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https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulgarie | Bulgarie | de l’ABS, qui inclut également une base antarctique, située sur les îles Shetland du Sud. Culture et société La culture bulgare est un syncrétisme d'influences successivement thraces, grecques, celtiques, romaines, slaves, proto-Bulgares et ottomanes. Pendant le Moyen Âge, la Bulgarie était le noyau culturel des peuples slaves avec des réalisations culturelles notables, par exemple l'alphabet cyrillique et les compositions musicales complexes de Joan Cucuzel. Entre 1396 et 1878, la Bulgarie était une partie de l'Empire ottoman. La théocratie islamique, que les ottomans avaient installée, a persécuté la culture bulgare médiévale et cherché à isoler les Bulgares des courants progressistes de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulgarie | Bulgarie | l'Europe. Littérature Pendant le Moyen Âge la Bulgarie a exercé une influence significative sur l'Europe de l'Est, particulièrement les peuples slaves. La Bulgarie possédait certains des meilleurs instituts en Europe, notamment les écoles littéraires d'Ohrid et Preslav, où l'alphabet cyrillique a été développé, et l'école artistique de Tarnovo. Après la conquête ottomane de Bulgarie à la fin du , ces instituts cessent d'exister. La Renaissance bulgare est une période d'essor culturel, qui commence avec l'écriture dIstoriya Slavyanobolgarskaya par Païsius de Hilendar en 1762, sous l'influence des Lumières. La « Renaissance bulgare » est principalement associée avec la progression de la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulgarie | Bulgarie | conscience nationale et l'émergence d'un nationalisme romantique, qui donne lieu au rétablissement de l'indépendance du Patriarcat de Bulgarie en 1870, l'insurrection d'avril en 1876 et la restauration de l'État bulgare en 1878. Les années 1880 à 1945 se distinguent par la prospérité de la littérature. La modernisation du pays et le besoin de compenser les siècles sans liberté sous la théocratie musulmane incitent à une adoption des courants littéraires d'Europe, comme le symbolisme (Peyo Yavorov, Pencho Slaveykov, ), l'expressionnisme (Geo Milev) et le réalisme (Yordan Yovkov, Yordan Raditchkov). Après 1945, le réalisme socialiste soviétique et la science-fiction sont devenus les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulgarie | Bulgarie | genres dominants dans la littérature. Ivan Vazov est considéré comme le plus grand poète bulgare, célébré non seulement dans son pays ou dans la région, mais dans toute l’Europe. Elias Canetti, écrivain britannique, juif d'origine bulgare, recevra le prix Nobel de littérature (1981). Patrimoine Une grande quantité de sites archéologiques de toutes les époques est disséminée dans tout le pays. La Bulgarie a le plus grand nombre de sites archéologiques découverts en Europe après l'Italie et la Grèce, et beaucoup d'entre eux sont d'origine thrace. Un objet historique d'importance majeure est le plus ancien trésor d'or dans le monde, datant |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulgarie | Bulgarie | de 5000 , provenant du site de la nécropole de Varna. Il y a aussi neuf sites du patrimoine mondial de l'UNESCO : le Cavalier de Madara, les tombeaux thraces dans Svechtari et Kazanlak, l'église de Boyana, le monastère de Rila, les églises rupestres d'Ivanovo, Parc national de Pirin, Sreburna réserve naturelle et l'ancienne ville de Nessebar. Cinéma Dans le domaine du cinéma, la Bulgarie est notée pour ses films artistiques dont certains tels que Midi torride (1965) et Eastern Plays (2009) ont été projetés au Festival de Cannes. Médias Les médias en Bulgarie ont une tradition d'objectivité. La presse |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulgarie | Bulgarie | n'a pas de restrictions légales et la publication des médias imprimés est complètement libre La plupart des journaux quotidiens sont en un format hybride, qui contient des éléments à la fois de presse de qualité et des tabloïds. Les médias électroniques sont les plus populaires dans le pays, mais à cause du manque de législation spécifique, ils sont sensibles à un certain nombre de tendances négatives, telles que la dégradation générale des produits médiatiques, l'autocensure et des pressions politiques ou économiques. Les médias Internet gagnent en popularité à cause de la teneur en large éventail d'opinions et de points de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulgarie | Bulgarie | vue disponibles, l'absence de censure et des contenus diversifiés. Musique La Bulgarie a une grande tradition de chant choral. L'instrument national bulgare est la cornemuse « gaida », ainsi que la flûte longitudinale en trois parties de « kaval ». Dans la plupart des régions du pays, le Gaïa Thracien (Djura Gaida) est joué, principalement pour la danse, tandis que dans les Rhodopes, le Kaba Gaïa aigu est utilisé pour accompagner les ballades pour la plupart des bals. Figurent parmi les compositeurs bulgares Dobri Khristov (1875-1941) et Petko Staynov (1896–1977). Tourisme Chaque année, la Bulgarie accueille de touristes, principalement de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulgarie | Bulgarie | Russie, de Roumanie, d'Allemagne, du Royaume-Uni et de la Scandinavie. Les types de tourisme principaux sont le tourisme de masse, de culture et de vin. Depuis 1995, le tourisme balnéaire s'est fortement développé le long de la mer Noire, notamment à Slantchev Briag, à Albena ou aux Sables d'or (Zlatni Pyasatsi), près de Varna. Certains sites historiques sont également d'intérêt : on citera notamment Veliko Tarnovo, dont la citadelle est parfois l'objet d'un spectacle son et lumière retraçant l'histoire de la Bulgarie à travers les siècles, et le monastère de Rila. Les principales stations de ski de Bulgarie sont Bansko |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulgarie | Bulgarie | (massif du Pirin), Borovets (massif du Rila) qui est la station historique de Bulgarie et Pamporovo située dans les monts Rhodopes, non loin de la frontière avec la Grèce. Elles attirent aussi leur lot de touristes étrangers (anglais, russes) et nationaux. Curiosités Bouzloudja est un lieu-dit de Bulgarie, situé à quelques kilomètres au sud de Gabrovo, à proximité du mémorial de Chipka. Bouzloudja est aussi et surtout connu pour l'ancienne salle de congrès communiste, aujourd'hui abandonnée, à la forme particulière, celle d'un OVNI. Bien que le bâtiment ne se visite pas, de nombreux curieux y pénètrent pour admirer les fresques |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulgarie | Bulgarie | en forme de mosaïque ou l'ancien auditorium aujourd'hui délabré. Sports Les sports les plus populaires en Bulgarie sont le volley-ball, le football, l'athlétisme, la boxe et la gymnastique. Football : sport le plus populaire en Bulgarie, il fut introduit en 1893-1894 par des professeurs de gymnastique invités dans le pays qui organisèrent le premier match national dans le collège de Varna en 1894. À la Coupe du monde 1994, les Bulgares se classèrent . Volley-ball : en 2012, la Bulgarie a organisé la ligue mondiale de volley-ball à Sofia. En 2015, la Bulgarie et l'Italie ont organisé conjointement le Championnat |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulgarie | Bulgarie | d'Europe masculin de volley-ball. Tennis : Grigor Dimitrov et Tsvetana Pironkova sont deux joueurs classés parmi les meilleurs au monde. Lutte : certains lutteurs bulgares embrassent une carrière au Japon dans le sumo, tel Kaloyan Stefanov Mahlyanov (Katsunori Kotoôshû). Rallye : en 2010, la Bulgarie accueille pour la première fois une manche du championnat du monde des rallyes, le rallye de Bulgarie. Formule 1 : un Grand Prix de Formule 1 de Bulgarie devait voir le jour en 2011 ou 2012 mais les organisateurs abandonnent le projet en 2009 à cause de difficultés financières. Fêtes et jours fériés Notes et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulgarie | Bulgarie | références Notes Références Bibliographie Revue internationale d'histoire militaire. , CIHM, 1984, 324 pages. (Recueil thématique sur l'histoire militaire bulgare, 1876-1955) Codes La Bulgarie a pour codes : BG, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2, BG, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques, BGR, selon la norme ISO 3166-1 code alpha-3 (liste des codes pays), BGR, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3, BU, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2, BUL, selon la liste des codes pays du CIO, LZ, selon la liste des préfixes |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulgarie | Bulgarie | OACI d'immatriculation des aéronefs Voir aussi Articles connexes Géographie de l'Europe Balkans Manifestations de 2020-2021 en Bulgarie Liens externes Site du gouvernement Site de la présidence Assemblée nationale Site officiel du tourisme Étienne de Poncins, ambassadeur de France, De la Bulgarie |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | Le bouddhisme est une religion et une philosophie dont les origines se situent en Inde aux à la suite de l'éveil de Siddhartha Gautama à Bodhgaya et de la diffusion de son enseignement. En 2018, on compte (mais le chiffre doit être pris avec prudence) quelque 623 millions de bouddhistes dans le monde, ce qui fait du bouddhisme la quatrième religion mondiale, derrière (par ordre décroissant) le christianisme, l'islam et l'hindouisme. L'historien des religions Odon Vallet relève que c'est , en raison, notamment, des persécutions menées contre le bouddhisme par les régimes communistes en Chine et en Indochine. Le bouddhisme, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | à travers ses différentes écoles, présente un ensemble ramifié de pratiques méditatives, de rituels religieux (prières, offrandes), de pratiques éthiques, de théories psychologiques, philosophiques, cosmogoniques et cosmologiques, abordées dans la perspective de la bodhi, « l'éveil ». À l'instar du jaïnisme, le bouddhisme est à l'origine une tradition shramana, et non brahmanique comme l'est l'hindouisme. Les notions de dieu et de divinité dans le bouddhisme sont particulières : bien que le bouddhisme soit souvent perçu comme une religion sans dieu créateur, cette notion étant absente de la plupart des formes du bouddhisme, la vénération et le culte du Bouddha historique |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | Siddhartha Gautama en tant que bhagavat jouent un rôle important dans le Theravāda tout comme dans le Mahāyāna, qui voient en ce personnage un être éveillé doté d’un triple corps. Origines du bouddhisme Le bouddhisme est né en Inde à peu près à la même époque que Mahâvîra, qui rendit plus populaire le jaïnisme, courant avec lequel le bouddhisme partage une certaine tendance à la remise en cause de l'hindouisme (en particulier de la caste sacerdotale des brahmanes) tel que ce dernier était pratiqué à l'époque (). Le bouddhisme a repris et aménagé beaucoup de concepts philosophiques de l'environnement religieux |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | de l'époque (tels que dharma et karma, par exemple). Bouddha historique Le bouddhisme est issu des enseignements de Siddhartha Gautama (« l'éveillé »), considéré comme le Bouddha historique. Les années de la naissance et de la mort de Siddhārtha Gautama ne sont pas sûres ; il aurait vécu au à peu près quatre-vingts ans, mais les traditions ne s'accordent pas à ce sujet. La plus ancienne le fait naître en 623 et mourir en 543 Les Thaïlandais font débuter le calendrier bouddhique en 543 , il y a 543 ans de différences avec le calendrier thaï (exemple: 2021 - 2564). |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | Les spécialistes occidentaux de l'histoire de l'Inde ancienne, quant à eux, s'accordent pour situer la vie du Bouddha plutôt vers 420 jusqu'en 380 Né selon la tradition, à Lumbinî dans l’actuel Teraï népalais de Māyādevī et Śuddhodana, souverain des Śākyas (ou Shakya), il avait pour nom Gautama. Il appartenait au clan Shakya de la caste des kshatriya (nobles-guerriers), d’où son surnom de Shakyamuni, « le sage des Śākya ». C'est le nom principal que la tradition du Mahāyāna lui donne et par lequel on le distingue des autres Bouddhas. Il est aussi appelé Siddhārtha Gautama (pāḷi : Siddhattha Gotama) car |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | Siddhārtha est donné comme son prénom dans certaines sources ; Gautama signifie en sanskrit « le plus bovin des sages ». La vie du Bouddha a été enrichie de légendes décrivant des miracles et des apparitions divines. Mais c'est seulement trois cents ans après sa mort qu'elle commence à être connue par des textes, en même temps que ses enseignements, grâce à l'empereur Ashoka qui en fait la promotion sur toute l'étendue de son domaine et envoie des missions à l'étranger. Vie du Bouddha Le bouddhisme est une religion indienne basée sur les enseignements d'un professeur mendiant et spirituel appelé |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | « Bouddha » (« L'éveillé », du ). Les textes anciens disent que le nom de Bouddha serait « Gautama » (en Pāli : Gotama). Les détails de la vie du Bouddha sont mentionnés dans de nombreux textes bouddhistes anciens mais sont incohérents et son milieu social ainsi que les détails de sa vie sont difficiles à prouver, les dates précises incertaines. Les témoignages des textes anciens suggèrent que Siddhārta Gautama est né à Lumbini et a grandi à Kapilavastu,une ville dans la plaine du Gange, près de la frontière actuelle entre le Népal et l'Inde, et qu'il a passé |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | sa vie dans ce qui est à présent le Bihar et l'Uttar Pradesh modernes. Certaines légendes hagiographiques indiquent que son père était un roi nommé Suddhodana, sa mère était Reine Maya, et il est né à Lumbini. Cependant, des savants tels que Richard Gombrich considèrent qu'il s'agit d'une revendication douteuse car une combinaison de témoignages suggère qu'il est né dans la communauté Śākya, qui était gouvernée par une petite oligarchie ou un conseil pseudo-républicain où il n'y avait pas de rang mais où l'ancienneté importait plutôt. Certaines histoires à propos de Bouddha, sa vie, ses enseignements et ses revendications à |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | propos de la société dans laquelle il a grandi peuvent avoir été inventés et interpolés plus tard dans les textes bouddhistes. D'après les textes anciens tels que l’Ariyapariyesanā-sutta (« Le discours sur la quête noble », MN 26) et son analogue chinois au MĀ 204, Gautama a été touché par la souffrance (Duḥkha) de la vie et de la mort, et sa répétition sans fin due à sa renaissance (Punarbhava). Il a donc conçu une quête afin de trouver la libération à cette souffrance (aussi connue sous le nom de « Nirvāṇa »). D’anciens textes et biographies déclarent que Gautama |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | a premièrement étudié avec deux professeurs de méditation, à savoir Arada Kalama et Uddaka Rāmaputta, apprenant la méditation et la philosophie, et particulièrement la connaissance méditative de « la sphère du Néant » avec le premier et de « la sphère sans perception ni non-perception » en compagnie du dernier (Arūpaloka). Trouvant ces enseignements insuffisants pour atteindre son but, il se tourna vers la pratique d’un ascétisme extrême, qui incluait un régime strict avec du jeûne et diverses formes de contrôle de la respiration (Prāṇayāma). Cela ne fut pas suffisamment à la hauteur de ses espérances et il se tourna |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | donc vers une pratique méditative du Dhyāna. Il s’assit alors en méditation sous un Ficus religiosa, maintenant appelé « Arbre de la Bodhi » dans la ville de Bodhgaya et atteignit « L’Éveil » (Bodhi). Selon différents textes anciens comme le Mahāsaccaka-sutta et le Samaññaphala Sutta, en éveil, le Bouddha acquit un aperçu du travail du karma et de ses premières vies, ainsi que l’extinction de la profanation mentale (Āsavas), de la souffrance et du cycle des renaissances du Saṃsāra. Cet évènement exposa aussi la certitude de la Voie Médiane, comme étant celle de la pratique spirituelle visant la fin |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | de la souffrance. C’est comme un « Bouddha complètement éveillé » (Buddhatva), qu’il attira des disciples et fonda le Saṅgha (communauté). Il passa le reste de sa vie à enseigner le Dharma qu’il avait découvert et mourut atteignant le « Parinirvāṇa » à l’âge de 80 ans à Kushinagar en Inde. Les enseignements de Bouddha se sont propagés grâce à ses disciples et devinrent, durant les derniers centenaires av. J.C., diverses écoles de pensée bouddhiste, chacune avec ses propres ensembles de textes contenant différentes interprétations et des enseignements authentiques de Bouddha. Au fil du temps, ils évoluèrent en de nombreuses |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | traditions parmi lesquelles les bouddhismes Theravāda, Mahāyāna et Vajrayāna sont les plus connus et étendus à l’ère moderne. Éveil ou bodhi Le bouddhisme est une voie individuelle dont le but est l'éveil, par l'extinction du désir égotique et de l'illusion, causes de la souffrance de l'homme. L'éveil est une base à l'action altruiste. Définition de l'éveil dans le bouddhisme theravâda Pour les theravādins, l'éveil est la compréhension parfaite et la réalisation des quatre nobles vérités (voir plus bas) ; il s'agit de se réveiller du cauchemar des renaissances successives (saṃsāra). L'homme éveillé atteint le nirvāṇa (l'illumination), et échappe complètement à |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | la souffrance lors de sa mort (appelée parinirvâna, dissolution complète des cinq agrégats). Le cycle des renaissances et des morts est donc brisé. Définition de l'éveil dans le mahāyāna Pour les adeptes du Mahāyāna en revanche, l'éveil est la sagesse personnelle et est utilisée pour venir en aide à autrui, par le biais du transfert de mérites et la prise de conscience de sa propre nature de Bouddha (la nature essentielle de tout être possédant une conscience, de tout être vivant). Il en convient que, le mahāyāna laisse aux bodhisattvas (ceux qui sont éveillés) la possibilité de se maintenir dans |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | le monde sans toutefois produire de karma, par compassion pour les êtres vivants, qu'ils vont alors guider à leur tour vers l'éveil. Doctrine Le terme , d'invention occidentale, est communément utilisé pour désigner, sous la forme d'une traduction quelque peu approximative, le , en chinois, bukkyō en japonais, nang pa sangs rgyas pa'i chos en tibétain, buddhadharma en sanskrit, buddhaśāsana en pali. Dharma Le Dharma ou la Loi est l'ensemble des enseignements donnés par le Bouddha qui forment le Canon pali. Mais la définition du terme peut changer en fonction du contexte et peut signifier « ce qui est établi |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | », « la loi naturelle », « la loi juridique », « le devoir », « l'enseignement » voire « l'essence de toute chose » ou « l'ensemble des normes et lois, sociales, politiques, familiales, personnelles, naturelles ou cosmiques. ». « La mise en mouvement de la roue de la Loi », le Dharmacakra Pravartana Sūtra, est le premier sermon du Bouddha, donné après son atteinte de l'éveil. Trois joyaux Dans le bouddhisme, « prendre refuge dans les trois joyaux », le Bouddha, le Dharma (l'ensemble des enseignements) et le Sangha (l'ensemble des pratiquants, voir plus bas), est une cérémonie |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | par laquelle on devient bouddhiste. Quatre nobles vérités Les quatre nobles vérités indiquent ce qu'il est essentiel de savoir pour un bouddhiste. Elles énoncent le problème de l'existence, son diagnostic et le traitement jugé adéquat : La vérité de la souffrance (duhkha): toute vie implique la souffrance, l'insatisfaction ; La vérité de l'origine de la souffrance : elle repose dans la soif (tṛṣṇā) : le désir, les attachements ; La vérité de la cessation de la souffrance : la fin de la souffrance est possible ; La vérité du chemin : le chemin menant à la fin de la souffrance |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | est la voie médiane, qui suit le Noble Chemin octuple. Trois caractéristiques de l'existence Les trois caractéristiques ou marques de l'existence, trilakshana (du sanskrit : lakṣaṇa ; pali : lakkhaṇa ; ) sont : Anātman (absence de soi, impersonnalité) : il n'y a rien dans le monde qui ait une existence indépendante et réelle en soi, donc aucune âme (ātman), aucun soi, mais une simple agrégation de phénomènes conditionnés. Anitya (impermanence) : tout est constamment changeant dans les phénomènes, on ne peut absolument rien y trouver de permanent. Duḥkha (souffrance) : aucun phénomène ne peut nous satisfaire de manière ultime |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | et définitive. Ces trois caractéristiques de l'existence conditionnée se retrouvent dans les quatre sceaux de la philosophie bouddhiste. Elles sont valides en tout temps et en tout lieux, et peuvent appréhendées par une vision directe de la réalité. Le nirvāṇa, n'étant pas conditionné, échappe aux caractéristiques de souffrance et d'impermanence (il est cependant impersonnel, il n'y a donc « personne » en nirvāṇa). Trois poisons Le bouddhisme considère qu'il existe trois poisons pour l'esprit : tṛṣṇā : la soif ou l'avidité ; dveṣa : la colère ou l'aversion ; moha : l'ignorance. Certaines écoles en ajoutent deux : la jalousie |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | et l'orgueil. Selon le Bouddha, les causes de la souffrance humaine peuvent être trouvées dans l'incapacité à voir correctement la réalité. Cette ignorance, et les illusions qu'elle entraîne, conduisent à l'avidité, au désir de posséder davantage que les autres, à l'attachement et à la haine pour des personnes ou des choses. Sa philosophie affirme que la souffrance naît du désir ou de l'envie. C'est en s'en libérant qu'il serait parvenu au nirvāṇa. Renaissances À cause des trois poisons et de l'interdépendance, les hommes sont assujettis au Saṃsāra (le cycle des renaissances). Le « monde » (Loka) dans lequel ils renaîtront |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | après leur mort dépendra de leur karma, c'est-à-dire de leurs actions passées. Cette renaissance ne fait donc que prolonger indéfiniment la souffrance (« la fatigue de remplir les cimetières » dit l'Assu Sutta). Conformément à la philosophie bouddhiste, ce n'est ni le même, ni un autre qui renaît. Ce n'est donc pas, comme dans le principe de la réincarnation, une âme immortelle qui se « réincarne ». En effet, la notion de réincarnation implique l’existence d’une âme immortelle qui entre et sort d’un corps et entre à nouveau dans un autre, mais, selon la croyance bouddhiste, il n’existe rien de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | tel. Le Bouddha propose de se réveiller de ce cauchemar, de chasser la confusion et l'illusion pour être illuminé par la réalité. Ainsi, la souffrance et le cycle karmique seraient brisés. Il définit le « but ultime » de son enseignement comme étant « la délivrance », le « dénouement », « la libération de la souffrance » ou nirvāṇa. Douze liens interdépendants Les douze liens interdépendants décomposent le cycle des renaissances selon des liens conditionnés dépendant l'un de l'autre. L’ignorance (avidyā) : L’ignorance de la loi de cause à effet et de la vacuité. L'ignorance produit le karma. Le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | karma (les saṃskāras) : Somme des actions (conditionnées) du corps, de la parole, et de l'esprit, qui produisent la conscience. La conscience (vijñāna) : La conscience produit le nom et la forme. Le nom et la forme (nāmarūpa) : Le nom et la forme produisent les six sens. Les six sens (ṣaḍāyatana) : Les six sens (toucher, odorat, vue, ouïe, goût, mental) permettent l'apparition du contact. Le contact : Des six sortes de contacts (tactile, odorant, visuel, auditif, gustatif, mental) découlent les 6 sensations. La sensation (vedanā) : Les sensations agréables produisent l'attachement (désir ou soif). La soif (tṛṣna) : |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | Le désir d'obtenir des sensations agréables produit la saisie, l'attachement. La saisie (upādāna) : Appropriation des objets désirables qui produit le devenir. Le devenir (bhava) : L'appropriation par la saisie produit la force du devenir, qui conduit à la (re-) naissance. La naissance (jāti) : La naissance est la condition qui produit vieillesse et mort. La vieillesse et la mort (jarāmaraṇa) : La vieillesse et la mort sans pratique de libération n'éliminent pas l'ignorance. Noble Chemin Octuple Les huit membres du noble sentier octuple (ariyāṭṭaṅgika magga) sont : la compréhension juste (Sammā diṭṭhi), la pensée juste (Samnā saṅkappa), la parole |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | juste (Sammā vācā), l'action juste (Sammā kammanta), le mode de vie juste (Sammā ājiva), l'effort juste (Sammā vāyāma), l'attention juste (Sammā sati), la concentration juste (Sammā samādhi). Au lieu de « juste » on lit parfois « complet » ou « total ». Quatre incommensurables Les quatre conduites ou sentiments pieux (brahmavihāra en sanskrit et pali) sont aussi appelés les Quatre Incommensurables car ils pourraient être développés indéfiniment. Cultivées sans l'intention de mener tous les êtres à la libération ultime, ces quatre intentions conduisent à une renaissance dans le monde céleste de Brahmā ; développées avec le désir de mener |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | tous les êtres à la libération ultime, les quatre conduites deviennent alors « incommensurables » et conduisent à « l'éveil parfait ». Il existe plusieurs méditations (bhāvanā) pouvant développer ces quatre : La bienveillance ou fraternité (mettā en pali, maitrī en sanskrit), développée par la pratique de méditation appelée mettā bhāvanā ; La compassion (karunā), née de la rencontre de la bienveillance et de la souffrance d'autrui, développée par la méditation appelée karunā bhāvanā ; La joie sympathique ou altruiste (muditā), qui consiste à se réjouir du bonheur d'autrui (muditā bhāvanā) ; L'équanimité (uppekkhā en pali, upekṣā en sanskrit) ou |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | tranquillité, qui va au-delà de la compassion et de la joie sympathique, est un état de paix face à toute circonstance, heureuse, triste ou indifférente (uppekkhā bhāvanā). Vacuité Dans le Theravāda, la vacuité (Śūnyatā) signifie qu'aucune chose n'a d'existence propre (elles n'existent que par interdépendance). Durant la méditation, la pratique de vipassanā est la contemplation de cette vacuité. Mais le concept de vacuité, exposé par la littérature dite de la prajnaparamita, et Nāgārjuna, prend un autre sens avec le Madhyamaka. Le Madhyamaka reconnaît l'enseignement de l'interdépendance mais il considère cette roue de la vie elle-même comme vacuité. Trois corps (kāyas) |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | de Bouddha Le Canon pāli désigne trois corps de Gautama Bouddha : son corps formel fait des quatre éléments (pāli caturmahābhūtikāya), soit le corps historique de Gautama. le corps mental (pāli manomayakāya) par lequel Gautama se rendait dans les différents mondes ou royaumes pour y puiser la sagesse. le corps de la doctrine (pāli dhammakāya), l'ensemble des enseignements qui peuvent demeurer un certain temps après la mort de Gautama. Le concept prend de l'importance dans l'école Sarvāstivādin. Mais il acquiert par la suite une signification fort différente. En effet, dans le Mahāyāna, les trois corps, manifestations d'un bouddha, ne sont |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | pas des entités séparées mais des expressions de l'ainsité (tathatā) qui est une. Ils y sont respectivement : le Nirmāṇakāya, corps de manifestation, d'émanation. Le corps physique source d’actions bienveillantes pour sauver les êtres. le Sambhogakāya, corps de félicité, ou de jouissance. Les paroles de sagesse pour enseigner et guider quiconque. le Dharmakāya, corps du Réel, ou ultime. La Loi qui éveille le cœur et l’esprit. Éthique bouddhiste et préceptes Dans le bouddhisme, l’éthique est basée sur le fait que les actions du corps, de la parole et de l’esprit ont des conséquences pour nous-mêmes et pour ce qui nous |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | entoure, les autres comme notre environnement. Il existe deux sortes d’actions : les actions kusala (mot pali signifiant sain, habile, favorable, positif) et les actions akusala (malsain, malhabile, défavorable, négatif). L’éthique bouddhiste propose donc à l'être humain de prendre conscience des états d’esprit dans lesquels il se trouve et à partir desquels il agit, parle, pense et à devenir ainsi responsable tant de ses états d’esprit que des conséquences de ses actions. La pratique de l'éthique est donc une purification du corps, de la parole et de l'esprit. Elle se décline sous forme de préceptes (pali : sīla) qui ne |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | sont pas des règles absolues mais des principes, des guides de comportement éthique. L'application de certains d'entre eux varie selon les personnes mais aussi selon les traditions. Ces préceptes sont le plus souvent présentés sous une forme négative en tant qu'entraînement à ne pas faire quelque chose, mais les textes canoniques font aussi référence à leur formulation positive en tant qu'entraînement à faire le contraire. Cinq préceptes Les cinq préceptes, communs à tous les bouddhistes (laïcs et moines) de toutes les traditions, sont : S'efforcer de ne pas nuire aux êtres vivants ni prendre la vie (le principe d'ahiṃsā, « |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | non-violence ») ; S'efforcer de ne pas prendre ce qui n'est pas donné ; S'efforcer de ne pas avoir une conduite sexuelle incorrecte ; S'efforcer de ne pas user de paroles fausses ou mensongères ; S'efforcer de s'abstenir d'alcool et de tous les intoxicants. Huit préceptes Dix préceptes Les dix préceptes se retrouvent dans plusieurs textes canoniques (par exemple le Kûtadana Sutta, dans le Dīgha Nikāya). Au Japon, ils peuvent être dénommés jujukai. La formulation de ces dix préceptes peut prendre différentes formes : S'efforcer de ne pas nuire aux êtres vivants, ni retirer la vie, S'efforcer de ne pas |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | prendre ce qui n'est pas donné, S'efforcer de ne pas avoir une conduite sexuelle incorrecte , S'efforcer de ne pas user de paroles fausses ou mensongères, S'efforcer de ne pas user de paroles dures ou blessantes, S'efforcer de ne pas user de paroles inutiles, S'efforcer de ne pas user de paroles calomnieuses, S'efforcer de ne pas avoir de convoitise, S'efforcer de ne pas user d'animosité, S'efforcer de ne pas avoir de vues fausses. Sous leur forme positive, ce sont : Avec des actions bienveillantes, je purifie mon corps, Avec une générosité sans réserve, je purifie mon corps, Avec calme, simplicité |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | et contentement, je purifie mon corps, Avec une communication véritable, je purifie ma parole, Avec des paroles utiles et harmonieuses, je purifie ma parole, Avec des mots bienveillants et gracieux, je purifie ma parole, Abandonnant la convoitise pour la tranquillité, je purifie mon esprit, Changeant la haine en compassion, je purifie mon esprit, Transformant l’ignorance en sagesse, je purifie mon esprit. (Dans cette formulation positive, les et « négatifs » sont regroupés en un seul). Dans la tradition du Zen, les 10 préceptes ont été interprétés par Dogen de la façon suivante : Ne pas tuer, Ne pas voler, Ne |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | pas être avide, s'abstenir de sexualité sans amour, Ne pas mentir, Ne pas vendre ni acheter de boissons alcoolisées, ne pas s'intoxiquer, Ne pas propager les erreurs, ni les défauts des autres, Ne pas faire son propre éloge, ni diffamer les autres, Ne pas manquer de générosité tant spirituelle que matérielle, Ne pas se mettre en colère sans raison, Ne pas calomnier les trois trésors : Bouddha, Dharma, Sangha. Ces dix préceptes ne sont pas à confondre avec une autre liste de dix préceptes, plus particulièrement destinée aux moines dans les traditions du petit véhicule (d'où sa description dans le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | Vinaya Pitaka et non dans les suttas), et qui correspond aux cinq préceptes plus les suivants : S'abstenir de consommer de la nourriture solide entre midi et l'aube, S'abstenir de chant, de danse et d'assister aux spectacles, S'abstenir de parfums, de cosmétiques et d'ornements, S'abstenir d'une haute ou luxueuse literie, S'abstenir d'accepter de l'or ou de l'argent. Contrairement aux autres préceptes, ces cinq derniers préceptes sont plus des règles de vie que des principes éthiques. Sangha : communauté des adeptes Le Saṅgha est la communauté de ceux qui suivent l'enseignement du Bouddha. C'est un des trois lieux de refuge. On |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | distingue le « Noble Saṅgha » (sanskrit Arya Saṅgha) constitué des êtres ayant atteint un haut niveau de libération et le Saṅgha ordinaire, comportant tous les êtres suivant la voie du Bouddha. Le terme est communément utilisé pour désigner des réunions bouddhistes. Méditation bouddhiste Toutes les méditations bouddhistes ont pour but le développement de la « conscience éveillée » ou « conscience sans ego », en utilisant la concentration comme un outil. Mais le bouddhisme comprend de nombreuses voies différentes, qui peuvent toutes être rattachées à ses trois principales branches : le bouddhisme theravada (majoritaire en Thaïlande et en Asie |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | du Sud-Est), issu du bouddhisme ancien, dont le cœur de la pratique est la méditation vipassana (observation des sensations et de l'attention) le Zen, branche d'origine chinoise (Chan) puis japonaise (Zen) du bouddhisme mahāyāna. Dans le Zen, l'aspect religieux est plutôt moins important que dans les autres traditions bouddhistes. Il est constitué de deux voies principales : Sōtō (basé sur la méditation assise silencieuse) et Rinzai (utilisation centrale des koan) le bouddhisme tibétain (dit aussi tantrique ou vajrayana); c'est la forme la plus religieuse et sa pratique est axée sur la méditation mais aussi sur des rituels et une dévotion |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | au maître ainsi qu'à sa lignée. est une pratique, commune à plusieurs écoles, prenant le Bouddha comme objet de méditation. Différentes écoles Écoles du bouddhisme ancien Le bouddhisme ancien, appelé parfois bouddhisme hīnayāna (terme sanskrit signifiant « petit véhicule ») par des tenants du grand véhicule, regroupe plusieurs écoles, dont une seule a survécu jusqu'à nos jours, le bouddhisme theravãda. Si plusieurs classifications sont débattues, bouddhistes et chercheurs s'accordent grosso modo à reconnaître dans le bouddhisme dix-huit écoles anciennes. Bouddhisme theravāda Le bouddhisme theravāda (en pāli « doctrine des Anciens », sanskrit sthaviravāda) est la forme de bouddhisme dominante en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | Asie du Sud et du Sud-Est (Sri Lanka, Thaïlande, Cambodge, Birmanie, Laos, parties du Viêt Nam), parmi les Chinois d’Indonésie et de Malaisie ainsi que chez certaines ethnies du sud-ouest de la Chine. Son implantation en Occident est plus récente que celle des courants zen ou vajrayāna. Comme son nom l’indique, il se veut l’héritier de la doctrine originelle du Bouddha. À cet égard, il est apparenté aux courants définis comme hīnayāna (« petit véhicule ») par le bouddhisme mahāyāna apparu au début de l’ère chrétienne. Hinayāna et theravāda sont des termes souvent employés l’un pour l’autre, malgré les objections |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | de nombreux pratiquants du theravāda. La « doctrine des Anciens » s'appuie sur un canon rédigé en pāli nommé Triple corbeille ou Tipitaka, comprenant de nombreux textes basés sur les paroles du Bouddha, recueillies par ses contemporains mais retranscrites bien plus tard. Bouddhisme mahāyāna Mahāyāna est un terme sanskrit (महायान) signifiant « grand véhicule ». Le bouddhisme mahāyāna apparaît vers le début de l’ère chrétienne dans l'Empire kouchan et dans le nord de l’Inde, d’où il se répand rapidement au Tarim et en Chine, avant de se diffuser dans le reste de l’Extrême-Orient. Le Madhyamaka, Chittamatra, Chán (Son en Corée, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | Zen au Japon), la Terre pure, et le bouddhisme de Nichiren sont des écoles du bouddhisme mahāyāna. Bouddhisme vajrayāna Le vajrayāna est une forme de bouddhisme, nommée aussi bouddhisme tantrique, dont la compréhension peut se faire de façon intuitive ou bien nécessite la maîtrise du mahāyāna et du hīnayāna. Il contient des éléments qui l'apparentent à l'hindouisme et particulièrement au shivaïsme cachemirien. Au Tibet, le vajrayāna et le bön, religion locale, se sont influencés réciproquement. Son nom sanskrit signifie « véhicule », yāna, de vajra, c'est-à-dire de « diamant » (indestructible et brillant comme l'ultime réalité), et de « foudre |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | » (destructrice de l’ignorance et rapidité fulgurante). On appelle aussi ce véhicule mantrayāna et tantrayāna, puisqu’il fait appel aux mantras et tantras; on trouve aussi le nom guhyayāna « véhicule secret », donc ésotérique (en chinois mìzōng 密宗 et en japonais mikkyō). Il est surtout pratiqué de nos jours dans la région himalayenne (Tibet, Népal, Sikkim, Bhoutan, aux confins ouest et au nord de la Chine, au nord de l’Inde) et aussi au Japon depuis le à travers les écoles du Shugendo, du Shingon et du Tendai. C'est la forme de bouddhisme qui caractérise le plus le bouddhisme tibétain. On |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | le trouve aussi en Mongolie et dans quelques régions de la Fédération de Russie (Oblasts d’Amour et de Tchita, Républiques de Touva, de Bouriatie et de Kalmoukie, Kraï de Khabarovsk), ainsi qu'au Japon (Shingon et Tendai, voir Bouddhisme au Japon). Bien que différent d'origine, le Bön tibétain est presque à tous égards un vajrayāna non-bouddhiste. Bouddhisme tibétain L'expression bouddhisme tibétain renvoie au bouddhisme vajrayāna qui s'est développé au Tibet. Il y a actuellement quatre écoles principales : Nyingmapa, Kagyüpa, Sakyapa, Gelugpa. Cette dernière est la plus connue en Occident, car le dalaï-lama en est un membre éminent. Bouddhisme et philosophie |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | occidentale Plusieurs penseurs européens comme Arthur Schopenhauer et Friedrich Nietzsche ont été inspirés par la pensée bouddhiste (et hindoue, par les Upanishad), de même que le philosophe écossais David Hume et aussi Emmanuel Kant parmi les plus célèbres. Funérailles Au Tibet Critiques du bouddhisme Critique par le jaïnisme Les jaïns, dont la religion est basée sur l'existence de l'âme ou atman, considèrent que le bouddhisme ne respecte pas la non-violence (ahimsa) : en effet, un fidèle bouddhiste ne doit pas commettre de violence lui-même mais peut, par exemple, manger de la chair d'un animal tué par un autre ; cette |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | attitude est condamnée par le jaïnisme, qui promeut une non-violence obligatoire pour ses disciples, exigeant de s'abstenir de la violence de neuf façons : par la pensée, par la parole et par le corps et, à chaque fois, soit personnellement (krita), soit en le commandant à d'autres (kârita), soit en consentant à son exécution par d'autres (anumodita). Critique par l'hindouisme Si les différentes branches du bouddhisme et de l'hindouisme considèrent que la compassion (karuna) est une vertu cardinale (commune autant aux gens vivant dans la société qu'à ceux qui ont renoncé au monde), il n'en reste pas moins qu'il y |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | a des divergences métaphysiques entre le « bouddhisme » et l'« hindouisme » (différences qui n'étaient pas originellement si prononcées) ; ainsi, le bouddhisme s'est vu critiqué par les philosophies hindoues Vaisheshika et Nyâya : « Le Vaisheshika-sutra semble s'opposer radicalement au bouddhisme par sa conception réaliste et substantialiste du cosmos et de l'homme », et la philosophie Nyâya considère la notion bouddhiste d'anatman (non-Soi) comme étant illogique (par exemple, se remémorer d'un objet est impossible s'il n'y a pas un âtman (Soi connaisseur) permanent) et que la Totalité est une réalité alors que le bouddhisme affirme l'inverse : Akshapâda |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | Pakshilasvâmin, dans son Nyâya-Bhâshya, a réfuté les thèses de la vacuité (Śūnyatā), de l'impermanence (Anitya) et du non-Soi (Anātman). Critique scientifique Dans son ouvrage L'infini dans la paume de la main, l'astrophysicien Trinh Xuan Thuan évoque deux points de discorde entre la vision bouddhiste et la vision scientifique du monde. Il explique que l'univers décrit par le bouddhisme est un univers cyclique qui n'a ni commencement ni fin et serait donc traversé d'une série sans fin de big bang et big crunch. Or l'avènement d'un big crunch n'est pas confirmé par les données actuelles de la science qui établissent que |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | l'univers ne contient pas assez de matière pour le générer. Le modèle actuel est au contraire celui d'une expansion infinie de l'univers ce qui est en contradiction avec la conception d'un univers cyclique. Dans ce même ouvrage il évoque le concept bouddhiste de flots de consciences coexistants avec l'univers matériel de tout temps. Il explique que pour beaucoup de neurobiologistes la conscience est une propriété émergente de la matière vivante qui aurait passé un certain seuil de complexité. Le fait que la conscience ait pu préexister à la matière ou en dehors de celle-ci n'est pas prouvé. Répartition mondiale Au |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | Japon Le zen naît au Japon par l'héritage du chan chinois et du son coréen et s'implante par Bodhidharma patriarche descendant de Bouddha et ce notamment en corrélation de temples ou dojo voués à la pratique des arts martiaux. Après un voyage d’étude en Chine Eisai (1141-1215) va apporter au Japon la pratique du chan, bouddhisme zen issu de l'école Rinzai. En 1191, il revient au Japon. Dès lors il se heurte aux écoles du bouddhisme japonais apparues aux au sein de l’aristocratie japonaise (tel l’école Tendai, Shingon ou encore celle de la terre pure). En 1199 il quitte donc |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | Kyoto pour la ville de Kamakura où le Shogun et les membres de sa caste de samuraïs accueillent avec enthousiasme ses enseignements zen orientés vers les arts-martiaux. Hôjô Masako, la veuve du Shogun Minamoto no Yoritomo donne à Eisai une autorisation pour construire le premier centre zen à Kamakura le temple Jufuku-ji. Dès lors Bodhidharma (達磨) appelé Daruma (だるま) (qui vient de Dharma) s'inscrit au cœur de la caste bushido. Ainsi dès les débuts de la période Edo et des 250 ans de paix mis en place par le Shogunat Tokugawa, la voie du sabre suivie par les castes de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | samouraïs s’est forgée plus encore vers le bouddhisme issu du Daruma. Takuan Soho (1573-1645) prélat de la secte Rinzai (auteur notamment de l’Esprit Indomptable, Écrits d’un maître zen à un maître de sabre) côtoya et influença considérablement Yagyu Munenori (Heiho kadensho) et Miyamoto Musashi (Traité des cinq anneaux) le plus célèbre samouraï du Japon aujourd’hui appartenant au trésor national japonais, artiste et philosophe qui représenta à plusieurs reprises le Daruma. Ainsi le Traité des cinq roues apparenté au cinq éléments, godai ((五大) terre, eau, air, feu, vide ou éther) qui jalonnent le bouddhisme est rappelé sur tout le territoire japonais |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | par le gorintō (« stūpa à cinq anneaux »). En France Depuis les années 1970, comme dans d'autres pays, le bouddhisme s'est développé en France de façon spectaculaire. Plusieurs maîtres de diverses traditions y ont fondé des centres : Ryotan Tokuda, Taisen Deshimaru ou encore Thich Nhat Hanh pour le Zen et Kalou Rinpoché, Guendune Rinpoché, Dilgo Khyentse Rinpoché, Vén. Tharchin Rinpoché pour le bouddhisme tibétain. Arnaud Desjardins a également contribué à faire connaître les enseignements du bouddhisme en France. Plusieurs organisations bouddhistes sont reconnues comme congrégations religieuses par le Bureau central des cultes qui dépend du Ministère de l'Intérieur, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | selon la loi du relative à la séparation des Églises et de l'État. À l'instar des religions établies en France depuis plus longtemps, le bouddhisme a également aujourd'hui ses émissions à la télévision. Selon l'Union bouddhiste de France, il y avait en 1986 environ bouddhistes en France dont les trois-quarts seraient d'origine asiatique. Une enquête plus récente, publiée par TNS Sofres, en avril 2007, avance un chiffre de adeptes du bouddhisme (âgés de plus de 15 ans), représentant 1 % de la population française de cette tranche d'âge. En 1999, le sociologue Frédéric Lenoir avait estimé à cinq millions « |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | les sympathisants » bouddhistes français. Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie Grands textes du bouddhisme Articles introductifs Ouvrages introductifs sur le bouddhisme Études spécialisées sur le bouddhisme / Réédition abrégée, Gallimard, coll. « Tel », 2008, 574 p. . Histoire Anthologies (L'original en anglais est toujours disponible: The Buddha Speaks - A book of guidance from Buddhist scriptures, Shambala Editions, 2000). Art . . Encyclopédies et dictionnaires (2 tomes) Filmographie Articles connexes Bouddhisme et non-violence Bouddhisme séculier Foi dans le bouddhisme Panthéon bouddhiste japonais Philosophie bouddhiste Végétarisme bouddhique Violence dans le bouddhisme (1883), livre de Alfred Percy Sinnett |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme | Bouddhisme | (Théosophie) Liens externes Siddhartha Gautama Philosophe japonais Philosophe bouddhiste |
https://fr.wikipedia.org/wiki/BEL20 | BEL20 | BEL20 est l'acronyme du principal indice d'actions de la bourse de Bruxelles en Belgique. Il regroupe les 20 sociétés cotées sur Euronext Bruxelles dont la capitalisation boursière flottante (les titres effectivement en circulation) est la plus importante. Histoire Les premiers indices de la bourse de Bruxelles remontent au début du 20e siècle et leur méthodologie était bien différente de celle du BEL20. En particulier, la forme actuelle de l'indice est liée à l'apparition des produits dérivés sur indice qui implique une méthodologie spécifique. C'est pourquoi l'indice BEL20 est lancé avec le marché des dérivés (alors appelé Belfox), le sur base |
https://fr.wikipedia.org/wiki/BEL20 | BEL20 | d'une valeur de référence de au . L'indice clôture sa première journée d'existence à (+ 18 % par rapport au ). Le 18 mars 2021, l'indice BEL20 célèbre ses 30 années d'existence. Présentation L'indice BEL20 est géré par le groupe NYSE Euronext. Il est le principal indice boursier national de la Bourse de Bruxelles. C'est un indice à panier (c’est-à-dire calculé par pondération des actions qui le composent) qui est diffusé en temps réel par la société Euronext Bruxelles, même si chacune des 20 sociétés dont les actions composent l’indice BEL20 n’a pas la Bourse de Bruxelles pour place financière |
https://fr.wikipedia.org/wiki/BEL20 | BEL20 | de référence (par exemple, en 2010, GDF-Suez, dont la place financière de référence est Euronext Paris). Les actions de l’indice BEL20 sont les titres les plus liquides du marché Euronext Bruxelles, et ceux des 20 sociétés cotées dont la capitalisation boursière flottante (les titres effectivement en circulation) est la plus importante. Des produits financiers dérivés, par exemple le tracker « BEL 20 Master Unit » sont adossés à l’indice et font l’objet de transactions sur Euronext Bruxelles. A noter que le nombre de composants de l'indice (20) est inférieur au minimum communément admis de 30 observations nécessaires afin d'obtenir une |
https://fr.wikipedia.org/wiki/BEL20 | BEL20 | signification statistique. Son code mnémonique est ^BFX, son code ISIN BE0389555039. Mise à jour La composition de l'indice est revue chaque année au mois de mars, le troisième vendredi du mois . Les sociétés qui ne satisfont plus aux critères quittent l'indice et sont remplacées par de nouvelles valeurs. Les compagnies sélectionnées doivent être « représentatives du marché belge », et avoir au moins 15 % de capital flottant. En outre, ce capital flottant doit excéder le prix de l'indice (évalué au dernier jour de l'année précédente) d'un facteur d'au moins . Si, lors d'une revue annuelle, ce facteur passe |
https://fr.wikipedia.org/wiki/BEL20 | BEL20 | en dessous de , alors le titre en question ne peut plus rester dans l'indice. Une société qui n'a plus la bourse de Bruxelles comme marché de référence peut rester dans l'indice pour autant son personnel employé en Belgique réprésente au moins 15% du personnel total consolidé au niveau du groupe. Quand une compagnie intègre l'indice, sa pondération - calculée sur base du capital flottant - ne peut excéder 12 % de la composition de l'indice. Ultérieurement, lors des revues annuelles, cette pondération ne peut pas aller au-delà de 15 %. La vélocité du capital flottant doit atteindre 35 %, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/BEL20 | BEL20 | ce qui signifie qu'au moins 35 % des actions doivent avoir changé de mains dans l'exercice annuel précédent. Pour les actions déjà présentes dans l'indice, cette limite passe à 30 % La fréquence de mise à jour du niveau de l'indice est de 15 secondes. En mars 2021, les sociétés Barco et ING quittent l'indice et sont remplacées par Elia et Melexis Composition de l'indice Composition de poids indiciel au . Autres indices et autres bourses Autres indices Outre le BEL20, il existe pour la Belgique le BEL Mid, BEL Small, BEL Next 150, BEL Technology, BEL Continous, Bel All |
https://fr.wikipedia.org/wiki/BEL20 | BEL20 | shares. Le BEL20 a son équivalent dans les pays limitropes: AEX (Pays-Bas), CAC 40 (France), DAX (Allemagne), LuxX (Luxembourg), ainsi que dans la plupart des pays industrialsiés. Corrélation avec les autres bourses Les performances annuelles du BEL20 se sont rapprochées de celles du Dow Jones, du DAX, du CAC 40 et du Footsie, les grands marchés boursiers étant de plus en plus dépendants les uns des autres depuis une quinzaine d'années. Notes et références Voir aussi Articles connexes Histoire des bourses de valeurs Euronext New York Stock Exchange (NYSE) NYSE Euronext Sigles financiers Lien externe BEL 20 sur le site |
https://fr.wikipedia.org/wiki/BEL20 | BEL20 | d'Euronext Indice boursier Économie en Belgique |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Blanquette%20de%20veau | Blanquette de veau | La blanquette, ou blanquette de veau ou blanquette de veau à l'ancienne, est une recette de cuisine traditionnelle de cuisine française, à base de viande de veau cuite dans un bouillon avec carotte, poireau, oignon et bouquet garni, liée en sauce blanche à la crème et au beurre et aux champignons de Paris. Étymologie Le terme « blanquette » vient de la couleur blanche de la sauce blanche à la crème et au beurre. Toutes les viandes blanches (dinde, poulet, volaille, lapin, porc), mais aussi agneau, ou poisson (lotte, daurade), peuvent se préparer « en blanquette » bien que celle |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Blanquette%20de%20veau | Blanquette de veau | de veau reste une des références culinaires de la gastronomie française. Préparation La pièce de veau de lait choisie pour la blanquette est généralement du tendron, collier, poitrine, ou de l'épaule désossée. La viande découpée en morceaux est cuite à l'eau avec carotte, céleri, poireau pour former un bouillon-fond blanc de veau. La sauce est obtenue en pratiquant la liaison avec un ou plusieurs jaunes d'œufs avec le bouillon-fond blanc obtenu, et en y ajoutant de la crème fraîche. Ce plat peut être accompagné de riz, de pâtes, ou de pommes de terre. La viande, les carottes et l'accompagnement sont |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Blanquette%20de%20veau | Blanquette de veau | servis chauds, avec du persil. Elle peut être relevée par un jus de citron. La blanquette passe pour faire partie des plats mijotés meilleurs réchauffés. Dans la littérature Le commissaire Maigret (œuvre de l'écrivain Georges Simenon) est connu pour être un grand amateur de blanquette préparée par madame Maigret (son épouse), ainsi que le commissaire San-Antonio (œuvre de l'écrivain Frédéric Dard) qui raffole de celle préparée par sa mère. Musique 2002 : Tes parents, chanson de Vincent Delerm, où il fait allusion à la blanquette des parents de Chloé, dont ils rapportent les restes en rentrant le dimanche soir à |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Blanquette%20de%20veau | Blanquette de veau | la porte de Champerret. Notes et références Voir aussi Bibliographie Jean-Louis Flandrin, La Blanquette de veau. Histoire d’un plat bourgeois, préface et annotations de Patrick Rambourg, Paris, Jean-Paul Rocher Éditeur, 2002, 78 . Articles connexes Histoire de l'art culinaire Histoire de la cuisine française Liste de mets à base de viande Liste de mets à base de viande de bœuf Repas gastronomique des Français Vin et cuisine Liens externes . . Cuisine française Spécialité à base de viande bovine Spécialité à base de crème Vin et cuisine |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bret%C3%A8che | Bretèche | Une bretèche, orthographiée aussi bretêche et appelée en ancien français bretesse ou bretesche (du bas latin brittisca, « [fortification] britannique », puis « parapet » au ), est un petit avant-corps rectangulaire ou à pans coupés, plaqué en encorbellement sur un mur fortifié au Moyen Âge (mur de château fort, forteresse, ville, ferme, manoir ou église fortifiés), défendant par un flanquement vertical la base de la muraille (« bretèche de façade » ou « bretèche de chemin de ronde »), une ouverture dans ce mur (porte, poterne) ou un angle (« bretèche d'angle »). Les bretèches deviennent fréquentes au sauf |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bret%C3%A8che | Bretèche | aux angles où elles sont plutôt garnies de tours en bonne et due forme ou d'échauguettes, sorte de bretèches d'angle qui prennent la forme d'une loge de volume plus important, carrée ou cylindrique (guérite ou tourelle cylindrique), contenant une petite pièce. Les bretèches de façade sont également peu fréquentes, constituant un pis-aller destiné à remplacer les mâchicoulis, voire les paliers lorsqu'ils manquaient. Avec le déclin des éléments défensifs de l'architecture militaire au Moyen Âge au , la bretèche prend une fonction décorative (« fausse bretèche »). Cette menue guérite généralement de forme parallélépipédique en encorbellement sur une enceinte militaire (muraille, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bret%C3%A8che | Bretèche | courtine, etc.) ou, plus souvent, au-dessus du portail principal. De très longue date, ce type d'ouvrage à titre défensif est pourvu d'un plancher ajouré qui protège le pied du mur et conjure l'approche ennemie au premier plan, par jets de projectiles aussi insolites soient-ils, à l'image de l'eau chaude. En bois ab ovo et bien que très en proie aux flammes ennemies, les premières ébauches n'étaient, paraît-il, qu'une simple potence, charpente sommaire équarrée où le soldat pouvait d'ailleurs se tenir à cheval avec les projectiles à pleines mains et paré au lancement. En l'occurrence, ce n'est que plus tard que |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bret%C3%A8che | Bretèche | les bretèches en bois, y compris le hourd, sorte de galerie, sont remplacées par celles en pierres, véritable passage couvert, contournant désormais la forteresse en entier et, le plus important, à l'épreuve des flammes. Évolution historique Élément à fonction défensive D'abord ouvrage en charpente de bois au apparu dans les fortifications byzantines puis arabes à la fin du , ensuite dans les châteaux des croisés en Terre sainte, la bretèche est construite sur des corbeaux ou des consoles, supports en bois puis en pierre ; l'ouvrage est par la suite construit dans son entier en pierre pour se prémunir des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bret%C3%A8che | Bretèche | flèches enflammées (bretèche à hourd puis bretèche à mâchicoulis) : le mâchicoulis continu peut être vu comme la transposition des bretèches discontinues qui ceinturent toute la muraille. La bretèche, devenue un dispositif prépondérant en matière de flanquement à partir du , s'ouvre sur la partie inférieure par des jours (ouvertures carrées ou larges rainures) permettant l'utilisation de merlon à couvert pour le tir fichant ou le jet de quartiers de roche, boulets de pierre, pièces de bois, matières brûlantes (sable chauffé à blanc, chaux vive liquide, soufre et salpêtre). Les topos hérités de l'historiographie du et repris dans les films |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bret%C3%A8che | Bretèche | de guerre se déroulant au Moyen Âge évoquent des jets de poix fondue (résine de pin et de sapin), d'eau bouillante, de saumure bouillante ou d'huile bouillante mais ces ressources étaient trop rares ou précieuses pour être gaspillées. Les temps de chauffe, l'absence de cheminée sur les courtines en général et la présence fréquente d'un talus à la base des murailles ne plaident pas pour un tel usage. Généralement garnie latéralement et sur le front de créneaux et merlons pouvant être couverts par un volet en bois pivotant sur un montant à tourillon, la bretèche est le plus souvent construite |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bret%C3%A8che | Bretèche | sur un parement vertical permettant à un homme de se tenir au revers. Son couvrement est réalisé par une dalle de pierre en pente ou, lorsque son épaisseur est importante, par un toit en appentis ou à pans. Elle est le plus souvent placée sur les courtines intérieures (elle permet alors de contrôler les courtines extérieures) ou au-dessus de l'accès d'un château-fort, munie d'archères ou de meurtrières, ces derniers permettant de défendre la porte située en dessous par un tir plongeant. On disait, dès le , bretescher pour fortifier, garnir de créneaux de bois, ou de hourds. Une bretèche peut |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bret%C3%A8che | Bretèche | être parfois confondue avec des latrines, mais ces dernières, sans usage défensif, sont en encorbellement sur un mur, dépourvues d'ouverture et sont plus étroites : elles reposent généralement sur deux corbeaux au lieu de trois ou quatre pour une bretèche. Néanmoins, il arrive que la bretèche serve aussi de latrines. Autres fonctions Avec la disparition de cette logette comme élément de défense au , le terme subsiste dans les toponymes (exemple : Saint-Nom-la-Bretèche) et anthroponymes (exemple : ) puis a pris un sens : architectural : balcon ajouré en saillie sur la façade d'une mairie, d'où l'officier municipal, échevin ou |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bret%C3%A8che | Bretèche | crieur public proclamait les décisions municipales (mariages, actes publics, condamnations), les loggias sans encorbellement des palais italiens étant une transposition de ce type de balcon ; hune fortifiée d'un bateau de guerre ; héraldique (bretesse) : rangée de créneaux sur une fasce, bande ou pal, ou sur les côtés d'un blason de plate figure. Notes et références Voir aussi Bibliographie Articles connexes Architecture médiévale Assommoir Baie (architecture) Château fort Échauguette Fenêtre arquée Fenêtre en baie Hourd Élément d'architecture médiévale Architecture militaire du Moyen Âge Histoire militaire du Moyen Âge Glossaire militaire Élément d'architecture en saillie |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Barbacane | Barbacane | Dans la construction, le terme de barbacane recouvre plusieurs significations. Dans le domaine de la fortification militaire Le terme « barbacane » désignait pendant le Moyen Âge un petit ouvrage de fortification avancé, le plus souvent de plan circulaire, qui protégeait un passage, une porte ou poterne, et qui permettait à la garnison d'une forteresse de se réunir sur un point saillant à couvert, pour effectuer des sorties, pour protéger une retraite ou l'introduction d'un corps de secours. Il ne faut pas confondre la barbacane avec la bastille, ouvrage défensif de grande dimension formant un réduit indépendant et disposant donc |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Barbacane | Barbacane | de sa propre garnison. Les armées qui campaient avaient le soin d'élever devant les entrées des camps de vastes barbacanes, qui permettaient aux troupes de combiner leurs mouvements d'attaque, de retraite ou de défense. Au moment d'un siège, en dehors des murs des forteresses, on élevait souvent des barbacanes, qui n'étaient que des ouvrages temporaires, et dans lesquels on logeait un surcroît de garnison. Mais, le plus souvent, les barbacanes étaient des ouvrages à demeure autour des forteresses bien munies. Parmi les barbacanes temporaires, une des plus célèbres est celle que le roi saint Louis fit faire pour protéger la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Barbacane | Barbacane | retraite de son corps d'armée et passer un bras du Nil, après la bataille de Mansourah. Le sire de Joinville parle de cet ouvrage en ces termes : Cette barbacane n'était évidemment qu'un ouvrage en palissades, puisque les hommes à cheval pouvaient voir par-dessus. Dans la situation où se trouvait l'armée de saint Louis à ce moment, ayant perdu une grande partie de ses approvisionnements de bois, campée sur un terrain dans lequel des terrassements de quelque importance ne pouvaient être entrepris, c'était tout ce qu'on avait pu faire que d'élever une palissade servant de tête de pont, pouvant arrêter |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Barbacane | Barbacane | l'armée ennemie et permettre au corps d'armée en retraite de filer en ordre avec son matériel. Du sens d'« ouvrage extérieur de fortification en maçonnerie ou en bois, percé de meurtrières », on en est venu métonymiquement (la partie pour le tout) à la meurtrière elle-même. Ainsi, au Moyen Âge, la barbacane désignait une sorte de fenêtre, presque toujours ébrasée à l'intérieur qui, pratiquée verticalement dans un mur, facilitait le tir sur l'ennemi. En architecture civile Des barbacanes sont pratiquées dans les murs pour éclairer les rez-de-chaussée, les cryptes, les tours, les clochers, ainsi que les bâtiments agricoles (granges, celliers, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Barbacane | Barbacane | écuries, étables). Dans le soutènement de terres Une barbacane est également une étroite fente verticale pratiquée dans un mur de soutènement pour faciliter l'écoulement des eaux d'infiltration provenant de la masse de terre soutenue (l'eau piégée derrière un mur accentue la poussée des terres). Dans cette acception, le terme est alors synonyme de « chantepleure ». En menuiserie En menuiserie, une barbacane désigne une ouverture longue et étroite ménagée dans le panneau d'une porte de cave pour favoriser le renouvellement de l'air et apporter de la lumière. En broderie Pour les brodeurs, les barbacanes étaient des ornements d'apparat décorant les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Barbacane | Barbacane | caparaçons des chevaux de tournois et cortèges et les parements de lits et de sièges. Notes et références Annexes Bibliographie Articles connexes Demi-lune Fortification médiévale Histoire militaire du Moyen Âge Architecture militaire du Moyen Âge Glossaire militaire |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bastet | Bastet | Bastet (de l'égyptien Bast) est la déesse égyptienne de la joie du foyer, de la chaleur du soleil, de la maternité et aussi la déesse protectrice des femmes enceintes et des enfants. Cependant, elle prend l'aspect d'une lionne guerrière inspirée des déesses dangereuses et elle est associée à l'instrument de vengeance du Dieu du Soleil. Bastet est à la fois douce et sauvage. C'est une déesse aux traits félins dont le centre religieux se trouvait dans la ville de Bubastis (Égypte). Étymologie Le nom que lui donnaient les Égyptiens était vraisemblablement Bast. La confusion vient du fait qu’un hiéroglyphe était |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bastet | Bastet | souvent ajouté après le mot pour préciser la prononciation du son final. Les premiers égyptologues ne l’avaient pas interprété en tant que tel, conduisant à la translittération en Bastet. Dans la mythologie grecque, elle était connue sous le nom d'Αἴλουρος (Aílouros, Aelurus), qui est le terme signifiant « chat » en grec ancien. Culte Bastet est l’une des déesses les plus discrètes du panthéon égyptien, et n’est jamais représentée, sinon dans son temple à Bubastis, qui, selon Hérodote, aurait été, à son époque, le plus beau temple du pays, avec le plus de fidèles. On peut encore visiter les restes |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bastet | Bastet | du temple qui lui était dédié à Tell Basta (Bubastis en grec, et Per Bast en égyptien, « La maison de Bastet »). D’abord divinité locale de la ville de Bubastis, le culte de Bastet se propage progressivement à tout le pays. Vénérée dès la , sous le règne de , on l’imagine comme le pendant d’Hathor de Dendérah. Un culte de Bastet s’installe à la Basse époque à Saqqarah non loin du complexe funéraire de Téti, dont la ferveur est attestée par les innombrables ex-voto dédiés à la déesse chatte retrouvés sur place ainsi qu’aux nécropoles d’animaux toutes proches |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bastet | Bastet | qui abritent encore des milliers de momies félines témoignages des dévots antiques. Fête de Bubastis Les fêtes annuelles de la ville de Bubastis, en honneur de la déesse Bastet, étaient des événements très attendus en Égypte. Hérodote en fait une description haute en couleur que l’on tint longtemps pour une invention de l’historien, jusqu’à ce que des archéologues modernes découvrent des preuves de l’existence de ces fêtes mémorables. Vers la Basse époque, la fête de Bastet était l’une des plus populaires du calendrier égyptien. En cette occasion, la cité de Bubastis (à au nord-est du Caire) ne pouvait être rejointe |
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