'Alfred Hitchcock ont compté parmi ses fidèles lecteurs. Jean Paulhan et Roger Caillois l'ont révélé au public français, en lui attribuant notamment en 1962 le prix Nocturne, créé par Roland Stagliati et un des animateurs de la revue Fiction. Paulhan écrivait en juillet 1962 dans La Nouvelle Revue française : . C'est ce livre qui est cité par les critiques de la revue Fiction parmi les grands romans fantastiques du . Analyse Perutz a oscillé entre de nombreux genres différents. Cette extrême diversité a pu jouer un rôle dans l'oubli critique et populaire dans lequel son œuvre est tombée progressivement. Celle-ci mêle fiction populaire, par ses intrigues millimétrées et au rythme soutenu, et grande littérature, par la « complexité surréaliste » des thèmes abordés. Nombre de ses romans ont les atours de récits historiques, « souvent proches du conte », ou mêlent fantastique et intrigues policières. Dès Le marquis de Bolibar, l'un de ses premiers romans publié en 1920, Perutz a recours à ce que Musil a appelé la « fiction journalistique ». En effet, l'auteur puise son inspiration de ses souvenirs de guerre et décrit tant la réalité cruelle d'une armée en campagne que les sentiments des soldats. Néanmoins, cette apparence de réalité et d'authenticité se mêle à un récit étrange au dénouement surréaliste. De même, dans Le maître du jugement dernier paru en 1923, Perutz mélange les genres, entre polar, « cauchemar existentialiste lovecraftien » et subtil commentaire sur le caractère ineffable de l'inspiration artistique. Les intrigues élaborées par Perutz, complexes, révèlent dès ses premières oeuvres une grande maîtrise de la narration. Le marquis de Bolibar est à cet égard un exemple remarquable, de nombreuses révélations imbriquées parsèment l'intrigue et n'éclosent que plusieurs dizaines ou centaines de pages plus loin. Cette complexité n'empêche pas une efficacité remarquable, faisant de ses romans de véritables page-turner. Le thème de l'identité revient fréquemment dans l'œuvre de Perutz. Son obsession pour cette question se transmet à ses personnages, lesquels assument ou endossent contre leur gré de fausses personnalités. Le protagoniste de Où roules-tu, petite pomme ? crée un faux personnage si puissant qu'il s'y perd ; dans Le Cavalier suédois, il interroge la capacité à s'approprier une nouvelle identité. À la lecture de ces deux œuvres, il semble que de tels efforts soient inévitablement voués à l'échec. Œuvres Romans Die dritte Kugel (1915) Das Mangobaumwunder. Eine unglaubwürdige Geschichte (1916), écrit en collaboration avec Paul Frank Zwischen neun und neun (1918) Der Marques de Bolibar (1920) Der Meister des Jüngsten Tages (1923) Turlupin (1924) Der Kosak und die Nachtigall (1927), écrit en collaboration avec Paul Frank Wohin rollst du, Äpfelchen… (1928) St. Petri Schnee (1933) Der schwedische Reiter (1936) Der Judas des Leonardo (1959), publication posthume Recueils de nouvelles Herr, erbarme Dich meiner (1930) Nachts unter der steinernen Brücke (1953) Mainacht in Wien (1996), recueil posthume de fragments, de nouvelles et de textes inédits Théâtre Die Reise nach Preßburg (1930), écrit en collaboration avec Hans Adler Morgen ist Feiertag (1935), écrit en collaboration avec Hans Adler et Paul Frank Warum glaubst Du mir nicht? (1936), écrit en collaboration avec Paul Frank Autres publications Die Feldgerichte und das Volksgericht (1919), pamphlet politique, publié de façon anonyme, dénonçant le système judiciaire de l'armée pendant la Première Guerre mondiale Das Gasthaus zur Kartätsche. Eine Geschichte aus dem alten Österreich (1920) Die Geburt des Antichrist (1921) Études Roland Stragliati, « Avez-vous lu Perutz ? », Fiction, . Sans doute la première étude consistante en français sur Perutz. . Adaptations Le Pont des ombres, un opéra par et pour les enfants, composé par Olivier Dejours, est inspiré de La Nuit sous le pont de pierre. La création de cet opéra a eu lieu début à l'Opéra du Rhin de Strasbourg. Notes et références Liens externes Naissance en novembre 1882 Naissance à Prague Écrivain austro-hongrois Écrivain pragois de langue allemande Romancier autrichien Écrivain autrichien de fantastique Auteur autrichien de roman historique Nouvelliste autrichien du XXe siècle Culture juive Décès en août 1957 Décès à Bad Ischl Décès à 74 ans
Nabil Nicolas
Nabil Nicolas, né à Batroun, est un homme politique libanais. Dentiste diplômé en France, il est proche du général Michel Aoun. Il quitte le Liban en 1990 et y retourne définitivement en 2005. Lors de son séjour en France, il coordonne de manière clandestine la diffusion des messages politiques de Michel Aoun, alors en exil. Inconnu sur la scène politique locale, Michel Aoun le choisit pour être candidat du Courant patriotique libre au , lors des élections de 2005. Il gagne les élections, devançant plusieurs personnalités phares de la région, parmi lesquelles l'ancien ministre Pierre Amine Gemayel et le président du Mouvement du renouveau démocratique Nassib Lahoud. Il est réélu député en 2009 dans sa région du Metn. Nabil Nicolas fait ensuite partie des du Bloc de la réforme et du changement. Personnalité politique libanaise Naissance en 1955
Savigna
Savigna est une ancienne commune française située dans le sud du département du Jura et donc dans la partie la plus méridionale de la région Bourgogne-Franche-Comté. Le , elle fusionne avec Chatonnay, Fétigny et Légna pour former la commune nouvelle de Valzin en Petite Montagne. Géographie La commune rurale de Savigna est située dans le pays de la Petite Montagne, dans le bassin de la Valouse, à mi-chemin entre Orgelet et Arinthod. Elle est composée de 3 hameaux : Savigna, Ugna et Givria. Près de 100 ha de forêts, en majorité des feuillus, occupent son territoire. Hydrologie Outre la Valouse, son principal affluent, le Valouson, traverse également cette commune, ce qui obligea à construire de nombreux petits ponts. Le Valzin, autre affluent de la Valouse, traverse toutes les anciennes communes qui ont fusionné pour former la commune nouvelle de Valzin en Petite Montagne. Communes limitrophes Histoire Le village était anciennement appelé Savigna-lez-Ugna. Le nom viendrait de l'anthroponyme latin Sabinus et du suffixe -i-acum d'origine gauloise (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme). La première mention connue de l'existence du village date du . Il fut séparé de la seigneurie de Nancuise au . Les communes de Givria et Ugna ont été unies à Savigna respectivement en 1822 et 1823. Le , un détachement du groupe FFI Pigeon du maquis de Beaufort attaque une colonne allemande sur la route entre Orgelet et Arinthod et tue un officier . En représailles, 17 maisons du village d'Ugna sont brûlées. Elles seront reconstruites après la Guerre, de 1949 à 1953. Politique et administration Démographie Lieux et monuments église avec beffroi de style gothique du , orné de quatre clochetons, et chapelle flamboyante voûtée d'ogives maison seigneuriale (en haut du village) statue de Madone (sur la côte dominant le village) ancienne gare d'Ugna-Savigna, vestige de la ligne des Chemins de fer vicinaux du Jura entre Lons-le-Saunier et Arinthod, active de 1901 à 1938 lavoir à charpente originale (à Ugna, en direction de Marigna-sur-Valouse) stade du Martelet sur lequel ont été organisés les plus importants concerts du Festival de Bouche à Oreille Personnalités liées à la commune Voir aussi Liens externes Géologie de La région d'Orgelet dans le système jurassien Savigna sur le site de l'Institut géographique national Sources Résistance dans la région d'Orgelet, bulletin "Résistance Jurassienne, numéro 77 de janvier 2010 Notes et références Notes Références Ancienne commune dans le département du Jura Commune disparue en 2017
Greater Underwater Propulsion Power Program
Le (GUPPY) est lancé par la marine américaine après la Seconde Guerre mondiale pour améliorer la vitesse, la manœuvrabilité et l'endurance de ses sous-marins. (Le dans l'acronyme a été ajouté pour la prononçabilité.) La marine commence le programme en faisant l'essai et la rétro-ingénierie de deux U-Boote allemands de type XXI capturés : l'U-2513 et l'U-3008. Cette analyse mène à quatre objectifs : augmenter la capacité de la batterie des sous-marins, rationaliser les structures des bateaux, ajouter un schnorchel et améliorer les systèmes de conduite de tir. La marine se concentre immédiatement sur la conception d'une nouvelle classe de sous-marins, mais le Bureau of Ships estime que la flotte des sous-marins existants des classes Gato, Balao et Tench peut être modifiée pour y apporter les améliorations souhaitées. En juin 1946, le chef des opérations navales approuve le projet GUPPY. Le programme initial d'essais de deux bateaux, mis en œuvre par le chantier naval de Portsmouth, se transforme en plusieurs programmes de conversion successifs. Ces mises à niveau se déroulent en sept variantes, dans l'ordre suivant : , , , Fleet Snorkel, , et . Certains bateaux passent par une phase initiale ensuite font l'objet d'une mise à niveau plus poussée dans une phase ultérieure. Un programme similaire pour la Royal Navy prévoit la modification de -marins britanniques des classes T et A datant de la guerre et de l'après-guerre, équipés de coques profilées, de châteaux en forme de voile et de performances sous-marines accrues entre 1948 et 1960. GUPPY I Seul deux bateaux, les et sont convertis en . Tous deux de la classe Tench, ils sont modifiés en 1947. Les principales modifications comprennent un meilleur profilage des superstructures et une réduction de la traînéehydrodynamique, afin d'améliorer les performances en immersion. Pour cela, l'étrave est modifiée, l'un des périscopes et des canons de pont sont supprimés. En outre, cela comprend également la non adjonction d'un schnorchel, bittes d'amarrage et différents taquets et cabestans rétractables. Ces modifications changent non seulement l'apparence des submersibles, mais aussi leur terminologie : après une conversion GUPPY, la structure carénée autour du château et des supports du mât a été appelée le « kiosque ». La puissance des batteries est augmentée considérablement, il y a maintenant quatre batteries de chacune. La place a été trouvée dans les anciens locaux de stockage de munitions. Par rapport à la batterie d'origine, ces quatre batteries Guppy peuvent couplées en série ou en parallèle offrant des tensions différentes et donc une large gamme de vitesses. Cependant, ces batteries ont une durée de vie plus courte, contre les cinq ans de la batterie Sargo, et prennent plus de temps à charger. Dans la salle de manœuvre, deux ou quatre des moteurs à grande vitesse et réducteurs antérieurs sont remplacés par des moteurs à basse vitesse. Le voltage utilisant un courant alternatif passe à pour la distribution électrique et à pour l'électronique. Un nouveau système de climatisation plus performant est installé. En service, ces bateaux offraient des performances sous-marines considérablement améliorées. L'USS Odax a atteint une vitesse de en surface et en plongée. Pour l'USS Pomodon en surface et en plongée. Submersibles de type GUPPY I GUPPY II La version (), mise en œuvre de 1947 à 1951, était généralement similaire à la , à l'exception de la rétention des deux périscopes et de l'introduction du schnorchel récemment perfectionné. L'ajout de trois nouveaux mâts — induction tube d'air, échappement tube d'air et mât ESM — nécessita plus d'espace dans la partie supérieure du kiosque. Le BuShips approuva deux conceptions de voile différentes : Le avait un bord de fuite droit, des fenêtres rondes, un sommet plus large et un bord avant plus arrondi. Le avait un sommet plus fin, un bord de fuite incurvé, des fenêtres carrées et un bord avant inférieur plus net. Il fut installé sur tous les navires utilisant les plans du gouvernement pour la conversion. Tous les bateaux convertis pendant le programme qui avaient à l'origine quatre moteurs électriques à grande vitesse, sont remplacés par deux moteurs électriques à entraînement direct à basse vitesse, produisant par arbre d'hélice. Les deux navires de type , les Odax et Pomodon, ont été modifiés au standard . Submersibles de type GUPPY II (devient ARA Santa Fe (S-21) dans la Marine argentine) (devient ARV Tiburón (S-12) dans la Marine vénézuélienne) (devient Guanabara (S-10) dans la Marine brésilienne) (devient Goiás (S-15) dans la Marine brésilienne) (devient Hai Pao (SS-792) dans la Marine de la république de Chine) En service. (devient Hai Shih (SS-791) dans la Marine de la république de Chine) En service. (devient Ceará (S-14) dans la Marine brésilienne) (devient Rio de Janeiro (S-13) dans la Marine brésilienne) (devient Bahia (S-12) dans la Marine brésilienne) (devient Rio Grande do Sul (S-11) dans la Marine brésilienne) (devient ARV Picúa (S-22) dans la Marine vénézuélienne) GUPPY IA Le BuShips a conçu le programme () de 1951 comme une alternative moins chère à la conversion . Bien que la conversion comprenait la plupart des fonctionnalités du , l'organisme de lUS Navy omit la configuration de la batterie à quatre puits et le vaste réarrangement interne qui lui est associé. Au lieu de cela, le conserva les puits de batterie d'origine, équipés de batteries plus puissantes. La fut développé dans l'optique d'être moins cher que la batterie Guppy tout en offrant la plupart des performances. Celle-ci était de taille intermédiaire entre les batteries Guppy et Sargo, et avait également une durée de vie plus longue que les batteries Guppy, bien que plus courte que la batterie Sargo d'origine. Ces batteries comportaient une agitation électrolytique, un refroidissement des batteries et une ventilation à réservoir ouvert. La salle du sonar a été déplacée de la salle des torpilles avant vers un espace sous la cuisine. Comparé au , le offrait un coût inférieur, une meilleure habitabilité et un entretien plus facile au détriment des performances sous-marines. Submersibles de type GUPPY IA (devient TCG Dumlupinar (S-339) dans la Marine turque) (devient ARA Santiago del Estero (S-22) dans la Marine argentine) (devient BAP Pacocha (SS-48) dans la Marine péruvienne) (devient BAP La Pedrera (SS-49) dans la Marine péruvienne) Fleet Snorkel Program Lorsque la marine réalise qu'elle n'est pas en mesure de financer toutes les conversions GUPPY qu'elle désire, celle-ci conçoit le programme Fleet Snorkel () afin d'ajouter les modifications minimales nécessaires aux bateaux de la flotte. Cette modernisation comprend l'ajout d'un tube d'air, d'un kiosque profilé, d'un système de climatisation de plus grande capacité et d'un système électrique plus puissant. Contrairement aux conversions GUPPY, ces bateaux conservent leur structure de pont, leur proue et leurs batteries de stockage d'origine. Les performances immergées des navires Fleet Snorkel sont donc nettement inférieures à toute conversion GUPPY. Malgré leurs caractéristiques limitées, les navires de ce type ont servi presque aussi longtemps que ceux de type GUPPY plus modernes. Trois submersibles, les Piper, Sea Owl et Sterlet, reçoivent un grand sonar d'étrave BQR-4A. L'ex-USS Chub (S-329) et l'ex-USS Brill (S-330), tous deux transférés en Turquie en 1948 sous les noms TCG Gür (S 334) et TCG 1. Īnönü (S 330), sont convertis en sous-marin Snorkel Fleet en 1953, les travaux sont d'abord effectués au chantier naval de Gölcük, en Turquie, pour se terminer aux États-Unis. Submersibles Fleet Snorkel (devient TGC Turgutreis (S-342) dans la Marine turque) (devient Francesco Morosini (S 508) dans la Marine italienne) (devient TGC Preveze (S-340) dans la Marine turque) (devient Almirante García de los Reyes (S-31) dans la Marine espagnole) (devient Evangelista Torricelli (S 512) dans la Marine italienne) (devient TGC Pirireis (S-343) dans la Marine turque) (devient TGC Hizirreis (S-344) dans la Marine turque) (devient Traina (S-86) dans la Marine hellénique) (devient HMCS Rainbow (S 75) dans la Marine canadienne) (devient PNS Ghazi dans la Marine pakistanaise) TCG Gür (S 334) (ex-) TCG 1. İnönü (S 330) (ex-) GUPPY IIA Le programme est remplacé par le programme presque identique (), mis en œuvre de 1952 à 1954. Le , cependant, a encore atténué les conditions internes exiguës des conversions antérieures en supprimant un moteur avant et en le remplaçant par des pompes et des machines de climatisation. Certains bateaux ont déplacé les compresseurs d'air à haute pression au niveau inférieur de la salle des machines avant. Les unités de congélation et de réfrigération ont été déplacées vers l'espace sous la cuisine et la salle de sonar a été déplacée à l'extrémité avant de la salle des pompes. Des batteries ont été installées dans les puits de batterie existants. À l'externe, le diffère des et IA en n'ayant que trois sorties d'échappement diesel, alors que les conversions antérieures en avaient quatre. Ce sont des sous-marins de classe Tench modifiés. Submersibles de type GUPPY IIA (devient TGC Preveze (S-345) dans la Marine turque) (devient Papanikolis (S-114) dans la Marine hellénique) (devient Narciso Monturiol (S-35) dans la Marine espagnole) (devient Narciso Monturiol (S-33) dans la Marine espagnole) (devient Cosme García Sáez (S-34) dans la Marine espagnole) (devient TGC Oruçreis (S-337) dans la Marine turque) (devient TGC Muratreis (S-336) dans la Marine turque) (devient Isaac Peral (S-32) dans la Marine espagnole) (devient TGC Burakreis (S-335) dans la Marine turque) (devient TCG I. Inönü (S-346) dans la Marine turque) (devient TGC Uluçalireis (S-338) dans la Marine turque) (devient TGC Cerbe (S-340) dans la Marine turque) GUPPY IB Le type est une désignation informelle de mise à niveau et de modernisation limitée accordée à quatre bateaux en vue de leur transfert à des marines étrangères. Ces bateaux sont équipés de schnorchel et sont généralement similaires au , sauf qu'ils ne sont pas équipés du sonar moderne, des systèmes de conduite de tir ou du système ESM. Les deux bateaux italiens sont de la classe Gato, les deux autres de classe Balao. Submersibles de type GUPPY IB (devient Enrico Tazzoli (S 511) dans la Marine italienne) (devient Leonardo da Vinci (S 510) dans la Marine italienne) (devient HNLMS Zeeleeuw (S-803) dans la Marine néerlandaise) (devient HNLMS Walrus (S-802) dans la Marine néerlandaise) GUPPY III Les conversions ont souffert de conditions internes très exiguës en raison de la configuration à quatre batteries. Le programme () a été conçu pour résoudre ce problème. En 1959, l' devient le prototype de conversion. La coque est coupée en deux et rallongée avec une section de à l'avant de la salle de contrôle pour créer de l'espace pour une nouvelle salle de sonar, des couchettes, appareils électroniques et magasins. La suppression de la salle du sonar des espaces de torpilles avant permet une augmentation du nombre de rechargements. Les espaces de l'équipage sont également rénovés. Comme dans la conversion , un moteur diesel est retiré. Le grand kiosque (ou , comme on les appelait parfois) est une caractéristique singulière des navires de ce type, distinct du soi-disant "kiosque commun" équipant toutes les autres classes de sous-marins GUPPY. De 1961 à 1963, huit autres submersibles de type ont été rénovés d'après les caractéristiques de la version . Ces navires différaient du Tiru, une section de à l'avant de la salle de contrôle y avait été rajoutée, augmentant la longueur du bâtiment à et son déplacement en surface à environ . Ils conservèrent également les quatre moteurs diesel. Tous les navires ont reçu le sonar de recherche passif BQG-4 PUFFS (), identifiable par les trois dômes de sonar ressemblant à des ailerons de requin ajoutés à la superstructure supérieure. Le château dans le kiosque gagna une section supplémentaire de pour accueillir le système de conduite de tir et le directeur . Les améliorations du système de conduite de tir ont permis aux sous-marins de type d'être équipés de la torpille nucléaire Mark 45. La conversion de s'inscrit dans le cadre du programme FRAM (Fleet Rehabilitation and Modernization). Les de doivent à l'origine recevoir la modernisation de , mais les contraintes budgétaires limitent le programme à un total de neuf bateaux. Malgré leurs importantes modifications et améliorations, les bateaux ne servent que légèrement plus longtemps que le reste de la flotte GUPPY. Submersibles de type GUPPY III (devient TGC Çanakkale (S-341) dans la Marine turque) (devient TCG 2. Inönü (S-333) dans la Marine turque) (devient Amazonas (S-16) dans la Marine brésilienne) (devient Goias (S-15) dans la Marine brésilienne) (devient Katsonis (S-115) dans la Marine hellénique) (devient Gianfranco Gazzana-Priaroggia () dans la Marine italienne) (devient Primo Longobardo () dans la Marine italienne) Notes et références Voir aussi Bibliographie Liens externes "New Subs Are Undersea Aircraft" , June 1949, Popular Science detailed article on the new GUPPY conversions Description of GUPPY conversions at RNSubs.co.uk GUPPY and other diesel boat conversions page (partial archive) Sous-marin de l'US Navy Projet des Forces armées des États-Unis
Tikva
Tikva peut désigner : Tikva, un village de Serbie situé dans la municipalité de Nova Varoš, district de Zlatibor ; Tikva, un prénom hébraïque.
Arto Tchakmaktchian
Arto Tchakmakchian (, né le au Caire et mort le ) est un sculpteur et peintre arméno-canadien, membre de l'Académie royale des arts du Canada. Biographie Le père d'Arto (Harutyun) Tchakmakchian est un propriétaire de boutique et ami de . Arto étudie au Nubarian National college d'Héliopolis. En 1946, sa famille déménage à Erevan. À l'âge de 15 ans, Arto Tchakmakchian commence ses études à l'école d'arts de Panos Terlemezian. En 1962, il remporte le premier prix à une compétition internationale d'exposition de céramiques à Prague pour sa sculpture Reclining Figure. En 1984, Arto Tchakmaktchian remporte le premier prix de la compétition Wilfrid Pelletier à Montréal pour la réalisation d'un buste de Wilfrid Pelletier. Son œuvre est exposée dans le hall d'entrée de la Place des Arts de Montréal. Galerie Notes et références Liens externes Parajanov-Vartanov Institute Naissance en juin 1933 Naissance au Caire Peintre égyptien du XXe siècle Peintre égyptien du XXIe siècle Peintre arménien Peintre canadien du XXe siècle Peintre canadien du XXIe siècle Sculpteur arménien Sculpteur égyptien du XXe siècle Sculpteur égyptien du XXIe siècle Sculpteur canadien du XXe siècle Sculpteur canadien du XXIe siècle Décès à 86 ans Décès en octobre 2019
Saison 2014-2015 du RB Leipzig
La saison 2014-2015 est la saison du RB Leipzig depuis sa fondation en 2009 et la saison du club en 2.Bundesliga. L'équipe a raté sa promotion et a terminé dans la moitié supérieure de la ligue. Contexte Leipzig jouera cette saison 2014–2015 en 2. Bundesliga après avoir été promu en 3. Liga en terminant deuxième où ils n'ont joué qu'une saison. Transferts Maillots Équipementier : Nike / Sponsor : Red Bull Équipes Effectif de la saison Joueurs prêtés Le tableau suivant liste les joueurs en prêts pour la saison 2014-2015. Préparation d'avant-saison Compétitions {| class="wikitable center" style="text-align:center; width:80%;" |+Bilan du RB Leipzig dans les compétitions officielles ! 2.Bundesliga !! DFB Pokal |- | || contre VfL Wolfsbourg () |- | 13V 11N 10D || 2V 0N 1D|- | colspan="2 |TOTAL: 15V 11N 11D'|} 2.Bundesliga Classement Championnat DFB Pokal Reviews Le RB Leipzig a tiré au sort contre l'équipe SC Paderborn de Bundesliga au premier tour et le match se jouera à Leipzig. Ils ont gagné en prolongation contre le FC Erzgebirge Aue au deuxième tour et ont atteint le troisième tour du DFB-Pokal pour la première fois. Ils sont tirés au sort contre l'équipe VfL Wolfsburg de Bundesliga et qu'ils ont battue au premier tour de la saison 2011-2012 de DFB Pokal. Matchs Statistiques Buteurs Inclut uniquement les matches officiels. La liste est classée par numéro de maillot lorsque le total de but est égal.'' Notes et références Voir aussi Saison du RB Leipzig Saison 2014-2015 de club de football en Allemagne
Chaque jour est une fête
Chaque jour est une fête est un film franco-libano-allemand réalisé par Dima El-Horr, sorti en 2010. Synopsis C'est le jour de la fête de l'indépendance du Liban : 3 femmes qui ne se connaissent pas prennent un même bus qui va les emmener à la prison située dans l'arrière-pays. Fiche technique Durée : 90 minutes Pays : , , Date de sortie : en France Distribution Hiam Abbass Raia Haidar Manal Khader Karim Saleh Lien externe Film français sorti en 2010 Film allemand sorti en 2010 Film libanais sorti en 2010 Film dramatique français Film dramatique allemand Film dramatique libanais Film distribué par Sophie Dulac Distribution
L'Inhumation prématurée
L'Inhumation prématurée (The Premature Burial) est une nouvelle d'Edgar Allan Poe publiée pour la première fois en . Traduite en français par Émile Hennequin, elle fait partie du recueil Contes grotesques. Résumé Thèmes Adaptations cinématographiques Le Crime du docteur Crespi de John H. Auer (1935) L'Enterré vivant de Roger Corman (1962) Notes et références Liens externes Nouvelle d'horreur d'Edgar Allan Poe Nouvelle américaine parue en 1844 Nouvelle d'horreur américaine Nouvelle adaptée en bande dessinée Nouvelle adaptée au cinéma Œuvre littéraire dans le domaine public
François Michel
François Michel (1914-1944) fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, un agent secret français du Special Operations Executive. Identités État civil : François Gérard Michel Comme agent du SOE, section F : Nom de guerre (field name) : « Jacques » Nom de code opérationnel : DISPENSER (en français PHARMACIEN) Nom (au recrutement ?) : Frank Mitchell Parcours militaire : SOE, section F, General List ; grade : lieutenant ; matricule : 294434. Famille Ses parents : Raymond H. et Jeanne Michel, Paris, France Éléments biographiques François Michel naît le , en France. Il réside à Londres NW. Il est recruté par le SOE. Mission en France Définition de la mission : il vient comme instructeur en sabotage, pour le réseau ARCHDEACON de Frank Pickersgill « Bertrand ». À Londres, la section F semble ignorer que le réseau est mort-né depuis trois mois, et que les Allemands, après avoir récupéré le poste radio de John Macalister « Valentin » au moment de son arrestation le , ont engagé un jeu radio avec Londres. Un avion le dépose en France, dans la nuit du 21 au . Il est arrêté le 23 à Paris. Déporté à Flossenbürg, il y est exécuté entre le et le . Il a 29 ans. Reconnaissance Distinction France : chevalier de la Légion d'honneur, Monuments En tant que l'un des 104 agents du SOE section F morts pour la France, François Michel est honoré au mémorial de Valençay (Indre). Mémorial de Bayeux, France, panneau 19, colonne 1. Musée du camp de Flossenbürg : une plaque, inaugurée le , rend hommage à François Michel parmi quinze agents du SOE exécutés. Notes, sources et liens externes Notes Sources et liens externes Fiche Mitchell, Frank, sur le site Special Forces Roll of Honour. Michael R. D. Foot, Des Anglais dans la Résistance. Le Service Secret Britannique d'Action (SOE) en France 1940-1944, annot. Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Tallandier, 2008, . Traduction en français par Rachel Bouyssou de SOE in France. An account of the Work of the British Special Operations Executive in France, 1940-1944, London, Her Majesty's Stationery Office, 1966, 1968 ; Whitehall History Publishing, in association with Frank Cass, 2004. Ce livre présente la version officielle britannique de l’histoire du SOE en France. Une référence essentielle sur le sujet du SOE en France. Hugh Verity, Nous atterrissions de nuit..., préface de Jacques Mallet, française, Éditions Vario, 2004. J.D. Sainsbury, Le Mémorial de la section F, Gerry Holdsworth Special Forces Charitable Trust, 1992. Décès en juin 1944 Special Operations Executive Décès au camp de concentration de Flossenbürg Naissance en décembre 1914
1931 en aéronautique
Évènements Janvier Premier vol du Boulton Paul P.32. 2 janvier : Boeing livre à la marine américaine les premiers chasseurs FB4 qui équiperont le porte-avions « Lexington ». 4 janvier : un équipage américaine reste 123 heures en vol grâce à des ravitaillements en vol. 6 janvier : le maréchal italien Italo Balbo traverse l'Atlantique Sud avec une escadrille de 16 hydravions. 12 janvier : départ de trois appareils de la Royal Air Force qui relient Le Caire et Le Cap, et retour. Février au 5 mars : périple africain pour un équipage polonais et 147 heures de vol. 12 février : premier vol du Curtiss F9C Sparrowhawk. 14 au 18 février : un équipage américain relie New York et Buenos Aires en 5 jours et 5 heures (52 heures et 15 minutes de vol). 26 février au : un équipage français (Boussotrot et Rossi) bat le record de durée de vol : 75 heures et 23 minutes, sur un « Blériot 110 » ainsi que le record de distance en circuit fermé avec . Mars 1 mars : Lucien Bossoutrot et Maurice Rossi établissent les nouveaux records du monde de distance et de durée sans escales en circuit fermé, soit couverts en 75 heures et 23 minutes avec un monoplan Blériot 110. 2 au 21 mars : un équipage français relie Paris et Tokyo sur un Farman F.190. Le voyage retour s'effectue du 26 mars au 19 avril, soit un trajet total de pour 250 heures de vol. 23 mars : un équipage français améliore sept records du monde sur « Dewoitine Trait d'Union ». 25 mars : premier vol chasseur britannique Hawker Fury. 26 mars : création de la compagnie aérienne suisse Swissair par fusion de la Balair (fondée en 1925) et de l'Ad Astra Aero. 31 mars : le porte-avions américain Lexington participe aux opérations de secours à la suite d'un tremblement de terre au Nicaragua. Cinq avions sont notamment chargés du transport du personnel médical et du personnel médical. Avril 1 au 10 avril : un équipage britannique relie Londres et Port-Darwin (Australie), soit , en 9 jours, 4 heures et 11 minutes. 19 avril : Christian Moench et Johanny Burtin sont de retour au Bourget, après avoir réalisé un raid aérien de quelque 40 000 kilomètres, volant aller-retour de Paris à Tokyo. Un voyage effectué depuis le 2 mars 1931 avec un monoplan Farman à moteur Gnome Rhône Titan de 230 chevaux. 28 avril : Lucien Coupet devient recordman du monde d’altitude avec 2 000 kilogrammes de charge marchande, pilotant un Farman 160 à deux moteurs Farman 12 W.E. de 500 CV de puissance, soit 7 507 mètres; prenant alors le record à Alessandro Passaleva. Mai 25 au 28 mai : un équipage américain (Lees et Brossy) bat le record de durée de vol : 84 heures et 32 minutes, sur un « Bellanca-Packard ». 26 mai : premier vol de l'avion de patrouille Consolidated P2Y. Le Bellanca TES s'écrase, tuant ses quatre occupants. 27 mai : première utilisation d'une soufflerie dans le laboratoire du NACA à Langley (États-Unis). Juin 7 juin : un équipage français améliore le record de distance en circuit fermé à Istres : à une moyenne horaire de . 23 juin au : un équipage américain boucle le tour du monde en 8 jours, 15 heures et 51 minutes (dont 107 heures et 2 minutes de vol) sur le Lockheed Vega Winnie May. Juillet Premier vol du « Potez 51 ». : création de la compagnie aérienne United Airlines avec la fusion des compagnies Boeing Air Transport, National Air Transport, Pacific Air Transport et Varney Air Lines. 29 juillet au 9 septembre : un équipage mixte britannique relie Londres et Tokyo en 79 heures de vol sur 9 jours. Le voyage retour s'effectue entre le et le . 30 juillet : les Américains Russell Boardman et John Polando établissent le nouveau record de distance en ligne droite au niveau mondial soit un vol de 8 065 kilomètres entre New York et Istanbul réalisé avec le monoplan Bellanca J-300 « Cape Cod ». Août 8 août : aux États-Unis, personnes assistent à la présentation du dirigeable , porte-avions volant destiné à l'accompagnement éclaireur des flottes de l'US Navy. La Première Dame Lou Henry Hoover en assure le baptême. 18 août : premier vol d'un ballon dans la stratosphère (), avec les suisses Auguste Piccard et Kipfer. 21 août : premier vol du de Havilland DH.81 Swallow Moth. Septembre 29 septembre : le lieutenant britannique G.H. Stainforth bat le record du monde de vitesse à près de sur un Supermarine S.6 B. 29 septembre : pilotant un Supermarine S.6B (vitesse moyenne 547,297 km/h), le lieutenant britannique John Boothman permet à l'Angleterre de remporter de façon définitive le trophée Schneider après avoir remporté trois courses successives. Octobre 26 octobre : premier vol du de Havilland DH.82 Tiger Moth. Décembre 23 décembre : vol de reconnaissance de la compagnie aérienne belge Sabena pour ouvrir une ligne Belgique - Congo belge. 29 décembre : premier vol du Grumman FF Évènements non datés Fondation de la compagne aérienne espagnole Iberia Líneas Aéreas de España par fusion de plusieurs petites compagnies. L'aviateur français Ludovic Arrachart effectue le premier raid intercontinental vers Madagascar. Notes et références
(39150) 2000 WN97
est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes découvert en 2000. Description a été découvert le à l'observatoire Magdalena Ridge, situé dans le comté de Socorro, au Nouveau-Mexique (États-Unis), par le projet Lincoln Near-Earth Asteroid Research (LINEAR). Caractéristiques orbitales L'orbite de cet astéroïde est caractérisée par un demi-grand axe de , un périhélie de , une excentricité de 0,21 et une inclinaison de 3,55° par rapport à l'écliptique. Du fait de ces caractéristiques, à savoir un demi-grand axe compris entre 2 et et un périhélie supérieur à , il est classé, selon la , comme objet de la ceinture principale d'astéroïdes. Caractéristiques physiques a une magnitude absolue (H) de 14,7 et un albédo estimé à 0,051. Voir aussi Articles connexes Liste des planètes mineures (39001-40000) Ceinture d'astéroïdes Liens externes Références Objet céleste découvert en 2000 Astéroïde de la ceinture principale Objet céleste découvert par LINEAR Objet céleste découvert à l'observatoire Magdalena Ridge
Charles de Villiers de L'Isle-Adam
Charles de Villiers de L'Isle-Adam (né vers 1482, mort le au château de Laversine près paroisse de Saint-Maximin) est un ecclésiastique qui fut seigneur de L'Isle-Adam de 1510 à 1527/1535 et successivement évêque de Limoges de 1522 à 1530 puis évêque de Beauvais de 1530 à 1535. Biographie Charles de Villiers né vers 1482 est le fils d'Antoine Villiers de L'Isle- Adam (mort en 1504) et d'Agnès du Moulin de Fontenay. Il est le neveu de l'Évêque de Beauvais Louis de Villiers de L'Isle-Adam qui le nomme chanoine le et archidiacre de la cathédrale de Beauvais le . Il est de plus l'abbé de Notre-Dame du Val. Le , sa mère Agnès du Moulin abandonne à son fils aîné Charles la jouissance de la châtellenie de L'Isle-Adam avec tous les droits quelle pouvait avoir sur les biens de son défunt mari, moyennant une rente annuelle de 500 livres. Il est toutefois le premier évêque de Limoges nommé en 1519 par le François dans le cadre du Concordat de Bologne et il prend possession de son diocèse le . Le , Charles de Villiers renonce, avec le consentement de son frère Claude, en faveur du maréchal Anne de Montmorency, son petit cousin, à ses seigneuries de L'Isle-Adam, Nogent, Valmondois, Flélu et Fontenelle, avec réserve de l'usufruit sa vie durant. Il obtient ensuite l'accord du roi le pour permuter son diocèse avec l'évêque de Beauvais. Le , Antoine Lascaris de Tende, successeur de Louis de Villiers sur le siège épiscopal de Beauvais, résigne son évêché en faveur de Charles de Villiers. Le , un chanoine de la cathédrale, présente au chapitre les bulles par lesquelles le pape Clément VII transfère Charles de Villiers du siège de Limoges à celui de Beauvais. En 1535, alors qu'il visitait le doyenné de Clermont, il tombe malade dans la paroisse de Saint-Maximin. Il s'alite dans le château voisin de Laversine où il meurt. Son corps est embaumé et placé dans un cercueil en plomb, puis inhumé dans l'église de son abbaye du Val à Mériel auprès de ses parents. En 1792, le corps du prélat est transféré dans le chœur de l'église paroissiale de Mériel. Le maréchal de Montmorency donne aussitôt procuration, afin de prendre en son nom, possession de la châtellenie de L'Isle-Adam et dépendances. Notes et références Voir aussi Articles connexes Liens externes Article sur le site les Amis de l'Isle Adam Seigneur de L'Isle-Adam Évêque de Limoges Évêque de Beauvais Décès dans l'Oise Décès en septembre 1535 Évêque catholique du XVIe siècle Abbé du XVIe siècle
Pachkov
Patronymes Pachkov (masculin ; ) ou Pachkova (féminin ; ) est un patronyme russe porté par plusieurs personnalités (par ordre alphabétique) : Aleksandr Pachkov (1944-), joueur professionnel de hockey sur glace russe Philippe Ivanovitch Pachkov (né vers 1583), personnage de l'ex-empire russe Vladimir Pachkov (1961-), homme politique russe et premier ministre de la RPD Architecture Maison Pachkov, palais néoclassique de Moscou Patronyme russe
Liste des comtes puis ducs de Nevers
919-926 : Seguin , fidèle du duc Guilhelmide d'Aquitaine Guillaume II le Jeune. 927-943 : Geoffroy de Nevers, marié à Ava (Aba), une proche parent de Guillaume le Pieux et de son épouse la bosonide Engelberge. Après la disparition des derniers ducs Guilhelmides d'Aquitaine, il devient le fidèle du roi Raoul. Le comté de Nevers, détaché du duché d'Aquitaine par le roi, joue un rôle de marche, de glacis protecteur entre Bourgogne et Aquitaine. Ses comtes sont encore amovibles et conservent une légitimité aquitaine, Guilhelmide et Bosonide. 943-947 : Rodolphe (une hypothèse le rattache au Bosonide Louis III). Marié à Lietgarde (anthroponyme Garidine-Guilhelmide). 947- 966 : Seguin II (parent probable du premier comte aquitain Seguin). Marié à Berthe. Ils ont un fils Thibaud qui a pu succéder à son père. Berthe et Thibaud sont des anthroponymes qui renvoient aux Bosonides. 972-989 : Gerberge, épouse du duc de Bourgogne Henri, possède la légitimité pour recouvrer cet honneur et le transmettre à son fils Otte-Guillaume. Après 990, le puissant comte Otte-Guillaume, doit laisser ce comté militaire de la Loire et de Nevers à son gendre, Landry de Nevers, qui récupère cet honneur en étant marié vers 995 à Mathilde fille d'Otte-Guillaume. Le comté devient alors héréditaire (Maison de Nevers). Maison de Nevers 990 – 1028 : Landry de Nevers (ca. 975 – 1028), fils de Bodon de Monceaux, tige de la maison de Nevers marié vers 995 à Mathilde fille d'Otte-Guillaume, comte de Bourgogne et de Mâcon 1028 – 1040 : Renaud (ca. 1000 – ca. 1040), comte de Nevers et d'Auxerre (1031 – 1040), fils des précédents marié à Alix ou Hadwige de France, comtesse d'Auxerre, fille du roi Robert le Pieux 1040 – 1083 : Guillaume (1029 – 1083), comte d'Auxerre, de Tonnerre et de Nevers, fils des précédents marié à Ermengarde de Tonnerre 1079 – 1089 : Renaud II (ca. 1055 – 1089), comte d'Auxerre, de Tonnerre et de Nevers, fils des précédents marié en premières noces à Ide-Raymonde comtesse de Forez, fille d'Artaud III : parents d'Ermengarde, qui épouse de Miles de Courtenay : Pierre II de Courtenay ci-dessous est leur arrière-petit-fils marié en deuxièmes noces à Agnès de Beaugency 1097 – 1147 : Guillaume II (ca. 1083 – 1147), comte d'Auxerre, de Tonnerre et de Nevers, fils du précédent et d'Agnès de Beaugency marié à Adélaïde 1147 – 1161 : Guillaume III (ca. 1110 – 1161), comte d'Auxerre, de Tonnerre et de Nevers, fils des précédents marié à Ide de Sponheim 1161 – 1168 : Guillaume IV (mort en 1168), comte d'Auxerre, de Tonnerre et de Nevers, fils des précédents marié à Eléonore de Vermandois, arrière-petite-fille du roi 1168 – 1175 : Guy (mort en 1175), comte d'Auxerre, de Tonnerre et de Nevers, frère du précédent marié à Mahaut de Bourgogne, née en 1150 et morte en 1192 ou 1193, fille de Raymond seigneur de Montpensier, fils cadet du duc de Bourgogne Hugues II. Celle-ci a été mariée quatre fois (voir page d'homonymie "Mathilde de Bourgogne" : comtesse de Grignon, x 1165 Eudes II (mort en 1167), seigneur d'Issoudun, x v. 1168 Guy de Nevers (mort en 1175), comte de Nevers, x 1176 Pierre de Flandre (v. 1140-1176), x 1178 Robert II de Dreux (v. 1154-1218), comte de Dreux). 1175 – 1181 : Guillaume V (mort en 1181), comte d'Auxerre, de Tonnerre et de Nevers, fils du précédent 1181 – 1193 : Agnès (morte en 1193), comtesse d'Auxerre, de Tonnerre et de Nevers, sœur du précédent mariée à Pierre II de Courtenay ci-après, petit-fils de Louis VI Maison capétienne de Courtenay 1193 – 1257 : Mathilde (1188 – 1257), également appelée Mahaut de Courtenay, comtesse de Nevers, d'Auxerre et de Tonnerre, fille des précédents mariée en premières noces en 1199 à Hervé IV de Donzy ci-après mariée en secondes noces en 1226 à Guigues, comte de Forez Maisons de Donzy, de Châtillon et de Bourbon-Dampierre Agnès II de Donzy (morte en 1225, avant sa mère), héritière et comtesse associée de Nevers, Auxerre et Tonnerre, fille de Mathilde et d'Hervé IV, mariée en 1223 à Guy de Châtillon, comte de Saint-Pol : d'où deux enfants, successivement héritiers et comte puis comtesse associés de Nevers, Auxerre et Tonnerre avec leur grand-mère , mais décédés avant celle-ci, Gaucher de Châtillon (mort en 1250), marié à Jeanne de Clermont ; et de Châtillon (morte en 1254), mariée à Archambaud IX de Bourbon le Jeune (mort en 1249). 1257 – 1262 : Mathilde II (ca. 1234 – 1262), dame de Bourbon (Mathilde II ; Bourbon passe après elle à sa sœur cadette Agnès), comtesse de Nevers (Mathilde II), d'Auxerre et de Tonnerre, fille des précédents mariée à Eudes de Bourgogne ci-après, fils aîné du duc Hugues IV Maison capétienne de Bourgogne 1262 – 1280 : Yolande II de Bourgogne (1247 – 1280), fille aînée des précédents, comtesse de Nevers (Tonnerre et Auxerre vont respectivement à ses sœurs cadettes Marguerite et Alix en 1273) mariée en premières noces à Jean de France mariée en secondes noces à Robert de Dampierre De 1262 à 1273, les trois filles d'Eudes de Bourgogne et Mathilde II de Bourbon, Yolande II de Bourgogne, Alix et Marguerite sont comtesses de Nevers, Auxerre et Tonnerre en indivis. Un partage intervient en 1273, attribuant le comté de Nevers à Yolande II , le comté d'Auxerre à Alix et le comté de Tonnerre à Marguerite . Maison de France 1265 – 1270 : Jean Tristan de France dit Jean de Damiette (1250 – 1270), fils du roi Louis IX, comte de Nevers, de Valois marié à Yolande II de Bourgogne Maison de Dampierre-Flandre 1272 – 1280 : Robert de Dampierre (1247 – 1322) ou Robert de Béthune, seigneur de Béthune, comte de Flandre (Robert III) (1305 – 1322) et comte de Nevers marié à Yolande II de Bourgogne 1280 – 1322 : Louis de Dampierre, comte de Nevers (mort en 1322), fils de Yolande et Robert III marié en 1290 à Jeanne de Rethel, comtesse de Rethel 1322 – 1346 : Louis II de Nevers (mort en 1346), comte de Flandre, de Nevers et de Rethel, fils des précédents marié en 1317 à Marguerite de France (1310 – 1382), comtesse d'Artois et de Bourgogne 1346 – 1384 : Louis III de Male (1330 – 1384), Louis II comte de Flandre, d'Artois, de Nevers, de Rethel et de Bourgogne, fils du précédent marié en 1347 à Marguerite de Brabant (1323 – 1368), duchesse de Brabant et de Limbourg 1384 – 1384 : Marguerite II de Flandre (1350 – 1405), comtesse de Flandre, de Bourgogne, d'Artois, de Nevers et de Rethel, duchesse de Brabant et de Limbourg, fille des précédents mariée en premières noces en 1357 à Philippe de Rouvres (1346 – 1361) duc de Bourgogne mariée en secondes noces en 1369 à Philippe II le Hardi ( de Nevers) (1342 – 1404) duc de Bourgogne ci-après Branche des Valois-Bourgogne 1384 – 1404 : Jean II sans Peur (1371 – 1419), comte de Nevers et de Rethel, fils de la précédente marié en 1385 à Marguerite de Bavière (1363-1424) (morte en 1411) 1404 – 1415 : Philippe II (1389 – 1415), comte de Nevers et de Rethel, frère du précédent marié en premières noces en 1409 à Isabelle de Coucy (morte en 1411) marié en secondes noces en 1413 à Bonne d'Artois (1396 – 1425), héritière d'Eu 1415 – 1464 : Charles (1414 – 1464), comte de Nevers et de Rethel, fils aîné de Philippe de Bourgogne et de Bonne d'Artois marié en 1456 à Marie d'Albret (morte en 1486) 1464 – 1491 : Jean III (1415 – 1491), comte de Nevers, d'Eu, de Rethel et d'Étampes, duc titulaire de Brabant, fils de Philippe de Bourgogne et de Bonne d'Artois, frère du précédent marié en premières noces en 1436 à Jacqueline d'Ailly (morte en 1470), petite-fille du vidame Baudouin, d'où : Élisabeth (1440 – 1483), mariée à Jean de Clèves, duc de Clèves (1419 – 1481)dont Engilbert de Clèves ci-après (son frère aîné Jean II hérite du duché de Clèves ; son frère cadet est Philippe (1446 – 1454), évêque de Nevers ) marié en secondes noces en 1471 à Pauline de Brosse-Penthièvre (1450 – 1479), fille de Jean II, d'où Charlotte (1472 – 1500), qui hérite de Rethel et épouse Jean d'Albret d'Orval < parents de Marie d'Albret d'Orval, comtesse de Rethel ci-dessous marié en troisièmes noces en 1480 à Françoise d'Albret d'Orval (1454 – 1521 ; sœur de Jean ci-dessus), sans postérité. Seconde maison de Clèves ou maison de La Marck 1491 – 1506 : Engilbert de Clèves (1462 – 1506), comte de Nevers et d'Eu, fils de Jean , duc de Clèves et d'Élisabeth de Bourgogne marié à Charlotte de Bourbon-Vendôme (1474 – 1520), fille de Jean VIII et tante de Marguerite ci-dessous 1506 – 1521 : Charles II de Clèves (mort en 1521), comte de Nevers, fils du précédent mariée en 1504 à Marie d'Albret (1491 – 1549), comtesse de Rethel et dame de Jaucourt, fille de Jean d'Albret et de Charlotte de Bourgogne ci-dessus 1521 – 1561 : François de Clèves (1516 – 1561), comte, puis premier duc de Nevers (1539), comte de Rethel, d'Eu et de Beaufort, fils des précédents marié en 1538 à Marguerite de Vendôme (1516 – 1589), fille de Charles (IV) de Bourbon duc de Vendôme et nièce de Charlotte ci-dessus 1561 – 1562 : François II de Clèves (1540 – 1562), duc de Nevers, comte de Rethel, fils des précédents marié en 1561 à Anne de Bourbon-Montpensier (1540 – 1572), fille de Louis III de Montpensier 1561 – 1564 : Jacques de Clèves (1544 – 1564), duc de Nevers, comte de Rethel et de Beaufort, marquis d'Isles, baron de Jaucourt, frère du précédent marié en 1558 à Diane de La Marck, fille de Robert IV de La Marck. 1564 – 1565 : Henriette de Clèves (1542 – 1601), duchesse de Nevers, comtesse puis duchesse, en 1581, de Rethel, sœur du précédent mariée en 1565 à Louis de Gonzague, prince de Mantoue ci-après Maison de Gonzague 1565 – 1595 : Louis IV (1535 – 1595), duc de Nevers et comte puis duc de Rethel (Louis IV, 1565 – 1595) du droit de son épouse, marié en 1565 à Henriette de Clèves ci-dessus 1601 – 1637 : Charles III (1580 – 1637), duc de Nevers, de Rethel (Charles III, 1601 – 1637), d'Arches (Charles , 1608 – 1637), duc souverain de Mantoue (Charles , 1627 – 1637) et duc de Montferrat (Charles , 1627 – 1637), fils des précédents marié en 1599 à Catherine de Mayenne (1585 – 1618), sœur de Henri de Mayenne (1578 – 1621), duc de Mayenne d'où Charles III de Mayenne (1609 – 1631), duc de Mayenne, fils des précédents, marié en 1627 à Marie de Mantoue (1609 – 1660) 1637 – 1659 : Charles IV (1629 – 1665), duc de Nevers, de Rethel (Charles IV, 1637 – 1659) et de Mayenne (Charles IV, 1631 – 1654), d'Arches (Charles II, 1637 – 1665), duc de Mantoue et de Montferrat (Charles II, 1637 – 1665) fils des précédents marié en 1649 à Isabelle-Claire d'Autriche, archiduchesse du Tyrol Après le duché de Mayenne en 1654, Charles IV vend les duchés de Nevers et de Rethel à Mazarin en 1659. Famille Mazarin 1659 – 1661 : Jules Mazarin (1602 – 1661), cardinal, Premier ministre de Louis XIV. Voir . Famille Mancini 1661 – 1707 : Philippe-Julien Mancini (1641 – 1707), neveu du précédent, fils de Michel Mancini et de Geronima Mazzarini marié en 1670 à Diane de Thianges, nièce de Madame de Montespan 1707 – 1768 : François Mancini (1676 – 1768), fils des précédents marié en 1709 à Marianne Spinola 1768 – 1789 : Louis-Jules Mancini (1716 – 1798), fils des précédents marié en 1731 à Hélène Phélypeaux (1715 – 1781), fille du comte de Pontchartrain Voir aussi Bibliographie Articles connexes Liste des comtesses et duchesses de Nevers Comtes d'Auxerre et de Tonnerre Liste historique des comtés français Armorial des familles du Nivernais Liens externes Notes et références Notes Nevers Nevers
Couvent Sainte-Agnès
Le couvent Sainte-Agnès est un ancien couvent de religieuses clarisses, fondé à Prague en 1233 par sainte Agnès de Bohême, sœur du roi Venceslas , qui en fut également la première supérieure. Il se situe au nord-est de la Vieille Ville. Les religieuses en furent expulsées en 1782. Les bâtiments, utilisés à diverses fonctions durant deux siècles, furent restaurés à la fin du et abritent aujourd'hui une section de la Galerie nationale de Prague. Historique Il s'agit du premier bâtiment construit en Bohême dans le style gothique. Sa construction dura de 1223 aux années 1280. À l'origine il n'abritait pas seulement des religieuses clarisses, mais aussi des frères franciscains. Les deux groupes avaient chacun leur chapelle propre : Saint-Francois pour les hommes et Saint-Sauveur pour les femmes. On y édifia aussi le mausolée de la maison des Přemyslides dans lequel reposent, outre de nombreuses filles et épouses de dynastes de Bohême (y compris la fondatrice de la communauté), le roi Venceslas de Bohême et son épouse Cunégonde. Les deux couvents souffrirent beaucoup des guerres hussites et la partie méridionale des bâtiments conventuels, qui appartenait aux franciscains, fut détruite. Ce n'est qu'en 1556 que le couvent fut restauré par les dominicains, avant le retour des clarisses en 1626. Mais la communauté fut supprimée une nouvelle fois en 1782, victime de la politique de sécularisation de l'empereur Joseph II. Par la suite, les bâtiments ont été utilisés à des fins diverses, leur démolition étant prévue pour la fin du . La chute du régime communiste lors de la Révolution de velours permit la création d'un comité grâce auquel le couvent a été non seulement sauvé, mais aussi restauré. Aujourd'hui, il abrite un département de la Galerie nationale à Prague, consacré à la période gothique. Il rassemble des collections de sculptures et de tableaux représentatifs de l'art gothique de Bohême et d'Europe centrale, parmi lesquels plusieurs tableaux de Maître Théodoric et du Maître de Wittingau. Notes et références Annexes Articles connexes Architecture gothique Peinture gothique Sculpture gothique Pré-Renaissance Liens externes Galerie nationale de Prague Église gothique Glyptothèque Agnes Agnes Ancien couvent franciscain Couvent en Tchéquie Prague 1
Stade Daniel-Santamans
Le stade Daniel-Santamans est un stade de rugby à XV situé à Blagnac dans la Haute-Garonne. Présentation Le stade Daniel-Santamans est situé sur le complexe sportif du Ramier, à proximité immédiate du stade Ernest-Argelès. Il se situe en bordure de la Garonne. Historique Le stade porte le nom d'un de ses anciens joueurs et entraîneur, Daniel Santamans, qui fut à plusieurs reprises champion de France avec le Stade toulousain. Daniel-Santamans, stade Santamans, Daniel Daniel-Santamans, stade Sport à Blagnac
Dante Hall
Dante Hall est un joueur américain de football américain, né le à Lufkin (Texas), qui évolue au poste de wide receiver. C'est un spécialiste des retours sur coups de pied. Biographie Carrière universitaire Il effectua sa carrière universitaire avec les Aggies de Texas A&M. Carrière professionnelle Après avoir joué en 2001 dans la NFL Europe, il fut drafté au par les Chiefs de Kansas City en 2000. Fin 2007, Hall a disputé 104 matchs de NFL, il a cumulé yards à la passe pour 9 touchdowns et yards en retour de coups de pied d'engagement (kickoff) ou de dégagement (punt) pour 12 touchdowns. Palmarès Pro Bowl : 2002,2003 Liens externes Fiche espn.go.com Statistiques nfl.com Statistiques pro-football-reference.com Joueur américain de football américain Naissance à Lufkin Naissance en septembre 1978 Wide receiver Joueur de football américain des Aggies de Texas A&M Choix de draft des Chiefs de Kansas City Joueur des Chiefs de Kansas City Joueur des Rams de Saint-Louis Joueur sélectionné au Pro Bowl
Jérôme-Marcel de Gubernatis
Jérôme Marcel de Gubernatis (1633-1713) est une personnalité du dans le comté de Nice. Il était docteur en droit, littérateur distingué et jurisconsulte, membre de l’Académie d’Arcadie. Biographie Jérôme Marcel de Gubernatis est né à Nice en 1633 comme fils de Donat De Gubernatis. Grâce à la richesse de sa famille, Jérôme-Marcel put étudier dans les meilleures écoles et côtoyer l'élite de la société. Il étudia la jurisprudence à Bologne, où il fit son cursus honorem. Son objectif fut d'élever le pouvoir de sa famille en accédant à la noblesse niçoise en s'alliant à ses grandes familles. De 1653 à 1655, il est podestat et juge du comté de Nice. En 1661, il est nommé sénateur et coseigneur de Castellar. En 1674, il devient chevalier de justice des Saints-Maurice et Lazare. En 1682 il devient deuxième président du Sénat de Nice, puis ambassadeur à Lisbonne, Madrid et Rome Juriste et bon diplomate, il devient proche du Duc de Savoie Charles-Emmanuel II, qui lui accorde en 1684, le titre de commandeur de Saint Gervais de Sospelle et comte du fief de Saint-Martin-Vésubie en récompense de ses mérites. Moins d'un an plus tard, son successeur Victor-Amédée II s'empressa cependant de libérer Saint-Martin-Vésubie de cette inféodation. Toutefois en compensation, Jérôme Marcel fut gratifié du titre de Comte de Bonson le . Il entra ainsi dans la noblesse niçoise. Il décède le à Turin. Généalogie Ascendance Jérôme Marcel appartient à l'une des deux branches de la famille De Gubernatis connues dans le Comté de Nice. Son arrière-grand-père, Donat est issu d'une famille de notables de Sospel. Il fut gouverneur de Barcelonnette en 1572 et deuxième Consul de Nice en 1592. Son mariage avec Lucrèce Galléan de Chateauneuf en 1565 lui donne un fils, Jean-Baptiste, combattant à Lépante et 1er Consul de Nice en 1618 et 1628, qui épouse Dorothée Isnardi en 1592, dont sont issus Fabio, docteur ès Lois, assesseur en 1628, chanoine de la cathédrale de Nice, Commandeur de la Madone de Fenestre et Donat. Donat de Gubernatis épouse Anne Marie Vivaldi, fille d'Alexandre de Mondovi, général d'artillerie du Château de Nice et du Comté, premier Gentilhomme de la Chambre et Chevalier Grand Croix de l’Ordre des Saints Maurice et Lazare, dont naissent Jean-Baptiste, docteur ès Lois, protonotaire apostolique, Prieur Commendataire de Saint-Blaise en 1662 et de Notre-Dame des Prés de Levens et Jérôme Marcel. Descendance Jérôme-Marcel épouse en 1656 Lucrèce Marie de Vintimille, fille de François, seigneur d'Aurigo, et de Paule Isnardi de Gorbio. Leur fils Jean-Baptiste, ambassadeur à Rome et sénateur de Nice en 1700 épouse en secondes noces en 1689 Paule Marie de Vintimille, fille de Roger, seigneur d’Aurigo, de Cenova et Lavina, et d'Anne Marie des marquis de Ceva. Ce dernier prend alors le nom De Gubernatis-Vintimille. Ce mariage consolide l'alliance avec l'une des familles les plus puissantes du Comté de Nice. À la mort de son père, il devient comte de Bonson. Jean-Baptiste eut quatre fils : Jérôme Marcel, Horace, Honoré Roger, Prieur de Saint-Blaise et de Notre-Dame des Près en 1717, premier Consul de Nice en 1747 et 1756, Antoine Gaétan. Ce dernier hérite des titres de Comte de Bonson, seigneur d’Aurigo, de Cenova et Lavina. Il épouse Constance Dal Pozzo, fille d'Alexandre François comte de Pern et de Marie Dorothée Portanier de Sainte-Marguerite en 1723, mais meurt le sans héritier mâle. Son frère et héritier Honoré Roger n'a lui non plus d’héritier mâle et en 1774 il laisse sa succession à son neveu, Luc Marcel Ferrero, fils d'Emmanuel Ferrero et de Lucrèce Marie De Gubernatis-Vintimille. Ainsi disparaît la première branche des Gubernatis. Références Liens externes Personnalité liée aux Alpes-Maritimes Histoire de Nice
Mugliett (patronyme)
Mugliett (variantes : Mugliette, Muliett, Muliet) est un patronyme maltais. Étymologie L'origine du nom Mugliett est obscure. Il se rapproche du mot italien moglietta, diminutif de moglie, « femme, épouse ». Il est attesté à Malte comme nom de famille au . Distribution du patronyme dans le monde Selon le site Forebears, en 2014, il y avait dans le monde personnes qui portaient ce nom, dont à Malte. En dehors de l'archipel maltais, le nom Mugliett, très rare, se rencontre essentiellement en Australie, au sein de la . Notes et références Bibliographie Mario Cassar, The surnames of the Maltese Islands : an etymological dictionary, Book Distributors Ltd., 2003. Patronyme maltais
Christofer Jurado
Christofer Robín Jurado López (né le à Panama) est un coureur cycliste panaméen, membre de l'équipe Panamá es Cultura y Valores. Biographie Christofer Jurado commence le cyclisme à l'âge de onze ans. Alors qu'il n'a que quinze ans, il se révèle au niveau local en remportant le classement du meilleur jeune du Tour du Panama 2011. Il court ensuite en 2013 en Espagne en rejoignant l'équipe espagnole Bathco. Pour ses débuts en Europe, il remporte une manche de la Coupe d'Espagne juniors et une étape de la Vuelta al Besaya, qu'il termine à la troisième place. Repéré par Jean-Jacques Henry, il rejoint l'équipe du Centre mondial du cyclisme en 2014. En 2015, il devient le premier cycliste panaméen à participer au Tour de l'Avenir. Il termine également quatrième du Tour du Panama, dont il remporte le classement par points, puis participe à la Vuelta a Chiriquí, où il s'impose sur la cinquième étape. Lors de la saison 2016, il remporte le Souvenir Patrice-Ledru, le Grand Prix du Faucigny mais également la course de côte suisse Martigny-Mauvoisin. Il participe à son deuxième Tour de l'Avenir, où il se classe neuvième d'une étape au sprint. Il conclut sa saison sur le Tour du Panama, où il s'adjuge la deuxième étape ainsi que le classement par points. Pour la saison 2017, il reprend une licence en Espagne au club Quick Step-Telco'm-Gimex. Double champion du Panama (élites et espoirs), il remporte notamment une étape puis le classement général du Tour de Cantabrie. En fin d'année, il est médaillé de bronze sur le contre-la-montre des Jeux d'Amérique centrale. En 2020, il remporte deux titres de champion du Panama sur route, gagne deux étapes du Tour du Guatemala avec l'équipe nationale et s’adjuge le championnat d'Amérique centrale du contre-la-montre. Palmarès 2013 de la Vuelta al Norte de Nicaragua de la Vuelta al Besaya de la Bizkaiko Itzulia du Premio Primavera juniors du Circuito Cántabro Junior de la Vuelta al Norte de Nicaragua de la Vuelta al Besaya 2015 de la Vuelta a Chiriquí 2016 Souvenir Patrice-Ledru Martigny-Mauvoisin Grand Prix du Faucigny du Tour du Panama 2017 Champion du Panama sur route Champion du Panama sur route espoirs Criterium Circuito Internacional du Tour de Lleida Tour de Cantabrie : Classement général du championnat du Panama du contre-la-montre espoirs de la San Martín Proba de la Classique Xavier Tondo du championnat du Panama du contre-la-montre du Gran Premio San Lorenzo Médaillé de bronze du contre-la-montre aux Jeux d'Amérique centrale 2018 Champion du Panama sur route de la Clásica Radio Chiriquí de la Vuelta a Chiriquí Médaillé d'argent de la course en ligne aux Jeux d'Amérique centrale et des Caraïbes de la Clásica Radio Chiriquí 2019 Champion du Panama du contre-la-montre de la Vuelta a la Independencia Nacional du Tour du Panama Médaillé d'argent du championnat d'Amérique centrale du contre-la-montre du championnat du Panama sur route du Tour du Panama 2020 Champion d'Amérique Centrale du contre-la-montre Champion du Panama sur route Champion du Panama du contre-la-montre (contre-la-montre) et du Tour du Guatemala Vuelta a Chiriquí : Classement général et (contre-la-montre) étapes 2021 Champion d'Amérique Centrale sur route Champion du Panama du contre-la-montre Germenica Grand Prix du Tour du Panama du championnat du Panama sur route Médaillé d'argent du championnat d'Amérique centrale du contre-la-montre de la Clásica Panamá RPC du Tour du Panama 2022 Médaillé d'argent du championnat d'Amérique centrale du contre-la-montre Médaillé de bronze du contre-la-montre des Jeux bolivariens 2023 Champion d'Amérique Centrale sur route Champion d'Amérique Centrale du contre-la-montre du Tour du Panama Classements mondiaux Notes et références Notes Références Liens externes . . . Coureur cycliste panaméen Naissance en novembre 1995 Naissance à Panama (ville) Coureur cycliste aux Jeux olympiques d'été de 2020
Ionești (Gorj)
Ionești est une commune roumaine située dans le județ de Gorj. Notes et références Liens externes Commune dans le județ de Gorj
Stian Remme
Stian Remme, (né le à Bergen), est un ancien coureur cycliste norvégien. Il est actuellement directeur sportif de l'équipe Sparebanken Sør. Biographie Palmarès 2005 Champion de Norvège du contre-la-montre par équipes (avec Are Hunsager Andresen et Morten Christiansen) 2006 Champion de Norvège du contre-la-montre par équipes (avec Morten Hegreberg et Kjetil Ingvaldsen) du Fana Sykkelfestival 2007 Grenland GP : Classement général de la Ronde de l'Oise du championnat de Norvège du contre-la-montre par équipes 2008 du Tour des Pyrénées du championnat de Norvège sur route du Tour des Pyrénées 2009 Fana Sykkelfestival : Classement général (contre-la-montre) et du Ringerike Grand Prix 2011 du Tour Alsace du Mi-août en Bretagne 2013 '' de l'Hadeland GP Classements mondiaux Références Liens externes Coureur cycliste norvégien Naissance en juin 1982 Naissance à Bergen (Norvège)
Histoire du transport ferroviaire au Japon
Cet article fait partie de l’histoire du transport ferroviaire par séries de pays. L’histoire du transport ferroviaire au Japon a commencé à la fin de l'Époque Edo. Il y a eu quatre étapes principales: Étape 1, de 1872, avec la première ligne de Tokyo à Yokohama, jusqu'à la fin de la guerre Russo-Japonaise; Étape 2, de la nationalisation en 1906-1907 à la fin de la Seconde Guerre Mondiale; Étape 3, de la création des chemins de fer nationaux japonais (JNR) à l'après-guerre, jusqu'en 1987; Étape 4, de la privatisation à aujourd’hui, avec la JNR séparée entre six nouveaux opérateurs ferroviaires pour les passagers et un pour le fret. Étape 1: Premier développement, 1872–1906 Le développement du réseau ferroviaire japonais a commencé peu après que le pays a ouvert ses frontières aux relations internationales officielles après un isolement imposé par le shogunat d'environ 250 ans, et a été initié (avec de nombreux autres changements de la société japonaise de l'époque) afin que le Japon puisse se moderniser rapidement. Bien que le transport ferroviaire fût déjà connu des japonais par les contacts limités avec les étrangers occidentaux comme avec les commerçants hollandais à Dejima (Nagasaki), l'impact du modélisme ferroviaire apporté par des étrangers tels que Ievfimy Poutiatine et Matthew Perry fut énorme, de même que la présentation par les Britanniques d'une locomotive à vapeur à Nagasaki. Le Domaine de Saga, un domaine féodal japonais (han), a alors créé un modèle fonctionnel prévoyant de construire une ligne. Des organismes tels que le domaine de Satsuma et le shogunat Tokugawa ont examiné le projet d'une voie ferrée entre Edo et Kyoto via un tracé intérieur, mais la ligne n'a pas été construite avant la restauration de Meiji. Tandis que l'empereur du Japon, basé à Kyoto, était le souverain officiel du pays, le Japon, depuis environ 1600, était en réalité dirigé par le shogunat Tokugawa, basé à Edo. En 1866, le shogunat proposa un chemin de fer reliant Edo à Kyoto via un tracé à l'intérieur des terres. En 1868, la restauration de Meiji vit l'empereur revenir en tant que dirigeant effectif du pays, transférant sa résidence permanente à Edo, devenue Tokyo ("capitale de l'Est"). Juste avant la chute du shogunat, le régime Tokugawa avait octroyé une subvention au diplomate américain Anton LC Portman pour la construction d'une ligne allant de Yokohama à Edo (qui sera alors bientôt rebaptisée Tokyo), mais cette subvention n'a pas été reconduite par le nouveau régime. En 1868, Thomas Blake Glover, un marchand écossais, fut chargé d'importer au Japon la première locomotive à vapeur, "Iron Duke", qu'il exposa sur une piste de 8 miles dans le district de Ōura à Nagasaki. Toutefois, après environ 250 ans de culture de «méfiance à l'égard des étrangers», confier la construction du «premier» chemin de fer reliant l'ancienne et la nouvelle capitale du Japon à des non-japonais était considérée comme politiquement inacceptable par le nouveau régime japonais. Le gouvernement japonais a donc décidé de construire un chemin de fer reliant le port majeur de Yokohama à Tokyo avec des financements britanniques et 300 conseillers techniques britanniques et européens: ingénieurs civils, directeurs généraux, constructeurs de locomotives et conducteurs. Pour entreprendre sa construction, des experts étrangers ont été engagés, avec l'intention de former des collaborateurs japonais. Ceci afin que le Japon devienne autonome en matière de construction ferroviaire et ne soit plus dépendant des entrepreneurs étrangers qui devaient ensuite quitter le pays. Le , la première voie ferrée entre Shimbashi (futur Shiodome) et Yokohama (actuelle Sakuragichō) est ouverte (la date est du le calendrier Tenpō, et équivaut au du calendrier grégorien actuel). Un aller simple prenait alors 53 minutes, contre 40 minutes pour un train électrique moderne. Le service a commencé avec neuf allers-retours quotidiens. L'ingénieur britannique Edmund Morel (1841-1871) a supervisé la construction de ce premier chemin de fer à Honshu au cours de la dernière année de sa vie ; l'ingénieur américain Joseph U. Crowford (1842-1942) a supervisé la construction d'un chemin de fer pour des mines de charbon à Hokkaidō en 1880 ; l'ingénieur Herrmann Rumschottel (1844-1918) supervisa la construction d'un chemin de fer à Kyūshū à partir de 1887. Tous les trois formèrent des ingénieurs japonais capables d'entreprendre des projets de chemin de fer. Deux des hommes formés par Crowford devinrent par la suite présidents des chemins de fer nationaux japonais. Un buste en bronze de Morel à Yokohama, une statue en bronze de Crowford au musée commémoratif des chemins de fer de Temiya et un buste de Rumschottel à Hakata commémorent leurs contributions aux chemins de fer japonais. La raison précise pour laquelle un écartement des rails de , soit (également connu sous le nom "Voie sud-africaine"), a été choisi reste incertaine. Cela pourrait être parce que () était supposée être moins chère à construire que l'"écartement Stephenson" de () classique et bien plus utilisé de par le monde, ou parce que le premier agent britannique, dont le contrat a été annulé par la suite, avait commandé des traverses en fer pour l'écartement plus étroit. Il semble toutefois fort probable que l'expérience antérieure de Morel dans la construction de chemins de fer à "voie sud-africaine" sur un terrain similaire en Nouvelle-Zélande ait eu une influence notable dans ce choix et la "Voie sud-africaine" est alors devenue la norme de facto. Expansion du réseau La ligne suivante à être construite partait d'un autre port, Kobe, vers la ville principale commerciale d'Osaka (ouverture en 1874), puis vers Kyoto (1877) et Ōtsu (1880), à l'extrémité sud du lac Biwa. Une autre ligne a été construite de Tsuruga, sur la mer du Japon, à Ōgaki (relié par un canal à Nagoya) en passant par Nagahama, à l'extrémité nord du lac Biwa. Elle a été ouverte en 1884 et a utilisé le transbordement sur des navires pour relier la mer du Japon à Osaka, Kyoto et Nagoya. Relier Tokyo à Nagoya et à Kyoto est devenu la priorité suivante. Initialement, l'itinéraire proposé était à l'intérieur des terres, du nord de Tokyo à Takasaki, puis vers l'ouest par le col d'Usui jusqu'à Karuizawa et la vallée de la rivière Kiso. À ce moment-là, la Nippon Railway Co. (NRC) fut la première à obtenir une concession pour l'exploitation de ce qui devint la ligne principale Tōhoku de Ueno à Aomori, avec une ligne secondaire d'Ōmiya à Takasaki (ligne Takasaki). Les travaux de construction des deux lignes ont été entrepris par le gouvernement aux frais de l'entreprise, le gouvernement détenant les droits de propriété sur le tronçon Takasaki-Ueno. La ligne vers Takasaki a été ouverte en 1884, de même que la ligne Tōhoku jusqu'à Utsunomiya. La NRC a également financé une nouvelle ligne reliant la ligne de Yokohama, construite entre Akabane et Shinagawa en passant par Shinjuku (le CNRC a obtenu les droits d’utilisation de la voie à la station gouvernementale de Shinagawa). Ce fut la première section de ce qui est devenu la ligne Yamanote et a été ouverte en 1885. La ligne financée par le gouvernement, de Takasaki a atteint Yokokawa à la base du col d'Usui en 1885. Les premières études indiquaient une pente maximale de 10% (améliorée ultérieurement à 6,67%) et de nombreux tunnels étaient nécessaires pour atteindre Karuizawa. La construction a également commencé sur une autre ligne à partir de la mer du Japon, à Naoetsu, rendant l'accès possible à Karuizawa via Nagano en 1888. Lorsque les coûts élevés de construction à travers l'intérieur montagneux du Japon devinrent évidents, la construction de ce qui allait devenir la ligne Tōkaidō fut approuvée en 1886, parallèlement à la côte sud (et à la route du Tōkaidō) jusqu'à Nagoya. Bien que d'environ 238 kilomètres plus long, il devait coûter 13% de moins, et cette économie a alors été allouée à la construction d’une ligne reliant Ōtsu le long de la rive est du lac Biwa à Nagahama afin de supprimer le besoin de section de la ligne Tōkaidō via Gotemba. Jusqu'à l'ouverture de la ligne Shinkansen Tōkaidō en 1964, il s'agissait de la ligne principale la plus importante au Japon. Dans le même temps, la ligne Tōhoku avait atteint Sendai en 1887 et Aomori en 1891. Consolidation du réseau En 1888, la San'yō Railway Co. (SRC) obtint une charte pour la construction de la ligne principale San'yō reliant Kobe-ouest à Shimonoseki, un port assurant la liaison avec le port de Moji sur Kyūshū, à partir duquel la Kyushu Railway Co (KRC) construit sa ligne vers Hakata et Kumamoto entre 1889 et 1891, étendue à Yatsushiro en 1896. La ligne SRC a atteint Hiroshima en 1894 et Shimonoseki en 1901. D'autres initiatives privées concernaient le chemin de fer de Mito, qui a ouvert la première section de la ligne Jōban en 1889 et a été acquis par le CNRC en 1892 qui l'a étendu à Sendai par une voie côtière à l'est en 1905 et la ligne Bantan, qui a construit une ligne de 52 km au nord de Himeji entre 1894 et 1901 et fut acquis par la SRC en 1903. Le succès de la Nippon Railway Co et d’autres sociétés privées a conduit à une situation japonaise semblable à celle du Railway Mania au Royaume Uni. Du milieu des années 1880 à 1891, les nouvelles compagnies de chemin de fer eurent peu de difficultés à attirer des fonds, généralement par le biais d’émissions d’actions. Cependant, en 1891, l'échec d'une entreprise proposant de construire une ligne de Gotenba à Matsumoto mit fin à la "manie" et le gouvernement réalisa qu'une approche plus planifiée de l'extension du réseau souhaitée était requise. Politique en évolution En 1887, l'armée japonaise proposa de construire ses propres lignes afin de donner la priorité aux routes d'importance militaire. Le Département des chemins de fer a détourné cette proposition en commençant à élaborer une politique pour un réseau national complet. Le gouvernement japonais s'intéresse alors de plus en plus à une formulation d'une politique précise après l'achèvement de la ligne principale Tōkaidō en 1889, la création de la Diète nationale en 1890 et la panique financière de 1891. En 1891 débute la construction du tronçon du col d'Usui, section d'environ 11 km vers Karuizawa nécessitant 26 tunnels, 18 viaducs et utilisant le système de chemin de fer à crémaillère à système Abt pour faire face à la pente de 6,67%. La ligne a ouvert en 1893, reliant Naoetsu et Nagano à Tokyo. En 1892, la loi sur la construction des chemins de fer (RCA) énuméra une série d'itinéraires prioritaires sur Honshu, Kyūshū et Shikoku (la loi de 1896 a couvert Hokkaidō séparément), avec la politique spécifique d'encouragement de la construction privée de ces itinéraires, le gouvernement japonais finançant les voies ne pouvant pas être construites de manière privée. À cette date, le réseau privé représentait environ de voie, contre environ 887 km appartenant au gouvernement. Bien que ce chiffre semble indiquer la possibilité d'un financement privé supplémentaire pour la construction de chemins de fer (malgré les itinéraires déjà ciblés par des entreprises privées), les événements ultérieurs ont démontré le contraire. Une approche en deux phases a été adoptée dans la RCA, avec 40 liaisons totalisant environ inclus dans le programme "phase un" sur 12 ans, et avec la "phase deux" sur environ de lignes proposées, les priorités étant définies en fonction du développement économique et/ou de l’importance stratégique militaire. Un résultat spécifique de la RCA était la desserte de chaque préfecture par une voie ferrée. Les principaux itinéraires proposés par la loi pour la construction par le gouvernement comprennent : La ligne principale Chūō, une liaison à l'intérieur des terres de Tokyo à Nagoya privilégiée par l’armée (détaillée ci-dessous); La ligne principale Ōu, également détaillée ci-dessous; Le prolongement de la ligne reliant Tsuruga à Kanazawa et Toyama (ligne principale Hokuriku), ouverte de 1896 à 1899; Une liaison entre la ligne Chūō à Shiojiri vers Matsuyama et Nagano (ligne Shinonoi), ouverte entre 1900 et 1902; La première ligne intérieure de Kagoshima à Yatsushiro (maintenant la ligne principale Nippō et la ligne Hisatsu), ouverte de 1901 à 1909. La ligne Chūō, dont le tracé se rapprochait de la ligne intérieure proposée initialement entre Tokyo et Nagoya, a été privilégiée par les militaires car son tracé intérieur la protégeait des risques de potentiels bombardements par des navires ennemis. La ligne construite par entreprise privée entre Shinjuku et Hachioji, centre industriel de la soie, qui avait ouvert ses portes en 1889 est alors devenue la base de la nouvelle ligne gouvernementale. Le tracé nouvellement déterminée était via Kōfu (à travers les du tunnel de Sasago, le plus long du Japon jusqu’à l’ouverture du tunnel de Shimizu en 1931), Shiojiri puis la vallée du fleuve Kiso jusqu’à Nagoya. La construction a été entreprise à partir des deux extrémités, les sections étant ouvertes de manière séquentielle à partir de 1900 jusqu'à la connexion des lignes en 1911. La ligne Ōu reliant Fukushima à Yamagata, Akita et Aomori, desservant les préfectures côtières les plus pauvres de la mer du Japon du nord, était considérée comme une priorité pour le développement national qui était commercialement peu attrayant. Le gouvernement commença la construction de la ligne depuis Aomori vers Hirosaki en 1894 et depuis l’extrémité sud de Fukushima en 1899 pour un raccordement des sections en 1905. Fait révélateur, la plupart des principaux tracés proposées dans la loi pour la construction privée n'ont pas été financées de la sorte et ont finalement été construites par le gouvernement, avec notamment : Ōita - Miyazaki, ouverte de 1911 à 1923 dans le cadre de la ligne principale Nippō; Takamatsu - Kōchi - Yawatahama (un tronçon de a été construit à titre privé en 1889-1897, et le tracé restant d'environ a été ouvert de 1914 à 1951 et fait partie intégrantes des lignes Yosan, Dosan et Yodo); Okayama - Yonago, ouverte de 1919 à 1928 sous le nom de ligne Hakubi ; Shinjō - Sakata, ouvert de 1913 à 1914 en tant que ligne Rikuu Ouest ; Morioka - Omagari, partiellement inaugurée comme chemin de fer léger en 1921, a été modernisée et achevée en 1966 sous le nom de ligne Tazawako et fait maintenant partie de la ligne Shinkansen Akita. Parmi les quelques lignes financées par des fonds privés figurent Tsubata - Nanao, inaugurée en 1898 sous le nom de ligne Nanao, et la ligne Kabe partant de Hiroshima, inaugurée en 1909-1911 en tant que chemin de fer à voie étroite (), et dont la destination finale, Hamada sur la mer du Japon, n'a jamais été atteinte. En revanche, il était proposé que le port naval majeur de Kure soit desservi par une ligne gouvernementale depuis Hiroshima, ligne ouverte en tant que ligne privée en 1903 et nationalisée en 1906. Le développement et en particulier le financement du réseau ferroviaire ont donné lieu à un débat permanent sur le bien-fondé de la propriété des chemins de fer privés par rapport aux chemins de fer publics avec l'exemple de la ligne Horonai à Hokkaidō, construite en 1880, privatisée en 1889 et re-nationalisée en 1906. Les travaux de construction se sont poursuivis dans le pays sur des liaisons déjà garanties par des entreprises privées, notamment sur une ligne directe Osaka-Nagoya ouverte en 1898 par la Kansai Railway Co. L'élaboration de la politique ferroviaire avait rapidement évolué à mesure que les connaissances progressaient, que les avantages de la voie ferrée devenaient évidents, et que le gouvernement japonais réalisait qu'il ne pouvait pas se permettre de financer toutes les constructions souhaitées. Cependant, alors même que cela facilitait le développement des chemins de fer privés, certains représentants du gouvernement ont plaidé pour que tous les chemins de fer appartiennent à l’État. Étant donné que le gouvernement japonais ne pouvait pas financer toutes les constructions sur l'île principale de Honshu, sans parler du reste du Japon, il n'est pas surprenant que la construction des premières lignes sur Hokkaidō, Shikoku et Kyūshū ait été entreprise respectivement par des gouvernements préfectoraux et des sociétés privées. La ligne de Hokkaidō par exemple, a été vendue à un opérateur privé en 1889, bien que le gouvernement ait construit la ligne de Hakodate à Otaru en 1903-1904, qui connectait la ligne privée à Sapporo. En 1905, environ 80% du réseau ferroviaire japonais appartenait à des intérêts privés et comprenait des opérations conjointes, telles qu'un train de nuit reliant Tokyo à Shimonoseki, passant d'une gestion de la JGR à une gestion de la SRC à Kobe. Des politiciens comme Inoue Masaru ont déclaré que toutes les lignes de chemin de fer devraient être nationalisées. Cependant, après la rébellion de Satsuma, le gouvernement était en butte à des difficultés financières, ce qui ralentissait considérablement l'expansion du réseau. Les politiciens ont ensuite voulu permettre aux entreprises privées de construire des chemins de fer. En conséquence, Nippon Railway a été créée en tant qu'entité privée, ce qui a fortement affecté les projets du gouvernement. Il développa les chemins de fer assez rapidement, complétant la ligne principale entre Ueno et Aomori (actuelle ligne principale Tōhoku ) en 1891. Avec le succès de Nippon Railway, d'autres entreprises privées ont également été fondées. San'yō Railway, Kyūshū Railway, Hokkaidō Railway et Kansai Railway et Nippon Railway étaient à l'époque les "cinq principaux chemins de fer privés". Au même moment, la compagnie nationale de chemin de fer ouvrit de nouvelles lignes, y compris l'actuelle ligne principale Tōkaidō en 1889, mais la plupart de ses lignes étaient des filiales de grandes lignes privées. En 1892, la Diète impériale promulgua la loi sur la construction des chemins de fer, qui répertoriait 33 voies de chemin de fer devant être construites par le gouvernement ou par des entités privées. Les chemins de fer ont été introduits pour assurer le transport interurbain et intra-urbain. La première ligne de tramway hippomobile au Japon a été construite à Tokyo en 1882. Le premier tram était le train , ouvert en 1895. Certains exploitants ont commencé à utiliser des rames automotrices plutôt que des locomotives pour le transport interurbain. Nombre de ces sociétés ferroviaires, inspirées des Interurbans américains, sont à l'origine des opérateurs ferroviaires privés actuels. 1872 - Ouverture du premier chemin de fer japonais entre Shimbashi (Tokyo) et Yokohama 1881 - Fondation de Nippon Railway, première compagnie de chemin de fer privée 1882 - Ouverture du chemin de fer Horonai, premier chemin de fer à Hokkaidō 1888 - Ouverture du chemin de fer Iyo, le premier chemin de fer à Shikoku 1889 - Ouverture du chemin de fer Kyūshū, le premier chemin de fer à Kyūshū 1889 - Achèvement de la ligne principale Tōkaidō 1892 - Promulgation de la loi sur la construction des chemins de fer 1893 - Locomotive à vapeur de classe 860, première locomotive construite au Japon 1895 - Ouverture du premier tramway japonais à Kyoto Deuxième étape, 1906-1945 Nationalisation de 1906 Les militaires ont exprimé leur inquiétude devant les retards dans les mouvements de troupes qui ont eu lieu lors de la guerre russo-japonaise de 1904–1905 et ont attribué ces retards à la combinaison peu efficace de chemins de fer privés et publics. Que ce soit raisonnable ou non, cette analyse a fait pencher la balance en faveur de la nationalisation des grandes compagnies de chemin de fer et, en 1906, le gouvernement a proposé la nationalisation de 42 compagnies de chemin de fer, bien que seules 17 entreprises aient finalement été impliquées, y compris les « Big 5 » (Nippon, San'yō, Kyūshū et Kansai Railway et la Hokkaido Coal & Railway Co), et couvrant pratiquement tous les principaux itinéraires interurbains / régionaux. Les principaux actionnaires des compagnies de chemin de fer nationalisées se sont félicités de cette décision, pour des raisons différentes. Dans le cas des « Big 5 », les dividendes versés avaient prédominé sur les dépenses d'investissement consacrées à la maintenance et aux améliorations, et ce type de dépenses reportées constituaient un passif imminent si la nationalisation n'avait pas eu lieu. Dans le cas de petites entreprises qui n’avaient pas été aussi rentables que les « Big 5 », le marché des obligations d’État (qui servaient à payer pour la nationalisation) était généralement meilleur que celui des actions des chemins de fer plus petits, tout en fournissant au moins le même, sinon un meilleur taux de rendement. La législation adoptée par la Diète le autorisant la nationalisation prévoyait également le maintien des chemins de fer privés (et la création de nouvelles entreprises) assurant des transports ferroviaires locaux (c'est-à-dire autres que les lignes principales). Toutefois, comme la plupart de ces lignes auraient été des embranchements moins (ou non) rentables, la loi de 1910 sur les chemins de fer légers était nécessaire pour autoriser la construction de lignes à moindre coût, y compris des lignes à écartement (), afin de permettre aux communautés les plus éloignées l'accès au chemin de fer. Certaines des lignes résultantes initialement construites avec un écartement de ont ensuite été réajustées à un écartement de pour des raisons économiques. La reprise a commencé en et s'est achevée en . La distance totale d'exploitation des chemins de fer publics avant la reprise était de , et la distance totale d'exploitation des lignes acquises et nationalisées était de . Développement d'avant-guerre Les locomotives des premiers chemins de fer étaient généralement construites dans le pays (occidental) de l'ingénieur concepteur. Ainsi, les premiers chemins de fer sur Honshu utilisaient des locomotives construites au Royaume-Uni. Des locomotives des États-Unis sont arrivées à Hokkaidō en 1888 et d’Allemagne à Kyūshū en 1889. Les premières locomotives britanniques étaient souvent des locomotives-tenders, tandis que les locomotives américaines les plus anciennes étaient des locomotives 2-6-0 (Mogul) et 4-4-0 (American) avec tender. Les fabricants allemands ont produit un certain nombre de locomotives à citerne plus petite, dont certaines pour des voies étroites de ( ). Le petit-fils de Richard Trevithick, Francis Henry Trevithick, devint surintendant des locomotives pour JNR à la fin du et commanda des locomotives au Royaume-Uni, dont de nombreux modèles 4-4-0. Son frère Richard Francis Trevithick conçut la première locomotive fabriquée au Japon en 1893. Les constructeurs japonais étaient initialement très dépendants des pièces de locomotives importées. JNR a cessé d'importer des locomotives en 1912. Par la suite, à l'exception de quelques locomotives expérimentales fabriquées par Orenstein & Koppel ou de l'American Locomotive Company, les locomotives de production étaient des conceptions JNR construites par des constructeurs japonais. Les compagnies de chemin de fer privées ont été les principaux acteurs du développement initial du chemin de fer au Japon. Cependant, après la première guerre sino-japonaise et la guerre russo-japonaise, le gouvernement envisageait, à des fins stratégiques, de contrôler directement un réseau ferroviaire unifié. En 1906, la loi sur la nationalisation des chemins de fer fut promulguée, loi qui nationalisait nombre des lignes de chemin de fer principales. À partir de ce moment, le chemin de fer nationalisé devint le principal réseau ferré japonais. Cependant, après avoir utilisé son argent pour la nationalisation, le gouvernement n'avait pas assez de fonds pour étendre le réseau à l'arrière-pays. Ainsi a été adoptée la loi sur les chemins de fer légers, encourageant les plus petits opérateurs privés à construire des . Les grands exploitants de chemins de fer privés ont développé leurs activités sur le modèle des transports interurbains. Hanshin Express Electric Railway (l’actuelle Hankyu Corporation) a par exemple construit son propre grand magasin relié à son terminus; le modèle de gestion est toujours utilisé. Contrairement aux opérateurs interurbains aux États-Unis, qui avaient subi la forte concurrence de l'automobile dès les années 1910, leurs homologues japonais n’ont connu ce phénomène qu'à partir des années 1960, ce qui leur permit un développement stable et leur survie. Le premier métro dans l'Est (l'actuelle ligne Ginza du métro de Tokyo) a ouvert ses portes en 1927. Le premier trolleybus est apparu en 1928. À l'époque, alors sur les territoires de l'Empire japonais, les chemins de fer en Corée, à Taïwan et à Sakhaline furent construits par les Japonais. Au Mandchoukouo, une nation du nord-est de la Chine quasiment contrôlée par les Japonais, la Société des chemins de fer de Mandchourie du Sud exploitait son réseau de chemin de fer. L'une des importantes réalisations technique ferroviaire à cette époque est la conversion des attelages à articulation et à broches des locomotives et des wagons en attelages automatiques en à Honshū et à Kyūshū, après des travaux de préparation considérables. Le , le ministère des Chemins de fer adopte le système métrique, remplaçant les unités impériales, pour le mesurage des voies ferrées. 1895 - Acquisition d'un chemin de fer à Taïwan 1899 - Ouverture de la ligne Keijin, premier chemin de fer en Corée 1906 - Ouverture de la première ligne de chemin de fer à Karafuto 1906 - Fondation de la Société des chemins de fer de Mandchourie du Sud 1906–1907 - Nationalisation de 17 compagnies de chemins de fer privées 1910 - Loi sur les chemins de fer légers 1914 - Ouverture de la gare de Tokyo 1925 - Introduction des coupleurs automatiques au réseau national 1925 - Inauguration de la ligne circulaire Yamanote 1927 - Ouverture de la première ligne du métro Tokyo, le premier métro dans l'Est 1930 - Adoption du système métrique Situation en temps de guerre Après le début de la deuxième guerre sino-japonaise et de la Guerre du Pacifique (Seconde Guerre mondiale), les chemins de fer passèrent sous contrôle militaire. En 1938, le gouvernement décida d'unifier les chemins de fer privés en blocs régionaux, créant de grandes entreprises telles que le Tokyo Kyuko Electric Railway (appelé Great Tōkyū en comparaison avec l'entreprise d'après-guerre Tōkyū) et le Kinki Nippon Railway. Durant cette période, une seconde vague de nationalisation eut lieu. Vingt-deux compagnies de chemin de fer ont été acquises de force par le gouvernement en 1943 et 1944. Contrairement à la première vague de 1906-1907, qui intégrait les lignes principales au contrôle du gouvernement, cette vague visait principalement les chemins de fer à valeur industrielle. Les lignes acquises comprennent la ligne Tsurumi, la ligne Hanwa et la ligne Iida. Le , le ministère des Chemins de fer adopte le système horaire sur 24 heures suivant son utilisation dans l'armée. À partir de 1943, la compagnie ferroviaire nationale réduisit son service de passagers civils en privilégiant les transports militaires. En 1944, elle supprima tous les trains express limités, les voitures de première classe, les voitures restaurants et les voitures-lits. En vertu de l', certains exploitants ferroviaires ont été contraints de retirer une voie de leurs tronçons à double voie, voir pour d’autres de cesser leurs activités afin de satisfaire la demande militaire en acier. Le , un incendie dans un train à la gare d'Ajikawaguchi sur la ligne Nishinari fit 189 morts. Il s’agit de l’accident ferroviaire le plus meurtrier au Japon si l’on exclut l’explosion du train militaire des chemins de fer préfectoraux d’Okinawa le , avec un bilan d'environ 220 décès. La guerre, et en particulier les bombardements stratégiques des États-Unis, a fortement endommagé les chemins de fer japonais, la région la plus durement touchée étant Okinawa, qui avait alors perdu son réseau ferroviaire jusqu’à l’ouverture du monorail Okinawa Toshi en 2003. Mais dans la plupart des cas, les chemins de fer ont repris leurs activités assez rapidement. Certaines lignes du chemin de fer national ont repris après le jour des bombardements de Tokyo. La ligne principale San'yō a repris deux jours après le bombardement atomique d'Hiroshima, tandis que le tramway d'Hiroshima a repris trois jours plus tard. 1942 - Adoption du système horaire de 24 heures 1942 - Ouverture du tunnel de Kanmon reliant Honshū et Kyūshū 1945 - Fin de la seconde guerre mondiale ; les chemins de fer ont été gravement endommagés Étape 3, 1945-1987 : relèvement et développement d'après-guerre Il a fallu encore plusieurs années pour que les chemins de fer se rétablissent complètement. Après la défaite, le manque de matériel a entraîné un mauvais entretien des installations et nécessité un besoin de clients en masse, entraînant une augmentation rapide du nombre de passagers. Les services de train ont encore été réduits en raison du manque de charbon. Les trains surpeuplés ont entraîné de nombreux accidents. Les transports liés au QG général américain (GHQ) avaient la première priorité, avec de nombreux trains " Allies Personnel Only". En 1949, sous la direction du GHQ, la Société gouvernementale des chemins de fer japonais, directement gérée par le ministère des Transports, a été réorganisée en Japanese National Railways ou JNR, une entreprise publique appartenant à l’État. À partir des années 1950, l'électrification des lignes principales a commencé à progresser. L'électrification de la ligne principale Tōkaidō a été achevée en 1956, celle de la ligne principale San'yō en 1964 et celle de la ligne principale Tōhoku en 1968. En 1954, le gouvernement décida d'abandonner la traction à vapeur et la plupart des machines étaient mises hors service en 1976. De nombreux trains ont été convertis du système de traction par locomotive au profit du système de rames automotrices électriques ou diesel. Les , telle que la série 101 développée en 1957, symbolise le phénomène. Les années 1960 ont vu une grande amélioration de l'économie, y compris des chemins de fer. La ligne Shinkansen Tōkaidō, première ligne de grande vitesse ferroviaire moderne, a ouvert ses portes en 1964. De nombreux trains express limités et trains de nuit ont commencé à sillonner le pays, marquant l'âge d'or des chemins de fer. Cependant, le Japon a finalement commencé à expérimenter l’essor fulgurant de l'automobile et les réseaux de tramways intra-urbains ont été traités comme des obstacles pour les véhicules. Ils ont rapidement disparu, partiellement remplacés par des réseaux de métro rapides. Le premier monorail, le monorail du zoo d'Ueno, a ouvert ses portes en 1957. Avec l’expansion économique, le nombre de navetteurs utilisant les chemins de fer a rapidement augmenté, en particulier dans la région métropolitaine de Tokyo. JNR a essayé d'augmenter sa capacité par la , visant à réaménager cinq lignes principales dans la région en les transformant en une voie quadruple. Cela a considérablement amélioré le flux de passagers à travers le réseau. Mais le coût de la campagne et de la construction du Shinkansen et d’autres lignes ont encore accru la dette. De plus, de sérieuses confrontations entre les syndicats et la direction ont entraîné de nombreuses grèves. Pour remédier à cette situation, JNR a été privatisée en 1987 et divisée en sept sociétés distinctes, appelées collectivement le Japan Railways Group (groupe JR). 1949 - Fondation des chemins de fer nationaux japonais en tant que société publique 1956 - Achèvement de l'électrification de la ligne principale Tōkaidō 1957 - Ouverture du monorail du zoo d'Ueno, le premier monorail japonais 1958 - Kodama, premier express effectué par une rame automotrice entre Tokyo et Osaka 1960 - Hatsukari, le premier express en rame diesel entre Ueno (Tokyo) et Aomori 1964 - Ouverture de la première ligne Shinkansen entre Tokyo et Shin-Osaka 1975 - Mise hors service des locomotives à vapeur de tous les services de la JNR 1980 - Loi sur la reconstruction de JNR; les lignes à faible profit devaient être abandonnées 1981 - Ouverture du Portliner, le premier système de transit automatisé au Japon 1987 - Privatisation de JNR, à laquelle succède le groupe Japan Railways 1988 - Ouverture du tunnel du Seikan reliant Honshū et Hokkaidō 1988 - Ouverture du grand pont de Seto reliant Honshū et Shikoku Étape 4, 1987 – présent : la situation actuelle Après la privatisation, les sociétés du groupe JR ont essayé d’améliorer leurs services, certaines réussissant. Dans le même temps, de nombreuses lignes locales moins achalandées ont été fermées, car les JR sont maintenant des entreprises privées. Des décennies après l’essor de la voiture, les chemins de fer à la campagne, souvent peu pratiques avec des passages peu fréquents, perdirent de leur importance pour les habitants. La part des chemins de fer dans le nombre total de passagers-kilomètres est passée de 90% en 1950, 66,7% en 1965 à 42% en 1978, 29,8% en 1990 et remonter à 32% en 1999. La concurrence acharnée entre opérateurs ferroviaires met l’accent sur l’efficacité, peut-être davantage que sur la sécurité. Certains pensent que le déraillement d'Amagasaki en 2005, qui a tué plus de 100 passagers, est le résultat d'une telle tendance. Le transport ferroviaire au Japon conserve sa réputation d'efficacité, de capacité, de ponctualité et de technologie grâce à des améliorations continues. Le Port Liner, l’un des premiers systèmes de transit automatisés au monde, a ouvert ses portes en 1981. En 1988, les réseaux classiques (écartement de ) de Hokkaidō et de Shikoku ont été connectés à Honshu à la suite de l'ouverture du tunnel de Seikan (le plus long tunnel ferroviaire au monde jusqu'en 2016) et du grand pont de Seto, et le réseau de Shinkansen prolongé jusqu'à Hakodate à la suite de l'aménagement de voie à double écartement du tunnel de Seikan en 2016. Le SCMaglev a atteint ses record du monde de vitesses de en 2003 et de en 2015, alors que Linimo, beaucoup plus lent, qui fait ses débuts en 2005, est le premier métro maglev au monde. Le développement du Japon depuis 1872 est analogue à celui de son réseau ferroviaire. Au cours de cette période, les chemins de fer sont devenus le moyen de transport le plus important - en particulier pour la circulation des passagers - et ils conservent ce rôle dans les grandes villes aujourd'hui. Avec de nombreuses villes de banlieue développées par les opérateurs ferroviaires, l’importance incontestée du rail au Japon est unique au monde. Notes et références Notes Références Bibliographie . How the Railroad is Modernising Asia, The Advertiser, Adelaide, S. Australia, March 22, 1913. N.B.: The article is of about 1,500 words, covering about a dozen Asian countries. Voir aussi Articles connexes Histoire des chemins de fer Transport ferroviaire au Japon Liens externes Atsushi Kawai, « 150 ans depuis l’ouverture du chemin de fer au Japon : la volonté de rivaliser avec les puissances occidentales », Nippon.com, 14 octobre 2022 Histoire des chemins de fer japonais Pages avec des traductions non relues
كوندابور فامان كاماث
كوندابور فامان كاماث هو الرئيس السابق لبنك التنمية الجديد لدول بريكس، وقد شغل سابقًا منصب رئيس مجلس إدارة شركة إنفوسيسالمحدودة، ثاني أكبر شركة هندية لخدمات تكنولوجيا المعلومات، ورئيس مجلس إدارة غير تنفيذي لبنك آي سي آي سي آي، أكبر بنك في الهند. عمل كاماث أيضًا كمؤسس ومدير إداري ومدير تنفيذي لبنك آي سي آي سي آي من 1 مايو 1996 حتى تقاعده من المسؤوليات التنفيذية في 30 أبريل 2009. مراجع أشخاص على قيد الحياة أصحاب أعمال من مانغلور بنك أي سي أي سي أي رؤساء مجلس إدارة هنود من مؤسسات تجارية مصرفيون هنود
Flateyjarskagi
La Flateyjarskagi, toponyme islandais signifiant littéralement en français « la péninsule de Flatey » du non d'une île proche, est une péninsule du Nord de l'Islande, dans la région de Norðurland eystra, entre l'Eyjafjörður à l'ouest et la Skjálfandi à l'est. Très montagneuse, elle comporte plusieurs sommets de plus de mille mètres d'altitude recouverts de petits glaciers. La localité de Grenivík se trouve sur son littoral sud-ouest. Bien que constituant l'une des plus grandes péninsules du pays, la Flateyjarskagi n'avait pas de nom officiel jusqu'en avril 2011 ; à la demande de la municipalité de Grýtubakkahreppur et après une consultation populaire, Hjörleifur Guttormsson, ancien membre du Parlement, a proposé ce toponyme qui a été arrêté. Référence Lien externe Péninsule en Islande Géographie de l'océan Arctique Norðurland eystra
أماندا بيرد
أماندا راي بيرد وهي سباحة وعارضة أزياء أمريكية ولدت في يوم 29 أكتوبر 1981 في مدينة نيوبورت بيتش، أورانج، كاليفورنيا في الولايات المتحدة وقد حققت 7 ميداليات أولمبية 2 ذهبية و 4 فضية و1 برونزية وهي صاحبة الرقم القياسي السابق في سباق 200 م ضرب صدر، بالإضافة إلى ميدالياتها الأولمبية تمكنت أماندا من تحقيق 5 ميداليات ذهبية و13 فضية و 3 برونزيات في بطولات العالم للسباحة وفي ألعاب دول المحيط الهادئ وفي الألعاب الجامعية. روابط خارجية مراجع أشخاص على قيد الحياة حائزون على ميداليات في الألعاب الأولمبية الصيفية 1996 حائزون على ميداليات في الألعاب الأولمبية الصيفية 2000 حائزون على ميداليات في الألعاب الأولمبية الصيفية 2004 حائزون على ميدالية السباحة في بطولة العالم للألعاب المائية حاملو أرقام قياسية عالمية سابقة في السباحة خريجو جامعة أريزونا رياضيون من إرفاين (كاليفورنيا) رياضيون من شاطئ نيوبورت (كاليفورنيا) سباحات أمريكيات سباحون أولمبيون أمريكيون سباحون حائزون على ميدالية أولمبية سباحون في الألعاب الأولمبية الصيفية 1996 سباحون في الألعاب الأولمبية الصيفية 2000 سباحون في الألعاب الأولمبية الصيفية 2004 سباحون في الألعاب الأولمبية الصيفية 2008 عارضات أزياء أمريكيات عارضات من كاليفورنيا فائزون بميداليات الألعاب الجامعية في سباحة فائزون بميداليات برونزية أولمبية من الولايات المتحدة في السباحة فائزون بميداليات ذهبية أولمبية من الولايات المتحدة في السباحة فائزون بميداليات فضية أولمبية من الولايات المتحدة في السباحة فائزون بميداليات فضية في الألعاب الجامعية من الولايات المتحدة فائزون بميداليات في الألعاب الجامعية الصيفية 1999 فائزون بميداليات في بطولة العالم للسباحة (25 متر) مواليد 1981 مواليد في نيوبورت بيتش (كاليفورنيا)
روندو (توضيح)
قد يقصد من «روندو» :
Équipe d'Espagne de rugby à XIII
L'équipe d'Espagne de rugby à XIII est l'équipe qui représente l'Espagne dans les compétitions internationales. Elle regroupe les meilleurs joueurs espagnols, ou d'origine espagnole, de rugby à XIII. Elle bénéficie ainsi de l'apport de joueurs jouant dans les championnats français et britannique. Depuis sa création, elle n'est pas parvenue à se qualifier pour la coupe du monde. Histoire L'équipe d'Espagne de rugby à XIII est l'équipe qui représente l'Espagne dans les compétitions internationales majeures de rugby à XIII depuis le 28 aout 2013, date de la création de la fédération nationale : l' Asociación Española de Rugby League (AERL), elle-même membre affilié de la Rugby League European Federation (RLEF) depuis 2015 . Elle regroupe les meilleurs joueurs espagnols de rugby à XIII , principalement ceux des clubs « pionniers » de la région de Valence, de Madrid, d'Alicante et de Castellon. Une expérience avait été tentée de créer une équipe de Catalogne qui a pu jouer certains matches amicaux entre 2008 et 2009 mais qui n'a jamais obtenu de statut auprès des instances internationales. C'est vraisemblablement en raison de la proximité géographique avec la France, que le rugby à XIII a pu être introduit en Espagne. En effet, seul le rugby à XV était connu dans ce pays, alors que de l'autre côté de la frontière, en France, dans le département des Pyrénées orientales, des clubs de rugby à XIII parmi les plus célèbres du championnat existent depuis des décennies: le XIII catalan mais aussi le club de Palau del Vidre qui ne se trouve qu'à quelques kilomètres de la frontière franco-espagnole, et qui alimentera plus tard de joueurs d'abord la sélection catalane, puis la sélection espagnole. Dans un premier temps, il avait en effet paru opportun de créer une équipe de Catalogne, la culture catalane pouvant être perçue comme le dénominateur commun entre les deux régions frontalières. À cela s'ajoute probablement une considération politique : la « lliga » catalane de rugby à XIII soutenant le référendum et l'indépendance de la Catalogne. Et possiblement, l'opportunité de surfer sur la renommée grandissante des dragons catalans. Sportivement, l'équipe joue quelques tests-matches, qu'elle perd tous, à l'exclusion d'un dernier match face à la République tchèque. Quant à l'« Associació Catalana de Rugby Lliga », elle n'obtient pas de reconnaissance officielle internationale, plus précisément le statut de «membre affilié» de la RLEF, qui lui aurait permis de disputer les compétitions officielles. Dès lors nait un projet moins «exclusiviste» de créer une fédération nationale espagnole qui se concrétise par la création de l'Asociación Española de Rugby League (AERL). Ce qui ouvre la possibilité d'une reconnaissance officielle, permettant aux joueurs ibères de disputer des matchs officiels. L'équipe nouvellement créée, qui adopte le taureau comme emblème sur son maillot, entame donc une campagne pour tenter de se qualifier à la Coupe du Monde de Rugby à XIII de 2017. Première campagne : Matches de préparation et tournoi pré-qualitatif pour la Coupe du Monde 2017 C'est avec un groupe composé de joueurs issus de trois nations (France, Angleterre et Espagne) que le sélectionneur anglais des Toros, Darren Fisher, entame la campagne de qualification; six semi-professionnels venant de France , mais aussi quatre joueurs issus de la Barla (la ligue amateure britannique de rugby à XIII) dont l'anglo-espagnol Miguel Blanco-Charters. Ce joueur de Seaton, est recruté à la suite d'un « tweet » sur le compte des Seaton Rangers, l'équipe de XIII locale, qui venait de remporter le titre de champion anglais amateur face à Walney Central. L'équipe comporte cependant pas moins de issus des six des vingts clubs jouant le championnat espagnol national. L’Équipe espagnole élève son niveau de jeu par rapport à la précédente sélection, l’Équipe de Catalogne, en remportant (2 victoires face à la Belgique, une face à la Grèce, une face à Malte, une face à l'Italie B et une face à la Lettonie). Elle est versée ensuite dans le groupe B « Europe » Mais les « Toros » rencontrent alors des équipes d'un autre niveau, avec un passé treiziste et une expérience plus ancienne. L'Espagne échoue donc aux portes de la qualification. À la veille de la Coupe du Monde, à laquelle elle ne pourra participer, elle est au rang mondial . Éliminatoires de la Coupe du monde de 2021 L'Espagne joue sa qualification dans le groupe Euro B, composé de la Russie et de la Serbie. Seules les deux premières places sont qualificatives pour les matchs de barrage. Le 6 octobre 2018, elle affronte la Russie qu'elle bat à Valence sur le score de 32 à 24. Un de ses joueurs se distingue particulièrement, Romain Pallares qui marque trois essais. Il est d'ailleurs désigné homme du match. Le 20 octobre 2018, elle se déplace à Belgrade pour affronter la Serbie, face à laquelle elle perd mais de seulement quatre points (20-24). Par le jeu du point-average, elle termine tout de même première de son groupe. , ce qui lui permet de rester dans la course et d'être versée dans le Groupe A final des éliminatoires, avec l'Irlande et l'Italie. Dans ce groupe A, l'Irlande est favorite, quels que soient les cas de figures. Cependant, si l'Italie dispose dans son effectif d'heritage players, elle pourra très sérieusement lui contester ce titre ou mettre en difficultés les Celtes. L'Espagne est donc dans une situation délicate, elle aura besoin de son effectif complet, avec notamment ses joueurs jouant dans le championnat de France, pour espérer mettre en difficulté l'Italie, mais uniquement si cette dernière ne parvient qu'à proposer une sélection de talents nationaux (et non pas renforcée de joueurs disputant les championnats étrangers) ou une équipe B. Au vu des enjeux, cela parait improbable. Elle doit donc réaliser un excellent résultat fin 2019, résultat qui semble au dessus de son niveau en 2018, pour disputer sa première coupe du monde. C'est donc en toute logique que l'Espagne, en perdant ses deux matchs face à l'Irlande et à l'Italie, ne parvient pas à se qualifier. Déplacement aux Philippines (2020) En 2020, l'équipe envisage, avec celle du club des Valencia Hurricanes, de se rendre aux Philippines disputer un match amical. Notes et références Équipe nationale de rugby à XIII Rugby à XIII en Espagne Rugby à XIII
Hortense Cartier-Bresson
Hortense Cartier-Bresson est une pianiste et professeure de musique classique française au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Biographie Hortense Cartier-Bresson étudie le piano au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, elle y remporte cinq premiers prix de piano, de musique de chambre et d'harmonie, de contrepoint et d'accompagnement puis est admise en cycle de perfectionnement de piano. En 1979, elle rencontre le pianiste hongrois György Sebök qui l'invite à suivre son enseignement à l'Université de l'Indiana à Bloomington aux États-Unis. Elle remporte en 1981 le troisième prix au Concours Liszt-Bartok de Budapest (premier prix non attribué). Elle est directrice artistique du festival de musique de chambre Musique à l'Abbaye de La Prée. Elle enseigne le piano et la musique de chambre au Conservatoire à rayonnement régional de Boulogne-Billancourt avant d'être nommée professeur de piano au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris en 2011. Elle enregistre notamment deux disques consacrés le premier aux œuvres de Bartók (Accord/Universal) et le second aux deux Concertos de Chopin dans la version pour Quintette à Cordes et Piano (Maestria Records). Un nouvel enregistrement des œuvres tardives de Brahms (Aparté) est paru le . Famille Henri Cartier-Bresson est le cousin d’Hortense Cartier-Bresson. Discographie Concours Liszt-Bartók de Budapest 1981 - Mūza Rubackytė et Hortense Cartier-Bresson (LP Hungaroton) Bartók, Œuvres pour piano (décembre 1996, Accord 472 33-2 / 205862) Bartók, Sonates , Danses roumaines - Junko Omori, violon (avril 1999, ADAMI 991) Ravel, L'Œuvre pour piano - avec Roger Muraro (2003, Accord) Brahms, Fantaisies, op. 116, Intermezzi, op. 117, Klavierstücke, op. 118 (29 avril-2 mai 2019, Aparté) Références Liens externes Hortense Cartier-Bresson sur le site SoundCloud. Pianiste française Professeur de musique Élève du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris Professeur au conservatoire à rayonnement régional de Boulogne-Billancourt Enseignant au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris Étudiant de l'université de l'Indiana à Bloomington
Andrey
Les prénoms Andrey et Andrez sont issus du prénom médiéval André, dont ils représentent des variantes graphiques anciennes ou régionales. Andrey Pseudonyme Andrey, Andrey Ramos do Nascimento (1998-), footballeur brésilien. Andrez
Rio Paraíba do Meio
Le rio Paraíba do Meio est une rivière brésilienne de l'État de l'Alagoas. Géographie De , son bassin versant est de Notes et références Paraíba do Meio
عين الشكاك (عين الشكاك)
عين الشكاك هي إحدى مشيخات المملكة المغربية، تتبع جغرافيا لإقليم صفرو وإداريًا لعين الشكاك. يقدر عدد سكانها بـ 2191 نسمة حسب الإحصاء الرسمي للسكان والسكنى لسنة 2004. مراجع انظر أيضا قائمة مدن المغرب أماكن مأهولة في عين الشكاك
مراقبة جوية
المراقبة الجوية هي تنظيم حركة الطائرات في التنقل والحركة، والسير متجاورين أو متعامدين فيما بينهما بمسافة قد تبعد بكثير أو تقترب بدرجة متقاربة بقليل دون أن تلامس بعضها، إلاّ من خلال ذلك الاقتراب الجغرافي في حدود الزمان والمكان، وامداد يد العون والمساعدة في حالات الطوارئ بمساندة الجهات المعنية. إن الحركة الملاحية لم تكن في بدايات عهد الطيران بكثافة ما نشهده اليوم من ازدحام في الأجواء، فقد كانت وقتها إجراءات عمليات الطيران تتم من قبل قائد الطائرة والمتنبئ بالأحوال الجوية، ولكن مع تطور السفر جواً في بداية العشرينات برزت الحاجة ملحة إلى تنظيم تلك الحركة الجوية من قبل جهة موحدة؛ مما استدعى التفكير في مهنة «المراقبة الجوية»، والتي بدأ معها ظهور كادر لا يقل عن الطيارين أهمية، وهم «المراقبون الجويون» والذين يقع على عاتقهم تنظيم حركة الطائرات على الأرض وفي السماء لمنع حدوث أي تصادم. وقد تم تحديد يوم 20 أكتوبر اليوم العالمي للمراقب الجوي أقسام المراقبة الجوية تنقسم المراقبة الجوية إلى خمسة أقسام وهي:- 1. مراقب الانطلاق Delivery control (DEL). 2. مراقب الأرضية Ground control (GND) 3.برج المراقبة Aerodrome control tower 4. مراقبة الاقتراب Approach control unit 5. مراقبة المنطقة Area control center مراقب الانطلاق Delivery control (DEL) يوجد هذا المراقب فقط قي المطارات الكبيرة وكثيرة الحركة. حيث يقوم بإعطاء الموافقة بالانطلاق للطائرات المتوقفة بالمطار. سواء اكانت بالبوابات أو اماكن التوقف. حيث يحدد لها رقم المدرج قيد الخدمة، إجراءات الإقلاع المعيارية SID's - إذا توفرت -و مستوى الطيران المبدئى. مراقب الأرضية Ground control (GND) يوجد هذا المراقب فقط في المطارات الكبيرة وكثيرة الحركة.حيث يقوم بمراقبة ومتابعة الطائرات المتحركة على الممرات Taxiways ، واعطائها التراخيص بالتحرك. تبدأ صلاحيات المراقب الأرضي من البوابات إلى غاية نقاط التوقف Holding point للمدرج. في حالة عدم وجود مراقب الأرضية يحل محله برج المراقبة. برج المراقبة (Aerodrome control tower)(TWR) مراقب البرج هو الذي يتحكم في حركة الطائرات على أرض المطار بسلام وإعطاء الإذن بالإقلاع والهبوط في دائرة من 5 إلى 10 أميال وارتفاع من الأرض إلى 5000 قدم حول المطار. مراقبة الاقتراب (Approach control unit)(APP) مراقب الاقتراب يتحكم في الطائرات القادمة والمغادرة من وإلى المطار من حيث توجيه الطائرات إلى مساراتها من وإلى مدرج الهبوط بسلام ويكون التحكم بالطائرات في دائرة قطرها من 25 إلى 60 ميلا حول المطار بارتفاع محدد من 5000 قدم إلى 15000 قدم. كما يحدد للطائرات القادمة جراءات الهبوط المعيارية STAR's - إذا توفرت -. مراقبة المنطقة (Area Control Center) (ACC) مراقب المنطقة يتحكم في التوجيه النهائي بالنسبة إلى الطائرات المغادرة ويقوم أيضا بتحويل المسئولية إلى المنطقة المجاورة كما يستقبل الطائرات القادمة ويحولها إلى مراقب الاقتراب مع العلم أنه لنقل مسئولية الطائرات من مراقب إلى اخر أو من وحدة مراقبة إلى أخرى أنظمة وقوانين لابد من اتباعها. الأهداف الأساسية للمراقبة الجوية وهى إدارة الحركة الجوية بغرض: • منع الحوادث بين (الطائرات والأخرى – بين الطائرات والعوائق الجوية). •تسهيل الحركة الجوية. •تحقيق عامل الأمان بين الطائرات. •الإشراف والمسئولية على جميع نواحي المطار من إنارة وإسعاف وإطفاء. •إعطاء أي معلومات تحذيرية قد تتعرض لها الطائرة. • منع التصادم بين الطائرات على أرض المطار وتوجيه الطائرات من وإلى المدرجات والمواقف. • المحافظة على حركة الطائرات بشكل سريع ومنتظم وآمن. • توفير المعلومات اللازمة للطائرات على الأرض وفي الجو لتوفير رحلة آمنة وذات كفاءة عالية. • إبلاغ الجهات اللازمة في حال احتياج الطائرة إلى فرق البحث والإنقاذ أو في حال الحوادث لا قدر الله. خدمات الحركة الجوية تنقسم خدمات الحركة الجوية إلى ثلاثة أقسام رئيسية وهي: • خدمة مراقبة الحركة الجوية (الموضحه أعلاه (ATS) • خدمة معلومات الطيران (FIS). • خدمة التنبيه أو البحث والإنقاذ (ALR.S). لكي يتمكن المراقب الجوي من القيام بوظيفته بشكل متكامل لا بد من الاستعانة بأحد مدخلي معلومات الطيران (Flight Data) وهم القائمون على إدخال بيانات الطائرة (اسم الطائرة ونوعها وموعد ومطار الإقلاع والهبوط والطريق الجوي الذي ستتخذه الطائرة وعدد الركاب وكمية الوقود وغير ذلك) عن طريق التنسيق مع شركة الطيران والمرحلين الجويين عن طريق شبكة موجودة في المطار تسمى (AFTN automatic fixed telecommunication network) فهذه الوظيفة ليست وظيفة سهلة حيث إنها تتطلب الدقة والمراجعة قبل إرسال أي معلومة لأنها لا تحتمل الخطأ. تحويل التحكم (Transfer of Control) هنالك عوامل لتحويل التحكم وهي: المحول والمستقبل وطريقة التحويل المتعارف عليها من مراقب لآخر أو من وحدة مراقبة لأخرى وتكون واضحة بالنسبة للطيار ومن الممكن أن تتغير من مراقب لآخر أو من وحدة لآخرى. قوانين وأنظمة عالمية وقياسية للعمل في مجال الطيران والمناطق البالغة الحساسية لا بد من العمل فيها بشكل جدي والاتزام بالقوانين واللغة الخاصة بالطيران، بحيث لايكون هناك مجال للخطأ أو سوء الفهم بين الطيار والمراقب الجوي لتوفير مجال جوي آمن وخال من المشاكل والحوادث إن شاء الله. انظر أيضاً مرحل جوي مراجع وصلات خارجية رادار مصطلحات الطيران ملاحة واتصالات
Joice
Prénoms Joice Cristina de Souza Rodrigues (1986-), joueuse brésilienne de basket-ball. Joice Heth (1756-1836), une esclave Afro-Américaine. Joice Maduaka (1973-), athlète britannique pratiquant le sprint. Joice Mujuru (1955-), une femme politique zimbabwéenne. Toponyme Joice, une ville, du comté de Worth en Iowa, aux États-Unis. Autre , un véhicule du constructeur Kia Motors. Homonymie de prénom
Championnats du monde de tir à l'arc 2023
Les Championnats du monde de tir à l'arc 2023 sont une compétition sportive de tir à l'arc organisée du 31 juillet 2023 au 6 août 2023 à Berlin en Allemagne. Il s'agit de la édition des championnats du monde de tir à l'arc. Résultats Les championnats du monde comptent comme épreuve de qualification pour les Jeux olympiques Paris 2024 : 3 quotas par équipes hommes et femmes ainsi que 3 quotas individuels hommes et femmes. Arc classique À poulie Tableau des médailles Notes et références Liens externes sur le site de la fédération worldarchery 2023 Tir a l'arc Tir a l'arc 2023 Sport en Allemagne en 2023 Tir à l'arc en Allemagne Tir à l'arc en 2023 Sport en juillet 2023 Sport en août 2023
Équipe de Tunisie de volley-ball en 1979
L'équipe de Tunisie de volley-ball remporte en 1979 son troisième titre continental à Tripoli. Ainsi, elle assure sa qualification aux Jeux olympiques organisés à Moscou en 1980, qu'elle boycotte finalement, à la coupe du monde 1981 organisée au Japon et au championnat du monde 1982 organisé en Argentine. Matchs CHAN : match du championnat d'Afrique 1979. Équipe de Tunisie de volley-ball Volley-ball en 1979 Sport en Tunisie en 1979
أل جونسون (توضيح)
قد يقصد من «أل جونسون» : أل جونسون : سياسي كندي أل جونسون (لاعب كرة قدم أمريكية) : لاعب كرة قدم أمريكية من الولايات المتحدة الأمريكية أل جونسون (لاعب كرة قدم أمريكية أمريكي) : لاعب كرة قدم أمريكية أل جونسون (لاعب هوكي الجليد) : لاعب هوكي جليد كندي أل جونسون (مغني) : مغني أمريكي
Chessa Field
Le Chessa Field, auparavant connu sous le nom d'Ohio Soccer Field, est un stade omnisports américain (servant principalement pour le soccer) situé dans la ville d'Athens, dans l'Ohio. Le stade, doté de 1 000 places et inauguré en 1997, sert d'enceinte à domicile à l'équipe universitaire de l'Université de l'Ohio des Bobcats de l'Ohio (pour le soccer féminin). Histoire La construction du stade débute en 1996 pour s'achever un an plus tard. Le match d'inauguration a lieu le lors d'une victoire 2-0 des Bobcats de l'Ohio sur les Penguins de Youngstown State (dans ce qui est le premier match de soccer féminin de l'histoire de l'Université de l'Ohio). À ses débuts, le stade sert pour des matchs de hockey sur gazon et de crosse. En 2003, plusieurs rénovations ont lieu au stade grâce à un don de 60 000 $ du jardinier de l'Université de l'Ohio Scott Blower et de son épouse Crista. Ces rénovations (effectuées par l'entreprise Buckeye Lawn & Landscaping, une filiale d'Oheil Site Solutions) permettent l'établissement d'un nouveau terrain, de nouveaux gradins de 1 000 places assises, d'une nouvelle salle de presse, d'un nouveau tableau d'affichage. Le stade est nommé en hommage à Chessa Blower, la fille (de huit ans en 2003) de Scott et Crista Blower. En 2015 sont entamées de nouvelles rénovations. Événements Notes et références Équipement sportif achevé en 1997 Stade multifonction aux États-Unis Stade de soccer universitaire aux États-Unis Stade de soccer dans l'Ohio Stade de crosse dans l'Ohio Stade de hockey sur gazon aux États-Unis Stade portant le nom d'une personnalité Bobcats de l'Ohio Comté d'Athens
Nathan Lane (acteur)
Nathan Lane, né Joseph Lane le à Jersey City, New Jersey, est un acteur et producteur américain. Biographie Nathan Lane est né le à Jersey City, New Jersey. Son père, Daniel fut conducteur de poids lourd et est mort à cause de son alcoolisme quand il n'avait que 11 ans. Sa mère Nora était une femme au foyer ainsi qu'une secrétaire qui souffrait de troubles bipolaires et qui est morte en 2000. Il a deux frères Robert et Daniel. Vie privée Certaines rumeurs sur son homosexualité ont été lues dans les journaux et il les confirma peu de temps après lors d'une interview. Il est marié depuis 2015 à Devlin Elliott. Carrière Il fut nommé Meilleur acteur de sa classe de St. Peter's Preparatory School en 1974. Au cinéma, il a joué dans Joe contre le volcan, Frankie et Johnny, Graine de star, Les Valeurs de la famille Addams, Birdcage, Austin Powers dans Goldmember et Les Producteurs. Il tient le rôle principal d'Ernest Smuntz dans le film La Souris de Gore Verbinski avec Lee Evans. Il prête sa voix au personnage de Timon dans Le Roi lion, Le Roi lion 2 et Le Roi lion 3 ou encore au chat Snowbell dans Stuart Little et Stuart Little 2. Pour la série Georges et Martha, il a dû parler français à certains moments de plusieurs épisodes, tout comme Andrea Martin. Filmographie Cinéma Longs métrages 1987 : Ironweed d'Héctor Babenco : Harold Allen 1989 : The Lemon Sisters de Joyce Chopra : Charlie Sorrell 1990 : Joe contre le volcan (Joe Versus the Volcano) de John Patrick Shanley : Ben 1991 : Elle et lui (He Said, She Said) de Ken Kwapis et Marisa Silver : Wally Thurman 1991 : Frankie et Johnny (Frankie and Johnny) de Garry Marshall : Tim 1993 : Graine de star (Life with Mikey) de James Lapine : Ed Chapman 1993 : Les Valeurs de la famille Addams (Addams Family Values) de Barry Sonnenfeld : Le sergent de bureau 1994 : Le Roi lion (The Lion King) de Roger Allers et Rob Minkoff : Timon (voix) 1995 : Jeffrey de Christopher Ashley : Père Dan 1996 : Birdcage (The Birdcage) de Mike Nichols : Albert Goldman 1997 : La Souris (MouseHunt) de Gore Verbinski : Ernest Smuntz 1998 : Le Roi lion 2 (The Lion King II : Simba's Pride) de Rob LaDuca et Darrell Rooney: Timon (voix) 1999 : Premier Regard (At First Sight) d'Irwin Winkler : Phil Webster 1999 : Stuart Little de Rob Minkoff : Snowbell (voix) 2000 : Isn't She Great d'Andrew Bergman : Irving Mansfield 2000 : Peines d'amour perdues (Love's Labour's Lost) de Kenneth Branagh : Costard 2000 : Titan A.E. de Don Bluth et Gary Goldman : Preed (voix) 2000 : Trixie d'Alan Rudolph : Kirk Stans 2002 : Stuart Little 2 de Rob Minkoff : Snowbell (voix) 2002 : Austin Powers dans Goldmember (Austin Powers in Goldmember) de Jay Roach : Le mystérieux danseur de disco 2002 : Nicholas Nickleby de Douglas McGrath : Vincent Crummles 2004 : Rendez-vous avec une star (Win a Date with Tad Hamilton!) de Robert Luketic : Richard Levy 2004 : Le Roi lion 3 (The Lion King 1½) de Bradley Raymond : Timon (voix) 2005 : Les Producteurs The Producers) de Susan Stroman : Max Bialystock 2008 : Swing Vote : La Voix du cœur (Swing Vote) de Joshua Michael Stern : Art Crumb 2008 : Roadside Romeo de Jugal Hansraj : Chhainu 2009 : Astro Boy : Hamegg (voix) 2010 : Casse-Noisette, l'histoire jamais racontée (The Nutcracker in 3D) d'Andreï Kontchalovski : Oncle Albert 2012 : Blanche-Neige (Mirror Mirror) de Tarsem Singh : Brighton 2013 : The English Teacher de Craig Zisk : Carl Kapinas 2016 : Carrie Pilby de Susan Johnson : Dr Petrov 2016 : No Pay, Nudity de Lee Wilkof : Herschel 2017 : Sidney Hall de Shawn Christensen : Harold 2023 : Beau Is Afraid d'Ari Aster : Roger Télévision Séries télévisées 1981 : Jacqueline Susann's Valley of the Dolls : Un responsable de la scène 1982 : One of the Boys : Jonathan Burns 1985 : Deux Flics à Miami (Miami Vice) : Morty Price 1989 - 1991 : The Days and Nights of Molly Dodd : Bing Shalimar 1992 : Unnatural Pursuits : Le passager dans la limousine 1995 : Frasier : Phil 1995 : Timon et Pumbaa : Timon (voix) 1998 : Dingue de toi (Mad About You) : Nathan Twilley 1998 - 1999 : Encore! Encore! : Joseph Pinoni 1999 - 2000 : George et Martha (George and Martha) : George 2000 - 2002 : Teacher's Pet : Spot Helperman (voix) 2002 : Sex and the City : Bobby Fine 2004 : Larry et son nombril (Curb Your Enthusiasm) : lui-même 2004 : Absolutely Fabulous : Kunz 2007 : 30 Rock : Eddie Donaghy 2010 - 2019 : Modern Family : Pepper Saltzman 2012 - 2014 : The Good Wife : Clarke Hayden 2015 : American Crime Story : F. Lee Bailey 2016 : Bubulle Guppies (Bubble Guppies) : Timon (voix) 2016 : Maya & Marty : Connor Grayfield 2016 : Difficult People : lui-même 2018 : Blacklist (The Blacklist) : Abraham Stern 2020 : Penny Dreadful: City of Angels : Inspecteur Lewis Michener 2021 - 2022 : Only Murders in the Building : Teddy Dimas 2022 : The Gilded Age : Ward McAllister Téléfilms 1996 : de John Erman : Norman Bulansky 1997 : Merry Christmas, George Bailey de Matthew Diamond : Clarence 2001 : Laughter on the 23rd Floor de Richard Benjamin : Max Prince Distinctions Tony Award du meilleur acteur dans un second rôle dans une pièce lors de la 72e cérémonie des Tony Awards pour Angels in America Voix francophones En version française, Nathan Lane n'a pas de voix régulière. Il est dans un premier temps doublé par Denis Boileau dans Frankie et Johnny, Pierre Laurent dans La Souris, Patrick Guillemin dans Birdcage, Jean-Claude Donda dans Trixie et Peines d'amour perdues ou encore Jean-Loup Horwitz dans Rendez-vous avec une star et Les Producteurs. Durant les années 2010, Patrick Guillemin le retrouve dans Modern Family avant d'être remplacé par Michel Mella. Il est également doublé par Michel Dodane dans The Good Wife et Sidney Hall, Bernard Alane dans Blanche-Neige, Richard Leblond dans American Crime Story et Bernard Bollet dans Blacklist. Par la suite, Jean-Loup Horwitz le retrouve dans Penny Dreadful: City of Angels. Notes et références Liens externes Acteur américain Producteur américain Naissance en février 1956 Lauréat du Tony Award Militant pour les droits LGBT aux États-Unis Hollywood Walk of Fame Naissance à Jersey City Personnalité ayant fait son coming out
William Nassau de Zuylestein
William Henry Nassau de Zuylestein ( - ) est un courtisan britannique, diplomate et un homme politique d'origine anglo-néerlandaise. Il occupe des postes d'ambassadeur à Madrid et à Paris et exerce les fonctions de secrétaire d'État dans les départements du Nord et du Sud. Il est crédité de l'introduction la plus précoce du peuplier de Lombardie en Angleterre en 1754. Il est un ami personnel de personnalités culturelles telles que l'acteur David Garrick, le romancier Laurence Sterne et le dramaturge français Beaumarchais. George III le considère comme son expert en matière de politique étrangère au début des années 1770 et comme un ministre loyal et travailleur. Rochford est le seul secrétaire d'État britannique entre 1760 et 1778 à avoir été diplomate de carrière. Il joue un rôle clé dans la négociation à la suite de la bataille de Manille (1762) avec l'Espagne (1763-1766), l'acquisition de la Corse par la France (1768), la crise des îles Falkland de 1770-1771, la crise qui suit la révolution suédoise de 1772 et les suites du conflit sur la loi sur les mariages royaux de 1772. En plus de son travail de secrétaire aux affaires étrangères, il assume au début des années 1770 un lourd fardeau de responsabilités domestiques, notamment dans les affaires irlandaises. Il est un membre clé de l'administration du Nord au début de la Guerre d'indépendance des États-Unis. La maladie et un scandale politique le forcent à quitter ses fonctions en . Biographie Jeunesse William Henry Nassau van Zuylestein est né en 1717, fils aîné de Frederick Nassau van Zuylestein, comte de Rochford, et de son épouse Elizabeth («Bessy») Savage, fille de Richard Savage (4e comte Rivers). Ses origines sont Anglo-néerlandaises, descendant d'une lignée illégitime de Frédéric-Henri d'Orange-Nassau (1584-1647), fils de Guillaume Ier d'Orange-Nassau, prince de Orange. Le grand-père et l'arrière-grand-père de Rochford ont tous deux une épouse anglaise, dame d'honneur à la cour de Guillaume II d'Orange-Nassau et de Guillaume III d'Orange. Son grand-père est un proche compagnon de Guillaume III, qui l'accompagne en Angleterre lors de la glorieuse révolution de 1688–1689, et qui est récompensé plus tard par le comté de Rochford. Il fait ses études au Collège d'Eton (1725-1732) sous le nom de vicomte Tunbridge. Parmi ses amis, figurent trois futurs Secrétaire d'État, Henry Seymour Conway, George Montagu-Dunk (2e comte d'Halifax) et John Montagu (4e comte de Sandwich). Cependant, il s'est aussi fait un ennemi à vie à Eton, le fils du premier ministre, l'écrivain influent Horace Walpole. Au lieu d'aller à l'université, Rochford est envoyé à l'Académie de Genève où il loge chez la famille du professeur Antoine Maurice. De Genève, il parle aussi bien le français que le néerlandais et l'anglais. Il succède à son père comme comte de Rochford en 1738, à l'âge de vingt et un ans. Courtisan Il est nommé gentilhomme de la chambre à George II en 1739 (marque de faveur royale) et il occupe ce poste jusqu'en 1749. Il hérite des principes whig forts et est un partisan fidèle de la succession protestante hanovrienne, mais il admire également la politique étrangère pacifique de Robert Walpole. Au moment de la rébellion jacobite de 1745, il propose de créer un régiment, mais cela n'est pas nécessaire. Il a sa base politique dans l'Essex, mais il n'est pas un orateur et ne fait pas impression à la Chambre des lords. Il est nommé vice-amiral d'Essex en 1748. Bien qu'ambitieux pour de hautes fonctions politiques, il évite les factions et cultive le fils du roi, le duc de Cumberland, comme son patron. Cumberland réussit à faire pression pour que Rochford se voit confier un poste diplomatique à la fin de la guerre de Succession d'Autriche, et il est nommé ambassadeur à Turin en . Envoyé à Turin Il arrive à Turin le . C'est le poste diplomatique le plus important en Italie. Il commence comme Envoyé extraordinaire et plénipotentiaire, le plus haut rang du service diplomatique britannique sans ambassadeur. Cependant, il accepte le salaire d'un envoyé ordinaire pour une période de probation, ce qui l'incite fortement à faire preuve de zèle et à devenir un diplomate très professionnel. Ses premières négociations, au nom d'une compagnie de mineurs anglais et des communautés vaudoises protestantes des Alpes piémontaises, sont couronnées de succès, et il obtient ensuite son salaire complet. Il s'ingénie auprès du roi, Charles-Emmanuel III, en l'accompagnant lors de chasses matinales. Il se fait des amis utiles à la cour et est hautement considéré par le corps diplomatique à Turin. Il joue un rôle mineur mais utile dans les négociations complexes relatives au traité d'Aranjuez (1752). Il fait une tournée en Italie en 1753 et fait appel à un espion pour obtenir des renseignements sur la cour du jeune prétendant à Rome. Il utilise également pleinement les consuls britanniques dans la région pour obtenir des informations sur les questions commerciales et l'implication française en Corse, en les récompensant de la suppression de la taxe sur les navires britanniques à Villafranca. Lord Lieutenant d'Essex Rappelé à Turin pendant la guerre de Sept Ans (1755-1763), il reprend sa carrière de courtisan, nommé par George II Premier Lord de la Chambre à coucher et Porte-coton, postes hautement prestigieux. Il est également nommé membre du Conseil privé en 1755. En tant que Lord Lieutenant d'Essex à partir de , il participe étroitement à la formation du régiment de milice du comté d’Essex, dont il devient le colonel en . À la mort de George II en 1760, Rochford perd ses postes lucratifs à la cour, mais reçoit une généreuse pension. Au début des années 1760, il s'implique dans la politique locale de l'Essex et "améliore" le parc de son domaine de St Osyth en y ajoutant un jardin hollandais et un labyrinthe. Cependant, son revenu foncier est faible pour un comte et le retour à la diplomatie devient une nécessité financière. Il est nommé ambassadeur en Espagne le . Ambassadeur en Espagne Les instructions secrètes de Rochford à son ambassade à Madrid portent principalement sur la lutte contre l'influence française sur le roi Charles III et sur la reconstruction de la Marine de guerre espagnole, après son entrée tardive et désastreuse dans la guerre de Sept Ans. Sa première grande négociation résulte de l'expulsion par l'Espagne des coupeurs de bois britanniques de la Péninsule du Yucatán au Honduras. Avec le ferme soutien de l'administration de George Grenville, les menaces de force navale de Rochford font régresser l'Espagnol, mais lui donnent la réputation d'être un anti-Bourbon. Ses efforts visant à contraindre l’Espagne à payer le litige controversé de Manila Ransom, que le ministre français des Affaires étrangères, Étienne-François de Choiseul suggère de soumettre à l’arbitrage, sont moins fructueux. La vigilance de Rochford révèle un complot français visant à incendier les chantiers navals de la marine britannique. Son amitié avec le consul général britannique à Madrid, Stanier Porten (oncle de l'historien Edward Gibbon) approfondit son intérêt pour les questions commerciales, et il utilise les consuls comme espions pour obtenir des informations précises sur la reconstruction navale de l'Espagne. A Madrid, il se lie d'amitié avec le jeune dramaturge français Beaumarchais, dont les expériences en Espagne servent ensuite de fondement à sa pièce Les Noces de Figaro. Près de son ambassade, Rochford est un témoin oculaire des émeutes de Madrid de 1766. Ambassadeur en France La nomination de Rochford à Paris est inattendue et il quitte Madrid si pressé qu'il doit mettre en gage sa vaisselle pour régler ses dettes. Il insiste pour que Porten, exceptionnellement compétent, se rende à Paris en tant que secrétaire d'ambassade. Choiseul propose à Rochford un échange entre l'abandon des demandes de la Grande-Bretagne sur la Ransom Manille contre l'abandon par la France des îles Falkland, mais les fausses déclarations d'un ancien ambassadeur, Lord Hertford, et le manque d'expérience du secrétaire d'Etat, lord Shelburne font échouer cette transaction. Choiseul est furieux et accuse injustement Rochford. Celui est presque le seul membre du corps diplomatique à Paris, assez courageux pour résister aux intimidations de Choiseul, et leurs négociations sur des questions telles que Dunkerque, les bons du Canada et les réclamations de la Compagnie britannique des Indes orientales d'indemnisation pour les dépenses de guerre en Inde sont souvent acrimonieux. Rochford se prépare minutieusement et maîtrise les détails, obtenant des concessions réticentes de Choiseul sur les trois questions. Le plus grand coup de Choiseul (et le plus grand échec de Rochford) concerne l'acquisition secrète par la France de la Corse de la République de Gênes en 1768. Bien que Rochford ait prévenu tôt des conditions probables et payé un espion pour obtenir une copie du projet de traité, le cabinet britannique dirigé par Lord Grafton est trop préoccupé par les émeutes à Londres et n'a pas soutenu son ambassadeur à Paris. Rochford a également le malheur de tomber gravement malade pendant quinze jours au plus fort de la crise, permettant ainsi à Choiseul de conclure l'accord avec Gênes. Les protestations britanniques par la suite furent vaines et un Rochford en colère retourne à Londres pour démissionner de son ambassade. Au lieu de cela, on lui propose un siège au cabinet, qu'il accepte finalement le , à condition que Porten devienne son sous-secrétaire. Secrétaire du Nord Des observateurs contemporains comme Edmund Burke et le rédacteur anonyme «Junius» trouvent étrange que Rochford ait été nommé secrétaire du Nord alors que toute son expérience diplomatique a eu lieu devant les cours du Sud. La politique étrangère britannique et la réputation de la Grande-Bretagne en Europe ont atteint leur point le plus bas du siècle à cause du fiasco corse de 1768, mais la gestion réaliste et compétente de son nouveau portefeuille par Rochford renforce la politique étrangère britannique de plusieurs manières. Les diplomates britanniques à l'étranger sont soulagés d'avoir affaire à un secrétaire d'État connaissant la diplomatie et les tient régulièrement informés. Hamish Scott suggère que Rochford "presque tout seul" a évité le naufrage imminent de la réputation de la Grande-Bretagne en Europe. À l'époque, le principal objectif de la Grande-Bretagne est de conclure un traité d'alliance avec la Russie, mais l'impératrice Catherine II et son ministre des Affaires étrangères, Nikita Ivanovitch Panine insistèrent pour obtenir une subvention importante, ce que Rochford refuse. Au lieu de cela, il persuade George III de verser de l'argent des services secrets dans la politique suédoise, de soutenir la Russie et de saper l'influence française. L'envoyé britannique à Stockholm, Sir John Goodricke, utilise cet argent avec parcimonie et contribue au maintien de la constitution libérale suédoise. Selon Michael Roberts, Rochford est beaucoup plus pratique et réaliste que Choiseul dans sa gestion des affaires suédoises. Crise des Malouines L'expulsion par l'Espagne d'une garnison britannique des îles Falkland en déclenche une crise diplomatique majeure qui amène l'Europe au bord de la guerre. Jusqu'à présent, les historiens attribuent la résolution de cette crise à une "promesse secrète" du Premier ministre britannique Lord North selon laquelle la Grande-Bretagne évacuerait les îles sans bruit à une date ultérieure si les Espagnols acceptaient de désavouer leurs officiers et de rendre le fort à la Grande-Bretagne. Des recherches récentes dans les archives diplomatiques étrangères suggèrent une vision totalement différente de la face britannique de cette crise. Loin de résoudre la crise, la «promesse secrète» de North a failli briser une politique convenue de réaction ferme appuyée par la menace de la force navale. C'est la politique de Rochford, soutenue par George III. Bien qu'il ait été secrétaire du Nord en 1770, l'avis de Rochford au cabinet en tant qu'ancien ambassadeur à Madrid et à Paris est décisif. La paresse et les fréquentes absences de Thomas Thynne (1er marquis de Bath) laissent de fait son portefeuille du Sud à Rochford, qui l'assume en plus du sien. C'est Rochford qui ordonne à l'Amirauté de préparer une flotte à la guerre et envoie une simple demande de désaveu et de restitution à Madrid. La réponse de l'Espagne dépend de manière cruciale du soutien de la France en cas de guerre et la France commence à préparer une flotte, mais le renvoi de Choiseul par le roi de France supprime cette perspective et le rappel de l'envoyé britannique Harris de Madrid montre que la Grande-Bretagne est toujours prête à partir en guerre. Weymouth démissionne également en et Rochford le remplace en tant que secrétaire du Sud le . Secrétaire du sud Rochford a déjà pris en charge la négociation des Malouines et l'Espagne a maintenant accepté ses demandes. Cependant, les pourparlers de désarmement des mois suivants sont souvent orageux et le risque de guerre subsiste jusqu'en , lorsque toutes les parties désarment simultanément, comme l'a proposé Rochford. Après que Sandwich ait été nommé premier Lord de l'amirauté, le successeur de Rochford en tant que secrétaire du Nord est Henry Howard (12e comte de Suffolk), qui passe un an à améliorer son français afin de pouvoir converser avec les diplomates étrangers à Londres. Pendant ce temps, Rochford est de facto ministre des Affaires étrangères et traite toute la correspondance diplomatique britannique jusqu'en 1772. Avant la création de postes séparés pour l'intérieur et les affaires étrangères en 1782, le secrétaire du Sud porte un lourd fardeau des responsabilités domestiques, notamment la surveillance de l'Irlande. La correspondance irlandaise équivaut presque au reste de la correspondance intérieure de Rochford en 1771-1775. Les premiers succès de Rochford en tant que secrétaire du Sud sont de persuader le nouveau ministre français des Affaires étrangères, le duc d'Aiguillon de régler le différend de longue date du Canada et d'empêcher une tentative française de renforcer leurs possessions en Inde. Après la maladroite intervention de George III au Danemark en 1772 pour soutenir sa sœur déshéritée, la reine Caroline-Mathilde, le premier grand défi de Rochford en tant que secrétaire du Sud est la crise suédoise de 1772-1773, à la suite du coup d'Etat constitutionnel de Gustave III en . Cette crise amène de nouveau l'Europe au bord de la guerre, alors que la Russie menace d'envahir la Suède et la France menace d'envoyer une flotte sur la Baltique pour soutenir Gustave. Rochford joue un rôle clé dans cette crise, conseillant la prudence aux Russes et avertissant les Français que la Grande-Bretagne enverrait également une flotte dans la Baltique. Panin décide finalement de ne pas envahir la Suède et la crise s'atténue lorsque les Français transfèrent leur armement naval de Brest à Toulon. Comme le note Rochford, le premier partage de la Pologne en 1772 a "changé absolument le système de l'Europe", démontrant ainsi l'émergence de la Russie et de la Prusse en tant que nouvelles puissances prédatrices. Avec les encouragements de George III, Rochford se lance dans une nouvelle politique risquée d'amitié secrète avec la France, avec pour objectif à long terme de former une alliance défensive des puissances coloniales maritimes en contrepoids aux "puissances orientales". La crise suédoise anéantit cette initiative et Rochford se tourne ensuite vers l'Espagne, dans le but de «créer un fossé» dans le pacte de famille. Les relations avec les deux puissances Bourbon sont plus cordiales en 1775 qu'elles ne l'ont été depuis 1763, mais le soutien clandestin de la France aux colonies américaines annule de plus en plus l'un des piliers de cette politique. La tâche la plus difficile de Rochford en tant que secrétaire du Sud consiste à agir pour le compte de George III lors des douloureuses négociations de avec son frère, le duc de Gloucester, qui a épousé en secret la nièce de Horace Walpole, Maria Waldegrave, en 1766. Elle est maintenant enceinte et Gloucester veut une assurance de soutien financier pour sa famille. En raison de la loi sur les mariages royaux de 1772, George III considère cette nouvelle comme une trahison de la part de son frère le plus digne de confiance et est profondément blessé, refusant d’abord de donner une réponse. Rochford est le seul membre du cabinet à faire office d'intermédiaire. Le dégoût de Horace Walpole pour Rochford est maintenant devenu une haine amère. Il vilipende Rochford parce qu'il ne peut pas attaquer ouvertement le roi. Retraite La mauvaise santé et l'arrestation bâclée d'un banquier américain à Londres, Stephen Sayre, soupçonné d'un complot visant à kidnapper George III, pousse à la retraite de Rochford le , avec une pension généreuse et une promesse d'être fait Chevalier la jarretière. En 1776, on lui propose deux fois le poste lucratif de Lord lieutenant d'Irlande et aurait été un candidat idéal, mais il refuse pour des raisons de santé. Le , Rochford est élu maître de Trinity House, la société chargée du bien-être des phares, des pilotes et des marins. Au nom de George III, il entreprend également des pourparlers secrets avec Beaumarchais et effectue un rapide voyage incognito à Paris pour tenter de persuader le gouvernement français de cesser d'envoyer de l'aide aux rebelles américains, concluant que la France est sur le point de déclarer la guerre ouverte. Il devient chevalier de la jarretière en 1779. Ses dernières années sont consacrées à la milice d'Essex, même après la fin de la menace d'invasion française. Il meurt à St Osyth le . Son neveu célibataire lui succède, et à sa mort, le titre de Rochford disparait en 1830. Vie privée En , Rochford épouse Lucy Younge, fille d'Edward Younge de Durnford, dans le Wiltshire, mais ils n'ont aucun enfant. Jeune homme marié, Rochford devient un ami personnel intime de l'acteur David Garrick, et ils restent des amis proches pendant plus de trente ans. Rochford et Lucy habitent d'abord Easton dans le Suffolk, propriété de son oncle Henry Nassau, et ils déménagent au siège de la famille à St Osyth dans l'Essex après la mort de la mère de Rochford en 1746. Il achète également un hôtel particulier à Londres, au 48 Berkeley Square, qu’il possède jusqu’en 1777. Les Rochford laissent à chacun une liberté considérable dans leur vie personnelle, même selon les normes relativement détendues de la noblesse du siècle, et Lucy Rochford est connue pour ses nombreux amants, parmi lesquels le duc de Cumberland et le prince de Hesse. Rochford a des maîtresses à Turin dont l'une, la danseuse d'opéra nommée Signora Banti, le suit à Londres, mais il ne reconnait jamais ses enfants comme siens. Lucy s’oppose à cette chère maîtresse et Rochford accepte de la laisser si Lucy abandonne également son amoureux du moment, Lord Thanet. Elle répond qu'il n'est pas un fardeau pour leurs finances, bien au contraire. La maîtresse suivante de Rochford, Martha Harrison, lui donne une fille, Maria Nassau, qui est adoptée par Lucy comme sa fille de substitution. Maria vit avec eux à Paris et ensuite à St Osyth. Rochford a des relations à Paris avec les épouses de deux amis de Choiseul, la marquise de Laborde et Mme Latournelle. Une autre maîtresse, Ann Labbee Johnson, le suit à Londres et lui donne un fils et une fille. Après la mort de Lucy en 1773, Rochford amène Ann et les enfants à vivre avec lui à St Osyth. Son testament en fait l'unique exécutrice et rend hommage à son "amitié et son affection". Dans sa jeunesse, Rochford est un cavalier accompli et un yachtman expérimenté. Il participe à une course avec son yacht de Harwich à Londres contre celui de Richard Rigby. Il est également impliqué dans les premiers matchs de cricket de l'Essex. Il utilise son yacht pour visiter ses domaines à Zuylestein dans la province néerlandaise d'Utrecht. Il est un passionné de danse anglaise et renforce ainsi sa popularité à la cour de Turin dans les années 1750. Ses plus grands amours (en dehors de ses diverses maîtresses) sont le théâtre, la musique et l'opéra (Il joue de la guitare baroque). En 1751, lors d’une visite dans les Alpes suisses, il s’avoue «excessivement curieux des plantes» et en envoie à Saint-Osyth. Il est crédité de la première introduction connue du peuplier de Lombardie dans le sud de l'Angleterre, rapportant à la maison un jeune arbre attaché au pôle central de sa voiture en 1754. Héritage En l'absence de triomphes spectaculaires ou de grands traités à son nom, et avec ses négociations les plus importantes restées secrètes à l'époque, Rochford est bientôt oublié après sa mort. Sa réputation a également souffert de Horace Walpole, qui n'a jamais manqué de laisser le critiquer. Dans ses Mémoires du règne du roi George III, Walpole décrit Rochford comme "un homme sans capacités et sans connaissances, si ce n'était dans la routine du travail". Pourtant, ailleurs, Walpole a reconnu l'honnêteté et la souplesse de Rochford. La disparition des papiers personnels de Rochford (jusqu'à ce que ceux concernant sa nomination à Turin soient redécouverts en 1971) signifiait que les historiens avaient très peu de moyens pour reconstruire sa vie personnelle, mais beaucoup de ses lettres ont survécu dans les collections de leurs destinataires, en particulier celles de Garrick et Denbigh. Des recherches approfondies dans les archives diplomatiques britanniques et étrangères ont permis une évaluation plus précise de la carrière publique du comte de Rochford. En tant que diplomate, il est très professionnel, à une époque d'amateurs titrés. Méthodique et travailleur, il maîtrise les détails de négociations complexes et est largement respecté en tant que négociateur dur et médiateur honnête. Son expérience de diplomate s’est révélée inestimable lorsqu’il devient secrétaire d’État, et les archives étrangères démontrent clairement à quel point il a géré la politique étrangère britannique jusqu’au déclenchement de la guerre d’indépendance des États-Unis. Il est exceptionnellement bien informé et son "Plan pour la prévention de la guerre en Europe" (1775), non publié, le révèle comme un penseur stratégique et l'un des plus imaginatifs des secrétaires d'État britanniques du dix-huitième siècle. George III a déjà souligné les "nombreuses qualités aimables" de Rochford, ajoutant que son "zèle le rend plutôt pressé". Le roi dit également à Stanier Porten que Rochford était "plus actif et plus spirituel" que quiconque dans le cabinet North du début des années 1770. Hamish Scott a décrit Rochford comme "l'homme le plus capable de contrôler la politique étrangère au cours de la première décennie de paix [après 1763], un homme d'État doté d'une intelligence, d'une perception et d'une application considérable". L’héritage diplomatique majeur de Rochford est sa politique consistant à essayer de détacher l’Espagne du pacte de famille avec la France. Au cours de sa dernière année au pouvoir, Rochford a assuré aux ministres espagnols que la Grande-Bretagne souhaitait qu'ils restent neutres et ne frappent pas les premiers. Il a également averti les Espagnols que leurs colonies d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud pourraient être tentées de suivre l'exemple des colonies rebelles d'Amérique du Nord. Ces considérations ont amené l'Espagne à ne pas rejoindre la France en guerre ouverte en 1778, mais un an plus tard. Sources Geoffrey W. Rice (2010b), La vie du quatrième comte de Rochford (1717-1781), Courtisan anglo-néerlandais du siècle, diplomate et homme d'État (Lewiston, New York, Edwin Mellen Press, 2010), 766 pp. GW Rice (1992), «Sources archivistiques pour la vie et la carrière du quatrième comte de Rochford (1717–1781), diplomate britannique et Statesman», Archives (British Records Association, Londres), v.20, n.88 (), 254–68 GW Rice (1977), «Les consuls et les diplomates britanniques au milieu du dix-huitième siècle: un exemple italien», Revue historique anglais, 92 (1977), 834–46 GW Rice (1989), «Lord Rochford à Turin, 1749-1755: une phase charnière dans les relations anglo-italiennes au siècle», dans Knights Errant and True English: La politique étrangère britannique, 1660–1800, éd. Jeremy Black (Edinburgh, 1989), pp.   92-112 GW Rice (1980), «La Grande-Bretagne, la Ransom de Manille et le premier différend avec l'Espagne sur les îles Falkland, 1766», The International History Review, v.2, (), 386–409 GW Rice (2006), «Tromperie et distraction: le Royaume-Uni, la France et la crise corse de 1768», Revue d'histoire internationale, v.28, n.2 (), 287–315 GW Rice (2010 a), «La politique étrangère britannique et la crise des îles Falkland de 1770–1771», Revue d'histoire internationale, v.32, n.2 (2010), 273–305. WMC Regt, 'Nassau-Zuylestein', dans Genealogische en Heraldische Bladen (1907) Collins, pairage d'Angleterre, édition (Londres, 1779) Horace Walpole, Mémoires du règne du roi George III, éd. GF Russell Barker (Londres, 1894) Hamish Scott, "Les relations anglo-autrichiennes après la guerre de Sept Ans: Lord Stormont à Vienne, 1763-1772", thèse de doctorat non publiée, Université de Londres, 1977 Hamish Scott, La politique étrangère britannique à l'ère de la révolution démocratique (Oxford, 1990) Stella Tillyard, Une affaire royale: George III et ses frères et sœurs gênants (Londres, 2006) Nicholas Tracy, «Parade d'une menace pour l'Inde, 1768-1774», The Mariner's Mirror, 59 (1973), 35–48. Julie Flavell, «Le complot pour l'enlèvement du roi George III», BBC History Magazine (), 12–16. Letitia M. Hawkins, Mémoires, Anecdotes, etc. (Londres, 1824) Ian McIntyre, Garrick (Harmondsworth, 1999) Michael Roberts, diplomatie britannique et politique suédoise, 1758-1773 (Londres, 1980) NAM Rodger, Le comte insatiable: une vie de John Montagu, quatrième comte de Sandwich, 1718-1792 (New York, 1994) Jeremy Black, George III: le dernier roi d'Amérique (New Haven, 2006) Brendan Simms, Trois victoires et une défaite: l'essor et la chute du premier empire britannique, 1714-1783 (Londres, 2007) Références Liens externes Ambassadeur de Grande-Bretagne en Espagne Ambassadeur de Grande-Bretagne en France Membre du conseil privé de Grande-Bretagne Lord-lieutenant de l'Essex Chevalier de la Jarretière Secrétaire d'État britannique Élève du collège d'Eton Décès en septembre 1781 Naissance en septembre 1717
Histoire des Celtes
L’histoire des Celtes est mal connue puisqu'ils n'ont pas produit d'écrits sur eux-mêmes, leurs actions, leur culture, leur religion. La classe sacerdotale des druides privilégiait en effet la transmission orale au détriment de l’écriture, qu'elle connaissait pourtant, vraisemblablement pour des raisons spirituelles et politiques. C'est la raison pour laquelle l'Europe celtique ancienne fait partie de la protohistoire. Les rares documents écrits sont tardifs et secondaires, pour la plupart rédigés en grec. La reconstitution d'une « histoire celtique » ne peut se faire qu’à partir des témoignages de leurs voisins Grecs et Romains et des découvertes de l’archéologie. Dans les deux cas, les sources sont lacunaires pour des espaces aussi vastes, tant pour la chronologie que pour la géographie. Émergence de l'Europe celtique Hypothèses anciennes sur l'émergence de l'Europe celtique Concernant l'origine de l'Europe dite celtique, deux tentatives d'explication extrêmes , qu'aucune donnée archéologique ou historique ne permet de valider : Une vague de peuplement pré-celtique ou celtique de l'Europe aurait eu lieu en se superposant à un ou plusieurs peuplements antérieurs : le problème de savoir quand et à partir de quel foyer ce peuplement se serait produit se pose alors. Une civilisation à proprement parler « celtique » se serait lentement développée par diffusion culturelle sur un fond de peuplement préhistorique antérieur : dans ce cas, aucun bouleversement ethnique d'importance n'aurait accompagné la « naissance » des Celtes. Évidemment, la combinaison ou la juxtaposition partielle de ces deux explications est également possible. Les ancêtres des Celtes seraient à rechercher parmi les peuples pré-celtiques, notamment les premiers Indo-Européens à avoir remonté le Danube et peuplé la région alpine. Ces populations protohistoriques occupèrent durablement toute la partie occidentale de l'Europe, de l'Écosse au Nord jusqu'à l'Espagne au sud, et des Balkans à l'Est jusqu'à l'Irlande à l'ouest. La culture campaniforme dont l'expansion territoriale couvrait l'Europe occidentale ayant été suggérée comme « proto-celtique ». Pour , les origines de la culture archéologique celtique sont à rechercher dans la culture de Baden à l'origine de la crémation en Europe ou bien subséquemment dans la civilisation des champs d'urnes. Un changement culturel majeur a lieu en Europe vers -1300. L'exploitation du bronze et sa production gagnent brutalement en qualité et dans le même temps la crémation des défunts succède à l'inhumation sous tumulus, les cendres étant collectées dans des urnes regroupées en de vastes nécropoles. Le développement de ce rite funéraire est constaté dans toute l'Europe et surtout en Écosse. Évolution des recherches Les récentes recherches scientifiques concernant l'Europe dite celtique sont interdisciplinaires : archéologie comparée (intégrant notamment l'archéométrie), méthodologie historique (dont l'analyse critique de « l'historiographie celtique »), mythologie comparée (notamment dans le cadre de la « mythologie celtique »), linguistique comparée, onomastique (commune à ces deux dernières disciplines), génétique des populations (intégrant notamment la paléogénétique). Les modélisations des données ressortant de ces recherches questionnent préalablement le « concept de Celtes ». Concomitamment au débat sur un diffusionnisme indo-européen, le paradigme de « celtitude » est contesté et à fortiori le postulat d'un groupe ethnique celte. Outre cette controverse, les conjectures résultant des études les plus récentes infirment ou confirment les diverses théories jusqu'alors avancées par les celtologues et comparatistes concernant l'émergence d'une entité culturelle celtique et d'une éventuelle communauté celte « génétiquement homogène ». C'est ainsi que sont revisités les relations spatio-temporelles de ces problématiques, leur processus de diffusion ainsi que leur association avec un certain nombre de groupes de populations et cultures archéologiques protohistoriques : culture campaniforme, culture d'Unétice, culture de Polada, culture de Bonnamaro, culture du Wessex, culture d'Hilversum, culture des tumulus, bloc du Nord-Ouest, Âge du bronze atlantique, culture des champs d'urnes, , culture de Villanova, culture de Hallstatt, culture de Golasecca, culture des castros, La Tène, , Civilisation des oppida... La culture de Hallstatt, berceau des langues celtiques ? Les historiens ont longtemps identifié les cultures de Hallstatt et de La Tène du premier millénaire avant J.C. comme étant le berceau des langues celtiques, plusieurs études récentes mettent en doute cette hypothèse. Tant en Autriche qu'à l’est de la Hongrie (Pannonie), les toponymes celtiques semblent former un superstrat au-dessus d’une couche de toponymie plus ancienne que Peter Anreiter appelle Eastern Alpine Indo-European « indo-européen alpin de l'Est ». La densité de noms de lieux à l'allure celtique dans la région des Alpes orientales est plus faible qu'en Grande-Bretagne ou en France. La nature clairsemée mais souvent militariste de ces noms de lieux orientaux suggère, selon Patrick Sims-Williams, une colonisation relativement tardive par une élite de langue celtique. L'hydronymie celtique est répartie dans un espace situé sur la frange alpine septentrionale le long du Danube, et s'étend jusqu'au cours supérieur et moyen du Rhin et du Rhône, y compris les affluents. La zone de départ de la culture de Hallstatt ne s'accorde pas à cette zone, même si les plus importantes trouvailles de l'Ouest Hallstatt et de La Tène précoce se trouvent dans cette zone. Une proposition alternative situe l'apparition des langues celtiques non pas en Europe continentale mais dans l'Europe atlantique (péninsule Ibérique, France atlantique, Grande Bretagne, Irlande) et ce dès l'âge du bronze atlantique (donc à compter des derniers siècles du ). Néanmoins, pour Patrick Sims-Williams, une diffusion depuis l'Europe atlantique n'est guère plus probable : la péninsule Ibérique a de grandes étendues qui ne sont pas celtiques, à la fois au sud et à l'est. Son lexique est beaucoup moins varié que celui de régions comme la France et la Grande-Bretagne. Cette absence de variété suggère un manque de profondeur chronologique. La distribution des noms personnels celtiques dans les inscriptions latines n'est également pas en accord avec l'idée d'une langue celtique qui se propagerait depuis l'Atlantique. Pour ces raisons, Sims-Williams, selon une hypothèse « plus économique » et plus conforme aux preuves historiques et linguistiques, estime que le celtique a probablement émergé comme un dialecte indo-européen distinct vers le deuxième millénaire , quelque part en Gaule, d'où il s'est propagé dans différentes directions et à différentes vitesses au premier millénaire , supplantant progressivement d'autres langues, y compris d'autres dialectes indo-européens. Durant l'âge du bronze Pour cette période reculée, les données archéologiques sont les seules sources disponibles pour avoir un aperçu de la civilisation celte ; dans la plupart des domaines, les propositions avancées ne sont que des hypothèses. Sur une aire géographique vaste, du nord de l'Italie aux pays scandinaves et de l'Europe karpatique à l'Atlantique, les décors des objets en bronze retrouvés, l'ornementation des céramiques et plusieurs aspects des habitudes funéraires présentent de telles similitudes qu'il est possible de parler d'un ensemble civilisationnel cohérent entre la fin du millénaire av. J.-C. et le début du millénaire suivant. Toutefois, ces données sont bien trop sommaires pour espérer reconstituer une histoire de ce peuplement. Culture de Hallstatt - VIII-VIe siècle av. J.C. La première période pour laquelle les historiens et archéologues s'essaient à construire des hypothèses historiques et celle qui coïncide avec l'arrivée de la métallurgie du fer en Europe celtique, aux alentours du Cette métallurgie, connue en Grèce et en Italie deux siècles plus tôt. ne provoque pas de bouleversements majeurs mais accompagne alors des évolutions importantes. Cette période est le commencement de l'apogée de la civilisation celtique. Les tombes princières Les débuts de cette métallurgie sont connus dans le sud de l'Allemagne, l'Autriche et l'est de la France : ils semblent associés à l'émergence d'une aristocratie guerrière dont le prestige repose sur l'usage de l'épée et sur la possession d'attelages d'apparat (les premiers chars celtiques). Il faut moins de 100 ans pour que ces technologies soient connues dans l'ensemble du monde celtique, preuve d'une grande cohésion de l'ensemble dès cette époque. Parmi les sites de cette époque, l'un des plus connus est le tombeau de la princesse de Vix, en Côte-d'Or. Les autres sites funéraires très connus, sont situés en Allemagne, notamment la Sépulture de Hochdorf, Waldalgesheim, Reinheim, Kleinaspergle, réalisés de la même façon : un char, des bijoux en or (torques et bracelets), des pendentifs en ambre provenant des contrées baltiques, des poteries en bronze originaires des Étrusques et des Grecs, des cors issus des contrées pré anglo-saxonnes et des cratères très importants. Les sites princiers sont placés sur des nœuds commerciaux (routiers et fluviaux). Le marqueur visible essentiel de la transformation sociale de cette époque est l'évolution des tombes des plus grands personnages de ces sociétés. Durant les époques précédentes, des tombes d'apparat apparaissent depuis la millénaire av. J.C., aucun rituel, aucune règle précise n'est discernable. À l'époque de Hallstatt, les tombes suivent un schéma plus réglé. Les chars d'apparat et les services à boisson prennent une importance qui va au-delà d'un simple accompagnement d'une personne dans l'autre vie, mais semble relever . Les tombes montrent que les princes sont vénérés, riches et puissants. Ils profitent alors du développement des échanges commerciaux, comme en témoignent les nombreux objets venus de très loin et enterrés avec leurs propriétaires (vases en bronze, meubles incrustés d'ambre et d'ivoire et tissus précieux). Toutefois, les objets issus de l'extérieur du monde celte sont trop peu nombreux pour avoir une idée générale de l'ensemble des échanges qui avaient lieu à cette époque. À cette époque, les forteresses situées à proximité des nécropoles majeures semblent être elles-mêmes les centres d'un pouvoir dominant, attirant à lui les échanges commerciaux et les artisans les plus compétents. Ainsi, les premières poteries réalisées à l'aide d'un tour et les plus belles céramiques peintes se retrouvent systématiquement dans ces forteresses. Elles forment l'embryon d'un réseau urbain. Il est significatif que la première occurrence d'une construction bâtie en terre celte sur le modèle d'une ville grecque se trouve dans un de ces lieux proches d'un tumulus princier : Heuneburg. Évolutions Si la prospérité économique initiale du premier âge du fer, qui semble avoir été relativement stable sur le plan politique, repose sur un axe commercial nord-sud, situé à l'est des Alpes et reliant la Méditerranée à la Baltique (route du commerce de l'ambre), des changements surviennent dès les - siècles avant notre ère. Le site de Hallstatt est brûlé et ne sera plus réoccupé ; simultanément, la multiplication de petits oppida (latin sing. oppidum : un lieu élevé (colline ou montagne) dont les défenses naturelles ont été renforcées par la main de l'homme) traduisent un état d'insécurité corrélatif à un émiettement de l'autorité politique. Des mouvements de peuples sont alors attestés par les sources grecques, et c'est à cette époque qu'est utilisé pour la première fois le terme keltoi pour désigner les peuplades résidant au nord des Alpes. Les évolutions que connaissent les peuples celtes aux ont probablement pour origine deux mouvements importants venus de l'extérieur. En premier lieu, cette période est celle de l'extension de la colonisation grecque et phénicienne en Méditerranée. En second lieu, les campagnes assyriennes du second quart du dévastant les cités de Palestine et syro-phéniciennes ont possiblement provoqué des déplacements de populations en direction des Balkans et au-delà. Ces deux phénomènes ont donc amené des populations habituées à un environnement urbain et à une civilisation différente en terre celte. Ces évolutions se révèlent très positives pour les peuples celtes du centre et de l'ouest de l'Europe à partir du En effet, les troubles provoqués à l'est, l'installation de colonies grecques sur les littoraux occidentaux de la Méditerranée et le développement de l'Étrurie padane ont tous transformé les routes commerciales européennes, au profit des peuples occidentaux. Cette nouvelle donne engendre les mutations sociales du et la formation de la civilisation laténienne. Culture de La Tène Vers -400 au plus tard débute en Europe continentale une nouvelle période, le deuxième âge du fer. Elle est caractérisée par une nouvelle civilisation qui doit son nom à un site remarquable : celui de La Tène (repère L sur la carte jointe plus loin), découvert sous les eaux du lac de Neuchâtel, en Suisse. Au même moment, des peuples celtiques se mettent en route à travers toute l'Europe et bouleversent le monde antique. L'aristocratie princière est remplacée par une aristocratie terrienne dans de grands domaines placés eux aussi sur de grands nœuds commerciaux. Expansion celtique des - siècles Peut-être dans le prolongement des bouleversements des - siècles, les Celtes entament au début du une phase d'expansion vers l'Est et vers la Méditerranée. Tour à tour envahisseurs et pillards redoutés, des Celtes sont à Rome en -390. Vers -450, des Celtes envahissent la future Bulgarie, la Thessalie et Athènes. Certains pillent Delphes et fondent Belgrade. Une ambassade celte rencontre Alexandre le Grand sur les rives du Danube. En -278, la présence de mercenaires celtiques en Galatie (Asie mineure, repère G sur la carte) est attestée : certains vont jusqu'en Syrie. Ainsi, c'est durant la deuxième période de l'âge du fer, celle de la Tène (repère L sur la carte) que l'existence des Celtes est réellement attestée par des sources historiques, et c'est à la fin du et au début du qu'ils connaissent leur plus grande expansion géographique (zone 2 sur la carte). Ils la doivent en premier lieu à leur armement en fer. La métallurgie du fer, en effet, maîtrisée à l'époque de Hallstatt, confère une indéniable supériorité militaire et matérielle. Elle constitue dès l'origine, avec la langue, le plus sûr indice d'appartenance au monde celtique. L'expansion de cette technologie est très importante, de l'Europe centrale jusqu'à la mer Noire, en passant par l'Ukraine. Un autre facteur important semble être leur mobilité. Les Celtes ont d'abord et durant très longtemps une réputation de mercenaires : on connaît des troupes de guerriers isolés mais également celles accompagnées d'une population entière, accomplissant ce que les Romains nomment ver sacrum, une migration sacrée. Cette réputation perdure. Très réputés même après la défaite d'Alésia, les Celtes serviront dans les armées romaines comme auxiliaires : les cavaliers gaulois. Parmi l'armement celtique, l'épée longue celtique sera copiée par les Germains qui en feront plus tard l'instrument de leurs victoires sur les Romains. La cotte de mailles, enfin, est une invention celtique qui sera reprise dans tout le monde antique avant de connaître le succès que l'on sait au Moyen Âge. À côté de cela, les Celtes utilisent la fronde et la lance. L'arc ne se répand qu'au moment de la résistance contre Rome. Déclin des Celtes en Europe continentale Aux - siècles avant notre ère, les Celtes sont soumis sur le continent à la pression conjuguée des Germains à l'est et des Romains au sud. Les habitats de la Tène finale sont marqués par le développement des habitats dans les villes ou oppidums celtiques. À la suite d'un appel à l'aide de Marseille, menacée par les peuplades celtiques voisines, Rome annexe la Narbonnaise durant le dernier tiers du . Les invasions de bandes armées et la pression démographique des Germains entraînent des migrations de peuples celtiques vers l'ouest, comme celle des Helvètes conduits par leur roi Orgétorix, et suscite des tensions avec les peuples gaulois. C'est ce dernier facteur qui provoque la guerre des Gaules et marque la fin de l'indépendance celtique sur le continent à partir de -58. L'intervention de César aurait alors été motivée, écrit-il, par le désir de renvoyer les Helvètes chez eux afin de ne pas laisser des peuples germaniques d'outre-Rhin occuper le plateau suisse. Occupée par le conquérant romain qui s'est immiscé dans la politique gauloise, une partie de la Gaule se soulève en Après la défaite à Alésia du chef de la coalition gauloise, Vercingétorix, la Gaule est entièrement occupée. Les derniers opposants sont vaincus en -51 à Uxellodunum, où ils s'étaient réfugiés. Îles britanniques Au de notre ère, l'île de Bretagne est conquise à son tour. Dès lors, la civilisation celtique ne survit plus qu'en Irlande, dans le nord de l'Écosse et en Helvétie. L'Helvétie est germanisée entre le et le . Les populations bretonnes, dont une partie au moins avait conservé l'usage de la langue celtique, et irlandaises se christianisent après le (le pour l'Irlande) et évoluent pour donner naissance aux Irlandais, Écossais, Bretons, Gallois et Cornouaillais modernes. Chronologie vers -750 / -700 : début du premier âge du fer en Gaule. vers -600 / -550 : premières inscriptions en langue celte à Sesto Calende en Lombardie. On trouve les premiers foyers culturels celtiques à Heuneburg, Hochdorf, Hallstatt, Bylany, , Magdalensberg, Vix, Chassey, Bourges, etc. vers -500 / -450 : début de l'expansion celte en Gaule et Italie du Nord. Migrations en Grande-Bretagne. La Rhénanie, la Bohême, la Champagne, les Ardennes deviennent les régions phares de la civilisation celtique. vers -475 / -450 : début du deuxième âge du fer en Gaule. vers -400 : colonisation gauloise en Italie. -396 / -390 : deuxième vague de colonisation celte en Étrurie, dans la plaine du Pô, prise de Melpum (Milan), les Gaulois et les Romains s'affrontent à Clusium. -390 : mise à sac et prise de Rome, le Capitole aurait été pris sans le célèbre épisode des oies. Installation de Celtes transalpins en Italie. -379 / -368 : Denys de Syracuse s'allie à des mercenaires celtes pour combattre les Béotiens en Grèce. vers -365 / -349 : installation de Celtes dans la vallée du Tibre, en Campanie et en Apulie. -354 / -350 : Rome s'allie avec les Samnites contre les Gaulois qui s'emparent de Bologne. Les Boïens s'installent en Bohême. Les Celtes traversent le Danube. -335 : Alexandre le Grand traverse le Danube pour s'attaquer aux Gètes. Des troupes celtes atteignent la Pannonie en longeant le Danube. Alexandre rencontre sur place une ambassade celtique. vers -335 : apparition des premières monnaies gauloises. Paix entre Romains et Sénons. Vers cette même date, les Celtes concluent avec Rome une paix de 30 ans et en même temps occupent le nord-ouest de la Hongrie, le sud-ouest de la Slovaquie et une partie de Transylvanie. vers -310 : colonisation celte en Illyrie. -307 : présence de mercenaires celtes en Afrique. -300 / -295 : Percée en Bulgarie et en Thrace. L'expédition en Thrace sera un échec. Les Celtes de Gaule, qui forment de nombreuses peuplades, sont défaits par les Romains à Sentinum (-295). -285 : défaite romaine à Arretium (Arezzo), puis victoire décisive sur les Celtes Sénons. -283 : défaite des Gaulois cisalpins (d'Italie) contre les Romains. -280 / -278 : colonisation celte en Grèce (Grande expédition celtique) et en Asie Mineure. Forte de guerriers, L’armée celte, commandée par Brennos et Akichorios, envahit en -279 la Macédoine et la Thessalie et remporte une importante victoire sur l'armée de Ptolémée Kéraunos qui lui permet ensuite de forcer le passage des Thermopyles et de marcher sur le sanctuaire de Delphes qui est mis à sac. -278 : colonisation des Galates en Thrace, en Macédoine qui passent en Asie Mineure. -277 : Les Celtes Galates sont battus à proximité de la péninsule de Gallipoli, près de Lysimacheia, par Antigone II Gonatas.Création de l'éphémère royaume celte de Tylis, en Bulgarie. -276 : Un groupe de mercenaires celtes au service de Ptolémée II Philadelphe d'Égypte se révolte. -275 : Victoire d'Antiochos Ier de Syrie, sur les Celtes Galates qui leur accorde un territoire, la future Galatie. -274 : des mercenaires celtiques font partie de l'armée d'Antigone II Gonatas qui est battue par Pyrrhus. -270 : nouvelle victoire d'Antiochos Ier sur les Celtes Galates. -265 : révolte de mercenaires celtiques à Mégare. Rome domine l'Italie. vers -250 : les Belges entrent dans le Nord de la Gaule. Colonisation celte en Cisalpine et dans la plaine du Pô. vers -241 : Attale de Pergame défait les Galates. -225 / -222 : victoire romaine sur les Transalpins et Cisalpins en Italie du Nord, et sur les Boïens, et leurs auxiliaires Germains, à Clastidium. -221 : victoire d'Hannibal sur les Celtibères. -218 : Passage des Alpes par Hannibal, avec confrontation avec les Celtes transalpins. Enrôlement de mercenaires celtes dans l'armée d'Hannibal. -218 / -216 : les Celtes de Thrace passent en Asie Mineure sur l'invitation d'Attale . -205 : les Romains achèvent de conquérir la péninsule Ibérique. vers -200 : soumission des Gaulois d'Italie à Rome. -197 / -196 : soumission des Cénomans et des Insubres (celtes cisalpins). Défaite et soumission des Boïens dont une partie repassent les Alpes. Défaite des Celtes en Italie du Nord (-194 / -190). -181 /-174 : premières révoltes des Celtibères. -171 / -166 : les Romains entrent en Illyrie. Répression du soulèvement galate. vers -165 : soumission des Celtes d'Asie Mineure à Rome (les Galates). vers -154 : deuxième révolte celtibère avec les Lusitaniens. Première expédition romaine contre les Salyens de Provence. -146 : destruction de Carthage par les Romains et conquête de la Grèce. -144 : troisième révolte celtibère. -125 / -121 : deuxième expédition romaine contre les Salyens, conquête de la Narbonnaise par Rome et création de la Provincia. Les Romains pénètrent en Cisalpine : défaite des Allobroges et des Arvernes, déclin de l'hégémonie et fin de la royauté arvernes. Fondation d'Aix-en-Provence (-124). -120 / -101 : conquête et reddition de la Gaule du Sud : création de la Narbonnaise. Incursion des Cimbres et des Teutons se terminant par leur défaite. -118 : fondation de Narbonne. vers -107 : victoire des Tigurins et des Volques Tectosages sur les Romains à Agen, puis défaite des Volques. -102 : Marius bat les Teutons à Aix-en-Provence. -80 : Celtillos, père de Vercingétorix, échoue à restaurer la royauté arverne. -76 : répression des Volques. -72 (ou -60) : défaite celte devant les Germains à Magetobriga. -75 : le denier romain est imité en Gaule. -62 / -61 : soulèvement des Allobroges, appel à Rome des Éduens. -60 (ou -72) : défaite celte devant les Germains à Magetobriga. -58 / -51 : conquête de la Gaule par Jules César. Incursion des Helvètes, César les défait près de Bibracte (-58). Campagnes face aux Belges (-57). Victoire navale sur les Vénètes d'Armorique qui se soumettent (-56). Expédition de César de l'autre côté du Rhin et première expédition dans l'île de Bretagne (-55). Deuxième expédition en Bretagne (-54) et chez les Germains (-53). -53 / -52 : Révolte d'une partie de la Gaule sous les ordres de Vercingétorix, qui obtient la victoire à Gergovie, près de la cité de Nemossos, en pays arverne. Défaite de l'insurrection lors de la bataille d'Alésia, soumission des Arvernes et des Éduens. -51 : bataille d'Uxellodunum ; les derniers révoltés d'Alésia sont soumis, la Gaule est pacifiée. vers -50 : victoire des Daces sur les Boïens de Pannonie. -44 : assassinat de Jules César. -43 : Lugdunum (Lyon) devient la « capitale des Gaules », la Gaule cisalpine est rattachée à l'Italie. -35 : Octavien repousse la frontière romaine jusqu'au Danube. -27 / -25 : Les tribus alpines sont soumises. La Galatie devient province romaine. vers -27 / 14 : mise en place de l'administration romaine en Gaule chevelue sous le principat d'Auguste. Organisation des provinces romaines de Gaule aquitaine, Gaule belgique et Gaule lyonnaise. : abandon de Bibracte, l'oppidum des Éduens, au profit d'Autun dans la plaine .-14 / : les Romains prennent la Pannonie. Les Germains occupent la Bohême et la Moravie. 14 : imperium de Tibère. 21 : révoltes en Gaule des Trévires et des Éduens dirigée par C. Julius Sacovir et C. Julius Florus. La révolte est matée et le territoire Trévire rattaché à la province de Germanie inférieure. 43 : expédition de Claude dans l'île de Bretagne, résistance de Caratacus, la province romaine de Bretagne est créée. 61 : révoltes en Bretagne, à la suite de la destruction du sanctuaire druidique d'Anglesey (île de Mona). 68 / 70 : révoltes en Gaule menées par le Lingon Sabinus. La révolte est matée et le territoire Lingon rattaché à la province de Germanie supérieure. 78 / 86 : campagne d'Agricola dans l'île de Bretagne. vers 88 : débuts de l'établissement du limes. 212 : généralisation de la citoyenneté romaine (Édit de Caracalla). Annexes Bibliographie Collectif, Les Celtes (catalogue de l'exposition européenne d'archéologie celtique), Éditions Bompiani, Plazzo Grassi - Venise, 1991, Paul-Marie Duval, Les Celtes, Gallimard, coll. « L'Univers des Formes », Paris, 1977, Georges Duby, Atlas historique, Larousse, Paris, 1995, Stephan Fichtl, Les Peuples gaulois, Éditions Errance, Paris, 2004, Albert Grenier, Les Gaulois, Petite bibliothèque Payot, Paris, 1970, Christian-J. Guyonvarc'h et Françoise Le Roux, Les Druides, Ouest-France Université, coll. « De mémoire d’homme : l’histoire », Rennes, 1986, Christian-J. Guyonvarc'h et Françoise Le Roux, La Société celtique, Éditions Ouest-France coll. « De mémoire d’homme : l’histoire », Rennes, 1991, Christian-J. Guyonvarc'h et Françoise Le Roux, Les Fêtes celtiques, Ouest-France Université, coll. « De mémoire d’homme : l’histoire », Rennes, 1995, John Haywood, Atlas historique des Celtes, trad. Colette Stévanovitch, Autrement, coll. Atlas/Mémoires, Paris, 2002, Maurice Meuleau, Les Celtes en Europe, Éditions Ouest-France, Rennes, 2004, Notes et références Notes Références Historia N°33 : Nos ancêtres les Celtes Articles connexes Celtes Âge du fer Culture de Hallstatt La Tène Peuples celtes Guerre chez les Celtes Art celte Religion des Celtes Monde celtique
Temple Grignan
Le temple Grignan est un lieu de culte protestant situé 15 rue Grignan, dans le quartier du Vieux-Port de Marseille. La paroisse est membre de l'Église protestante unie de France. Des cultes y sont célébrés chaque dimanche à 10h30, et certains samedis. S'y déroulent aussi de nombreux concerts, conférences et autres activités culturelles. Histoire  En 1532, les Vaudois du Luberon adhèrent à la Réforme protestante. En 1545, le président du Parlement d'Aix Jean Maynier organise une expédition punitive, et les protestants sont massacrés, envoyés aux galères à Marseille, à l'arsenal des galères dans l'actuel cours Honoré-d'Estienne-d'Orves, ou emprisonnés au château d'If. L'Église est dressée en 1559 par un pasteur de Genève, comme le signale une plaque commémorative apposée lors du troisième jubilé séculaire le , avec comme citation I Samuel VII, 12. Au , les protestants marseillais émergent de la clandestinité. Avec des marchands étrangers et des expatriés suisses, ils font célébrer des cultes dans les consulats étrangers, en particulier ceux du Royaume-Uni et des Pays-Bas. Vers 1780, ils célèbrent leur culte chemin de Malaval. Les pasteurs Paul Rabaut et Jacques Antoine Rabaut-Pommier se succèdent auprès de la communauté. En 1792, un local est brièvement aménagé rue du Tapis-Vert, puis en 1801 est louée la salle du Vieux-Concert au 10 rue Venture. En 1803, dans le cadre des articles organiques du Régime concordataire français, le Premier consul Napoléon Bonaparte reconnaît le Consistoire de l'Église réformée de Marseille. Une subvention est demandée au préfet en 1919 et, en , la communauté achète un terrain à proximité de l'ancienne salle. Une aile de l’ancien hôtel du négociant Jean Payan, situé rue Grignan, est achetée. Il est à l'emplacement de l'ancien hôtel de Foresta-Collonge, où avait logé le comte de Grignan, époux de Françoise de Sévigné, fille de la marquise de Sévigné. Les plans sont dessinés suivant les indications de l’architecte en chef du département, Michel-Robert Penchaud, qui a également construit l’arc de triomphe de la porte d’Aix et l’hôpital Caroline. Ils comprennent une école gratuite ouverte à tous, à une époque où l'enseignement est géré par l’Église catholique. Après quatorze mois de travaux, le culte d'inauguration a lieu le . C'est le premier édifice religieux non-catholique bâti à Marseille. La presse de l'époque surnomme la rue Grignan la , parce qu'elle accueille alors une église catholique, le temple protestant et la grande synagogue de Marseille. En 1868, l'architecte Henri-Jacques Espérandieu fait construire un étage de tribunes supplémentaire. En 1880, la tribune de l'orgue est agrandie. L'année suivante du 18 au , le temple accueille le commémoré par une plaque monumentale sur un mur de la nef. En 1883 est édifié le temple Menpenti, au 2 rue Roger-Brun – il est détruit en 2015. En 1890 est édifié un nouveau temple au 15 rue Bel-Air – aujourd'hui désaffecté. Après la Première Guerre mondiale, deux plaques commémoratives sont installées dans le temple Grignan. La liste des soldats morts est accompagnée de deux versets II Samuel I, 19 et Apocalypse XII, 11. Le est inauguré le temple protestant de la rue de Tilsit – il est revendu en . En 1954 est construit un nouveau temple, Marseille-Provence, au 29 boulevard Françoise-Duparc dans le arrondissement. Dans les années 1980 est développée un nouvelle communauté dans les quartiers nord, Terre Nouvelle, au 68 chemin des Baumillon dans le arrondissement. Un autre temple est édifié au sud, au 8 boulevard Magnan } arrondissement. Avec le temple d'Aubagne (inauguré en 1958), celui de La Ciotat et la Fraternité Belle-de-Mai de la Mission populaire évangélique dans le arrondissement, ces Églises forment le Consistoire Arc-Phocéen de l'EPUdF. Un nouvel orgue est installé au temple Grignan en 1982. En 2008, au rez-de-chaussée du bâtiment voisin est créé le Parvis du protestantisme, lieu d’accueil, de dialogue et de témoignage, ouvert sur la ville. Le temple de Grignan est rénové en 2011-2012. Architecture Extérieur Le temple s’ouvre sur la rue Grignan, par un portique à quatre colonnes cannelées d’ordre dorique surmonté d’un fronton sans ornementation. Une frise à l'Antique associe triglyphes, métopes et denticules. À droite du portique est suspendue une enseigne en fer forgé représentant une croix huguenote. Une inscription au-dessus de la porte dédie le temple – qui remet debout. Intérieur  L’intérieur est de plan basilical fermé par une abside, deux galeries superposées ouvrent de part et d’autre sur la salle de culte, par une colonnade dorique. Ce plan est inspiré du Temple de Charenton édifié par Salomon de Brosse en 1623. Le plafond plat à caissons ménage un éclairage zénithal dans la partie centrale. Douze colonnes soutiennent le temple, rappelant les 12 tribus d’Israël et que l’Église est apostolique, fondée sur les 12 disciples de Jésus. Elles guident le regard vers la lumière et incitent à l’élévation. Orgue Dans le temple de la rue Venture, un orgue a été installé, inauguré le . Cet instrument est déménagé au moment de la construction du temple de Grignan. Étant insuffisant pour le nouvel édifice, il est remplacé en 1943 par les facteurs Daublaine et Calinet et est réceptionné en 1943. En 1977, il est décidé de réutiliser la tuyauterie et la mécanique existante pour un nouvel instrument. La maison Alfred Kern de Strasbourg est choisie. L'orgue magistral Kern date de 1982, comporte 2 claviers de 56 notes et un pédalier de 30 notes. Notes et références Annexes Bibliographie  Aziza, Judith, Une histoire de Marseille en 90 lieux, Marseille : Editions Gaussen, 2019, 223 p. Collomb, Pierre-Jean, La communauté protestante de Marseille du consulat au second emprise, Origine géographique et composition sociale, Provence historique, tome XXXVIII, fascicule 151, 1988, pp. 35-48 Coullaut, Pierre, Si Dieu ne bâtit la maison... Histoire de l’Église réformée de Marseille. Préface de Philippe Bertrand. Valence : Société d’évangélisation de Provence,1961, 224 p. Obert, Nadine, Les orgues des Eglises réformées en Provence, Provence historique, Volume 30, Fascicule 121, 1980, pp. 319-321. Reymond, Bernard, Les temples protestants réformés aux et siècles, dans Chrétiens et sociétés [revue en ligne], numéro spécial 1, 2011, . Ripol, Véronique, Les temples de Marseille et de Lourmarin, dans Provence historique, t. 49, fascicule 197197, juillet-sept 1999, p.683 à 691. Robert, Daniel, Notes sur les origines et la construction du temple de la rue Grignan, dans Cinq siècles de protestantisme à Marseille et en Provence, actes du Colloque tenu à Marseille, . Souchon, Cécile, Les avis des membres du Conseil des Bâtiments civils relatifs aux constructions de temples protestants et à leur esthétique, dans Chrétiens et sociétés, Numéro spécial 1, 2011 Villard, Madeleine, Protestants à Marseille, Histoire d’un groupe social. La Thune, Marseille, 1998, 127pp. Article publié dans la revue de la SHPMM (Société d'Histoire du Protestantisme du Midi Méditerranéen) numéro 2. Article connexe Protestantisme en France Liens externes Site du Parvis du protestantisme Temple protestant dans les Bouches-du-Rhône Église à Marseille Édifice religieux du XIXe siècle en France Édifice religieux achevé en 1825
Élection présidentielle singapourienne de 2017
L'élection présidentielle singapourienne se déroule le . Seule la candidature d'Halimah Yacob ayant été retenue, l'élection initialement prévue pour le n'a pas lieu et Yacob est déclarée élue présidente de Singapour sans qu'il ne soit besoin de procéder à un vote. Contexte Le président de la république de Singapour a peu de pouvoirs, le pouvoir exécutif étant exercé essentiellement par le Premier ministre. Les candidats à la présidence ne peuvent être membres d'aucun parti politique, bien qu'ils puissent être soutenus par des partis. En application d'une réforme introduite en 2016 pour garantir que des représentants de différentes communautés ethniques puissent se succéder à la tête de l'État, seuls des membres de la communauté malaise sont autorisés à présenter leur candidature pour l'élection de 2017, aucun président n'ayant été malais lors des cinq derniers mandats. Système électoral Le président de la république de Singapour est élu au scrutin uninominal majoritaire à un tour pour un mandat de six ans qui peut être renouvelé. Les candidats doivent soumettre leur candidature à un comité des élections présidentielles, dont les conditions de validation sont extrêmement drastiques. De fait, en 1999 et en 2005, les élections présidentielles singapouriennes se déroulèrent sans scrutin, un seul candidat ayant été confirmé par le comité, par conséquent élu d'office. Résultats Le , le département des Élections (ELD) annonce n'avoir retenu la candidature que d'une seule personne, a qui a été délivré un certificat d'éligibilité. Peu après, deux des trois candidats en lice, Mohamed Salleh Marican et Farid Khan, confirment n'avoir pas obtenu le certificat. Le 13, la candidate restante, Halimah Yacob, est par conséquent élue d'office lors de l'annonce des candidatures officielles. Elle devient la première présidente de Singapour le lendemain . Notes et références Articles connexes Politique à Singapour Singapour 2017 Singapour Présidentielle, 2017 2017 à Singapour Singapour
William Flageollet
William Flageollet, né le à Nancy et mort le à Châteaudun, est un ingénieur du son français dans la musique et le cinéma. Il a participé au mixage de plus de et a réalisé l'enregistrement et le mixage de plusieurs centaines de musiques de films. Il a été nommé plusieurs fois pour le César du meilleur son, qu'il a reçu deux fois, en 1987 pour Autour de minuit, et en 1994 pour Trois couleurs : Bleu. Biographie Après avoir rencontré son premier magnétophone à l’âge de 8 ans, puis démonté la radio de ses parents à 12 ans, réalise à 16 ans son premier enregistrement du disque de la Chorale de Rambervillers dans les Vosges. Il arrive à Paris à 18 ans et débute comme assistant aux prestigieux studios Barclay de 1965 à 1968. Après un court passage à Europa Sonor (1969), il devient ingénieur du son aux studios Davout de 1969 à 1980, puis ingénieur du son indépendant en variétés, rock’n’roll, musique classique, musique contemporaine (électroacoustique), et musiques de films. Il enregistre en Angleterre (Abbey Road, CTS), aux États-Unis (NY RCA), en Hongrie, en Italie, en Allemagne, en Slovaquie, etc. En 1978, il participe au groupe de Rockn’roll « Sound Force » (trois albums produits par RCA Victors) puis à la coproduction de l’album d’Annie Girardot avec Gaya Bécaud. En 1980, il crée une société d’édition et de production musicale avec Daniel Abraham. En 1985, il participe à la réalisation et la conception du studio Philippe Sarde. Il mixe des musiques stéréo Dolby pour le cinéma puis des films. Ce studio est révolutionnaire par l’introduction des consoles automatisées mariant le magnétique, les multipistes numériques, la vidéo et l’image . Son influence sur l’univers du monde de la postproduction en France se remarque encore aujourd’hui. En 1992, il cofonde "Up to YOU", société de conseils et prestations en matière de postproduction et de production de films documentaires tels que Au-delà des mers bleues (The Sky’s the limit) (documentaire de sur les single women dans les Petites Antilles) ou Henri Van Effenterre, un archéologue au palais de Malia (documentaire de sur la civilisation minoenne). A enregistré et mixé avec Compositeurs Liste non exhaustive : Akhenaton, Pierre Bachelet, Le Quatuor, Marius Constant, Vladimir Cosma, Georges Delerue, Marc-Olivier Dupin, Keith Emerson, Eurythmics, Laurent Ganem, Herbie Hancock, Christophe Heral, Julio Iglesias, Francis Lai, Michel Legrand, Éric Demarsan, Lionel Newman (), Serge Perathoner, Zbigniew Preisner, János Komives, les Rita Mitsouko, Philippe Sarde, Éric Serra, Bob Telson, Germinal Tenasse, Jannick Top, Jean-Claude Vannier, Gabriel Yared, etc. Artistes Listes non exhaustives : Assistant Charles Aznavour, Jacques Brel, Jean Ferrat, Léo Ferré, Dalida, Nicoletta, Serge Gainsbourg, Brigitte Bardot, Mireille Mathieu, etc. Ingénieur du son Gilbert Bécaud, Annie Cordy, Nicole Croisille, Johnny Hallyday, Julio Iglesias, Vangelis, Filmographie Mixeur Télévision 1990 : Moi, général de Gaulle 1997 : Cinéastes de notre temps 1997 : L'Amour en embuscade (Love in Ambush) de Carl Schultz 2011 : Raspoutine de Josée Dayan Cinéma {{colonnes|nombre=2| 1984 : Fort Saganne de Alain Corneau 1984 : Quilombo de Carlos Diegues 1985 : Hors-la-loi de Rachid Bouchareb 1985 : L'Été prochain de Nadine Trintignant 1985 : L'Homme aux yeux d'argent de Pierre Granier-Deferre 1986 : Autour de minuit ('''Round Midnight) de Bertrand Blier 1986 : La Puritaine de Jacques Doillon 1986 : Les Frères Pétard d'Hervé Palud 1986 : On a volé Charlie Spencer ! de Francis Huster 1987 : Ennemis intimes de Denis Amar 1987 : Les Deux Crocodiles de Joël Séria 1987 : Rio zone (Um Trem para as Estrelas) de Carlos Diegues 1987 : 1988 : Camille Claudel de Bruno Nuytten 1988 : La Maison assassinée de Georges Lautner 1988 : Le Complot (To Kill a Priest) de Agnieszka Holland 1988 : Les Cannibales () 1989 : Cher frangin de Gérard Mordillat 1989 : Deux de Claude Zidi 1989 : Die toten Fische 1989 : Hiver 54, l'abbé Pierre de Denis Amar 1989 : La Salle de bain de John Lvoff 1989 : La Vie et rien d'autre de Bertrand Tavernier 1989 : La Vouivre 1989 : L'Ami retrouvé de Jerry Schatzberg 1989 : Les Mannequins d'osier 1989 : L'Union sacrée d'Alexandre Arcady 1989 : Music Box de Costa-Gavras 1989 : Sans espoir de retour (Street of No Return) de Samuel Fuller 1989 : Suivez cet avion de Patrice Ambard 1990 : La Baule-les-Pins de Diane Kurys 1990 : La Fête des pères de Joy Fleury 1990 : La Putain du roi de Axel Corti 1990 : Lung Ta : Les Cavaliers du vent 1990 : Promotion canapé de Didier Kaminka 1990 : Ripoux contre ripoux de Claude Zidi 1991 : Atlantis de Luc Besson 1991 : Chasseurs des ténèbres 1991 : La Double Vie de Véronique 1991 : La Totale ! de Claude Zidi 1991 : L'Autre de Bernard Giraudeau 1991 : Les Enfants du vent de Krzysztof Rogulski 1991 : Les Secrets professionnels du Dr Apfelglück 1991 : Mima de Philomène Esposito 1991 : Toujours seuls de Gérard Mordillat 1991 : Triplex de Georges Lautner 1992 : Diên Biên Phu de Pierre Schoendoerffer 1992 : Golem, l'esprit de l'exil de Amos Gitaï 1992 : L'Arche et les Déluges de François Bel 1992 : Loin de Berlin (titre original : Far from Berlin) de Keith McNally 1992 : Siméon d'Euzhan Palcy 1992 : Victor Victor 1992 : Voyage à Rome de Michel Lengliney 1993 : Latcho Drom de Tony Gatlif 1993 : Trois Couleurs : Bleu de Krzysztof Kieślowski 1994 : Tombés du ciel de Philippe Lioret 1994 : Le Joueur de violon de Charles Van Damme 1994 : L'Eau froide de Olivier Assayas 1994 : Montparnasse-Pondichéry de Yves Robert 1994 : Trois Couleurs : Blanc (Trzy kolory: Bialy) de Krzysztof Kieślowski 1994 : Trois Couleurs : Rouge de Krzysztof Kieślowski 1995 : Élisa de Jean Becker 1995 : Fiesta de Pierre Boutron 1995 : Les Truffes de Bernard Nauer 1995 : Madame Butterfly de Frédéric Mitterrand 1996 : Irma Vep de Olivier Assayas 1996 : Ligne de vie (La Vie en rouge') de Pavel Lounguine 1996 : Les Enfants de l'automne 1996 : Les Menteurs d'Élie Chouraqui 1996 : Les Victimes de Patrick Grandperret 1996 : Pédale douce de Gabriel Aghion 1997 : Fred de Pierre Jolivet 1997 : Héroïnes de Gérard Krawczyk 1997 : Le Bossu de Philippe de Broca 1998 : À vendre de Laetitia Masson 1998 : Cuisine américaine de Jean-Yves Pitoun 1998 : En plein cœur de Pierre Jolivet 1998 : Fin août, début septembre de Olivier Assayas 1998 : L'homme est une femme comme les autres de Jean-Jacques Zilbermann 1999 : La Bûche de Danièle Thompson 1999 : Le Ciel, les Oiseaux et... ta mère ! de Djamel Bensalah 1999 : Les Enfants du marais de Jean Becker 1999 : Ma petite entreprise de Pierre Jolivet 1999 : Sea Sqad 1999 : Voyages d'Emmanuel Finkiel 2000 : Épouse-moi de Harriet Marin 2000 : La Vache et le Président de Philippe Muyl 2000 : Le Cœur à l'ouvrage 2000 : Les Destinées sentimentales de Olivier Assayas 2000 : Microsnake 2000 : T'aime de Patrick Sébastien 2001 : La Tour Montparnasse infernale de Charles Nemes 2001 : Les Âmes fortes de Raoul Ruiz 2001 : Tosca de Benoît Jacquot 2001 : Un crime au paradis de Jean Becker 2002 : Aller simple pour Manhattan de Michel Ferry 2002 : Demonlover de Olivier Assayas 2002 : La Dernière Lettre 2002 : Le Frère du guerrier de Pierre Jolivet 2002 : Ma femme s'appelle Maurice de Jean-Marie Poiré 2003 : Filles uniques de Pierre Jolivet 2003 : Perduto amor 2003 : Ripoux 3 de Claude Zidi 2004 : Face ou pile 2004 : La Tartine 2004 : Le Carton 2004 : Les Gaous de Igor Sékulic 2004 : L'Île de Black Mór de Jean-François Laguionie 2004 : Mariages ! de Valérie Guignabodet 2004 : Mathilde au matin 2004 : Peurs 2004 : Si j'ose dire 2004 : Une romance italienne de Carlo Mazzacurati 2005 : Aux abois de Philippe Collin 2005 : Brice de Nice de James Huth 2005 : Lampedusa 2006 : L'Entente cordiale de Vincent de Brus 2006 : Odette Toulemonde de Éric-Emmanuel Schmitt 2007 : Je crois que je l'aime de Pierre Jolivet 2008 : La Très Très Grande Entreprise de Pierre Jolivet 2008 : Tabarly de Pierre Marcel 2008 : Amours voilées 2009 : Drôle d'histoire, (court-métrage) 2010 : Tsvetok dyavola 2012 : Split time}} Ingénieur du son musique de film Producteur 1993 : Au-delà des mers bleues de Sophie Schmit 1997 : Henri Van Effenterre de Sophie Schmit Récompenses et nominations Récompenses César du meilleur son 1987 : Autour de minuit 1994 : Trois couleurs : Bleu Nominations César du meilleur son 1989 : La Vie et rien d'autre 1994 : Trois couleurs : Rouge 1999 : Les Enfants du marais Musique 1980 : Diapason d'or pour un disque d'orgue de Guy Bezançon, œuvres originales pour orgue enregistrées au grand orgue de Saint-Étienne-du-Mont à Paris Participation à des publications 1998 : « Le son du réel : le son du son au cinéma », dans Hugues Genevois (dir.) et Yann Orlarey (dir.), Le Son & l'Espace, GRAME et Aléas, coll. « Musique & sciences », Lyon, 194 p. , 45–52 : actes des premières rencontres musicales pluridisciplinaires, Lyon, , organisées par le ministère de la Culture et GRAME 1993 : « Le cinéma sonore », avec P. Ley, dans Denis Mercier (dir.), Le Livre des techniques du son, vol. 3 : L'Exploitation'', Fréquences, diff. Eyrolles, coll. « Études », Paris, 458 p. (erroné) ; éd. 1998, Dunod, coll. « Électronique / Électronique appliquée », Paris, 509 p. ; éd. 2007, Dunod, coll. « Audio-photo-vidéo », Paris, 528 p. Références Liens externes Ingénieur du son français Naissance en novembre 1945 Naissance à Nancy Chevalier des Arts et des Lettres César du meilleur son Décès en avril 2019 Décès à Châteaudun Décès à 73 ans
Blair Manning
Blair Manning (né le à Vancouver, dans la province de la Colombie-Britannique au Canada) est un joueur professionnel canadien de hockey sur glace. Carrière de joueur Joueur des ligues mineures nord-américaine depuis la saison 1996-1997. Statistiques Pour les significations des abréviations, voir statistiques du hockey sur glace. |1993-1994 || River Hawks d'UMass-Lowell || HE ||26 ||8 ||21 ||29 ||24 ||- ||- ||- ||- ||- |- |1994-1995 || Thunderbirds de Seattle || LHOu ||58 ||32 ||58 ||90 ||57 ||4 ||1 ||1 ||2 ||4 |- |1995-1996 || Thunderbirds de Seattle || LHOu ||44 ||17 ||44 ||61 ||62 ||- ||- ||- ||- ||- |- |1995-1996 || Tigers de Medicine Hat || LHOu ||24 ||5 ||11 ||16 ||18 ||5 ||0 ||4 ||4 ||2 |- |1996-1997 || Kingfish de Bâton-Rouge || ECHL ||60 ||13 ||33 ||46 ||77 ||- ||- ||- ||- ||- |- |1996-1997 || Griffins de Grand Rapids || LIH ||8 ||1 ||1 ||2 ||4 ||1 ||0 ||1 ||1 ||0 |- |1996-1997 || Flames de Saint-Jean || LAH ||2 ||0 ||0 ||0 ||0 ||- ||- ||- ||- ||- |- |1997-1998 || Fury de Muskegon || UHL ||68 ||22 ||57 ||79 ||57 ||11 ||1 ||0 ||1 ||8 |- |1997-1998 || Griffins de Grand Rapids || LIH ||2 ||0 ||0 ||0 ||0 ||- ||- ||- ||- ||- |- |1997-1998 || Mighty Ducks de Cincinnati || LAH ||2 ||0 ||0 ||0 ||0 ||- ||- ||- ||- ||- |- |1998-1999 || Lock Monsters de Lowell || LAH ||2 ||0 ||0 ||0 ||2 ||- ||- ||- ||- ||- |- |1999-1999 || Ice Gators de la Louisiane || ECHL ||65 ||9 ||19 ||28 ||57 ||5 ||0 ||1 ||1 ||6 |- |1999-2000 || ScareCrows de Topeka || LCH ||70 ||17 ||42 ||59 ||79 ||- ||- ||- ||- ||- |- |2000-2001 || ScareCrows de Topeka || LCH ||61 ||35 ||50 ||85 ||45 ||4 ||1 ||5 ||6 ||8 |- |2000-2001 || Blades de Kansas City || LIH ||1 ||0 ||0 ||0 ||0 ||- ||- ||- ||- ||- |- |2001-2002 || Iguanas de San Antonio || LCH ||64 ||29 ||48 ||77 ||52 ||4 ||1 ||0 ||1 ||2 |- |2001-2002 || Grizzlies de l'Utah || LAH ||4 ||0 ||3 ||3 ||0 ||5 ||0 ||0 ||0 ||2 |- |2002-2003 || Blazers d'Oklahoma City || LCH ||64 ||23 ||59 ||82 ||69 ||5 ||2 ||5 ||7 ||0 |- |2003-2004 || Blazers d'Oklahoma City || LCH ||64 ||9 ||42 ||51 ||44 ||- ||- ||- ||- ||- |- |2004-2005 || Mechanics de Motor City || UHL ||80 ||18 ||58 ||76 ||60 ||- ||- ||- ||- ||- |- |2005-2006 || Mudbugs de Bossier-Shreveport || LCH ||64 ||15 ||61 ||76 ||52 ||15 ||5 ||12 ||17 ||15 |- |2006-2007 || Basingstoke Bison || EIHL ||53 ||9 ||40 ||49 ||118 ||2 ||0 ||1 ||1 ||4 |- |2007-2008 || Brahmas de Fort Worth || LCH ||64 ||11 ||52 ||63 ||60 ||14 ||3 ||11 ||14 ||12 |- |2008-2009 || Rush de Rapid City || LCH ||13 ||0 ||5 ||5 ||14 ||- ||- ||- ||- ||- |- |2008-2009 || Wings de Kalamazoo || LIH ||54 ||8 ||18 ||26 ||34 ||- ||- ||- ||- ||- |- |2008-2009 || Chiefs de Fort Saskatchewan || Chinook HL ||3 ||5 ||3 ||8 ||14 ||- ||- ||- ||- ||- |- |2009-2010 || Chiefs de Fort Saskatchewan || Chinook HL ||19 ||4 ||18 ||22 ||38 ||- ||- ||- ||- ||- |- |2010-2011 || Chiefs de Fort Saskatchewan || Chinook HL ||11 ||3 ||14 ||17 ||42 ||- ||- ||- ||- ||- |- |2011-2012 || Chiefs de Fort Saskatchewan || Chinook HL ||22 ||9 ||22 ||31 ||38 ||- ||- ||- ||- ||- |- |2012-2013 || Chiefs de Fort Saskatchewan || Chinook HL ||10 ||2 ||11 ||13 ||10 ||6 ||0 ||2 ||2 ||2 Notes et références Naissance en mai 1975 Naissance à Vancouver Joueur canadien de hockey sur glace Joueur des Thunderbirds de Seattle Joueur des Tigers de Medicine Hat Joueur des Flames de Saint-Jean Joueur des Kingfish de Baton Rouge Joueur des Griffins de Grand Rapids (LIH) Joueur du Fury de Muskegon Joueur des Mighty Ducks de Cincinnati Joueur des Ice Gators de la Louisiane Joueur des Lock Monsters de Lowell Joueur des Monsters du lac Érié Joueur des ScareCrows de Topeka Joueur des Blades de Kansas City Joueur des Iguanas de San Antonio Joueur des Grizzlies de l'Utah (LAH) Joueur des Blazers d'Oklahoma City (LCH) Joueur des Mechanics de Motor City Joueur des Mudbugs de Bossier-Shreveport Joueur des Brahmas de Fort Worth Joueur du Rush de Rapid City Joueur des Wings de Kalamazoo (2007-2009) Attaquant de hockey sur glace
Coupe Spengler 1951
La Coupe Spengler 1951 est la de la Coupe Spengler. Elle se déroule en décembre 1951 à Davos, en Suisse. Règlement du tournoi Les six équipes sont réparties en deux groupes de trois équipes chacun. Le groupe A est composé du Hockey Club Davos, du Diavoli Rossoneri Milan et du EV Füssen. Le groupe B est composé du Zürcher SC, du Krefeld EV et du Lausanne HC. Les équipes jouent un match contre chacune des autres équipe de son groupe. La troisième équipe du groupe A rencontre la troisième équipe du groupe B pour la . La deuxième équipe du groupe A rencontre la deuxième équipe du groupe B pour la . Les premiers de chaque groupe se rencontrent afin de déterminer le vainqueur de la Coupe Spengler. Effectifs Arbitres Résultats Phase de groupes Groupe A Groupe B Phase finale Match pour la Match pour la Finale Références 1951 Sport en Suisse en 1951 Hockey sur glace en 1951 Décembre 1951
Liste des évêques de Butare
Liste des évêques de Butare (Dioecesis Butarensis) L'évêché d'Astrida est créé le 11 septembre 1961, par détachement de l'archevêché de Kabgayi. Il change de dénomination le 12 novembre 1963 pour devenir l'évêché de Butare. Évêques 11 septembre 1961-2 janvier 1997 : Jean-Baptiste Gahamanyi, évêque d'Astrida, puis de Butare (12 novembre 1963). depuis le 2 janvier 1997 : Philippe Rukamba Sources L'ANNUAIRE PONTIFICAL, sur le site http://www.catholic-hierarchy.org, à la page Butare
Duets (album de Sting)
est une compilation de chansons de l'auteur-compositeur-interprète britannique Sting, enregistrées en collaboration avec d'autres artistes, sorti le . Mise à part les inédites September et Practical Arrangement, qui étaient incluses dans des éditions de luxe, toutes ces chansons sont tirées de ses albums ou de ceux des artistes dont il était l'invité. et sont tirées de bandes originales de films. Cependant, plusieurs titres, tels Simple en performance avec Ricky Martin, Message in a Bottle avec le quatuor All Saints, Spirits in the Material World avec Pato Banton issu du film Ace Ventura en Afrique ou encore Always on Your Side en duo avec Sheryl Crow, ne sont pas inclus sur l'album. La chanson a été adaptée par l'artiste béninois Shirazee, résidant du Bronx, avec le titre African in New York pour son album Lost sorti en 2020. Sting fut enchanté de cette version et il l'a invité à faire cette nouvelle version, intitulée Englishman/African in New York. Elle est sortie en téléchargement et placée en bonus sur l'édition de luxe française de l'album. Une version live est enregistrée comme clip promotionnel. Liste des chansons La plupart des chansons sont tirées des albums des artistes qui ont invité Sting sinon l'origine est spécifiée. Notes et références Compilation musicale sortie en 2021 Album de duos Album de Sting Album publié par A&M Records
Cumulat
Un cumulat (nom générique) désigne, indépendamment de leur composition chimique, toutes les roches formées par la chute de cristaux au fond d'une chambre magmatique. Processus de formation Une chambre magmatique est sujette à des courants de convection. Des cristaux en formation sont entraînés par ces courants. Lorsque la taille des cristaux devient trop importante (notamment avec des métaux comme le chrome et le nickel), leur vitesse de chute dépasse celle du courant ascendant. Ils s'accumulent au fond de la chambre magmatique et forment une roche plutonique stratifiée. Ce processus permet d'expliquer une partie de la différenciation des roches magmatiques entre les séries ultramafiques à leucocrates. Voir aussi Gneiss Notes et références Roche magmatique
(31637) Bhimaraju
(31637) Bhimaraju est un astéroïde de la ceinture principale. Description (31637) Bhimaraju est un astéroïde de la ceinture principale. Il fut découvert le à Socorro (Nouveau-Mexique) par le projet LINEAR. Il présente une orbite caractérisée par un demi-grand axe de 2,54 UA, une excentricité de 0,09 et une inclinaison de 1,9° par rapport à l'écliptique. Compléments Articles connexes Liste des planètes mineures (31001-32000) Ceinture d'astéroïdes Références Planète mineure découverte en 1999 Astéroïde de la ceinture principale Objet céleste découvert par LINEAR
Davitt Moroney
Davitt Moroney, né le , est un musicien (claveciniste et organiste) et musicologue britannique, né de parents irlandais et italien. Biographie Davitt Moroney fait ses études de musicologie au King's College de Londres où il eut comme professeur Thurston Dart. Puis il poursuit l'étude du clavecin auprès de Kenneth Gilbert et Gustav Leonhardt. Il obtient aussi des diplômes d'interprétation et d'enseignement en 1974 à la Royal Academy of Music et au Royal College of Music. Il obtient un doctorat de musicologie à l'Université de Californie (Berkeley) en 1980 sur une thèse consacrée à la musique de Thomas Tallis et William Byrd puis il s'établit à Paris, travaillant en indépendant avant de retourner aux États-Unis pour y enseigner à Berkeley. Moroney a donné les premières exécutions modernes de nombreuses œuvres du passé telles que le Livre de tablature de Clavescin de Marc-Roger Normand (le cousin de François Couperin, claveciniste à Turin), les pièces pour orgue de Louis Couperin (manuscrit Oldham) et les pièces de clavecin de Henry Purcell d'un manuscrit autographe récemment découvert. Il a aussi enregistré des œuvres de Bach, Biber, Louis Couperin, etc. et a été récompensé en 2000 (Gramophone Early Music Award) pour son enregistrement intégral de l'œuvre pour clavier de William Byrd. Liens externes Page Web de l'University of California, Berkeley Naissance en décembre 1950 Claveciniste britannique Organiste classique britannique Musicologue britannique Étudiant du King's College de Londres
Martina Zubčić
Martina Zubčić, née à Zagreb est une taekwondoïste croate. Elle a obtenu la médaille de bronze lors des Jeux olympiques d'été de 2008 dans la catégorie des moins de . Zubčić a également été championne d'Europe en 2005 en moins de . Références Lien externe Fiche carrière, sur taekwondodata.com Naissance en juin 1989 Naissance à Zagreb Taekwondoïste (femme) croate Taekwondoïste (femme) aux Jeux olympiques d'été de 2008 Médaillée de bronze olympique croate Championne d'Europe de taekwondo Naissance en RS de Croatie
Coupe des Pays-Bas de football 1972-1973
La Coupe des Pays-Bas de football 1972-1973, nommée la KNVB beker, est la édition de la Coupe des Pays-Bas. La finale se joue le 31 mai 1973 au stade Feijenoord à Rotterdam. Le club vainqueur de la coupe est qualifié pour la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football 1973-1974. Finale Le NAC Breda bat le NEC Nimègue 2 à 0 et remporte son premier titre. Notes et références Lien externe tous les résultats de la compétition sur rsssf.com 1972-1973 Pays-Bas Football Football
Arnaud Keb
Arnaud Keb, né Arnaud Quebriac le à Dinan et mort le à Rennes, est un musicien français, batteur de rock. Il a tenu la batterie de Candie Prune, mais avait été remplacé par Gilles Morillon pour le side-project du groupe nommé Andice Rupen. Note ste références Liens externes Batteur français de rock Naissance en février 1973 Naissance à Dinan Naissance dans les Côtes-du-Nord Décès en janvier 2013 Décès à Rennes Décès à 39 ans
Chokheli
Chokheli est un nom propre géorgien qui peut faire référence à : Patronyme (1971-), athlète géorgien de sambo et de judo ; Givi Chokheli (1937-) footballeur géorgien ; (1954–2007), écrivain, scénariste et réalisateur géorgien ; (1935-), chanteuse soviétique puis géorgienne de musique pop. Patronyme géorgien
Cavigal Nice Sports
Le Cavigal Nice Sports est un club omnisports français basé dans la ville de Nice. Il est issu de la fusion en 1955 entre le Cavigal Nice et le Nice Sports. Chaque section du club est indépendante des autres. En 2010-2011, le basket-ball féminin décroche l'accession à la LFB en remportant le Final Four contre Reims. Historique Le Cavigal Nice est né en 1943 de l’association de trois clubs niçois : l’AS CAsino, la VIctorine et le GALlia Club. En 1955, le Cavigal Nice fusionne avec Nice Sports pour donner le Cavigal Nice Sports. 1988, apparition de la section baseball-softball. En 2007, la section basket-ball féminin fusionne avec le Nice Olympic Basket Club (NF3) pour donner le Nice Cavigal Olympic. En mai 2011, Nice remporte la Finale à 4 de Ligue 2 et accède ainsi à la Ligue féminine de basket. Les présidents successifs 1943 - 1948 : Pierre Arco 1948 - 1958 : Jacques Cotta 1958 - 1963 : Marcel Gratecos 1963 - 1966 : Charles Erhmann 1966 - 1968 : Francois Cerutti 1968 - 1997 : Roger Nicoletti 1997 - 1999 : Daniel Olivieri 1999... : Suzanne Blanc Puis : Maurice Cohen 2009 - ... : Diego Noto Sections Actuelles Athlétisme Baseball-Softball - voir Cavigal Nice sports baseball Basket-ball - voir Cavigal Nice Basket 06 Basket-ball en fauteuil roulant Cyclisme - Site du Cavigal Cyclisme Football Gymnastique - Site du Cavigal Gym Handball - voir Cavigal Nice Handball Ski alpin Triathlon - Site du Cavigal Triathlon Anciennes Tennis de table - L'ancienne section pongiste du club a été sacrée championne de France en 1947, 1949 et 1953 avec l'équipe masculine et a remporté la Coupe de France en 1950. Notes et références Voir aussi Liens externes Cavigal Nice Handball http://www.cavigalfootball.com Nice Nice Nice Club de football en Provence-Alpes-Côte d'Azur Club de basket-ball en fauteuil roulant en France Club sportif à Nice Football dans les Alpes-Maritimes Athlétisme dans les Alpes-Maritimes
Tournoi pré-olympique de la CONCACAF 1992
Le tournoi pré-olympique de la CONCACAF 1992 a eu pour but de désigner les 2 nations qualifiées au sein de la zone Amérique du Nord, Amérique centrale et Caraïbes pour participer au tournoi final de football, disputé lors des Jeux olympiques de Barcelone en 1992. Les tours de qualification et le tournoi pré-olympique de la CONCACAF ont eu lieu du au et ont permis aux États-Unis et au Mexique de se qualifier pour le tournoi olympique. Les quatre derniers participants à la ronde finale continentale octroyant deux places qualificatives ont été déterminés dans les trois zones réunissant les 20 nations inscrites à l'issue de deux rondes. Le premier tour selon un système à élimination directe disputé en match aller-retour et le deuxième tour sous forme de championnat à trois groupes de trois équipes issues de chacune des trois zones. Les trois vainqueurs de groupe ainsi que le meilleur deuxième sont qualifiés pour le tournoi final continental disputé en matches aller et retour entre le et le . Le Costa Rica a été disqualifié pour avoir aligné des joueurs plus âgés. Pays qualifiés Format des qualifications Dans le système à élimination directe avec des matches aller et retour, en cas d'égalité parfaite au score cumulé des deux rencontres, les mesures suivantes sont d'application : Organisation de prolongations et, au besoin, d'une séance de tirs au but, si les deux équipes sont toujours à égalité au terme des prolongations, et La règle des buts marqués à l'extérieur est en vigueur. Dans les phases de qualification en groupe disputées selon le système de championnat, en cas d’égalité de points de plusieurs équipes à l'issue de la dernière journée, les critères suivants sont appliqués dans l'ordre indiqué pour établir leur classement : Meilleure différence de buts, Plus grand nombre de buts marqués. Résultats des qualifications Premier tour Zone Amérique du Nord (NAFU) La NAFU est composée de trois des quatre pays de l'Amérique du Nord. Le quatrième territoire de l'Amérique du Nord, les Bermudes, fait partie de l'Union caribéenne de football (CFU). Dès lors, le Canada, les États-Unis et le Mexique sont qualifiés d'office pour le deuxième tour. Zone Amérique Centrale (UNCAF) |} Détail des rencontres Zone Caraïbes (CFU) Premier tour |} Détail des rencontres Second tour |} Détail des rencontres Deuxième tour Groupe A |} Détail des rencontres Groupe B |} Détail des rencontres Groupe C |} Détail des rencontres Tournoi final |} Détail des rencontres Notes et références Notes Références Annexes Articles connexes Jeux olympiques d'été de 1992 Football aux Jeux olympiques Football aux Jeux olympiques d'été de 1992 Liens externes Site relatif à l'historique du tournoi olympique (en anglais) Qualification OG 1992 Forum de discussion relatif aux résultats sportifs (en anglais) 1992 Football en 1990 Football en 1991 Football en 1992
Moulainville
Moulainville est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. Géographie Urbanisme Typologie Moulainville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Verdun, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de . Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,8 %), terres arables (31,1 %), prairies (8,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie Histoire Politique et administration Population et société Démographie Économie Culture locale et patrimoine Lieux et monuments L'église Saint-Pierre-ès-Liens, origine , reconstruite en 1750, rebâtie après 1925. Monument aux morts. Ancienne gare. Personnalités liées à la commune Héraldique, logotype et devise Voir aussi Bibliographie Articles connexes Liste des communes de la Meuse Liens externes Moulainville sur le site de l'Institut géographique national Notes et références Notes Cartes Références Commune dans la Meuse Villes et villages fleuris dans la Meuse Ville décorée de la croix de guerre 1914-1918 Aire d'attraction de Verdun