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https://fr.wikipedia.org/wiki/Bastet | Bastet | que par les voies fluviales. Hérodote raconte : Ils arrivent en bateau, hommes et femmes ensemble, en grand nombre sur chaque embarcation ; en chemin, des femmes font de la musique avec des claquettes, et certains hommes jouent de la flûte, tandis que les autres chantent et frappent dans leurs mains. Lorsqu’ils rencontrent une cité le long du fleuve, ils tirent l’embarcation à terre, et certaines femmes continuent leur jeu, comme je l’ai dit plus haut, tandis que d’autres lancent des insultes aux femmes du lieu et entament des danses en agitant leurs robes en tous sens. À leur arrivée, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bastet | Bastet | ils célèbrent la fête par des sacrifices et l’on consomme à cette occasion plus de vin que durant le reste de l’année. Hérodote parle d’au moins « hormis les enfants » se pressant pour honorer l’occupante du temple de granit rouge, la déesse Bastet. Hérodote encore : Les chats trépassés sont apportés à Boubastis où ils sont embaumés et enterrés dans des urnes sacrées. Des milliers de ces créatures furent enterrées dans des galeries souterraines de la ville et des environs afin qu’ils puissent porter le message de leur maître jusqu’au royaume des dieux. L’importance de la fête de Bastet |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bastet | Bastet | ainsi décrite parut absolument invraisemblable aux égyptologues de la fin du , mais, en 1887, un archéologue, Henri Édouard Naville, met au jour le site et démontre qu’Hérodote n’avait pas menti. Il fouille les sites du temple principal de Boubastis, les catacombes aux momies de chats et un certain nombre de chapelles pharaoniques, prouvant que cet évènement religieux considérable attirait toutes les couches de la société égyptienne. Bastet est assimilée à la déesse grecque Artémis. Symbolique Fille du dieu soleil Rê, Bastet est cependant parfois considérée comme la fille d’Amon. Elle est une déesse à double visage : sous sa |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bastet | Bastet | forme de chatte ou de déesse à tête de chat, elle est la déesse bienveillante protectrice de l’humanité, également déesse musicienne de la joie et déesse de l’accouchement. On la représente ainsi parfois souriante. Elle est également réputée pour ses terribles colères. En revanche, sous les traits d’une déesse à tête de lionne, elle s’identifie alors à la redoutable déesse de la guerre, Sekhmet. La séduisante déesse à tête de chat, sacrée, protectrice des femmes et des enfants, détient le pouvoir magique qui stimule l’amour et l’« énergie charnelle ». Un atout qui lui valait un culte tout particulier de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bastet | Bastet | la part des Égyptiens. Bastet est une déesse aux caractères antagonistes, douce et cruelle, elle est aussi attirante que dangereuse. Bastet est aussi le symbole de la féminité, la protectrice du foyer et la déesse de la maternité. Mais toujours en elle, sommeille le félin, et c’est ainsi que Bastet lutte contre le serpent Apophis chargé de contrecarrer la course de l’astre solaire. Elle porte souvent un sistre dans sa main. Selon certaines traditions, Bastet serait l’épouse d’Atoum et elle aurait enfanté le lion Miysis (Mihos en grec). D’après une tombe de la vallée des Reines où elle porte des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bastet | Bastet | couteaux pour protéger le fils du roi, elle aurait aussi enfanté et allaité Pharaon dont elle serait la déesse protectrice. Attributs Les attributs qui lui sont associés sont la couronne-Atef, la couronne-Hedjet, le disque solaire, l’égide, le panier, le sistre et l’uræus. Références modernes Bastet est le nom de la chatte narratrice du roman Demain les chats de Bernard Werber (2016). Dans le roman, Bastet apprend avec ravissement d'un autre chat, Pythagore, que son nom est en fait celui d'une divinité féline vénérée par les Égyptiens de l'Antiquité. Elle est aussi présente dans la saga Kane Chronicles de Rick Riordan, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bastet | Bastet | en tant que protectrice des deux personnages principaux. Notes et références Bibliographie N. E. Scott, The cat of Bastet, BMMA 17/1 (1958), . L. Delvaux et E. Warmembol, Les divins chats d’Égypte : un air subtil, un dangereux parfum, Louvain, 1991 Voir aussi Liens externes Fiche biographique sur la déesse Bastet Divinité égyptienne Index égyptologique Divinité des animaux Chat dans l'Égypte antique Divinité de la fertilité Félin légendaire Éponyme d'un objet céleste Divinité thérianthrope |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard%20Lang | Bernard Lang | Bernard Lang, né en , est directeur de recherche à l'INRIA. Fervent défenseur de la philosophie du logiciel libre, il a cofondé l'AFUL. Biographie Après une formation d'ingénieur en télécommunications à Télécom Paris (1968), à SupAéro (1969), et à l'université Harvard (1970-1972), il rejoint Bouygues Telecom puis l'INRIA. Il est administrateur de l'Isoc France, vice-président de l'AFUL, administrateur de l'ADULLACT, administrateur de la FFII chapitre France. À la fin des années 1970, Bernard Lang travaille sur le projet « Mentor », puis sur le projet « Centaur » relatif à l'édition structurée de programmes informatiques, élément déterminant pour l'élaboration des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard%20Lang | Bernard Lang | premiers systèmes d'édition interactive de documents structurés. Il est alors à l'avant-garde de la recherche sur HTML et XML. Petit à petit, il prend parti en faveur des logiciels libres et contre les brevets de logiciels, notamment au sein de l'AFUL. Il accorde de nombreux entretiens à des journaux, où il défend ses opinions. Nommé représentant du logiciel libre au Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique (CSPLA) le . Notes et références Voir aussi Liens externes Page personnelle sur le site de l’INRIA. Interview le 23 mars 2002, par Le Monde Personnalité française liée au logiciel libre Naissance |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard%20Lang | Bernard Lang | en mars 1945 |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Beaufort | Beaufort | Patronyme maison de Beaufort, branche légitimée de la maison de Lancastre ; famille de Beaufort, maison féodale du Faucigny ; Anne-Marie de Beaufort d'Hautpoul ; Carel Godin de Beaufort (1934-1964), pilote automobile néerlandais ; Charles Marie Napoléon de Beaufort d'Hautpoul, général d'Empire ; Claire-Élisabeth Beaufort (1976-), journaliste française ; Duc de Beaufort, titre porté à la fois dans la noblesse française et dans la noblesse anglaise ; titre porté également dans la noblesse belge ; Édouard Brandoin de Ballaguier, Marquis de Beaufort d'Hautpoul, colonel du génie ; Sir Francis Beaufort (1774-1857), amiral britannique ; Hadelin de Liedekerke-Beaufort, président de la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Beaufort | Beaufort | FIA ; Jacques-Antoine Beaufort (1721-1784), peintre français ; Louis de Beaufort (1703-1795), historien français. Toponyme Afrique du Sud Beaufort West, une ville d'Afrique du Sud. Antarctique île Beaufort, une île de l'archipel de Ross, en Antarctique. Arctique mer de Beaufort, une partie de l'océan Arctique. plateau de Beaufort, une formation géologique sous-marine située dans cette mer. Australie Beaufort, un village du Victoria en Australie. Belgique Beaufort, les ruines du château de Beaufort près de Huy, en Région wallonne, en Belgique. États-Unis Beaufort, une commune de Caroline du Nord aux États-Unis ; Comté de Beaufort, en Caroline du Nord ; District |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Beaufort | Beaufort | historique de Beaufort ; Beaufort, une commune de Caroline du Sud aux États-Unis ; Comté de Beaufort, en Caroline du Sud. France Beaufort, une commune française du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie ; Beaufort, une commune française du département de l'Hérault, en région Occitanie ; Beaufort, une commune française du département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes ; Beaufort, une commune française du département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté ; Canton de Beaufort ; Beaufort, une commune française du département du Nord, en région Hauts-de-France ; Beaufort, appelé aussi Beaufort-sur-Doron, une commune française du département de la Savoie, en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Beaufort | Beaufort | région Auvergne-Rhône-Alpes ; Canton de Beaufort-sur-Doron, ancien canton français ; Beaufort-Blavincourt, une commune française du département du Pas-de-Calais, en région Hauts-de-France ; Beaufort-en-Argonne, une commune française du département de la Meuse, en région Grand Est ; Beaufort-en-Santerre, une commune française du département de la Somme, en région Hauts-de-France ; Beaufort-en-Vallée, une commune française du département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire ; Canton de Beaufort-en-Vallée, canton français ; Communauté de communes de Beaufort-en-Anjou ; Beaufort-sur-Gervanne, une commune française du département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes ; Montmorency-Beaufort, une commune française du département de l'Aube, en région Grand |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Beaufort | Beaufort | Est ; Chapdes-Beaufort, une commune française du département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Liban Beaufort, un château fort du Liban, ayant appartenu aux croisés. Luxembourg Beaufort, une commune luxembourgeoise. Malaisie Beaufort, une ville malaisienne située sur l'île de Bornéo. Royaume-Uni Beaufort's Dyke, une fosse marine séparant l'Irlande du Royaume-Uni. Hydronyme Doron de Beaufort, une rivière française de la Savoie. Autres Beaufort, une triennale le long de la côte belge Beaufort, en France, une appellation d'origine pour un fromage au lait cru de vache Beaufort, une bière brassée aux Brasseries du Cameroun Beaufort, un film israélien de Joseph Cedar, sorti en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Beaufort | Beaufort | 2007 Chiffre de Beaufort, une variante du chiffre de Vigenère Échelle de Beaufort, utilisée pour mesurer la vitesse du vent Bristol Beaufort, un bombardier-torpilleur britannique de la Seconde Guerre mondiale Homonymie de communes et d'anciennes communes en France Homonymie de patronyme Homonymie de localités américaines |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Beaujolais | Beaujolais | Le Beaujolais est une région naturelle française située au nord de Lyon en France, qui s'étend dans le nord du département du Rhône, dans le sud de la Saône-et-Loire et dans le nord-est de la Loire. C'est une ancienne province française dont la capitale historique est Beaujeu et la capitale actuelle est Villefranche-sur-Saône (chef-lieu d'arrondissement du Rhône). Toponymie Le Beaujolais tire son nom de Beaujou (de la forme dialectale jou « mont, colline »), et non de Beaujeu. Géographie Situation Le Beaujolais est un ensemble collinaire situé au nord-est du Massif central, bordé à l'est par la vallée de la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Beaujolais | Beaujolais | Saône et à l'ouest par la vallée de la Loire. Les monts du Beaujolais, comme on appelle parfois cet ensemble, sont contigus au nord aux monts du Mâconnais, et au-delà au Morvan, et au sud aux monts du Lyonnais, et au-delà au massif du Pilat. La plus grande partie du Beaujolais, et la majorité de sa population, se situent sur le versant est du massif. Deux voies de communication naturelles marquent le Beaujolais au nord et au sud du massif montagneux : au sud, le passage de Tarare (col des Sauvages, ) entre la vallée de la Turdine et celle |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Beaujolais | Beaujolais | du Rhins, affluent de la Loire ; le passage de Beaujeu au nord, dû à la remontée de l'érosion jusqu'à l'intérieur du massif, qui fait communiquer Belleville avec Pouilly-sous-Charlieu par le col des Écharmeaux. Point culminant Le point culminant des monts du Beaujolais est le mont Saint-Rigaud, à d'altitude. Le sommet est accompagné par le mont Monet à , la roche d'Ajoux à et le mont Tourvéon à . Hydrographie Le Beaujolais est partagé entre le bassin du Rhône, à l'est, et le bassin de la Loire, à l'ouest. Une série de cols (col des Sauvages, col des Écharmeaux ...) |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Beaujolais | Beaujolais | marque la ligne de partage des eaux. La Saône longe le Beaujolais du nord (Mâcon) au sud (Anse), du côté est. L'Ardières, d'orientation ouest-est, arrose Beaujeu et se jette dans la Saône à Belleville-sur-Saône L'Azergues descend du col des Écharmeaux en direction du sud puis contourne la pointe sud-est du massif pour se jeter dans la Saône à Anse. La Turdine, au sud-ouest du Beaujolais, se jette à l'Arbresle dans la Brévenne, affluent de l'Azergues. Le Rhins quitte les monts du Beaujolais vers l'ouest et se jette dans la Loire à Roanne. Climat . Histoire En 1898, Claudius Savoye, instituteur |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Beaujolais | Beaujolais | en Beaujolais, écrit un ouvrage qui fait référence sur le Beaujolais préhistorique. Le Beaujolais fut d'abord une baronnie qui était possédée au par Guillaume de Forez, comte du Lyonnais et du Forez, mort en 900. À sa mort, la baronnie échut à son fils Bérard qui le premier porta le titre de sire de Beaujeu. Cette première maison s'éteignit en 1265, en la personne de Guichard V. Isabeau, son héritière, épousa Renaud, comte du Forez, qui devint chef d'une nouvelle maison de sires de Beaujeu, parmi lesquels on remarque Édouard I, maréchal de France. La baronnie de Beaujeu passa, vers |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Beaujolais | Beaujolais | 1400, dans la maison de Bourbon, par la cession qu'en fit Édouard II à Louis II de Bourbon, son oncle. Un des descendants de celui-ci, Pierre II de Bourbon, sire de Beaujeu, épousa Anne de France, fille de Louis XI, connue sous le nom de Dame de Beaujeu. En 1522, le Beaujolais, confisqué au connétable de Bourbon, fut donné à Louise de Savoie, mère de François I. Réuni à la couronne en 1531, il fut rendu en 1560 par François II, à Louis III de Montpensier, héritier du Connétable. Marie de Montpensier le porta en dot, en 1626 à Gaston |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Beaujolais | Beaujolais | d'Orléans, dont la fille, la célèbre Grande Mademoiselle, le légua à Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV. Le Beaujolais, érigé en comté, resta depuis dans la maison d'Orléans. Le dernier prince qui ait porté le titre de comte du Beaujolais fut Louis Charles d'Orléans, le troisième frère du roi Louis-Philippe I, né à Paris en 1779 et mort à Malte en 1808. C'est du Beaujolais que démarrent les premières déprédations commises par la bête du Lyonnais, qui fera une trentaine de victimes entre 1754 et 1756. Activité L'économie du Beaujolais repose sur la viticulture, l'industrie et les activités de services |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Beaujolais | Beaujolais | liées à la présence de la population. Toutefois, un tiers des travailleurs qui résident dans le Beaujolais travaillent dans l'agglomération de Lyon. Le Beaujolais comprend trois zones géographiques bien différenciées : le val de Saône, où passent d'importantes voies de communication (route, autoroute, voie ferrées, Saône canalisée), et où se trouvent des activités industrielles diversifiées ; les coteaux du Beaujolais, qui portent le vignoble ; le Beaujolais Vert : une activité agricole dominée par l'élevage, une filière sylvicole porteuse d'une identité naturelle et économique forte, une économie traditionnelle en phase de diversification (depuis le textile vers la métallurgie, le plastique |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Beaujolais | Beaujolais | et l'agroalimentaire), une activité touristique en fort développement. Viticulture C'est une région viticole, connue pour ses vins typiques, vins rouges issus à 97 % du cépage Gamay. Le vignoble du Beaujolais s'étend sur les coteaux à la base des contreforts orientaux du massif, le long de la Saône. La production moyenne s'élève à 1 million d'hectolitres par campagne réparti en douze AOC : Beaujolais, Beaujolais Villages et dix crus (morgon, régnié, moulin-à-vent, côte-de-brouilly, brouilly, juliénas, saint-amour, chénas, chiroubles et fleurie). Seules les appellations génériques (les deux premières) peuvent prétendre à une commercialisation en primeur. Celui-là même qui est attendu dans |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Beaujolais | Beaujolais | le monde entier chaque année le troisième jeudi de novembre lors de la traditionnelle dégustation du « Beaujolais nouveau ». Sylviculture Les hauteurs du Beaujolais ont de nombreuses parcelles plantées de conifères, notamment le Douglas. Textile De nombreuses usines de tissage sont actives dans la région. Elles furent à l'origine d'une importante activité économique jusqu'au début de la mondialisation. Culture populaire Littérature Le beaujolais nouveau est arrivé, roman de René Fallet, 1975. Le vignoble du Diable, roman de Philippe Bouin, Presses de la Cité 2013 Filmographie Le Beaujolais nouveau est arrivé, de Jean-Luc Voulfow, 1978 (adapté du roman homonyme) ; |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Beaujolais | Beaujolais | Après lui, de Gaël Morel, 2007. Annexes Articles connexes Vignoble du Beaujolais Château de la Chaize Mont Brouilly Beaujolais nouveau Massif central Lac des Sapins Poire à la beaujolaise Concours International du Gamay Château des Jacques Bibliographie Claudius Savoye, Le Beaujolais préhistorique, Dédale Éditions, Lyon, 1899 Jacques-Guillaume Trolieur de la Vaupierre, Histoire du Beaujolais, manuscrits inédits des publiés par Léon Galle et Georges Guigue, Lyon, 1920, Société des bibliophiles lyonnais, t.1 476 p. ; t.2 Mémoires de Louvet, 506 p. Mathieu Méras, Le Beaujolais au Moyen Age, Lyon, 1956 Liens externes Notes et références |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Baal | Baal | Baal ou Ba'al (hébreu : בָּעַל, Báʿal, qui signifie supérieur, suprême, arabe : بعل, Ba'al, akkadien : Bēl), est un dieu sémitique, cananéen puis phénicien. Sous les dynasties des , il est assimilé dans la mythologie égyptienne à Seth et à Montou. Origines Le terme Baal n'est pas à l'origine religieux : cet appellatif répandu dans de nombreuses langues sémitiques dénote un être supérieur aux autres, respectable, le « seigneur », le « maître », le « propriétaire » et aussi l'époux. Ce titre est particulièrement appliqué à une divinité de l'orage et de la fertilité proche-orientale, nommée Melqart en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Baal | Baal | Phénicie ou Hadad en Syrie. De nombreux noms de rois sont également précédés de cette particule. Le mot n'était d'ailleurs pas utilisé uniquement à des fins honorifiques ; l'exemple ba‘lāh hāri’šôn (l'ex-mari, le veuf) démontre la portée très large de ce mot. Un rabbin particulièrement reconnu était appelé Baal Shem Tov. Baal est une appellation générique d'un dieu, accompagnée d'un qualificatif qui révèle quel aspect est adoré : Baal Marcodés, dieu des danses sacrées ; Baal Shamen, dieu du ciel ; Baal Bek, le Baal solaire ; le dieu sémite Belzébuth ; et surtout, Baal Hammon, le terrible dieu des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Baal | Baal | Carthaginois. Ainsi, chaque région avait son dieu, son Baal local. Dans la version du panthéon cananéen, Baal est le fils du roi des dieux, El, et de la déesse de la mer, Achéra. Il était pour les cananéens le dieu du soleil et de l'orage ainsi que celui de la fertilité (en rapport avec la pluie de l'orage et le soleil, tous deux nécessaires dans la croissance des plantes). Baal est devenu l'appellation punique de nombreux dieux d'origine sémite dont le culte a été célébré depuis le jusqu'à l'époque romaine. Bealiah (plus justement bə‘’alyâ), est Baal . Il s'agit, du |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Baal | Baal | point de vue de la religion hébraïque, d'un blasphème car remettant en cause l'unicité de Dieu, puisque la Bible considère les « Baal » étrangers comme de faux dieux. Son nom se retrouve partout dans le Moyen-Orient, depuis les zones peuplées par les sémites jusqu'aux colonies phéniciennes, dont Carthage. Il est invariablement accompagné d'une divinité féminine (Astarté, Ishtar, Tanit), même s'il est hermaphrodite. La forme féminine du nom est Ba’alah (בַּעֲלָה, Baʿalāh). Culte Les textes bibliques témoignent de la « lutte acharnée » qui prend place à partir du contre la vénération des divinités qu'incarne Baal qui concurrencent YHWH, divinité |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Baal | Baal | d'Israël en voie de « monothéisation ». C'est de loin la divinité vétéro-testamentaire la plus mentionnée après YHWH (Jah, le Seigneur) ou Elohim, avec près de 90 occurrences. Le Coran en fait mention dans la sourate 37. Il y a aussi lieu de rapprocher Baal de Houbal, idole de pierres semi-précieuses qui était perchée sur le toit de la Kaaba jusqu'à l'instauration de l'Islam, et qui était censée représenter une des divinités suprêmes du polythéisme arabe préislamique. On le décrit comme le culte du veau d'or dans le livre d'Osée. Dans la Bible, il n'a aucune identité précise, mais rassemble |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Baal | Baal | toutes les divinités qui pourraient détourner le peuple de Dieu du droit chemin. C'est pourquoi dans le Livre des Juges, chaque histoire commence par : « Le peuple de Dieu se détourna du Seigneur et adora les Baals et les Astartés. » De la même façon, « Astartés » rassemble les divinités se référant à Ishtar, la déesse de Babylone. Paradoxalement, certains passages bibliques attribuent à Dieu des spécificités « baaliques » : à l'instar de Baal, Dieu habite sur une montagne, il amène la pluie, la fertilité et les récoltes ou est qualifié de « chevaucheur des nuées ». |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Baal | Baal | À ce culte est associé la prêtrise, et des sanctuaires sur chaque colline, appelés hauts lieux. À l'intérieur se trouvaient des icônes et statues de Baal, et à l'extérieur des colonnes de pierre (probablement les symboles phalliques de Baal), des poteaux sacrés qui représentaient Ishtar, et des autels à encens. Ce culte était associé aussi dans l'esprit à certains corps célestes (soleil, étoiles). Selon la Bible, des prostitués, mâles et femelles, servaient sexuellement sur les hauts lieux et certains passages bibliques rapportent parmi les rituels chaldéens des sacrifices d'enfants pour obtenir les faveurs de la divinité, dans le livre de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Baal | Baal | Jérémie (19:5 ) : . Néanmoins, les liens entre de tels sacrifices et les cultes de Baal ne sont pas nombreux dans les textes bibliques et les sources extra-bibliques ne sont pas probantes sur de tels liens. En phénicien Hanni-baal est un nom théophore signifiant « qui a la faveur de Baal », et qui a été porté par Hannibal, le célèbre général carthaginois qui attaqua Rome. Le culte de Baal était également célébré dans la ville phénicienne florissante de Baalbek probablement depuis sa fondation au millénaire av. J.-C., avant que celle-ci ne devienne Heliopolis quand les divinités phénicienne auront |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Baal | Baal | été ramenées à un culte du soleil. Dans la culture Les récits et représentations antiques et bibliques à charge contre Baal ont été repris par plusieurs médias, notamment en l'associant avec Moloch, comme certains commentaires du texte hébraïque Tanakh le font. Le film Cabiria, premier grand péplum (1914), de Giovanni Pastrone, présente les carthaginois sacrifiant des enfants précipités dans le torse-brasier de la statue du dieu Moloch. La série de bande dessinée Alix, de Jacques Martin, met notamment en scène les sacrifices d'enfants projetés dans les gueules des idoles représentant Moloch-Baal ou Baal-Amon (L'Île maudite, Le Tombeau étrusque, Le Spectre |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Baal | Baal | de Carthage, La Conjuration de Baal). En dehors des récits bibliques, Martin s'inspire beaucoup de l'histoire de Salammbô, de Gustave Flaubert, et fait le lien entre les filles de Loth et le culte du feu, devenant le culte d'Ammon-Moloch et faisant tache d'huile dans les pays du Proche-Orient. La célèbre série télévisée Stargate-SG1 met en scène Ba'al comme un antagoniste : un Goa'uld , il en est d'ailleurs l'un des hauts représentants. Sa première apparition a lieu dans l'épisode 15 de la saison 5, où il participait à une réunion du Conseil des Grands Maîtres. Il est d'ailleurs considéré comme |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Baal | Baal | le plus rusé et le plus puissant des Goa'uld. Baal apparaît aussi dans la saison 2 de "Ash vs Evil Dead" Dans le jeu Genshin Impact Baal est le nom de l’archon électro Le cinquième épisode de la saison 1 de American Horror Stories (BA'AL) raconte comment une femme désireuse de tomber enceinte emploie pour y parvenir une idole de Baal. Ce dernier est présenté comme le dieu de la fertilité chez les Phéniciens et les Sumériens. Notes et références Annexes Bibliographie Dany Nocquet, Le "livret noir de Baal" : la polémique contre le dieu Baal dans la Bible, éd. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Baal | Baal | Labor et Fides, 2004, extraits en ligne Articles connexes Temple de Baal Astarté, Athtart El · Adad · Yahvé (Yhwh) Jupiter Dolichenus Baal Hammon · Baal Shamîm · Béelzébuth · Bēl · Melqart · Moloch · Belphégor Cycle de Baal (Ougarit) Koush Ba'al dans la série télévisée Stargate SG-1 Les Compagnons de Baal série télévisée ORTF (1968) Liens externes Baal, par W. Robertson Smith et George F. Moore – http://www.cwru.edu/univlib/preserve/Etana/encyl_biblica_a-d/baal-baca.pdf. American Heritage Dictionary, Bartleby – http://www.bartleby.com/61/roots/S41.html. L’iconographie de Baal, Université de Zürich – http://www.religionswissenschaft.unizh.ch/idd/prepublications/e_idd_baal.pdf. Ougarit Divinité phénicienne Divinité du Proche-Orient ancien Divinité de la fertilité Divinité liée aux orages |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Baba | Baba | Personnages mythologiques ou imaginaires Baba, génie de la fertilité représenté par un singe ou un chien roux, dans la mythologie égyptienne. Ali Baba, héros du conte des Mille et une nuits. Baba la voyante, personnage du manga et de l'anime Dragon Ball. Baba Yaga, figure de la mythologie slave apparaissant dans de nombreux contes russes et polonais. Baba, déesse bulgare très proche de Baba Yaga. Baba Dochia, la « vieille Doquia » qui dans la mythologie roumaine, personnifie l'impatience du monde pour le retour du printemps. Baba Marta, la « vieille Marta » qui dans la mythologie bulgare, personnifie l'impatience |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Baba | Baba | du monde pour le retour du printemps. Baba, déesse sumérienne. Personnalités Pseudonyme Baba (1975-), auteur français de bande dessinée ; Baba, surnom du footballeur marocain Ahmed Makrouh ; Baba, surnom de l'animateur de télévision française Cyril Hanouna. Sidonie Baba (1905-1973), chanteuse et poète française. Manuş Baba , chanteur turc Patronyme Ahmed Baba (1556-1627), savant et homme de lettres malien ; Ikuzo Baba (1965-), bassiste japonais ; Kikutarô Baba (1905-2001), malacologiste japonais ; Nobuharu Baba (1514 ou 1515-1575), samouraï japonais ; Meher Baba né Merwan Sheriar Irani (1884-1969), gurû indien aux origines perses ; Naoto Baba (1996-), fondeur japonais ; Noriko |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Baba | Baba | Baba (1977-), footballeuse japonaise ; Sathya Sai Baba (1926-), gourou indien né à Puttaparti ; Prénoms Baaba Maal (1953- ), chanteur guitariste sénégalais ; Baba Kiénou, griot musicien du Burkina Faso, chanteur et conteur ; Baba Ilyas, sectaire turc qui tenta vers 1240 de renverser la doctrine de Mahomet Baba Ishak, prédicateur charismatique qui mena un soulèvement des Turkmènes de l'Anatolie contre le sultanat seldjoukide (1239) Baba Rahman (1994- ), footballeur professionnel ghanéen Autres significations Baba, terme respectueux en Inde. Baba, chef religieux sunnite ou alévie Toponyme au Cameroun : Baba I, village du département du Ngo-Ketunjia et la Région |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Baba | Baba | du Nord-Ouest ; Baba II, village du département du Mezam et la Région du Nord-Ouest ; Baba Ekombe, village du département du Ndian et la Région du Sud-Ouest. en Équateur : Baba, canton de la province de Los Ríos. au Japon : Baba, autre nom du quartier de Takadanobaba, à Tokyo, au Japon. en Pologne : Baba, village du powiat de Mogilno, dans la voïvodie de Couïavie-Poméranie ; Baba, village du powiat de Rypin, dans la voïvodie de Couïavie-Poméranie ; Baba, village de la voïvodie de Mazovie ; Baba, village de la voïvodie de Grande-Pologne. au Sénégal : Baba Garage, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Baba | Baba | ville ; Communauté rurale de Baba Garage ; Arrondissement de Baba Garage. en Turquie : Cap Baba, cap de l'Anatolie. autres : Ahmad Baba, cratère à la surface de la plnète Mercure. Ethnologie Baba-Nyonya, descendants des Chinois installés en péninsule Malaise et qui ont adopté les coutumes locales. Clan Baba, clan du Japon médiéval qui est originaire de la province de Kai. Il descend de Minamoto no Yorimitsu. Baba-cool, terme devenu synonyme de hippie en français. Cuisine Baba au rhum, cake au rhum Baba, gâteau polonais aussi nommé babka Cinéma Baba, film de Shuo Wang, sorti en 2000. Baba Yaga, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Baba | Baba | film franco-italien réalisé par Corrado Farina en 1973. Musique Baba O'Riley, chanson du groupe britannique The Who. Bande dessinée Baba, personnage de la série de BD Astérix, pirate qui ne prononce pas les « r ». Autres B.a.-ba le baba, langue des Grassfields au Cameroun Baba House, musée de Singapour sur les Baba-Nyonya ou Chinois des détroits. Homonymie de titre Patronyme arabe Homonymie de prénom Prénom arabe Prénom masculin Surnom |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Baba%C3%AF | Babaï | Babaï, « la grande Dévoreuse », est un animal chimérique à la tête de crocodile, à la crinière de lion, aux pattes postérieures d'hippopotame et antérieures de hyène, qui lors de la pesée du cœur dévore les ka de ceux qui ont été jugés indignes de continuer leur vie dans l'au-delà. Elle est associée à Ammout. Index égyptologique Créature fantastique de la mythologie égyptienne Chimère (créature imaginaire) Crocodilien dans la culture Lion imaginaire |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bat%20%28d%C3%A9esse%29 | Bat (déesse) | Bat est une déesse de la mythologie égyptienne du , assimilée, sur la palette de Narmer, à Hathor. Son emblème figure un visage féminin de face, parfois double, affublé d'oreilles de vache et surmonté par deux cornes stylisées. C'est une déesse-vache d'époque prédynastique, antérieure à Hathor qui lui succéda progressivement à partir de la (Ancien Empire), dont le nom peut être traduit par esprit féminin ou puissance féminine. Son nome était aussi appelé Nome de la Bat, au sud d'Abydos. Les sistres utilisés lors de son culte servaient à apaiser Sekhmet, la déesse lionne, pour qu'elle devienne Bastet Culte Le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bat%20%28d%C3%A9esse%29 | Bat (déesse) | culte de Bat remonte aux premiers temps de l'Egypte archaïque, puisqu'on la trouve représentée sur certaines palettes à fard de la culture de Nagada II, antérieure donc à l'unification du pays. Il s'agit probablement au départ d'une divinité d'origine pastorale. Elle était principalement vénérée à Seshesh, également connue sous le nom de Diospolis Parva. Attributs et représentations Bibliographie ; . Liens externes La déesse Bat sur egyptianmyths.net La déesse Bat sur philae.nu La déesse Bat sur touregypt.net Notes et références Index égyptologique Divinité égyptienne |
https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A8s | Bès | Bès est dans la mythologie égyptienne le dieu du foyer mais a également d'autres attributs secondaires. C'est un dieu qui ne prend de l'intérêt dans le quotidien des Égyptiens qu'au Nouvel Empire. Bès est un dieu originaire du Soudan qui s'est implanté en Égypte sous la . En dépit de son physique peu engageant, il acquiert une grande popularité grâce à sa jovialité. Ce dieu est généralement associé au dieu guerrier Aha et est souvent associé à la déesse Hathor. Les amulettes à son effigie ont une fonction apotropaïque. Aspect Bès est presque toujours représenté sous la forme d’un nain |
https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A8s | Bès | doté de longs bras, de jambes courtes et d’une queue. Son visage rappelle le lion, il est marqué par une barbe hirsute et des sourcils imposants qui accentuent son aspect peu amical. Sa petite taille est peut-être à mettre en relation avec sa naissance prématurée. Bès porte souvent, à partir du Nouvel Empire, une peau de lion ou de léopard et est parfois doté de deux petites cornes. Sous cette peau de léopard se cacherait selon les légendes, un pénis impressionnant. Aux yeux des Égyptiens, ce cadeau de la nature dote celui qui en bénéficie d’un gros appétit sexuel, lequel |
https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A8s | Bès | ne peut qu’aller de pair avec la joie de vivre. Cet attribut remarquable a beaucoup contribué à sa cote de popularité. La plupart des représentations de Bès sont réalisées le montrant de face, ce qui est exceptionnel dans l’iconographie égyptienne. Cela révèle les liens que Bès a avec le soleil, dont il est vraisemblablement un avatar. Aussi, Bès est un dieu hilare ce qui explique qu’il est souvent représenté avec des instruments de musique à la main. Il est parfois accompagné de son épouse, un serpent surnommé Beset, mais on le considère le plus souvent comme l’époux de Taouret. Attribut |
https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A8s | Bès | De manière générale, le rôle de Bès était de veiller sur les humains dans leur vie quotidienne, ce qui le rend très populaire et proche des Égyptiens. Cet attribut explique pourquoi il est souvent armé ; en effet, il peut ainsi égorger ses ennemis et ceux de ses adorateurs. C'est d'ailleurs pour cela qu'on le surnomme « Le Combattant ». Il protège les hommes contre les forces néfastes, les esprits malfaisants, les animaux dangereux comme les reptiles, les crocodiles du Nil, les scorpions, les insectes et les fauves du désert. Bès fait fuir, par ses danses grotesques et ses grimaces |
https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A8s | Bès | affreuses, toutes les forces du mal mais il apporte également la joie, le divertissement et la bonne humeur en jouant de la harpe et de la lyre dans les foyers. Il est aussi connu pour sa protection du sommeil, il garantit aux humains des nuits calmes et un sommeil paisible en écartant toutes les puissances hostiles. Ce dieu est aussi le protecteur des femmes en couche sur lesquelles il veille également pendant leur grossesse. Son image orne tout lieu et toute scène réclamant sa puissance de dissuasion à l’égard des esprits maléfiques qui pourraient mettre en péril l’issue de la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A8s | Bès | grossesse, il met en fuite les mauvais génies de l’accouchement. Souvent, on le représente en train de danser ou de jouer du tambourin autour du lit du nouveau-né pour éloigner les esprits malins. Bès est aussi considéré comme le dieu qui apporte le bonheur dans les foyers, ce qui explique qu’il est très aimé. Représentation Longtemps, les danseuses égyptiennes ont considéré Bès comme leur patron car il était assimilé à la bonne humeur, la fête et la danse. C'est pourquoi, pour lui témoigner leur affection et invoquer sa protection, la plupart d’entre elles se font tatouer son effigie sur la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A8s | Bès | cuisse. Celle-ci est aussi fréquemment présente sur les têtes ou les pieds de lit car Bès veille sur les cauchemars des hommes et leur évite même les « pannes » sexuelles. Ce dieu présidant à la toilette des femmes, on le représente donc souvent sur des objets tels que des vases à parfums, des boites à fard mais ce sont surtout sur des miroirs qu'est apposé le dieu nain. On le représente enfin sur des coussins que l’on glissait sous la tête des momies auxquelles il était censé apporter la paix. Lieu de culte Une statue du dieu Bès a |
https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A8s | Bès | été retrouvée dans la ville oubliée qu'Akhenaton avait fait bâtir à Tell Amarna, Akhetaton. Cette trouvaille prouve que les Égyptiens qui vivaient dans cette ville, dans laquelle tout lieu de culte consacré à un autre dieu qu'Aton était interdit par le pharaon lui-même, vénéraient quand même leurs dieux. De récents travaux archéologiques viennent aussi de découvrir un temple qui pourrait avoir été un lieu de culte en l'honneur de Bès, situé dans l'oasis de Bahariya. Notes et références Bibliographie Isabelle Franco, Nouveau dictionnaire de mythologie égyptienne, Paris, 1999, Collection Pygmalion N. Guilhou, La mythologie égyptienne, Paris, Hachette Livre, 2005, Collection |
https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A8s | Bès | Marabout R. Laffont, Sous le signe d’Isis et Osiris, Turin, 1985, Collection Les grands mythes de l’homme Mythologies classiques, Larousse, Paris, 1963 R. Willis, Mythologies du monde entier, Londres, 1995, Collection Bordas « Bes et Beset », in Mythologica en ligne (page consultée le ). A. Abbara, Bès, le dieu égyptien, protecteur du foyer familial, de la femme, des accouchements, de l'enfance et gardien du sommeil, en ligne. (page consultée le ). Le Sabre de Bès, Christelle Morize, auteur auto édité, roman de Science-fiction/Thriller, 2013 détails du livre Liens externes Une statue de Bès, site du Musée du Louvre Bès |
https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A8s | Bès | Bès, en ligne Index égyptologique Divinité égyptienne Divinité de l'amour et du désir Divinité de la fertilité Divinité du foyer |
https://fr.wikipedia.org/wiki/PCI%20%28informatique%29 | PCI (informatique) | L'interface PCI (de l'anglais ) est un standard de bus local (interne) permettant de connecter des cartes d'extension sur la carte mère d'un ordinateur. L'un des intérêts du bus PCI est que deux cartes PCI peuvent dialoguer entre elles sans passer par le processeur. Historique La spécification de ce bus est initialement due à Intel, qui a commencé à y travailler vers 1990 à cause d'un problème de bande passante sur les PC de l'époque et d'autres problèmes inhérents aux différents bus alors présents. À la sortie du 386 (le premier x86 32 bits), IBM avait décidé de créer un |
https://fr.wikipedia.org/wiki/PCI%20%28informatique%29 | PCI (informatique) | nouveau bus propriétaire pour les PC ; le bus MCA. Pour avoir une carte mère avec un bus , il fallait payer des redevances à IBM. Les fabricants de compatible-PC décidèrent de ne pas suivre IBM et restèrent temporairement avec le bus ISA qui lui était libre de droits, mais ne permettait de communiquer qu'en . PCI 1.0 La version 1.0 du PCI est présentée le et la 2.0 le . La première implémentation date de 1994 sur des cartes mères pour processeur Intel 80486. À partir de là, le bus PCI remplace rapidement les autres bus 32 bits déjà |
https://fr.wikipedia.org/wiki/PCI%20%28informatique%29 | PCI (informatique) | présents, comme le bus EISA ou encore le VLB. PCI 2.1 La révision 2.1, incluant les spécifications pour les bus à , sort en 1995. Depuis, l'évolution des spécifications du bus PCI, ainsi que celles du bus AGP et du PCI Express sont gérées par un groupe d'intérêt, le (PCI-SIG), ouvert aux industriels. Depuis 2004, pour les périphériques rapides (tel que les cartes graphiques), le bus PCI (ainsi que l'AGP) est remplacé par une version plus petite et plus rapide : le PCI Express. Spécification La spécification du bus PCI décrit la taille du bus (dont l'espacement des conducteurs), les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/PCI%20%28informatique%29 | PCI (informatique) | caractéristiques électriques, les chronogrammes du bus et les protocoles. Il existe plusieurs variantes de ce bus : PCI 1.0 ; PCI 2.3 qui existe en deux versions : bus à (soit une bande passante maxi de ) (la plus répandue), bus à (soit une bande passante maxi de ), utilisé sur certaines cartes mères professionnelles ou sur des serveurs (elles font deux fois la longueur du PCI 2.2 à bus ) ; PCI-X : bus à (soit une bande passante maxi de ), utilisée principalement dans les machines professionnelles ; PCI-X 2.0 : (soit une bande passante maxi de ) |
https://fr.wikipedia.org/wiki/PCI%20%28informatique%29 | PCI (informatique) | ; PCI Express : norme dérivée du PCI, destinée à le remplacer dans les ordinateurs personnels. Bien que destiné à remplacer le bus AGP (mais aussi le PCI), le PCI Express n'est pas limité au seul branchement de carte vidéo ; Mini PCI : dérivé du PCI 2.2 destiné à être intégré dans les ordinateurs portables. PCI Express 3.0 : 8 GT/s, apparu en 2004. PCI Express 4.0 : 16 GT/s, annoncé en 2017 et disponible sur IBM Power 9. PCI Express 5.0 : 32 GT/s, les spécifications sont dévoilées en 2019. Ce standard ne devrait pas arriver avant 2021. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/PCI%20%28informatique%29 | PCI (informatique) | Dans sa version purement PCI la bande passante est partagée entre tous les éléments connectés sur le bus, contrairement à ce qui se passe pour la version PCI Express où elle est dédiée pour chaque périphérique. Cette dernière est donc préférable si on veut utiliser simultanément des cartes haut débit (carte réseau gigabits, contrôleur de disque, carte graphique…). Comme pour les processeurs, certaines cartes mères permettent de surcadencer un bus PCI à , en augmentant la fréquence du bus jusqu'à voire . Malgré l'écart à la norme de nombreuses cartes PCI fonctionnent encore parfaitement (et plus vite) à ces fréquences. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/PCI%20%28informatique%29 | PCI (informatique) | Utilisations Le PCI est généralement utilisé dans les ordinateurs personnels. Voici une liste non exhaustive de cartes d'extension généralement connectées à ce port : carte son ; carte graphique - seules les anciennes cartes ou les cartes d'entrée de gamme utilisent ce bus de nos jours, le PCI-Express offrant de bien meilleures performances pour les cartes modernes ; carte réseau ; carte contrôleur : USB, RS-232, Parallèle, Sata, IDE, IEE1394 Certains composants internes à la carte mère (le son, le réseau) sont généralement présents et utilisables sur le bus PCI. C'est le cas par exemple de contrôleurs intégrés au Northbridge, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/PCI%20%28informatique%29 | PCI (informatique) | au Southbridge (cas actuels les plus fréquents : son, réseau) ou des puces dédiées, soudés directement sur la carte mère (autrefois pour le son ou bien des contrôleurs RAID supplémentaires). Notes et références Voir aussi Articles connexes Liens externes Site officiel du PCI-SIG Le bus PCI Bus informatique Connectique Carte mère |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | Bruno Mégret, né le à Paris, est un haut fonctionnaire et homme politique français. Après avoir été membre du Rassemblement pour la République (RPR), puis présidé son propre mouvement, les Comités d'action républicaine (CAR), il rejoint dans les années 1980 le Front national (FN), dont il devient l'un des principaux dirigeants. Après sa rupture avec Jean-Marie Le Pen en 1998, il fonde le Mouvement national républicain (MNR), parti classé à l'extrême droite et qui se réclame de la . Situation personnelle Bruno Mégret est le fils du haut fonctionnaire Jacques Mégret et de Colette Constantinides. Il est l'aîné d'une famille |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | de quatre enfants dont il est le seul garçon. À Bruxelles, où son père est en poste aux Communautés européennes, Bruno Mégret est scolarisé à l'école européenne. De retour à Paris, il est pensionnaire à l'Institut catholique Bossuet et inscrit en seconde au lycée Louis-le-Grand avant d'y être admis en classe préparatoire. Reçu à l'École polytechnique en 1969, il en sort dans la et intègre le corps des Ponts et Chaussées. Diplômé de l'Institut des hautes études de Défense nationale, capitaine de réserve de l'Arme blindée de cavalerie, il a été élève officier de réserve de l'École de cavalerie de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | Saumur (incluant un stage commando à Quélern, puis deux mois en garnison en Allemagne à Offenbourg). Il a ensuite passé huit mois à Laon comme sous-lieutenant au de cuirassiers. En 1974, ses études en France terminées, il part, muni d'une bourse, pour les États-Unis où il passe une année à l'université de Californie à Berkeley. Il en revient avec un diplôme de . Chargé de mission au Commissariat général du Plan en 1975 et 1976, il est affecté à l'aménagement du territoire lors de la préparation du plan. Nommé à la direction départementale de l'équipement de l'Essonne en 1977, il |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | est ensuite conseiller technique au cabinet du ministre de la Coopération de 1979 à 1981, puis directeur adjoint des infrastructures et des transports à la préfecture de la région Île-de-France jusqu'en 1986. Mis en disponibilité, il rejoint son corps d'origine deux ans plus tard, après sa défaite aux élections législatives. Jusqu'en , où il est élu député européen, il est chargé de mission au conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD). Parcours politique Rassemblement pour la République (1975-1982) Dès 1975, il adhère au Club de l'horloge, un cercle de réflexion créé par de hauts fonctionnaires qui entendent élaborer |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | une riposte intellectuelle au socialisme. Il adhère ensuite au Rassemblement pour la République (RPR) via les réseaux de Charles Pasqua et devient presque immédiatement membre du comité central du RPR. En 1981, lorsque François Mitterrand est élu, il se présente aux élections législatives au nom du RPR dans les Yvelines contre Michel Rocard qu'il met en ballottage. Comités d'action républicaine (1982-1988) Après l'élection présidentielle de 1981, la droite crée des cercles et associations afin de comprendre son échec ; les Comités d'action républicaine (CAR) sont conçus par Yvan Blot et Pierre-Marie Guastavino, et créés officiellement par Bruno Mégret, « Jean |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | Bousignac », Jean-Claude Bardet et Claude Waddington en . Le symbole choisi est la feuille de chêne. Mégret entame la rédaction de Lettres d'orientation, et plusieurs campagnes sont lancées par les comités, notamment celle « Pour l'école républicaine, non aux manuels scolaires marxistes » en . Lors des élections municipales de 1983, les comités ont environ 250 élus, parmi lesquels le journaliste Dominique Jamet. Quelques conseillers municipaux parviennent à être élus maires, comme Pierre Bernard, Jean-Paul Hugot, Nelly Rodi ou Francisque Collomb. Les CAR revendiquent adhérents pour un total de 120 comités en France. En 1984, Mégret cherche à constituer |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | une liste pour les élections européennes. Il approche Jean-Maxime Lévêque, Francine Gomez, François Léotard, sans succès. Il se rapproche alors du Front national. Beaucoup d'adhérents sont opposés à ce ralliement. Des comités locaux se sabordent, et nombre d'adhérents rejoignent le RPR, le CNI ou l'UDF. Bruno Mégret reste le président jusqu'en 1988. Jean-Jacques Mourreau lui succède, jusqu'à sa propre démission et la mise en sommeil du mouvement en 1990. Cadre du Front national (1987-1998) Délégué général du Front national En 1986, profitant du scrutin à la proportionnelle, Jean-Marie Le Pen, président du Front national, décide de créer le Rassemblement national |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | afin d'ouvrir son parti à d'autres mouvements. Bruno Mégret et les Comités d'action républicaine s'allient à cette occasion au Front national. Il est alors élu député de l'Isère et deviendra député européen en 1989. Poussé par Patrick Buisson et Jean-Yves Le Gallou, il adhère au Front national en 1987, et Jean-Marie Le Pen le nomme directeur de sa campagne présidentielle pour l'année suivante. En 1988, Bruno Mégret se présente dans la des Bouches-du-Rhône (Gardanne), où il obtient 26 % des suffrages au premier tour et 44 % au second. Son influence ne cesse de grandir au sein du FN où |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | il révèle ses talents d'organisateur et de stratège, devenant ainsi un rival pour Jean-Pierre Stirbois, le secrétaire général. Ce dernier meurt dans un accident de voiture et sera remplacé par Carl Lang, puis par Bruno Gollnisch. En , il est nommé délégué général du Front national par Jean-Marie Le Pen. Il est chargé de la formation, de la communication, des études, et des manifestations du Mouvement national. En , il est élu au Parlement européen où il est membre de la Commission politique et de la Commission économie. Depuis , il est, de surcroît, le leader du Front national dans |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. C'est lui qui conduit la liste aux élections régionales dans les Bouches-du-Rhône et, en , il est élu conseiller régional de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Bruno Mégret s'impose comme numéro deux du Front national et forge son image. Ainsi, il fonde en 1989 la revue Identité qui va organiser et mettre en forme le corpus idéologique de l'extrême droite française. Il s'attaque aussi à la question de l'immigration et propose qui provoqueront beaucoup d'émoi dans les médias et au sein de la classe politique. Les années 1990 voient un affrontement interne entre Jean-Marie Le Pen et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | Bruno Mégret , que Pascal Perrineau fait débuter lors du du FN de . À cette occasion, Bruno Mégret affiche l'objectif de et propose, pour y arriver, . Candidat aux élections législatives de mars 1993 dans la douzième circonscription des Bouches-du-Rhône (qui comprend Marignane), il frôle l'élection avec 49,5 % des voix au second tour, soit le même score qu'au premier tour. D'après l'historienne Valérie Igounet, qui décide de maintenir l'ensemble de ses candidats, contre l'avis de Bruno Mégret. Le président du FN impose notamment le maintien de Damien Bariller, directeur de cabinet de Bruno Mégret et candidat dans la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | dixième circonscription des Bouches-du-Rhône face à Bernard Tapie, répondant ainsi favorablement au souhait que ce dernier lui aurait formulé lors d'une rencontre après le premier tour. C'est en qu'il choisit Vitrolles comme point de chute. Pour les élections européennes de , il est placé en deuxième position sur la liste conduite par Jean-Marie Le Pen et réélu au Parlement de Strasbourg. En , candidat à l'élection municipale de Vitrolles dans les Bouches-du-Rhône, il obtient 43 % des suffrages au premier tour, le score record du Front national dans les villes de plus de . Mais il échoue de justesse au |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | second tour devant la liste conduite par Jean-Jacques Anglade. C'est Catherine Rascovschi, son épouse depuis 1992, qui le remplace comme candidate à la mairie de Vitrolles car il est frappé d'inéligibilité pour un an pour non-respect des dispositions de financement de la campagne. Elle est élue le avec 46,70 % des voix au et 52,48 % au second. En 1996, il publie L'Alternative nationale, ouvrage dans lequel il tente de démontrer qu'une véritable autre politique est possible en France où, selon lui, le sentiment national ne cesse de gagner du terrain. L'année suivante, il fait paraître la Troisième voie, un |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | ouvrage dans lequel il définit les principes d'une autre politique économique et sociale combinant les impératifs de la liberté et de la régulation pour redynamiser l'économie tout en maîtrisant la mondialisation dans le cadre d'un patriotisme économique européen. En , dans le cadre d'un colloque du conseil scientifique du FN consacré à l'information, il est l'un des premiers à utiliser le terme , qu'il appelle de ses vœux afin de . Bruno Mégret déclare, le , au cours d'une émission télévisée sur France 2, . Il est pour cela condamné, le , à verser de dommages-intérêts à l'Union des étudiants |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | juifs de France (UEJF), qui s'était portée partie civile. En 1998, il fait paraître un sixième ouvrage, La Nouvelle Europe. Hostile à la construction bruxelloise mais favorable à une Europe indépendante et puissante, il plaide pour une Europe des nations qui permettrait aux États qui la composent, et à la France en particulier, de revenir sur la scène de l'histoire. Scission avec le Front national Bruno Mégret, devenu le numéro deux du Front national depuis 1988, ne veut plus cantonner son parti à un rôle de contestation mais au contraire le transformer en . Enclin à acquérir une respectabilité en |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | contractant des alliances avec la droite parlementaire, sa stratégie implique une euphémisation du discours frontiste et diverge de plus en plus de celle de Jean-Marie Le Pen, ce dernier choisissant de surenchérir dans l'orthodoxie frontiste et multiplier les déclarations . Considéré désormais comme un rival embarrassant par la direction du Front national, Bruno Mégret va faire l'objet d'attaques de plus en plus vives. Le conflit se cristallise autour de la préparation des élections européennes de 1999. Condamné à deux ans d'inégilibilité pour avoir agressé la candidate socialiste Annette Peulvast-Bergeal, Jean-Marie Le Pen confie en la direction de la liste du |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | parti à sa femme Jany et non à son numéro deux pourtant au zénith de son influence. Bruno Mégret, humilié, dévoile alors ses ambitions et déclare publiquement, à l'occasion de l'université d'été de Toulon le , que la candidature de Jany Le Pen . La crise atteint son paroxysme le lors du conseil national qui réunit les 300 responsables les plus importants du parti à la Maison de la Chimie pour préparer la campagne des européennes. Ce jour-là, les mégrétistes se saisissent de la suspension de deux d'entre eux, Nathalie Debaille et Hubert Fayard (suspension déguisée en licenciement économique) par |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | le président frontiste, pour faire éclater la contestation au grand jour et conspuer Jean-Marie Le Pen. Son implication dans cette opération provoque la révocation de Mégret de la délégation générale du parti le puis son exclusion le . Ces événements font perdre au Front national une majorité de cadres et d'élus (60 % des cadres, soit 140 conseillers régionaux sur 275 et 62 secrétaires départementaux) qui décident de suivre Mégret, que Le Pen surnomme désormais Brutus. Scissionnistes par force ou par raison, ils créent, lors d'un congrès à Marignane, les et , le Front national-Mouvement national et portent Bruno Mégret |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | à sa présidence. À la suite d'une action judiciaire de Jean-Marie Le Pen, au mois de mai, le parti est rebaptisé Mouvement national puis se transforme formellement en Mouvement national républicain (MNR) au mois de septembre à l'occasion du conseil national de La Baule. Mouvement national républicain (1999-2008) Aux élections européennes qui ont lieu la même année, la liste conduite par Bruno Mégret sous l'étiquette Mouvement national obtient 3,28 % des voix et n'a donc aucun député puisque son score est inférieur à la barre des 5 % exigée pour avoir des élus. De son côté, la liste conduite par |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | Jean-Marie Le Pen franchit cette barre avec 5,69 %, obtenant cinq sièges. Lors de la campagne présidentielle de 2002, il se présente comme , déclarant : . Le , il recueille 2,34 % des suffrages exprimés ( voix), terminant en douzième position sur seize candidats. En vue du second tour, il appelle à voter pour Jean-Marie Le Pen. Il voit ses comptes de campagne invalidés pour avoir utilisé illégalement les services de la mairie de Vitrolles pendant sa campagne et son parti va connaître de graves difficultés. Bruno Mégret comparaît en aux côtés de son épouse devant le tribunal correctionnel |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | de Marseille. En effet, Catherine Mégret avait effectué, en qualité de maire de Vitrolles, à des collègues maires de France pour parrainer la candidature de son époux à l'élection présidentielle de 2002. Selon Bruno Mégret, le financement de cet envoi a été pris en charge par erreur par la mairie et spontanément remboursé par lui. Les juges ont considéré que cet envoi était et ont donc condamné Bruno Mégret en première instance et en appel. Un nouvel ouvrage de Bruno Mégret est publié à l'automne 2006 sous le titre L'Autre Scénario. Affirmant que la construction européenne actuelle n'apporte rien aux |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | Européens, sinon, d'après lui, un surcroît de réglementations tatillonnes et stériles, il prône une Europe puissante qui placerait les peuples européens au premier rang dans la compétition mondiale et dans laquelle la France pourrait jouer un rôle majeur. Le , Mégret annonce qu'il ne se présentera pas à la présidentielle 2007, mais soutiendra Jean-Marie Le Pen, lors d'une conférence de presse commune avec celui-ci. Ce soutien s'inscrit dans le cadre de l'Union patriotique proposée par le président du Front national. Au premier tour des élections législatives de 2007, Bruno Mégret obtient 2,03 % des voix dans la douzième circonscription des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | Bouches-du-Rhône. Le MNR fait un score très faible au niveau national et ne franchit pas le seuil permettant d'accéder au financement public des partis. Le MNR n'a plus d'élus nationaux. Il possède toutefois encore des conseillers municipaux. Le , il se met de la vie politique, et part travailler en Australie pendant les deux années suivantes, pour le compte du groupe Bouygues. Durant ces deux ans à l'étranger, Bruno Mégret continue de donner son avis sur l'évolution du MNR, tout en laissant la place à une direction collégiale. En retrait de la vie politique En 2010, il est de retour |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | en France, en tant que chargé de mission au Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD), et affirme qu'il souhaite à nouveau revenir sur le devant de la scène politique. Lors de la campagne présidentielle de 2017, le MNR appelle à voter pour François Fillon au premier tour, considérant que Marine Le Pen est déjà et qu'il convient d' Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. À partir de 2018, il anime le laboratoire d'idées (Think tank) la « Ligne droite ». En , il annonce qu'il apporte son soutien à la candidature d’Éric Zemmour en vue de l'élection présidentielle |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | pour faire gagner « la vraie droite ». Détail des mandats et fonctions – : député de l'Isère – : député européen – 2002 : conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur – : conseiller municipal de Marseille Ouvrages Notes et références Notes Références Annexes Bibliographie Les Dossiers du Canard enchaîné, Mégret, facho devant !, 1998 . . Liens externes Naissance dans le département de la Seine Naissance à Paris Naissance en avril 1949 Personnalité du Front national Personnalité du Rassemblement pour la République Député européen membre du Rassemblement national Personnalité du Mouvement national républicain Élève de l'École polytechnique Élève du lycée |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20M%C3%A9gret | Bruno Mégret | Louis-le-Grand Membre du Carrefour de l'horloge Ingénieur du corps des ponts et chaussées Député de l'Isère (Cinquième République) Député européen élu en France 1989-1994 Député européen élu en France 1994-1999 Candidat à une élection présidentielle en France (Cinquième République) Député de la VIIIe législature de la Ve République Essayiste français du XXe siècle Essayiste français du XXIe siècle Conseiller municipal de Marseille Conjoint de personnalité politique |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Billy%20Wilder | Billy Wilder | Samuel Wilder, dit Billy Wilder, est un réalisateur, producteur et scénariste américain de films noirs et de comédies, né le à Sucha (actuelle Pologne, à l'époque possession de l'empire austro-hongrois en Galicie) et mort le à Beverly Hills en Californie aux États-Unis. Billy Wilder est l'une des figures les plus importantes du cinéma américain du , notamment des années 1950 et 1960. Quatre de ses films sont présents dans le Top 100 de l'American Film Institute, tout comme pour Alfred Hitchcock et Stanley Kubrick. Il a dirigé quatorze acteurs différents ayant été nommés pour leur performance aux Oscars. Dans le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Billy%20Wilder | Billy Wilder | classement du magazine Sight & Sound, il figure à la septième place des plus grands réalisateurs. Billy Wilder a obtenu l'AFI Life Achievement Award en 1986, prix remis par l'American Film Institute une fois par an à un acteur ou un réalisateur ayant accompli une carrière remarquable. Le maître incontesté de la comédie américaine des années 1950 et 1960 a su imposer son style de dessinateur moraliste et caustique. Wilder a invoqué des thèmes polémiques dans ses films comiques et a tenté de défier l'opinion dominante et le puritanisme anglo-saxon. Son talent ne se limite pas à la comédie, il |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Billy%20Wilder | Billy Wilder | excelle également dans les films noirs et films de costumes. Biographie Premières années Issu d'une famille juive autrichienne, Samuel Wilder, du prénom de son grand-père maternel, naît dans une petite ville de l'empire austro-hongrois qui appartient aujourd'hui à la Pologne. Il est tout jeune lorsque la famille s'installe à Vienne, où lui et son frère Wilhelm font leurs études primaires et secondaires. Son père rêve de le voir devenir avocat ou médecin mais il quitte rapidement l'université et opte pour une carrière de journaliste. Sa mère a fait un séjour aux États-Unis et était fascinée par Billy the Kid ou |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Billy%20Wilder | Billy Wilder | les Buffalo Bill Wild West Shows, ce qui explique le surnom familial de Billy qu'il adopte ensuite à la place de son prénom officiel, Samuel. Débuts professionnels Billy Wilder travaille pour un journal viennois, où il est chargé d'articles sur le sport, de faits-divers, et commence également à rédiger des critiques sur les spectacles, notamment le cinéma. En 1926, il s'établit à Berlin où il survit un temps en jouant le gigolo ou le danseur mondain à l'hôtel Eden, tout en commençant à écrire des récits et des ébauches d'histoires. Il collabore à un journal allemand local, Berliner Zeitung am |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Billy%20Wilder | Billy Wilder | Mittag, puis un tabloïd pour lesquels il rédige des articles mais aussi des nouvelles et des romans-feuilleton à succès, généralement policiers ou burlesques. Ses enquêtes le mettent en contact avec des milieux et des personnes variés et l'amènent à se familiariser avec une diversité de décors et de personnages que l'on retrouve plus tard dans ses films. C'est l'époque du cinéma muet. Il travaille, souvent comme nègre pour des scénaristes à succès et collabore avec d'autres professionnels du cinéma, notamment Fred Zinnemann, alors opérateur, et Robert Siodmak. Le succès d'une de ces œuvres, Les Hommes le dimanche (1930) lui vaut |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Billy%20Wilder | Billy Wilder | de signer un contrat avec l'Universum Film AG en 1929. Il gagne bien sa vie et commence à collectionner des œuvres d'art contemporain, notamment des meubles signés Mies van der Rohe. Exil Son frère, Wilhelm, s'installe aux États-Unis dans le courant des années 1920. L'arrivée d'Adolf Hitler au pouvoir le contraint à son tour à l'exil. Billy Wilder séjourne d'abord à Paris, à l'hôtel Ansonia, rue de Saïgon (où vécurent de nombreux exilés allemands et autrichiens), où il vit chichement et fréquente un milieu d'expatriés allemands qui compte Franz Waxman, Friedrich Hollaender ou Peter Lorre. Il co-réalise avec Alexandre Esway |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Billy%20Wilder | Billy Wilder | un film avec Danielle Darrieux (dont c'est déjà, à 17 ans, le huitième film), et Pierre Mingand : Mauvaise Graine. Joe May, un metteur en scène allemand, emporte un de ses scénarios à Hollywood et réussit à le placer en studio. Il contacte alors Wilder et lui demande de le rejoindre. Celui-ci obtient un visa de tourisme et s'embarque pour les États-Unis où la perspective d'une guerre le persuade de s'établir. Carrière hollywoodienne Billy Wilder sait à peine parler l'anglais et part. Néanmoins, il assimile la langue rapidement. Il écrit beaucoup de nouvelles qu'il fait traduire de l'allemand et réussit |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Billy%20Wilder | Billy Wilder | à en vendre aux studios de cinéma. Grâce à cette activité et ses contacts (dont Peter Lorre avec qui il partage un temps un appartement), il réussit à percer à Hollywood et signe un contrat avec la Paramount Pictures. Il travaille cinq jours et demi par semaine, rédige des scénarios originaux ou retravaille les textes d'autres scénaristes. En 1938, il entame avec Charles Brackett un partenariat prolifique qui débouche sur plusieurs classiques de la comédie américaine, dont La Huitième Femme de Barbe-Bleue (1938) et Ninotchka (1939) d'Ernst Lubitsch, autre immigré allemand qu'il considère toute sa vie comme son « seul |
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