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288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Egypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Paris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu
288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Egypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Paris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu
288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Égypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Pâris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu
Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Egypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif.
Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Égypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif.
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288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Egypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Paris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu
288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Egypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Paris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu
288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Égypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Pâris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu
Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui.
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288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Egypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Paris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu
288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Égypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Pâris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu
Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable.
Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable.
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288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Egypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Paris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu
288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Egypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Paris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu
288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Égypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Pâris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu
Je crois que les extatiques du diacre Paris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait.
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288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Egypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Paris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu
288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Egypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Paris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu
288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Égypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Pâris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu
Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres.
Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres.
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288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Egypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Paris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu
288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Egypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Paris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu
288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Égypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Pâris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu
Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections.
Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections.
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288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Egypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Paris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu
288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Égypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Pâris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu
Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu
Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu
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148 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. II Dans la maison qui faisait face à l'hôtel garni et au niveau de ses propres croisées, existait un logement que, tout ab-sorbé qu'il fût par l'étude, Ludovic n'avait pu s'empêcher de remarquer. Ce logement se composait de deux pièces sous les toits et répondait à la condition modeste des personnes qui l'occupaient. Cependant il était impossible de n'être point frappé de l'ordre qui y régnait et de certains détails qui an-nonçaient une aisance antérieure. Quelques meubles avaient un cachet de luxe peu en rapport avec le domicile et la mo-dicité probable du loyer. Pourquoi ce contraste? Y fallait-il voir les indices de quelque revers de fortune ou bien un fait assez habituel parmi les existences équivoques? Ludovic n'avait ni le désir, ni l'expérience nécessaire pour éclaircir ce point délicat. Voici ce qui lui arriva sans qu'il l'eût cherché, et malgré lui -pour ainsi dire. Aux premiers jours de printemps, et quand la température se fut attiédie, il ouvrit ses croisées au soleil comme au seul bienfaiteur de son humble demeure, en lui demandant un peu de cette chaleur que ni le bois, ni le char-bon de pierre ne pouvaient lui donner. Tout se réveillait au-tour de lui comme d'un long engourdissement. Les moineaux s'accouplaient sur les toits, et les arbres des jardins se pa-raient de leur robe verte. Il y avait fête dans la nature, et sa mansarde y prenait part un souffle adouci y pénétrait, £ t les rayons lumineux venaient se briser sur les ardoises. Il faut croire que le -retour de la belle saison. amena dans le logement de vis-à-vis une révolution analogue. Dès la pre-mière quinzaine du mois de mai, la croisée opposée à celle de Ludovic servit comme d'encadrement à une tète cbar-mante, à demi voilée par quelques pots de fleurs. C'était une jeune fille, laborieuse comme lui, comme lui absorbée dans le travail, et, à la manière dont elle tirait l'aiguille, il était aisé de deviner qu'elle s'en faisait une ressource contre le besoin. Le jour naissant la trouvait installée sur son siège,
148 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. II Dans la maison qui faisait face à l'hôtel garni et au niveau de ses propres croisées, existait un logement que, tout ab-sorbé qu'il fût par l'étude, Ludovic n'avait pu s'empêcher de remarquer. Ce logement se composait de deux pièces sous les toits et répondait à la condition modeste des personnes qui l'occupaient. Cependant il était impossible de n'être point frappé de l'ordre qui y régnait et de certains détails qui an-nonçaient une aisance antérieure. Quelques meubles avaient un cachet de luxe peu en rapport avec le domicile et la mo-dicité probable du loyer. Pourquoi ce contraste@? Y fallait-il voir les indices de quelque revers de fortune ou bien un fait assez habituel parmi les existences équivoques@? Ludovic n'avait ni le désir, ni l'expérience nécessaire pour éclaircir ce point délicat. Voici ce qui lui arriva sans qu'il l'eût cherché, et malgré lui -pour ainsi dire. Aux premiers jours de printemps, et quand la température se fut attiédie, il ouvrit ses croisées au soleil comme au seul bienfaiteur de son humble demeure, en lui demandant un peu de cette chaleur que ni le bois, ni le char-bon de pierre ne pouvaient lui donner. Tout se réveillait au-tour de lui comme d'un long engourdissement. Les moineaux s'accouplaient sur les toits, et les arbres des jardins se pa-raient de leur robe verte. Il y avait fête dans la nature, et sa mansarde y prenait part un souffle adouci y pénétrait, £ t les rayons lumineux venaient se briser sur les ardoises. Il faut croire que le -retour de la belle saison. amena dans le logement de vis-à-vis une révolution analogue. Dès la pre-mière quinzaine du mois de mai, la croisée opposée à celle de Ludovic servit comme d'encadrement à une tète cbar-mante, à demi voilée par quelques pots de fleurs. C'était une jeune fille, laborieuse comme lui, comme lui absorbée dans le travail, et, à la manière dont elle tirait l'aiguille, il était aisé de deviner qu'elle s'en faisait une ressource contre le besoin. Le jour naissant la trouvait installée sur son siège,
148 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. II Dans la maison qui faisait face à l'hôtel garni et au niveau de ses propres croisées, existait un logement que, tout ab-sorbé qu'il fût par l'étude. Ludovic n'avait pu s'empêcher de remarquer. Ce logement se composait de deux pièces sous les toits et répondait à la condition modeste des personnes qui l'occupaient. Cependant il était impossible de n'être point frappé de l'ordre qui y régnait et de certains détails qui an-nonçaient une aisance antérieure. Quelques meubles avaient un cachet de luxe peu en rapport avec le domicile et la mo-dicité probable du loyer. Pourquoi ce contraste ? Y fallait-il voir les indices de quelque revers de fortune ou bien un fait assez habituel parmi les existences équivoques ? Ludovic n'avait ni le désir, ni l'expérience nécessaire pour éclaircir ce point délicat. Voici ce qui lui arriva sans qu'il l'eût cherché, et malgré lui @pour ainsi dire. Aux premiers jours de printemps, et quand la température se fut attiédie, il ouvrit ses croisées au soleil comme au seul bienfaiteur de son humble demeure, en lui demandant un peu de cette chaleur que ni le bois, ni le char-bon de pierre ne pouvaient lui donner. Tout se réveillait au-tour de lui comme d'un long engourdissement. Les moineaux s'accouplaient sur les toits, et les arbres des jardins se pa-raient de leur robe verte. Il y avait fête dans la nature, et sa mansarde y prenait part un souffle adouci y pénétrait, @et les rayons lumineux venaient se briser sur les ardoises. Il faut croire que le @retour de la belle saison@ amena dans le logement de vis-à-vis une révolution analogue. Dès la pre-mière quinzaine du mois de mai, la croisée opposée à celle de Ludovic servit comme d'encadrement à une tête char-mante, à demi voilée par quelques pots de fleurs. C'était une jeune fille, laborieuse comme lui, comme lui absorbée dans le travail, et, à la manière dont elle tirait l'aiguille, il était aisé de deviner qu'elle s'en faisait une ressource contre le besoin. Le jour naissant la trouvait installée sur son siège,
148 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE.
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148 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. II Dans la maison qui faisait face à l'hôtel garni et au niveau de ses propres croisées, existait un logement que, tout ab-sorbé qu'il fût par l'étude, Ludovic n'avait pu s'empêcher de remarquer. Ce logement se composait de deux pièces sous les toits et répondait à la condition modeste des personnes qui l'occupaient. Cependant il était impossible de n'être point frappé de l'ordre qui y régnait et de certains détails qui an-nonçaient une aisance antérieure. Quelques meubles avaient un cachet de luxe peu en rapport avec le domicile et la mo-dicité probable du loyer. Pourquoi ce contraste? Y fallait-il voir les indices de quelque revers de fortune ou bien un fait assez habituel parmi les existences équivoques? Ludovic n'avait ni le désir, ni l'expérience nécessaire pour éclaircir ce point délicat. Voici ce qui lui arriva sans qu'il l'eût cherché, et malgré lui -pour ainsi dire. Aux premiers jours de printemps, et quand la température se fut attiédie, il ouvrit ses croisées au soleil comme au seul bienfaiteur de son humble demeure, en lui demandant un peu de cette chaleur que ni le bois, ni le char-bon de pierre ne pouvaient lui donner. Tout se réveillait au-tour de lui comme d'un long engourdissement. Les moineaux s'accouplaient sur les toits, et les arbres des jardins se pa-raient de leur robe verte. Il y avait fête dans la nature, et sa mansarde y prenait part un souffle adouci y pénétrait, £ t les rayons lumineux venaient se briser sur les ardoises. Il faut croire que le -retour de la belle saison. amena dans le logement de vis-à-vis une révolution analogue. Dès la pre-mière quinzaine du mois de mai, la croisée opposée à celle de Ludovic servit comme d'encadrement à une tète cbar-mante, à demi voilée par quelques pots de fleurs. C'était une jeune fille, laborieuse comme lui, comme lui absorbée dans le travail, et, à la manière dont elle tirait l'aiguille, il était aisé de deviner qu'elle s'en faisait une ressource contre le besoin. Le jour naissant la trouvait installée sur son siège,
148 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. II Dans la maison qui faisait face à l'hôtel garni et au niveau de ses propres croisées, existait un logement que, tout ab-sorbé qu'il fût par l'étude, Ludovic n'avait pu s'empêcher de remarquer. Ce logement se composait de deux pièces sous les toits et répondait à la condition modeste des personnes qui l'occupaient. Cependant il était impossible de n'être point frappé de l'ordre qui y régnait et de certains détails qui an-nonçaient une aisance antérieure. Quelques meubles avaient un cachet de luxe peu en rapport avec le domicile et la mo-dicité probable du loyer. Pourquoi ce contraste@? Y fallait-il voir les indices de quelque revers de fortune ou bien un fait assez habituel parmi les existences équivoques@? Ludovic n'avait ni le désir, ni l'expérience nécessaire pour éclaircir ce point délicat. Voici ce qui lui arriva sans qu'il l'eût cherché, et malgré lui -pour ainsi dire. Aux premiers jours de printemps, et quand la température se fut attiédie, il ouvrit ses croisées au soleil comme au seul bienfaiteur de son humble demeure, en lui demandant un peu de cette chaleur que ni le bois, ni le char-bon de pierre ne pouvaient lui donner. Tout se réveillait au-tour de lui comme d'un long engourdissement. Les moineaux s'accouplaient sur les toits, et les arbres des jardins se pa-raient de leur robe verte. Il y avait fête dans la nature, et sa mansarde y prenait part un souffle adouci y pénétrait, £ t les rayons lumineux venaient se briser sur les ardoises. Il faut croire que le -retour de la belle saison. amena dans le logement de vis-à-vis une révolution analogue. Dès la pre-mière quinzaine du mois de mai, la croisée opposée à celle de Ludovic servit comme d'encadrement à une tète cbar-mante, à demi voilée par quelques pots de fleurs. C'était une jeune fille, laborieuse comme lui, comme lui absorbée dans le travail, et, à la manière dont elle tirait l'aiguille, il était aisé de deviner qu'elle s'en faisait une ressource contre le besoin. Le jour naissant la trouvait installée sur son siège,
148 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. II Dans la maison qui faisait face à l'hôtel garni et au niveau de ses propres croisées, existait un logement que, tout ab-sorbé qu'il fût par l'étude. Ludovic n'avait pu s'empêcher de remarquer. Ce logement se composait de deux pièces sous les toits et répondait à la condition modeste des personnes qui l'occupaient. Cependant il était impossible de n'être point frappé de l'ordre qui y régnait et de certains détails qui an-nonçaient une aisance antérieure. Quelques meubles avaient un cachet de luxe peu en rapport avec le domicile et la mo-dicité probable du loyer. Pourquoi ce contraste ? Y fallait-il voir les indices de quelque revers de fortune ou bien un fait assez habituel parmi les existences équivoques ? Ludovic n'avait ni le désir, ni l'expérience nécessaire pour éclaircir ce point délicat. Voici ce qui lui arriva sans qu'il l'eût cherché, et malgré lui @pour ainsi dire. Aux premiers jours de printemps, et quand la température se fut attiédie, il ouvrit ses croisées au soleil comme au seul bienfaiteur de son humble demeure, en lui demandant un peu de cette chaleur que ni le bois, ni le char-bon de pierre ne pouvaient lui donner. Tout se réveillait au-tour de lui comme d'un long engourdissement. Les moineaux s'accouplaient sur les toits, et les arbres des jardins se pa-raient de leur robe verte. Il y avait fête dans la nature, et sa mansarde y prenait part un souffle adouci y pénétrait, @et les rayons lumineux venaient se briser sur les ardoises. Il faut croire que le @retour de la belle saison@ amena dans le logement de vis-à-vis une révolution analogue. Dès la pre-mière quinzaine du mois de mai, la croisée opposée à celle de Ludovic servit comme d'encadrement à une tête char-mante, à demi voilée par quelques pots de fleurs. C'était une jeune fille, laborieuse comme lui, comme lui absorbée dans le travail, et, à la manière dont elle tirait l'aiguille, il était aisé de deviner qu'elle s'en faisait une ressource contre le besoin. Le jour naissant la trouvait installée sur son siège,
Dès la pre-mière quinzaine du mois de mai, la croisée opposée à celle de Ludovic servit comme d'encadrement à une tète cbar-mante, à demi voilée par quelques pots de fleurs.
Dès la pre-mière quinzaine du mois de mai, la croisée opposée à celle de Ludovic servit comme d'encadrement à une tête char-mante, à demi voilée par quelques pots de fleurs.
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148 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. II Dans la maison qui faisait face à l'hôtel garni et au niveau de ses propres croisées, existait un logement que, tout ab-sorbé qu'il fût par l'étude, Ludovic n'avait pu s'empêcher de remarquer. Ce logement se composait de deux pièces sous les toits et répondait à la condition modeste des personnes qui l'occupaient. Cependant il était impossible de n'être point frappé de l'ordre qui y régnait et de certains détails qui an-nonçaient une aisance antérieure. Quelques meubles avaient un cachet de luxe peu en rapport avec le domicile et la mo-dicité probable du loyer. Pourquoi ce contraste? Y fallait-il voir les indices de quelque revers de fortune ou bien un fait assez habituel parmi les existences équivoques? Ludovic n'avait ni le désir, ni l'expérience nécessaire pour éclaircir ce point délicat. Voici ce qui lui arriva sans qu'il l'eût cherché, et malgré lui -pour ainsi dire. Aux premiers jours de printemps, et quand la température se fut attiédie, il ouvrit ses croisées au soleil comme au seul bienfaiteur de son humble demeure, en lui demandant un peu de cette chaleur que ni le bois, ni le char-bon de pierre ne pouvaient lui donner. Tout se réveillait au-tour de lui comme d'un long engourdissement. Les moineaux s'accouplaient sur les toits, et les arbres des jardins se pa-raient de leur robe verte. Il y avait fête dans la nature, et sa mansarde y prenait part un souffle adouci y pénétrait, £ t les rayons lumineux venaient se briser sur les ardoises. Il faut croire que le -retour de la belle saison. amena dans le logement de vis-à-vis une révolution analogue. Dès la pre-mière quinzaine du mois de mai, la croisée opposée à celle de Ludovic servit comme d'encadrement à une tète cbar-mante, à demi voilée par quelques pots de fleurs. C'était une jeune fille, laborieuse comme lui, comme lui absorbée dans le travail, et, à la manière dont elle tirait l'aiguille, il était aisé de deviner qu'elle s'en faisait une ressource contre le besoin. Le jour naissant la trouvait installée sur son siège,
148 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. II Dans la maison qui faisait face à l'hôtel garni et au niveau de ses propres croisées, existait un logement que, tout ab-sorbé qu'il fût par l'étude, Ludovic n'avait pu s'empêcher de remarquer. Ce logement se composait de deux pièces sous les toits et répondait à la condition modeste des personnes qui l'occupaient. Cependant il était impossible de n'être point frappé de l'ordre qui y régnait et de certains détails qui an-nonçaient une aisance antérieure. Quelques meubles avaient un cachet de luxe peu en rapport avec le domicile et la mo-dicité probable du loyer. Pourquoi ce contraste@? Y fallait-il voir les indices de quelque revers de fortune ou bien un fait assez habituel parmi les existences équivoques@? Ludovic n'avait ni le désir, ni l'expérience nécessaire pour éclaircir ce point délicat. Voici ce qui lui arriva sans qu'il l'eût cherché, et malgré lui -pour ainsi dire. Aux premiers jours de printemps, et quand la température se fut attiédie, il ouvrit ses croisées au soleil comme au seul bienfaiteur de son humble demeure, en lui demandant un peu de cette chaleur que ni le bois, ni le char-bon de pierre ne pouvaient lui donner. Tout se réveillait au-tour de lui comme d'un long engourdissement. Les moineaux s'accouplaient sur les toits, et les arbres des jardins se pa-raient de leur robe verte. Il y avait fête dans la nature, et sa mansarde y prenait part un souffle adouci y pénétrait, £ t les rayons lumineux venaient se briser sur les ardoises. Il faut croire que le -retour de la belle saison. amena dans le logement de vis-à-vis une révolution analogue. Dès la pre-mière quinzaine du mois de mai, la croisée opposée à celle de Ludovic servit comme d'encadrement à une tète cbar-mante, à demi voilée par quelques pots de fleurs. C'était une jeune fille, laborieuse comme lui, comme lui absorbée dans le travail, et, à la manière dont elle tirait l'aiguille, il était aisé de deviner qu'elle s'en faisait une ressource contre le besoin. Le jour naissant la trouvait installée sur son siège,
148 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. II Dans la maison qui faisait face à l'hôtel garni et au niveau de ses propres croisées, existait un logement que, tout ab-sorbé qu'il fût par l'étude. Ludovic n'avait pu s'empêcher de remarquer. Ce logement se composait de deux pièces sous les toits et répondait à la condition modeste des personnes qui l'occupaient. Cependant il était impossible de n'être point frappé de l'ordre qui y régnait et de certains détails qui an-nonçaient une aisance antérieure. Quelques meubles avaient un cachet de luxe peu en rapport avec le domicile et la mo-dicité probable du loyer. Pourquoi ce contraste ? Y fallait-il voir les indices de quelque revers de fortune ou bien un fait assez habituel parmi les existences équivoques ? Ludovic n'avait ni le désir, ni l'expérience nécessaire pour éclaircir ce point délicat. Voici ce qui lui arriva sans qu'il l'eût cherché, et malgré lui @pour ainsi dire. Aux premiers jours de printemps, et quand la température se fut attiédie, il ouvrit ses croisées au soleil comme au seul bienfaiteur de son humble demeure, en lui demandant un peu de cette chaleur que ni le bois, ni le char-bon de pierre ne pouvaient lui donner. Tout se réveillait au-tour de lui comme d'un long engourdissement. Les moineaux s'accouplaient sur les toits, et les arbres des jardins se pa-raient de leur robe verte. Il y avait fête dans la nature, et sa mansarde y prenait part un souffle adouci y pénétrait, @et les rayons lumineux venaient se briser sur les ardoises. Il faut croire que le @retour de la belle saison@ amena dans le logement de vis-à-vis une révolution analogue. Dès la pre-mière quinzaine du mois de mai, la croisée opposée à celle de Ludovic servit comme d'encadrement à une tête char-mante, à demi voilée par quelques pots de fleurs. C'était une jeune fille, laborieuse comme lui, comme lui absorbée dans le travail, et, à la manière dont elle tirait l'aiguille, il était aisé de deviner qu'elle s'en faisait une ressource contre le besoin. Le jour naissant la trouvait installée sur son siège,
C'était une jeune fille, laborieuse comme lui, comme lui absorbée dans le travail, et, à la manière dont elle tirait l'aiguille, il était aisé de deviner qu'elle s'en faisait une ressource contre le besoin.
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148 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. II Dans la maison qui faisait face à l'hôtel garni et au niveau de ses propres croisées, existait un logement que, tout ab-sorbé qu'il fût par l'étude, Ludovic n'avait pu s'empêcher de remarquer. Ce logement se composait de deux pièces sous les toits et répondait à la condition modeste des personnes qui l'occupaient. Cependant il était impossible de n'être point frappé de l'ordre qui y régnait et de certains détails qui an-nonçaient une aisance antérieure. Quelques meubles avaient un cachet de luxe peu en rapport avec le domicile et la mo-dicité probable du loyer. Pourquoi ce contraste? Y fallait-il voir les indices de quelque revers de fortune ou bien un fait assez habituel parmi les existences équivoques? Ludovic n'avait ni le désir, ni l'expérience nécessaire pour éclaircir ce point délicat. Voici ce qui lui arriva sans qu'il l'eût cherché, et malgré lui -pour ainsi dire. Aux premiers jours de printemps, et quand la température se fut attiédie, il ouvrit ses croisées au soleil comme au seul bienfaiteur de son humble demeure, en lui demandant un peu de cette chaleur que ni le bois, ni le char-bon de pierre ne pouvaient lui donner. Tout se réveillait au-tour de lui comme d'un long engourdissement. Les moineaux s'accouplaient sur les toits, et les arbres des jardins se pa-raient de leur robe verte. Il y avait fête dans la nature, et sa mansarde y prenait part un souffle adouci y pénétrait, £ t les rayons lumineux venaient se briser sur les ardoises. Il faut croire que le -retour de la belle saison. amena dans le logement de vis-à-vis une révolution analogue. Dès la pre-mière quinzaine du mois de mai, la croisée opposée à celle de Ludovic servit comme d'encadrement à une tète cbar-mante, à demi voilée par quelques pots de fleurs. C'était une jeune fille, laborieuse comme lui, comme lui absorbée dans le travail, et, à la manière dont elle tirait l'aiguille, il était aisé de deviner qu'elle s'en faisait une ressource contre le besoin. Le jour naissant la trouvait installée sur son siège,
148 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. II Dans la maison qui faisait face à l'hôtel garni et au niveau de ses propres croisées, existait un logement que, tout ab-sorbé qu'il fût par l'étude, Ludovic n'avait pu s'empêcher de remarquer. Ce logement se composait de deux pièces sous les toits et répondait à la condition modeste des personnes qui l'occupaient. Cependant il était impossible de n'être point frappé de l'ordre qui y régnait et de certains détails qui an-nonçaient une aisance antérieure. Quelques meubles avaient un cachet de luxe peu en rapport avec le domicile et la mo-dicité probable du loyer. Pourquoi ce contraste@? Y fallait-il voir les indices de quelque revers de fortune ou bien un fait assez habituel parmi les existences équivoques@? Ludovic n'avait ni le désir, ni l'expérience nécessaire pour éclaircir ce point délicat. Voici ce qui lui arriva sans qu'il l'eût cherché, et malgré lui -pour ainsi dire. Aux premiers jours de printemps, et quand la température se fut attiédie, il ouvrit ses croisées au soleil comme au seul bienfaiteur de son humble demeure, en lui demandant un peu de cette chaleur que ni le bois, ni le char-bon de pierre ne pouvaient lui donner. Tout se réveillait au-tour de lui comme d'un long engourdissement. Les moineaux s'accouplaient sur les toits, et les arbres des jardins se pa-raient de leur robe verte. Il y avait fête dans la nature, et sa mansarde y prenait part un souffle adouci y pénétrait, £ t les rayons lumineux venaient se briser sur les ardoises. Il faut croire que le -retour de la belle saison. amena dans le logement de vis-à-vis une révolution analogue. Dès la pre-mière quinzaine du mois de mai, la croisée opposée à celle de Ludovic servit comme d'encadrement à une tète cbar-mante, à demi voilée par quelques pots de fleurs. C'était une jeune fille, laborieuse comme lui, comme lui absorbée dans le travail, et, à la manière dont elle tirait l'aiguille, il était aisé de deviner qu'elle s'en faisait une ressource contre le besoin. Le jour naissant la trouvait installée sur son siège,
148 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. II Dans la maison qui faisait face à l'hôtel garni et au niveau de ses propres croisées, existait un logement que, tout ab-sorbé qu'il fût par l'étude. Ludovic n'avait pu s'empêcher de remarquer. Ce logement se composait de deux pièces sous les toits et répondait à la condition modeste des personnes qui l'occupaient. Cependant il était impossible de n'être point frappé de l'ordre qui y régnait et de certains détails qui an-nonçaient une aisance antérieure. Quelques meubles avaient un cachet de luxe peu en rapport avec le domicile et la mo-dicité probable du loyer. Pourquoi ce contraste ? Y fallait-il voir les indices de quelque revers de fortune ou bien un fait assez habituel parmi les existences équivoques ? Ludovic n'avait ni le désir, ni l'expérience nécessaire pour éclaircir ce point délicat. Voici ce qui lui arriva sans qu'il l'eût cherché, et malgré lui @pour ainsi dire. Aux premiers jours de printemps, et quand la température se fut attiédie, il ouvrit ses croisées au soleil comme au seul bienfaiteur de son humble demeure, en lui demandant un peu de cette chaleur que ni le bois, ni le char-bon de pierre ne pouvaient lui donner. Tout se réveillait au-tour de lui comme d'un long engourdissement. Les moineaux s'accouplaient sur les toits, et les arbres des jardins se pa-raient de leur robe verte. Il y avait fête dans la nature, et sa mansarde y prenait part un souffle adouci y pénétrait, @et les rayons lumineux venaient se briser sur les ardoises. Il faut croire que le @retour de la belle saison@ amena dans le logement de vis-à-vis une révolution analogue. Dès la pre-mière quinzaine du mois de mai, la croisée opposée à celle de Ludovic servit comme d'encadrement à une tête char-mante, à demi voilée par quelques pots de fleurs. C'était une jeune fille, laborieuse comme lui, comme lui absorbée dans le travail, et, à la manière dont elle tirait l'aiguille, il était aisé de deviner qu'elle s'en faisait une ressource contre le besoin. Le jour naissant la trouvait installée sur son siège,
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfutle séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut@le séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2@@@5 excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-@@jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent@@ s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complétement le sépulere n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. @Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut le sequestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfutle séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut@le séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2@@@5 excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-@@jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent@@ s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complétement le sépulere n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. @Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut le sequestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut@le séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2@@@5 excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-@@jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent@@ s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complétement le sépulere n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. @Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut le sequestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut@le séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2@@@5 excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-@@jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent@@ s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complétement le sépulere n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. @Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut le sequestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut@le séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2@@@5 excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-@@jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent@@ s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complétement le sépulere n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. @Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut le sequestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfutle séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut@le séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2@@@5 excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-@@jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent@@ s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complétement le sépulere n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. @Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut le sequestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé.
Sans doute elles allèrent s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfutle séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut@le séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2@@@5 excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-@@jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent@@ s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complétement le sépulere n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. @Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut le sequestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut@le séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2@@@5 excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-@@jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent@@ s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complétement le sépulere n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. @Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut le sequestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut@le séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2@@@5 excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-@@jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent@@ s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complétement le sépulere n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. @Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut le sequestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfutle séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut@le séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2@@@5 excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-@@jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent@@ s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complétement le sépulere n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. @Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut le sequestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
Le néant y prévalait.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut@le séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2@@@5 excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-@@jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent@@ s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complétement le sépulere n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. @Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut le sequestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut@le séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2@@@5 excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-@@jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent@@ s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complétement le sépulere n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. @Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut le sequestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
-Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret.
Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfutle séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut@le séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2@@@5 excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-@@jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent@@ s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complétement le sépulere n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. @Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut le sequestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfutle séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut@le séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2@@@5 excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-@@jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent@@ s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complétement le sépulere n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. @Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut le sequestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement.
Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfutle séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut@le séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2@@@5 excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-@@jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent@@ s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complétement le sépulere n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. @Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut le sequestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut@le séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2@@@5 excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-@@jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent@@ s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complétement le sépulere n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. @Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut le sequestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut@le séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2@@@5 excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-@@jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent@@ s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complétement le sépulere n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. @Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut le sequestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs.
J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfutle séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut@le séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2@@@5 excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-@@jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent@@ s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complétement le sépulere n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. @Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut le sequestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
Le second incidentfutle séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel.
Le second incidentfut le sequestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfutle séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut@le séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2@@@5 excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-@@jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent@@ s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complétement le sépulere n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. @Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut le sequestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut@le séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2@@@5 excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-@@jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent@@ s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complétement le sépulere n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. @Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut le sequestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUÈ. 2'I a excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-- jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent - s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complètement le sépulcre n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. -Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut@le séquestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2@@@5 excédait mes pouvoirs, et j'en devais rester là de mes con-@@jectures. Cependant une dernière tâche m'était imposée, et je la remplis. Je rendis compte à mes supérieurs de ce que j'avais vu et entendu, en appuyant sur les circonstances qui me pa-raissaient les plus décisives. Mes déclarations furent reçues, couchées par écrit et transmises aux fonctionnaires chargés d'y donner suite, s'il y avait lieu. Sans doute elles allèrent@@ s'enfoncer dans les cartons où reposent les affaires sans issue je n'en entendis plus parler, et ce que j'en ai su depuis, c'est à une autre source que je l'ai puisé. A partir de cette orageuse nuit il se fit, autour de l'hôtel Montréal, plus de silence et plus de ténèbres que jamais. Le peu de vie, le peu de mouvement qu'il avait gardé jusque-là s'en retirèrent complétement le sépulere n'est pas moins froid que ne l'était cette enceinte on aurait pu douter qu'elle renfermât encore des vivants. Aussi échappait-elle désormais aux observations et aux commentaires. Le néant y prévalait. Tout au plus me fut-il permis de noter deux incidents qui se rattachaient à mon enquête antérieure. @Le premier concernait ce jeune homme dont j'avais sur-pris les démarches et pour ainsi dire le secret. Ce fut en vain que je l'attendis sur le théâtre ordinaire de ses opérations il ne reparut plus. Un moment, je crus qu'il avait simplement renoncé à la blouse de l'ouvrier, comme trop connue et trop sujette à le trahir, et qu'il se dérobait à ma surveillance à l'aide d'un autre travestissement. Lequel ? je l'ignorais, et je soumis dès lors tous les passants à une investigation minu-tieuse. Soin inutile ! Rien ne me rappela ni ses airs, ni sa tournure, ni sa physionomie, encore moins ses pauses sur le trottoir par ce seul trait il se fût trahi. J'en conclus que, par un motif ou l'autre, le jeune homme avait abandonné la partie, et qu'il avait dirigé ses visées ailleurs. Le second incidentfut le sequestre absolu de presque tous les habitants de l'hôtel. Seul, le comte sortait encore, mais de loin en loin et pour rentrer presque aussitôt. A cheval et suivi d'un domestique, il s'éloignait au pas, comme s'il lui eût coûté de quitter les lieux lorsqu'il rentrait, c'était de toute la vitesse de sa monture. Quant aux deux femmes, de plusieurs semaines on ne les revit pas les promenades pa-
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242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, trés-cdn-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, trés-cdn-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, très-con-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE.
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Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables.
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242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, trés-cdn-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, trés-cdn-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, très-con-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur.
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242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, trés-cdn-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, trés-cdn-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, très-con-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser.
Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser.
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242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, trés-cdn-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, très-con-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas.
Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas.
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Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières.
Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières.
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242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, trés-cdn-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, très-con-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, trés-cdn-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré.
Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, très-con-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré.
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242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, trés-cdn-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, trés-cdn-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
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Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher.
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242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, très-con-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites.
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242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, trés-cdn-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
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La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques.
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Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant.
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242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, trés-cdn-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, trés-cdn-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, très-con-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue.
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242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, trés-cdn-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, trés-cdn-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, très-con-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre.
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242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, trés-cdn-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
242 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. plore votre indulgence. Jusqu'alors point de faute réelle rien qui ne pût être réparé par un mot dit à temps. Mainte-nant tout va s'aggraver, et, d'inconséquence en inconsé-quence, je me laisserai entraîner à des torts irréparables. XXIV Vous devinez, Ludovic, de quoi et de qui je veux par-ler ce qu'il me reste à vous apprendre, c'est la manière dont j'ai été entraînée. Vous savez quel était l'homme logé dans le même hôtel que vous et y occupant l'étage inférieur. Aujourd'hui que mes yeux sont dessillés, je le juge avec plus de sévérité que vous ne le jugez vous-même, et le méprise plus que vous ne pouvez le mépriser. Mais quand j'eus, pour la première fois, l'occasion de le voir, j'étais folle et rieuse comme le sont les enfants, et ne savais pas encore où conduit un premier faux pas. Longtemps je n'avais pas pris garde à Melchior, quoi-qu'il fût un très-ancien commensal de l'hôtel et qu'il eût essayé d'attirer mon attention de toutes les manières. Je le regardais comme une sorte d'original, très-hardi, très-con-tent de lui-même, beau garçon d'ailleurs, et fait pour plaire aux femmes équivoques dont il était entouré. Voici encore un triste aveu, Ludovic, mais je ne suis plus en mesure de vous rien cacher. La première fois que j'arrêtai mon regard sur ce ménage de garçon, ce fut pour y épier ce qui se pas-sait entre lui et ses favorites. La curiosité est si bien dans nos instincts, à nous autres femmes, que nous y cédons, même au prix de quelques risques. Je m'étais donc placée à la fenêtre, de manière à être témoin de ces scènes qui n'a-vaient, comme vous pensez, rien d'édifiant. J'étais à l'abri de mes rideaux et croyais n'être pas vue. Or le hasard fit que Melchior m'aperçut, et c'en fut assez pour amener un coup de théâtre. Il ouvrit brusquement sa croisée, montra son
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-49 -violence . Insensible pour lui même à tous les mauvais traitements et aux outrages dont il était personnellement l'objet, le pasteur ne put néan-moins voir sans la plus vive douleur le schisme se consommer dans l'une de ses paroisses, et une portion de son troupeau se précipiter ainsi vers sa perte. Résolu de sauver ces rebelles, pour ainsi dire malgré eux, il eut recours à la seule autorité qu'ils reconnussent encore, à l'ad-ministration du département et le dimanche suivant il revint à Poix, muni d'un arrêté qui enjoignait aux habitants de lui laisser dire libre-ment la messe. L'autorité ne fut pas écoutée. Comme M. Musart approchait du village, il se vit assailli par une partie des gens de Poix qui lui fermèrent le passage. Il essuya de leur part les insultes les plus outrageantes une femme même porta l'insolence jusqu'à lui donner un soufflet enfin on le menaça de le précipiter dans une carrière qui était proche. Je sais souf-frir, leur dit-il, et quoi que vous fassiez, vous trou-verez toujours en moi un père qui se sacrifiera pour voire bonheur. Comme ils paraissaient vouloir exécuter leurs menaces Je ne me ferai pas traîner, dit l'intrépide Musart et en même temps il s'avança jusqu'au bord du précipice. Une dé-marche si hardie et si imprévue déconcerta les furieux enchaînés comme par une force invi-3
-49 -violence . Insensible pour lui même à tous les mauvais traitements et aux outrages dont il était personnellement l'objet, le pasteur ne put néan-moins voir sans la plus vive douleur le schisme se consommer dans l'une de ses paroisses, et une portion de son troupeau se précipiter ainsi vers sa perte. Résolu de sauver ces rebelles, pour ainsi dire malgré eux, il eut recours à la seule autorité qu'ils reconnussent encore, à l'ad-ministration du département et le dimanche suivant il revint à Poix, muni d'un arrêté qui enjoignait aux habitants de lui laisser dire libre-ment la messe. L'autorité ne fut pas écoutée. Comme M. Musart approchait du village, il se vit assailli par une partie des gens de Poix qui lui fermèrent le passage. Il essuya de leur part les insultes les plus outrageantes une femme même porta l'insolence jusqu'à lui donner un soufflet enfin on le menaça de le précipiter dans une carrière qui était proche. Je sais souf-frir, leur dit-il, et quoi que vous fassiez, vous trou-verez toujours en moi un père qui se sacrifiera pour voire bonheur. Comme ils paraissaient vouloir exécuter leurs menaces Je ne me ferai pas traîner, dit l'intrépide Musart et en même temps il s'avança jusqu'au bord du précipice. Une dé-marche si hardie et si imprévue déconcerta les furieux enchaînés comme par une force invi-3
-49 -violence . Insensible pour lui même à tous les mauvais traitements et aux outrages dont il était personnellement l'objet, le pasteur ne put néan-moins voir sans la plus vive douleur le schisme se consommer dans l'une de ses paroisses, et une portion de son troupeau se précipiter ainsi vers sa perte. Résolu de sauver ces rebelles, pour ainsi dire malgré eux, il eut recours à la seule autorité qu'ils reconnussent encore, à l'ad-ministration du département et le dimanche suivant il revint à Poix, muni d'un arrêté qui enjoignait aux habitants de lui laisser dire libre-ment la messe. L'autorité ne fut pas écoutée. Comme M. Musart approchait du village, il se vit assailli par une partie des gens de Poix qui lui fermèrent le passage. Il essuya de leur part les insultes les plus outrageantes une femme même porta l'insolence jusqu'à lui donner un soufflet enfin on le menaça de le précipiter dans une carrière qui était proche. Je sais souf-frir, leur dit-il, et quoi que vous fassiez, vous trou-verez toujours en moi un père qui se sacrifiera pour votre bonheur. Comme ils paraissaient vouloir exécuter leurs menaces Je ne me ferai pas traîner, dit l'intrépide Musart et en même temps il s'avança jusqu'au bord du précipice. Une dé-marche si hardie et si imprévue déconcerta les furieux enchaînés comme par une force invi-3
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-49 -violence . Insensible pour lui même à tous les mauvais traitements et aux outrages dont il était personnellement l'objet, le pasteur ne put néan-moins voir sans la plus vive douleur le schisme se consommer dans l'une de ses paroisses, et une portion de son troupeau se précipiter ainsi vers sa perte. Résolu de sauver ces rebelles, pour ainsi dire malgré eux, il eut recours à la seule autorité qu'ils reconnussent encore, à l'ad-ministration du département et le dimanche suivant il revint à Poix, muni d'un arrêté qui enjoignait aux habitants de lui laisser dire libre-ment la messe. L'autorité ne fut pas écoutée. Comme M. Musart approchait du village, il se vit assailli par une partie des gens de Poix qui lui fermèrent le passage. Il essuya de leur part les insultes les plus outrageantes une femme même porta l'insolence jusqu'à lui donner un soufflet enfin on le menaça de le précipiter dans une carrière qui était proche. Je sais souf-frir, leur dit-il, et quoi que vous fassiez, vous trou-verez toujours en moi un père qui se sacrifiera pour voire bonheur. Comme ils paraissaient vouloir exécuter leurs menaces Je ne me ferai pas traîner, dit l'intrépide Musart et en même temps il s'avança jusqu'au bord du précipice. Une dé-marche si hardie et si imprévue déconcerta les furieux enchaînés comme par une force invi-3
-49 -violence . Insensible pour lui même à tous les mauvais traitements et aux outrages dont il était personnellement l'objet, le pasteur ne put néan-moins voir sans la plus vive douleur le schisme se consommer dans l'une de ses paroisses, et une portion de son troupeau se précipiter ainsi vers sa perte. Résolu de sauver ces rebelles, pour ainsi dire malgré eux, il eut recours à la seule autorité qu'ils reconnussent encore, à l'ad-ministration du département et le dimanche suivant il revint à Poix, muni d'un arrêté qui enjoignait aux habitants de lui laisser dire libre-ment la messe. L'autorité ne fut pas écoutée. Comme M. Musart approchait du village, il se vit assailli par une partie des gens de Poix qui lui fermèrent le passage. Il essuya de leur part les insultes les plus outrageantes une femme même porta l'insolence jusqu'à lui donner un soufflet enfin on le menaça de le précipiter dans une carrière qui était proche. Je sais souf-frir, leur dit-il, et quoi que vous fassiez, vous trou-verez toujours en moi un père qui se sacrifiera pour voire bonheur. Comme ils paraissaient vouloir exécuter leurs menaces Je ne me ferai pas traîner, dit l'intrépide Musart et en même temps il s'avança jusqu'au bord du précipice. Une dé-marche si hardie et si imprévue déconcerta les furieux enchaînés comme par une force invi-3
-49 -violence . Insensible pour lui même à tous les mauvais traitements et aux outrages dont il était personnellement l'objet, le pasteur ne put néan-moins voir sans la plus vive douleur le schisme se consommer dans l'une de ses paroisses, et une portion de son troupeau se précipiter ainsi vers sa perte. Résolu de sauver ces rebelles, pour ainsi dire malgré eux, il eut recours à la seule autorité qu'ils reconnussent encore, à l'ad-ministration du département et le dimanche suivant il revint à Poix, muni d'un arrêté qui enjoignait aux habitants de lui laisser dire libre-ment la messe. L'autorité ne fut pas écoutée. Comme M. Musart approchait du village, il se vit assailli par une partie des gens de Poix qui lui fermèrent le passage. Il essuya de leur part les insultes les plus outrageantes une femme même porta l'insolence jusqu'à lui donner un soufflet enfin on le menaça de le précipiter dans une carrière qui était proche. Je sais souf-frir, leur dit-il, et quoi que vous fassiez, vous trou-verez toujours en moi un père qui se sacrifiera pour votre bonheur. Comme ils paraissaient vouloir exécuter leurs menaces Je ne me ferai pas traîner, dit l'intrépide Musart et en même temps il s'avança jusqu'au bord du précipice. Une dé-marche si hardie et si imprévue déconcerta les furieux enchaînés comme par une force invi-3
Insensible pour lui même à tous les mauvais traitements et aux outrages dont il était personnellement l'objet, le pasteur ne put néan-moins voir sans la plus vive douleur le schisme se consommer dans l'une de ses paroisses, et une portion de son troupeau se précipiter ainsi vers sa perte.
Insensible pour lui même à tous les mauvais traitements et aux outrages dont il était personnellement l'objet, le pasteur ne put néan-moins voir sans la plus vive douleur le schisme se consommer dans l'une de ses paroisses, et une portion de son troupeau se précipiter ainsi vers sa perte.
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-49 -violence . Insensible pour lui même à tous les mauvais traitements et aux outrages dont il était personnellement l'objet, le pasteur ne put néan-moins voir sans la plus vive douleur le schisme se consommer dans l'une de ses paroisses, et une portion de son troupeau se précipiter ainsi vers sa perte. Résolu de sauver ces rebelles, pour ainsi dire malgré eux, il eut recours à la seule autorité qu'ils reconnussent encore, à l'ad-ministration du département et le dimanche suivant il revint à Poix, muni d'un arrêté qui enjoignait aux habitants de lui laisser dire libre-ment la messe. L'autorité ne fut pas écoutée. Comme M. Musart approchait du village, il se vit assailli par une partie des gens de Poix qui lui fermèrent le passage. Il essuya de leur part les insultes les plus outrageantes une femme même porta l'insolence jusqu'à lui donner un soufflet enfin on le menaça de le précipiter dans une carrière qui était proche. Je sais souf-frir, leur dit-il, et quoi que vous fassiez, vous trou-verez toujours en moi un père qui se sacrifiera pour voire bonheur. Comme ils paraissaient vouloir exécuter leurs menaces Je ne me ferai pas traîner, dit l'intrépide Musart et en même temps il s'avança jusqu'au bord du précipice. Une dé-marche si hardie et si imprévue déconcerta les furieux enchaînés comme par une force invi-3
-49 -violence . Insensible pour lui même à tous les mauvais traitements et aux outrages dont il était personnellement l'objet, le pasteur ne put néan-moins voir sans la plus vive douleur le schisme se consommer dans l'une de ses paroisses, et une portion de son troupeau se précipiter ainsi vers sa perte. Résolu de sauver ces rebelles, pour ainsi dire malgré eux, il eut recours à la seule autorité qu'ils reconnussent encore, à l'ad-ministration du département et le dimanche suivant il revint à Poix, muni d'un arrêté qui enjoignait aux habitants de lui laisser dire libre-ment la messe. L'autorité ne fut pas écoutée. Comme M. Musart approchait du village, il se vit assailli par une partie des gens de Poix qui lui fermèrent le passage. Il essuya de leur part les insultes les plus outrageantes une femme même porta l'insolence jusqu'à lui donner un soufflet enfin on le menaça de le précipiter dans une carrière qui était proche. Je sais souf-frir, leur dit-il, et quoi que vous fassiez, vous trou-verez toujours en moi un père qui se sacrifiera pour voire bonheur. Comme ils paraissaient vouloir exécuter leurs menaces Je ne me ferai pas traîner, dit l'intrépide Musart et en même temps il s'avança jusqu'au bord du précipice. Une dé-marche si hardie et si imprévue déconcerta les furieux enchaînés comme par une force invi-3
-49 -violence . Insensible pour lui même à tous les mauvais traitements et aux outrages dont il était personnellement l'objet, le pasteur ne put néan-moins voir sans la plus vive douleur le schisme se consommer dans l'une de ses paroisses, et une portion de son troupeau se précipiter ainsi vers sa perte. Résolu de sauver ces rebelles, pour ainsi dire malgré eux, il eut recours à la seule autorité qu'ils reconnussent encore, à l'ad-ministration du département et le dimanche suivant il revint à Poix, muni d'un arrêté qui enjoignait aux habitants de lui laisser dire libre-ment la messe. L'autorité ne fut pas écoutée. Comme M. Musart approchait du village, il se vit assailli par une partie des gens de Poix qui lui fermèrent le passage. Il essuya de leur part les insultes les plus outrageantes une femme même porta l'insolence jusqu'à lui donner un soufflet enfin on le menaça de le précipiter dans une carrière qui était proche. Je sais souf-frir, leur dit-il, et quoi que vous fassiez, vous trou-verez toujours en moi un père qui se sacrifiera pour votre bonheur. Comme ils paraissaient vouloir exécuter leurs menaces Je ne me ferai pas traîner, dit l'intrépide Musart et en même temps il s'avança jusqu'au bord du précipice. Une dé-marche si hardie et si imprévue déconcerta les furieux enchaînés comme par une force invi-3
Résolu de sauver ces rebelles, pour ainsi dire malgré eux, il eut recours à la seule autorité qu'ils reconnussent encore, à l'ad-ministration du département et le dimanche suivant il revint à Poix, muni d'un arrêté qui enjoignait aux habitants de lui laisser dire libre-ment la messe.
Résolu de sauver ces rebelles, pour ainsi dire malgré eux, il eut recours à la seule autorité qu'ils reconnussent encore, à l'ad-ministration du département et le dimanche suivant il revint à Poix, muni d'un arrêté qui enjoignait aux habitants de lui laisser dire libre-ment la messe.
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-49 -violence . Insensible pour lui même à tous les mauvais traitements et aux outrages dont il était personnellement l'objet, le pasteur ne put néan-moins voir sans la plus vive douleur le schisme se consommer dans l'une de ses paroisses, et une portion de son troupeau se précipiter ainsi vers sa perte. Résolu de sauver ces rebelles, pour ainsi dire malgré eux, il eut recours à la seule autorité qu'ils reconnussent encore, à l'ad-ministration du département et le dimanche suivant il revint à Poix, muni d'un arrêté qui enjoignait aux habitants de lui laisser dire libre-ment la messe. L'autorité ne fut pas écoutée. Comme M. Musart approchait du village, il se vit assailli par une partie des gens de Poix qui lui fermèrent le passage. Il essuya de leur part les insultes les plus outrageantes une femme même porta l'insolence jusqu'à lui donner un soufflet enfin on le menaça de le précipiter dans une carrière qui était proche. Je sais souf-frir, leur dit-il, et quoi que vous fassiez, vous trou-verez toujours en moi un père qui se sacrifiera pour voire bonheur. Comme ils paraissaient vouloir exécuter leurs menaces Je ne me ferai pas traîner, dit l'intrépide Musart et en même temps il s'avança jusqu'au bord du précipice. Une dé-marche si hardie et si imprévue déconcerta les furieux enchaînés comme par une force invi-3
-49 -violence . Insensible pour lui même à tous les mauvais traitements et aux outrages dont il était personnellement l'objet, le pasteur ne put néan-moins voir sans la plus vive douleur le schisme se consommer dans l'une de ses paroisses, et une portion de son troupeau se précipiter ainsi vers sa perte. Résolu de sauver ces rebelles, pour ainsi dire malgré eux, il eut recours à la seule autorité qu'ils reconnussent encore, à l'ad-ministration du département et le dimanche suivant il revint à Poix, muni d'un arrêté qui enjoignait aux habitants de lui laisser dire libre-ment la messe. L'autorité ne fut pas écoutée. Comme M. Musart approchait du village, il se vit assailli par une partie des gens de Poix qui lui fermèrent le passage. Il essuya de leur part les insultes les plus outrageantes une femme même porta l'insolence jusqu'à lui donner un soufflet enfin on le menaça de le précipiter dans une carrière qui était proche. Je sais souf-frir, leur dit-il, et quoi que vous fassiez, vous trou-verez toujours en moi un père qui se sacrifiera pour voire bonheur. Comme ils paraissaient vouloir exécuter leurs menaces Je ne me ferai pas traîner, dit l'intrépide Musart et en même temps il s'avança jusqu'au bord du précipice. Une dé-marche si hardie et si imprévue déconcerta les furieux enchaînés comme par une force invi-3
-49 -violence . Insensible pour lui même à tous les mauvais traitements et aux outrages dont il était personnellement l'objet, le pasteur ne put néan-moins voir sans la plus vive douleur le schisme se consommer dans l'une de ses paroisses, et une portion de son troupeau se précipiter ainsi vers sa perte. Résolu de sauver ces rebelles, pour ainsi dire malgré eux, il eut recours à la seule autorité qu'ils reconnussent encore, à l'ad-ministration du département et le dimanche suivant il revint à Poix, muni d'un arrêté qui enjoignait aux habitants de lui laisser dire libre-ment la messe. L'autorité ne fut pas écoutée. Comme M. Musart approchait du village, il se vit assailli par une partie des gens de Poix qui lui fermèrent le passage. Il essuya de leur part les insultes les plus outrageantes une femme même porta l'insolence jusqu'à lui donner un soufflet enfin on le menaça de le précipiter dans une carrière qui était proche. Je sais souf-frir, leur dit-il, et quoi que vous fassiez, vous trou-verez toujours en moi un père qui se sacrifiera pour votre bonheur. Comme ils paraissaient vouloir exécuter leurs menaces Je ne me ferai pas traîner, dit l'intrépide Musart et en même temps il s'avança jusqu'au bord du précipice. Une dé-marche si hardie et si imprévue déconcerta les furieux enchaînés comme par une force invi-3
L'autorité ne fut pas écoutée.
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-49 -violence . Insensible pour lui même à tous les mauvais traitements et aux outrages dont il était personnellement l'objet, le pasteur ne put néan-moins voir sans la plus vive douleur le schisme se consommer dans l'une de ses paroisses, et une portion de son troupeau se précipiter ainsi vers sa perte. Résolu de sauver ces rebelles, pour ainsi dire malgré eux, il eut recours à la seule autorité qu'ils reconnussent encore, à l'ad-ministration du département et le dimanche suivant il revint à Poix, muni d'un arrêté qui enjoignait aux habitants de lui laisser dire libre-ment la messe. L'autorité ne fut pas écoutée. Comme M. Musart approchait du village, il se vit assailli par une partie des gens de Poix qui lui fermèrent le passage. Il essuya de leur part les insultes les plus outrageantes une femme même porta l'insolence jusqu'à lui donner un soufflet enfin on le menaça de le précipiter dans une carrière qui était proche. Je sais souf-frir, leur dit-il, et quoi que vous fassiez, vous trou-verez toujours en moi un père qui se sacrifiera pour voire bonheur. Comme ils paraissaient vouloir exécuter leurs menaces Je ne me ferai pas traîner, dit l'intrépide Musart et en même temps il s'avança jusqu'au bord du précipice. Une dé-marche si hardie et si imprévue déconcerta les furieux enchaînés comme par une force invi-3
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-49 -violence . Insensible pour lui même à tous les mauvais traitements et aux outrages dont il était personnellement l'objet, le pasteur ne put néan-moins voir sans la plus vive douleur le schisme se consommer dans l'une de ses paroisses, et une portion de son troupeau se précipiter ainsi vers sa perte. Résolu de sauver ces rebelles, pour ainsi dire malgré eux, il eut recours à la seule autorité qu'ils reconnussent encore, à l'ad-ministration du département et le dimanche suivant il revint à Poix, muni d'un arrêté qui enjoignait aux habitants de lui laisser dire libre-ment la messe. L'autorité ne fut pas écoutée. Comme M. Musart approchait du village, il se vit assailli par une partie des gens de Poix qui lui fermèrent le passage. Il essuya de leur part les insultes les plus outrageantes une femme même porta l'insolence jusqu'à lui donner un soufflet enfin on le menaça de le précipiter dans une carrière qui était proche. Je sais souf-frir, leur dit-il, et quoi que vous fassiez, vous trou-verez toujours en moi un père qui se sacrifiera pour votre bonheur. Comme ils paraissaient vouloir exécuter leurs menaces Je ne me ferai pas traîner, dit l'intrépide Musart et en même temps il s'avança jusqu'au bord du précipice. Une dé-marche si hardie et si imprévue déconcerta les furieux enchaînés comme par une force invi-3
Comme M. Musart approchait du village, il se vit assailli par une partie des gens de Poix qui lui fermèrent le passage.
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-49 -violence . Insensible pour lui même à tous les mauvais traitements et aux outrages dont il était personnellement l'objet, le pasteur ne put néan-moins voir sans la plus vive douleur le schisme se consommer dans l'une de ses paroisses, et une portion de son troupeau se précipiter ainsi vers sa perte. Résolu de sauver ces rebelles, pour ainsi dire malgré eux, il eut recours à la seule autorité qu'ils reconnussent encore, à l'ad-ministration du département et le dimanche suivant il revint à Poix, muni d'un arrêté qui enjoignait aux habitants de lui laisser dire libre-ment la messe. L'autorité ne fut pas écoutée. Comme M. Musart approchait du village, il se vit assailli par une partie des gens de Poix qui lui fermèrent le passage. Il essuya de leur part les insultes les plus outrageantes une femme même porta l'insolence jusqu'à lui donner un soufflet enfin on le menaça de le précipiter dans une carrière qui était proche. Je sais souf-frir, leur dit-il, et quoi que vous fassiez, vous trou-verez toujours en moi un père qui se sacrifiera pour voire bonheur. Comme ils paraissaient vouloir exécuter leurs menaces Je ne me ferai pas traîner, dit l'intrépide Musart et en même temps il s'avança jusqu'au bord du précipice. Une dé-marche si hardie et si imprévue déconcerta les furieux enchaînés comme par une force invi-3
-49 -violence . Insensible pour lui même à tous les mauvais traitements et aux outrages dont il était personnellement l'objet, le pasteur ne put néan-moins voir sans la plus vive douleur le schisme se consommer dans l'une de ses paroisses, et une portion de son troupeau se précipiter ainsi vers sa perte. Résolu de sauver ces rebelles, pour ainsi dire malgré eux, il eut recours à la seule autorité qu'ils reconnussent encore, à l'ad-ministration du département et le dimanche suivant il revint à Poix, muni d'un arrêté qui enjoignait aux habitants de lui laisser dire libre-ment la messe. L'autorité ne fut pas écoutée. Comme M. Musart approchait du village, il se vit assailli par une partie des gens de Poix qui lui fermèrent le passage. Il essuya de leur part les insultes les plus outrageantes une femme même porta l'insolence jusqu'à lui donner un soufflet enfin on le menaça de le précipiter dans une carrière qui était proche. Je sais souf-frir, leur dit-il, et quoi que vous fassiez, vous trou-verez toujours en moi un père qui se sacrifiera pour votre bonheur. Comme ils paraissaient vouloir exécuter leurs menaces Je ne me ferai pas traîner, dit l'intrépide Musart et en même temps il s'avança jusqu'au bord du précipice. Une dé-marche si hardie et si imprévue déconcerta les furieux enchaînés comme par une force invi-3
Il essuya de leur part les insultes les plus outrageantes une femme même porta l'insolence jusqu'à lui donner un soufflet enfin on le menaça de le précipiter dans une carrière qui était proche.
Il essuya de leur part les insultes les plus outrageantes une femme même porta l'insolence jusqu'à lui donner un soufflet enfin on le menaça de le précipiter dans une carrière qui était proche.
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-49 -violence . Insensible pour lui même à tous les mauvais traitements et aux outrages dont il était personnellement l'objet, le pasteur ne put néan-moins voir sans la plus vive douleur le schisme se consommer dans l'une de ses paroisses, et une portion de son troupeau se précipiter ainsi vers sa perte. Résolu de sauver ces rebelles, pour ainsi dire malgré eux, il eut recours à la seule autorité qu'ils reconnussent encore, à l'ad-ministration du département et le dimanche suivant il revint à Poix, muni d'un arrêté qui enjoignait aux habitants de lui laisser dire libre-ment la messe. L'autorité ne fut pas écoutée. Comme M. Musart approchait du village, il se vit assailli par une partie des gens de Poix qui lui fermèrent le passage. Il essuya de leur part les insultes les plus outrageantes une femme même porta l'insolence jusqu'à lui donner un soufflet enfin on le menaça de le précipiter dans une carrière qui était proche. Je sais souf-frir, leur dit-il, et quoi que vous fassiez, vous trou-verez toujours en moi un père qui se sacrifiera pour voire bonheur. Comme ils paraissaient vouloir exécuter leurs menaces Je ne me ferai pas traîner, dit l'intrépide Musart et en même temps il s'avança jusqu'au bord du précipice. Une dé-marche si hardie et si imprévue déconcerta les furieux enchaînés comme par une force invi-3
-49 -violence . Insensible pour lui même à tous les mauvais traitements et aux outrages dont il était personnellement l'objet, le pasteur ne put néan-moins voir sans la plus vive douleur le schisme se consommer dans l'une de ses paroisses, et une portion de son troupeau se précipiter ainsi vers sa perte. Résolu de sauver ces rebelles, pour ainsi dire malgré eux, il eut recours à la seule autorité qu'ils reconnussent encore, à l'ad-ministration du département et le dimanche suivant il revint à Poix, muni d'un arrêté qui enjoignait aux habitants de lui laisser dire libre-ment la messe. L'autorité ne fut pas écoutée. Comme M. Musart approchait du village, il se vit assailli par une partie des gens de Poix qui lui fermèrent le passage. Il essuya de leur part les insultes les plus outrageantes une femme même porta l'insolence jusqu'à lui donner un soufflet enfin on le menaça de le précipiter dans une carrière qui était proche. Je sais souf-frir, leur dit-il, et quoi que vous fassiez, vous trou-verez toujours en moi un père qui se sacrifiera pour votre bonheur. Comme ils paraissaient vouloir exécuter leurs menaces Je ne me ferai pas traîner, dit l'intrépide Musart et en même temps il s'avança jusqu'au bord du précipice. Une dé-marche si hardie et si imprévue déconcerta les furieux enchaînés comme par une force invi-3
Je sais souf-frir, leur dit-il, et quoi que vous fassiez, vous trou-verez toujours en moi un père qui se sacrifiera pour voire bonheur.
Je sais souf-frir, leur dit-il, et quoi que vous fassiez, vous trou-verez toujours en moi un père qui se sacrifiera pour votre bonheur.
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-49 -violence . Insensible pour lui même à tous les mauvais traitements et aux outrages dont il était personnellement l'objet, le pasteur ne put néan-moins voir sans la plus vive douleur le schisme se consommer dans l'une de ses paroisses, et une portion de son troupeau se précipiter ainsi vers sa perte. Résolu de sauver ces rebelles, pour ainsi dire malgré eux, il eut recours à la seule autorité qu'ils reconnussent encore, à l'ad-ministration du département et le dimanche suivant il revint à Poix, muni d'un arrêté qui enjoignait aux habitants de lui laisser dire libre-ment la messe. L'autorité ne fut pas écoutée. Comme M. Musart approchait du village, il se vit assailli par une partie des gens de Poix qui lui fermèrent le passage. Il essuya de leur part les insultes les plus outrageantes une femme même porta l'insolence jusqu'à lui donner un soufflet enfin on le menaça de le précipiter dans une carrière qui était proche. Je sais souf-frir, leur dit-il, et quoi que vous fassiez, vous trou-verez toujours en moi un père qui se sacrifiera pour voire bonheur. Comme ils paraissaient vouloir exécuter leurs menaces Je ne me ferai pas traîner, dit l'intrépide Musart et en même temps il s'avança jusqu'au bord du précipice. Une dé-marche si hardie et si imprévue déconcerta les furieux enchaînés comme par une force invi-3
-49 -violence . Insensible pour lui même à tous les mauvais traitements et aux outrages dont il était personnellement l'objet, le pasteur ne put néan-moins voir sans la plus vive douleur le schisme se consommer dans l'une de ses paroisses, et une portion de son troupeau se précipiter ainsi vers sa perte. Résolu de sauver ces rebelles, pour ainsi dire malgré eux, il eut recours à la seule autorité qu'ils reconnussent encore, à l'ad-ministration du département et le dimanche suivant il revint à Poix, muni d'un arrêté qui enjoignait aux habitants de lui laisser dire libre-ment la messe. L'autorité ne fut pas écoutée. Comme M. Musart approchait du village, il se vit assailli par une partie des gens de Poix qui lui fermèrent le passage. Il essuya de leur part les insultes les plus outrageantes une femme même porta l'insolence jusqu'à lui donner un soufflet enfin on le menaça de le précipiter dans une carrière qui était proche. Je sais souf-frir, leur dit-il, et quoi que vous fassiez, vous trou-verez toujours en moi un père qui se sacrifiera pour voire bonheur. Comme ils paraissaient vouloir exécuter leurs menaces Je ne me ferai pas traîner, dit l'intrépide Musart et en même temps il s'avança jusqu'au bord du précipice. Une dé-marche si hardie et si imprévue déconcerta les furieux enchaînés comme par une force invi-3
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Comme ils paraissaient vouloir exécuter leurs menaces Je ne me ferai pas traîner, dit l'intrépide Musart et en même temps il s'avança jusqu'au bord du précipice.
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-49 -violence . Insensible pour lui même à tous les mauvais traitements et aux outrages dont il était personnellement l'objet, le pasteur ne put néan-moins voir sans la plus vive douleur le schisme se consommer dans l'une de ses paroisses, et une portion de son troupeau se précipiter ainsi vers sa perte. Résolu de sauver ces rebelles, pour ainsi dire malgré eux, il eut recours à la seule autorité qu'ils reconnussent encore, à l'ad-ministration du département et le dimanche suivant il revint à Poix, muni d'un arrêté qui enjoignait aux habitants de lui laisser dire libre-ment la messe. L'autorité ne fut pas écoutée. Comme M. Musart approchait du village, il se vit assailli par une partie des gens de Poix qui lui fermèrent le passage. Il essuya de leur part les insultes les plus outrageantes une femme même porta l'insolence jusqu'à lui donner un soufflet enfin on le menaça de le précipiter dans une carrière qui était proche. Je sais souf-frir, leur dit-il, et quoi que vous fassiez, vous trou-verez toujours en moi un père qui se sacrifiera pour voire bonheur. Comme ils paraissaient vouloir exécuter leurs menaces Je ne me ferai pas traîner, dit l'intrépide Musart et en même temps il s'avança jusqu'au bord du précipice. Une dé-marche si hardie et si imprévue déconcerta les furieux enchaînés comme par une force invi-3
-49 -violence . Insensible pour lui même à tous les mauvais traitements et aux outrages dont il était personnellement l'objet, le pasteur ne put néan-moins voir sans la plus vive douleur le schisme se consommer dans l'une de ses paroisses, et une portion de son troupeau se précipiter ainsi vers sa perte. Résolu de sauver ces rebelles, pour ainsi dire malgré eux, il eut recours à la seule autorité qu'ils reconnussent encore, à l'ad-ministration du département et le dimanche suivant il revint à Poix, muni d'un arrêté qui enjoignait aux habitants de lui laisser dire libre-ment la messe. L'autorité ne fut pas écoutée. Comme M. Musart approchait du village, il se vit assailli par une partie des gens de Poix qui lui fermèrent le passage. Il essuya de leur part les insultes les plus outrageantes une femme même porta l'insolence jusqu'à lui donner un soufflet enfin on le menaça de le précipiter dans une carrière qui était proche. Je sais souf-frir, leur dit-il, et quoi que vous fassiez, vous trou-verez toujours en moi un père qui se sacrifiera pour votre bonheur. Comme ils paraissaient vouloir exécuter leurs menaces Je ne me ferai pas traîner, dit l'intrépide Musart et en même temps il s'avança jusqu'au bord du précipice. Une dé-marche si hardie et si imprévue déconcerta les furieux enchaînés comme par une force invi-3
Une dé-marche si hardie et si imprévue déconcerta les furieux enchaînés comme par une force invi-3
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-75-Souvenez-vous de la sainte doctrine que je TOUS ai enseignée. Lisez souvent l'ancien et le nouveau Testament, l'Imitation de Jésus-Christ, les Vérités de la Religion et l'Instruction des jeunes gens vous y trouverez les avis que je pourrais vous donner. N'abandonnez pas le Sei-gneur, il ne vous abandonnera pas. Vivez aussi bien et mieux encore, s'il est possible, en mon absence que quand j'étais au milieu de vous. Glorifiez et portez Dieu dans vos coeurs. Répan-dez partout, par votre conduite, la bonne odeur de Jésus-Christ. N'ayez tous ensemble qu'un coeur et qu'une âme. Supportez-vous dans vos défauts et vos imperfections aidez-vous et vous soulagez mutuellement. Vous connaissez mes intentions, mes très chères filles. Si Dieu me retire de ce monde, faites ce que je vous ai proposé pour la gloire de la religion et le soulagement des pauvres. Dieu saura toujours vous faire trouver des pasteurs catholiques. Si vous ne recevez que difficilement les secours de la religion et la grâce des sacre-ments, vous devez être plus attentives à prendre garde de ne pas offenser Dieu. Je vous prie en particulier, vous, ma fille, à qui j'adresse la pré-sente 1 , d'avoir soin d'élever chrétiennement 1 Mlle Huet, maîtresse d'école de Somme-Vesle. Elle vit en-core au moment où nous publions cette troisième édition, 1844.
-75-Souvenez-vous de la sainte doctrine que je TOUS ai enseignée. Lisez souvent l'ancien et le nouveau Testament, l'Imitation de Jésus-Christ, les Vérités de la Religion et l'Instruction des jeunes gens vous y trouverez les avis que je pourrais vous donner. N'abandonnez pas le Sei-gneur, il ne vous abandonnera pas. Vivez aussi bien et mieux encore, s'il est possible, en mon absence que quand j'étais au milieu de vous. Glorifiez et portez Dieu dans vos coeurs. Répan-dez partout, par votre conduite, la bonne odeur de Jésus-Christ. N'ayez tous ensemble qu'un coeur et qu'une âme. Supportez-vous dans vos défauts et vos imperfections aidez-vous et vous soulagez mutuellement. Vous connaissez mes intentions, mes très chères filles. Si Dieu me retire de ce monde, faites ce que je vous ai proposé pour la gloire de la religion et le soulagement des pauvres. Dieu saura toujours vous faire trouver des pasteurs catholiques. Si vous ne recevez que difficilement les secours de la religion et la grâce des sacre-ments, vous devez être plus attentives à prendre garde de ne pas offenser Dieu. Je vous prie en particulier, vous, ma fille, à qui j'adresse la pré-sente 1 , d'avoir soin d'élever chrétiennement @@@@@@1 Mlle Huet, maîtresse d'école de Somme-Vesle. Elle vit en-core au moment où nous publions cette troisième édition, 1844.
-75-Souvenez-vous de la sainte doctrine que je vous ai enseignée. Lisez souvent l'ancien et le nouveau Testament, l'Imitation de Jésus-Christ, les Vérités de la Religion et l'Instruction des jeunes gens vous y trouverez les avis que je pourrais vous donner. N'abandonnez pas le Sei-gneur, il ne vous abandonnera pas. Vivez aussi bien et mieux encore, s'il est possible, en mon absence que quand j'étais au milieu de vous. Glorifiez et portez Dieu dans vos coeurs. Répan-dez partout, par votre conduite, la bonne odeur de Jésus-Christ. N'ayez tous ensemble qu'un coeur et qu'une âme. Supportez-vous dans vos défauts et vos imperfections aidez-vous et vous soulagez mutuellement. Vous connaissez mes intentions, mes très chères filles. Si Dieu me retire de ce monde, faites ce que je vous ai proposé pour la gloire de la religion et le soulagement des pauvres. Dieu saura toujours vous faire trouver des pasteurs catholiques. Si vous ne recevez que difficilement les secours de la religion et la grâce des sacre-ments, vous devez être plus attentives à prendre garde de ne pas offenser Dieu. Je vous prie en particulier, vous, ma fille, à qui j'adresse la pré-sente 1 , d'avoir soin d'élever chrétiennement -75 - 1 Mlle Huet, maîtresse d'école de Somme-Vesle. Elle vit en-core au moment où nous publions cette troisième édition, 1844.
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-75-Souvenez-vous de la sainte doctrine que je TOUS ai enseignée. Lisez souvent l'ancien et le nouveau Testament, l'Imitation de Jésus-Christ, les Vérités de la Religion et l'Instruction des jeunes gens vous y trouverez les avis que je pourrais vous donner. N'abandonnez pas le Sei-gneur, il ne vous abandonnera pas. Vivez aussi bien et mieux encore, s'il est possible, en mon absence que quand j'étais au milieu de vous. Glorifiez et portez Dieu dans vos coeurs. Répan-dez partout, par votre conduite, la bonne odeur de Jésus-Christ. N'ayez tous ensemble qu'un coeur et qu'une âme. Supportez-vous dans vos défauts et vos imperfections aidez-vous et vous soulagez mutuellement. Vous connaissez mes intentions, mes très chères filles. Si Dieu me retire de ce monde, faites ce que je vous ai proposé pour la gloire de la religion et le soulagement des pauvres. Dieu saura toujours vous faire trouver des pasteurs catholiques. Si vous ne recevez que difficilement les secours de la religion et la grâce des sacre-ments, vous devez être plus attentives à prendre garde de ne pas offenser Dieu. Je vous prie en particulier, vous, ma fille, à qui j'adresse la pré-sente 1 , d'avoir soin d'élever chrétiennement @@@@@@1 Mlle Huet, maîtresse d'école de Somme-Vesle. Elle vit en-core au moment où nous publions cette troisième édition, 1844.
-75-Souvenez-vous de la sainte doctrine que je vous ai enseignée. Lisez souvent l'ancien et le nouveau Testament, l'Imitation de Jésus-Christ, les Vérités de la Religion et l'Instruction des jeunes gens vous y trouverez les avis que je pourrais vous donner. N'abandonnez pas le Sei-gneur, il ne vous abandonnera pas. Vivez aussi bien et mieux encore, s'il est possible, en mon absence que quand j'étais au milieu de vous. Glorifiez et portez Dieu dans vos coeurs. Répan-dez partout, par votre conduite, la bonne odeur de Jésus-Christ. N'ayez tous ensemble qu'un coeur et qu'une âme. Supportez-vous dans vos défauts et vos imperfections aidez-vous et vous soulagez mutuellement. Vous connaissez mes intentions, mes très chères filles. Si Dieu me retire de ce monde, faites ce que je vous ai proposé pour la gloire de la religion et le soulagement des pauvres. Dieu saura toujours vous faire trouver des pasteurs catholiques. Si vous ne recevez que difficilement les secours de la religion et la grâce des sacre-ments, vous devez être plus attentives à prendre garde de ne pas offenser Dieu. Je vous prie en particulier, vous, ma fille, à qui j'adresse la pré-sente 1 , d'avoir soin d'élever chrétiennement -75 - 1 Mlle Huet, maîtresse d'école de Somme-Vesle. Elle vit en-core au moment où nous publions cette troisième édition, 1844.
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-75-Souvenez-vous de la sainte doctrine que je TOUS ai enseignée. Lisez souvent l'ancien et le nouveau Testament, l'Imitation de Jésus-Christ, les Vérités de la Religion et l'Instruction des jeunes gens vous y trouverez les avis que je pourrais vous donner. N'abandonnez pas le Sei-gneur, il ne vous abandonnera pas. Vivez aussi bien et mieux encore, s'il est possible, en mon absence que quand j'étais au milieu de vous. Glorifiez et portez Dieu dans vos coeurs. Répan-dez partout, par votre conduite, la bonne odeur de Jésus-Christ. N'ayez tous ensemble qu'un coeur et qu'une âme. Supportez-vous dans vos défauts et vos imperfections aidez-vous et vous soulagez mutuellement. Vous connaissez mes intentions, mes très chères filles. Si Dieu me retire de ce monde, faites ce que je vous ai proposé pour la gloire de la religion et le soulagement des pauvres. Dieu saura toujours vous faire trouver des pasteurs catholiques. Si vous ne recevez que difficilement les secours de la religion et la grâce des sacre-ments, vous devez être plus attentives à prendre garde de ne pas offenser Dieu. Je vous prie en particulier, vous, ma fille, à qui j'adresse la pré-sente 1 , d'avoir soin d'élever chrétiennement @@@@@@1 Mlle Huet, maîtresse d'école de Somme-Vesle. Elle vit en-core au moment où nous publions cette troisième édition, 1844.
-75-Souvenez-vous de la sainte doctrine que je vous ai enseignée. Lisez souvent l'ancien et le nouveau Testament, l'Imitation de Jésus-Christ, les Vérités de la Religion et l'Instruction des jeunes gens vous y trouverez les avis que je pourrais vous donner. N'abandonnez pas le Sei-gneur, il ne vous abandonnera pas. Vivez aussi bien et mieux encore, s'il est possible, en mon absence que quand j'étais au milieu de vous. Glorifiez et portez Dieu dans vos coeurs. Répan-dez partout, par votre conduite, la bonne odeur de Jésus-Christ. N'ayez tous ensemble qu'un coeur et qu'une âme. Supportez-vous dans vos défauts et vos imperfections aidez-vous et vous soulagez mutuellement. Vous connaissez mes intentions, mes très chères filles. Si Dieu me retire de ce monde, faites ce que je vous ai proposé pour la gloire de la religion et le soulagement des pauvres. Dieu saura toujours vous faire trouver des pasteurs catholiques. Si vous ne recevez que difficilement les secours de la religion et la grâce des sacre-ments, vous devez être plus attentives à prendre garde de ne pas offenser Dieu. Je vous prie en particulier, vous, ma fille, à qui j'adresse la pré-sente 1 , d'avoir soin d'élever chrétiennement -75 - 1 Mlle Huet, maîtresse d'école de Somme-Vesle. Elle vit en-core au moment où nous publions cette troisième édition, 1844.
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-75-Souvenez-vous de la sainte doctrine que je TOUS ai enseignée. Lisez souvent l'ancien et le nouveau Testament, l'Imitation de Jésus-Christ, les Vérités de la Religion et l'Instruction des jeunes gens vous y trouverez les avis que je pourrais vous donner. N'abandonnez pas le Sei-gneur, il ne vous abandonnera pas. Vivez aussi bien et mieux encore, s'il est possible, en mon absence que quand j'étais au milieu de vous. Glorifiez et portez Dieu dans vos coeurs. Répan-dez partout, par votre conduite, la bonne odeur de Jésus-Christ. N'ayez tous ensemble qu'un coeur et qu'une âme. Supportez-vous dans vos défauts et vos imperfections aidez-vous et vous soulagez mutuellement. Vous connaissez mes intentions, mes très chères filles. Si Dieu me retire de ce monde, faites ce que je vous ai proposé pour la gloire de la religion et le soulagement des pauvres. Dieu saura toujours vous faire trouver des pasteurs catholiques. Si vous ne recevez que difficilement les secours de la religion et la grâce des sacre-ments, vous devez être plus attentives à prendre garde de ne pas offenser Dieu. Je vous prie en particulier, vous, ma fille, à qui j'adresse la pré-sente 1 , d'avoir soin d'élever chrétiennement 1 Mlle Huet, maîtresse d'école de Somme-Vesle. Elle vit en-core au moment où nous publions cette troisième édition, 1844.
-75-Souvenez-vous de la sainte doctrine que je TOUS ai enseignée. Lisez souvent l'ancien et le nouveau Testament, l'Imitation de Jésus-Christ, les Vérités de la Religion et l'Instruction des jeunes gens vous y trouverez les avis que je pourrais vous donner. N'abandonnez pas le Sei-gneur, il ne vous abandonnera pas. Vivez aussi bien et mieux encore, s'il est possible, en mon absence que quand j'étais au milieu de vous. Glorifiez et portez Dieu dans vos coeurs. Répan-dez partout, par votre conduite, la bonne odeur de Jésus-Christ. N'ayez tous ensemble qu'un coeur et qu'une âme. Supportez-vous dans vos défauts et vos imperfections aidez-vous et vous soulagez mutuellement. Vous connaissez mes intentions, mes très chères filles. Si Dieu me retire de ce monde, faites ce que je vous ai proposé pour la gloire de la religion et le soulagement des pauvres. Dieu saura toujours vous faire trouver des pasteurs catholiques. Si vous ne recevez que difficilement les secours de la religion et la grâce des sacre-ments, vous devez être plus attentives à prendre garde de ne pas offenser Dieu. Je vous prie en particulier, vous, ma fille, à qui j'adresse la pré-sente 1 , d'avoir soin d'élever chrétiennement @@@@@@1 Mlle Huet, maîtresse d'école de Somme-Vesle. Elle vit en-core au moment où nous publions cette troisième édition, 1844.
-75-Souvenez-vous de la sainte doctrine que je vous ai enseignée. Lisez souvent l'ancien et le nouveau Testament, l'Imitation de Jésus-Christ, les Vérités de la Religion et l'Instruction des jeunes gens vous y trouverez les avis que je pourrais vous donner. N'abandonnez pas le Sei-gneur, il ne vous abandonnera pas. Vivez aussi bien et mieux encore, s'il est possible, en mon absence que quand j'étais au milieu de vous. Glorifiez et portez Dieu dans vos coeurs. Répan-dez partout, par votre conduite, la bonne odeur de Jésus-Christ. N'ayez tous ensemble qu'un coeur et qu'une âme. Supportez-vous dans vos défauts et vos imperfections aidez-vous et vous soulagez mutuellement. Vous connaissez mes intentions, mes très chères filles. Si Dieu me retire de ce monde, faites ce que je vous ai proposé pour la gloire de la religion et le soulagement des pauvres. Dieu saura toujours vous faire trouver des pasteurs catholiques. Si vous ne recevez que difficilement les secours de la religion et la grâce des sacre-ments, vous devez être plus attentives à prendre garde de ne pas offenser Dieu. Je vous prie en particulier, vous, ma fille, à qui j'adresse la pré-sente 1 , d'avoir soin d'élever chrétiennement -75 - 1 Mlle Huet, maîtresse d'école de Somme-Vesle. Elle vit en-core au moment où nous publions cette troisième édition, 1844.
Supportez-vous dans vos défauts et vos imperfections aidez-vous et vous soulagez mutuellement.
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-75-Souvenez-vous de la sainte doctrine que je TOUS ai enseignée. Lisez souvent l'ancien et le nouveau Testament, l'Imitation de Jésus-Christ, les Vérités de la Religion et l'Instruction des jeunes gens vous y trouverez les avis que je pourrais vous donner. N'abandonnez pas le Sei-gneur, il ne vous abandonnera pas. Vivez aussi bien et mieux encore, s'il est possible, en mon absence que quand j'étais au milieu de vous. Glorifiez et portez Dieu dans vos coeurs. Répan-dez partout, par votre conduite, la bonne odeur de Jésus-Christ. N'ayez tous ensemble qu'un coeur et qu'une âme. Supportez-vous dans vos défauts et vos imperfections aidez-vous et vous soulagez mutuellement. Vous connaissez mes intentions, mes très chères filles. Si Dieu me retire de ce monde, faites ce que je vous ai proposé pour la gloire de la religion et le soulagement des pauvres. Dieu saura toujours vous faire trouver des pasteurs catholiques. Si vous ne recevez que difficilement les secours de la religion et la grâce des sacre-ments, vous devez être plus attentives à prendre garde de ne pas offenser Dieu. Je vous prie en particulier, vous, ma fille, à qui j'adresse la pré-sente 1 , d'avoir soin d'élever chrétiennement 1 Mlle Huet, maîtresse d'école de Somme-Vesle. Elle vit en-core au moment où nous publions cette troisième édition, 1844.
-75-Souvenez-vous de la sainte doctrine que je TOUS ai enseignée. Lisez souvent l'ancien et le nouveau Testament, l'Imitation de Jésus-Christ, les Vérités de la Religion et l'Instruction des jeunes gens vous y trouverez les avis que je pourrais vous donner. N'abandonnez pas le Sei-gneur, il ne vous abandonnera pas. Vivez aussi bien et mieux encore, s'il est possible, en mon absence que quand j'étais au milieu de vous. Glorifiez et portez Dieu dans vos coeurs. Répan-dez partout, par votre conduite, la bonne odeur de Jésus-Christ. N'ayez tous ensemble qu'un coeur et qu'une âme. Supportez-vous dans vos défauts et vos imperfections aidez-vous et vous soulagez mutuellement. Vous connaissez mes intentions, mes très chères filles. Si Dieu me retire de ce monde, faites ce que je vous ai proposé pour la gloire de la religion et le soulagement des pauvres. Dieu saura toujours vous faire trouver des pasteurs catholiques. Si vous ne recevez que difficilement les secours de la religion et la grâce des sacre-ments, vous devez être plus attentives à prendre garde de ne pas offenser Dieu. Je vous prie en particulier, vous, ma fille, à qui j'adresse la pré-sente 1 , d'avoir soin d'élever chrétiennement @@@@@@1 Mlle Huet, maîtresse d'école de Somme-Vesle. Elle vit en-core au moment où nous publions cette troisième édition, 1844.
-75-Souvenez-vous de la sainte doctrine que je vous ai enseignée. Lisez souvent l'ancien et le nouveau Testament, l'Imitation de Jésus-Christ, les Vérités de la Religion et l'Instruction des jeunes gens vous y trouverez les avis que je pourrais vous donner. N'abandonnez pas le Sei-gneur, il ne vous abandonnera pas. Vivez aussi bien et mieux encore, s'il est possible, en mon absence que quand j'étais au milieu de vous. Glorifiez et portez Dieu dans vos coeurs. Répan-dez partout, par votre conduite, la bonne odeur de Jésus-Christ. N'ayez tous ensemble qu'un coeur et qu'une âme. Supportez-vous dans vos défauts et vos imperfections aidez-vous et vous soulagez mutuellement. Vous connaissez mes intentions, mes très chères filles. Si Dieu me retire de ce monde, faites ce que je vous ai proposé pour la gloire de la religion et le soulagement des pauvres. Dieu saura toujours vous faire trouver des pasteurs catholiques. Si vous ne recevez que difficilement les secours de la religion et la grâce des sacre-ments, vous devez être plus attentives à prendre garde de ne pas offenser Dieu. Je vous prie en particulier, vous, ma fille, à qui j'adresse la pré-sente 1 , d'avoir soin d'élever chrétiennement -75 - 1 Mlle Huet, maîtresse d'école de Somme-Vesle. Elle vit en-core au moment où nous publions cette troisième édition, 1844.
Vous connaissez mes intentions, mes très chères filles.
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-75-Souvenez-vous de la sainte doctrine que je TOUS ai enseignée. Lisez souvent l'ancien et le nouveau Testament, l'Imitation de Jésus-Christ, les Vérités de la Religion et l'Instruction des jeunes gens vous y trouverez les avis que je pourrais vous donner. N'abandonnez pas le Sei-gneur, il ne vous abandonnera pas. Vivez aussi bien et mieux encore, s'il est possible, en mon absence que quand j'étais au milieu de vous. Glorifiez et portez Dieu dans vos coeurs. Répan-dez partout, par votre conduite, la bonne odeur de Jésus-Christ. N'ayez tous ensemble qu'un coeur et qu'une âme. Supportez-vous dans vos défauts et vos imperfections aidez-vous et vous soulagez mutuellement. Vous connaissez mes intentions, mes très chères filles. Si Dieu me retire de ce monde, faites ce que je vous ai proposé pour la gloire de la religion et le soulagement des pauvres. Dieu saura toujours vous faire trouver des pasteurs catholiques. Si vous ne recevez que difficilement les secours de la religion et la grâce des sacre-ments, vous devez être plus attentives à prendre garde de ne pas offenser Dieu. Je vous prie en particulier, vous, ma fille, à qui j'adresse la pré-sente 1 , d'avoir soin d'élever chrétiennement @@@@@@1 Mlle Huet, maîtresse d'école de Somme-Vesle. Elle vit en-core au moment où nous publions cette troisième édition, 1844.
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Si Dieu me retire de ce monde, faites ce que je vous ai proposé pour la gloire de la religion et le soulagement des pauvres.
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-75-Souvenez-vous de la sainte doctrine que je TOUS ai enseignée. Lisez souvent l'ancien et le nouveau Testament, l'Imitation de Jésus-Christ, les Vérités de la Religion et l'Instruction des jeunes gens vous y trouverez les avis que je pourrais vous donner. N'abandonnez pas le Sei-gneur, il ne vous abandonnera pas. Vivez aussi bien et mieux encore, s'il est possible, en mon absence que quand j'étais au milieu de vous. Glorifiez et portez Dieu dans vos coeurs. Répan-dez partout, par votre conduite, la bonne odeur de Jésus-Christ. N'ayez tous ensemble qu'un coeur et qu'une âme. Supportez-vous dans vos défauts et vos imperfections aidez-vous et vous soulagez mutuellement. Vous connaissez mes intentions, mes très chères filles. Si Dieu me retire de ce monde, faites ce que je vous ai proposé pour la gloire de la religion et le soulagement des pauvres. Dieu saura toujours vous faire trouver des pasteurs catholiques. Si vous ne recevez que difficilement les secours de la religion et la grâce des sacre-ments, vous devez être plus attentives à prendre garde de ne pas offenser Dieu. Je vous prie en particulier, vous, ma fille, à qui j'adresse la pré-sente 1 , d'avoir soin d'élever chrétiennement @@@@@@1 Mlle Huet, maîtresse d'école de Somme-Vesle. Elle vit en-core au moment où nous publions cette troisième édition, 1844.
-75-Souvenez-vous de la sainte doctrine que je vous ai enseignée. Lisez souvent l'ancien et le nouveau Testament, l'Imitation de Jésus-Christ, les Vérités de la Religion et l'Instruction des jeunes gens vous y trouverez les avis que je pourrais vous donner. N'abandonnez pas le Sei-gneur, il ne vous abandonnera pas. Vivez aussi bien et mieux encore, s'il est possible, en mon absence que quand j'étais au milieu de vous. Glorifiez et portez Dieu dans vos coeurs. Répan-dez partout, par votre conduite, la bonne odeur de Jésus-Christ. N'ayez tous ensemble qu'un coeur et qu'une âme. Supportez-vous dans vos défauts et vos imperfections aidez-vous et vous soulagez mutuellement. Vous connaissez mes intentions, mes très chères filles. Si Dieu me retire de ce monde, faites ce que je vous ai proposé pour la gloire de la religion et le soulagement des pauvres. Dieu saura toujours vous faire trouver des pasteurs catholiques. Si vous ne recevez que difficilement les secours de la religion et la grâce des sacre-ments, vous devez être plus attentives à prendre garde de ne pas offenser Dieu. Je vous prie en particulier, vous, ma fille, à qui j'adresse la pré-sente 1 , d'avoir soin d'élever chrétiennement -75 - 1 Mlle Huet, maîtresse d'école de Somme-Vesle. Elle vit en-core au moment où nous publions cette troisième édition, 1844.
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-75-Souvenez-vous de la sainte doctrine que je TOUS ai enseignée. Lisez souvent l'ancien et le nouveau Testament, l'Imitation de Jésus-Christ, les Vérités de la Religion et l'Instruction des jeunes gens vous y trouverez les avis que je pourrais vous donner. N'abandonnez pas le Sei-gneur, il ne vous abandonnera pas. Vivez aussi bien et mieux encore, s'il est possible, en mon absence que quand j'étais au milieu de vous. Glorifiez et portez Dieu dans vos coeurs. Répan-dez partout, par votre conduite, la bonne odeur de Jésus-Christ. N'ayez tous ensemble qu'un coeur et qu'une âme. Supportez-vous dans vos défauts et vos imperfections aidez-vous et vous soulagez mutuellement. Vous connaissez mes intentions, mes très chères filles. Si Dieu me retire de ce monde, faites ce que je vous ai proposé pour la gloire de la religion et le soulagement des pauvres. Dieu saura toujours vous faire trouver des pasteurs catholiques. Si vous ne recevez que difficilement les secours de la religion et la grâce des sacre-ments, vous devez être plus attentives à prendre garde de ne pas offenser Dieu. Je vous prie en particulier, vous, ma fille, à qui j'adresse la pré-sente 1 , d'avoir soin d'élever chrétiennement @@@@@@1 Mlle Huet, maîtresse d'école de Somme-Vesle. Elle vit en-core au moment où nous publions cette troisième édition, 1844.
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S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
- DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures.
-DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures.
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S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux.
Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio-trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux.
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S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
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S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises.
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S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate.
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S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde.
Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde.
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S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
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S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
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S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente.
3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente.
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S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
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S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
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S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc.
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S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
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S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien.
4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien.
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S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral.
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S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus.
Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus.
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S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre.
Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre.
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S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
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S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 .
VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 .
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S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
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-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaientassez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient@assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... O mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! O mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr.
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr.
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-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaientassez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient@assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... O mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! O mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaientassez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée.
On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée.
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-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaientassez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient@assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... O mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! O mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale.
A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale.
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-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaientassez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient@assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... O mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! O mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison.
Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison.
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-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaientassez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient@assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... O mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! O mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même !
O mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même !
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-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaientassez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient@assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... O mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! O mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart !
O mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart !
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-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaientassez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient@assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... O mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! O mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui !
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-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient@assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... O mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! O mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
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