Search is not available for this dataset
url
stringlengths
31
400
title
stringlengths
1
233
text
stringlengths
1
19.5k
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
de la malle contenant un cadavre dans La Corde (1948), ou le repas dont le plat principal est l'arme du crime dans L'inspecteur se met à table (Lamb to the Slaughter, 1958) , ou certains passages humoristiques de Fenêtre sur cour (1954), Mais qui a tué Harry ? (1955) ou Frenzy (1972)... Un spectateur complice Hitchcock réalise ses films pour le spectateur et il aime jouer avec le côté forcément voyeur, et potentiellement « mauvais », de celui-ci. Dans L'Inconnu du Nord-Express (1951), le montage parallèle entre, d'une part, le parcours laborieux du « méchant » qui se rend sur
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
les lieux de son crime pour y laisser un briquet susceptible de compromettre le « héros » et, d'autre part, le match de tennis que le « héros » doit remporter au plus vite pour avoir une chance d'empêcher le « méchant », son réel adversaire, d'exécuter son projet, suscite chez le spectateur une tension trouble et, quand le « méchant » peine à atteindre le briquet qu'il a maladroitement laissé tomber dans une grille de soupirail, le spectateur en vient à souhaiter que celui-ci parvienne malgré tout à le récupérer. L'idée du match de tennis est d'ailleurs à ce
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
titre intéressante, et aussi, plus tôt dans le film, l'image de Bruno (le « méchant ») seul parmi le public à ne pas tourner la tête pour suivre la trajectoire de la balle : le « méchant » est sûr de son camp ou, plutôt, il n'a pas de camp ; on pourra observer qu'il ne regarde en fait dans la direction d'aucun des deux joueurs, mais bien droit devant lui : la caméra et, partant, le spectateur... Dans de nombreux autres de ses films, Hitchcock amène par moments le spectateur à soutenir, quasi inconsciemment, le parti du « méchant
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
». Dans Le crime était presque parfait (1954), nous sommes un peu déçus, au cœur de la tension, de voir les plans échafaudés par le mari machiavélique pour se débarrasser de sa femme (la pourtant délicieuse Grace Kelly) ne pas se dérouler comme prévu : de voir que le meurtre risque de ne pas avoir lieu, parce que la montre du mari s'est arrêtée et, ensuite, que la cabine d'où il compte donner le coup de téléphone fatal est occupée. Dans Psychose (1960), nous espérons que Norman Bates ne va pas oublier le journal qui risque de le faire suspecter
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
et, plus tard, quand il veut faire disparaître dans un marais la voiture contenant le corps de celle qui au départ était présentée comme l'héroïne, et que le véhicule hésite un moment à s'enfoncer, nous éprouvons avec lui un certain soulagement en voyant tout d'un coup la voiture-cercueil finir de couler. Nous nous surprenons de la même manière, dans Frenzy (1972), à souhaiter que le maniaque parvienne à récupérer l'épingle à cravate, qui pourrait le trahir, restée coincée dans la main, raidie par la mort, de Babs, sa victime... Un commentaire de ce phénomène se trouve d'une certaine façon formulé
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
dans Fenêtre sur cour (1954), où la fenêtre du « héros » voyeur, assimilable à un écran de cinéma, place le spectateur dans la même position que lui. Au spectateur est renvoyé le reflet de ses désirs troubles à travers ceux de Jeffries et Lisa et, comme le dit cette dernière, « Nous sommes déçus parce qu'un homme n'a pas assassiné sa femme » ; dans le même temps, elle ne condamne le comportement, comme s'il faisait inévitablement partie de la nature humaine, que d'une honte « de principe ». Le spectateur veut une victime et un meurtrier car il
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
veut de l'action. Hitchcock rend le spectateur, malgré lui, complice du tueur. Hitchcock et la publicité Les caméos Un caméo est l'apparition furtive (souvent muette) d'une personnalité célèbre dans un film. Hitchcock apparaît d'abord dans Les Cheveux d'or (The Lodger, 1926) car il trouve alors plaisant d'équilibrer lui-même un premier-plan (on le voit assis de dos à un petit bureau, devant une baie vitrée d'une salle de rédaction). Par la suite, ses caméos deviennent un jeu pour le spectateur, et on peut le voir dans tous ses films postérieurs. Bien vite, cependant, il se rend compte que cette apparition furtive
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
peut causer une certaine gêne dans la perception du déroulement de l'action : aussi finit-il par ne plus apparaître qu'en tout début de film, de façon que les spectateurs ne l'attendent plus et puissent être pleinement concentrés sur l'histoire. Toutefois, dans les Enchainés, il apparait deux fois : la première au tout début du film à 30 environ (le passant devant la maison), la seconde au milieu du film à environ 30 (un convive buvant un verre de champagne). Les caméos d'Hitchcock révèlent un personnage assez paradoxal. Obsédé par son physique, il ne perdait pourtant pas une occasion de se
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
montrer, contrairement à d’autres réalisateurs très discrets. Cela fait partie de son humour cocasse, qui ponctue bien souvent ses films. L'apparition d'Hitchcock dans ses films peut être considérée comme sa signature, et sans doute est-il possible de trouver une signification dans ce que son personnage fait dans cette apparition en rapport avec l'œuvre dans laquelle elle s'insère. Affiches L'exigence et le souci du détail du réalisateur s'étendaient également à chaque affiche de ses films. Hitchcock préférait travailler avec les plus grands talents de l'époque et leur faisait revoir leur copie à d'innombrables reprises, jusqu'au moment où il estimait que l'image
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
unique figurant sur l'affiche représentait fidèlement son film en entier. Logo et thème Le générique de la série Alfred Hitchcock présente montre un dessin représentant, schématiquement mais de manière très reconnaissable, le profil joufflu d'Hitchcock et a pour thème La Marche funèbre pour une marionnette de Charles Gounod. La caricature est en fait un autoportrait, dont une première version avait déjà été publiée dans un quotidien en 1923 ; elle aurait été inspirée par Cecil B. DeMille qui avait dessiné un médaillon à son effigie apparaissant au générique de ses films à partir de 1919. Quant au petit air de
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
Gounod, c'est sur le conseil de Bernard Herrmann qu'il sera choisi pour illustrer la série. Ce dessin et cette musique suffisent alors, et suffiront longtemps encore par la suite, à évoquer le réalisateur. Hitchcock et la critique Les Cahiers du cinéma, Hitchcock/Truffaut Dans les années 1950, en France, certains critiques des Cahiers du cinéma seront les premiers à considérer les films d'Hitchcock comme des œuvres artistiques et à en faire la promotion en tant que telles. Hitchcock sera l'un des premiers cinéastes auquel ces critiques, futurs animateurs de la nouvelle vague, appliqueront leur « politique des auteurs », qui souligne
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
l'autorité artistique du réalisateur dans le processus de fabrication d'un film. Une première rencontre avec Hitchcock aura lieu en 1954, lors du tournage de La Main au collet. En octobre, Les Cahiers, à l'initiative notamment de Claude Chabrol et François Truffaut, et contre une certaine réticence de la part du rédacteur en chef André Bazin, publient un numéro spécial consacré au réalisateur (39, t. VII). Trois ans plus tard, en 1957, Éric Rohmer et Claude Chabrol publient l'une des premières monographies consacrées à Hitchcock. En 1966, François Truffaut publie Le Cinéma selon Hitchcock, résultat d'une série d'entrevues avec le «
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
maître du suspense » du 13 au dans les bureaux d’Universal. . Distinctions Oscars Quatre de ses films ont été nommés dans la catégorie meilleur film, seul Rebecca l'emporta (en sachant que cet Oscar ne nomme et ne récompense que les producteurs) : 1940 : Rebecca, produit par David O. Selznick 1940 : Correspondant 17, produit par Walter Wanger 1941 : Soupçons, produit par Hitchcock 1945 : La Maison du docteur Edwardes, produit par David O. Selznick Nommé cinq fois meilleur réalisateur, Alfred Hitchcock n'a jamais obtenu d'Oscar, sauf un prix honorifique. Toutes catégories confondues, ce sont en tout seize
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
films d'Hitchcock qui seront nommés aux Oscars, dont six seulement vaudront à leur réalisateur une proposition à titre personnel : Le nombre de nominations (y compris les lauréats) pour les seize films s'élève à cinquante. Miklós Rózsa remporte l'Oscar de la meilleure musique pour La Maison du docteur Edwardes, et Joan Fontaine celui de la meilleure actrice pour sa prestation dans Soupçons ; elle est, parmi tous les acteurs, la seule à être ainsi récompensée pour un rôle dans un film dirigé par Hitchcock. Honneurs et hommages En 1967, Hitchcock reçoit l'Irving G. Thalberg Memorial Award. Dans la saison 4
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
de Epic Rap Battles of History, Alfred Hitchcock affronte l’autre réalisateur, scénariste et producteur, Steven Spielberg En 1971, il est fait chevalier de la Légion d'honneur. Le profil d'Alfred Hitchcock apparaît, avec d'autres « mythes » du cinéma, dans le générique de Quand la panthère rose s'emmêle (1976) de Blake Edwards, film faisant partie de la série des Panthère rose. Alfred Hitchcock figure, avec James Whale et, plus tard, George Lucas, parmi les quelques réalisateurs parodiés par Mel Brooks. Le Grand Frisson (High Anxiety, 1977), qui fait référence à plusieurs films et à plusieurs caractéristiques de l'œuvre du « maître
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
du suspense », est d'ailleurs dédié à ce dernier. En 1979, Hitchcock est récompensé par l'American Film Institute (AFI) pour l'ensemble de sa carrière. Hitchcock sera fait Chevalier Commandeur de l'Ordre de l'Empire Britannique par la reine Élisabeth II lors des New Year's Honours de 1980. Bien qu'il ait adopté la nationalité américaine en 1956, il était demeuré sujet britannique et pouvait dès lors utiliser le titre de Sir. Hitchcock est mort seulement quatre mois plus tard, le , avant d'avoir pu être investi de son titre de manière officielle. Distinctions posthumes À l'École de cinéma (School of Cinematic Arts)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
de l'Université de Californie du Sud (USC), une chaire consacrée à l'étude du film américain a été baptisée des noms d'Alma et Alfred Hitchcock : . Depuis 1991, le Festival du film britannique de Dinard (Ille-et-Vilaine, Bretagne) remet un prix portant le nom du réalisateur. On peut par ailleurs voir dans cette ville une statue en bronze du « maître du suspense », évoquant le film Les Oiseaux ; inaugurée le , elle remplace une ancienne statue d'Hitchcock faite de plâtre et de résine. Le , à l'occasion du centième anniversaire de la naissance du réalisateur, une série d'hommages lui
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
sont rendus notamment à Londres, à Los Angeles et à New York. Des œuvres d'Hitchcock sont en outre très régulièrement citées dans des classements « des meilleurs films », dressés par des critiques et des professionnels du cinéma. Six films sont repris au National Film Registry : Sueurs froides, Fenêtre sur cour, La Mort aux trousses, L'Ombre d'un doute, Les Enchaînés, et Psychose. Tous ces films, à l'exception de L'Ombre d'un doute et des Enchaînés figurèrent au Top 100 de l'AFI de 1998, et dans la mise à jour de 2007 de cette liste. En 2008, quatre films d'Hitchcock sont
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
cités parmi les dix meilleurs films de tous les temps dans la catégorie « Mystery » d'un 10 Top 10 dressé par la même institution. Ces films sont Sueurs froides (), Fenêtre sur cour (), La Mort aux trousses () et Le crime était presque parfait (). En 1999, le British Film Institute (BFI) publia un classement des cent meilleurs films britanniques (The BFI 100), dans lequel on retrouve deux films du réalisateur : Les 39 Marches () et Une femme disparaît (). Côté appréciation du public, on peut relever qu'en , pas moins de onze films d'Hitchcock figurent au
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
top 250 d'IMDb : Fenêtre sur cour (), Psychose (), La Mort aux trousses (), Sueurs froides (), Rebecca (), L'Inconnu du Nord-Express (), Les Enchaînés (), Le crime était presque parfait (), L'Ombre d'un doute (), La Corde () et Une femme disparaît (). Ce qui est preuve, sinon de l'importance, du moins de la relative perennité de l'œuvre. Influence d'Alfred Hitchcock Influence au cinéma Les innovations et la vision d'Hitchcock ont influencé un grand nombre de cinéastes (citons, par exemple, bien sûr Truffaut et Chabrol, mais aussi Roman Polanski ou Steven Spielberg...), de producteurs et d'acteurs. Cette influence
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
a notamment participé à la tendance qu'auront les réalisateurs de contrôler les aspects artistiques de leurs films en dépit des producteurs. Parmi d'autres « hommages » qui ont pu lui être rendus, Hitchcock a engendré deux cas assez uniques dans l'histoire du cinéma : un cinéaste, Brian De Palma, qui base une partie de son œuvre sur celle d'un autre, et le remake pour ainsi dire au plan près, par un cinéaste, Gus Van Sant, de l'œuvre d'un autre cinéaste. Influence sur le cinéma de genre Hitchcock a exercé une influence énorme sur le développement de certains genres cinématographiques, essentiellement
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
avec deux de ses films : Psychose (1960) et Les Oiseaux (1963), réalisés alors qu'il était sexagénaire. Le premier est, notamment, à l'origine du slasher, sous-genre du film d'horreur regroupant des films où un tueur psychopathe élimine un par un les personnages de l'histoire, et le second se trouve à l'origine du film catastrophe, plus particulièrement de toute une série de films mettant en scène des animaux meurtriers. Psychose sert de référence avouée à Halloween (1978) de John Carpenter, et a engendré une panoplie de films allant de Massacre à la tronçonneuse (1974) de Tobe Hooper jusqu'à Scream (1996) de
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
Wes Craven, et bien au-delà, en passant par Vendredi 13 (1980) de Cunningham ou Les Griffes de la nuit (1984) de Craven. Des films qui, pour la plupart, et comme Psychose lui-même, connaîtront des suites, au nombre parfois assez important. Les Oiseaux annonce le film catastrophe, bien que le terme soit plus propre à désigner des films où il est question de désastres envisageables, en tout cas plus communs qu'une attaque massive d'oiseaux. On pourrait dire qu'il crée un sous-genre avant que le genre lui-même n'existe, un sous-genre dans lequel on peut ranger un film tel que Les Dents de
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
la mer (1975) de Steven Spielberg, et beaucoup d'autres, d'une qualité souvent bien plus discutable. Certains ingrédients des Oiseaux se retrouveront dans la plupart des films catastrophe : la description d'une histoire personnelle , la description d'une communauté et de ses réactions face à la catastrophe, et la description, en plusieurs scènes choc, de la catastrophe elle-même. Les Dents de la mer se rapproche nettement du modèle offert par Les Oiseaux. Les deux films sont des adaptations d'œuvres littéraires, mais le choix des éléments que l'on retrouve à l'écran est quasiment identique : dans Les Dents de la mer :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
description de la famille du chef Brody (cfr. Melanie, Mitch et sa mère), de la communauté d'Amity (cfr. Bodega Bay) , et des scènes d'émotion forte distillées progressivement dans le film. Avec Psychose et, dix ans auparavant, Le Grand Alibi (1950), Hitchcock est par ailleurs le précurseur de ce qui, dans les années 1990-2000, deviendra presque un genre à part entière : le film « à retournement final ». L'exégèse De Palma Parmi les réalisateurs ultérieurs, celui qui s'est le plus penché sur l'œuvre d'Hitchcock est sans conteste, du moins au début de sa carrière, Brian De Palma, qualifié alors
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
de « maître moderne du suspense ». C'est, pour commencer, après avoir vu Sueurs froides que Brian De Palma laisse de côté des études scientifiques prometteuses pour se tourner vers le cinéma. Dans ses propres films, loin de se contenter d'imiter Hitchcock, pâlement ou même brillamment, De Palma le revisite, en propose une lecture particulière. Son attention se concentre essentiellement sur trois œuvres : Fenêtre sur cour, Sueurs froides et Psychose. Les films de De Palma se distinguent d'abord de ceux d'Hitchcock du fait qu'ils sont réalisés au moment où les contraintes sévères visant la représentation ou même l'évocation de
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
la sexualité se sont considérablement relâchées dans le cinéma américain. Ils sont ainsi fréquemment émaillés de scènes érotiques, visant délibérément à exciter le spectateur, et abordent de front des thèmes comme l'insatisfaction sexuelle, l'exhibitionnisme, la transidentité, la pornographie, voire l'impuissance, l'inceste et le fétichisme. Le voyeurisme, en même temps qu'il est exploité, est exploré sous de multiples facettes, notamment celui de son rapport avec les médias de toutes sortes. Le thème du double constitue également chez De Palma « auteur », comme chez Hitchcock, un sujet permanent d'interrogation. C'est de façon assez indirecte que De Palma se réfère d'abord à
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
Alfred Hitchcock, avec Sœurs de sang (Sisters, 1973), Obsession (1976) et Carrie au bal du diable (Carrie, 1976). Le premier, dont la musique est signée Bernard Herrmann, comporte des allusions à Fenêtre sur cour , et explore, comme Psychose, via le cas d'une jeune femme devenue schizophrène à la suite de la mort de sa sœur siamoise, le thème du double et du dédoublement de la personnalité. Obsession (1976, scénario de Paul Schrader d'après une histoire de De Palma), est basé sur une relecture de Sueurs froides, en y intégrant le thème de l'inceste. Le compositeur de la musique du
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
film est encore une fois Herrmann. En ce qui concerne Carrie, il s'agit de l'adaptation d'un roman de Stephen King. Néanmoins, les effets utilisés sont à l'évidence calqués sur ceux utilisés par Hitchcock, notamment dans Psychose, auquel il est par ailleurs rendu hommage à travers le nom donné à l'école de Carrie, la Bates High School. Carrie, cependant, par rapport aux films d'Hitchcock, force le trait, avec des séquences humoristiques frôlant le grotesque et, en guise d'apothéose, une longue séquence de suspense horrifique, dramatisée presque à outrance, jusqu'au sursaut final. La symbolique, présente de façon subtile chez Hitchcock, est tout
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
aussi présente dans le film de De Palma, mais de façon plus ostensible, notamment avec l'image de la mère « crucifiée » rappelant celle du saint Sébastien, ou les centaines de bougies que l'on peut voir partout dans la maison lorsque Carrie, après le bal, l'humiliation et la vengeance, rentre chez elle. La maison de Carrie et sa mère n'est sans doute pas sans rapport avec celle de Norman Bates (et sa mère). En ce qui concerne la musique, Donaggio s'inspire directement de l'utilisation qui en est faite par Herrmann dans Psychose. Le scénario de Pulsions (Dressed to Kill, 1980)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
s'appuie sur une combinaison entre Sueurs froides et Psychose. Comme Sueurs froides, le film, après présentation des personnages, se poursuit par une longue séquence de séduction, évoquant une parade amoureuse, se déroulant en grande partie dans un musée et au cours de laquelle aucun mot n'est échangé. Comme Psychose, le film se termine par un exposé aux allures scientifiques, concernant la personnalité et les motivations du meurtrier. Ce sont les conflits relatifs à son identité sexuelle qui sont cause chez le meurtrier de Pulsions d'un dédoublement de personnalité. Body Double (1984) est une relecture de Fenêtre sur cour et Sueurs
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
froides. Le rôle principal féminin est par ailleurs tenu par Melanie Griffith, fille de Tippi Hedren. Le film est, au-delà du simple divertissement, une réflexion sur le cinéma et ses artifices (comme le titre du film, en partie, l'indique : la « doublure »), autant que sur les travers sexuels (voyeurisme, exhibitionnisme, voire fétichisme), dans le contexte des années 1980, avec l'émergence de la vidéo, la popularisation relative du cinéma gore et le développement de l'industrie pornographique. De Palma, dans ces films, recourt par ailleurs au split screen, procédé que n'a jamais utilisé Hitchcock, mais qui correspond à des séquences
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
de La Corde, ou Pas de printemps pour Marnie, dans lesquelles il est donné au spectateur d'assister à des scènes concomitantes, l'une étant susceptible d'avoir un effet sur l'autre. Dans les films de De Palma, l'effet n'a toutefois pas toujours la même fonction ; il s'apparente alors plutôt aux fenêtres de Fenêtre sur cour, ou a pour but de causer une espèce de vertige nauséeux, de « gaver » en quelque sorte d'images le spectateur-voyeur. Le Psychose de Van Sant Psycho (1998) de Gus Van Sant reprend à quelques détails près les mêmes plans que l'original mais est tourné en
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
couleurs. Van Sant explique : . Le film, néanmoins, sera un échec commercial. Influence en littérature Certains auteurs, comme Robert Arthur, Jr. et William Arden ont repris le personnage d'Alfred Hitchcock (avec son accord) dans leurs romans pour la jeunesse : Les Trois Jeunes Détectives. Cette saga met en scène de jeunes garçons qui enquêtent sur des événements mystérieux et qui sont parrainés par Alfred Hitchcock en personne, qu'on voit apparaître dans la plupart des romans, en introduction et en conclusion. Cette suite de romans a été traduite en France par Claude Voilier, Vladimir Volkoff ou encore L-M Antheyres, et
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
est parue aux éditions Hachette, dans les collections Bibliothèque verte et Livre de poche. Filmographie Le nombre total de longs-métrages réalisés par Alfred Hitchcock pour le cinéma est de cinquante-quatre, ou cinquante-trois si l'on omet Mary, version de Meurtre tournée avec des acteurs allemands. Le premier est en réalité Le Jardin du plaisir, et non Number Thirteen, lequel demeura inachevé et dont ce qui en avait été tourné semble aujourd'hui perdu. The Mountain Eagle, le deuxième film d'Hitchcock, est également considéré comme perdu. Chantage existe en deux versions : l'une muette et l'autre parlante. Le Crime était presque parfait existe,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
quant à lui, en version 2D et il a, à sa sortie et en quelques rares occasions par la suite, été projeté en 3D. Alfred Hitchcock a par ailleurs dirigé vingt épisodes de série télévisée dont la durée varie d'une demi-heure à une heure environ. Les trois premières bobines du film L'Ombre blanche, que l'on croyait perdues, ont été retrouvées en en Nouvelle-Zélande. Ces images sont les plus anciennes que l'on connaisse du « Maître du suspense ». Sur ce film de jeunesse, il aurait été scénariste, décorateur, monteur et assistant au réalisateur. Le tableau ci-dessous recense les réalisations d'Alfred
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
Hitchcock au cinéma et à la télévision. En ce qui concerne les débuts d'Hitchcock, le tableau s'étend aux films auxquels le cinéaste a collaboré, essentiellement ceux réalisés par Graham Cutts. Pour ce qui est de la télévision, et notamment la série Alfred Hitchcock présente, seuls sont repris les épisodes réalisés par Hitchcock en personne. Les œuvres sont préalablement classées chronologiquement, dans l'ordre de leur première présentation publique (cinéma) ou de leur première diffusion (TV), dans une tentative de refléter au mieux le parcours créatif du réalisateur. Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie Sur l'homme et son œuvre Charles
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
Barr, « Hitchcock’s British Films Revisited », dans Andrew Highson, Dissolving Views. Key Writings on British Cinema, Cassell, Londres, 1996, . Peter Bogdanovich, Who the Devil Made it, Alfred A. Knopf, 1997. . Arnaud Coutant, Les Lois d'Alfred Hitchcock, Paris, Mare et Martin, 2018, 223 p. . . . Paul Duncan, Alfred Hitchcock : Filmographie complète, [mais en page de titre : « Alfred Hitchcok : Architecte de l'angoisse 1899-1980 »], Taschen, [2004] .. 192 pages. David Freeman, Les Derniers jours d'Alfred Hitchcock, Jade, Paris, 1985 . 270 pages. Sidney Gottleib (dir.), Alfred Hitchcock : Interviews by Alfred Hitchcock, Univ.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
Press of Mississippi, 2003. Gyurko, Lanin A.: Spellbound: Alfred Hitchcock and Carlos Fuentes. New Orleans: University Press of the South, 2012. (Paperback: ). Evan Hunter (i.e. Ed McBain), Hitch et moi, Ramsay, 2006. Robert E. Kapsis, Hitchcock : The Making of a Reputation, University of Chicago Press, 1992. Bill Krohn, Hitchcock au travail, Les Cahiers du cinéma, Paris, 1999 . 287 pages, nbreuses. ill. Rééd. 2009 . Trad. de Bill Krohn, Hitchcock at Work (annotated edition : Phaidon Press, 2000 ) Bill Krohn, Alfred Hitchcock, trad. par Émilie Saada, édition particulière pour Le Monde, Les Cahiers du cinéma, coll. «
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
Grands cinéastes », Paris, 2008 . 94 pages. Jacques Legrand (dir.), Chronique du cinéma, Chronique, Bassillac, 1992 . Janet Leigh, , Harmony, 1995. Leonard J. Leff, Hitchcock et Selznick. La riche et étrange collaboration entre Alfred Hitchcock et David O. Selznick à Hollywood, Ramsay, coll. « Ramsay cinéma », Paris, 1990 . 264 pages. Thomas Leitch, The Encyclopedia of Alfred Hitchcock, New York, Facts on File . Axel Madsen, « Who's Afraid of Alfred Hitchcock ? », dans Sight and Sound, hiver 1967-68, . Patrick McGilligan, , Regan Books, 2003 ; Alfred Hitchcock : une vie d'ombre et de lumière,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
Actes Sud / Institut Lumière, 2011, 1200 pages Francis Montcoffe, « Fenêtre sur cour » : Étude critique, Nathan, coll. « Synopsis, 6 », Paris, 1995 . 127 pages. Camille Paglia, The Birds, British Film Institute, 1998. Stephen Rebello, Alfred Hitchcock and the Making of Psycho, December Books, 1990. Éric Rohmer, Claude Chabrol, Hitchcock, Ramsay, coll. « Ramsay Poche Cinéma », [Paris], 2006 . 173 pages. Éd. or. : Éditions universitaires, 1957. Tom Ryall, Alfred Hitchcock and the British Cinema, Croom Helm, 1986. 193 pages. Donald Spoto, The Art of Alfred Hitchcock, Anchor Books, 1976-1992 . Donald Spoto, The Dark
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
Side of Genius : The Life of Alfred Hitchcock, Da Capo Press, 1999 . Trad. en français : Donald Spoto, La Face cachée d'un Génie : La Vraie Vie d'Alfred Hitchcock, édition Ballantine, 1983 ; rééd. Albin Michel, Paris, 1989 . 615 pages (traduction de Paule Pagliano et François Lasquin). David Thomson, « H for Hitchcock », dans Sight and Sound, , . François Truffaut, Le Cinéma selon Hitchcock, Robert Laffont, Paris, 1966. 260 pages. Rééd. : Hitchcock/Truffaut, Ramsay, coll. « Ramsay Poche Cinéma, 7-8 », 1985 . 311 pages. traduction et préface de Pierre Guglielmina, « Warhol-Hitchcock», Marest Editeur,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
Paris, , 80 p., Sur ses films en particulier Laurent Bouzereau, [Étau] « Topaz » : An Appreciation by Film Critic/Historian Leonard Maltin, Universal Studios Home Video, 2000. Supplément du DVD L'Étau, Universal Studios, coll. « The Hitchcock Collection », 2007. EAN 5-050582-505382. Laurent Bouzereau, [Frenzy] The Story of « Frenzy », Universal Studios Home Video, 2000. Supplément du DVD Frenzy, Universal Studios Home Video, coll. « La Collection Hitchcock », 2001. EAN 0-44007-848425. Laurent Bouzereau, [Homme] The Making of « The Man Who Knew Too Much », Universal Studios Home Video, 2000. Supplément du DVD L'Homme qui en savait
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
trop, Universal Studios Home Video, coll. « La Collection Hitchcock », 2001. EAN 0-44007-82642-3. Laurent Bouzereau, [Marnie] The Trouble with Marnie, Universal Studios Home Video, 1999. Supplément du DVD Pas de printemps pour Marnie, Universal Studios Home Video, coll. « The Hitchcock Collection », 2007. EAN 5-050582-505320. Laurent Bouzereau, [Oiseaux] All About « The Birds », Universal Studios Home Video, 1999. Supplément du DVD Les Oiseaux, Universal Studios, coll. « La Collection Hitchcock », 2001. EAN 0-44007-847428→ (sic : check digit remplacé par un chevron fermant). Laurent Bouzereau, [Ombre] Beyond Doubt : The Making of Alfred Hitchcock's Favorite Film, Universal
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
Studios Home Video, 2000. Supplément du DVD L'Ombre d'un doute, Universal Studios, coll. « La Collection Hitchcock », 2001. EAN 0-44007-822029→ (sic). Laurent Bouzereau, [Psychose] The Making of « Psycho », Universal Studios Home Video, 1997. Supplément du DVD Psychose, Universal Studios, coll. « La Collection Hitchcock ». Robert Fischer, Un cinéma de signes : Claude Chabrol sur Alfred Hitchcock, FictionFACTory - Robert Fischer Filmproduktion, 2006. Supplément du DVD Les Amants du Capricorne, Universal Studios, coll. « La Collection Alfred Hitchcock », 2005. EAN 5-050582-449563. Ted Haimes, H pour Hitchcock (Hitchcock : Shadow of a Genius/ Dial H for Hitchcock
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
: The Genius Behind the Showman), Rocket Science Laboratories, 1999. David Lemon, Hitchcock : Le Début d'une carrière (Hitchcock : The Early Years), Carlton International Media, coll. « The Carlton Film Collection - A Profile of », 2000. Supplément des DVD du coffret Hitchcock, le maître du suspense, TF1 Vidéo, 2005. EAN 3-384442-064811. Alfred Hitchcock. Les années Selznick, éd. Carlotta Films, 2017. Autres . Peter Conrad, The Hitchcock Murders, Faber & Faber, 2000. Tania Modleski, Hitchcock et la théorie féministe : Les femmes qui en savaient trop, trad. Noël Burch, L'Harmattan, Paris, 2002. éd. en anglais, 1988. Ken Mogg, The
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
Alfred Hitchcock Story, Titan Books, 1999. « L'Innocence d'Hitchcock », dans . Jane Sloane, , G.K. Hall, 1983. John Russell Taylor, Hitch : The Life and Work of Alfred Hitchcock, Faber & Faber, 1978. Robin Wood, Hitchcock's Films Revisited, éd., Columbia University Press, 1989. Slavoj Žižek (dir.), Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Lacan sans jamais oser le demander à Hitchcock, Navarin, Paris, 1988. Articles connexes En 2013 sort le film Hitchcock, qui revient sur le tournage de Psychose et notamment sur les relations entre Alfred Hitchcock et sa femme Alma Reville. Le réalisateur y est incarné
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
par Anthony Hopkins. Alfred Hitchcock: The Final Cut, jeu vidéo Liens externes Bases de données et notices Autres sites Fiche Hitchcock du ciné-club de Caen Alfred Hitchcock sur Les Oiseaux sur ina.fr « Le son chez Hitchcock », sur Arte radio par Yves-Marie Mahé Les 25 polars cultes d'Alfred Hitchcock sur bepolar.fr Producteur britannique de cinéma Producteur américain de cinéma Réalisateur britannique Réalisateur américain Réalisateur du muet Personnalité américaine née d'un parent britannique Personnalité anoblie sous le règne d'Élisabeth II Golden Globe du meilleur acteur dans une série télévisée Coquille d'argent de la meilleure réalisation Cecil B. DeMille Award Hollywood
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20Hitchcock
Alfred Hitchcock
Walk of Fame Lauréat du prix Edgar-Allan-Poe Chevalier commandeur de l'ordre de l'Empire britannique Chevalier de la Légion d'honneur Officier des Arts et des Lettres Naissance en août 1899 Naissance à Leytonstone Décès en avril 1980 Décès à Bel Air (Los Angeles) Décès à 80 ans Personnalité britannique incinérée Personnalité américaine incinérée Éponyme d'un objet céleste
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
Un , également appelé parfois japanime ou japanimation, désigne une série d'animation ou un film d'animation en provenance du Japon. C'est le diminutif du mot , lui-même transcription de l'anglais . Alors que les toutes premières animations japonaises connues datent de 1917 et qu'un bon nombre de dessins animés originaux sont produits durant les décennies suivantes, la caractéristique et le style anime se développent durant les années 1960 (notamment grâce aux travaux d'Osamu Tezuka) et se popularisent hors des frontières du Japon durant les années 1970 et 1980. L'animé, comme le manga, jouit d'une grande audience au Japon et est
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
facilement reconnaissable dans le monde entier. Les distributeurs peuvent diffuser un animé par le biais de chaînes télévisées, par vidéo, au cinéma ou encore en streaming. Terminologie Au Japon, le premier terme utilisé pour désigner les œuvres d'animation est senga eiga (film dessiné), considéré comme un genre particulier du cinéma, et non un art distinct. Avec la popularisation du manga, le terme manga eiga (film de manga) apparaît dans les années 1920 pour désigner une œuvre d'animation scénarisée, tandis que senga eiga devient un terme technique désignant l'aspect graphique. Dōga eiga (film d'animation) est un des synonymes de manga eiga,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
apparu en 1937. Le premier spécialiste japonais à distinguer clairement cinéma et animation est Taihei Imamura dans les années 1940. Après la Seconde Guerre mondiale, l'apparition de séries télévisées à bas coût (Astro Boy (1963) étant la première) introduit un nouveau terme, terebi manga (manga télévisé), usité jusque dans les années 1980, en opposition à manga eiga désignant alors plutôt le cinéma d'animation. Le terme animēshon, écrit en katakana, apparaît également après-guerre, dérivé du mot anglais sous l'occupation américaine ou, selon une autre théorie, du français dessin animé. Son diminutif anime se diffuse dans les années 1960 et 1970, supplantant
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
définitivement manga eiga et terebi manga dans la décennie 1980. Le terme reflète essentiellement la profonde modification de la production d'animation après-guerre portée par le studio Tōei animation, avec deux grands axes : les longues séries télévisées commerciales à bas coût dont Astro Boy reste l'archétype, et les longs-métrages d'animation sur le modèle de Disney. Les changements relèvent aussi de l'appropriation de techniques d'animation modernes permettant une production massive, rapide et peu onéreuse, comme la généralisation du celluloïd et l'animation limitée. Ainsi, l’anime se définit aussi comme un marqueur temporel pour les spécialistes, délimitant l'avant et l'après Astro Boy dans
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
l'animation japonaise. Au Japon, anime signifie animation au sens large, y compris étrangère, et couvre tous les supports (films, séries télévisées, OVA). En Occident, le terme anime désigne spécifiquement l'animation japonaise. Les réalisateurs Isao Takahata et Hayao Miyazaki préfèrent toutefois définir leurs longs métrages d'animation comme des manga eiga, en opposition aux anime télévisés de moins bonne facture. Perception au Japon Les anime sont très populaires au Japon : en 2001, Le Voyage de Chihiro a battu le record de popularité dans ce pays, devançant le film . De ce jour, le record a été battu par le film Demon
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
Slayer: Le Train De L'infini. Parmi les films qui rencontrent le succès, on peut citer ceux issus du studio Ghibli, fondé par Hayao Miyazaki et Isao Takahata, dont Le Voyage de Chihiro, Le Château dans le ciel, Le Château ambulant, Princesse Mononoké qui peuvent être considérés comme les chefs-d’œuvre du genre. Très souvent, ils sont en rapport avec un manga : soit l’anime est basé sur un manga à succès, soit un manga est créé à partir d’un anime populaire. Parfois, les deux sont créés en même temps. D’autres séries, comme Medabots, ou plus récemment Tokyo Demon Campus, s’inspirent de
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
jeux vidéo. Enfin, beaucoup d’anime s’inspirent également de visual novels à succès ; on peut ainsi citer Clannad, Fate/stay Night, Ef: A Fairy Tale of the Two et Phantom of Inferno, qui se sont vus adaptés en anime à la suite de leur succès commercial. Présentation Types d’anime Différents types d’anime sont distingués : Séries Elles sont diffusées à la télévision. Si la durée standard d'un épisode est généralement de 24 minutes environ, le nombre d'épisodes total est variable selon les époques. Dans les années 1960, plusieurs séries d’anime comptent 52 épisodes, comme Speed Racer, et jusqu'à 193 épisodes pour
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
Astro Boy. Durant les années 1970, Gatchaman s'étalait sur 105 épisodes et Lupin III sur 24. À la fin des années 1980 au début des années 1990, plusieurs séries ont dépassé la centaine d'épisodes, comme Les Chevaliers du Zodiaque (145 épisodes), Sailor Moon (200 épisodes) ou Dragon Ball (291 épisodes). À partir du milieu des années 1990, le format en 26 minutes se répand et devient le plus conventionnel. Par exemple Neon Genesis Evangelion (26 épisodes), Cardcaptor Sakura (70 épisodes, 3 saisons) ou Kenshin le vagabond (95 épisodes, 4 saisons). De longues séries à succès (plusieurs centaines d'épisodes) voient le
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
jour à partir du milieu des années 1990, avec Pokémon, Bleach, One Piece, Naruto, Fairy Tail ou Détective Conan. Films d'animation Destinés à sortir au cinéma, ils bénéficient des plus hauts budgets. Original video animation (OVA, anciennement orthographié OAV) Ce sont des animes produits directement pour la vente en vidéo (physique, aujourd'hui également numérique). Leur qualité technique est souvent meilleure que celle des séries, car les délais sont moins contraignants et le budget plus élevé (pour un public plus ciblé). Ce format permet également la production de programmes à public plus restreint (par exemple pour adultes, avec le Hentaï). Bien
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
qu'aujourd'hui considérée comme désuète au Japon, l'abréviation « OAV » continue parfois d'être utilisée à l'étranger (cf. Original video animation). Original net animation (ONA) Ces productions sont similaires aux OVA, mais spécifiquement destinées à être principalement diffusées sur Internet comme, par exemple à travers une plateforme payante par abonnement. Il est à noter que ces productions peuvent parfois bénéficier par la suite d'une diffusion vidéo physique (à contrario des OVA dont le support physique est le mode de diffusion premier, parfois completé par une diffusion numérique). Lexique Au fil du temps, certains termes (associés aussi au monde du cinéma, mais
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
plus particulièrement issus de mots anglais) se sont introduits dans le jargon des amateurs d'anime : Filler : hors-série/hors du contexte du manga original ; Fleuve : un anime fleuve est un anime avec un épisode par semaine contrairement aux anime sortant par saisons. L'attente est moins longue mais la qualité graphique peut en pâtir ; Préquelle : épisode produit après mais concernant une histoire préalable (par ex. Cube Zero est sorti après Cube et Cube 2) ; Séquelle : une suite ; Fansub : fait de traduire et de sous-titrer illégalement un épisode sorti au Japon mais pas encore
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
dans son pays. Le fansub est populaire auprès des fans car il permet d'éviter d'attendre l'adaptation des épisodes et de visionner ces derniers en version originale. En effet, nombreux sont ceux qui préfèrent les voix japonaises ; Simulcast : Similaire au fansub, le simulcast se différencie par une plateforme légale et un partenariat avec la société d'édition. Historique Les prémices du dessin animé se trouvent dans les Pantomimes lumineuses d'Émile Reynaud. Celles-ci sont projetées au musée Grévin à Paris partir du , grâce au Théâtre optique, appareil complexe qu'Émile Reynaud a breveté en 1888. Plus tard, en 1908, Émile Courtet,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
dit Émile Cohl, sera considéré comme l'inventeur et le père du dessin animé cinématographique. L’histoire des anime commence au début du , en 1917, faite par quelques pionniers suivant les traces des Occidentaux, en particulier de France. Après quelques expérimentations, une longue période suivit où la production fut réduite à quelques courts métrages, quelques commandes de l’armée ou des cinémas. Avec la fin de la guerre, l'industrie cesse d'être anti-américaine et devient le deuxième producteur mondial après les États-Unis. Dans les années 1950 apparaît la Tōei Dōga ou Toei Animation, le plus gros studio d'animation du Japon. Dans la même
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
décennie, l'industrie japonaise se spécialise pour les deux marchés que sont l'export et le marché local. Il fallut attendre 1963 pour qu'apparaisse Astro Boy, une série animée adaptée du manga d’Osamu Tezuka : Astro, le petit robot. C'est la première grande série animée dotée de personnages récurrents au sein d’une histoire suivie. Ou bien encore Le Roi Léo (1965), première série animée japonaise en couleur. Tetsujin 28-gō se rendit également célèbre au Japon. Les années 1970 virent l’explosion de grandes franchises comme Lupin III (1971-1972) et des séries de mecha : Mazinger Z (1972-1974), Yamato (1974-1975), ou bien encore Mobile
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
Suit Gundam (1979-1980). Les années 1980 montrent un fort développement du space opera. On regarde Macross (1982), lequel sera utilisé par Harmony Gold pour créer son Robotech en 1985, Lamu de Mamoru Oshii (1984). Le studio Ghibli fait parler de lui avec Le Château dans le ciel (1986), deux ans après Nausicaä de la vallée du vent (1984), tous deux de Hayao Miyazaki, et les otaku apparaissent. On voit également Le Tombeau des lucioles (1987), Akira (1988) ou Kiki la petite sorcière (1989). Les OAV apparaissent, le hentai également. Les années 1990 sont marquées par plusieurs œuvres choc, très recherchées
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
: Neon Genesis Evangelion d’Hideaki Anno (1995) abordant des sujets philosophiques, Ghost in the Shell d’Oshii (1995), Cowboy Bebop (1998) ou Serial experiments Lain (1998). La fin des années 1990 et les années 2000 voient un fort retour des œuvres commerciales, utilisant des schémas bien connus, visant essentiellement un public très jeune et ayant fait leurs preuves : Pokémon, Yu-Gi-Oh! (1997), Digimon (1999), Beyblade (2001), ou encore Mahoromatic (2001). Mais on assiste également à une reconnaissance des anime à travers le monde : le chef-d'œuvre de l'animation Le Voyage de Chihiro reçut le ex-æquo du Festival du film de Berlin
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
2002 et gagna l’Oscar du meilleur film d'animation en 2003, et Ghost in the Shell 2: Innocence fut sélectionné pour le Festival de Cannes 2004. Récemment les animes visent aussi une certaine réalité, notamment ceux ayant pour thème principal le sport, du premier en 1984 (Jeanne et serge) jusqu'à aujourd'hui (Haikyū, Yuri on Ice et autre).C'est l'un des types d'animes se rapprochant le plus de la réalité par certains aspects, par exemples par les noms des techniques et les sports représentés. On retrouve les aspects japonais primordiaux tels que le respect de la hiérarchie, de la discipline et le sens
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
de l'effort. Tout cela est contre-balancé par des clins d'œil comiques dans les moments sérieux.Avec le temps, ils ont pris de l'ampleur et sont devenus de plus en plus connus jusqu'à inciter des nouvelles vocations. Caractéristiques Les films d'animation japonais peuvent avoir des caractéristiques particulières sur le public ciblé, sur les techniques de production parfois à bas coût ainsi que sur les questions de genre et de violence. L'industrie japonaise de l'animation cible un public adulte là où en Occident l'industrie de l'animation cible un public enfantin. L'industrie japonaise de l'animation bénéficie de technique de production à bas coût, tel
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
que le faible nombre d'images par seconde, ou des plans fixes sur des personnages, qui permettent de réduire le nombre d'images à produire. Ces bas coûts lui ont permis d'être compétitive pour l'animation d'histoires occidentales. Mais d'autres films d'animations japonais se basent sur des concepts culturels différents. Sur la question du genre, les films d'animation japonais comptent autant d'héroïnes féminines que de héros masculins, toutefois, ceux-ci sont très genrés. Sur la question de la violence, les films d'animation japonais ont, en France, eu la réputation de ne pas être adaptés aux émissions pour la jeunesse, en raison de leur caractère
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
violent. Cette question a été défendue par des ministres comme Ségolène Royal. Fabrication Non crédités Du début des années 1980 jusqu’aux années 1990, les maisons de productions franco-américaines Saban et DiC ont eu tendance à supprimer les crédits des auteurs des séries importées ou coproduites. Ulysse 31, Jayce et les Conquérants de la lumière, Les Mystérieuses Cités d'or sont autant de séries associées à des sociétés de productions occidentales. En réalité, elles étaient produites en collaboration avec des studios japonais tels que Studio Junio, Studio Pierrot ou TMS (Tokyo Movie Shinsha), et des réalisateurs et character designer tels que Shingo
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
Araki ou Michi Himeno. Adaptation Japanimation Le terme japanimation regroupe simplement la totalité de l’animation japonaise. Ce terme fut créé du fait de la spécificité de la production locale par rapport à celle du reste du monde. En effet, là où l’animation occidentale est souvent considérée comme destinée aux enfants (en dehors d’œuvres d’auteurs indépendants ou de quelques comédies satiriques comme Les Simpson ou Daria, pour citer les plus connues), l’animation japonaise bénéficie dans ses sujets d’un traitement proche du cinéma en prises de vue réelle, abordant quasiment tous les genres, y compris la pornographie (hentai). Arrivée en Europe Dans
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
les années 1970 arrivent les premières séries japonaises sur la première chaîne de l'ORTF : Le Roi Léo en 1972 et Le Prince Saphir en 1974. Par la suite, des séries issues de collaborations entre compagnies européennes et japonaises sont diffusées : Vic le Viking (1974 ; Wickie en allemand), Maya l’abeille (1975 ; en allemand) et Les Trois Mousquetaires (1981, Espagne). À partir de Goldorak en et Candy en , diffusés tous deux dans Récré A2 sur et qui connurent un énorme succès, pulvérisant tous les records d’audience, l’animation japonaise fit une entrée sur les chaînes de télévision françaises.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
D’autres séries japonaises cultes furent lancées en 1979 dans l’émission Récré A2, dont Albator, le corsaire de l’espace en 1980 et Capitaine Flam en 1981 sur TF1. Une deuxième vague de séries animées déferlera avec Tom Sawyer, Rémi sans famille et Cobra, qui marquèrent la période Récré A2. Au début des années 1980, s'inspirant de ce style graphique de film d'animation, des Français produisirent diverses séries avec succès en s’entourant d’équipes japonaises. Ainsi, Jean Chalopin créa des séries comme Ulysse 31 en 1981, puis Les Mystérieuses Cités d’or en 1982, et Inspecteur Gadget également en 1982. En fait, de très
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
nombreuses séries japonaises sortirent après 1980, mais le genre fut alors noyé dans le flot de l’animation enfantine, les télévisions opérant une sélection drastique dans la production japonaise. En France Avec l’arrivée des chaînes privées, à la suite de la déréglementation de 1986 et la privatisation de TF1 en 1987, la jeunesse devient un enjeu de sensibilisation, et de véritables unités d’émissions jeunesse sont mises sur pied comme le célèbre Club Dorothée d’AB Productions sur TF1. Ces unités jeunesse trouvent dans la production japonaise un flot important de séries, qui plus est, à bas prix. Par ailleurs, la concurrence nouvelle
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
et exacerbée entraîne une recherche de l’émotion et du dynamisme qui trouvera un cadre idéal dans la japanimation, et amènera petit à petit à certaines dérives. En 1988, alors que la chaîne La Cinq importe Olive et Tom, TF1 réplique le avec Les Chevaliers du Zodiaque, série qui deviendra le symbole de l’époque, précédée le par la série . Celle-ci ne connaîtra vraiment le succès que plus tard, dans son second volet, (1990), qui déclenchera une nouvelle vague d’inconditionnels, grands consommateurs de produits dérivés. Cherry Miel, une série contemporaine de Goldorak, a dû attendre quinze ans avant sa diffusion française.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
Ces séries ont souvent été décriées pour leur violence. En fait, elles n’étaient pas destinées au public auquel elles ont été présentées (entraînant d’ailleurs une censure, rendant certains épisodes incompréhensibles). En effet, au Japon, il y a une très grande segmentation du manga : les combats de Ken le Survivant n’ont rien à voir avec la candeur ou l’humour de Juliette je t'aime, Lamu, , Le Collège fou, fou, fou ou Une vie nouvelle. Autres séries phares : Nicky Larson, et , qui auront un impact similaire à . La réception critique de l'animation japonaise en France a connu un
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
tournant au cours des années 1990 avec la sortie sur les écrans de films comme Le Tombeau des lucioles d’Isao Takahata et Perfect Blue de Satoshi Kon. Le festival Nouvelles images du Japon, organisé par le Forum des images à partir de 1999, a contribué à la reconnaissance d’auteurs majeurs comme Hayao Miyazaki, Isao Takahata, Satoshi Kon, Koji Yamamura qui ont été, parmi d'autres, les invités de cette manifestation très suivie par le public et la presse. Le mot « anime » entre dans l’édition 2014 du dictionnaire Le Petit Larousse et les mots « anime » et « animé
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
» dans l'édition 2021 du Petit Robert. Aujourd'hui, peu de chaînes diffusent des anime ; on peut noter la chaîne J-One et Game One qui diffusent activement en J+1 plus de au , les spectateurs d'anime francophones, qui souhaitent regarder plus que ce que propose la télévision, se tournent vers des sites internet de diffusion en ligne (VOD) comme Netflix, Crunchyroll, ADN ou Wakanim qui propose un catalogue bien plus fourni que la télévision. En Chine La diffusion d'anime japonais en Chine débute avec Astro, le petit robot dans les années 1980, mais ne se développe réellement que dans les
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
années 2000 avec des anime pour enfants : Doraemon, Ikkyû-san, Détective Conan, Crayon Shin-chan ou encore Chibi Maruko-chan. Depuis 2006, la diffusion de dessins animés d’origine étrangère aux heures de grande écoute est interdite, ce qui a favorisé le développement d'un marché parallèle, ainsi que de la vente en ligne. Principaux réalisateurs Hideaki Anno (Neon Genesis Evangelion, Nadia, le secret de l'eau bleue, Gunbuster) Hirohiko Araki (JoJo's Bizarre Adventure : Phantom Blood , Battle Tendancy , Stardust Crusaders , Diamond is Unbreakable , Golden Wind , Stone Ocean , Steel Ball Run , JoJolion) Osamu Dezaki (Ashita no Joe, Ganba
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
no Bōken, Rémi sans famille, La Rose de Versailles, Space Adventure Cobra) Mamoru Hosoda (Digimon, Notre jeu de guerre!, La Traversée du temps, Summer Wars, Les Enfants loups, Ame et Yuki, Le Garçon et la Bête) Makoto Shinkai (La Tour au-delà des nuages, 5 centimètres par seconde, Voyage vers Agartha, The Garden of Words, Your Name) Kunihiko Ikuhara (Sailor Moon: les Fleurs maléfiques, Utena, la fillette révolutionnaire, Mawaru Penguindrum) Yoshiaki Kawajiri (Manie Manie - segment Le Coureur, Wicked City, Demon City Shinjuku, Midnight Eye Goku, Cyber City Oedo 808, Ninja scroll, Vampire Hunter D: Bloodlust) Shōji Kawamori (Macross, Vision d'Escaflowne,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
Earth Girl Arjuna, Sousei no Aquarion) Satoshi Kon (Perfect Blue, Millennium Actress, Tokyo Godfathers, Paprika et la série Paranoia Agent) Leiji Matsumoto (Galaxy Express 999, Capitaine Albator, Yamato, Queen Emeraldas, Gun Frontier, Interstella 5555 avec Daft Punk) Hayao Miyazaki (Le Château de Cagliostro, Nausicaä de la vallée du vent, Le Château dans le ciel, Mon voisin Totoro, Kiki la petite sorcière, Porco Rosso, Princesse Mononoké, le Voyage de Chihiro, Le Château ambulant) Daisuke Nishio (Dragon Ball, Dragon Ball Z, Pretty Cure (2004-2006)) Kenji Kamiyama (Ghost in the Shell: Stand Alone Complex, Seirei no moribito, Eden of the East) Mamoru Oshii
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
(Ghost in the Shell, Patlabor, L'Œuf de l'ange, Ghost in the Shell 2: Innocence, The Sky Crawlers) Katsuhiro Ōtomo (Manie Manie - segment Stopper le travail!, Akira, Steamboy) Rintarō (Galaxy Express 999, Manie Manie - segment Labyrinthe, Metropolis) Jun'ichi Satō (Sailor Moon, Junkers Come Here, Magical Dorémi, Kaleido Star) Isao Takahata (Goshu le violoncelliste, Le Tombeau des lucioles, Omohide poro poro, Pompoko, Mes voisins les Yamada, Kié la petite peste) Osamu Tezuka (Tableaux d'une exposition, La Légende de la forêt) Yoshiyuki Tomino (Yūsha Raideen, Mobile Suit Gundam, Space Runaway Ideon) Shinichirō Watanabe (Cowboy Bebop, Samurai champloo, Animatrix, Macross Plus) Shigeyasu
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
Yamauchi (Tenkai-hen Josō: Overture, Casshern Sins, A Town Where You Live) Taiji Yabushita (1903-1986) Zenjirō Yamamoto (1898-1981) Tetsuro Araki (Death Note, Highschool of the Dead, L'Attaque des Titans) Tatsuo Yoshida (Speed Racer, Gatchaman) Yasuomi Umetsu (Domination nakite, Mezzo Forte, Wizard Barristers) Masami Kurumada (Saint Seiya) Principaux studios de production Seiyū Les Seiyū sont les comédien(ne)s spécialisé(e)s dans le doublage des anime. Ils sont, au Japon, considérés comme de véritables stars et sont très populaires, par contraste avec le métier de comédien de doublage en Occident. Compositeurs de musique pour anime Les musiques d’anime, appelées anison (pour anime song), sont souvent
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
éditées en CD séparés, singles et albums, à destination des fans des séries. Certaines musiques sont parvenues en tête du classement Oricon (l’équivalent du Top 50), tel que Hare hare yukai, ending de Suzumiya Haruhi no yūutsu. Les artistes font aussi parfois des CD regroupant toutes les anison qu’ils ont pu faire. La plupart des musiques d’anime sont tirées d'un titre ou d'un album d'un groupe de Jpop ou Jrock du moment, sollicité au départ par les studios d'animation: les morceaux présentés sont souvent plus courts, voire légèrement modifiés, par rapport aux morceaux originaux (citons par exemple le titre Tough
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
Boy de TOMCAT, générique de début de l’anime Hokuto no Ken saison 2. Le succès, pour ces groupes, dépend bien évidemment de celui de la série, mais est généralement au rendez-vous au moins à court terme, bénéficiant ainsi d'une publicité inespérée. Les anime utilisent donc souvent des gens de talent et, parfois, en découvrent, comme Asian Kung-Fu Generation (révélé par Fullmetal Alchemist) ou Orange Range. Parmi les principaux compositeurs de ces musiques, on peut citer : Notes et références Notes Références Bibliographie Jean-Pierre Pagliano, Le Japon et son cinéma d'animation Positif n°447, Annexes Articles connexes Liens externes Encyclopédie spécialisée sur
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime
Anime
le site d'Anime News Network Anime Histoire du cinéma Histoire de l'animation Genre cinématographique Image animée Animation Terme en animation Techniques d'animation Animation par pays Technique cinématographique Animation en volume Animation 3D Imagerie numérique Arts graphiques Graphisme
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropologie
Anthropologie
L'anthropologie est une science, située à l'articulation entre les différentes sciences humaines et naturelles, qui étudie l'être humain et les groupes humains sous tous leurs aspects, à la fois physiques (anatomiques, biologiques, morphologiques, physiologiques, évolutifs) et culturels (social, religieux, linguistiques, psychologiques, géographiques). Chapitre le plus vaste de l'histoire naturelle, l'anthropologie constitue une monographie sur le genre Homo, qui décrit et analyse les , c'est-à-dire caractéristiques de l'hominisation et de l'humanité. Le terme anthropologie vient de deux mots grecs, anthrôpos, qui signifie , et logos, qui signifie science, parole, discours. L'anthropologie constitue jusqu'au une branche du savoir philosophique plaçant l'homme au
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropologie
Anthropologie
centre de ses préoccupations mais, avec la naissance des sciences sociales, le terme change de sens pour désigner essentiellement la nouvelle science. La démarche anthropologique . Terminologie Anthropologie et ethnographie Les premiers anthropologues s’appuient sur des documents de seconde main comme les récits de voyages d'explorateurs ou de missionnaires ou encore les rapports des administrations coloniales. Cette division du travail entre celui qui collecte les informations et celui qui les interprète reste la norme dans les pays d’Europe jusqu’en 1914. La figure de l’« anthropologue en chambre » (armchair anthroplogist) dont James George Frazer peut faire figure d’archétype est alors
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropologie
Anthropologie
dominante. Les voyages d’exploration à visée scientifique formalisent progressivement la tâche que remplissaient spontanément mais de manière aléatoire les explorateurs, en fixant des objectifs de collecte d’information sur les populations rencontrées : l’expédition Baudin (1801) vers les Terres Australes compte ainsi dans ses rangs François Péron qui voyage en qualité d’« anthropologiste ». Les visées géopolitiques de l’expédition Lewis et Clark, soutenue par Thomas Jefferson, s’accompagnent également d’un plan d’étude des tribus amérindiennes qui se trouveraient sur son parcours. L’anthropologie du se caractérise par une intense volonté de collecte d’information concernant les populations extra-européennes, première étape d’un travail de mise
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropologie
Anthropologie
en ordre et de classification, conçu dans une perspective évolutionniste. Anthropologie et ethnologie L'anthropologie et l'ethnologie sont nées au . L'anthropologie est l'étude de l'homme et des groupes humains. L'ethnologie étudie l'ensemble des caractères de chaque ethnie afin d'établir des lignes générales de structure des sociétés et de leur évolution. Historiquement, ces deux termes ont désigné des concepts différents : l'anthropologie était une science de la nature et l'ethnologie concernait le classement culturel puis « l'analyse comparée des mœurs et des institutions des sociétés traditionnelles ». Selon Marcel Mauss, il est possible de distinguer dans le métier d'anthropologue une phase
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropologie
Anthropologie
ethnographique qui observe et collecte les faits, une phase ethnologique qui les analyse, et une phase anthropologique qui compare, synthétise et théorise. Mais pour certains anthropologues contemporains, ce découpage en diverses phases n'est pas applicable dans la pratique : « toute ethnographie est déjà ethnologie, toute observation déjà interprétation ». L'ethnologie reste cependant implicitement associée à l'étude d'un peuple déterminé, en général d'une société traditionnelle, et au travail sur le terrain, tandis que l'anthropologie étudie les faits anthropologiques, c'est-à-dire propres à l'humanité. Historiquement en France, jusque dans les années 1950, l'ethnologie s'occupait des sociétés primitives et on parlait d'anthropologie physique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropologie
Anthropologie
L'ethnologie s'est ensuite subdivisée en anthropologie physique ou anthropobiologie et en anthropologie culturelle, économique, politique et sociale. Dans le monde anglo-saxon, c'est le mot anthropologie qui a été choisi pour l'étude des peuples primitifs, l'ethnologie étudiant leur histoire. Depuis les années 1950, les expressions anglo-saxonnes « » (en particulier britannique) et « » (en particulier américaine) ont été assimilées par les chercheurs et tout le monde utilise le terme « anthropologie ». Anthropologie et sociologie L'anthropologie se distingue de la sociologie qui étudie les sociétés humaines, la naissance des groupes sociaux ainsi que leur organisation, les différents types de relations
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropologie
Anthropologie
que ces groupes entretiennent entre eux et leurs influences sur les comportements individuels. Le philosophe Auguste Comte, qui avait l'ambition de faire de la physique sociale, appelée sociologie à partir de 1839, la science de la réalité sociale, est considéré comme l'un de ses fondateurs. Il la définissait ainsi : . Parmi les fondateurs de la sociologie se trouvent Alexis de Tocqueville, homme politique et historien, Frédéric Le Play, ingénieur et homme politique, et le sociologue Émile Durkheim qui a publié en 1895 les Règles de la méthode sociologique, conduisant à l'étude scientifique des divers faits sociaux. Anthropologie sociale et
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropologie
Anthropologie
culturelle L'anthropologie sociale et culturelle étudie principalement les rites et les croyances, les structures de parenté et les mariages, ainsi que les institutions d'un groupe. Ces institutions sont conçues comme le fondement des structures sociales. Plus généralement, l'anthropologie culturelle cherche à « penser et comprendre l'unité de l'homme à travers la diversité des cultures ». L'anthropologie culturelle connaît ses premiers développements avec l'anthropologue américain d'origine allemande, Franz Boas et les diffusionnistes qui veulent réagir contre l'évolutionnisme. Une fois débarrassé des courants historiques (racialisme, diffusionnisme, structuralisme, évolutionnisme, fonctionnalisme, etc.), le débat continue entre anthropologie sociale et anthropologie culturelle : même s'il
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropologie
Anthropologie
s'est apaisé depuis les années 1980, la première est essentiellement européenne (écoles française et britannique) et la seconde américaine. Ces deux courants ne se sont jamais séparés, la distinction ne pouvant être qu'artificielle entre « une sociologie des peuples sans écriture d’un côté, une science de la culture privilégiant l’étude de l’art, du folklore, de la religion, du langage, de l’autre ». L'anthropologue français Claude Lévi-Strauss a relativisé cette distinction en pointant le fait que l'être humain est autant un animal social qu'un Homo faber (être culturel). Ainsi la différence entre les deux domaines ne serait qu'une question de point
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropologie
Anthropologie
de vue. Il est nécessaire de distinguer la société de la culture, l'anthropologie est alors soit sociale soit culturelle selon que l'on prend la première ou la seconde comme concept central. Finalement, « l'anthropologie sociale et culturelle prédomine en Europe, mais elle reste en concurrence aux États-Unis avec des approches naturalistes ». Disciplines En France, les travaux de Claude Lévi-Strauss, travaux qu'il appela structuralistes, ont exercé une grande influence et donné de nouvelles bases à l'anthropologie. Lévi-Strauss, en appliquant le concept de structure aux phénomènes humains tels que la parenté, le mode de pensée et le mythe, a contribué fortement
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropologie
Anthropologie
à institutionnaliser le structuralisme. Outre l'anthropologie sociale et culturelle et l'anthropologie physique (ou biologique ou l'anthropobiologie), on distingue : l'anthropologie linguistique, ou ethnolinguistique, qui est une discipline étudiant le langage des peuples ainsi que les relations entre le langage, la culture et la société ; l'anthropologie économique qui est l'analyse théorique comparée de différents systèmes économiques ; l'anthropologie politique qui étudie les institutions et le fonctionnement du pouvoir politique dans les sociétés ; l'anthropologie religieuse qui est l'étude des croyances collectives et des rites dans un groupe social. Aux États-Unis, l'anthropologie est également axée sur la pluridisciplinarité et divise traditionnellement
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropologie
Anthropologie
l’anthropologie en quatre approches : l'anthropologie biologique (également appelée anthropobiologie ou bioanthropologie) qui étudie les modes de transmission, les causes et les effets des variations biologiques et de leur évolution chez les groupes humains ; l'ethnologie ou anthropologie sociale et culturelle étudie la variabilité sociale et culturelle des sociétés humaines en examinant leur organisation traditionnelle (parenté, politique, économie, rapport entre les sexes, religion, écologie, santé, droit) et leur réalité contemporaine (migrations, exils, mondialisation). Les disciples de Franz Boas, les anthropologues Abram Kardiner, Ralph Linton, Ruth Benedict et Margaret Mead, ont fait de l'anthropologie culturelle américaine une véritable école et ont
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropologie
Anthropologie
démontré l'importance de la culture sur la formation de la personnalité ; l'archéologie, qui étudie les sociétés humaines passées à travers les vestiges matériels qu’elles ont laissés derrière elles ; l'ethnolinguistique ou anthropolinguistique, qui se penche sur la variabilité linguistique à travers les différentes sociétés humaines et qui voisine dès lors avec la sociolinguistique et la dialectologie. L'anthropologie américaine attache beaucoup d'importance aux aspects culturels des langues et des modes de pensée et d'action. Il y a eu un Institut d'Anthropologie à Washington DC pour aider les autorités fédérales dans leurs relations avec les pays étrangers et les contacts transculturels.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropologie
Anthropologie
Histoire L'anthropologie étudie dans son acception la plus large le genre humain. L'anthropologie est en ce sens pendant longtemps une branche du savoir philosophique. Descartes, Hobbes, Rousseau ou encore Kant avec L'anthropologie du point de vue pragmatique participent de cette forme première de l'anthropologie. Elle s'est ensuite développée au cours du en tant que science pour répondre aux observations faites sur la diversité physique et culturelle de l'espèce humaine. Le terme même d'anthropologie a changé de sens au fil des découvertes et en suivant les différents courants de pensée. Primat de l’anthropologie physique Constituée dans les années 1850, l'étude de
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropologie
Anthropologie
l’Homme débute sous l'angle de l'anthropométrie. Elle s’inscrit dans un mouvement plus général qui, ramenant l’Homme au sein de la nature, lui fait perdre la position privilégiée qu’il occupait au sein de la Création dans la théologie chrétienne. Buffon définit dans son Traité des variations de l'espèce humaine (1749) l'« Anthropologie » comme l'équivalent de l’«Histoire naturelle de l'Homme ». Diderot propose en 1751 une définition plus étroite en faisant de l’anthropologie un équivalent de l’anatomie. Ces visées restrictives sont contestées par Kant dans son ouvrage l'anthropologie d'un point de vue pragmatique publié en 1798, où le philosophe désigne plutôt