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https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20de%20Musset | Alfred de Musset | 2011. Augustin Cabanès, Alfred de Musset, in : Grands névropathes, t. 2, , Paris, Albin Michel, 1931. Marielle Caors, George Sand, Alfred de Musset et Venise, Paris, Royer, 1995. John Charpentier, Alfred de Musset, Paris, Tallandier, 1938. Ariane Charton, Alfred de Musset, Paris, Gallimard, 2010. Maurice Donnay, Alfred de Musset, Paris, Hachette, 1914. Gilbert Ganne, Alfred de Musset : sa jeunesse et la nôtre, Paris, Perrin, 1970. Pierre Gastinel, Le Romantisme d'Alfred de Musset, Paris, Hachette, 1933. Emmanuel Godo, Une grâce obstinée, Musset, éditions du Cerf, 2010. Henri Guillemin, La Liaison Musset-Sand, Paris, Gallimard, 1972. Marthe de Hédouville, Alfred de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20de%20Musset | Alfred de Musset | Musset, Paris, Apostolat de la Presse, 1958. Émile Henriot, Alfred de Musset, Paris, Hachette, 1928. Léon Lafoscade, Le Théâtre d'Alfred de Musset, Paris, Hachette, 1901. Sylvain Ledda, Alfred de Musset : les Fantaisies d'un enfant du siècle, Paris, Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard / Littératures » (), 2010. Henri Lefebvre, Alfred de Musset dramaturge, Paris, L'Arche, 1955. Frank Lestringant, Musset, Paris, Flammarion, 1998. Paul Mariéton, Une histoire d'amour : George Sand et A. de Musset, Paris, Havard, 1897. Charles Maurras, Les Amants de Venise : George Sand et Musset, Paris, Fontemoing, 1902. Eugène de Mirecourt, Alfred de Musset, Paris, Roret, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20de%20Musset | Alfred de Musset | 1854. — Plusieurs rééditions, notamment à la suite des Œuvres complètes d'Alfred de Musset publiées (en 1877 puis rééditées) chez Charpentier, dont cette biographie constitue le et dernier volume. Certains exemplaires contiennent des cartons pour les tomes 1, 2 et 10 de la série. Philippe Soupault, Alfred de Musset, Paris, Seghers, 1957. Henry Stanley Schwarz, Alfred de Musset : dramatiste, conteur, poète, New York, Prentice-Hall, 1931. Jean-Marie Thomasseau, Alfred de Musset, Lorenzaccio, Paris, Presses Universitaires de France, 1986. Maurice Toesca, Alfred de Musset ou l'Amour de la mort, Paris, Hachette, 1970. Philippe Van Tieghem, Musset'', Paris, Hatier, 1969. Liens externes |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20de%20Musset | Alfred de Musset | Œuvres sur le site du projet Gutenberg Poésies nouvelles de Alfred de Musset : 1836-1852 (1852, 298 pages) sur Gallica www.musset-immortel.com Notes et références Dramaturge français du XIXe siècle Poète français du XIXe siècle Romancier français du XIXe siècle Écrivain romantique Poète romantique français Auteur français de roman érotique Lauréat du concours général Entourage de George Sand Élève du lycée Henri-IV au XIXe siècle Membre de l'Académie française Chevalier de la Légion d'honneur Naissance en décembre 1810 Naissance dans l'ancien 12e arrondissement de Paris Décès en mai 1857 Décès dans l'ancien 1er arrondissement de Paris Décès à 46 ans Mort |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred%20de%20Musset | Alfred de Musset | de la tuberculose Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 4) |
https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%AFkibudo | Aïkibudo | L' est un art martial traditionnel d'origine japonaise (budō) essentiellement basé sur des techniques de défense et d’attaque. Il a pour origine l'Aïkido-Yoseikan selon le Centre International de l'Aïkibudo. Histoire Morihei Ueshiba, fondateur de l'Aïkidō, a fait évoluer sa vision de l'art martial tout au long de sa vie. L’aïkido moderne correspond à la forme la plus récente de son enseignement. Avant d'arriver à cette forme épurée, la forme de sa pratique et le nom de son école ont connu des changements. Ueshiba avait ainsi nommé son école Daitōryū aikijūjutsu, en référence au koryu (école traditionnelle ancienne) d'où il tirait |
https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%AFkibudo | Aïkibudo | ses techniques, puis aiki budō (1930), qui deviendra ultérieurement aikidō (1942). Certains de ses élèves créeront à leur tour leur propre style; l'un d'eux, Minoru Mochizuki viendra en France promouvoir l'aïkido d'alors. Par la suite, il le modifiera en fonction de ses recherches et développera le style Aïkido-jujutsu du Yoseïkan. Il ralliera ainsi certains pratiquants français séduits par la pluralité des disciplines enseignées en son sein. L'un d'eux, Alain Floquet, initié à laiki jūjutsu, et pratiquant lui-même d'autres arts martiaux, décide de l'enseigner en France. À la recherche des origines des mouvements Aïki, il se verra présenté à divers professeurs |
https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%AFkibudo | Aïkibudo | célèbres dans divers arts martiaux (Daïto Ryu Aïkijujutsu, Katori shinto ryu…), en plus de l'Aïkido-jujutsu du Yoseïkan appelé aussi Yoseikan Aikido. Plusieurs années après, avec l'autorisation de ses professeurs, il synthétise son propre art, qui ne prend définitivement le nom d'aïkibudo qu'en 1980. L'aïkibudo ne se présente pas comme un concurrent de l’aïkido, mais comme une perception alternative de l'enseignement de Morihei Ueshiba basé en grande partie sur l'enseignement de Minoru Mochizuki. Surtout développé et enseigné en France, l'aïkibudo est en développement et connait une croissance du nombre de ses pratiquants en Europe et à travers le monde. Description Le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%AFkibudo | Aïkibudo | terme aïkibudo est composé de quatre kanji signifiant approximativement : 合 Ai : harmonisation ; 気 Ki : souffle, énergie ; 武 Bu : la force qui permet la paix ; 道 Dō : voie.Aïkibudo peut donc se traduire par « la voie de l'harmonie par la pratique martiale ». Tout comme en Aïkidō, l'essentiel de la pratique consiste en des techniques de défense à mains nues, contre toutes frappes armées ou non, ou contre toutes saisies. Les mêmes principes qui forment la base des deux pratiques. On trouve en outre en aïkibudo des variantes plus anciennes de ces techniques, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%AFkibudo | Aïkibudo | ainsi que des formes issues d'autres écoles, par exemple des variantes des sutemi waza proposées par le maître Mochizuki et bien connues des judokas. En outre, quelques armes sont étudiées, le bokken (sabre de bois d’entraînement), le tanto (couteau de bois), le bō (bâton long). Le pratiquant pourra également, dans le cadre de son étude, s'intéresser à d'autres armes traditionnelles telles le tonfa ou le naginata (hallebarde). La pratique des armes est issue du kobudō. La philosophie dans la pratique L'assaillant et le défenseur sont dits « partenaires » et non « adversaires » ; ils échangent régulièrement leurs rôles, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%AFkibudo | Aïkibudo | qui sont déterminés à l'avance. Chacun est amené à tour de rôle à subir les techniques (Uke) et à les appliquer (Tori). Il n'y a donc pas à proprement parler d'affrontement. Ni vainqueur, ni vaincu. L'une des conséquences est qu'il n'existe pas de compétition dans cet art martial. Toutefois, absence de compétition ne signifie pas exclusion de tout travail spontané ni de travail en opposition ; si une partie de la pratique se fait en « partenariat » pour comprendre les techniques, un travail de randori permet de se confronter différents degrés d'incertitudes, première étape de l'acquisition de « réflexes |
https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%AFkibudo | Aïkibudo | combatifs » ; par la suite un travail de « kaeshi waza », permet de travailler et d'expérimenter les « contreprises » et les ripostes. Le « partenaire » devient alors « adversaire de travail », pour expérimenter sa progression personnelle et se tester soi-même. Les grades D'une manière générale — même si dans certains clubs des ceintures de couleur sont attribuées — les aïkibudokas portent une ceinture (obi) soit blanche, soit noire. L'équivalent du changement de couleur de ceinture est un passage de grade kyu, décerné par le professeur à l'issue d'un examen passé au sein du club. Le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%AFkibudo | Aïkibudo | débutant, en ceinture blanche, passe successivement six grades kyu, du jusqu'au , qui correspond à la ceinture marron d'autres disciplines. À l'issue de cette progression, on prépare le grade de premier dan, dont l'obtention autorise à porter la ceinture noire et le hakama, et marque officiellement le passage de l'état de débutant à celui de pratiquant. Les grades dan sont décernés par un jury fédéral après examen. Les pratiquants, portant la ceinture noire, sont appelés yudansha. Lexique Les commandements pour le salut Le professeur n'est pas celui qui dicte directement les commandements. Le professeur est devant ses élèves et son |
https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%AFkibudo | Aïkibudo | élève le plus avancé dicte les saluts aux autres élèves. Seiza : Mettez-vous à genoux ! Shomen ni rei : Salut des élèves du professeur au Shinzen Sensei ni rei : Les élèves saluent le professeur Otagai ni rei : Salut aux présents Kiritsu : Levez-vous ! Les déplacements - Tai Sabaki Nagashi : Pivot à 180° sur le pied avant Irimi : Pivot de 45 degrés après un léger avancement du pied avant O-Irimi : Pivot d'un maximum de 180 degrés après un passage du pied arrière à l'avant Iraki : Déplacement vers le côté Hiki : Déplacement avec |
https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%AFkibudo | Aïkibudo | un retrait arrière, le pied avant rejoint le pied arrière en s'effaçant de l'axe d'attaque. Les frappes Niveau Jodan : tête Chudan : abdomen Gedan : sous la ceintureTsuki-Uchi-Waza (poing et frappes) Choku-Tsuki : coup de poing avec la force du corps poussant vers l'avant Koshi-Tsuki : aussi appelé Gyaku-Tsuki, coup avec un pivot des hanches dans le sens du coup Hiki-Tsuki : avec un recul du bassin sans déplacement de l'appui arrière Jun-Uchi : frappe du haut vers le bas (soit avec le revers du poing, Uraken, ou le tranchant, Shuto) Hineri-Uchi : avec le pivot des hanches dans |
https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%AFkibudo | Aïkibudo | le sens du coup, donné avec le coude (Empi) ou en Uraken Gyaku-Uchi : Uraken avec le pivot des hanches dans le sens contraire du coup Omote-Yoko-Men-Uchi : Shuto sur le côté de la tête Ura-Yoko-Men-Uchi : inversé du précédentKeri-Waza (jambe) Mae-Geri : vers l'avant avec la plante du pied Mawashi-Geri : circulaire avec le bol du pied Ura-Mawashi-Geri :circulaire en revers Yoko-Geri : de côté avec le tranchant du pied Ushiro-Geri : vers l'arrière avec le talon ou la plante du pied Hitsui-Geri : avec le genou vers l'avant Hiza-Geri : avec le genou vers l'avant après un agrippement |
https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%AFkibudo | Aïkibudo | de la tête 3 Kata existent pour les frappes : Tsuki-Uchi no kata : kata des poings et frappes Happōken kata : kata des huit directions du poing Keri goho no kata : kata des cinq directions de coups de pied Les saisies Junte dori : saisie directe du poignet Dōsoku te dori : saisie du poignet inversé Gyaku te dori : saisie du poignet et tirer vers soi Ryote dori : saisie des deux poignets Ryote ippo dori : saisie d'un poignet à deux mains Sode dori : saisie par une manche (au-dessus du coude) Ryosode dori : saisie |
https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%AFkibudo | Aïkibudo | par les deux manches (au-dessus du coude) Mae eri dori : saisie d'un des cols du haut Muna dori : saisie des deux cols du haut Ushiro ryote dori : saisie arrière des 2 poignets Ushiro uwate : saisie par derrière (encerclement par-dessus les bras) Ushiro shitate : saisie par derrière (encerclement par-dessous les bras) Ushiro eri dori : saisie du col par derrière Ushiro katate dori eri shime : saisie d'un bras et étranglement par derrière Les chutes - Ukemi Les chutes ukemi (réception du corps) sont en fait des roulades utilisées dans la pratique de l'Aïkido et l'Aïkibudo |
https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%AFkibudo | Aïkibudo | pour éviter de se blesser. On les appelle conformément : brise-chutes''. Mae Ukemi : chute avant Ushiro Ukemi : chute arrière Yoko Ukemi : chute de côté Kobudo Le programme de l'Aikibudo intègre également le maniement des armes, regroupé sous le terme Kobudo, qui signifie "art martial ancien". Le Kobudo de l'aikibudo est issu d'une école d'arme japonaise : le Tenshin Shoden Katori Shinto Ryu. La pratique des armes en Aikibudo comporte : Le sabre long (ken, bokken, bokuto, katana) Le sabre court (kodachi, wakisashi, bokodachi) L'utilisation conjointe des deux sabres (ryoto) Le poignard japonais (tanto) Le bâton long (Bō) |
https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%AFkibudo | Aïkibudo | Le fauchard (naginata) La lance (yari) Le Kobudo enseigné au sein de l'Aikibudo ne doit pas être confondu avec Le kobudo d'Okinawa qui est un art martial distinct. Daito ryu Le Daïto ryu est l'art secret du clan des Takeda. Art de guerre au départ enseigné uniquement par ce clan, ce sont des techniques de clé de bras et de jambes très efficaces et mortelles. Le Daïto ryu est au programme de l'aïkibudo. Il fait partie de l'histoire martiale de Maître Alain Floquet qui l'a apprise de Maître Takeda Tokimune. Le pratiquant d'aïkibudo doit connaître un certain nombre de techniques |
https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%AFkibudo | Aïkibudo | de Daïto ryu pour son passage de grade du deuxième Dan pour lequel il présente les 10 techniques à genoux de la première série de cette école (Ikkajo). Le Ki Le Ki représente l'énergie, la source vitale de chaque individu, il est donné à la naissance de chaque être. L'Aikibudo comme tous les autres arts martiaux, se sert de l'énergie de l'adversaire (son Ki) pour la retourner contre lui. Mais pas seulement, chaque pratiquant tout au long de sa pratique se voir enrichir son propre ki, le développer ou plutôt le canaliser, c'est là que prend tout le sens de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%AFkibudo | Aïkibudo | Ai et Ki' l'harmonie de l'énergie. Peu de pratiquants en prennent conscience, avant d'avoir atteint un certain niveau de pratique. Mais sa perception se fait de plus en plus grande avec le temps. Notes et références Annexes Articles connexes Arts martiaux Arts martiaux japonais Aïkido Aïkijutsu Budo Daitō Ryū Aikijūjutsu Hiroo Mochizuki Minoru Mochizuki Taijitsu Yoseikan Budo Liens externes Site officiel de l'Aïkibudo Site international d'Aïkibudo Art martial japonais |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | L'agriculture durable (anciennement soutenable, traduction alternative de l'anglais sustainable) est l'application à l'agriculture des principes du développement durable tels que définis par la communauté internationale à Rio de Janeiro en . Il s'agit d'un système de production agricole qui vise à assurer une production pérenne de nourriture, de bois et de fibres en respectant les limites écologiques, économiques et sociales qui assurent la maintenance dans le temps de cette production. L'agriculture durable vise notamment à réduire l'impact environnemental de l'agriculture. C'est une agriculture qui protège la biodiversité, l'eau et les sols qui lui sont nécessaires et qui les utilise mieux |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | via les auxiliaires de l'agriculture et les services écosystémiques. C'est aussi une agriculture multifonctionnelle. Les systèmes agricoles durables émettent peu de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique. Objectifs poursuivis L'agriculture durable vise une amélioration de la pérennité du système, en créant plus de richesses pérennes par unité de production, sur une base plus équitable. Ces principes sont basés sur la reconnaissance du fait que les ressources naturelles ne sont pas infinies et qu'elles doivent être utilisées de façon judicieuse pour garantir durablement la rentabilité économique, le bien-être social, et le respect de l'environnement (les trois dimensions du |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | développement durable). Concrètement et dans l'idéal (rien n'assurant qu'une agriculture respectant simultanément toutes ces qualités soit possible) : L'agriculture durable limite la contribution du secteur à l'effet de serre. Elle vise l'utilisation optimale des ressources naturelles : utilisation des biens et services fournis par la nature, en premier lieu de l'eau, comme intrants fonctionnels ; préférence pour un approvisionnement local moins gourmand en énergie. Pour cela, elle utilise les processus naturels et régénérateurs, comme les précipitations, les cycles nutritifs, la fixation biologique de l'azote, la reconstitution des sols et les ennemis naturels des ravageurs, la pollinisation naturelle. Elle limite la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | production de déchets non réutilisés en créant des interdépendances avec d'autres activités économiques, dans un objectif de plus grande efficacité globale, et favorise l'utilisation des sous-produits de l'activité agricole ou de toute autre activité. Elle utilise des pratiques limitant l'érosion et la dégradation des sols, réduit l'usage d'intrants pour protéger les ressources en eau. Elle ne porte pas atteinte à l'intégrité des personnes, notamment en limitant l'usage de pesticides naturels ou de synthèse qui peuvent nuire à la santé des agriculteurs et des consommateurs (voir sûreté biologique). Elle protège la biodiversité. Une agriculture durable est définie par Zahm et al., |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | (2019). comme une agriculture économiquement viable, écologiquement saine, socialement juste et humaine (Landais, 1998). Elle contribue d’une part à la durabilité du territoire dans laquelle elle s’ancre par la multifonctionnalité de ses activités et d’autre part à la fourniture de services environnementaux globaux (lutte contre le changement climatique, qualité de l’air, sécurité alimentaire, etc.). Quant à l'exploitation agricole durable c'est une exploitation agricole viable, vivable, transmissible et reproductible inscrivant son développement dans une démarche sociétalement responsable. Cette démarche renvoie aux choix de l’agriculteur quant aux effets de ses activités et de ses modes de production au regard des objectifs propres |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | à son exploitation mais aussi au regard d’objectifs externes à son exploitation renvoyant à des échelles socio-spatiales de niveau supérieur. Son développement repose sur 5 propriétés émergentes des systèmes agricoles durables : autonomie, robustesse, capacité productive et reproductive de biens et services, ancrage territorial et responsabilité globale (Zahm et al., 2019). Quelques principes d'agriculture durable Pour être durable, l'agriculture doit respecter quelques principes : la conservation du sol (agriculture de conservation) ; la conservation des ressources en eau : on constate qu'à l'échelle mondiale, les ressources en eau sont surexploitées, de sorte que le niveau des nappes phréatiques baisse presque |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | partout, et notamment dans les grandes régions céréalières de Chine, des États-Unis et d'Inde ; la conservation des ressources génétiques et de la biodiversité ; l'aménagement durable des pâturages naturels ; la lutte contre la désertification. À ces principes de base, il faut ajouter la nécessité d'éviter les usages dispersifs des métaux en agriculture. L'étude de l'association des Centraliens sur la raréfaction des métaux recense un certain nombre d'usages dispersifs à éviter. Dans le monde Agriculture familiale Les deux premiers Objectifs de développement durable proposés par l'Organisation des Nations unies sont l'éradication de la pauvreté et celle de la faim. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | Pour remplir ces objectifs, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) accorde une importance particulière à l'agriculture familiale. Ce modèle occupe une place prépondérante dans l'agriculture mondiale ; l'agriculture familiale produisait 80 % des produits agricoles en 2014. L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture déclare l'année 2014 année internationale de l'agriculture familiale. En 2017, l'Assemblée générale des Nations unies proclame la période 2019-2028 décennie des Nations unies pour l’agriculture familiale. Elle décide de soutenir plus activement ce modèle qui semble le mieux répondre aux objectifs du millénaire pour le développement comme l'éradication de la faim, la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | préservation des ressources et la création d'emplois. Dans l'Union européenne Développement rural La Politique agricole commune de l'Union européenne a fait l'objet de révisions en 1999. Le premier pilier sur le contrôle des marchés a été complété par un deuxième pilier : le développement rural, qui fait référence au développement durable, sur la filière forestière. Le développement rural est décrit dans le règlement de développement rural (RDR) de la PAC qui peut financer des mesures agroenvironnementales via les États membres. Une première version de ce règlement a été établie pour la période 2000-2006. Une seconde version (règlement de développement rural |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | II) a été établie pour la période 2007-2013. D'autre part, l'Union européenne a édicté des directives sur la sécurité alimentaire (paquet hygiène) qui concerne toute la filière agricole et agroalimentaire (« de la fourche à la fourchette »). Il existe aussi une série de normes internationales sur la traçabilité des denrées alimentaires : ISO 22000. Déclinaison dans les États membres de l'Union européenne Le RDR européen se décline dans chaque États membres de l'Union européenne par un plan de développement rural national (PDRN). La loi d'orientation agricole du définit un cadre contractuel innovant entre agriculteurs et pouvoirs publics, devant permettre |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | de répondre aux nouvelles attentes de la société civile en matière de multifonctionnalité de l’agriculture et de développement durable. Ce cadre est défini dans le Contrat Territorial d'Exploitation (CTE). Les CTE ont été modifiés par des Contrats d'agriculture durable (CAD) : le but est toujours de préserver les ressources naturelles en luttant pour la qualité des sols, de l'eau, de la biodiversité et des paysages ( décret 2003-675 du ). Conditionnalité des aides PAC La conditionnalité soumet le versement de certaines aides de la politique agricole commune au respect d’exigences de base en matière d’environnement et de santé. La conditionnalité |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | est mise en place depuis 2005. Elle garantit une agriculture plus durable et favorise ainsi une meilleure acceptation de la PAC par l'ensemble des citoyens. Ce dispositif soumet le versement de certaines aides communautaires au respect d'exigences en matière de bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE), de santé, et de protection animale. Mesure des impacts environnementaux Les nuisances et pollutions peuvent être mesurées dans le cadre des mesures de prévention des risques. Il existe un modèle macroéconomique, développé par l'OCDE, qui sert de référence en Europe, pour la mesure de ces « pressions environnementales » : le modèle pression-état-réponse (PER). |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | On peut donc transformer les mesures enregistrées sur le terrain en indicateurs du modèle PER. D'autre part, on peut agréger ces mesures par secteurs économiques, selon les nomenclatures officielles (NACE, secteurs institutionnels…). Cas de la France Différentes utilisations du terme en France Plusieurs organismes ont intégré le concept d'agriculture durable dans leur appellation : L'« agriculture durable » portée par les du Réseau CIVAM, rassemble des agriculteurs certifiés en agriculture biologique, d'autres non-certifiés, d'autres encore revendiquant le statut de producteur fermier par leurs engagements à suivre la Charte Nationale d'Engagement des Producteurs Fermiers et des cahiers des charges par production. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | Ce réseau est une force de proposition depuis 1994 en matière de politique agricole avec une approche concrète de terrain et à l'initiative d'une agriculture résolument moderne et d'avenir. Puisque ce réseau fait un travail de recherche permanent en ce qui concerne l'indépendance et la pérennité des systèmes agricoles familiaux tel que : l'efficacité énergétique en agriculture, sur l'indépendance et l'autonomie en protéine, sur la réduction de pesticides et d'engrais, sélection de semence adapté pour garantir un rendement optimale technique et économique au bénéfice de l'agriculteur et de l'environnement (non au bénéfice unique de l'agro-industrie). Tout le travail est naturellement |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | accompagné d'un objectif indissociable de pérennité de revenu pour l'agriculteur et du développement de l'emploi agricole, tout en étant proche et en répondant à l'attente des consommateurs-contribuables (vente directe, restauration collective, porte ouverte, environnement mieux protégé...). Le Réseau agriculture durable (fusionné aujourd'hui avec la FNCIVAM) a ainsi pu proposer avec succès des mesures agro-environnementales très concrètes avec réduction d'intrants sur des systèmes herbagers et grandes cultures (en cours d'expérimentation). Les travaux développés par le comité scientifique de la méthode IDEA (Indicateurs de durabilité des exploitations agricoles) initialement pilotés par Lionel Vilain (Bergerie nationale de Rambouillet) de 1995 à 2010 sont |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | présidés depuis 2011 par Frédéric Zahm, chercheur en agroéconomie à l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE). Ce comité scientifique représente une diversité de disciplines (agronomie, économie, géographie, sciences de gestion, zootechnie, systèmes alimentaires) et d'institutions (recherche, enseignement supérieur, enseignement technique agricole, institut technique, secteur associatif) et s'appuie sur les partenaires professionnels associés zu processus de développement collaboratif mis en œuvre depuis 2015. L'Institut de l'agriculture durable (IAD). Cet institut privé, réunissant agriculteurs, associations, coopératives et industriels a pour objectif de valoriser et d'accompagner le développement des différentes formes d'agriculture de conservation en France. En 2012, l'IAD |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | a lancé une enquête nationale intitulée « L'agriculture durable et vous » afin de mieux cerner la perception de ce concept. L'agriculture durable ne doit pas être confondue avec l'agriculture raisonnée, un concept qui s'appuyait sur un référentiel national certifié par l'État jusqu'en 2013 et a été remplacé depuis par un dispositif de certification environnementale. Le terme « agriculture soutenable », parfois rencontré, est une traduction du terme anglais sustainable agriculture, qui a d'abord été utilisée bien qu'impropre parce que plus littérale. Organisation de l'agriculture durable Le concept principal est celui d'une exploitation agricole constituée par un ensemble de sous-systèmes |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | fonctionnant tous en interaction, un sous-système générant des entrées pour les autres, le système fonctionnant dans l'idéal en cycle fermé. Organisations institutionnelles Organisation en filière intégrée L'agriculture durable doit être intégrée par tous les agents économiques de la filière, de la fourche à la fourchette (du producteur au consommateur), en incluant les parties prenantes concernées par : la limitation des nuisances olfactives et sonores, la limitation des pollutions de l'eau, de l'air et du sol (intrants azotés, phytosanitaires), ainsi que de la pollution génétique liée aux OGM... la limitation de l'appauvrissement de la diversité agricole liée aux techniques de sélection, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | d'hybrides stériles et de brevetage. Le suivi en fonction des parcelles (agriculture de précision) nécessite l'utilisation de technologies de l'information, en particulier des systèmes d'information géographique. Une filière doit être évaluée selon des critères normés communs à tous les agents économiques de la filière, en cohérence avec le cadre normatif des comptabilités nationales. Prévention des risques Listes de vérifications de risques environnement-sécurité, actions à faire, à mettre en œuvre dans les exploitations agricoles : types de risques ; aménagements ; évaluation des programmes de mise à niveau ; inventaires à réaliser, procédures à respecter, exigences ; classification des locaux et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | des sites de travail ; actions à faire ; prévention ; organisations. Suivi à la ferme des produits phytosanitaires. Mise à disposition des agriculteurs d’appareils simples de lectures de codes-barres pour enregistrement et suivi de fournitures en magasin local (commandes, gestion des stocks, entrées / sorties…), avec possibilité de : édition de documents sur place par imprimante portable ; transfert des informations recueillies sur micro-ordinateur pour traitement plus élaboré. Types d'action (acteurs) : prévention des risques industriels, École des Mines ; formation au conseil en matière de prévention des risques (IPGP Jussieu) ; veille juridique et réglementaire, suivi des normes |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | ; auto-diagnostic. Valorisation de la biomasse Selon les principes de l'agriculture durable, la valorisation de la biomasse n'est pas réservée exclusivement à l'alimentation humaine. Il existe cependant une controverse sur la compétition possible entre alimentation et autres utilisations. Les produits agricoles, ainsi que les déchets et résidus de l'activité agricole, peuvent produire : Bioénergie : production de chaleur et d'électricité, tel que biogaz (par méthanisation) Biocarburants Compost. Traçabilité Assurer la sécurité sanitaire des aliments implique de mettre en place un suivi le long de toute la chaîne de production, « de la fourche à la fourchette ». L'agriculture durable s'appuie |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | sur des preuves et une traçabilité apportées par des certifications crédibles, établies par des certificateurs indépendants. La mise en œuvre de filières intégrées d'agriculture durable met en jeu l'interopérabilité de systèmes hétérogènes, donc la cohérence et la qualité des données (voire leur sécurité), ce qui implique l'utilisation d'un cadre normatif global. La normalisation relative aux denrées alimentaires est constituée par la série de normes ISO 22000 sur la sécurité des denrées alimentaires. Outils d'évaluation De nombreuses méthodes évaluatives font référence au concept d'indicateurs de durabilité à l'échelle de l'exploitation agricole. Cependant, ces méthodes n'intègrent parfois que la dimension environnementale, les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | dimensions sociales et économiques n'étant pas systématiquement prises en compte. On retrouve dans cette catégorie de nombreuses méthodes d'indicateurs agro-environnementaux ou d'autres outils développés pour une évaluation de la performance environnementale d'une exploitation agricole (Zahm, 2011). Les outils d'évaluation prennent différentes formes dans leur construction et approches. Il s'agit : d'indicateurs avec des degrés plus ou moins formalisés d'intégration dans un cadre conceptuel ou des listes d’indicateurs intégrés présents sous forme de tableaux de bord ; d'outils d'évaluation environnementale, tels que l'analyse du cycle de vie ; de systèmes de notation par écopoints ; de modèles de programmation linéaire ; |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | de modèles d'arbitrage (trade-off) pour le choix de productions alternatives ; des approches énergétiques telles que le bilan énergétique en agriculture. En France, les travaux du projet PLAGE (2008-2014) ont permis d'identifier plusieurs outils d'évaluation de la durabilité selon les dimensions environnementale, sociale et économique. Les états de l’art complets (Schader et al., 2014 ; Lairez et al., 2015 ; De Olde et al., 2016 ; Chopin et al., 2021), de même que les travaux du réseau national sur l’évaluation de la durabilité des systèmes et territoires agricoles (RMT Erytage 4), montrent une diversité importante des méthodes d’évaluation de la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | durabilité en agriculture basées sur des indicateurs (une soixantaine recensées). Parmi celles-ci, la méthode IDEA est aujourd’hui l’une des quatre méthodes d’évaluation de la durabilité les plus utilisées dans l’Union européenne (De Olde et al., 2016) mais aussi en Afrique de l’Ouest, au Maghreb, au Mexique et en Amérique latine. La méthode IDEA (indicateur de durabilité des exploitations agricoles) est une méthode scientifique soutenue par le ministère de l'Agriculture s'appuyant sur les travaux d'un comité scientifique pour évaluer la durabilité d'une exploitation agricole. Elle est mobilisée depuis la fin des années 1990 à la fois dans l'enseignement agronomique (technique ou |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | supérieur) pour son caractère pédagogique et transparent. Depuis, 2019 sa nouvelle version 4 a été publiée (ZAhm et al? 2019) .Elle est désormais utilisée par de très nombreux professionnels du conseil agricole et les collectivités territoriales pour accompagner des démarches de transition écologique ou dans des démarches individuelles de responsabilité sociétale des entreprises. Au plan théorique, la méthode IDEA dans sa version 4 s'est doté d'un nouveau cadre conceptuel enrichi d’une approche théorique par les propriétés des systèmes agricoles durables. Ce cadre conceptuel est basé sur la combinaison de deux approches évaluatives de la durabilité de l’exploitation agricole : l’une |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | par les objectifs de l’agriculture durable et l’autre par les cinq propriétés des systèmes agricoles durables. Cette combinaison aboutit à deux grilles de lecture évaluatives, structurées respectivement selon les trois dimensions du développement durable (agroécologique, socio-territoriale et économique) et selon cinq propriétés de systèmes agricoles durables (autonomie, robustesse, capacité productive et reproductive de biens et services, ancrage territorial et responsabilité globale). Cette approche par les propriétés consolide la perspective systémique de l’exploitation agricole en introduisant une lecture transversale de sa durabilité. La méthode IDEA v4 s’ancre dans le courant de la durabilité forte (Daly, 1990) qui rejette l’hypothèse d’une substituabilité |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | ou compensation parfaite entre ressources naturelles et capital manufacturé. Pour qualifier ce concept de durabilité d’une exploitation agricole, 12 objectifs et 5 propriétés ont été retenus. Les 12 objectifs concernent à la fois la dimension agroécologique des activités agricoles mais aussi la dimension socio-territoriale de l’agriculture et la dimension économique de l’exploitation agricole. Ils renvoient à deux niveaux de durabilité (Terrier et al., 2013) : (i) la durabilité restreinte qui qualifie les objectifs autocentrés de l’agriculteur correspondant à ses facteurs internes de durabilité et (ii) la durabilité étendue qui identifie les objectifs sociétaux d’une exploitation agricole contribuant au développement durable |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | de niveaux d’échelles et d’organisations plus englobants (territoire, collectivité, pays, reste du monde). Les cinq propriétés se définissent ainsi : l’autonomie d’une exploitation agricole correspond à sa capacité à produire des biens et des services à partir de ressources propres ou collectives locales (humaines, naturelles, physiques, cognitives), à permettre à l’exploitant agricole de disposer de sa liberté de décision et de développer des modes d'action permettant de limiter sa dépendance aux dispositifs de régulation publique (aides, quotas, droits à produire…) et aux acteurs de l’amont et de l’aval. La robustesse d'une exploitation agricole correspond à sa capacité à faire face |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | à des variations (internes ou externes) de différentes intensités (fluctuations, perturbations, chocs) et de différentes natures (environnementales, sociales, économiques), et à conserver ou retrouver un état d’équilibre. Elle intègre de façon englobante les concepts de résilience, d'adaptation, de flexibilité. La capacité productive et reproductive de biens et services d’une exploitation agricole correspond à sa capacité à produire et à reproduire dans le temps long, de manière efficiente, des biens et services, en dégageant suffisamment de revenu pour maintenir l’activité, sans dégrader sa base de ressources naturelles et sociales. L’ancrage territorial d’une exploitation correspond à sa capacité à contribuer à un |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | processus de co-production et de valorisation de ressources territoriales. Il caractérise également la nature et l'intensité des liens marchands et non marchands que l’exploitation agricole construit avec son territoire, ses habitants, ses acteurs, son groupe social de vie. La responsabilité globale d’une exploitation correspond au degré d'engagement de l'exploitant agricole dans une démarche globale qui prend en compte les impacts environnementaux, sociaux et économiques dans ses choix de pratiques et d’activités. Cet engagement se structure autour de valeurs renvoyant à l'éthique et à l'équité (Zahm et al., 2019). Quelles données chiffrées L'agriculture consomme un peu moins de 2 % de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | l'énergie en France, part voisine de sa contribution au PIB. La consommation d'énergie directe concerne essentiellement les tracteurs et autres véhicules agricoles (fioul, gazole et essence), les machines à traire des élevages, la réfrigération des produits, l'irrigation (électricité), le chauffage des séchoirs et des serres (fioul et gaz propane, butane ou gaz de réseau). Les dépenses consacrées à l'énergie directe étaient de par exploitation agricole en moyenne en 2007. Dispositions législatives Le ministère français de l'Agriculture et de l'Alimentation a lancé à la suite du Grenelle de l'environnement un plan « Objectif Terres 2020 », dont l'objectif est de mettre |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | en œuvre un nouveau modèle agricole français plus respectueux des exigences de développement durable. Ce plan se décline dans une dimension énergétique en un plan de performance énergétique des exploitations agricoles, qui commence par un bilan énergétique en agriculture. La loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche de 2010 a mis en place le plan régional d'agriculture durable. Le décret d'application de cette loi relatif au plan régional d'agriculture durable, du , a modifié le code rural (article D111-1). Place dans le plan national d'adaptation au changement climatique L'agriculture fait l'objet du chapitre V (éclairages sectoriels), première section |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | du plan national d'adaptation au changement climatique (). La recommandation précise : Dans le monde Fracture Nord / Sud Il existe des positions assez divergentes dans les pays développés sur l'attitude à adopter vis-à-vis de l'agriculture des pays du Sud : celle des États-Unis, qui préconisent l'emploi des organismes génétiquement modifiés pour accroître le rendement des terres agricoles afin de nourrir la population des pays en développement ; les États-Unis critiquent par ailleurs la politique agricole commune qui s'opposerait aux intérêts des pays du Sud ; celle des Européens, qui tendent à interdire les organismes génétiquement modifiés en vertu du |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | principe de précaution, et qui soulignent le fait que de nombreuses terres arables ne sont pas encore exploitées dans le monde. Notes et références Voir aussi Bibliographie Ministère de l'Écologie et du Développement durable (2004) Entreprises et environnement. Rapport à la Commission des comptes et de l'économie de l'environnement. La Documentation française. Neher D (2018) Ecological sustainability in agricultural systems : definition and measurement. In Integrating sustainable agriculture, ecology, and environmental policy (pp. 51-61). Routledge. Zahm F., Alonso Ugaglia A., Boureau H., Del'homme B., Barbier J.-M., Gasselin P., Gafsi M., Guichard L., Loyce C., Manneville V., Menet A., Redlingshofer B. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | (2015) Agriculture et exploitation agricole durables : état de l'art et proposition de définitions revisitées à l'aune des valeurs, des propriétés et des frontières de la durabilité en agriculture, Innovations agronomiques, 46, pp. 105-125. Articles connexes Réduction de la contribution de l'agriculture à l'effet de serre Impact environnemental de l'agriculture Bonne pratique agricole Fédérations et réseaux Centre d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural Réseau agriculture durable Durabilité en agriculture Développement durable Économie agricole Objectifs de développement durable Permaculture Union européenne Politique agricole commune Développement rural (deuxième pilier de la PAC) L'instrument financier pour l'environnement (LIFE) Sécurité alimentaire Sécurité |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | alimentaire Traçabilité agroalimentaire Types d'agriculture comportant des caractéristiques de durabilité Agriculture de conservation Agriculture biologique Agriculture intégrée Agriculture biodynamique Agriculture itinérante (si suffisamment extensive) Micro-agriculture biointensive Agroforesterie Sylvopastoralisme Culture en courbes de niveau Histoire de l'agriculture Agriculture en Grèce antique (80 % de l'économie de la Grèce antique) Agriculture dans l'Égypte antique Articles liés à la mondialisation Altermondialisme Souveraineté alimentaire Liens externes Institut national de la recherche agronomique, La maîtrise de la contribution de l’agriculture et de la forêt à l'effet de serre Réseau agriculture durable en France (RAD) Institut de l'agriculture durable (IAD) École d'agriculture durable Objectif terres 2020 |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture%20durable | Agriculture durable | Réseau Action Climat - Agriculture, effet de serre, et changements climatiques en France Agriculture et effet de serre, adaptation des pratiques agricoles, alternatives énergétiques Dossier agriculture durable de socioeco.org La méthode nationale sur l'évaluation de la durabilité à partir d'indicateurs. La méthode IDEA version 4 (voir https://methode-idea.org/ Économie de l'environnement Socioéconomie Économie agricole Développement durable |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | L’alchimie est une discipline qui peut se définir comme « un ensemble de pratiques et de spéculations en rapport avec la transmutation des métaux ». L'un des objectifs de l'alchimie est le grand œuvre, c'est-à-dire la réalisation de la pierre philosophale permettant la transmutation des métaux, principalement des métaux « vils », comme le plomb, en métaux nobles comme l'argent ou l'or. Cet objectif se fonde sur la théorie que les métaux sont des corps composés (souvent de soufre et de mercure). Un autre objectif classique de l'alchimie est la recherche de la panacée (médecine universelle) et la prolongation de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | la vie via un élixir de longue vie. La pratique de l'alchimie et les théories de la matière sur lesquelles elle se fonde, sont parfois accompagnées, notamment à partir de la Renaissance, de spéculations philosophiques, mystiques ou spirituelles. Des pensées et des pratiques de type alchimique ont existé en Chine dès le et en Inde dès le . L'alchimie occidentale, quant à elle, commence dans l'Égypte gréco-romaine au début de notre ère, puis dans le monde arabo-musulman, d'où elle se transmet au Moyen Âge à l'Occident latin, où elle se développe à la Renaissance et jusqu'au début de l'époque moderne. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | Jusqu'à la fin du les mots alchimie et chimie sont synonymes et utilisés indifféremment. Ce n'est qu'au cours du qu'ils se distinguent et que l'alchimie connaît une phase de déclin, sans toutefois disparaître totalement, alors que la chimie moderne s'impose avec les travaux d'Antoine Lavoisier, et la découverte que les métaux sont des « substances simples ». Étymologie L'étymologie du terme alchimie est discutée (). Le mot « alchimie » viendrait de l'arabe , al-kīmiyāﺀ venant lui-même du grec ancien khumeia / khêmeia. Le terme apparaît dans le vocabulaire français au , par le latin médiéval alchemia. Les termes alchimie |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | et chimie (en latin alchemia et chemia, ou alchymia et chymia) sont restés strictement synonymes jusqu'au début du , avec notamment l'ouvrage polémique d'Étienne-François Geoffroy, Des supercheries concernant la pierre philosophale (1722). Différentes hypothèses ont été avancées pour l'origine du mot en arabe. Le mot arabe proviendrait du mot grec khemeia, désignant également la chimie dans son acception moderne, ou bien du grec , khymeia désignant un mélange, une mixture. Le philologue Hermann Diels, dans son Antike Technik (1920) y voyait la « fusion », du grec ancien khumeia / khêmeia, signifiant « art de fondre et d'allier les métaux |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | ». Kimiya pourrait également venir du mot copte kēme (ou son équivalent en dialecte bohaïrique, khēme), lui-même dérivant du grec kmỉ, correspondant au moyen égyptien ḳm.t, désignant la terre noire, la terre alluvionnaire et par extension l'Égypte (). Historique Alchimie gréco-alexandrine Alchimistes gréco-alexandrins Pour Michèle Mertens : Henri-Dominique Saffrey sépare les textes d'alchimie grecque ancienne et byzantine en trois groupes successifs : Les recettes : Ce groupe se compose de trois documents: deux recueils sur papyrus, conservés à Leyde et à Stockholm datés de 300 , dits papyri de Leyde et de Stockholm. À l'exception du « papyrus magique de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | Londre et de Leyde » (P. Leiden/London; TM 55955), qui contient une recette de « rouille d'or », ces deux recueils sont les seuls manuscrits d'alchimie grecque antique. À ce premier groupe s'ajoute les Quatre livres attribués à Démocrite, ouvrage maintenant fragmentaire et daté de la seconde moitié du . À l'exception des papyrus, tout le reste de la tradition alchimique grecque nous provient d'un ensemble relativement homogène de manuscrits byzantins datés au plus tôt de la fin du appelé « corpus alchimique grec ». Les auteurs alchimiques : ce groupe, daté du troisième à la fin du quatrième siècle |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | apr. J.-C., se compose principalement de l'œuvre de Zosime de Panopolis. À cette œuvre se rajoute de courts traités attribués à Pélagios et Jamblique, un dialogue anonyme entre Cléopâtre et les « philosophes » (i.e. alchimistes) et plusieurs autres fragments généralement attribués à des personnages légendaires ou inconnu (Ostanes, Agathodaimon, Moïse). Les commentateurs : Saffrey date le début de la période des commentateurs à la fin du quatrième siècle. Parmi ces commentateurs, on compte un commentaire du pseudo-Démocrite intitulé Le philosophe Synésius à Dioscorus () et un commentaire sur Zosime attribué à un certain Olympiodore d'Alexandrie, parfois dit « l'alchimiste |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | » afin de le distinguer du célèbre philosophe néoplatonicien, généralement daté du . Viennent ensuite l'œuvre importante attribuée à Étienne d'Alexandrie ainsi que quatre poèmes alchimiques, attribuées à Héliodore, Théophraste, Hiérotheos et Archélaos (). Le commentateur dit « le Chrétien » serait à dater entre les . Des nombreux textes d'époque byzantine, on peut nommer ceux de Michel Psellus () et de Nicéphore Blemmydès (). Liens avec l'Égypte pharaonique Selon Zosime de Panopolis, l'alchimie telle qu'elle était pratiquée à son époque tirait son origine des cultes égyptiens. Dans un traité généralement appelé le « Compte Final », Zosime présente une |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | courte histoire des techniques minéralurgiques et de deux types de « teintures » (βαφαί), les teintures « naturelles» (φυσικά) et les teintures « non naturelles » (ἀφυσικά). L'alchimie y est décrite comme un art ayant été jadis caché et monopolisé par les prêtres égyptiens et leurs « démons terrestres » (ϙϙ [c’est-à-dire δαίμονες] περίγειοι), que Zosime appelle aussi « gardiens des lieux » (οἱ κατὰ τόπον ἔφοροι). Il s'agit vraisemblablement des dieux égyptiens, qu'il présente comme des démons menteurs promettant le succès dans la pratique des teintures en échange de sacrifices. Zosime a manifesté un intérêt pour les pratiques des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | prêtres des temples égyptiens dans deux autres traités et semble les avoir considérés comme les derniers spécialistes de l'alchimie : dans Sur les appareils et les fourneaux, il mentionne avoir visité « l'antique sanctuaire de Memphis » où il a vu un fourneau tombé en pièces; une traduction syriaque d'un traité de Zosime Sur le travail du cuivre montre aussi son intérêt pour des pratiques métallurgiques liées à la fabrication et la coloration des statues du culte égyptien. Bien que Zosime attribuât les pratiques alchimiques de son temps à celle des prêtres égyptiens, il n'attribuait pas son origine à un |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | peuple ou à un groupe de prêtres en particulier mais plutôt à l'enseignement des anges déchus, qui aurait été consigné dans un traité perdu intitulé le "Chemeu" . Plutôt que de suivre les traditions égyptiennes, qu'il croyait avoir été corrompues par l'influence de "démons", Zosime cherchait à reconstituer l'authentique doctrine alchimique par une exégèse méticuleuse des textes, et plus particulièrement, par l'interprétation des textes attribués à Démocrite, qu'il croyait être le seul à avoir fait allusion au Chemeu. François Daumas voit un lien entre la pensée égyptienne et l'alchimie gréco-égyptienne, à travers la notion de pierre, pierre à bâtir ou |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | pierre philosophale. Garth Fowden, cependant, juge l'interprétation de Daumas trop optimiste : . Shannon Grimes a émis une thèse semblable à celle de Daumas, Festugière et Mertens. Selon Grimes, Zosime de Panopolis (c. 300 ap. J.-C.), un des premiers commentateurs de textes alchimiques, aurait était prêtre d'un culte égyptien et aurait adapté les traditions égyptiennes concernant la création et la consécration des statues de cultes, notamment le rite de l'ouverture de la bouche, aux traditions hébraïques et chrétiennes. Liens avec les pratiques artisanales et la métallurgie De nombreuses techniques artisanales sont connues dans l'Égypte hellénistique avant l'apparition de l'alchimie : |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | fonte des métaux (seulement sept métaux sont connus de l'antiquité jusqu'à la renaissance : or, cuivre, argent, plomb, étain, fer et mercure), la fabrication d'alliage (bronze et laiton), différentes techniques de métallurgie et d'orfèvrerie, le travail du verre, la fabrication de gemmes artificielles, la fabrication de cosmétique. Les différentes techniques de raffinage des minerais aurifères et argentifères sont particulièrement pertinentes à ce qui allait être appelé alchimie. Les premières techniques consistent à extraire les métaux précieux des minerais. Comme le mentionne Pline l'ancien à la fin du , le mercure était utilisé pour séparer l'or du minerai. L'or et les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | argents se trouvant généralement mélangés l'un à l'autre ainsi qu'à d'autres métaux, la séparation de ces métaux était nécessaire à l'obtention d'or et d'argent de haut titre. Une première technique, la coupellation, permettait de séparer l'or et l'argent d'autres métaux mais non pas l'or de l'argent. Pour ce faire, on utilisait plutôt la cémentation, une technique qui consistait à calciner l’alliage d'or et d'argent avec d'autres produits, dont le sel, dans des vases d'argile. Sous l'effet de la chaleur, l'argent du mélange réagit avec le sel et se colle aux parois du vase. Cette technique fut décrite par Agatarchide de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | Cnide dans un ouvrage maintenant perdu et cité par Diodore de Sicile. Des fouilles archéologiques à Sardes ont aussi démontré qu'une technique de cémentation similaire à celle décrite par Agarthacide y fut utilisée. Un lien peut-être plus fort encore peut être fait entre l'utilisation de mercure pour la dorure (le mercure y servant à coller des feuilles d'or sur un objet), le rôle que cette technique jouait dans la coloration des statues et l'importance que le mercure revêt dans les commentaires alchimiques, notamment ceux de Zosime de Panopolis. Les livres de recettes Les plus anciens textes grecs qu'on peut relier |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | à l'alchimie sont les papyrus de Leyde et de Stockholm, écrits en grec et découverts en Égypte, et qui datent du . Ils contiennent 250 recettes techniques qu'on peut répartir en quatre catégories qui visent à donner aux métaux l'aspect de l'or ou de l'argent et à imiter la coûteuse pourpre et les pierres précieuses (émeraudes, perles…). Ces recettes sont claires dans la mesure où on parvient à en identifier aujourd'hui les ingrédients. Les papyrus recettes contiennent des tests de la pureté des métaux précieux et communs, ce qui indique que leurs auteurs sont parfaitement conscients de la différence entre |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | l'imitation et l'original. Une de ces recettes par exemple, porte sur l'« eau de soufre », constituée d'un mélange de chaux, de soufre et d'urine ou de vinaigre, que l'on chauffe. Elle permet de donner à l'argent l'aspect de l'or par l'action en surface de polysulfures de calcium. Les premiers papyrologues ayant travaillé sur ces deux manuscrits s'accordent pour dire qu'ils sont l’œuvre du même copiste (ce même copiste serait par ailleurs l'auteur de manuscrits maintenant mieux connus sous le nom de "papyrus magiques grecs"). Considérés comme une seule œuvre, les manuscrits alchimiques de Leyde et de Stockholm portent sur |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | l'imitation de quatre types de substances (l'or, l'argent, la teinture pourpre et les pierres précieuses). Cette même division se retrouve aussi dans la tradition des Quatre livres attribués à Démocrite, la plus ancienne tradition d'alchimie grecque que l'on connaisse. Le plus ancien texte du Corpus alchemicum graecum est le Physika kai mystika (φυσικά και μυστικά, Questions naturelles et secrètes), et que l'on peut dater du . Faussement attribué au philosophe Démocrite d'Abdère du avant notre ère (on parle du Pseudo-Démocrite), ce texte a souvent été considéré au , comme une version remaniée et interpolée d'un ouvrage plus ancien d'un auteur |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | gréco-égyptien mal connu, Bolos de Mendès (entre −250 et −125) ; Les études plus récentes ont conduit à rejeter cette hypothèse. Synésius l'alchimiste, au , identifie le maître au mage Ostanès, et le temple à celui de Memphis. Le texte présente des recettes techniques très similaires à celles des papyrus, destinées à imiter l'or, l'argent, le pourpre et les pierres précieuses ; mais il présente des éléments qui deviendront caractéristiques des textes alchimiques : La fausse attribution à des auteurs célèbres ou mythiques l'aspect initiatique : le pseudo-Démocrite essaie sans succès d'invoquer du séjour des morts son maître mort avant |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | de lui avoir transmis ses secrets, mais finit par découvrir dans la colonne d'un Temple une formule qui résume son art : « la nature se réjouit de la nature, la nature vainc la nature, la nature domine la nature ». Chaque recette est suivie d'une des trois propositions de la formule. l'ambiguïté du langage : le texte joue sur le double sens de l'expression theion hudor qui peut signifier en grec « eau de soufre » ou « eau divine ». Il utilise l'expression « notre plomb », pour désigner autre chose, probablement la stibnite (minerai d'antimoine). Pour Didier |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | Kahn c'est le premier traité d'alchimie connu, mais pour Lawrence Principe il appartient encore à la littérature technique des recettes. Comme l'indiquait Robert Halleux : . Zosime de Panopolis Selon Lawrence Principe c'est vraisemblablement au cours du que l'idée, non plus d'imiter l'or et l'argent, mais de les fabriquer réellement émergea. Après le Physika kai mystika du pseudo-Démocrite, on dispose d'une série de citations ou de courts traités attribués à des personnages mythiques ou célèbres (Hermès, Isis, Moïse, Agathodémon, Jamblique, Marie la Juive, Cléopatre, Comarius, Ostanès, Pamménnès, Pibechius…, pour la plupart cités par Zosime de Panopolis(Rosinus dans les publications latines |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | postérieures), qui, vers 300, est le premier alchimiste pour lequel on dispose d'écrits et de détails biographiques substantiels. Ces détails restent essentiellement limités aux écrits de Zosime. La Souda, une encylopédie datant de la fin du , l'appelle un philosophe (l'appellation ordinaire pour un auteur de textes alchimiques grecs) d'Alexandrie. La Souda est la seule source identifiant Zosime comme un alexandrin et la plupart des chercheurs s'accordent maintenant pour dire que Zosime était originaire de Panopolis. L'encyclopédie lui attribue aussi une œuvre en 28 volumes « appelée par certains Cheirokmêta » et une Vie de Platon. Aucune Vie de Platon |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | nous est parvenue attribuée à Zosime et aucune collection de ses livres ne correspond exactement à la description faite des Cheirokmêta. Les commentateurs Deux autres auteurs de cette période sont restés célèbres pour leurs commentaires ou leurs recettes : Olympiodore l'Alchimiste, qui est peut-être Olympiodore le Jeune (un recteur de l'école néoplatonicienne d'Alexandrie, en 541) et Synésius, qui est peut-être Synésios de Cyrène, ami et disciple de la philosophe néoplatonicienne Hypatie. Olympiodore le Jeune, au , sur l'analogie planètes-métaux, donne un système de correspondances, qui sera classique en alchimie : or-Soleil, argent-Lune, plomb-Saturne, électrum-Jupiter, fer-Mars, cuivre-Vénus, étain-Mercure. Premières techniques alchimiques |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | Les alchimistes alexandrins utilisaient quatre types de techniques pour « produire » de l'or, techniques consignées dans des recettes : la fabrication d'alliages semblables à de l'or, composés de cuivre, d'étain et de zinc (comme le laiton ou le moderne « or de Mannheim », alliage de cuivre et de zinc utilisé en bijouterie ; l'altération de l'or, en lui incorporant du cuivre et de l'argent dont les teintes rougeâtres et verdâtres des alliages avec l'or se compensent, ne modifiant pas la coloration initiale. Les alchimistes interprétaient cela comme la transformation de l'argent et du cuivre initial par l'or agissant |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | comme une semence ; la dorure superficielle des métaux (les recettes parlent alors de teinture plutôt que de fabrication). Cela se faisait par trois méthodes : l'utilisation d'un vernis laque teinté, le traitement par des solutions pour former une couche de sulfures, et la corrosion en surface d'or altéré, pour ne laisser à l'extérieur qu'une couche d'or pur (l'agent corrosif étant probablement une sorte d'anhydride sulfurique obtenu par calcination de sulfates de fer et de cuivre) ; l'utilisation de substances volatiles dans des processus de distillation et de sublimation, permettant d'extraire l'« esprit » d'un corps et de l'y réintroduire. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | Alchimie byzantine. L’alchimie byzantine, très active à Alexandrie, regroupe les écrits et les pratiques métallurgiques de la dernière période gréco-égyptienne de l’alchimie. Elle recoupe une série de théories, de méthodes et de recettes concernant la coloration des métaux et la fabrication d’alliages. Bien que l’alchimie byzantine cherche entre autres à faire passer les métaux de valeur moindre pour des métaux plus riches, elle ne se limite pas exclusivement à cette fin. Elle hérite d’un ensemble de théories concernant la matière provenant des philosophies platoniciennes, aristotéliciennes, néoplatoniciennes et gnostiques, et qui proposent des buts purement spirituels et régénératifs. Elle s’inscrit aussi |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | dans le monde militaire byzantin via des recherches liées à la production d’armes à feu que l’on reconnaît dans la fabrication et l’utilisation du feu grégeois. Passage de l’alchimie gréco-égyptienne vers les Byzantins Il est largement accepté que l’alchimie à Byzance est une directe descendante de l’alchimie gréco-égyptienne qui semble prendre son origine dans plusieurs facteurs. D’abord dans les pratiques égyptiennes d'orfèvrerie qui, dans le but de s’arroger les moyens de fabriquer artificiellement de l’or, ou encore de tout simplement simuler le précieux métal, expérimentent déjà avec les différents alliages et les colorations métalliques. Ensuite dans la théorie ancienne qui |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | postule l’unité de la matière et la nature composée des métaux, où toute substance est ultimement composée à partir d’une qui prend ses spécificités par la présence de différentes qualités qui lui sont imposées. Les métaux, composés de ces qualités, pourraient être transmutés par la simple variation des proportions des éléments qui les constituent. À ceci s’ajoute l’idée que pratique et technique doivent être opérées par l’imitation de la nature : la nature est l’athanor de la création divine, et l’alchimiste, par ses travaux, parachève la nature en imitant ses moyens. Cette concordance obligatoire entre les travaux de l’alchimiste et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | ce qu’il observe s’opérer dans le monde extérieur dérive de la doctrine universelle des sympathies qui postule que tous les éléments du cosmos sont connectés par des liens occultes ; la qualité de ces liens qui relient une chose à une autre par force d’analogie est déterminée par la sympathie ou l’antipathie qu’elles éprouvent l’une pour l’autre. Corpus alchimique grec. L’alchimie a été connue des Byzantins à travers un corps de texte que l’historiographie nomme la collection alchimique grecque. Elle a été transmise à travers quelques manuscrits médiévaux, tous écrits en Grec : MS Marcianus graecus 299 (fin du ), |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | MS Parisinus graecus 2325 (), Bibliotheca Apostolica Vaticana 1174 (entre les ) et MS Parisinus graecus 2327 (copié en 1478). Ils furent apportés en France au , par François Ier, qui à l’époque faisait acheter de grandes quantités de livres en Grèce et en Orient. Marcelin Berthelot en fit une traduction française partielle en 1888. Par cette collection, les Byzantins ont eu accès aux écrits du pseudo-Démocrite par son texte nommé Physica et Mystica, mais surtout à ceux de Zosime de Panopolis, dont ils regardaient les écrits avec une très haute estime. Le corpus contient aussi des auteurs proprement byzantins |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | tels que Synésios de Cyrène, Olympiodore l’alchimiste, Stephanos d’Alexandrie, le Chrétien ainsi que le Philosophe anonyme. Selon Jacques Sadoul, comme il est difficile de remonter plus loin que les manuscrits grecs, Byzance doit donc être considéré comme un des berceaux des pratiques métallurgiques. L’héritage de Zosime de Panopolis. Zosime est le premier alchimiste dont nous avons quelconque détail biographiques. C’est particulièrement à travers le corpus alchimique grec, collectionné par les byzantins, qu’il est connu. Penseur particulièrement éclectique. Il transmet entre autres des techniques qu’il attribue au Pseudo-Démocrite et à Marie la Juive, comme l’usage du bain-marie, dont le nom lui |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | est resté. Il est le premier à élaborer une interprétation spirituelle et cosmologique des pratiques alchimiques. Pour Zosime, le but final de la science hermétique est de spiritualiser la matière ; c’est-à-dire de transformer, à l’aide de diverses techniques, la matière physique en matière spirituelle. Il associe cette transformation à une régénération solaire dont le symbolisme de l’or se retrouve au centre. Cette vision du travail des métaux se retrouve au premier plan des croyances alchimiques tout au long du Moyen Âge et au-delà. Elle favorisera aussi sa rencontre avec la symbolique du sacrifice christique en établissant un parallèle entre |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | la transmutation du physique vers le spirituel et le mystère de la transsubstantiation eucharistique. Les chrétiens n’ont-ils pas imaginé la Cène comme un acte de communion ou la substance du pain et du vin est radicalement modifiée par l’effet de l’action rituélique ? L’alchimie et l’Église chrétienne entretiennent toutes deux l’idée de la transmutation d’un élément en un autre, la première par le Grand œuvre et la seconde par la célébration de la Messe. Alliages et imitations. Malgré l’autorité que prêtent les Byzantins à Zosime, ses textes sont manifestement moins étudiés pour leurs perspectives transcendantales et mystiques que pour leurs |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | aspects pratiques. La majorité des textes de la collection byzantine étale de nombreuses recettes concernant la coloration des métaux et la fabrication des alliages. Il faut donc en conclure qu’en dehors d’une certaine minorité, l’aspect spirituel de l’alchimie est beaucoup moins recherché que son aspect purement matérialiste. En effet, à Byzance, la production et le travail de l’or revêtent une importance à la fois politique et commerciale. La frappe des métaux pour la production des devises monétaires est une des spécialités de l’Empire et ce dernier n’hésite pas à employer des imitations sous forme d’alliage dans ce domaine. Dès le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | , l’empereur Constantin entreprend une réforme monétaire qui voit l’apparition d’une nouvelle pièce de monnaie en or quasiment pur, le Nomisma. Cette dernière prime dès lors dans les échanges internationaux et ce, jusqu’à ce qu’elle souffre d’une profonde dévaluation au cours du . Il est probable que la position avantageuse d’être un régularisateur des échanges commerciaux à travers l’Orient et l’Occident encouragea l’Empire byzantin à s’intéresser aux méthodes supposées de productions artificielles de l’argent et de l’or. Autres productions. Il se trouve dans les textes plusieurs recettes qui ne concernent pas directement le travail des métaux mais qui portent avec |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | elles une grande importance pour le monde byzantin. Ainsi sont conservées plusieurs recettes pour faire de la chaux ; matériau essentiel dans le raffinement des métaux mais aussi largement utilisé entre autres dans le domaine de la construction (fabrication du mortier), dans la fabrication des fresques et pour fertiliser les terres. Une autre matière de premier plan pour les byzantins, fabriquée par les alchimistes, ou à tout le moins dont le secret de la confection fût conservé par eux, est le pigment de cinabre. Celui-ci entrait dans la fabrication de l’encre de couleur pourpre, essentielle au système bureaucratique de l’Empire |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | byzantin pour permettre d’authentifier les actes de la chancellerie. La signature impériale, toujours autographe, était réalisée à l’encre de cinabre dont seul l’Empereur pouvait en faire usage. La couleur rougeâtre du cinabre était associée au pourpre impériale d’où dérive un des titres que porte l’Empereur : le Porphyrogénète du grec ancien porphýra, signifiant pourpre. La fabrication des bières était aussi incluse dans le corpus de connaissance alchimique byzantine, et ceci probablement due au fait que les alchimistes eux-mêmes voyaient l’œuvre alchimique comme le résultat d’une action en tout point similaire à la fermentation : -Dom Antoine-Joseph Pernety, Dictionnaire Mytho-Hermétique concernant |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | la fermentation.</blockquote>Outre les produits précédemment mentionnés la collection alchimique contient : un traité sur la fabrication des verres, un autre encore concernant la coloration des pierres précieuses telles que les émeraudes, les escarboucles et les améthystes. Quelques recettes montrent comment créer des “perles” et comment les traiter. On y trouve aussi une recette pour la confection de la lessive et du savon, de la colle et des teintures pour la laine. Les vieux auteurs. Olympiodore l’Alchimiste. Identifié à tort au philosophe et historien Olympiodore de Thèbes, celui que l’on reconnaît comme étant Olympiodore d’Alexandrie, ou encore Olympiodore l’alchimiste, est un |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | philosophe alexandrin et néoplatonicien. Il serait né aux alentours de 500 et décédé après 564. On lui attribue l’écriture d’un commentaire sur le livre “Sur l’action” de Zosime, et d’une manière plus générale, sur les textes attribués à Hermès Trismégiste. Cette attribution est néanmoins questionnée et est perçue par certains comme peu probable. Pelagios le Philosophe. Un certain Pelagios le Philosophe, auquel on attribue l’écriture d’un traité alchimique nommé Sur l’art divin et sacré. Il est possible que le nom de Pelagios fasse référence à Pélagius, un moine breton hérétique ayant terminé sa vie en Égypte, mais il est peu |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alchimie | Alchimie | probable que le texte soit réellement de sa main. Jean l’Archiprêtre. Jean l’Archiprêtre en Évagie est un autre auteur présent dans la collection alchimique byzantine dont il est difficile de retrouver quelconques informations. Il ne semble être que mentionné comme auteur du traité Sur l’art divin. Stephanos d’Alexandrie. Stephanos d’Alexandrie est un professeur public et philosophe ayant vécu sous l’Empereur Héraclius au . Il enseigne les écrits de Platon et d’Aristote et se spécialisait dans les sujets du quadrivium. On lui connaît des commentaires sur Platon et sur Aristote ainsi que des travaux de natures astronomiques, astrologiques, médicales et alchimiques. |
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