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FR2901600
A1
LE COMPAS AVEC ECRAN DE VISUALISATION DES MESURES ET DES DEGRES D'ANGULATION
20,071,130
Cet écran pourra être fluorescent, d'une part pourÎendre plus attractive la lecture mais aussi pour permettre une meilleure visibilité, si toutefois nous étions amenés à utiliser le compas dans un endroit sombre. -La tête du compas, constituée des deux mini-écrans digitaux, sera prolongée d'une petite protubérance(6) qui servira de prise nécessaire au traçage .Outre sa fonction classique, elle servira de coin batterie à notre invention. La taille de notre compas pourra être adaptée à la demande cependant on prendra en compte le fait qu'il devra pouvoir être rangé dans la trousse d'un écolier (principal utilisateur).A titre d'exemple non limitatif, la tête aura des dimensions de l'ordre de 2 cm pour la largeur et la hauteur et de 1 cm d'épaisseur. Les dessins annexés illustrent l'invention : Les feuillets 1,2, 3 et 4 représentent les différents aspects que peuvent prendre le compas, ses différentes faces, les calculs effectués par le programme informatique et les procédés nécessaires à son utilisation. La figure présentée page 3 présente une amélioration du compas pour mesurer des angles en les calquant .Une vue de face et en coupe permettent de bien visualiser le design nécessaire à cette application. Le dispositif selon l'intervention est particulièrement destiné aux utilisateurs de compas tels les écoliers et autres férus de géométrie. Il permet de par, sa conception plus moderne de se passer d'outils géométriques(en cas d'oublis) tels que règles et rapporteurs mais aussi d'effectuer des tracés beaucoup plus précis. Qui n'a jamais recommencé une mesure après avoir bougé par inadvertance les pattes du compas ? (ici, le mesure est toujours indiquée ; pas d'erreur possible !) On a un gain de temps, un gain de précision. Par ailleurs, cette innovation fait du compas un outil autonome et moins primitif ; socialement plus acceptable à une époque du tout numérique. Annexe de calcul - Calcul de l'écartement en fonction de l'angle 13 Le compas étant constitué de deux bras de même mesure, il forme un triangle isocèle (la feuille constituant le troisième coté). L'angle 13 est calculé directement par le dispositif en fonction de l'ouverture des branches. La distance (10) est obtenue en multipliant le coté adjacent (9) par le sinus 13/2 et en multipliant le résultat obtenu par deux. Le programme doit effectuer. : 2*(coté adjacent 9)*(1/2 sin 13) - Calculs effectués par le compas pour trouver la valeur d'un angle On trace un cercle de centre O et de rayon choisi .Le compas indique cette mesure sur l'écran. On valide celle-ci ,graçe à l_a molette, puis on mesure la corde AB .L'écran à cristaux liquides l'indique en centimètres ou en millimètres le programme effectue alors le calcul suivant : On nommera C le milieu de AB et & la moitié de l'angle 13. On a donc : Tan &= AC/OA or 13=2& puisque AâB= AâC+ CâB avec AOC triangle isocèle . La mesure de l'angle s'inscrit sur l'écran prévu à cet effet
Dispositif permettant d'améliorer le compas classique en intégrant un système de mesures au niveau de la tête de l'instrument. L'invention concerne un dispositif permettant de visualiser distinctement la mesure en centimètres ou en millimètres de la distance entre la pointe et la mine ainsi que la mesure des angles que l'on désire étudier en degrés.IL est constitué de deux écrans digitaux situés de part et d'autre de la tête du compas. Deux écrans fluorescents, de formes différentes pour éviter à l'utilisateur de se tromper dans les mesures indiquées (forme carrée pour les distances et triangulaires pour les angles).Une protubérance termine la tête du compas ;outre sa fonction de « prise » de traçage comme tous compas classique, elle renferme la pile nécessaire au fonctionnement du dispositif.Lorsque l'utilisateur tourne celle-ci, il allume la fonction « visualisation » .L'écran signale que le compas est prêt à être utiliser. Lorsque la personne utilise le dispositif , elle écarte les branches du compas et modifie le secteur angulaire délimité par les pattes ce qui fait varier la mesure « pointe-mine » ; une mesure en centimètres ou en millimètres qui s'inscrit automatiquement sur l'écran à cristaux liquides.Concernant la mesure d'un angle , l'utilisateur plante son compas sur le sommet de l'angle , choisit une distance qu'il valide. Il trace ensuite un arc de cercle qui coupe les cotés de l'angle en deux points A et B ; il mesure ce segment. Le dispositif effectue les calculs reportés en annexe .L'utilisateur n'a plus qu'a retourner le compas coté angle : la mesure en degré apparaît.Il est à noter que le dispositif peut ne contenir qu'un seul écran. Le dispositif peut indiquer soit les distances, soit les mesures d'angles ou bien les deux.Il est également possible de mesurer les angles par le biais d'un « compas calque » ; celui-ci de part sa conception peut se coller sur l'angle étudié. Ces branches se positionnent sur les cotés de l'angle et le sommet se place au niveau de l'intersection des pattes. La mesure de l'angle apparaît sur un écran digital ou sur un petit rapporteur placé dans la tête du compas sous une loupe grossissante permettant une meilleure lecture.
1) Amélioration d'un compas classique se caractérisant par un dispositif pour mesurer des distances et des angles, ces mesures sont lisibles sur deux écrans à cristaux liquides (2) placés de part et d'autre de la tête du compas (3).Des écrans lumineux qui permettent de visualiser les mesuresdistances (10) et angles(5)) distinctement et cela même dans un endroit sombre. Chaque écran présentant des mesures distinctes, ils pourront revêtir des formes différentes (carré pour les distances(4) et triangulaire(5) pour les angles). Une molette (6) (dans laquelle se situe la pile) dépendante de la tête permet de mettre en marche le dispositif mais aussi d'avoir une prise permettant d'effectuer les tracés. La pointe (7) et la mine du compas(8) sont dans le prolongement des pattes (9) pour ne pas fausser les mesures de la distance pointe-mine (10). Plusieurs dispositifs sont réalisables, le design et l'utilisation du dispositif peuvent différer toutefois, l'objectif de cette amélioration reste la visualisation des distances et des mesures d'angles à même le compas. Dans le cas ou le compas ne servirait qu'à mesurer des angles, son design pourra être étudié de telle sorte que le dispositif puisse se calquer sur l'angle à mesurer. (fig 2, 3).
G
G01
G01B
G01B 3
G01B 3/16
FR2896448
A1
MACHINE A AFFRANCHIR A IMPRESSION RAPIDE
20,070,727
Domaine de l'invention La présente invention se rapporte exclusivement au domaine du traitement de courrier et elle concerne plus particulièrement un procédé nouveau d'impression d'articles de courrier permettant la réalisation de s machines de traitement de courrier de plus grande cadence d'impression, de plus grande qualité d'impression et de meilleure compacité. Art antérieur De nombreuses contraintes existent aujourd'hui dans la conception de machines à affranchir plus performantes et il est notamment difficile d'atteindre des cadences d'impression élevées tout en préservant une bonne qualité d'impression. Réaliser ces performances dans une machine compacte est aussi une autre difficulté. 15 Objet et définition de l'invention La présente invention repose sur la constatation faite par les inventeurs que dans les empreintes postales numériques actuelles, le nombre de colonnes imprimées est toujours supérieur, et de beaucoup, à celui des lignes imprimées. Ainsi, si l'on peut se satisfaire de 20 l'affranchissement d'articles de courrier en un nombre limité de formats, il est alors possible d'améliorer notablement la cadence d'affranchissement des machines à affranchir traitant de tels articles aux formats les plus courants simplement en agissant sur le processus d'impression de l'empreinte postale. 25 A partir de cette constatation, les inventeurs ont alors proposé un nouveau procédé d'impression permettant de réaliser une machine plus orïipacte et plus 1aulde muri:-nant l'empreinte (stale e!urr la :je 1 aiucie ne ei-ence, on î(npunle également l'adresse du destinataire selon la longueur de l'article de courrier. 30 Ainsi, avec ce procédé d'impression ligne à ligne, la cadence d'impression est augmentée dans un rapport pouvant aller de un à sept. La présente invention concerne aussi la machine de traitement de courrier comportant un module d'impression pour imprimer une empreinte postale sur un article de courrier, caractérisé en ce que ledit module d'impression est disposé transversalement par rapport à la direction D de déplacement des articles de courrier et parallèlement aux bords longitudinaux de l'article de courrier. Selon le mode de réalisation envisagé, ledit module d'impression peut comporter une seule rangée de buses d'éjection d'encre ou autant de rangées de buses d'éjection d'encre que de zones d'impression distinctes 10 de l'empreinte postale à imprimer, ces différentes rangées étant disposées sur une même ligne. La machine de traitement de courrier comportant ce module d'impression selon l'invention peut être classiquement une machine à affranchir mais aussi, moins classiquement, une plieuse/inséreuse et elle 15 peut comporter en outre un module d'enregistrement RFID. Brève description des dessins Les caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront mieux de la description suivante, faite à titre indicatif et non 20 limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 illustre la position de l'empreinte postale sur différents formats d'article de courrier, - la figure 2 montre un exemple de réalisation d'une machine à affranchir selon l'invention, et 25 - la figure 3 un exemple de réalisation d'une plieuse/inséreuse selon l'invention. i ,Iei,3Illet., d'un :noce ansauc p, elére,it La figure 1 montre un exemple d'empreinte postale (dite aussi 30 marque d'affranchissement) telle que la définie la spécification postale de l'administration postale française. Des exemples semblables existent avec les administrations postales étrangères, notamment l'administration américaine avec sa norme IBIP (Information Based Indicia Program). L'empreinte postale comporte deux à quatre zones distinctes : une zone 10 du timbre ou de l'estampille, une zone 12 de cachet dateur et d'indication d'origine, une zone 14 de mentions postales diverses et une zone 16 de slogan ou flamme publicitaire, ces deux dernières zones pouvant être absentes. L'ensemble de ces mentions s'inscrit dans une zone horizontale de 160 sur 25 millimètres, c'est-à-dire dans un rectangle plus de six fois plus long que haut et disposé en haut et à droite de io l'article de courrier. Cette disposition de l'empreinte postale au coin supérieur droit de l'article de courrier est identique quel que soit le format de celuici et notamment pour les enveloppes de format C6, C6/5 et C5 qui sont les formats les plus courants en Europe, le format C6/5 (114mm*229mm) étant le format standard européen. 15 Dans le processus traditionnel d'impression d'un article de courrier, l'impression de l'empreinte postale est effectuée point à point à partir d'une tête d'impression, classiquement à jet d'encre, comportant le plus souvent deux rangées de buses d'éjection d'encre adjacentes et décalées à la fois transversalement et longitudinalement, comme l'enseigne la 20 demande EP997852 déposée au nom de la demanderesse. Ces deux rangées de buses sont disposées transversalement par rapport à la direction D de déplacement des articles de courrier et selon la hauteur de l'empreinte postale, l'article de courrier ayant un déplacement longitudinal, c'est-à-dire qu'il se déplace parallèlement à sa longueur (ses bords 25 longitudinaux). Chaque commande d'éjection de gouttelettes d'encre a pour effet d'imprimer une colonne de cette empreinte postale. L'affrprchIssenlent ( F, e es ,es colonnes formeni l'er ip ,rprirnées. Avec la présente invention, est proposé de modifier le processus 30 d'impression pour imprimer l'empreinte postale non plus selon sa hauteur mais selon sa longueur, de sorte que l'impression soit effectuée non plus colonne par colonne mais ligne par ligne. Cette impression se;o, a longueur de l'empreinte postale est obtenue, comme le montre la figure 2 qui illustre un exemple d'une nouvelle architecture de machine à affranchir, en disposant de préférence une seule rangée de buses 20 toujours transversalement par rapport à la direction D de déplacement des articles de courrier mais surtout parallèlement aux bords longitudinaux de l'article de courrier, cet article de courrier ayant maintenant un déplacement transversal et donc étant taqué par son bord latéral droit 22 sur une paroi de mise en référence 24 de la machine à affranchir et non plus par son bord longitudinal supérieur 26 ro comme classiquement. La machine à affranchir illustrée est de préférence une machine permettant de traiter des enveloppes pré-triées, c'est-à-dire ayant toutes une même catégorie de poids connue. Cette catégorie de poids et les services d'affranchissement choisis sont saisis par l'opérateur au niveau 15 d'une interface homme machine conventionnelle 28. Bien entendu, un module de traitement (non représenté) comportant les moyens de comptabilisation des affranchissements (PSD) et un réservoir de grande capacité 30 sont incorporés par exemple dans la base de la machine. Ces moyens de traitement assurent également, outre la gestion de 20 l'impression, et comme il est connu, la synchronisation de la cinématique des moyens de transport 32, rouleaux ou courroies, qui véhiculent les articles de courrier au travers de la machine jusqu'à leur éjection. Bien entendu, le Laquage latéral des articles de courrier est maintenu pendant tout le convoyage par les moyens de transport. Un réceptacle 34 destiné à 25 recevoir des étiquettes est aussi prévu sur la partie supérieure de la machine. A l'arrière d a rnechine ii-'r extrait et sélectionne à uri [es artice: courrier devant être affranchis. Ces articles de courrier sont d'une longueur maximale 30 prédéfinie, par exemple 230 mm, correspondant aux dimensions des fentes d'entrée et de sortie de la machine de façon à assurer une bonne compacité à la machine. Selon les formats disponibles, un réglage de cette longueur maximale peut être effectué simplement par un plateau presseur 38. Dans une version plus évoluée de la machine à affranchir, ce module peut intégrer une balance de pesée différentielle qui assure alors outre la fonction d'alimentation précitée une fonction supplémentaire de pesée à la s volée de l'article de courrier rendant ainsi une alimentation en vrac (c'est-à-dire de poids différent) également possible. Comme H est connu, cette balance délivre une valeur de poids qui est transmise au module de traitement. De préférence, dans cette version, afin de ne pas ralentir la cadence d'affranchissement, l'impression de l'empreinte postale est 10 effectuée après celle de l'adresse de façon à laisser au module de traitement le temps nécessaire à l'élaboration de l'empreinte (calcul de signature ou chiffrement). Des détecteurs lumineux peuvent être prévus au sommet du module d'alimentation pour provoquer l'arrêt de la machine lors de son chargement et ainsi éviter tout calcul de poids erroné. 15 La figure 3 illustre un autre exemple de mise en oeuvre du procédé d'impression dans une architecture basée sur une plieuse/inséreuse en disposant également une rangée de buses 40 transversalement par rapport à la direction D de déplacement des articles de courrier et parallèlement aux bords longitudinaux de l'article de courrier, cet article de 20 courrier ayant classiquement dans ce type d'architecture un déplacement transversal avec un taquage par son bord latéral. Comme il est connu, une plieuse/inséreuse comporte associé à un module de pliage et d'insertion (non représenté) des bacs d'alimentation en enveloppes 42, en documents 44 et en encarts divers 46A, 46B. 25 La plieuse/inséreuse illustrée est une machine qui du fait de son module d'impression peut aussi assurer une fonction d'affranchissement, clesr Ire lut'elle. 115uose en outre fr 1-rerfece homme machine 48 pou, permettre à 1 ooere-eur de saisir les différents éléments nécessaires u l'affranchissement comme une catégorie de poids ou le service 30 d'affranchissement choisi. Elle peut également imprimer l'adresse du destinataire qui, comme l'illustre cette figure, est imprimée dans cet exemple de réalisation avant l'empreinte postale. Bien entendu, un module de traitement 50 comportant des moyens de comptabilisation des affranchissements (PSD) et un réservoir de grande capacité 52 sont incorporés par exemple dans la base de la machine. Ces moyens de traitement assurent également la gestion de l'impression. Il peut être prévu sur la partie supérieure de la machine un réceptacle (non représenté) destiné à recevoir des étiquettes. Selon l'invention, le module d'impression de la machine à affranchir ou de la plieuse/inséreuse est du type à jet d'encre avec une tête d'impression pouvant comporter une rangée unique de buses d'éjection d'encre disposée, comme il a été mentionné précédemment, transversalement par rapport au chemin de transport des articles de courrier et selon la longueur de l'empreinte postale pour permettre une impression sur toute la longueur de l'article de courrier qui se déplace transversalement. Cette tête d'impression est par exemple un modèle de 15 type pagewidth inkjet printhead de la société australienne Silverbrook. De part ses dimensions, un tel modèle présente en outre l'avantage de permettre l'impression de l'adresse du destinataire ou de tout autre mention portée sur l'article de courrier. On notera toutefois, que l'empreinte postale étant constituée de deux à quatre zones distinctes et 20 précisément localisées, il est possible pour son impression de disposer, à la place d'une rangée unique de buses, de deux à quatre rangées de buses montées linéairement, une rangée de buses déterminée étant affectée à l'impression d'une zone correspondante de l'empreinte postale. Cette configuration présente en outre l'avantage de permettre des impressions à 25 plusieurs couleurs, les zones 14 et 16 pouvant être imprimées avec une encre quelconque alors que les zones IO et 12 sont obligatoirement impriméee avec une encre octale. Les avantages de cette :1-1pi essioi. seler la longueur de l'article de courrier sont particulièrement significatifs. Tout d'abord, en terme de 30 rapidité, car on imprime des lignes en nombre très inférieur au nombre de colonnes, le rapport pouvant aller de un à sept. Ensuite, en terme de qualité d'impression, car l'impression avec une seule rangée de buses évite le problème classique posé par l'alignement des deux rangées de buses de l'art antérieur. Enfin, en terme de compacité (et donc de transportabilité), car le convoyage des articles de courrier sur leur largeur et non plus sur leur longueur permet un raccourcissement des déplacements dans la s machine. On notera que cette architecture se prête facilement à l'adjonction d'un module d'enregistrement RFID (références 20A et 54) disposé avantageusement au coté du module d'impression à jet d'encre 20, 40 pour l'enregistrement de données dans des modules RFID présents sur les lo documents insérés dans les enveloppes affranchies par la machine de traitement de courrier, voir sur ces enveloppes mêmes
Machine de traitement de courrier comportant un module d'impression pour imprimer une empreinte postale sur un article de courrier, ce module d'impression (20, 40) étant disposé transversalement par rapport à la direction D de déplacement des articles de courrier et parallèlement aux bords longitudinaux (26) de l'article de courrier. De préférence, ce module d'impression comporte une seule rangée de buses d'éjection d'encre.
1. Procédé d'impression d'une empreinte postale sur un article de courrier dans une machine de traitement de courrier, caractérisé en ce s qu'on imprime l'empreinte postale selon la longueur de l'article de courrier. 2. Procédé d'impression selon la 1, caractérisé en ce que l'on imprime également l'adresse du destinataire selon la longueur de l'article de courrier. 3. Machine de traitement de courrier comportant un module 10 d'impression pour imprimer une empreinte postale sur un article de courrier, caractérisé en ce que ledit module d'impression (20, 40) est disposé transversalement par rapport à la direction D de déplacement des articles de courrier et parallèlement aux bords longitudinaux (26) de l'article de courrier. 15 4. Machine de traitement de courrier selon la 3, caractérisé en ce que ledit module d'impression comporte une seule rangée de buses d'éjection d'encre. 5. Machine de traitement de courrier selon la 3, caractérisé en ce que ledit module d'impression comporte autant de 20 rangées de buses d'éjection d'encre que de zones d'impression distinctes de l'empreinte postale à imprimer, ces différentes rangées étant disposées sur une même ligne. 6. Machine de traitement de courrier selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce qu'elle comporte en outre un 25 module de pliage et d'insertion de documents pour plier et insérer des documents (44, 46A, 46B) dans des enveloppes (42) avant leur affranchissement par ledit module irriurieissinn, Machine d , traitement de ciurrier selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce qu'elle comporte en outre un 30 module d'enregistrement RFID (20A, 54).
B,G
B41,G07
B41L,B41J,G07B
B41L 45,B41J 2,G07B 17
B41L 45/00,B41J 2/01,G07B 17/00
FR2901452
A1
MACHINE AGRICOLE POUVANT ETRE ATTELEE A L'ARRIERE D'UN TRACTEUR PAR L'INTERMEDIAIRE D'UNE POUTRE SEMI-PORTEE
20,071,130
de rotation du rotor étant sensiblement horizontale et perpendiculaire à la direction d'avancement du véhicule tracteur en position de travail. Les différents rotors des unités de broyage sont entraînés par l'arbre de prise de force du véhicule tracteur par l'intermédiaire d'un dispositif de répartition de la puissance du tracteur comprenant des boîtiers réducteurs, des transmissions par cardans et des jeux de poulies et de courroies. Une telle machine connue présente un poids très important à l'arrière du véhicule tracteur et nécessite une puissance conséquente de relevage à l'aide du dispositif de relevage trois points du véhicule tracteur et le poids de cette machine peut provoquer un couple de renversement tel que le véhicule tracteur se cabre. Pour résoudre se problème, le véhicule tracteur est lesté à l'avant de celui-ci par des masses très importantes ayant pour inconvénient de provoquer un enfoncement des roues avant du véhicule tracteur dans le sol. En outre, la capacité de relevage par le véhicule tracteur de la machine attelée à l'arrière de celui-ci est liée à la puissance de sa motorisation de sorte qu'il est nécessaire de prévoir des tracteurs extrêmement puissants et donc coûteux pour seulement relever la machine de broyage. En outre, afin d'optimiser le fonctionnement de la machine de broyage, le réglage du relevage du véhicule tracteur doit être précis sensiblement de sorte que la machine de broyage doit toujours être parallèle au relief du sol. De plus, la hauteur de coupe de la machine de broyage est fixée par le positionnement vertical des roues de terrage ou de rouleaux palpeurs. La machine de broyage peut être équipée uniquement de roues pivotantes fixées chacune à l'extrémité de chaque unité latérale de broyage et deux autres fixées à l'unité arrière de broyage. Dans ce cas, le réglage de la hauteur de coupe de la machine de broyage requiert le démontage et le remontage des deux boulons de réglage de hauteur des deux roues pivotantes de l'unité de broyage arrière. La présente invention a pour but d'éliminer les inconvénients ci-dessus des machines agricoles connues. A cet effet, selon l'invention, la machine agricole destinée à être attelée à l'arrière d'un tracteur d'entraînement et comprenant un châssis portant au moins une unité de travail pouvant occuper une position sensiblement horizontale de travail, est caractérisée en ce qu'elle comprend une poutre rigide semi-portée portant sous celle-ci le châssis de support de l'unité de travail, pouvant être attelée au niveau de sa partie avant à l'arrière du tracteur par l'intermédiaire de deux bras inférieurs de relevage du tracteur et reposant sur le sol à sa partie d'extrémité arrière par au moins une roue montée à rotation autour d'un axe vertical à l'extrémité d'un bras solidaire, à l'opposé de la roue, de la partie extrémité arrière de la poutre par l'intermédiaire d'un ensemble à coulisse et coulisseau pouvant coulisser dans la coulisse à une position sélectivement réglable sous la commande d'un actionneur qui, lorsque la poutre est attelée au tracteur, peut être piloté depuis le tracteur, ainsi que les deux bras de relevage, pour soulever ou abaisser les parties d'extrémité avant et arrière de la poutre pour régler cette dernière à une hauteur déterminée sensiblement horizontale basse de l'unité de travail ou haute de transport de cette unité. De préférence, le coulisseau est rigidement fixé à la partie d'extrémité arrière de la poutre et le bras portant la roue est solidaire de la coulisse. Le châssis de support de l'unité de travail est 35 amoviblement fixé sous la poutre semi-portée. Avantageusement, l'actionneur est un vérin hydraulique ou pneumatique externe s'étendant parallèlement à l'ensemble à coulisse et coulisseau et dont le cylindre est relié articulé au coulisseau ou à la coulisse et la tige est reliée articulée à la coulisse ou au coulisseau. L'ensemble à coulisse et coulisseau est pourvu de moyens de limitation de la course du coulisseau dans la coulisse. Ces moyens de limitation de course comprennent une collerette bordant l'ouverture d'entrée de la coulisse et au moins une réglette pouvant être fixée à une position longitudinale sélectivement réglable dans un fourreau solidaire d'un côté du coulisseau de manière que l'extrémité libre de la réglette vienne en butée sur la collerette à la position basse déterminée de l'unité de travail. La réglette comprend une pluralité de perçages traversants s'étendant le long de celle-ci et le fourreau comprend une broche amoviblement fixée au travers du fourreau et l'un des perçages traversants de la réglette pour la fixer dans le fourreau à une position longitudinale choisie. La poutre repose sur le sol par deux roues montées folles autour de deux axes verticaux respectivement aux extrémités de deux bras de support faisant partie d'une fourche sensiblement horizontale dont le sommet est solidaire de la coulisse. La fourche du support des roues comprend une barre 30 de renfort s'étendant transversalement entre les deux bras. Le châssis de support de l'unité de travail est fixé à la poutre par des axes ou broches transversaux en au moins deux emplacements de la poutre situés 35 respectivement à la partie d'extrémité avant formant nez et une partie intermédiaire de la poutre et les deux bras inférieurs de relevage sont fixés articulés par leurs extrémités à deux chapes transversalement espacées solidaires de la partie inférieure avant du châssis située sous la partie formant nez de la poutre. Le châssis de support de l'unité de travail est également fixé à sa partie arrière en un troisième emplacement arrière de la poutre par l'intermédiaire de deux chaînes tendues. La poutre s'étend sensiblement longitudinalement au tracteur lorsque attelée à ce dernier. Chaque roue est portée à l'extrémité du bras de fourche par l'intermédiaire d'un support approximativement en équerre dont le bras horizontal est monté pivotant au bras de fourche autour de l'axe vertical et le bras orthogonal porte la fusée de roue de manière que lors du déplacement du traceur, la roue soit positionnée dans un plan parallèle à la direction d'avancement du tracteur. Le bras horizontal du support en équerre porte une raclette s'étendant au-dessus de la roue perpendiculairement à celle-ci. Avantageusement, l'unité de travail est une unité de broyage de végétaux fixée en arrière du châssis porteur et s'étendant transversalement à la poutre semiportée, cette unité étant fixée à la poutre par l'intermédiaire d'un berceau de support. La machine comprend deux autres unités de broyage de végétaux montées articulées de chaque côté du châssis porteur en avant relativement à l'unité de broyage arrière et pouvant pivoter de façon commandée entre une position déployée sensiblement horizontale de travail transversale à la poutre et une position relevée sensiblement verticale de transport. Chaque unité de broyage comprend un rotor à axe horizontal et transversal à la poutre en position de travail et portant des fléaux tranchants et amovibles. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins annexés et relative à un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels : -la figure 1 est une vue en perspective d'une machine de broyage agricole conforme à l'invention en position de travail et destinée à être attelée en arrière d'un véhicule tracteur ; la figure 2 est une vue de côté suivant la flèche 15 II de la figure 1 ; -la figure 3 est une vue en perspective semblable à celle de la figure 1 et représentant la machine de l'invention en position de transport ; - la figure 4 est une vue en perspective d'une 20 poutre semi-portée de l'invention ; - la figure 5 est une vue en perspective agrandie de la partie cerclée en V de la figure 4 et représentant une position relevée haute de la poutre semi-portée ; - la figure 6 est une vue en perspective de la 25 machine de broyage agricole en position de travail sans la poutre semi-portée. - la figure 7 est une vue en perspective de la machine de broyage de la figure 6 en position repliée de repos sur le sol ; 30 -la figure 8 est une vue en perspective agrandie de la partie cerclée en VIII de la figure 1 ; - la figure 9 est une vue en perspective agrandie de la partie cerclée en IX de la figure 2. L'invention va être décrite en référence à une 35 machine agricole de broyage de végétaux mais il est bien entendu qu'elle peut s'appliquer à tout autre type de machine agricole de travail du sol. La machine de broyage telle que représentée aux figures peut être attelée à l'arrière d'un véhicule tracteur 1 partiellement représenté et comprend trois unités de broyage 2 qui forment un ensemble symétrique par rapport à un plan médian vertical parallèle à la direction d'avancement de la machine. Ces trois unités de broyage 2 sont portées par un châssis porteur 3, l'une de ces unités de broyage étant solidaire de la partie arrière, par rapport au sens d'avancement de la machine, du châssis porteur 3 en s'étendant transversalement à ce sens d'avancement tandis que les deux autres unités de broyage 2 sont articulées de chaque côté du châssis 3 en avant de l'unité de broyage arrière 2 autour de deux axes d'articulation 4 parallèles au sens d'avancement de la machine de manière à pouvoir pivoter sous la commande de vérins 5 entre une position sensiblement horizontale de travail représentée notamment en figure 1 et transversale au sens d'avancement de la machine et une position repliée sensiblement verticale de transport ou de repos représentée notamment aux figures 3 et 7. Chaque unité de broyage 2 comprend un carter rigide 6 supportant un rotor 7 équipé de fléaux tranchants amovibles 8 dont la rotation par le rotor 7, après avoir coupé dans un premier temps la matière au sol, provoque un flux d'aspiration entraînant la matière dans la chambre de broyage où elle est de nouveau déchiquetée pour être ensuite rejetée par l'arrière de la chambre et reposer sur le sol et se désagréger naturellement. En position de travail des unités de broyage 2, les rotors 7 s'étendent sensiblement horizontalement et perpendiculairement à la direction d'avancement de la machine. En outre, les rotors 7 sont entraînés en rotation par l'arbre de prise de force du véhicule tracteur 1 par l'intermédiaire d'un dispositif de répartition de puissance comprenant des boîtiers réducteurs 9, des transmissions par cardans 10 et des jeux de poulies et/ou de courroies. La machine de broyage telle que décrite ci-dessus est connue en soi et n'a pas besoin d'être davantage détaillée. Selon l'invention, la machine comprend une poutre rigide semi-portée 11 portant le châssis porteur 3 et, par conséquent, les trois unités de broyage 2, et pouvant être attelée au niveau de sa partie avant à l'arrière du véhicule tracteur 1 par l'intermédiaire des deux bras parallèles habituels de relevage 12 du véhicule 1 pouvant être relevés ou abaissés par deux vérins 13 pilotés depuis la cabine du véhicule 1. La poutre semi-portée 11 repose sur le sol, à sa partie d'extrémité arrière opposée au véhicule tracteur 1, par deux roues 14 montées à rotation autour de deux axes verticaux 15 aux extrémités respectivement de deux bras 16 d'une fourche 17 de support des deux roues 14. Le sommet de la fourche en triangle 17 est solidaire de la partie d'extrémité arrière de la poutre 11 par l'intermédiaire d'un ensemble à coulisse 18 et coulisseau 19 pouvant coulisser dans la coulisse 18 à une position sélectivement réglable sous la commande d'un actionneur 20 pouvant être piloté depuis la cabine du véhicule tracteur 1. La fourche 17 à bras 16 occupe une position sensiblement horizontale. De préférence, le sommet de la fourche 17 est solidaire, par exemple par soudage, de la coulisse 18 qui s'étend obliquement vers le bas en considérant la figure 4 relativement à la direction longitudinale de la poutre 11 en formant avec cette dernière un angle obtus. La coulisse 18 comporte une collerette 21 bordant son ouverture supérieure d'entrée. Le coulisseau 19 est solidaire, par exemple par soudage, de la partie d'extrémité arrière de la poutre 11. Avantageusement, l'actionneur 20 est constitué par un vérin hydraulique ou pneumatique dont le cylindre 22 est fixé articulé à une chape 23 solidaire de l'extrémité arrière de la poutre 11 autour d'un axe 23a transversal à cette dernière et la tige 24 a son extrémité reliée articulée à une chape 25 solidaire de la coulisse 18, l'extrémité de la tige 24 pouvant pivoter autour d'un axe d'articulation 25a de la chape 25 transversal à l'axe longitudinal de la coulisse 18. Le vérin 20 est ainsi disposé à l'extérieur de l'ensemble à coulisse 18 et coulisseau 19 parallèlement à celui-ci. Le vérin 20 est relié à la source d'alimentation, par exemple hydraulique, située dans le véhicule tracteur 1 par l'intermédiaire de tuyaux de raccordement 26 s'étendant le long de la poutre 11 en partie supérieure de celle-ci vers le véhicule 1. La coulisse 18 et le coulisseau 19 peuvent présenter en section transversale une forme carrée à coins arrondis ou tout simplement une forme en section transversale circulaire. Le cas échéant, de la graisse peut être utilisée entre le coulisseau et la coulisse pour garantir un coulissement relatif. La course d'enfoncement du coulisseau 19 dans la coulisse 18 peut être limitée par au moins une réglette 27 pouvant être fixée à une position longitudinale sélectivement réglable dans un fourreau 28 solidaire d'un côté du coulisseau parallèlement à celui-ci de manière que l'extrémité libre de la réglette 27 vienne en butée sur la collerette 21 de la coulisse 18 en position basse déterminée de travail des unités de broyage 2. La réglette 27 comprend une série de trous traversants 29 s'étendant le long de celle-ci en ayant leurs axes respectifs s'étendant dans un plan parallèle à l'axe longitudinal de la poutre 11 et une broche 30 peut être amoviblement fixée au fourreau 29 au travers de celui-ci et l'un de la série de perçages 29 pour fixer la réglette 27 dans le fourreau 29 à une position longitudinale choisie déterminant la position basse de la poutre 11 relativement au sol et, par conséquent, des unités de broyage 2. Le fourreau 28 est solidaire, par exemple par soudage, de l'extrémité arrière de la poutre 11. Un deuxième ensemble à réglette 27, fourreau 28 et broche 30 peut être présent du côté opposé du coulisseau 19 de manière que les extrémités libres des deux réglettes 27 puissent venir simultanément en appui sur la collerette 21 en position basse de la poutre 11. La fourche 17 de support des roues 14 comprend une barre 31 fixée entre les deux bras 16 transversalement au sens d'avancement de la machine et sur laquelle peut être fixée une plaque 32 de signalisation et d'immatriculation du véhicule tracteur. Chaque roue 14 est portée à l'extrémité du bras de fourche 16 par l'intermédiaire d'un support approximativement en équerre 33 dont le bras horizontal 34 est monté à rotation autour de l'axe vertical 15 à l'extrémité du bras de fourche correspondant 16 et le bras inférieur orthogonal 35 porte la fusée de roue 36, le bras 35 s'étendant obliquement en arrière de l'extrémité du bras correspondant 16 lors du déplacement vers l'avant de la machine. Chaque bras horizontal 34 du support de roue 33 est monté à rotation dans un palier cylindrique vertical 37 solidaire de l'extrémité du bras correspondant 16 et dans lequel sont montées des butées à billes permettant la rotation du bras 34 autour de l'axe vertical 15. Ainsi, chaque roue est montée folle de manière à tourner librement en rotation et en orientation lors du déplacement de la machine attelée au véhicule tracteur 1. Chacun des deux bras horizontaux 34 du support de roue 33 comporte un moyen racleur 34a s'étendant au-dessus de la roue 14 perpendiculairement à celle-ci et permettant l'évacuation de la boue sur le pneumatique de la roue 14. Le châssis 3 de support des unités de broyage 2 est fixé sous la poutre semi-portée 11 en au moins deux emplacements de cette poutre et situés respectivement à la partie d'extrémité avant formant nez 38 et une partie intermédiaire 39 de la poutre 11. Ainsi, la partie formant nez 38 de la poutre 11 est constituée par une chape entre les branches de laquelle est fixée une partie d'extrémité supérieure 40 du châssis porteur 3 par l'intermédiaire d'un axe 41 traversant la chape 38 et l'extrémité 40 transversalement à la direction longitudinale de la poutre 11. L'extrémité 40 du châssis porteur 2 est constituée de deux plaques rigides parallèles 40a comportant au moins un trou oblong longitudinal de réglage de position du châssis porteur 3 relativement à la partie formant nez 38 de la poutre 11 lors de l'assemblage du châssis porteur 3 à cette poutre. L'emplacement intermédiaire 39 de la poutre 11 auquel est fixé le châssis porteur 2 est constitué par deux parois rigides 39a s'étendant sous la poutre 11 parallèlement à la direction longitudinale de celle-ci et le châssis porteur 2 est fixé de part et d'autre de ces deux parois du support 39a par l'intermédiaire d'une broche amovible 42 traversant, transversalement à la direction longitudinale de la poutre 11, les deux parois 39a de la poutre 11 ainsi que deux flasques parallèles F solidaires de la partie supérieure du châssis porteur 3 et venant en appui respectivement sur les deux faces latérales externes des deux parois 39a. Le châssis porteur 3 est également fixé en un 35 troisième emplacement arrière de la poutre 11 par l'intermédiaire de deux chaînes 43 solidaires de l'extrémité arrière de la poutre 11 par une manille 44 et d'un axe transversal 45 du châssis porteur 3 par l'intermédiaire d'une autre manille 46, chaque chaîne étant pourvue d'un moyen tendeur 47. Les deux chaînes latérales tendues 43 permettent ainsi de supprimer tout jeu de montage entre la poutre 11 et le châssis porteur 2. Les deux bras de relevage 12 ont leurs extrémités arrière amoviblement fixées respectivement à deux axes transversaux 48 de deux pièces formant chape 49 solidaires de la partie avant inférieure du châssis porteur 3 de manière qu'en pilotant les deux vérins 13, les deux bras 12 puissent lever ou abaisser le châssis porteur 3 relativement au sol et, par conséquent, la partie formant nez avant 38 de la poutre 11 reliée en partie supérieure du châssis porteur 3 sensiblement au dessus de la liaison des chapes 49 à ce châssis. Bien entendu, les deux chapes 49 sont espacées l'une de l'autre transversalement au sens d'avancement de la machine de broyage. L'unité de broyage arrière 2 comporte, solidaire de celle-ci, un berceau 2a ayant une partie supérieure en forme d'arceau fixée à la poutre au niveau de l'emplacement intermédiaire 39 de celle-ci. Plus précisément, l'arceau du berceau 2a comporte un étrier 2b auquel est amoviblement fixée une tige rigide 2c s'étendant parallèlement sous la poutre 11 et dont l'extrémité opposée à l'étrier 2b est reliée articulée à une chape 3a de la partie supérieure du châssis porteur 3 fixé à la poutre 11, la broche 42 traversant la chape 3a et l'extrémité de la tige 2c, la chape 3a étant ainsi disposée entre les deux parois 39a de l'emplacement intermédiaire 39 de la poutre 11. La tige 2c peut être réglée en longueur par un assemblage à vis et douille connu en soi. En position de stockage, la machine peut reposer sur les deux roues arrière 14 de la poutre 11 et sur quatre béquilles 50 fixées au châssis porteur 3 en étant réglables en hauteur relativement à celui-ci. Le cas échéant, en position horizontale de travail des deux unités latérales de broyage 2, celles-ci peuvent être supportées à leurs extrémités par une roue montée folle comme les deux roues 14 de la poutre 11. L'utilisation de la machine de broyage de l'invention est comme suit. Tout d'abord, la machine de broyage est attelée à l'arrière du véhicule tracteur 1 par l'intermédiaire des deux bras inférieurs de relevage 12 et les tuyaux flexibles 26 du vérin 20 sont connectés au distributeur hydraulique ou pneumatique du véhicule tracteur 1, distributeur relié à la source d'alimentation en fluide correspondante. Le conducteur du véhicule 1 peut alors piloter simultanément les vérins 13 et le vérin 20 pour relever d'une part la partie avant de la poutre 11 et d'autre part la partie arrière de celle-ci par coulissement du coulisseau 19 dans la coulisse 18 dans le sens d'une extension, de manière à provoquer l'élévation de la machine de broyage à une hauteur relative de transport routier. Bien entendu, lors du déplacement sur route de la machine de broyage attelée au véhicule tracteur 1, les deux unités de broyage latérales sont repliées à leur position sensiblement verticale de sécurité et la poutre 1 a sa partie supérieure sensiblement horizontale. La charge de la machine de broyage est répartie entre les deux roues pivotantes arrière 14 de la poutre 11 et les bras inférieurs de relevage 12 du véhicule tracteur 1. Lorsque la machine doit être utilisée pour broyer des végétaux, le conducteur commande le déploiement des deux unités de broyage latérales 2 par l'intermédiaire des vérins 5 à leur position sensiblement horizontale et l'utilisateur, après avoir déterminé la hauteur de broyage de la machine au moyen des réglettes 27, pilote les vérins 12 et 20 pour abaisser simultanément les parties avant et arrière de la poutre 11 et, par conséquent, les unités de broyage 2 à leur position de travail à une hauteur souhaitée relativement au sol. L'abaissement de la partie arrière de la poutre 11 se traduit par l'enfoncement du coulisseau 19 dans la coulisse 18 jusqu'à ce que les réglettes 27 viennent en butée sur la collerette 21 de la coulisse 18 correspondant à la hauteur de broyage des unités 2. Si la machine de broyage n'est pas positionnée parallèlement au terrain à travailler, l'utilisateur actionne les vérins de relevage 12 du véhicule tracteur 1 de manière à corriger l'inclinaison de la poutre 11. La phase de broyage peut alors s'effectuer sans avoir à relever la machine du sol. Néanmoins, si un obstacle se présente dans la trajectoire de travail ou de circulation de la machine, l'utilisateur peut momentanément relever la machine à l'aide des vérins de relevage 12 et du vérin 20 afin de dépasser cet obstacle et ce quelque soit la position des unités latérales de broyage 2. La poutre semi-portée 11 peut être reconstituée, c'est-à-dire formée par un assemblage mécano-soudé dont la partie arrière est renforcée par un procédé de pliage particulier et la rigidité de la poutre 1 peut être renforcée en insérant dans celle-ci des pièces pliées le long de la poutre. En position de butée des réglettes 27 sur la collerette 21 de la coulisse 18, celle-ci soulage le vérin en lui évitant de supporter des efforts axiaux, ces efforts portant ainsi directement sur les réglettes 27 et non pas sur le vérin 20. La machine conforme à l'invention permet un déplacement routier aisé de celle-ci et supprime la nécessité d'un bras réglable en longueur communément appelé bras de troisième point , de sorte que la machine est proche du véhicule tracteur et n'est pas montée pivotante autour d'un piton d'attelage à ce véhicule. De la sorte, on évite les manoeuvres de conduite délicates notamment lors du recul de la machine. De plus, l'absence de flèche de raccordement du châssis au véhicule tracteur assure l'alignement permanent de la transmission par cardan de la prise de force qui ne subit donc plus de ce fait des inclinaisons importantes lors de déplacements en virage accentué de la machine tractée. La machine de l'invention est d'une conception simple, assure un réglage rapide de la hauteur de travail des unités de broyage et peut être adaptée à tout type de machine autre que des machines de broyage
La présente invention concerne une machine agricole pouvant être attelée à l'arrière d'un tracteur par l'intermédiaire d'une poutre semi-portée.La machine est caractérisée en ce qu'elle comprend une poutre rigide semi-portée (11) portant sous celle-ci le châssis (3) de support d'au moins une unité de travail (2) et pouvant être attelée au niveau de sa partie avant à l'arrière d'un véhicule tracteur et reposant sur le sol à sa partie d'extrémité arrière par au moins une roue (14) montée à rotation autour d'un axe vertical à l'extrémité d'un bras (16) solidaire de la partie d'extrémité arrière de la poutre (11) par l'intermédiaire d'un ensemble à coulisse (18) et coulisseau (19) permettant de régler la hauteur de la partie arrière de la poutre (11) relativement au sol.L'invention trouve application dans le domaine agricole.
1. Machine agricole destinée à être attelée à l'arrière d'un tracteur d'entraînement (1), comprenant un châssis (3) portant au moins une unité de travail (2) pouvant occuper une position sensiblement horizontale de travail, caractérisée en ce qu'elle comprend une poutre rigide semi-portée (11) portant sous celle-ci le châssis (3) de support de l'unité de travail (2), pouvant être attelée au niveau de sa partie avant (38) à l'arrière du tracteur (1) par l'intermédiaire de deux bras inférieurs de relevage (12) du tracteur et reposant sur le sol à sa partie d'extrémité arrière par au moins une roue (14) montée à rotation autour d'un axe vertical (15) à l'extrémité d'un bras (16) solidaire, à l'opposé de la roue (14), de la partie d'extrémité arrière de la poutre (11) par l'intermédiaire d'un ensemble à coulisse (18) et coulisseau (19) pouvant coulisser dans la coulisse (18) à une position sélectivement réglable sous la commande d'un actionneur (20) qui, lorsque la poutre (11) est attelée au tracteur (1), peut être piloté depuis le tracteur, ainsi que les deux bras de relevage (12), pour soulever ou abaisser les parties d'extrémités avant et arrière de la poutre (11) pour régler cette dernière à une hauteur déterminée sensiblement horizontale basse de travail de l'unité de travail (2) ou haute de transport de cette unité. 2. Machine selon la 1, caractérisée en ce que le coulisseau (19) est rigidement fixé à la partie d'extrémité arrière de la poutre (11) et le bras (16) portant la roue (14) est solidaire de la coulisse (18). 3. Machine selon la 1 ou 2, 35 caractérisée en ce que le châssis de support (3) del'unité de travail (2) est amoviblement fixé sous la poutre semi-portée (11). 4. Machine selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que l'actionneur (20) est un vérin hydraulique ou pneumatique externe s'étendant parallèlement à l'ensemble à coulisse (18) et coulisseau (19) et dont le cylindre (22) est relié articulé au coulisseau (19) ou à la coulisse (18) et la tige (24) est reliée articulée à la coulisse (18) ou au coulisseau (19). 5. Machine selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'ensemble à coulisse (18) et coulisseau (19) est pourvu de moyens de limitation de la course du coulisseau dans la coulisse. 6. Machine selon la 5, caractérisée en ce que les moyens de limitation de course comprennent une collerette (21) bordant l'ouverture d'entrée de la coulisse (18) et au moins une réglette (27) pouvant être fixée à une position longitudinale sélectivement réglable dans un fourreau (28) solidaire d'un côté du coulisseau (19) de manière que l'extrémité libre de la réglette (27) vienne en butée sur la collerette (21) à la position basse déterminée de l'unité de travail (2). 7. Machine selon la 6, caractérisée en ce que la réglette (27) comprend une pluralité de perçages traversants (29) s'étendant le long de celle- ci et le fourreau (28) comprend une broche (30) amoviblement fixée au travers du fourreau (28) et l'un des perçages traversants (29) de la réglette (27) pour la fixer dans le fourreau (28) à une position longitudinale choisie. 8. Machine selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la poutre (11) repose sur le sol par deux roues (14) montées folles autour de deux axes verticaux (15) respectivement auxextrémités de deux bras de support (16) faisant partie d'une fourche sensiblement horizontale (17) dont le sommet est solidaire de la coulisse (18). 9. Machine selon la 8, caractérisée en ce que la fourche de support (17) des roues (14) comprend une barre de renfort (31) s'étendant transversalement entre les deux bras (16). 10. Machine selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le châssis (3) de support de l'unité de travail (2) est fixé à la poutre (11) par des axes ou broches transversaux (41,42) en au moins deux emplacements (38,39) de la poutre (11) situés respectivement à la partie d'extrémité avant formant nez et une partie intermédiaire de la poutre (11) et en ce que les deux bras inférieurs de relevage (12) sont fixés articulés par leurs extrémités à deux chapes transversalement espacées (49) solidaires de la partie inférieure avant du châssis (3) située sous la partie formant nez (38) de la poutre (11). 11. Machine selon la 10, caractérisée en ce que le châssis (3) de support de l'unité de travail (2) est également fixé à sa partie arrière en un troisième emplacement arrière de la poutre (11) par l'intermédiaire de deux chaînes tendues (43). 12. Machine selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la poutre (11) s'étend sensiblement longitudinalement au tracteur (1) lorsque attelée à ce dernier. 13. Machine selon l'une des 8 à 12, caractérisée en ce que chaque roue (14) est portée à l'extrémité du bras (16) de fourche (17) par l'intermédiaire d'un support approximativement en équerre(33) dont le bras horizontal (34) est monté pivotant au bras (16) de fourche (17) autour de l'axe vertical (15) et le bras orthogonal (35) porte la fuséede roue (36) de manière que lors du déplacement du tracteur (1), la roue (14) soit positionnée dans un plan parallèle à la direction d'avancement du tracteur (1) 14. Machine selon la 13, caractérisée en ce que le bras horizontal (34) du support en équerre (33) porte une raclette (34a) s'étendant au-dessus de la roue (14) perpendiculairement à celle-ci. 15. Machine selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'unité de travail (2) est une unité de broyage de végétaux fixée en arrière du châssis porteur (3) et s'étendant transversalement à la poutre semi-portée (11), cette unité étant fixée à la poutre (11) par l'intermédiaire d'un berceau de support (3a). 16. Machine selon la 14, caractérisée en ce qu'elle comprend deux autres unités (2) de broyage de végétaux montées articulées de chaque côté du châssis porteur (3) en avant relativement à l'unité de broyage arrière (2) et pouvant pivoter de façon commandée entre une position déployée sensiblement horizontale de travail transversale à la poutre (11) et une position relevée sensiblement verticale de transport. 17. Machine selon la 14 ou 15, caractérisée en ce que chaque unité de broyage (2) comprend un rotor (7) à axe horizontal et transversal à la poutre (11) en position de travail et portant des fléaux tranchants et amovibles (8).
A
A01
A01B,A01D
A01B 63,A01D 34
A01B 63/00,A01D 34/835
FR2901295
A1
PLATE-FORME INDIVIDUELLE DE TRAVAIL A RELEVEMENT ET DEPLACEMENT MOTORISEE
20,071,123
acces par rampes , transports par camions ou plateaux , impossibilite pour l'utilisateur de le porter pour le deplacer , exemple , etage d'immeuble . ) impossibilite de travailler sur des planchers porteurs etant donne leurs poids . Cette invention consiste à , reduire aux minimum , le nombre de mouvements .S Physiques de l'utilisateur , quand il travail à une hauteur se situant entre 0 et 3 Metre , de limiter au maximum les allers et retours de descentes et remontees Ainsi que les deplacements horizontaux multidirectiomnels et le nombre de Portages intempestifs des materiels de levage , ainsi que les materiaux stockes Au-dessus . Cette invention laisse la possibilite à l'utilisateur de le porter ou bon -. 0 Lui semble , etant donne sa legerete , sa maniabilite , et ses dimensions . Cette invention consiste , pour l'utilisateur , à travailler à une hauteur inferieure A trois metre , avec un systeme de levage dit de ciseaux , d'une part rapidement 1 metre en 6 seccondes , à une hauteur choisie , pour un confort optimal , la montee et la descente de l'utilisateur et de son materiel se fait automatiquement _45 et en toute securite , une simple commande electrique , au moteur de levage ,et il transmet l'energie de replie aux ciseaux , à l'aide d'une vis sans fin , ou d'un verrin à energie hydraulique , pneumatique , electrique , ou autre . L'ensemble etant positionne sur un cadre de structure . Le moteur est reversible muni d'une securite manque de courant , et fonctionne 20 En alimentation alternative ou continue sur secteur ou batterie . A hauteur maximale le plateau se trouvera entre 80 cm et 110 cm du sol A hauteur minimale le plateau se trouvera entre 10 cm et 25 cm du sol Les protections individuelles en peripherie sont composees d'une lisse à 1 metre De hauteur , d'une sous-lisse à 45 cm de hauteur , d'une plinthe de 15 cm L'ensemble est encastrable sur le plateau porteur mais reste demontable pour Chacune des utilisations. Pour les deplacements sur des plans horizontaux , le systeme est dote de 4 roues Environ 15 cm de diametre , celles-ci sont en peripherie equipees de caoutchouc Souple et gonflee , non marquantes pour les sols . o Deux exemples sont realisables pour auto-tracter l'invention Soit deux roues paralleles dites arrieres sont motrices , equipees d'un moteur Chacune , ces moteurs à energie electrique , fonctionnent avec une Alimentation alternative ou continue , sur secteur ou batterie , ils fonctionnent Simultanement pour aller en marche avant ou marche arriere , mais par .^14S L'intermediaire d'un joystick , ils fonctionnent à vitesse decalee dans un sens De rotation identique , pour permettre à l'appareil de pivoter et tourner dans Toutes les directions envisagees , sous conditions que les deux roues avant Soient dites folles . Deuxieme possibilite d'auto-traction 20 Une ou deux roues dites arrieres ou avants sont propulsees par un seul moteur Electrique , fonctionnant avec une alimentation alternative ou continue , sur Secteur ou sur batterie . Le moteur est reversible , et est equipe d'un frein Securite , dit ( manque de courant) . Ces deux roues avancent ou reculent Simultanement , les deux autres roues dites avants ou arrieres sont directrices Elles sont manoeuvrees manuellement par l'intermediaire d'une tige verticale Se fixant sur les bras de direction et pivotant sur elle-meme . Les possibilites d'alimentation des moteurs de traction et d'elevation sont Envisagees à partir d'autres energies connues ou à decouvrir . L'invention se deplacerai à une vitesse tres lente et sans accoud pour permettre Un deplacement en toute securite . Les organes de commandes , joystick ou boutons de commandes (montees .-i o Descentes , avancements , reculements .) sont rassembles sur un boitier Celui-ci est fixe , sur un pied escamotable vertical , à hauteur pratique pour Commander , bascule sur la plate-forme permettant le transport dans un Encombrement minimun . Des detecteurs dits ( de manque de sols ) coupe circuits electriques seront _AS Installes sur les bases , pour eviter les chutes , dans les cages d'escaliers Par exemple . Les moteurs de propulsion et d'elevation seront dotes de coupe circuits en Butees . FIGURE 1 1 les gardes corps et les lisses peripherique demontables 2 les plinthes peripherique demontables 3 les ciseaux de levage 4 vis sans fin moteur actionnant la vis sans fin ( moteur d'elevation) 6 moteur propulseur 7 roue arriere 8 roue avant 9 barre manuelle de direction boitier de commande centralisé 11 carter et cache batterie ou depart d'energie 12 plateau porteur 13 cadre de structure 14 bras escamotable de commande protection du boitier de commande 16 detecteurs de (manque de sol) FIGURE 2 L'invention est repliee sur elle-meme , les protections individuelles demontees L'efficacite du systeme ainsi que son utilite multiple est basee sur une Construction en materiaux legers , et resistants , chaque principe de realisation Est pense pour alleger l'ensemble , le rendre le plus compact possible , mais Aussi le rendre portable et transportable . Ses dimentions seraient pour la longueur de 120 cm , et la largeur 70 cm Environ . L'epaisseur de l'invention une fois les gardes corps demontés 20 cm Environ . Le poids doit s'approcher des 35 kg moteurs et batterie compris Si toutefois l'invention en est pourvue . Les materiaux utilisés pour les structures et tous les elements , sauf , les moteurs Pourraient etre en aluminium , KEVLAR , titane , materiaux composites , ou Encore , en polypropylène , l'objectif premier etant d'atteindre un poids et des Dimensions minimes . Les 4 roues (7) et (8) en structure creuse et caoutchouc non marquant pour les Sols , seront souples ou gonflees . Les moteurs (5) et (6) les plus legers et compacts possible en fonction des Indications techniques : (rapidité de levage 1metre pour 6 secondes .) Pour un Poids de 200 kg soulevé environ . Traction : (1 k/h .) pour un poids de 200 kg Embarqué environ . Les roues de diametre 15 cm environ . La vis sans fin (4) de diametre entre 15 et 30 mm d'une poussée horizontale Fait coulisser une base des ciseaux mobiles (3) afin d'actionner ceux-ci de Maniere verticale . Les batteries eventuelles seront disposees sur le cadre de Structure (13) . Si l'option de commande est le joystick , tous les mouvements seront Commandés de manière électronique , si l'option de commande est manuelle Uniquement pour la direction , le joystick n'a pas lieu d'exister , la barre de Direction verticale (9) le remplacera .Le boitier de commande comportera Alors les boutons ( montée,descente,avance,reculement.) Les detecteurs de manque de sol (16) seront positionnés aux embouts des Parties basses de la structure . Le rabaissement du carter (11) et du cadre (13) seront le plus bas possible afin D'obtenir la meilleure stabilité . Les applications industrielles sont possibles , les structures , materiaux , moteurs Et commandes , sont trouvables dans le commerce , l'invention se doit d'etre Construite en materiaux legers , et etre transportable facilement par un seul Utilisateur . L'invention doit exister grace aux choix scrupuleux des materiaux employés Selon leur poids , leur capacité technique , resistance et prix . L'utilité et le besoin d'acquérir l'invention sont basées sur la praticité
Dispositif concernant une plate-forme individuelle de travail à relèvement Et déplacement motorisée .L'invention concerne un dispositif surmontée d'une plate-forme de travail (12) de protections individuelles (1) et (2) d'un levage par ciseaux (3) de deux moteurs (5) et (6) pour la verticalisation et le déplacement horizontale multidirectionnel , d'un boitier de commande centralisé (10) de quatre roues dont 2 directrices .Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à faciliter Et sécuriser les travaux d'aménagements et de finitions intérieurs en hauteur.
1 - Plate-forme individuelle de travail repliable à relèvement et déplacement motorisés , caractérisée en ce qu'elle comporte un système de levage à ciseaux (3) , deux mécanismes moteur pour le déplacement du chariot et le levage de la plate-forme ,ainsi que des organes de commande rassemblés sur un boitier ,qui est fixé sur un pied escamotable vertical,et qui bascule sur la plate-forme, permettant le transport dans un encombrement minimum. 2 - Plate-forme individuelle de travail selon la 1 caractérisée en ce que le levage est actionné par un moteur (5) agissant sur une vis sans fin (4 ). 3 - Plate-forme individuelle de travail selon les 1 et 2 caractérisée en ce que sur la structure (13 ) comportent des détecteurs de manque de sol (16 ) 4 - Plate-forme individuelle de travail selon l'une quelconque des précédentes , caractérisée en ce que la hauteur de levage peut aller de 15 cm à 110 cm environ au dessus du sol . - Plate-forme individuelle de travail selon l'une quelconque des précédentes , caractérisée en ce que les dimensions soient de 120 cm pour la longueur, 70 cm pour la largeur , et une fois les gardes corps démontés d'epaisseur 20 cm environ .
E
E04
E04G
E04G 1
E04G 1/22,E04G 1/34
FR2888070
A1
PROCEDE DE COMMUNICATION ENTRE UN DISPOSITIF EDITEUR ET UN DISPOSITIF EMETTEUR
20,070,105
La présente invention a pour objet un procédé de communication entre un dispositif éditeur, que par la suite on dira fixe, et un dispositif émetteur qui sera et qu'on dira mobile. En pratique, il est envisageable que le dispositif éditeur soit lui-même mobile, encore que la plupart du temps, il sera effectivement fixe. Par dispositif éditeur, on comprendra soit une imprimante et dans ce cas, l'édition est une impression papier, soit un moniteur de visualisation, et dans ce cas, l'édition est une édition de visualisation, soit encore un dispositif de diffusion acoustique, et l'édition est alors sonore. Le dispositif mobile émetteur sera quant à lui un téléphone mobile, un assistant personnel mémorisant des données, un micro-ordinateur portable ou tout autre dispositif de ce type. L'invention sera décrite en référence à un téléphone mobile mais tout autre dispositif mobile est concerné. Le but de l'invention est de faciliter l'utilisation des dispositifs mobiles qui seront émetteurs d'information, ces informations étant destinées à être éditées sur le dispositif éditeur qui en général sera fixe. Cette terminologie sera utilisée dans la suite de la description sans induire de limitation. Dans l'état de la technique, notamment dans le cas où on voudrait imprimer des photographies prises à l'aide d'un téléphone mobile, il est prévu de transférer des informations à éditer à un micro-ordinateur, lui- même relié à un moyen d'édition correspondant. La liaison entre le téléphone mobile (dispositif mobile) et le micro-ordinateur (dispositif fixe) est normalement de type filaire, en particulier selon un protocole USB, ou hertzienne, par liaison de type Blue Tooth, Wifi ou PPP. Elle pourrait être optique ou acoustique ou autre. Avec le micro-ordinateur, il est possible de disposer une copie des informations, de traiter cette copie et de la faire éditer par le dispositif d'édition. Un tel procédé présente l'inconvénient de nécessiter la présence de l'organe intermédiaire micro-ordinateur. Il est aussi connu d'organiser la communication directement entre le dispositif mobile et le dispositif fixe. Dans ce cas, cette communication sera de préférence de type Blue Tooth, ou PPP, ou Wifi, encore qu'une connexion de type USB directe soit également possible. Un des problèmes présentés par un tel type de communication directe peut se situer dans le fait que le 2888070 2 dispositif éditeur, par exemple une imprimante à bas coût, serait dépourvu de moyen de visualisation de son menu d'utilisation, voire dépourvue de menu d'utilisation tout court. Dans ce cas, la procédure à suivre pour imprimer une photographie consiste à effectuer des tentatives avec le dispositif mobile en vue de solliciter le dispositif fixe. Au fur et à mesure des tentatives et des gaspillages de matières et de temps correspondant, on est alors amené à modifier des paramètres relatifs à l'information transmise, pour qu'elle soit éditée correctement par le dispositif d'édition. Ces tentatives peuvent se solder par des échecs complets, le dispositif d'édition n'effectuant aucune tâche correspondant à une communication reçue. Plus généralement, l'échec est partiel, en ce sens que la reproduction par le dispositif d'édition des informations transmises est mal adaptée, de mauvaise qualité ou autre. En particulier, dans un exemple simpliste, on peut comprendre que l'édition dans un format paysage d'une photographie présentée en portrait (ou l'inverse) ne convient pas, l'image étant tronquée ou rapetissée, et que la tentative doit être relancée en choisissant un autre mode d'édition. Dans d'autres cas, la tentative ne pourra jamais aboutir parce que, tout simplement, le dispositif d'édition n'est pas capable d'effectuer les traitements qu'on voudrait lui demander. Ainsi, par exemple, pour une photographie d'un individu, l'édition (l'impression) de cette photographie au format photos d'identité (par exemple avec 8 ou 16 photographies par page) peut ne pas être possible si l'imprimante n'est pas capable d'effectuer un traitement correspondant. Autrement dit, dans ce cas particulier, il ne suffit pas que le téléphone mobile envoie l'information d'image, avec en plus l'instruction d'avoir à réaliser des photos d'identité, pour que l'imprimante les réalise. Si elle n'est pas prévue pour réduire le format des photographies et pour en imprimer plusieurs sur une même page, aucune tentative ne pourra être réussie. De ce fait, la communication entre les dispositifs mobiles et les dispositifs fixes est délicate. Dans l'invention, pour remédier à ces problèmes, on prévoit, pour une telle communication, de faire reconnaître par le dispositif mobile les aptitudes, les capacités, d'édition du dispositif fixe. Ainsi dans l'invention, au cours d'une première phase préalable de reconnaissance, le dispositif mobile 2888070 3 reçoit les informations caractéristiques du dispositif fixe. Ces informations caractéristiques concernent les possibilités d'édition du dispositif d'édition fixe. En agissant ainsi, le dispositif mobile (le téléphone mobile) est capable de lancer efficacement des éditions sans avoir à effectuer de multiples tentatives. Afin que ces problèmes d'adaptation soient définitivement résolus, on prévoit dans l'invention, au cours de cette première reconnaissance, de mémoriser durablement les caractéristiques du dispositif d'édition dans le dispositif mobile. En pratique, la première reconnaissance peut être une reconnaissance de type radioélectrique mais elle peut également être une reconnaissance avec une liaison préalable de type filaire, par exemple selon un protocole Pictbridge, voire USB. Cette liaison est de préférence une liaison utilisant un protocole d'échange complexe permettant l'échange d'informations riches. Dans ce cas, le dispositif d'édition fixe transmet au téléphone mobile, de préférence en plus de ses caractéristiques d'édition, son identification, afin que le téléphone mobile puisse, à chaque connexion à ce dispositif d'édition, savoir ce dont ce dispositif d'édition est capable. En agissant ainsi, bien entendu, de préférence, on pourra bloquer dans le téléphone mobile les tentatives d'édition qui sont vouées à l'échec, complet ou partiel, du fait de l'inadaptation. L'invention a donc pour objet un procédé de communication entre un dispositif fixe éditeur et un dispositif mobile émetteur comportant les étapes suivantes - on provoque une reconnaissance du dispositif fixe par le dispositif mobile, - on établit un état de connexion entre le dispositif fixe et le dispositif mobile, et - on transmet depuis le dispositif mobile des informations à éditer au dispositif fixe, caractérisé en ce qu'il comporte une étape dans laquelle - on mémorise dans le dispositif mobile des caractéristiques d'édition du dispositif fixe. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent: 2888070 4 - Figure 1: la représentation d'un système de communication permettant de mettre en oeuvre le procédé de communication de l'invention; - Figure 2: des étapes décisives d'un programme mis en oeuvre dans le dispositif mobile pour réaliser le procédé de l'invention; - Figure 3: un perfectionnement du programme du dispositif mobile; -Figures 4 et 5: la nature et la forme d'un message de transmission préalable de caractéristiques du dispositif fixe au dispositif mobile. La figure 1 montre un système utilisable pour mettre en oeuvre le procédé de l'invention. Ce système comporte un dispositif fixe 1 destiné à entrer en relation, notamment par voie radioélectrique 2 avec un dispositif mobile 3. Dans un exemple, le dispositif éditeur 1 est réellement fixe parce qu'il est relié au réseau électrique domestique par une connexion d'alimentation 4. Cependant, il est possible que le dispositif d'édition 1 soit lui-même mobile et monté sur batterie. Dans la pratique, il sera plutôt considéré comme fixe parce qu'en tant que dispositif d'édition, il a besoin de beaucoup de puissance et que cette puissance disponible importante s'accorde mal avec le caractère mobile. Il serait toutefois envisageable que le dispositif d'édition 1 soit également mobile. Dans la suite de l'exposé, il sera dit fixe au sens où il est fixe par rapport au dispositif mobile qui se rapproche de lui. Le dispositif d'édition 1 peut, dans un cas, être une imprimante 6 produisant une impression sur une feuille 7. Il peut également être un dispositif de visualisation 8 ou un dispositif de diffusion sonore 9. Le dispositif d'édition 1 peut également avoir été connecté préalablement au dispositif mobile émetteur 3 par une liaison filaire 10 reliant une interface 11 du dispositif 1 à une interface 12 du dispositif 3. Dans un exemple, le dispositif 3 est un téléphone mobile comportant, d'une manière essentielle, un microprocesseur 13 relié par un bus 14 de données, d'adresses, de commande et d'alimentation à une batterie 15, un clavier 16, un écran 17, un microphone 18, un haut-parleur 19, une mémoire programme 20 et une mémoire de données 21. Dans le cadre de la téléphonie mobile notamment de type GSM, le téléphone mobile 3 est en relation avec un circuit SIM amovible 22 comportant lui-même un système informatique du même type que celui du téléphone mobile 1, ainsi qu'une mémoire de données contenant des informations relatives à l'abonnement du 2888070 5 téléphone mobile. Le dispositif 3 comporte, dans un exemple pour illustrer l'invention, également une caméra 23 avec laquelle peuvent être prises des photographies 24 montrées sur l'écran 17. Le dispositif mobile 3 comporte dans la mémoire programme 20 un programme principal 25 conditionnant son utilisation la plus courante. Par exemple ici le programme 25, intitulé GSM, est un programme de téléphonie mobile permettant au téléphone mobile 3 d'être utilisé de manière conventionnelle. Le dispositif 3 comporte par ailleurs d'autres sousprogrammes, par exemple un sous-programme 26 de prise de photographies, un sous-programme 27 d'enregistrement cinématographique ou un sous- programme 28 d'enregistrement d'un son. D'une manière connue, la mémoire programme 20 comporte un sous-programme 29 d'édition pour éditer des photographies, un film ou des sons soit avec le téléphone mobile lui-même, soit à l'aide d'un organe d'édition distant, typiquement le dispositif 1. Dans ce but, d'une manière connue, le dispositif mobile 3 comporte, dans la mémoire programme 20, un sous-programme 30 de connexion au dispositif 1. C'est lors d'une communication établie par une telle connexion que se produisent les désagréments que le procédé de l'invention permet d'éviter. Pour cette connexion, le dispositif fixe est approché du dispositif mobile à une distance permettant la communication radioélectrique ou filaire. Par exemple, ce désagrément peut comporter la demande d'édition, selon le programme 29 et à partir du téléphone mobile 3, adressée à l'imprimante 6 pour imprimer la photographie 24 selon un format photographies d'identité. Un tel format comporte, par exemple l'impression de 16 photographies réduites sur la page 7. Si l'imprimante 6 est incapable d'effectuer cette mise au format réduit, elle imprime l'image 24 en une image grande 31 ne correspondant pas aux souhaits. Dans l'invention, figure 2, on sait que pour communiquer l'un avec l'autre, le dispositif fixe 1 et le dispositif mobile 3 doivent se livrer à une reconnaissance 32 préalable. Une telle reconnaissance comporte une échange de signaux, radioélectriques dans les cadres Blue Tooth, PPP, Wifi ou autres, ou filaire dans le cadre USB ou autre. Lors de cette reconnaissance, dans l'état de la technique, le dispositif d'édition 1 indique au dispositif émetteur 3 sa disponibilité. Eventuellement, cette 2888070 6 reconnaissance comporte un échange d'indications relatives au protocole à utiliser pour la transmission 2 (ou 10) elle-même. Une fois que la reconnaissance 32 du dispositif fixe 1 par le dispositif mobile 3 est effectuée, dans l'état de la technique, le dispositif 1 et le dispositif mobile 3 sont dans un état connecté 33. Cet état est par exemple matérialisé par une disponibilité temporisée par un monostable (par exemple pendant un quart d'heure). Ou bien le mode connecté a une durée de disponibilité plus courte le conduisant à n'accepter des transmissions qu'en provenance du dispositif mobile 3. A partir de ce mode cou de cet état connecté, dans l'état de la technique, on transmet à partir du dispositif 3 par une étape 34 l'information à éditer, pour son édition par le dispositif fixe 1. Dans l'invention, on interpose dans ce procédé une étape 35 intermédiaire. L'étape 35 est consécutive à une première reconnaissance 32. Au cours de l'étape 35, le dispositif fixe 1 transmet au dispositif mobile 3 ses caractéristiques d'édition, en définitive sa capacité à gérer ou non les informations à éditer. Typiquement, dans l'exemple présenté figure 1, au cours de l'étape 35, le dispositif 1 indique que l'imprimante 6 est ou n'est pas capable de produire l'image 7 au format réduit. Ou bien le dispositif 1 indique qu'il est seulement capable de produire l'image 31. En agissant ainsi, au cours de l'édition qui suivra, le dispositif mobile 3 pourra demander à l'utilisateur de choisir entre plusieurs modes d'édition. Par exemple, premièrement, on peut toujours imaginer que le dispositif 3 proposera de forcer l'édition avec le dispositif 1, alors que celui-ci n'est pas adapté à l'édition voulue. Mais par contre, dans ce cas, le téléphone mobile 3 est informé, avant de lancer l'édition, du caractère mal adapté de l'édition choisie. Par exemple, on peut forcer l'édition de l'image 31 sachant que le dispositif 1 est incapable de l'image 7 en lançant une instruction d'imprimer l'image 7. Toutefois, deuxièmement, pour tirer pleinement profit de l'invention, on prévoit, à titre de perfectionnement, dans le programme 29, d'ajouter une instruction 36 de test pour savoir si le travail demandé est faisable ou non par le dispositif fixe 1. Soit ce travail est possible, et dans ce cas, le dispositif mobile 3 transmet l'image 24 assortie d'une instruction d'avoir à la formater de la manière voulue. Dans ces conditions, le dispositif d'édition 1 exécute les ordres transportés par l'instruction 37. Selon ces ordres, il formate le 2888070 7 signal reçu en fonction des instructions qui accompagnent ce signal. Le dispositif 1 édite ensuite le message sous sa forme attendue, ici par exemple sous la forme des photos d'identité de la page 7. Si, à l'opposé, troisièmement, du fait des informations portées à la connaissance du dispositif mobile 3, le test 36 est négatif, on peut prévoir, plutôt que le forçage, de demander au téléphone mobile 3, au cours d'une étape 38, de formater lui-même le message (l'image 24) à transmettre. Ce formatage par le dispositif 3 est préalable à sa transmission effective au cours de l'étape 34. On comprend alors, si le téléphone mobile effectue dans le cas particulier visé la réduction de l'image 24 en seize petites images réduites, qu'il compose une image assemblée. Il est ensuite possible au téléphone mobile 3 de demander à l'imprimante 1 (qui n'est pas très capable) de produire quand même une image telle que 7, parce que tout le travail préparatoire aura été effectué préalablement par le téléphone mobile 3. On comprend que le téléphone mobile 3 étant un organe plus petit, son processeur 13 sera moins performant qu'un processeur 39 de l'appareil fixe 1, en relation avec un système d'exploitation bien plus complet 40 de ce même dispositif fixe 1, par un bus 41 du même type que le bus 14. Eventuellement, et si le dispositif 1 a montré qu'il en était capable, on peut lui demander, au moment des instructions qui lui sont envoyées, d'émettre au cours d'une étape 42, un accusé de réception, ou un message indiquant que le travail a été correctement effectué. Le dispositif fixe 3 est capable d'attendre ce message et de valider l'exécution de la tâche demandée si cet accusé de réception est reçu. Le dispositif 3 n'attend que s'il sait que le dispositif 1 est capable d'émettre un tel accusé. On peut prévoir de provoquer l'opération 35 de transmission et de mémorisation des caractéristiques d'édition du dispositif mobile 1 à chaque reconnaissance 32. De préférence, afin de ne pas surcharger les échanges préalables 2 et/ou 10, on prévoit de faire suivre chaque reconnaissance 32 d'un test 43 par lequel le téléphone mobile 3 teste le fait d'avoir déjà reconnu antérieurement le dispositif fixe 1. A cet effet, le dispositif fixe 1, au moment où il envoie ses caractéristiques, envoie aussi de préférence son identification, de manière à ce que cette identification soit affectée au dispositif d'édition 1, dans la mémoire de données 21 du dispositif mobile 3. Ainsi, la mémoire 21 2888070 8 comporte, dans l'exemple représenté, des enregistrements correspondant à des identifications et des caractéristiques d'édition relatives à deux imprimantes PT1 et PT2, à un dispositif de visualisation TV1, et à un dispositif de diffusion sonore HP1. Bien entendu, on peut enregistrer les caractéristiques de plus de quatre dispositifs d'édition dans la mémoire 21, en fonction des capacités de cette mémoire 21. De même, en cas de perte de réseau très susceptible d'arriver compte tenu d'une faible portée, on peut prévoir que toute l'information de capacité échangée entre les terminaux, le dispositif fixe et le dispositif mobile, soit conservée. Ainsi on évite, grâce à l'identification, la phase d'enregistrement des terminaux distants. Cette procédure procure un gain en temps de travail des processeur et en énergie de part et d'autre de la liaison. La relation d'identification avec les caractéristiques d'édition du dispositif mobile 1 n'est pas absolument nécessaire bien que très intéressante. En effet, si on imagine que le téléphone mobile 3 n'aura affaire qu'à un seul dispositif d'édition, on peut mémoriser les caractéristiques du dispositif d'édition 1 sans avoir à se préoccuper de l'identité de ce dernier. De préférence, on mémorise des caractéristiques de plusieurs dispositifs fixes (PT1, PT2, TV1, HP1) dans le dispositif mobile, on présente à un utilisateur du dispositif mobile une liste d'informations représentatives de ceux de ces dispositifs fixes avec lesquels il est en état de connexion, et de préférence le dispositif fixe présenté en premier dans la liste est un dispositif le plus fréquemment utilisé. Pour la mémorisation préalable, on aura pu, bien entendu, se servir aussi d'une liaison de type filaire 10, USB ou selon un autre protocole. Il serait cependant aussi envisageable de pré-enregistrer dans une mémoire du dispositif mobile 3 certaines caractéristiques de dispositifs d'édition (d'imprimante) les plus répandus. La caractéristique de l'invention demeurerait que, essentiellement, ces informations de caractéristiques d'édition seraient mémorisées dans le téléphone mobile avant l'édition. Si l'étape 35 a déjà été lancée, bien entendu, au cours du test 33, on peut préférer aboutir directement dans l'étape du mode connecté 33. A titre de perfectionnement, on peut prévoir, notamment si le téléphone mobile 3 est amené à entrer en relation fréquemment avec un dispositif d'édition 1 particulier, d'enregistrer, dans la mémoire 21, des profils 2888070 9 utilisateurs. Dans un exemple, pour des prises de vue de personnage, il peut importer d'effectuer les prises de vue en mode portrait et, par ailleurs, de rechercher les yeux rouges dans les images afin d'en traiter la couleur et d'en faire disparaître l'apparence disgracieuse. La question qui se pose est alors de savoir si le dispositif d'édition 1 est capable de faire le travail, ou s'il n'est pas capable. Notamment, pour le traitement des yeux rouges, des algorithmes mis en oeuvre sont assez complexes et conviennent mieux à un traitement par un microprocesseur 39 et une mémoire 40 puissants, qu'à un traitement par le microprocesseur 13 et le sous-programme 25, voire 26. Dans ces conditions, on peut enregistrer un profil utilisateur qui correspondra à des photographies de personnages d'une part et au dispositif d'édition particulier préféré 1. Pour des raisons de gestion, dans un menu du dispositif 3, ce profil, appelé par le sous-programme 25 ou 26 aura pour libellé un nom mnémonique correspondant à un personnage et au dispositif particulier visé. Dans ce profil, en fonction du résultat du test 36 structurellement connu (puisque le dispositif d'édition est visé), on pourra prévoir soit de faire exécuter l'instruction 37 de transmission avec demande de formatage (la demande de formatage comportant, dans l'exemple, la mise au format portrait et le traitement des yeux rouges) et d'édition, à effectuer par le dispositif fixe 1. Sinon, s'il est connu que le dispositif 1 n'est pas capable de faire ces traitements, le profil comportera les séquences d'instruction 38 et 34 de la figure 2. En définitive, au moment où l'édition sera effectivement lancée, l'écran 17 du dispositif mobile 3 proposera à titre préférentiel (et dans ce cas, l'utilisateur n'a qu'à accepter les options qui lui sont proposées) l'exécution de l'instruction 37 ou l'exécution du formatage 38 et de la transmission ultérieure 34 selon le cas. Dans ce cas, la procédure d'édition sera simplifiée puisque, a priori, l'utilisateur peut se contenter d'appuyer sur une touche d'acceptation des options sans avoir à reparamétrer pour lancer tous les traitements désirables. Plutôt que de mémoriser les informations ou les caractéristiques d'édition, voire de profil, dans la mémoire de données 21 du dispositif mobile 3, il est possible de les stocker dans la mémoire du dispositif amovible 22. 2888070 10 Dans ce cas, le déplacement du circuit amovible 22 à un autre dispositif mobile 3 rend cet autre dispositif mobile 3 immédiatement communiquant avec les dispositifs fixes d'édition 1 préalablement reconnus. La figure 3 montre, pour une acquisition, typiquement une prise de vue photographique, la mise en oeuvre des instructions du programme 25 (ou des programmes 26 et 27 dans le cadre d'une acquisition d'un autre type) et correspondant à un profil PROFIL chargé dans la mémoire 21. Au cours d'une étape 44 de ce processus d'acquisition, l'utilisateur sélectionne avec le clavier 16 un profil utilisateur d'acquisition correspondant à un dispositif d'édition 1 préféré. Puis, au cours d'une étape 45, il se livre à une acquisition, typiquement, un cliché photographique est pris avec la caméra 23. Au moment de l'édition, au cours d'une étape 46, les paramètres de profil sont appliqués à l'objet saisi. Par exemple, l'image 24 est assortie d'instructions relatives à son orientation, relative aux yeux rouges et ainsi de suite. Ensuite, au cours d'une étape 47 simplifiée, l'utilisateur n'a qu'à accepter toutes les options qui lui sont proposées pour provoquer la transmission 37 (ou 34, 38). Au cours de la transmission 35 de l'invention, le dispositif éditeur 1 transmet un message, figure 4, comportant un certain nombre d'informations d'identification. De préférence, les informations d'identification de ces messages concerneront un type 48 d'édition qu'est susceptible d'effectuer le dispositif d'édition 1. Par exemple, sur deux bits, le dispositif 1 indiquera qu'il est capable de proposer une visualisation, une impression ou du son. Ce champ 48 définit de grandes catégories d'usage: Impression Visualisation - Son. Il ne s'agit pas d'une discrimination fine mais un grand ensemble d'usage. Dans ce cas, la définition du champ sera "Catégorie d'usage". Il pourrait néanmoins être plus finement défini. Dans un exemple sur 40 bits suivants 49, on indique le numéro du fabricant du dispositif fixe 1. Sur encore 40 bits suivants 50, on indique un numéro de série du dispositif fixe 1. Sur 5 bits suivants 51, de préférence, on désigne une version d'un système d'exploitation du dispositif 1, le système d'exploitation qui est chargé dans la mémoire 40. Sur 120 bits 52, on peut par ailleurs, à la suite, indiquer un nom générique du dispositif 1 d'édition. Bien entendu, l'ordre de ces 5 types d'information d'identification peut être omis, modifié, et ou les champs raccourcis ou allongés à la demande. Selon ce qui a été dit précédemment, on peut prévoir que tout ou partie seulement 2888070 11 de ces informations d'identification sont envoyées au dispositif mobile 3 pour qu'il les associe aux caractéristiques d'édition. Les caractéristiques d'édition 53, les capacités, montrées sur la figure 4 sont montrées en détail sur la figure 5. Elles comportent, par exemple sur 3 bits 54, le nombre de photos par page que le dispositif 1 est capable de produire à titre de réduction. Elles peuvent comporter, également sur un bit la possibilité d'orienter les images en portrait ou en paysage. La valeur du bit à 1 signifie dans ce cas que la possibilité est offerte de recevoir une instruction de présentation en portrait ou en paysage. A l'opposé, bit 0 signifie que cette instruction ne sera pas comprise et donc pas traitée par le dispositif 1. De même, une possibilité de correction d'yeux rouges sur 1 bit 56 indiquera que le dispositif 1 sera capable d'effectuer cette correction ou non. Eventuellement un autre bit, ou une longueur de mot plus grande qu'un bit peut servir à indiquer quel type de correction d'yeux rouges est capable de faire le dispositif 1. Ou encore, le dispositif 1 indiquera sur un bit 57 son aptitude à rehausser l'image, notamment pour en augmenter la qualité des contours. S'il en est capable, le dispositif 3 pourra lui demander (ou non) ce traitement. Eventuellement, on peut prévoir que l'information caractéristique concerne l'aptitude 58 d'être une imprimante en couleur ou une imprimante noir et blanc seulement. Ainsi de suite, de nombreuses caractéristiques d'édition sont envisageables. Dans d'autres domaines, celui de la visualisation, le dispositif 1 indiquera, à titre de format d'édition, par exemple le nombre d'images par seconde qu'il est susceptible de recevoir et de montrer, charge au téléphone mobile de produire les images d'une manière correspondante. Ou bien, dans le domaine du son, le son pourra être spatialisé 59 avec des effets sonores relatifs à la présence d'un nombre plus ou moins limité de haut-parleurs selon les cas. On peut ainsi prévoir que les caractéristiques d'édition, les capacités du dispositif d'édition, 1 sont transmises par un complément de 8 à 16 bits dans le message d'information transmis et mémorisé au moment de l'étape 35. Sur le plan pratique, on peut prévoir que chaque type de caractéristique sera affecté d'un numéro 60, par exemple le nombre de photos par page sera affecté du numéro A, la possibilité d'orientation paysage sera affectée du numéro B et ainsi de suite. En pratique, le message transmis au dispositif mobile sera alors en longueur variable, seules les informations utiles pouvant être transmises, associées avec leur numéro de caractéristique. En retenant une représentation normalisée de ces numéros de caractéristique, on peut grandement simplifier le volume et la nature du message émis à l'occasion de l'instruction 35
Pour résoudre un problème d'impression (6, 7) d'une photographie (24) avec un téléphone mobile (3) en relation par une liaison radioélectrique (2) avec une imprimante locale (1), on prévoit, au moment de la reconnaissance mutuelle du téléphone mobile et de l'imprimante locale, de faire envoyer par l'imprimante locale au téléphone mobile des informations (PT1) sur les capacités d'édition de cette imprimante locale. Dans ce cas, il est possible avec le téléphone mobile de ne lancer des éditions (29) par l'imprimante locale que si elles sont d'avance connues comme devant se passer avec succès. En agissant ainsi, on évite un gaspillage du matériel photographique (31) ainsi qu'une perte de temps.
1 - Procédé de communication (2) entre un dispositif fixe (1) éditeur et un dispositif mobile (3) émetteur comportant les étapes suivantes - on provoque une reconnaissance (32) du dispositif fixe par le dispositif mobile, - on établit un état (33) de connexion entre le dispositif fixe et le dispositif mobile, et - on transmet depuis le dispositif mobile des informations (24) à éditer au dispositif fixe, caractérisé en ce qu'il comporte une étape dans laquelle - on mémorise dans le dispositif mobile des caractéristiques d'édition du dispositif fixe. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une étape selon laquelle - le dispositif fixe transmet (35) au dispositif mobile des caractéristiques d'édition au moment de la reconnaissance. 3 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des étapes dans lesquelles - le dispositif fixe transmet au dispositif mobile des caractéristiques d'édition avant une reconnaissance, - et les caractéristiques d'édition ne sont pas transmises (43) au dispositif mobile au cours d'une reconnaissance ultérieure si elles l'ont déjà été. 4 - Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte une étape selon laquelle - avant la transmission des informations à éditer du dispositif mobile au dispositif fixe, - on formate (38), dans le dispositif mobile, les informations à éditer en fonction des caractéristiques d'édition du dispositif fixe. - Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte une étape selon laquelle - on produit un profil utilisateur (PROFIL) de type d'acquisition d'information avec le dispositif mobile, ce profil utilisateur correspondant à un dispositif fixe préféré. 2888070 14 6 - Procédé selon la 5, caractérisé en ce que le profil d'acquisition comporte une procédure simplifiée d'édition avec le dispositif fixe préféré. 7 - Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte une étape selon laquelle - on mémorise les caractéristiques d'édition dans un circuit (22) électronique amovible du dispositif mobile. 8 - Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte une étape selon laquelle - on mémorise les caractéristiques d'édition au cours d'une liaison (10) utilisant un protocole d'échange complexe permettant l'échange d'informations riches. 9 - Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte une étape selon laquelle - on mémorise les caractéristiques d'édition au cours d'une liaison (10) de type filaire, ou - on mémorise les caractéristiques d'édition par une liaison (2) de type radioélectrique, pour cette dernière de préférence de type Blue Tooth, Wifi ou PPP. 10 - Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce les caractéristiques d'édition comportent en sus des informations de caractéristique d'édition, une identification comportant une ou plusieurs des informations suivantes - une information de type (48) d'édition effectuée par le dispositif fixe, - une information de nom (49) de fabricant du dispositif fixe, - une information de numéro de série (50) du dispositif fixe, - une information de version (51) d'un système d'exploitation du dispositif fixe, - une information de type (52) du dispositif fixe. 11 - Procédé selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte des étapes selon lesquelles - on mémorise des caractéristiques de plusieurs dispositifs fixes (PT1, PT2, TV1, HP1) dans le dispositif mobile, - on présente à un utilisateur du dispositif mobile une liste d'informations représentatives de ceux de ces dispositifs fixes avec lesquels 2888070 15 il est en état de connexion, et - de préférence le dispositif fixe présenté en premier dans la liste est un dispositif le plus fréquemment utilisé. 12 - Procédé selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte des étapes selon lesquelles - le dispositif fixe transmet (42) au dispositif mobile une information d'accusé de réception des informations à éditer. 13 - Procédé selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que le dispositif mobile est un téléphone mobile. 14 - Procédé selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que le dispositif fixe est une imprimante. - Procédé selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que on associe à chaque caractéristique d'édition du dispositif fixe une information de numéro de caractéristique, et - on envoie ce numéro (60) et ces caractéristiques au dispositif mobile pour la mémorisation.
H
H04
H04L,H04M
H04L 29,H04M 11
H04L 29/00,H04M 11/00
FR2895272
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE PRODUCTION EN CONTINU D'UN GAZ RICHE EN OXYGENE A PARTIR D'UN GAZ D'ALIMENTATION CONTENANT DE L'OXYGENE
20,070,629
La présente invention concerne un procédé de production d'un gaz riche en oxygène, le gaz produit pouvant être utilisé dans plusieurs domaines, en particulier I'oxycombustion dans des équipements variés comme les turbines à gaz, les chaudières et les fours, notamment les fours pour les industries pétrolière, verrière et de cimenterie. Un autre domaine d'application du gaz riche en oxygène produit par le procédé selon la présente invention est celui de l'oxydation partielle qui nécessite un oxygène relativement pur. La présente invention décrit également les moyens technologiques permettant de réaliser ledit procédé. La croissance de la demande énergétique mondiale, dans la mesure où elle est satisfaite par des procédés de combustion de matière carbonée, conduit à émettre des quantités croissantes de dioxyde de carbone (CO2) préjudiciables à l'environnement. La capture du dioxyde de carbone en vue de son stockage est ainsi devenue une nécessité incontournable. L'oxycombustion, qu'on peut définir comme un procédé de combustion d'une matière combustible contenant du carbone au moyen d'un comburant contenant essentiellement de l'oxygène, s'accompagne de la production de fumées contenant essentiellement du dioxyde de carbone et de l'eau, et permet de ce fait une extraction aisée du CO2 en vue de son stockage. L'oxycombustion comparée à une combustion classique avec de l'air permet d'éviter une séparation coûteuse de l'azote et du CO2 au niveau des fumées, dans la perspective d'une captation du CO2 émis. D'autre part, la production de gaz de synthèse à partir de matières premières carbonées diverses, telles que charbon, pétrole conventionnel ou extra-lourd, gaz naturel, biomasse, est aussi une étape clef dans la production d'hydrogène ou de carburants de synthèse, mais nécessite un oxygène aussi exempt d'azote que possible, pour éviter de diluer le gaz de synthèse obtenu. Dans tous ces cas, il est donc important d'éviter, ou au moins de 30 minimiser, la présence d'azote. Par contre, il peut être avantageux d'utiliser un 1 mélange d'oxygène et d'un gaz inerte, qui peut être de la vapeur d'eau et/ou du dioxyde de carbone, faciles à séparer de l'oxygène, ou pouvant selon les applications, être utilisé comme tel. L'oxygène est généralement produit par distillation cryogénique, séparation membranaire ou adsorption. Lorsque des quantités importantes d'oxygène sont nécessaires, comme dans le cas des centrales thermiques fonctionnant en oxycombustion, seul le procédé de distillation cryogénique peut actuellement être employé. Ce procédé présente plusieurs inconvénients. L'oxygène produit présente une quantité résiduelle d'azote, et le coût de production de l'oxygène augmente de façon importante avec la pureté désirée. De plus, la consommation énergétique de la production d'oxygène par cryogénie est très importante, ce qui entraîne une émission de CO2 associée. EXAMEN DE L'ART ANTERIEUR Pour s'affranchir des inconvénients cités, on connaît en particulier le document américain US 6,059,858 qui décrit un procédé de type PSA (Pressure Swing Adsorption) pour la production d'oxygène. L'adsorbant utilisé est un solide de type pérovskite ou CMS (tamis moléculaire à base de carbone) qui fonctionne entre 300 C et 1400 C. Le niveau de pression en phase d'adsorption est compris entre 1 et 50 bars, et le niveau de pression en désorption est compris entre 10"3 et 5 bars abs. Le procédé décrit dans ce brevet indique également l'utilisation possible d'un gaz passif de balayage ne contenant pas d'oxygène. L'exemple donné dans le brevet cité concerne un procédé de type PSA utilisant comme solide adsorbant un oxyde pérovskite sous forme de particules de taille comprise entre 1 et 3 mm, fonctionnant à 900 C sous 10 bars en adsorption et 0,1 bar en désorption. Le gaz à traiter étant de l'air, le procédé produit donc de l'azote à une pureté supérieure à 98% d'une part, et de l'oxygène à une pureté supérieure à 99,9% d'autre part. Cependant, la mise en oeuvre d'un tel procédé nécessite l'utilisation de plusieurs réacteurs distincts fonctionnant alternativement en phase d'adsorption ou de désorption. Afin de produire un flux continu d'oxygène, il est donc nécessaire d'utiliser un nombre important de réacteurs (pouvant aller de 5 à 15), et de définir une séquence de fonctionnement rigoureuse pour chaque réacteur. Il en résulte un procédé relativement compliqué à mettre en oeuvre, et entraînant des coûts d'exploitation et de maintenance importants. De plus, le niveau de pression requis pour la phase de désorption peut être très faible, et donc coûteux à réaliser. L'objet de la présente invention est donc de produire un gaz riche en oxygène, et non pas de l'oxygène pur, ledit gaz riche en oxygène se retrouvant en mélange avec du CO2 ou de la vapeur d'eau, et pouvant être utilisé en tant que tel dans la plupart des applications envisagées. DESCRIPTION SOMMAIRE DES FIGURES La figure 1 représente une vue d'ensemble du dispositif de mise en contact selon l'invention dans la variante où les zones de passage sont mobiles et le système de distribution fixe. La figure 2 représente une vue de la partie supérieure du dispositif selon l'invention sans le système de distribution et permet de mieux comprendre l'organisation des zones de passage. Les figures 3a et 3b représentent deux vues de côté schématiques du dispositif avec leur système d'alimentation et de soutirage, 3a dans la variante où les zones de passage sont mobiles, 3b dans la variante où le système de distribution est mobile. La figure 4 représente le système de distribution dans la variante où celui-ci est mobile. La figure 5 représente une vue de dessus du système de distribution dans la variante où celui-ci est mobile.30 DESCRIPTION SOMMAIRE DE L'INVENTION La présente invention concerne un procédé de production en continu d'un gaz riche en oxygène à partir d'un gaz d'alimentation contenant de l'oxygène, caractérisé en ce qu'il consiste à : - mettre en contact le gaz d'alimentation avec au moins une zone de passage contenue dans des moyens de capture de l'oxygène de façon à capter l'oxygène dudit gaz, - récupérer l'oxygène capté par ladite zone par mise en contact de cette zone avec un gaz éluant, ladite zone étant en communication relative par rapport au gaz d'alimentation et au gaz éluant de manière à ce que cette zone soit alimentée cycliquement au moins en gaz d'alimentation et en gaz éluant. Le procédé peut consister à capter l'oxygène par absorption sur la zone 15 de passage et à le récupérer par désorption de ladite zone. Il peut également consister à balayer la zone de passage des moyens de capture par un gaz passif avant la captation et/ou la récupération de l'oxygène. 20 Le procédé peut consister à balayer la zone de passage des moyens de capture par un gaz passif à une pression supérieure aux pressions du gaz d'alimentation et du gaz éluant. Ce procédé peut consister à : 25 - recueillir, en sortie de la zone de passage, le gaz éluant contenant de l'oxygène mélangé avec du dioxyde de carbone, - envoyer le gaz éluant contenant l'oxygène comme comburant vers une unité d'oxycombustion qui génère des fumées de combustion contenant essentiellement du dioxyde de carbone et de la vapeur d'eau, 30 -condenser les fumées de combustion de manière à éliminer l'eau et à recycler au moins une partie du dioxyde de carbone dans le gaz éluant à l'entrée de l'unité d'oxycombustion. Le procédé objet de la présente invention permet donc de transférer, en continu et dans un équipement unique, l'oxygène d'un gaz contenant de l'oxygène, vers un gaz éluant, de façon à obtenir un mélange dudit gaz éluant et d'oxygène. Ce gaz peut ainsi être utilisé pour opérer tout procédé ultérieur d'oxycombustion ou d'oxydation partielle, soit directement en tant que tel, soit après une séparation de l'oxygène dudit gaz éluant. Ceci est d'autant plus facile à réaliser que la séparation de l'oxygène peut se faire généralement par une simple condensation ou une distillation puisque, de manière préférée, le gaz éluant ne contient pas d'azote. L'invention concerne également un dispositif pour la production en continu d'un gaz riche en oxygène comprenant des moyens de capture de l'oxygène contenu dans un gaz d'alimentation, caractérisé en ce qu'il comprend : -des moyens d'admission en gaz d'alimentation dans au moins une zone de passage contenue dans des moyens de capture pour permettre la captation de l'oxygène, - des moyens d'admission en gaz éluant dans ladite zone pour y récupérer l'oxygène capturé, - des moyens de mise en communication sélective des moyens d'admission avec ladite zone. Ce dispositif peut comprendre des moyens d'admission en gaz passif de balayage de ladite zone des moyens de capture. Le gaz éluant peut comprendre un mélange de dioxyde de carbone et de vapeur d'eau. Le gaz d'alimentation peut contenir de l'oxygène dans une proportion variant de 7% à 70% en poids, et de manière préférée de 10% à 30%. Les moyens de capture peuvent comprendre au moins deux zones de passage radiales mobiles autour d'un axe de révolution, dont une première30 zone permet la circulation du gaz d'alimentation et dont une seconde zone permet la circulation du gaz éluant, et les zones de passage peuvent être mises en rotation par rapport aux moyens d'admission du gaz d'alimentation et du gaz éluant. Alternativement, les moyens de capture peuvent comprendre au moins deux zones de passage radiales fixes autour d'un axe de révolution, dont une première zone permet la circulation du gaz d'alimentation et dont une seconde zone permet la circulation du gaz éluant et ledit dispositif peut comprendre une pièce mobile angulairement pour la distribution du gaz d'alimentation et du gaz éluant dans lesdites zones de passage. Les zones de passage peuvent comprendre un solide adsorbant, ledit solide adsorbant étant déposé à la surface d'éléments de contact occupant au 15 moins en partie lesdites zones de passage. Le solide adsorbant peut comprendre des particules de solide adsorbant de taille comprise entre 0,5 et 3 mm et de fraction vide comprise entre 0,4 et 0,6. Le solide adsorbant peut avoir la forme d'extrudés cylindriques de hauteur h comprise entre 1 et 5 mm, et de rapport h/d compris entre 1,5 et 5, d désignant le diamètre des extrudés. 25 Les zones de passage peuvent comprendre un ensemble de plaques disposées radialement autour de l'axe de révolution du dispositif et sur la surface desquelles est déposé le solide adsorbant, le nombre de plaques à l'intérieur d'une zone de passage étant compris entre 4 et 6. 30 Les zones de passage peuvent être constituées par des canaux taillés dans un monolithe, les dimensions des canaux étant comprises entre 0,5 mm et 2 mm et la densité de canaux étant comprise entre 30 et 100 par cm2. 20 DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Le procédé objet de la présente invention est un procédé continu de production d'un gaz riche en oxygène à partir d'un gaz d'alimentation contenant de l'oxygène et qui, généralement, sera de l'air. Le gaz produit contenant l'oxygène est de manière générale, essentiellement composé de CO2 et de vapeur d'eau dans des proportions quelconques. Dans une variante préférée de l'invention le gaz produit ne contient pas d'azote. Le gaz d'alimentation est un gaz contenant de l'oxygène dans une proportion pouvant aller de 5% à 100% en poids, de préférence de 7% à 70% en poids, et de manière encore plus préférée de 10% à 30% en poids d'oxygène. Le gaz d'alimentation utilisé dans le dispositif de l'invention est préférentiellement de l'air ou de l'air humidifié. Le dispositif utilisé dans le procédé objet de l'invention consiste à mettre en contact le gaz contenant de l'oxygène ou gaz d'alimentation, avec un solide adsorbant sélectif vis-à-vis de l'oxygène dans des zones de passage se déplaçant de manière relative et continue par rapport aux moyens d'alimentation et de soutirage dudit gaz d'alimentation, lesdites zones de passage étant, après leur fonctionnement en adsorption, mises en communication avec un gaz éluant permettant la désorption de l'oxygène adsorbé sur le solide adsorbant et le transport de cet oxygène, ceci par le même mouvement de déplacement relatif et continu des zones de passage par rapport aux moyens d'alimentation et de soutirage dudit gaz éluant. Le dispositif selon l'invention contient donc à chaque instant un premier ensemble de zones de passage fonctionnant en adsorption, un second ensemble de zones de passage fonctionnant en désorption, les deux ensembles étant à chaque instant disjoints, et leur réunion formant la totalité des zones de passage du dispositif. Le dispositif selon l'invention peut dans certains cas contenir un troisième ensemble de zones de passage fonctionnant en balayage, par l'utilisation d'un gaz passif de balayage qui permet le nettoyage des zones de passage avant leur fonctionnement en adsorption ou en désorption. Dans ce cas, c'est la réunion des trois ensembles de zones de passage qui forme la totalité des zones de passage. Le gaz d'alimentation est généralement de l'air ou de l'air humidifié. Le gaz éluant est constitué de préférence de dioxyde de carbone ou de vapeur d'eau, ou d'un mélange quelconque de ces deux composés, de sorte que le gaz produit sera constitué d'un mélange de CO2, de vapeur d'eau et d'oxygène. Les solides adsorbants utilisés dans le présent procédé devront présenter 10 une sélectivité cinétique pour l'adsorption de l'oxygène, comme par exemple les tamis moléculaires à base de carbone. Il est également possible d'utiliser une céramique de type pérovskite, ou une céramique sélectionnée dans le groupe formé par Bi2O3, ZrO2, CeO2, ThO2, HfO2 ou un mélange de ces diverses céramiques. Il est également possible de 15 doper ces céramiques avec Y2O3. Il est également possible d'utiliser des tamis moléculaires à base de carbone connus sous l'abréviation de CMS (abréviation de Carbon Molecular Sieve). Dans le procédé selon l'invention, le gaz d'alimentation contenant de 20 l'oxygène et/ou le gaz éluant peut être comprimé et chauffé pour accélérer la cinétique de transfert. La pression du présent procédé est généralement la même en adsorption et en désorption, et généralement comprise entre 1 bar et 50 bars (1 bar = 105 pascals). 25 La température du présent procédé se situe typiquement entre une température proche de l'ambiante et 900 C en fonction du type de solide adsorbant utilisé. En particulier dans le cas d'un solide adsorbant de type céramique pérovskite, on doit opérer à relativement haute température, préférentiellement au dessus de 600 C. 30 Dans le cas d'un solide adsorbant constitué de tamis moléculaire à base de carbone, il est préférable d'opérer à relativement basse température, proche de l'ambiante, ou même inférieure. Lorsque le mélange d'oxygène, de CO2 et de vapeur d'eau produit par le procédé est destiné à alimenter une opération de combustion ou d'oxydation partielle opérant sous pression, il est avantageux de produire ledit mélange à une pression voisine de la pression à laquelle est opérée la combustion ou l'oxydation partielle, de façon à pouvoir alimenter directement l'unité dans laquelle est opérée cette combustion ou oxydation partielle. Chacun des gaz évacués peut également être détendu à travers une 10 turbine de détente, pour récupérer au moins en partie l'énergie mécanique de compression. Le déplacement relatif et continu des zones de passage par rapport aux systèmes de distribution du gaz d'alimentation, du gaz éluant et éventuellement du gaz de balayage peut être réalisé : 15 - (A) soit en faisant tourner autour de l'axe central du dispositif objet de l'invention, les zones de passage contenant le solide adsorbant de façon à faire varier celles qui sont balayées par le gaz d'alimentation contenant l'oxygène, et celles qui sont balayées par le gaz éluant, les moyens d'alimentation et de soutirage du gaz d'alimentation et du gaz éluant étant 20 fixes, - (B) soit en faisant tourner à chaque extrémité du dispositif selon l'invention, une pièce de distribution qui permet de déplacer de manière continue les moyens de distribution et de soutirage du gaz d'alimentation et du gaz éluant, les zones de passage restant fixes. 25 La présente invention couvre les deux modes de réalisation précédents et comprend une description particulière de la pièce de distribution lorsque le système de distribution est rotatif. Pour une meilleure compréhension, le dispositif selon l'invention est illustré par les figures 1, 2, 3, 4 et 5, qui ne présentent pas un caractère limitatif, mais servent à faciliter la description qui 30 suit. La figure 1, montre une vue d'ensemble du dispositif selon l'invention dans la variante (A) de sa mise en oeuvre. Le dispositif selon l'invention comprend un dispositif de mise en contact (2) entraîné en rotation autour de son axe longitudinal (3). Le dispositif de mise en contact (2) comprend des moyens de capture qui se présentent sous la forme d'une portion de cylindre limité par une surface externe cylindrique (4) et deux faces parallèles circulaires (5) et (6). Le dispositif de mise en contact (2) est disposé dans une enveloppe cylindrique coaxiale (23) fermée par les plaques planes supérieure (16) et inférieure (17). L'enveloppe cylindrique (23) et les plaques (16) et (17) sont fixes et solidaires du système de distribution (8) et du système d'évacuation (9). Le dispositif de mise en contact est pourvu de zones de passage (non représentées sur la figure 1) s'étendant selon l'axe longitudinal (3) et dont les extrémités débouchent dans l'une et l'autre des deux faces parallèles circulaires (5) et (6). Ces zones de passage sont représentées, dans le cas de la figure 1 et de la figure 2, par des cloisons longitudinales disposées radialement (7) s'étendant selon l'axe longitudinal (3) sur toute la hauteur dudit dispositif de mise en contact (2). Dans la suite de la description, on parlera simplement de cloisons. Le dispositif de mise en contact (2) comprend également au moins un moyen d'alimentation (8) du gaz d'alimentation et un moyen d'évacuation (9) du gaz d'alimentation débarrassé d'une majeure partie d'oxygène. De la même manière, le dispositif selon l'invention comprend au moins un moyen d'alimentation en gaz éluant (15) et au moins un moyen d'évacuation dudit gaz éluant chargé en oxygène (non représenté sur les figures 1 et 2, mais approximativement symétrique du moyen d'introduction (15) et fixé sur la plaque (17)). Il comprend éventuellement, en plus des moyens d'alimentation et d'évacuation du gaz d'alimentation et du gaz éluant, au moins un moyen d'alimentation en gaz de balayage et au moins un moyen de soutirage dudit 10 gaz de balayage. Généralement, l'ensemble des moyens d'alimentation en gaz d'alimentation, éluant ou en gaz de balayage seront situés sur la plaque supérieure (16) du dispositif, et l'ensemble des moyens d'évacuation de ces mêmes gaz seront situés sur la plaque inférieure (17) du dispositif. Pour une plus grande clarté, la figure 1 ne représente que le moyen d'alimentation (8) et le moyen d'évacuation (9) pour le gaz d'alimentation, mais il est aisé d'imaginer des moyens du même type pour le gaz éluant et pour le gaz de balayage. Le moyen d'alimentation (8) est muni d'une conduite d'alimentation (10), ainsi que d'un diffuseur (12), et d'une ouverture (14) pratiquée dans la plaque supérieure (16), définissant un secteur angulaire sur la face circulaire (5). Le moyen d'évacuation (9) est muni d'une conduite d'évacuation (11) ainsi que d'un convergent (13), et d'une ouverture (14'), non visible sur la figure 1, définissant un secteur angulaire sur la face circulaire (6) du dispositif de mise en contact, et identique au secteur défini par l'ouverture (14) sur la face circulaire (5) du dispositif de mise en contact. Ainsi, ladite ouverture (14) autorise la circulation du gaz d'alimentation entre le moyen d'alimentation (8) et le moyen d'évacuation (9) qui lui est associé, à travers les zones de passage du dispositif de mise en contact (2), correspondant au secteur angulaire défini par les ouvertures (14) et (14'). Le dispositif représenté sur la figure 1 comprend également des joints radiaux (20) montés solidairement sur les bords radiaux (21) des cloisons (7). Des joints circulaires (22) sont montés solidairement sur la circonférence des faces parallèles circulaires (5) et (6). Les joints (20) et (22) coopèrent avec la plaque plane fixe supérieure (16). Dans une variante équivalente, non représentée, les joints circulaires (22) sont montés sur les plaques (16), ou sur l'enveloppe (23). Des joints axiaux (25), visibles sur la figure 2, sont également montés solidairement sur les bords externes (26) des cloisons radiales (7) du dispositif de mise en contact (2), et coopèrent avec la surface interne cylindrique de l'enveloppe (23). D'autres dispositions des divers joints peuvent être utilisées. Ces diverses dispositions ne sont pas des éléments caractérisant la présente invention, et l'homme du métier utilisera toute disposition des joints permettant de garantir l'étanchéité entre les parties fixes et les parties tournantes, de manière à éviter le passage du gaz d'alimentation dans les zones de passage fonctionnant en désorption ou, de manière symétrique, à éviter le passage du gaz éluant dans les zones de passage fonctionnant en adsorption. Rappelons qu'éventuellement, un gaz de balayage peut également être utilisé pour éviter toute contamination des zones de passage fonctionnant en adsorption par le gaz éluant, ou des zones de passage fonctionnant en désorption par le gaz d'alimentation. Comme cela est illustré à la figure 2, le dispositif de mise en contact (2) est relié à un moteur rotatif (30) par l'intermédiaire d'un arbre (31), sensiblement situé dans l'axe longitudinal (3). La suite de la description sera mieux comprise en suivant la figure 2. Le dispositif de mise en contact (2) est divisé par des cloisons radiales étanches (7) s'étendant parallèlement à l'axe longitudinal (3) sur toute la hauteur dudit dispositif de mise en contact (2). Le dispositif de mise en contact (2) est pourvu de passages longitudinaux (32) et d'une surface d'adsorption (33) constituée par la surface interne desdits passages (32). Cette surface d'adsorption (33) est recouverte, au moins en partie, par le solide adsorbant. L'ensemble des passages (32) contenus dans un secteur donné forme la 25 zone de passage du secteur en question. Les extrémités (35) et (36) de chaque passage (32) débouchent dans l'une et l'autre des deux faces parallèles circulaires (5) et (6). Au cours d'une rotation complète du dispositif (2), l'ensemble des zones de passage vont se trouver successivement en position d'adsorption, en 30 position de balayage, en position de désorption, et en en position de balayage, puis vont recommencer un cycle. La durée de chaque position en adsorption, balayage, désorption et balayage est définie par l'ouverture des secteurs correspondants. Généralement les secteurs d'adsorption et de désorption auront la même dimension, ainsi que les éventuels secteurs de balayage, mais d'autres répartitions sont possibles. Rappelons que les positions de balayage sont facultatives. Les figures 3a et 3b schématisent les deux modes de déplacement relatif et continu qui peuvent être mis en oeuvre. Dans les deux modes (A) et (B), les zones de passage contenant le solide adsorbant sont situées dans l'enceinte RA. Le gaz d'alimentation contenant l'oxygène entre par le conduit Ti et ressort par le conduit SI. Le gaz éluant entre par le conduit T2 et ressort par le conduit S2. On n'a pas représenté sur les figures 3a et 3b de gaz de balayage. Dans le fonctionnement selon le mode (A), schématisé sur la figure 3a, l'enceinte RA tourne de façon continue autour de l'axe de révolution X-X', ce qui permet de déplacer de façon continue les zones de passage par rapport aux moyens d'introduction et d'évacuation des fluides•qui eux restent fixes. Dans le fonctionnement selon le mode (B), schématisé sur la figure 3b, l'enceinte RA est fixe et le déplacement continu des moyens d'introduction et de soutirage par rapport aux zones de passage est opéré au moyen des distributeurs spécifiques DE en entrée, et DS en sortie. Chacun des moyens d'introduction DE et DS comporte deux pièces fixes (II) et (III), et une pièce mobile (ii), qui tourne de façon continue autour de l'axe de révolution X-X' et permet ainsi de déplacer de façon continue les zones alimentées par le gaz d'alimentation et le gaz éluant, ainsi que les zones de soutirage des dits gaz. La rotation de la pièce mobile (Il) du distributeur d'entrée DE, et la rotation de la pièce mobile (Il') du distributeur de sortie DS sont rigoureusement 30 synchronisées. La figure 4 présente un exemple de réalisation du moyen de distribution, qui est utilisé dans le mode (B) de déplacement. La figure 5 présente une vue de dessus du dit moyen de distribution. La pièce mobile (H) présente? comme cela est schématisé sur la figure 5? deux secteurs évidés semi-circulaires SC1 et SC2. Le secteur SC1 concerne l'alimentation du gaz d'alimentation, et le secteur SC2 l'alimentation du gaz éluant. Par la rotation de la pièce mobile (Il), le déplacement du secteur SC1 définit de façon continue les zones de passage alimentées par le gaz d'alimentation, et le déplacement du secteur SC2 définit les zones de passage alimentées par le gaz éluant. Le secteur SC1 est alimenté en gaz d'alimentation par la perforation P'l pratiquée dans la pièce fixe (I). Le secteur SC2 est simultanément alimenté par la perforation P2 pratiquée sur la pièce fixe (I). On comprend qu'au cours de la rotation de la pièce (Il) le secteur évidé SC1 est toujours alimenté par le gaz d'alimentation, soit par la perforation P1 sur la première partie de la rotation, soit par la perforation P'l sur la seconde partie de la rotation. De la même manière, le secteur évidé SC2 est toujours alimenté par le gaz éluant, soit par la perforation P'2 sur la première partie de la rotation, soit par la perforation P2 sur la seconde partie de la rotation de la pièce (Il). Sur la figure 5, on a représenté des secteurs évidés SC1 et SC2 qui correspondent à des demi-circonférences, ce qui a pour effet de provoquer un nombre égal de zones de passage fonctionnant en adsorption et en désorption. En pratiquant une autre répartition des secteurs SC1 et SC2, il est possible de définir toute répartition à volonté des zones de passage fonctionnant en adsorption et en désorption. Les perforations P1 et P'l de la pièce fixe (I) sont alimentées de façon regroupée par le conduit d'amenée du gaz d'alimentation (Ti) ou de façon 30 séparée par les conduits d'amenée du gaz d'alimentation (Ti) et (T'1), 5non représenté sur la figure 3b). De la même manière les perforations P2 et P'2 de la pièce fixe (I) sont alimentées de façon regroupée par le conduit (T2) d'amenée du gaz éluant, ou de façon séparée par les conduits d'amenée du gaz éluant (T2) et (T'2), (non représenté sur la figure 3b). La pièce fixe (III) permet de mettre en communication les secteurs de distribution SC1 et SC2 avec les zones de passage correspondantes du dispositif de mise en contact. Cette pièce n'est pas indispensable et, moyennant les joints d'étanchéité qui ont été décrits plus haut, le système de distribution peut fonctionner• avec seulement la pièce fixe (I) et la pièce mobile (Il). Dans le mode de déplacement (A), la vitesse de rotation du dispositif de mise en contact peut varier entre 0,1 et 500, de préférenceentre 1 et 100 révolutions par minute. Dans le mode de déplacement (B), la pièce mobile (II) du distributeur rotatif a une vitesse de rotation pouvant varier de 0,1 à 500 tours/minute, et préférentiellement de 1 à 100 tours/minute. Le dispositif de mise en contact (2) peut consister en un ensemble de particules formant un lit granulaire de porosité déterminée, le gaz circulant à travers l'espace intergranulaire, et l'adsorption ou la désorption de l'oxygène se faisant à la surface des dites particules. L'ensemble de particules peut être solidarisé par n'importe quel moyen connu de l'homme du métier. Par exemple, les particules peuvent être solidarisées à l'aide d'un panier 25 dans lequel elles sont contenues. Elles peuvent être contenues simplement par les cloisons (7) elles-mêmes. Les particules peuvent avoir des formes très diverses telles que, par exemple, des billes ou des extrudés. Le dispositif de mise en contact peut consister en un ensemble de 30 plaques solidarisées autour d'un moyeu, d'axe sensiblement confondu avec celui du dispositif de mise en contact, de manière à créer un ensemble de zones de passage ayant la forme d'un secteur radial s'étendant sur toute la longueur du dispositif. Le solide adsorbant est alors déposé directement ou par l'intermédiaire d'un revêtement adéquat sur tout ou partie de la surface offerte par les plaques. Dans un autre mode de réalisation de la présente invention, le dispositif de mise en contact peut comporter un substrat ayant la forme d'une mousse ou d'une éponge comprenant des pores ouverts constituant les passages à travers lesquels circule le gaz d'alimentation ou le gaz éluant, éventuellement le gaz de balayage. Selon un mode préféré de réalisation de la présente invention, le dispositif de mise en contact comprend un monolithe cylindrique, épousant la forme d'un secteur radial et comportant une pluralité de canaux parallèles orientés longitudinalement selon l'axe central du dit dispositif. Ces canaux sont représentés en (32) sur la figure 2. La surface interne des canaux du monolithe peut être revêtue d'un support adéquat généralement appelé "wash coat", sur lequel est déposé le matériau actif. Il est également possible d'envisager un monolithe constitué par le matériau actif lui même. Le substrat peut être un alliage métallique ou une céramique. Les matériaux utilisés pour le substrat peuvent être, par exemple, de l'alumine dense, de la mullite, du carbure de silicium, de la cordiérite ou un alliage à base de fer, de chrome et d'aluminium, tel que du Fecralloy. Le support peut comprendre un ou plusieurs oxydes réfractaires de surface et de porosité supérieures à celle du substrat monolithique. De préférence, le support est à base d'alumine, éventuellement dopée par des terres rares ou de la silice. En général, le diamètre et la géométrie des canaux du monolithe sont tels que la surface d'échange entre le gaz oxydant et le matériau actif est 30 maximisée. La surface spécifique du support est donc généralement la plus élevée possible, et la structure même du monolithe permet d'offrir une grande surface développée. II est donc avantageux de choisir un monolithe présentant une densité de canaux la plus élevée possible. Cependant, cette densité de canaux ne doit pas dépasser une certaine limite au delà de laquelle la perte de charge dans les canaux du monolithe serait trop importante du fait de la réduction de la section de passage du gaz. La densité de canaux du monolithe est généralement comprise entre 1,5 et 140, de préférence entre 30 et 100 canaux par cm2. En général, le rapport entre la surface et le volume du monolithe augmente quand la densité de canaux est augmentée. Les canaux ont généralement un diamètre équivalent compris entre 0,1 et 10 mm, de préférence entre 0,5 et 2 mm, par exemple 1 mm. La distance moyenne entre les canaux est, en général, comprise entre 0,02 et 1 mm, de préférence entre 0,05 et 0,2 mm, par exemple 0,1 mm. Que ce soit dans le mode déplacement (A) ou le mode déplacement (B), le dispositif selon l'invention effectue à chaque rotation une séquence toujours identique. Une séquence se définit de la façon la plus générale, comme la succession d'un temps de passage t1 du gaz d'alimentation, suivi d'un temps de passage t2 du gaz de balayage, suivi d'un temps de passage t3 du gaz éluant, suivi d'un temps de passage t4 du gaz de balayage. Les phases de balayages sont cependant facultatives et peuvent être 25 supprimées. La réalisation des temps t1, t2, t3 et t4 est obtenue par le secteur angulaire des ouvertures correspondant au gaz d'alimentation, au gaz de balayage et au gaz éluant pratiquées sur les plaques planes respectives des moyens d'alimentation et de soutirage, pour une vitesse de rotation donnée du 30 dispositif de mise en contact. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le dispositif peut comporter, en outre, des moyens d'étanchéité. II peut être avantageux d'utiliser, en complément des moyens d'étanchéité décrits précédemment, un gaz de balayage. De plus, lorsque la phase d'adsorption s'accompagne d'un dégagement de chaleur, ce gaz de balayage permet d'évacuer une partie des calories générées, et permet donc d'aborder la phase de désorption à une température voisine de la température d'adsorption. Ainsi, selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le gaz de balayage circulant dans les zones de passage en position de balayage, est maintenu à une pression supérieure aux pressions du gaz d'alimentation et du gaz éluant. La surpression du gaz de balayage est généralement choisie de manière à établir une différence de pression entre les zones de passage en positions de balayage et les zones de passage en positions d'adsorption ou de désorption, qui est comprise entre 0,01 et 0,1 MPa, et de préférence comprise entre 0,01 et 0,05 MPa. Le dispositif selon l'invention peut être intégré à un procédé de génération d'énergie de la manière suivante : - on introduit en continu le gaz d'alimentation, éventuellement comprimé, un gaz éluant et éventuellement un gaz de balayage par leurs moyens d'alimentation respectifs, dans les zones de passage correspondants du dispositif de mise en contact, - on récupère le gaz d'alimentation appauvri en oxygène, le gaz éluant 25 contenant en mélange l'oxygène ainsi que du dioxyde de carbone et/ou de l'eau, et éventuellement le gaz de balayage vicié dans leurs moyens d'évacuation respectifs, en sortie des passages correspondants. - le gaz éluant contenant l'oxygène est envoyé vers une unité d'oxycombustion, par exemple un four de raffinage qui génère des fumées de 30 combustion contenant essentiellement du CO2 et de la vapeur d'eau, une partie du CO2 étant recyclé vers le gaz éluant à l'entrée du dispositif selon l'invention, l'autre partie du CO2 étant envoyée vers un site de stockage. Un avantage de l'invention est de permettre une production en continu d'un gaz riche en oxygène au moyen d'un équipement dont la capacité de production unitaire en oxygène peut varier de 10 kg/s à 100 kg/s. Un avantage supplémentaire de la présente invention est de permettre l'obtention de temps de séjour très courts et parfaitement contrôlés, qui sont particulièrement favorables à la mise en oeuvre d'un cycle adsorption/désorption régi par une sélectivité cinétique. En particulier, dans la mise en oeuvre du dispositif au moyen de monolithes ou d'un système de plaques radiales, le temps de circulation des différents gaz dans les zones de passages peut être exactement réalisé à la valeur voulue en jouant sur la vitesse de rotation du dispositif. EXEMPLE La présente invention sera mieux comprise à l'aide de l'exemple non limitatif décrit ci-après. L'exemple décrit en relation avec la figure 1 permet de produire un gaz contenant du 002 et de l'oxygène, et un gaz contenant essentiellement de l'azote. L'objectif est d'alimenter en oxygène une chaudière de 400 MW thermiques fonctionnant au charbon. Le dispositif utilisé, représenté schématiquement sur la figure 1, est constitué de 20 secteurs garnis d'un monolithe de cordiérite. 10 secteurs fonctionnent en adsorption et les 10 autres en désorption. L'ensemble des monolithes constit un cylindre de 6,7 mètres de diamètre et de 5,5 mètres de longueur. Le substrat en cordiérite est recouvert d'une couche de pérovskite de formule Lam Sro.9 Coo.5 Feo.5 03. Les zones de passage sont constituées de canaux de section carrée de 1 mm de côté avec une densité de canaux de 60 par cm2. Le réacteur est alimenté en air comme gaz d'alimentation, à 1,2 bars et 600 C avec un débit de 125 kg/s. Le réacteur est alimenté en CO2 comme gaz éluant, à 1,2 bars et 800 C avec un débit de 96 kg/s. La vitesse de rotation du réacteur est de 2 tr/min. Le réacteur produit ainsi 119 kg/s d'un gaz chaud à environ 720 C contenant 30% poids d'oxygène et 70% poids de CO2, et un gaz contenant essentiellement de l'azote ayant un débit de 102 kg/s. Le gaz produit alimente comme gaz comburant une chaudière au charbon consommant 36 tonnes de charbon par heure correspondant à 370 MWatts 10 (Mega Watt thermiques). Cette chaudière génère des fumées ayant la composition suivante : - CO2 : 130 kg/s - H2O : 9 kg/s Le CO2 est séparé de l'H20 par condensation, et 75% du CO2 est 15 réintroduit dans le dispositif comme gaz éluant. Les 25% restant du CO2 sont stockés dans un site de stockage approprié
La présente invention concerne un procédé de production en continu d'un gaz riche en oxygène à partir d'un gaz d'alimentation contenant de l'oxygène.Selon l'invention, le procédé consiste à :- mettre en contact le gaz d'alimentation avec au moins une zone de passage contenue dans des moyens de capture de l'oxygène de façon à capter l'oxygène dudit gaz,- récupérer l'oxygène capté par ladite zone par mise en contact de cette zone avec un gaz éluant,ladite zone étant en communication relative par rapport au gaz d'alimentation et au gaz éluant de manière à ce que cette zone soit alimentée cycliquement au moins en gaz d'alimentation et en gaz éluant.
1) Procédé de production en continu d'un gaz riche en oxygène à partir d'un gaz d'alimentation contenant de l'oxygène, caractérisé en ce qu'il consiste à: - mettre en contact le gaz d'alimentation avec au moins une zone de passage contenue dans des moyens de capture de l'oxygène de façon à capter l'oxygène dudit gaz, - récupérer l'oxygène capté par ladite zone par mise en contact de cette 10 zone avec un gaz éluant, ladite zone étant en communication relative par rapport au gaz d'alimentation et au gaz éluant de manière à ce que cette zone soit alimentée cycliquement au moins en gaz d'alimentation et en gaz éluant. 15 2) Procédé de production en continu d'un gaz riche en oxygène selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste à capter l'oxygène par absorption sur la zone de passage et à le récupérer par désorption de ladite zone. 20 3) Procédé de production en continu d'un gaz riche en oxygène selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il consiste à balayer la zone de passage des moyens de capture par un gaz passif avant la captation et/ou la récupération de l'oxygène. 25 4) Procédé de production en continu d'un gaz riche en oxygène selon la 3, caractérisé en ce qu'il consiste à balayer la zone de passage des moyens de capture par un gaz passif à une pression supérieure aux pressions du gaz d'alimentation et du gaz éluant. 30 5) Procédé de production en continu d'un gaz riche en oxygène selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il consiste à : -recueillir, en sortie de la zone de passage, le gaz éluant contenant de l'oxygène mélangé avec du dioxyde de carbone, - envoyer le gaz éluant contenant l'oxygène comme comburant vers une unité d'oxycombustion qui génère des fumées de combustion contenant essentiellement du dioxyde de carbone et de la vapeur d'eau, - condenser les fumées de combustion de manière à éliminer l'eau et à recycler au moins une partie du dioxyde de carbone dans le gaz éluant à l'entrée de l'unité d'oxycombustion. 6) Dispositif pour la production en continu d'un gaz riche en oxygène 10 comprenant des moyens de capture de l'oxygène contenu dans un gaz d'alimentation, caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens d'admission en gaz d'alimentation (8) dans au moins une zone de passage contenue dans les moyens de capture pour permettre la captation de l'oxygène, 15 - des moyens d'admission en gaz éluant (15) dans ladite zone pour y récupérer l'oxygène capturé, - des moyens de mise en communication (14) sélective des moyens d'admission avec ladite zone. 20 7) Dispositif pour la production en continu d'un gaz riche en oxygène selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'admission en gaz passif de balayage de ladite zone des moyens de capture. 8) Dispositif pour la production en continu d'un gaz riche en oxygène selon 25 la 6, caractérisé en ce que le gaz éluant comprend un mélange de dioxyde de carbone et de vapeur d'eau. 9) Dispositif pour la production en continu d'un gaz riche en oxygène selon la 6, caractérisé en ce que le gaz d'alimentation contient de 30 l'oxygène dans une proportion variant de 7% à 70% en poids, et de manière préférée de 10% à 30%. 10) Dispositif pour la production en continu d'un gaz riche en oxygène selon l'une des 6 à 9, caractérisé en ce que les moyens de capture comprennent au moins deux zones de passage radiales mobiles autour d'un axe de révolution (3), dont une première zone permet la circulation du gaz d'alimentation et dont une seconde zone permet la circulation du gaz éluant, et en ce que les zones de passage sont mises en rotation par rapport aux moyens d'admission du gaz d'alimentation (8) et du gaz éluant (15). 11) Dispositif pour la production en continu d'un gaz riche en oxygène selon l'une des 6 à 9, caractérisé en ce que les moyens de capture comprennent au moins deux zones de passage radiales fixes autour d'un axe de révolution (3), dont une première zone permet la circulation du gaz d'alimentation et dont une seconde zone permet la circulation du gaz éluant et en ce que ledit dispositif comprend une pièce (II) mobile angulairement pour la distribution du gaz d'alimentation et du gaz éluant dans lesdites zones de passage. 12) Dispositif pour la production en continu d'un gaz riche en oxygène selon l'une des 6 à 11, caractérisé en ce que les zones de passage comprennent un solide adsorbant, ledit solide adsorbant étant déposé à la surface d'éléments de contact occupant au moins en partie lesdites zones de passage. 13) Dispositif pour la production en continu d'un gaz riche en oxygène selon la 12, caractérisé en ce que le solide adsorbant comprend des particules de solide adsorbant de taille comprise entre 0,5 et 3 mm et de fraction vide comprise entre 0,4 et 0,6. 14) Dispositif pour la production en continu d'un gaz riche en oxygène selon la 12, caractérisé en ce que le solide adsorbant a la forme d'extrudés cylindriques de hauteur h comprise entre 1 et 5 mm, et de rapport h/d compris entre 1,5 et 5, d désignant le diamètre des extrudés. 15) Dispositif selon l'une quelconque des 6 à 14, caractérisé en ce que les zones de passage comprennent un ensemble de plaques disposées radialement autour de l'axe de révolution du dispositif et sur la surface desquelles est déposé le solide adsorbant, le nombre de plaques à l'intérieur d'une zone de passage étant compris entre 4 et 6. 16) Dispositif pour la production en continu d'un gaz riche en oxygène selon l'une des 6 à 11, caractérisé en ce que les zones de passage comprennent des canaux (32) taillés dans un monolithe, les dimensions des canaux étant comprises entre 0,5 mm et 2 mm et la densité de canaux étant comprise entre 30 et 100 par cm2.
B,C
B01,C01
B01D,C01B
B01D 53,C01B 13
B01D 53/04,C01B 13/02
FR2901428
A1
PROCEDE DE REALISATION D'UN ROTOR COMPORTANT UNE ETAPE D'USINAGE DE GORGES DANS LES DENTS DES POLES ET ROTOR OBTENU PAR LE PROCEDE
20,071,123
Le positionnement angulaire d'une roue par rapport à l'autre est réalisé au moyen de doigts d'indexage interposés entre les deux roues polaires de manière temporaire pendant le l'opération de pressage ou compactage. Ensuite, l'arbre est emmanché à force dans les alésages des roues polaires. Un tronçon d'entraînement de l'arbre, qui est reçu par exemple dans les alésages des roues, comporte des reliefs, par exemple un moletage sous la forme de cannelures ou de stries, pour solidariser en rotation l'arbre et les roues polaires. lo Après que l'arbre ait été emmanché dans les alésages des roues polaires, les faces latérales en vis-à-vis des dents sont usinées, notamment par fraisage, pour obtenir les gorges axiales qui sont destinées à recevoir les éléments magnétiques. Enfin, les éléments magnétiques, généralement des aimants 15 permanents, sont montés dans les logements délimités par deux gorges axiales en vis-à-vis. Lors de ces opérations d'usinage des faces latérales en vis-à-vis des dents et de la face périphérique extérieure des roues polaires, des copeaux chauds sont susceptibles d'être projetés sur 20 le bobinage d'excitation qui risque ainsi d'être détérioré. Ces opérations d'usinage ne peuvent pas être réalisées à l'aide d'un lubrifiant qui risque aussi de détériorer le bobinage d'excitation et sont donc rendue plus longues et plus onéreuses. Enfin, les dimensions de la fraise utilisée lors de l'étape 25 d'usinage des faces latérales des dents sont limitées par les caractéristiques dimensionnelles des dents. En effet, le diamètre maximal de la queue de la fraise est déterminé en fonction de la distance entre les faces latérales en vis-à-vis de deux dents adjacentes, ce qui limite le diamètre de la tête de coupe de la 30 fraise. La profondeur des gorges est donc elle aussi limitée. Objet de l'invention Afin de résoudre ces problèmes, l'invention propose un procédé de réalisation du type décrit précédemment, caractérisé en ce que l'étape d'usinage des faces latérales des deux dents adjacentes est mise en oeuvre avant l'étape de montage des roues polaires sur l'arbre de manière directe ou indirecte. Grâce à l'invention cette étape d'usinage peut être réalisée avec enlèvement de matière et lubrification de l'outil, par exemple par fraisage, mais également sans enlèvement de matière par exemple par forgeage ou pressage. io Lors de cette étape le bobinage d'excitation n'est pas présent et ne risque donc pas d'être détérioré. Selon d'autres caractéristiques du procédé de réalisation : - l'étape d'usinage consiste à usiner la gorge dans la face latérale d'une dent associée, notamment par fraisage, de manière ls que la gorge soit non débouchante au niveau d'au moins une extrémité axiale de la dent associée ; - l'étape d'usinage consiste à usiner chaque face latérale d'une dent associée, notamment par fraisage, de manière que la gorge soit non débouchante au niveau de l'extrémité axiale externe 20 de la dent associée, au niveau de laquelle la dent est reliée au bord d'extrémité radiale externe de la roue polaire associée ; - l'étape d'usinage consiste à usiner la gorge dans la face latérale d'une dent associée, notamment par fraisage, de manière que la gorge soit non débouchante au niveau des deux extrémités 25 axiales de la dent associée pour fragiliser le moins possible la dent et une meilleur retenue de l'élément magnétique ; -l'étape de montage de l'élément magnétique comporte une première sous étape de montage de cet élément dans la gorge axiale réalisée dans la face latérale d'une première dent des deux 30 dents adjacentes, et une deuxième sous étape de montage de l'élément magnétique dans la gorge axiale réalisée dans la face latérale de la deuxième dent adjacente ; - la première sous étape de l'étape de montage de l'élément magnétique est mise en oeuvre antérieurement à l'étape de montage des roues polaires sur l'arbre de manière directe ou indirecte; - la deuxième sous étape de l'étape de montage de l'élément magnétique est mise en oeuvre simultanément à l'étape de montage des roues polaires sur l'arbre de manière directe ou indirecte ; - le procédé comporte une étape d'ajustement de la position axiale de chaque roue polaire par rapport à l'autre roue polaire, qui consiste à usiner une face d'extrémité axiale interne de chaque lo roue ; - l'étape d'usinage de la face d'extrémité axiale interne est mise en oeuvre antérieurement à l'étape de montage des roues polaires sur l'arbre ; - l'étape de montage des roues polaires sur l'arbre consiste 15 à agencer axialement les roues polaires de part et d'autre d'un noyau, de manière que la face d'extrémité axiale interne de chaque roue polaire est en butée axialement contre une face d'extrémité axiale interne associée en vis-à-vis du noyau ; - le procédé comporte dans un mode de réalisation une 20 étape de montage de l'arbre dans au moins un manchon intermédiaire ; - l'étape de montage de l'arbre dans le manchon est mise en oeuvre antérieurement à l'étape de montage des roues polaires sur le manchon intermédiaire ; 25 - l'étape de montage des roues polaires sur le manchon intermédiaire consiste à emmancher chaque roue polaire sur une portée cylindrique externe du manchon intermédiaire ; - le procédé comporte une étape d'usinage du diamètre externe et interne de chaque roue polaire avant mise des roues 30 polaires sur le manchon intermédiaire; L'invention propose aussi un rotor à griffes de machine électrique tournante obtenu par un procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, qui comporte un arbre central, un noyau et deux roues polaires, dans lequel chaque roue polaire s'étend globalement radialement par rapport à l'axe principal de l'arbre central et comporte une série de dents de forme globalement trapézoïdale, qui s'étendent axialement en direction de l'autre roue polaire, de manière que chaque dent d'une roue polaire soit située dans l'espace existant entre deux dents consécutives de l'autre roue polaire, qui comporte au moins un élément magnétique agencé entre deux dents adjacentes appartenant chacune à l'une des deux roues io polaires, et qui est reçu en partie dans une gorge réalisée dans chacune des faces latérales en vis-à-vis des dites dent adjacentes. Ce rotor est caractérisé en ce que chaque gorge est non débouchante au niveau d'au moins une extrémité axiale de la dent associée. is Selon d'autres caractéristiques du rotor : - chaque gorge est non débouchante au niveau de l'extrémité axiale externe de la dent, qui est reliée au bord d'extrémité radiale externe de la roue polaire associé ; - chaque gorge est non débouchante au niveau des deux 20 extrémités axiales de la dent associée ; - chaque roue polaire comporte un alésage central pour son positionnement coaxialement à l'arbre via un manchon intermédiaire dans lequel l'arbre est emmanché et qui est emmanché dans l'alésage de chaque roue. 25 Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension 30 de laquelle on se reportera aux figures annexées parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un alternateur muni d'un rotor ; -la figure 2 est une représentation schématique en perspective des roues polaires du rotor représenté à la figure 1, qui comporte des aimants montés entre les dents axiales conformément à l'invention; - la figure 3 est une vue partielle avec arrachement et à plus grande échelle des roues polaires et des aimants représentés à la figure 2, suivant une direction globalement radiale; - la figure 4 est une vue en section selon la ligne 4-4 des dents représentées à la figure 3 ; io - la figure 5 est une vue en coupe axiale d'un rotor doté d'un manchon intermédiaire ; - la figure 6 est une vue analogue à la figure 5 dans laquelle les roues polaires sont solidarisées avec le manchon intermédiaire par sertissage ; 15 - la figure 7 est une vue analogue à la figure 5 dans laquelle les roues polaires sont solidarisées avec le manchon intermédiaire à moyeu central par soudage. Description d'exemples de réalisation de l'invention 20 Dans la suite de la description, des éléments analogues, similaires ou identiques seront désignés par un même numéro de référence et on adoptera une orientation axiale et radiale indiquée par les flèches "A" et "R" de la figure 1. 25 Par ailleurs, les faces d'extrémité axiale orientées respectivement vers le milieu du rotor et dans le sens opposé seront qualifiées de faces internes et de faces externes. A la figure 1, on a représenté une machine électrique tournante, sous la forme d'un alternateur polyphasé pour véhicule 30 automobile à moteur thermique. En variante l'alternateur est réversible et consiste en un alterno-démarreur notamment pour démarrer le moteur thermique du véhicule comme décrit par exemple dans le document FR A 2 725 445. Cette machine comporte un carter 10 et, à l'intérieur de celui-ci, un rotor à griffes 12 solidaire en rotation d'un arbre central 14 et un stator 16, 18 qui entoure le rotor 12 et qui comporte un corps 16 en forme d'un paquet de tôles doté d'encoches pour le montage d'un bobinage 18 de stator formant un chignon externe à chaque extrémité axiale du corps 16. Ce bobinage 18 comporte au moins un enroulement par phase. Les sorties des enroulements sont reliées à au moins un pont redresseur (non représenté) comportant des éléments io redresseurs tels que des diodes ou des transistors du type MOSFET, notamment lorsque la machine est réversible. Les enroulements, montés dans les encoches du corps 16, sont obtenus par exemple à l'aide d'un fil continu, électriquement conducteur, revêtu d'une couche isolante ou en variante à l'aide de is conducteurs en forme de barres, tel que des épingles, reliées entre elles par exemple par soudage. Le ou les ponts redresseurs de l'alternateur polyphasé permettent de redresser le courant alternatif produit dans le bobinage 18 du stator en un courant continu notamment pour 20 charger la batterie du véhicule automobile et alimenter les charges électriques du réseau de bord du véhicule. Le rotor à griffes 12 comporte deux roues polaires 20, 22 axialement juxtaposées et présentant chacune un flasque radial 24 pourvu à sa périphérie externe de griffes 26. 25 Les roues polaires 20,22 sont obtenues par forgeage, matriçage ou à la presse avec pliage. Chaque flasque 24 est de forme annulaire et s'étend radialement par rapport à l'axe principal de l'arbre central 14. Chaque griffe 26 comporte (figures 1 et 2) un tronçon 30 d'enracinement 28 d'orientation radiale dans le plan du flasque 24 concerné. Ce tronçon 28 est prolongé à sa périphérie extérieure par une dent 30 d'orientation globalement axiale. Les griffes 26 d'une roue polaire s'étendent donc à la périphérie externe du flasque de cette roue et un entrefer annulaire existe entre la face périphérique extérieure 32 des dents 30 et la périphérie interne du corps 16 du stator. Les dents 30 s'étendent donc à la périphérie externe des roues polaires et sont globalement de forme trapézoïdale. Les dents d'une roue polaire sont dirigées axialement vers le flasque de l'autre roue polaire, une dent d'une roue polaire pénétrant dans l'espace existant entre deux dents consécutives de l'autre roue io polaire, de sorte que les dents externes 30 sont imbriquées et que les roues polaires sont montées tête-bêche. Un bobinage d'excitation 34 est implanté axialement entre les flasques 24 des roues 20, 22 et est porté par une partie 36 du rotor 12 en forme d'un noyau annulaire cylindrique coaxial à l'arbre 14. 15 Ce noyau 36 comporte un alésage central 37 et est ici constitué de deux tronçons axialement distincts 36a, 36b dont chacun est réalisé venu de matière avec sa roue 20, 22 associée. En variante représentée par des pointillés à la figure 6, le noyau central 36 à alésage 37 est réalisé en une seule pièce 20 distincte des roues polaires 20, 22, qui sont agencées axialement de part et d'autre du noyau 36. Dans tous les cas le bobinage 34 est monté axialement entre les flasques 24 et les tronçons d'enracinement 28 des roues 20, 22 en étant porté par le noyau 36. Ce bobinage 34, implanté dans 25 l'espace délimité par les griffes 26 des roues 20, 22 et le noyau central 36, est mis en place avant montage des roues polaires sur l'arbre 14 du rotor 12. Dans la suite de la description, le terme "bobinage" sans qualificatif sera compris comme le bobinage d'excitation 34 et non 30 pas comme le bobinagel8 du stator 16, 18. Les roues polaires 20, 22 et le noyau 36 sont de préférence en matière ferromagnétique et sont traversées de manière coaxiale par l'arbre 14. A cet effet, chaque roue 20, 22 comporte un alésage central 38, qui traverse axialement le flasque 24 et prolonge l'alésage 37 du noyau 36. Le fil du bobinage d'excitation 34 est dans un mode de réalisation bobiné sur un support annulaire en matière électriquement isolante (non représenté) monté, de préférence à force, sur la périphérie extérieure du noyau 36. Ce support est par exemple de section axiale globalement en forme de U pour isoler le bobinage 34 des flasques 24 des roues 20, 22. Selon une variante non représentée le noyau 36 est en une io partie et le fil du bobinage 34 est bobiné sur un isolant fixé sur le noyau 36 et est conformé pour éviter tout contact avec les flasques 24 et les dents 30 des roues polaires 20, 22. Lorsque le bobinage 34 est alimenté électriquement les roues polaires 20, 22 et le noyau 36 sont magnétisés et le rotor 12 is devient un rotor inducteur avec formation des pôles magnétiques au niveau des griffes 26, l'une des roues portant alors des pôles Nord et l'autre des pôles Sud. Ce rotor inducteur 12 crée un courant induit alternatif dans le stator 16,18 alors induit lorsque l'arbre 14 du rotor 12 tourne. 20 L'arbre 14 porte à son extrémité axiale avant un organe d'entraînement, tel qu'une poulie 40 (figure 1) ou en variante un engrenage, appartenant à un dispositif de transmission de mouvements par l'intermédiaire d'au moins une courroie ou une chaîne ou un engrenage (non représentés) entre l'alternateur et le 25 moteur thermique du véhicule automobile. Cet arbre 14 porte à son extrémité axiale arrière de diamètre réduit des bagues collectrices 42 reliées par des liaisons filaires aux extrémités du bobinage d'excitation 34. Des balais, appartenant à un porte-balais 44, sont disposés 30 de façon à frotter sur les bagues collectrices 42, afin d'alimenter le bobinage 34 en courant électrique. Le porte-balais 44 est relié à un régulateur de tension (non représenté). Io Le carter 10 est réalisé à la figure 1 en deux parties, à savoir un palier avant 46 adjacent à la poulie 40 et un palier arrière 48 portant le porte-balais 44 et le plus souvent le ou les ponts redresseurs et le régulateur de tension. Les paliers 46, 48 sont de forme creuse et chacun porte un roulement à billes 50, 52, respectivement, pour le montage à rotation de l'arbre 14. L'alternateur 10 est doté de moyens de refroidissement. Ainsi à la figure 1, les paliers 46, 48 sont ajourés pour refroidissement de l'alternateur par circulation d'air et le rotor 12 porte au moins à l'une de ses extrémités axiales un ventilateur 54, 56 destiné à assurer cette circulation de l'air. A la figure 1 un premier ventilateur 54 est fixé sur la face frontale avant du rotor 12 et un deuxième ventilateur 56, plus puissant, sur la face dorsale arrière. Chaque ventilateur est pourvu d'une pluralité de pales 158, 160. En variante non représentée, l'alternateur est refroidi par un fluide caloporteur, le carter 10 étant alors configuré pour comporter un canal de circulation approprié du fluide caloporteur. Bien entendu le carter 10 peut comporter plus de deux parties, une partie intermédiaire portant le corps du stator étant par exemple intercalée entre les paliers 46, 48. Cette partie intermédiaire peut être refroidie par un fluide caloporteur. Chaque dent 30 comporte (figure 4) une face axiale extérieure 32, une face axiale intérieure 66 et deux faces latérales planes 68 formant deux des cotés du trapèze, et reliant les faces axiales intérieure 66 et extérieure 32. Les faces 32, 66 sont globalement planes. Chaque face latérale 68 d'une première dent 30 d'une première roue polaire 20 s'étend parallèlement et à distance de la face latérale 68 en vis-à-vis d'une deuxième dent 30 adjacente à la première dent 30, et appartenant à l'autre roue polaire 22. Par la suite, deux dents 30 montées tête bêche, dont chacune appartient à l'une des deux roues 20, 22 et possédant une face latérale 68 en vis-à-vis de la face latérale 68 de l'autre dent 30, seront désignées comme étant deux dents 30 adjacentes. A la figure 2 le rotor 12 comporte huit dents 30 par roue polaire et donc huit paires de pôles. Il est prévu quarante-huit encoches dans le corps du stator dans le cas d'un alternateur triphasé, ou quatre-vingt-seize encoches dans le cas d'un alternateur à deux enroulements triphasés par phase et deux ponts redresseurs. Bien entendu le rotor 12 peut, selon les applications, comporter un nombre différent de paires de pôles. Par exemple io chaque roue polaire peut comporter en variante six ou sept dents. Dans les figures 2 à 4 le rotor 12 comporte des éléments magnétiques 62, sous la forme d'aimants permanents 62, interposés entre deux dents 30 adjacentes. Ces éléments 62 réduisent les fuites de flux magnétique au niveau de l'espace entre deux dents 30 is adjacentes et contribuent à renforcer le flux magnétique et à augmenter les performances de la machine. Selon un mode de réalisation le nombre de ces aimants 62 est déterminé de façon qu'il soit inférieur au nombre de paire de pôles du rotor 12 et que leur disposition soit symétrique par rapport 20 à l'axe du rotor 12. Il est par exemple prévu quatre ou six paires d'aimants 62 pour huit paires de pôles ce qui permet un refroidissement de la machine à la faveur des espaces libres- non occupés par les aimants 62- entre les dents 30. En variante le nombre de ces aimants est déterminé pour 25 qu'il soit égale au nombre de paires de pôles du rotor, par exemple au nombre de huit pour huit paires de pôles. Dans la description qui va suivre, on fera référence à deux dents 30 adjacentes et à l'aimant 62 associé. De plus dans les figures 3 et 4, on adoptera à titre non limitatif les orientations 30 verticale, longitudinale et transversale pour lesquelles l'orientation longitudinale correspond à l'axe principal de l'aimant 62, l'orientation transversale correspond à la normale à la face latérale 68 des deux dents 30 adjacentes et l'orientation verticale à l'orientation radiale R. Les dents 30 et les aimants 62 associés étant identiques, il sera compris que cette description s'applique de manière identique 5 aux autres dents 30 et aimants 62 Les faces latérales 68 en vis-à-vis des deux dents 30 périphériques, globalement de forme trapézoïdale comme visible à la figure 3, comportent chacune une gorge 70, ou rainure, qui s'étend suivant la direction longitudinale de la face latérale 68 et lo dans laquelle l'aimant 62 est logé en partie. Chaque gorge 70 est d'orientation principale longitudinale et s'étend globalement entre les deux extrémités axiales 30a, 30b de la dent 30 associée. La section de la gorge 70 suivant un plan vertical transversal est en forme de "U" ouvert transversalement 1s vers l'autre gorge 70. L'aimant 62 comporte deux tronçons d'extrémité transversale 62a dont chacun est logé dans une gorge associée 70. La section transversale de l'aimant est rectangulaire, de manière que chaque tronçon d'extrémité transversale 62a de l'aimant soit reçu sans jeu 20 dans la gorge associée 70. On appréciera que l'aimant 62, ici de forme globalement parallélépipédique, est bien maintenu et ne peut s'échapper sous l'action de la force centrifuge du fait de la configuration de ses gorges associées 70 en forme de U, qui sont délimitées par un bord 25 supérieur constituant l'une des branches du U. Les aimants 62 sont dans un mode de réalisation montés à faible jeu de montage dans les gorges 70. Suivant une variante de réalisation, par exemple décrite dans le brevet français FR-2.784.248, le rotor 12 comporte une lame ou 30 plaquette qui recouvre la face extérieure 62e de l'aimant et qui est interposée entre l'aimant et le bord transversal supérieur de chaque gorge 70. Cet élément magnétique 62 peut être en deux parties reliées et comporter ainsi deux aimants reliés l'un à l'autre par une couche de matériau plus souple comme visible par exemple à la figure 4 de ce document FR-2.784.248. Le procédé de réalisation du rotor 12 comporte une étape de montage des roues polaires 20,22 sur l'arbre 14, qui consiste à emmancher l'arbre 14 dans l'alésage 37, 38 du noyau 36 et de chaque roue polaire 20, 22. Cet emmanchement est réalisé de manière directe à la figure 1 ou de manière indirecte via au moins un manchon 58, 158 dans les figures 5 à 7 A cet effet, l'arbre 14 comporte au moins un tronçon d'entraînement 57 associé à chaque roue polaire 20,22 et qui est reçu dans l'alésage 38 de la roue polaire 20, 22 associée. Dans les modes de réalisation décrits (figues 1 et 5 à 7) il est prévu deux tronçons 57 de longueur différente. En variante il est prévu un unique tronçon 57 commun aux deux roues. Ce ou ces tronçons 57 sont de section radiale non lisse. Le ou les tronçons 57 sont dotés de reliefs consistant ici en un moletage à stries moletés. Ces stries dans le mode de réalisation de la figure 1, sont emmanchés à force dans les alésages 37, 38 pour la fixation et l'entraînement des roues polaires 20, 22 et du noyau 36 avec l'arbre 14, qui est ainsi solidaire en rotation des roues 20, 22. Dans ces figures 5 à 7, l'arbre 14 avec ses tronçons 57 est emmanché à force dans les alésages internes du ou des manchons 58, 158 pour fixation et entraînement du ou des manchons et les roues polaires sont montées sur la périphérie externe du ou des manchons puis fixées au ou aux manchons de manière décrite ci- après. Le procédé de réalisation du rotor 12 comporte aussi une étape d'usinage des faces latérales 68 des dents 30, pour réaliser les gorges 70, et une étape de montage des aimants 62 dans les gorges 70 associées. Conformément à l'invention, l'étape d'usinage des faces latérales 68 des dents 30 est mise en oeuvre avant l'étape de montage des roues polaires 20 sur l'arbre 14 de manière directe (figure 1) ou de manière indirecte ( figures 5 à 7). Ainsi, le processus d'usinage des gorges 70, par exemple à l'aide d'une fraise, n'est pas limité par l'espace étroit existant entre les faces latérales 68 en vis-à-vis des deux dents adjacentes 30. lo En effet suivant une caractéristique, lors de la mise en oeuvre de l'étape d'usinage, les roues polaires 20, 22 ne sont pas montées sur l'arbre 14, chaque face latérale 68 d'une dent 30 est donc usinée séparément de la face latérale 68 en vis-à-vis de l'autre dent 30. L'espace devant chaque face latérale 68 est dégagé, il est donc 1s possible d'utiliser un outil mettant en oeuvre l'étape d'usinage, dont les dimensions ne sont pas limitées. De plus, puisque l'espace devant la face latérale 68 à usiner est dégagé, l'accostage et/ou le dégagement de l'outil peut se faire transversalement, c'est-à-dire perpendiculairement à la face latérale 20 68. Les copeaux ne risquent pas d'endommager le bobinage 34 non monté sur le noyau du rotor à ce stade. La profondeur de la gorge 70 et l'outil d'usinage de la gorge peuvent avoir la dimension requise puisque l'on n'est pas gêné par la dent adjacente. On peut lubrifier également l'outil puisque le bobinage 34 n'est pas présent à 25 ce stade. Selon un autre aspect de l'invention, l'étape d'usinage consiste à usiner chaque face latérale 68 de manière que la gorge 70 obtenue soit non débouchante au niveau d'au moins une de ses extrémités longitudinales, comme on peut le voir à la figure 3. 30 Selon un premier mode de réalisation du procédé conforme à l'invention, l'étape d'usinage consiste à usiner la face latérale 68 de manière que la gorge 70 soit non débouchante au niveau de l'extrémité axiale externe 30b de la dent 30 associée la plus proche du flasque de la roue polaire concernée. Ainsi, il n'y a aucun enlèvement de matière au niveau de l'extrémité axiale externe 30b de la dent 30, par laquelle la dent 30 est reliée au tronçon d'enracinement 28 de la griffe 26. Ainsi, la dent 30 n'est pas fragilisée et la griffe 26 est plus rigidité. Ainsi dans un mode de réalisation chaque dent adjacente 30 présente une gorge 70 non débouchante au niveau de son extrémité 30b. io Selon un second mode de réalisation (figure 3), l'étape d'usinage consiste à usiner la face latérale 68 de manière que la gorge 70 soit non débouchante au niveau de l'extrémité axiale externe 30b et au niveau de l'extrémité axiale interne 30a de la dent 30 la plus proche de l'extrémité libre de la dent 30. 15 Ainsi, il n'y a aucun enlèvement de matière au niveau de des extrémités 30a, 30b de la dent 30 et cette dent 30 est encore moins fragilisée, ce qui améliore encore la rigidité de la griffe 26. Ainsi dans un mode de réalisation chaque dent adjacente 30 présente une gorge 70 non débouchante au niveau de ses extrémité 20 30b, 30a. Bien entendu la longueur de la gorge 70 dépend de la longueur de l'aimant, qui peut avoir la longueur souhaitée. En variante il y a qu'un certain nombre de dents qui présentent une gorge non débouchante au niveau d'une des 25 extrémités 30a, 30b et les autres au niveau de l'autre des extrémités 30b, 30a. Dans tous les cas il est formé à la faveur des gorges 70 des logements permettant une meilleure retenue des aimants 62, qui ne peuvent pas s'échapper, notamment grâce aux extrémités 30a, 30b. 30 On appréciera que l'usinage est en variante réalisé sans enlèvement de matière, par exemple par forgeage. Conformément à un autre aspect du procédé selon l'invention, l'étape de montage de l'aimant 62 dans la gorge 70 associée de chaque dent 30 est mise en oeuvre, au moins en partie, avant l'étape de montage des roues polaires 20, 22 sur l'arbre 14 de manière directe ou indirecte En effet, puisque l'espace devant la face latérale 68 est dégagé lorsque les deux roues polaires 20 sont séparées l'une de l'autre, il est plus aisé de loger transversalement les tronçons d'extrémité transversale 62a de l'aimant 62 dans les gorges 70 associées que lorsque les deux roues polaires 20 sont en position montées sur l'arbre 14. lo De plus, lorsque chaque gorge 70 est non débouchante au niveau de l'extrémité axiale externe 30b et/ou au niveau de l'extrémité axiale interne 30a de la dent 30 associée, il n'est pas possible d'introduire les tronçons d'extrémité transversale 62a de l'aimant 62 dans les gorges 70 associées. 15 L'étape de montage de l'aimant 62 comporte ainsi une première sous étape de montage de l'aimant 62, au cours de laquelle un tronçon d'extrémité transversale 62a de l'aimant 62 est logé dans la gorge 70 associée de l'une des deux dents 30, et elle comporte une deuxième sous étape de montage de l'aimant 62 au 20 cours de laquelle l'autre tronçon d'extrémité transversale 62a de l'aimant 62 est logé dans la gorge 70 associée de l'autre dent 30. La deuxième sous étape est réalisée en rapprochant axialement la deuxième roue polaire de la première roue polaire dans laquelle est déjà monté l'aimant lors de la première sous 25 étape. Ainsi on tire partie de la forme globalement trapézoïdale des dents permettant lors du mouvement axial de la deuxième roue par rapport à la première roue un montage de l'aimant dans la gorge de la deuxième roue. 30 Selon unmode de réalisation de l'étape de montage de l'aimant 62, la première sous étape de montage de l'aimant 62 est mise en oeuvre avant l'étape de montage des roues polaires 20, 22 sur l'arbre 14, et la deuxième sous étape de montage de l'aimant 62 est mise en oeuvre simultanément à l'étape de montage des roues polaires 20, 22 sur l'arbre 14, lorsque les roues 20,22 sont pressées axialement l'une contre l'autre. Pendant la période de temps entre la première sous étape de montage de l'aimant 62 et la deuxième sous étape de montage de l'aimant 62, l'aimant 62 est maintenu en position montée dans la gorge 70 associée par l'utilisation de moyens de solidarisation temporaires ou permanents, par exemple en utilisant une colle du type de celle utilisée dans le brevet français FR-2.784.248. io Comme on l'a dit précédemment, et comme on l'a représenté aux figures 3 et 4, l'aimant 62 est logé à faible jeu de montage dans les gorges 70. Or, selon l'art antérieur, les deux gorges 70 sont usinées simultanément, et par un outil unique, ce qui permet d'obtenir un is positionnement correct des gorges 70 l'une en face de l'autre et il est donc aisé de limiter les jeux entre l'aimant 62 et le fond 72 de chaque gorge. Cependant, selon le procédé de réalisation conforme à l'invention, les deux gorges 70 sont réalisées lors de deux 20 opérations distinctes l'une de l'autre, et avant le montage des roues polaires 20, 22 sur l'arbre 14. Le procédé selon l'invention comporte donc une étape d'ajustement de la position axiale de chaque roue polaire 20, 22 l'une par rapport à l'autre. 25 Combiné au positionnement angulaire des deux roues polaires 20, 22 l'une par rapport à l'autre, le positionnement axial des roues polaires 20, 22 l'une par rapport à l'autre permet de maîtriser la distance transversale entre les fonds 72 des deux gorges 70, permettant ainsi de réduire le jeu transversal de l'aimant 30 62 dans les dents. Cette étape d'ajustement est mise en oeuvre avant l'étape de montage des roues polaires 20, 22 sur l'arbre 14, et elle consiste à usiner au moins une face d'extrémité axiale interne, de chaque roue ls 20, 22 par laquelle la roue 20, 22 est en butée axiale contre une face d'extrémité axiale en vis-à-vis du noyau. Selon le mode de réalisation représenté dans les figures 1 et 5, pour lequel le noyau est constitué de deux tronçons 36a, 36b, dont chacun est réalisé venu de matière avec une roue polaire 20, 22 associée, l'étape d'ajustement consiste à usiner les faces d'extrémités axiales internes en vis-à-vis respectivement 74, 76 et 162, 164 des deux tronçons 36a, 36b du noyau 36. Ces faces 74, 76 - 162, 164 sont ici d'orientation radiale. io Lors du montage des roues polaires 20,22 sur l'arbre 14, les faces internes 74, 76- 162, 164 de chaque moitié de noyau 36 sont en butée axiale l'une contre l'autre permettant ainsi le positionnement axial des roues 20, 22 l'une par rapport à l'autre. Bien entendu cette venue en butée est réalisée is postérieurement après la mise en place du bobinage 34. Ensuite ces faces d'extrémité axiale sont pressées l'une contre l'autre à l'aide d'une presse de compactage pour permettre un passage optimal du flux magnétique à travers le noyau. Cette presse présente des doigts d'indexage implantés dans 20 les flasques, plus précisément dans les espaces libres entre les griffes 26 (voir figure 2). Selon un autre mode de réalisation (figure 7) des roues 20,22 et du noyau 36, le noyau 36 forme une pièce unique qui est distincte des roues polaires 20. 25 Le noyau 36 comporte deux faces externes d'extrémité axiale 170, 172 contre chacune desquelles la face interne du flasque 24 de chaque roue polaire 20, 22 est appuyée. Ces faces externes sont ici d'orientation radiale. Dans cette variante, le positionnement axial d'une roue 30 polaire 20 par rapport à l'autre est réalisé par la face interne de chaque flasque 24 qui est en butée axialement contre une face externe 170, 172 en vis-à-vis du noyau 36. Selon cet autre mode de réalisation, l'étape d'ajustement consiste à usiner les deux faces externes du noyau 36 et la face interne en vis-à-vis du flasque 24 de chaque roue 20, 22. L'arbre 14 est réalisé dans un matériau plus dur que celui des roues 20 et du noyau 36, en sorte que les tronçons d'entraînement 57 de l'arbre 14 taillent des sillons dans les alésages 38 des roues polaires 20 et dans le noyau 36 lors de l'étape de montage, provoquant ainsi une déformation plastique de l'alésage 38 de la roue 20, 22 selon une direction radiale de lo manière inhomogène. Cette déformation plastique ne permet pas d'obtenir une concentricité suffisamment précise des roues polaires 20 par rapport à l'axe de rotation de l'arbre 14, et les gorges 70 associées à l'aimant peuvent alors être décalées radialement l'une par rapport à l'autre. 1s En outre, la force nécessaire pour presser axialement les roues l'une contre l'autre ne permet pas d'obtenir un positionnement axial précis des roues l'une par rapport à l'autre. Par ailleurs, les stries du tronçon d'entraînement de l'arbre ne sont jamais orientées de façon parfaitement rectiligne selon une 20 direction axiale, mais elles sont généralement de forme hélicoïdale autour de l'arbre ce qui constitue un défaut. Ainsi, lors de l'emmanchement du tronçon d'entraînement de l'arbre dans les roues polaires pressées l'une contre l'autre, la forme hélicoïdale des stries provoque l'apparition d'une contrainte 25 de torsion entre l'alésage de chaque roue et l'arbre, ce qui est susceptible de provoquer un mouvement relatif de rotation des deux roues polaires l'une par rapport à l'autre lorsque la contrainte axiale est relâchée. Pour limiter de tels problèmes selon un autre aspect le 30 procédé de réalisation du rotor 12 comporte dans un mode de réalisation une étape de montage de l'arbre 14 dans au moins un manchon intermédiaire 58, 158 de forme tubulaire (figures 5 et 6) ou étagée (figure 7), Le manchon est réalisé dans le même matériau que les roues polaires 20,22 et le noyau 36. Cette étape de montage, ici à force, de l'arbre dans le manchon conduit à une déformation plastique du manchon. Pour cette raison cette étape de montage est dans un mode de réalisation mise en oeuvre avant une étape de montage des roues 20, 22 sur le manchon et comporte en outre une sous étape d'usinage d'au moins une portée cylindrique extérieure du manchon 58, 158, de manière que la portée cylindrique soit coaxiale à l'axe io principal de l'arbre 14 afin de compenser les conséquences de la déformation plastique du manchon. Cette portée est lisse et permet donc un mouvement aisé de translation et de rotation relatif entre les roues polaires et le manchon 58,158. is Ce manchon intermédiaire 58, 158 comporte donc une ou des parties lisses externes sur lesquelles se montent ultérieurement en contact intime la périphérie interne des roues 20, 22 de manière que le manchon soit interposé radialement entre chaque tronçon d'entraînement moleté 57 de l'arbre 14 et l'alésage 38, 37 associé 20 de chaque roue polaire 20, 22. Le procédé comporte donc également dans ce cas une étape d'usinage des diamètres des roues polaires avant l'étape de montage de l'arbre 14. 25 Lors de cette étape d'usinage on usine le diamètre extérieur et le diamètre intérieur de chaque roue polaire pour notamment que l'alésage interne 38, 37 vienne en contact intime avec la ou les portées extérieures du manchon intermédiaire 58, 158. Cela est réalisé avant la mise en place du bobinage 34. 30 De ce fait, lors de l'étape de montage des roues polaires 20, 22 sur l'arbre 14, les roues sont montées sur la portée cylindrique, qui est elle même coaxiale à l'arbre 14. De plus, l'étape de montage des roues polaires 20, 22 sur l'arbre 14 s'effectue sans déformation des roues 20, 22 ou du manchon, ce qui permet d'assurer la coaxialité des roues polaires 20, 22 par rapport à l'arbre 14, et donc que les gorges 70 sont situées à la même cote radiale l'une par rapport à l'autre. Ainsi on peut usiner par avance le diamètre extérieur et intérieur de chaque roue polaire à l'aide d'un outil que l'on lubrifie sans risquer d'endommager le bobinage 34, tout en augmentant la durée de vie de l'outil. Cette opération d'usinage est réalisée au choix avant ou lo après la formation des gorges 70. Cette opération est avantageusement réalisée avant ou même temps que l'étape d'ajustement précitée suivie d'une étape de montage du bobinage 34 sur le noyau du rotor. Dans les figures 5 et 6 le manchon intermédiaire 58 est de 1s forme tubulaire à alésage interne 59 et il est prévu de manière précitée un noyau 36 en deux tronçons à faces internes 162, 164. Dans un mode de réalisation l'une au moins de ces faces est dotée d'un chanfrein pour faciliter le montage sur le manchon 58. Le positionnement axial des roues 20, 22 est donc réalisé par 20 les faces 162, 164 en vis-à-vis de chaque tronçon de moyeu 36 et l'alésage 38 est rallongé pour englober l'alésage 37 de la figure 1 sorte que la périphérie interne de chaque roue 20, 22 est en contact intime avec la périphérie externe du manchon 58. Dans cette figure l'arbre 14 présente à l'arrière un 25 épaulement en forme de collerette 114 (non référencé à la figure 1). L'extrémité arrière du manchon 58 est appui sur cette collerette 114 après montage de l'arbre 14, cette collerette 114 limitant le mouvement de l'arbre 14 par rapport au manchon 58. L'extrémité avant du manchon 58 est destinée à venir en 30 appui sur l'entretoise tubulaire 150 de la figure 1 interposée axialement entre la manchon 58 et le roulement 50. Cette entretoise 150 est traversée par l'arbre 14. Le manchon 58 est donc destiné à être monté entre la collerette 114 et l'entretoise 150 en sorte qu'il permet de diminuer les contraintes dans les roues polaires 20, 22. Ce manchon est une pièce unique à la figure 5. En variante il est fractionné en une pluralité de manchons montés bout à bout. Le manchon 58 est de manière non limitative dans la même matière ferromagnétique que les roues 20, 22 et le noyau 36. Bien entendu dans les figures 5 à 7 le rotor 12 comporte des moyens pour solidariser en rotation les roues polaires 20, 22 avec le manchon intermédiaire 58, 158, qui est lui-même solidaire en io rotation avec ici des tronçons d'entraînement 57 de l'arbre 14 emmanchés à force dans l'alésage interne du manchon 58, 158. Dans les figures 5 et 6 au moins un arc de l'arête circulaire externe de l'alésage central 38 de chaque roue polaire 20 comporte un chanfrein 66 (figures 5 et 6). Le chanfrein est apte à recevoir par is sertissage une partie de matière déformée du manchon 58 (figure 6). Ce chanfrein 66 débouche au niveau de la face externe d'extrémité axiale du flasque 24 concerné opposée respectivement à la face 162 et à la face 164. A cet effet, le manchon est avantageusement réalisé dans 20 une matière ferromagnétique ductile tel que le fer doux qui est particulièrement adapté au sertissage. De plus, chaque chanfrein 66 est délimité angulairement par deux faces radiales d'extrémité qui permettent de bloquer en rotation autour de l'arbre 14 les roues polaires 20, 22 par rapport au 25 manchon. Il est donc préféré pour solidariser chaque roue polaire 20, 22 et le manchon en rotation, que le chanfrein 66 ne s'étende que sur un arc du pourtour de l'alésage central 38 de chaque roue polaire 20, 22 et non pas sur tout le pourtour de l'alésage 38 pour que la matière déformée par sertissage du manchon pénètre dans 30 cet arc. En variante il existe au moins deux paires de faces radiales et deux arcs remplis par la matière du manchon 58. Le sertissage permet aussi de bloquer axialement les roues polaires 20, 24 par rapport au manchon. Selon une variante non représentée le chanfrein est remplacé ou complété par des encoches. Selon une variante non représentée le chanfrein est porté par une arête externe de chaque extrémité axiale de la portée du manchon 58, et chaque roue 20, 22 est sertie dans le chanfrein. Selon encore une autre variante non représentée, chaque roue 20, 22 est fixée au manchon par soudage. Ainsi, une soudure, io de préférence continue, est réalisée entre le pourtour de l'arête externe de l'alésage 38 et le manchon 58. A la figure 7 le manchon 158 est étagé en diamètre en étant monobloc avec le noyau 36 distinct des roues 20, 22. Ce noyau est implanté axialement entre les flasques 24 des roues polaires 20, 22. 15 Ce manchon 158 comporte deux manchons externes tubulaires 58. Chaque manchon 58 présente à sa périphérie externe une portée cylindrique 60 usinée de manière que cette portée soit concentrique à l'axe de rotation de l'arbre 14. Cette portée 60 est 20 destinée à venir en contact intime avec la périphérie interne du flasque 24 de la roue polaire concernée pour centrage de celle-ci. Ces manchons tubulaires 58 sont disposés de part et d'autre du noyau 36 de plus grande dimension radiale, ici de plus grand diamètre, en sorte qu'il y a présence d'épaulements 170, 172 aux 25 extrémités axiales du noyau 36 permettant un appui axial du flasque 24 respectivement de la roue polaire 20 et de la roue polaire 22. Les épaulements 170, 172 remplacent les faces 162, 164 de la figure 5. Le manchon 158 présente donc un noyau 36 saillant radialement par rapport aux manchons 58. 30 Deux chanfreins 176, 178 sont réalisés en correspondance dans la face radiale externe du manchon 58 et du flasque 24 de la roue polaire concernée. Chaque roue polaire est ainsi fixée par soudage 69 à la faveur des chanfreins 176, 178. En variante la fixation est réalisée par sertissage comme à la figure 6. Dans ce mode de réalisation les flasques 24 peuvent être de hauteur réduite et les manchons 58 de plus grand diamètre. Le manchon 158 peut être standard et servir au montage de roues polaires de diamètre externe différent. Pour les besoins de la description, le rotor 12 a été décrit ici agencé dans un alternateur. Cependant, le rotor 12 n'est pas limité à cette application. io La périphérie externe du noyau 36 est cylindrique dans les formes de réalisation représentées. En variante elle est d'une autre forme par exemple de forme rectangulaire ou polygonale. Dans un rotor réalisé selon le mode de réalisation de la figure 1, la force qui est nécessaire pour monter les roues polaires is directement sur le tronçon d'entraînement de l'arbre est très élevée. En conséquence, la distance axiale entre les deux roues polaires est moins maîtrisée que dans les figures 5 à 7 et il faut prévoir un intervalle de tolérance large. Grâce aux enseignements des figures 5 à 7, la force 20 suffisante pour monter les roues polaires 20, 22 sur leur manchon intermédiaire 58, 158 extérieurement lisses est suffisamment diminuée pour réduire sensiblement cet intervalle de tolérance. Dans le rotor de la figure 1, il est nécessaire de prévoir un jeu plus important entre chaque extrémité axiale du bobinage et le 25 flasque de chaque roue polaire. Le rotor 12 réalisé selon les enseignements des figures 5 à 7 permet d'obtenir un positionnement axial plus précis des roues polaires 20, 22 l'une par rapport à l'autre. Il est donc possible d'implanter un bobinage 34 plus long entre les deux roues polaires 20, 22 ce qui permet d'augmenter la 30 puissance de l'alternateur. Avantageusement, la précision de la distance axiale entre les deux roues 20, 22 d'un rotor 12 des figures 5 à 7 est améliorée par rapport à celle d'un rotor selon la figure 1. Il est ainsi possible de prévoir un bobinage 34 qui occupe au mieux l'espace entre la périphérie externe du noyau 36 et les griffes 26,, notamment dans le cadre du mode de réalisation de la figure 7. On peut également mieux ajuster la longueur axiale du corps 5 du stator par rapport à la longueur axiale entre les deux roues polaire. De même, la distance axiale entre les deux roues polaires 20, 22 étant mieux maîtrisée, un rotor 12 selon les enseignements des figures 5 à 7 permet d'agencer aux deux extrémités du rotor 12 io des ventilateurs plus puissant sans augmenter l'encombrement axial de l'alternateur. Ainsi le ventilateur arrière 56 de la figure 1 est en variante un dispositif de ventilation comportant deux ventilateurs superposés comme d écrit par exemple dans le document WO 2004/106748 auquel on se reportera. ls Un autre avantage est qu'il est aussi possible de diminuer l'encombrement axial de l'alternateur. On peut mieux contrôler le rapport entre le diamètre externe du noyau et le diamètre externe du rotor. D'une manière générale on maîtrise mieux la puissance de 20 l'alternateur et on diminue les pertes de celle-ci. Grâce à l'invention on peut ne pas modifier l'arbre 14 du rotor 12 et donc utiliser un arbre 14 du type standard, qui est ménagé dans les figures 5 à 7. Plus précisément l'arbre 14 présente un diamètre réduit au niveau des bagues 42. Grâce au manchon 25 intermédiaire l'effort exercé sur la partie arrière de l'arbre 14 pour emmancher, par exemple à la presse, celui-ci dans le manchon 58, 158 est réduit. Il sera aussi compris que des inversions mécaniques simples peuvent constituer des variantes de réalisation de l'invention. Par 30 exemple, le rotor 12 comporte une pluralité de manchons, par exemple un nombre de deux manchons, qui sont agencés bout à bout autour de l'arbre 14 et dont chacun est associé à l'une des deux roues polaires 20. Grâce à l'invention on ne risque pas d'endommager le bobinage 34 et on retient bien les aimants 62. Grâce à l'invention on peut ajuster de manière appropriée la longueur des aimants et monter un nombre voulu d'aimants pour ajuster la courbe caractéristique de l'alternateur. Toutes les combinaisons sont possibles. Par exemple la deuxième sous étape de l'étape de montage de l'élément magnétique 62 est mise en oeuvre simultanément à l'étape de montage des roues polaires 20, 22 sur l'arbre 14 à la faveur des lo doigts d'indexage de la presse de compactage. L'une des dents adjacentes peut présenter une gorge non débouchante au niveau des extrémités 30a, 30b, comme à la figure 3 et l'autre dents une gorge débouchante au niveau au moins d'une des extrémités 30a, 30b, voir des deux extrémités. ls En variante les aimants et les gorges associées d'un même rotor peuvent être de taille différente, c'est-à-dire de hauteur et/ou de longueur et/ou de largeur différente en sorte que l'on peut optimiser la courbe caractéristique de la machine électrique tournante (courant débité en fonction de la vitesse de rotation de 20 l'arbre). 25 30
L'invention concerne un procédé de réalisation d'un rotor à griffes (12) qui comporte :- une étape de montage des roues polaires (20) sur l'arbre (14), de manière que chaque dent (30) d'une roue polaire (20) soit située dans l'espace existant entre deux dents (30) consécutives de l'autre roue polaire (20) ;- une étape d'usinage des faces latérales (68) en vis-à-vis de deux dents (30) adjacentes qui consiste à usiner dans chaque face latérale (68) une gorge axiale (70) ;- une étape de montage d'un élément magnétique (62) entre deux dents (30) adjacentes, de manière que l'élément magnétique (62) soit logé dans les gorges axiales (70),caractérisé en ce que l'étape d'usinage des faces latérales (68) est mise en oeuvre avant l'étape de montage des roues polaires (20) sur l'arbre (14).L'invention concerne aussi un rotor (12) obtenu par un tel procédé.
1. Procédé de réalisation d'un rotor à griffes (12) de machine électrique tournante comportant un arbre (14) central et deux roues polaires (20, 22), chaque roue polaire (20, 22) s'étendant globalement radialement par rapport à l'axe principal de l'arbre (14) central, et comportant à sa périphérie externe une série de dents (30) de forme globalement trapézoïdale, qui s'étendent (30) io axialement en direction de l'autre roue polaire (22), du type qui comporte : - une étape de montage des roues polaires (20, 22) sur l'arbre (14) de manière que chaque de manière que chaque dent (30) d'une roue polaire (20, 22) soit située dans l'espace existant is entre deux dents (30) consécutives de l'autre roue polaire (20) ; - une étape d'usinage des faces latérales (68) en vis a vis de deux dents (30) adjacentes appartenant chacune à une roue polaire (20, 22), qui consiste à usiner dans chaque face latérale (68) une gorge axiale (70), 20 - une étape de montage d'un élément magnétique (62) entre deux dents (30) adjacentes, de manière que l'élément magnétique (62) soit logé en partie dans les gorges axiales (70) usinées dans les faces latérales (68) en vis-à-vis des deux dents (30) adjacentes, caractérisé en ce que l'étape d'usinage des faces latérales 25 (68) des deux dents (30) adjacentes est mise en oeuvre avant l'étape de montage des roues polaires (20, 22) sur l'arbre (14) de manière directe ou indirecte. 2. Procédé selon la précédente, caractérisé en 30 ce que l'étape d'usinage consiste à usiner la gorge (70) dans la face latérale (68) d'une dent (30) associée, notamment par fraisage, de manière que la gorge (70) soit non débouchante au niveau d'au moins une extrémité axiale (30a, 30b) de la dent (30) associée. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'étape d'usinage consiste à usiner chaque face latérale (68) d'une dent (30) associée, notamment par fraisage, de manière que la gorge (70) soit non débouchante au niveau de l'extrémité axiale externe (30b) de la dent (30) associée, au niveau de laquelle la dent (30) est reliée au bord d'extrémité radiale externe de la roue polaire (20, 22) associée. io 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape d'usinage consiste à usiner la gorge (70) dans la face latérale (68) d'une dent (30) associée, notamment par fraisage, de manière que la gorge (70) soit non débouchante au niveau des deux extrémités axiales (30a, 30b) 15 de la dent (30) associée. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape de montage de l'élément magnétique (62) comporte une première sous étape de montage de 20 l'élément magnétique (62) dans la gorge axiale (70) réalisée dans la face latérale (68) d'une première dent (30) des deux dents (30) adjacentes, et une deuxième sous étape de montage de l'élément magnétique (62) dans la gorge axiale (70) réalisée dans la face latérale (68) de la deuxième dent (30) des deux dents (30) 25 adjacentes. 6. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que la première sous étape de l'étape de montage de l'élément magnétique (62) est mise en oeuvre antérieurement à l'étape de 30 montage des roues polaires (20, 22) sur l'arbre (14) de manière directe ou indirecte. 7. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que la deuxième sous étape de l'étape de montage de l'élément magnétique (62) est mise en oeuvre simultanément à l'étape de montage des roues polaires (20, 22) sur l'arbre (14) de manière directe ou indirecte. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'ajustement de la position axiale de chaque roue polaire (20, 22) lo par rapport à l'autre roue polaire (22, 20), qui consiste à usiner une face radiale interne (74, 76-62, 64) de chaque roue polaire. 9. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que l'étape d'usinage de la face radiale interne (74, 76-62,64) est is mise en oeuvre antérieurement à l'étape de montage des roues polaires (20, 22) sur l'arbre (14) de manière directe ou indirecte. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de montage 20 de l'arbre (14) dans au moins un manchon intermédiaire (58, 158) et en ce que les roues polaires (20, 22) sont montées à fixation sur le manchon intermédiaire (58, 158). 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que 25 l'étape de montage de l'arbre (14) dans le manchon intermédiaire (58, 58) est mise en oeuvre antérieurement à l'étape de montage des roues polaires (20, 22) sur le manchon intermédiaire (58, 158). 12. Procédé selon la 10 ou 1 1 , caractérisé en 30 ce qu'il comporte une étape d'usinage du diamètre externe et interne de chaque roue polaire avant mise en place des roues polaires sur le manchon intermédiaire (58, 158). Io 13. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce que l'étape de montage des roues polaires (20, 22) sur le manchon intermédiaire (58, 158) consiste à emmancher chaque roue polaire (20, 22) sur une portée cylindrique externe du manchon intermédiaire (58, 158). 14. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisé en ce que le manchon intermédiaire (58) est de forme tubulaire. 15. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisée en ce que le manchon intermédiaire (158) est étagé et comporte deux manchons tubulaires (58) disposés de part et d'autre d'un noyau (36) de plus grande dimension radiale. 15 16. Procédé selon la précédente, du type dans lequel l'étape de montage des roues polaires (20, 22) sur le manchon étagé (158) consiste à agencer axialement les roues polaires (20, 22) de part et d'autre d'un noyau (36), de manière que 20 la face d'extrémité axiale interne de chaque roue polaire (20) soit en butée axialement contre une face radiale d'extrémité axiale associée (170, 172) en vis-à-vis du noyau (36), 17. Rotor (12) de machine électrique tournante obtenu par un 25 procédé selon l'une quelconque des précédentes, qui comporte un arbre (14) central, un noyau (36) et deux roues polaires (20, 22), du type dans lequel chaque roue polaire (20, 22) s'étend globalement radialement par rapport à l'axe principal de l'arbre (14) 30 central, et comporte une série de dents axiales (30) de forme globalement trapézoïdale qui s'étendent (30) axialement en direction de l'autre roue polaire (22, 20), de manière que chaque dent (30) 20d'une roue polaire (20, 22) soit située dans l'espace existant entre deux dents (30) consécutives de l'autre roue polaire (20, 22), du type qui comporte au moins un élément magnétique (62) agencé entre deux dents (30) adjacentes appartenant chacune à l'une des deux roues polaires (20, 22), et qui est reçu en partie dans une gorge (70) réalisée dans chacune des faces latérales (68) en vis-à-vis des dites dent (30) adjacentes, caractérisé en ce que chaque gorge (70) est non débouchante au niveau d'au moins une extrémité axiale (30a, 30b) lo de la dent (30) associée. 18. Rotor (12) selon la précédente, caractérisé en ce que chaque gorge (70) est non débouchante au niveau de l'extrémité axiale externe (30b) de la dent (30), qui est reliée au 1s bord d'extrémité radiale externe de la roue polaire (20, 22) associé. 19. Rotor (12) selon la 17 ou 18, caractérisé en ce que chaque gorge (70) est non débouchante au niveau de l'extrémité axiale interne (30a) libre de la dent (30). 20. Rotor (12) selon l'une quelconque des 17 19 caractérisé en ce que chaque gorge (70) est non débouchante au niveau des deux extrémités axiales (30a, 30b) de la dent (30) associée. 25 21. Rotor (12) selon l'une quelconque des 17 à 20, caractérisé en ce que chaque roue polaire (20, 22) comporte un alésage (38) central pour son positionnement coaxialement à 30 l'arbre (14) via au moins un manchon intermédiaire (58, 158) dans lequel l'arbre (14) est emmanché et qui est emmanché dans l'alésage (38) de chaque roue.
H
H02
H02K
H02K 1
H02K 1/24
FR2891485
A1
DISPOSITIF DE PREHENSION ET DE MISE EN PLACE D'UN OBJET ET PROCEDE CORRESPONDANT.
20,070,406
L'invention concerne un dispositif de préhension et de mise en place d'une pièce comprenant au moins une partie cylindrique dans un espace à encombrement réduit. En particulier, l'invention concerne un dispositif de préhension et de 5 mise en place d'une butée hydraulique dans un logement formé dans la culasse d'un moteur à combustion interne d'un véhicule automobile. Un tel dispositif de préhension et de mise en place est destiné à être utilisé dans une chaîne de montage d'un moteur à combustion d'un véhicule automobile. Un positionnement correcte et précis des butées hydrauliques à l'intérieur des logements de la culasse est nécessaire au bon fonctionnement du moteur. En effet, un linguet est monté en appui sphérique à une extrémité sur la butée hydraulique et en appui linéique à l'autre extrémité sur une queue de sou-pape. Au cours du cycle de combustion du moteur à combustion interne, un galet roule sur une came d'un arbre à cames et oscille de l'amplitude donnée par la came pour ouvrir la soupape. Les butées hydrauliques sont généralement mises en place par un opérateur à l'aide d'une bouterolle. Toutefois, compte tenu des cadences de production, cette opération nécessite un grand nombre d'opérateurs. De plus, cette opération manuelle peut occasionner un mauvais positionnement ou une absence de mise en place d'une butée hydraulique dans la culasse d'un moteur. Il est également connu de mettre en place les butées hydrauliques à l'aide d'un robot équipé d'un préhenseur supportant des pinces de manipulation. Chaque pince de manipulation possède deux mors parallèles de prise et de dé- pose d'une butée hydraulique. Toutefois, les deux mors latéraux ont l'inconvénient d'être encombrants en raison de leurs dimensions et de l'espace nécessaire pour ouvrir les deux mors. En conséquence, ces préhenseurs ne sont pas adaptés pour mettre en place des butées hydrauliques au fond d'un puits, contre une nervure, une paroi ou une forme enveloppante d'une fonderie. Ainsi, ces préhenseurs ne peuvent mettre en place que certaines butées hydrauliques dans certains logements de la culasse. L'invention a pour but un dispositif de préhension et de mise en place de butées hydrauliques adapté pour mettre en place des pièces présentant une partie cylindrique dans un encombrement réduit et notamment pour mettre en place des butées hydrauliques dans des logements de culasse d'accès difficile. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de préhension et de mise en place d'une pièce comprenant au moins une tête sensiblement axisymétrique, le dispositif comportant au moins un moyen de préhension de la pièce, caractérisé en ce que le ou chaque moyen de préhension comprend un fourreau de préhension, un élément d'appui et des moyens de déplacement axial du four- reau de préhension par rapport à l'élément d'appui, le fourreau de préhension ayant une extrémité déformable élastiquement radialement présentant une section propre à serrer et retenir la tête, et l'élément d'appui étant propre à bloquer en position la pièce lors du déplacement du fourreau de préhension de manière à séparer la pièce du fourreau de préhension. Suivant des modes particuliers de réalisation, le dispositif de préhension et de mise en place de butée hydraulique comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - le fourreau de préhension présente une section intérieure de dimension inférieure à la dimension de la tête de manière à autoriser un engagement axial en force de la tête dans le fourreau de préhension, par élargissement du fourreau de préhension; - le fourreau de préhension présente une section extérieure de dimension supérieure à la dimension du diamètre de la tête de manière à autoriser un engagement axial en force du fourreau de préhension dans la tête, par compres- sion du fourreau de préhension; - le fourreau de préhension comporte un tube métallique pourvu à son extrémité de fentes s'étendant axialement le long du tube; - l'élément d'appui est logé dans une portion du fourreau de préhension, ladite portion suivant axialement l'extrémité ; - les moyens de déplacement comprennent des vérins pneumatiques; - il comporte huit moyens de préhension adaptés pour prendre et pour mettre en place huit pièces simultanément; et - la ou chaque pièce est une butée hydraulique. L'invention a également pour objet un procédé de préhension d'au moins une pièce comprenant une tête et de mise en place de la ou de chaque pièce dans au moins un logement, ledit procédé étant réalisé par le dispositif dé-fini selon l'une quelconque des caractéristiques mentionnées ci-dessus, caracté- risé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: -déplacement du ou de chaque moyen de préhension afin de positionner le ou chaque fourreau de préhension en vis-à-vis de ou de chaque pièce; -pression de ou de chaque fourreau de préhension sur la ou chaque pièce pour engager en force le ou chaque fourreau de préhension avec la ou chaque pièce; - déplacement du ou de chaque moyen de préhension afin de positionner le ou chaque fourreau de préhension en vis- à-vis du ou de chaque loge-ment; et déplacement du ou de chaque fourreau de préhension par rapport à le ou chaque élément d'appui pour libérer la ou chaque pièce dans le ou chaque logement. Suivant un mode particulier de réalisation, le procédé comporte les étapes suivantes: - prise, en tant que pièce, d'au moins une butée hydraulique dans un 20 conteneur; et - dépose de cette ou de chaque butée hydraulique dans au moins un logement d'une culasse d'un véhicule automobile. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins, sur lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective schématique d'un dispositif selon l'invention dans une position de préhension des butées hydrauliques; - la figure 2 est une vue en coupe partielle suivant le plan Il-II de la figure 1 d'une partie du dispositif selon la figure 1; et - la figure 3 est une vue en coupe partielle d'une partie du dispositif selon la figure 2 dans une position de libération de la butée hydraulique. Le dispositif de préhension et de mise en place 2 selon l'invention est illustré sur la figure 1 dans une position dans laquelle il est disposé au-dessus d'une culasse 4 destinée à être montée sur un moteur à combustion interne d'un véhicule automobile. Ce dispositif 2 porte huit butées hydrauliques 6 propres à venir chacune dans un logement 8 de la culasse 4. Le dispositif 2 comprend un châssis non représenté en forme de portique ou de potence équipé d'un plateau de support horizontal 10, des moyens de déplacement du châssis non représentés et des moyens de déplacement verticale du plateau de support 10 également non représentés. Le plateau 10 supporte huit moyens de préhension 12 propres à porter 10 et à déposer chacun une butée hydraulique 6. Chaque moyen de préhension 12 comprend une colonne 14 (système de compliance ) fixée à une de ses extrémités à la face inférieure du plateau 10 et portant à son autre extrémité une semelle de liaison 16. Un vérin pneumatique 18 est solidaire de la face inférieure de la semelle 16. L'extrémité mobile 20 du vérin 18 porte un étrier 22 de fixation d'un sa- bot 24 qui enserre le pourtour d'un fourreau de préhension 26. Le vérin pneumatique 18 est adapté pour déplacer verticalement de haut en bas l'étrier 22, le sabot 24 et le fourreau 26 solidaires l'un de l'autre. Le fourreau 26 est constitué d'une tubulure rectiligne en acier ressort munie d'une extrémité 31 déformable élastiquement radialement et présentant une ouverture 28 à son extrémité libre. Il est pourvu à son extrémité de plusieurs fentes longilignes 32 s'étendant le long de la tubulure et débouchant sur l'ouverture 28. Au repos, le diamètre interne du fourreau 26 présente une dimension légèrement inférieure à la dimension radiale d'une tête cylindrique 30 de la butée hydraulique 6. Lorsque le fourreau 26 est déformé, il est propre à enserrer la tête cylindrique 30, autrement dit à exercer une force de retenue radiale sur cette tête 30 de manière à retenir la butée hydraulique 6. Une barre d'extraction cylindrique 34 est fixée à la face inférieure de la semelle 16 et à un socle de support 36. Cette barre d'extraction 34 est montée dans le fourreau 26 et s'étend axialement dans celui-ci. Elle présente un diamètre inférieur au diamètre interne du fourreau 26. La longueur de la barre d'extraction 34 est prévue de telle sorte que lorsque le vérin pneumatique 18 est en début de course l'extrémité 38 de la barre d'extraction fait saillie par rapport l'extrémité 40 du fourreau, et lorsque le vérin pneumatique 18 est en fin de course, l'extrémité 40 du fourreau fait saillie par rapport l'extrémité 38 de la barre d'extraction sur une étendue correspondant à une portion 42 du fourreau. Cette portion 42 est destinée à recevoir la partie cylindrique 30 de la butée hydraulique, comme décrit ultérieurement. Un capteur 44 de détection de la présence d'une butée hydraulique est monté sur la barre d'extraction 34. En variante, ce dispositif 2 est modifié de façon à pouvoir positionner des pièces tubulaires creuses dans un encombrement réduit. Le fourreau de préhension présente alors un diamètre de dimension supérieure à la dimension du diamètre d'au moins une tête cylindrique creuse de la pièce tubulaire de manière à autoriser un engagement axial en force du four- reau de préhension dans la pièce creuse par compression du fourreau de préhension. Dans ce cas, le fourreau de préhension est adapté pour accrocher la pièce sur une de ses faces intérieures. La barre d'extraction n'est pas montée à l'intérieur du fourreau de préhension mais est disposée à l'extérieur de celui-ci. Les rebords externes de la pièce qui entourent le fourreau de préhension, viennent en butée contre la barre d'extraction lors du déplacement du fourreau pour libérer la pièce. En variante, ce dispositif est utilisé pour prendre et poser des pièces comprenant une tête sphérique à la place d'une tête cylindrique. En fonctionnement, le plateau de support 10 est positionné au-dessus d'un conditionnement de butées hydrauliques 6. Puis, le plateau de support 10 est abaissé en vis-à-vis et dans l'axe des butées hydrauliques 6 à saisir jusqu'à ce que les fourreaux de préhension 24 coiffent les butées hydrauliques. Les vérins pneumatiques 18 sont commandés pour déplacer les fourreaux de préhension 26 verticalement vers le bas et les presser contre les butées hydrauliques. La portion d'extrémité 42 des fourreaux de préhension est déformée élastiquement de sorte que la tête cylindrique 30 des butées hydrauliques est introduite à l'intérieur des fourreaux 26 par élargissement élastique du four- reau. Les têtes cylindriques 30 sont ainsi enfoncées en force à l'intérieur des fourreaux 26 qui se déforment et s'élargissent lors de cet enfoncement. Les butées hydrauliques sont alors accrochées aux fourreaux 26, comme visible sur la figure 2. Le plateau de support 10 est soulevé. Les butées hydrauliques sont entraînées avec les fourreaux 26. Puis, le châssis du dispositif 2 est déplacé en vis-à-vis d'une culasse 4 de sorte que l'axe des fourreaux de préhension 26 soit positionné en visà-vis et dans l'alignement axial de l'axe des logements 8 de la culasse 4, comme visible sur la figure 1. Le plateau de support 10 est abaissé dans l'axe des logements 8 de manière à positionner les butées hydrauliques 6 dans les logements 8 en appui sur le fond. Les vérins pneumatiques 18 sont actionnés pour déplacer les four-reaux de préhension 26 par rapport aux barres d'extraction 34. Plus précisément, les fourreaux 26 coulissent sur les barres d'extraction 34. Comme les butées hydrauliques 6 sont en prises dans les fourreaux de préhension 26, elles sont entraînées lors du déplacement des fourreaux 26, jusqu'à ce que celles-ci viennent en butée contre l'extrémité d'appui 38 des bar- res d'extraction. Puis, les fourreaux 26 continuent à se déplacer alors que les butées hydrauliques sont maintenues fixes en position par les barres d'extraction 34. Lorsque l'extrémité 38 des barres d'extraction est au même niveau que l'extrémité 40 des fourreaux (ou en saillie par rapport à l'extrémité 40), les butées hydrauliques sont extraites de l'emprise des fourreaux 26 et sont posés dans le logement 8 comme visible sur la figure 3. Ainsi, la libération des butées hydrauliques est réalisée par déplacement des fourreaux 24 par rapport aux barres d'extraction 34 maintenant les butées 6 fixes et en place. Enfin, le plateau 10 est soulevé et le châssis est déplacé vers un autre 30 conditionnement contenant des butées hydrauliques à mettre en place dans une autre culasse. Avantageusement, ce dispositif assure une mise en place automatique des butées hydrauliques dans un encombrement légèrement supérieur à l'encombrement limité au diamètre maximum des butées hydrauliques
L'invention concerne un dispositif (2) de préhension et de mise en place d'une pièce (6) comprenant au moins une tête axisymétrique (30), le dispositif comportant au moins un moyen de préhension (12) de la pièce (6) comprenant un fourreau de préhension (26), un élément d'appui (34) et des moyens (18) de déplacement relatif du fourreau de préhension (26) par rapport à l'élément d'appui (34) ; le fourreau de préhension (26) ayant une extrémité (31,42) déformable élastiquement radialement présentant une section propre à serrer et retenir la tête (30) ; l'élément d'appui (34) étant propre à bloquer en position la pièce (6) lors du déplacement du fourreau de préhension (26) de manière à séparer la pièce (6) du fourreau de préhension (26).L'invention concerne également un procédé de préhension et de mise en place d'un objet.
1. Dispositif (2) de préhension et de mise en place d'une pièce (6) comprenant au moins une tête (30) sensiblement axisymétrique, le dispositif comportant au moins un moyen de préhension (12) de la pièce (6) , caractérisé en ce que le ou chaque moyen de préhension (12) comprend un fourreau de préhension (26), un élément d'appui (34) et des moyens (18) de déplacement axial du fourreau de préhension (26) par rapport à l'élément d'appui (34), le fourreau de préhension (26) ayant une extrémité (31,42) déformable élastiquement radialement présentant une section propre à serrer et retenir la tête (30), et l'élément d'appui (34) étant propre à bloquer en position la pièce (6) lors du déplacement du fourreau de préhension (26) de manière à séparer la pièce (6) du fourreau de préhension (26). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le fourreau de préhension (26) présente une section intérieure de dimension inférieure à la dimension de la tête (30) de manière à autoriser un engagement axial en force de la tête (30) dans le fourreau de préhension (26), par élargissement du fourreau de préhension (26). 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le fourreau de préhension (26) présente une section extérieure de dimension supérieure à la dimension du diamètre de la tête (30) de manière à autoriser un engagement axial en force du fourreau de préhension (26) dans la tête (30), par compression du fourreau de préhension (26). 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le fourreau de préhension (26) comporte un tube métalli- que pourvu à son extrémité (31,42) de fentes (32) s'étendant axialement le long du tube. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément d'appui (34) est logé dans une portion du fourreau de préhension (26), ladite portion suivant axialement l'extrémité (31,42). 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de déplacement (18) comprennent des vérins pneumatiques. 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte huit moyens de préhension (12) adaptés pour prendre et pour mettre en place huit pièces (6) simultanément. 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la ou chaque pièce (6) est une butée hydraulique. 9. Procédé de préhension d'au moins une pièce (6) comprenant une tête (30) et de mise en place de la ou de chaque pièce (6) dans au moins un logement (8), ledit procédé étant réalisé par le dispositif (2) défini selon l'une quel-conque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes sui- vantes: - déplacement du ou de chaque moyen de préhension (12) afin de positionner le ou chaque fourreau de préhension (26) en vis-à-vis de ou de chaque pièce (6) ; - pression de ou de chaque fourreau de préhension (26) sur la ou cha-15 que pièce (6) pour engager en force le ou chaque fourreau de préhension (26) avec la ou chaque pièce (6) ; déplacement du ou de chaque moyen de préhension (12) afin de positionner le ou chaque fourreau de préhension (26) en vis-à-vis du ou de chaque logement (8) ; et - déplacement du ou de chaque fourreau de préhension (26) par rap-port à le ou chaque élément d'appui (34) pour libérer la ou chaque pièce (6) dans le ou chaque logement (8). 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: - prise, en tant que pièce, d'au moins une butée hydraulique (6) dans un conteneur; et - dépose de cette ou de chaque butée hydraulique (6) dans au moins un logement (8) d'une culasse (4) d'un véhicule automobile.
B
B23,B21,B25
B23P,B21D,B25J
B23P 19,B21D 53,B25J 15
B23P 19/04,B21D 53/84,B25J 15/00
FR2895838
A1
BATTERIE ELECTRIQUE CONDITIONNEE EN TEMPERATURE PAR UN MATERIAU A CHANGEMENT DE PHASE
20,070,706
L'invention concerne une batterie électrique qui est notamment destinée à la traction d'un véhicule automobile électrique, ou à dominante électrique. Pour de telles applications, il est connu d'utiliser des batteries rechargeables à système générateur d'énergie électrique de type électrochimique Lithiumùion, qui ont pour avantage de présenter des densités d'énergie et de puissance massiques importantes ainsi qu'une bonne cyclabilité. Toutefois, l'exposition de la batterie à des températures en excès d'une plage de températures optimales (typiquement comprises entre 20 et 30 C), nuit à sa cylcabilité et donc à sa longévité en fonction du temps d'exposition cumulé à un niveau de température critique donné. En outre, la performance des systèmes électrochimiques utilisés pour générer l'électricité diminue à des températures d'utilisation négative, jusqu'à ne plus fonctionner en dessous d'une certaine température (typiquement inférieure à -23 C). Or, dans des applications automobiles, les contraintes de températures sont très importantes, tant du fait de l'énergie calorique générée que de celle issue des conditions climatiques d'utilisation, ce qui limite les performances des batteries en utilisation par rapport à leurs performances intrinsèques. Pour résoudre ce problème, on a proposé de refroidir les batteries embarquées dans les véhicules automobiles à l'aide notamment de dispositifs comprenant une circulation d'eau. Toutefois, ces dispositifs, outre leur complexité qui nuit à leur fiabilité de fonctionnement, présentent notamment l'inconvénient de consommer une partie de l'énergie électrique embarquée, ce qui va à l'encontre des performances d'autonomie du véhicule. L'invention a notamment pour but de pallier ces inconvénients en proposant une batterie électrique qui comprend un dispositif de conditionnement en température qui utilise la chaleur latente de fusion d'un matériau à changement de phase pour refroidir ou chauffer ladite batterie en tant que de besoin. Ainsi, en déterminant la quantité et la plage de transition du matériau, on peut 2 maintenir le système générateur d'énergie électrique dans une plage de température de fonctionnement optimale en fonction des conditions thermiques d'utilisation et ce, sans consommer d'énergie électrique embarquée. A cet effet, l'invention propose un batterie électrique, notamment pour la traction d'un véhicule automobile, comprenant un bac dans lequel sont disposés des cellules formées chacune d'une enveloppe dans laquelle est confiné un système générateur d'électricité, dans laquelle un dispositif de conditionnement en température est prévu à l'intérieur du bac, ledit dispositif comprenant une quantité d'un matériau à changement de phase dans une plage de température déterminée de sorte, par absorption respectivement restitution d'énergie calorique, à maintenir le système générateur d'électricité dans une plage de température de fonctionnement optimale en fonction des conditions thermiques d'utilisation. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence à la figure jointe représentant de façon schématique un module de batterie selon l'invention. On décrit ci-dessous une batterie électrique comprenant des cellules 1 incluant un système générateur d'électricité, en particulier un tel système peut être de type électrochimique à Lithium-ion. Ce type de batterie est plus particulièrement destiné à la traction d'un véhicule automobile, qu'il s'agisse d'un véhicule électrique ou de type hybride électrique û thermique. Une cellule 1 comprend une enveloppe 2 dans laquelle le système électrochimique est confiné pour isoler les composants chimiques nécessaire à la génération de l'électricité, ladite enveloppe étant pourvue de cosses 3 qui sont branchées sur les électrodes du système générateur d'électricité. La batterie comprend un bac dans lequel sont disposés des cellules 1, ledit bac présentant une géométrie adaptée à la disposition de la batterie dans le30 3 véhicule automobile, par exemple sous le plancher du véhicule ou dans le logement de la roue de secours. Le bac est agencé pour disposer le nombre nécessaire de cellules 1 afin d'obtenir une batterie dont la puissance est adaptée à la traction du véhicule pour laquelle elle est prévue. En variante, le véhicule automobile peut comprendre plusieurs batteries dont chacun des bacs est logé dans un emplacement prévu à cet effet. Le bac, outre le conditionnement des cellules 1, a également pour fonction de protéger lesdites cellules notamment vis-à-vis des chocs et de la pollution, en prévoyant en particulier que le bac soit résistant et étanche. Dans un mode de réalisation, les cellules 1 présentent une géométrie généralement cylindrique, par exemple de diamètre de l'ordre de 5 cm et de hauteur de l'ordre de 20 cm. Comme représenté, les cellules 1 sont regroupées dans un module 4, les modules 4 étant disposés dans le bac. Le module 4 est agencé pour recevoir six cellules 1 en deux rangées de trois côte à côte, ledit module comprenant la connectique nécessaire au branchement desdites cellules. Le bac contient le nombre de modules 4 nécessaire à la traction du véhicule. Dans un mode de réalisation non représenté, le nombre voulu de cellules 1 peut être disposé directement dans le bac. Le bac comprend en outre la connectique nécessaire au branchement des cellules 1 et/ou des modules 4 de sorte à fournir l'énergie électrique au véhicule. En outre, une unité de gestion de l'énergie électrique fournie par la batterie peut être associée au bac. La batterie comprend un dispositif de conditionnement en température qui est prévu à l'intérieur du bac. En effet, lors du fonctionnement, de la recharge mais également sous l'effet des conditions climatiques, la batterie subit des contraintes thermiques importantes qu'il faut contrôler pour assurer un fonctionnement et une fiabilité optimale de celle-ci. 4 Le dispositif de conditionnement comprend une quantité d'un matériau à changement de phase dans une plage de température déterminée. Selon une réalisation, le dispositif de conditionnement comprend dans chaque module 4 entre 100 et 300 ml d'un matériau commercial comprenant un mélange eutectique dont la plage de température de transformation solide liquide est comprise entre 35 C et 45 C. Ainsi, en stockant de façon réversible de l'ordre de 300 kJ sous forme de chaleur latente de fusion, il est possible de stabiliser la température de fonctionnement de la batterie autour de 35 C, et de prévenir un échauffement de celle-ci au dessus de 45 C dans des conditions d'utilisation standard. De façon générale, le dispositif de conditionnement selon l'invention est modulable pour maintenir, par absorption respectivement restitution d'énergie calorique, le système générateur d'électricité dans une plage de température de fonctionnement optimale en fonction des conditions thermiques d'utilisation. Selon une réalisation, le matériau à changement de phase est disposé dans le bac pour être en contact avec au moins une partie de la surface de chacune des enveloppes 2. En outre, l'enveloppe 2 des cellules 1 peut être réalisée en matériau métallique, notamment en aluminium, de sorte à favoriser les transferts thermiques par conduction entre lesdites cellules et le matériau à changement de phase. Selon la réalisation dans laquelle les cellules 1 sont regroupées dans des modules 4, le matériau à changement de phase peut être disposé dans chacun des modules 4 pour être en contact avec au moins une partie de la surface de chacune des enveloppes 2. En particulier, compte tenu de la forte dissymétrie des flux d'échanges thermiques à ce niveau, les faces inférieures des cellules 1 peuvent être entourées par du matériau à changement de phase. En variante, on peut prévoir de disposer du matériau à changement de phase pour qu'il soit en contact avec au moins une partie de la surface extérieure des modules 4 de sorte améliorer la capacité de conditionnement en température de la batterie. Cette réalisation permet en particulier de disposer une plus 5 grande quantité de matériau à changement de phase, de sorte à augmenter la capacité de stockage thermique du dispositif de conditionnement. La quantité de matériau à changement de phase peut être disposée en vrac dans le bac et/ou dans les modules 4 qui sont étanches. En variante, le dispositif de conditionnement comprend au moins un étui souple dans lequel est disposé le matériau à changement de phase. Ainsi, il est possible de disposer le matériau de façon plus précise dans la batterie, en particulier au niveau des zones d'échauffement et/ou des zones des cellules 1 qui sont les plus fragiles en température. Comme représenté sur la figure, le dispositif de conditionnement comprend une chambre 5 prévue dans chacun des modules 4, un fluide de conditionnement thermique, par exemple de l'eau, étant prévu à l'intérieur desdites chambres. Le dispositif de conditionnement peut comprendre en outre un moyen de mise en circulation du fluide de conditionnement et un moyen d'échange thermique entre le fluide et l'extérieur des modules 4. Ainsi, en prévoyant une circulation d'eau au moyen d'une pompe et un radiateur extérieur au bac, on peut améliorer le conditionnement en température de la batterie en extrayant ou en apportant de l'énergie thermique à l'intérieur de ladite batterie, tant directement au niveau des cellules 1 qu'au niveau du matériau à changement de phase. Selon une réalisation, éventuellement complémentaire de la précédente, la disposition des modules 4 dans le bac peut être prévue de sorte à former des canaux d'air entre eux. En particulier, une disposition hexagonale des modules 4 permet d'obtenir un agencement compact qui améliore le rapport puissance / 6 volume de la batterie, tout en prévoyant des canaux d'air favorisant le conditionnement en température. Le dispositif de conditionnement peut comprendre un moyen de mise en circulation de l'air contenu dans les canaux entre l'intérieur et l'extérieur du bac. Ainsi, il est possible, par convection, de contrôler l'apport en énergie thermique au niveau des cellules 1 et/ou au niveau du matériau à changement de phase, notamment de sorte à limiter le temps d'exposition des cellules 1 à des températures critiques. Dans cette réalisation, on peut prévoir des modules 4 à paroi mince et en matériau métallique pour augmenter encore les échanges convectifs. En outre, les modules peuvent être de géométrie prismatique pour réaliser un empilement hexagonal. En variante, au moins une partie des canaux peut être remplie de matériau à changement de phase. Il est également possible de prévoir une circulation d'air entre l'intérieur de l'habitacle du véhicule et la batterie, de sorte à favoriser le maintien des cellules 1 dans la plage de température souhaitée. Enfin, pour optimiser le conditionnement en température de la batterie, on peut prévoir d'isoler thermiquement le bac et/ou les modules 4. L'invention permet donc, par détermination d'une quantité d'un matériau à changement de phase, de conditionner en température les cellules 1. Ce conditionnement est obtenu par changement entropique du matériau lors des variations de températures subit, tant par effet Joule induit par le fonctionnement de la batterie, que par apport calorique externe. Enfin l'invention peut être complétée par l'incorporation au sein du matériau à changement de phase d'un autre matériau solide pulvérulent dont la propriété est à partir d'une certaine élévation thermique (typiquement au delà de 60 C) de se décomposer de manière endothermique de façon à refroidir énergétiquement toute cellule dont la température interne s'élèverait par suite d'un disfonctionnement interne ou externe
L'invention concerne une batterie électrique, notamment pour la traction d'un véhicule automobile, comprenant un bac dans lequel sont disposés des cellules (1) formées chacune d'une enveloppe (2) dans laquelle est confiné un système générateur d'électricité, dans laquelle un dispositif de conditionnement en température est prévu à l'intérieur du bac, ledit dispositif comprenant une quantité d'un matériau à changement de phase dans une plage de température déterminée de sorte, par absorption respectivement restitution d'énergie calorique, à maintenir le système générateur d'électricité dans une plage de température de fonctionnement optimale en fonction des conditions thermiques d'utilisation.
1. Batterie électrique, notamment pour la traction d'un véhicule automobile, comprenant un bac dans lequel sont disposés des cellules (1) formées chacune d'une enveloppe (2) dans laquelle est confiné un système générateur d'électricité, ladite batterie étant caractérisée en ce qu'un dispositif de conditionnement en température est prévu à l'intérieur du bac, ledit dispositif comprenant une quantité d'un matériau à changement de phase dans une plage de température déterminée de sorte, par absorption respectivement restitution d'énergie calorique, à maintenir le système générateur d'électricité dans une plage de température de fonctionnement optimale en fonction des conditions thermiques d'utilisation. 2. Batterie électrique selon la 1, caractérisée en ce que le matériau à changement de phase est disposé dans le bac pour être en contact avec au moins une partie de la surface de chacune des enveloppes (2). 3. Batterie électrique selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des modules (4) dans chacun desquels sont regroupées des cellules (1), lesdits modules étant contenus dans le bac, le matériau à changement de phase étant disposé dans chacun des modules (4) pour être en contact avec au moins une partie de la surface de chacune des enveloppes (2). 4. Batterie électrique selon la 3, caractérisée en ce que le dispositif de conditionnement comprend une chambre (5) prévue dans chacun des modules (4), un fluide de conditionnement thermique étant prévu à l'intérieur desdites chambres. 5. Batterie électrique selon la 4, caractérisée en ce que le dispositif de conditionnement comprend en outre un moyen de mise en circulation du fluide de conditionnement et un moyen d'échange thermique entre le fluide et l'extérieur des modules (4). 8 6. Batterie électrique selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisée en ce que les modules (4) sont disposés dans le bac de sorte à former des canaux d'air entre eux. 7. Batterie électrique selon la 6, caractérisée en ce que le dispositif de conditionnement comprend un moyen de mise en circulation de l'air contenu dans les canaux entre l'intérieur et l'extérieur du bac. 8. Batterie électrique selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que le dispositif de conditionnement comprend une quantité de matériau à changement de phase qui est disposé en vrac dans le bac et/ou dans les modules (4) qui sont étanches. 9. Batterie électrique selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que le dispositif de conditionnement comprend au moins un étui souple dans lequel est disposé le matériau à changement de phase. 10. Batterie électrique selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que le dispositif de conditionnement comprend en outre un matériau solide pulvérulent qui est incorporé au matériau à changement de phase, ledit matériau solide pulvérulent étant apte à se décomposer de manière endothermique à partir d'une certaine élévation thermique.
H
H01
H01M
H01M 10
H01M 10/50
FR2890717
A1
JOINT ANNULAIRE D'ETANCHEITE POUR RACCORD DE CONDUITES DE CIRCULATION DE FLUIDE,TELLES QUE DES CONDUITES D'AIR
20,070,316
La présente invention concerne un joint annulaire d'étanchéité pour raccord de conduites de circulation de fluide, telles que des conduites d'air. Lorsque l'on souhaite connecter des conduites de circulation de fluide, il est important que les raccords entre ces conduites soient étanches. De nombreux raccords de conduites de circulation de fluide existent et comportent généralement des joints annulaires d'étanchéité permettant de rendre ces raccords étanches. Le document EP 0 999 397 décrit un raccord entre deux éléments tubulaires. Le raccord décrit dans ce document présente une première extrémité dans laquelle est destiné à s'emmancher un premier élément tubulaire, et une seconde extrémité sur laquelle est destiné à être emmanché un second élément tubulaire. Le raccord comporte un joint d'étanchéité de section en forme de L comprenant une base cylindrique serrée sur la surface extérieure du raccord, sensiblement au niveau de sa seconde extrémité, et une lèvre d'étanchéité s'étendant radialement vers l'extérieur depuis une extrémité de la base cylindrique. L'utilisation de ce type de raccord permet de connecter de manière étanche des conduites sans éléments complémentaires d'étanchéité ou de fixation, notamment des conduites ne présentant pas un parfait alignement. En effet, la présence de la lèvre d'étanchéité s'étendant radialement depuis la base cylindrique du joint permet de compenser cette déviation angulaire. La présence de cette lèvre d'étanchéité permet également d'assurer l'étanchéité du raccord même lorsque les différents éléments tubulaires susceptibles d'être emmanchés sur le raccord n'ont pas exactement le même diamètre intérieur ou présentent une surface intérieure d'extrémité irrégulière. Toutefois, il est important, pour assurer une parfaite étanchéité d'un raccord, que le joint d'étanchéité monté sur ce dernier reprenne toujours sa forme initiale lorsque les forces exercées sur ce dernier cessent, c'est-à-dire lorsque l'élément tubulaire contre la surface duquel le joint d'étanchéité assure l'étanchéité est désemmanché du raccord, et ce même si cette opération est répétée plusieurs fois. Cependant, la lèvre d'étanchéité du raccord décrit dans le document EP 0 999 397 n'est plus apte à reprendre sa forme initiale lorsque l'élément tubulaire contre la surface duquel elle assure l'étanchéité est désemmanché du raccord plusieurs fois, en particulier lorsque ce démontage intervient plusieurs mois après le montage initial du fait de la déformation permanente du joint. Ainsi, la lèvre d'étanchéité finit par ne plus exercer une force suffisante contre la surface interne du second élément tubulaire emmanché sur le raccord. Il en résulte donc après une certaine période d'utilisation du raccord une étanchéité imparfaite de ce dernier. De plus, étant donné que la lèvre ne peut plus reprendre sa forme initiale, elle n'est plus apte à s'étendre, au repos, radialement vers l'extérieur depuis la base du joint, et ne permet plus de préserver l'étanchéité dans les 10 conditions définies ci-dessus. La présente invention vise donc à remédier à ces inconvénients. Le problème technique à la base de l'invention est donc la réalisation d'un joint annulaire d'étanchéité pour raccord de conduites de circulation de fluide, telles que des conduites d'air, permettant de rendre parfaitement étanche, sans éléments complémentaires d'étanchéité ou de fixation, la connexion de conduites ne présentant pas un parfait alignement et assurant l'étanchéité lorsque les différents éléments tubulaires susceptibles d'être emmanchés sur le raccord n'ont pas exactement le même diamètre intérieur ou présentent une surface intérieure d'extrémité irrégulière, tout en étant apte à toujours reprendre sa forme initiale lorsque les forces exercées celui-ci cessent. A cette effet, l'invention concerne un joint annulaire d'étanchéité pour raccord de conduites de circulation de fluide, telles que des conduites d'air, destiné à être monté à l'extérieur d'un premier élément tubulaire sur lequel est destiné à être engagé un second élément tubulaire, le joint étant réalisé en matériau déformable élastiquement et comprenant une base cylindrique et une lèvre d'étanchéité s'étendant radialement vers l'extérieur depuis une extrémité de la base cylindrique, caractérisé en ce que le joint annulaire d'étanchéité comporte, au niveau de la jonction entre la lèvre d'étanchéité et la base cylindrique, une nervure annulaire tournée vers l'intérieur et ayant un profil extérieur en forme de goutte d'eau, la base cylindrique étant destinée à être serrée contre la surface extérieure d'une partie d'extrémité du premier élément tubulaire et la lèvre d'étanchéité étant destinée à assurer l'étanchéité contre la surface interne du second élément tubulaire destiné à être engagé sur le premier élément tubulaire. Lorsque le second élément tubulaire est engagé sur le premier, la lèvre d'étanchéité du joint bascule dans le sens d'engagement du second élément et prend appui contre la face extérieure de celui-ci, et la nervure en forme de goutte d'eau prend appui contre la face extérieure du premier élément tubulaire et favorise le blocage du joint vis-à-vis de ce premier élément tubulaire. Ainsi, le joint selon l'invention permet de rendre parfaitement étanche la connexion de conduites ne présentant pas un parfait alignement, du fait de la présence de la lèvre d'étanchéité s'étendant radialement depuis une extrémité de la base cylindrique. La lèvre d'étanchéité permet également d'assurer l'étanchéité du raccord même lorsque les différents éléments tubulaires susceptibles d'être emmanchés sur le raccord n'ont pas exactement la même dimension circonférentielle ou présentent une surface extérieure d'extrémité irrégulière. En outre, lorsque le joint d'étanchéité est monté sur un premier élément tubulaire, la nervure ayant un profil en forme de goutte d'eau prend appui contre la surface extérieure du premier élément tubulaire et favorise le retour de la lèvre à sa forme initiale lorsque l'élément tubulaire contre la surface duquel elle assure l'étanchéité est désemmanché du raccord. Selon une autre caractéristique de l'invention, la partie bombée de la nervure annulaire est située dans le prolongement de la lèvre d'étanchéité. Avantageusement, l'épaisseur de la lèvre d'étanchéité diminue radialement depuis la base cylindrique du joint. Selon une autre caractéristique de l'invention, la face de la lèvre d'étanchéité tournée vers la base cylindrique est inclinée de l'intérieur vers l'extérieur et de haut en bas en formant un angle au moins égale à 90 par rapport à la base cylindrique et de préférence égale à 95,5 . Avantageusement, la base cylindrique comporte sur sa face tournée vers l'intérieur, au niveau de son extrémité libre, une nervure annulaire 30 ayant un profil extérieur hémisphérique. Selon une autre caractéristique de l'invention, la longueur de la lèvre d'étanchéité est plus importante que la longueur de la base cylindrique du joint. L'invention concerne également un élément tubulaire d'installation de conduites de circulation de fluide dont au moins une extrémité est destinée à être raccordée à un élément tubulaire, caractérisé en ce qu'il comporte, au niveau de l'au moins une extrémité, un retour axial tourné vers l'extérieur délimitant une gorge annulaire destinée à loger la base cylindrique d'un joint annulaire d'étanchéité, et un logement annulaire destiné à loger la lèvre d'étanchéité du joint annulaire d'étanchéité en position emmanchée des deux 5 éléments tubulaires. Cet élément tubulaire d'installation de conduites de circulation de fluide peut être un raccord en T, un coude, une réduction, un raccord male, un raccord femelle, etc. Avantageusement, le retour axial tourné vers l'extérieur a une 10 longueur qui correspond sensiblement à la longueur de la base cylindrique du joint. De toute façon l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit en référence aux dessins schématiques annexés représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de ce joint d'étanchéité et deux formes d'éxecution d'un raccord destiné à être équipé de ce joint. Figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un joint d'étanchéité selon l'invention. Figure 2 en est une vue partielle à l'échelle agrandie, en coupe 20 longitudinale. Figure 3 est une vue partielle en coupe longitudinale d'un raccord destiné à recevoir un joint d'étanchéité selon l'invention. Figure 4 est une vue partielle à l'échelle agrandie du détail B de Figure 3, le raccord étant équipé d'un joint selon l'invention. Figure 5 est une vue partielle agrandie du détail B de Figure 3, le raccord étant équipé d'un joint selon l'invention et un élément tubulaire étant emmanché sur le raccord. Figure 6 est une vue de côté et une vue en perspective de deux raccords de conduites de circulation de fluide équipés de joints d'étanchéité 30 selon l'invention. Les figures 1 et 2 représentent un joint annulaire d'étanchéité 2 pour raccord de conduites de circulation de fluide, telles que des conduites d'air. Le joint annulaire d'étanchéité 2, réalisé en matériau déformable élastiquement, a une section en forme générale de L. Le joint d'étanchéité 2 comprend une base cylindrique 3 et une lèvre annulaire d'étanchéité 4 s'étendant radialement vers l'extérieur depuis une extrémité de la base cylindrique 3. Comme montré plus particulièrement à la figure 2, le joint annulaire d'étanchéité 2 comporte, au niveau de la jonction entre la lèvre d'étanchéité 4 et la base cylindrique 3, une nervure annulaire 5 tournée vers l'intérieur et ayant un profil extérieur en forme de goutte d'eau. La partie bombée de la nervure annulaire 5 est située dans le prolongement de la lèvre d'étanchéité 4. La face de la base cylindrique 3 tournée vers l'extérieur est plane tandis que sa face tournée vers l'intérieur comporte, au niveau de l'extrémité libre de la base cylindrique 3, une nervure annulaire 6 ayant un profil extérieur hémisphérique. Comme montré également à la figure 2, la face de la lèvre d'étanchéité 4 tournée vers la base cylindrique 3 est plane et inclinée de l'intérieur vers l'extérieur et de haut en bas en formant un angle de 95,5 par rapport à la base cylindrique 3 tandis que son autre face, opposée à la base cylindrique 3, est plane et perpendiculaire à la base cylindrique 3. Ainsi, l'épaisseur de la lèvre d'étanchéité 4 diminue de l'intérieur vers l'extérieur dans une direction radiale depuis la base cylindrique 3 du joint Il est à noter que la longueur de la lèvre d'étanchéité 4 est plus 20 importante que la longueur de la base cylindrique 3. Comme montré à la figure 4, le joint d'étanchéité 2 est destinée à être serré contre la surface extérieure d'une partie d'extrémité d'un raccord 7 de conduites de circulation de fluide, telles que des conduites d'air. Comme montré aux figures 3 à 5, le raccord 7 est de forme générale cylindrique. Le raccord 7 est creux et possède une première et seconde extrémité. Le raccord 7 possède, depuis sa première extrémité jusqu'à sa seconde extrémité, une première portion cylindrique 8 faisant partie intégrante d'un accessoire de réseau tel qu'un raccord en T, un coude, une réduction, un raccord male, un raccord femelle, etc. Cette portion cylindrique 8 est prolongée par une seconde portion tronconique 10 convergente de faible longueur, elle-même prolongée par une troisième portion tronconique 11 convergente de longueur inférieure à celle de la portion cylindrique 8. Le raccord 7 possède ensuite une quatrième portion cylindrique 12 de faible longueur prolongée par une cinquième portion sensiblement cylindrique 13 dont les parois latérales sont bombées vers l'extérieur. La cinquième portion sensiblement cylindrique 13 est de longueur légèrement inférieure à celle de la troisième portion tronconique 11, et est prolongée par une sixième portion cylindrique 14 de diamètre et de longueur identiques à celles de la quatrième portion cylindrique 12, l'extrémité libre de la sixième portion cylindrique 14 formant la seconde extrémité du raccord 7. Le raccord 7 possède au niveau de sa seconde extrémité un retour axial 15 tourné vers l'extérieur, le diamètre extérieur du retour 15 étant légèrement inférieur au diamètre extérieur de la première portion cylindrique 8 du raccord 7. Il est à noter que le retour axial 15 délimite une gorge annulaire 16 destinée à loger la base cylindrique 3 du joint d'étanchéité 2, la longueur du retour axial tourné vers l'extérieur correspondant sensiblement à la longueur de la base cylindrique du joint. Les seconde et troisième portions tronconiques 10, 11 du raccord 7 forment, quant à elles, un logement 17 destiné à loger la lèvre d'étanchéité 4 du joint annulaire d'étanchéité 2 lorsqu'un second élément tubulaire 18 est emmanché sur le raccord 7. Comme montré à la figure 4, lorsque le raccord 7 est équipé du joint d'étanchéité 2, la base cylindrique 4 du joint est engagée dans la gorge annulaire 16 et s'étend axialement par rapport au raccord 7. En position montée du joint sur le raccord, la face tournée vers l'extérieur de la base cylindrique 3 coopère avec la face tournée vers l'intérieur du retour 16 tandis que sa nervure annulaire 6, ménagée sur son autre face, coopère avec la surface extérieure des cinquième et sixième portion 13, 14 du raccord 7 afin de maintenir mécaniquement la base cylindrique 3 à l'intérieur de la gorge annulaire 16. Comme montré également à la figure 4, lorsque le raccord 7 est équipé du joint d'étanchéité 2, la partie bombée de la nervure annulaire 5 ayant un profil extérieur en goutte d'eau est en appui contre la cinquième portion sensiblement cylindrique 13 du raccord 7, à proximité de la quatrième portion cylindrique 12. Lorsque le joint d'étanchéité 2 est monté sur le raccord 7, la lèvre d'étanchéité 4 s'étend sensiblement perpendiculairement vers l'extérieur par rapport à l'axe longitudinal du raccord 7. Lorsque le second élément tubulaire 18 est engagé sur le raccord 7, la lèvre d'étanchéité du joint bascule dans le sens d'engagement du second élément 18 pour venir se loger dans le logement 17. Comme montré à la figure 5, lorsque le second élément tubulaire 18 est emmanché sur le raccord 7, l'extrémité de la lèvre d'étanchéité 4 est en contact étanche avec la surface intérieur du second élément tubulaire 18. Comme montré également à la figure 5, le second élément tubulaire 18 possède un diamètre intérieur correspondant au diamètre extérieur de la première portion cylindrique 8 du raccord 7 et est emmanché sur cette dernière. Lorsque l'on désemmanche l'élément tubulaire 18 du raccord, la lèvre d'étanchéité 4 reprend sa forme initiale du fait de la présence de la nervure annulaire 5 ayant un profil extérieur en forme de goutte d'eau. La figure 6 représente, vue de côté et vue en perspective, deux raccords 19, 20 de conduites de circulation de fluide équipés respectivement de deux joints d'étanchéité 2. Le raccord 19, de section cylindrique, permet un raccord de deux conduites de circulation de fluide cylindriques ayant un diamètre identique. Le raccord 19 comporte à chacune de ses extrémités un retour axial 15 tourné vers l'extérieur délimitant une gorge annulaire logeant la base cylindrique d'un joint annulaire d'étanchéité 2 et un logement annulaire 17 destiné à loger la lèvre d'étanchéité du joint annulaire d'étanchéité respectif en position emmanchée, par exemple, d'une conduite de circulation de fluide sur le raccord 19. Le raccord 20 se différencie du raccord 19 uniquement par le fait qu'il permet un raccord de deux conduites de circulation de fluide cylindriques ayant des diamètres différents. Comme il va de soi l'invention ne se limite pas à la seule forme d'exécution de ce joint annulaire d'étanchéité décrite ci-dessus à titre 30 d'exemple, elle embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation
Ce joint est réalisé en matériau déformable élastiquement et comprend une base cylindrique (3) et une lèvre d'étanchéité (4) s'étendant radialement vers l'extérieur depuis une extrémité de la base cylindrique. Le joint annulaire d'étanchéité comporte, au niveau de la jonction entre la lèvre d'étanchéité (4) et la base cylindrique (3), une nervure annulaire (5) tournée vers l'intérieur et ayant un profil extérieur en forme de goutte d'eau, la base cylindrique (3) étant destinée à être serrée contre la surface extérieure d'une partie d'extrémité du premier élément tubulaire (7) et la lèvre d'étanchéité (4) étant destinée à assurer l'étanchéité contre la surface interne du second élément tubulaire (18) destiné à être engagé sur le premier élément tubulaire (7).
1. Joint annulaire d'étanchéité (2) pour raccord de conduites de circulation de fluide, telles que des conduites d'air, destiné à être monté à l'extérieur d'un premier élément tubulaire (7) sur lequel est destiné à être engagé un second élément tubulaire (18), le joint étant réalisé en matériau déformable élastiquement et comprenant une base cylindrique (3) et une lèvre d'étanchéité (4) s'étendant radialement vers l'extérieur depuis une extrémité de la base cylindrique, caractérisé en ce que le joint annulaire d'étanchéité comporte, au niveau de la jonction entre la lèvre d'étanchéité (4) et la base cylindrique (3), une nervure annulaire (5) tournée vers l'intérieur et ayant un profil extérieur en forme de goutte d'eau, la base cylindrique (3) étant destinée à être serrée contre la surface extérieure d'une partie d'extrémité du premier élément tubulaire (7) et la lèvre d'étanchéité (4) étant destinée à assurer l'étanchéité contre la surface interne du second élément tubulaire (18) destiné à être engagé sur le premier élément tubulaire (7). 2. Joint annulaire d'étanchéité (2) selon la 1, caractérisé en ce que la partie bombée de la nervure annulaire (5) est située 20 dans le prolongement de la lèvre d'étanchéité (4). 3. Joint annulaire d'étanchéité (2) selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que l'épaisseur de la lèvre d'étanchéité (4) diminue de l'intérieur vers l'extérieur dans une direction radiale depuis la base cylindrique (3) du joint. 4. Joint annulaire d'étanchéité (2) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la face de la lèvre d'étanchéité (4) tournée vers la base cylindrique (3) est inclinée de l'intérieur vers l'extérieur et de haut en bas en formant un angle au moins égale à 90 par rapport à la base cylindrique (3) et de préférence égale à 95,5 . 5. Joint annulaire d'étanchéité (2) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la base cylindrique (3) comporte sur sa face tournée vers l'intérieur, au niveau de son extrémité libre, une nervure annulaire (6) ayant un profil extérieur hémisphérique. 6. Joint annulaire d'étanchéité (2) selon l'une quelconque des 35 1 à 5, caractérisé en ce que la longueur de la lèvre d'étanchéité (4) est plus importante que la longueur de la base cylindrique (3) du joint. 7. Elément tubulaire (7, 19, 20) d'installation de conduites de circulation de fluide dont au moins une extrémité est destinée à être raccordée à un élément tubulaire, caractérisé en ce qu'il comporte, au niveau de l'au moins une extrémité, un retour axial (15) tourné vers l'extérieur délimitant une gorge annulaire (16) destinée à loger la base cylindrique (3) d'un joint annulaire d'étanchéité (2) selon l'une quelconque des 1 à 6, et un logement annulaire (17) destiné à loger la lèvre d'étanchéité (4) du joint annulaire d'étanchéité en position emmanchée des deux éléments tubulaires. 8. Elément tubulaire d'installation de conduites de circulation de fluide selon la 7, caractérisé en ce que le retour axial (15) tourné vers l'extérieur a une longueur qui correspond sensiblement à la longueur de la base cylindrique (3) du joint.
F
F16
F16J,F16L
F16J 15,F16L 21
F16J 15/06,F16L 21/035
FR2898780
A1
DIFFUSEUR DE LIQUIDE A POMPE
20,070,928
La présente invention concerne un diffuseur de liquide à pompe, et plus particulièrement, un diffuseur de liquide à pompe destiné à faire sortir un liquide, tel que des produits cosmétiques, hors d'un récipient à liquide par une action de pompage. Un diffuseur de liquide à pompe classique, qui a été connu et utilisé dans l'art, est couplé à une extrémité supérieure d'un récipient à Iiquide pour faire sortir un liquide, tel que des cosmétiques, hors du récipient à liquide par une action de l0 pompage. Tel qu'utilisé ici, le terme : "liquide", comporte une substance telle qu'une crème, qui présente une viscosité suffisante pour autoriser le pompage de la substance. La figure 8 est une vue en coupe transversale assemblée illustrant un diffuseur de liquide à pompe classique. 15 En se référant à la figure 8, le diffuseur de liquide à pompe classique comprend un embout 110 qui est couplé à l'extrémité supérieurd d'un récipient 201 à liquide (voir la figure 1), une section 120 de mise en fonctionnement du pompage qui a un cylindre tubulaire 121 couplé à l'embout 110 et un piston 130, un bouton poussoir 140 qui est couplé à l'extrémité supérieure du piston 130, et une buse 150 qui est 20 installée au travers de la portion avant du bouton poussoir 140. L'embout 110 est couplé par filetage à l'extrémité supérieure (partie de col) du récipient 201 à liquide. En plus du cylindre 121 et du piston 130, la section 120 de mise en fonctionnement du pompage dispose d'un clapet 122 à bille qui est reçu dans le 25 cylindre 121 à placer de façon adjacente sur l'ouverture d'extrémité inférieure du cylindre 121, une bague 123 de fermeture hermétique qui est installée de sorte que sa surface externe soit amenée en contact étroit avec la surface interne du cylindre 121, et un ressort de rappel de pompage 124 qui est placé entre l'extrémité inférieure du piston 130 et le clapet 122 à bille. 30 La portion supérieure du cylindre 121 est ajustée avec serrage dans l'embout 110. Le piston 130 est composé d'un piston de mise en fonctionnement tubulaire 131 qui est installé afin de traverser l'embout 110, et d'un piston 132 d'ouverture et de fermeture qui est installé afin de traverser la bague 123 de fermeture hermétique. 35 Le piston 132 d'ouverture et de fermeture dispose d'une partie 132a de jambe de piston qui définit quatre voies 132b de pompage en rainure sur la surface externe de ce dernier, et une partie 132c de tête de piston qui est formée sur l'extrémité inférieure de la partie 132a de jambe de piston. `. HIRSCH6ABREVETSVBrevets\ 25700125745FR060918-IradTXT doc - 21 septembre 2006 - 1/22 Le ressort de rappel de pompage 124 est supporté par le biais d'une paire d'éléments 124a de support par l'extrémité inférieure de la partie 132c de tête de piston et la portion d'extrémité inférieure intérieure du cylindre 121. La section 120 de mise en fonctionnement du pompage, construite telle que 5 mentionnée ci--dessus, fonctionne tel que décrit ciùdessous. Lorsqu'une pression est appliquée vers le bas sur le piston de mise en fonctionnement 131, le liquide se trouvant à l'intérieur du cylindre 121 est pompé au travers des voies 132b de pompage. Si la pression appliquée sur le piston de mise en fonctionnement 131 est 10 relâchée, la mise en fonctionnement du pompage au travers des voies 132b de pompage est interrompue, et le liquide contenu dans le récipient 201 à liquide est introduit dans le cylindre 121. Le bouton poussoir 140 dispose d'une partie 141 de corps de bouton, d'une partie 142 de raccord cylindrique de voie de fluide qui est formée sur la surface 15 inférieure de la partie 141 de corps de bouton, et une partie 143 de paroi cylindrique externe qui s'étend vers le bas depuis la partie 141 de corps de bouton afin d'entourer la partie 142 de raccord cylindrique de voie de fluide. Une voie 141b de guidage de sortie est définie de manière linéaire dans la partie 141 de corps de bouton de telle manière que l'extrémité de gauche de la voie 20 14lb de guidage de sortie soit ouverte sur l'extérieur au travers de la surface latérale de gauche de la partie 141 de corps de bouton. En outre, un trou 141a de raccord de sortie est défini dans la partie 141 du corps de bouton afin de relier la partie 142 de raccord cylindrique de voie de fluide et la voie 141b de guidage de sortie. Le trou 141a de raccord de sortie est situé au 25 niveau de la portion centrale de la partie 142 de raccord cylindrique de voie de fluide. Le trou 14l a de raccord de sortie et la partie 142 de raccord cylindrique de voie de fluide coopèrent entre eux afin de définir une voie de raccord de sortie. Une pluralité de saillies 142a formant butées est formée au niveau du bas de la partie 142 de raccord cylindrique de voie de fluide afin d'être positionnée autour du 30 trou 14l a de raccord de sortie. Le bouton poussoir 140 construit tel que mentionné ciùdessus est couplé à l'extrémité supérieure du piston de mise en fonctionnement 131 de telle manière que la partie 142 de raccord cylindrique de voie de fluide communique avec les voies 132b de pompage. 35 Etant donné que le bouton poussoir 140 est couplé à l'extrémité supérieure du piston de mise en fonctionnement 131, si le bouton poussoir 140 est poussé, une pression est appliquée vers le bas au piston de mise en fonctionnement 131, et si le UHIRSCH6ABREVETSVBrevets'25700125 7 4 5FRO609I8-tradTXT doc -2I septembre 2006 - 2/22 piston de mise en fonctionnement 131 est relevé, le bouton poussoir 140 est également relevé jusqu'à sa position d'origine. La buse 150 est couplée à la portion avant du bouton poussoir 140 afin de communiquer avec la voie 141b de guidage de sortie. Cependant, dans le diffuseur de liquide à pompe classique, un problème se pose en ce que, étant donné que les voies 132b de pompage sont ouvertes ou exposées à l'extérieur dans un état dans lequel la sortie d'un liquide vers l'extérieur est interrompue, une voie d'air est créée entre l'extérieur et les voies 132b de pompage. Etant donné le fait que la voie d'air est créée entre l'extérieur et les voies 132b de pompage en raison d'un contact avec de l'air qui fuit au travers de la voie d'air, la qualité du liquide contenu dans le récipient 201 à liquide est susceptible de changer. De même, en raison d'une évaporation d'humidité au travers de la voie d'air, le liquide se trouvant dans la buse 150, la voie 141b de guidage de sortie, la voie 141a et la voie 142 de raccord de sortie, et les voies 132b de pompage est susceptible de se solidifier, dégradant la fonction de sortie du diffuseur de liquide à pompe. Précisément, dans un boîtier où le liquide se trouvant dans la buse 150 ou l'extrémité avant de la voie 141b de guidage de sortie est solidifiée, la fonction de sortie du diffuseur de liquide à pompe peut être détériorée de manière significative. En outre, un inconvénient apparaît en ce que, la sortie du liquide est interrompue, étant donné que le liquide ayant rempli la buse 150 et la voie 141b de guidage de sortie reste tel qu'il est, la quantité de liquide restant dans la buse 150 et la voie 141b de guidage de sortie augmente. Par conséquent, la présente invention a été développée afin de résoudre les problèmes susmentionnés survenant dans l'art antérieur, et un objet de la présente invention est de fournir un diffuseur de liquide à pompe qui puisse diminuer la quantité de liquide restant dans une voie de guidage de sortie et puisse fermer des voies de pompage en rapport avec l'extérieur dans un état où la sortie d'un liquide vers l'extérieur est interrompue. Afin de parvenir à l'objet ciùdessus, selon un aspect de la présente invention, un diffuseur de liquide à pompe est prévu et comprend : un embout formé avec un tube de support au niveau d'une portion centrale de ce dernier et couplé à une extrémité supérieure d'un récipient à liquide afin d'autoriser l'alignement du tube de support avec une ouverture du récipient à liquide ; une section de mise en fonctionnement de pompage comportant un cylindre tubulaire dont une portion supérieure est couplée à l'embout afin d'être amenée en contact étroit avec une surface externe du tube de support, et un piston qui définit des voies de pompage s'étendant dans une direction dans le sens de la longueur de ce dernier et est monté t\ HIRSCH6'BREVETSBrecets'25700\25745FR060918- tradTXT doc - 21 septembre 2006 - 3;22 afin d'autoriser le positionnement des voies de pompage dans le tube de support, la section de mise en fonctionnement de pompage fonctionnant de telle manière qu'un liquide dans le récipient à liquide soit introduit dans le cylindre lorsque le piston est relevé et le liquide introduit dans le cylindre soit pompé au travers des voies de pompage lorsque le piston est abaissé ; un bouton poussoir défini avec une voie de guidage de sortie linéaire dont une extrémité est ouverte au travers d'une surface latérale du bouton poussoir et avec une voie de raccord de sortie dont une extrémité est ouverte au travers d'une surface inférieure du bouton poussoir et qui communique avec la voie de guidage de sortie, le bouton poussoir étant couplé à une extrémité supérieure du piston de telle manière que la voie de raccord de sortie communique avec les voies de pompage, le bouton poussoir ayant une rainure de guidage coulissante alignée avec la voie de guidage de sortie et un évent communiquant avec la rainure de guidage coulissante ; et une section d'ouverture et de fermeture de voie de fluide comportant une partie de corps d'ouverture et de fermeture en tige qui est formée afin d'avoir une section transversale plus petite que celle de la voie de guidage de sortie et est installée dans la voie de guidage de sortie et la rainure de guidage coulissante, une partie d'épaulement d'ouverture et de fermeture qui est formée autour d'une circonférence entière de la partie de corps d'ouverture et de fermeture afin d'être amenée en contact étroit avec une surface interne de la rainure de guidage coulissante, et un ressort de rappel d'ouverture et de fermeture qui est disposé dans la rainure de guidage coulissante afin de dévier la partie d'épaulement d'ouverture et de fermeture vers la voie de guidage de sortie, la section d'ouverture et de fermeture de voie de fluide fonctionnant de telle manière que la partie de corps d'ouverture et de fermeture soit rétractée jusqu'à une position d'ouverture pour ouvrir la voie de guidage de sortie en rapport avec l'extérieur par une pression appliquée à partir d'un liquide pompé entrant dans la voie de guidage de sortie sur la partie d'épaulement d'ouverture et de fermeture et est étendue vers une position de fermeture destinée à fermer la voie de guidage de sortie en rapport avec l'extérieur par une pression appliquée à partir du ressort de rappel d'ouverture et de fermeture sur la partie d'épaulement d'ouverture et de fermeture. Selon un mode de réalisation, le diffuseur de liquide à pompe comprend en outre une buse sur une surface interne de laquelle des nervures de guidage destinées à guider un déplacement linéaire de la partie de corps d'ouverture et de fermeture sont formées dans une direction dans le sens de la longueur de la buse afin de maintenir de manière stable le déplacement linéaire de la partie de corps d'ouverture et de fermeture et qui est installée au travers d'une portion avant du bouton poussoir afin de communiquer avec la voie de guidage de sortie, et la section d'ouverture et de HIRSCH6ABREVETS\Brevets'25700A25 745FRO60918-tradTST doc - 21 septembre 2006 - 4/22 fermeture de voie de fluide est déplacée de manière linéaire afin d'ouvrir et de fermer une ouverture de la buse. Selon encore un autre mode de réalisation de la présente invention, l'autre extrémité de la voie de raccord de sortie qui communique avec les voies de pompage a une aire en coupe transversale plus grande qu'une extrémité de la voie de raccord de sortie qui communique avec la voie de guidage de sortie, afin d'augmenter la pression appliquée à partir du liquide pompé sur la partie d'épaulement d'ouverture et de fermeture. Les objets, particularités et avantages et d'autres de la présente invention apparaîtront de manière plus évidente à partir de la description détaillée suivante envisagée conjointement avec les dessins joints, dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective assemblée illustrant un diffuseur de liquide à pompe conformément à un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 2 est une vue en perspective éclatée illustrant le diffuseur de liquide à pompe conformément à un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 3 est une vue en coupe transversale assemblée illustrant le diffuseur de liquide à pompe conformément à un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 4 est une vue du bas du bouton poussoir représenté sur la figure 3 ; la figure 5 est une vue en coupe transversale de la buse représentée sur la figure 3 ; les figures 6 et 7 sont des vues en coupe transversale illustrant des fonctionnements du diffuseur de liquide à pompe conformément à un mode de réalisation de la présente invention ; et la figure 8 est une vue en coupe transversale assemblée illustrant un diffuseur de liquide à pompe classique. Il va maintenant être fait référence de manière plus détaillée à un mode de réalisation de l'invention, dont un exemple est illustré sur les dessins joints. La figure 1 est une vue en perspective assemblée illustrant un diffuseur de liquide à pompe selon un mode de réalisation de la présente invention, la figure 2 est une vue en perspective éclatée illustrant le diffuseur de liquide à pompe conformément au mode de réalisation de la présente invention, la figure 3 est une vue en coupe transversale assemblée illustrant le diffuseur de liquide à pompe conformément au mode de réalisation de la présente invention, la figure 4 est une vue du bas du bouton poussoir représenté sur la figure 3 et la figure 5 est une vue en coupe transversale de la buse représentée sur la figure 3. En se référant aux dessins, le diffuseur de liquide à pompe conformément au mode de réalisation de la présente invention comprend un embout 10 qui est couplé à l'extrémité supérieure d'un récipient 201 à liquide, une section 20 de mise en P HIRSCH6ABREVETSVBrevets ä25700/25 7 a5 FRO609I 8-tradIXT doc 21 septembre 2006 - 522 fonctionnement de pompage qui a un cylindre tubulaire 21 couplé à l'embout 10 et un piston 30, un bouton poussoir 40 qui est couplé à l'extrémité supérieure du piston 30, une buse 50 qui est installée au travers de la portion avant du bouton poussoir 40, et une section 60 d'ouverture et de fermeture de voie de fluide qui est installée dans le bouton poussoir 40. L'embout 10 comprend une partie 11 de plafond qui est positionnée au niveau de la portion centrale de l'embout 10 et à partir de laquelle un tube 1l a de support s'étend vers le bas, une partie 12 de raccord qui s'étend vers le bas sous la forme d'une marche, une partie 13 de paroi de couplage de récipient qui est courbée vers le bas à partir de la partie 12 de raccord, et une partie 14 de paroi de guidage qui est courbée vers le haut à partir de la partie 12 de raccord. Un filetage interne 13a est formé sur la surface interne de la partie 13 de paroi de couplage de récipient. L'embout 10 est couplé par filetage à l'extrémité supérieure (partie de col) du récipient 201 à liquide de telle manière que le tube 11 a de support soit aligné avec l'ouverture du récipient 201 à liquide. En plus du cylindre 21 et du piston 30, la section 20 de mise en fonctionnement de pompage a un clapet 22 à bille qui est reçu dans le cylindre 21 afin d'être placé de façon adjacente à l'ouverture d'extrémité inférieure du cylindre 21, une bague 23 de fermeture hermétique qui est installée de sorte que sa surface externe soit amenée en contact étroit avec la surface interne du cylindre 21 et un ressort de rappel de pompage 24 qui est disposé entre l'extrémité inférieure du piston 30 et le clapet 22 à bille. Un rebord 21c de support est formé sur la surface externe de la portion supérieure du cylindre 21 afin de s'étendre vers l'extérieur, et une partie 21a de cylindre d'un petit diamètre et une partie 21b de cylindre effilé sont formés de manière continue sur la portion inférieure du cylindre 21. Le cylindre 21 est couplé à l'embout 10 de telle manière que la portion supérieure du cylindre 21 auûdessus du rebord 21c de support soit amenée près de la surface externe du tube Il a de support et le rebord 21c de support entre en contact avec la partie 12 de raccord. Une bague anti-fuite 25 est montée autour du cylindre 21 afin d'être amenée en contact avec la surface intérieure du rebord 21c de support. Le piston 30 est composé d'un piston de mise en fonctionnement tubulaire 31 qui est installé afin de traverser le tube 11 a de support, et un piston 32 d'ouverture et de fermeture qui est installé afin de traverser la bague 23 de fermeture hermétique. Le piston 31 de mise en fonctionnement est formé d'une partie 31a de grand diamètre de pression sur le piston sur la portion intermédiaire intérieure de ce dernier C.HIRSCH6'BREV ETS',Brevets'45700 225745FR060918-tradTXT doc - 21 septembre 2006 - 6/22 et d'une partie 31b de grand diamètre de pression sur la bague sur la portion inférieure intérieure de ce dernier. Le piston 32 d'ouverture et de fermeture a une partie 32a de jambe de piston qui définit quatre voies 32b de pompage en rainure sur la surface externe de ce dernier et une partie 32c de tête de piston qui est formée sur l'extrémité inférieure de la partie 32a de jambe de piston. Le piston 32 d'ouverture et de fermeture est installé de telle manière que la surface externe de la partie 32c de tête de piston soit amenée en contact avec la surface interne de la bague 23 de fermeture hermétique, et que l'extrémité supérieure de la partie 32a de jambe de piston soit amenée en contact avec la partie 31a de grand diamètre de pression sur le piston. De ce fait, les voies de pompage 32b sont positionnées dans le tube 1l a de support. Le ressort de rappel de pompage 24 est supporté par le biais d'une paire d'éléments 24a de support par l'extrémité inférieure de la partie 32c de tête de piston 15 et la partie 21b de cylindre effilé. La section 20 de mise en fonctionnement de pompage construite telle que mentionnée ci--dessus fonctionne tel que décrit ciùdessous (voir les figures 6 et 7). Lorsqu'une pression est appliquée vers le bas sur le piston de mise en fonctionnement 31, le piston de mise en fonctionnement 31 et le piston 32 20 d'ouverture et de fermeture sont abaissés. Lorsque le piston 32 d'ouverture et de fermeture est abaissé, un écart est produit entre la bague 23 de fermeture hermétique et la partie 32c de tête de piston, et le liquide dans le cylindre 21 est pompé au travers des voies 32b de pompage. Si le piston de mise en fonctionnement 31 est abaissé et est amené en contact 25 avec la bague 23 de fermeture hermétique, la bague 23 de fermeture hermétique est également abaissée conjointement avec le piston de mise en fonctionnement 31. Tandis que la bague 23 de fermeture hermétique est abaissée de cette façon, la mise en fonctionnement du pompage au travers des voies 32b de pompage se poursuit. Tandis que le piston 32 d'ouverture et de fermeture est abaissé, le ressort de 30 rappel de pompage 24 est comprimé afin d'accumuler une force élastique. Si la pression appliquée sur le piston de mise en fonctionnement 31 est relâchée, le piston 32 d'ouverture et de fermeture est relevé conjointement avec le piston de mise en fonctionnement 31 par la force élastique du ressort de rappel de pompage 24. 35 Lorsque le piston 32 d'ouverture et de fermeture est relevé et que la partie 32c de tête de piston entre en contact avec la bague 23 de fermeture hermétique, l'écart entre la bague 23 de fermeture hermétique et la partie 32c de tête de piston disparaît, \'.IiIR5CF16.BREVETS\Brevets\257001.25745FRO60918-tradTXT doc - 21 septembre 2006 - 7/22 et la mise en fonctionnement du pompage au travers des voies 32b de pompage est interrompue. Après l'interruption du pompage du liquide, la bague 23 de fermeture hermétique, le piston 32 d'ouverture et de fermeture et le piston de mise en 5 fonctionnement 31 sont relevés ensemble. Lorsque la bague 23 de fermeture hermétique et le piston 32 d'ouverture et de fermeture sont relevés ensemble, une pression négative est induite dans le cylindre 21 et le clapet 22 à bille est relevé de telle manière que l'ouverture d'extrémité inférieure du cylindre 21 soit ouverte. 10 Lorsque le clapet 22 à bille est relâché de l'ouverture d'extrémité inférieure du cylindre 21, le liquide contenu dans le récipient 201 à liquide est introduit dans le cylindre 21 au travers d'un tube d'aspiration 202. Lorsque le liquide est introduit dans le cylindre 21, la pression négative dans le cylindre 21 diminue progressivement. 15 Si la pression négative dans le cylindre 21 disparaît, le clapet 22 à bille est abaissé jusqu'à sa position d'origine pour fermer de nouveau l'ouverture d'extrémité inférieure du cylindre 21. La bague 23 de fermeture hermétique ayant retrouvé sa position d'origine, le piston d'ouverture et de fermeture et le piston de mise en fonctionnement 31 sont 20 relevés jusqu'à leurs positions d'origine. Le bouton poussoir 40 dispose d'une partie 41 de corps de bouton, d'une partie 42 de raccord cylindrique de voie de fluide qui est formée sur la surface inférieure de la partie 41 de corps de bouton, et d'une partie 43 de paroi cylindrique externe qui s'étend vers le bas depuis la partie 41 de corps de bouton afin d'entourer la partie 42 25 de raccord cylindrique de voie de fluide. Une voie 41b de guidage de sortie est définie de manière linéaire dans la partie 41 de corps de bouton de telle manière que l'extrémité de gauche de la voie 41b de guidage de sortie soit ouverte sur l'extérieur au travers de la surface latérale de gauche de la partie 41 de corps de bouton. 30 En outre, un trou 41a de raccord de sortie est défini dans la partie 41 de corps de bouton afin de relier la partie 42 de raccord cylindrique de voie de fluide et la voie 41b de guidage de sortie. Le trou 41a de raccord de sortie est placé au niveau d'une position s'écartant de la portion centrale de la partie 42 de raccord cylindrique de voie de fluide vers la buse 50 et destiné à avoir une aire en coupe transversale plus 35 petite que celle de la partie 42 de raccord cylindrique de voie de fluide. Lorsque le trou 41a de raccord de sortie a une aire en coupe transversale plus petite que celle de la partie 42 de raccord cylindrique de voie de fluide, il est possible d'augmenter la pression qui est appliquée depuis le liquide pompé sur la partie 62 d'épaulement P1-1IRSCH6\BREVETS'Brecets 25700.25745FR060918-tradTXT doc - 21 septembre 2006 - 8122 d'ouverture et de fermeture de la section 60 d'ouverture et de fermeture de voie de fluide. Le trou 41a de raccord de sortie et la partie 42 de raccord cylindrique de voie de fluide coopèrent entre eux afin de définir une voie de raccord de sortie. Dans la partie 41 de corps de bouton, une rainure de guidage coulissante 41e est alignée avec la voie 41b de guidage de sortie, et un évent 41d communique avec la rainure de guidage coulissante 41c. Une saillie 42a formant butée est formée au niveau du bas de la partie 42 de raccord cylindrique de voie de fluide afin d'être écartée du trou 41a de raccord de sortie. fo Le bouton poussoir 40 construit tel que mentionné ciùdessus est couplé à l'extrémité supérieure du piston de mise en fonctionnement 31 de telle manière que la partie 42 de raccord cylindrique de voie de fluide communique avec les voies de pompage 32b. Lorsque le bouton poussoir 40 est couplé à l'extrémité supérieure du piston de 15 mise en fonctionnement 31, si le bouton poussoir 40 est poussé vers le bas, une pression est appliquée vers le bas au piston de mise en fonctionnement 31, et si le piston de mise en fonctionnement 31 est relevé, le bouton poussoir 40 est également relevé jusqu'à sa position d'origine. Dans la buse 50, trois nervures de guidage 51 destinées à guider le déplacement 20 linéaire de la partie 61 de corps d'ouverture et de fermeture de la section 60 d'ouverture et de fermeture de voie de fluide sont formées sur la surface interne de la buse 50 dans la direction du sens de la longueur de la buse 50. Lorsque les nervures de guidage 51 sont formées dans la buse 50, le déplacement linéaire de la partie 61 de corps d'ouverture et de fermeture de la section 60 d'ouverture et de fermeture de 25 voie de fluide, tel que décrit par la suite, peut être maintenu de manière stable. La buse 50 construite telle qu'indiquée ciùdessus est installée au travers de la portion avant du bouton poussoir 40 afin de communiquer avec la voie 41b de guidage de sortie. L'état couplé de la buse 50 en rapport avec le bouton poussoir 40 est maintenu de manière stable en raison de la présence d'une saillie 41e d'attache 30 annulaire qui est formée sur la surface interne de la voie 41b de guidage de sortie et une rainure 52 d'attache annulaire qui est définie sur la surface externe de la buse 50. Le section 60 d'ouverture et de fermeture de voie de fluide comprend la partie 61 de corps d'ouverture et de fermeture en tige qui est installée dans la voie 41b de guidage de sortie et la rainure de guidage coulissante 41c, une partie 62 d'épaulement 35 d'ouverture et de fermeture qui est formée autour de la circonférence entière de la partie 61 de corps d'ouverture et de fermeture, et un ressort de rappel 63 d'ouverture et de fermeture qui est disposé dans la rainure de guidage coulissante 41c afin de H[RSCH6vBREV ETSBrevets,257001257a5ERO60918-tradTXT doc - 21 septembre 2006 - 9x22 dévier la partie 62 d'épaulement d'ouverture et de fermeture vers la voie 41b de guidage de sortie. La partie 61 de corps d'ouverture et de fermeture est formée afin d'avoir une aire en coupe transversale plus petite que celle de la voie 41b de guidage de sortie, c'estùàùdire, afin d'être ajustée vers l'intérieur des nervures de guidage 51. La partie 62 d'épaulement d'ouverture et de fermeture est formée afin d'être amenée en contact étroit avec la surface interne de la rainure de guidage coulissante 41c. La partie 62 d'épaulement d'ouverture et de fermeture est formée d'une seule pièce avec la partie 61 de corps d'ouverture et de fermeture en utilisant un matériau l0 adéquat tel que du polyéthylène linéaire basse densité. La section 60 (l'ouverture et de fermeture de voie de fluide construite telle qu'indiquée ciùdessus fonctionne tel que décrit ciùdessous (voir les figures 6 et 7). Lorsque le piston de mise en fonctionnement 31 est pressé vers le bas, le liquide pompé dans le voies de pompage 32b entre de manière continue dans la voie 15 41b de guidage de sortie au travers de la partie 42 de raccord cylindrique de voie de fluide et le trou 41a de raccord de sortie. La partie 61 de corps d'ouverture et de fermeture est rétractée par la pression qui est appliquée à partir du liquide entrant dans la voie 41b de guidage de sortie sur la partie 62 d'épaulement d'ouverture et de fermeture. 20 Tandis que la partie 61 de corps d'ouverture et de fermeture est rétractée, de l'air sort au travers de l'évent 41d et le ressort de rappel 63 d'ouverture et de fermeture est comprimé et accumule une force élastique. Lorsque la partie 61 de corps d'ouverture et de fermeture est rétractée, l'ouverture de la buse 50 est ouverte, et la voie 41b de guidage de sortie est ouverte 25 en rapport avec l'extérieur. Si l'ouverture de la buse 50 est ouverte, le liquide sort vers l'extérieur au travers de l'espace défini entre les nervures de guidage 51. Entre temps, si le bouton poussoir 40 est relâché, le piston de mise en fonctionnement 31 est relevé jusqu'à sa position d'origine, etla mise en 30 fonctionnement du pompage au travers des voies 32b de pompage est interrompue. Si la mise en fonctionnement du pompage au travers des voies 32b de pompage est interrompue, la partie 61 de corps d'ouverture et de fermeture est étendue, c'estùàùdire, déplacée vers l'avant par la pression qui est appliquée à partir du ressort de rappel 63 d'ouverture et de fermeture sur la partie 62 d'épaulement d'ouverture et de 35 fermeture. Ici, tandis que la partie 61 de corps d'ouverture et de fermeture est déplacée vers l'avant, de l'air est introduit dans la rainure de guidage coulissante 41c au travers de l'évent 41(1. ",HIRSCH6\BREVETS`.Breveis;2 5 70012 5 74 5FRO60918-tradTXT doc - 21 septembre 2006 - 10122 2898780 Il Lorsque la partie 62 de corps d'ouverture et de fermeture est déplacée vers l'avant au-delà des nervures de guidage 51, le liquide restant dans l'extrémité avant de la voie 41b de guidage de sortie sort vers l'extérieur au travers de la buse 50. Le déplacement vers l'avant de la partie 61 de corps d'ouverture et de fermeture 5 se poursuit jusqu'à ce que l'extrémité avant de la partie 61 de corps d'ouverture et de fermeture ferme l'ouverture de la buse 50. Si l'ouverture de la buse 50 est fermée, la voie 41b de guidage de sortie est fermée en rapport avec l'extérieur. Si I'ouverture de la buse 50 est fermée, la sortie du liquide vers l'extérieur est interrompue jusqu'à ce qu'il soit de nouveau fait pression sur le bouton poussoir 40. Dans le mode de réalisation décrit ciùdessus de la présente invention, en raison du fait que la section 60 d'ouverture et de fermeture de voie de fluide destinée à ouvrir et fermer la voie 41b de guidage de sortie conformément à la mise en fonctionnement du pompage d'un liquide est prévue, les voies 32b de pompage sont fermées en rapport avec l'extérieur avec l'interruption d'une sortie d'un liquide. Par conséquent, il est possible d'empêcher le changement de qualité du liquide contenu dans le récipient 201 à liquide en raison d'un contact avec l'air et d'empêcher le liquide restant dans la buse 50, la voie 41b de guidage de sortie, la partie 42 de raccord cylindrique de voie de fluide, le trou 41a de raccord de sortie ou les voies 42b de pompage d'être solidifiés, entravant de ce fait la mise en fonctionnement d'une sortie du liquide. En outre, lorsque la partie 61 de corps d'ouverture et de fermeture est déplacée vers l'avant au-delà des nervures de guidage 51, étant donné que le liquide restant dans l'extrémité avant de la voie 41b de guidage de sortie sort par la partie 61 de corps d'ouverture et de fermeture, la quantité de liquide restant dans l'extrémité avant de la voie 41b de guidage de sortie peut être diminuée. Tel que le montre de manière évident les descriptions ciùdessus, le diffuseur de liquide à pompe selon la présente invention offre des avantages en ce que, étant donné que des voies de pompage sont fermées en rapport avec l'extérieur avec l'interruption de la sortie du liquide, il est possible d'empêcher le changement de qualité du liquide contenu dans un récipient à liquide en raison d'un contact avec l'air et d'empêcher le liquide restant dans une voie de guidage de sortie, la voie de raccord de sortie ou les voies de pompage d'être solidifiées, entravant de ce fait la mise en fonctionnement de sortie du liquide. En outre, la quantité de liquide restant dans la voie de guidage de sortie peut être diminuée. Bien qu'un mode de réalisation préféré de la présente invention ait été décrit à des fins d'illustration, l'homme du métier se rendra compte que diverses \\1-IIRSCH6\BREVETS Brevets\25700',25745FR060918-IradTXT doc - 21 septembre 2006 - 1 1/22 modifications, ajouts et substitutions sont possibles, sans s'écarter de la portée et de l'esprit de l'invention. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ciùdessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et 5 d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. R:\Brevets\25700\25745FR060918-tradTXT. doc - 20 décembre 2006 - 12/22
Dans un diffuseur de liquide à pompe, une section (60) d'ouverture et de fermeture de voie de fluide présente une partie (61) de corps en tige installée dans une voie (41b) de guidage de sortie et une rainure de guidage coulissante (41 c) d'un bouton poussoir (40), une partie (62) d'épaulement formée autour de la partie de corps afin d'être amenée en contact étroit avec une surface interne de la rainure de guidage coulissante, et un ressort de rappel (63) qui est disposé dans la rainure de guidage coulissante afin de dévier la partie d'épaulement vers la voie de guidage de sortie.La partie de corps est rétractée vers une position d'ouverture destinée à ouvrir la voie de guidage de sortie grâce à une pression appliquée à partir d'un liquide pompé entrant dans la voie de guidage de sortie sur la partie d'épaulement et est étendue jusqu'à une position de fermeture destinée à fermer la voie de guidage de sortie grâce à une pression appliquée à partir du ressort de rappel sur la partie d'épaulement.Diffuseur de liquide à pompe destiné à faire sortir un liquide, telle qu'une crème cosmétique.
1. Diffuseur de liquides à pompe comprenant : un embout (10) formé d'un tube (11a) de support au niveau d'une portion centrale de ce dernier et couplé à une extrémité supérieure d'un récipient (201) à liquide afin d'autoriser l'alignement du tube de support avec une ouverture du récipient à liquide ; une section (20) de mise en fonctionnement du pompage comportant un cylindre tubulaire (21), dont une portion supérieure est couplée à l'embout afin d'être amenée en contact étroit avec une surface externe du tube de support, et un piston (30) qui définit des voies (32b) de pompage s'étendant dans une direction dans le sens de la longueur de ce dernier et est monté afin d'autoriser le positionnement des voies de pompage dans le tube de support, la section de mise en fonctionnement de pompage fonctionnant de telle manière qu'un liquide dans le récipient à liquide soit introduit dans le cylindre lorsque le piston est relevé et que le liquide introduit dans le cylindre soit pompé au travers des voies de pompage lorsque le piston est abaissé ; un bouton poussoir (40) défini par une voie (41b) de guidage de sortie linéaire dont une extrémité est ouverte au travers d'une surface latérale du bouton poussoir et par une voie de raccord de sortie dont une extrémité est ouverte au travers d'une surface inférieure du bouton poussoir et qui communique avec la voie (41b) de guidage de sortie, le bouton poussoir étant couplé à une extrémité supérieure du piston de telle manière que la voie de raccord de sortie communique avec les voies de pompage, le bouton poussoir ayant une rainure de guidage coulissante (41c) alignée avec la voie de guidage de sortie et un évent (41b) communiquant avec la rainure de guidage coulissante ; et une section (60) d'ouverture et de fermeture de voie de fluide comportant une partie (61) de corps d'ouverture et de fermeture en tige qui est formée afin d'avoir une aire en coupe transversale plus petite que celle de la voie de guidage de sortie et est installée dans la voie de guidage de sortie et la rainure de guidage coulissante, une partie (62) d'épaulement d'ouverture et de fermeture qui est formée autour d'une circonférence entière de la partie de corps d'ouverture et de fermeture afin d'être amenée en contact étroit avec une surface interne de la rainure de guidage coulissante, et un ressort de rappel (63) d'ouverture et de fermeture qui est disposé dans la rainure de guidage coulissante afin de dévier la partie d'épaulement d'ouverture et de fermeture vers la voie de guidage de sortie, la section d'ouverture et de fermeture de voie de fluide fonctionnant de telle manière que la partie de corps d'ouverture et de fermeture soit rétractée vers une position d'ouverture destinée à ouvrir la voie de guidage de sortie en rapport avec l'extérieur grâce à une pression \HIRSCH6ABREVETS'BrevetsV25700'.25745FRO60918-tradTXT doc - 21 septembre 2006 - 13/22 14 appliquée à partir du liquide pompé entrant dans la voie de guidage de sortie sur la partie d'épaulement d'ouverture et de fermeture et est étendue jusqu'à une position de fermeture destinée à fermer la voie de guidage de sortie en rapport avec l'extérieur grâce à une pression appliquée à partir du ressort de rappel d'ouverture et de fermeture sur la partie d'épaulement d'ouverture et de fermeture. 2. Diffuseur de liquide à pompe selon la 1, comprenant en outre une buse (50), sur une surface interne de laquelle sont formées des nervures de guidage (51) destinées à guider un déplacement linéaire de la partie (61) de corps d'ouverture et de fermeture dans une direction dans le sens de la longueur de la buse et qui est installée au travers d'une portion avant du bouton poussoir (40) afin de communiquer avec la voie (41b) de guidage de sortie, dans lequel la section (60) d'ouverture et de fermeture de voie de fluide est déplacée de manière linéaire afin d'ouvrir et de fermer une ouverture de la buse. 3. Diffuseur de liquide à pompe selon la 1 ou 2, dans lequel l'autre extrémité de la voie de raccord de sortie, qui communique avec les voies (32b) de pompage, a une aire en coupe transversale plus grande qu'une extrémité de la voie de raccord de sortie qui communique avec la voie (41b) de guidage de sortie. VAHIRSCH6ABREV ETSyBrevets,25700A25745FRO60918-tradTXT doc - 21 septembre 2006 - 14/22
A,B
A45,B05,B65
A45D,B05B,B65D
A45D 34,B05B 11,B65D 83
A45D 34/00,B05B 11/00,B65D 83/00
FR2900036
A1
KIT DE MAQUILLAGE ET/OU DE SOIN
20,071,026
La présente invention concerne un des cils comprenant au moins une composition cosmétique de maquillage et/ou de soin des cils et au moins une composition cosmétique de maquillage et/ou de soin des cils chargeante comprenant un moyen d'application permettant une application de ladite composition cosmétique chargeante sur seulement une portion de la frange des cils, et en particulier sur au plus le tiers extérieur de la frange des cils. Il existe un besoin d'obtenir de nouveaux effets de maquillage sur les cils et notamment de déposer du mascara de façon plus prononcée sur seulement une portion de la frange des cils. A l'aide d'un applicateur de type brosse ou peigne classique, il peut s'avérer délicat de faire un dépôt de matière précis sur seulement une portion des cils, tout en évitant la formation d'amas. Il peut en effet être intéressant, pour obtenir des effets de maquillage particuliers, de jouer sur des dépôts de matière contrastés sur des zones disjointes de la frange des cils. Les inventeurs ont constaté qu'un maquillage plus important d'une partie des cils, en particulier un dépôt important de matière sur au plus un tiers de la frange des cils, et plus particulièrement, sur la partie extérieure de la frange des cils, procure un résultat maquillage particulier qui ouvre le regard et agrandit l'oeil, en modifiant optiquement la perception de la forme de l'oeil. Un tel maquillage comportant un dépôt de matière plus important sur au plus un tiers de la frange, sur l'extérieur de la frange, donne une impression de forme d'oeil en amande et/ou d'oeil étiré, dont le coin extérieur est remonté (effet lifting du regard). L'invention vise donc un moyen pour permettre d'atteindre facilement cet objectif de maquillage particulier. La présente invention a donc pour objet, selon un de ses aspects un kit de maquillage et/ou de soin des cils caractérisé en ce qu'il comprend : - au moins une composition (i) présentant une teneur totale en cire(s) et en polymère(s) hydrophile(s) inférieure ou égale à 26 % en poids par rapport au poids total de 30 la composition, - au moins une la composition (ii) présentant une teneur totale en cire(s) et en polymère(s) filmogène(s) hydrophile(s) supérieure à 26 % en poids par rapport au poids total de la composition, au moins l'une desdites compositions (i) et (ii) comprenant une phase aqueuse continue, et en ce qu'il comprend un moyen d'application sur la frange de cils, comportant une pluralité d'éléments d'application (6 ; 60) disposés sur un support (5) sous forme d'au moins une rangée dont la longueur est telle que les éléments d'application (6 ; 60) puissent au mieux contacter simultanément au plus un quart des cils de la frange. Les inventeurs ont ainsi observé que l'application sur les cils de la composition (i) et de la composition (ii), dont l'une au moins est appliquée à l'aide de ce moyen d'application particulier, et plus préférentiellement la composition (ii), permet d'effectuer aisément un dépôt plus volumateur ou chargeant sur seulement une partie de la frange des cils, par exemple sur au plus le tiers extérieur de la frange des cils. En particulier, la composition (i) permet d'obtenir un dépôt lisse et homogène, facile à appliquer, qui gaine, sépare et/ou allonge les cils. La composition (i) permet d'obtenir un maquillage peu chargeant, c'est à dire qu'il n'épaissit pas les cils : on obtient ainsi un maquillage naturel. On peut ainsi effectuer aisément sur ce premier film de maquillage un dépôt plus volumateur ou chargeant sur seulement une partie de la frange des cils, par exemple sur au plus le tiers extérieur de la frange des cils par application de la composition (ii), qui de par sa teneur totale en cires et polymère(s) hydrophile(s) permet un dépôt de matière plus important. Ainsi, ce kit permet d'accentuer le contraste entre le maquillage procuré par le dépôt de la composition (i) et celui procuré par le dépôt de la composition (ii), tout en évitant la formation de "paquets" jugés inesthétiques. Selon un deuxième aspect, la présente invention concerne un procédé de maquillage et/ou de soin non thérapeutique des cils, caractérisé en ce qu'il comprend : - au moins une étape d'application sur les cils d'au moins une couche d'une composition (i) présentant une teneur totale en cire(s) et en polymère(s) hydrophile(s) inférieure ou égale à 26 % en poids par rapport au poids total de la composition, et - au moins une étape d'application d'au moins une couche d'une composition (ii), présentant une teneur totale en cire(s) et en polymère(s) filmogène(s) hydrophile(s) supérieure à 26 % en poids par rapport au poids total de la composition, au moins l'une desdites compositions (i) et (ii) comprenant une phase aqueuse continue, et l'étape d'application de la composition (ii) étant effectuée à l'aide du moyen d'application comportant une pluralité d'éléments d'application (6 ; 60) disposés sur un support (5) sous forme d'au moins une rangée dont la longueur est telle que les éléments d'application (6 ; 60) puissent au mieux contacter simultanément au plus un quart des cils de la frange. Selon un troisième aspect, la présente invention a pour objet un support maquillé, tel que des faux cils, comprenant un maquillage susceptible d'être obtenu selon le procédé tel que défini précédemment. Les kits de maquillage conformes à l'invention comprennent un milieu 10 physiologiquement acceptable, notamment cosmétiquement acceptable, c'est-à-dire un milieu compatible en particulier avec les cils et la zone oculaire. L'utilisatrice peut obtenir l'effet maquillage par dépôt contrasté de matière par au moins deux gestes d'application. L'ordre d'application de la composition (i) et de la composition (ii) peut varier. 15 On préfère toutefois appliquer la composition (i) préalablement à la composition (ii). Suivant l'ordre d'application, l'une ou l'autre des compositions cosmétiques peut être qualifiée de "basecoat" ou de "topcoat". Par "cosmétiquement acceptable", on entend, dans le cadre de la présente invention, un composé dont l'utilisation est compatible avec une application sur les cils. 20 Par "frange" au sens de la présente invention, on désigne les cils de la paupière supérieure ou ceux de la paupière inférieure, du coin intérieur au coin extérieur de la paupière, ou encore les sourcils de l'arcade sourcilière de l'un ou l'autre des yeux de l'utilisateur. L'expression "comportant un" doit être considérée comme étant synonyme de 25 l'expression "comportant au moins un", et l'expression "compris entre" doit être considérée comme incluant les bornes, sauf si le contraire est spécifié. Toutes les teneurs en composants sont exprimées en matière sèche. Les termes "moyen d'application" ou "applicateur" sont employés indifféremment dans la suite de la description. 30 Par composition à phase continue aqueuse, on entend que la composition présente une conductivité, mesurée à 25 C, supérieure ou égale à 23 S/cm (microSiemens/cm), la conductivité étant mesurée par exemple à l'aide d'un conductimètre MPC227 de Mettler Toledo et d'une cellule de mesure de conductivité Inlab730. La cellule de mesure est immergée dans la composition, de façon à éliminer les bulles d'air susceptibles de se former entre les 2 électrodes de la cellule. La lecture de la conductivité est faite dès que la valeur du conductimètre est stabilisée. Une moyenne est réalisée sur au moins 3 mesures successives. Selon un mode de réalisation préféré les deux compositions (i) et (ii) comprennent une phase continue aqueuse. Les compositions (i) conformes à l'invention, présentent une teneur totale en cire(s) et en polymère(s) hydrophile(s) inférieure ou égale à 26 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence inférieure ou égale à 24 % en poids et mieux inférieure ou égale à 23,5% en poids. Elles comprennent de préférence une teneur totale en cire(s) et en polymère(s) hydrophile(s) supérieure ou égale à 10 % en poids, de préférence supérieure ou égale à 15% en poids par rapport au poids total de la composition (i). Les compositions (ii) conformes à l'invention, de préférence à phase continue aqueuse, présentent selon un mode de réalisation privilégié une teneur totale cire(s) et en polymère(s) hydrophile(s) supérieure à 26 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence supérieure ou égale à 27 % en poids et mieux supérieure ou égale à 28% en poids. Elles peuvent présenter une teneur totale en cire(s) et en polymère(s) hydrophile(s) allant jusqu'à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition (ii). Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le kit est tel que la différence entre la teneur totale en cire(s) et en polymère(s) hydrophile(s) de la composition (ii) et la teneur totale en cire(s) et en polymère(s) hydrophile(s) de la composition (i) est supérieure ou égale à 2 %, voire 3 %, et mieux à 4 % en valeur absolue. CIRES Par cire au sens de la présente invention, on entend un composé lipophile, solide à température ambiante (25 C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 30 C pouvant aller jusqu'à 120 C. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D.S.C.), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination DSC 30 par la société METLER. Les cires peuvent être hydrocarbonées, fluorées et/ou siliconées et être d'origine végétale, minérale, animale et/ou synthétique. En particulier, les cires présentent 10 une température de fusion supérieure à 25 C et mieux supérieure à 45 C. La cire peut être présente en une teneur allant de 0,1 à 50 % en poids par rapport au poids total de chaque composition (i) et (ii), mieux de 1 à 40 % et encore mieux de 5 à 30% en poids. Selon une variante privilégiée de l'invention, la teneur en cire(s) dans la 15 composition (i) varie de 1 à 40 %, de préférence de 5 à 30 %, et mieux de 8 à 25 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Selon une autre variante privilégiée de l'invention, la teneur en cire(s) dans la composition (ii) varie de 5 à 40 %, de préférence de 15 à 30 %, et mieux de 18 à 25 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 20 Aussi, de façon tout particulièrement préférée, le kit comprend une composition (i) présentant une teneur en cire(s) comprise ente 8 et 25 % en poids par rapport à son poids total et une composition (ii) présentant une teneur en cire(s) comprise entre 18 et 25 % en poids, par rapport à son poids total. On peut notamment utiliser les cires hydrocarbonées comme la cire d'abeilles, 25 la cire de lanoline, et les cires d'insectes de Chine; la cire de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d'Ouricurry, la cire d'Alfa, la cire de fibres de liège, la cire de canne à sucre, la cire du Japon et la cire de sumac; la cire de montan, les cires microcristallines, les paraffines et l'ozokérite; les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fisher-Tropsch et les copolymères cireux ainsi que leurs esters. 30 On peut aussi citer les cires obtenues par hydrogénation catalytique d'huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8-C32. Parmi celles-ci, on peut notamment citer l'huile de jojoba hydrogénée, l'huile de jojoba isomérisée telle que l'huile de jojoba partiellement hydrogénée isomérisée trans fabriquée ou commercialisée par la société Desert Whale sous la référence commerciale ISO-JOJOBA-50 , l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée et l'huile de lanoline hydrogénée, le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) vendu sous la dénomination "HEST 2T-4S" par la société HETERENE, le tétrabéhénate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) vendue sous la dénomination HEST 2T-4B par la société HETERENE. On peut encore citer les cires de silicone comme les alkyl ou alkoxy-10 diméticone ayant de 16 à 45 atomes de carbone, les cires fluorées. On peut également utiliser la cire obtenue par hydrogénation d'huile d'olive estérifiée avec l'alcool stéarylique vendue sous la dénomination "PHYTOWAX Olive 18 L 57" ou bien encore les cires obtenues par hydrogénation d'huile de ricin estérifiée avec l'alcool cétylique vendus sous la dénomination "PHYTOWAX ricin 16L64 et 15 22L73", par la société SOPHIM. De telles cires sont décrites dans la demande FR-A-2792190. Selon un mode de réalisation particulier, les compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention peuvent comprendre au moins une cire dite cire collante c'est-à-dire 20 possédant un collant supérieur ou égal à 0, 7 N.s et une dureté inférieure ou égale à 3,5 MPa. L'utilisation d'une cire collante peut notamment permettre l'obtention d'une composition cosmétique qui s'applique facilement sur les cils, ayant une bonne accroche sur les cils et qui conduit à la formation d'un maquillage lisse, homogène et épaississant. 25 La cire collante utilisée peut posséder notamment un collant allant de 0,7 N.s à 30 N.s, en particulier supérieur ou égal à 1 N.s, notamment allant de 1 N.s à 20 N.s, en particulier supérieur ou égal à 2 N.s, notamment allant de 2 N.s à 10 N.s, et en particulier allant de2N.sà5N.s. Le collant de la cire est déterminé par la mesure de l'évolution de la force 30 (force de compression ou force d'étirement) en fonction du temps, à 20 C à l'aide du texturomètre vendu sous la dénomination "TA-TX2i " par la société RHEO, équipé d'un mobile en polymère acrylique en forme de cône formant un angle de 45 . Le protocole de mesure est le suivant : La cire est fondue à une température égale au point de fusion de la cire + 10 C. La cire fondue est coulée dans un récipient de 25 mm de diamètre et de 20 mm de profondeur. La cire est recristallisée à température ambiante (25 C) pendant 24 heures de telle sorte que la surface de la cire soit plane et lisse, puis la cire est conservée pendant au moins 1 heure à 20 C avant d'effectuer la mesure du collant. Le mobile du texturomètre est déplacé à la vitesse de 0,5 mm/s, puis pénètre dans la cire jusqu'à une profondeur de pénétration de 2 mm. Lorsque le mobile a pénétré dans la cire à la profondeur de 2 mm, le mobile est maintenu fixe pendant 1 seconde (correspondant au temps de relaxation) puis est retiré à la vitesse de 0, 5 mm/s. Pendant le temps de relaxation, la force (force de compression) décroît fortement jusqu'à devenir nulle puis, lors du retrait du mobile, la force (force d'étirement) devient négative pour ensuite croître à nouveau vers la valeur 0. Le collant correspond à l'intégrale de la courbe de la force en fonction du temps pour la partie de la courbe correspondant aux valeurs négatives de la force (force d'étirement). La valeur du collant est exprimée en N.s. La cire collante pouvant être utilisée a généralement une dureté inférieure ou égale à 3,5 MPa, en particulier allant de 0,01 MPa à 3,5 MPa, notamment allant de 0,05 MPa à 3 MPa, voire encore allant de 0,1 MPa à 2,5 MPa. La dureté est mesurée selon le protocole décrit précédemment. Comme cire collante, on peut utiliser un (hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40 (le groupe alkyle comprenant de 20 à 40 atomes de carbone), seul ou en mélange, en particulier un 12-(12'-hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40, de formule (II) : O CH2 ) CH CH2 C O ( CH2 ) m CH2 CH3 io H3C 5 O CH2 CH CH2 io I OH dans laquelle m est un entier allant de 18 à 38, ou un mélange de composés de formule (II). CH3 5 Une telle cire est notamment vendue sous les dénominations "Kester Wax K 82 P " et "Kester Wax K 80 P " par la société KOSTER KEUNEN. Les cires citées ci-dessus présentent généralement un point de fusion commençante inférieur à 45 C. On peut également utiliser la cire microcristalline commercialisée sous la référence SP18 par la société STRAHL and PITSCH qui présente une dureté d'environ 0,46 MPa et une valeur de collant d'environ 1 N.s. La ou les cires peu(ven)t être présente(s) sous forme d'une microdispersion aqueuse de cire. On entend par microdispersion aqueuse de cire, une dispersion aqueuse de particules de cire, dans laquelle la taille desdites particules de cire est inférieure ou égale à environ 1 m. Les microdispersions de cire sont des dispersions stables de particules colloïdales de cire, et sont notamment décrites dans "Microemulsions Theory and Practice", L.M. Prince Ed., Academic Press (1977) pages 21-32. En particulier, ces microdispersions de cire peuvent être obtenues par fusion de la cire en présence d'un tensioactif, et éventuellement d'une partie de l'eau, puis addition progressive d'eau chaude avec agitation. On observe la formation intermédiaire d'une émulsion du type eau-dans-huile, suivie d'une inversion de phase avec obtention finale d'une microémulsion du type huile-dans-eau. Au refroidissement, on obtient une microdispersion stable de particules colloïdales solides de cire. Les microdispersions de cire peuvent également être obtenues par agitation du mélange de cire, de tensioactif et d'eau à l'aide de moyen d'agitation tels que les ultrasons, l'homogénéisateur haute pression, les turbines. Les particules de la microdispersion de cire ont de préférence des dimensions moyennes inférieures à 1 m (notamment allant de 0,02 m à 0, 99 m), de préférence inférieures à 0,5 m (notamment allant de 0,06 m à 0, 5 m). Ces particules sont constituées essentiellement d'une cire ou d'un mélange de 30 cires. Elles peuvent toutefois comprendre en proportion minoritaire des additifs gras huileux et/ou pâteux, un tensioactif et/ou un additif/actif liposoluble usuel. POLYMERE HYDROPHILE Le polymère hydrophile peut être choisi en particulier parmi les polymères filmogènes hydrophiles, les gélifiants hydrophiles et leurs mélanges, certains polymères filmogènes hydrophiles pouvant également jouer le rôle de gélifiant. Dans la composition (i), la teneur totale en matières sèches de polymère(s) hydrophile(s) peut être comprise entre 0,5 et 15 %, de préférence entre 1 et 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. Dans la composition (ii), la teneur totale en matières sèches de polymère(s) hydrophile(s) peut être comprise entre 1 et 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. On préfère tout particulièrement dans le cadre de la présente invention, les kits présentant une composition (i) présentant une teneur totale en polymère(s) hydrophile(s) comprise entre 1 et 10 % en poids par rapport au poids total de la composition et une composition (ii) présentant une teneur totale en polymère(s) hydrophile(s) comprise entre 1 et 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. I) Polymère filmogène Dans la présente invention, on entend par "polymère filmogène", un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film macroscopiquement continu et adhérent sur les cils, et de préférence un film cohésif, et mieux encore un film dont la cohésion et les propriétés mécaniques sont telles que ledit film peut être isolable et manipulable isolément, par exemple lorsque ledit film est réalisé par coulage sur une surface antiadhérente comme une surface téflonnée ou siliconnée. De façon générale, la teneur en matières séches en polymère filmogène dans chacune des compositions (i) ou (ii) peut varier de 0,1 à 40 %, de préférence de 0,5 à 30 % et mieux de 1 à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition, Le polymère filmogène hydrophile peut être un polymère hydrosoluble ou se présenter en dispersion dans un milieu aqueux.30 Parmi les polymères filmogènes utilisables dans la composition de la présente invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle, et leurs mélanges. Comme exemples de polymères filmogènes hydrosolubles, on peut citer : - les protéines comme les protéines d'origine végétale telles que les protéines de blé, de soja ; les protéines d'origine animale tels que les kératines, par exemples les hydrolysats de kératine et les kératines sulfoniques ; - les polymères de cellulose tels que l'hydroxyéthylcellulose, l' hydroxypropylcellulose, la méthylcellulose, l' éthylhydroxyéthylcellulose, la carboxyméthylcellulose, ainsi que les dérivés quaternisés de la cellulose ; - les polymères ou copolymères acryliques, tels que les polyacrylates ou les polyméthacrylates ; - les polymères vinyliques, comme les polyvinylpyrrolidones, les copolymères de l'éther méthylvinylique et de l'anhydride malique, le copolymère de l'acétate de vinyle et de l'acide crotonique, les copolymères de vinylpyrrolidone et d'acétate de vinyle ; les copolymères de vinylpyrrolidone et de caprolactame ; l'alcool polyvinylique ; - les polymères de chitine ou de chitosane anioniques, cationiques, amphotères ou non-ioniques, - les gommes arabiques, la gomme de guar, les dérivés du xanthane, la gomme de karaya ; - les alginates et les carraghénanes ; - les glycoaminoglycanes, l'acide hyaluronique et ses dérivés ; - la résine shellac, la gomme de sandaraque, les dammars, les élémis, les copals ; - l'acide désoxyribonucléïque ; - les muccopolysaccharides tels les chondroïtines sulfate, et leurs mélanges. Le polymère filmogène peut être également présent dans la composition sous la 30 forme de particules en dispersion dans une phase aqueuse, connue généralement sous le nom de latex ou pseudolatex. Les techniques de préparation de ces dispersions sont bien connues de l'homme du métier. Comme dispersion aqueuse de polymère filmogène, on peut utiliser les dispersions acryliques vendues sous les dénominations Neocryl XK-90 , Neocryl A-1070 , Neocryl A-1090 , Neocryl BT-62 , Neocryl A-1079 et Neocryl A-523 par la société AVECIA-NEORESINS, Dow Latex 432 par la société DOW CHEMICAL, Daitosol 5000 AD ou Daitosol 5000 SJ- par la société DAITO KASEY KOGYO; Syntran 5760 par la société Interpolymer Allianz Opt par la société Rohm and Haas ou encore les dispersions aqueuses de polyuréthane vendues sous les dénominations Neorez R-981 et Neorez R-974 par la société AVECIA-NEORESINS, les Avalure UR-405 , Avalure UR-410 , Avalure UR-425 , Avalure UR-450 , Sancure 875 , Avalure UR-445 et Sancure 2060 par la société NOVEON, Impranil 85 par la société BAYER, Aquamere H-1511 par la société HYDROMER ; les sulfopolyesters vendus sous le nom de marque Eastman AQ par la société EASTMAN CHEMICAL PRODUCTS, les dispersions vinyliques comme le Mexomère PAM , les dispersions aqueuses de polyvinyl acétate comme le "Vinybrari " de la société Nisshin Chemical ou celles commercialisées par la société UNION CARBIDE, les dispersions aqueuses de terpolymère vinyl pyrrolidone, diméthylaminopropyl méthacrylamide et chlorure de lauryldiméthylpropylméthacrylamidoammonium telles que le Styleze W-d'ISP, les dispersions aqueuses de polymères hybrides polyuréthane/polyacryliques telles que celles commercialisées sous les références "Hybridur " par la société AIR PRODUCTS ou "Duromer i de NATIONAL STARCH, les dispersions type core/shell : par exemple celles commercialisées par la société ATOFINA sous la référence Kynar (core : fluoré- shell : acrylique) ou encore ceux décrits dans le document US 5 188 899 (core ; silice û shell : silicone) et leurs mélanges. Selon un mode particulier de réalisation, la composition (i) ou (ii) conforme à l'invention comprend à titre de polymères filmogènes hydrophiles au moins, l'association d'un polymère cationique et d'un polymère anionique. Le polymère cationique peut être choisi parmi les dérivés d'éther de cellulose quaternaires, les copolymères de cellulose avec un monomère hydrosoluble d'ammonium quaternaire, les cyclopolymères, les polysaccharides cationiques, les polymères cationiques siliconés, les copolymères vinylpyrrolidone-acrylate ou -méthacrylate de dialkylamino-alkyle quaternisés ou non, les polymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole, les po lyamidoamines et leurs mélanges. De préférence, le polymère cationique est une hydroxyalkyl(C1-C4)cellulose comportant des groupements ammonium quaternaires. Le polymère anionique est avantageusement choisi parmi : - A) les homo- ou copolymères d'acide acrylique ou méthacrylique ou leurs sels, les copolymères d'acide acrylique et d'acrylamide et leurs sels, les sels de sodium d'acides polyhydroxycarboxyliques tels que les copolymères d'acide acrylique et d'acrylamide vendus sous la forme de leur sel de sodium sous les dénominations RETEN par la société HERCULES, le polyméthacrylate de sodium vendu sous la dénomination DARVAN N 7 par la société VANDERBILT, les sels de sodium d'acides polyhydroxycarboxyliques vendus sous la dénomination HYDAGEN F par la société HENKEL, B) les copolymères des acides acrylique ou méthacrylique avec un monomère monoéthylénique tel que l'éthylène, le styrène, les esters vinyliques, les esters d'acide acrylique ou méthacrylique, éventuellement greffés sur un polyalkylène glycol tel que le polyéthylène glycol; les copolymères de ce type comportant dans leur chaîne un motif acrylamide éventuellement N-alkylé et/ou hydroxyalkylé, les copolymères d'acide acrylique et de méthacrylate d'alkyle en C 1-C4 et les terpolymères de vinylpyrrolidone, d'acide acrylique et de méthacrylate d'alkyle en Cl-C20 ; C) les copolymères dérivés d'acide crotonique tels que ceux comportant dans leur chaîne des motif acétate ou propionate de vinyle et éventuellement d'autres monomères tels que esters allylique ou méthallylique, éther vinylique ou ester vinylique d'un acide carboxylique saturé linéaire ou ramifié à longue chaîne hydrocarbonée tels que ceux comportant au moins 5 atomes de carbone, ces polymères pouvant éventuellement être greffés ; D) les polymères dérivés d'acides ou d'anhydrides maléique, fumarique, itaconique avec des esters vinyliques, des éthers vinyliques, des halogénures vinyliques, des dérivés phénylvinyliques, l'acide acrylique et ses esters ; les copolymères d'anhydrides maléique, citraconique, itaconique et d'un ester allylique ou méthallylique comportant éventuellement un groupement acrylamide, méthacrylamide, une a-oléfine, des esters acryliques ou méthacryliques, des acides acrylique ou méthacrylique ou la vinylpyrrolidone dans leur chaîne, les fonctions anhydrides sont monoestérifiées ou monoamidifiées ; E) les polyacrylamides comportant des groupements carboxylates, F) l'acide désoxyribonucléique ; G) les copolymères d'au moins un diacide carboxylique, d'au moins un diol et d'au moins un monomère aromatique bifonctionnel portant un groupement -SO3M avec M représentant un atome d'hydrogène, un ion ammonium NH4+ ou un ion métallique ; - et leurs mélanges. Les polymères anioniques les plus particulièrement préférés sont choisis parmi les polymères anioniques non réticulés comme les copolymères méthylvinyléther / anhydride maléique mono estérifiés commercialisés sous la dénomination GANTREZ ES 425 par la société ISP, les terpolymères acide acrylique / acrylate d'éthyle / N-tertiobutylacrylamide commercialisés sous la dénomination ULTRAHOLD STRONG par la société BASF, les copolymères d'acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle commercialisés sous la dénomination EUDRAGIT L par la société ROHM PHARMA, les terpolymères acétate de vinyle / tertio-butyl benzoate de vinyle / acide crotonique et les terpolymères acide crotonique / acétate de vinyle / néododécanoate de vinyle commercialisés sous la dénomination Résine 28-29-30 par la sociétéNATIONAL STARCH, les copolymères d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle commercialisés sous la dénomination LUVIMER MAEX OU MAE par la société BASF, les terpolymères vinylpyrrolidone / acide acrylique / méthacrylate de lauryle commercialisés sous la dénomination ACRYLIDONE LM par la société ISP et les homopolymères d'acide acrylique ou méthacrylique commercialisés par exemple sous la dénomination VERSICOL E 5 OU le polyméthacrylate de sodium vendu sous la dénomination DARVAN 7 par la société VANDERBILT, et leurs mélanges. De préférence, le polymère anionique est un polyméthacrylate de sodium. Chacune des compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention peut comprendre un agent plastifiant favorisant la formation d'un film avec le polymère filmogène. Un tel agent plastifiant peut être choisi parmi tous les composés connus de l'homme du métier comme étant susceptibles de remplir la fonction recherchée. II) Gélifiant hydrophile Les gélifiants hydrophiles utilisables dans les compositions selon l'invention peuvent être choisi parmi : - les homo- ou copolymères d'acides acrylique ou méthacrylique ou leurs sels et leurs esters et en particulier les produits vendus sous les dénominations VERSICOL F ou VERSICOL K par la société ALLIED COLLOID, UTRAHOLD 8 par la société CIBA-GEIGY, les acides polyacryliques de type SYNTHALEN K, les copolymères d'acide acrylique et d'acrylamide vendus sous la forme de leur sel de sodium sous les dénominations RETEN par la société HERCULES, les sels de sodium d'acides polyhydroxycarboxyliques vendus sous la dénomination HYDAGEN F par la société HENKEL, - les copolymères acide polyacryliques/acrylates d'alkyle de type PEMULEN, - l'AMPS (Acide polyacrylamidométhyl propane sulfonique neutralisé partiellement à l'ammoniaque et hautement réticulé) commercialisé par la société CLARIANT, - les copolymères AMPS/acrylamide de type SEPIGEL ou SIMULGEL commercialisés par la société SEPPIC, et - les copolymères AMPS/méthacrylates d'alkyle polyoxyéthylénés (réticulés ou non), et leurs mélanges. Certains polymères filmogènes hydrosolubles cités plus haut peuvent également jouer le rôle de gélifiant hydrosoluble ; - les polyuréthanes associatifs tels que le polymère C16-OE120-C16 de la société SERVO DELDEN (commercialisé sous le nom SER AD FX1100, molécule à fonction uréthanne et poids moléculaire moyen en poids de 1300), OE étant un motif oxyéthyléné, le Rhéolate 205 à fonction urée vendu par la société RHEOX ou encore le Rhéolate 208 ou 204 (ces polymères étant vensus sous forme pure) ou le DW 1206B de chez RHOM & HAAS à chaîne alkyle en C20 et à liaison uréthane, vendu à 20 % en matière active dans l'eau. On peut aussi utiliser des solutions ou dispersions de ces polyuréthanes associatifs notamment dans l'eau ou en milieu hydroalcoolique. A titre d'exemple, de tels polymères on peut citer, le SER AD FX1010, le SER AD FX1035 et le SER AD 1070 de la société SERVO DELDEN, le Rhéolate 255, le Rhéolate 278 et le Rhéolate 244 vendus par la société RHEOX. On peut aussi utiliser le produit DW 1206F et le DW 1206J, ainsi que l'Acrysol RM 184 ou l'Acrysol 44 de la société RHOM & HAAS, ou bien encore le Borchigel LW 44 de la société BORCHERS, - et leurs mélanges. Les gélifiants hydrophiles peuvent être présents dans chacune des compositions 10 (i) et (ii) selon l'invention en une teneur allant de 0, 05 à 40% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,5 à 20% et mieux de 1 à 15% en poids. Polymère filmogène additionnel 15 Chacune des compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention, peut comprendre en outre au moins un polymère additionnel lipophile qui peut être soluble dans une phase solvant non aqueuse ou en dispersion dans une phase solvant non aqueuse. Selon un mode de réalisation particulier, la composition comprend comme polymère filmogène additionnel un terpolymère acrylique particulier. Ce terpolymère 20 présente l'avantage de procurer une bonne accroche sur les cils lors de l'application, notamment un dépôt de matière au bout des cils de manière à obtenir un effet allongeant et permet un dépôt lisse et homogène de matière lorsqu'il est appliqué sur les cils. Selon un mode de réalisation particulier, le kit comprend une composition (i) contenant ce terpolymère, et une composition (ii) dépourvue d'un tel terpolymère. 25 Un tel type polymère et un mascara le comprenant sont plus particulièrement décrits dans le document EP 1647268. Le terpolymère particulier est toutefois décrit ci-après en détail. Le polymère terpolymère est un polymère résultant de la copolymérisation : -d'au moins un monomère A choisi parmi les esters issus de la réaction de 30 l'acide (meth)acrylique avec un monoalcool comprenant de 2 à 20 atomes de carbone, - d'au moins un monomère B choisi parmi les esters issus de la réaction d'acide méthacrylique avec un monoalcool comprenant de 1 à 10 atomes de carbone, - d'au moins un monomère C choisi parmi les N-vinyl lactames. Monomère A Le monomère A est choisi parmi les esters issus de la réaction de l'acide (méth)acrylique avec un monoalcool comprenant de 2 à 20 atomes de carbone. Selon un mode de réalisation, le copolymère comprend au moins un monomère A résultant de la réaction de l'acide méthacrylique avec un monoalcool comprenant de 5 à 20 atomes de carbone, de préférence de 7 à 18 atomes de carbone et mieux de 10 à 18 atomes de carbone. En particulier, le monoalcool peut être choisi parmi : le 3-heptanol, le 1-octanol, le 2 octanol, l'alcool isooctylique, le 2-éthyl-1-hexanol, le 1-decanol, le 1-dodecanol, le 1-tridecanol, le 1-tetradecanol, le 1-octadecanol et leurs mélanges. Le polymère selon l'invention peut aussi comprendre au moins un monomère A résultant de la réaction de l'acide acrylique avec un monoalcool comprenant de 2 à 15 atomes de carbone, de préférence de 4 à 14 atomes de carbone . En particulier, le monoalcool en C2-C15 peut être choisi parmi : l'éthanol, le 1-butanol, le 2-butanol, le 1-pentanol, le 2-pentanol, le 3-pentanol, le 2-methyl-1-butanol, le 1-hexanol, le 2-hexanol, le 2-methyl-l-pentanol, le 3-methyl-l-pentanol, le 2-ethyl-lbutanol, le 3,5,5-trimethyl-l-hexanol, le 3-heptanol, le 1-octanol, le 2-octanol, l'alcool d'isooctyl, le 2-ethyl-1-hexanol, le 1-decanol, le 1-dodecanol, le 1-tridecanol, le 1- tetradecanol et leurs mélanges. Avantageusement, le monomère A est choisi parmi le n-butyl acrylate, l'isooctyl acrylate, le lauryl methacrylate (issu de la réaction de l'acide méthacrylique et du 1-dodecanol) et leurs mélanges.30 Avantageusement, le monomère A est présent en une proportion en nombre allant de 15 à 80%, mieux de 40 à 60% par rapport au nombre total de monomères du polymère. Monomère B Le monomère B est choisi parmi les esters issus de la réaction d'acide méthacrylique avec un monoalcool comprenant de 1 à 10 atomes de carbone, de préférence de 1 à 6 et mieux de 1 à 4 atomes de carbone. En particulier, le monoalcool peut être choisi parmi le méthanol, l'éthanol, le 1- propanol, le 2-propanol, le 1-butanol, le 2-butanol, le 1-pentanol, le 2-pentanol, le 3-pentanol et leurs mélanges. De préférence, le monomère B est choisi parmi le méthylméthacrylate, le nbutyl méthacrylate et leurs mélanges. Avantageusement, le monomère B est présent en une proportion en nombre allant de 20 à 70%, mieux de 25 à 50% par rapport au nombre total de monomères du polymère. Monomère C Le monomère C est avantageusement choisi parmi les N-vinyl lactames (dérivés N-substitués de lactame) telles que celles décrites dans le document US 3 907 720, et en particulier parmi les N-vinyl lactames de formule suivante : dans laquelle : Rl et R2 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement alkyl en C 1-05 tel que méthyle, éthyle, propyle, un groupement aryl , R2 Y est choisi parmi O , S , -S02- , -N- , -C- , R1 R1 et n et nl vont de 0 à 5, sous réserve que n et nl ne soient pas simultanément égaux à 0. De préférence, Rl et R2 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, 10 un groupement alkyl en C 1-05 tel que méthyle, éthyle, propyle et R2 Y représente -C- 15 Rl A titre de N-vinyl lactames utilisables comme monomères C, on peut citer la N-vinyl pyrrolidone, les dérivés N-vinyl substitués des lactames suivantes : la 3,3-diméthyl-1-pyrrolidone, la 4,4-diméthyl-2-pyrrolidone, la 3,4-diméthyl-2-pyrrolidone, la 3- 20 éthyl-2-pyrrolidone, et la 3,5-diméthyl-2-pyrrolidone. De préférence, le monomère C est la N-vinyl pyrrolidone. Avantageusement, le monomère C est présent en une proportion en nombre allant de 1 à 15%, mieux de 5 à 15% par rapport au nombre total de monomères du polymère. 25 Avantageusement, le polymère se présente en solution ou en dispersion dans un solvant organique qui est de préférence le "premier solvant organique" de la phase solvant organique de la composition (i) conforme à l'invention. Le copolymère de la composition selon l'invention peut être préparé par les méthodes conventionnelles de polymérisation radicalaire, en particulier dans un solvant 30 dans lequel les monomères sont solubles. De tels copolymères et des compositions anti-microbiennes les contenant sont notamment décrits dans le document US 4 584 192. 18 Le polymère filmogène additionnel peut représenter de 0,01 à 20% en poids en matières sèche (ou matière active) par rapport au poids total de la composition (i) ou (ii), de préférence de 0,05 à 15% en poids, et mieux de 0,05 à 10% en poids. PHASE AQUEUSE Au moins l'une des compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention, de préférence chaque composition (i) et (ii), comprend une phase aqueuse continue 10 comprenant de l'eau et/ou au moins un solvant hydrosoluble. La phase aqueuse continue comprend de l'eau et/ou au moins un solvant hydrosoluble, qui peut former la phase continue de la composition. Par "solvant hydrosoluble", on désigne dans la présente invention un composé 15 liquide à température ambiante et miscible à l'eau (miscibilité dans l'eau supérieure à 50 % en poids à 25 C et pression atmosphérique). Les solvants hydrosolubles utilisables dans les compositions selon l'invention peuvent en outre être volatils. Parmi les solvants hydrosolubles pouvant être utilisés dans les compositions (i) 20 ou (ii) conformes à l'invention, on peut citer notamment les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l'éthanol et l'isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que l'éthylène glycol, le propylène glycol, le 1,3-butylène glycol et le dipropylène glycol, les cétones en C3 et C4 et les aldéhydes en C2-C4. La phase aqueuse (eau et éventuellement le solvant miscible à l'eau) peut être 25 présente dans chque composition (i) et (ii) en une teneur allant de 1 % à 95 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 3 % à 80 % en poids, et préférentiellement allant de 5 % à 60 % en poids.5 AUTRES COMPOSANTS CONTENUS DANS LES COMPOSITIONS (i) ET (ii) Système émulsionnant Chacune des compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention peut contenir des agents tensioactifs émulsionnants présents notamment en une proportion allant de 0,1 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition, mieux de 1 à 15 % et mieux de 2 à 10 % en poids. Selon l'invention, on utilise généralement un émulsionnant choisi de manière appropriée pour l'obtention d'une émulsion cire dans eau ou huile-dans-eau. En particulier, on peut utiliser un émulsionnant possédant à 25 C une balance HLB (hydrophile-lipophile balance) au sens de GRIFFIN, supérieure ou égale à 8. La valeur HLB selon GRIFFIN est définie dans J. Soc. Cosm. Chem. 1954 (volume 5), pages 249-256. Ces agents tensioactifs peuvent être choisis parmi des agents tensioactifs non ioniques, anioniques, cationiques, amphotériques ou encore des émulsionnants tensioactifs. On peut se reporter au document "Encyclopedia of Chemical Technology, KIRKOTHMER", volume 22, p. 333-432, 3ème édition, 1979, WILEY, pour la définition des propriétés et des fonctions (émulsionnant) des tensioactifs, en particulier p. 347-377 de cette référence, pour les tensioactifs anioniques, amphotériques et non ioniques. Les tensioactifs utilisés préférentiellement dans la composition selon l'invention sont choisis parmi : a) les agents tensioactifs non ioniques de HLB supérieur ou égal à 8 à 25 C, utilisés seuls ou en mélange; on peut citer notamment : - les éthers oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter de 1 à 150 groupes oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) de glycérol ; - les éthers oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter de 1 à 150 groupes oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) d'alcools gras (notamment d'alcool en C8-C24, et de préférence en C12-C18) tels que l'éther oxyéthyléné de l'alcool cétéarylique à 30 groupes oxyéthylénés (nom CTFA "Ceteareth-30 ") et l'éther oxyéthyléné du mélange d'alcools gras en C12-C15 comportant 7 groupes oxyéthylénés (nom CTFA "C12-15 Pareth-7" commercialisé sous la dénomination NEODOL 25-7 par SHELL CHEMICALS, - les esters d'acide gras (notamment d'acide en C8-C24, et de préférence en C16-C22) et de polyéthylène glycol (pouvant comprendre de 1 à 150 motifs d'éthylèneglycol) tels que le stéarate de PEG-50 et le monostéarate de PEG-40 commercialisé sous le nom MYRJ 52P par la société ICI UNIQUEMA, - les esters d'acide gras (notamment d'acide en C8-C24, et de préférence en C16-C22) et des éthers de glycérol oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter de 1 à 150 groupes oxyéthylénés et/ou oxypropylénés), comme le monostéarate de PEG-200 glycéryle vendu sous la dénomination Simulsol 220 TM par la société SEPPIC ; le stéarate de glycéryle polyéthoxylé à 30 groupes d'oxyde d'éthylène comme le produit TAGAT S vendu par la société GOLDSCHMIDT, l'oléate de glycéryle polyéthoxylé à 30 groupes d'oxyde d'éthylène comme le produit TAGAT O vendu par la société GOLDSCHMIDT, le cocoate de glycéryle polyéthoxylé à 30 groupes d'oxyde d'éthylène comme le produit VARIONIC LI 13 vendu par la société SHEREX, l'isostéarate de glycéryle polyéthoxylé à 30 groupes d'oxyde d'éthylène comme le produit TAGAT L vendu par la société GOLDSCHMIDT et le laurate de glycéryle polyéthoxylé à 30 groupes d'oxyde d'éthylène comme le produit TAGAT I de la société GOLDSCHMIDT, - les esters d'acide gras (notamment d'acide en C8-C24, et de préférence en C16-C22) et des éthers de sorbitol oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter de 1 à 150 groupes oxyéthylénés et/ou oxypropylénés), comme le polysorbate 60 vendu sous la dénomination Tween 60 par la société UNIQUEMA, - la diméthicone copolyol, telle que celle vendue sous la dénomination Q2-5220 par la société DOW CORNING, - la diméthicone copolyol benzoate (FINSOLV SLB l0l et 201 de la société FINTEX), - les copolymères d'oxyde propylène et d'oxyde d'éthylène, également appelés polycondensats OE/OP, - et leurs mélanges. Les polycondensats OE/OP sont plus particulièrement des copolymères consistant en des blocs polyéthylène glycol et polypropylène glycol, comme par exemple les polycondensats tribloc polyéthylène glycol/polypropylène glycol/polyéthylène glycol. Ces polycondensats tribloc ont par exemple la structure chimique suivante : H-(O-CHz-CHz) (O-CH(CH3)-CH2)b-(O-CHz-CHz) OH, formule dans laquelle a va de 2 à 120, et b va de 1 à 100. Le polycondensat OE/OP a de préférence un poids moléculaire moyen en poids allant de 1000 à 15000, et de mieux allant de 2000 à 13000. Avantageusement, ledit polycondensat OE/OP a une température de trouble, à 10 g/1 en eau distillée, supérieure ou égale à 20 C, de préférence supérieure ou égale à 60 C. La température de trouble est mesurée selon la norme ISO 1065. Comme polycondensat OE/OP utilisable selon l'invention, on peut citer les polycondensats tribloc polyéthylène glycol / polypropylène glycol / polyéthylène glycol vendus sous les dénominations SYNPERONIC comme les SYNPERONIC PE/ L44 et SYNPERONIC PE/F127 par la société ICI. b) les agents tensioactif non ioniques de HLB inférieur à 8 à 25 C, éventuellement associés à un ou plusieurs agents tensioactif non ioniques de HLB supérieur à 8 à 25 C, tels que cités ci-dessus tels que : - les esters et éthers d'oses tels que les stéarate de sucrose, cocoate de sucrose, stéarate de sorbitan et leurs mélanges comme l'Arlatone 2121 commercialisé par la société ICI ; - les esters d'acides gras (notamment d'acide en C8-C24, et de préférence en C16-C22) et de polyol, notamment de glycérol ou de sorbitol, tels que stéarate de glycéryle, stéarate de glycéryle tel que le produit vendu sous la dénomination TEGIN M par la société GOLDSCHMIDT, laurate de glycéryle tel que le produit vendu sous la dénomination IMWITOR 312 par la société HULS, stéarate de polyglycéryl-2, tristéarate de sorbitan, ricinoléate de glycéryle ; - le mélange de cyclométhicone/diméthicone copolyol vendu sous la dénomination Q2-3225C par la société DOW CORNING. - c) Les tensioactifs anioniques tels que : - les sels d'acides gras en C16-C30 notamment ceux dérivant des amines, comme le stéarate de triéthano lamine et/ou le stéarate d'amino-2-méthyl-2-propane di-ol-1,3 ; - les sels d'acides gras polyoxyéthylénés notamment ceux dérivant des amines ou les sels alcalins, et leurs mélanges ; - les esters phosphoriques et leurs sels tels que le "DEA oleth-10 phosphate" (Crodafos N 10N de la société CRODA) ou le phosphate de monocétyle monopotassique (Amphisol K de Givaudan) ; - les sulfosuccinates tels que le "Disodium PEG-5 citrate lauryl sulfosuccinate" et le "Disodium ricinoleamido MEA sulfosuccinate" ; - les alkyléthersulfates tels que le lauryl éther sulfate de sodium ; les iséthionates ; - les acylglutamates tels que le "Disodium hydrogenated tallow glutamate" (AMISOFT HS-21 R commercialisé par la société AJINOMOTO) et leurs mélanges. Convient tout particulièrement à l'invention, le stéarate de triéthanolamine. Ce dernier est généralement obtenu par simple mélange de l'acide stéarique et de la triéthano lamine. Chacune des compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention peut également contenir un ou plusieurs tensioactifs amphotériques comme les N-acyl-aminoacides tels que les N-alkyl-aminoacétates et le cocoamphodiacetate disodique et les oxydes d'amines tels que l'oxyde de stéaramine ou encore des tensioactifs siliconés comme les diméthicone copolyols phosphates tels que celui vendu sous la dénomination PECOSIL PS 100 par la société PHOENIX CHEMICAL. Huiles Chacune des compositions (i) et (ii) conforme à l'invention peut comprendre une ou plusieurs huiles ou solvant organique. Par huile ou solvant organique, on entend un corps non aqueux liquide à température ambiante et pression atmosphérique. L'huile peut être volatile ou non volatile. Par " huile ou solvant organique volatile", on entend au sens de l'invention tout milieu non aqueux susceptible de s'évaporer au contact des cils en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. Le ou les solvants organiques volatils et les huiles volatiles de l'invention sont des solvants organiques et des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10-3 à 300 mm de Hg), en particulier allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm de Hg), et plus particulièrement allant de 1,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg). Par "huile non volatile", on entend une huile restant sur les cils à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 10-3 mm de Hg (0,13Pa). L'huile peut être présente dans la composition dans une teneur allant de 1 à 30 %, de préférence 1 à 15 % en poids %, en poids par rapport au poids total de la composition. La composition (i) ou (ii) peut comprendre des huiles volatiles et/ou des huiles non volatiles, et leurs mélanges. Les huiles (ou solvants organiques) volatiles peuvent être des huiles hydrocarbonées, des huiles siliconées, des huiles fluorées ou leurs mélanges. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre, de phosphore. Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbones, et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 comme les isoalcanes en Cg-C16 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux "d'Isopars " ou de "Permetyls ", les esters ramifiés en Cg-C16, le néopentanoate d'iso-hexyle, et leurs mélanges. D'autres huiles hydrocarbonées volatiles comme les distillats de pétrole, notamment ceux vendus sous la dénomination "Shell Solt " par la société SHELL, peuvent aussi être utilisées. Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité 6 centistokes (6.10-6 m 2/s), et ayant notamment de 3 à 6 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement un ou plusieurs groupes alkyles ou alkoxy ayant de 1 ou 2 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane et leurs mélanges. On peut également utiliser des solvants organiques volatils notamment fluorés tels que le nonafluorométhoxy butane ou le perfluorométhylcyclopentane. Chacune des compositions (i) et (ii) conformes à l'invention peut également comprendre au moins une huile ou solvant organique non volatile, qui peut être en particulier choisie parmi les huiles hydrocarbonées et/ou siliconées et/ou fluorées non volatiles. Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer : - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces derniers pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles sont notamment les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, l'huile d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société STEARINERIES DUBOIS ou ceux vendus sous les dénominations de Miglyol 810 , 812 et 818 par la société DYNAMIT NOBEL, - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam, le squalane, et leurs mélanges; - les esters de synthèse comme les huiles de formule R1000R2 dans laquelle RI représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que RI + R2 soit 10, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le benzoate d'alcool en C12 à C15, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, l'isostéarate d'isostéarate, des octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol ; les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de diisostéaryle ; et les esters du pentaérythritol ; - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, le 2-undécylpentadécanol ; - les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique ; et leurs mélanges. Les huiles de silicone non volatiles utilisables dans l'une ou l'autre des compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention peuvent être les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy, pendant et/ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates ; Les huiles fluorées utilisables dans l'une ou l'autre des compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention sont notamment des huiles fluorosiliconées, des polyéthers fluorés, des silicones fluorées telles que décrit dans le document EP-A-847752. La teneur en huile ou solvant organique non volatile dans l'une ou l'autre des compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention peut varier de 0,01 à 30 % en poids, en particulier de 0,1 à 25 % en poids, et mieux de 0,1 à 20 % par rapport au poids total de la composition. Matière colorante Chacune des compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention peut également comprendre au moins une matière colorante comme les matières pulvérulentes, les colorants liposolubles, les colorants hydrosolubles. Selon un mode de réalisation, les compositions (i) et (ii) présentent la même teinte. Selon un autre mode de réalisation, les compositions (i) et (ii) présentent des couleurs différentes, de manière à renforcer l'effet maquillage obtenu. On peut par exemple appliquer une composition de couleur claire sur l'ensemble de la frange de cils ou une portion interne de la frange de cils et une composition de couleur plus foncée sur la partie externe de la frange de cils. Les matières colorantes pulvérulentes peuvent être choisies parmi les pigments et les nacres. Les pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques, enrobés ou non. On peut citer, parmi les pigments minéraux, le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium, de zinc ou de cérium, ainsi que les oxydes de fer ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique. Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium. Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, leD&C Red 17, le D&C Green 6, le (3-carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le D&C Yellow 11, le 15 D&C Violet 2, le D&C Orange 5, le jaune quinoléine, le rocou. Ces matières colorantes peuvent être présentes en une teneur allant de 0,01 à 30 % en poids par rapport au poids total de chaque composition (i) et (ii). Charges 20 Chacune des compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention peut en outre comprendre au moins une charge. Les charges peuvent être choisies parmi celles bien connues de l'homme du métier et couramment utilisées dans les compositions cosmétiques. Les charges peuvent être minérales ou organiques, lamellaires ou sphériques. On peut citer le talc, le mica, la 25 silice, le kaolin, les poudres de polyamide comme le Nylon commercialisé sous la dénomination Orgasol par la société ATOCHEM, de poly-13-alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène comme le Téflon , la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les micro sphères creuses polymériques expansées telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme celles commercialisées sous la 30 dénomination d'Expancel par la société NOBEL INDUSTRIE, les poudres acryliques telles que celles commercialisées sous la dénomination Polytrap par la société DOW CORNING, les particules de polyméthacrylate de méthyle et les microbilles de résine de silicone (Tospearls de TOSHIBA, par exemple), le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses (Silica Beads de MAPRECOS), les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, et en particulier de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium. On peut également utiliser un composé susceptibles de gonfler à la chaleur et notamment des particules thermoexpansibles telles que les microsphères non expansées de copolymère de chlorure de vinylidéne/d' acrylonitrile/méthacrylate de méthyle ou de copolymère d'homopolymère d'acrylonitrile comme par exemple celles commercialisées respectivement sous les références Expancel 820 DU 40 et Expancel 007WU par la Société AKZO NOBEL. Les charges peuvent représenter de 0,1 à 25 %, en particulier de 1 à 20 % en poids par rapport au poids total de chaque composition. Chacune des compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention peut comprendre, en outre, tout additif usuellement utilisé en cosmétique tels que les antioxydants, les conservateurs, les fibres, les parfums, les neutralisants, les gélifiants, les épaississants, les vitamines, les agents de coalescence, les plastifiants, et leurs mélanges. Fibres Chacune des compositions (i) ou (ii) conformes à l'invention peut en outre comprendre des fibres qui permettent une amélioration de l'effet allongeant. Par "fibre", il faut comprendre un objet de longueur L et de diamètre D tel que L soit très supérieur à D, D étant le diamètre du cercle dans lequel s'inscrit la section de la fibre. En particulier, le rapport L/D (ou facteur de forme) est choisi dans la gamme allant de 3,5 à 2500, en particulier de 5 à 500, et plus particulièrement de 5 à 150. Les fibres utilisables dans la composition de l'invention peuvent être des fibres d'origine synthétique ou naturelle, minérale ou organique. Elles peuvent être courtes ou longues, unitaires ou organisées par exemple tressées, creuses ou pleines. Leur forme peut être quelconque et notamment de section circulaire ou polygonale (carrée, hexagonale ou octogonale) selon l'application spécifique envisagée. En particulier, leurs extrémités sont épointées et/ou polies pour éviter de se blesser. En particulier, les fibres ont une longueur allant de 1 m à 10 mm, en particulier de 0,1 mm à 5 mm et plus particulièrement de 0,3 mm à 3,5 mm. Leur section peut être comprise dans un cercle de diamètre allant de 2 nm à 500 m, en particulier allant de 100 nm à 100 m et plus particulièrement de 1 m à 50 m. Le poids ou titre des fibres est souvent donné en denier ou décitex et représente le poids en gramme pour 9 km de fil. Les fibres selon l'invention peuvent en particulier avoir un titre choisi dans la gamme allant de 0,15 à 30 deniers et notamment de 0,18 à 18 deniers. Les fibres utilisables dans la composition de l'invention peuvent être choisies parmi les fibres rigides ou non rigides, elles peuvent être d'origine synthétique ou naturelle, 10 minérales ou organiques. Par ailleurs, les fibres peuvent être traitées ou non en surface, enrobées ou non, colorées ou non colorées. A titre de fibres utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer les fibres non rigides telles que les fibres de polyamide (Nylon ) ou les fibres rigides telles 15 que les fibres de polyimide-amide comme celles vendues sous les dénomination KERMEL , KERMEL TECH par la société RHODIA ou de poly-(p-phénylènetéréphtalamide) (ou d'aramide) notamment vendues sous la dénomination Kevlar par la société DUPONT DE NEMOURS. Les fibres peuvent êtres présentes dans la composition selon l'invention en une 20 teneur allant de 0,01 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition, en particulier de 0,1 % à 5 % en poids, et plus particulièrement de 0,3 % à 3 % en poids. Actifs cosmétiques Comme actifs cosmétiques pouvant être utilisés dans les compositions (i) ou 25 (ii) conformes à l'invention, on peut citer notamment des antioxydants, les conservateurs, les parfums, les neutralisants, émollients, des hydratants, des vitamines et des filtres en particulier solaires. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir les éventuels additifs complémentaires et/ou leur quantité de telle manière que les propriétés avantageuses de la 30 composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention : - la composition (i) comprend une phase aqueuse continue, au moins une cire dite collante, telle que décrite plus haut, possédant un collant supérieur ou égal à 0,7 N.s et une dureté inférieure ou égale à 3,5 MPa, au moins l'association d'un polymère hydrophile cationique et d'un polymère hydrophile anionique et au moins un terpolymère acrylique particulier tel que décrit plus haut, et - la composition (ii) comprend une phase aqueuse continue, au moins une cire dite collante, telle que décrite plus haut, possédant un collant supérieur ou égal à 0,7 N.s et une dureté inférieure ou égale à 3,5 MPa, au moins l'association d'un polymère hydrophile cationique et d'un polymère hydrophile anionique et au moins un polymère filmogène en dispersion dans une phase aqueuse Les deux compositions (i) et (ii) peuvent également différer par au moins une caractéristique optique visible à l'oeil nu, autre que la teinte procurée par la présence de matières colorantes. Il peut notamment s'agir de la brillance. KIT Le kit selon la présente invention peut avantageusement comprendre un ou plusieurs moyens d'application des compositions cosmétiques (i) et (ii) conformes à l'invention. La composition (ii) est appliquée à l'aide du moyen d'application décrit plus particulièrement ci-après. La composition (i) peut être appliquée à l'aide de toute brosse ou tout peigne communément employé pour le maquillage des cils et/ou des sourcils. En l'occurrence, il est particulièrement avantageux de procéder à l'application 25 de la composition (i) avec une brosse de maquillage telle que décrite dans les brevets FR 2 701 198, FR 2 605 505, EP 792 603 et EP 663 161. Le kit de maquillage selon l'invention peut, selon un mode de réalisation particulier, comprendre au moins deux conditionnements distincts, l'un comprenant la composition (i) définie plus haut et l'autre comprenant la composition (ii) également 30 définie plus haut, l'une et l'autre pouvant indifféremment être une composition "topcoat" ou "basecoat" suivant l'ordre d'application comme cela a été décrit plus haut. Le kit selon l'invention peut comporter un organe d'essorage. Cet organe d'essorage peut par exemple comporter un bloc d'un matériau alvéolaire tel qu'une mousse à cellules ouvertes ou fermées, avec ou sans flocage. En variante, l'organe d'essorage peut comporter un matériau non alvéolaire, éventuellement floqué, par exemple un élastomère ou une polyoléfine. Dans ce cas notamment, l'organe d'essorage peut par exemple comporter au moins une fente et/ou comporter une lèvre agencée pour essorer la tige. Le maquillage des cils ou des sourcils étant effectué grâce à un geste multiple de l'utilisatrice, à savoir au moins en deux étapes, la première consistant en l'application de la composition "basecoat" et la deuxième consistant en l'application de la composition "topcoat" en tout ou partie sur ladite composition cosmétique, un kit de maquillage conditionné dans un seul et même conditionnement est particulièrement adapté. Cette alternative constitue un mode de réalisation préféré de l'invention. Lorsque le kit est sous forme d'un seul et même conditionnement, il peut se présenter comme un récipient délimitant au moins un compartiment ou réservoir qui comprend la composition (i), ledit compartiment étant fermé par un élément de fermeture et au moins un compartiment ou réservoir qui comprend la composition (ii), étant également fermé par un élément de fermeture. Toujours lorsque le kit est sous forme d'un seul et même conditionnement, celui-ci comprend de préférence au moins un moyen d'application ou applicateur pour la composition (i), notamment sous forme d'une brosse comportant un arrangement de poils maintenus par un fil torsadé. Une telle brosse torsadée est décrite notamment dans le brevet US 4 887 622. Il peut être également sous forme d'un peigne comportant une pluralité d'éléments d'application, obtenus notamment de moulage. De tels peignes sont décrits par exemple dans le brevet FR 2 796 529. L'applicateur peut être solidaire du récipient, tel que décrit par exemple le brevet FR 2 761 959. Avantageusement, l'applicateur est solidaire d'une tige qui, elle même, est solidaire de l'élément de fermeture. L'élément de fermeture peut être couplé au récipient par vissage. Alternativement, le couplage entre l'élément de fermeture et le récipient se fait autrement que par vissage, notamment via un mécanisme à baïonnette, par encliquetage, ou par serrage. Par "encliquetage" on entend en particulier tout système impliquant le franchissement d'un bourrelet ou d'un cordon de matière par déformation élastique d'une portion, notamment de l'élément de fermeture, puis par retour en position non contrainte élastiquement de ladite portion après le franchissement du bourrelet ou du cordon. Le récipient, comportant avantageusement deux compartiments ou réservoirs, peut être au moins pour partie réalisé en matériau thermoplastique. A titre d'exemples de matériaux thermoplastiques, on peut citer le polypropylène ou le polyéthylène. Alternativement, le récipient est réalisé en matériau non thermoplastique, notamment en verre ou en métal (ou alliage). Le récipient est de préférence équipé d'un essoreur disposé au voisinage d'au moins une ouverture du récipient. Un tel essoreur permet d'essuyer l'applicateur et éventuellement, la tige dont il peut être solidaire. Un tel essoreur est décrit par exemple dans le brevet FR 2 792 618. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, le kit de maquillage comprend deux réservoirs comprenant chacun l'une des compositions "basecoat" et "topcoat", l'un des réservoirs étant muni d'une brosse de maquillage, notamment de type brosse mascara telle que décrite ci-dessus et l'autre réservoir étant muni du moyen d'application de la composition (ii) décrit ci-après. MOYEN D'APPLICATION Le moyen d'application compris dans le kit selon la présente invention comporte une pluralité d'éléments d'application disposés sur un support sous forme d'au moins une rangée dans la longueur est telle que les éléments d'application puissent au mieux contacter simultanément au plus un quart des cils de la frange. Selon un mode de réalisation préféré, le moyen d'application compris dans le kit selon l'invention, comporte : une tige, un support relié à la tige et s'étendant selon un axe longitudinal, et une pluralité d'éléments d'application, au nombre de deux seulement le cas échéant, disposés sur le support et s'étendant sensiblement transversalement à l'axe longitudinal du support. Ainsi, selon un mode de réalisation tout particulièrement préféré, le moyen d'application comporte : - une pluralité d'éléments d'application (6 ; 60) disposés sur un support (5) sous forme d'au moins une rangée dont la longueur est telle que les éléments d'application (6 ; 60) puissent au mieux contacter simultanément au plus un quart des cils de la frange. Les éléments d'application peuvent s'étendre sur une distance le long de l'axe longitudinal du support qui est telle que les éléments d'application puissent au mieux contacter simultanément au plus un quart, voire un cinquième ou un sixième des cils ou des sourcils de la frange, alors que l'axe longitudinal du support est orienté sensiblement tangentiellement à la frange. Une portion de cils ou de sourcils maquillés peut par exemple correspondre à au plus un quart, voire un cinquième ou un sixième de la longueur de la frange. Les éléments d'application peuvent comporter des dents et/ou des poils. Cet applicateur permet de charger convenablement les cils tout en exerçant une action de peignage éventuelle. Les éléments d'application s'étendent sur le support sur une distance suffisamment courte pour pouvoir maquiller une ou plusieurs mèches de cils, ce qui permet l'obtention de nouveaux effets de maquillage. Cet applicateur permet de déposer de façon soutenue de la matière sur 20 seulement au plus un tiers, voire un quart de la frange de cils à maquiller, de préférence la portion se trouvant à l'extérieur de la frange de cils. Les éléments d'application peuvent par exemple s'étendre sur le support sur une distance comprise entre environ 0,1 et 1 cm, par exemple inférieure ou égale à 8 mm, voir 7 mm ou 6 mm, par exemple une distance allant de 2 mm à 5 mm environ, par 25 exemple entre 2 mm et 3 mm. L'applicateur compris dans le kit selon la présente invention peut comporter : - une tige, - un support relié à la tige et s'étendant selon un axe longitudinal, - au moins une rangée d'éléments d'application, notamment constituée par 30 des dents, disposées sur le support, les éléments d'application de la rangée s'étendant chacun sensiblement transversalement à l'axe longitudinal du support et présentant des extrémités libres dont la distance à l'axe longitudinal varie de manière non monotone lorsque l'on se déplace entre les éléments d'application extrêmes de la rangée. La présence d'un maximum dans la rangée d'éléments d'application peut permettre une pénétration progressive des éléments d'application dans les cils et faciliter ainsi le maquillage d'une portion de frange de cils au sens de l'invention. Le nombre d'éléments d'application de la rangée, notamment le nombre de dents, peut être compris par exemple entre 3 et 9, de préférence entre 3 et 8, notamment entre 3 et 7. Selon un mode de réalisation, le support et les éléments d'application sont 10 réalisés d'une seule pièce, notamment par moulage ou usinage. En variante, les éléments d'application peuvent être rapportés sur le support. Le support et la tige peuvent être réalisés d'une seule pièce, notamment par moulage ou, en variante, le support peut être rapporté sur la tige. Dans ce cas, le support peut comporter un embout agencé pour s'engager dans un logement de la tige ou la tige 15 peut comporter un embout agencé pour s'engager dans un logement du support. La tige peut s'étendre selon un axe longitudinal distinct de l'axe longitudinal du support. Dans ce cas, l'axe longitudinal de la tige peut former avec l'axe longitudinal du support, notamment pour la portion de celui-ci qui porte les éléments d'application, un angle compris entre 5 et 45 , notamment compris entre 15 et 25 , par exemple égal à 20 20 environ. Cette configuration peut permettre une manipulation plus confortable de l'applicateur lors de l'application d'une composition de maquillage conforme à l'invention sur les cils. L'axe longitudinal du support peut être par exemple curviligne ou rectiligne. La tige peut, en variante, s'étendre selon un axe longitudinal confondu avec l'axe longitudinal du support. 25 L'applicateur et/ou le support peuvent être réalisés au moins partiellement en un matériau souple ou rigide, notamment au moins partiellement en matière thermoplastique, élastomère ou thermoplastique élastomère, notamment par moulage. On ne sort pas du cadre de la présente invention si l'applicateur est réalisé au moins partiellement en bois ou en métal ou en d'autres matériaux encore, notamment par usinage. 30 Lorsque le support est réalisé dans un matériau élastiquement déformable, cela peut permettre de réaliser un essorage préférentiel d'un côté du support. La tige et le support peuvent être ou non réalisés dans des matériaux différents. Lorsque l'applicateur est observé de côté, une ligne reliant les extrémités libres des éléments d'application peut présenter une distance à l'axe longitudinal du support qui passe par au moins un extremum, notamment un maximum, ce qui peut rendre plus progressive la pénétration de l'applicateur dans les cils. La ligne précitée peut notamment présenter au moins partiellement une forme pointue, notamment triangulaire, ou arrondie, notamment circulaire ou ogivale. Quel que soit le profil de la ligne précitée, lorsqu'il y a un maximum et un minimum, l'angle formé entre d'une part la droite reliant les extrémités libres d'un élément d'application de plus grande longueur associé à ce maximum et d'un élément d'application de plus petite longueur associé à un minimum le plus proche de l'élément d'application de plus grande longueur, et d'autre part la normale à l'axe longitudinal du support, cette normale passant par l'extrémité libre de l'élément d'application de plus grande longueur, est par exemple compris entre 25 et 60 environ, notamment entre 25 et 50 , notamment entre 25 et 45 , par exemple entre 30 et 45 , par exemple égal à 43 environ. La distance de la ligne précitée à l'axe longitudinal du support peut encore passer par deux extrema, voire plus. Les éléments d'application peuvent être disposés selon une seule rangée ou selon au moins deux rangées. Dans ce dernier cas, les éléments d'application d'une première rangée et ceux d'une deuxième rangée peuvent s'étendre dans des directions différentes ou, en variante, dans des directions parallèles. Les deux rangées peuvent par exemple être disposées sensiblement à l'opposé l'une de l'autre relativement au support. La hauteur des éléments d'application peut par exemple être comprise entre 0,5 et 10 mm environ, notamment entre 1 et 3 mm environ. Lorsque les éléments d'application sont disposés selon au moins une rangée, cette dernière peut comporter une succession d'éléments d'application s'étendant alternativement, au moins partiellement, de part et d'autre d'une surface géométrique de séparation. Les éléments d'application peuvent présenter des bases alignées ou non. Lorsque les éléments d'application sont disposés selon au moins une rangée, la rangée peut s'étendre selon un axe non rectiligne. Les éléments d'application peuvent également être réalisés alternativement de part et d'autre d'une âme médiane. Toujours lorsque les éléments d'application sont disposés selon au moins une rangée, cette rangée peut comporter une succession d'éléments d'application situés alternativement au moins partiellement de part et d'autre d'une surface géométrique de séparation, deux éléments d'application consécutifs ayant des parties adjacentes jointives ou se chevauchant lorsque l'applicateur est observé de côté et formant entre eux une échancrure permettant d'y recevoir un cil. L'applicateur peut comporter un peigne ou une brosse. Lorsque l'applicateur comporte une brosse, le support peut comporter deux fils torsadés de petit diamètre, notamment inférieur à 0,7 mm, par exemple compris entre 0,2 et 10 0,6 mm, mieux entre 0,35 et 0,5 mm. Toujours dans le cas où l'applicateur comporte une brosse, les éléments d'application peuvent être des poils de petit diamètre, par exemple inférieur ou égal à 8/100 mm, mieux 6/100 mm. Lorsque la brosse comporte une âme torsadée, le nombre de spires de la brosse 15 peut être compris entre 3 et 6, par exemple. Dans le cas d'une brosse à âme torsadée, les poils s'étendent à partir de l'âme selon deux nappes hélicoïdales. Le nombre de spires de la brosse correspond à la somme des révolutions autour de l'âme des deux nappes. Une partie de l'âme torsadée peut être dépourvue de poils, notamment à proximité de la jonction entre le support et la tige. 20 La section transversale de la surface enveloppe de la brosse peut être circulaire, carrée, ou autre. La brosse peut présenter une surface enveloppe biconique. La surface enveloppe peut encore être conique ou tronconique avec la base du cône située du côté de l'extrémité distale ou proximale de la brosse. 25 L'applicateur compris dans le kit selon l'invention, peut prendre la forme d'une brosse pour l'application d'un produit sur les cils, comportant une âme torsadée et des poils s'étendant à partir de l'âme, le nombre de spires étant inférieur ou égal à 6. L'applicateur compris dans le kit selon l'invention, peut encore prendre la forme d'une brosse pour l'application d'un produit sur les cils, comportant une âme et des 30 poils s'étendant à partir de l'âme, la longueur de la portion de la brosse portant les poils étant inférieure ou égale à 8 mm, mieux à 7 mm voire à 6 mm. L'applicateur compris dans le kit selon l'invention, peut encore prendre la forme d'une composition conforme à l'invention, comportant une âme et des poils s'étendant à partir de l'âme, contenus dans une surface enveloppe de forme sensiblement tronconique, conique ou biconique, dans laquelle le plus petit angle formé entre un plan contenant la plus grande section transversale de la brosse et une tangente à la surface enveloppe de la brosse à l'intersection avec ce plan est compris entre 20 et 60 , notamment compris entre 25 et 50 , par exemple entre 30 et 35 . L'applicateur compris dans le kit selon l'invention, peut encore prendre la forme d'une composition conforme à l'invention sur les cils, comportant une âme et des poils s'étendant à partir de l'âme, dans laquelle la surface enveloppe de la brosse présente une forme sensiblement biconique, d'angle au sommet à la jonction des troncs de cônes inférieur ou égal à 120 , voire inférieur ou égal à 90 . L'applicateur compris dans le kit selon l'invention, peut encore prendre la forme d'un peigne pour l'application d'un produit sur les cils, comportant un support et des dents s'étendant transversalement à l'axe longitudinal du support, la distance entre les dents extrêmes le long de l'axe longitudinal étant inférieure ou égale à 8 mm, mieux 7 mm, voire 6 mm. L'applicateur compris dans le kit selon l'invention, peut encore prendre la forme d'un peigne pour l'application d'un produit sur les cils, comportant un support et des dents s'étendant transversalement à l'axe longitudinal du support, comportant une dent de plus grande longueur ayant une première longueur et une dent de plus petite longueur ayant une deuxième longueur, peigne dans lequel le rapport de la première longueur à la deuxième longueur est supérieur ou égal à 1,3. L'applicateur compris dans le kit selon l'invention, peut encore prendre la forme d'un peigne pour l'application d'un produit sur les cils, comportant un support et des dents s'étendant transversalement à l'axe longitudinal du support, dans lequel l'angle formé entre une droite joignant l'extrémité libre d'une dent de plus petite longueur et l'extrémité libre d'une dent de plus grande longueur et la perpendiculaire à l'axe longitudinal du support passant par l'extrémité libre de la dent de plus grande longueur est compris entre 20 et 60 . Lorsque le kit comporte un organe d'essorage, le support de l'applicateur est profilé de façon à faciliter le passage dans l'organe d'essorage et peut comporter par exemple à cet effet à l'avant un nez arrondi et à l'arrière un bossage. La tige de l'applicateur peut être reliée à une capsule de fermeture du récipient 5 pouvant également avoir un rôle d'organe de préhension et l'applicateur peut être logé à l'intérieur du récipient lorsqu'il est en position fermée. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs du moyen d'application compris dans le kit et de kits en tant que tels, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : 10 - la figure 1 est une vue schématique en élévation avec coupe partielle d'une partie du kit, lorsque le kit se présente sous la forme de deux conditionnements distincts, à savoir du conditionnement comprenant le moyen d'application conforme à l'invention, ainsi que l'une des deux compositions conformes à l'invention, - la figure 2 illustre l'utilisation d'un applicateur conforme à l'invention, 15 - la figure 3 est une vue de côté, schématique et partielle, de l'applicateur de la figure 1, - la figure 4 est une vue en perspective, schématique et partielle, de l'applicateur de la figure 1, - la figure 5 est une vue analogue à la figure 3, d'une variante d'applicateur, 20 - la figure 6 est une vue analogue à la figure 4, représentant l'applicateur de la figure 5, - les figures 7 à 9 représentent en vue de côté, schématique et partielle, d'autres variantes de l'applicateur de la figure 1, - les figures 10 et 11 représentent de manière schématique, avec coupe 25 partielle, des exemples de fixation du support sur la tige de l'applicateur, - la figure 12 représente en vue de côté, schématique et partielle, une variante de réalisation de l'applicateur, - les figures 13 à 17 représentent en vue de côté, de manière schématique et partielle, différents profils d'applicateurs conformes à l'invention, 30 - la figure 18 représente en vue de côté, schématique et partielle, une variante d'applicateur comportant deux rangées d'éléments d'application, - les figures 19 à 22 représentent en coupe axiale, schématique, différents applicateurs comportant une ou plusieurs rangées d'éléments d'application, - les figures 23 et 24 représentent en vue de côté différentes configurations d'éléments d'application, - la figure 25 représente une variante de la partie du kit de la figure 1 comportant un autre d'organe d'essorage, les figures 26 et 27 représentent en coupe axiale, schématique et partielle, d'autres exemples encore d'organes d'essorage pouvant être utilisés dans un kit selon l'invention, - la figure 28 est une vue analogue à la figure 1 d'une variante comportant une brosse, - les figures 29 à 35 sont des vues schématiques et partielles de variantes de brosses, - la figure 36 est une coupe transversale schématique de la brosse de la figure 28, - la figure 37 est une vue en perspective, partielle, d'un exemple de réalisation dans lequel une composition conforme à l'invention est déposée sur l'élément d'application à partir d'un tube flexible, - les figures 38 à 42 sont des coupes axiales, schématiques, de kits selon 20 l'invention sous forme d'un seul et même conditionnement, et - la figure 43 illustre le type de maquillage que l'on peut obtenir selon le procédéde maquillage de l'invention. Le dispositif 1, représenté sur la figure 1, qui correspond à une partie du kit lorsque ce dernier est conditionné dans deux conditionnements distincts comporte un 25 récipient 2 contenant une réserve d'un produit cosmétique P, en l'occurrence l'une des compositions (i) ou (ii), et un applicateur 3 comportant une tige 4 d'axe longitudinal X. Seul le dispositif comprenant le moyen d'application conforme à l'invention et l'une des compositions conforme à l'invention, est ici représenté La tige 4 est munie à une extrémité d'un support 5 comportant une pluralité 30 d'éléments d'application 6 et la tige 4 se raccorde à l'extrémité opposée à une capsule de fermeture 7 du récipient 2 qui constitue également un élément de préhension. La capsule de fermeture 7 comporte un filetage intérieur non apparent, destiné à se visser sur le col 11, fileté extérieurement, du récipient 2. Le récipient 2 comporte, dans l'exemple décrit, un organe d'essorage 8 engagé dans le col 11 et comportant une lèvre d'essorage 9 agencée pour essorer la tige 4 et le support 5 muni des éléments d'application 6. L'organe d'essorage 8 peut, le cas échéant, être agencé de telle sorte qu'il puisse se déformer au passage des éléments d'application 6. L'organe d'essorage 8 peut être réalisé par moulage par injection, par exemple dans une polyoléfine. Le récipient 2 est fermé de façon étanche en l'absence d'utilisation par vissage de la capsule de fermeture 7 sur le col 11. Dans l'exemple représenté, l'applicateur 3 comporte un peigne, les éléments d'application 6 étant constitués par des dents. Le support 5 s'étend selon un axe longitudinal Y formant avec l'axe longitudinal X de la tige 4 un angle a non nul, tel qu'illustré sur la figure 3 notamment. Cet angle a peut être compris entre 5 et 45 par exemple. Les éléments d'application 6, au nombre de six par exemple, sont disposés dans l'exemple considéré selon une rangée 10. Les éléments d'application 6 peuvent se situer sur le support 5 selon diverses configurations. Dans l'exemple illustré, la rangée 10 comporte une première série de dents 6a et une deuxième série de dents 6b, respectivement situées de part et d'autre d'une surface géométrique de séparation S, qui est ici un plan médian de symétrie du peigne, parallèle au plan de la figure 3, et peut constituer également un plan de joint pour le moulage du peigne. Dans l'exemple illustré, les dents 6a et 6b sont réalisées alternativement de part et d'autre d'une âme commune 15 du support 5, qui sert en quelque sorte de squelette sur lequel les dents se raccordent en partie inférieure. Le support 5 est pourvu à l'avant d'un nez arrondi 17, destiné à faciliter sa rentrée dans le récipient 2. Le support 5 comporte, à l'arrière, un bossage 18 destiné à faciliter la traversée de l'organe d'essorage 8 lors de son extraction du récipient 2. Les éléments d'application 6 comportent chacun une partie supérieure 20 se terminant par une extrémité libre 30 et une partie inférieure 22 reliée à l'âme 15 du support 5. Dans l'exemple considéré, les éléments d'application 6 s'étendent 5 sensiblement perpendiculairement à l'axe Y du support 5. Les extrémités libres 30 des éléments d'application se situent à une distance à l'axe longitudinal Y variant de manière non monotone lorsque l'on se déplace entre les éléments d'application extrêmes de la rangée 10, soit de gauche à droite sur la figure 3. Par "variant de manière non monotone" au sens de la présente invention, il faut 10 comprendre que la ligne reliant les extrémités libres des éléments d'application présente une distance à l'axe longitudinal du support qui passe par au moins un extremum, par exemple un maximum. Dans l'exemple illustré, la ligne L reliant les extrémités libres 30 présente, lorsque l'applicateur est observé de côté, dans une direction perpendiculaire à l'axe 15 longitudinal de la tige 4 et à la surface géométrique de séparation précitée, comme illustré sur la figure 3, une forme sensiblement triangulaire, avec deux segments rectilignes formant entre eux un angle sensiblement égal à 90 sur le dessin. Dans l'exemple considéré, la succession d'éléments d'application 6 comporte deux plus grandes dents 6a et 6b de même longueur. 20 La droite D1 passant par l'extrémité libre de l'élément de plus petite longueur en partant de l'extrémité distale de l'applicateur et par l'extrémité libre de l'élément de plus grande longueur le plus proche de cet élément de plus petite longueur est confondue dans l'exemple considéré avec le premier segment rectiligne de la ligne L. L'angle yi formé entre la droite D1 et la perpendiculaire N1 à l'axe Y passant 25 par l'extrémité libre de l'élément d'application de plus grande longueur précité est compris par exemple entre 25 et 60 , étant par exemple d'environ 43 . La droite D2, passant par le plus petit élément d'application à partir de l'extrémité proximale du support 5 et le plus grand élément d'application le plus proche de cet élément est confondue avec le deuxième segment rectiligne de la ligne L. 30 L'angle y2 formé entre la droite D2 et la perpendiculaire N2 à l'axe Y passant par l'extrémité libre de ce plus grand élément d'application peut être compris dans les mêmes gammes de valeur que l'angle yi, étant par exemple sensiblement égal à yi. L'angle au sommet entre les segments de la ligne L est par exemple inférieur ou égal à 120 , voire inférieur ou égal à 90 . Les éléments d'application 6 s'étendent sur le support 5 sur une distance d relativement faible, notamment une distance d comprise entre 0,1 et 1 cm environ. Ainsi, comme illustré sur la figure 2, on peut, à l'aide de l'applicateur 3, maquiller seulement une portion de la frange de cils à la fois sans atteindre la totalité des cils de la paupière. Par exemple, les éléments d'application peuvent contacter simultanément, au maximum, moins d'un quart des cils de la paupière supérieure, comme illustré. Le support 5 et les éléments d'application 6 sont réalisés d'une seule pièce dans l'exemple illustré, par moulage de matière plastique. Le support 5 est rapporté sur la tige 4 d'une manière qui sera détaillée plus loin, au regard des figures 10 et 11. Dans l'exemple décrit, les parties supérieures 20 de deux éléments d'application 6 consécutifs ménagent entre eux une échancrure 21 s'étendant sensiblement jusqu'à l'âme 15, lorsque le peigne est observé de côté, comme sur la figure 3. Les échancrures 21 permettent de saisir plus facilement les cils, de manière par exemple à les séparer, les peigner ou lisser du produit déposé à leur surface. On comprend qu'en jouant sur la longueur des éléments d'application et sur l'intervalle entre eux, on peut agir aisément sur la quantité de produit dont se charge l'applicateur. L'écart entre les sommets de deux éléments d'application successifs 6a ou 6b situés d'un même côté de la surface géométrique de séparation est dans l'exemple considéré nettement supérieur à la largeur d'un élément d'application, mesuré à mi-hauteur environ de l'applicateur 3, parallèlement à l'axe Y du support 5. Chaque élément d'application 6a s'étend sensiblement à mi-distance, lorsque l'applicateur 3 est observé de côté, de deux éléments d'application 6b adjacents et inversement. Dans l'exemple considéré, les parties supérieures 20 des éléments d'application 6 pointent sensiblement toutes dans la même direction. Les parties inférieures 22 de deux éléments d'application successifs situés d'un 30 même côté de l'âme 15 forment entre elles et avec l'âme 15 une cavité 23 pouvant constituer une réserve de produit. L'écartement entre les éléments d'application 6a ou 6b peut être relativement grand au profit de la quantité de produit dont se charge l'applicateur sans pour autant que l'applicateur perde toute aptitude à agripper les cils, grâce au décalage des éléments d'application et au fait que les échancrures 21 formées par les parties supérieures 20 des éléments d'application restent suffisamment étroites. Les éléments d'application 6 peuvent présenter de nombreuses configurations sans que l'on sorte du cadre de la présente invention, notamment des parties supérieures orientées différemment. On ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque les éléments d'application 6 sont agencés de manière différente sur le support 5. On a représenté sur les figures 5 et 6 un autre exemple d'applicateur comportant une pluralité de dents 6, par exemple au nombre de sept, s'étendant selon une rangée 10. Les dents 6, ainsi qu'on peut le voir sur la figure 6, ont des bases alignées 22 tandis que les parties supérieures 20 de deux dents 6a et 6b consécutives divergent. La figure 7 illustre la possibilité de réaliser la tige 4 avec un axe longitudinal X qui est confondu avec celui Y du support 5. Sur la figure 8, le support 5 est représenté avec un axe longitudinal Y formant un angle a non nul avec l'axe longitudinal X de la tige 4, le sens de l'inclinaison du support sur la figure 8 étant opposé à celui du support des figures 1 à 4. Le support 5 peut être réalisé d'une seule pièce avec la tige 4, par exemple par moulage de matière plastique ainsi qu'illustré sur la figure 9. Mais le support 5 peut encore être rapporté sur la tige 4. Dans l'exemple représenté à la figure 10, le support 5 comporte un embout 35 sensiblement cylindrique comportant une gorge annulaire 36. La tige 4 comporte un logement 37 correspondant, muni d'un bourrelet annulaire 38 agencé pour s'encliqueter dans la gorge 36. L'embout 35 pourrait encore être configuré pour être emmanché à force dans la tige 4. Dans l'exemple de la figure 11, la tige 4 comporte un embout sensiblement 30 cylindrique 40, agencé pour venir se loger dans un logement correspondant 41 du support 5. L'applicateur 3 peut comporter un nombre de dents inférieur à six ou sept, et notamment comporter seulement deux dents 6 ainsi qu'illustré sur la figure 12. Les dents peuvent présenter ou non une même largeur. La ligne L reliant les extrémités libres 30 des éléments d'application 6 peut 5 présenter diverses formes autres que celle des figures 1 à 1l, comme illustré sur les figures 13 à 17. En particulier, la ligne L peut présenter une forme arrondie, notamment sensiblement circulaire comme illustré sur la figure 13, ou ogivale comme illustré sur la figure 14. L'extremum peut être situé sensiblement au milieu du support 5 comme illustré 10 précédemment, être plus proche de la tige 4 ainsi qu'illustré sur la figure 15 ou plus proche de l'extrémité distale de l'applicateur ainsi qu'illustré sur la figure 16. La distance de la ligne L à l'axe longitudinal Y du support 5 peut passer par deux extrema ainsi qu'illustré sur la figure 17. On peut constater sur la figure 13 que le support 5 peut être dépourvu du nez 15 arrondi 17 et/ou du bossage 18. Sur cette figure, on a également représenté les droites D1 et D2 et la normale N à l'axe longitudinal Y du support 5 qui passe par l'extrémité libre de l'élément d'application de plus grande longueur, qui est unique dans l'exemple considéré. Les angles yi formés entre la droite D1 et cette normale N et y2 formés entre la 20 droite D2 et cette normale N peuvent être égaux ou différents, étant par exemple compris dans les gammes de valeurs données précédemment. Dans l'exemple de la figure 17, on peut définir des angles yi et y2 relativement à la normale N passant par l'extrémité libre de l'élément d'application associé au premier extremum relatif et y'i et y'2 relativement à la normale N' passant par l'extrémité libre de 25 l'élément d'application correspondant au deuxième extremum relatif, ces angles étant là encore compris par exemple dans les gammes de valeurs données précédemment. La figure 18 illustre la possibilité de réaliser sur le support 5 deux rangées d'éléments d'application, par exemple deux rangées situées à l'opposé l'une de l'autre relativement à l'âme 15 du support 5. Les éléments d'application peuvent s'étendre 30 différemment d'une rangée à l'autre et notamment, ainsi qu'illustré sur la figure 18, présenter des profils différents lorsque l'applicateur 3 est observé de côté. L'âme 15 peut présenter en section transversale une forme circulaire comme illustré sur les figures 19, 20 et 22 ou autre, par exemple aplatie, notamment sensiblement rectangulaire, comme illustré sur la figure 21. Le support 5 peut comporter une rangée de dents alignées, comme illustré sur la figure 19, ou plusieurs rangées de dents s'étendant dans des directions différentes, par exemple divergentes comme illustré sur la figure 20 ou dans des directions parallèles comme illustré sur la figure 21. On a représenté à titre illustratif sur la figure 22 un applicateur comportant une pluralité de rangées 10, disposées sur tout le pourtour de l'âme 15 du support 5. Les éléments d'application 6 peuvent présenter, lorsque l'applicateur est observé de côté, sur au moins une partie de leur longueur, un profil de largeur sensiblement constante, comme illustré sur les figures 1 à 22. Les éléments d'application 6 peuvent encore présenter un profil différent, notamment sensiblement triangulaire, ainsi qu'illustré sur la figure 23, ou autre encore. Les éléments d'application peuvent être disposés en quinconce, comme illustré sur la figure 24. L'organe d'essorage 8 peut être différent de celui illustré à la figure 1 sans que l'on sorte du cadre de la présente invention. On a représenté, à titre d'exemple, à la figure 25 un dispositif dont l'organe d'essorage 8 est constitué par un matériau alvéolaire, notamment une mousse à cellules ouvertes ou fermées. L'organe d'essorage 8 peut être réalisé, en variante, en élastomère et comporter au moins une fente 50 ainsi qu'illustré sur la figure 26. L'organe d'essorage 8 peut comporter une lèvre annulaire 51 ainsi qu'illustré sur la figure 27, ailleurs qu'à son extrémité inférieure. Les éléments d'application peuvent être autres que des dents et comporter par exemple des poils, rapportés sur le support, comme illustré sur la figure 28. L'applicateur 3 comporte alors, par exemple, une brosse dont les poils 60 s'étendent sensiblement transversalement à l'axe longitudinal Y du support, qui peut être confondu avec l'axe longitudinal X de la tige 4 comme illustré. Dans l'exemple considéré, les poils s'étendent sur une distance d le long de l'axe longitudinal Y du support qui est telle que les poils ne puissent pas contacter simultanément plus d'un quart des cils ou des sourcils de la frange de cils ou de sourcils que l'on souhaite maquiller. La distance d peut par exemple être comprise entre 2 et 3 mm environ, et le nombre de spires peut être compris entre 3 et 6, par exemple. Lorsque l'applicateur 3 est observé de côté, comme illustré sur la figure 28, la ligne L reliant les extrémités libres des poils peut présenter une distance à l'axe Y qui passe 5 par au moins un extremum. Lorsque l'applicateur 3 comporte une brosse, les poils 60 utilisés sont de préférence relativement fins, par exemple de 6/100 mm environ de diamètre. Les poils 60 peuvent présenter une section transversale pleine, sensiblement circulaire. 10 L'âme 61 peut être formée par un fil métallique plié en U et dont les branches sont torsadées sur elles-mêmes de manière à serrer entre elles les poils. Le fil métallique utilisé est de préférence relativement fin, par exemple de diamètre inférieur à 0,7 mm, notamment compris entre 0,35 et 0,5 mm. Les figures 29 à 35 représentent des variantes d'applicateurs. 15 Sur la figure 29, l'applicateur 3 comporte une brosse présentant une surface enveloppe sensiblement conique ou tronconique, les poils les plus longs se trouvant du côté de la tige 4. L'angle ô formé entre la perpendiculaire à l'axe longitudinal Y de la brosse passant par la section transversale de plus grande dimension et la tangente à la surface 20 enveloppe est par exemple compris entre 20 et 60 . L'applicateur 3 de la figure 30 comporte une brosse de surface enveloppe sensiblement biconique, tandis que celui de la figure 31 comporte une brosse de surface enveloppe sensiblement conique ou tronconique, les poils les plus courts se trouvant du côté de la tige 4. 25 L'axe longitudinal Y de la brosse peut être aligné ou non avec celui X de la tige. L'axe Y peut former un angle a avec l'axe X de la tige, comme illustré sur les figures 32 à 35. L'angle a peut par exemple être compris entre 5 et 45 environ, par exemple être égal à 20 environ. 30 La surface enveloppe E de la brosse peut être de section transversale circulaire comme illustré à la figure 36 ou autre, notamment polygonale, oblongue ou avec des crans ou créneaux. Lorsque l'âme torsadée est coudée, le coude peut être situé plus ou moins près de la tige 4, comme illustré sur les figures 32 à 35. Dans des variantes non illustrées, l'âme est courbe. On a représenté sur la figure 37 une autre variante de mise en oeuvre de l'invention. La figure 37 représente une partie du kit selon l'invention dans laquelle l'une des compositions conformes à l'invention est contenue dans un récipient 2 en forme de tube souple. D'autres modes de distribution peuvent être utilisés pour déposer ladite 10 composition sur l'applicateur 3, par exemple un distributeur à pompe, sans que l'on ne sorte du cadre de la présente invention. La figure 38 représente un kit conformément à l'invention, sous forme d'un seul et même conditionnement, comportant un récipient 2 contenant une composition conforme à l'invention et l'applicateur 3, ainsi qu'un deuxième récipient 70 contenant la 15 deuxième composition conforme à l'invention et un deuxième applicateur 71 qui peut être différent de l'applicateur 3. Par exemple, l'applicateur 71 peut comporter une brosse à mascara conventionnelle. Dans l'exemple illustré à la figure 38, le récipient 2 comporte une jupe inférieure 72 munie d'un filetage et constituant une capsule de fermeture pour le récipient 20 70. L'applicateur 71 peut permettre par exemple d'appliquer sur les cils la première composition, puis l'utilisateur peut utiliser l'applicateur 3 pour maquiller seulement une portion de la frange de cils, avantageusement au plus un tiers de ladite frange, et de façon encore plus préférée, la portion extérieure de la frange de cils, sur au 25 plus un tiers de la frange. D'autres exemples de dispositifs comportant deux récipients et deux applicateurs ont été représentés sur les figures 39 à 42. Les applicateurs sont dans ces exemples orientés dans des directions opposées de telle sorte que chaque récipient peut servir d'organe de préhension à l'applicateur 30 associé à l'autre récipient. Sur la figure 39, le dispositif comporte une brosse à mascara et un applicateur 3 conforme à l'invention comportant un peigne, tandis que l'applicateur 3 du dispositif de la figure 40 comporte une brosse. La brosse à mascara peut être choisie par exemple parmi celles décrites dans US 5 937 870 ou FR 2 605 505 par exemple. Le dispositif de la figure 41 comporte un peigne et un applicateur 3 conforme à l'invention, constitué par un peigne également. L'applicateur de la figure 42 comporte un peigne et un applicateur conforme à l'invention, constitué par une brosse. Le peigne des applicateurs 71 des figures 41 et 42 est par exemple choisi parmi ceux décrits dans US 6 581 610, WO 01/05271 ou US 6 539 950. Les dispositifs des figures 39 à 42 comportent un manchon 80 tubulaire reliant entre elles les capsules de fermeture 82 et 7 respectivement associées aux récipients 70 et 2. Les capsules de fermeture 82 et 7 peuvent être par exemple retenues par friction, collage ou encliquetage à l'intérieur du manchon 80. La figure 43 représente un oeil maquillé selon le procédé de l'invention, à l'aide d'un kit selon l'invention. On constate que la portion extérieure de la frange de cil comporte davantage de matières déposées. On ne déplore pas la formation d'amas et un effet de maquillage particulier est obtenu. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation qui viennent d'être décrits. On peut notamment combiner entre elles les caractéristiques des différents modes de réalisation. Dans des exemples de mise en oeuvre de l'invention, les éléments d'application peuvent s'étendre transversalement à la tige ou à l'organe d'essorage. PROCEDE L'invention a pour objet un procédé de maquillage et/ou de soin non thérapeutique des cils, caractérisé en ce qu'il comprend : - au moins une étape d'application sur les cils, d'au moins une couche d'une composition (i) présentant une teneur en cire(s) et en polymère(s) hydrophile(s) inférieure ou égale à 26 % en poids par rapport au poids total de la composition, et - au moins une étape d'application d'au moins une couche d'une composition (ii), présentant une teneur totale en cire(s) et en polymère(s) filmogène(s) hydrophile(s) supérieure à 26 % en poids par rapport au poids total de la composition, au moins l'une desdites compositions (i) et (ii) comprenant une phase aqueuse continue, l'étape d'application de la composition (ii) étant effectuée à l'aide du moyen d'application décrit plus haut. Selon un mode de réalisation préféré, la composition (i) est appliquée préalablement à la composition (ii). Avantageusement, la composition (ii) est de plus appliquée sur seulement une portion de la frange de cils. De cette façon, l'obtention du contraste en terme de différentiel de charge est optimale. Ainsi, le procédé de maquillage peut comprendre les étapes consistant à : - appliquer sur sensiblement l'ensemble de la frange de cils la première composition (i) conforme à l'invention, de manière à former un premier dépôt, et - sur le premier dépôt de la portion formée par au plus le tiers extérieur de la frange de cils, former un second dépôt au moyen d'une seconde composition (ii) conforme à l'invention. On peut par exemple former le second dépôt avant le séchage complet de la 15 première composition. La seconde portion peut s'étendre sur au moins 1/6eme de la longueur totale de la frange de cils. La frange maquillée peut être celle des cils de la paupière supérieure. Selon un autre mode de réalisation particulier, la composition (i) est appliquée 20 sur l'ensemble de la frange des cils et la composition (ii) est appliquée seulement sur au plus un tiers de la frange de cils, de préférence sur au plus le tiers extérieur de la frange de cils, voire sur au plus un quart de ladite frange. La portion de frange de cils sur laquelle la composition (i) peut être déposée peut représenter de 1/8 à 1/3, de préférence de 1/4 à 1/3 de la longueur totale de la frange de cils. 25 La présente invention est illustrée par les exemples qui suivent. Sauf indication contraire, les quantités indiquées sont exprimées en pourcentage massique par rapport au poids total de la composition. Les polymères hydrophiles sont indiqués comme tels dans les exemples qui 30 suivent. Exemples 1 à 4: compositions (i) Exemple 1 Exemple 2 Exemple 3 Exemple 4 -Cire de carnauba 7,3 2,9 5,35 3,5 - Cire d'abeille - 3,7 - 7,4 - Cire de candelilla 2,5 - - - - Cire de paraffine - 11,8 - - - Cire de son de riz 7,45 - - - - Cire microcristalline - - 5 - - Cire de polytetra fluoroethylène - 2 - - - Cire obtenue par hydrogénation d'huile d'olive 6,3 - 6,45 - estérifiée avec l'alcool stéarylique (PHYTOWAX Olive 18 L 57 SOPHIM) - (Hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C18-C38 - 0,2 - (Kester K82 P de Koster Keunen) - Hydroxyéthyl cellulose quaternisée par chlorure de - 0,08 - - 2,3 époxypropyl triméthyl ammonium POLYMERE HYDROPHILE - Hydroxyethylcellulose 0,22 0,93 0,2 - POLYMERE HYDROPHILE -Polyméthacrylate de sodium dans l'eau à 25 % en - 0,9 - - MA* (Darvan 7 de Vanderbilt) POLYMERE HYDROPHILE - Gomme arabique 1,52 3,46 - - POLYMERE HYDROPHILE - Hydroxypropyl chitosan - 0,12 - - POLYMERE HYDROPHILE Alcool polyvinylique 0,2 - - - POLYMERE HYDROPHILE - Copolymères acrylate d'éthyle méthacrylate de - - 4,5 - méthyle réticulé en dispersion aqueuse à 50% en MA* (Daitosol 5000 AD de Daito) POLYMERE HYDROPHILE Copolymère Acrylamide/AMPS Na à 40% en - - - 3,5 matières sèches dans isohexadécane avec polysorbate 80 (Simulgel 600 de SEPPIC) POLYMERE HYDROPHILE -Copolymère Styrène/Acrylates/ammonium - - - 20 methacrylate, à 40% MA dans l'eau avec butylene glycol et sodium laureth-12 sulfate (Syntran 5760 ) POLYMERE HYDROPHILE - Polyvinylpyrrolidone - - 1 - POLYMERE HYDROPHILE -Copolymère éthylène diamine/dilinoléate de - - 5 - stéaryle (Uniclear 100 VG " d'ARIZONA CHEMICAL - Copolymère réticulé trimethylpentanediol/ acide - - 1 - adipique/glycérol (Lexorez 200 de INOLEX) - Copolymère acrylate/methacrylate d'ammonium à - - 5,6 - 50% en MA dans l'eau avec sodium lauryl sulfate (Ultragel 2075C de GANZ Chem.) POLYMERE HYDROPHILE -Mélange cyclopentasiloxane, polymère réticulé - - 1,19 dimethicone/vinyl dimethicone et laureth-4 dans l'eau à 17% en MA (Jeesil LTX de JEEN Int) -Copolymère acrylique (ACP 10 de 3M) dans la - 0,2 -phényltriméthicone(commercialisé sous la référence MSX 5381 par 3M) -Butylène glycol - - - 3,9 - Pentylène glycol - - 2 - - Poydiméthysiloxane oxypropylénée (20 0,2 - - - OP)/oxyethylénée (200E) (DC Q2-5220 Resin Modifier de Corning) - Acide stéarique 5,45 5,82 3,4 - - PEG-40 stearate (Myrj 52P d'UNICHEMA) - 0,5 - - - PEG-200 glyceyl stearate - - - 4 -Triéthanolamine 2,4 2,4 1,6 - - Aminométhyl propanediol - 0,5 - - Fibres de polyimide-amide (Kermel Tech, 2Dtex, 2 - - 0,1 - mm de Kermel) Fibre de cellulose ("Natural rayon flock fiber - 0,25 0,75 1 RC1BE û N003 û M04 de Claremont Flock - Oxyde de fer noir 8 7,2 6 7 - Talc - 2 - -Simethicone 0,12 0,13 0,10 0,10 - BHT 0,1 - - - - Disodium EDTA - - 0,1 0,2 - Sodium dehydrocetate - - - 0,2 - Panthenol 1 0,45 - - Conservateurs qs qs qs qs5 - Alcool 3 - Eau Qsp 100 Qsp 100 Qsp 100 Qsp 100 *MA = matières actives Teneur totale en Cires 23,5 18,6 16,8 10,9 Teneur totale en polymères hydrophiles 1,94 4,79 6,25 9,40 Exemple 5 à 7 : Compositions (ii) Exemple 5 Exemple 6 Exemple 7 - Cire de carnauba 3,2 3,4 6 - Cire d'abeille 4,7 4,37 5,2 - Cire de candelilla 0,3 - 2 - Cire de paraffine 13,81 13,82 - - Cire obtenue par hydrogénation d'huile d'olive estérifiée avec 0,1 0,2 - l'alcool stéarylique (PHYTOWAX Olive 18 L 57 de SOPHIM) - Huile de palme totalement hydrogénée (GV60 de Sio) - 0,2 - -Cire de son de riz 0,1 - 5,6 - (Hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C18-C38 (Kester K82 P - - 4,1 de Koster Keunen) - Hydroxyéthyl cellulose quaternisée par chlorure de 2,3 0,1 0,1 0,1 époxypropyl triméthyl ammonium POLYMERE HYDROPHILE - Hydroxyethylcellulose 0,89 0,89 0,88 POLYMERE HYDROPHILE - Polyméthacrylate de sodium dans l'eau à 25 % en MA* (Darvan 1 1 1 7 de Vanderbilt) POLYMERE HYDROPHILE - Gomme arabique 3,39 3,39 3,38 POLYMERE HYDROPHILE - Copolymères acrylate d'éthyle méthacrylate de méthyle réticulé - - 1 en dispersion aqueuse à 50% en MA* (Daitosol 5000 AD de Daito) POLYMERE HYDROPHILE - Poydimethysiloxane oxypropylénée (20 OP)/oxyethylénée - - 0,2 (200E) (DC Q2-5220 Resin Modifier de Corning) -Mélange de cyclopentasiloxane et dimethiconol (DC1501 Fluid) 8 - - Acide stearique 5,65 6,6 5,82 - Triethanolamine 2,4 2,4 2,4 - Stearate PEG-40 (Myrj 52P d'UNICHEMA) - 0,5 1,5 - Simethicone 0,13 0,13 0,13 Oxyde de fer noir 7 7,14 7,14 - Ultramarines - 2,1 - - Acide palmitique 0,2 - - -Aminomethyl propanediol 0,39 0,8 0,5 - BHT 0,1 0,1 0,1 Panthenol 0,5 0,01 0,5 - Conservateurs qs qs qs - Eau Qsp 100 Qsp 100 Qsp 100 Teneur totale en Cires 21,90 22,04 22,90 Teneur totale en polymères hydrophiles 4,63 4,63 5,11 Toutes les associations de compositions (i) et (ii) telles que décrites ci-dessus peuvent être envisagées. Selon un mode de réalisation particulier, on applique à titre decomposition (i) celle décrite en exemple 2, et à titre de composition (ii) celle décrite en exemple 7. On obtient ainsi, en particulier lorsque la composition (ii) est appliquée sur au plus le tiers extérieur de la frange de cils, un effet maquillage particulier conforme à celui qui est représenté en figure 43, à savoir qui ouvre le regard et agrandit l'oeil, en modifiant optiquement la perception de la forme de l'oeil
La présente invention concerne un kit de maquillage et/ou de soin des cils caractérisé en ce qu'il comprend ;- au moins une composition (i) présentant une teneur totale en cire(s) et en polymère(s) hydrophile(s) inférieure ou égale à 26 % en poids par rapport au poids total de la composition,- au moins une composition (ii) présentant une teneur total en cire(s) et en polymère(s) filmogène(s) hydrophile(s) supérieure à 26 % en poids par rapport au poids total de la composition,au moins l'une desdites compositions (i) et (ii) comprenant une phase aqueuse continue, et en ce qu'il comprend un moyen d'application sur la frange de cils, comportant une pluralité d'éléments d'application (6 ; 60) disposés sur un support (5) sous forme d'au moins une rangée dont la longueur est telle que les éléments d'application (6 ; 60) puissent au mieux contacter simultanément au plus un quart des cils de la frange.
1. Kit de maquillage et/ou de soin des cils caractérisé en ce qu'il comprend ; au moins une composition (i) présentant une teneur totale en cire(s) et en polymère(s) hydrophile(s) inférieure ou égale à 26 % en poids par rapport au poids total de la composition, - au moins une composition (ii) présentant une teneur total en cire(s) et en polymère(s) filmogène(s) hydrophile(s) supérieure à 26 % en poids par rapport au poids total de la composition, au moins l'une desdites compositions (i) et (ii) comprenant une phase aqueuse continue, et en ce qu'il comprend un moyen d'application sur la frange de cils, comportant une pluralité d'éléments d'application (6 ; 60) disposés sur un support (5) sous forme d'au moins une rangée dont la longueur est telle que les éléments d'application (6 ; 60) puissent au mieux contacter simultanément au plus un quart des cils de la frange. 2. Kit selon la 1, caractérisé par le fait le moyen d'application comporte : une tige (4), un support (5 ; 61) relié à la tige (4) et s'étendant selon un axe longitudinal (Y), une pluralité d'éléments d'application (6 ; 60) disposés sur le support (5) et s'étendant sensiblement transversalement à l'axe longitudinal (Y), les éléments d'application (6 ; 60) s'étendant sur une distance le long de l'axe longitudinal (Y) du support qui est telle que les éléments d'application (6 ; 60) puissent au mieux contacter simultanément au plus un quart des cils de la frange, l'axe longitudinal (Y) étant orienté sensiblement tangentiellement à la frange. 3. Kit selon la 1 ou 2, caractérisé par le fait que les éléments d'application présentent des extrémités libres (30) dont la distance à l'axe longitudinal (Y) varie de manière non monotone lorsque l'on se déplace entre les éléments d'application extrêmes de la rangée (10). 4. Kit selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé par le fait 30 que le nombre d'éléments d'application (6) de la rangée (10) est compris entre 3 et 9, de préférence entre 3 et 8. 5. Kit selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé par le fait que les éléments d'application (6) comportent des dents. 6. Kit selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé par le fait que les éléments d'application (6) comportent des poils. 7. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les éléments d'application (6) s'étendent sur le support (5) sur une distance (d) comprise entre 0,1 et 1 cm environ, notamment inférieure ou égale à 8 mm, voire 7 mm ou 6 mm, notamment comprise entre 2 et 5 mm environ, notamment entre 2 et 3 mm environ. 8. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les éléments d'application (6) sont disposés selon au moins deux rangées (10). 9. Kit selon la précédente, caractérisé par le fait que les éléments d'application (6) d'une première rangée et ceux d'une deuxième rangée s'étendent dans des directions différentes. 10. Kit selon la 8, caractérisé par le fait que les éléments 15 d'application (6) d'au moins une première rangée et ceux d'une deuxième rangée s'étendent dans des directions parallèles. 11. Kit selon la 8, caractérisé par le fait que les rangées (10) sont disposées à l'opposé l'une de l'autre relativement au support (5). 12. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par 20 le fait que la hauteur des éléments d'application (6) est comprise entre 0,5 et 10 mm environ, notamment entre 1 et 3 mm environ. 13. Kit selon la 1 ou 2, caractérisé par le fait qu'il comporte un peigne. 14. Kit selon la 1 ou 2, caractérisé par le fait qu'il comporte une 25 brosse. 15. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les deux compositions (i) et (ii) comprennent une phase continue aqueuse. 16. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition (i) présente une teneur totale en cire(s) et en polymère(s) 30 hydrophile(s) inférieure ou égale à 24 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence inférieure ou égale à 23,5 % en poids. 17. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition (ii) présente une teneur totale en cire(s) et en polymère(s) hydrophile(s) supérieure ou égale à 27 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence supérieure ou égale à 28 % en poids. 18. Kit selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que la composition (i) présente une teneur totale en cire(s) et en polymère(s) hydrophile(s) supérieure ou égale à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence supérieure ou égale à 15 % en poids. 19. Kit selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce que la composition (ii) présente une teneur totale en cire(s) et en polymère(s) hydrophile(s) allant jusqu'à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. 20. Kit selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisé en ce que la cire est présente dans chacune des compositions (i) et (ii) en une teneur allant de 0,1 à 50% en poids, mieux de 1 à 40 % en poids et encore mieux allant de 5 à 30 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 21. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la teneur en cire(s) dans la composition (i) varie de 1 à 40 %, de préférence de 5 à 30 %, et mieux de 8 à 25 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 22. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la teneur en cire(s) dans la composition (ii) varie de 5 à 40 %, de préférence de 15 à 30 %, et mieux de 18 à 25 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 23. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la teneur totale dans la composition (i) en matières sèches de polymère(s) hydrophile(s) est comprise entre 0,5 et 15 %, de préférence entre 1 et 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 24. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la teneur totale dans la composition (ii) en matières sèches de polymère(s) hydrophile(s) est comprise entre 1 et 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 25. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chacune des composition (i) ou (ii) comprend en outre au moins un polymèreadditionnel lipophile qui est soluble dans une phase solvant non aqueuse ou en dispersion dans une phase solvant non aqueuse. 26. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition (i) ou (ii) contient un terpolymère résultant de la copolymérisation : - d'au moins un monomère A choisi parmi les esters issus de la réaction de l'acide (meth)acrylique avec un monoalcool comprenant de 2 à 20 atomes de carbone, - d'au moins un monomère B choisi parmi les esters issus de la réaction de l'acide méthacrylique avec un monoalcool comprenant de 1 à 10 atomes de carbone, - d'au moins un monomère C choisi parmi les N-vinyl lactames. 27. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la différence entre la teneur totale en cire(s) et en polymère(s) hydrophile(s) de la composition (ii) et la teneur totale en cire(s) et en polymère(s) hydrophile(s) de la composition (i) est supérieure ou égale à 2 %, voire à 3 %, et mieux à 4 % en valeur absolue. 28. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que: - la composition (i) comprend une phase aqueuse continue, au moins une cire dite collante, possédant un collant supérieur ou égal à 0,7 N.s et une dureté inférieure ou égale à 3,5 MPa, au moins l'association d'un polymère hydrophile cationique et d'un polymère hydrophile anionique et au moins un terpolymère acrylique tel que décrit selon la 26, et - la composition (ii) comprend une phase aqueuse continue, au moins une cire dite collante, possédant un collant supérieur ou égal à 0,7 N.s et une dureté inférieure ou égale à 3,5 MPa, au moins l'association d'un polymère hydrophile cationique et d'un polymère hydrophile anionique et au moins un polymère filmogène en dispersion dans une phase aqueuse. 29. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en 30 ce que les compositions (i) et (ii) comprennent en outre au moins une huile et/ou un système émulsionnant et/ou une matière colorante et/ou une charge et/ou des fibres et/ou des actifs cosmétiques. 30. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il se présente dans un seul et même conditionnement, notamment sous forme d'un récipient délimitant au moins un compartiment qui comprend la composition (i) et au moins un compartiment qui comprend la composition (ii), lesdits compartiments étant éventuellement fermés par un élément de fermeture. 31. Procédé de maquillage et/ou de soin non thérapeutique des cils, caractérisé en ce qu'il comprend : - au moins une étape d'application sur les cils d'au moins une couche d'une composition (i) présentant une teneur total en cire(s) et en polymère(s) hydrophile(s) inférieure ou égale à 26 % en poids par rapport au poids total de la composition, et - au moins un étape d'application d'au moins une couche d'une composition (ii), présentant une teneur totale en cire(s) et en polymère(s) filmogène(s) hydrophile(s) supérieure à 26 % en poids par rapport au poids total de la composition, au moins l'une desdites compositions (i) et (ii) comprenant une phase aqueuse continue, et 15 l'étape d'application de la composition (ii) étant effectuée à l'aide du moyen d'application tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 14. 32. Procédé selon la 31, caractérisé en ce que la composition (i) est appliquée préalablement à la composition (ii). 20 33. Procédé selon la 32, caractérisé en ce que la composition (ii) est appliquée sur seulement une portion de la frange des cils. 34. Procédé selon l'une quelconque des 31 à 33, caractérisé en ce que la composition (i) est appliquée sur l'ensemble de la frange des cils et la composition (ii) est appliquée seulement sur au plus un tiers de la frange des cils, de 25 préférence sur le tiers extérieur de la frange des cils, voire sur au plus un quart de ladite frange. 35. Faux cils comprenant un maquillage susceptible d'être obtenu selon le procédé tel que défini selon l'une quelconque des 31 à 34.
A
A45
A45D
A45D 40
A45D 40/24,A45D 40/26
FR2894830
A1
PROCEDE D'INACTIVATION VIRALE PAR CHAUFFAGE A SEC SELON LA TEMPERATURE DE TRANSITION VITREUSE
20,070,622
L'invention concerne un procede d'inactivation virale par chauffage a sec. DOMAINE DE L'INVENTION Toute matiere biologique solide presente un risque de contamination virale et celle-ci, ou ses produits derives, ou des produits issus de procedes dans lesquels elle interviendrait, doiverit etre soumis a des procedes d'inactivation virale en vue d'etre utilises en therapie ou en prophylaxie. On utilise dans le domaine therapeutique ou prophylactique des principes actifs issus de sources biologiques ou des principes actifs susceptibles d'etre contamines par une source biologique au cours de leur procede de fabrication. Ces principes actifs peuvent etre des proteines, peptides, polypeptides, anticorps, eventuellement substitues par des groupes lipidiques ou glucidiques, des acides nucleiques, ADN, ARN, des polysaccharides, des bacteries, des particules virales et autres. La source biologique dont ils sont issus ou susceptible de contaminer leur procede d'obtention peut etre n'importe quel tissu humain ou animal, le sang, le plasma, les os, n'importe quel tissu vegetal, n'importe quel micro-organisme, un milieu de culture cellulaire, de culture de virus, de bacteries, de levures, de moisissures, de champignons. Par consequent, it est courant d'inclure dans les etapes d'extraction des principes actifs produits a partir de teller sources biologiques, des etapes de reduction ou inactivation virale. On entend par produit biologique au sens de la presente invention un produit comprenant un principe actif produit a partir d'une source biologique et d'autres composes ou excipients provenant du procede d'obtention dudit principe actif. Des methodes d'inactivation virale par traitement avec des produits chimiques et/ou la chaleur sont connues - 2 - de 1'art anterieur. La grande majorite de celles-ci provient du domaine de la transfusion sanguine dans lequel 1'efficacite d'une inactivation virale est cruciale puisqu'il faut tenter de s'affranchir de la contamination eventuelle resultant de produits issus d'un donneur. Le chauffage a ete preconise des le debut de la reconnaissance de 1'origine virale du VIH pour inactiver celui-ci, en particulier dans le sang, le plasma, les produits biologiques issus du sang ou du plasma. Le chauffage a sec c'est-a-dire le chauffage a une temperature T pendant un temps t d'un produit sec a ete preconise, par exemple pour les concentres de facteur de la coagulation lyophilises ou cryodesseches qui n'ont pas ete chauffes sous forme liquide. Par exemple, le facteur VIII de la coagulation sanguine, extrait du plasma humain, a ete chauffe a 60 C pendant 72 a 96 h a 1'etat lyophilise pour securiser ce principe actif biologique destine a traiter les homophiles. Cependant, 1'inconstance des reductions de titre viral a fait abandonner ce procede car plusieurs cas de contamination par le VIH chez les homophiles ont ete recenses malgre ce chauffage. Il a donc ete propose de soumettre ces produits a des conditions de chauffage dites << severes >>, c'est-adire une temperature de 80 C pendant 72h a 1'etat sec. Ce procede d'inactivation virale a alors ete valide pour le VIH (virus enveloppe) suite aux resultats cliniques obtenus pour un facteur VIII traite dans ces conditions (L. Winkelman et al., << Severe Heat Treatment of Lyophilised Coagulation Factors >>, Curr Stud Hematol Blood Transfus, 1989, n 56, p55-69). Le traitement des proteines purifiees avec un melange de solvant et de detergent est egalement largement utilise pour prevenir la transmission des virus enveloppes par des proteines derivees de sources biologiques (Piet et al., Transfusion, 30 :592-98, 1990). Ce traitement est efficace contre les virus - 3 presentant une enveloppe lipidique, beaucoup moins contre ceux qui ne presentent pas une telle structure. Recemment, la transmission d'au moins deux virus nonenveloppes par 1'utilisation d'un produit biologique traite par solvant/detergent a ete decrite. Le virus de 1'hepatite A, virus a ARN non-enveloppe, a ete transmis a des patients utilisant un Facteur VIII qui avait ete traite par solvant/detergent (Purcell et al., Vox Sang, 67 :2-7, 1994). Le Facteur VIII a egalement ete implique dans la transmission d'un parvovirus non-enveloppe, B19 (Lefrere et al., Lancet, 343 :211-12, 1994). Le traitement des proteines purifiees par chauffage a ete preconise pour etendre le spectre d'inactivation virale aux virus non-enveloppes. Cependant, 1'inactivation par chauffage de virus non-enveloppes est generalement plus difficile que celle des virus enveloppes et requiert souvent un traitement plus long et/ou des temperatures plus elevees pour assurer une inactivation satisfaisante. B19 a ete transmis a des patients par un Facteur VIII qui avait ete chauffe a sec a 100 C pendant 30 min (Santagostino et al., Lancet 343 :798, 1994). I1 est donc clairement important de determiner comment ameliorer les methodes d'inactivation virale pour maintenir ou ameliorer la securite des produits biologiques. ART ANTERIEUR De nombreux auteurs ont cherche a observer les parametres majeurs qui influent sur 1'inactivation virale par chauffage a sec. Leur but est de determiner un parametre physico-chimique qui permettrait de predire si un traitement donne est adapte a la matiere solide a traiter ou non c'est-a-dire s'il permet une inactivation virale satisfaisante tout en conservant une stabilite satisfaisante du produit. De plus, it serait extremement interessant que ce parametre soit - 4 modulable et qu'en fonction de cette modulation on puisse favoriser 1'inactivation virale ou la stabilite du produit. On definit le facteur de reduction virale d'un procede d'inactivation virale comme le facteur de reduction du titre viral c'est-a-dire le log10 du rapport du titre viral avant 1'etape d'inactivation au titre viral apres 1'etape d'inactivation. On definit le taux d'humidite comme la quantite d'eau en poids pour 100g de produit. C'est pourquoi ii est exprime en pourcentage en poids. La methode classique de mesure consiste a determiner la perte en poids du produit apres chauffage a une temperature superieure a 100 C jusqu'a ce que le poids du produit soit constant. Willkommen et al. (Paul Ehrlich Institute) ont montre que pour les lyophilisats a faible taux d'humidite (< 0,8%), les facteurs de reduction du virus de 1'hepatite A (VHA) obtenus par chauffage a 80 C pendant 72 h vont de 0 a 0,4 log10 alors que pour les lyophilisats a fort taux d'humidite (> 0,8%), les facteurs de reduction du virus de l'hepatite A obtenus dans les memes conditions sont super.ieurs ou egaux a 4,3 logic. Bunch et al. (Alpha Therapeutic Corporation) ont montre que deux taux d'humidite differents (0,4 et 1,4%) d'un facteur VIII recombinant n'avaient aucune influence sur be facteur de reduction du virus de l'hepatite A (>_ 6,9 log10) par chauffage a 80 C pendant 72h. Roberts PL et al. (Biologicals. 2000 Sep; 28(3):185-8., "Comparison of the inactivation of canine and bovine parvovirus by freeze-drying and dryheat treatment in two high purity factor VIII concentrates") ont montre l'influence de la formulation du produit biologique et de la resistance du virus par inactivation virale de 2 parvovirus bovin et canin par chauffage a 80 C pendant 72h d'un - 5 concentre de Facteur VIII dans 2 formulations lyophilisees. Hart HF et al. (Vox Sang. 1994;67(4):345-50 "Effect of terminal (dry) heat treatment on non-enveloped viruses in coagulation factor concentrates") ont obtenu le meme facteur de reduction du virus de 1'hepatite A dans des lyophilisats de Facteur VIII par chauffage a 80 C pendant 24h ou 90 C pendant 2h. Tomokiyo et al. (Vox Sang. 2003 Jan ; 84(1):54-64. "Large-scale production and properties of human plasma-derived activated Factor VII concentrate") ont montre, par inactivation de differents virus : CMV (Cytom&galovirus), VIH (Virus de 1'Immunodeficience acquise Humain), BVDV (Virus de la Diarrhee Virale Bovin), Poliovirus, PPV (Parvovirus Porcin) dans des lyophilisats de Facteur VIIa, que 1'inactivation virale dans des lyophilisats est possible a 65 C. Un chauffage a 65 C pendant 96h sur des produits dont le taux d'humidite est < 1,7% montre des facteurs de reduction virale > 4 loglo sur 1'ensemble des virus sauf le PPV. La demande de brevet EP 0 844 005 divulgue que 1'humidite residuelle du produit biologique dess&che a traiter est 1'element critique dans 1'efficacite de 1'inactivation virale par un procede de chauffage a sec a 80 C, pendant 72-77h. Les virus testes sont le VHA, le parvovirus porcin et le pseudorabies virus. Les inventeurs ont montre que 1'humidite residuelle doit etre superieure ou &gale a 0,8% pour atteindre un facteur de reduction virale 4 loglo avec ce procede. Pour une humidite residuelle s 0,8%, le facteur de reduction virale est de 0,12 log10 en moyenne. PROBLEME TECHNIQUE Il apparait, au vu de ces resultats tres disperses, qu'aucun parametre n'a &te d&fini dont la mesure permettrait de determiner de maniere sure les variables operatoires caracteristiques d'un procede 6 d'inactivation virale par chauffage a sec a utiliser en fonction du produit biologique a traiter. Il semble toutefois quill existe un certain consensus entre les auteurs sur le fait que le taux d'humidite du produit a traiter joue un role tres important sans toutefois que ceux-ci soient d'accord sur un taux d'humidite residuelle en tant que valeur seuil pour obtenir une inactivation virale satisfaisante. En effet, it suffit parfois que cette valeur baisse de quelques dixiemes pour que 1'inactivation soit incomplete. Cependant, contrairement a ce que pourraient laisser penser certains auteurs, le Demandeur a montre qu'une inactivation virale est possible dans des lyophilisats d'humidite residuelle faible. Un fibrinogene humain cryodesseche d'humidite residuelle egale a 0,1% a ainsi ete chauffe a sec a 77 C pendant 72 h. Les facteurs de reduction des virus de l'hepatite A (VHA), du virus de 1'immunodeficience humain (VIH), du virus de la diarrhee virale bovine (BVDV) et du parvovirus porcin (PPV) sont presentes dans le Tableau 1. Tableau 1 . Virus Facteur de reduction VHA 4,10 0,3 3,75 0,26 VIH 4,53 0,36 4,62 0,30 4,88 0,28 BVDV 5,96 0,40 5,21 0,38 PPV 2,97 0,43 2,88 0,37 La dispersion de 1'ensemble de ces observations ne permet donc que de tirer la conclusion suivante :25 - 7 1'humidite residuelle du produit a traiter n'est donc pas le facteur determinant des resultats de 1'inactivation virale par chauffage a sec mais un facteur important dont dependrait le facteur determinant. Le probleme est donc de determiner le parametre physico-chimique multi-factoriel mesurable donnant une valeur seuil de part et d'autre de laquelle 1'inactivation virale sera satisfaisante ou insatisfaisante. RESUME DE L'INVENTION Le Demandeur a identifie, de facon surprenante, que ce parametre physico-chimique mesurable est la temperature de transition vitreuse du produit biologique a traiter. La transition vitreuse est une transition du second ordre c'est-a-dire une transition thermique qui implique un changement de capacite calorifique, mais pas de chaleur latente. Elie est caract6ristique des liquides surfondus qui sont refroidis a une temperature suffisamment basse suffisamment rapidement sans cristalliser et qui deviennent un verre et des polymeres amorphes ou de la partie amorphe des polymeres cristallins qui passent d'un etat dur et fragile a un etat mou et souple. La temperature de transition vitreuse ou Tg est la temperature a laquelle a lieu la transition vitreuse. Quand un polymere est refroidi en-dessous de cette temperature it devient dur et fragile, comme le verre, on dit qu'il est a 1'etat vitreux. Les caoutchoucs elastomeres comme le polyisoprene et le polyisobutylene, sont utilises au-dessus de leur temperature de transition vitreuse, c'est-a-dire a 1'etat caoutchouteux et ils sont mous et flexibles. La temperature de transition vitreuse est connue de 1'homme du metier comme dependante de certains parametres. Dans le cas des polymeres, elle depend de la masse moleculaire, de la structure chimique de la chaine, de la quantite de plastifiants. Les plastifiants sont des petites molecules, comme les sell, qui s'insinuent entre les molecules de polymeres et leur permettent de mieux glisser entre elles donc facilitent leur mouvement. L'ajout de plastifiant permet donc d'abaisser la temperature de transition vitreuse. Au contraire les molecules de poids moleculaire eleve bloquent les mouvements des molecules de polymere entre elles et augmentent la temperature de transition vitreuse. Par ailleurs, le Demandeur a montre que la temperature de transition vitreuse est directement correlee a 1'humidite residuelle d'un lyophilisat de Facteur Von Willebrand (FvW) donne. La correlation entre la temperature de transition vitreuse du lyophilisat et son humidite residuelle est presentee sous forme de graphique a la Figure 1. La temperature de transition vitreuse d'un produit biologique depend donc de la nature du principe actif, de la nature des excipients : plastifiants ou non, forme cristalline ou forme amorphe, de la masse moleculaire des excipients et de 1'humidite residuelle du produit biologique. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION L'invention concerne un procede d'inactivation virale par chauffage a sec d'un virus present ou potentiellement present dans un produit biologique seche, caracterise en ce que la temperature de chauffage a sec T est superieure ou egale a la temperature de transition vitreuse Tg du produit. Un produit seche est un produit ayant subi une methode de dessication connue de 1'homme du metier comme la lyophilisation, le sechage sous vide, la pervaporation, 1'atomisation. - 9 En particulier, un produit seche est un produit cryodesseche c'est-a-dire un produit tout d'abord congele dont une partie de 1'eau est ensuite sublimee sous vide. En effet, le Demandeur a observe que le facteur de reduction virale et la cinetique d'inactivation virale sont favorises lorsque la temperature de chauffage est superieure ou egale a Tg. La valeur de la temperature de transition vitreuse permet donc de predire si un procede d'inactivation sera satisfaisant et de le modifier clans ce sens. La mesure de la temperature de transition vitreuse d'un produit biologique seche consiste a soumettre un echantillon de ce produit a une augmentation progressive et programmee de la temperature entre -50 C et +100 C et a observer ses changements d'etat, dont la transition vitreuse. On obtient ainsi le thermogramme du produit biologique seche et notamment sa temperature de transition vitreuse. Apres avoir mesure la temperature de transition vitreuse, selon ses connaissances generales dans le domaine de 1'inactivation virale par chauffage, 1'homme du metier sait juger si pour satisfaire a 1'exigence T Tg : - Tg est satisfaisante selon le virus concerne pour choisir une temperature T Tg - ou bien si Tg doit titre ajustee pour choisir T afin que 1'inactivation virale et la stabilite du produit recherchees soient satisfaites. Par exemple, si 1'homme du metier sait que Tg est trop faible pour que le virus en question puisse titre inactive a T de sorte que Tg < T et que le produit reste stable, alors it augmentera Tg pour que T se situe clans une gamme de temperature quill sait pouvoir inactiver ce virus et que 1'ecart entre T et Tg ne - 10 - soit pas assez important pour que le produit se degrade. Par contre, si 1' homme du metier sait que Tg est trop elevee pour que T Tg et que le produit reste stable 5 alors it diminuera Tg avant de choisir T. Le procede d'inactivation virale par chauffage a sec dans un produit biologique selon 1'invention est particulierement approprie dans le cas d'un virus non- 10 enveloppe. I1 peut permettre de traiter une composition contenant une ou plusieurs proteines extraites du plasma sanguin en tant que produit biologique seche. 15 De maniere preferee, la temperature de transition vitreuse est augmentee par ajout d'excipients de masse moleculaire elevee au produit biologique ou par diminution de 1'humidite du produit biologique ou bien elle est diminuee par ajout de sels ou d'excipients de 20 faible masse moleculaire au produit biologique ou par augmentation de 1'humidite du produit biologique. En particulier, la temperature de transition vitreuse est mesuree au moyen d'un thermoanalyseur differentiel 25 a balayage. Les changements d'etat sont definis par un changement de capacite calorifique mesuree par rapport a un produit inerte qui ne subit pas de transformation dans la plage de temperature consideree. 30 On preferera que la temperature de chauffage T du procede selon 1'invention soit comprise entre Tg et Tg + 20 C pour conserver une stabilite du produit satisfaisante. Dans cet intervalle, on pourra soit augmenter 1'ecart entre Tg et T, c'est-a-dire faire 35 tendre T vers Tg + 20 C, pour favoriser le facteur de reduction virale et la cinetique d'inactivation virale, soit diminuer 1'ecart entre Tg et T, c'est-a- dire faire tendre T vers Tg, pour favoriser la - 11 - stabilite du produit. De maniere particulierement preferee, le procede selon 1'invention permet un facteur de reduction virale 3 log,. Figures Figure 1 correlation Tg/HR, Tg = temperature de transition vitreuse et HR = humidite residuelle Figure 2 : facteur de reduction de PR772 par chauffage a sec a 62 C en fonction de Tg Figure 3 : facteur de reduction de PR772 par chauffage a sec a 80 C en fonction de Tg Figure 4 : facteur de reduction de PPV par chauffage a 15 sec a 80 C en fonction de Tg Figure 5 : facteur de reduction de PPV, HAV, BVDV, PR772, Phi174 a T = Tg = 80 C Figure 6 : facteur de reduction de PPV, HAV, BVDV, PR772, Phi174 a T = Tg = 62 C 20 Exemples Exemple 1 : Inactivation du bacteriophage PR772 par chauffage a sec dans des lyophilisats Les caracteristiques physiques des lyophilisats sont 25 modifiees afin de faire varier la temperature de transition vitreuse (Tg). La temperature de transition vitreuse est determinee par un thermoanalyseur differentiel a balayage. La temperature du thermoanalyseur differentiel a balayage 30 est calibree a 1'aide de 1'indium (Tm 156,6 C) et du n-octadecane (Tm 28,2 C). Les echantillons subissent des temperatures de -50 C a 130 C a la vitesse de 20 C/min. L'azote liquide est utilise pour mener les experiences a une temperature inferieure a la 35 temperature ambiante. La temperature de transition vitreuse est prise au point median du changement endothermique clans la chaleur specifique apparente. Deux mesures sont realisees et leur moyenne donne la - 12 - Tg. Le chauffage est effectue a une temperature inferieure a Tg, soit a 1'etat solide vitreux, ou a une temperature superieure a Tg d'environ 20 C, soit a 1'etat viscoelastique (caoutchouteux). Tous les lyophilisats presentent une teneur en eau inferieure a 1%. La teneur en eau est determinee par la methode de Karl-Fischer, bien connue de 1'homme du metier, basee 10 sur la reaction entre 1'eau et 1'iode. Formulation du produit A (pH 7,0 0,5) . - glycine 7,5g/l - lysine HC1 5,5 g/l 15 - CaC12 0,15 g/l - mannitol 40 g/l - saccharose 50 g/1 - FVIII 100 UI/ml Le produit A presente une Tg de 62 C. 20 Le produit B presente la meme formulation que le produit A a laquelle on a ajoute du NaCl. Ceci a permis de diminuer la Tg a environ 40 C (1'humidite residuelle HR reste inchangee). C est un concentre de FvW cryodesseche et D est un 25 fibrinogene humain cryodesseche. Formulation du produit C (pH 7,0 0,5) . - citrate trisodique 10mM -CaC12 1 mM 30 - glycine 5 g/l - arginine HC1 40 g/l - albumine 10 g/1 -FvW 100 UI/ml 35 Formulation du produit D (6,8 < pH < 7,2) . - fibrinogene 11 a 20 g/1 - chlorhydrate d'arginine 40 g/l - isoleucine 10 g/l - 13 - - glycine 2 g/l - monochlorhydrate de lysine 2 g/l - tri-sodium citrate 2 H2O 2,5 g/l Les produits C et D presentent des Tg respectivement de 80 C et 90 C. On mesure le facteur de reduction du bacteriophage PR772 a 12, 24 et 72h pour un chauffage a 62 et 80 C. Le titre viral est calcule selon la formule de Spearman Karber tel que decrit dans the Federal Gazette n 84, 4 mai 1994 et dans Schmidt, N.J. et Emmons, R.W. (1989) dans Diagnostic Procedures for Viral, Rickettsial and Chlamydial Infection, erne Edition. Le facteur de reduction est le resultat du rapport entre le titre viral/ml avant le traitement par chauffage a sec et le titre viral/ml apres le traitement par chauffage a sec. Les resultats sont representes par les graphiques des figures 2 et 3. On peut observer que : - pour un chauffage a T = 80 C, 1. du produit A dont Tg = 62 C (T-Tg 20 C), la cinetique d'inactivation est tres rapide et le facteur de reduction atteint 4 loglo en moins de 24 heures 2. du produit C dont Tg = T, le facteur de reduction atteint 4 log10 au bout de 72 heures 3. du produit D dont Tg = 90 C, le facteur de reduction est infer_ieur a 4 loglo au bout de 72 heures - pour un chauffage a 62 C, 1. du produit A dont Tg = T, le facteur de reduction atteint 4 loglo au bout de 72 heures - 14 - 2. du produit B dont Tg = 40 C (T-Tg 20 C), la cinetique d'inactivation est tres rapide et le facteur de reduction atteint 4 loglo en moins de 24 heures Exemple 2 : Inactivation du PPV par chauffage a sec dans des lyophilisats : On mesure le facteur de reduction du PPV a 12, 24 et 72h pour un chauffage a 80 C dans des lyophilisats de 10 Tg = 80 ou 90 C. Les resultats sont representes par le graphique de la Figure 4. On peut observer que pour un chauffage a T = 80 C, - a Tg = T, le facteur de reduction est proche de 4 15 loglo, - a T < Tg, le facteur de reduction est faible, de 1' ordre de 2 loglo. Exemple 3 : Inactivation de PPV, HAV, BVDV, PR772 et 20 Phi174 par chauffage a sec a T = Tg dans des lyophilisats : On mesure le facteur de reduction de PPV, HAV, BVDV, PR772 et du bacteriophage Phi174 a 12, 24 et 72h pour un chauffage a T = Tg = 80 C (dans un lyohilisat de Tg 25 = 80 C) ou a T = Tg = 62 C (dans un lyophilisat de Tg = 62 C). Les resultats sont representes par les graphiques des figures 5 et 6. On peut observer que, pour des virus peu resistants : 30 HAV, BVDV, Phil74, un chauffage a T = Tg est suffisant pour atteindre un facteur de reduction de 4 loglo des 24 heures. Par contre, pour des virus plus resistants : PPV et PR772, le temps de chauffage doit etre prolonge a 72 35 heures pour atteindre un facteur de reduction proche de 4 loglo. Par consequent, pour ces virus plus resistants, le but etant de les inactiver, on peut favoriser le facteur - 15 - de reduction virale et la vitesse d'inactivation virale en augmentant la temperature de chauffage T ou en abaissant la Tg du produit afin d'accroitre 1'ecart entre T et Tg. Par ailleurs, on preferera soit le domaine T-Tg >_ 20 C pour favoriser plutot la vitesse de 1'inactivation virale, soit le domaine T- Tg < 20 C pour favoriser plutot la stabilite du produit. Exemple 4 : Impact du chauffage a 80 C, 72h sur les caracteristiques physico-chimiques d'un lyophilisat de FvW en fonction de sa temperature de transition vitreuse . Trois lyophilisats de FvW caracterises par trois temperatures de transition vitreuse differentes ont ete chauffes a 80 C pendant 72 h. Differents parametres : 1'aspect du lyophilisat, son temps de dissolution et 1'aspect de la solution ainsi obtenue ont alors ete observes. Les resultats sont presentes dans le Tableau 2. Tableau 2 . % HR 0,9 1,7 3,1 Tg ( C) 74 66 42 FvW : Rco (UI/ml) 140 120 105 Aspect du normal Legerement Tres lyophilisat r~tract~ retracte Temps de 15 35 75 dissolution (s) Aspect de la limpide limpide limpide solution On observe qu'un chauffage a une temperature T Tg et T-Tg 20 C permet de conserver une stabilite satisfaisante du produit bien que la temperature choisie permette un changement die-tat de 1'etat25 - 16 - vitreux vers 1'etat caoutchouteux. On observe egalement qu'un ecart trop important entre la temperature de chauffage et Tg, ici 38 C, est defavorable a la stabilite du produit. Par consequent, plus on choisit T proche de Tg, plus on favorise la stabilite du produit
L'invention concerne un procédé d'inactivation virale par chauffage à sec d'un virus présent ou potentiellement présent dans un produit biologique séché selon la température de transition vitreuse.
1. Procede d'inactivation virale par chauffage a sec d'un virus present ou potentiellement present dans un produit biologique seche, caracterise en ce que la temperature de chauffage a sec T est superieure ou egale a la temperature de transition vitreuse Tg du produit. 2. Procede selon la 1, caracterise en ce que la temperature de transition vitreuse Tg du produit biologique seche est ajustee prealablement a la mise en oeuvre du chauffage a sec. 3. Procede selon la 1 ou 2, caracterise en ce que le produit biologique seche est un lyophilisat. 4. Procede selon 1'une des 1 a 3, caracterise en ce que le produit biologique seche est une composition contenant une ou plusieurs proteines extraites du plasma sanguin. 5. Procede selon 1'une des 1 a 4, caracterise en ce que le virus est un virus non-enveloppe. 6. Procede selon 1'une des 2 a 5, caracterise en ce que la temperature de transition vitreuse est augmentee par ajout d'excipients de masse molecu.laire elevee au produit biologique ou par diminution de 1'humidite du produit biologique. 7. Procede selon 1'une des 2 a 5, caracterise en ce que la temperature de transition vitreuse est diminuee par ajout de sell ou d'excipients de faible masse moleculaire au produit biologique ou par augmentation de 1'humidite du produit biologique. 8. Procede selon 1'une des 1 a 7, caracterise en ce que Tg est mesuree grace a un thermoanalyseur differentiel a balayage.- 18 - 9. Procede selon 1'une des 1 a 8, caracterise en ce que T est comprise entre Tg et Tg + 20 C. 10. Procede selon l'une des 5 1 a 9, caracterise en ce que le facteur de reduction virale 3 log10. 11. Procede selon la 9 ou 10, caracterise en ce que T tend vers Tg + 20 C pour favoriser le facteur de reduction virale et la vitesse 10 d'inactivation virale. 12. Procede selon la 9 ou 10, caracterise en ce que T tend vers Tg pour favoriser la stabilite du produit.
A
A61
A61L
A61L 2
A61L 2/04
FR2897333
A1
STRUCTURE DE COFFRE ARRIERE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT UNE TELLE STRUCTURE
20,070,817
La présente invention concerne une structure de coffre arrière d'un véhicule automobile, ainsi qu'un véhicule automobile comportant une telle structure. II est connu de l'état de la technique une structure de coffre arrière d'un véhicule automobile, du type comprenant : - deux longerons formés chacun d'une enveloppe tubulaire de section sensiblement rectangulaire, -une traverse formée d'une enveloppe tubulaire de section sensible- ment rectangulaire reliant l'avant des deux longerons, - un plateau de chargement s'étendant dans l'espace délimité par les longerons et la traverse, et solidaire de ces derniers, - un plateau de support de sièges arrière situé à l'avant de la traverse, - une surface de jonction, joignant l'avant du plateau de chargement à l'arrière du plateau de support. Dans cette structure, l'enveloppe de la traverse comporte une paroi supérieure formée par la surface de jonction et le plateau de support se situe à une hauteur inférieure à celle de la traverse. La surface de jonction définit, à l'avant de la traverse, une rampe inclinée vers le plateau de support démarrant depuis le haut de la traverse. En cas de choc à l'arrière du véhicule, l'énergie est dissipée par le plateau de chargement et l'effort transmis au plateau de support de sièges arrière par la surface de jonction. Or, la rampe offre une résistance à un effort horizontal d'autant plus faible que la différence de hauteur entre les plateaux est grande. Ainsi, le plateau de chargement risque d'avancer vers l'avant et de chevaucher le plateau de support. Dans ce cas, il y a une intrusion dans l'habitacle, ce qu'il faut éviter pour assurer la sécurité des passagers du véhicule automobile. L'invention a pour but de pallier ce problème, en proposant une struc- ture de coffre arrière réduisant le risque d'une telle intrusion. A cet effet, l'invention a pour objet une structure de coffre arrière d'un véhicule automobile du type précité, caractérisée en ce que l'enveloppe de la traverse comporte une paroi supérieure distincte de la surface de jonction, et en ce que la surface de jonction passe sous la paroi supérieure de l'enveloppe de la traverse. Grâce à l'invention, la différence de hauteur entre les deux plateaux est diminuée, ce qui entraîne une augmentation de résistance aux efforts hori-zontaux appliqués sur la surface de jonction. Une structure de coffre arrière selon l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - le plateau de support se situe à une hauteur inférieure de celle du plateau de chargement, et la surface de jonction définit, à l'avant de la traverse, une rampe inclinée vers le plateau de support ; - le plateau de support se situe à la même hauteur que le plateau de chargement ; - la surface de jonction forme en partie l'enveloppe de la traverse ; - l'enveloppe de la traverse comporte une paroi inférieure formée par la surface de jonction ; - la surface de jonction traverse d'avant en arrière l'enveloppe tubulaire de la traverse ; - le plateau de chargement se situe à la même hauteur que la surface de jonction ; - l'enveloppe de chaque longeron comporte une feuille longitudinale formant une paroi inférieure de l'enveloppe du longeron et définissant un rebord latéral intérieur sur lequel le plateau de chargement s'appuie ; - la feuille est pliée de son côté intérieur de manière à former une marche longitudinale ascendante définissant, d'une part, une paroi verticale consti- tuant en partie une paroi verticale de l'enveloppe du longeron et, d'autre part, un palier supérieur constituant le rebord d'appuis du plateau de chargement ; - la structure comprend des bords latéraux prolongeant le plateau de chargement de chaque coté, chaque bord latéral complétant la feuille d'enveloppe du longeron respectif pour former au moins en partie cette enve- loppe ; et - chaque bord latéral forme une paroi supérieure de l'enveloppe du longeron respectif. L'invention a également pour objet un véhicule automobile comportant une telle structure de coffre arrière. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'une moitié arrière gauche d'une structure de coffre arrière de véhicule automobile selon un premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue similaire à celle de la figure 1 présentant un deuxième mode de réalisation de l'invention, et - la figure 3 est une vue similaire à celle de la figure 1 présentant un troisième mode de réalisation de l'invention. Sur la figure 1, une flèche 10 indique la direction arrière-avant d'un véhicule automobile. Dans la suite de la description, les adjectifs d'orientation avant, arrière, etc., font référence à cette direction 10. La structure de coffre arrière 12 représentée comprend deux longe- rons 14 s'étendant parallèlement le long de la direction du véhicule 10. Seul le longeron gauche est représenté. Le longeron droit, non représenté, est symétri- que. La structure 12 comprend également une traverse 16 reliant l'avant des deux longerons 14. Les longerons 14 et la traverse 16 sont chacun formés d'une enveloppe tubulaire de section sensiblement rectangulaire. Un plateau de chargement de coffre 18 s'étend horizontalement dans l'espace délimité par les longerons 14 et la traverse 16. Le plateau de chargement 18 définit un renfoncement vertical en forme de cuvette 20 de hauteur H et ouverte à sa portion arrière, pour recevoir une roue de secours (non représentée). Par ailleurs, la structure 12 comprend un plateau de support 22 de sièges arrière situé à l'avant de la traverse 16 dans la direction 10, c'est-à-dire de l'autre côté de cette traverse 16 par rapport au plateau de chargement 18, à une hauteur inférieure à celle du plateau de chargement 18. En variante (non représentée), il se situe à la même hauteur que le plateau de chargement 18. Une surface de jonction 24 joint l'avant du plateau de chargement 18 à l'arrière du plateau de support 22. La surface de jonction 24 comporte une première partie 24A horizontale s'étendant dans la continuité du plateau de charge- ment 18 et une seconde partie 24B en forme de rampe inclinée depuis la première partie 24A vers le plateau de support 22. Le plateau de chargement 18, la surface de jonction 24 et une partie du plateau de support 22 sont réalisés d'un seul tenant par une même feuille de tôle, dite feuille de coffre arrière 25. La traverse 16 comporte une feuille de tôle supérieure 26 pliée pour former un profil général en S2. Cette feuille 26 définit ainsi une paroi supérieure d'enveloppe 26A, deux parois verticales avant et arrière 26B, et deux rebords horizontaux inférieurs 26C. Les rebords horizontaux inférieurs 26C sont rapportés sur la partie horizontale 24A de la surface de jonction 24. Ainsi, cette partie horizontale 24A complète la feuille 26 en formant une paroi inférieure de l'enveloppe de la traverse 16. L'enveloppe de chaque longeron 14 comporte une feuille de tôle longitudinale 28 pliée longitudinalement de manière à former un profil général en L. Cette feuille 26 définit ainsi une paroi externe 28A et une paroi inférieure 28B. Elle comporte un bord longitudinal intérieur (bord de la paroi inférieure 28B) pliée de manière à former une marche longitudinale ascendante 30, définissant, d'une part, une paroi verticale 30A formant en partie une paroi verticale de l'enveloppe du longeron 14 et, d'autre part, un palier supérieur 30B constituant un rebord sur lequel le plateau de chargement 18 s'appuie sur toute sa longueur. La feuille de coffre arrière 25 comporte des bords latéraux 32 prolongeant le plateau de chargement 18 de chaque côté. Les bords latéraux 32 sont pliés en forme de marche ascendante dirigée vers l'extérieur de manière à compléter chacun la feuille d'enveloppe 28 du longeron respective pour former son enveloppe. Ainsi, chaque bord latéral 32 définit une paroi verticale 32A qui complète la paroi verticale 30A de la marche 30. Il définit également une paroi horizontale supérieure 32B (palier de la marche) rapportée perpendiculairement sur la paroi verticale 28A de la feuille de longeron 28. La paroi horizontale 32B comporte un rebord extérieur 34 incliné vers le haut rapporté sur la paroi verticale 28A. Le mode de réalisation de l'invention représenté sur la figure 2 se distingue de celui de la figure 1 en ce que l'enveloppe de la traverse 16 formée par la feuille de tôle supérieure 26 en S2, est complétée par une feuille de tôle inférieure 36, en f retourné. Cette feuille inférieure 36 définit donc également des rebords horizontaux 36A fixés en vis-à-vis des rebords horizontaux 26C de la feuille de traverse supérieure 26 sur le dessous de la partie horizontale 24A de la surface de jonction 24. Ainsi, cette dernière traverse d'avant en arrière l'enveloppe tubulaire de la traverse 16 formée par les deux feuilles 26, 36. 5 Par ailleurs, le positionnement du plateau de chargement 18 sur le coté des longerons 14, et de préférence dans la partie basse de leur paroi verticale 32A, 30A, permet de diminuer la hauteur H de la cuvette 20. Ceci a pour effet avantageux de limiter l'encaissement de la roue de secours dans la cuvette 20. La roue de secours peut ainsi s'extraire facilement de la cuvette 20 par le haut en cas de choc arrière et éviter de heurter divers organes du véhicule situés devant la cuvette, qui risqueraient à leur tour de venir heurter un réservoir à carburant, du véhicule automobile situé devant les organes. En variante représentée sur la figure 3, la feuille de coffre arrière 25 forme le plateau de chargement 18 et la partie horizontale 24A de la surface de jonction 24. Une feuille d'habitacle 40 complète la feuille de coffre 25 en s'étendant sous la partie horizontale 24A de la surface de jonction 24 et vers l'avant pour former la rampe 24B et le plateau de support 22. Ainsi, la feuille de coffre 25 est enserrée entre la feuille de tôle supérieure 26 de la traverse 16 et la feuille d'habitacle 40. La structure de coffre arrière selon l'invention permet d'assurer une hauteur de plateau de support 22 la plus basse possible et un seuil de charge-ment du coffre bas, tout en garantissant une symétrie de la structure arrière favorisant l'absorption des chocs. Il apparaît clairement d'après la description précédente que l'invention permet de concevoir une structure de coffre arrière 12 avec une rampe de jonction 24 de hauteur faible, voire nulle, susceptible de bien résister à un effort horizontal résultant d'un choc arrière
La structure de coffre arrière comprend deux longerons (14) formés chacun d'une enveloppe tubulaire de section sensiblement rectangulaire, une traverse (16) formée d'une enveloppe tubulaire de section sensiblement rectangulaire reliant l'avant des deux longerons (14), un plateau de chargement (18) s'étendant dans l'espace délimité par les longerons (14) et la traverse (16), et solidaire de ces derniers, un plateau de support (22) de sièges arrière situé à l'avant de la traverse (16) et une surface de jonction (24), joignant l'avant du plateau de chargement (18) à l'arrière du plateau de support (22).L'enveloppe de la traverse (16) comporte une paroi supérieure (26A) distincte de la surface de jonction (24), et la surface de jonction (24) passe sous la paroi supérieure (26A) de l'enveloppe de la traverse (16).
1. Structure de coffre arrière d'un véhicule automobile, du type com-prenant : - deux longerons (14) formés chacun d'une enveloppe tubulaire de section sensiblement rectangulaire, - une traverse (16) formée d'une enveloppe tubulaire de section sensiblement rectangulaire reliant l'avant des deux longerons (14), - un plateau de chargement (18) s'étendant dans l'espace délimité par les longerons (14) et la traverse (16), et solidaire de ces derniers, - un plateau de support (22) de sièges arrière situé à l'avant de la tra- verse (16), - une surface de jonction (24), joignant l'avant du plateau de charge-ment (18) à l'arrière du plateau de support (22), caractérisée en ce que : - l'enveloppe de la traverse (16) comporte une paroi supérieure (26A) distincte de la surface de jonction (24), et - la surface de jonction (24) passe sous la paroi supérieure (26A) de l'enveloppe de la traverse (16). 2. Structure de coffre arrière selon la 1, caractérisée en ce que le plateau de support (22) se situe à une hauteur inférieure de celle du plateau de chargement (18), et en ce que la surface de jonction (24) définit, à l'avant de la traverse (16), une rampe (24B) inclinée vers le plateau de support (22). 3. Structure de coffre arrière selon la 1, caractérisée en ce que le plateau de support (22) se situe à la même hauteur que le plateau de chargement (18). 4. Structure de coffre arrière selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que la surface de jonction (24) forme en partie l'enveloppe de la traverse (16). 5. Structure de coffre arrière selon la 4, caractérisée en ce que l'enveloppe de la traverse (16) comporte une paroi inférieure (24A) formée par la surface de jonction (24). 7 6. Structure de coffre arrière selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que la surface de jonction (24) traverse d'avant en arrière l'enveloppe tubulaire de la traverse (16). 7. Structure de coffre arrière selon l'une quelconque des revendica- tions 1 à 6, caractérisée en ce que le plateau de chargement (18) se situe à la même hauteur que la surface de jonction (24) 8. Structure de coffre arrière selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que l'enveloppe de chaque longeron (14) comporte une feuille longitudinale (28) formant une paroi inférieure (28B) de l'enveloppe du longeron (14) et définissant un rebord latéral intérieur (30B) sur lequel le plateau de chargement (18) s'appuie. 9. Structure de coffre arrière selon la 8, caractérisée en ce que la feuille (28) est pliée de son côté intérieur de manière à former une marche longitudinale ascendante définissant, d'une part, une paroi verticale (30A) constituant en partie une paroi verticale de l'enveloppe du longeron et, d'autre part, un palier supérieur (30B) constituant le rebord d'appuis du plateau de chargement (18). 10. Structure arrière selon la 8 ou 9, caractérisée en ce qu'elle comprend des bords latéraux (32) prolongeant le plateau de chargement (18) de chaque coté, chaque bord latéral (32) complétant la feuille d'enveloppe (28) du longeron respectif (14) pour former au moins en partie cette enveloppe. 11. Structure arrière selon la 10, caractérisée en ce que chaque bord latéral (32) forme une paroi supérieure (32B) de l'enveloppe du longeron respectif (14). 12. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte une struc- ture arrière selon l'une quelconque des précédentes.
B
B62,B60
B62D,B60R
B62D 25,B60R 5,B60R 21
B62D 25/20,B60R 5/04,B60R 21/02
FR2896649
A1
SYSTEME ET PROCEDE MISE EN RELATION DE PAIR A PAIR PARALLELE A UNE COMMUNICATION DE PAIR A PAIR
20,070,727
La présente invention concerne le domaine de l'électronique et en particulier des systèmes informatiques équipés de moyens de communication, dite pair à pair, entre les utilisateurs des systèmes informatiques, via au moins un réseau de communication. Cette communication pair à pair (ou peer to peer selon la terminologie anglaise, ou encore P2P selon l'abréviation anglo-saxonne) consiste en io une mise en relation privilégiée des utilisateurs des deux systèmes informatiques connectés entre eux. Cette communication pair à pair est privilégiée car elle permet aux deux utilisateurs de partager des données et/ou des applications, via un réseau de communication, au travers d'une communication réseau directe entre deux ports, par exemple TCP 15 ( Transmission Control Protocol , selon la terminologie anglaise) ou UDP ( User Datagram Protocol , selon la terminologie anglaise). II est connu dans l'art antérieur divers types de systèmes de communication pair à pair permettant à leurs utilisateurs de partager des données entre eux. Ces systèmes permettent l'établissement d'un pont de 20 communication entre les utilisateurs connectés à un réseau de communication via un système informatique. Ce pont (ou tunnel) de communication est souvent établi par l'intervention d'un système informatique tiers, qui peut être un système informatique d'un utilisateurs du système de communication ou un serveur d'authentification. Ce pont est 25 souvent protégé par un cryptage des données transitant entre les utilisateurs. Un problème dans ce domaine concerne le partage de données et/ou d'applications entre les utilisateurs. En effet, les systèmes de communication pair à pair connus de l'art antérieur permettent d'échanger les données mais les possibilités d'échange sont souvent limitées. Ces solutions présentent les 30 inconvénients de ne pas permettre de partager des données, entre les utilisateurs, via des applications indépendantes du système de communication pair à pair et d'obliger ces utilisateurs à se limiter dans les échanges qu'ils effectuent via les systèmes de communication pair à pair. Dans ce contexte, il est intéressant de proposer une solution permettant de créer un deuxième pont de communication parallèle au pont établi entre les systèmes informatiques des utilisateurs, de façon à permettre tout type de transit de données via ce pont parallèle. La présente invention a pour but de pallier certains inconvénients de l'art antérieur en proposant un procédé de mise en relation, dite pair à pair, lo parallèle à une communication pair à pair établie entre au moins deux systèmes informatiques. Ce but est atteint par un procédé de mise en relation, dite pair à pair, parallèle à une communication pair à pair préalablement établie entre au moins deux systèmes informatiques comportant chacun des moyens de 15 communication via au moins un réseau de communication et des moyens d'échange de données de pair à pair, ayant permis, chacun, l'ouverture d'un port, dit primaire, de communication spécifique au travers des moyens de communication de chacun des deux systèmes, chacun de ces ports primaires étant associé à une adresses publique primaire. permettant 20 l'établissement d'un pont, dit primaire, entre les deux systèmes informatiques, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre par des moyens de mise en relation pair à pair parallèle de chacun des deux systèmes informatiques et qu'il comporte les étapes suivantes : -détection des numéros de ports primaires utilisés pour 25 l'établissement du pont primaire entre les adresses publiques des deux systèmes informatiques, - calcul, par un module de calcul de ports de chacun des deux systèmes informatiques, à partir de chacun des ports primaires, d'au moins un numéro de port secondaire à ouvrir pour chacun des deux systèmes 30 informatiques, - ouverture des deux ports secondaires et création de deux adresses publiques secondaires associées chacune à un port secondaire, puis établissement d'au moins un pont, dit secondaire, permettant la mise en relation pair à pair parallèle à la communication pair à pair établie entre les deux systèmes informatiques. Selon une autre particularité, l'étape de détection des ports utilisés consiste en une prise en compte de la présence de pare-feux respectifs de chacun des deux systèmes informatiques, les ports primaires détectés par cette étape de détection ayant été au préalable traduits par ces pare-feux à partir de ports locaux d'adresses privées utilisées en interne par les systèmes informatiques pour les communications via le réseau de io communication, selon au moins un type de protocole de communication. Selon une autre particularité, l'étape de détection des ports utilisés consiste également en une surveillance d'une fonction de traduction d'adresse mise en oeuvre par des pare-feux respectifs de chacun des deux systèmes informatiques, pour étudier le mode de fonctionnement de ces 15 pare-feux et déterminer le mode d'établissement du pont primaire. Selon une autre particularité, l'étape de calcul d'un numéro de port secondaire à ouvrir pour chacun des deux systèmes informatiques comporte au moins une étape de consultation de moyens de mémorisation des systèmes informatiques stockant au moins un algorithme de calcul de ports 20 secondaires et/ou au moins une table de correspondance entre des ports primaires et des ports secondaires, les moyens de mise en relation pair à pair parallèle des systèmes informatiques utilisant alors le même algorithme et/ou la même table de correspondance pour le calcul des numéros de ports secondaires dans les deux systèmes informatiques, de façon à permettre 25 l'établissement du pont secondaire. Selon une autre particularité, l'étape de calcul d'un numéro de port secondaire à ouvrir pour chacun des deux systèmes informatiques comporte, lorsque chacun des deux systèmes informatiques stocke plusieurs algorithmes ou plusieurs tables de correspondance dans leurs moyens de 30 mémorisation, une étape supplémentaire d'échange entre les deux systèmes, via le pont primaire, d'un identifiant d'un algorithme ou d'une table de correspondance à utiliser pour le calcul des ports secondaires. Selon une autre particularité, l'étape supplémentaire d'échange entre les deux systèmes informatiques, via le pont primaire, d'un identifiant d'un algorithme ou d'une table de correspondance à utiliser pour le calcul des ports secondaires consiste en un échange de données via une fonction standard présente dans les moyens d'échange de données de pair à pair. Selon une autre particularité, la mise en relation pair à pair parallèle est mise en oeuvre lors d'une tentative d'échange de données entre les deux systèmes informatiques selon un protocole de communication standard via le réseau de communication, l'étape de calcul d'un numéro de port secondaire ~o à ouvrir pour chacun des deux systèmes informatiques comportant alors les étapes suivantes : - détermination du type de protocole standard utilisé pour la mise en relation pair à pair parallèle, - consultation des moyens de mémorisation stockant au moins table 15 de conversion entre les ports secondaires des adresses publiques secondaires à utiliser et des ports locaux d'adresses privées utilisées en interne par les systèmes informatiques pour les communications selon le protocole standard, cette étape de consultation permettant de déterminer spécifiquement les ports à utiliser en fonction du protocole standard. 20 Selon une autre particularité, le protocole standard utilisé pour la mise en relation pair à pair parallèle consiste en un des protocoles standard des réseaux de types Internet suivants, définis chacun par l'utilisation d'au moins un numéro standard de port primaire : - protocole UDP ; 25 protocole TCP ; protocole http ; protocole https ; protocole ftp ; -protocole TELNET. 30 Selon une autre particularité, l'établissement d'une communication pair à pair initiale entre les deux adresses publiques primaires des deux systèmes informatiques est mise en oeuvre grâce à l'intervention d'au moins un système informatique tiers délivrant, à chacun des moyens de communication pair à pair de chacun des deux systèmes informatiques, l'adresse publique primaire de l'autre, l'étape de détection des ports primaires consistant alors en une interception du port primaire associé à l'adresse publique du système informatique avec lequel la communication pair à pair est en cours d'établissement, suivie d'une extraction de ce numéro de port primaire. Selon une autre particularité, l'établissement de la mise en relation pair à pair parallèle entre les deux adresses publiques secondaires des deux io systèmes informatiques est mise en oeuvre grâce à l'intervention d'au moins un système informatique tiers délivrant, à chacun des moyens de mise en relation pair à pair parallèle de chacun des deux systèmes informatiques, l'adresse publique secondaire de l'autre, l'étape de détection des ports secondaires consistant alors en une interception du port secondaire associé 15 à l'adresse publique secondaire du système informatique avec lequel la mise relation pair à pair est en cours d'établissement, suivie d'une extraction de ce numéro de port secondaire. Selon une autre particularité, la communication pair à pair initiale est mis en oeuvre par une première application logicielle stockée dans les 20 moyens de mémorisation et exécutée sur des moyens de traitement de chacun des deux systèmes informatiques, la mise en relation pair à pair parallèle étant alors mise en oeuvre par une seconde application logicielle, complémentaire de la première, également stockée dans les moyens de mémorisation et exécutée sur les moyens de traitement de chacun des deux 25 systèmes informatiques, de façon à ce que les opérations mises en oeuvre par la seconde application logicielle soient réalisées en relation avec les opérations mises en oeuvre par la première application logicielle. Selon une autre particularité, la mise en relation s'accompagne d'une étape de partage de données ou d'application par au moins un utilisateur 30 d'un des deux systèmes informatiques, grâce à des moyens de saisie et d'affichage permettant à l'utilisateur de saisir et/ou de sélectionner des données et/ou une ou plusieurs applications indépendantes qui peuvent être partagées grâce au pont secondaire et qui sont exécutées sur les moyens de traitement des systèmes informatiques simultanément à la mise en oeuvre du procédé par les moyens de mise en relation pair à pair parallèle, les données et/ou application ainsi désignées étant alors mise à disposition de l'utilisateur de l'autre système informatique. Un autre but de la présente invention concerne un système permettant la mise en relation pair à pair de deux systèmes informatiques connectés entre eux par une communication pair à pair au travers d'au moins un réseau de communication, en parallèle de cette communication pair à pair. Ce but est atteint par un système de mise en relation, dite pair à pair, parallèle à une communication pair à pair établie entre au moins deux systèmes informatiques, le système de mise en relation comportant au moins deux systèmes informatiques connectés entre eux grâce à des moyens de communication via au moins un réseau de communication et des moyens d'échange de données de pair à pair, ayant permis, chacun, l'ouverture d'un port, dit primaire, de communication spécifique au travers des moyens de communication de chacun des deux systèmes, pour la création d'adresses publiques primaires permettant l'établissement d'un pont, dit primaire, entre les deux systèmes informatiques, caractérisé en ce que chacun des deux systèmes informatiques comportent des moyens de mise en relation pair à pair parallèle comportant : - un rnodule de détection des numéros de ports primaires utilisés pour l'établissement du pont primaire et associés chacun à une adresse publique de chacun des deux systèmes informatiques, -un module de calcul de ports de chacun des deux systèmes informatiques, réalisant chacun, à partir de chacun des ports primaires, un calcul d'au moins un numéro de port secondaire à ouvrir pour chacun des deux systèmes informatiques, - un module d'adressage de données permettant l'ouverture des deux ports secondaires et la création de deux adresses publiques secondaires associées chacune à un port secondaire, pour l'établissement d'au moins un pont, dit secondaire, permettant la mise en relation pair à pair parallèle à la communication pair à pair établie entre les deux systèmes informatiques. Selon une autre particularité, le module de détection de chacun des deux systèmes informatiques prend en compte la présence de pare-feux respectifs de chacun des deux systèmes informatiques, les ports primaires détectés par ce module de détection ayant été au préalable traduits par ces pare-feux à partir de ports locaux d'adresses privées utilisées en interne par les systèmes informatiques pour les communications via au moins un réseau io de communication, selon au moins un type de protocole de communication. Selon une autre particularité, le module de détection de chacun des deux systèmes informatiques comporte des moyens de surveillance d'une fonction de traduction d'adresse mise en oeuvre par les pare-feux respectifs de chacun des deux systèmes informatiques, pour étudier le mode de 15 fonctionnement de ces pare-feux et déterminer le mode d'établissement du pont primaire Selon une autre particularité, les modules de calcul de ports de chacun des deux systèmes informatiques comportent des moyens de consultation de moyens de mémorisation des systèmes informatiques 20 stockant au rnoins un algorithme de calcul de ports secondaires et/ou au moins une table de correspondance entre des ports primaires et des ports secondaires, les modules de calcul de ports des deux systèmes informatiques utilisant alors le même algorithme et/ou la même table de correspondance pour le calcul des numéros de ports secondaires dans les 25 deux systèmes informatiques, de façon à permettre l'établissement du pont secondaire par les modules d'adressage de données. Selon une autre particularité, les modules de calcul de ports de chacun des deux systèmes informatiques comportent, lorsque chacun des deux systèmes informatiques stocke plusieurs algorithmes ou plusieurs 30 tables de correspondance dans leurs moyens de mémorisation, des moyens d'échange entre les deux systèmes, via le pont primaire, d'un identifiant d'un algorithme ou, d'une table de correspondance à utiliser pour le calcul des ports secondaires. Selon une autre particularité, les moyens d'échange entre les deux systèmes informatiques, via le pont primaire, d'un identifiant d'un algorithme ou d'une table de correspondance à utiliser pour le calcul des ports secondaires, sont supportés par une fonction standard présente dans les moyens d'échange de données de pair à pair du système de communication pair à pair. Selon une autre particularité, les moyens de mise en relation pair à io pair parallèle comportent des moyens de mise en relation des deux systèmes informatiques selon différents types de protocoles standard et les moyens de mémorisation de chacun des deux systèmes informatiques stockent au moins table de conversion entre les ports secondaires des adresses publiques secondaires à utiliser et des ports locaux d'adresses privées 15 utilisées en interne par les systèmes informatiques pour les communications selon le protocole standard, les modules de calcul de ports de chacun des deux systèmes informatiques permettant, grâce à cette table de conversion, de déterminer spécifiquement les ports à utiliser en fonction du protocole standard. 20 Selon une autre particularité, le protocole standard utilisé pour la mise en relation pair à pair parallèle consiste en un des protocoles standard des réseaux de types Internet suivants, définis chacun par l'utilisation d'au moins un numéro standard de port primaire : protocole UDP ; 25 - protocole TCP ; protocole http ; protocole https ; protocole ftp ; protocole TELNET. 30 Selon une autre particularité, le système comporte également au moins un système informatique tiers délivrant, à chacun des moyens de communication pair à pair de chacun des deux systèmes informatiques, l'adresse publique primaire de l'autre, pour l'établissement d'une communication pair à pair entre les deux adresses publiques primaires des deux systèmes informatiques, les modules de détection des numéros de ports primaires utilisés comportant des moyens d'interception du port primaire associé à l'adresse publique du système informatique avec lequel la communication pair à pair est en cours d'établissement, permettant l'extraction de ce numéro de port primaire utilisé dans cette adresse publique et la transmission de ce numéro de port au module de calcul de ports secondaires. io Selon une autre particularité, le système comporte également au moins un système informatique tiers délivrant, à chacun des moyens de mise en relation pair à pair parallèle de chacun des deux systèmes informatiques, l'adresse publique secondaire de l'autre, pour permettre à ces moyens de mise de relation d'intercepter le numéro de port secondaire associé à 15 l'adresse publique secondaire du système informatique avec lequel la mise relation pair à pair est en cours d'établissement, et d'extraire ce numéro de port secondaire. Selon une autre particularité, chacun des deux systèmes informatiques comporte des moyens de traitement exécutant une première 20 application logicielle stockée dans leurs moyens de mémorisation respectifs et permettant la mise en oeuvre de la communication pair à pair, les moyens de traitement de chacun des deux systèmes informatiques exécutant également une seconde application logicielle, complémentaire de la première, également stockée dans les moyens de mémorisation, permettant 25 la mise en relation pair à pair parallèle et exécutée de façon à ce que les opérations mises en oeuvre par la seconde application logicielle soient réalisées en relation avec les opérations mises en oeuvre par la première application logicielle. Selon une autre particularité, chacun des deux systèmes 30 informatiques comporte des moyens de saisie et d'affichage permettant à l'utilisateur de saisir et/ou de sélectionner des données et/ou une ou plusieurs applications indépendantes qui peuvent être partagées grâce au 2896649 io pont secondaire et qui sont exécutées sur les moyens de traitement des systèmes informatiques simultanément à l'activation des moyens de mise en relation pair à pair parallèle, les données et/ou application ainsi désignées étant alors mise à disposition de l'utilisateur de l'autre système informatique. 5 D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente un mode de réalisation de l'invention de système de mise en relation pair à pair parallèle à une communication pair à io pair entre deux systèmes informatiques, - la figure 2 représente un mode de réalisation de l'invention de procédé de mise en relation pair à pair parallèle à une communication pair à pair entre deux systèmes informatiques. La présente invention concerne un procédé et un système de mise en 15 relation, dite pair à pair, parallèle à une communication (50) pair à pair établie entre deux systèmes informatiques (1, 2). Le système de mise en relation selon l'invention comporte au moins deux systèmes informatiques (1, 2) connectés entre eux grâce à des moyens (10, 20) de communication via au moins un réseau (RC) de communication. Le réseau (RC) de 20 communication pourra, par exemple, être un réseau de type Internet, qu'il soit supporté par une technologie de communication avec ou sans fil. Ainsi, les systèmes informatiques pourront consister, par exemple, en des ordinateurs personnels ou des assistants personnel digitaux (PDA, pour l'anglais Personal Digital Assistant ) ou tout autre type de dispositif 25 informatisé et muni des moyens décrits ici. En particulier, les deux systèmes informatiques (1, 2) du système selon l'invention comportent chacun des moyens (101, 201) d'échange de données de pair à pair, permettant, chacun, l'ouverture d'un port (PP1, PP2), dit primaire, de communication spécifique au travers des moyens (10, 20) de communication de chacun des deux 30 systèmes. Ces ports primaires sont associées à adresses publiques (IP1p, IP2p) primaires pour permettre l'établissement d'un pont (PP12), dit primaire, entre les deux systèmes (1, 2) informatiques. Ce pont primaire (PP12) Il permet une communication du type peer to peer (pair à pair) grâce à laquelle des échanges de données peuvent avoir lieu entre les deux systèmes informatiques (1, 2). Selon l'invention, chacun des deux systèmes informatiques (1, 2) comporte également des moyens (100, 200) de mise en relation pair à pair parallèle permettant la création d'au moins un pont (PS12), dit secondaire, parallèle au pont primaire (PP12). Ces moyens (100, 200) de mise en relation pair à pair permettent d'augmenter les possibilités d'échange de données entre les deux systèmes (1, 2) en créant un ou plusieurs ponts supplémentaires pour le partage de données et/ou ~o d'applications.. Dans un mode de réalisation de l'invention, particulièrement visible sur la figure 1, les moyens (100, 200) de mise en relation pair à pair parallèle chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques comportent un module (151, 251) de détection des numéros de ports primaires (PP1, PP2) associés aux is adresses publiques (IP1p, IP2p) primaires et utilisés pour l'établissement du pont (PP12) primaire entre les deux systèmes (1, 2) informatiques. Ce module (151, 251) de détection permet au système selon l'invention de déterminer les ports utiliser pour la communication pair à pair entre les deux systèmes. Les moyens (100, 200) de mise en relation pair à pair comportent 20 également un module (110, 210) de calcul de ports de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques. Ce module (110, 210) de calcul de chacun des deux systèmes réalise, à partir de chacun des ports primaires (PP1, PP2), un calcul d'au moins un numéro de port secondaire (PSI, PS2) à ouvrir pour chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques. Enfin, Les 25 moyens (100, 200) de mise en relation pair à pair comportent également un module (154, 254) d'adressage de données permettant l'ouverture des deux ports secondaires (PSI, PS2) et la création de deux adresses publiques (IP1s, IP2s) secondaires, associées à ces deux ports secondaires (PSI, PS2) pour l'établissement d'au moins un pont (PS12), dit secondaire. Ce 30 module (154, 254) d'adressage de données permet donc, à partir des données générées par les 2 précédents modules, la mise en relation pair à pair parallèle à la communication pair à pair établie entre les deux systèmes (1, 2) informatiques. Les cornmunications pair à pair sont généralement supportées par des logiciels dits de peer to peer exécutés sur les ordinateurs des utilisateurs. Ainsi, chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques comportent des moyens de traitement (130, 230) exécutant une première application logicielle (P2P) stockée dans leurs moyens (120, 220) de mémorisation respectifs et permettant la mise en oeuvre de la communication (50) pair à pair. Dans un mode de réalisation de l'invention, les moyens (130, 230) de traitement de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques exécutent également une seconde application logicielle (P2Pc), également stockée dans les moyens (120, 220) de mémorisation et complémentaire de la première. Cette seconde application (P2Pc) est exécutée de façon à ce que les opérations qu'elle met en oeuvre soient réalisées en relation avec les opérations mises en oeuvre par la première application logicielle (P2P) et permettent la mise en relation (55) pair à pair parallèle. Ainsi, les différents modules décrits ici pourront simplement consister en des modules logiciels exécutés sous le contrôle de la seconde application logicielle (P2Pc) et activés en temps voulu pour la mise en oeuvre de la mise en relation pair à pair. Les systèmes (1, 2) informatiques actuels comportent généralement des pare-feux ( Fire wall selon la terminologie anglaise) permettant de les protéger contre des attaques provenant d'utilisateurs malveillants connectés sur le réseau de communication (RC). Les pare-feux (FW1, FW2) respectifs des systèmes (1, 2) informatiques réalisent une fonction de traduction d'adresse (NAT pour Network Address Translation , selon la terminologie anglaise) permettant de traduire les adresses réseau privées des systèmes (1, 2) informatiques en adresses publiques accessibles sur le réseau de communication (RC). Grâce à cette fonction, une attaque ne peut être adressée qu'à l'adresse publique accessible et non pas à l'adresse privée utilisée en interne par le système informatique visé. Une telle attaque ne passerait donc pas le pare-feux qui protège le système visé. Ainsi, dans le cadre de l'invention, les ports primaires (PP1, PP2) détectés par ce module de détection (151, 251) ont été au préalable traduits par ces pare-feux (FW1, FW2) à partir de ports locaux (PL) d'adresses privées utilisées en interne par les systèmes (1, 2) informatiques pour les communications via au moins un réseau (RC) de communication. Dans un mode de réalisation de l'invention, le module (151, 251) de détection de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques prend en compte la présence de pare-feux dans les deux systèmes (1, 2) informatiques. Ainsi, les modules (151, 251) de détection permettent de détecter les ports locaux (PL) d'adresses privées utilisées en interne par les systèmes (1, 2) informatiques pour les communications via au moins un réseau (RC) de communication et permettent donc aux modules de calcul de calculer des ports locaux (PL) à ouvrir pour la mise en relation (55) pair à pair parallèle, en plus des ports secondaires (PSI, PS2) accessibles via le réseau de communication (RC). Dans une variante de réalisation de l'invention, le module (151, 251) de détection de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques comporte des moyens de surveillance de la fonction de traduction d'adresse (NAT) mise en oeuvre par leur pare-feux (FW1, FW2) respectifs, pour étudier le mode de fonctionnement de ces pare-feux et déterminer le mode d'établissement du pont primaire. En effet, les pare-feux peuvent fonctonner selon différents modes connus tels que, par exemple, les modes Full Cone , port restricted . De plus, les pare-feux peuvent utiliser différents types de protocoles tels que, par exemple, les protocoles STUN ( Simple Traversai of User Datagram protocole through NAT , selon la terminologie anglaise et comme défini dans la RFC 3489) et/ou TURN ( Traversai Using Relay NAT , selon la terminologie anglaise et comme défini dans le document Draft Rosenberg midcom turn 03). Ainsi, la fonction de surveillance du pare-feu permettra de déterminer la méthode utilisée par celui-ci pour établir les ponts réseau primaires et donc la méthode à utiliser pour établir les ponts secondaires. Pour permettre au système de déterminer les ports secondaires (PSI, PS2) à ouvrir, les modules (110, 210) de calcul de ports de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques comportent des moyens de consultation de moyens (120, 220) de mémorisation des systèmes (1, 2) informatiques. En effet, ces moyens (120, 220) de mémorisation stockent au moins un algorithme (AC) de calcul de ports secondaires (PSI, PS2) et/ou au moinsune table de correspondance entre (TC) des ports primaires (PP1, PP2) et des ports secondaires (PSI, PS2). Les modules (110, 210) de calcul de ports des deux systèmes (1, 2) informatiques utilisent alors le même algorithme (AC) et/ou la même table de correspondance (TC) pour le calcul des numéros de ports secondaires dans les deux systèmes informatiques, de façon à permettre l'établissement du pont secondaire (PS12) par les modules (154, 254) d'adressage de données. Lorsque chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques stocke plusieurs algorithmes (AC) ou plusieurs tables de correspondance (TC) dans leurs moyens (120, 220) de mémorisation, les modules (110, 210) de calcul pourront comportent des moyens d'échange entre les deux systèmes (1, 2), via le pont primaire (PP12), d'un identifiant d'un algorithme ou d'une table de correspondance à utiliser pour le calcul des ports secondaires (PSI, PS2). Ces moyens d'échange permettent à chacun des deux modules (110, 210) de calcul de connaître l'algorithme (AC) ou la table de correspondance (TC) à utiliser. Par exemple, ces moyens d'échange pourront consister simplement en une fonction standard présente dans les moyens d'échange de données de pair à pair (de l'application P2P par exemple). En particulier, cette fonction standard pourra, par exemple, consister en une fonction VoIP ( Voice over Internet Protocol , selon la terminologie anglaise) ou un service de messagerie instantanée (chat) implémenté dans les moyens d'échange de données de pair à pair. De façon connue en soi, chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques comporte des moyens (103, 203) de saisie et d'affichage tels que, par exemple, un clavier, une souris et un écran. Dans un mode de réalisation de l'invention, ces moyens (103, 203) de saisie et d'affichage permettent à l'utilisateur de saisir et/ou de sélectionner des données et/ou une ou plusieurs applications qui peuvent être partagées grâce au pont (PS12) secondaire, les données et/ou application ainsi désignées étant alors mise à disposition de l'utilisateur de l'autre système informatique (2, 1). Ainsi, le partage de données et/ou d'applications grâce au système selon l'invention peut couvrir différents types de protocoles standard de transfert de données. Par exemple, un utilisateur d'un des systèmes informatiques (1, 2) pourra configurer son système pour qu'il joue le rôle d'un serveur ou d'un client de type web selon les protocoles http ou https (respectivement hypertext transfer protocol et hypertext transfer protocol secured , selon la terminologie anglaise) ou pour permettre des échanges selon, par exemple, les protocoles telnet , TCP ( Transmission Control Protocol , selon la terminologie anglaise), UDP ( User Datagram lo Protocol , selon la terminologie anglaise) ou ftp ( File Transfer Protocol , selon la terminologie anglaise), mais également selon n'importe quel type de protocole standard. Pour cela, l'invention prévoit que les moyens (120, 220) de mémorisation de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques stockent au moins table de conversion (TS) entre les ports secondaires (PSI, PS2) 15 associés aux adresses publiques (IP1s, IP2s) secondaires à utiliser et des ports locaux (PL) d'adresses privées utilisées en interne par les systèmes (1, 2) informatiques pour les communications selon le protocole standard. De plus, les moyens (100, 200) de mise en relation pair à pair parallèle comportent des moyens de mise en relation selon différents types de 20 protocoles standard et les modules (110, 210) de calcul de ports de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques permettent, grâce à la table de conversion (TS), de déterminer spécifiquement les ports à utiliser en fonction du protocole standard. De façon connue en soi, les communications pair à pair s'établissent 25 entre deux systèmes informatiques grâce à l'intervention d'un système informatique tiers, tel qu'un serveur ou un ordinateur d'un utilisateur quelconque, par exemple. Chacun des deux systèmes informatiques qui tentent d'établir une communication entre eux se connecte à ce système informatique tiers (3) qui leur délivre les numéros de port primaire et les 30 adresses publiques de leur correspondant(s), comme représenté dans la figure 2. Dans un mode de réalisation de l'invention, le système de mise en relation pair à pair pourra donc comporter classiquement au moins un système (3) informatique tiers délivrant, à chacun des moyens (101, 201) de communication pair à pair de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques, l'adresse publique (IP2p, IP1 p) primaire de l'autre, pour l'établissement (50) de la communication pair à pair. Dans une variante de réalisation, le système (3) informatique tiers délivrera également à chacun des systèmes informatiques (1, 2) connectés, les ports secondaires (PSI, PS2) et les adresses publiques secondaires (IP1s, IP2s) associées des systèmes informatiques (2, 1) distants. On notera au passage que les adresses publiques primaires et secondaires peuvent être identiques. De même, les adresses privées primaires et secondaires sont également identiques car les protocoles utilisés actuellement ne nécessitent généralement qu'une seule adresse publique et/ou une adresse privée. Cependant, l'invention prévoit que, si la technologie venait à évoluer, le module de calcul des ports permette de calculer également des adresses secondaires, publiques et/ou privées, à partir des adresses primaires, publiques et/ou privées. Dans un mode de réalisation de l'invention, les modules (151, 251) de détection des numéros de ports primaires (PP1, PP2) utilisés comportent des moyens d'interception du port primaire associé à l'adresse publique (IPIp, IP2p) du système (1, 2) informatique avec lequel la communication pair à pair est en cours d'établissement. Ainsi, ces moyens d'interception des adresses publiques (IPIp, IP2p) permettent l'extraction du numéro de port primaire (PP1, PP2) associé à l'adresse publique (IP1p, IP2p) primaire de chacun des systèmes informatiques et la transmission de ce numéro de port au module (110, 210) de calcul de ports secondaires (PSI, PS2). De cette manière, les mécanismes mis en oeuvre dans les moyens (101, 201) de communications pair à pair (P2P) sont utilisés de façon avantageuse par les moyens de mise en relation (100, 200) pair à pair parallèle. La présente invention concerne également un procédé de mise en relation (55), dite pair à pair, parallèle à une communication (50) pair à pair établie entre au moins deux systèmes informatiques (1, 2). Les différentes étapes d'un mode de réalisation de ce procédé selon l'invention sont représentées sur la figure 2. Lorsque les deux systèmes (1, 2) informatiques sont déjà en cours de communication (50) pair à pair, chacun connaît l'adresse publique (IP1p, IP2p) primaire de l'autre. Le procédé comporte alors au moins une étape de détection (51) des numéros de ports primaires (PP1, PP2) associés aux adresses publiques (IP1p, IP2p) primaires des deux systèmes (1, 2) informatiques et utilisés pour l'établissement du pont (PP12) primaire. Ensuite, le module (110, 210) de calcul de ports de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques effectue une étape de calcul (52) d'au moins un numéro de port secondaire (PSI, PS2) à ouvrir pour chacun io des deux systèmes (1, 2) informatiques, à partir de chacun des ports primaires (PP1, PP2). Le module (154, 254) d'adressage de données permet alors l'ouverture (53) des ports secondaires (PSI, PS2) et la création des adresses publiques (IP1s, IP2s) secondaires associées à ces ports secondaires (PSI, PS2). Ainsi, le module (154, 254) d'adressage de 15 données permet une étape d'établissement (54) d'au moins un pont (PS12), dit secondaire, permettant la mise en relation (55) pair à pair parallèle à la communication (50) pair à pair établie entre les deux systèmes (1, 2) informatiques. Dans le cas où les pare-feux (FW1, FW2) respectifs de chacun des 20 deux systèmes (1, 2) informatiques supportent la fonction de traduction d'adresse (NAT) décrite précédemment, l'étape de détection prend en compte l'existence d'un tel pare-feu. Dans une variante de réalisation, cette étape pourra consister en une surveillance de cette fonction de traduction d'adresse pour déterminer le mode de fonctionnement du pare-feu, comme 25 expliqué précédemment. De même, dans le cas où au moins un système (3) informatique tiers délivre, à chacun des moyens (101, 201) de communication pair à pair de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques, l'adresse publique (IP2p, IPIp) primaire de l'autre, l'étape de détection (51) des ports primaires (PP1, PP2) consistera alors en une 30 interception du port primaire associé à l'adresse publique (IPIp, IP2p) du système (1, 2) informatique avec lequel la communication pair à pair est en cours d'établissement, suivie d'une extraction du numéro de port primaire (PP1, PP2) associé à cette adresse publique (IP1p, IP2p), pour permettre le calcul des ports secondaires. Comme mentionné précédemment, les moyens (120, 220) de mémorisation des systèmes (1, 2) informatiques stockent au moins un algorithme (AC) de calcul de ports secondaires (PSI, PS2) et/ou au moins une table de correspondance entre (TC) des ports primaires (PP1, PP2) et des ports secondaires (PSI, PS2). L'étape de calcul (52) d'un numéro de port secondaire (PSI, PS2) à ouvrir pourra alors simplement consister en une étape de consultation (521) des moyens (120, 220) de mémorisation. De io plus, lorsque chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques stocke plusieurs algorithmes (AC) ou plusieurs tables de correspondance (TC) dans leurs moyens (120, 220) de mémorisation, l'étape de calcul (52) d'un numéro de port secondaire (PSI, PS2) à ouvrir pour chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques pourra comporter une étape supplémentaire d'échange 15 entre les deux systèmes (1, 2), via le pont primaire (PP12), d'un identifiant d'un algorithme ou d'une table de correspondance à utiliser pour le calcul (52) des ports secondaires (PSI, PS2). Ainsi, les moyens (100, 200) de mise en relation pair à pair parallèle des systèmes (1, 2) informatiques utilisent le même algorithme (AC) et/ou la même table de correspondance (TC) pour le 20 calcul des numéros de ports secondaires dans les deux systèmes informatiques, de façon à permettre l'établissement (54) du pont secondaire (PS12). Dans un mode de réalisation de l'invention, la mise en relation (55) pair à pair parallèle est mise en oeuvre lors d'une tentative d'échange de données entre les deux systèmes (1, 2) informatiques selon un protocole de 25 communications standard. Comme indiqué précédemment, les moyens (120, 220) de mémorisation peuvent stocker au moins une table de conversion (TS) entre les ports secondaires (PSI, PS2) des adresses publiques (IP1s, IP2s) secondaires à utiliser et des ports locaux (PL) d'adresses privées utilisées en interne par les systèmes (1, 2) informatiques pour les 30 communications selon différents types de protocoles standard. Ainsi, l'étape de calcul (52) d'un numéro de port secondaire (PSI, PS2) à ouvrir pour chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques comportera une étape de détermination (520) du type de protocole standard utilisé pour la mise en relation (55) pair à pair parallèle, suivie d'une étape de consultation (522) des moyens (120, 220) de mémorisation. Cette étape de consultation (522) permet de déterminer spécifiquement les ports à utiliser en fonction du protocole standard déterminé à l'étape précédente. Ainsi, la mise en relation (55) peut s'accompagner d'un choix du type de protocole standard grâce aux moyens (103, 203) de saisie et d'affichage de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques. De plus, une étape de partage de données ou d'application par au moins un utilisateur d'un des deux systèmes (1, 2) informatiques, grâce à ces moyens (103, 203) de saisie et d'affichage, permettra à l'utilisateur de saisir et/ou de sélectionner des données et/ou une ou plusieurs applications qui peuvent être partagées grâce au pont (PS12) secondaire, les données et/ou application ainsi désignées étant alors mise à disposition de l'utilisateur de l'autre système informatique (2, 1). Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention cornme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus
La présente invention concerne un procédé et un système de mise en relation (55), dite pair à pair, parallèle à une communication (50) pair à pair établie entre au moins deux systèmes informatiques (1, 2) comportant chacun des moyens (10, 20) de communication de pair à pair ayant permis, chacun, l'ouverture d'un port (PP1, PP2), dit primaire, permettant l'établissement d'un pont (PP12), dit primaire, entre les deux systèmes (1, 2) informatiques, le système étant caractérisé en ce que chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques comportent des moyens (100, 200) de mise en relation pair à pair parallèle comportant :- un module (151, 251) de détection des numéros de ports primaires (PP1, PP2) utilisés pour l'établissement du pont (PP12) primaire,- un module (110, 210) de calcul de ports de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques, réalisant chacun un calcul d'au moins un numéro de port secondaire (PS1, PS2) à ouvrir,- un module (154, 254) d'adressage de données permettant l'ouverture des deux ports secondaires (PS1, PS2) pour l'établissement d'au moins un pont (PS12), dit secondaire, permettant la mise en relation pair à pair parallèle à la communication pair à pair établie entre les deux systèmes (1, 2) informatiques.
1. Procédé de mise en relation (55), dite pair à pair, parallèle à une communication (50) pair à pair préalablement établie entre au moins deux systèmes informatiques (1, 2) comportant chacun des moyens (10, 20) de communication via au moins un réseau (RC) de communication et des moyens (101, 201) d'échange de données de pair à pair, ayant permis, chacun, l'ouverture d'un port (PP1, PP2), dit primaire, de communication spécifique au travers des moyens (10, 20) de communication de chacun des deux systèmes, chacun de ces ports primaires (PP1, PP2) étant associé à lo une adresse publique (IP1p, IP2p) primaire et permettant l'établissement d'un pont (PP12), dit primaire, entre les deux systèmes (1, 2) informatiques, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre par des moyens (100, 200) de mise en relation pair à pair parallèle de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques et qu'il comporte les étapes suivantes : 15 - détection (51) des numéros de ports primaires (PP1, PP2) utilisés pour l'établissement du pont (PP12) primaire entre les adresses publiques (IP1p, IP2p) primaires des deux systèmes (1, 2) informatiques, - calcul (52), par un module (110, 210) de calcul de ports de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques, à partir de chacun des ports 20 primaires (PP1, PP2), d'au moins un numéro de port secondaire (PSI, PS2) à ouvrir pour chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques, -ouverture (53) des ports secondaires (PS1, PS2) et création d'adresses publiques (IP1s, IP2s) secondaires associées chacune à un port secondaire (PSI, PS2), puis établissement (54) d'au moins un pont (PS12), 25 dit secondaire, permettant la mise en relation (55) pair à pair parallèle à la communication (50) pair à pair établie entre les deux systèmes (1, 2) informatiques. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de détection (51) des ports utilisés consiste en une prise en compte de la 30 présence de pare-feux (FW1, FW2) respectifs de chacun des deux systèmes(1, 2) informatiques, les ports primaires (PP1, PP2) détectés par cette étape de détection (51) ayant été au préalable traduits par ces pare-feux (FW1, FW2) à partir de ports locaux (PL) d'adresses privées utilisées en interne par les systèmes (1, 2) informatiques pour les communications via le réseau (RC) de communication, selon au moins un type de protocole de communication. 3. Procédé selon une des 1 et 2, caractérisé en ce que l'étape de détection (51) des ports utilisés consiste également en une surveillance d'une fonction de traduction d'adresse (NAT) mise en oeuvre par des pare-feux (FW1, FW2) respectifs de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques; pour étudier le mode de fonctionnement de ces pare-feux (FW1, FW2) et déterminer le mode d'établissement du pont primaire (PP12). 4. Procédé selon une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'étape de calcul (52) d'un numéro de port secondaire (PSI, PS2) à ouvrir pour chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques comporte au moins une étape de consultation (521) de moyens (120, 220) de mémorisation des systèmes (1, 2) informatiques stockant au moins un algorithme (AC) de calcul de ports secondaires (PSI, PS2) et/ou au moins une table de correspondance entre (TC) des ports primaires (PP1, PP2) et des ports secondaires (PSI, PS2), les moyens (100, 200) de mise en relation pair à pair parallèle des systèmes (1, 2) informatiques utilisant alors le même algorithme (AC) et/ou la même table de correspondance (TC) pour le calcul des numéros de ports secondaires dans les deux systèmes informatiques, de façon à permettre l'établissement (54) du pont secondaire (PS12). 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'étape de calcul (52) d'un numéro de port secondaire (PSI, PS2) à ouvrir pour chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques comporte, lorsque chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques stocke plusieurs algorithmes (AC) ou plusieurs tables de correspondance (TC) dans leurs moyens (120, 220) de mémorisation, une étape supplémentaire d'échange entre les deux systèmes (1, 2), via le pont primaire (PP12), d'un identifiant d'un algorithme ou d'unetable de correspondance à utiliser pour le calcul (52) des ports secondaires (PSI, PS2). 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que l'étape supplémentaire d'échange entre les deux systèmes (1, 2), via le pont primaire (PP12), d'un identifiant d'un algorithme ou d'une table de correspondance à utiliser pour le calcul (52) des ports secondaires (PSI, PS2) consiste en un échange de données via une fonction standard présente dans les moyens (101, 201) d'échange de données de pair à pair. 7. Procédé selon une des 1 à 6, caractérisé en ce que io la mise en relation (55) pair à pair parallèle est mise en oeuvre lors d'une tentative d'échange de données entre les deux systèmes (1, 2) informatiques selon un protocole de communication standard via le réseau (RC) de communication, l'étape de calcul (52) d'un numéro de port secondaire (PSI, PS2) à ouvrir pour chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques 15 comportant alors les étapes suivantes : - détermination (520) du type de protocole standard utilisé pour la mise en relation (55) pair à pair parallèle, - consultation (522) des moyens (120, 220) de mémorisation stockant au moins table de conversion (TS) entre les ports secondaires 20 (PSI, PS2) des adresses publiques (IP1s, IP2s) secondaires à utiliser et des ports locaux (PL) d'adresses privées utilisées en interne par les systèmes (1, 2) informatiques pour les communications selon le protocole standard, cette étape de consultation (522) permettant de déterminer spécifiquement les ports à utiliser en fonction du protocole standard. 25 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que le protocole standard utilisé pour la mise en relation (55) pair à pair parallèle consiste en un des protocoles standard de type Internet suivants, définis par l'utilisation d'au moins un numéro standard de port primaire : -protocole UDP ; 30 - protocole TCP ; - protocole http ;- protocole https ; - protocole ftp ; - protocole TELNET. 9. Procédé selon une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'établissement (50) d'une communication pair à pair initiale entre les deux adresses publiques (IP1p, IP2p) primaires des deux systèmes (1, 2) informatiques est mise en oeuvre grâce à l'intervention d'au moins un système (3) informatique tiers délivrant, à chacun des moyens (101, 201) de communication pair à pair de chacun des deux systèmes (1, 2) to informatiques, l'adresse publique (IP2p, IP1 p) primaire de l'autre, l'étape de détection (51) des ports primaires (PP1, PP2) consistant alors en une interception du port primaire (PP1, PP2) associé à l'adresse publique (IPIp, IP2p) du système (1, 2) informatique avec lequel la communication pair à pair est en cours d'établissement, suivie d'une extraction de ce numéro de 15 port primaire (PP1, PP2). 10. Procédé selon une des 1 à 9, caractérisé en ce que l'établissement (55) de la mise en relation (55) pair à pair parallèle entre les deux adresses publiques (IP1p, IP2p) primaires des deux systèmes (1, 2) informatiques est mise en oeuvre grâce à l'intervention d'au moins un 20 système (3) informatique tiers délivrant, à chacun des moyens (101, 201) de communication pair à pair de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques, l'adresse publique (IP2s, IPIs) secondaire de l'autre, l'étape de détection des ports secondaires (PSI, PS2) consistant alors en une interception du port secondaire (PSI, PS2) associé à l'adresse publique 25 (IP1s, IP2s) secondaire du système (1, 2) informatique avec lequel la mise en relation (55) pair à pair parallèle est en cours d'établissement, suivie d'une extraction de ce numéro de port secondaire (PSI, PS2). 11. Procédé selon une des 1 à 10, caractérisé en ce que la communication (50) pair à pair est mis en oeuvre par une première 30 application logicielle (P2P) stockée dans les moyens (120, 220) de mémorisation et exécutée sur des moyens (130, 230) de traitement de 23chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques, la mise en relation (55) pair à pair parallèle étant alors mise en oeuvre par une seconde application logicielle (P2Pc), complémentaire de la première, également stockée dans les moyens (120, 220) de mémorisation et exécutée sur les moyens (130, 230) de traitement de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques, de façon à ce que les opérations mises en oeuvre par la seconde application logicielle (P2Pc) soient réalisées en relation avec les opérations mises en oeuvre par la première application logicielle (P2P). 12. Procédé selon une des 1 à 11, caractérisé en ce que io la mise en relation (55) s'accompagne d'une étape de partage de données ou d'application par au moins un utilisateur d'un des deux systèmes (1, 2) informatiques, grâce à des moyens (103, 203) de saisie et d'affichage permettant à l'utilisateur de saisir et/ou de sélectionner des données et/ou une ou plusieurs applications indépendantes qui peuvent être partagées 15 grâce au pont (PS12) secondaire et qui sont exécutées sur des moyens (130, 230) de traitement des systèmes informatiques (1, 2) simultanément à la mise en oeuvre du procédé par les moyens (100, 200) de mise en relation pair à pair parallèle, les données et/ou application ainsi désignées étant alors mise à disposition de l'utilisateur de l'autre système informatique (2, 1). 20 13. Système de mise en relation, dite pair à pair, parallèle à une communication (50) pair à pair établie entre au moins deux systèmes informatiques (1, 2), le système de mise en relation comportant au moins deux systèmes informatiques connectés entre eux grâce à des moyens (10, 20) de communication via au moins un réseau (RC) de communication et des 25 moyens (101, 201) d'échange de données de pair à pair, ayant permis, chacun, l'ouverture d'un port (PP1, PP2), dit primaire, de communication spécifique au travers des moyens (10, 20) de communication de chacun des deux systèmes, pour la création d'adresses publiques (IP1p, IP2p) primaires permettant l'établissement d'un pont (PP12), dit primaire, entre les deux 30 systèmes (1, 2) informatiques, caractérisé en ce que chacun des deuxsystèmes (1, 2) informatiques comportent des moyens (100, 200) de mise en relation pair à pair parallèle comportant : - un module (151, 251) de détection des numéros de ports primaires (PP1, PP2) utilisés pour l'établissement du pont (PP12) primaire et associés chacun à une adresse publique (IP1p, IP2p) primaire de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques, - un rnodule (110, 210) de calcul de ports de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques, réalisant chacun, à partir de chacun des ports primaires (PP1, PP2), un calcul d'au moins un numéro de port secondaire io (PSI, PS2) à ouvrir pour chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques, - un module (154, 254) d'adressage de données permettant l'ouverture des deux ports secondaires (PSI, PS2) et la création de deux adresses publiques (IPIs, IP2s) secondaires associées chacune à un port secondaire (PSI, PS2), pour l'établissement d'au moins un pont (PS12), dit 15 secondaire, permettant la mise en relation pair à pair parallèle à la communication pair à pair établie entre les deux systèmes (1, 2) informatiques. 14. Système selon la 13, caractérisé en ce que le module (151, 251) de détection de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques 20 prend en compte la présence de pare-feux (FW1, FW2) respectifs de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques, les ports primaires (PP1, PP2) détectés par ce module de détection (151, 251) ayant été au préalable traduits par ces pare-feux (FW1, FW2) à partir de ports locaux (PL) d'adresses privées utilisées en interne par les systèmes (1, 2) informatiques 25 pour les communications via au moins un réseau (RC) de communication, selon au moins un type de protocole de communication. 15. Système selon une des 13 et 14, caractérisé en ce que le module (151, 251) de détection de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques comporte des moyens de surveillance d'une fonction de 30 traduction d'adresse (NAT) mise en oeuvre par les pare-feux (FW1, FW2) respectifs de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques, pour étudier lemode de fonctionnement de ces pare-feux (FW1, FW2) et déterminer le ode d'établissement du pont primaire (PP12). 16. Système selon une des 13 à 15, caractérisé en ce que les modules (110, 210) de calcul de ports de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques comportent des moyens de consultation de moyens (120, 220) de mémorisation des systèmes (1, 2) informatiques stockant au moins un algorithme (AC) de calcul de ports secondaires (PSI, PS2) et/ou au moins une table de correspondance entre (TC) des ports primaires (PP1, PP2) et des ports secondaires (PSI, PS2), les modules (110, 210) de calcul io de ports des deux systèmes (1, 2) informatiques utilisant alors le même algorithme (AC) et/ou la même table de correspondance (TC) pour le calcul des numéros de ports secondaires dans les deux systèmes informatiques, de façon à permettre l'établissement du pont secondaire (PS12) par les modules (154, 254) d'adressage de données. 15 17. Système selon la 16, caractérisé en ce que les modules (110, 210) de calcul de ports de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques comportent, lorsque chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques stocke plusieurs algorithmes (AC) ou plusieurs tables de correspondance (TC) dans leurs moyens (120, 220) de mémorisation, des 20 moyens d'échange entre les deux systèmes (1, 2), via le pont primaire (PP12), d'un identifiant d'un algorithme ou d'une table de correspondance à utiliser pour le calcul (52) des ports secondaires (PSI, PS2). 18. Système selon la 17, caractérisé en ce que les moyens d'échange entre les deux systèmes (1, 2), via le pont primaire 25 (PP12), d'un identifiant d'un algorithme ou d'une table de correspondance à utiliser pour le calcul (52) des ports secondaires (PSI, PS2), sont supportés par une fonction standard présente dans les moyens (101, 201) d'échange de données de pair à pair du système de communication pair à pair. 19. Système selon une des 13 à 18, caractérisé en ce 30 que les moyens (100, 200) de mise en relation pair à pair parallèlecomportent des moyens de mise en relation des deux systèmes (1, 2) informatiques selon différents types de protocoles standard et les moyens (120, 220) de mémorisation de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques stockent au moins table de conversion (TS) entre les ports secondaires (PSI, PS2) des adresses publiques (IPIs, IP2s) secondaires à utiliser et des ports locaux (PL) d'adresses privées utilisées en interne par les systèmes (1, 2) informatiques pour les communications selon le protocole standard, les modules (110, 210) de calcul de ports de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques permettant, grâce à cette table de conversion io (TS), de déterminer spécifiquement les ports à utiliser en fonction du protocole standard. 20. Système selon la 19, caractérisé en ce que le protocole standard utilisé pour la mise en relation (55) pair à pair parallèle consiste en un des protocoles standard de type Internet suivants, définis par 15 l'utilisation d'au moins un numéro standard de port primaire : -protocole UDP ; - protocole TCP ; - protocole http ; - protocole https ; 20 - protocole ftp ; - protocole TELNET. 21. Système selon une des 13 à 20, caractérisé en ce qu'il comporte également au moins un système (3) informatique tiers délivrant, à chacun des moyens (101, 201) de communication pair à pair de 25 chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques, l'adresse publique (IP2p, IPIp) primaire de l'autre, pour l'établissement d'une communication pair à pair entre les deux adresses publiques (IPI p, IP2p) primaires des deux systèmes (1, 2) informatiques, les modules (151, 251) de détection des numéros de ports primaires (PP1, PP2) utilisés comportant des moyens 30 d'interception du port primaire (PP1, PP2) associé à l'adresse publique (IPIp, IP2p) primaire du système (1, 2) informatique avec lequel lacommunication pair à pair est en cours d'établissement, permettant l'extraction de ce numéro de port primaire (PP1, PP2) utilisé dans cette adresse publique (IP1p, IP2p) et la transmission de ce numéro de port au module (110, 210) de calcul de ports secondaires (PSI, PS2). 22.Système selon une des 13 à 21, caractérisé en ce qu'il comporte également au moins un système (3) informatique tiers délivrant, à chacun des moyens (100, 200) de mise en relation pair à pair parallèle de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques, l'adresse publique (IP2p, IP1p) secondaire de l'autre, pour permettre à ces moyens lo (100, 200) de mise en relation pair à pair parallèle d'intercepter le numéro de port (PSI, PS2) secondaire associé à l'adresse publique secondaire (IP1s, IP2s) du système (1, 2) informatique avec lequel la communication pair à pair est en cours d'établissement, et d'extraire ce numéro de port secondaire (PP1, PP2). 15 23. Système selon une des 13 à 22, caractérisé en ce que chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques comporte des moyens de traitement (130, 230) exécutant une première application logicielle (P2P) stockée dans leurs moyens (120, 220) de mémorisation respectifs et permettant la mise en oeuvre de la communication (50) pair à pair, les 20 moyens (130, 230) de traitement de chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques exécutant également une seconde application logicielle (P2Pc), complémentaire de la première, également stockée dans les moyens (120, 220) de mémorisation, permettant la mise en relation (55) pair à pair parallèle et exécutée de façon à ce que les opérations mises en oeuvre par la 25 seconde application logicielle (P2Pc) soient réalisées en relation avec les opérations mises en oeuvre par la première application logicielle (P2P). 24. Système selon une des 13 à 23, caractérisé en ce que chacun des deux systèmes (1, 2) informatiques comporte des moyens (103, 203) de saisie et d'affichage permettant à l'utilisateur de saisir et/ou de 30 sélectionner des données et/ou une ou plusieurs applications indépendantes qui peuvent être partagées grâce au pont (PS12) secondaire et qui sontexécutées sur des moyens (130, 230) de traitement des systèmes (1, 2) informatiques simultanément à l'activation des moyens (100, 200) de mise en relation pair à pair parallèle, les données et/ou application ainsi désignées étant alors mise à disposition de l'utilisateur de l'autre système informatique (2, 1).
H
H04
H04L
H04L 29
H04L 29/02,H04L 29/06
FR2901243
A1
DISPOSITIF D'ACCROCHAGE D'UN MOTEUR D'AERONEF
20,071,123
La présente invention se rapporte de façon générale à un dispositif d'accrochage d'un moteur d'aéronef, par exemple destiné à être interposé entre une voilure d'aéronef et le moteur concerné, ainsi qu'à un ensemble moteur comprenant un tel dispositif d'accrochage. L'invention peut être utilisée sur tout type d'aéronef équipé de turboréacteurs ou de turbopropulseurs. Ce type de dispositif d'accrochage, également appelé mât d'accrochage ou EMS (de l'anglais Engine Mounting Structure ), peut indifféremment être employé pour suspendre un moteur au-dessous de la voilure de l'aéronef, monter ce moteur au-dessus de cette même voilure, ou bien encore pour rapporter ce moteur en partie arrière du fuselage de l'aéronef. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE Un tel dispositif d'accrochage est en effet habituellement prévu pour constituer l'interface de liaison entre un turbomoteur et une voilure de l'aéronef. Il permet de transmettre à la structure de cet aéronef les efforts générés par son turbomoteur associé, et autorise également le cheminement du carburant, des systèmes électriques, hydrauliques, et air entre le moteur et l'aéronef. Afin d'assurer la transmission des efforts, le dispositif d'accrochage comporte une structure rigide, souvent du type caisson , c'est-à-dire formée par l'assemblage de longerons supérieurs et inférieurs et de longerons/panneaux latéraux raccordés entre eux par l'intermédiaire de nervures transversales. D'autre part, le dispositif est muni d'un de moyens d'accrochage interposés entre le turbomoteur et la structure rigide, ces moyens comportant globalement deux attaches moteur, ainsi qu'un dispositif de reprise des efforts de poussée générés par le turbomoteur. Dans l'art antérieur, ce dispositif de reprise comprend par exemple deux bielles latérales raccordées d'une part à une partie arrière du carter de soufflante du turbomoteur, et d'autre part à une attache arrière fixée sur le carter central de ce dernier. De la même façon, le dispositif d'accrochage comporte également une autre série d'attaches constituant un système de montage interposé entre la structure rigide et la voilure de l'aéronef, ce système étant habituellement composé de deux ou trois attaches. Enfin, le mât est pourvu d'une structure secondaire assurant la ségrégation et le maintien des systèmes tout en supportant des carénages aérodynamiques. Pour assurer la fixation du dispositif de reprise des efforts de poussée sur la structure rigide du mât d'accrochage, également dénommée structure primaire, ce dispositif comporte généralement une ferrure principale montée fixement sur l'un des longerons du caisson, dit longeron de support. Des moyens de fixation appropriés sont donc utilisés pour permettre un tel assemblage de la ferrure principale sur le longeron de support, ces moyens de fixation pouvant notamment intégrer des éléments du type vis de traction et écrou à barillet à collerette déformée assurant un serrage de la vis vissée dans cet écrou à barillet. Si l'utilisation d'écrous à barillet se révèle intéressante en raison de la forte sécurité qu'ils procurent, un inconvénient lié à cette utilisation réside dans le fait que ces écrous sont généralement situés à l'intérieur de la structure rigide formant caisson, les rendant ainsi difficilement accessibles lors des nombreuses visites de contrôle que ce type d'écrou requiert. Pour avoir accès à ces écrous à barillet, l'opérateur est effectivement obligé de passer par des orifices de petites dimensions, également appelés portes , pratiqués dans les longerons/panneaux latéraux formant le caisson. A ce titre, il est noté que les difficultés d'accès rencontrées lors des visites de contrôle sont davantage amplifiées lorsque les écrous à barillet coopèrent également avec une nervure transversale de la structure rigide formant caisson, solution qui est pourtant souvent retenue pour des raisons évidentes de tenue mécanique renforcée. Ainsi, il est clair que les opérations de visites de contrôle et de remplacements des écrous à barillet situés à l'intérieur du caisson ne sont clairement pas optimisées, et de ce fait très pénalisantes en terme de temps. Bien entendu, de tels assemblages vis / écrou à barillet peuvent aussi être rencontrés pour la fixation des ferrures principales des attaches moteur sur un longeron de support donné de la structure rigide, ce qui accentue encore davantage les inconvénients mentionnés ci-dessus. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention a donc pour but de proposer un dispositif d'accrochage et un ensemble moteur comprenant un tel dispositif remédiant aux inconvénients mentionnés ci-dessus, relatifs aux réalisations de l'art antérieur. Pour ce faire, l'invention a pour objet un dispositif d'accrochage d'un moteur d'aéronef comportant une structure rigide et des moyens d'accrochage du moteur sur la structure rigide, cette structure rigide formant caisson comportant des longerons raccordés entre-eux par l'intermédiaire de nervures transversales, les moyens d'accrochage comportant une pluralité d'attaches moteur ainsi qu'un dispositif de reprise des efforts de poussée générés par le moteur, au moins l'un des éléments pris parmi le dispositif de reprise des efforts de poussée et les attaches moteur présentant une ferrure principale montée fixement sur l'un des longerons formant longeron de support, à l'aide de moyens de fixation comportant une vis ainsi qu'un écrou à barillet à collerette déformée assurant un serrage de la vis vissée dans cet écrou à barillet. Selon l'invention, les moyens de fixation comprennent en outre un pion de fixation monté fixement sur le longeron de support et disposant d'une portion principale située extérieurement par rapport à la structure rigide, la ferrure principale étant traversée par la portion principale du pion de fixation et plaquée contre le longeron de support par l'intermédiaire d'une rondelle d'appui en cloche entourant la portion principale et mise en contrainte par la vis la traversant, cette dernière étant vissée dans l'écrou à barillet logé dans un alésage pratiqué au sein de la portion principale du pion de fixation. Ainsi, l'invention procure l'avantage de loger l'écrou à barillet en dehors de la structure rigide formant caisson, ce qui le rend facilement accessible pour un opérateur désirant effectuer des visites de contrôle ou un remplacement de ce même écrou à barillet. Les opérations précitées peuvent donc être largement optimisées par rapport à celles rencontrées dans l'art antérieur, ce qui se traduit avantageusement par un gain en termes de temps et de facilité d'intervention pour l'opérateur. Naturellement, pour la fixation de la ferrure principale de l'une des attaches moteur ou du dispositif de reprise des efforts de poussée, il est possible de prévoir plusieurs assemblages de ce type, à savoir incorporant chacun un pion de fixation, également dénommé pion de cisaillement, dans lequel est logé l'écrou à barillet coopérant avec la vis servant au serrage de la rondelle d'appui en cloche, qui est quant à elle prévue pour plaquer cette ferrure principale contre le longeron de support de la structure rigide formant caisson. De préférence, l'écrou à barillet est situé entièrement au-delà d'une extrémité d'un alésage de la ferrure principale traversé par le pion de fixation, dans une direction longitudinale de ce même pion de fixation. En d'autres termes, l'écrou à barillet logé dans le pion de fixation est situé de manière suffisamment dégagée de la ferrure principale pour autoriser son retrait du pion de fixation, sans nécessiter le retrait de la ferrure principale située extérieurement par rapport à la structure rigide formant caisson. En effet, dans un tel cas, il suffit alors uniquement de retirer la vis et la rondelle d'appui en cloche pour pouvoir avoir un accès direct à l'écrou à barillet, qui peut ensuite être facilement extrait de son logement associé par glissement. Dans le même but, on peut prévoir que l'alésage pratiqué au sein de la portion principale du pion de fixation et servant au logement de l'écrou à barillet soit situé entièrement au-delà d'une extrémité de l'alésage de la ferrure principale traversé par le pion de fixation, dans une direction longitudinale de ce même pion de fixation. Toujours de manière préférentielle, on prévoit que le pion de fixation comporte de plus une portion secondaire de fixation solidaire de la portion principale et traversant le longeron de support, cette portion secondaire de fixation disposant d'une extrémité filetée vissée dans un écrou situé à l'intérieur de la structure rigide formant caisson. Ainsi, c'est grâce à la coopération entre cet écrou et l'extrémité filetée que le pion de fixation se retrouve monté fixement sur le longeron de support, contre lequel un épaulement de la portion principale de ce pion peut être plaqué pour assurer le serrage. De plus, la portion secondaire de fixation traverse également une semelle de l'une des nervures transversales de la structure rigide, contre laquelle l'écrou est plaqué. En intégrant l'une des nervures transversales dans le montage, cela permet de renforcer le maintien de la ferrure principale par rapport à la structure rigide, et d'assurer une meilleure transmission des efforts provenant du moteur et se dirigeant vers la voilure ou la partie arrière du fuselage de l'aéronef. En outre, l'invention a également pour objet un ensemble moteur comprenant un moteur tel qu'un turboréacteur et un dispositif d'accrochage de ce moteur, le dispositif d'accrochage étant tel que celui qui vient d'être décrit. Enfin, l'invention aussi pour objet un aéronef comportant au moins un tel ensemble moteur, assemblé sur une aile ou sur une partie arrière de fuselage de cet aéronef. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description détaillée non limitative ci-dessous. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Cette description sera faite au regard des dessins annexés parmi lesquels ; - la figure 1 représente une vue de côté d'un ensemble moteur pour aéronef, comprenant un dispositif d'accrochage selon un mode de réalisation préféré de la présente invention ; - la figure 2 représente une vue partielle en perspective du dispositif d'accrochage montré sur la 10 figure 1 ; - la figure 3 représente une vue en coupe de moyens de fixation appartenant au dispositif d'accrochage montré sur les figures 1 et 2, et servant au montage de la ferrure principale du dispositif de 15 reprise de poussée, sur la structure rigide de ce dispositif d'accrochage ; et - la figure 4 représente un écrou à barillet appartenant aux moyens de fixation montrés sur la figure 3, servant au montage de la ferrure 20 principale du dispositif de reprise de poussée, sur la structure rigide du dispositif d'accrochage. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS En référence à la figure 1, on voit un ensemble moteur 1 pour aéronef destiné à être fixé sous 25 une aile 2 de cet aéronef représentée uniquement schématiquement en pointillés pour des raisons de clarté, cet ensemble 1 comportant un dispositif d'accrochage 4 selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, ainsi qu'un moteur 6 tel qu'un 30 turboréacteur accroché sous ce dispositif 4. Globalement, le dispositif d'accrochage 4 comporte une structure rigide 8 portant des moyens d'accrochage du moteur 6, ces moyens d'accrochage disposant d'une pluralité d'attaches moteur 10, 12, ainsi que d'un dispositif de reprise des efforts de poussée 14 générés par le moteur 6. A titre indicatif, il est noté que l'ensemble 1 est destiné à être entouré d'une nacelle (non représentée), et que le dispositif d'accrochage 4 comporte une autre série d'attaches 16 permettant d'assurer la suspension de cet ensemble 1 sous la voilure 2 de l'aéronef. Dans toute la description qui va suivre, par convention, on appelle X la direction longitudinale du dispositif 4 qui est également assimilable à la direction longitudinale du turboréacteur 6, cette direction X étant parallèle à un axe longitudinal 5 de ce turboréacteur 6. D'autre part, on appelle Y la direction orientée transversalement par rapport au dispositif 4 et également assimilable à la direction transversale du turboréacteur 6, et Z la direction verticale ou de la hauteur, ces trois directions X, Y et Z étant orthogonales entre-elles. D'autre part, les termes avant et arrière sont à considérer par rapport à une direction d'avancement de l'aéronef rencontrée suite à la poussée exercée par le turboréacteur 6, cette direction étant représentée schématiquement par la flèche 7. Sur la figure 1, on peut voir les deux attaches moteur 10, 12, la série d'attaches 16, le dispositif de reprise des efforts de poussée 14, et la structure rigide 8 du dispositif d'accrochage 4. Les autres éléments constitutifs non représentés de ce dispositif 4, tels que la structure secondaire assurant la ségrégation et le maintien des systèmes tout en supportant des carénages aérodynamiques, sont des éléments classiques identiques ou similaires à ceux rencontrés dans l'art antérieur, et connus de l'homme du métier. Par conséquent, il n'en sera fait aucune description détaillée. D'autre part, il est indiqué que le turboréacteur 6 dispose à l'avant d'un carter de soufflante 18 de grande dimension délimitant un canal annulaire de soufflante 20, et comporte vers l'arrière un carter central 22 de plus petite dimension, renfermant le coeur de ce turboréacteur. Les carters 18 et 20 sont bien entendu solidaires l'un de l'autre. Comme on peut l'apercevoir sur la figure 1, les attaches moteur 10, 12 du dispositif 4 sont prévues au nombre de deux, et respectivement dénommées attache moteur avant et attache moteur arrière. Dans ce mode de réalisation préféré de la présente invention, la structure rigide 8 prend la forme d'un caisson s'étendant de l'arrière vers l'avant, sensiblement selon la direction X. Le caisson 8 prend alors la forme d'un mât de conception similaire à celle habituellement observée pour les mâts d'accrochage de turboréacteurs, notamment en ce sens qu'il est réalisé par l'assemblage d'un longeron supérieur 15, d'un longeron inférieur 17, et de deux longerons / panneaux latéraux 19 (un seul étant visible en raison de la vue de côté), ces éléments 15, 17, 19 étant raccordés entre eux par l'intermédiaire de nervures transversales 21 prenant chacune globalement la forme d'un rectangle. Ainsi, les nervures 21 s'étendent dans des plans YZ, les longerons 15, 17 s'étendent grossièrement dans des plans XY, et les panneaux latéraux 19 dans des plans XZ. Les moyens d'accrochage de ce mode de réalisation préféré comportent tout d'abord l'attache moteur avant 10 interposée entre une extrémité avant de la structure rigide 8, pouvant prendre la forme d'une pyramide, et une partie supérieure du carter de soufflante 18. D'autre part, l'attache moteur arrière 12 est quant à elle interposée entre la structure rigide 8 et le carter central 22 du turboréacteur 6. Le dispositif de reprise des efforts de poussée 14 est fixé à la structure rigide 8, également appelée structure primaire, en un point du longeron inférieur 17 de celle-ci situé entre les deux points de fixation des attaches moteur avant 10 et arrière 12, dans la direction X. Globalement, le dispositif de reprise 14 présente deux bielles latérales de reprise des efforts de poussée 26 (une seule étant visible sur la figure 1), chacune de ces bielles comportant une extrémité avant raccordée au carter de soufflante 18, par exemple sur ou à proximité d'un plan médian horizontal du turbomoteur 6. La partie arrière de ce dispositif de reprise 14 va à présent être détaillé en référence à la figure 2. Sur cette figure, on peut apercevoir que les deux bielles latérales 26, disposées de part et d'autre du plan médian vertical P du dispositif d'accrochage correspondant également à un plan médian vertical du turboréacteur, ont chacune une extrémité arrière raccordée de façon articulée à un palonnier 28, par l'intermédiaire d'un système d'axe classique (non représenté). Le palonnier 28 est articulé sur un axe d'articulation 32 positionné entre les deux systèmes d'axe précités, qui sont quant à eux disposés symétriquement par rapport au plan médian vertical P du dispositif 4. Par ailleurs, l'axe d'articulation 32 peut faire partie intégrante d'une ferrure principale 34 du dispositif de reprise 14, et être constitué par deux demi-cylindres appartenant chacun à un élément de ferrure de la ferrure principale double 34 montrée sur la figure 2. De façon connue de l'homme du métier, on peut également voir que la semelle inférieure 36 est en appui contre une surface intérieure du longeron de support 17, tandis que la surface extérieure de ce dernier est épousée par la ferrure principale 34, qui prend donc de préférence la forme d'une ferrure double. Le montage sur le longeron inférieur de support 17 de cette ferrure principale 34, également appelée ferrure de support de palonnier, est réalisé à l'aide de moyens de fixation spécifiques à la présente invention, qui sont référencés 40 sur la figure 2. A ce titre, on peut voir que plusieurs assemblages 42 identiques ou similaires peuvent constituer lesdits moyens de fixation 40, ces assemblages 42, par exemple prévus au nombre de quatre (seuls trois d'entre eux étant visibles sur la figure 2), pouvant être disposés symétriquement par rapport au plan vertical médian P, et répartis de façon équitable de part et d'autre d'un flan transversal 44 de la nervure 21. Néanmoins, un seul de ces assemblages 42 sera décrit ci-après, en référence à la figure 3. En référence donc à la figure 3, on peut effectivement apercevoir l'un des assemblages 42 appartenant aux moyens de fixation 40 servant au montage de la ferrure principale 34 du dispositif 14 sur la structure rigide 8, et en particulier sur le longeron inférieur de support 17 dans le cas préféré envisagé où l'ensemble moteur est destiné à être suspendu sous la voilure de l'aéronef. L'assemblage 42 comporte tout d'abord un pion de fixation 50, également appelé pion de cisaillement, disposant d'un axe longitudinal 52 qui est globalement agencé selon la direction Z, et donc orthogonalement au longeron de support 17. A titre indicatif, l'ensemble des éléments de l'assemblage 42 décrits ci-après sont concentriques, tous centrés sur ce même axe 52 du pion 50, définissant une direction longitudinale de ce dernier. Plus précisément, le pion 50 comporte une portion principale 54 constituant une portion inférieure, ainsi qu'une portion secondaire de fixation 56 solidaire de la portion 54 et située au-dessus de celle-ci, et de préférence réalisée d'un seul tenant avec cette même portion principale 54. La portion secondaire de fixation 56, présentant un diamètre moyen de dimension plus faible que celui de la portion principale 54, dispose d'une extrémité supérieure libre filetée 58, vissée dans un écrou 60 situé à l'intérieur de ladite structure rigide 8. Comme cela est visible sur la figure 3, cet écrou 60 est en appui contre une semelle inférieure 36 de l'une des nervures transversales 21 elle-même en appui contre le longeron 17, et se voit éventuellement couplé à un système classique anti-rotation 62 interposé entre une partie inférieure d'appui de cet écrou, et la semelle inférieure 36. A cet égard, il est indiqué que la semelle 36 fait partie, avec une semelle supérieure et deux semelles latérales (non représentées) de cette nervure, d'un ensemble formant le cadre extérieur de la nervure rectangulaire, sur lequel sont montés les longerons/panneaux du caisson et au sein duquel se trouve le flan transversal 44 de la nervure. A ce propos, on peut prévoir que la partie inférieure d'appui de l'écrou dispose d'une paroi latérale comportant une partie plane en appui plan contre ledit flan transversal 44 de la nervure 21, permettant ainsi à cet écrou d'être bloqué en rotation selon son axe par le biais de cet appui plan. Ainsi, le montage du pion 50 s'effectue en vissant son extrémité filetée 58 dans l'écrou 60 bloqué en rotation. Depuis son extrémité filetée 58 coopérant avec l'écrou 60 plaqué contre la semelle 36, la portion secondaire de fixation s'étend vers le bas selon l'axe 52 en traversant successivement le système antirotation 62, la semelle 36 et le longeron inférieur de support 17, toutes ces pièces disposant naturellement chacun d'un alésage permettant le passage du pion. Au niveau de l'extrémité inférieure de la portion secondaire 56, le pion 50 se prolonge vers le bas par la portion principale 54 disposant d'une forme sensiblement cylindrique de section circulaire, et n'étant préférentiellement pas filetée. Au niveau de l'extrémité supérieure de la portion principale 54, celle-ci définit une surface d'épaulement 64 orientée selon un plan YZ et venant au contact d'une surface extérieure du longeron 17. Cela implique notamment que l'on puisse considérer que cette portion principale 54 se trouve située entièrement extérieurement par rapport au caisson 8, sur lequel le pion 50 est donc assemblé fixement grâce aux deux appuis opposés selon la direction Z entre d'une part l'écrou 60 et la semelle 36, et d'autre part la surface d'épaulement 64 et le longeron 17. Toujours en référence à la figure 3, on peut apercevoir que la ferrure principale 34 du dispositif de reprise 14 présente un alésage 66 selon l'axe 52, qui est traversé par la portion principale 54 faisant donc saillie vers le bas de cet alésage, dans la direction Z. Pour assurer le placage de la ferrure principale 34 contre le longeron de support 17, l'assemblage 42 comprend une rondelle d'appui en cloche 68, la cloche s'ouvrant vers le haut de manière à pouvoir y loger une partie inférieure de la portion principale 54, qui se voit donc entourée par cette même cloche. Une lèvre d'extrémité circulaire 70 de la cloche est en appui contre une surface inférieure de la ferrure principale opposée à une surface supérieure en appui contre le longeron 17, ce qui permet par conséquent d'assurer le placage de cette ferrure 34 contre ce longeron 17. De plus, la rondelle en cloche 70 centrée sur l'axe 52 est elle-même mise en contrainte dans le direction Z par l'intermédiaire d'une vis 72 également centrée sur l'axe 52, comme cela va être décrit ci-dessous. Effectivement, cette vis 72 dispose d'une tête orientée vers le bas, en appui contre une surface extérieure de la rondelle en cloche 68. Elle s'étend alors vers le haut en traversant successivement la rondelle 68 et une partie inférieure de la portion principale 54 du pion 50, chacune pourvue d'un alésage 71, 73 prévu à cet effet selon la direction Z. Ensuite, la vis 72 a sa partie d'extrémité filetée qui débouche dans un autre alésage 74 pratiqué dans la portion principale 54 du pion 50, selon une direction orthogonale à son axe longitudinal 52, comme par exemple la direction X tel que cela est représenté. Bien entendu, ce montage est autorisé en prévoyant que l'alésage 73 de passage de vis débouche dans l'alésage 74 traversant le pion 50, et dans lequel est logé un écrou à barillet 78 tel que cela va maintenant être décrit en référence aux figures 3 et 4. En effet, dans l'alésage 74 de section transversale circulaire, il est prévu un écrou à barillet 78 à collerette déformée 80 assurant un serrage de la vis 72 vissée dans cet écrou, ce dernier prenant une forme quelconque classique et connue de l'homme du métier. Il est rappelé qu'un écrou à barillet est d'une façon générale un écrou qui présente une surface extérieure cylindrique 81 dont l'axe 82 (figure 4) est perpendiculaire à l'axe 83 du trou taraudé 84 qui le traverse, cet axe 83 étant dans l'assemblage concerné confondu avec l'axe 52 du pion 50. Un écrou à barillet peut être réalisé, selon le cas, en une ou deux pièces. Dans le second cas, il comprend un écrou flottant, monté dans un logement formé dans un support d'écrou cylindrique. Ainsi, l'écrou à barillet 78, bloqué par l'alésage 74 en rotation et en translation selon l'axe 83 du trou taraudé 84, permet un montage aisé de la vis 72 destinée à être vissée dans ce même trou taraudé 84 se prolongeant par la collerette 80 déformée par exemple elliptiquement, pour permettre le blocage en rotation selon la direction Z de cette vis 72. L'une des particularités associées à cet assemblage 42 est donc que l'écrou à barillet 78 est situé extérieurement par rapport au caisson 8, de sorte que son accès ne pose aucun problème particulier aux opérateurs. A cet égard, on prévoit pour permettre une extraction aisée de cet écrou 78 logé dans l'alésage 74, de faire en sorte que cet écrou 78 se situe entièrement au-delà d'une extrémité de l'alésage 66 de la ferrure principale traversé par la portion 54, dans la direction Z et vers le bas, c'est-à-dire dans le sens allant du longeron de support 17 vers la ferrure principale 34. L'écrou 78 est par conséquent situé de manière suffisamment dégagée de la ferrure principale 34 pour autoriser son retrait de l'alésage 74 indifféremment débouchant ou traversant, sans nécessiter le retrait de cette ferrure principale 34. Dans un tel cas, il suffit en effet uniquement de retirer la vis 72 et la rondelle d'appui en cloche 68 pour pouvoir avoir un accès direct à l'écrou 78, qui peut ensuite être facilement extrait de son logement par glissement. Comme cela est montré sur la figure 3, on fait de préférence en sorte que l'intégralité de l'alésage 74 prévu pour le logement de l'écrou à barillet 78 soit entièrement situé au-delà d'une extrémité de l'alésage 66 de la ferrure principale traversé par la portion 54, dans la direction Z et vers le bas, c'est-à-dire dans le sens allant du longeron de support 17 vers la ferrure principale 34. Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme du métier au dispositif d'accrochage 4 et à l'ensemble moteur 1 qui viennent d'être décrits, uniquement à titre d'exemples non limitatifs. A cet égard, on peut notamment indiquer qui si l'ensemble moteur 1 a été présenté dans une configuration adaptée pour qu'il soit suspendu sous la voilure de l'aéronef, cet ensemble 1 pourrait également se présenter dans une configuration différente lui permettant d'être monté au-dessus de cette même voilure, voire sur une partie arrière du fuselage de cet aéronef. De plus, si les moyens de fixation spécifiques à la présente invention ont été décrits pour l'assemblage de la ferrure principale du dispositif de reprise de poussée sur la structure rigide du mât d'accrochage, ces mêmes moyens pourraient également/alternativement être employés pour assurer l'assemblage de la ferrure principale d'une attache moteur sur cette même structure rigide, sans sortir du 5 cadre de l'invention. 10
La présente invention se rapporte à un dispositif d'accrochage d'un moteur d'aéronef comportant une structure rigide formant caisson, et un dispositif de reprise des efforts de poussée présentant une ferrure principale (34) montée fixement sur l'un des longerons (17) formant le caisson, par des moyens de fixation (40). Selon l'invention, les moyens (40) comprennent un pion de fixation (50) monté sur le longeron (17) et disposant d'une portion principale (54) située extérieurement par rapport au caisson, cette ferrure (34) étant traversée par la portion (54) du pion (50) et plaquée contre le longeron (17) par une rondelle d'appui en cloche (68) entourant la portion principale (54) et mise en contrainte par une vis (72) la traversant, cette dernière étant vissée dans un écrou à barillet (78) logé dans un alésage (74) pratiqué au sein de la portion principale (54).
1. Dispositif d'accrochage (4) d'un moteur (6) d'aéronef comportant une structure rigide (8) et des moyens d'accrochage du moteur (6) sur ladite structure rigide (8), ladite structure rigide formant caisson comportant des longerons (15, 17, 19) raccordés entre-eux par l'intermédiaire de nervures transversales (21), lesdits moyens d'accrochage comportant une pluralité d'attaches moteur (10, 12) ainsi qu'un dispositif de reprise des efforts de poussée (14) générés par le moteur (6), au moins l'un desdits éléments pris parmi le dispositif de reprise des efforts de poussée (14) et les attaches moteur (10, 12) présentant une ferrure principale (34) montée fixement sur l'un desdits longerons formant longeron de support (17), à l'aide de moyens de fixation (40) comportant une vis (72) ainsi qu'un écrou à barillet (78) à collerette déformée (80) assurant un serrage de ladite vis (72) vissée dans ledit écrou à barillet, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation (40) comprennent en outre un pion de fixation (50) monté fixement sur ledit longeron de support (17) et disposant d'une portion principale (54) située extérieurement par rapport à la structure rigide (8), ladite ferrure principale (34) étant traversée par ladite portion principale (54) du pion de fixation (50) et plaquée contre ledit longeron de support (17) par l'intermédiaire d'une rondelle d'appui en cloche (68) entourant ladite portion principale (54) et mise en contrainte par ladite vis (72) la traversant, cettedernière étant vissée dans ledit écrou à barillet (78) logé dans un alésage (74) pratiqué au sein de ladite portion principale (54) du pion de fixation (50). 2. Dispositif d'accrochage (4) selon la 1, caractérisé en ce que ledit écrou à barillet (78) est situé entièrement au-delà d'une extrémité d'un alésage (66) de la ferrure principale (34) traversé par ledit pion de fixation (50), dans une direction longitudinale de ce même pion de fixation. 3. Dispositif d'accrochage (4) selon la 1, caractérisé en ce que ledit alésage (74) pratiqué au sein de ladite portion principale (54) du pion de fixation (50) et servant au logement de l'écrou à barillet (78) est situé entièrement au-delà d'une extrémité d'un alésage (66) de la ferrure principale (34) traversé par ledit pion de fixation (50), dans une direction longitudinale de ce même pion de fixation. 4. Dispositif d'accrochage (4) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit pion de fixation (50) comporte de plus une portion secondaire de fixation (56) solidaire de ladite portion principale (54) et traversant ledit longeron de support (17), ladite portion secondaire de fixation (56) disposant d'une extrémité filetée (58) vissée dans un écrou (60) situé à l'intérieur de ladite structure rigide (8) formant caisson. 5. Dispositif d'accrochage (4) selon la 4, caractérisé en ce que ladite portion secondaire de fixation (56) traverse également une semelle (36) de l'une desdites nervures transversales (21) de la structure rigide (8), contre laquelle ledit écrou (60) est plaqué. 6. Ensemble moteur (1) comprenant un moteur (6) et un dispositif d'accrochage (4) du moteur (6), caractérisé en ce que ledit dispositif d'accrochage est un dispositif selon l'une quelconque des précédentes. 7. Aéronef comportant au moins un ensemble 15 moteur selon la 6, assemblé sur une aile ou sur une partie arrière de fuselage de cet aéronef. 20
B
B64
B64D
B64D 27
B64D 27/26
FR2891557
A3
DISPOSITIF DE TEMPORISATION DES RESERVOIRS DE CHASSE
20,070,406
La présente invention concerne un dispositif de temporisation des dispositifs de réservoir de chasse existants. Les réseaux d'assainissement, de part les fluides chargés qu'ils véhiculent, présentent rapidement de l'envasement, dans les parties de faible pente, qui nuit au bon écoulement des eaux. Pour supprimer cet envasement des systèmes de "chasse" ont été installés, reposant sur le principe d'accumulation d'un volume d'eau que l'on libère d'un seul coup. L'afflux massif d'eau agit comme une chasse de réservoir en remettant en suspension les dépôts accumulés. Le fonctionnement traditionnel des réservoirs de chasse est le suivant (figure 1): le remplissage s'effectue par une arrivée d'eau (1) en écoulement permanent, lorsque l'eau monte, elle chasse l'air sous la cloche (2), cet air s'échappant par le tuyau (3) , la sortie dudit tuyau (3) plongeant dans l'eau. Cette configuration permet d'opposer une résistance à l'évacuation de l'air qui ne sort que par bulle (figure 2), chaque bulle provoquant une montée soudaine de l'eau sous la cloche (2). Lorsque l'eau atteint un certain niveau, tout l'air s'échappe de la cloche (2) et le phénomène siphon s'amorce (figure 3). L'eau s'évacue alors brutalement par l'exutoire (4). Ce principe possède l'avantage de ne nécessiter aucune source d'énergie, mais il possède les nombreux désavantages suivants: É les chasses sont effectuées à intervalles réguliers quelque soit l'heure de la journée. Hors le flux dans les réseaux d'assainissement n'est pas régulier. Le dispositif provoque donc une 20 surconsommation d'eau É le réglage du débit d'arrivée est délicat et long à régler. Il faut en effet attendre un, voire deux à trois cycles complets pour calibrer le débit. Chaque cycle étant de plus de 3 heures, la perte de temps est importante. Le dispositif selon l'invention permet de palier ces inconvénient en autorisant une 25 programmation précise des "chasses" souhaitées et en s'affranchissant du réglage du débit d'arrivée d'eau. Le dispositif selon l'invention est caractérisé en ce qu'il se compose d'une part sur l'arrivée d'eau (1) d'un robinet à flotteur (5) et d'autre part sur le tuyau (3) laissant échapper l'air du siphon d'une électrovanne (6) dont l'ouverture est commandée par un programmateur (7), relié à une source d'énergie électrique type batterie (8). Le robinet à flotteur (5) permettant de remplir le réservoir à plein débit et de stopper l'arrivée d'eau lorsque celle-ci atteint le niveau défini. Ainsi pour que le dispositif selon l'invention fonctionne, le niveau haut défini par le robinet à flotteur (5) doit se situer au minimum au niveau supérieur de la cloche (2). L'électrovanne (6) étant fermée (figure 5), l'air contenu sous la cloche (2) reste prisonnier, le niveau d'eau sous ladite cloche (2) est alors insuffisant pour que le phénomène de siphon puisse s'amorcer. L'ouverture de l'électrovanne (6), déclenchée par le programmateur (7) permet à l'air retenu prisonnier sous la cloche (2) de s'échapper, le niveau d'eau sous ladite cloche (2) monte rapidement et le phénomène de siphon s'amorce. L'eau du réservoir s'échappe alors brutalement par l'exutoire (4), provoquant la "chasse" recherchée
Dispositif de temporisation des réservoirs de chasse existants caractérisé en ce qu'il comporte un robinet à flotteur (5) installé sur l'arrivée d'eau (1). Le réglage dudit robinet est fait de telle sorte que le niveau d'eau dans le réservoir atteint au minimum le niveau supérieur de la cloche (2).Le tuyau (3) permettant à l'air contenu sous la cloche de s'échapper est quant à lui équipé d'une électrovanne (6) commandée par un programmateur (7), ledit programmateur étant relié à une source d'énergie (8) type batterie. Lorsque le réservoir est plein, l'ouverture de l'électrovanne (6) provoque une montée rapide de l'eau sous la cloche (2) et amorce un phénomène de siphon vidant l'intégralité du réservoir par l'exutoire (4).
1. Dispositif de temporisation des réservoirs de chasse caractérisé en ce qu'il comporte un robinet à flotteur (5) installé sur l'arrivée d'eau (1), ledit robinet à flotteur (5) étant réglé de telle sorte que le niveau d'eau dans le réservoir atteigne au minimum le niveau supérieur de la cloche (2), le tuyau (3) permettant à l'air contenu sous la cloche de s'échapper lorsque le niveau monte étant équipé d'une électrovanne (6) commandée par un programmateur (7), ledit programmateur étant relié à une source d'énergie (8) type batterie, l'ouverture de l'électrovanne (6) provoquant une montée rapide de l'eau sous la cloche (2) et amorçant un phénomène de siphon vidant l'intégralité du réservoir par l'exutoire (4).
E
E03
E03D,E03F
E03D 5,E03D 1,E03F 9
E03D 5/10,E03D 1/12,E03D 5/12,E03F 9/00
FR2892738
A1
PLATEFORME ARBORICOLE UNIVERSELLE
20,070,504
-1- La présente invention concerne un dispositif permettant de fixer une plateforme dans un arbre. Cette plateforme étant destinée à accueillir une ou plusieurs personnes, afin d'y vivre un moment particulier à l'image de la cabane dans les arbres. Elle peut devenir ultérieurement un support à l'utilisateur pour construire un abri de ce type ou toute autre architecture. La fixation d'une telle structure est traditionnellement réalisée et conçue sur mesure en fonction de l'arbre et de sa géométrie. Etant données qu'elles sont adaptées à chaque arbre, ces types de structure ne sont pas aisément réimplantables sur un autre arbre et donc à long terme, elles risquent de le blesser et 10 de nuire à sa bonne croissance. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Il comporte en effet selon une première caractéristique, une plateforme pouvant se fixer dans n'importe quel arbre, quelque soit sa géométrie, la condition suffisante étant la simple résistance de l'arbre au poids de la structure et de ses occupants. Avec au moins deux points d'accroche dans l'arbre, 15 réalisés par des colliers de fixation spécifiques, qui ne nuisent pas dans leur utilisation à la santé de l'arbre, cette plateforme trouve son équilibre dans un système de triangulation des forces réalisé grâce à une jambe de force au moins et des câbles mis en tension. Le meilleur équilibre physique est réalisé à partir d'une plateforme s'inscrivant dans un triangle équilatéral, mais cela n'exclut pas ni d'autres formes de plateforme et ni d'autres formes de 20 structure. Les colliers de fixation s'adaptent aux différents diamètres grâce à une sangle au moins de longueur suffisante, serrée autour du tronc ou de la branche à l'aide d'un tendeur à cliquet par exemple, qui démultiplie la force nécessaire au serrage. Ces colliers se fixant à l'arbre, soit sur le tronc ou soit sur une branche de diamètre suffisant (environ 35 cm minimum), permettent de solidariser la structure de l'arbre. Selon les géométries particulières 25 de l'arbre, les colliers sont espacés selon d'une part, ce que la géométrie de l'arbre permet et, d'autre part, selon la distance optimale qui assurera le meilleur équilibre de la structure. Grâce à ces colliers de fixation, la structure est facilement mise en place, démontable, évolutive, et donc inaltérable pour l'arbre à long terme. Une structure, tubulaire par exemple, permettant d'y déployer le plancher de la plateforme est 30 rendue solidaire d'un collier par un système d'articulation modulable, de type mâchoire montée sur une rotule par exemple, en un point de l'un des cotés de la structure. Autour de ce point fixe, l'équilibre et l'horizontalité de la future plateforme seront réalisés. -2- En effet, l'équilibre et l'horizontalité de la structure sont assurés grâce à un système de triangulation des forces entre la structure et l'arbre. Une jambe de force au moins relie un sommet de la structure à un point d'accroche situé sur un collier inférieur pour assurer une première composante de l'horizontalité. Deux câbles relient ce même point à d'autres sommets et de la structure, afin d'assurer par leur mise en tension, réalisée grâce à des tendeurs par exemple, une seconde composante de l'horizontalité. Enfin d'autres câbles relient ces mêmes sommets à un point, situé sur un collier supérieur de manière à verrouiller la rotation de la structure autour du point d'accroche de la structure au collier, par leur mise en tension, réalisée grâce à des tendeurs par exemple. Selon des modes particuliers de réalisation : _ la structure de la plateforme est triangulaire pour assurer le meilleur équilibre physique. _ deux colliers de fixation, une jambe de force et les câbles sont suffisants à l'équilibre général. _ la structure et le plancher de la plateforme peuvent être réalisées en une seule partie, ce qui 15 ne facilite pas la mise en place dans l'arbre. _ la structure peut être constituée de plusieurs parties distinctes reliées entre elles par des pièces de raccordement, et de traverses amovibles qui supporteront le futur plancher. _ la jambe ou les jambes de forces peuvent être télescopiques. _ deux colliers de fixation, une jambe de force et les câbles sont suffisants à l'équilibre 20 général et à la fixation à l'arbre. _ la face intérieure de la sangle du collier peut être recouverte de sections de caoutchouc par exemple afin d'assurer une adhésion optimale à l'arbre et une protection contre toute agression de l'écorce qui pourrait être due au serrage. _ une rambarde de sécurité peut s'ajouter à la plateforme. 25 _ une échelle peut s'ajouter à la rambarde. _ un toit amovible peut s'ajouter à la structure. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente le dispositif de l'invention en vue de droite. La figure 2 représente le dispositif de l'invention en vue de face. 30 La figure 3 représente le dispositif de l'invention en vue arrière. La figure 4 représente le dispositif de l'invention en vue de dessus. La figure 5 représente le dispositif de l'invention en vue de perspective avant. La figure 6 représente le dispositif de l'invention en vue de perspective arrière. -3- La figure 7 représente le dispositif de l'invention en situation avec un personnage. En référence à ces dessins, le dispositif comporte en effet selon une première caractéristique, deux colliers, un supérieur (1) et un inférieur (2) se fixant à l'arbre, soit sur le tronc ou sur une branche de diamètre suffisant (environ 35 cm minimum), qui permettent de solidariser la structure (3), de l'arbre (G). Ces colliers s'adaptent aux différents diamètres grâce à deux sangles (4) de longueur suffisante, serrées autour du tronc ou de la branche à l'aide de tendeurs à cliquet (5), qui démultiplient la force nécessaire au serrage. La face intérieure des sangles du collier est recouverte de sections de caoutchouc (6) afin d'assurer une adhésion optimale à l'arbre (G) et une protection contre toute agression de l'écorce qui pourrait être due au serrage. Selon les géométries particulières de l'arbre, les deux colliers sont espacés selon d'une part, ce que la géométrie de l'arbre permet et, d'autre part, selon la distance optimale qui assurera le meilleur équilibre de la structure. Selon une seconde caractéristique, une structure (3) triangulaire permettant d'y déployer le plancher de la plateforme est rendue solidaire du collier supérieur (1) par un système d'articulation modulable, de type mâchoire montée sur une rotule par exemple, en un point médian (D) de l'un des trois cotés de la structure. A partir de ce point fixe, l'équilibre et l'horizontalité de la future plateforme seront réalisés. En effet, selon une troisième caractéristique, l'équilibre et l'horizontalité de la structure (3) sont assurés grâce à un système de triangulation des forces entre la structure et l'arbre (G). Une jambe de force télescopique (7) relie le sommet (A), opposé au point médian (D) d'accroche de la structure triangulaire au collier supérieur, à un point d'accroche (E) situé sur le collier inférieur (2) de manière à assurer l'horizontalité de l'axe (Xx). Deux câbles (8) relient ce même point (E) aux deux autres sommets (B) et (C) de la structure triangulaire, afin d'assurer par leur mise en tension, réalisée grâce à des tendeurs, l'horizontalité de l'axe (Yy). Enfin deux autres câbles (9) relient ces mêmes sommets (B) et (C) à un point (F), situé sur le collier supérieur (1) et diamétralement opposé par rapport au tronc ou à la branche au point (D), de manière à verrouiller la rotation de la structure autour du point (D) et par rapport à l'axe (Zz), par leur mise en tension, réalisée grâce à des tendeurs. A titre d'exemple non limitatif, la plateforme triangulaire aura des dimensions de l'ordre de 2,5 m pour la longueur de ses cotés, et du point de vue de sa mise en oeuvre, elle peut par exemple être réalisée à l'aide de tubes en aluminium. Quant aux colliers de fixation, ils -4- peuvent être réalisés à l'aide de sangles polyester, de tendeurs à cliquet et d'une structure en plastique et, d'anneaux en acier. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à accueillir une à deux personnes qui souhaitent pratiquer le camping aérien dans les arbres, ou trouver un point de vue original de contemplation et d'observation du milieu sylvestre. 15 20 25 30
Dispositif de plateforme arboricole universelle.L'invention concerne un dispositif caractérisé par une plateforme amovible et modulable, pouvant se fixer dans n'importe quel arbre, quelque soit sa géométrie, la condition suffisante étant la simple résistance de l'arbre au poids de la structure et de ses occupants. Avec au moins deux points d'accroche dans l'arbre, réalisés par des colliers de fixation spécifiques (1) et (2), qui ne nuisent pas à la santé de l'arbre, la plateforme trouve son équilibre dans un système de triangulation des forces réalisé grâce à une jambe de force (7) au moins et des câbles (8) et (9) mis en tension.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à accueillir une à deux personnes qui souhaitent pratiquer le camping aérien dans les arbres, ou trouver un point de vue original de contemplation et d'observation du milieu sylvestre.
1) Dispositif de plateforme caractérisé en ce qu'il comporte une plateforme pouvant se fixer dans n'importe quel arbre, quelque soit sa géométrie, la condition suffisante étant la simple résistance de l'arbre au poids de la structure et de ses occupants. Avec au moins deux points d'accroche dans l'arbre, réalisés par des colliers de fixation spécifiques, la plateforme trouve son équilibre dans un système de triangulation des forces réalisé grâce à, une jambe de force au moins et des câbles mis en tension, reliés à la fois à la structure de la plateforme et aux colliers de fixation. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la plateforme (3) est triangulaire. 3) Dispositif selon la 1 ou la 2 caractérisé en ce que la structure et le plancher de la plateforme sont réalisées en une seule partie. 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la structure est constituée de plusieurs parties distinctes reliées entre elles par des pièces de raccordement, et de traverses amovibles. 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la ou Ies jambes de force (7) sont télescopiques. 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que deux colliers de fixation, une jambe de force et des câbles sont suffisants à l'équilibre de la structure et à sa fixation à l'arbre (G). 7) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les colliers de fixation sont composés d'au moins une sangle. 8) Dispositif selon la 7 caractérisé en ce que la face intérieure des sangles (4) est recouverte de renforts en caoutchouc (6). 2892738 G 9) Dispositif selon l'une des 7 ou 8 caractérisé en ce que les sangles sont pourvues d'un système de serrage. 10) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la plateforme a la possibilité d'être accessoirisée d'une rambarde de sécurité (10), d'une échelle d'accès (11) ou d'un toit amovible (12).
E,A
E04,A01,A63
E04B,A01M,A63B,A63G
E04B 1,A01M 31,A63B 27,A63G 31
E04B 1/34,A01M 31/00,A63B 27/00,A63G 31/00
FR2896951
A1
DISPOSITIF DE TUTEUR TELESCOPIQUE PERMETTANT DE SUIVRE LA CROISSANCE D'UNE PLANTE OU D'UN ARBUSTE.
20,070,810
-1- La présente invention concerne un . Les tuteurs traditionnels sont présentés en un seul brin rigide et fixe et de longueurs différentes, ce qui oblige les utilisateurs à en changer régulièrement lors de la croissance de la plante ou de l'arbuste. Pour les professionnels, tels que les pépiniéristes, cela implique une perte de temps pour changer les tuteurs et une perte de place pour le stockage. Pour les particuliers, cela nécessite l'achat de plusieurs tuteurs de tailles différentes pour une seule plante. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à tous ces inconvénients. Il comporte en effet selon une première caractéristique un tube mobile coulissant dans un tube fixe pour s'allonger afin de suivre la croissance de la plante ou de l'arbuste. Le tube fixe du tuteur télescopique est de forme pointue à sa base pour faciliter la mise en place en pleine terre ou dans les pots. Il est pourvu d'un collet à son extrémité haute pour maintenir et arrêter le tube mobile. L'extrémité haute du tube mobile est de forme sphérique pour le saisir et ainsi augmenter ou diminuer la longueur du tuteur télescopique. Il est également pourvu d'un collet à son extrémité basse pour un bon maintien de l'ensemble et pour stopper sa course sur le collet du tube fixe. Le tuteur télescopique est fabriqué en matière plastique pour une meilleure tenue dans le temps. Il y a le choix entre trois modèles différents selon la taille de la plante ou de l'arbuste : de 25 jusqu'à 50 cm pour les plantes ou arbustes de petites tailles, de 50 jusqu'à 100 cm pour les plantes ou arbustes de tailles moyennes et de 100 jusqu'à 200 cm pour les plantes ou arbustes de grandes tailles. A noter que les dimensions minimales correspondent au tuteur télescopique replié et que les dimensions maximales correspondent au tuteur télescopique déplié. Le tuteur télescopique est ajustable à n'importe quelle taille entre la dimension minimale et la dimension maximale. Le tuteur télescopique comporte sur le tube fixe et sur le tube mobile plusieurs trous à intervalles réguliers pour fixer la plante ou l'arbuste à l'aide de différents liens (corde, fil de fer, fil plastique). La figure 1 annexée illustre l'invention. En référence à ce dessin le tuteur télescopique se compose d'un tube mobile (2) qui coulisse dans un tube fixe (1). Les tubes (1) et (2) sont percés de plusieurs trous (3) à intervalles réguliers pour la fixation de la plante ou de l'arbuste au tuteur télescopique. Le tube fixe (1) est de forme pointue à sa base pour faciliter la mise en place en pleine terre ou dans les pots. Le tube mobile (2) est de forme sphérique (2.2) à son extrémité haute pour -2 faciliter sa manipulation lors du coulissage. Le tube fixe (1) est pourvu d'un collet (1.1) à son extrémité haute. Le tube mobile (2) est pourvu d'un collet (2.1) à son extrémité basse. Ces deux collets (1.1) et (2.1) ont pour fonction de maintenir les deux tubes (1) et (2) et de stopper la course du tube mobile (2) pour éviter le désassemblage du tuteur télescopique. La figure illustrant l'invention est donnée à titre indicatif et non définitif. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à tuteurer une plante ou un arbuste tout au long de sa croissance
Dispositif de tuteur télescopique permettant de suivre la croissance d'une plante ou d'un arbuste.Le tuteur télescopique se compose d'un tube mobile (2) qui coulisse dans un tube fixe (1). Les tubes (1) et (2) sont percés de plusieurs trous (3) à intervalles réguliers pour fixer la plante ou l'arbuste à l'aide de différents liens (corde, fil de fer, fil plastique).Le tube fixe (1) est enfoncé dans le sol grâce à sa base pointue (1.2).Le tube mobile (2) est de forme sphérique (2.2) à son extrémité haute pour faciliter sa manipulation lors du coulissage.Les collets (1.1) et (2.1) ont pour fonction de maintenir les deux tubes (1) et (2) et de stopper la course du tube mobile (2) pour éviter le désassemblage du tuteur télescopique.
1) Dispositif de tuteur télescopique permettant de suivre la croissance d'une plante ou d'un arbuste, caractérisé par un tube mobile (2) qui coulisse dans un tube fixe (1). 2) Dispositif selon la 1 caractérisé par le fait que le tube fixe (1) et le tube mobile (2) sont percés de plusieurs trous (3) à intervalles réguliers pour fixer la plante ou l'arbuste à l'aide de différents liens (corde, fil de fer, fil plastique). 3) Dispositif selon les 1 et 2 caractérisé par le fait que le tube fixe (1) est de forme pointue à sa base(1.2) pour faciliter la mise en place en pleine terre ou dans les pots. 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé par le fait que le tube mobile (2) est de forme sphérique (2.2) à son extrémité haute pour faciliter sa manipulation lors du coulissage. 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé par le fait que le tube fixe (1) comporte un collet (1.1) à son extrémité haute. 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé par le fait que le tube mobile (2) comporte un collet (2.1) à son extrémité basse. 7) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé par le fait que les collets (1.1) et (2.1) ont pour fonction de maintenir les deux tubes (1) et (2) et de stopper la course du tube mobile (2) pour éviter le désassemblage du tuteur télescopique.
A
A01
A01G
A01G 17
A01G 17/14
FR2894210
A1
MAITRE CYLINDRE TANDEM HYDRAULIQUE ET ELECTRIQUE COMPORTANT UNE CHAMBRE DE SIMULATION A ISOLATION AMELIOREE.
20,070,608
"Maître-cylindre tandem hydraulique et électrique comportant une chambre de simulation à isolation améliorée" L'invention concerne un maître-cylindre de type "tandem" destiné à commander sélectivement de manière hydraulique ou bien électrique une installation de freinage au moins en partie hydraulique d'un véhicule. L'invention concerne plus particulièrement un maître-cylindre de type "tandem" de commande hydraulique ou bien électrique pour une installation de freinage hydraulique d'un véhicule, du type qui comporte un corps sensiblement axial à l'intérieur d'un alésage duquel sont montés, d'arrière en avant, un piston axial primaire, qui est solidaire d'une tige d'actionnement et d'un dispositif de restitution qui est susceptible de transformer la course dudit piston primaire en une information représentative de l'intensité d'un effort de freinage exercé sur la tige d'actionnement par un conducteur du véhicule, et un piston axial secondaire, du type dans lequel chaque piston est rappelé élastiquement vers sa position arrière de repos, du type dans lequel un premier moyen d'étanchéité est interposé entre chaque piston primaire/secondaire et l'alésage pour délimiter dans l'alésage une chambre arrière primaire/secondaire d'alimentation en fluide hydraulique et une chambre avant primaire/secondaire de pression, qui sont susceptibles d'être isolées l'une de l'autre par un moyen de clapet, chaque chambre primaire/secondaire de pression communiquant avec un circuit de freinage associé par l'intermédiaire d'un orifice de sortie associé, du type dans lequel des moyens d'isolation, sélectivement ouverts/fermés en fonction des mouvements du piston secondaire, sont interposés entre la chambre de pression avant primaire et une chambre de simulation du maître-cylindre dans laquelle est monté mobile et rappelé élastiquement un piston mobile, pour simuler la réaction d'un effort de freinage sur la tige de commande, du type dans lequel la chambre de pression avant secondaire est susceptible d'être isolée ou mise en communication avec la partie hydraulique de l'installation de freinage pour respectivement faire chuter ou maintenir la pression dans la chambre de pression avant secondaire, pour déterminer : - un mode de fonctionnement nominal dans lequel les moyens d'isolations sont ouverts, la chambre de pression avant secondaire est isolée, le piston secondaire étant maintenu immobile et la chambre de pression avant primaire étant mise en communication avec la chambre de simulation, pour que le piston io primaire actionne le dispositif de restitution et que la pression régnant dans la chambre de simulation transmette un effort de réaction simulé à la tige d'actionnement du maître-cylindre, - ou bien pour déterminer un mode de fonctionnement dégradé dans lequel les moyens d'isolations sont fermés, la 15 chambre de pression avant secondaire est mise en communication, la chambre de pression avant primaire étant isolée de la chambre de simulation et les deux pistons primaire et secondaire étant mobiles pour que les chambres avant de pression primaire et secondaire fournissent une pression de fluide 20 hydraulique à leurs orifices de sortie associés. On connaît de nombreux exemples de maîtres-cylindres de ce type. De tel maîtres-cylindres sont associés à des circuits de freinage comportant des organes de freinage actionnés de 25 manière mixte hydraulique et électrique. Il peut par exemple s'agir d'étriers hydrauliques conventionnels, qui, en mode de fonctionnement nominal du maître-cylindre, sont alimentés en pression de fluide hydraulique par une pompe hydraulique dont la pression de sortie est asservie 30 au dispositif de restitution et qui, en mode de fonctionnement dégradé du maître-cylindre, sont alimentés directement par les orifices de sortie du maître-cylindre. Il peut aussi s'agir d'étriers mixtes électriques/hydrauliques,qui comportent une garniture de frein qui, en mode de fonctionnement nominal du maître-cylindre, est mue par un actionneur électrique asservi au dispositif de restitution et qui, en mode de fonctionnement dégradé du maître-cylindre est mue par un vérin hydraulique raccordé aux orifices de sortie du maître-cylindre. Le fonctionnement des maîtres-cylindres du type décrit précédemment en mode nominal ou dégradé est déterminé par l'isolation de la chambre secondaire du maître-cylindre. En effet, lorsqu'une défaillance intervient, un circuit de io commande provoque l'ouverture de l'électrovanne ce décharge et libère le deuxième piston primaire dont le déplacement permet, outre la montée de pression hydraulique dans la chambre de pression secondaire, la fermeture des moyens d'isolation avec pour effet l'isolation de la chambre de simulation de la chambre 15 de pression primaire. Dans un tel maître-cylindre, les moyens d'isolation comportent conventionnellement : - une chambre intermédiaire qui est délimitée par l'alésage et par une première gorge périphérique de longueur élevée 20 formée à la périphérie du piston secondaire, - un premier conduit radial, qui est formé dans le corps du maître-cylindre, qui communique avec la chambre de simulation, et qui est agencé au droit d'une partie de la gorge périphérique quelle que soit la position du piston secondaire, 25 - une chambre de contournement, qui est délimitée par une seconde gorge périphérique qui est formée dans la chambre de pression avant du maître-cylindre, et par une extrémité arrière du piston secondaire quand ledit piston secondaire occupe sa position de repos, et qui communique avec la chambre 30 intermédiaire, - un élément d'étanchéité radial, porté par l'extrémité arrière du piston secondaire, qui est agencé axialement en arrière d'une face avant d'épaulement délimitant la seconde gorge périphérique de l'alésage, et qui est susceptible, lors de l'avancée du piston secondaire associée au mode de fonctionnement dégradé, d'obturer la communication entre la chambre de contournement et la chambre intermédiaire pour isoler la chambre de simulation de la chambre primaire de pression. Cette conception présente de nombreux inconvénients. En effet, la course selon laquelle le piston secondaire isole la chambre de contournement de la chambre d'isolation est directement fonction de la longueur de la seconde gorge périphérique, et est à cet effet relativement élevée, de sorte io qu'une partie de la pression hydraulique régnant dans la chambre de pression avant passe néanmoins dans la chambre de simulation et n'est pas employée pour exercer un effort de freinage. Par ailleurs, quand l'effort de freinage est relâché sur la 15 tige d'actionnement, la pression résiduelle qui règne dans la chambre de simulation a tendance à extruder l'élément radial d'étanchéité, ce qui peut causer un problème d'étanchéité. Enfin, l'utilisation d'un liquide de frein non adapté peut entraîner un gonflement de l'élément radial d'étanchéité qui est 20 susceptible de ne plus remplir sa fonction. Pour remédier à cet inconvénient, l'invention propose un maître-cylindre du type décrit précédemment comportant un élément d'étanchéité ne présentant pas de risques de déformation et/ou d'extrusion. 25 Dans ce but, l'invention propose un maître-cylindre repasse du type décrit précédemment, caractérisé en ce que les moyens d'isolation comportent : - une chambre intermédiaire qui est délimitée par l'alésage et par une gorge périphérique de longueur élevée formée à la 30 périphérie du piston secondaire, - un premier conduit radial, qui est formé dans le corps du maître-cylindre, qui communique avec la chambre de simulation et qui est agencé au droit d'une partie de la gorge périphérique quelle que soit la position du piston secondaire, - un second conduit de contournement dont une extrémité arrière débouche radialement dans la chambre primaire de pression et dont l'autre extrémité avant débouche dans l'alésage en regard de la gorge périphérique du piston secondaire quand ledit piston secondaire occupe sa position de repos, - un élément d'étanchéité radial, porté par l'extrémité arrière du piston secondaire, qui est agencé axialement entre les extrémités arrière et avant du second conduit de contournement dans la position de repos du piston secondaire, et qui est io susceptible, lors de l'avancée du piston secondaire associée au mode de fonctionnement dégradé, de s'interposer entre l'extrémité avant du conduit de contournement et la gorge périphérique du piston secondaire pour isoler la chambre de simulation de la chambre primaire de pression. 15 Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - le second conduit de contournement est constitué de deux perçages sensiblement radiaux qui traversent radialement le corps du maître-cylindre et qui communiquent l'un avec l'autre, - les deux perçages sont sécants en leurs extrémités 20 opposées à l'alésage, et lesdites extrémités débouchent dans un perçage externe du corps du maître-cylindre qui est obturé par un bouchon commun, - l'élément d'étanchéité radial est constitué d'une coupelle fixée à l'extrémité arrière du piston secondaire, 25 - l'élément d'étanchéité radial est constitué d'un joint torique qui est reçu dans une gorge formée à l'extrémité arrière du piston secondaire, - l'élément d'étanchéité radial est réalisé en un matériau élastomère qui est surmoulé à l'extrémité arrière du piston 30 secondaire, - l'extrémité arrière du piston secondaire comporte au moins une gorge annulaire dans laquelle est surmoulé au moins une partie du matériau élastomère formant l'élément d'étanchéité radial. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1A est une vue en coupe axiale d'un maître- cylindre hydraulique/électrique de type "tandem" conventionnel ; - la figure 1B est une vue de détail en coupe axiale des moyens d'isolation du maître-cylindre de la figure 1A ; - la figure 2A est une vue de détail en coupe axiale d'un io maître-cylindre de type "tandem" selon un premier mode de réalisation de l'invention dont le piston secondaire occupe une position de repos, - la figure 2B est une vue de détail en coupe axiale d'un maître-cylindre de type "tandem" selon le premier mode de 15 réalisation de l'invention dont le piston secondaire occupe une position avancée, - la figure 3A est une vue de détail en coupe axiale d'un maître-cylindre de type "tandem" selon un deuxième mode de réalisation de l'invention dont le piston secondaire occupe une 20 position de repos, la figure 3B est une vue de détail en coupe axiale d'un maître-cylindre de type "tandem" selon le deuxième mode de réalisation de l'invention dont le piston secondaire occupe une position avancée, 25 - la figure 4A est une vue de détail en coupe axiale d'un maître-cylindre de type "tandem" selon un troisième mode de réalisation de l'invention dont le piston secondaire occupe une position de repos, - la figure 4B est une vue de détail en coupe axiale d'un 30 maître-cylindre de type "tandem" selon le troisième mode de réalisation de l'invention dont le piston secondaire occupe une position avancée, - la figure 5 est une vue de détail de l'élément d'étanchéité associé au troisième mode de réalisation de l'invention. Dans la description qui va suivre, des chiffres de référence identiques désignent des pièces identiques ou ayant des fonctions similaires. Par convention, les termes "avant" et "arrière", désignent respectivement des éléments ou des positions orientés respectivement vers la gauche et la droite des figures. On a représenté à la figure 1A un maître-cylindre 10 de type "tandem" de commande hydraulique ou bien électrique pour une installation de freinage (non représentée) au moins en partie io hydraulique d'un véhicule. De manière connue, le maître- cylindre 10 comporte un corps 12 sensiblement axial à l'intérieur d'un alésage 14 d'axe "A" duquel sont montés, d'arrière en avant, un piston axial 16 primaire, qui est solidaire d'une tige 18 d'actionnement et d'un 15 dispositif de restitution 20 qui est susceptible de transformer la course dudit piston 16 primaire en une information représentative de l'intensité d'un effort de freinage exercé sur la tige 18 d'actionnement par un conducteur du véhicule, notamment un signal électrique. Un piston axial 22 secondaire est aussi monté 20 dans l'alésage 14. De manière connue, chaque piston 16, 22 est rappelé élastiquement vers sa position arrière de repos. Le piston secondaire 22 est rappelé vers l'arrière par un ressort 24 qui prend appui sur une face 26 transversale 25 d'extrémité avant de l'alésage 14 et sur le piston secondaire 22, et le piston primaire 16 est rappelé élastiquement vers l'arrière par un ressort 28 qui prend appui entre une face 30 transversale arrière du piston secondaire 22 et sur une face avant 32 du piston primaire 16. 30 De manière connue, un premier moyen d'étanchéité 34, 36 est interposé entre chaque piston 16, 22 primaire/secondaire et l'alésage 14 pour délimiter dans l'alésage 14 une chambre arrière primaire/secondaire d'alimentation 38, 40 en fluide hydraulique et une chambre avant primaire/secondaire de pression 42, 44, qui sont susceptibles d'être isolées l'une de l'autre par un moyen de clapet, chaque chambre primaire/secondaire avant de pression 42,44 communiquant avec un circuit de freinage associé par l'intermédiaire d'un orifice de sortie associé (non représenté). De manière connue, des moyens d'isolation 46, qui sont sélectivement ouverts/fermés en fonction des mouvements du piston secondaire, sont interposés entre la chambre 42 de pression avant primaire et une chambre 48 de simulation du maître-cylindre dans laquelle est monté mobile et rappelé io élastiquement un piston mobile 50, pour simuler la réaction d'un effort de freinage sur la tige 18 de commande. Plus particulièrement, comme l'illustrent les figures 1A et 1B, les moyens 46 d'isolation comportent conventionnellement : - une chambre intermédiaire 52 qui est délimitée par 15 l'alésage 14 et par une première gorge périphérique 54 de longueur élevée formée à la périphérie du piston 22 secondaire, - un premier conduit 56, qui est formé dans le corps 12 du maître-cylindre 10, qui communique avec la chambre 48 de simulation, et qui est agencé au droit d'une partie de la gorge 54 20 périphérique quelle que soit la position du piston 22 secondaire, - une chambre 58 de contournement, qui est délimitée par une seconde gorge 60 périphérique qui est formée dans la chambre de pression avant 42 du maître-cylindre 10, et par l'extrémité arrière 30 du piston 22 secondaire quand ledit piston 25 22 secondaire occupe sa position de repos, et qui communique avec la chambre intermédiaire 52, - un élément d'étanchéité radial 62, par exemple un joint torique, qui est porté par l'extrémité arrière 30 du piston 22 secondaire, qui est agencé axialement en arrière d'une face avant 30 64 d'épaulement délimitant la seconde gorge périphérique 60 de l'alésage 14, et qui est susceptible, lors de l'avancée du piston secondaire 22 associée au mode de fonctionnement dégradé, d'obturer la communication entre la chambre 58 de contournement et la chambre 52 intermédiaire pour isoler la chambre de simulation de la chambre primaire de pression. De manière connue, la chambre 44 de pression avant secondaire est susceptible d'être mise en communication ou isolée avec la partie hydraulique de l'installation de freinage, par exemple par l'intermédiaire d'une électrovanne externe (non représentée). Ceci permet de respectivement faire chuter ou maintenir la pression dans la chambre 44 de pression avant secondaire. io De ce fait, cette configuration permet de déterminer un mode de fonctionnement nominal du maître-cylindre 10 dans lequel la chambre de pression 44 secondaire est isolée. De ce fait, le piston 22 secondaire est maintenu immobile car le fluide hydraulique incompressible contenu dans la chambre 44 de is pression secondaire ne peut s'en échapper. Le piston 22 secondaire étant immobile, les moyens 46 d'isolation sont ouverts, c'est à dire que la chambre de pression 42 avant primaire est mise en communication avec la chambre 48 de simulation, le fluide hydraulique cheminant successivement par la chambre de 20 contournement 58 entre la seconde gorge périphérique 60 et le piston secondaire 22, puis par la chambre 52 intermédiaire entre la première gorge périphérique 54 et l'alésage 14, puis dans le conduit 56 jusqu'à la chambre 48 de simulation. Simultanément, le piston primaire 16 actionne le dispositif 20 de restitution et la 25 pression régnant dans la chambre 48 de simulation transmet un effort de réaction simulé à la tige 18 d'actionnement du maître-cylindre 10. Lorsqu'une défaillance de la partie électrique du circuit de freinage du véhicule est détectée, un module électronique de 30 commande (non représenté) associé détermine un mode de fonctionnement dégradé dans lequel la chambre de pression secondaire 44 n'est plus isolée. De ce fait, le piston 22 secondaire est maintenant mobile car le fluide hydraulique incompressible contenu dans la chambre i0 44 de pression secondaire peut s'en échapper. Le piston 22 secondaire étant mobile, les moyens 46 d'isolations peuvent être fermés, c'est à dire que, en se déplaçant, l'élément d'étanchéité radial 62 qui est porté par l'extrémité arrière 30 du piston 22 secondaire vient s'appliquer contre la face avant 64 d'épaulement délimitant la seconde gorge périphérique 60 de l'alésage 14, et obture ainsi la communication entre la chambre 58 de contournement et la chambre 52 intermédiaire, ce qui a pour effet d'isoler la chambre de simulation 48 de la chambre primaire 42 de to pression. La chambre de pression avant primaire 42 étant isolée de la chambre de simulation 48, et les deux pistons 16 primaire et 22 secondaire étant mobiles, les chambres avant 42, 44 de pression primaire et secondaire fournissent une pression de fluide is hydraulique à leurs orifices de sortie associés, et le maître- cylindre fonctionne alors comme un maître-cylindre 10 hydraulique conventionnel. Cette conception est satisfaisante, cependant elle peut être améliorée. 20 En effet, la course selon laquelle le piston 22 secondaire isole la chambre 58 de contournement de la chambre 48 d'isolation est directement fonction de la longueur de la seconde 60 gorge périphérique, et est à cet effet relativement élevée, de sorte qu'une partie de la pression hydraulique régnant dans la 25 chambre 42 de pression avant passe néanmoins dans la chambre 48 de simulation et n'est pas employée pour exercer un effort de freinage. Par ailleurs, quand l'effort de freinage est relâché sur la tige 18 d'actionnement, la pression résiduelle qui règne dans la 30 chambre 48 de simulation a tendance à extruder l'élément 62 radial d'étanchéité, ce qui peut causer un problème d'étanchéité. Enfin, l'utilisation d'un liquide de frein non adapté peut entraîner un gonflement de l'élément 62 radial d'étanchéité qui est susceptible de ne plus remplir sa fonction. Il Pour remédier à ces inconvénients, l'invention propose des moyens d'isolation comportant un élément 62 d'étanchéité ne présentant pas de risques de déformation et/ou d'extrusion. Dans ce but, comme l'illustrent les figures 2A à 5, l'invention propose un maître-cylindre 10 sensiblement analogue à celui décrit précédemment, à cette différence près que les moyens d'isolation 46 comportent : - une chambre intermédiaire 70 qui est délimitée par io l'alésage 14 et par une gorge périphérique 72 de longueur élevée formée à la périphérie du piston 22 secondaire, - un premier conduit radial (non représenté), qui est formé dans le corps 12 du maître-cylindre 10, qui communique avec la chambre de simulation 48 et qui est agencé au droit d'une partie 15 de la gorge 72 périphérique quelle que soit la position du piston 22 secondaire, - un second conduit 74 de contournement dont une extrémité arrière 76 débouche radialement dans la chambre primaire 42 de pression et dont l'autre extrémité 78 avant 20 débouche dans l'alésage 14 en regard de la gorge 72 périphérique du piston secondaire 22 quand ledit piston secondaire 22 occupe sa position de repos, - un élément 94 d'étanchéité radial, porté par l'extrémité arrière du piston secondaire 22, qui, comme l'illustrent les figures 25 2A, 3A, et 4A, est agencé axialement entre les extrémités arrière 76 et avant 78 du second conduit 74 de contournement dans la position de repos du piston 22 secondaire, et qui est susceptible, lors de l'avancée du piston 22 secondaire associée au mode de fonctionnement dégradé, de s'interposer entre l'extrémité avant 30 78 du conduit de contournement et la gorge périphérique 72 du piston secondaire, comme représenté aux figures 2B, 3B, et 4B pour isoler la chambre 48 de simulation de la chambre 42 primaire de pression. Dans les modes de réalisation préférés de l'invention, le second conduit 74 de contournement est constitué de deux perçages 80, 82 sensiblement radiaux qui traversent radialement le corps 14 du maître-cylindre et qui communiquent l'un avec l'autre. De préférence les deux perçages 80, 82 sont sécants en leurs extrémités 84, 86 opposées à l'alésage, et en ce que lesdites extrémités 84, 86 débouchent dans un perçage 88 externe du corps 14 de l'alésage qui est obturé par un bouchon 90 io commun. Cette conception permet avantageusement de tirer parti d'usinages préexistants dans le corps 14 du maître-cylindre. Par exemple, le perçage 80, associé à un conduit longitudinal 92 sécant peut constituer un système de purge du maître-cylindre. Le 15 perçage 82 est réalisé de manière sécante pour que l'association des perçages 80, 82 forme le conduit 74. Dans un premier mode de réalisation de l'invention qui a été représenté aux figures 2A et 2B, l'élément 94 d'étanchéité radial est constitué d'une coupelle fixée à l'extrémité arrière 30 du 20 piston 22 secondaire. Cette coupelle peut être venue de matière avec le piston 22 ou être une coupelle 94 rapportée sur l'extrémité arrière 30 du piston 22 secondaire. Dans un deuxième mode de réalisation de l'invention qui a été représenté aux figures 3A et 3B, l'élément 94 d'étanchéité 25 radial est constitué d'un joint torique 94 qui est reçu dans une gorge 96 formée à l'extrémité arrière 30 du piston 22 secondaire. Enfin, dans un troisième mode de réalisation de l'invention qui a été représenté aux figures 4A, 4B et 5, l'élément 94 d'étanchéité radial l'élément d'étanchéité radial 94 est réalisé en 30 un matériau élastomère qui est surmoulé à l'extrémité 30 arrière du piston secondaire. Plus particulièrement, comme l'illustre la figure 5, l'extrémité arrière 30 du piston secondaire 22 comporte au moins une gorge annulaire 98 dans laquelle est surmoulé au moins une partie du matériau élastomère formant l'élément 94 d'étanchéité radial. Le matériau élastomère formant l'élément 94 d'étanchéité radial déborde avantageusement de part et d'autre de la gorge 98, ce qui permet d'améliorer l'étanchéité. Dans tous les modes de réalisation de l'invention, l'avantage de la conception retenue permet d'assurer l'étanchéité entre la chambre primaire 42 et la chambre intermédiaire 70 par une obturation axiale d'un conduit, et non par un contact direct d'un élément d'étanchéité sur une face d'épaulement comme c'était le cas pour la conception issue de l'état antérieur de la lo technique présenté à la figure 1B, ce qui permet d'accroître considérablement la fiabilité d'un maître-cylindre 10 de ce type
Maître-cylindre (10) "tandem" de commande hydraulique/électrique pour une installation de freinage d'un véhicule, du type comportant un piston primaire (16), solidaire d'une tige (18) d'actionnement, qui est susceptible d'actionner un dispositif de restitution (20) et un dispositif comportant une chambre (46) de simulation pour simuler la réaction d'un effort de freinage sur la tige (18) de commande ou bien d'exercer une pression hydraulique dans une chambre (42) primaire de pression, du type qui comporte un piston axial (22) secondaire, du type dans lequel des moyens (46) d'isolation commandés par les mouvements du piston secondaire (22) sont susceptibles d'isoler la chambre (46) de simulation d'une chambre (42) primaire de pression avant associée au piston (16) primaire, caractérisé en ce que les moyens (46) d'isolation comportent un conduit radial (74) de contournement qui est susceptible d'être sélectivement obturé axialement par un élément (94) radial d'étanchéité porté par le piston (22) secondaire.
1. Maître-cylindre (10) de type "tandem" de commande hydraulique ou bien électrique pour une installation de freinage au moins en partie hydraulique d'un véhicule, du type qui comporte un corps (12) sensiblement axial à l'intérieur d'un alésage (14) duquel sont montés, d'arrière en avant, un piston axial (16) primaire, qui est solidaire d'une tige (18) d'actionnement et d'un dispositif (20) de restitution qui est susceptible de transformer la course dudit piston primaire (16) en une information représentative de l'intensité d'un effort de freinage exercé sur la tige (18) d'actionnement par un conducteur du véhicule, et un piston axial (22) secondaire, du type dans lequel chaque piston (16, 22) est rappelé élastiquement vers sa position arrière de repos, du type dans lequel un premier moyen d'étanchéité (34, 36) est interposé entre chaque piston (16, 22) primaire/secondaire et l'alésage (14) pour délimiter dans l'alésage (14) une chambre arrière primaire/secondaire d'alimentation (38, 40) en fluide hydraulique et une chambre avant primaire/secondaire de pression (42, 44), qui sont susceptibles d'être isolées l'une de l'autre par un moyen de clapet, chaque chambre primaire/secondaire de pression (42, 44) communiquant avec un circuit de freinage associé par l'intermédiaire d'un orifice de sortie associé, du type dans lequel des moyens (46) d'isolation, sélectivement ouverts/fermés en fonction des mouvements du piston secondaire (22), sont interposés entre la chambre (42) de pression avant primaire et une chambre (48) de simulation du maître-cylindre (10) dans laquelle est monté mobile et rappelé élastiquement un piston (22) mobile, pour simuler la réaction d'un effort de freinage sur la tige (18) de commande, du type dans lequel la chambre de pression (44) avant secondaire est susceptible d'être isolée ou mise en communication avec la partie hydraulique de l'installation defreinage pour respectivement faire chuter ou maintenir la pression dans la chambre (44) de pression avant secondaire, pour déterminer : - un mode de fonctionnement nominal dans lequel les moyens (46) d'isolations sont ouverts, la chambre de pression (44) avant secondaire est isolée, le piston secondaire (22) étant maintenu immobile et la chambre (42) de pression avant primaire étant mise en communication avec la chambre (48) de simulation, pour que le piston primaire (22) actionne le dispositif (20) de to restitution et que la pression régnant dans la chambre (48) de simulation transmette un effort de réaction simulé à la tige (18) d'actionnement du maître (10) cylindre, - ou bien pour déterminer un mode de fonctionnement dégradé dans lequel les moyens (46) d'isolations sont fermés, la 15 chambre de pression (44) avant secondaire est mise en communication, la chambre de pression avant primaire (42) étant isolée de la chambre (48) de simulation et les deux pistons primaire (16) et secondaire (22) étant mobiles pour que les chambres avant de pression primaire (16) et secondaire (22) 20 fournissent une pression de fluide hydraulique à leurs orifices de sortie associés, caractérisé en ce que les moyens (46) d'isolation comportent : - une chambre (70) intermédiaire qui est délimitée par 25 l'alésage (14) et par une gorge (72) périphérique de longueur élevée formée à la périphérie du piston secondaire (22), - un premier conduit radial, qui est formé dans le corps (14) du maître-cylindre, qui communique avec la chambre (48) de simulation et qui est agencé au droit d'une partie de la gorge (72) 30 périphérique quelle que soit la position du piston (22) secondaire, - un second conduit (74) de contournement dont une extrémité arrière débouche radialement dans la chambre (42) primaire de pression et dont l'autre extrémité avant débouche dans l'alésage (14) en regard de la gorge (72) périphérique dupiston secondaire (22) quand ledit piston secondaire (22) occupe sa position de repos, - un élément (94) d'étanchéité radial, porté par l'extrémité arrière (30) du piston (22) secondaire, qui est agencé axialement entre les extrémités arrière (76) et avant (78) du second conduit (74) de contournement dans la position de repos du piston (22) secondaire, et qui est susceptible, lors de l'avancée du piston (22) secondaire associée au mode de fonctionnement dégradé, de s'interposer entre l'extrémité avant (78) du second conduit (74) de lo contournement et la gorge (72) périphérique du piston (22) secondaire pour isoler la chambre (48) de simulation de la chambre (42) primaire de pression. 2. Maître-cylindre (10) selon la précédente, caractérisé en ce que le second conduit (74) de contournement 15 est constitué de deux perçages (80, 82) sensiblement radiaux qui traversent radialement le corps (12) du maître-cylindre (10) et qui communiquent l'un avec l'autre. 3. Maître-cylindre (10) selon la précédente, caractérisé en ce que les deux perçages (80, 82) sont sécants en 20 leurs extrémités (84, 86) opposées à l'alésage (14), et en ce que lesdites extrémités (84, 86) débouchent dans un perçage (88) externe du corps (12) du maître-cylindre (10) qui est obturé par un bouchon (90) commun. 4. Maître-cylindre (10) selon l'une des 1 à 25 3, caractérisé en ce que l'élément (94) d'étanchéité radial est constitué d'une coupelle (94) fixée à l'extrémité arrière (30) du piston (22) secondaire. 5. Maître-cylindre (10) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'élément (94) d'étanchéité radial est 30 constitué d'un joint torique (94) qui est reçu dans une gorge (96) formée à l'extrémité arrière (30) du piston secondaire (22). 6. Maître-cylindre (10) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'élément (94) d'étanchéité radial estréalisé en un matériau élastomère qui est surmoulé à l'extrémité arrière (30) du piston (22) secondaire. 7. Maître-cylindre (10) selon la précédente, caractérisé en ce que l'extrémité arrière (30) du piston (22) secondaire comporte au moins une gorge (98) annulaire dans laquelle est surmoulé au moins une partie du matériau élastomère formant l'élément (94) d'étanchéité radial.
B
B60
B60T
B60T 11,B60T 15
B60T 11/236,B60T 11/20,B60T 11/228,B60T 15/14
FR2901191
A1
SYSTEME D'OBTURATION POUR TUBULURE DE REMPLISSAGE DE RESERVOIR A CARBURANT
20,071,123
La présente invention concerne un système d'obturation intégré pour tubulure de remplissage de réservoir à carburant. Les tubulures de remplissage présentes sur les réservoirs à carburant, en particulier les réservoirs embarqués dans les véhicules automobiles, sont obturées pendant l'utilisation normale du réservoir, en dehors des périodes de remplissage. L'obturation est généralement réalisée au moyen d'un bouchon que l'on introduit dans la partie supérieure de la tubulure tout en lui imprimant un mouvement de rotation afin de fermer la tubulure de manière étanche aux liquides et aux gaz. Divers types de bouchons se rencontrent, en métal et/ou en matière plastique, l'étanchéité étant réalisée par serrage d'un joint obtenu par vissage ou par la rotation d'une clé introduite au centre de la partie extérieure à la tubulure. Les opérations d'enlèvement du bouchon avant remplissage du réservoir et de replacement de ce bouchon et de fermeture de la tubulure après remplissage sont la plupart du temps effectuées manuellement par l'utilisateur ou le préposé d'une station-service délivrant du carburant. Lorsque le remplissage du réservoir se termine, un oubli de replacement du bouchon peut parfois se produire et donne lieu alors à la perte de ce dernier et au maintien de la tubulure ouverte à l'atmosphère pendant un temps plus ou moins long. Durant cette période, des pertes en carburant liquide peuvent survenir et des vapeurs s'échappent dans l'atmosphère ambiante. Dans le but d'éviter les pertes de bouchon et la contamination de l'atmosphère qui s'ensuit, des systèmes d'obturation intégrés à la tubulure de remplissage ont été proposés, en remplacement du bouchon traditionnel. Les versions améliorées de ceux-ci comprennent généralement des moyens de verrouillage permettant d'éviter que lesdits systèmes ne s'ouvrent intempestivement, par exemple lors du nettoyage du bol (renfoncement dans la carrosserie où se situe la tubulure de remplissage et qui est obturé par la trappe à carburant) au moyen d'un nettoyeur haute pression. En général une trappe à carburant est aménagée dans la carrosserie. Elle est apte à empêcher l'accès au bouchon ou au système d'obturation lorsqu'elle est en position de fermeture et à donner accès au bouchon ou au système d'obturation lorsqu'elle est en position d'ouverture. En position de fermeture, la trappe est en général alignée avec la carrosserie de manière à ne présenter que peu, voire aucun relief par rapport à la carrosserie. Afin d'éviter que l'utilisateur doive agir manuellement sur les moyens de verrouillage, il est connu d'activer ceux-ci par un mouvement de la trappe à carburant. La transmission du mouvement de la trappe aux moyens de verrouillage est généralement réalisée au moyen d'un système de liaison mécanique de sorte qu'en déplaçant la trappe, celle-ci transmette un effort sur le système de liaison mécanique qui, à son tour, agit sur les moyens de verrouillage. Dans la demande WO 03/010022 au nom de la demanderesse, on décrit un dispositif d'obturation muni de moyens de verrouillage débrayables par un effort de poussée parallèle à l'axe de la tête de tubulure, et réenclenchés automatiquement lors de la fermeture de la trappe à carburant grâce à une liaison mécanique entre la trappe et les moyens de verrouillage. Le verrouillage automatique est réalisé sur toute la course de fermeture de la trappe. Dès lors, l'effort créé par les moyens de verrouillage pour verrouiller totalement et de manière étanche l'obturateur est transmis via la liaison mécanique à la trappe, ce qui peut créer, en fin de mouvement de fermeture, un désalignement de la trappe. La présente invention permet de résoudre le problème de désalignement de la trappe à carburant lorsque son mouvement est lié à l'activation directe des moyens de verrouillage. A cet effet, la présente invention concerne un système d'obturation intégré dans une tête de tubulure de remplissage de réservoir à carburant, comprenant • un obturateur muni d'un dispositif de verrouillage, • une trappe à carburant susceptible d'occuper une position permettant l'accès à la tubulure et une position empêchant l'accès à la tubulure, • un système de liaison mécanique susceptible de transmettre un mouvement de la trappe au dispositif de verrouillage,caractérisé en ce que le système de liaison mécanique est désactivé sur une partie du mouvement de la trappe. Par réservoir à carburant, on entend désigner tout type de réservoir capable de stocker un carburant liquide et/ou gazeux dans des conditions de pression et température variées. Plus particulièrement visés sont les réservoirs du type de ceux que l'on rencontre dans les véhicules automobiles. Dans le vocable "véhicule automobile", on entend inclure aussi bien les voitures, les motocyclettes et les camions. La tubulure de remplissage est un conduit qui communique avec l'intérieur du réservoir et qui permet l'introduction de carburant en son sein. Le réservoir et la tubulure peuvent être réalisés en métal ou en matière plastique. Le système d'obturation conforme à l'invention est bien adapté à un ensemble réservoir et tubulure de remplissage dont au moins un des deux composants de l'ensemble est réalisé en matière plastique. Il est particulièrement bien adapté à un ensemble dont la tubulure de remplissage est réalisée en matière plastique. De préférence, ce système d'obturation comprend lui-même au moins une pièce en matière plastique. De manière tout particulièrement préférée, il est principalement en matière plastique. Par matière plastique, on entend désigner toute matière comprenant au moins un polymère en résine de synthèse. Tous les types de matière plastique peuvent convenir. Des matières plastiques convenant bien appartiennent à la catégorie des matières thermoplastiques. Par matière thermoplastique, on désigne tout polymère thermoplastique, y compris les élastomères thermoplastiques, ainsi que leurs mélanges. On désigne par le terme "polymère" aussi bien les homopolymères que les copolymères (binaires ou ternaires notamment). Des exemples de tels copolymères sont, de manière non limitative : les copolymères à distribution aléatoire, les copolymères séquencés, les copolymères à blocs et les copolymères greffés. Tout type de polymère ou de copolymère thermoplastique dont la température de fusion est inférieure à la température de décomposition conviennent. Les matières thermoplastiques de synthèse qui présentent une plage de fusion étalée sur au moins 10 degrés Celsius conviennent particulièrement bien. Comme exemple de telles matières, on trouve celles qui présentent une polydispersion de leur masse moléculaire. En particulier, on peut utiliser des polyoléfines, des polyhalogénures de vinyle, des polyesters thermoplastiques, des polycétones, des polyamides et leurs copolymères. Un mélange de polymères ou de copolymères peut aussi être utilisé, de même qu'un mélange de matières polymériques avec des charges inorganiques, organiques et/ou naturelles comme, par exemple, mais non limitativement : le carbone, les sels et autres dérivés inorganiques, les fibres naturelles ou polymériques. En particulier, les polyamides chargées de fibres (de verre par exemple) conviennent bien. Avantageusement, au moins une partie de ces matériaux polymériques contient une charge conductrice (noir de carbone par exemple) en vue d'éviter les problèmes liés à l'électricité statique. Il est également possible d'utiliser des structures multicouches constituées de couches empilées et solidaires comprenant au moins un des polymères ou copolymères décrits supra. Le système d'obturation selon l'invention a pour but de jouer le rôle d'un bouchon qui ferme de manière étanche la partie supérieure de la tubulure de remplissage en dehors des périodes de remplissage du réservoir dans le but d'éviter tout dégagement et perte de carburant liquide et vapeur vers l'atmosphère lorsque le réservoir contient du carburant. Le système d'obturation selon l'invention est intégré à la tête de tubulure de remplissage, c'est-à-dire qu'il est incorporé à un ensemble de pièces qui sont montées sur l'extrémité supérieure de la tubulure de remplissage et qui ont pour but de guider un pistolet distributeur de carburant et de faciliter le remplissage. A cet effet, la tête de tubulure comprend une ouverture qui communique avec (est dans le prolongement de) la tubulure de remplissage et que l'obturateur du système selon l'invention permet d'obturer de manière étanche en position fermée. Le système d'obturation selon l'invention permet de préférence l'ouverture automatique de la tubulure via l'action d'un pistolet de remplissage lorsqu'il est en position déverrouillée. Par ouverture automatique, on entend une ouverture réalisée sous la seule action du pistolet de remplissage, à l'exclusion de toute autre sollicitation mécanique. Le pistolet de remplissage est celui qui équipe les tuyaux souples des pompes à carburant dans les stations-service. Le système d'obturation comprend un obturateur, c'est-à-dire un dispositif fermant le passage des gaz et des liquides à travers l'ouverture précitée dans la tête de tubulure. Cet obturateur peut se trouver sous différentes formes, mais selon l'invention, il doit posséder une section essentiellement circulaire. Il s'agit donc d'une pièce substantiellement cylindrique (c'est-à-dire en forme de cylindre) allongée ou plate (plaque). Une forme qui convient bien est une forme de plaque mobile qui bouche le passage lorsqu'elle se trouve en position fermée. De préférence, cette plaque bascule autour d'un axe. Elle est avantageusement en matière plastique mais est de préférence munie d'une coiffe métallique, notamment pour des aspects d'esthétique et de résistance à l'abrasion (usure suite aux multiples insertions de pistolets de remplissage). Cette plaque peut éventuellement être couplée à un boisseau rotatif comprenant une ouverture cylindrique (comme dans le brevet FR 2861655 au nom de la demanderesse). Cette plaque peut également comprendre un dispositif de tarage de la pression dans la tubulure de remplissage et en particulier, un clapet dit SPD (de Sécurité en Pression et Dépression), comme décrit dans la demande FR 2753138. L'obturateur est donc de préférence escamotable sous l'action d'une poussée dirigée contre lui selon un axe substantiellement parallèle à l'axe de la tête de tubulure. Divers moyens peuvent être présents pour rendre l'obturateur escamotable. Un moyen ayant donné de bons résultats est une tige solidaire de la tête de tubulure et fixée à la périphérie de l'obturateur, qui peut servir d'axe de rotation permettant le basculement de l'obturateur. Selon cette variante, l'obturateur est de préférence muni de moyens pour la fixation de la tige sur son pourtour. L'obturateur est de préférence maintenu en position fermée par un ressort de rappel. Un ressort convenant bien est un ressort de torsion disposé autour de la tige et dont une extrémité est solidaire de l'obturateur. Le système selon l'invention comprend un dispositif de verrouillage. Dans une variante de réalisation particulière, le dispositif de verrouillage peut consister en un volet pivotant tel que décrit dans la demande WO 05/105505 au nom de la demanderesse. De préférence, le dispositif de verrouillage comprend une pièce mobile en rotation (qui a de préférence substantiellement la forme d'un anneau, et qui sera par la suite désignée par le terme anneau par facilité) solidaire de l'obturateur selon un système à baïonnette dont les parties qui coopèrent (reliefs) sont de préférence disposées, respectivement, sur une surface intérieure (ou de manière tout particulièrement préférée : sur le pourtour d'une ouverture interne) de l'anneau et sur le pourtour externe de l'obturateur. Ces reliefs sont de préférence d'une géométrie telle qu'elle permet non seulement un mouvement rotatif de l'anneau entre la position de verrouillage et la position de déverrouillage de la baïonnette, mais également, un mouvement vertical (parallèle à l'axe de l'obturateur) de cet anneau pour respectivement réaliser la compression/décompression d'un joint situé entre l'obturateur et la tête de la tubulure ou plus exactement, sur le pourtour de l'ouverture dans la tubulure que l'obturateur vise à obturer. Ce joint peut être de tout type. Un joint de type O-ring donne de bons résultats. Le matériau constitutif de ce joint sera de préférence choisi de manière à résister aux vapeurs de carburant. Des élastomères fluorés conviennent bien à cet effet. Ainsi par exemple, une pièce (l'anneau par exemple) peut comprendre des évidements de nombre, taille et forme adéquats pour permettre le mouvement et le passage d'ergots disposés sur l'autre pièce (l'obturateur). En particulier, les évidements dans l'anneau (ou dans l'obturateur) comprennent avantageusement une rampe et des encoches en nombre, taille et forme correspondant au nombre d'ergots disposés sur l'obturateur (ou sur l'anneau). De manière tout particulièrement préférée, la rampe et les ergots sont biseautés de manière complémentaire, c'est-à-dire ont un relief discontinu apte à faciliter leur mouvement à la fois vertical et rotatif L'anneau rotatif peut être en matière plastique (telle que définie ci-dessus) ou en métal. En particulier, les évidements dans l'anneau (ou dans l')bturateur) comprennent avantageusement une rampe hélicoïdale et des encoches en un nombre correspondant au nombre d'ergots disposés sur l'obturateur (ou sur l'anneau). Ces ergots/encoches sont généralement disposés de manière uniforme sur le pourtour de l'anneau et de l'obturateur et sont généralement au moins au nombre de 2, de préférence 3, voire 4, voire même 6. Les systèmes à 3 ergots/encoches donnent de bons résultats. Selon l'invention, le système d'obturation comprend une trappe à carburant susceptible d'occuper une position permettant l'accès à la tubulure et une position empêchant l'accès à la tubulure. La trappe est en général attachée à un bol qui est lui-même en général fixé au châssis d'un véhicule. Le bol peut en particulier être constitué d'au moins deux composants assemblés et constituant respectivement un boîtier inférieur et: un boîtier supérieur. Dans une variante particulière du système selon l'invention, la trappe comprend un volet susceptible de pivoter autour d'un axe substantiellement perpendiculaire à l'axe de la tubulure. De préférence, le volet comprend une partie creuse de forme substantiellement cylindrique. Le volet est de préférence attaché au bol au moyen d'une tige servant d'axe pour le pivotement du volet, disposée à l'intérieur de la partie creuse et dont deux extrémités sont solidaires du bol. Le mouvement de la trappe peut être manuel ou électrique/mécanique (via un moteur). Le système d'obturation selon l'invention comprend également un système de liaison mécanique susceptible de transmettre une partie du mouvement de la trappe au dispositif de verrouillage de manière à verrouiller ou déverrouiller l'obturateur. Ce système de liaison comprend en général tout type de composant apte à transmettre un mouvement comme par exemple un train de pignons, une bielle, une came, une glissière et/ou un système à crémaillère. Les différents composants peuvent coopérer entre eux par transmission d'au moins une partie du mouvement d'un composant à un autre composant adjacent. De préférence, la transmission d'au moins une partie du mouvement d'un composant à un autre composant adjacent peut être réalisée au moyen d'engrenages complémentaires. De préférence, le système de liaison mécanique comprend au moins une bielle et une came susceptibles de coopérer dans une liaison mécanique, qui peut être désactivée sur au moins une partie du mouvement de la trappe. La désactivation peut être réalisée grâce à une géométrie appropriée de la bielle, de la came et/ou éventuellement d'une autre pièce du système de liaison mécanique. De manière préférée, la came peut présenter un relief dont le profil, susceptible de coopérer avec la bielle, est tel que, sur au moins une partie du mouvement de la trappe, un mouvement de la bielle n'est pas transmis à la came. De manière plus préférée, le système de liaison mécanique comprend au moins deux composants susceptibles de coopérer entre eux au moyen d'engrenages complémentaires. De préférence, lorsque l'obturateur est solidaire d'un anneau selon un système à baïonnette, la rotation de l'anneau est liée à l'ouverture/fermeture de la trappe. Dans ce cas, généralement, l'anneau de la baïonnette se meut dans un sens lors de l'ouverture, et dans le sens inverse lors de la fermeture de la trappe. Il suffit dans ce cas par exemple de munir l'anneau d'une patte d'entraînement qui peut être rendue temporairement solidaire de la trappe à carburant au moyen d'un système de liaison mécanique comme décrit précédemment, comprenant par exemple un coulisseau et un système à crémaillère. Cette patte est alors soumise à un mouvement de va-et-vient entre une position où l'obturateur est verrouillé et une position où l'obturateur est déverrouillé. L'effet du mouvement de la trappe se traduit par une action sur le système de liaison mécanique par transmission d'une force. La force transmise agit sur le dispositif de verrouillage de manière à verrouiller/déverrouiller l'obturateur. Comme décrit précédemment, dans le cas où l'obturateur est solidaire d'un anneau selon un système à baïonnette, le mouvement de l'anneau permet de réaliser la compression/décompression du joint situé entre l'obturateur et la tête de la tubulure. Or cette dernière opération peut créer une réaction à l'endroit de l'anneau qui est transmise par le système de liaison au système d'attache de la trappe au bol. Ainsi par exemple, en déplaçant la trappe d'une position d'ouverture vers une position de fermeture, le système de liaison mécanique agit sur le dispositif de verrouillage de manière à verrouiller l'obturateur. Le dispositif de verrouillage crée un effort qui est transmis au système d'attache de la trappe au bol via le système de liaison mécanique. De même en déplaçant la trappe d'une position de fermeture vers une position d'ouverture, le système de liaison mécanique transmet un effort au système d'attache de la trappe, effort créé par le déverrouillage de l'obturateur. Dans les deux cas û c'est-à-dire mouvement de la trappe d'une position d'ouverture vers une position de fermeture ou inversement û l'effort transmis au système d'attache de la trappe peut engendrer un désalignement de la trappe dans sa position d'ouverture ou de fermeture. Selon l'invention, le système de liaison mécanique est désactivé sur au moins une partie du mouvement de la trappe c'est-à-dire qu'au moins une partie du mouvement de la trappe n'est pas transmise au dispositif de verrouillage. De cette manière, l'effort créé par le dispositif de verrouillage n'est transmis au système d'attache que sur une partie du mouvement de la trappe et, en particulier, n'est pas transmis quand la trappe atteint sa position d'ouverture ou de fermeture. Cela permet de rattraper un jeu au niveau du système d'attache de la trappe au bol, créé par l'effort transmis. Dans une variante de réalisation particulière, la trappe pivote au cours d'un mouvement comprenant • une première partie où le système de liaison mécanique est désactivé, • une deuxième partie où le dispositif de verrouillage est déplacé d'une position de verrouillage vers une position de déverrouillage ou inversement, et • une troisième partie où le système de liaison mécanique est également désactivé. 2901191 -9 De préférence, la première partie du pivotement correspond à une variation angulaire comprise entre 0 et 15 , voire entre 0 et 10 , la deuxième partie correspond à une variation angulaire comprise entre 10 et 65 , voire entre 15 et 60 et la troisième partie correspond à une variation angulaire comprise entre 60 5 et 90 , voire entre 65 et 90 . Selon une variante particulièrement avantageuse, et tel que décrit dans la demande EP 2004/052157 au nom de la demanderesse, le système d'obturation selon la présente invention comporte également un bouclier de protection pour l'obturateur qui est mobile substantiellement dans un même plan, de préférence 10 substantiellement perpendiculaire à l'axe de la tubulure. De manière tout particulièrement préférée, ledit bouclier est mobile par pivotement autour d'un axe parallèle à l'axe de la tubulure, et ce selon un même plan. A noter que cette variante donne de bons résultats également avec d'autres systèmes d'obturation que ceux selon l'invention. Un tel mouvement (de 15 pivotement autour d'un axe et non pas de translation) permet d'utiliser un bouclier de protection de taille réduite. La présente invention est illustrée de manière non limitative par les figures 1 à 13. Les figures 1 et 2 illustrent une première variante du système selon 20 l'invention dans une situation où la trappe à carburant est fermée et l'obturateur est verrouillé ; les figures 3 et 4 illustrent la même variante dans une situation où la trappe à carburant est ouverte et l'obturateur est déverrouillé. Les figures 1 et 3 illustrent des vues du dessus tandis que les figures 2 et 4 illustrent des vues du dessous. 25 Les figures 5 à 13 illustrent une deuxième variante du système selon l'invention. Le système d'obturation illustré à la figure 1 comprend un obturateur (1) muni d'un dispositif de verrouillage comprenant un corps (2) muni d'ergots (10) aptes à coopérer avec un anneau (3) selon un système à baïonnette. Le système 30 d'obturation comprend aussi un système de liaison mécanique. Celui-ci comprend un coulisseau (4) solidaire d'une patte d'entraînement (12) dont est muni l'anneau (3). Le système de liaison comprend un train de pignons (5) et une crémaillère (13) susceptible de coopérer avec le coulisseau (4) d'une part et avec le train de pignons (5) d'autre part. Il comprend également une came (6) et une 35 bielle (7). Le train de pignons (5) est apte à coopérer avec la came (6) de telle 2901191 -10- façon qu'un mouvement de rotation de la came (6) entraîne un mouvement de rotation du train de pignons (5). Le système d'obturation comprend aussi une trappe (9) qui est susceptible de pivoter autour d'un axe (8) solidaire de la bielle (7). Sur cette figure, la bielle (7) n'est pas en contact pas avec la came (6). 5 Sur la figure 1, l'obturateur (1) est en position verrouillée de sorte que les ergots (10) sont appui sur l'anneau (3), empêchant tout mouvement de l'obturateur (1). Sur la figure 3, la trappe (9) est en position ouverte tandis que l'anneau (3) est déverrouillé c'est-à-dire que les ergots (10) ne sont plus en appui sur l'anneau 10 (3) mais sont disposés dans des encoches (11) de l'anneau (3). La rotation de l'anneau (3) a été entraînée par le coulisseau (4) suite à l'ouverture de la trappe (9) et, par liaison mécanique, l'entraînement de l'axe (8), de la bielle (7), de la came (6), du train de pignons (5) et du coulisseau (4), le coulisseau (4) étant relié à l'anneau (3). 15 Sur les figures 1 à 4 on observe que la came (6) présente un profil spécifique : la partie échancrée destinée à coopérer avec la bielle (7) est telle que, lorsque la bielle (7) est animée d'un mouvement de rotation engendré par un pivotement de la trappe (9), la bielle (7) ne coopère pas avec la came (6) sur une première partie du mouvement de la bielle (7) de sorte que l'anneau (3) ne subit 20 pas de rotation, la liaison mécanique étant désactivée. Au cours d'une deuxième partie du mouvement de la trappe (9), la bielle (7) coopère avec la came (6) de manière à induire un mouvement de rotation de la came (6). Cette partie correspond à une partie du mouvement de pivotement utile de la trappe (9) c'est-à-dire celui qui correspond au déverrouillage de 25 l'anneau (3). Lorsque l'anneau (3) est complètement déverrouillé, la came (6) a subi une rotation telle que tout mouvement supplémentaire de la bielle (7) n'a pas d'effet sur la came (6). Au cours d'une troisième partie du mouvement de la trappe (9), la rotation de la bielle (7) n'a pas d'effet sur le mouvement de la came (6) de sorte que la 30 liaison mécanique entre le mouvement de la trappe et le dispositif de verrouillage est désactivée. La figure 5 illustre une vue éclatée d'une deuxième variante d'un système d'obturation selon l'invention. Les composants suivants sont représentés: anneau (3) 35 train de pignons (5) came (6) 2901191 -11- ensemble bielle (7)/glissière (13) axe (8) trappe (9) support charnière (14) 5 boîtier supérieur (15) boîtier inférieur (16) butée (17) doigt (18) bouclier (19) 10 déclencheur (20) partie (21) creuse La trappe (9) comprend la partie (21) creuse, de forme substantiellement cylindrique et est solidarisée au support charnière (14) au moyen de l'axe (8) qui coopère à la fois avec le support (14) et la partie (21). La trappe (9) est 15 susceptible de pivoter autour de l'axe (8). La trappe (9) est également munie d'une excroissance en forme de doigt (18) apte à coopérer avec la glissière (13). Lorsque la trappe (9) est en position de fermeture, l'ensemble bielle (7)/ glissière (13) occupe une position définie par le contact de la glissière (13) avec la butée (17). L'ensemble bielle (7)/glissière (13) comprend la bielle (7) apte à coopérer 20 avec la came (6). La came (6) est en liaison mécanique avec le train de pignons (5) de sorte qu'une rotation de la came (6) entraîne une rotation du train de pignons (5). Celui-ci est en prise directe sur une partie crantée de la baïonnette (3) de façon à ce que la rotation du train de pignons (5) entraîne à son tour la rotation de la baïonnette (3) càd le verrouillage ou le déverrouillage d'un 25 obturateur (non représenté sur la figure). Le système d'obturation selon cette variante comprend un bol constitué d'un boîtier supérieur (15) et d'un boîtier inférieur (16), et est monté sur la tête de tubulure de remplissage. Le système d'obturation comprend en outre un bouclier de protection (19) pivotant et un déclencheur (20). 30 Les figures 6 à 8 illustrent le cas où la trappe (9) est dans une position de fermeture et où l'obturateur est verrouillé. Les figures 9 et 10 illustrent le cas où la trappe (9) est dans une position intermédiaire, l'obturateur étant verrouillé. Les figures 11 à 13 illustrent le cas où la trappe (9) est en position ouverte 35 et l'obturateur est déverrouillé. 2901191 - 12 - La figure 6 représente une vue du dessus du système d'obturation : la trappe (9) est en position fermée et le doigt (18) n'est pas en contact avec la glissière (13). La figure 7 illustre la même situation mais vue de côté. La figure 8 illustre le système de liaison mécanique, en particulier le train 5 de pignons (5) et l'anneau (3). Sur la figure 10 on peut voir que, la trappe (9) étant en position intermédiaire, l'ensemble bielle (7)/glissière (13) a subi une rotation sans action sur la came (6) de sorte que l'obturateur est maintenu en position verrouillée. Sur la figure 12, la bielle (7) a agi sur la came (6) de sorte que celle-ci a 10 subi une rotation, entraînant la rotation du train de pignons (5) et de l'anneau (3). Ceci est visible également sur la figure 13 où le train de pignons (5) a entraîné par rotation l'anneau (3) de sorte que les ergots (10) sont disposés dans les encoches de l'anneau (3) : l'obturateur est ainsi déverrouillé
Système d'obturation intégré dans une tête de tubulure de remplissage de réservoir à carburant, comprenant. un obturateur muni d'un dispositif de verrouillage,. une trappe à carburant susceptible d'occuper une position permettant l'accès à la tubulure et une position empêchant l'accès à la tubulure,. un système de liaison mécanique susceptible de transmettre un mouvement de la trappe au dispositif de verrouillage de manière à verrouiller ou déverrouiller l'obturateur.Le système de liaison mécanique est désactivé sur au moins une partie du mouvement de la trappe.
1 û Système d'obturation intégré dans une tête de tubulure de remplissage de réservoir à carburant, comprenant • un obturateur (1) muni d'un dispositif de verrouillage, • une trappe à carburant (9) susceptible d'occuper une position permettant l'accès à la tubulure et une position empêchant l'accès à la tubulure, • un système de liaison mécanique susceptible de transmettre un mouvement de la trappe (9) au dispositif de verrouillage de manière à verrouiller ou déverrouiller l'obturateur (1), caractérisé en ce que le système de liaison mécanique est désactivé sur au moins une partie du mouvement de la trappe (9). 2 û Système selon la 1, caractérisé en ce que l'obturateur (1) est escamotable sous l'action d'une poussée dirigée contre lui selon un axe substantiellement parallèle à l'axe de la tubulure. 3 û Système selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'obturateur (1) comprend un dispositif de tarage de la pression dans la tubulure de remplissage. 4 û Système selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le dispositif de verrouillage comprend un anneau (3) solidaire de l'obturateur (1) selon un système à baïonnette. 5 û Système selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le système de liaison mécanique comprend au moins une bielle (7) et une came (6) susceptibles de coopérer dans une liaison mécanique, qui peut être désactivée sur au moins une partie du mouvement de la trappe (9). 6 û Système selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le système de liaison mécanique comprend au moins deux composants susceptibles de coopérer entre eux au moyen d'engrenages complémentaires. 2901191 - 14 - 7 ù Système selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la trappe à carburant (9) comprend un volet susceptible de pivoter autour d'un axe (8) substantiellement perpendiculaire à l'axe de la tubulure. 8 ù Système selon la 7, caractérisé en ce que le volet est 5 susceptible de pivoter au cours d'un mouvement comprenant • une première partie où le système de liaison mécanique est désactivé, • une deuxième partie où le dispositif de verrouillage est déplacé d'une position de verrouillage vers une position de déverrouillage ou inversement, • une troisième partie où le système de liaison mécanique est également 10 désactivé. 9 ù Système selon la 8, caractérisé en ce que • la première partie du pivotement correspond à une variation angulaire comprise entre 0 et 15 , • la deuxième partie du pivotement correspond à une variation angulaire 15 comprise entre 10 et 65 , • la troisième partie du pivotement correspond à une variation angulaire comprise entre 60 et 90 . 10 ù Système selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend un bouclier de protection (19) pour l'obturateur (1). 20
B
B60
B60K
B60K 15
B60K 15/05
FR2898225
A1
PROCEDE DE MISE EN FORME D'UNE TENSION ALTERNATIVE
20,070,907
L'invention concerne un procédé de commande d'un actionneur électromécanique comprenant un moteur de manoeuvre d'un équipement mobile d'un bâtiment dans un premier sens et dans un deuxième sens par l'intermédiaire d'une unité de commande à distance et d'une unité de pilotage du moteur placées respectivement l'une en amont de l'autre sur une ligne d'alimentation électrique du moteur par une tension alternative, un ordre de manoeuvre dans le premier sens comprenant un signal redressé mono-alternance de polarité positive et un ordre de manoeuvre dans le deuxième sens comprenant un signal redressé mono-alternance de polarité négative. Elle concerne encore un , un actionneur de manoeuvre d'un équipement mobile d'un bâtiment dans un premier sens et dans un deuxième sens, comprenant une unité de pilotage d'un moteur et un moteur et une installation comprenant un tel actionneur. Des moteurs asynchrones monophasés sont couramment intégrés dans les actionneurs utilisés pour des applications de confort et/ou de sécurité dans un bâtiment, comme par exemple l'entraînement de stores, de volets roulants, de volets de ventilation ou de fermetures. La demande de brevet WO2004/025867 décrit plus particulièrement un procédé concernant des actionneurs susceptibles d'entraîner un élément mobile dans deux sens de rotation et comprenant deux bornes d'alimentation. Une commande de mouvement dans un premier sens (par exemple la montée) est transmise par coupure des alternances négatives tandis qu'une commande de mouvement dans une seconde direction est transmise par coupure des alternances négatives. Une commande d'arrêt est obtenue par coupure complète de la tension MS\2. S649.12FR.549div.dpt.doc 2 d'alimentation pendant une durée comprise dans un intervalle de temps déterminé. Ce procédé et les moyens présentés pour sa mise en oeuvre comportent plusieurs inconvénients. La mise en oeuvre nécessite des interrupteurs spéciaux pour la génération d'une commande d'arrêt. L'interrupteur spécial comporte un troisième contact, par exemple normalement fermé, ou comporte un moyen mécanique permettant l'appui simultané sur les deux contacts de commande de mouvement. De plus, lors de la transmission d'un ordre de commande de mouvement, si l'utilisateur maintient son action sur le contact, le moteur est d'abord alimenté sous tension efficace réduite et risque par conséquent de ne pas présenter un couple suffisant pour permettre le démarrage du moteur. Ensuite, l'alimentation permanente de l'actionneur ne prend pas en compte les besoins d'économie d'énergie. En outre, l'installation utilisant le procédé n'est pas sécurisée contre une tentative d'intrusion extérieure ou contre les parasites pouvant survenir sur la ligne d'alimentation. Enfin, dans la mesure où il est nécessaire que l'électronique en aval de l'interrupteur soit toujours alimentée, un ordre d'arrêt de mouvement consistant en une ouverture de la ligne ne peut être transmis que pendant une durée très réduite. En cas de défaillance passagère des moyens de réception, il est possible que cet ordre d'arrêt ne soit pas reçu. Ceci pose un grave problème de sécurité. Un autre inconvénient majeur de l'art antérieur est qu'il impose de dimensionner les diodes contenues dans les interrupteurs spéciaux en fonction de l'intensité du courant absorbé par le moteur. En particulier la mise en parallèle de plusieurs moteurs alimentés par un même interrupteur est quasiment impossible sauf à surdimensionner lesdites diodes. Dans le cas d'un interrupteur de commande générale, placé en amont de l'installation, l'intensité nominale des diodes devient MS\2.S649.12FR.549div.dpt.doc 3 considérable : en effet, un moteur utilisé dans les applications citées absorbe un courant typique de 1A, ce qui correspond à une diode standard 1N4007 à très faible coût, alors qu'une installation de 20 moteurs nécessitera des diodes 20A encombrantes et coûteuses. Le but de l'invention est de fournir un procédé de commande et des moyens remédiant à ces inconvénients et améliorant les procédés de commande et les moyens connus de l'art antérieur. En particulier, le procédé de commande permet de commander un actionneur grâce à deux boutons de commande, d'assurer que le moteur est alimenté sous tension nominale dès le début de l'exécution d'une commande de mouvement, de limiter la consommation d'énergie électrique et de sécuriser l'actionneur contre une tentative d'intrusion extérieure ou contre les parasites pouvant survenir sur la ligne d'alimentation et d'émettre un signal de commande d'arrêt redondant. Le procédé de commande selon l'invention est caractérisé en ce qu'un ordre d'arrêt comprend un signal redressé mono-alternance. Les ordres de manoeuvre peuvent comprendre un signal redressé mono-alternance dans lequel au moins cinq alternances de même signe de la tension alternative ont été coupées. Les ordres de manoeuvre peuvent en outre comprendre un signal de 25 tension alternative suivant le signal redressé mono-alternance. Des circuits électroniques de gestion de l'alimentation du moteur sont de préférence activés dès qu'un signal redressé mono-alternance est détecté. MS\2.S649.12FR.549div.dpt.doc 30 4 Les circuits électroniques de gestion de l'alimentation du moteur sont de préférence désactivés dès qu'une commande d'arrêt est exécutée. Le procédé de mise en forme d'une tension alternative selon l'invention est caractérisé en ce qu'on surveille la présence des alternances de la tension alternative et en ce que, lorsqu'une première alternance est absente, on supprime l'alternance suivant immédiatement la première alternance. L'actionneur selon l'invention permet la manoeuvre d'un équipement mobile d'un bâtiment dans un premier sens et dans un deuxième sens. II comprend une unité de pilotage d'un moteur et un moteur et est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens matériels et logiciels pour la mise en oeuvre du procédé précédemment défini. L'installation selon l'invention comprend un actionneur défini précédemment et une unité de commande à distance comprenant deux interrupteurs normalement fermés montés en série et deux diodes montées en parallèle des interrupteurs, deux électrodes de même nature des diodes étant reliées à la borne commune des interrupteurs. L'installation peut comprendre une unité de surveillance de tension et de mise en forme de tension pour la mise en oeuvre du procédé défini précédemment. L'unité de surveillance de tension et de mise en forme de tension comprend un module de mesure de tension, deux interrupteurs commandés normalement fermés montés en série et deux diodes montées en parallèle des interrupteurs, deux électrodes de même nature des diodes étant reliées à la borne commune des interrupteurs et une MS\2. S 649.12FR.549div. dpt. doc unité pour commander les interrupteurs en fonction de la tension mesurée par le module de mesure de tension. Le dessin annexé représente, à titre d'exemples, un mode d'exécution du 5 procédé de commande selon l'invention, un mode d'exécution du procédé de mise en forme selon l'invention et un mode de réalisation d'un actionneur et d'une installation selon l'invention. La figure 1 est un schéma d'un mode de réalisation d'une installation 10 selon l'invention. La figure 2 est un ordinogramme d'un mode d'exécution d'un procédé de commande selon l'invention. 15 La figure 3 est un schéma d'une installation munie d'un module de surveillance et de mise en forme de tension alternative. La figure 4 est un schéma d'un mode de réalisation d'un module de surveillance et de mise en forme de tension alternative. La figure 5 est un ordinogramme d'un mode d'exécution d'un procédé de surveillance et de mise en forme de tension alternative. L'installation INST décrite à la figure 1 permet la manoeuvre d'une charge 25 LD selon un premier sens de mouvement DIR1 et selon un deuxième sens de mouvement DIR2. L'installation comprend un actionneur ACT entraînant la charge et une unité RCU de commande à distance de cet actionneur, l'actionneur étant alimenté par le réseau électrique au travers de l'unité de commande à distance. 30 MS\2.S649.12FR.549div.dpt.doc 20 6 Le réseau d'alimentation électrique de l'installation est raccordé à une connexion de phase AC-H issue du tableau de distribution électrique du bâtiment et à une connexion de neutre AC-N également issue de ce tableau. Une liaison directe NL est réalisée entre la connexion de neutre AC-N et une borne de neutre NO de l'actionneur. La liaison entre la connexion de phase AC-H et la borne de phase PO de l'actionneur est réalisée par l'intermédiaire de l'unité de commande à distance RCU, dont une entrée est raccordée à la connexion de phase tandis qu'une sortie est raccordée à l'actionneur par une liaison de phase HL. L'unité de commande à distance RCU comprend un premier interrupteur normalement fermé SW1 en série avec un deuxième interrupteur normalement fermé SW2. Une première diode Dl et une seconde diode D2 sont disposées respectivement en parallèle sur chacun des interrupteurs, les cathodes étant reliées au point commun des interrupteurs. Une impulsion sur le bouton poussoir activant le premier interrupteur SW1 provoque donc la disparition des alternances négatives, tandis qu'une impulsion sur le bouton poussoir activant le deuxième interrupteur SW2 provoque la disparition des alternances positives. L'actionneur ACT comprend un moteur MOT de type à induction, monophasé, à condensateur permanent. Le moteur MOT comprend un premier enroulement W1 et un deuxième enroulement W2. Les deux enroulements présentent un point commun raccordé à la borne de phase P0. Les extrémités non communes des enroulements sont respectivement désignées par N1 et N2. Un condensateur permanent CM est disposé entre ces extrémités. Lorsque la première extrémité N1 est raccordée à la borne de neutre NO, alors le moteur tourne dans un premier sens. Lorsque la deuxième extrémité N2 est raccordée à la borne de neutre NO, alors le moteur tourne dans un deuxième sens. L'arbre de sortie du moteur est raccordé à un frein d'immobilisation BRK, MS\2. S649.12FR..549div.dpt. doc 7 du type à manque de courant : la rotation est bloquée si les bobinages ne sont pas alimentés. Un réducteur GER permet de réduire la fréquence de rotation tout en augmentant le couple. L'arbre de sortie du réducteur entraîne la charge dans un premier sens DIR1 si le moteur tourne dans le premier sens et dans un deuxième sens DIR2 si le moteur tourne dans le deuxième sens. L'actionneur comprend une unité de pilotage du moteur MCU comportant deux interrupteurs commandés. Un premier interrupteur commandé TRI est relié à la première extrémité N1 de l'enroulement W1 du moteur et à la borne de neutre NO. Un deuxième interrupteur commandé TR2 est relié à la deuxième extrémité N2 de l'enroulement W2 et à la borne de neutre NO. La fermeture de l'un ou l'autre des interrupteurs commandés permet donc l'alimentation du moteur. Les interrupteurs commandés sont des triacs, permettant également une liaison synchronisée sur la tension secteur et une commande à angle de phase. Alternativement, les interrupteurs commandés peuvent être des contacts de relais. D'autres types d'interrupteurs à semiconducteurs de type MOS ou GTO sont également utilisables. L'unité de pilotage du moteur comprend également une unité logique de traitement CPU, dont deux entrées logiques I1 et 12 reçoivent les ordres de mouvement dans le premier ou le deuxième sens. Une troisième entrée logique 13 de l'unité logique de traitement est raccordée à une sortie logique OVL d'une unité de contrôle du couple TCU. L'unité de contrôle de couple présente une première entrée IT1 raccordée à la première extrémité N1 et une seconde entrée raccordée à la deuxième extrémité N2. Cette unité a donc accès à la tension aux bornes du condensateur permanent CM. Cette tension est représentative de la vitesse du rotor, elle-même dépendant du couple. Alternativement, l'unité de contrôle de couple TCU peut également présenter une liaison avec la MS\2.S649.12FR .549div.dpt.doc 8 borne de neutre NO. Le couple est alors déduit des tensions référencées par rapport au neutre. L'unité logique de traitement comprend aussi une première sortie logique 01 raccordée à la borne de commande du premier interrupteur commandé TRI et une deuxième sortie logique 02 raccordée de même au deuxième interrupteur commandé TR2. Quand l'unité de contrôle du couple détecte que le couple dépasse un seuil prédéterminé, et/ou que la variation de couple dépasse un seuil prédéterminé, alors la sortie logique OVL devient active. L'information reçue sur l'entrée logique 13 permet à l'unité logique de traitement CPU de commander l'ouverture des interrupteurs commandés. Une quatrième entrée logique 14 de l'unité logique de traitement est raccordée à la sortie PS d'un capteur de position. Ce capteur est disposé sur l'arbre de sortie du moteur, ou encore sur un des composants du réducteur. Les impulsions transmises par le capteur de position permettent l'incrémentation ou la décrémentation d'un compteur CNT de l'unité logique de traitement. L'unité de pilotage du moteur comprend une unité d'alimentation PSU présentant une première borne d'entrée P1 raccordée à la borne de phase PO et une seconde borne d'entrée GND raccordée à la borne de neutre NO. Cette borne sert de masse électrique aux circuits contenus dans l'unité de pilotage du moteur MCU. L'unité d'alimentation comprend des circuits redresseurs et abaisseurs non représentés car connus de l'homme du métier. L'unité d'alimentation PSU comprend également une sortie positive VCC raccordée à la borne d'alimentation de l'unité logique de traitement CPU. La tension délivrée entre cette sortie positive et la masse GND vaut par exemple 5 volts. Cependant, une tension n'apparaît MS\2.S649.12FR..549div.dpt.doc 9 pas systématiquement sur la sortie positive VCC dès lors que l'actionneur est sous tension. En effet, l'unité de pilotage du moteur comprend également une unité 5 d'interprétation de commandes CIU dont une sortie logique de réveil WK est raccordée à une troisième borne d'entrée P3 de l'unité d'alimentation. L'unité d'alimentation PSU est en fait organisée en deux sous-ensembles. Un premier sous-ensemble PSUO comprend en particulier un 10 pont redresseur à diodes, équipé de capteurs de courant. Les capteurs de courant permettent de différencier une alternance positive et une alternance négative de la tension appliquée à l'actionneur. Le sous-ensemble comprend une sortie d'information d'alternance P2 raccordée à une entrée d'information d'alternance POS/NEG de l'unité d'interprétation 15 de commandes CIU. Cette dernière présente une première sortie logique de mouvement dl, et une deuxième sortie logique de mouvement d2. Ces deux sorties sont respectivement raccordées aux entrées logiques 11 et 12 de l'unité logique de traitement CPU. Le premier sous-ensemble PSUO est destiné à alimenter uniquement l'unité d'interprétation de 20 commandes CIU. Le fonctionnement de cette unité d'interprétation est le suivant : si une alternance positive est intercalée entre deux alternances négatives ou si une alternance négative est intercalée entre deux 25 alternances positives, alors les sorties logiques de mouvement ne sont pas modifiées, - si une alternance positive manque entre deux alternances négatives, alors la sortie logique de réveil WK est activée puis la première sortie logique de mouvement dl est activée, MS\2.S649.12FR.549div.dpt.doc 10 - si une alternance négative manque entre deux alternances positives, alors la sortie logique de réveil WK est activée puis la deuxième sortie logique de mouvement d2 est activée. Le deuxième sous-ensemble PSU1 comprend les éléments de dissipation de puissance, par exemple les transistors MOS de découpage de la tension d'entrée, qui permettent la génération de la tension réduite sur la sortie positive VCC. Cette tension alimente l'unité logique de traitement CPU et l'unité de contrôle de couple. L'entrée de réveil P3 est directement raccordée au deuxième sous-ensemble, et en permet l'activation quand le signal de réveil WK devient actif. Ainsi, bien que l'actionneur soit normalement alimenté en permanence, sa consommation est réduite au strict minimum tant qu'il n'y a pas eu disparition d'au moins une demi-onde positive ou une demi-onde négative. Il est à noter que les sous-ensembles PSUO et PSU1 comprennent tous les deux des condensateurs de capacité suffisante pour permettre l'alimentation des circuits électroniques CPU, TCU, CIU au moins lorsque la tension d'alimentation est coupée pendant une demi-période. Alternativement, ce sont les circuits électroniques CPU, TCU, CIU qui présentent ces condensateurs. L'unité logique de traitement CPU comporte une troisième sortie logique 03 également raccordée à l'entrée de réveil P3 de l'unité d'alimentation. Les sorties WK et P3 sont par exemple de type collecteur ouvert ou drain ouvert. Ainsi, une fois l'unité logique de traitement réveillée, celle-ci peut maintenir son état d'alimentation aussi longtemps que nécessaire. MS\2. S 649.12FR.549div. dpt. doc 11 La figure 2 représente, sous forme d'un ordinogramme, un mode d'exécution du procédé de commande de l'actionneur selon l'invention, tel qu'il se déroule dans l'unité de pilotage du moteur MCU. L'actionneur est supposé être alimenté de façon normale, en pleine onde de tension. L'unité d'alimentation fonctionne à puissance réduite (le sous û ensemble PSUO est seul activé). Dans une étape initiale E10, les interrupteurs commandés TRI et TR2 sont inactifs. Un premier test T11 détecte si un régime demi-onde apparaît, c'est-à-dire si un signal redressé mono alternance est présent sur le conducteur HL. Si tel est le cas, on passe à la première étape El 1, si non, il y a bouclage sur ce premier test T11. A l'étape El 1, il y a activation complète de l'unité d'alimentation PSU (les sous-ensembles PSUO et PSU1 sont activés). L'unité logique de traitement CPU est activée. Lors du deuxième test T12, il est testé si la demi-onde restante est positive ou négative. Si elle est positive, on passe à une deuxième étape E12 dans laquelle un indicateur UP est positionné. Si elle est négative, on passe à une troisième étape E13 dans laquelle un indicateur DN est positionné. Les sorties des étapes E12 et E13 conduisent à un troisième test T13 sur un retour au régime pleine-onde. Tant que la tension d'alimentation de l'actionneur n'est pas redevenue pleine onde, alors le test T13 boucle sur lui-même. Si la tension redevient pleine onde, alors on passe à une quatrième étape E14 dans laquelle on active le premier, respectivement le deuxième, interrupteur commandé selon l'indicateur UP, respectivement MS\2.S649.12FR.549div.dpt.doc 12 DN, positionné lors des étapes E12 ou E13. Le moteur est alors alimenté et entraîne la charge dans le premier ou le deuxième sens. Cette situation d'alimentation du moteur perdure si les trois tests suivants sont négatifs : - un quatrième test T14 détermine s'il y a retour à un régime demi- onde. Si oui, la disparition d'une alternance est immédiatement interprétée comme un ordre d'arrêt et on passe à une cinquième étape E15. Si non, on passe à un cinquième test T15. - Le cinquième test T15 détermine s'il y a surcouple (arrivée en butée, détection d'obstacle). Si oui, on passe également à l'étape E15. Si non, on passe à un sixième test T16. - Le sixième test T16 détermine si le contenu du compteur CNT correspond à une valeur EOT pré-enrgistrée lors d'un apprentissage de fin de course. Si oui, on passe également à l'étape E15, si non, on boucle sur l'étape E14 ou, alternativement, sur l'entrée du test T14. Lors de la cinquième étape E15, l'interrupteur commandé qui était activé devient désactivé, de manière à provoquer l'arrêt du moteur. Puis on passe à la sixième étape E16 dans laquelle l'unité d'alimentation repasse en puissance réduite par désactivation du deuxième sous-ensemble PSU1. L'unité logique de traitement désactive par exemple sa troisième sortie 03, ce qui provoque la mise en sommeil du deuxième sous- ensemble et la disparition de la tension positive VCC. Au contenu du compteur CNT près, l'ensemble de l'actionneur se retrouve alors dans la configuration de l'étape initiale E10. Le procédé boucle sur cette étape. MS\2.S649.12FR.549div.dpt.doc30 13 Le procédé est susceptible de nombreuses variantes. En particulier, il peut se révéler utile de confirmer le régime demi-onde pendant trois périodes successives de la tension d'alimentation avant de positionner le premier indicateur UP ou le deuxième indicateur DN. Le test T12 est alors répété trois fois à l'identique avant que ne soit validé un passage aux étapes E12 ou E13. De même, on peut s'assurer du retour en pleine onde pendant au moins deux périodes complètes lors du test T13 avant d'effectuer un branchement sur l'étape E14. On peut se contenter de s'assurer que le signal issu de l'unité de commande à distance RCU comprend une alternance positive et une alternance négative. Dans tous les cas, il est caractéristique de l'invention que le régime de pleine-onde doit être rétabli avant d'alimenter le moteur. De plus, il suffit ensuite d'un retour à un régime demi-onde pour provoquer l'arrêt de l'alimentation du moteur, quelle que soit la nature de ce régime demi-onde. De manière préférée, la disparition d'une seule alternance suffit à provoquer l'ouverture de l'interrupteur commandé. Un appui prolongé sur un interrupteur provoque un signal de commande constitué d'un signal redressé mono alternance, c'est-à-dire une redondance d'ordres d'arrêt lorsque le moteur est alimenté. Ceci permet de sécuriser la fonction d'arrêt de manoeuvre. Le mode de réalisation de l'unité de pilotage du moteur MCU est également susceptible de variantes. En particulier, l'unité d'interprétation de commande CIU peut être remplacée par une simple unité de réveil WKU, ne présentant que l'entrée d'information d'alternance POS/NEG et une sortie de réveil WK. L'interprétation des commandes est alors MS\2.S649.12FR.549div.dpt.doc 14 totalement effectuée par l'unité logique de traitement CPU dont les entrées Il et 12 deviennent alors reliées aux capteurs de courant du premier sous-ensemble PSUO. Enfin, le moteur peut être de type à courant continu, complété par un montage tel que décrit de la ligne 4 page 25 à la ligne 16 page 26 en référence à la figure 12 dans la demande de brevet WO 2004/025867. Par rapport à ce document, l'installation selon l'invention présente de plus une sécurité de fonctionnement accrue par l'introduction d'une unité GCU de surveillance et de mise en forme de tension alternative dont le fonctionnement est maintenant décrit en référence aux figures 3 à 7. La figure 3 représente l'unité de commande à distance RCU de l'installation de la figure 1 et sa liaison avec l'unité GCU de surveillance et de mise en forme de tension alternative. L'actionneur de l'installation n'est pas représenté. Il serait raccordé aux deux lignes électriques référencées HL et NL à droite de la figure, c'est-à-dire en aval . L'unité GCU de surveillance et de mise en forme de tension alternative est de préférence disposée dans le tableau électrique du bâtiment. Elle est alimentée, en amont , par le réseau électrique commercial dont la ligne de phase est référencée CAC-H, et dont la ligne de neutre est référencée CAC-N, tandis que la ligne de phase et la ligne de neutre circulant dans le bâtiment en sortie de tableau sont simplement référencées AC-H et AC-N. Comme expliqué dans le document WO 2004/025867, plusieurs unités de commande à distance RCU et plusieurs actionneurs ACT peuvent être commandés par l'unité de surveillance et de mise en forme de tension MS\2.S649.12FR.549div.dpt.doc 15 alternative, lorsque celle-ci présente un module de commande générale GCM. La figure 4 représente le détail d'une unité GCU de surveillance et de mise en forme de tension alternative munie d'un tel module. L'unité de surveillance comprend une unité MU de mesure de tension et de pilotage d'interrupteurs par ses deux sorties S1 et S2. Les sorties S1 et S2 sont raccordées aux entrées de commande d'un premier interrupteur commandé à ouverture TR3 et d'un deuxième interrupteur commandé à ouverture TR4, jouant un rôle analogue aux interrupteurs SW1 et SW2 inclus dans l'unité de commande à distance RCU précédemment décrite. Les interrupteurs commandés à ouverture TR3 et TR4 sont de même raccordés en série, et comportent des diodes anti-parallèles D3 et D4 dont les anodes sont raccordées au point commun des interrupteurs commandés à ouverture TR3 et TR4. L'unité MU de mesure de tension et de pilotage comprend un module de commande générale GCM constitué par un récepteur d'ondes radioélectriques qui est raccordé à une antenne ANT par une entrée RX Selon que l'ordre reçu par le récepteur d'ondes radioélectriques est un ordre de monté UP ou de descente DN, il y activation de la sortie SI ou de la sortie S2, comme symbolisé par deux flèches en trait plein, issues du module de commande générale GCM. L'unité MU de mesure de tension et de pilotage comprend de plus un module VMU de mesure de la tension du réseau. Deux bornes de surveillance de tension notées V1 et V2 sont raccordées à la ligne de phase du réseau commercial CAC-H, et à la ligne de neutre du réseau commercial CAC-N. La tension du réseau commercial MV est ainsi mesurée par le module VMU de mesure de la tension du réseau. MS\2. S649.12FR.549div.dpt.doc 16 Il est en effet important d'empêcher qu'une coupure accidentelle ou frauduleuse d'une demi-alternance puisse provoque une manoeuvre non désirée de la charge. Ceci est particulièrement important si la charge LD entraînée par l'actionneur est une porte ou un volet roulant. A cet effet, le module de surveillance de tension est également raccordé aux sorties S1 et S2, comme symbolisé par deux flèches en trait pointillé. La figure 5 décrit un mode d'exécution du procédé de surveillance mis en oeuvre dans l'unité GCU de surveillance et de mise en forme de tension alternative. Dans une étape initiale E20 dans laquelle sont activés le module de surveillance de la tension du réseau amont et le récepteur d'ondes radioélectriques. On passe alors à un premier test T21 dans lequel on teste s'il y a disparition d'une alternance positive dans la tension délivrée par le réseau commercial. Si oui, on passe à une première étape E21 dans laquelle la sortie S1 est activée sur la demi-période suivant immédiatement l'alternance manquante, ce qui a pour effet d'ouvrir l'interrupteur TR3 et donc de faire disparaître également l'alternance négative. Ainsi, en aval , le signal transmis ne peut pas être interprété comme un ordre de manoeuvre. Si le test T21 donne un résultat négatif, on passe à un deuxième test T22 de disparition d'une alternance négative. Si cette fois une alternance négative manque dans la tension amont , on passe à une deuxième étape E22 qui consiste à activer la sortie S2 pour provoquer l'ouverture de l'interrupteur TR4 pendant toute la demi-période suivant l'alternance manquante. De nouveau, c'est donc automatiquement une période complète dela tension qui disparaît en aval . Le système de surveillance maintient la distribution d'une tension de valeur moyenne nulle, en absence d'ordre volontaire et autorisé. MS\2. S649.12FR.549div.dpt. doc 17 Si le deuxième test T22 donne un résultat négatif, c'est que la tension alternative amont est complète. Dès lors, il convient également d'analyser les ordres de commande générale reçus par ondes radioélectriques, et de les transmettre par voie filaire. On passe alors à un troisième test T23 au cours duquel il est testé si le récepteur a reçu un ordre de montée UP. Si oui, on passe à une troisième étape E23 dans laquelle on active la sortie S1 pendant 5 périodes, ce qui provoque l'ouverture de l'interrupteur TR3 et la transmission des seules demiondes positives pendant cette durée. En aval , cet ordre est interprété comme un ordre de manoeuvre de montée et provoque une alimentation du ou des moteurs dans le sens correspondant, dès le retour à une alimentation pleine-onde. Si le récepteur d'ondes radioélectriques n'a pas reçu un ordre d'ouverture, on passe à un quatrième test T24 déterminant s'il a reçu un ordre de manoeuvre de descente DN. Si oui, on passe à une quatrième étape E24 dans laquelle on active la sortie S2 pendant 5 périodes, ce qui provoque l'ouverture de l'interrupteur TR4 et la transmission des seules demi-ondes négatives pendant cette durée. En aval , cet ordre est interprété comme un ordre de manoeuvre de descente DN et provoque une alimentation du ou des moteurs dans le sens correspondant, dès le retour à une alimentation pleine-onde. A l'issue de chacune des quatre étapes du procédé, celui-ci boucle sur l'étape initiale E20. Un avantage important de l'invention est qu'elle permet de transmettre un signal de programmation, par exemple pour le passage dans un mode de réglage et/ou d'apprentissage de positions particulières. MS\2.S649.12FR.549div.dpt.doc 18 Ainsi, une durée calibrée d'un signal mono-alternance est interprétée comme un signal de mémorisation d'une fin de course supérieure si le signal est de polarité positive, et comme un signal de mémorisation d'une fin de course inférieure si le signal est de polarité négative. Une durée calibrée est par exemple comprise entre 15 et 20 secondes. En référence à la figure 2, un test supplémentaire peut être inséré à la sortie positive du test T13, avant l'étape E14. Ce test vérifie si la valeur courante d'un compteur de temps est compris entre 15 secondes et 20 secondes. Si tel n'est pas le cas, le procédé continue par l'étape E14. Si tel est le cas, il y a passage dans un mode d'apprentissage et lecture de la valeur de position courante de la charge, contenue dans le compteur CNT. La valeur de ce compteur est affectée à une mémoire de fin de course haute si l'indicateur UP a été activé à l'étape E12, et il est affecté à une mémoire de fin de course basse si l'indicateur DN a été activé à l'étape E13. Le compteur de temps TIM est remis à zéro après l'affectation de sa valeur à une mémoire. Ce compteur est activé lors de l'étape El 1. Par mesure de sécurité, l'ergonomie de mémorisation et/ou de passage dans un mode de réglage peut être rendue plus complexe et nécessiter plusieurs actions successives de durée calibrée. 25 MS\2.S649.12FR.549div.dpt.doc
Le procédé de mise en forme d'une tension alternative est caractérisé en ce qu'on surveille la présence des alternances de la tension alternative et en ce que, lorsqu'une première alternance est absente, on supprime l'alternance suivant immédiatement la première alternance.
Revendications : 1. Procédé de mise en forme d'une tension alternative, caractérisé en ce qu'on surveille la présence des alternances de la tension alternative et en ce que, lorsqu'une première alternance est absente, on supprime l'alternance suivant immédiatement la première alternance. 2. Unité (GCU) de surveillance de tension et de mise en forme de tension pour la mise en oeuvre du procédé selon la 1. 3. Unité (GCU) de surveillance de tension et de mise en forme de tension selon la 2, caractérisée en ce qu'elle comprend un module de mesure de tension (VMU), deux interrupteurs commandés normalement fermés (TR3, TR4) montés en série et deux diodes (D3, D4) montées en parallèle des interrupteurs, deux électrodes de même nature des diodes étant reliées à la borne commune des interrupteurs et une unité (MU) pour commander les interrupteurs en fonction de la tension mesurée par le module de mesure de tension. 4. Installation INST comprenant une unité (GCU) de surveillance de tension et de mise en forme de tension selon l'une des 2 ou 3, et comprenant en outre, en aval de l'unité de surveillance, au moins un actionneur électromécanique (ACT) comprenant un moteur (MOT) de manoeuvre d'un équipement mobile (LD) d'un bâtiment dans un premier sens (DIR1) et dans un deuxième sens (DIR2) par l'intermédiaire d'une unité (RCU) de commande à distance et d'une unité (MCU) de pilotage du moteur placées respectivement l'une en amont de l'autre sur une ligne d'alimentation électrique du moteur par une tension alternative, un MS\2. S 649.12FR. 549div. dpt. doc 19 520 ordre de manoeuvre dans le premier sens comprenant un signal redressé mono-alternance de polarité positive et un ordre de manoeuvre dans le deuxième sens comprenant un signal redressé mono-alternance de polarité négative. MS\2.S649.12FR.549div.dpt.doc
H
H04,H02
H04B,H02P
H04B 3,H02P 27
H04B 3/54,H02P 27/00
FR2887927
A1
COUVERCLE DE CULASSE DE MOTEUR A COMBUSTION
20,070,105
Domaine de l'invention La présente invention concerne un comportant un élément de liaison pour fixer le couvercle à la culasse ainsi qu'un élément d'étanchéité entre le couver- cle et la culasse. Etat de la technique Les couvercles de culasses connues de moteurs à combustion sont reliés à une culasse usinée suivant un usinage plan par l'intermédiaire d'un joint approprié pour former ainsi le boîtier des moyens d'entraînement des soupapes et de l'alimentation en huile des différents paliers logés dans la culasse. La culasse comporte habituellement un joint périphérique. Au niveau du joint il y a des éléments de fixation pour visser le couvercle à la culasse. On connaît également des couvercles de culasses en ma- tière thermoplastique. Le document MTZ6/2004, page 476 et suivantes, décrit un module d'allumage en forme de tige comprenant à la fois la bobine d'allumage et la platine de l'électronique d'allumage. Le module d'allumage en forme de tige se place dans le puits à bougie directement sur la bougie. Le puits à bougie est formé par le chapeau de soupape ou le couvercle de culasse. Le module d'allumage en forme de tige s'appuie d'une part par un manchon contre la paroi intérieure du puits à bougie et d'autre part par le connecteur de bougie sur la bougie en étant installé de manière amortie. Les moyens de montage de tels systèmes sont considérables car il faut tout d'abord visser la bougie puis introduire le module d'allumage en forme de tige dans le puits à bougie, le relier à la bougie et en même temps assurer le branchement électrique du module d'allumage en forme de tige. Les lignes électriques doivent être fixées au couvercle de culasse ou être installées dans celui-ci. En même temps il faut un joint séparé entre le couvercle de culasse et la bobine pour rendre étanche le puits à bobine d'allumage pour que celui-ci ne reçoive ni eau ni humidité. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un couvercle de culasse de moteur à combustion réduisant les étapes de montage et simplifiant les moyens à mettre en oeuvre. Exposé et avantages de l'invention Ce problème est résolu selon l'invention par un couvercle de culasse du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que les composants électriques tels que les bobines d'allumage et les connecteurs de bougie sont intégrés dans le couvercle de culasse de façon à former par une liaison par la forme, une liaison par encliquetage par pincement ou par enclipsage, un ensemble avec le couvercle de culasse. L'avantage principal de l'invention est que les composants électriques avec les bobines d'allumages et les connecteurs de bougie sont intégrés dans le couvercle de culasse, permettant de sup- primer ainsi les travaux d'installation ou de montage, et d'installer déjà dans le couvercle de culasse dans le cadre d'un préassemblage tous les composants électriques ou électroniques, nécessaires pour le fonctionnement de la bougie du moteur. Cela se traduit non seulement par une simplification des moyens de montage à mettre en oeuvre mais égale- ment par une simplification de la conception de la bougie. Selon un développement avantageux, les composants électriques et électroniques sont reliés au couvercle de culasse par un procédé d'injection à deux composants; cela signifie qu'après avoir introduit le premier composant d'injection dans le moule d'injection pour réaliser le couvercle de culasse, au cours d'une seconde phase on introduit le second composant qui fonctionne en même temps comme moyen de liaison électrique entre les pièces et le premier composant. Selon un développement, le couvercle de culasse est en matière plastique et forme en même temps le boîtier des composants électroniques ou électriques. Cela permet de supprimer les pièces de boîtier en matière plastique, supplémentaires. Il est également possible d'intégrer en même temps le câble de liaison électrique au couvercle sans nécessiter d'isolation compliquée pour les câbles. L'alimentation électrique par le câble de liaison au couvercle se fait selon un développement avec un connecteur ou une liaison de mise en contact installé dans le couvercle de culasse et qui pénètre dans une pièce complémentaire correspondante, installée de manière souple ou solidaire du moteur à combustion. La transmission de la tension d'allumage à une bougie d'allumage installée dans la culasse se fait par un contact élastique ou à ressort intégré au couvercle. Ce contact à ressort assure une liaison fiable en haute tension et garantit le contact avec la bougie. Il est également possible de remplacer le contact à ressort par une sorte de connecteur de bougie intégré au couvercle de culasse pour s'adapter aux bougies du commerce. Dans la mesure où une bobine d'allumage en forme de tige est intégrée au couvercle de culasse, celle-ci est disposée pour être au contact direct avec la bougie d'allumage et par une liaison de forme avec la culasse au niveau de la tête de bobine. Selon un développement avantageux, la bobine d'allumage est une pièce formant un insert de l'outil d'injection servant à fabriquer le couvercle de culasse en matière thermoplastique. On peut également intégrer les câbles d'alimentation de la bobine comme inserts dans le moule d'injection. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels: - la figure la est une coupe d'un couvercle de culasse, - la figure lb est une vue de dessus du couvercle de culasse de la figure la, - la figure 2 est une vue de détail d'un couvercle de culasse avec un contact à ressort pour une bougie d'allumage, - la figure 3 est une vue de détail d'un couvercle de culasse muni d'un connecteur de bougie, - la figure 4 est une vue schématique d'un module d'allumage de couvercle de culasse, - la figure 5 est une variante de la représentation schématique d'un module d'allumage de couvercle de culasse, - la figure 6 est une vue de dessus d'un couvercle de culasse muni des modules d'allumage. Description de modes de réalisation La vue en coupe de la figure la montre le contour d'un couvercle de culasse 10 destiné à être fixé à une culasse non représentée. Il est prévu un joint périphérique 11 ainsi que des éléments d'assemblage ou de liaison non représentés. Le couvercle de culasse est en matière thermoplastique, qui comporte des bobines d'allumage 12, 13, 14, 15 munies de lignes de branchement électriques. Les lignes de branchement électriques sont reliées à un connecteur commun 16 qui assure la liaison avec l'électronique de commande du moteur à combustion. Un goujon à ressort 17, prévu au niveau du joint 11 pour réaliser la liaison à la masse pour les bobines d'allumage, est relié à une ligne 18 intégrée dans la matière plastique du couvercle de culasse 10. Lorsqu'on fixe le couvercle de culasse 10 sur la culasse, cette broche à ressort assure la liaison électrique entre la surface métallique de la culasse et les différentes bobines d'allumage. La figure lb est une vue de dessus du couvercle de cu- lasse de la figure la. Les bobines d'allumage 12, 13, 14, 15 sont représentées schématiquement; elles correspondent aux formes bombées du couvercle. La figure indique également la ligne électrique respective reliant chaque bobine d'allumage au connecteur 16. Les lignes sont également intégrées dans la matière plastique du couvercle de culasse. A côté des bobines d'allumage il y a chaque fois un puits à bougie 20, 21, 22, 23, qui permet, comme cela sera détaillé ultérieurement ci-après, d'installer une bougie d'allumage et de la remplacer. La figure 2 est une vue de détail du puits à bougie 23 et de la bobine d'allumage 15 correspondante. Les mêmes pièces ou corn- posants que cidessus portent les mêmes références. La bougie 24 est vissée dans la culasse 25. La culasse est munie d'un segment de boîtier cylindrique 26 pour recevoir la bougie. Ce segment de boîtier cylindrique est rendu étanche en partie supérieure par rapport au couvercle de culasse 10 par l'intermédiaire d'un joint d'étanchéité 27. Le couvercle de culasse luimême est muni au niveau du puits à bougie 23 d'un capu- chon protecteur 28; celui-ci comporte un moyen d'enclipsage annulaire et sert à protéger le puits à bougie contre la saleté et contre l'humidité. Un élément élastique 29 est appliqué contre la bougie d'allumage 15 pour sa mise en contact. L'élément élastique est sur- moulé par injection dans le couvercle de culasse et bascule sur le côté lorsqu'on engage une clé à pipe dans le puits pour enlever ou visser la bougie. Comme le montre déjà la figure lb, la ligne électrique 19 est intégrée dans la matière plastique du couvercle de culasse et partant de la bougie 15 elle est reliée à un connecteur 16. La figure 3 montre une variante du moyen de mise en contact de la bougie représentée à la figure 2; à la place d'un élément élastique 29 qui touche directement la broche de contact 30 de la bougie, il y a un élément de contact 31, élastique, surmoulé par injection. Cet élément de contact 31 est relié à un connecteur de bougie 32 cons- titué simplement comme connecteur 32 sans aucun câble électrique de liaison. Au-dessus du connecteur 32 il y a une pièce de préhension 33 pour son extraction. Dès que ce connecteur est enlevé on peut visser ou dévisser la bougie de façon habituelle. L'application de la haute tension à la bougie d'allumage nécessite évidemment que le connecteur de bougie comporte une sur-face de contact dans la zone dans laquelle se trouve l'élément de contact 31. Cette surface de contact est elle-même en liaison avec la broche de contact 30 de la bougie. La figure 4 montre en coupe un couvercle de culasse 40 en matière plastique fabriqué par injection. Une bobine d'allumage 41 avec la tête de bobine d'allumage 42 est intégrée au couvercle de culasse 40; la tête 42 comporte l'électronique de puissance de la bobine d'allumage. Sous la bobine d'allumage 41 se trouve une bougie d'allumage 43 représentée schématiquement; la bougie est reliée par un élément de contact 44 à la bobine d'allumage 41. La bobine d'allumage elle-même est reliée par un second composant en matière plastique 45 au couvercle de culasse 40. Il apparaît ainsi que le couvercle de culasse peut être fabriqué complètement avec ces composants électriques par un procédé d'injection à deux composants. Ce procédé est particulièrement intéressant si le joint du couvercle de culasse est lui-même également fabriqué selon un procédé d'injection à deux composants car on supprime ainsi toute opération supplémentaire. Même si le couvercle de culasse est fabriqué en aluminium, on peut intégrer dans la pièce en aluminium la bobine d'allumage par un procédé de surmoulage par injection. Pour remplacer les bougies on enlève simplement le couvercle de culasse, en particulier dans le cas d'un couvercle de culasse comportant un joint radial pour la culasse, l'enlèvement et la remise en place du couvercle se font sans difficultés et sans risque de fuite à cause d'un défaut de montage. La figure 5 montre une variante de la figure 4. Dans cette variante, la bobine d'allumage est placée dans le moule d'injection du couvercle de culasse pour être enrobée de la matière du couvercle. Le point de contact est conçu (par exemple par un labyrinthe ou une liai-son chimique) de manière à être étanche à l'eau. En variante, il est possible de placer les différentes pièces de la bobine d'allumage dans le moule d'injection et d'injecter le boîtier de la bobine d'allumage au cours de cette opération. Si la bobine d'allumage doit pouvoir être remplacée, en cas de réparation, il est pré-vu un point de rupture de consigne 46 dans le couvercle. La bobine d'allumage défectueuse peut être arrachée à ce niveau et être remplacée par une pièce métallique avec un joint. Dans la mesure où la bobine d'allumage se positionne en biais au cours du procédé d'injection, le moyen de compensation de tolérance 47, élastique, assure une liaison optimale entre la bobine d'allumage et la bougie d'allumage 43. La figure 6 est une vue de dessus d'un couvercle 40 de culasse avec les bobines d'allumage 41a, 41b, 41c et 41d intégrées dans le couvercle, ainsi que les lignes électriques 48, 49, 50, 51 intégrées dans le couvercle de culasse 40 et reliées à l'extérieur par un connec- teur 52. Ainsi, un même connecteur peut être intégré dans le couvercle de culasse pour remplacer les connecteurs séparés pour chaque bobine d'allumage
Couvercle de culasse de moteur à combustion comportant un élément de liaison pour fixer le couvercle à la culasse (25) ainsi qu'un élément d'étanchéité entre le couvercle (10) et la culasse (25).Les composants électriques tels que les bobines d'allumage (15) et les connecteurs de bougie (29) sont intégrés dans le couvercle de culasse (10) de façon à former par une liaison par la forme, une liaison par encliquetage par pincement ou par enclipsage, un ensemble avec le couvercle de culasse (10).
1 ) Couvercle de culasse de moteur à combustion comportant un élément de liaison pour fixer le couvercle à la culasse ainsi qu'un élément d'étanchéité entre le couvercle et la culasse, caractérisé en ce que les composants électriques tels que les bobines d'allumage (12-15) et les connecteurs de bougie (29) sont intégrés dans le couvercle de culasse (10) de façon à former par une liaison par la forme, une liaison par encliquetage par pincement ou par enclipsage, un ensemble avec le cou- Io vercle de culasse (10). 2 ) Couvercle de culasse selon la 1, caractérisé en ce que les composants électriques (12-15) sont reliés au couvercle de cu-lasse (10) par un procédé d'injection de matière plastique à deux composants. 3 ) Couvercle de culasse selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu' il est en matière plastique et forme le boîtier pour les composants électriques (12-15). 4 ) Couvercle de culasse selon la 1, caractérisé en ce que le câble de liaison électrique (19) est intégré dans le couvercle (10). 5 ) Couvercle de culasse selon la 4, caractérisé en ce que le couvercle (10) comporte au moins une liaison de contact (16) reliant le câble de liaison électrique (19) à des composants électriques extérieurs au couvercle (10). 6 ) Couvercle de culasse selon la 1, caractérisé en ce qu' il comporte un ressort de contact (29) pour transmettre la tension d'allumage à une bougie d'allumage (24) installée dans la culasse (25). 7 ) Couvercle de culasse selon la 6, caractérisé en ce que la bougie (24) comporte un connecteur de bougie (30) muni d'une sur-face de contact pour être reliée au ressort de contact (29). 8 ) Couvercle de culasse selon la 1, caractérisé en ce que les composants électriques (12-15) comportent une bobine d'allumage en forme de tige intégrant son électronique et chaque bobine d'allumage en forme de tige est en contact avec une bougie d'allumage (24) correspondante et au niveau de la tête de bobine elle est reliée par une liaison de forme avec le couvercle. 9 ) Couvercle de culasse selon la 1, caractérisé en ce que la bobine d'allumage (12-15) est sous la forme d'un insert qui se place dans le moule d'injection pour fabriquer un module en matière thermoplastique de couvercle de culasse (10). 10 ) Couvercle de culasse selon la 1, caractérisé en ce que les différents composants de la bobine d'allumage (12-15) sont des inserts de moule d'injection pour fabriquer un module en matière thermoplastique de couvercle de culasse (10).
F
F02
F02F
F02F 1
F02F 1/24
FR2895396
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UNE PREFORME DE FIBRE OPTIQUE
20,070,629
La présente invention concerne un procédé de fabrication d'une préforme de fibre optique. Une fibre optique est réalisée en étirant une préforme sur une tour de fibrage. Une préforme comprend généralement une préforme primaire constituée d'un tube de verre de très haute qualité qui forme une partie de la gaine et le coeur de la fibre. Cette préforme primaire est ensuite rechargée ou manchonnée pour augmenter son diamètre et former une préforme utilisable sur une tour de fibrage. Dans ce contexte, on appelle gaine interne la gaine formée à l'intérieure du tube et gaine extérieure la gaine formée à l'extérieure du tube. L'opération de fibrage homothétique consiste à placer la préforme verticalement dans une tour et à tirer un brin de fibre d'un bout de la préforme. Pour cela, une haute température est appliquée localement à une extrémité de la préforme jusqu'à ce que la silice soit ramollie, la vitesse de fibrage et la température sont ensuite contrôlées en permanence pendant le fibrage car ils déterminent le diamètre de la fibre. Une fibre optique est classiquement composée d'un coeur optique, ayant pour fonction de transmettre et éventuellement d'amplifier un signal optique, et d'une gaine optique, ayant pour fonction de confiner le signal optique dans le coeur. A cet effet, les indices de réfraction du coeur n~ et de la gaine ng sont tels que ne>ng. Comme cela est bien connu, la propagation d'un signal optique dans une fibre optique monomode se décompose en un mode fondamental guidé dans le coeur et en des modes secondaires guidés sur une certaine distance dans l'ensemble coeur-gaine, appelés modes de gaine. Une fibre optique peut être fabriquée à partir d'une préforme comprenant une préforme primaire constituée d'un tube en silice pure ou dopée dans lequel des couches de silice dopées et/ou pures ont été successivement déposées pour former une gaine interne et un coeur central. Les dépôts dans le tube sont du type dépôt chimique en phase vapeur, désigné par le sigle CVD pour Chemical Vapour Deposition en langue anglaise. Ce type de dépôt est effectué par injections de mélanges gazeux dans le tube et ionisations desdits mélanges. Le dépôt de type CVD englobe les dépôts MCV D (Modified Chemical Vapour Deposition), FCVD (Furnace Chemical Vapour Deposition) et PCVD (Plasma enhanced Chemical Vapour Deposition). Après le dépôt des couches correspondant au coeur et à la gaine interne, le tube est refermé sur lui-même dans une opération appelée rétreint. On obtient alors la préforme primaire constituée d'un barreau de silice. Cette préforme primaire est R \Brevets\24500A24535ù 051221-texte depot do, ensuite rechargée, généralement avec du grain de silice naturelle pour des raisons de coûts. La recharge peut être effectuée par un dépôt plasma dans lequel les grains de silice naturelle sont déposés par gravité et fusionnés par une torche plasma sous une température de l'ordre de 2300 pour être vitrifiés sur la périphérie de la préforme primaire. La préforme primaire est mise en rotation sur elle-même et la torche ou la préforme primaire se déplace longitudinalement l'une par rapport à l'autre pour assurer un dépôt uniforme de silice sur toute la périphérie du barreau. L'opération de recharge s'effectue généralement dans une cabine close à atmosphère contrôlée pour assurer une protection contre les perturbations électromagnétiques et le dégagement d'ozone émis par la torche plasma. La recharge par dépôt plasma à partir de grains de silice est certes peu coûteuse, mais produit des impuretés qui se déposent sur la périphérie de la préforme primaire. Ces impuretés, telles que des particules d'eau et de poussières, proviennent de l'air ambiant de la cabine dans laquelle l'opération de recharge est menée. La présence d'impuretés dans la gaine extérieure û formée par la recharge de la préforme primaire û dégradent les propriétés optiques de la fibre, en particulier lorsque des impuretés sont présentes dans les premières couches de silice déposées sur la préforme primaire. Ce problème d'impuretés incorporées dans la recharge est d'autant plus important que le coeur central de la préforme primaire est gros. En effet, dans le cas d'un coeur central de grand diamètre, la gaine interne présente une épaisseur limitée et les impuretés incorporées à la périphérie du tube lors de la recharge influent d'autant plus sur la propagation du signal dans le coeur central qu'elles sont proches du coeur. On cherche pourtant à fabriquer des préformes de grande capacité. La capacité d'une préforme est définie comme la quantité de longueur de fibre optique qui peut être étirée à partir de cette préforme. Plus le diamètre de la préforme est important, plus la capacité sera grande. Pour réduire les coûts de fabrication et limiter les pertes par connexion, il est souhaitable de fournir de grandes longueurs de fibres linéaires à partir d'une même préforme. On cherche donc à fabriquer des préformes de grand diamètre tout en respectant les contraintes de dimensions relatives entre le diamètre du coeur central et le diamètre de la gaine optique. La préforme finale, après recharge doit en effet présenter les mêmes rapports de diamètre de coeur sur diamètre de gaine que la fibre optique étirée. Pour fabriquer une préforme de grande capacité, on choisit généralement d'augmenter la quantité de recharge plutôt que d'augmenter le diamètre de la préforme primaire coûteuse à fabriquer. US 2002/0144521 décrit un procédé de fabrication de préforme de grande capacité. Ce document propose de réaliser une préforme primaire par dépôt d'un coeur central de grand diamètre à l'intérieur d'un tube dopé au Chlore et au Fluor. Le R'Brevets\24500 24535--051221-texte depot doc tube est dopé au Fluor pour compenser l'augmentation de l'indice de réfraction engendrée par le dopage au Chlore. Le tube est dopé au Chlore pour limiter la migration d'impuretés de groupes OH qui dégradent les propriétés de transmission optique dans le coeur central. L'utilisation d'un tel tube dopé au Chlore et au Fluor permet, à diamètre de tube équivalent, de réduire l'épaisseur de la gaine interne déposée dans le tube afin de fabriquer une préforme primaire ayant un diamètre de coeur central élargi. Cette préforme primaire est ensuite rechargée par dépôt plasma pour obtenir une préforme finale de grand diamètre et donc de grande capacité. Le tube dopé au Chlore et au Fluor protège le coeur central des impuretés apportées par le procédé de recharge à partir de grain de silice naturelle. Un tel procédé nécessite cependant l'utilisation d'un tube spécifique, plus coûteux qu'un tube de silice pure. En outre, la présence de Chlore dans le tube n'empêche pas la formation de liaisons Si-OH sur la surface du tube lors de la recharge qui modifient l'indice global de la gaine extérieure et par conséquent les propriétés de transmission de la fibre optique. FR-A-2 760 449 décrit un procédé de dépôt de silice sur une préforme primaire de fibre optique. Ce document propose de purifier le dépôt de silice naturelle pendant l'opération de recharge. Un conduit d'alimentation amène un mélange gazeux contenant du Chlore ou du Fluor au niveau de la torche plasma pour faire réagir les éléments alcalins ou alcalino-terreux contenus dans les grains de silice afin de réduire la formation de groupes OH sur la préforme primaire. Il a cependant été constaté que ce n'est pas au niveau de la torche plasma que les impuretés sont incorporées dans la silice de la recharge car la température, environ 2300 C, est trop élevée pour favoriser la formation de liaison avec les groupes OH. Les impuretés se déposent surtout dans la silice tout juste vitrifiée à la surface du tube et pas encore refroidie. L'ajout d'un mélange gazeux contenant du Chlore ou du Fluor au niveau de la torche plasma ne réduit donc pas suffisamment la formation d'impuretés dans la silice de la recharge. FR-A-2 647 778 décrit un procédé et un dispositif de dépôt de silice sur une préforme primaire de fibre optique. Le barreau de silice constituant la préforme primaire est placé sur un tour Verrier dans un enceinte étanche séparée de l'atmosphère ambiante et alimentée en gaz desséché. L'opération de recharge est menée dans cette enceinte. L'air dans l'enceinte est soumis successivement à une filtration, à une compression et réfrigération, à une purge de l'eau condensée puis à une dessiccation finale par adsorption. Un tel procédé permet, en théorie, de supprimer la plupart des impuretés successibles d'être incorporées dans la silice de la recharge. Cependant, une telle solution est complexe et onéreuse à mettre en oeuvre. En effet, l'enceinte présente un volume d'au moins 8 à 10 m3 et nécessite un débit R \BrevetsV24500A24535--051221-tezte depot do, d'air à travers l'enceinte d'environ 3000m3/h. Soumettre un tel volume d'air aux opérations de filtration et assèchement précitées représente un coût de mise en oeuvre très important incompatible avec les coûts de fabrication des fibres optiques. Il existe donc un besoin pour un procédé de fabrication d'une préforme de fibre optique qui permette de réaliser l'opération de recharge à moindre coût tout en limitant au maximum l'incorporation d'impuretés dans la silice de la recharge. A cet effet, l'invention propose de positionner le barreau de la préforme primaire à travers un tube délimitant un volume de contrôle réduit autour de la zone de recharge. L'atmosphère est alors contrôlée uniquement dans ce volume réduit délimité par le tube et non dans tout le volume d'une enceinte contenant le tour Verrier. L'invention propose plus particulièrement un procédé de fabrication d'une préforme finale de fibre optique comprenant : - la fourniture d'une préforme primaire ; - la mise en place de la préforme primaire dans un tube de diamètre compris entre 4 et 10 fois le diamètre de la préforme primaire et de longueur comprise entre 0,3 fois et 0,8 fois la longueur de la préforme primaire ; - l'injection de gaz dans le tube en surpression par rapport à la pression 20 extérieure au tube ; - la recharge de la préforme primaire. Selon les modes de réalisation, le gaz injecté est de l'azote ou de l'air. Selon un mode de réalisation, le gaz injecté a un taux d'humidité relative inférieur à 5% à 20 C. 25 Selon un mode de réalisation, le gaz injecté contient en outre des gaz fluorés et/ou chlorés. Selon un mode de réalisation, la surpression à l'intérieur du tube est comprise entre 0,1 bar et 1 bar. Selon un mode de réalisation, le gaz injecté est chauffé à une température 30 comprise entre 300 C et 600 C. Selon un mode de réalisation, la recharge est effectuée par dépôt plasma de grains de silice, telle que du grain de silice naturelle. Selon un mode de réalisation, le tube comporte une ouverture pour permettre le passage d'une torche à plasma et l'introduction de grains de silice. 35 Selon les modes de réalisation, le tube est en quartz ou en inox. R.ABrevets\24500A24535- 051221-teste depotdoc Selon un mode de réalisation, le tube est maintenu immobile pendant que la préforme primaire est entraînée en translation le long de son axe de symétrie. Selon un mode de réalisation, le tube est déplacé conjointement avec une torche à plasma le long de l'axe de symétrie de la préforme primaire. 5 L'invention concerne aussi un équipement de fabrication d'une préforme finale de fibre optique comprenant: - un support de réception d'une préforme primaire ; - un tube de diamètre compris entre 4 et 10 fois le diamètre de la préforme primaire et de longueur comprise entre 0,3 et 0,8 fois la longueur de la préforme primaire, le tube étant disposé pour entourer une préforme primaire fixée au support de réception ; - un réservoir de gaz adapté à injecter du gaz dans le tube en surpression par rapport à la pression extérieure au tube ; - un dispositif de recharge de la préforme primaire. Selon un mode de réalisation, l'équipement comprend un dispositif de mesure et de contrôle du taux d'humidité dans le tube. Selon un mode de réalisation, l'équipement comprend un dispositif de mesure et de contrôle de la pression dans le tube. Selon un mode de réalisation, l'équipement comprend un dispositif chauffage des gaz à injecter dans le tube. Selon un mode de réalisation, l'équipement comprend le dispositif de recharge comprend une torche à plasma et une conduite d'amenée de grains de silice. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit des modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemple uniquement et en référence à la figure unique qui montre un schéma des éléments de mise en oeuvre du procédé de l'invention. La figure unique montre une préforme primaire 10 destinée à être placée sur un tour Verrier pour être rechargée afin de former une préforme finale utilisable sur une tour de fibrage. La préforme primaire 10 est un barreau de silice de grande pureté qui a été fabriqué selon une quelconque technique connue, par exemple par dépôt PCVD dans un tube de silice. La recharge peut être effectuée par dépôt plasma de grains de silice, de préférence du grain de silice naturelle peut coûteux. De façon connue en soi, une RABrevetsV24500A24535ù 051221-texte depot doc conduite d'amenée de grains de silice est prévue à proximité d'une torche à plasma. Soit l'ensemble composé de la torche plasma et de la conduite d'amenée de grains de silice est déplacé dans un mouvement de va et vient le long de la préforme primaire mise en rotation, soit la préforme primaire mise en rotation glisse dans un mouvement longitudinal de va et vient devant la torche plasma et la conduite d'amenée de grains de silice. Selon l'invention, la préforme primaire 10 est glissée dans un tube 20 qui entoure la zone de recharge de la préforme primaire. L'atmosphère est alors contrôlée dans le volume défini par le tube entourant la préforme primaire pour éliminer le dépôt d'impuretés sur le barreau de silice lors de la recharge. Le volume d'air à contrôler est réduit, par rapport à l'enceinte de l'art antérieur, mais suffisant pour assurer une bonne qualité de la silice déposée lors de la recharge. Le tube 20 présente un diamètre compris entre 4 fois et 10 fois le diamètre de la préforme primaire. Le tube 20 est donc assez large pour ne pas gêner la recharge et assez étroit pour limiter le volume d'air à contrôler dans la zone de recharge. En effet, pour étirer une fibre optique finale de 125 de diamètre avec un coeur de 8,7 m, on peut utiliser une préforme primaire ayant un coeur de diamètre 6 mm pour un diamètre d'environ 25 mm rechargée pour atteindre 100 mm de diamètre sur la préforme finale afin de respecter l'homothétie de la fibre. Pour une telle préforme primaire, on pourra fournir un tube de diamètre 150 mm par exemple, soit suffisamment large pour permettre la recharge de la préforme primaire et suffisamment étroit pour garantir une atmosphère bien contrôlée dans la zone de recharge. L'atmosphère est contrôlée dans le tube par injection de gaz en surpression dans le tube. Des conduites d'entrée de gaz 21 sont réparties le long du tube 20 pour injecter un gaz contrôlé dans le tube avec une surpression suffisante pour garantir que l'air ambiant ne pénètre pas dans le tube. Deux entrées de gaz 21 pourraient suffire, mais on préférera répartir six à vingt entrées de gaz 21 tout le long et autour du tube 20 pour assurer une surpression uniforme dans le tube. Le tube présente une longueur comprise entre 0,3 fois et 0,8 fois la longueur de la préforme primaire 10 pour couvrir la ou les zones de la préforme primaire qui viennent d'être rechargée sans gêner la fixation de la préforme primaire sur le tour Verrier. En effet, comme indiqué précédemment, les impuretés se déposent surtout sur les zones encore chaudes de la préforme où les grains de silice ont été tout juste vitrifiés plutôt que sur la zone chauffée par la torche plasma ou sur les zones déjà refroidies. On a constaté que les impuretés s'incorporent surtout dans la silice entre 1200 et 400 . Le tube doit donc présenter une longueur suffisante pour couvrir la RABrevets\24500A24535--051221-teste depot dot. préforme primaire encore chaude. Une préforme primaire 10 présente typiquement une longueur de 1 m ; un tube d'environ 50 à 60 cm de long serait donc adapté. Le volume d'atmosphère à contrôler, délimité par le tube 20, est donc suffisamment réduit pour permettre de garantir une atmosphère exempte de poussières avec un taux d'humidité fortement réduit pour un coût raisonnable. Par exemple, des réservoirs d'air ou d'azote sous pression peuvent être reliés aux entrées de gaz 21 du tube. Les gaz stockés pour être injectés dans le tube 20 présentent un taux d'humidité relative inférieur à 5% à 20 C. De plus, l'air ou l'azote injecté dans le tube 20 peut être mélangé avec des gaz fluorés et/ou chlorés pour inhiber toute formation de groupe OH dans le volume du tube et éviter les liaisons Si-OH sur la surface de la préforme. On préférera injecter de l'azote plutôt que de l'air pour éviter la création de groupes NOx (gaz à effet de serre), bien que l'injection d'air dans le tube donne des résultats satisfaisants quant à la limitation des impuretés déposées dans la recharge. Les gaz injectés dans le tube 20 peuvent être préalablement filtrés bien que l'utilisation de réservoirs directement reliés à des conduites d'amenée de gaz reliées aux entrées 21 du tube limite les risques d'introduction de poussières dans le tube. Le gaz (ou mélange de gaz) injecté dans le tube 20 est en surpression par rapport à la pression extérieure au tube. La pression à l'extérieur du tube est en général la pression atmosphérique. En principe, une faible surpression peut suffire pour empêcher l'entrée d'air dans le tube mais on choisira une surpression suffisante pour gérer les déplacements d'air importants au niveau de la torche à plasma. Une surpression dans le tube comprise entre 0,1 bar et 1 bar est appropriée. Une telle surpression est suffisante pour garantir que l'air ambiant ne pénètre pas dans le tube et y amène des poussières et de l'humidité. Une telle surpression est également suffisamment réduite pour être obtenue par simple décharge de réservoirs sous pression ou avec l'ajout d'une pompe de faible puissance sur les conduites d'amenée de gaz aux entrées du tube. Le gaz injecté dans le tube 20 peut aussi être chauffé, à une température 30 comprise entre environ 300 C et 600 C, pour limiter la vitesse de refroidissement de la zone de la préforme qui vient d'être rechargée. Selon le mode de réalisation illustré, le tube comporte une ouverture 22 pour permettre le passage de la torche à plasma 30 et l'introduction de grains de silice dans une zone médiane du tube 20. Lors du mouvement de va et vient de la préforme 35 primaire 10 devant la torche à plasma 30, la tube peut ainsi être maintenu immobile avec la torche à plasma et protéger la zone échauffée de la préforme des impuretés quel que soit le sens de déplacement de la préforme. On pourrait cependant envisager R-\Brevets\24500\24535--051221-texte depot dot: 8 d'autres montages, dans lesquels la torche à plasma 30 et le tube 20 se déplacent conjointement le long de la préforme 10 immobile en translation. Le tube 20 sera réalisé en matériau supportant les fortes températures, par exemple en quartz ou en inox, car au moins une de ses extrémités ù ou une extrémité de son ouverture 22 centrale ù se trouve à proximité de la torche à plasma 30. Le tube doit en effet couvrir une zone proche de la zone de recharge pour éviter l'apparition d'impuretés dans la silice fusionnée. En revanche, le tube 20 ne couvre pas la zone directement chauffée par la torche à plasma. Un tel agencement est donc simple à mettre en oeuvre. Le procédé de l'invention peut être mis en oeuvre avec un équipement relativement simple. Un tour Verrier classique peut être utilisé comme support de réception de la préforme primaire 10. Un tube 20 en quartz ou en inox de diamètre compris entre 4 et 10 fois le diamètre de la préforme primaire et de longueur comprise entre 0,3 et 0,8 fois la longueur de la préforme primaire est positionné pour entourer la préforme primaire 10. Plusieurs tubes peuvent être rangés à proximité du tour Verrier pour permettre la recharge de différentes préformes primaires dans des conditions optimales. Des moyens de fixation peuvent être prévus sur le tour Verrier qui sera adapté pour recevoir un tube selon l'invention. Un ou plusieurs réservoirs sont prévus avec des moyens de fixations aux entrées du tube. Une torche à plasma, de type classique, avec une conduite d'amenée de grains de silice est également prévue. L'équipement peut également comprendre des moyens de contrôle et de régulation de la pression dans le tube ainsi que des moyens de contrôle du taux d'humidité dans le tube, par exemple avec un capteur de pression et un capteur d'humidité standard. L'opération de recharge d'une préforme primaire peut ainsi être réalisée avec un équipement simple et peu coûteux qui permet de réduire efficacement l'incorporation d'impuretés dans la silice de la recharge. Une fibre optique présentant des propriétés de transmission optique améliorées peut être étirée à partir d'une préforme finale obtenue par le procédé selon l'invention. R VBrevets\24500'24535--051221-texte depot dot
L'invention concerne un procédé de fabrication d'une préforme de fibre optique comprenant :- la fourniture d'une préforme primaire ;- la mise en place de la préforme primaire dans un tube de diamètre compris entre 4 et 10 fois le diamètre de la préforme primaire et de longueur comprise entre 0,3 fois et 0,8 fois la longueur de la préforme primaire ;- l'injection de gaz dans le tube en surpression par rapport à la pression extérieure au tube ;- la recharge de la préforme primaireL'invention permet de recharger une préforme primaire à moindre coût tout en limitant au maximum l'incorporation d'impuretés dans la silice de la recharge.
, 1. Procédé de fabrication d'une préforme finale de fibre optique comprenant : - la fourniture d'une préforme primaire (10) ; - la mise en place de la préforme primaire dans un tube (20) de diamètre compris entre 4 et 10 fois le diamètre de la préforme primaire et de longueur comprise entre 0,3 fois et 0,8 fois la longueur de la préforme primaire ; -l'injection de gaz dans le tube en surpression par rapport à la pression extérieure au tube ; - la recharge de la préforme primaire. 2. Procédé de fabrication selon la 1, dans lequel le gaz injecté est de l'azote. 3. Procédé de fabrication selon la 1, dans lequel le gaz injecté est de l'air. 4. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 3, dans lequel le gaz injecté a un taux d'humidité relative inférieur à 5% à 20 C. 5. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 4, dans lequel le gaz injecté contient en outre des gaz fluorés et/ou chlorés. 6. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 5, dans lequel la surpression à l'intérieur du tube est comprise entre 0,1 bar et 1 bar. 7. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 6, dans lequel le gaz injecté est chauffé à une température comprise entre 300 C et 600 C. 8. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 7, dans lequel la recharge est effectuée par dépôt plasma de grains de silice. 9. Procédé de fabrication selon la 8, dans lequel la recharge est effectuée à partir de grains de silice naturelle. R\Brevets\24500124535--051221-texte depot dot.: 10. Procédé de fabrication selon la 8 ou 9, dans lequel le tube comporte une ouverture pour permettre le passage d'une torche à plasma et l'introduction de grains de silice. 11. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 10, dans lequel le 5 tube est en quartz. 12. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 11, dans lequel le tube est en inox. 13. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 12, dans lequel le tube est maintenu immobile pendant que la préforme primaire est entraînée en 10 translation le long de son axe de symétrie. 14. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 12, dans lequel le tube est déplacé conjointement avec une torche à plasma le long de l'axe de symétrie de la préforme primaire. 15. Equipement de fabrication d'une préforme finale de fibre optique comprenant: 15 - un support de réception d'une préforme primaire ; - un tube de diamètre compris entre 4 et 10 fois le diamètre de la préforme primaire et de longueur comprise entre 0,3 et 0,8 fois la longueur de la préforme primaire, le tube étant disposé pour entourer une préforme primaire fixée au support de réception ; 20 - un réservoir de gaz adapté à injecter du gaz dans le tube en surpression par rapport à la pression extérieure au tube ; - un dispositif de recharge de la préforme primaire. 16. Equipement selon la 15, comprenant un dispositif de mesure et de contrôle du taux d'humidité dans le tube. 25 17. Equipement selon la 15 ou 16, comprenant un dispositif de mesure et de contrôle de la pression dans le tube. R.\Brevets`:24500'24535--05021-texte depot doc 18. Equipement selon l'une des 15 à 17, comprenant un dispositif chauffage des gaz à injecter dans le tube. 19. Equipement selon l'une des 15 à 18, dans lequel le dispositif de recharge comprend une torche à plasma et une conduite d'amenée de grains de silice. R',Brevets\24500',24535ù 051221-texte depot dot_
C,G
C03,G02
C03B,G02B
C03B 37,G02B 6
C03B 37/012,C03B 37/027,G02B 6/02
FR2889783
A1
PROCEDE ET SYSTEME DE TRANSMISSION DE MESSAGES A ETIQUETTES (TAGS) VIA AU MOINS UN RESEAU DE COMMUNICATION MOBILE
20,070,216
Procédé et système de transmission de messages à étiquettes (Tags) via au moins un réseau de communication mobile La présente invention concerne le domaine de l'électronique et en particulier de la communication mobile, telle que la téléphonie mobile. L'invention concerne plus particulièrement la téléphonie mobile de troisième génération implémentant notamment la technologie GSM ( Global System for Mobile communication , selon la terminologie anglaise) et la technologie DVB-T/H ( Digital Video Broadcasting Terrestrial/Handheld , selon la terminologie anglaise). La technologie GSM permet des communications lo entre deux terminaux mobiles communicants via l'échange de signaux vocaux ou l'échange de messages textuels (SMS, pour l'anglais Short Message Service) véhiculés par des modulations de fréquences radio au sein d'au moins un réseau de téléphonie mobile. La technologie DVB-H permet l'envoi de signaux vidéo et audio par un fournisseur de contenu vers Is une pluralité de terminaux mobiles communicants présents au sein d'au moins un réseau de communication supportant cette technologie. Un problème dans le domaine de la communication mobile concerne la bande passante et le coût nécessaires à la mise en oeuvre des services de messagerie permettant la participation des utilisateurs de terminaux mobiles communicants à des groupes d'échanges tels que des plébiscites, des groupes de discussion, des jeux, des forums, etc. En effet, les réseaux de téléphonie modernes proposent aux utilisateurs de participer à des groupes d'échanges similaires à ceux rencontrés sur Internet, comme les weblogs (ou blogs) par exemple. Cependant, ce type de service nécessite de connaître et de saisir le numéro auquel les messages doivent être envoyés ainsi que divers mots clés qui doivent être reconnus par les équipements des opérateurs de téléphonie mobile et/ou des fournisseurs de services. De même les équipements des opérateurs de téléphonie mobile et/ou des fournisseurs de services doivent ajouter un numéro de destinataire à chacun des messages envoyés aux participants du groupe d'échange, ce qui présente les inconvénients d'une forte utilisation de la bande passante au sein du réseau de téléphonie mobile couvrant les terminaux destinataires et d'un coût important pour les opérateurs de téléphonie mobile et/ou les fournisseurs de services. II est connu dans l'art antérieur, notamment par la demande de brevet EP 1 317 152, des procédés de transmission de messages SMS contenant des étiquettes (Tags, selon la terminologie anglaise) permettant la mise en forme (formatage) des messages selon des paramètres déterminés sur les terminaux mobiles communicants à partir desquels ils ont été envoyés. Ces o solutions permettent l'affichage, selon la mise en forme sélectionnée, d'un message SMS sur un terminal mobile communicant récepteur auquel le message a été envoyé. Le formatage du message reçu par les destinataires est déterminé par les tags sélectionnés par un utilisateur du terminal émetteur sur lequel ce message a été élaboré. Ces solutions permettent également l'enregistrement dans le terminal récepteur d'informations spécifiques envoyées par le terminal émetteur et identifiées par les tags contenus dans le message. Ce type de technologie faciliterait la mise en oeuvre des groupes d'échanges au sein des réseaux de téléphonie mobile mais ces solutions présentent les inconvénients de nécessiter l'élaboration et l'envoi de messages spécifiques à chacun des utilisateurs destinataires ou à un groupe de destinataires. Les numéros de téléphones des destinataires doivent être inclus dans les messages SMS envoyés aux destinataires via le canal GSM et un éventuel numéro utilisable pour répondre doit être également inclus dans le message ou dans un tag. Ces solutions ne peuvent pas être aisément appliqués à l'envoi de messages à une pluralité de destinataires d'un groupe d'échange. En effet, ces solutions nécessitent des envois, via le canal GSM, de messages SMS spécifiques des informations que l'on souhaite envoyer à chacun des terminaux destinataires et nécessitent l'inclusion d'un numéro de réponse spécifique pour permettre 3o aux destinataires d'envoyer des messages SMS de réponse vers le terminal émetteur, via le canal GSM. Les inconvénients exposés précédemment ne sont donc pas résolus par ce type de solutions puisque les envois multiples, via le canal GSM, de messages SMS contenant des tags vers chaque destinataire utilisent une bande passante trop importante et présentent un coût trop important. Dans ce contexte, il est intéressant de proposer une solution économique permettant, à moindre coût, de diffuser à un large nombre de destinataires, participant à des groupes d'échanges par exemple, des messages mis en forme grâce à des tags facilitant la réponse de ces destinataires Un premier but de la présente invention est de pallier certains io incorvénients de l'art antérieur en proposant un procédé permettant, à moindre coût, des échanges de messages entre au moins un serveur d'au moins un fournisseur de services et au moins un terminal mobile communicant d'au moins un destinataire participant à au moins un groupe d'échange, via au moins un canal d'au moins un réseau de téléphonie mobile. Ce but est atteint par un procédé d'échange de messages, via au moins un canal de transmission d'au moins un réseau de communication mobile, entre au moins un terminal serveur et au moins un terminal mobile communicant d'un utilisateur participant à un groupe d'échange géré par le serveur, les messages contenant au moins une étiquette, dite tag, consistant en des données permettant au moins une mise en forme du message lors de l'interprétation du tag par des moyens de traitement de données des terminaux recevant les messages, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: - élaboration d'au moins un message associé à des données représentatives de coordonnées d'appel d'au moins un terminal destinataire du réseau de communication mobile, - incorporation d'au moins un tag dans le message, à partir d'une pluralité de tags prédéterminés, stockés dans des moyens de mémorisation du terminal émetteur, au moins un tag ainsi incorporé permettant d'identifier le groupe d'échange auquel le message est associé, - choix, par le terminal émetteur, d'au moins un canal à utiliser pour la transmission du message, parmi une pluralité de canaux de transmission disponibles au sein du réseau de communication mobile, en fonction du nombre de destinataires et de paramètres relatifs aux terminaux destinataires, - envoi du message via au moins un canal de transmission d'au moins un réseau de communication mobile. Selon une autre particularité, le procédé comporte une étape préalable de définition d'une pluralité de tags et d'enregistrement, dans les Io moyens de mémorisation des différents terminaux, de ces tags consistant en des mots clés associés, au moins au sein des messages, à au moins un caractère ou symbole permettant l'identification de ces mots clés en tant que tags interprétables par les moyens de traitement de données des terminaux échangeant des messages au sein desquels les tags sont destinés à être incorporés. Selon une autre particularité, l'étape de définition des tags est associée à une étape d'attribution d'au moins une fonction à chacun des tags, l'interprétation d'un tag résultant en l'exécution d'au moins une tâche correspondant à la fonction qui lui est attribuée parmi au moins les fonctions suivantes: - définition de groupes d'échange consistant en des services tels que des jeux, des forums ou des loteries, auxquels des utilisateurs de terminaux mobiles communicants peuvent participer en se joignant à ce groupe d'échange, - définition de formats de mise en forme des messages pour la présentation de leur contenu aux utilisateurs de terminaux mobiles communicants qui participent à un groupe d'échange, définition de méthodes de réponse aux messages reçus par les utilisateurs de terminaux mobiles communicants qui participent à un groupe 30 d'échange, - définition de choix associés à au moins une fonction d'au moins un autre tag, afin de proposer des actions à effectuer aux utilisateurs de terminaux mobiles communicants participant à un groupe d'échange. Selon une autre particularité, l'étape d'incorporation d'au moins un tag dans le message comporte une étape d'incorporation d'au moins un tag correspondant à des coordonnées d'appel du terminal émetteur pour permettre une réponse du destinataire. Selon une autre particularité, les étapes d'élaboration d'au moins un message et d'incorporation d'au moins un tag dans ce message sont mises en oeuvre par un utilisateur d'un terminal mobile communicant, grâce à des moyens de saisie et des moyens d'affichage du terminal mobile communicant et consistent, respectivement, en une étape de saisie du texte du message à envoyer et en une étape d'affichage d'une pluralité de tags stockés dans des moyens de mémorisation du terminal mobile communicant émetteur, suivie d'une sélection d'au moins un tag à incorporer dans le message. Selon une autre particularité, les paramètres relatifs aux terminaux destinataires correspondent au moins aux coordonnées d'appel du terminal serveur et, d'autre part, en ce que l'étape de choix du canal à utiliser pour la transrnission du message via le réseau de communication mobile consiste en une sélection automatique d'un canal GSM par les moyens de traitement et des moyens de communication du terminal mobile communicant émetteur, pour I envoi par GSM du message vers le terminal serveur. Selon une autre particularité, l'étape d'envoi du message vers le 25 terminal serveur destinataire via un canal GSM du réseau de communication mobile est suivie des étapes suivantes, mises en oeuvre par le terminal serveur: - réception du message par des moyens de communication du terminal serveur destinataire, - lecture du message par les moyens de traitement du terminal serveur et interprétation des tags contenus dans le message, - identification du groupe d'échange auquel le message est associé et mise en forme du message d'après les tags qu'il contient, puis enregistrement du contenu du message dans les moyens de mémorisation du terminal serveur. Selon une autre particularité, l'étape d'enregistrement du contenu du message dans les moyens de mémorisation du terminal serveur consiste en une étape d'enregistrement du message, mis en forme d'après les tags qu'il contient, dans un fichier contenant l'ensemble des messages échangés dans le groupe d'échange identifié suite à l'étape d'identification. io Selon une autre particularité, l'étape d'enregistrement du message dans le fichier est suivie d'une étape de conversion du fichier sous la forme d'une page Internet, puis de publication de cette page Internet pour une consultation éventuelle par les utilisateurs participant au groupe d'échange correspondant. Selon une autre particularité, les étapes d'élaboration du message et d'incorporation d'au moins un tag dans ce message sont mises en oeuvre, de façon automatique, par les moyens de traitement du terminal serveur, en réponse à un message envoyé par un terminal mobile communicant, grâce au moins à l'étape d'interprétation des tags contenus dans ce message et à l'étape d'identification du groupe d'échange auquel ce message envoyé par le terminal mobile communicant était associé. Selon une autre particularité, les étapes d'élaboration du message et d'incorporation d'au moins un tag dans ce message sont mises en oeuvre par un utilisateur du terminal serveur, grâce à des moyens de saisie et des moyens d'affichage du terminal serveur et consistent, respectivement, en une étape de saisie du texte du message à envoyer et en une étape d'affichage d'une pluralité de tags stockés dans des moyens de mémorisation du terminal serveur, suivie d'une sélection d'au moins un tag à incorporer dans le message. Selon une autre particularité, l'étape d'élaboration du message est mise en oeuvre par un utilisateur d'un terminal d'un fournisseur de contenu, grâce à des moyens de saisie et des moyens d'affichage du terminal du fournisseur de contenu et consiste en une saisie du texte du message à envoyer. Selon une autre particularité, l'étape d'incorporation d'au moins un tag dans le message à envoyer aux destinataires est également mise en oeuvre par un utilisateur du terminal du fournisseur de contenu, grâce à des moyens de saisie et des moyens d'affichage du terminal du fournisseur de contenu et consiste en une étape d'affichage d'une pluralité de tags stockés dans des moyens de mémorisation du terminal du fournisseur de contenu, suivie d'une étape de sélection d'au moins un tag à incorporer dans le message, cette o dernière étant suivie d'une étape d'envoi du message au terminal serveur, via au moins un réseau de communication, grâce à des moyens de communication du terminal du fournisseur de contenu. Selon une autre particularité, l'étape d'élaboration du message, mise en oeuvre par un utilisateur d'un terminal du fournisseur de contenu, est suivie d'une étape d'envoi du message au terminal serveur, via au moins un réseau de communication, grâce à des moyens de communication du terminal du fournisseur de contenu, les moyens de traitement du terminal serveur mettant alors en oeuvre, de façon automatique, l'étape d'incorporation d'au moins un tag dans le message à envoyer aux destinataires. Selon une autre particularité, les paramètres relatifs aux destinataires correspondent au moins aux coordonnées d'appel d'au moins un terminal mobile communicant et l'étape de choix du canal à utiliser pour l'envoi du message vers le terminal mobile communicant, via le réseau de communication mobile, est effectuée de façon automatique par les moyens de traitement du terminal serveur implémentant une méthode de sélection prédéterminée et consiste soit en une sélection d'un canal DVB-H, pour une diffus on du message par DVB-H, lorsque le nombre de destinataires est supérieur à un nombre prédéfini dans la méthode de sélection, soit en une sélection d'un canal GSM, pour un envoi du message par GSM, lorsque le nombre de destinataires est égal à ce nombre prédéfini, soit en une sélection d'un canal DVB-H et d'au moins un canal GSM, pour une double diffusion du message par DVB-H et GSM, lorsque le nombre de destinataires est supérieur à ce nombre prédéfini mais qu'au moins un terminal mobile comrnunicant destinataire participant au groupe d'échange se trouve dans l'impossibilité de recevoir les signaux DVB-H diffusés dans les zones d'influence des antennes DVB-H. Selon une autre particularité, l'étape d'envoi d'au moins un message, via un canal DVB-H, par le terminal serveur vers au moins un terminal mobile communicant est précédée d'une étape de création d'un fichier contenant l'ensemble des messages à diffuser vers les destinataires de l'ensemble des Io groupes d'échanges gérés par le terminal serveur, l'étape d'envoi d'au moins un message consistant alors en une diffusion de ce fichier sur un canal DVBH permettant la diffusion de l'ensemble de ces messages vers les destinataires de l'ensemble des groupes d'échange gérés par le terminal serveur, les tags incorporés dans chacun des messages du fichier Is permettant aux moyens de traitement des terminaux mobiles communicants d'effectuer une étape de filtrage des messages pour ne présenter aux utilisateurs que le message correspondant au groupe d'échange auquel (auxquels) ils participent. Selon une autre particularité, l'étape d'envoi d'au moins un message par le terminal serveur, vers au moins un terminal mobile communicant, via au moins un canal du réseau de communication mobile, est suivie des étapes suivantes, mises en oeuvre par chacun des terminaux mobiles communicants: - réception de chacun des messages par des moyens de communication de chacun des terminaux mobiles communicants, - lecture de chacun des messages par les moyens de traitement de chacun des terminaux mobiles communicants et interprétation des tags contenus dans ces messages, filtrage des messages par identification du groupe d'échange 30 auquel chacun des messages est associé puis, lorsque le groupe d'échange identifié correspond à un groupe d'échange auquel le terminal mobile communicant destinataire participe, mise en forme du message d'après les tags qu'il contient. Selon une autre particularité, l'étape de mise en forme du message d'après les tags qu'il contient est suivie d'une étape d'affichage, sur des moyens d'affichage du terminal mobile communicant, du message avec sa mise en forme définie par les tags, puis d'une éventuelle étape d'enregistrement du contenu du message dans les moyens de mémorisation du terminal mobile communicant lorsque son utilisateur le souhaite. Selon une autre particularité, l'étape d'enregistrement du contenu du io message dans les moyens de mémorisation du terminal mobile communicant est suivie d'une étape d'élaboration d'un message, mise en oeuvre grâce à l'interprétation des tags contenus dans chacun des messages correspondant à un groupe d'échange auquel participe le terminal mobile communicant, soit par saisie du texte du message par un utilisateur grâce aux moyens de saisie et aux moyens d'affichage du terminal mobile communicant, soit de façon automatique par les moyens de traitement du terminal mobile communicant, grâce aux informations fournies par les tags contenus dans le message reçu. Selon une autre particularité, l'étape d'élaboration d'un message est suivie d'une étape d'incorporation d'au moins un tag dans ce message, mise en oeuvre soit de façon automatique par les moyens de traitement du terminal mobile communicant, soit par un utilisateur effectuant une sélection, grâce aux moyens de saisie du terminal mobile communicant, d'au moins un tag parmi une pluralité de tags stockés dans les moyens de mémorisation du terminal mobile communicant et affichés grâce aux moyens d'affichage du terminal mobile communicant. Selon une autre particularité, les étapes d'envoi, via un canal DVB-H, d'au moins un message ou du fichier sont accompagnées d'une diffusion, via le canal DVB-H, d'une nouvelle liste de tags disponibles permettant aux terminaux mobiles communicants de mettre en oeuvre une étape de mise à jour cle la pluralité de tags stockés dans leurs moyens de mémorisation. Selon une autre particularité, le procédé comporte une étape préalable d'implantation d'un applicatif exécutable sur les moyens de i o traitement des terminaux, permettant la mise en oeuvre des différentes étapes du procédé et, en particulier, l'identification des tags au sein des messages échangés dans les groupes d'échange et l'interprétation de ces tags grâce à la consultation des moyens de mémorisation des différents terminaux stockant les différents tags associés à des fonctions définissant des tâches à exécuter par les moyens de traitement des terminaux. Un second but de la présente invention est de pallier certains inconvénients de l'art antérieur en proposant un système de diffusion de messages, via au moins un réseau de communication mobile, vers des io terminaux mobiles communicants de destinataires d'au moins un groupe d'échange. Ce but est atteint par Système d'échange de messages, via au moins un canal de transmission d'au moins un réseau de communication mobile, entre au moins un terminal serveur et au moins un terminal mobile communicant d'un destinataire participant à un groupe d'échange géré par le serveur, les messages contenant au moins une étiquette, dite tag, consistant en des données permettant au moins une mise en forme du message, le système étant caractérisé en ce qu'il comporte au moins un terminal serveur et au moins un terminal mobile communicant comportant chacun: É des moyens de traitement comportant: - des moyens d'interprétation des tags contenus dans les messages échangés par les terminaux participant aux différents groupes d'échange gérés par le serveur, - des moyens d'élaboration de messages, - des moyens d'incorporation de tags dans les messages élaborés, des moyens de sélection d'au moins un canal à utiliser pour la transmission des messages vers les terminaux destinataires, en fonction du nombre de destinataires du message et de paramètres relatifs à ces terminaux, É des moyens de mémorisation stockant une pluralité de tags interprétables par les terminaux participant aux différents groupes d'échange, É des moyens de communication agencés pour établir des communications avec d'autres terminaux via au moins un canal d'au moins un réseau de communication et échanger des messages avec ces term naux, Selon une autre particularité, au moins le terminal serveur comporte des moyens de définition de tags permettant, d'une part, d'associer des mots clés avec au moins un caractère ou symbole, de façon à définir des tags interprétables par les moyens de traitement de données des terminaux et, d'autre part, d'attribuer à ces tags des fonctions définissant des tâches à lo exécuter par les moyens de traitement des terminaux lors de l'interprétation des tags, des moyens d'enregistrement du terminal serveur permettant le stockage de ces tags dans les moyens de mémorisation du terminal serveur, une tâche à exécuter étant définie par au moins une fonction parmi au moins les fonctions suivantes: - définition de groupes d'échange consistant en des services tels que des jeux, des forums ou des loteries, auxquels des utilisateurs de terminaux mobiles communicants peuvent participer en se joignant à ce groupe d'échange, - définition de formats de mise en forme des messages pour la 20 présentation de leur contenu aux utilisateurs de terminaux mobiles communicants qui participent à un groupe d'échange, - définition de méthodes de réponse aux messages reçus par les utilisateurs de terminaux mobiles communicants qui participent à un groupe d'échange, - définition de choix associés à au moins une fonction d'au moins un autre tag, afin de proposer des actions à effectuer aux utilisateurs de terminaux mobiles communicants participant à un groupe d'échange. Selon une autre particularité, les moyens d'interprétation des tags comportent des moyens de lecture des données constitutives des messages et des moyens d'identification des tags détectant, au sein de ces messages, les données représentatives du caractère ou symbole auquel les tags sont associés, de façon à identifier les tags au sein des messages échangés dans les groupes d'échange, des moyens de consultation des moyens de mémorisation des différents terminaux permettant aux moyens de traitement de ces terminaux d'exécuter les tâches définies par les fonctions attribuées aux différents tags. Selon une autre particularité, les moyens d'incorporation de tags dans les messages élaborés comportent des moyens de conversion de coordonnées d'appel du terminal émetteur en au moins un tag permettant une réponse du destinataire. Selon une autre particularité, les moyens d'élaboration de messages Io et les moyens d'incorporation de tags dans les messages consistent, dans le terminal mobile communicant, en des moyens de saisie et des moyens d'affichage permettant à un utilisateur, émetteur du message, de contrôler les moyens de traitement du terminal mobile communicant pour élaborer au moins un message à envoyer. Selon une autre particularité, les moyens de sélection du canal à utiliser pour la transmission du message via le réseau de communication mobile comportent, dans le terminal mobile communicant, des moyens de sélection automatique d'un canal GSM contrôlant les moyens de traitement et les moyens de communication du terminal mobile communicant pour envoyer le message vers le terminal serveur. Selon une autre particularité, les moyens de traitement du terminal serveur comportent, d'une part, des moyens de création, dans les moyens de mémorisation du terminal serveur, d'au moins un fichier correspondant à au moins un groupe d'échange défini par au moins un tag et des moyens d'enregistrer, dans ce fichier, l'ensemble des messages contenant ce tag et correspondant à ce groupe d'échange. Selon une autre particularité, les moyens de traitement du terminal serveur comportent des moyens de conversion du fichier en une page Internet et des moyens de publication de cette page Internet pour une consultation éventuelle par les utilisateurs participant au groupe d'échange correspondant. Selon une autre particularité, les moyens d'interprétation implantés dans le terminal serveur contrôlent, de façon automatique, les moyens d'élaboration de messages et les moyens d'incorporation de tags du terminal serveur, pour élaborer une réponse automatique définie au moins par une fonction attribuée à au moins un tag incorporé dans un message envoyé par un terminal mobile communicant, l'exécution d'au moins une tâche définie par cette fonction résultant en une création automatique d'un message prédéfini associé au groupe d'échange auquel le message envoyé par le terminal mobile communicant était associé. Io Selon une autre particularité, les moyens d'élaboration de messages et les moyens d'incorporation de tags du terminal serveur comportent des moyens de saisie et des moyens d'affichage contrôlés par un utilisateur effectuant une saisie du texte du message à envoyer et une sélection, parmi la pluralité de tags stockés dans des moyens de mémorisation du terminal serveur, d'au moins un tag à incorporer dans le message. Selon une autre particularité, le système comporte un terminal d'un fournisseur de contenu comportant des moyens de saisie et des moyens d'affichage permettant à un utilisateur de ce terminal du fournisseur de contenu de saisir le texte du message à envoyer. Selon une autre particularité, le terminal du fournisseur de contenu comporte des moyens de communication permettant l'envoi du message élaboré au terminal serveur, via au moins un réseau de communication, les moyens de traitement du terminal serveur permettant l'incorporation d'au moins un tag dans le message à envoyer aux destinataires. Selon une autre particularité, le terminal du fournisseur de contenu comporte également des moyens d'incorporation de tags dans les messages, les moyens de saisie et les moyens d'affichage du terminal du fournisseur de contenu permettant à l'utilisateur du terminal du fournisseur de contenu de sélectionner au moins un tag à incorporer dans le message, parme une pluralité de tags stockés dans des moyens de mémorisation du terminal du fournisseur de contenu et affichés sur ses moyens d'affichage, des moyens de communication du terminal du fournisseur de contenu permettant l'envoi du message au terminal serveur, via au moins un réseau de communication. Selon une autre particularité, les moyens de sélection, par le terminal serveur, du canal à utiliser pour l'envoi d'au moins un message vers au moins un terminal mobile communicant comportent des moyens d'évaluation des paramètres relatifs aux destinataires, de détermination du nombre de terminaux destinataires, de leurs coordonnées d'appel et leur accessibilité au sein du réseau de communication mobile et comportent des moyens de sélection automatique implémentant une méthode de sélection prédéterminée et permettant, en fonction du résultat obtenu par ces moyens d'évaluation, une sélection d'au moins un canal parmi soit un canal DVB-H, sélectionné lorsque le nombre de destinataires est supérieur à un nombre prédéfini dans la méthode de sélection, soit un canal GSM, sélectionné lorsque le nombre de destinataires est égal à ce nombre prédéfini, soit à la fois un canal DVB-H et au moins un canal GSM, lorsque le nombre dedestinataires est supérieur à ce nombre prédéfini mais qu'au moins un terminal mobile communicant destinataire participant au groupe d'échange se trouve dans l'impossibilité de recevoir les signaux DVB-H diffusés dans les zones d'influence d'antennes DVB-H du réseau de communication mobile. Selon une autre particularité, le terminal serveur comporte des moyens de création d'un fichier contenant l'ensemble des messages à diffuser vers les destinataires de l'ensemble des groupes d'échanges gérés par le terminal serveur et les moyens de communication de ce terminal serveur comportent des moyens de diffusion de ce fichier sur un canal DVBH, permettant la diffusion de l'ensemble des messages du fichier vers l'ensemble des terminaux mobiles communicants participant aux différents groupes d'échanges gérés par le terminal serveur, les moyens d'interprétation de chacun de ces terminaux mobiles communicants filtrant les différents messages du fichier de façon à ne présenter à leur utilisateur que les messages correspondant au groupe d'échange auquel il participe. Selon une autre particularité, les moyens d'interprétation du terminal mobile communicant identifient le groupe d'échange auquel correspond chacun des messages reçus et mettent en forme les messages correspondant à au moins un groupe d'échange auquel le terminal mobile communicant participe, d'après les tags contenus dans ces messages, des moyens d'affichage du terminal mobile communicant permettant un affichage du message avec sa mise en forme définie par les tags qu'il contient et un éventuel enregistrement du message dans les moyens de mémorisation du terminal mobile communicant lorsque son utilisateur le commande grâce aux moyens de saisie. Selon une autre particularité, les moyens d'interprétation du terminal mobile communicant contrôlent, de façon automatique, les moyens d'élaboration de messages et les moyens d'incorporation de tags du terminal mobile communicant, pour élaborer une réponse automatique définie par une fonction attribuée à au moins tag incorporé dans un message envoyé par un terminal serveur, l'exécution d'au moins une tâche définie par cette fonction résultant en une création automatique d'un message prédéfini associé au groupe d'échange auquel le message envoyé par le terminal serveur était associé. Selon une autre particularité, les moyens d'élaboration de messages et les moyens d'incorporation de tags du terminal mobile communicant comportent des moyens de saisie et des moyens d'affichage contrôlés par un utilisateur effectuant une saisie du texte du message à envoyer et une sélection, parmi la pluralité de tags stockés dans des moyens de mémorisation du terminal serveur, d'au moins un tag à incorporer dans le message. Selon une autre particularité, les moyens de diffusion par DVB-H du terminal serveur comportent des moyens de diffusion de la pluralité de tags stockés dans ses moyens de mémorisation permettant aux moyens de traitement des terminaux mobiles communicants de mettre à jour la pluralité de tags stockés dans leurs moyens de mémorisation. Selon une autre particularité, les différents moyens des terminaux sont mis en oeuvre par au moins un applicatif exécuté sur leurs moyens de traitement grâce à l'enregistrement, dans leurs moyens de mémorisation, de données dont au moins une partie est commune aux différents types de terminaux, de façon à assurer leur compatibilité et/ou leur complémentarité. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 représente le système selon un mode de réalisation de io l'invention, - la figure 2 représente les étapes du procédé selon un mode de réalisation de l'invention. La présente invention concerne un procédé et un système de transmission de messages (M) contenant des tags (T), via au moins un canal is de transmission d'au moins un réseau (RT) de communication mobile. En particulier, l'invention concerne les réseaux de téléphonie mobile mais peut être appliquée à tous types de terminal pourvu de moyens de communication via un réseau de communication, bien que l'invention soit décrite en référence aux réseaux de communication mobile (sans fil). Par le terme de terminal mobile communicant, on entend tout type de terminal mobile pourvu de moyens de communication. Ainsi, l'invention est particulièrement adaptée aux téléphones mobiles modernes mais peut s'appliquer, par exemple, à un ordinateur portable ou un assistant personnel digital (PDA) munis d'une carte de communication par un réseau mobile. Par le terme de tags (T) (ou étiquettes), on entend des tags au sens des étiquettes connus dans certains langages de programmation, tels que par exemple le XML (<< eXtensible Markup Language , selon la terminologie anglaise). Les tags sont de façon connue en soi des mots clés définis au préalable et associés à une étiquette permettant leur identification au sein d'un texte, de façon à permettre leur reconnaissance par un environnement logiciel capable d'interpréter ces tags grâce à une bibliothèque de tags prédéfinis. Les tags sont associés à des fonctions définissant une tâche à exécuter lors de leur interprétation au sein de l'environnement logiciel. Ces fonctions peuvent consister en de simples fonctions d'affichage mais peuvent également consister en l'exécution de tâches plus complexes par les terminaux mobiles communicants actuels qui présentent de nombreuses fonctionnalités. Ainsi, le destinataire d'un s message (M) contenant des tags (T) pourra lire le message et les tags (T) permettront une mise en forme éventuelle du message, mais également une éventuelle exécution de fonctions permettant, par exemple, un remplissage automatique d'un formulaire de réponse au message (M) reçu ou une proposition de connexion automatique à un serveur pour une consultation Io d'informations supplémentaire par le destinataire grâce, par exemple, aux fonctionnalités WAP de son terminal (2) mobile communicant. L'invention concerne donc des transmissions, ou des échanges entre des terminaux communicant via au moins un réseau de téléphonie mobile, de messages (M) 3ontenant des tags (T) permettant l'exécution de tâches par les terminaux recevant ces messages (M). En particulier, l'invention concerne l'utilisation de ces tags (T) pour la participation des utilisateurs de terminaux à des groupes d'échanges tels que ceux rencontrés aujourd'hui sur les réseaux de communication tels qu'Internet ou les réseaux similaires supportés par les réseaux de téléphonie mobile (WAP par exemple). Ces groupes d'échanges pourront consister, par exemple, en des jeux, des forums (ou des weblogs , appelés également blogs ) ou des loteries. L'utilisation des tags dans les échanges entre les terminaux des utilisateurs et avec les serveurs qui gèrent ces groupes d'échange permet avantageusement de formater les messages (M) échangés et de faciliter la participation des utilisateurs à ces groupes d'échange. Le système comporte au moins un terminal (1) serveur qui gère les échanges de messages avec et entre les utilisateurs participant aux groupes d'échange. Par le terme de terminal (1) serveur, on entend un système informatique d'un opérateur de téléphonie mobile qui gère les échanges de messages au travers d'au moins un réseau (RT) de téléphonie mobile de l'opérateur. Ce terminal (1) serveur est connecté, de façon connue en soi, à au moins une station de base (BTS, pour l'anglais Base Transceiver Station ) contrôlant la redirection des données vers les différents relais et antennes (15, 16) du réseau (RT) de téléphonie mobile, pour permettre la transmission de ces données entre les terminaux connectés à ce réseau (RT). Par le terme de messages, on entend des messages courts de type SMS (< Short Message Service , selon la terminologie anglaise) mais il est évident que l'invention pourrait s'appliquer à d'autres types de messages échangés, tels que par exemple les MMS ( Multimedia Message Service , selon la terminologie anglaise). Les groupes d'échange pourront, de façon classique, être proposés par des fournisseurs de contenus et le système selon un mode de réalisation de lo l'invention prévoit un terminal (3) d'un fournisseur de contenu qui dialogue avec le terminal (1) serveur, par exemple via un réseau (RI) de type Internet pour proposer et/ou gérer les groupes d'échanges. Selon les accords passés entre les opérateurs de téléphonie mobile et les fournisseurs de contenus qui proposent les groupes d'échanges, le terminal (1) serveur et le terminal (3) du fournisseur de contenu pourront de façon équivalente gérer les différents tâches nécessaires à la mise en oeuvre de l'invention. On considérera ainsi que les différents moyens décrits ci-après sont équivalents dans le terminal (1) serveur et dans le terminal (3) du fournisseur de contenu. Le terminal (3) d'un fournisseur de contenu comporte des moyens (30) de saisie de données tels que, par exemple un clavier et une souris ou un pavé alphanumérique. Des moyens (31) d'affichage du terminal (3) du fournisseur de contenu, tel qu'un écran, permettent à son utilisateur de consulter les informations reçues. Des moyens (34) de communication permettent les communications du terminal (3) du fournisseur de contenu avec le terminal (1) serveur, via au moins un réseau (RI) de communication, par exemple de type Internet. Des moyens (33) de mémorisation du terminal (3) du fournisseur de contenu permettent de stocker une pluralité de tags (T) destinés à être incorporés dans les messages (M) envoyés et des moyens (32) de traitement de données permettent de contrôler l'interopérabilité des différents moyens du terminal (3) du fournisseur de contenu décrits ci-dessus. Le terminal (3) du fournisseur de contenu pourra également comporter également des moyens d'incorporation de tags (T) dans les messages (M). De même, le terminal (1) serveur comporte des moyens (10) de saisie de données tels que, par exemple un clavier et une souris ou un pavé alphanumérique. Des moyens (11) d'affichage du terminal (1) serveur, tel qu'un écran, permettent à son utilisateur de consulter les informations reçues. Des moyens (14) de communication permettent les communications du terminal (1) serveur avec les autres terminaux (1, 3), via au moins un réseau de communication, de type Internet (RI) et/ou de téléphonie mobile (RT). Des moyens (13) de mémorisation du terminal (1) serveur permettent de stocker une pluralité de tags (T) destinés à être incorporés dans les messages (M) envoyés et des moyens (12) de traitement de données permettent de contrôler I'interopérabilité des différents moyens du terminal (1) serveur décrits ci-dessus. Enfin, le système comporte au moins un terminal (2) mobile communicant qui comporte des moyens (20) de saisie de données tels que, par exemple, un pavé alphanumérique. Des moyens (21) d'affichage du terminal (2) mobile communicant, tel qu'un écran, permettent à son utilisateur de consulter les informations reçues. Des moyens (24) de communication permettent les communications du terminal (2) mobile communicant avec le terminal (1) serveur et les autres terminaux (2) mobiles communicants, via au moins un réseau (RT) de téléphonie mobile. Des moyens (23) de mémorisation du terminal (2) mobile communicant permettent de stocker une pluralité de tags (T) destinés à être incorporés dans les messages (M) envoyés et des moyens (22) de traitement de données permettent de contrôler I'interopérabilité des différents moyens du terminal (2) mobile communicant décrits ci-dessus. Les différents tags (T) destinés à être interprétés par les terminaux participant aux groupes d'échanges sont créés pour définir des tâches à exécuter et faciliter les échanges dans les groupes d'échanges. Par exemple, le terminal (1) serveur pourra comporter des moyens de définition de tags permettant d'associer des mots clés avec au moins un caractère ou symbole. Ces mots clés associés à au moins un caractère seront alors reconnus comme des tags (T) à interpréter par les terminaux qui liront les messages (M) dans lesquels ils auront été incorporés. Par exemple, les tags seront identifiés grâce à la présence des caractères < et > de part et d'autre du mot clé qui les définit. Ainsi, la lecture de la chaîne de caractères dans un message reçu par un terminal permettra à ce dernier de reconnaître automatiquement que le message reçu concerne un jeu de loterie. Les moyens de définition de tags permettent, d'une part, de définir des tags (T) interprétables par les moyens (12, 22) de traitement de données des terminaux (1, 2) et, d'autre part, d'attribuer à ces tags (T) des fonctions définissant des tâches à exécuter par les moyens (12, 22) de traitement des terminaux (1, 2) lors de l'interprétation des tags (T). Des moyens io d'enregistrement du terminal (1) serveur permettront le stockage de ces tags (T) prédéfinis dans les moyens (13) de mémorisation du terminal (1) serveur. Les tâches à exécuter pourront, par exemple, consister en au moins une des fonctions suivantes: - définition de groupes d'échange consistant en des services tels que is des jeux, des forums ou des loteries, auxquels des utilisateurs de terminaux (2) mobiles communicants peuvent participer en se joignant à ce groupe d'échange, - définition de formats de mise en forme des messages (M) pour la présentation de leur contenu aux utilisateurs de terminaux (2) mobiles communicants qui participent à un groupe d'échange, - définition de méthodes de réponse aux messages (M) reçus par les utilisateurs de terminaux (2) mobiles communicants qui participent à un groupe d'échange, - définition de choix associés à au moins une fonction d'au moins un autre tag (T), afin de proposer des actions à effectuer aux utilisateurs de terminaux (2) mobiles communicants participant à un groupe d'échange. Les réseaux de téléphonie mobile modernes comportent des antennes (15) de type GSM (< Global System for Mobile communication , selon la terminologie anglaise) couvrant des zones (GSM1, GSM2, figure 1) d'influence dans lesquelles les signaux GSM peuvent être captés et permettant les communications des utilisateurs entre eux, mais également des antennes (16) de type DVB-H ( Digital Video Broadcasting Handheld , selon la terminologie anglaise) couvrant des zones (DVB-H, figure 1) d'influence dans lesquelles les signaux DVB-H peuvent être captés et permettant la diffusion de signaux vidéos vers les terminaux de utilisateurs du réseau. Les réseaux de téléphonie mobile permettent donc des s communications de différents types entre des terminaux (2) mobiles communicants. L'invention permet à des utilisateurs de terminaux (2) mobiles communicants de participer à des groupes d'échanges, par exemple, sur Internet, grâce à des messages taggés échangés au travers d'un réseau de téléphonie mobile. Les terminaux (2) mobiles communicants du système o selon un mode de réalisation de l'invention peuvent consister en des téléphones mobiles mais également en des ordinateurs portables pourvus de moyens de communication par téléphonie mobile ou encore des assistants personnels digitaux (PDA, pour l'anglais Personal Digital Assistant))) également pourvus de tels moyens. ]s Les échanges de messages (M) contenant des tags (T) entre au moins un terminal (1) serveur et au moins un terminal (2) mobile communicant d'un destinataire participant à un groupe d'échange géré par le serveur (1), nécessitent l'existence de moyens compatibles et/ou complémentaires dans le terminal (1) serveur et le terminal (2) mobile communicant, de façon à ce que les tags soient correctement interprétés par l'un et l'autre de ces terminaux. Par exemple, un applicatif implanté et exécuté dans le terminal (1) serveur et le terminal (2) mobile communicant, permettra de gérer les différentes tâches nécessaires à la mise en oeuvre de l'invention. Le terminal (1) serveur et le terminal (2) mobile communicant comportent des moyens (12, 22) de traitement comportant des moyens d'interprétation des tags (T) contenus dans les messages (M) échangés par les terminaux (1, 2) participant aux différents groupes d'échange gérés par le serveur (1). Des moyens d'élaboration de messages (M) permettent de créer un message (M) à envoyer, en fonction du contenu du groupe d'échange auquel ce message (M) correspond et selon la volonté de l'utilisateur et/ou éventuellement de façon automatique, en fonction des données contenues d'un message (M) préalablement reçu par le terminal qui élabore ce message. Des moyens d'incorporation de tags (T) permettent d'ajouter des tags dans les messages (M) élaborés par les terminaux. Le terminal (1) serveur et le terminal (2) mobile communicant comportent des moyens (13, 23) de mémorisation stockant une pluralité de tags (T) interprétables par les s terminaux participant aux différents groupes d'échange. De façon classique, les terminaux comportent des moyens (14, 24) de communication agencés pour établir des communications avec d'autres terminaux (1, 2, 3) via au moins un canal (GSM1, GSM2, DVB1) d'au moins un réseau (RT, RI) de communication et échanger des messages (M) avec ces terminaux (1, 2, 3). to De façon plus particulière, le terminal (1) serveur et le terminal (2) mobile communicant comportent également des moyens de sélection d'au moins un cana à utiliser pour la transmission des messages (M) vers les terminaux (1, 2) destinataires, en fonction du nombre de destinataires du message (M) et de paramètres relatifs à ces terminaux. Ainsi, le choix du canal de transmission utilisé dépend du terminal qui envoie un message (M) à un moment donné et des terminaux destinataires auxquels ce message (M) doit être envoyé. Les moyens d'interprétation des tags (T) présents dans les différents terminaux du système comportent des moyens de lecture des données constitutives des messages (M) et des moyens d'identification des tags (T) détectant, au sein de ces messages, les données représentatives du caractère ou symbole auquel les tags sont associés, de façon à identifier les tags (T) au sein des messages (M) échangés dans les groupes d'échanges. Des moyens de consultation des moyens (13, 23, 33) de mémorisation des différents terminaux (1, 2, 3) permettent alors aux moyens (12, 22, 32) de traitement de ces terminaux (1, 2, 3) d'exécuter les tâches définies par les fonctions attribuées aux différents tags (T). Pour la participation à certains groupes d'échanges, il peut être intéressant de proposer des tags qui permettent à un terminal recevant un message (M) d'identifier le terminal qui avait émis ce message (M). Ainsi, un tag (T) particulier pourra permettre de répondre automatiquement à un message en identifiant l'émetteur. Par exemple, lors de la participation d'un utilisateur d'un terminal (2) mobile communicant à un weblog, les messages envoyés par le terminal (1) serveur pourront comporter un tag (T) identifiant le weblog et les coordonnées d'appel du terminal (1) serveur. Ainsi, les différents utilisateurs participant à différents weblogs enverront leurs messages au terminal (1) serveur grâce à des coordonnées d'appel uniques et le terminal (1) serveur effectuera le tri des messages reçus grâce au tag (T) identifiant le weblog auquel correspond chacun des messages (M). Les moyens d'incorporation de tags (T) dans les messages (M) élaborés pourront donc comporter, par exemple, des moyens de conversion de coordonnées d'appel du terminal (1, 2) émetteur en au o moins un tag permettant une réponse du destinataire. Les moyens (12) de traitement du terminal (1) serveur comportent, d'une part, des moyens de création, dans les moyens (13) de mémorisation du terminal (1) serveur, d'au moins un fichier (G) correspondant à au moins un groupe d'échange défini par au moins un tag (T). Les moyens (12) de traitement du terminal (1) serveur comportent également des moyens d'enregistrer, dans ce fichier (G), l'ensemble des messages (M) contenant le tag (T) correspondant au groupe d'échange auquel ce fichier (G) correspond. De plus, les moyens (12) de traitement du terminal (1) serveur peuvent, dans un mode de réalisation de l'invention, comporter des moyens de conversion du fichier (G) en une page Internet et des moyens de publication de cette page Internet pour une consultation éventuelle par les utilisateurs participant au groupe d'échange correspondant. D'autre part, le terminal (1) serveur comporte des moyens de création d'un fichier (F) contenant l'ensemble des messages (M) à diffuser vers les destinataires de l'ensemble des groupes d'échanges gérés par le terminal (1) serveur. Le terme de fichiers (F ou G) est utilisé ici dans son sens générique en référence aux systèmes informatiques et l'on entend par ce terme n'importe quel format de fichier de données car l'invention repose sur les tags (T) qu'il contient et pourrait être utilisée avec n'importe quel fichier dans la mesure où ce dernier est lisible par le terminal pour accéder aux tags qu'il contient. Ces fichiers pourront être au format SMS pour permettre l'utilisation de l'applicatif existant dans les terminaux (2) mobiles comrnunicants. De plus, ces fichiers pourront eux-mêmes inclure des tags (T) permettant, par exemple, la reconnaissance, le filtrage et l'affichage des messages (M) taggés qu'ils contiennent par les terminaux destinataires. Ainsi, lorsque le terminal (1) serveur reçoit des messages correspondant à un groupe d'échange donné, ces messages peuvent enregistrés dans le fichier (G) correspondant, qui peut ensuite être converti en un fichier (F) à diffuser aux utilisateurs participant à ce groupe d'échange. Les moyens (14) de communication de ce terminal (21) serveur comportent des moyens de diffusion de ce fichier (F) sur un canal DVB-H, permettant la diffusion de l'ensemble des messages (M) du fichier vers l'ensemble des terminaux (2) io mobiles communicants participant aux différents groupes d'échanges gérés par le terminal (1) serveur. Les moyens d'interprétation de chacun de ces terminaux (2) mobiles communicants filtrent alors les différents messages (M) du fichier (F) de façon à ne présenter à leur utilisateur que les messages (M) correspondant au groupe d'échange auquel il participe. Les moyens d'interprétation du terminal (2) mobile communicant identifient le groupe d'échange auquel correspond chacun des messages (M) reçus et mettent en forme les messages (M) correspondant à au moins un groupe d'échange auquel le terminal (2) mobile communicant participe, d'après les tags contenus dans ces messages, des moyens (21) d'affichage du terminal (2) mobile communicant permettant un affichage du message (M) avec sa mise en forme définie par les tags (T) qu'il contient et un éventuel enregistrement du message (M) dans les moyens (23) de mémorisation du terminal (2) mobile communicant lorsque son utilisateur le commande grâce aux moyens (20) de saisie. De plus, les moyens d'interprétation du terminal (2) mobile communicant peuvent, dans un mode de réalisation de l'invention, contrôler de façon automatique les moyens d'élaboration de messages (M) et les moyens d'incorporation de tags (T) du terminal (2) mobile communicant. En effet, lorsqu'un message (M) envoyé par le terminal (1) serveur contient un ou plusieurs tag(s) (T) définissant une fonction de création automatique d'un message prédéfini, les moyens d'interprétation du terminal (2) mobile comrnunicant élaborent une réponse automatique définie par cette fonction. D'autre part, les moyens (20) de saisie et les moyens (21) d'affichage du terminal (2) mobile communicant constituent des moyens d'élaboration de messages (M) et des moyens d'incorporation de tags (T), en permettant à un utilisateur de saisir un texte du message (M) à envoyer et de sélectionner, parmi la pluralité de tags (T) stockés dans des moyens (23) de mémorisation du terminal (2) mobile communicant, au moins un tag (T) à incorporer dans le message. De même, les moyens d'interprétation implantés dans le terminal (1) serveur peuvent contrôler de façon automatique les moyens d'élaboration de messages (M) et les moyens d'incorporation de tags (T) du terminal (1) io serveur, pour élaborer une réponse automatique définie au moins par une fonction attribuée à au moins tag (T) incorporé dans un message (M) envoyé par un terminal (2) mobile communicant. Cette réponse automatique du terminal (1) peut, dans un mode de réalisation de l'invention, être également définie par d'autres fonctions définies par des méthodes établies au préalable et enregistrées dans les moyens (13) de mémorisation du terminal (1) serveur. Ainsi, un message prédéfini, associé au groupe d'échange auquel le message (M) envoyé par le terminal (2) mobile communicant était associé, peut être envoyé à un ou plusieurs terminaux mobiles communicants (participant ou non à ce groupe d'échange) et/ou au terminal (3) du fournisseur de contenu. Dans un mode de réalisation de l'invention, les moyens (10) de saisie et les moyens (11) d'affichage du terminal (1) serveur permettent à un utilisateur de contrôler les moyens d'élaboration de messages (M) et les moyens d'incorporation de tags (T) et d'effectuer une saisie du texte du message (M) à envoyer et une sélection, parmi la pluralité de tags (T) stockés dans des moyens (13) de mémorisation du terminal (1) serveur, d'au moins un tag (T) à incorporer dans le message. Dans le terminal (2) mobile communicant, les moyens de sélection du canal à utiliser pour la transmission du message (M) via le réseau (RT) de téléphonie mobile, comportent des moyens de sélection automatique d'un canal permettant l'envoi d'un message de type SMS, par exemple un canal GSM. Ces moyens de sélection automatique d'un canal GSM contrôlent les moyens (22) de traitement et les moyens (24) de communication du terminal (2) mobile communicant pour communiquer avec une antenne (15) GSM dans la zone d'influence (GSM1, GSM2) de laquelle ce terminal se trouve, de façon à envoyer le message (M) vers le terminal (1) serveur. Par contre, les réseaux de téléphonie mobile modernes permettent aux opérateurs s d'envoyer des données vers plusieurs terminaux (2) mobiles communicants en même temps. Les moyens de sélection, par le terminal (1) serveur, du canal à utiliser pour l'envoi d'au moins un message (M) vers au moins un terminal (2) mobile communicant comportent des moyens d'évaluation des paramètres relatifs aux destinataires, de détermination du nombre de to terminaux destinataires, de leurs coordonnées d'appel et leur accessibilité au sein du réseau (RT) de téléphonie mobile. Ainsi, en fonction du nombre de terminaux destinataires d'un message (M) donné et de leur position au sein du réseau, c'est-à-dire des antennes avec lesquelles ils peuvent communiquer, ces moyens de sélection pourront choisir un ou plusieurs rs canal (ou canaux) pour l'envoi du message (M). En fonction du résultat obtenu par ces moyens d'évaluation, les moyens de sélection pourront sélectionner, en fonction d'une méthode de sélection prédéterminée et implémentée dans ces moyens de sélection, soit un canal DVB-H lorsque le nombre de destinataires est supérieur à un nombre prédéfini dans la méthode de sélection, soit un canal GSM lorsque le nombre de destinataires est égal à ce nombre prédéfini, soit à la fois un canal DVB-H et au moins un canal GSM lorsque le nombre de destinataires est supérieur au nombre prédéfini mais qu'au moins un terminal (2) mobile communicant destinataire participant au groupe d'échange se trouve dans l'impossibilité de recevoir les signaux DVB-H diffusés dans les zones d'influence (DVBH) d'antennes (16) DVB-H du réseau (RT) de téléphoniemobile. Par exemple, le nombre prédéfini dans la méthode de sélection implémentée dans les moyens de sélection du terminal (1) serveur pourra être égale à un et lorsqu'un des terminaux (2) mobiles communicants destinataires n'implémente pas la technologie DVB-H, les moyens de sélection permettront l'envoi du message (M) à ce terminal via un canal GSM et l'envoi aux autres terminaux via un canal DVB-H. A l'inverse, par exemple, lorsque les moyens d'évaluation auront déterminé qu'un message (M) donné ne doit être envoyé qu'à un seul destinataire mais que celui-ci ne se trouve pas dans une zone d'influence (GSM1, GSM2) d'une antenne (15) GSM, les moyens de sélection permettront la sélection d'un canal DVB-H pour l'envoi du message (M) vers cet unique destinataire inaccessible par les canaux GSM. De plus, les moyens de diffusion par DVB-H du terminal (1) serveur peuvent, dans un mode de réalisation de l'invention, comporter des moyens de diffusion de la pluralité de tags stockés dans ses moyens (23) de mémorisation. Ainsi, le terminal (1) serveur peut diffuser dans le réseau (RT) de téléphonie mobile, io des nouveaux tags (T) définissant de nouvelles fonctions à exécuter par les terminaux destinataires. Cette diffusion des nouveaux tags permet aux moyens (22) de traitement des terminaux (2) mobiles communicants de mettre à jour la pluralité de tags stockés dans leurs moyens (23) de mémorisation, par exemple en exécutant une tâche définie par une fonction is de mise à jour attribuée à un tag (T) incorporé dans le message contenant les nouveaux tags (T) et déjà présent dans les moyens de mémorisation des terminaux destinataires. De même que pour l'envoi des messages (M) à un terminal n'implémentant pas la technologie DVB-H, les moyens de sélection permettront la mise à jour des tags sur un tel terminal, grâce à l'envoi de messages (M) via un canal GSM. Les différents moyens décrits ci-dessus permettent aux terminaux du système selon l'invention de mettre en oeuvre le procédé d'échange de messages (M) contenant au moins un tag (T) représenté sur la figure 2. Ce procédé comporte, dans un mode de réalisation de l'invention, une étape préalable d'implantation d'un applicatif exécutable sur les moyens (12, 22) de traitement des terminaux (1, 2), permettant la mise en oeuvre des différentes étapes du procédé et, en particulier, l'identification des tags (T) au sein des messages (M) échangés dans les groupes d'échange et l'interprétation de ces tags (T) grâce à la consultation des moyens (13, 23) de mémorisation des différents terminaux (1, 2) stockant les différents tags (T) associés à des fonctions définissant des tâches à exécuter par les moyens (12, 22) de traitement des terminaux (1, 2). Dans un mode réalisation de l'invention, le procédé comporte également une étape préalable de définition d'une pluralité de tags (T) et d'enregistrement, dans les moyens (13, 23) de mémorisation des différents terminaux (1, 2), de ces tags (T) consistant en des mots clés associés, au moins au sein des messages (M), à au moins un caractère ou symbole permettant l'identification de ces mots clés en tant que tags (T) interprétables par les moyens (12, 22) de traitement de données des terminaux (1, 2) échangeant des messages (M) au sein desquels les tags (T) sont destinés à être incorporés. Cette étape de définition des tags (T) est associée à une étape d'attribution d'au moins une fonction à chacun des tags o (T), parmi les fonctions décrites précédemment de façon non limitative. Dans les différents modes de réalisation détaillés ci-après, le procédé selon l'invention comporte au moins les étapes suivantes, qui peuvent être mises en oeuvre soit par un terminal (1) serveur, soit par un terminal (2) mobile communicant, en réponse à un message (M) reçu ou de façon spontanée: - élaboration (50) d'au moins un message (M) associé à des données représentatives de coordonnées d'appel d'au moins un terminal (1, 2) destinataire du réseau (RT) de téléphonie mobile, - incorporation (60) d'au moins un tag (T) dans le message (M), à partir d'une pluralité de tags prédéterminés, stockés dans des moyens (13, 23) de mémorisation du terminal (2, 1) émetteur, au moins un tag (T) ainsi incorporé permettant d'identifier le groupe d'échange auquel le message (M) est associé, -choix (70), par le terminal (2, 1) émetteur, d'au moins un canal à utiliser pour la transmission du message (M), parmi une pluralité de canaux de transmission disponibles au sein du réseau (RT) de téléphonie mobile, en fonction du nombre de destinataires et de paramètres relatifs aux terminaux (1, 2) destinataires, - envoi (80) du message (M) via au moins un canal de transmission d'au moins un réseau (RT) de téléphonie mobile. Dans un mode de réalisation de l'invention, l'étape d'incorporation (60) d'au moins un tag (T) dans le message (M) comporte une étape d'incorporation d'au moins un tag (T) correspondant à des coordonnées d'appel du terminal (1, 2) émetteur pour permettre une réponse du destinataire. Les étapes d'élaboration (50) d'au moins un message (M) et d'incorporation (60) d'au moins un tag (T) dans ce message (M) peuvent être s mises en oeuvre par un utilisateur d'un terminal (2) mobile communicant, grâce à des moyens (20) de saisie et des moyens (21) d'affichage du terminal (2) mobile communicant. Ces étapes consistent alors, respectivement, en une étape de saisie (51) du texte du message (M) à envoyer et en une étape d'affichage (61) d'une pluralité de tags (T) stockés to dans des moyens (23) de mémorisation du terminal (2) mobile communicant émetteur, suivie d'une sélection (62) d'au moins un tag (T) à incorporer dans le message. Dans une autre variante de réalisation, ces étapes d'élaboration (50) clu message (M) et d'incorporation (60) d'au moins un tag (T) dans ce message (M) peuvent être mises en oeuvre de façon automatique (52, 63), par les moyens (12) de traitement du terminal (1) serveur, en réponse à un message (M) envoyé par un terminal (2) mobile communicant. Cette mise en oeuvre automatique nécessite au moins l'étape d'interprétation (91) des tags (T) contenus dans ce message et l'étape d'identification (92) du groupe d'échange auquel ce message (M) envoyé par le terminal (2) mobile communicant était associé. Dans une autre variante de réalisation, ces étapes d'élaboration (50) du message (M) et d'incorporation (60) d'au moins un tag (T) dans ce message (M) peuvent également être mises en oeuvre par un utilisateur du terminal (1) serveur, grâce à des moyens (10) de saisie et des moyens (11) d'affichage du terminal (1) serveur. Ces étapes consistent alors, respectivement, en une étape de saisie (51) du texte du message (M) à envoyer et en une étape d'affichage (61) d'une pluralité de tags (T) stockés dans des moyens (13) de mémorisation du terminal (1) serveur, suivie d'une sélection (62) d'au moins un tag (T) à incorporer dans le message. Dans une autre variante de réalisation, l'étape d'élaboration (50) du message (M) peut être mise en oeuvre par un utilisateur d'un terminal (3) d'un fournisseur de contenu, grâce à des moyens (30) de saisie et des moyens (31) d'affichage du terminal (3) du fournisseur de contenu et consiste en une saisie (51) du texte du message (M) à envoyer. L'étape d'incorporation (60) d'au moins un tag (T) dans le message (M) à envoyer aux destinataires peut être également mise en oeuvre par un utilisateur du terminal (3) du fournisseur de contenu, grâce à des moyens (30) de saisie et des moyens (31) d'affichage du terminal (3) du fournisseur de contenu et consiste en une étape d'affichage (61) d'une pluralité de tags (T) stockés dans des moyens (33) de mémorisation d du terminal (3) du fournisseur de contenu, suivie d'une étape de sélection (62) d'au moins un tag (T) à incorporer dans le message (M), cette dernière étant suivie d'une étape o d'envoi (55) du message (M) au terminal (1) serveur, via au moins un réseau (RI) de communication, grâce à des moyens (34) de communication du terminal (3) du fournisseur de contenu. Dans une autre variante de réalisation, l'étape d'élaboration (50) du message (M), mise en oeuvre par un utilisateur d'un terminal (3) du fournisseur de contenu, est suivie d'une étape d'envoi (55) du message (M) au terminal (1) serveur, via au moins un réseau (RI) de communication, grâce à des moyens (34) de communication du terminal (3) du fournisseur de contenu, les moyens (12) de traitement du terminal (1) serveur mettant alors en oeuvre, de façon automatique (63), l'étape d'incorporation (60) d'au moins un tag (T) dans le message (M) à envoyer aux destinataires. Les paramètres relatifs aux terminaux destinataires, pris en compte lors de l'étape de choix du canal de transmission du message (M), correspondent au moins aux coordonnées d'appel du terminal (1) serveur. Cette étape de choix (70) du canal consiste en une sélection automatique (71) d'un canal GSM par les moyens (22) de traitement et des moyens (24) de communication du terminal (2) mobile communicant émetteur, pour l'envoi (81) par GSM du message (M) vers le terminal (1) serveur. Dans une autre variante de réalisation, les paramètres relatifs aux destinataires correspondent au moins aux coordonnées d'appel d'au moins un terminal (2) mobile communicant. L'étape de choix (70) du canal à utiliser pour l'envoi (80) du message (M) vers le terminal (2) mobile communicant, via le réseau (RT) de téléphonie mobile, est alors effectuée de façon automatique par les moyens (12) de traitement du terminal (1) serveur. Ces moyens de traitement comportent des moyens de sélection implémentant une méthode de sélection prédéterminée permettant soit une sélection (72) d'un canal DVBH, pour une diffusion (82) du message par DVB-H, lorsque le nombre de s destinataires est supérieur à un nombre prédéfini dans la méthode de sélection, soit une sélection (73) d'un canal GSM, pour un envoi (81) du message par GSM, lorsque le nombre de destinataires est égal à ce nombre prédéfini, soit une sélection (74) d'un canal DVB-H et d'au moins un canal GSM, pour une double diffusion (81, 82) du message (M) par DVB-H et GSM, lorsque le nombre de destinataires est supérieur à ce nombre prédéfini mais qu'au moins un terminal (2) mobile communicant destinataire participant au groupe d'échange se trouve dans l'impossibilité de recevoir les signaux DVB-H diffusés dans les zones d'influence (DVB1) des antennes (16) DVB-H. Dans une autre variante de réalisation, l'étape d'envoi (80) d'au moins un message (M), via un canal DVB-H, par le terminal (1) serveur vers au moins un terminal (2) mobile communicant est précédée d'une étape de création (79) d'un fichier (F) contenant l'ensemble des messages (M) à diffuser vers les destinataires de l'ensemble des groupes d'échanges gérés par le terminal (1) serveur, l'étape d'envoi (80) d'au moins un message (M) consistant alors en une diffusion (83) de ce fichier (F) sur un canal DVB-H permettant la diffusion de l'ensemble de ces messages (M) vers les destinataires de l'ensemble des groupes d'échange gérés par le terminal (1) serveur, les tags (T) incorporés dans chacun des messages (M) du fichier (F) permettant aux moyens (22) de traitement des terminaux (2) mobiles communicants d'effectuer une étape de filtrage des messages (M) pour ne présenter aux utilisateurs que le(s) message(s) (M) correspondant au(x) groupe(s) d'échange auquel (auxquels) ils participent. Dans une autre variante de réalisation, ces étapes d'envoi (80), via un canal DVBH, d'au moins un message (M) ou du fichier (F) sont accompagnées d'une diffusion (84), via le canal DVB-H, d'une nouvelle liste de tags disponibles permettant aux lerminaux (2) mobiles communicants de mettre en oeuvre une étape de mise à jour (98) de la pluralité de tags stockés dans leurs moyens (23) de mémorisation. Lorsqu'au moins un terminal (2) mobile communicant met en oeuvre l'étape d'envoi (80) du message (M) vers le terminal (1) serveur destinataire, une étape de réception (90) du message (M) par des moyens (14) de communication du terminal (1) serveur destinataire permet la mise en oeuvre d'une étape de lecture du message (M) par les moyens (12) de traitement du terminal (1) serveur, puis d'une étape d'interprétation (91) des tags (T) contenus dans le message (M). Ensuite, Cette étape d'interprétation (91) des to tags (T) permet une étape d'identification (92) du groupe d'échange auquel le message (M) est associé, puis une étape de mise en forme (93) du message (M) d'après les tags qu'il contient, suivie éventuellement d'une étape d'enregistrement (94) du contenu du message (M) dans les moyens (13) de mémorisation du terminal (1) serveur. Cette étape d'enregistrement (94) du contenu du message (M) dans les moyens (13) de mémorisation du terminal (1) serveur peut, dans un mode de réalisation de l'invention, consister en une étape d'enregistrement du message (M), mis en forme d'après les tags (T) qu'il contient, dans un fichier (G) contenant l'ensemble des messages (M) échangés dans le groupe d'échange identifié suite à l'étape d'identification (92). Dans une variante de réalisation, l'étape d'enregistrement (94) du message (M) dans le fichier (G) est suivie d'une étape de conversion (96) du fichier (G) sous la forme d'une page Internet, puis de publication (97) de cette page Internet pour une consultation éventuelle par les utilisateurs participant au groupe d'échange correspondant. Lorsque l'étape d'envoi (80) d'au moins un message (M) est mise en oeuvre par le terminal (1) serveur pour envoyer le message (M) vers au moins un terminal (2) mobile communicant, l'étape de réception (90) de chacun des messages (M) par des moyens (24) de communication de chacun des terminaux (2) mobiles communicants est suivie d'une étape de lecture de chacun des messages (M) par les moyens (22) de traitement de chacun des terminaux (2) mobiles communicants et interprétation (91) des tags (T) contenus dans ces messages (M). L'identification (92) du groupe d'échange auquel chacun des messages (M) est associé permet, lorsque le groupe d'échange identifié correspond à un groupe d'échange auquel le terminal (2) mobile communicant destinataire participe, une étape de mise en forme (93) du message (M) d'après les tags qu'il contient. Cette mise en forme (93) du message (M) est suivie d'une étape d'affichage (95), sur des moyens (21) d'affichage du terminal (2) mobile communicant, du message (M) avec sa mise en forme définie par les tags (T), puis d'une éventuelle étape d'enregistrement (94) du contenu du message (M) dans les moyens (23) de mémorisation du terminal (2) mobile communicant lorsque son lo utilisateur le souhaite. Dans une variante de réalisation, l'étape d'enregistrement (94) du contenu du message (M) dans les moyens (23) de mémorisation du terminal (2) mobile communicant pourra être suivie d'une étape d'élaboration (50) d'un message (M), mise en oeuvre grâce à l'interprétation (91) des tags (T) contenus dans chacun des messages (M) 1s correspondant à un groupe d'échange auquel participe le terminal (2) mobile communicant. Cette étape d'élaboration (50) d'un message (M) est alors mise en oeuvre soit par saisie (51) du texte du message par un utilisateur grâce aux moyens (20) de saisie et aux moyens (21) d'affichage du terminal (2) mobile communicant, soit de façon automatique (52) par les moyens (22) de traitement du terminal (2) mobile communicant, grâce aux informations fournies par les tags (T) contenus dans le message reçu. Cette étape d'élaboration (50) du message (M) est suivie d'une étape d'incorporation (60) d'au moins un tag (T) dans ce message, mise en oeuvre soit de façon automatique (63) par les moyens (22) de traitement du terminal (2) mobile communicant, soit par un utilisateur effectuant une sélection (62), grâce aux moyens (20) de saisie du terminal (2) mobile communicant, d'au moins un tag (T) parmi une pluralité de tags stockés dans les moyens de mémorisation du terminal (2) mobile communicant et affichés (61) grâce aux moyens (21) d'affichage du terminal (2) mobile communicant. On comprend donc que l'invention atteint les buts qu'elle s'était fixés et fourni les moyens nécessaires à l'échange de messages entre des terminaux communicants, en facilitant ces échanges grâce à l'interprétation de tags (T) incorporés dans les messages correspondant à des groupes d'échanges gérés par un serveur. L'exécution par les terminaux de tâches définies au préalable facilitant les communications et limitant le coût généré par la participation des utilisateurs de ces terminaux à des groupes d'échange. Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de lo réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci- dessus
La présente invention concerne un procédé et un système d'échange de messages (M), via au moins un canal de transmission d'au moins un réseau (RT) de communication mobile, entre au moins un terminal (1) serveur et au moins un terminal (2) mobile communicant d'un utilisateur participant à un groupe d'échange géré par le serveur (1), les messages (M) contenant au moins une étiquette (T), dite tag, consistant en des données permettant au moins une mise en forme du message (M) lors de l'interprétation du tag (T) par des moyens (12, 22) de traitement de données des terminaux (1, 2) recevant les messages (M) transmis via au moins un canal de transmission choisi parmi une pluralité de canaux de transmission disponibles au sein du réseau (RT) de communication mobile, en fonction du nombre de destinataires et de paramètres relatifs aux terminaux (1, 2) destinataires.
1. Procédé d'échange de messages (M), via au moins un canal de transmission d'au moins un réseau (RT) de communication mobile, entre au moins un terminal (1) serveur et au moins un terminal (2) mobile communicant d'un utilisateur participant à un groupe d'échange géré par le serveur (1), les messages (M) contenant au moins une étiquette (T), dite tag, consistant en des données permettant au moins une mise en forme du message (M) lors de l'interprétation du tag (T) par des moyens (12, 22) de traitement de données des terminaux (1, 2) recevant les messages (M), caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: - élaboration (50) d'au moins un message (M) associé à des données représentatives de coordonnées d'appel d'au moins un terminal (1, 2) destinataire du réseau (RT) de communication mobile, - incorporation (60) d'au moins un tag (T) dans le message (M), à partir d'une pluralité de tags prédéterminés, stockés dans des moyens (13, 23) de mémorisation du terminal (2, 1) émetteur, au moins un tag (T) ainsi incorporé permettant d'identifier le groupe d'échange auquel le message (M) est associé, - choix (70), par le terminal (2, 1) émetteur, d'au moins un canal à utiliser pour la transmission du message (M), parmi une pluralité de canaux de transmission disponibles au sein du réseau (RT) de communication mobile, en fonction du nombre de destinataires et de paramètres relatifs aux terminaux (1, 2) destinataires, - envoi (80) du message (M) via au moins un canal de transmission 25 d'au moins un réseau (RT) de communication mobile. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une étape préalable de définition d'une pluralité de tags (T) et d'enregistrement, dans les moyens (13, 23) de mémorisation des différents terminaux (1, 2), de ces tags (T) consistant en des mots clés associés, au moins au sein des messages (M), à au moins un caractère ou symbole permettant l'identification de ces mots clés en tant que tags (T) interprétables par les moyens (12, 22) de traitement de données des terminaux (1, 2) échangeant des messages (M) au sein desquels les tags (T) sont destinés à être incorporés. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que l'étape de définition des tags (T) est associée à une étape d'attribution d'au moins une fonction à chacun des tags (T), l'interprétation d'un tag (T) résultant en l'exécution d'au moins une tâche correspondant à la fonction qui lui est attribuée parmi au moins les fonctions suivantes: lo définition de groupes d'échange consistant en des services tels que des jeux, des forums ou des loteries, auxquels des utilisateurs de terminaux (2) mobiles communicants peuvent participer en se joignant à ce groupe d'échange, - définition de formats de mise en forme des messages (M) pour la 15 présentation de leur contenu aux utilisateurs de terminaux (2) mobiles communicants qui participent à un groupe d'échange, - définition de méthodes de réponse aux messages (M) reçus par les utilisateurs de terminaux (2) mobiles communicants qui participent à un groupe d'échange, - définition de choix associés à au moins une fonction d'au moins un autre tag (T), afin de proposer des actions à effectuer aux utilisateurs de terminaux (2) mobiles communicants participant à un groupe d'échange. 4. Procédé selon une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'étape d'incorporation (60) d'au moins un tag (T) dans le message (M) comporte une étape d'incorporation d'au moins un tag (T) correspondant à des coordonnées d'appel du terminal (1, 2) émetteur pour permettre une réponse du destinataire. 5. Procédé selon une des 1 à 4, caractérisé en ce que les étapes d'élaboration (50) d'au moins un message (M) et d'incorporation (60) d'au moins un tag (T) dans ce message (M) sont mises en oeuvre par un utilisateur d'un terminal (2) mobile communicant, grâce à des moyens (20) de saisie et des moyens (21) d'affichage du terminal (2) mobile communicant et consistent, respectivement, en une étape de saisie (51) du texte du message (M) à envoyer et en une étape d'affichage (61) d'une pluralité de tags (T) stockés dans des moyens (23) de mémorisation du terminal (2) mobile communicant émetteur, suivie d'une sélection (62) d'au moins un tag (T) à incorporer dans le message. 6. Procédé selon la 5, caractérisé, d'une part, en ce que les paramètres relatifs aux terminaux destinataires correspondent au moins aux coordonnées d'appel du terminal (1) serveur et, d'autre part, en ce que io l'étape de choix (70) du canal à utiliser pour la transmission du message (M) via le réseau (RT) de communication mobile consiste en une sélection automatique (71) d'un canal GSM par les moyens (22) de traitement et des moyens (24) de communication du terminal (2) mobile communicant émetteur, pour l'envoi (81) par GSM du message (M) vers le terminal (1) 1s serveur. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que l'étape d'envoi (80) du message (M) vers le terminal (1) serveur destinataire via un canal GSM du réseau (RT) de communication mobile est suivie des étapes suivantes, mises en oeuvre par le terminal (1) serveur: - réception (90) du message (M) par des moyens (14) de communication du terminal (1) serveur destinataire, - lecture du message (M) par les moyens (12) de traitement du terminal (1) serveur et interprétation (91) des tags (T) contenus dans le message (M), - identification (92) du groupe d'échange auquel le message (M) est associé et mise en forme (93) du message (M) d'après les tags qu'il contient, puis enregistrement (94) du contenu du message (M) dans les moyens (13) de mémorisation du terminal (1) serveur. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que l'étape 30 d'enregistrement (94) du contenu du message (M) dans les moyens (13) de mémorisation du terminal (1) serveur consiste en une étape d'enregistrement du message (M), mis en forme d'après les tags (T) qu'il contient, dans un fichier (G) contenant l'ensemble des messages (M) échangés dans le groupe d'échange identifié suite à l'étape d'identification (92). 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que l'étape d'enregistrement (94) du message (M) dans le fichier (G) est suivie d'une étape de conversion (96) du fichier (G) sous la forme d'une page Internet, puis de publication (97) de cette page Internet pour une consultation éventuelle par les utilisateurs participant au groupe d'échange correspondant. io 10. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que les étapes d'élaboration (50) du message (M) et d'incorporation (60) d'au moins un tag (T) dans ce message (M) sont mises en oeuvre, de façon automatique (52, 63), par les moyens (12) de traitement du terminal (1) serveur, en réponse à un message (M) envoyé par un terminal (2) mobile communicant, grâce au moins à l'étape d'interprétation (91) des tags (T) contenus dans ce message et à l'étape d'identification (92) du groupe d'échange auquel ce message (M) envoyé par le terminal (2) mobile communicant était associé. 11. Procédé selon une des 1 à 9, caractérisé en ce que les étapes d'élaboration (50) du message (M) et d'incorporation (60) d'au moins un tag (T) dans ce message (M) sont mises en oeuvre par un utilisateur du terminal (1) serveur, grâce à des moyens (10) de saisie et des moyens (11) d'affichage du terminal (1) serveur et consistent, respectivement, en une étape de saisie (51) du texte du message (M) à envoyer et en une étape d'affichage (61) d'une pluralité de tags (T) stockés dans des moyens (13) de mémorisation du terminal (1) serveur, suivie d'une sélection (62) d'au moins un tag (T) à incorporer dans le message. 12. Procédé selon une des 1 à 9, caractérisé en ce que l'étape d'élaboration (50) du message (M) est mise en oeuvre par un utilisateur d'un terminal (3) d'un fournisseur de contenu, grâce à des moyens (30) de saisie et des moyens (31) d'affichage du terminal (3) du fournisseur de contenu et consiste en une saisie (51) du texte du message (M) à envoyer. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que l'étape d'incorporation (60) d'au moins un tag (T) dans le message (M) à envoyer aux destinataires est également mise en oeuvre par un utilisateur du terminal (3) du fournisseur de contenu, grâce à des moyens (30) de saisie et des moyens (31) d'affichage du terminal (3) du fournisseur de contenu et consiste en une étape d'affichage (61) d'une pluralité de tags (T) stockés dans des moyens (33) de mémorisation du terminal (3) du fournisseur de o contenu, suivie d'une étape de sélection (62) d'au moins un tag (T) à incorporer dans le message (M), cette dernière étant suivie d'une étape d'envoi (55) du message (M) au terminal (1) serveur, via au moins un réseau (RI) de communication, grâce à des moyens (34) de communication du terminal (3) du fournisseur de contenu. 14. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que l'étape d'élaboration (50) du message (M), mise en oeuvre par un utilisateur d'un terminal (3) du fournisseur de contenu, est suivie d'une étape d'envoi (55) du message (M) au terminal (1) serveur, via au moins un réseau (RI) de communication, grâce à des moyens (34) de communication du terminal (3) du fournisseur de contenu, les moyens (12) de traitement du terminal (1) serveur mettant alors en oeuvre, de façon automatique (63), l'étape d'incorporation (60) d'au moins un tag (T) dans le message (M) à envoyer aux destinataires. 15. Procédé selon une des 1 à 14, caractérisé, d'une part, en ce que les paramètres relatifs aux destinataires correspondent au moins aux coordonnées d'appel d'au moins un terminal (2) mobile comrnunicant et, d'autre part, en ce que l'étape de choix (70) du canal à utiliser pour l'envoi (80) du message (M) vers le terminal (2) mobile comrnunicant, via le réseau (RT) de communication mobile, est effectuée de façon automatique par les moyens (12) de traitement du terminal (1) serveur implémentant une méthode de sélection prédéterminée et consiste soit en une sélection (72) d'un canal DVB-H, pour une diffusion (82) du message par DVB-H, lorsque le nombre de destinataires est supérieur à un nombre prédéfini dans la méthode de sélection, soit en une sélection (73) d'un canal GSM. pour un envoi (81) du message par GSM, lorsque le nombre de destinataires est égal à ce nombre prédéfini, soit en une sélection (74) d'un canal DVB-H et d'au moins un canal GSM, pour une double diffusion (81, 82) du message (M) par DVB-H et GSM, lorsque le nombre de destinataires est supérieur à ce nombre prédéfini mais qu'au moins un terminal (2) mobile communicant destinataire participant au groupe d'échange se trouve dans to l'impossibilité de recevoir les signaux DVB-H diffusés dans les zones d'influence (DVB1) des antennes (16) DVB-H. 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que l'étape d'envoi (80) d'au moins un message (M), via un canal DVB-H, par le terminal (1) serveur vers au moins un terminal (2) mobile communicant est précédée d'une étape de création (79) d'un fichier (F) contenant l'ensemble des messages (M) à diffuser vers les destinataires de l'ensemble des groupes d'échanges gérés par le terminal (1) serveur, l'étape d'envoi (80) d'au moins un message (M) consistant alors en une diffusion (83) de ce fichier (F) sur un canal DVB-H permettant la diffusion de l'ensemble de ces messages (M) vers les destinataires de l'ensemble des groupes d'échange gérés par le terminal (1) serveur, les tags (T) incorporés dans chacun des messages (M) du fichier (F) permettant aux moyens (22) de traitement des terminaux (2) mobiles communicants d'effectuer une étape de filtrage des messages (M) pour ne présenter aux utilisateurs que le(s) message(s) (M) correspondant au(x) groupe(s) d'échange auquel (auxquels) ils participent. 17. Procédé selon une des 15 et 16, caractérisé en ce que l'étape d'envoi (80) d'au moins un message (M) par le terminal (1) serveur, vers au moins un terminal (2) mobile communicant, via au moins un canal du réseau (RT) de communication mobile, est suivie des étapes suivantes, mises en oeuvre par chacun des terminaux (2) mobiles communicants: - réception (90) de chacun des messages (M) par des moyens (24) de communication de chacun des terminaux (2) mobiles communicants, lecture de chacun des messages (M) par les moyens (22) de traitement de chacun des terminaux (2) mobiles communicants et interprétation (91) des tags (T) contenus dans ces messages (M), - filtrage des messages (M) par identification (92) du groupe d'échange auquel chacun des messages (M) est associé puis, lorsque le groupe d'échange identifié correspond à un groupe d'échange auquel le terminal (2) mobile communicant destinataire participe, mise en forme (93) lo du message (M) d'après les tags qu'il contient. 18. Procédé selon la 17, caractérisé en ce que l'étape de mise en forme (93) du message (M) d'après les tags (T) qu'il contient est suivie d'une étape d'affichage (95), sur des moyens (21) d'affichage du terminal (2) mobile communicant, du message (M) avec sa mise en forme 1s définie par les tags (T), puis d'une éventuelle étape d'enregistrement (94) du contenu du message (M) dans les moyens (23) de mémorisation du terminal (2) mobile communicant lorsque son utilisateur le souhaite. 19. Procédé selon une des 17 et 18, caractérisé en ce que l'étape d'enregistrement (94) du contenu du message (M) dans les moyens (23) de mémorisation du terminal (2) mobile communicant est suivie d'une étape d'élaboration (50) d'un message (M), mise en oeuvre grâce à l'interprétation (91) des tags (T) contenus dans chacun des messages (M) correspondant à un groupe d'échange auquel participe le terminal (2) mobile communicant, soit par saisie (51) du texte du message par un utilisateur grâce aux moyens (20) de saisie et aux moyens (21) d'affichage du terminal (2) mobile communicant, soit de façon automatique (52) par les moyens (22) de traitement du terminal (2) mobile communicant, grâce aux informations fournies par les tags (T) contenus dans le message reçu. 20. Procédé selon la 19, caractérisé en ce que l'étape 30 d'élaboration (50) d'un message (M) est suivie d'une étape d'incorporation (60) d'au moins un tag (T) dans ce message, mise en oeuvre soit de façon automatique (63) par les moyens (22) de traitement du terminal (2) mobile communicant, soit par un utilisateur effectuant une sélection (62), grâce aux moyens (20) de saisie du terminal (2) mobile communicant, d'au moins un tag (T) parmi une pluralité de tags stockés dans les moyens de mémorisation du terminal (2) mobile communicant et affichés (61) grâce aux moyens (21) d'affichage du terminal (2) mobile communicant. 21. Procédé selon une des 15 à 20, caractérisé en ce que les étapes d'envoi (80), via un canal DVB-H, d'au moins un message (M) ou du fichier (F) sont accompagnées d'une diffusion (84), via le canal DVB-H, io d'une nouvelle liste de tags disponibles permettant aux terminaux (2) mobiles communicants de mettre en oeuvre une étape de mise à jour (98) de la pluralité de tags stockés dans leurs moyens (23) de mémorisation. 22. Procédé selon une des 1 à 21, caractérisée en ce qu'il comporte une étape préalable d'implantation d'un applicatif exécutable 1s sur les moyens (12, 22) de traitement des terminaux (1, 2), permettant la mise en oeuvre des différentes étapes du procédé et, en particulier, l'identification des tags (T) au sein des messages (M) échangés dans les groupes d'échange et l'interprétation de ces tags (T) grâce à la consultation des moyens (13, 23) de mémorisation des différents terminaux (1, 2) stockant les différents tags (T) associés à des fonctions définissant des tâches à exécuter par les moyens (12, 22) de traitement des terminaux (1, 2). 23. Système d'échange de messages (M), via au moins un canal de transmission d'au moins un réseau (RT) de communication mobile, entre au moins un terminal (1) serveur et au moins un terminal (2) mobile communicant d'un destinataire participant à un groupe d'échange géré par le serveur (1), les messages (M) contenant au moins une étiquette (T), dite tag, consistant en des données permettant au moins une mise en forme du message (M), le système étant caractérisé en ce qu'il comporte au moins un terminal (1) serveur et au moins un terminal (2) mobile communicant comportant chacun: É des moyens (12, 22) de traitement comportant: - des moyens d'interprétation des tags (T) contenus dans les messages (M) échangés par les terminaux (1, 2) participant aux différents groupes d'échange gérés par le serveur (1), - des moyens d'élaboration de messages (M), - des moyens d'incorporation de tags (T) dans les messages (M) élaborés, des moyens de sélection d'au moins un canal à utiliser pour la transmission des messages (M) vers les terminaux (1, 2) destinataires, en fonction du nombre de destinataires du o message (M) et de paramètres relatifs à ces terminaux, É des moyens (13, 23) de mémorisation stockant une pluralité de tags (T) interprétables par les terminaux participant aux différents groupes d'échange, É des moyens (14, 24) de communication agencés pour établir des communications avec d'autres terminaux (1, 2, 3) via au moins un canal (GSM1, GSM2, DVB1) d'au moins un réseau (RT, RI) de communication et échanger des messages (M) avec ces terminaux (1, 2, 3), 24. Système selon la 23, caractérisé en ce qu'au moins le terminal (1) serveur comporte des moyens de définition de tags permettant, d'une part, d'associer des mots clés avec au moins un caractère ou symbole, de façon à définir des tags (T) interprétables par les moyens (12, 22) de traitement de données des terminaux (1, 2) et, d'autre part, d'attribuer à ces tags (T) des fonctions définissant des tâches à exécuter par les moyens (12, 22) cle traitement des terminaux (1, 2) lors de l'interprétation des tags (T), des moyens d'enregistrement du terminal (1) serveur permettant le stockage de ces tags (T) dans les moyens de mémorisation du terminal (1) serveur, une tâche à exécuter étant définie par au moins une fonction parmi au moins les fonctions suivantes: définition de groupes d'échange consistant en des services tels que des jeux, des forums ou des loteries, auxquels des utilisateurs de terminaux (2) mobiles communicants peuvent participer en se joignant à ce groupe d'échange, - définition de formats de mise en forme des messages (M) pour la présentation de leur contenu aux utilisateurs de terminaux (2) mobiles s communicants qui participent à un groupe d'échange, - définition de méthodes de réponse aux messages (M) reçus par les utilisateurs de terminaux (2) mobiles communicants qui participent à un groupe d'échange, - définition de choix associés à au moins une fonction d'au moins un o autre tag (T), afin de proposer des actions à effectuer aux utilisateurs de terminaux (2) mobiles communicants participant à un groupe d'échange. 25. Système selon une des 23 et 24, caractérisé en ce que les moyens d'interprétation des tags (T) comportent des moyens de lecture des données constitutives des messages (M) et des moyens 1s d'identification des tags (T) détectant, au sein de ces messages, les données représentatives du caractère ou symbole auquel les tags sont associés, de façor à identifier les tags (T) au sein des messages (M) échangés dans les groupes d'échange, des moyens de consultation des moyens (13, 23) de mémorisation des différents terminaux (1, 2) permettant aux moyens (12, 22) de traitement de ces terminaux (1, 2) d'exécuter les tâches définies par les fonctions attribuées aux différents tags (T). 26. Système selon une des 23 à 25, caractérisé en ce que les moyens d'incorporation de tags (T) dans les messages (M) élaborés comportent des moyens de conversion de coordonnées d'appel du terminal (1, 2) émetteur en au moins un tag permettant une réponse du destinataire. 27. Système selon une des 23 à 26, caractérisé en ce que les moyens d'élaboration de messages (M) et les moyens d'incorporation de tags (T) dans les messages (M) consistent, dans le terminal (2) mobile communicant, en des moyens (20) de saisie et des moyens (21) d'affichage permettant à un utilisateur, émetteur du message (M), de contrôler les moyens (12) de traitement du terminal (2) mobile communicant pour élaborer au moins un message (M) à envoyer. 28. Système selon une des 23 à 27, caractérisé en ce que les moyens de sélection du canal à utiliser pour la transmission du message (M) via le réseau (RT) de communication mobile comportent, dans le terminal (2) mobile communicant, des moyens de sélection automatique d'un canal GSM contrôlant les moyens (22) de traitement et les moyens (24) de communication du terminal (2) mobile communicant pour envoyer le message (M) vers le terminal (1) serveur. 29. Système selon une des 23 à 28, caractérisé en ce que les moyens (12) de traitement du terminal (1) serveur comportent, d'une part, des moyens de création, dans les moyens (13) de mémorisation du terminal (1) serveur, d'au moins un fichier (G) correspondant à au moins un groupe d'échange défini par au moins un tag (T) et des moyens d'enregistrer, dans ce fichier (G), l'ensemble des messages (M) contenant ce tag (T) et correspondant à ce groupe d'échange. 30. Système selon la 29, caractérisé en ce que les moyens (12) de traitement du terminal (1) serveur comportent des moyens de conversion du fichier (G) en une page Internet et des moyens de publication de cette page Internet pour une consultation éventuelle par les utilisateurs participant au groupe d'échange correspondant. 31. Système selon une des 23 à 30, caractérisé en ce que les moyens d'interprétation implantés dans le terminal (1) serveur contrôlent, de façon automatique, les moyens d'élaboration de messages (M) et les moyens d'incorporation de tags (T) du terminal (1) serveur, pour élaborer une réponse automatique définie au moins par une fonction attribuée à au moins un tag (T) incorporé dans un message (M) envoyé par un terminal (2) mobile communicant, l'exécution d'au moins une tâche définie par cette fonction résultant en une création automatique d'un message prédéfini associé au groupe d'échange auquel le message (M) envoyé par le terminal (2) mobile communicant était associé. 32. Système selon une des 23 à 31, caractérisé en ce que les moyens d'élaboration de messages (M) et les moyens d'incorporation de tags (T) du terminal (1) serveur comportent des moyens (10) de saisie et des moyens (11) d'affichage contrôlés par un utilisateur effectuant une saisie du texte du message (M) à envoyer et une sélection, parmi la pluralité de tags (T) stockés dans des moyens (13) de mémorisation du terminal (1) serveur, d'au moins un tag (T) à incorporer dans le message. io 33. Système selon une des 23 à 32, caractérisé en ce qu'il comporte un terminal (3) d'un fournisseur de contenu comportant des moyens (30) de saisie et des moyens (31) d'affichage permettant à un utilisateur de ce terminal (3) du fournisseur de contenu de saisir le texte du message (M) à envoyer. 34. Système selon la 33, caractérisé en ce que le terminal (3) du fournisseur de contenu comporte des moyens (34) de communication permettant l'envoi du message (M) élaboré au terminal (1) serveur, via au moins un réseau (RI) de communication, les moyens (12) de traitement du terminal (1) serveur permettant l'incorporation d'au moins un tag (T) dans le message (M) à envoyer aux destinataires. 35. Système selon la 33, caractérisé en ce que le terminal (3) du fournisseur de contenu comporte également des moyens d'incorporation de tags (T) dans les messages (M), les moyens (30) de saisie et les moyens (31) d'affichage du terminal (3) du fournisseur de contenu permettant à l'utilisateur du terminal (3) du fournisseur de contenu de sélectionner au moins un tag (T) à incorporer dans le message (M), parmi une pluralité de tags (T) stockés dans des moyens (33) de mémorisation du terminal du fournisseur de contenu et affichés sur ses moyens (31) d'affichage, des moyens (34) de communication du terminal (3) du fournisseur de contenu permettant l'envoi du message (M) au terminal (1) serveur, via au moins un réseau (RI) de communication. 36. Système selon une des 23 à 35, caractérisé en ce que les moyens de sélection, par le terminal (1) serveur, du canal à utiliser pour l'envoi d'au moins un message (M) vers au moins un terminal (2) mobile communicant comportent des moyens d'évaluation des paramètres relatifs aux destinataires, de détermination du nombre de terminaux destinataires, de leurs coordonnées d'appel et leur accessibilité au sein du réseau (RT) de communication mobile et comportent des moyens de sélection automatique o implémentant une méthode de sélection prédéterminée et permettant, en fonction du résultat obtenu par ces moyens d'évaluation, une sélection d'au moins un canal parmi soit un canal DVB-H, sélectionné lorsque le nombre de destinataires est supérieur à un nombre prédéfini dans la méthode de sélection, soit un canal GSM, sélectionné lorsque le nombre de destinataires 1s est égal à ce nombre prédéfini, soit à la fois un canal DVB-H et au moins un canal GSM, lorsque le nombre de destinataires est supérieur à ce nombre prédéfini mais qu'au moins un terminal (2) mobile communicant destinataire participant au groupe d'échange se trouve dans l'impossibilité de recevoir les signaux DVB-H diffusés dans les zones d'influence (DVB1) d'antennes (16) DVB.-H du réseau (RT) de communication mobile. 37. Système selon la 36, caractérisé en ce que le terminal (1) serveur comporte des moyens de création d'un fichier (F) contenant l'ensemble des messages (M) à diffuser vers les destinataires de l'ensemble des groupes d'échanges gérés par le terminal (1) serveur et en ce que les moyens (14) de communication de ce terminal (21) serveur comportent des moyens de diffusion de ce fichier (F) sur un canal DVB-H, permettant la diffusion de l'ensemble des messages (M) du fichier vers l'ensemble des terminaux (2) mobiles communicants participant aux différents groupes d'échanges gérés par le terminal (1) serveur, les moyens d'interprétation de chacun de ces terminaux (2) mobiles communicants filtrant les différents messages (M) du fichier (F) de façon à ne présenter à leur utilisateur que les messages (M) correspondant au groupe d'échange auquel il participe. 38. Système selon une des 23 à 37, caractérisé en ce que les moyens d'interprétation du terminal (2) mobile communicant identifient le groupe d'échange auquel correspond chacun des messages (M) reçus et mettent en forme les messages (M) correspondant à au moins un groupe d'échange auquel le terminal (2) mobile communicant participe, d'après les tags contenus dans ces messages, des moyens (21) d'affichage du terminal (2) mobile communicant permettant un affichage du message (M) io avec sa mise en forme définie par les tags (T) qu'il contient et un éventuel enregistrement du message (M) dans les moyens (23) de mémorisation du terminal (2) mobile communicant lorsque son utilisateur le commande grâce aux moyens (20) de saisie. 39. Procédé selon une des 23 à 38, caractérisé en ce Is que les moyens d'interprétation du terminal (2) mobile communicant contrôlent, de façon automatique, les moyens d'élaboration de messages (M) et lesmoyens d'incorporation de tags (T) du terminal (2) mobile communicant, pour élaborer une réponse automatique définie par une fonction attribuée à au moins tag (T) incorporé dans un message (M) envoyé par un terminal (1) serveur, l'exécution d'au moins une tâche définie par cette fonction résultant en une création automatique d'un message prédéfini associé au groupe d'échange auquel le message (M) envoyé par le terminal (1) serveur était associé. 40. Système selon une des 23 à 39, caractérisé en ce que les moyens d'élaboration de messages (M) et les moyens d'incorporation de tags (T) du terminal (2) mobile communicant comportent des moyens (20) de saisie et des moyens (21) d'affichage contrôlés par un utilisateur effectuant une saisie du texte du message (M) à envoyer et une sélection, parmi la pluralité de tags (T) stockés dans des moyens (23) de mémorisation du terminal (2) mobile communicant, d'au moins un tag (T) à incorporer dans le message. 41. Système selon une des 23 et 40, caractérisé en ce que les moyens de diffusion par DVB-H du terminal (1) serveur comportent des rnoyens de diffusion de la pluralité de tags stockés dans ses moyens (23) de mémorisation permettant aux moyens (22) de traitement des terminaux (2) mobiles communicants de mettre à jour la pluralité de tags stockés dans leurs moyens (23) de mémorisation. 42. Système selon une des 23 à 41, caractérisée en ce que les différents moyens des terminaux (1, 2, 3) sont mis en oeuvre par au moins un applicatif exécuté sur leurs moyens (12, 22, 32) de traitement grâce o à l'enregistrement, dans leurs moyens (13, 23, 33) de mémorisation, de données dont au moins une partie est commune aux différents types de terminaux, de façon à assurer leur compatibilité et/ou leur complémentarité.
H
H04
H04W
H04W 4
H04W 4/12
FR2890713
A1
EMBRAYAGE A FRICTION, EN PARTICULIER POUR VEHICULE AUTOMOBILE, A RONDELLES ELASTIQUES PERFECTIONNEES.
20,070,316
La présente invention concerne un . Un embrayage à friction pour véhicule automobile comprend généralement un dispositif à friction destiné à transmettre un couple entre un volant moteur solidaire en rotation d'un arbre menant, formé notamment par un vilebrequin de moteur à combustion interne, et un arbre mené, formé notamment par un arbre d'entrée de boite de vitesses. Un embrayage à friction pour véhicule automobile comprend également des moyens d'amortissement pour lisser les irrégularités du couple transmis et filtrer les vibrations générées par le moteur à combustion interne. Ainsi, on a déjà proposé dans l'état de la technique, notamment dans FR 2 854 671 A (FR 03 05452), des moyens d'amortissement pour dispositif à friction comprenant un amortisseur principal et un pré-amortisseur. Ces amortisseurs sont couplés en série entre un élément rotatif d'entrée, tel qu'un disque de friction, et un élément rotatif de sortie, tel qu'un moyeu interne. Le disque de friction est destiné à être serré entre le volant moteur et un plateau de pression actionné par des moyens embrayeurs. Le moyeu interne est solidaire en rotation de l'arbre mené. Chaque amortisseur (amortisseur principal ou pré-amortisseur) comprend généralement: - deux rondelles de guidage solidaires en rotation entre elles, - un voile annulaire coaxial aux rondelles de guidage et mobile en rotation par rapport aux rondelles de guidage, et - des moyens d'amortissement munis d'organes élastiques, reliant élastiquement les rondelles de guidage et le voile, et de moyens de frottement. Dans FR 2 854 671 A, les moyens d'amortissement de chaque amortisseur (amortisseur principal ou pré-amortisseur) se répartissent en moyens d'amortissement à activation immédiate, activés dès que débute le débattement angulaire entre les rondelles de guidage et le voile, et en moyens d'amortissement à activation décalée, activés lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage et le voile annulaire dépasse un angle seuil prédéterminé à partir d'une position de repos. Ainsi, dans FR 2 854 671 A, les moyens d'amortissement de l'amortisseur principal et du pré-amortisseur permettent d'obtenir quatre étages d'amortissement des vibrations et irrégularités de couple. A chaque étage d'amortissement sont associés des moyens de frottement correspondants destinés à dissiper l'énergie accumulée dans les organes élastiques. Ainsi, le pré-amortisseur comprend des premiers et deuxièmes moyens de frottement et l'amortisseur principal comprend des troisièmes et quatrièmes moyens de frottement. Plus particulièrement, l'embrayage à friction décrit dans FR 2 854 671 A est du type comprenant des moyens d'amortissement munis de moyens de frottement comportant des première et seconde rondelles élastiques de compression axiale, sensiblement coaxiales, destinées à solliciter respectivement des première et seconde paires de surfaces de frottement complémentaires, chaque rondelle élastique comprenant une partie annulaire d'appui axial mobile prolongée radialement par des pattes radiales d'appui axial fixe, les parties annulaires des deux rondelles élastiques définissant deux surfaces d'appui axial mobile décalées radialement, la surface d'appui axial mobile de la première rondelle élastique, dite grande rondelle, entourant la surface d'appui axial mobile de la seconde rondelle élastique, dite petite rondelle. Selon que les moyens d'amortissement sont ceux du pré-amortisseur ou de l'amortisseur principal, les première et seconde paires de surfaces de frottement complémentaires sollicitées par les première et seconde rondelles élastiques forment les deux premiers ou les deux derniers moyens de frottement des quatre étages d'amortissement. L'embrayage à friction décrit dans FR 2 854 671 A comprend donc quatre rondelles élastiques associées respectivement aux moyens de frottement des quatre étages d'amortissement. Habituellement, les rondelles élastiques ont une forme générale conique s'aplatissant lors de leur compression par rapprochement axial de la partie annulaire avec les extrémités libres des pattes. On souhaite augmenter la durée de vie d'un embrayage, ce qui requiert de limiter les effets de l'usure de ses différents organes sur le fonctionnement de cet embrayage. Pour limiter les effets de cette usure, il faut en particulier autoriser un allongement plus important des rondelles élastiques de compression axiale. Pour augmenter cet allongement, il faut augmenter les dimensions radiales des rondelles élastiques de compression. Or, les pattes radiales d'appui axial fixe de chaque rondelle élastique coopèrent avec un organe fixe axialement de l'embrayage formé, généralement, par une rondelle de guidage de l'amortisseur principal de l'embrayage. On souhaite autant que possible ne pas augmenter les dimensions radiales des rondelles de guidage, afin de ne pas augmenter l'encombrement général de l'embrayage ou son poids. Cette contrainte s'avère contradictoire avec le souhait d'augmenter les dimensions radiales des rondelles élastiques de compression axiale. L'invention a pour but de permettre l'augmentation des dimensions radiales des rondelles élastiques de compression sans pour autant augmenter les dimensions radiales des rondelles de guidage de l'embrayage. A cet effet, l'invention a pour objet un embrayage à friction, en particulier pour véhicule automobile, du type précité, dont des pattes de la grande rondelle élastique sont intercalées entre des pattes de la petite rondelle élastique. Grâce à l'intercalage de pattes des grande et petite rondelles élastiques, l'encombrement radial de l'ensemble formé par les grande et petite rondelles élastiques est relativement limité, ceci en autorisant des dimensions radiales de chaque rondelle élastique relativement importantes et en évitant d'avoir à augmenter les dimensions radiales des rondelles de guidage sur une desquelles, généralement, s'appuient les pattes des rondelles élastiques. Suivant d'autres caractéristiques optionnelles de différents modes de réalisation de cet embrayage à friction: - des pattes de la petite rondelle élastique s'étendent radialement vers l'extérieur de cette petite rondelle élastique; - des pattes de la grande rondelle élastique s'étendent radialement vers l'extérieur de cette grande rondelle élastique; - des pattes de la grande rondelle élastique s'étendent radialement vers l'intérieur de cette grande rondelle élastique; - les pattes radiales d'appui axial fixe de chaque rondelle élastique coopèrent avec un organe fixe axialement de l'embrayage formant, de préférence, une rondelle de guidage d'un amortisseur de l'embrayage; - l'embrayage comporte des moyens d'immobilisation en rotation d'au moins une des rondelles élastiques par rapport à l'organe fixe; - les moyens d'immobilisation comportent au moins un évidemment, débouchant ou non, ménagé dans l'organe fixe, coopérant avec une patte d'immobilisation en rotation prolongeant radialement la partie annulaire d'appui axial mobile de la rondelle élastique immobilisée en rotation; - la patte d'immobilisation en rotation forme également une patte radiale d'appui axial fixe de la rondelle élastique immobilisée en rotation; - la patte d'immobilisation en rotation s'étend à l'opposé radialement des pattes radiales d'appui axial fixe de la rondelle élastique immobilisée en rotation; 25 30 35 - les pattes radiales d'appui axial fixe des grande et petite rondelles élastiques sont en appui respectivement sur des première et seconde surfaces de l'organe fixe décalées axialement entre elles; l'une des première et seconde surfaces d'appui est délimitée par des bossages de l'organe fixe; - les bossages de l'organe fixe sont intercalés entre les pattes radiales d'appui axial fixe de la rondelle élastique qui n'est pas en appui axial sur ces bossages, dite rondelle basse, de façon à immobiliser en rotation cette rondelle basse; - l'une des première et seconde surfaces d'appui est délimitée par des enfoncements de l'organe fixe; - la partie annulaire d'appui axial de chaque rondelle élastique coopère avec un organe mobile axialement de l'embrayage portant, par exemple, une des surfaces de frottement; - l'embrayage comprend un pré-amortisseur comportant les moyens d'amortissement; - l'embrayage comprend un amortisseur principal, l'organe fixe formant une rondelle de guidage de cet amortisseur principal; - au moins une des pattes de la grande rondelle présente une dimension radiale réduite par rapport aux pattes adjacentes; - la patte de dimension radiale réduite est remplacée par un espacement angulaire augmenté entre les pattes adjacentes. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins dans lesquels: - les figures 1 à 4 sont des vues en perspective d'éléments d'un embrayage à friction selon respectivement des premier à quatrième modes de réalisation de l'invention; - les figures 5 et 6 sont des vues en perspective d'éléments d'un embrayage 30 à friction selon respectivement des quatrième et cinquième modes de réalisation. On a représenté sur la figure 1 des éléments d'un embrayage à friction 10 selon un premier mode de réalisation de l'invention, pour un véhicule automobile. L'embrayage 10 comprend un dispositif à friction 12 comprenant des moyens 35 d'amortissement comportant un amortisseur principal dont, on a représenté sur la figure 1 10 15 20 uniquement une rondelle de guidage 14, et un pré-amortisseur, dont on a représenté les éléments qui seront décrits ci-dessous. On notera que la rondelle de guidage 14 est munie de fenêtres F destinées à recevoir des organes élastiques à action circonférentielle classiques. Le pré-amortisseur comprend des moyens de frottement 16 comportant des première 18 et seconde 20 rondelles élastiques de compression axiale. La rondelle de guidage 14 et les rondelles élastiques 18, 20 sont sensiblement coaxiales. Les première 18 et seconde 20 rondelles élastiques sont destinées à solliciter respectivement des première et seconde paires de surfaces de frottement complémentaires. Une des surfaces de frottement de la première paire est portée, par exemple, par un organe annulaire 22 mobile axialement. Une des surfaces de frottement de la seconde paire est portée, par exemple, par un second organe annulaire 24 mobile axialement. Chaque rondelle élastique 18, 20 a une forme générale conique. Plus particulièrement, on notera que chaque rondelle élastique 18, 20 comprend une partie annulaire 18A, 20A d'appui axial mobile prolongée radialement par des pattes radiales 18P, 20P d'appui axial fixe. La partie annulaire 18A, 20A d'appui axial mobile de chaque rondelle élastique 18, 20 coopère avec les organes annulaires 22, 24 mobiles axialement. Plus particulièrement, les parties annulaires 18A, 20A des deux rondelles élastiques 18, 20 définissent deux surfaces d'appui axial mobile en contact, respectivement, avec les organes annulaires 22, 24. Ces surfaces d'appui axial sont décalées radialement de façon que la surface d'appui axiale mobile de la première rondelle élastique 18, appelée par la suite grande rondelle, entoure la surface d'appui axiale mobile de la seconde rondelle élastique 20, appelée par la suite petite rondelle. Les pattes radiales 18P, 20P d'appui fixe de chaque rondelle élastique 18, 20 coopèrent avec un organe fixe axialement de l'embrayage 10 qui, de préférence, est formé par la rondelle de guidage 14 de l'amortisseur principal. Les dimensions radiales des rondelles élastiques 18, 20 sont relativement grandes. Afin de limiter l'encombrement radial de l'ensemble comprenant les deux rondelles élastiques 18, 20, les pattes 18P de la grande rondelle élastique 18 sont intercalées angulairement entre les pattes 20P de la petite rondelle élastique 20. On notera que les pattes radiales 20P d'appui fixe de la petite rondelle élastique 20 s'étendent radialement vers l'extérieur de cette petite rondelle élastique. Par ailleurs, dans le premier mode de réalisation de l'invention, les pattes 18P de la grande rondelle élastique 18 s'étendent radialement vers l'extérieur de cette grande rondelle élastique. De préférence, chaque rondelle élastique 18, 20 est immobilisée en rotation par rapport à la rondelle de guidage 14 à l'aide de moyens d'immobilisation comprenant des évidements 26, 28, ménagés dans la rondelle de guidage 14, et des pattes 30, 32 d'immobilisation en rotation prolongeant radialement la partie annulaire 18A, 20A d'appui axial fixe des rondelles élastiques 18, 20. Ces pattes d'immobilisation en rotation 30, 32 coopèrent, par emboîtement, avec les évidements correspondants 26, 28. On notera que les évidements 26, 28 peuvent être débouchants, comme cela est représenté sur la figure 1, ou non. Les évidements 26, 28 sont répartis circonférentiellement sur la rondelle de guidage 14. Dans le premier mode de réalisation de l'invention, les pattes 30, 32 d'immobilisation en rotation forment également des pattes radiales 18P, 20P d'appui axial fixe des rondelles élastiques 18, 20. Bien entendu, en variante, le pré-amortisseur pourrait ne comporter de moyens d'immobilisation en rotation que pour une seule des deux rondelles élastiques 18, 20. Par ailleurs, chaque rondelle élastique 18, 20 pourrait ne comporter qu'une seule patte d'immobilisation en rotation. On décrira ci-dessous, en se référant aux figures 2 à 5, un embrayage 10 selon des deuxième à cinquième modes de réalisation. Sur ces figures 2 à 5, les éléments analogues à ceux de la figure 1 sont désignés par des références identiques. Dans le cas du deuxième mode de réalisation de l'invention, représenté sur la figure 2, les pattes radiales 18P d'appui axial de la grande rondelle élastique 18 s'étendent radialement vers l'intérieur de cette grande rondelle élastique 18. Par ailleurs, les pattes d'immobilisation en rotation 30 de la grande rondelle 25 élastique 18 s'étendent à l'opposé radialement des pattes radiales 18P d'appui axial fixe de cette grande rondelle élastique 18. Dans les cas des troisième et quatrième modes de réalisation de l'invention, représentés sur les figures 3 et 4, les pattes radiales 18P, 20P d'appui axial fixe des grande 18 et petite 20 rondelles élastiques sont en appui respectivement sur des première SH et seconde SB surfaces d'appui ménagées sur la rondelle de guidage 14. Ces surfaces SH, SB sont décalées axialement entre elles de façon à faciliter l'intercalage des pattes des grande 18 et petite 20 rondelles élastiques. Plus particulièrement, dans le cas du troisième mode de réalisation de l'invention, représenté sur la figure 3, la surface d'appui SH est constituée par des surfaces élémentaires délimitées par des bossages 34 ménagés, par exemple par emboutissage, sur la rondelle de guidage 14. On notera que les bossages 34 de la rondelle de guidage 14 sont intercalés angulairement entre les pattes radiales 20P d'appui axial fixe de la petite rondelle élastique 20, c'est-à-dire de la rondelle élastique qui n'est pas en appui axial sur ces bossages 34. Ainsi, les bossages 34 forment des moyens d'immobilisation en rotation de la petite rondelle élastique 20 par coopération angulaire avec les pattes radiales 20P d'appui axial fixe de cette petite rondelle 20. La rondelle 20 peut être appelée rondelle basse du fait qu'elle est intercalée entre la rondelle de guidage 14 et la grande rondelle élastique 18. Dans le cas du quatrième mode de réalisation de l'invention, représenté sur la figure 4, la surface d'appui SB est constituée par des surfaces élémentaires délimitées par des enfoncements 35 ménagés, par exemple par emboutissage, dans la rondelle de guidage 14. Sur les figures 5 et 6 correspondant aux cinquième et sixième modes de réalisation, on a représenté une rondelle élastique de compression axiale 36 de l'amortisseur 15 principal. La rondelle 36 de l'amortisseur principal a des dimensions radiales relativement grandes de façon à entourer les rondelles élastiques 18, 20 du pré-amortisseur. La rondelle élastique 36 est munie, de façon analogue aux rondelles élastiques 18, 20, d'une partie annulaire 36A d'appui axial mobile prolongée radialement par des pattes radiales 36P d'appui axial fixe. Ces pattes 36P sont en appui sur la rondelle de guidage 14. La rondelle élastique 36 est également munie de moyens d'immobilisation en rotation analogues à ceux décrits pour les rondelles 18, 20 selon le premier mode de réalisation de l'invention. Ces moyens d'immobilisation en rotation comprennent au moins une patte d'immobilisation 38 coopérant avec un évidement complémentaire 40 ménagé dans la rondelle de guidage 14. Toutefois, à la différence des rondelles élastiques 18, 20 décrites précédemment, chaque partie de la rondelle élastique 36 qui est relativement proche d'une fenêtre F comporte au moins une patte d'appui axial fixe 42 de dimension radiale réduite par rapport aux pattes radiales 36P d'appui axial fixe voisines, comme cela est représenté sur la figure 5. Le cas échéant, la patte 42 de dimension radiale réduite du cinquième mode de réalisation peut être remplacée par un espacement angulaire plus important entre les pattes radiales 36P d'appui axial fixe, comme cela est représenté sur la figure 6
Cet embrayage (10) comprend des moyens d'amortissement munis de moyens de frottement (16) comportant des première (18) et seconde (20) rondelles élastiques de compression axiale, sensiblement coaxiales, destinées à solliciter respectivement des première et seconde paires de surfaces de frottement complémentaires. Chaque rondelle élastique (18,20) comprend une partie annulaire (18A, 20A) d'appui axial mobile prolongée radialement par des pattes radiales (18P, 20P) d'appui axial fixe. Les parties annulaires (18A, 20A) des deux rondelles élastiques (18,20) définissent deux surfaces d'appui axial mobile décalées radialement. La surface d'appui axial mobile de la première rondelle élastique (18), dite grande rondelle, entoure la surface d'appui axial mobile de la seconde rondelle élastique (20), dite petite rondelle. Des pattes de la grande rondelle élastique (18P) s'intercalent entre des pattes de la petite rondelle élastique (20P).
1. Embrayage à friction (10), en particulier pour véhicule automobile, du type comprenant des moyens d'amortissement munis de moyens de frottement (16) comportant des première (18) et seconde (20) rondelles élastiques de compression axiale, sensiblement coaxiales, destinées à solliciter respectivement des première et seconde paires de surfaces de frottement complémentaires, chaque rondelle élastique (18,20) comprenant une partie annulaire (18A, 20A) d'appui axial mobile prolongée radialement par des pattes radiales (18P, 20P) d'appui axial fixe, les parties annulaires (18A, 20A) des deux rondelles élastiques (18,20) définissant deux surfaces d'appui axial mobile décalées radialement, la surface d'appui axial mobile de la première rondelle élastique (18), dite grande rondelle, entourant la surface d'appui axial mobile de la seconde rondelle élastique (20), dite petite rondelle, caractérisé en ce que des pattes de la grande rondelle élastique (18P) sont intercalées entre des pattes de la petite rondelle élastique (20P). 2. Embrayage à friction (10) selon la 1, caractérisé en ce que des pattes de la petite rondelle élastique (20P) s'étendent radialement vers l'extérieur de cette petite rondelle élastique (20). 3. Embrayage à friction (10) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que des pattes de la grande rondelle élastique (18P) s'étendent radialement vers l'extérieur de cette grande rondelle élastique (18). 4. Embrayage à friction (10) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que des pattes de la grande rondelle élastique (18P) s'étendent radialement vers l'intérieur de cette grande rondelle élastique (18). 5. Embrayage à friction (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les pattes radiales (18P, 20P) d'appui axial fixe de chaque rondelle élastique (18,20) coopèrent avec un organe fixe axialement de l'embrayage (10) formant, de préférence, une rondelle de guidage (14) d'un amortisseur de l'embrayage. 6. Embrayage à friction (10) selon la 5, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'immobilisation en rotation d'au moins une des rondelles élastiques (18,20) par rapport à l'organe fixe (14). 7. Embrayage à friction (10) selon la 6, caractérisé en ce que les moyens d'immobilisation comportent au moins un évidemment (26, 28) , débouchant ou non, ménagé dans l'organe fixe (14), coopérant avec une patte d'immobilisation en rotation (30, 32) prolongeant radialement la partie annulaire (18A, 20A) d'appui axial mobile de la rondelle élastique (18,20) immobilisée en rotation. 8. Embrayage à friction (10) selon la 7, caractérisé en ce que la patte d'immobilisation en rotation (30, 32) forme également une patte radiale (18P, 20P) d'appui axial fixe de la rondelle élastique (18, 20) immobilisée en rotation. 9. Embrayage à friction (10) selon la 7, caractérisé en ce que la patte d'immobilisation en rotation (30, 32) s'étend à l'opposé radialement des pattes radiales (18P, 20P) d'appui axial fixe de la rondelle élastique (18,20) immobilisée en rotation. 10. Embrayage à friction (10) selon l'une quelconque des 5 à 9, caractérisé en ce que les pattes radiales (18P, 20P) d'appui axial fixe des grande (18) et petite (20) rondelles élastiques sont en appui respectivement sur des première (SH) et seconde (SB) surfaces de l'organe fixe (14) décalées axialement entre elles. 11. Embrayage à friction (10) selon la 10, caractérisé en ce que l'une (SH) des première (SH) et seconde (SB) surfaces d'appui est délimitée par des bossages (34) de l'organe fixe. 12. Embrayage à friction (10) selon la 11, caractérisé en ce que les bossages (34) de l'organe fixe (14) sont intercalés entre les pattes radiales (20P) d'appui axial fixe de la rondelle élastique (20) qui n'est pas en appui axial sur ces bossages (34), dite rondelle basse, de façon à immobiliser en rotation cette rondelle basse (20). 13. Embrayage à friction (10) selon la 10, caractérisé en ce que l'une (SB) des première (SH) et seconde (SB) surfaces d'appui est délimitée par des enfoncements (35) de l'organe fixe. 14. Embrayage à friction (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la partie annulaire (18A, 20A) d'appui axial mobile de chaque rondelle élastique (18,20) coopère avec un organe mobile axialement (22, 24) de l'embrayage portant, par exemple, une des surfaces de frottement. 15. Embrayage à friction (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un pré-amortisseur comportant les moyens d'amortissement. 16. Embrayage à friction (10) selon les 5 et 15 prises ensemble, caractérisé en ce qu'il comprend un amortisseur principal, l'organe fixe formant une rondelle de guidage (14) de cet amortisseur principal. 17. Embrayage à friction (10) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une des pattes de la grande rondelle présente une dimension radiale réduite par rapport aux pattes adjacentes. 18. Embrayage à friction (10) selon la 17, caractérisé en ce que 5 la patte de dimension radiale réduite est remplacée par un espacement angulaire augmenté entre les pattes adjacentes.
F
F16
F16D
F16D 13,F16D 3
F16D 13/58,F16D 3/14
FR2902745
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE PERTURBATION D'UN ECOULEMENT D'AIR A LA PAROI D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,228
La présente invention se rapporte à un procédé de perturbation d'un écoulement d'air à la paroi d'un véhicule automobile et à un dispositif adapté à sa mise en oeuvre. Des dispositifs connus permettent déjà de perturber les écoulements d'air à la paroi des véhicules automobiles. Les plus connus sont io intrinsèquement inactifs et ils sont par exemple constitués de nervures ou d'ailerons ajustés sur la paroi, d'autres plus récents, visent à générer des flux d'air à travers cette paroi pour perturber les écoulements. La paroi des véhicules automobiles définit une surface externe et lorsque le véhicule est en mouvement, les écoulements d'air forment une 15 couche limite au voisinage de cette surface externe. Or, le décollement plus ou moins précoce de cette couche limite de la surface externe conditionne la traînée aérodynamique du véhicule et par conséquent sa stabilité. Aussi, il a été proposé des systèmes actifs et notamment des actionneurs fluidiques permettant de souffler ou d'aspirer de l'air à travers 20 des orifices de la paroi des véhicules pour que la couche limite ne se décolle pas massivement ou, se décolle le plus loin possible vers l'arrière du véhicule lorsque ce dernier est en mouvement. On pourra notamment se référer au document FR 03110 353, lequel décrit un tel dispositif où les orifices sont accouplés de manière à 25 synchroniser les flux d'air. Cependant, bien que la couche limite se décolle plus loin vers l'arrière du véhicule, ce décollement plus tardif favorisant la diminution de la traînée de pression, le décollement est néanmoins relativement massif et il contribue encore à la traînée de pression. 30 Aussi, un problème qui se pose et que vise à résoudre la présente invention est de proposer un procédé de perturbation qui permette de réduire plus encore la traînée de pression des véhicules automobiles et ainsi diminuer leur résistance au mouvement dans l'air. Dans le but de résoudre ce problème, la présente invention propose selon un premier aspect, un procédé de perturbation d'un écoulement d'air à la paroi d'un véhicule automobile, ladite paroi définissant une surface externe, ledit écoulement d'air étant susceptible de former une couche limite d'air au voisinage de ladite surface externe, ledit écoulement d'air étant orienté dans un sens arrière opposé à un sens de mouvement avant dudit véhicule, ladite couche limite étant apte à se io décoller d'une zone de ladite surface externe, ledit procédé étant du type selon lequel on génère des flux d'air à travers au moins deux orifices pratiqués dans ladite surface externe de ladite paroi pour repousser dans ledit sens arrière ladite zone de décollement de ladite couche limite, ladite surface externe définissant un plan moyen incluant lesdits deux orifices et 15 un plan perpendiculaire audit plan moyen, coupant lesdits deux orifices en délimitant deux demi-plans moyens ; selon l'invention, on oriente un premier flux d'air à travers l'un desdits deux orifices dans une première direction inclinée comprise entre ledit plan perpendiculaire et l'un desdits demi-plans moyens, tandis qu'on oriente un second flux d'air à travers 20 l'autre orifice dans une seconde direction inclinée comprise entre ledit plan perpendiculaire et l'autre demi-plan moyen, de manière à générer un mouvement d'air tourbillonnaire. Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans le mode d'orientation croisée des deux flux d'air à travers les deux orifices de façon 25 à enrouler sur lui-même l'air qui s'écoule à la paroi du véhicule de manière à donner naissance à une structure tourbillonnaire de dimension contrôlée, et en particulier de petite taille. De la sorte, le décollement de la couche limite d'air s'effectue plus loin vers l'arrière du véhicule et il est surtout moins important que dans les procédés de perturbation mise en 30 oeuvre selon l'art antérieur car il est limité à la structure tourbillonnaire. Par conséquent, le coefficient aérodynamique de traînée est réduit et partant, la résistance à l'avancement du véhicule dans l'air. Avantageusement, et ce afin d'amorcer la structure tourbillonnaire, ledit plan moyen et ledit plan perpendiculaire définissant une droite d'intersection, on oriente lesdits flux d'air dans des directions sensiblement perpendiculaires à ladite droite d'intersection. De la sorte, on comprend que le couple de force imprimé à l'air de la couche limite est optimal et que la structure tourbillonnaire prend naissance dès que l'air des deux flux quitte la surface externe. io De manière préférée, lesdites directions inclinées forment un angle inférieur à 45 avec ledit plan moyen, par exemple 30 , de manière à optimiser la formation de la structure tourbillonnaire. Par ailleurs, et de façon particulièrement avantageuse, on coupe alternativement ledit premier flux et ledit second flux d'air de manière à mieux contrôler les 15 phénomènes transitoires liés à l'écoulement de l'air aux parois. Selon un mode particulier de mise en oeuvre de l'invention, on obture alternativement lesdits au moins deux orifices pour couper alternativement lesdits flux d'air. De cette façon, les flux d'air sont coupés aisément ainsi qu'on l'expliquera dans la description détaillée qui suivra. 20 Afin de couper alternativement les flux d'air, on entraîne un obturateur en mouvement alternatif en travers des flux d'air et ce, de façon à obturer alternativement lesdits au moins deux orifices. Selon un second aspect, la présente invention propose un dispositif de perturbation d'un écoulement d'air à la paroi d'un véhicule automobile, 25 ladite paroi définissant une surface externe, ledit écoulement d'air étant susceptible de former une couche limite d'air au voisinage de ladite surface externe, ledit écoulement d'air étant orienté dans un sens arrière opposé à un sens de mouvement avant dudit véhicule, ladite couche limite étant apte à se décoller d'une zone de ladite surface externe, ledit 30 dispositif comprenant des moyens mécaniques adaptés à générer des flux d'air à travers au moins deux orifices pratiqués dans ladite surface externe de ladite paroi pour repousser dans ledit sens arrière ladite zone de décollement de ladite couche limite, lesdits moyens mécaniques comportant au moins deux conduits logés à l'intérieur de ladite paroi et reliés respectivement auxdits orifices, ladite surface externe définissant un plan moyen incluant lesdits deux orifices et un plan perpendiculaire audit plan moyen, ledit plan perpendiculaire coupant lesdits deux orifices en délimitant deux demi-plans moyens ; selon la présente invention, l'un desdits conduits est orienté dans une direction comprise entre ledit plan perpendiculaire et l'un desdits demi-plans moyens pour orienter un io premier flux d'air à travers l'un desdits deux orifices selon ladite direction inclinée, tandis que l'autre desdits conduits est orienté dans une direction inclinée comprise entre ledit plan perpendiculaire et l'autre demi-plan moyen pour orienter un second flux d'air selon ladite direction inclinée à travers l'autre orifice, de manière à générer un mouvement d'air 15 tourbillonnaire. Ainsi, une autre caractéristique de l'invention selon ce second aspect, réside dans la mise en oeuvre de conduits qui s'étendent respectivement dans une direction longitudinale moyenne, et qui sont orientés de manière croisée pour que l'air qui s'échappe de ces conduits 20 génèrent un couple de force à l'air qui s'écoule à la paroi du véhicule automobile. De manière avantageuse, ledit plan moyen et ledit plan perpendiculaire définissant une droite d'intersection, lesdits conduits sont orientés dans des directions sensiblement perpendiculaires à ladite droite 25 d'intersection et ainsi, le couple de force agit de manière optimale sur l'air de la couche limite. Et de manière préférée, lesdits conduits sont orientés selon lesdites directions inclinées de manière à former un angle inférieur à 45 avec ledit plan moyen. Selon un mode de mise en oeuvre de l'invention particulièrement 30 avantageux, lesdits moyens mécaniques comportent une cavité logée à l'intérieur de ladite paroi, ladite cavité présentant deux ouvertures respectivement reliées auxdits orifices par lesdits conduits. Ainsi, les flux d'air peuvent être générés, aussi bien par soufflage que par aspiration à partir de ladite cavité qui est alors commune aux deux orifices. II suffit pour cela, soit de créer une dépression dans la cavité soit à l'inverse, de mettre la cavité sous pression d'air. Pour ce faire, la cavité est reliée à l'extérieur au moyen d'une conduite tubulaire équipée d'un système principal d'aspiration ou de soufflage. Par ailleurs, ladite cavité est adaptée à recevoir un obturateur mobile de façon à obturer alternativement lesdites ouvertures pour couper alternativement ledit io premier flux et ledit second flux d'air. Ainsi, l'obturateur qui est mobile entre deux positions, l'une dans laquelle il obture l'un des orifices et l'autre opposée dans laquelle il obture l'autre orifice, est-il adapté à être logé de manière compacte dans la cavité. Selon un mode préféré de mise en oeuvre de l'invention, ledit obturateur mobile comprend un polymère 15 électroactif adapté à être entraîné en mouvement d'une ouverture à l'autre au moyen d'une impulsion électrique. La mise en oeuvre d'un tel polymère électroactif permet-elle de supprimer tous les systèmes mécaniques complexes et encombrants. L'entraînement en mouvement de l'obturateur, est réalisé au moyen d'une alimentation électrique alternative 20 commandable. D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après de modes de réalisation particuliers de l'invention, donnés à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : 25 - la Figure 1 est une vue schématique en coupe d'un dispositif de perturbation conforme à l'invention ; - la Figure 2 est une vue schématique en élévation du dispositif illustré sur la Figure 1 ; - la Figure 3 est une vue schématique en coupe partielle du dispositif 30 illustré sur la Figure 2 selon le plan III-III ; - la Figure 4 est une vue schématique en perspective illustrant un mode de mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention ; et, - la Figure 5 est une vue schématique en perspective montrant un mode de réalisation particulier de l'invention. La Figure 1 montre schématiquement dans son épaisseur, une paroi 10 d'un véhicule automobile. Cette paroi 10 présente une surface externe 12 et il est ménagée dans son épaisseur une cavité 14. La cavité 14 est reliée à sa base 15 par une conduite 16 qui débouche vers l'extérieur du véhicule automobile et qui est équipée d'un système de soufflage ou io d'aspiration 18, commandable. Par ailleurs, la cavité 14 présente une partie supérieure 20 percée de deux ouvertures 22, 24 qui se prolongent respectivement par deux conduits 26, 28 et qui débouchent eux-mêmes dans la surface externe 12 par deux orifices 30, 32. Ainsi, lorsque le système de soufflage 18 est mis en oeuvre, de l'air est aspiré depuis 15 l'extérieur par l'intermédiaire de la conduite 16 et est injecté sous pression dans la cavité 14, et cet air sous pression est alors adapté à générer des flux d'air sortants FI, F2 à travers les conduits 26, 28 pour déboucher à l'extérieur de la surface externe 12. La cavité 14 est aussi équipée d'un organe obturateur 34 constitué 20 d'un doigt en polymère électroactif adapté à osciller sous l'action d'un courant électrique entre les deux ouvertures 22, 24. Le doigt en polymère électroactif présente une extrémité inférieure 36 en prise à la base 15 de la cavité 14 et une extrémité supérieure libre 38 adaptée à venir obturer l'une ou l'autre des ouvertures 22, 24 lors de ses oscillations. 25 On retrouve en vue de dessus sur la Figure 2, la surface externe 12 qui s'étend sensiblement selon un plan moyen P de la Figure et les deux orifices 30, 32 qui débouchent vers l'extérieur dans cette surface externe 12. Les deux orifices 30, 32 sont coupés par un plan V perpendiculaire au plan P et qui le divise en deux demi-plans P1 et P2. On retrouve 30 également les deux ouvertures 22, 24 correspondant respectivement aux deux orifices 30, 32 et décalées par rapport à ceux-ci d'un angle voisin de 30 dans le sens des aiguilles d'une montre autour d'un centre C. Par conséquent, les deux conduits 26, 28 qui relient respectivement les ouvertures 22, 24 et les orifices 30, 32 sont orientés de manière croisée à distance l'un de l'autre. En réalité, les deux conduits 26, 28, définissent deux portions d'hélice inversée de centre C. On se référera à la Figure 3, qui illustre précisément en coupe l'un des conduits 28 selon un plan III ù III illustré sur la Figure 2. On retrouve sur cette Figure 3 la cavité 14 ménagée dans l'épaisseur de la paroi 10 et la surface externe 12 de cette paroi 10. Le conduit 28 s'étend selon une ro droite moyenne D depuis l'ouverture 24 jusqu'à l'orifice 32 de manière inclinée par rapport au plan P défini par la surface externe 12. Plus précisément, la droite moyenne D est inclinée d'environ 45 par rapport à la trace du plan perpendiculaire V qui apparaît sur cette Figure et qui est normale au plan P. Par conséquent, lorsque la cavité 14 est sous pression 15 d'air par l'intermédiaire du système de soufflage 18 précité, les flux d'air F2 et FI sont inclinés d'environ 45 par rapport à la surface externe 12, et sont croisés l'un par rapport à l'autre de manière symétrique par rapport au centre C. On se reportera à la Figure 4 afin d'expliquer le mode d'action des 20 flux d'air FI, F2 que l'on y retrouve. On a représenté partiellement sur la Figure 4, une portion d'un pavillon 40 de véhicule automobile qui définit la surface externe 12 illustrée sur les Figures précédentes, et une lunette arrière 42 inclinée par rapport au pavillon 40. Lorsque le véhicule est en mouvement, l'air s'écoule à la paroi vers l'arrière selon le sens de la flèche 25 R et forme une couche limite à sa surface externe 12. Dans la paroi du pavillon 40 on retrouve les deux orifices 30, 32 situés dans une zone 44 proches de l'arrête 46 formée par le pavillon 40 et la lunette arrière 42, les deux orifices 30, 32 définissant une droite moyenne qui les coupe, sensiblement parallèlement à ladite arrête 46. La cavité qui n'apparaît pas 30 sur cette Figure est bien évidemment ménagée dans l'épaisseur de la paroi du pavillon 40 avec les conduits correspondants. Selon le mode de mise en oeuvre illustré sur la Figure 4, de l'air sous pression est emmagasiné dans la cavité afin de former des flux d'air sortant FI, F2 dans la zone 44. Ces flux d'air sortants croisés impriment un couple de force à l'air de la couche limite qui s'écoule dans la zone 44, et génère ainsi une structure tourbillonnaire 48 qui prend naissance dans la zone 44 en s'enroulant autour d'un axe A normal à la surface externe 12 et qui vient ensuite se rabattre le long de la lunette arrière 42. Ainsi, le décollement de la couche limite ne s'effectue pas de manière chaotique et massive, ce qui contribuerait à augmenter la traînée de pression, mais bien de manière contrôlée et limitée ce qui au contraire la diminue. De la sorte, le coefficient aérodynamique de traînée est réduit. On se reportera à nouveau à la Figure 1, au regard de laquelle a été décrit ci-dessus l'organe obturateur 34, lequel permet d'obturer alternativement les deux ouvertures 22, 24. De la sorte, les flux d'air FI, F2 peuvent être alternativement interrompus de manière à créer des flux pulsés. La fréquence des pulsations est alors déterminée par la fréquence de battement de l'organe obturateur qui est elle-même définie par la fréquence du courant électrique alimentant le matériau électroactif. Ainsi, lorsque les conditions de roulage du véhicule varient, lors de l'accélération ou de la décélération, le changement de topologie de l'écoulement externe nécessite une adaptation de la fréquence de pulsations des flux d'air FI, F2 et par conséquent la fréquence de battement de l'organe obturateur 34 est adaptée. Ainsi, les phénomènes transitoires apparaissant lors des variations d'accélération sont-ils contrôlés. En outre, la puissance des flux d'air FI, F2 est susceptible d'être adaptée en fonction des conditions de roulage du véhicule, et ce, grâce au système de soufflage 18 commandable. Par ailleurs, selon certaines configurations, il est non pas nécessaire de souffler mais bien plutôt d'aspirer de l'air de la couche limite qui apparaît à la surface externe 12 du véhicule. Pour ce faire, le système de soufflage et d'aspiration 18 est commandé dans un sens inverse de manière à créer une dépression dans la cavité 14 et à refouler l'air aspiré à travers les orifices 30, 32 à l'extérieur du véhicule par l'intermédiaire de la conduite 16 qui débouche par exemple dans le passage de roue du véhicule ou à tout autre endroit qui ne perturbe pas la traînée de pression. Là encore, une telle aspiration peut être réalisée de manière alternative entre les deux orifices 30, 32 en activant l'organe obturateur 34. On se reportera à présent à la Figure 5, qui illustre partiellement l'arrière d'un véhicule automobile équipé de quatre dispositifs de perturbation conforment à l'invention, 50, 52, 54, 56 alignés. Les éléments io de cette Figure identique à celle de la Figure 4 porteront la même référence affectée d'un signe prime ' . Ainsi on retrouve sur cette Figure 5 un pavillon 40' et une lunette arrière 42'. Les dispositifs de perturbation 50, 52, 54, 56 sont agencés en travers du pavillon 40' et alignés le long d'une arrête 46' qui sépare le 15 pavillon 40' de la lunette arrière 42', et ils sont mis en oeuvre de manière à générer des structures tourbillonnaires, analogues à celle qui est illustrée sur la Figure 4, mais qui s'enroulent suivant des sens de rotation inverses lorsqu'elles sont contiguës. Ainsi, le premier dispositif de perturbation 50 et le troisième 54 génèrent des structures tourbillonnaires 20 qui, en regardant la surface externe 12' du pavillon 40' s'enroulent dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre, tandis que le deuxième dispositif de perturbation 52 et le quatrième 56 génèrent des structures tourbillonnaires qui s'enroulent dans le sens des aiguilles d'une montre. Bien évidemment, les dispositifs de perturbation d'air précités 25 peuvent être agencés de différentes manières dans la paroi des véhicules automobiles et non pas nécessairement de manière à ce que leurs orifices soient tous alignés. En outre, les dispositifs peuvent être installés aussi dans toute autre zone de la paroi du véhicule où des décollements de l'écoulement d'air prennent naissance et notamment au niveau des 30 rétroviseurs, des montants de baie, des custodes ou encore des ailes
L'invention concerne un procédé et un dispositif de perturbation d'un écoulement d'air à la paroi d'un véhicule automobile, ladite paroi définissant une surface externe (12), ledit procédé étant du type selon lequel on génère des flux d'air à travers au moins deux orifices (30, 32) pratiqués dans ladite surface externe (12), ladite surface externe (12) définissant un plan moyen incluant lesdits deux orifices (30, 32) et un plan perpendiculaire audit plan moyen, ledit plan perpendiculaire coupant lesdits deux orifices en délimitant deux demi-plans moyens ; selon l'invention on oriente un premier flux d'air (F1) à travers l'un (30) desdits deux orifices dans une première direction inclinée comprise entre ledit plan perpendiculaire et l'un desdits demi-plans moyens, tandis qu'on oriente un second flux d'air à travers l'autre orifice (32) dans une seconde direction inclinée comprise entre ledit plan perpendiculaire et l'autre demi-plan moyen, de manière à générer un mouvement d'air tourbillonnaire.
1. Procédé de perturbation d'un écoulement d'air à la paroi (10) d'un véhicule automobile, ladite paroi définissant une surface externe (12), ledit écoulement d'air étant susceptible de former une couche limite d'air au voisinage de ladite surface externe, ledit écoulement d'air étant orienté dans un sens arrière (R) opposé à un sens de mouvement avant dudit véhicule, ladite couche limite étant apte à se décoller d'une zone (44) de ladite surface externe (12), ledit procédé étant du type selon lo lequel on génère des flux d'air à travers au moins deux orifices (30, 32) pratiqués dans ladite surface externe (12) de ladite paroi (10) pour repousser dans ledit sens arrière ladite zone de décollement de ladite couche limite, ladite surface externe (12) définissant un plan moyen (P) incluant lesdits deux orifices (30, 32) et un plan perpendiculaire (V) audit 15 plan moyen (P), coupant lesdits deux orifices en délimitant deux demi- plans moyens (P1, P2) ; caractérisé en ce qu'on oriente un premier flux d'air (FI) à travers l'un (30) desdits deux orifices dans une première direction inclinée comprise entre ledit plan perpendiculaire (V) et l'un (P1) desdits demi- 20 plans moyens, tandis qu'on oriente un second flux d'air (F2) à travers l'autre orifice (32) dans une seconde direction (D) inclinée comprise entre ledit plan perpendiculaire (V) et l'autre demi-plan moyen (P2), de manière à générer un mouvement d'air tourbillonnaire. 2. Procédé de perturbation d'un écoulement d'air selon la 25 1, caractérisé en ce que, ledit plan moyen (P) et ledit plan perpendiculaire (V) définissant une droite d'intersection, on oriente lesdits flux d'air dans des directions sensiblement perpendiculaires à ladite droite d'intersection. 3. Procédé de perturbation d'un écoulement d'air selon la 30 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdites directions inclinées forment un angle inférieur à 45 avec ledit plan moyen (P). 4. Procédé de perturbation d'un écoulement d'air selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'on coupe alternativement ledit premier flux (FI) et ledit second flux d'air (F2). 5. Procédé de perturbation d'un écoulement d'air selon la 4, caractérisé en ce qu'on obture alternativement lesdits au moins deux orifices (30, 32) pour couper alternativement lesdits flux d'air. 6. Procédé de perturbation d'un écoulement d'air selon la 5, caractérisé en ce qu'on entraîne un obturateur (34) en mouvement alternatif pour obturer alternativement lesdits au moins deux io orifices (30, 32). 7. Dispositif de perturbation d'un écoulement d'air à la paroi (10) d'un véhicule automobile, ladite paroi définissant une surface externe (12), ledit écoulement d'air étant susceptible de former une couche limite d'air au voisinage de ladite surface externe, ledit écoulement d'air étant 15 orienté dans un sens arrière (R) opposé à un sens de mouvement avant dudit véhicule, ladite couche limite étant apte à se décoller d'une zone (44) de ladite surface externe, ledit dispositif comprenant des moyens mécaniques adaptés à générer des flux d'air à travers au moins deux orifices (30, 32) pratiqués dans ladite surface externe de ladite paroi pour 20 repousser dans ledit sens arrière ladite zone de décollement de ladite couche limite, lesdits moyens mécaniques comportant au moins deux conduits (26, 28) logés à l'intérieur de ladite paroi et reliés respectivement auxdits orifices (30, 32), ladite surface externe définissant un plan moyen (P) incluant lesdits deux orifices et un plan perpendiculaire (V) audit plan 25 moyen, ledit plan perpendiculaire coupant lesdits deux orifices en délimitant deux demi-plans moyens (P1, P2) ; caractérisé en ce que l'un desdits conduits (26) est orienté dans une direction comprise entre ledit plan perpendiculaire (V) et l'un desdits demi-plans moyens (P1) pour orienter un premier flux d'air (FI) à travers l'un 30 desdits deux orifices (30) selon ladite direction inclinée, tandis que l'autre desdits conduits (28.) est orienté dans une direction inclinée compriseentre ledit plan perpendiculaire (V) et l'autre demi-plan moyen (P2) pour orienter un second flux d'air selon ladite direction inclinée à travers l'autre orifice (32), de manière à générer un mouvement d'air tourbillonnaire. 8. Dispositif de perturbation d'un écoulement d'air selon la 7, caractérisé en ce que ledit plan moyen (P) et ledit plan perpendiculaire (V) définissant une droite d'intersection, lesdits conduits sont orientés dans des directions sensiblement perpendiculaires à ladite droite d'intersection. 9. Dispositif de perturbation d'un écoulement d'air selon la io 7 ou 8, caractérisé en ce que lesdits conduits (26, 28) sont orientés selon lesdites directions inclinées de manière à former un angle inférieur à 45 avec ledit plan moyen (P). 10. Dispositif de perturbation d'un écoulement d'air selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que lesdits 15 moyens mécaniques comportent une cavité (14) logée à l'intérieur de ladite paroi (10), ladite cavité présentant deux ouvertures (22, 24) respectivement reliées auxdits orifices (30, 32) par lesdits conduits (26, 28). 11. Dispositif de perturbation d'un écoulement d'air selon la 20 10, caractérisé en ce que ladite cavité (14) est équipée d'un obturateur mobile (34) adapté à obturer alternativement lesdites ouvertures (22, 24) pour couper alternativement ledit premier flux (FI) et ledit second flux (F2) d'air. 12. Dispositif de perturbation d'un écoulement d'air selon la 25 11, caractérisé en ce que ledit obturateur mobile (34) comprend un polymère électroactif adapté à être entraîné en mouvement d'une ouverture à l'autre au moyen d'une impulsion électrique.
B
B62
B62D
B62D 37
B62D 37/02
FR2902408
A1
EQUILIBRAGE EN PUISSANCE DE DEUX TURBOMOTEURS D'UN AERONEF
20,071,221
Equilibraqe en puissance de deux turbomoteurs d'un aéronef La présente invention concerne un procédé et un dispositif permettant d'équilibrer en puissance deux turbomoteurs d'un aéronef. En particulier sur un giravion bimoteur, il est important d'équilibrer en puissance les deux turbomoteurs afin notamment que ces derniers subissent un endommagement similaire, pour limiter les actions de maintenance par exemple, et que les performances de l'aéronef soient optimisées. Les giravions bimoteurs sont généralement pourvus de deux turbomoteurs à turbine libre. La puissance est alors prélevée sur un étage basse pression de chaque turbine libre qui tourne entre 20 000 et 50 000 tours par minute. Par suite, une boîte de réduction est nécessaire pour lier les turbines libres au rotor principal d'avancement et de sustentation puisque la vitesse de rotation de ce rotor est sensiblement comprise entre 200 et 400 tours par minute: il s'agit de la boîte de transmission principale. Un équilibrage en puissance des turbomoteurs est donc aussi souhaitable afin que chaque turbomoteur délivre une puissance identique à la boîte de transmission principale. Les limitations thermiques des turbomoteurs et les limitations en couple de la boîte de transmission principale permettent de définir trois régimes normaux d'utilisation des turbomoteurs: - le régime de décollage, utilisable pendant cinq à dix minutes, correspondant à un niveau de couple pour la boîte de transmission et un échauffement de chaque turbomoteur admissibles pendant un temps limité sans dégradation notable : c'est la puissance maximale au décollage (PMD), - le régime maximal continu pendant lequel, à aucun moment, ne sont dépassées ni les possibilités de la boîte de transmission principale, ni celles résultant de l'échauffement maximal admissible en continu devant les aubages à haute pression du premier étage de chaque turbine libre: c'est la puissance maximale en continu (PMC), le régime maximal en transitoire, buté par la régulation : on parle alors de puissance maximale en transitoire (PMT). Il existe aussi des régimes de surpuissance en urgence 10 lorsque l'un des deux turbomoteurs tombe en panne: - le régime d'urgence pendant lequel les possibilités de la boîte de transmission principale sur les étages d'entrée et les possibilités thermiques du turbomoteur sont utilisées au maximum : on parle de puissance de super urgence (PSU) 15 utilisable pendant trente secondes consécutives, au maximum, et trois fois pendant un vol. L'utilisation de la PSU entraîne la dépose et la révision du turbomoteur; - le régime d'urgence pendant lequel les possibilités de la boîte de transmission principale sur les étages d'entrée et les 20 possibilités du turbomoteur sont largement utilisées : on parle alors de puissance maximale d'urgence (PMU) utilisable pendant deux minutes après la PSU ou deux minutes trente secondes consécutives, au maximum ; - le régime d'urgence pendant lequel les possibilités de la 25 boîte de transmission principale sur les étages d'entrée et les possibilités thermiques du turbomoteur sont utilisées sans endommagement : on parle de puissance intermédiaire d'urgence (PIU) utilisable trente minutes ou en continu pour le reste du vol après la panne du turbomoteur. Le motoriste établit, par calculs ou par essais, les courbes de puissance disponible d'un turbomoteur en fonction de l'altitude et de la température extérieure, et cela pour chacun des régimes définis ci-dessus. De plus, le motoriste détermine des limitations de chaque turbomoteur permettant d'obtenir une puissance minimale pour chaque régime précité et une durée de vie acceptable, la puissance minimale correspondant notamment à la puissance développée par un turbomoteur vieilli à savoir un turbomoteur ayant atteint sa durée d'utilisation maximale préconisée. Ces limites sont généralement surveillées par l'intermédiaire de trois paramètres de surveillance du turbomoteur : la vitesse de rotation du générateur de gaz du turbomoteur, le couple moteur et la température d'éjection des gaz à l'entrée de la turbine libre du turbomoteur respectivement dénommés Ng, Cm et T45 par l'homme du métier. Pour contrôler ces limites, on connaît, par le document FR2749545, un indicateur de pilotage qui identifie, parmi les paramètres de surveillance du turbomoteur, celui qui est le plus proche de sa limite. Les informations relatives aux limitations à respecter sont ainsi regroupées sur un affichage unique, en permettant, d'une part, d'effectuer une synthèse et de présenter uniquement le résultat de cette synthèse afin de simplifier la tâche du pilote et, d'autre part, de gagner de la place sur la planche de bord. On obtient ainsi un paramètre limitant , parmi lesdits paramètres de surveillance du turbomoteur, dont la valeur courante est la plus proche de la valeur limite pour ledit paramètre. Pour cette raison, on désignera également ci-après un tel indicateur par l'expression instrument de première limitation , en abrégé IPL . En outre, des variantes de cet IPL permettent d'afficher la valeur du paramètre limitant en équivalent de puissance, c'est-à-dire en marge de puissance telle que +10% de la PMD par exemple, ou encore en marge de pas, le pas indiquant la position des pales du rotor du giravion par rapport au vent incident. Par ailleurs, quel que soit le régime, les turbomoteurs sont pilotés par l'intermédiaire d'un paramètre de pilotage, choisi par le motoriste parmi les paramètres de surveillance précités, représentatif du fonctionnement du turbomoteur aussi bien pendant une phase d'utilisation stabilisée que durant une phase transitoire. Une loi de limitation du paramètre de pilotage en fonction de l'altitude et de la pression extérieure peut être alors définie afin de s'assurer qu'aucun des paramètres de surveillance ne dépasse sa limite dans la plupart des configurations, vol par temps chaud par exemple. Dans ce contexte, l'équilibrage des turbomoteurs d'un giravion bimoteur est généralement réalisé en alignant la valeur du paramètre de pilotage des turbomoteurs. En considérant par exemple que le paramètre de pilotage est la vitesse de rotation Ng, l'équilibrage est réalisé lorsque les deux turbomoteurs ont la même vitesse de rotation Ng. II ne s'agit donc pas réellement d'un équilibrage mais d'un simple alignement. Or, aligner la valeur des paramètres de pilotage des turbomoteurs ne garantit pas un équilibrage en puissance, les turbomoteurs pouvant fonctionner sensiblement différemment. Il est à noter que les turbomoteurs de dernières génération sont régulés par des calculateurs électroniques de régulation, dénommés FADEC par l'homme du métier, qui détermine la position du doseur carburant en fonction d'une part d'une boucle de régulation comportant une boucle primaire basée sur le maintien de la vitesse de rotation du rotor du giravion, et d'autre part d'une boucle secondaire basée sur une valeur de consigne du paramètre de pilotage. Ces FADEC mettent alors en oeuvre le principe d'équilibrage, ou plutôt d'alignement, énoncé précédemment en déterminant des valeurs de consigne du paramètre de pilotage de chaque turbomoteur très proches l'une de l'autre. Ce principe d'équilibrage est efficace mais semble faire apparaître des limitations. En premier lieu, les turbomoteurs sont en permanence équilibrés sur la base de la valeur du même paramètre de surveillance, à savoir le paramètre de pilotage. Or, l'expérience montre qu'en fonction du domaine de vol, le paramètre de surveillance le plus pertinent pour réaliser l'équilibrage diffère. En second lieu, ce principe ne permet pas d'optimiser les performances des turbomoteurs. En effet, il est par exemple possible que l'on n'atteigne pas la puissance maximale sur les deux turbomoteurs en cas de pilotage en limite de couple. Enfin, ce principe d'équilibrage semble inadapté si le paramètre de pilotage est la température d'éjection des gaz T45 ou le couple Cm. En effet, la relation liant le couple à la température évoluant au cours du vieillissement du turbomoteur, il devient difficile d'équilibrer deux turbomoteurs qui ne présenteraient pas le même vieillissement. La présente invention a pour objet de proposer un procédé automatique et un dispositif permettant d'équilibrer en puissance deux turbomoteurs d'un aéronef afin que ces turbomoteurs délivrent une puissance maximale sensiblement identique quel que soit le domaine de vol ou le paramètre de pilotage. Selon l'invention, un procédé pour équilibrer la puissance délivrée par un premier et un deuxième turbomoteurs d'aéronefs, chaque turbomoteur ayant une pluralité de paramètres de surveillance, est remarquable en ce que l'on réalise successivement les étapes suivantes : a) on détermine en temps réel une marge individuelle de chaque paramètre de surveillance de chaque turbomoteur, cette marge individuelle d'un paramètre de surveillance reflétant la marge disponible pour ce paramètre de surveillance, b) on détermine une première marge limitante du premier turbomoteur, cette première marge limitante étant égale à la marge individuelle dudit paramètre de surveillance du premier turbomoteur le plus proche de sa limite, et on détermine une deuxième marge limitante du deuxième turbomoteur, la deuxième marge limitante étant égale à la marge individuelle dudit paramètre de surveillance du deuxième turbomoteur le plus proche de sa limite, c) on transforme les première et deuxième marges limitantes en des première et deuxième marges en puissance en ramenant ces première et deuxième marges limitantes à une échelle comparable à la puissance développée par lesdits turbomoteurs, d) on compare les valeurs des première et deuxième marges en puissance puis on détermine un écart primaire séparant les première et deuxième marges en puissance, et e) on accélère le turbomoteur ayant la plus grande marge en puissance afin d'équilibrer les premier et deuxième turbomoteurs en puissance en minimisant au maximum l'écart primaire séparant les première et deuxième marges en puissance, et éventuellement on décélère le turbomoteur ayant la plus petite marge en puissance. Par conséquent, au cours des étapes a) et b), on commence par déterminer la marge limitante de chaque turbomoteur, cette marge étant évaluée d'une manière globalement connue par ailleurs. Par exemple, la marge individuelle de chaque paramètre de surveillance est égale à la différence individuelle en temps réel d'une valeur courante moins une valeur limite du paramètre de surveillance fixée par le motoriste. De plus, la valeur limite d'un paramètre de surveillance peut être établie en tenant compte en temps réel de la pression extérieure et de la température extérieure comme explicité dans le document FR2749545. On note que, si le paramètre de surveillance est le couple du turbomoteur, la marge individuelle peut refléter le marge disponible pour ce paramètre de surveillance par rapport à une valeur limite définie par le motoriste. Toutefois, si l'aéronef est un giravion, la marge individuelle peut refléter la marge disponible pour le couple du turbomoteur afin que les limites en couple de la boite de transmission principal du giravion ne soient pas dépassées. Il est aussi possible d'envisager des variantes, où la marge limitante d'un turbomoteur est par exemple principalement déterminée en fonction des valeurs garanties des paramètres de surveillance du turbomoteur et non pas en fonction des valeurs limites, lesdites valeurs garanties correspondant aux valeurs atteintes par un turbomoteur vieilli, de manière à définir la marge limitante d'un paramètre de surveillance sans risquer de la surestimer et notamment sans donner au pilote l'apparence d'une disponibilité d'une marge de puissance non représentative de la réalité. Par ailleurs, les marges limitantes peuvent aussi être évaluée en marge de puissance, en marge de couple ou en marge de pas, et peuvent provenir d'un instrument de première limitation connu. Durant l'étape c), on transforme donc les marges limitantes afin d'obtenir des marges en puissance. La marge en puissance est donc par exemple égale à la marge limitante si elle a été déterminée précédemment en marge de puissance. Si ce n'est pas le cas, on procédera donc à une transformation en utilisant les procédés connus et explicité dans l'art antérieur pour obtenir par exemple une marge en puissance à partir d'une marge limitante en pas. Enfin, on compare les première et deuxième marges de puissance et on accélère le turbomoteur ayant la plus grande marge. Cela permet d'équilibrer la puissance des deux turbomoteurs, ces derniers ayant au final des marges en puissance très proche l'une de l'autre, voire même identique. En outre, un paramètre de surveillance étant la vitesse de rotation d'un générateur de gaz desdits turbomoteurs, au cours de l'étape d), on contrôle un premier écart secondaire entre une première vitesse de rotation du générateur de gaz du premier turbomoteur et une deuxième vitesse de rotation du générateur de gaz du deuxième turbomoteur afin d'empêcher que le premier écart secondaire dépasse un premier seuil prédéterminé. En effet, il est envisageable de déclencher une alarme lorsque que le premier écart secondaire dépasse ledit seuil prédéterminé afin d'éviter par exemple une trop grande différence de puissance entre les deux turbomoteurs. Par conséquent, l'accélération doit être entreprise sans déclencher une telle alarme. De même, un paramètre de surveillance étant le couple desdits turbomoteurs, au cours de l'étape d), on contrôle un deuxième écart secondaire entre un premier couple du premier turbomoteur et un deuxième couple du deuxième turbomoteur afin d'empêcher que ledit deuxième écart secondaire dépasse un deuxième seuil prédéterminé. Le deuxième seuil prédéterminé correspond avantageusement à 30% du couple limite acceptable par la boite de transmission principale. Pour mettre en oeuvre le procédé précité, la présente invention a aussi pour objet un système pour doser l'alimentation en carburant d'un premier et d'un deuxième turbomoteurs d'un aéronef afin que ces premier et deuxième turbomoteurs soient équilibrés en puissance. Ce système comporte des capteurs d'acquisition de la valeur courante d'une pluralité de paramètres de surveillance des turbomoteurs et d'autre part au moins un moyen de régulation pour activer les doseurs carburant des premier et deuxième turbomoteurs. Le système selon l'invention est remarquable en ce qu'il est muni d'un moyen de traitement principal qui détermine une marge individuelle de chaque paramètre de surveillance de chaque turbomoteur puis une première et une deuxième marges limitantes respectivement des premier et deuxième turbomoteurs, ces première et deuxième marges limitantes étant égales à la marge individuelle du paramètre de surveillance respectivement des premier et deuxième turbomoteurs le plus proche de sa limite. Ainsi, la première marge limitante représente la marge individuelle la plus faible des paramètres de surveillance du premier turbomoteur, la deuxième marge limitante étant de même la marge individuelle la plus faible des paramètres de surveillance du deuxième turbomoteur. De plus, ce système est aussi muni d'au moins un moyen de commande activant le moyen de régulation afin d'équilibrer la puissance délivrée par lesdits turbomoteurs en accélérant le turbomoteur ayant la plus grande marge limitante. Selon un premier mode de régulation, un moyen de commande et un moyen de traitement principal sont intégrés dans un unique calculateur électronique de régulation, un FADEC par exemple. Selon un deuxième mode de régulation, un moyen de traitement principal est intégré dans un instrument de première limitation, un IPL classique alors qu'un moyen de commande est intégré dans un calculateur électronique de régulation de type FADEC par exemple. Le calculateur électronique de régulation interroge alors l'IPL afin d'obtenir les marges limitantes des turbomoteurs, transforme ces marges limitantes en marge de puissance et accélère le turbomoteur ayant la plus grande marge de puissance pour équilibrer en puissance les deux turbomoteurs. En variante, chaque turbomoteur possède son propre moyen de régulation et son propre calculateur électronique de régulation, pour des raisons de sécurité notamment. Alors, chaque calculateur électronique de régulation comporte un moyen de commande pour l'équilibrage en puissance des turbomoteurs, les deux moyens de commande étant bien évidemment aptes à s'échanger des informations pour réaliser ledit équilibrage. Indépendamment du mode de réalisation et de la variante choisie, le moyen de commande contrôle avantageusement un premier écart secondaire entre une première vitesse de rotation du générateur de gaz du premier turbomoteur et une deuxième vitesse de rotation du générateur de gaz du deuxième turbomoteur afin d'empêcher que le premier écart secondaire dépasse un premier seuil prédéterminé. De même, ce moyen de commande contrôle de préférence un deuxième écart secondaire entre un premier couple du premier turbomoteur et un deuxième couple du deuxième turbomoteur afin d'empêcher que ce deuxième écart secondaire dépasse un deuxième seuil prédéterminé. L'invention et ses avantages apparaîtront avec plus de détails dans le cadre de la description suivante, qui illustre des exemples de réalisation préférés, donnés sans aucun caractère limitatif, en référence aux figures annexées qui représentent : - la figure 1, une vue schématique d'un dispositif selon un 20 premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 2, selon une variante du premier mode de réalisation de l'invention, et - la figure 3, une vue schématique d'un dispositif selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. Les éléments présents dans plusieurs figures distinctes sont affectés d'une seule et même référence. La présente invention concerne un procédé et un dispositif pour équilibrer en puissance un premier M1 et un deuxième M2 5 turbomoteurs d'un aéronef, un giravion bimoteur par exemple. Chaque turbomoteur M1, M2 est équipé d'un doseur carburant D, avec lequel on peut contrôler son accélération et sa décélération. De plus, les premier M1 et deuxième M2 turbomoteurs sont pourvus de capteurs 1,2 aptes à mesurer la 10 valeur de leurs paramètres de surveillance à savoir, leur vitesse de rotation Ng de leur générateur de gaz, leur couple Cm et leur température T45 à l'entrée de leur turbine libre. Les figures 1 et 2 présentent des variantes d'un premier mode de réalisation de l'invention. 15 En référence à la figure 1, chaque turbomoteur M1, M2 comporte respectivement un calculateur électronique de régulation FADECI, FADEC2 qui commande respectivement le doseur carburant D du turbomoteur M1, M2, auquel il est relié, via son moyen de régulation 6. 20 Chaque calculateur électronique de régulation est donc muni d'un moyen de régulation 6, d'un moyen de commande 5 pour accélérer ou décélérer le turbomoteur, et selon le premier mode de réalisation, d'un moyen de traitement 5. Par ailleurs, les capteurs 1, 2 transmettent respectivement 25 des informations aux calculateurs électroniques de régulation FADEC1, FADEC2 relatives à une première NTL1 et une deuxième NTL2 vitesses de rotation de la turbine libre des premier M1 et deuxième M2 turbomoteurs qui sont proportionnelles à la vitesse de rotation, sensiblement constante, du rotor d'avancement et de sustentation du giravion. Par ailleurs, une première consigne, correspondant à la valeur que doivent avoir les première NTL1 et deuxième NTL2 vitesses de rotation de la turbine libre afin que la vitesse de rotation du rotor soit idéale, est déterminée dans une première boucle de régulation. De ce fait, si les première NTL1 et deuxième NTL2 vitesses de rotation sont différentes de cette première consigne, les moyens de régulation 6 des calculateurs électroniques de régulation FADEC1, FADEC2 accélèrent ou décélèrent respectivement les turbomoteurs M1, M2 pour obtenir la vitesse de rotation idéale du rotor. Dans ces conditions, dans une deuxième boucle de régulation, les moyens de régulation 6 de chaque calculateur FADEC1, FADEC2, déterminent une deuxième consigne. Cette dernière correspond à la valeur que doivent respectivement atteindre les paramètres de pilotages des premier M1 et deuxième M2 turbomoteurs pour que les première NTL1 et deuxième NTL2 vitesses de rotation soient égales à leur première consigne. Le moyen de régulation 6 utilise alors les informations transmises par les capteurs 1,2, et éventuellement d'un capteur 3 transmettant la pression PO et la température extérieure TO, pour déterminer le débit carburant à fournir au turbomoteur. L'augmentation ou la baisse du débit carburant sera stoppée lorsque les paramètres de pilotage des turbomoteurs auront atteint la deuxième consigne. De plus, durant la deuxième boucle de régulation, on procède à un équilibrage en puissance des premier M1 et deuxième M2 5 turbomoteurs. Durant une étape a), les moyens de traitement 4 des calculateurs électroniques de régulation FADEC1, FADEC2 déterminent en temps réel une marge individuelle de chaque paramètre de surveillance Ng, Cm, T45 respectivement des premier 10 M1 et deuxième M2 turbomoteurs, cette marge individuelle d'un paramètre de surveillance reflétant la marge disponible pour ce paramètre de surveillance. Par exemple, la marge individuelle correspond à la différence individuelle en temps réel d'une valeur courante moins une valeur limite de chaque paramètre de 15 surveillance, ladite valeur limite dépendant de la pression extérieure PO et de la température extérieure TO mesurées par le capteur 3. Par suite, les moyens de traitement 4 des calculateurs électroniques de régulation FADECI, FADEC2 déterminent une 20 première et une deuxième marges limitantes respectivement des premier M1 et deuxième M2 turbomoteurs, ces première et deuxième marges limitantes étant respectivement égales à la marge individuelle dudit paramètre de surveillance du premier M1 et du deuxième M2 turbomoteurs le plus proche de sa limite. Ainsi, 25 la première marge limitante représente la marge individuelle la plus faible des paramètres de surveillance du premier turbomoteur M1, la deuxième marge limitante étant de même la marge individuelle la plus faible des paramètres de surveillance du deuxième turbomoteur M2. Par exemple la première marge limitante correspond à la marge individuelle de la vitesse de rotation Ng du générateur de gaz du premier turbomoteur M1, et la deuxième marge limitante correspond à la marge individuelle de la température T45 des gaz du deuxième turbomoteur M2. Ces marges individuelles peuvent en outre être exprimées en marge de puissance, de couple ou encore de pas. Ensuite, durant l'étape c), le moyen de commande 5 transforme les première et deuxième marges limitantes en des première et deuxième marges en puissance en ramenant ces première et deuxième marges limitantes à une échelle comparable à la puissance développée par lesdits turbomoteurs. Les première et deuxième marges limitantes sont donc exprimées en marge de puissance. Le passage à l'étape c) peut alors être instantanée si durant l'étape b) les marges limitantes sont d'ores et déjà exprimées en marge de puissance. Conformément à l'étape d) du procédé, les moyens de commande 5 comparent les valeurs des première et deuxième marges en puissance afin de déterminer quel turbomoteur a la plus grande marge de puissance et quel turbomoteur a la plus petite marge de puissance. Enfin, durant une étape e), le moyen de traitement 5 du turbomoteur ayant la plus grande marge de puissance ordonne à son moyen de régulation 6 d'actionner le doseur D du turbomoteur pour accélérer ce dernier et ainsi équilibrer la puissance des turbomoteurs M1, M2. De même, pour éviter de modifier le régime de rotation du rotor du giravion, le moyen de traitement 5 du turbomoteur ayant la plus petite marge de puissance ordonne à son moyen de régulation 6 d'actionner le doseur D du turbomoteur pour décélérer ce dernier Finalement, la puissance globale délivrée par les premier M1 et deuxième M2 turbomoteurs est maintenue mais ces turbomoteurs possèdent désormais chacun une marge de puissance identique. Ils sont donc parfaitement équilibrés ce qui présente de multiples avantages, un endommagement équivalent et une optimisation en puissance des turbomoteurs M1, M2 par exemple. En référence à la figure 2, dans une variante du premier mode de réalisation, le dispositif ne comporte qu'un calculateur électronique de régulation, qui commande aussi bien le premier turbomoteur M1 que le deuxième turbomoteur M2, muni d'un moyen de traitement 4, d'un moyen de commande 5 et d'un moyen de régulation 6. Cette variante limite alors le nombre d'équipement nécessaire. La figure 3 décrit un deuxième mode de réalisation de l'invention. Chaque turbomoteur M1, M2 est équipé respectivement d'un 20 calculateur électronique de régulation FADEC1, FADEC2 pourvu d'un moyen de régulation 6 et d'un moyen de commande 5. Toutefois, contrairement au premier mode de réalisation, ces calculateurs électroniques de régulation FADECI, FADEC2 ne comportent pas de moyen de traitement. En effet, le dispositif étant pourvu d'un instrument de première limitation tel que décrit par l'art antérieur, cet instrument de première limitation est alors muni dudit moyen de traitement qui détermine les marges limitantes des premier et deuxième turbomoteurs et fournit ces informations aux moyens de commandes 5 des calculateurs électroniques de régulation FADECI, FADEC2. Ces derniers FADECI, FADEC2 peuvent alors mettre en oeuvre les étapes c), d) et e) du procédé via leur moyen de commande 5. Comme précédemment, une variante du deuxième mode de réalisation, non représentée sur une figure, consiste en l'utilisation d'un seul calculateur électronique de régulation pour les deux turbomoteurs. Indépendamment du mode de réalisation et de la variante choisie, le moyen de commande 5 contrôle avantageusement un premier écart secondaire entre une première vitesse de rotation du générateur de gaz du premier turbomoteur M1 et une deuxième vitesse de rotation du générateur de gaz du deuxième turbomoteur M2 afin d'empêcher que le premier écart secondaire dépasse un premier seuil prédéterminé. En effet, afin de détecter d'éventuelles trop grandes différences de puissance entre les deux turbomoteurs, il est envisageable de surveiller ledit premier écart secondaire. Si ce premier écart dépasse ledit premier seuil prédéterminé, on peut être amené à penser qu'un des turbomoteurs ne fonctionne pas correctement. Par conséquent, le moyen de commande 5 veille à ne pas dépasser ce premier écart secondaire afin de ne pas induire en erreur le pilote. De même, ce moyen de commande 5 contrôle de préférence un deuxième écart secondaire entre un premier couple du premier turbomoteur M1 et un deuxième couple du deuxième turbomoteur M2 afin d'empêcher que ce deuxième écart secondaire dépasse un deuxième seuil prédéterminé. Naturellement, la présente invention est sujette à de nombreuses variations quant à sa mise en oeuvre. Bien que plusieurs modes de réalisations aient été décrits, on comprend bien qu'il n'est pas concevable d'identifier de manière exhaustive tous les modes possibles. II est bien sûr envisageable de remplacer un moyen décrit par un moyen équivalent sans sortir du cadre de la présente invention
La présente invention concerne un procédé, et le système de dosage en carburant associé, pour équilibrer la puissance délivrée par deux turbomoteurs d'aéronefs au cours duquel on détermine une première et une deuxième marges limitantes des turbomoteurs (M1, M2) que l'on transforme en des première et deuxième marges en puissance. Par suite, on compare les valeurs des première et deuxième marges en puissance puis on détermine un écart primaire séparant ces première et deuxième marges en puissance. Enfin, on accélère le turbomoteur ayant la plus grande marge en puissance afin d'équilibrer les premier et deuxième turbomoteurs en puissance en minimisant au maximum l'écart primaire.
1. Procédé pour équilibrer la puissance délivrée par un premier (M1) et un deuxième (M2) turbomoteurs d'aéronefs, chaque turbomoteur (Ml, M2) ayant une pluralité de paramètres de surveillance (Ng, Cm, T45), caractérisé en ce que l'on réalise successivement les étapes suivantes : a) on détermine en temps réel une marge individuelle de chaque paramètre de surveillance (Ng, Cm, T45) de chaque turbomoteur (M1, M2), ladite marge individuelle d'un paramètre de surveillance reflétant la marge disponible pour ce paramètre de surveillance (Ng, Cm, T45), b) on détermine une première marge limitante du premier turbomoteur (Ml), ladite première marge limitante étant égale à la marge individuelle dudit paramètre de surveillance du premier turbomoteur (M1) le plus proche de sa limite, et on détermine une deuxième marge limitante du deuxième turbomoteur (M2), ladite deuxième marge limitante étant égale à la marge individuelle dudit paramètre de surveillance du deuxième turbomoteur (M2) le plus proche de sa limite, c) on transforme les première et deuxième marges limitantes en des première et deuxième marges en puissance en ramenant ces première et deuxième marges limitantes à une échelle comparable à la puissance développée par lesdits turbomoteurs (MI, M2),d) on compare les valeurs des première et deuxième marges en puissance puis on détermine un écart primaire séparant les première et deuxième marges en puissance, e) on accélère le turbomoteur ayant la plus grande marge en puissance afin d'équilibrer les premier et deuxième turbomoteurs en puissance en minimisant au maximum l'écart primaire séparant les première et deuxième marges en puissance. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, ledit aéronef étant un giravion muni d'une boite de transmission principale, un paramètre de surveillance étant le couple (Cm) desdits turbomoteurs (Ml, M2), au cours de l'étape a), ladite marge individuelle dudit couple (Cm) reflète la marge disponible pour le couple (Cm) desdits turbomoteurs de manière à ce que les limites de la boite de transmission principales ne soient pas dépassées. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, un paramètre de surveillance étant la vitesse de rotation (Ng) d'un générateur de gaz desdits turbomoteurs (M1, M2), au cours de l'étape d), on contrôle un premier écart secondaire entre une première vitesse de rotation du générateur de gaz du premier turbomoteur (Ml) et une deuxième vitesse de rotation du générateur de gaz du deuxième turbomoteur (M2) afin d'empêcher que ledit premier écart secondaire dépasse un premier seuil prédéterminé. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, un paramètre de surveillance étant le couple (Cm) desdits turbomoteurs (M1, M2), au cours de l'étape d), on contrôle le deuxième écart secondaire entre un premier couple du premier turbomoteur (Ml) et un deuxième couple du deuxième turbomoteur (M2) afin d'empêcher que ledit deuxième écart secondaire dépasse un deuxième seuil prédéterminé. 5. Procédé selon l'une quelconque des 10 précédentes, caractérisé en ce que, ladite marge individuelle d'un paramètre de surveillance (Ng, Cm, T45) est égale à la différence individuelle en temps réel d'une valeur courante moins une valeur limite dudit paramètre de surveillance (Ng, Cm, T45). 15 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, ladite valeur limite d'un paramètre de surveillance (Ng, Cm, T45) est établie en tenant compte en temps réel de la pression extérieure (P0) et de la température extérieure 20 (TO). 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, au cours de l'étape e), on décélère le turbomoteur ayant la plus petite marge en puissance. 8. Système pour doser l'alimentation en carburant d'un premier (Ml) et d'un deuxième (M2) turbomoteurs d'un aéronef afin que ces premier (Ml) et deuxième (M2) turbomoteurs soient équilibrés en puissance, ledit système comportant des capteurs d'acquisition (1, 2) de la valeur courante d'une pluralité de paramètres de surveillance (Ng, Cm, T45) desdits turbomoteur (M1, M2) et d'autre part au moins un moyen de régulation (6) pour activer les doseurs (D) carburant des premier (Ml) et deuxième (M2) turbomoteurs, caractérisé en ce qu'il est muni d'un moyen de traitement (4) qui détermine une marge individuelle de chaque paramètre de surveillance (Ng, Cm, T45) de chaque turbomoteur (Ml, M2) puis une première et une deuxième marges limitantes respectivement des premier (Ml) et deuxième (M2) turbomoteurs, lesdites première et deuxième marges limitantes étant égales à la marge individuelle dudit paramètre de surveillance respectivement des premier (Ml) et deuxième (M2) turbomoteurs le plus proche de sa limite,; ledit système étant aussi muni d'au moins un moyen de commande (5) activant ledit moyen de régulation (6) afin d'équilibrer la puissance délivrée par lesdits turbomoteurs (M1, M2) en accélérant le turbomoteur ayant la plus grande marge limitante. 9. Système selon la 8, caractérisé en ce que ledit moyen de commande (5) contrôle un premier écart secondaire entre une première vitesse de rotation du générateur de gaz du premier turbomoteur (Ml) et une deuxième vitesse de rotation du générateur de gaz du deuxième turbomoteur (M2) afin d'empêcher que ledit premier écart secondaire dépasse un premier seuil prédéterminé. 10. Système selon l'une quelconque des 8 à 9, caractérisé en ce que ledit moyen de commande (5) contrôle le deuxième écart secondaire entre un premier couple du premier turbomoteur (Ml) et un deuxième couple du deuxième turbomoteur (M2) afin d'empêcher que ledit deuxième écart secondaire dépasse un deuxième seuil prédéterminé. 11. Système selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisé en ce que ledit moyen de commande (5) et ledit moyen de traitement (4) sont intégrés dans un calculateur électronique de régulation (FADEC1, FADEC2). 12. Système selon l'une quelconque des 8 à caractérisé en ce que ledit moyen de traitement (4) est intégré dans un instrument de première limitation (IPL) alors que ledit moyen de commande (5) est intégré dans un calculateur électronique de régulation (FADECI, FADEC2). 13. Système selon l'une quelconque des 8 à 20 11, caractérisé en ce que, chaque turbomoteur (Ml, M2) étant commandé par un calculateur électronique de régulation (FADEC1, FADEC2), chaque calculateur électronique de régulation (FADECI, FADEC2) comporte un moyen de commande (5) et un moyen derégulation (6) pour commander le doseur carburant du turbomoteur auquel il est relié.
B
B64
B64D
B64D 43,B64D 31
B64D 43/00,B64D 31/00
FR2901551
A1
GRAISSAGE AUTOMATIQUE DES MOULES POUR LE FORMAGE DE PRODUITS EN VERRE CREUX
20,071,130
gonflage de l'ébauche allongée ; - extraction de la bouteille. Une source importante de défauts d'aspect à la surface du produit fini provient du contact relativement violent de la paraison avec la surface de la cavité du moule ébaucheur lors du chargement. Il est nécessaire, pour supprimer ces défauts, de veiller à la qualité de la surface de la cavité, ainsi que du glissement de la paraison sur la surface de la cavité, par des graissages périodiques de celle-ci. Ces graissages sont normalement effectués par un opérateur au moyen io d'une brosse préalablement trempée dans de l'huile. L'opérateur peut procéder à la volée, sans arrêt du fonctionnement normal de la machine I.S., mais des conditions de sécurité plus élevées peuvent prescrire l'éjection des paraisons destinées à la section concernée pendant au moins un cycle de fonctionnement de la machine. 15 Le graissage des moules ébaucheurs par un opérateur pose plusieurs types de problèmes. En premier lieu, l'opérateur est soumis à une température élevée et à un bruit important même en utilisant les protections recommandées habituellement. L'exposition à de telles conditions peut être limitée dans le 20 temps par réglementations nationales, par exemple. De plus, il doit coordonner ses mouvements avec ceux d'éléments mécaniques automatisés, et peut en ressentir rapidement une tension, une fatigue. D'autre part, l'opérateur graisse les moules périodiquement selon un 25 choix plus ou moins aléatoire, mais ne réserve pas le graissage aux seuls moules qui en ont réellement besoin. Il s'est avéré d'autre part que la quantité d'huile déposée à la brosse est supérieure à la quantité nécessaire, et que la couche déposée est irrégulière. De plus, l'application à la brosse est relativement complexe et longue, 30 nécessitant par exemple, après trempage dans l'huile, d'éliminer l'excès de cette dernière sur la brosse. Les inventeurs se sont donnés pour but la conception d'un nouveau procédé dans lequel une quantité minimale d'huile est déposée en une couche d'épaisseur régulière sur toute la surface de la cavité des moules, et sans intervention physique directe d'un opérateur. A cette fin, l'invention a pour objet un procédé de fabrication d'un produit en verre creux mettant en oeuvre au moins un moule comprenant deux demi- s moules se refermant à une extrémité sur un moule de bague, et bouchés à l'autre extrémité par un fond, procédé comprenant un graissage d'au moins un desdits moules en position refermée desdits demi-moules sur ledit moule de bague, mais ledit fond ne bouchant par ladite autre extrémité, caractérisé en ce que le graissage comprend une pulvérisation par une canne en mouvement io dans la cavité du moule. Le graissage du moule en position fermée peut-être réalisé en une opération, c'est-à-dire que le graissage des deux demi-moules séparément est évité. Cependant, dans cette configuration, les inventeurs ont montré la qualité d'un graissage effectué par un outil de pulvérisation en mouvement dans la 15 cavité du moule. Dans le cas de produits en verre creux de type bouteilles présentant un axe de révolution, l'outil de pulvérisation peut consister en une canne dont l'extrémité pulvérise un cône d'huile de 45 par exemple. Mais toutes formes de cannes de pulvérisation peuvent être envisagées en fonction de la forme des moules. 20 La canne de pulvérisation est reliée à des moyens de commande et pour sa mise en action, qui sont avantageusement à distance, et isolés, de sorte que l'opérateur ne subit plus ni chaleur ni bruit pour graisser les moules. Selon une première variante, le procédé de l'invention comprend : - en position refermée des demi-moules sur le moule de bague, 25 l'introduction de la canne de pulvérisation dans la cavité du moule par l'extrémité de celui-ci laissée ouverte par l'absence dudit fond, - le mouvement de la canne en direction du moule de bague et la pulvérisation simultanée par la canne d'une couche régulière sur toute la surface de la cavité, 30 - l'ouverture des deux demi-moules, - éventuellement un recul de la canne vis-à-vis du moule de bague, - puis la pulvérisation du moule de bague par la canne. Selon une seconde variante, le procédé comprend : -en position non refermée des demi-moules sur le moule de bague, le positionnement de la canne de pulvérisation à distance du moule de bague adaptée à sa pulvérisation, - la pulvérisation du moule de bague par la canne, - la fermeture des demi-moules sur le moule de bague, -éventuellement un rapprochement de la canne vis-à-vis du moule de bague, -puis l'éloignement de la canne vis-à-vis du moule de bague et la pulvérisation simultanée par la canne d'une couche régulière sur io toute la surface de la cavité. Dans une réalisation particulièrement intéressante, le graissage des moules est asservi à un contrôle bout chaud des produits en verre creux. Par bout chaud, on entend communément la phase du procédé dans laquelle les produits sortent des moules finisseurs, juste après leur formage définitif. Un 15 contrôle bout chaud a aussi pour but de repérer des défauts sur le produit formé, notamment sur sa partie correspondant au premier contact de la paraison avec le moule ébaucheur, lors du chargement. On repère de quel moule provient le produit défectueux, et l'on effectue le graissage de la cavité de ce moule. 20 Le contrôle bout chaud consiste de préférence en la mesure du rayonnement infrarouge émis par les produits en sortie des moules, établissant une cartographie de la surface des produits. Le graissage des moules finisseurs selon le procédé de l'invention est envisageable. Cependant, c'est le graissage des moules ébaucheurs, 25 beaucoup plus déterminant comme expliqué ci-dessus relativement au chargement de la paraison, qui est plus particulièrement visé ici. Selon l'invention, on effectue ainsi de préférence le graissage de moule(s) ébaucheur(s), section après section. Il est possible, notamment, de ne graisser que le ou les moules ébaucheurs d'une section de la machine I.S., 30 correspondant par exemple à un ou des produits évalués comme défectueux par le contrôle bout chaud, puis de traiter les autres sections de la même manière, une par une. Il est également possible d'effectuer les mêmes opérations de graissage en l'absence de tout contrôle bout chaud des produits en verre creux, selon une séquence pré-établie. Dans une mise en oeuvre avantageuse, on effectue simultanément le graissage de tous les moules ébaucheurs appartenant à une même section d'une machine I.S. au moyen d'un dispositif comprenant autant de cannes de pulvérisation que ladite section comprend de moules ébaucheurs. Le dispositif portant les cannes navigue de section en section. Des adaptations du cycle de fonctionnement de la section en cours de graissage de la machine I.S. peuvent s'avérer judicieuses. Ainsi, selon d'autres caractéristiques du procédé de l'invention, lorsque l'on effectue le graissage de moule(s) ébaucheur(s) d'une section, en cours de fonctionnement de la io machine I.S., - la ou les paraison(s) destinée(s) à ce(ces) moule(s) ébaucheur(s) est(sont) éjectée(s), (la cavité de ce ou ces moule(s) reste libre pour l'introduction et la mise en oeuvre de la canne de pulvérisation) ; - le ou les moule(s) de bague correspondant(s) reste(nt) côté 15 ébaucheur (aucun formage de verre n'ayant lieu pendant ce cycle modifié de graissage, aucun transfert dans le finisseur n'est nécessaire, et le moule de bague est correctement positionné pour le début du prochain cycle de production) ; - le refroidissement de ce ou ces moule(s) ébaucheur(s) est arrêté. 20 En ce qui concerne cette dernière adaptation du cycle de fonctionnement de la section en cours de graissage, il est précisé que la température des moules ébaucheurs et des moules de bague est très importante dans la fabrication de produits en verre creux. En effet, il convient que cette température ne soit pas trop élevée, car le poinçon en se rétractant entraîne 25 alors des fils de verre proscrits pour la consommation. C'est pourquoi un circuit de fluide de refroidissement équipe les moules. Cependant un moule ébaucheur trop froid est source de défauts du produit en verre creux. Ainsi lorsque le graissage a nécessité l'éjection d'une ou plusieurs paraisons par moule ébaucheur, celui-ci peut être trop froid pour une 30 ou plusieurs des premières productions suivantes, de sorte que celles-ci doivent être mises au rebut. C'est pourquoi il est utile d'arrêter le refroidissement du ou des moules ébaucheurs. De plus, le graissage se faisant à moule fermé selon l'invention, celui-ci se refroidit moins. Un autre objet de l'invention consiste en un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé décrit ci-dessus, comprenant - une ou plusieurs cannes de pulvérisation simultanée d'un fluide de graissage dans la cavité d'autant de moules ébaucheurs appartenant à une même section d'une machine I.S., chacun de ces moules ébaucheurs ayant à son extrémité inférieure ses deux demi-moules constitutifs en position refermée sur le moule de bague correspondant, son extrémité supérieure n'étant pas bouchée par le fond ébaucheur correspondant, io - des moyens de commande et mise en action de la ou des cannes de pulvérisation, - et des moyens d'adaptation du cycle de fonctionnement de ladite section d'une machine I.S.. Les moyens d'adaptation du cycle de fonctionnement de la section 15 concernent notamment les modifications suivantes : - les moules de bague restent côté ébaucheur ; - les moules finisseurs sont immobilisés en position de début de cycle de production. Ces moyens d'adaptation du cycle de fonctionnement de la section 20 comprennent aussi avantageusement des moyens d'éjection de la ou des paraison(s) destinée(s) au(x) moule(s) ébaucheur(s) en cours de graissage. De préférence, lesdits moyens de commande et mise en action de la ou des canne(s) de pulvérisation sont reliés à des moyens de détection de défauts du produit après son formage. Ces moyens de détection de défauts consistent 25 opportunément en un contrôle bout chaud des produits, tel que la mesure du rayonnement infrarouge émis par les produits en sortie des moules, comme déjà mentionné ci-dessus. Cette mesure permet de localiser précisément des défauts sur le produit, éventuellement la reproductibilité de certains défauts, et de localiser en conséquence des défauts dans la cavité d'un moule ébaucheur 30 par exemple. La détection de défauts en bout chaud, c'est-à-dire au début de l'obtention du produit, permet d'intervenir sur les moules défectueux par graissage le plus rapidement possible. Cependant il n'est pas exclu, selon l'invention, de relier les moyens de commande et mise en action de la ou des cannes de pulvérisation à d'autres moyens de détection de défauts du produit, tels que des contrôles bout froid, c'est-à-dire des contrôles automatisés en sortie d'arche de recuisson, relatifs à l'écart par rapport aux dimensions souhaitées (calibre ...), ou à la présence d'une quantité maximale de défauts (glaçures ...). Le dispositif comprend de préférence un arrêt de sécurité en présence d'un corps à l'intérieur d'une aire déterminée. En effet, le support des cannes de pulvérisation s'adapte au mieux à la machine I.S. en étant monté du côté moules ébaucheurs. Il convient évidemment d'éviter toute collision du support des cannes avec un opérateur ou avec tout élément mécanique. De plus, le io dispositif peut être doté d'un mouvement de contrôle de collision d'une haute sensibilité qui en cas d'impact met en marche une alarme et arrête rapidement le robot, en appliquant une décélération de façon à réduire l'effet de l'impact. L'invention est illustrée à l'aide de l'exemple qui suit, se référant aux dessins en annexe, dans lesquels 15 -la Figure 1 est une représentation schématique générale du dispositif de graissage selon l'invention, relié à des interfaces utiles à son fonctionnement ; - la Figure 2 est une représentation schématique plus détaillée des moyens de pulvérisation d'huile de ce dispositif de graissage ; 20 - et la Figure 3 représente le mode de graissage selon l'invention d'un moule ébaucheur de haut en bas. Exemple 25 En référence à la Figure 1, un robot 1 à six axes de déplacement porte un outil de graissage éventuellement multiple, décrit plus en détails ci-après en référence à la Figure 2. Le robot 1 est disposé côté moules ébaucheurs 10 d'une machine I.S. 20. Des bouteilles 30 sont produites côté moules finisseurs 40 de la machine I.S. 20. 30 Une centrale 50 relie le robot 1 à la machine I.S. 20, permettant de commander les séquences d'activité du robot 1 (y compris une alimentation d'air à 5 bar pour la pulvérisation), et d'adapter un ou plusieurs cycles de fonctionnement de la section sur laquelle le robot 1 se trouve en intervention. La centrale 50 reçoit d'autre part de la machine I.S. 20 des informations telles qu'indication de défauts de bouteilles 30, susceptibles de déclencher l'intervention du robot 1 sur la section concernée. La centrale 50 reçoit également des informations du robot 1 lui-même, telles que proximité d'un corps étranger déclenchant l'adaptation des mouvements ou l'arrêt du robot, ainsi que l'adaptation du fonctionnement de la machine I.S.. La centrale 50 est reliée à une cabine électrique 60 elle-même reliée à un calculateur 70, tous deux étant dédiés aux mouvements du robot. Enfin la centrale 50 est reliée à un terminal 80 par lequel un opérateur io peut examiner mais aussi intervenir sur le fonctionnement de l'ensemble. En référence à la Figure 2, le robot 1 à six axes de déplacement est monté mobile en translation sur un rail 5 longeant le côté moules ébaucheurs d'une machine I.S. non représentée. Les différents câbles reliés au robot 1 15 (alimentation électrique, commande des mouvements du robot, alimentation en air comprimé ...) sont réunis sur une chaîne porte-câbles 7 compensant la translation du robot 1. Le robot 1 est équipé d'un détecteur 6 de corps étranger relié à un arrêt automatique. D'autre part, le bras robot a une fonction automatique de 20 décélération qui réduit l'effet d'un contact éventuel, par exemple en cas de mauvais fonctionnement du détecteur 6. Le robot 1 comprend un moteur 2 qui en assure la translation. Il porte un ensemble de deux cannes de pulvérisation 4 adapté à des sections de machines I.S. à double paraison. Les deux cannes 4 sont reliées à 25 un réservoir d'huile 3 et à une alimentation en air à 5 bar. L'activité de chacune des cannes 4 est maintenant décrite en relation avec la Figure 3. En Figure 3A est représenté un moule ébaucheur en position refermée des demi-moules 100, 200 sur le moule de bague 300, mais en position ouverte 30 de l'extrémité supérieure (absence du fond ébaucheur). En Figure 3B, une canne de pulvérisation 4 approche de la cavité du moule par le dessus. En Figure 3 C, et C2, la canne 4 parcourt toute la hauteur de la cavité, avec émission continue par son extrémité d'un cône de pulvérisation d'huile de 45 . Ainsi obtient-on le graissage des parties de la cavité appartenant aux demi-moules 100, 200. En Figures 3 D1 et D2, les demi-moules 100, 200 s'écartent laissant le moule de bague 300 apparent, la canne 4 recule de telle sorte que sa pulvérisation graisse correctement le moule de bague. En Figures 3 E et F, la canne 4 se retire. Un cycle normal de production d'article en verre creux peut commencer après fermeture des demi-moules sur le moule de bague et mise en place de l'entonnoir, pour le chargement d'une nouvelle paraison. io Divers modes de graissage de moules ébaucheurs sont essayés sur une machine I.S. de production de bouteilles bordelaises, de section à double paraison. Mode 1 : opérateur, éjection des paraisons sur deux cycles de fonctionnement de la machine I.S. pour le graissage des moules ébaucheurs, et 15 deux autres cycles pour le graissage des moules de bague. Mode 2 : opérateur, sans éjection de paraisons pendant le graissage. Mode 3 : robot tel que décrit ci-dessus, avec remplacement des cannes de pulvérisation par une brosse imprégnée d'une quantité adaptée d'huile, éjection des paraisons sur deux cycles pour le graissage en une opération des 20 moules ébaucheurs et des moules de bague. Mode 4 : selon l'invention, cannes de pulvérisation, éjection des paraisons sur un cycle pour le graissage des moules ébaucheurs et des moules de bague. Sont consignés dans le tableau ci-dessous le nombre de produits perdus 25 en fonction du mode de graissage. Les bouteilles rejetées sont les bouteilles défectueuses obtenues après graissage des moules ébaucheurs et/ou des moules de bague. Ces défauts proviennent essentiellement de ce que les moules ébaucheurs et/ou les moules de bague sont alors à trop basse température. 30 2901551 i0 Mode de Paraisons éjectées Bouteilles rejetées Total graissage 1 4 (2 cycles pour graissage 4 (2 cycles moules 16 des moules ébaucheurs) ébaucheurs) 4 (2 cycles pour graissage 4 (2 cycles moules de des moules de bague) bague) 2 0 4 (2 cycles moules 8 ébaucheurs) 4 (2 cycles moules de bague) 3 4 (2 cylces) 4 (2 cycles) 8 4 2 (1 cycle) 4 (2 cycles) 6 Selon les modes 1 et 2, on différencie les paraisons éjectées et/ou bouteilles rejetées suite au graissage des ébaucheurs d'une part, des moules 5 de bague d'autre part, car les deux graissages sont faits séparément. Les modes 1 et 2 sont ceux dans lesquels un opérateur doit subir chaleur et bruit. Dans le mode 3, on obtient l'imprégnation d'une quantité adaptée d'huile par la brosse en la trempant dans un bain d'huile puis en l'en extrayant et en la io faisant tourner selon un axe et deux directions opposées de rotation alternativement pour éliminer l'excès d'huile. C'est le mode de graissage selon l'invention qui permet de perdre le moins de bouteilles produites. De plus, la quantité d'huile consommée avec les cannes de pulvérisation 15 est environ trois fois inférieure à celle consommée avec un opérateur. On a d'autre part évalué sur des périodes de production identiques de dix jours sur la même machine I.S. la quantité des bouteilles bordelaises obtenues avec graissage par un opérateur d'une part et graissage selon l'invention d'autre part. Il s'agit d'une évaluation bout froid, c'est-à-dire en sortie 20 d'arche de recuisson, selon les quatre critères suivants : Il - défauts d'aspect (tâches d'huile sur la bouteille, pierres dans le verre, bulles ...) ; -épaisseur du verre (ne doit pas être trop faible au risque de se casser) ; - calibre = passage du bouchon ; - glaçure = coupures dans l'épaisseur du verre qui peuvent se former pendant la fabrication, et fragilisent la bouteille. Graissage selon Graissage par un l'invention opérateur Défauts d'aspect 3,70 3,82 Epaisseur verre 0,05 0,15 Calibre 0,11 0,15 Glaçures 0,23 0,37 io Les résultats sont des pourcentages de bouteilles défectueuses. Ils montrent une légère amélioration de la qualité des produits en bout froid, obtenue par le graissage automatisé selon l'invention
L'invention concerne - un procédé de fabrication d'un produit (30) en verre creux mettant en oeuvre au moins un moule comprenant deux demi-moules (100, 200) se refermant à une extrémité sur un moule de bague (300), et bouchés à l'autre extrémité par un fond, procédé comprenant un graissage d'au moins un desdits moules en position refermée desdits demi-moules (100, 200) sur ledit moule de bague (300), mais ledit fond ne bouchant par ladite autre extrémité, caractérisé en ce que le graissage comprend une pulvérisation par une canne (4) en mouvement dans la cavité du moule,- un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé.
1. Procédé de fabrication d'un produit en verre creux (30) mettant en oeuvre au moins un moule comprenant deux demi-moules (100, 200) se refermant à une extrémité sur un moule de bague (300), et bouchés à l'autre extrémité par un fond, procédé comprenant un graissage d'au moins un desdits moules en position refermée desdits demi-moules (100, 200) sur ledit moule de bague (300), mais ledit fond ne bouchant par ladite autre extrémité, caractérisé en ce que le graissage comprend une pulvérisation par une lo canne (4) en mouvement dans la cavité du moule. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend : -en position refermée des demi-moules (100, 200) sur le moule de bague (300), l'introduction de la canne de pulvérisation (4) dans la cavité du moule par l'extrémité de celui-ci laissée ouverte par l'absence dudit fond, 15 - le mouvement de la canne (4) en direction du moule de bague (300) et la pulvérisation simultanée par la canne (4) d'une couche régulière sur toute la surface de la cavité, - l'ouverture des deux demi-moules (100, 200), - éventuellement un recul de la canne (4) vis-à-vis du moule de bague 20 (300), - puis la pulvérisation du moule de bague (300) par la canne (4). 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend : -en position non refermée des demi-moules (100, 200) sur le moule de bague (300), le positionnement de la canne de pulvérisation (4) à 25 distance du moule de bague (300) adaptée à sa pulvérisation, - la pulvérisation du moule de bague (300) par la canne (4), - la fermeture des demi-moules (100, 200) sur le moule de bague (300), - éventuellement un rapprochement de la canne (4) vis-à-vis du moule de bague (300), 30 - puis l'éloignement de la canne (4) vis-à-vis du moule de bague (300) et la pulvérisation simultanée par la canne (4) d'une couche régulière sur toute la surface de la cavité. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le graissage des moules est asservi à un contrôle bout chaud des produits en 35 verre creux. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le contrôle bout chaud consiste en la mesure du rayonnement infrarouge émis par les produits (30) en sortie des moules. 6. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'on effectue le graissage de moule(s) ébaucheur(s), section après section. 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'on effectue simultanément le graissage de tous les moules échaucheurs appartenant à une même section d'une machine I.S. au moyen d'un dispositif comprenant autant de cannes de pulvérisation (4) que ladite section comprend de moules ébaucheurs. 8. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que lorsque l'on effectue le graissage de moule(s) ébaucheur(s) d'une section, en cours de fonctionnement de la machine I.S., la ou les paraison(s) destinée(s) à ce(ces) moule(s) ébaucheur(s) est(sont) éjectée(s). 9. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que lorsque l'on effectue le graissage de moule(s) ébaucheur(s) d'une section, en cours de fonctionnement de la machine I.S., le ou les moule(s) de bague correspondant(s) reste(nt) côté ébaucheur. 10. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que lorsque l'on effectue le graissage de moule(s) ébaucheur(s) d'une section, en cours de fonctionnement de la machine I.S., le refroidissement de ce ou ces moule(s) ébaucheur(s) est arrêté. 11. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des précédentes, comprenant : - une ou plusieurs cannes (4) de pulvérisation simultanée d'un fluide de graissage dans la cavité d'autant de moules ébaucheurs appartenant à une même section d'une machine I.S., chacun de ces moules ébaucheurs ayant à son extrémité inférieure ses deux demi-moules constitutifs (100, 200) en position refermée sur le moule de bague (300) correspondant, son extrémité supérieure n'étant pas bouchée par le fond ébaucheur correspondant, - des moyens de commande et mise en action (1, 50, 60, 70, 80) de la ou des cannes de pulvérisation (4),- et des moyens d'adaptation (50, 80) du cycle de fonctionnement de ladite section d'une machine I.S.. 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que lesdits moyens d'adaptation (50, 80) comprennent des moyens d'éjection de la ou des paraison(s) destinée(s) au(x) moule(s) ébaucheur(s) en cours de graissage. 13. Dispositif selon l'une des 11 ou 12, caractérisé en ce que lesdits moyens de commande et mise en action (1, 50, 60, 70, 80) de la ou des canne(s) de pulvérisation (4) sont reliés à des moyens de détection de défauts du produit après son formage. 14. Dispositif selon l'une des 11 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend un arrêt de sécurité (6) en présence d'un corps à l'intérieur d'une aire déterminée.
C
C03
C03B
C03B 40
C03B 40/027
FR2890601
A1
SYSTEME DE SURVEILLANCE DE PRESSION DE PNEUMATIQUE A DISTANCE FIABLE COMPORTANT DES DISPOSITIFS DE SURVEILLANCE DE PNEUMATIQUES FONCTIONNANT DANS UN MODE D'ECONOMIE D'ENERGIE.
20,070,316
1. Domaine technique de l'invention La présente invention se rapporte d'une façon générale à des systèmes de surveillance de pression de pneumatique destinés à des véhicules. Plus particulièrement, l'invention se rapporte à un système de surveillance de pression de pneumatique à distance destiné à un véhicule, lequel comprend une pluralité de dispositifs de surveillance de pneumatiques configurés pour fonctionner dans un mode d'économie d'énergie et qui fournissent une surveillance fiable et presque en temps réel de la pression de gonflage des pneumatiques du véhicule. 2. Description de la technique apparentée Un système de surveillance de pression de pneumatique à distance destiné à un véhicule, tel que décrit dans le brevet des Etats-Unis N 5 602 524, comprend généralement une pluralité de dispositifs de surveillance de pneumatiques et un récepteur. Chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques est installé sur l'une d'une pluralité de roues du véhicule et comprend un capteur de pression et un émetteur. Le capteur de pression fonctionne pour détecter la pression de gonflage d'un pneumatique monté sur la roue. L'émetteur fonctionne pour transmettre un signal de transmission de pression qui contient des informations concernant la pression de gonflage du pneumatique détectée par le capteur de pression. Le récepteur est installé sur la caisse du véhicule. Le récepteur est configuré pour recevoir les signaux de transmission de pression transmis à partir des dispositifs de surveillance de pneumatiques, déterminer la pression de gonflage des pneumatiques sur la base des informations contenues dans les signaux de transmission de pression reçus et exécuter divers traitements sur la base de la pression de gonflage déterminée des pneumatiques, par exemple l'information du conducteur du véhicule de la pression de gonflage déterminée des pneumatiques par l'intermédiaire d'un dispositif d'affichage. Dans un tel système de surveillance de pression de 40 pneumatique à distance, chacun des dispositifs de surveillance 2890601 2 de pneumatiques est généralement muni d'une alimentation électrique par une batterie disposée sur la même roue. De manière à assurer une longue durée de vie utile de la batterie tout en diminuant la taille (c'est-à-dire la capacité) de celle- ci, il est requis de diminuer la consommation d'énergie du dispositif de surveillance de pneumatique. Pour satisfaire l'exigence ci-dessus, trois approches ont été proposées. La première approche consiste à diminuer la consommation d'énergie d'un circuit intégré (IC) employé dans le dispositif de surveillance de pneumatique par une technologie de traitement de pointe. Cependant, en général, la majorité de la consommation d'énergie totale du dispositif de surveillance de pneumatique est provoquée par la transmission du signal de transmission de pression, alors que seule une minorité de celle-ci est provoquée par le circuit intégré. De ce fait, même si la consommation d'énergie du circuit intégré est finalement minimisée, cela ne sera pas encore suffisant pour diminuer la consommation d'énergie totale du dispositif de surveillance de pneumatique à un niveau satisfaisant. La seconde approche consiste à réduire le nombre des transmissions du signal de transmission de pression en employant un dispositif de détection de déplacement (par exemple un capteur d'accélération). En particulier, le dispositif de détection de déplacement est employé pour fournir au dispositif de surveillance de pneumatique des informations concernant le fait que le véhicule se déplace ou bien est à l'arrêt, ainsi, le dispositif de surveillance de pneumatique peut transmettre le signal de transmission de pression uniquement lorsque le véhicule se déplace, en réduisant ainsi le nombre des transmissions du signal de transmission de pression. Cependant, pour fournir à temps au récepteur les informations concernant la pression de gonflage du pneumatique, il est souhaitable que le dispositif de surveillance de pneumatique transmette périodiquement le signal de transmission de pression à des intervalles de temps suffisamment courts lorsque le véhicule se déplace. Ainsi, avec la seconde approche, il existe une limitation pour réduire le nombre des transmissions du signal de transmission de pression et ainsi une 2890601 3 limitation pour diminuer la consommation d'énergie du dispositif de surveillance de pneumatique. La troisième approche consiste à réduire le nombre des transmissions du signal de transmission en employant un dispositif de déclenchement. En particulier, le dispositif de déclenchement est installé sur la caisse du véhicule et fonctionne pour transmettre un signal de déclenchement, le dispositif de surveillance de pneumatique comprend en outre un récepteur pour recevoir le signal de déclenchement. Lorsque le récepteur demande les informations sur la pression de gonflage du pneumatique, le récepteur commande le dispositif de déclenchement pour transmettre le signal de déclenchement, lequel déclenche l'émetteur du dispositif de surveillance de pneumatique pour transmettre le signal de transmission de pression. Du fait que le signal de transmission de pression est transmis uniquement lorsque le récepteur requiert les informations concernant la pression de gonflage du pneumatique, le nombre des transmissions du signal de transmission de pression peut être significativement réduit, en diminuant ainsi la consommation d'énergie du dispositif de surveillance de pneumatique à un niveau satisfaisant. Cependant, avec la troisième approche, il est impossible d'obtenir une surveillance en temps réel de la pression de gonflage du pneumatique. En particulier, conformément à la troisième approche, les instants de transmission, auxquels l'émetteur du dispositif de surveillance de pneumatique transmet le signal de transmission de pression, sont déterminés par le récepteur, et non pas par le dispositif de surveillance de pneumatique. De ce fait, lorsqu'une variation notable de la pression de gonflage du pneumatique apparaît durant l'intervalle de temps entre deux instants de transmission successifs quelconques déterminés par le récepteur, la variation de la pression de gonflage du pneumatique ne peut pas être immédiatement communiquée au récepteur. Un tel décalage dans le temps pour communiquer la variation de la pression de gonflage du pneumatique au récepteur peut résulter en un retard pour prendre une mesure appropriée vis-à-vis de la variation. RESUME DE L'INVENTION La présente invention a été réalisée au vu des problèmes mentionnés ci-dessus. C'est de ce fait un but de la présente invention de fournir un système de surveillance de pression de pneumatique à distance destiné à un véhicule, lequel comprend des dispositifs de surveillance de pneumatique consommant beaucoup moins d'énergie que les dispositifs de surveillance de pneumatiques de systèmes de surveillance de pression de pneumatique à distance existants. C'est un autre but de la présente invention de fournir un système de surveillance de pression de pneumatique à distance destiné à un véhicule, lequel peut fournir une surveillance fiable et presque en temps réel de la pression de gonflage des pneumatiques du véhicule. Pour atteindre les buts ci-dessus, l'inventeur de la présente invention a tout d'abord examiné diverses configurations de variation de la pression de gonflage d'un pneumatique de véhicule. La première configuration est une variation rapide provoquée par exemple par un éclatement du pneumatique, la seconde configuration est une variation lente provoquée par la perte d'air naturelle, la troisième configuration est une variation temporaire provoquée par une variation temporaire de la température de l'air à l'intérieur du pneumatique lorsque le véhicule se déplace. Durant presque toute la durée de vie utile d'un pneumatique du véhicule, seule la seconde configuration de variation a lieu pour la pression de gonflage du pneumatique, la troisième configuration a lieu uniquement pour une petite partie de la durée de vie utile, et la première configuration apparaît rarement. Au vu de ce qui précède, l'inventeur a considéré qu'il n'est pas nécessaire qu'un dispositif de surveillance de pneumatique d'un système de surveillance de pression de pneumatique à distance transmette le signal de transmission de pression représentatif de la pression de gonflage du pneumatique à moins qu'il existe une variation rapide de la pression de gonflage du pneumatique. En particulier, conformément à la considération de l'inventeur, le dispositif de surveillance de pneumatique peut 2890601 5 être configuré de sorte que: il transmet le signal de transmission de pression une fois immédiatement après que le commutateur de contact du véhicule soit activé, de sorte qu'un récepteur du système de surveillance de pression de pneumatique à distance puisse déterminer une valeur initiale de la pression de gonflage du pneumatique lors de la réception du signal de transmission de pression, après cela, il transmet le signal de transmission de pression uniquement lorsqu'il existe une variation rapide de la pression de gonflage du pneumatique. En d'autres termes, avec une telle configuration, le dispositif de surveillance de pneumatique ne transmettra pas le signal de transmission de pression lorsque seule la seconde configuration de variation a lieu pour la pression de gonflage de pneumatique. Par conséquent, le nombre des transmissions du signal de transmission de pression sera significativement réduit, en diminuant ainsi la consommation d'énergie du dispositif de surveillance de pneumatique à un niveau satisfaisant. En outre, lorsqu'il n'y a aucun signal de transmission de pression transmis à partir du dispositif de surveillance de pneumatique, le récepteur se rend compte qu'il n'existe aucune variation rapide de la pression de gonflage du pneumatique, en d'autres termes, la pression de gonflage du pneumatique reste presque inchangée. Au contraire, lorsqu'une variation rapide de la pression de gonflage du pneumatique apparaît, le dispositif de surveillance de pneumatique transmet immédiatement le signal de transmission de pression, de sorte que le récepteur peut être informé à temps de la variation de la pression de gonflage du pneumatique. En outre, durant la variation rapide de la pression de gonflage du pneumatique, le dispositif de surveillance de pneumatique peut transmettre de façon cyclique le signal de transmission de pression à des intervalles de temps plus courts (par exemple 1 s), sans augmenter significativement le nombre total de transmissions du signal de transmission de pression. Par conséquent, avec la configuration ci-dessus, il sera possible que le dispositif de surveillance de pneumatique fournisse les informations concernant la pression de gonflage du pneumatique au récepteur presque en temps réel. 2890601 6 En outre, pour assurer une fiabilité élevée de la fourniture des informations concernant la pression de gonflage du pneumatique au récepteur, le système de surveillance de pression de pneumatique à distance peut être en outre configuré de sorte que: le récepteur transmet un signal d'accusé de réception en réponse à la réception du signal de transmission de pression, lors de la réception du signal d'accusé de réception, le dispositif de surveillance de pneumatique se rend compte que le signal de transmission de pression transmis par celui-ci a été certainement reçu par le récepteur. En général, une liaison entre deux dispositifs différents (ou applications) est appelée liaison dynamique, si des données dans l'un des dispositifs sont automatiquement mises à jour avec une mise à jour de données dans l'autre. Par conséquent, avec la configuration ci-dessus, il sera possible d'établir une "liaison dynamique de pression" fiable entre le dispositif de surveillance de pneumatique et le récepteur. La présente invention est obtenue d'après la configuration 20 ci-dessus de l'inventeur. Conformément à la présente invention, il est fourni un système de surveillance de pression de pneumatique à distance qui comprend un dispositif de surveillance de pneumatique, un récepteur, un émetteur et un contrôleur. Le dispositif de surveillance de pneumatique est disposé sur une roue d'un véhicule. Le dispositif de surveillance de pneumatique est configuré pour fonctionner dans un mode d'économie d'énergie, où le dispositif de surveillance de pneumatique détecte la pression de gonflage d'un pneumatique monté sur la roue, détermine une variation de la pression de gonflage du pneumatique, et transmet un signal de transmission de pression contenant des informations concernant la pression de gonflage détectée du pneumatique uniquement lorsque la variation déterminée de la pression de gonflage du pneumatique est supérieure ou égale à un seuil prédéterminé. Le récepteur fonctionne pour recevoir le signal de transmission de pression transmis par le dispositif de surveillance de pneumatique. L'émetteur fonctionne pour transmettre un signal d'accusé de 40 réception. Le contrôleur est relié de façon fonctionnelle au récepteur et à l'émetteur. Le contrôleur fonctionne pour déterminer, lors de la réception du signal de pression par le récepteur, la pression de gonflage du pneumatique sur la base des informations contenues dans le signal de transmission de pression. Le contrôleur fonctionne également pour commander, en réponse à la réception du signal de transmission de pression par le récepteur, l'émetteur pour émettre le signal d'accusé de réception afin d'informer le dispositif de surveillance de pneumatique que le récepteur a reçu le signal de transmission de pression. Avec la configuration ci-dessus, il est possible de réduire significativement le nombre des transmissions du signal de transmission de pression, en diminuant ainsi de façon remarquable la consommation d'énergie du dispositif de surveillance de pneumatique. En outre, lorsqu'il existe une variation notable de la pression de gonflage du pneumatique, la variation peut être immédiatement communiquée au contrôleur, en rendant ainsi possible d'obtenir une surveillance presque en temps réel de la pression de gonflage du pneumatique. En outre, en utilisant le signal d'accusé de réception, il est possible d'assurer une fiabilité élevée de fourniture des informations concernant la pression de gonflage du pneumatique à partir du dispositif de surveillance de pneumatique au contrôleur. Par conséquent, avec la configuration ci-dessus, il est possible d'établir une liaison dynamique de pression fiable entre le dispositif de surveillance de pneumatique et le contrôleur tout en diminuant significativement la consommation d'énergie du dispositif de surveillance de pneumatique. De préférence, dans le mode d'économie d'énergie, le dispositif de surveillance de pneumatique détecte en outre la température de l'air à l'intérieur du pneumatique, détermine une variation de la température de l'air à l'intérieur du pneumatique, et transmet le signal de transmission de pression uniquement lorsque la variation déterminée de la pression de gonflage du pneumatique est supérieure ou égale au seuil prédéterminé et que la variation déterminée de la température de 2890601 8 l'air à l'intérieur du pneumatique est inférieure à un second seuil prédéterminé. Avec cette configuration, il est possible d'empêcher une transmission inutile du signal de transmission de pression par le dispositif de surveillance de pneumatique lorsque la variation de la pression de gonflage du pneumatique n'est pas provoquée par une variation rapide de la quantité d'air à l'intérieur du pneumatique, en évitant ainsi un gaspillage d'énergie. Il est également préférable que dans le mode d'économie d'énergie, si le dispositif de surveillance de pneumatique n'a pas reçu le signal d'accusé de réception provenant de l'émetteur pendant un intervalle de temps prédéterminé après la transmission du signal de transmission de pression, le dispositif de surveillance de pneumatique retransmet le signal de transmission de pression. Avec cette configuration, il est possible d'augmenter la probabilité pour que le signal de transmission de pression soit reçu par le récepteur. Il est en outre préférable que dans le mode d'économie d'énergie, si le dispositif de surveillance de pneumatique n'a pas reçu le signal d'accusé de réception provenant de l'émetteur après un nombre prédéterminé de retransmissions du signal de transmission de pression, le dispositif de surveillance de pneumatique bascule son fonctionnement du mode d'économie d'énergie à un mode de transmission périodique, où le dispositif de surveillance de pneumatique transmet périodiquement le signal de transmission de pression à des intervalles de temps prédéterminés. Avec cette configuration, il est possible de maintenir le niveau de surveillance de pression du pneumatique du système au moins identique à ceux des systèmes de surveillance de pression de pneumatique à distance classiques lorsque le dispositif de surveillance de pneumatique ne peut pas recevoir le signal d'accusé de réception en raison d'un dysfonctionnement de l'émetteur ou de bruits d'origine externe. En outre, il est préférable que dans le mode de transmission périodique, le dispositif de surveillance de pneumatique détecte périodiquement la pression de gonflage du pneumatique aux mêmes 2890601 9 intervalles de temps prédéterminés que ceux auxquels il transmet périodiquement le signal de transmission de pression. Avec cette configuration, il est possible de diminuer la consommation d'énergie du dispositif de surveillance de pneumatique destiné à détecter la pression de gonflage du pneumatique. Il est préférable que dans le mode de transmission périodique, si le dispositif de surveillance de pneumatique reçoit le signal d'accusé de réception transmis par l'émetteur, le dispositif de surveillance de pneumatique bascule son fonctionnement du mode de transmission périodique au mode d'économie d'énergie. Avec cette configuration, il est possible de rétablir la liaison dynamique de pression entre le dispositif de surveillance de pneumatique et le contrôleur dès que le dispositif de surveillance de pneumatique vient à recevoir le signal d'accusé de réception. Il est également préférable que dans le mode d'économie d'énergie, le dispositif de surveillance de pneumatique transmet de façon cyclique le signal de transmission de pression, lorsque la variation déterminée de la pression de gonflage du pneumatique est supérieure ou égale au seuil prédéterminé, à des intervalles de temps prédéterminés plus courts que dans le mode de transmission périodique. Avec cette configuration, il est possible de communiquer la variation de la pression de gonflage du pneumatique au contrôleur d'une manière plus rapide. Lorsque le système de surveillance de pression de pneumatique à distance comprend en outre un dispositif de surveillance de pneumatique de secours monté sur un pneumatique de secours du véhicule, il est préférable que le dispositif de surveillance de pneumatique de secours soit situé sur le véhicule de sorte que le dispositif de surveillance de pneumatique de secours ne puisse pas recevoir le signal d'accusé de réception transmis par l'émetteur. Avec cette configuration, il est possible d'éviter tout mauvais déclenchement du dispositif de surveillance de pneumatique de secours par le signal d'accusé de réception. En outre, le dispositif de surveillance de pneumatique de secours est de préférence configuré pour fonctionner dans un 2890601 10 mode de transmission périodique à période longue, où le dispositif de surveillance de pneumatique de secours détecte la pression de gonflage du pneumatique de secours et transmet périodiquement un signal de transmission de pression contenant des informations concernant la pression de gonflage détectée du pneumatique de secours à des intervalles de temps prédéterminés plus longs que ceux auxquels le dispositif de surveillance de pneumatique transmet périodiquement le signal de transmission de pression contenant des informations concernant la pression de gonflage du pneumatique dans le mode de transmission périodique. Avec cette configuration, il est possible de surveiller de façon fiable la pression de gonflage du pneumatique de secours tout en réduisant la consommation d'énergie du dispositif de surveillance de pneumatique de secours. Il est également préférable que dans le mode de transmission périodique, si le dispositif de surveillance de pneumatique n'a pas reçu le signal d'accusé de réception de l'émetteur pendant un intervalle de temps prédéterminé, le dispositif de surveillance de pneumatique bascule son fonctionnement du mode de transmission périodique au mode de transmission périodique à période longue dans lequel le dispositif de surveillance de pneumatique de secours fonctionne. Avec cette configuration, il est possible de réduire le nombre des transmissions du signal de transmission de pression lorsque le dispositif de surveillance de pneumatique ne peut pas recevoir dans le mode de transmission périodique le signal d'accusé de réception en raison d'un dysfonctionnement de l'émetteur ou des bruits d'origine externe. Le système de surveillance de pression de pneumatique à distance peut en outre comprendre un détecteur de déplacement qui est relié de façon fonctionnelle au dispositif de surveillance de pneumatique et fonctionne pour détecter si le véhicule se déplace ou est à l'arrêt. Dans ce cas, il est préférable que lorsque le détecteur de déplacement détecte que le véhicule est à l'arrêt, le dispositif de surveillance de pneumatique fonctionne dans le mode de transmission périodique à période longue, dans lequel le dispositif de surveillance de pneumatique de secours fonctionne, et le fonctionnement du dispositif de surveillance de pneumatique est empêché de basculer du mode de transmission périodique à période longue au 2890601 11 mode d'économie d'énergie ou au mode de transmission périodique jusqu'à ce que le détecteur de déplacement détecte que le véhicule se déplace. Avec cette configuration, il est possible d'empêcher que le dispositif de surveillance de pneumatique soit mal déclenché par des signaux étrangers pour fonctionner dans l'un ou l'autre du mode d'économie d'énergie ou du mode de transmission périodique lorsque le véhicule ne se déplace pas, en évitant ainsi un gaspillage d'énergie. Conformément à une autre mise en oeuvre de la présente invention, dans le système de surveillance de pression de pneumatique à distance, le signal de transmission de pression transmis par le dispositif de surveillance de pneumatique contient en outre un 15 code spécifique, en réponse à la réception du signal de transmission de pression par le récepteur, le contrôleur génère un code d'accusé de réception sur la base du code spécifique contenu dans le signal de transmission de pression et commande l'émetteur pour transmettre le signal d'accusé de réception qui contient le code d'accusé de réception généré, et lors de la réception du signal d'accusé de réception, le dispositif de surveillance de pneumatique reconnaît, sur la base du code d'accusé de réception contenu dans le signal d'accusé de réception, que le signal de transmission de pression transmis par celui-ci a certainement été reçu par le récepteur. Avec la configuration ci-dessus, il est possible que le dispositif de surveillance de pneumatique détermine avec précision, sans utiliser un code d'identification de véhicule unique pour le véhicule, si le signal de transmission de pression transmis par celui-ci a été reçu par le récepteur. Par conséquent, il devient possible d'améliorer la fiabilité du système de surveillance de pression de pneumatique à distance sans augmenter le coût de fabrication de celui-ci. En outre, dans le système de surveillance de pression de pneumatique à distance, le code spécifique contenu dans le signal de transmission de pression peut être un code d'identification unique pour le dispositif de surveillance de pneumatique. Dans ce cas, le contrôleur peut générer le code d'accusé de réception comme étant identique à la globalité ou à une partie du code d'identification. Le contrôleur peut également générer le code d'accusé de réception en utilisant une expression fonctionnelle qui définit une relation définie entre le code d'accusé de réception et la globalité ou une partie du code d'identification. Sinon, le code spécifique contenu dans le signal de transmission de pression peut être une chaîne de bits aléatoire. Dans ce cas, le contrôleur peut générer le code d'accusé de réception comme étant identique à la globalité ou à une partie de la chaîne de bits aléatoire. Le contrôleur peut également générer le code d'accusé de réception en utilisant une expression fonctionnelle qui définit une relation définie entre le code d'accusé de réception et la globalité ou une partie de la chaîne de bits aléatoire. Le contrôleur peut également générer le code d'accusé de réception comme étant un code de correction d'erreur du code spécifique contenu dans le signal de transmission de pression. En outre, dans le système de surveillance de pression de pneumatique à distance, le récepteur, l'émetteur et le contrôleur peuvent être tous disposés sur la caisse du véhicule. En outre, le récepteur et le contrôleur peuvent être intégrés en un seul dispositif. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera plus complètement décrite d'après la description détaillée donnée ensuite et d'après les dessins annexés des modes de réalisation préférés de l'invention, lesquels cependant ne devront pas être pris comme limitant l'invention aux modes de réalisation spécifiques mais sont destinés à un but d'explication et de compréhension uniquement. Dans les dessins annexés: La figure 1 est une vue simplifiée représentant la configuration globale d'un système de surveillance de pression de pneumatique à distance conforme au premier mode de réalisation de l'invention, La figure 2A est un schéma synoptique fonctionnel représentant la configuration de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques dans le système de surveillance de pression de pneumatique à distance de la figure 1, 2890601 13 La figure 2B est un schéma synoptique fonctionnel représentant la configuration d'un récepteur dans le système de surveillance de pression de pneumatique à distance de la figure 1, La figure 3 est un schéma de transition d'état illustrant les transitions parmi différents modes de fonctionnement de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques dans le système de surveillance de pression de pneumatique à distance de la figure 1, La figure 4 est un organigramme représentant un procédé de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques durant le fonctionnement de ceux-ci dans un mode d'économie d'énergie conformément au premier mode de réalisation de l'invention, La figure 5 est un organigramme représentant un procédé de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques durant le fonctionnement de ceux-ci dans un mode de transmission périodique conformément au premiermode de réalisation de l'invention, La figure 6 est un organigramme représentant un procédé du récepteur destiné à exécuter une communication bidirectionnelle avec les dispositifs de surveillance de pneumatiques conformément au premier mode de réalisation de l'invention, La figure 7A est une vue simplifiée illustrant le fonctionnement d'un premier système de surveillance de pression de pneumatique à distance de la technique antérieure, La figure 7B est une vue simplifiée illustrant le fonctionnement du système de surveillance de pression de pneumatique à distance de la figure 1, La figure 8A est un chronogramme illustrant le fonctionnement d'un second système de surveillance de pression de pneumatique à distance de la technique antérieure, La figure 8B est un chronogramme illustrant le fonctionnement du système de surveillance de pression de pneumatique à distance de la figure 1, La figure 9 est une représentation graphique donnant une comparaison entre la consommation d'énergie de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques dans le système de surveillance de pression de pneumatique à distance de la figure 1 et celle dans le second système de surveillance de pression de pneumatique à distance de la technique antérieure, La figure 10 est un organigramme représentant un procédé de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques durant le fonctionnement de ceux-ci dans le mode d'économie d'énergie conformément au second mode de réalisation de l'invention, La figure 11 est un organigramme représentant un procédé de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques durant le fonctionnement de ceux-ci dans le mode de transmission périodique conformément au second mode de réalisation de l'invention, La figure 12 est un organigramme représentant un procédé du récepteur destiné à exécuter une communication bidirectionnelle avec les dispositifs de surveillance de pneumatiques conformément au second mode de réalisation de l'invention, et La figure 13 est un chronogramme illustrant la relation entre la transmission d'un signal de transmission de pression et la transmission d'un signal d'accusé de réception en réponse à une réception du signal de transmission de pression par le récepteur. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES Les modes de réalisation préférés de la présente invention seront décrits ensuite en faisant référence aux figures 1 à 13. On devra noter que, dans un but de clarté et de compréhension, des composants identiques ayant des fonctions identiques dans différents modes de réalisation de l'invention ont été marqués, lorsque cela était possible, avec les mêmes références numériques dans chacune des figures. [Premier mode de réalisation] La figure 1 représente la configuration globale d'un système de surveillance de pression de pneumatique à distance S1 conforme au premier mode de réalisation de l'invention. Le système de surveillance de pression de pneumatique à distance S1 est installé sur un véhicule 1 et configuré pour surveiller la pression de gonflage des quatre pneumatiques, chacun étant monté sur l'une des quatre roues 5a à 5d du véhicule 1 (c'est-à-dire, la roue avant droite 5a, la roue avant gauche 5b, la roue arrière droite 5c et la roue arrière gauche 5d). Il devra être noté que le véhicule 1 peut présenter un 40 nombre différent de pneumatiques. Par exemple, le véhicule 1 peut comporter un pneumatique de secours (non représenté), et le système de surveillance de pression de pneumatique à distance S1 est par conséquent configuré pour surveiller la pression de gonflage des cinq pneumatiques. Comme indiqué sur la figure 1, le système de surveillance de pression de pneumatique à distance S1 comprend quatre dispositifs de surveillance de pneumatiques 2, un récepteur 3, un dispositif d'avertissement 4 et quatre émetteurs 8a à 8d. Chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 est monté sur l'une des quatre roues 5a à 5d du véhicule 1 et fonctionne pour détecter la pression de gonflage du pneumatique monté sur la roue correspondante et transmettre un signal de transmission de pression contenant des informations concernant la pression de gonflage détectée du pneumatique. Par ailleurs, le récepteur 3 est monté sur la caisse 6 du véhicule 1 et fonctionne pour recevoir les signaux de transmission de pression transmis par les dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 et déterminer la pression de gonflage des quatre pneumatiques sur la base des informations contenues dans les signaux de transmission de pression reçus. Le récepteur 3 fonctionne également pour commander les émetteurs 8a à 8d, qui sont également montés sur la caisse 6 du véhicule 1, pour transmettre divers signaux aux dispositifs de surveillance de pneumatiques 2. Par exemple, en réponse à la réception du signal de transmission de pression transmis par chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2, le contrôleur 3 commande un émetteur correspondant parmi les émetteurs 8a à 8d pour transmettre un signal d'accusé de réception pour informer le dispositif de surveillance de pneumatique 2 de la réception du signal de transmission de pression. En faisant référence à la figure 2A, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 comprend de façon fonctionnelle une unité de détection 21, une batterie 22, une unité de commande 23a, une unité d'émission/réception 23b et une antenne 24. L'unité de détection 21 est configurée avec des capteurs, tels qu'un capteur de pression du type à diaphragme et un capteur de température, et fonctionne pour fournir en sortie des signaux de détection représentatifs de la pression de gonflage 2890601 16 détectée du pneumatique et de la température de l'air détectée à l'intérieur du pneumatique. La batterie 22 est prévue pour fournir une alimentation électrique nécessaire pour le fonctionnement du dispositif de 5 surveillance de pneumatique 2. L'unité de commande 23a est configurée avec une unité centrale (UC), une mémoire morte (ROM), une mémoire vive (RAM) et des dispositifs d'entrée/sortie (E/S). L'unité de commande 23a fonctionne pour mettre en oeuvre des procédés prédéterminés conformément à un programme installé dans la mémoire morte. En outre, dans la mémoire morte, un code d'identification qui est unique pour le dispositif de surveillance de pneumatique 2 et qui représente ainsi l'identité du dispositif de surveillance de pneumatique 2, est également mémorisé. En particulier, l'unité de commande 23a reçoit les signaux de détection fournis en sortie à partir de l'unité de détection 21 et détermine de façon cyclique, à des intervalles de temps prédéterminés, la pression de gonflage du pneumatique sur la base des signaux de détection. Ensuite, l'unité de commande 23a assemble une trame, qui contient des informations concernant la pression de gonflage déterminée du pneumatique et le code d'identification unique pour le dispositif de surveillance de pneumatique 2, et fournit la trame à l'unité d'émission/réception 23b si nécessaire. Plus particulièrement, l'unité de commande 23a traite les signaux de détection fournis en sortie à partir de l'unité de détection 21 et détermine de façon cyclique, aux intervalle de temps prédéterminés à la fois la pression de gonflage du pneumatique et la température de l'air à l'intérieur du pneumatique sur la base des signaux de détection traités. L'unité de commande 23a peut corriger la pression de gonflage déterminée du pneumatique sur la base de la température de l'air déterminée à l'intérieur du pneumatique, dans ce cas, les informations contenues dans la trame représentent la pression de gonflage corrigée du pneumatique. Par ailleurs, les informations contenues dans la trame représentent à la fois la pression de gonflage non corrigée du pneumatique et la température de l'air à l'intérieur du pneumatique. Le procédé consistant à fournir la trame à l'unité d'émission/réception 23b est exécuté conformément au programme installé dans la mémoire morte. En outre, l'unité de commande 23a exécute divers procédés différents dans différents modes de fonctionnement du dispositif de surveillance de pneumatique 2, qui doivent être décrits en détail ultérieurement. L'unité d'émission/réception 23b fonctionne pour recevoir la trame fournie par l'unité de commande 23a, moduler la trame en le signal de transmission de pression, et transmettre le signal de transmission de pression par l'intermédiaire de l'antenne 24, elle fonctionne également pour recevoir par l'intermédiaire de l'antenne 24 des signaux transmis par un émetteur correspondant parmi les émetteurs 8a à 8d, tels que le signal d'accusé de réception, et fournir les signaux reçus à l'unité de commande 23a. L'antenne 24 fonctionne à la fois en tant qu'antenne d'émission destinée à émettre le signal de transmission de pression et en tant qu'antenne de réception destinée à recevoir des signaux transmis à partir d'un émetteur correspondant parmi les émetteurs 8a à 8d. En outre, bien que le dispositif de surveillance de pneumatique 2 soit configuré pour comprendre uniquement une unique antenne 24 dans le présent mode de réalisation, il peut également être configuré pour comprendre deux antennes, une pour l'émission et l'autre pour la réception. Chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques décrits ci-dessus 2 est fixé à une valve pneumatique d'une roue correspondante parmi les roues 5a à 5d de sorte qu'au moins son unité de détection 21 soit placée à l'intérieur du pneumatique pour être exposée à l'air à l'intérieur du pneumatique. En faisant référence à présent à la figure 2B, le récepteur 3 est configuré avec une antenne de réception 31, une unité de réception 32a, et une unité de commande 32b. En outre, comme indiqué sur la figure 2B et la figure 1, le récepteur 3 est relié de façon fonctionnelle à chacun des émetteurs 8a à 8d. L'antenne de réception 31 fonctionne pour recevoir tous les signaux de transmission de pression transmis par les dispositifs de surveillance de pneumatiques 2. L'unité de réception 32a fonctionne pour démoduler les signaux de transmission de pression reçus par l'intermédiaire de l'antenne de réception 31 et fournir les signaux démodulés à l'unité de commande 32b. L'unité de commande 32b est configurée avec une unité UC, une mémoire morte (ROM), une mémoire vive (RAM) et des dispositifs E/S. L'unité de commande 32b fonctionne pour mettre en oeuvre des procédés prédéterminés conformément à un programme installé dans sa mémoire morte. En particulier, l'unité de commande 32b identifie, pour chacun des signaux de transmission de pression démodulés fournis à partir de l'unité de réception 32a, la roue sur laquelle le dispositif de surveillance de pneumatique 2 ayant transmis le signal de transmission de pression est monté, sur la base du code d'identification contenu dans le signal de transmission de pression démodulé. Plus particulièrement, l'unité de commande 32a a mémorisé dans sa mémoire vive, des codes d'identification de référence, dont chacun coïncide avec le code d'identification de l'un des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 et est associé avec l'emplacement de l'un des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 sur le véhicule 1 (c'est-à-dire la roue sur laquelle l'un des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 est monté). Ainsi, l'unité de commande 32 peut identifier, pour chacun des signaux de transmission de pression démodulés fournis à partir de l'unité de réception 32a, la roue sur laquelle le dispositif de surveillance de pneumatique 2 ayant transmis le signal de transmission de pression est monté, par l'intermédiaire de la mise en correspondance du code d'identification contenu dans le signal de transmission de pression démodulé et un code qui coïncide parmi les codes d'identification de référence mémorisés dans la mémoire vive. L'unité de commande 32b détermine en outre, pour chacun des signaux de transmission de pression démodulés, fournis à partir de l'unité de réception 32a, la pression de gonflage du pneumatique qui est monté sur la même roue que le dispositif de surveillance de pneumatique 2 ayant transmis le signal de transmission de pression, sur la base des informations contenues dans le signal de transmission de pression démodulé. Lorsque la pression de gonflage déterminée du pneumatique est inférieure à une limite inférieure prédéterminée P-low, l'unité de commande 32b fournit en sortie un signal d'avertissement, qui représente à la fois la pression de 2890601 19 gonflage et l'emplacement du pneumatique, au dispositif d'avertissement 4. En outre, en réponse à chaque réception des signaux de transmission de pression par l'unité de réception 32a, l'unité de commande 32b commande l'un des émetteurs 8a à 8d, qui correspond au dispositif de surveillance de pneumatique 2 ayant transmis le signal de transmission de pression reçu, pour transmettre le signal d'accusé de réception. Ainsi, le dispositif de surveillance de pneumatique 2 peut être averti, lors de la réception du signal d'accusé de réception, que le signal de transmission de pression transmis par celui-ci, a été reçu par le récepteur 3. En outre, dans le présent mode de réalisation, le signal d'accusé de réception est ainsi prédéterminé pour pouvoir être reconnu par chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2. En outre, l'unité de commande 32b commande chacun des émetteurs 8a à 8d pour transmettre un signal de déclenchement lorsque le commutateur de contact du véhicule 1 passe de l'état inactif à l'état actif. Le signal de déclenchement représente une demande pour qu'un dispositif de surveillance de pneumatique correspondant parmi les dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 transmette le signal de transmission de pression. En d'autres termes, le signal de déclenchement déclenchera un dispositif de surveillance de pneumatique correspondant parmi les dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 pour qu'il transmette le signal de transmission de pression. Le dispositif d'avertissement 4 est, comme illustré sur la figure 1, électriquement connecté au récepteur 3 et agencé à un emplacement visible du conducteur du véhicule 1. Le dispositif d'avertissement 4 est configuré par exemple, avec un dispositif d'affichage d'avertissement sur le tableau de bord du véhicule 1. Le dispositif d'avertissement 4 fonctionne pour informer, en réponse à la réception du signal d'avertissement provenant du récepteur 3, le conducteur à la fois de la pression de gonflage qui diminue et de l'emplacement du pneumatique. Chacun des émetteurs 8a à 8d est monté sur la caisse 6 du véhicule 1 à un emplacement correspondant à l'un des quatre dispositifs de surveillance de pneumatiques 2. Plus particulièrement, chacun des émetteurs 8a à 8d est situé à 2890601 20 l'écart d'un dispositif de surveillance de pneumatique correspondant parmi les dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 d'une distance donnée. La distance donnée est établie de façon à permettre que les dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 reçoivent de façon fiable les signaux transmis par les émetteurs correspondants 8a à 8d. Chacun des émetteurs 8a à 8d fonctionne pour transmettre, sous la commande de l'unité de commande 32b du récepteur 3, divers signaux y compris le signal de déclenchement et le signal d'accusé de réception décrits ci-dessus. En outre, bien que le récepteur 3 soit configuré pour comprendre uniquement l'antenne de réception unique 31 dans le présent mode de réalisation, il peut également être configuré pour comprendre quatre antennes 31, dont chacune correspond à l'un des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2. En outre, chacune des quatre antennes de réception 31 peut être intégrée dans un émetteur correspondant parmi les émetteurs 8a à 8d. Après avoir décrit la configuration globale du système de 20 surveillance de pression de pneumatique à distance S1, son fonctionnement sera décrit ensuite. En faisant référence à la figure 3, dans le système de surveillance de pression de pneumatique à distance S1, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 est configuré pour avoir une pluralité de modes de fonctionnement. En particulier, après qu'une réinitialisation à la mise en marche (POR) est réalisée, comme indiqué par A sur la figure 3, le fonctionnement de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 bascule vers divers modes, y compris un mode de transmission périodique à période longue (indiqué par B), un mode de transmission périodique (indiqué par C) , un mode d'économie d'énergie (indiqué par D), un mode de transmission à déclenchement (indiqué par E) et un mode d'arrêt (indiqué par F). Durant le fonctionnement de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2, l'unité de commande 23a assemble dans le signal de transmission de pression un code de mode qui indique le présent mode de fonctionnement du dispositif de surveillance de pneumatique 2. 2890601 21 Dans le présent mode de réalisation, le code de mode est représenté par des données à 2 bits. Par exemple, comme représenté sur la figure 3, le mode de transmission périodique à période longue est représenté par "00", le mode de transmission périodique est représenté par "01", le mode d'économie d'énergie est représenté par "11" et le mode de transmission à déclenchement est représenté par "10". Sur la base du code de mode contenu dans le signal de transmission de pression reçu, le récepteur 3 identifie le mode de fonctionnement dans lequel le dispositif de surveillance de pneumatique 2 fonctionne actuellement, et commande, si nécessaire, l'émetteur correspondant parmi les émetteurs 8a à 8d pour transmettre un signal de commande de basculement qui représente une commande pour que le dispositif de surveillance de pneumatique 2 bascule son fonctionnement du présent mode à un autre. Les modes de fonctionnement des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 sont décrits en détail ci-dessous. 1) Mode de transmission périodique à période longue Lorsque la réinitialisation POR est réalisée, le fonctionnement de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 entre tout d'abord dans le mode de transmission périodique à période longue. Dans ce mode de fonctionnement, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 transmet périodiquement le signal de transmission de pression à des intervalles de temps prédéterminés longs (par exemple 1 heure). En outre, dans le cas où le véhicule 1 comprend en outre un pneumatique de secours et que le système de surveillance de pression de pneumatique à distance S1 comprend en outre un cinquième dispositif de surveillance de pneumatique 2 monté sur le pneumatique de secours, le cinquième dispositif de surveillance de pneumatique 2 fonctionne normalement dans le mode de transmission périodique à période longue. Le récepteur 3 reçoit le signal de transmission de pression transmis par le cinquième dispositif de surveillance de pneumatique 2 et détermine la pression de gonflage du pneumatique de secours sur la base des informations contenues dans le signal de transmission de pression reçu. 2890601 22 Du fait que le pneumatique de secours n'est pas monté sur une roue qui roule du véhicule 1, seule une lente variation de la pression de gonflage du pneumatique de secours est provoquée par la perte d'air naturelle. De ce fait, il est possible de surveiller de façon fiable la pression de gonflage du pneumatique de secours avec des intervalles de temps longs établis pour le mode de transmission périodique à période longue. En outre, il est souhaitable d'éviter toute interférence au niveau du récepteur 3 entre le signal de transmission de pression transmis par le cinquième dispositif de surveillance de pneumatique 2 et celui transmis par l'un quelconque des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 sur les roues 5a à 5d. Par conséquent, le pneumatique de secours est de préférence situé sur la caisse 6 du véhicule 1 de sorte que le cinquième dispositif de surveillance de pneumatique 2 ne peut pas recevoir des signaux transmis par les émetteurs 8a à 8d, en évitant ainsi tout mauvais déclenchement du cinquième dispositif de surveillance de pneumatique 2. Par exemple, le cinquième dispositif de surveillance de pneumatique 2 peut être de préférence situé beaucoup plus à l'écart des émetteurs 8a à 8d que les dispositifs de surveillance de pneumatiques correspondants 2 sur les roues 5a à 5d. Sinon, il peut être protégé de préférence des signaux transmis par les émetteurs 8a à 8d. 2) Mode de transmission périodique Le fonctionnement de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 bascule du mode de transmission périodique à période longue au mode de transmission périodique, comme indiqué par une ligne bc sur la figure 3, si le dispositif de surveillance de pneumatique 2 reçoit dans le mode de transmission périodique à période longue le signal de commande de basculement provenant du récepteur 3. Le signal de commande de basculement représente, dans ce cas, une commande pour que le dispositif de surveillance de pneumatique 2 bascule son fonctionnement du mode de transmission périodique à période longue au mode de transmission périodique. En outre, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 peut être configuré pour comprendre en outre un dispositif de détection de déplacement (par exemple, un capteur 2890601 23 d'accélération) qui fonctionne pour détecter si le véhicule 1 se déplace ou est à l'arrêt. Dans ce cas, le fonctionnement de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 bascule du mode de transmission périodique à période longue au mode de transmission périodique si le dispositif de détection de déplacement détecte que le véhicule 1 se déplace. Par ailleurs, le fonctionnement de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 bascule du mode d'économie d'énergie au mode de transmission périodique, comme indiqué par une ligne de sur la figure 3, si le dispositif de surveillance de pneumatique 2 ne peut pas recevoir le signal d'accusé de réception en raison d'un dysfonctionnement d'un émetteur correspondant parmi les émetteurs 8a à 8d ou en raison de bruits d'origine externe. Le mode de transmission périodique est prévu dans le but de maintenir le niveau de surveillance de la pression de pneumatique du système Si au moins identique à ceux des systèmes classiques lorsque chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 ne peut pas recevoir le signal d'accusé de réception. Dans le mode de transmission périodique, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 transmet périodiquement le signal de transmission de pression à des intervalles de temps prédéterminés plus courts que dans le mode de transmission périodique à période longue. Par exemple, dans le mode de transmission périodique, les intervalles de temps prédéterminés sont établis à 15 s lorsque la variation de la pression de gonflage du pneumatique est rapide et à 1 minute dans les autres cas. En outre, dans le mode de transmission périodique, il n'est pas nécessaire que chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 détermine de façon cyclique la pression de gonflage du pneumatique à des intervalles de temps plus courts que ceux pour la transmission du signal de transmission de pression. Par conséquent, de manière à économiser de l'énergie, dans le présent mode de réalisation, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 est configuré pour déterminer périodiquement la pression de gonflage du pneumatique à des intervalles de temps identiques à ceux de la transmission 2890601 24 périodique du signal de transmission de pression dans le mode de transmission périodique. 3) Mode d'économie d'énergie Le fonctionnement de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 bascule du mode de transmission périodique au mode d'économie d'énergie, comme indiqué par une ligne cd sur la figure 3, si le dispositif de surveillance de pneumatique 2 reçoit dans le mode de transmission périodique le signal de commande de basculement du récepteur 3. Le signal de commande de basculement représente, dans ce cas, une commande pour que le dispositif de surveillance de pneumatique 2 bascule son fonctionnement du mode de transmission périodique au mode d'économie d'énergie. Le fonctionnement de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 bascule également du mode de transmission périodique au mode d'économie d'énergie si le dispositif de surveillance de pneumatique 2 reçoit dans le mode de transmission périodique le signal d'accusé de réception. Plus particulièrement, le récepteur 3 reçoit le signal de transmission de pression qui est transmis par le dispositif de surveillance de pneumatique 2 dans le mode de transmission périodique, en réponse à la réception du signal de transmission de pression, le récepteur 3 commande l'émetteur correspondant parmi les émetteurs 8a à 8d pour transmettre le signal d'accusé de réception, lors de la réception du signal d'accusé de réception, le dispositif de surveillance de pneumatique 2 est informé que le signal de transmission de pression transmis par celui-ci a été reçu par le récepteur 3, ensuite, en réponse à la réception du signal d'accusé de réception, le dispositif de surveillance de pneumatique 2 bascule son fonctionnement du mode de transmission périodique au mode d'économie d'énergie. Dans le mode d'économie d'énergie, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 détermine de façon cyclique à la fois la pression de gonflage du pneumatique et une variation de la pression de gonflage du pneumatique. Cependant, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 transmet le signal de transmission de pression contenant les informations concernant la pression de gonflage déterminée du pneumatique uniquement lorsque la variation déterminée de la pression de gonflage du pneumatique est supérieure ou égale à un seuil prédéterminé. Plus particulièrement, lorsque la variation de la pression de gonflage du pneumatique est inférieure au seuil prédéterminé, chacun dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 arrête la transmission des signaux de transmission de pression, en économisant ainsi de l'énergie. Par ailleurs, lorsque la variation de la pression de gonflage du pneumatique est supérieure ou égale au seuil prédéterminé, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 transmet de façon cyclique le signal de transmission de pression à des intervalles de temps plus courts que dans le mode de transmission périodique, par exemple, à des intervalles de temps de 1 s, en communiquant ainsi à temps la variation de la pression de gonflage du pneumatique au récepteur 3. 4) Mode de transmission à déclenchement Le fonctionnement de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 bascule au mode de transmission à déclenchement, comme indiqué par les lignes be, ce et de, sur la figure 3, si le dispositif de surveillance de pneumatique 2 reçoit, dans l'un quelconque du mode de transmission périodique à période longue, du mode de transmission périodique et du mode d'économie d'énergie, le signal de déclenchement transmis par l'émetteur correspondant parmi les émetteurs 8a à 8d. Dans le mode de transmission à déclenchement, chacun des dispositifs desurveillance de pneumatiques 2 transmet une fois le signal de transmission de pression en réponse à la réception du signal de déclenchement, ensuite son fonctionnement est basculé en retour du mode de transmission à déclenchement au précédent mode comme indiqué par les lignes eb, ec et ed. Le mode de transmission à déclenchement est prévu dans le but de permettre au récepteur 3 de recevoir à temps les signaux de transmission de pression transmis à partir des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 à chaque fois qu'il demande des informations concernant la pression de gonflage des pneumatiques. 5) Mode d'arrêt Le fonctionnement de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 bascule au mode d'arrêt, comme indiqué par les 40 lignes bf et cf sur la figure 3, si le dispositif de 2890601 26 surveillance de pneumatique 2 reçoit, soit dans le mode de transmission périodique à période longue, soit dans le mode de transmission périodique, un signal de commande d'arrêt qui représente une commande pour que le dispositif de surveillance de pneumatique 2 arrête son fonctionnement. Le signal de commande d'arrêt est appliqué à chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 en utilisant un dispositif spécial avant la livraison du véhicule 1. Dans le mode d'arrêt, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 arrête toute transmission de signal. Le fonctionnement de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 bascule du mode d'arrêt au mode de transmission périodique à période longue, comme indiqué par une ligne fb sur la figure 3, si le dispositif de surveillance de pneumatique 2 reçoit dans le mode d'arrêt, un signal d'activation. Le signal d'activation est appliqué à chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 pour exécuter une tâche d'enregistrement d'identification en tant que l'un des procédés de livraison pour le véhicule 1. Comme ci-dessus, dans le système de surveillance de pression de pneumatique à distance S1, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 est configuré pour avoir la pluralité des modes de fonctionnement et pour exécuter, dans chacun des modes de fonctionnement, des procédés spécifiés pour ce mode de fonctionnement. En outre, comme décrit précédemment, dans le cas où le véhicule 1 comprend en outre un pneumatique de secours, le cinquième dispositif de surveillance de pneumatique 2 monté sur le pneumatique de secours fonctionne normalement dans le mode de transmission périodique à période longue. Cependant, si le cinquième dispositif de surveillance de pneumatique 2 reçoit accidentellement un signal de commande de basculement transmis à partir d'un autre véhicule, le fonctionnement du cinquième dispositif de surveillance de pneumatique 2 peut être basculé vers le mode de transmission périodique ou vers le mode d'économie d'énergie. Le fonctionnement du cinquième dispositif de surveillance de pneumatique 2 soit dans le mode de transmission périodique, soit dans le mode d'économie d'énergie, est indésirable en termes d'économie d'énergie. Par conséquent, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2, y compris le cinquième dispositif de surveillance de pneumatique 2, est configuré de sorte que son fonctionnement est basculé vers le mode de transmission périodique à période longue, comme indiqué par une ligne cb, s'il n'a reçu aucun signal pendant un intervalle de temps prédéterminé. Par ailleurs, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 peut en outre comprendre un système de détection de déplacement et être configuré de sorte que son fonctionnement est basculé vers le mode de transmission périodique à période longue, comme indiqué par les lignes cb et db sur la figure 3, si le dispositif de détection de déplacement ne peut pas détecter, pendant un intervalle de temps prédéterminé, que le véhicule 1 se déplace. La figure 4 représente le procédé de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 durant le fonctionnement de ceux-ci dans le mode d'économie d'énergie. Ce procédé est exécuté de façon répétée par l'unité de commande 23a de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2. Tout d'abord, à l'étape 100, l'unité de commande 23a détermine la pression de gonflage du pneumatique sur la base des signaux de détection fournis en sortie à partir de l'unité de détection 21. A l'étape 110, l'unité de commande 23a réalise une détermination pour savoir s'il existe une variation rapide de la pression de gonflage du pneumatique. Plus particulièrement, l'unité de commande 23a détermine si la variation (indiquée par Pc sur la figure 4) de la pression de gonflage du pneumatique est supérieure ou égale au seuil prédéterminé (indiqué par Pth). Dans le présent mode de réalisation, la variation de la pression de gonflage du pneumatique est représentée par la différence entre la pression de gonflage déterminée dans le présent cycle et celle déterminée dans le cycle immédiatement précédent. Par ailleurs, le seuil est prédéterminé en considérant différentes configurations de variation ainsi que la précision du capteur de pression inclus dans l'unité de détection 31. par exemple, dans le cas d'un éclatement de pneumatique, la pression de gonflage du pneumatique diminue de 20 kPa en 15 s. Le seuil peut être établi à une valeur intermédiaire entre la diminution de la pression de gonflage du 2890601 28 pneumatique due à un éclatement et la diminution de la pression de gonflage du pneumatique due à la perte d'air naturelle. Si nécessaire, le seuil ainsi établi est en outre modifié en considérant la précision du capteur de pression. Si la détermination à l'étape 110 produit une réponse "NON", alors le procédé termine le présent cycle sans transmettre le signal de transmission de pression. Par ailleurs, si la détermination à l'étape 110 produit une réponse "OUI", alors le procédé passe à l'étape 120. A l'étape 120, l'unité de commande 23a réalise une autre détermination pour savoir si la variation rapide de la pression de gonflage du pneumatique est provoquée par une variation rapide de la température de l'air à l'intérieur du pneumatique. Plus particulièrement, l'unité de commande 23a détermine si la variation (indiquée par Tc sur la figure 4) de la température de l'air à l'intérieur du pneumatique est supérieure ou égale à un second seuil prédéterminé (indiqué par Tth sur la figure 4). Dans le présent mode de réalisation, la variation de la température de l'air à l'intérieur du pneumatique est représentée par la différence entre la température de l'air déterminée dans le présent cycle et celle déterminée dans le cycle immédiatement précédent. Si la détermination à l'étape 120 produit une réponse "OUI", alors le procédé termine le présent cycle sans transmettre le 25 signal de transmission de pression. Ceci est dû au fait que dans ce cas, la variation rapide de la pression de gonflage du pneumatique est provoquée par la variation rapide de la température de l'air à l'intérieur du pneumatique, conformément à la loi de Boyle-Charles, mais n'est pas provoquée par une variation rapide de la quantité d'air à l'intérieur du pneumatique due par exemple à un éclatement. Par ailleurs, si la détermination à l'étape 120 produit une réponse "NON", alors le procédé passe à l'étape 130. A l'étape 130, l'unité de commande 23a commande l'unité d'émission/réception 23b pour transmettre, par l'intermédiaire de l'antenne 24, le signal de transmission de pression qui contient les informations concernant la pression de gonflage du pneumatique et le code d'identification unique pour le dispositif de surveillance de pneumatique 2. 2890601 29 A l'étape 140, l'unité de commande 23a réalise une détermination pour savoir si l'unité d'émission/réception 23b a reçu le signal d'accusé de réception pendant un intervalle de temps prédéterminé Ptl après la dernière transmission du signal de transmission de pression. Dans le présent mode de réalisation, l'intervalle de temps prédéterminé Ptl pour la détermination à l'étape 140, est établi à une valeur (par exemple 50 ms) supérieure à la somme d'un temps (par exemple 15 ms) requis pour que chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 transmette le signal de transmission de pression et d'un temps (par exemple, 20 ms) requis pour que l'émetteur correspondant parmi les émetteurs 8a à 8d transmette le signal d'accusé de réception. Si la détermination à l'étape 140 produit une réponse "OUI", alors le procédé termine le présent cycle. Plus spécifiquement, dans ce cas, l'unité de commande 23a reconnaît, lors de la réception du signal d'accusé de réception, que le signal de transmission de pression a été reçu par le récepteur 3. Par ailleurs, si la détermination à l'étape 140 produit une réponse "NON", alors le procédé passe à l'étape 150. A l'étape 150, l'unité de commande 23a commande l'unité d'émission/réception 23b pour retransmettre le signal de transmission de pression. En outre, dans le présent mode de réalisation, l'unité de commande 23a comprend un compteur pour compter le nombre Nt de retransmissions du signal de transmission de pression. A l'étape 150, Nt est par conséquent augmenté de 1. A l'étape suivante 160, l'unité de commande 23a détermine si Nt est égal à un nombre prédéterminé Np. Si la détermination à l'étape 160 produit une réponse "NON", alors le procédé revient à l'étape 140. Plus particulièrement, dans ce cas, pour augmenter la probabilité que le signal de transmission de pression soit reçu par le récepteur 3, l'unité de commande 23a commande l'unité d'émission/réception 23b pour transmettre de façon répétée le signal de transmission de pression jusqu'à ce que l'unité d'émission/réception 23b reçoive le signal d'accusé de réception ou bien jusqu'à ce que Nt atteigne Np. Par ailleurs, si la détermination à l'étape 160 produit une 40 réponse "OUI", alors le procédé passe à l'étape 170, à laquelle le fonctionnement du dispositif de surveillance de pneumatique 2 est basculé du mode d'économie d'énergie au mode de transmission périodique. Plus particulièrement, dans ce cas, l'unité de commande 23a détermine qu'il est impossible d'établir une communication bidirectionnelle normale entre le dispositif de surveillance de pneumatique 2 et le récepteur 3, et bascule ainsi le fonctionnement du dispositif de surveillance de pneumatique 2 du mode d'économie d'énergie au mode de transmission périodique. En outre, l'unité de commande 23a réinitialise le nombre Nt de retransmissions du signal de transmission de pression lors de l'obtention d'un résultat affirmatif (c'est-à-dire la réponse "OUI") à partir de la détermination à l'étape 140 ou à partir de la détermination à l'étape 160. La figure 5 représente le procédé de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 durant le fonctionnement de ceux-ci dans le mode de transmission périodique. Ce procédé est périodiquement exécuté par l'unité de commande 23a de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2. Tout d'abord, à l'étape 200, l'unité de commande 23a détermine si un intervalle de temps prédéterminé Pt2 s'est écoulé depuis la dernière transmission du signal de transmission de pression. L'intervalle de temps prédéterminé Pt2 constitue l'intervalle de temps entre deux transmissions successives du signal de transmission de pression dans le mode de transmission périodique. Dans le présent mode de réalisation, comme précédemment décrit, l'intervalle de temps prédéterminé Pt2 est établi à une valeur supérieure (par exemple, 1 minute) lorsque la variation de la pression de gonflage du pneumatique est lente et à une valeur inférieure (par exemple, 15 s) lorsque la variation est rapide. En outre, bien que cela ne soit pas représenté sur la figure 5, l'intervalle de temps prédéterminé Pt2 est établi par l'unité de commande 23a sur la base de la variation de la pression de gonflage du pneumatique. Après que l'intervalle de temps prédéterminé Pt2 s'est écoulé depuis la dernière transmission du signal de transmission de pression, le procédé passe à l'étape 210, à laquelle l'unité de commande 23a détermine la pression de gonflage du pneumatique. A l'étape suivante 220, l'unité de commande 23a commande l'unité d'émission/réception 23b pour transmettre, par l'intermédiaire de l'antenne 24, le signal de transmission de pression qui contient les informations concernant la pression de gonflage du pneumatique et le code d'identification unique pour le dispositif de surveillance de pneumatique 2. A l'étape 230, l'unité de commande 23a réalise une 10 détermination pour savoir si l'unité d'émission/réception 23b a reçu le signal d'accusé de réception. Si la détermination à l'étape 230 produit une réponse "NON", alors le procédé revient à l'étape 200. Sinon, si la détermination à l'étape 230 produit une réponse "OUI", alors le procédé passe à l'étape 240, à laquelle le fonctionnement du dispositif de surveillance de pneumatique 2 est basculé du mode de transmission périodique au mode d'économie d'énergie. Plus particulièrement, dans ce cas, l'unité de commande 23a détermine qu'il est possible d'établir une communication bidirectionnelle normale entre le dispositif de surveillance de pneumatique 2 et le récepteur 3, et bascule ainsi le fonctionnement du dispositif de surveillance de pneumatique 2 du mode de transmission périodique au mode d'économie d'énergie. La figure 6 représente le procédé du récepteur 3 pour exécuter une communication bidirectionnelle avec les dispositifs de surveillance de pneumatiques 2. Ce procédé est exécuté par l'unité de commande 23b du récepteur 3. Tout d'abord, à l'étape 310, l'unité de commande 32b 30 détermine si le commutateur de contact (indiqué par IG sur la figure 6) du véhicule 1 est activé. Si la détermination à l'étape 310 produit une réponse "NON", en d'autres termes, si le véhicule 1 n'a pas encore commencé à rouler, alors l'unité de commande 32b attend que le commutateur de contact du véhicule 1 soit activé. Par ailleurs, si la détermination à l'étape 310 produit une réponse "OUI", en d'autres termes, si le véhicule 1 a commencé à rouler, alors le procédé passe à l'étape 320. A l'étape 320, l'unité de commande 32b commande chacun des 40 émetteurs 8a à 8d pour transmettre le signal de déclenchement. Comme décrit précédemment, le signal de déclenchement transmis par chacun des émetteurs 8a à 8d représente une demande pour qu'un dispositif de surveillance de pneumatique correspondant parmi les dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 transmette le signal de transmission de pression. En réponse à la réception du signal de déclenchement, le fonctionnement de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 est basculé de l'un quelconque du mode de transmission périodique à période longue, du mode de transmission périodique et du mode d'économie d'énergie au mode de transmission à déclenchement. Dans le mode de transmission à déclenchement, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 transmet une fois le signal de transmission de pression, et ensuite, le fonctionnement de ceux-ci est basculé en retour du mode de transmission à déclenchement au mode précédent. Ainsi, l'unité de commande 32b peut déterminer, lors de la réception des signaux de transmission de pression provenant des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2, les valeurs initiales de pression de gonflage des pneumatiques sur la base des informations contenues dans les signaux de transmission de pression reçus. A l'étape 330, l'unité de commande 32b détermine si le signal de transmission de pression transmis par chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 est reçu par l'unité de réception 32a. Si la détermination à l'étape 330 produit une réponse "NON", alors le procédé passe directement à l'étape 350. Par ailleurs, si la détermination à l'étape 330 produit une réponse "OUI", alors le procédé passe à l'étape 340. A l'étape 340, l'unité de commande 32b commande l'émetteur correspondant parmi les émetteurs 8a à 8d pour transmettre le signal d'accusé de réception afin d'informer chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 que le signal de transmission de pression a été reçu par le récepteur 3. A l'étape 350, l'unité de commande 32b réalise une détermination pour savoir si le commutateur de contact du véhicule 1 est encore à l'état actif. Si la détermination à l'étape 350 produit une réponse "OUI", en d'autres termes, si le véhicule 1 se déplace encore, alors le 40 procédé revient à l'étape 330. 2890601 33 Par ailleurs, si la détermination à l'étape 350 produit une réponse "NON", en d'autres termes, si le véhicule 1 est arrêté, alors le procédé passe à la fin. Les figures 7A et 7B donnent ensemble une comparaison entre les fonctionnements d'un premier système de surveillance de pression de pneumatique à distance classique, dans lequel les dispositifs de surveillance de pneumatiques fonctionnent dans le mode de transmission à déclenchement, et le système de surveillance de pression de pneumatique à distance Si conforme au présent mode de réalisation. Il devra être noté que, dans un but de brièveté, seule la communication entre un seul dispositif de surveillance de pneumatique et le récepteur est illustrée sur ces figures. Dans le premier système classique, comme représenté sur la figure 7A, le récepteur monté sur la caisse d'un véhicule fonctionne en tant que dispositif maître, alors que le dispositif de surveillance de pneumatique monté sur une roue du véhicule fonctionne comme un dispositif esclave. En particulier, lorsque le récepteur requiert des informations concernant la pression de gonflage du pneumatique monté sur la roue, il commande un émetteur (non représenté) monté sur la caisse du véhicule pour transmettre un signal de déclenchement. En réponse à la réception du signal de déclenchement, le dispositif de surveillance de pneumatique transmet un signal de transmission de pression contenant les informations concernant la pression de gonflage du pneumatique. En outre, le récepteur détermine si le signal de transmission de pression provenant du dispositif de surveillance de pneumatique a été reçu par celui-ci pendant un intervalle de temps prédéterminé après la transmission du signal de déclenchement, et si ce n'est pas le cas, commande l'émetteur pour retransmettre le signal de déclenchement. Dans le présent système S1, comme indiqué sur la figure 7B, le dispositif de surveillance de pneumatique 2 fonctionne comme un dispositif maître, alors que le récepteur 3 fonctionne comme un dispositif esclave. En particulier, durant le fonctionnement dans le mode d'économie d'énergie, le dispositif de surveillance de pneumatique 2 détermine si c'est le moment de transmettre le signal de transmission de pression, et si c'est le cas, transmet le signal de transmission de pression. En réponse à la réception du signal de transmission de pression, le récepteur 3 commande 2890601 34 l'émetteur correspondant parmi les émetteurs 8a à 8d pour transmettre le signal d'accusé de réception. En outre, le dispositif de surveillance de pneumatique 2 détermine si le signal d'accusé de réception a été reçu par celui-ci pendant l'intervalle de temps prédéterminé Ptl après la dernière transmission du signal de transmission de pression, et si ce n'est pas le cas, retransmet le signal de transmission de pression. D'après la comparaison ci-dessus, il devient évident que dans le système de surveillance de pression de pneumatique à distance S1 conforme au présent mode de réalisation, les dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 peuvent fournir les informations concernant la pression de gonflage des pneumatiques du récepteur 3 d'une manière plus opportune que dans le premier système de surveillance de pression de pneumatique à distance classique. Les figures 8A et 8B donnent ensemble une comparaison entre les fonctionnements d'un second système de surveillance de pression de pneumatique à distance classique, dans lequel les dispositifs de surveillance de pneumatiques fonctionnent dans le mode de transmission périodique, et le système de surveillance de pression de pneumatique à distance S1 conforme au présent mode de réalisation. Il devra être noté que, dans un but de brièveté, seule la communication entre un seul dispositif de surveillance de pneumatique et le récepteur est illustrée sur ces figures. Dans le second système classique, comme représenté sur la figure 8A, le dispositif de surveillance de pneumatique transmet périodiquement le signal de transmission de pression à des intervalles de temps relativement longs (par exemple, 1 minute) avant le début d'une variation rapide de la pression de gonflage du pneumatique. A ce stade, si le récepteur échoue une fois en ce qui concerne la réception du signal de transmission de pression, la liaison entre le dispositif de surveillance de pneumatique et le récepteur sera rompue pendant un intervalle de temps ayant la longueur de l'intervalle de temps relativement long. En outre, lorsque la pression de gonflage du pneumatique vient à varier rapidement, le dispositif de surveillance de pneumatique transmet périodiquement le signal de transmission de 2890601 35 pression à des intervalles de temps relativement courts (par exemple, 15 s). Cependant, même avec les intervalles de temps relativement courts, la mise à jour des informations concernant la pression de gonflage du pneumatique dans le récepteur ne peut pas suivre la variation rapide de la pression de gonflage du pneumatique pour la majeure partie de la durée de la variation rapide. Par conséquent, dans le second système classique, il est impossible d'établir une "liaison dynamique de pression" entre les dispositifs de surveillance de pneumatiques et le récepteur. La liaison dynamique de pression indique ici, comme décrit précédemment, une liaison entre les dispositifs de surveillance de pneumatiques et: le récepteur telle que les informations concernant la pression de gonflage des pneumatiques mémorisées dans le récepteur puissent être automatiquement mises à jour lorsque les informations concernant la pression de gonflage des pneumatiques obtenues par les dispositifs de surveillance de pneumatiques sont mises à jour. Par conséquent, avec le second système classique, il est 20 impossible d'obtenir une surveillance en temps réel de la pression de gonflage des pneumatiques. Dans le présent système Sl, comme indiqué sur la figure 8B, le dispositif de surveillance de pneumatique 2 ne transmet pas, durant son fonctionnement dans le mode d'économie d'énergie, le signal de transmission de pression avant le début d'une variation rapide de la pression de gonflage du pneumatique. A ce stade, du fait que la pression de gonflage du pneumatique ne varie pas rapidement, il n'est pas nécessaire de mettre à jour les informations concernant la pression de gonflage du pneumatique mémorisées dans le récepteur 3. Ainsi, il est possible d'établir la liaison dynamique de pression entre le dispositif de surveillance de pneumatique 2 et le récepteur 3 sans transmission du signal de transmission de pression. En outre, beaucoup d'énergie sera économisée en raison de l'absence de transmission du signal de transmission de pression. En outre, avec l'énergie économisée, le dispositif de surveillance de pneumatique 2 peut transmettre de façon cyclique le signal de transmission de pression à des intervalles de temps très courts (par exemple, 1 s) lorsque la pression de gonflage du pneumatique vient à varier rapidement. Ainsi, avec les 2890601 36 intervalles de temps très courts, la mise à jour des informations concernant la pression de gonflage du pneumatique dans le récepteur 3 peut suivre la variation rapide de la pression de gonflage du pneumatique pour la majeure partie de la durée de la variation rapide. Par conséquent, la liaison dynamique de pression entre le dispositif de surveillance de pneumatique 2 et le récepteur 3 peut être maintenue. Par conséquent, le présent système Sl permet d'obtenir une surveillance presque en temps réel de la pression de gonflage 10 des pneumatiques tout en diminuant significativement la consommation d'énergie des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2. En outre, dans le présent mode de réalisation, le mode d'économie d'énergie peut également être appelé "mode de liaison dynamique de pression", dans le sens de l'obtention d'une surveillance en temps réel de la pression de gonflage des pneumatiques. La figure 9 représente les résultats d'une recherche expérimentale sur la consommation d'énergie de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques du second système classique et celle de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 du présent système Sl. Dans la recherche, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques du second système classique est configuré pour déterminer périodiquement la pression de gonflage du pneumatique à des intervalles de 15 s et transmettre périodiquement le signal de transmission de pression à des intervalles de 1 minute. Avec une telle configuration, la consommation d'énergie totale de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques pour un intervalle de temps donné est de 419 mA/h. En outre, dans la consommation d'énergie totale, 81 % sont destinés à la transmission du signal de transmission de pression tandis que seuls 3 % sont destinés à la détermination de la pression de gonflage du pneumatique. En comparaison, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 du présent système S1 est configuré pour fonctionner dans le mode d'économie d'énergie, dans lequel la pression de gonflage du pneumatique est déterminée de façon cyclique à des intervalles de 1 s et le signal de transmission de pression est transmis uniquement lorsque la variation de la 2890601 37 pression de gonflage du pneumatique est supérieure ou égale à 5 kPa. Avec une telle configuration, la consommation d'énergie totale de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 pour le même intervalle de temps donné est de 176 mA/h, ce qui est égal à 42 % de la consommation d'énergie totale de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques dans le second système classique. En outre, parmi la consommation d'énergie totale, seuls 12 % sont destinés à la transmission du signal de transmission de pression tandis que 61 % sont destinés à la détermination de la pression de gonflage du pneumatique. [Second mode de réalisation] Ce mode de réalisation illustre un fonctionnement du système de surveillance de pression de pneumatique à distance S1 qui est différent de son fonctionnement conforme au premier mode de réalisation. Dans le précédent mode de réalisation, le signal d'accusé de réception peut être d'un type quelconque qui peut être reconnu par les dispositifs de surveillance de pneumatiques 2. En outre, lors de la réception du signal d'accusé de réception, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 reconnaît, sans aucune vérification, que le signal de transmission de pression transmis par celui-ci a certainement été reçu par le récepteur 3. Cependant, dans le cas où le même signal d'accusé de réception est utilisépour tous les systèmes de surveillance de pression de pneumatique à distance, il peut être difficile d'assurer la fiabilité de ces systèmes. En particulier, dans un tel cas, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 du système de surveillance de pression de pneumatique à distance Sl ne peut distinguer le signal d'accusé de réception transmis à partir de l'émetteur correspondant parmi les émetteurs 8a à 8d de celui transmis à partir d'un émetteur étranger sur un autre véhicule roulant à proximité immédiate du véhicule 1, ainsi il peut reconnaître de façon erronée, lors de la réception du signal d'accusé de réception transmis à partir de l'émetteur étranger, que le signal de transmission de pression transmis par celui-ci a certainement été reçu par le récepteur 3. Pour résoudre le problème ci-dessus, on peut considérer 40 d'adopter une approche qui utilise un code d'identification du véhicule. En particulier, conformément à l'approche, le signal d'accusé de réception peut contenir un code d'identification du véhicule unique pour le véhicule 1, ainsi, sur la base du code d'identification de véhicule contenu dans le signal d'accusé de réception reçu, les dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 peuvent identifier le signal d'accusé de réception comme étant transmis à partir des émetteurs correspondants 8a à 8d et non pas à partir des émetteurs étrangers d'autres véhicules. Cependant, pour adopter l'approche ci-dessus, il est nécessaire d'allouer un code d'identification de véhicule unique à chaque véhicule et de mémoriser dans chaque dispositif de surveillance de pneumatique, le code d'identification de véhicule unique pour le véhicule sur lequel le dispositif de surveillance de pneumatique est installé. Ceci augmentera de façon significative le nombre des procédés de fabrication et ainsi le coût de fabrication des systèmes de surveillance de pression de pneumatique à distance. Le fonctionnement du système de surveillance de pression de pneumatique à distance S1 conforme au présent mode de réalisation a été envisagé pour résoudre le problème ci-dessus sans utiliser un code d'identification de véhicule. En particulier, dans le présent mode de réalisation, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 transmet le signal de transmission de pression qui contient, comme décrit précédemment, le code d'identification unique pour le dispositif de surveillance de pneumatique 2, en réponse à la réception du signal de transmission de pression, le récepteur 3 commande l'émetteur correspondant parmi les émetteurs 8a à 8d pour transmettre le signal d'accusé de réception qui contient le code d'identification contenu dans le signal de transmission de pression reçu, lors de la réception du signal d'accusé de réception, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 détermine si le code d'identification contenu dans le signal d'accusé de réception reçu est le code unique pour celui-ci, et si c'est le cas, reconnaît que le signal de transmission de pression transmis par celui-ci a certainement été reçu par le récepteur 3. La figure 10 représente le procédé de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 durant le fonctionnement de ceux-ci dans le mode d'économie d'énergie conformément au 2890601 39 présent mode de réalisation. Ce procédé est exécuté de façon répétée par l'unité de commande 23a de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2. Tout d'abord, à l'étape 400, l'unité de commande 23a détermine la pression de gonflage du pneumatique sur la base des signaux de détection fournis en sortie à partir de l'unité de détection 21. A l'étape 410, l'unité de commande 23a réalise une détermination pour savoir s'il existe une variation rapide de la pression de gonflage du pneumatique. Plus particulièrement, l'unité de commande 23a détermine si la variation (indiquée par Pc sur la figure 10) de la pression de gonflage du pneumatique est supérieure ou égale au seuil prédéterminé (indiqué par Pth). Dans le présent mode de réalisation, la variation de la pression de gonflage du pneumatique est calculée de la même façon que dans le mode de réalisation précédent. En outre, le seuil est également prédéterminé de la même façon que dans le mode de réalisation précédent. De ce fait, la description détaillée de cela est omise ici. Si la détermination à l'étape 410 produit une réponse "NON", alors le procédé termine le présent cycle sans transmettre le signal de transmission de pression. Par ailleurs, si la détermination à l'étape 410 produit une réponse "OUI", alors le procédé passe à l'étape 420. A l'étape 420, l'unité de commande 23a réalise une autre détermination pour savoir si la variation rapide de la pression de gonflage du pneumatique est provoquée par une variation rapide de la température de l'air à l'intérieur du pneumatique. Plus particulièrement, l'unité de commande 23a détermine si la variation (indiquée par Tc sur la figure 10) de la température de l'air à l'intérieur du pneumatique est supérieure ou égale à un second seuil prédéterminé (indiqué par Tth sur la figure 10). Dans le présent mode de réalisation, la variation de la température de l'air à l'intérieur du pneumatique est calculée de la même façon que dans le mode de réalisation précédent, de ce fait, cette description est omise ici. Si la détermination à l'étape 420 produit une réponse "OUI", alors le procédé termine le présent cycle sans transmettre le signal de transmission de pression. 2890601 40 Ceci est dû au fait que, dans ce cas, la variation rapide de la pression de gonflage du pneumatique est provoquée par la variation rapide de la température de l'air à l'intérieur du pneumatique, conformément à la loi de Boyle-Charles, mais n'est pas provoquée par une variation rapide de la quantité d'air à l'intérieur du pneumatique en raison, par exemple, d'un éclatement. Par ailleurs, si la détermination à l'étape 420 produit une réponse "NON", alors le procédé passe à l'étape 430. A l'étape 430, l'unité de commande 23a commande l'unité d'émission/réception 23b pour transmettre, par l'intermédiaire de l'antenne 24, le signal de transmission de pression qui contient les informations concernant la pression de gonflage du pneumatique et le code d'identification unique pour le dispositif de surveillance de pneumatique 2. A l'étape 440, l'unité de commande 23a réalise une détermination pour savoir si l'unité d'émission/réception 23b a reçu le signal d'accusé de réception pendant l'intervalle de temps prédéterminé Ptl après la dernière transmission du signal de transmission de pression. Dans le présent mode de réalisation, l'intervalle de temps prédéterminé Ptl pour la détermination à l'étape 440 est établi de la même façon que dans le mode de réalisation précédent, de ce fait, sa description détaillée est omise ici. Si la détermination à l'étape 440 produit une réponse "NON" alors le procédé passe à l'étape 450. A l'étape 450, l'unité de commande 23a commande l'unité d'émission/réception 23b pour retransmettre le signal de transmission de pression. En outre, dans le présent mode de réalisation, l'unité de commande 23a comprend un compteur pour compter le nombre Nt de retransmissions du signal de transmission de pression. A l'étape 450, Nt est par conséquent augmenté de 1. A l'étape suivante 460, l'unité de commande 23a détermine si 35 Nt est égal au nombre prédéterminé Np. Si la détermination à l'étape 460 produit une réponse "NON", alors le procédé revient à l'étape 440. Plus particulièrement, dans ce cas, pour augmenter la probabilité pour que le signal de transmission de pression soit reçu par le récepteur 3, l'unité de commande 23a commande 2890601 41 l'unité d'émission/réception 23b pour transmettre de façon répétée le signal de transmission de pression jusqu'à ce que l'unité d'émission/réception 23b reçoive le signal d'accusé de réception ou que Nt atteigne Np. Par ailleurs, si la détermination à l'étape 460 produit une réponse "OUI", alors le procédé passe à l'étape 470, à laquelle le fonctionnement du dispositif de surveillance de pneumatique 2 est basculé du mode d'économie d'énergie au mode de transmission périodique. Plus particulièrement, dans ce cas, l'unité de commande 23a détermine qu'il est impossible d'établir une communication bidirectionnelle normale entre le dispositif de surveillance de pneumatique 2 et le récepteur 3, et bascule ainsi le fonctionnement du dispositif de surveillance de pneumatique 2 du mode d'économie d'énergie au mode de transmission périodique. Par ailleurs, si la détermination à l'étape 440 produit une réponse "OUI", alors le procédé passe à l'étape 480. A l'étape 480, l'unité de commande 23a extrait le code d'identification contenu dans le signal d'accusé de réception reçu. A l'étape suivante 490, l'unité de commande 23a réalise une détermination pour savoir si le code d'identification extrait du signal d'accusé de réception reçu est le code d'identification unique pour le dispositif de surveillance de pneumatique 2. Si la détermination à l'étape 490 produit une réponse "NON", alors le procédé passe à l'étape 450. Par ailleurs, si la détermination à l'étape 490 produit une réponse "OUI", alors le procédé passe à l'étape 495. A l'étape 495, l'unité de commande 23a reconnaît que le signal de transmission de pression transmis par le dispositif de surveillance de pneumatique 2 a certainement été reçu par le récepteur 3. Ensuite, le procédé termine le présent cycle. En outre, l'unité de commande 23a réinitialise le nombre Nt de retransmissions du signal de transmission de pression lors de l'obtention d'un résultat affirmatif (c'est-à-dire la réponse "OUI") à partir de la détermination à l'étape 460 ou à partir de la détermination à l'étape 490. La figure 11 représente le procédé de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 durant le fonctionnement de ceux-ci dans le mode de transmission périodique conformément au 2890601 42 présent mode de réalisation. Ce procédé est périodiquement exécuté par l'unité de commande 23a de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2. Tout d'abord, à l'étape 500, l'unité de commande 23a détermine si l'intervalle de temps prédéterminé Pt2 s'est écoulé depuis la dernière transmission du signal de transmission de pression. L'intervalle de temps prédéterminé Pt2 constitue un intervalle de temps entre deux transmissions successives du signal de transmission de pression dans le mode de transmission périodique. Dans le présent mode de réalisation, l'intervalle de temps prédéterminé Pt2 est établi de la même façon que dans le mode de réalisation précédent, sa description détaillée est donc omise ici. Après que l'intervalle de temps prédéterminé Pt2 s'est écoulé depuis la dernière transmission du signal de transmission de pression, le procédé passe à l'étape 510, au niveau de laquelle l'unité de commande 23a détermine la pression de gonflage du pneumatique. A l'étape suivante 520, l'unité de commande 23a commande l'unité d'émission/réception 23b pour transmettre, par l'intermédiaire de l'antenne 24, le signal de transmission de pression qui contient les informations concernant la pression de gonflage du pneumatique et le code d'identification unique pour le dispositif de surveillance de pneumatique 2. A l'étape 530, l'unité de commande 23a réalise une détermination pour savoir si l'unité d'émission/réception 23b a reçu le signal d'accusé de réception. Si la détermination à l'étape 530 produit une réponse "NON", 30 alors le procédé revient à l'étape 500. Par ailleurs, si la détermination à l'étape 530 produit une réponse "OUI", alors le procédé passe à l'étape 540. A l'étape 540, l'unité de commande 23a extrait le code d'identification contenu dans le signal d'accusé de réception 35 reçu. A l'étape suivante 550, l'unité de commande 23a réalise une détermination pour savoir si le code d'identification extrait du signal d'accusé de réception reçu est le code d'identification unique pour le dispositif de surveillance de pneumatique 2. Si la détermination à l'étape 550 produit une réponse "NON", alors le procédé revient à l'étape 500. Par ailleurs, si la détermination à l'étape 550 produit une réponse "OUI", alors le procédé passe à l'étape 560. A l'étape 560, l'unité de commande 23a reconnaît que le signal de transmission de pression transmis à partir du dispositif de surveillance de pneumatique 2 a certainement été reçu par le récepteur 3, et bascule alors le fonctionnement du dispositif de surveillance de pneumatique 2 du mode de transmission périodique au mode d'économie d'énergie. La figure 12 représente le procédé du récepteur 3 pour exécuter de façon fiable la communication bidirectionnelle avec les dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 conformément au présent mode de réalisation. Ce procédé est exécuté par l'unité de commande 32b du récepteur 3. Tout d'abord, à l'étape 610, l'unité de commande 32b détermine si le commutateur de contact (indiqué par IG sur la figure 12) du véhicule 1 est activé. Si la détermination à l'étape 610 produit une réponse "NON", en d'autres termes, si le véhicule 1 n'a pas encore commencé à rouler, alors l'unité de commande 32b attend que le commutateur de contact du véhicule 1 soit activé. Par ailleurs, si la détermination à l'étape 610 produit une réponse "OUI", en d'autres termes, si le véhicule 1 a commencé à 25 rouler, alors le procédé passe à l'étape 620. A l'étape 620, l'unité de commande 32b commande chacun des émetteurs 8a à 8d pour transmettre le signal de déclenchement. Comme décrit précédemment, le signal de déclenchement transmis par chacun des émetteurs 8a à 8d représente une demande pour qu'un dispositif de surveillance de pneumatique correspondant parmi les dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 transmette le signal de transmission de pression. En réponse à la réception du signal de déclenchement, le fonctionnement de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 est basculé d'un mode quelconque parmi le mode de transmission périodique à période longue, le mode de transmission périodique et le mode d'économie d'énergie vers le mode de transmission à déclenchement. Dans le mode de transmission à déclenchement, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 transmet une fois le signal de 2890601 44 transmission de pression, et alors son fonctionnement est basculé en retour du mode de transmission à déclenchement au précédent mode. Ainsi, l'unité de commande 32b peut déterminer, lors de la réception des signaux de transmission de pression provenant des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2, les valeurs initiales de la pression de gonflage des pneumatiques sur la base des informations contenues dans les signaux de transmission de pression reçus. A l'étape 630, l'unité de commande 32b détermine si le signal de transmission de pression transmis par chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 est reçu par l'unité de réception 32a. Si la détermination à l'étape 630 produit une réponse "NON", alors le procédé passe directement à l'étape 660. Par ailleurs, si la détermination à l'étape 630 produit une réponse "OUI", alors le procédé passe à l'étape 640. A l'étape 640, l'unité de commande 32b extrait le code d'identification contenu dans le signal de transmission de pression reçu. A l'étape suivante 650, l'unité de commande 32b assemble dans le signal d'accusé de réception, le code d'identification extrait à partir du signal de transmission de pression reçu, et commande ensuite l'émetteur correspondant des émetteurs 8a à 8d pour transmettre le signal d'accusé de réception. A l'étape 660, l'unité de commande 32b réalise une détermination pour savoir si le commutateur de contact du véhicule 1 est encore à l'état actif. Si la détermination à l'étape 660 produit une réponse "OUI", en d'autres termes, si le véhicule 1 se déplace encore, alors le 30 procédé revient à l'étape 630. Par ailleurs, si la détermination à l'étape 660 produit une réponse "NON", en d'autres termes, si le véhicule 1 est arrêté, alors le procédé passe à la fin. La figure 13 illustre la relation entre la transmission du signal de transmission de pression par chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 et la transmission du signal d'accusé de réception en réponse à la réception du signal de transmission de pression par le récepteur 3. Comme indiqué sur la figure 13, chacun des dispositifs de 40 surveillance de pneumatiques 2 transmet le signal de 2890601 45 transmission de pression qui contient le code d'identification (code ID) unique pour le dispositif de surveillance de pneumatique 2. En réponse à la réception du signal de transmission de pression, le récepteur 3 commande l'émetteur correspondant parmi les émetteurs 8a à 8d pour transmettre le signal d'accusé de réception qui contient le même code d'identification que le signal de transmission de pression reçu. Par conséquent, lors de la réception du signal d'accusé de réception, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 peut déterminer avec précision, par l'intermédiaire d'une comparaison entre le code d'identification contenu dans le signal d'accusé de réception reçu et le code d'identification unique pour celui-ci, si le signal de transmission de pression transmis par celui-ci a été reçu par le récepteur 3. Par conséquent, avec le fonctionnement du système de surveillance de pression de pneumatique à distance S1 conforme au présent mode de réalisation, il est possible d'obtenir une surveillance plus fiable et presque en temps réel de la pression de gonflage des pneumatiques du véhicule 1, sans augmenter le coût de fabrication du système Sl. Tandis que les modes de réalisation particuliers ci-dessus de l'invention ont été présentés et décrits, il sera compris par les personnes qui mettent en pratique l'invention et par l'homme de l'art que diverses modifications, divers changements et diverses améliorations peuvent être apportés à l'invention sans s'écarter de l'esprit du concept décrit. Par exemple, comme décrit dans le premier mode de réalisation, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 peut être configuré pour comprendre en outre un dispositif de détection de déplacement (par exemple un capteur d'accélération) qui fonctionne pour déterminer si le véhicule 1 se déplace ou est à l'arrêt. Dans ce cas, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 peut être configuré pour fonctionner dans le mode de transmission périodique à période longue lorsque le dispositif de détection de déplacement détecte que le véhicule 1 est à l'arrêt et maintenir son fonctionnement dans le mode de transmission périodique à période longue jusqu'à ce que le dispositif de détection de déplacement détecte que le véhicule 1 se déplace. 2890601 46 Avec une telle configuration, dans le cas où le système de surveillance de pression de pneumatique à distance S1 comprend en outre un cinquième dispositif de surveillance de pneumatique 2 monté sur un pneumatique de secours du véhicule 1, il est possible d'empêcher que le fonctionnement du cinquième dispositif de surveillance de pneumatique 2 soit accidentellement basculé du mode périodique à période longue vers un autre mode quelconque en raison de la réception d'un signal non attendu. Dans les modes de réalisation précédents, la variation de la pression de gonflage de chacun des pneumatiques est représentée par la différence entre la pression de gonflage déterminée dans un présent cycle et celle déterminée dans un cycle immédiatement précédent. Cependant, la variation de la pression de gonflage de chacun des pneumatiques peut également être représentée par le taux de variation de la pression de gonflage pour chaque cycle. Dans ce cas, le seuil peut être par conséquent prédéterminé en considérant différents taux de variation pour différentes configurations de variation ainsi que la précision du capteur de pression. Dans le second mode de réalisation, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 transmet le signal de transmission de pression qui contient le code d'identification unique pour le dispositif de surveillance de pneumatique 2 en tant que code spécifique, en réponse à la réception du signal de transmission de pression, le récepteur 3 commande l'émetteur correspondant parmi les émetteurs 8a à 8d pour transmettre le signal d'accusé de réception qui contient le code d'identification contenu dans le signal de transmission de pression reçu en tant que code d'accusé de réception, lors de la réception du signal d'accusé de réception, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 détermine si le code d'accusé de réception contenu dans le signal d'accusé de réception reçu est identique au code spécifique (c'est- à-dire le code d'identification) contenu dans le signal de transmission de pression transmis par celui-ci, et si c'est le cas, reconnaît que le signal de transmission de pression transmis par celui-ci a certainement été reçu par le récepteur 3. 2890601 47 En variante de ce qui précède, le récepteur 3 peut générer le code d'accusé de réception comme étant identique à une partie du code spécifique (c'est-à-dire le code d'identification) contenu dans le signal de transmission de pression reçu, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 peut déterminer si le code d'accusé de réception contenu dans le signal d'accusé de réception reçu est identique à une partie du code spécifique contenu dans le signal de transmission de pression transmis par celui-ci, et si c'est le cas, peut reconnaître que le signal de transmission de pression transmis par celui-ci a certainement été reçu par le récepteur 3. Encore en variante de ce qui précède, le récepteur 3 peut générer, sur la base du code spécifique contenu dans le signal de transmission de pression reçu, le signal d'accusé de réception en utilisant une expression fonctionnelle qui est mémorisée à la fois dans l'unité de commande 32b du récepteur 3 et l'unité de commande 23a de chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 et définit une relation définie entre la globalité ou une partie du code spécifique et le signal d'accusé de réception, chacun des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 peut déterminer, en utilisant l'expression fonctionnelle, si le code d'accusé de réception contenu dans le signal d'accusé de réception reçu et la globalité ou une partie du code spécifique contenu dans le signal de transmission de pression transmis par celui-ci, satisfont ensemble la relation définie, et si c'est le cas, peut reconnaître que le signal de transmission de pression transmis par celui- ci a certainement été reçu par le récepteur 3. Par exemple, le récepteur 3 peut générer le signal d'accusé de réception sous forme d'un code de correction d'erreur du code spécifique contenu dans le signal de transmission de pression reçu. En outre, le code spécifique contenu dans le signal de transmission de pression peut être une chaîne de bits aléatoire, à la place du code d'identification unique pour le dispositif de surveillance de pneumatique 2. En d'autres termes, le signal de transmission de pression peut contenir, en plus des informations concernant la pression de gonflage du pneumatique et le code d'identification unique pour le dispositif de surveillance de 2890601 48 pneumatique 2, une chaîne de bits aléatoire en tant que code spécifique. En outre, le code spécifique contenu dans le signal de transmission de pression peut constituer la globalité ou une partie quelconque des données contenues dans le signal de transmission de pression. Dans les modes de réalisation précédents, le système de surveillance de pression de pneumatique à distance S1 est configuré pour comprendre quatre émetteurs 8a à 8d, chacun correspondant à l'un des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2. Cependant, le système de surveillance de pression de pneumatique à distance S1 peut également être configuré pour comprendre un seul émetteur dans la mesure où la totalité des dispositifs de surveillance de pneumatiques 2 peuvent recevoir de façon fiable les signaux transmis par l'unique émetteur. De tels modifications, changements et améliorations sont possibles en restant dans la portée des revendications annexées. 49 REVdIDICATÎONS 1. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance comprenant: un dispositif de surveillance de pneumatique (2) disposé sur une roue (5a, 5b, 5c, 5d) d'un véhicule (1), le dispositif de surveillance de pneumatique (2) étant configuré pour fonctionner dans un mode d'économie d'énergie, dans lequel le dispositif de surveillance de pneumatique (2) détecte la pression de gonflage d'un pneumatique adapté sur la roue (5a, 5b, 5c, 5d), détermine une variation de la pression de gonflage du pneumatique, et transmet un signal de transmission de pression contenant des informations concernant la pression de gonflage détectée du pneumatique uniquement lorsque la variation déterminée de la pression de gonflage du pneumatique est supérieure ou égale à un seuil prédéterminé, un récepteur (3) fonctionnant pour recevoir le signal de transmission de pression transmis par le dispositif de surveillance de pneumatique (2), un émetteur (8a. 8b, 8c, 8d) fonctionnant pour émettre un signal d'accusé de réception, un contrôleur relié de façon fonctionnelle au récepteur (3) et à l'émetteur (8a. 8b, 8c, 8d), le contrôleur fonctionnant pour déterminer, lors de la réception du signal de transmission de pression par le récepteur (3), la pression de gonflage du pneumatique sur la base des informations contenues dans le signal de transmission de pression, le contrôleur fonctionnant également pour commander, en réponse à la réception du signal de transmission de pression par le récepteur (3), l'émetteur (8a. 8b, 8c, 8d) pour transmettre le signal d'accusé de réception afin d'informer le dispositif de surveillance de pneumatique (2) que le récepteur (3) a reçu le signal de transmission de pression. 2. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance selon la revendication 1, dans lequel dans le mode d'économie d'énergie, le dispositif de surveillance de pneumatique (2) détecte en outre la température de l'air à l'intérieur du pneumatique, détermine une variation de la température de l'air à l'intérieur du pneumatique, et transmet le signal de transmission de pression uniquement lorsque la variation déterminée de la pression de gonflage du pneumatique est supérieure ou égale au seuil prédéterminé et que la variation déterminée de la température de l'air à l'intérieur du pneumatique est inférieure à un second seuil prédéterminé. 3. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance selon la revendication 1, dans lequel dans le mode d'économie d'énergie, si le dispositif de surveillance de pneumatique (2) n'a pas reçu le signal d'accusé de réception de l'émetteur (8a. 8b, 8c, 8d) pendant un intervalle de temps prédéterminé après la transmission du signal de transmission depression, le dispositif de surveillance de pneumatique (2) retransmet le signal de transmission de pression. 4. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance selon la revendication 3, dans lequel dans le mode d'économie d'énergie, si le dispositif de surveillance de pneumatique (2) n'a pas reçu le signal d'accusé de réception de l'émetteur (8a. 8b, 8c, 8d) après un nombre prédéterminé de retransmissions du signal de transmission de pression, le dispositif de surveillance de pneumatique (2) bascule son fonctionnement du mode d'économie d'énergie à un mode de transmission périodique, dans lequel le dispositif de surveillance de pneumatique (2) transmet périodiquement le signal de transmission de pression à des intervalles de temps prédéterminés. 5. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance selon la revendication 4, dans lequel dans le mode de transmission périodique, le dispositif de surveillance de pneumatique (2) détecte périodiquement la pression de gonflage du pneumatique aux mêmes intervalles de temps prédéterminés que ceux de la transmission périodique du signal de transmission de pression. 6. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance selon la revendication 4, dans lequel dans le mode de transmission périodique, si le dispositif de surveillance de pneumatique (2) reçoit le signal d'accusé de réception transmis par l'émetteur (8a. 8b, 8c, 8d), le dispositif de surveillance de pneumatique (2) bascule son fonctionnement du mode de transmission périodique au mode d'économie d'énergie. 7. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance selon la revendication 4, dans lequel dans le mode d'économie d'énergie, le dispositif de surveillance de pneumatique (2) transmet de façon cyclique le signal de transmission de pression, lorsque la variation déterminée de la pression de gonflage du pneumatique est supérieure ou égale au seuil prédéterminé, à des intervalles de temps prédéterminés plus courts que dans le mode de transmission périodique. 8. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance selon la revendication 4, comprenant en outre un dispositif de surveillance de pneumatique (2) de secours monté sur un pneumatique de secours du véhicule (1), où le dispositif de surveillance de pneumatique (2) de secours est situé sur le véhicule (1) de sorte que le dispositif de surveillance de pneumatique (2) de secours ne puisse pas recevoir le signal d'accusé de réception transmis par l'émetteur (8a. 8b, 8c, 8d). 9. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance selon la revendication 8, dans'lequel le dispositif de surveillance de pneumatique (2) de secours est configuré pour fonctionner dans un mode de transmission périodique à période longue, dans lequel le dispositif de surveillance de pneumatique (2) de secours détecte la pression de gonflage du pneumatique de secours et transmet périodiquement un signal de transmission de pression contenant des informations concernant la pression de gonflage détectée du pneumatique de secours à des intervalles de temps prédéterminés plus longs que ceux auxquels le dispositif de surveillance de pneumatique (2) transmet périodiquement le signal de transmission de pression contenant des informations concernant la pression de gonflage du pneumatique dans le mode de transmission périodique. 10. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance selon la revendication 9, dans lequel dans le mode de 40 transmission périodique, si le dispositif de surveillance de pneumatique (2) n'a pas reçu le signal d'accusé de réception de l'émetteur (8a. 8b, 8c, 8d) pendant un intervalle de temps prédéterminé, le dispositif de surveillance de pneumatique (2) bascule son fonctionnement du mode de transmission périodique au mode de transmission périodique à période longue dans lequel le dispositif de surveillance de pneumatique (2) de secours fonctionne. 11. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance selon la revendication 9, comprenant en outre un détecteur de déplacement qui est relié de façon fonctionnelle au dispositif de surveillance de pneumatique (2) et fonctionne pour détecter si le véhicule (1) se déplace ou est à l'arrêt, où lorsque le détecteur de déplacement détecte que le véhicule (1) est à l'arrêt, le dispositif de surveillance de pneumatique (2) fonctionne dans un mode de transmission périodique à période longue, dans lequel le dispositif de surveillance de pneumatique (2) de secours fonctionne, et le fonctionnement du dispositif de surveillance de pneumatique (2) est empêché d'être basculé du mode de transmission périodique à période longue vers l'un quelconque du mode d'économie d'énergie et du mode de transmission périodique jusqu'à ce que le détecteur de déplacement détecte le déplacement du véhicule (1). 12. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance selon la revendication 1, dans lequel le signal de transmission de pression transmis par le dispositif de surveillance de pneumatique (2) contient en outre un code spécifique, en réponse à la réception du signal de transmission de pression par le récepteur (3), le contrôleur génère un code d'accusé de réception sur la base du code spécifique contenu dans le signal de transmission de pression et commande l'émetteur (8a. 8b, 8c, 8d) pour transmettre le signal d'accusé de réception qui contient le code d'accusé de réception généré, et lors de la réception du signal d'accusé de réception, le dispositif de surveillance de pneumatique (2) reconnaît, sur la base du code d'accusé de réception contenu dans le signal d'accusé de réception, que le signal de transmission de pression transmis par celui-ci a certainement été reçu par le récepteur (3). 13. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance selon la revendication 12, dans lequel le code spécifique contenu dans le signal de transmission de pression est un code d'identification unique pour le dispositif de surveillance de pneumatique (2). 14. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance selon la revendication 13, dans lequel le contrôleur génère le code d'accusé de réception comme étant identique au code d'identification. 15. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance selon la revendication 13, dans lequel le contrôleur génère le code d'accusé de réception comme étant identique à une partie du code d'identification. 16. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance selon la revendication 13, dans lequel le contrôleur génère le code d'accusé de réception en utilisant une expression fonctionnelle qui définit une relation définie entre le code d'identification et le code d'accusé de réception. 17. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance selon la revendication 13, dans lequel le contrôleur génère le code d'accusé de réception en utilisant une expression fonctionnelle qui définit une relation définie entre une partie du code d'identification et le code d'accusé de réception. 18. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance selon la revendication 12, dans lequel le code spécifique contenu dans le signal de transmission de pression est une chaîne de bits aléatoire. 19. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance selon la revendication 18, dans lequel le contrôleur génère le code d'accusé de réception comme étant identique à la chaîne de bits aléatoire. 20. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance selon la revendication 18, dans lequel le contrôleur génère le code d'accusé de réception comme étant identique à une partie de la chaîne de bits aléatoire. 21. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance selon la revendication 18, dans lequel le contrôleur génère le code d'accusé de réception en utilisant une expression fonctionnelle qui définit une relation définie entre la chaîne de bits aléatoires et le code d'accusé de réception. 22. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance selon la revendication 18 dans lequel le contrôleur génère le code d'accusé de réception en utilisant une expression fonctionnelle qui définit une relation définie entre une partie de la chaîne de bits aléatoire et le code d'accusé de réception. 23. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance selon la revendication 12, dans lequel le contrôleur génère le code d'accusé de réception comme étant un code de correction d'erreur du code spécifique contenu dans le signal de transmission de pression. 24. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance selon la revendication 1, dans lequel le récepteur (3), l'émetteur (8a. 8b, 8c, 8d) et le contrôleur sont tous disposés sur la caisse du véhicule (1). 25. Système de surveillance de pression de pneumatique à distance selon la revendication 24, dans lequel le récepteur (3) et le contrôleur sont intégrés en un seul dispositif
Un système de surveillance de pression de pneumatique à distance comprend un dispositif de surveillance de pneumatique (2), un récepteur (3), un émetteur (8a. 8b, 8c, 8d) et un contrôleur. Le dispositif de surveillance de pneumatique (2) est configuré pour fonctionner dans un mode d'économie d'énergie, dans lequel il détecte la pression de gonflage d'un pneumatique, détermine une variation de la pression de gonflage du pneumatique, et transmet un signal de transmission de pression uniquement lorsque la variation déterminée de la pression de gonflage est supérieure ou égale à un seuil prédéterminé. Le contrôleur est relié de façon fonctionnelle au récepteur (3) et à l'émetteur (8a. 8b, 8c, 8d). Le contrôleur fonctionne pour déterminer, lors de la réception du signal de transmission de pression par le récepteur (3), la pression de gonflage du pneumatique sur la base du signal de transmission de pression. Le contrôleur fonctionne également pour commander, en réponse à la réception du signal de transmission de pression par le récepteur (3), l'émetteur (8a. 8b, 8c, 8d) pour transmettre le signal d'accusé de réception pour informer le dispositif de surveillance de pneumatique (2) que le récepteur (3) a certainement reçu le signal de transmission de pression.
null
B,G
B60,G08
B60C,G08C
B60C 23,G08C 19
B60C 23/04,G08C 19/28
FR2897841
A1
ENGIN SPATIAL ET PROCEDE POUR FAIRE FONCTIONNER L'ENGIN SPATIAL.
20,070,831
La présente invention concerne un engin spatial, un système de guidage de l'engin spatial et un procédé pour faire fonctionner l'engin spatial. L'engin spatial est par exemple un satellite, une sonde, une navette spatiale ou un module de ravitaillement. Afin d'assurer l'approvisionnement de la Station Spatiale Internationale (ISS), l'assemblage de nouvelles structures de celle-ci, le renouvellement de son équipage ou la mise en place de nouvelles expériences, il est nécessaire de procéder à l'arrimage à cette station d'engins spatiaux. L'arrimage d'un vaisseau spatial à la station, à une altitude moyenne de 370 km, est une opération relativement complexe, qui nécessite, pour la phase finale d'approche, typiquement pour les derniers kilomètres, des changements d'orbite. Ces changements d'orbite doivent tenir compte des mouvements respectifs de l'engin spatial et de la station dans le champ de gravitation terrestre. Par ailleurs, la mise en orbite d'une sonde interplanétaire autour d'une planète ou le maintien en formation d'un essaim de satellites comprend également une phase d'approche d'une position orbitale. Actuellement, la trajectoire d'un engin spatial, ou chasseur, dans une phase d'approche d'une position orbitale, ou cible, est déterminée grâce aux équations de Hill, parfois encore appelées équations de Clohessy-Wiltshire. L'engin spatial, après un transfert dit de Hohmann réalisé à partir d'une orbite basse, sous l'effet d'une brève impulsion F.At (avec notamment Ath 0.5 seconde) générée à l'aide d'un jet de gaz ou de liquide comprimé, subit une variation très faible de sa vitesse orbitale Av (entre 10-1 à 10.2 mis). Le mouvement de l'engin spatial est déterminé par les équations de déviation géodésique dont les équations de Hill sont un cas particulier. Dans la phase d'approche finale, typiquement les dernières centaines de mètres, le chasseur et la cible peuvent être au repos relatif sur une même orbite, dite orbite de parking. Deux positions de parking sont possibles, devant ou derrière la cible par rapport à son mouvement orbital. Dans le deuxième cas (chasseur en arrière de la cible), deux possibilités se présentent pour rattraper la cible : 1) diminuer la vitesse orbitale du chasseur à l'aide d'une brève impulsion négative, tangente à l'orbite du chasseur, celui-ci décrivant alors une trajectoire épicycloïdale vers la cible, 2) appliquer une impulsion centripète permettant au chasseur de décrire une demi-ellipse vers l'avant. Lorsque le chasseur est en dessous ou au- dessus de l'orbite de parking, la position relative du chasseur et de la cible n'est pas statique et l'équation radiale de Hill montre que le chasseur subit une force de pesanteur présentant un gradient qui est centrifuge lorsque le chasseur est au-dessus de l'orbite de parking et centripète lorsque le chasseur est en dessous de cette orbite. L'invention propose notamment une nouvelle manière de contrôler un engin spatial afin de le rapprocher d'une cible, laquelle est par exemple un autre engin spatial, notamment un satellite, une station spatiale, une sonde, ou un lieu d'une orbite. L'invention concerne ainsi, selon l'un de ses aspects, un vaisseau spatial comportant : - un système de propulsion permettant d'exercer sur l'engin spatial une force d'intensité et d'orientation variables, - un système de commande agencé pour commander le système de propulsion en intensité et en orientation de manière à rapprocher l'engin spatial d'une cible autour d'une planète, à l'aide d'une force : • dirigée sensiblement vers la cible, la force ayant une intensité sensiblement proportionnelle à la distance entre l'engin spatial et la 20 cible, ou • sensiblement radiale, à savoir sensiblement colinéaire au rayon joignant le centre de la planète à la cible, et dirigée vers la cible, la force ayant une intensité sensiblement proportionnelle à la différence d'altitude entre l'engin spatial et la cible. 25 Une telle force, dirigée sensiblement vers la cible ou sensiblement radiale et dirigée vers la cible, appliquée sur l'engin spatial, peut permettre de stabiliser le mouvement de l'engin spatial au voisinage de la cible et de réduire la durée de la phase d'approche. Cette force, s'exerçant dans le plan orbital de la cible, peut être assimilée à une 30 force de rappel. Le système de propulsion comporte, si on le souhaite, au moins un propulseur électrique, notamment un propulseur à effet Hall ou, en variante, un propulseur ionique à grilles. Un propulseur électrique présente généralement une masse initiale inférieure à 5 celle d'un propulseur chimique de poussée équivalente, ce qui permet de réduire la masse embarquée à bord de l'engin spatial et donc les coûts de lancement. Un propulseur électrique peut également permettre de contrôler de manière précise la trajectoire de l'engin spatial et de réduire la durée de la phase d'approche, grâce à de faibles poussées. 10 En variante, le système de propulsion comporte au moins un propulseur chimique. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le système de propulsion est agencé pour produire une poussée comprise entre environ 10 mN et 5 N, par exemple supérieure à 50 mN ou 100 mN. 15 Le système de propulsion peut être agencé de manière à ce que l'une au moins de l'intensité et l'orientation de la force puisse être modifiée continûment ou, en variante, par incréments. L'intensité et/ou l'orientation de la force peuvent être contrôlées, si on le souhaite, par l'addition d'un champ magnétique extérieur. 20 Le système de propulsion peut comporter, le cas échéant, un support orientable sur lequel est disposé au moins un propulseur. Ce support orientable peut être déplacé afin de modifier l'orientation de la force appliquée sur l'engin spatial. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'engin spatial comporte 25 plusieurs propulseurs disposés en différents emplacements de l'engin spatial de manière à faire varier, par une mise en marche sélective des différents propulseurs, l'intensité et l'orientation de la force résultante exercée sur l'engin spatial. Le système de commande peut être agencé pour commander le système de propulsion en intensité et en orientation de manière à ce que, dans une première phase 30 d'approche de l'engin spatial de la cible, l'engin spatial décrive une trajectoire sensiblement épicycloïdale dans le repère tournant de centre coïncidant avec la cible. Le système de commande peut être agencé pour que la force exercée sur l'engin spatial, pendant la première phase d'approche, soit dirigée sensiblement vers la cible, la force ayant une intensité sensiblement proportionnelle à la distance entre l'engin spatial et la cible. Cette force est une force colinéaire au rayon vecteur joignant l'engin spatial à la cible et dirigée vers la cible, son intensité et son sens étant notamment choisis pour compenser la force centripète radiale que subit l'engin spatial au voisinage de la cible. Cette force comporte une composante centripète tangentiellement à l'orbite. Ceci permet à l'engin spatial, notamment lorsqu'il se trouve en dessous ou au-dessus de la cible, de se rapprocher de celle-ci. En variante, le système de commande peut être agencé pour que la force exercée sur l'engin spatial, pendant la première phase d'approche, soit sensiblement radiale, à savoir sensiblement colinéaire au rayon joignant le centre de la planète à la cible, et dirigée vers la cible, la force ayant une intensité sensiblement proportionnelle à la différence d'altitude entre l'engin spatial et la cible. Cette force radiale permet notamment à l'engin spatial qui se trouve en arrière ou en avant de la cible, de se rapprocher de celle-ci. Durant la première phase d'approche, l'engin spatial peut être amené à quelques dizaines de mètres de la cible, par exemple à une distance inférieure à 100 m ou 20 50 m. Avantageusement, le système de commande est agencé pour commander le système de propulsion en intensité et en orientation de manière à ce que, dans une deuxième phase d'approche de l'engin spatial de la cible, succédant à la première phase, l'engin spatial décrive une trajectoire sensiblement en arc de cercle, notamment en demi- 25 cercle, dans le repère tournant de centre coïncidant avec la cible, la force exercée sur l'engin spatial étant sensiblement radiale et dirigée vers la cible, la force ayant une intensité sensiblement proportionnelle à la différence d'altitude entre l'engin spatial et la cible. Cette force permet de rapprocher l'engin spatial de la cible à une distance 30 inférieure à quelques mètres, par exemple inférieure à 1 m. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un système de guidage pour guider un engin spatial afin de le rapprocher d'une cible autour d'une planète, l'engin spatial comportant un système de propulsion permettant d'exercer sur l'engin spatial une force d'intensité et d'orientation variables et un système de commande agencé pour commander le système de propulsion, le système de guidage comportant : - un système de transmission de données à distance agencé pour transmettre au système de commande de l'engin spatial des données utiles pour lui permettre de commander le système de propulsion en intensité et en orientation de manière à rapprocher l'engin spatial de la cible, à l'aide d'une force : • dirigée sensiblement vers la cible, la force ayant une intensité sensiblement proportionnelle à la distance entre l'engin spatial et la 10 cible, ou • sensiblement radiale, à savoir sensiblement colinéaire au rayon joignant le centre de la planète à la cible, et dirigée vers la cible, la force ayant une intensité sensiblement proportionnelle à la différence d'altitude entre l'engin spatial et la cible. 15 Le système de transmission de données peut être disposé au moins partiellement : - sur une planète, et/ou - sur un autre engin spatial tel qu'une station spatiale, cet autre engin spatial pouvant notamment définir la cible. 20 Par exemple, le système de transmission de données peut être agencé pour transmettre, notamment en temps réel, au système de commande de l'engin spatial des données relatives à la distance entre l'engin spatial et la cible. Cette distance est déterminée par exemple grâce à un système de mesure disposé à la surface de la planète autour de laquelle l'engin spatial gravite. 25 En variante, l'engin spatial comporte au moins un système de mesure agencé pour déterminer la distance le séparant de la cible. Le système de commande de l'engin spatial peut être agencé pour calculer l'intensité et/ou l'orientation de la force à générer par le système de propulsion dans la phase d'approche, ce qui permet un pilotage autonome de l'engin spatial. 30 En variante, le calcul de l'intensité et/ou l'orientation de la force à générer est réalisé à l'aide du système de guidage, par exemple basé au sol ou embarqué sur un autre engin spatial. L'invention a encore pour objet, selon l'un de ses aspects, un ensemble comportant l'engin spatial et le système de guidage. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé pour faire fonctionner un engin spatial afin de le rapprocher d'une cible autour d'une planète, comportant l'étape consistant à : - agir sur un système de propulsion de l'engin spatial de manière à exercer une force : • dirigée sensiblement vers la cible, la force ayant une intensité sensiblement proportionnelle à la distance entre l'engin spatial et la cible, ou • sensiblement radiale, à savoir sensiblement colinéaire au rayon joignant le centre de la planète à la cible, et dirigée vers la cible, la force ayant une intensité sensiblement proportionnelle à la différence d'altitude entre l'engin spatial et la cible. La présente invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de l'invention, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : -la figure 1 représente schématiquement un repère tournant de centre coïncidant avec une cible, - la figure 2 représente, schématiquement et partiellement, un engin spatial conforme à l'invention, - les figures 3 et 4 représentent, schématiquement et partiellement, deux exemples de système de guidage agencé pour guider un engin spatial, et - les figures 5 à 7 illustrent schématiquement différents exemples de 25 trajectoire d'un engin spatial conforme à l'invention, dans une phase d'approche de la cible. Repère tournant (o, x, y, z) Considérons une cible assimilée à un point O, en orbite circulaire autour de la Terre E ou d'une autre planète, comme illustré sur la figure 1. La cible est par exemple 30 matérialisée par une station spatiale en orbite autour de la Terre. L'orbite circulaire est centrée sur un point O', correspondant sensiblement au centre de la planète. Le rayon de l'orbite est égal à R, où R = R'+ h, R' étant le rayon de la planète et h l'altitude de la cible. Considérons S2 défini par : S22.R3=G.(M+ m') G.M, où G est la constante de gravitation, M la masse de la planète, m' la masse de la station, m' étant négligeable par rapport à M. Nous allons décrire ci-dessous la phase d'approche d'un engin spatial P de la cible O. L'engin spatial P, de masse m négligeable devant M, est repéré dans le repère tournant d'origine O avec trois axes : Ox radial orienté vers l'extérieur, Oy tangent à l'orbite de la cible dans le sens du mouvement et Oz perpendiculaire au plan (Oxy). Equations du mouvement de l'engin spatial Soient x, y et z les coordonnées de P dans le repère tournant (O, x, y, z) : OP=x.1 +y j+z.k . Notons r= OP Dans le repère galiléen (O', xi, yi, zi), on suppose que l'orbite de la cible se trouve dans le plan (O', xi, yi). On pose alors : O'O = Xi; +Y ji Notons que l'on a : i=R.(X.4 +Y~i), j=R.(ùY.4 +Xh), k= On a ainsi : O'P=[X.(1+R)ùy.R].i+[Y.(1+R)+y .fi] ji +z.ki On suppose que l'engin spatial P se trouve au voisinage de la cible O (par exemple à quelques kilomètres). On a alors OP / O'O 1 (ce rapport étant par exemple de l'ordre de 10-3), ce qui permet de développer le second membre des équations du mouvement. En négligeant les termes du second ordre, on obtient, après calcul, les équations de Hill : zù2.S2. =3.S22.x (1) y+2.SU=0 z+Mz=0 où SI= GR.M Nous constatons que pour x>0, l'engin spatial subit une force centrifuge et pour x<0 une force centripète, d'où une instabilité du mouvement de l'engin spatial. On peut se référer aux articles suivants pour l'établissement des équations de Hill : - El Mabsout B. Méthode semi-numérique de résolution du problème de Hill-Application à Phoebé , Astron. & Astrophys. 5 (1970) 68-83, - Hill G. W. "Researches in the lunar theory", Am. J. Math. 1(1878) 5-26, - Gurfil P., Kasdin N. J.: "Canonical modelling of coorbital motion in Hill's problem using epicyclic orbital elements", A & A 409 (2003)1135-1140. Phase d'approche Afin d'amener l'engin spatial qui se trouve à un instant initial au point (xo, yo), au point (xi, yi) à un instant ti ultérieur, on résout les deux relations : x(ti)=xi et y(ti)=yi, par rapport aux composantes de la vitesse initiale. On constate que l'on peut choisir arbitrairement .zo ou o et déterminer la plus petite valeur possible de ti ainsi que la deuxième composante non arbitraire de la vitesse initiale. Par ailleurs si l'on impose les vitesses initiales et l'altitude xi à l'instant ti, yi sera imposé. Dans le plan de l'orbite de la cible, l'approche finale de l'engin spatial P vers la cible peut se faire suivant deux directions : radiale ou orthoradiale. Première phase d'approche : rattrapage vertical Pour effectuer un rattrapage vertical, on applique sur l'engin spatial P une force s'exerçant dans le plan de l'orbite de la cible, de la forme : T =-m.k. (x. t +y j) , k>O. La force T ci-dessus est dirigée sensiblement vers la cible, avec une intensité proportionnelle à la distance entre l'engin spatial et la cible. La stabilité des solutions du système (II) ainsi obtenu : û 2.S2. = (3.522 û k) x + 2.S2.z = ûk.y z + Ç12. z = 0, dépend de la valeur de k. Pour 35)2ûk zù2.S2. =ù3.522.x y+2.52.z=0 z+S22.z =0 et la solution de (II.b) dans le plan de l'orbite est : x(t) = ~.(3.xo -2. ).cos(~.S2.t) + sm(~.52.t) + ( +2. ) .e~ 7' (II.b) i i y(t) = 7.-N/7.(3. -2.Sy~ ).sine.52.t) + 2.4.c os ( .52.t) + ~ .(y +2.S2.xo) .t+yoù 7.52 Exemple 2 : On va décrire ci-après un exemple de phase d'approche en rattrapage sur l'orbite de la cible permettant à l'engin spatial derrière la cible de s'approcher de celle-ci, 10 en utilisant les solutions du système d'équations (IIb). On prend xo=O, yo= -380 m, yo=O, o =0.20 mis, et xi= 0. On constate que la valeur de yi qui donne la position la plus proche de la station est yi=-22.88 m et que le temps nécessaire pour atteindre le point (xi, yi) est 4166.36 s. La trajectoire épicycloïdale de l'engin spatial en phase d'approche est illustrée 15 sur la figure 6. L'approche se fait orthoradialement. Deuxième phase d'approche A l'issue de la première phase d'approche, l'engin spatial arrive à proximité de la cible. Une deuxième phase d'approche est mise en oeuvre pour réduire la distance entre 20 l'engin spatial et la cible afin de permettre, le cas échéant, des manoeuvres d'arrimage ou docking . A cet effet, une force est appliquée à l'engin spatial en choisissant k=3 52,2 dans le système d'équations (I) : 2.S2.=0 (IV) y+2.52.z=0 25 La solution s'écrit alors : x(t) = 2 .211ùcos(2.52.t)}o+2 ~.sin(2.at)xo+xo y(t) = 2 SI11-cos(2. ).t)}x0 .sin(2.S2.t) yo+ Yo définissant un cercle d'équation : 2+ 2 [x ù(+2 S2)12+[y ù( Yo S2)i2 ù 4.522 Le centre et le rayon de ce cercle ne dépendent que de la vitesse initiale. Sa pulsation est égale à -2.Q La poussée maximale nécessaire pour une distance de 4 m et un satellite de 1000 kg est par exemple égale à environ 15,6 mN. Exemple 3 : On suppose que le point final d'approche de l'engin spatial soit (0, -0.15). Alors les composantes de la vitesse initiale doivent vérifier : xo.@0+(0.15+yo)xo +xô + ( 0.15+yo)2 = 0 2.52 Prenons : xo=0, yo=-22.955 m, @o = 0, 4=-0.026, mis. La trajectoire de l'engin spatial, par exemple sur un quart de période orbitale, dans la deuxième phase d'approche, est semi-circulaire, comme illustré sur la figure 7. Engin spatial On a représenté sur la figure 2 un exemple de l'engin spatial P formé par un satellite en orbite autour de la Terre. L'engin spatial P peut, en variante, être un module de ravitaillement d'une station spatiale ou une sonde interplanétaire. L'engin spatial P comporte un système de propulsion 1 permettant d'exercer sur l'engin spatial P une force d'intensité et d'orientation variables. Dans l'exemple considéré, le système de propulsion 1 comporte un propulseur électrique, notamment un propulseur à effet Hall. Dans ce type de propulseur électrique, des particules chargées sont générées dans une source de plasma et sont ensuite accélérées par un champ électrique, magnétique ou électromagnétique, ce qui permet de produire une poussée sur l'engin spatial. Dans un propulseur à effet Hall, l'accélération des particules est due à un champ électrostatique. Parmi les propulseurs à effet Hall, on peut citer par exemple les propulseurs SPT100, PPS1350, PP55000 fabriqués par la société SNECMA, ou les propulseurs T-40, T-140, T200 et T220 T fabriqués par la société PATT & WHITNEY. En variante, le propulseur électrique peut être un propulseur à grilles, par 5 exemple le propulseur T5 ou T6 développé par la société QINETIQ. Le propulseur électrique 1 peut par exemple produire une poussée d'intensité maximale d'environ 2 N. En variante, le système de propulsion peut comporter au moins un propulseur chimique, pourvu par exemple d'une turbopompe, ou un propulseur à fluide pressurisé et 10 équipé d'une turbopompe centrifuge de type Couette-Taylor tous deux agencés pour produire une poussée variable. Dans l'exemple considéré, le système de propulsion 1 est agencé de manière à ce que l'une au moins de l'intensité et de l'orientation de la force puisse être modifiée continûment. 15 En variante, le système de propulsion 1 peut être agencé de manière à ce que l'une au moins de l'intensité et l'orientation de la force puisse être modifiée par incréments. L'engin spatial P comprend en outre un système de commande 2 agencé pour commander le système de propulsion 1 en intensité et en orientation de manière à 20 rapprocher l'engin spatial P de la cible O à l'aide d'une force T telle que définie ci-dessus. Le système de commande 2 peut comporter un ordinateur de bord et être agencé de manière à permettre le pilotage autonome de l'engin spatial dans la phase d'approche, lui permettant notamment de calculer l'intensité et/ou l'orientation de la force 25 à fournir dans cette phase d'approche. L'engin spatial P peut comporter par exemple un système de mesure 3 permettant de déterminer la distance le séparant de la cible O. En variante, un système de guidage 5 peut être prévu pour guider l'engin spatial P afin de le rapprocher de la cible O, ce système de guidage pouvant comporter un 30 ou plusieurs systèmes 6 de transmission de données à distance agencés pour transmettre au système de commande 2 de l'engin spatial P des données utiles pour permettre de commander le système de propulsion 1 afin de faire décrire à l'engin spatial P les trajectoires d'approche de la cible O. Lorsque l'engin spatial P est un module de ravitaillement d'une station spatiale 7, comme illustré sur la figure 4, le système de guidage peut être au moins partiellement 5 embarqué à bord de la station spatiale 7. Dans les exemples illustrés aux figures 3 et 4, le système de commande 2 de l'engin spatial P peut être de conception relativement simple car les calculs de trajectoires de l'engin spatial P peuvent être réalisés sur des ordinateurs basés au sol ou embarqués dans un autre engin spatial, et les données relatives aux trajectoires calculées sont 10 transmises au système de commande 2 de l'engin spatial. Dans les exemples décrits ci-dessus, l'orbite est circulaire. On ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque l'orbite est elliptique. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié
La présente invention concerne un engin spatial (P) comportant un système de propulsion permettant d'exercer sur l'engin spatial une force d'intensité et d'orientation variables, un système de commande agencé pour commander le système de propulsion en intensité et en orientation de manière à rapprocher l'engin spatial d'une cible autour d'une planète, à l'aide d'une force dirigée sensiblement vers la cible, la force ayant une intensité sensiblement proportionnelle à la distance entre l'engin spatial et la cible, ou sensiblement colinéaire au rayon joignant le centre de la planète à la cible et dirigée vers la cible, la force ayant une intensité sensiblement proportionnelle à la différence d'altitude entre l'engin spatial et la cible.
1. Engin spatial (P) comportant : - un système de propulsion (1) permettant d'exercer sur l'engin spatial une force d'intensité et d'orientation variables, - un système de commande (2) agencé pour commander le système de propulsion en intensité et en orientation de manière à rapprocher l'engin spatial d'une cible autour d'une planète, à l'aide d'une force : • dirigée sensiblement vers la cible, la force ayant une intensité sensiblement proportionnelle à la distance entre l'engin spatial et la cible, ou • sensiblement colinéaire au rayon joignant le centre de la planète à la cible et dirigée vers la cible, la force ayant une intensité sensiblement proportionnelle à la différence d'altitude entre l'engin spatial et la cible. 2. Engin selon la précédente, le système de propulsion (1) comportant au moins un propulseur électrique, notamment un propulseur à effet Hall. 3. Engin selon l'une des deux précédentes, le système de propulsion étant agencé de manière à ce que l'une au moins de l'intensité et de l'orientation de la force puisse être modifiée continûment. 4. Engin selon l'une quelconque des précédentes, le système de commande (2) étant agencé pour commander le système de propulsion en intensité et en orientation de manière à ce que, dans une première phase d'approche de l'engin spatial de la cible, l'engin décrive une trajectoire sensiblement épicycloïdale dans le repère tournant de centre coïncidant avec la cible. 5. Engin selon la 4, le système de commande étant agencé pour que la force exercée sur l'engin spatial, pendant la première phase d'approche, soit dirigée sensiblement vers la cible, la force ayant une intensité sensiblement proportionnelle à la distance entre l'engin spatial et la cible. 6. Engin selon la 4, le système de commande étant agencé pour que la force exercée sur l'engin spatial, pendant la première phase d'approche, soit sensiblement colinéaire au rayon joignant le centre de la planète à la cible et dirigée vers lacible, la force ayant une intensité sensiblement proportionnelle à la différence d'altitude entre l'engin spatial et la cible. 7. Engin selon l'une quelconque des 4 à 6, le système de commande étant agencé pour commander le système de propulsion en intensité et en orientation de manière à ce que, dans une deuxième phase d'approche de l'engin spatial de la cible, succédant à la première phase, l'engin spatial décrive une trajectoire sensiblement en arc de cercle, notamment en demi-cercle, dans le repère tournant de centre coïncidant avec la cible, la force exercée sur l'engin spatial étant sensiblement radiale et dirigée vers la cible, la force ayant une intensité sensiblement proportionnelle à la différence d'altitude entre l'engin spatial et la cible. 8. Système de guidage pour guider un engin spatial afin de le rapprocher d'une cible autour d'une planète, l'engin spatial comportant un système de propulsion permettant d'exercer sur l'engin spatial une force d'intensité et d'orientation variables, et un système de commande agencé pour commander le système de propulsion, le système de guidage comportant : -au moins un système de transmission de données à distance agencé pour transmettre au système de commande de l'engin spatial des données utiles pour lui permettre de commander le système de propulsion en intensité et en orientation de manière à rapprocher l'engin spatial de la cible, à l'aide d'une force : • dirigée sensiblement vers la cible, la force ayant une intensité sensiblement proportionnelle à la distance entre l'engin spatial et la cible, ou • sensiblement colinéaire au rayon joignant le centre de la planète de la cible et dirigée vers la cible, la force ayant une intensité sensiblement proportionnelle à la différence d'altitude entre l'engin spatial et la cible. 9. Système de guidage selon la précédente, le système de transmission de données étant disposé au moins partiellement : - sur une planète, et/ou 30 - sur un autre engin spatial tel qu'une station spatiale, cet autre engin spatial pouvant notamment définir la cible. 25 10. Procédé pour faire fonctionner un engin spatial afin de le rapprocher d'une cible autour d'une planète, comportant l'étape consistant à : - agir sur un système de propulsion de l'engin spatial de manière à exercer une force : • dirigée sensiblement vers la cible, la force ayant une intensité sensiblement proportionnelle à la distance entre l'engin spatial et la cible, ou • sensiblement colinéaire au rayon joignant le centre de la planète à la cible et dirigée vers la cible, la force ayant une intensité sensiblement proportionnelle à la différence d'altitude entre l'engin spatial et la cible.
B
B64
B64G
B64G 1
B64G 1/24,B64G 1/40
FR2890985
A1
PROCEDE POUR AMELIORER L'ADHERENCE DE FIBRES DE CARBONE VIS-A-VIS D'UNE MATRICE ORGANIQUE
20,070,323
5 DOMAINE TECHNIQUE La présente invention se rapporte à un procédé permettant d'améliorer l'adhérence de fibres de carbone vis-à-vis d'une matrice organique formant avec ces fibres un matériau composite et résultant de la polymérisation en chaîne d'une résine durcissable. Ce procédé, qui permet d'obtenir des matériaux composites aux propriétés remarquables de résistance aux sollicitations, tant transverses (c'est-àdire perpendiculaires au sens des fibres de carbone) que longitudinales (c'est-à-dire dans le sens des fibres de carbone), trouve un intérêt tout particulier dans les industries aéronautique, aérospatiale, ferroviaire, navale et automobile, que ce soit pour la réalisation de pièces de structure, de moteur, d'habitacle ou de carrosserie. Toutefois, il peut également être utilisé dans d'autres types d'industrie comme l'industrie de l'armement, par exemple pour la réalisation de pièces entrant dans la constitution de missiles ou de tubes lance- missiles, ou celle des articles de sports et de loisirs, par exemple pour la réalisation d'articles destinés aux sports nautiques et de glisse. 2890985 2 ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Les matériaux composites sont des matériaux hétérogènes qui permettent d'exploiter les propriétés mécaniques exceptionnelles de matériaux que l'on ne sait pas fabriquer sous forme massive mais seulement sous forme de fibres en les noyant dans une matrice formée d'un polymère organique (ou résine) durci, qui permet de lier les fibres entre elles, d'assurer une répartition des contraintes dans le matériau composite et de protéger les fibres contre les agressions chimiques. Une condition indispensable à l'obtention d'un matériau composite à hautes performances est que la liaison entre les fibres et la matrice qui le constituent soit bonne. En effet, si la liaison fibres/ matrice est insuffisante, alors on obtient un matériau composite aux propriétés mécaniques transverses (comme la résistance au cisaillement) médiocres et, donc, aux possibilités d'utilisation très limitées, les pièces en matériaux composites étant le souvent destinées à travailler en état de contrainte tridirectionnelle. Le carbone est chimiquement peu réactif et présente naturellement une faible adhérence vis-à-vis des matrices polymériques. Aussi, les fabricants de fibres de carbone ont-ils cherché d'emblée à adapter leurs fibres aux résines destinées à être utilisées comme matrices par les fabricants de pièces en matériaux composites. Cette adaptation est réalisée de deux façons différentes: * d'une part, par des traitements de surface qui visent tous à créer à la surface des fibres des groupes fonctionnels aptes à réagir avec des fonctions chimiques portées par les résines; il s'agit principalement de traitements d'oxydation chimique ou électrolytique (voir par exemple, JP- A-3076869 [1]) mais d'autres types de traitement ont également été proposés comme des traitements thermiques par plasma (voir, par exemple, EP-A-1 484 435 [2]), une électrolyse en milieu acide ou basique (EP-A-0 640 702 [3]) ou encore l'implantation d'atomes de type Si ou B (JP-B- 2002327374 [4]) ; et * d'autre part, par l'utilisation d'ensimages spécifiques, c'est-à-dire par le dépôt sur la surface des fibres de produits dont le rôle est d'augmenter la compatibilité des fibres vis-à- vis des résines, de faciliter leur imprégnation par les résines et d'assurer un "accrochage" entre les fibres et les matrices formées par la polymérisation de ces résines; d'une manière générale, les agents d'ensimage utilisés sont des polymères ou copolymères aux structures chimiques complexes et dont le choix est principalement guidé par l'expérience. Il est à noter que des ensimages sont également utilisés sur les fibres de carbone dans d'autres buts que celui d'améliorer leur liaison avec une matrice organique comme, par exemple, celui de faciliter leur manipulation. Si les traitements évoqués ci-dessus sont, 30 d'une manière générale, relativement efficaces dans le cas de matrices obtenues par polymérisation thermique de résines (c'est-à-dire induite par la chaleur), il s'avère qu'ils ne le sont pas, ou insuffisamment, lorsque les matrices sont réalisées avec des résines dont la polymérisation est induite par un rayonnement lumineux (lumière visible ou ultraviolette) ou ionisant (rayonnement 13, y ou rayons X). En effet, l'expérience montre que les composites obtenus avec des résines polymérisées sous rayonnement présentent des performances mécaniques transverses nettement inférieures à celles des meilleurs composites réalisés avec des résines polymérisées par voie thermique, ce qui est classiquement interprété comme le fait que la liaison fibres/matrice reste insuffisante en dépit des traitements appliqués aux fibres de carbone par leurs fabricants. Or, la polymérisation de résines sous rayonnement présente, par ailleurs, un certain nombre d'avantages par rapport à la polymérisation de résines par voie thermique, ces avantages étant notamment liés à la possibilité de travailler sans autoclaves et, donc, de fabriquer plus aisément des pièces composites de grande taille ou de structure complexe, et d'obtenir des vitesses de polymérisation beaucoup plus élevées, ce qui permet des cadences de production supérieures pour des coûts inférieurs. Les Inventeurs se sont donc fixé pour but de fournir un procédé qui permette d'améliorer l'adhérence de fibres de carbone vis-à-vis d'une matrice polymérique dans le cas où cette matrice est obtenue par polymérisation sous rayonnement d'une résine durcissable, et plus précisément d'une résine durcissable par polymérisation en chaîne puisque, en pratique, les résines aptes à polymériser sous rayonnement sont des résines dont la polymérisation s'effectue par un mécanisme en chaîne. Ils se sont de plus fixé pour but que ce procédé soit applicable au plus grand nombre possible de types de fibres de carbone susceptibles d'être utilisés dans la fabrication de matériaux composites (fibres longues, fibres mi-longues, fibres courtes, fibres oxydées, fibres ensimées, etc). Ils se sont en outre fixé pour but que les coûts de mise en oeuvre de ce procédé soient compatibles avec son exploitation à une échelle industrielle. EXPOSÉ DE L'INVENTION Ces buts et d'autres encore sont atteints par la présente invention qui propose un procédé pour améliorer l'adhérence de fibres de carbone vis-à-vis d'une matrice organique formant avec ces fibres un matériau composite, ce matériau composite étant obtenu par mise en contact des fibres avec une résine durcissable par polymérisation en chaîne, puis polymérisation de la résine, lequel procédé est caractérisé en ce qu'il comprend le greffage sur la surface des fibres, avant qu'elles ne soient mises en contact avec la résine, de groupes aptes à servir d'agents de transfert de chaîne pendant la polymérisation de ladite résine. Les fibres de carbone telles qu'obtenues par les procédés conventionnels de pyrolyse de poly-acrylonitrile (PAN), de rayonne, de viscose, de brai et autres résidus pétroliers, sont composées chacune d'une multitude de monofilaments, lesquels peuvent être plus ou moins liés entre eux selon les traitements auxquels ont été soumises ces fibres au cours de leur fabrication. De ce fait, dans ce qui précède et ce qui suit, on entend par "surface des fibres" aussi bien la surface des monofilaments eux-mêmes que la surface d'assemblages résultant de la liaison d'une pluralité de monofilaments entre eux. De la même façon, on entend par "surface d'une fibre", aussi bien la surface d'un monofilament que celle d'un assemblage résultant de la liaison de plusieurs monofilaments entre eux. Par ailleurs, dans ce qui précède et ce qui suit, le terme "polymérisation" doit être compris comme comprenant non seulement la formation de chaînes polymères par liaison de monomères ou prépolymères entre eux, mais également la formation d'un réseau tridimensionnel par l'établissement de liaisons entre ces chaînes polymères, que l'on appelle communément réticulation. Ainsi, selon l'invention, c'est en greffant sur la surface des fibres de carbone, avant que celles-ci n'entrent dans le processus de fabrication du matériau composite, des groupes organiques capables de jouer ultérieurement le rôle d'agents de transfert de chaîne pendant la polymérisation de la résine destinée à former la matrice organique du matériau composite, que l'on augmente l'adhérence de ces fibres vis-à-vis de cette matrice. En l'état actuel de leurs travaux, les Inventeurs pensent que cette augmentation d'adhérence serait liée au fait que les groupes ainsi greffés sur la surface des fibres se transformeraient, au cours de la polymérisation de la résine, en centres actifs (c'est-à-dire en radicaux ou en ions selon que la polymérisation en chaîne est de type radicalaire ou de type ionique) par réaction avec des chaînes polymères en croissance, et que ces centres actifs seraient capables d'amorcer la formation de nouvelles chaînes polymères à partir de la surface des fibres, qui seraient alors liées de façon covalente à cette surface dès leur création. Ce mécanisme présumé peut être illustré schématiquement de la manière suivante: Fibre AT + É Fibre A + T i-- (a) monomères Fibre AÉ + ou Fibre A (b) oligomères où . AT représente un groupe servant d'agent de transfert de chaîne, représente une chaîne polymère, l'étape (a) illustre la transformation de ce groupe en centre actif, et l'étape (b) illustre la formation d'une nouvelle chaîne polymère à partir de la surface de la fibre. Conformément à l'invention, les groupes que l'on greffe sur la surface des fibres de carbone et qui sont, de préférence, tous identiques, peuvent être choisis parmi les nombreux groupes connus pour être aptes à servir d'agents de transfert de chaîne dans une polymérisation en chaîne, étant entendu que l'on retiendra, de préférence, celui ou ceux permettant d'obtenir une liaison fibres/matrice la plus satisfaisante possible, compte tenu de la résine durcissable devant être utilisée et/ou des conditions dans lesquelles cette dernière doit être polymérisée. Pour ce faire, il est tout à fait possible d'évaluer l'effet de différents groupes sur l'adhérence de fibres de carbone vis-à-vis d'une matrice organique particulière et/ou pour des conditions de polymérisation particulières, par exemple en soumettant des fibres sur lesquelles on aura préalablement greffé l'un de ces groupes, à un test classiquement utilisé pour apprécier les propriétés mécaniques d'une interface fibres/matrice comme, par exemple, un test de déchaussement du type de celui décrit dans l'exemple 1 ci-après, et en comparant les résultats obtenus pour chaque groupe greffé. Comme groupes aptes à servir d'agents de transfert de chaîne dans une polymérisation en chaîne, on peut notamment citer les groupes carbonés comprenant une fonction -I, -Br, -Cl, -F, -SH, -OH, -NH, -PH ou =S ainsi que les groupes carbonés dénués d'hétéroatome mais pouvant donner lieu à un transfert radicalaire comme, par exemple, les groupes -CH allyliques ou benzyliques éventuellement substitués. Il s'avère que, dans le cadre de leurs travaux, les Inventeurs ont constaté que le greffage de groupes carbonés comprenant une fonction thiol permet d'obtenir une amélioration particulièrement significative de l'adhérence de fibres de carbone en particulier vis-à-vis de matrices obtenues par polymérisation de résines époxy acrylates sous rayon- nement ionisant. Aussi, les groupes carbonés à fonction thiol sont-ils ceux que l'on préfère greffer dans le cadre de la présente invention. Par ailleurs, conformément à l'invention, le greffage sur la surface des fibres de carbone des groupes aptes à servir d'agents de transfert de chaîne est réalisé, d'une manière générale, en faisant réagir des groupes fonctionnels présents sur cette surface avec un composé qui génère, au cours de cette réaction, un groupe apte à servir d'agent de transfert de chaîne ou qui comprend un tel groupe, le choix de ce composé étant conditionné par le ou les types de groupes fonctionnels présents à la surface des fibres, qui sont eux-mêmes fonction du ou des traitements auxquels ont été soumises les fibres au cours ou à l'issue de leur fabrication. Ainsi, par exemple, des fibres de carbone ayant subi une oxydation chimique ou électrolytique portent, en principe, des groupes oxygénés tels que des groupes hydroxyles, cétones, carboxyles ou éthers, tandis que des fibres de carbone ayant subi un ensimage portent, elles, le plus souvent des groupes époxydes. Il est à noter qu'à défaut de pouvoir obtenir des précisions sur le ou les types de groupes fonctionnels portés par des fibres de carbone auprès de leur fabricant, il est possible d'apprécier l'état de surface de ces fibres par spectroscopie électronique pour l'analyse chimique (ESCA), encore connue sous le nom de spectroscopie photo-électronique des rayons X (XPS). Selon un premier mode de mise en oeuvre préféré du procédé selon l'invention, le greffage sur la surface des fibres de carbone des groupes aptes à servir d'agents de transfert de chaîne est réalisé en faisant réagir des groupes fonctionnels présents à la surface de ces fibres avec un composé organique cyclique qui, par ouverture de cycle, se lie de façon covalente aux groupements fonctionnels des fibres et génère simultanément un groupe apte à servir d'agent de transfert de chaîne. Ainsi, par exemple, dans le cas où l'on souhaite greffer des groupes carbonés à fonction thiol sur la surface de fibres de carbone oxydées qui comprennent notamment des groupes carboxyles, on réalise ce greffage en faisant réagir ces groupes carboxyles avec un épisulfure qui, par ouverture de cycle, se lie de façon covalente à une fonction carboxyle et génère simultanément un groupe à fonction thiol. L'épisulfure est, par exemple, le sulfure de propylène, le sulfure d'éthylène, le sulfure de cyclohexène, l'épithiodécane, l'épithiododécane ou le 7-thiabicyclo[4.1.0]heptane, et la réaction est avantageusement réalisée à chaud (par exemple, à une température de l'ordre de 100 C), en présence d'un catalyseur, de préférence une amine tertiaire telle que la triéthylamine. Elle est, par ailleurs, avantageusement suivie d'une ou plusieurs opérations de lavage des fibres, puis d'une ou plusieurs opérations de séchage desdites fibres, lesquelles peuvent être réalisées selon les procédures classiquement employées en matière 10 de lavage et de séchage de fibres, et en particulier de fibres de carbone. Selon un autre mode de mise en oeuvre préféré du procédé selon l'invention, le greffage sur la surface des fibres de carbone des groupes aptes à servir d'agents de transfert de chaîne est réalisé en faisant réagir des groupes fonctionnels présents à la surface de ces fibres avec un composé organique qui comporte une fonction chimique apte à réagir avec lesdits groupes fonctionnels, et un groupe apte à servir d'agent de transfert de chaîne. Ainsi, par exemple, dans le cas où l'on souhaite greffer des groupes carbonés à fonction thiol sur la surface des fibres de carbone, on réalise ce greffage en faisant réagir les groupes fonctionnels 25 présents à la surface de ces fibres avec un composé organique ayant une fonction chimique qui est choisie en fonction du ou des types de groupes fonctionnels présents à la surface des fibres, et un groupe comprenant une fonction thiol. Pour des fibres ensimées riches en groupes époxydes, la fonction chimique est avantageusement une fonction carboxyle ou thiol, et la réaction est avantageusement réalisée à chaud (par exemple, à une température de 150 C) , sous vide et en présence d'un catalyseur, de préférence une amine tertiaire comme le méthacrylate de diméthylaminoéthyle. Un composé organique ayant à la fois une fonction carboxyle et un groupe à fonction thiol est, par exemple, l'acide thiomalique, l'acide thioglycolique, l'acide thiolactique, l'acide 3-mercapto- propionique, l'acide 11-mercaptoundécanoïque, l'acide 16-mercaptohexadécanoïque, l'acide 2-mercapto- nicotinique, l'acide 6-mercaptonicotinique ou l'acide 2-mercapto-4-méthyl-5-thiazoleacétique, tandis qu'un composé ayant à la fois une fonction phénol et un groupe à fonction thiol est, par exemple, le 2-mercaptophénol, le 3-mercaptophénol, le 4-mercaptophénol ou le 4thiouracyle. En tout état de cause, il entre dans les compétences normales d'un homme du métier du domaine du couplage de fonctions chimiques de savoir déterminer, en fonction des groupes fonctionnels présents à la surface des fibres de carbone qu'il entend utiliser, quels sont les composés propres à lui permettre de greffer sur la surface de ces fibres les groupes de son choix, et de fixer les conditions dans lesquelles le greffage doit être réalisé pour être efficace, notamment en ce qui concerne les proportions relatives fibres de carbone/réactif(s) /catalyseur(s) devant être utilisées, ainsi que les paramètres de température et de pression nécessaires au bon déroulement de ce greffage. Conformément à l'invention, la résine durcissable peut être choisie parmi toutes les résines qui sont aptes à durcir par un mécanisme de polymérisation en chaîne et ce, que ce soit sous l'effet de la chaleur ou sous l'effet d'un rayonnement lumineux ou ionisant, les Inventeurs ayant, en effet constaté, dans le cadre de leurs travaux, que le procédé selon l'invention est efficace aussi bien dans le cas d'une résine thermodurcissable que d'une résine photo- ou radiodurcissable. Toutefois, pour les raisons précédemment exposées, la résine est, de préférence, choisie parmi les résines polymérisables sous rayonnement, et en particulier parmi les résines de type multiacrylates comme les époxy acrylates, les novolaque acrylates et les polyuréthanne acrylates, les résines bis-maléimides et les résines époxydes, les résines époxy acrylates étant particulièrement préférées dans le cas où le matériau composite est destiné à des applications spatiales ou aéronautiques. Une fois que le greffage sur la surface des fibres des groupes aptes à servir d'agents de transfert de chaîne a été réalisé, les fibres de carbone peuvent soit être immédiatement utilisées dans la fabrication de pièces en matériaux composites, soit être stockées en vue d'une utilisation ultérieure soit encore être conditionnées en vue de leur livraison à des fabricants de pièces en matériaux composites. En effet, le procédé selon l'invention peut aussi bien être mis en oeuvre par les fabricants de fibres de carbone que par leurs utilisateurs. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'une pièce en matériau composite comprenant des fibres de carbone et une matrice organique, lequel procédé comprend la mise en contact des fibres avec une résine durcissable par polymérisation en chaîne, puis la polymérisation de la résine, et est caractérisé en ce qu'il comprend de plus la mise en oeuvre d'un procédé tel que décrit précédemment, avant que les fibres ne soient mises en contact avec ladite résine. Il va de soi que la fabrication de cette pièce en matériau composite peut être réalisée selon toutes les techniques connues de l'homme du métier des matériaux composites comme, par exemple, le moulage par projection simultanée, le moulage sous vide, le moulage par injection basse pression de résine (ou "Resin Transfert Molding" - RTM - en langue anglaise), le moulage à la presse à froid "voie humide" basse pression, le moulage par injection de compound (ou "Bulk Molding Compound" - BMC - en langue anglaise), le moulage par compression de mats préimprégnés ("Sheet Molding Compound" - SMC - en langue anglaise), le moulage par enroulement filamentaire, le moulage par centrifugation ou encore le moulage par pultrusion. D'autres caractéristiques et avantages du procédé pour améliorer l'adhérence de fibres de carbone vis-à-vis d'une matrice organique conforme à l'invention apparaîtront mieux à la lecture du complément de description qui suit, qui se rapporte à des exemples de mise en oeuvre de ce procédé, et qui se réfère aux dessins annexés. Bien entendu, ces exemples ne sont donnés qu'à titre d'illustrations de l'objet de l'invention et ne constituent en aucun cas une limitation de cet objet. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 illustre la réaction entre deux fonctions carboxyles situées à la surface d'une fibre de carbone oxydée et non ensimée, et le sulfure de polypropylène en présence d'une amine tertiaire, et montre la structure chimique des deux types de groupes comprenant une fonction thiol présumés se fixer à la surface de la fibre au cours de cette réaction. La figure 2A montre un cliché pris au microscope électronique à balayage (MEB), à un grandissement de 500x, d'une rupture d'un matériau composite réalisé à partir d'une résine époxy acrylate et de fibres de carbone oxydées et non ensimées. La figure 2B montre un cliché pris au MEB, à un grandissement de 3500x, d'une rupture d'un matériau composite réalisé en utilisant la même résine époxy acrylate et les mêmes fibres de carbone que celles présentes dans le matériau composite de la figure 2A, mais après avoir greffé des groupes à fonction thiol sur la surface de ces fibres par la réaction illustrée sur la figure 1. La figure 3 illustre la réaction entre une fonction époxyde située à la surface d'une fibre de carbone ensimée et l'acide thiomalique en présence d'une amine tertiaire. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE MISE EN OEUVRE PARTICULIERS EXEMPLE 1: Cet exemple est relatif au greffage de groupes à fonction thiol sur la surface de fibres de carbone ayant été soumises à une oxydation électrolytique mais n'ayant subi aucun ensimage. Ces fibres proviennent de la société TENAX qui les commercialise sous la référence IMS5001. Leurs principales caractéristiques chimiques sont rassemblées dans le tableau 1 ci-après. TABLEAU 1 C O N Rapports atomiques élémentaires 83% 15% 2% Nature et -COR -C=0 -COOH répartition des groupes oxygénés (en % du carbone total) 9,5% 3,1% 6,3% Le greffage des groupes à fonction thiol sur la surface des fibres est réalisé en faisant réagir les fonctions carboxyles présentes sur cette surface avec du sulfure de propylène, dans un solvant organique et en présence de triéthylamine, selon le schéma réactionnel représenté sur la figure 1. Le solvant utilisé est le toluène, sa faible polarité permettant, en effet, de limiter l'occurrence de réactions secondaires indésirables. Ces différents composés sont utilisés à hauteur de: mmoles de sulfure de propylène, mmoles de triéthylamine, mL de toluène, pour 55 mg de fibres de carbone. La réaction de greffage est conduite en milieu confiné, sans ajout de pression, à 100 C et pendant 5 heures. En pratique, on utilise un réacteur en acier, de forme cylindrique, qui est muni d'une pâle d'agitation et d'un collier chauffant permettant de porter et maintenir le milieu réactionnel à la température désirée. Par ailleurs, afin d'éviter que les fibres ne s'emmêlent autour de la pâle d'agitation, elles sont placées dans le réacteur en étant préalablement enfermées dans un sachet de non tissé en polypropylène, perméable mais résistant au toluène. Au terme des 5 heures de réaction, les fibres sont soumises à deux lavages dans une solution d'acide acétique/toluène (10/90 v/v) pour éliminer la triéthylamine, puis à cinq lavages dans du toluène pur, chaque lavage étant réalisé dans un bécher, sous agitation et pendant 30 minutes. Le rendement de la réaction de greffage est apprécié en soumettant les fibres à une extraction soxhlet à l'eau pendant 5 heures de manière à éliminer toutes les impuretés susceptibles d'être présentes à la surface des fibres, puis en effectuant une analyse ESCA/XPS de cette surface. Cette analyse montre que la 10 proportion des atomes de soufre présents à la surface des fibres est de 3%. L'effet du greffage de groupes à fonction thiol sur l'adhérence des fibres vis-à-vis d'une matrice obtenue par polymérisation d'une résine époxy acrylate, en l'espèce la résine EB600 de la société UCB Chemicals, est, lui, apprécié par un test de déchaussement. Brièvement, ce test de déchaussement consiste à plonger l'extrémité d'un monofilament dans une microgoutte de résine, d'induire la polymérisation de la résine à température ambiante et sous faisceau d'électrons, puis à exercer une contrainte en traction sur l'autre extrémité du monofilament, à la vitesse de 15 1 mm/min, tout en maintenant la goutte de résine fixe. On enregistre la force de traction dans le temps. La force de traction maximale enregistrée est considérée comme la force nécessaire au déchaussement du monofilament hors de la goutte de résine durcie. On détermine la résistance à la rupture interfaciale (plus connue sous l'acronyme anglais IFSS pour "InterFacial Shear Strength") à l'aide de la formule suivante. 6fd F z= 2 L 27zrL dans laquelle: d représente le diamètre du monofilament (en mètre), r représente le rayon du monofilament (en mètre), L représente la longueur de monofilament initialement enchâssée dans la goutte de résine (en mètre), F représente la force nécessaire au 5 déchaussement du monofilament hors de la goutte de résine durcie (en newton), et 6f = (en newton/m2). F 7CY 2 Le test de déchaussement est réalisé sur plusieurs monofilaments de fibres IMS5001 ayant été greffées de groupes à fonction thiol et plusieurs mono-filaments de fibres IMS5001 n'ayant pas été greffées de manière à être significatif. Les résultats montrent que l'IFSS est de 59 3 MPa dans le cas où les fibres IMS5001 ont été 15 greffées de groupes à fonction thiol alors qu'elle n'est que de 49 4 MPa dans le cas où les fibres IMS5001 ne l'ont pas été. L'IFSS est donc augmentée de 20% par la présence de fonctions thiols à la surface des fibres. L'effet positif du greffage des groupes à fonction thiol sur l'adhérence fibres/matrice est, par ailleurs, confirmé par une analyse au MEB de ruptures de matériaux composites comprenant une matrice obtenue par polymérisation de résine EB600 et des fibres 25 IMS5001 greffées ou non de groupes à fonction thiol. Ces matériaux composites sont réalisés sous forme de plaques unidirectionnelles par: - imprégnation des fibres par la résine (taux d'imprégnation 40% en masse) ; - fabrication de plis unidirectionnels (12 plis) par bobinage des fibres imprégnées autour d'un mandrin plat; assemblage des plis par drapage et compactage; - polymérisation sous vide, à température ambiante, par 4 passages de 25 kGy. Comme le montre la figure 2B, qui correspond à un cliché, pris au grandissement de 3500x, d'une rupture d'un matériau composite renfermant des fibres IMS5001 greffées de groupes à fonction thiol, ces dernières présentent des résidus de résine accrochés à leur surface que l'on ne retrouve pas sur les fibres d'un matériau composite renfermant des fibres IMS5001 non greffées de groupes à fonction thiol (figure 2A), et qui témoignent d'une meilleure liaison entre les fibres et la matrice époxy acrylate. EXEMPLE 2: Cet exemple est, lui, relatif au greffage de groupe à fonction thiol sur la surface de fibres de carbone ensimées. Ces fibres proviennent de la société TORAY qui les commercialise sous la référence T800H40. Elles présentent un ensimage de type époxyde, et plus spécifiquement de type diglycidyl éther de bisphénol A (DGEBA), ces fibres étant, en effet, destinées à être utilisées principalement avec des résines époxydes. Le greffage des groupes à fonction thiol sur la surface des fibres est réalisé en faisant réagir les fonctions époxydes présentes sur cette surface avec de l'acide thiomalique et en présence de méthacrylate de diméthylaminoéthyle selon le schéma réactionnel représenté sur la figure 3. Le solvant utilisé est la méthyléthylcétone. Pour ce faire, les fibres, sous forme d'une bobine, sont imprégnées par un mélange d'acide thiomalique et d'amine, dans un rapport molaire des fonctions amines aux fonctions carboxyles de 0,5%, dilué à 0,7% en masse dans la méthyléthylcétone, puis la bobine imprégnée est soumise à un traitement thermique de 150 C pendant 30 minutes, après une montée en température de 45 minutes. L'effet du greffage des groupes à fonction thiol sur l'adhérence des fibres vis-à-vis d'une matrice obtenue par polymérisation d'une résine époxy acrylate, en l'espèce la résine EB600, est apprécié en soumettant des matériaux composites réalisés, selon un protocole analogue à celui décrit dans l'exemple 1, à partir de cette résine et de fibres T800H40 greffées ou non de groupes à fonction thiol, à un essai de flexion transverse selon la norme AIRBUS IGC.04.06.245 OU EN 2582. Les résultats montrent que le Sigma 2 en flexion est de 70 MPa dans le cas où les fibres T800H40 ont été greffées de groupes à fonction thiol alors qu'il n'est que de 25 MPa dans le cas où les fibres T800H40 ne l'ont pas été. DOCUMENTS CITES [1] JP-A-3076869 [2] EP-A-1 484 435 [3] EP-A-O 640 702 [3] JP-B2002327374
L'invention se rapporte à un procédé pour améliorer l'adhérence de fibres de carbone vis-à-vis d'une matrice organique formant avec ces fibres un matériau composite, ce matériau composite étant obtenu par mise en contact des fibres avec une résine durcissable par polymérisation en chaîne, puis polymérisation de la résine, lequel procédé est caractérisé en ce qu'il comprend le greffage sur la surface des fibres, avant qu'elles ne soient mises en contact avec la résine, de groupes aptes à servir d'agents de transfert de chaîne pendant la polymérisation de ladite résine.Domaines d'applications : industries aéronautique, aérospatiale, ferroviaire, navale et automobile, mais également industrie de l'armement, des articles de sports et de loisirs, etc.
1. Procédé pour améliorer l'adhérence de fibres de carbone vis-à-vis d'une matrice organique formant avec ces fibres un matériau composite, ce matériau composite étant obtenu par mise en contact des fibres avec une résine durcissable par polymérisation en chaîne, puis polymérisation de la résine, lequel procédé est caractérisé en ce qu'il comprend le greffage sur la surface des fibres, avant qu'elles ne soient mises en contact avec la résine, de groupes aptes à servir d'agents de transfert de chaîne pendant la polymérisation de ladite résine. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les groupes aptes à servir d'agents de transfert de chaîne sont choisis parmi les groupes carbonés comprenant une fonction -I, -Br, -Cl, -F, -SH, -OH, -NH, -PH ou =S. 3. Procédé selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que les groupes aptes à servir d'agents de transfert de chaîne sont des groupes carbonés comprenant une fonction thiol (-SH). 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le greffage sur la surface des fibres de carbone des groupes aptes à servir d'agents de transfert de chaîne est réalisé en faisant réagir des groupes fonctionnels présents à la surface de ces fibres avec un composé organique qui, par ouverture de cycle, se lie de façon covalente aux groupes fonctionnels des fibres et génère simultanément un groupe apte à servir d'agent de transfert de chaîne. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que, les groupes fonctionnels présents à la surface des fibres de carbone étant des groupes carboxyles, le composé organique est un épisulfure qui génère un groupe comprenant une fonction thiol. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que l'épisulfure est choisi parmi le sulfure de propylène, le sulfure d'éthylène, le sulfure de cyclohexène, l'épithiodécane, l'épithiododécane et le 7thiabicyclo[4.1.0]heptane. 7. Procédé selon la 5 ou la 6, caractérisé en ce que la réaction des groupes carboxyles présents à la surface des fibres de carbone avec l'épisulfure est réalisée à chaud et en présence d'un catalyseur, de préférence une amine tertiaire. 8. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que la réaction des groupes carboxyles présents à la surface des fibres de carbone avec l'épisulfure est suivie d'une ou plusieurs opération de lavage des fibres, puis d'une ou 30 plusieurs opérations de séchage des fibres. 9. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le greffage sur la surface des fibres de carbone des groupes aptes à servir d'agents de transfert de chaîne est réalisé en faisant réagir des groupes fonctionnels présents à la surface de ces fibres avec un composé organique qui comporte une fonction chimique apte à réagir avec lesdits groupes fonctionnels, et un groupe apte à servir d'agent de transfert de chaîne. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que le composé organique a pour groupe apte à servir d'agent de transfert de chaîne, un groupe comprenant une fonction thiol. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que, les groupes fonctionnels présents à la surface des fibres de carbone étant des fonctions époxydes, le composé organique a pour fonction chimique, une fonction carboxyle ou une fonction phénol. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que la réaction des groupes époxydes présents à la surface des fibres de carbone avec le composé organique ayant une fonction carboxyle ou phénol est réalisée à chaud, sous vide et en présence d'un catalyseur, de préférence une amine tertiaire. 13. Procédé selon la 11 ou la 12, caractérisé en ce que le composé organique est choisi parmi l'acide thiomalique, l'acide thioglycolique, l'acide thiolactique, l'acide 3mercaptopropionique, l'acide 11-mercaptoundécanoïque, l'acide 16mercaptohexadécanoïque, l'acide 2-mercapto- nicotinique, l'acide 6mercaptonicotinique et l'acide 2-mercapto-4-méthyl-5-thiazoleacétique. 14. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la résine est choisie parmi les résines époxy acrylates, les novolaque acrylates, les polyuréthanne acrylates, les résines bis-maléimides et les résines époxydes. 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que la résine est une résine époxy acrylate. 16. Procédé de fabrication d'une pièce en matériau composite comprenant des fibres de carbone et une matrice organique, lequel procédé comprend la mise en contact des fibres avec une résine durcissable par polymérisation en chaîne et la polymérisation de la résine, et est caractérisé en ce qu'il comprend de plus la mise en oeuvre d'un procédé selon l'une quelconque des 1 à 15 avant que les fibres ne soient mises en contact avec ladite résine.
D,C
D01,C08
D01F,C08J,C08L
D01F 11,C08J 5,C08L 51
D01F 11/14,C08J 5/12,C08L 51/10
FR2893632
A1
REVETEMENT A BASE D'ARGENT RESISTANT A LA SULFURATION, PROCEDE DE DEPOT ET UTILISATION
20,070,525
Revêtement à base d'argent résistant à la sulfuration, procédé de dépôt d'un tel revêtement et utilisation. Domaine technique de l'invention L'invention concerne un revêtement en matériau à base d'argent comportant un empilement d'une couche principale et d'un film mince oxydé. L'invention concerne également un procédé de dépôt d'un tel revêtement et une utilisation d'un tel dépôt. État de la technique Les matériaux à base d'argent sont connus pour s'oxyder naturellement à l'air ambiant. Une fine couche d'oxyde se forme alors à la surface des objets à base d'argent. Son épaisseur est de l'ordre de quelques nanomètres. 20 Par ailleurs, ils sont connus pour ternir lorsqu'ils sont mis en contact avec de l'air pollué par des traces de composés à base de soufre. En effet, l'argent réagit avec le soufre ou l'acide sulfhydrique et cette réaction provoque la formation d'une couche de corrosion de couleur noire, rendant la surface des objets à base d'argent terne. C'est notamment le cas des bijoux ou des 25 objets d'argenterie. Pour éliminer ce ternissement, il faut appliquer des laques ou réaliser des opérations d'entretien répétées. De plus, ce phénomène de ternissement entraîne une augmentation de la résistance électrique de contact du matériau ou de l'objet à base d'argent. L'augmentation de cette caractéristique freine, ainsi, l'utilisation des alliages 30 à base d'argent dans le domaine de la connectique, et notamment pour les faibles courants. Enfin, le phénomène de ternissement ne permet pas d'exploiter les propriétés oligodynamiques de l'argent, dans des applications15 de protection antibactérienne lors de contact avec de l'air pollué. En effet, contrairement à l'argent pur, le sulfure d'argent qui se forme à la surface d'un objet à base d'argent ne présente pas d'activité antibactérienne, du fait de sa faible solubilité dans l'eau. De nombreuses recherches ont été réalisées pour améliorer la résistance à la sulfuration ou la résistance au ternissement des matériaux à base d'argent. Elles concernent principalement deux voies. 10 La première voie consiste à recouvrir, par dépôt physique ou électrochimique, la surface des objets à base d'argent, d'une couche de protection qui peut être métallique, oxyde ou organique. À titre d'exemple, les couches de protection métalliques utilisées sont des couches en or, en palladium, en platine ou en rhodium, avec une épaisseur de l'ordre de 10 à 15 20nm. Les couches de protection en oxyde sont, par exemple, en alumine, en zircone, en oxyde de titane ou d'étain. Cependant, l'utilisation d'une couche de protection pour améliorer la résistance à la sulfuration n'est pas satisfaisante dans la mesure où elle altère souvent les propriétés superficielles de l'objet, telles que la couleur, la réflectivité, la résistance au 20 contact électrique. De plus, la barrière de protection qu'elle forme n'est pas totalement fiable et elle est peu durable. En effet, elle est sensible aux défauts du revêtement et à l'usure. La seconde voie consiste à allier l'argent avec des éléments d'addition 25 métalliques. À titre d'exemple, dans l'article Silver, silver compounds and silver alloys (Ullmann's Encyclopedia of Industrial Chemistry, 1993 VCH Publishers, Inc, Vol. A24, pages 148-149), H. Renner décrit le phénomène de ternissement de l'argent et indique que l'incorporation d'or, de platine ou de palladium dans l'alliage améliore la résistance au ternissement. 30 Cependant, les alliages à base d'argent et de métaux nobles n'offrent une amélioration de la résistance à la sulfuration que pour des teneurs d'alliage5 élevées. En effet, les métaux nobles ne migrent pas naturellement à la surface de l'argent. Pour réduire l'effet de ternissement, l'argent peut également être allié à un ou plusieurs éléments d'addition, métalliques et oxydables, tels que le germanium ou l'étain. Le brevet US6,168,071 mentionne, par exemple, l'addition d'une petite quantité de germanium dans un alliage à base d'argent et de cuivre pour réduire l'effet de ternissement. L'alliage comporte, ainsi, au moins 77% en poids d'argent, de 0,4% à 7% en poids de germanium, le reste étant principalement du cuivre et du bore. Les éléments d'addition métalliques et oxydables permettent, en effet, de former par ségrégation, un film protecteur d'oxyde natif à la surface du matériau à base d'argent. Cependant, ce film protecteur n'est pas suffisamment efficace pour arrêter le phénomène de sulfuration. En effet, le film reste très fin, avec une épaisseur inférieure à 10nm et ne peut se régénérer que très lentement par diffusion du ou des solutés contenus dans la matrice argentique vers la surface libre. De plus, lorsque les alliages sont élaborés par coulée, leur comportement est sensible aux micro-ségrégations issues de l'étape de solidification. Ainsi, il peut se produire des variations de composition dans la solution solide et surtout une précipitation des phases intermétalliques formées entre les différents constituants, rendant la formation du film d'oxyde natif aléatoire. Objet de l'invention L'invention a pour but un revêtement en matériau à base d'argent, comportant un empilement d'une couche principale et d'un film mince oxydé et offrant une résistance à la sulfuration fortement améliorée par rapport aux revêtements selon l'art antérieur. Plus particulièrement, l'invention a pour but un revêtement offrant une résistance à la sulfuration fortement améliorée, tout en préservant les 30 propriétés du matériau à base d'argent, telles que ses propriétés optiques, électriques ou antibactériennes. Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que le film mince oxydé a une épaisseur comprise entre 10nm et 1 m et par le fait qu'il présente un gradient de concentration en argent décroissant depuis l'interface entre le film mince et la couche principale jusqu'à la surface libre du film mince. Selon un développement de l'invention, le film mince oxydé présente un gradient de concentration en oxygène croissant depuis l'interface entre le film mince et la couche principale jusqu'à la surface libre du film mince. Selon un mode de réalisation préférentiel, le matériau à base d'argent est un alliage à base d'argent comportant au moins un élément d'addition oxydable, de préférence, choisi parmi l'étain, l'indium, le zinc, le germanium, l'aluminium, le magnésium, le manganèse et le titane. L'invention a également pour but un procédé de dépôt permettant d'obtenir un revêtement en matériau à base d'argent ayant une résistance à la sulfuration améliorée par rapport aux revêtements selon l'art antérieur. Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que le procédé comporte au moins deux étapes successives de dépôt physique en phase vapeur, respectivement de la couche principale et du film mince oxydé. Les étapes de dépôt sont, de préférence, des étapes de dépôt par pulvérisation cathodique magnétron. L'invention a également pour objet une utilisation d'un tel revêtement sur un 30 objet de joaillerie, dans un dispositif antibactérien ou dans un dispositif de connexion.25 Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 représente un mode particulier d'un revêtement selon l'invention. La figure 2 est une représentation schématique d'un mode particulier io d'évolution des concentrations en argent ([Ag]) et en oxygène ([O]) dans un revêtement selon l'invention. Les figures 3 et 4 représentent la variation de la concentration en oxygène et en silicium dans un revêtement selon l'invention, disposé sur un support en silicium, en fonction du temps de décapage ionique utilisé lors d'un essai de 15 mesure à la sonde ionique, de l'oxygène ayant été introduit à la fin du procédé de dépôt, avec respectivement un débit de 10 sccm et de 25 sccm. La figure 5 représente la variation de couleur A(L, a, b) observée sur des revêtements de type CO à C3 en matériau à base d'argent, déposés sur un support selon différents modes de dépôt et respectivement soumis à un test 20 de sulfuration. La figure 6 représente l'évolution de la variation de couleur observée sur un revêtement de type C2, soumis à un test de sulfuration, en fonction de l'épaisseur du film mince oxydé dudit revêtement. La figure 7 illustre l'activité antibactérienne de différents échantillons revêtus 25 par un revêtement en matériau à base d'argent, par rapport à des échantillons non revêtus. Description de modes particuliers de réalisation La résistance à la sulfuration d'un revêtement en matériau à base d'argent est améliorée de manière accrue en réalisant, depuis la surface libre du 30 revêtement jusqu'à une profondeur comprise entre 10nm et 1 m et plus particulièrement entre 100nm et 1 m, un gradient de concentration en argent, en oxygène et éventuellement en un ou plusieurs éléments d'addition (ou solutés) oxydables présents dans le matériau. Par gradient de concentration en un élément chimique, on entend une variation continue de la concentration en ce dit élément chimique depuis la surface libre jusqu'à une profondeur comprise entre 10nm et 1 m. 10 Ainsi, comme représenté sur la figure 1, un revêtement en matériau à base d'argent selon l'invention comporte un empilement d'une couche principale 1 et un film mince oxydé 2. La couche principale 1 peut être une couche mince en argent ou en alliage à 15 base d'argent. Plus particulièrement, la couche principale 1 est formée par un alliage comportant, outre de l'argent, au moins un élément d'addition métallique oxydable. Le choix du ou des éléments d'addition est, de préférence, dicté par des critères relatifs à leur capacité à former, en surface, un oxyde capable de rendre l'alliage résistant à la sulfuration. Ainsi, le ou les 20 éléments d'addition sont, plus particulièrement choisis, en fonction de leur solubilité dans l'argent solide, de leur tendance à migrer en surface et de la stabilité de l'oxyde qu'ils forment. Plus particulièrement, le ou les éléments d'addition sont, de préférence, prioritairement choisis parmi l'étain, l'indium, le zinc et le germanium, et en second lieu parmi l'aluminium, le magnésium, 25 le manganèse et le titane. De plus, le choix du ou des éléments d'addition peut également être influencé par l'application dans laquelle le revêtement est utilisé. Ainsi, un élément d'addition peut également être choisi en fonction de son apport pour améliorer les propriétés mécaniques (par exemple la résistance à l'usure), optiques (par exemple la réflectivité) et/ou électriques 30 (par exemple la résistance électrique de contact) de l'alliage.5 Le film mince oxydé 2 comporte au moins le ou les éléments chimiques constituant la couche principale 1 et de l'oxygène. Le film mince oxydé 2 a une épaisseur e comprise entre 10nm et 1 m et, plus particulièrement, entre 100nm et 1 m. De plus, il présente un gradient de concentration en argent décroissant depuis l'interface 3 entre le film mince 2 et la couche principale 1 jusqu'à la surface libre 2a du film mince 2. L'oxygène contenu dans le film mince 2 est apporté, volontairement et de manière contrôlée, pendant le procédé de fabrication ou de dépôt du revêtement. Le film mince 2 comporte un gradient de concentration en oxygène croissant, c'est-à-dire une variation continue croissante en oxygène, depuis l'interface 3 entre le film mince 2 et la couche principale 1 jusqu'à la surface libre 2a du film mince 2. À titre d'exemple, sur la figure 2 représentant schématiquement un profil particulier de la concentration en argent ([Ag]) et en oxygène ([O]) dans un revêtement selon l'invention, la variation de la concentration en argent et en oxygène est linéaire dans le film mince 2. Par contre, dans la couche principale 1, la concentration en argent ([Ag]) et en oxygène ([O]) est sensiblement constante. De plus, si le matériau à base d'argent est un alliage comprenant au moins un élément d'addition oxydable, le film mince 2 présente alors, également, un gradient de concentration en élément d'addition croissant, depuis l'interface 3 entre le film mince 2 et la couche principale 1 jusqu'à la surface libre 2a du film mince 2. Un tel film mince oxydé présente alors l'avantage de passer de manière progressive et continue d'une composition correspondant à un oxyde passivant présent à la surface libre 2a du film mince oxydé 2 vers une composition présente à l'interface 3 du film mince oxydé 2 et de la couche principale 1 et correspondant à une solution solide d'argent, riche en élément d'addition oxydable. Ceci permet au film mince oxydé 2 de former une barrière protectrice contre la sulfuration, beaucoup plus efficace et plus durable que les voies envisagées dans l'état de la technique. Par ailleurs, le film mince oxydé ne détériore pas les propriétés du matériau à base d'argent, telles que ses propriétés optiques, électriques ou antibactériennes. Un revêtement selon l'invention peut être déposé sur tout type de pièce ou de support, au moyen de techniques de dépôt telles qu'un procédé de dépôt sous vide. Selon un mode particulier de réalisation, le revêtement est déposé sur un support ou substrat en deux étapes successives de dépôt physique en phase 1 o vapeur (PVD), de manière à former successivement la couche principale 1 et le film mince oxydé 2. Plus particulièrement, les deux étapes de dépôt sont des étapes de dépôt par pulvérisation cathodique magnétron, réalisée dans une enceinte de 15 dépôt, à partir d'une cible ou cathode constituée d'un alliage à base d'argent et d'au moins un élément d'addition. Les deux étapes de dépôt sont, de préférence, réalisées avec polarisation négative du support. Par polarisation négative du support, on entend que le support destiné à recevoir le revêtement est soumis à un potentiel électrique de polarisation, négatif par 20 rapport à la masse. Ainsi, le support est, par exemple, soumis à un premier potentiel de polarisation constant et négatif, pendant la première étape de dépôt, puis à un second potentiel de polarisation, négatif, constant et inférieur au premier potentiel, pendant la seconde étape de dépôt. Le premier potentiel de polarisation est, par exemple, de l'ordre de -130V tandis 25 que le second potentiel de polarisation est, par exemple, de l'ordre de -300V. Ce changement de polarisation entre les deux étapes du procédé de dépôt permet, ainsi, de réaliser le gradient de concentration en argent dans le film mince 2. En effet, le taux de re-pulvérisation de l'argent à la surface de la couche principale 1 préalablement formée est plus élevé que celui des 30 éléments d'addition, il en résulte un enrichissement superficiel du film mince 2 en élément d'addition, ce qui provoque la création du gradient de concentration en argent et en élément d'addition. Par ailleurs, l'oxydation du film mince 2 est provoquée par l'introduction d'oxygène dans le plasma lors de l'étape de dépôt du film mince. Cette introduction d'oxygène dans le plasma permet de réaliser un enrichissement progressif en oxygène dans le film mince 2 et donc de créer un gradient de concentration en oxygène croissant, depuis l'interface 3 jusqu'à la surface libre 2a du film mince 2. Le degré d'enrichissement en oxygène peut être contrôlé par la valeur du potentiel de polarisation appliquée au support et/ou par la valeur du flux d'oxygène introduit dans le plasma. Par ailleurs, l'épaisseur du film mince dépend de la durée de la seconde étape de dépôt. À titre d'exemple, un revêtement d'un alliage ternaire à base d'argent et comportant 4% en poids de germanium et 8% en poids d'étain (alliage noté AgGeSn) a été déposé sur un substrat ou anode en silicium par pulvérisation cathodique magnétron, au moyen d'une cible réalisée en alliage AgGeSn. La distance entre la cible et le support sur lequel est déposé le revêtement est de 80mm et les autres conditions de dépôt utilisées pendant les différentes étapes du dépôt du revêtement, sont indiquées dans le tableau ci-dessous : Étape Pression en Débit de gaz Puissance Potentiel de Argon injecté dans de la cible polarisation (Pa) l'enceinte (W) du substrat (sccm) (V) 1) Mise sous vide de 8.10 -l'enceinte de dépôt 2) Décapage de la cible 0,5 Ar :145 100 (avec cache) 3) Dépôt de la couche 0,5 Ar : 145 300 -130 principale 1 4) Dépôt du film mince Ar :145 -300 oxydé 2 0,5 02 : 10 à 60 300 20 La durée de l'étape de décapage de la cible est de l'ordre de 5 à 10 minutes et la durée des étapes de dépôt de la couche principale 1 et du film mince 2 est en fonction de l'épaisseur désirée pour chacun. Par ailleurs, le profil de concentration d'un tel revêtement peut être mis en évidence par mesure à la sonde ionique. Ainsi, à titre d'exemple, les figures 3 et 4 représentent l'évolution relative des concentrations en oxygène et en silicium, en fonction du temps de décapage ionique d'un revêtement en alliage AgGeSn de 3 m d'épaisseur, respectivement pour une introduction dans le plasma de 10 centimètres cubes standards par minute (noté sccm ou standard centimeter cube per minute ) et de 25 sccm d'oxygène. Le temps de décapage ionique est fonction de la profondeur du revêtement depuis la surface libre 2a du film mince 2 jusqu'au substrat en silicium. Les substrats en silicium utilisés dans les deux cas sont d'épaisseurs distinctes. Sur les figures 3 et 4, les deux courbes correspondant à l'évolution de concentration en oxygène sont respectivement notées Al et A2 tandis que celles correspondant à l'évolution de concentration en silicium sont respectivement notées B1 et B2. Le suivi de l'élément silicium par mesure à la sonde ionique permet, ainsi, de déterminer l'instant où le substrat en silicium est atteint par le faisceau d'ions primaires utilisé pour décaper le support en silicium muni d'un revêtement selon l'invention. Le suivi de l'élément oxygène permet de déterminer l'instant où est atteinte la couche principale 1 du revêtement. Ainsi, sur la figure 3, on constate que le substrat en silicium est atteint par décapage, après environ 3250 secondes tandis que, sur la figure 4, le substrat en silicium est atteint après environ 1500 secondes. De plus, on observe que, pour un débit de 10 sccm d'oxygène, la concentration en oxygène diminue progressivement en fonction du temps de décapage, pendant une première période de temps Ti, puis elle se stabilise. Ainsi, la première période de temps Ti correspond au décapage du film mince 2 et la diminution progressive en oxygène illustre le gradient de concentration en oxygène, dans le film mince 2, décroissant depuis la surface libre 2a du film mince 2 (temps de décapage égal à 0) jusqu'à l'interface 3 entre le film mince 2 et la couche principale 1. Ladite interface 3 correspond en effet à la fin de la première période de temps T1, c'est-à-dire à un temps de décapage ionique de l'ordre de 1000 secondes. Par ailleurs, la période de temps Ti est suivie d'une seconde période de temps T2 correspondant à une période de temps pendant laquelle la concentration en oxygène est quasi-constante et la concentration en silicium est encore quasi-nulle. Ainsi, cette seconde période de temps T2 correspond au décapage de la couche principale 1 du revêtement. Sur la figure 4, l'évolution de la concentration en oxygène diffère de celle de la figure 3. En effet, la teneur en oxygène est dix fois plus élevée près de la surface libre 2a du film mince 2 que dans le premier cas et elle diminue très rapidement. Dans ce cas, la variation de la concentration en oxygène n'est pas une variation progressive. De plus, la forte concentration en oxygène, à la surface libre du revêtement provoque une modification des propriétés du revêtement, en augmentant notamment sa résistivité électrique et donc en diminuant sa réflectivité. Ainsi, le revêtement formé avec un débit en oxygène de 10 sccm est plus adapté que celui formé avec un débit en oxygène de 25 sccm. La résistance à la sulfuration d'un revêtement selon l'invention peut être évaluée en mesurant par spectrophotométrie la variation de couleur du revêtement, lorsqu'il est exposé aux vapeurs d'une solution aqueuse de sulfure d'ammonium. Ainsi, à titre d'exemple, un bécher de 50mm de diamètre et de 70mm de hauteur, contenant 1 ml de sulfure d'ammonium à 4% et 20ml d'eau distillée, est placé dans un dessiccateur ayant un volume de 51. Un panier en plastique dans lequel reposent, à plat, plusieurs revêtements en AgGeSn est placé dans le dessiccateur, à une hauteur prédéterminée, pendant une heure. Puis, l'avancée de la sulfuration est mesurée par un spectrophotomètre, permettant de quantifier une teinte à partir de trois valeurs L, a et b, correspondant respectivement : - à la luminance exprimée en pourcentage : de L = 0% pour le noir à L = 100% pour le blanc - à une gamme de couleur allant du vert (a = -120) au rouge (a = 120) - à une gamme de couleur allant du bleu (b = -120) au jaune (b = 120). Ainsi, il est possible de déterminer par spectrophotométrie une variation de couleur, notée A(L, a, b) et correspondant à ((AL)2 + (Aa)2 + (Ab)2) '5. Des essais de sulfuration ont été réalisés : - pour des revêtements en AgGeSn obtenus par pulvérisation cathodique magnétron, sur un substrat polarisé à un potentiel constant de -130V et sans introduction d'oxygène pendant le procédé de dépôt, de tels revêtements sont dits revêtements de type Cl, - pour des revêtements en AgGeSn selon un premier mode de réalisation de l'invention, appelés revêtements de type C2 et obtenus par pulvérisation cathodique magnétron, sur un substrat polarisé, à un potentiel constant de -130V et avec une introduction d'un débit d'oxygène de 10 sccm pendant la seconde étape de dépôt, - pour des revêtements en AgGeSn selon un second mode de réalisation de l'invention, appelés revêtements de type C3 et obtenus par pulvérisation cathodique magnétron, sur un substrat polarisé à un premier potentiel constant de -130V pendant la première étape de dépôt, puis à un second potentiel constant de -300V pendant la seconde étape de dépôt et avec une introduction d'un débit d'oxygène de 10 sccm pendant la seconde étape de dépôt. Ainsi, la figure 5 représente les valeurs moyennes de la variation de couleur A(L, a, b) pour les revêtements de type Cl à C3 et pour un revêtement de type CO obtenu par dépôt électrolytique, après un essai de sulfuration. On observe, ainsi, que les revêtements de type C2 et C3 présentent des valeurs moyennes de variation de couleur inférieures à celles des revêtements de type CO et Cl. Ainsi, la résistance à la sulfuration est améliorée lorsque les revêtements sont réalisés en modifiant la polarisation du substrat entre les deux étapes du procédé de dépôt et/ou en introduisant de l'oxygène dans l'enceinte de dépôt, pendant la deuxième étape de dépôt. De plus, la valeur moyenne de la variation de couleur des revêtements de type C3 est plus faible que celle des revêtements de type C2. Ainsi, la résistance à la sulfuration est d'autant améliorée lorsque la polarisation du substrat est modifiée au début de la deuxième étape de dépôt et lorsque de l'oxygène est introduit dans l'enceinte de dépôt, pendant la deuxième étape de dépôt. La figure 6 représente, après un test de sulfuration, l'évolution de la variation de couleur 0(L, a, b), pour des films minces oxydés 2 de revêtements de type C2, les films minces oxydés 2 ayant respectivement des épaisseurs de l'ordre de 0,5 m, 1,1 m, 1,4 m et 4 m. On constate, ainsi, que le film mince oxydé dont l'épaisseur est de l'ordre de 0,5 m présente une résistance à la sulfuration plus grande que les autres films minces oxydés. La résistance à la sulfuration est donc améliorée lorsque le revêtement comporte sur une épaisseur comprise entre 10nm et 1 m, des gradients de concentration en argent et en oxygène, respectivement décroissant et croissant, depuis l'interface 3 jusqu'à la surface libre 2a. Un revêtement selon l'invention présente également l'avantage d'avoir une activité antibactérienne. À titre d'exemple, comme représenté sur la figure 7, un essai antibactérien a été réalisé sur trois types de revêtements en AgGeSn, ayant respectivement des épaisseurs de 65nm, 195nm et 2 m. L'essai antibactérien consiste à déposer sur deux lames de verre de même épaisseur, une suspension bactérienne standardisée de staphyloccocus aureus, une des deux lames comportant un revêtement selon l'invention (notée échantillon revêtu sur la figure 7) et l'autre étant nue, c'est-à-dire sans revêtement (notée échantillon sans dépôt sur la figure 7). L'ensemble des lames de verre est, ensuite, recouverte par un film plastique stérile. Elles sont, ensuite, placées dans un incubateur humide, à 37 C, pendant 18 heures. Enfin, chaque lame est trempée dans une solution permettant de récupérer et de dénombrer les bactéries restantes. L'unité de mesure du nombre de bactéries est l'abréviation UFC correspondant à l'Unité Formant une Colonie ou, en anglais CFU pour Colony Forming Unit . Ainsi, une UFC correspond à une colonie observée, mais elle peut, également correspondre à plusieurs cellules si elles restent agrégées lors du dénombrement. On constate, ainsi, sur la figure 7, qu'en comparaison à l'échantillon sans dépôt correspondant, chaque revêtement a un effet bactéricide. L'effet bactéricide est partiel pour les revêtements de 65nm et de 195 nm tandis qu'il est quasi-total pour le revêtement de 21,um d'épaisseur totale. Dans un autre exemple de réalisation, un revêtement de 185nm d'épaisseur est réalisé sur un substrat en silicium plan, avec une pression en argon de 0,5 Pa, un débit de gaz en argon de 140 sccm et avec une introduction d'oxygène, lors de la seconde étape de dépôt, selon un débit de 30 sccm. La puissance de la cible est de 300W. Un essai antibactérien a été réalisé dans les mêmes conditions que précédemment, les échantillons étant, cependant, placés dans un incubateur humide, à 37 C, pendant 24 heures. Alors que 3548133 UFC sont dénombrées sur la lame de verre nue, aucune UFC n'a été dénombrée sur la lame de verre comportant le revêtement. Le revêtement a donc une action bactéricide totale. Un revêtement selon l'invention peut, par exemple, être utilisé pour recouvrir un objet de joaillerie ou bien dans un dispositif antibactérien ou dans un dispositif de connexion
La résistance à la sulfuration d'un revêtement en matériau à base d'argent est améliorée de manière accrue en réalisant, depuis la surface libre du revêtement jusqu'à une profondeur comprise entre 10nm et 1 mum et plus particulièrement entre 100nm et 1 mum, un gradient de concentration en argent, en oxygène et éventuellement en un ou plusieurs éléments d'addition oxydables présents dans le matériau. Ainsi, le revêtement comporte un empilement d'une couche principale (1) en matériau à base d'argent et d'un film mince oxydé (2). Le film mince, d'une épaisseur comprise entre 10nm et 1 mum présente, ainsi, un gradient de concentration en argent, décroissant depuis l'interface (3) entre le film mince (2) et la couche principale (1) jusqu'à la surface libre (2a) du film mince (2). Le dépôt du revêtement sur un support peut être réalisé par deux étapes successives de dépôt physique en phase vapeur, et plus particulièrement par pulvérisation cathodique magnétron.
Revendications 1. Revêtement en matériau à base d'argent comportant un empilement d'une couche principale (1) et d'un film mince oxydé (2), caractérisé en ce que le film mince oxydé (2) a une épaisseur comprise entre 10nm et 1 m et en ce qu'il présente un gradient de concentration en argent décroissant depuis l'interface (3) entre le film mince (2) et la couche principale (1) jusqu'à la surface libre (2a) du film mince (2). 2. Revêtement selon la 1, caractérisé en ce que le film mince oxydé (2) présente un gradient de concentration en oxygène croissant depuis l'interface (3) entre le film mince (2) et la couche principale (1) jusqu'à la surface libre (2a) du film mince (2). 3. Revêtement selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que le matériau à base d'argent est un alliage à base d'argent comportant au moins un élément d'addition oxydable. 4. Revêtement selon la 3, caractérisé en ce que l'élément d'addition oxydable est choisi parmi l'étain, l'indium, le zinc, le germanium, l'aluminium, le magnésium, le manganèse et le titane. 5. Revêtement selon l'une des 3 et 4, caractérisé en ce que le film mince (2) présente un gradient de concentration en élément d'addition croissant depuis l'interface (3) entre le film mince (2) et la couche principale (1) jusqu'à la surface libre (2a) du film mince (2). 6. Revêtement selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le film mince oxydé (2) a une épaisseur comprise entre 100nm et 1 m. 15 7. Procédé de dépôt d'un revêtement selon l'une quelconque des 1 à 6 sur un support, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux étapes successives de dépôt physique en phase vapeur, respectivement de la couche principale (1) et du film mince oxydé (2). 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que les étapes de dépôt sont des étapes de dépôt par pulvérisation cathodique magnétron. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que le support est 10 soumis à un premier potentiel de polarisation constant et négatif, pendant l'étape de dépôt de la couche principale (1) et à un second potentiel de polarisation constant, négatif et inférieur au premier potentiel, pendant l'étape de dépôt du film mince oxydé (2). 15 10. Procédé selon l'une des 8 à 9, caractérisé en ce que de l'oxygène est introduit pendant l'étape de dépôt du film mince oxydé (2). 11. Utilisation d'un revêtement selon l'une quelconque des 1 à 6 sur un objet de joaillerie, dans un dispositif antibactérien ou dans un 20 dispositif de connexion.5
C
C23
C23C
C23C 14
C23C 14/06,C23C 14/14,C23C 14/20,C23C 14/35
FR2892935
A1
COMPOSITION DIURETIQUE ET APPETENTE ET UTILISATION POUR LE TRAITEMENT DES TROUBLES URINAIRES CHEZ LES ANIMAUX DOMESTIQUES
20,070,511
L'invention a pour objet une nouvelle composition diurétique et appétente destinée en particulier à la fabrication de médicaments ou de suppléments pour le traitement ou la prévention des troubles urinaires notamment chez les animaux domestiques, et en particulier chez le chat, le chien ou le rat. On entend par appétente selon la présente invention le fait que ladite composition stimule la soif et l'envie de boire. Les animaux domestiques et notamment le chat et le chien sont sujets à des troubles urinaires accompagnés ou non de calculs, constitués de phosphates ammoniaco-magnésiens (struvite) ou d'oxalates de calcium. Le chat est physiologiquement prédisposé à présenter des urines concentrées, en raison de son origine désertique et de son peu d'intérêt pour l'abreuvement. Chez le chien, la récidive de calculs urinaires s'observe lorsqu'une maladie intercurrente augmente le risque d'infection urinaire, facteur favorisant la formation de calculs de struvite, ou chez le chien qui boit peu. Les calculs rénaux sont majoritairement constitués de sels de calcium et plus rarement de struvites. Ces dernières peuvent être dissoutes par une alimentation induisant un pH urinaire acide (pH inférieur à 6). La dissolution des calculs d'oxalates de calcium est actuellement impossible et les calculs doivent être extraits de la vessie par voie chirurgicale. La première recommandation donnée aux sujets souffrant de calculs urinaires est de boire davantage pour diluer les urines. Cette dilution agit à deux niveaux : d'abord en réduisant la concentration de l'urine en électrolytes, ensuite en augmentant la fréquence des mictions et donc en réduisant le temps de séjour de l'urine dans la vessie. Chez l'animal, le plus difficile est d'augmenter l'abreuvement spontané, en particulier chez le chat qui ne boit en général que 30 millilitres d'eau par kilo de poids corporel. L'apport d'un aliment humide permet de faire boire un animal peu buveur, mais il n'est pas suffisant, soit parce qu'il ne fait pas ingérer assez d'eau, soit parce qu'il n'augmente pas suffisamment la diurèse. Les animaux présentant un syndrome urologique sont souvent obèses ou en surpoids, en particulier le chat. L'apport de fibres en quantité importante dans l'aliment est une solution de dilution de la densité énergétique de l'ingéré mais peut augmenter la part d'eau fécale plutôt que la fréquence de miction. Par ailleurs, l'apport d'un aliment de densité énergétique élevée n'est pas souhaitable (risque d'obésité par surconsommation) mais actuellement une quasi-obligation pour ne pas augmenter l'eau fécale. Ainsi, lorsqu'on souhaite traiter ou prévenir les troubles urinaires, et en particulier les récidives d'urolithiases, l'apport d'un aliment humide est préférable, mais il n'est pas suffisant, peut ne pas être accepté par l'animal, voire induire une pathologie supplémentaire (surpoids, obésité) si la quantité distribuée est mal contrôlée. Il existe donc aujourd'hui un besoin pour une composition favorisant la quantité d'eau bue, qui favoriserait en même temps l'excrétion urinaire, tout en n'induisant pas de troubles digestifs et en permettant une dilution énergétique de l'ingéré. Et c'est à l'issue de nombreux travaux de recherche que la Demanderesse a trouvé que ce but pouvait être atteint en préparant une composition diurétique et appétente, comprenant un polyol diurétique osmotique et un agent appétent, particulièrement adaptée au traitement ou à la prévention des troubles urinaires chez l'animal domestique en ce qu'elle augmente considérablement la quantité d'eau bue spontanément par l'animal, tout en favorisant l'excrétion urinaire, et ceci sans déséquilibrer l'apport calorique de l'animal ni entraîner de troubles intestinaux. La présente invention a donc pour objet une composition faiblement calorique diurétique et appétente notamment pour animaux domestiques caractérisée en ce qu'elle comprend un mélange d'au moins un polyol diurétique osmotique et d'au moins un agent appétent. Elle a également pour objet l'utilisation de ladite composition pour la fabrication de médicaments ou suppléments destinés au traitement ou à la prévention des troubles urinaires chez les animaux domestiques ou chez l'homme. On entend par polyol diurétique osmotique un polyalcool qui agit en augmentant l'osmolarité du filtrat glomérulaire, ce qui provoque un appel d'eau dans le néphron et augmente l'excrétion du sodium et du chlore. Sont particulièrement visés par la présente invention le mannitol, l'érythritol, l'arabitol et l'isosorbide. L'effet diurétique de ces polyols est connu et démontré. Toutefois, ils ne constituent pas à eux seuls une solution au problème soulevé par la Demanderesse, dans le sens où ils ne stimulent pas la soif ou l'abreuvement des animaux. On entend par agent appétent au sens de la présente invention un agent susceptible d'augmenter de façon conséquente la soif ou l'abreuvement spontané de l'animal. Sont concernés par cette définition les dextrines indigestibles et le polydextrose qui induisent, de manière surprenante et inattendue, une envie de boire plus importante de la part de l'animal, lorsqu'elles sont associées à un polyol diurétique. La combinaison de l'agent diurétique et de l'agent appétent selon l'invention, comme il le sera démontré par ailleurs, induit ainsi avantageusement une envie de boire et une émission d'urine accrues, tout en préservant l'équilibre énergétique de l'animal, ainsi que son confort intestinal. Selon l'invention, la composition diurétique et appétente comprend donc un mélange d'au moins un polyol diurétique osmotique choisi dans le groupe constitué par le mannitol, l'érythritol, l'arabitol et l'isosorbide, et d'au moins un agent appétent choisi dans le groupe constitué par les dextrines indigestibles et le polydextrose. Le ratio polyol/agent appétent dans la composition est de préférence compris entre 1 :50 et 50 :1, de préférence compris entre 1 :20 et 20 :1, plus préférentiellement encore compris entre 1 :10 et 10 :1. La composition selon l'invention est destinée à être administrée de préférence sous forme de boisson. Selon une autre variante de l'invention, elle peut être formulée de manière à être incorporée à la ration alimentaire. Cette composition peut se présenter sous différentes formes : un sirop à reconstituer dans l'eau ; une poudre présentée sous forme de sachet ou de comprimés, à diluer dans l'eau ; une boisson prête à l'emploi. La boisson diurétique et appétente selon la présente invention comprend un mélange d'au moins un polyol diurétique et 15 osmotique et d'au moins un agent appétent, dans un ratio compris entre 1 :50 et 50 :1, de préférence entre 1 :20 et 20 :1, et mieux encore entre 1 :10 et 10 :1. La concentration de cette boisson sera comprise entre 2 et 750 grammes de matière sèche par litres de boisson, suivant 20 les polyols choisis, leur tolérance, l'animal concerné et son métabolisme, son poids, ainsi qu'en fonction de la tolérance de l'agent appétent. Selon une variante préférée, ladite boisson comprend de 1 à 50 grammes par litre de polyol diurétique, de préférence de 1 25 à 40 g/1 et encore plus préférentiellement de 2 à 10 g/1 de boisson. Certains polyols étant plus ou moins bien tolérés selon les métabolismes et les organismes, les concentrations précitées seront donc ajustées par l'homme du métier de manière à respecter un seuil de tolérance adapté. 30 Les polyols diurétiques osmotiques seront choisis parmi le mannitol, l'érythritol, l'arabitol ou l'isosorbide, seuls ou en mélange entre eux. En ce qui concerne l'agent appétent, il sera présent dans la boisson de manière à respecter les ratios précités. A titre 35 d'exemple, pour une quantité de 2 grammes par litre de polyol, la boisson pourra comprendre de 0,2 à 20 grammes d'agent 10 appétent par litre de boisson en fonction de l'effet recherché et de l'animal concerné. L'agent appétent sera choisi dans le groupe constitué par les dextrines indigestibles et le polydextrose, seuls ou en mélange entre eux. Les dextrines indigestibles selon la présente invention désignent notamment les dextrines de blé, de maïs, de pois ou de pomme de terre, obtenues par grillage d'amidon à sec et en milieu acide de manière à obtenir des dextrines hautement branchées telles que notamment celles commercialisées sous l'appellation FIBERSOL par la société MATSUTANI, ou encore les maltodextrines branchées commercialisées par la Demanderesse et décrites dans le brevet EP 1.006.128. L'on utilisera de préférence des maltodextrines branchées présentant un poids moléculaire en nombre compris entre 2000 et 3000 grammes par mole et un taux de liaisons glucosidiques 1->6 compris entre 15 et 35%. Les variantes hydrogénées desdites dextrines indigestibles, ainsi que les sirops de polyols en contenant, comme notamment les sirops de maltitol sont également concernées par la présente invention. Le polydextrose est un polymère de glucose faiblement calorique, connu de l'homme du métier, et obtenu par réaction de polycondensation de glucose, maltose, oligomères de glucose, ou hydrolysats d'amidon, en présence d'acide. Le terme polydextrose selon la présente invention comprend également les variantes purifiées et/ou hydrogénées du polydextrose. La Demanderesse a mis en évidence au cours d'études chez le rat notamment, que de manière surprenante et inattendue, le polydextrose et les dextrines indigestibles augmentaient de façon très significative les quantités d'eau bue par les animaux. Par contre, la surconsommation d'eau générée par ces agents appétents n'a pas montré de conséquences sur la diurèse, mais sur la matière sèche des fécès. L'excès d'eau consommée est donc excrété par voie fécale. Par contre, si l'on associe un agent diurétique et un agent appétent susceptible d'augmenter l'abreuvement, l'excrétion urinaire est alors favorisée et le problème technique à la base de la présente invention est résolu, d'autant plus avantageusement que ladite association n'induit pas de troubles digestifs et permet une dilution énergétique de l'ingéré, ce qui constitue une solution idéale. En deçà de 1 g/1 de polyol diurétique dans la composition, l'effet diurétique n'est pas suffisant. Au-delà de 50 g/1 de polyol diurétique, les risques de troubles intestinaux deviennent non négligeables, cette limite dépendant toutefois du polyol concerné. En ce qui concerne l'agent appétent, celui-ci est efficace en tant que tel à partir de 2 grammes par litres ; au-delà de 20 grammes par litres, il risque d'entraîner des troubles intestinaux (diarrhées, ballonnements). Chez le chat et le chien, des résultats très significatifs ont été obtenus avec une boisson comprenant 2 grammes par litres de polyol diurétique, et 5 grammes par litres d'agent appétent (soit un ratio de 1 :2,5). Lorsque la composition selon l'invention consiste en un sirop concentré à reconstituer dans l'eau, on fera comporter au sirop les quantités nécessaires de polyol diurétique et d'agent appétent de manière à ce que la boisson finale comprenne des proportions efficaces du mélange. Ce sirop pourra comprendre de 2 à 750 grammes par litre, de préférence de 2 à 500 g/litre de matière sèche dudit mélange polyol/agent appétent, l'homme du métier choisira aisément en fonction de son utilisation les proportions qui conviennent, en tenant compte des seuils de tolérance de chaque composé du mélange. A titre d'exemple, un sirop concentré selon l'invention, que l'on reconstituera à raison d'un volume pour 70 volumes d'eau, comprendra avantageusement 140 g/litre de polyol diurétique et 350 g/1 d'agent appétent. On pourra par exemple préparer 350 ml de boisson à partir de 5 ml de sirop selon l'invention, ce qui peut correspondre avantageusement à un bouchon de sirop à reconstituer dans un flacon de 350 ml de contenance finale. Le sirop concentré selon l'invention sera suffisamment concentré pour éviter la croissance de microorganismes lors de son stockage. Il faudra à titre d'exemple se placer à des valeurs d'eau libre aw inférieures à 0,85 ou ajouter un conservateur. En tout état de cause, il conviendra de respecter le ratio polyol/agent appétent compris entre 1 :50 à 50 :1, et mieux entre 1 :20 et 20 :1. Selon une autre variante de la présente invention, la composition se présente sous forme de poudre ou de comprimé à reconstituer dans l'eau ou à mélanger à la ration alimentaire. Une telle poudre comprendra le ratio précité de polyol et d'agent appétent Par exemple, pour un sachet de poudre à reconstituer dans 1 litre d'eau, le sachet-dose comprendra de 1 à 4 grammes de polyol diurétique, et de 2 à 20 grammes d'agent appétent. Selon une variante préférée, il comprendra 2 grammes de polyol et 5 grammes d'agent appétent. De même, pour la formulation de comprimés, on pourra préparer des comprimés comprenant un ratio de 1 :50 à 50 :1 de polyols diurétiques et d'agent appétent. A titre d'exemple, un comprimé de 1 gramme pourra comprendre 350 mg de polyol et 715 mg d'agent appétent. De très bons résultats ont été obtenus avec les compositions suivantes : -2 g/litres de mannitol et 5 g/litres de dextrines indigestibles ; - 2 g/litres d'érythritol et 5 g/litres de polydextrose ; - 2 g/litres d'isosorbide et 5 g/litres de dextrines indigestibles ou de polydextrose ; - 2,5 g/litres d'arabitol et 5 g/litres de dextrines indigestibles ou de polydextrose ; - Boisson comprenant un mélange de mannitol et d'érythritol, ainsi que des dextrines indigestibles. Bien entendu, la composition selon l'invention pourra comprendre tout additif approprié notamment à la préparation de boissons, comme des arômes, conservateurs, vitamines, minéraux, principes actifs, dès lors qu'ils ne dénaturent pas les effets de ladite composition. La présente invention vise également l'utilisation de ladite composition diurétique et appétente pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement et/ou la prévention des troubles urinaires chez les animaux domestiques, et en particulier pour le traitement des urolithiases. Ce traitement consiste en l'administration à un animal domestique d'une quantité efficace de composition diurétique et appétente, sous forme de boisson ou ajoutée à la ration alimentaire, de manière à stimuler l'abreuvement et favoriser la diurèse. Il va sans dire que la composition selon l'invention peut également trouver des applications chez l'homme, dans le sens où la combinaison d'un agent diurétique et d'un agent augmentant la soif peut être mise à profit, outre pour le traitement ou la prévention des troubles urinaires, dans la formulation de boissons diététiques à visées notamment drainantes, dépuratives et/ou amincissantes. L'invention sera mieux comprise à la lecture des exemples qui suivent, qui se veulent illustratifs et non limitatifs. Exemple 1 : influence de l'administration par voie orale d'érythritol, de mannitol ou d'isosorbide chez le rat Sprague-Dawley. On administre à un lot de rats par voie orale des doses de polyols diurétiques de manière à mesurer l'effet diurétique desdits polyols et leur influence éventuelle sur la quantité d'eau bue. L'étude est menée sur un lot de trente rats, pendant 4 jours, et les doses d'essai sont administrées à raison de 2ml par animal et par jour de solutions à 250 g/litres de polyols. De l'eau est distribuée ad libitum aux animaux. Les quantités d'urine émise et de boisson consommée sont mesurées par pesée. Les quantités de boisson sont exprimées en grammes par animal et par jour. La diurèse est exprimée en millilitres en fonction du temps. Lot A : lot témoin Lot B : gavage érythritol Lot C : gavage mannitol Lot D : gavage isosorbide Lot E : mélange isosorbide-mannitol 1/1 CONSOMMATION DE BOISSON (moyennes sur dix rats) Lot A : la consommation d'eau est de 24,8 g grammes par animal et par jour (moyenne de dix essais) 15 Lot B : la consommation d'eau est de 17,9 g/animal/jour Après 3 jours, la consommation d'eau après gavage à l'érythritol n'est pas supérieure au témoin. Lot A : sur quatre jours, elle est de 11,2 g/animal/jour Lot C : 13,9 Lot D : 13,1 Lot E : 13,3 La consommation d'eau après gavage au mannitol ou à l'isosorbide est très légèrement supérieure au témoin. DIURESE (moyennes sur dix rats, en millilitres) lot Avant 45 1h35 3h 5h 7h 24h gavage min A 3.2 0.9 0.6 0.4 0.7 0.6 11.7 B (érythritol) 1.02 0.21 0.99 1.38 1.21 0.83 18.43 C (mannitol) 3.0 0.3 0.3 0.7 0.5 1.3 16.5 D (isosorbide) 2.4 1.5 1.1 1.2 1.1 0.6 13.0 E (mélange 1.85 0.5 0.46 1.08 1.35 1.63 16.16 mannitol/isosorbide) 10 20 25 Conclusion : on observe une augmentation significative de la diurèse par rapport au témoin pour les essais de gavage aux polyols diurétiques. Dans le cas de l'érythritol, on observe une augmentation de la diurèse dès 3 heures, alors qu'elle est plus tardive pour les autres polyols (entre 3 et 5 heures). Le gavage des rats au moyen de ces polyols ne permet toutefois pas d'augmenter de façon significative la quantité d'eau bue pendant les essais. Il serait donc nécessaire de compléter le traitement des rats au moyen d'un agent appétent susceptible d'augmenter l'abreuvement spontané des rats, de manière à compenser les pertes hydriques induites par les polyols diurétiques. Exemple 2 : étude des effets de l'administration de 15 dextrine indigestible chez le rat. On incorpore à l'alimentation de rats des doses croissantes de NUTRIOSE FB (commercialisée par la Demanderesse) de 1.25 à 5%. L'étude est réalisée sur 50 mâles obèses et sur 50 mâles témoins. 20 Les animaux sont suivis pendant 46 semaines, pendant lesquelles les consommations de boisson et d'aliment sont mesurées. Rats témoins : consommation totale moyenne de boisson en grammes par animal à l'issue de l'étude : 25 - Témoin : 5360,3 - 1,25% NUTRIOSE FB : 5251,0 - 2,5% NUTRIOSE FB : 5637,2 - 5% NUTRIOSE FB : 5776,3 30 Rats obèses . - témoin : 6206,3 - 1,25% NUTRIOSE FB : 6885,6 - 2,5% NUTRIOSE FB : 6283,8 - 5% NUTRIOSE FB : 6851,0 35 Conclusion : les rats traités à 5% de NUTRIOSE FB consomment plus d'eau que les rats témoins (7% de plus). Ceux traités à 2,5% de NUTRIOSE FB en consomment 5% de plus. Chez le rat obèse, cette différence est encore plus marquée (augmentation de 10 à 12%). Il apparaît clairement que le traitement des rats au NUTRIOSE FB induit une plus forte consommation d'eau par rapport au témoin. Les rats obèses consomment davantage d'eau que les rats témoins, ce qui s'explique en partie par la consommation d'aliment plus importante de ces derniers. Exemple 3 : étude des effets de l'administration de polydextrose chez le rat. Comme pour l'essai précédent, on incorpore du polydextrose LITESSE (PFIZER), du NUTRIOSE FB06 (dextrine de blé) et du NUTRIOSE FM06 (dextrine de maïs) à l'alimentation de rats Sprague-Dawley durant 21 jours. Les doses d'incorporation de chaque composé sont de 1,25, 2,5 et 5%. De la même manière, la consommation de boisson totale durant l'étude est mesurée et exprimée en grammes par animal. Résultats : - témoin : 484,0 - 1,25% NUTRIOSE FB06 : 514,9 - 2,5% NUTRIOSE FB06 : 494,6 - 5% NUTRIOSE FB06 : 503,8 30 - 1,25% NUTRIOSE FM06 : 515,6 - 2,5% NUTRIOSE FM06 : 520,7 - 5% NUTRIOSE FM06 : 529,0 - 1,25% LITESSE : 576,8 35 - 2,5% LITESSE : 542,4 - 5% LITESSE : 582,725 L'introduction de polydextrose dans l'alimentation des rats entraîne une augmentation significative de la consommation d'eau au cours du temps et sur la totalité de l'étude. Les rats traités au NUTRIOSe voient également leur consommation d'eau augmenter par rapport au témoin mais de façon moins marquée. Toutefois, les consommations d'eau supérieures n'induisent pas d'augmentation de la diurèse. Par contre, l'étude a mis en évidence que la matière sèche des fécès diminuait au cours de l'étude, ce qui démontre que la surconsommation d'eau est compensée par une élimination fécale et non urinaire de celle-ci. Les dextrines indigestibles et le polydextrose induisent 15 manifestement et de manière surprenante une augmentation de l'abreuvement des rats, mais n'ont pas d'effet sur la diurèse
La présente invention a pour objet une composition diurétique et appétente, faiblement calorique, caractérisée en ce qu'elle comprend un mélange d'au moins un polyol diurétique osmotique et d'au moins un agent appétent. Elle a également pour objet l'utilisation d'une telle composition pour le traitement des troubles urinaires notamment chez les animaux domestiques.
1. Composition diurétique et appétente, faiblement calorique, caractérisée en ce qu'elle comprend un mélange d'au moins un polyol diurétique osmotique et d'au moins un agent appétent. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que le ratio polyol diurétique/agent appétent est compris 10 entre 1 :50 et 50 :1, de préférence entre 1 :20 et 20 :1. 3. Composition selon l'une ou l'autre des 1 et 2, caractérisée en ce que ledit polyol diurétique est choisi dans le groupe constitué par le mannitol, l'érythritol, 15 l'arabitol et l'isosorbide, seuls ou en mélange entre eux. 4. Composition selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que ledit agent appétent est choisi dans le groupe constitué par les dextrines indigestibles et le 20 polydextrose, seuls ou en mélange entre eux. 5. Composition selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle est une boisson prête à l'emploi. 6. Composition selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle est un sirop concentré. 7. Composition selon l'une quelconque des 30 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle est une poudre ou un comprimé. 8. Utilisation d'une composition diurétique et appétente comprenant un mélange d'au moins un polyol diurétique osmotique et d'au moins un agent appétent, pour la fabrication d'un 25médicament destiné au traitement ou à la prévention des troubles urinaires. 9. Utilisation selon la 8, caractérisée en ce que le dit polyol est choisi dans le groupe constitué par le mannitol, l'érythritol, l'arabitol, l'isosorbide seuls ou en mélange entre eux. 10. Utilisation selon l'une ou l'autre des 8 et 9, caractérisée en ce que ledit agent appétent est choisi parmi les dextrines indigestibles et le polydextrose seuls ou en mélange entre eux.
A
A61
A61K,A61P
A61K 31,A61P 13
A61K 31/047,A61K 31/715,A61P 13/00
FR2894590
A1
PROCEDE DE LUTTE CONTRE L'APPARITION DE BROUILLARD LORS DE L'ENDUCTION DE SUPPORTS FLEXIBLES AVEC UNE COMPOSITION SILICONE LIQUIDE RETICULABLE, DANS UN DISPOSITIF A CYLINDRES
20,070,615
L'invention se rapporte au domaine général de l'enduction silicone sur cylindres à grande vitesse de supports flexibles divers, tels que les feuilles de papier ou de polymère synthétique (polyoléfine, polyester...), ou bien encore de textile. Plus précisément, l'invention concerne l'enduction de matériaux flexibles avec des compositions liquides contenant un ou plusieurs polyorganosiloxanes réticulables par polyaddition, par déshydrogénocondensation, par polycondensation, par voie cationique ou par voie radicalaire de façon à former un film ou revêtement protecteur ayant notamment des propriétés d'anti-adhérence et/ou hydrophobes. Les supports flexibles peuvent être des papiers, des cartons, des films plastiques, ou des films métalliques. Les applications de ces supports enduits de silicone sont par exemple : papier alimentaire (moules à pâtisserie, emballage), étiquette/ruban adhésif, joint, etc... L'enduction de ces supports flexibles avec des silicones liquides réticulables est réalisée sur des dispositifs d'enduction fonctionnant en continu, et à très grande vitesse. Ces dispositifs comportent des têtes d'enduction constituées de plusieurs cylindres dont notamment un cylindre presseur et un cylindre enducteur, lequel est alimenté en continu en composition silicone liquide réticulable, au moyen d'une série de cylindres accolés les uns aux autres. La bande de support flexible circule à grande vitesse entre le cylindre presseur et le cylindre enducteur pour être enduite sur au moins une de ses faces d'un film silicone destiné à réticuler par l'intermédiaire de moyens de réticulation disposés en aval de la tête d'enduction. Ces moyens de réticulation peuvent être des émetteurs de chaleur, de radiations (e.g.ultraviolet) ou de faisceaux d'électrons par exemple. Dans la course à la productivité, les fabricants de supports flexibles revêtus de silicone anti-adhérent sont demandeurs de formulations silicone liquides d'enduction, adaptées à des vitesses linéaires de défilement de la bande de supports flexibles de plus en plus élevées. Le facteur économique n'est évidement pas anodin dans cette recherche de nouvelles formulations silicone pour enduction à grande vitesse. Or, on sait que les grandes vitesses sur des machines d'enduction en continu, sont synonymes de problèmes de transfert du film liquide silicone du cylindre enducteur sur la bande de support flexible défilante. Ces problèmes de transfert ("splitting") se traduisent notamment par l'apparition d'un brouillard ou d'un aérosol ("misting", "fogging") dans l'environnement de la tête d'enduction et, plus particulièrement, au niveau des contacts entre les cylindres en rotation et/ou entre le cylindre enducteur et le support flexible à enduire. La densité de ce brouillard ou de cet aérosol augmente lorsque la vitesse linéique de défilement et donc la vitesse de rotation des cylindres augmente. Ce phénomène a pour conséquence tout d'abord une perte de consommable, et surtout un dépôt de gouttelettes de liquide d'enduction sur le support en aval (par exemple au niveau du four), ce qui nuit gravement à la qualité du revêtement. En outre, cette formation indésirable de brouillard a des conséquences néfastes sur le plan de l'hygiène industrielle et de la sécurité des opérateurs, qui sont exposés au voisinage du dispositif d'enduction à cylindres, à une forte teneur en aérosol. Cela peut s'avérer nocif. Par ailleurs, le "misting" provoque l'encrassement rapide du dispositif d'enduction à cylindres, d'où des contraintes d'entretien et une usure prématurée. Pour se prémunir des conséquences de ce brouillard, on dispose en général autour de la tête d'enduction, un système d'aspiration permettant de capter ledit brouillard. Par ailleurs, l'homme du métier connaît un certain nombre de réglages de la tête d'enduction pour contrecarrer ce phénomène. On en citera quelques exemples ci-après : A. baisser la vitesse au détriment de la productivité ; B. diminuer le taux de dépôt de silicone au détriment des propriétés du support flexible siliconé que l'on cherche à obtenir (aspect, couverture, anti-adhérence, propriétés mécaniques) ; C. augmentation de la différence entre la vitesse tangentielle du cylindre enducteur et la vitesse linéaire du papier. Mais au-delà d'un certain différentiel, l'homogénéité de la couche enduite est gravement perturbée. De plus, cela permet de réduire la densité du brouillard sans pour autant l'annihiler suffisamment pour permettre une augmentation significative de la vitesse d'enduction ; D. augmentation de la pression entre le cylindre enducteur et le cylindre presseur; là encore dans une certaine limite et sans suppression intéressante du phénomène de formation de brouillard. Une autre approche pour lutter contre la formation de brouillard dans les machines d'enduction à cylindres, consiste à agir sur la formulation de la composition silicone liquide d'enduction. Selon cette approche, il est connu de réduire le degré de polymérisation moyen en nombre des polyorganosiloxanes constituant le liquide d'enduction silicone et, par voie de conséquence, de réduire la viscosité du bain d'enduction silicone pour limiter la densité du brouillard. Ces méthodes connues souffrent d'un grave inconvénient qui est de modifier sensiblement les propriétés et, notamment, l'anti-adhérence du support flexible siliconé que l'on cherche à obtenir. A titre d'illustration de cette approche au travers de la formulation silicone, on peut citer la demande de brevet internationale WO 2004/046248 qui décrit l'utilisation de polymères silicone en étoile utilisés en tant qu'additif anti-brouillard pour des applications de revêtement sur des supports flexibles. Le procédé de préparation de ces polymères silicones étoiles consiste à faire réagir (par hydrosilylation) de manière incomplète un polyorganosiloxane comprenant des motifs réactifs =SiH avec une oléfine à longue chaîne afin d'obtenir un polyhydrogénoorganosiloxane partiellement substituée que l'on fait ensuite réagir par hydrosilylation avec une résine silicone vinylée de type MQ et une dioléfine à longue chaîne. Il est clair que de telles compositions sont relativement complexes et donc coûteuses à obtenir. Par ailleurs, elles restent encore perfectibles en ce qui concerne la lutte contre la formation de brouillard dans l'enduction silicone sur cylindres, à grande vitesse. Le brevet européen EP-0 716 115 décrit un procédé de fabrication d'une composition silicone d'enduction à grande vitesse avec des cylindres, cette composition étant présentée comme permettant la réduction de la densité de brouillard. Selon ce procédé, on met en oeuvre un polydiméthyl-méthylhydrogénosiloxane à extrémités triméthylsilyle de degré de polymérisation égale à 12, ainsi que 0,01% d'un polydiméthylsiloxane substitué par des fonctions perfluoéthylbutyle et méthylvinyle, dont les extrémités sont du type diméthylvinylsiloxyle et de degré de polymérisation égale à 300, ainsi que du polypropylèneglycol et éventuellement un alcool stéarique ou oléique. Cela conduit à des polydiméthylsiloxanes fonctionnalisés par des groupements de polyoxy-propylène. Ces polydiméthylsiloxanes fonctionnalisés sont associés avec d'autres polydiméthylsiloxanes fonctionnalisés, e.g. par des motifs héxènyles ainsi qu'avec un catalyseur d'hydrosilylation à base de platine, pour former des compositions silicone d'enduction permettant de réduire la formation de brouillard. Les motifs de fonctionnalisation peuvent être des restes hydrophobes tels que des restes d'acide stéarique ou oléique. Le brevet américain US-4 808 391 concerne des encres et des vernis à base de silicone, et plus précisément un procédé d'application de ces encres/vernis sur un substrat, à l'aide de machine d'enduction à rouleau fonctionnant à grande vitesse. Ce brevet divulgue notamment des compositions comprenant des polydiméthylsiloxanes à extrémités vinylées de viscosité à 25 C comprise entre 15000 et 50000 mPa.s. Ces compositions liquides d'enduction comprennent également un catalyseur à base de platine et un additif rhéologique constitué par de la silice à haute surface spécifique, en particulier de la silice de combustion. Le brevet américain US-6 057 033 divulgue des compositions silicones destinées à être enduites sur des supports flexibles pour former après réticulation par voie cationique sous UV à un revêtement anti-adhérent. En plus des polyorganosiloxanes, ces compositions comprennent des fibres de cellulose ayant une longueur moyenne comprise entre 15 et 100 pm et une épaisseur moyenne comprise entre 5 et 40pm. Les polyorganosiloxanes mis en oeuvre sont des polyorganosiloxanes fonctionnalisés par des groupements de réticulation du type acryloxy ou méthacryloxy, permettant la réticulation par voie radicalaire sous UV. Les fibres de cellulose incorporées dans la composition permettent d'apporter une solution au problème technique qui est d'obtenir un revêtement silicone anti-adhérent réticulé non cassant. Les fibres de cellulose sont présentées comme procurant des améliorations en ce qui concerne le transfert du film de silicone d'enduction sur le support, la résistance au découpage, les propriétés mécaniques (résistance à la tension et à la déchirure), la fixation du revêtement sur le papier, la diminution de l'absorption du liquide d'enduction au sein du papier, et accessoirement la réduction de la formation de brouillard. Sur ce dernier point, le brevet US 6 057 033 ne fournit aucun élément quantitatif d'appréciation de la réduction de brouillard entraîné par les fibres cellulosiques. Il y a tout lieu de penser que cette réduction demeure tout à fait insuffisante. On citera également pour mémoire la demande de brevet japonais JP-62 64 011 qui décrit un liquide d'enduction contenant une résine filmogène et un solvant et qui contient également des particules de cire de diamètre compris entre 1 et 10pm, le diamètre de la particule la plus grosse étant au plus égale à 150% de l'épaisseur du film humide de revêtement appliqué sur le support. Un tel liquide d'enduction permettrait un accroissement de la vitesse de revêtement d'au moins 10 à 30 m/min, a priori grâce à une limitation de la formation de brouillard. L'enseignement d'un tel document est à écarter car il ne concerne pas les revêtements silicone. Dans un tel état de la technique, l'un des objectifs essentiels de l'invention est de proposer un procédé efficace de lutte contre l'apparition de brouillard lors de l'enduction de supports flexibles avec une composition silicone liquide précurseur de revêtements réticulés, cette enduction s'opérant à l'aide d'un dispositif d'enduction à cylindre fonctionnant à grande vitesse. Un autre objectif essentiel de l'invention est de proposer un procédé économique et simple de lutte contre l'apparition de brouillard lors de l'enduction de supports flexibles avec une composition silicone destinée à réticuler, cette enduction s'opérant dans un dispositif d'enduction à cylindres fonctionnant à grande vitesse. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir un nouvel additif permettant de réduire la formation de brouillard lors de l'enduction à grande vitesse sur cylindres, de matériaux flexibles, au moyen de compositions silicone réticulables en revêtements anti-adhérents. Un autre objectif essentiel de l'invention est de proposer un procédé de lutte contre l'apparition de brouillard dans le cadre de l'enduction de supports flexibles, avec une composition silicone réticulable en revêtements anti-adhérents, à l'aide d'un dispositif d'enduction à cylindre. Tous ces objectifs, parmi d'autres, sont atteints par la présente invention qui concerne tout d'abord un procédé de lutte contre l'apparition de brouillard ("misting") lors de l'enduction de supports flexibles comprenant les étapes suivantes : a) la préparation d'une composition silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone comprenant : - au moins un polyorganosiloxane A réticulable par polyaddition, par déshydrogénocondensation, par polycondensation, par voie cationique ou par voie radicalaire, - éventuellement au moins un composé organosilicique réticulant B, - éventuellement au moins un catalyseur ou photoamorceur C dont la nature est choisie suivant le type de réaction envisagée pour ledit polyorganosiloxane A, - éventuellement, au moins un système modulateur d'adhérence K, et - éventuellement au moins un inhibiteur de réticulation D; et b) l'enduction de ladite composition silicone liquide X sur un support flexible à l'aide d'un dispositif d'enduction à cylindres, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'à l'étape a) on ajoute à ladite composition silicone liquide X un additif anti-brouillard E (additif antimisting ) ayant les caractéristiques suivantes : - il se présente sous une forme liquide, éventuellement suite à une dilution à l'aide d'un diluant J' ou un solvant J", - la tangente de l'angle de perte 8 (tan 8) dudit additif anti-brouillard E, qui est le rapport du module visqueux (G") sur le module élastique (G'), est > à 1, et - il est susceptible d'être obtenu, et préférentiellement obtenu: 1) en faisant réagir, de préférence à une température comprise entre 0 C et 200 C: - au moins un monomère, oligomère et/ou polymère organosiloxane F ayant, par molécule, au moins un motif réactif =SiH ; avec - au moins un monomère, oligomère et/ou polymère organosiloxane G présentant, par molécule, au moins un motif réactif =SiOH et/ou =SiR; avec R étant un radical carbinol en C1-C40, en présence : - d'au moins un catalyseur de déshydrogéno-condensation H, et - d'éventuellement au moins un inhibiteur de réticulation I et/ou au moins un solvant J, la nature et les quantités des composants F et G sont déterminées de manière à ce que le ratio : [nombre de motif réactif -SiOH]:[nombre de motif réactif =SiH] # 1:1, et 2) en isolant l'additif anti-brouillard E, éventuellement après élimination du catalyseur de déshydrogéno-condensation H et/ou dévolatilisation et/ou addition d'un inhibiteur de réticulation I'. Il est du mérite des inventeurs d'avoir obtenu un contrôle efficace de la formation de brouillard, ce qui se traduit par une amélioration significative du problème lié à l'apparition dudit brouillard dans un système d'enduction à cylindre fonctionnant à grande vitesse. Les conditions définis dans le mode de préparation de l'additif anti-brouillard E (additif antimisting ), c'est-à-dire la nature de la réaction (réaction de déshydrogéno-condensation) et la nécessité d'opérer avec un ratio: [nombre de motif réactif =SiOH]:[nombre de motif réactif =SiH] ≠ 1:1 permet d'obtenir un additif se présentant sous une forme liquide présentant des propriétés anti-brouillard en tout point remarquable. Sans vouloir se limiter à une théorie scientifique ou à un mécanisme, il semble que cette propriété de l'additif anti-brouillard E selon l'invention est due au choix de ce ratio et à la nature de la réaction mise en jeu (réaction de déshydrogénocondensation) qui permettent d'obtenir des polymères branchés présentant des propriétés viscoélastiques utiles pour lutter contre l'apparition de brouillard dans un système d'enduction à cylindre fonctionnant à grande vitesse. Le comportement rhéologique de l'additif anti-brouillard E selon l'invention peut également être illustré par la valeur de son module élastique (G') et visqueux (G"). L'additif anti-brouillard E selon l'invention: a) se présente sous une forme liquide, éventuellement suite à une dilution à l'aide d'un diluant J' ou un solvant J", et b) la tangente de l'angle de perte 8 (tan 8) dudit additif anti-brouillard E, qui est le rapport du module visqueux (G") sur le module élastique (G'), est >1. L'additif anti-brouillard E selon l'invention est mis en oeuvre dans des quantités suffisantes pour réduire la quantité de misting lors de l'enduction. Bien entendu l'homme de métier, par des essais de routine, peut déterminer sans difficulté ces quantités. Par exemple, il peut mettre en oeuvre l'additif selon l'invention dans des quantités comprises entre, 0,1 à 15 parties en poids par rapport au poids total de la composition silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone. Par déshydrogéna-condensation on entend une réaction entre des motifs =SiH et d'autre part des motifs =SiOH ce qui conduit à la formation de liaisons =Si-O-Si= et à la libération d'hydrogène gazeux. Cette réaction est catalysée par une quantité efficace d'un catalyseur de déshydrogéno-condensation H. L'homme du métier saura déterminer la quantité efficace du catalyseur de déshydrogéno-condensation H suivant le type de catalyseur utilisé. Par quantité efficace, on entend, au sens de l'invention, la quantité suffisante pour amorcer la réaction. Cette quantité doit être la plus faible possible afin de permettre une meilleure conservation dans le temps de la composition. Des concentrations utiles en catalyseur se situent entre 1.10-6 et 5, de préférence entre 1.10-6 et 1.10-2 parties en poids de la matière sèche en polymère organosiloxane à faire réagir. Tout catalyseur susceptible d'initier une réaction de déshydrogéno-condensation pourra convenir. Les catalyseurs métalliques à base de platine, de rhodium, de palladium, de ruthénium, de bore, d'étain ou d'iridium, les catalyseurs au platine étant les plus courants (FR-B-1 209 131, US-B-4,262,107, EP-A-1 167 424, FR-A-2 806 930). Par exemple, on peut utiliser un complexe du rhodium (RhCl3 [(C8Hä)2S)3) cité dans le brevet américain US-B-4,262,107, un complexe du platine tel que le catalyseur de Karstedt, les catalyseurs métalliques à base de platine, de rhodium, de palladium, d'étain ou d'iridium. Comme catalyseur à base d'iridium on peut citer les composés suivants : Ir Cl (CO) (TPP)2, Ir (CO)2 (acac) ;Ir H(CI)2 (TPP)3 ;[Ir Cl (Cyclooctène)2]2 Ir I(CO)(TPP)2et Ir H(CO)(TPP)3 formules dans lesquelles TPP signifie un groupement triphénylphosphine et acac un groupement acétylacétonate. On peut aussi utiliser des catalyseurs tels que le dilaurate de dibutylétain ou ceux cités dans l'ouvrage de NOLL Chemistry and technology of silicones , pages 205 et 307, Academic Press, 1968 û 2ème édition). D'autres catalyseurs tels que des dérivés de bore de type tris (pentafluorophényl)borane sont décrits dans la demande de brevet français FR-A-2 806 930. FR-B-1 209 131 divulgue notamment un catalyseur à base d'acide chloroplatinique (H2PtCI6, 6H20) L'inhibiteur de réticulation D est en général utilisé pour conférer à la composition prête à l'emploi, une certaine durée de vie en pot ( pot-life ). En jouant d'une part sur la nature de l'ensemble catalytique et sur sa concentration dans la composition (dont il découle une vitesse de réticulation donnée) et d'autre part sur la nature du retardateur et sur sa concentration, il est possible d'ajuster la durée de vie en pot. L'activité de l'ensemble catalytique est restituée par chauffage (thermoactivation). Le retardateur est de préférence choisi parmi les alcools acétyléniques (éthynylcyclohexanol : ECH) et/ou les diallylmaléates et/ou les triallylisocyanurates et/ou les dialkylmaléates (diéthylmaléates et/ou les dialkylalcinyledicarboxylates) (diéthyleacéthylène dicarboxylate) ou bien encore parmi les polyorganosiloxanes, avantageusement cycliques et substitués par au moins un alcényle, le tétraméthylvinylcyclotétrasiloxane étant particulièrement préféré, ou les maléates alkylés. Les alcools acétyléniques (voir par exemple FR-B-1 528 464 et FR-A-2 372 874) sont des retardateurs utiles selon l'invention. On peut citer à titre d'exemples : l'éthynyl-1-cyclohexanol 1 ; . le méthyl-3 dodécyne-1 ol-3 ; . le triméthyl-3,7,11 dodécyne-1 01-3 ; . le diphényl-1,1 propyne-2 ol-1 ; l'éthyl-3 éthyl-6 nonyne-1 ol-3 ; . le méthyl-3 pentadécyne-1 01-3. Ces alcools a-acétyléniques sont des produits du commerce. Comme autres exemples de retardateurs utiles selon l'invention on peut citer les dérivés phosphiniques par exemple le tris-(2,4-di-tert-butylphényl) phosphite (commercialisé par la société CIBA sous la référence Irgafos-168 ) ou ceux décrits dans la demande de brevet internationale W02004/061003 et notamment le composé Irgafos PEPQ de formule : t-Bu t-Bu t-Bu t-Bu O t-Bu t-Bu t-Bu t-Bu Un tel retardateur est notamment présent à raison de 1-100 équivalent molaire/métal du système catalytique. Les inhibiteurs de réticulation I et I' envisagés pour le procédé selon l'invention sont par 10 exemple, ceux décrits pour l'inhibiteur D. De préférence, I' est le tris-(2,4-di-tertbutylphényl) phosphite (commercialisé par la société CIBA sous la référence Irgafos-168 ). Dans la composition silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone, il peut-être avantageux de mettre en oeuvre au moins un système modulateur d'adhérence K, pour permettre 15 le contrôle des propriétés anti-adhérence du revêtement silicone réticulé. A titre d'illustration de système modulateur d'adhérence dans des formulations silicones pour anti-adhérence papier ou ruban adhésif ayant un support polymère, on peut citer la demande de brevet européen EP-A-O 601 938, dont le contenu est intégralement inclus dans le présent exposé. 20 Selon une variante, le système modulateur d'adhérence K est : - dans le cas d'une formulation réticulant par polyaddition : une résine polyorganosiloxane de formule MDVIQ ; MMv'Q ; MMV Dv1Q ; MMVIDDVIQ ; MDHQ ou MMHQ, - dans le cas d'une formulation réticulant par polycondensation : une résine polyorganosiloxane de formule M HQ, et 25 - dans le cas d'une formulation réticulant sous rayonnement : une résine polyorganosiloxane de formule MD'Q ou MM'Q. A titre d'exemples de diluant et/ou de solvant J, J' et J" on peut citer, les solvants aliphatiques, aromatiques, les solvants chlorés, e.g. : white spirit, les cétones telles que la méthyléthylcétone et l'acétone, les alcools tels que l'isopropanol et l'alcool n-butylique, les hydrocarbures saturés, insaturés ou aromatiques, avantageusement le pentane, l'hexane, l'heptane, l'octane, le toluène, le xylène, le benzène, les coupes pétrolières "naphtas"; les coupes pétrolières en C7-C8, les hydrocarbures halogénés et leurs mélanges. Concernant les polyorganosiloxanes A de la composition silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone, ils peuvent être du type de ceux qui réticulent à température ambiante ou à la chaleur par des réactions de polyaddition en présence d'un catalyseur métallique en l'occurrence à base de platine. Ce sont des compositions de polyorganosiloxanes réticulables appelées RTV ("Room Température Vulcanising") ou des compositions polyorganosiloxaniques de polyaddition dénommées EVC qui est l'abréviation de "élastomère vulcanisable à chaud". Les compositions polyorganosiloxaniques bicomposantes ou monocomposantes RTV ou EVC de polyaddition, durcissent ou réticulent essentiellement par des réaction de groupements hydrogénosilylés sur des groupements alkényles silylés, en présence généralement d'un catalyseur métallique (de préférence au platine). Elles sont décrites par exemple dans les brevets US-3 220 972, 3 284 406, 3 436 366, 3 697 473 et 4 340 709. Les polyorganosiloxanes A peuvent aussi être du type de ceux qui réticulent à température ambiante par des réactions de polycondensation sous l'action de l'humidité, en présence généralement d'un catalyseur métallique, par exemple un composé de l'étain (RTV polycondensation). Les compositions mettant en oeuvre ce type de polyorganosiloxane sont décrites par exemple dans les brevets US-3 065 194, 3 542 901, 3 779 986, 4 417 042 et dans le brevet FR-2 638 752 (compositions monocomposante) et dans les brevets US- 3 678 002, 3 888 815, 3 933 729 et 4 064 096 (compositions bicomposante). Les polyorganosiloxanes A qui entrent dans ces compositions RTV polycondensation sont des polysiloxanes linéaires ramifiés ou réticulés porteurs de groupements hydroxyle ou de groupements hydrolysables par exemple alcoxy. De pareilles compositions peuvent contenir en outre un agent de réticulation, qui est, notamment, un composé portant au moins 3 groupements hydrolysables comme par exemple un silicate, un alkyltrialcoxysilane ou un aminoalkyle trialcoxysilane. La composition silicone liquide X peut également comprendre un ou plusieurs polyorganosiloxanes A réticulables par voie cationique ou radicalaire : -en présence d'une quantité efficace de systèmes amorceurs cationiques (amorceurs thermiques et/ou photoamorceurs) - les amorceurs du type borate d'onium ou de complexes organométalliques, les solvants organiques donneurs de protons (alcool isopropylique, alcool benzylique,..), et/ou -selon le cas en présence d'un initiateur radicalaire, par l'intermédiaire d'une activation par rayonnement actinique (UV) ou par faisceaux d'électrons. Ces polyorganosiloxanes sont par exemple des époxysilicones et/ou des vinyléthersilicones, linéaires ou cycliques. De tels polyorganosiloxanes époxy ou vinyloxyfonctionnels sont décrits notamment dans les brevets DE-4 009 889, EP-0 396 130, EP- 0 355 381, EP-0 105 341, FR-2 110 115, FR-2 526 800. Les polyorganosiloxanes époxy fonctionnels peuvent être préparés par réactions d'hydrosilylation entre des huiles à motifs SiH et des composés époxy-fonctionnels tels que le vinyl-4-cyclohexenone ou allyl-glycidyléther. Les polyorganosiloxanes vinyloxyfonctionnels peuvent être préparés par réaction d'hydrosilylation entre des huiles à motifs SiH et des composés vinyloxyfonctionnels tels que l'allylvinyléther ou l'allyl-vinyloxyéthoxybenzène. Selon une variante préférée du procédé selon l'invention, la composition silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone à laquelle on ajoute l'additif anti-brouillard E ( antimisting ) comprend : - au moins un polyorganosiloxane A réticulable par polyaddition, - éventuellement au moins un composé organosilicique réticulant B, - au moins un catalyseur Cl de la réaction de polyaddition; - éventuellement au moins un système modulateur d'adhérence K, et - éventuellement au moins un inhibiteur de réticulation D; Selon cette variante préférée, le polyorganosiloxane A est du type de ceux réticulant par polyaddition et qui présente des motifs siloxyles de formule (III) avec éventuellement au moins une partie des autres motifs étant des motifs siloxyles de formule moyenne (IV): WaZb SiO 4-(a+b) (Ill) 2 ZcSIO4=~ (IV) 2 formules dans lesquelles : - W est un groupe alcényle, de préférence vinyle ou allyle, les symboles Z, identiques ou différents, représentent : - un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant 1 à 20 atomes de carbone, éventuellement substitué par au moins un halogène, de préférence le fluor, les radicaux alkyles étant de préférence méthyle, éthyle, propyle, octyle et 3,3,3-trifluoropropyle, - un radical cycloalkyle contenant entre 5 et 8 atomes de carbone cycliques, éventuellement substitué, - un radical aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone éventuellement substitué, et/ou 30 35 II - une partie aralkyle ayant une partie alkyle contenant entre 5 et 14 atomes de carbone et une partie aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone, substituée éventuellement sur la partie aryle par des halogènes et/ou des alkyles. - a est 1 ou 2, de préférence égal à 1, b est 0, 1 ou 2 et a + b = 1, 2 ou 3, et c = 0, 1,2 ou 3. Des exemples de polyorganosiloxanes A réticulable par polyaddition sont les diméthylpolysiloxanes à extrémités diméthylvinylsilyle, les copolymères méthylvinyldiméthylpolysiloxanes àextrémités triméthylsilyle, les copolymères 10 méthylvinyldiméthylpolysiloxanes à extrémités diméthylvinylsilyle. Le composé organosilicique réticulant B est de préférence du type de ceux présentant des motifs de formule (V) avec éventuellement au moins une partie des autres motifs étant des motifs de formule moyenne (VI): H L, Si O(3_02 (V) Lg Si O(4_g)/2 (VI) dans lesquelles : - les symboles L, identiques ou différents, représentent : - un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant 1 à 20 atomes de carbone, 20 éventuellement substitué par au moins un halogène, de préférence le fluor, les radicaux alkyles étant de préférence méthyle, éthyle, propyle, octyle et 3,3,3-trifluoropropyle, - un radical cycloalkyle contenant entre 5 et 8 atomes de carbone cycliques, éventuellement substitué, 25 - un radical aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone éventuellement substitué, et/ou - une partie aralkyle ayant une partie alkyle contenant entre 5 et 14 atomes de carbone et une partie aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone, substituée éventuellement sur la partie aryle par des halogènes et/ou des alkyles, 30 - c = 0, 1 ou 2, et g= 0, 1, 2 ou 3. Des exemples de composé organosilicique réticulant B sont, par exemple, : - les polymères diméthylpolysiloxane à extrémités hydrogénodiméthylsilyle, 35 - les polymères poly(diméthylsiloxane) (méthylhydrogénosiloxy) a,co-diméthylhydrogéno- siloxane, - MDD' : les copolymères à motifs diméthyl-hydrogénométhylpolysiloxanes (diméthyl) à extrémités triméthylsilyle, 15 - M'DD' : les copolymères à motifs diméthyl-hydrogénométhylpolysiloxanes à extrémités hydrogénodiméthylsilyle, - MD' : les hydrogénométhylpolysiloxanes à extrémités triméthylsilyle, Le catalyseur polyaddition Cl est par exemple composé d'au moins un métal appartenant au groupe du platine. Ce catalyseur peut notamment être choisi parmi les composés du platine et du rhodium. On peut, en particulier, utiliser les complexes du platine et d'un produit organique décrit dans les brevets US-A-3 159 601, US-A-3 159 602, US-A-3 220 972 et les brevets européens EP-A-O 057 459, BD-A-0 188 978 et EP-A-O 190 530, les complexes du platine et d'organosiloxanes vinylés décrits dans les brevets US-A-3 419 593, US-A-3 715 334, US-A-3 377 432 et US-A-3 814 730. Le catalyseur généralement préféré est le platine. Dans ce cas, la quantité pondérale du catalyseur de polyaddition Cl, calculée en poids de platine-métal, est généralement comprise entre 2 et 400 ppm. Outre ces constituants, la composition silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone peut également contenir au moins un additif courant dans les compositions silicone réticulant par polyaddition, par polycondensation, par voie cationique ou par voie radicalaire. On peut citer par exemple, les pigments,... Selon un mode de réalisation avantageux du procédé selon l'invention, l'additif anti-brouillard E (additif antimisting ) a les caractéristiques suivantes : - il se présente sous une forme liquide, éventuellement suite à une dilution à l'aide d'un diluant J' ou un solvant J" - la tangente de l'angle de perte 6 (tan 8) dudit additif anti-brouillard E, qui est le rapport du module visqueux (G") sur le module élastique (G'), est > à 1, et - il est susceptible d'être obtenu, et préférentiellement obtenu : 1) en faisant réagir de préférence à une température comprise entre 0 C et 200 C : - au moins un monomère, oligomère et/ou polymère organosiloxane F ayant, par molécule, au 30 moins un motif réactif =SiH ; avec - au moins un monomère, oligomère et/ou polymère organosiloxane G présentant, par molécule, au moins un motif réactif =SiOH et/ou =SIR; avec R étant un radical carbinol en C1-C40, en présence : - d'un catalyseur de déshydrogéno-condensation H, de préférence un catalyseur métallique à 35 base de platine, et - éventuellement d'au moins un inhibiteur de réticulation I, la nature et les quantités des composants F et G sont déterminées de manière à ce que : a) le ratio : [nombre de motif réactif =SiOH]:[nombre de motif réactif -SiH] < 1:1, de préférence <1:2 ou encore préférentiellement compris entre 1:3 et 1:50 et encore plus préférentiellement compris entre 1:3 et 1:15, et 2) en isolant l'additif anti-brouillard E, éventuellement après élimination du catalyseur de déshydrogéno-condensation H et/ou dévolatilisation et/ou addition d'un inhibiteur de réticulation I'. Selon cette variante, l'additif anti-brouillard E est un polymère branché ou un mélange comprenant au moins un polymère branché comprenant par molécule, au moins un motif réactif =SiH. II est très avantageux de préparer l'additif avec un ratio: [nombre de motif réactif SiOH]:[nombre de motif réactif Sil-1] compris entre 1:3 et 1:50 et encore plus préférentiellement compris entre 1:3 et 1:15. En effet, le maintient de ce ratio dans ces intervalles permet de préparer un additif anti-brouillard ne présentant pas des problèmes de gélification, ce qui évite une dilution avec un solvant ou un diluant, tout en ayant un taux de branchement adéquate, c'est-à- dire que le taux de branchement ne doit pas être trop important mais suffisant pour obtenir l'additif sous une forme liquide tout en maintenant des propriétés viscoélastiques adéquates pour obtenir l'effet anti-brouillard. L'utilisation d'un catalyseur métallique à base de platine comme catalyseur de déshydrogéno-condensation H permet d'améliorer les performances antimisting de l'additif ainsi obtenu. Selon un mode de réalisation préférée du procédé selon l'invention, l'additif anti-brouillard E (additif antimisting ) particulièrement avantageux et obtenu selon le procédé de préparation décrit ci-dessus a comme formule moyenne: M3DbD'cTd avec: - a, c et d sont des nombres > à 0, - b0, - 0,5 moles %,< c < 10 moles %, - 0,05 moles %< d < 10 moles %, - D' = HR22SiO2r2; - T = R23SiO3i2; - M = R24R25R26SiOv2, - D = R27R28SiO2i2; ledit additif anti-brouillard E pouvant éventuellement comporter jusqu'à 10 mole % de motifs résiduels DOH et/ou TOH avec : - DOH = R29R30(OH)Si0ii2 ,et - T H = R31(OH)Si02/2, les symboles R22, R23 , R24, R25, R26, R27, R28, R29, R30et R31, identiques ou différents, représentent chacun indépendamment l'un de l'autre: - un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant 1 à 20 atomes de carbone, éventuellement substitué par au moins un halogène, de préférence le fluor, les radicaux alkyles étant de préférence méthyle, éthyle, propyle, octyle et 3,3,3-trifluoropropyle, un radical cycloalkyle contenant entre 5 et 8 atomes de carbone cycliques, éventuellement substitué, - un radical aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone éventuellement substitué, et/ou une partie aralkyle ayant une partie alkyle contenant entre 5 et 14 atomes de carbone et une partie aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone, substituée éventuellement sur la partie aryle par des halogènes et/ou des alkyles. Selon une variante particulièrement avantageuse du procédé, à l'étape 1) le catalyseur de déshydrogéno-condensation H est un catalyseur métallique à base de platine, et - après l'étape 1) on fait réagir le produit de réaction issu de l'étape 1), de préférence à une température comprise entre 0 C et 200 C, avec au moins un composé de formule CH2=CHRa, de préférence la quantité des réactifs étant choisie de manière à ce que le ratio [nombre de motif réactif =SiH]:[nombre de fonctions réactives CH2=CH-] 1:1 - Ra étant un radical monovalent choisi parmi le groupe constitué par : les halogènes, l'hydrogène, un radical hydrocarboné en C1-C60, un radical polyester en C1-C60, un radical nitrile en C1-C60, un radical halogénoalkyle en C1-C60 , un radical comprenant un ou plusieurs atome de silicium et un radical polyéther en C1-C60, et 2) on isole l'additif anti-brouillard E, éventuellement après élimination du catalyseur de déshydrogéna-condensation H et/ou dévolatilisation et/ou addition d'un inhibiteur de réticulation I'. Selon une autre variante du procédé selon l'invention l'additif anti-brouillard E (additif antimisting ) est un polyorganosiloxane branché L ou un mélange comprenant au moins un polyorganosiloxanes branchés L, ledit additif anti-brouillard E comprenant au moins un motif réactif -SiOH et/ou =SIR; avec R étant un radical carbinol et a les caractéristiques suivantes : - il se présente sous une forme liquide, éventuellement suite à une dilution à l'aide d'un diluant J' ou un solvant J", - la tangente de l'angle de perte 8 (tan 8) dudit additif anti-brouillard E, qui est le rapport du module visqueux (G") sur le module élastique (G'), est > à 1, et 14 - il est susceptible d'être obtenu, et préférentiellement obtenu : 1) en faisant réagir de préférence à une température comprise entre 0 C et 200 C : - au moins un monomère, oligomère et/ou polymère organosiloxane F ayant, par molécule, au moins un motif réactif =SiH, avec - au moins un monomère, oligomère et/ou polymère organosiloxane G présentant, par molécule, au moins un motif réactif =SiOH et/ou =SIR; avec R étant un radical carbinol en C1-C40, en présence : -d'un catalyseur de déshydrogéno-condensation H, et - d'éventuellement au moins un inhibiteur de réticulation 1 et/ou au moins un solvant J, la nature et les quantités des composants F et G sont déterminées de manière à ce que le ratio [nombre de motif réactif =SiH] : [nombre de motif réactif -SiOH et/ou nombre de motif réactif -Sicarbinol] < 1:1, de préférence < 1:2 et encore plus préférentiellement compris entre 1:3 et 1:50, et 2) en isolant l'additif anti-brouillard E, éventuellement après élimination du catalyseur de déshydrogéna-condensation H et/ou dévolatilisation et/ou addition d'un inhibiteur de réticulation I'. Le composant F, est de préférence un monomère, oligomère et/ou polymère organosiloxane F qui a, par molécule, au moins un motif réactif -SiH et pour formule générale : MäD,D'WTXQyM'Z dans laquelle : - u, y, w, x et z sont des nombres >_ à 0, avec w+z > 0, et de préférence y=0, - M = R' R2R3SiOi/2; - D = R4R5SiO2/2; - D' = HR6SiO2/2; - T = R'SiO3/2; - Q = SiO4/2; - M' = HR$R9SiO1/2; - avec les symboles R', R2, R3, R4, R5, R6, R7, R6et R9, identiques ou différents, représentent chacun indépendamment l'un de l'autre: un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant 1 à 20 atomes de carbone, éventuellement substitué par au moins un halogène, de préférence le fluor, les radicaux alkyles étant de préférence méthyle, éthyle, propyle, octyle et 3,3,3-trifluoropropyle, un radical cycloalkyle contenant entre 5 et 8 atomes de carbone cycliques, éventuellement substitué, un radical aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone éventuellement substitué, et/ou 35 5 - une partie aralkyle ayant une partie alkyle contenant entre 5 et 14 atomes de carbone et une partie aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone, substituée éventuellement sur la partie aryle par des halogènes et/ou des alkyles. A titre d'exemple de constituant F, on peut citer les polyméthylhydrogénosiloxanes à extrémités triméthylsiloxyl et/ou hydrogénodiméthylsiloxy. Par exemple conviennent tout particulièrement à l'invention les composés suivants : 10 S1 ÎH3 ÎH3 CH3 OSi OSiùH HùSi 1 CH3 CH3 CH3 S2 Me3Si CH3 OSiN,1e3 HùSi 1 CH3 h ÎH3 OSi CH3 ÎH3 OSiùH CH3 S3 avec a, b, c, d et e représentant un nombre variant de : 0 à 500 - dans le polymère de formule S1 : 0 5 a 5 500 de préférence 1 5 a 5 150 de préférence 1 5 a 5 10, et 1 5 b 5_ 500 de préférence 1 5 b 5 50 de préférence 1 5 b5_ 10 15 - dans le polymère de formule S2 : 05_ c5_ 500 -dans le polymère de formule S3 : 0 5 d 5 500 de préférence 1 5 d 5 50 et 05 e 5 500 de préférence 1 5 e 5 150. 20 Le composé G, est de préférence un monomère, oligomère et/ou polymère organosiloxane G qui présente, par molécule, au moins un motif réactif =SiOH et/ou =SIR; avec R étant un radical carbinol, et est choisi parmi le groupe constitué par les structures de formules (I) et (Il) : (DOH)i Dj (ToH)k Ti Qm Mn (1) Mo (DR)p Dq Tr Qs (MR)t (II) dans lesquelles: - i, j, k, I, m et n sont des nombres >_ à 0, avec i+k > 0, et de préférence m =0 et s=0, 30 - o, p, q, r, s et t sont des nombres à 0, avec p+ t > 0, - M = R10R11 R12SiO172 - D = R13R14SiO212 - DR = RR15SiO212 - T = R16SiO312 35 - Q = SiO4i2, - MR = RR17R18SiO~~2 25 - DOH = R19R20(OH)SiOv2 - T H = R21(OH)SiO212, - R est un groupe carbinol en C1-C40, et - les symboles R1 , R11, R12, R13, R14, R15, R19R17 R18, R19, R20 et R21, identiques ou 5 différents, représentent chacun indépendamment l'un de l'autre: un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant 1 à 20 atomes de carbone, éventuellement substitué par au moins un halogène, de préférence le fluor, les radicaux alkyles étant de préférence méthyle, éthyle, propyle, octyle et 3,3,3-trifluoropropyle, 10 - un radical cycloalkyle contenant entre 5 et 8 atomes de carbone cycliques, éventuellement substitué, un radical aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone éventuellement substitué, et/ou une partie aralkyle ayant une partie alkyle contenant entre 5 et 14 atomes de carbone 15 et une partie aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone, substituée éventuellement sur la partie aryle par des halogènes et/ou des alkyles. Convient tout particulièrement à l'invention à titre de composant G, les composés de 20 formule CH3 1 HOùSi CH3CH3 OSi 1 CH3 ÎH3 OSiùOH 1 CH3 S4 avec 1 f < 1200 de préférence 1_< f 500, et plus préférentiellement encore 4 à 1, et - il est susceptible d'être obtenu : 1) en faisant réagir de préférence à une température comprise entre 0 C et 200 C : - au moins un monomère, oligomère et/ou polymère organosiloxane F ayant, par molécule, au moins un motif réactif -SiH ; avec - au moins un monomère, oligomère et/ou polymère organosiloxane G présentant, par molécule, au moins un motif réactif =SiOH et/ou =SIR; avec R étant un radical carbinol en C1-C40, en présence : - d'un catalyseur de déshydrogéno-condensation H qui est un catalyseur métallique à base de 5 platine, et - éventuellement d'au moins un inhibiteur de réticulation I, la nature et les quantités des composants F et G sont déterminées de manière à ce que : a) le ratio : [nombre de motif réactif SiOH]:[nombre de motif réactif =SiH] est compris entre 1:3 et 1:50, et 10 2) en isolant l'additif anti-brouillard E, éventuellement après élimination du catalyseur de déshydrogéno-condensation H et/ou dévolatilisation et/ou addition d'un inhibiteur de réticulation I'. La description des constituants utilisés pour la préparation des polyorganosiloxanes branchés L' et L" est telle qu'exposée pour le procédé selon l'invention. 15 Le polyorganosiloxane branché L' obtenu selon le procédé décrit ci-dessus contient des fonctions réactives de type =SiH et présente l'avantage de se présenter sous une forme liquide ce qui facilite son utilisation dans la composition silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone. De plus, l'utilisation d'un catalyseur métallique à base de platine comme 20 catalyseur de déshydrogéno-condensation H permet d'obtenir de manière surprenante un additif antimisting beaucoup plus efficace. Selon une variante préférée du procédé de préparation du polyorganosiloxane branché L' ou du mélange comprenant au moins un polyorganosiloxane branché L' : 25 - après l'étape 1) on fait réagir le produit de réaction issu de l'étape 1), de préférence à une température comprise entre 0 C et 200 C, avec au moins un composé de formule CH2=CHRa, de préférence la quantité des réactifs étant choisie de manière à ce que le ratio : [nombre de motif réactif -_Silde fonctions réactives CH2=CH-] < 1:1, - Ra étant un radical monovalent choisi parmi le groupe constitué par : les halogènes, 30 l'hydrogène, un radical hydrocarboné en C1-C60, un radical polyester en C1-C60, un radical nitrile en C1-C60, un radical halogénoalkyle en C1-C60, un radical comprenant un ou plusieurs atome de silicium et un radical polyéther en C1-C60. 35 Selon un mode de réalisation avantageux, le polyorganosiloxane branché L' ou mélange comprenant au moins un polyorganosiloxane branché L' a comme formule moyenne : MaDbD'cTd avec: - a, c et d sont des nombres > à 0, -b0, - 0,5 moles %,< c < 10 moles %, - 0,05 moles %,< d < 9 moles %, 5 - D' = HR22SiO212; - T = R23SI03/2, - M = R24R25R26Si0 1 /2, -D = R27R28SiO212; ledit polyorganosiloxanes branchés L' pouvant éventuellement comporter jusqu'à 10 mole % de 10 motifs résiduels DOH et/ou T H avec : _ DOH = R29R30(OH)SiO112 ,et - T H = R31(OH)Si0212, les symboles R22, R23 , R24, R25, R26, R27, R28, R29, R30 et R31, identiques ou différents, représentent chacun indépendamment l'un de l'autre: 15 - un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant 1 à 20 atomes de carbone, éventuellement substitué par au moins un halogène, de préférence le fluor, les radicaux alkyles étant de préférence méthyle, éthyle, propyle, octyle et 3,3,3-trifluoropropyle, un radical cycloalkyle contenant entre 5 et 8 atomes de carbone cycliques, 20 éventuellement substitué, un radical aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone éventuellement substitué, et/ou une partie aralkyle ayant une partie alkyle contenant entre 5 et 14 atomes de carbone et une partie aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone, substituée 25 éventuellement sur la partie aryle par des halogènes et/ou des alkyles. L'invention concerne aussi un polyorganosiloxane branché L" ou mélange comprenant au moins un polyorganosiloxane branché L" caractérisé en ce que : 30 - ledit polyorganosiloxane branché L" comprend au moins un motif réactif =SiOH et/ou =SiR; avec R étant un radical carbinol, - il se présente sous une forme liquide, éventuellement suite à une dilution à l'aide d'un diluant J' ou un solvant J", - la tangente de l'angle de perte 6 (tan 6) dudit polyorganosiloxane branché L" ou du mélange 35 comprenant au moins ledit polyorganosiloxane branché L", qui est le rapport du module visqueux (G") sur le module élastique (G'), est >1, et - il est susceptible d'être obtenu : 1) en faisant réagir de préférence à une température comprise entre 0 C et 200 C : 19 - au moins un monomère, oligomère et/ou polymère organosiloxane F ayant, par molécule, au moins un motif réactif avec - au moins un monomère, oligomère et/ou polymère organosiloxane G présentant, par molécule, au moins un motif réactif =SiOH et/ou =SIR; avec R étant un radical carbinol en C1-C40, 5 en présence : -d'un catalyseur de déshydrogéno-condensation H, et - d'éventuellement au moins un inhibiteur de réticulation I et/ou au moins un solvant J, la nature et les quantités des composants F et G sont déterminées de manière à ce que le ratio : [nombre de motif réactif =SiH] : [nombre de motif réactif =SiOH et/ou nombre de motif réactif -Si- 10 carbinol] < 1:1, de préférence < 1:2 et encore plus préférentiellement compris entre 1:3 et 1:50, et 2) en isolant l'additif anti-brouillard E, éventuellement après élimination du catalyseur de déshydrogéno-condensation H et/ou dévolatilisation et/ou addition d'un inhibiteur de réticulation I'. 15 Un autre objet de l'invention concerne une composition silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone comprenant : - au moins un polyorganosiloxane A réticulable par polyaddition, par déshydrogénocondensation, par polycondensation, par voie cationique ou par voie radicalaire et/ou au moins un système modulateur d'adhérence K, et/ou au moins un inhibiteur de réticulation 20 D; et/ou au moins un composé organosilicique réticulant B, et/ou au moins un catalyseur ou photoamorceur C dont la nature est choisie suivant le type de réaction envisagée pour ledit polyorganosiloxane A, et - au moins un additif anti-brouillard E ( antimisting ) tel que décrit ci-dessus. 25 Le dernier objet de l'invention concerne l'utilisation de l'additif anti-brouillard E tel que défini ci-dessus pour réduire l'apparition de brouillard ("misting") lors de l'enduction de supports flexibles avec une composition silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone. 30 II apparaît donc que l'invention propose un moyen original simple, économique et fiable de lutte contre la production de brouillard lors de l'enduction de supports flexibles (par exemple en papier, en film ou en film polymère) dans des dispositifs d'enduction à cylindre fonctionnant à grande vitesse. La conséquence industrielle pratique est que les vitesses de défilement peuvent 35 encore être augmentées sans qu'apparaisse ce phénomène de brouillard nuisible à la qualité de l'enduction. Le moyen de lutte proposé par l'invention a également pour avantage non négligeable de ne pas nuire aux qualités d'aspect, à la couverture, aux propriétés d'anti-adhérence, ainsi qu'aux propriétés mécaniques (rub-off) du revêtement réticulé silicone que l'on cherche à obtenir sur au moins une des faces du support flexible. Par ailleurs, la réduction du misting améliore de façon significative les conditions d'hygiène et de sécurité pour le personnel en poste auprès de dispositifs industriels d'enduction 5 silicone sur cylindres fonctionnant à grande vitesse. Les exemples, qui suivent ont pour vocation d'illustrer des modes de réalisation particuliers de 'invention sans pour autant limiter la portée de l'invention à ces simples modes de réalisations. 10 EXEMPLES I) Préparation des additifs anti-brouillard E : Exemple 1 : 15 Sous atmosphère inerte, on charge 29,8 g d'une huile silicone contenant 0,0597 équivalents de =SiOH pour 100g, 50g d'une huile silicone contenant 0,4 équivalents de SiH pour 100g, 16 mg d'une solution de Pt de Karsted à 10-12% de Pt et 25,3 mg d'inhibiteur éthynylcyclohexanol (ECH). Le mélange est chauffé et agité à 120 C pendant 6 h jusqu'à un taux de transformation (TT) des groupements SiOH - 95 %. Après refroidissement, on ajoute 2,64 mg d'IRGAFOS"168 20 fourni par la société CIBA. L'huile silicone branchée obtenue a une viscosité de 168 mm2/s et contient 0.188 équivalents de SiH /100g - [ratio SiH : SiOH=11,2 : 1] Exemple 2 : 25 Sous atmosphère inerte, on charge 436,4 g d'une huile silicone contenant 0,0597 équivalents de =SiOH pour 100g, 1020 g de toluène et 80 mg de catalyseur IrCl(CO)(PPh3)2. A température ambiante, 523,7 g d'une huile silicone contenant 0,4 équivalents de =SiH pour 100g sont coulés en 2 heures sur le mélange. Le milieu réactionnel est agité pendant encore 2,5 h jusqu'à un TT des groupements =SiOH - 90%. Après stripping des volatiles, l'huile silicone branchée 30 obtenue a une viscosité de 960 mm2/s et contient 0,09 équivalents de SiH pour 100g [ratio SiH : SiOH= 8 :1] Exemple 3 : 35 Sous atmosphère inerte, on charge 0,86 g d'une huile silicone contenant 0,455 équivalents de =SiOH pour 100g, 80 g d'une huile silicone contenant 0.052 équivalents de SiH pour 100g, 16 mg d'une solution de Pt de Karsted à 10-12% de Pt et 25,7 mg d'inhibiteur (ECH). Le mélange est chauffé et agité à 120 C pendant 6 h jusqu'à TT =SiOH 85%. Après refroidissement, on ajoute 2,64 mg d'IRGAFOS 168. L'huile silicone branchée obtenue a une viscosité de 477 mm2/s et contient 0,045 équivalents de .SiH /100g - [ratio SiH : SiOH= 10,6 :1] Exemple 4 : Sous atmosphère inerte, on charge 80 g d'une huile silicone contenant 0,014 équivalents de =--_SiOH pour 100g, 10 g d'une huile silicone contenant 0,4 équivalents de SiH pour 100g, 18 mg d'une solution de Pt de Karsted à 10-12% de Pt et 33 mg d'inhibiteur (ECH). Le mélange est chauffé et agité à 120 C pendant 6 h jusqu'à TT ==-SiOH û 75 %. Après refroidissement, on ajoute 2,8 mg d'IRGAFOS^168. L'huile silicone branchée obtenue a une viscosité de 31000 mm2/s et contient 0,028 équivalents de =SiH /100g - [ratio SiH : SiOH= 3,57 :1] Exemple 5 : Sous atmosphère inerte, on charge 10 g de xylène et 18 mg d'une solution de Pt de Karsted à 10-12% de Pt. Le mélange est chauffé et agité à 120 C puis 65,6 g d'une huile silicone contenant 0,014 équivalents de SiOH pour 100g et 24,4 g d'une huile silicone contenant 0,4 équivalents de SiH pour 100g sont co-coulés en 3 heures sur le mélange. Le milieu réactionnel est chauffé pendant encore 3 h à 120 C jusqu'à TT SiOH û 86 %. Après stripping des volatiles, l'huile silicone branchée obtenue a une viscosité de 11600 mm2/s et contient 0,087 équivalents de =SiH pour 100g - [ratio SiH : SiOH =10,63:1]. La formule brute du produit déterminée par RMN 29Si et 'H est MD52D'3.4To,6M• Exemple 6 : (comparatif par rapport à l'Exemple 5) A titre de comparaison un silicone branché de formule brute similaire à l'exemple 5 a été préparé par redistribution de 9,2 g d'une résine de formule Mo,,D12T3.3 de 164,4 g de polysiloxane cyclique de formule D4 (octaméthylcyclotétrasiloxane ), 16,6 g d'une huile silicone de formule M2D4 (tétradécaméthylhexasiloxane ) et 9,8 g d'un polysiloxane à motif -SiH de formule MD'50M en présence de Tonsil (montmorillonite vendue par la société Süd-Chemie) à 75 C pendant 20h. Après filtration et stripping des volatiles, le produit silicone branché obtenu a une viscosité de 135 mm2/s. La formule brute du produit déterminée par RMN 29Si et 'H est MD67D'3,6To.5M. Il est à noter que la formule brut de ce polymère est très proche de celle décrite pour le polymère de l'Exemple 5.35 Exemple 7 : post-fonctionnalisation : Sous atmosphère inerte, on charge 28,1 g d'une huile silicone contenant 0,014 équivalents de =SiOH et 26,3 mg d'une solution de Pt de Karsted à 10-12% de Pt. Le mélange est chauffé et agité à 100 C puis 33,3 g d'une huile silicone contenant 0,4 équivalents de =SiH pour 100 g et 78,8 g del' huile silicone contenant 0,014 équivalents de =SiOH sont co-coulés en 2 heures. Le milieu réactionnel est ensuite chauffé à 100 C pendant encore 2 h. Le mélange est refroidi à 85 C puis 49 g de tetradécène sont ajoutés. Le mélange est chauffé à 85 C pendant 3 h puis refroidi. Après stripping des volatiles, l'huile silicone branchée obtenue a une viscosité de 2730 mm2/s et contient 0,4 milliéquivalents de =SiH pour 100g. Exemple 8 : ratio SiH/SiOH = 2/1 Sous atmosphère inerte, on charge 160,15 g d'une huile silicone contenant 0,014 équivalents de =SiOH, 300 mg d'une solution de Pt de Karsted à 10-12% de Pt et 20 g d'une huile silicone contenant 0,4 équivalents de =SiH pour 100 g. Le mélange est chauffé et agité à 110 C pendant 1,5 h mais conduit à la formation d'un gel ce qui ne permet pas de l'utiliser en l'état et nécessite une dilution à l'aide d'un diluant ou solvant. Mesure du paramètre tangente de l'angle de perte 8 (tan 8) = le rapport du module visqueux 20 (G") sur le module élastique (G') : La viscoelasticité a été mesurée à différentes fréquences pour deux exemples à l'aide d'un rhéomètre: Rheometric ARES/ diamètre : 50 mm / angle de cône/ angle : 0.04 rad / écartement cône-plan : 53 m. Les résultats obtenus sont rassemblés dans le tableau suivant. 25 Tableau I 1 radis 100 rad/s 23 C viscosité complexe tan e _ tan s rt* (Pa.$) viscosité complexe rl*(Pa.$) Exemple 4 82 (±4) 1.56 (± 0.15) 17.1 (± 0.1) 1.60 (± 0.12) Exemple 5 20.5 (±0.7) 3.48 (± 0.20) 7.4 (± 0.1) 2.50 (± 0.22) II) Test comme additif anti-misting 30 Des silicones branchés préparés dans la partie I) ont ététestés en tant qu'additif anti-misting. Les résultats observés sont rassemblés dans les tableaux suivants, en quantité de misting mesuré (mg/m3) ou sous forme de ratio de misting mesuré avec additif et sans additif pour différentes vitesses de rotation des rouleaux. Description du test Pour analyser et quantifier le brouillard produit dans un dispositif d'enduction à cylindres fonctionnant à grande vitesse, on a mis en oeuvre à l'échelle du laboratoire un dispositif (fourni par la société Ermap, Grenoble, France) à 2 rouleaux fonctionnant de manière reproductible et apte à faire défiler une bande de papier à une vitesse linéique de plus de 900m/min. Les deux cylindres presseur/enducteur présentent un diamètre de 10 cm. Le cylindre presseur est recouvert de caoutchouc et le cylindre enducteur de chrome. Le cylindre enducteur a été taillé en haltère de sorte que la vitesse des deux cylindres soient synchrones. Le cylindre presseur entrainable par un moteur, est en contact sous pression constante avec le cylindre enducteur. Le liquide silicone d'enduction est versé directement dans l'entrefer entre les deux rouleaux. La quantité de fluide utilisée est 0,25 ml. Différentes compositions ont ensuite été préparés en mélangeant un polymère silicone Al (polydiméthylsiloxane dont les extrémités sont bloquées par un groupe diméthylvinylsiloxy dont la viscosité est de 220 mPa.$) et les produits décrits ci-dessus dans les exemples 4 à 7 à raison de 2 parties en poids de produit dans 100 parties en poids de polymère. Les compositions sont homogénéisées au roule-fût le temps nécessaire. On utilise ensuite le système rotatif décrit ci-dessus sur les rouleaux sur lesquels est étalée la préparation en question. On augmente ensuite progressivement la vitesse de rotation des rouleaux. Parallèlement, on mesure la densité du brouillard en disposant à proximité du lieu de contact, entre les cylindres, un instrument de mesure appelé compteur de particules commercialisé la société ITS (France). Le résultat de la mesure de densité de brouillard est exprimé en mg d'aérosol silicone par m3 d'air à une vitesse de mesure donnée. Le tableau ci-dessous rassemble les résultats obtenus: Tableau II : Résultats des tests anti-misting en valeur absolue Additif anti-misting (2%) Misting (mg/m3) à Misting (mg/m3) à Misting (mg/m3) à 600m/min 800 m/min 870 m/min Référence sans additif 21 63 73 (comparatif) _ Exemple 2 (invention) 10 40 48 Exemple 4 (invention) 2 6 12 Exemple 5 (invention) 3 11 17 Exemple 6 (comparatif par 14 37 48 rapport à l'exemple 5) Exemple 7 (invention) 4 18 27 Ces résultats montrent qu'un polymère branché selon l'invention préparé avec un catalyseur de déshydrogénation à base de Pt (exemples 4, 5 et 7) présente une activité de 3 à 9 fois supérieure à un polymère branché selon l'invention préparé à partir d'un catalyseur de déshydrogénation à base d'iridium (exemple 2). De plus, la comparaison entre l'Exemple 5 (invention) et l'Exemple 6 (comparatif) montre qu'un polymère branché obtenu par une réaction de déshydrogéno-condensation présente une activité anti-misting bien supérieure à un polymère branché obtenu par une autre voie de synthèse. Tableau III : Résultats des tests anti-misting en comparaison avec une référence sans additif Additif anti-misting Misting à 600m/min* Misting à Misting (mg/m3) à 800 m/min* 870 m/min Référence sans additif 1 1 1 (comparatif) Exemple 2 (invention) 0,48 0,63 0,66 Exemple 4 (invention) 0,28 0,15 0,17 Exemple 5 (invention) 0,08 0,17 0,23 Exemple6 0,68 0,64 0,69 (essai comparatif par rapport à l'exemple 5) Exemple 7 (invention) 0,23 0,31 0,38 Préparation d'un revêtement silicone anti-adhérent sur un support papier Les bains sont obtenus en mélangeant successivement les produits suivants: - un polymère silicone de polydiméthylsiloxane dont les extrémités sont bloquées par un groupe diméthylvinylsiloxy dont la viscosité est de 220 mPa.s, - l'additif selon l'invention (exemples 2, 4, 5 et 7), - un mélange d'huiles constituées de copolymères de polyhydrogénométhylsiloxane et de polydiméthylsiloxane, les deux types de copolymères étant bloqués par des groupes 20 triméthylsiloxane, - un catalyseur contenant du Pt (catalyseur de Karsted) et mis en solution dans du divinyltétraméthyldisiloxane. Les proportions du mélange sont calculées de sorte que l'on obtienne dans le bain 25 final un rapport entre le nombre total en moles de groupements vinyles et le nombre total en mole de groupements hydrogénosiloxane de 1.75, une concentration en platine de 110 ppm et un taux d`éthynylcyclohexanol-1 de l`ordre de 0.15% en poids par rapport au poids de la formulation. Par ailleurs, l'additif anti-misting selon l'invention est ajouté au polymère silicone de polydiméthylsiloxane dont les extrêmités sont bloquées par un groupe diméthylvinylsiloxy et dont la viscosité est de 220 mPa.s dans une proportion de 2% en poids par rapport au poids total de la formulation. Ces bains sont ensuite utilisés successivement pour enduire un support de papier appelé "glassine" au moyen d'une machine d'enduction dont la tête d'enduction est une tête munie de quatre cylindres humides. En aval de cette tête, une sécherie dans laquelle circule de l'air à 195 C environ est utilisée pour faire durcir l'enduit de silicone en le portant à une température maximale comprise entre 130 et 160 C. Après avoir procédé à l'opération d'enduction en utilisant successivement les bains 10 décrits ci-dessus, on obtient des résultats comparables quand à la réduction du brouillard lors de l'enduction tout en obtenant un revêtement au toucher sec et au caractère anti-adhérent
L'invention se rapporte au domaine général de l'enduction silicone sur cylindres à grande vitesse de supports flexibles divers, tels que les feuilles de papier ou de polymère synthétique (polyoléfine, polyester...), ou bien encore de textile.L'invention concerne un procédé efficace de lutte contre l'apparition de brouillard lors de l'enduction de supports flexibles avec une composition silicone liquide précurseur de revêtements réticulés, cette enduction s'opérant à l'aide d'un dispositif d'enduction à cylindre fonctionnant à grande vitesse
1 û Procédé de lutte contre l'apparition de brouillard ("misting") lors de l'enduction de supports flexibles comprenant les étapes suivantes : a) la préparation d'une composition silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone comprenant : - au moins un polyorganosiloxane A réticulable par polyaddition, par déshydrogénocondensation, par polycondensation, par voie cationique ou par voie radicalaire, -éventuellement au moins un composé organosilicique réticulant B, -éventuellement au moins un catalyseur ou photoamorceur C dont la nature est choisie suivant le type de réaction envisagée pour ledit polyorganosiloxane A, - éventuellement, au moins un système modulateur d'adhérence K, et - éventuellement au moins un inhibiteur de réticulation D; et b) l'enduction de ladite composition silicone liquide X sur un support flexible à l'aide d'un dispositif d'enduction à cylindres, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'à l'étape a) on ajoute à ladite composition silicone liquide X un additif anti-brouillard E (additif antimisting ) ayant les caractéristiques suivantes : - il se présente sous une forme liquide, éventuellement suite à une dilution à l'aide d'un diluant J' ou un solvant J", - la tangente de l'angle de perte 8 (tan 8) dudit additif anti-brouillard E, qui est le rapport du module visqueux (G") sur le module élastique (G'), est > à 1, et - il est susceptible d'être obtenu : 1) en faisant réagir, de préférence à une température comprise entre 0 C et 200 C: - au moins un monomère, oligomère et/ou polymère organosiloxane F ayant, par molécule, au moins un motif réactif =SiH ; avec - au moins un monomère, oligomère et/ou polymère organosiloxane G présentant, par molécule, au moins un motif réactif =SiOH et/ou =SIR; avec R étant un radical carbinol en C1-Cao, en présence : -d'au moins un catalyseur de déshydrogéno-condensation H, et -d'éventuellement au moins un inhibiteur de réticulation I et/ou au moins un solvant J, la nature et les quantités des composants F et G sont déterminées de manière à ce que le ratio : [nombre de motif réactif -SiOH]:[nombre de motif réactif -SiH] # 1:1, et 2) en isolant l'additif anti-brouillard E, éventuellement après élimination du catalyseur de déshydrogéno-condensation H et/ou dévolatilisation et/ou addition d'un inhibiteur de réticulation I'.2 -Procédé de lutte contre l'apparition de brouillard ("misting") lors de l'enduction de supports flexibles selon la 1 dans lequel l'additif anti-brouillard E (additif antimisting ) a les caractéristiques suivantes : - il se présente sous une forme liquide, éventuellement suite à une dilution à l'aide d'un diluant 5 J' ou un solvant J", - la tangente de l'angle de perte 5 (tan 8) dudit additif anti-brouillard E, qui est le rapport du module visqueux (G") sur le module élastique (G'), est > à 1, et - il est susceptible d'être obtenu : 1) en faisant réagir de préférence à une température comprise entre 0 C et 200 C : 10 - au moins un monomère, oligomère et/ou polymère organosiloxane F ayant, par molécule, au moins un motif réactif =SiH ; avec - au moins un monomère, oligomère et/ou polymère organosiloxane G présentant, par molécule, au moins un motif réactif =SiOH et/ou =SIR; avec R étant un radical carbinol en C1-C40, en présence : 15 - d'un catalyseur de déshydrogéno-condensation H de préférence un catalyseur métallique à base de platine, et - éventuellement d'au moins un inhibiteur de réticulation I, la nature et les quantités des composants F et G sont déterminées de manière à ce que : a) le ratio : [nombre de motif réactif =SiOH]:[nombre de motif réactif -SiH] < 1:1, de préférence 20 <1:2 ou encore préférentiellement compris entre 1:3 et 1:50 et encore plus préférentiellement compris entre 1:3 et 1:15, et 2) en isolant l'additif anti-brouillard E, éventuellement après élimination du catalyseur de déshydrogéno-condensation H et/ou dévolatilisation et/ou addition d'un inhibiteur de réticulation I'. 25 3 - Procédé de lutte contre l'apparition de brouillard ("misting") lors de l'enduction de supports flexibles selon la 2 dans lequel l'additif anti-brouillard E (additif antimisting ) a pour formule moyenne : MaDbD'cTd 30 avec: - a, c et d sont des nombres > à 0, - b0, - 0,5 moles % < c < 10 moles %, - 0,05 moles % < d < 10 moles %, - D' = HR22SiO212; - T = R23SiO3i2; - M = R24R25R26SiO v2, - D = R27R28SiO212; 35ledit additif anti-brouillard E pouvant éventuellement comporter jusqu'à 10 mole % de motifs résiduels DOH et/ou T H avec : - DOH = R29R30(OH)SiO1i2 ,et - TOH = R31(OH)SiO212, les symboles R22, R23 , R24, R25, R26, R27, R28, R29, R30 et R31, identiques ou différents, représentent chacun indépendamment l'un de l'autre: un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant 1 à 20 atomes de carbone, éventuellement substitué par au moins un halogène, de préférence le fluor, les radicaux alkyles étant de préférence méthyle, éthyle, propyle, octyle et 3,3,3-trifluoropropyle, - un radical cycloalkyle contenant entre 5 et 8 atomes de carbone cycliques, éventuellement substitué, un radical aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone éventuellement substitué, et/ou une partie aralkyle ayant une partie alkyle contenant entre 5 et 14 atomes de carbone et une partie aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone, substituée éventuellement sur la partie aryle par des halogènes et/ou des alkyles. 4 - Procédé de lutte contre l'apparition de brouillard ("misting") lors de l'enduction de supports flexibles selon la 2 caractérisé en ce que : - à l'étape 1) le catalyseur de déshydrogéno-condensation H est un catalyseur métallique à base de platine, et - après l'étape 1) on fait réagir le produit de réaction issu de l'étape 1), de préférence à une température comprise entre 0 C et 200 C, avec au moins un composé de formule CH2=CHRa, de préférence la quantité des réactifs étant choisie de manière à ce que le ratio [nombre de motif réactif =SiH]:[nombre de fonctions réactives CH2=CH-] 1:1, - Ra étant un radical monovalent choisi parmi le groupe constitué par : les halogènes, l'hydrogène, un radical hydrocarboné en C1-C60, un radical polyester en C1-C60, un radical nitrile en C1-C60, un radical halogénoalkyle en C1-C60, un radical comprenant un ou plusieurs atome de silicium et un radical polyéther en C1-C60, et 2) on isole l'additif anti-brouillard E, éventuellement après élimination du catalyseur de déshydrogéno-condensation H et/ou dévolatilisation et/ou addition d'un inhibiteur de réticulation 1'. 5- Procédé de lutte contre l'apparition de brouillard ("misting") lors de l'enduction de supports flexibles selon la 1 dans lequel l'additif anti-brouillard E (additif antimisting ) est un polyorganosiloxane branché L ou un mélange comprenant au moins un polyorganosiloxanesbranchés L, ledit additif anti-brouillard E comprenant au moins un motif réactif =SiOH et/ou =SiR; avec R étant un radical carbinol et a les caractéristiques suivantes : - il se présente sous une forme liquide, éventuellement suite à une dilution à l'aide d'un diluant J' ou un solvant J", - la tangente de l'angle de perte 8 (tan 8) dudit additif anti-brouillard E, qui est le rapport du module visqueux (G") sur le module élastique (G'), est > à 1, et - il est susceptible d'être obtenu : 1) en faisant réagir de préférence à une température comprise entre 0 C et 200 C : - au moins un monomère, oligomère et/ou polymère organosiloxane F ayant, par molécule, au 10 moins un motif réactif =SiH, avec - au moins un monomère, oligomère et/ou polymère organosiloxane G présentant, par molécule, au moins un motif réactif =SiOH et/ou =SiR; avec R étant un radical carbinol en C1-C40, en présence : - d'un catalyseur de déshydrogéno-condensation H, et 15 - d'éventuellement au moins un inhibiteur de réticulation I et/ou au moins un solvant J, la nature et les quantités des composants F et G sont déterminées de manière à ce que le ratio [nombre de motif réactif =SiH] : [nombre de motif réactif =SiOH et/ou nombre de motif réactif =Sicarbinol] < 1:1, de préférence < 1:2 et encore plus préférentiellement compris entre 1:3 et 1:50, et 2) en isolant l'additif anti-brouillard E, éventuellement après élimination du catalyseur de 20 déshydrogéno-condensation H et/ou dévolatilisation et/ou addition d'un inhibiteur de réticulation I'. 6 - Procédé de lutte contre l'apparition de brouillard ("misting") lors de l'enduction de supports flexibles selon l'une quelconque des 1, 2 ou 5 dans lequel le catalyseur de 25 déshydrogéno-condensation H est un catalyseur métallique à base de platine, de rhodium, de palladium, de ruthénium, de bore, d'étain ou d'iridium. 7 - Procédé de lutte contre l'apparition de brouillard ("misting") lors de l'enduction de supports 30 flexibles selon l'une quelconque des 1, 2 ou 5 dans lequel le monomère, oligomère et/ou polymère organosiloxane F ayant, par molécule, au moins un motif réactif =SiH a pour formule générale : MuDvD'wTXQyM'Z dans laquelle : 35 - u, y, w, x et z sont des nombres à 0, avec w+z > 0, et de préférence y=0, - M = R'R2R3SiOii2; - D = R4R5SiO2/2, - D' = HR6Si02/2;- T = R7SiO3/2; - Q = S104/2, - M' = HR8R9SiO1/2; - avec les symboles R1, R2, R3, R4, R5, R6, R7, R8et R9, identiques ou différents, représentent 5 chacun indépendamment l'un de l'autre: un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant 1 à 20 atomes de carbone, éventuellement substitué par au moins un halogène, de préférence le fluor, les radicaux alkyles étant de préférence méthyle, éthyle, propyle, octyle et 3,3,3-trifluoropropyle, 10 un radical cycloalkyle contenant entre 5 et 8 atomes de carbone cycliques, éventuellement substitué, - un radical aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone éventuellement substitué, et/ou une partie aralkyle ayant une partie alkyle contenant entre 5 et 14 atomes de carbone 15 et une partie aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone, substituée éventuellement sur la partie aryle par des halogènes et/ou des alkyles. 8 - Procédé de lutte contre l'apparition de brouillard ("misting") lors de l'enduction de supports 20 flexibles selon l'une quelconque des 1, 2 ou 5 dans lequel le monomère, oligomère et/ou polymère organosiloxane G présente, par molécule, au moins un motif réactif -SiOH et/ou =SiR; avec R étant un radical carbinol, et est choisi parmi le groupe constitué par les composés de formules (I) et (II) : (DOH). Di (TOH)k Ti Qm Mn (I) Mo (DR)p Dq Tr Qs (MR)t (II) dans lesquelles: - i, j, k, I, m et n sont des nombres > à 0, avec i+k > 0, et de préférence m =0 et s=0, - o, p, q, r, s et t sont des nombres à 0, avec p+ t > 0, - M = R10R"R12SiO1/2 - D = R13R14SiO2/2 - DR = RR15SiO2/2 - T = R16SiO3/2 - Q = SiO4/2, - MR = RR17R18SiO112 - D H = R19R20(OH)SiO1/2 - TOH = R21(OH)SiO2/2, - R est un groupe carbinol en C1-C40, et 25 30 35- les symboles R10, R11 R12, R13, R14R15, R16, R17 R18, R19, R20 et R21, identiques ou différents, représentent chacun indépendamment l'un de l'autre: - un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant 1 à 20 atomes de carbone, éventuellement substitué par au moins un halogène, de préférence le fluor, les radicaux alkyles étant de préférence méthyle, éthyle, propyle, octyle et 3,3,3-trifluoropropyle, - un radical cycloalkyle contenant entre 5 et 8 atomes de carbone cycliques, éventuellement substitué, - un radical aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone éventuellement substitué, 10 et/ou - une partie aralkyle ayant une partie alkyle contenant entre 5 et 14 atomes de carbone et une partie aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone, substituée éventuellement sur la partie aryle par des halogènes et/ou des alkyles. 15 9 - Procédé de lutte contre l'apparition de brouillard ("misting") lors de l'enduction de supports flexibles selon la 1 dans lequel ladite composition silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone à laquelle on ajoute l'additif anti-brouillard E ( antimisting ) tel que défini selon l'une des précédentes, comprend : 20 - au moins un polyorganosiloxane A réticulable par polyaddition, - au moins un composé organosilicique réticulant B, - au moins un catalyseur Cl de la réaction de polyaddition; - éventuellement au moins un système modulateur d'adhérence K, et - éventuellement au moins un inhibiteur de réticulation D. 25 - Procédé de lutte contre l'apparition de brouillard ("misting") lors de l'enduction de supports flexibles selon la 9 caractérisé en ce que le polyorganosiloxane A réticulable par polyaddition présente des motifs de formule (III) et éventuellement au moins une partie des autres 30 motifs sont des motifs de formule moyenne (IV): WaZb SiO a-(a+b) (Ill) 2 ZcSiOaf (IV) 2 formules dans lesquelles : 35 - W est un groupe alcényle, de préférence vinyle ou allyle, - les symboles Z, identiques ou différents, représentent : 5 1015- un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant 1 à 20 atomes de carbone, éventuellement substitué par au moins un halogène, de préférence le fluor, les radicaux alkyles étant de préférence méthyle, éthyle, propyle, octyle et 3,3,3-trifluoropropyle, - un radical cycloalkyle contenant entre 5 et 8 atomes de carbone cycliques, éventuellement substitué, - un radical aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone éventuellement substitué, et/ou - une partie aralkyle ayant une partie alkyle contenant entre 5 et 14 atomes de carbone et une partie aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone, substituée éventuellement sur la partie aryle par des halogènes et/ou des alkyles. a est 1 ou 2, de préférence égal à 1, b est 0, 1 ou 2 et a + b = 1, 2 ou 3, et c = 0, 1, 2 ou 3. 11 - Procédé de lutte contre l'apparition de brouillard (' misting") lors de l'enduction de supports flexibles selon la 9 caractérisé en ce que le composé organosilicique réticulant B présente des motifs de formule (V) et éventuellement au moins une partie des autres motifs sont des motifs de formule moyenne (VI): 20 H L, Si 0(3_02 Lg Si 0(4_02 dans lesquelles : -les symboles L, identiques ou différents, représentent : 25 - un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant 1 à 20 atomes de carbone, éventuellement substitué par au moins un halogène, de préférence le fluor, les radicaux alkyles étant de préférence méthyle, éthyle, propyle, octyle et 3,3,3-trifluoropropyle, - un radical cycloalkyle contenant entre 5 et 8 atomes de carbone cycliques, 30 éventuellement substitué, - un radical aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone éventuellement substitué, et/ou - une partie aralkyle ayant une partie alkyle contenant entre 5 et 14 atomes de carbone et une partie aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone, substituée 35 éventuellement sur la partie aryle par des halogènes et/ou des alkyles, - c = 0, 1 ou 2, et - g= 0, 1, 2 ou 3. (V) (VI)12 ù Polyorganosiloxane branché L' ou mélange comprenant au moins un polyorganosiloxane branché L' caractérisé en ce que: - il se présente sous une forme liquide, - la tangente de l'angle de perte S (tan 8) dudit polyorganosiloxane branché L' ou du mélange 5 comprenant au moins ledit polyorganosiloxane branché L', qui est le rapport du module visqueux (G") sur le module élastique (G'), est > à 1, et - il est susceptible d'être obtenu : 1) en faisant réagir de préférence à une température comprise entre 0 C et 200 C : - au moins un monomère, oligomère et/ou polymère organosiloxane F ayant, par molécule, au 10 moins un motif réactif ==SiH ; avec - au moins un monomère, oligomère et/ou polymère organosiloxane G présentant, par molécule, au moins un motif réactif =SiOH et/ou =SIR; avec R étant un radical carbinol en C1-C40, en présence : - d'un catalyseur de déshydrogéno-condensation H qui est un catalyseur métallique à base de 15 platine, et - éventuellement d'au moins un inhibiteur de réticulation I, la nature et les quantités des composants F et G sont déterminées de manière à ce que : a) le ratio : [nombre de motif réactif =SiOH]:[nombre de motif réactif =SiH] est compris entre 1:3 et 1:50, et 20 2) en isolant l'additif anti-brouillard E, éventuellement après élimination du catalyseur de déshydrogéno-condensation H et/ou dévolatilisation et/ou addition d'un inhibiteur de réticulation I'. 13 ù Polyorganosiloxane branché L' ou mélange comprenant au moins un polyorganosiloxane 25 branché L' selon la 12 caractérisé en ce que : - le catalyseur de déshydrogéno-condensation H est un catalyseur métallique à base de platine, et - après l'étape 1) on fait réagir le produit de réaction issu de l'étape 1), de préférence à une température comprise entre 0 C et 200 C, avec au moins un composé de formule CH2=CHRa, de préférence la quantité des réactifs étant choisie de manière à ce que le ratio : [nombre de motif 30 réactif =SiH]:[nombre de fonctions réactives CH2=CH-] à 0, -b0, - 0,5 moles %,< c < 10 moles %, 5 - 0,05 moles %,< d < 9 moles %, - D' = HR22SiO222; - T = R23SiO3/2, - M = R24R25R26Si0112, - D = R27R28SiO2i2; 10 ledit polyorganosiloxanes branchés L' pouvant éventuellement comporter jusqu'à 10 mole % de motifs résiduels DOH et/ou T H avec : _ Do" = R29R30(OH)Si01/2 ,et - TOH = R31(OH)Si0212, les symboles R22, R23 , R24, R25, R26, R27, R28, R29, R30 et R31, identiques ou différents, représentent 15 chacun indépendamment l'un de l'autre: un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant 1 à 20 atomes de carbone, éventuellement substitué par au moins un halogène, de préférence le fluor, les radicaux alkyles étant de préférence méthyle, éthyle, propyle, octyle et 3,3,3-trifluoropropyle, 20 - un radical cycloalkyle contenant entre 5 et 8 atomes de carbone cycliques, éventuellement substitué, un radical aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone éventuellement substitué, et/ou une partie aralkyle ayant une partie alkyle contenant entre 5 et 14 atomes de carbone 25 et une partie aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone, substituée éventuellement sur la partie aryle par des halogènes et/ou des alkyles. 15 - Polyorganosiloxane branché L" ou mélange comprenant au moins un polyorganosiloxane branché L" caractérisé en ce que : 30 - ledit polyorganosiloxane branché L" comprend au moins un motif réactif =SiOH et/ou =SiR; avec R étant un radical carbinol, - il se présente sous une forme liquide, éventuellement suite à une dilution à l'aide d'un diluant J' ou un solvant J", - la tangente de l'angle de perte 6 (tan 6) dudit polyorganosiloxane branché L" ou du mélange 35 comprenant au moins ledit polyorganosiloxane branché L", qui est le rapport du module visqueux (G") sur le module élastique (G') est > 1, et - il est susceptible d'être obtenu : 1) en faisant réagir de préférence à une température comprise entre 0 C et 200 C : 35- au moins un monomère, oligomère et/ou polymère organosiloxane F ayant, par molécule, au moins un motif réactif =SiH, avec - au moins un monomère, oligomère et/ou polymère organosiloxane G présentant, par molécule, au moins un motif réactif SiOH et/ou =SIR; avec R étant un radical carbinol en C1-Cao, 5 en présence : -d'un catalyseur de déshydrogéno-condensation H de préférence d'un catalyseur de déshydrogéno-condensation H qui est un catalyseur métallique à base de platine, et - d'éventuellement au moins un inhibiteur de réticulation 1 et/ou au moins un solvant J, la nature et les quantités des composants F et G sont déterminées de manière à ce que le ratio : 10 [nombre de motif réactif =SiH] : [nombre de motif réactif =SiOH et/ou nombre de motif réactif =Sicarbinol] < 1:1, de préférence < 1:2 et encore plus préférentiellement compris entre 1:3 et 1:50, et 2) en isolant l'additif anti-brouillard E, éventuellement après élimination du catalyseur de déshydrogéno-condensation H et/ou dévolatilisation et/ou addition d'un inhibiteur de réticulation 1'. 15 16 - Composition silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone comprenant : - au moins un polyorganosiloxane A réticulable par polyaddition, par déshydrogénocondensation, par polycondensation, par voie cationique ou par voie radicalaire et/ou au moins un système modulateur d'adhérence K, et/ou au moins un inhibiteur de réticulation 20 D; et/ou au moins un composé organosilicique réticulant B, et/ou au moins un catalyseur ou photoamorceur C dont la nature est choisie suivant le type de réaction envisagée pour ledit polyorganosiloxane A, et - au moins un additif anti-brouillard E ( antimisting ) tel que décrit selon l'une des précédentes, 25 17 û Utilisation de l'additif anti-brouillard E tel que défini selon l'une quelconque des précédentes pour réduire l'apparition de brouillard ("misting") lors de l'enduction de supports flexibles avec une composition silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone.
C,B,D
C09,B05,B41,C08,D21
C09D,B05D,B41F,C08F,C08K,C08L,D21H
C09D 183,B05D 5,B41F 22,C08F 130,C08K 5,C08L 83,D21H 19
C09D 183/04,B05D 5/08,B41F 22/00,C08F 130/08,C08K 5/5419,C08L 83/04,D21H 19/32
FR2898820
A1
SYSTEME DE VIBRATION UNIDIRECTIONNEL A VARIATION D'AMPLITUDE A PIGNONS EVIDES, ET APPLICATIONS DONT LA FABRICATION DU BETON
20,070,928
à pignons évidés, et applications dont la fabrication du béton Secteur technique de l'invention : La présente invention concerne le secteur technique des vibreurs (ou indifféremment vibrateurs ) pour la mise en vibration de préparations pour béton et applications analogues telles que le transport de matières en vrac (mise en vibration d'un convoyeur par exemple), les bancs d'essais en vibration dans les domaines de l'aéronautique, espace, industrie automobile, électronique, systèmes de simulation de séismes et de résistance de bâtiments à ces séismes, production de vagues dans les bassins d'étude de maquettes de navires, et toutes applications dans laquelle une force vibrante est appliquée volontairement à un système, mais aussi les applications d'atténuation des vibrations. L'invention s'applique notamment à la mise en oeuvre de tous les bétons dont les produits dits préfabriqués. Problème technique posé : Il serait déterminant dans de tels systèmes de faire varier indépendamment la fréquence et l'amplitude des effets vibratoires, et de pouvoir adapter la force appliquée à la masse à mettre en vibration. Un tel système devrait cependant respecter les contraintes ci-dessous : - coût de réalisation, -gain d'encombrement, - système plus réactif, point zéro plus stable, -diminution de la perte d'énergie par effet Joule due à l'échauffement interne du vibrateur, - diminution des consommations d'énergie lors des phases 5 d'accélération et décélération, - sécurité, - fiabilité, -possibilité d'associer plusieurs vibrateurs sur les mêmes systèmes d'entraînement ; exemple : moteurs et/ou axes/arbres. Art antérieur : On connaît des vibrateurs à deux pignons partiellement évidés accolés, ne comportant pas de déphasage, c'est-à-dire pas de différence de position entre les évidements des pignons de chaque axe à un instant t. 15 Les axes de ce type d'appareil comportent un pignon maître animé par un système d'entraînement, ledit pignon engrenant un second pignon. Un tel système (FR 2 336 189) produit une mise en vibration, mais le seul degré de contrôle est la fréquence de vibration, par modification de la fréquence de rotation. 20 Il existe donc un besoin important et reconnu pour un système de mise en vibration qui permette, entre autres avantages essentiels, de faire varier indépendamment l'une de l'autre la fréquence et l'amplitude des effets vibratoires, et d'adapter la force générée à la masse à mettre en vibration. 2 10 25 Résumé de l'invention : Le système vibrateur selon la présente invention est caractérisé en ce qu'il comporte : - deux systèmes d'entraînement tournants équipés chacun d'un système d'information de position de l'arbre tournant et pouvant tourner à des vitesses de rotation w, - l'un des systèmes d'entraînement appelé un moteur maître MM entraîne un arbre Al et, ù le second moteur dit esclave du premier, MESC entraîne un second arbre A2 parallèle à l'arbre Al un ou plusieurs vibrateurs VB (montés sur les mêmes axes Al et A2 si plusieurs vibrateurs sont présents), - chaque vibrateur comprenant : - un premier pignon A monté rigide sur l'arbre Al et donc entraîné en rotation par le moteur maître MM, - un premier pignon fou C monté sur l'arbre A2 et engrené au pignon A de telle sorte que ledit pignon A entraîne en rotation ledit pignon fou C (les deux pignons A et C tournant donc en sens inverse), - un second pignon D monté rigide sur l'arbre A2 et donc entraîné en rotation par le moteur esclave MESC, un second pignon fou B monté sur l'arbre Al et engrené au pignon maître D de telle sorte que 3 25 ledit pignon maître D entraîne en rotation ledit pignon fou B (les deux pignons D et B tournant donc en sens inverse), - chacun des pignons A , B , C , D comportant au moins un évidemment partiel EV, les quatre évidements EV étant identiques, - un système de calculateur, comparateur, mémoire intégrée (notamment comportant plusieurs programmes pré-définis et des moyens pour définir d'autres programmes), pilotage électronique, contrôlant l'ensemble de l'installation notamment la vitesse de rotation de chaque moteur MM et MESC (indépendamment l'un de l'autre), la position angulaire des arbres et donc des évidements EV de chaque pignon, et un interface de commande automatique et / ou manuelle. Le vibrateur selon l'invention peut être monté, par exemple, sous une table T à laquelle il va transmettre la vibration, ce montage étant réalisé par des moyens connus. Sur la table T est disposé un moule à béton 5 ou tout autre système, selon l'application envisagée. On peut également, dans d'autres applications, relier différemment le 20 vibrateur au système à mettre en vibration, ce que l'homme de métier saura comprendre et adapter sans difficultés. Description détaillée de l'invention : L'invention concerne donc un vibrateur tel que décrit ci-dessus et qui 25 associe les innovations déterminantes suivantes : Association des moyens techniques suivants : deux axes indépendants pilotés séparément - pour chaque vibrateur, quatre pignons évidés (plusieurs évidements, en général trois, répartis équitablement sur une moitié de pignon de manière à en maximiser la résistance), montés par deux sur chaque arbre, un étant solidaire de l'arbre par une liaison encastrement et l'autre étant monté fou (liberté en rotation). Ces pignons assurent la fonction de synchronisation et de réalisation de la vibration. guidage isostatique des arbres pour éviter l'échauffement (rotule ; linéaire annulaire) Selon un mode de réalisation particulier, le guidage des arbres se fait par des roulements à rotule à rouleaux. Le montage de roulements est isostatique (rotule, linéaire annulaire) dans le but de maximiser la durée de vie de ceux-ci. Ces roulements seront placés dans des logements à roulement. De plus, la plus grande partie de l'effort étant fixe par rapport à l'arbre, le roulement sera serré dans son logement. D'autres solutions peuvent être envisagées suivant les applications telles que le guidage hydrostatique ou hydrodynamique. Ces dernières solutions sont possibles mais très coûteuses à mettre en oeuvre. Fonctionnement : Les deux arbres des vibrateurs sont similaires et montés croisés ; sur chaque arbre, on retrouve un pignon solidaire de l'arbre considéré, arrêté en rotation et en translation par rapport à l'axe, et un pignon fou. Le pignon solidaire d'un axe entraîne le pignon fou de l'autre axe. Lors du montage, il faut s'assurer du bon positionnement des évidements en face les uns des autres. La vibration s'effectue par les balourds générés par les évidements sur les pignons. A noter que la vibration peut être pilotée par des électro-aimants ou des vérins. II apparaît que la solution des balourds est la plus judicieuse à ce 30 jour. Pour obtenir une vibration unidirectionnelle avec des arbres tournants, on les fait tourner en sens inverse, à la même vitesse et de telle sorte que les balourds soient en face pour maximiser la force de vibration. Pour réaliser cette fonction, on synchronise les arbres avec une transmission par engrenage. Les fonctions de synchronisation et de réalisation de la vibration sont réalisées en une seule pièce. En effet, on utilise des pignons évidés sur, par exemple, une moitié. L'avantage de réunir ces deux fonctions en une seule pièce est un gain de matière. Cela entraîne un gain d'inertie des pièces en rotation. On notera que chaque pignon pourra développer (exemple non limitatif) 15000 daN de force de vibration pour une fréquence de rotation de 75Hz. L'arbre maître considéré Al entraîné par le moteur maître MM reçoit une consigne de vitesse directement liée à la fréquence de vibration souhaitée ; il est entraîné en rotation par le moteur maître. Le système de contrôle de position analyse, et renvoie au calculateur, la position angulaire de l'arbre maître et en parallèle analyse la position du moteur esclave. Une première comparaison est effectuée entre les deux arbres ; la valeur de calcul obtenue est comparée avec la valeur de consigne de déphasage, liée à l'amplitude souhaitée. Le calculateur corrige la position de l'arbre esclave en fonction de la valeur obtenue précédemment. Les deux arbres étant indépendants, on peut obtenir une variation d'amplitude complète (0 à 100%). Si les deux arbres sont en opposition parfaite, il est possible de ne pas produire de vibration sans arrêter l'entraînement. Un aspect important de l'invention est la modulation du déphasage grâce au pignon fou. Le guidage en rotation du pignon fou peut se faire avec une cage à aiguilles, un roulement quelconque ou encore par palier lisse.30 L'homme de métier notera avec un grand intérêt que le système selon l'invention permet de manière simple de faire varier l'amplitude de vibration (ce qui en application béton par exemple permet de s'adapter à la hauteur du produit dans le moule) et / ou la force appliquée (afin de s'adapter cette fois à la masse du produit) ; la force appliquée, par le biais du phénomène d'inertie, est une fonction de la vitesse de rotation w. La modulation de l'amplitude est réalisée par le réglage du déphasage et de la fréquence (et donc de la force). La force obtenue répond à la formule f = (masse) x R (distance axe <> 10 centre de gravité des balourds) x vitesse oméga w x cos((D /2) ; (D étant le déphasage des pignons. La figure 13 entre autres permettra à l'homme de métier d'adapter le système à toutes les configurations et applications possibles. En pratique, l'homme de métier comprendra que si l'on part d'un 15 déphasage de 180 (vibration nulle) et que l'on ordonne un déphasage de, par exemple, 45 , alors que l'on se trouve à une certaine vitesse de rotation oméga w, le moteur esclave va ralentir ou accélérer selon les programmes mémorisés dans l'unité de contrôle et commande UN, jusqu'à ce que soit atteint un déphasage de 45 (obtenu en quelques 20 millièmes de seconde, donc avec une très grande réactivité) et à ce moment revient à la même vitesse que l'autre moteur afin de conserver le déphasage obtenu. Suivant les besoins, la partie commande du calculateur pourra interroger l'homme de métier sur la vitesse de rotation et le déphasage ou la 25 fréquence de vibration et l'amplitude souhaité. Le calculateur est capable de traiter ces informations et de les traduire en consignes de vitesse pour l'arbre maître et consignes de position pour l'arbre esclave. Suivant ces mêmes besoins, le calculateur est capable de mémoriser des cycles vibratoires pour assurer la répétabilité des opérations de vibration. Elle 30 pourra également se régler automatiquement en fonction des valeurs acquises par l'accéléromètre placé sur le système vibratoire. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre, et en se référant au dessins annexés sur lequel : - la figure 1 représente schématiquement une vue de dessus d'un système selon l'invention de mise en vibration d'une table T (qui porte par exemple un moule à béton 5 non représenté sur cette figure, ou tout autre système à mettre en vibration) qui comporte : - un moteur maître MM tournant à la vitesse de rotation VM et entraînant un arbre A1, - un moteur esclave MESC tournant à la vitesse VME et entraînant un arbre A2 parallèle à Al, - un vibrateur VB comportant deux couples (A/C) et (D/B) pignon monté rigide / pignon fou montés sur les arbres Al et A2 comme décrit ci-dessus (schématiquement, 6 sur la figure 1), - disposé sous une table T supportant le dispositif à mettre en vibration (non représenté), -un capteur de vitesse de rotation et/ou de position angulaire 1 des arbres Al et séparément A2, permettant de connaître la position et la vitesse instantanées des axes, - au moins un interface (non représenté) entre le vibrateur et ses capteurs et l'unité UN de calcul, comparaison, contrôle, commande, pilotage des moteurs et des positions angulaires, - au moins une connexion 2 envoyant vers l'interface les signaux du ou des capteurs de position et/ou de vitesse de rotation, - au moins une connexion 4 envoyant vers des moyens appropriés 3 des signaux de commande définis par l'unité UN, afin de régler le déphasage angulaire des évidements EV et/ou la vitesse de rotation des moteurs, indépendamment les uns des autres, -éventuellement un ou plusieurs autres vibrateurs identiques montés en série (un seul est représenté à droite de la figure 2) sur les mêmes arbres Al et A2 qui sont de préférence débouchant du premier vibrateur VB afin de permettre cette option. - la figure 2 représente schématiquement le vibrateur VB (en vue de côté depuis l'emplacement des moteurs) monté sous la table T qui dans cet exemple non limitatif supporte une série de moules à béton 5, la table reposant sur des supports S. - la figure 3 représente la disposition de la figure 2 mais en vue de côté. -la figure 4 représente schématiquement en vue de dessus le vibrateur à quatre pignons selon l'invention, comportant les moteurs MM et MESC, les arbres correspondants Al et respectivement A2, les couples de pignons engrenés A maître / C fou et respectivement D maître et B fou, comme décrit en détail ci-dessus. - les figures 5, 6 et 7 (7A, 7B) représentent des exemples soit limites soit intermédiaires du déphasage des évidements EV et (Fig. 7) de l'effet 20 de la variation de la vitesse de rotation oméga w du moteur considéré. - sur la figure 5, on a représenté des évidements en phase, ce qui est l'une des dispositions limites, avec pour conséquence un effet maximum des balourds créés par la rotation des évidements, et donc une force maximale appliquée à la table T et une vibration également maximale, 25 - sur la figure 6, on a représenté des évidements en déphasage maximal de 180 (c'est-à-dire que les deux couples de pignons D/B et respectivement A/C présentent des évidements qui sont exactement séparés de 180 en position angulaire) ; dans ce cas, on comprendra aisément que l'amplitude de la vibration est nulle, ainsi que la force de vibration f appliquée à la table T, puisque les effets des balourds s'annulent. On voit donc ici un autre avantage important de l'invention, qui est que l'on peut stopper la vibration SANS arrêter les moteurs. sur la figure 7, on a représenté : * 7A un déphasage intermédiaire (exemple non limitatif) et la représentation graphique de l'amplitude de la vibration obtenue. * 7B pour ce même déphasage intermédiaire, l'effet d'une augmentation de la vitesse de rotation w2 à w1 des arbres : on voit que la 10 fréquence de vibration augmente. - la figure 8 représente un pignon P (qui peut être indifféremment le pignon A ou B ou C ou D) et qui comporte à titre non limitatif trois évidements EV et naturellement des dentures D. la figure 9 représente une vue de côté du pignon P de la figure 8. 15 - la figure 10 représente schématiquement l'un des deux couples de pignons P (c'est-à-dire soit NC soit D/B) montrant l'engrènement des deux pignons, leur rotation en sens inverse. - la figure 11 représente en perspective de dessus, un exemple prototype du vibrateur à déphasage selon l'invention. 20 - la figure 12 représente le plan prototype du système représenté schématiquement sur la figure 4. - la figure 13 représente la variation de la force de vibration en fonction de la vitesse de rotation oméga w et pour différents déphasages. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va 25 suivre, et des exemples non limitatifs ci-dessous. EXEMPLE DESCRIPTION DETAILLEE DU PROTOTYPE DE VIBRATEUR REALISE. Des tentatives de systèmes à déphaseurs ont été effectuées antérieurement à la présente invention, entre environ 1990 et ce jour, avec un ou quatre moteurs, un moteur et un système à courroie, etc... : aucune n'a jamais fonctionné. On a aussi connu des vibrateurs dont on ne pouvait pas faire varier l'amplitude, etc ... C'est l'un des mérites de l'invention que de proposer après quinze ans de tentatives stériles une solution élégante et fonctionnelle. Ce vibrateur à déphasage peut fournir un effort de 200.000 daN à une vitesse de rotation pouvant atteindre 50.000 T/min et avec une 15 accélération de 0 à 50.000 T/min en 0,5 sec. Dimensions des couronnes -rayon intérieur : 10 à 1000 mm 20 - rayon extérieur : 50 à 3000 mm -épaisseur : 10 à 500 mm - module des dents : 0,25 à 50 . 11 Formes des évidements plusieurs secteurs angulaires répartis judicieusement sur la moitié du pignon avec des rayons de renforts de dimensions adaptés entre les évidements. L'obtention des évidements peut être générée soit par découpe de matière, soit par formage. II est également possible de rajouter du balourd par ajout de matière. Paramètres des dentures Les dentures sont taillées par un process de taillage d'engrenage classique puis traitées par cémentation, par exemple. La dureté peut être, par exemple, de 59 à 65 HRC. L'angle de pression des dentures peut varier de 10 à 30 . Les dentures des deux pignons en prise doivent être décalées d'une 15 demie dent de manière à assurer un parfait positionnement des balourds l'un par rapport à l'autre. Roulements Pour faciliter le montage et l'entretien, les roulements sont montés serrés 20 dans des logements, la bague extérieure y étant bloquée. Après le montage complet de l'arbre, les carters, en demi coquilles positionnées par des douilles de centrage, emprisonnent le logement, celui-ci étant arrêté en translation par un segment d'arrêt. La bague interne du roulement est montée glissante sur l'arbre ; un seul 25 des deux roulements a la bague intérieure bloquée sur l'arbre et est serrée par un système d'écrou frein. 12 10 Montage fou du 2ème pignon Le principe est basé sur la liberté du pignon autour de l'axe réalisée par 5 un palier lisse ou par un roulement ou cage à aiguilles. Deux bagues en bronze améliorent le coefficient de frottement et diminue l'échauffement. Ce montage, conçu pour le prototype peut être amené à être adapté à chaque application spécifique. Il ne change rien aux caractéristiques techniques fondamentales du process (fréquence et amplitude). L'invention couvre également tous les modes de réalisation et toutes les applications qui seront directement accessibles à l'homme de métier à la lecture de la présente demande, de ses connaissances propres, et éventuellement d'essais simples de routine. 13 15 10 15 20 25
Le système vibrateur selon la présente invention est caractérisé en ce qu'il comporte :- deux systèmes d'entraînement tournants équipés chacun d'un système d'information de position de l'arbre tournant et pouvant tourner à des vitesses de rotation w,□ l'un des systèmes d'entraînement appelé un moteur maître MM entraîne un arbre A1 et,□ le second moteur dit « esclave » du premier, MESC entraîne un second arbre A2 parallèle à l'arbre A1- un ou plusieurs vibrateurs VB (montés sur les mêmes axes A1 et A2 si plusieurs vibrateurs sont présents),- un système de calculateur, comparateur, mémoire intégrée .
1. Système vibrateur caractérisé en ce qu'il comporte : deux systèmes d'entraînement tournants équipés chacun d'un système d'information de position de l'arbre tournant et pouvant tourner à des vitesses de rotation w. • l'un des systèmes d'entraînement appelé un moteur maître MM entraîne un arbre Al et ^ le second moteur dit esclave du premier, MESC entraîne un second arbre A2 parallèle à l'arbre Al un ou plusieurs vibrateurs VB (montés sur les mêmes axes Al et A2 si plusieurs vibrateurs sont présents) chaque vibrateur comprenant : - un premier pignon A monté rigide sur l'arbre Al et donc entraîné en rotation par le moteur maître MM - un premier pignon fou C monté sur l'arbre A2 et engrené au pignon A de telle sorte que ledit pignon A entraîne en rotation ledit pignon fou C (les deux pignons A et C tournant donc en sens inverse) un second pignon D monté rigide sur l'arbre A2 et donc entraîné en rotation par le moteur esclave MESC un second pignon fou B monté sur l'arbre Al et engrené au pignon maître D de telle sorte que ledit pignon maître D entraîne en rotation ledit pignon fou B (les deux pignons D et B tournant donc en sens inverse) chacun des pignons A , B , C , D comportant au moins un évidemment partiel EV, les quatre évidements EV étant identiques un système de calculateur, comparateur, mémoire intégrée (notamment comportant plusieurs programmes pré-définis et des moyens pour définir d'autres programmes), pilotage électronique, contrôlant l'ensemble de l'installation notamment la vitesse de rotation de chaque moteur MM et MESC (indépendamment l'un de l'autre), la position angulaire des arbres et donc des évidements EV de chaque pignon, et un interface de commande automatique et / ou manuelle. 2. Système vibrateur selon la 1, caractérisé en ce que il associe les innovations déterminantes suivantes : Association des moyens techniques suivants : deux axes indépendants pilotés séparément pour chaque vibrateur, quatre pignons évidés (plusieurs évidements, en général trois, répartis équitablement sur une moitié de pignon de manière à en maximiser la résistance), montés par deux sur chaque arbre, un étant solidaire de l'arbre par une liaison encastrement et l'autre étant monté fou (liberté en rotation) ; ces pignons assurent la fonction de synchronisation et de réalisation de la vibration. guidage isostatique des arbres pour éviter l'échauffement (rotule ; linéaire annulaire). 3. Système vibrateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que : - le guidage des arbres se fait par des roulements à rotule à rouleaux.le montage de roulements est isostatique (rotule, linéaire annulaire) dans le but de maximiser la durée de vie de ceux-ci ; ces roulements seront placés dans des logements à roulement et de plus, la plus grande partie de l'effort étant fixe par rapport à l'arbre, le roulement sera serré dans son logement. 4. Système vibrateur selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce que on utilise le guidage hydrostatique ou hydrodynamique. 5. Système vibrateur selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les deux arbres des vibrateurs sont similaires et montés croisés ; sur chaque arbre, on retrouve un pignon solidaire de l'arbre considéré, arrêté en rotation et en translation par rapport à l'axe, et un pignon fou , en ce que le pignon solidaire d'un axe entraîne le pignon fou de l'autre axe, et en ce que lors du montage, il faut s'assurer du bon positionnement des évidements en face les uns des autres. 6. Système vibrateur selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la vibration s'effectue par les balourds générés par les évidements sur les pignons. 7. Système vibrateur selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que pour obtenir une vibration unidirectionnelle avec des arbres tournants, on les fait tourner en sens inverse, à la même vitesse et de telle sorte que les balourds soient en face pour maximiser la force de vibration ; et en ce que pour réaliser cette fonction, on synchronise les arbres avec une transmission par engrenage, en ce que les fonctions de synchronisation et de réalisation de la vibration sont réalisées en une seule pièce, et en ce que chaque pignon pourra développer 15000 daN de force de vibration pour une fréquence de rotation de 75Hz. 8. Système vibrateur selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que l'arbre maître considéré Al entraîné par le moteur maître MM reçoit une consigne de vitesse directement liée à la fréquence de vibration souhaitée ; il est entraîné en rotation par le moteur maître ; lesystème de contrôle de position analyse, et renvoie au calculateur, la position angulaire de l'arbre maître et en parallèle analyse la position du moteur esclave, en ce que une première comparaison est effectuée entre les deux arbres ; la valeur de calcul obtenue est comparée avec la valeur de consigne de déphasage, liée à l'amplitude souhaitée et ensuite le calculateur corrige la position de l'arbre esclave en fonction de la valeur obtenue précédemment. 9. Système vibrateur selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que les deux arbres étant indépendants, on peut obtenir une variation d'amplitude complète (0 à 100%) ; si les deux arbres sont en opposition parfaite, il est possible de ne pas produire de vibration sans arrêter l'entraînement. 10. Système vibrateur selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le guidage en rotation du pignon fou peut se faire avec une cage à aiguilles, un roulement quelconque ou encore par palier lisse. 11. Système vibrateur selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que le système permet de manière simple de faire varier l'amplitude de vibration (ce qui en application béton par exemple permet de s'adapter à la hauteur du produit dans le moule) et / ou la force appliquée (afin de s'adapter cette fois à la masse du produit) ; la force appliquée, par le biais du phénomène d'inertie, est une fonction de la vitesse de rotation w. 12. Système vibrateur selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que la modulation de l'amplitude est réalisée par le réglage du déphasage et de la fréquence (et donc de la force). 13. Système vibrateur selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que la force obtenue répond à la formule f = (masse) x R (distance axe <> centre de gravité des balourds) x vitesse oméga w x cos(cl) /2) ; cl) étant le déphasage des pignons. 14. Système vibrateur selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que si l'on part d'un déphasage de 180 (vibration nulle) et que l'on ordonne un déphasage de, par exemple, 45 , alors que l'on se trouve à une certaine vitesse de rotation oméga W le moteur esclave va ralentir ou accélérer selon les programmes mémorisés dans l'unité de contrôle et commande UN, jusqu'à ce que soit atteint un déphasage de 45 (obtenu en quelques millièmes de seconde, donc avec une très grande réactivité) et à ce moment revient à la même vitesse que l'autre moteur afin de conserver le déphasage obtenu. 15. Système vibrateur selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que la partie commande du calculateur pourra interroger l'homme de métier sur la vitesse de rotation et le déphasage ou la fréquence de vibration et l'amplitude souhaité ; le calculateur est capable de traiter ces informations et de les traduire en consignes de vitesse pour l'arbre maître et consignes de position pour l'arbre esclave ; suivant ces mêmes besoins, le calculateur est capable de mémoriser des cycles vibratoires pour assurer la répétabilité des opérations de vibration, et en ce que elle pourra également se régler automatiquement en fonction des valeurs acquises par l'accéléromètre placé sur le système vibratoire. 16. Système vibrateur selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que les dimensions des couronnes sont les suivantes : rayon intérieur : 10 à 1000 mm - rayon extérieur : 50 à 3000 mm épaisseur : 10 à 500 mm - module des dents : 0,25 à 50 . 17. Système vibrateur selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce que les formes des évidements sont les suivantes :plusieurs secteurs angulaires répartis judicieusement sur la moitié du pignon avec des rayons de renforts de dimensions adaptés entre les évidements. l'obtention des évidements peut être générée soit par découpe de matière, soit par formage. Il est également possible de rajouter du balourd par ajout de matière. 18. Système vibrateur selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que les dentures sont taillées par un process de taillage d'engrenage classique puis traitées par cémentation. 19. Système vibrateur selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce que la dureté peut être, par exemple, de 59 à 65 HRC. 20. Système vibrateur selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisé en ce que l'angle de pression des dentures peut varier de 10 à 30 . 21. Système vibrateur selon l'une quelconque des 1 à 20, caractérisé en ce que les dentures des deux pignons en prise doivent être décalées d'une demie dent de manière à assurer un parfait positionnement des balourds l'un par rapport à l'autre. 22. Système vibrateur selon l'une quelconque des 3 à 21, caractérisé en ce que pour faciliter le montage et l'entretien, les roulements à rotule à rouleaux sont montés serrés dans des logements, la bague extérieure y étant bloquée. 23. Système vibrateur selon l'une quelconque des 1 à 21, caractérisé en ce que après le montage complet de l'arbre, on rajoute des carters, en demi coquilles qui seront positionnés par des douilles de centrage, emprisonnent le logement, celui-ci étant arrêté en translation par un segment d'arrêt. 24. Système vibrateur selon l'une quelconque des 3 à 30 23, caractérisé en ce que la bague interne du roulement à rotule àrouleaux est montée glissante sur l'arbre ; un seul des deux roulements a la bague intérieure bloquée sur l'arbre et est serrée par un système d'écrou frein. 25. Système vibrateur selon l'une quelconque des 1 à 24, caractérisé en ce que le principe est basé sur la liberté du pignon autour de l'axe réalisée par un palier lisse ou par un roulement ou cage à aiguilles ; deux bagues en bronze améliorent le coefficient de frottement et diminue l'échauffement. 26. Utilisation du système vibrateur tel que décrit dans les 1 à 25, caractérisée en ce que ce vibrateur à déphasage fournit un effort de 200.000 daN à une vitesse de rotation pouvant atteindre 50.000 T/min et avec une accélération de 0 à 50.000 T/min en 0, 5 sec.15
B,E
B06,E04
B06B,E04G
B06B 1,E04G 21
B06B 1/16,E04G 21/08
FR2897888
A1
CONTENEUR A DOUBLE PAROI
20,070,831
La présente invention concerne les conteneurs à double paroi du genre comprenant une enceinte extérieure dans laquelle se trouve une enceinte intérieure contenant un explosif. L'explosif est déclenché dans certaines conditions pour provoquer la maculation ou la destruction du contenu de l'enceinte intérieure. Par exemple, l'explosion fait répandre une solution destructrice par attaque chimique ou une encre dans l'enceinte intérieure. Ce fonctionnement peut être celui d'une valise de transport de fonds. Afin de dissuader les braqueurs, une telle valise a un système de sécurité qui provoque la destruction des fonds transportés en cas de détection d'une intrusion sur l'enceinte extérieure ou si un temps supérieur à un délai donné s'écoule. Le système de sécurité comporte un certain nombre de capteurs servant à détecter des conditions déterminées dans lesquelles l'explosif est à déclencher, et une carte électronique reliée à ces capteurs ainsi qu'à des initiateurs d'amorçage de l'explosion. Une interface radio ou infrarouge peut être associée à la carte pour le dialogue avec l'extérieur dans des conditions sécurisées. Dans une disposition typique, l'enceinte extérieure est pourvue d'un blindage, par exemple en kevlar ou en aramide, servant à protéger la carte électronique contre les tirs de projectiles. A défaut, le tir à balle peut détruire des composants clés de la carte, risquant de rendre la protection inopérante. Un inconvénient de ces blindages est qu'ils augmentent de façon significative le poids du conteneur. Un but de l'invention est de proposer un autre mode de protection du conteneur à double paroi contre des tirs de projectiles. Un autre but est de permettre de se dispenser de certains blindages et donc de réduire le poids de l'objet portatif. L'invention propose ainsi un conteneur à double paroi, comprenant une -2- enceinte extérieure, une enceinte intérieure contenant un explosif, et une électronique de commande adaptée pour déclencher l'explosif en réponse à la détection de conditions déterminées. Selon l'invention, l'électronique de commande comprend deux unités de commande de déclenchement situées dans l'enceinte extérieure sur deux côtés opposés de l'enceinte intérieure, chacune des deux unités étant apte à déclencher l'explosif. La redondance des unités de commande permet à l'une de déclencher l'explosion si l'autre est endommagée par le tir d'une balle ou autre projectile d'arme à feu. Le placement des unités de commande de part et d'autre de l'enceinte intérieure permet avantageusement que le contenu de celle-ci (typiquement des liasses de billets) absorbe l'énergie de l'impact du projectile qui a détruit l'une des unités et arrête ce projectile avant qu'il atteigne l'autre unité. Lorsque le conteneur est rempli, la probabilité est donc très faible que les deux unités de commande soient détruites par un seul tir. Si les circuits électroniques sont suffisamment rapides, il sera très difficile de synchroniser des tirs pour attaquer simultanément les deux unités. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est un schéma d'une valise de transport de fonds incorporant l'invention; - la figure 2 est un schéma simplifié d'une électronique de commande de la valise représentée sur la figure 1; et - la figure 3 est un schéma d'une autre réalisation d'une valise de transport de fonds selon l'invention. Le conteneur à double paroi décrit ci-après consiste en une valise de transport de fonds. Elle comporte une enceinte extérieure 1 dans laquelle se trouve une enceinte intérieure 2 contenant un explosif 3. Lorsqu'il est déclenché, l'explosif 3 projette et disperse dans l'enceinte intérieure 2 une solution de destruction ou de maculation. En rendant ainsi inutilisables les billets contenus dans l'enceinte intérieure 2, ce système dissuade les braqueurs qui -3- chercheraient à dérober ces billets. Un filtre 5 peut être disposé dans l'enceinte extérieure 1 de façon à être traversé par les gaz dégagés par l'explosion, ainsi que par ceux issus de la réaction chimique de destruction des billets ou de maculation, avant que ces gaz sortent du conteneur par des orifices 6. La figure montre aussi la poignée de transport 10 dont est munie la valise. Le déclenchement de l'explosif 3 est commandé par une électronique répartie entre deux unités de commande 7, 8 disposées dans l'enceinte extérieure 1 de part et d'autre de l'enceinte intérieure 2. Ces unités 7, 8 consistent typiquement en deux cartes électroniques placées parallèlement aux deux petits côtés de l'enceinte intérieure 2 de forme rectangulaire. Les cartes 7, 8 commandent le passage d'un courant de déclenchement dans deux initiateurs d'explosion 9 placés dans l'enceinte intérieure 2 à proximité de l'explosif 3. L'explosif 3 est avantageusement réparti en deux cordeaux détonants s'étendant le long de deux côtés opposés le long de l'enceinte intérieure 2, de préférence les deux plus longs côtés de l'enceinte 2 de forme rectangulaire. Chaque initiateur d'explosion 9 est situé à proximité immédiate d'un cordeau détonant respectif 3. Le passage du courant de déclenchement dans une résistance de l'initiateur 9 provoque un brusque chauffage qui amorce l'explosif. L'explosion s'étend ensuite à tout le cordeau détonant du fait de la propagation de l'onde de choc le long du cordeau. Dans la configuration avantageuse prévue dans les exemples de réalisation des figures 1 et 3, les deux cartes de commande 7, 8 sont situées hors de l'enceinte intérieure 2, le long des deux plus petits côtés de sa forme rectangulaire. De préférence, l'électronique de commande a une architecture maître-esclave, l'une des deux cartes étant une carte maître 7, tandis que l'autre carte 8 est une carte esclave. Une alimentation électrique 12 consistant en un bloc de piles placé dans l'enceinte extérieure 1 alimente les deux cartes 7, 8. Comme le montrent les figures 1 et 3, ce bloc de piles 12 est de préférence disposé adjacent à la carte maître 7. Les deux unités 7, 8 comportent chacune un réservoir capacitif sous forme d'un bloc de condensateurs 13a, 13b qui, à la mise en service de la valise, est chargé depuis le bloc de piles 12. Les condensateurs 13a fournissent à la carte esclave 8 une réserve d'énergie pour le cas où un tir de projectile endommagerait l'alimentation 12 et la carte maître 7 sur le côté opposé de la valise ou pour le cas où l'énergie emmagasinée dans les piles ne serait plus suffisante pour déclencher le tir après une longue période de stockage. Les condensateurs 13b fournissent à la carte maître 7 une réserve d'énergie pour le cas où l'énergie emmagasinée dans les piles 12 ne serait plus suffisante pour déclencher le tir après une longue période de stockage. Chaque carte de commande 7, 8 est reliée à l'un au moins des deux initiateurs d'explosion 9. Chaque initiateur 9 comprend un transistor de puissance 14 dont la tension de grille est contrôlée par un microprocesseur 16, 17 d'une des cartes de commande 7, 8. Son courant de collecteur est débité à travers une résistance 15 dans laquelle le dégagement de chaleur amorce l'explosif 3. Dans une réalisation telle que celle montrée dans la figure 1, chaque initiateur 9 peut n'être relié qu'à une seule des cartes 7, 8. Dans cette réalisation, les initiateurs 9 sont placés dans deux coins de l'enceinte intérieure 2, du côté de la carte maître 7. Sur le côté opposé, la face interne de l'enceinte intérieure 2 présente un autre cordeau détonant 3' assurant une liaison entre les deux cordeaux détonants 3 placés le long des grands côtés de l'enceinte intérieure 2. Ce cordeau de liaison 3' a ses deux extrémités voisines des extrémités des deux cordeaux 3 dans les autres coins de l'enceinte intérieure 2. La propagation de l'onde de choc dans le cordeau de liaison 3' permet ainsi l'explosion des deux cordeaux 3 par le passage du courant de déclenchement dans un seul des deux initiateurs 9. Comme représenté sur la figure 2, il est également possible que chacun des initiateurs 9 soit connecté aux deux cartes 7, 8 afin d'être déclenché par l'un ou l'autre des rnicroprocesseurs 16, 17. Un tel raccordement peut être utilisé -5- dans une réalisation selon la figure 1 ou encore dans une réalisation selon la figure 3. Dans ce dernier exemple, les initiateurs d'explosion 9 sont situés approximativement au centre des côtés de l'enceinte intérieure 2 présentant les cordeaux détonants 3. Une telle disposition minimise le risque que les deux initiateurs 9 soient détruits par un tir dans la région de la carte maître 7. En outre, un tir visant les initiateurs 9 a de fortes chances de déclencher l'explosif 3 et le cordeau de liaison 3' peut ne pas être indispensable. Sinon, les billets placés dans l'enceinte 2 stoppent le projectile éventuellement tiré entre les deux initiateurs 9, de sorte que l'un d'entre eux reste opérationnel. Les billets remplissent ainsi une fonction d'écran semblable à celle remplie entre les deux cartes 7, 8. En référence à la figure 2, la valise selon l'invention comporte un certain nombre de capteurs servant à détecter certaines conditions déterminées dans lesquelles il convient de déclencher l'explosif 3. Il y a ainsi un capteur de température 18 relié au microprocesseur 16 de la carte maître 7, ainsi qu'un capteur d'intrusion 19. Le capteur d'intrusion 19 peut être sous la forme d'une grille conductrice tapissant la face interne de l'enceinte extérieure 1. La carte maître 7 comporte des circuits 20, 21 pour vérifier la continuité électrique de la grille 19. On peut ainsi détecter la pénétration d'un objet à travers la paroi de l'enceinte extérieure 1 afin de déclencher l'explosif lorsqu'une telle détection a lieu dans un mode sécurisé de la valise. Un exemple de réalisation avantageuse, mais non limitatif, d'une telle grille anti-intrusion est décrit dans la demande de brevet français n 05 06705. Le long du circuit électrique de la grille 19 peuvent être placés des interrupteurs, fermés lorsque l'enceinte extérieure 1 est en position fermée, et ouverts lorsque l'enceinte extérieure 1 est en position ouverte. Le capteur 19 combine ainsi des fonctions de détection d'intrusion et de détection d'ouverture de l'enceinte extérieure 1. La carte maître 7 comporte un générateur d'impulsions 20 qui lance périodiquement (par exemple toutes les 100 ms environ) une impulsion qui se propage le long du trajet électrique de la grille 19. Le générateur 20 est couplé à -6- un détecteur d'impulsions 21 qui vérifie la réception de l'impulsion après qu'elle s'est propagée le long du trajet électrique du capteur 19. L'impulsion est attendue avec un retard déterminé correspondant à la longueur de la grille, par exemple un retard de l'ordre de 30 ms. Si les impulsions lancées par le générateur 20 ne sont pas reçues par le détecteur 21, une condition d'intrusion ou d'ouverture anormale de l'enceinte extérieure 1 est détectée et le microprocesseur 16 en est avisé afin de provoquer l'explosion. La carte 8 qui fonctionne en esclave ne comporte pas de générateur d'impulsions pour le capteur d'intrusion 19, mais elle comporte un détecteur 22 semblable au détecteur 21 de la carte maître 7. Le détecteur 22 surveille les impulsions électriques envoyées dans le capteur d'intrusions 19, avant et après propagation dans la grille de ce capteur. Le détecteur 22 est donc relié à la sortie du générateur d'impulsions 20 et à l'entrée du détecteur d'impulsions 21. En cas de perte de fonction de la carte maître 7, son microprocesseur 16 ne commande plus le générateur d'impulsions 20, de sorte que les impulsions électriques ne sont plus lancées dans le capteur 19. La disparition de ces impulsions, détectée par le module 22, provoque une alarme au niveau du microprocesseur 17 de la carte esclave 8 donnant lieu au déclenchement de l'explosif. De même, le détecteur d'impulsions 22 de la carte esclave 8 surveille que les impulsions lancées par le générateur 20 se propagent bien dans la grille 19 pour être détectées avec le retard attendu. Ainsi, le déclenchement de l'explosif 3, s'il est nécessaire, sera généralement commandé par la carte maître 7. En cas d'attaque soudaine de celle-ci au moyen d'une arme à feu, sa perte de fonction est détectée par la carte esclave 8 qui provoque l'explosion. La présence des billets dans l'enceinte intérieure 2 empêche que le même projectile atteigne la carte esclave 8. L'un des périphériques du processeur 16 de la carte maître 7 est une interface de communication sans fil qui permet aux utilisateurs de commander l'état de fonctionnement de la valise de transport de fonds au moyen de signaux appropriés. L'interface 24 est par exemple une interface radio coopérant avec des bornes radio situées dans des locaux sécurisés et des camions de transport -7- sécurisés. Les états de fonctionnement comprennent par exemple: un état de veille dans lequel les cartes électroniques 7, 8 ne sont pas activées; un état de protection pour les cas où la valise est chargée de billets et verrouillée tout en se trouvant dans un lieu sécurisé. Dans cet état, il est possible de n'activer que la carte maître 7; un état de "temps trottoir" pour les cas où la valise chargée et verrouillée est en transit entre deux lieux sécurisés, par exemple entre un véhicule de transport et le coffre d'une agence bancaire. Dans ce cas, la carte maître 7 et la carte esclave 8 sont toutes deux activées et, en outre, le processeur 16 est programmé pour provoquer l'explosion si un temps déterminé s'écoule avant présentation de la valise devant une autre borne radio. La protection contre les tirs de projectiles conférée par la redondance de l'électronique de commande 7, 8 a notamment pour avantage de permettre une réduction du poids de la valise. Cette réduction peut être de l'ordre 2 kg par rapport à des solutions utilisant des blindages
Le conteneur à double paroi comprenant une enceinte extérieure (1), une enceinte intérieure (2) contenant un explosif (3), et une électronique de commande adaptée pour déclencher l'explosif en réponse à la détection de conditions déterminées. L'électronique de commande comprend deux unités de commande de déclenchement (7, 8) situées dans l'enceinte extérieure sur deux côtés opposés de l'enceinte intérieure, chacune des deux unités étant apte à déclencher l'explosif.
1. Conteneur à double paroi, comprenant une enceinte extérieure (1), une enceinte intérieure (2) contenant un explosif (3), et une électronique de commande adaptée pour déclencher l'explosif en réponse à la détection de conditions déterminées, dans lequel l'électronique de commande comprend deux unités de commande de déclenchement (7, 8) situées dans l'enceinte extérieure sur deux côtés opposés de l'enceinte intérieure, chacune des deux unités étant apte à déclencher l'explosif. 2. Conteneur selon la 1, dans lequel l'enceinte intérieure (2) est de forme générale rectangulaire, dans lequel l'explosif comprend deux cordeaux détonants (3) disposés le long de deux côtés opposés de l'enceinte intérieure, et dans lequel les deux unités de commande de déclenchement (7, 8) sont situées hors de l'enceinte intérieure le long des deux autres côtés de sa forme rectangulaire. 3. Conteneur selon la 2, comprenant deux initiateurs d'explosion (9) respectivement reliés aux deux unités de commande de déclenchement (7, 8) et propres à amorcer respectivement les deux cordeaux détonants (3). 4. Conteneur selon la 3, dans lequel les initiateurs d'explosion (9) sont situés approximativement au centre des côtés de l'enceinte intérieure (2) le long desquels sont disposés les cordeaux détonants (3). 5. Conteneur selon la 3 ou 4, dans lequel chaque initiateur d'explosion (9) est relié aux deux unités de commande de déclenchement (7, 8). 6. Conteneur selon la 3 ou 4, dans lequel un des côtés de l'enceinte intérieure (2) adjacents aux unités de commande de déclenchement-9- (7, 8) présente sur sa face interne un cordeau détonant de liaison (3') ayant deux extrémités adjacentes à des extrémités respectives des deux cordeaux (3) disposés le long des deux côtés opposés de l'enceinte intérieure. 7. Conteneur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les deux unités de commande de déclenchement comprennent une unité maître (7) reliée à des capteurs (18, 19) servant à la détection des conditions déterminées et une unité esclave (8) adaptée pour observer des signaux de l'unité maître afin de déclencher l'explosif (3) lorsqu'une perte de fonction de l'unité maître est observée. 8. Conteneur selon la 7, dans lequel les capteurs comprennent un circuit de détection d'intrusion (19), dans lequel l'unité maître (7) comprend un générateur (20) d'impulsions électriques envoyées dans le circuit de détection d'intrusion et un récepteur (21) relié au circuit de détection d'intrusion pour vérifier la bonne propagation des impulsions le long dudit circuit, dans lequel l'unité esclave (8) comprend un module (22) de surveillance des impulsions électriques envoyées dans le circuit de détection d'intrusion. 9. Conteneur selon la 7 ou 8, comprenant une alimentation électrique (12) adjacente à l'unité maître (7) pour fournir de l'électricité aux deux unités de commande de déclenchement (7, 8), et dans lequel les deux unités comportent chacune un réservoir capacitif (13a, 13b) chargé depuis l'alimentation électrique à la mise en service du conteneur. 10. Conteneur selon l'une quelconque des 7 à 9, comprenant plusieurs états de fonctionnement parmi lesquels un état dans lequel les unités maître et esclave (7, 8) sont toutes deux désactivées, un état dans lequel les unités maître et esclave sont toutes deux activées, et un état dans lequel l'unité maître (7) est activée tandis que l'unité esclave (8) est désactivée.
E
E05
E05G
E05G 1
E05G 1/14
FR2889104
A1
NOUVEAU PROCEDE DE PLACEMENT D'AU MOINS UN ELEMENT FILAIRE, PARTICULIEREMENT ADAPTE A LA CONSTITUTION DE PREFORMES DE TYPE ANNULAIRE OU ELLIPSOIDALE
20,070,202
La présente invention concerne le domaine technique des préformes composites. L'invention a pour objet un procédé de placement d'au moins un élément filaire et, en particulier de différents éléments filaires s'étendant selon des directions non parallèles. Un tel procédé est particulièrement adapté à la constitution de préformes dont au moins une partie est de type annulaire ou ellipsoidale. La fabrication de pièces ou d'articles composites, c'est-à-dire comprenant, d'une part, un ou plusieurs renforts fibreux et, d'autre part, une matrice de résine de type thermoplastique ou thermodurcissable, est, par exemple, réalisée selon un procédé mettant en oeuvre la technique de moulage et transfert de résine (RTM) de l'anglais Resin Transfer Molding . Ce procédé comprend deux étapes, tout d'abord fabriquer une préforme fibreuse de la forme de l'article fini désiré, puis imprégner cette préforme d'une résine thermoplastique ou thermodurcissable. La résine est injectée ou infusée par aspiration, puis thermocompressage pour entraîner son durcissement après polymérisation. La préforme contient généralement plusieurs nappes superposées d'éléments filaires, liées entre elles, par exemple par l'intermédiaire d'un liant, de façon à donner une certaine cohérence à la préforme et ainsi autoriser sa manipulation. Les éléments filaires peuvent être soit des fils, soit des câbles, en fonction du nombre de filaments ou fibres qui les constituent. Le plus souvent, une préforme est constituée d'une superposition de nappes unidirectionnelles, c'est-à-dire que dans chacune des nappes constitutives les éléments filaires s'étendent parallèlement les uns aux autres, les différentes nappes unidirectionnelles s'étendant selon des directions différentes. Pour les applications dans le domaine aéronautique, aérospatiale, automobile, notamment, il est parfois nécessaire de disposer de préformes dont au moins une partie est du type annulaire, ellipsoïdale ou tronconique, comme c'est par exemple le cas pour la constitution de châssis, hublots, tuyères ou entrées de réacteurs. Pour la réalisation de telles préformes qui présentent une forme s'étendant selon au moins une ligne génératrice longitudinale courbe, il est nécessaire, pour obtenir des propriétés mécaniques satisfaisantes, de déposer des nappes d'éléments filaires non parallèles à la ligne génératrice courbe, qui par exemple s'étendent sensiblement transversalement à la ligne génératrice courbe. Il est très difficile de réaliser de telles nappes qui présentent une couverture homogène, avec le moins possible de zone de vide. En effet, si la nappe radiale ne recouvre pas toute la surface de la préforme, les propriétés mécaniques obtenues ne sont pas satisfaisantes. Dans ce contexte, un des buts de l'invention est de proposer un nouveau procédé de placement d'élément filaire. Ce procédé permettra notamment d'obtenir des nappes de surface lisse, sans irrégularité de type trou ou vide. En particulier, la présente invention se propose de fournir un procédé de réalisation de nappes d'éléments filaires non parallèles constitutives de préformes du type annulaire ou ellipsoïdale qui permettent d'obtenir une absence de vide ou défaut. La présente invention a également pour objet les préformes et pièces composites résultantes. Un autre but de l'invention est de proposer un dispositif adapté pour mettre en oeuvre un tel procédé. L'invention a donc pour objet un procédé de placement d'au moins un élément filaire sur une surface, dans lequel, l'élément filaire est déposé sur la surface et est lié à au moins une partie de ladite surface, caractérisé en ce que, la largeur de l'élément filaire déposé varie longitudinalement. Selon des variantes préférées, le procédé selon l'invention comprend une ou plusieurs des caractéristiques ci-dessous, lorsqu'elles ne s'excluent pas l'une l'autre: - une série d'éléments filaires est déposée selon des directions non parallèles, en faisant varier la largeur de chacun desdits éléments filaires, - une série d'éléments filaires est déposée selon des directions convergentes, en faisant décroître la largeur de chacun desdits éléments filaires dans le sens de la convergence; de préférence, la largeur des éléments filaires décroît, de façon proportionnelle à la distance séparant les fibres moyennes de deux éléments filaires consécutifs, la surface, sur laquelle les éléments filaires sont déposés, s'étend longitudinalement, selon une ligne génératrice courbe, et les éléments filaires sont déposés pour être sécants avec la ligne génératrice longitudinale (L), chaque élément filaire formant à son point d'intersection avec cette dernière un angle identique non nul et, de préférence, les éléments filaires forment un angle de 90 , +60 , -60 , + 45 ou -45 avec la ligne génératrice, les éléments filaires sont déposés de façon à ce qu'il n'existe aucun espace ou vide entre deux éléments filaires consécutifs déposés sur la surface, les éléments filaires sont déposés sous la forme de segments adjacents sur toute leur longueur, - la surface sur laquelle sont déposés les éléments filaires est de forme annulaire, les éléments filaires sont en une matière choisie parmi le carbone, les ceramiques, verres ou aramides, les éléments filaires sont des fils continus, les éléments filaires sont des fils continus constitués d'un ensemble de 3 000 à 24 000 filaments, la liaison des éléments filaires à la surface est réalisée par un liant chimique. Un autre objet de l'invention est relatif à un procédé de réalisation d'une préforme comprenant les étapes qui consistent à superposer plusieurs nappes fibreuses s'étendant selon des directions différentes, et lier les nappes superposées entre elles, caractérisé en ce qu'au moins une partie de l'une des nappes est réalisée selon le procédé tel que défini ci-dessus. L'invention concerne également des préformes comprenant une superposition de plusieurs nappes fibreuses s'étendant selon des directions différentes et liées entre elles caractérisées en ce qu'au moins une nappe comprend au moins un élément filaire dont la largeur varie longitudinalement. Les variantes préférées résultant du procédé ci-dessus s'appliquent également aux préformes conformes à l'invention. Enfin, la présente invention est relative à un dispositif de placement d'au moins un élément filaire, sur une surface, qui comprend des moyens de prise en charge et d'avance d'un élément filaire, sur des moyens permettant de faire varier la largueur de l'élément filaire, dans sa direction longitudinale et des moyens de dépose de l'élément filaire, selon la direction souhaitée. L'invention va maintenant être décrite en détails, en se référant aux figures annexées. La figure 1 illustre un mode de réalisation du procédé selon l'invention. La figure 2 est une vue de face de moyens de réglage de la largeur d'un élément filaire, conforme à l'invention. Dans le cadre de la présente invention, il est prévu de faire varier la largeur d'un élément filaire, et ainsi d'obtenir un recouvrement adapté à la surface sur laquelle l'élément filaire est déposé, même dans le cas où cette surface est de forme complexe. La variation de largeur de l'élément filaire est obtenue en étalant plus ou moins ou en compressant plus ou moins l'élément filaire, mais nullement en opérant une découpe sur ce dernier. La largeur est modifiée en conservant l'intégrité de l'élément filaire, c'est-à-dire sans perte de matière et à nombre de filaments constant. Dans le cadre de l'invention, il est possible d'obtenir une nappe d'éléments filaires dont l'homogénéité de recouvrement est obtenue en faisant varier la largeur du ou des éléments filaires déposés. En effet, selon un mode de réalisation particulier, pour obtenir un recouvrement continu de la surface sur laquelle les éléments filaires sont déposés, l'invention prévoit d'associer un dépôt d'éléments filaires voisins s'étendant selon des directions convergentes, à une diminution de la largeur des éléments filaires dans le sens de la convergence. Dans le cadre de l'invention, par élément filaire, on entend un fil ou câble constitué d'un ensemble de filaments ou fibres. L'élément filaire est donc unitaire et ne comprend donc pas un ensemble de fils ou câbles. De façon classique, un câble comporte un nombre plus élevé de filaments qu'un fil. Les éléments filaires utilisés dans le cadre de l'invention sont, de préférence, en une matière choisie parmi le carbone, des céramiques, verres ou aramides, le carbone étant particulièrement préféré. Les céramiques utilisables sont notamment le carbure de silicium et les oxydes réfractaires, par exemple alumine et zircone. Un fil comporte en général de 3 000 à 80 000 filaments, avantageusement de 12 000 à 24 000 filaments. Dans le cas du carbone, on nomme généralement câble , un élément filaire qui comporte plus de 50 000 (50K) filaments et fil , un élément filaire qui comporte au plus 24 000 (12K) filaments. On voit donc bien qu'il n'existe pas de frontière précise entre fils et câbles, de plus celle-ci est généralement dépendante de la matière constitutive. De façon, particulièrement préférée, les éléments filaires utilisés dans le cadre de l'invention sont des fils de carbone de 3 à 24K. Les fibres constitutives peuvent être discontinues, craquées ou de préférence continues. De telles éléments filaires présentent en général une section droite transversale de type parallélépipédique, et donc une certaine largueur et épaisseur et sont, le plus souvent, qualifiés de fils ou câbles plats. A titre d'exemple, un fil de 3K présente généralement une largeur de 1 à 3 mm, un fil de 12K, une largeur de 3 à 8 mm et un fil de 24K, une largeur de 5 à 12 mm. Un fil de 12 000 à 24 000 filaments présentera donc le plus souvent une largeur de 1 à 12 mm. De tels éléments filaires sont généralement vendus sous la forme d'une bobine, avec une certaine largeur. Il existe différents moyens pour augmenter ou diminuer la largeur d'un élément filaire. Sa largeur peut être augmentée en étalant les filaments, par passage sur des barres circulaires ou par des techniques de vibration. On pourra, par exemple, se référer à la demande de brevet WO 98/44183 au nom de la SNECMA et de la demanderesse qui donne plusieurs techniques d'étalement de câbles. Il est également possible de diminuer la largeur d'un fil en le faisant passer, avec contrainte, entre deux parois. Au sens de l'invention, la fibre moyenne de chaque élément filaire correspond à une ligne fictive s'étendant le long de l'élément filaire à égale distance de ses bords. La fibre moyenne peut également être définie comme le lieu géométrique des isobarycentres des sections droites transversales de l'élément filaire. Au sens de l'invention, les lignes de courbure sont des lignes de la surface, sur laquelle le ou les éléments filaires sont déposés, dont la torsion géodésique est nulle. Ainsi, pour une surface de révolution, il existe les deux familles de lignes de courbure qui sont formées des méridiennes et des parallèles et, pour une surface développable, il existe également deux familles de lignes de courbure qui sont les (droites) génératrices et leurs trajectoires orthogonales. La médiane des parallèles dans le premier cas, et la médiane des génératrices dans le deuxième cas, seront appelées dans la présente invention ligne génératrice longitudinale. Dans le cadre de l'invention, on dépose au moins un élément filaire de largeur non constante, si l'on se déplace le long de l'élément filaire. La largeur de l'élément filaire est mesurée sur la surface sur laquelle il est déposé, transversalement à la fibre moyenne de l'élément filaire. Ceci peut être avantageux, par exemple, dans le cas où l'élément filaire doit être déposé sur une surface où une cavité a été aménagée et que le dépôt de l'élément filaire doit être effectué au niveau de cette cavité. Le procédé selon l'invention est, tout particulièrement, adapté pour être mis en oeuvre dans la constitution de préformes. Pour l'industrie automobile ou aéronautique, par exemple, il est souvent nécessaire de réaliser des préformes dont au moins une partie de la surface s'étend selon une ligne génératrice longitudinale L courbe et sur laquelle, lorsque l'on se déplace transversalement à la ligne génératrice longitudinale courbe, les lignes de courbures longitudinales ne présentent pas un rayon de courbure constant. De telles surfaces seront nommées dans le reste de la description, surfaces courbes . C'est par exemple le cas des surfaces présentant ou moins une partie annulaire, ellipsoïdale ou tronconique. Pour la réalisation de certaines préformes, dont au moins une partie de la surface S est courbe, on choisit, le plus souvent, en vue d'obtenir des propriétés mécaniques satisfaisantes, de déposer au moins une nappe 10 d'éléments filaires 111 à s'étendant selon un angle non nul par rapport à la ligne génératrice longitudinale L. Dans l'exemple illustré figure 1, qui représente une portion de surface annulaire, les éléments filaires 111 à 11 forment un angle de 90 avec la ligne génératrice longitudinale L, mais ces éléments filaires pourraient aussi bien former un angle de 60 ou 45 , par exemple. La ligne génératrice longitudinale L de la surface de dépose étant courbe, les éléments filaires 111 à 11 localement sécants, selon un angle sensiblement identique à cette ligne L ne sont donc pas parallèles, mais convergents vers la partie de la surface présentant le plus faible rayon de courbure Ra, comme illustré figure 1. Dans le cadre de l'invention, les éléments filaires déposés ont une largeur qui varie le long de l'élément filaire. De préférence, cette variation est régulière. Cette variation de la largeur des éléments filaires 111 à 11 permet de compenser la distance d existant entre leur fibre moyenne. Les éléments filaires 11 sont déposés de façon à ce que la fibre moyenne 12 de deux éléments filaires successifs convergent. Les éléments filaires sont déposés avec une largeur qui s'étend parallèlement à la surface S sur laquelle ils sont déposés et qui croit, le long du fil, dans le sens de la convergence. Dans chaque nappe constitutive d'une préforme, les éléments filaires, sont déposés les uns à côtés des autres, pour de préférence recouvrir l'ensemble de la surface sur laquelle ils sont déposés. C'est le cas dans le cadre de l'invention, les éléments filaires voisins 111 à 11 seront,déposés, côte à côte préférentiellement, avec le moins d'espace possible entre deux éléments filaires successifs et/ou le moins de recouvrement possible. Le procédé selon l'invention permet de conserver une bonne régularité de surface de la nappe obtenue, tout en limitant les pertes de matière. Dans l'exemple illustré figure 1, les éléments filaires sont transversaux et coupent la ligne génératrice L selon un angle droit. Plus précisément, c'est la ligne ou fibre moyenne 12 de l'élément filaire qui est orthogonale à la tangente à la ligne génératrice L, à leur point d'intersection. Dans le cas d'une préforme annulaire, comme représentée figure 1, la fibre moyenne 12 de chaque élément filaire 11, coïncide sensiblement avec un rayon de l'anneau et passe donc par le centre C de l'anneau. Dans l'exemple illustré, la largeur I d'un élément filaire 11 croit, lorsque l'on se déplace radialement de la partie de la surface présentant le plus faible rayon de courbure Ra, jusqu'à la partie de la surface présentant le plus grand rayon de courbure Rb. Aussi, de façon avantageusement, la largeur I des éléments filaires 11 décroît, de façon proportionnelle à la distance d séparant les fibres moyennes 12 de deux éléments filaires consécutifs. Au niveau du bord externe de la surface annulaire correspondant au rayon de courbure Rb, cette distance db est supérieure à la distance da existant au niveau du bord interne. De façon à assurer une couverture complète de la surface à recouvrir, les éléments filaires transversaux sont, de préférence, déposés cote à cote et de façon adjacente sur toute leur longueur. Dans le cas d'une préforme annulaire, les éléments filaires 11 transversaux sont déposés de façon à ce que leur fibre moyenne 12, s'étend radialement sur la surface annulaire. Si l'on souhaite déposer un fil d'une largeur initiale I donnée selon une direction radiale sur une surface circulaire de rayon intérieur Ra et de rayon extérieur Rb et que l'on souhaite que le nappage soit homogène on calculera le nombre de fils à déposer (nbrF) sur la surface circulaire en divisant la longueur de l'arc de circonférence (alpha*R rayon qui varie de Ra à Rb) par le nombre de fils soit: I =alpha*R / nbrF. Aussi, si l'on souhaite conserver l'homogénéité de la dépose au niveau du diamètre extérieur Rb, on fera varier la largeur I des fils de façon directement proportionnelle au rayon de courbure. Dans le cas où les éléments filaires sont déposés sur une surface annulaire, ils se présentent donc, de préférence, sous la forme de segments de dimensions identiques, comme illustré figure 1. Dans le cas d'une surface annulaire, comme c'est le cas dans l'exemple illustré, la largeur des éléments filaires sera modifiée, pour tous les éléments, de la même façon. Dans d'autres cas, la largeur pourra être modifiée pour chaque élément filaire individuellement selon des amplitudes et/ou des sens différents. Lorsqu'il sort d'une bobine, un élément filaire présente une largeur constante. La largeur de l'élément filaire est en général modifiée avant sa dépose sur la surface. Avant la dépose, il est donc nécessaire de faire passer le ou les éléments filaires sur des moyens 20 permettant de faire varier leur largeur, dans le sens longitudinal. La variation de largeur le long de l'élément filaire peut être obtenue en faisant passer, avant dépose, l'élément filaire dans une gorge périphérique 21 aménagée sur un élément cylindrique 22, de façon à ce que la largeur du passage croit d'une valeur Ea à une valeur Eb lorsque l'on se déplace, à l'intérieur de la gorge, autour de l'élément cylindrique sur une moitié de la circonférence du cylindre, puis décroît de la valeur E. à la valeur Eb, lorsque l'on se déplace sur l'autre moitié. Il est également possible de faire varier la largeur de l'élément filaire jusqu'à une valeur intermédiaire comprise entre ces deux valeurs, en fonction de la rotation appliquée à l'élément cylindrique 22. La largeur de l'élément filaire avant passage sur les moyens 20 permettant d'ajuster sa largeur correspondra, par exemple, à la valeur maximale d'étalement Eb. En tant que moyens 20, une barre cylindrique 23 délimitée par deux disques 24 et 25 d'épaisseur variable comme illustré figure 2 peut, par exemple, être utilisée. Dans cette variante de réalisation, les disques délimitent les parois de la gorge, qui constitue un passage de largeur variable pour un élément filaire. Le tout est mis en rotation autour de l'axe de l'élément cylindrique. L'élément filaire est alors alimenté, de façon à arriver à plat et perpendiculairement à l'axe de l'élément cylindrique, c'est-à-dire que l'élément filaire arrive tangentiellement à la barre cylindrique, sa largeur étant parallèle à la barre. Il ressort, par exemple, après avoir fait sensiblement un demi-tour ou un quart de tour autour de l'élément cylindrique, qui est en rotation. La vitesse de rotation de l'élément cylindrique est ajustée en fonction de la vitesse de défilement de l'élément filaire. En général, l'élément filaire est découpé en sortie des moyens 20, pour obtenir un segment de la longueur souhaité. En synchronisant la vitesse d'avance d'un élément filaire, avec la vitesse de rotation de la dite barre circulaire, il est possible d'obtenir un segment de fils de la longueur désirée dont la largeur croit régulièrement de la valeur Ea à la valeur Eb, ou décroît de la valeur Eb à la valeur Ea. Il est également possible d'obtenir un segment de fils de la longueur désirée dont la largeur varie entre Ea et Eb, sans atteindre ces deux valeurs. Dans le cas où plusieurs segments ainsi obtenus doivent être déposés, ces derniers pourront être déposés successivement ou simultanément. Pour former une nappe, une série d'éléments filaires sont déposés côte à côte. De façon avantageuse, ces segments seront déposés de façon, à recouvrir toute la surface sur laquelle ils sont déposés, et à s'étendre selon des directions convergentes, comme par exemple illustré figure 1. La variation de la largeur des éléments filaires déposés dans le sens de la convergence, autorise une disposition des segments exactement bord à bord. Ces segments peuvent provenir du même élément filaire ou d'éléments filaires différents. Les éléments filaires peuvent être déposés de toute façon appropriée, manuellement ou, encore, au moyen d'un automate. Les éléments filaires sont déposés sous la forme de segments de largeur croissante (ou décroissante). Selon un mode de réalisation, ces segments d'éléments filaires sont amenés et déposés sur la surface en mouvement, qui est progressivement déplacée selon sa ligne génératrice longitudinale. Dans le cas d'une surface annulaire ou ellipsoïdale, ce déplacement de la surface de dépose, se fait par rotation autour de son axe, avec un pas de rotation correspondant à la largeur des segments déposés. Dans le cas de la constitution de préformes, des nappes d'éléments filaires de largeur variable sont, soit déposées sur une surface de type support ou moule, soit sur une nappe précédente d'éléments filaires, s'étendant par exemple selon la ligne génératrice longitudinale de la surface. En général, plusieurs nappes d'éléments filaires s'étendant dans des directions différentes, seront associées. La liaison de chacune des nappes avec la surface sur laquelle elle est déposée peut se faire selon différentes techniques, par exemple comme décrit dans la demande de brevet FR 2 853 914 au nom de la demanderesse. L'adhérence des éléments filaires avec la surface sur laquelle ils sont déposés peut être obtenue, à laide d'un liant chimique, préalablement déposé sur la surface ou déposé au fur et à mesure de la dépose de l'élément filaire. En général, dans une préforme, le pourcentage en masse de liant chimique par rapport à la masse totale de la préforme (c'est-àdire éléments filaires + liant chimique) varie de 0,1 à 25 %, et avantageusement de 3 à 10 %. Le liant, pour remplir sa fonction, peut nécessiter une activation, par exemple thermique. En tant que liant, on pourra utiliser, un agent adhésif, une poudre ou une résine thermoplastique ou thermodurcissable. Il est également possible d'utiliser un liant, intimement lié à l'élément filaire, par poudrage, enrobage ou association avec des filaments de liant, pour former un élément filaire hybride. Pour plus de détails sur ces différentes techniques, on pourra se référer à FR 2 853 914 notamment, au nom de la demanderesse. On peut également envisager de fixer les extrémités des segments des éléments filaires 11 par thermocollage le long d'un bord ou des deux bordures de la surface courbe, par exemple à l'aide d'une bande de film adhésif placé sur lesdites bordures. Bien entendu, le procédé selon l'invention peut être mis en oeuvre uniquement pour la réalisation d'une partie d'une nappe. Dans le cas d'une préforme de forme ovoïde présentant des parties rectilignes, par exemple, les portions de la nappe transversale dans les parties courbées seront réalisées, selon le procédé de l'invention, alors que les portions dans les parties rectilignes seront réalisées avec des éléments filaires parallèles et de largeur constante. Un autre objet de l'invention est un procédé de réalisation d'une préforme comprenant les étapes qui consistent à superposer plusieurs nappes fibreuses s'étendant selon des directions différentes, et lier les nappes superposées entre elles, procédé dans lequel, au moins l'une des nappes est réalisée comme ci-dessus détaillé. De telles préformes présentent généralement au moins une nappe d'éléments filaires sensiblement parallèles entre eux et parallèles à la ligne génératrice longitudinale de la surface et au moins une nappe d'éléments filaires non parallèles à la ligne génératrice longitudinale comme illustré Fig. 1, de telles préformes peuvent, par exemple, comporter une première nappe d'éléments filaires 301 à 30 s'étendant selon des spires de forme générale ovoïde (dans le cas d'une préforme ellipsoïdale) ou cercles (dans le cas d'une préforme annulaire) concentriques déposés en spirale, nommée nappe de fils à 0 , et une seconde nappe d'éléments filaires s'étendant selon des directions sécantes avec les fils de la première nappe, par exemple selon des directions radiales ou centrifuges et présentant une largeur variable comme précédemment décrit, nommé nappe de fils à 90 , puis à nouveau une nappe d'éléments filaires s'étendant selon des spires ou cercles et une nouvelle nappe d'éléments filaires non parallèles par exemple à +60 , -60 , +45 ou -45 , et ainsi de suite, jusqu'à obtenir l'épaisseur et la forme recherchée. Selon un aspect préféré, l'invention a pour objet de telles préformes de forme adaptée pour la réalisation de hublot. La présente invention a également pour objet un dispositif de placement d'au moins un élément filaire, sur une surface, qui comprend des moyens de prise en charge et d'avance d'un élément filaire, sur des moyens permettant de faire varier la largeur de l'élément filaire, dans sa direction longitudinale et des moyens de dépose de l'élément filaire, selon la direction souhaitée. Selon une variante, un tel dispositif comporte des moyens pour déposer une nappe d'éléments filaires, sur une surface, selon des directions convergentes et des moyens pour obtenir avant dépôt, lesdits éléments filaires avec une largeur décroissante dans le sens de la convergence. Selon une variante préférée, on utilisera des moyens 20 permettant de faire varier la largueur de l'élément filaire qui comprennent une gorge périphérique 21 aménagée sur un élément cylindrique 22, de largeur variable, et en particulier, la largeur de la gorge croit d'une valeur Ea à une valeur Eb lorsque l'on se déplace, à l'intérieur de la gorge, autour de l'élément cylindrique sur une moitié de la circonférence du cylindre, puis décroît de la valeur Ea à la valeur Eb, lorsque l'on se déplace sur l'autre moitié. L'installation comprend des moyens d'amenée et d'avance de l'élément filaire sur les moyens 20, tel que précédemment définis, permettant d'ajuster sa largeur. De tels moyens peuvent par exemple se présenter sous la forme de deux galets rotatifs entre lesquels passe l'élément filaire en sortie des moyens 20. Afin de permettre la dépose de l'élément filaire en segments indépendants ou discontinus, des moyens de coupe de l'élément filaire peuvent également être prévu en sortie des moyens 20. Les moyens de dépose peuvent être réalisés de toute façon appropriée et selon les techniques bien connues de l'homme de l'art. Selon une autre variante de réalisation, l'installation peut comprendre, en outre, des moyens d'application d'un liant sur la surface de dépose ou sur l'élément 30 filaire lui-même. Selon la nature du liant mis en oeuvre, qu'il soit ou non appliqué aumoyen de l'installation, cette dernière peut comprendre, en outre, des moyens d'activation du liant pouvant être réalisés de toute façon appropriée, par exemple, sous la forme d'une source rayonnante, telle que, par exemple, une source de rayons infrarouges. L'installation comporte une unité de commande permettant d'assurer la commande et la synchronisation des différentes parties de l'installation. Les deux exemples ci-après permettent d'illustrer le procédé selon l'invention. Le premier exemple concerne la dépose d'un fil de carbone de 12 K 800 Tex radialement sur une préforme annulaire pour hublot, de rayon interne 134mm et de rayon externe 215mm. De tels fils de carbone ont une largeur de 5-6 mm en sortie de la bobine. Dans ce cas, les segments de fils déposés ont une largeur qui croit régulièrement de 2,45mm à 3,93mm, lorsque l'on se déplace radialement, de l'intérieur vers l'extérieur de la préforme, et sont déposés sans recouvrement ni jours entre les fils. Le second exemple concerne la dépose d'un fil de carbone de 12K 800 Tex radialement sur une préforme pour poutre de fuselage de rayon intérieur 1500mm et de rayon extérieur 1600mm. Dans ce cas, les segments de fils déposés ont une largeur qui croit régulièrement de 4,13mm au rayon intérieur à 4,41mm au rayon extérieur, afin de n'avoir ni recouvrement ni jours entre les fils. Si on reprend les deux exemples précédents, en utilisant un fil de 24K 1600 Tex, au lieu du fil de 12K 800Tex, toutes les valeurs de largeur de fils sont alors doublées
L'invention a pour objet un procédé de placement d'au moins un élément filaire (111) sur une surface (S), dans lequel, l'élément filaire (111) est déposé sur la surface (S) et lié à au moins une partie de ladite surface, caractérisé en ce que la largeur (1) de l'élément filaire (111) déposé varie longitudinalement, ainsi que les préformes comprenant une superposition de plusieurs nappes fibreuses s'étendant selon des directions différentes et liées entre elles caractérisées en ce qu'au moins l'une des nappes fibreuses comprend au moins un élément filaire dont la largeur varie longitudinalement.
1 - Procédé de placement d'au moins un élément filaire (111) sur une surface (S), dans lequel, l'élément filaire (111) est déposé sur la surface (S) et est lié à au moins une partie de ladite surface, caractérisé en ce que la largeur (I) de l'élément filaire (111) déposé varie longitudinalement. 2 - Procédé selon la 1 caractérisé en ce qu'une série d'éléments filaires (111 à lln) est déposée selon des directions non parallèles, en faisant varier la largeur de chacun desdits éléments filaires (111 à 11n). 3 - Procédé selon la 2 caractérisé en ce que la série d'éléments filaires (111 à lin) est déposée selon des directions convergentes, en faisant décroître la largeur (I) de chacun desdits éléments filaires (111 à 11n) dans le sens de la convergence. 4 - Procédé selon la 2 ou 3 caractérisé en ce que la largeur (I) des éléments filaires (111 à lin) décroît, de façon proportionnelle à la distance (d) séparant les fibres moyennes de deux éléments filaires consécutifs. - Procédé selon l'une des 2 à 4 caractérisé en ce que la surface (S), sur laquelle les éléments filaires (111 à lin) sont déposés, s'étend longitudinalement, selon une ligne génératrice (L) courbe, et les éléments filaires (111 à lin) sont déposés pour être sécants avec la ligne génératrice longitudinale (L), chaque élément filaire formant à son point d'intersection avec cette dernière un angle identique non nul. 6 - Procédé selon la 5 caractérisé en ce que les éléments filaires (111 à 11n) forment un angle de 90 , +60 , -60 , +45 ou -45 avec la ligne génératrice (L). 7 - Procédé selon l'une des 2 à 6 caractérisé en ce qu'il n'existe aucun espace ou vide entre deux éléments filaires consécutifs déposés sur la surface (S). 8 - Procédé selon l'une des 2 à 7 caractérisé en ce que les éléments filaires (111 à 11n) sont déposés sous la forme de segments adjacents sur toute leur longueur. 9 - Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la surface (S) sur laquelle sont déposés les éléments filaires (111 à 11n) est de forme annulaire. - Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que les éléments filaires (111 à 11 ) sont en une matière choisie parmi le carbone, les céramiques, verres ou aramides. 11 - Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que les éléments filaires (111 à 1l ) sont des fils continus. 12 - Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que les éléments filaires (111 à 11 ) sont des fils continus constitués d'un ensemble de 3 000 à 24 000 filaments. 13 - Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la liaison à la surface (S) des éléments filaires (111 à 11 ) est réalisée par un liant chimique. 14 - Procédé de réalisation d'une préforme comprenant les étapes qui consistent à superposer plusieurs nappes fibreuses d'éléments filaires (111 à 30 à 30 ) s'étendant selon des directions différentes, et lier les nappes superposées entre elles, caractérisé en ce qu'au moins une partie de l'une des nappes est réalisée selon le procédé de l'une des 1 à 13. - Préforme comprenant une superposition de plusieurs nappes fibreuses s'étendant selon des directions différentes et liées entre elles caractérisées en ce qu'au moins l'une des nappes fibreuses comprend au moins un élément filaire dont la largeur varie longitudinalement. 16 - Préforme selon la 15 caractérisée en ce qu'au moins une des nappes comprend une série d'éléments filaires (111 à 11 ) s'étendant selon des directions non parallèles, la largeur de chacun desdits éléments filaires (111 à 11n). variant longitudinalement. 17 - Préforme selon la 16 caractérisée en ce que lesdits éléments filaires (111 à lin) s'étendent selon des directions convergentes et en ce que leur largeur diminue, dans le sens de la convergence. 18 - Préforme selon la 17 caractérisée en ce que la largeur des éléments filaires (111 à 11 ) décroît, de façon proportionnelle à la distance séparant les fibres moyennes de deux éléments filaires consécutifs. 19 - Préforme selon l'une des 16 à 18 caractérisée en ce que la surface, sur laquelle les éléments filaires (111 à 11 ) sont déposés, s'étend longitudinalement, selon une ligne génératrice (L) courbe, et les éléments filaires (111 à 11,,) sont déposés pour être sécants avec la ligne génératrice longitudinale (L), chaque élément filaire formant à son point d'intersection avec cette dernière un angle identique non nul. - Préforme selon l'une des 16 à 19 caractérisée en ce que les éléments filaires (111 à 11 ) s'étendent selon un angle de 90 , +60 , -60 , +45 5 ou -45 avec la ligne génératrice (L). 21 - Préforme selon l'une des 16 à 20 caractérisée en ce qu'il n'existe aucun espace ou vide entre deux éléments filaires consécutifs déposés sur la surface. 22 - Préforme selon l'une des 16 à 21 caractérisée en ce que les 10 éléments filaires (111 à 11 ) sont déposés sous la forme de segments adjacents sur toute leur longueur. 23 - Préforme selon l'une des 16 à 22 caractérisée en ce que la surface (S) sur laquelle sont déposés les éléments filaires est de forme annulaire et les éléments filaires (111 à 11n) sont déposés de façon sensiblement radiale. 24 - Préforme selon l'une des 15 à 23 caractérisée en ce que les éléments filaires qui la constituent sont en une matière choisie parmi le carbone, les céramiques, verres ou aramides. - Préforme selon l'une des 15 à 24 caractérisée en ce que les éléments filaires qui la constituent sont des fils continus. 26 - Préforme selon l'une des 15 à 25 caractérisée en ce que les éléments filaires qui la constituent sont des fils continus constitués d'un ensemble de 3 000 à 24 000 filaments. 27 - Préforme selon l'une des 15 à 26 caractérisé en ce que les différentes nappes sont liées entre elles par un liant chimique. 28 - Pièce en matériau composite obtenue par association d'une préforme selon l'une des 15 à 27 avec une résine thermoplastique ou thermodurcissable. 29- Dispositif de placement d'au moins un élément filaire, sur une surface, qui comprend des moyens de prise en charge et d'avance d'un élément filaire, sur des moyens permettant de faire varier la largueur de l'élément filaire, dans sa direction longitudinale et des moyens de dépose de l'élément filaire, selon la direction souhaitée. - Dispositif selon la 29 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour déposer une nappe d'éléments filaires, sur une surface, selon des directions convergentes et des moyens pour obtenir avant dépôt, lesdits éléments filaires avec une largeur décroissante dans le sens de la convergence. 31 - Dispositif selon la 29 ou 30 caractérisé en que les moyens permettant de faire varier la largueur de l'élément filaire comprennent une gorge périphérique (21) aménagée sur un élément cylindrique (22), de largeur variable. 32 - Dispositif selon la 31 caractérisé en que la largeur de la gorge croit d'une valeur (Ea) à une valeur (Eb) lorsque l'on se déplace, à l'intérieur de la gorge, autour de l'élément cylindrique sur une moitié de la circonférence du cylindre, puis décroît de la valeur (Fa) à la valeur (Eb), lorsque l'on se déplace sur l'autre moitié.
B
B29
B29C
B29C 70
B29C 70/38
FR2894802
A1
POIGNEE POUR ARTICLE CULINAIRE EMPILABLE ET ENSEMBLE DE TELS POIGNEES ET ARTICLES
20,070,622
I1 s'agit ici d'ameliorer les conditions d'empilement d'articles culinaires de cuisson, pour cuisiniere et plaque de cuisson et la realisation de poignees adaptees a cette situation est egalement concernee, article culinaire suivant un mouvement d'empilement. Est aussi ici concerne un ensemble comprenant plusieurs (au moms deux) tels articles culinaires, identiques ou differents, parmi de preference des casserole(s), poele(s) et fait-tout(s), empiles et au moms pour certains conformes aux caracteristiques de 1'article culinaire en cause. On connait des articles culinaires empilables avec un autre article culinaire, chaque article comprenant une calotte, pour y recevoir en particulier des aliments, et au moms une poignee, pour une prehension a main nue, cette poignee presentant au moms un pion et/ou au moms un logement etant defini, au moms a partie, par une zone en creux de ladite poignee, ceci pour le maintien en pile de 1'article superieur superpose a un autre article, le logement et/ou le pion etant pour cela adapte(s) respectivement, a recevoir un autre pion et/ou a etre requ dans un autre logement complementaire(s) a celui/ceux precite(s) et prevu(s) sur la poignee cet autre article. Dans une application specifique preferee, 1'invention concerne donc un set de poeles ou de casseroles/faitouts qui, grossierement, s'empile sensiblement verticalement, avec une position individuelle sensiblement horizontale, en emboitant les poignees. Dans le cadre du probleme d'empilement ici pose, on souhaite preferentiellement que 1'empilement de deux articles de diametres non consecutifs reste possible, cette configuration correspondant au cas ou un article de milieu de pile est empile sur un article de bas de pile, par exemple. On souhaite egalement, si possible, pouvoir non seulement stabiliser horizontalement, ou suivant une situation proche de 1'horizontale, la pile dressee d'articles, ou de poignees empilables, mais egalement stabiliser les articles en pile autour d'un axe vertical ou sensiblement vertical, de maniere a eviter que 1'article superieur tourne vis-a-vis de 1'article inferieur. On vise aussi de preference a stabiliser 1'inclinaison laterale, ou 1'orientation angulaire autour de 1'axe vertical d'empilement, des articles, les uns par rapport aux autres. De fagon generale, est donc ici recherchee une solution favorisant un empilement dresse stable, equilibre, avec des moyens aises a mettre en muvre, d'un coat maitrise, faciles a fabriquer, aises a integrer sur une poignee et/ou un article culinaire existant et mecaniquement performant en tant qu'effet produit, si possible, dans 1'orientation des poignees et/ou articles de la pile suivant differents plans (horizontal, vertical ), avec en outre un effet de verrouillage liberable aussi pratique, performant, peu onereux et ergonomique que possible. On notera par ailleurs, des a present, qu'on entend par article culinaire << de cuisson >>, un article prevu particulierement pour passer au feu ou sur une surface de chauffage par dessous, hors four, en particulier sur une cuisiniere ou une plaque de cuisson. Pour satisfaire a tout ou partie de ces objectifs, on conseille que la poignee et/ou 1'article culinaire auquel est elle destinee, chacun etant du type globalement defini ci-avant, soit tel/telle qu'il/elle comprenne en outre une excroissance de verrouillage et une zone de reception adaptees respectivement : - a etre engagee avec une autre zone de reception prevue sur la poignee destinee audit autre article, - et a recevoir 1'engagement d'une autre excroissance de verrouillage prevue sur cette poignee destinee a 1'autre article. Cet inter-engagement pourra consister dans des appuis respectifs, ceci en particulier lors du mouvement d'empilement des poignees qui comprendra un basculement, dans un sens, d'une poignee par rapport a 1'autre. I1 pourra y avoir alors blocage relatif entre les poignees, par appui entre 1'excroissance de verrouillage et la zone de reception de ces poignees, alors empilees 1'une sur 1'autre. Ainsi, on pourra verrouiller simplement et efficacement entre eux deux poignees et typiquement deux articles empiles. En particulier dans un premier mode de realisation, on prevoit que, de preference : - 1'une entre 1'excroissance et la zone de reception est formee a 1'endroit du pion, -1'autre entre lesdites excroissance et zone de reception est formee a 1'endroit ou a proximite immediate du logement, Un jeu limite existera favorablement entre le pion d'une dite poignee et le logement de 1'autre poignee, lorsque le premier s'engage dans le second, apres quoi ii pourra s'y bloquer, lors dudit basculement, s'il y a coincement relatif entre 1'excroissance et ladite zone de reception avec laquelle celle-ci est engagee. On conseille par ailleurs que, prealablement au basculement, le mouvement d'empilement comprenne une translation, laquelle mene au rapprochement entre 1'excroissance et la zone de reception correspondante. Typiquement, pour parvenir a cet effet, la translation s'effectuera sensiblement verticalement et le (Leger) basculement de la poignee s' operera vers le bas et vers 1'avant, de maniere typiquement a faire basculer vers le bas la calotte de 1'article culinaire superieur alors disposee a 1'interieur de 1'autre, sous-jacent et de plus grande section. On peut aussi prevoir un pivotement relatif dans un plan sensiblement horizontal (figures 6 et suivantes, ci-apres). Dans le premier cas, si le pion d'un article est engage dans le logement de 1'autre, it suffira de Lacher >> la poignee, le poids plus important de la calotte et la gravite faisant naturellement basculer cet article vers la position (reversible) precitee de coincement. En liaison avec ce qui precede, on prevoit en outre, favorablement : - que la poignee soit (adaptee a etre) reliee a la calotte, a une premiere extremite, - et que le pion et le logement d'une meme poignee soient situes plus pres de cette premiere extremite que de la seconde extremite opposee de la poignee, - et/ou que 1'excroissance comprenne une zone inferieure de paroi de biais, exterieurement convexe vers le bas, et alors - que la zone de reception, ici la paroi d'appui correspondante, presente une zone de paroi de biais, concave vers le haut et adaptee a recevoir etroitement ladite zone inferieure de paroi de la poignee du dessus. On conseille aussi que : - le mouvement d'engagement s'effectue dans un plan vertical ou sensiblement vertical, - le pion et le logement soient dresses vis-a-vis de la poignee correspondante, - 1'excroissance soit formee, localement, le long d'une paroi dressee dudit pion, - la zone de reception correspondante soit formee 1'endroit d'un orifice transversal a la direction suivant laquelle se dresse le pion ou le logement et avec lequel ce logement communique. Comme montre ci-apres figure 3, 1'orifice transversal precite pourra recevoir une vis de fixation de la poignee a la calotte. Globalement, les caracteristiques qui precedent faciliteront la realisation de la poignee et permettront de tirer avantage de 1'existence de 1'orifice transversal, utile par ailleurs. Dans le meme esprit, on conseille: - que lors du mouvement d'empilement, le pion parvienne au moms essentiellement jusqu'en face de 1'orifice transversal correspondant et y demeure, a 1'issue du basculement, - et/ou que la zone de reception soit formee en bordure du logement ou celui-ci communique avec ledit 30 orifice transversal. Pour favoriser une tendance naturelle au coincement de 1'excroissance contre sa zone de reception (ici une paroi d'appui) en position empilee des articles, on conseille en outre que la poignee soit reliable/reliee a la calotte a une premiere extremite, et que le pion et le logement d'une meme poignee soient situes plus pres de cette premiere extremite que de la seconde extremite opposee de la poignee (cas des figures 1 a 5 ci-apres). En liaison avec ce qui precede, on prevoira alors de preference (figures 1 a 3) que : - 1'excroissance comprenne une zone inferieure de paroi de biais, exterieurement convexe vers le bas, et - la paroi d'appui correspondante presente une zone de paroi de biais, concave vers le haut et adaptee a recevoir etroitement ladite zone inferieure de paroi de 1'article considers. Dans une variante de realisation, on a par ailleurs prevu que la zone de reception soit situee derriere une ouverture menagee dans la poignee correspondante, cette ouverture etant adaptee a laisser passer 1'excroissance a travers elle, ce passage de 1'excroissance intervenant pendant le mouvement d'empilement. La zone de reception et 1'excroissance pourront etre situees a distance du pion et du logement. Le mouvement d'empilement comprendra favorablement le passage de 1'excroissance a travers 1'ouverture correspondante, lequel, avec le basculement, amenera 1'engagement du pion dans son logement, et 1'engagement de 1'excroissance avec sa zone de reception. I1 a en outre ets de preference prevu: - que le pion et le logement soient situes plus pres 30 de la calotte que ne le sont 1'excroissance et ladite ouverture, - et que 1'excroissance se presente comme un crochet saillant en surface de la poignee. Favorablement : - 1'ouverture sera formee, ou debouchera, dans une 5 paroi de dessus ou de dessous de cette poignee, - et 1'excroissance se presentera comme un crochet en saillie au-dessus ou en-dessous de ladite poignee. En alternative, 1'ouverture pourrait etre formee dans une paroi laterale (gauche ou droite) de la poignee, 10 1'excroissance se presentant alors de preference toujours comme un crochet en saillie, mais qui deborderait lateralement de la poignee. On peut aussi prevoir une situation a double crochet cooperants, l'un saillant sur le dessus, 1'autre sur le 15 dessous, de la/chaque poignee. Dans ce qui suit, une description encore plus detaillee est fournie, en liaison avec les dessins annexes donnes uniquement a titre d'exemples non limitatifs et dans lesquels : 20 - la figure 1 montre une vue en coupe diametrale de deux parties de casseroles conforme aux solutions ici presentees, suivant un plan vertical passant par 1'axe d'allongement des poignees, ou manches, de chacune de ces casseroles empilees, selon un premier mode de realisation, 25 - la figure 2 presente une vue agrandie de detail (II) illustrant la premiere partie du mouvement d'empilement du mode de realisation de la figure 1, correspondant a la translation d'approche, les figures 3 et 4 montrant la suite et fin du verrouillage, 30 - la figure 5 montre une variante de realisation, dans 1'etat empile de deux casseroles, suivant une vue comparable a celle de la figure 1, - la figure 6 montre encore une variante de realisation, - la figure 7 est une coupe suivant VII-VII de la fig.6, - et la figure 8 montre deux articles empiles, chacun avec la poignee de la fig.6. Ci-apres les poignees sont montrees fixees aux articles culinaires. Elles pourraient en etre disjointes. Figure 1, on voit donc deux articles culinaires 101, 103 empiles l'un sur 1'autre, suivant une pile dressee. I1 s'agit en 1'espece de deux casseroles de tailles non consecutives appartenant a un meme lot de casseroles susceptibles de s'emboiter au moms partiellement, par leur calotte. Chaque article culinaire 101, 103 comprend une calotte respectivement 113, 115 et une poignee de manutention 117, 119. Chaque poignee se presente ici comme un manche allonge fixe a une extremite, par une embase 120,122 pare-flamme, a la paroi laterale de la calotte, en partie haute, a proximite du rebord peripherique superieur 113a, 115a qui limite chaque calotte autour de son ouverture superieure 121, 123. Chaque poignee 117, 119, thermiquement isolee, permet 25 une prise a main nue et a pleine main de 1'article culinaire concerne. Par ailleurs, chaque poignee 117, 119 comprend, conformement a 1'invention, un pion 125, 129 et un logement cooperant 131, 132. 30 Dans la realisation de la figure 1, les pions saillants 125, 129 et les logements correspondants 131, 132 sont integralement formes a 1'endroit de la poignee correspondante. Pour empiler de maniere stable 1'article superieur 101 sur 1'article inferieur 103 dont le diametre de calotte est plus important, le pion 129 est dispose a 1'interieur du logement 131. La pile est stable du fait de cet engagement, sans qu'il y ait ici d'autres contacts entre les articles 101 et 103 que celui entre la surface laterale 129a du pion 129 et celle 131a qui 1'entoure ici etroitement, du logement (voir fig.2, ainsi que zones de contact entre excroissances et parois d'appui, ci-apres). En particulier les calottes ne sont pas en contact entre elles. Figure 1, en supposant le fond 113b de la calotte dispose a peu pres horizontalement, les pions et logements de la pile formee se dressent tous suivant un axe vertical ou proche de la verticale. L'ecart horizontal entre les axes d'elevation du pion 125 et du logement 131 correspondant est faible. Chaque pion 125, 129 se dresse sur la partie superieure de la poignee, les logements etant formes a 1'oppose, en partie inferieure. Les deux articles tiennent donc 1'un dans 1'autre en porte-a-faux, ici donc uniquement via 1'engagement du pion 129 dans le logement 131. Cet engagement est ici conique, les pions et les logements etant chacun tronconiques. On aurait pu intervertir pion et logement, de sorte que le pion se dresserait sous la paroi inferieure de la poignee superieure, tandis que le logement serait creuse dans la face superieure de la poignee inferieure, ceci pour indiquer que ce qui suit peut aussi bien s'appliquer en inversant pion et logement, de meme pour excroissance et poignee d'appui. Figures 1 a 4, sur le pion 129 apparalt une excroissance de verrouillage 162 et, vers le logement cooperant 131, apparalt une zone de reception 164, ici une paroi d'appui. L'excroissance 162 est adaptee a etre revue contre la zone de reception/paroi d'appui 164 prevue sur 1'article 101. Les poignees etant identiques entre elles, le logement 132 de 1'article sous-jacent 103 est quant a lui adapte a recevoir contre lui une autre excroissance de verrouillage prevue sur un autre article identique au precedent, mais a priori de taille de calotte differente. Ces situations d'engagement relatif se presentent lors d'un mouvement d'empilement qui consistera ici notamment a laisser basculer 1'article superieur 101 dans le sens de la fleche 168, par rapport a 1'article sousjacent 103, jusqu'a blocage relatif entre ces articles, par appui entre 1'excroissance de verrouillage et la paroi d'appui concernee. La paroi d'appui aurait pu etre a 1'endroit du pion, en creux, 1'excroissance etant alors formee a 1'endroit du logement. Ici, c'est 1'inverse. La paroi d'appui 164 est formee legerement en retrait du logement 131. L'empilement des articles culinaires s'effectuent suivant une direction verticale ou sensiblement verticale (on peut donc imaginer une approche de biais inclinee par 30 rapport a la verticale). Transversalement a cette direction d'engagement, et en particulier ici sensiblement horizontalement, un jeu limite existe entre le pion d'un article et le logement de 1'autre article, lorsque le premier s'engage dans le second, ici par translation suivant la fleche 168. Apres cela, le pion 129 se bloque dans le logement 131, lorsque le basculement s'opere, fleche 170 fig.4. On parvient alors a un coincement relatif entre 1'excroissance 162 et la paroi d'appui contre laquelle elle s'est engagee. La translation, ici donc operee prealablement au basculement, amene au rapprochement entre cette excroissance et sa paroi d'appui correspondante 164. L'excroissance, telle que 162, est formee en un emplacement le long d'une paroi laterale, dressee, 129a du pion, ici a 1'avant de ce pion, du cote proche de la calotte, pres de la base inferieure elargie du pion. La paroi d'appui correspondante, telle que 164, est formee a 1'endroit d'un orifice 178 transversal a la direction suivant laquelle se dresse le logement 131, figs.3 et 4. Cet orifice 178 et le logement communiquent, notamment pour permettre d'engager un moyen de fixation de la poignee sur la calotte, telle qu'une vis schematisee en 180 fig.3. En alternative, 1'excroissance aurait pu etre situee a 1'arriere, vers le haut du pion, le logement cooperant etant alors dispose en consequence, a 1'arriere, en haut du logement. Une disposition laterale, avec par exemple deux pions et deux logements, un par cote, aurait aussi pu etre 30 realisee. Figures 2 a 4, la paroi d'appui 164 est formee en bordure du logement concerne, ici en limite de 1'intersection avec 1'orifice transversal 178. Ainsi, lors de la translation, 1'excroissance 162 va etre amenee, au moms essentiellement, jusqu'en face de cet orifice transversal (voir figures 3 et 4), ici au-dessus de la paroi 164, et y demeurera, lors du basculement de verrouillage, en engageant alors la paroi d'appui situee sur son chemin. On remarque figure 1 que le pion tel que 125 et le logement tel que 131 d'une meme poignee, telle que 101, sont situes plus pres de la premiere extremite 117a oia la poignee est reliee a la calotte, que de la seconde extremite 117b opposee de cette poignee. Ceci, conjugue au surpoids cote calotte et a la disposition des excroissance et logement cooperants favorise le basculement naturel >> recherche, generateur du verrouillage a obtenir. On notera encore que chaque excroissance, telle que 162, se presente ici comme un bouton arrondi, un tronc de cone a base ovale, allonge dans le sens de la hauteur. Cette excroissance comprend une zone inferieure de paroi de biais 162a, exterieurement convexe vers le bas. De fagon complementaire, la paroi d'appui correspondante, telle 164, est definie par une zone de paroi de biais, concave vers le haut. Figure 4, au moms deux zones de contact 162a-164 et 182b sont definies, du fait de 1'engagement du pion dans le logement et de celui de 1'excroissance 162 contre la paroi d'appui 164. La premiere zone de contact 162a-164 est donc situee vers la base de 1'excroissance, a proximite de 1'ouverture du logement 131 par laquelle le pion a ete engage la, du cote le plus proche de la calotte ou sont fixees les poignees. L'autre zone de contact 182b (ici en haut et a 1'arriere) est donc situee a 1'oppose, vers le fond 131b du logement 131, et donc vers le sommet 129b du pion 129. En considerant donc 1'avant (AV) du cote de la calotte et 1'arriere (AR) a 1'oppose, ladite premiere zone de contact peripherique est situee a 1'avant en bas du logement et du pion, tandis que 1'autre zone opposee 182b de contact est situee a 1'arriere, en haut. Dans la variante de la figure 5, la paroi d'appui 201 est situee derriere une ouverture 203 menagee dans la poignee 200 correspondante. Cette ouverture est adaptee a laisser passer 1'excroissance 205 a travers elle, ce passage intervenant pendant le mouvement d'empilement. La paroi d'appui 207 et 1'excroissance 205 sont situees a distance du pion 209 et du logement 211, plus 20 pres de 1'extremite libre 210a de la poignee 210. Sur cette figure, le pion 209 dresse vers le bas sensiblement verticalement en partie inferieure de la poignee 210, pres de son extremite avant de contact avec 1'embase 213, s'engage dans un logement 215 menage en 25 partie superieure de la poignee 200 de 1'article inferieur. Plus precisement, chaque logement est ici defini en partie par une paroi de la poignee et en partie par une zone de la calotte du meme article. Ainsi, pour 1'article superieur 217 par exemple, le 30 logement 211 est-il limite, en partie dorsale, par une paroi frontale 219 dressee en partie avant de la poignee 210, tandis qu'en partie frontale (avant), ce logement est limite par la partie superieure de la paroi laterale de la calotte 221 toujours terminee par un rebord exterieur. A 1'endroit du pion de retenue 209, on remarque d'ailleurs qu'autant la retenue arriere est realisee dans 1'environnement de la zone de contact arriere 223b entre une partie de la surface laterale arriere du pion proche de son sommet qui vient donc au contact d'une partie arriere basse situee pres du fond, a 1'arriere, du logement 215, autant 1'appui avant dans la zone 225 proche de la base du pion et situee a 1'avant de celui-ci, s'effectue par contact avec 1'extremite du rebord de la calotte. On comprend qu'en 1'absence de rebord ou dans une variante de realisation, 1'appui avant 225 pourrait s'effectuer plus bas au contact de la paroi de la calotte concernee. Une fois encore, on remarquera que, lors de l'engagement du pion dans le logement 215, it y a eu un leger basculement vers 1'avant (cote calotte) de 1'article superieur. Ce basculement a ici ete precede par le passage de 1'excroissance 205 a travers 1'ouverture 203. Le basculement a amene 1'engagement du pion 209 dans son logement, avec appui entre 1'excroissance 205 et la paroi d'appui correspondante, 201. Le pion et le logement sont situes plus pres de la calotte que ne le sont 1'excroissance et 1'ouverture de chaque poignee, telle que 210. L'excroissance presente ici comme un crochet saillant en surface de la poignee consideree. Chaque ouverture, telle que 203, est formee dans la paroi de dessus 227 de la poignee consideree. L'excroissance, telle que 205, est alors en saillie en-dessous de la poignee. Le crochet 205 est forme a 1'extremite 210a de la poignee, en bas, a la maniere d'un rebord exterieur, 5 sensiblement horizontal. Chaque ouverture, telle que 203, est legerement en retrait de cette extremite (ici 200a), de maniere a ce que la paroi 201 soit situee entre elle et cette extremite 200a. 10 On aurait pu former 1'excroissance avec une saillie vers le haut et realiser alors chaque ouverture dans la paroi de dessous des poignees. Et a la place de casserole, on aurait bien sur pu relier les poignees ici considerees a d'autres types 15 d'articles, en particulier poele(s) et/ou faitout(s). On notera egalement qu'on aurait pu obtenir une qualite acceptable d'empilement sans pion, voire sans la conformation definissant chaque logement. Ceci peut definir un domaine de protection propre, 20 avec donc une poignee ou un ensemble de poignees presentant (chacune) comme moyen d'emboitement et de maintien relatif entre poignees, uniquement les excroissance et ouverture (avec paroi d'appui) presentees en liaison avec cette figure 5. 25 Cette possibilite est illustree figures 6 a 8 oil on peut considerer qu'on dispose, sur chaque poignee 301 ou 303, soit d'un ensemble pion-logement remplissant les fonctions precitees, mais avec un engagement horizontal ou proche de 1'horizontal, soit d'un ensemble excroissance- 30 ouverture/ zone de reception assurant 1'engagement, dans chaque cas, entre deux poignees adjacentes entre elles. C'est la seconde hypothese qui est consideree ci- apres, pour faciliter la description. Mais on pourrait lire pion >> a la place << d'excroissance >> et << logement a la place << d'ouverture (avec sa zone de reception, en vide ou 5 en plein)>>. Sous la poignee inferieure 303 est menagee une ouverture 305 presentant un rebord interieur, ici arriere, definissant la paroi d'appui 307 et dessinant une sorte de crochet en creux. 10 En face superieure de cette poigne, on trouve un crochet 309 definissant 1'excroissance de verrouillage que l'on recherche et dont la forme est adaptee a s'engager relativement etroitement, mais avec un certain jeu, dans 1'ouverture en crochet 311 image de 1'ouverture 305, en 15 face inferieure de la poignee superieure 301. En face superieure de cette poignee se dresse le crochet 315 identique au crochet 309. Les calottes des articles illustres sont de tailles differentes. Par contre, et comme dans les versions 20 precedentes, les poignees 301, 303 sont identiques entre elles. Figure 7, on voit que, lateralement, 1'ouverture 311 est ouverte, pour autoriser un engagement, ou un dngagement, du crochet considers suivant un mouvement 25 pivotant, dans un plan horizontal proche de 1'horizontal, voir fleche 317. Ici, une paroi dressee 319 definit un fond lateral a 1'ouverture 311, limitant 1'ouverture du pivotement, dans un sens. 30 En alternative, on aurait pu prsvoir une telle paroi laterale de fond d'un cote du crochet 315. Tant devant le crochet 315, en face superieure de la poignee, que devant 1'ouverture 311, en face inferieure, la paroi de la poignee s'incline de biais (face inclinee frontale 320a ou dorsale 320b). En position definitive d'empilement des poignees, on prevoit de preference un Leger basculement de la poignee superieure 301 par rapport a la poignee inferieure 303, comme montre avec la fleche 321 fig.8 ou ce basculement n'a pas encore eu lieu. I1 intervient lorsque 1'operateur lache la poignee superieure 301. I1 y a alors, a priori, appui a 1'endroit du creux formant 1'ouverture ou logement 311 en crochet (paroi 323a).Un autre appui existe. I1 peut etre a 1'endroit de la face exterieure superieure 309a du crochet 309, a 1'endroit de la face frontale inclinee 311, voire du rebord 325a de la calotte inferieure 325 (contact avec la face inferieure 327a de 1'embout 327 de liaison entre la poignee superieure et la calotte correspondante, ou avec la face inferieure de 1'embase 329 adjacente a cet embout et qui 1'enserre). Sur la face 320b debouche 1'orifice transversal 329 d'engagement du moyen de fixation (vis 331) de la poignee a la calotte 333. Figs.6 ou 8, on remarquera que chaque poignee est en quelque sorte pourvue de deux crochets, 1'un superieur, tel que 315, 1'autre inferieur, tel que 323, forme de fagon immediatement adjacente a (juste derriere) 1'ouverture en crochet 311. Sur cette variante des figs.6 a 8, en requalifiant excroissance : << pion >> et << ouverture (avec sa zone de reception) : logement >>, on aurait donc un empilement stabilise d'articles par interengagement de poignees, un pion de 1'une d'elles etant pour cela requ dans le logement complementaire dune autre, par pivotement lateral ou sensiblement horizontal desdites poignees entre elles. On pourra egalement utilement considerer - qu'aux figures 1-4, on combine des pions pourvus d'excroissances (donc males / males) avec des logements pourvus d'orifices (178) (donc femelles / femelles), - tandis qu'aux figures 6-8, on combine, a 1'inverse, des pions pourvus d'orifices (donc males / femelles) avec des logements pourvus d'excroissances (donc femelles / males). Jusqu'au moment oil le pion est sensiblement de meme volume que son orifice pour se retrouver avec "un crochet". En d'autres termes le crochet 315 pourrait etre considers comme un pion (315-1, fig.6) ayant une forme telle (ici avec le rebord 315-2 definissant la zone de crochetage) qu'il est pourvu d'un logement ou orifice 316, tandis que le logement complementaire 311 (ou 305 fig.8) est pourvu de ce que l'on pourrait considerer etre une excroissance (rebord 323-1 ou 307-1 definissant la zone de crochetage correspondante). Concernant le logement 311, on peut egalement considerer qu'il est pourvu d'un dit << orifice transversal >> en 311-1 fig.6, des lors qu'il se prolonge ainsi, transversalement (ici sensiblement horizontalement) a 1'axe dresse 311-2 suivant lequel it s'eleve, ici sensiblement verticalement, a 1'image du o pion >> 315-1. Dans le cas des figures 6 a 8, le basculement entre les articles a empiler s'opere donc, au moins en partie, Bans un plan sensiblement horizontal (317-1 et fleche 317, fig.7) suivant lequel les poignees des articles a positionner pivotent 1'une par rapport a 1'autre autour d'un axe vertical (317-2, fig.8), ce (premier) basculement pouvant, si on 1'a souhaite, etre complete par un second correspondant a la fleche 321, fig.8. Dans le cas de ces figures 6 a 8, it pourra donc Y 5 avoir engagement de 1'excroissance (telle 315-2,323-1) dans son orifice (telle 311-1,316), sans appui. Dans ce cas, la zone de reception 311-1, 316 sera donc un volume << vide >> sans paroi d'appui, a la difference de la solution des figures 1-4 en particulier. 10
Il s'agit d'un système de poignée (s) pour un article culinaire de cuisson sur une cuisinière ou une plaque de cuisson. Plusieurs articles sont empilable entre eux. Chaque poignée présente au moins un pion (125) et/ou au moins un logement (131), ceci pour le maintien en pile des articles superposés, le logement et/ou le pion étant pour cela adapté(s) respectivement, à recevoir un autre pion et/ou à être reçu dans un autre logement complémentaire(s). Chaque poignée comprend en outre une excroissance de verrouillage (162) et une zone de réception (162) adaptées respectivement à être engagée avec une autre zone de réception prévue sur une autre poignée et à recevoir l'engagement d'une autre excroissance de verrouillage prévue sur cette poignée destinée à l'autre article.
1. Poignee pour une prehension a main nue d'un article culinaire de cuisson, pour cuisiniere et plaque de cuisson, empilable avec un autre article culinaire suivant un mouvement d'empilement, ledit/chaque article comprenant une calotte pour y recevoir des aliments, la poignee presentant au moms un pion (125, 129, 209) et/ou au moms un logement (131, 132, 215) etant defini, au moins a partie, par une zone en creux de ladite poignee, ceci pour le maintien en pile de cet article superpose audit autre article, le logement et/ou le pion etant pour cela adapte(s) respectivement, a recevoir un autre pion et/ou a etre regu dans un autre logement complementaire(s) a celui/ceux precite (s) et prevu (s) sur la poignee cet autre article, caracterise en ce qu'elle comprend en outre une excroissance de verrouillage (162, 205, 315) et une zone de reception (207,323,311-1,316,178) adaptees respectivement : - a etre engagee avec une autre zone de reception prevue sur la poignee destinee audit autre article, - et a recevoir 1'engagement d'une autre excroissance de verrouillage (309) prevue sur cette poignee destinee a 1'autre article. 2. Poignee selon la 1, caracterisee en ce que ledit engagement de 1'excroissance de verrouillage (162, 205, 315...) Bans la zone de reception correspondante (207, 323...) s'opere lors dudit mouvement d'empilement qui comprend un basculement, dans un sens, d'une poignee par 30 rapport a 1'autre. 3. Poignee selon la 1 ou 2, caracterisee en ce que :- 1'une entre 1'excroissance (162,315-2) et la zone de reception est formee a 1'endroit du pion (129,315-1), - 1'autre entre lesdites excroissance et la zone de reception (164,311-1) est formee a 1'endroit ou a proximite immediate du logement (131,311). 4. Poignee selon la 2 ou 3 lorsqu'elle se rattache a la 2, caracterisee en que, prealablement au basculement, le mouvement d'empilement comprend une translation, laquelle mene au rapprochement entre 1'excroissance (162, 205, 309) et la zone de reception correspondante (164, 201, 323a), avant qu'elles se bloquent 1'une avec 1'autre, lors dudit basculement. 5. Poignee selon 1'une quelconque des precedentes, caracterisee en ce que : - le mouvement d'engagement s'effectue dans un plan vertical ou sensiblement vertical, - le pion {125, 129,315-1) et le logement (131,311) sont dresses vis-a-vis de la poignee correspondante, -1'excroissance (162,315-2) est formee en un emplacement le long d'une paroi dressee dudit pion (129...), - la zone de reception correspondante (164,307) est formee a 1'endroit d'un orifice (178,311-1) transversal a la direction suivant lequel se dresse le pion ou le logement (131,311) et avec lequel ce logement communique. 6. Poignee selon la 5, caracterisee en ce que ledit orifice transversal (178) regoit une vis (180) de fixation de la poignee a la calotte. 7. Poignee selon la 5 ou 6, rattachee a la 2, caracterise en ce que: - lors du mouvement d'empilement, 1'excroissance (162) parvient au moins essentiellement jusqu'en face de1'orifice transversal correspondant (178) et y demeure, a 1'issue du basculement, -et/ou la zone de reception (164) est formee en bordure du logement (131) oil celui-ci communique avec ledit 5 orifice transversal. 8. Poignee selon 1'une quelconque des precedentes, caracterisee en ce que la poignee est reliable/reliee a la calotte a une premiere extremite (117a), et le pion et le logement dune meme poignee sont 10 situes plus pres de cette premiere extremite que de la seconde extremite (117b, 200a, 210a) opposee de la poignee. 9. Poignee selon 1'une quelconque des precedentes, caracterisee en ce que : - 1'excroissance comprend une zone inferieure de 15 paroi de biais (162a), exterieurement convexe vers le bas, et - la zone de reception correspondante (164) presente une zone de paroi de biais, concave vers le haut et adaptee a recevoir etroitement ladite zone inferieure (162a) de 20 paroi de 1'article considers. 12. Poignee selon la 1, caracterisee en ce que la zone de reception (201, 307,311-1,316) est situse derriere une ouverture (203, 305) menagee dans la poignee correspondante, cette ouverture etant adaptee a laisser 25 passer 1'excroissance (205, 315,315-2,323-1) a travers elle. 13. Poignee selon la 10 rattachee a la 2, caracterisee en ce que le mouvement d'empilement comprend le passage de 1'excroissance (205, 30 315) a travers ladite ouverture correspondante (203, 305), avec le basculement, lequel amene 1'engagement du pion(209) dans le logement (215) correspondant et celui de 1'excroissance avec la zone de reception correspondante. 12. Poignee selon la 10 ou 11, caracterise en ce que 1'/chaque excroissance (315,315- 1,315-2,205) se presente comme un crochet saillant en surface de la poignee. 13. Poignee selon 1'une des 10 a 12, caracterisee en ce que : - 1'ouverture (203) est formee dans une paroi de 10 dessus (227) ou de dessous de cette poignee, -et 1'excroissance se presente comme un crochet en saillie au-dessus (205) ou en-dessous de ladite poignee. 16. Article culinaire de cuisson, pour cuisiniere et plaque de cuisson, empilable avec un autre article 15 culinaire suivant un mouvement d'empilement, ledit article comprenant une calotte (113, 221, 333) pour y recevoir des aliments, et au moms une poignee (117, 119, 200, 210, 301, 303) selon 1'une quelconque des precedentes, ceci pour le maintien en pile de cet article superpose 20 audit autre article, ledit mouvement d'empilement comprenant le basculement du premier article culinaire par rapport a 1'autre dispose en-dessous, et/ou 1'engagement entre 1'excroissance de verrouillage (162, 205, 309) et la zone de reception (164, 201, 323a) de ces articles, alors 25 empiles 1'un sur 1'autre. 17. Ensemble de plusieurs articles culinaires, identiques ou differents, parmi de preference des casserole(s), poele(s) et faitout(s), empiles et chacun conformes a 1'article selon la 14, un pion 30 d'un dit article de la pile et un logement d'un autre article etant engages l'un dans 1'autre et 1'excroissance de verrouillage (162, 205, 309) de 1'un des articlesengageant la zone de reception correspondante (164, 201, 323a) dudit autre article. 16. Ensemble de plusieurs poignees, chacune conformes a celle selon 1'une quelconque des 1 a 13.
A
A47
A47J
A47J 45,A47J 27,A47J 36
A47J 45/06,A47J 27/00,A47J 36/00
FR2899453
A1
APPAREIL DE CUISSON SOUS PRESSION A DECOMPRESSION MAITRISEE
20,071,012
La présente invention se rapporte au domaine technique général des appareils de cuisson d'aliments, en particulier de nature domestique, destinés à former une enceinte de cuisson étanche, au sein de laquelle sont cuits des aliments sous pression de vapeur. La présente invention concerne plus particulièrement un appareil de cuisson d'aliments sous pression agencé pour former une enceinte de cuisson, pourvu d'un conduit permettant l'établissement d'un écoulement de fuite de vapeur de l'intérieur de l'enceinte vers l'extérieur et définissant une première section de passage de vapeur, ledit appareil comprenant un organe de réglage de la pression susceptible de présenter d'une part une configuration de régulation, dans laquelle il règle la première section de passage pour maintenir la pression régnant dans l'enceinte à un niveau prédéterminé, et d'autre part une configuration de décompression, dans laquelle il règle la première section de passage pour permettre, indépendamment du niveau de la pression régnant dans l'enceinte, la mise en communication de l'intérieur de l'enceinte avec l'extérieur, ledit conduit définissant en outre une seconde section de passage située à l'amont de la première section dans le sens de l'écoulement de fuite. Les appareils de cuisson sous pression, en particulier à usage domestique, du genre autocuiseur, sont bien connus dans l'art antérieur. De tels appareils comprennent généralement une cuve et un couvercle destiné à être rapporté sur la cuve pour former une enceinte de cuisson hermétique au sein de laquelle sont placés Nes aliments à cuire. B60347/FR Cette enceinte peut ainsi atteindre des pressions et températures élevées lorsque l'appareil est soumis à l'influence d'une source de chauffe. De tels appareils sont en outre généralement pourvus d'une soupape de régulation permettant de maintenir la pression régnant au sein de l'enceinte à un niveau prédéterminé, habituellement désigné par l'appellation pression de fonctionnement . Les effets conjugués des niveaux élevés de pression et de température atteints dans ces appareils connus permettent ainsi de réaliser une cuisson des aliments extrêmement rapide, tout en étant respectueuse des propriétés organoleptiques et nutritionnelles des aliments. Afin que l'utilisateur puisse ouvrir le couvercle, il est nécessaire de décompresser au préalable l'appareil, la pression de fonctionnement étant en effet, du fait de son niveau élevé, incompatible avec une ouverture sécurisée, c'est à dire sans risque d'échappement brutal du couvercle sous l'effet de la pression. Pour décompresser un appareil de cuisson conforme à l'art antérieur, il existe plusieurs façons de procéder. Selon une première méthode, il est possible de placer l'appareil sous un jet d'eau froide. Une telle solution est cependant peu satisfaisante, car elle implique de mouiller abondamment la surface externe de l'appareil, avec tous les inconvénients que cela engendre pour l'utilisateur. Une telle méthode de décompression s'avère également relativement malaisée à exécuter par l'utilisateur, car elle nécessite le déplacement de l'appareil lourd et brûlant, avec tout l'inconfort et le risque afférents, vers un point d'eau. B60347/FR En outre, une telle méthode peut conduire, pour certains appareils du moins, à une mise en dépression interne de l'appareil, qui empêche la séparation de la cuve et du couvercle. Une méthode alternative consiste à agir sur la soupape de régulation de l'appareil, de façon à mettre en communication de manière forcée l'intérieur de l'enceinte avec l'extérieur. On connaît ainsi des appareils pourvus d'une part d'un orifice circulaire ménagé dans le couvercle, et d'autre part d'une soupape de régulation à ressort comprenant une tête circulaire, de diamètre supérieur à celle de l'orifice et à partir de laquelle s'élève, à sa périphérie, un joint d'étanchéité annulaire. Le joint d'étanchéité annulaire est destiné à venir en appui étanche contre le couvercle sous l'action du ressort, de manière à entourer l'orifice et former ainsi avec la tête une chambre hermétique coiffant l'orifice pour empêcher toute fuite de vapeur vers l'extérieur. Lorsque la pression régnant dans l'enceinte dépasse une valeur prédéterminée, la tête et son joint sont repoussés à distance de l'orifice, contre l'action du ressort, ce qui permet ainsi une régulation automatique de la pression régnant dans l'enceinte. Ces appareils connus sont également dotés d'un moyen de manoeuvre de la soupape de régulation permettant, quel que soit le niveau de pression régnant dans l'enceinte, de forcer la soupape dans une position d'ouverture, dans laquelle la tête et son joint sont repoussés à distance de l'orifice, ce qui permet la décompression de l'appareil. Ces appareils connus permettent ainsi de remplir une double fonction à l'aide de la soupape de régulation, savoir une fonction de régulation proprement dite et une fonction de décompression. B60347/FR Afin d'obtenir une bonne qualité de régulation, il est nécessaire que la soupape de régulation soit extrêmement sensible à l'évolution de la pression au sein de l'enceinte, de manière à pouvoir réagir rapidement à d'éventuelles fluctuations de pression à l'intérieur de l'enceinte. A cette fin, il est nécessaire que la surface de la portée de la soupape, c'est-à-dire la surface d'échange de pression entre la soupape et l'intérieur de l'enceinte, soit la plus grande possible. Cela signifie que la tête de soupape doit présenter un diamètre le plus important possible, dans la limite des contraintes d'encombrement et de faisabilité technique. Toutefois, la mise en oeuvre d'une surface de portée importante, c'est-à-dire d'une tête de soupape présentant un diamètre important, génère des inconvénients non négligeables en ce qui concerne la décompression. En effet, afin de garantir une décompression complète et compte-tenu des tolérances de fabrication des différentes pièces en jeu, il est nécessaire d'écarter la tête de l'orifice d'une distance relativement importante. Or, la conjugaison d'une grande distance d'écartement avec un diamètre important de la tête conduit à mettre en place une section de fuite particulièrement importante lors de la décompression. La libération d'une section de fuite importante permet certes une décompression rapide, en générant un débit important de vapeur. Cependant, ce débit de vapeur et la chute de pression afférente sont si importants et brusques que cela peut générer un phénomène de moussage des aliments contenus dans le récipient (phénomène parfois également désigné dans le métier par le terme émulsion ) qui conduit à une éjection violente, par l'orifice, d'eau et/ou d'aliments brûlants. Afin d'éviter l'apparition d'un tel phénomène désagréable et dangereux, les appareils connus mettent donc en oeuvre soit un orifice de section réduite, ce qui nuit à la sensibilité de décompression, soit des éléments de B60347/FR protection, du genre crépine, qui perturbent l'écoulement tant en décompression qu'en régulation. II existe donc un besoin pour un appareil de cuisson sous pression qui permette à la fois une excellente qualité de régulation et une excellente maîtrise de la décompression, sans sacrifier l'une ou l'autre de ces deux fonctions. Les objets assignés à l'invention visent en conséquence à proposer un nouvel appareil de cuisson d'aliments sous pression portant remède aux différents inconvénients de l'art antérieur énumérés précédemment et qui offre un excellent compromis entre la qualité de régulation d'une part et l'efficacité et la sûreté de décompression d'autre part, tout en étant de conception très simple et économique. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de cuisson d'aliments sous pression permettant, lors de sa décompression, de limiter efficacement les perturbations du flux de fuite de vapeur. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de cuisson d'aliments sous pression de construction particulièrement compacte. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de cuisson d'aliments sous pression de construction particulièrement simplifiée autorisant un fonctionnement très fiable. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de cuisson d'aliments sous pression dont la conception repose sur des principes éprouvés. B60347/FR Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de cuisson d'aliments sous pression qui est capable d'assurer une régulation de pression particulièrement fine. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de cuisson d'aliments sous pression permettant un excellent contrôle du flux de décompression. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de cuisson d'aliments sous pression construit à partir d'un nombre minimum de pièces. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil domestique de cuisson d'aliments sous pression dont la décompression est particulièrement rapide et sécurisée, tout en présentant une excellente sensibilité de régulation. Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'un appareil de cuisson d'aliments sous pression agencé pour former une enceinte de cuisson, pourvu d'un conduit permettant l'établissement d'un écoulement de fuite de vapeur de l'intérieur de l'enceinte vers l'extérieur et définissant une première section de passage de vapeur, ledit appareil comprenant un organe de réglage de la pression susceptible de présenter d'une part une configuration de régulation, dans laquelle il règle la première section de passage pour maintenir la pression régnant dans l'enceinte à un niveau prédéterminé, et d'autre part une configuration de décompression, dans laquelle il règle la première section de passage pour permettre, indépendamment du niveau de la pression régnant dans l'enceinte, la mise en communication de l'intérieur de l'enceinte avec l'extérieur, ledit conduit définissant en outre une seconde section de passage située à l'amont de la première section dans le sens de l'écoulement de fuite, ledit appareil étant caractérisé en ce qu'il comprend un moyen d'ajustement de la deuxième B60347/FR section de passage conçu pour que cette dernière présente, lorsque l'organe de réglage est en configuration de régulation, une première valeur et, lorsque l'organe de réglage est en configuration de décompression, une deuxième valeur sensiblement inférieure à la première valeur. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront et ressortiront plus en détails à la lecture de la description faite ci-après, en référence aux dessins, annexés donnés à titre purement illustratif et non limitatif, dans lesquels : - la figure 1 illustre, selon une vue générale éclatée en perspective, un 10 appareil de cuisson conforme à l'invention. - La figure 2 illustre, selon une vue schématique en perspective, le couvercle de l'appareil de la figure 1. - La figure 3 illustre, selon des vues (de haut en bas) de dessous, de côté et de dessus, un module de commande incorporant l'organe de réglage de 15 pression de l'appareil et destiné à être rapporté et fixé de façon amovible sur le couvercle illustré à la figure 2. - La figure 4 illustre, selon une vue schématique en perspective, un détail de réalisation en coupe du module représenté à la figure 3. - La figure 5 représente un détail de l'organe de réglage de la pression, 20 lorsque ce dernier présente sa configuration de régulation. - La figure 6 représente un détail de l'organe de réglage de la pression, lorsque ce dernier présente sa configuration de décompression. B60347/FR L'appareil de cuisson d'aliments 1 sous pression conforme à l'invention est destiné à assurer la cuisson de différents aliments, sous pression de vapeur, de préférence dans un contexte domestique. De façon préférentielle, l'appareil de cuisson 1 conforme à l'invention est constitué par un autocuiseur domestique. Pour des raisons de simplicité de description, il sera exclusivement fait référence dans ce qui suit, en relation avec les dessins annexés, à un appareil 1 constitué par un autocuiseur domestique, étant entendu que l'invention peut également éventuellement concerner des appareils de type professionnel ou semi-professionnel. De façon classique, l'appareil 1 conforme à l'invention est agencé pour former une enceinte de cuisson, laquelle est de préférence sensiblement étanche et destinée à être soumise à l'action d'une source de chauffe, que cette dernière soit externe (par exemple : plaque de cuisson) ou interne (par exemple : résistance électrique embarquée). Avantageusement, l'appareil de cuisson 1 conforme à l'invention comprend une cuve 2 formant récipient de cuisson et présentant de façon préférentielle sensiblement une symétrie de révolution selon un axe X-X' (cf. figure 1). Par la suite, l'adjectif axial se référera à la direction de cet axe de symétrie X-X', direction qui s'apparente à la direction verticale lorsque l'appareil est en fonctionnement normal. Bien évidemment, la forme de la cuve 2 peut ne pas être une forme de révolution (par exemple une forme ovale), sans que l'on sorte du cadre de l'invention. La cuve 2 est de manière classique fabriquée à partir d'un matériau métallique tel que de l'acier inoxydable ou de l'aluminium, et est préférentiellement pourvue d'un fond thermo-conducteur 2A solidarisé à la cuve 2 par exemple par frappe à chaud. B60347/FR La cuve 2 peut également comporter un organe de préhension, formé par exemple par une ou plusieurs poignée(s) 2B, 2C, lesquelles sont préférentiellement au nombre de deux et fixées sur la cuve 2 de façon diamétralement opposée. L'appareil 1 conforme à l'invention comprend également avantageusement un couvercle 3 destiné à être rapporté et verrouillé sur la cuve 2 pour former avec cette dernière, en coopération avec un joint d'étanchéité 30, l'enceinte de cuisson. La cuve 2 et le couvercle 3 sont conçus de façon que l'enceinte qu'ils forment soit suffisamment hermétique pour permettre une montée en pression de l'appareil. Le couvercle 3, dont la forme est de préférence complémentaire à celle de la cuve 2 et par exemple est sensiblement discoïde, comprend d'une part une face interne 3A destinée à se trouver en regard de la cuve 2 lorsque le couvercle est verrouillé sur cette dernière, et d'autre part une face externe 3B opposée à ladite face interne 3A, ladite face externe 3B étant destinée à être orientée vers l'extérieur de la cuve 2, lorsque la cuve 2 et le couvercle 3 forment l'enceinte de cuisson. Le couvercle 3 peut être verrouillé ou déverrouillé sur la cuve 2 grâce à un moyen de verrouillage / déverrouillage 4. Ce dernier peut être de tout type connu de l'homme du métier, et par exemple être constitué d'un système à mâchoires (correspondant à la variante représentée aux figures), à segments, à baïonnettes ou encore à étriers, cette liste n'étant nullement limitative. De façon purement optionnelle mais préférentielle, tel que cela est illustré aux figures, l'appareil 1 comprend un module de commande 5 destiné à être rapporté sur le couvercle 3, de préférence de façon amovible, grâce à un axe fileté 6 coopérant avec un trou 7 ménagé dans le couvercle 3 et un écrou de blocage 8 destiné à être vissé sur l'axe fileté 6. B60347/FR Dans la variante illustrée aux figures, le module 5 embarque une série d'organes de fonctionnement et de sécurité, tels que deux boutons de commande 9, 10 commandant respectivement la fermeture et l'ouverture du moyen de verrouillage / déverrouillage 4, un minuteur amovible 11, une soupape de sécurité à la surpression 12, ainsi qu'un doigt coulissant 13 permettant d'une part d'empêcher l'appareil de monter en pression en cas de mauvaise fermeture du couvercle, et d'autre part d'empêcher l'ouverture du couvercle tant que la pression régnant dans l'appareil est incompatible avec la sécurité de l'utilisateur. Ces différents organes de commande et de sécurité sont bien connus en tant que tels et ne seront donc pas décrits plus en détails ici. Conformément à l'invention, l'appareil 1 est pourvu d'un conduit 14 permettant l'établissement d'un écoulement de fuite de vapeur de l'intérieur de l'enceinte vers l'extérieur. Selon la conception mise en oeuvre dans la variante illustrée aux figures, le conduit 14 s'étend à partir du couvercle 3 et se poursuit au sein du module 5 jusque vers l'extérieur de l'appareil 1. Ainsi, de manière préférentielle, le module 5 comprend un fond 5A destiné à être plaqué contre la face supérieure 3B du couvercle 3. Sur le fond 5A est ménagée une chambre 15 délimitée latéralement par un joint d'étanchéité annulaire 15A s'élevant à partir du fond 5A et entourant le volume intérieur délimité par ladite chambre 15. La chambre 15 communique avec un tuyau d'évacuation 16. Lorsque le module 5 est rapporté et fixé sur le couvercle 3, le joint d'étanchéité 15A vient en appui étanche contre la face supérieure 3B du couvercle 3, de manière à entourer un orifice traversant 17 ménagé dans toute l'épaisseur du couvercle 3. Ainsi, lorsque le module 6 est mis en place sur le couvercle 3, la chambre 15 est mise en communication étanche d'une part avec l'intérieur de l'enceinte par l'intermédiaire de l'orifice 17, et d'autre part avec l'extérieur de l'appareil par l'intermédiaire du tuyau d'évacuation 16, la chambre 15 étant interposée entre l'orifice 17 et le tuyau B603471FR d'évacuation 16. L'orifice 17 forme ainsi un orifice de mise en communication de l'intérieur de l'enceinte avec le conduit 14. Le conduit 14 est quant à lui formé, dans ce mode de réalisation particulier, par la juxtaposition et la mise en communication mutuelle de l'orifice 17, de la chambre 15 et du tuyau d'évacuation 16. Bien évidemment, cet exemple de réalisation du conduit 14 n'est pas limitatif, et il est tout à fait envisageable que le conduit 14 soit réalisé d'une autre manière, en particulier dans le cas où l'appareil n'adopte pas une conception mettant en oeuvre un module amovible, telle que celle illustrée aux figures. Conformément à l'invention, le conduit 14 définit une première section 18 de passage de vapeur, section 18 par laquelle passe la vapeur contenue dans l'enceinte pour s'échapper vers l'extérieur. Le terme vapeur doit être pris ici dans un sens général, c'est-à-dire comme désignant la phase gazeuse ou pseudo-gazeuse présente au sein de l'enceinte de cuisson et cohabitant avec les aliments et le liquide de cuisson. Conformément à l'invention, l'appareil 1 comprend un organe de réglage 19 de la pression susceptible de présenter une configuration de régulation (illustrée à la figure 5) dans laquelle il règle la première section 18 pour maintenir la pression régnant dans l'enceinte à un niveau prédéterminé, correspondant à la pression de fonctionnement. Par exemple, le niveau prédéterminé de pression est de préférence sensiblement compris entre 55 et 90 kPa. B60347/FR En d'autres termes, l'organe de réglage 18 de la pression est conçu pour ajuster la taille de la première section 18 en fonction de la pression instantanée régnant dans l'enceinte pour : soit autoriser une fuite de vapeur par la première section 18 si la pression instantanée est supérieure au niveau prédéterminé, soit empêcher toute fuite de vapeur par la première section 18 si la pression instantanée régnant dans l'enceinte est inférieure au niveau prédéterminé, de façon à permettre la montée (ou la limitation) en pression de l'appareil 1. De manière préférentielle et connue en tant que telle, l'organe de réglage 19 de la pression comprend une soupape 20 qui, lorsque l'organe de réglage est en configuration de régulation, d'une part obture (c'est-à-dire annule) la première section de passage 18 tant que la pression régnant dans l'enceinte est inférieure ou égale audit niveau prédéterminé, et d'autre part libère ladite première section (c'est-à- dire lui confère une valeur non nulle) dès que la pression régnant dans l'enceinte dépasse ledit niveau prédéterminé. En d'autres termes, la soupape 20 est conçue pour, lorsqu'elle se trouve en configuration de régulation, d'une part interdire toute communication de l'intérieur de l'enceinte avec l'extérieur tant que la pression régnant dans l'enceinte est inférieure ou égale au niveau prédéterminé et d'autre part mettre automatiquement en communication, sous l'effet de la pression, l'intérieur de l'enceinte avec l'extérieur dès que la pression régnant dans l'enceinte dépasse ledit niveau prédéterminé. Conformément à l'invention, l'organe de réglage 19 est également susceptible de présenter une configuration de décompression (illustrée à la figure 6) dans laquelle il règle la première section de passage 18 pour permettre, indépendamment de la pression régnant dans l'enceinte, la mise en communication de l'intérieur de l'enceinte avec l'extérieur. En d'autres B60347/FR termes, lorsqu'il est dans sa configuration de décompression, l'organe de réglage 19 confère à la première section 18 une valeur non nulle, maintenue de façon sensiblement permanente (même si la pression régnant dans l'enceinte devient inférieure ou égale au niveau prédéterminé), pour permettre la décompression de l'appareil 1, c'est-à-dire l'équilibrage de la pression interne régnant dans l'enceinte de cuisson avec la pression atmosphérique régnant à l'extérieur de l'enceinte. Dans le cas préférentiel illustré aux figures où l'organe de réglage de la pression 19 comprend une soupape 20, cette dernière libère donc la première section de passage 18 lorsque l'organe de réglage 19 est en configuration de décompression. Cela signifie que la soupape 20 confère à la première section 18 une valeur non nulle, de préférence prédéterminée, permettant l'établissement d'un flux de fuite de vapeur conduisant à la décompression de l'enceinte. Conformément à l'invention, le conduit 14 définit en outre une seconde section de passage 21 située à l'amont de la première section de passage 18 dans le sens l'écoulement de fuite (c'est-à-dire de l'intérieur de l'enceinte vers l'extérieur). En d'autres termes, la vapeur contenue dans l'enceinte de cuisson passera, lorsqu'elle s'échappera vers l'extérieur de l'appareil 1 par le conduit 14, tout d'abord par la seconde section de passage 21 puis par la première section de passage 18, lesdites première et deuxième sections 18, 21 étant préférentiellement distinctes et situées à distance l'une de l'autre, comme cela est illustré aux figures. Conformément à l'invention, l'appareil 1 comprend un moyen d'ajustement 22 de la deuxième section de passage 21 conçu pour que ladite deuxième section de passage 21 présente, lorsque l'organe de réglage 19 est en configuration de régulation (cf. figure 5), une première valeur et, lorsque l'organe de réglage est en configuration de décompression B60347/FR (cf. figure 6), une deuxième valeur sensiblement inférieure à la première valeur. En d'autres termes, au passage de l'organe de réglage 19 de sa configuration de régulation à sa configuration de décompression correspond une diminution de la deuxième section de passage 21, qui passe d'une première valeur à une deuxième valeur sensiblement inférieure à la première valeur. Le principe général de l'invention repose donc sur le pilotage de la valeur d'une deuxième section de passage 21 située à l'amont de la première section de passage 18 sur laquelle agit l'organe de réglage 19 de la pression. Plus précisément, l'invention repose sur la mise en oeuvre d'une section de passage amont 21 plus importante lorsque l'organe de réglage 19 est en configuration de régulation que lorsque ce dernier est en position de décompression. Cela permet à la fois une grande sensibilité de régulation, en optimisant l'échange de pression entre l'organe de réglage 19 et l'intérieur de l'enceinte, ainsi qu'un contrôle optimal de la vitesse du flux de fuite lorsque l'organe de réglage 19 est en configuration de décompression, la restriction de la section de passage amont 21 permettant d'éviter les projections de vapeur et/ou de matière alimentaire brûlante par le conduit 14. Avantageusement, la deuxième section de passage 21 est située sensiblement vers, et de préférence à, l'interface entre l'enceinte et le conduit 14. En d'autres termes, la deuxième section de passage 21 définie par le conduit 14 est préférentiellement située le plus à l'amont possible dudit conduit 14, en regard du sens de l'écoulement de fuite, c'est-à- dire que la vapeur contenue dans l'enceinte entre dans le conduit 14 en passant en premier lieu par la deuxième section 21. Cette mesure technique permet de générer une restriction du débit du flux de fluide de vapeur au plus près de l'intérieur de l'enceinte, ce qui permet de minimiser les perturbations B60347/FR d'écoulement du flux et de conserver ainsi un écoulement sensiblement constant et maîtrisé lors de la décompression. Avantageusement, le moyen d'ajustement 22 de la deuxième section de passage 21 est relié fonctionnellement à l'organe de réglage 19 de la pression régnant à l'intérieur de l'enceinte, de façon que le passage de l'organe de réglage 19 de sa configuration de régulation à sa configuration de décompression entraîne la diminution de la valeur de la deuxième section de passage 21, de sa première valeur à sa deuxième valeur, et réciproquement. De façon encore plus préférentielle, le moyen d'ajustement 22 de la deuxième section de passage 21 est porté par l'organe de réglage 19 de la pression, tel que cela est illustré aux figures. Cela permet ainsi, à l'aide d'un unique sous-ensemble particulièrement compact formé par l'organe de réglage 19 et le moyen d'ajustement 22, d'assurer de nombreuses fonctions, et notamment une fonction de régulation, une fonction de décompression, et une fonction de réglage de la taille de la deuxième section de passage 21. Avantageusement, le moyen d'ajustement 22 de la deuxième section de passage 21 comprend un corps allongé 23. Ce dernier est de préférence de forme cylindrique, et présente un premier tronçon 23A et un deuxième tronçon 23B de section supérieure à celle du premier tronçon 23A. Le corps allongé 23 est de préférence monté à coulissement coaxialement à l'orifice 17 de mise en communication de l'intérieur de l'enceinte avec le conduit 14, de façon que lorsque l'organe de réglage 19 est en configuration de régulation, la deuxième section de passage 21, qui présente alors sa première valeur, est définie par la coopération du premier tronçon 23A et de l'orifice 17 (tel que cela est illustré à la figure 5), tandis que lorsque l'organe de réglage 19 est en configuration de décompression, la deuxième section B60347/FR de passage 21, qui présente alors sa deuxième valeur, est définie par la coopération du deuxième tronçon 23B et l'orifice 17 (tel que cela est illustré à la figure 6). Dans le mode de réalisation illustré aux figures, l'orifice 17 de mise en communication de l'intérieur de l'enceinte avec le conduit 14 présente une forme circulaire, c'est-à-dire qu'il s'étend à travers l'épaisseur du couvercle 3, entre la face externe 3B et la face interne 3A de ce dernier selon un contour cylindrique à base circulaire d'axe de symétrie Y-Y', parallèle à l'axe X-X'. Le corps allongé 23 est avantageusement monté àtranslation selon l'axe Y-Y', de telle sorte qu'il pénètre dans l'orifice 17 concentriquement à ce dernier. Le premier tronçon 23A et le deuxième tronçon 23B sont positionnés dans le prolongement l'un de l'autre et séparés par un épaulement, le premier tronçon 23A et le deuxième tronçon 23B présentant de préférence une symétrie de révolution autour de l'axe Y-Y'. Le premier tronçon 23A présente un encombrement radial inférieur à celui du deuxième tronçon 23B, c'est-à-dire que le diamètre maximal présenté par le premier tronçon 23A est inférieur à celui présenté par le deuxième tronçon 23B. Ainsi, dans le cas du mode de réalisation illustré aux figures, la deuxième section de passage 21 présente une forme de couronne circulaire délimitée intérieurement par le premier tronçon 23A (ou le deuxième tronçon 23B selon la configuration adoptée par le moyen de réglage 19) et extérieurement par le contour de l'orifice 17. Dans l'exemple illustré aux figures, la première valeur S1 présentée par la deuxième section de passage 21 peut donc être obtenue par la formule : S1 = 7c L1 (2R - L1) où R est le rayon de l'orifice 17 et L1 est la largeur de l'espace interstitiel annulaire délimité par l'orifice 17 et le premier tronçon 23A. De la même façon, la deuxième valeur S2 de la deuxième section de passage 21 peut être obtenue par la formule : S2 = 7t L2 (2R - L2) B60347/FR où R est le rayon de l'orifice 17 et L2 est la largeur de l'espace interstitiel annulaire délimité par l'orifice 17 et le deuxième tronçon 23A. Avantageusement, lorsque l'organe de réglage 19 est en configuration de régulation et qu'il libère la première section 18, afin de ramener la pression régnant dans l'enceinte au niveau prédéterminé correspondant à la pression de fonctionnement, la première section de passage 18 présente une valeur qui n'excède sensiblement pas la première valeur de la deuxième section de passage 21. En d'autres termes, lorsque l'organe de réglage 19 libère la première section 18 alors qu'il est en configuration de régulation, la deuxième section de passage 21, qui présente alors sa première valeur, est supérieure à la première section 18 libérée par la soupape 20. Cette mesure technique évite tout phénomène intempestif de remontée en pression au sein du conduit 14 pendant la régulation, qui pourrait nuire à la précision et à la rapidité de cette dernière. Avantageusement, lorsque l'organe de réglage 19 est en configuration de décompression, la première section de passage 18 présente une valeur qui excède sensiblement la deuxième valeur de la deuxième section de passage 21. En d'autres termes, la première section 18 définie par la soupape 20 en configuration de décompression est supérieure à la deuxième section de passage 21, laquelle présente alors sa seconde valeur. Cette mesure technique permet un excellent compromis entre deux fonctions fondamentales, savoir la rapidité de décompression d'une part qui permet à l'utilisateur d'ouvrir rapidement son appareil 1 et la sécurité d'utilisation d'autre part qui évite toute projection dangereuse de matière alimentaire et/ou de liquide brûlant. En effet, la section réduite (deuxième valeur de la deuxième section de passage 21) délimitée par le deuxième tronçon 23B et l'orifice 17 limite le débit de fuite de vapeur de manière suffisante pour limiter l'apparition d'un phénomène d'éjection d'eau et/ou d'aliments (phénomène B60347/FR de moussage également désigné sous l'appellation émulsion ), tandis que la première section 18 présente alors une valeur prédéterminée importante, supérieure à celle de la deuxième section 21, choisie pour autoriser néanmoins une chute de pression rapide. Dans le cas correspondant aux modes de réalisation illustrés aux figures, où l'organe de réglage '19 de la pression comprend une soupape 20, cette dernière comprend avantageusement une tête 24, laquelle est de préférence montée sur et à l'extrémité d'une tige de soupape 25, laquelle est elle-même préférentiellement montée à coulissement axial selon l'axe Y-Y' dans le module 5. La tête 24 s'étend préférentiellement de manière sensiblement perpendiculaire à l'axe Y-Y' et présente avantageusement une forme générale discoïde, comme cela est illustré aux figures. Avantageusement, la soupape 20 comprend également un joint d'étanchéité annulaire 26 s'élevant à partir de la tête 24, de préférence à la périphérie de cette dernière. Ce joint d'étanchéité 26 est destiné, lorsque la soupape 20 obture la première section de passage 18 (illustrée à la figure 5), à venir en appui sensiblement étanche contre l'enceinte de cuisson, c'est-à-dire en l'occurrence contre la face externe 3B du couvercle 3, de façon à entourer l'orifice 17 et empêcher ainsi la mise en communication de l'intérieur de l'enceinte avec l'extérieur, puisque l'orifice 17 débouche alors dans une chambre fermée par le joint d'étanchéité 26 et la tête 24. De préférence, le joint d'étanchéité 26 vient de matière avec la tête 24, c'est-à-dire qu'il ne forme avec cette dernière qu'une seule et même pièce d'un seul tenant, ladite pièce venant coiffer la tige 25. De façon préférentielle, tel que cela est illustré aux figures, le corps allongé 23 s'élève lui aussi à partir de la tête 24 de la soupape 20, selon la direction axiale X-X'. B60347/FR De façon particulièrement avantageuse, tel que cela est illustré aux figures, le corps allongé 23, la tête 24 et le joint d'étanchéité 26 sont formés par une seule et même pièce d'un seul tenant, laquelle est de préférence un capuchon en matériau élastomère, par exemple du genre silicone, destiné à être emboîté à force sur la tige 25. La tige 25 est quant à elle avantageusement soumise à l'action de rappel axial d'un ressort 27. Tel que cela est bien connu en tant que tel, le ressort 27 plaque en permanence le joint d'étanchéité 26 de la tête 24 contre la face externe 3B du couvercle 3, qui forme ainsi un siège pour la soupape 20, lorsque l'organe de réglage 19 est en configuration de régulation. Lorsque la pression régnant à l'intérieur de l'enceinte est suffisante pour surmonter la force de rappel exercée par le ressort 27, la soupape 20 se soulève, dégageant ainsi la première section de passage 18, ce qui permet de réguler automatiquement la pression. Le passage de l'organe de réglage 19 en configuration de décompression correspond à l'exercice d'un effort opposé et supérieur à l'effort de rappel exercé par le ressort 27, de façon à maintenir la première section de passage 18 dégagée, quel que soit le niveau de pression régnant dans l'enceinte, pour permettre la décompression de cette dernière. Avantageusement, le rapport de la première valeur de la deuxième section de passage 21 sur la deuxième valeur de la deuxième section de passage 21 est sensiblement compris entre 1,05 et 2,5, et de façon encore plus préférentielle entre 1,5 et 2. La mise en oeuvre de tels rapports de section permet l'obtention d'un excellent compromis entre la sensibilité de régulation d'une part et la vitesse et la sécurité de décompression d'autre part. B60347/FR De façon préférentielle, la première valeur de la deuxième section de passage 21 est sensiblement comprise entre 10 et 15 mm2, et de façon encore plus préférentielle, sensiblement égale à 12,4 mm2, tandis que la deuxième valeur de la deuxième section de passage 21 est préférentiellement sensiblement comprise entre 5 et 9 mm2, et de façon encore plus préférentielle est sensiblement égale à 7,1 mm2. Le fonctionnement d'un appareil de cuisson 1 selon l'invention, conforme au mode de réalisation illustré aux figures 1 à 6, va être décrit dans ce qui suit. L'utilisateur rapporte tout d'abord le module 5 sur le couvercle 3, en enfilant l'axe fileté 6 dans le trou 7 correspondant ménagé dans le couvercle 3 et en fixant le module 5 à l'aide de l'écrou de blocage 8 vissé sur l'axe fileté 6. Dans cette configuration, le joint annulaire 15A vient en appui étanche contre la face externe 3B du couvercle 3, réalisant ainsi, en coopération avec l'orifice 17, le conduit 14. Le positionnement du module 5 sur le couvercle 3 entraîne également la pénétration du corps allongé 23 dans l'orifice 17, coaxialement à ce dernier de manière à définir une deuxième section de passage 21 en forme de couronne circulaire. L'utilisateur dispose au sein de la cuve 2 les aliments à cuire, au besoin à l'aide d'un panier de cuisson (non représenté) disposé au sein de la cuve 2. L'utilisateur rapporte ensuite le couvercle 3 équipé de son module de commande 5 sur la cuve 2 et procède au verrouillage de l'appareil 1 à l'aide des mâchoires 4, le déplacement radial de ces dernières étant commandé par les boutons 9, 10. A l'aide d'un sélecteur rotatif 28, l'utilisateur agit ensuite sur la position axiale de la soupape 20. L'utilisateur amène ainsi la soupape dans sa configuration de régulation illustrée à la figure 5. L'appareil 1 illustré aux figures peut comprendre plusieurs sous-configurations de régulation indexées, chacune B60347/FR de ces sous-configurations de régulation correspondant à un tarage différent de la soupape 20, réalisé en comprimant plus ou moins le ressort 27. L'appareil 1 est alors soumis à la chaleur d'une plaque de cuisson sur laquelle il repose. La chaleur dégagée par la plaque de cuisson est transmise, par l'intermédiaire du fond 2A, aux aliments disposés à l'intérieur de l'enceinte de cuisson formée par l'assemblage de la cuve 2 et du couvercle 3. Sous l'effet de cet apport de chaleur, la pression régnant à l'intérieur de l'enceinte augmente. Dès que cette pression devient supérieure à un niveau prédéterminé, correspondant au tarage du ressort 27, la tête 24 et le joint 26 s'éloignent de la face externe 3B du couvercle, ce qui entraîne une fuite de vapeur vers l'extérieur permettant ainsi la régulation automatique de la pression. Ce flux de fuite de vapeur emprunte tout d'abord la deuxième section de passage 21, puis passe par la première section de passage 18 située à l'aval de la deuxième section 21 dans le sens du flux, traverse ensuite la chambre 15 puis s'échappe enfin par le tuyau d'évacuation 16. Afin d'obtenir une grande sensibilité de régulation, c'est-à-dire de bénéficier d'une soupape 20 très réactive au changement de pression au sein de l'enceinte, il est avantageux de prévoir une surface de portée, c'est-à-dire une surface d'échange de pression entre la soupape 20 et l'intérieur de l'enceinte, la plus grande possible. A cette fin, la tête 24, dont le diamètre conditionne directement la surface de portée, présente un diamètre important, par exemple un diamètre au niveau du joint d'étanchéité 26 de 10,5 mm, soit 33 mm de périmètre. Lorsque la soupape 20 est en configuration de régulation, comme cela est illustré à la figure 5, la deuxième section de passage 21 est relativement importante, et par exemple sensiblement égale à 12,4 mm2, de manière à permettre un excellent échange de pression entre l'intérieur de l'enceinte et la surface d'échange constituée par la tête 24. Par exemple, l'orifice 17 présente B60347/FR avantageusement un diamètre de 6 mm, tandis que le premier tronçon 23A du corps allongé 23 présente un diamètre sensiblement égal à 4,5 mm. A la fin du cycle de cuisson, l'utilisateur peut procéder à la décompression de l'appareil en amenant le sélecteur 28 dans une position indexée de décompression, ce qui entraîne l'exercice d'un effort axial contraire et supérieur à l'effort de rappel exercé par le ressort 27. Cela permet de soulever la soupape 20 d'une hauteur prédéterminée, suffisante pour assurer une perte de contact du joint d'étanchéité 26 avec la face externe 3B du couvercle 3, libérant ainsi la première section 18 et amenant le deuxième tronçon 23B en coopération avec l'orifice 17 pour conférer à la deuxième section 21 sa deuxième valeur. Afin de garantir l'intégralité de la décompression, la soupape 20 sera écartée le plus possible de son siège formé par la face externe 3B du couvercle 3, c'est-à-dire que l'espace interstitiel entre la face externe 3B du couvercle 3 et le joint 26 issu de la tête 24 sera le plus important possible, sa valeur étant choisie en fonction de la deuxième valeur de la section 21 pour obtenir un débit maximal sans entraîner de projection de matière alimentaire et/ou d'eau brûlante vers l'extérieur, par le conduit 14. De façon préférentielle, le deuxième tronçon 23B présente un diamètre sensiblement égal à 5,2 mm, délimitant ainsi avec l'orifice 17 (dont le diamètre est préférentiellement égal à sensiblement 6 mm) une deuxième section de passage 21 présentant une deuxième valeur sensiblement égale à 7,1 mm2. Des essais réalisés en laboratoire par la demanderesse, avec la configuration géométrique illustrée aux figures et décrites dans ce qui précède (diamètre de la tête 24 jusqu'au joint 26 : 10,5 mm ; diamètre de l'orifice 17 : 6 mm ; diamètre du premier tronçon 23A : 4,5 mm, diamètre du deuxième tronçon 23B : 5,2 mm) ont permis de quantifier l'effet technique de l'invention. B60347/FR Les essais en question ont été menés avec un appareil 1 avec une cuve de capacité égale à six litres, remplie à mi-capacité et placé sur une plaque de chauffage électrique en fonte dont la puissance est de 1,5 KW. Dans ces conditions, la décompression de l'appareil 1, une fois ce dernier retiré de la plaque de chauffage, s'effectue en 16 secondes pour passer d'une pression interne de 80 kPa à une pression interne de 40 kPa lorsque la deuxième section 21 est égale à 12,4 mm2, alors qu'il faut 26 secondes lorsque cette section est égale à 7,1 mm2, toutes choses étant égales par ailleurs. De même, la finesse de régulation, qui correspond à l'écart entre la valeur de déclenchement (c'est-à-dire d'ouverture de la première section 18) de la soupape 20 et la valeur maximale de régulation est de 4 kPa lorsque la première section est sensiblement égale à 12,4 mm2, alors qu'elle est sensiblement égale à 6 kPa lorsque ladite deuxième section 21 est sensiblement égale à 7,1 mm2, toutes choses étant égales par ailleurs. La mise en oeuvre d'un réglage de la deuxième section 21 permettant l'accroissement de cette dernière lorsque le moyen de réglage de la pression 19 passe de sa configuration de régulation à sa configuration de décompression et réciproquement permet ainsi, dans l'exemple précité, de ralentir la décompression selon un gain d'environ 62 % (ce qui permet d'éviter la projection dangereuse de matière alimentaire et/ou d'eau tout en restant dans une durée de décompression acceptable pour l'utilisateur) et d'obtenir un gain d'environ 50 % en matière de sensibilité de régulation. L'exemple précité met également en lumière l'intérêt considérable que 25 présente l'invention pour la fabrication en grande série, de manière économique, d'appareils de cuisson fiables. B60347/FR En effet, si l'on souhaite obtenir une valeur de 7,1 mm2 pour la première section de passage 18, afin de réduire la violence de la décompression, le joint 26 devrait être écarté de la face externe 3B du couvercle 3 d'une distance de 0,2 mm (avec un diamètre du joint 26 de 10,5 mm, qui correspond à un périmètre de 33 mm). Les tolérances de fabrication, en particulier dans le cadre d'une fabrication en grande série, ne permettent pas d'obtenir une telle précision d'écartement, de sorte qu'il existerait un risque de décompression violente (si la distance d'écartement s'avère en réalité supérieure à 0,2 mm du fait des tolérances de fabrication) ou d'absence de décompression suffisante (si la distance d'écartement s'avère en réalité inférieure à 0,2 mm du fait des tolérances de fabrication). L'invention permet au contraire, en pilotant une section 21 située à l'amont de la section 18 réglée par la soupape de régulation, de s'affranchir des contraintes relatives aux tolérances de fabrication, en autorisant un écartement largement supérieur à 0,2 mm sans pour autant favoriser l'apparition de phénomènes d'échappement violent. B60347/FR
- L'invention concerne un appareil agencé pour former une enceinte de cuisson, pourvu d'un conduit définissant une première section de passage (18), et comprenant un organe de réglage (19) de la pression susceptible de présenter une configuration de régulation, et une configuration de décompression, ledit conduit définissant en outre une seconde section (21) à l'amont de la première section (18), ledit appareil étant caractérisé en ce qu'il comprend un moyen d'ajustement (22) de la deuxième section (21) conçu pour que cette dernière présente, lorsque l'organe de réglage (19) est en configuration de régulation, une première valeur et, lorsque l'organe de réglage est en configuration de décompression, une deuxième valeur inférieure à la première valeur.- Appareils de cuisson.
1 Appareil (1) de cuisson d'aliments sous pression agencé pour former une enceinte de cuisson, pourvu d'un conduit (14) permettant l'établissement d'un écoulement de fuite de vapeur de l'intérieur de l'enceinte vers l'extérieur et définissant une première section de passage (18) de vapeur, ledit appareil (1) comprenant un organe de réglage (19) de la pression susceptible de présenter d'une part une configuration de régulation, dans laquelle il règle la première section de passage (18) pour maintenir la pression régnant dans l'enceinte à un niveau prédéterminé, et d'autre part une configuration de décompression, dans laquelle il règle la première section de passage (18) pour permettre, indépendamment du niveau de la pression régnant dans l'enceinte, la mise en communication de l'intérieur de l'enceinte avec l'extérieur, ledit conduit (14) définissant en outre une seconde section (21) de passage située à l'amont de la première section (18) dans le sens de l'écoulement de fuite, ledit appareil (1) étant caractérisé en ce qu'il comprend un moyen d'ajustement (22) de la deuxième section de passage (21) conçu pour que cette dernière présente, lorsque l'organe de réglage (19) est en configuration de régulation, une première valeur et, lorsque l'organe de réglage est en configuration de décompression, une deuxième valeur sensiblement inférieure à la première valeur. 2 - Appareil (1) selon la 1 caractérisé en ce que la deuxième section de passage (21) est située sensiblement à l'interface entre l'enceinte et le conduit (14). B60347/FR 3 - Appareil (1) selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que le moyen d'ajustement (22) de la deuxième section de passage (21) est porté par l'organe de réglage (19) de la pression. 4 - Appareil (1) selon l'une des 1 à 3 caractérisé en ce qu'il comprend un orifice (17) de mise en communication de l'intérieur de l'enceinte avec le conduit (14), le moyen d'ajustement (22) de la deuxième section de passage (21) comprenant lui-même un corps allongé (23) présentant un premier tronçon (23A) et un deuxième tronçon (23B) de section supérieure à celle du premier tronçon (23A), le corps allongé (23) étant monté à coulissement coaxialement audit orifice (17), de façon que lorsque l'organe de réglage (19) est en configuration de régulation, la deuxième section de passage (21), qui présente alors sa première valeur, est définie par la coopération du premier tronçon (23A) et de l'orifice (17), tandis que lorsque l'organe de réglage (19) est en configuration de décompression, la deuxième section de passage (21), qui présente alors sa deuxième valeur, est définie par la coopération du deuxième tronçon (23B) et de l'orifice (17). 5 - Appareil (1) selon l'une des 1 à 4 caractérisé en ce que l'organe de réglage (19) de la pression comprend une soupape (20) qui : lorsque l'organe de réglage (19) est en configuration de régulation : d'une part obture la première section (18) de passage tant que la pression régnant dans l'enceinte est inférieure ou égale audit niveau prédéterminé, et d'autre part libère ladite première section (18) dès que la pression régnant dans l'enceinte dépasse ledit niveau prédéterminé, lorsque l'organe de réglage (19) est en configuration de décompression : libère la première section de passage (18). B60347IFR 6 - Appareil (1) selon la 5 caractérisé en ce que lorsque l'organe de réglage (19) est en configuration de régulation et qu'il libère la première section (18), ladite première section (18) présente une valeur qui n'excède sensiblement pas la première valeur de la deuxième section de passage (21). 7 - Appareil (1) selon la 5 ou 6 caractérisé en ce que lorsque l'organe de réglage (19) est en configuration de décompression, ladite première section (18) présente une valeur qui excède sensiblement la seconde valeur de la deuxième section de passage (21). 8 - Appareil (1) selon l'une des 5 à 7 caractérisé en ce que la soupape (20) comprend une tête (24) ainsi qu'un joint d'étanchéité annulaire (26) s'élevant à partir de la tête (24), ledit joint d'étanchéité (26) étant destiné, lorsque la soupape (20) obture la première section (18) de passage, à venir en appui sensiblement étanche contre l'enceinte de cuisson, de façon à entourer l'orifice (17) et empêcher ainsi la mise en communication de l'intérieur de l'enceinte avec l'extérieur. 9 - Appareil (1) selon les 3, 4 et 8 caractérisé en ce que le corps allongé (23) s'élève à partir de la tête (24) de la soupape (20). 10 -Appareil (1) selon la 9 caractérisé en ce que le corps allongé (23), la tête (24) et le joint d'étanchéité (26) de la soupape (20) sont formés par une seule et même pièce d'un seul tenant. 11 Appareil (1) selon l'une des 1 à 10 caractérisé en ce que le rapport de la première valeur de la deuxième section de passage (21) sur la deuxième valeur de la deuxième section de passage (21) est sensiblement compris entre 1,05 et 2,5 et de préférence entre 1,5 et 2. B60347/FR12 -Appareil (1) selon l'une des 1 à 11 caractérisé en ce que la première valeur de la deuxième section de passage (21) est sensiblement comprise entre 10 et 15 mm2, tandis que la deuxième valeur de la deuxième section de passage (21) est sensiblement comprise entre 5 et 9 mm2. 13 -Appareil (1) selon l'une des 1 à 12 caractérisé en ce qu'il est constitué par un autocuiseur domestique. B60347/FR
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DISPOSITIF D'ACTIONNEMENT D'UN OUVRANT D'UN VEHICULE.
20,070,727
La présente invention concerne un dispositif d'actionnem(?nt d'un ouvrant d'un véhicule, notamment d'une porte latérale coulissante, comprenant un moteur d'entraînement, un chariot guidé fixé à l'ouvrant, des orge nes de traction en liaison d'une part avec le moteur d'entraînement et d'autre part avec le chariot, et une électrification permanente pour l'alimentation des fonctions électriques de l'ouvrant. De plus en plus de véhicules sont équipés d'une porte latérale coulissante motorisée. Dans la plupart des cas, les portes latérales coulissantes ne sont pas équipées d'une électrification permanente mais sont alimentées électriquement par des contacteurs à plots (contacteurs pianos) qui n'alimentent les fonctions électriques de la porte que lorsque celle-ci est fermée, ce qui limite le nombre de fonctions dans la porte et leurs utilisations. La solution à contacteurs à plots limite normalement le faisceau à douze fils. Les différents systèmes de liaison électrique permanente qui existent actuellement dans l'état de technique pour remplacer ces contacteurs à plots, offrent la possibilité d'ajouter des fonctions électriques supplémentaires. Ils se décomposent en un faisceau qui est disposé dans un systèrne de guidage de façon à suivre le coulissement de la porte, et qui est fixé sur la porte et sur la caisse afin de relier électriquement ces deux parties. Il existe ainsi des solutions qui utilisent une chenillette mobile entre deux flasques métalliques. D'autres solutions utilisent un système de cassette fixée sur une doublure de la porte, équipée de différents faisceaux pour les liaisons électriques, et un palier tournant fixé sur la caisse. Ces solutions d'électrification permanente connues ont des contraintes structurantes au niveau implantation et encombrement sur la porte et -25 sur la caisse. Le but de la présente invention est donc de réaliser une électrification permanente pour un dispositif d'actionnement d'un ouvrant, notamment d'une porte latérale coulissante d'un véhicule, du type précité, qui évite toute contrainte structurante supplémentaire, qui est facile à assembler et 30 peu coûteux. A cet effet, l'invention a pour objet un , notamment d'une porte latérale coulissante, du type précité, qui est caractérisé en ce qu'au moins un organe de traction sert en même temps d'élément d'alimentation électrique selon les principes des courants porteurs. Le principe de l'invention consiste donc à utiliser la technologie des courants porteurs et à réaliser l'alimentation électrique en utilisant un organe de traction dont on dispose, qui est nécessaire pour l'action d'ouverture ou de fermeture de l'ouvrant. Aucune structure supplémentaire ne doit donc être ajoutée pour réaliser l'électrification permanente de l'ouvrant. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, l'organe de traction qui sert en même temps d'élément d'alimentation électrique selon les principes des courants porteurs est un câble d'ouverture ou un câble de fermeture de l'ouvrant. La technologie des courants porteurs permet de transmettre de l'énergie et des informations bidirectionnelles sur seulement deux fils. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, on utilise donc un fil pour l'alimentation en énergie et l'envoi/réception d'informations, et on utilise un deuxième fil pour la masse. De préférence, le câble d'ouverture est utilisé comme alimentation en énergie et en informations, et le câble de fermeture sert comme liaison électrique de masse. Ce câble de fermeture peut être en liaison mécanique directe avec le chariot. En variante, une tresse ou un fil de masse supplémentaire peut être prévu entre le câble de fermeture, le chariot et la porte. Pour assurer une meilleure sécurité, on utilise de préférence le câble d'ouverture comme élément d'alimentation en énergie et en informations, car lorsque la porte est ouverte, celui-ci est normalement masqué dans une gaine de guidage et, lorsque la porte est fermée, il est de préférence enfermé dans un rail de guidage du chariot entre la caisse et la porte. Selon ce mode de réalisation de l'invention, le câble de fermeture permet de réaliser la liaison électrique de masse. Comme autre solution, on peut aussi envisager d'inverser l'utilisation de ces deux câbles. Selon encore un autre mode de réalisation de l'invention on peut aussi utiliser un seul des deux câbles comme élément d'alimentation en énergie et en informations si l'on considère que la porte est reliée électriquement à la caisse du véhicule et réalise ainsi la liaison de masse. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les câbles sont reliés mécaniquement au moteur par l'intermédiaire de poulies fixées sur son arbre. De cette manière, on réalise une liaison électrique indépendante avec chaque câble. Au niveau de la porte latérale coulissante, de préférence, les deux câbles sont reliés mécaniquement au chariot porteur de la porte par l'intermédiaire d'anneaux qui peuvent être emboîtés par exemple sur des axes solidaires du chariot. De préférence, on réalise une liaison mécanique directe avec le chariot pour la fixation du câble de fermeture qui donne la liaison de masse. Pour assurer une liaison électrique entre le câble et le chariot et aussi la porte latérale coulissante, on peut ajouter une tresse ou un fil de masse, par exemple entre l'anneau du câble, le chariot et la porte, pour assurer une bonne mise à la masse de la porte. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, on réalise une liaison mécanique indirecte entre le câble d'ouverture, qui sert comme élément d'alimentation en énergie et d'envoi/réception d'informations, et le chariot. Ceci permet de réaliser une isolation électrique entre l'anneau du câble et l'axe de fixation sur le chariot, pour éviter une liaison électrique avec le chariot qui est à la masse, mais en maintenant les contraintes mécaniques d'origine (résistance mécanique, rotation ). De préférence, on ajoute un fil électrique entre l'anneau du câble et un connecteur prévu dans la porte latérale coulissante. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, on prévoit dans le véhicule un boîtier électronique qui transforme les interfaces du véhicule en une liaison bifilaire utilisant la technologie des courants porteurs. En outre, de préférence, au moins un boîtier électronique peut être intégré dans la pote pour transformer une liaison bifilaire de courants porteurs en signaux pour actionner des fonctions électriques de la porte. Ces boîtiers sont capables d'émettre ou de recevoir des informations. Ils peuvent être intégrés à d'autres boîtiers électroniques, par exemple on peut intégrer le boîtier prévu dans le véhicule au module de gestion de la porte latérale coulissante. Si le dispositif d'actionnement d'un ouvrant selon l'irvention dispose d'un rail de guidage pour le chariot de la porte, on peut ervisager l'isolation intérieure de celui-ci, dans la région où passent les câbles de .:raction, avec un matériau isolant. La structure et la composition des câbles de traction peuvent être modifiées pour assurer une meilleure conductivité (résistance électrique plus faible), par exemple en les réalisant autour d'un brin de cuivre. Les câbles de traction peuvent être isolés aux endroits nécessaires, par exemple par un enrobage constitué de matériaux isolants, ce qui peut aussi permettre de réduire les frottements au niveau des poulies, des gaines, etc.... On peut par exemple aussi envisager que le moteur de traction de la porte ne soit pas situé dans la caisse du véhicule, mais installé dans l'Duvrant. Ce principe peut être appliqué dans le cas où la réalisation du mouvement se fait toujours par des câbles. D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention vont maintenant être décrits de manière plus détaillée à l'aide des dessins 15 annexes donnés à titre illustratif et non limitatif et dans lesquels ; - la Fig. 1 est une vue en perspective d'une partie du dispositif d'actionnement d'une porte latérale coulissante d'un véhicule selon un rnode de réalisation de la présente invention, - la Fig. 2 est une autre vue en perspective du dispositif 20 d'actionnement de la Figure 1, suivant une direction différente, certaines parties étant supprimées ; - la Fig. 3 représente schématiquement la liaison des câb es et du chariot ; - la Fig. 4 représente un diagramme schématique qui explique le 25 principe de fonctionnement du dispositif d'actionnement d'une porte latérale coulissante selon la présente invention. On se réfère maintenant à la Fig. 1, qui représente une vue en perspective des composants principaux du dispositif d'actionnement selon la présente invention. Celui-ci comprend un chariot porteur 1 qui est fixé sur la porte 30 latérale coulissante par des moyens connus en soi, non représentés dans la figure. Selon l'invention on utilise deux câbles de traction pour .actionner les deux déplacements de la porte latérale, le câble de fermeture 3 et le câble d'ouverture 5, chacun reliés mécaniquement au chariot porteur 1 de la porte coulissante. Ces deux câbles sont métalliques et comportent une gaine isolante 4, 6 visible sur la Fig. 3. Pour cette liaison on utilise des anneaux métalliques 7, 9, chacun des anneaux se trouvant à une extrémité respective du câble d'ouverture 5 et du câble de fermeture 3. Ces anneaux 7, 9 sont emboîtés sur des axes métalliques 11, 13 solidaires du chariot 1. Les deux câbles 3, 5 sont disposés par rapport au chariot 1 de la porte de façon à exercer une force de traction sur la porte coulissante en sens opposés. Les câbles 3, 5 sont reliés mécaniquement à un moteur d'entraînement 15 fixé sur la caisse du véhicule. Les câbles 3, 5 sont fixés sur l'arbre du moteur 15 par l'intermédiaire de poulies 17, 19. Les câbles venant du moteur 15 sont cachés par une gaine 21 et ensuite menés à travers un boîtier de guidage et de déviation 23 afin de réaliser une déviation d'environ 180 . Comme on le voit mieux à la Fig. 2, le câble de fermeture 3, en sortant du boîtier de guidage 23 après sa déviation, suit directement sa direction finale pour être relié par l'intermédiaire de l'anneau 7 au chariot 1 de la porte. Le câble d'ouverture 5, au contraire, est dirigé à partir du boîtier 23, à l'intérieur d'une gaine de guidage 25 d'abord suivant une direction sensiblement parallèle au câble de fermeture 3, puis, au moyen d'une poulie de déviation 27, il est dévié d'environ 180 jusqu'à une direction finale où il s'étend en sens opposé et sensiblement parallèle à sa direction antérieure à l'intérieur de la gaine de guidage 25. Par cette déviation par la poulie 27, on obtient une tra:tion en direction d'ouverture qui est opposée à la traction provoquée par le câble de fermeture 3. Sur la Fig. 2 on voit bien ce chemin du câble d'ouverture d'abord à l'intérieur de la gaine de guidage 25, dévié par la poulie 27 et sortant de cette poulie de déviation en direction souhaitée finale, l'anneau 9 prévu à l'extrémité du câble d'ouverture 5 étant fixé au chariot 1 de la porte (Fig. 1). Comme représenté à la Fig. 1, le dispositif comprend de plus un rail de guidage 26 du chariot 1, lequel renferme les parties des câbles 3 et 5 situées entre le boîtier 23 ou la poulie 27 d'une part, le chariot 1 d'autre part. La fixation du câble de fermeture 3 réalise une liaison électrique de masse. Pour cela, on réalise une liaison mécanique directe avec le chariot 1 de la porte en emboîtant directement l'anneau 7 sur l'axe ' 1. Ceci assure une liaison électrique entre le câble 3 et le chariot 1 et donc entre ce câble et la porte latérale coulissante. On peut ajouter une tresse ou un fil de masse 7A entre l'anneau 7 du câble et le chariot pour assurer une bonne mise à la masse de la porte. La fixation du câble d'ouverture 5 assure l'alimentation en énergie et en information. Pour cela, on réalise une liaison mécanique indirecte avec le chariot 1 de la porte pour réaliser une isolation électrique entre l'anneau 9 du câble 5 et l'axe de fixation 13 sur le chariot 1 et pour éviter une liaison électrique avec le chariot 1 qui est à la masse. Ceci est obtenu par exemple ai. moyen d'une bague isolante 9A interposée entre l'anneau 9 et l'axe 13. De préférence on ajoute un fil électrique 9B entre l'anneau 9 du câble 5 et un connecteur 26 prévu dans la porte latérale coulissante. Le principe de fonctionnement de l'invention en utilisant la technologie des courants porteurs est décrit plus en détail en se référant maintenant à la Fig. 4. Un boîtier électronique 28 monté dans le véhicule permet de transformer la sortie des interfaces 29, 31, 33 du véhicule qui concernent par exemple le réseau de bord, le réseau multiplexé, la commande du lève-vitre, etc en une liaison bifilaire utilisant la technologie des courants porteurs. A cette fin, ces interfaces 29, 31, 33 sont reliés par des lignes 35, 37, 39 respectivement au boîtier électronique 28 du véhicule, où l'information reçue des interfaces est transformée en courant porteur. Un deuxième boîtier électronique 41 intégré dans la porte est relié par une ligne bifilaire 43 au boîtier électronique 28 du véhicule. Le rôle de ce deuxième boîtier électronique 41 consiste à transformer le courant porteur venant par la liaison bifilaire 43 en signaux permettant de réaliser plusieurs fonctions en rapport avec la porte coulissante et qui nécessitent une alimentation électrique, notamment l'action de piloter le lève-vitre (puissance, acquisition d'informations anti-pincement, etc...). A cette fin des lignes 45, 47 venant du boîtier électronique 41 intégré dans la porte sont en liaison avec de tels dispositifs 49, 51 de lève-vitre, d'anti-pincement par exemple et éventuellement d'autres qui ne sont pas expliqués en détail dans la présente demande. La liaison bifilaire 43 comporte un fil conduisant l'énergie et les informations, qui est le câble 5, et un fil de masse, qui est le câble 3. On peut aussi, en variante, choisir la solution inverse, ou encore utiliser un seul des deux câbles pour l'alimentation en énergie et en information, la porte jouant lE rôle de liaison de masse de par sa liaison à la caisse du véhicule
La présente invention concerne un dispositif d'actionnement d'un ouvrant d'un véhicule, notamment d'une porte latérale coulissante, corrprenant un moteur d'entraînement (15), un chariot (1) fixé à l'ouvrant, des moyens de traction (3, 5) en liaison d'une part avec le moteur (15) d'entraînement et d'autre part avec le chariot (1), et une électrification permanente pour l'alimentation des fonctions électriques de l'ouvrant. Au moins un moyen de traction (3, 5) sert en même temps d'élément d'alimentation électrique selon le principe des courants porteurs. La solution selon l'invention présente l'avantage d'éviter les contraintes d'implantation et d'encombrement sur la porte et sur la caisse du véhicule.
1. Dispositif d'actionnement d'un ouvrant d'un véhicule, notamment d'une porte latérale coulissante, comprenant un moteur d'entraînement, un chariot (1) fixé à l'ouvrant, des organes de traction (3, 5) en liaison d'une part avec le moteur d'entraînement (15) et d'autre part avec le chariot (1), et une électrification permanente pour l'alimentation des fonctions électriques de l'ouvrant, caractérisé en ce qu'au moins un organe de traction (3, 5) sert en même temps d'élément d'alimentation électrique selon le principe des courants porteurs. 2. Dispositif d'actionnement selon la 1, caractérisé en ce que l'organe de traction (3, 5) qui sert en même temps d'élément d'alimentation électrique selon le principe des courants porteurs est un câble d'ouverture (5) ou un câble de fermeture (3) de la porte. 3. Dispositif d'actionnement selon la 2, caractérisé en ce que le câble d'ouverture (5) est utilisé comme élément d'alimentation en énergie et en informations. 4. Dispositif d'actionnement selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que le câblé de fermeture (3) sert de liaison électrique de masse, étant en liaison mécanique directe avec le chariot (1), avec éventuellement une tresse ou un fil de masse supplémentaire (7A) entre le câble de fermeture (3), le chariot (1) et la porte. 5. Dispositif d'actionnement selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce qu'une isolation électrique ;9A) est réalisée entre le chariot (1) et l'extrémité du câble d'ouverture (5) ou le gâble de fermeture (3) qui sert d'élément d'alimentation électrique. 6. Dispositif d'actionnement selon la 5, caractérisé en ce qu'un fil électrique supplémentaire (9B) est prévu entre l'élément de fixation du câble d'ouverture (5) ou du câble de fermeture (3) et un connecteur (26) prévu dans l'ouvrant. 30 7. Dispositif d'actionnement selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'un boîtier électronique (25) prévudans le véhicule transforme les interfaces du véhicule en une liaison bifilaire utilisant la technologie des courants porteurs. 8. Dispositif d'actionnement selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'au moins un boîtier électronique (41) intégré dans la porte est prévu pour transformer une liaison bifilaire de courants porteurs en signaux pour actionner des fonctions électriques de la porte. 9. Dispositif d'actionnement selon l'une quelconque des 2 à 8, caractérisé en ce qu'au moins une poulie de déviai:ion (27) est prévue pour le câble d'ouverture (5) ou le câble de fermeture (3). 10. Dispositif d'actionnement selon l'une quelconque des 2 à 9, caractérisé en ce qu'une gaine de guidage est prévue pour au moins l'un des câbles (3, 5) et/ou au moins un rail de guidage (26) du chariot (1) comprenant éventuellement une isolation intérieure.
E,B
E05,B60
E05F,B60J,B60R
E05F 15,B60J 5,B60R 16
E05F 15/14,B60J 5/06,B60R 16/03
FR2898050
A1
COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT UN ESTER D'ACIDE GRAS ET UN COPOLYMERE D'ACRYLATE(S) OU DE METHACRYLATE(S) ET D'HYDROXYESTER D'ACRYLATE(S) OU DE METHACRYLATE(S), AINSI QUE SON UTILISATION EN TANT QUE PRODUIT CAPILLAIRE
20,070,907
Composition cosmétique comprenant un ester d'acide gras et un copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), ainsi que son utilisation en tant que produit capillaire. La présente invention est relative à une composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un ester d'acide gras et au moins un copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s). La présente invention concerne également un procédé de traitement cosmétique des cheveux mettant en oeuvre la composition précitée, et une utilisation de cette composition cosmétique en tant que produit capillaire, par exemple en tant que produit de coiffage. Les produits de coiffage sont habituellement utilisés pour construire, structurer la coiffure et lui apporter une tenue durable. Les compositions correspondantes comprennent généralement un ou plusieurs polymères filmogènes, dans un milieu cosmétiquement acceptable. Ces polymères permettent la formation d'un film gainant sur les cheveux, assurant ainsi le maintien de la coiffure. Toutefois, les films de polymère fixant ainsi formés présentent l'inconvénient d'être relativement friables, ce qui limite dans le temps la tenue de la coiffure, et engendre la formation sur les cheveux de résidus inesthétiques. Pour diminuer ces problèmes de friabilité, il est connu d'incorporer dans les produits de coiffage à base de polymères filmogènes un agent plastifiant tel qu'un glycol. Ceci permet effectivement d'améliorer la tenue de la coiffure dans le temps et de limiter la formation de résidus au cours de la journée. Cependant, malgré l'ajout d'un tel agent plastifiant, la non friabilité des films de polymères est généralement liée à la concentration en polymère fixant dans le produit de coiffage (ou degré de fixation) : si l'on diminue la concentration en polymère fixant pour 2 diminuer la rigidité de la coiffure, alors le film de polymère devient plus friable et la tenue de la coiffure est moins bonne. Il existe donc un besoin pour des compositions capillaires permettant d'obtenir un maintien durable de la coiffure, et ce quel que soit le degré de fixation. La Demanderesse a maintenant découvert que, de manière surprenante, l'association d'un polymère fixant particulier, du type (méth)acrylate(s) / hydroxyester de (méth)acrylate(s), avec un ester d'acide gras, permettait d'obtenir une composition capillaire apportant des propriétés de coiffage améliorées. Notamment, une telle association permet d'obtenir des produits de coiffage procurant une gamme de fixations souples à ultra-fortes, avec un film de polymère extrêmement peu friable, quel que soit le degré de fixation. Il devient ainsi possible de formuler des produits à fixation flexible longue durée. La présente invention permet en particulier de préparer des produits de coiffage procurant une durabilité de la coiffure nettement améliorée, y compris dans des produits à fixation souple, c'est-à-dire à faible concentration en polymère fixant. Par ailleurs, et de manière tout à fait inattendue, les compositions selon l'invention se sont avérées procurer une très nette amélioration des propriétés cosmétiques des cheveux après démêlage : les cheveux sont beaucoup plus doux et moins secs qu'après l'application d'un produit de fixation classique. La présente invention a donc pour objet une composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un ester d'acide gras et au moins un copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s). Un autre objet de l'invention consiste en un procédé de traitement cosmétique des cheveux mettant en oeuvre une composition selon l'invention telle que décrite ci-dessous. 3 L'invention a encore pour objet l'utilisation de la composition selon l'invention pour le traitement cosmétique des cheveux, en particulier pour la mise en forme et/ou le maintien de la coiffure. D'autres objets, caractéristiques, aspects et avantages de l'invention apparaîtront encore plus clairement à la lecture de la description et de l'exemple qui suivent. Selon l'invention, la composition cosmétique comprend, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un ester d'acide gras et au moins un copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s). Par "milieu cosmétiquement acceptable", on entend un milieu compatible avec les matières kératiniques et en particulier les cheveux. De préférence, le milieu cosmétiquement acceptable comprend de l'eau et/ou au moins un solvant cosmétiquement acceptable choisi parmi les alcools inférieurs en C1-C4, tels que l'éthanol, l'isopropanol, le tertio-butanol ou le n-butanol ; les polyols tels que le glycol, le glycérol, le propylèneglycol ; les éthers de polyols ; les alcanes en C5-C 10 ; les cétones en C3_4 comme l'acétone et la méthyléthylcétone ; les acétates d'alkyle en C1-C4 comme l'acétate de méthyle, l'acétate d'éthyle et l'acétate de butyle ; le diméthoxyéthane, le diéthoxyéthane ; et leurs mélanges. La composition selon l'invention comprend au moins un copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), c'est-à-dire un copolymère obtenu par copolymérisation d'au moins deux monomères : - au moins un premier monomère choisi parmi l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, les acrylates et méthacrylates d'alkyle en Cl à C4, et - au moins un second monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4. De préférence, ledit copolymère est obtenu par copolymérisation d'au moins trois monomères : 4 - au moins un premier monomère choisi parmi l'acide acrylique et l'acide méthacrylique, - au moins un deuxième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'alkyle en C l à C4, et au moins un troisième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4. De préférence, ledit deuxième monomère comprend au moins un acrylate ou méthacrylate d'alkyle en Cl ou C2. En d'autres termes, ledit deuxième monomère peut alors être l'acrylate de méthyle, l'acrylate d'éthyle, le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, et les mélanges de ces composés. De préférence, ledit troisième monomère est choisi parmi l'acrylate d'hydroxyéthyle, le méthacrylate d'hydroxyéthyle, et les mélanges de ces composés. Selon un mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention comprend un mélange d'au moins deux copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) tels que décrits ci-avant. Il peut s'agir d'un mélange d'au moins deux copolymères à au moins deux monomères tels que décrits ci-avant, d'un mélange d'au moins deux copolymères à au moins trois monomères tels que décrits ci-avant, ou d'un mélange d'au moins un copolymère à au moins deux monomère et d'au moins un copolymère à au moins trois monomères tels que décrits ci-avant. Dans une première variante de ce mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention comprend un mélange de deux copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), chacun des copolymères étant obtenu par copolymérisation d'au moins trois monomères tels que décrits ci-avant, à savoir : - au moins un premier monomère choisi parmi l'acide acrylique et l'acide méthacrylique, - au moins un deuxième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'alkyle en Cl à C4, et - au moins un troisième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4. Dans une deuxième variante de ce mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention comprend un mélange de deux 5 copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), comprenant un premier copolymère obtenu par copolymérisation d'au moins trois monomères tels que décrits ci-avant: au moins un premier monomère choisi parmi l'acide acrylique et l'acide méthacrylique, - au moins un deuxième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'alkyle en Cl à C4, et - au moins un troisième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4 ; et un second copolymère obtenu par copolymérisation d'au moins deux monomères : - au moins un premier monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'alkyle en C l à C4, et - au moins un second monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4 ; ledit second copolymère ne contenant pas de monomères constitués d'acides carboxyliques insaturés. Lorsque la composition selon l'invention comprend un mélange d'au moins deux copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), les deux copolymères de ce mélange possèdent de préférence des températures de transition vitreuses différentes. La température de transition vitreuse (Tg) est mesurée par analyse enthalpique différentielle (ou DSC, Differential Scanning Calorimetry) selon la norme ASTM D3418-97. Un des deux copolymères a de préférence une Tg allant de 35 c à 250 C, plus préférentiellement de 40 C à 150 C et encore plus préférentiellement de 75 C à 100 C. Le second copolymère a de 6 préférence une Tg allant de -20 C à 35 C, plus préférentiellement de 0 C à 35 C et encore plus préférentiellement de 15 C à 30 C. L'écart de Tg entre les deux copolymères est de préférence supérieur ou égal à 10 C, plus préférentiellement supérieur ou égal à 20 C et encore plus préférentiellement supérieur ou égal à 30 C. Les copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) utilisables dans les compositions selon l'invention peuvent être des copolymères de type bloc, statistique ou alterné. De préférence, ce sont des copolymères statistiques. De préférence, le poids moléculaire de ces copolymères est compris entre 10 000 g/mol et 200 000 g/mol. Encore plus préférentiellement il est compris entre 20 000 g/mol et 100 000 g/mol. Les copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) peuvent se présenter sous des formes très diverses, par exemple sous forme de solutions ou d'émulsions dans l'eau ou dans tout autre solvant. Ils peuvent être synthétisés par toute méthode connue de préparation d'un copolymère à partir de ses différents monomères. A titre d'exemple de copolymères et mélanges de copolymères utilisables dans les compositions selon l'invention, citons entre autres les produits commercialisés sous la dénomination ACUDYNE par la société ROHM & HAAS, tels que par exemple, et de manière non limitative, les produits proposés sous la dénomination ACUDYNE DHR, ACUDYNE 258, ACUDYNE 180. La composition selon l'invention contient de préférence au moins 0, 01 % en poids de copolymère(s) d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), par rapport au poids total de la composition. De préférence, elle contient de 0,01 à 20 % en poids de copolymère(s) d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), encore plus préférentiellement de 0,1 à 10% en poids, mieux encore de 0,5 à 8 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 7 La composition selon l'invention comprend en outre au moins un ester d'acide gras, l'acide gras étant saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié et comportant de préférence de 8 à 30 atomes de carbone, plus préférentiellement de 12 à 24 atomes de carbone, mieux encore de 15 à 18 atomes de carbone. Les esters utilisables dans les compositions selon l'invention comprennent les esters d'acides gras et de monoalcools, les esters d'acides gras et de polyols, et les mélanges de ces deux types d'esters. Ainsi, la composition selon l'invention peut comprendre au moins un ester d'acide gras et de monoalcool, choisi parmi les composés de formule RaCOORb dans laquelle Ra représente le reste d'un acide gras saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié et comportant de 8 à 30 atomes de carbone et Rb représente une chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée, saturée ou non, contenant de 1 à 30 atomes de carbone, de préférence de 3 à 22 atomes de carbone. A titre d'exemples de tels esters, on peut notamment citer l'huile de Purcellin (octanoate de stéaryle), le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le stéarate de butyle, le laurate d'hexyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2-éthylhexyle, le laurate de 2-hexyldécyle, le palmitate de 2-octyldécyle, le myristate de 2-octyldodécyle, le néopentanoate d'isostéaryle ou le néopentanoate de tridécyle. Par ailleurs, la composition selon l'invention peut comprendre au moins un ester d'acide gras et de polyol, de préférence choisi parmi les monoesters, les diesters et les triesters d'acides gras comportant de 8 à 30 atomes de carbone et de polyols non polyoxyalkylénés ou de polyalkylène glycols. De préférence, le polyol non polyoxyalkyléné est choisi parmi l'éthylène glycol, le propylène glycol et le glycérol. De préférence, il contient au moins 3 atomes de carbone. L'ester d'acide gras est de préférence choisi parmi les mono ou diesters d'acide gras et d'éthylène glycol, les mono ou diesters d'acide gras et de polyéthylène glycol, les mono ou diesters d'acide gras et de propylène glycol, et les mono ou diesters d'acide gras et de 8 polypropylène glycol, les mono, di ou triesters d'acide gras et de glycérol. Lorsque l'ester comprend un groupement polyalkylène glycol, ce groupement comprend de préférence de 2 à 500 unités alkylène glycol. Plus préférentiellement, un tel groupement comprend de 2 à 250 unités alkylène glycol, mieux encore de 2 à 200 unités alkylène glycol. De préférence le groupement polyalkylène glycol est un groupement polyéthylène glycol. De préférence, la composition selon l'invention comprend au moins un mono ou un diester d'acide gras et de polyéthylèneglycol. De manière encore plus préférée, la composition selon l'invention comprend un monostéarate ou un distéarate de polyéthylène glycol ayant de 2 à 200 unités éthylène glycol. La composition selon l'invention contient préférentiellement au moins 0,05% en poids d'ester(s) d'acide(s) gras, par rapport au poids total de la composition. De préférence, elle contient de 0,05 à 20 % en poids, plus préférentiellement de 0,1 à 10 % en poids, et encore plus préférentiellement de 0,5 à 8 % en poids d'ester(s) d'acide(s) gras, par rapport au poids total de la composition. De préférence, le rapport pondéral entre la quantité de copolymère(s) d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) d'une part et la quantité d'ester(s) d'acide(s) gras d'autre part, est compris entre 0,1 et 10 et de préférence entre 0,8 et 8. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir au moins un corps gras différent des esters d'acides gras décrits ci-dessus. Les corps gras utilisables dans la présente invention sont notamment choisis parmi les huiles animales, les huiles minérales, les huiles naturelles ou synthétiques, les alcools gras, les cires et leurs mélanges. Comme huile animale, on peut notamment citer le perhydrosqualène. 9 Comme huile minérale, on peut notamment citer l'huile de paraffine et l'huile de vaseline. Comme huile synthétique, on peut notamment citer le squalane, les poly(a-oléfines) comme l'isododécane ou l'isohexadécane, les huiles végétales transestérifiées et les huiles fluorées. Les alcools gras préférés comprennent les alcools myristylique, cétylique, stéarylique, arachidylique, béhénylique et érucylique. Une cire, au sens de la présente invention, est un composé lipophile, solide à température ambiante (environ 25 C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant une température de fusion supérieure à environ 40 C et pouvant aller jusqu'à 200 C, et présentant à l'état solide une organisation cristalline anisotrope. D'une manière générale, la taille des cristaux de la cire est telle que les cristaux diffractent et/ou diffusent la lumière, conférant à la composition qui les comprend un aspect trouble plus ou moins opaque. En portant la cire à sa température de fusion, il est possible de la rendre miscible aux huiles et de former un mélange homogène microscopiquement, mais en ramenant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une recristallisation de la cire dans les huiles du mélange, détectable microscopiquement et macroscopiquement (opalescence). A titre de cires utilisables dans la présente invention, on peut citer les cires minérales, par exemple, de paraffine, de vaseline, de lignite ou les cires microcristallines, la cérésine ou l'ozokérite ; les cires synthétiques telles que les cires de polyéthylènes, les cires de Fischer-Tropsch, et leurs mélanges. Les corps gras tels que décrits ci-dessus, lorsqu'ils sont présents dans la composition selon l'invention, sont de préférence présents en une quantité allant de 0,1 à 30 % en poids, de préférence de 1 à 20 % en poids, et mieux encore de 5 à 15% en poids, par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut également comprendre au moins un tensioactif, choisi parmi les tensioactifs cationiques, les tensioactifs anioniques, les tensioactifs non ioniques autres que les 10 esters d'acides gras et de (poly)alkylène glycol, les tensioactifs amphotères ou zwittérioniques. La composition selon l'invention comprend alors de préférence au moins 0,01 % en poids de tensioactif(s), par rapport au poids total de la composition. De préférence, la composition selon l'invention contient de 0,01 à 20 % en poids de tensioactif(s), de manière plus préférée de 0,05 à 4 % en poids, par rapport au poids total de la composition. A titre d'exemple de tensioactifs anioniques utilisables dans les compositions selon la présente invention, on peut citer notamment (liste non limitative) les sels (en particulier sels alcalins, notamment de sodium, sels d'ammonium, sels d'amines, sels d'aminoalcools ou sels d'alcalinoterreux (de magnésium)) des composés suivants : les alkylsulfates, les alkyléthersulfates, alkylamidoéthersulfates, alkylarylpolyéthersulfates, les monoglycérides sulfates ; les alkylsulfonates, les alkylphosphates, les alkylamidesulfonates, alkylarylsulfonates, les a-oléfine-sulfonates, lesparaffine-sulfonates ; les alkylsulfosuccinates ; les alkyléthersulfosuccinates, les alkylamidesulfosuccinates ; les alkylsulfosuccinamates ; les alkylsulfoacétates ; les alkylétherphosphates, les acylsarcosinates ; les acyliséthionates et les N-acyltaurates, le radical alkyle ou acyle de tous ces différents composés comportant de préférence de 12 à 20 atomes de carbone, et le radical aryle désignant de préférence un groupement phényle ou benzyle. Parmi les tensioactifs anioniques encore utilisables, on peut également citer les sels d'acides gras tels que les sels acides oléique, ricinoléique, palmitique, stéarique ; les acides d'huile de coprah ou d'huile de coprah hydrogénée ; les acyl-lactylates dont le radical acyle comporte 8 à 20 atomes de carbone. On peut également utiliser des tensioactifs faiblement anioniques, comme les acides d'alkyl D galactoside uroniques et leurs sels ainsi que les acides alkyl (C6 - C24) éther carboxyliques polyoxyalkylénés, les acides alkyl (C6-C24)aryl éther carboxyliques polyoxyalkylénés, les acides alkyl (C6-C24) amino éther carboxyliques polyoxyalkylénés et leurs sels, en particulier ceux comportant de 2 à 50 groupements oxyde d'éthylène et leurs mélanges. Parmi les tensioactifs anioniques, on préfère utiliser selon l'invention les sels d'alkylsulfates et d'alkyléthersulfates et leurs mélanges. Les tensioactifs cationiques utilisables dans les compositions de la présente invention comprennent par exemple les sels d'amines grasses primaires, secondaires ou tertiaires, éventuellement polyoxyalkylénées, les sels d'ammonium quaternaire, et leurs mélanges. A titre de sels d'ammonium quaternaire, on peut notamment citer, par exemple : - ceux répondant à la formule générale (I) suivante : + R8 \ R10 N R( R11 15 dans laquelle les radicaux R8 à R11, qui peuvent être identiques ou différents, représentent un radical aliphatique, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 30 atomes de carbone, ou un radical aromatique tel 20 que aryle ou alkylaryle. Les radicaux aliphatiques peuvent comporter des hétéroatomes tels que notamment l'oxygène, l'azote, le soufre et les halogènes. Les radicaux aliphatiques sont par exemple choisis parmi les radicaux alkyle en C1_30, alcoxy en C1_30, polyoxyalkylène (C2-C6), alkylamide en C1_30, alkyl(C12-C22)amidoalkyle(C2-C6), alkyl(C12C22)acétate, et hydroxyalkyle en C1_30 ; X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkyl(C2-C6)sulfates, alkyl- ou alkylaryl-sulfonates. Parmi les sels d'ammonium quaternaire de formule (I), on préfère d'une part, les chlorures de tétraalkylammonium comme, par 30 exemple, les chlorures de dialkyldiméthylammonium ou d'alkyltriméthylammonium dans lesquels le radical alkyle comporte environ de 12 à 12 22 atomes de carbone, en particulier les chlorures de béhényltriméthylammonium, de distéaryldiméthylammonium, de cétyltriméthylammonium, de benzyldiméthylstéarylammonium ou encore, d'autre part, le chlorure de palmitylamidopropyltriméthylammonium ou le chlorure de stéaramidopropyldiméthyl-(myristyl acétate)-ammonium commercialisé sous la dénomination CERAPHYL 70 par la société VAN DYK. -les sels d'ammonium quaternaire de l'imidazoline, comme par exemple ceux de formule (II) suivante : dans laquelle R12 représente un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, par exemple dérivés des acides gras du suif, Ri3 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, R14 représente un radical alkyle en C1-C4, R15 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, X- est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkylsulfates, alkyl- ou alkylaryl-sulfonates. De préférence, R12 et R13 désignent un mélange de radicaux alcényle ou alkyle comportant de 12 à 21 atomes de carbone, par exemple dérivés des acides gras du suif, R14 désigne un radical méthyle, R15 désigne un atome d'hydrogène. Un tel produit est par exemple commercialisé sous la dénomination REWOQUAT W 75 par la société REWO ; - les sels de diammonium quaternaire de formule (III) : + ++ R17 R19 R16 ùNù(CH2)3ùNùR21 2X- (III) R18 R2o dans laquelle R16 désigne un radical aliphatique comportant environ de 16 à 30 atomes de carbone ; R17, R18, R19, R20 et R21, identiques ou différents sont choisis parmi un atome d'hydrogène et un radical alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone ; et X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, acétates, phosphates, nitrates et méthylsulfates. De tels sels de diammonium quaternaire comprennent notamment le dichlorure de propanesuif diammonium ; - les sels d'ammonium quaternaire contenant au moins une fonction ester, tels que ceux de formule (IV) suivante : 13 0 R24 ù Cù (OCrH2r)y (i sH2sO)z R25 N (CtH2tO)x - R23 R22 X- (IV) dans laquelle : R22 est choisi parmi les radicaux alkyles en C1-C6 et les radicaux hydroxyalkyles ou dihydroxyalkyles en C1-C6 ; R23 est choisi parmi : O I I - le radical R26ùC - les radicaux R27 hydrocarbonés en C1-C22, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, - l'atome d'hydrogène, R25 est choisi parmi : O I I - le radical R28 ùC 14 - les radicaux R29 hydrocarbonés en C1-C6, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, - l'atome d'hydrogène, R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C7-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés ; r, s et t, identiques ou différents, sont des entiers valant de 2 à 6 ; y est un entier valant de 1 à 10 ; x et z, identiques ou différents, sont des entiers valant de 0 à 10 ; X- est un anion simple ou complexe, organique ou inorganique ; sous réserve que la somme x + y + z vaut de 1 à 15, que lorsque x vaut 0 alors R23 désigne R27 et que lorsque z vaut 0 alors R25 désigne R29. Les radicaux alkyles R22 peuvent être linéaires ou ramifiés et plus particulièrement linéaires. De préférence R22 désigne un radical méthyle, éthyle, hydroxyéthyle ou dihydroxypropyle, et plus particulièrement un radical méthyle ou éthyle. Avantageusement, la somme x + y + z vaut de 1 à 10. Lorsque R23 est un radical R27 hydrocarboné, il peut être long et avoir de 12 à 22 atomes de carbone, ou court et avoir de 1 à 3 atomes de carbone. Lorsque R25 est un radical R29 hydrocarboné, il a de préférence 1 à 3 atomes de carbone. Avantageusement, R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et plus particulièrement parmi les radicaux alkyle et alcényle en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. De préférence, x et z, identiques ou différents, valent 0 ou 1. Avantageusement, y est égal à 1. De préférence, r, s et t, identiques ou différents, valent 2 ou 3, et encore plus particulièrement sont égaux à 2. L'anion est de préférence un halogénure (chlorure, bromure ou iodure) ou un alkylsulfate plus particulièrement méthylsulfate. On peut cependant utiliser le méthanesulfonate, le phosphate, le nitrate, le tosylate, un anion dérivé d'acide organique tel que l'acétate ou le lactate ou tout autre anion compatible avec l'ammonium à fonction ester. L'anion X- est encore plus particulièrement le chlorure ou le méthylsulfate. On utilise plus particulièrement dans la composition selon l'invention, les sels d'ammonium de formule (IV) dans laquelle : - R22 désigne un radical méthyle ou éthyle, - x et y sont égaux à 1 ; - z est égal à 0 ou 1 ; -r,settsont égaux à2; - R23 est choisi parmi : O I I - le radical R26 ùC- - les radicaux méthyle, éthyle ou hydrocarbonés en C14-C22, - l'atome d'hydrogène ; - R25 est choisi parmi : O I I - le radical R28 ùC- - l'atome d'hydrogène ; - R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et de préférence parmi les radicaux alkyles et alcényles en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. Avantageusement, les radicaux hydrocarbonés sont linéaires. On peut citer par exemple les composés de formule (IV) tels que les sels (chlorure ou méthylsulfate notamment) de diacyloxyéthyl-dimé- thylammonium, de diacyloxyéthyl-hydroxyéthyl-méthylammonium, de mono acyloxyéthyl-dihydroxyéthyl-méthylammonium, de triacyloxyéthyl-méthyl ammonium, de monoacyloxyéthyl-hydroxyéthyl-diméthylammonium et leurs mélanges. Les radicaux acyles ont de préférence 14 à 18 atomes de carbone et proviennent plus particulièrement d'une huile végétale comme l'huile de palme ou de tournesol. Lorsque le composé 16 contient plusieurs radicaux acyles, ces derniers peuvent être identiques ou différents. Ces produits sont obtenus, par exemple, par estérification directe de la triéthanolamine, de la triisopropanolamine, d'alkyldiéthanolamine ou d'alkyldiisopropanolamine éventuellement oxyalkylénées sur des acides gras ou sur des mélanges d'acides gras d'origine végétale ou animale, ou par transestérification de leurs estersméthyliques. Cette estérification est suivie d'une quaternisation à l'aide d'un agent d'alkylation tel qu'un halogénure d'alkyle (méthyle ou éthyle de préférence), un sulfate de dialkyle (méthyle ou éthyle de préférence), le méthanesulfonate de méthyle, le para-toluènesulfonate de méthyle, la chlorhydrine du glycol ou du glycérol. De tels composés sont par exemple commercialisés sous les dénominations DEHYQUART par la société HENKEL, STEPANQUAT par la société STEPAN, NOXAMIUM par la société CECA, REWOQUAT WE 18 par la société REWO-WITCO. La composition selon l'invention peut contenir par exemple un mélange de sels de mono-, di- et triester d'ammonium quaternaire avec une majorité en poids de sels de diester. Comme mélange de sels d'ammonium, on peut utiliser par exemple le mélange contenant 15 à 30 % en poids de méthylsulfate d'acyloxyéthyl-dihydroxyéthyl-méthylammonium, 45 à 60% de méthylsulfate de diacyloxyéthyl-hydroxyéthyl-méthylammonium et 15 à 30% de méthylsulfate de triacyloxyéthyl-méthylammonium, les radicaux acyles ayant de 14 à 18 atomes de carbone et provenant d'huile de palme éventuellement partiellement hydrogénée. On peut aussi utiliser les sels d'ammonium contenant au moins une fonction ester décrits dans les brevets US-A-4874554 et US-A-4137180. Les tensioactifs non-ioniques utilisables dans les compositions de la présente invention, sont des composés bien connus en soi (voir notamment à cet égard "Handbook of Surfactants" par M.R. PORTER, éditions Blackie & Son (Glasgow and London), 1991, pp 116-178). Ils sont choisis notamment parmi les alcools et alcools gras 17 polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, les alpha-diols polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, les alkyl(C1_ 20)phénols polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, le nombre de groupements oxyde d'éthylène ou oxyde de propylène pouvant aller notamment de 2 à 50 et le nombre de groupements glycérol pouvant aller notamment de 2 à 30. On peut également citer les condensats d'oxyde d'éthylène et d'oxyde de propylène sur des alcools gras ; les amides gras polyéthoxylés ayant de préférence de 2 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène, les amides gras polyglycérolés comportant en moyenne de 1 à 5 groupements glycérol et en particulier de 1,5 à 4, les esters d'acides gras et de sorbitane éthoxylés ayant de 2 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène, les esters d'acides gras du saccharose, les alkylpolyglycosides, les dérivés de N-(alkyl en C6.24)glucamine, les oxydes d'amines tels que les oxydes d'(alkyl en Clo_14)amines ou les oxydes de N-(acyl en Clo_14)-aminopropylmorpholine. Les tensioactifs amphotères ou zwitttérioniques utilisables dans les compositions de la présente invention comprennent par exemple les dérivés d'amines aliphatiques secondaires ou tertiaires, dans lesquels le groupe aliphatique est une chaîne linéaire ou ramifiée comportant de 8 à 22 atomes de carbone et contenant au moins un groupe anionique tel que, par exemple, un groupe carboxylate, sulfonate, sulfate, phosphate ou phosphonate. On peut citer également les alkyl(C8_ 2o)bétaïnes, les sulfobétaïnes, les (alkyl en C8_20)amido(alkyl en C6_ 8)bétaïnes ou les (alkyl en C8_20)amido(alkyl en C6_8)sulfobétaïnes. Parmi les dérivés d'amines, on peut citer les produits commercialisés sous la dénomination MIRANOL , tels que décrits dans les brevets US 2 528 378 et US 2 781 354 et classés dans le dictionnaire CTFA, 3ème édition, 1982, sous les dénominations Amphocarboxy-glycinate et Amphocarboxypropionate de structures respectives (1) et (2) : Ra-CONHCH2CH2-N(Rb)(Rc)(CH2COO-) (1) dans laquelle : 18 Ra représente un groupe alkyle dérivé d'un acide Ra-000H présent dans l'huile de coprah hydrolysée, un groupe heptyle, nonyle ou undécyle, Rb représente un groupe bêta-hydroxyéthyle, et Re représente un groupe carboxyméthyle ; et Ra'-CONHCH2CH2-N(B)(B') (2) dans laquelle : B représente -CH2CH2OX', B' représente -(CH2)z-Y', avec z = 1 ou 2, X' représente le groupe -CH2CH2-COOH ou un atome d'hydrogène, Y' représente -COOH ou le groupe -CH2-CHOH-SO3H, Ra' représente un groupe alkyle d'un acide Ra'-000H présent dans l'huile de coprah ou dans l'huile de lin hydrolysée, un groupe alkyle, notamment en Cu et sa forme iso, un groupe en C17 insaturé. Ces composés sont classés dans le dictionnaire CTFA, sème édition, 1993, sous les dénominations cocoamphodiacétate de disodium, lauroamphodiacétate de disodium, caprylamphodiacétate de disodium, capryloamphodiacétate de disodium, cocoamphodipropionate de disodium, lauroamphodipropionate de disodium, caprylamphodipropionate de disodium, capryloamphodipropionate de disodium, acide lauroamphodipropionique, acide cocoamphodipropionique. A titre d'exemple, on peut citer le cocoamphodiacétate commercialisé par la société RHODIA sous la dénomination commerciale MIRANOL C2M concentré. Les compositions selon l'invention peuvent également comprendre en outre au moins une silicone ou un dérivé de silicone, sous forme soluble, dispersée ou micro-dispersée. Les silicones ou dérivés de silicones sont de préférence présents en une quantité inférieure à 10 % en poids, de préférence allant de 0,01 à 8%, et encore plus préférentiellement de 0,1 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition. 19 A titre d'exemple, on peut notamment citer les huiles siliconées, telles que par exemple les polydiméthylsiloxanes linéaires ou cycliques. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir au moins un polymère fixant additionnel, différent du copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), pour renforcer l'effet de maintien. Un tel polymère fixant additionnel peut être de nature anionique, cationique, non ionique ou amphotère, et de préférence anionique, non ionique ou amphotère. Les polymères fixants anioniques utilisables dans les compositions selon l'invention sont des polymères comportant des groupements dérivés d'acide carboxylique, sulfonique ou phosphorique et ont une masse moléculaire moyenne en nombre comprise entre environ 500 et 5 000 000. Les groupements carboxyliques sont apportés par des monomères mono ou diacides carboxyliques insaturés tels que ceux répondant à la formule : (V) dans laquelle n est un nombre entier de 0 à 10, Al désigne un groupement méthylène, éventuellement relié à l'atome de carbone du groupement insaturé ou au groupement méthylène voisin lorsque n est supérieur à 1, par l'intermédiaire d'un hétéroatome tel qu'oxygène ou 25 soufre, R7 désigne un atome d'hydrogène, un groupement phényle ou benzyle, R8 désigne un atome d'hydrogène, un groupement alkyle inférieur ou carboxyle, R9 désigne un atome d'hydrogène, un groupement alkyle inférieur, un groupement -CH2-COOH, phényle ou benzyle. R7\ /(Al )n -000H C=C R$ R920 20 Dans la formule précitée, un groupement alkyle inférieur désigne de préférence un groupement ayant 1 à 4 atomes de carbone et en particulier, les groupements méthyle et éthyle. Les polymères fixants anioniques à groupements carboxyliques préférés selon l'invention sont : A) Les copolymères d'acide acrylique et d'acrylamide ; B) Les copolymères d'acide acrylique ou méthacrylique avec un monomère monoéthylénique choisi parmil'éthylène, le styrène, les esters vinyliques, les esters d'acide acrylique ou méthacrylique, éventuellement greffés sur un polyalkylène-glycol tel que le polyéthylène-glycol, et éventuellement réticulés. De tels polymères sont décrits en particulier dans le brevet français n 1 222 944 et la demande allemande n 2 330 956, les copolymères de ce type comportant dans leur chaîne un motif acrylamide éventuellement N- alkylé et/ou hydroxyalkylé tels que décrits notamment dans les demandes de brevets luxembourgeois n s 75370 et 75371. On peut également citer les copolymères d'acide acrylique et de méthacrylate d'alkyle en C1-C4 et les terpolymères de vinylpyrrolidone, d'acide acrylique et de méthacrylate d'alkyle en C1-C20, par exemple, de lauryle, tels que celui commercialisé par la société ISP sous la dénomination ACRYLIDONE LM et les terpolymères acide méthacrylique/acrylate d'éthyle/acrylate de tertiobutyle tels que le produit commercialisé sous la dénomination LUVIMER 100 P par la société BASF. C) Les copolymères dérivés d'acide crotonique, tels que ceux comportant dans leur chaîne des motifs acétate ou propionate de vinyle, et éventuellement d'autres monomères tels que les esters allylique ou méthallylique, éther vinylique ou ester vinylique d'un acide carboxylique saturé, linéaire ou ramifié, à longue chaîne hydrocarbonée, comme ceux comportant au moins 5 atomes de carbone, ces polymères pouvant éventuellement être greffés et réticulés, ou encore un autre monomère ester vinylique, allylique ou méthallylique d'un acide carboxylique a- ou a-cyclique. De tels polymères sont décrits entre autres dans les brevets français n S 1 222 21 944, 1 580 545, 2 265 782, 2 265 781, 1 564 110 et 2 439 798. Un produit commercial entrant dans cette classe est la résine 28-29-30 commercialisée par la société National Starch. D) Les copolymères dérivés d'acides ou d'anhydrides carboxyliques monoinsaturés en C4-C8 choisis parmi : - les copolymères comprenant (i) un ou plusieurs acides ou anhydrides maléique, fumarique, itaconique et (ii) au moins un monomère choisi parmi les esters vinyliques, les éthers vinyliques, les halogénures vinyliques, les dérivés phénylvinyliques, l'acide acrylique et ses esters, les fonctions anhydrides de ces copolymères étant éventuellement monoestérifiées ou monoamidifiées. De tels polymères sont décrits en particulier dans les brevets US n s 2 047 398, 2 723 248, 2 102 113, le brevet GB n 839 805. Des produits commerciaux sont notamment ceux vendus sous les dénominations GANTREZ AN ou ES par la société ISP. - les copolymères comprenant (i) un ou plusieurs motifs anhydrides maléique, citraconique, itaconique et (ii) un ou plusieurs monomères choisis parmi les esters allyliques ou méthallyliques comportant éventuellement un ou plusieurs groupements acrylamide, méthacrylamide, a-oléfine, esters acryliques ou méthacryliques, acides acrylique ou méthacrylique ou vinylpyrrolidone dans leur chaîne, les fonctions anhydrides de ces copolymères étant éventuellement monoestérifiées ou monoamidifiées. Ces polymères sont par exemple décrits dans les brevets français n S 2 350 384 et 2 357 241 de la demanderesse. E) Les polyacrylamides comportant des groupements carboxylates. Les polymères comprenant les groupements sulfoniques sont des polymères comportant des motifs vinylsulfonique, styrène- sulfonique, naphtalène-sulfonique ou acrylamido-alkylsulfonique. Ces polymères peuvent être notamment choisis parmi : - les sels de l'acide polyvinylsulfonique ayant une masse moléculaire comprise entre environ 1 000 et 100 000, ainsi que les copolymères avec un comonomère insaturé tel que les acides acrylique 22 ou méthacrylique et leurs esters, ainsi que l'acrylamide ou ses dérivés, les éthers vinyliques et la vinylpyrrolidone. - les sels de l'acide polystyrène-sulfonique tels que les sels de sodium vendus par exemple sous la dénomination Flexan 130 par National Starch. Ces composés sont décrits dans le brevet FR 2 198 719. - les sels d'acides polyacrylamide-sulfoniques tels que ceux mentionnés dans le brevet US 4 128 631, et plus particulièrement l'acide polyacrylamidoéthylpropane-sulfonique. Selon l'invention, parmi les polymères fixants anioniques cités ci-dessus, on préférera les copolymères d'acide acrylique tels que les terpolymères acide acrylique/acrylate d'éthyle/N-tertiobutylacrylamide vendus notamment sous la dénomination ULTRAHOLD STRONG par la société BASF, les copolymères dérivés d'acide crotonique tels que les terpolymères acétate de vinyle/tertio-butylbenzoate de vinyle/acide crotonique et les terpolymères acide crotonique/acétate de vinyle/ néododécanoate de vinyle vendus notamment sous la dénomination Résine 28-29-30 par la société NATIONAL STARCH, les polymères dérivés d'acides ou d'anhydrides maléique, fumarique, itaconique avec des esters vinyliques, des éthers vinyliques, des halogénures vinyliques, des dérivés phénylvinyliques, l'acide acrylique et ses esters tels que les copolymères méthylvinyléther/anhydride maléique monoestérifié vendus, par exemple, sous la dénomination GANTREZ par la société ISP, les copolymères d'acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle vendus sous la dénomination EUDRAGIT L par la société ROHM PHARMA, les copolymères d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle vendus sous la dénomination LUVIMER MAEX ou MAE par la société BASF et les copolymères acétate de vinyle/acide crotonique et les copolymères acétate de vinyle/acide crotonique greffés par du polyéthylèneglycol vendus sous la dénomination ARISTOFLEX A par la société BASF. Les polymères fixants anioniques cités ci-dessus, les plus particulièrement préférés sont choisis parmi les copolymères méthylvinyléther/anhydride maléique monoestérifiés vendus sous la 23 dénomination GANTREZ ES 425 par la société ISP, les terpolymères acide acrylique/acrylate d'éthyle/N-tertiobutylacrylamide vendus sous la dénomination ULTRAHOLD STRONG par la société BASF, les copolymères d'acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle vendus sous la dénomination EUDRAGIT L par la société ROHM PHARMA, les terpolymères acétate de vinyle/tertio-butylbenzoate de vinyle/acide crotonique et les terpolymères acide crotonique/acétate de vinyle/ néododécanoate de vinyle vendus sous la dénomination Résine 28-29-30 par la société NATIONAL STARCH, les copolymères d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle vendus sous la dénomination LUVIMER MAEX OU MAE par la société BASF, les terpolymères vinylpyrrolidone/acide acrylique/méthacrylate de lauryle vendus sous la dénomination ACRYLIDONE LM par la société ISP. Les polymères fixants amphotères utilisables conformément à l'invention peuvent être choisis parmi les polymères comportant des motifs B et C répartis statistiquement dans la chaîne polymère où B désigne un motif dérivant d'un monomère comportant au moins un atome d'azote basique et C désigne un motif dérivant d'un monomère acide comportant un ou plusieurs groupements carboxyliques ou sulfoniques, ou bien B et C peuvent désigner des groupements dérivant de monomères zwittérioniques de carboxybétaïnes ou de sulfobétaïnes; B et C peuvent également désigner une chaîne polymère cationique comportant des groupements amine primaire, secondaire, tertiaire ou quaternaire, dans laquelle au moins l'un des groupements amine porte un groupement carboxylique ou sulfonique relié par l'intermédiaire d'un groupe hydrocarboné, ou bien B et C font partie d'une chaîne d'un polymère à motif éthylène-a,(3-dicarboxylique dont l'un des groupements carboxyliques a été amené à réagir avec une polyamine comportant un ou plusieurs groupements amine primaire ou secondaire. Les polymères fixants amphotères répondant à la définition donnée ci-dessus plus particulièrement préférés sont choisis parmi les polymères suivants : (1) les polymères résultant de la copolymérisation d'un monomère dérivé d'un composé vinylique portant un groupement carboxylique tel que plus particulièrement l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide maléïque, l'acide alpha-chloracrylique, et d'un monomère basique dérivé d'un composé vinylique substitué contenant au moins un atome basique, tel que plus particulièrement les dialkyl- aminoalkylméthacrylate et acrylate, les dialkylaminoalkylméthacrylamide et acrylamide. De tels composés sont décrits dans le brevet américain n 3 836 537. (2) les polymères comportant des motifs dérivant : a) d'au moins un monomère choisi parmi les acrylamides ou les méthacrylamides substitués sur l'atome d'azote par un groupe alkyle, b) d'au moins un comonomère acide contenant un ou plusieurs groupements carboxyliques réactifs, et c) d'au moins un comonomère basique tel que des esters à substituants amine primaire, secondaire, tertiaire et quaternaire des acides acrylique et méthacrylique, et le produit de quaternisation du méthacrylate de diméthylaminoéthyle avec le sulfate de diméthyle ou diéthyle. Les acrylamides ou méthacrylamides N-substitués plus particulièrement préférés selon l'invention sont les composés dont les groupes alkyle comportent de 2 à 12 atomes de carbone, et plus particulièrement le N-éthylacrylamide, le N-tertiobutylacrylamide, le N-tertiooctylacrylamide, le N-octylacrylamide, le N-décylacrylamide, le N-dodécylacrylamide ainsi que les méthacrylamides correspondants. Les comonomères acides sont choisis plus particulièrement parmi les acides acrylique, méthacrylique, crotonique, itaconique, maléïque, fumarique ainsi que les monoesters d'alkyle ayant 1 à 4 atomes de carbone des acides ou des anhydrides maléïque ou fumarique. Les comonomères basiques préférés sont des méthacrylates d'aminoéthyle, de butylaminoéthyle, de N,N'-diméthylaminoéthyle, de N-tertio-butylaminoéthyle. On utilise particulièrement les copolymères dont la dénomination CTFA (4ème Ed., 1991) est Octylacrylamide/acrylates/butylaminoethyl-methacrylate copolymer, tels que les produits vendus sous la dénomination AMPHOMER ou LOVOCRYL 47 par la société NATIONAL STARCH. (3) les polyaminoamides réticulés et acylés partiellement ou totalement dérivant de poyaminoamides de formule générale : [COùR~~ COùZ (VI) dans laquelle Rio représente un groupe divalent dérivé d'un acide dicarboxylique saturé, d'un acide aliphatique mono ou dicarboxylique à double liaison éthylénique, d'un ester d'un alcanol inférieur ayant 1 à 6 atome de carbone de ces acides ou d'un groupe dérivant de l'addition de l'un quelconque desdits acides avec une amine bis-primaire ou bis-secondaire, et Z désigne un groupe dérivant d'une polyalkylène-polyamine bis-primaire, mono- ou bis-secondaire et de préférence représente : a) dans les proportions de 60 à 100 % en moles, le groupe 20 NH CCH2)X NH ]p (VII) où x=2 et p=2 ou 3, ou bien x=3 et p=2 ce groupe dérivant de la diéthylène-triamine, de la triéthylènetétraamine ou de la dipropylène-triamine; 25 b) dans les proportions de 0 à 40 % en moles, le groupe (VIIbis) ci-dessus, dans lequel x=2 et p=l et qui dérive de l'éthylène-diamine, ou le groupe dérivant de la pipérazine : / ùN N c) dans les proportions de 0 à 20 % en moles, le groupe -NH-30 (CH2)6-NH- dérivant de l'hexaméthylènediamine, 26 ces polyaminoamides étant réticulés par réaction d'addition d'un agent réticulant bifonctionnel choisi parmi les épihalohydrines, les diépoxydes, les dianhydrides, les dérivés bis-insaturés, au moyen de 0, 025 à 0,35 mole d'agent réticulant par groupement amine du polyaminoamide, et acylés par action d'acide acrylique, d'acide chloracétique ou d'une alcane-sultone ou de leurs sels. Les acides carboxyliques saturés sont choisis de préférence parmi les acides ayant 6 à 10 atomes de carbone tels que les acides adipique, triméthyl-2,2,4-adipique et triméthyl-2,4,4-adipique, téréphtalique, les acides à double liaison éthylénique comme, par exemple, les acides acrylique, méthacrylique, itaconique. Les alcane-sultones utilisées dans l'acylation sont de préférence la propane- ou la butane-sultone, les sels des agents d'acylation sont de préférence les sels de sodium ou de potassium. (4) les polymères comportant des motifs zwittérioniques de formule : R15 (VIII) dans laquelle R11 désigne un groupement insaturé polymérisable tel qu'un groupement acrylate, méthacrylate, acrylamide ou méthacrylamide, y et z représentent un nombre entier de 1 à 3, R12 et R13 représentent un atome d'hydrogène, un groupe méthyle, éthyle ou propyle, R14 et R15 représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle de telle façon que la somme des atomes de carbone dans R14 et R15 ne dépasse pas 10. Les polymères comprenant de telles unités peuvent également comporter des motifs dérivés de monomères non zwittérioniques tels que l'acrylate ou le méthacrylate de diméthyl- ou diéthylaminoéthyle ou des acrylates ou méthacrylates d'alkyle, des acrylamides ou méthacrylamides, ou l'acétate de vinyle. _ R12 _ R14 R11 _ C NI -(CH2)z Cl' -O R13 Y A titre d'exemple, on peut citer les copolymères méthacrylate de méthyle/diméthyl-carboxyméthyammonio-éthylméthacrylate de méthyle. (5) les polymères dérivés du chitosane comportant des motifs monomères répondant aux formules suivantes : CH2OH CH2OH H 0 -O H O -O OH (D) \OH (E) H H NHCOCH3 H NH2 H 1 R16-000H le motif (D) étant présent dans des proportions comprises entre 0 et 30%, le motif (E) dans des proportions comprises entre 5 et 50% et le motif (F) dans des proportions comprises entre 30 et 90%, étant entendu que dans ce motif (F), R16 représente un groupe de formule : 18 119 R17 C (0)Q dans laquelle si q=0, R17, R18 et R19, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène, un reste méthyle, hydroxyle, acétoxy ou amino, un reste monoalcoylamine ou un reste dialcoylamine éventuellement interrompus par un ou plusieurs atomes d'azote et/ou éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes amine, hydroxyle, carboxyle, alcoylthio, sulfonique, un reste alcoylthio dont le groupe alcoyle porte un reste amino, l'un au moins des groupes R17, R18 et R19 étant dans ce cas un atome d'hydrogène ; ou si q=1, R17, R18 et R19 représentent chacun un atome d'hydrogène, ainsi que les sels formés par ces composés avec des bases ou des acides. (6) Les polymères répondant à la formule générale (IX) sont, par exemple, décrits dans le brevet français 1 400 366 : NH H I C=0 R20 (CHùCH2) CH COOH (IX) dans laquelle R20 représente un atome d'hydrogène, un groupe CH3O, CH3CH2O, phényle, R21 désigne un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle inférieur tel que méthyle, éthyle, R22 désigne un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle inférieur en C1-C6 tel que méthyle, éthyle, R23 désigne un groupe alkyle inférieur en C1-C6 tel que méthyle, éthyle ou un groupe répondant à la formule : -R24-N(R22)2, R24 représentant un groupement -CH2-CH2- , -CH2-CH2-CH2-, -CH2- CH(CH3)-, R22 ayant les significations mentionnées ci-dessus. (7) Les polymères dérivés de la N-carboxyalkylation du chitosane comme le N-carboxyméthyl-chitosane ou le N-carboxybutyl-chitosane. (8) Les polymères amphotères du type -D-X-D-X choisis parmi: a) les polymères obtenus par action de l'acide chloracétique ou le chloracétate de sodium sur les composés comportant au moins un motif de formule : -D-X-D-X-D- (X) où D désigne un groupe N N \ / et X désigne le symbole E ou E', E ou E' identiques ou différents désignent un groupe bivalent qui est un groupe alkylène à 28 20 29 chaîne droite ou ramifiée, comportant jusqu'à 7 atomes de carbone dans la chaîne principale non substituée ou substituée par des groupements hydroxyle et pouvant comporter en outre des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre, 1 à 3 cycles aromatiques et/ou hétérocycliques ; les atomes d'oxygène, d'azote et de soufre étant présents sous forme de groupements éther, thioéther, sulfoxyde, sulfone, sulfonium, alkylamine, alcénylamine, des groupements hydroxyle, benzylamine, oxyde d'amine, ammonium quaternaire, amide, imide, alcool, ester et/ou uréthanne. b) Les polymères de formule : -D-X-D-X- (X') où D désigne un groupe et X désigne le symbole E ou E' et au moins une fois E' ; E ayant la signification indiquée ci-dessus et E' est un groupe bivalent qui est un groupe alkylène à chaîne droite ou ramifiée, ayant jusqu'à 7 atomes de carbone dans la chaîne principale, substitué ou non par un ou plusieurs groupes hydroxyle et comportant un ou plusieurs atomes d'azote, l'atome d'azote étant substitué par une chaîne alkyle interrompue éventuellement par un atome d'oxygène et comportant obligatoirement une ou plusieurs fonctions carboxyle ou une ou plusieurs fonctions hydroxyle et bétaïnisées par réaction avec l'acide chloracétique ou du chloracétate de soude. (9) les copolymères alkyl(C1-05)vinyléther/anhydride maléique modifiés partiellement par semiamidification avec une N,N-dialkylaminoalkylamine telle que la N,N-diméthylaminopropylamine ou par semiestérification avec un N,N-dialkylaminoalcanol. Ces copolymères peuvent également comporter d'autres comonomères vinyliques tels que le vinylcaprolactame. Parmi les polymères fixants amphotères cités ci-dessus les plus particulièrement préférés selon l'invention, on citera ceux de la famille (3) tels que les copolymères dont la dénomination CTFA est 30 Octylacrylamide/acrylates/butylamino-ethylmethacrylate copolymer, tels que les produits vendus sous les dénominations AMPHOMER , AMPHOMER LV 71 ou LOVOCRYL 47 par la société NATIONAL STARCH et ceux de la famille (4) tels que les copolymères méthacrylate de méthyle/diméthyl-carboxyméthylammonio- éthylméthacrylate de méthyle. Les polymères fixants non ioniques utilisables selon la présente invention sont choisis, par exemple, parmi : les polyalkyloxazolines ; - les homopolymères d'acétate de vinyle ; les copolymères d'acétate de vinyle et d'ester acrylique ; les copolymères d'acétate de vinyle et d'éthylène ; -les copolymères d'acétate de vinyle et d'ester maléïque, par exemple, de maléate de dibutyle ; - les copolymères d'esters acryliques tels que, par exemple, les copolymères d'acrylates d'alkyle et de méthacrylates d'alkyle tels que les produits proposés par la société ROHM & HAAS sous les dénominations PRIMAL AC-261 K et EUDRAGIT NE 30 D, par la société BASF sous la dénomination 8845, par la société HOECHST sous la dénomination APPRETAN N9212 ; - les copolymères d'acrylonitrile et d'un monomère non ionique choisis, par exemple, parmi le butadiène et les (méth)acrylates d'alkyle ; on peut citer les produits proposés sous la dénomination CJ 0601 B par la société ROHM & HAAS ; - les homopolymères de styrène ; -les copolymères de styrène et de (méth)acrylate d'alkyle tels que les produits MOWILITH LDM 6911, MOWILITH DM 611 et MOWILITH LDM 6070 proposés par la société HOECHST, les produits RHODOPAS SD 215 et RHODOPAS DS 910 proposés par la société RHODIA CHIMIE; - les copolymères de styrène, de méthacrylate d'alkyle et d'acrylate d'alkyle ; - les copolymères de styrène et de butadiène ; - les copolymères de styrène, de butadiène et de vinylpyridine ; 31 - les copolymères d'acrylate d'alkyle et d'uréthanne ; - les polyamides, - les homopolymères et copolymères de vinyllactame. Les groupes alkyle des polymères non ioniques mentionnés ci- dessus ont, de préférence, de 1 à 6 atomes de carbone. Selon la présente invention, les polymères fixants non-ioniques à motifs vinyllactames peuvent être ceux décrits dans les brevets US 3 770 683, US 3 929 735, US 4 521 504, US 5 158 762, US 5 506 315 et dans les demandes de brevet WO 94/121148, WO 96/06592 et WO 96/10593. Ils peuvent se présenter sous forme pulvérulente ou sous forme de solution ou de suspension. Les homopolymères ou copolymères à motifs vinyllactame comprennent des motifs de formule (XI): ùCH2 ùCH ù N C / \(CH2)n â (XI) dans laquelle n est indépendamment 3, 4 ou 5. La masse moléculaire en nombre des polymères à motifs vinyllactames est généralement supérieure à environ 5 000, de préférence comprise entre 10 000 et 1 000 000 environ, plus préférentiellement comprise entre 10 000 et 100 000 environ. Parmi ces polymères fixants, on peut citer les polyvinylpyrrolidones telles que celles commercialisées sous la dénomination Luviskol K30 par la société BASF ; les polyvinylcaprolactames tels que ceux commercialiséssous la dénomination Luviskol PLUS par la société BASF ; les copolymères poly(vinylpyrrolidone/acétate de vinyle) tels que ceux commercialisés sous la dénomination PVPVA S630L par la société ISP, Luviskol VA 73, VA 64, VA 55, VA 37 et VA 28 par la société BASF ; et les terpolymères poly(vinylpyrrolidone/acétate de vinyle/propionate de vinyle) tels que, par exemple, ceux commercialisés sous la dénomination Luviskol VAP 343 par la société BASF. 32 Les polymères fixants additionnels peuvent être également choisis parmi les polyuréthanes éventuellement siliconés. A titre de polymères fixants de type polyuréthanes, on peut citer les polymères Luviset Pur et Luviset Si Pur proposés par la société BASF. Ces polymères fixants additionnels peuvent être aussi choisis parmi les silicones greffées à squelette hydrocarboné et greffons siliconés ou à squelette siliconé et greffons hydrocarbonés tels que les produits VS 70 et VS 80 proposés par la société 3M. Ils peuvent être aussi choisis parmi les polyesters à groupements sulfoniques tels que les résines AQ (AQ55, AQ38, et AQ48) proposées par la société EASTMAN CHEMICAL. La composition selon l'invention peut alors contenir au moins 0,01% en poids de polymère fixant additionnel, par rapport au poids total de la composition. De manière plus préférée, la composition selon l'invention contient de 0,01 à 20% en poids de polymère fixant additionnel, mieux encore de 0,05 à 15% en poids, encore plus préférentiellement de 0,1 à 10% en poids, par rapport au poids total de la composition. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir au moins un épaississant, choisi parmi les épaississants polymériques naturels ou synthétiques, anioniques, amphotères, zwittérioniques, non ioniques ou cationiques, associatifs ou non, et les épaississants non polymériques tels que par exemple un électrolyte ou un sucre. De préférence, la composition selon l'invention comprend au moins un polymère épaississant naturel ou synthétique. Un tel polymère épaississant peut être avantageusement choisi parmi les homopolymères d'acide acrylique, réticulés ou non réticulés, tels que par exemple ceux commercialisés sous la dénomination CARBOPOL par la société NOVEON. La composition selon l'invention contient alors de préférence au moins 0,01 % en poids de polymère épaississant, par rapport au poids total de la composition. De préférence, elle contient de 0,1 à 10% en poids de polymère épaississant, par rapport au poids total de la composition. 33 Les compositions conformes à l'invention peuvent être conditionnées dans un pot, dans un tube, un flacon pompe ou dans un dispositif aérosol usuel en cosmétique. Les compositions selon l'invention peuvent, lorsqu'elles ont destinées à être conditionnées dans un dispositif de type aérosol, contenir au moins un agent propulseur, tel qu'un gaz propulseur. Le gaz propulseur peut alors être choisi par exemple parmi le diméthyléther, les alcanes en C3 à C5, les hydrocarbures halogénés, et leurs mélanges. Les compositions selon l'invention peuvent en outre contenir au moins un additif choisi parmi les agents nacrants ; les agents opacifiants ; les agents plastifiants ; les filtres solaires ; les parfums ; les colorants ; les conservateurs ; les agents de stabilisation du pH ; les acides ; les bases ; les polyols (par exemple les glycols) ; les charges minérales ; les paillettes, et tout autre additif classiquement utilisé dans le domaine cosmétique. L'homme de métier veillera à choisir les éventuels additifs et leurs quantités de manière à ce qu'ils ne nuisent pas aux propriétés des compositions de la présente invention. Ces additifs sont présents dans la composition selon l'invention en une quantité allant de 0 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les compositions selon l'invention peuvent se présenter sous forme de liquides plus ou moins épaissis, de gels, de crèmes, de pâtes ou de mousses De préférence, elles se présentent sous forme de gels. La composition selon l'invention peut être avantageusement utilisée comme produit capillaire. Elle peut notamment être utilisée comme produit de coiffage, par exemple comme gel de coiffage. Selon un mode de réalisation préféré, elle est utilisée comme produit de coiffage non rincé, c'est-à-dire pour la mise en forme et/ou le maintien de la coiffure non suivis d'un rinçage. La présente invention concerne également un procédé de traitement cosmétique des cheveux, par exemple un procédé de soin 34 capillaire, ou un procédé de mise en forme et/ou de maintien de la coiffure, qui consiste à appliquer sur les cheveux une quantité efficace d'une composition telle que décrite ci-dessus, puis à effectuer un éventuel rinçage après un éventuel temps de pose. De préférence, la composition selon l'invention n'est pas rincée. L'exemple suivant est donné à titre illustratif de la présente invention. EXEMPLE Dans l'exemple suivant, toutes les quantités sont indiquées en pour cent en poids de matière active (MA) par rapport au poids total de la composition, sauf indication contraire. Cet exemple illustre la formulation d'un gel coiffant conforme à l'invention. Un tel gel a été préparé à partir des ingrédients indiqués dans le tableau ci-dessous : Ingrédients Teneurs Copolymère (méth)acrylates / hydroxyester de 3 % (méth)acrylates (1) Homopolymère d'acide acrylique (2) 1,5 % Distéarate de polyéthylène glycol à 150 unités 2 % éthylène glycol (3) Conservateurs, neutralisants, parfums qs Eau qsp 100% (1) commercialisé sous la dénomination ACUDYNE DHR par la société ROHM & HAAS. (2) commercialisé sous la dénomination CARBOPOL ULTREZ-10 par la société NOVEON.20 35 (3) commercialisé sous la dénomination POLYETHYLENE GLYCOL 6000 DISTEARATE par la société AKZO NOBEL. Résultats obtenus : Les performances de la composition de gel coiffant décrite ci-avant ont été évaluées par des professionnels, sur des panels de modèles. Cette composition permet d'obtenir une très bonne fixation des cheveux, à la fois souple et durable. En particulier, le film de polymère fixant est très peu friable. En outre, cette composition s'est avérée apporter aux cheveux d'excellentes propriétés cosmétiques. En particulier, après démêlage, les cheveux ne sont pas secs, et sont particulièrement doux
La présente invention a pour objet une composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un ester d'acide gras, et au moins un copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s).Cette composition est notamment utilisée comme produit de coiffage.
1. Composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un ester d'acide gras, et au moins un copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s). 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que le copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) est obtenu par copolymérisation d'au moins deux monomères : - au moins un premier monomère choisi parmi l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, les acrylates et méthacrylates d'alkyle en Cl à C4, et - au moins un second monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4. 3. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que ledit copolymère est obtenu par copolymérisation d'au moins trois monomères : - au moins un premier monomère choisi parmi l'acide acrylique et l'acide méthacrylique, - au moins un deuxième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'alkyle en Cl à C4, et - au moins un troisième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4. 4. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que ledit deuxième monomère comprend au moins un acrylate ou méthacrylate d'alkyle en Cl ou C2. 5. Composition selon l'une quelconque des 3 et 4, caractérisée en ce que ledit troisième monomère est choisi parmi l'acrylate d'hydroxyéthyle, le méthacrylate d'hydroxyéthyle, et les mélanges de ces composés. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un mélange d'aumoins deux copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s). 7. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle comprend un mélange de deux copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), chacun des copolymères étant obtenu par copolymérisation d'au moins trois monomères : - au moins un premier monomère choisi parmi l'acide acrylique et l'acide méthacrylique, - au moins un deuxième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'alkyle en C l à C4, et - au moins un troisième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4. 8. Composition selon la 6, caractérisée en ce qu'elle comprend un mélange de deux copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), comprenant un premier copolymère obtenu par copolymérisation d'au moins trois monomères: - au moins un premier monomère choisi parmi l'acide acrylique et l'acide méthacrylique, - au moins un deuxième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'alkyle en Cl à C4, et - au moins un troisième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4 ; et un second copolymère obtenu par copolymérisation d'au moins deux monomères : - au moins un premier monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'alkyle en Cl à C4, et au moins un second monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4 ; ledit second copolymère ne contenant pas de monomères constitués d'acides carboxyliques insaturés. 38 9. Composition selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisée en ce que les deux copolymères du mélange possèdent des températures de transition vitreuses différentes. 10. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que l'écart de température de transition vitreuse entre les deux copolymères est supérieur ou égal à 10 C, plus préférentiellement supérieur ou égal à 20 C, et encore plus préférentiellement supérieur ou égal à 30 C. 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient au moins 0,01 % en poids de copolymère(s) d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), par rapport au poids total de la composition. 12. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient de 0,01 à 20 % en poids de copolymère(s) d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), plus préférentiellement de 0,1 à 10% en poids, mieux encore de 0,5 à 8 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 13. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un ester d'acide gras, ledit acide gras étant saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié et comportant de 8 à 30 atomes de carbone. 14. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que l'acide gras comporte de 12 à 24 atomes de carbone. 15. Composition selon l'une quelconque des 13 et 14, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un ester d'acide gras et de monoalcool, choisi parmi les composés de formule RaCOORb dans laquelle Ra représente le reste d'un acide gras saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié et comportant de 8 à 30 atomes de carbone et Rb représente une chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée, saturée ou non, contenant de 1 à 30 atomes de carbone. 16. Composition selon l'une quelconque des 13 et 14, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un ester d'acidegras et de polyol, choisi parmi les monoesters , les diesters et les triesters d'acides gras comportant de 8 à 30 atomes de carbone et de polyols non polyoxyalkylénés ou de polyalkylène glycols. 17. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que le polyol non polyoxyalkyléné est choisi parmi l'éthylène glycol , le propylène glycol et le glycérol. 18. Composition selon la 16, caractérisée en ce que le polyol non polyoxyalkyléné contient au moins 3 atomes de carbone 19. Composition selon la 16, caractérisée en ce que l'ester comprend un groupement polyalkylène glycol, ledit groupement comprenant de 2 à 500 unités alkylène glycol. 20. Composition selon la précédente, caractérisé en ce que le groupement polyalkylène glycol comprend de 2 à 250 unités alkylène glycol, de préférence de 2 à 200 unités alkylène glycol. 21. Composition selon l'une quelconque des 13, 14, 16 et 19 à 20, caractérisée en ce qu'elle contient au moins un mono ou un diester d'acide gras et de polyéthylène glycol. 22. Composition selon l'une quelconque des 13, 14, 16, 17, et 19 à 21, caractérisée en ce qu'elle contient au moins un monostéarate ou un distéarate d'éthylène glycol ou de polyéthylène glycol ayant de 2 à 200 unités éthylène glycol. 23. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient au moins 0,05% en poids d'ester(s) d'acide(s) gras, par rapport au poids total de la composition. 24. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient de 0,05 à 20 % en poids, de préférence de 0,1 à 10 % en poids , mieux encore 0,5 à 8% en poids d'ester(s) d'acide(s) gras par rapport au poids total de la composition. 25. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le rapport pondéral entre la quantité de copolymère(s) d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) d'une part et la 40 quantité d'ester(s) d'acide(s) gras d'autre part, est compris entre 0,1 et 10 et de préférence entre 0,8 et 8. 26. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le milieu cosmétiquement acceptable comprend de l'eau et/ou au moins un solvant cosmétiquement acceptable choisi parmi les alcools inférieurs en C1-C4; les polyols; les éthers de polyols ; les alcanes en C5-Clo ; les cétones en C3_4; les acétates d'alkyle en C1-C4; le diméthoxyéthane, le diéthoxyéthane ; et leurs mélanges. 27. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient également au moins un corps gras autre que les esters d'acides gras de l'invention, choisi parmi les huiles minérales, les huiles naturelles ou synthétiques, les alcools gras, les cires et leurs mélanges. 28. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que les corps gras sont présents en une quantité allant de 0,1 à 30 % en poids, de préférence de 1 à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 29. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient également au moins un tensioactif, choisi parmi les tensioactifs cationiques, les tensioactifs anioniques, les tensioactifs non ioniques autres que les esters d'acides gras et de (poly)alkylène glycol, les tensioactifs amphotères ou zwittérioniques. 30. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient au moins 0,01% en poids de tensioactif(s), par rapport au poids total de la composition. 31. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient de 0,01 à 20 % en poids de tensioactif(s), de préférence de 0,05 à 4 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 32. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins 41 une silicone ou un dérivé de silicone, sous forme soluble, dispersée ou micro-dispersée. 33. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un polymère fixant additionnel différent du copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), de nature anionique, cationique, non ionique ou amphotère. 34. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient au moins 0,01% en poids de polymère fixant additionnel, par rapport au poids total de la composition. 35. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient de 0,01 à 20% en poids de polymère fixant additionnel, de préférence de 0,05 à 15% , mieux encore de 0,1 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. 36. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un polymère épaississant naturel ou synthétique. 37. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient au moins 0,01 % en poids de polymère épaississant, par rapport au poids total de la composition. 38. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient de 0,1 à 10% en poids de polymère épaississant, par rapport au poids total de la composition. 39. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient en outre au moins un additif choisi parmi les agents nacrants ; les agents opacifiants ; les agents plastifiants ; les filtres solaires ; les parfums ; les colorants ; les conservateurs ; les agents de stabilisation du pH ; les acides ; les bases ; les polyols; les charges minérales ; les paillettes, et tout autre additif classiquement utilisé dans le domaine cosmétique. 40. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme de liquide plus ou moins épaissi, de gel, de crème, de pâte ou de mousse. 42 41. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme de gel. 42. Procédé de traitement cosmétique des cheveux, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur les cheveux une quantité efficace d'une composition selon l'une quelconque des précédentes, puis à effectuer un éventuel rinçage après un éventuel temps de pose. 43. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que la composition n'est pas rincée. 44. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 41, comme produit capillaire. 45. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 41, pour la mise en forme et/ou le maintien de la coiffure.15
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/81,A61K 8/37,A61Q 5/06
FR2894263
A1
DISPOSITIF DE RENFORT DE FIXATION D'EXTREMITE DE GLISSIERE DE SECURITE SUR SEPARATEUR EN BETON
20,070,608
La présente invention s'inscrit dans le domaine de la sécurité routière. Elle concerne un système de renforcement de fixation des extrémités de glissières de sécurité sur les "séparateurs en béton". Les glissières de sécurité et les séparateurs en béton sont des dispositifs de retenue des véhicules. La queue de carpe est un élément métallique permettant de raccorder les extrémités d'une section de glissières de sécurité aux séparateurs en béton de type GBA (Glissières en béton Adhérent) et DBA (Double en Béton Adhérent). Les queues de carpe sont fixées sur les séparateurs en béton par des chevilles à expansion, chimiques ou à frapper. Sous l' effet de diverses contraintes, mécaniques et thermiques, il arrive parfois que les queues de carpe se désolidarisent des séparateurs en béton, générant ainsi un écartement (entre GBA et la queue de carpe). L'extrémité de la queue de carpe, alors en saillie présente un danger potentiel au regard de la circulation routière. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Il consiste en la fixation d'une plaque métallique en forme de cadre (1) sur le parement des séparateurs en béton et présentant un dévoiement (2) sur les âmes supérieure et inférieure permettant de placer une plaque métallique (3) sur laquelle est fixée la queue de carpe (4)(figure 6). La queue de carpe (4) est donc solidaire de la plaque (3). Le dévoiement des âmes supérieure et inférieure (2) du cadre (1) sert à d'appliquer la plaque (3) et la queue de carpe (4) contre le parement du séparateur sans les bloquer,permettant ainsi leur déplacement latéral sous l'effet de diverses contraintes, mécaniques et thermiques. La fixation du cadre est assurée par six chevilles métalliques à expansion, chimiques ou à frapper, traversant ledit cadre au droit des six orifices (6) prévus à cet effet et répartis par trois unités sur chaque âme latérale (7). Les arêtes extérieures des âmes latérales du cadre peuvent être chanfreinées (8) ou non chanfreinées. La plaque sur laquelle est fixée la queue de carpe est équipée d'un retour en angle droit (9) dans sa partie supérieure pour faciliter son maintien lors de la pose du dispositif. La fixation de la queue de carpe à la plaque peut-être assurée selon 40 deux méthodes. Compte tenu que chacune de ces deux méthodes est conditionnée par un type de plaque spécifique, deux types de plaques sont illustrées soit à la figure 4 ou à la figure 5. Selon une méthode dont la plaque est illustrée par la figure 4, la plaque est équipée de trois gougeons (10) soudés 45 à ladite plaque dont les extrémités sont filetées (0 16mm). L'espacement et l'alignement des gougeons permettent de faire en sorte qu'ils s'insèrent parfaitement dans les orifices de la queue de carpe par lesquels sont ordinairement placées les chevilles de fixation au séparateur en béton. Lorsque la 50 queue de carpe est positionnée sur la plaque, les écrous sont alors vissés sur les extrémités filetées des gougeons. La seconde méthode consiste à opérer trois orifices (11) filetés (0 16mm) traversant la plaque, alignés et espacés selon les orifices de fixation de la queue de carpe. La queue de carpe 55 est appliquée sur la plaque. Des vis (0 16mm), traversant les orifices de la queue de carpe, sont alors vissées dans les orifices filetés de la plaque. La mise en oeuvre de cette méthode nécessite l'utilisation de vis de 11 mm de longueur en 0 16mm. Ces dimensions n'étant pas normalisées, cette 60 méthode ne sera possible que si la fabrication de telles vis est réalisable. La première méthode reste la méthode de base pour la mise en oeuvre du dispositif. Le présent dispositif peut être installé de manière curative (après la désolidarisation de la queue de carpe et du 65 séparateur en béton) ou de manière préventive, en renforcement de fixation avant que n'apparaisse un écartement de la queue de carpe. Dans les actions curatives, le dispositif selon l'invention présente l'avantage de ne pas avoir à reprendre les orifices des séparateurs après l'éjection 70 des chevilles métalliques servant à fixer la queue de carpe, ce type d'action étant délicate et sans garantie de pérennité de la réparation. Le présent dispositif, peut-être utilisé sur les extrémités de glissières de sécurité exposées frontalement à la circulation i 75 (pose dite "en amont") et aussi sur les extrémités de fin de glissières (pose dite "en aval"). Le présent dispositif peut-être employé pour renforcer les fixations de glissières de sécurité à tout type de mur (ex: parements de murets d'ouvrages d'art ou murs de 80 soutènement). Il peut-être employé sur les glissières de sécurité de type A ou de type B. Les éléments composant le présent dispositif sont fabriqués en acier présentant des caractéristiques mécaniques au moins égales à celles des aciers E-24 ou E-36 telles que 85 définies dans la norme NF A 35 501. Ces éléments sont galvanisés au trempé (cf. NF A 35 503 )
La présente invention concerne un système de renforcement de fixation des extrémités de glissières de sécurité raccordées aux séparateurs en béton de type GBA et DBA, situés en bordure de route et destinés à amortir les chocs de véhicules. Le dispositif sert à appliquer la queue de carpe au séparateur tout en permettant les mouvements latéraux consécutifs aux contraintes mécaniques et thermiques des glissières de sécurité. Un cadre métallique (1) est fixé au parement du séparateur. Un dévoiement (2) des âmes supérieures du cadre permet l'application d'une plaque métallique (3) entre le cadre et le séparateur. Cette plaque est fixée à l'extrémité de la queue de carpe. La queue de carpe et la plaque peuvent ainsi coulisser latéralement tout en restant appliqués au séparateur.
1) Système de renforcement de fixation des extrémités des glissières de sécurité sur les séparateurs en béton de type GBA ou DBA, situés en bordure de route, destinés à amortir les chocs de véhicules caractérisé par la fixation d'une plaque métallique en forme de cadre (1) sur le parement des séparateurs en béton et présentant un dévoiement (2) sur les âmes supérieure et inférieure permettant de placer une plaque métallique (3) entre le cadre et le séparateur sur laquelle est fixée la queue de carpe (4)(figure 6), la queue de carpe (4) est donc solidaire de la plaque (3), le dévoiement des âmes supérieure et inférieure (2) du cadre (1) permet d'appliquer la plaque (3) et la queue de carpe (4) contre le parement du séparateur tout en autorisant les déplacements latéraux de la plaque (3) et de la queue de carpe (4), la fixation du cadre est assurée par six chevilles métalliques à expansion, chimiques ou à frapper, traversant ledit cadre au droit des six orifices (6) prévus à cet effet et répartis par trois unités sur chaque âme latérale (7). 2) Système de renforcement de fixation des extrémités des glissières de sécurité selon la 1, caractérisé en ce que les arêtes extérieures des âmes latérales du cadre sont chanfreinées (8). 3) Système de renforcement de fixation des extrémités des glissières de sécurité selon les 1 ou 2, caractérisé en ce que les éléments composant le dispositif sont fabriqués en acier présentant des caractéristiques mécaniques au moins égales à celles des aciers E-24 ou E-36 telles que définies dans la norme NF A 35 501, le cadre et la plaque sont galvanisés au trempé (cf. NF A 35 503).
E
E01
E01F
E01F 15
E01F 15/04
FR2900275
A1
PROCEDE DE FORMATION D'UNE PORTION MONOCRISTALLINE A BASE DE SILICIUM
20,071,026
La présente invention concerne un procédé de formation d'une portion monocristalline à base de silicium sur la surface d'un substrat. Elle peut être mise en oeuvre, en particulier, pendant la fabrication d'un circuit électronique intégré. De multiples architectures de circuits électroniques intégrés nécessitent de réaliser, sur un substrat, des portions d'un matériau semiconducteur sensiblement monocristallin. De telles portions peuvent être utiles pour former, par exemple, des zones de sources et de drains de transistors MOS qui sont surélevées, c'est-à-dire qui sont situées au dessus de la surface du substrat, ou pour réaliser des transistors bipolaires à hétérojonctions. Il est connu de réaliser des portions sensiblement monocristallines à partir de parties découvertes du substrat, elles-mêmes en matériau monocristallin. Les parties du substrat en matériau monocristallin servent de germes à la formation des portions. Un tel mode de formation des portions est appelé croissance épitaxiale. En dehors des parties du substrat en matériau monocristallin, la surface du substrat peut être constituée de matériau isolant, tel que la silice (SiO2) ou le nitrure de silicium (Si3N4). Le matériau des portions formées est en général du silicium, ou un alliage de silicium et de germanium, qui peut aussi comprendre des atomes de carbone. Le procédé de dépôt qui est utilisé le plus souvent pour obtenir une croissance épitaxiale est le dépôt chimique en phase vapeur, ou CVD pour Chemical Vapor Deposition en anglais. La couche est alors formée à partir de composés précurseurs gazeux qui sont amenés au contact de la surface du substrat, et qui réagissent chimiquement sur celle-ci. Un tel procédé est généralement mis en oeuvre dans une enceinte à pression réduite ( vacuum vessel en anglais). En utilisant le composé dichlorosilane (SiH2Cl2) comme précurseur gazeux du silicium, des portions sensiblement monocristallines sont formées dans les zones du substrat où la surface découverte est en un matériau -2- initialement monocristallin. Simultanément, des portions amorphes, ou éventuellement polycristallines, sont formées dans les zones du substrat où un matériau isolant est exposé, ou bien aucune portion n'est formée dans ces dernières zones. Dans ce dernier cas, le procédé de formation de la portion monocristalline est dit par croissance epitaxiale sélective. Le plus souvent, un mélange gazeux est utilisé, qui comprend, outre le composé de dichlorosilane, des molécules d'hydrogène (H2) et des molécules d'hydrure de germanium (GeH4). Les paramètres de dépôt comprennent les pressions partielles des composés gazeux, la température du substrat, ainsi qu'une quantité de chlorure d'hydrogène (HCI) qui est ajoutée au mélange. Ces paramètres peuvent être ajustés pour obtenir un degré déterminé de sélectivité du dépôt, entre des zones du substrat où la surface est en matériau monocristallin et des zones du substrat où la surface est en matériau isolant. Mais un tel procédé, qui est basé sur une utilisation du composé dichlorosilane, présente des caractéristiques cinétiques qui varient très rapidement en fonction de la température du substrat. Plus particulièrement, une sélectivité satisfaisante du dépôt n'est obtenue que pour des températures de substrat élevées, dans un intervalle de température qui est très réduit et dans un intervalle réduit de pression partielle de chlorure d'hydrogène. Il en résulte que les dépôts obtenus présentent des caractéristiques de reproductibilité médiocres, notamment en ce qui concerne leur sélectivité en fonction du matériau du substrat qui est découvert dans des zones différentes. En outre, la sélectivité obtenue dépend des dimensions des différentes zones du substrat. Enfin, les portions monocristallines qui sont formées dans des conditions sélectives à partir d'un mélange de dichlorosilane et de chlorure d'hydrogène présentent une faible vitesse de croissance. Le procédé de dépôt doit alors être poursuivi pendant une longue durée pour obtenir des couches qui ont des épaisseurs compatibles avec l'architecture du circuit électronique intégré. Le procédé de dépôt limite par conséquent le débit de fabrication réalisable dans une ligne de production de circuits électroniques intégrés. Il est aussi connu d'utiliser du disilane (Si2H6) et du chlore gazeux (Cl2) pour réaliser des dépôts sélectifs d'un matériau sensiblement monocristallin à base de silicium. En particulier, le disilane et le chlore peuvent être amenés -3- alternativement au contact du substrat, et la sélectivité des dépôts résulte d'un temps de latence au bout duquel un dépôt apparaît dans les zones du substrat où un matériau amorphe ou isolant est exposé. Mais un tel procédé n'est mis en oeuvre que dans des conditions de vide très poussé ( ultra-high vacuum ), et l'alternance entre l'introduction du disilane et celle du chlore nécessite des durées de traitement très longues. En outre, ce procédé présente une sensibilité vis-à-vis de la température du substrat qui est à peu près équivalente à celle de l'utilisation du dichlorosilane. Il rie permet donc pas d'améliorer significativement un rendement de fabrication de circuits électroniques intégrés, ni de diminuer l'exigence du contrôle de la température du substrat. Un but de la présente invention consiste à proposer un procédé de réalisation d'une portion monocristalline à base de silicium, qui est sélectif par rapport au matériau du substrat exposé dans des zones différentes, et qui ne présente pas les inconvénients indiqués ci-dessus. Pour cela, l'invention propose un procédé de formation d'au moins une portion sensiblement monocristalline à base de silicium sur une surface d'un substrat, sélectivement dans une première zone du substrat dans laquelle un matériau à base de silicium sensiblement monocristallin appartenant au substrat est initialement exposé, et en dehors d'une seconde zone du substrat dans laquelle est exposé un matériau autre que le matériau sensiblement monocristallin appartenant au substrat. Le substrat est chauffé et mis en contact, au niveau de sa surface dans les première et seconde zones, avec un mélange gazeux qui comprend des molécules d'au moins un hydrure de silicium non-chloré, des molécules de chlorure d'hydrogène et des molécules d'un gaz porteur. L'hydrure de silicium et le chlorure d'hydrogène ont des pressions partielles respectives comprises entre 0,01 et 0,3 Torr, et les molécules du gaz porteur ont une pression partielle comprise entre 10 et 100 Torr. Ainsi, l'invention fournit un procédé de dépôt épitaxial d'un matériau à base de silicium, qui est sélectif par rapport au matériau initialement présent à la surface du substrat. La portion qui est formée dans la zone du substrat où la -4- surface est en matériau monocristallin est directement obtenue sous forme monocristalline, par croissance épitaxiale. Un traitement thermique ultérieur de cristallisation n'est donc pas nécessaire. En outre, aucun dépôt de silicium n'est formé sur le substrat dans la seconde zone, notamment lorsqu'un matériau isolant et/ou amorphe est exposé dans cette seconde zone. Un tel procédé selon l'invention est basé sur l'utilisation d'un composé de type hydrure non-chloré comme précurseur de silicium. Grâce à un tel choix du composé précurseur, la température à laquelle le substrat doit être chauffé pour former la portion monocristalline peut être plus basse. Cette température peut être, notamment, inférieure de 50 C aux températures utilisées dans les procédés de dépôt épitaxial sélectif connus avant la présente invention. Il en résulte que le budget thermique qui est subi par des parties déjà réalisées d'un circuit électronique intégré comprenant la portion de couche monocristalline est plus faible. En particulier, des diffusions atomiques qui interviennent entre des parties du circuit constituées de matériaux distincts sont moins importantes. En outre, grâce au faible budget thermique, le circuit peut contenir par ailleurs des portions de matériaux fragiles, métastables ou instables thermiquement, sans que ces portions soient altérées lors de la formation d'une portion monocristalline selon l'invention. En outre, l'utilisation d'un composé de type hydrure non-chloré comme précurseur de silicium permet d'obtenir une formation plus rapide de la portion. Autrement dit, le système réactionnel utilisé possède une cinétique plus rapide. Des portions qui sont formées selon l'invention à des endroits différents d'un même substrat ont des épaisseurs sensiblement identiques. Une telle uniformité des épaisseurs résulte de la stabilité du procédé par rapport à d'éventuelles variations des paramètres de dépôt à l'intérieur d'une enceinte de traitement du substrat. Enfin, des dépôts successifs qui présentent une bonne répétitivité sont aisément obtenus par l'invention, étant donné que les paramètres de dépôt qui sont contrôlés peuvent être facilement mesurés avec précision. Le matériau sensiblement monocristallin appartenant au substrat qui est initialement exposé dans la zone où la portion monocristalline est formée, -5- dite première zone, peut être lui-même à base de silicium, éventuellement dopé, ou en un alliage de silicium et de germanium, qui peut comprendre en outre une certaine quantité de carbone. En dehors de cette première zone, le substrat peut comprendre des parties d'un matériau isolant électriquement exposées à sa surface, et/ou des parties d'un matériau amorphe. De façon préférée, un matériau de silice (SiO2) ou de nitrure de silicium (Si3N4) est exposé à la surface du substrat dans la seconde zone du substrat. En particulier, une sélectivité de dépôt est obtenue mêrne lorsque la zone d'exposition du matériau cristallin appartenant au substrat possède des dimensions réduites, notamment lorsqu'elle représente une surface 8 à 10 fois plus petite que la zone d'exposition du matériau isolant électriquement. Le composé de type hydrure de silicium non-chloré qui est utilisé peut être, en particulier, du monosilane (SiH4), du disilane (Si2H6) ou du trisilane (Si3H8). De tels composés sont disponibles commercialement et sont peu onéreux. Les molécules du gaz porteur peuvent des molécules d'hydrogène (H2) ou d'azote (N2). Eventuellement, le mélange gazeux peut comprendre en outre au moins un composé de germanium ou de carbone. La portion sensiblement monocristalline qui est formée dans la première zone du substrat incorpore alors des atomes de germanium ou de carbone. L'hydrure de germanium (GeH4) peut être choisi, en particulier, comme composé de germanium, et le méthylsilane (SiH3CH3) comme composé de carbone. Pour certaines applications de la portion monocristalline formée, la (les) quantité(s) du (des) composé(s) de germanium et/ou de carbone qui est(;sont) ajoutée(s) au mélange gazeux peut (peuvent) être ajustée(s) pour obtenir des contraintes prédéterminées dans la portion. Par exemple, des canaux de transistors MOS qui sont précontraints peuvent être réalisés de cette façon. De même, le mélange gazeux peut aussi comprendre un composé d'un élément dopant électriquement pour le silicium, pour la portion sensiblement monocristalline formée dans la première zone du substrat. A titre d'exemple, du diborure d'hydrogène (B2H6) peut être ajouté au mélange gazeux. Une quantité -6- du composé de l'élément dopant dans le mélange gazeux peut en outre être ajustée dans le mélange gazeux pour obtenir une concentration prédéterminée de l'élément dopant dans la portion sensiblement monocristalline. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après de deux exemples de mise en oeuvre non limitatifs, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente schématiquement un dispositif de traitement d'un substrat adapté pour mettre en oeuvre un procédé selon l'invention ; et - la figure 2 illustre schématiquement un substrat de circuit électronique intégré traité conformément à un procédé selon l'invention. Pour raison de clarté, les dimensions des éléments représentés sur ces figures ne sont pas en proportion avec des dimensions ou rapports de dimensions réels. N est une direction perpendiculaire à une surface d'un substrat de circuit électronique intégré utilisé pour mettre en oeuvre l'invention. N est orientée vers le haut des figures. Les mots sur et sous utilisés dans la suite le sont en référence à cette orientation. En outre, des références identiques sur les deux figures désignent des éléments identiques. Un substrat de circuit électronique intégré, référencé 100 sur les figures, est en silicium monocristallin. Ce peut être un substrat disponible commercialement, par exemple pour réaliser des circuits selon la technologie MOS (pour Metal-Oxide-Semiconductor ). Il présente une face supérieure plane, notée S. Des parties de matériau isolant 102 ont été formées dans le substrat 100, à partir de la surface S, pour définir des zones réduites 101 de la surface S dans lesquelles le matériau de silicium monocristallin du substrat 100 est exposé. Les parties 102 peuvent être, par exemple, en silice (SiO2), notamment lorsqu'elles sont du type STI, pour Shallow Trench Isolator en anglais. Les zones 101 de la surface S peuvent être destinées à la réalisation de composants électroniques actifs, et sont couramment appelées zones actives. Conformément à la figure 1, le substrat 100 est placé dans une enceinte à pression réduite 10, connectée à une unité de pompage (non représentée) par un orifice d'évacuation 11. L'unité de pompage permet -7- d'établir une pression réduite à l'intérieur de l'enceinte 10, adaptée en fonction des traitements appliqués au substrat 100. Le substrat 100 est fixé sur un support 12, muni d'un système de chauffage 13. Une canalisation 14 permet d'introduire des gaz dans l'enceinte 10, de sorte que ces gaz viennent en contact avec la surface S du substrat 100. On décrit d'abord la formation de portions de silicium sensiblement pur sur la surface S du substrat 100. Pour cela, le substrat 100 est chauffé initialement à une température comprise entre 600 C et 750 C. Un mélange gazeux de monosilane (SiH4), de chlorure d'hydrogène (HCI) et d'un gaz porteur, qui peut être de l'hydrogène (H2), est introduit dans l'enceinte 10 par la canalisation 14. Alternativement, l'azote (N2) peut être utilisé en tant que gaz porteur. On entend par gaz porteur un gaz de dilution qui ne participe pas directement à une réaction chimique à l'intérieur de l'enceinte 10, mais qui contribue à l'établissement d'une pression gazeuse particulière pendant le traitement du substrat. Les débits respectifs du monosilane, du chlorure d'hydrogène et du gaz porteur peuvent être déterminés de sorte que ces gaz aient des pressions partielles respectives comprises entre 0,01 et 0,3 Torr pour le silane et le chlorure d'hydrogène, et entre 10 et 100 Torr pour le gaz porteur. Un tel procédé de dépôt est du type RTCVD, pour Rapid Thermal Chemical Vapor Deposition en anglais. Dans ces conditions de température et de pressions partielles, des portions 1 (figure 2) sont formées par croissance épitaxiale dans les zones 101 de la surface S du substrat 100. Ces portions 1 croissent progressivement selon la direction N et présentent chacune une structure sensiblement monocristalline. Les portions 1 sont exclusivement formées dans les zones 101, avec une vitesse de croissance comprise entre 1 et 50 nm/min (nanomètre par minute), en considérant la variation de l'épaisseur des portions 1 selon la direction N. Le dépôt peut être poursuivi jusqu'à ce que les portions 1 présentent une épaisseur de 0,5 pm (micromètre) selon la direction N, par exemple. Les parties 102 restent découvertes : aucun dépôt n'est formé sur celles-ci. Selon une interprétation des inventeurs, le dépôt épitaxial sélectif qui 2900275 -s- est obtenu résulterait de mécanismes réactionnels basés principalement sur une chimie d'hydrure dans les zones 101, et basés sur des mécanismes faisant intervenir des entités de type chlorure sur les parties 102. Eventuellement, un composé précurseur d'élément dopant 5 électriquement peut être introduit dans l'enceinte 10 par la canalisation 14, simultanément au monosilane, au chlorure d'hydrogène et au gaz porteur. Lorsque l'élément dopant est le bore, le composé diborure d'hydrogène (B2H6) peut être utilisé. Lorsque l'élément dopant est le phosphore ou l'arsenic, les composés d'hydrure de phosphore (PH3) ou d'arsenic (AsH3) peuvent être 10 utilisés, respectivement. La quantité du composé de l'élément dopant qui est introduite dans le mélange gazeux peut alors être ajustée empiriquement, pour obtenir une concentration déterminée de bore, phosphore ou arsenic dans les portions 1. Des concentrations de dopage élevées peuvent ainsi être obtenues. Les portions 1 sont alors directement formées avec une valeur choisie de 15 conductivité électrique. La formation de portions 1 en alliage de silicium et de germanium, en utilisant l'invention, est maintenant décrite. Le substrat 100 est chauffé à une température comprise entre 450 C et 650 C et des molécules d'hydrure de germanium (GeH4) sont introduites dans l'enceinte 10 par la canalisation 14, 20 avec le mélange de monosilane, de chlorure d'hydrogène et de gaz porteur. La pression partielle des molécules d'hydrure de germanium peut être comprise entre 0,6 et 6 mTorr (milliTorr), et les pressions partielles des autres espèces gazeuses peuvent être identiques à celles citées plus haut dans le cas de la formation de portions 1 de silicium sensiblement pur. Dans ces conditions, des 25 portions 1 sont encore formées exclusivement dans zones 101 de la surface S du substrat 100, mais ces portions sont maintenant en alliage de silicium et de germanium. La teneur en germanium de ces portions 1 est comprise entre 10%at. et 25%at.. Il est précisé en outre que des dépôts épitaxiaux sélectifs d'alliage sont obtenus pour une pression partielle de l'hydrure de germanium 30 qui peut varier à l'intérieur d'un intervalle particulièrement large. Des portions 1 de silicium incorporant des atomes de carbone peuvent aussi être obtenues, en introduisant par exemple des molécules de -9- méthylsilane (SiH3CH3) simultanément aux autres gaz réactifs et au gaz porteur. Il est entendu que de nombreuses adaptations peuvent être introduites dans les mises en oeuvre de l'invention qui ont été décrites ci-dessus. L'Homme du métier comprendra que les valeurs numériques qui ont été citées ne sont qu'indicatives, et peuvent être variées dans une large mesure tout en conservant certains au moins des avantages de l'invention. Lorsque le mélange gazeux comprend un composé de germanium, ce dernier peut avoir une pression partielle comprise entre 0,2 et 6 mTorr. En outre, le substrat 100 ~o qui est utilisé peut être en alliage monocristallin de silicium et de germanium, ou comporter des parties monocristallines en alliage ternaire de silicium, de germanium et de carbone, dans les zones 101 situées entre les parties isolantes 102. Enfin, des portions monocristallines formées selon l'invention peuvent 15 être utilisées pour de nombreuses applications. A titre d'exemple, on cite la réalisation de canaux précontraints de transistors MOS, en alliage de silicium et de germanium ou en silicium incorporant des atomes de carbone. Des zones de source et de drain surélevées peuvent aussi être obtenues en utilisant l'invention, notamment sur des substrats de type SOI-MOS (SOI pour Silicon 20 On Isolator ), et en particulier lorsque la couche superficielle de silicium monocristallin de ces substrats est très fine
Une portion monocristalline (1) à base de silicium est réalisée sur un substrat (100), sélectivement dans une zone (101) où un matériau monocristallin est initialement découvert. La portion est réalisée en dehors de zones où la surface (S) du substrat est en matériau isolant (102). La portion monocristalline est formée à partir d'un mélange gazeux comprenant un précurseur de silicium du type hydrure non-chloré, du chlorure d'hydrogène et un gaz porteur. Le procédé permet de réduire une température de chauffage du substrat nécessaire pour former la portion monocristalline par croissance épitaxiale sélective.
1. Procédé de formation d'au moins une portion sensiblement monocristalline à base de silicium (1) sur une surface (S) d'un substrat (100), sélectivement dans une première zone (101) du substrat dans laquelle un matériau à base de silicium sensiblement monocristallin appartenant au substrat est initialement exposé, et en dehors d'une seconde zone (102) du substrat dans laquelle est exposé un matériau autre que ledit matériau sensiblement monocristallin appartenant au substrat, procédé suivant lequel le substrat (100) est chauffé et mis en contact, au niveau de ladite surface (S) dans lesdites première (101) et seconde (102) zones, avec un mélange gazeux comprenant des molécules d'au moins un hydrure de silicium non-chloré, des molécules de chlorure d'hydrogène et des molécules d'un gaz porteur, l'hydrure de silicium et le chlorure d'hydrogène ayant des pressions partielles respectives comprises entre 0,01 et 0,3 Torr, et les molécules du gaz porteur ayant une pression partielle comprise entre 10 et 100 Torr. 2. Procédé selon la 1, suivant lequel un matériau de silice ou de nitrure de silicium est exposé à la surface du substrat (100) dans la seconde zone du substrat (102). 3. Procédé selon la 1 ou 2, suivant lequel l'hydrure de silicium non-chloré comprend du monosilane, du disilane ou du trisilane. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, suivant lequel les molécules du gaz porteur comprennent des molécules d'hydrogène et/ou des molécules d'azote. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, suivant lequel le substrat (100) est chauffé à une température comprise entre 600 C et 750 C. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, suivant lequel le mélange gazeux comprend en outre au moins un composé degermanium ou de carbone, et suivant lequel la portion sensiblement monocristalline (1) formée dans la première zone du substrat (101) incorpore des atomes de germanium ou de carbone. 7. Procédé selon la 6, suivant lequel une quantité du composé de germanium ou de carbone dans le mélange gazeux est ajustée pour obtenir des contraintes prédéterminées dans la portion sensiblement monocristalline (1) formée dans la première zone du substrat (101). 8. Procédé selon la 6 ou 7, suivant lequel le mélange gazeux comprend un composé de germanium, et suivant lequel le substrat 10 (100) est chauffé à une température comprise entre 450 C: et 650 C. 9. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 8, suivant lequel le mélange gazeux comprend un composé de germanium ayant une pression partielle comprise entre 0,2 et 6 mTorr. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, 15 suivant lequel le mélange gazeux comprend en outre un composé d'un élément dopant électriquement pour le silicium, et suivant lequel une quantité dudit composé de l'élément dopant dans le mélange gazeux est ajustée de sorte que la portion sensiblement monocristalline (1) formée dans la première zone du substrat (101) incorpore l'élément dopant selon une concentration 20 prédéterminée. 11. Procédé selon la 10, suivant lequel la portion sensiblement monocristalline (1) formée dans la première zone du substrat (101) est une partie d'un transistor.
H,C
H01,C30
H01L,C30B
H01L 21,C30B 25
H01L 21/20,C30B 25/04
FR2891553
A1
ALLIAGE DE CUIVRE A DISPERSION DE PARTICULES ET PROCEDE POUR SA PRODUCTION
20,070,406
La présente invention concerne un alliage de cuivre à dispersion de particules, dans lequel des particules sont dispersées dans une matrice composée d'un alliage de cuivre, et un procédé pour sa production. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE Les gaz de combustion sont produits par le mouvement alternatif d'un piston dans un alésage de cylindre dans le moteur à combustion interne d'une automobile. Un orifice de refoulement est prévu pour le moteur à combustion interne afin d'évacuer les gaz de combustion. L'orifice de refoulement est ouvert/fermé par une soupape. Un siège de soupape est prévu pour l'orifice de refoulement afin de conférer une étanchéité aux gaz de combustion. La soupape, qui réalise un mouvement avant/arrière conformément à l'opération d'ouverture/fermeture de l'orifice de refoulement, réalise un contact à glissement avec le siège de soupape. Par conséquent, il est souhaitable que le siège de soupape ait une excellente résistance à l'abrasion. En tant que siège de soupape, on a jusqu'à présent adopté un siège fabriqué en un matériau fritté à base de Fe ou un siège fait en un alliage autodécapant à base de cuivre. Un tel siège de soupape est agencé pour l'alésage de cylindre de la façon suivante. Dans le cas d'un siège fabriqué en un matériau fritté à base de Fe, un élément annulaire est fabriqué et introduit de force sous pression. D'autre part, dans le cas du siège fabriqué en un alliage autodécapant à base de cuivre, on réalise un placage (ou un rembourrage) au voisinage de l'ouverture de l'alésage de cylindre. Ces dernières années, la protection environnementale a fait l'objet de fortes préoccupations. Par conséquent, on a tenté une évacuation de gaz encore plus propres depuis le moteur à combustion interne et une réduction du taux de consommation de carburant. En accord avec ces tentatives, le rapport du carburant à l'air diminue quand le carburant est brûlé dans le moteur à combustion interne. En d'autres termes, le carburant devient dilué. Toutefois, quand le procédé de combustion tel que décrit ci-dessus est mis en oeuvre, les sièges connus, faits en un matériau fritté à base de Fe ou en un alliage autodécapant à base de cuivre s'usent en une période de temps relativement courte, ce qui n'est pas souhaitable. Afin d'améliorer la résistance à l'abrasion du siège fait en un alliage autodécapant à base de cuivre, par exemple, il est préférable de disperser des particules dures dans l'alliage autodécapant à base de cuivre. De ce point de vue, la publication de brevet japonais mise à l'inspection publique N 2001-105177 suggère de disperser un siliciure ayant une structure de Laves tridimensionnelle, sous la forme de particules dures, dans un alliage autodécapant à base de cuivre. Dans le cas de cette technique, le diamètre moyen de particules dures va de plus de 50 à 200}gym. Dans le cas d'un alliage de cuivre à dispersion de particules contenant, en tant que particules dures, les particules grossières décrites ci-dessus, la rugosité de surface augmente excessivement. La chaleur de frottement peut augmenter, ce qui n'est pas souhaitable, quand la soupape réalise un contact à glissement. D'autre part, le brevet japonais N 3 373 076 et la publication de brevet japonais mise à l'inspection publique N 2002-194 462 décrivent le fait qu'un siliciure est cristallisé ou déposé depuis un composant qui constitue un alliage de cuivre, et se présente sous la forme de particules dures. Toutefois, dans ce cas, comme les particules dures peuvent ne pas être dispersées uniformément, il est difficile d'uniformiser la résistance à l'abrasion dans tout le siège. RÉSUMÉ DE L'INVENTION Un objet général de la présente invention consiste à mettre à disposition un alliage de cuivre à dispersion de particules dans lequel des particules dures sont dispersées pratiquement uniformément. Un objet principal de la présente invention consiste à mettre à disposition un alliage de cuivre à dispersion de particules dans lequel la rugosité de surface est suffisamment petite également. Un autre objet de la présente invention consiste à mettre à disposition un procédé pour produire l'alliage de cuivre à dispersion de particules tel que décrit ci-dessus. Conformément à un aspect de la présente invention, 30 on met à disposition un alliage de cuivre à dispersion 2891553 4 de particules comprenant des particules dispersées dans une matrice composée d'un alliage de cuivre, ledit alliage de cuivre à dispersion de particules contenant 6 à 15 % en poids de Co, 3 à 8 % en poids d'au moins l'un quelconque parmi Cr et Mo, 0,3 à 1 % en poids de W, 0,5 à 1,8 % en poids de Fe, 8 à 15 % en poids de Ni, 0,08 à 0,2 % en poids de C, 1,5 à 4 % en poids de Si, 0,5 à 0,8 % en poids de Al, 0,1 à 0,3 % en poids de P, des impuretés inévitables, et du Cu pour le reste, dans lequel: les particules ont un diamètre de particules moyen de 8 à 20}gym et une largeur de distribution de taille de particules de 0,1 à 100}gym, et un rapport de section occupée par les particules 15 dans une coupe transversale arbitraire est de 10 à 20 %. Dans la présente invention, les particules de phase dure occupent un rapport de section de 10 à 20 % dans une coupe transversale arbitraire. A savoir, les particules de phase dure sont dispersées pratiquement uniformément dans la matrice. Par conséquent, la dureté est pratiquement uniforme dans tout l'alliage. Quand la dureté est importante, la résistance à l'abrasion est également excellente. Par conséquent, la résistance à l'abrasion est satisfaisante et uniforme dans tout l'alliage. En outre, comme le diamètre moyen de particules et la largeur de distribution de taille de particules sont situés à l'intérieur des plages prédéterminées, on évite aussi une augmentation de la rugosité de surface. Comme les particules (phase dure), qui comprennent les composants prédéterminés aux rapports de composition prédéterminés, sont dispersées dans l'alliage de Cu, et le diamètre moyen de particules des particules, la largeur de distribution de taille de particules, et le rapport de section occupée dans une coupe transversale arbitraire, sont établies de façon à être situées à l'intérieur des plages prédéterminées décrites cidessus, les particules de phase dure, qui sont relativement fines et minuscules, sont dispersées pratiquement uniformément dans la matrice. Par conséquent, il est possible d'obtenir un alliage de cuivre à dispersion de particules dans lequel la résistance à l'abrasion est satisfaisante et pratiquement uniforme. En outre, dans la présente invention, le rapport de section occupée par les particules est augmenté d'environ 10 à 40 % par rapport à un alliage de cuivre à dispersion de particules connu. Quand le rapport de section occupée des particules dures augmente, comme décrit ci-dessus, la résistance à l'abrasion est améliorée également. Conformément à un autre aspect de la présente invention, on met à disposition un procédé pour produire un alliage de cuivre à dispersion de particules comprenant des particules dispersées dans une matrice composée d'un alliage de cuivre, dans lequel le rapport de section occupée par lesdites particules, dans une coupe transversale arbitraire est de 10 à 20 %, le procédé comprenant les étapes consistant à : préparer une poudre mixte en mélangeant une poudre d'alliage de Cu et une poudre d'alliage de Co en un rapport en poids entre ladite poudre d'alliage de Cu et ladite poudre d'alliage de Co de 1 à 15:99 à 85, ladite poudre d'alliage de Cu ayant une granulométrie de 10 à 150}gym et contenant 6 à 12 % en poids de Ni, 2 à 5 % en poids de Si, 1 à 10 % en poids d'au moins l'un quelconque parmi Cr et Mo, 2 à 10 % en poids de Co, 0,3 à 1 % en poids de Al, 0,3 à 1,2 % en poids de P, 0,5 à 1,5 % en poids de Fe, et des impuretés inévitables, et du Cu pour le reste, et ladite poudre d'alliage de Co ayant une taille de particules de 10 à 150}gym et contenant 20 à 35 % en poids d'au moins l'un quelconque parmi Cr et Mo, 1 à 3 % en poids de Ni, 1 à 2,5 % en poids de Si, 3 à 8 % en poids de W, 1 à 3 % en poids de Fe, 0,8 à 2 % en poids de C, et des impuretés inévitables, et du Co pour le reste; et chauffer la poudre mixte au moyen d'un laser ou d'un plasma pour préparer un alliage de cuivre à 20 dispersion de particules. Quand on met en oeuvre les étapes comme décrit ci-dessus, il est possible d'obtenir aisément et simplement l'alliage de cuivre à dispersion de particules comme décrit ci-dessus. En particulier, comme on utilise un laser ou plasma qui pénètre par perméation dans la poudre mixte, il est possible de faire progresser aisément la dissolution de la poudre mixte et la formation de matrice de la poudre d'alliage de Cu. Selon l'invention, lesdites particules peuvent être des particules d'alliage de Co, des particules de carbure, ou des particules de siliciure. La poudre mixte peut être chauffée sur un élément métallique. Dans ce mode opératoire, l'alliage de cuivre à dispersion de particules est formé dans un état où il est joint à l'élément métallique. En d'autres termes, on forme une partie de placage. Le matériau de l'élément métallique n'est pas particulièrement limité, mais peut être, à titre d'exemple préféré, un alliage de Al. Selon l'invention, ladite poudre d'alliage de Cu et ladite poudre de Co sont préparées individuellement par un procédé d'atomisation respectivement et ensuite ladite poudre d'alliage de Cu et ladite poudre de Co sont mélangés l'une à l'autre Les objets, caractéristiques et avantages ci-dessus de la présente invention, ainsi que d'autres, apparaîtront de façon plus évidente à partir de la description qui suit, prise en relation avec les dessins joints, dans lesquels un mode de réalisation préféré de la présente invention est représenté à titre d'exemple illustratif. BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES La Figure 1 est une vue en coupe agrandie illustrant des parties principales pour décrire un état dans lequel une partie plaquée composée d'un alliage de cuivre à dispersion de particules selon un mode de réalisation de la présente invention est disposée sur une partie en creux d'un élément en alliage de Al; la Figure 2 est une photographie au MEB illustrant une partie plaquée de l'Exemple 1; et la Figure 3 est une photographie au MEB illustrant une partie plaquée de l'Exemple Comparatif 1. DESCRIPTION DE MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS L'alliage de cuivre à dispersion de particules et le procédé pour sa production conformément à la présente invention vont être expliqués en détail ci-dessous par référence aux dessins joints exemplifiés par des modes de réalisation préférés. La Figure 1 montre une vue en coupe agrandie illustrant des parties principales pour décrire un état dans lequel une partie plaquée 14 est disposée sur une partie en creux 12 d'un élément en alliage de Al 10. Dans ce mode de réalisation, la partie plaquée 14 est formée d'un alliage de cuivre à dispersion de particules. La partie en creux 12 se présente sous la forme d'une partie étagée annulaire pour étendre le diamètre au voisinage de l'ouverture d'un trou traversant 16. Par conséquent, dans cet agencement, la partie plaquée 14 a une forme annulaire. Les particules constituant la phase dure sont dispersées pratiquement uniformément dans un alliage de Cu servant de matrice dans la partie plaquée 14, c'est- à-dire dans l'alliage de cuivre à dispersion de particules conformément au mode de réalisation de la présente invention. A savoir, la partie plaquée 14 est dotée d'une grande dureté grâce aux particules. Les particules sont principalement composées de Cr2C3. Des particules par exemple d'autres carbures, d'alliages, et de siliciures, sont également présentes. Les composants de la partie plaquée 14 et leurs proportions sont: 6 à 15 % en poids de Co, 3 à 8 % en poids d'au moins l'un quelconque parmi Cr et Mo, 0,3 à 1 % en poids de W, 0,5 à 1,8 % en poids de Fe, 8 à 15 % en poids de Ni, 0,08 à 0,2 % en poids de C, 1,5 à 4 % en poids de Si, 0,5 à 0,8 % en poids de Al et 0,1 à 0,3 % en poids de P, le reste comprenant des impuretés inévitables et du Cu. A savoir, par exemple, la proportion de Cr dans la composition représente la composition non seulement de la matrice, mais aussi de la matrice et de toutes les particules. La même chose est vraie pour les autres composants décrits ci-dessus. L'un parmi Cr et Mo, ou une de leurs combinaisons, peut être présent. Quand les deux sont présents, la totalité de Mo et Cr peut être de 3 à 8 % en poids au total. De préférence, Mo représente 0,3 à 1 % en poids, et le reste est Cr. Co sert de composant de nucléation pour déposer la phase dure (particules) . Si Co est présent à raison de moins de 6 %, l'effet d'amélioration de la dureté est médiocre, parce que les particules sont excessivement fines et minuscules. D'autre part, s'il y a plus de 15 % de Co, la dureté est excessivement accrue, parce que les particules deviennent excessivement grossières. Un élément réalisant un contact à glissement avec la partie plaquée 14 est rapidement abrasé. Une fissuration peut se produire lors du placage. Cr ou Mo existe principalement dans un état de carbure en résultat de la réaction avec C, qui sert de nucléation pour déposer la phase dure de la même manière que Co. Cr et Mo améliorent seuls la résistance à la chaleur et la résistance à l'abrasion de la partie plaquée 14. S'il y a moins de 3 % en poids de Cr ou Mo, on n'obtient pas un effet suffisant. D'autre part, s'il y a plus de 8 % en poids de Cr ou Mo, des fissures capillaires tendent à apparaître dans la partie plaquée 14 durant le placage. En outre, l'état de dispersion des particules de phase dure tend aisément à être inégal. W améliore la résistance à l'abrasion de la partie plaquée 14 et supprime les fissures capillaires. S'il y a moins de 0,3 % en poids de W, il est difficile d'obtenir ces effets. D'autre part, s'il y a plus de 1 % en poids de W, la dispersion des particules de phase dure tend à être inégale. Fe est un composant qui confère aux particules une grande dureté. En particulier, quand Fe forme un ferro-alliage, cet effet est excellent. Comme Fe est relativement peu coûteux, il est possible d'améliorer la dureté de la partie plaquée 14 à un faible coût. Ni est un composant qui affecte la propriété autodécapante durant le placage et l'usure d'adhérence d'un élément qui réalise un contact à glissement avec la partie plaquée 14. A savoir, si la proportion totale de Ni dans la poudre d'alliage de Cu et la poudre d'alliage de Co, décrites plus loin, est inférieure à 8 % en poids, les propriétés autodécapantes des deux poudres d'alliage sont insuffisantes durant le placage. D'autre part, s'il y a plus de 15 % en poids de Ni, il est vraisemblable qu'un élément, par exemple une soupape, réalisant un contact à glissement avec la partie plaquée 14, provoque une usure d'adhérence. C forme un carbure conjointement avec une partie de Cr ou Mo, et donc C existe sous la forme de particules dures déposées. A avoir, C contribue à augmenter la dureté de la partie plaquée 14, et contribue par conséquent à améliorer la résistance à l'abrasion. S'il n'y a pas plus de 0,08 % en poids de C, cet effet n'est pas suffisant. S'il y a plus de 2 % en poids de C, comme la dureté de la partie plaquée 14 est excessivement accrue, l'élément qui fait contact avec la partie plaquée 14 tend à être abrasé. Si fonctionne de manière à exprimer la propriété autodécapante. En outre, une partie de Si existe sous la forme d'un siliciure, conférant à la partie plaquée 14 une grande dureté. S'il y a moins de 1,5 % en poids de Si, alors la propriété autodécapante n'est pas exprimée suffisamment, et la quantité de siliciure est insuffisante. D'autre part, s'il y a plus de 4 % en poids de Si, comme la quantité de dépôt aux limites de grains du siliciure augmente excessivement, des fissures capillaires tendent à apparaître durant le refroidissement après placage. Al est un composant pour exprimer la propriété autodécapante. En outre, Al contribue à augmenter la dureté de la partie plaquée 14. S'il y a moins de 0,5 % en poids de Al, la dureté de la partie plaquée 14 est insuffisante. D'autre part, s'il y a plus de 0,8 % en poids de Al, des fissures capillaires tendent à apparaître dans la partie plaquée 14. P est un composant qui abaisse la viscosité du métal fondu quand on prépare une poudre d'alliage de façon qu'une poudre atomisée soit facile à former. A savoir, P joue un rôle dit de fondant qui réduit une surface d'alliage et qui abaisse le point de fusion de l'oxyde. S'il y a moins de 0,1 % en poids de P, cet effet est insuffisant. D'autre part, s'il y a plus de 0,3 % en poids de P, des fissures peuvent se créer durant la solidification. P est aussi un composant pour exprimer la propriété autodécapante. Dans la partie plaquée 14, comme décrit ci-dessus, le diamètre moyen des particules dures est établie à l'intérieur d'une plage allant de 8 à 20} gym. Sa largeur de distribution de taille de particules va de 0,1 à 100} gym. Quand le diamètre moyen de particules et la largeur de distribution de taille de particules sont établies à l'intérieur des plages décrites ci-dessus, la rugosité de surface de la partie plaquée 14 diminue également. Par conséquent, il est possible de supprimer l'abrasion de l'élément qui fait contact avec la partie plaquée 14. Si la taille de particules est inférieure à 0,1}gym, la résistance à l'abrasion de la partie plaquée 14 n'est pas beaucoup améliorée, et il est cependant nécessaire que le diamètre de particules de la matière première de départ soit fine et minuscule, ce qui est désavantageux au vu du coût. D'autre part, si la taille de particules dépasse 100}gym, alors des parties dures, qui résultent des particules, sont formées de manière intermittente dans la partie plaquée 14, et les parties dures sont suivies de parties molles résultant de la matrice. Par conséquent, par exemple, quand un usinage par découpage est effectué sur la partie plaquée 14, des vibrations se produisent sur l'outil de lame. Si l'on suppose que la surface d'une coupe transversale arbitraire de la partie plaquée 14 a une valeur 100, la surface occupée par les particules est de 10 à 20 %. Dans le cas d'un alliage de cuivre à dispersion de particules général, dans lequel les particules d'alliage de Co sont dispersées dans l'alliage autodécapant de Cu comme décrit ci-dessus, le diamètre moyen de particules est d'environ 300}gym, la largeur de distribution de taille de particules est grande, et les particules sont dispersées de manière non uniforme. La surface occupée des particules dans une coupe transversale arbitraire est typiquement d'environ 13 %. Toutefois, quand la coupe transversale diffère, la valeur diffère également. Cette valeur peut être inférieure à 10 % ou supérieure à 20 %. A savoir, même dans le cas du même alliage de cuivre à dispersion de particules, la surface occupée par les particules diffère en fonction de la coupe transversale, et varie largement. Comme on l'apprécie clairement à partir de ce qui précède, dans le cas de l'alliage de cuivre à dispersion de particules selon le mode de réalisation de la présente invention, les particules de phase dure sont dispersées pratiquement uniformément. En outre, le diamètre de particules moyen et la largeur de distribution de la taille de particules des particules de phase dure sont remarquablement petites, par comparaison avec l'alliage de cuivre à dispersion de particules d'usage général. En outre, la surface occupée par les particules dans une coupe transversale arbitraire est située à l'intérieur de la plage constante. Par conséquent, la résistance à l'abrasion remarquablement excellente est exprimée pratiquement uniformément, quelles que soient les parties, dans l'alliage de cuivre à dispersion de particules conformément au mode de réalisation de la présente invention, c'est-à-dire dans la partie plaquée 14. La partie plaquée 14 peut être formée comme suit. Tout d'abord, on prépare un élément en alliage de Al 10. Quand on utilise un élément ayant une forme compliquée, tel qu'une culasse, en tant qu'élément d'alliage en Al 10, il peut être formé, par exemple, par coulée. On prépare, par exemple par un procédé d'atomisation, une poudre destinée à former une matrice (alliage de Cu), c'est-à-dire une poudre d'alliage de Cu contenant 6 à 12 % en poids de Ni, 2 à 5 % en poids de Si, 1 à 10 % en poids d'au moins l'un quelconque parmi Cr et Mo, 2 à 10 % en poids de Co, 0,3 à 1 % en poids de Al, 0,3 à 1,2 % en poids de P, 0,5 à 1,5 % en poids de Fe, des impuretés inévitables et du Cu pour le reste. Dans ce cas, la dureté de la matrice est améliorée du fait de la présence de Al, et la propriété autodécapante est satisfaisante également. Du fait de la présence de P, la surface du métal est réduite quand on met en oeuvre un procédé d'atomisation, le point de fusion de l'oxyde diminue, ce qui réduit la viscosité du métal fondu, et on obtient aisément une poudre atomisée. En outre, P fonctionne également comme un élément autodécapant. On prépare la poudre de l'alliage de Cu tout en maintenant la largeur de distribution de taille de particules à l'intérieur de la plage allant de 10 à 150}gym. Si la largeur de distribution de taille de particules est inférieure à 10}gym, la quantité d'énergie diminue quand le laser est transmis à travers la poudre, comme décrit plus loin. En résultat, la quantité de chaleur transmise à l'élément en alliage de Al 10 diminue. Par conséquent, il est difficile de réaliser le dépôt sur l'élément en alliage de Al 10. D'autre part, si la largeur de distribution de taille de particules dépasse 150}gym, comme la croissance de grain des particules de phase dure se déroule en excès, le diamètre de particules moyen et la largeur de distribution de taille de particules des particules de phase dure augmentent. D'autre part, on prépare une poudre de l'alliage de Co destiné à former les particules de phase dure. A savoir, on prépare une poudre mixte de 20 à 35 % en poids d'au moins l'un quelconque parmi Cr et Mo, 1 à 3 % en poids de Ni, 1 à 2,5 % en poids de Si, 3 à 8 % en poids de W, 1 à 3 % en poids de Fe, 0,8 à 2 % en poids de C, des impuretés inévitables et du Co pour le reste, et ensuite on met en oeuvre le procédé d'atomisation de la même manière que pour la poudre d'alliage de Cu avec la poudre mixte ainsi préparée pour obtenir une poudre d'alliage de Co. On prépare la poudre d'alliage de Co tout en maintenant la largeur de distribution de taille de particules entre 10 et 100}gym. Si la largeur de distribution de taille de particules est inférieure à 10}gym, alors le laser est difficilement transmis à travers la poudre comme écrit plus loin, et donc il est difficile de fondre la poudre. Par conséquent, le dépôt sur l'élément en alliage de Al 10 est difficile à réaliser. D'autre part, si la largeur de distribution de taille de particules dépasse 100}gym, la croissance de grain des particules de phase dure s'effectue de manière excessive. Par conséquent, le diamètre de particules moyen et la largeur de distribution de taille de particules des particules de phase dure augmentent. Ensuite, on mélange l'une avec l'autre la poudre d'alliage de Co et la poudre d'alliage de Cu, obtenues comme décrit ci-dessus, pour préparer une poudre mixte. Dans ce mode opératoire, le rapport de mélange est (poudre d'alliage de Co)/(poudre d'alliage de Cu) = 1 à 15:99 à 85, en rapport en poids. Avec le rapport décrit ci-dessus, on forme la partie plaquée 14 qui contient 6 à 15 % en poids de Co, 3 à 8 % en poids d'au moins l'un quelconque parmi Cr et Mo, 0,3 à 1 % en poids de W, 0,5 à 1,8 % en poids de Fe, 8 à 15 % en poids de Ni, 0,08 à 0,2 % en poids de C, 1, 5 à 4 % en poids de Si, 0,5 à 0,8 % en poids de Al, 0,1 à 0,3 % en poids de P, des impuretés inévitables et du Cu pour le reste. Ensuite, on introduit la poudre mixte dans la partie en creux 12 de l'élément d'alliage de Al 10, et ensuite on la chauffe avec un laser ou un plasma. Comme la taille de particules de la poudre mixte est prescrite comme écrit ci-dessus, le laser est facilement transmis à travers la poudre mixte. Par conséquent, la poudre mixte est suffisamment chauffée. En conséquence, elle est fondue et déposée sur l'élément en alliage de Al 10 pour former la partie plaquée 14. La partie plaquée 14 est protégée contre les fissures capillaires, en raison des composants et des rapports de composition de la poudre mixte, prescrits ci-dessus. Dans la partie plaquée 14, les particules de phase dure ayant un diamètre de particules moyen de 8 à 20}gym et une largeur de distribution de taille de particules de 0,1 à 100}gym sont dispersées pratiquement uniformément durant le procédé de dépôt. En outre, les carbures formés de Cr et C dans l'alliage de Co et les siliciures résultant de la source de Si sont déposés. En outre, la proportion de surface des particules de phase dure dans une coupe transversale arbitraire est de 10 à 20 %. Quand les particules de phase dure sont dispersées pratiquement uniformément comme décrit ci-dessus, la partie plaquée 14 a une grande dureté pratiquement uniformément dans toute la partie plaquée. En outre, comme le rapport de section des particules de phase dure est importante, la résistance à l'abrasion augmente et la résistance à l'oxydation est excellente, ce qui a pour résultat une diminution remarquable de l'abrasion, même à température élevée. L'alliage de cuivre à dispersion de particules de ce type est de préférence utilisable en tant que matériau pour un élément tel qu'un siège de soupape qui requiert une résistance à l'abrasion. Plus précisément, l'alliage de cuivre à dispersion de particules peut être un siège de soupape qui est disposé au niveau d'une ouverture de l'élément métallique 10 et qui réalise un contact à glissement avec une soupape. Dans le mode de réalisation décrit ci-dessus, bien que l'alliage de cuivre à dispersion de particules soit formé sur la partie en creux 12 de l'élément en alliage de Al 10, il n'est pas limité à celle-ci, mais peut être formée sur n'importe quel autre élément métallique. Il n'est pas nécessaire de prévoir l'alliage de cuivre à dispersion de particules sous la forme de la partie plaquée 14 sur l'élément métallique. Exemples 1 à 3 On prépare par un procédé d'atomisation une poudre d'un alliage autodécapant de Cu, qui contient 8 à 10 % en poids de Ni, 2,5 à 3,5 % en poids de Si, 4 à 5 % en poids de Cr, 2 à 3 % en poids de Co, 0,5 à 1 % en poids de Mo, 0,5 à 0,9 % en poids de Al, 0,7 à 1,2 % en poids de Fe, et des impuretés inévitables et du Cu pour le reste, tout en maintenant la distribution de taille de particules dans la plage de 10 à 150}gym. D'autre part, on prépare, au moyen du procédé d'atomisation, une poudre d'un alliage de Co, qui contient 23 à 28 % en poids de Cr, 1,5 à 2 % en poids de Ni, 2 à 2,3 % en poids de Si, 3,5 à 4,5 % en poids de W, 1,2 à 1, 5 % en poids de Fe, 0,8 à 1,2 % en poids de Mo, 1,4 à 1,6 % en poids de C, et des impuretés inévitables et du Co pour le reste, tout en maintenant la distribution de taille de particules dans la plage de 10 à 100}gym. On mélange la poudre de l'alliage autodécapant de Cu et la poudre del'alliage de Co décrites ci-dessus en des rapports en poids de (poudre d'alliage autodécapant de Cu)/(alliage de Co) = 95:5, 90:10 et 85:15, pour obtenir trois types de poudres mixtes. On dépose individuellement chacune des poudres mixtes sur la partie en creux 12 disposée au voisinage de l'ouverture du trou traversant 16 de l'élément en alliage de Al 10 pour former la partie plaquée 14 ayant une épaisseur de 2,5 mm. Les échantillons obtenus sont appelés Exemples 1 à 3 respectivement. On obtient des coupes transversales arbitraires des parties plaquées 14 des Exemples 1 à 3 au moyen d'un microscope électronique (MEB). La Figure 2 montre une photographie MEB de la partie plaquée 14 de l'Exemple 1. Les zones pratiquement circulaires, reconnues visuellement sur la Figure 2, sont des particules de phase dure déposées. En résultat de l'observation au MEB, le diamètre de particules moyen des particules de phase dure est de 10}gym, et la largeur de distribution de taille de particules est de 0, 1 à 100}gym pour toutes les parties plaquées 14. Les rapports de section occupée par les particules de phase dure, déterminées par la conversion de valeur binaire pour des coupes transversales arbitraires des parties plaquées respectives 14, sont respectivement de 10,6 %, 15,2 % et 19,1 %. A titre de comparaison, on forme une partie plaquée en utilisant uniquement l'alliage autodécapant de Cu. Cet échantillon est appelé Exemple Comparatif 1. Une photographie au MEB de celui-ci est présentée sur la Figure 3. Comme on l'apprécie clairement d'après la Figure 3, la présence des particules déposées est très peu reconnue dans la partie plaquée composée uniquement de l'alliage autodécapant de Cu. On ajoute environ 10 % de l'alliage de Co à l'alliage autodécapant de Cu pour former un alliage par le procédé d'atomisation. On utilise cette poudre d'alliage pour former une partie plaquée. Cet échantillon est appelé Exemple Comparatif 2. Dans l'Exemple Comparatif 2, le diamètre de particules moyen est extrêmement important, c'est-à-dire de 300}gym, et la largeur de distribution de taille de particules est large également, bien que l'on reconnaisse une dispersion des particules de phase dure. En outre, le rapport de section de la phase dure dans une coupe transversale arbitraire est de 13 % en moyenne, mais diffère fortement en fonction de la coupe transversale. Ceci signifie que la dispersion des particules de phase dure est inégale. On réalise un test de résistance à l'abrasion pour les parties plaquées respectives des Exemples 1 et 2 et des Exemples Comparatifs 1 et 2, décrits ci-dessus. A savoir, on insère une soupape, qui est connectée à un arbre à cames, dans le trou traversant 16 de l'élément en alliage de Al 10. On fait se déplacer la soupape en avant/arrière en faisant tourner l'arbre à cames tout en chauffant la soupape et la partie plaquée avec un brûleur à gaz, pour réaliser un contact à glissement entre la soupape et la partie plaquée. On fait fonctionner le brûleur selon un rapport air/combustible théorique (14,7), et on fait tourner l'arbre à cames à 3000 t/min. En résultat, les quantités d'abrasion sont de 140}gym et 70} gym dans les Exemples Comparatifs 1 et 2. Au contraire, les quantités d'abrasion sont extrêmement faibles, c'est-à-dire 45}gym et 30}gym, dans les Exemples 1 et 2. Comme cela apparaît clairement d'après les résultats, on obtient l'alliage de cuivre à dispersion de particules, qui a une excellente résistance à l'abrasion, en utilisant une poudre mixte de la poudre d'alliage de Cu et de la poudre d'alliage de Co ayant les tailles de particules prédéterminées
Des particules de phase dure comprenant des particules d'alliage de Co, des particules de carbure, et des particules de siliciure, sont dispersées presque uniformément dans toute une matrice composée d'alliage autodécapant de Cu d'une partie plaquée (14). La partie plaquée (14) contient 6 à 15 % en poids de Co, 3 à 8 % en poids de l'un parmi Cr et Mo, 0,3 à 1 % en poids de W, 0,5 à 1,8 % en poids de Fe, 8 à 15 % en poids de Ni, 0,08 à 0,2 % en poids de C, 1,5 à 4 % en poids de Si, 0,5 à 0,8 % en poids de Al, et 0,1 à 0,3 % en poids de P, et des impuretés inévitables et du Cu pour le reste. Les particules de phase dure ont un diamètre de particules moyen de 8 à 20 mum et une largeur de distribution de taille de particules de 0,1 à 100 mum, et occupent 10 à 20 % d'une coupe transversale arbitraire de la partie plaquée (14).
1. Alliage de cuivre à dispersion de particules comprenant des particules dispersées dans une matrice 5 composée d'un alliage de cuivre, ledit alliage de cuivre à dispersion de particules contenant 6 à 15 % en poids de Co, 3 à 8 % en poids d'au moins l'un quelconque parmi Cr et Mo, 0,3 à 1 % en poids de W, 0,5 à 1,8 % en poids de Fe, 8 à 15 % en poids de Ni, 0, 08 à 0,2 % en poids de C, 1,5 à 4 % en poids de Si, 0,5 à 0,8 % en poids de Al, 0,1 à 0,3 % en poids de P, des impuretés inévitables, et du Cu pour le reste, dans lequel lesdites particules ont un diamètre de particules moyen de 8 à 20}gym et une largeur de distribution de taille de particules de 0,1 à 100}gym, et un rapport de section occupée par lesdites particules dans une coupe transversale arbitraire est 20 de 10 à 20 %. 2. Alliage de cuivre à dispersion de particules selon la 1, dans lequel lesdites particules sont des particules d'alliage de Co, des particules de carbure, ou des particules de siliciure. 3. Alliage de cuivre à dispersion de particules selon la 1, dans lequel ledit alliage de cuivre à dispersion de particules est un siège de soupape qui est disposé au niveau d'une ouverture d'un élément métallique (10) et qui réalise un contact à glissement avec une soupape. 4. Alliage de cuivre à dispersion de particules 5 selon la 3, dans lequel ledit élément métallique (10) est composé d'un alliage de Al. 5. Procédé pour produire un alliage de cuivre à dispersion de particules comprenant des particules dispersées dans une matrice composée d'un alliage de cuivre, dans lequel le rapport de section occupée par lesdites particules, dans une coupe transversale arbitraire est de 10 à 20 %, ledit procédé comprenant les étapes consistant à : préparer une poudre mixte en mélangeant une poudre d'alliage de Cu et une poudre d'alliage de Co en un rapport en poids entre ladite poudre d'alliage de Cu et ladite poudre d'alliage de Co de 1 à 15:99 à 85, ladite poudre d'alliage de Cu ayant une taille de particules de 10 à 150}gym et contenant 6 à 12 % en poids de Ni, 2 à 5 % en poids de Si, 1 à 10 % en poids d'au moins l'un quelconque parmi Cr et Mo, 2 à 10 % en poids de Co, 0,3 à 1 % en poids de Al, 0,3 à 1,2 % en poids de P, 0,5 à 1,5 % en poids de Fe, des impuretés inévitables, et du Cu pour le reste, et ladite poudre d'alliage de Co ayant une taille de particules de 10 à 150}gym et contenant 20 à 35 % en poids d'au moins l'un quelconque parmi Cr et Mo, 1 à 3 % en poids de Ni, 1 à 2,5 % en poids de Si, 3 à 8 % en poids de W, 1 à 3 % en poids de Fe, 0,8 à 2 % en poids de C, des impuretés inévitables, et du Co pour le reste, de manière à préparer une poudre mixte; et chauffer ladite poudre mixte au moyen d'un laser ou d'un plasma pour préparer ledit alliage de cuivre à 5 dispersion de particules. 6. Procédé pour produire ledit alliage de cuivre à dispersion de particules selon la 5, dans lequel ladite poudre mixte est chauffée sur un élément métallique (10) pour obtenir ledit alliage de cuivre à dispersion de particules dans un état où il est joint audit élément métallique (10). 7. Procédé pour produire ledit alliage de cuivre à dispersion de particules selon la 6, dans lequel un élément fait en un alliage de Al est utilisé pour ledit élément métallique (10). 8. Procédé pour produire ledit alliage de cuivre à dispersion de particules selon la 6, dans lequel ledit alliage de cuivre à dispersion de particules est fabriqué sous la forme d'un siège de soupape qui est disposé au niveau d'une ouverture dudit élément métallique (10) et qui réalise un contact à glissement avec une soupape. 9. Procédé pour produire ledit alliage de cuivre à dispersion de particules selon la 5, dans lequel ladite poudre d'alliage de Cu et ladite poudre d'alliage de Co sont préparées individuellement par un procédé d'atomisation respectivement, et ensuite ladite poudre d'alliage de Cu et ladite poudre d'alliage de Co sont mélangées l'une à l'autre. 10. Procédé pour produire ledit alliage de cuivre à dispersion de particules selon la 5, dans lequel des particules d'alliage de Co, des particules d'alliage de carbure, et des particules de siliciure sont générées à titre desdites particules.
C,F
C22,F01
C22C,F01L
C22C 9,F01L 3
C22C 9/06,C22C 9/04,F01L 3/02
FR2899807
A1
COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT DANS UN MILIEU COSMETIQUE AU MOINS UNE PARTICULE DE SILICE, AU MOINS UN MONOMERE CYANOACRYLATE ET AU MOINS UN SOLVANT ORGANIQUE LIQUIDE
20,071,019
La présente invention concerne de nouvelles compositions comprenant des particules de silice, des monomères cyanoacrylates et au moins un solvant organique liquide pour le traitement cosmétique des matières kératiniques, et en particulier des fibres kératiniques telles que les cheveux, ainsi que l'utilisation de nouvelles compositions pour le traitement cosmétique des matières kératiniques. Il existe de nombreux produits de coiffage permettant d'apporter du corps, de la masse ou du volume aux cheveux. Un inconvénient lié à ces produits, le plus souvent à base de polymères filmogènes, réside dans le fait que l'effet cosmétique disparaît dès le premier shampooing. Il est envisageable d'accroître la rémanence du dépôt de polymères en effectuant directement une polymérisation radicalaire de certains monomères au niveau des cheveux. Toutefois, les traitements ainsi obtenus sont peu cosmétiques et on constate généralement une forte dégradation de la fibre. Les cheveux ainsi traités sont difficilement démêlables. Par ailleurs il est connu de la demande de brevet FR 2 833 439 (OA 01452) des compositions de traitement des cheveux à partir des compositions comprenant des monomères électrophiles capables de se polymériser par voie anionique directement sur le cheveu. Ces monomères après polymérisation permettent d'obtenir des cheveux parfaitement gainés. Cependant le gainage obtenu ne présente pas une résistance satisfaisante par rapport aux différentes agressions extérieures que peuvent subir les cheveux. Il existe donc un besoin de trouver de nouvellles compositions cosmétiques permettant d'apporter du corps, de la masse et/ou du volume à la chevelure, et ce de façon durable, en particulier face aux shampooings et autres agressions extérieures que peuvent subir les cheveux. Ainsi l'invention a pour objet une composition comprenant dans un milieu cosmétique: a) au moins un monomère cyanoacrylate ; b) au moins une particule de silice dont la dont la taille primaire est inférieure à 30 m ; et c) au moins un solvant organique liquide. La demanderesse a plus particulièrement constaté qu'en appliquant une composition à base de tels monomères et de particules de silices sur la chevelure, il se forme in situ un revêtement rémanent. Le polymère ainsi formé in situ par polymérisation anionique interfaciale se présente sous forme d'un dépôt homogène et possède une excellente adhésion sur cheveux. Une telle composition lorsqu'elle est appliquée sur les fibres kératiniques telles que les cheveux permet d'obtenir un gainage présentant une résistance aux agents extérieurs améliorée tout en conservant des cheveux parfaitement individualisés, pouvant être coiffés sans problème. Les propriétés de coiffant apportées à la fibre sont rémanentes en particulier aux shampooings. L'invention a aussi pour objet l'utilisation pour le traitement des matières kératiniques, et notamment des fibres kératiniques telles que les cheveux, de la composition de l'invention. Elle a également pour objet un procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques, et notamment des fibres kératiniques telles que les cheveux, mettant en oeuvre cette composition. Elle a pour autre objet un kit comprenant une première composition contenant au moins un monomère cyanoacrylate, éventuellement au moins un inhibiteur de polymérisation anionique et/ou radicalaire et/ou un acide ; et une deuxième composition contenant au moins un solvant organique liquide, une particule de silice dont la taille primaire est inférieure à 301.,rm et éventuellement un acide. Le ou les monomères cyanoacrylate présents dans la composition de l'invention sont de préférence choisis parmi les monomères de formule (I) : R1 CN R2 COXR'3 dans laquelle : • X désigne NH, S ou O, • R1 et R2 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe peu ou non électro-attracteur (peu ou non inductif-attracteur) tel que : - un atome d'hydrogène ; - un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi -OR, - COOR, -COR, -SH, -SR, -OH, et les atomes d'halogène, avec R désignant un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ûOR', - COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, et un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou par ouverture de cycle, avec R' désignant un groupe alkyle en C1-C10 ; un résidu polyorganosiloxane modifié ou non ; un groupement polyoxyalkylène ; • R'3 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi --OR', -COOR', - COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, et un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou 25 par ouverture de cycle, R' désignant un groupe alkyle en C1-C1o. Par groupement électro-attracteur ou inductif-attracteur (-I), on entend tout groupement plus électronégatif que le carbone. On pourra se reporter à 30 l'ouvrage PR Wells Prog. Phys. Org. Chem., Vol 6,111 (1968). Par groupement peu ou non électro-attracteur, on entend tout groupement dont l'électronégativité est inférieure ou égale à celle du carbone. 10 15 4 Les groupements alcényle ou alcynyle ont de préférence 2 à 20 atomes de carbone, mieux encore de 2 à 10 atomes de carbone. Comme groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20 atomes de carbone, on peut notamment citer les groupes alkyle, alcényle ou alcynyle linéaires ou ramifiés, tels que méthyle, éthyle, n-butyle, tert-butyle, iso-butyle, pentyle, hexyle, octyle, butényle ou butynyle ; les groupes cycloalkyle ou aromatiques. Comme groupe hydrocarboné substitué, on peut citer par exemple les groupes hydroxyalkyle ou polyhalogénoalkyle. A titre d'exemples de polyorganosiloxane non modifié, on peut notamment citer les polyalkylsiloxanes tels que les polydiméthylsiloxanes, les polyarylsiloxanes tels que les polyphénylsiloxanes, les polyarylalkylsiloxanes tels que les polyméthylphénylsiloxanes. Parmi les polyorganosiloxanes modifiés, on peut notamment citer les polydiméthylsiloxanes à groupements polyoxyalkylène et / ou siloxy et/ou silanol et / ou amine et / ou imine et / ou fluoroalkyle. Parmi les groupements polyoxyalkylène, on peut notamment citer les groupements polyoxyéthylène et les groupements polyoxypropylène ayant de préférence 1 à 200 motifs oxyalkylénés. Parmi les groupements mono- ou polyfluoroalkyle, on peut notamment citer des groupements tels que -(CH2)n-(CF2)m-CF3 ou -(CH2)n-(CF2)m-CHF2 avec n = 1 à 20 et m = 1 à 20. Les substituants R1 et R2 peuvent éventuellement être substitués par un groupement ayant une activité cosmétique. Les activités cosmétiques particulièrement utilisées sont obtenues à partir de groupements à fonctions colorantes, antioxydantes, filtres UV et conditionnantes. A titre d'exemples de groupement à fonction colorante, on peut notamment citer les groupements azoiques, quinoniques, méthiniques, cyanométhiniques et triarylméthane. A titre d'exemples de groupement à fonction antioxydante, on peut notamment citer les groupements de type butylhydroxyanisole (BHA), butylhydroxytoluène (BHT) ou vitamine E. A titre d'exemples de groupement à fonction filtre UV, on peut 5 notamment citer les groupements de types benzophénones, cinnamates, benzoates, benzylidène-camphres et dibenzoylméthanes. A titre d'exemples de groupement à fonction conditionnante, on peut notamment citer les groupements cationiques et de type esters gras. 10 De préférence R1 et R2 représentent un atome d'hydrogène, De préférence R'3 est un groupe hydrocarboné :saturé comportant de 1 à 10 atomes de carbone. 15 De préférence, X désigne O. A titre de composés de formule (I), on peut citer les monomères : a) appartenant à la famille des 2-cyanoacrylate de polyfluoroalkyle tels que : - l'ester 2,2,3,3-tétrafluoropropylique de l'acide 2-cyano-2-propénoïque de 20 formule (II): CN COOCH2CF2CHF2 ou encore l'ester 2,2,2-trifluoroéthylique de l'acide 2-cyano-2-propénoïque de formule (III) : CN (III) 25 COOCH2CF3 b) les 2-cyanoacrylate d'alkyle ou d'alcoxyalkyle de formule (I) dans laquelle R'3 représente un radical alkyle en CI-C10 ; alcényle en C2-C10 ou alcoxy(C1-C4) alkyle(C1-Clo). On peut citer plus particulièrement le 2-cyanoacrylate d'éthyle, le 2-cyanoacrylate de méthyle, le 2-cyanoacrylate de n-propyle, le 2-cyanoacrylate d'isopropyle, le 2-cyanoacrylate de tert-butyle, le 2-cyanoacrylate de n-butyle, le 2-cyanoacrylate d'iso-butyle, le cyanoacrylate de 3-méthoxybutyle, le cyanoacrylate de n-décyle, le 2-cyanoacrylate d'hexyle, le 2-cyanoacrylate de 2-éthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-méthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-octyle, le 2-cyanoacrylate de 2-propoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de n-octyle le 2-cyanoacrylate d'allyle, le 2-cyanoacrylate de méthoxypropyle, et le cyanoacrylate d'iso-amyle. Dans le cadre de l'invention, on préfère utiliser les monomères b). Selon un mode de réalisation préféré, le ou les monomères cyanoacrylates sont choisis parmi les cyanoacrylates d'alkyle en C6-C10 ou d'alcényle en C2-Clo. Les monomères particulièrement préférés sont les cyanoacrylate d'octyle de formule (IV) et leurs mélanges : CN ( (IV) COOR'3 dans laquelle : R'3 = -(CH2)7-CH3, - CH(CH3)-(CH2)5-CH3, - CH2-CH(C2H5)-(CH2)3-CH3, -(CH2)5-CH(CH3)-CH3, - (CH2)4-CH(C2H5)-CH3. Les monomères utilisés conformément à l'invention peuvent être fixés de façon covalente sur des supports tels que des polymères, des oligomères ou des dendrimères. Le polymère ou l'oligomère peut être linéaire, ramifié, en peigne ou bloc. La répartition des monomères de l'invention sur la structure polymérique, oligomérique ou dendritique peut être statistique, en position terminale ou sous forme de blocs. 25 Le monomère cyanoacrylate est généralement présent dans la composition entre 0,1% et 80% en poids de la composition, préférentiellement entre 0.,2% et 60% en poids de la composition. Les particules de silice peuvent être choisies parmi les silices hydrophiles, les silices hydrophobes et leurs mélanges. Avantageusement, la ou les particules de silice présentent une taille primaire moyenne en nombre comprise entre 0,1 et 30 pm, de préférence comprise entre 0,2 et 20 pm, et encore plus préférentiellement comprise entre 0,5 et 15 pm. Au sens de la présente invention, on entend par taille primaire de particule , la dimension maximale qu'il est possible de mesurer entre deux points diamétralement opposés d'une particule individuelle. La taille des particules organiques peut être déterminée par microscopie électronique à transmission ou à partir de la mesure de la surface spécifique par la méthode BET ou à partir d'une granulométrie laser. On entend par silice dans la présente invention aussi bien les silices pures, hydrophiles ou hydrophobes, que des particules enrobées de silice et des 15 particules de silice enrobées. Ces silices sont de préférence amorphes et elles peuvent être d'origine pyrogénée ou d'origine précipitée. Elles peuvent se présenter sous forme pulvérulente ou en dispersion aqueuse. Les silices hydrophiles pyrogénées sont 20 obtenues par pyrolyse en flamme continue à 1000 C du tétrachlorure de silicium (SiCI4) en présence d'hydrogène et d'oxygène. Les silices précipitées sont obtenues par réaction d'un acide sur des solutions de silicates alcalins, de préférence du silicate de soude. Des silices hydrophiles sont commercialisées par : 25 - la société Degussa-Hüls sous le nom de silice AEROSIL 90, AEROSIL 130, AEROSIL 150, AEROSIL 200, AEROSIL 300, AEROSIL 380, AEROSIL 0X50, Silice FK320DS ; la société Asahi Glass sous le nom de SUSPHERE H-31, SUSPHERE H-51, SUSPHERE H-121, SUSPHERE H-201, SUSPHERE L-31, 30 SUSPHERE H-51, SUSPHERE L-121, SUSPHERE L-201. On peut aussi utiliser de la silice en dispersion aqueuse, et par exemple une dispersion de silice colloïdale, telle que le produit commercialisé sous la dénomination BINDZIL 30/220 par la société Eka Chemicals, dispersion colloïdale de silice amorphe (taille : 14 nanométres) dans l'eau (30/70). 35 La silice hydrophile pouvant être utilisée dans la composition de l'invention peut consister également en une particule comprenant une surface de silice, par exemple une particule recouverte totalement ou partiellement de silice, notamment d'une particule minérale recouverte totalement ou partiellement de silice, telle que les billes de silice contenant de l'oxyde de titane, commercialisées sous la dénomination TORAYCERAM S-IT par la société Toray ; la silice enrobée de dioxyde de titane et recouvert de silice poreuse (85/5/10) (taille : 0,6 p), commercialisée sous la dénomination ACS-0050510 par la société SACI-CFPA ; le nano-oxyde de titane anatase traité alumine et silice à 40% dans l'eau (taille : 60 nm, monodisperse), commercialisé sous la dénomination MIRASUN TIW 60 par la société Rhodia Chimie CRA ; le nanooxyde de titane anatase (60 nm) enrobé silice/alumine/cerium IV 15/5/3 en dispersion aqueuse à 32 %, commercialisé sous la dénomination MIRASUN TIW 160 par la société Rhodia Chimie CRA ; le nano-oxyde de titane anatase traité alumine et silice (34/4,3/1,7) en dispersion aqueuse à 40 %, commercialisé sous la dénomination TIOVEIL AQ-N par la société Uniqema ; le nano-oxyde de titane enrobé de silice (66/33) (granulométrie du dioxyde de titane : 30 nm ; épaisseur de silice : 4 nm), commercialisé sous la dénomination MAXLIGHT TS-04 par la société Nichimen Europe PLC ; et le nano-oxyde de titane enrobé de silice (80/20) (granulométrie dioxyde de titane : 30 nm ; épaisseur de silice : 2 nm) commercialisé sous la dénomination MAXLIGHT TS-042 par la société Nichimen Europe PLC. Les silices hydrophobes amorphes d'origine pyrogénée sont obtenues à partir de silices hydrophiles. Comme décrit ci-dessus, ces dernières sont obtenues par pyrolyse en flamme continue à 1000 C du tétrachlorure de silicium (SiCl4) en présence d'hydrogène et d'oxygène. Elles sont ensuite rendues hydrophobes par un traitement avec des silanes halogénés, des alcoxysilanes ou des silazanes. Les silices hydrophobes diffèrent des silices hydrophiles de départ, entre autres, par une densité de groupes silanols plus faible et par une adsorption de vapeur d'eau plus petite. Ces silices sont commercialisées par : - la société Degussa-Hüls sous le nom de silice AEROSIL R202, AEROSIL R805, AEROSIL R812, AEROSIL R972, AEROSIL 974 ; la société Asahi Glass sous le nom de SUSPHERE NP-30, SUSPHERE NP-100, SUSPHERE NP-200. La silice hydrophobe pouvant être utilisée dans la composition de l'invention peut consister également en une particule recouverte totalement ou partiellement de silice, notamment d'une particule minérale recouverte totalement ou partiellement de silice hydrophobe, telle que les pigments et oxydes métalliques recouverts de silice hydrophobe. Par ailleurs, les particules de silices utiles dans la présente invention peuvent être traités en surface enrobés par des composés organiques ou minéraux. De préférence, les traitements en surface des particules de silice sont choisis parmi i) un traitement PEG-Silicone comme le traitement de surface AQ commercialisé par LCW ; ii) un traitement Chitosane comme le traitement de surface CTS commercialisé par LCW ; iii) un traitement Triéthoxycaprylylsilane comme le traitement de surface AS commercialisé par LCW ; iv) un traitement Méthicone comme le traitement de surface SI commercialisé par LCW ; v) un traitement Diméthicone comme le traitement de surface Covasil 3.05 commercialisé par LCW ; vi) un traitement Diméthicone / Triméthylsiloxysilicate comme le traitement de surface Covasil 4.05 commercialisé par LCW ; vii) un traitement Lauroyl Lysine comme le traitement de surface LL commercialisé par LCW ; viii) un traitement Lauroyl Lysine Diméthicone comme le traitement de surface LL / SI commercialisé par LCW ; ix) un traitement Myristate de Magnésium comme le traitement de surface MM commercialisé par LCW ; x) un traitement Dimyristate d'Aluminium comme le traitement de surface MI commercialisé par Miyoshi ; xi) un traitement Perfluoropolyrnéthylisopropyl éther comme le traitement de surface FHC commercialisé par LCW ; xii) un traitement Isostéaryl Sébacate comme le traitement de surface HS commercialisé par Miyoshi ; xiii) un traitement Disodium Stéaroyl Glutamate comme le traitement de surface NAI commercialisé par Miyoshi ; xiv) un traitement Diméthicone / Disodium Stéaroyl Glutamate comme le traitement de surface SA / NAI commercialisé par Miyoshi ; xv) un traitement Phosphate de Perfluoroalkyle comme le traitement de surface PF commercialisé par Daito ; xvi) un traitement Copolymère acrylate / Diméthicone et Phosphate de Perfluoalkyle comme le traitement de surface FSA commercialisé par Daito ; xvii) un traitement Polyméthylhydrogène siloxane / Phosphate de Perfluoroalkyle comme le traitement de surface FS01 commercialisé par Daito ; xviii) un traitement Lauryl Lysine / Aluminium Tristéarate comme le traitement de surface LL-StAI commercialisé par Daito ; xix) un traitement Octyltriéthylsilane comme le traitement de surface OTS commercialisé par Daito ; xx) un traitement Octyltriéthylsilane / Phosphate de Perfluoroalkyle comme le traitement de surface FOTS commercialisé par Daito ; xxi) un traitement Copolyrnère Acrylate / Diméthicone comme le traitement de surface ASC commercialisé par Daito ; xxii) un traitement Isopropyl Titanium Triisostéarate comme le traitement de surface ITT commercialisé par Daito ; xxiii) un traitement Cellulose Microcrystalline et Carboxyméthyl Cellulose comme le traitement de surface AC commercialisé par Daito ; xxiv) un traitement Cellulose comme le traitement de surface C2 commercialisé par Daito ; xxv) un traitement copolymère Acrylate comme le traitement de surface APD commercialisé par Daito ; el: xxvi) un traitement Phosphate de Perfluoroalkyle / Isopropyl Titanium Triisostéarate comme le traitement de surface PF + ITT commercialisé par Daito. Les particules de silice sont constituée préférentiellement par des particule de silice hydrophile, plus préférentiellement les silices commercialisées sous les dénominations AEROSIL 100 , AEROSIL 150, AEROSIL 200 et AEROSIL 300 (société Degussa-Hüls). Les particules sont également présentes dans la composition en quantité comprise entre 0,01% et 50% en poids de la composition, plus préférentiellement entre 0,1 et 10 % en poids de la composition. Le milieu des compositions de l'invention peut contenir, outre le ou les solvants organiques liquides, de l'eau. De préférence le milieu est anhydre c'est-à-dire contenant moins de 1% en poids d'eau par rapport au poids total de la composition. Le milieu cosmétique de la composition de l'invention peut être utilisé homogène, se présenter sous forme d'une émulsion ou être encapsulé. La phase dispersée ou continue de l'émulsion peut alors être constituée par de l'eau, des alcools aliphatiques en C1-C4 ou leurs mélanges. Les capsules ou microcapsules contenant la composition de l'invention peuvent être dispersées dans un milieu anhydre tel que défini précédemment, de l'eau, des alcools aliphatiques en C1-C4 ou leurs mélanges. Le milieu des compositions de l'invention peut contenir au moins un 30 solvant organique liquide différent du monomère cyanoacrylate. Les solvants organiques sont choisis parmi les composés liquides à la température de 25 C et sous 105 Pa (760mm de Hg). Le solvant organique est par exemple choisi parmi les alcools aromatiques tels que l'alcool benzylique ; les alcools gras liquides , notamment en C10-C30; les polyols modifiés ou non tels que le glycérol, le glycol, le propylène glycol, le dipropylène glycol, le butylène glycol, le butyle diglycol ; les silicones volatiles telles que la cylopentasiloxane, la cyclohexasiloxane, les polydiméthylsiloxanes modifiées ou non par des fonctions alkyle et/ou amine et/ou imine et/ou fluoroalkyl etlou carboxylique et/ou betaïne et/ou ammonium quaternaire, les polycliméthylsiloxanes modifiées liquides, les huiles minérales, organiques ou végétales, les alcanes et plus particulièrement les alcanes de C5 à C10 ; les acides gras liquides, et les esters gras liquides et plus particulièrement les benzoates ou les salicylates d'alcool gras liquides. Le solvant organique est de préférence choisi parmi les huiles organiques ; les silicones telles que les silicones volatiles, les gommes ou huiles de silicones aminés ou non et leurs mélanges ; les huiles minérales ; les huiles végétales telles que les huiles d'olive, de ricin, de colza, de coprah, de germe de blé, d'amande douce, d'avocat, de macadamia, d'abricot, de carthame, de noix de bancoulier, de camélina, de tamanu, de citron ou encore des composés organiques tels que des alcanes en C5-C10, l'acétone, la méthyléthylcétone, les esters d'acides en C1-C20 liquides et d"alcools en C1-C8 tels que l'acétate de méthyle, l'acétate de butyle, l'acétate d'éthyle et le myristate d'isopropyle, le diméthoxyéthane, le diéthoxyéthane, les alcools gras liquides en C10-C30 tels que l'alcool oléique, les esters d'alcools gras en C10- C30 liquides tels que les benzoates d'alcool gras en C10-C30 et leurs mélanges ; l'huile de polybutène, l'isononanoate d'isononyle, le malate d'isostéaryle, le tétra-isostéarate de pentaérythrityle, le trimélate de tridécyle, le mélange cyclopentasiloxane (14,7% en poids)/polydiméthylsiloxane dihydroxylé en positions a et o (85,3% en poids), ou leurs mélanges. Selon un mode de réalisation préféré, le solvant organique est constitué par une silicone tels que les polydiméthylsiloxanes liquides et les polydiméthylsiloxanes modifiées liquides, leur viscosité à 25 c est comprise entre 0.1 cst et 1 000 000cst et plus préférentiellement entre 1 cst et 30 000cst. On citera de préférence les huiles suivantes : - le mélange de polydiméthylsiloxane alpha-ornega-dihydroxylé /cyclopentadiméthylsiloxane (14,7/85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid ; -le mélange de polydiméthylsiloxane alpha-omega-dihydroxylé/ polydiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1503 Fluid ; - le mélange de diméthicone/cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1411 Fluid ou celui commercialisé par Bayer sous le nom SF1214 ; - la cyclopentadiméthylsiloxane commercialisée par Dow Corning sous le nom de DC245 Fluid ; Et les mélanges respectifs de ces huiles. Le ou les solvants organiques de la composition représentent généralement de 0,01 à 99 %, de préférence de 50 à 99 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition cosmétique selon l'invention peut comprendre en outre au moins un pigment. L'utilisation d'un pigment dans la composition cosmétique conforme à l'invention permet d'obtenir des colorations visibles notamment sur des cheveux foncés puisque le pigment en surface masque la couleur naturelle de la fibre. La composition conforme à l'invention présente ainsi l'avantage de conduire à des colorations qui présentent une bonne résistance aux diverses agressions que peuvent subir les cheveux, telles que les corps gras ou les shampooings. De plus, la composition cosmétique selon l'invention permet de conduire à des colorations visibles et très chromatiques sur une fibre kératinique notamment foncée sans qu'il soit nécessaire d'éclaircir ou de décolorer les fibres kératiniques et, par conséquent, sans dégradation physique des fibres kératiniques. Au sens de la présente invention, on entend par pigment toute entité organique et / ou minérale dont la solubilité dans l'eau est inférieure à 0,01 % à 20 C, de préférence inférieure à 0,0001 %, et présentant une absorption entre 350 et 700 nm, de préférence une absorption avec un maxirnum. Les pigments utilisés dans la composition selon l'invention peuvent être notamment choisis parmi les pigments organiques et/ ou minéraux connus de la technique, notamment ceux qui sont décrits dans l'encyclopédie de technologie chimique de Kirk-Othmer et dans l'encyclopédie de chimie industrielle de Ullmann. Ces pigments peuvent se présenter sous forme de poudre ou de pâte pigmentaire. Ils peuvent être enrobés ou non enrobés. Les pigments conformes à l'invention peuvent par exemple être choisis parmi les pigments blancs ou colorés, les laques, les pigments à effets spéciaux tels que les nacres ou les paillettes, et leurs mélanges. A titre d'exemples de pigments minéraux blancs ou colorés, on peut citer le dioxyde de titane, traité ou non traité en surface, les oxydes de zirconium ou de cérium, les oxydes de fer ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique. Par exemple, les pigments minéraux suivants peuvent être utilisés : Ta2O5, Ti3O5, Ti2O:3, TiO, ZrO2 en mélange avec TiO2, ZrO2, Nb2O5, CeO2, ZnS. A titres d'exemples de pigments organiques blancs ou colorés, on peut citer les composés nitroso, nitro, azo, xanthène, quinoléine, anthraquinone, phtalocyanine, de type complexe métallique, isoindolinone, isoindoline, quinacridone, périnone, pérylène, dicétopyrrolopyrrole, thioindigo, dioxazine, triphénylméthane, quinophtalone. En particulier, les pigments organiques blancs ou colorés peuvent être choisis parmi le carmin, le noir de carbone, le noir d'aniline, le jaune azo, la quinacridone, le bleu de phtalocyanine, le rouge sorgho, les pigments bleus codifiés dans le Color Index sous les références Cl 42090, 69800, 69825, 73000, 74100, 74160, les pigments jaunes codifiés dans le Color Index sous les références Cl 11680, 11710, 15985, 19140, 20040, 21100, 21108, 47000, 47005, les pigments verts codifiés dans le Color Index sous les références Cl 61565, 61570, 74260, les pigments oranges codifiés dans le Color Index sous les réfénces Cl 11725, 15510, 45370, 71105, les pigments rouges codifiés dans le Color Index sous les références CI 12085, 12120, 12370, 12420, 12490, 14700, 15525, 15580, 15620, 15630, 15800, 15850, 15865, 15880, 17200, 26100, 45380, 45410, 58000, 73360, 73915, 75470, les pigments obtenus par polymérisation oxydante de dérivés indoliques, phénoliques tels qu'ils sont décrits dans le brevet FR 2 679 771. On peut utiliser des pâtes pigmentaires de pigrnent organique telles que les produits vendus par la société HOECHST sous le nom : - JAUNE COSMENYL 10G : Pigment YELLOW 3 (Cl 11710) ; - JAUNE COSMENYL G : Pigment YELLOW 1 (CI 11680) ; - ORANGE COSMENYL GR : Pigment ORANGE 43 (CI 71105) ; - ROUGE COSMENYL R : Pigment RED 4 (Cl 12085) ; - CARMIN COSMENYL FB : Pigment RED 5 (Cl 12490) ; -VIOLET COSMENYL RL : Pigment VIOLET 23 (Cl 51319) ; - BLEU COSMENYL A2R : Pigment BLUE 15.1 (CI 74160) ; - VERT COSMENYL GG : Pigment GREEN 7 (Cl 74260) ; - NOIR COSMENYL R : Pigment BLACK 7 (Cl 77266). Les pigmentsconformes à l'invention peuvent aussi être sous forme de pigments composites tels qu'ils sont décrits dans le brevet EP 1 184 426. Ces pigments composites peuvent être composés notamment de particules comportant un noyau inorganique, au moins un liant assurant la fixation des pigments organiques sur le noyau, et au moins un pigment organique recouvrant au moins partiellement le noyau. Par laque, on entend les colorants adsorbés sur des particules insolubles, l'ensemble ainsi obtenu restant insoluble lors de l'utilisation. Les substrats inorganiques sur lesquels sont adsorbés les colorants sont par exemple l'alumine, le borosilicate de calcium et de sodium ou le borosilicate de calcium et d'aluminium, et l'aluminium. Parmi les colorants organiques, on peut citer le carmin de cochenille. A titre d'exemples de laques, on peut citer les produits connus sous les dénominations suivantes : D & C Red 21 (Cl 45 380), D & C Orange 5 (Cl 45 370), D & C Red 27 (Cl 45 410), D & C Orange 10 (Cl 45 425), D & C Red 3 (Cl 45 430), D & C Red 7 (Cl 15 850:1), D & C Red 4 (Cl 15 510), D & C Red 33 (Cl 17 200), D & C Yellow 5 (Cl 19 140), D & C Yellow 6 (Cl 15 985), D & C Green (Cl 61 570), D & C Yellow 1 0 (CI 77 002), D & C Green 3 (Cl 42 053), D & C Blue 1 (Cl 42 090). Par pigments à effets spéciaux, on entend les pigments qui créent d'une manière générale une apparence colorée (caractérisée par une certaine nuance, une certaine vivacité et une certaine clarté) non uniforme et changeante en fonction des conditions d'observation (lumière, température, angles d'observation...). Ils s'opposent par-là même aux pigments blancs ou colorés qui procurent une teinte uniforme opaque, semi-transparente ou transparente classique. A titre d'exemples de pigments à effets spéciaux, on peut citer les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane, ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica recouvert de titane et d'oxydes de fer, le mica recouvert de titane et notamment de bleu ferrique ou d'oxyde de chrome, le mica recouvert de titane et d'un pigment organique tel que défini précédemment ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. A titre de pigments nacrés, on peut citer les nacres Cellini commercialisée par Engelhard (Mica-TiO2-laque), Prestige! commercialisée par Eckart (Mica-TiO2), Prestige Bronze commercialisée par Eckart (Mica-Fe2O3), Colorona commercialisée par Merck (Mica-TiO2-Fe2O3). On peut également citer les pigments à effet interférentiel non fixés sur un substrat comme les cristaux liquides (Helicones HC de Wacker), les paillettes holographiques interférentielles (Geometric Pigments ou Spectra f/x de Spectratek). Les pigments à effets spéciaux comprennent aussi les pigments fluorescents, que ce soit les substances fluorescentes à la lumière du jour ou qui produisent une fluorescence ultraviolette, les pigments phosphorescents, les pigments photochromiques, les pigments thermochromiques et les quantum dots, commercialisés par exemple par la société Quantum Dots Corporation. Les quantum dots sont des nanoparticules serai conductrices luminescentes capables d'émettre, sous excitation lumineuse, un rayonnement présentant une longueur d'onde comprise entre 400 nrn et 700 nm. Ces nanoparticules sont connues de la littérature. En particulier, elles peuvent être fabriqués selon les procédés décrits par exemple dans le US 6 225 198 ou US 5 990 479, dans les publications qui y sont citées, ainsi que dans les publications suivantes : Dabboussi B.O. et al "(CdSe)ZnS core-shell quantum dots : synthesis and characterisation of a size series of highly luminescent nanocristallites" Journal of phisical chemistry B, vol 101, 1997, pp 9463-9475. et Peng, Xiaogang et al, "Epitaxial Growth of highly Luminescent CdSe/CdS core/shell nanocrystals with photostability and electronic accessibility" Journal of the Arnerican Chemical Society, vol 119, N 30, pp 7019-7029. La variété des pigments qui peuvent être utilisés dans la présente invention permet d'obtenir une riche palette de couleurs, ainsi que des effets optiques particuliers tels que des effets métalliques, interférentiels. Selon un mode de réalisation particulier, les pigments sont des 10 pigments colorés. On entend par pigment coloré des pigments autres que les pigments blancs. La taille du pigment utile dans le cadre de la présente invention est généralement comprise entre 10 nm et 200 pm, de préférence entre 20 nm et 80 pm, et plus préférentiellement entre 30 nm et 50 pm. 15 Les pigments peuvent être enrobés par des composés organiques ou minéraux. L'agent organique avec lequel sont traités les pigments peut être déposé sur les pigments par évaporation de solvant, réaction chimique entre les 20 molécules de l'agent de surface ou création d'une liaison covalente entre l'agent de surface et les pigments ou les charges. Le traitement en surface au sens de la présente invention est tel qu'un pigment traité en surface conserve ses propriétés intrinsèques de pigment avant traitement. 25 Le traitement en surface peut ainsi être réalisé par exemple par réaction chimique d'un agent de surface avec la surface des pigments et création d'une liaison covalente entre l'agent de surface et les pigments. Cette méthode est notamment décrite dans le brevet US 4 578 266. De préférence, on utilisera un agent organique lié aux pigments de 30 manière covalente. L'agent pour le traitement de surface peut représenter de 0,1 à 50 % en poids du poids total des pigments ou des charges traités en surface, de préférence de 0, 5 à 30 % en poids, et encore plus préférentiellement de 1 à 10 % en poids. De préférence, les traitements en surface des pigments sont choisis parmi les traitements suivants : - un traitement PEG-Silicone comme le traitement de surface AQ commercialisé par LCW ; - un traitement Chitosane comme le traitement de surface CTS commercialisé par LCW ; - un traitement Triéthoxycaprylylsilane comme le traitement de surface AS commercialisé par LCW ; - un traitement Méthicone comme le traitement de surface SI 10 commercialisé par LCW ; - un traitement Diméthicone comme le traitement de surface Covasil 3.05 commercialisé par LCW ; - un traitement Diméthicone / Triméthylsiloxysilicate comme le traitement de surface Covasil 4.05 commercialisé par LCW ; 15 - un traitement Lauroyl Lysine comme le traitement de surface LL commercialisé par LCW ; - un traitement Lauroyl Lysine Diméthicone comme le traitement de surface LL / SI commercialisé par LCW ; - un traitement Myristate de Magnésium comme le traitement de surface 20 MM commercialisé par LCW ; - un traitement Dimyristate d'Aluminium comme le traitement de surface MI commercialisé par Miyoshi ; - un traitement Perfluoropolyméthylisopropyl éther comme le traitement de surface FHC commercialisé par LCW ; 25 - un traitement Isostéaryl Sébacate comme le traitement de surface HS commercialisé par Miyoshi ; - un traitement Disodium Stéaroyl Glutamate comme le traitement de surface NAI commercialisé par Miyoshi ; - un traitement Diméthicone / Disodium Stéaroyl Glutamate comme le 30 traitement de surface SA / NAI commercialisé par Miyoshi ; - un traitement Phosphate de Perfluoroalkyle comme le traitement de surface PF commercialisé par Daito ; - un traitement Copolymère acrylate / Diméthicone et Phosphate de Perfluoalkyle comme le traitement de surface FSA commercialisé par Daito ; - un traitement Polyméthylhydrogène siloxane / Phosphate de Perfluoroalkyle comme le traitement de surface FS01 commercialisé par Daito ; - un traitement Lauryl Lysine / Aluminium Tristéarate comme le traitement de surface LL-StAl commercialisé par Daito ; - un traitement Octyltriéthylsilane comme le traitement de surface OTS commercialisé par Daito - un traitement Octyltriéthylsilane / Phosphate de Perfluoroalkyle comme le traitement de surface FOTS commercialisé par Daito ; - un traitement Copolymère Acrylate / Diméthicone comme le traitement 10 de surface ASC commercialisé par Daito ; - un traitement Isopropyl Titanium Triisostéarate comme le traitement de surface ITT commercialisé par Daito ; - un traitement Cellulose Microcrystalline et Carboxyméthyl Cellulose comme le traitement de surface AC commercialisé par Daito ; 15 - un traitement Cellulose comme le traitement de surface C2 commercialisé par Daito - un traitement copolymère Acrylate comme le traitement de surface APD commercialisé par Daito - un traitement Phosphate de Perfluoroalkyle / Isopropyl Titanium 20 Triisostéarate comme le traitement de surface PF + ITT commercialisé par Daito. Le ou les pigments sont chacun généralement présents dans la composition conforme à l'invention dans des quantités généralement comprises entre 0,05 et 50 % du poids total de la composition, de préférence de 0,1 à 35 %. 25 On peut introduire dans les compositions des inhibiteurs de polymérisation, et plus particulièrement des inhibiteurs de polymérisation anioniques et/ou radicalaires, ceci afin d'accroître la stabilité de la composition dans le temps. De façon non limitative, on peut citer les inhibiteurs de polymérisation suivants : le dioxyde de soufre, l'oxyde nitrique, le trifluorure de 30 bore, l'hydroquinone et ses dérivés tels que l'hydroquinone monéthyléther, la TBHQ, la benzoquinone et ses dérivés tels que la duroquinone, le catéchol et ses dérivés tels que le t-butyl catéchol et le méthoxycatéchol, l'anisole et ses dérivés tels que le méthoxyanisole ou l'hydroxyanisole, le pyrogallol et ses dérivés, le p-méthoxyphénol, I'hydroxybutyl toluène, les alkyl sulfates, les alkyl sulfites, les alkyl sulfones, les alkyl sulfoxydes, les alkyl sulfures, les mercaptans, le 3-sulfonène et leurs mélanges. Les groupements alkyle désignent de préférence des groupement ayant 1 à 6 atomes de carbone. On peut aussi utiliser à titre d'inhibiteur les acides minéraux ou organiques. Ainsi la composition cosmétique selon l'invention peut également comprendre au moins un acide minéral ou organique, ce dernier ayant un ou plusieurs groupements carboxyliques ou sulfoniques, présentant un pKa compris entre 0 et 6 tels que l'acide phosphorique, l'acide chlorhydrique, l'acide nitrique, l'acide benzène- ou toluène-sulfonique, l'acide sulfurique, l'acide carbonique, l'acide fluorhydrique, l'acide acétique, l'acide formique, l'acide propionique, l'acide benzoïque, les acides mono-, di- ou trichloroacétiques, l'acide salicylique et l'acide trifluoroacétique, l'acide octanoïque, l'acide heptanoïque et l'acide hexanoïque. De préférence, l'acide acétique est utilisé. La concentration en inhibiteur dans la composition cosmétique de l'invention peut être comprise entre 10 ppm et 30% en poids et plus préférentiellement entre 10 ppm et 15% en poids par rapport au poids total de la composition. La composition de l'invention peut comprendre un ou plusieurs additifs cosmétiques usuels pour le traitement des matières kératiniques. Ils peuvent être choisis parmi cette liste non exhaustive tels que les agents réducteurs, les agents oxydants, les séquestrants, les adoucissants, les agents anti-mousse, les agents épaississants polymériques ou non, les agents épaississants minéraux ou organiques (tels que le benzylidène sorbitol, les N acylaminoacides), les agents hydratants, les dispersants de charges, les agents émollients, les bases organiques ou minérales, les plastifiants, les filtres solaires, les azurants optiques, les colorants directs ou d'oxydation, les pigments, les charges minérales, les argiles, les minéraux colloïdaux, les métaux colloïdaux, les nanoparticules de semi-conducteurs de type puits quantiques à base de métaux ou de silicium, un composé photo ou thermochromique, les nacres, les agents nacrant, les parfums, les peptisants, les conservateurs, les protéines, les vitamines, les agents antipelliculaires, les polymères anioniques, cationiques ou amphotères fixants ou non, les agents conditionneur non polyrnèriques tels que les tensioactifs cationiques, anioniques ou amphotères, les cires oxyéthylénées ou non, les paraffines, les acides gras en C10-C30 tels que l'acide stéarique, l'acide laurique, les amides gras en C10-C30 tel que le diéthanolamide laurique, les esters d'alcool gras en C10-C30 tels qu les benzoates d'alcool gras en C10-C30 et leurs mélanges. Préférentiellement la composition contient, au moins un dispersant. Ces agents peuvent être éventuellement encapsulés. La capsule peut être de type polycyanoacrylate. Un propulseur peut être intégré à la composition de l'invention. Le propulseur est constitué par les gaz comprimés ou liquéfiés usuellement employés pour la préparation de compositions aérosols. On emploiera de manière préférentielle l'air, le gaz carbonique, l'azote comprimé ou encore un gaz soluble tel que le diméthyléther, les hydrocarbures halogénés (fluorés en particuliers) ou non (butane, propane, isobutane) et leurs mélanges. Le procédé de traitement des cheveux conforme à l'invention consiste à appliquer la composition décrite ci-dessus sur les matières kératiniques, et en particulier en présence d'un agent nucléophile avec ou sans chauffage. Ces deux opérations peuvent aussi être effectuées après application de la composition. Il est également possible de moduler la cinétique de polymérisation par voie anionique en pré-imprégnant les matières kératiniques à l'aide d'un agent nucléophile. L'agent nucléophile peut être utilisé pur, en solution, sous forme d'une émulsion, ou être encapsulé. Pour moduler la cinétique de polymérisation anionique, on peut également augmenter la nucléophilie de la fibre par transformation chimique de la matière kératinique. A titre d'exemple, on peut citer la réduction des ponts di-sulfure composant en partie la kératine en thiols avant application de la composition de l'invention. De façon non exhaustive, on peut citer comme réducteurs des ponts di-sulfure composant en partie la kératine, les composés suivants: - thiosulfate de sodium anhydre, - métabisulfite de sodium en poudre, - thiourée, - sulfite d'ammonium, - acide thioglycolique, - acide thiolactique, - thiolactate d'ammonium, - mono-thioglycolate de glycérol, - thioglycolate d'ammonium, - thioglycérol, - acide 2,5-dihydroxybenzoique, - di-thioglycolate de diammonium, - thioglycolate de strontium, - thioglycolate de calcium, -formo-sulfoxylate de zinc, - thioglycolate d'isooctyle, - dl-cystéine, -thioglycolate de monoéthanolamine. Pour moduler la cinétique de polymérisation par voie anionique, et plus précisément réduire la vitesse de polymérisation des monomères de l'invention, il est possible d'augmenter la viscosité de la composition. Pour ce faire, on peut ajouter à la composition de l'invention un ou des polymères ne présentant pas de réactivité sur les monomères conformes à l'invention. Dans ce cadre, on peut citer de façon non exhaustive le poly(méthacrylate de méthyle) (PMMA) ou encore les copolymères à base de cyanoacrylate tels qu'ils sont décrits dans le brevet US 6,224,622. Afin d'améliorer entre autres l'adhésion du poly(cyanoacrylate) formé in situ, on peut pré-traiter la fibre avec tous types de polymères. On peut aussi réaliser un traitement capillaire avant application de la composition de l'invention, comme une coloration directe ou d'oxydation, une permanente ou encore un défrisage. Le procédé d'application des compositions conforme à l'invention peut être suivie ou non d'un rinçage. Les compositions de l'invention après application sur la chevelure peuvent être rincées ou non. Les compositions peuvent se présenter sous différentes formes galéniques tels qu'une lotion, une mousse aérosol, un spray, un après shampooing ou un shampooing, un gel, une cire. Les compositions peuvent être contenues dans un flacon pompe, un spray aérosol. Le traitement de la fibre peut être un procédé en une étape. Auquel cas, la composition de l'invention est appliquée sur les cheveux secs ou préalablement humidifiés ou shampooinés. Les cheveux sont séchés au sèche cheveux, casque ou fer. Un shampooing terminal peut éventuellement être effectué. La fibre capillaire peut être pré-traitée par au moins un agent nucléophile. Lorsque la composition selon l'invention se compose de deux compositions, l'une comprenant les particules de silice selon l'invention et l'autre comprenant le monomère cyanoacrylate, alors un autre mode de réalisation du procédé de l'invention peut être prévu. La fibre capillaire peut être pré-traitée par la composition comprenant les particules de silice selon l'invention. Les cheveux peuvent être séchés. Puis la seconde composition contenant au moins un monomère cyanoacrylate dans un solvant cosmétique est appliquée sur le cheveu. Les cheveux sont séchés (sèche cheveux, casque ou fer). Un shampooing terminal peut être éventuellement effectué. Un procédé particulier consiste à combiner le traitement selon l'invention avec des traitements de la fibre existant tels que l'application d'un réducteur de permanente ou d'une permanente ou d'une coloration d'oxydation ou d'une décoloration ou un shampooing ou un produit de coiffage ou de défrisage alcalin. De cette façon on prépare la fibre pour rendre l'efficacité plus importante, par décapage de la fibre et/ou par mordançage de la fibre comme vu précédemment. Dans une seconde étape on procède à l'application de la composition de l'invention, la fibre pouvant être préalablement traitée avec un agent nucléophile. Un autre procédé consiste à appliquer le traitement selon l'invention avant des traitements de la fibre décrits ci dessus, susceptible d'endommager les fibres kératiniques. De cette façon, on protège la fibre lors du traitement. On peut ensuite éventuellement démaquiller la fibre, c'est-à-dire retirer le gainage résultant de la composition de l'invention. L'invention a également pour objet l'utilisation des compositions décrites 35 ci-dessus pour le traitement cosmétique des matières kératiniques, et notamment des fibres kératiniques telles que les cheveux. Les compositions peuvent notamment être utilisées pour le renforcement des matières kératiniques, et des fibres kératiniques, et notamment pour apporter du volume et un gainage particulièrement rémanent. Enfin l'invention a pour objet un kit comprenant une première composition contenant au moins un monomère cyanoacrylate, et éventuellement au moins un inhibiteur de polymérisation anionique et/ou radicalaire et/ou acide, ainsi qu'une deuxième composition comprenant au moins un solvant organique liquide, au moins une particule de silice et éventuellement un acide. Selon une variante, le kit comprend une première composition anhydre qui comprend la ou les particules de silice et le ou les monomères électrophiles et une deuxième composition qui comprend un agent nucléophile. Les exemples qui suivent sont destinés à illustrer l'invention, sans toutefois présenter un caractère limitatif. EXEMPLES : Exemple 1 : La composition suivante est réalisée poly diméthyl siloxane alpha-omega dihydroxylé / 6,8g cyclopentadiméthylsiloxane (14,7 / 85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous le 91,2g nom de DC245 Fluid Silice AEROSIL 200 1g Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence l g 0.25g de cette composition est appliquée sur une mèche de cheveux châtain de 1g préalablement shampooinée. Après 15 min de pause à température ambiante, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 3min. 10 Les cheveux sont gainés. Cet effet est encore visible après plusieurs shampooings. Exemple 2 La composition suivante est réalisée poly diméthyl siloxane alpha-omega dihydroxylé / 6,8g cyclopentadiméthylsiloxane (14,7 / 85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous le 91,1g nom de DC245 Fluid Silice AEROSIL 200 1g 245 OCTACARE DSP OL300 d'Avécia* 0,l g Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 1g *Dispersant commercialisé par AVECIA 0.25g de cette composition est appliqué sur une mèche de cheveux châtain de 1g préalablement shampooinée. Après 15 min de pause à température ambiante, 5 la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 3min. Les cheveux sont gainés. Cet effet est encore visible après plusieurs shampooings. 10 Exemple 3 : La composition suivante est réalisée poly diméthyl siloxane alpha-omega dihydroxylé / 45g cyclopentadiméthylsiloxane (14,7 / 85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous le 42g nom de DC245 Fluid Sunsphère H31 commercialisé par Asahi Glass 3g Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10g 0.25g de cette composition est appliquée sur une mèche de cheveux châtain de 1g préalablement shampooinée. Après 15 min de pause à température ambiante, 15 la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 3min. Les cheveux sont gainés, Cet effet est encore visible après plusieurs shampooings. Exemple 4 : La composition suivante est réalisée poly diméthyl siloxane alpha-omega dihydroxylé / 40g cyclopentadiméthylsiloxane (14,7 / 85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous le 37g nom de DC245 Fluid Sunsphère H31 commercialisé par Asahi Glass 3g Nacre Mica-Oxyde de fer Prestige Bronze commercialisée par Eckart 10 g Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10g 0.5g de cette composition est appliquée sur une mèche de cheveux châtain de l g préalablement shampooinée. Après 15 min de pause à température ambiante, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 3min. Les cheveux sont gainés et colorés. Ces effets sont encore visibles après 10 plusieurs shampooings
La présente invention concerne de nouvelles compositions à base de silice, de monomères polymérisables in situ, d'un solvant organique liquide, d'un milieu cosmétiquement acceptable, pour le traitement cosmétique des matières kératiniques, et en particulier des fibres kératiniques telles que les cheveux, ainsi qu'à l'utilisation de nouvelles compositions pour le traitement cosmétique des matières kératiniques et un kit contenant ladite composition.
1. Composition cosmétique comprenant : a) au moins un monomère cyanoacrylate de formule (I) : RI CN >ù1 \ (I) R2 COXR'3 dans laquelle : • X désigne un atome d'oxygène, de soufre ou un groupement NH • RI et R2 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe peu ou non électro-attracteur (peu ou non inductif-attracteur) • R'3 désigne un atome d'hydrogène ou un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement: substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi -OR', -COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène et un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire ou par polycondensation ou par ouverture de cycle, R' désignant un groupe alkyle en C1-Clo ; b) au moins une particule de silice dont la taille est inférieure à 30 pm ; et c) au moins un solvant organique liquide. 2. Composition selon la précédente caractérisée en ce que 25 le monomère cyanoacrylate est de formule appartenant à la famille : i) soit des 2-cyanoacrylates de polyfluoroalkyle en C1-C20 tels que : -l'ester du 2,2,3,3-tétrafluoropropylique de l'acide 2-cyano-2-propénoïque de formule (Il) : CN COOCH2CF2CHF2 15 20- ou de l'ester 2,2,2-trifluoroéthylique de l'acide 2-cyano-2-propénoïque de formule (III) : CN (III) COOCH2CF3 ii) les 2-cyanoacrylate d'alkyle ou d'alcoxyalkyle de formule (I) dans laquelle R'3 représente un radical alkyle en C1-C10 ; alcényle en C2-Clo ou alcoxy(C1-C4) alkyle(CI-Cio). 3. Composition selon la 1 caractérisée en ce que le monomère cyanoacrylate de formule (I) comporte R1 et R2 représentant un atome d'hydrogène, X représentant un atome d'oxygène et R'3 représentant un groupement alkyle en C1-Clo linéaire ou ramifié. 4. Composition selon la précédente caractérisée en ce que le monomère cyanoacrylate est de formule (IV) ou ses mélanges: CN (IV) COOR'3 dans laquelle : R'3 = -(CH2)7-CH3, - CH(CH3)-(CH2)5-CH3, -CH2-CH(C2H5)-(CH2)3-CH3, - (CH2)5-CH(CH3)-CH3, -(CH2)4-CH(C2H5)-CH3. 5. Composition selon une quelconque des précédentes caractérisée en ce que la particule de silice est hydrophile. 6. Composition selon la précédente caractérisée en ce que le solvant organique est constitué par au moins une silicone volatile. 7. Composition selon une quelconque des précédentes caractérisée en ce que ladite composition est anhydre.25 8. Composition selon une quelconque des précédentes caractérisée en ce qu'elle contient au moins un acide. 9. Utilisation de la composition telle que définie dans une quelconque 5 des 1 à 8 pour le traitement des matières kératiniques, et notamment des fibres kératiniques telles que les cheveux. 10. Procédé de traitement des matières kératiniques caractérisée en ce qu'il comprend l'application sur lesdites matières kératiniques de la composition 10 telle que définie dans une quelconque des 1 à 8. 11. Procédé selon la précédente caractérisé en ce que la composition de l'invention est appliquée sur les matières kératiniques sèches ou préalablement humidifiées ou shampooinées. 12. Procédé selon la 10 caractérisé en ce que la composition de l'invention est appliquée sur les matières kératiniques suivi de l'application d'un agent nucléophile. 20 13. Procédé selon une quelconque des 10 ou 11 caractérisé en ce que la matière kératinique, notamment la fibre kératinique telle que le cheveu, peut être pré-traitée par au moins un agent nucléophile. 14. Procédé selon une quelconque des 10 à 12 caractérisé 25 en ce que la matière kératinique, notamment la fibre kératinique telle que le cheveu, peut être pré-traitée par au moins un type de particule de silice dispersées dans un solvant cosmétique. 15. Procédé de traitement de matière kératinique, notamment de fibre 30 kératinique telle que le cheveu, caractérisé en ce que dans une première étape on applique à ladite matière kératinique un réducteur de permanente complète ou une permanente ou une coloration d'oxydation ou une décoloration ou un shampooing ou un produit de coiffage ou un défrisage alcalin et dans une seconde étape on procède selon une quelconque des 10 à 14. 15 16. Procédé de traitement de matière kératinique, notamment la fibre kératinique telle que le cheveu, caractérisée en ce que i) à la première étape ladite fibre est protégée par un procédé selon une quelconque des 11 à 14 ; ii) à la deuxième étape ladite fibre est traitée notamment par l'application d'un réducteur de permanente ou par la permanente complète ou par la coloration d'oxydation ou la décoloration ou le défrisage alcalin ; et iii) à la troisième étape ladite fibre est démaquillée. 17. Kit comprenant une première composition contenant au moins un monomère cyanoacrylate et éventuellement au moins un inhibiteur de polymérisation anionique et/ou radicalaire et/ou acide, ainsi qu'une deuxième composition comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un solvant organique liquide, au moins une particule de silice et éventuellement un acide. 18. Kit comprenant une première composition anhydre contenant au moins une particule de silice et au moins un monomère électrophile et une deuxième composition contenant au moins un agent nucléophile.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/81,A61Q 5/12
FR2897890
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF POUR DETERMINER L'EMPLACEMENT D'UN POINT DE FIXATION D'UNE TIGE
20,070,831
La présente invention concerne les procédés et dispositifs pour déterminer l'emplacement du point de fixation d'une tige dans un milieu où règne un champ magnétique permanent comme le champ magnétique terrestre et, à titre d'application, les procédés et dispositifs pour déterminer l'emplacement du point de coincement d'un train de tiges utilisé pour le forage d'un puits de pétrole ou analogue dans le sol terrestre. io On sait que, pour forer, par exemple, un puits de pétrole, on utilise une tige creuse de forage constituée d'un assemblage de portions de tiges successives, dénommé "train de tiges", dont l'extrémité pénétrante comporte des moyens de forage. Ces dispositifs de forage sont bien connus en eux-mêmes, ainsi que leur utilisation et ne seront pas plus amplement décrits ici. 15 Plus particulièrement dans le domaine pétrolier, ces trains de tiges peuvent atteindre des longueurs très importantes, plusieurs milliers de mètres, et sont parfois soumis à des coincements qui empêchent de continuer le forage du puits et de les remonter. Ces coincements peuvent par exemple être consécutifs à la rencontre d'obstacles, à des éboulements, etc. 20 Etant donné qu'un tel coincement se produit généralement à une grande profondeur, il est bien évident qu'il est impossible d'abandonner l'ensemble du train de tiges et de l'outil de forage, de même que la portion de puits déjà réalisée. Il est donc impérativement nécessaire de décoincer le train de tiges pour 25 récupérer l'ensemble des éléments de forage et continuer le forage du puits. Dans ce but, différentes techniques ont été mises au point qui peuvent être mises en oeuvre à la condition que l'emplacement du coincement ait été déterminé avec une relativement bonne précision. Dans le cas du forage d'un puits de pétrole à l'aide d'un train de tiges de 30 forage vissées bout à bout, il faut déterminer les extrémités des portions de tige qui sont juste situées de part et d'autre du coincement. Pour déterminer la position du point de coincement, on a déjà utilisé un outil qui est introduit à l'intérieur du train de tiges, descendu jusqu'au fond du puits, puis remonté pas à pas, c'est-à-dire tige par tige, en effectuant, à chaque pas, des mesures spécifiques. Sans entrer dans les détails, un tel outil est généralement constitué de deux têtes couplées l'une à l'autre et séparées l'une de l'autre par un entrefer délimité par deux plans parallèles suivant une direction oblique par rapport à l'axe de la tige creuse quand l'outil est disposé dans le train de tiges, en précisant que tes deux têtes sont munies d'éléments pour fes fixer, à chaque pas, sur la paroi intérieure du train de tiges et les maintenir suivant deux lignes de fixation séparées d'une distance inférieure à la longueur d'une portion de io tige formant le train de tiges, l'entrefer se trouvant entre ces deux lignes de fixation. Il est bien entendu que l'opérateur de forage peut connaître approximativement la position du point de coincement par rapport au sommet du puits, mais pas avec assez de précision pour pouvoir intervenir de façon is optimale pour décoincer le train de tiges. En effet, en appliquant une traction d'une valeur connue à l'extrémité du train de tiges émergeant du sommet du puits et en mesurant l'allongement obtenu, comme il connaît le coefficient d'allongement des portions de tiges, il peut estimer l'emplacement du point de coincement, mais ne peut pas le déterminer de façon précise. 20 Pour déterminer avec plus de précision l'emplacement du point de coincement du train de tiges dans le puits, l'opérateur descend l'outil défini ci-dessus à l'intérieur du train de tiges, par exemple au moyen d'un câble ou analogue, puis le positionne en un premier endroit qui est avec certitude à un niveau inférieur à celui du point de coincement déterminé comme mentionné ci- 25 dessus. La position de l'outil à partir du sommet du puits est connue avec précision, notamment par la longueur de câble déroulé. Les deux têtes sont alors fixées sur la paroi intérieure du train de tiges, puis l'opérateur effectue deux manoeuvres. L'une de ces manoeuvres consiste à exercer une traction sur l'extrémité du train de tiges émergeant du puits, l'autre consiste à exercer une 30 torsion sur cette même extrémité. Lors de chacune de ces manoeuvres, on mesure, de façon connue, les variations de l'entrefer. Ces manoeuvres et mesures sont effectuées à chaque étape lors de la remontée pas à pas de l'outil, jusqu'à ce que l'outil atteigne un niveau dont on est certain qu'il est situé au-dessus du point de coincement du train de tiges dans le puits. La mesure de la variation de l'entrefer peut s'effectuer par exemple au moyen de deux bobines, l'une émettrice l'autre réceptrice, cette dernière 5 délivrant en sortie un signal qui est fonction, d'une part du signal appliqué à la bobine émettrice et d'autre part de la largeur de l'entrefer. Si une traction est exercée sur fe train de tiges, if va subir un allongement uniquement sur sa longueur située au-dessus du point de coincement et, tant que l'outil est situé dans le puits de façon que les deux fo lignes de fixation de ses deux têtes soient au-dessous du point de coincement, la largeur de l'entrefer ne subira aucune modification. Le signal émis par la bobine réceptrice sera constant et égal à une première valeur. Dès que l'outil dépasse le point de coincement, l'allongement du train de tiges s'applique entre les deux lignes de fixation des deux têtes et entraîne une modification de fa 15 largeur de l'entrefer. Le signal émis par la bobine réceptrice prend une valeur différente de la première. II en est de même lorsque l'on exerce une torsion sur le train de tiges. Tant que l'outil se trouve en dessous du point de coincement, les deux têtes ne pivotent pas l'une par rapport à l'autre et la largeur de l'entrefer demeure donc 20 à sa valeur nominale. Dès que l'outil dépasse le point de coincement, les deux têtes pivotent l'une par rapport à l'autre et, comme l'entrefer a une direction oblique par rapport à l'axe des tiges, sa largeur va subir une modification, de même que le signal émis par la bobine réceptrice. En étudiant l'ensemble de ces mesures effectuées à chaque étape du 25 déplacement pas à pas de l'outil, il est possible de déterminer, avec une bonne précision en fonction du pas de déplacement de l'outil, l'emplacement du point de coincement du train de tiges dans le puits, ainsi que la nature de ce coincement, soit en rotation, soit en traction, soit à la fois en traction et en rotation. 30 lI est alors possible, par une technique connue en elle-même, de dévisser le train de tiges au niveau du collier de vissage qui se trouve juste au-dessus du niveau du point de coincement, de récupérer la partie du train de tiges ainsi libérée, de descendre un outil spécial pour récupérer le reste du train de tiges et l'outil de forage, et même d'éliminer la cause du coincement. A la description faite ci-dessus, on constate que le procédé est relativement long à mettre en oeuvre et entraîne de ce fait une forte augmentation du coût du forage d'un puits. En outre, la difficulté de sa mise en oeuvre limite la fiabilité des résultats. Aussi, ont été mis en oeuvre d'autres procédés, par exempte ceux décrits dans le EP-A-196 829 et le US-A-4 766 764. Le procédé décrit dans le premier document cité consiste essentiellement à descendre pas à pas tout le long du train de tiges un premier outil qui produit des impulsions de champ magnétique créant, dans les tiges, des marques magnétiques de façon incrémentale, à descendre un second outil pour effectuer une mesure de la première valeur du champ magnétique de toutes tes marques apposées par te premier outil, à soumettre le train de tige à des contraintes mécaniques, et enfin à déterminer les marques dont la valeur du champ magnétique a subi une variation par rapport à la première valeur. La localisation de deux marques magnétiques adjacentes présentant, l'une une variation de champ magnétique et l'autre pas, détermine, entre elles, la position du coincement du train de tiges. Quant au second procédé, il consiste à faire subir une torsion au train de tiges après y avoir apposé pas à pas des marques magnétiques, puis à effectuer une mesure du champ magnétique de ces marques en suivant une génératrice de la tige avant sa torsion, et à localiser la première marque qui s'est éloignée de cette génératrice, par le fait que son éloignement entraîne une diminution de son champ magnétique. La localisation de cette marque définit l'emplacement du point de coincement. Quant au procédé selon le GB-A-2 158 245, il nécessite une étape d'excitation magnétique du train de tiges et deux étapes supplémentaires consistant à effectuer deux mesures avant et après avoir soumis le train de tiges à une contrainte mécanique, puis une comparaison des résultats des deux mesures pour déterminer le point de coincement. Ces procédés antérieurs sont relativement longs et même difficiles à mettre en oeuvre, et parfois peu fiables. De plus, bien entendu, ils ne peuvent être mis en oeuvre que si les tiges sont en un matériau ferromagnétique. Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de mettre en oeuvre un procédé pour déterminer l'emplacement du point de fixation d'une tige dans un milieu où règne un champ magnétique permanent, notamment le champ magnétique terrestre, qui permette de pallier en grande partie les inconvénients mentionnés ci-dessus des techniques utilisées jusqu'à ce jour, c'est-à-dire un procédé qui permette de déterminer avec précision l'emplacement de ce point io de fixation beaucoup plus rapidement et facilement qu'avec les procédés selon l'art antérieur, et ce, quelle que soit la nature de la tige, et qui soit applicable aux tiges de forage des puits pour l'exploitation d'hydrocarbures comme du pétrole, du gaz ou analogue. La présente invention a aussi pour but de réaliser un dispositif 15 permettant de mettre en oeuvre le procédé selon l'invention. Plus précisément, la présente invention a pour objet un procédé pour déterminer, par rapport à un point origine, l'emplacement d'un point de fixation d'une tige située dans un milieu dans lequel règne un champ magnétique permanent, lorsque l'emplacement présumé du dit point de fixation a été 20 préalablement estimé, caractérisé par le fait qu'il consiste à étudier les variations du flux magnétique qui traverse des fenêtres quand ladite tige est et n'est pas soumise à un couple de torsion autour de son axe, lesdites fenêtres ayant sensiblement la même aire et étant liées à la tige respectivement en des points différents situés sur la portion de tige délimitée par l'emplacement 25 présumé du point de fixation et comprenant le point origine, chacune ayant une position déterminée par rapport aux lignes de force du champ magnétique quand la tige n'est pas soumise au couple de torsion. La présente invention a aussi pour objet un dispositif permettant de mettre en oeuvre le procédé tel que défini ci-dessus, pour déterminer, par 30 rapport à un point origine, l'emplacement d'un point de fixation d'une tige située dans un milieu dans lequel règne un champ magnétique permanent, caractérisé par le fait qu'il comporte un capteur comprenant au moins une fenêtre apte à être traversée par ledit champ magnétique, ledit capteur étant apte à élaborer des signaux fonction du flux magnétique traversant ladite fenêtre, des moyens pour lier ledit capteur avec la portion de tige et le délier de façon à pouvoir le positionner en différents points dé ladite portion de tige, et des moyens pour traiter les signaux délivrés par ledit capteur. s D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre iffustratif mais nullement limitatif, dans lesquels : Les figures 1 à 4 représentent quatre schémas qui permettent d'expliciter la mise en oeuvre du procédé selon l'invention pour déterminer, par 10 rapport à un point origine Po, l'emplacement d'un point de fixation Pf d'une tige T située dans un milieu Mi dans lequel règne un champ magnétique permanent Ch, Les figures 5 et 6 représentent, sous forme schématique, deux coupes respectivement longitudinale et transversale d'un mode de réalisation du 15 dispositif selon l'invention permettant de mettre en oeuvre le procédé selon l'invention, et La figure 7 représente une courbe pour expliciter les résultats qui peuvent être obtenus avec le mode de réalisation du dispositif selon l'invention plus particulièrement illustré sur les figures 5 et 6. 20 Il est tout d'abord précisé que les figures ne représentent qu'un mode de réalisation du dispositif selon l'invention, mais qu'il peut exister d'autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention. Il est en outre précisé que, lorsque, selon la définition de l'invention, l'objet de l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction 25 donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n'est pas spécifié que l'objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l'objet de 30 l'invention pourra être défini comme comportant "au moins un" de ces éléments. II est enfin précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle. En référence plus particulièrement aux figures 1 à 4, l'invention concerne un procédé pour déterminer, par rapport à un point origine Po, ('emplacement d'un point de fixation Pf d'une tige T en queique matériau que ce soit, située dans un milieu Mi dans lequel règne un champ magnétique permanent Ch, lorsque l'emplacement présumé de ce point de fixation a été io préalablement estimé, par exemple comme succinctement rappelé dans le préambule. Dans les applications les plus courantes et préférentielles de ce procédé, ce champ magnétique permanent Ch sera le champ magnétique terrestre. Le procédé se caractérise essentieffement par le fait qu'if consiste à 15 étudier les variations du flux du champ magnétique Ch qui traverse des fenêtres F quand la tige est et n'est pas soumise à un couple de torsion autour de son axe A. Ces fenêtres sont liées à la tige T respectivement en des points différents Px, Px+1, ... situés sur la portion de tige délimitée par l'emplacement présumé du point de fixation Pf et comprenant le point origine Po. Elles ont 20 toutes sensiblement la même aire et ont chacune une position déterminée, avantageusement identique, par rapport aux lignes de force du champ magnétique Ch quand la tige T n'est pas soumise au couple de torsion. Selon une mise en oeuvre avantageuse, le procédé consiste à déterminer l'intensité SI d'un premier signal, Figure 4, représentatif du flux du 25 champ magnétique traversant au moins une fenêtre F quand la tige n'est pas soumise à la torsion, Figure 1. Il consiste ensuite à déterminer, quand la tige est soumise à la torsion, Figure 2, les intensités S21, S22, ... d'au moins deux deuxième et troisième signaux fonction du flux du champ magnétique traversant deux fenêtres F 30 situées en deux points non confondus PX, Px+1, ... indexés sur la portion de tige par rapport au point origine Po, puis à déterminer le point d'intersection Pi des deux courbes représentatives Cl, C2 (Figure 4) respectivement de l'intensité S1 du premier signal et des intensités S21, S22, ... des deuxième et troisième signaux en fonction de l'indexation des points de liaison des fenêtres avec la portion de tige, ce point d'intersection Pi des deux courbes définissant l'indexation du point de fixation Pf de la tige T, c'est-à-dire la distance qui sépare le point origine Po et ce point de fixation Pf. En effet, si on considère tout d'abord la tige T non soumise à la torsion et une fenêtre F liée à cette tige sensiblement perpendiculaire aux lignes de force du champ magnétique Ch (Figure 1), le flux de ce champ magnétique à travers la fenêtre d'aire Sa est égal à Bo.Sa, où Bo est la valeur de l'induction magnétique du champ magnétique Ch, et le l'intensité S1 du premier signal est lo donnée par la fonction suivante de formule : Si = f(Bo.Sa). L'intensité S1 du premier signal est représentée par la courbe Cl sur la Figure 4 qui porte, en ordonnées : l'intensité S des signaux représentatifs des flux du champ magnétique Ch à travers les fenêtres F et, en abscisses : la distance P séparant le point origine Po et tes points Px, Px+1, Px+2 de liaison 15 des fenêtres sur la portion de tige. Il faut noter que l'intensité du signal représentatif du flux magnétique à travers une fenêtre sera la même pour toutes les fenêtres qui auront la même position relative par rapport aux lignes de force du champ magnétique Ch, car la longueur de la tige est négligeable par rapport au diamètre du globe terrestre 20 et le champ magnétique Ch est uniforme. Compte tenu des rappels ci-dessus, il est clair que la courbe Cl est parallèle à l'axe des abscisses puisque l'intensité Si est constante. Si, on considère maintenant deux fenêtres F liées à la tige T en deux points différents Px et Px+1 sur la portion de tige (Figure 3) dans la même 25 position par rapport aux lignes de force du champ magnétique Ch que sur la Figure 1, et si l'on soumet la tige à une torsion Ts autour de son axe A, par exemple en agissant au niveau du point Po, on obtient un "vrillage" de la portion de tige à partir du point de fixation Pf, qui est fixe, l'amplitude de vrillage augmentant à mesure que l'on s'éloigne de ce point de fixation. 30 En première conséquence, les fenêtres sont entraînées en rotation autour de l'axe A par la tige T, et ne sont plus perpendiculaires au champ magnétique Ch (Figure 2). Le flux du champ magnétique à travers une fenêtre est alors égal à Bo.Sa.cosa où a est la valeur de l'angle de rotation de la fenêtre. De plus, l'une des deux fenêtres subit une rotation plus importante que l'autre. Plus précisément, celle qui subit la rotation la plus importante est celle 5 qui est la plus éloignée du point de fixation Pf, c'est-à-dire la plus proche du point Po, point d'application du couple de torsion. Le flux du champ magnétique Ch à travers une fenêtre varie donc alors en fonction de la distance entre le point origine Po et le point de liaison Px, Px+1, Px+2, ... de la fenêtre avec la portion de tige T, ce qui se traduit par io une variation de l'intensité S21, S22, S23, ... du signal représentatif de ce flux magnétique. D'une façon générale, pour une tige de section uniforme et en un même matériau sur toute sa longueur, l'augmentation de l'amplitude de vrillage est sensiblement linéaire. Il serait donc suffisant de ne réaliser que deux mesures 15 en deux points différents Px, Px+1. Mais, de façon avantageuse, il en sera réalisé plus de deux (Figure 4). Les valeurs S21, S22, S23, ... des signaux représentatifs des flux du champ magnétique Ch à travers les fenêtres respectivement liées à la tige aux points Px, Px+1, Px+2 indexés par rapport au point origine Po sont reportées 20 dans le même référentiel que la courbe Cl précédente. On obtient la courbe C2. Le point d'intersection des deux courbes Cl et C2 permet de déterminer l'indexation du point de fixation Pf, c'est-à-dire la distance séparant le point origine Po et ce point de fixation Pf puisque c'est le point ,qui n'a pas subi de vrillage 25 Comme le signal SI est constant, il est bien évident qu'une courbe Cl équivalente à celle qui est représentée sur la figure 4 peut être obtenue en soustrayant la valeur S1 à chaque valeur S21, S22, 523,... La courbe Cl est alors confondue avec l'axe des abscisses P du référentiel et les deux points Pi et Pf sont confondus sur cet axe des abscisses P. 30 La description de la mise en oeuvre du procédé selon l'invention a été donnée ci-dessus dans le cas où toutes les fenêtres F ont la même position par rapport aux lignes de force du champ magnétique Ch quand la tige T n'est pas soumise au couple de torsion. Cependant, le procédé selon l'invention peut -aussi être mis en oeuvre lorsque les fenêtres ont, quand la tige n'est pas soumise à la torsion, des orientations différentes par rapport aux lignes de force du champ magnétique, bien entendu dans des limites données. En effet, dans ce cas, lorsque la tige n'est pas soumise à l'effort de torsion, il est obtenu différentes valeurs de signaux S11, S12, S13, ... données par les fenêtres F liées à la portion de tige respectivement aux points Px, Px+1, Px+ 2, ., et ces fenêtres vont induire, après torsion de la tige T, des signaux respectivement de valeurs S'21, S'22, S'23, .... Dans ce cas, les valeurs S21, S22, S23, ... définies ci-avant retenues pour définir la courbe C2 (Figure 4) seront respectivement égales aux valeurs suivantes : 821 = 8'21 - SI 1 ; 822 = S'22 - 812 et 823 = 8'23 - 813', ......DTD: Ce processus dit "par mesures différentielles" de mise en oeuvre du procédé selon l'invention est équivalent à celui décrit en premier lieu quand, à chaque valeur S21, S22, S23, a été retranchée la même valeur S1. Il faut noter que ce procédé peut être mis en oeuvre quelle que soit la nature du matériau de la tige T, que cette tige soit pleine (Figures 1 à 3) ou creuse comme il sera décrit ci-après en regard des Figures 5 et 6. Dans le cas où la tige est creuse, il peut être avantageux que les fenêtres F soient liées directement à l'intérieur It de celle-ci. La présente invention concerne aussi un dispositif qui permet de mettre en oeuvre le procédé défini ci-dessus, pour déterminer, par rapport à un point origine Po, l'emplacement d'un point de fixation Pf d'une tige T située dans un milieu Mi dans lequel règne un champ magnétique permanent Ch. Ce dispositif comporte au moins un capteur Ca comprenant au moins une fenêtre F apte à être traversée par le champ magnétique Ch, ce capteur étant apte à élaborer des signaux d'intensité S1, S21-S22-S23 fonction du flux du champ magnétique traversant la fenêtre F, des moyens Mf pour lier le capteur Ca avec la portion de tige et le délier de façon à pouvoir le positionner en différents points de cette portion de tige, et des moyens pour traiter les signaux délivrés par le capteur. Une fenêtre d'un capteur Ca peut par exemple être constituée d'une bobine en un fil électriquement conducteur mais, avantageusement, un tel capteur peut être constitué à partir du capteur qui est connu sous la dénomination commerciale "Honneywell Single-axis Magnetic Sensor HMC 1021D". Les moyens de traitement des signaux délivrés par le capteur Ca ne seront pas plus amplement décrits ici car ils sont bien connus en eux-mêmes. Ils peuvent être manuels ou, de façon préférentielle, du type à microprocesseur apte à fonctionner au moyen d'un programme dont l'élaboration ne présentera io pas de difficulté à un homme du métier connaissant notamment la description de la mise en oeuvre du procédé faite ci-dessus. Selon une réalisation préférentielle, le capteur Ca comporte une pluralité de fenêtres F1, F2, F3, F4, ..., Figure 5 et 6, présentant des positions angulaires différentes les unes par rapport aux autres dans ie but de pouvoir 15 traiter plusieurs signaux d'intensités différentes, Figure 7, afin d'obtenir un résultat très précis, et d'augmenter la sensibilité du capteur en réduisant au maximum le rapport signal sur bruit selon la méthode bien connue des hommes du métier dans ce type de mesures sous la terminologie anglaise "stacking" qui peut être traduite par "méthode par addition de signaux". 20 De façon avantageuse, le capteur comporte au moins un groupe G1 ou G2 de quatre fenêtres F1-F3-F5-F7, F2-F4-F6-F8 sensiblement situées respectivement aux quatre sommets d'un carré. De façon préférentielle, ces quatre fenêtres seront tangentes à un cercle dont le centre est confondu avec le centre du carré. 25 Il est même possible, pour des applications comme celle qui sera mentionnée ci-après, et pour obtenir un nombre maximum de signaux utilisables, que le capteur Ca comporte deux groupes G1, G2 chacun de quatre fenêtres F1, ..., F8, les deux groupes G1, G2 étant respectivement situés dans deux plans sensiblement parallèles P1, P2 (Figure 5) et perpendiculaires à 30 l'axe A de la tige T. Pour obtenir des intensités de signaux les plus importantes possibles quelle que la position du capteur par rapport à la tige T, ces huit fenêtres F1, ..., F8 sont sensiblement situées respectivement sur huit droites D1-D8 sensiblement parallèles à l'axe A de la tige et passant respectivement par les sommets d'un octogone régulier, Figure 5 et 6. La courbe selon la Figure 7 représente un- exernple de valeurs de signaux délivrés par les huit fenêtres d'un capteur tel que celui décrit cidessus 5 et schématiquement illustré sur les Figures 5 et 6, lorsqu'il a une position donnée par rapport aux lignes de force du champ magnétique Ch. Les signaux d'intensité maximale S(F3) et S(F7) sont donnés par les fenêtres qui sont perpendiculaires au champ magnétique Ch qui, dans le cas des Figures 5 et 6, est perpendiculaire au plan de la Figure 5. Les signaux dont io l'intensité est nulle S(F1), S(F5) sont à associer aux fenêtres qui sont parallèles aux lignes de force de ce même champ magnétique Ch, puisque aucune ligne de champ ne traverse ces fenêtres. Comme mentionné ci-avant, le dispositif peut trouver des applications queffe que soit fa forme de fa tige et fa nature du matériau fa constituant. 15 Cependant, lorsque la tige T est creuse, les moyens Mf pour lier le capteur Ca à la tige T et le délier peuvent être avantageusement agencés pour fixer le capteur à l'intérieur It de la tige T, comme cela est nécessaire lorsque le dispositif trouve une application pour la détermination d'un point de fixation d'une tige de forage d'un puits dans le sol terrestre pour l'exploitation 20 d'hydrocarbures quand ce point de fixation constitue un point de coincement de la tige de forage dans le puits. Ces moyens de liaison Mf du capteur avec la tige peuvent être de tout type, notamment comme ceux qui permettent de fixer les outils de mesure que l'on utilise dans les tiges de forage des puits de pétrole ou analogue. Ces 25 moyens, bien connus en eux-mêmes, sont, de façon générale, constitués de pattes agencées sur le capteur qui s'écartent pour se fixer sur la paroi intérieure des tiges creuses de forage. Le fonctionnement du dispositif décrit ci-dessus se déduit sans aucune difficulté de la description du procédé défini et explicité ci-avant. 30 Il est cependant précisé qu'il n'est généralement utilisé qu'un seul capteur Ca, et que ce capteur est déplacé par rapport à la tige en différents points indexés Px, Px+1, .... pour effectuer, en ces points, les mesures décrites ci-dessus consistant à déterminer l'intensité du signal émis par le capteur. Il est tout d'abord présumé que, le capteur ne comportant qu'une seule fenêtre F est lié à la tige non soumise au couple de torsion, par exemple en Px, il est effectué la première mesure de résultat SI. Là tige est ensuite soumise au couple de torsion, et une deuxième mesure est effectuée de résultat S21. Le couple de torsion est annulé et le capteur Ca, délié de la tige T, estdéplacé en un second point de la tige T, par exemple Px+1 différent de Px, et le couple de torsion, le même que précédemment, est à nouveau appliqué à la tige. Une troisième mesure de résultat S22 est alors effectuée. Et ainsi de suite en chaque point Px+2, .... Les résultats des mesures sont reportés, comme décrit ci-dessus, sur un même référentiel S en fonction de P (Figure 4) comme défini auparavant, soit de façon manuelle ou plus généralement de façon informatique, pour déterminer le point Pi et donc le point Pf. il est à noter que, avec un capteur comportant huit fenêtres comme celui décrit ci-avant il va être possible de superposer, sur le mêrne référentiel (S en fonction P, Figure 4), huit ensembles de deux courbes Cl et C2 chacun. II est ainsi obtenu huit points Pi dont les abscisses confondues, ou du moins très voisines, permettent de déterminer statiquement, avec une plus grande précision, l'indexation du point de fixation Pf par rapport au point origine Po. Cependant, lorsqu'un tel capteur est descendu à de grandes profondeurs comme dans le cas de l'application à la détermination du point de coincement d'une tige de forage d'un puits de pétrole ou analogue, il est relativement difficile de le maintenir de façon que les fenêtres aient toujours, au cours de la descente, la même orientation par rapport aux lignes de forces du champ magnétique terrestre Ch. En conséquence, les moyens de traitement seront programmés pour traiter les signaux selon le processus par "mesures différentielles" comme défini auparavant
La présente invention concerne les procédés pour déterminer, par rapport à un point Po, l'emplacement d'un point de fixation Pf d'une tige T située dans un milieu Mi dans lequel règne un champ magnétique permanent Ch.Le procédé selon l'invention se caractérise par te fait qu'il consiste à étudier les variations de flux magnétique qui traverse des fenêtres F quand la tige est et n'est pas soumise à un couple de torsion autour de son axe A, ces fenêtres ayant sensiblement la même aire et étant liées à la tige T respectivement en des points différents Px, Px+1, ... situés sur la portion de tige délimitée par l'emplacement présumé du point de fixation Pf et comprenant le point Po, et ayant chacune une position donnée par rapport aux lignes de force du champ magnétique lorsque la tige n'est pas soumise à la torsion.L'invention concerne aussi un dispositif permettant de mettre en oeuvre ce procédé.Application avantageuse à la détermination de l'emplacement du point de coincement d'un train de tiges creuses de forage situé dans un puits de pétrole.
1. Procédé pour déterminer, par rapport à un point origine (Po), l'emplacement s d'un point de fixation (Pf) d'une tige (T) située dans un milieu (Mi) dans lequel règne un champ magnétique permanent (Ch), lorsque l'emplacement présumé du dit point de fixation a été préalablement estimé, caractérisé par le fait qu'if consiste à étudier les variations de flux magnétique qui traverse des fenêtres (F) quand ladite tige est et n'est pas soumise à un couple de torsion autour de Io son axe (A), lesdites fenêtres (F) ayant sensiblement la même aire et étant liées à la tige (T) respectivement en des points différents (Px, Px+1, ...) situés sur la portion de tige délimitée par l'emplacement présumé du point de fixation (Pf) et comprenant le point origine (Po), chacune ayant une position déterminée par rapport aux lignes de force du champ magnétique (Ch) quand 15 la tige n'est pas soumise au couple de torsion (Ts). 2. Procédé selon la 1, caractérisé par le fait que l'étude des variations de flux magnétique qui traverse les fenêtres (F) quand ladite tige est et n'est pas soumise à un couple de torsion autour de son axe (A) consiste : 20 • à déterminer l'intensité (Si) d'un premier signal fonction du flux du champ magnétique traversant au moins une fenêtre (F) quand la tige n'est pas soumise à ladite torsion, • à déterminer, quand la tige est soumise à ladite torsion, les intensités (S21, S22, S23) d'au moins un deuxième et un troisième signal fonction du flux 25 du champ magnétique traversant deux fenêtres (F) situées en deux points non confondus et indexés sur ladite portion de tige par rapport au point origine (Po), et • à déterminer le point d'intersection (Pi) des deux courbes représentatives (Cl, C2) respectivement de l'intensité du premier signal (Si) 30 et des intensités respectives des deuxième et troisième signaux (S21, S22, S23) en fonction de l'indexation des points de liaison des fenêtres avec la portion de tige, ledit point d'intersection (Pi) des deux courbes définissant l'indexation du point de fixation (Pf) sur la tige (T). 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, lorsque ladite tige (T) est creuse (Tc), caractérisé par le fait que lesdites fenêtres (F) sont liées à l'intérieur (lt) de ladite tige (T). 4. Dispositif permettant de mettre en oeuvre le procédé selon au moins l'une des précédentes, pour déterminer, par rapport à un point origine (Po), l'emplacement d'un point de fixation (Pt) d'une tige (T) située dans un milieu (Mi) dans lequel règne un champ magnétique permanent (Ch), caractérisé par le fait qu'il comporte au moins un capteur (Ca) comprenant au moins une fenêtre (F) apte à être traversée par ledit champ magnétique (Ch), ledit capteur étant apte à élaborer des signaux (Si, S21-S:22-S23) fonction du flux du champ magnétique traversant ladite fenêtre (F), des moyens (Ut) pour fier redit capteur (Ca) avec la portion de tige (T) et re dénier de façon à pouvoir le positionner en différents points (Px, Px+1, ...) de ladite portion de tige, et des moyens pour traiter les signaux (Si, S21-22-23) délivrés par ledit capteur (Ca). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé par le fait que ledit capteur (Ca) comporte une pluralité de fenêtres (FI, ..., F8), lesdites fenêtres 20 présentant des positions angulaires différentes les unes par rapport aux autres. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé par le fait que le dit capteur comporte au moins un groupe (G1, G2) de quatre fenêtres (FI, F3, F5, F7) sensiblement situées respectivement aux quatre sommets d'un carré. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé par le fait que les quatre fenêtres (F1, F3, F5, F7) sont tangentes à un cercle dont le centre est confondu avec le centre du carré. 30 8. Dispositif selon l'une des 6 et 7, caractérisé par le fait qu'il comporte deux groupes (G1, G2) chacun de quatre fenêtres (F1-F3-F5-F7, F2-F4-F6-F8), les deux groupes (G1, G2) étant respectivement situés dans deux 25 plans sensiblement parallèles (P1, P2) et perpendiculaires à l'axe (A) de ladite tige. 9. Dispositif selon la 8, caractérisé par le fait que les huit fenêtres (F1, ..., F8) sont sensiblement situées respectivement sur huit droites sensiblement parallèles à l'axe (A) de la tige et passant respectivement par les sommets d'un octogone régulier. 10. Dispositif selon l'une des 4 à 9, caractérisé par le fait que, io lorsque ladite tige (T) est creuse, les moyens pour lier ledit capteur (Ca) à ladite tige (T) et le délier sont agencés pour fixer ledit capteur à l'intérieur (It) de ladite tige (T). Dispositif selon l'une des 4 à 10, caractérisé par te fait qu'if 15 trouve une application à la détermination d'un point de fixation d'une tige de forage d'un puits pour l'exploitation d'hydrocarbures dans le sol terrestre quand ce point de fixation constitue un point de coincement de la tige de forage dans ledit puits.
E
E21
E21B
E21B 47
E21B 47/09
FR2895750
A1
CARTON DE SECURITE POUR LA REALISATION D'EMBALLAGE
20,070,706
Domaine de l'invention La présente invention concerne les cartons d'emballage et plus particulièrement les cartons sécurisés et un procédé de fabrication. Etat de la technique On connaît divers moyens pour sécuriser des emballages. Ces divers moyens sont principalement constitués par des étiquettes ou des sceaux, destinés à rendre un emballage inviolable. Mais de tels moyens sont peu compatibles avec des emballages en carton ayant une certaine dimension et, de plus, ces moyens de protection ne permettent pas de repérer facilement un emballage dans un lot d'emballages car ces moyens nécessitent soit une lecture optique ou visuelle, soit une détection par un outil particulier tel qu'un lecteur de code barres ou autre. Pour certains emballages, il est possible d'apposer des scellés mais là encore, l'opération est relativement complexe et surtout elle 15 n'est pas compatible avec un conditionnement d'un grand nombre de lots. But de l'invention Le but de la présente invention est de fournir un emballage en carton de réalisation simple et économique permettant d'en certifier de manière simple et rapide la provenance. 20 En effet, il est particulièrement avantageux lors d'envoi en grande quantité de produits, de pouvoir identifier très rapidement un emballage ou une série d'emballages dans un lot ou un lot complet d'emballages sans avoir à faire un examen minutieux de chaque emballage, et éventuellement le sortir du lot pour repérer le témoin ou le moyen 25 de sécurisation. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un , caractérisé en ce qu'il est formé d'une feuille de papier kraft de couverture extérieure et d'au moins une couche intérieure, 30 la feuille de papier notamment de papier kraft comprenant des particules de sécurité réparties dans la feuille au moment de sa fabrication suivant une répartition déterminée qui, combinée à la nature des particules, constitue un codage et cette répartition apparaît au moins dans la surface extérieure de la feuille. 35 Ce carton de sécurité offre l'avantage de pouvoir réaliser des conditionnements, c'est-à-dire des emballages apparaissant immédiate-ment comme sécurisés. La contrefaçon d'un tel carton est particulière-ment délicate car les particules de sécurité sont intégrées dans la feuille de papier kraft, elle-même intégrée au carton proprement dit. Cette double étape de fabrication nécessite un matériel conséquent ou une intervention dans une installation existante. De plus, les particules de sécurité sont des produits qui ne sont pas directement disponibles mais diffusés de façon contrôlée. Ces différents éléments conjugués garantissent une bonne sécurité à l'emballage. Il ne s'agit toutefois pas d'un emballage sécurisé au sens de papier de sécurité traditionnel tel que les papiers fiduciaires, les papiers utilisés pour les billets de banque et autres produits de ce type. Néanmoins, l'invention permet dans de bonnes conditions de rentabilité, de simplifier considérablement la sécurité d'emballage pour en connaître quasi immédiatement la provenance. Cette première étape de sécurité n'exclut nullement des vérifications approfondies si cela est nécessaire. Suivant une caractéristique avantageuse, les particules de sécurité sont des éléments du groupe comprenant des fibres et/ou des confettis et des poudres luminescentes et ou colorées. Ces particules peuvent être réparties suivant des proportions définies correspondant à un code et/ou réparties dans le papier se- lon un motif prédéterminé correspondant également à un second code. La densité de répartition des particules permet également de réaliser un codage. Ces différents moyens peuvent être combinés de manière à assurer un codage dont la complexité s'ajoute à la complexité de la fabrication en dehors des installations habituelles de fabrications de papier et de carton. De plus, le codage en proportions de particules de différents types ou de différentes couleurs peut être facilement lu mais son imitation sera difficile. Suivant une caractéristique avantageuse, on réalise du carton de sécurité en forme de carton ondulé dont la face extérieure est constituée par une feuille de papier kraft contenant les moyens de sécurité tels que définis ci-dessus. Ce carton peut avoir une ou plusieurs couches de papier ondulé ou cannelé. Le carton peut également être constitué par une couche in-35 termédiaire pleine. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'une plaque de carton telle que définie ci-dessus se composant d'une couche extérieure en papier kraft, d'une couche intérieure et, le cas échéant, d'au moins une couche intermédiaire collée aux autres couches, ce procédé étant caractérisé en ce qu' - on intègre des particules de sécurité à une feuille de papier kraft lors de sa fabrication, - on assemble cette feuille de papier kraft constituant la couche extérieure à la couche intérieure et, le cas échéant, en insérant une couche intermédiaire pour réaliser la plaque de carton. Ce procédé de fabrication se met en oeuvre de manière très simple dans une installation de fabrication de papier que l'on complète très schématiquement, par un distributeur amont et/ou un distributeur aval pour intégrer les particules de sécurité dans la feuille de papier notamment de papier kraft. Ensuite, cette feuille de papier kraft sécurisée est assemblée aux autres éléments destinés à former le carton, de façon habituelle sans avoir à transformer l'installation. Suivant une caractéristique avantageuse, on intègre les particules de sécurité à la feuille de papier kraft en les mélangeant à la pâte. Suivant une autre caractéristique avantageuse, pour former la feuille de papier kraft destinée à constituer la couche extérieure du carton, on saupoudre la nappe de pâte à papier avec des particules selon un motif prédéterminé. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un carton d'emballage sécurisé selon l'invention, - la figure 2 est une vue en coupe du carton de sécurité, les figures 3A, 3B, 3C, 3D montrent différents exemples de réalisation du carton de sécurité pour la réalisation d'emballages selon l'invention 30 à échelle agrandie, - les figures 4A, 4B, 4C et 4D montrent différents exemples de feuilles de papier kraft comportant des particules de sécurité, - la figure 5 montre une installation pour la fabrication de la feuille de papier kraft, 35 - les figures 6A, 6B, 6C montrent schématiquement différentes sorties de rampe de distribution de l'installation de la figure 5, - les figures 7A, 7B, 7C et 7D montrent différents exemples de répartition d'éléments de sécurité en vue de dessus, - la figure 8 st un schéma d'une installation de fabrication de carton ondulé. Description de modes de réalisation La figure 1 montre un emballage 1 réalisé à partir d'un carton sécurisé selon l'invention. Cet emballage 1 de forme parallélépipédique, habituelle, laisse apparaître sur ses faces et sur ses volets des ban-des 10 constituant des moyens de sécurisation de l'emballage 1. Ces bandes 10 sont soit visibles à l'oeil nu, soit sous un éclairage d'une certaine longueur d'ondes. Ces bandes 10 permettent de reconnaître l'origine d'un produit ou, plus exactement, celle d'un emballage 1. Ce contrôle visuel est particulièrement important dans le cas d'emballages palettisés car il permet de mettre immédiatement en évidence un emballage qui ne serait pas fait avec du carton sécurisé. Cette observation peut, le cas échéant, se faire même au travers de la housse passée sur les emballages 1 chargés sur une palette. La figure 2 est une vue en coupe d'un exemple de réalisation d'un carton d'emballage sécurisé selon l'invention. Il s'agit d'un car-ton à cannelures 11 ou carton ondulé, composé d'une feuille extérieure sécurisée 20, d'une feuille ondulée 11 et d'une feuille intérieure 21. Par convention, la feuille extérieure du carton est celle qui apparaît à l'extérieur de l'emballage et réciproquement, la feuille intérieure est celle qui se trouve à l'intérieur de l'emballage réalisé avec le carton. La face externe de ce carton, du côté visible CV de l'emballage, se compose d'une feuille de papier kraft sécurisée 20. Cette feuille 20 comprend des particules de sécurité intégrées lors de sa fabrication et réparties de manière prédéterminée, identifiable. La répartition de particules est faite dans l'épaisseur de la feuille, plus ou près de la surface mais non sous la forme d'un revêtement appliqué sur la face de la feuille de papier kraft, après fabrication et qui s'enlève par abrasion. Dans l'exemple de réalisation représenté, les éléments de sécurité P sont répartis selon des bandes 10. Comme cela sera décrit plus en détails ci-après, une grande variété de motifs de répartition est possible, la répartition en bandes n'étant qu'un exemple parmi d'autres. Les figures 3A-3D sont des parties de vues en coupe de cartons selon l'invention, représentés à une échelle très exagérée pour mieux mettre en évidence leurs caractéristiques. La figure 3A montre une coupe d'un échantillon de carton d'emballage E 1 composé d'une feuille de papier kraft chargée de particules de sécurité, portant la référence P formant la feuille extérieure 20 qui sera située côté visible (CV) et d'un corps épais constituant la feuille intérieure 30. Le corps épais est lui-même un carton donnant la rigidité et la résistance à l'ensemble. La figure 3B montre un autre échantillon de carton d'emballage El réalisé selon l'invention. Ce carton se compose d'une feuille de papier kraft 20 chargée de particules de sécurité P, contrecollées à d'une feuille de carton 30 constituant la couche intermédiaire. Ce carton est garni sur sa face opposée à la face sécurisée par une autre feuille de papier kraft 21 constituant la feuille intérieure. La figure 3C montre un échantillon de carton à simples cannelures E3. Le carton E3 se compose d'une feuille extérieure 20 de papier kraft sécurisé avec des particules de sécurité P et collés au sommet des cannelures de la couche intermédiaire 31 formée par une feuille à cannelures. La face intérieure est une feuille de papier kraft simple 21. La figure 3D est une coupe d'un échantillon de carton à double cannelure E4, c'est-à-dire composée d'une feuille extérieure sécurisée 20 à l'aide de particules de sécurités P et d'une couche intérieure cou-verte au dos par une feuille de papier kraft 21 constituant la feuille intérieure. La couche intermédiaire est formée d'une première feuille cannelée 31 collée au dos de la feuille extérieure et à une feuille intermédiaire 40 ; cette dernière est elle-même collée à une deuxième feuille cannelée 32 portant la feuille intermédiaire 21. Les figures 4A-4D représentent schématiquement et à échelle très agrandie, des répartitions de particules de sécurité selon l'invention, à savoir des fibrettes (figure 4A), des confettis (figure 4B), des paillettes (figure 4C) et un mélange de fibrettes et de confettis (figure 4D). Selon la figure 4A, une feuille de papier kraft sécurisée 20 contient des fibrettes 50, 51 intégrées dans la feuille au cours de sa fabri- cation. La densité ou concentration de ces fibrettes 40, 41 constitue un premier codage, indépendamment de la surface de répartition des fibrettes, en bandes, ou taches de formes diverses. A titre d'exemple, on a utilisé des fibrettes de deux couleurs différentes. Il est bien évidemment possible d'utiliser un nombre plus important de couleurs. Ces couleurs constituent également un codage permettant d'identifier le carton d'emballage sécurisé. Il est également possible de faire varier les quantités de fibrettes 40, 41 selon leur couleur, ce qui permet un degré de codage supplémentaire. Il est possible de panacher différentes couleurs de fibres dans des proportions prédéterminées constituant un codage, de coder en utilisant les caractéristiques physiques de la fibre telles que sa longueur, son diamètre ou son décitex. De plus, ces fibrettes offrent l'avantage d'être d'une diffusion très restreinte, rendant ainsi la falsification difficile. La figure 4B montre, en vue agrandie, un autre mode de réalisation de l'invention avec des particules de sécurités en forme de confettis 52, 53 introduits dans la feuille de papier kraft 20 au cours de sa fabrication. Ces confettis 52, 53 ont une forme particulière. Il s'agit dans cet exemple d'hexagones, d'autres formes sont bien évidemment envisageables. De manière analogue à celle évoquée ci-dessus, il est possible d'obtenir différents degrés de codage en utilisant des couleurs différentes ainsi que des densités de répartition propres à chacune des couleurs pour les confettis 52, 53. Il est possible d'imprimer des caractères ou un motif sur les confettis 52, 53 ce qui permet de rendre la falsification encore plus difficile. Ces impressions peuvent être réalisées au moyen d'encres standard ou d'encres de sécurité ne se révélant que sous des rayonnements particuliers, tels que les infrarouges ou ultraviolets. Il est également possible de teinter l'ensemble du confetti à l'aide de telles encres de sécurité. Cette utilisation n'exclut pas celle de pigments sous forme de poudre. Pour être suffisamment visibles et permettre une bonne lisibilité des informations imprimées ces confettis ont, par exemple, une forme hexagonale de 1,5 à 2mm de diamètre et, de préférence, un gram- mage de l'ordre de 30g/m2 pour le papier à partir duquel sont fabriqués les confettis. La figure 4C montre un exemple de particules de sécurité en forme de grains 54 d'une poudre en tant que moyen de codage. Cette poudre se compose ici de particules 54 de même couleur, formées par des pigments broyés. Il est également possible d'utiliser différents pigments. Cette poudre permet le codage de la feuille au moyen de caractéristiques telles que la dimension de ses grains, la densité de sa ré-partition ou la couleur de ses grains. Il est également possible d'associer des grains de couleur et de granulométrie différente. La figure 4D montre un autre exemple de réalisation dans lequel on a mélangé des fibrettes 50, 51 et des confettis 52, 53, ce qui permet une très grande liberté de codage en faisant varier les densités des divers éléments en fonction de leur forme et de leur couleur. La figure 5 montre schématiquement une installation 100 pour la fabrication de papier kraft destiné à un carton selon l'invention. Cette installation 100 comprend une toile de formation 101 sur laquelle on dépose une nappe 102 d'une pâte formée de fibres en suspension dans de l'eau selon la composition du papier notamment de papier kraft. Cette nappe 102 est déversée par une caisse de tête 103. Le sens de circulation de la toile 101 est donné par la flèche A. La toile 101 est, le cas échéant, équipée de caissons d'aspiration (non représentés) pour extraire l'eau plus rapidement. En sortie, on obtient la feuille de papier qui est enroulée sur une bobine. L'installation 100 comporte également une rampe de distribution de particules de sécurité. L'exemple représenté montre en fait une rampe de distribution 104 en amont de la caisse de tête 103 et une rampe de distribution 105 en aval de celle-ci. Suivant la sécurité que doit pré- senter le papier kraft, on utilisera la rampe en amont 104 ou celle en aval 105 ou une combinaison des deux. La rampe de distribution amont 104 répartit les particules de sécurité sur la toile avant 101 que la caisse de tête 103 ne distribue sa nappe 102 de fibres en suspension. La rampe de distribution 105 en aval de la caisse 103 répartit les particules de sécurité à la surface de la nappe 102. Ces particules migrent le cas échéant et pénètrent dans l'épaisseur de la nappe 102 ou restent plus ou moins dans la couche en surface. Dans tous les cas, leur densité et leurs caractéristiques physico-chimiques les maintiennent près de la surface pour qu'elles apparaissent sur la face visible de la feuille de papier. La distribution des particules par l'une ou les deux rampes 104, 105 peut se faire d'une manière variable en fonction de l'effet de codage à obtenir. Une distribution simple ou un codage simple se suffit de la seule présence de particules de sécurité apparaissant à la surface du papier kraft. Mais il est possible de répartir ces particules selon une distribution ou des motifs complétant le codage, ce dernier étant également renforcé par la combinaison de différents types de particules selon des modes de combinaison choisis. On peut ainsi obtenir une gradation dans l'effet de sécurité en fonction de l'importance que présente la sécurité et la fiabilité de celle-ci. Les particules sont en suspension dans de l'eau addition-née, le cas échéant, d'un agent mouillant et la distribution se fait en général sous cette forme. Les figures 6A, 6B, 6C montrent différentes formes de sortie de rampe de distribution. Les rampes de distribution 103, 104 peuvent comporter dans leur fond 200, une simple fente longitudinale 201 s'étendant sur toute la largeur de la nappe (ou une partie de celle-ci) (figure 6A). Cette fente 201 se ferme avec un tiroir non représenté de manière à commander la distribution des particules par simple gravité, le fond 200 de la rampe étant éventuellement mise en vibration pour éviter les effets de voûtes et régulariser le débit de particules lorsque la fente est ouverte. La sortie de la rampe de distribution peut également être constituée par un fond 200 avec une succession d'orifices 202 dont l'ouverture globale ou partielle ou de certains orifices seulement est commandée par un tiroir (figure 6B). Un autre mode de réalisation (figure 6C) de la sortie du fond 200 de la rampe de distribution est constitué par un équipage 203 portant une trémie 204 chargée de particules de sécurité et dont le fond est muni d'une fente d'orifices 205, mobile transversalement (flèche B) par rapport à la ligne de déplacement (flèche A) de la nappe pour répartir des filets de particules de sécurité suivant un tracé résultant de la combinaison des mouvements transversaux de la rampe de distribution (flèche B) ou de ses orifices de sortie 205 et du mouvement de la masse pâteuse de la toile (flèche A). Les figures 7A-7E montrent très schématiquement différentes formes ou motifs de répartition de particules de sécurité dans la nappe 102 de la masse étalée sur la toile 101 ou en sortie d'installation, sur la bande de papier kraft sécurisée. La figure 7A montre la bande de papier sécurisé 20 avec des taches 300 obtenu par la distribution intermittente de particules de sécurité. Ces taches 300 peuvent être réparties suivant des intervalles fixes ou variables, voire aléatoires. La répartition de ces intervalles se fait par la commande de l'ouverture ou de la fermeture des sorties de la boîte de distribution comme celle de la figure 6B. La figure 7B montre une forme de motifs 301 voisine de celle de la figure 7A mais allongée dans la direction de défilement de la bande 20 de sorte que les motifs s'allongent dans la direction de défile-ment de la bande (flèche A). Ces motifs peuvent également alterner d'une rangée à l'autre. Les mêmes remarques que celles faites ci-dessus à propos des rangées s'appliquent également ici et dans la suite quant à leurs intervalles réguliers, irréguliers ou aléatoires. La figure 7C montre une forme de bande 320 constituant les motifs 302. Ces bandes 302 alternent d'une ligne transversale à l'autre. Il est également possible, par la commande individuelle des orifices de sortie de la rampe de distribution (figure 6B), de réaliser des motifs en forme de points combinés à des motifs plus ou moins allongés de longueur irrégulière, suivant la commande de l'ouverture des sorties de distribution de la rampe. La figure 7D montre l'obtention de bandes transversales 304 par la combinaison du mouvement transversal (flèche B) et du mouvement d'avance de la masse sur la toile (flèche A). Ces bandes 305 peuvent également être interrompues transversalement (figure 7E), obtenues avec les mêmes moyens que ceux décrits ci-dessus. Il est également possible d'alterner l'orientation des bandes transversales 306 comme le montre la figure 7F. Les parties grisées représentent les zones dans lesquelles on a intégré des éléments de sécurité à la feuille de papier kraft 20, la partie non grisée correspondant à une feuille vierge de particules de sécu- rité. On obtient ainsi un codage du carton de sécurité facilement identifiable puisqu'il s'agit de motifs d'une taille conséquente dont la forme permet une première identification. Un second examen consiste à visualiser la composition des éléments de codage, c'est-à-dire de repérer s'il s'agit de fibres, de confettis ou de poudres ou d'un mélange particulier de ces élé-ments et si le code couleur correspond bien à celui à respecter. La figure 8 montre très schématiquement la fabrication d'un carton ondulé à cannelures simples. Partant d'une bande 31 que l'on déforme pour obtenir les cannelures ou ondulations transversales, on contrecolle sur les sommets des ondulations, la feuille externe 20 et la feuille interne 21. La feuille externe 20 est celle comportant les particules de sécurité.35
Il est formé d'une feuille de papier (20) de couverture extérieure et d'au moins une couche intérieure.La feuille de papier (20) comprend des particules de sécurité (40, 41 ; 51, 51 ; 60) réparties dans la feuille (20) au moment de sa fabrication suivant une répartition déterminée qui, combinée à la nature des particules, constitue un codage et cette répartition.
1 ) Carton de sécurité pour la réalisation d'emballage, caractérisé en ce qu' il est formé d'une feuille de papier (20) de couverture extérieure et d'au 5 moins une couche intérieure, la feuille de papier (20) comprenant des particules de sécurité (40, 41 ; 51, 51 ; 60) réparties dans la feuille (20) au moment de sa fabrication suivant une répartition déterminée qui, combinée à la nature des particules, constitue un codage et cette répartition apparaît au moins dans la surface lo extérieure de la feuille (20). 2 ) Carton de sécurité selon la 1, caractérisé en ce que la feuille de papier est du papier kraft. 15 3 ) Carton de sécurité selon la 1, caractérisé en ce que les particules de sécurité (40, 41 ; 50, 51 ; 60) sont des éléments du groupe comprenant des fibres et/ou des confettis et des poudres lumines-20 centes et ou colorées. 4 ) Carton de sécurité selon la 2, caractérisé en ce que les particules de sécurité (40, 41 ; 50, 51 ; 60) sont réparties selon un 25 motif prédéterminé. 5 ) Carton de sécurité selon la 1, caractérisé en ce qu' on mélange, suivant des proportions prédéfinies, plusieurs types de parti-30 cules de sécurité (40, 41 ; 50, 51 ; 60) aux caractéristiques physico-chimiques différentes pour constituer un codage 6 ) Carton de sécurité selon la 2, caractérisé par 35 une densité de répartition déterminée des particules de sécurité (40, 41 ; 50, 51 ; 60) pour réaliser un codage. 7 ) Carton de sécurité selon la 1, caractérisé en ce que la couche intermédiaire est du carton ondulé (11, 12). 8 ) Procédé de fabrication d'une plaque de carton selon la 1 se composant d'une couche extérieure en papier kraft (20), d'une couche intérieure et, le cas échéant, d'au moins une couche intermédiaire collée aux autres couches, caractérisé en ce qu' - on intègre des particules de sécurité à une feuille de papier kraft (20) 10 lors de sa fabrication, on assemble cette feuille de papier kraft (20) constituant la couche extérieure à la couche intérieure et, le cas échéant, en insérant une couche intermédiaire pour réaliser la plaque de carton. 15 9 ) Procédé selon la 8, caractérisé en ce qu' on intègre les particules de sécurité (40, 41 ; 50, 51 ; 60) à la feuille de papier kraft en les mélangeant à la pâte. 20 10 ) Procédé selon la 8, caractérisé en ce que pour former la feuille de papier kraft (20) destinée à constituer la couche extérieure du carton, on saupoudre la nappe (110) de pâte à papier avec des particules selon un motif prédéterminé. 25
D
D21
D21H
D21H 21,D21H 27
D21H 21/40,D21H 21/42,D21H 27/30
FR2889388
A1
PROCEDE ET SYSTEME DE GESTION SECURISE DE DONNEES ENTRE UN SERVEUR ET UN CLIENT
20,070,202
Domaine technique de l'invention L'invention se rapporte au domaine de la gestion sécurisée de données entre un serveur et un client. Plus particulièrement l'invention se rapporte au domaine du stockage et du contrôle d'accès sécurisés à des documents en mode client/serveur ainsi qu'au domaine de la fédération d'identités associé à un fournisseur d'identités. Arrière-plan de l'invention Les systèmes informatiques de stockage et de partage de l'information (par exemple archivage de documents, espaces collaboratifs, etc.) ont tous besoin de limiter le risque que des données confidentielles ne soient divulguées à des personnes non habilitées. De tels systèmes utilisent un certain nombre de concepts pour modéliser les droits d'accès (notion de propriétaire d'un document, définition de groupes d'utilisateurs partageant certains droits, etc.). Parmi ces droits, on peut distinguer des droits portant sur le document en tant qu'objet archivé (droit de prendre connaissance de l'existence et du nom du document, droit de suppression, etc.) et des droits portant sur le contenu lui-même du document (droits de lecture, écriture, etc.). Ces systèmes de partage de l'information sont par nature répartis entre des sous-ensembles clients et des sous-ensembles serveurs . Par exemple, dans les architectures de type web , on distingue des sous-ensembles serveurs (serveurs H1TP, serveurs d'applications, bases de données), et des sous-ensembles clients (navigateurs web, programmes de visualisation). Or, les systèmes actuels gèrent habituellement tous les droits 30 d'accès à travers des mécanismes de calcul des droits, c'est-à-dire que ce sont les programmes d'accès aux documents stockés qui décident , en fonction de l'identité de l'utilisateur connecté, de la nature et de l'étendue des interactions possibles. Par exemple, les systèmes de travail collaboratif sur le web calculent dynamiquement (côté serveur) la liste des documents qu'il est permis d'afficher sur le navigateur Internet d'un utilisateur authentifié. Les services actuels de stockage de documents préservent en principe la confidentialité des données stockées, grâce aux mécanismes d'authentification des utilisateurs, qui restreignent aux seuls titulaires légitimes l'accès aux documents. Néanmoins, les logiciels d'infrastructure sous-jacents (dans le cas des services en mode web , on peut citer les serveurs HTTP et les systèmes d'exploitation) ne sont pas exempts de failles de sécurité. Cela est dû à la qualité encore imparfaite de ces logiciels. Par conséquent, il n'est pas encore possible d'accorder une complète confiance à ces mécanismes de contrôle d'accès. En outre, une tierce personne ayant un accès physique aux serveurs de stockage (ou aux supports de sauvegarde) n'a aucune difficulté matérielle à accéder aux contenus stockés. Ceci est complètement indépendant des mécanismes applicatifs d'authentification et de contrôle d'accès. Par conséquent, il est souhaitable d'adjoindre aux services de stockage de documents confidentiels une sécurité supplémentaire consistant à chiffrer les documents stockés. Ce chiffrement des documents stockés est un moyen complémentaire pour garantir la confidentialité des données sensibles. Actuellement, un chiffrement de documents peut être réalisé par des répertoires partagés chiffrés et gérés par des systèmes d'exploitation en réseau. Une autre technique de chiffrement de documents concerne des systèmes de gestion des droits numériques de type DRM (de l'anglais Digital Rights Management). Ces techniques actuelles de chiffrement cumulent un ou plusieurs des inconvénients suivants: - certaines de ces techniques s'appuient sur des infrastructures à clé publique de type PKI ( Public Key Infrastructure), dont le déploiement est un préalable, et notamment la publication de certificats de chiffrement et la distribution de clefs de déchiffrement; - les outils de chiffrement existants ne s'intègrent pas avec les navigateurs Internet, et ne sont donc pas appropriés à une utilisation en mode web; et -certaines de ces techniques impliquent une adhérence ou une correspondance avec le poste de travail (c'est le cas des solutions de DRM), ce qui est nuisible au nomadisme c'est-à-dire à une plus grande mobilité du poste de travail. Ceci explique que les services existants de stockage de documents, en particulier en mode client léger , n'intègrent pas cette sécurité supplémentaire que serait le chiffrement des données. Un autre exemple de gestion sécurisée de données concerne la fédération d'identités entre un fournisseur d'identités et un service personnalisé . En effet, il existe actuellement un grand nombre de services offerts sur le Web pouvant être regroupés sous la notion de services personnalisés . Ce type de service doit toujours connaître l'utilisateur avec lequel il communique. Pour cela, l'utilisateur doit s'être préalablement enregistré. Suite à cet enregistrement, l'utilisateur obtient des identifiants qui lui sont demandés lors de chaque nouvel accès. Ces services existent dans des domaines très variés (par exemple des messageries électroniques, banques en ligne, sites marchand, portails d'entreprise, etc.). Devant la multiplicité et la diversité de ces services personnalisés, on constate qu'il est fréquent qu'un utilisateur soit enregistré sur plusieurs services l'obligeant à mémoriser un grand nombre d'identifiants différents et les associer chacun à un service donné (compte de messagerie, compte sur la banque en ligne, etc.). En outre, au cours d'une même session de navigation, c'est à 5 dire lors de l'utilisation continue d'une même interface de communication (radio, navigateur, PC connecté à Internet, etc.), un utilisateur peut accéder à plusieurs services nécessitant identification. En conséquence, les services personnalisés rendent la navigation difficile et saccadée par des identifications à répétition. De plus, 10 un utilisateur ne peut pas obtenir facilement une vision globale des différents services sur lesquels il s'est enregistré. Un des moyens de résoudre cette difficulté est la fédération d'identités qui peut être mise en oeuvre au travers de différents produits et spécifications (MS PassportTM, Liberty Alliance, SAML, etc.) et repose sur les principes suivants: -des relations de confiance peuvent être établies entre des services personnalisés ce qui définit des cercles de confiance ; et -au sein de chaque cercle de confiance, un ou plusieurs services considérés comme centraux peuvent remplir la fonction de fournisseur 20 d'identités . En général, les fournisseurs d'identités sont des serveurs qui sont susceptibles de connaître la majorité des utilisateurs déclarés sur l'ensemble des services du cercle de confiance. En outre, ils ont une audience, une influence, ou une autorité suffisantes pour que des services personnalisés aient intérêt à devenir facilement accessibles depuis les fournisseurs d'identités. La fédération d'identités consiste alors à tisser des liens entre les différentes identités d'un même utilisateur, chacune étant définie sur un service personnalisé différent et son identité unique sur le fournisseur d'identités. Ces liens se matérialisent par le partage d'un alias (également appelé clé de fédération) entre le fournisseur d'identités et le service personnalisé. Cet alias est alors rattaché sur le fournisseur d'identités et sur le service personnalisé de l'utilisateur correspondant. Une fois cet alias échangé, il peut être utilisé par le fournisseur d'identités ou le service personnalisé pour communiquer au sujet d'un utilisateur donné connu des deux systèmes. L'utilisation directe de cet alias permet alors de mettre en oeuvre un protocole de connexion unique (ou Single Sign On en anglais) au sein d'un cercle de confiance. Une fois l'utilisateur identifié auprès du fournisseur d'identités, les services personnalisés peuvent l'appeler pour lui demander son alias sur leur service. Cet alias peut alors directement être utilisé pour l'identification de l'utilisateur et ce dernier n'a plus à saisir ses identifiants sur chaque service. Chaque fournisseur d'identités dispose alors d'une base de fédération. Cette base de fédération contient, pour chaque utilisateur, la liste des alias correspondants sur les différents services personnalisés du cercle de confiance. Ainsi, la fédération d'identités, dans le cadre d'une relation entre un fournisseur d'identités et d'un service personnalisé permet d'associer un alias commun à deux identités sur deux systèmes différents. Plus largement, elle permet de faire un rapprochement entre les données liées à chacune de ces identités. Pour opérer ce rapprochement, il faut avoir un accès aux données physiques du fournisseur d'identités et d'au moins un service personnalisé du même cercle de confiance, et faire un recoupement en se basant sur les alias. Deux identités partageant un même alias correspondent au même utilisateur réel. Il est alors possible de comparer les données et même d'agréger les données concernant un utilisateur. Cette possibilité peut être perçue comme une véritable atteinte à la vie privée par l'utilisateur. Dans le cadre d'un cercle de confiance élargi, il est probable qu'un même fournisseur d'identités offre l'accès à des services de natures complètement différentes (banque, assurance, impôt, suivi médical, etc.). La possibilité d'un recoupement des informations contenues sur ces différents services personnalisés est particulièrement critique et doit être rendue aussi difficile que possible; en particulier, elle ne doit pas être automatisable. Certes, pour un acteur extérieur, l'accès aux données physiques d'un système est assez difficile. L'accès aux données physiques de deux systèmes par un acteur externe est donc peu probable. Néanmoins, les enjeux et les possibilités offertes par le recoupement d'informations sont tels qu'il faut également pouvoir se mettre à l'abri d'accès initiés par des acteurs internes au système (par exemple des personnels d'exploitation). Objet et résumé de l'invention L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients et de sécuriser la gestion de données entre un serveur et un client. Ces buts sont atteints grâce à un procédé de gestion sécurisée de données entre un serveur et un client connectés entre eux au moyen d'un réseau de communication, comportant les étapes suivantes: -création par le serveur d'un compte pour un utilisateur associé audit client, -communication audit utilisateur d'un identifiant dudit compte et d'un moyen d'authentification auprès de ce compte, et - tirage d'un biclef comprenant une clef publique et une clef privée, la clef publique étant conservée par le serveur en association avec le compte utilisateur. Ainsi, ce procédé permet un chiffrement en permanence des données pouvant être stockées sur le serveur. Cela constitue une très bonne protection à la fois contre des attaques menées à distance et contre l'accès aux données par un acteur ayant physiquement accès au serveur et les éventuels défauts d'implémentation d'un mécanisme de contrôle d'accès logiciel. Selon un mode de réalisation de l'invention, la clef privée est stockée par le serveur sous forme chiffrée au moyen d'un mot ou phrase 5 de passe en association avec le compte utilisateur. Ainsi, en chiffrant la clef privée avec par exemple une phrase de passe qui est un mot de passe avec plus de caractères, la gestion sécurisée des données peut être réalisée en mode client léger. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la clef privée est conservée de façon sécurisée par l'utilisateur. Ainsi, la gestion sécurisée des données peut être réalisée en mode client riche permettant d'augmenter la confidentialité des données stockées sur le serveur. Le procédé selon l'invention comporte en outre les étapes 15 suivantes: dépôt par l'utilisateur d'un ensemble de données sur le serveur, chiffrement automatique dudit ensemble de données par le serveur pour former un ensemble de données chiffrées, et - stockage dudit ensemble de données chiffrées dans une mémoire de 20 masse du serveur. Ainsi, le chiffrement intervient de façon transparente pour l'utilisateur qui dépose l'ensemble de données et ce chiffrement est réalisé de manière automatique par le serveur lui-même. Par conséquent, le dépôt de l'ensemble de données peut se faire à partir d'un navigateur Internet standard. Avantageusement, le chiffrement automatique dudit ensemble de données comporte les étapes suivantes: - génération d'une clef de session de chiffrement, - chiffrement dudit ensemble de données avec la clef de session, et 30 -chiffrement de la clef de session avec la clef publique, la clef de session chiffrée étant stockée avec l'ensemble de données chiffrées dans la mémoire de masse du serveur. Ainsi, le chiffrement de l'ensemble de données est réalisé de manière sécurisée et rapide par le serveur sans faire peser aucune contrainte ergonomique au niveau des postes clients. Par conséquent, la sécurité apportée par le chiffrement ne demande pas une adhérence particulière au niveau client et s'intègre parfaitement en mode client léger et en mode nomade. Selon un mode de réalisation de l'invention, la lecture dudit 10 ensemble de données est réalisée selon les étapes suivantes: -authentification de l'utilisateur auprès du serveur, - communication au serveur par l'utilisateur d'un moyen de déchiffrement de la clef privée associée au compte utilisateur, - déchiffrement par le serveur de ladite clef privée, -déchiffrement par le serveur de la clef de session de chiffrement dudit ensemble de données au moyen de ladite clef privée, et -déchiffrement par le serveur dudit ensemble de données chiffrées au moyen de la clef de session permettant la lecture dudit ensemble de données. Ainsi, les données chiffrées sont déchiffrables uniquement par l'utilisateur qui a déposé l'ensemble de données. Par ailleurs, selon ce mode de réalisation, le processus de déchiffrement est entièrement réalisé au niveau du serveur permettant ainsi l'accès à ces données en mode client léger. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la lecture dudit ensemble de données est réalisée selon les étapes suivantes: authentification de l'utilisateur auprès du serveur, -envoi à l'utilisateur de la clef de session de chiffrement dudit ensemble de données, ladite clé de session étant chiffrée, - déchiffrement par des moyens locaux de l'utilisateur de ladite clef de session au moyen de la clé privée conservée par l'utilisateur, - renvoi au serveur de la clef de session déchiffrée, et - déchiffrement par le serveur dudit ensemble de données chiffrées au moyen de la clef de session. Ainsi, les données chiffrées sont déchiffrables uniquement par l'utilisateur et de plus, la clef privée de l'utilisateur n'est connue que du client. Ceci permet d'augmenter davantage la sécurité d'accès aux données. Selon encore un autre un mode de réalisation de l'invention, la lecture dudit ensemble de données est réalisée selon les étapes suivantes: authentification de l'utilisateur auprès du serveur, - envoi à l'utilisateur de la clef de session de chiffrement dudit ensemble de données, ladite clé de session étant chiffrée, ainsi que dudit ensemble de données chiffrées, - déchiffrement par des moyens locaux de l'utilisateur de ladite clef de session au moyen de la clé privée conservée par l'utilisateur, et - déchiffrement par les moyens locaux de l'utilisateur dudit ensemble de données chiffrées au moyen de la clef de session. Ainsi, la clef privée de l'utilisateur n'est connue que du client et de plus les données chiffrées ne sont déchiffrées que sur le poste client. Ceci permet d'augmenter encore davantage la sécurité d'accès aux données. Avantageusement le procédé de l'invention comporte en outre les étapes suivantes: - affichage d'une liste de documents stockés dans la mémoire de masse du serveur et disponibles pour l'utilisateur et/ou des titulaires de droits de lecture, et -sélection par l'utilisateur et/ou un titulaire de droit de lecture d'un document parmi ladite liste de documents en vue de son déchiffrement. Ainsi, l'utilisateur ou le titulaire de droit peut accéder et gérer de manière simple et sécurisée les documents stockés sur le serveur. Les documents peuvent ainsi être déchiffrés uniquement par une liste de titulaire de droits de lecture définie par l'utilisateur. Selon une autre particularité de la présente invention, ledit ensemble de données étant une base de fédération et le serveur étant un fournisseur d'identité, des demandes de modifications liées au compte utilisateur sont enregistrées par le fournisseur d'identité dans un journal afin de les proposer à l'utilisateur lorsque ce dernier déchiffre la base de fédération. Ainsi, le procédé de gestion permet de fiabiliser un procédé basé sur la fédération d'identités en augmentant la protection de la vie privée de ses utilisateurs et la modification de la base de fédération se fait toujours sous le contrôle de l'utilisateur. L'invention vise aussi un système de gestion sécurisée de données entre un serveur et un client connectés entre eux au moyen d'un réseau de communication, le serveur comportant: -un premier moyen de production destiné à créer un compte, un identifiant dudit compte, et un moyen d'authentification auprès de ce compte pour un utilisateur associé audit client, - un moyen de communication destiné à communiquer audit utilisateur l'identifiant dudit compte et le moyen d'authentification auprès de ce 25 compte, et - un deuxième moyen de production destiné au tirage d'un biclef comprenant une clef publique et une clef privée, la clef publique étant conservée par le serveur en association avec le compte utilisateur. Ainsi, ce système offre une très bonne protection à la fois contre des attaques menées à distance et contre l'accès aux données par un acteur ayant physiquement accès au serveur ainsi que contre des éventuels défauts d'implémentation d'un mécanisme de contrôle d'accès logiciel. Le serveur comporte en outre: -un moyen de traitement destiné à réaliser automatiquement le chiffrement/déchiffrement d'un ensemble de données déposé par l'utilisateur au moyen d'une clef de session pour former un ensemble de données chiffrées, et -une mémoire de masse destinée à stocker ledit ensemble de données 10 chiffrées. Ainsi, le serveur du système de gestion réalise lui-même de manière sécurisée et automatique le chiffrement de l'ensemble de données déposé par l'utilisateur. Selon une particularité de l'invention, la clef de session est stockée avec l'ensemble de données chiffrées dans la mémoire de masse du serveur, ladite clé de session étant chiffrée au moyen de la clef publique associée au compte utilisateur. Ainsi, le système est compatible avec des clients légers lorsque la clef privée est par exemple chiffrée avec une phrase de passe . L'invention vise aussi un serveur de gestion sécurisée de données, comportant: -un premier moyen de production destiné à créer un compte, un identifiant dudit compte et un moyen d'authentification auprès de ce compte pour un utilisateur, -un moyen de communication destiné à communiquer audit utilisateur l'identifiant dudit compte et le moyen d'authentification auprès de ce compte, -un deuxième moyen de production destiné au tirage d'un biclef comprenant une clef publique et une clef privée, la clef publique étant 30 conservée par le serveur en association avec le compte utilisateur, - un moyen de traitement destiné à réaliser automatiquement le chiffrement/déchiffrement d'un ensemble de données, et - une mémoire de masse destinée à stocker l'ensemble de données chiffrées. Ainsi, ce serveur permet la réalisation d'un chiffrement/déchiffrement des données de manière simple efficace et sécurisée. L'invention vise aussi un client de gestion sécurisée de données connecté à un serveur au moyen d'un réseau de communication, caractérisé en ce qu'il comporte: -des moyens de déchiffrement destinés à réaliser un déchiffrement d'une clef de session et/ou d'un ensemble de données chiffrées, et -un moyen de stockage destiné à stocker une clef privée produite par le serveur. Ainsi, la clef privée n'est connue que du client et éventuellement le déchiffrement de l'ensemble de données chiffrées peut être entièrement réalisé sur le poste client lui-même offrant alors une sécurité optimale d'accès aux données. L'invention vise également un programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre du procédé de gestion sécurisée selon les caractéristiques ci-dessus lorsqu'il est exécuté sur le serveur. Plus particulièrement, ledit programme est conçu pour permettre la création d'un compte pour un utilisateur associé audit client, la communication audit utilisateur d'un identifiant dudit compte et d'un moyen d'authentification auprès de ce compte, le tirage d'un biclef comprenant une clef publique et une clef privée, la clef publique étant conservée en association avec le compte utilisateur, la réalisation automatique du chiffrement/déchiffrement d'un ensemble de données, et le stockage de cet ensemble de données. L'invention vise aussi un programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre du procédé de gestion sécurisée selon les caractéristiques ci-dessus lorsqu'il est exécuté sur le client. Plus particulièrement, ledit programme est conçu pour réaliser un déchiffrement d'une clef de session et/ou d'un ensemble de données chiffrées et pour stocker une clef privée produite par le serveur. L'invention vise également une mise à disposition par téléchargement d'un programme d'ordinateur pouvant être exécuté sur le client. Brève description des dessins D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite, ci-après, à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels: -la figure 1 illustre schématiquement un système de gestion sécurisée de données entre un serveur et un client, selon l'invention; - la figure 2 illustre schématiquement un serveur selon la figure 1; - la figure 3 illustre schématiquement la création d'un compte 20 utilisateur dans le système de la figure 1, selon l'invention; - la figure 4 illustre schématiquement le dépôt et le chiffrement d'un ensemble de données, selon l'invention; - les figures 5A à 5C illustrent schématiquement des variantes de la lecture de l'ensemble de données, selon l'invention; -la figure 6 illustre schématiquement un client selon la figure 1; et - les figures 7 à 9 illustrent schématiquement un exemple d'une gestion sécurisée d'un ensemble de données selon l'invention. Description détaillée de modes de réalisation Conformément à l'invention, la figure 1 illustre un exemple schématique d'un système de gestion sécurisée de données entre un serveur 1 et un client 3 piloté par un utilisateur 5. Le client peut être un client léger ou un client riche et est connecté au serveur au moyen d'un réseau de communication 7. Par client léger, on entend le recours à un poste de travail ne nécessitant pas ou peu d'administration et se limitant généralement à effectuer des tâches d'affichage et de saisie et, par client riche, on entend la réunion des architectures client et Web au niveau du poste de travail. Selon un premier exemple, ce système peut être utilisé pour le stockage et le contrôle d'accès sécurisé à des documents en mode client/serveur. Selon un autre exemple, le système peut être utilisé pour le stockage et le contrôle d'accès sécurisé à une base de fédération dans le cadre d'une fédération d'identités. La figure 2 illustre un exemple schématique d'un serveur 1 selon l'invention comportant un premier moyen de production 11, un moyen de communication 13, un deuxième moyen de production 15, un moyen de traitement 17, et une mémoire de masse 19. Le moyen de traitement 17 contrôle tous les autres éléments 11, 13, 15 et 19 du serveur 1. En outre, la figure 3 illustre des étapes de création d'un compte pour l'utilisateur 5 dans le système de gestion sécurisée de données entre le serveur 1 et un client 3. A l'étape El, l'utilisateur 5 demande au serveur 1 la création d'un nouveau compte. Alors, aux étapes E2 à E6, le serveur 1 réalise le couplage d'un compte à une infrastructure à clé publique PKI. En effet, à l'étape E2, le serveur 1 crée un compte pour l'utilisateur 5. En particulier, ce compte ainsi qu'un identifiant de ce compte et un moyen d'authentification (par exemple un mot de passe) auprès de ce compte sont créés par le premier moyen de production 11 du serveur 1. A titre d'exemple, le premier moyen de production 11 réserve une première zone de stockage 19a dans la mémoire de masse 19 du serveur 1 pour concrétiser ce compte associé à l'utilisateur 5. A l'étape E3, le moyen de communication 13 du serveur 1 communique à l'utilisateur 5 l'identifiant et le moyen d'authentification concernant ce compte. L'étape E4 concerne le tirage d'un biclef comprenant une clef publique et une clef privée pour réaliser un chiffrement/déchiffrement asymétrique. Plus particulièrement, le deuxième moyen de production 15 génère le biclef. De plus, le deuxième moyen de production 15 en relation avec le moyen de traitement 17, conservent (étape E5) la clef publique par exemple dans la première zone de stockage 19a de la mémoire de masse 19 du serveur 1 en association avec le compte de l'utilisateur. Selon une première variante, à l'étape E6 (représentée en pointillé) la clef privée est stockée par le serveur 1 sous forme chiffrée par exemple dans la première zone de stockage 19a de la mémoire de masse 19 en association avec le compte de l'utilisateur. La clef privée peut être chiffrée à l'aide d'un mot de passe (ou d'une phrase de passe qui n'est autre qu'un mot de passe comportant plus de caractères, typiquement plusieurs dizaines ou plus encore) qui ne sera connu que de l'utilisateur, en utilisant par exemple un algorithme du type 3DES. Selon cette première variante, la gestion sécurisée des données peut être réalisée en mode client léger. L'ordinateur client 3 peut dans ce cas comporter un simple logiciel d'interface graphique lui permettant d'afficher uniquement le résultat des traitements réalisés par le serveur 1. Selon une seconde variante, la clef privée n'est pas conservée sur le serveur 1. En revanche, elle est conservée de façon sécurisée par l'utilisateur 5, par exemple sous la forme d'un support cryptographique du type carte à puce. Ainsi, la gestion sécurisée des données peut être réalisée en mode client riche permettant d'augmenter la confidentialité des données stockées sur le serveur 1. On notera que le couplage d'un compte utilisateur avec une PKI, peut s'accommoder de toute forme de PKI. Dans sa forme la plus simple, la gestion de la PKI se réduit au tirage d'un biclef par compte réalisé par le serveur 1 lui-même. En effet, cette option est la plus naturelle dans un mode client léger Il est par ailleurs, envisageable de coupler une PKI plus classique à un système de comptes (certificats X.509, enregistrement de l'identité certifiée des porteurs de certificats...). La figure 4 illustre des étapes concernant le dépôt et le chiffrement d'unensemble de données. En effet, à l'étape E7, l'utilisateur 5 dépose un ensemble de données sur le serveur 1. A titre d'exemple, l'ensemble de données peut être transmis au serveur 1 en utilisant une requête HTTPS. Eventuellement, l'ensemble de données peut être transmis au serveur 1 en utilisant une requête SMTP, auquel cas le dépôt de cet ensemble de données s'apparente à l'envoi d'un mail. A l'étape E8, le moyen de traitement 17 du serveur 1 procède à un chiffrement automatique de cet ensemble de données au moyen de la clef publique associée au compte de l'utilisateur formant ainsi un ensemble de données chiffrées. Plus particulièrement, le chiffrement de l'ensemble de données peut comporter la génération d'une clef de session de chiffrement, le chiffrement symétrique de l'ensemble de données avec la clef de session, et le chiffrement asymétrique de la clef de session avec la clef publique. A l'étape E9, le moyen de traitement 17 réalise le stockage de cet ensemble de données chiffrées sur le serveur 1. A titre d'exemple, l'ensemble de données chiffrées peut être stocké dans une seconde zone de stockage 19b de la mémoire de masse 19 du serveur 1. On notera que la clef de session chiffrée est aussi stockée avec l'ensemble de données chiffrées dans la mémoire de masse 19 du serveur 1. Les figures 5A à 5C illustrent des variantes de la lecture de l'ensemble de données chiffrées stocké sur le serveur. Selon la première variante, l'étape E10 de la figure 5A concerne l'authentification de l'utilisateur 5 auprès du serveur 1. L'étape E11 concerne la communication au serveur 1 par l'utilisateur 5 d'un moyen de déchiffrement de sa clef privée. Par exemple, l'utilisateur 5 communique au serveur 1, à travers un formulaire HTML, le mot de passe (ou phrase de passe) associé à la clef privée. A l'étape E12, le moyen de traitement 17 réalise le déchiffrement de cette clef privée grâce au moyen de déchiffrement communiqué par l'utilisateur. Ensuite, à l'étape E13, le moyen de traitement 17 procède au déchiffrement de la clef de session de chiffrement de l'ensemble de données au moyen de la clef privée déchiffrée de l'utilisateur 5. Finalement, à l'étape E14, le moyen de traitement 17 réalise le déchiffrement de l'ensemble de données chiffrées au moyen de la clef de session déchiffrée permettant ainsi à l'utilisateur 5 de lire l'ensemble de données. De la sorte, la clef privée de l'utilisateur 5 est connue par le serveur 1. Par contre, le serveur 1 réalise entièrement le processus de déchiffrement permettant à l'utilisateur 5 d'accéder à l'ensemble de données en mode client léger. En revanche, selon la deuxième variante (figure 5B), la clef privée de l'utilisateur n'est connue que du client 3. En effet, après l'étape E10 d'authentification de l'utilisateur 5, le serveur 1 envoie (étape E13) à l'utilisateur 5 la clef de session de chiffrement de l'ensemble de données. A l'étape E14 l'utilisateur 5 déchiffre cette clef de session par des moyens locaux. Ces moyens locaux sont par exemple une extension logicielle sous forme d'un programme complémentaire ou plugiciel ( plugin en anglais) dans un navigateur capable d'utiliser la clef privée stockée dans le support cryptographique (carte à puce) de l'utilisateur 5. A l'étape E15 l'utilisateur 5 renvoie au serveur 1, la clef de session déchiffrée, ce qui permet au moyen de traitement 17 du serveur 1 de déchiffrer à l'étape E16 l'ensemble de données chiffrées. La figure 5C illustre une troisième variante de la lecture de l'ensemble de données. Comme précédemment, après l'étape E10 d'authentification de l'utilisateur, le serveur 1 envoie (étape E13) à l'utilisateur 5 la clef de session de chiffrement de l'ensemble de données chiffrées. De plus, à l'étape E17 le serveur 1 envoie à l'utilisateur 5 l'ensemble de données chiffrées. A l'étape E14, l'utilisateur 5 déchiffre par ces moyens locaux la clef de session. Finalement, à l'étape E18, l'utilisateur 5 déchiffre par des moyens locaux de déchiffrement (voir figure 6) l'ensemble de données chiffrées au moyen de la clef de session. Ceci permet d'augmenter la sécurité d'accès aux données. Bien entendu, dans ce cas, le client est un client riche. En effet, la figure 6 illustre un client 3 de gestion sécurisée de données comportant des moyens de déchiffrement 21 et un moyen de 25 stockage 23. Les moyens de déchiffrement 21 (par exemple un moyen de traitement) sont destinés à réaliser le déchiffrement de la clef de session générée par le serveur et/ou de l'ensemble de données chiffrées stocké sur le serveur 1. En outre, le moyen de stockage 23 peut être destiné à stocker la clef privée produite par le serveur 1. Ce moyen de stockage 23 peut aussi stocker l'ensemble de données chiffrées envoyé par le serveur 1 et éventuellement l'ensemble de données déchiffrées par le client 3. On notera que le procédé de gestion sécurisée selon l'invention peut être mis en oeuvre par des programmes d'ordinateurs comportant des instructions exécutées sur le serveur 1 et/ou le client 3. En outre, le programme exécutable sur le client 3 peut être mis à disposition d'un utilisateur 5 par un téléchargement depuis par exemple le serveur 1. Les figures 7 à 9 illustrent schématiquement un exemple d'une gestion sécurisée d'un ensemble de données formant un document numérique en relation avec un gestionnaire de documents du serveur 1. Cet exemple est adapté au cas particulier d'une architecture web de stockage et de partage de documents. La figure 7 illustre la création pour un utilisateur d'un compte portedocuments dans le gestionnaire de documents du serveur 1. L'étape E101 concerne la demande par l'utilisateur 5 d'une création d'un compte et éventuellement le choix du moyen 20 d'authentification auprès de ce compte. L'étape E102 concerne la création et la réservation de ressources de stockage concrétisant un nouveau porte-documents appartenant au titulaire du compte. L'étape E103 concerne la communication à l'utilisateur 5 d'un identifiant de compte et du moyen d'authentification auprès de ce compte. L'étape E104 concerne le tirage d'un biclef pour un algorithme de chiffrement/déchiffrement asymétrique (exemple: RSA). La clef publique est conservée par le serveur (étape E106), en association avec le compte utilisateur. En revanche, le traitement de la clef privée diffère selon la variante retenue. En effet, dans une variante de client léger, la clef privée est chiffrée (étape E105) et est stockée (étape E106) avec la clef publique sur le serveur 1 sous forme chiffrée. Par exemple, la clef privée est chiffrée à l'aide d'un mot de passe qui ne sera connu que de l'utilisateur, en utilisant un algorithme tel que 3DES. En revanche, dans une variante de client riche, la clef privée est conservée de façon sécurisée par l'utilisateur 5. La figure 8 illustre le dépôt et chiffrement d'un document par le serveur 1. Selon cet exemple, tout acteur autorisé peut déposer de nouveaux documents dans le porte-documents. Ainsi, à l'étape El11, un utilisateur émetteur 35 d'un document obtient l'identifiant de compte d'un client 3 destinataire. A l'étape E112, l'émetteur 35 transmet des documents (initialement en clair) au serveur 1, par exemple en utilisant une requête HTTPS ou une requête du type SMTP. Dans ce dernier cas, il suffit que l'identifiant de compte du client 3 destinataire soit lié à une adresse mail. Les étapes E113 à E115 concernent le chiffrement des documents par le serveur 1, à l'aide de la clef publique associée au compte. On peut utiliser un schéma de chiffrement classique, tel que PKCS#7 enveloped data . Ainsi, l'étape E113 concerne la génération d'une clef de session de chiffrement. L'étape E114 concerne le chiffrement des documents avec la clef de session, en utilisant un algorithme symétrique. Finalement, l'étape E115 concerne le chiffrement de la clef de session avec la clef publique, en utilisant l'algorithme asymétrique prévu pour cette dernière. Par ailleurs, l'étape E116 concerne le stockage et l'indexation des documents et de la clef de session ainsi chiffrés dans la mémoire de masse 19 du serveur 1. Finalement, à l'étape E117, l'utilisateur 5 titulaire du compte est notifié du dépôt des documents. On notera qu'un utilisateur émetteur 35 d'un document peut définir un ou plusieurs titulaires de droits de lecture du document au moment de dépôt de ce document. Pour cela, il suffit de désigner plusieurs destinataires, et de déclencher le chiffrement de la clef de session en plusieurs exemplaires, un par destinataire, à l'aide de la clef publique de chacun des destinataires. La figure 9 illustre l'accès d'un utilisateur 5 titulaire d'un compte 10 porte-documents à ses documents. L'étape E121 concerne l'établissement d'une session avec le serveur 1 de porte-documents, par exemple via le protocole HTTPS, en utilisant les moyens d'authentification qui ont été attribués lors de l'ouverture du compte. A titre d'exemple, ceci consiste en la saisie par l'utilisateur 5 de son identifiant de compte et d'un mot de passe dans un formulaire web, puis l'obtention par le navigateur Internet d'un jeton de session (par exemple un cookie) qui sera réemployé à chaque requête HTTPS ultérieure. L'étape E122 concerne un affichage d'une liste de documents disponibles dans le porte-documents. Cette liste de documents est stockée dans la mémoire de masse 19 du serveur 1 et est disponible pour l'utilisateur 5 et éventuellement pour des titulaires de droits de lecture. L'étape E123 concerne la sélection par l'utilisateur 5 (éventuellement un titulaire de droit de lecture) d'un document parmi ceux de la liste de documents disponibles en vue de son déchiffrement. Les étapes E124 à E127 concernent le déchiffrement du document dans un mode de client léger. En effet, à l'étape E125, l'utilisateur 5 permet au serveur 1 de déchiffrer sa clef privée en communiquant (étape E124) au serveur 1, à travers un formulaire HTML, le mot de passe de chiffrement nécessaire. Ensuite, à l'étape E126, le serveur 1 déchiffre, grâce à la clef privée, la clef de session de chiffrement du document. Enfin, à l'étape E127, le serveur 1 déchiffre le document lui-même avant de l'envoyer ainsi déchiffré (étape E128) à l'utilisateur 5. Dans un mode client riche, l'utilisateur 5 reçoit du serveur 1 la clef de session de chiffrement du document et la déchiffre par des moyens locaux. Ensuite, l'utilisateur 5 renvoie au serveur 1 la clef de session déchiffrée, ce qui permet au serveur 1 de déchiffrer le document lui-même. Ceci optimise la charge de calcul pour l'ordinateur de l'utilisateur 5, au détriment de celle du serveur 1. Il est aussi envisageable que le serveur 1 communique directement le document chiffré à l'utilisateur 5 afin que ce dernier procède lui-même au déchiffrement du document. Par ailleurs, on notera qu'il est possible d'élargir la liste des titulaires de droits de lecture sur un document chiffré. Ainsi, dans un mode client léger, l'utilisateur 5, qui fait partie des titulaires de droits de lecture, sélectionne une liste d'utilisateurs auxquels il souhaite conférer également le droit de lecture sur le document. Dans ce cas, l'utilisateur 5 communique son mot de passe de déchiffrement au serveur 1. Ceci permet au serveur 1 de déchiffrer la clef de session. Ensuite, le serveur 1 chiffre la clef de session avec la clef publique de chacun des nouveaux utilisateurs du document. Par ailleurs, pour révoquer le droit de lecture d'un document pour un utilisateur donné, il suffit de supprimer la clef de session telle que chiffrée pour cet utilisateur. Selon un autre exemple de gestion sécurisée de données, l'ensemble de données est une base de fédération et le serveur est un fournisseur d'identité. Ainsi, la création d'un nouveau compte utilisateur sur le serveur 1 fournisseur d'identités se traduit par les étapes de la figure 3 explicitées précédemment. Par ailleurs, lorsque l'utilisateur 1 s'authentifie sur le serveur 1 fournisseur d'identités ou lorsque ce dernier a besoin, pour la première fois d'accéder à la base de fédération, il est demandé à l'utilisateur de déchiffrer sa base de fédération afin que celle-ci puisse être utilisée dans le cadre de sa session selon les étapes des figures 6A à 6C explicitées précédemment. En outre, lorsque la session de l'utilisateur sur le serveur 1 fournisseur d'identités prend fin suite à sa demande ou suite à une durée d'inactivité trop importante, la base de fédération est chiffrée et la forme déchiffrée est effacée. Le chiffrement de la base de fédération se fait selon les étapes de la figure 4 explicitées précédemment. Par ailleurs, lorsque l'utilisateur 5 modifie, détruit ou crée de nouvelles fédérations, la base de fédération doit être mise à jour. En effet, lorsque l'utilisateur est identifié sur le serveur 1 fournisseur d'identités et que la base de fédération est déchiffrée, la modification de la base de fédération peut se faire de façon classique. En effet, la base de fédération se trouve en clair, dans la mémoire vive du serveur. Afin de fiabiliser la prise en compte des changements, il peut être intéressant de renouveler le stockage sous forme chiffrée à chaque modification, sans attendre la fin de la session. En revanche, lorsque la base de fédération n'est pas déchiffrée et que l'utilisateur n'intervient pas, alors, afin de mettre à jour la base de fédération, le serveur 1 fournisseur d'identités peut enregistrer dans un journal les demandes de modification et les proposer à l'utilisateur lorsqu'il déchiffre sa base de fédération. Ainsi, la gestion sécurisée de données (documents numériques 30 ou base de fédération) selon l'invention permet un chiffrement en permanence des données stockés dans la mémoire de masse du serveur. Cela constitue une très bonne protection contre des attaques menées à distance en tirant parti de failles de sécurité logicielles. De plus ce procédé constitue une très bonne protection afin que les personnes ayant physiquement accès au serveur (ou aux supports de sauvegarde) n'enfreignent pas leur devoir de confidentialité vis-à-vis des données stockées. En outre, cette gestion sécurisée de données apporte un excellent compromis entre ergonomie et sécurité, puisqu'elle apporte un service de chiffrement, sans faire peser de contrainte ergonomique au niveau des postes clients. En effet, un navigateur Internet suffit. Quant au retrait de données, dans le mode client léger, il ne demande comme prérequis que la connaissance de d'un mot ou phrase de passe
L'invention concerne un système et un procédé de gestion sécurisée de données entre un serveur (1) et un client (3) connectés entre eux au moyen d'un réseau de communication (7) comportant les étapes suivantes :- création par le serveur (1) d'un compte pour un utilisateur (5) associé audit client (3),- communication audit utilisateur (5) d'un identifiant dudit compte et d'un moyen d'authentification auprès de ce compte, et - tirage d'un biclef comprenant une clef publique et une clef privée, la clef publique étant conservée par le serveur (1) en association avec le compte utilisateur.
1. Procédé de gestion sécurisée de données entre un serveur (1) et un client (3) connectés entre eux au moyen d'un réseau de communication (7), caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: création par le serveur (1) d'un compte pour un utilisateur (5) associé audit client (3), communication audit utilisateur (5) d'un identifiant dudit compte et d'un moyen d'authentification auprès de ce compte, et tirage d'un biclef comprenant une clef publique et une clef privée, la clef publique étant conservée par le serveur (1) en association avec le compte utilisateur. 2. Procédé de gestion selon la 1, caractérisé en ce que la clef privée est stockée par le serveur (1) sous forme chiffrée au moyen d'un mot ou phrase de passe en association avec le compte utilisateur. 3. Procédé de gestion selon la 1, caractérisé en ce que la clef privée est conservée de façon sécurisée par l'utilisateur (5). 4. Procédé de gestion selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte en outre les étapes suivantes: dépôt par l'utilisateur (5) d'un ensemble de données sur le serveur (1), chiffrement automatique dudit ensemble de données par le serveur (1) pour former un ensemble de données chiffrées, et stockage dudit ensemble de données chiffrées dans une mémoire de masse du serveur (19). 5. Procédé de gestion selon la 4, caractérisé en ce que le 25 chiffrement automatique dudit ensemble de données comporte les étapes suivantes: génération d'une clef de session de chiffrement, chiffrement dudit ensemble de données avec la clef de session, et chiffrement de la clef de session avec la clef publique, la clef de session chiffrée étant stockée avec l'ensemble de données chiffrées dans la mémoire de masse (19) du serveur (1). 6. Procédé de gestion selon la 4 ou la 5, caractérisé en ce que la lecture dudit ensemble de données est réalisée selon les étapes suivantes: authentification de l'utilisateur (5) auprès du serveur (1), communication au serveur par l'utilisateur d'un moyen de déchiffrement de la clef privée associée au compte utilisateur, déchiffrement par le serveur (1) de ladite clef privée, déchiffrement par le serveur (1) de la clef de session de chiffrement dudit ensemble de données au moyen de ladite clef privée, et déchiffrement par le serveur (1) dudit ensemble de données chiffrées au moyen de la clef de session permettant la lecture dudit ensemble de données. 7. Procédé de gestion selon la 4 ou la 5, caractérisé en ce que la lecture dudit ensemble de données est réalisée selon les étapes suivantes: authentification de l'utilisateur (5) auprès du serveur (1), envoi à l'utilisateur de la clef de session de chiffrement dudit ensemble de données, ladite clef de session étant chiffrée, déchiffrement par des moyens locaux de l'utilisateur de ladite clef de session au moyen de la clef privée conservée par l'utilisateur, renvoi au serveur (1) de la clef de session déchiffrée, et déchiffrement par le serveur dudit ensemble de données chiffrées au moyen de la clef de session. 8. Procédé de gestion selon la 4 ou la 5, caractérisé en ce que la lecture dudit ensemble de données est réalisée selon les étapes suivantes: authentification de l'utilisateur (5) auprès du serveur (1), envoi à l'utilisateur de la clef de session de chiffrement dudit ensemble de données ladite clef de session étant chiffrée, ainsi que dudit ensemble de données chiffrées, déchiffrement par des moyens locaux de l'utilisateur de ladite clef de session au moyen de la clef privée conservée par l'utilisateur, et déchiffrement par les moyens locaux de l'utilisateur dudit ensemble de données chiffrées au moyen de la clef de session. 9. Procédé de gestion selon l'une quelconque des 4 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte en outre les étapes suivantes: affichage d'une liste de documents stockés dans la mémoire de masse (19) du serveur (1) et disponibles pour l'utilisateur et/ou des titulaires de droits de lecture, et sélection par l'utilisateur et/ou un titulaire de droit de lecture d'un document parmi ladite liste de documents en vue de son déchiffrement. 10. Procédé de gestion selon l'une quelconque des 4 à 8, caractérisé en ce que ledit ensemble de données étant une base de fédération et le serveur étant un fournisseur d'identité, des demandes de modifications liées au compte utilisateur sont enregistrées par le fournisseur d'identité dans un journal afin de les proposer à l'utilisateur lorsque ce dernier déchiffre la base de fédération. 11. Système de gestion sécurisée de données entre un serveur (1) et un client (3) connectés entre eux au moyen d'un réseau de communication (7), caractérisé en ce que le serveur comporte: un premier moyen de production (11) destiné à créer un compte, un identifiant dudit compte, et un moyen d'authentification auprès de ce compte pour un utilisateur associé audit client, un moyen de communication (13) destiné à communiquer audit utilisateur l'identifiant dudit compte et le moyen d'authentification auprès de ce compte, et un deuxième moyen de production (15) destiné au tirage d'un biclef comprenant une clef publique et une clef privée, la clef publique étant conservée par le serveur en association avec le compte utilisateur. 12. Système de gestion selon la 11, caractérisé en ce que le serveur comporte en outre: un moyen de traitement (17) destiné à réaliser automatiquement le chiffrement/déchiffrement d'un ensemble de données déposé par l'utilisateur au moyen d'une clef de session pour former un ensemble de données chiffrées, et une mémoire de masse (19) destinée à stocker ledit ensemble de données chiffrées. 13. Système de gestion selon l'une quelconque des 11 et 12, caractérisé en ce que la clef de session est stockée avec l'ensemble de données chiffrées dans la mémoire de masse (19) du serveur (1), ladite clef de session étant chiffrée au moyen de la clef publique associée au compte utilisateur. 14. Serveur de gestion sécurisée de données, caractérisé en ce qu'il comporte: un premier moyen de production (11) destiné à créer un compte, un identifiant dudit compte et un moyen d'authentification auprès de ce compte pour un utilisateur, un moyen de communication (13) destiné à communiquer audit utilisateur l'identifiant dudit compte et le moyen d'authentification auprès de ce compte, un deuxième moyen de production (15) destiné au tirage d'un biclef comprenant une clef publique et une clef privée, la clef publique étant conservée par le serveur en association avec le compte utilisateur, un moyen de traitement (17) destiné à réaliser automatiquement le chiffrement/déchiffrement d'un ensemble de données, et une mémoire de masse (19) destinée à stocker l'ensemble de données 10 chiffrées. 15. Client de gestion sécurisée de données connecté à un serveur au moyen d'un réseau de communication, caractérisé en ce qu'il comporte: des moyens de déchiffrement (21) destinés à réaliser un déchiffrement d'une clef de session et/ou d'un ensemble de données chiffrées, et un moyen de stockage (23) destiné à stocker une clef privée produite par le serveur. 16. Programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre du procédé de gestion sécurisée selon l'une quelconque des 1 à 10 lorsque ledit programme est exécuté sur un serveur. 17. Programme d'ordinateur exécuté sur un serveur de gestion sécurisée de données, ledit programme étant conçu pour permettre la création d'un compte pour un utilisateur associé audit client, la communication audit utilisateur d'un identifiant dudit compte et d'un moyen d'authentification auprès de ce compte, le tirage d'un biclef comprenant une clef publique et une clef privée, la clef publique étant conservée en association avec le compte utilisateur, la réalisation automatique du chiffrement/déchiffrement d'un ensemble de données, et le stockage de cet ensemble de données. 18. Programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre du procédé de gestion sécurisée selon l'une quelconque des 1 à 10 lorsque ledit programme est exécuté sur un client. 19. Programme d'ordinateur exécuté sur un client de gestion sécurisée de données connecté à un serveur au moyen d'un réseau de communication, ledit programme étant conçu pour réaliser un déchiffrement d'une clef de session et/ou d'un ensemble de données chiffrées et pour stocker une clef privée produite par le serveur. 20. Mise à disposition par téléchargement d'un programme d'ordinateur 10 selon la 18.
H
H04
H04L
H04L 9
H04L 9/30
FR2891463
A1
PANSEMENT A L'HYDROCOLLOIDE A USAGE COURANT
20,070,406
HYDRATATION. LES PANSEMENTS TRADITIONNELS SONT FAITS DE GAZE ET DE COLLANTS NON 5 TISSES OU PLASTIFIES LES HYDROCOLLOIDES EXIS'T'ENT SEULS SOUS VIDE LES PANSEMENTS FAITS AVEC UN COLLANT NON TISSE UNE GAZE PROTEGEE PAR UN PAPIER SULFURISE LE TOUT EMBALLE DANS PAPIER HERMETIQUEMENT FERME LE DISPOSITIF SELON L INVENTION PERMET DE FAIRE DE PETITS PANSEMENTS QUI PEUVENT AVOIR UN USAGE COURANT ILS SE PRESENTENT COMME LES PANSEMENTS ORDINAIRES SAUF QU'A LA PLACE DE LA GAZE ON A POSE UN MORCEAU D'HYDROCOLLOIDE PROTEGE PAR UN FILM PLASTIQUE GARDANT L HYDROCOLLOIDE STERIL CE PANSEMENT PERMET D ISOLER LA PLAIE,LA PARTIE HYDROCOLLOIDE ADHERE A LA PEAU ETL HYDRATE LA BANDE DE NON TISSE PERMET DE MAINTENIR LE PANSEMENT EN PLACE TRES LONGTEMPS MEME SI CELUI CI EST MOUILLE IL FAUT AJOUTER QUE CETTE SORTE DE PANSEMENT PEUT PRENDRE TOUTE LES TAILLES NECESSAIRES SUIVANT LA PLAIE DISPOSITIF COMPORTANT UNE PARTIE DE COLLANT EN NON TISSE ELASTIQUE (1) UN MORCEAU D HYDROCOLLOIDE EN SON CENTRE (2) PROTEGE PAR UN FILM PLASTIQUE (3) DISPOSITIF ENTIEREMENT PROTEGE COMME UN PANSEMENT ORDINAIRE PAR UN PAPIER GENRE PAPIER SULFURISE DISPOSITIF POUVANT AVOIR DES TAILLES DIFNERENTES SUIVANT LA TAILLE DE LA PLAIE
CE PANSEMENT EST DESTINE A UN USAGE COURRANT ET A ETRE MAINTENU EVENTUELLEMENT TRES LONGTEMPS POUR PROTEGER DES AGRESSIONS EXTERIEURES IL TIENT A L EAUSA PARTICULARITE EST QU IL N EXISTE PAS TOUT PRET A ETRE UTILISE SUR CETTE PRESENTATION
I f f 1) DISPOSITIF POUR PROTEGER LES PLAIES, ET LES GARDER STERILES ET HYDRATEES r t, r CARACTERISE EN CE QU IL EST CONSTITUE PAR: UN COLLANT EN NON TISSE I ELASTIQUE (1) COMPRENANT EN SON CENTRE (2) UN MORCEAU D HYDROCOLLOIDE / / PROTEGE PAR UN FILM PLASTIQUE (3) 2)DISPOSrTLt. SELON LA NO 1,EMBALLE DANS UN PAPIER SULFURISE 3) DISPOSTIF SELON LtUNE DES 1 OU 2, POUVANT AVOIR DES TAILLES DIFFERENTES SUIVANT LA TAILLE DE LA PLAIE
A
A61
A61L
A61L 15
A61L 15/22
FR2902726
A1
SUPPORT POUR ROUE DE CYCLE ET PROCEDE D'IMMOBILISATION D'UNE ROUE DE CYCLE SUR UN SUPPORT
20,071,228
La présente invention concerne un nouveau procédé d'immobilisation d'une roue de cycle sur un support qui comporte un rail permettant le maintien latéral de la roue. Ce procédé est particulièrement utile lors du transport du cycle, pour immobiliser la ou les roues du cycle sur une remorque tractée ou sur un porte-cycle embarqué à l'arrière d'un véhicule automobile. L'invention a également pour objet un nouveau support de roue, qui comporte un rail de maintien latéral de la roue, et qui est spécifiquement adapté pour la mise en oeuvre de ce nouveau procédé d'immobilisation. ART ANTERIEUR Pour transporter un cycle, tel que notamment une bicyclette, au moyen d'un véhicule automobile, il est usuel à ce jour d'utiliser un porte-cycle sur lequel est posé le cycle, et qui peut être soit une remorque tractée au sol par le véhicule automobile, soit un porte-charge conçu pour être fixé à l'arrière du véhicule automobile et porté par le véhicule. Généralement, un porte-cycle est conçu pour pouvoir supporter plusieurs cycles. Un porte-cycle de type remorque tractée est en appui au sol par au moins une roue ; il peut donc être utilisé pour transporter aussi bien des cycles légers, tels que des bicyclettes, que des cycles plus lourds tels que des motos. En revanche, un porte-cycle qui est destiné à être porté par un véhicule automobile, et qui de ce fait ne comporte pas de roue d'appui au sol, est plus spécifiquement adapté au transport de cycles légers, de type bicyclettes. Un porte-cycle, de type remorque tractable par un véhicule automobile, peut être conçu pour supporter toute la charge du ou des cycles, chaque cycle reposant dans ce cas complètement sur le porte-cycle par l'intermédiaire de toutes ses roues. Dans une autre variante connue, un porte-cycle, de type remorque tractable par un véhicule automobile, peut être conçu pour supporter un cycle, notamment une moto, uniquement par l'intermédiaire de l'une de ses roues, généralement la roue avant, la ou les autres roues étant en appui sur le sol. Quel que soit le type précité de porte-cycle, il est indispensable de pouvoir correctement immobiliser complètement la ou les roues du cycle par rapport au porte-cycle. Une solution connue à ce jour pour immobiliser la roue d'un cycle sur un porte-cycle consiste à utiliser un support de roue comportant un rail qui permet un maintien latéral de la roue, et à immobiliser la roue par rapport à ce rail. Plus précisément, lorsque la roue est positionnée dans le rail, elle se trouve en appui sur le support, et en l'espèce dans le fond du rail, dans une zone d'appui unique ; pour immobiliser la roue par rapport au rail, on utilise un moyen de serrage, tel qu'une sangle ou équivalent, qui est passée dans la roue et qui permet d'appliquer sur la jante de la roue, sensiblement au niveau de la zone unique d'appui de la roue, une force de serrage de la roue contre sa zone d'appui unique. Cette solution d'immobilisation est simple et rapide à mettre en oeuvre et ne nécessite pas de moyens coûteux. Elle ne permet toutefois pas une immobilisation fiable de la roue sur son support, car la roue a tendance à rouler de part et d'autre de sa zone d'appui sur le support, et n'est donc pas parfaitement immobilisée. En outre, la qualité de l'immobilisation dépend de l'élasticité de la sangle. OBJECTIF DE L'INVENTION L'invention a pour objectif de proposer une nouvelle solution d'immobilisation d'une roue de cycle sur un support, qui présente les mêmes avantages que la solution technique précitée de l'art antérieur, mais qui comparativement à cette solution améliore la qualité de l'immobilisation de la roue. Cette solution est plus particulièrement, mais pas exclusivement, utile pour immobiliser une roue d'un cycle lors du transport du cycle au moyen d'un porte-cycle (tractable ou destiné à être porté par un véhicule automobile). RESUME DE L'INVENTION L'objectif ci-dessus est atteint par l'invention qui a pour premier objet un procédé d'immobilisation d'une roue d'un cycle sur un support comportant un rail pour le maintien latéral de la roue. Selon ce procédé, on positionne la roue dans le rail, de telle sorte que la roue repose sur le support dans deux zones d'appui qui sont espacées selon la circonférence de la roue, et en ce que pour immobiliser la roue, on applique sur la roue, entre ces deux zones d'appui, une force de traction dirigée vers l'extérieur de la roue. De préférence, ladite force de traction est appliquée sensiblement radialement par rapport à la roue. L'invention a pour deuxième objet un support pour roue de cycle comportant un rail qui permet le maintien latéral de la roue. Ce support comporte d'une part deux zones d'appui (Al ; A2) pour une roue de cycle en position dans le rail, les deux zones d'appui (Al ; A2) étant espacées selon la circonférence de la roue, et d'autre part un moyen d'ancrage rigide , qui est positionné au-dessous et entre les deux zones d'appui, et qui est apte à servir de contre-appui (A3) à au moins un moyen de traction. Plus particulièrement, le support de roue de l'invention comporte avantageusement les caractéristiques additionnelles et facultatives ci-après, prises isolément ou le cas échéant en combinaison : le moyen d'ancrage est fixé au rail de maintien latéral ; - le moyen d'ancrage comporte deux supports d'ancrage en vis-à-25 vis, positionnés de part et d'autre du plan de positionnement de la roue dans le rail du support ; le moyen d'ancrage comporte une pièce rigide en forme de U ou de V; - le support de roue comporte un longeron ; le rail est fixé en 30 porte-àfaux sur ce longeron ; la partie d'extrémité du rail (20), qui est distale du longeron, forme l'une (Al) des zones d'appui, 3 et la portion du longeron située entre le rail forme l'autre (A2) zone d'appui ; - les deux zones d'appui (Al ; A2) sont décalées verticalement l'une par rapport à l'autre ; le rail comporte une tige pliée en forme de U ou un assemblage de tiges bout à bout en forme de U, une extrémité de la tige en U ou de l'assemblage en U formant une gouttière en forme de V ; cette gouttière en V permet avantageusement le positionnement de roues présentant des largeurs de pneu ou de boyau différentes. L'invention a pour troisième objet un ensemble d'immobilisation d'une roue d'un cycle comportant un support de roue visé précédemment et des moyens d'immobilisation comportant un moyen de traction qui est assujetti au moyen d'ancrage dudit support de roue. De préférence, mais non nécessairement, le moyen de traction comporte une bande souple, apte à former ou formant une boucle de serrage de dimension réglable. L'invention a pour quatrième objet un porte-cycle, qui est du type remorque tractable ou porte-charge conçu pour être porté par un véhicule, et qui comporte au moins un support pour roue de cycle visé précédemment ou au moins un ensemble d'immobilisation d'une roue de cycle visé précédemment. L'invention a pour cinquième objet un porte- cycle sur lequel est positionné et immobilisé au moins un cycle. Le porte-cycle est celui visé précédemment ; au moins la roue avant du cycle d'une part est positionnée dans un support de ce porte-cycle, de telle sorte qu'elle repose sur ce support dans deux zones d'appui (Al ; A2) espacées selon la circonférence de la roue, et d'autre part est immobilisée sur ledit support par un moyen de traction qui applique sur la roue, entre lesdites deux zones d'appui (Al ; A2), une force de traction (T) dirigée vers l'extérieur de la roue. L'invention a pour sixième objet l'utilisation du porte-cycle visé précédemment pour transporter au moins un cycle. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront de manière plus détaillée à la lecture de la description ci-après de plusieurs variantes de réalisation d'un porte-cycle de l'invention de type remorque tractable, laquelle description est donnée à titre d'exemple non limitatif et non exhaustif de l'invention et en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente un support de l'art antérieur sur lequel est posé 10 et immobilisé une bicyclette, la figure 2 est un agrandissement de la figure 1, dans la région d'immobilisation de la roue avant de la bicyclette, la figure 3 est une représentation en perspective d'un exemple de remorque tractable équipée d'une pluralité de supports de roue de 15 cycle, qui sont conformes à une variante préférée de réalisation de l'invention ; la figure 4 est une représentation en perspective d'une bicyclette positionnée et immobilisée sur deux supports de roue de la remorque de la figure 3 ; 20 la figure 5 est une vue arrière de l'ensemble remorque / bicyclette de la figure 4, la figure 6 est un agrandissement de la figure 5, dans la région d'immobilisation de la roue avant de la bicyclette, la figure 7 est un agrandissement de la figure 5, dans la région 25 d'immobilisation de la roue avant de la bicyclette, mais vu sous un autre angle que la figure 6, - la figure 8 est un agrandissement dans la région d'immobilisation de la roue avant de la bicyclette sur son support, mais avec un positionnement de la sangle de serrage qui est différent de celui des 30 figures 6 et 7. DESCRIPTION DETAILLEE Figure 1 et 2 û Art antérieur On a représenté sur les figures 1 et 2 une bicyclette B dont les deux roues reposent sur un support 1' de l'art antérieur, et dont la roue avant R est immobilisée par rapport à ce support 1' au moyen d'une sangle de serrage S. Ce support 1' de l'art antérieur peut être porté par une remorque tractable (non représentée) ou par un porte-cycle destiné à être fixé à l'arrière d'un véhicule et porté par ce véhicule. Le support 1' comporte un tube 10' en forme de pont. A chaque extrémité de ce tube 10' est fixée une paire de tiges 11'. Chaque paire de tiges 11' en combinaison avec le tube 10' forme un rail 12' de maintien latéral, dans lequel une roue R de la bicyclette peut être insérée verticalement, en étant maintenue latéralement en position par les deux tiges 11'. La sangle S est assujettie au tube 10' en étant passée à travers ce tube dans des lumières L en vis-à-vis, et est passée dans la roue R de la bicyclette B. Chaque roue R repose sur le tube 10' qui forme le fond du rail de maintien latéral, en étant en appui dans une unique zone d'appui A. Le serrage de la sangle S permet d'exercer sur la jante de la roue R une force de serrage qui comprime la roue R contre son unique zone d'appui A. Ce sanglage de la roue R sur le support 1' ne permet pas d'obtenir une immobilisation parfaite de la roue R, celle-ci ayant tendance à rouler sur le tube 10' de part et d'autre de sa zone d'appui unique A. Fiqures 3 à 8 û Exemple préféré de réalisation de l'invention On a représenté sur la figure 3, une remorque 1 tractable par un véhicule automobile et équipée d'une pluralité de supports 2 de roue de cycle, qui sont réalisés conformément à une variante préférée de réalisation de l'invention. Dans cet exemple de réalisation, la remorque 1 comporte un châssis qui est constitué par un tube 10 en forme de U et qui est supporté au sol par une roue centrale 11. Le tube 10 du châssis comporte deux 7 branches rectilignes longitudinales 10a parallèles, désignées ci-après longerons, et reliées par une partie avant 10b formant la base du U. La remorque 1 comporte en outre des moyens d'attelage 12 qui sont assujettis à la base avant 10b du châssis en U, et qui sont conçus pour être attelés à une boule d'attelage arrière BA d'un véhicule automobile (non représenté), en vue du tractage de la remorque 1 par ledit véhicule. Dans l'exemple préféré de réalisation des figures annexées, chaque support 2 de roue comporte une tige 20 rigide (par exemple en métal) et pliée en forme de U. Dans une autre forme de réalisation, cette tige en U peut être remplacée par un assemblage bout à bout de tubes en forme de U. Cette tige 20 est constituée de deux branches latérales 20a courbes et sensiblement parallèles, reliées par une base 20b formant une gouttière en V. Chaque tige 20 est fixée en porteûà-faux à l'un des longerons 10a du châssis 10, la base 20b en forme de V de la tige 20 étant distale du longeron 10a. Cette fixation est réalisée par tout moyen approprié connu de l'homme du métier, et par exemple en soudant les deux extrémités 20c de la tige sur le longeron correspondant 10a. Dans cet exemple de réalisation, et tel que cela apparaîtra plus clairement ci-après, chaque portion 20d de longeron 10a située entre les deux branches 20a d'une tige 20 fait partie du support 2 de roue, ladite tige 20 formant un rail de maintien latéral d'une roue de cycle. Chaque support 2 de roue comporte également une pièce rigide d'ancrage 21, qui dans l'exemple particulier illustré est une plaque, de préférence métallique, en forme de U ou de V, et comportant deux parois 21a en vis-à-vis et reliées par une base 21b. Cette pièce d'ancrage 21 est fixée sous la tige 20. Dans l'exemple préféré des figures annexées, la pièce d'ancrage 21 est fixée à la tige 20 par exemple par soudage de ses deux parois 21a respectivement sur les deux branches latérales 20a de la tige 20. Les deux parois latérales 21a de la pièce d'ancrage 21 sont ainsi positionnées de part et d'autre du plan de positionnement de la roue dans le rail du support 2. Les parois latérales 21a d'une pièce d'ancrage 21 comportent respectivement deux lumières 21c en vis-à-vis, pour le passage d'une sangle de serrage 22. En référence à la figure 5, la remorque 1 comporte pour chaque cycle B, une paire de supports 2 identiques et symétriques l'un de l'autre par rapport à l'axe longitudinal avant/arrière de la remorque (axe perpendiculaire au plan de la figure 5), un support 2 étant utilisé pour bloquer la roue avant du cycle, l'autre support 2 étant utilisé pour bloquer la roue arrière du cycle. Egalement en référence aux figures 3 et 4, la remorque 1 comporte plusieurs paires de support 2, alignées selon l'axe longitudinal avant/arrière de la remorque 1, en sorte de pouvoir positionner sur la remorque 1 plusieurs cycles disposés sensiblement parallèlement les un aux autres et alignés selon l'axe longitudinal avant/arrière de la remorque. Le procédé d'immobilisation de la roue R d'un cycle sur un support 2 de la remorque 1 va à présent être détaillé en référence aux figures 5 et 6. On positionne le cycle B sur la remorque 1, en positionnant chaque roue R du cycle B dans un support 2, entre les deux branches latérales 20a de la tige 20 du support 2. Une fois la roue R positionnée dans son support 2, les deux branches latérales 20a de la tige 20 du support 2 bloquent latéralement la roue R et la maintiennent latéralement en position dans un plan sensiblement vertical. Dans cet exemple de réalisation, ce maintien latéral est obtenu grâce à la forme courbée des branches latérales 20a de la tige 20 (figure 6). De manière essentielle selon l'invention la roue R repose, en appui sur le support 2, dans deux zones d'appui Al et A2 qui sont distinctes et espacées selon la circonférence de la roue. Dans l'exemple de réalisation des figures annexées, la zone d'appui Al correspond à la zone de contact entre le pneu P de la roue R et la base 20b en forme de U de la tige 20 qui est distale du longeron 10a du châssis de la remorque. La position exacte de cette zone de contact entre cette base 20b de la tige 20 et la roue R dépend de la largeur du pneu P (ou boyau) de la roue ; la zone d'appui A2 correspond à la zone de contact entre le pneu P (ou boyau) de la roue R et la partie 20d du longeron 10a située entre les deux branches 20a de la tige 20 du support 2. Une fois la roue R positionnée dans le support 2, on passe la sangle de serrage 22 dans la roue, tel que cela est illustré par exemple sur la figure 7, et on forme une boucle fermée en passant l'extrémité libre 22a de la sangle 22 dans une boucle de serrage 22b (connue en soi) portée par la sangle. Dans l'exemple particulier de la figure 7, la sangle 22 est passée sous la base 21b et vient au contact de la face externe de cette base 21b de la pièce d'ancrage 21. Une fois la sangle 22 refermée, on tire sur l'extrémité libre 22a de la sangle 22 en sorte de resserrer la boucle, et d'appliquer sur la jante J de la roue, entre les deux zones d'appui Al et A2 de la roue sur le support 2, une force de traction T (figure 7) qui est orientée vers l'extérieur de la roue, et qui est de préférence sensiblement radiale. Cette force de traction T permet d'augmenter la pression de la roue R sur les deux zones d'appui espacées Al et A2. Dans la configuration de sangle de la figure 7, la base 21b de la pièce d'ancrage 21 fait office de surface de contre-appui A3 pour la mise en tension de sangle 22. En resserrant de manière appropriée la sangle, on immobilise parfaitement la roue sur le support 2, en évitant les risques de roulage de la roue par rapport au support 2. De préférence, lorsque l'entre axe des roues du cycle B est suffisamment important, on immobilise les deux roues du cycle sur chaque support 2 , tel que cela est illustré sur la figure 5. Lorsque l'entre-axe des roues du cycle B est trop faible pour que les deux roues puissent être positionnées simultanément sur leurs supports 2 respectifs avec deux zones d'appui Al et A2 espacées pour chaque roue, on immobilise une seule des deux roues sur son support 2 (de préférence la roue avant du cycle), conformément au procédé d'immobilisation de l'invention, l'autre roue étant immobilisée sur son support de manière traditionnelle (c'est-à-dire par sanglage avec une zone d'appui unique sur le support). Avec le positionnement de la sangle 22 illustré sur la figure 7, on réalise avantageusement un haubanage de la roue au moyen des deux brins latéraux 22c de la sangle qui sont au contact de la roue R et qui participent ainsi avantageusement au maintien latéral de la roue. Le positionnement particulier de la sangle 22 illustré sur la figure 7 n'est pas limitatif de l'invention. On a représenté sur la figure 8, une autre solution de positionnement de la sangle de serrage 22 par rapport à la pièce d'ancrage 21 et à la roue R. Cette solution est plus particulièrement conseillée pour des roues dont le pneu P présente une largeur plus importante, la solution de la figure 7 étant conseillée pour des roues dont le pneu ou boyau présente une largeur plus faible. Dans la configuration de la figure 8, le contre-appui A3 pour la mise en tension de la sangle 22 est réalisé au niveau des deux lumières 21 c de la pièce d'ancrage 21. Pour la mise en oeuvre de l'invention, la sangle 22 peut être réalisée dans tout matériau connu (textile, plastique, métal, ....), apte à former une bande souple. L'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation des figures 20 annexées. De manière non limitative et non exhaustive, les modifications ci-après peuvent par exemple être apportées. La sangle 22 peut être remplacée par tout moyen de traction équivalent permettant d'appliquer sur la roue, entre les deux zones d'appui Al et A2 de la roue, une force de traction T orientée vers l'extérieur de la 25 roue, et permettant d'immobiliser la roue sur ses deux zones appuis Al et A2. Ce moyen de traction peut notamment être rigide ; par exemple, le moyen de traction comporte un crochet, qui est apte à s'accrocher à la jante J de la roue, et qui est assujetti à la pièce d'ancrage 21 par une tige filetée permettant son réglage en position par rapport à la pièce d'ancrage 21, pour 30 le réglage du serrage de la roue sur ses deux zones d'appui Al et A2. II n'est pas indispensable que la pièce d'ancrage 21 soit fixée directement sur la tige 20. Dans une autre variante de réalisation, la pièce d'ancrage 21 peut être fixée au châssis de la remorque, par tout moyen de liaison rigide, et par exemple au longeron 20a, en sorte d'être positionnée sous le rail de maintien formé par la tige 20. La pièce d'ancrage 21 peut être remplacée par tout support rigide ou ensemble de supports rigides permettant l'ancrage des moyens de traction 22, avec un contre-appui A3 pour les moyens de traction qui est situé entre et au dessous du niveau des deux zones d'appui Al et A2 de la roue. Par exemple la pièce 21 en forme de U pourrait être remplacée uniquement par les deux parois latérales 21a en vis-à-vis servant de support à la sangle 22. La tige 20 et la partie 20d du longeron 20a de la remorque peuvent être remplacées par tout moyen équivalent, c'est-à-dire par tout moyen formant un rail de maintien latéral de la roue avec deux zones d'appui Al et A2 espacées selon la circonférence de la roue. En particulier, la tige 20 peut être remplacée par une gouttière présentant une section transversale en V ou en U. Dans l'exemple préféré de réalisation illustré sur les figures, chaque tige 20 est orientée par rapport au longeron 10a du châssis de telle sorte 2o que la base 20b de la tige 20, qui est destinée à former la zone d'appui Al de la roue, est positionnée dans un plan vertical au dessous du niveau de l'autre zone d'appui A2 correspondant à la partie 20d de longeron 10a. Ce décalage vertical des deux zones d'appui Al et A2 permet avantageusement une meilleure immobilisation du cycle sur la remorque, 25 mais est facultative selon l'invention. Dans une autre variante de réalisation de l'invention, la tige 20 ou équivalent pourrait être conçue et orientée par rapport au longeron 10a correspondant de la remorque, de telle sorte que les deux zones d'appui Al et A2 sont situées sensiblement dans un même plan horizontal. 30 Le support 2 de roue de cycle de l'invention peut être adapté sur tout type connu de porte-cycle, en vue du transport d'un cycle, après immobilisation de l'une au moins de ses roues conformément au procédé d'immobilisation de l'invention. Le porte- cycle peut être constitué par tout type connu de remorque tractable (à une ou plusieurs roues) et n'est pas limité à la structure particulière de remorque 1 des figures annexées. 5 Egalement le porte-cycle peut être conçu pour être fixé à l'arrière d'un véhicule automobile et porté par ce véhicule
Pour immobiliser une roue (R) d'un cycle (B), notamment lors du transport de ce cycle sur un porte-cycle, tel qu'une remorque 1, on positionne la roue (R) dans le rail (20) d'un support de roue (2), de telle sorte que la roue repose sur le support (2) dans deux zones d'appui (A1 ; A2) qui sont espacées selon la circonférence de la roue, et on applique sur la roue, entre ces deux zones d'appui (A1 ; A2), une force de traction (T) dirigée vers l'extérieur de la roue, au moyen par exemple d'une sangle de serrage 22.
1. Procédé d'immobilisation d'une roue (R) d'un cycle sur un support comportant un rail pour le maintien latéral de la roue, caractérisé en ce qu'on positionne la roue (R) dans le rail (20), de telle sorte que la roue repose sur le support (2) dans deux zones d'appui (Al ; A2) qui sont espacées selon la circonférence de la roue, et en ce que pour immobiliser la roue, on applique sur la roue, entre ces deux zones d'appui (Al ; A2), une force de traction (T) dirigée vers l'extérieur de la roue. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la force de traction (T) est appliquée sensiblement radialement par rapport à la roue. 3. Support (2) pour roue de cycle comportant un rail qui permet le maintien latéral de la roue, caractérisé en ce qu'il comporte d'une part deux zones d'appui (Al ; A2) pour une roue (R) de cycle en position dans le rail (20), les deux zones d'appui (Al ; A2) étant espacées selon la circonférence de la roue, et d'autre part un moyen d'ancrage rigide (21), qui est positionné au-dessous et entre les deux zones d'appui (Al ; A2), et qui est apte à servir de contre-appui (A3) à au moins un moyen de traction (22). 4. Support selon la 3, caractérisé en ce que le moyen d'ancrage (21) est fixé au rail (20). 5. Support selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que le moyen d'ancrage (21) comporte deux supports d'ancrage (21a) en vis-à-vis, positionnés de part et d'autre du plan de positionnement de la roue dans le rail (20) du support. 6. Support selon la 5, caractérisé en ce que le moyen d'ancrage (21) comporte une pièce rigide en forme de U ou de V. 7. Support selon l'une des 3 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte un longeron (10a), en ce que le rail (20) est fixé en porte-à-faux sur ce longeron (10a), et en ce que la partie d'extrémité (20b) du rail(20), qui est distale du longeron (10a), forme l'une (Al) des zones d'appui, et la portion (20d) du longeron (10a) située entre le rail (20) de maintien latéral forme l'autre (A2) zone d'appui. 8. Support selon l'une des 3 à 7, caractérisé en ce que les deux zones d'appui (Al ; A2) sont décalées verticalement l'une par rapport à l'autre. 9. Support selon l'une des 3 à 8, caractérisé en ce que le rail comporte une tige (20) pliée en forme de U ou un assemblage de tiges bout à bout en forme de U, une extrémité (20b) de la tige (20) en U ou de l'assemblage en U formant une gouttière en forme de V. 10. Ensemble d'immobilisation d'une roue d'un cycle comportant un support de roue et des moyens permettant d'immobiliser la roue en position sur le support, caractérisé en ce que le support est celui (2) visé à l'une des 3 à 9, et en ce que les moyens d'immobilisation comportent un moyen de traction (22) qui est assujetti au moyen d'ancrage (21) du support. 11. Ensemble selon la 10, caractérisé en ce que le moyen de traction (22) comporte une bande souple, apte à former ou formant une boucle de serrage de dimension réglable. 12. Porte-cycle (1), de type remorque tractable ou porte-charge conçu pour être porté par un véhicule, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un support (2) pour roue de cycle visé à l'une des 3 à 9, ou au moins un ensemble d'immobilisation d'une roue de cycle visé à l'une des 10 ou 11. 13. Porte-cycle (1) sur lequel est positionné et immobilisé au moins un cycle, caractérisé en ce que le porte-cycle est celui visé à la 12, et en ce qu'au moins la roue avant du cycle d'une part est positionnée dans un support (2) de ce porte-cycle, de telle sorte qu'elle repose sur ce support dans deux zones d'appui (Al ; A2) espacées selon la circonférence de la roue, et d'autre part est immobilisée sur ledit support par un moyen de traction (22) qui applique sur la roue, entre lesditesdeux zones d'appui (Al ; A2) , une force de traction (T) dirigée vers l'extérieur de la roue. 14. Utilisation du porte-cycle (1) de la 12 pour transporter au moins un cycle.5
B
B60
B60R
B60R 9
B60R 9/10
FR2894869
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UN FUSELAGE D'AERONEF EN MATERIAU COMPOSITE
20,070,622
Domaine de I'invention L'invention concerne un procede pour fabriquer un fuselage d'aeronef s dont la peau externe est realisee en materiau composite. Le procede de ('invention permet de realiser la peau externe, en materiau composite, autour de la structure interne du fuselage, facilitant ainsi le montage de ladite structure interne. L'invention concerne egalement un fuselage d'aeronef obtenu avec un tel procede de fabrication. io L'invention trouve des applications dans le domaine de I'aeronautique et, en particulier, dans le domaine de la fabrication de fuselages d'aeronefs. Etat de la technique Le fuselage d'un aeronef est le corps de I'aeronef. La voilure, la derive, le train d'atterrissage, les reacteurs, et de nombreux autres elements is sont fixes sur le fuselage. La fabrication du fuselage constitue donc une etape importante dans la construction d'un aeronef. Classiquement, le fuselage de I'aeronef est un corps creux realise en metal. Ce corps creux est constitue de panneaux metalliques mantes et fixes autour d'une structure interne, generalement metallique, appelee ossature 20 interne de I'aeronef. Les panneaux metalliques sont assembles par des fixations et forment, une fois assemblees, la peau externe de I'aeronef. De tels fuselages metalliques sont tres repandus de nos jours. Cependant, ils presentent ('inconvenient d'etre lourds puisque le fuselage est totalement metallique. Its presentent, de plus, ('inconvenient de presenter des jonctions, 25 entre les panneaux metalliques, constituant des surepaisseurs. Ces surepaisseurs augmentent la masse et peuvent induire une trainee lorsque I'aeronef est en vol, ce qui est genant du point de vue aerodynamique. Pour diminuer la masse du fuselage, les constructeurs aeronautiques cherchent a remplacer certains elements metalliques par des elements en 30 materiaux composites. Ces materiaux composites sont utilises notamment pour la realisation d'une ou de plusieurs parties du fuselage de I'aeronef, par exemple, pour le carenage ventral de I'aeronef. Ces parties du fuselage sont generalement des panneaux realises a partir de fibres seches preenduites de resine. Ces panneaux sont fabriques en preparant des nappes ou/et pieces 3s de tissus de fibres seches pre-enduites d'une resine thermodurcissable, en plagant ces nappes ou/et pieces de tissus dans un moule puis en chauffant le tout. Sous I'effet de la chaleur, la resine polymerise, permettant au renfort fibreux de conserver la forme du moule. Apres refroidissement, le moule est retire. Un tel procede de fabrication permet principalement la fabrication de panneaux, c'est-a-dire de pieces a profit ouvert, puisque le moule doit pouvoir titre retire apres mise en forme et refroidissement. II permet difficilement la fabrication de corps creux, en particulier a forme evolutive, par exemple des corps creux de forme conique. Pour permettre la fabrication, en materiau composite, d'une portion de to fuselage a forme evolutive, it existe un procede qui consiste a fabriquer un trongon de la peau externe du fuselage d'un aeronef. Ce trongon de peau externe est realise en entourant des nappes de fibres pre-enduites de resine, autour d'un moule ayant la forme souhaitee. Le moule peut titre un cylindre creux. Le moule ainsi entoure de nappes de fibres pre-enduites est chauffe is afin que la resine polymerise. Apres refroidissement, le stratifie obtenu forme la peau externe de I'aeronef. Cette peau externe est detachee du moule, soit par glissement, soit par demontage sur place puis retrait du moule. Lorsque la peau externe a ete realisee, I'ossature interne est introduite a I'interieur de la peau externe, piece par piece, ou par groupe de pieces elementaires 20 positionnees sur des batis complexes. L'ossature interne d'un aeronef est un assemblage de cadres et autres pieces structurales, telles que des lisses et des planchers. L'ossature interne est donc installee en introduisant chaque cadre et piece structurale de I'ossature a I'interieur de la peau externe puis en fixant chacune de ces pieces depuis I'interieur de ladite peau externe. 25 Lorsque des pieces de I'ossature interne sont trop volumineuses, elles sont decoupees en plusieurs portions et introduites, portion par portion, dans la peau externe puis fixees entre elles par rivets. Un tel procede est difficile a mettre en oeuvre du fait notamment de I'importante superficie de la peau externe a detacher du moule. La peau 30 externe peut comporter en outre des elements du type surepaisseur qui augmentent encore les difficultes de demoulage. De plus, ce procede est relativement long a mettre en oeuvre, puisqu'il necessite ('introduction et la fixation, par groupes elementaires, ou piece par piece, voire portion de piece par portion de piece, de toutes les pieces formant I'ossature interne, a 35 I'interieur de la peau externe. Expose de l'invention L'invention a justement pour but de remedier aux inconvenients des techniques exposees precedemment. A cette fin, ('invention propose un procede pour fabriquer un fuselage d'aeronef dont la peau externe est en materiau composite et dont ('ossature interne constitue au moins partiellement le moule de fabrication de la peau externe, et/ou le support dudit moule. Ce procede propose de monter ('ossature interne puis de fabriquer la peau externe autour de ('ossature interne. Plus precisement, ('invention concerne un procede de fabrication d'un to fuselage d'aeronef comportant une ossature interne entouree d'une peau externe en materiau composite, caracterise en ce que ('ossature interne constitue au moins partiellement un moule de fabrication de la peau externe en materiau composite. Ce procede presente I'avantage de ne necessiter aucune installation is de ('ossature interne apres fabrication de la peau externe. II presente en outre I'avantage de permettre la realisation d'un fuselage, quel que soit sa forme, sans couture. Ce procede peut comporter les operations suivantes : - assemblage d'une pluralite de cadres et pieces structurales pour 20 former ('ossature interne du fuselage, - installation d'outillages coques entre les cadres de ('ossature pour obtenir une structure pleine (ces outillages coques peuvent s'etendre a plus de 2 cadres), - depot d'une couche de materiau composite autour de la structure 25 pleine, - cuisson de la structure pleine recouverte de la couche de materiau composite, et - retrait des outillages coques pour obtenir ('ossature interne recouverte de la peau externe. 30 Le procede de ('invention peut comporter egalement une ou plusieurs des caracteristiques suivantes : - la couche de materiau composite est deposee sous la forme d'un ruban de fibres impregnees d'une resine. - les cadres de ('ossature interne sont prefabriques. 35 - les cadres prefabriques sont installes d'un seul tenant. - les outillages coques sont fixes sur les cadres situes de part et d'autre desdites coques. - les outillages coques sont des portions de cylindres. - les cadres sont mantes sur un bati apte a soutenir ('ossature interne. - le bati est apte a entrainer ('ossature interne en rotation devant un dispositif de placement du materiau composite. - les outillages coques sont retirees par I'interieur de ('ossature apres avoir ete deconnectees de ('ossature interne. - des ouvertures sont decoupees dans la peau externe a io ('emplacement des portes et/ou hublots du fuselage. - les outillages coques sont revetus d'un materiau favorisant leur demoulage. -les outillages coques sont realises dans un materiau anti-adhesif. - les outillages coques sont realises dans un materiau tel que sa is dilatation thermique ne soit pas sensiblement differente de celle de la peau externe. L'invention concerne egalement un fuselage d'aeronef obtenu avec le procede decrit precedemment. Ce fuselage peut se caracteriser en outre par le fait que la peau 20 externe peut titre collee sur les cadres formant ('ossature interne. Breve description des dessins La figure 1 represente une ossature interne d'aeronef realisee selon le procede de ('invention. La figure 2 represente une structure pleine (c'est-a-dire equipee 25 d'outillages coques) d'aeronef realisee selon le procede de ('invention a partir de ('ossature interne de la figure 1. La figure 3 represente une vue en coupe partielle d'une ossature interne et d'un outillage coque. La figure 4 represente schematiquement une portion de fuselage 30 d'aeronef realisee selon le procede de ('invention, lorsque la structure pleine est recouverte d'un ruban des fibres preenduites. Description detaillee de modes de realisation de I'invention Le procede de ('invention propose de realiser un fuselage d'aeronef, ou un trongon d'un fuselage d'aeronef, dans lequel ('ossature interne de 35 I'aeronef constitue au moins une partie du moule et/ou le support du dit moule de fabrication de la peau externe en materiau composite. Dans toute la suite de la description, on considera la fabrication d'un fuselage d'aeronef dans sa totalite, etant entendu que le procede peut titre mis en oeuvre pour realiser un trongon seulement du fuselage d'aeronef. Lorsqu'un trongon seulement du fuselage est realise, ce trongon peut titre assemble et fixe avec d'autres trongons en materiaux composites ou en metal. Le procede de ('invention consiste a fabriquer ('ossature interne du fuselage a partir de cadres et d'autres pieces structurales, generalement metalliques. Ces cadres et ces pieces sont assemblees les unes avec les io autres puis fixees les unes aux autres pour former ('ossature interne. L'assemblage de ces differentes pieces est realise autour d'un mandrin reposant sur un bati. Ce mandrin a pour role de soutenir ('ossature interne et de permettre a ladite ossature d'etre entrainee dans un mouvement de rotation au moment de la fabrication de la peau externe. Ce role is d'entrainement en rotation sera decrit plus en detail ulterieurement. Sur la figure 1, on a represents schematiquement I'etape de montage et d'assemblage de ('ossature interne d'un fuselage, conformement au procede de ('invention. La figure 1 represente une ossature interne 1 assemblee autour d'un axe XX supportant le mandrin. Le mandrin n'est pas 20 represents sur la figure par mesure de simplification de la figure. Seul ('axe XX est represents, le mandrin etant autour de cet axe. L'axe XX est fixe de part et d'autre a des supports formant un bati de soutient de ('ossature interne, non represents sur la figure par mesure de simplification. Cet axe XX peut aussi titre en position verticale, et n'etre fixe qu'a son extremite 25 inferieure, dans ce cas. Cette ossature interne 1 comporte des cadres 2, des lisses, des raidisseurs, des planchers et autres panneaux de structure. Elie comporte, par exemple, des sous-ensembles pre-assembles 3 dont les decoupes sont destinees a recevoir des portes 4, des hublots 5 ou encore des amenagements du poste de pilotage 6. 30 Comme montre sur la figure 1, lorsque les differents elements de ('ossature interne sont mantes et assembles, la forme generale du fuselage de I'aeronef est perceptible. Pour faciliter ('installation et ('assemblage de ('ossature interne, les differentes pieces destinees a former ('ossature interne, et en particulier les cadres, peuvent titre numerotees et reperees sur 35 un plan. Pour faciliter egalement la construction de I'ossature interne, les pieces structurales et autres cadres peuvent titre des pieces prefabriquees. Les cadres peuvent titre installes d'un seul tenant, ce qui simplifie ('installation des differentes pieces de I'ossature interne. Par exemple, les cadres peuvent titre realises sur 360 . Lorsque I'ossature interne est assemblee, le procede de ('invention comporte une operation d'installation des outillages coques entre les cadres de I'ossature interne. En effet, les cadres et autres pieces structurales sont espaces les uns des autres. Dans ('exemple de la figure 1, les cadres 2a et to 2b sont separes par un espace 7. Le procede de ('invention propose de combler ces espaces au moyen d'outillages coques qui forment un habillage de I'ossature interne. Un exemple d'habillage d'ossature interne est represents sur la figure 2. Cette figure 2 montre I'ossature interne 1 de la figure 1 apres installation d'outillages coques 8 entre les cadres 2 et pieces is structurales de ladite ossature. Les outillages coques 8 sont des pieces ayant une courbure identique a la courbure externe de I'ossature interne. Autrement dit, les outillages coques 8 constituent des portions de surface aptes a titre installees entre deux cadres ou deux ensembles de cadres de I'ossature. Les outillages 20 coques peuvent avoir des dimensions sensiblement egales a ('espace entre deux cadres. Dans ce cas, chaque outillage coque est installs et fixe entre deux cadres. Les outillages coques peuvent aussi avoir des dimensions superieures a ('espace entre deux cadres. Dans ce cas, chaque outillage coque peut titre installs entre deux ensembles de cadres. Dans ('exemple de 25 Ia figure 2, un outillage coque 8a a une forme de demi-cylindre. Cette coque 8a est alors installee entre un premier cadre 2a et un second cadre 2b. Cette coque 8a se reprend donc sur les cadres 2a a 2b. Un outillage coque peut ainsi titre installs dans un inter-cadre, c'est-a-dire dans un espace entre deux cadres, ou bien dans un espace comportant plus d'un inter-cadre. Dans la 30 suite de la description, on considerera que chaque outillage coque est installs entre deux cadres. Les outillages coques peuvent former une portion de cylindre. Elles peuvent egalement avoir toute autre forme leur permettant d'epouser la forme exterieure de I'ossature interne. Lorsque les outillages coques sont 35 installes sur toute la superficie de I'ossature interne, la structure obtenue est appelee structure pleine 14. Cette structure pleine 14 est donc une ossature interne dont les espaces sont combles par des outillages coques. Cette structure pleine peut comporter quelques ouvertures qui correspondent a des amenagements specifiques de I'aeronef tels que les portes ou les vitres du poste de pilotage. Sur la figure 3, on a represents une vue en coupe partielle d'une structure pleine. Cette figure 3 montre donc, selon une vue de face en coupe, deux cadres 2a, 2b d'une ossature interne 1 entre lesquels est installee un outillage coque 8. Cet outillage coque 8 est fixe sur chaque cadre 2a et 2b au to moyen d'une fixation amovible 9a, 9b. Cette fixation amovible peut titre un boulon ou tout autre moyen de fixation pouvant titre retire ulterieurement, apres fabrication de la peau externe 10. L'outillage coque 8 peut aussi titre mis en position par les cadres 2a, 2b, mais fixe sur une autre partie de I'ossature interne 1. is Dans I'exemple de la figure 3, les cadres 2a, 2b ont une forme sensiblement en C. L'outillage coque 8 a une forme adaptee pour s'inserer entre le dos du C du cadre 2b et le fond du U du cadre 2a. L'outillage coque 8a peut titre realise en plusieurs parties afin de favoriser son insertion entre les cadres 2a et 2b. Dans ce cas, on parle 20 d'assemblage puis desassemblage des outillages coques. Dans I'exemple de la figure 3, on a represents la peau externe 10 qui recouvre les cadres 2a et 2b ainsi que ('outillage coque 8. La figure 3 correspond donc a la structure pleine apres fabrication de la peau externe et avant retrait des outillages coques. Les operations de fabrication de la peau 25 externe et de retrait des outillages coques vont maintenant titre decrites. Lorsque la structure pleine 14 est construite, le procede de ('invention propose de realiser la peau externe autour de ladite structure pleine. La structure pleine 14 constitue ainsi un moule pour la fabrication de la peau externe. En d'autres termes, ('ossature interne constitue une partie du moule 30 de fabrication de la peau externe. L'autre partie du moule de fabrication de la peau externe est constituee par les outillages coques, cette autre partie etant retiree apres fabrication de ladite peau externe. Pour realiser la peau externe, des rubans de fibres preenduites de resine sont places tout autour de la structure pleine. Ces rubans de fibres 35 preenduites sont deposes bande par bande sur tout le contour de la structure pleine. Sur la figure 4, on a represents un exemple d'un trongon de fuselage installs sur le bati 11 d'une machine a placement de fibres. Comme explique precedemment, I'ossature interne a ete construite autour d'un axe XX reposant sur deux supports 11 a et 11 b formant le bati 11 de la machine a placement de fibres. La structure pleine, une fois realisee, se trouve donc montee autour de ('axe XX. Les supports du bati 11 sont equipes de moteurs qui permettent entrainer ('axe XX en rotation. La structure pleine est ainsi entrainee en rotation par ('axe XX. io Une tete de placement 12, mobile, assure le placement du ruban de fibres preenduites sur la structure pleine. La structure pleine est ainsi recouverte, bande apres bande, d'une couche de fibres preenduites 13. Lorsque la structure pleine est entierement recouverte de fibres preenduites, ladite structure est introduite dans un four pour y titre cuite. Sous I'effet de la is chaleur, la resine polymerise de sorte que les rubans 13 creent un stratifie epousant la forme de la structure pleine et constituant la peau 10. II est a noter que les outillages coques sont realises dans un materiau tel que leur dilatation thermique n'est pas sensiblement differente de celle du ruban de fibres. Elles peuvent titre realisees, par exemple, dans un materiau 20 composite. La cuisson de la structure pleine n'entraine donc aucun probleme de dilatation thermique differentielle entre les outillages coques et I'ossature interne. En outre, I'ossature interne ne cree pas non plus de problemes de dilatation thermique, car elle est en materiaux composites. La cuisson de la structure pleine a donc uniquement des effets sur le ruban de fibres 25 preenduites. Lorsque le ruban de fibres est polymerise, la peau externe est formee. Le procede de ('invention propose alors de retirer les outillages coques. Dans un mode de realisation prefers de ('invention, les outillages coques sont recouverts d'un materiau favorisant leur demoulage, c'est-a-dire 30 un materiau qui empeche toute adherence de la resine. Dans une variante, les outillages coques sont realisees dans un materiau anti-adhesif. Ainsi, la peau externe, une fois fabriquee, titre collee a I'ossature interne, et notamment aux cadres de I'ossature interne, mais n'est pas collee aux outillages coques. Les outillages coques peuvent donc titre deconnectes puis 35 retires aisement, depuis I'interieur de I'ossature, tout en laissant ladite ossature interne en place, a I'interieur de la peau externe. Lorsque les outillages coques ont ete retires, des decoupes peuvent titre realisees dans la peau externe pour obtenir des ouvertures destinees aux hublots, aux portes et autres amenagements. On comprend donc que ce procede permet un gain de temps considerable puisque I'ossature interne est realisee avant que la peau externe ne soit en place. Elie est donc realisee sans contrainte d'espace. De plus, ce procede necessite uniquement la depose et le retrait des outillages coques qui peuvent titre respectivement en plusieurs parties pour titre retires to plus facilement. Par ailleurs, un fuselage obtenu avec le procede de ('invention presente I'avantage de pouvoir titre realise d'un seul tenant, sans necessite de couture entre deux panneaux, ce qui permet un gain de temps, de masse, et une amelioration sensible de I'aerodynamisme de I'aeronef
L'invention concerne un procédé de fabrication d'un fuselage d'aéronef comportant une ossature interne (1) entourée d'une peau externe (10) en matériau composite, dans lequel l'ossature interne constitue au moins partiellement un moule (4) de fabrication et/ou le support dudit moule de la peau externe en matériau composite.L'invention concerne également un fuselage d'aéronef réalisé selon ce procédé.
1 - Procede de fabrication d'un fuselage d'aeronef comportant une ossature interne (1) entouree d'une peau externe (10) en materiau composite, caracterise en ce que I'ossature interne constitue au moins partiellement un moule (4) de fabrication de la peau externe en materiau composite. 2 - Procede selon la 1, caracterise en ce qu'il comporte les operations suivantes : io - assemblage d'une pluralite de cadres (2) et pieces structurales pour former I'ossature interne (1) du fuselage, -installation d'outillages coques (8) entre les cadres de I'ossature pour obtenir une structure pleine (14), - depot d'une couche de materiau composite (13) autour de la is structure pleine (14), - cuisson de la structure pleine recouverte de la couche de materiau composite, et -retrait des outillages coques (8) pour obtenir I'ossature interne (1) recouverte de la peau externe (10). 20 3 - Procede selon la 2, caracterise en ce que la couche de materiau composite est deposee sous la forme de fibres impregnees d'une resine. 4 - Procede selon la 2 ou 3, caracterise en ce que les cadres (2) de I'ossature interne (1) sont prefabriques. 25 5 - Procede selon la 4, caracterise en ce que les cadres prefabriques sont installes d'un seul tenant. 6 - Procede selon rune quelconque des 2 a 5, caracterise en ce que les outillages coques (8) sont fixes sur les cadres (2) situes de part et d'autre desdits outillages coques. 30 7 - Procede selon rune quelconque des 2 a 6, caracterise en ce que les outillages coques sont des portions de cylindres. 8 - Procede selon rune quelconque des 2 a 7, caracterise en ce que les outillages coques sont realises en plusieurs parties favorisant leur insertion entre les cadres. 35 9 - Procede selon rune quelconque des 2 a 8,caracterise en ce que les cadres sont mantes sur un bati apte a soutenir ('ossature interne. 10 - Procede selon la 9, caracterise en ce que le bati est apte a entrainer ('ossature interne en rotation devant un dispositif de 5 placement du materiau composite. 11 - Procede selon rune quelconque des 2 a 10, caracterise en ce que les outillages coques (8) sont retires par I'interieur de ('ossature apres avoir ete deconnectees de ('ossature interne 12 - Procede selon rune quelconque des 2 a 11, to caracterise en ce que des ouvertures sont decoupees dans la peau externe, a ('emplacement des portes et/ou hublots du fuselage. 13 - Procede selon rune quelconque des 2 a 12, caracterise en ce que les outillages coques sont realises dans un materiau anti-adhesif. is 14 - Procede selon rune quelconque des 2 a 12, caracterise en ce que les outillages coques sont realises dans un materiau revetu d'un materiau favorisant le demoulage. 15 - Procede selon rune quelconque des 2 a 14, caracterise en ce que les outillages coques sont realises dans un materiau 20 tel que sa dilatation thermique ne soit pas sensiblement differente de celle de Ia peau externe. 16 - Fuselage d'aeronef comportant une ossature interne (1) recouverte d'une peau externe (10), caracterise en ce qu'il est obtenu par le procede selon ('une quelconque des precedentes. 25 17 - Fuselage selon la 16, caracterise en ce que la peau externe (10) est collee sur les cadres formant ('ossature interne.
B
B29,B64
B29C,B64C
B29C 70,B64C 1
B29C 70/30,B64C 1/00
FR2900976
A1
MONTAGE D'UNE BOUGIE D'ALLUMAGE DANS UNE CHAMBRE DE COMBUSTION DE MOTEUR A TURBINE A GAZ
20,071,116
La présente invention concerne le domaine des moteurs à turbine à gaz et porte plus particulièrement sur l'agencement d'une bougie d'allumage dans une chambre de combustion. Dans un moteur à turbine à gaz, la chambre de combustion reçoit l'air du compresseur dont une partie est mélangée au carburant qui est brûlé dans la zone de combustion primaire. L'allumage est assuré par une ou deux bougies disposées en aval du système de carburation. Une autre partie de l'air contourne la zone de combustion primaire et vient se mélanger aux gaz de combustion. L'ensemble des gaz chauds est dirigé vers la turbine. Les chambres de combustion sont étudiées pour répondre à un certain nombre de spécifications impératives telles que : le rallumage en vol, la forme du profil de température, les émissions de gaz polluants ainsi que la tenue à la fois thermique et mécanique de ses différents composants. En particulier le système d'allumage doit assurer le rallumage en vol en cas d'extinction accidentelle de la chambre de combustion tout en supportant et en résistant aux contraintes thermiques auxquelles il est soumis. Ces deux conditions impliquent des dispositions difficilement compatibles. En effet le système d'injection produit une nappe de carburant pulvérisé formant un certain angle. Si ce dernier est très fermé, la bougie est en dehors du cône formé par le carburant ; cela est favorable du point de vue de la tenue thermique mais les capacités d'allumage de la chambre sont réduites. Inversement un système d'injection dont la nappe de carburant forme un cône très ouvert provoque un échauffement important de la zone de la chambre environnant la bougie en raison de l'impact du carburant sur les parois et la bougie. La tenue thermique de ces éléments s'en trouve affectée. On dispose donc la bougie à une distance X depuis le fond de chambre en relation avec l'angle du cône d'injection de telle façon que la nappe de carburant issue du système d'injection rencontre la paroi de la chambre immédiatement en aval de la bougie. La présente invention concerne les systèmes d'allumage dont la bougie est montée sur la chambre par l'intermédiaire d'une pièce formant adaptateur elle-même fixée sur le carter de la chambre. La bougie s'étend depuis le carter radialement vers l'intérieur de la chambre et son extrémité vient affleurer la paroi de la chambre au travers d'une ouverture ménagée dans celle-ci et formant cheminée. Un jeu latéral minimum est ménagé autour de la bougie pour autoriser les déplacements relatifs entre la chambre et le carter résultant des variations de température pendant les différentes phases de vol sans que la bougie, solidaire du carter, ne vienne buter ou s'appuyer contre les bords de l'ouverture dans la paroi de la chambre. L'ouverture dans la paroi de chambre forme une cheminée dans laquelle la bougie est glissée et une douille flottante cerclant la bougie assure l'étanchéité entre la chambre et l'espace entre celle-ci et le carter. Un exemple de ce type de montage de bougie dans une chambre de combustion avec adaptateur est représenté dans la demande de brevet EP 1.443.190. Chacune des pièces composant la chambre de combustion est fabriquée séparément et les dimensions sont fixées avec une tolérance liée au mode de fabrication. Il apparaît qu'il est parfois difficile d'obtenir un alignement satisfaisant au montage entre l'orifice sur le carter et celui sur la chambre de combustion. Ces défauts de positionnement liés à la fabrication des différents composants peuvent entraîner la mise au rebut de certaines pièces ou des réparations importantes. Le présent déposant s'est fixé comme objectif d'assurer le montage avec un positionnement correct de la bougie à l'intérieur de la chambre de combustion même lorsque le carter et la chambre présentent un défaut d'alignement résultant des tolérances de fabrication des pièces. Conformément à l'invention, le procédé de montage d'une bougie dans une chambre de combustion de moteur à turbine à gaz comprise dans un carter, selon lequel on ménage une première ouverture dans la paroi de la chambre et une seconde ouverture dans le carter, on glisse la bougie dans les deux ouvertures, la bougie étant retenue par une extrémité dans un logement cylindrique d'un adaptateur fixé sur le carter au moyen d'organes de fixation, son autre extrémité passant à travers la première ouverture avec un jeu (J) entre la bougie et le bord de ladite première ouverture, est caractérisé par le fait qu'on mesure l'écart d'alignement entre les deux ouvertures, et on corrige le cas échéant ledit écart sur l'adaptateur de manière que le jeu (J) après montage soit supérieur à une valeur minimale prédéterminée, on monte la bougie sur l'adaptateur et on fixe l'adaptateur sur le carter. Plus particulièrement, l'adaptateur comportant des perçages pour les organes de fixation au carter, on corrige ledit écart par ajustement de la position dudit logement cylindrique par rapport aux dits perçages. Avantageusement, on corrige l'écart en sélectionnant un adaptateur parmi un ensemble d'adaptateurs dont les logements cylindriques sont positionnés différemment par rapport auxdits perçages. Grâce à l'invention on permet au technicien lors du montage de la chambre de combustion d'accepter dans une certaine mesure des défauts de fabrication des pièces et de les rectifier aisément sans que les performances globales en soient affectées. On évite aussi de devoir mettre au rebut des pièces dont la fabrication est onéreuse ou de devoir procéder à des opérations de correction sur les pièces. Conformément à une autre caractéristique, on détermine la position optimale X de la bougie par rapport au plan du fond de chambre, selon la relation X = (HDbol)/2*tga - Dbougie avec H : hauteur de la zone primaire, Dbol : diamètre du bol a : demi angle au sommet de la nappe de carburant, Dbougie : diamètre de la bougie, et on corrige la position sur l'adaptateur de façon que la bougie soit à cette distance X après montage. L'invention porte aussi sur un ensemble ou jeu d'adaptateurs pour le montage de bougies dans une chambre de combustion et son carter selon le procédé précédent, chaque adaptateur comprenant une plaque pourvue de logements pour des organes de fixation de l'adaptateur au carter, et un logement cylindrique pour la bougie, caractérisé par le fait que les logements cylindriques des adaptateurs ont des positions différentes par rapport aux logements des organes de fixation. On décrit maintenant l'invention plus en détail en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 montre en coupe longitudinale une partie d'une chambre de combustion de moteur à turbine à gaz, la figure 2 montre le montage de la bougie plus en détail, les figures 3 et 4 montrent, vu de dessus, l'adaptateur avec les logements pour la bougie d'une part et pour les organes de fixation d'autre part, sans et avec écart de la position de la bougie par rapport à la position de référence. Comme on le voit sur la figure 1, la chambre de combustion 1 est contenue dans un espace annulaire formé par un carter extérieur 3 et une paroi annulaire interne 5, concentrique aux arbres non représentés reliant le bloc turbine au bloc compresseur. Elle comprend une ou plusieurs viroles externes 7 avec des brides 71 ou des appuis, une ou plusieurs viroles internes 8 avec brides 81, un fonds de chambre 9 associés à des carénages amont. Ici les viroles 7 et 8 sont accrochées aux éléments de carter par les brides 71 et 81. Une pluralité de cannes d'injection de carburant 10, réparties autour de l'axe du moteur débouchent dans le fond de chambre 9. Des déflecteurs 11 forment un bol autour de chaque canne d'alimentation, dévient une partie de l'air qui a pénétré dans la zone carénée en direction radiale et tourbillonnante vers le carburant pulvérisé, et assurent ainsi la formation d'un mélange de carburant avec de l'air. Une zone de combustion primaire est formée en aval du fond de chambre dans laquelle le mélange est allumé par une bougie 13 ou plusieurs réparties circonférentiellement. On voit qu'une partie de l'air issu du compresseur contourne le carénage, est guidée dans les espaces annulaires entre la chambre 1 et les deux carters intérieur 5 et extérieur 7 respectivement puis est introduit dans la chambre en aval de la zone de combustion primaire pour former le flux de gaz moteur qui est distribué sur le rotor de turbine aval non représenté. La bougie traverse le carter 3 par un orifice 3A et s'étend radialement vers l'intérieur jusqu'à affleurer la paroi 7 de la chambre à travers un orifice 7A. La bougie est retenue par une pièce formant adaptateur 15 sur le carter. Celui-ci comprend une partie tubulaire formant un logement cylindrique 15A dont une partie est filetée et dans lequel la bougie est retenue par vissage par exemple. La partie tubulaire est associée à une plaque 15B, perpendiculaire au logement cylindrique 15A, qui est pourvue de perçages pour des organes de fixation de l'adaptateur au carter. Il s'agit de tige filetées ou vis par exemple et ils n'ont pas été représentés. Un bossage 3B annulaire autour de l'orifice 3A sert de surface de réception de l'adaptateur. Les organes de fixation sont vissés dans des logements appropriés sur le bossage 3B. A son autre extrémité la bougie 13 est guidée dans une cheminée 7B entourant l'orifice 7A avec un jeu J suffisant pour éviter tout frottement en fonctionnement. Une douille flottante 7C cerclant la bougie et comportant une bride radiale par rapport à celle-ci coulisse entre des surfaces de guidage correspondantes solidaires de la cheminée et assure l'étanchéité. La position optimale de la bougie selon laquelle le cône de pulvérisation de carburant est tangent à la partie aval de son extrémité, peut être définie par la distance X au plan du fond de chambre 9. Cette distance satisfait dans ce cas la relation : X = (H-Dbol)/2*tga - Dbougie avec H : hauteur de la zone primaire, Dbol : diamètre du bol a : demi angle au sommet de la nappe de carburant, Dbougie : diamètre de la bougie. 30 Le montage en porte à faux de la chambre dans le carter et les différences de matériau les constituant rendent difficile l'alignement des deux ouvertures 3A et 7A lors de l'assemblage de la chambre de combustion. Conformément à l'invention, on apporte une variable d'ajustement supplémentaire grâce à 35 l'emploi d'un ensemble ou jeu d'adaptateurs qui se différencient par le centrage du logement de la bougie sur l'adaptateur par rapport aux perçages pour les organes de fixation de l'adaptateur sur le carter 3 et le bossage support 3B en particulier. Comme on le voit sur la figure 4. un adaptateur 15 conforme à l'invention présente un décalage d'une valeur Dx déterminée par rapport au 40 repère de référence R. Quand l'adaptateur 15 est fixé au moyen des organes de fixation dans les perçages 15C, le centre Ro de ce repère R est à la distance X du fond de chambre 9 il correspond donc à la distance optimale. Dx correspond à un25 correctif de positionnement pour assurer l'existence d'un jeu minimal autour de la bougie. Le nombre d'adaptateurs dépend des écarts constatés et des corrections qu'il est nécessaire d'apporter. Pour le montage on procède de la façon suivante. La chambre de combustion 1 a été assemblée à l'intérieur du carter 3. 10 Parmi les adaptateurs disponible, on prend celui qui comporte le logement de référence correspondant à la bonne distance X et on introduit la bougie dans le logement de l'adaptateur. On met en place la bougie avec l'adaptateur à travers l'ouverture 3A puis 7A. On vérifie, l'alignement entre les deux ouvertures 3A et 15 7A et on en déduit le jeu J autour de la bougie. Par exemple un moyen pour vérifier l'alignement consiste à mesurer depuis la bride 71, la distance du centre de l'ouverture 3A d'une part, et le centre de l'ouverture 7A d'autre part. Connaissant la direction de la bougie on peut ainsi calculer l'écart par rapport à la valeur de référence. Si le jeu est inférieur à une valeur prédéterminée de 20 sécurité, on sélectionne parmi l'ensemble des adaptateurs disponibles celui dont l'écart Dx permet un montage avec un positionnement aussi central que possible, et on remplace l'adaptateur. La correction peut être axiale mais il est possible, de la même façon, de procéder 25 à une correction de position circonférentielle
La présente invention porte sur procédé de montage d'une bougie (13) dans une chambre de combustion de moteur à turbine à gaz comprise dans un carter (3), selon lequel on ménage une première ouverture (3A) dans la paroi (7) de la chambre (1) et une seconde ouverture (3A) dans le carter (3), on glisse la bougie (13) dans les deux ouvertures, la bougie étant retenue par une extrémité dans un logement cylindrique (15A) d'un adaptateur (15) fixé sur le carter (3) au moyen d'organes de fixation, son autre extrémité passant à travers la première ouverture (7A) avec un jeu (J) entre la bougie (13) et le bord de ladite première ouverture (7A). le procédé est caractérisé par le fait qu'on détermine l'écart d'alignement entre les deux ouvertures (3A, 7A), et on corrige le cas échéant ledit écart sur l'adaptateur de manière que le jeu (J) après montage soit supérieur à une valeur minimale prédéterminée, on monte la bougie sur l'adaptateur et on fixe l'adaptateur sur le carter.L'invention porte aussi sur l'ensemble d'adaptateurs parmi lesquels on sélectionne celui permettant de corriger la position de la bougie par rapport à la paroi de la chambre de combustion.
Revendications 1. Procédé de montage d'une bougie (13) dans une chambre de combustion (1) de moteur à turbine à gaz comprise dans un carter (3), selon lequel on ménage une première ouverture (3A) dans la paroi (7) de la chambre (1) et une seconde ouverture (3A) dans le carter (3), on glisse la bougie (13) dans les deux ouvertures, la bougie étant retenue par une extrémité dans un logement cylindrique (15A) d'un adaptateur (15) fixé sur le carter (3) au moyen d'organes de fixation, son autre extrémité passant à travers la première ouverture (7A) avec un jeu (J) entre la bougie (13) et le bord de ladite première ouverture (7A), caractérisé par le fait qu'on détermine l'écart d'alignement entre les deux ouvertures (3A, 7A), et on corrige le cas échéant ledit écart sur l'adaptateur de manière que le jeu (J) après montage soit supérieur à une valeur minimale prédéterminée, on monte la bougie sur l'adaptateur et on fixe l'adaptateur sur le carter. 2. Procédé selon la 1, selon lequel l'adaptateur (15) comportant des perçages (15C) pour des organes de fixation on corrige l'écart par ajustement de la position dudit logement cylindrique (15A) par rapport aux dits perçages (15C). 3. Procédé selon la 2 selon lequel on corrige l'écart en sélectionnant un adaptateur parmi un ensemble d'adaptateurs chacun ayant un logement cylindrique (15A) de position différente par rapport auxdits perçages (15C). 4. Procédé selon l'une des précédentes selon lequel on détermine la position optimale X de la bougie par rapport au plan du fond de chambre, selon la relation X = (H-Dbol)/2*tga - Dbougie avec H : hauteur de la zone primaire, Dbol : diamètre du bol a : demi angle au sommet de la nappe de carburant, Dbougie : diamètre de la bougie, et on corrige la position sur l'adaptateur de façon que la bougie soit à cette distance X après montage. 5. Ensemble d'adaptateurs pour le montage de bougies dans une chambre de combustion comprise dans un carter selon le procédé de l'une des 1 à 4, chaque adaptateur comprenant une plaque pourvue d'un moyen de fixation de l'adaptateur au carter, et un logement cylindrique pour la bougie, caractérisé par le fait que les adaptateurs ont des positions différentes du logement cylindrique par rapport au moyen de fixation. 6. Ensemble selon la précédente dont le moyen de fixation comprend au moins deux perçages, chacun pour le passage d'un organe de fixation, notamment une vis.
F
F02
F02C
F02C 7
F02C 7/266
FR2896349
A1
OUTIL D'INSERTION D'UN BOBINAGE DANS UN STATOR DE MACHINE ELECTRIQUE TOURNANTE
20,070,720
"" L'invention concerne un outil d'insertion d'un bobinage dans un stator de machine électrique tournante. L'invention concerne plus particulièrement un outil d'insertion apte à insérer un bobinage dans un corps cylindrique annulaire qui comporte une succession d'au moins trois encoches axiales qui sont consécutives et qui sont ouvertes radialement dans la face radiale intérieure du corps, chaque encoche étant io délimitée par un bord axial amont et par un bord axial aval qui sont radialement intérieurs et opposés et qui sont agencés sur des dents axiales associées consécutives délimitant une encoche, l'outil comporte au moins une lame d'orientation axiale dont la face convexe radialement extérieure est adjacente à la face 15 frontale radialement intérieure d'au moins deux dents axiales, la lame comporte un bord axial d'extrémité tangentielle qui est adjacent à un bord axial d'une première encoche. Les stators d'alternateurs notamment fabriqués en grande série pour équiper des véhicules automobiles sont en grande 20 majorité bobinés par insertion axiale à l'aide de machines, telle que celle décrite dans le document FR-A-2.846.481. Cette machine comporte un bloc d'insertion qui est mobile coaxialement par rapport à un paquet de tôles, et des lames axiales d'insertion qui sont mobiles coaxialement au bloc 25 d'insertion. Les lames d'insertion sont agencées en couronne circulaire autour du bloc d'insertion. Le bobinage est inséré dans des encoches associées à l'aide du bloc d'insertion, entre les lames d'insertion. Chaque encoche est conformée par deux dents axiales. 30 L'insertion du bobinage dans les encoches induit des efforts tangentiels sur les dents axiales. Habituellement, un stator d'alternateur comporte trois encoches par pôle, soit trente-six encoches pour douze pôles, ou 2 quarante-huit encoches pour seize pôles, pour un diamètre compris entre 110 et 150 millimètres. Cependant, avec l'augmentation de la puissance fournie par les alternateurs de nouvelle génération, il devient préférable d'augmenter le nombre d'encoches du stator de manière que le stator comporte six encoches par pôle, soit soixante-douze encoches pour douze pôles ou quatre-vingt-seize encoches pour seize pôles. L'augmentation du nombre d'encoches implique une io augmentation du nombre de dents. Cependant le volume des encoches et le diamètre du stator sont sensiblement identiques pour un stator comportant soixante-douze encoches que pour un stator comportant trente-six encoches. Ainsi, l'épaisseur et la résistance des dents sont 15 diminuées, ce qui peut entraîner une déformation des dents lors de l'insertion axiale du bobinage entre les dents. Ces déformations sont nuisibles car elles réduisent l'ouverture des encoches voisines ou adjacentes, ce qui peut rendre impossible l'insertion du bobinage dans ces encoches. 20 L'invention a pour but de proposer un outil perfectionné d'insertion du bobinage dans les encoches permettant de réduire le risque de déformation des dents. Dans ce but, l'invention propose un outil du type décrit précédemment, caractérisé en ce que la lame comporte une 25 première et une seconde faces latérales d'appui qui font saillie radialement vers l'extérieur et qui sont aptes à venir en appui sur un premier bord axial aval et un second bord axial amont d'une deuxième encoche respectivement, de manière à limiter la déformation de la dent axiale comportant le premier bord axial 30 aval. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - lesdites faces d'appui de la lame sont agencées sur une nervure axiale qui fait saillie radialement vers l'extérieur et qui est 3 apte à être reçue sensiblement sans jeu entre deux bords axiaux associés à une encoche ; - la lame comporte deux nervures axiales chacune apte à être reçue sensiblement sans jeu entre deux bords axiaux 5 associés à une encoche ; - l'outil comporte une pluralité de lames d'insertion qui sont agencées en cercle ; - l'outil comporte des moyens d'insertion des nervures axiales dans les encoches du paquet de tôles ; io - les moyens d'insertion des nervures axiales dans les encoches du paquet de tôles comportent des chanfreins. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux figures annexées 15 parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue partielle en perspective de trois quarts de dessus d'un paquet de tôles comportant soixante douze encoches et d'un jeu associé de douze lames d'insertion appartenant à un outil d'insertion selon l'invention ; 20 - la figure 2 est une vue partielle de face d'une des lames d'insertion du jeu illustré à la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de dessus à plus grande échelle d'une partie de la figure 1. Dans la description qui va suivre, des éléments identiques, 25 similaires ou analogues seront désignés par les mêmes chiffres de référence. Pour la description de l'invention, on adoptera à titre non limitatif les termes "avant" ou "arrière" pour désigner respectivement des éléments ou des positions orientés 30 respectivement vers le haut ou le bas et on adoptera l'orientation "amont" désignée par la lettre F et l'orientation "aval" désignée par la lettre B aux figures 1 et 3. La direction angulaire d'amont 4 en aval est la direction correspondant au sens FB de rotation des aiguilles d'une montre, en se reportant aux figures 1 et 3. On a représenté partiellement à la figure 1 un outil d'insertion selon l'invention, comportant une série ou jeu de lames d'insertion 10, pour le montage d'un bobinage (non représenté) dans un corps constitué ici par un paquet de tôles 14 annulaire. Le montage du bobinage est réalisé de manière connue par l'insertion de tronçons du bobinage dans des encoches En axiales du paquet de tôles 14 qui sont réparties angulairement de io manière régulière. Les tronçons du bobinage sont insérés dans les encoches En entre les lames 10 de l'outil d'insertion par un bloc d'insertion (non représenté) qui est monté mobile axialement par rapport au paquet de tôles 14. 15 Le paquet de tôles 14 consiste en un empilement axial de plaques de tôle qui forme un élément annulaire tubulaire d'axe principal A-A. Le paquet de tôles 14 est délimité axialement par une face radiale avant 14a et arrière 14r, et il est délimité radialement par une face latérale annulaire cylindrique interne 20 concave 14i et par une face latérale annulaire cylindrique externe convexe 14e. Les encoches En du paquet de tôles 14, telles que représentées à la figure 1, sont réparties angulairement de manière régulière autour de l'axe principal A-A du paquet de tôles 25 14. Le nombre total d'encoches En est déterminé en fonction du nombre de pôles du stator et en fonction du nombre d'encoches En par pôle. Le paquet de tôles 14 comporte ici six encoches En par pôle soit soixante-douze encoches En, (de El à E72). 30 Chaque encoche En, en considérant la figure 3, est d'orientation principale axiale et débouche axialement à ses deux extrémités dans les faces radiales d'extrémité avant 14a et arrière 14r du paquet de tôles 14, et chaque encoche En comporte une face ouverte ou ouverture radiale 16 qui débouche dans la face latérale concave interne 14i du paquet de tôles 14, c'est-à-dire que les encoches En sont ouvertes radialement vers l'intérieur en direction de l'axe A-A. 5 Chaque encoche En est délimitée par deux dents consécutives Dn et Dn+1 ou encore, chaque dent Dn s'étend radialement vers l'intérieur entre deux encoches consécutives En et En+1. L'ouverture 16 de chaque encoche En est délimitée par un io bord axial amont Bfn et par un bord axial aval Bbn qui sont opposés et décalés angulairement entre eux. Le bord axial amont Bfn et le bord axial aval Bbn appartiennent à deux dents axiales adjacentes Dn et Dn+1 respectivement associées à l'encoche En. Les deux bords axiaux Bfn, Bbn d'une ouverture 16 font 15 saillie tangentiellement par rapport à la face cylindrique interne 14i du paquet de tôles 14 ; le bord amont Bfn s'étend dans une direction d'aval en amont et le bord aval Bbn s'étend dans une direction d'amont en aval. Ainsi, chaque encoche En est délimitée par une première 20 dent Dn comportant le bord axial amont Bfn et par une seconde dent Dn+1 comportant le bord axial aval Bbn. Chaque dent Dn comporte une face frontale 20 sensiblement plane radialement intérieure, qui s'étend entre deux bords axiaux Bfn,Bbn. Les faces frontales 20 s'étendent selon un 25 plan tangentiel par rapport à l'axe A et forment la face cylindrique interne 14i du paquet de tôles 14. Les lames d'insertion 10 sont au nombre de douze, soit une lame 10 associée à six dents Dn. Les lames 10 sont toutes identiques et chacune présente une symétrie de conception par 30 rapport à un plan radial et axial de symétrie B-B, représenté aux figures 2 et 3 pour la lame 10a. Chaque lame d'insertion 10 comporte une grande face axiale 26e convexe radialement extérieure qui s'étend en regard 6 des faces frontales 20 de six dents consécutives Dn. Chaque lame d'insertion 10 comporte aussi une grande face axiale 26i radialement intérieure. Chaque lame d'insertion 10 est relativement fine et comporte un tronçon d'extrémité libre avant 1 1 a et un tronçon d'extrémité arrière 1 1 r, comme représenté à la figure 1. Chaque lame 10 est délimitée tangentiellement par un bord axial amont 22f adjacent à une encoche En et par un bord axial aval 22b adjacent à une autre encoche En+6. io Comme on peut le voir à la figure 3, le bord amont 22f de la première lame 10a est adjacent au bord aval Bb1 de l'encoche El et le bord aval 22b de la première lame 10a est adjacent au bord amont Bf7 de l'encoche E7. Les autres lames d'insertion 10 sont agencées de la même 15 manière que la première lame d'insertion 10a et sont séparées angulairement entre elles par l'ouverture 16 associée à une encoche En. Ainsi la deuxième lame d'insertion 10b s'étend du bord aval Bb7 de l'encoche E7 jusqu'au bord amont Bf13 de l'encoche E13. 20 Cet agencement permet aux tronçons de bobinage d'être insérés dans les encoches libres En associées. En effet, chaque tronçon de bobinage est poussé axialement de bas en haut et est guidé par le bloc d'insertion entre deux lames d'insertion 10. 25 A cet effet, chaque lame d'insertion 10 comporte une partie bombée située au raccordement des deux bords 22b, 22f et de la grande face axiale 26i, comme illustré à la figure 3. Les bords 22b, 22f de chaque lame 10 sont affleurants et dans le prolongement par rapport aux bords axiaux Bfn, Bbn délimitant 30 l'ouverture 16 des encoches En associées. Ainsi, les deux bords opposés 22b, 22f de deux lames 10 adjacentes forment un goulet apte à guider le tronçon de bobinage dans l'encoche En associée. 7 Chaque lame 10 comporte deux paires de surfaces de glissement 28f, 30f et 28b, 30b, permettant à chaque lame 10 de glisser et prendre appui sur les faces frontales 20 des dents Dn. A cet effet, chaque lame 10 comporte dans sa face radialement extérieure 26e une première paire de surfaces amont de glissement 28f, 30f, comme illustré à la figure 2. En se référant à la lames 10a illustrée à la figure 3, la face de glissement 28f s'étend axialement le long du bord 22f de la lame 10a et s'étend tangentiellement en regard de la face frontale 20 de la dent Dl. io La face de glissement 30f s'étend axialement et tangentiellement en regard de la face frontale 20 de la dent D2. De même, par symétrie selon le plan axial B-B, la lame 10a comporte dans sa face radialement extérieure 26e une seconde paire de surfaces amont de glissement 28b, 30b. La face 28b 15 s'étend axialement le long du bord 22b de la lame 10a et s'étend tangentiellement en regard de la face frontale 20 de la dent D6. La face 30b s'étend axialement et tangentiellement en regard de la face frontale 20 de la dent D5. La largeur de chaque faces de glissement 28f, 30f et 28b, 20 30b, selon la direction tangentielle, est sensiblement égale à la largeur de la face frontale 20 d'une dent Dn de manière que les surfaces de glissement 28f, 30f, 28b et 30b sont aptes à glisser axialement en contact avec les faces frontales 20 des dents Dn associées. 25 Conformément à l'invention, la lame 10a comporte dans sa face 26e radialement extérieure une première nervure amont 32f, agencée entre les surfaces de glissement 28f et 30f de la première paire amont. La nervure amont 32f fait saillie radialement vers l'extérieur par rapport à la face 26e radialement 30 extérieure afin de s'étendre au moins en partie radialement dans l'ouverture 16 de l'encoche E2. Avantageusement, la nervure amont 32f s'étend axialement depuis le tronçon d'extrémité avant 1 1 a jusqu'au tronçon d'extrémité arrière 1 1 r de la lame 10a. 8 La nervure amont 32f comporte à son extrémité avant un chanfrein 34, illustré à la figure 2, afin d'être insérée axialement plus facilement dans l'ouverture 16 associée. Le chanfrein 34 affine l'extrémité de la nervure amont 32f en biseau tangentiellement et radialement. La largeur de la nervure amont 32f mesurée tangentielle-ment par rapport à l'axe A est sensiblement égale à la largeur tangentielle d'une ouverture 16 d'une encoche En. Ainsi la nervure amont 32f de lame 10a est apte à io coulisser avec un jeu sensiblement nul entre les bords axiaux Bb2 et Bf2 de l'encoche E2. A cet effet, la nervure amont 32f comporte une première et une seconde faces latérales d'appui 36 et 38 respectivement, qui guident la lame 10a axialement en s'appuyant contre les bords 15 axiaux Bf2 et Bb2 respectivement de l'encoche E2. La première face d'appui 36 de la nervure amont 32f de la lame 10a s'étend axialement en regard du bord aval Bb2 de l'encoche E2 associée à la dent D2. La seconde face d'appui 38 s'étend axialement en regard du bord amont Bf2 de l'encoche E2 20 associée à la dent Dl. Par symétrie selon le plan axial B-B, la lame 10a comporte dans sa face 26e radialement extérieure une seconde nervure aval 32b, agencée entre les surfaces de glissement 28b et 30b de la lame 10a. 25 La nervure aval 32b fait saillie radialement vers l'extérieur afin de s'étendre au moins en partie radialement dans l'ouverture 16 de l'encoche E6. Avantageusement, la nervure aval 32b s'étend axialement depuis le tronçon d'extrémité avant 1 1 a jusqu'au tronçon d'extrémité arrière 1 1 r de la lame 10a. 30 La nervure aval 32b comporte à son extrémité avant un chanfrein 34, afin d'être insérée axialement plus facilement dans l'ouverture 16 associée. Le chanfrein 34 affine l'extrémité de la nervure aval 32b en biseau tangentiellement et radialement. 9 La largeur de la nervure aval 32b mesurée tangentiellement par rapport à l'axe A est sensiblement égale à la largeur d'une ouverture 16 d'une encoche En. Ainsi la nervure aval 32b de lame 10a est apte à coulisser avec un jeu sensiblement nul entre les bords axiaux Bb6 et Bf6 de l'encoche E6. A cet effet, la nervure aval 32b comporte une première et une seconde faces latérales d'appui 40 et 42 respectivement, qui guident la lame 10a axialement en s'appuyant contre les bords io axiaux Bf6 et Bb6 respectivement de l'encoche E6. La première face d'appui 40 de la nervure aval 32b de la lame 10a s'étend axialement en regard du bord aval Bb6 de l'encoche E6 associée à la dent D6. La seconde face d'appui 42 s'étend axialement en regard du bord amont Bf6 de l'encoche E6 15 associée à la dent D5. Lors de l'insertion axiale du bobinage dans le paquet de tôles 14, chaque paire de dents Dn qui délimitent une encoche En recevant un tronçon du bobinage, subit des efforts P1 et P2 représentés à la figure 3, qui tendent à écarter tangentiellement 20 les dents Dn l'une de l'autre dans un sens opposé et donc à écarter les bords Bfn, Bbn de l'ouverture 16 associée. Par exemple, lors de l'insertion d'un tronçon de bobinage dans l'encoche E1, la dent D1 subit un effort tangentiel P1 orienté sensiblement d'amont F en aval B et la dent D72 subit un effort 25 tangentiel P2 orienté sensiblement d'aval B en amont F. Du fait de la présence de la nervure amont 32f de la lame 10a dans l'encoche E2, les faces d'appui 38 et 36 de la nervure amont 32f sont en appui sur le bord amont Bf2 de la dent D1 et sur le bord aval Bb2 de la dent D2 respectivement. 30 Par conséquent, la nervure amont 32f transmet une partie de l'effort P1 de la dent D1 à la dent D2 adjacente. i0 De même, les faces d'appui 40 et 42 de la nervure aval 32b de la lame 101 sont en appui sur le bord amont Bf72 de la dent D72 et sur le bord aval Bb72 de la dent D71 respectivement. Par conséquent, la nervure aval 32b transmet une partie de l'effort P2 de la dent D72 à la dent D71 adjacente. De la même manière, l'encoche E7 reçoit également un tronçon de bobinage. La dent D7 subit un effort tangentiel P1 orienté d'amont F en aval B et la dent D6 subit un effort tangentiel P2 orienté d'aval B en amont F. io Ainsi, les faces d'appui 38 et 36 de la nervure amont 32f de la lame 10b sont en appui sur le bord amont Bf8 de la dent D7 et sur le bord aval Bb8 de la dent D8 respectivement. Par conséquent, la nervure amont 32f transmet une partie de l'effort P1 de la dent D7 à la dent D8 adjacente. 15 De même, les faces d'appui 42 et 40 de la nervure aval 32b de la lames 10a sont en appui sur le bord amont Bf6 de la dent D5 et sur le bord aval Bb6 de la dent D6 respectivement. Par conséquent, la nervure aval 32b transmet une partie de l'effort P2 de la dent D6 à la dent D5 adjacente. 20 On remarque que les deux nervures 32f et 32b d'une même lame 10, subissent des efforts P1 et P2 respectivement sensiblement équivalents et opposés. De cette façon, les efforts P1 et P2 équilibrent tangentiellement chaque lame 10. Ainsi, un outil d'insertion selon l'invention, comportant un 25 jeu de lames d'insertion 10, permet aux dents Dn adjacentes délimitant les encoches En recevant un tronçon de bobinage de s'appuyer sur les faces d'appuis 36, 38, 40, 42 des nervures amont 32f et aval 32b des lames 10 associées et permet ainsi de ne pas ou peu se déformer tangentiellement. 30 Selon un autre mode de réalisation non représenté, les nervures amont 32f et aval 32b de chaque lame 10 sont moins larges tangentiellement que l'ouverture 16 associée à une encoche En, de sorte qu'elles ne comportent qu'une surface 2896349 Il d'appui 40 et 38 en contact avec les bords axiaux Bbn et Bfn respectivement d'une dent Dn. Par exemple, la nervure amont 32f de la lame 10a ne comporte qu'une surface d'appui 38 en contact avec le bord 5 amont Bf2 de l'encoche E2 et la nervure aval 32b de la lame 10a ne comporte qu'une surface d'appui 40 en contact avec le bord aval Bb6 de l'encoche E6. Selon ce mode de réalisation, les efforts tangentiels P1 et P2 sont subits par les nervures amont 32f et aval 32b de la lame io 10 associée mais ne sont pas transmis à d'autres dents Dn adjacentes aux nervures amont 32f et aval 32b. Ce mode de réalisation permet de limiter les efforts de frottement entre les nervures amont 32f et aval 32b et les bords Bfn et Bbn des encoches En. 15 Cependant, il sera compris que l'invention n'est pas limitée au type de stator ou paquet de tôles 14 précédemment décrit. L'invention vise à s'appliquer à tout type de stator comportant des encoches En axiales, notamment à un stator comportant dans encoches En axiales débouchant dans la face latérale annulaire 20 cylindrique externe convexe 14e d'un corps ou d'un paquet de tôles 14
L'invention concerne un outil d'insertion apte à insérer un bobinage dans un corps (14) cylindrique annulaire qui comporte une succession d'au moins trois encoches (E1, E2, E6) axiales qui sont consécutives et, chaque encoche (E1, E2, E6) étant délimitée par un bord axial amont (Bfn) et par un bord axial aval (Bbn) qui sont agencés sur des dents axiales (D72, D1, D2, D5, D6) associées consécutives délimitant une encoche, l'outil comporte au moins une lame (10) d'orientation axiale comportant un bord axial (22f) d'extrémité tangentielle qui est adjacent à un bord axial (Bb1) d'une première encoche (E1), caractérisé en ce que la lame (10) comporte une première (36) et une seconde (38) faces latérales d'appui qui font saillie radialement vers l'extérieur et qui sont aptes à venir en appui sur un premier bord axial aval (Bb2) et un second bord axial amont (Bf2) d'une deuxième encoche (E2) respectivement, de manière à limiter la déformation de la dent axiale (D1) comportant le premier bord axial aval (Bb1).
1. Outil d'insertion apte à insérer un bobinage dans un corps (14) cylindrique annulaire qui comporte une succession d'au moins trois encoches (El, E2, E6) axiales qui sont consécutives et qui sont ouvertes radialement dans la face radiale intérieure (14i) du corps (14), chaque encoche (El, E2, E6) étant délimitée par un bord axial amont (Bfn) et par un bord axial aval (Bbn) qui sont radialement intérieurs et opposés et qui sont agencés sur des dents axiales (D72, Dl, D2, D5, D6) associées consécutives délimitant une encoche, l'outil comportant au moins une lame (10) d'orientation axiale dont la face convexe (26e) radialement extérieure est adjacente à la face frontale (20) radialement intérieure d'au moins deux dents axiales, la lame (10) comportant un bord axial (22f) d'extrémité tangentielle qui est adjacent à un bord axial (Bbl) d'une première encoche (El), caractérisé en ce que la lame (10) comporte une première (36) et une seconde (38) faces latérales d'appui qui font saillie radialement vers l'extérieur et qui sont aptes à venir en appui sur un premier bord axial aval (Bb2) et un second bord axial amont (Bf2) d'une deuxième encoche (E2) respectivement, de manière à limiter la déformation de la dent axiale (Dl) comportant le premier bord axial aval (Bbl). 2. Outil d'insertion selon la précédente, caractérisé en ce que lesdites faces d'appui (36, 38) de la lame (10) sont agencées sur une nervure axiale (32f) qui fait saillie radialement vers l'extérieur et qui est apte à être reçue sensiblement sans jeu entre deux bords axiaux (Bf2, Bb2) associés à une encoche (En). 3. Outil d'insertion selon la précédente, caractérisé en ce que la lame (10) comporte deux nervures axiales (32b,32f) qui sont chacune apte à être reçue sensiblement13 sans jeu entre deux bords axiaux (Bfn, Bbn) associés à une encoche (En). 4. Outil d'insertion selon les précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité de lames (10) 5 d'insertion et qui sont agencées en cercle. 5. Outil d'insertion selon les précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'insertion (34) des nervures axiales (32b,32f) dans les encoches (En) du paquet de tôles (14). l0 6. Outil d'insertion selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens d'insertion (34) des nervures axiales (32b, 32f) dans les encoches (En) du paquet de tôles (14) comportent des chanfreins (34).
H
H02
H02K
H02K 15,H02K 3
H02K 15/085,H02K 3/12
FR2895658
A1
HOUSSE DE PROTECTION DE COUETTE
20,070,706
La présente invention concerne une , comprenant une poche formée par recouvrement d'une partie inférieure par une partie supérieure et destinée à recevoir ladite couette, ladite poche comprenant au niveau d'au moins un des angles d'au moins une desdites parties inférieure et supérieure au moins un coin de maintien de ladite couette. La présente invention entre dans le domaine de la literie et concerne plus particulièrement les draps, couvertures et housses de lit, matelas, couette ou analogue. De préférence, la présente invention trouvera son application dans la protection de couette ou matelas, plus spécifiquement dans la protection de couette. Les housses de couette existantes se présentent généralement sous la forme de deux pièces de tissu cousues ensemble de manière à former une poche destinée à recevoir ladite couette. L'inconvénient majeur de telles housses réside dans les difficultés à l'enfiler sur la couette ou à y introduire cette dernière, notamment en raison de la taille desdites couettes et housses. En solution ont été imaginées des housses de couette composées d'une poche formée par recouvrement d'une partie inférieure par une partie supérieure, lesdites parties inférieure et supérieure étant solidaire au niveau d'un de leur bord, au travers d'une pliure. Toutefois, le maintien de la couette lors de la pose de la housse n'est pas assuré, c'est pourquoi plusieurs moyens de fixations ont été imaginés. En particulier, tel que décrit dans les documents FR 2 878 713, FR 2 840 519 ou FR 2 840 518, des coins formés par un triangle de tissu sont cousus dans les angles de la partie inférieure et sont destinés à recevoir les coins de la couette, maintenant cette dernière au moment de refermer la housse par recouvrement par la partie supérieure. Mais de telles housses présentent l'inconvénient de ne pas maintenir la couette dans la housse sur la totalité de sa largeur de sorte que ladite couette peut sortir des coins, notamment au cours de son utilisation. L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique en proposant une housse de couette qui recouvre l'intégralité de cette dernière, tout en offrant une pose aisée et rapide. Une telle housse améliore le maintien de la couette au cours de la pose et lors de son utilisation. De plus, sa réalisation simple diminue son coût de fabrication. Pour ce faire, la présente invention concerne une housse de protection de couette, comprenant une poche destinée à recevoir ladite couette et formée par recouvrement d'une partie inférieure par une partie supérieure, lesdites parties inférieure et supérieure étant solidarisée au niveau d'au moins un de leur bord, ladite partie inférieure comprenant au niveau de deux de ses angles contigus, situés le long du bord formant pied de lit, deux coins de maintien de ladite couette, caractérisé par le fait que lesdits coins se recouvrent en partie le long dudit bord formant pied de lit. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, la partie supérieure est solidaire de la partie inférieure au niveau de deux bords. De plus, ladite partie supérieure est solidaire de la partie inférieure au moins en partie le long du bord formant pied de lit. Préférentiellement, les parties inférieure et supérieure sont solidaires au niveau d'une pliure s'étendant longitudinalement, transversalement ou en diagonal par rapport à ladite housse. En particulier chaque coin s'étend le long du bord latéral jusqu'à la pliure s'étendant transversalement. Avantageusement, les bords opposés sont amovibles et 30 solidarisés au travers de moyens de fixation. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées dans lesquelles : 35 - la figure 1 représente une housse selon un mode de réalisation ; - la figure 2 est une vue en coupe du mode de réalisation visible sur la figure 1 ; - la figure 3 représente un autre mode de réalisation de l'invention ; et - la figure 4 représente un troisième mode de réalisation selon l'invention. La présente invention concerne une housse 1 de protection de couette 2. Une telle housse 1 comprend une poche destinée à recevoir la couette 2 de manière à l'envelopper dans son intégralité. Cette poche est formée d'une partie inférieure 3 solidaire d'une partie supérieure 4. De manière générale, ladite partie inférieure 3 repose sur un support, tel le matelas ou le lit, et reçoit la couette 2, à plat, tandis que la partie supérieure 4 vient en recouvrement de la partie inférieure 3, et par conséquent par-dessus ladite couette 2. De plus, la poche se présente sous la forme parallélépipédique rectangle ayant les parties inférieure 3 et supérieure 4 de forme rectangulaire et sensiblement de même dimension. On notera que les parties inférieure 3 et supérieure 4 peuvent être cousue ensemble au travers d'un de leur bord 5 ou être formées d'une même et unique bande de tissu pliée le long dudit bord 5. Selon le mode de réalisation visible sur la figure 3, les parties supérieure 4 et inférieure 3 sont solidarisées au travers du bord 5 et d'un bord latéral 6. Selon encore un autre mode de réalisation visible sur la figure 4, les parties inférieure 3 et supérieure 4 sont solidarisées au moins en partie au travers du bord 7 formant pied de lit. On notera que le bord 7 formant pied de lit peut recevoir un rabat 12 à glisser sous le matelas pour immobiliser la housse 1, visible au niveau du pied de lit sur les figures. Selon un autre mode de réalisation, ce rabat 12 peut être formé par la continuité de la partie supérieure 4. Il sert alors à immobiliser la partie supérieure 4 par rapport à la partie inférieure 3, soit en glissant le rabat sous le lit ou du simple fait de son poids. Les autres bords des parties supérieure 4 et inférieure 3 sont amovibles et peuvent être solidarisés au travers de moyens de fixation 8. On notera que ces moyens de fixation 8 sont facultatif dans le cas de la présence du rabat 12. Ces derniers peuvent se présenter sous la forme des paires de fixations 9A,9B. Lesdites fixations 9A,9B, étant destinées à coopérer l'une avec l'autre, sont disposées en vis-à-vis réciproquement sur la partie inférieure 3 et la partie supérieure 4. A titre d'exemple, ce couple de fixations 9A,9B peut se présenter sous la forme d'une bande de velours accrochant dite Velcro , de boutons dit pression , d'oeillets combinés avec des boutons, de rubans à nouer ou tout autre moyen autorisant une fixation repositionnable. Les moyens de fixation 8 peuvent être répartis sur toute ou partie de la longueur des bords latéraux 6 et du bord 7 formant pied de lit de manière à permettre la fermeture de la poche. Selon les modes de réalisation, l'ouverture de la housse 1 de couette 2 s'effectue le long d'une pliure 10 pouvant s'étendre transversalement le long du bord 5 de jonction entre les parties inférieure 3 et supérieure 4 ou bien parallèlement à ce bord 5, formant ainsi un logement 11 en tête de housse 1 dans lequel peut être insérée la tête de la couette 2, comme visible sur la figure 1. Ce logement 11 peut aussi être réalisé par couture d'une bande indépendante de tissu que viendra recouvrir la partie supérieure 4, visible sur la figure 2. La pliure 10 peut aussi s'étendre longitudinalement le long d'un axe B-B'. Cet axe peut être situé à n'importe quel endroit de la largeur de la housse 1, en particulier au centre comme visible sur la figure 4. Cette configuration est particulièrement envisagée dans le cadre d'une fixation des parties inférieure 3 et supérieure 4 au moins en partie le long du bord 7 formant pied de lit. On notera que la pliure 10 peut alors s'étendre sur toute la longueur de la housse 1 ou depuis le logement 11 jusqu'au bord 7 formant pied de lit. La pliure 10 peut aussi s'étendre en diagonale selon un axe A-A', comme visible sur la figure 3. Cette configuration est particulièrement envisagée dans la cas où les parties inférieure 3 et supérieure 4 sont solidarisées au travers de deux bords contigus 5 et 6. Une particularité de la housse 1 selon l'invention réside dans le maintien de la couette 2. En effet, lors de la pose, cette dernière est maintenue au niveau de sa partie inférieure 3 au travers de deux coins 13 et 14 cousus au niveau de deux angles contigus situés le long du bord 7 formant pied de lit. Ces coins 13,14 se présentent sous la forme de triangle de tissu cousu sur deux de leurs bords avec les angles, l'hypoténuse étant laissée libre pour l'insertion des coins de la couette 2. Un avantage de la housse 1 selon l'invention réside dans le fait que lesdits coins 13,14 se recouvrent en partie le long dudit bord 7 formant pied de lit. En d'autres termes, chaque coin 13,14 comprend un bord d'une longueur supérieure à la moitié de la largeur de la housse 1 de couette 2 de sorte que les pointes de ces coins 13,14 se recouvrent. Cette configuration particulière permet un maintien sur toute la longueur de la couette 2 au niveau du bord 7 formant pied de lit, améliorant la tenue en cours d'utilisation. On notera aussi que les coins 13,14 peuvent s'étendre sur une longueur variable du bord latérale 6 de la partie inférieure 3. Cette longueur peut varier et offre un maintien supplémentaire du côté de la couette 2. Cette longueur d'un des côté du coin 13,14 peut aller jusqu'à la pliure 10 entre les parties inférieure 3 et supérieure 4, lorsque ladite pliure 10 est transversale, longitudinale ou diagonale. La housse 1 selon l'invention offre donc un maintien de la couette 2 sur toute la longueur de son bord 7 formant pied de lit tout en conservant une insertion aisée de la couette 2. De plus, sa conception aisée diminue et facilite sa réalisation
L'invention concerne une housse (1) de protection de couette (2), comprenant une poche destinée à recevoir ladite couette (2) et formée par recouvrement d'une partie inférieure (3) par une partie supérieur (4), lesdites parties inférieure (3) et supérieure (4) étant solidarisée au niveau d'au moins un de leur bord (5, 6), ladite partie inférieure (3) comprenant au niveau de deux de ses angles contigus, situés le long du bord (7) formant pied de lit, deux coins (13, 14) de maintien de ladite couette (2), caractérisé par le fait que lesdits coins (13, 14) se recouvrent en partie le long dudit bord (7) formant pied de lit.
1. Housse (1) de protection de couette (2), comprenant une poche destinée à recevoir ladite couette (2) et formée par recouvrement d'une partie inférieure (3) par une partie supérieure (4), lesdites parties inférieure (3) et supérieure (4) étant solidarisée au niveau d'au moins un de leur bord (5, 6), ladite partie inférieure (3) comprenant au niveau de deux de ses angles contigus, situés le long du bord (7) formant pied de lit, deux coins (13, 14) de maintien de ladite couette (2), caractérisé par le fait que lesdits coins (13, 14) se recouvrent en partie le long dudit bord (7) formant pied de lit. 2. Housse (1) selon la 1, caractérisé par 15 le fait que la partie supérieure (4) est solidaire de la partie inférieure (3) au niveau de deux bords (5 et 6). 3. Housse (1) selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé par le fait que ladite partie supérieure (4) est solidaire de la partie inférieure (3) au moins en partie le 20 long du bord (7) formant pied de lit. 4. Housse (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les parties inférieure (3) et supérieure (4) sont solidaires au niveau d'une pliure (10) s'étendant longitudinalement, transversalement ou en 25 diagonal par rapport à ladite housse (1). 5. Housse (1) selon la 4, caractérisé par le fait que chaque coin (13,14) s'étend sur toute ou partie du bord latéral (6). 6. Housse selon l'une quelconque des 30 précédentes, caractérisé par le fait que les bords (7, 6) sont amovibles et solidarisés au travers de moyens de fixation (8). 7. Housse (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'elle comprend un logement (11) destiné à recevoir le haut de la couette (2). 6 8. Housse (1) selon la 7, caractérisé par le fait que le logement {11) est formé par une bande indépendante de tissu recouverte par la partie supérieure (4).
A
A47
A47G,A47C
A47G 9,A47C 31
A47G 9/02,A47C 31/10
FR2894177
A1
TETE DE COEXTRUSION POUR FILM FIN A TROIS COUCHES OU DAVANTAGE
20,070,608
5 Dans de nombreuses applications, notamment dans la préparation de produits alimentaires, on a besoin de pellicules ou films en résine synthétique thermoplastique comprenant plusieurs couches fines, capables d'accepter les 10 déformations avec une capacité de mémoire élastique de restitution de forme et qui ne libèrent pas de substances polluantes vis-à-vis des produits alimentaires préparés avec lesdits films de résine synthétique. Par ailleurs, il est nécessaire d'éviter les altérations des 15 caractéristiques des matériaux de départ pour la formation du film à couches multiples en raison des traitements d'extrusion, lesquels risquent parfois d'entraîner des surchauffes importantes ainsi que des pertes dans les propriétés des matériaux employés au cours de l'extrusion 20 avec des outils d'extrusion à vis à simple filetage ou double filetage qui envoient le produit en fusion dans une tête adaptée de forme circulaire, jusqu'à la sortie entourant l'éjecteur à air comprimé qui doit assurer la dilatation des couches multiples jusqu'aux épaisseurs fines 25 requises pour différentes raisons, notamment des raisons de coût. Les couches multiples doivent de surcroît conserver leurs caractéristiques mécaniques, empêcher la dispersion de substances toxiques en direction des produits préparés et également conserver les caractéristiques optiques de 30 transparence, de brillance et autres, indispensables pour la présentation des produits dans les rayons des commerces et ce, sans altération au cours du temps, principalement en ce qui concerne les produits alimentaires tels que la viande fraîche, les fromages, fruits, etc. Ces buts, ainsi que d'autres buts et avantages, sont atteints grâce à la tête de coextrusion selon l'invention, ce qui n'était pas le cas avec Les têtes de coextrusion de l'art antérieur jusqu'à présent disponibles. A cet effet, l'invention a pour objet une tête de coextrusion pour film ou pellicule mince comportant au moins trois couches, caractérisée en ce qu'elle comprend en combinaison un ensemble d'extrusion à fente annulaire pour une couche intermédiaire exclusivement en PVC et au moins deux fentes d'extrusion en spirale pour respectivement au moins une couche interne et au moins une couche externe. Dans d'autres modes de réalisation préférés d'une tête de coextrusion selon l'invention, on a recours notamment aux dispositions suivantes prises isolément ou en combinaison : La tête de coextrusion comprend un ensemble unique d'extrusion qui alimente les fentes d'extrusion en spirale pour au moins une couche interne et pour au moins une couche externe. La tête de coextrusion comprend plusieurs outils d'extrusion afin d'obtenir un film d'au moins trois couches dont une couche intermédiaire en PVC est extrudée par un ensemble en "éventail", les autres couches étant extrudées à partir de fentes en spirale conique ou similaires. La tête de coextrusion selon la présente invention, destinée à obtenir des films fins d'au moins trois couches, comprend sensiblement, en combinaison : un ensemble d'extrusion à fente conique, c'est-à-dire en éventail, pour une couche intermédiaire exclusivement en PVC, et au moins deux canaux et des fentes correspondantes d'extrusion à spirale conique pour une couche interne et pour une couche externe en EVA (éthylène-acétate de vinyle) PE (polyéthylène), PP (polypropylène), PS (polystyrène) ou autre. Dans une forme possible de mise en oeuvre, on pourra prévoir un ensemble unique d'extrusion qui alimente les deux fentes d'extrusion en spirale pour la couche interne et pour la couche externe de la pellicule à produire. Dans le cas d'un nombre supérieur de couches, on pourra prévoir deux ou trois, voire davantage d'outils d'extrusion. Une tête de coextrusion selon l'invention pour les pellicules fines à trois couches ou davantage pourra comprendre également trois ou plus de trois outils d'extrusion hélicoïdaux, en plus de l'outil d'extrusion en éventail, afin d'obtenir une pellicule présentant plus de trois couches. En définitive, avec la tête de coextrusion selon l'invention, on obtient un produit fabriqué avec une couche de PVC intermédiaire formée "en éventail" et avec des couches adjacentes formées par des contacts du type en spirale conique dans d'autres résines. Il n'est pas possible d'obtenir un film à base de PVC avec les têtes normales de coextrusion avec les seuls conduits en spirale. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description et du dessin unique qui montre un exemple de réalisation non limitatif de l'invention elle-même. Dans le dessin :30 la Figure 1 montre une tête d'extrusion pour matériau en pellicule fine à trois couches concentriques, avec des parties en vue et des parties en coupe selon un plan diamétral ; la Figure 2 est un agrandissement détaillé de la zone centrale de ladite tête, avec des sections complètes ; la Figure 3 montre un schéma du système de 10 dilatation pneumatique de la pellicule tubulaire coextrudée. Dans la tête de coextrusion 1 montrée sur le dessin, la référence numérique 2 désigne l'entrée d'un 15 canal d'alimentation 3 pour la résine synthétique de chlorure de polyvinyle PVC (ou de caractéristiques équivalentes) destinée à la formation de la couche intermédiaire d'un film ou pellicule tubulaire à trois couches qui doit sortir de la fente annulaire 5 de la tête 20 1 pour être expansée par l'air en une boule B, pour la réduction de l'épaisseur de la pellicule tubulaire sortant de la fente 5. Le matériau tubulaire aminci MA (Figure 3) est aplati et il est emmené au moyen d'une paire de cylindres 7. A partir de l'entrée 9, il est fourni de l'air 25 par un conduit 10 pour rejoindre une tuyère 11 centrale par rapport à la fente annulaire 5 afin d'assurer le maintien de la boule B en vue de la dilatation pneumatique de la couche tubulaire sortant de la fente annulaire 5. Le matériau (PVC) introduit dans le canal 3, 5 atteint la fente annulaire 5 par une fente 3A, 3B qui comprend un passage conique 3C débouchant en :3D dans la fente annulaire 5, avec une structure désignée "éventail". 30 La référence numérique 14 désigne un canal qui alimente la résine synthétique destinée à former la couche interne de la pellicule tubulaire à trois couches sortant de la fente annulaire 5 ; la résine synthétique amenée au canal 14 arrive sur une fente annulaire 16, suivie d'une fente hélicoïdale, c'est-à-dire en spirale, 13, délimitée par un bord hélicoïdal 18A d'un tronçon conique de la paroi de section annulaire pour déboucher en 18D dans la fente 5. La référence numérique 20 désigne un canal qui alimente la résine synthétique destinée à former la couche externe de la pellicule tubulaire à trois couches sortant de la fente annulaire 5. La résine synthétique amenée au canal 20 arrive sur une fente hélicoïdale 22 délimitée par un bord hélicoïdal 22A d'un tronçon conique de la paroi de section annulaire, pour déboucher en 22D dans la fente 5. La résine synthétique alimentée par le canal 3, 3A, 3B, 3C jusqu'à la sortie 3D doit être en PVC afin de conserver les caractéristiques propres lorsqu'elle parcourt un passage qui ne provoque pas un réchauffement particulier et forme la couche intermédiaire. Les résines synthétiques alimentées en 14, 16, 18 jusqu'en l8D et en 20, 22 jusqu'en 22D peuvent être en EVA, PE, PP, PS ou autre matériau thermoplastique ou autre résine, qui ne sont pas altérés par le passage le long des fentes hélicoïdales 18 à 22 où le matériau se réchauffe jusqu'à des températures relativement très élevées. Il est ainsi possible d'obtenir un film ou pellicule à trois couches, par exemple en EVA - PVC - EVA ou PE - PVC - PE ou PE - PVC - PP (avec trois outils d'extrusion) offrant les caractéristiques satisfaisantes pour les objectifs visés. Il demeure entendu que le dessin ne montre qu'un mode de réalisation à titre d'exemple seulement en vue de la démonstration pratique de l'invention, des variations 5 pouvant être apportées aux formes et dispositions sans pour autant sortir de la portée de la présente invention
La tête comprend, en combinaison, un ensemble d'extrusion (3, 3A, 3B, 3C) à fente conique (3C) pour une couche intermédiaire en PVC, et au moins deux fentes d'extrusion en spirale conique (14, 16, 18A, 18D et 20, 22, 22A, 22D) pour une couche interne et pour une couche externe en EVA ou autre matériau thermoplastique, tel que PE, PS, PP.
1. Tête de coextrusion (1) pour film ou pellicule mince comportant au moins trois couches, caractérisée en ce qu'elle comprend en combinaison un ensemble d'extrusion à fente annulaire (5) pour une couche intermédiaire exclusivement en PVC et au moins deux fentes d'extrusion en spirale (18, 22) pour respectivement au moins une couche interne et au moins une couche externe. 2. Tête de coextrusion (1) selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend un ensemble unique d'extrusion (14, 20) qui alimente les fentes d'extrusion en spirale (18, 22) pour au moins une couche interne et pour au moins une couche externe. 3. Tête de coextrusion (1) selon au moins l'une des précédentes, pour des pellicules minces à trois ou plus de trois couches, caractérisée en ce qu'elle comprend plusieurs outils d'extrusion afin d'obtenir un film d'au moins trois couches dont une couche intermédiaire en PVC est extrudée par un ensemble en "éventail", les autres couches étant extrudées à partir de fentes en spirale conique (18, 22) ou similaires.25
B
B29
B29C,B29L
B29C 47,B29C 48,B29L 7,B29L 9
B29C 47/06,B29C 48/32,B29L 7/00,B29L 9/00
FR2888658
A3
DISPOSITIF TECHNIQUE DE CONNEXION DIRECTE ENTRE UN APPAREIL AUDIOPHONIQUE ET APPAREIL VIDEO AUX FINS DE COPIE DE SUPPORTS ENREGISTREMENT AUDIOPHONIQUE SUR SUPPORT DVD
20,070,119
La presente invention concerne un dispositif de liais son connecticiue entre un appareil amplificateur audio- phonique d'une part avec d' autre part un appareil de lecture et d'enregistrement video. 1:5; Actuellement la copie d'enregistrement audiophonique s' effect \e soit par un lecteur/graveur de compacts dis4 quel ou une platine laser decopie de compacts/disque à deux compartimenta ou un ordinateur relié en audophonieà Le dispositif selon l'invention réalise une connexion Io sans avoir recours auxdeff érents appareils précitds_,pour.É éffectuer une copie d' enregistrement audiophonique ce qui caratérictise une simplification de l'Utilisation audio- phonique à partir d'appareils différents dans leurs fontion.s initiales. La conne.ctior se matérialise en réalisation techni- que avec un omble de type filaire audiophonique double comportant à chaque entré mité deux fiches de type RCA l'une couleur rouge de pole positif l'autre de pole négatif de couleur blanche ou noire. 2o. la connexionç , s' éffectue par ce gable précité en reliant un amplificateur à un appareil de lecture et d' enregistre ent vie;'. É Le celle.''. s'insère d'une éxtrérité par les fiches mal&RQA dans les fiches femelle RCA de. mème coJi s et 25de mène poles de la sortie d'enregistrement magnéto- phonique (REG-OUT en anglais) de la facade arrière de l'amplificateur Le Gable'' s'insère de l'autre éxtrémit_é par les fi- ched.:.male RCA dans les fiches femelle RC'A de l'appareil 3,de lecture et.. d'enregistrement video soit en fac:a- ti =2- de arrière de l'appareilde lecture et d'enregistrement video par la section entrée. fl en anglais) destinée au raccordement d'un magaéto;sope, en général ou d'autres appa--reils,. tou jjours, en tous cas en réception de signaux audio. le cable( - s'insère également dans les fiches femelle RCA en entrée' de la facade avant de l'appareil de lecture et d'enregistrement, ,prévue pour la lecture d'un c.amescope analogique.La copie d' enregistremt audio s' éffectue également la mème connexion s'adapte dans le mème principe à parte. lotir d'un lecteur de compacts disques avec amplificateur iMtégré,avec une sortie fiches femelle RCA à destination de ou des entrée(s) située(s) en facade avant ou arrière de l''appareil de lecture et d'enregistrement video, L'amplificateur. poss.edant une deuxième connectique de ma-1 éttophone à cassetttes,.la connex ion, . est fontionnelle. Les signaux émis en audio passeront par le:able connecté à l'appareil de lecture et d'enregistrement video Les appareils de lecture à émission de signaux' audio, connectés à. l' amplificatteur exemple tourne disques phonogra 20.phique,lecteur de compacts disques,les sources( audio passe nt par,dessigaaux, audio par le celle connecté par ces deux extrémités.ya copie se realise entre les appareils' Un dictaphone compoa+tant un cab.le avec sortie( fiche s male RCA connecté en facade avant ou arrière de l'appareil Z5 de lecture et d'enregistrement video É; fonctionne également. Le support d'enregistrement de l' appareilde lec:tture et d' e nregistrement video( est dénommé DDD( ril doit élire celui préeonnisé par le mode d'emploi de l-' appareil, à enregistre ment unique ou réenregistrable, les différents 1? ;ion; à oom 3* pression numiriee de ce fait la- durée c *enreg strsffient est selon le modèle utilisé disque dur compris. Ires réglages,mémorisations,paramétsrages. )sont éffe et ués selon lemode d'emploi de ces appareils.Ils sont impéra tifs gour definir la configuration requise pour concrétiser le dispô,sitif technique d'une copie d'un enregistrememtt.Ceci grave à Ela connexion précité.Le deroulement technique est le suivant:la source 'de lecture en fonction, connectée à l'entréecorrespondante sur l'amplificateur!.: " en fonction lui Mème relié en sortie, i par la connexion du table ï , te (selon le mode d'emploi cité plus haut) ,gable connecté en entrée, '.l' appareil de lecture et d'enregistrement video an fenction,oette: source met donc ^des signaux', audio,, enregistrés sur support DVD,,réglages.t ' , memorisati ons paramétrages: ' ies appareils éffectués,eanal' > orrespon- dent à l'entrée connectée-La lecture de la copie d'enregis trement sur DVD 's''éxecute selon le mode d'emploi de l'appa reil,le canal étant également selon le mode d'emploi.. Ica copie este?nregistrée Selon le signal reçu, analogique,digi tal,,dolb. -digital,DTS ect... se diffuse par amplificateur, 2e connecté à,, enceinites,home-cinéma ect... La connexion( coaxiale,optique se réalise avec un amplific:ateur! , :sortie, -correspondante à ces: Gables relié à l'appareil de lecture et d'enregistrement video' avec entré e correspondante à ces eables i le dispositif selon l'invention change l'art st la manière actuel de copie d'un support d'enregistrement audiophoniquee à partir d1'une convection. novatrice donc innovante,applica- ble par tout un chacun.tbut appareils à sources( 'en sortie audi se connecte avec tabler filaire,.coaxial,ou optique
Dispositif technique de connection directe entre un appareil audiophonique et appareil video, aux fins de copie de supports enregistrement audiophonique, sur support DVD. L'invention consiste en une connexion audiophonique entr e un amplificateur avec un appareil de lecture et d'enre gistrement video par l'intermédiaire d'un cable connec té correctement entre la sortie de l'amplificateur et la ou les entrée(s) de l'appareil de lecture et d'enregistrement video , facade avant ou arrière de cet appareil. Selon la configuration, cette connexion permet l'emission de signaux provenant de la source de lecture. Les réglages, mémorisations , paramétrages , permettent une fois ces appareils en fonction, la copie du support d'enregistrement sur DVD venant de la source : tourne-disquesvinyl, lecteur CD, magne to phone à cassettes, dictaphone et sa restitution sonore ensuite.La connexion peut etre réalisé par cable coaxial ou optique avec des appareils configurés pour ceteffet de dis position techmique. Avec entrées et/ou sorties correspondant Le dispositif selon l'invention est novateur dans son appli cation technique concernant la copie de supports d'enregis trememt audiophonique ainsi que dans la restitution somore de cette copie sur support DVD et réduit le nombre d'appareils pour éffectuer des enregistrements audiophoniques. Il innove également donc parle fait qu'il passé d'une lectur e enregistrée sur support audiophonique à une copie sur support vidéodisque enregistrée dans la durée maximale de celui -ci et dans la qualité du signal emis, analogique ou numéri-que ce qui valorise son application technique.
()Dispositif pour ef'féctuer une copie de support d'enregistrement audiophonique comportant une connexion, reliant un amplificateur à un appareil de lecture et d'enregistre- ment vïdeo 2)Disposittif selon la 1 caractérisé par une liaison â. 'un table', connecté idéalement depuis la sortie de l'amplificateur;. - l'un coté et oonneotg i aiment de l'autre café avec la ou les entrée(s) de l'appareil de lecture et d'enregistrement video, \
G
G11
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G11B 31
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FR2890792
A1
ELEMENT D'ANTENNE RESEAU ET ANTENNE RESEAU A BALAYAGE ELECTRONIQUE PAR REFLEXION ET PROCEDE DE REALISATION DE CET ELEMENT
20,070,316
La présente invention se rapporte à un élément d'antenne réseau à balayage électronique par réflexion à déphaseurs intégrés, comprenant un réflecteur actif illuminé par une source primaire de rayonnement et qui comprend un plan de masse réflecteur et un substrat semiconducteur portant un circuit périodique composé de diodes diffusées ou implantées et de métallisations constituant des éléments de couplage à l'onde incidente. L'invention concerne également une antenne réseau utilisant ces éléments et un procédé pour la réalisation d'un tel élément. Il est maintenant bien connu de réaliser des antennes à balayage électronique par réflexion. Ce type d'antenne comprend une source primaire de rayonnement illuminant un réseau réflecteur actif qui permet de modifier localement point par point la phase de l'onde incidente se réfléchissant sur lui. Ceci permet de dévier le faisceau réfléchi en fonction des déphasages introduits et donc de réaliser une antenne à balayage électronique si les déphasages sont contrôlés électroniquement. Une première solution pour réaliser ce type d'antenne est représentée sur la figure 1. Une source primaire 1 illumine un réflecteur généralement plan, constitué d'une mosaïque de modules. Chaque module comprend un élément rayonnant 3 et un déphaseur 4 fermé sur un court-circuit. L'onde émise par la source 1 est captée par les éléments 3, subit un premier 30 déphasage cp dans les déphaseurs, est réfléchie sur le court-circuit, subit un second déphasage dans les déphaseurs et est ensuite rayonnée par les éléments 3. Si les déphasages dans les différents déphaseurs sont convenablement contrôlés, on peut 15 20 25 donc commander la direction d'émission de l'antenne. Un inconvénient de cette solution est qu'elle exige une adaptation parfaite de chaque élément rayonnant. Toute désadaptation peut provoquer d'une part la réflexion d'une partie de l'énergie reçue de la source primaire sans que la phase en soit modifiée par le déphaseur associé et d'autre part la réflexion vers le courtcircuit d'une partie de l'énergie qui a suivi la voie normale et doit être rayonnée après passage dans le déphaseur. Cette partie d'énergie subit un nouveau passage dans le déphaseur et ne présente donc plus la phase choisie, lors de son émission. L'élément rayonnant doit donc être soigneusement adapté, ce qui est en pratique très difficile dans l'environnement constitué par le réseau. Une autre solution consiste à obtenir un coefficient de réflexion d'amplitude unité et de phase variable en plaçant une impédance réactive variable devant un court-circuit comme cela est représenté sur la figure 2. Ainsi on peut contrôler localement le coefficient de réflexion en plaçant un réseau d'éléments réactifs devant un réflecteur. En pratique, ces éléments réactifs sont constitués d'un élément de couplage à l'onde incidente, par exemple un dipôle rayonnant, et d'une charge réactive variable, par exemple une diode à capacité variable ou une diode ou groupe de diodes à deux états telle qu'une diode P.I.N. On polarise ces diodes par des tensions amenées par un câblage découplé de l'onde hyperfréquence. Un premier mode de réalisation connu, représenté sur la figure 3, consiste à utiliser un câblage perpendiculaire au plan réflecteur 10. Dans ce cas, chaque module comportant l'élément rayonnant 7, la diode 8, le câblage et une capacité de découplage 9 est porté par une plaquette unique 6 perpendiculaire au réflecteur. Cette mise en oeuvre est plus aisée que la précédente mais la mise en place des diodes reste une opération onéreuse. Un autre mode de réalisation, représenté sur la figure 4, consiste à utiliser un câblage parallèle au plan réflecteur mais perpendiculaire au champ électrique de l'onde hyperfréquence. Le mode de réalisation le plus simple représenté consiste à relier tous les éléments d'une même ligne (ou colonne) pour les alimenter ensemble ce qui diminue notablement le nombre de fils d'amenée des polarisations. Ainsi, les éléments de couplage 13, les lignes 11, 12 et les diodes 10 sont portés par un même support parallèle au plan réflecteur. Là aussi, se retrouve l'inconvénient de la mise en place des diodes. De plus, le contrôle de la phase ne se fait que de ligne à ligne et non d'élément à élément, ce qui limite donc le balayage du faisceau à un seul plan. Ces inconvénients sont encore accentués et le coût devient prohibitif lorsque l'on considère le cas d'antennes devant fonctionner dans la bande millimétrique. En effet, dans cette bande millimétrique, les dimensions des antennes peuvent être de l'ordre de dizaines de longueurs d'onde alors que le nombre de diodes, espacées d'environ une demi-longueur d'onde suivant les deux dimensions, s'élève donc à des milliers ou dizaines de milliers. Dans un tel cas, il devient pratiquement exclu d'effectuer une mise en place individuelle des diodes. Pour remédier à ce problème, une autre solution utilisant les techniques de production de diodes et de câblage collectives a été proposée dans la demande de brevet français n 86 03648 déposée le 14 mars 1986. Selon cette demande de brevet, les éléments de couplage CP (figure 5), les diodes de contrôle D et les câblages sont réalisés sur un même substrat semiconducteur S au moyen des techniques d'intégration monolithique. La face du substrat opposée aux éléments de couplage CP comporte un plan de masse PM qui joue le rôle de plan réflecteur. La figure 6 représente une vue de dessus d'un circuit périodique mettant en oeuvre ce principe et permettant le contrôle de phase. Ce circuit comporte trois bandes métallisées 14, 15, 16 qui sont reliées entre elles, à un pas sensiblement d'une demi- longueur d'onde, par des diodes 17. Les bandes successives sont reliées à leur extrémité par une capacité de découplage; la bande 15 est reliée à la masse et des tensions V1 et V2 sont appliquées aux bandes 14 et 16 pour polariser convenablement les diodes. Celles-ci sont obtenues, par une technologie Planar par exemple, par diffusion directe dans une tranche de semiconducteur 18 servant de substrat et dont la face arrière porte une métallisation 19 comme on le voit sur la figure 7. Une telle réalisation présente l'avantage d'un coût très réduit et d'une très faible dispersion des caractéristiques d'un élément à l'autre, ce qui est fondamental pour la réalisation d'une antenne à balayage électronique. Cependant, la solution décrite ci-dessus, si elle permet un circuit de câblage réduit à une mise en parallèle des éléments réactifs en commandant les diodes par lignes, a l'inconvénient de ne permettre le balayage que dans un seul plan. Le but de la présente invention est de remédier à cet inconvénient. Un objet de l'invention est donc de réaliser un élément d'antenne à balayage électronique mettant à profit les avantages d'une utilisation des techniques connues d'intégration monolithique tout en conservant une alimentation individuelle des diodes de manière à obtenir des balayages dans deux plans perpendiculaires. Selon l'invention, il est prévu un élément d'antenne réseau à balayage électronique par réflexion à déphaseurs intégrés comprenant un réflecteur actif illuminé par une source primaire de rayonnement et qui comprend un plan de masse réflecteur et un substrat semiconducteur portant un circuit périodique composé de diodes diffusées ou implantées et de métallisations constituant des éléments de couplage à l'onde incidente, caractérisé en ce qu'il comprend: - une première partie hyperfréquence réalisée sur au moins une plaquette de semiconducteur intrinsèque sur la face avant de laquelle sont disposés lesdites diodes, diffusées ou implantées à un pas inférieur ou sensiblement égal à une demi-longueur d'onde, et les métallisations constituant les motifs de couplage 15 20 25 30 et les conducteurs de polarisation des diodes, plaquette qui est percée de trous métallisés reliés auxdits conducteurs et dont la face arrière est métallisée pour réaliser un plan de masse et des pastilles d'amenée de polarisation reliées au débouché des trous métallisés; - une deuxième partie de commande, réalisée sur au moins une plaquette de semiconducteur dopé associée à ladite première partie, ladite deuxième partie comportant les amplificateurs et logiques de commande intégrés sur la ou lesdites plaquettes de semiconducteur dopé qui portent sur une de leurs faces en regard de la face arrière de la partie hyperfréquence, des plages de métallisation soudables constituant les sorties desdits amplificateurs de commande, situées en regard desdites pastilles d'amenée de polarisation et soudées à ces pastilles; et - un réseau de conducteurs d'alimentation des amplificateurs de commande, logiques de commande et diodes, ce réseau étant réalisé selon la technique des circuits imprimés sur la face avant de ladite deuxième partie ou sur la face arrière de ladite première partie. L'invention repose sur l'idée de réaliser en deux parties l'élément d'antenne de façon à réaliser chaque partie, hyperfréquence et de commande, selon sa technologie standard. Selon un autre aspect de l'invention, il est prévu une antenne réseau à balayage électronique par réflexion à déphaseurs intégrés caractérisée en ce qu'elle comporte plusieurs éléments d'antenne du type prévu ci-dessus, juxtaposés et montés sur un socle radiateur thermique unique. Selon encore un autre aspect de l'invention, il est prévu un procédé de réalisation d'un élément d'antenne réseau à balayage électronique par réflexion à déphaseurs intégrés comprenant un plan de masse réflecteur et un substrat semiconducteur portant un circuit périodique composé de diodes diffusées ou implantées et de métallisations constituant des éléments de couplage à l'onde incidente, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il consiste à : - diffuser ou implanter, par une technique d'intégration connue en soi, lesdites diodes sur la face avant d'au moins une première plaquette de semiconducteur intrinsèque à un pas inférieur ou sensiblement égal à une demi-longueur d'onde; - réaliser une première métallisation de reprise de contact permettant le test desdites diodes; - tester lesdites diodes et couper les connexions des diodes considérées comme non conformes; - percer dans ladite ou lesdites plaquettes des trous pour l'arrivée des polarisations aux diodes; -métalliser ladite ou lesdites plaquettes sur leurs deux faces ainsi que dans les trous; - définir, par un procédé de gravure convenable, sur la face avant de la ou des plaquettes les éléments de couplage et les conducteurs de polarisation des diodes et sur la face arrière le plan de masse et les pastilles d'amenée de polarisation des diodes au débouché desdits trous métallisés; effectuer une métallisation par un procédé double couche isolant puis métal, pour obtenir les capacités de découplage des polarisations des diodes, sur une des faces de la plaquette; -réaliser, par une technique d'intégration connue en soi, sur au moins une seconde plaquette de semiconducteur dopé des amplificateurs de commande de diode avec leur logique de commande, au même pas que lesdites diodes des premières plaquettes, les sorties des amplificateurs de commande vers les diodes étant constituées par des plages de métallisation soudables situées dans les mêmes positions que les pastilles d'amenée de polarisation de la face arrière de la ou des premières plaquettes; - former un réseau de conducteurs d'alimentation sur la face avant de la seconde plaquette ou la face arrière de la première plaquette; et - souder entre elles lesdites plages de métallisation et lesdites pastilles d'amenée de polarisation correspondantes pour assembler les premières et secondes plaquettes. Un tel procédé permet une réalisation économique et de qualité parfaitement satisfaisante, même aux longueurs d'onde millimétriques. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à l'aide de la description ci-après et des dessins joints où : - les figures 1 à 4 montrent des schémas explicatifs des principes de réalisations connues d'antenne réseau à balayage électronique par réflexion; - les figures 5 à 7 représentent des schémas de principe d'un mode de réalisation connu mettant en oeuvre des techniques d'intégration monolithique; - la figure 8 est un schéma explicatif du procédé de réalisation de la partie hyperfréquence de l'antenne réseau selon l'invention; - la figure 9 est une coupe de l'élément d'antenne selon l'invention avant assemblage des deux parties hyperfréquence et de commande; - la figure 10 est un schéma des circuits portés par la partie de commande de l'élément d'antenne selon l'invention; - la figure 11 est un schéma d'une antenne réseau complète selon l'invention; - la figure 12 est une vue en coupe d'une antenne réseau réalisée selon l'invention; - la figure 13 représente, en coupe, une variante d'élément d'antenne selon l'invention; et - la figure 14 représente, en coupe, une autre variante selon l'invention. Les figures 1 à 7 ont déjà été décrites ci-dessus en relation avec l'art antérieur. Comme on l'a vu, en particulier pour des ondes millimétriques, seules les techniques d'intégration monolithique permettent d'obtenir en pratique et à des coûts acceptables des antennes à balayage électronique par réflexion. Cependant., les réalisations connues ne permettent pas d'obtenir un balayage dans les deux plans. Le principe de base de l'invention, pour résoudre ce problème, est de séparer en deux parties l'antenne ou l'élément d'antenne. En effet, pour produire les milliers de diodes nécessaires à un pas millimétrique, il est indispensable d'intégrer monolithiquement les diodes et leur élément de couplage. S'agissant de diodes au silicium ou à l'arséniure de gallium, ou autre matériau, elles doivent être intégrées sur une plaquette de semiconducteur intrinsèque qui comportera toute la partie hyperfréquence. Par ailleurs, pour obtenir un balayage électrique dans les deux plans, il est nécessaire de pouvoir polariser les diodes (ou groupes de diodes) indépendamment les unes des autres. Il faut donc leur associer des amplificateurs de commande ("driver" dans la littérature anglo-saxonne) élémentaires, eux-mêmes facilement commandables. Selon l'invention, il est prévu d'intégrer ces amplificateurs et leur logique de commande sur une même plaquette de semiconducteur disposée à l'arrière du plan réflecteur et facilement reliable à la plaquette hyperfréquence. La figure 8 montre une vue partielle de la plaquette hyperfréquence à deux stades différents de réalisation. Dans un premier stade, on diffuse sur la face avant de la plaquette en semiconducteur intrinsèque une matrice de diodes P.I.N. 20, à un pas de l'ordre d'une demi-longueur d'onde, avec des plages de métallisation de test 21 (partie gauche de la figure 8). Ces métallisations des diodes ainsi prédiffusées permettent de tester les diodes et éventuellement de couper au laser les connexions des diodes court-circuitées, ce qui évitera ensuite aux sources de polarisation de débiter inutilement dans de telles diodes. 1.5 Dans la mesure où le nombre de diodes non conformes reste inférieur à une dizaine de pourcent par plaquette et où leur répartition est aléatoire, ceci ne nuit pas de façon appréciable aux performances de l'antenne. On perce ensuite dans la plaquette des trous fins (25 sur la partie droite de la figure 8) soit au laser, soit chimiquement ou par tout autre procédé convenable, pour l'arrivée de la polarisation aux diodes. Puis la plaquette est métallisée sur ses deux faces ainsi que dans les trous. On définit ensuite par un procédé de gravure, tel que la photolithographie, sur la face avant de la plaquette les motifs de couplage 23 et les conducteurs de polarisation 22 entre les trous métallisés 25 et les diodes 20 (partie droite de la figure 8). Les trous sont placés dans des zones de l'antenne à minimum de champ et ne captent donc qu'une très faible partie de l'énergie hyperfréquence. Cependant, si nécessaire, il est possible de prévoir des capacités de découplage 24 obtenues selon le procédé classique du double couche utilisé dans les circuits intégrés. Le même procédé de gravure permet de définir sur la face arrière de la plaquette le plan de masse et les pastilles d'amenée de polarisation au débouché des trous métallisés. On peut voir cette réalisation sur la figure 9 qui est une coupe, selon IX-IX sur la figure 8, de l'élément d'antenne selon l'invention avant assemblage des deux parties hyperfréquence et commande. La plaquette hyperfréquence est constituée par une tranche 26 de semiconducteur intrinsèque dont la face avant porte, comme on l'a vu, les diodes 20 et les éléments de couplage 23 et dont la face arrière porte le plan de masse 30 et les pastilles d'amenée de polarisation 31 autour des trous métallisés 25. L'épaisseur de la plaquette doit être de l'ordre du quart de la longueur d'onde utile dans le matériau. En dessous de la plaquette hyperfréquence est représentée la plaquette de commande réalisée comme on va le voir par intégration sur une tranche 34 en semiconducteur dopé. Les circuits portés par la plaquette de commande sont représentés sur la figure 10. Sur le semiconducteur dopé sont prédiffusés de manière classique des circuits de commande 37 de diodes P.I.N. au même pas que les diodes sur la plaquette hyperfréquence. Un circuit de commande 37 comprend de manière connue deux amplificateurs de commande 35 connectés respectivement aux sorties complémentaires d'un étage 36 de registre à décalage constituant la logique de commande. Les sorties 32 des amplificateurs de commande sont réalisées sous 10 forme de plage:- de métallisation soudables que l'on voit également sur la figure 9. Ces plages sont disposées en face des pastilles 31 correspondantes de la plaquette hyperfréquence. Les circuits prédiffusés 37 sont ensuite reliés entre eux par des métallisations, obtenues par simple ou double couche sur la face avant de la plaquette de commande, constituant un réseau de conducteurs d'alimentation Ca comprenant un conducteur commun C, les conducteurs d'alimentation + et - alimentant les divers circuits de commande et, par leur intermédiaire, les diodes, un fil d'horloge H et un fil d'impulsion de commande Cm permettant la commande indépendante en série de toutes les diodes d'une ligne grâce à l'envoi d'une série d'impulsions codées sur le fil Cm. Ainsi la plaquette de commande peut être réalisée par tout procédé d'intégration classique, par exemple en bipolaire par croissance épitaxiale sur un substrat semiconducteur très dopé. On pourrait la réaliser en circuits MOS ou même AsGa si l'on désire une très grande rapidité. Les deux plaquettes ayant été ainsi décrite sont assemblées très simplement. En effet, les plages de métallisation 32 de la plaquette de commande et les pastilles d'amenée de polarisation 31 de la plaquette hyperfréquence qui se trouvent en face ont reçu une finition classique pour les rendre soudables, le reste du circuit étant entièrement passivé par exemple par une couche de SiO2 ou de Si3 N4. L'assemblage consiste, après étamage ou traitement équivalent, à souder entre elles les plages et pastilles en 20 25 30 regard par passage dans un four à infrarouge ou tout autre moyen convenable. Ceci assure, en même temps que les connexions électriques nécessaires, une excellente liaison mécanique compte tenu du grand nombre de points de soudure. On peut noter que, si les plaquettes hyperfréquence et de commande sont en matériau différent, une épaisseur suffisante de soudure doit permettre d'absorber les différences de dilatation des deux matériaux. Le réseau réflecteur selon l'invention peut être 10 réalisé avec un seul élément d'antenne tel que décrit précédemment lorsque les dimensions des tranches de semiconducteur utilisées sont suffisantes par rapport à la longueur d'onde, ce qui est le cas pour les fréquences les plus élevées, dans la bande millimétrique. Sinon, comme représenté sur la figure 11, on utilise plusieurs éléments d'antenne Re juxtaposés pour obtenir le contour de l'antenne A souhaité. Comme la densité de diodes utilisée est importante, il est nécessaire de reporter les éléments d'antenne assemblés sur un radiateur bien refroidi. Sur la figure 12, on voit les deux plaquettes 26 et 34 reportées sur un socle 38 radiateur thermique qui assure en même temps l'assemblage mécanique dans le cas de la figure 11. Le socle 38 peut être en SiC ou A1N dont les coefficients de dilatation sont très voisins de celui du silicium et de l'arséniure de gallium et qui ont une très bonne conductivité thermique. Sur cette figure 12, on a aussi représenté la source primaire 39 et son alimentation 40. La figure 13 représente une première variante d'élément d'antenne selon l'invention. Bien que les tranches de semiconducteur soient produites avec des tolérances de planéité très faibles, il pourrait éventuellement survenir dans certains cas des difficultés pour assembler par soudure deux tranches entières. Dans la variante de la figure 13, chaque circuit de commande 37 est obtenu sur une puce séparée 41. Le réseau de conducteurs d'alimentation est alors réalisé par double couche 42 sur la face arrière de la plaquette hyperfréquence 26. En 20 plus des plages de métallisation 32, chaque puce 41 porte des plages de métallisation 43 nécessaires pour assurer les connexions avec le réseau d'alimentation sur la plaquette hyperfréquence. Chaque puce 41 est donc assemblée à la face arrière de la plaquette hyperfréquence par soudure de ces différentes plages de métallisation 32 et 43. On peut mettre à profit la double couche de la face arrière de la plaquette hyperfréquence pour réaliser en même temps, au niveau des pastilles d'amenée de polarisation, les capacités de découplage de la polarisation des diodes, au lieu de les réaliser sur la face avant. Une autre variante dans le même esprit est représentée sur la figure 14, où c'est la plaquette hyperfréquence qui est découpée en modules identiques 50, 51 séparés par des fentes 52. La réalisation de l'élément d'antenne est par ailleurs strictement identique à ce qui a été décrit cidessus, la plaquette de commande portant le réseau de conducteurs d'alimentation. On a simplement prévu de reporter les pastilles d'amenée de polarisation vers la périphérie des modules pour leur assurer une meilleure assise, ces pastilles étant bien entendu reliées aux trous métallisés correspondants. Il est clair que les plages de métallisation 32' de la plaquette 34 sont déplacées de la même façon pour rester en face des pastilles auxquelles elles sont soudées. Ce mode de réalisation selon la figure 14 a l'avantage d'éliminer les problèmes éventuels de planéité et de remédier à la propagation éventuelle d'une onde à l'intérieur de la plaquette hyperfréquence sous certaines incidences proches de la réflexion totale. Il est à noter que l'assemblage des deux parties de l'élément d'antenne reste de type collectif. C'est-à-dire que la plaquette hyperfréquence est sciée en modules sur un support rigide et que c'est l'ensemble des modules non déplacés sur ce support qui est ensuite soudé sur la plaquette de commande. Une telle réalisation permet notamment d'envisager le remplacement éventuel ultérieur d'un module hyperfréquence défectueux. Une antenne à balayage construite selon les principes de l'invention présente une solidité mécanique très intéressante par rapport à d'autres systèmes car elle n'a aucune pièce mobile et a une structure très compacte. Cette solidité est d'un grand intérêt dans certaines applications où l'antenne peut être soumise à de très fortes contraintes. On peut noter que, si dans la description, on a considéré, pour des raisons de simplicité de l'explication, des pastilles d'amenée de polarisation situées exactement dans l'axe des trous métallisés sauf dans le cas de la figure 14, dans la réalité cela peut ne pas être le cas. En effet les plages soudables peuvent être décentrées par rapport aux trous métallisés, ce qui évite par exemple les remontées de soudure dans ces trous lors du soudage. Bien entendu, les exemples de réalisation décrits ne sont nullement limitatifs de la portée de l'invention
L'invention concerne une antenne à balayage électronique par réflexion à déphaseur intégrés et son procédé de réalisation.L'antenne réseau comprend une partie hyperfréquence comportant une matrice de diodes (20) intégrées sur une plaquette de smiconducteur intrinsèque (26) et une partie de commande des diodes intégrée sur une plaquette de semiconducteur dopé (34). La face avant de la partie hyperfréquence porte également des éléments de couplage (23). Les polarisations des diodes sont amenées par l'intermédiaire de trous métallisés (25) et de pastilles (31) sur la face arrière portant le plan de masse (30). Les sorties des circuits de commande des diodes sur la plaquette de commande (34) sont constituées par des plages de métallisation (32) situées en face des pastilles pour y être soudées lors de l'assemblage.L'invention s'applique notamment aux antennes dans la bandes millimétrique.
R E V E N D I C A T I O N S 1. Elément d'antenne réseau à balayage électronique par réflexion à déphaseurs intégrés comprenant un réflecteur actif illuminé par une source primaire de rayonnement et qui comprend un plan de masse réflecteur et un substrat semiconducteur portant un circuit périodique composé de diodes diffusées ou implantées et de métallisations constituant des éléments de couplage à l'onde incidente, caractérisé en ce qu'il comprend: - une première partie hyperfréquence réalisée sur au moins une plaquette de semiconducteur intrinsèque (26; 50, 51) sur la face avant de laquelle sont disposés lesdites diodes (20), diffusées ou implantées à un pas inférieur ou sensiblement égal à une demi-longueur d'onde, et les métallisations constituant les motifs de couplage (23) et les conducteurs de polarisation des diodes (22), plaquette qui est percée de trous métallisés (25) reliés auxdits conducteurs (22) et dont la face arrière est métallisée pour réaliser un plan de masse (30) et des pastilles d'amenée de polarisation (31) reliées au débouché des trous métallisés (25) ; - une deuxième partie de commande réalisée sur au moins une plaquette de semiconducteur dopé (34; 41) associée à ladite première partie, ladite deuxième partie comportant les amplificateurs (35) et logiques (36) de commande intégrés sur la ou lesdites plaquettes de semiconducteur dopé qui portent sur une de leurs faces en regard de la face arrière de la partie hyperfréquence, des plages de métallisation soudables (32) constituant les sorties desdits amplificateurs de commande, situées en regard desdites pastilles d'amenée de polarisation et soudées à ces pastilles; et - un réseau de conducteurs d'alimentation (Ca) des amplificateurs de commande, logiques de commande et diodes, ce réseau étant réalisé selon la technique des circuits imprimés 20 25 sur la face avant de ladite deuxième partie ou sur la face arrière de ladite première partie. 2. Elément d'antenne réseau selon la 1, caractérisé en ce que ladite première partie est réalisée sur une seule plaquette (26) formant une tranche entière de semiconducteur intrinsèque et ladite deuxième partie est réalisée sur une seule plaquette (34) formant une tranche entière de semiconducteur dopé et portant ledit réseau de conducteurs d'alimentation (Ca) et en ce que les deux plaquettes sont assemblées par la soudure des plages de métallisation avec les pastilles d'amenée de polarisation correspondantes. 3. Elément d'antenne réseau selon la 1, caractérisé en ce que ladite première partie est réalisée sur une seule plaquette (26) formant une tranche entière de semiconducteur intrinsèque et ladite deuxième partie est réalisée sur une pluralité de plaquettes (41) de semiconducteur dopé sur chacune desquelles sont intégrés les amplificateurs de commande (35) et la logique de commande (36) d'une diode, en ce que ledit réseau de conducteurs d'alimentation (Ca) est porté par la face arrière de la première partie et en ce que chaque plaquette (41) de la deuxième partie comporte des plages de métallisation soudables supplémentaires (43) pour assurer l'alimentation et le contrôle de ses circuits à partir dudit réseau (Ca), chaque plaquette étant assemblée à ladite première partie par la soudure de ces différentes plages de métallisation. 4. Elément d'antenne réseau selon la 1, caractérisé en ce que ladite deuxième partie est réalisée sur une seule plaquette (34) formant une tranche entière de semiconducteur dopé et portant ledit réseau de conducteurs d'alimentation (Ca) et ladite première partie est réalisée sous forme d'une pluralité de plaquettes élémentaires (50, 51) de semiconducteur intrinsèque sur chacune desquelles sont intégrées une diode (20) ou un groupe de diodes et sont disposées les métallisations (23, 22, 30, 31) associées, en ce que les différentes plaquettes (50, 51) de la première partie sont juxtaposées, séparées par des fentes (52), et en ce que ces plaquettes (50, 51) sont assemblées à la plaquette (34) de la deuxième partie par la soudure desdites plages de métallisation (32) avec lesdites pastilles d'amenée de polarisation (31). 5. Elément d'antenne réseau selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'épaisseur des plaquettes de ladite première partie hyperfréquence est de l'ordre du quart de la longueur d'onde utile dans le matériau semiconducteur intrinsèque. 6. Elément d'antenne réseau selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que à chaque diode (20) de la première partie hyperfréquence sont associés un ou plusieurs condensateurs (24) de découplage hyperfréquence des amenées de polarisations, qui sont réalisés selon la technique des dépôts multicouche sur la face avant ou sur la face arrière de ladite première partie. 7. Elément d'antenne réseau selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un socle radiateur thermique (38) sur lequel est fixé l'assemblage première partie hyperfréquencedeuxième partie de commande. 8. Antenne réseau à balayage électronique par réflexion à déphaseurs intégrés caractérisée en ce qu'elle comporte plusieurs éléments d'antenne, selon l'une quelconque des 1 à 6, juxtaposés et montés sur un socle radiateur thermique (38) unique. 9. Procédé de réalisation d'un élément d'antenne réseau à balayage électronique par réflexion à déphaseurs intégrés comprenant un plan de masse réflecteur et un substrat semiconducteur portant un circuit périodique composé de diodes diffusées ou implantées et de métallisations constituant des éléments de couplage à l'onde incidente, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il consiste à : - diffuser ou implanter, par une technique d'intégration connue en soi, lesdites diodes sur la face avant d'au moins une première plaquette de semiconducteur intrinsèque à un pas inférieur ou sensiblement égal à une demi-longueur d'onde; - réaliser une première métallisation de reprise de contact permettant le test desdites diodes; - tester lesdites diodes et couper les connexions des diodes considérées comme non conformes; - percer dans ladite ou lesdites plaquettes des trous pour l'arrivée des polarisations aux diodes; -métalliser ladite ou lesdites plaquettes sur leurs deux faces ainsi que dans les trous; - définir, par un procédé de gravure convenable, sur la face avant de la ou des plaquettes les éléments de couplage et les conducteurs de polarisation des diodes et sur la face arrière le plan de masse et les pastilles d'amenée de polarisation des diodes au débouché desdits trous métallisés; - effectuer une métallisation par un procédé double couche isolant puis métal, pour obtenir les capacités de découplage des polarisations des diodes, sur une des faces de la plaquette; -réaliser, par une technique d'intégration connue en soi, sur au moins une seconde plaquette de semiconducteur dopé des amplificateurs de commande de diode avec leur logique de commande, au même pas que lesdites diodes des premières plaquettes, les sorties des amplificateurs de commande vers les diodes étant constituées par des plages de métallisation soudables situées dans les mêmes positions que les pastilles d'amenée de polarisation de la face arrière de la ou des premières plaquettes; - former un réseau de conducteurs d'alimentation sur la face avant de la seconde plaquette ou la face arrière de la première plaquette; et - souder entre elles lesdites plages de métallisation et lesdites pastilles d'amenée de polarisation correspondantes pour assembler les premières et secondes plaquettes. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'épaisseur de la soudure entre lesdites plages et lesdites pastilles est choisie suffisante pour absorber les différences de dilatation éventuelles des matériaux constituant les plaquettes.
H,G
H01,G01
H01Q,G01S
H01Q 15,G01S 7,H01Q 3,H01Q 19
H01Q 15/00,G01S 7/00,H01Q 3/46,H01Q 19/195
FR2892148
A1
FOURREAU D'ARBRE DE TURBOREACTEUR ET TURBOREACTEUR COMPORTANT CE FOURREAU
20,070,420
L'invention concerne un fourreau d'arbre de turboréacteur comportant un tube extérieur présentant au moins une entrée d'air à une extrémité avant et au moins une sortie d'air à une extrémité arrière pour acheminer un flux d'air. Elle concerne également un turboréacteur d'avion comportant en outre un compresseur basse pression, un compresseur haute pression, une turbine basse pression, une turbine haute pression, un arbre basse pression reliant la turbine basse pression au compresseur basse pression et un arbre haute pression reliant la turbine haute pression au compresseur haute pression. Chaque compresseur comprend un ou plusieurs étages de compression composés chacun d'une grille d'aubes fixes, encore appelées redresseurs, et d'une roue aubagée mobile. Les roues mobiles de l'ensemble des étages d'un même compresseur sont reliées entre elles par des viroles. Il en est de même pour chaque turbine. L'ensemble formé par les roues aubagées mobiles et les viroles du compresseur et de la turbine basse pression reliées entre elles par l'arbre basse pression est appelé par la suite rotor basse pression. De même, l'ensemble formé par les roues aubagées mobiles et les viroles du compresseur et de la turbine haute pression reliées entre elles par l'arbre haute pression est appelé par la suite rotor haute pression. Typiquement, le compresseur basse pression est situé en amont du compresseur haute pression, lui-même situé en amont de la turbine haute pression, située en amont de la turbine basse pression. Ainsi, l'arbre basse pression est entouré par le rotor haute pression, c'est-à-dire qu'il passe à l'intérieur de l'arbre haute pression. Un fourreau, comprenant notamment un tube extérieur, est interposé entre l'arbre basse pression et le rotor haute pression afin de définir extérieurement un premier passage d'air avec le rotor haute pression et, intérieurement, un deuxième passage d'air avec l'arbre basse pression. Un compresseur haute pression, notamment de turboréacteur, comporte des étages de compression composés chacun d'une roue aubagée mobile composée d'un disque muni d'aubes et d'une grille de redresseurs. Les aubes des roues fixe et mobile sont situées dans une veine délimitée entre un carter extérieur et un carter intérieur ou entre un carter extérieur et un moyeu central. Il est connu de prélever de l'air comprimé entre deux étages de compression pour assurer des fonctions diverses, par exemple le refroidissement de certains points chauds du turboréacteur ou pour assurer une contre pression. Le prélèvement peut être fait à l'extérieur du compresseur mais cela nécessite de prévoir des collecteurs pour collecter l'air et des tuyaux pour l'acheminer jusqu'à son point d'utilisation. Il en résulte une augmentation préjudiciable de l'encombrement du réacteur. C'est pourquoi il est préférable de prélever l'air à l'intérieur du compresseur. Toutefois, cette solution ne permet de prélever que deux flux d'air à des pressions différentes, à savoir un premier flux d'air qui circule entre l'arbre haute pression et le fourreau et un deuxième flux d'air qui circule entre le fourreau et l'arbre basse pression. L'invention a pour objet un fourreau qui remédie à cet inconvénient en permettant de faire transiter plus de deux flux. Ce but est atteint par le fait que le fourreau comporte en plus du tube extérieur au moins un tube intérieur ayant une extrémité avant et une extrémité arrière et délimitant un passage tubulaire avec le tube extérieur, des entrées d'air étant prévues au niveau de l'extrémité avant du tube intérieur et des sorties d'air étant prévues au niveau de l'arrière du tube intérieur pour acheminer un second flux d'air comprimé séparé des autres flux d'air. Avantageusement, le tube extérieur comporte des nervures dans lesquelles sont usinées des gorges pour recevoir un joint d'étanchéité afin de réaliser une étanchéité avec des disques du compresseur haute pression. Avantageusement, encore, des gorges sont usinées à l'extrémité avant et à l'extrémité arrière du tube intérieur afin de réaliser une étanchéité à l'air entre le tube extérieur et le tube intérieur. Enfin, l'invention concerne un arbre de turboréacteur et un turboréacteur munis d'un fourreau selon l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui suit d'un exemple de réalisation donné à titre illustratif en référence aux figures annexées. Sur ces figures : -la figure 1 est une vue partielle en coupe d'un turboréacteur montrant en particulier le compresseur haute pression ; - la figure 2 est une vue de détail en coupe à échelle agrandie d'une partie de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de détail en coupe qui représente le fourreau dans le turboréacteur ; - la figure 4 est une vue en perspective du tube extérieur et du tube intérieur qui constituent le fourreau de l'invention. Le turboréacteur représenté seulement partiellement sur la figure 1, comporte un arbre basse pression tubulaire. Vers l'avant du turboréacteur c'est-à-dire sur la partie gauche de la figure, l'arbre basse pression 2 est relié à un compresseur basse pression et vers l'arrière du turboréacteur, c'est-à-dire sur la droite de la figure, il est relié à une turbine basse pression qui l'entraîne en rotation. Autour de l'arbre basse pression 2, on trouve un arbre haute pression 33 (voir figure 3), également tubulaire, qui entoure l'arbre basse pression 2. L'arbre haute pression est relié au compresseur haute pression du turboréacteur. Dans l'exemple représenté, le compresseur haute pression est constitué de trois étages de compression. Chaque étage de compression est lui-même constitué d'une grille de redresseurs et d'une roue aubagée mobile, chaque roue aubagée mobile étant comprise entre deux grilles de redresseurs. Plus précisément, sur la figure, on trouve de gauche à droite des aubes mobile 8 et des aubes fixes 10 constituant un premier étage de compression, des aubes mobiles 12 et des aubes fixes 14 constituant un second étage de compression et enfin des aubes mobiles 16 et aubes fixes 18 constituant un troisième étage de compression. Les aubes fixes 10, 14 et 18 sont reliées à un carter extérieur 16 tandis que les aubes mobiles sont reliées à des disques, à savoir respectivement un premier disque 20, un deuxième disque 22 et un troisième disque 24. Le deuxième disque 22 est relié à l'arbre haute pression 4 par un tourillon 26. Le deuxième disque 22 et le troisième disque 24 sont reliés par une virole 28. Le troisième disque 24 est relié à un quatrième disque 30 par une virole 32. Enfin, le premier disque et le deuxième disque sont reliés par une virole 34. Il existe des jeux fonctionnels entre les aubes des roues fixes 10, 14 et 18 et les différentes viroles 34, 28, 32. Ces jeux fonctionnels sont parcourus par des écoulements d'air secondaires qui s'écoulent dans un sens inverse de celui de l'écoulement principal. Des reliefs 36 sont prévus pour assurer une étanchéité. Comme on l'a exposé, il est connu de prélever de l'air comprimé entre deux étages de compression pour assurer diverses fonctions. Dans l'exemple représenté, un premier prélèvement est effectué au niveau des aubes mobiles 8 ou 12 ou entre les aubes mobiles 8 et 12 par un canal de prélèvement 42. De la même manière, un prélèvement est effectué au niveau des aubes mobiles 12 ou 16 ou entre les aubes mobiles 12 et 16 par un canal de prélèvement 46. Enfin un troisième prélèvement est effectué au niveau des aubes mobiles 16 ou au niveau de la virole 32 aboutissant au canal de prélèvement 50. L'air prélevé par le canal 42 traverse un tube de prélèvement 52 ; l'air prélevé par le canal 46 traverse un tube de prélèvement 54 et enfin l'air prélevé par le canal de prélèvement 50 traverse un tube de prélèvement 56. La fonction des tubes de prélèvement 52, 54 et 56 est de permettre d'aspirer l'air à une pression sensiblement constante, fonction de la longueur du tube de prélèvement. En effet, il existe un étagement de la pression, la pression devenant plus élevée au fur et à mesure que l'on se rapproche de l'axe du réacteur. Conformément à l'invention, un fourreau 60 est monté autour de l'arbre basse pression 2. Comme on peut le voir plus particulièrement sur la figure 2, qui est une vue de détail à échelle agrandie, des moyens d'étanchéité sont prévus pour assurer une étanchéité entre l'extrémité avant 62 du fourreau et une portée 64 du tourillon 26. De même, des moyens d'étanchéité sont prévus entre chacun des disques 22 et 24 et la partie périphérique du fourreau 60. Dans l'exemple décrit, ces moyens d'étanchéité sont constitués par des nervures 66 dans lesquelles sont logés des joints toriques 68 qui assurent une étanchéité entre des portées 64 solidaires respectivement du tourillon 26 et de chacun des disques 22 et 24. Comme on peut le voir plus en détail sur la figure 4, le fourreau 60 est constitué d'un tube extérieur 70 et d'un tube intérieur 80 qui vient se loger à l'intérieur du tube extérieur 70, la longueur du tube intérieur étant légèrement plus courte que celle du tube extérieur. Comme on peut le voir sur la figure 2, des moyens d'étanchéité sont prévus entre le tube intérieur et le tube extérieur. Dans l'exemple représenté, ces moyens d'étanchéité sont constitués par des gorges circulaires 82. Une étanchéité similaire est réalisée à l'autre extrémité (l'extrémité arrière) du tube intérieur 80. Des perforations sont prévues dans le tube extérieur 70 pour permettre la circulation des flux d'air. Le premier flux d'air provenant du canal d'aspiration 42 et du tube de prélèvement 52 traverse le tourillon par des orifices 90 puis pénètre à l'intérieur du tube extérieur 70 par des perforations circulaires 92 régulièrement réparties sur sa périphérie (figure 4). Ce flux d'air circule à l'intérieur du fourreau, entre l'arbre basse pression 2 et le tube extérieur 80, comme schématisé par la flèche 94. Le second flux d'air provenant du canal d'aspiration 46 et du tube de prélèvement 54 pénètre dans le passage 96 ménagé entre le tube extérieur 70 et le tube extérieur 80 par des perforations circulaires 98 ménagées à la partie avant du tube intérieur 80 (figure 4). Ce flux d'air circule alors entre le tube intérieur et le tube extérieur et ressort à l'extrémité arrière du tube intérieur, par des perforations circulaires 100 régulièrement réparties à la périphérie du tube extérieur (figure 4). Enfin, un troisième flux d'air provenant du canal d'aspiration 50 et du tube de prélèvement 56 circule extérieurement au fourreau 60, entre le fourreau et les différentes viroles, la virole 32 et les viroles successives 33, 35 qui constituent l'arbre haute pression. La figure 3 est une vue plus allongée qui montre l'implantation complète du fourreau 60 dans le turboréacteur. Cette figure montre également la destination des trois flux d'air qui ont été décrits précédemment. Le premier flux d'air, qui circule entre l'arbre basse pression 2 et le tube intérieur 80 débouche en bout du tube extérieur 70, lequel ne comporte donc pas de perforation à cet endroit là. Le deuxième flux d'air, qui circule entre le tube extérieur 70 et le tube intérieur 80 ressort par les trous 100 du tube extérieur 70. Le troisième flux d'air, circule entre les viroles 32, 33 et 35 et la paroi périphérique extérieure du fourreau 60. On voit ainsi que l'on a séparé trois flux d'air à des pressions différentes puisque ces flux d'air ont été aspirés à des niveaux de compression différents. Grâce à la présence du tube intérieur 80, on a pu acheminer un flux supplémentaire à une pression différente. Bien entendu il va de soi que l'invention ne se limite pas un tube intérieur unique mais que l'on pourrait en prévoir plus, par exemple trois ou davantage ce qui permettrait d'augmenter le nombre de flux séparés transportés
Le fourreau comporte un tube extérieur (70) présentant au moins une entrée d'air (92) à une extrémité avant et au moins une sortie d'air à une extrémité arrière pour acheminer un flux d'air. Il comporte au moins un tube intérieur (80) ayant une extrémité avant et une extrémité arrière et délimitant un passage annulaire (96) avec le tube extérieur (70), des entrées d'air (98) étant prévues au niveau de l'extrémité avant du tube intérieur (70) et des sorties d'air (100) étant prévues au niveau de l'extrémité arrière du tube intérieur (70) pour acheminer un second flux d'air comprimé séparé des autres flux d'air.
1. Fourreau d'arbre de turboréacteur comportant un tube extérieur (70) présentant au moins une entrée d'air (92) à une extrémité avant et au moins une sortie d'air à une extrémité arrière pour acheminer un flux d'air, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un tube intérieur (80) ayant une extrémité avant et une extrémité arrière et délimitant un passage annulaire (96) avec le tube extérieur (70), des entrées d'air (98) étant prévues au niveau de l'extrémité avant du tube intérieur (70) et des sorties d'air (100) étant prévues au niveau de l'extrémité arrière du tube intérieur (70) pour acheminer un second flux d'air comprimé séparé des autres flux d'air. 2. Fourreau selon la 1, caractérisé en ce que le tube extérieur (70) comporte des nervures (66) dans lesquelles sont usinées des gorges pour recevoir des joints d'étanchéité (68) afin de réaliser une étanchéité avec des disques (22, 24) du 20 compresseur haute pression. 3. Fourreau selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que des gorges (82) sont usinées à l'extrémité avant et l'extrémité arrière du tube intérieur (80) afin de réaliser une étanchéité à l'air 25 entre le tube extérieur (70) et le tube intérieur (80). 4. Arbre de turboréacteur caractérisé en ce qu'il est muni d'un fourreau selon l'une des 1 à 3. 5. Turboréacteur, caractérisé en ce qu'il 30 est muni d'un fourreau selon l'une des 1 à 3.
F
F02
F02C
F02C 7
F02C 7/00,F02C 7/12
FR2898594
A1
CONTENEUR NOTAMMENT DE COLLECTE URBAINE ET RURALE DES ORDURES MENAGERES, LEURS VEHICULES ET REMORQUES DE COLLECTE, LEUR VEHICULE DE TRANSPORT AU CENTRE DE TRAITEMENT ET LEUR ENTRETIEN
20,070,921
Conteneurs notamment de collecte urbaine et rurale des ordures ménagères, leurs véhicules et remorques de collecte , leur véhicule de transport au centre de traitement et leur entretien. L'invention a notamment pour objet de rendre possible et à coût particulièrement réduit, la collecte séparative à trois voies simultanées des ordures ménagères issues du tri sélectif des ménages. Avec l'augmentation constante de la production de déchets, l'obligation de valorisation des déchets ménagers par recyclage a conduit notamment à remplacer une collecte en mélange par une collecte séparative dans plusieurs bacs : journaux/magasines, emballages puis fermentescibles, enfin matériaux plastiques (bouteilles et emballages) et à part les objets en verre. Cette collecte séparative entraîne l'obligation d'effectuer autant de tournées que de types de déchets séparés, soit actuellement quatre tournées, ce qui a multiplié le coût de la collecte. De plus le métier d'éboueur est dangereux, les accidents du travail sont nombreux sur la voie publique, en outre les problèmes pulmonaires, gastro-intestinaux et cutanés sont fréquents et reliés directement à l'exposition quotidienne à des agents biologiques ou bio-aérosols. On a tenté de réduire leurs efforts en mécanisant la manutention des bacs à ordures au moyen d'un bras télescopique se déployant pour venir saisir le bac, le rapprocher de la benne, l'élever et le basculer dans la trémie de la benne à ordure. Malheureusement cette mécanisation est mal adaptée à la collecte en milieu urbain, son coût supplémentaire n'est pas compensé par une augmentation de la productivité de la collecte. Les conteneurs notamment de collecte des ordures ménagères, leurs véhicules et remorques de collecte et leur véhicule de transport au centre de traitement, selon l'invention ont pour objet de résoudre l'ensemble de ces problèmes à un coût très inférieur, même à celui de l'ancien tri en mélange en une seule tournée. Cet objet est atteint en séparant la fonction collecte de la fonction de transport aux centres de traitement en utilisant un ensemble automoteur articulé circulant en milieu urbain à une vitesse maximale de 25 km/h et fonctionnant au fioul domestique moins taxé que le gazoile, transportant trois conteneurs affectés chacun à la collecte d'une de trois des quatre types de déchets, deux d'entre eux étant collectés en alternance selon les besoins. Lorsque l'un des conteneurs est plein, il est déposé sur un emplacement réservé situé sur le circuit de collecte et il est remplacé par un conteneur vide. Ainsi les véhicules de collecte sont consacrés uniquement à la collecte. Chacune des trois parties de l'automoteur comporte ses propres moyens de chargement/déchargement des conteneurs. La saisie sélective des bacs à ordures est effectué au moyen d'un ensemble pont roulant portant un bras télescopique linéaire se terminant par un tube vertical dans lequel se déplace un chariot portant une pince pivotante s'autocentrant sur le bac. 2 2898594 Le bac peut être saisi à n'importe quel endroit situé face à la partie de l'automoteur articulé correspondant à la nature des déchets contenus dans le bac et cela à une distance de plus de 2 mètres. L'automoteur est piloté par un conducteur qui reste en permanence dans sa cabine, assisté par un ripeur dont la tâche s'est beaucoup allégée puisqu'elle consiste uniquement à 5 rapprocher les bacs de l'extrémité du bras de saisie et à vérifier que le bac contient bien les déchets correspondants à sa couleur, ainsi qu'à ramasser les éventuels sacs disposés à côté du bac et les jeter dans la trémie. Le ripeur s'occupe, en temps masqué (pendant que la pince saisit le bac et va le déverser automatiquement dans la trémie correspondante et revient le poser au même endroit), des autres bacs situés devant les deux autres conteneurs spécialisés de 10 l'automoteur et y effectue les mêmes tâches. Sa fatigue se trouve très réduite par rapport à l'ancienne pratique et il peut travailler 8 heures au lieu de 6 et est moins exposé aux risques d'accidents car il ne se trouve plus sur la voie publique, mais sur les trottoirs. Son travail est valorisé, c'est lui qui déclenche la fermeture de la pince et le démarrage du cycle de vidage des bacs. Chaque partie de l'automoteur comporte sous la trémie dans laquelle sont déversés les 15 déchets, un auget dans lequel se déplace un compacteur poussant ces déchets dans le conteneur par l'intermédiaire d'une ouverture correspondante. La collecte en milieu rural, où les points de collecte sont beaucoup plus éloignés, est effectuée par un véhicule beaucoup plus rapide constitué d'un camion équipé pour charger un conteneur et d'une remorque équipée pour en charger deux. Le système de chargement est constitué de deux bras télescopiques articulés mûs 20 chacun par un vérin hydraulique rotatif, comportant chacun à leur extrémité une chaîne terminée par un crochet que l'on accroche manuellement à une attache correspondante solidaire du conteneur. Ces deux chaînes permettent de recentrer par gravité le conteneur et de le déposer sur deux butées de positionnement solidaires de la structure porteuse du véhicule et de sa remorque. Ce véhicule de collecte rurale comporte des organes similaires à ceux de 25 l'automoteur sauf que sur la remorque le compacteur fonctionne à double effet, soit pour introduire les déchets dans le conteneur avant soit dans le conteneur arrière selon la nature des déchets à collecter. Les conteneurs d'objets en verre n'utilisent pas les compacteurs. Ils possèdent une ouverture frontale en partie supérieure et disposée symétriquement sur la face avant, dans laquelle le bras 30 télescopique vient y vider les bacs à verre à partir d'un programme automatique, comme sur l'automoteur. Le véhicule de transport des conteneurs aux centres de traitement est constitué comme le véhicule de collecte rurale, d'un camion et d'une remorque équipé avec les mêmes bras articulés de chargement/déchargement, mais il possède en plus pour chaque conteneur deux bras télescopiques articulés de vidage situés de l'autre côté du camion et de sa remorque, 35 dans le même alignement que les bras de chargement. 3 2898594 Ces bras de vidage ont pour objet, en coopération avec les bras de chargement, d'incliner simultanément les trois conteneurs en position de vidage lorsque le véhicule se trouve au droit des fosses ou des trémies de vidage sélectif du centre de traitement. Lorsque les conteneurs sont vidés, le véhicule se dirige vers sa station de lavage préférablement située à proximité et 5 s'immobilise à un endroit précis, au droit de trois ou quatre chariots porteur d'un ensemble de buses fixes de lavage qui s'introduisent dans chacun des conteneurs et les nettoient en un seul passage puis effectuent un rinçage en se retirant. L'invention sera mieux comprise à la lecture du texte qui suit en regard des dessins annexés données à titre d'exemples non limitatifs, dans lesquels on a montré : 10 - figures 1 et 2, un exemple d'un des éléments de l'automoteur articulé avec son équipement ; - figures 3, 4 et 5, un exemple de conteneur selon l'invention réalisé en plusieurs parties assemblées ; -figure 6, un exemple d'assemblage des éléments du conteneur ; - figures 7 et 8, un exemple d'élément de l'automoteur de collecte vu en perspective et en 15 coupe, présentant un mode de chargement ou déchargement d'un conteneur selon l'invention ; - figures 9 et 10, un exemple de commande de déplacement du pont roulant en coupe transversale et en vue de dessus ; -figure 11, un exemple de bras télescopique avec sa partie verticale présentant un chariot porte-pince pivotante ; 20 - figures 12 et 13, un exemple de chariot porte-pince en coupe transversale - figure 14, un exemple de variante pince pivotante orientée sur le côté et dont le pivot est centré entre les mâchoires de la pince ; - figures 15 et 16, en vue de dessus et en vue en élévation, un exemple de pince pivotante s'autocentrant sur les bacs à déchet ; 25 - figures 17 et 18, en vue de dessus et en élévation, un exemple de variante de pince pivotante serrant sur un bras de mâchoire fixe ; - figures 19 et 20, un exemple en élévation et en coupe transversale d'un compacteur simple engagé dans un conteneur. - figures 21 et 22, un exemple en élévation et en vue de dessus d'un compacteur à double effet ; 30 - figure 23, un exemple de véhicule de collecte rurale vu en élévation ; - figure 24, un exemple de chargement d'un conteneur sur un véhicule de collecte rurale vu de l'avant cabine enlevée ; - figure 25, un exemple vu en élévation, d'un véhicule de transport des conteneurs dans les centres de tri ; 35 - figure 26, un exemple de vidage d'un conteneur sur un véhicule de transport vu de l'avant cabine enlevée ; 4 2898594 - figures 27 à 30, des exemples de conteneurs plate-forme pour le transport d'objet lourds à recycler en apport volontaire ; - figure 31, un exemple de camion de transport de conteneur ISO ou similaire équipé de deux bras articulés de chargement ; 5 - figures 32 à 34, un exemple de station de lavage simultané des trois ou quatre conteneurs de collecte disposés en position de vidage sur leur camion de transport. Les figures 1 et 2 montrent un exemple d'un des éléments de l'automoteur articulé avec son équipement ; les trois éléments le constituant comportant le même équipement lequel est constitué d'un châssis 1 muni d'un plateau télescopique 2 de chargement/déchargement des 10 conteneurs 3 (déjà revendiqué dans un précédent brevet des inventeurs), d'une trémie 4 disposée au-dessus d'un compacteur 5 et de ses organes fonctionnels, d'un pont roulant PT se déplaçant sur toute la longueur du châssis 1 guidé sur un chemin de roulement et dont le déplacement est commandé par motoréducteur ou par un moteur hydraulique M2 agissant sur un ensemble à pignon-crémaillère ; ledit pont comportant un bras télescopique BT actionné par 15 un motoréducteur ou un moteur hydraulique M4, la partie verticale du BT comportant un chariot 6 portant un palier 7 dans lequel pivote un axe de pince P de saisie des bacs à déchets pleins BP actionné par un vérin hydraulique rotatif VR1, le chariot 6 de la pince P est actionné par une chaîne entraînée en montée et descente par un moteur hydraulique ou similaire M3. La pince P peut être disposé soit à droite, soit à gauche du bras BT. On a montré figure 2 la 20 position du bac BP en cours de vidage au-dessus de la trémie 4 et en traits mixtes figure 1. Les figures 3, 4 et 5, montrent un exemple de conteneur 3 selon l'invention réalisé préférablement par rotomoulage en plusieurs parties assemblées ou en une seule partie. Ce conteneur 3, d'un volume de l'ordre de 13 m3 comporte, sur sa face arrière, perpendiculaires à son axe longidudinal AA', deux roues 10, 11 tournant librement sur leur axe ; un couvercle 12, 25 articulé en 13 sur sa face arrière, le recouvre. Il comporte, sur ses deux petits côtés, un orifice rectangulaire 14 et 15 (le passage du compacteur. Ces orifices sont obturés chacun par un couvercle verrouillable solidement et facilement amovible avant son chargement sur les automoteurs ou les véhicules de collecte rurale. Ses deux pieds 16 et 17 sont aménagés pour recevoir chacun un centreur métallique fixé sur des inserts solidaires des parties moulées. Ces 30 centreurs sont destinés à coopérer avec des centreurs correspondants fixés sur le châssis du véhicule. La décomposition en panneaux peut se réaliser par exemple en deux panneau latéraux de côté 18,19 et deux demi panneaux 20, 21, ou encore un fond 22, deux côtés 18,19 et un panneau avant et arrière 23 identiques. Pour les conteneurs de collecte des objets en verre, le panneau avant comporte une ouverture 26 de chargement se prolongeant en 27 dans le 35 couvercle 28. 5 2898594 La figure 6, montre en coupe un exemple d'assemblage des éléments du conteneur. Chaque panneau est constitué de deux peaux extérieures 30,31 entre lesquelles on injecte une mousse dense 32 lui conférant sa rigidité. La périphérie des panneaux est réduite de moitié en épaisseur sur une largeur permettant l'assemblage au moyen de vis disposées de chaque côté 5 d'un joint d'étanchéité. Les figures 7 et 8 montrent schématiquement un exemple d'élément de l'automoteur de collecte vu en perspective et en coupe, présentant un mode de chargement ou déchargement d'un conteneur au moyen d'un plateau télescopique 35 articulé en 36 sur le châssis et incliné au sol par deux vérins VI et V2 disposés dans l'extrémité inférieure des poteaux 37 et 38 du 10 châssis. Le plateau est déployé par deux vérins V3 et V4 (non représentés) sous le conteneur pendant qu'un petit bloc 39 portant un crochet escamotable, mû par une vis 40 entraînée en rotation par un petit moteur hydraulique 41, vient accrocher un petit arceau fixé sous le conteneur et le tire sur le plateau qui est ensuite rentré en butée en position de route par les vérins V3,V4 et V 1,V2. 15 Les figures 9 et 10 montrent un exemple de commande de déplacement du pont roulant en coupe transversale et en vue de dessus. Le pont roulant PT est constitué d'un profilé en tôle d'acier de section carrée 44 équipé de galets de guidage vertical roulant à l'intérieur de deux profilés en U fixés longitudinalement de chaque côté du dessus du châssis 1 et de galets de guidages latéral roulant horizontalement sur l'extérieur de ces profilés en U. Le profilé 44 est 20 ouvert en dessous et conserve deux parties pliées 45, 46 de largeur égale, sur lesquelles prennent appui des galets de roulement 47, 48 dont l'axe 49 est fixé sur un profilé intérieur tubulaire 50 de section rectangulaire dénommé bras télescopique BT. Le guidage vertical de ce bras peut être complété à l'arrière par deux autres galets identiques aux galets 47, 48 mais roulant sur le sommet 51 du pont ou bien au moyen d'un patin de glissement 52. Le guidage 25 latéral s'effectue au moyen de patins 53. Le déplacement du pont sur tout le dessus du châssis s'effectue au moyen d'un ensemble pignon-crémaillère. Le pignon à chaîne 55 est entraîné en rotation par un moteur hydraulique M4 fixé sur un support 56 solidaire du pont. Ce pignon 55 engrène sur une chaîne 57 comportant des pattes fixées sur le côté du bras BT et faisant fonction de crémaillère pour rentrer ou sortir le bras télescopique se terminant par un poteau 30 vertical 58 tel que montré figure 11. La figure 11, montre un exemple de bras télescopique BT avec son poteau vertical 58 dans lequel se déplace un chariot 6 portant une pince P pivotant autour de l'axe XX'et positionnée face au châssis. Le chariot 6 est actionné par une chaîne 60 engrènant sur un pignon moteur 61 entraîné en rotation le moteur hydraulique M3 et sur un second pignon 62 en 35 partie basse du poteau. 6 2898594 Les figures 12 et 13 montrent le chariot 6 en coupe transversale. Il est guidé dans son déplacement vertical par des galets de roulement 65 roulant sur le fond 66 du BT et des galets 67 roulant sur les deux faces avant ouvertes 68, 69. La chaîne 60 déplaçant le chariot 6 est engrénée sur des pignons 61, 62 , le pignon inférieur 61 tournant librement sur un axe 63 5 solidaire du chariot. La chaîne 60 est rendue solidaire du chariot au moyen d'au moins une dent 70 fixée sur le chariot 6 par des vis 71 (fig. 13). Le palier 7 dans lequel pivote l'axe 74 de la pince, est fixé sur le chariot 6, il comporte une flasque 75 sur laquelle est fixé le vérin hydraulique rotatif VR1. La figure 14 montre un exemple de variante de pince pivotante P orientée 10 parallèlement au châssis 1 et dont l'extrémité de l'axe de pivotement 78 est centrée et fixée dans un bloc 79 symétriquement entre les mâchoires de la pince analogue à l'une des pinces des figures 15 à 18. Les figures 15 et 16 montrent en vue de dessus et en vue en élévation, un exemple de pince pivotante s'autocentrant sur les bacs à déchet. Cette pince est constituée de deux 15 mâchoires 80, 81 fixées chacune sur une douille à billes 82, 83 de diamètre carré, donc antirotation, se déplaçant sur un axe 84 de section carrée. L'extrémité gauche de cet axe est cylindrique et est engagé dans le palier 7 du chariot porte pince. Un bloc 85 est rendu solidaire de l'axe 84 dans l'axe de symétrie YY' de la pince ce bloc sert de butée fixe à deux ressorts de compression 86, 87 repoussant les douilles contre une butée 88 fixée sur l'extrémité libre de 20 l'axe 84 et sur une bague butée 89 rendue solidaire de l'axe 84. Le serrage des mâchoires 80,81 s'effectue au moyen de d'une chaîne 90 fixée à une extrémité en 91 sur la douille 82 et à l'autre extrémité, prise en chape sur la tige 92 d'un vérin hydraulique 93 articulé sur la butée 89. Cette chaîne engrène sur un pignon 94 tournant librement sur un axe solidaire de la douille 83. Lorsque un bac plein BP est poussé entre les mâchoires de la pince, l'éboueur actionne la 25 fermeture de la pince et la mise en marche automatique d'un cycle de vidage. Le vérin 93 tire sur la chaîne 90, lorsque l'une des parties de la mâchoire de la pince rencontre le bac, elle s'arrête pendant que l'autre continue son approche jusqu'au contact et au serrage calibré. Ce mode de serrage évite de basculer latéralement le bac. Les figures 17 et 18 montrent en vue de dessus et en élévation, un exemple de variante de 30 pince pivotante dont l'une des branches 81 de la pince est solidaire de l'axe 84, l'autre branche 80 venant serrer le bac contre la première sous l'action d'un vérin hydraulique 96 articulé sur une butée fixe 97 et tirant sur la branche mobile 80. 35 7 2898594 Les figures 19 et 20, montrent un exemple en élévation et en coupe transversale d'un compacteur simple 5 dont le tiroir en U 100 est engagé dans l'ouverture correspondante 101 d'un conteneur 3 de collecte par un vérin hydraulique 102 monté sous le tiroir, lequel est soutenu par deux glissières 103 disposées de chaque côté du tiroir. Ce tiroir est engagé sur un 5 auget 104 dans lequel sont déversés les déchets. Le compacteur simple est constitué d'un bouclier 105 mû par trois vérins hydrauliques 106, 107, 108 formant ensemble un plan de poussée des déchets au fond du tiroir en 109 ; ils sont articulés sur une base fixe 110. Un volet tasseur 111 articulé en 112 , est basculé entre une position verticale 113 et une position horizontale dans laquelle sa partie arrière 114 recouvre le dessus du tiroir en formant un tunnel 10 dans lequel le bouclier 105 pousse les déchets et peut reculer sans ramener de déchets dans le tiroir. Le basculement de 90 du volet tasseur est effectué par un vérin hydraulique rotatif 115. Une trémie 116 guide la chute des déchets des bacs BP dans l'auget. Lorsque le conteneur est plein, on retire le tiroir et on place manuellement un capot pour obturer l'ouverture 101 du conteneur avant de le déposer pour le remplacer par un plein. 15 Les figures 21 et 22 montrent un exemple en élévation et en vue de dessus d'un compacteur à double effet utilisé sur la remorque des véhicules de collecte rurale. Ce compacteur est identique à celui décrit dans les figures i 9 et 20 sauf qu'il fonctionne dans les deux sens, chargeant les déchets soit dans le conteneur avant, soit dans le conteneur arrière selon le type de déchet. Pour cela, sa base n'est plus fixe, mais remplacée par un second 20 bouclier 120 sur lequel sont fixées les articulations des trois vérins de manoeuvre. L'un des boucliers est immobilisé pendant que l'autre se déplace, au moyen de quatre leviers 121, 122 eu partie haute et 123, 124 en partie basse. Ces leviers sont articulés par paire sur des axes 125 et 126 desquels ils sont rendus solidaires. Leurs extrémités comportent chacune une dent 127 qui pénètre dans un cran correspondant 128 d'un des boucliers pour l'immobiliser sous l'action 25 d'un vérin hydraulique 129 tirant ou poussant sur l'articulation centrale de deux biellettes 130, 131 qui verrouillent les quatre leviers d'un même côté ou de l'autre côté selon le besoin. Les volets tasseurs sont identiques à ceux des figures 19 et 20. Deux volets supplémentaires 132, 133 assurent la sélection du côté de déversement des déchets, l'un restant vertical cependant que l'autre est incliné par un vérin hydraulique rotatif non représenté. Les tiroirs sont mûs 30 chacun par un vérin 134 vers l'avant et 135 vers l'arrière. Les repères des figures 19 et 20 ont été repris pour les organes identiques. La figure 23 montre un exemple de véhicule de collecte rurale vu en élévation. Il se compose d'un camion 140 et d'une remorque 141 reliée au camion par un timon 142. Il est agencé pour recevoir trois conteneurs 143, 144, 145 spécialisés chacun pour un type de 35 déchets. 8 2898594 Il est équipé comme le véhicule de collecte urbaine avec quelques adaptations telles que le compacteur à double effet 146 décrit dans les figures 21, 22, et le plateau télescopique de chargement est remplacé deux bras télescopiques articulés 147, 148 manoeuvrés chacun par un gros vérin hydraulique rotatif 149 et par un vérin hydraulique pour sortir ou rentrer leur partie 5 télescopique, leur mode de chargement des conteneurs sera décrite sur la figure 24. Le bras télescopique 150 de saisie des bacs est prolongé et sur la remorque se déplace sur toute sa longueur desservant les deux conteneurs 144, 145. Sur le camion, le bras 151 est également prolongé et la trémie et son compacteur sont disposés derrière la cabine 152 de pilotage. La figure 24 montre un exemple de chargement d'un conteneur de collecte sur un 10 véhicule de collecte rurale vu de l'avant cabine enlevée. Un conteneur 143 est déjà en place, un conteneur 144 va être chargé au moyen des bras télescopiques articulé 147, 148 et de leur vérin 155 de manoeuvre de le partie télescopique 156. Le crochet d'extrémité des deux chaînes 157 est accroché manuellement sur les attaches correspondantes 158 solidaires du conteneur Le conteneur est alors rapproché du véhicule en 159 puis soulevé et déposé sur le véhicule les 15 pieds encastrés sur le centreur 160. Les figures 25 et 26 montrent un exemple vu en élévation et de côté, d'un véhicule de transport des conteneurs dans les centres de tri sélectif. Ce véhicule comporte un camion 162 et une remorque 163 avec son timon fixe 164 articulé sur l'essieu du camion. Le camion est présenté avec un seul conteneur, mais plus long il peut en recevoir deux comme la remorque. Il 20 comporte les mêmes bras télescopiques articulés 147, 148 que le véhicule de collecte rurale, mais il comporte en plus des bras 147, 148 et coopérant avec eux pour le vidage des conteneurs, deux bras télescopiques complémentaires 165, 166 articulés sur un palier 167, disposés sur l'autre côté du camion et de sa remorque. Pour le vidage des conteneurs au centre de tri ceux-ci sont équipés d'une seconde attache inférieure 168 décentrée sur laquelle est 25 accrochée la chaîne des bras 165,166 qui soulèvent sa partie inférieure pendant que les bras 147,148 le basculent et le déportent en position inclinée de vidage au-dessus de la fosse, le couvercle se maintenant ouvert de lui-même par gravité. Les figures 27 à 30 montrent des exemples de conteneurs plate-forme pour la collecte d'objets encombrants. Les figures 27 et 28 montrent une plate-forme 170 de même longueur et 30 largeur que les conteneurs de collecte, comportant à ses extrémités des profilés 171, 172 assemblés en triangle, porteurs chacun d'une attache 173 d'élingue pour leur chargement sur les véhicules de transport des figures 25 et 26 dans les centres de tri et de recyclage. Les figures 29 et 30 montrent une variante de la plate-forme précédente comportant des ridelles 175 fixes ou rabattables et des structures d'extrémité 176, 177 portant des attaches d'élingue pour 35 leur chargement sur les camions de transport des conteneurs de collecte. 9 2898594 La figure 31 montre un exemple de camion de transport de conteneur de type ISO ou similaire équipé de deux bras 180, 181 articulés en 182 pour le chargement/déchargement de conteneurs ISO de 10 ou 20 pieds ou similaires. Deux béquilles non représentées compensent le déséquilibre de la charge. Le bras principal est actionné par un vérin 183 monté en chape sur 5 un support 184 solidaire du plateau 185. Un bras secondaire 186 est articulé en 187 sur l'extrémité du bras principal et est actionné par un vérin 188. L'extrémité du bras secondaire est équipé d'une chaîne 189 dont le crochet d'extrémité 190 est engagé sur une attache 191 solidaire du conteneur. Les positions des bras articulés en cours de soulèvement du conteneur sont représentées en 192 puis en 193 lorsque le conteneur est en place sur le plateau du camion. 10 Les figures 32 à 34 montrent un exemple de station de lavage automatisée pour laver simultanément trois ou quatre conteneurs de collecte. Lorsque les conteneurs sont vidés dans le centre de traitement des déchets, le véhicule se dirige vers sa station de lavage et s'immobilise à un endroit précis, au droit de trois ou quatre chariots porteurs chacun d'un ensemble de buses fixes de lavage, ses conteneurs étant restés en position de vidage. Ces chariots identiques 195 15 sont prépositionnés à un pas correspondant à celui des conteneurs sur leur véhicule de transport, sur des rails 196 constitués de cornières fixées sur le ciment de la fosse 197, au moyen de roues à joues latérales 198, 199. Il est constitué d'une structure en profilés d'acier galvanisé ou inoxydable formant un plan incliné portant deux rails 200 de guidage en U dans lesquels se déplacent les roulettes d'un chariot incliné 201 constitué également de profilés en 20 acier galvanisé ou inoxydable, se prolongeant en porte-à-faux vers le haut en 202 et se terminant par trois cadres parallèles 203, 204, 205 porteurs de buses fixes préréglées assurant successivement les fonction de lavage et de rinçage. Ce chariot incliné est déplacé automatiquement par une chaîne 206 dont il est solidaire, entraînée par un moteur hydraulique coopérant avec des capteurs de fm de course. En absence de conteneurs à laver, il se trouve en 25 position basse 207 cependant que le chariot 195 est reculé en position 208 montrée en traits mixtes, à une distance 209 de sa position active. Lorsque qu'un véhicule ayant vidé ses conteneurs dans le centre de tri se présente dans la station, l'opérateur accroche les couvercles des conteneurs au crochet d'un palan correspondant et les lève à l'horizontale puis il démarre le processus de lavage, les chariots 195 sont déplacés simultanément également au moyen d'une 30 chaîne entraînée par un moteur hydraulique (non représentée), jusqu'à leur position active au droit des conteneurs, puis deux étages de buses latérales 210 agissent sur six rangées superposée sur les cadres 203 et 205 sur les grands côtés et sur 5 rangées superposées sur les petits côtés, et commence leur lavage en pénétrant dans les conteneurs jusqu'à ce que le chariot incliné soit arrivé en fin de course et effectue le rinçage pendant le retrait du chariot ; les buses 35 214 de lavage du fond solidaires du cadre 204 effectuent leur lavage et leur rinçage en position d'arrêt. 10 2898594 Les chariots inclinés porteur des buses pénètre dans les conteneurs (figures 31 et 32) Les deux étages de buses latérales 210 montrés avec leur cône 211 et leur cercle 212 commence leur lavage en pénétrant dans les conteneurs jusqu'à ce que le chariot incliné soit arrivé en fin de course ; les buses 214 du fond montrées avec leur cône 215 et leur cercle 216 sont alors 5 alimentées en eau chaude de lavage et l'alimentation des buses latérales 210 est stoppée par leur électrovanne correspondante. En fin de lavage du fond, l'alimentation en eau de lavage des buses 214 est fermée et l'alimentation en eau de rinçage est ensuite ouverte selon un cycle automatique, puis fermée et les buses latérales 210 sont alimentéesen eau de rinçage et le chariot incliné recule pendant que les buses latérales effectuent leur rinçage et voient leur 10 alimentation stoppée lorsque qu'elles arrivent à la sortie des conteneurs. Les chariots 195 sont reculés en position de repos, l'opérateur relâche les couvercles des conteneurs en agissant sur ses palans et après un temps d'égouttage prédéterminé, les conteneurs sont remis en position de route et le véhicule de transport des conteneur retourne déposer ses conteneurs vides et en reprendre des pleins. 15 20 25 30 35 11
Conteneurs, leurs véhicules et remorques de collecte , leur camions de transport et leur entretien caractérisé en ce qu'ils comportent chacun des moyens de chargement/déchargement coopérant avec ceux équipant leurs véhicules de collecte et leur camion de transport aux centres de traitement, leurs véhicules de collecte étant équipés, pour chacun des trois conteneurs (3) transportés, d'une trémie (4) coopérant avec un compacteur (5) et d'un pont roulant PT portant un bras vertical télescopique linéaire BT déplaçable sur toute la longueur de la partie correspondante des véhicules de collecte, ledit bras télescopique BT comporte une pince pivotante P auto-centrante sur les bacs BP à ordures ménagères.Les véhicules de collecte rurale sont constitués d'un camion (140) équipé pour charger un conteneur de collecte et d'une remorque (141) équipée pour charger deux conteneurs de collecte le camion comportant une trémie (4) et un compacteur (5) ainsi qu'un pont roulant PT dont le poteau (151) du bras télescopique BT est plus long que ceux de l'automoteur, la remorque (141) est équipée d'un compacteur (146) à double effet agissant selon le besoin soit pour charger le conteneur (144) soit pour charger le (145), la remorque est équipée d'un seul pont roulant PT et de son bras télescopique (150) desservant seul la totalité de la longueur de la remorque ; le chargement des conteneurs est effectué au moyen de bras télescopiques articulés (147,148) dont la partie télescopique est commandée par un vérin hydraulique (155) et le bras par un vérin hydraulique rotatif (149).
1) Conteneurs, leurs véhicules et remorques de collecte , leur camions de transport et leur entretien caractérisé en ce qu'ils comportent chacun des moyens de chargement/déchargement coopérant avec ceux équipant leurs véhicules de collecte et leur véhicule de transport (162,163) aux centres de traitement, en ce que leurs véhicules de collecte sont équipés, pour chacun des trois conteneurs (3) transportés, d'une trémie (4) coopérant avec un compacteur (5) et d'un pont roulant PT portant un bras vertical télescopique linéaire BT déplaçable sur toute la longueur de la partie correspondante des véhicules de collecte, en ce que ledit bras télescopique 13T comporte une pince pivotante P auto-centrante sur les bacs BP à ordures ménagères. 2) Conteneurs, leurs véhicules et remorques de collecte , leur camions de transport et leur entretien, selon la 1, caractérisés en ce que les véhicules automoteurs de collecte, circulant à 25km/h maximum, sont réservés à la collecte urbaine, ils sont constitués en trois parties articulées embarquant chacune un conteneur (3) spécialisé pour une fraction de collecte, la partie avant étant motorisée et possédant une cabine de pilotage ainsi qu'un pupitre de commande hydraulique des mouvements des trois ponts roulants PT et de leur bras télescopique BT équipant ladite partie avant et ses deux remorques ainsi que le plateau télescopique 2 de chargement/déchargement des conteneurs. 3) Conteneurs, leurs véhicules et remorques de collecte , leur camions de transport et leur entretien, selon la 1, caractérisés en ce que les véhicules de collecte rurale sont constitués d'un camion (140) équipé pour charger un conteneur de collecte et d'une remorque (141) équipée pour charger deux conteneurs de collecte le camion comportant une trémie (4) et un compacteur (5) ainsi qu'un pont roulant PT dont le poteau (151) du bras télescopique BT est plus long que ceux de l'automoteur, en ce que la remorque (141) est équipée d'un compacteur (146)à double effet agissant selon le besoin soit pour charger le conteneur (144) soit pour charger le (145), en ce que la remorque est équipée d'un seul pont roulant PT et de son bras télescopique (150) desservant seul la totalité de la longueur de la remorque, en ce que le chargement des conteneurs est effectué au moyen de bras télescopiques articulés (147,148) dont la partie télescopique est commandée par un vérin hydraulique (155) et le bras par un vérin hydraulique rotatif (149). 4) Conteneurs, leurs véhicules et remorques de collecte , leur camions de transport et leur entretien, selon la 1, caractérisés en ce que lesdits conteneurs de collecte de fermentescible, de papier, et de matériaux plastiques sont réalisés par rotomoulage en plusieurs parties assemblées entre elles, il comporte, sur sa face arrière, perpendiculaires à son axe longitudinal AA', deux roues (10, 11) tournant librement sur leur axe, un couvercle (12), 12 2898594 articulé en (13) sur sa face arrière, le recouvre ; ses deux petits côtés comportent chacun un orifice rectangulaire (14 et 15) de passage du compacteur, obturés chacun par un couvercle verrouillable solidement et facilement amovible avant son chargement sur les automoteurs ou les véhicules de collecte rurale, en ce que ses deux pieds (16 et 17) sont aménagés pour 5 recevoir chacun un centreur métallique fixé sur des inserts solidaires des parties moulées et sont destinés à coopérer avec des centreurs correspondants fixés sur le châssis du véhicule, en ce qu'il est constitué par l'assemblage de deux panneau latéraux de côté (18,19) et deux demi panneaux (20, 21), ou encore un fond (22), deux côtés (18,19) et un panneau avant et arrière (23) identiques. 10 5) Conteneurs, leurs véhicules et remorques de collecte, leur camions de transport et leur entretien selon les 1 et 4, caractérisé en ce que en ce que pour les conteneurs de collecte des objets en verre, le panneau avant comporte une ouverture (26) de chargement se prolongeant en (27) dans le couvercle (28). 6) Conteneurs, leurs véhicules et remorques de collecte , leur camions de transport et 15 leur entretien selon les 1, 2 et 3, caractérisé en ce que le pont roulant PT est constitué d'un profilé en tôle d'acier de section carrée (44) équipé de galets de guidage vertical roulant à l'intérieur de deux profilés en U fixés longitudinalement de chaque côté du dessus du châssis (1) et de galets de guidages latéral roulant horizontalement sur l'extérieur de ces profilés en U, le profilé (44) est ouvert en dessous et conserve deux parties pliées (45, 46) de 20 largeur égale, sur lesquelles prennent appui des galets de roulement (47, 48) dont l'axe (49) est fixé sur un profilé intérieur tubulaire (50) de section rectangulaire dénommé bras télescopique BT dont le guidage vertical est complété à l'arrière par deux autres galets (47, 48) roulant sur le sommet (51) du pont ou bien au moyen d'un patin de glissement (52), le guidage latéral étant effectué au moyen de patins (53) ; en ce que le déplacement du pont sur tout le dessus du 25 châssis s'effectue au moyen d'un pignon à chaîne (55) entraîné en rotation par un moteur hydraulique M4 fixé sur un support (56) solidaire du pont, ledit pignon (55) engrènant sur une chaîne (57) comportant des pattes fixées sur le côté du bras BT et faisant fonction de crémaillère pour rentrer ou sortir le bras télescopique se terminant par un poteau vertical (58) dans lequel se déplace un chariot (6) portant une pince P pivotant autour de l'axe XX'et 30 positionnée face au châssis. 7) Conteneurs, leurs véhicules et remorques de collecte , leur camions de transport et leur entretien selon l'une des 1, 2, 3 et 6, dans laquelle la pince pivotante est caractérisée en ce qu'elle s'autocentre sur les bacs à déchet BP, elle est constituée de deux mâchoires (80, 81) fixées chacune sur une douille à billes (82, 83) de diamètre carré, se 35 déplaçant sur un axe (84) de section carrée dont l'extrémité gauche est cylindrique et est 13 2898594 engagée dans le palier (7) du chariot porte pince (6) ; un bloc (85) rendu solidaire de l'axe (84) dans l'axe de symétrie YY' de la pince, sert de butée fixe à deux ressorts de compression (86, 87) repoussant les douilles contre une butée fixe (88) et contre une bague butée (89), en ce que le serrage des mâchoires (80,81) s'effectue au moyen d'une chaîne (90) fixée à une extrémité 5 sur la douille (82) et à l'autre extrémité, prise en chape sur la tige (92) d'un vérin hydraulique (93) articulé sur la butée fixe (89), cette chaîne engrènant sur un pignon (94) tournant librement sur un axe solidaire de la douille (83). 8) Conteneurs, leurs véhicules et remorques de collecte , leur camions de transport et leur entretien selon l'une des 1, 2, 3 et 6, dans lesquels la pince pivotante P est 10 caractérisée en ce que l'une des branches (81) de la pince est solidaire de l'axe (84), l'autre branche (80) venant serrer le bac contre la première sous l'action d'un vérin hydraulique (96) articulé sur une butée fixe (97) et tirant sur la branche mobile (80). 9) Conteneurs, leurs véhicules et remorques de collecte , leur camions de transport et leur entretien selon l'une des 1, 2, 3 et 6, 7 et 8 dans lesquels la pince pivotante 15 P est caractérisée en ce qu'elle est orientée parallèlement au châssis (1) et dont l'extrémité de l'axe de pivotement (78) est centrée et fixée dans un bloc (79) symétriquement entre les mâchoires de la pince. 10) Conteneurs, leurs véhicules et remorques de collecte , leur camions de transport et leur entretien selon les 1 et 6, caractérisé en ce que la montée et la descente de 20 la pince dont l'axe (74) pivote dans le palier (7) du chariot (6) est commandée par une chaîne (60) engrènant sur un pignon moteur (61) entraîné en rotation par un moteur hydraulique M3 et sur un second pignon (62) disposé en partie basse du poteau ; en ce que l'axe (74) de la pince pivote dans le palier (7) actionné par un vérin hydraulique rotatif VR1 fixé sur une flasque (75) du palier (7). 25 11) Conteneurs, leurs véhicules et remorques de collecte , leur camions de transport et leur entretien selon les 1, 2 et 3 caractérisé en ce que le compacteur simple (5) comporte un tiroir en U (100) engagé dans l'ouverture correspondante (101) d'un conteneur (3) de collecte, par un vérin hydraulique (102) monté sous le tiroir, lequel est soutenu par deux glissières (103) disposées de chaque côté du tiroir lequel est engagé sur un auget (104) dans 30 lequel sont déversés les déchet, en ce qu'un bouclier (105) est mû par trois vérins hydrauliques (106, 107, 108) formant ensemble un plan de poussée des déchet au fond du tiroir en (109), articulés sur une base fixe 110, ledit bouclier coopérant avec un volet tasseur (111) articulé en (112), basculé entre une position verticale (113) et une position horizontale dans laquelle sa partie arrière (114) recouvre le dessus du tiroir en formant un tunnel dans lequel se déplace le 35 bouclier (105), le basculement de 90 du volet tasseur (111) est effectué par un vérin hydraulique rotatif (115). 14 2898594 12) Conteneurs, leurs véhicules et remorques de collecte , leur camions de transport et leur entretien selon la 1, caractérisé en ce que le compacteur à double effet est monté sur la remorque des véhicules de collecte rurale et fonctionne dans les deux sens, sa base est remplacée par un second bouclier (120) sur lequel sont fixées les articulations des trois 5 vérins de manoeuvre, quatre leviers (121, 122) eu partie haute et (123, 124) en partie basse, articulés par paire sur des axes (125 et 126) desquels ils sont rendus solidaires, leurs extrémités comportant chacune une dent (127) pénètrant dans un cran correspondant (128) d'un des boucliers pour l'immobiliser sous l'action d'un vérin hydraulique (129) tirant ou poussant pour verrouiller les quatre leviers d'un même côté ou de l'autre côté selon le besoin, en ce que deux 10 volets (132, 133) assurent la sélection du côté de déversement des déchets, l'un restant vertical cependant que l'autre est incliné par un vérin hydraulique rotatif, en ce que les tiroirs sont mûs chacun par un vérin (134) à gauche et (135) à droite. 13) Conteneurs, leurs véhicules et remorques de collecte , leur camions de transport et leur entretien, selon la 1, caractérisés en ce que le véhicule de transport des 15 conteneurs pleins déposés sur des endroits réservés, dans les centres de traitement comporte un camion (162) et une remorque (163) avec un timon fixe (164) articulé derrière l'essieu du camion lequel peut être équipé selon sa longueur pour charger un ou deux conteneurs au moyen des mêmes bras télescopiques articulés (147, 148) que le véhicule de collecte rurale, mais il comporte en plus de ces bras (147, 148) et coopérant avec eux pour le vidage des 20 conteneurs, deux bras télescopiques complémentaires (165, 166) articulés sur un palier (167), disposés sur l'autre côté du camion et de sa remorque, en ce que pour leur vidage dans les centres de tri les conteneurs sont équipés d'une seconde attache inférieure (168) décentrée sur laquelle est accrochée la chaîne des bras (165,166) qui soulèvent sa partie inférieure pendant que les bras (147,148) le basculent et le déportent en position inclinée de vidage au-dessus de 25 la fosse correspondante., le couvercle se maintenant ouvert de lui-même par gravité. 14) Conteneurs, leurs véhicules et remorques de collecte , leur camions de transport et leur entretien, selon les 1 et 13, caractérisés en ce que l'entretien des conteneurs est effectué après chaque vidage dans un centre de traitement, par passage dans une station de lavage automatisée dans laquelle le véhicule de transport s'immobilise à un endroit précis, au 30 droit de trois ou quatre chariots porteurs d'un ensemble de buses fixes de lavage, ses conteneurs étant restés en position de vidage, en ce que ces chariots identiques (195) sont prépositionnés à un pas correspondant à celui des conteneurs sur leur véhicule de transport, sur des rails (196) au moyen de roues à joues latérales (198, 199) et sont constitués d'une structure en profilés d'acier galvanisé ou inoxydable formant un plan incliné portant deux rails 35 (200) de guidage en U dans lesquels se déplacent les roulettes d'un chariot incliné (201) constitué également de profilés en acier galvanisé ou inoxydable, 15 2898594 se prolongeant en porte-à-faux vers le haut en 202 et se terminant par trois cadres parallèles (203, 204, 205) porteurs de buses fixes préréglées assurant successivement les fonction de lavage et de rinçage, il est déplacé automatiquement par une chaîne (206) dont il est solidaire, entraînée par un moteur hydraulique coopérant avec des capteurs de fin de course ; en ce que 5 les chariots (195) sont déplacés simultanément également au moyen d'une chaîne entraînée par un moteur hydraulique jusqu'à leur position active au droit des conteneurs, puis les chariots inclinés porteur des buses pénètrent dans les conteneurs, deux étages de buses latérales (210) agissent sur six rangées superposée sur les cadres (203 et 205) sur les grands côtés et sur 5 rangées superposées sur les petits côtés, et commence leur lavage en pénétrant dans les 10 conteneurs jusqu'à ce que le chariot incliné soit arrivé en fm de course et effectue le rinçage pendant le retrait du chariot ; les buses (214) de lavage du fond solidaires du cadre (204) effectuent leur lavage et leur rinçage en position d'arrêt en fm de pénétration dans les conteneurs. 15) Conteneurs, leurs véhicules et remorques de collecte , leur camions de transport et 15 leur entretien, selon la 1, caractérisés en ce que le camion de transport des conteneurs pleins est également prévu pour transporter des conteneurs plate-forme (170) de regroupements de gros objets encombrants en apport volontaire, de même longueur et largeur que les conteneurs de collecte, comportant à ses extrémités des profilés (171, 172) assemblés en triangle, porteurs chacun d'une attache (173) d'élingue pour leur chargement/déchargement, 20 ces plate-forme précédentes pouvant comporter un entourage (175). 16) Conteneurs, leurs véhicules et remorques de collecte , leurs camions de transport et leur entretien, selon la 1, caractérisés en ce que le camion de transport est équipé de deux bras (180,181) articulés en (182) et de deux béquilles pour le chargement de conteneurs ISO de 10 ou 20 pieds ou similaire, le bras principal étant actionné par un vérin 25 (183) monté en chape sur un support (184) solidaire du plateau (185), un bras secondaire (186) est articulé en (187) sur l'extrémité du bras principal et est actionné par un vérin (188) ; en ce que l'extrémité du bras secondaire est équipé d'une chaîne (189) dont le crochet d'extrémité (190) est engagé sur une attache (191) solidaire du conteneur. 30 35
B
B65
B65F
B65F 3
B65F 3/00
FR2896499
A1
COMPOSITIONS A BASE DE (METH)ACRYLATES D'ALKYLIMIDAZOLIDONE
20,070,727
Domaine de l'invention L'invention concerne les monomères (méth)acryliques spéciaux et a trait plus particulièrement à des solutions de (méth)acrylates d'alkylimidazolidone dans des esters (méth)acryliques, ainsi qu'à leur préparation et leurs applications. Art antérieur et problème technique 11 est connu, par exemple d'après les documents EP 1 293 502, EP 433 135, EP 712 846, EP 650 962 ou EP 619 309, de préparer les acrylates ou les méthacrylates (désignés par (méth)acrylates) d'alkylimidazolidone de formule (I) : R1 B OùAùN NH O dans laquelle R1 est un atome d'hydrogène ou un groupement méthyle, et A et B représentent, indépendamment l'un de l'autre, un groupement alkylène à chaîne droite ou ramifiée ayant de 2 à 5 atomes de carbone, selon un procédé de transestérification par réaction d'au moins un (méth)acrylate d'alkyle de formule (II) : R1 OR2 O dans laquelle R1 a la signification précitée et R2 est un groupement alkyle à chaîne droite ou ramifiée ayant de 1 à 4 atomes de carbone, avec un alcool hétérocyclique de formule (III) : B HOù AùN U NH O dans laquelle A et B ont les significations précitées, en présence d'un catalyseur. Lorsque le (méth)acrylate (II) est en large excès par rapport à l'alcool hétérocyclique (III), on obtient à la fin de la réaction une composition comprenant une solution de (méth)acrylate d'alkylimidazolidone de formule (I) dans le (méth)acrylate (II). 2 Ainsi, les (méth)acrylates d'alkylimidazolidone sont généralement commercialisés dans un (méth)acrylate léger (II). Plus particulièrement, le méthacrylate d'éthyl-1-imidazolyl-2-one (MEIO), préparé à partir de méthacrylate de méthyle (MAM), est commercialisé en solution dans le méthacrylate de méthyle (MAM). Il est connu de substituer le méthacrylate de méthyle par de l'eau dans des compositions comprenant un (méth)acrylate d'alkylimidazolidone et du méthacrylate de méthyle, obtenues selon un procédé de transestérification. Selon le document EP 1 241 163, la méthode consiste à éliminer la quasi-totalité du méthacrylate de méthyle par distillation sous vide dans des conditions de température/pression de 40 C à 60 C / 760 à 60 mm de Hg, puis à ajouter l'eau. La composition finale obtenue contient plus de 50 % d'eau. Selon le document EP 902 017, la méthode consiste à introduire une petite quantité d'eau dans le mélange comprenant le (méth)acrylate d'alkylimidazolidone et le méthacrylate de méthyle, puis à éliminer le méthacrylate de méthyle par distillation sous forme d'azéotrope avec l'eau, tout en introduisant en continu de l'eau. La composition finale obtenue contient environ 48 % d'eau. Les (méth)acrylates d'alkylimidazolidone sont connus pour leur rôle dans la constitution de polymères utilisables comme revêtements et adhésifs, dans le domaine du papier et des textiles, pour leur utilisation comme agents de traitements du cuir et dans la production de peintures en émulsion. Les (méth)acrylates d'alkylimidazolidone en solution dans l'eau ou dans un (méth)acrylate léger, tel que le méthacrylate de méthyle, présentent cependant des inconvénients lors de leur mise en oeuvre. En particulier, selon l'utilisation finale, l'eau présente l'inconvénient d'une évaporation lente et le méthacrylate de méthyle possède une faible tension de vapeur et conduit à l'émission de composés organiques volatiles (VOC). Il a maintenant été trouvé de nombreux avantages à substituer l'eau ou le (méth)acrylate léger par un monomère (méth)acrylique plus lourd et polymérisant facilement sous radiation, dans les formulations de (méth)acrylates d'alkylimidazolidone dans l'eau ou dans un (méth)acrylate léger. Le monomère (méth)acrylique plus lourd jouant le rôle de solvant réactif et polymérisable sous radiation ou sous faisceau d'électrons, permet de conférer des caractéristiques particulières à la composition ainsi 3 obtenue, notamment d'étendre le domaine d'utilisation des (méth)acrylates d'alkylimidazolidone à celui des formulations polymérisables sous UV ou sous faisceau d'électrons, plus particulièrement dans le domaine des peintures. Les problèmes résultants de l'émission de VOC sont ainsi évités. Résumé de l'invention La présente invention a donc pour objet une composition comprenant un (méth)acrylate d'alkylimidazolidone de formule (I) R1 OùAùN~ BNH O O dans laquelle R1 est un atome d'hydrogène ou un groupement méthyle, et A et B représentent, indépendamment l'un de l'autre, un groupement alkylène à chaîne droite ou ramifiée ayant de 2 à 5 atomes de carbone, en solution dans un (méth)acrylate de formule (IV) R1 OR' O dans laquelle R1 est un atome d'hydrogène ou un groupement méthyle, et R' est un radical alkyle à chaîne droite ou ramifiée ayant de 9 à 40 atomes de carbone ou un radical aliphatique cyclique, alcényle, aryle, alkyle-aryle ou aryle alkyle ayant de 2 à 40 atomes de carbone, ces radicaux pouvant être substitués et pouvant contenir des hétéroatomes. Avantageusement, la composition contient de 20 à 80 % en poids de (méth)acrylate d'alkylimidazolidone de formule (I) et de sous-produits monomériques porteurs d'une fonction uréido, de préférence, de 30 à 60 % en poids, et plus particulièrement de 45 à 55 % en poids. Les sous-produits monomériques porteurs d'une fonction uréido sont les sous-produits inhérents à la fabrication du (méth)acrylate d'alkylimidazolidone de formule (I) par transestérification. Ils résultent de l'addition de type Michaël de la fonction amine secondaire du cycle imidazolidone sur une autre molécule de (méth)acrylate d'alkylimidazolidone (I) ou sur une molécule de (méth)acrylate d'alk:yle (II). Généralement, ces sous-produits sont présents à une teneur 4 allant de 5 à 25 % par rapport au (méth)acrylate d'alkylimidazolidone, en particulier de 10 à 20 %. L'invention concerne aussi un procédé de préparation de solutions de (méth)acrylate d'alkylimidazolidone de formule (I) R1 OùAùN B- NH O O dans laquelle R1 est un atome d'hydrogène ou un groupement méthyle, et A et B représentent, indépendamment l'un de l'autre, un groupement alkylène à chaîne droite ou ramifiée ayant de 2 à 5 atomes de carbone, dans un (méth)acrylate de formule (IV) R1 OR' 0 dans laquelle R1 est un atome d'hydrogène ou un groupement méthyle, et R' est un radical alkyle à chaîne droite ou ramifiée ayant de 9 à 40 atomes de carbone ou un radical aliphatique cyclique, alcényle, aryle, alkyle-aryle ou aryle alkyle ayant de 2 à 40 atomes de carbone, ces radicaux pouvant être substitués et pouvant contenir des hétéroatomes, à partir de solutions de (méth)acrylate d'alkylimidazolidone de formule (I) dans l'eau ou dans un (méth)acrylate de formule (II) R1 OR2 O dans laquelle R1 est un atome d'hydrogène ou un groupement méthyle et R2 est un groupement alkyle à chaîne droite ou ramifiée ayant de 1 à 4 atomes de carbone. L'invention a aussi pour objet l'utilisation des compositions précitées dans la préparation de polymères utilisables comme revêtements et d'adhésifs, dans le traitement du papier et des textiles, comme agents de traitement du cuir et dans la production de peintures ou vernis polymérisables par chauffage, ou sous radiation UV ou visible, ou sous faisceau d'électrons. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront mieux à la lecture de la description qui suit. Exposé détaillé de l'invention Comme exemples de composé (I), on peut citer ceux pour lesquels le 5 groupement A est un groupement alkylène ayant 2 atomes de carbone, et plus particulièrement le méthacrylate d'éthyl-l- imidazolidyl-2-one (MEIO). Comme exemples de radicaux R' dans la formule (IV), on peut citer les radicaux lauryle, stéaryle, dodécyle, béhényle, isobornyle, phényle, naphtyle, naphtyloxyalkyle comprenant un groupement alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Les acrylates de formule (IV) sont préférés, et plus particulièrement l'acrylate d'isobornyle. Une composition préférée comprend de 45 à 55 % en poids de MEIO et de sous-produits monomériques porteurs d'une fonction uréido, et de 55 à 45 % de (méth)acrylate d'isobornyle ; de préférence la teneur en MEIO est supérieure à 35 % . Les compositions selon l'invention peuvent contenir un ou plusieurs inhibiteurs de polymérisation, tel que la phénothiazine, l'hydroquinone l'éther monométhylique d'hydroquinone, le diterbutyl para-crésol, la paraphénylène diamine, le TEMPO (2,2,6,6-tétraméthyl-1-piperidinyloxy) et le di-tertiobutylcatéchol, ou les dérivés du TEMPO. La teneur en inhibiteurs de polymérisation est comprise entre 100 et 2000 ppm par rapport au mélange final, de préférence de 200 à 600 ppm. Les solutions de (méth)acrylate d'alkylimidazolidone de formule (I) dans un (méth)acrylate (IV) sont préparées à partir de solutions initiales de (méth)acrylate d'alkylimidazolidone de formule (I) dans l'eau ou dans un (méth)acrylate de formule (II) R~ OR O dans laquelle R1 est un atome d'hydrogène ou un groupement méthyle et R2 est un groupement alkyle à chaîne droite ou ramifiée ayant de 1 à 4 atomes de carbone. Le procédé consiste à substituer l'eau ou le (méth)acrylate de formule (II) par un (méth)acrylate de formule (IV). 6 De préférence, le (méth)acrylate (II) est un (méth)acrylate léger tel que le (méth)acrylate de méthyle ou le (méth)acrylate d'éthyle. La teneur en (méth)acrylate d'alkylimidazolidone et de sous-produits monomériques porteurs d'une fonction uréido dans la solution initiale n'est pas critique, elle est généralement de 20 à 80 %, de préférence de 40 à 60 % et plus particulièrement de 45 à 55 %. La solution initiale peut être stabilisée avec un ou plusieurs inhibiteurs de polymérisation parmi lesquels on peut citer la phénothiazine, l'hydroquinone l'éther monométhylique d'hydroquinone, le diterbutyl para-crésol, la paraphénylène diamine, le TEMPO (2,2,6,6-tétraméthyl-1-piperidinyloxy) et le di-tertiobutylcatéchol, ou les dérivés du TEMPO. Les solutions initiales de (méth)acrylate d'alkylimidazolidone de formule (I) dans l'eau ou dans un (méth)acrylate léger de formule (II) peuvent être obtenues selon l'un des procédés connus de l'homme du métier, tels que cités précédemment, ou sont disponibles commercialement. Le procédé selon l'invention peut être mis en oeuvre selon différents modes de réalisation. Selon un premier mode de réalisation, la solution de (méth)acrylate d'alkylimidazolidone dans un (méth)acrylate (II), et le (méth)acrylate (IV) de substitution sont chargés initialement dans un réacteur et le (méth)acrylate léger est éliminé par distillation sous vide. La pression est ajustée de façon à ne pas dépasser une température comprise entre 50 C et 80 C dans le mélange lors de la distillation. On peut opérer dans un réacteur agité ou à l'aide d'un évaporateur rotatif ou à film mince. Selon un second mode de réalisation, la solution de (méth)acrylate d'alkylimidazolidone dans un (méth)acrylate (II) est introduite dans un réacteur et une partie du (méth)acrylate (II) est distillée ; avantageusement, 20 à 70 % du (méth)acrylate (II) présent dans la solution de (méth)acrylate d'alkylimidazolidone, et de préférence 40 à 60 % sont distillés au cours de cette étape. Puis, le (méth)acrylate (IV) de substitution est ajouté en continu, tout en continuant la distillation du (méth)acrylate (II). On peut procéder de la même façon avec des solutions de (méth)acrylate d'alkylimidazolidone dans l'eau. Dans les deux modes de réalisation, un bullage d'air, éventuellement appauvri (8 à 9 % 02) est effectué. Un strippage final, consistant en un épuisement des composés légers avec de l'air appauvri contenant 8 à 9 % d'O2 peut être mis en oeuvre permettant de compléter l'élimination du (méth)acrylate (II) dans le mélange. La teneur résiduelle en (méth)acrylate (II) dans la solution obtenue est généralement inférieure à 5 %, de préférence inférieure à 1 %. Les compositions selon l'invention et les solutions obtenues selon le procédé de l'invention présentent de nombreux avantages du point de vue de leurs propriétés applicatives, plus particulièrement dans le domaine des peintures, en raison de la présence du (méth)acrylate (IV) qui joue un rôle de solvant réactif, polymérisable par chauffage en présence d'un initiateur radicalaire, ou sous radiation UV ou visible en présence de photoamorceurs, ou sous faisceau d'électrons. Les exemples suivants illustrent la présente invention sans toutefois en limiter la portée. Exemples de réalisation Les abréviations suivantes y sont utilisées : HEIO : 1-(2-hydroxyéthyl)-imidazolidyl-2-one MEIO : méthacrylate d'éthyl-l- imidazolidyl-2-one NORSOCRYL 104 : solution à 50 % massique de méthacrylate d'éthyl-limidazolidyl-2-one et d'impuretés monomériques du type uréido dans du méthacrylate de méthyle. MAM : méthacrylate de méthyle EMHQ : éther méthylique d'hydroquinone PTZ : phénothiazine AISOBOR : acrylate d'isobornyle MAISOBOR : méthacrylate d'isobornyle Les pourcentages sont exprimés en pourcentages massiques. Exemple 1 Dans un appareillage constitué d'un évaporateur rotatif, on charge 1000 g de NORSOCRYL104 et 480 g d'AISOBOR. On distille le MAM à une température du mélange de pied de 50 C en ajustant la pression de service (de 60 mm Hg à 15 mmHg en final). En fin de distillation du MAM, et après refroidissement, on récupère une solution homogène limpide qui contient 42 % de MEIO, 3 % de MAM, 49 % 5 d'AISOBOR, 2 % de HEIO et 4 % d'impuretés. Exemple 2 On utilise un évaporateur rotatif de plus grande capacité de type QUICKFIT M200 de capacité 20 litres et de vitesse de rotation 12-95 tours par minute. On charge 8,0 kg de NORSOCRYL104 qui contient 39,6 % de MEIO, 1,0 % 10 de HEIO, 52,3 % de MAM, 0,017 % de EMHQ et 0,046 % de PTZ. La température au sein de l'évaporateur est maintenue entre 40 et 56 C en ajustant la pression de service entre 23 et 34 mbar (P absolue). On distille 4,02 kg de MAM en 3h45min. On charge alors 4,0 kg d'AISOBOR en 15 min. Après 20 min d'agitation, on 15 refroidit le mélange à 30 C, et on le vidange après avoir ramené la pression à la pression atmosphérique. Pendant tout l'essai on maintient un bullage d'air dans le mélange. On obtient à la fin 7,83 kg de mélange ayant la composition massique suivante: - MEIO : 37,5 % 20 AISOBOR : 54,1 % MAM : 1,0 % Autres : 7,2 % - EMHQ : 0,023 % - PTZ : 0, 043 % 25 Exemple 3 L'exemple 1 est repris en remplaçant l'AISOBOR par du MAISOBOR. On obtient un mélange contenant : - MEIO : 38,0 % - MAISOBOR : 54,0 % 30 - MAM : 0.5 % Autres : 7,5 % - EMHQ : 0,022 % - PTZ: 0,044 % Exemple 4 La préparation du mélange est ici réalisée dans un réacteur agité chauffé par circulation d'huile dans une double enveloppe surmonté d'une colonne à distiller. On charge 387 g de NORSOCRYL 104 qui contient 39,6 % de MEIO, 1,0 % de HEIO, 52,3 % de MAM, 0,017 % de EMHQ et 0,046 % de PTZ. On maintient un bullage d'air dans le réacteur durant toute l'opération et on chauffe le milieu à une température qui devra rester comprise entre 70 et 75 C. Pour ce faire, on baisse progressivement la pression de service de 300 mm Hg à 50 mm Hg. Le MAM est éliminé par distillation. Lorsqu'on a distillé 184 ml de MAM, on commence l'introduction en continu de 186 g d'AISOBOR pendant une heure. Lorsque tout l'AISOBOR a été introduit, on augmente le bullage d'air afin d'éliminer les traces de MAM résiduel. Le strippage est effectué sous 15 mm Hg de pression. Le produit final se présente sous la forme d'un liquide homogène limpide et jaune contenant 0,5 % de MAM résiduel. Exemple 5 Dans un réacteur agité chauffé par double enveloppe, on charge 600 kg de NORSOCRYL 104 et on porte la température dans le réacteur aux environs de 38 C (pression tête de colonne 50 mm Hg) tout en distillant une partie du MAM contenu dans le NORSOCRYL104. Lorsque la quantité de MAM distillée atteint 150 kg, on charge 150 kg d'AISOBOR dans le réacteur. On poursuit la distillation du MAM en abaissant progressivement la pression de service jusqu'à 30 mm Hg en tête de colonne afin de ne pas dépasser 50 C dans le réacteur. Lorsque la température du réacteur atteint 50 C, on introduit en une fois 100 kg d'AISOBOR. La quantité de MAM qui a été distillée durant cette étape est de 103 kg. On poursuit à nouveau la distillation du MAM en baissant progressivement la pression jusqu'à 20 mm Hg en tête de colonne. Lorsque la température du réacteur atteint 70 C, le MAM supplémentaire distillé représente 38,5 kg. On introduit alors 41,9 kg d'AISOBOR dans le réacteur. On effectue ensuite un strippage afin d'éliminer le MAM résiduel. Durant toute la durée de l'opération, la colonne est stabilisée avec une solution d'EMHQ dans l'AISOBOR et un bullage d'air appauvri à 7% d'oxygène en volume. est effectué dans le réacteur. Le mélange final contient : -MEIO : 40 % - AISOBOR : 50,0 % - MAM : 0,7 % - Autres : 9,3 % - EMHQ : 0,015 % - PTZ : 0,035 %
L'invention concerne les monomères (méth)acryliques spéciaux, plus particulièrement des solutions de (méth)acrylates d'alkylimidazolidone dans des esters (méth)acryliques lourds, ainsi que leur préparation à partir de solutions de (méth)acrylates d'alkylimidazolidone dans l'eau ou dans des esters (méth)acryliques légers. Les solutions de l'invention sont particulièrement intéressantes dans les applications peintures ou vernis polymérisant sous radiations UV ou sous faisceau d'électrons.
1. Composition comprenant un (rnéth)acrylate d'alkylimidazolidone de formule (I) R1 O O dans laquelle R1 est un atome d'hydrogène ou un groupement méthyle, et A et B représentent, indépendamment l'un de l'autre, un groupement alkylène à chaîne droite ou ramifiée ayant de 2 à 5 atomes de carbone, en solution dans un (méth)acrylate de formule (IV) R1 OR' 0 dans laquelle R1 est un atome d'hydrogène ou un groupement méthyle, et R' est un radical alkyle à chaîne droite ou ramifiée ayant de 9 à 40 atomes de carbone ou un radical aliphatique cyclique, alcényle, aryle, alkyle-aryle ou aryle alkyle ayant de 2 à 40 atomes de carbone, ces radicaux pouvant être substitués et pouvant contenir des hétéroatomes. 2. Composition selon la 1 comprenant de 20 à 80 % en poids de (méth)acrylate d'alkylimidazolidone de formule (I) et de sous-produits monomériques porteurs d'une fonction uréido, de préférence de 30 à 60 % en poids. 3. Composition selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le composé de formule (I) est le méthacrylate d'éthyl-l- imidazolidyl-2-one. 4. Composition selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que dans la formule (IV), le radical R' est lauryle, stéaryle, dodécyle, béhényle, isobornyle, phényle, naphtyle, naphtyloxyalkyle comprenant un groupement alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 10 atomes de carbone. 5. Composition selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que le (méth)acrylate (IV) est l'acrylate d'isobornyle. B OùAùN.NH 6. Composition selon l'une des 1 à 5 comprenant en outre un inhibiteur de polymérisation, tel que la phénotiazine, l'hydroquinone l'éther monométhylique d'hydroquinone, le diterbutyl para-crésol, la paraphénylène diamine, le TEMPO (2,2,6,6-tétraméthyl-1-piperidinyloxy) et le di- tertiobutylcatéchol, ou les dérivés du TEMPO. 7. Composition selon la 6, caractérisée en ce que la teneur en inhibiteur est comprise entre 100 et 2000 ppm par rapport au mélange final, de préférence entre 200 et 600 ppm. 8. Procédé de préparation de solutions de (méth)acrylate d'alkylimidazolidone de formule (I) B Où AùN : NH O O dans laquelle R1 est un atome d'hydrogène ou un groupement méthyle, et A et B représentent, indépendamment l'un de l'autre, un groupement alkylène à chaîne droite ou ramifiée ayant de 2 à 5 atomes de carbone, dans un (méth)acrylate de formule (IV) R.1 OR' O dans laquelle R1 est un atome d'hydrogène ou un groupement méthyle, et R' est un radical alkyle à chaîne droite ou ramifiée ayant de 9 à 40 atomes de carbone ou un radical aliphatique cyclique, alcényle, aryle, alkyle-aryle ou aryle alkyle ayant de 2 à 40 atomes de carbone, ces radicaux pouvant être substitués et pouvant contenir des hétéroatomes, à partir de solutions de (méth)acrylate d'alkylimidazolidone de formule (I) dans l'eau ou dans un (méth)acrylate de formule (II) O 13 dans laquelle RI est un atome d'hydrogène ou un groupement méthyle et R2 est un groupement alkyle à chaîne droite ou ramifiée ayant de 1 à 4 atomes de carbone. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que le (méth)acrylate d'alkylimidazolidone est le méthacrylate d'éthyl-l-imidazolidyl-2-one. 10. Procédé selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que le (méth)acrylate (IV) est l'acrylate d'isobornyle. 11. Utilisation d'une composition selon l'une des 1 à 7, ou d'une solution obtenue par le procédé selon l'une des 8 à 10, dans la préparation de polymères utilisables comme revêtements et d'adhésifs, dans le traitement du papier et des textiles, comme agents de traitement du cuir et dans la production de peintures ou vernis polymérisables par chauffage ou sous radiation UV ou visible, ou sous faisceau d'électrons. 12. Composition comprenant de 45 à 55 % en poids de méthacrylate d'éthyl-l- imidazolidyl-2-one et de sous-produits monomériques porteurs d'une fonction uréido, et de 55 à 45 % en poids de (méth)acrylate d'isobornyle.
C,D
C07,C09,C14,D06
C07C,C07D,C09D,C09J,C14C,D06C
C07C 69,C07D 233,C09D 133,C09J 133,C14C 11,D06C 29
C07C 69/54,C07D 233/32,C09D 133/04,C09J 133/04,C14C 11/00,D06C 29/00
FR2895820
A1
DISPOSITIF D'ACQUISITION D'IMAGES D'ENVOIS POSTAUX
20,070,706
L'invention concerne un , comprenant un boîtier dans lequel est disposée une caméra avec un système d'éclairage pour former une image de la surface d'un envoi à travers une fenêtre formée dans une paroi du boîtier. On connaît déjà des dispositifs du type indiqués ci-dessus dans lequel le système d'éclairage est une source de lumière blanche, c'est-à-dire dans le domaine du visible dont les longueurs d'ondes se situent entre 400 nanomètres et 750 nanomètres, pour la lecture d'informations d'adresse figurant en contraste sur la surface des envois. On connaît aussi du document de brevet FR-2715240 des dispositifs du type indiqué ci-dessus dans lequel le système d'éclairage émet une lumière à la longueur d'onde des Ultra Violets (UV) pour exciter une encre fluorescente, ce qui permet de lire sur la surface des envois des informations sous la forme de codes à barres fluorescentes. Comme on le sait, l'encre fluorescente excitée présente la propriété d'émettre de la lumière dont la longueur d'onde est différente de la longueur d'onde d'excitation. Par exemple, on excite l'encre fluorescente avec une lumière UV. En réponse, la lumière émise par l'encre fluorescente excitée a une longueur d'onde déterminée d'environ 600 nanomètres correspondant à la couleur orange. On utilise généralement un filtre optique disposé entre la fenêtre et la caméra pour ne laisser passer que la longueur d'onde d'émission de l'encre fluorescente excitée. L'image formée par la caméra dans ces dispositifs de lecture connus est ensuite envoyée à un système de reconnaissance de caractères ou de décodage de codes à barres. Comme type de caméra, on utilise habituellement des caméras CCD. Certains envois postaux sont à la fois munis d'une information d'adresse en contraste visible sur la surface de l'envoi et d'un code à barres fluorescentes. En conséquence, on utilise pour la lecture des informations sur ces envois deux dispositifs différents d'acquisition d'images avec des systèmes d'éclairage adaptés comme indiqué plus haut, ce qui présente l'inconvénient d'occuper un espace important (deux boîtiers) dans la machine de tri et aussi de multiplier les coûts d'appareillage et de maintenance. Le but de l'invention est de remédier à ces inconvénients. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif d'acquisition d'images d'envois 2 postaux, comprenant un boîtier dans lequel est disposée une caméra avec un système d'éclairage pour former une image de la surface d'un envoi à travers une fenêtre formée dans une paroi du boîtier, caractérisé en ce que le système d'éclairage est agencé pour émettre un premier rayonnement lumineux en lumière visible dans une première zone de la fenêtre et un second rayonnement lumineux à une certaine longueur d'onde propre à exciter une marque fluorescente dans une seconde zone de la fenêtre, et en ce qu'il est prévu un moyen pour empêcher le premier rayonnement lumineux d'éclairer la seconde zone de la fenêtre lors d'une acquisition d'une image d'un envoi comportant une marque fluorescente. Le dispositif d'acquisitions d'images selon l'invention peut présenter les particularités suivantes : - le système d'éclairage comprend deux sources de lumière distinctes ; - les sources de lumières sont des diodes électroluminescentes (LED) ; - les diodes sont disposées en rangées le long de la fenêtre ; - les diodes émettant en lumière visible sont superposées aux diodes émettant à ladite certaine longueur d'onde ; - un filtre optique est placé entre la caméra et la fenêtre ; - un écran opaque est disposé entre le filtre optique et la fenêtre pour 20 séparer les deux rayonnements lumineux ; - le dispositif comprend en outre un capteur pour détecter la présence d'une marque fluorescente sur l'envoi, ce capteur pilotant l'allumage et/ou l'extinction desdites diodes. Avec cet agencement du dispositif d'acquisition d'images selon 25 l'invention, on peut lire en même temps sur la surface des envois des informations d'adresse visibles en contraste et des marques fluorescentes, par exemple des codes à barres fluorescentes, en utilisant un seul boîtier dans lequel est montée une seule caméra. Le dispositif selon l'invention peut donc être utilisé comme tête de lecture OCR et/ou tête de lecture de 30 codes à barres visibles en contraste et/ou tête de lecture de codes à barres fluorescentes. L'utilisation de LED présente l'avantage d'obtenir un système d'éclairage matriciel directif apte à éclairer dynamiquement des zones différentes de la fenêtre du boîtier. L'utilisation du filtre optique avec l'écran opaque permet d'améliorer la qualité de la lecture des informations sur la 35 surface des envois. 3 Le dispositif d'acquisition d'images est décrit plus en détail ci-après et illustré par les dessins. Cette description n'est donnée qu'à titre d'exemple indicatif et nullement limitatif de l'invention. La figure 1 est une représentation schématique de la surface d'un 5 envoi postal comportant une information d'adresse en contraste et un code à barres fluorescentes. La figure 2 est une représentation schématique en vue de dessus du dispositif d'acquisition selon un premier mode de réalisation de l'invention. La figure 3 est une représentation schématique en vue de côté du 10 dispositif d'acquisition de la figure 2. La figure 4 est une représentation schématique en vue de côté du dispositif d'acquisition selon un deuxième mode de réalisation. Sur la figure 1, on a illustré un envoi postal P ayant une surface sur laquelle est apposée une information d'adresse de distribution A figurant en 15 contraste visible par exemple en noir sur un fond blanc et également un code à barres CB imprimé avec une encre fluorescente. Comme visible sur la figure 1, le code à barres est apposé comme cela est connu dans une bande située dans le bas de la surface de l'envoi portant l'information d'adresse, cette bande étant délimitée en pointillés sur la figure 1. Ce code à 20 barres sert généralement pour le processus de tri postal automatique. On a illustré sur la figure 2, un dispositif d'acquisition d'images 1 selon l'invention avec un envoi postal P qui est déplacé sur chant dans une machine de tri (non représentée) selon le sens de la flèche 2. Le dispositif d'acquisition 1 comprend un boîtier ou une boîte noire 3 25 opaque à la lumière et muni d'une fenêtre rectangulaire 4 sur la paroi face à laquelle est déplacé l'envoi P. Dans le boîtier 3, on a illustré un système d'éclairage 5 constitué, par exemple, de deux barrettes de diodes électroluminescentes 6 disposées en deux rangées perpendiculaires à la direction 2 de part et d'autre de la fenêtre 4. Chaque barrette peut être 30 composée de plusieurs rangées verticales de diodes. Sur la figure 2, on a représenté de façon très schématique un dispositif optique 7 qui est apte à concentrer le rayonnement lumineux 8 des diodes 6 vers la fenêtre 4. Dans le boîtier 3, on a également représenté une caméra linéaire CCD 9 ("Charge-Coupled Device" - Dispositif à Couplage de Charges) de 35 type TDI ("Time Delayed Integration" û Disposition Matricielle) configurée de manière à acquérir des images des envois postaux avec une résolution de 8 4 points par millimètre. Le capteur de la caméra linéaire CCD 9 est orienté perpendiculairement au sens de déplacement 2 pour faire l'acquisition d'une image de la surface de l'envoi postal P pendant son déplacement devant la fenêtre 4 éclairée par le système 5. Sur la figure 2, on a représenté un filtre optique passe bande 10, dont le fonctionnement sera détaillé ci-après, qui est disposé devant l'objectif de la caméra 9. Sur la figure 3, on a représenté le système d'éclairage 5 sous la forme d'un premier ensemble de diodes 20 émettant en lumière visible, par exemple en lumière blanche, dans une zone supérieure 23 de la fenêtre 4 et un second ensemble de diodes 21 émettant à une longueur d'onde d'excitation de l'encre fluorescente dans une zone inférieure 22 de la fenêtre 4. On choisit, par exemple, une longueur d'onde d'excitation de 470 nanomètres ce qui correspond à la couleur bleue. L'ensemble de diodes 20 superposé à l'ensemble de diodes 21 forment deux sources de lumière distinctes de sorte que les deux zones 22 et 23 sont également distinctes pour éviter des interférences lumineuses. Comme on peut le comprendre, l'envoi P est présenté face à la fenêtre 4 avec la bande inférieure de la surface de l'envoi (contenant le code à barres CB) qui est placée dans la zone 22 tandis que l'information d'adresse postale en contraste A est placée dans la zone 23. Sur la figure 3, on a représenté un écran opaque 24 qui est placé à la jonction entre les deux zones 22 et 23 de la fenêtre 4 pour empêcher le rayonnement lumineux émis par les diodes 20 d'éclairer la zone 22 de la fenêtre 4 lors de l'acquisition de l'image du code à barres fluorescentes CB sur la surface de l'envoi. Cet écran 24 permet en conséquence d'éviter des interférences lumineuses entre les deux ensembles de diodes 20 et 21. Dans le cas d'une utilisation de diodes électroluminescentes à rayonnement très directif on peut omettre l'écran opaque 24. En réponse au rayonnement d'excitation incident, la lumière émise par les barres fluorescentes situées dans la zone inférieure 22 a une longueur d'onde d'environ 600 nanomètres correspondant à la couleur orange. Cette lumière est filtrée par le filtre optique passe bande 10 centré sur la longueur d'onde de la couleur orange ce qui permet d'éviter l'apparition dans la partie de l'image comportant le code à barres de marques en contraste visible sur l'envoi. Ce filtre optique 10 n'affecte pas la clarté de l'information d'adresse A dans l'image puisque la lumière blanche contient toutes les longueurs d'ondes du visible, en particulier celle correspondant à la couleur orange, et que la couleur des informations en contraste visible sur l'envoi P est généralement très éloignée dans le spectre 5 des couleurs de la couleur orange. Avec le filtre optique 10 devant l'objectif de la caméra 9, on comprend que le premier ensemble de diodes 20 doit émettre un rayonnement lumineux qui contienne la longueur d'onde d'émission du code à barres fluorescentes excité. Dans ce mode de réalisation de l'invention, le premier ensemble de diodes 20 peut donc émettre dans la couleur orange sans que la lecture en contraste ne s'en trouve affectée. Sur la figure 4, on a représenté le filtre optique passe bande 10 qui est centré sur la longueur d'onde d'excitation de l'encre fluorescente et qui est disposé à proximité des diodes 21 dans le champ délimité par l'écran opaque 24 face à la zone 22 de la fenêtre 4. Avec cette construction, le filtre 10 ne filtre que la lumière réfléchie depuis la zone inférieure excité 22. Ainsi, la partie de l'image correspondant à la partie supérieure de l'envoi P contenant l'information d'adresse A en contraste visible est acquise avec un meilleur contraste quelle que soit la couleur d'impression de l'information d'adresse A, et ceci même si l'information d'adresse A est en couleur rouge ou orange. Il est entendu que l'invention s'étend à un dispositif dans lequel le système d'éclairage 5 peut comporter plus de deux sources lumineuses comme 20 et 21 pour la lecture de plusieurs marques fluorescentes disposées à des positions différentes prédéterminées sur la surface des envois. On peut avantageusement utiliser un capteur de détection de marque fluorescente représenté par DP sur la figure 2 et qui est disposé en amont du dispositif d'acquisition 1 selon le sens de la flèche 2. Un tel capteur est décrit dans la demande de brevet EPO408126. Un tel capteur est apte à détecter outre la présence d'une marque fluorescente, la position de cette marque sur la surface d'un envoi postal selon la direction verticale et la direction horizontale. Dans le cas où ce capteur DP est utilisé avec le dispositif 1, le système d'éclairage 5 sera agencé sous la forme d'une matrice de diodes entourant la fenêtre 4 dont les lignes horizontales sont munies à la fois de diodes émettant en lumière blanche et de diodes 6 émettant dans la lumière bleue. Dans le cas où le capteur DP détecte la présence d'une marque fluorescente sur l'envoi P, le capteur DP envoie un signal qui commande l'extinction des diodes en lumière blanche dans la zone de la fenêtre où la marque fluorescente est présente. Cette zone verticale d'extinction des diodes électroluminescentes blanches et le temps d'extinction des diodes définissent une partie 25 de l'envoi dans laquelle la marque fluorescente est détectée. La partie 25 de l'envoi est représentée sur la figure 1. Dans le cas où le capteur DP ne détecte pas la présence d'une marque fluorescente sur l'envoi P alors toutes les diodes électroluminescentes de couleur blanche du système d'éclairage sont allumées
Un dispositif d'acquisition d'images d'envois postaux comprend un boîtier (3) dans lequel est disposée une caméra (9) avec un système d'éclairage (5) pour former une image de la surface d'un envoi à travers une fenêtre (4) formée dans une paroi du boîtier (3). Le système d'éclairage (5) est agencé pour émettre un premier rayonnement lumineux en lumière visible dans une première zone (23) de la fenêtre et un second rayonnement lumineux à une certaine longueur d'onde propre à exciter une marque fluorescente dans une seconde zone (22) de la fenêtre. Il est prévu un moyen pour empêcher le premier rayonnement lumineux d'éclairer la seconde zone de la fenêtre lors d'une acquisition d'une image d'un envoi comportant une marque fluorescente (CB).
1) Dispositif d'acquisition d'images d'envois postaux (P), comprenant un boîtier (3) dans lequel est disposée une caméra (9) avec un système d'éclairage (5) pour former une image de la surface d'un envoi à travers une fenêtre (4) formée dans une paroi du boîtier (3), caractérisé en ce que le système d'éclairage (5) est agencé pour émettre un premier rayonnement lumineux en lumière visible dans une première zone (23) de la fenêtre et un second rayonnement lumineux à une certaine longueur d'onde propre à exciter une marque fluorescente dans une seconde zone (22) de la fenêtre, et en ce qu'il est prévu un moyen pour empêcher le premier rayonnement lumineux d'éclairer la seconde zone de la fenêtre lors d'une acquisition d'une image d'un envoi comportant une marque fluorescente (CB). 2) Dispositif selon la 1, dans lequel le système d'éclairage (5) comprend deux sources de lumière (20,21) distinctes. 3) Dispositif selon la 2, dans lequel les sources de lumières sont des diodes électroluminescentes (6). 4) Dispositif selon la 3, dans lequel les diodes sont disposées en rangées le long de la fenêtre. 5) Dispositif selon la 4, dans lequel les diodes (20) 25 émettant en lumière visible sont superposées aux diodes (21) émettant à ladite certaine longueur d'onde. 6) Dispositif selon l'une des 1 à 5, dans lequel un filtre optique (10) est placé entre la caméra (9) et la fenêtre (4). 7) Dispositif selon la 6, dans lequel un écran opaque (24) est disposé entre le filtre optique et la fenêtre pour séparer les deux rayonnements lumineux. 30 8 8) Dispositif selon la 3, comprenant en outre un capteur (DP) pour détecter la présence d'une marque fluorescente (CB) sur l'envoi (P), ce capteur commandant l'allumage et/ou l'extinction desdites diodes. 9) Machine de tri postal, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif d'acquisition d'images selon l'une des 1 à 8 pour la lecture simultanée d'information d'adresse en contraste et de marques fluorescentes sur la surface des envois postaux.
G,B
G06,B07,G02
G06K,B07C,G02B,G06V
G06K 7,B07C 3,G02B 27,G06V 30
G06K 7/12,B07C 3/14,G02B 27/02,G06V 30/224
FR2892789
A1
ACTIONNEUR DE PASSAGE DE VITESSES POUR BOITE DE VITESSES ROBOTISEE.
20,070,504
L'invention concerne le domaine des boîtes de vitesses robotisées et en particulier des actionneurs de passage de vitesses pour boîtes de vitesses à arbres parallèles. Les boîtes de vitesses à arbres parallèles sont munies de pignons fous et de synchroniseurs pour solidariser la rotation du pignon fou. Des synchroniseurs sont reliés par des fourchettes à un corps de commande interne présentant un mouvement de passage et un mouvement de sélection. Le mouvement de sélection permet de choisir la fourchette sur laquelle agir pour passer une vitesse. Le mouvement de passage permet de pousser ou tirer la fourchette choisie pour actionner le synchroniseur correspondant. Dans une boîte de vitesses robotisée, les mouvements de passage et de sélection sont générés par des moteurs de commande. Le mouvement de passage est une translation de course réduite et d'effort à transmettre au synchroniseur assez important de sorte que les moteurs de commande sont généralement associés à un mécanisme de démultiplication de mouvements rotatifs et à un moyen de transformation de rotation en translation. C'est ainsi que la demande de brevet FR-A-2 764 358 (LUK) a proposé un dispositif d'actionnement d'un arbre de commutation de boîte de vitesses. Ce dispositif comprend un moteur électrique d'axe perpendiculaire à l'arbre de commutation. Une vis sans fin montée sur l'arbre de sortie du moteur entraîne une roue tangente. Une tige d'articulation munie de rotules à chaque extrémité fait le lien entre l'arbre de commutation et un point excentré de la roue tangente. La rotation de la roue tangente entraîne la translation de l'arbre de commutation. L'inconvénient de ce dispositif est qu'il est complexe à assembler. L'ensemble du moteur et de la roue tangente ainsi que l'arbre de commutation doivent être pré-indexés pour assembler la tige d' articulation. La demande de brevet FR-A-2 764 029 (LUK) décrit également d'autres dispositifs d'actionnement de passage où l'axe du moteur générant une translation de l'arbre de commutation est perpendiculaire à l'arbre de commutation. L'inconvénient des dispositifs décrits dans les deux brevets cités est l'encombrement de l'ensemble de la boîte de vitesses équipée de son moteur électrique. Il est courant que l'arbre de commutation soit parallèle aux arbres de la boîte de vitesses munis de pignons et soit situé en partie haute de la boîte de vitesses. Le fait d'avoir un moteur électrique perpendiculaire aux arbres de la boîte de vitesses entraîne une proéminence dépassant en partie haute de la boîte de vitesses à un endroit où passent les structures d'architecture du véhicule. Une telle disposition du moteur électrique générant la translation de l'arbre de commutation empêche l'implantation de l'ensemble du groupe moteur-boîte de vitesses dans certains types de véhicules. L'invention propose un actionneur de passage de vitesses pour boîte de vitesses robotisée et une boîte de vitesses qui remédient aux inconvénients précédents. Notamment, l'actionneur présente un rendement énergétique amélioré, facilite l'assemblage de la boîte de vitesses, voire améliore l'encombrement de la partie haute de la boîte de vitesses. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'actionneur de passage de vitesses pour boîte de vitesses robotisée à arbres parallèles comprend un corps de commande interne destiné à agir sur des fourchettes de la boîte de vitesses, et un moyen de transformation d'effort entre une rotation d'une première partie tournante et une translation du corps de commande interne. Le moyen de transformation d'effort comprend une partie vis coopérant avec une partie écrou coaxiale, l'axe des parties vis et écrou étant parallèle à la translation du corps de commande. On conçoit qu'avec un système vis-écrou parallèle au corps de commande, la transformation d'effort se fait de manière plus directe. Cela permet de limiter les renvois d'angle et d'améliorer le rendement énergétique de l'actionneur. Cela permet aussi de n'avoir à assembler que des composants parallèles aux arbres de la boîte de vitesses, et facilite l'assemblage de la boîte de vitesses. Avantageusement, la première partie tournante est entraînée par un moteur de commande d'axe parallèle aux arbres de la boîte de vitesses. Cela permet de positionner le moteur de commande en partie haute de la boîte de vitesses, sans que celui-ci ne provoque une proéminence excessive par rapport au profile global de la boîte de vitesses. Selon une variante, l'une des parties vis ou écrou est fixe par rapport à la première partie tournante, la première partie tournante étant solidaire en translation d'un carter de la boîte de vitesses. Avantageusement, l'une des parties vis ou écrou, non fixe par rapport à la première partie tournante, peut être monté à translation sur une deuxième partie tournante. La deuxième partie tournante est solidaire en translation d'un carter de la boîte de vitesses. Selon une autre variante, la première et la deuxième partie tournante sont entraînées en rotation par un même moteur de commande selon des vitesses de rotation différentes. Avantageusement, le moteur de commande peut entraîner un premier pignon engrenant avec des dentures de la première partie tournante, et un deuxième pignon engrenant avec des dentures de la deuxième partie tournante. Avantageusement, la partie écrou est munie de cannelures coopérant avec la deuxième partie tournante. Avantageusement, la partie écrou est munie d'une gorge recevant un secteur angulaire s'étendant radialement par rapport à une partie principale du corps de commande de manière que la translation de la partie écrou et la translation du corps de commande soient liées. Alternativement, l'actionneur comprend un doigt, monté à rotation sur la partie écrou et guidé à translation dans un carter de la boîte de vitesses, le corps de commande étant muni d'une gorge apte à recevoir le doigt de manière que la translation de la partie écrou et la translation du corps de commande soient liées. Selon un mode de réalisation de l'invention, la boîte de vitesses comprend un actionneur de passage de vitesses , un moteur de commande étant monté à l'extérieur d'un carter de la boîte de vitesses, un arbre du moteur traversant ledit carter. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le procédé d'assemblage d'une boîte de vitesses robotisée comprend une étape où on pré-assemble hors des carters de la boîte de vitesses un fagot d'arbres parallèles munis de pignons, l'un des arbres pré-assemblés comprenant un transformateur de rotation en translation, puis on insert le fagot d'arbres dans un carter, et on ferme la boîte de vitesses. Enfin, on assemble un moteur rotatif après la fermeture des carters de la boîte de vitesses. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée de quelques modes de réalisation pris à titre d'exemples non limitatifs et illustrés par le dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une représentation schématique d'un premier mode de réalisation d'un actionneur selon l'invention ; et - la figure 2 est une représentation schématique d'un deuxième mode de réalisation d'un actionneur selon l'invention. Comme illustré sur la figure 1, la boîte de vitesses 1 comprend un carter 2 séparant une zone interne des mécanismes et une zone externe. Dans la zone externe de la boîte de vitesses sont disposés un moteur de commande de sélection 3 et un moteur de commande 4 de passage des vitesses. La zone interne de la boîte de vitesses comprend un corps de commande interne 5 capable de se déplacer en translation et en rotation autour d'un arbre fixe 5a par rapport au carter 2 de la boîte de vitesses 1. Le corps de commande interne 5 est muni à son extrémité d'un doigt de fourchette 6 coopérant avec une fourchette 7 pour le passage des vitesses. Le moteur de commande de sélection 3 entraîne un arbre 8 muni d'une denture longitudinale 8a engrenant avec une roue 9 solidaire du corps de commande interne 5. La démultiplication non représentée du moteur de commande de sélection 3 permet d'entraîner la roue 9 du corps de commande 5 sur un secteur angulaire de manière que le doigt de fourchette 6 coopère avec une autre fourchette non représentée et parallèle à la fourchette 7. La denture longitudinale 8a permettent de maintenir l'orientation angulaire du doigt de fourchette 6 quelle que soit la translation du corps de commande interne 5 par rapport au carter 2. La translation du corps de commande interne 5 et des fourchettes 7 se fait selon un axe parallèle aux arbres non représentés de la boîte de vitesses. Le moteur de commande de passage 4 possède un axe parallèle aux arbres de la boîte de vitesses 1 et entraîne, sur un arbre 4a monté à rotation dans le carter 2, un premier pignon 10 et un deuxième pignon 11. Un moyen de transformation d'effort comprend un arbre 13 monté à rotation dans le carter 2 sur deux paliers 14 et 14a qui sont montés fixes sur l'arbre 13, une roue 15 constituant une première partie tournante engrenant avec le premier pignon 10 et une vis 16. Une partie écrou 17 est montée sur la vis 16 et comprend sur sa partie extérieure une gorge 18 et des cannelures 19. Une deuxième partie tournante 20 est montée à rotation dans le carter 2 grâce à un palier 21 et possède sur sa partie extérieure une denture 22 engrenant avec le deuxième pignon 11 et dans sa partie intérieure des cannelures 19a coopérant avec les cannelures 19. Le corps de commande interne 5 est muni d'une portion de collerette 23 s'étendant radialement et ayant la forme d'un secteur angulaire qui pénètre dans la gorge 18 de la partie écrou 17. On va maintenant décrire le fonctionnement de l'actionneur de passage de vitesses. Pour une position donnée du moteur de commande de sélection 3, la rotation du moteur de commande de passage 4 provoque la translation du corps de commande interne 5 le long de la vis 16. En effet, la première partie tournante 15 et la deuxième partie tournante 20 sont entraînées en rotation par le même moteur de commande de passage 4 à des vitesses de rotation différentes correspondant au rapport d'engrènement du premier pignon 10 avec la première partie tournante 15 et du deuxième pignon 11 avec la denture 22 de la deuxième partie tournante 20. La deuxième partie tournante 20 entraîne en rotation la partie écrou 17 tout en laissant libre la translation de la partie écrou 17 le long de la vis 16 grâce aux cannelures 19. La rotation relative de la partie écrou 17 par rapport à la vis 16 est due à la différence des vitesses d'entraînement des deux parties tournantes. La vis 16 étant fixe par rapport au carter 2, la différence de vitesses d'entraînement entraîne une translation de la partie écrou 17 qui coulisse à l'intérieur de la deuxième partie tournante 20, dans un sens ou dans un autre selon le rapport des vitesses d'entraînement et le sens de l'hélice de la vis 16. Le corps de commande interne 5 est immobilisé en rotation grâce à la denture longitudinale 8a et est entraîné en translation par portion de collerette 23 qui coopère avec la gorge 18 de la partie écrou 17. La translation inverse du corps de commande 5 est obtenue en faisant tourner le moteur de commande de passage 4 en sens inverse. Lorsque le moteur de commande de sélection 3 fait pivoter la denture longitudinale 8a, le secteur angulaire 23 est décalé d'une portion d'angle mais reste engagé dans la gorge 18 de sorte que les mouvements de sélection et de passage sont indépendants les uns des autres. On va maintenant décrire à l'aide de la figure 2 un deuxième mode de réalisation dans lequel les éléments ayant les mêmes fonctions portent les mêmes références, et notamment le mécanisme de sélection. Ce mode de réalisation se distingue du précédant par un autre moyen de lier les translations de la partie écrou 17 et du corps de commande interne 5, ainsi que par une autre implantation du moteur 4 de commande de passage. L'arbre 13 du moyen de transformation d'effort est monté fixe dans le carter 2 et comprend la vis 16 coopérant avec une partie écrou 17a. Une roue 24 est montée libre en rotation autour de l'arbre 13. Un pignon 25 est monté fixe sur l'arbre 13 et constitue une première partie tournante engrenant avec le premier pignon 10. La roue libre 24 constitue une deuxième partie tournante, possède à distance de son axe de rotation un alésage 24a et engrène avec le deuxième pignon 11. La partie écrou 17a possède un pion d'indexation 17b parallèle à l'axe de la vis 16. Le pion d'indexation 17b coulisse dans l'alésage 24a pendant que la partie écrou 17a se déplace sur la vis 16. La partie écrou 17a est munie d'une gorge 26 sur laquelle est montée à rotation une collerette 27. La collerette 27 est munie d'un pion d'indexation 28 et d'un doigt 29 s'étendant radialement par rapport à l'axe de la vis 16. Le pion d'indexation 28 coopère avec une rainure 30 d'axe parallèle à l'axe de la vis 16. Le doigt 29 pénètre dans une gorge ménagée autour du corps de commande interne 5. Selon une variante, le moteur de commande de passage 4 peut entraîner directement l'arbre 13 sur lequel est montée la vis 16, la translation de la partie écrou n'étant due qu'à la différence de rotation entre les deux parties tournantes. Selon encore une autre variante, la partie vis peut être reliée à un pignon et la partie écrou peut posséder une gorge et des dentures, un arbre parallèle à vis possède deux pignons engrenant l'un avec le pignon de la vis 16, l'autre avec les dentures de la partie écrou. Le moteur de commande de passage 4 peut entraîner indifféremment la partie écrou ou la partie vis ou l'arbre parallèle muni des deux pignons
Actionneur de passage de vitesses pour boîte de vitesses 1 robotisée à arbres parallèles comprenant un corps de commande interne 5 destiné à agir sur des fourchettes 7 de la boîte de vitesses 1, et un moyen de transformation d'effort entre une rotation d'une première partie tournante 15, 25 et une translation du corps de commande interne 5, caractérisé par le fait que le moyen de transformation d'effort comprend une partie vis 16 coopérant avec une partie écrou 17, 17a coaxiale, l'axe des parties vis et écrou étant parallèle à la translation du corps de commande 5.
1 -Actionneur de passage de vitesses pour boîte de vitesses robotisée (1) à arbres parallèles comprenant un corps de commande (5) interne destiné à agir sur des fourchettes (7) de la boîte de vitesses (1), et un moyen de transformation d'effort entre une rotation d'une première partie tournante (15, 25) et une translation du corps de commande interne (5), caractérisé par le fait que le moyen de transformation d'effort comprend une partie vis (16) coopérant avec une partie écrou (17, 17a) coaxiale, l'axe des parties vis et écrou étant parallèle à la translation du corps de commande (5). 2 -Actionneur selon la 1, dans lequel la première partie tournante (15, 25) est entraînée par un moteur de commande (4) d'axe parallèle aux arbres de la boîte de vitesses (1). 3 -Actionneur selon la 1 ou 2, dans lequel l'une des parties vis (16) ou écrou est fixe par rapport à la première partie tournante (15, 25), la première partie tournante (15, 25) étant solidaire en translation d'un carter (2) de la boîte de vitesses (1). 4 -Actionneur selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel l'une des parties vis ou écrou (17, 17a), non fixe par rapport à la première partie tournante, est montée à translation sur une deuxième partie tournante (20, 24), la deuxième partie tournante (20, 24) étant solidaire en translation d'un carter (2) de la boîte de vitesses (1). 5 -Actionneur selon la 4, dans lequel la première (15, 25) et la deuxième (20, 24) partie tournante sont entraînées en rotation par un même moteur de commande (4) selon des vitesses de rotation différentes. 6 -Actionneur selon la 5, dans lequel le moteur de commande (4) entraîne un premier pignon (10) engrenant avec des dentures de la première partie tournante (15, 25), et un deuxième pignon (11) engrenant avec des dentures de la deuxième partie tournante (20, 24). 7 -Actionneur selon l'une quelconque des 4 à 6, dans lequel la partie écrou (17) est munie de cannelures (19) coopérant avec la deuxième partie tournante (20). 8 -Actionneur selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel la partie écrou (17) est munie d'une gorge (18) recevant un secteur angulaire (23) s'étendant radialement par rapport à une partie principale du corps de commande (5) de manière que la translation de la partie écrou (17) et la translation du corps de commande (5) soient liées. 9 -Actionneur selon l'une quelconque des 1 à 7, comprenant un doigt (29), monté à rotation sur la partie écrou (17a) et guidé à translation dans un carter (2) de la boîte de vitesses (1), le corps de commande (5) étant muni d'une gorge apte à recevoir le doigt (29) de manière que la translation de la partie écrou (17a) et la translation du corps de commande (5) soient liées. 10- Boîte de vitesses comprenant un actionneur de passage de vitesses selon l'une des précédentes, dans laquelle le moteur de commande (4) est monté à l'extérieur d'un carter (2) de la boîte de vitesses (1), un arbre du moteur traversant ledit carter (2).
F
F16
F16H
F16H 61,F16H 63
F16H 61/28,F16H 63/30
FR2902383
A3
DISPOSITIF DE BLOCAGE POUR ACCESSOIRE ELECTRONIQUE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,221
DE.VEHICULE AUTOMOBILE Domaine de l'invention La présente invention concerne un dispositif de blocage, et concerne plus particulièrement un dispositif de blocage adapté pour bloquer les dispositifs électroniques, tels qu'un GPS, un PDA ou un téléphone cellulaire à l'intérieur d'un véhicule. Art antérieur Des dispositifs électroniques, tels qu'un GPS, un PDA ou un téléphone cellulaire, peuvent être installés dans un véhicule via un dispositif de blocage. En référence à la figure 1, un siège de blocage 9 connu comprend deux corps de siège 91, 92, un siège fixe 93, et deux corps de blocage 94 disposés des deux côtés des deux corps de siège 91, 92. Les deux corps de blocage 94 peuvent être deux corps de support pour régler la position d'un dispositif électronique et pour fixer le dispositif électronique. Le siège fixe 93 est disposé sur un côté inférieur du corps de siège 92, et est inséré dans une prise d'allume-cigare d'un véhicule ou fixé dans le véhicule. Deux ressorts de compression 95 sont disposés entre les deux corps de siège 91, 92. Le corps de blocage 94 coulisse le long d'une rainure de coulissement 921, et chaque corps de blocage 94 a une partie de blocage latérale 941 protégée à l'extérieur du corps de siège 91 ou 92 correspondant. De plus, chaque corps de blocage 94 a une roue à cliquet unidirectionnelle 942 formée sur son côté avant et sur son côté arrière. Un siège retenu flexible 96 vient en contact avec la roue à cliquet 942, et le siège retenu flexible 96 a un corps de butée 961 qui fait saillie à partir de celui-ci pour être inséré dans la roue à cliquet 942 du corps de blocage 94. Par conséquent, le corps de blocage 94 ne peut être que déplacé vers l'avant et ensuite positionné. En outre, le siège retenu flexible 96 a une rainure de bord oblique 962 formée sur son côté arrière. Une tige de compression 97 est insérée dans la rainure de bord oblique 962, et a une rainure concave oblique 971 pour pousser le siège retenu flexible 96, afin de se déplacer vers l'intérieur et vers l'extérieur. Le corps de butée 961 est inséré dans la roue à cliquet 942 du corps de blocage 94. Par conséquent, les deux corps de blocage 94 ne peuvent être déplacés que vers l'avant jusqu'à ce que les deux corps de blocage 94 bloquent le dispositif électronique. De plus, un utilisateur peut appuyer sur la tige de pression 97 pour faire sortir les deux corps de blocage 94 via deux ressorts de compression 3 pour libérer le dispositif électronique. Cependant, les deux roues à cliquet 942 doivent être formées sur les deux côtés de chaque corps de blocage 94. De plus, la roue à cliquet 942 doit être formée sur la distance de déplacement du corps de blocage 94. Par conséquent, toute la structure du siège de blocage connu est complexe, le coût de fabrication du dispositif de blocage est augmenté.30 Résumé de l'invention La présente invention propose un dispositif de blocage. Le dispositif de blocage prévoit un engrenage et une roue rotative qui sont coaxiaux. Par conséquent, lorsque les deux éléments de blocage sont déplacés vers l'extérieur et vers l'intérieur pour entraîner l'engrenage, la roue rotative peut être entraînée pour tourner de manière synchrone. De plus, un élément d'entrave limite les deux éléments de blocage pour se déplacer uniquement vers l'avant pour bloquer un dispositif électronique. En outre, lorsque l'on appuie sur un bouton de déblocage, les deux éléments de blocage peuvent être libérés pour libérer le dispositif électronique. De plus, la présente invention n'a pas besoin de deux roues à cliquet unidirectionnelles des deux côtés de l'élément de blocage. Par conséquent, toute la structure du dispositif de blocage de la présente invention est simple, et son coût de fabrication nettement inférieur à celui de l'art antérieur. Un aspect de l'invention est un dispositif de blocage comprenant un corps de siège, deux éléments de blocage, au moins un ressort, un pignon, une roue rotative, un élément d'entrave, et un bouton de déblocage. Le corps de siège a un boîtier avant et un boîtier arrière. Chaque élément de blocage a un corps de blocage et un élément de blocage latéral raccordé au corps de blocage. Chaque corps de blocage a une crémaillère, et les deux corps de blocage des deux éléments de blocage sont disposés entre le boîtier 3 avant et le boîtier arrière. Le au moins un ressort est disposé entre le corps de siège et l'un des deux éléments de blocage. Le pignon et la roue rotative sont montés pivotant dans le corps de siège ensemble, dans lequel l'engrenage est mis en prise avec les deux crémaillères des corps de blocage, et la roue rotative a une surface de contact formée autour de ceux-ci. L'élément d'entrave est pivoté dans le corps de siège, dans lequel l'élément d'entrave a une surface d'entrave qui est en contact avec la surface de contact de la roue rotative. Le bouton de déblocage est disposé de manière mobile sur le corps de siège et raccordé avec l'élément d'entrave. Il faut comprendre qu'à la fois la description générale précédente et la description détaillée suivante sont exemplaires, et sont prévues pour proposer une plus ample explication de l'invention telle que revendiquée. Les autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront plus clairement d'après la description, les dessins et les revendications suivants. Brève description des figures Les différents objectifs et avantages de la présente invention ressortiront plus clairement d'après la description détaillée suivante lorsqu'elle est lue conjointement aux dessins joints, dans lesquels : La figure 1 est une vue en perspective en éclaté d'un dispositif de blocage selon un art antérieur ; La figure 2 est une vue en perspective en éclaté d'un dispositif de blocage selon la présente invention ; La figure 3 est une vue en perspective assemblée 5 d'un dispositif de blocage selon la présente invention ; La figure 4 est une autre vue en perspective assemblée d'un dispositif de blocage selon la présente invention ; 10 La figure 5 est une vue de dessous d'un dispositif de blocage selon la présente invention ; et La figure 6 est une vue en perspective assemblée d'un dispositif de blocage à l'usage selon la présente invention. 15 Description détaillée de l'invention En référence aux figures 2 à 5, la présente invention propose un dispositif de blocage, 20 comprenant : un corps de siège 1, deux éléments de blocage 2, deux ressorts 3, un pignon 4, une roue rotative 5, un élément d'entrave 6, et un bouton de déblocage 7. Le corps de siège 1 a un boîtier avant 11 et un boîtier arrière 12. Le boîtier avant 11 et le 25 boîtier arrière 12 sont bloqués ou retenus ensemble via des vis 13 pour former un boîtier creux. Le boîtier arrière 12 a une pluralité de trous de passage circulaires 121 formés sur celui-ci et des trous rectangulaires 122, les deux trous rectangulaires 122 30 communiquent avec les deux côtés de chaque trou de passage 121, et le trou rectangulaire 122 a une largeur inférieure à celle du trou de passage 121 pour retenir une planche de support 14. La planche de support 14 du corps de siège 1 a une pluralité de saillies 141 faisant saillie à partir de sa surface et correspondant au trou de passage 121. Chacune des saillies 141 a deux parties de retenue 142 faisant saillie à partir de ses deux côtés, et il existe une distance prédéterminée d'une surface de chaque partie de retenue 142 jusqu'à une surface de la planche de support 14. Les saillies 141 de la planche de support 14 peuvent être insérées dans les trous de passage 121 correspondants du boîtier arrière 12, et les saillies 141 sont déplacées vers les trous rectangulaires 122 correspondants pour retenir les parties de retenue 142 sur une face interne du boîtier arrière 12. Par conséquent, la planche de support 14 peut être retenue sur un côté arrière du corps de siège 1. De plus, une surface opposée de la planche de support 14 est assemblée avec un dispositif formant ventouse 8 via une tige de raccordement 81 du dispositif formant ventouse 8 (comme représenté sur la figure 6). Par conséquent, le dispositif de blocage peut être positionné à n'importe quel endroit par le dispositif formant ventouse 8. Le corps de siège comprend en outre deux éléments de support 15 retenus d'un côté du boîtier avant 11 pour supporter un bord inférieur d'un dispositif électronique. Les deux éléments de blocage 2 ont un corps de blocage 21 et un élément de blocage latéral 22 raccordé avec le corps de blocage 21 via un procédé de retenue ou adhésif. Chaque élément de blocage 2 a un dispositif d'écartement flexible 23 fixé sur une face interne de chaque élément de blocage latéral 22. Chaque corps de blocage 21 a un trou rectangulaire 211 et une crémaillère 212 disposée sur un côté du trou rectangulaire 211. Par conséquent, les deux crémaillères 212 sont respectivement disposées sur un côté supérieur de l'un des trous rectangulaires 211 et un côté inférieur de l'autre trou rectangulaire 211 pour se mettre en prise avec le pignon 4 afin de former un mécanisme d'entrave. Les deux corps de blocage 21 des deux éléments de blocage 2 sont disposés entre le boîtier avant 11 et le boîtier arrière 12. En outre, l'un des corps de blocage 21 a un espace de réception 213 formé sur celui-ci, et l'autre corps de blocage 21 est reçu dans l'espace de réception 213 pour empiler les deux corps de blocage 21. Les deux corps de blocage 21 peuvent être déplacés à l'opposé l'un de l'autre. Par conséquent, les deux corps de blocage 21 peuvent être déplacés vers l'intérieur pour bloquer le dispositif électronique, ou vers l'extérieur pour libérer le dispositif électronique. Les deux ressorts 3 sont des ressorts de compression. Un ressort 3 est en contact entre le corps de siège 1 et une pièce en saillie 214 du corps de blocage 21. L'autre ressort 3 vient en contact entre le corps de siège 1 et l'autre pièce en saillie 214 du corps de blocage 21. Par conséquent, les deux ressorts 3 sont disposés entre le corps de siège 1 et l'un des deux éléments de blocage 2. Par conséquent, les deux ressorts 2 fournissent la force aux deux éléments de blocage 2 pour que les deux éléments de blocage 2 se déplacent vers l'extérieur. Le pignon 4 et la roue rotative 5 sont pivotés dans le corps de siège 1 ensemble par un élément pivotant 41 (tel qu'une vis) qui passe par le pignon 4 et la roue rotative 5. Le pignon 4 est mis en prise avec les deux crémaillères 212 des deux corps de blocage 21. Le pignon 4 s'engrène avec les deux crémaillères 212 pour former un mécanisme d'entrave. Par conséquent, les deux crémaillères 212 peuvent être déplacées ensemble vers l'intérieur ou vers l'extérieur en même temps. La roue rotative 5 est un corps de roue circulaire et a une surface de contact 51 formée tout autour pour entrer en contact avec l'élément d'entrave 6. L'élément d'entrave 6 a une partie pivotante 61 formée sur son côté et un pivot 62 pour faire pivoter la partie pivotante 61 de l'élément d'entrave 6 dans le boîtier avant 11 du corps de siège 1. Par conséquent, l'élément d'entrave 6 peut être oscillé via le pivot 62 comme un centre d'essieu. L'élément d'entrave 6 a une surface d'entrave 63 avec une surface courbée. La surface d'entrave 63 entre en contact avec la surface de contact 51 de la roue rotative 5. La surface d'entrave 63 a un premier côté 631 et un second côté 632, une distance entre le premier côté 631 et un centre d'essieu de l'élément d'entrave 6 est plus longue qu'une autre distance entre le second côté 632 et le centre d'essieu de l'élément d'entrave 6. La surface d'entrave 63 comprend en outre une pluralité de dents unidirectionnelles 633 formées entre le premier côté 631 et le second côté 632. Par conséquent, la surface d'entrave 63 a une fonction de déplacement unidirectionnelle. Par exemple, en référence à la figure 5, lorsque la roue rotative 5 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, la surface d'entrave 63 arrête le mouvement. Lorsque la roue rotative 5 tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, la surface d'entrave 63 permet le mouvement. Par conséquent, les deux éléments de blocage 2 ne peuvent se déplacer que vers l'intérieur pour entraîner la roue rotative 5 à tourner dans le sens des aiguilles d'une montre et bloquer le dispositif électronique. L'élément d'entrave 6 a un montant d'entrave 64 en saillie par rapport à sa face. Le bouton de déblocage 7 est disposé de manière mobile dans une rainure de coulissement 111 du boîtier avant 11. Le bouton de déblocage 7 a une partie de bouton 71 et un bras d'entrave 72 raccordé à un côté de la partie de bouton 71. La partie de bouton 71 fait saillie à l'extérieur du corps de siège 1 pour appuyer sur la partie de bouton 71. Le bras d'entrave 72 a un trou d'entrave 721, et le montant d'entrave 64 de l'élément d'entrave 6 est inséré dans le trou d'entrave 721 du bras d'entrave 72 pour raccorder le bouton de déblocage 7 avec l'élément d'entrave 6. Lorsque l'on appuie sur le bouton de déblocage 7, l'élément d'entrave 6 peut tourner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre pour que la surface d'entrave 63 de l'élément d'entrave 6 se sépare de la surface de contact 51 de la roue rotative 5. En même temps, l'élément d'entrave 6 perd sa fonction d'entrave. Par conséquent, les deux éléments de blocage 2 peuvent être libérés via les deux ressorts 3 pour libérer le dispositif électronique. En conclusion, la présente invention propose que le pignon 4 et la roue rotative 5 soient coaxiaux. Par conséquent, lorsque les deux éléments de blocage 2 sont déplacés vers l'extérieur et vers l'intérieur pour entraîner le pignon 4, la roue rotative 5 peut être entraînée pour tourner de manière synchrone. De plus, l'élément d'entrave 6 limite les deux éléments de blocage 2 pour se déplacer vers l'intérieur uniquement pour bloquer le dispositif électronique. En outre, lorsque l'on appuie sur le bouton de déblocage 7, les deux éléments de blocage 2 sont libérés pour libérer le dispositif électronique. De plus, les deux éléments de blocage 2 peuvent être déplacés vers l'extérieur et vers l'intérieur pour bloquer différents dispositifs électroniques de différentes tailles. Par exemple, lorsque les deux éléments de blocage 2 sont déplacés vers l'extérieur sur une plus grande distance, les deux éléments de blocage 2 peuvent bloquer un plus grand dispositif électronique. Par conséquent, le dispositif de blocage de la présente invention est très pratique pour les utilisateurs. En outre, la présente invention n'a pas besoin d'avoir deux roues à cliquet unidirectionnelles formées sur les deux côtés des éléments de blocage 2. Par conséquent, dans la présente invention, toute la structure du dispositif de blocage est simple, et le coût de fabrication pour le dispositif de blocage est réduit. De plus, chacune des saillies 141 a deux parties de retenue 142 en saillie à partir de ses deux côtés pour proposer un effet de retenue. Par conséquent, entre la planche de support 14 et le corps de siège 1, on forme un bon joint ferme, et les utilisateurs ne doivent pas se faire du souci concernant la perte de prise ou le glissement du dispositif de blocage. Bien que la présente invention a été décrite en référence à ses modes de réalisation préférés, il faut comprendre que l'invention n'est pas limitée à ses détails. Différents changements et modifications ont été suggérés dans la description précédente, et d'autres se présenteront à l'homme du métier. Par conséquent, tous ces changements et modifications sont prévus pour être englobés dans la portée de l'invention telle que définie dans les revendications jointes
Le dispositif de blocage comprend un corps de siège (1), deux éléments de blocage (2), au moins un ressort (3), un pignon (4), une roue rotative (5), un élément d'entrave (6), et un bouton de déblocage (7). Chaque élément de blocage (2) a un corps de blocage (21) avec une crémaillère (212). Le pignon (4) et la roue rotative (5) sont montés pivotant dans le corps de siège (1) ensemble. Le pignon (4) est mis en prise avec les deux crémaillères (212). L'élément d'entrave (6) est monté pivotant dans le corps de siège (1), dans lequel l'élément d'entrave (6) a une surface d'entrave (63) qui est en contact avec la surface de contact (51). Le bouton de déblocage (7) est disposé de manière mobile sur le corps de siège (1) et raccordé avec l'élément d'entrave (6). Par conséquent, toute la structure du dispositif de blocage est simple, et le coût du dispositif de blocage est réduit.
1. Dispositif de blocage, comprenant : un corps de siège (1) ayant un boîtier avant (11) et un boîtier arrière (12) ; deux éléments de blocage (2), dans lesquels chaque élément de blocage (2) a un corps de blocage (21) et un élément de blocage latéral (22) raccordé au corps de blocage (21), chaque corps de blocage (21) a une crémaillère (212), et les deux corps de blocage (21) des deux éléments de blocage (2) sont disposés entre le boîtier avant (11) et le boîtier arrière (12) ; au moins un ressort (3) disposé entre le corps de siège (1) et l'un des deux éléments de blocage (2) ; un pignon (4) et une roue rotative (5) montés pivotant dans le corps de siège (1) ensemble, dans lequel le pignon (4) est mis en prise avec les deux crémaillères (212) des deux corps de blocage (21), et la roue rotative (5) a une surface de contact (51) formée tout autour ; un élément d'entrave (6) monté pivotant dans le corps de siège (1), dans lequel l'élément d'entrave (6) a une surface d'entrave (63) entrant en contact avec la surface de contact (51) de la roue rotative (5) ; et un bouton de déblocage (7) disposé de manière mobile sur le corps de siège (1) est raccordé à l'élément d'entrave (6). 2. Dispositif de blocage selon la 1, dans lequel le boîtier arrière (12) a une pluralité de trous de passage (121) et de trous rectangulaires(122), chacun des trous rectangulaires (122) communique avec deux côtés de chaque trou de passage (121), et le trou rectangulaire (122) a une largeur inférieure à celle du trou de passage (121) ; dans lequel le corps de siège (1) comprend en outre une planche de support (14) via une pluralité de saillies (141) en saillie à partir de sa surface, chacune des saillies (141) a deux parties de retenue (142) faisant saillie à partir de ses deux côtés, les saillies (141) de la planche de support (14) sont insérées dans les trous de passage (121) correspondants du boîtier arrière (12), et les saillies (141) sont déplacées vers les trous rectangulaires (122) correspondants pour retenir les parties de retenue (142) sur une face interne du boîtier arrière (12) ; dans lequel une surface opposée de la planche de support (14) est assemblée avec un dispositif formant ventouse (8) avec une tige de raccordement (81) du dispositif formant ventouse (8). 3. Dispositif de blocage selon la 1, dans lequel chaque élément de blocage (2) a un dispositif d'espacement (23) flexible fixé sur une face interne de chaque élément de blocage (2) latéral ; dans lequel chaque corps de blocage (21) a un trou rectangulaire (211) et les deux crémaillères (212) sont respectivement disposées sur un côté supérieur de l'un des trous rectangulaires (211) et sur un côté inférieur de l'autre trou rectangulaire (211). 4. Dispositif de blocage selon la 1, dans lequel l'un des corps de blocage (21) a unespace de réception (213) formé sur celui-ci, et l'autre corps de blocage (21) est reçu dans l'espace de réception (213) pour empiler les deux corps de blocage (21). 5. Dispositif de blocage selon la 1, dans lequel le ressort (3) est un ressort de compression, et le ressort (3) entre en contact contre le corps de siège (1) et une pièce en saillie (214) de l'un des éléments de blocage (2). 6. Dispositif de blocage selon la 1, dans lequel le pignon (4) et la roue rotative (5) sont pivotés dans le corps de siège (1) ensemble par un élément de pivotement (41) passant par le pignon (4) et la roue rotative (5). 7. Dispositif de blocage selon la 1, dans lequel l'élément d'entrave (6) a une partie pivotante (61) formée sur son côté, et un pivot (62) pour faire pivoter la partie pivotante (61) de l'élément d'entrave (6) dans le corps de siège (1). 8. Dispositif de blocage selon la 1, dans lequel la surface d'entrave (63) de l'élément d'entrave (6) est une surface courbée ; dans lequel la surface d'entrave (63) a un premier côté (631) et un second côté (632), une distance entre le premier côté (631) et un centre d'essieu de l'élément d'entrave (6) est plus longue qu'une autre distance entre le second côté (632) et le centre d'essieu de l'élément d'entrave(6), et la surface d'entrave (63) comprend en outre une pluralité de dents unidirectionnelles (633) formées entre le premier côté (631) et le second côté (632). 9. Dispositif de blocage selon la 1, dans lequel l'élément d'entrave (6) a un montant d'entrave (64) faisant saillie à partir de sa surface, le bouton de déblocage (7) a un bras d'entrave (72), et le bras d'entrave (72) a un trou d'entrave (721), et le montant d'entrave (64) de l'élément d'entrave (6) est inséré dans le trou d'entrave (721) du bras d'entrave (72). 10. Dispositif de blocage selon la 1, dans lequel le bouton de déblocage (7) est disposé de manière mobile dans une rainure de coulissement (111) du boîtier avant (11) et le bouton de déblocage (7) a une partie de bouton (71) faisant saillie à l'extérieur du corps de siège (1).
B
B60
B60R
B60R 11
B60R 11/02,B60R 11/00
FR2896358
A1
PROCEDE POUR LA TRANSFORMATION D'UN DOCUMENT XML.
20,070,720
La présente invention concerne un ("Extensible Markup Language") dans une autre forme, soit également en XML soit dans une forme complètement différente textuelle ou binaire. 15 Elle a plus particulièrement pour objet d'accélérer la transformation d'un document XML afin que celle-ci puisse être appliquée en ligne, le mécanisme de transformation pouvant être inséré dans le flux réseau, par exemple dans un serveur HTTP ("HyperText Transfer Protocol"). 20 Le mécanisme de transformation s'appuie sur "l'expression fonctionnelle" du document XML initial. Le mécanisme d'évaluation de l'expression peut être logiciel. Il peut également être micro programmé ou "câblé". Le langage XML apparaît aujourd'hui comme une classe de langage dont le 25 pouvoir d'expression est quasiment universelle ; il dispose de commandes étendues pour les mises en page et les éléments plus complexes ; son atout majeur est qu'il est extensible à souhait et qu'il peut donc être utilisé pour presque n'importe quel type de document. 30 La compatibilité entre le programme source et le programme cible est assurée par un fichier de définition spécifique (DTD : "Document Type Definition"). 1 Par conséquent, quand une application requiert un langage, deux choix se présentent: soit inventer un langage, spécifier sa grammaire puis développer un 5 analyseur syntaxique spécifique pour ce langage, soit spécifier une application du XML, c'est à dire spécifier un sous langage du XML au moyen de son fichier de définition spécifique. Parmi ces deux solutions, la seconde généralement est retenue car la structure 10 générale du XML est connue, par ailleurs il existe de multiples analyseurs syntaxiques qui valident le document XML au moyen de son fichier de définition spécifique. Toutefois, un document en XML, lorsqu'il doit être présenté ne l'est rarement 15 tel quel: il faut généralement le transformer afin de le rendre visualisable par exemple en HTML ("HyperText Markup Language"). Il existe des outils de transformation du XML tels que par exemple le processeur XSLT qui s'appuie sur des feuilles de style écrites en XSL 20 ("eXtended Style Sheet"). Il s'agit d'un système de réécriture d'arbre. D'une façon générale, on sait que la plupart des systèmes de transformations du XML actuellement disponibles sont très lents. Les causes de cette lenteur sont les suivantes : 25 • Le mécanisme général retenu pour la transformation du XML est un système de réécriture d'arbre. Ceci implique de parcourir plusieurs fois le document XML et d'y appliquer des règles de réécriture selon une priorité faisant l'objet d'une évaluation complexe. -3- Ce mécanisme doit être appliqué itérativement jusqu'à l'obtention d'un point fixe, c'est à dire d'un document pour lequel plus aucune règle de réécriture n'est applicable. • Dans le cas du XSL, Les règles de réécritures sont elles mêmes décrites en XML. Deux compilations XML successives doivent donc être effectuées: l'une concerne la feuille de style XSL c'est à dire les règles de réécriture, l'autre le document lui même. • Les programmes de réécriture sont généralement écrits en Java qui est un langage interprété. L'invention a donc plus particulièrement pour but de supprimer ces inconvénients. Elle propose, à cet effet, un procédé selon lequel le document XML tout entier est lui-même considéré comme sa propre expression de transformation. Selon l'invention, ce procédé est caractérisé en ce qu'il comprend les étapes 20 suivantes : la transformation du document XML en une seule et unique expression, ladite unique expression étant exprimée dans un langage d'expression fonctionnelle en notation préfixée, à chaque opérateur dudit document XML correspond une fonction, 25 l'analyse de la susdite unique expression afin de produire le document XML dans sa forme finale. Ce procédé présente donc l'avantage de permettre de : de compiler le document XML sous forme d'un programme dont 30 l'exécution génère le document dans sa forme finale,15 -4- de générer le document XML, transformé en une expression fonctionnelle, sous plusieurs formes finales qui dépendent uniquement de la machine utilisée pour évaluer cette expression fonctionnelle, - de décrire la transformation dans un langage d'expression fonctionnelle plus puissant que le XSL, et d'obtenir ainsi une plus grande efficacité du procédé de transformation selon l'invention. Avantageusement, le procédé de transformation selon l'invention permet d'obtenir des débits importants en micro-programmant, voire en câblant ledit 10 procédé de transformation. L'invention telle que précédemment définie, peut être notamment utilisée dans diverses applications, en effet : • le procédé de transformation peut être utilisé pour le rendu HTML 15 ("HTML rendition") d'un document ou d'une page Web initialement composée en XML (par exemple en "DocBook") ; dans ce cas, plusieurs qualités de HTML peuvent être produites en fonction des capacités d'affichage du navigateur, 20 • dans le cas d'un navigateur "WAP" (Wireless Application Protocol), le procédé permet de transformer le document en "WML" (Word Mark Language) ou encore en "CHTML" (Compact Hyper Text Markup Language) dans le cas d'un téléphone cellulaire "iMode". 25 • dans le cadre du "Web service", le procédé permet de transformer une requête XML en une requête compréhensible par le serveur de base de données. Par exemple, il peut transformer une requête "SOAP" (Simple Object Access Protocol) en "SQL*Net" via les "OCI" (Oracle Cali Interface) de "ORACLE". 30 - 5 • Le procédé peut également être utilisé pour accélérer le traitement des requêtes XML (par exemple SOAP) en facilitant l'analyse des analyseurs de syntaxe XML de l'application. Pour cela, il transforme le XML et le "tokenized" XML. L'analyseur de syntaxe de l'application peut alors être remplacé par un simple convertisseur de "tokenized" XML en événements "SAX"(Simple API for XML). Un mode d'exécution de l'invention sera décrit ci-après, à titre d'exemple non limitatif, avec référence au dessin annexé dans lequel : La figure unique représente une structure arborescente décrivant la composition et les caractéristiques d'un train comprenant une locomotive, un wagon citerne et un wagon porte conteneur. 15 On rappelle tout d'abord que le procédé selon l'invention consiste à transformer un document XML, par exemple celui illustré sur l'unique figure, en une seule et unique expression, ladite expression étant exprimée dans un langage d'expression fonctionnelle ; cette expression est ensuite analysée de manière à produire le document XML dans sa forme finale. 20 Le langage d'expression fonctionnelle retenu peut être : - soit le langage "LISP" ; dans ce cas le document XML est transformé en une seule expression LISP ; à chaque type de noeud du document XML correspond une fonction LISP qui décrit la transformation à lui 25 appliquée, soit un langage d'opérateurs post-fixés ; dans ce cas, l'expression peut être évaluée par une machine à pile qui peut être câblée, c'est à dire par un dispositif "hardware" très rapide. 30 Un document XML est équivalent à un arbre à N-aires. Chaque paire (balise ouvrante, balise fermante) définie un noeud de cet arbre. Ce noeud peut contenir soit du texte, soit d'autres paires de balises soit un mélange des deux. A titre d'exemple simple, un document XML est défini comme suit : electrique CC 7500 citerne 2 porte conteneur 4 Ce document XML peut être représenté sous la forme d'un arbre tel que montré sur l'unique figure. En effet, dans le cas présent, la composition du train et ses caractéristiques sont représentées sous la forme d'une multiplicité de noeuds No, NI, N2, N3, N4, N5, N6, N7, N8, N9, N10, qui représentent respectivement : 30 No : train ; NI : locomotive ; N2 : wagon citerne ; N3 : wagon porte conteneur ; N4 : énergie de la locomotive ; N5 : type de locomotive ; N6 : puissance de la locomotive ; N7 : charge du wagon citerne ; N8 : essieux du wagon citerne ; N9 : charge du wagon porte conteneur ; N10 : essieux du wagon porte conteneur. 15 20 25 35 -7- Chaque noeud est défini par une paire de balises, à savoir une balise ouvrante (par exemple : ) et une balise fermante (par exemple : ) concernant le noeud N1 "loco". Chaque noeud peut contenir soit du texte (blocs B1, B2, B3, B4, B5, B6, B7), soit d'autres paires de balises, soit un mélange des deux. Ainsi, dans l'exemple représenté sur l'unique figure, le noeud No "train" est en relation avec : le noeud N1 "loco" par l'intermédiaire de la liaison L0_1, le noeud N2 "wagon" par l'intermédiaire de la liaison LO.2, le noeud N3 "wagon" par l'intermédiaire de la liaison L0_3, d'autre part, le noeud N1 "loco" est en relation avec : le noeud N4 "énergie" par l'intermédiaire de la liaison L1.4, le noeud N5 "type" par l'intermédiaire de la liaison L1_5, le noeud N6 "puissance" par l'intermédiaire de la liaison L1.6, d'autre part, le noeud N2 "wagon" est en relation avec : le noeud N7 "charge" par l'intermédiaire de la liaison L2_7, le noeud N8 "essieux" par l'intermédiaire de la liaison L2_8, et d'autre part, le noeud N3 "wagon" est en relation avec : le noeud N9 "charge" par l'intermédiaire de la liaison L3_9, _ le noeud Nlo "essieux" par l'intermédiaire de la liaison L3_10, enfin : le noeud N4 "énergie" est en relation avec le bloc B 1 "électrique", le noeud N5 "type" est en relation avec le bloc B2 "CC", le noeud N6 "puissance" est en relation avec le bloc B3 "7500", - le noeud N7 "charge" est en relation avec le bloc B4 "citerne", le noeud N8 "essieux" est en relation avec le bloc B5 "2", le noeud N9 "charge" est en relation avec le bloc B6 "porte conteneur", et -le noeud N9 "essieux" est en relation avec le bloc B7 "4". L'équivalent fonctionnel de ce document est : train[3]loco[2]energie[1]"electrique"type[1] 5 "CC"puissance[1]"7500" wagon[2]charge[1]"citerne"essieux[1]"2"wagon[2] charge[1]"porte conteneur"essieux[1]"4" On voit que chaque noeud est transformé en un opérateur suivi de son arité 10 entre [] et des ses arguments. Les arguments de l'opérateur sont soit le résultat de l'évaluation d'opérateur soit du texte littéral. Cette notation fonctionnelle est équivalente à un programme exécuté par une machine. Pour chaque opérateur, cette machine évalue les arguments puis 15 passe les arguments à l'opérateur qui produit son résultat. Quand les arguments sont eux même produits par des opérateurs le même processus de calcul est relancé récursivement. En évaluant l'opérateur correspondant à la racine de l'arbre, c'est à dire le 20 premier opérateur du programme, on évalue ou exécute la totalité du document. L'algorithme est récursif : le même procédé de calcul est rappelé pour chaque opérateur : • Pour chaque argument (Parité est donnée pour chaque opérateur): • Si c'est une valeur littérale 25 • Installer la valeur au sommet de la pile des arguments • Incrémenter l'index de programme • Sinon (c'est un opérateur) • Incrémenter l'index de programme • Rappeler récursivement la machine pour cet opérateur 30 • Appeler l'opérateur avec son arité A. Celui-ci agit sur les A valeurs aux sommets de la pile d'arguments. • Dépiler A valeurs dans la pile d'arguments. • Empiler le résultat de l"'épateur". Pour la compréhension du procédé, est décrit ci-après l'algorithme de construction de l'arbre et de construction de l'expression. Si on considère les balises ouvrantes et fermantes comme des classes parenthèses, il apparaît que le XML est un langage de "Dick" très simple. Bien que pouvant contenir une liste d'attributs, une balise peut être considérée comme un "token" produit par l'analyse lexicale. La grammaire s'exprime en "BNF" (Backus Normal Form) de la manière suivante : • lement ::= balise *( texte J lement ) anti-balise L'analyse syntaxique du XML est donc réalisée par un automate à pile dont 15 l'algorithme est le suivant : 1. balise ouvrante: push 2. balise fermante: pop; shift 3. texte: shift 20 Tel qu'il est défini, l'algorithme d'évaluation de l'expression fonctionnelle du document XML au moyen de la machine décrite ci-dessus, les noeuds de l'arbre sont parcourus en profondeur d'abord. Dans certains cas, la construction d'un contexte d'évaluation pour chacun des opérateurs associés aux noeuds de l'arbre nécessite un parcours en hauteur d'abord. 25 Si à chaque noeud X et son opérateur associé de même nom X on associe un opérateur conjugué X* et si pour chaque noeud on remplace l'expression X[n] [An} par X [n + 1 ] X * [ O ] [An}, on obtient n double parcours en hauteur et en profondeur en une seule passe. 30 - 10 - Ainsi, l'originalité du procédé de transformation d'un document XML,selon l'invention, réside dans le fait que le document XML tout entier est lui-même considéré comme sa propre expression de transformation ; ce qui permet une plus grande efficacité du procédé de transformation et notamment la possibilité de décrire la transformation dans un langage fonctionnel plus puissant que le langage XSL
Procédé pour la transformation d'un document XML comprenant les étapes suivantes :- la transformation du document XML en une seule et unique expression, ladite unique expression étant exprimée dans un langage d'expression fonctionnelle en notation préfixée, à chaque opérateur dudit document XML correspond une fonction,- l'analyse de la susdite unique expression afin de produire le document XML dans sa forme finale.Il s'agit ainsi d'un procédé selon lequel le document XML tout entier est lui-même considéré comme sa propre expression de transformation.
Revendications 1. Procédé pour la transformation d'un document XML, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : la transformation du document XML en une seule et unique expression, ladite unique expression étant exprimée dans un langage d'expression fonctionnelle en notation préfixée, à chaque opérateur dudit document XML correspond une fonction, l'analyse de la susdite unique expression afin de produire le document 10 XML dans sa forme finale. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la susdite analyse de l'expression fonctionnelle du document XML est effectuée en une seule passe selon un double parcours en 15 hauteur puis en profondeur au moyen d'un opérateur conjugué passé en argument fixé. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le susdit langage d'expression fonctionnelle retenu est le 20 langage "LISP" ; dans ce cas le document XML est transformé en une seule expression LISP ; à chaque type de noeud du document XML correspond une fonction LISP qui décrit la transformation à lui appliquée, 4. Procédé selon la 1, 25 caractérisé en ce que le susdit langage d'expression fonctionnelle retenu est un langage d'opérateurs post-fixés. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que dans le cas du susdit langage d'opérateurs post-fixés, la 30 susdite expression fonctionnelle est évaluée par une machine câblée.
H,G
H03,G06
H03M,G06F
H03M 7,G06F 9
H03M 7/28,G06F 9/45
FR2895298
A1
COUPE-LEGUMES EN SPIRALE DE SECURITE
20,070,629
La présente invention a pour objet un . Dans le cadre de l'invention, le mot légumes doit être considéré dans un sens très large, et les légumes découpés peuvent non seulement être à proprement parler des légumes de type quelconque (pommes de terre, concombres, courgettes, carottes, ...) mais également des fruits ou autres éléments se prêtant à la coupe en spirale. Il existe actuellement sur le marché différents types de coupe-légumes manuels qui ont en commun d'être peu pratiques et d'exposer leurs utilisateurs à de sérieux risques de coupures aux mains. Parallèlement, il existe également de nombreux coupe-légumes ou robots électriques ménagers ou destinés à des industries ou à des collectivités présentant un caractère polyvalent. Il s'agit là cependant en règle générale d'appareils sophisti- qués qui, outre leur coût élevé présentent souvent l'inconvénient d'être d'une utilisation peu commode et en outre d'être difficiles à nettoyer. Pour remédier à cet inconvénient, il a été proposé, conformément au document FR-2 825 043 un coupe légume longitudinal manuel, simple, pratique et bon marché permettant de faire varier sélectivement les caractéristiques de coupe, de travailler à la demande avec plus ou moins de produit à transformer et en outre n'exposant pas l'utilisateur à des risques de coupures graves. Ce dispositif connu, nommé mandoline par les spécialistes comporte : - un châssis muni de deux montants latéraux parallèles définissant deux rails latéraux ainsi que d'au moins une lame de coupe montée transversalement en regard d'une fente de passage des légumes découpés, - une chambre guide guidée en translation en va et vient le long des rails de guidage et définissant à sa partie in- terne un volume de réception des légumes à découper, et - un poussoir s'emboîtant sur la chambre guide. Ce poussoir est destiné à être saisi manuellement par l'utilisateur pour être déplacé en va et vient le long des rails de guidage, 35 avec la chambre guide en exerçant constamment une pression sur les légumes contenus dans le volume de réception, de façon à les appliquer contre la ou les lame(s) de coupe montée(s) sur le châssis et permettre leur découpe par cette ou ces lame(s). Ce coupe-légumes de sécurité présente l'avantage de per-mettre de réaliser de nombreuses préparations différentes (rondelles lisses ou ondulées, coupe gaufrée, coupe en dés, ...) et a donc été très bien accueilli par les utilisateurs. Il présente également de nombreux autres avantages liés en particulier à la simplicité du système d'ajustement des lames de coupe qui permet une qualité de coupe parfaite, à son faible encombrement lors du rangement, et en outre à sa facilité d'entretien, notamment au lave vais-selle. Toutefois, ce coupe-légumes manuel de sécurité ne permet pas de découper les légumes en rubans ou en lamelles de longueur relativement importante sinon en n'utilisant pas l'ensemble chambre guide/poussoir de sécurité. Or, les juliennes de légumes de types lasagnes ou tagliatel- les de grande longueur sont actuellement très appréciées par les consommateurs et ceux-ci n'ont pas d'autres alternatives que de les réaliser manuellement. Dans ce contexte, et pour obtenir de telles juliennes de légumes on a eu l'idée conformément au document FR 2 861 629 de propo- ser un accessoire de découpe de légumes en spirale susceptible de s'adapter sur le châssis du coupe-légumes longitudinal décrit dans le document FR 2 825 043. Un tel dispositif comporte : un boîtier de section essentiellement circulaire guidé en translation le long des rails de guidage et définissant à sa partie interne un volume de réception des légumes à découper, un poussoir de découpe en spirale creux en forme de capuchon s'emboîtant sur le boîtier et comportant à sa partie interne une plaque d'appui formant semelle d'une part solidaire par l'une de ses faces ou première face d'un axe rotatif médian se prolongeant à son extrémité opposée par une manivelle dépassant du poussoir de découpe en spirale par une ouverture de guidage percée dans celui-ci et d'autre part équipée sur son autre face ou seconde face d'une série de piquants destinés à venir se planter dans la chair des légumes à découper de fa- çon à assurer leur maintien en les appliquant contre le couteau de dé-coupe en spirale monté sur le châssis pour permettre leur découpe en spirale lorsque l'utilisateur actionne la manivelle en exerçant une pression en direction du châssis, et des moyens de blocage du boîtier dans une position telle que l'axe rotatif du poussoir de découpe en spirale soit situé en regard de la fente de passage des légumes découpés. Un tel dispositif de découpe en spirale dans lequel les lames de découpe en spirale étaient les mêmes que celles utilisées pour effectuer la découpe longitudinale conformément au document FR 2 825 043 n'a pas pu permettre de donner entière satisfaction. La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvénients en proposant un coupe-légumes en spirale de sécurité spéciale-ment adapté à la découpe en spirale. Un tel coupe-légumes peut avantageusement correspondre à un accessoire adapté à un coupe-légumes manuel de sécurité tel que décrit dans le document FR 2 825 043, mais peut également être indépendant sans pour cela sortir du cadre de l'invention. 15 Un tel coupe-légumes en spirale de sécurité est caractérisé en ce que le couteau de découpe en spirale est constitué par un corps de couteau amovible essentiellement plan, de préférence en matériau synthétique susceptible d'être positionné et encliqueté sur le châssis et équipé d'une part à sa partie médiane d'un picot de centrage destiné à venir se 20 planter dans la chair d'un légume à découper, et d'autre part, sur une moitié de sa longueur d'un évidement au niveau duquel est fixée une demi-lame transversale. Lorsque l'utilisateur actionne la manivelle en exerçant une pression en direction du châssis, un légume introduit et centré dans le 25 volume de réception tourne sur lui-même et est découpé en spirale. Une telle configuration permet d'obtenir une découpe satisfaisante dans la mesure où le légume à découper est centré et bloqué dans le boîtier lors de la découpe, et où, à chaque rotation, le légume à découper passe au-dessous de la demi-lame ce qui permet d'obtenir une 30 spirale régulière et symétrique. Le coupe-légumes conforme à l'invention permet ainsi d'effectuer une large gamme de découpes : il permet en particulier de dé-couper un légume en forme de corolle maintenue en son centre de sorte qu'il puisse être reconstitué. 35 Il est également ainsi possible d'obtenir des lasagnes spirales en creusant préalablement le légume en son centre, notamment à l'aide d'un vide-pomme, ou encore des tranches en entaillant le légume à partir du perçage central selon un rayon ou diamétralement. Selon une autre caractéristique de l'invention, le corps de couteau se prolonge à chacune de ses extrémités par des embouts de préhension respectifs. Ces embouts sont destinés à être successivement saisis par un utilisateur et introduits à partir de la partie interne du châssis dans des ouvertures percées à cet effet dans les montants latéraux de celui-ci, ce sans risque de blessure suite à un contact avec la demi-lame tranchante. L'un des embouts de préhension est de préférence équipé 10 d'une languette d'encliquetage permettant le maintien du couteau de dé-coupe en spirale sur le châssis. Le corps de couteau peut en outre avantageusement être équipé de repères permettant de garantir que la demi-lame soit toujours insérée dans le bons sens sur le châssis. 15 Il est à noter que selon l'invention, la présence du picot de centrage exclut toute introduction par glissement du couteau de découpe en spirale dans les ouvertures percées dans les montants latéraux comme dans le document FR 2 825 043. Selon une autre caractéristique de l'invention, le coupelégumes en spirale comporte également au moins un couteau de découpe longitudinale amovible équipé sur une moitié de sa longueur d'un ensemble de lames équidistantes dirigées essentiellement perpendiculairement à la demi-lame transversale de façon à permettre de découper les légumes en lamelles spirales minces calibrées de type tagliatelles. 25 Le châssis peut avantageusement être équipé d'une série de tels couteaux de découpe dont les lames ont un écartement plus ou moins important de façon à obtenir des tagliatelles spirales plus ou moins larges. Selon l'invention l'axe rotatif et la manivelle sont de préférence respectivement constitués par deux pièces vissées l'une sur l'autre 30 de façon à permettre le démontage du poussoir, donc de faciliter son nettoyage. Selon une autre caractéristique préférentielle de l'invention, le dispositif comporte des moyens de réglage de la hauteur de coupe de façon à permettre d'obtenir des tranches, lasagnes, ou tagliatelles spirales 35 de différentes épaisseurs. Ces moyens de réglage de la hauteur de coupe peuvent en particulier avantageusement être constitués par une rampe mobile en translation parallèlement au plan de coupe telle que décrite dans le document FR 2 825 043. Il est ainsi possible de maintenir constamment la rampe de réglage de la hauteur de coupe parallèle à elle-même et par suite de régler la hauteur de coupe tout en garantissant que la première extrémité de la rampe venant en regard du couteau de découpe en spirale reste à une distance constante et très courte de ce couteau. Une telle configuration permet d'optimiser la coupe grâce à la faible distance de passage rampe / couteau qui garantit une régularité 10 et une précision optimale. Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, les moyens de blocage du boîtier sont constitués par une collerette entourant celui-ci sur sa périphérie et se prolongeant par deux branches respectivement équipées à leur extrémité libre d'ergots de 15 blocage susceptibles de venir s'encliqueter dans des échancrures prévues à cet effet dans les rails de guidage du châssis. Cette collerette est de préférence essentiellement rectangulaire et comporte des bords opposés rabattus permettant de définir deux glissières ayant une section essentiellement en forme de U qui coopèrent 20 avec les rails de guidage du châssis. Lors du montage du coupe-légumes, l'utilisateur peut ainsi faire glisser la collerette et le boîtier le long des rails de guidage du châssis jusqu'à ce que les ergots prévus aux extrémités des branches viennent s'encliqueter dans les échancrures prévues à cet effet. 25 La longueur de ces branches est bien entendu déterminée de sorte que dans cette position de blocage, l'axe rotatif du poussoir de découpe en spirale soit situé en regard de la fente de passage des légumes découpés et que le picot de centrage soit situé au centre du boîtier. Selon une autre caractéristique avantageuse, la face de la 30 plaque d'appui formant semelle comportant une série de piquants comporte un perçage borgne dans lequel vient buter le picot de sorte qu'une fois le picot en butée, la distance entre la face de la plaque portant les piquants et la (ou les) lame(s) soit supérieure à la hauteur des piquants. Une telle butée évite que les piquants ne viennent en contact avec la lame. 35 Cela évite d'une part que les piquants ne soient coupés par la lame et d'autre part que ceux-ci n'endommagent la lame. Pour permettre le montage du coupe-légumes, il est en règle générale nécessaire de munir le boîtier d'une entaille médiane permettant le passage du picot du couteau de découpe en spirale. Les caractéristiques du coupe-légumes en spirale de sécu-5 rité qui fait l'objet de l'invention seront décrites plus en détail en se référant aux dessins non limitatifs annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective éclatée du poussoir, la figure 2 est une vue en perspective représentant le poussoir monté sur un coupe-légumes manuel de sécurité tel que décrit dans le document FR 2 825 043, la figure 3 est une vue de dessus du couteau de découpe en spirale, la figure 4 est une vue de côté de ce couteau, la figure 5 est une vue de dessus du boîtier et des moyens de blocage de celui-ci, 15 la figure 6 est une vue en coupe de la figure 5 selon l'axe VI-VI. Il est à noter que le poussoir correspond avantageusement à un accessoire du coupe-légumes manuel de sécurité décrit dans le document FR 2 825 043 mais pourrait également être monté sur un dispositif de découpe autre sans pour cela sortir du cadre de l'invention. 20 Selon la figure 1, le poussoir de découpe en spirale est essentiellement constitué par un élément creux en forme de capuchon 1 ayant une section circulaire et présentant à sa partie supérieure 2 une forme ergonomique facilitant sa préhension. Cet élément 1 est équipé à sa partie interne d'une plaque 25 d'appui formant semelle 3 de forme circulaire dont une première face 4 est solidaire au niveau de son centre d'un axe rotatif 5 s'étendant perpendiculairement à celle-ci et se prolongeant à son extrémité opposée par une manivelle 6 comportant un embout rotatif 7. L'axe rotatif 5 et la manivelle 6 sont constitués par deux 30 pièces indépendantes vissées l'une sur l'autre. L'extrémité libre de l'axe rotatif 5 ainsi que la manivelle 6 dépassent de la face supérieure 2 de l'élément en forme de capuchon 1 par une ouverture de guidage percée au centre de cette face et dans laquelle est en outre introduit un manchon de guidage 8. 35 Un ressort hélicoïdal 9 est par ailleurs monté autour de l'axe rotatif 5. Les extrémités de ce ressort 9 viennent respectivement en appui contre la première face 4 de la plaque d'appui formant semelle 3 et contre la face supérieure 2 de l'élément en forme de capuchon 1 à la périphérie de l'ouverture de guidage, sur la face interne de cet élément. Selon la figure 1, la seconde face 10 de la plaque d'appui formant semelle 3 est équipée d'une série de piquants 11 régulièrement répartis ainsi que d'un perçage borgne médian 14 dont la fonction sera décrite plus en détail dans la suite de cet exposé. Selon la figure 2, le poussoir 1 est emboîté sur un boîtier 12 de section essentiellement circulaire définissant à sa partie interne un volume de réception 13 des légumes à découper qui est représenté plus en détail sur les figures 5 et 6. Ce boîtier 12 est monté sur les rails de guidage 32 du châssis 30 d'un coupe-légumes manuel de sécurité tel que décrit dans le document FR 2 825 043 aux lieu et place de la chambre guide équipant ce coupe-légumes. Les caractéristiques de ce châssis ne seront pas à nouveau décrites dans le cadre de cet exposé dans un but de brièveté. Selon la figure 2, un couteau de découpe en spirale amovible 15 est positionné transversalement sur le châssis 30 en regard d'une fente de passage des légumes découpés et encliqueté sur celui-ci. Selon les figures 3 et 4, le couteau de découpe en spirale 15 est constitué par un corps de couteau 16 essentiellement plan en matériau synthétique muni à sa partie médiane d'un évidement au niveau du-quel est fixée au moyen de rivets 33 une demi-lame transversale 17. Le corps de couteau 16 est en outre équipé à sa partie mé- diane d'un picot de centrage latéral 18 destiné à venir se planter dans la chair d'un légume à découper. Selon la figure 3, le corps de couteau 16 se prolonge à chacune de ses extrémités par des embouts de préhension 19, 19' permettant à un utilisateur de le mettre en place sur le châssis 30 sans risque de blessure suite à un contact avec la demi-lame tranchante 17. Lors de cette manoeuvre l'utilisateur doit successivement introduire les embouts de préhension 19, 19' dans des ouvertures percées à cet effet dans les montants latéraux 31 du châssis 30, ce à partir de la partie interne de ce châssis. L'un des embouts de préhension 19 est équipé d'une languette d'encliquetage 20 permettant de maintenir le couteau de découpe en spirale 15 dans les ouvertures du châssis 30 après sa mise en place. Le corps de couteau 16 est en outre muni de repères 21, 21' ayant pour fonction de garantir que la demi-lame 17 soit toujours insérée dans le bon sens. Il est à noter que la présence du picot de centrage 18 exclut toute introduction par glissement du couteau de découpe en spirale 15 dans les ouvertures percées dans les montants latéraux 32 à partir de la partie externe du châssis 30. Selon les figures 2, 5 et 6, le boîtier 12 est entouré par une collerette 21 essentiellement rectangulaire. io Selon la figure 6, deux des bords opposés 22 de cette collerette 21 sont rabattus de manière à définir des glissières en forme de U susceptibles de coopérer avec les rails de guidage 32 du châssis 30. Selon les figures 2 et 5, la collerette 21 se prolonge par ailleurs par deux branches 23 respectivement équipées à leur extrémité 15 libre d'ergots de blocage 24 susceptibles de venir s'encliqueter dans des échancrures 25 prévues à cet effet dans les rails de guidage 32 du châssis 30 pour bloquer le boîtier 12 en translation. La longueur des branches 23 est déterminée de sorte que dans cette position de blocage, l'axe rotatif 5 du poussoir de découpe en 20 spirale 1 soit situé en regard de la fente de passage des légumes découpés et que le pivot de centrage 18 soit situé au centre du boîtier 12. Selon la figure 1, dans cette position, le picot de centrage 18 vient en butée dans le perçage borgne 14 de la seconde face 10 de la plaque d'appui formant semelle 3. 25 Dans cette position de butée, la distance entre la seconde face 10 de la plaque d'appui formant semelle 3 et le couteau de découpe en spirale 15 est supérieure à la hauteur des piquants 11 qui ne peuvent ainsi pas venir en contact avec la demi-lame 17. Selon la figure 5, le boîtier 12 est par ailleurs muni d'une 30 entaille médiane 26 permettant le passage du picot de centrage 18 du couteau de découpe en spirale 15. 35
Coupe-légumes en spirale de sécurité comportant :- un châssis (30) muni d'un couteau de découpe en spirale (15) monté transversalement en regard d'une fente de passage des légumes découpés,- un boîtier (12) définissant un volume de réception (13) des légumes à découper,- un poussoir de découpe en spirale (1) comportant une manivelle (6), et- des moyens de blocage du boîtier,caractérisé en ce quele couteau de découpe en spirale (15) est constitué par un corps de couteau amovible (16) susceptible d'être positionné et encliqueté sur le châssis (30) et équipé à sa partie médiane d'un picot de centrage (18) destiné à venir se planter dans la chair d'un légume à découper, et sur une moitié de sa longueur d'un évidement au niveau duquel est fixée une demi-lame transversale (17).
1 ) Coupe-légumes en spirale de sécurité comportant : un châssis (30) muni de deux montants latéraux parallèles (31) définissant deux rails de guidage (32) latéraux ainsi que d'un couteau de dé- coupe en spirale (15) monté transversalement en regard d'une fente de passage des légumes découpés, un boîtier (12) de section essentiellement circulaire guidé en translation le long des rails de guidage (32) et définissant à sa partie interne un volume de réception (13) des légumes à découper, 1 o un poussoir de découpe en spirale creux en forme de capuchon (1) s'emboîtant sur le boîtier (12) et comportant à sa partie interne une plaque d'appui formant semelle (3) d'une part solidaire par l'une de ses faces ou première face (4) d'un axe rotatif médian (5) se prolongeant à son extrémité opposée par une manivelle (6) dépassant du poussoir de 15 découpe en spirale (1) par une ouverture de guidage percée dans celui-ci et d'autre part équipée sur son autre face ou seconde face (10) d'une série de piquants (11) destinés à venir se planter dans la chair des légumes à découper de façon à assurer leur maintien en les appliquant contre le couteau de découpe en spirale (15) monté sur le châssis (30) 20 pour permettre leur découpe en spirale lorsque l'utilisateur actionne la manivelle (6) en exerçant une pression en direction du châssis (30), et des moyens de blocage du boîtier (12) dans une position telle que l'axe rotatif (5) du poussoir de découpe en spirale (1) soit situé en regard de la fente de passage des légumes découpés, 25 caractérisé en ce que le couteau de découpe en spirale (15) est constitué par un corps de couteau amovible (16) essentiellement plan, de préférence en matériau synthétique susceptible d'être positionné et encliqueté sur le châssis (30) et équipé d'une part à sa partie médiane d'un picot de centrage (18) destiné à 30 venir se planter dans la chair d'un légume à découper, et d'autre part, sur une moitié de sa longueur d'un évidement au niveau duquel est fixée une demi-lame transversale (17). 2 ) Coupe-légumes en spirale selon la 1, 35 caractérisé en ce que le corps de couteau (16) se prolonge à chacune de ses extrémités par des embouts de préhension respectifs (19, 19') destinés à être successivement saisis par un utilisateur et introduits à partir de la partie interne du châs-lo sis (30) dans des ouvertures percées à cet effet dans les montants latéraux (31) de celui-ci. 3 ) Coupe-légumes en spirale selon la 2, caractérisé en ce que l'un des embouts de préhension (19) est équipé d'une languette d'encliquetage (20) permettant le maintien du couteau de découpe en spirale (15) sur le châssis (30). 4 ) Coupe-légumes en spirale selon la 1, caractérisé en ce que le corps de couteau (17) est équipé de repères (21, 21') permettant de garantir que la demi-lame (17) soit toujours insérée dans le bon sens sur le châssis (30). 5 ) Coupe-légumes en spirale selon la 1, caractérisé en ce qu' il comporte au moins un couteau de découpe longitudinal amovible équipé sur une moitié de sa longueur d'un ensemble de lames équidistantes diri- Bées essentiellement perpendiculairement à la demi-lame transversale (17) de façon à permettre de découper des légumes en lamelles spirales. 6 ) Coupe-légumes en spirale selon la 1, caractérisé en ce que l'axe rotatif (5) et la manivelle (6) sont respectivement constitués par deux pièces vissées l'une sur l'autre. 7 ) Coupe-légumes en spirale selon la 1, caractérisé en ce qu' il comporte des moyens de réglage de la hauteur de coupe constitués par une rampe mobile en translation parallèlement au plan de coupe. 8 ) Coupe-légumes en spirale selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de blocage du boîtier (12) sont constitués par une collerette (21) entourant celui-ci sur sa périphérie et se prolongeant par deux branches (23) respectivement équipées à leur extrémité libre d'ergots de blo- cage (24) susceptibles de venir s'encliqueter dans des échancrures (25) prévues à cet effet dans les rails de guidage (32) du châssis (30). 9 ) Coupe-légumes en spirale selon la 8, caractérisé en ce que le boîtier (12) est muni d'une entaille médiane (26) permettant le passage du picot (18) du couteau de découpe en spirale (15). 10 ) Coupe-légumes en spirale selon la 1, caractérisé en ce que la face (10) de la plaque d'appui formant semelle (3) comportant une série de piquants (11) comporte un perçage borgne (14) dans lequel vient buter le picot (18) de sorte qu'une fois le picot (18) en butée, la distance entre la face (10) de la plaque d'appui (3) portant les piquants (11) et la (ou les) lame(s) soit supérieure à la hauteur des piquants.
B,A
B26,A47
B26D,A47J
B26D 3,A47J 43
B26D 3/26,A47J 43/25,B26D 3/11
FR2898363
A1
PRODEDE DE RELEVES D'IMAGES, NOTAMMENT POUR L'ETUDE DU DEVELOPPEMENT D'UN BIOFILM DANS UN MILIEU DE CULTURE
20,070,914
Procédé de relevés d'images, notamment pour l'étude du développement d'un biofilm dans un milieu de culture L'invention concerne le domaine de l'étude du comportement de cultures de 5 microorganismes. La présente invention se rapporte plus particulièrement, mais non exclusivement, au domaine de l'étude du développement d'un biofilm dans un milieu de culture homogène ou non homogène. i0 Par l'expression "milieu de culture", doit s'entendre tout milieu dans lequel au moins un microorganisme est susceptible d'être présent et de se développer. Il s'agit donc d'un milieu qui peut être naturel ou synthétique. Ainsi par exemple, l'eau entre dans cette définition. Ainsi, par "milieu de culture", on entend, selon 15 l'invention, le microorganisme et le milieu dans lequel il se trouve, ou éventuellement le milieu seul. Les biofilms sont formés de différentes couches de bactéries ou de microorganismes, contenus dans une matrice solide. Ils se développent pour 20 former des communautés microbiennes, dont l'une des propriétés est d'adhérer aux surfaces submergées. Cette adhésion est soit non spécifique (adhérence), soit spécifique (adhésion proprement dite) (Costerton et al. Bacterial Biofilms. Sciences 1999 ; 284-6) : - L'adhérence ou adhésion réversible : Les microorganismes présents se 25 rapprochent des surfaces par gravimétrie, mouvements browniens ou par chimiotactisme s'ils possèdent des flagelles. Au cours de cette première étape de fixation, faisant intervenir uniquement des phénomènes purement physiques et des interactions physico-chimiques faibles, les microorganismes peuvent encore être facilement décrochés. 30 - L'adhésion : Cette étape plus lente fait intervenir des interactions de plus forte énergie ainsi que le métabolisme microbien et les appendices cellulaires du microorganisme (flagelles, pilis,....). L'adhésion est un phénomène actif et spécifique. Certains premiers colonisateurs vont s'attacher de manière irréversible à la surface grâce notamment à la synthèse d'exopolysaccharides 2 (EPS). Ce processus est relativement lent et dépend des facteurs environnementaux et des microorganismes en présence. Ces biofims sont omniprésents dans de nombreux domaines, dans lesquels ils s présentent des risques sanitaires et causent des dommages relativement importants. En santé humaine par exemple, les biofilms sont responsables d'infections de plus en plus difficiles à juguler : sur toute la sphère ORL (conduit auditif, io muqueuse nasale, conjonctive de l'oeil .), sur les dents (apparition de tartre, de caries, ...), sur les bronches, les poumons (chez les patients atteints de mucoviscidose ...), au niveau du tractus urogénital (...). Ils sont en outre à l'origine de la plupart des pathologies nosocomiales (plus de 10 000 décès par ans) en se formant au niveau de cathéters, ou d'implants (valves cardiaques, 15 hanches artificielles, sondes urinaires,...) (J.W. Costerton, P. Stewart et E.P. Greenberg, Bacterial Biofilms : A common cause of persistent infections . Science, vol. 284, ppl 318-1322)...DTD: Les biofilms concernent également l'industrie agro-alimentaire pour leur 20 implication dans les cas d'intoxications alimentaires (formation lors de ruptures de la chaîne du froid, développement sur les outils de tranchage, de broyage, sur les surfaces de travail). Ils sont également présents dans les tours de réfrigération, responsables d'infections par les Legionelles. 25 Le développement et le comportement de ces biofilms restent cependant mal connus du fait de leur complexité à être étudiée, bien que de nombreuses méthodes d'étude du développement des biofilms sont mises en oeuvre. Parmi les méthodes mises en oeuvre pour étudier le comportement de telles 30 communautés microbiennes, on connaît celle décrite dans la demande de brevet internationale WO2005/090944. La méthode décrite dans cette demande de brevet repose sur la modélisation du développement des biofilms dans un milieu non homogène, trouble et opaque correspondant au milieu de culture dans lequel les microorganismes se développent pour former de tels biofilms. 3 Cette modélisation est établie sur la mesure de la viscosité du milieu de culture. La notion de viscosité ne décrit que partiellement l'effet du biofilm. En effet, un biofilm est constitué : d'une part, par une quantité d'exopolysaccharide (EPS), ou autre substance visqueuse, secrété par les microorganismes, et d'autre part, par un réseau, un maillage de fibres et de corps cellulaires. En effet, les microorganismes utilisent des appendices cellulaires du microorganisme (flagelles, pilis,....) pour adhérer sur les surfaces. i0 La mesure correspond plus spécifiquement à une mesure de viscosité et une mesure de résistance à la traction sur les appendices cellulaires. En effet, la mesure utilise des particules (ou billes) magnétisables, magnétiques, ou chargées électriquement (pouvant être magnétisées ou chargées 15 électriquement sous l'effet d'un champ magnétique, électro-magnétique, ou électrique), ou recouverte d'au moins une couche magnétique ou magnétisable. Par la suite, dans le présent texte, on emploiera le terme " magnétique " en référence indifféremment à l'expression " chargée électriquement " ou aux termes " magnétique " ou " magnétisable " ou à l'expression " recouverte d'au 20 moins une couche magnétique ou magnétisable ". Ces particules présentes sur la surface où va se développer le biofilm, vont être piégées par la substance visqueuse sécrétée par les microorganismes et par les appendices cellulaires utilisés par les microorganismes. Les particules sont immobilisées par ces deux facteurs, dans des proportions/rapports variables en fonction des 25 microorganismes étudiés. Ainsi, la méthode décrite dans la demande de brevet susmentionnée consiste à: a) immerger au moins une particule magnétique dans un milieu de culture. 30 Le milieu de culture est de préférence disposé dans un ou plusieurs puits d'une microplaque. b) soumettre le milieu de culture à un champ magnétique, électrique, ou électromagnétique, de façon à mettre ladite particule en mouvement. 4 c) détecter le degré de liberté de mouvement de ladite particule dans ladite culture. Le degré de mobilité des particules est réduit ou nul si la viscosité augmente suite à la production d'EPS par les microorganismes, ou si les microorganismes développent des appendices cellulaires (flagelles, pilis,....) pour adhérer sur la surface, piégeant les particules en même temps. Cette dernière étape c) est réalisée de préférence par mesure optique. Il s'agit d'éclairer le fond des puits de la microplaque au moyen d'une source lumineuse io de sorte à éclairer la ou les particule(s) magnétique(s), et ainsi à déterminer le mouvement de la ou des particule(s) dans le milieu de culture, par comparaison d'images. Cette comparaison s'effectue d'une part avant et après effet d'un champ magnétique, électrique, ou électromagnétique, et d'autre part à des intervalles de temps donnés (temps de développement microorganismes 15 formant ou non un biofilm). Les dispositifs de détection optique utilisés sont des dispositifs conventionnels de prise de vue d'image (scanner, appareil photo, caméra, .). Les vues correspondent au fond de puits, observé par transparence par-dessous. Le 20 chemin optique classique traverse successivement les éléments suivants : fond externe du puits, matériaux constituant le fond du puits (transparent : plastique, verre...), fond intérieur du puits, milieu de culture, 25 - ménisque milieu de culture, - air au-dessus du milieu de culture...DTD: Quel que soit le système de prise de vue, l'expérimentateur se trouve confronté à un problème majeur lié à la formation de reflets entre le fond du puits et la 30 surface liquide du milieu de culture du fait de l'existence d'un ménisque du milieu de culture. L'image obtenue par le dispositif de détection optique est alors particulièrement complexe, voire parfois impossible à exploiter. Outre la difficulté d'analyse de l'image liée au ménisque formé à la surface du milieu de culture, l'expérimentateur se trouve également confronté, lorsqu'il souhaite relever simultanément les images correspondant à chacun des puits de la microplaque, à un problème lié au parallaxe entre l'image des puits disposés au centre de la microplaque, et l'image des puits disposés au bord de la 5 microplaque. En effet, si au centre, le fond du puits est aisément distinguable, il n'en est pas de même pour le fond du puits formant la périphérie de la microplaque. L'image obtenue est en effet altérée par l'image de la paroi du puits (face inférieure et face supérieure), et le décalage entre le fond du puits, la surface du ménisque formé par le liquide contenu dans le puits, et l'ouverture ro supérieure du puits. Ces dioptres air-plastique (ou verre ou tout autre matériau transparent), plastique (ou verre ou tout autre matériau transparent), milieu de culture, milieu de culture-air, créent une image composite d'autant plus complexe que la parallaxe est importante, source de reflets notamment sur la paroi de puits. 15 L'invention vise notamment à résoudre les difficultés rencontrées par l'expérimentateur lors de l'analyse des images obtenues du fond des puits en proposant un procédé de relevés d'images du fond des puits, et un équipement adapté, permettant de supprimer l'effet du ménisque, ou tout du moins d'en 20 limiter la portée. À cet effet, et selon un premier aspect, l'invention concerne un procédé de relevés d'images du fond d'une plaque pourvue d'au moins un puits contenant un milieu de culture de microorganismes, caractérisé en ce qu'il comprend les 25 étapes consistant à : i) former une couche opacifiante recouvrant la surface du milieu de culture de sorte à former un fond de lecture, ii) réaliser des prises d'images du fond du puits au moyen d'un dispositif optique de prise de vue à des intervalles de temps définis. 30 Par le terme " fond ", doit s'entendre dans le présent texte la paroi inférieure du puits, la face de la paroi concernée étant indifféremment la face intérieure ou la face extérieure. Les particules observées sont du coté de la face supérieure (au fond du puits). 6 Dans le cadre de l'étude du développement d'un biofilm dans le milieu de culture, l'étape de prises d'images comprend une première prise d'image du fond du puits correspondant à une image de référence, puis au moins une deuxième prise d'images après l'application d'un champ magnétique, électrique ou électromagnétique sur le milieu de culture ledit milieu contenant au moins une particule magnétique, magnétisable, chargée électriquement, ou recouverte d'au moins une couche magnétique ou magnétisable. io De préférence, la couche opacifiante est réalisée par dépôt dans le puits d'une composition non miscible avec le milieu de culture. Ainsi, par le dépôt d'un produit opacifiant et non miscible avec le milieu de culture à la surface dudit milieu, les reflets entre le fond des puits et la surface 15 du liquide sont éliminés, le relevé d'images en terme de netteté s'en trouvant amélioré. Avantageusement, la couche opacifiante est réalisée par dépôt dans le puits d'une composition présentant une densité inférieure à celle du milieu de culture, 20 de sorte à rester en surface du milieu de culture. Par ailleurs, afin d'optimiser la netteté de l'image, la couche opacifiante sera réalisée de sorte à former, à la surface du milieu de culture, une couche homogène et uniformément répartie. La couche opacifiante formée sera avantageusement opaque, non réfléchissante, afin de supprimer l'effet "miroir" du ménisque. De même, afin d'éviter toute interaction physique et/ou chimique avec le milieu 30 de culture, il sera avantageux que la composition constituant la couche opacifiante soit inerte. De même, par égard au manipulateur, il sera préféré d'employer une composition non toxique. 25 7 Avantageusement, la couche opacifiante comprend une huile translucide contenant un pigment miscible ou des microparticules hydrofuges. Selon une configuration préférée de l'invention, le procédé comprendra en outre, en vue de l'analyse des images relevées, une étape préalable de repérage du fond du puits de sorte à extraire des images prises par le dispositif optiques les images de la paroi du puits, et ainsi analyser uniquement les images du fond du puits. Ce repérage préalable du fond du puits permet ainsi de s'extraire du problème lié au parallaxe entre l'image des puits au centre de la io microplaque, et l'image des puits au bord de la microplaque. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne une plaque comprenant une pluralité de puits destinés à recevoir des échantillons d'un milieu de culture de microorganismes, caractérisée en ce que le fond des puits comporte des 15 moyens de repérage permettant de repérer la périphérie du fond dudit puits. De préférence, les moyens de repérage consistent en une pluralité d'empreintes situées sur le fond des puits et disposées dans le prolongement des parois latérales des puits. 20 La formation de repères, et en particulier d'empreintes, en creux ou en relief, sur le fond du puits, et dans le prolongement des parois latérales du puits, permet un meilleur repérage du fond du puits, et ainsi de s'extraire de la difficulté liée au parallaxe entre l'image des puits au centre de la microplaque, et l'image des 25 puits au bord de la microplaque. Avantageusement, le fond des puits comprend trois empreintes réparties selon un angle de 120 degrés. 30 Afin de permettre les prises de vues par le fond, il est prévu que les puits soient pourvus d'un fond transparent. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : 5 8 la figure 1 illustre des puits contenant un milieu de culture recouvert ou non d'une couche opacifiante, et de l'image correspondante obtenue du fond des puits ; la figure 2 est une vue du fond d'un puits selon une configuration particulière de l'invention. En relation avec les figures 1 et 2, il est décrit un équipement et un procédé lo permettant des relevés d'images d'un milieu de culture 1 et leur analyse en vue d'étudier le développement d'un biofilm dans ledit milieu 1. Pour ce faire, l'équipement comprend une microplaque 10 comprenant des puits 2 dans lesquels est disposé du milieu de culture 1. Dans l'exemple illustré, la 15 microplaque 10 comprend huit puits 2 alignés. Des billes magnétiques 3 sont disposées au fond de chacun des puits 2. Ces billes magnétiques ont pour objet de permettre de mesurer la viscosité du milieu de culture en mesurant le degré de liberté des billes. En effet, suivant le degré 20 de développement des microorganismes, le mouvement des billes magnétiques sous l'effet d'un champ magnétique, électrique, ou électromagnétique, sera plus ou moins entravé par le biofilm. Et à partir des mesures de la viscosité du milieu de culture à des intervalles de temps donnés, il pourra être procédé à la modélisation du développement et du comportement du biofilm présent dans le 25 milieu de culture 1. Cette mesure est préférentiellement réalisée en comparant une prise de vue du fond du puits avant effet de champ magnétique, électrique ou électromagnétique, et une prise de vue après cet effet. Afin d'autoriser la prise d'images par un dispositif optique, du type scanner, les 30 puits 2 présentent avantageusement un fond 4 transparent. Les biofilms se développant principalement dans un environnement aqueux, et adhérant aux surfaces submergées, en l'occurrence les billes magnétiques 3, le milieu de culture 1 choisi, dans l'exemple illustré, est l'eau. 15 9 Afin d'éliminer les reflets entre le fond des puits 2 et la surface du milieu de culture 1, perturbant le relevé et l'interprétation des images obtenues, une couche de fond de lecture 5 est disposée en surface dudit milieu de culture 1. Cette couche de fond de lecture 5 est constituée d'une composition non miscible à l'eau, le milieu de culture 1 étant aqueux, et d'une densité inférieure à celle du milieu de culture 1. Ainsi, la couche de fond de lecture 5 reste i) parfaitement séparée du milieu de culture 1, et ii) au-dessus du ménisque, créant ainsi un fond d'image uni et opacifiant. De préférence, on choisira une composition de couleur blanche, tel qu'un pigment à l'huile dilué dans l'huile, ou une composition dont la couleur contraste avec la couleur que l'on souhaite détecter dans les puits 2. Par ailleurs, la composition choisie sera de préférence inerte chimiquement et physiquement vis-à-vis du milieu de culture 1, et non toxique afin d'en simplifier sa manipulation. 20 En outre, la composition déposée en surface du milieu de culture 1 devra de préférence constituer une couche opaque non réfléchissante, afin d'éliminer l'effet miroir du ménisque. De préférence, mais non exclusivement, la composition comprend une huile 25 translucide contenant un colorant miscible, sans coefficient de partage avec l'eau, ou bien une huile translucide mélangée par des microparticules hydrofuges, tel que du Téflon micronisé. Bien que de mise en oeuvre plus difficile, il pourra être également utilisé, pour 30 constituer la couche opacifiante, des poudres hydrofuges ou des cires. La couche de fond de lecture 5, ainsi constituée et formée à la surface du milieu de culture 1, permet d'éliminer les reflets formés par la surface du milieu de culture 1. i0 Après avoir procédé au dépôt de la composition dans le puits 2, et formé à la surface du milieu de culture 1 une couche opaque de préférence uniforme (sans surépaisseur) et recouvrant toute la surface dudit milieu 1, la microplaque 10 est positionnée au-dessus d'un scanner destiné à réaliser une première prise de vue du fond des puits 2 (image de référence), puis une pluralité de prises d'images, à des intervalles de temps donnés, après l'application d'un champ magnétique électrique ou électromagnétique pendant un temps donné (de l'ordre par exemple d'une minute) conformément au principe décrit dans la io demande de brevet W02005/090944. En comparant les prises de vues avec un logiciel d'analyse d'images, il est possible d'évaluer le degré d'immobilisation des particules. Si les particules sont mobiles (sans présence de microorganismes par exemple), elles forment un amas opaque au point de maximum d'intensité du champ magnétique (ou électrique ou 15 électromagnétique). Si les particules sont immobilisées, on n'observe aucune différence entre les deux prises de vues. En fonction de l'évolution du développement du biofilm, on observe une évolution de la différence entre les deux prises de vues. 20 Sur la figure 1 est illustré les images du fond 4 des puits relevées par le scanner, les quatre puits 2 les plus à gauche contenant un milieu de culture 1 recouvert par une couche de fond de lecture 5, les quatre puits 2 les plus à droite contenant un milieu de culture 1 sans couche de fond de lecture. 25 L'image du fond 4 des quatre puits 2 les plus à droite montre clairement la présence du ménisque 6 rendant l'interprétation de l'image relevée difficile, alors qu'aucun ménisque n'apparaît lorsque les puits comportent une couche de lecture de fond 5 (cf. les quatre puits de gauche). 30 L'interprétation d'une image lorsque le puits ne comporte pas de couche de lecture de fond 5 est rendue d'autant plus difficile qu'au problème de la présence de ménisque s'ajoute le problème lié à l'effet du parallaxe, lequel est maximal au bord de la microplaque. 2898363 Il Aussi, et afin de palier ce dernier problème, il sera avantageux de prévoir des puits 2 dont le fond 4 présente, dans le prolongement des parois latérales, des empreintes 7 (cf. figure 2). 5 Selon une configuration préférée de l'invention, le fond 4 des puits 2 comprend trois empreintes écartées les unes des autres selon un angle de 120 degrés, de sorte à délimiter clairement le fond 4 des puits 2. Avantageusement, les empreintes 7 consistent en des creux de forme to pyramidale. L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de l'invention sans pour autant sortir de l'invention. 15
L'invention concerne un procédé de relevés d'images du fond d'une plaque pourvue d'au moins un puits (2) contenant un milieu de culture (1) de microorganismes, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à :i) former une couche opacifiante (5) recouvrant la surface du milieu de culture (1) de sorte à former un fond de lecture,ii) réaliser des prises d'images, à des intervalles de temps définis, du fond du puits (2) au moyen d'un dispositif optique de prise de vue.
1. Procédé de relevés d'images du fond d'une plaque pourvue d'au moins un puits (2) contenant un milieu de culture (1) de microorganismes, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : i) former une couche opacifiante (5) recouvrant la surface du milieu de culture (1) de sorte à former un fond de lecture, ii) réaliser des prises d'images, à des intervalles de temps définis, du fond du puits (2) au moyen d'un dispositif optique de prise de vue. 2. Procédé de relevés d'images selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de prises d'images comprend une première prise d'image du fond du puits (2) correspondant à une image de référence, puis au moins une deuxième prise d'images après l'application d'un champ magnétique, électrique ou électromagnétique sur le milieu de culture (1), ledit milieu contenant au moins une particule magnétique, magnétisable, chargée électriquement, ou recouverte d'au moins une couche magnétique ou magnétisable. 3. Procédé de relevés d'images selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que la couche opacifiante (5) est réalisée par dépôt dans le puits (2) d'une composition non miscible avec le milieu de culture (1). 4. Procédé de relevés d'images selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la couche opacifiante (5) est réalisée par dépôt dans le puits (2) d'une composition présentant une densité inférieure à celle du milieu de culture (1). 5. Procédé de relevés d'images selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la couche opacifiante (5) est réalisée de sorte à former, à la surface du milieu de culture (1), une couche homogène et uniformément répartie. 15 6. Procédé de relevés d'images selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la couche opacifiante (5) formée est une couche opaque, non réfléchissante. 7. Procédé de relevés d'images selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la couche opacifiante (5) formée est inerte. 8. Procédé de relevés d'images selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la couche opacifiante (5) comprend une huile minérale lo translucide contenant un pigment miscible. 9. Procédé de relevés d'images selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la couche opacifiante (5) comprend une huile translucide contenant des microparticules hydrofuges. 10. Procédé de relevés d'images selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, en vue de l'analyse des images relevées, on procède à un repérage du fond (4) du puits (2) de sorte que seules les images correspondant au fond (4) du puits (2) sont analysées. 20 11. Plaque pour la mise en oeuvre de l'étape de repérage du fond (4) des puits (2) du procédé selon la 10, du type comprenant une pluralité de puits destinés à recevoir des échantillons d'un milieu de culture (1) de microorganismes, caractérisée en ce que le fond (4) des puits (2) comporte des 25 moyens de repérage permettant de repérer la périphérie du fond (4) dudit puits (2). 12. Plaque selon la 11, caractérisée en ce que les moyens de repérage consistent en une pluralité d'empreintes (7) situées sur le fond (4) des 30 puits (2) et disposées dans le prolongement des parois latérales des puits (2). 13. Plaque selon la 12, caractérisée en ce que le fond (4) des puits (2) comprend trois empreintes (7) réparties selon un angle de 120 degrés. 14. Plaque selon l'une quelconque des 11 à 13, caractérisé en ce que les puits (2) sont pourvus d'un fond (4) transparent.
C
C12
C12Q,C12M,C12N
C12Q 1,C12M 1,C12N 11
C12Q 1/04,C12M 1/14,C12M 1/34,C12M 1/42,C12N 11/00
FR2889870
A1
DISPOSITIF D'ALIGNEMENT A LASER.
20,070,223
La présente invention concerne un dispositif d'alignement à laser et, plus particulièrement, un dispositif d'alignement à laser qui peut émettre un faisceau laser plan vers une surface cible pour former une Ii- gne laser en tant que ligne de référence pour une autre opération. A l'heure actuelle, le dispositif d'alignement à laser est large-ment utilisé dans des domaines tels que le bâtiment, la décoration d'intérieur et autres. Le brevet US 4 031 629, publié le 28 juin 1977, décrit un dispo-sitif d'alignement à laser dans lequel on utilise un moteur qui entraîne un faisceau de lumière laser de façon à le faire tourner pour former un faisceau laser plan et former ainsi une ligne laser droite sur une surface cible, et dans lequel le corps principal est ajusté manuellement à l'horizon-tale avec l'indication d'un flotteur de détection de niveau, c'est-à-dire que la ligne laser est de niveau. Dans certains dispositifs d'alignement à laser, on utilise un type de lentille linéaire pour transmettre à travers elle un faisceau laser, de façon à le convertir en un faisceau laser plan, au lieu d'utiliser le moteur précité entraînant le faisceau laser pour le faire tourner, de manière à simplifier la structure interne du dispositif d'aligne- ment à laser et à réduire la consommation d'énergie. Ce qu'on appelle une lentille linéaire est une lentille qui peut convertir un faisceau de lumière laser en un faisceau laser plan. Le brevet US 6 914 930 publié le 5 juillet 2005 présente une multiplicité de modes de réalisation de lentille linéaire. Le brevet US 4 247 809 publié le 27 janvier 1981, ainsi que le brevet US 4 751 782 publié le 21 juin 1988 décrivent tous deux un dispositif d'alignement à laser à mise à niveau automatique, avec un élément de détection d'inclinaison électronique, qui permet d'omettre la mise à niveau manuelle et de simplifier son fonctionnement. Cependant, le dispositif d'alignement à laser dans les brevets précités peut seulement former une ligne laser sur une surface cible dans une direction fixée telle qu'une surface verticale, et il est évident que ceci limite l'utilisation du dispositif d'alignement à laser. La présente invention vise à procurer un dispositif d'alignement à laser qui a une structure simple, une utilisation aisée et une utilité économique, et qui peut former non seulement un faisceau laser plan horizontal, mais également un faisceau laser plan vertical. Pour atteindre le but ci-dessus, le dispositif d'alignement à laser de la présente invention comprend un boîtier, une unité d'émission laser qui est montée sur le boîtier et peut émettre un faisceau laser plan, un premier plan de montage et un deuxième plan de montage reliés de manière fixe à l'unité d'émission laser, des première et deuxième unités électroniques de détection d'obliquité fixées respectivement aux premier et deuxième plans de montage, des moyens de réglage automatique, une première et une deuxième surfaces étant toutes deux adaptées pour venir en contact avec une surface d'appui sur laquelle le dispositif d'alignement à laser peut être appuyé, la première surface étant reliée de façon mobile à l'unité d'émission laser par les moyens de réglage automatique, et un circuit de commande relié électriquement aux première et deuxième unités de détection d'obliquité et aux moyens de réglage automatique, dans le-quel au moins la première des première et deuxième unités de détection d'obliquité est une unité de détection d'obliquité à deux axes. En utilisant cette configuration, le dispositif d'alignement à laser de la présente invention peut être posé sur une surface d'appui passant par deux surfaces différentes, c'est-à-dire la première surface et la deuxième surface, de façon à projeter non seulement un faisceau laser plan horizontal mais égale-ment un faisceau laser plan vertical sans unité d'émission laser supplémentaire, et à étendre ainsi le domaine d'utilisation pour le même disposi- tif d'alignement à laser. En outre, le dispositif d'alignement à laser de la présente invention peut détecter automatiquement le degré d'écart par rapport à l'horizontale ou à la verticale pour le faisceau laser plan, de façon à omettre l'étape de réglage manuel et à simplifier son fonctionne-ment. Selon un perfectionnement de la présente invention, le premier plan de montage est perpendiculaire au deuxième plan de montage. En utilisant cette structure, il est aisé de fixer les première et deuxième uni-tés de détection d'obliquité de façon qu'elles soient perpendiculaires l'une à l'autre. Selon un autre perfectionnement de la présente invention, la première surface et la deuxième surface sont perpendiculaires entre elles. La première unité de détection d'obliquité a deux axes de me-sure d'obliquité perpendiculaires entre eux. Les moyens de réglage automatique comprennent un premier moteur et un deuxième moteur commandés par le circuit de commande. Le premier moteur et le deuxième moteur comprennent chacun un arbre de sortie, les arbres de sortie ayant des extrémités qui ont des parties filetées, ou sont accouplées à des parties filetées, respective-ment. Le dispositif d'alignement à laser comprend en outre un premier écrou et un deuxième écrou fixes par rapport à la première surface. Des parties filetées des premier et deuxième moteurs sont res-pectivement mises en contact avec les premier et deuxième écrous. On décrira en détail un dispositif d'alignement à laser conforme 20 à la présente invention, en se référant au mode de réalisation illustré dans les dessins. La figure 1 est une vue en perspective du dispositif d'alignement à laser dans un mode de réalisation préféré conforme à la présente invention. La figure 2 est une vue en perspective du dispositif d'alignement à laser de la figure 1 avec le boîtier supérieur enlevé. La figure 3 est une vue en perspective du dispositif d'alignement à laser de la figure 1, d'un autre point de vue. Les figures 1 à 3 montrent un dispositif d'alignement à laser 1 dans un mode de réalisation préféré conforme à la présente invention. Dans ce mode de réalisation préféré, le dispositif d'alignement à laser 1 comprend une embase 16 et un boîtier composé d'un boîtier supérieur 102 et d'un boîtier inférieur 101. Un châssis de montage de laser 12 est incorporé dans le boîtier. Une unité d'émission laser est fixée sur le châssis de montage de laser 12. L'embase 16 comprend une première partie de support 161 et une deuxième partie de support 162 qui sont perpendiculaires entre elles. Les deux parties de support 161 et 162 de l'embase 16 ont respectivement des surfaces extérieures 163 et 164. Lorsque le dispositif d'alignement à laser 1 est placé comme représenté sur la figure 1, la sur-face extérieure 163 de la partie de support 161 vient en contact avec la surface d'appui 100. Lorsque le dispositif d'alignement à laser 1 est placé comme représenté sur la figure 3, la surface extérieure 164 de la partie de support 162 vient en contact avec la surface d'appui 100. Le dispositif d'alignement à laser comprend en outre un premier moteur 171 et un deuxième moteur 172. Les deux moteurs 171 et 172 sont fixés sur le boîtier inférieur 101. Une longueur de partie filetée est formée à l'extrémité de l'arbre de sortie 175 du premier moteur 171, cet arbre de sortie pénétrant en direction descendante à travers la plaque de fond 103 du boîtier inférieur 101. De façon correspondante, une structure d'écrou 173 est fixée sur la première partie de support 161 de l'embase 16, et la partie filetée de l'arbre de sortie 175 du premier moteur 171 vient en contact avec le trou de vis de la structure d'écrou 173. Le premier moteur 171 tourne en sens direct ou inverse pour entraîner l'arbre de sortie 175 de façon qu'il tourne et en même temps se déplace vers le haut ou vers le bas par rapport à la première partie de support 161. De façon similaire, la partie filetée à l'extrémité de l'arbre de sortie du deuxième moteur 172 vient en contact avec un trou de vis d'une autre structure d'écrou (non représentée sur les figures), fixée sur la première partie de support 161. Un mécanisme de pivot universel est également incorporé entre le boîtier inférieur 101 et la première partie de support 161 pour les accoupler ensemble. Le point de pivotement du mécanisme de pivot universel et les emplacements des deux moteurs forment un triangle, de façon que le boîtier puisse tourner vers le haut ou vers le bas par rapport à la première partie de support 161 de l'embase 16, autour du point de pivotement du mécanisme de pivot universel, dans deux directions, par l'intermédiaire du premier moteur 171 et du deuxième moteur 172 tournant en sens direct ou inverse, et de façon à pouvoir régler la position relative entre le boîtier et la première partie de support 161. L'unité d'émission laser comprend un émetteur laser (non repré-senté sur les figures) tel qu'une diode laser à semiconducteur, pour générer un faisceau laser, une lentille d'alignement (non représentée sur les figures), un pentaprisme 142, un moteur 144 et un mécanisme à courroie et poulies (non représenté sur les figures). L'émetteur laser et la lentille d'alignement sont montés successivement dans la partie tubulaire en saillie 124 du châssis de montage de laser 12. Le pentaprisme 142 est fixé sur l'organe de support 143 et est monté au sommet de la partie tubulaire en saillie 124, et il peut tourner autour de l'axe longitudinal de la partie en saillie tubulaire 124. Le moteur 144 est fixé sur le châssis de montage de laser 12, et son arbre de sortie est accouplé à l'organe de support 143 pour supporter le pentaprisme 142, par l'intermédiaire du mécanisme à courroie et poulies, de façon que le moteur 144 puisse entraîner en rotation le pentaprisme 142. Lorsque le dispositif d'alignement à laser 1 est placé comme représenté sur la figure 1 et la figure 2, l'émetteur laser émet vers le haut un faisceau laser qui devient un faisceau laser d'alignement après être passé à travers la lentille d'alignement, et devient en-suite un faisceau laser 145 décalé d'un angle de 90 après avoir traversé le pentaprisme 142. Ensuite, le moteur 144 entraîne l'organe de fixation 143 et le pentaprisme 142 pour les faire tourner, par l'intermédiaire du mécanisme à courroie et poulies, afin de former un faisceau laser plan. Il faut noter que le pentaprisme 142 peut être remplacé par un autre élément optique, tel qu'un réflecteur, dans lequel la surface réfléchissante est disposée sous un angle de 45 par rapport au faisceau laser, etc. Un tel procédé et une telle configuration selon lesquels le faisceau laser est entraîné par un moteur de façon à tourner pour former un faisceau laser plan, sont exposé dans les brevets US-4 031 629, US-4 247 809 et US-4 751 782, et ne sont pas décrits ici en détail. Il est certain que, dans d'autres modes de réalisation, on peut également utiliser une lentille linéaire à la place de la partie de rotation à moteur, de façon à simplifier la structure interne du dispositif d'alignement à laser. Le dispositif d'alignement à laser 1 comprend en outre un couvercle de batterie 131 fixé de façon amovible sur le boîtier supérieur 102, et une batterie sèche 132 contenue dans les boîtiers 102, 101, en tant qu'alimentation. Dans d'autres modes de réalisation, l'alimentation peut utiliser d'autres dispositifs ou éléments appropriés qui peuvent fournir de l'énergie électrique. Le dispositif d'alignement à laser 1 comprend en outre une première unité de détection d'obliquité 151 et une deuxième unité de détection d'obliquité 152, et un circuit de commande (non représenté sur les figures) connecté aux deux unités de détection d'obliquité et aux deux moteurs. Les deux unités de détection d'obliquité 151 et 152 sont des unités de détection d'obliquité électroniques, et sont respectivement fixées sur deux plans 121 et 122 du châssis de montage de laser 12. Les deux plans 121 et 122 sont pratiquement perpendiculaires l'un à l'autre. Dans les unités de détection d'obliquité 151 et 152, au moins la première, 151 est une unité de détection d'obliquité à deux axes, qui peut détecter le degré d'inclinaison, par rapport à la direction horizontale ou verticale, des deux axes X et Y perpendiculaires entre eux. La deuxième unité de détection d'obliquité 152 peut au moins détecter le degré d'inclinaison de l'axe Z par rapport à ta direction horizontale ou verticale. Pendant le réglage en fabrication, premièrement, on place le dispositif d'alignement à laser 1 comme sur la figure 1, on règle le faisceau laser plan de façon qu'il soit dans la direction horizontale, le circuit de commande enregistre la valeur de signal d'axe X dans des signaux qui sont émis par la première unité de détection d'obliquité 151, en tant que valeur de référence d'axe horizontal X, et enregistre également la valeur de signal d'axe Z émise par la deuxième unité de détection d'obliquité 152, en tant que valeur de référence horizontale d'axe Z. Ensuite, on place le dispositif d'alignement à laser 1 comme sur la figure 3, on règle dans la direction verticale le fais- ceau laser plan qui est formé, et le circuit de commande considère comme une valeur de référence horizontale d'axe Y la valeur de signal d'axe Y dans des signaux émis par la première unité de détection d'obliquité 151. Pendant l'utilisation pratique, lorsque le dispositif d'alignement à laser 1 est placé comme sur la figure 1, sur la base de la différence entre la va-leur du signal de mesure d'axe X, dans des signaux émis par la première unité de détection d'obliquité 151, et la valeur de référence horizontale d'axe X, et de la différence entre le signal de mesure d'axe Z émis par la deuxième unité de détection d'obliquité 152, et la valeur de référence horizontale d'axe Z, le circuit de commande émet un signal électrique cor- respondant pour commander les premier et deuxième moteurs 171, 172 de façon qu'ils tournent respectivement en sens positif ou inverse, jusqu'à ce que la valeur du signal de mesure d'axe X soit égale à la valeur de référence horizontale d'axe X, et que la valeur du signal de mesure d'axe Z soit égale à la valeur de référence horizontale d'axe Z, afin de régler le faisceau laser plan dans la direction horizontale. Lorsque le dispositif d'alignement à laser 1 est placé comme sur la figure 3, sur la base de la différence entre la valeur du signal de mesure d'axe X dans des signaux émis par la première unité de détection d'obliquité 151, et la valeur de référence horizontale d'axe Y, le circuit de commande émet un signal électrique correspondant pour commander le deuxième moteur 172 de façon qu'il tourne jusqu'à ce que la valeur du signal de mesure d'axe Y soit égale à la valeur de référence horizontale d'axe Y, afin de régler le faisceau laser plan dans la direction verticale. Dans d'autres modes de réalisation, les moyens de réglage en-traîné par les moteurs ci-dessus et l'unité d'émission laser peuvent également être disposés dans un même boîtier qui a deux plans qui sont perpendiculaires entre eux et peuvent venir en contact avec la surface d'appui. La présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation préféré cidessus. L'homme de l'art notera que de nombreuses modifications et substitutions peuvent être apportées au dispositif d'alignement à laser de la présente invention, sans sortir de l'esprit et du cadre de la présente invention tels qu'ils sont définis par les revendications annexées
L'invention expose un dispositif d'alignement à laser comprenant un boîtier (101, 102), une unité d'émission de lumière montée sur le boîtier et pouvant émettre un faisceau (145) laser plan, des premier (121) et deuxième (122) plans de montage reliés de façon fixe à l'unité d'émission laser, des première (151) et deuxième (152) unités de détection d'obliquité fixées respectivement sur les premier et deuxième plans de montage, des moyens de réglage automatique, des première (163) et deuxième (164) surfaces étant adaptées pour venir en contact avec une surface d'appui (100) sur laquelle le dispositif d'alignement à laser peut être appuyé, la première surface (163) étant reliée de façon mobile à l'unité d'émission laser par les moyens de réglage automatique, et un circuit de commande connecté aux première (151) et deuxième (152) unités de détection d'obliquité et aux moyens de réglage automatique, au moins une première des unités de détection d'obliquité étant une unité de détection d'obliquité à deux axes.
1. Dispositif d'alignement à laser comprenant un boîtier (101, 102), une unité d'émission laser qui est montée sur le boîtier (101, 102) et peut émettre un faisceau (145) laser plan, un premier plan de montage (121) et un deuxième plan de montage (122) reliés de manière fixe à l'uni-té d'émission laser, des première (151) et deuxième (152) unités électroniques de détection d'obliquité fixées respectivement sur le premier (121) et le deuxième (122) plans de montage, des moyens de réglage automatique, une première (163) et une deuxième (164) surfaces étant toutes deux adaptées pour venir en contact avec une surface d'appui (100) sur laquelle le dispositif d'alignement à laser peut être appuyé, la première surface (163) étant reliée de façon mobile à l'unité d'émission laser par les moyens de réglage automatique, et un circuit de commande connecté électriquement aux première (151) et deuxième (152) unités de détection d'obliquité et aux moyens de réglage automatique, caractérisé en ce que au moins la première des première (151) et deuxième (152) unités de détection d'obliquité est une unité de détection d'obliquité à deux axes. 2. Dispositif d'alignement à laser selon la 1, dans lequel le premier plan de montage (121) est perpendiculaire au deuxième plan de montage (122). 3. Dispositif d'alignement à laser selon la 1, dans lequel la première surface (163) et la deuxième surface (164) sont perpendiculaires entre elles. 4. Dispositif d'alignement à laser selon la 1, dans 25 lequel la première unité de détection d'obliquité (151) a deux axes de mesure d'obliquité perpendiculaires entre eux. 5. Dispositif d'alignement à laser selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les moyens de réglage automatique comprennent un premier moteur (171) et un deuxième moteur (172) commandés par le circuit de commande. 6. Dispositif d'alignement à laser selon la 5, dans lequel le premier moteur (171) et le deuxième moteur (172) comprennent chacun un arbre de sortie, les arbres de sortie ayant des extrémités qui ont des parties filetées, ou sont accouplées à des parties filetées, respectivement. 7. Dispositif d'alignement à laser selon la 6, caractérisé en ce que le dispositif d'alignement à laser comprend en outre un premier écrou (173) et un deuxième écrou fixes par rapport à la première surface (163). 8. Dispositif d'alignement à laser selon la 7, caractérisé en ce que des parties filetées des premier (171) et deuxième (172) moteurs sont respectivement mises en contact avec les premier (173) et deuxième écrous.
G
G01
G01C
G01C 15
G01C 15/00
FR2897171
A1
COIFFE DE PEDALE REALISEE PAR INJECTION DE PLASTIQUE
20,070,810
L'invention concerne une coiffe de pédale destinée 5 à coiffer une pédale d'un véhicule automobile, ainsi qu'une pédale équipée de cette coiffe. Les coiffes de pédales sont habituellement embouties ou taillées dans la masse et sont réalisées généralement en aluminium. 10 Pour donner une bonne adhérence au pied d'un conducteur du véhicule automobile, ces coiffes sont pourvues de trous permettant à des plots d'une nappe en caoutchouc disposée sous la coiffe de traverser la coiffe. 15 L'ensemble coiffe et nappe est solidarisé sur la pédale, par exemple, par vissage ou par tout autre moyen de fixation. Ce type de coiffe présente l'inconvénient d'un montage peu commode du fait de devoir manipuler deux 20 pièces, à savoir la coiffe elle-même et la nappe. Par ailleurs, on observe dans le domaine automobile une tendance croissante d'utiliser des pièces en couleurs diverses pour personnaliser chaque véhicule. L'utilisation de seules pédales et/ou coiffes en 25 aluminium ne rend pas possible de telles personnalisations. Le but de l'invention est de remédier à ces inconvénients. Le but de l'invention est atteint avec une coiffe 30 de pédale destinée à coiffer une pédale d'un véhicule automobile. Selon l'invention, la coiffe est une pièce en matériau moulé par injection. Cette technique de réalisation de moulage de la coiffe par injection de matériau offre l'avantage d'une 35 coiffe de faible poids combiné à un coût réduit de fabrication. Préférentiellement, la coiffe de pédale est réalisée en un matériau injecté qui est une matière plastique. D'une manière avantageuse, le matériau injecté 5 comporte des particules. Par exemple, le matériau comporte des particules métalliques permettant de fournir à la coiffe un aspect métallique. Selon un autre exemple, le matériau comporte des 10 particules non métalliques, par exemple, des pigments. Avantageusement, la coiffe de pédale selon l'invention a été soumise à des rayons permettant d'enlever des bavures éventuelles résultant du moulage. En outre, la coiffe de pédale selon l'invention 15 peut être pourvue d'une nappe en caoutchouc dont des plots traversent des trous préalablement pratiqués dans la coiffe. Grâce à cette disposition de l'invention, la coiffe et la nappe en caoutchouc forment une seule pièce, ce qui 20 simplifie le montage de la coiffe sur la pédale. De préférence, la coiffe de pédale est pourvue d'une nappe en caoutchouc directement surmoulée sur la coiffe. Avantageusement, la coiffe de pédale selon 25 l'invention comporte au moins un trou de passage permettant de fixer la coiffe sur une pédale d'un véhicule automobile. L'invention a également pour objet une pédale d'un véhicule automobile, comportant une coiffe telle que 30 décrite ci avant. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci-après d'un mode de réalisation, la description étant faite en référence aux dessins annexés, donnés uniquement 35 à titre d'exemple. Dans ces dessins : - la figure 1 est une vue de profil d'une pédale d'un véhicule automobile pourvu d'une coiffe selon l'invention ; - la figure 2 est une vue légèrement de face, selon 5 la flèche II de la figure 1, d'une portion située à l'extrémité de la pédale munie de la coiffe ; - la figure 3 est une vue de coupe dans le plan III-III de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue de coupe dans le plan 10 IV-IV de la figure 2 ; - la figure 5 est une vue partielle en perspective du dos de la portion située à l'extrémité de la pédale, selon la flèche V de la figure 1, munie de la coiffe. 15 Sur la figure 1 est représentée une vue de profil d'une pédale 1 pour un véhicule automobile. Cette pédale 1 comprend un corps de pédale 2 délimité par deux extrémités opposées 3, 5 de la pédale 1. 20 L'extrémité 3 est une extrémité pivot de la pédale 1 et destinée à être montée mobile en rotation autour d'un axe de rotation XX' disposé transversalement au corps de pédale 2. Cette extrémité de pivot 3 est destinée à 25 communiquer avec un organe du véhicule automobile à travers une pièce de liaison formant languette 4, solidaire du corps 2. L'extrémité 5 est une extrémité libre pourvue d'un support ou plateau 6 apte à recevoir une coiffe 7 pour 30 coiffer la pédale 1. Cette coiffe 7 s'étend sur une aire d'appui du pied d'un conducteur du véhicule, et est solidarisée au plateau 6 de la pédale 1 par des moyens de fixation 8, tels que des boulons. 35 De la coiffe 7, des plots 16 font saillie en dépassant la coiffe 7 d'une épaisseur e relativement petite par rapport à l'épaisseur de la coiffe 7. Sur la figure 2, qui est une vue de face selon la flèche II de la figure 1, est représentée la coiffe 7 selon l'invention. Cette coiffe 7 est une pièce réalisée en un matériau 5 moulé par injection. Ce matériau est de préférence de la matière plastique. La coiffe 7 a une surface de coiffe 11 sensiblement rectangulaire et ayant la même forme que le plateau 6 de la pédale 1, et des bords latéraux 12, 13, 14 et 15 qui 10 sont arrondis de manière à bien couvrir ce plateau. Les plots 16 de la coiffe 7 sont disposés en rangées 17 et en colonnes 18 afin de former une matrice sur la quasi-totalité de la surface 11 de la coiffe 7. Selon l'exemple de la figure 2, les rangées 17 et 15 les colonnes 18 sont au nombre de trois. Pour les deux premières rangées 17a, 17b, les plots 16 sont espacés l'un de l'autre d'une distance d sensiblement constante. Quant à la troisième rangée 17c, les plots sont espacés l'un de l'autre d'une distance d' qui est inférieure à la 20 distance d. Cet arrangement particulier des plots 16 permet de couvrir la surface 11 de manière à avoir une surface d'appui direct du pied du conducteur homogène et complémentaire avec la forme du pied. 25 Sur la ligne III-III, sont disposés les boulons 8 de manière diamétralement opposée l'un par rapport à l'autre assurant ainsi le maintien de la coiffe 7 sur le plateau 6 de la pédale 1. Comme visible sur la figure 3, les boulons 8 30 traversent la coiffe 7 et le plateau 6 de la pédale 1 par l'intermédiaire de trous 21 prévus dans ces derniers à cet effet. Un plot 16 sépare les deux boulons 8 et traverse la coiffe 7 par un trou 21 prévu à cet effet. 35 Ce plot 16 fait partie intégrante d'une nappe 22 qui est réalisée en un matériau plastique, généralement en caoutchouc ou en polyuréthane, et est disposée directement sous la coiffe 7. La coiffe 7 a des bords latéraux 12 et 14 ayant une forme arrondie. Comme visible sur la figure 4, la nappe 22 en caoutchouc est complètement insérée entre la coiffe 7 et le plateau 6 de la pédale 1. Cette nappe 22 en caoutchouc est directement surmoulée sur la coiffe 7, lors de la réalisation de la coiffe 7 par injection en plastique, afin de ne former qu'une seule pièce avec cette coiffe. Le surmoulage de la nappe 22 sur la coiffe 7 offre la possibilité d'un montage de la pièce résultante plus facile sur la pédale 1. Les trous 21 pratiqués dans la coiffe 7 permettent aux trois plots 16 de la rangée 17b, montrée sur la ligne IV-IV de la figure 2, de traverser cette coiffe 7, lors du surmoulage, tout en la dépassant légèrement de l'épaisseur e. Les bords de la coiffe 7 couvrent dans l'exemple de la figure 4, la nappe 22 et le plateau 6. Sur la figure 5, la coiffe 7 réalisée par injection de plastique et pourvue de la nappe surmoulée est fixée par les boulons 8 sur le plateau 6 de la pédale 1 en son extrémité libre 5. Il est bien entendu que ce moyen de fixation n'est pas limité à des boulons 8 mais peut être des rivets ou tout autre moyen permettant de fixer solidement la coiffe 7 au plateau 6. De plus, la coiffe 7 selon l'invention peut avoir une apparence très esthétique. En effet, la matière plastique utilisée pour l'injection peut comporter des particules métalliques permettant de fournir à la coiffe 7 un aspect métallique teinté dans la masse. Elle peut aussi comporter des particules non métalliques, tels que des pigments permettant de colorer la coiffe 7 en différentes couleurs. Pour rendre l'aspect de la coiffe 7, par conséquent de la pédale 1, encore plus attrayant, on peut aussi prévoir de réaliser la coiffe 7 en un premier matériau et une première couleur et la nappe 22 ainsi que les plots 16 en un autre matériau et une autre couleur, ce qui permet de disposer d'une grande palette de coloris pour personnaliser les pédales obtenues selon l'invention. Enfin, la coiffe 7 étant obtenue par injection, permet d'obtenir des bords arrondis et donc d'éviter des bavures agressives pour les chaussures
L'invention concerne une coiffe de pédale (7) destinée à coiffer une pédale (1) d'un véhicule automobile, ainsi qu'une pédale (1) équipée de cette coiffe (7).La coiffe (7) est une pièce réalisée en un matériau moulé par injection.L'invention trouve son application dans le domaine des véhicules automobiles.
1. Coiffe de pédale (7) destinée à coiffer une pédale (1) d'un véhicule automobile, caractérisée en ce que la coiffe (7) est une pièce en matériau moulé par injection. 2. Coiffe de pédale (7) selon la 1, caractérisée en ce que le matériau injecté est une matière plastique. 3. Coiffe de pédale (7) selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que le matériau injecté comporte des particules. 4. Coiffe de pédale (7) selon la 3, caractérisée en ce que le matériau comporte des 15 particules métalliques permettant de fournir à la coiffe (7) un aspect métallique. 5. Coiffe de pédale (7) selon la 3, caractérisée en ce que le matériau comporte des particules non métalliques, par exemple, des pigments. 20 6. Coiffe de pédale (7) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle est pourvue d'une nappe en caoutchouc dont des plots (16) traversent des trous (21) préalablement pratiqués dans la coiffe (7). 25 7. Coiffe de pédale (7) selon la 6, caractérisée en ce qu'elle est pourvue d'une nappe en caoutchouc (22) directement surmoulée sur la coiffe (7). 8. Coiffe de pédale (7) selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comporte 30 au moins un trou de passage (21) permettant de fixer la coiffe (7) sur une pédale (1) d'un véhicule automobile. 9. Pédale (1) d'un véhicule automobile, caractérisée en ce qu'elle comporte une coiffe (7) selon l'une quelconque des 1 à 8.
B,G
B60,G05
B60K,B60T,G05G
B60K 26,B60T 7,G05G 1
B60K 26/02,B60T 7/06,G05G 1/483
FR2891906
A1
DISPOSITIF DE REPERAGE
20,070,413
La présente invention concerne un d'une zone géographique délimitée par au moins un fil, ainsi que l'utilisation d'un tel dispositif pour repérer des zones dans une vigne. Il est connu de délimiter différentes zones géographiques, telles que des zones de travaux ou des zones à protéger, par au moins un fil maintenu entre deux poteaux ou piquets. Jusqu'à présent, de telles zones sont repérées en nouant par exemple autour du fil des morceaux de ruban de balisage de chantier. Toutefois, les morceaux de ruban de balisage noués autour d'un fil présentent différents inconvénients. Ils doivent être attachés par un simple ou double nœud et sont donc très difficiles à dénouer pour être retirés, ils ont tendance à se déplacer entre deux piquets, et ne repèrent plus précisément la zone géographique, et ils ne permettent pas de différencier entre elles les différentes zones géographiques repérées. L'un des buts de la présente invention est donc de pallier ces différents inconvénients, en proposant un dispositif de repérage d'une zone géographique qui s'accroche et se retire rapidement et facilement, et qui permet de repérer précisément la zone géographique sans risque de se déplacer le long du fil. A cet effet, et conformément à la présente invention, il est proposé un dispositif de repérage d'une zone géographique délimitée par au moins un fil, comprenant un panneau, remarquable en ce que ledit panneau comprend: - sur son pourtour des moyens d'accrochage du dispositif de repérage sur le fil agencés pour introduire le fil de part et d'autre du panneau et, -des moyens de blocage agencés pour maintenir en position le dispositif de repérage sur le fil et empêcher son déplacement le long du fil. De préférence, les moyens d'accrochage comprennent au moins deux encoches prévues sur le même côté du pourtour du panneau. Selon un mode de réalisation préféré, les moyens LEVEII-FR-1 TEXTE DEPOSE - 2 d'accrochage débouchent dans un orifice qui constitue les moyens de blocage par frottement du dispositif de repérage sur le fil. Avantageusement, l'encoche comporte une fente communiquant avec ledit orifice. De préférence, le panneau est réalisé dans un matériau élastique de sorte que les moyens d'accrochage forment un passage pour introduire le fil dans l'orifice, et que ledit passage se referme une fois le fil introduit dans l'orifice. La présente invention concerne également l'utilisation d'un tel dispositif de repérage pour repérer des zones dans une vigne, le fil étant un fil du palissage de ladite vigne. D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre, d'une variante d'exécution, donnée à titre d'exemple non limitatif, d'un dispositif de repérage conforme à l'invention, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en plan d'un dispositif de repérage conforme à l'invention et, - la figure 2 est une vue en plan dudit dispositif de repérage mis en place sur un fil. En référence aux figures 1 et 2, le dispositif de repérage 1 selon l'invention comprend un panneau 2 de forme allongée rectangulaire, ledit panneau comprenant différentes zones 3 pour l'impression d'inscriptions, telles que le nom d'identification de la zone géographique repérée, la nature des travaux à effectuer, ou de la publicité. Le dispositif de repérage 1 est mis en place sur un fil 4 tendu horizontalement par exemple entre deux piquets (non représentés). Selon la présente invention, le panneau 2 comprend sur son pourtour 5 des moyens d'accrochage du dispositif de repérage 1 sur le fil 4 agencés pour introduire ledit fil 4 de part et d'autre du panneau 2 et ainsi accrocher le dispositif de repérage 1 sur le fil 4. Selon un mode de réalisation préféré, les moyens LEVEI1-FR-1 TEXTE DEPOSE d'accrochage comprennent deux encoches 6, 6' prévues sur le même côté inférieur du pourtour 5 du panneau 2. Chaque encoche 6, 6' se prolonge par une fente 7, 7' de manière à former deux pattes latérales 8, 8' et une patte centrale 9. Dans une variante de réalisation préférée, la fente 7, 7' présente la forme d'un L renversé, ladite fente 7 étant symétrique à la fente 7', et le pied du L étant orienté vers l'extérieur du panneau 2. La longueur de la fente 7, 7' et l'écartement entre les encoches 6, 6' sont adaptés aux dimensions du panneau 2, de manière à respecter l'équilibre du panneau 2 pour qu'il reste en position droite une fois mis en place sur le fil 4. La fente 7, 7' communique avec un orifice 10, 10' respectivement, ledit orifice 10, 10' constituant les moyens de blocage par frottement du dispositif de repérage 1 sur le fil 4. Selon les variantes, les orifices 10 et 10' peuvent présenter un diamètre légèrement inférieur au diamètre du fil 4 de manière à augmenter le frottement du dispositif sur le fil. D'une manière particulièrement avantageuse, le panneau 2 est réalisé dans un matériau élastique de sorte que lesdits moyens d'accrochage, à savoir l'encoche 6, 6' et la fente 7, 7' s'ouvrent légèrement et forment un passage pour introduire le fil 4 dans l'orifice 10, 10' respectivement, et que ledit passage se referme une fois le fil 4 introduit dans l'orifice 10, 10'. On peut par exemple utilisé du polychlorure de vinyle souple ou du polypropylène. L'encoche 6, 6' est chanfreinée du côté du pourtour 5 pour faciliter l'introduction du fil 4, mais il est bien évident que l'encoche 6, 6' peut être constituée d'une simple fente verticale. De même, il est bien évident que l'encoche 6, 6' peut déboucher directement dans l'orifice 10, 10' respectivement. Selon une autre variante de réalisation, les encoches peuvent être disposées sur deux côtés opposés du pourtour, de sorte que le dispositif de repérage sera accroché tourné LEVEI1-FR-1 TEXTE DEPOSE - 4 - de 90 . Il est possible également de ne prévoir qu'une seule encoche et qu'un seul orifice, même si l'utilisation d'au moins deux encoches est préférée, puisque les deux encoches permettent de stabiliser le dispositif de repérage 1 et de le maintenir droit sur le fil 4. La forme rectangulaire du dispositif de repérage 1 n'est pas limitative, le panneau 2 pouvant avoir n'importe quelle forme appropriée à son utilisation. De même, les dimensions du panneau 2 peuvent être adaptées à l'utilisation prévue pour le dispositif de repérage 1, les dimensions des découpes des encoches 6 ,6', des fentes 7, 7' et des orifices 10, 10' étant adaptées proportionnellement à la taille du panneau 2. Le dispositif de repérage 1 est mis en place sur le fil 4 très simplement et très rapidement tel que le représente la figure 2, par exemple, en introduisant le fil 4 de part et d'autre du panneau 2 dans l'encoche 6 et la fente 7 et dans l'encoche 6' et la fente 7' de sorte que le fil 4 passe devant la patte latérale 8, puis passe derrière la patte centrale 9 et repasse devant la patte latérale 8'. Puis le fil 4 est bloqué dans les orifices 10 et 10'. Du fait de l'élasticité du matériau du panneau 2, les encoches 6, 6' et les fentes 7, 7' s'entrouvrent légèrement pour permettre l'introduction du fil 4 puis se referment, de manière à bloquer le fil 4 dans les orifices 10 et 10'. Dans cette variante de réalisation, le fil traversant le panneau exerce une contrainte au niveau des orifices 10 et 10', de sorte que le panneau 2 a tendance à s'arc-bouter sur le fil. De ce fait, le dispositif de repérage 1 selon l'invention est maintenu en position sur le fil 4 par frottement et ne peut pas se déplacer le long dudit fil 4. Il est bien évident que le fil 4 peut également être introduit de manière à passer derrière la patte latérale 8, puis devant la patte centrale 9, puis derrière la patte latérale 8'. Selon l'invention, le dispositif de repérage 1 est LEVEI1-FR-1 TEXTE DEPOSE - 5 - utilisé pour repérer les différentes zones d'une vigne, le fil 4 étant un fil de palissage de ladite vigne. De préférence, le dispositif de repérage 1 est mis en place, au niveau de la zone géographique à repérer choisie, sur le fil supérieur du palissage afin de rester visible le plus longtemps possible tant que la végétation ne dépasse pas le fil supérieur du palissage. Les inscriptions portées dans les zones d'impression 3 peuvent correspondre aux noms des différents travaux à réaliser dans les différentes zones de la vigne, à pieds ou en tracteur, tels que la réalisation d'un trou à l'aide d'une tarière, la réparation du palissage, un pied à arracher, une partie de cep à tronçonner, le désherbage des ronces ou liserons, le marquage d'un essai, etc. Il est possible également d'attribuer un code couleur pour les impressions ou pour le panneau en fonction de la nature des travaux à réaliser. Le dispositif de repérage 1 selon l'invention permet de repérer de loin les différentes zones de la vigne dans lesquelles différents travaux doivent être effectués. Il se met en place et s'enlève très facilement et très rapidement, sans être détruit. Il peut donc être réutilisé. Ses moyens de blocage lui permettent d'identifier précisément les différentes zones, en toute sécurité, puisque le dispositif de repérage ne se déplace pas au cours du temps et reste bien au niveau de la zone géographique repérée. La présente invention s'applique plus particulièrement aux dispositifs de repérage des zones de travail dans une vigne mais il est bien évident que l'exemple que l'on vient de donner n'est qu'une illustration particulière en aucun cas limitative quant aux domaines d'application de l'invention. Notamment, le dispositif de repérage selon l'invention peut être utilisé dans toutes les applications impliquant le repérage de zones géographiques délimitées par un fil. LEVE11-FR-1 TEXTE DEPOSE
La présente invention concerne un dispositif de repérage d'une zone géographique délimitée par au moins un fil, ainsi que l'utilisation d'un tel dispositif pour repérer des zones dans une vigne.Le dispositif de repérage (1) d'une zone géographique délimitée par au moins un fil (4) comprend un panneau (2), et est remarquable en ce que ledit panneau (2) comprend:- sur son pourtour, des moyens d'accrochage (6, 6', 7, 7') du dispositif de repérage (1) sur le fil (4) agencés pour introduire le fil (4) de part et d'autre du panneau (2) et,- des moyens de blocage (10, 10') agencés pour maintenir en position le dispositif de repérage (1) sur le fil (4) et empêcher son déplacement le long du fil (4).
1 - Dispositif de repérage (1) d'une zone géographique délimitée par au moins un fil (4), comprenant un panneau (2), caractérisé en ce que ledit panneau (2) comprend: - sur son pourtour (5), des moyens d'accrochage (6, 6', 7, 7') du dispositif de repérage (1) sur le fil (4) agencés pour introduire le fil (4) de part et d'autre du panneau (2) et, - des moyens de blocage (10, 10') agencés pour maintenir en position le dispositif de repérage (1) sur le fil (4) et empêcher son déplacement le long du fil (4). 2 - Dispositif de repérage (1) selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'accrochage comprennent au moins une encoche (6, 6'). 3 - Dispositif de repérage (1) selon la 2, caractérisé en ce que les moyens d'accrochage comprennent au moins deux encoches (6, 6') prévues sur le même côté du pourtour (5) du panneau (2). 4 - Dispositif de repérage (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens d'accrochage (6, 6', 7, 7') débouchent dans un orifice (10, 10') qui constitue lesdits moyens de blocage par frottement du dispositif de repérage (1) sur le fil (4). 5 - Dispositif de repérage (1) selon la 4, caractérisé en ce que ladite encoche (6, 6') comporte une fente (7, 7') communiquant avec ledit orifice (10, 10'). 6 - Dispositif de repérage (1) selon la 5, caractérisé en ce que ladite fente (7, 7') présente la forme d'un L renversé. 7 - Dispositif de repérage (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le panneau (2) est réalisé dans un matériau élastique de sorte que lesdits moyens d'accrochage (6, 6', 7, 7') forment un passage pour introduire le fil (4) dans l'orifice (10 10'), et que ledit passage se referme une fois le fil (4) LEVEI1-FR-1 TEXTE DEPOSE 2891906 - 7 - introduit dans l'orifice (10, 10'). 8 - Dispositif de repérage (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des zones (3) pour l'impression d'inscriptions. 5 9 - Utilisation du dispositif de repérage (1) selon l'une quelconque des 1 à 8 pour repérer des zones dans une vigne, le fil (4) étant un fil du palissage de ladite vigne. LEVEI1-ER-1 TEXTE DEPOSE
G,A,E
G01,A01,E04,G09
G01C,A01G,E04H,G01V,G09F
G01C 15,A01G 17,E04H 17,G01V 15,G09F 3
G01C 15/04,A01G 17/02,E04H 17/00,G01V 15/00,G09F 3/02
FR2896108
A1
CIRCUIT DE CONTROLE D'UNE LED AVEC COMPENSATION DE LA TEMPERATURE.
20,070,713
Domaine de l'invention La présente invention concerne un circuit de contrôle d'une diode électroluminescente (LED) qui est utilisée dans un système de rétroéclairage ou un système d'éclairage. Plus particulièrement, la présente invention concerne un circuit de contrôle d'une LED qui peut contrôler linéairement la luminance et la couleur selon les changements de la température ambiante pour compenser plus précisément les variations induites par la température des propriétés de la LED, et économiser le coût du produit par le fait qu'un microprocesseur n'est pas nécessaire. Description de l'art antérieur En général, une lampe fluorescente à cathode froide (CCFL) est largement utilisée dans un écran à cristaux liquides (LCD) et d'autres systèmes de rétroéclairage pour un affichage électronique. Cependant, des tentatives ont été effectuées pour remplacer une diode électroluminescente (LED) pour la CCFL dans le système de rétroéclairage pour diverses raisons. C'est-à-dire qu'avec la LED utilisée, une gamme de couleurs est étendue et un point blanc peut être contrôlé grâce au contrôle de la couleur. De même, avantageusement, la LED est exempte de mercure et donc inoffensive pour l'environnement. Le système de rétroéclairage par LED combine la lumière rouge (R) , verte (V) et bleue (B) en lumière blanche pour l'utiliser comme une source lumineuse. Les LED R, V, B utilisées dans le système de rétroéclairage varient dans leurs propriétés selon une tension appliquée, la température ambiante et la durée de fonctionnement. De même, les LED R, V et B diffèrent considérablement dans leurs propres caractéristiques. Par conséquent, dans le système de rétroéclairage à base de LED ou tous les systèmes qui utilisent la LED comme source lumineuse, il est nécessaire de contrôler la luminance et la couleur pour qu'elles soient uniformes quels que soient les changements environnementaux tels que la température ambiante, les effets du vieillissement de la LED et les différences des propriétés de la LED. La figure 1 est un schéma de principe illustrant un dispositif de contrôle électroluminescent traditionnel. En faisant référence à la figure 1, le dispositif électroluminescent 10 traditionnel détecte une tension directe Vf d'un dispositif de LED 1, estime une température ambiante Ta en provenance de la tension directe Vf détectée, fournit un point de rétroaction optimal d'un courant d'attaque du dispositif de LED 1 et contrôle une valeur d'émission de lumière du dispositif de LED 1. Le dispositif de contrôle électroluminescent 10 traditionnel comprend un convertisseur analogique-numérique 12, un décideur du point de rétroaction 14, une mémoire des propriétés de température 16, un contrôleur PWM 27 et un circuit PWM 28. Le convertisseur analogique-numérique 12 détecte la tension directe Vf du dispositif de LEL) 1 et la convertit en signal numérique. Le décideur du point de rétroaction 14 estime la température ambiante Ta du dispositif de LED 1 par l'intermédiaire de la tension directe Vf en provenance du convertisseur analogique-numérique 12 et décide du point de rétroaction optimal du courant d'attaque du dispositif de LED 1 sur la base de la température ambiante Ta. La mémoire des propriétés de température 16 mémorise un tableau Vf-Ta 17 pour corréler la tension directe Vf du dispositif de LED 1 avec la température ambiante Ta et un tableau Ta- Ifmax 19 pour corréler la température ambiante Ta avec un courant maximal autorisé Ifmax. Le contrôleur PWM 27 réalise le contrôle PWM du dispositif de LED 1 en réponse à la décision par le décideur du point de rétroaction 14. Le circuit PWM 28 commande le dispositif de LED par PWM sous le contrôle du contrôleur PWM 27. Ici, le tableau Vf-Ta 17 et le tableau Ta-Ifmax 19 sont prédéterminés sur la base des propriétés de température du dispositif de LED 1 décrit ultérieurement. Le décideur du point de rétroaction 14 fait référence à un tableau des propriétés de température du dispositif de LED 1 mémorisées par la mémoire des propriétés de température 16 pour décider de la température ambiante Ta et du courant d'attaque. En outre, les propriétés de température du dispositif de LED 1 varient avec les types du dispositif de LED 1. Par conséquent le tableau Vf-Ta 17 et le tableau Ta-Ifmax 19 sont spécifiés par le type du dispositif de LED 1. Un calculateur de température 13 du décideur du point de rétroaction 14 fait référence au tableau Vf-Ta 17 mémorisé par la mémoire des propriétés de température 16 pour obtenir la température ambiante Ta par l'intermédiaire de la tension directe Vf détectée. Le décideur de courant d'attaque 15 du décideur du point de rétroaction 14 décide le point de rétroaction du courant d'attaque du dispositif de LED 1 puis une valeur de contrôle du courant d'attaque de telle sorte que la température ambiante Ta calculée par la calculateur de température 13 rentre dans une plage de température ambiante pour commander le dispositif de LED 1 et une valeur désirée d'émission de lumière du dispositif de LED 1 est obtenue. Par exemple, dans le cas où la température ambiante Ta calculée par le calculateur de température 13 est inférieure à une limite supérieure de température ambiante pour commander le dispositif de LED 1 et donc la luminance du dispositif de LED 1 doit être encore augmentée, le décideur de courant d'attaque 15 décide de la valeur de contrôle de telle sorte que le courant d'attaque est augmenté. De même, au cas où la température ambiante Ta approche une limite supérieure d'une température ambiante pour commander, le décideur de courant d'attaque 15 décide de la valeur de contrôle de telle sorte que le courant d'attaque est réduit. C'est-à-dire que la tension directe du dispositif de LED 1 est mesurée selon les changements de la température et la température du courant est estimée sur la base d'une température mémorisée préalablement par rapport à un tableau de tension directe. Ensuite un courant maximal autorisé du dispositif de LED 1 est ajusté par l'intermédiaire d'un tableau du courant maximal autorisé selon la température pour contrôler la tension d'attaque du dispositif de LED 1. Cependant, un tel procédé traditionnel doit utiliser un microprocesseur pour assurer un contrôle plus précis, augmentant désavantageusement les coûts de production. La figure 2 est un schéma de configuration illustrant un dispositif de rétroéclairage traditionnel. Le dispositif de rétroéclairage traditionnel de la figure 2 comprend une alimentation électrique 110, des sources lumineuses 150 et 160, un capteur de température 250, des diodes photoélectriques 210 et un contrôleur 180. L'alimentation électrique 110 est composé d'une pluralité de circuits d'attaque de LED 120 à 140 pour l'attaque par un courant alternatif 115. Les sources lumineuses 150 et 160 sont composées d'une pluralité de LED qui sont activées par les circuits d'attaque 120 à 140 de l'alimentation électrique 110 pour émettre la lumière, et fournir la lumière dans un guide d'ondes optique 170. Le capteur de température 250 détecte la température des sources lumineuses 150 et 160. Les diodes photoélectriques 210 sont disposées au milieu des deux côtés du guide d'ondes optique 170 pour détecter la luminance de la lumière. Le contrôleur 180 compense les variations liées à la température de la luminance et la couleur sur la base de la température mesurée par le capteur de température 250 au travers d'une interface pour la détection 230 et la luminance déterminée par la diode photoélectrique 210. Le dispositif de rétroéclairage traditionnel utilise à la fois le capteur de température et le capteur photoélectrique. Ici, afin de contrôler le circuit d'attaque de LED, la température est mesurée par l'intermédiaire du capteur de température et une quantité de lumière du dispositif de LED est mesurée par l'intermédiaire du capteur photoélectrique pour maintenir une quantité de lumière désirée. Un tel contrôle est activé par l'intermédiaire d'un microprocesseur. Dans ce cas, la quantité de lumière respective des LED R, V et B est mesurée au travers de capteurs photoélectriques équipés d'un filtre. Avec les valeurs mesurées, les LED R, V et B sont contrôlés respectivement de façon à maintenir la quantité de lumière qui est perçue et ciblée par le microprocesseur. De même, la température est mesurée par l'intermédiaire du capteur de température raccordé à un dissipateur thermique pour compenser les variations des propriétés de la LED selon la température mesurée. Cependant, comme pour le procédé traditionnel de la figure 1, ce procédé traditionnel de la figure 2 est désavantageux en termes de coûts de fabrication pour le système. Résumé de l'invention La présente invention a été réalisée pour résoudre les problèmes susmentionnés de l'art antérieur et par conséquent un objet selon certains modes de réalisation de la présente invention est d'offrir un circuit de contrôle d'une diode électroluminescente (LED) qui est utilisée dans un système de rétroéclairage et un système d'éclairage pour contrôler linéairement la luminance et la couleur selon une température ambiante, compensant ainsi plus précisément les variations liées à la température dans les propriétés de la LED et économisant le coût du produit étant donné qu'un microprocesseur n'est pas nécessaire. Selon un aspect de l'invention pour réaliser l'objet, un circuit est fourni pour contrôler une diode électroluminescente (LED) avec compensation de la température comprenant un générateur de forme d'onde pour générer une onde en dents de scie pour le contrôle par modulation d'impulsions en durée (PWM) ; un détecteur de température pour détecter une tension par l'intermédiaire de une valeur de résistance qui est variable linéairement selon les changements de la température ambiante ; et un contrôleur PWM pour comparer l'onde en dents de scie en provenance du générateur d'ondes avec la tension de détection en provenance du détecteur de température et générer une tension PWM comprenant un cycle déterminé par le résultat de la comparaison. Le circuit comprend en outre un circuit d'attaque pour attaquer un rétroéclairage par LED en réponse à la tension PWM en provenance du contrôleur PWM. Le détecteur de température comprend un circuit de détection de la température pour diviser une tension de gradation par l'intermédiaire de la valeur de résistance variable pour produire la tension de détection ; et un comparateur pour émettre une tension de différence entre la tension de détection en provenance du circuit de détection de la température et la tension de gradation. Le circuit de détection de la température comprend une première et une deuxième résistances reliées en série entre une borne de tension de gradation et une borne de masse ; un premier dispositif de détection de la température comprenant une valeur de résistance correspondant à une température ambiante, le premier dispositif de détection de la température étant relié en parallèle à la première ou à la deuxième résistance ; et une pluralité de dispositifs de détection de la température comprenant chacun une valeur de résistance correspondant à une température ambiante, les dispositifs de détection de la température étant reliés en parallèle au premier dispositif de détection de la température et en série l'un avec l'autre. Le circuit de détection de la température comprend une première et une deuxième résistances reliées en série l'une avec l'autre entre une borne de tension de gradation et une borne de masse ; un premier dispositif de détection de la température comprenant une valeur de résistance correspondant à une température ambiante, le premier dispositif de détection de la température étant relié en parallèle à la deuxième résistance ; et le deuxième et le troisième dispositifs de détection de la température comprenant chacun une valeur de résistance correspondant à une température ambiante, le deuxième et le troisième dispositifs de détection de la température étant reliés en parallèle au premier dispositif de détection de la température et en série l'un avec l'autre. De même, le circuit de détection de la température comprend une première et une deuxième résistances reliées en série l'une avec l'autre entre une borne de tension de gradation et une borne de masse ; un premier dispositif de détection de la température comprenant une valeur de résistance correspondant à une température ambiante, le premier dispositif de détection de la température étant relié en parallèle à la deuxième résistance ; et le deuxième et le troisième dispositifs de détection de la température comprenant chacun une valeur de résistance correspondant à une température ambiante, le deuxième et le troisième dispositifs de détection de la température étant reliés en parallèle au premier dispositif de détection de la température et en série l'un avec l'autre. Le contrôleur PWM comprend une borne d'entrée d'inversion pour recevoir l'onde en dents de scie en provenance du générateur de forme d'onde ; une borne d'entrée de non inversion pour recevoir la tension de détection détectée par le détecteur de température ; et une borne de sortie pour comparer l'onde en dents de scie en provenance de la borne d'entrée d'inversion avec la tension de détection en provenance de la borne d'entrée de non inversion et émettre une tension PWM comprenant un cycle déterminé par le résultat de la comparaison. Brève description des dessins L'objet, les caractéristiques et d'autres avantages de la présente invention qui précèdent, ainsi que d'autres, peuvent être compris plus facilement grâce à la description détaillée qui suit, associée aux dessins joints, sur lesquels : la figure 1 est un schéma de principe illustrant un dispositif de contrôle électroluminescent traditionnel ; la figure 2 est un schéma de configuration illustrant un dispositif de rétroéclairage traditionnel ; la figure 3 est un schéma de principe pour contrôler l'attaque des LED selon l'invention ; la figure 4a est un schéma de principe illustrant un mode de réalisation d'un détecteur de température de la figure 3 ; la figure 4b est un schéma de forme d'onde pour expliquer le fonctionnement du détecteur de température de la figure 4a ; la figure 5a est un schéma de principe illustrant un autre mode de réalisation du détecteur de température de 20 la figure 3 ; la figure 5b est un schéma de forme d'onde pour expliquer le fonctionnement du détecteur de température de la figure 5a ; la figure 6 est un schéma de principe illustrant un 25 contrôleur PWM de la figure 3 ; et la figure 7 est un schéma de forme d'onde pour expliquer le fonctionnement du contrôleur PWM de la figure 6. Description détaillée du mode de réalisation préféré Les modes de réalisation préférés de la présente invention sont maintenant décrits en détail en faisant référence aux dessins joints, dans lesquels les mêmes numéros de référence sont utilisés pour désigner les composants identiques ou similaires. La figure 3 est un schéma de principe pour contrôler une diode électroluminescente (LED) selon l'invention. En faisant référence à la figure 3, le circuit pour contrôler la LED comprend un générateur de forme d'onde 310, un détecteur de température 320, un contrôleur PWM 330 et un circuit d'attaque 340. Le générateur de forme d'onde 310 génère une onde en dents de scie V1 pour le contrôle par modulation d'impulsions en durée (PWM). Le détecteur de température 320 détecte une tension V2 par l'intermédiaire d'une valeur de résistance qui est variable linéairement selon les changements de la température ambiante. Le contrôleur PWM 330 compare l'onde en dents de scie V1 en provenance du générateur d'ondes avec la tension de détection V2 en provenance du détecteur de température et génère une tension PWM Vpwm comprenant un cycle déterminé par le résultat de la comparaison. Le circuit d'attaque commande un rétroéclairage par LED en réponse à la tension PWM Vpwm en provenance du contrôleur PWM 330. Dans cet exemple, l'onde en dents de scie V1 est une onde comprenant une fréquence d'environ 1 KHz et une 5 tension d'environ 2,5 V à 3,3 V. En faisant référence aux figures 3 et 4a, le circuit de détection de la température 320 comprend un circuit de détection de la température 321 et un comparateur 323. Le circuit de détection de la température divise une tension 10 de gradation Vdim par l'intermédiaire de la valeur de résistance variable pour produire la tension de détection Vdt. Dans ce cas, la valeur de résistance est variable selon les changements de la température ambiante. Le comparateur 323 produit une tension de différence entre la tension de 15 détection Vdt en provenance du circuit de détection de la température 321 et la tension de gradation Vdim. En faisant référence aux figures 4a et 5a, le circuit de détection de la température 321 comprend une première et une deuxième résistances R11 et R12, un premier 20 dispositif de détection de la température et le deuxième et le troisième dispositifs de détection de la température TH2 et TH3. La première et la deuxième résistances R11 et R12 sont reliées en série entre une tension de gradation Vdim et une borne de masse. Le premier dispositif de 25 détection de la température TH1 a une valeur de résistance correspondant à une température ambiante. Le premier dispositif de détection de la température TH1 est relié en parallèle à la première ou à la deuxième résistance R11 ou R12. Le deuxième et le troisième dispositifs de détection de la température TH2 et TH3 ont chacun une valeur de résistance correspondant à la température ambiante. deuxième et le troisième dispositifs de détection de la température TH2 et TH3 sont reliés en parallèle au premier dispositif de détection de la température TH1 et en série l'un avec l'autre. Ici, les premier au troisième dispositifs de détection de la température TH1 à TH3 peuvent adopter un thermistor de coefficient de température négative (NTC) dont la valeur de résistance diminue avec l'augmentation de la température ou un thermistor de coefficient de température positive (PTC) dont la valeur de résistance augmente avec l'augmentation de la température. Les figures 4 et 5 utilisent le thermistor NTC, respectivement. De même, à partir du premier au troisième dispositifs de détection de la température TH1 à TH3 pour détecter la température, le deuxième et le troisième dispositifs de détection de la température TH2 à TH3 sont également structurés pour modifier la valeur de résistance correspondant aux propriétés de température. De plus, la deuxième résistance R12 est reliée en parallèle au premier dispositif de détection de la température TH1 pour transmettre la linéarité aux caractéristiques non linéaires du thermistor. La figure 4a est un schéma de principe illustrant un mode de réalisation du détecteur de température de la figure 3, et la figure 4b est un schéma de forme d'onde pour expliquer le fonctionnement du détecteur de température de la figure 4a. En faisant référence à la figure 4a, le circuit de détection de la température comprend une première et une deuxième résistances R11 et R12, un premier dispositif de détection de la température TH1, un deuxième et un troisième dispositifs de détection de la température TH2 et TH3. La première et la deuxième résistances R11 et R12 sont reliées en série l'une avec l'autre entre la borne de tension de gradation Vdim et une borne de masse. Le premier dispositif de détection de la température TH1 est relié en parallèle à la deuxième résistance R12 et a une valeur de résistance correspondant à une température ambiante. Le deuxième et le troisième dispositifs de détection de la température TH2 et TH3 ont chacun une valeur de résistance correspondant à la température ambiante. Le deuxième et le troisième dispositifs de détection de la température TH2 et TH3 sont reliés en parallèle au premier dispositif de détection de la température TH1 et en série l'un avec l'autre. En faisant référence à la figure 4a, le comparateur 323 comprend une borne d'entrée d'inversion, une borne d'entrée de non inversion et une borne de sortie. La borne d'entrée d'inversion reçoit la tension Vdt détectée à un noeud de raccordement de la première et de la deuxième résistances R11 et R12. La borne d'entrée de non inversion reçoit la tension de gradation Vdim. La borne de sortie produit une tension de différence entre la tension de détection Vdt en provenance de la borne d'entrée d'inversion et la tension de gradation Vdim en provenance de la borne d'entrée de non inversion. Sur la figure 4b, T désigne une température ambiante, RT désigne une tension totale de la deuxième résistance R12 et le premier au troisième dispositifs de détection de la température TH1 à TH3, Vdt désigne une tension de détection et V2(Vdim-Vdt) désigne une tension de détection de température. La figure 5a est un schéma de principe illustrant un autre mode de réalisation du détecteur de température de la figure 3 et la figure 5b est un schéma de forme d'onde pour expliquer le fonctionnement du détecteur de température de la figure 5a. En faisant référence à la figure 5a, le circuit de détection de la température 321 comprend une première et une deuxième résistances R11 et R12, un premier dispositif de détection de la température TH1 et le deuxième et le troisième dispositifs de détection de la température TH2 et TH3. La première et la deuxième résistances R11 et R12 sont reliées en série entre la tension de gradation Vdim et une borne de masse. Le premier dispositif de détection de la température TH1 est relié en parallèle à la première résistance R11 et a une valeur de résistance correspondant à une température ambiante. Le deuxième et le troisième dispositifs de détection de la température TH2 et TH3 ont chacun une valeur de résistance correspondant à la température ambiante. Le deuxième et le troisième dispositifs de détection de la température TH2 et TH3 sont reliés en parallèle au premier dispositif de détection de la température TH1 et en série l'un avec l'autre. En faisant référence à la figure 5a, le comparateur 323 comprend une borne d'entrée de non inversion, une borne d'entrée d'inversion et un comparateur COM1. La borne d'entrée de non inversion reçoit une tension Vdt détectée à un noeud de raccordement de la première et de la deuxième résistances R11 et R12. La borne d'entrée d'inversion reçoit la tension de gradation Vdim. La borne de sortie produit la tension de différence du détecté tension Vdt en provenance de la borne d'entrée de non inversion et la tension de gradation Vdim en provenance de la borne d'entrée d'inversion. Sur la figure 5b, T désigne une température ambiante, RT désigne une résistance totale de la première résistance R11, et le premier au troisième dispositifs de détection de la température TH1 à TH3, Vdt désigne une tension de détection et V2 désigne une tension de détection de température. La figure 6 est un schéma de principe illustrant le contrôleur PWM de la figure 3. En faisant référence à la figure 6, le contrôleur PWM 330 comprend une borne d'entrée d'inversion, une borne d'entrée de non inversion et une borne de sortie. La borne d'entrée d'inversion reçoit une onde en dents de scie V1 en provenance du générateur de forme d'onde 310. La borne d'entrée de non inversion reçoit la tension V2 détectée par le détecteur de température. La borne de sortie compare l'onde en dents de scie V1 en provenance de la borne d'entrée d'inversion avec la tension de détection en provenance de la borne d'entrée de non inversion et émet une tension PWM Vpwm comprenant un cycle déterminé par le résultat de la comparaison. La figure 7 est un schéma de forme d'onde pour 20 expliquer le fonctionnement du contrôleur PWM de la figure 6. Sur la figure 7, V1 désigne une onde en dents de scie générée par le générateur de forme d'onde 310, V2 désigne une tension de détection de température détectée par le 25 détecteur de température 320 et Vpwm désigne une tension PWM générée par le contrôleur PWM 330. Les fonctionnements et les effets de l'invention sont maintenant expliqués en détail en faisant référence aux dessins joints. Un circuit de contrôle d'une LED de l'invention est utilisé dans un système à base de LED pour compenser les variations induites par la température dans les propriétés de la LED, qui est expliqué en faisant référence aux figures 3 à 7. En faisant référence à la figure 3, le générateur de forme d'onde 310 de l'invention génère une onde en dents de scie V1 comprenant une fréquence d'environ 1 KHz pour le contrôle PWM et une tension comprenant une tension d'environ 2,5 V à 3,3 V. Le détecteur de température 320 de l'invention détecte une tension V2 correspondant à une valeur de résistance qui est variable linéairement selon les changements de la température ambiante par l'intermédiaire d'un dispositif de détection de la température tel qu'un thermistor. Alors, le contrôleur PWM 330 de l'invention compare l'onde en dents de scie V1 en provenance du générateur de forme d'onde 310 avec la tension de détection V2 en provenance du détecteur de température 320 et génère une tension PWM comprenant un cycle déterminé par le résultat de la comparaison. Ensuite, le circuit d'attaque 340 commande un rétroéclairage par LED en réponse à la tension PWM Vpwm en provenance du contrôleur PWM 330. En faisant référence aux figures 4 et 5, le détecteur de température 320 comprend le circuit de détection de la température 321 et le comparateur 323. Le circuit de détection de la température 321 divise une tension de gradation Vdim par l'intermédiaire de la valeur de résistance variable pour produire la tension de détection Vdt. Ici, la valeur de résistance est variable selon les changements de la température ambiante. Le comparateur 323 produit une tension de différence entre la tension de détection Vdt en provenance du circuit de détection de la température 321 et la tension de gradation Vdim. Ainsi que cela est illustré sur les figures 4a et 5a, dans le circuit de détection de la température 321, la première et la deuxième résistances R11 et R12 reliées en série entre la tension de gradation Vdim et une borne de masse servent à diviser la tension de gradation Vdim. Ici, le premier dispositif de détection de la température TH1 relié en parallèle à la première ou à la deuxième résistances R11 ou R12 a une valeur de résistance correspondant à la température ambiante. Par conséquent la tension divisée de la tension de gradation Vdim varie avec la température, permettant ainsi la détection de la tension selon les changements de la température. De même, les dispositifs de détection de la température TH2 et TH3 ont chacun une valeur de résistance correspondant à la température ambiante. Les dispositifs de détection de la température TH2 et TH3 sont reliés en parallèle au premier dispositif de détection de la température TH1 et en série l'un avec l'autre. Ainsi, les dispositifs de détection de la température TH2 et TH3 détectent linéairement la tension en réponse à des changements de la température. En référence aux Figures 4 et 5, on donne une explication détaillée de la configuration du circuit de détection de la température 321. En faisant maintenant référence à la figure 4a, dans le circuit de détection de latempérature 321 du détecteur de température 320 de la figure 3, la première et la deuxième résistances R11 et R12 reliées en série entre la tension de gradation Vdim et la borne de masse servent à diviser la tension de gradation Vdim. Ici, le premier dispositif de détection de la température TH1 est relié en parallèle à la deuxième résistance R12, et le deuxième et le troisième dispositifs de détection de la température TH2 et TH3 sont à leur tour reliés en parallèle au premier dispositif de détection de la température TH1. La résistance totale RT de la deuxième résistance R12 25 et le premier au troisième dispositif de détection de la température TH1 à TH3 est variable selon la température ambiante. La tension de gradation Vdim est divisée par la résistance totale RT pour détecter la tension de détection Vdt correspondant à la température ambiante. Dans ce cas, le comparateur 323 produit la tension de différence Vdim-Vdt entre la tension de détection Vdt en provenance du circuit de détection de la température 321 et la tension de gradation Vdim. En faisant référence à la figure 4b, avec une augmentation de la température ambiante T, la résistance totale RT de la deuxième résistance R12 et le premier au troisième dispositifs de détection de la température TH1 à TH3 est réduite. Ici, au cas où le premier au troisième dispositifs de détection de la température TH1 à TH3 sont chacun configurés comme un thermistor de coefficient de température négatif (NTC) dont la valeur de résistance est inversement proportionnelle àl.a température ambiante, une diminution de la résistance totale RT réduit progressivement la tension de détection Vdt détectée par la résistance totale RT. Par conséquent, le comparateur 323 produit la tension de différence Vdim-Vdt progressivement croissante entre la tension de détection Vdt en provenance de la borne d'entrée d'inversion et la tension de gradation Vdim en provenance de la borne d'entrée de non inversion. En faisant désormais référence à la figure 5a, dans le circuit de détection de la température 321 du détecteur de température 320 de la figure 3, la première et la deuxième résistances R11 et R12 reliées en série entre la tension de gradation Vdim et la borne de masse servent à diviser la tension de gradation Vdim. Ici, le premier dispositif de détection de la température TH1 est relié en parallèle à la première résistance R11 et le deuxième et le troisième dispositifs de détection de la température TH2 et TH3 sont à leur tour reliés en parallèle au premier dispositif de détection de la température TH1. Ici, la résistance totale RT de la première résistance R11, et le premier au troisième dispositif de détection de la température TH1 à TH3 est variable selon la température ambiante. La tension de gradation Vdim est divisée par la deuxième résistance R11 pour détecter la tension de détection Vdt correspondant à la température ambiante. Dans ce cas, le comparateur 323 produit la tension de différence V2=Vdt-Vdim entre la tension de détection Vdt en provenance du circuit de détection de la température 321 et la tension de gradation Vdim. En faisant référence à la figure 5b, au cas où le premier au troisième dispositifs de détection de la température TH1 à TH3 sont chacun configurés comme un thermistor NTC dont la valeur de résistance est inversement proportionnelle à la température ambiante, une augmentation de la température ambiante T réduit la résistance totale RT de la première résistance R12, et le premier au troisième dispositifs de détection de la température TH1 à TH3. A cet instant, avec une diminution de la résistance totale RT, la tension de détection Vdt détectée par la deuxième résistance R12 est progressivement augmentée. Par conséquent, le comparateur 323 produit la tension de différence V2=Vdim-Vdt progressivement croissante entre la tension de détection Vdt en provenance de la borne d'entrée d'inversion et la tension de gradation Vdim en provenance de la borne d'entrée d'inversion. Ainsi que cela est décrit ci-dessus, en faisant référence aux figures 4 et 5, une augmentation de la température ambiante entraîne une augmentation de la tension de détection V2 détectée selon les changements de température. Ici, ainsi que cela est illustré sur la figure 6, au cas où le contrôleur PWM 330 est configuré comme un comparateur COM2, le contrôleur PWM 330 compare une onde en dents de scie V1 en provenance de la borne d'entrée d'inversion avec la tension de détection V2 en provenance de la borne d'entrée de non inversion. Ensuite, ainsi que cela est illustré sur la figure 7, le contrôleur PWM 330 produit un signal de niveau supérieur si la tension de détection V2 est supérieure à L'onde en dents de scie V1, et un signal de niveau inférieur en cas contraire. Par conséquent, avec une augmentation dans un domaine où la tension de détection V2 est supérieure à l'onde en dents de scie V1, le cycle est augmenté. La tension PWM Vpwm déterminée ainsi que cela est décrit ci-dessus est produite à partir du contrôleur PWM 5 330. Ainsi que cela est décrit ci-dessus, selon les modes de réalisation préférés de l'invention, un circuit pour contrôler une LED est utilisé dans un système de rétroéclairage ou système d'éclairage utilisant la LED. En 10 particulier, dans le système à base de LED, la luminance et la couleur de la LED peuvent être contrôlées linéairement selon les changements de la température ambiante, assurant ainsi une compensation plus précise des variations induites par la température dans les propriétés 15 de la LED. De même, l'invention élimine le besoin d'un microprocesseur, réduisant ainsi le coût du produit. C'est-à-dire que le circuit de l'invention produit une couleur et une luminance uniformes quelles que soient les variations des propriétés de la LED et sa température, 20 et contrôle également la couleur et la luminance malgré des caractéristiques différentes des LED R, V, et B. De même, l'invention offre un système pour contrôler linéairement la couleur et la luminance de la LED en réponse à des variations des propriétés et de la température de la LED. 25 De plus, l'invention offre un système rentable, du fait qu'un microprocesseur n'est pas nécessaire. Bien que la présente invention ait été présentée et décrite en liaison avec les modes de réalisation préférés, il apparaîtra à l'homme du métier que des modifications et des variantes peuvent être réalisées sans se départir de l'esprit et de la portée de l'invention définie par les revendications jointes
Un circuit de contrôle d'une LED avec compensation de la température est utilisé dans un système à base de LED. Le circuit de l'invention contrôle linéairement la luminance et la couleur de la LED selon le changement de la température et plus précisément compense les variations liées à la température dans les propriétés de la LED. De même, le circuit économise le coût du produit du fait qu'un microprocesseur n'est pas nécessaire. Dans le circuit, un générateur de forme d'onde génère une onde en dents de scie pour le contrôle par modulation d'impulsions en durée (PWM). Un détecteur de température détecte une tension par l'intermédiaire d'une valeur de résistance qui est variable linéairement selon les changements de la température ambiante. Un contrôleur PWM compare l'onde en dents de scie en provenance du générateur d'ondes avec la tension de détection en provenance du détecteur de température et génère une tension PWM comprenant un cycle déterminé par le résultat de la comparaison.
1. Circuit de contrôle d'une diode électroluminescente (LED) avec compensation de la 5 température comprenant : un générateur de forme d'onde pour générer une onde en dents de scie pour le contrôle par la modulation d'impulsions en durée (PWM); un détecteur de température pour détecter une tension 10 par l'intermédiaire d'une valeur de résistance qui est variable linéairement selon les changements à une température ambiante ; et un contrôleur PWM pour comparer l'onde en dents de scie en provenance du générateur d'ondes avec la tension 15 de détection en provenance du détecteur de température et générer une tension PWM comprenant un cycle déterminé par le résultat de la comparaison. 2. Circuit selon la 1, comprenant en outre un circuit d'attaque pour commander un 20 rétroéclairage par LED en réponse à la tension PWM en provenance du contrôleur PWM. 3. Circuit selon la 1, caractérisé en ce que le détecteur de température comprend : un circuit de détection de la température pour diviser 25 une tension de gradation par l'intermédiaire de la valeurde résistance variable pour émettre la tension de détection ; et un comparateur pour émettre une tension de différence entre la tension de détection en provenance du circuit de détection de la température et la tension de gradation. 4. Circuit selon la 3, caractérisé en ce que le circuit de détection de la température comprend : une première et une deuxième résistances reliées en série entre une borne de tension de gradation et une borne de masse ; un premier dispositif de détection de la température comprenant une valeur de résistance correspondant à une température ambiante, le premier dispositif de détection de la température étant relié en parallèle à la première ou deuxième résistances ; et une pluralité de dispositifs de détection de la température, comprenant chacun une valeur de résistance correspondant à une température ambiante, les dispositifs de détection de la température reliés en parallèle au premier dispositif de détection de la température et en série l'un avec l'autre. 5. Circuit selon la 3, caractérisé en ce que le circuit de détection de la température comprend : une première et une deuxième résistances reliées en série l'une avec l'autre entre une borne de tension de gradation et une borne de masse ;un premier dispositif de détection de la température comprenant une valeur de résistance correspondant à une température ambiante, le premier dispositif de détection de la température étant relié en parallèle à la deuxième résistance ; et un deuxième et un troisième dispositifs de détection de la température, comprenant chacun une valeur de résistance correspondant à une température ambiante, le deuxième et le troisième dispositifs de détection de la température étant reliés en parallèle au premier dispositif de détection de la température et en série l'un avec l'autre. 6. Circuit selon la 5, caractérisé en ce que le comparateur comprend : une borne d'entrée d'inversion pour recevoir la tension détectée à un noeud de raccordement de la première et de la deuxième résistances ; une borne d'entrée de non inversion pour recevoir la tension de gradation ; et une borne de sortie pour émettre la tension de différence entre la tension de détection en provenance de la borne d'entrée d'inversion et la tension de gradation en provenance de la borne d'entrée de non inversion. 7. Circuit selon la 3, caractérisé en ce que le circuit de détection de la température comprend :une première et une deuxième résistances reliées en série l'une avec l'autre entre une borne de tension de gradation et une borne de masse ; un premier dispositif de détection de la température comprenant une valeur de résistance correspondant à une température ambiante, le premier dispositif de détection de la température étant relié en parallèle à la première résistance ; et un deuxième et un troisième dispositifs de détection de la température, comprenant chacun une valeur de résistance correspondant à une température ambiante, le deuxième et le troisième dispositifs de détection de la température étant reliés en parallèle au premier dispositif de détection de la température et en série l'un avec l'autre. 8. Circuit selon la 7, caractérisé en ce que le comparateur comprend : une borne d'entrée de non inversion pour recevoir la tension de détection détectée à un noeud de raccordement de 20 la première et de la deuxième résistances ; une borne d'entrée d'inversion pour recevoir la tension de gradation ; et une borne de sortie pour émettre la tension de différence entre la tension détectée en provenance de la 25 borne d'entrée de non inversion et la tension de gradation en provenance de la borne d'entrée d'inversion. 9. Circuit selon la 1, caractérisé en ce que le contrôleur PWM comprend : une borne d'entrée d'inversion pour recevoir l'onde en dents de scie en provenance du générateur de forme 5 d'onde ; une borne d'entrée de non inversion pour recevoir la tension de détection détectée par le détecteur de température ; et une borne de sortie pour comparer l'onde en dents de 10 scie en provenance de la borne d'entrée d'inversion avec la tension de détection en provenance de la borne d'entrée de non inversion et émettre une tension PWM comprenant un cycle déterminé par le résultat de la comparaison.
H,G
H03,G05,H01,H05
H03K,G05F,H01L,H05B
H03K 3,G05F 1,H01L 33,H03K 7,H05B 33,H05B 37
H03K 3/017,G05F 1/567,H01L 33/00,H03K 7/08,H05B 33/02,H05B 37/02
FR2891202
A1
TOIT MOBILE AVEC ELEMENT SOUPLE.
20,070,330
L'invention se rapporte à un toit mobile repliable. Elle se rapporte également au véhicule transformable pourvu de ce toit. Il est connu deux grandes familles de toits mobiles. La famille la plus ancienne est le toit souple constituée d'une toile que l'on vient tendre au dessus de l'habitacle. La toile peut être sans support rigide et elle est roulée sur elle-même lorsque la voiture est en position décapotée. Elle peut également être portée par des arceaux avec un mécanisme plus. moins compliqué pour en assurer la motorisation. La seconde famille concerne les toits mobiles à éléments rigides. Ils sont apparus plus tardivement sur le marché. Dans cette seconde famille, des toits amovibles peuvent comporter deux éléments principaux, un élément avant et un élément arrière et parfois des éléments latéraux situés de part et d'autre de l'élément de toit arrière. Le mécanisme de déplacement du toit rigide est plus simple que celui de la toile mais le coût de production de ces toits rigides est différent. En effet, le toit rigide est réalisé à partir de tôles embouties qui nécessitent un outillage coûteux telle une presse d'emboutissage. Cette tôle doit ensuite être peinte et garnie sur sa face interne ce qui est également relativement coûteux alors que la toile bien que pouvant être complexe dans sa structure est moins coûteuse. Le but de l'invention est de proposer un toit simple moins onéreux tout en offrant les avantages d'un toit rigide pliable. Dans ces conditions, suivant l'invention, une solution proposée consiste dans un toit mobile (en particulier escamotable) sur un véhicule, présentant un avant, un arrière et une direction longitudinale et comprenant un élément de toit avant, un élément de toit arrière, lesquels sont mobiles entre un état déployé dans lequel ils s'étendent au-dessus de l'habitacle du véhicule et un état plié dans lequel ces éléments de toit sont disposés à l'écart du dessus de l'habitacle, tel que dans un coffre arrière du véhicule, l'élément avant de toit étant articulé a l'élément arrière de toit suivant un premier axe transversal et cet élément arrière de toit étant articulé à la caisse du véhicule suivant un deuxième axe transversal, l'élément arrière de toit étant déplaçable entre une première position (sensiblement horizontale) lorsque le toit est fermé et une deuxième position rabattue lorsque le toit est rangé dans le coffre arrière, ce toit étant caractérisé en ce que chaque élément de toit comprend une ossature rigide délimitant des ouvertures et les ouvertures sont recouvertes par une toile en l'état fermé du toit, l'ossature étant partiellement visible en cet état fermé. L'invention sera bien comprise à l'aide de la description ci après faite à titre d'exemple en regard du dessin qui représente schématiquement FIG 1: Vue en perspective d'un toit selon l'invention FIG 1 a: Coupe selon A- A de la figure 1 FIG 1 b: Coupe selon B-B de la figure 1 FIG 2: vue de profil du toit dans une première phase d'ouverture FIG 3a à 3d: coupes transversales de variantes de réalisation des parties latérales de toit. En se reportant au dessin, on voit une partie de véhicule présentant un avant, un arrière 15 et une direction longitudinale comportant un toit 1 mobile pouvant occuper deux positions. Dans la première position, le toit couvre l'habitacle et, suivant une seconde position, il est rangé dans le coffre du véhicule. Ce toit mobile comprend un élément 2 de toit avant, un élément 3 de toit arrière, l'élément avant de toit étant articulé à l'élément arrière de toit suivant un premier axe 4 transversal et cet élément arrière de toit étant articulé à la caisse du véhicule suivant un deuxième axe transversal 5, l'élément arrière de toit étant déplaçable entre une première position (sensiblement horizontale) lorsque le toit est fermé et une deuxième position rabattue lorsque le toit est rangé dans le coffre arrière. Selon l'invention, chaque élément de toit comprend une ossature 7 rigide délimitant des ouvertures 6 et les ouvertures sont recouvertes par une toile 8 ou élément souple en l'état fermé du toit, l'ossature étant partiellement visible en cet état fermé. Cette toile est mobile par rapport à l'ossature. L'ossature de chaque élément de toit aura globalement une forme de cadre comprenant 30 des membrures latérales 7A et au moins une membrure transversale 7B. 2891202 3 Les membrures latérales de l'ossature de l'élément arrière de toit se prolongent vers le bas par des pattes pour s'articuler sur le véhicule. C'est ces membrures longitudinales qui sont visibles lorsque la toile est tendue au dessus des ouvertures. Lorsque le toit est en position déployée au dessus de l'habitacle, la toile est tendue au dessus et ferment des ouvertures des deux ossatures de toit. Pour loger le toit dans le coffre, une partie 9 de la toile est rabattue sur l'autre partie de la toile de sorte que les éléments de toit avant et arrière puissent s'articuler entre eux. Un mécanisme de manoeuvre des éléments de toit d'un toit rigide pliable a déjà été 10 décrit dans des publications précédentes et ne sera pas développé ici. Cette toile est fixée, par exemple, par son bord transversal avant sur l'ossature de l'élément de toit avant, tandis que le bord arrière de la toile est solidaire d'une traverse 10 d'une pièce 11 en U dont les deux jambes 11 A sont articulées sur l'ossature de l'élément avant autour d'un axe 12. Cette pièce en U sert de moyen de mise en tension de la toile lorsque celle-ci est rabattue sur l'ossature de l'élément de toit arrière et recouvre les deux ossatures. Cette traverse 10 pourra avoir une section définissant une gouttière. Dans la version simplifiée, cette pièce 11 en U est simplement articulée et, c'est manuellement qu'elle est déplacée par rotation autour de son axe d'articulation. Des moyens 13 de verrouillage viennent maintenir cette traverse contre le bord arrière de l'ossature de l'élément de toit arrière lorsque la pièce en U est rabattue contre le toit arrière. Dans l'illustration de la figure 1, le verrouillage est assuré par une pièce 13 dite de verrouillage qui bascule autour d'un axe transversal lequel n'a pas été représenté sur la 25 coupe partielle de la figure lb. Il va de soit que le montage inverse est possible à savoir que c'est la partie avant de la toile qui se déplacerait et le bord transversal arrière de la toile qui serait fixé sur l'ossature de l'élément de toit arrière. Dans une forme plus évoluée, une motorisation assure le déplacement de cette pièce en 30 U permettant notamment la mise en tension de la toile. Avantageusement, c'est le 2891202 4 mouvement des ossatures de toit avant et arrière qui déplace cette pièce en U.Une transmission 14 agit donc sur cette pièce en U. Dans l'exemple représenté, les jambes de la pièce en U sont articulées, selon un axe 12 dit de pivotement situé à distance de leurs extrémités libres en sorte de constituer un levier articulé. L'extrémité libre de chaque jambe est reliée par une biellette 15 à l'ossature ( ici un prolongement 16 de l'ossature) de l'élément de toit arrière, de sorte que lors du mouvement d'articulation entre les deux éléments de toit, ce mouvement entraîne le déplacement de la pièce 11 en U. Les membrures latérales des ossatures sont logées ou forment des éléments 20 latéraux recevant l'appui des bords 8A latéraux de la toile. Ce sont ces éléments latéraux qui sont visibles à l'état fermé du toit. Ces bords latéraux de toiles sont renforcées pour être plus rigide et venir s'appuyer suffisamment sur ces membrures. Un câble ou un rabat assure le renforcement. de la toile. Indépendamment du concept de toit décrit précédemment, avantageusement, cet élément latéral est un profilé à section constante pouvant être extrudé, par exemple en aluminium ou en plastique. La face externe et/ou interne peut être décorative. Figure 3a, cet élément latéral 20 est par exemple tubulaire fabriqué en une seule opération. Il comprend une paroi 21 externe et une paroi 22 interne délimitant une cavité tubulaire. La partie supérieure de ce profilé comporte une lèvre 23 qui porte en son extrémité un joint 24 d'appui de la toile. La section et l'épaisseur sont déterminées pour une résistance suffisante de la 25 membrure ainsi constituée. Selon la version illustrée à la figure 3b, le profilé comporte une partie externe 21 et sur lequel se fixe une partie 22 interne. On voit que ce profilé comporte une barre 7A de renfort qui n'est autre que la membrure longitudinale de l'ossature. Selon la variante de la figure 3c, il est prévu une partie externe 21 sur laquelle est rapporté une âme 24 rigide comme une tôle emboutie et sur cette âme est tendue un tissu 25 ou une toile. Des pièces 26 dites d'appui seront fixée sur la tôle et c'est sur ces pièces que le tissu est tendu. Selon une quatrième version illustrée à la figure 3d, la partie externe 21 est renforcée par une barre de renfort qui peut être la membrure longitudinale 7A de l'ossature. Sur cette membrure, est rapporté un profilé 27 support de toile. Une toile 25 ou un tissu est tendu entre le profilé support de toile et la partie supérieure du profilé dit externe pour former la face interne de l'élément latéral. Pour augmenter la raideur de ces éléments transversaux, des voiles 30 sont accessoirement prévus. 2891202 6
L'invention a pour objet un toit mobile pour un véhicule comprenant un élément (2) de toit avant, un élément (3) de toit arrière, lesquels sont mobiles entre un état déployé dans lequel ils s'étendent au-dessus de l'habitacle du véhicule et un état plié dans lequel ces éléments de toit sont disposés à l'écart du dessus de l'habitacle, l'élément avant de toit étant articulé a l'élément arrière de toit suivant un premier axe (4) transversal et cet élément arrière de toit étant articulé à la caisse du véhicule suivant un deuxième axe transversal (5), ce toit étant caractérisé en ce que chaque élément de toit comprend une ossature rigide délimitant des ouvertures et les ouvertures sont recouvertes par une toile en l'état fermé du toit, l'ossature étant partiellement visible en cet état fermé.
1. Toit mobile sur un véhicule, présentant un avant, un arrière et une direction longitudinale et comprenant un élément (2) de toit avant, un élément (3) de toit arrière, lesquels sont mobiles entre un état déployé dans lequel ils s'étendent au-dessus de l'habitacle du véhicule et un état plié dans lequel ces éléments de toit sont disposés à l'écart du dessus de l'habitacle, l'élément avant de toit étant articulé a l'élément arrière de toit suivant un premier axe (4) transversal et cet élément arrière de toit étant articulé à la caisse du véhicule suivant un deuxième axe transversal (5), ce toit étant caractérisé en ce que chaque élément de toit comprend une ossature rigide délimitant des ouvertures et les ouvertures sont recouvertes par une toile en l'état fermé du toit, l'ossature étant partiellement visible en cet état fermé. 2. Toit mobile selon la 1 caractérisé en ce que l'ossature de chaque élément de toit aura globalement une forme de cadre comprenant des membrures latérales (7A) et des membrures transversales (7B). 3. Toit mobile selon la 1 caractérisé en ce que la toile est fixée par son bord transversal avant sur l'ossature de l'élément de toit avant, tandis que le bord arrière de la toile est solidaire d'une traverse (10) d'une pièce (11) en U dont les deux jambes (11A) sont articulées sur l'ossature de l'élément avant. 4. Toit mobile selon la 3 caractérisé en ce que la pièce en U sert de moyen de mise en tension de la toile. 5. Toit mobile selon la 3 ou 4 caractérisé en ce qu'une motorisation assure le déplacement de cette pièce en U. 6. Toit mobile selon la 3 ou 4 caractérisé en ce que c'est le mouvement des ossatures de toit avant et arrière qui déplace cette pièce en U. 7. Toit mobile selon la 6 caractérisé en ce que les jambes de la pièce en U sont articulées à distance de leurs extrémités libres en sorte de constituer un levier articulé, l'extrémité libre de chaque jambe est reliée par une biellette (15) à l'ossature de l'élément de toit arrière, de sorte que lors du mouvement d'articulation entre les deux éléments de toit, ce mouvement entraîne le déplacement de la pièce en U. 8. Toit mobile selon la 2 caractérisé en ce que les membrures latérales des ossatures sont logées dans ou forment des éléments (20) latéraux recevant l'appui des bords latéraux de la toile 9. Toit mobile selon la 8 caractérisé en ce que les éléments latéraux sont à section constante. 10. Toit mobile selon la 8 ou 9 caractérisé en ce que l'élément latéral comprend un profilé extrudé. 11. Toit mobile selon l'une quelconque des 8 à 10 caractérisé en ce que la face dite interne des éléments latéraux est une toile ou un tissu tendu.
B
B60
B60J
B60J 7
B60J 7/12
FR2895765
A1
CURSEUR DE LEVE-VITRE ET PROCEDE D'ASSEMBLAGE D'UN ENSEMBLE COMPRENANT CE CURSEUR AVEC UNE VITRE
20,070,706
La présente invention concerne un curseur de lève-vitre ainsi qu'un procédé d'assemblage d'un ensemble comprenant ce curseur avec une vitre. Un lève-vitre est un dispositif utilisé dans un véhicule automobile muni d'une vitre pour transmettre à la vitre une force d'entraînement exercée par un utilisateur ou par un moteur. Un lève-vitre pour porte de véhicule comporte par exemple des coulisses de vitre pour guider la vitre, un câble étant attaché à la vitre par une pièce intermédiaire, un système de câble passant par des poulies de renvoi fixées au bas des coulisses et au bandeau en haut du caisson de porte, et des moyens d'entraînement de câble pour faire monter ou descendre la vitre. Les moyens d'entraînement peuvent être un motoréducteur mais on peut également envisager un dispositif d'entraînement manuel par manivelle. Il existe nécessairement une dispersion ou un jeu dans la chaîne cinématique d'entraînement. Autrement dit, les dimensions/positions théoriques des divers éléments impliqués dans un lève-vitre (position des poulies de renvoi, tambour, etc.) varient d'un ensemble à l'autre. II est souvent souhaitable de compenser ces dispersions, par exemple au moment du montage, pour assurer le bon fonctionnement du dispositif d'entraînement. II existe par ailleurs diverses possibilités pour relier la vitre au câble d'entraînement de vitre. Dans certains types de véhicules, la vitre est liée au câble d'entraînement de vitre par deux attaches ou plus. Une attache se trouve par exemple à l'avant de la vitre et une autre à l'arrière, comme dans le document FR-A-2 837 459. Autres exemple : le document FR-A- 2 849 886 propose un curseur qui comprend deux parois, formant mâchoire et définissant un passage de vitre, un plot mobile élastiquement par rapport au passage de vitre et un moyen de blocage du plot par rapport au passage de vitre. Il existe un besoin pour un dispositif et un procédé d'assemblage permettant de fixer simplement un curseur de lève-vitre avec une vitre et de compenser les dispersions évoquées ci-dessus. L'invention a pour objet un curseur de lève-vitre avec : un trou de passage de vis adapté à s'aligner avec un trou d'une vitre se montant sur le curseur et au moins un organe de positionnement d'un écrou en regard du trou. Dans des modes de réalisation préférés, le curseur selon l'invention comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : R\Breets\24000n24053ù 051226A R V M-GMMCI ipvfinal doc - 26/12/05 - 1112 - 1/10 2 - le curseur comprend deux organes de positionnement conformés pour retenir l'écrou en regard du trou ; - les organes de positionnement comprennent deux pattes de part et d'autre du trou de passage de vis et s'étendant selon une direction de vissage de la vis, dans lequel chacune des pattes est élastiquement déformable et comprend un taquet anti-retour à une extrémité libre ; - le curseur est pliable en deux parties, l'une de ces parties comprenant le trou de passage de vis et l'autre de ces parties comprenant un deuxième trou de passage de vis prévu pour être en regard du premier trou lorsque le curseur est plié ; et le curseur est conformé pour recevoir une pièce coulissante susceptible d'être reliée à un ou des câbles de lève-vitre. L'invention concerne également un ensemble comprenant : le curseur de lève-vitre selon l'invention, une vis, l'écrou et la pièce coulissante. Dans des modes de réalisation préférés, l'ensemble selon l'invention comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - la pièce coulissante présente une paroi avec un trou prévu pour être traversé par l'organe de positionnement de l'écrou et par la vis, la paroi étant susceptible d'être prise en sandwich entre l'écrou et une paroi du curseur et/ou un épaulement de la vis ; - le trou dans la paroi de la pièce coulissante détermine un débattement (D) maximal de coulissement de la pièce coulissante ; et - la pièce coulissante est conformée de telle sorte que l'écrou soit susceptible de venir en appui contre une paroi de la pièce coulissante lorsque la pièce coulissante est dans une position de débattement maximal de coulissement. L'invention propose en outre un procédé d'assemblage d'un ensemble, selon l'invention, avec une vitre, comprenant : - la fourniture de l'ensemble et de la vitre ; - la mise en prise du curseur avec la vitre et le positionnement de la pièce coulissante sur une surface du curseur ; - le positionnement de l'écrou grâce à l'organe de positionnement du curseur ;et - l'insertion de la vis dans le trou de passage de vis et le vissage de la vis dans l'écrou. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit des modes de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemple uniquement et en références aux dessins annexés, qui montrent : R . ABrevets\24000124053--051 226AR V MGM MC lipvfinal doc - 26/12/05 - 1112 - 2110 3 - Figure 1 : une vue schématique partielle de face, en légère perspective, d'un ensemble comprenant un curseur de lève-vitre selon un mode de réalisation de l'invention ; - Figure 1A : une vue agrandie de la partie encadrée de la figure 1; - Figure 1B : une vue schématique partielle en perspective d'une pièce coulissante susceptible d'être reçue sur le curseur selon l'invention ; - Figure 1C : un agrandissement (vue du haut) d'une partie de la figure 1B, comme indiqué ; et - Figure 2 : une section du curseur selon la ligne I û I de la figure 1, certains éléments de l'ensemble étant représentés en perspective et en trois dimensions, pour faciliter la compréhension. L'invention propose un curseur de lève-vitre avec un trou de passage de vis et un organe de positionnement d'un écrou en regard du trou. Le curseur est susceptible d'être mis en prise avec la vitre, par exemple clippé sur cette vitre. Ainsi, une pièce, par exemple une pièce coulissant sur le curseur, peut être ajustée en position sur ou dans le curseur puis être fixée après vissage d'une vis dans l'écrou. Pour autant, le vissage est simplifié car l'organe de positionnement permet de maintenir l'écrou dans la direction de vissage, c'est-à-dire en face du trou et de la vis. Le problème de l'assemblage du curseur avec la pièce coulissante et la vitre, laquelle n'est jamais exactement à la même position d'un montage à l'autre, est donc résolu grâce au curseur selon l'invention. En référence aux figures 1, lA et 2, le curseur 10 de lève-vitre est mis en prise avec une vitre 40. Une pièce 50 coulissante est sécurisée avec le curseur 10. La pièce 50 présente en outre une goulotte 60 de câble (dans la suite, la référence 60 désigne aussi un câble). Un câble 60 d'entraînement de vitre peut être fixé à la pièce 50 au moyen d'un logement de grain 62. En fonctionnement, une traction du câble 60 est transmise au curseur et à la vitre, ce qui permet d'actionner la vitre le long de la direction I û I. En référence à la figure 2, le curseur 10 de lève-vitre présente un trou 17 permettant le passage d'une vis 30. Il comprend au moins un organe 14, de préférence deux organes 14 de positionnement, à l'instar du mode de réalisation représenté sur les figures. Ces organes sont conformés pour fixer ou restreindre au moins un degré de liberté de l'écrou 20, de sorte à permettre de positionner facilement l'écrou 20 en regard du trou, c'est-à-dire dans la direction de vissage. Les organes 14 de positionnement peuvent par exemple comprendre deux pattes 14 de part et d'autre du trou 17 de passage de vis. Ces pattes s'étendent selon une direction de vissage de la vis 30. RABrevets\24000A24053ù051226AR V M-GMMCIipvfinal doc - 26/12/05 - 11.12 -3/10 4 Les deux organes 14 de positionnement sont de préférence conformés pour retenir l'écrou 20 en regard du trou 17, le long de la direction de vissage. Ainsi, la distance de l'écrou 20 au curseur peut être ajustée mais l'écrou 20 reste dans la direction de vissage. La distance entre les pattes 14 correspond sensiblement à la longueur d'un côté de l'écrou, de sorte que l'écrou soit calé après sa mise en place. A cet effet, chacune des pattes 14 est de préférence élastiquement déformable comprend un taquet 15 anti-retour à une extrémité libre. Ainsi, lorsque l'écrou est inséré, les pattes s'écartent puis reviennent dans leurs positions initiales. Le taquet piège alors l'écrou le long de la direction de vissage. Cependant, si les pattes sont sollicitées en écartement, l'écrou peut être enlevé. Le curseur 10 est par exemple en matière plastique (polyamide ou polyacétate) injectée. Le curseur 10 peut être fabriqué plan mais être pliable en deux parties 11, 12, destinées à venir coiffer la vitre après pliage du curseur (le curseur clippe un bord 41 de la vitre 40). Le curseur est représenté sur les figures après pliage. Dans ce cas, l'une de ces parties I l comprend le trou 17 de passage de vis décrit ci-dessus. L'autre partie 12 comprend alors un deuxième trou 19 de passage de vis prévu pour être en regard du premier trou lorsque le curseur 10 est plié. De la sorte, lorsque le curseur coiffe le bord de la vitre 40 au niveau d'un trou traversant prévu dans la vitre 40, une vis peut être insérée dans le deuxième trou 19, le trou de la vitre et le premier trou 17, comme représenté à la figure 2. De la sorte, la tête 32 de vis vient en appui sur la partie 12 du curseur 10 (elle n'est donc pas en appui directement contre la vitre). Egalement, un épaulement 34 de la vis vient en appui contre une surface inférieure de la pièce coulissante 50, laquelle va être décrite maintenant. En se référant plus particulièrement à la figure 1, le curseur 10 est conformé pour recevoir une pièce 50 coulissante, sur une surface de celui-ci. A cet effet, une gorge 13 peut être prévue sur une surface externe d'une partie 11 du curseur 10. La gorge 13 est de préférence dimensionnée de sorte à épouser la pièce 50 coulissante. Elle permet à cette pièce 50 de coulisser selon la direction de la gorge 13. La pièce 50 peut par exemple présenter la forme générale d'un parallélépipède ; plus généralement, sa forme est corrélée avec celle du curseur 10, de sorte à permettre un assemblage facilité d'une vitre 40 avec l'ensemble comprenant le curseur 10, la vis 30, l'écrou 20 et la pièce 50 coulissante. En se référant plus particulièrement aux figures lA - C, la pièce 50 présente une lumière 58 pour insérer l'écrou 20 après que la pièce 50 a été positionnée sur le curseur 10. R ABrevets\24000,24053--0 5 1 22 6A R V M-GM MCI ipvfina I doc - 26/12/05 - 1112 - 4'10 Une paroi 52 de la pièce 50 coulissante peut présenter un trou 54 de sorte que lorsqu'on pose la pièce 50 coulissante dans le rail du curseur, le trou 54 soit traversé par les pattes 14 de positionnement de l'écrou 20. Les dimensions du trou 54 sont choisies pour permettre à une portion de la paroi 52 d'être prise en sandwich, tout en 5 pouvant coulisser, entre le curseur 10 et l'écrou 20, avant vissage serré de la vis 30. Après serrage de la vis, la pièce 50 est immobilisée par rapport au curseur 10, l'écrou étant en appui sur la paroi 52 et l'épaulement 34 étant en appui sur la face 57 de la pièce coulissante 50, de façon à avoir un serrage fiable. Le trou 54 peut par exemple présenter une forme elliptique. Le plus petit axe de l'ellipse correspond sensiblement au diamètre de la section de vis destinée à se retrouver à hauteur du trou 54 et le plus grand axe est suffisant pour laisser passer les pattes 14 et permettre le coulissement de 50 dans le curseur 10. On pourra avantageusement rechercher une forme de trou 54 permettant de maximiser la surface d'appui de l'écrou 20 sur la paroi 52 de la pièce 50, afin de réduire la contrainte sur la paroi 52 et donc l'usure. A cet égard, une forme généralement oblongue peut convenir. En outre, la forme du trou 54 dans la paroi 52 impacte le débattement D maximal de coulissement de la pièce 50 coulissante. Par débattement on entend une amplitude du mouvement de la pièce mobile autour d'une position nominale. L'amplitude du mouvement est aussi déterminée par la course possible des pattes 14. Pour une position donnée des pattes 14, la forme du trou 54 û en particulier sa longueur selon l'axe des pattes 14 - dans la paroi 52 détermine le débattement D maximal de coulissement. Sur la figure 1, D représente la somme des demi débattements haut Dl et bas D2. Sur la figure 1, la pièce 50 peut descendre d'une distance D2 et monter d'une 25 distance Dl. En se référant de nouveau plus particulièrement à la figure 1A, la pièce 50 coulissante peut présenter des encoches 51, 53. Ces encoches sont situées et conformées de telle sorte que, lorsque la pièce 50 coulissante atteint une position limite haute ou basse, les pattes 14 viennent se loger dans ces encoches 51, 53. Par 30 position limite haute ou basse, on entend une position translatée au maximum selon la direction I-I de la figure 1, dans un sens ou dans l'autre. Ainsi, en position limite, l'écrou vient en appui contre une paroi 55, 56 de la pièce 50 coulissante. Là encore, les contraintes sont minimisées par l'augmentation de la surface d'appui. De plus, ces encoches permettent un gain de course de réglage avec une épargne plus étroite, 35 et donc un affaiblissement de la pièce 50 réduit. Le cas échéant, la profondeur de ces encoches peut être légèrement supérieure à la largeur des pattes, de sorte que seul l'écrou 20 se retrouve en appui contre une paroi 55, 56 de la pièce 50 coulissante lorsque la pièce 50 atteint une position limite. R_ABrevets\24000A24053ù051226AR V M-G MM('I ip vf na l doc - 26/ 12/05 -11.12 - 5110 6 Ceci prévient l'usure des pattes 14 qui pourrait mener à leur rupture, et à la chute de l'écrou en cas de démontage de la vis, pour changer une vitre cassée par exemple. Chaque partie 11, 12 du curseur 10 peut présenter une forme quelconque, par exemple carrée ou rectangle. De préférence cependant, elle présente une forme légèrement trapézoïdale, ce qui permet d'économiser de la matière aux endroits ou l'appui du curseur contre la vitre n'est pas le plus important. Le curseur 10 peut en outre présenter une pluralité de renforts ou nervures 16 afin de prévenir la déformation et l'usure de parties du curseur soumises à des contraintes importantes. Le curseur 10 peut également présenter une butée 18 pour amortir d'éventuels chocs lorsque le curseur atteint une position basse. L'invention concerne de plus un procédé d'assemblage d'un ensemble tel que décrit ci-dessus avec une vitre. Le procédé comprend les étapes suivantes, en se référant plus particulièrement 15 àlafigure2. A un stade donné de l'assemblage du lève-vitre, on dispose de la vitre 40 et de l'ensemble comprenant le curseur 10, la vis 30, l'écrou 20 et la pièce 50 coulissante. Le curseur 10 est mis en prise avec la vitre 40 et la pièce 50 coulissante est positionnée sur une surface du curseur 10. Alternativement, la pièce 50 peut être 20 positionnée sur le curseur 10 puis ce dernier mis en prise avec la vitre 40 ; l'ordre entre ces deux étapes importe peu. Ensuite, l'écrou 20 est positionné grâce aux pattes 14, par exemple par insertion de l'écrou entre les pattes 14. L'écrou se retrouve ainsi en regard des trous 17 et 19 de chacune des parties de curseur ainsi qu'en regard du trou 44 de la vitre. 25 Pour autant, il est toujours possible d'ajuster la position de la pièce 50, de sorte à compenser les dispersions précitées. Lors de la mise en place de la vitre, du curseur 10, de la vis 50 et de la pièce 50 coulissante, les dispersions de part et d'autre, grâce au débattement D. Ensuite, la vis 30 peut être successivement insérée dans le trou 19, dans le trou 30 44 de la vitre, puis dans le trou 17 de passage de vis. La vis passe également à hauteur du trou 54 ménagé dans la paroi 52 de la pièce 50 coulissante. La vis peut ensuite être vissée dans l'écrou 20 : ce dernier vient alors en appui contre la paroi 52 de la pièce 50 coulissante. La pièce 50 est ainsi solidarisée avec le curseur 10. Outre les avantages déjà mentionnés, le curseur ci-dessus permet un montage 35 rapide et précis de la vitre sur le curseur par rapport à un montage par système vis/écrou traditionnel. Il présente en outre un avantage par rapport aux vitres collées sur les curseurs, car il permet un remplacement plus aisé de la vitre en cas de bris de vitre par exemple. R \Brevets V24000A24053--051226A R V M-G M MC lipvfinal doc - 26/12/05 - 11 12 - 6/10 5 7 L'invention peut également s'appliquer à d'autres types d'ouvrants. L'invention n'est cependant pas limitée aux variantes décrites ci-avant mais est susceptible de nombreuses autres variations aisément accessibles à l'homme du métier. A titre d'exemple, elle peut s'appliquer à d'autres types d'ouvrants. R.\Brevets\24000A24053--051226ARVM-GMMClipvfinal doc - 26/12/05 - 11.12 -7/10
L'invention propose un curseur (10) de lève-vitre avec un trou de passage de vis et un organe (14) de positionnement d'un écrou en regard du trou. Le curseur est susceptible d'être mis en prise avec la vitre (40), par exemple clippé sur cette vitre. Ainsi, une pièce, par exemple une pièce (50) coulissant sur le curseur, peut être ajustée en position sur ou dans le curseur puis être fixée après vissage d'une vis (30) dans l'écrou. Pour autant, le vissage est simplifié car l'organe de positionnement permet de maintenir l'écrou dans la direction de vissage, c'est-à-dire en face du trou et de la vis.
1. Curseur (10) de lève-vitre avec : - un trou (17) de passage de vis (30) adapté à s'aligner avec un trou d'une vitre se montant sur le curseur; et - au moins un organe (14) de positionnement d'un écrou (20) en regard du trou (17). 2. Curseur (10) de lève-vitre selon la 1, caractérisé en ce que le curseur comprend deux organes (14) de positionnement conformés pour retenir l'écrou (20) en regard du trou (17). 3. Curseur (10) de lève-vitre selon la 2, caractérisé en ce que les organes (14) de positionnement comprennent deux pattes (14) de part et d'autre du trou (17) de passage de vis et s'étendant selon une direction de vissage de la vis (30), dans lequel chacune des pattes (14) : - est élastiquement déformable ; et - comprend un taquet (15) anti-retour à une extrémité libre. 4. Curseur (10) de lève-vitre selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que : - le curseur (10) est pliable en deux parties (11, 12) ; - l'une de ces parties (11, 12) comprenant le trou (17) de passage de vis ; et - l'autre de ces parties (11, 12) comprenant un deuxième trou (19) de passage de vis prévu pour être en regard du premier trou lorsque le curseur (10) est plié. 5. Curseur (10) de lève-vitre selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le curseur (10) est conformé pour recevoir une pièce (50) coulissante susceptible d'être reliée à un ou des câbles de lève-vitre. 6. Ensemble comprenant : - le curseur (10) de lève-vitre selon la 5 ; - une vis (30) ; - l'écrou (20) ; et - la pièce (50) coulissante. 7. Ensemble selon la 6, caractérisé en ce que la pièce (50) coulissante présente une paroi (52) avec un trou (54) prévu pour être traversé par l'organe R:ABrevets \24000A24053--05I226ARVM-GMMClipvfinal doc 26/12/05 - 1112 - SILO 9 (14) de positionnement de l'écrou (20) et par la vis (30), la paroi (52) étant susceptible d'être prise en sandwich entre l'écrou (20) et une paroi du curseur (10) et/ou un épaulement de la vis. 8. Ensemble selon la 7, caractérisé en ce que le trou (54) dans la paroi (52) de la pièce (50) coulissante détermine un débattement (D) maximal de coulissement de la pièce (50) coulissante. 9. Ensemble selon la 8, caractérisé en ce que la pièce (50) coulissante est conformée de telle sorte que l'écrou (20) soit susceptible de venir en appui contre une paroi (55, 56) de la pièce (50) coulissante lorsque la pièce (50) coulissante est dans une position de débattement maximal de coulissement. 10. Procédé d'assemblage d'un ensemble selon l'une quelconque des 6 à 9 avec une vitre, comprenant : - la fourniture de l'ensemble et de la vitre (40) ; - la mise en prise du curseur (10) avec la vitre (40) et le positionnement de la pièce (50) coulissante sur une surface du curseur (10); - le positionnement de l'écrou (20) grâce à l'organe (14) de positionnement du curseur (10) ; et - l'insertion de la vis (30) dans le trou (17) de passage de vis et le vissage de la vis (30) dans l'écrou (20). R.ABrevets \24000A24053ù051226ARV'M-GMMClipvfinal doc -26/12/05 - 1112 - 9/10
E,B
E05,B60,B62
E05D,B60J,B62D
E05D 15,B60J 1,B62D 65
E05D 15/16,B60J 1/17,B62D 65/06
FR2902568
A1
PROCEDE D'AFFICHAGE D'UNE IMAGE MOSAIQUE AU SEIN D'UN RECEPTEUR POUR LA SELECTION DE PROGRAMMES AUDIOVISUELS, RECEPTEURS ET SERVEURS ASSOCIES
20,071,221
L'invention concerne un procédé d'affichage d'une image mosaïque personnalisés à un utilisateur au sein d'un récepteur audiovisuel et un récepteur audiovisuel muni d'un tel procédé d'affichage. De nos jours, un réseau de diffusion numérique transmet des programmes audiovisuels destinés à être visualisés sur des récepteurs audiovisuels, et des informations de service permettant notamment de sélectionner les programmes, par exemple à l'aide d'un Guide Electronique de Programmes. Le brevet FR2 713 427 déposé par la demanderesse et io publié le 9 juin 1995 décrit un Procédé d'affichage d'une image mosaïque et de sélection de programme grâce à cette image. Selon cet art antérieur, le diffuseur émet une image mosaïque composée de petites images ou imagettes , chaque imagette identifiant graphiquement un programme actuellement diffusé, et une table de correspondance permettant d'associer 15 le programme diffusé et la position de l'imagette dans l'image mosaïque. Le contenu visuel de l'imagette représente généralement l'image actuellement diffusée dans le programme audiovisuel transmis par un canal analogique ou un service numérique. Les images mosaïques sont transmises dans un flux vidéo généré par le diffuseur de programmes. Elles sont produites en 20 réduisant la taille des images provenant de plusieurs sources vidéo et en les assemblant. L'application au sein du récepteur audiovisuel détecte la réception d'une image mosaïque et l'affiche sur l'écran. L'utilisateur sélectionne une imagette en déplaçant un curseur à l'aide des touches de direction ce qui a pour effet de mettre en évidence l'imagette (en faisant 25 apparaître un cadre, ou en lui appliquant une surbrillance, ou encore en la faisant clignoter). Puis l'utilisateur appuie sur la touche d'activation (touche généralement appelée OK ), l'application recherche alors dans la table de correspondance les paramètres de diffusion du programme associé à cette imagette. 30 Dans le domaine numérique, les paramètres sont la référence du canal de diffusion et les valeurs des PID du flux audiovisuel. Le réseau (terrestre, satellite ou câble) diffuse des programmes audiovisuels plus communément appelés services et des données destinées à les référencer. Ces données sont par exemple définies dans les spécifications DVB-SI (`Digital Video Broadcast ù specification for Service Information') ou encore `diffusion de vidéo numérique ù spécification des Données de Service' EN 300 468 V1.3.1 (éditée par l'ETSI). Dans le domaine analogique, on peut identifier le canal par sa fréquence. Avec ces paramètres, l'application programme le démodulateur et/ou le filtre du récepteur audiovisuel pour extraire les signaux et les afficher sur un écran. L'image mosaïque étant conçue au niveau du diffuseur, le récepteur io peut l'afficher immédiatement sans avoir besoin de lui faire subir de traitement particulier. Tous les récepteurs audiovisuels reçoivent la même image mosaïque. Il n'est donc pas possible de personnaliser cette image en fonction par exemple des préférences de l'utilisateur. Le diffuseur envoie des images mosaïques d'un ensemble de programmes diffusés selon un ordre 15 déterminé par lui. Au niveau du récepteur, l'application ne peut pas paramétrer l'affichage selon les voeux de l'utilisateur. L'image mosaïque comporte donc des imagettes de tous les programmes diffusés, y compris ceux que l'utilisateur ne sélectionne jamais et dans un ordre qui a peu de chance d'être celui de ses préférences. 20 La présente invention propose une nouvelle interface utilisateur permettant d'afficher une image mosaïque personnalisée en fonction des choix de l'utilisateur au niveau d'un récepteur. L'invention a pour objet un procédé d'affichage d'une image 25 mosaïque au niveau d'un récepteur audiovisuel ; comportant une étape d'élaboration au niveau dudit récepteur d'une liste d'au moins un canal audiovisuel, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - émission à un serveur d'au moins un identificateur identifiant chaque canal audiovisuel de la liste, 30 - réception de données visuelles associées à chaque canal identifié, - agrégation dans le récepteur des données visuelles reçues afin de constituer une image mosaïque, - affichage au niveau du récepteur de l'image mosaïque réalisée. De cette façon, l'image mosaïque est personnalisée à un récepteur audiovisuel à partir de la liste de canaux audiovisuels élaborée au sein de ce récepteur. Chaque image mosaïque personnalisée est élaborée au niveau du récepteur, évitant ainsi au serveur de faire l'opération d'agrégation. Toutes les données transmises entre le récepteur et le serveur sont utilisées pour l'affichage de l'image mosaïque, optimisant ainsi la bande passante du réseau de communication. Selon un perfectionnement, le procédé comporte une étape io d'émission par le serveur d'un flux d'images associé à chaque canal de la liste. Les images sont ensuite agrégées au niveau du récepteur afin de constituer un flux d'images mosaïque. De cette façon, le récepteur reçoit un flux continu et n'a plus besoin d'envoyer continuellement des requêtes. Selon un autre perfectionnement, le procédé comporte une étape de réception du 15 flux audio correspondant au canal audiovisuel courant, ce canal étant graphiquement mis en évidence. De cette façon, l'utilisateur peut entendre le contenu audio associé au canal qui est mis en évidence dans la mosaïque. Le flux audio peut être émis par le serveur, ou reçu via un réseau de diffusion. 20 Selon un autre perfectionnement, le procédé comporte une étape de réception du flux vidéo correspondant à ce canal audiovisuel courant envoyé par le serveur, ledit flux vidéo étant reçu d'un réseau de diffusion, ce canal étant graphiquement mis en évidence dans la mosaïque. De cette façon, l'utilisateur peut voir une vidéo animée associée au canal qui est mis en 25 évidence dans la mosaïque. Selon un autre perfectionnement, le procédé comporte une étape de mémorisation temporaire d'une image mosaïque, l'image mosaïque étant affichée après une durée déterminée consécutive à la réception de toutes les données visuelles constituant ladite image mosaïque. De cette manière, l'utilisateur peut voir une mise à jour régulière 30 de l'image mosaïque, qui s'affranchit des contraintes de réception de données visuelles. Selon un autre perfectionnement, une nouvelle image mosaïque est affichée consécutivement à chaque réception de données visuelles associées à un canal identifié. De cette manière, l'image mosaïque évolue à chaque réception d'une donnée visuelle et offre un certain attrait visuel. L'invention a également pour objet un procédé d'affichage d'une image mosaïque au niveau d'un récepteur audiovisuel ; comportant une étape d'élaboration au niveau dudit récepteur d'une liste d'au moins un canal audiovisuel, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : io -émission à un serveur d'au moins un identificateur identifiant chaque canal audiovisuel de la liste, - agrégation dans le serveur des données visuelles reçues afin de constituer une image mosaïque, - réception de l'image mosaïque dans le récepteur, 15 - affichage de l'image mosaïque reçue. De cette façon, l'image mosaïque personnalisée utilise des ressources graphiques déportées, ce qui soulage le récepteur de cette tâche. Selon un perfectionnement, le serveur élabore un flux d'image mosaïque et émet les données de flux vers le récepteur. De cette façon, le récepteur 20 reçoit un flux continu d'image mosaïque et n'a plus besoin d'envoyer continuellement des requêtes. L'invention a également pour objet un récepteur audiovisuel comportant un premier moyen d'élaboration d'une liste d'au moins un canal audiovisuel ; caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de transmission vers 25 un serveur d'au moins un identificateur identifiant chaque canal audiovisuel de la liste, un moyen de réception de données visuelles associées à chaque canal identifié, un moyen d'agrégation des données visuelles reçues afin de constituer une image mosaïque, et un moyen pour émettre l'image mosaïque réalisée à des fins d'affichage. 30 L'invention a également pour objet un serveur de communication comportant un moyen de communication avec un récepteur audiovisuel identifié ; caractérisé en ce que le moyen de communication reçoit une liste d'au moins un identificateur identifiant un canal audiovisuel, un moyen d'agrégation de données visuelles associées à chaque canal identifié afin de constituer une image mosaïque, le moyen de communication émettant vers le récepteur identifié l'image mosaïque réalisée à des fins d'affichage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront maintenant avec plus de détails dans le cadre de la description qui suit d'exemples de réalisation donnés à titre illustratif en se référant aux figures annexées qui représentent : io - la figure 1 présente un diagramme bloc d'un récepteur audiovisuel pour la mise en oeuvre d'un exemple de réalisation de l'invention, - la figure 2 présente une image mosaïque comprenant quatre petites images représentant des canaux ou des services, - la figure 3 est un schéma montrant les différents éléments d'un 15 serveur selon l'invention, - la figure 4 illustre les principaux échanges entre le récepteur de l'utilisateur et le serveur, selon un exemple de réalisation de l'invention. A l'aide de la figure 1, on décrira tout d'abord le fonctionnement d'un 20 récepteur audiovisuel 1 connecté à un dispositif d'affichage 2. Le récepteur audiovisuel 1, par exemple un décodeur appelé en Anglais Set top box , comprend une unité centrale 3 reliée à une mémoire de programme 12, des moyens de réception tels qu'un démodulateur 4 et un démultiplexeur pour recevoir des données audio/vidéo d'un réseau de diffusion à travers une 25 antenne de réception. Le récepteur 1 est de façon privilégiée de type numérique et reçoit des services audiovisuels numériques, l'invention est également utilisable dans un récepteur de type analogique recevant des chaînes diffusées par des canaux hertziens. En variante, le récepteur 1 peut être doté d'une interface 5 pour la communication avec un réseau numérique 30 6 à accès large bande ( broadband en Anglais) permettant de transmettre des données audio/vidéo en temps réel. Ce réseau est par exemple Internet. L'unité centrale doit posséder une puissance de traitement élevé pour réaliser un traitement d'image rapide, par exemple 200 Mips. Le récepteur 1 comprend en outre une interface de signaux infrarouge 7 pour recevoir les signaux d'une télécommande 8, une mémoire 9 pour le stockage des données de service, et une logique de décodage audio/vidéo 10 pour la génération des signaux audiovisuels envoyés à l'écran de télévision 2. La télécommande 8 est dotée des touches de direction : et de la touche : OK dont nous verrons plus tard les rôles. Le récepteur 1 comprend également un circuit 10 pour l'affichage direct des émissions audiovisuelles reçues par le réseau de diffusion ou par io le bus numérique 6 et, un circuit 11 d'incrustation de données, appelé souvent circuit OSD, de l'Anglais "On Screen Display" (signifiant littéralement "affichage sur l'écran"). Le circuit OSD 11 est un générateur de texte et de graphisme qui permet d'afficher à l'écran des menus, des pictogrammes (par exemple, un numéro correspondant à la chaîne visualisée) et des images, et 15 qui permet d'afficher les différents écrans conformément à la présente invention. Le circuit OSD est contrôlé par l'Unité Centrale 3 et une application mosaïque contenue dans la mémoire 12. Cette application est soit résidente dans une mémoire ROM, soit téléchargée et enregistrée dans une mémoire inscriptible. Une variante consiste en ce que l'application mosaïque est 20 réalisée sous la forme d'un circuit spécialisé de type ASIC par exemple. Le réseau (terrestre, satellite ou câble) diffuse des programmes audiovisuels plus communément appelés service et des données destinées à les référencer. Ces données de service sont par exemple définies dans les spécifications DVB-SI citées en préambule. Elles se 25 présentent sous la forme de tables et de descripteurs qui décrivent les objets émis sur le réseau de diffusion. Parmi les tables définies par le standard DVB-SI, la table SDT donne des informations supplémentaires relatives aux services, par exemple le nom en clair d'un service. Selon un exemple préféré de réalisation, la table SDT transmet une table de correspondance spécifiant 30 les URL d'accès aux informations mosaïque en fonction des services audiovisuels. Voici un exemple d'une table de correspondance selon l'invention : Service URL image URL audio 101 http://tV1.com/image http://TV1.com/audio 103 http://Chan2.com/image http://Chan2.com/audio 202 http://HD3.com/image http://HD3.com/audio 205 http://Canal4.com/image http://Canal4.com/audio 281 http://Télé.com/image http://Télé5.com/audio TABLEAU 1 En lisant la table de correspondance, le récepteur peut lancer via Internet une requête à l'URL spécifiée, demander à recevoir les données visuelles susceptible d'être utilisée s pour constituer l'image mosaïque, et éventuellement à recevoir un flux audio d'une chaîne ou d'un service numérique. Si le récepteur 1 est de type analogique, l'identification de la chaîne est la fréquence du canal de diffusion. io Avantageusement, la table de correspondance est transmise sur tous les services de façon que quel que soit le service sélectionné par l'utilisateur, le décodeur puisse le recevoir. La dernière table reçue remplace la précédente stockée dans la mémoire 9 du récepteur. Sup posons que l'application mosaïque affiche quatre images, voici un exemple de table en 15 mémoire 9 : Localisation Service URL image URL audio de l'image 1.1 101 http://TV1.com/ image http://TV1.com/ audio 2.1 103 http://Chan2.com/ http://Chan2.com/ audio image 1.2 202 http://HD3.com/ image http://HD3.com/ audio 2.2 281 http://Télé5.com/ image http://Télé5.com/ audio TABLEAU 2 La figure 2 montre une apparence d'écran affichant une image mosaïque avec quatre images respectivement associées aux canaux : TV1 , Chan2 , HD3 , Télé5 . Dans le tableau 2, la première colonne détermine la localisation de l'image au sein de l'image mosaïque. Le premier chiffre exprime le numéro de la colonne en partant de la gauche, le second chiffre est celui de la rangée en partant du haut de l'image. Le récepteur 1 communique à travers son interface de communication 5, via le réseau 6, avec un ou plusieurs serveurs de communication 20 dont un exemple de réalisation est décrit par la figure 3. io Un serveur 20 comporte une unité centrale 2.1, une mémoire de programme 2.2 comprenant un programme d'encodage, une base de données 2.3 contenant les données audiovisuelles à diffuser et une interface de communication réalisant une pluralité de liaisons bidirectionnelle s 2.4 à travers le réseau 6 avec les récepteurs décrits précédemment. Le serveur 20 15 reçoit d'un diffuseur l'ensemble des chaînes et canaux du bouquet de programmes. La tête du réseau produit un flux basse résolution et la transmet à la logique d'encodage 2.3 du serveur. Ce flux réduit transmet des images utilisables pour réaliser une image mosaïque de programmes. Dans l'exemple illustré par le tableau 2, l'image mosaïque comporte quatre 20 images. L'utilisateur détermine lui-même la position des images au sein de l'image mosaïque à l'aide d'un programme de gestion d'écran graphique bien connu de l'homme du métier. Après avoir décrit les différents éléments, nous allons maintenant 25 expliquer comment ceux-ci coopèrent. Le déroulement des différents échanges est illustré par la figure 4. A l'étape 4.1, le récepteur 1 élabore la liste des chaînes ou services audiovisuels identifiés par des images au sein de son image mosaïque personnelle. La liste peut être introduite par des sélections de l'utilisateur 30 dans un Guide Electronique de Programme. Une autre façon de faire consiste à utiliser un profil utilisateur, la liste comprenant les chaînes ou services audiovisuels les plus souvent sélectionnés par l'utilisateur. Puis l'utilisateur lance l'application mosaïque (étape 4.2) en introduisant une commande. L'application lit le contenu de la table et lance toutes les requêtes pour télécharger des images en provenance des sites se terminant par /image et dont l'URL est décrit par la table en mémoire. Dans l'exemple d'une image mosaïque de 4 images, l'application mosaïque lance les quatre requêtes suivantes : - Req (http://TV1.com/ image) - Req (http://Chan2.com/ image) - Req (http://HD3.com/ image) io - Req (http://télé5.com/ image) Les serveur s 20 associés à chaque site reçoivent les requêtes à l'étape 4.4 et recherchent dans la base de données 2.3 les données visuelles. Ces données visuelles sont ensuite émises vers le récepteur 1 qui en a fait la demande (étape 4.5). 15 Le récepteur 1 attend les réponses à ses requêtes. Les serveurs représentant les quatre sites renvoient une image sous la forme JPEG. (étape 4.4). Une fois les données visuelles reçues, elles sont d'abord décodées afin de réaliser des images aux dimensions des zones de la mosaïque. Puis, 20 l'application mosaïque agrége les quatre images ainsi formées en les plaçant selon la localisation spécifiée dans le tableau 2 : l'image provenant de (http://tV1.com/ image ) en haut à gauche, l'image provenant de (http://Chan2.com/ image ) en haut à droite, l'image provenant de (http://HD3.com/ image) en bas à gauche, 25 l'image provenant de (http://Télé5.com/ image) en bas à droite. L'image mosaïque ainsi produite au niveau du récepteur 1 est transmise au moyen d'affichage et affiché sur l'écran 2 (étape 4.7). Afin d'assurer une mise à jour régulière de l'image mosaïque, l'application mosaïque répète en boucle les étapes 4.3, 4.4, 4. 5 et 4.6. Pour 30 cela, les requêtes de téléchargement d'image sont émises vers les différents sites à des intervalles de temps réguliers. Selon un mode particulièrement simple de réalisation de l'invention, le récepteur 1 émet une requête de réception d'une image vers un site dès qu'il a reçu l'image provenant de la précédente requête vers ce site. Le récepteur exécute autant de tâches en parallèle qu'il y a d'image dans la mosaïque. La mise à jour des images va s'effectuer de façon aléatoire au gré de la bande passante du réseau et de la disponibilité des images sur les sites. Il est possible d'éviter la mise à jour irrégulière des images en relançant le carrousel de requêtes à intervalles de temps réguliers, par exemple chaque seconde. Les temps de réponses pour chaque site peuvent varier, la réception des données s'effectue de façon asynchrone. Si l'affichage intervient immédiatement après la réception, la io mise à jour de l'image mosaïque sera saccadée. Un perfectionnement consiste à attendre que toutes les données visuelles permettant de constituer une image mosaïque soient reçues dans le récepteur 1, puis à réaliser l'image mosaïque et à la mémoriser temporairement. Les images mosaïques ainsi mémorisées sont ensuite affichées à des intervalles de temps réguliers. 15 Dans l'exemple cité plus haut, chacune des quatre images reçu es est incorporée dans l'image mosaïque. De cette façon, le cadencement de l'affichage s'affranchit du moment de réception des données visuelles. Un perfectionnement consiste à réaliser un décalage temporel entre les données reçues et leurs affichage s au sein de l'image mosaïque. Ce décalage, 20 typiquement de 3 à 5 secondes, permet d'assurer un affichage régulier en s'affranchissant des temps de réponses aux requêtes. Une variante consiste à réaliser une image mosaïque lors de chaque réception de données visuelles et à l'afficher, éventuellement après une mémorisation temporaire permettant un cadencement régulier de l'affichage. 25 De cette façon, pour une nouvelle image mosaïque complète, l'affichage est modifié quatre fois ce qui paraît plus distrayant pour l'utilisateur. Dans l'exemple d'une image mosaïque constituée de quatre images reçues chaque seconde, l'image mosaïque est rafraîchie tous les quarts de secondes. 30 L'affichage et la mise à jour de l'image mosaïque continue jusqu'à ce que l'utilisateur interrompt le processus, soit en éteignant son appareil, soit en sélectionnant une image afin de visualiser la chaîne ou le service correspondant, soit tout simplement en fermant l'application mosaïque. Un perfectionnement consiste à recevoir en plus des données visuelles, le flux audio correspondant à la chaîne ou au service mis en évidence dans l'image mosaïque. A l'aide des touches de direction F l'utilisateur peut mettre en évidence une image de la mosaïque, et en appuyant sur la touche : OK , l'image de cette chaîne ou service apparaît en plein écran. Cela correspond à l'action de sélectionner le service en question. L'application mosaïque lit le tableau 1 et recherche le site diffusant io le flux audio correspondant à la chaîne ou au service dont l'image est mise en évidence et lance une requête pour établir un flux continu émis par ce site. Le décodeur se connecte alors au site audio diffusant un flux, par exemple grâce à une émission de données en multicast , et demande l'ouverture d'une communication, par exemple une session de type RTSP. Le 15 protocole de session définit par un standard Internet, par exemple le RFC 2326 pour RTSP, définit le contrôle (établissement, actions et fin) d'un client sur un serveur de contenu (ici le flux audio envoyé vers le décodeur). Les données audio sont décodées et le son est envoyé vers des haut-parleurs, en les synchronisant autant que possible avec l'affichage des images émises 20 par le site image. Le récepteur 1 envoie une requête pour terminer l'émission du flux audio lorsque l'application mosaïque est fermée. Un perfectionnement consiste à remplacer les requêtes de réception de données visuelles de la chaîne ou du service mis en évidence dans l'image mosaïque par le flux vidéo de cette chaîne ou service. L'application 25 mosaïque détermine l'image mise en évidence et lit le tableau 1 afin de rechercher le site diffusant le flux vidéo correspondant à la chaîne ou au service dont l'image est mise en évidence. Puis, l'application mosaïque lance une requête pour établir un flux continu émis par ce site. Un seul site suffit, par exemple http://www.tfl.org/, la requête est dirigée vers différents 30 chemins dans ce site, les URL des chemins ayant le suffixe /image ou /audio . Typiquement, pour un site il existe trois URL : une pour les images (suffixé par : /image), une pour l'audio (suffixé par /audio), une pour la vidéo (suffixé par /vidéo). Un perfectionnement consiste à disposer de différentes URL selon la définition de l'image : / vidéo/100pixels et / vidéo/200pixels . Ce perfectionnement concerne aussi bien des requêtes d'images, que des requêtes de flux, dans ce dernier cas, la vidéo reçue est plus ou moins dégradée. La transmission s'effectue de la même manière que pour le flux audio. Les données vidéo sont décodées et incrustées dans la partie de l'image mosaïque mise en évidence par l'utilisateur. Les données vidéo du io flux sont avantageusement au format MPEG, ce qui garantit l'émission d'un flux continu. L'émission d'une requête de réception d'un flux vidéo s'effectue à chaque changement de position de la distinction graphique, une requête de fin d'émission étant envoyée quand la distinction graphique quitte l'image. Lorsque l'utilisateur ferme l'application mosaïque, celle-ci envoie une requête 15 pour terminer l'émission du flux vidéo. Selon un autre perfectionnement, le récepteur 1 reçoit un flux d'image en basse résolution. Ce type d'image est compatible au petit format d'image de la mosaïque. De plus, sa résolution ne permet pas de l'afficher correctement en plein écran sur le moyen d'affichage 2, il est donc inutile de conditionner l'émission des données visuelles d'un 20 contrôle d'accès payant. Ce perfectionnement est particulièrement avantageux dans la mesure où la transmission de données visuelles en basse résolution optimise la bande passante. Selon une variante de réalisation, les informations audio et/ou vidéo de la chaîne ou du service mis en évidence dans l'image mosaïque sont 25 reçues au travers d'un réseau de diffusion. Par exemple, les informations sont reçues par des moyens de réception tels qu'un démodulateur 4 et un démultiplexeur permettant de recevoir des données audio/vidéo du réseau de diffusion. Cette variante présente l'avantage de ne pas consommer de la bande passante du réseau numérique 6. De plus, les informations reçues du 30 réseau de diffusion sont directement exploitables lorsque l'utilisateur sélectionne le canal ou le service en appuyant sur la touche OK . L'image de la chaîne sélectionnée est immédiatement en plein écran. Selon une variante, le serveur 20 délivre autant de flux vidéo qu'il y a d'image dans la mosaïque. De cette façon, le récepteur 1 affiche un certain nombre de flux vidéo dans la mosaïque garantissant ainsi la mise à jour et un grand confort visuel. Avantageusement, les flux vidéo transmis par le serveur sont des flux dégradés, mais c'est suffisant puisque les images apparaissent en petit format. Selon une variante, la liste de canaux composant l'image mosaïque est transmise par le récepteur 1 au serveur 20 via le réseau numérique 6. Le serveur se charge à la place du récepteur 1 de collecter les images, et de io générer une image globale correspondant à l'image mosaïque requise par un récepteur 1. Pour cela, le récepteur 1 envoie d'abord une requête contenant la carte de la mosaïque souhaitée au serveur 20. Celui-ci recherche alors les images des différents canaux ou services sélectionnés par l'utilisateur, compose une image mosaïque et la transmet au récepteur 1. Le récepteur 1 15 applique la distinction graphique sur une zone de l'image mosaïque reçue. Cette distinction graphique se déplace en fonction des commandes de navigation introduites par l'utilisateur. A l'aide de la table de correspondance illustrée par le tableau 2, l'application peut retrouver à partir de la zone mise en évidence l'URL audio et l'URL vidéo du canal ou du service numérique 20 sélectionné par l'utilisateur. De même que précédemment, l'application mosaïque lance une requête de réception du flux audio de la chaîne ou du service mis graphiquement en évidence. Le flux audio est reçu indépendamment du flux d'image mosaïque. L'avantage de cette variante réside dans le fait que le récepteur n'a 25 pas besoin d'être équipé de moyens de réalisation d'une image mosaïque, et globalement la quantité de données transmises sur le réseau numérique 6 est optimisée. En effet, au lieu d'envoyer un nombre égal de requête que d'images dans la mosaïque et de recevoir autant de données d'image, une seule requête est suffisante qui entraîne la réception d'un seul paquet 30 d'information d'image. Une variante de ce mode de réalisation consiste en ce que le serveur 20 élabore un flux d'images mosaïque. Le récepteur lance une requête pour ouvrir auprès du serveur 20 une session de type RTSP 5 pour la transmission d'un flux vidéo diffusant les images mosaïques personnalisées à ce récepteur. Le flux vidéo peut être interrompu par une nouvelle requête du décodeur, par exemple lorsque l'utilisateur sélectionne un canal pour le visualiser en plein écran. Bien que la présente invention ait été décrite en référence aux modes de réalisation particuliers illustrés, celle-ci n'est nullement limitée parces modes de réalisation, mais ne l'est que par les revendications annexées
La présente invention permet de présenter une image mosaïque à un utilisateur d'un récepteur audiovisuel. Le procédé comporte une étape d'élaboration d'une liste d'au moins un canal audiovisuel afin d'affiché son contenu dans une image mosaïque. Puis, la liste est transmise à un serveur qui émet ensuite des données visuelles associées à chaque canal de la liste. Les données visuelles sont agrégées afin de constituer une image mosaïque qui est ensuite affichée au niveau du récepteur. Selon un premier mode de réalisation, l'image mosaïque est réalisée au niveau du récepteur. Selon un autre mode, l'image mosaïque est créée au niveau du serveur avant d'être émise. Selon un perfectionnement, un canal est graphiquement mis en évidence au niveau de l'image mosaïque, le récepteur reçoit soit le flux audio, soit le flux vidéo, soit les deux du canal mis en évidence.L'invention concerne également le récepteur apte à mettre en oeuvre le procédé.
Revendications 1. Procédé d'affichage d'une image mosaïque au niveau d'un récepteur audiovisuel (1) ; comportant une étape d'élaboration au niveau dudit récepteur d'une liste d'au moins un canal audiovisuel, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - émission (4 .3) à un serveur (20) d'au moins un identificateur identifiant chaque canal audiovisuel de la liste, - réception (4.5) de données visuelles associées à chaque canal identifié, - agrégation (4.6) dans le récepteur des données visuelles reçues afin de constituer une image mosaïque, - affichage (4.7) au niveau du récepteur de l'image mosaïque réalisée. 2. Procédé d'affichage d'une image mosaïque selon la 1 ; caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'émission par le serveur d'un flux d'images associé à chaque canal de la liste, les images des flux étant agrégées au niveau du récepteur afin de constituer un flux d'images mosaïque. 3. Procédé d'affichage d'une image mosaïque selon la 1 ou 2 ; caractérisé en ce qu'il comporte une étape de mise en évidence graphique d'une image définissant un canal audiovisuel courant et une étape de réception du flux audio correspondant à ce canal audiovisuel courant envoyé par le serveur. 4. Procédé d'affichage d'une image mosaïque selon la 1 ou 2 ; caractérisé en ce qu'il comporte une étape de mise en évidence graphique d'une image définissant un canal audiovisuel courant et une étape de réception du flux audio correspondant à ce canal audiovisuel courant envoyé par un réseau de diffusion. 5. Procédé d'affichage d'une image mosaïque selon l'une quelconque des précédentes ; caractérisé en ce qu'il comporte une étape de mise en évidence graphique d'une image définissant un canal audiovisuel courant et une étape de réception du flux vidéo correspondant à ce canal audiovisuel courant envoyé par le serveur, ledit flux vidéo étant reçu d'un réseau de diffusion. 6. Procédé d'affichage d'une image mosaïque selon l'une quelconque des précédentes ; caractérisé en ce qu'il comporte une étape de mémorisation temporaire d'une image mosaïque, l'image mosaïque étant affichée après une durée déterminée consécutive à la réception de toutes les données visuelles constituant ladite image mosaïque. 7. Procédé d'affichage d'une image mosaïque selon l'une quelconque des 1 à 5 ; caractérisé en ce qu'une nouvelle image mosaïque est affichée consécutivement à chaque réception de données visuelles associées à un canal identifié. 8. Procédé d'affichage d'une image mosaïque au niveau d'un récepteur audiovisuel (1) ; comportant une étape d'élaboration au niveau dudit récepteur d'une liste d'au moins un canal audiovisuel, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - émission (4 .3) à un serveur (20) d'au moins un identificateur identifiant chaque canal audiovisuel de la liste, - agrégation (4.6) dans le serveur (20) des données visuelles reçues afin de constituer une image mosaïque, - réception (4.5) de l'image mosaïque dans le récepteur (1), - affichage (4.7) de l'image mosaïque reçue. 9. Procédé d'affichage d'une image mosaïque selon la 8 ; caractérisé en ce que le serveur élabore un flux d'image mosaïque et émet les données de flux vers le récepteur (1). 10. Récepteur audiovisuel (1) comportant un premier moyen d'élaboration d'une liste d'au moins un canal audiovisuel ; caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de transmission (3, 12, 5) vers un serveur d'au moins un identificateur identifiant chaque canal audiovisuel de la liste, un moyen de réception (3, 12, 5) de données visuelles associées à chaque io canal identifié, un moyen d'agrégation (3,12,9) des données visuelles reçues afin de constituer une image mosaïque, et un moyen (10, 2) pour émettre l'image mosaïque réalisée à des fins d'affichage. 11. Serveur de communication (20) comportant un moyen de 15 communication (2.4) avec un récepteur audiovisuel identifié ; caractérisé en ce que le moyen de communication (2.4) reçoit une liste d'au moins un identificateur identifiant un canal audiovisuel, un moyen d'agrégation (2.1, 2.2) de données visuelles associées à chaque canal identifié afin de constituer une image mosaïque, le moyen de communication (2.4) émettant 20 vers le récepteur identifié l'image mosaïque réalisée à des fins d'affichage.
G,H
G09,H04
G09G,H04N
G09G 5,H04N 5,H04N 7
G09G 5/397,H04N 5/44,H04N 5/45,H04N 5/775,H04N 7/173
FR2898376
A1
SERRURE TRIPODE POUR TAMPONS DE SOL ARTICULES A OUVERTURE PAR CLEF A TRAVERS LE VOILE DU TAMPON ET A REVERROUILLAGE AUTOMATIQUE A LA REFERMETURE
20,070,914
La présente invention concerne un bloc serrure de sûreté a pêne rétractable de conception simple et robuste en adéquation avec une utilisation en extérieur qui rapporté en sous face de tampon de sol articulés à relevage assisté par ressorts, prévient toute négligence à la fermeture et assure un verrouillage systématique et sans jeu. Le déverrouillage s'effectue par l'action manuelle d'une clef de type fontainier à travers une ouverture calibrée du voile du tampon, sur l'empreinte terminale d'un axe de commande appartenant au bloc serrure. Les dessins annexés illustrent l'invention. En référence à ces dessins la serrure constitue un ensemble monobloc autour d'un fourreau horizontal ouvré (1) qui sert de logement et de guide à un pêne cylindrique (2)ä rétractable à extrémité tronconique en permanence activé par un ressort prisonnier (3) limité à la sortie par un pion d'indexage (4) débattant dans une boutonnière horizontale du fourreau (5). Pour les besoins de sa fixation par vis (7) le fourreau (1) est flanqué de trois pieds droits tubulaires verticaux (6) et de deux paliers guides (8) de l'axe de commande vertical (9) à l'extrémité duquel est usinée l'empreinte (10) permettant la manoeuvre par la clef. La transmission du mouvement d'ouverture au pêne mobile se fait par un doigt de manoeuvre (11) vissé traversant l'axe de commande (9), entre les deux paliers guides (8), au montage du bloc serrure; le dit doigt qui débat à travers une lumière horizontale du fourreau (12) est en contact permanent avec une entaille conique (13) faite au coeur du pêne, aux fins de lui communiquer lors de sa manoeuvre le mouvement de translation à contrario de l'action du ressort (3) nécessaire à son effacement dans le fourreau guide pour permettre l'ouverture du tampon. A la refermeture le contact du nez de pêne avec le profil supérieur d'un taquet de blocage (14) appartenant au cadre provoque la rentrée du pêne dans son fourreau guide puis sous l'effet du ressort (3) le forçage de son extrémité tronconique sous une pente biaise du dit taquet. La commande d'ouverture se faisant à travers le voile du tampon par une ouverture calibrée il en résulte que l'entrée de la clef de manoeuvre est naturellement guidée et que toute tentative d'ouverture par un autre moyen que la clef ad hoc est vouée à l'échec. Pour limiter les risques de destruction du doigt de manoeuvre (11) suite à ses efforts excessifs sur l'embout (10) une platine (15) rapportée sur l'axe de commande (9) vient en double butée sur deux des pieds droits verticaux (6). Dans une version déverrouillable par-dessous depuis l'intérieur de l'ouvrage appelé dispositif anti-panique, le pion d'indexage est remplacé par une tige filetée terminée par une boule de manoeuvre. Dans une version étanche une bague épaulée calibrée, fermée par un bouchon fileté, est rapportée dans le voile du tampon et masque l'accès de la clef
Serrure de sûreté à commande d'ouverture manuelle pour tampons de sol articulés assurant un reverrouillage automatique à la refermeture et un maintien sans jeu sur le cadre d'appui.Montée en sous face du tampon, elle est constituée d'un fourreau (1) flanqué de trois pieds droits (6) qui servent à sa fixation par vis (7), le fourreau sert de logement guide à un pêne rétractable (2) à débattement limité par un pion d'indexage (4), en permanence activé à la sortie par un ressort captif (3). La commande d'ouverture se fait à travers le voile du tampon par une clé à empreinte via un axe de commande (9) et un doigt de manoeuvre (11) de rétraction du pêne (2), aux fins de libérer le dit pêne de l'emprise d'un taquet de blocage (14) appartenant au cadre d'appui.
1) Bloc serrure de sûreté pour tampon de sol articulé caractérisé en ce qu'il est à reverrouillage automatique à la refermeture du tampon sur son cadre d'appui et à déverrouillage manuel par clef dans une ouverture calibrée, à travers le voile du tampon, en ce qu'il est constitué d'un fourreau (1) flanqué de pieds tubulaires (6) qui servent à sa fixation par vis en sous face du tampon et de deux paliers guides (8) d'un axe de commande d'ouverture (9) terminé par une empreinte (10) servant à sa manoeuvre, en ce que le dit fourreau sert de logement à un pêne cylindrique ouvré rétractable (2) en permanence activé par un ressort prisonnier (3), en ce qu'un pion d'indexage (4) fixé au montage sur le pêne se déplace dans une lumière du fourreau et limite le débattement du dit pêne, en ce que la manoeuvre de retrait de pêne autorisant l'ouverture résulte du balayage dans une lumière horizontale du fourreau (12), d'un doigt de manoeuvre (11) rapporté au montage de la serrure traversant l'axe de commande (9) entre les deux paliers guides (8) et en contact permanent avec une entaille (13) faite au coeur du pêne. 2) Bloc serrure de sûreté pour tampon de sol articulé selon 1 caractérisé en ce qu'un taquet de blocage (14) appartenant au cadre d'appui est positionné en vis-à-vis du nez de pêne, en ce que le dit taquet a un profil à double pente pour provoquer à la refermeture la rétraction du pêne dans son fourreau guide puis le blocage du tampon dans son cadre.
E
E05,E02
E05C,E02D
E05C 1,E02D 29
E05C 1/08,E02D 29/12
FR2899687
A3
PROCEDE ET DISPOSITIFS POUR CARACTERISER LE RENDU AU TOUCHER D'UN MATERIAU
20,071,012
1 - PROCEDE ET DISPOSITIFS POUR CARACTERISER LE RENDU AU TOUCHER D'UN MATERIAU La présente invention concerne un procédé de caractérisation du rendu au toucher d'un matériau donné possédant des propriétés, de surface ou de volume, élastiques ou viscoélastiques et un dispositif permettant de mettre en évidence le rendu au toucher d'un tel matériau. La sélection d'un objet, d'un produit ou d'une matière fait intuitivement appel à une ou plusieurs appréciation(s) sensorielle(s). C'est la vue qui représente la première impression, souvent associée au sens du toucher. Il en résulte la notion de descripteurs sensoriels correspondant, lors de l'appréciation tactile, à un toucher orthogonal, tangentiel ou thermique dont la dureté représente une des descriptions imagées du toucher orthogonal. Le matériau apparaissant plus ou moins dur ou mou sous la pression exercée. Dans certains domaines, et notamment dans l'automobile, le confort joue un rôle important lors de la décision de l'achat d'un produit tel qu'une voiture ou un véhicule utilitaire. Il est donc important d'identifier et de quantifier de manière objective et reproductible les sensations que l'utilisateur perçoit, tel que le rendu de toucher qui sont liées au confort. Le confort intègre notamment la perception tactile qui bien que complexe se décompose en sensations élémentaires telles que le rendu thermique ou encore le rendu mécanique d'un matériau donné. Le rendu thermique d'un matériau est notamment caractérisé par la sensation de chaud ou de froid lors du contact entre le corps de l'utilisateur et un matériau donné à une température donnée. De même, le rendu mécanique est caractérisé par la sensation éprouvée par le corps de l'utilisateur lors du contact entre 2899687 -2- le corps de l'utilisateur lors du contact de la peau, par exemple celle des mains ou l'extrémité des doigts avec un matériau donné. De plus, les sensations de rendu mécanique varient selon les conditions dans lesquelles s'établit le contact entre l'utilisateur et le 5 matériau, la recouvrance élastique de ce dernier, c'est-à-dire a contrario, la pression exercée par le matériau sur le doigt. Contrairement à certains domaines tels que l'évaluation visuelle avec des dispositifs de spectrocolorimétrie, aucun dispositif de mesure n'est capable de quantifier d'une manière représentative 10 et reproductible la perception humaine des sensations liées au rendu mécanique. Dans le cas du rendu mécanique, il existe différents dispositifs de mesure qui permettent d'évaluer comparativement les comportements mécaniques de divers matériau. 15 Un des dispositifs consiste à déterminer la rigidité statique ou dynamique des matériaux. Cette grandeur qualifie la capacité d'un matériau à s'opposer à des déformations après imposition de sollicitations statiques ou dynamiques. Cette grandeur se décline sous forme de rigidité en 20 traction, en flexion ou en cisaillement. Les lois de comportement en résultant font intervenir les différentes grandeurs mécaniques des matériaux testés (module d'élasticité, coefficient de Poisson, etc.). L'homme de l'art comprendra aisément que ces grandeurs volumiques ne peuvent décrire le rendu au toucher des matériaux. 25 Un autre dispositif consiste à mesurer la dureté des matières. Cette grandeur qualifie la capacité d'un matériau à résister à la déformation par pénétration. Les dispositifs les plus proches de la gestuelle tactile sont des duromètres Shore. Ils décrivent, dans une échelle arbitraire [0 ù 30 100], la résistance à l'enfoncement d'un indenteur de forme et dimensions normalisées. 10 15 2899687 -3- Pour un matériau considéré comme très mou, la valeur affichée est proche de 0 ; pour un matériau très dur, la valeur lue se rapproche de 100. La résistance à l'enfoncement imposé d'une valeur fixe (Zfixe) 5 englobe d'une part l'enfoncement plus ou moins conséquent de l'indenteur dans l'échantillon à étudier (8ech) et d'autre part l'enfoncement résiduel qui est à la base de la mesure (âmes) : Zfixe = 8ech + 8mes En pratique dans les appareillages commercialisés, la grandeur Smes est appréhendée indirectement via la raideur du système élastique qui assure la mesure (ksyst.mes) et il en est de même pour la détermination de la raideur de l'échantillon puisque : 8 mes kech ù Z fixe ù 8 mes x ksyst.mes La transformation de la raideur de l'échantillon (kech) en échelle de dureté est alors arbitrairement réalisée, conformément 20 aux normes ISO868 et DIN 53505. Ce type d'appareillages est de fait décliné en plusieurs modules, en fonction de la gamme de dureté à atteindre, comme illustré sur les figures 1 et 2 représentant des valeurs de notation sensorielle (explicitées dans la description) en fonction 25 respectivement de la gamme de dureté Shore sélectionnée et en fonction de gammes de dureté Shore non adaptées : - pour les matériaux mous, c'est la gamme de dureté Shore 000, Shore 00 qui est à privilégier, - pour les matériaux durs, c'est la gamme de dureté Shore 30 D, Shore B, Shore C, Shore A et Shore 0 qui est utilisée. 2899687 -4- Cependant, ces appareillages imposent un enfoncement d'extension finie des indenteurs ce qui ne correspond pas à la gestuelle tactile où l'enfoncement présente une certaine variabilité fonction de la résistance à l'enfoncement ressentie. 5 C'est pourquoi, le dispositif objet de l'invention utilise directement la raideur des échantillons dite statique (k) comme donnée expérimentale qualifiante. La métrologie de cette raideur se réalise généralement en effectuant des tests d'indentation et en analysant le rapport entre la 10 force appliquée (AF) et le déplacement associé (Ax) puisque par définition : AF k= Lx La grandeur k est exprimée en N/m ou en mN/ m voire en mN/mm ou en daN/mm. 15 Ainsi, la présente invention a pour objet de pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant un procédé de caractérisation du rendu au toucher d'un matériau possédant des propriétés élastiques et viscoélastiques à l'aide d'un dispositif dédié. L'invention permettra donc de qualifier d'une manière objective la 20 dureté via la description de raideur des matériaux étudiés dans le but d'éliminer toutes les dérives rencontrées lors des évaluations tactiles à caractère subjectif. L'intérêt complémentaire de l'invention est associé au fait de pouvoir déterminer la valeur précise et robuste de la raideur à partir 25 d'une droite représentative de la fonction AF=f(Ax) (où F est la force appliquée et x la hauteur de l'enfoncement dans le matériau) et non plus à partir d'une seule mesure. Ce but est atteint par un procédé de caractérisation du rendu au toucher d'un matériau possédant des propriétés surfaciques ou 30 volumiques élastiques ou viscoélastiques, comprenant les étapes suivantes : 2899687 -5- a. effectuer un essai d'indentation sur le matériau, cet essai permettant de déterminer une valeur de raideur qui permettra d'attribuer une notation tactile, évaluée à partir d'échantillons de référence, et 5 b. comparer le graphe des notations tactiles en fonction de la raideur ou d'une fonction bijective telle que le logarithme des valeurs de raideur du matériau avec au moins une référence provenant d'un nuancier ou un référentiel externe afin de qualifier le matériau. 10 Selon une caractéristique de l'invention, dans l'étape a, l'enfoncement de l'indenteur dans le matériau est compris entre 2 et 6 mm pour un matériau mou et est compris entre 50 et 700 micromètres pour un matériau dur de manière à permettre la qualification sensorielle de la dureté. 15 Selon d'autres caractéristiques de l'invention - le référentiel externe est constitué par une série d'échantillons présentant des duretés croissantes, qualifiées tactilement par un panel d'opérateurs, - le référentiel externe est constitué d'un nombre fini 20 d'échantillons afin d'obtenir des variations de dureté permettant la réalisation d'une échelle de gradation des propriétés de dureté, - les échantillons, constituant le référentiel externe, sont réalisés dans la même classe de matériaux ou dans des classes de matériaux à propriétés similaires, 25 -l'échelle de gradation est hiérarchisée entre une valeur inférieure et une valeur supérieure, notamment entre 0 et 100, - les matériaux constituant les échantillons sont des élastomères ou des polymères avec ou sans plastifiants ou charge, et 30 - les matériaux constituant les échantillons présentent la même épaisseur et la même couleur. 2899687 -6La présente invention à également pour objet un dispositif permettant de mettre en évidence le rendu tactile d'un matériau possédant des propriétés élastiques ou viscoélastiques, caractérisé en ce qu'il comprend : 5 - des moyens d'enregistrement de paramètres de fonctionnements du dispositif, -un moyen de commande du déplacement d'un indenteur vers le matériau donné placé sous cet indenteur en fonction des paramètres de fonctionnement, 10 - au moins un capteur de force mesurant l'effort exercé sur le matériau par l'indenteur, - des moyens d'enregistrement des signaux émis par le capteur, - des moyens de calculs des grandeurs caractérisant les 15 propriétés élastiques ou viscoélastiques du matériau en fonction des signaux enregistrés et des paramètres de fonctionnement du dispositif. Selon l'invention, l'indenteur (12) présente une aire de contact au moins égale à celle qui qualifie la résolution latérale d'un doigt 20 humain. Selon une caractéristique de l'invention, le dispositif peut comprendre un système informatique exécutant un logiciel spécifique d'exploitation, permettant l'affichage, par des moyens d'affichage du système, de champs de saisie des paramètres de fonctionnement du 25 dispositif sur un écran du système, ledit système commandant, en fonction de certains paramètres de fonctionnement saisis, un moteur actionnant l'indenteur suivant son axe dirigé vers le matériau pour effectuer un essai d'indentation sur ledit matériau, les résultats de cet essai étant collectés par le système pour être traités par le 30 logiciel, le système comprenant des moyens de calcul pour calculer les grandeurs caractérisant les propriétés de surface élastiques ou viscoélastiques du matériau. 7 Avantageusement, les moyens de commande peuvent assurer le déplacement de l'indenteur dans le matériau, la vitesse de déplacement de l'indenteur, et le temps de contact entre l'indenteur et le matériau. De préférence, le système peut comprendre également des moyens d'affichage de courbes relatives à la notation tactile du matériau en fonction de la raideur calculée par lesdits moyens de calcul dudit système ou à la notation tactile du matériau en fonction du logarithme de la raideur. Selon un autre mode de réalisation, le dispositif peut être portatif et constitué d'un boîtier, solidaire d'un moteur actionnant sur commande, par l'intermédiaire d'un régulateur de déplacement, un axe de déplacement pour que l'indenteur vienne en contact avec la surface du matériau à tester. Avantageusement, l'indenteur peut être fixé perpendiculairement au capteur de force ou d'effort, matérialisé par une poutre semi encastrée déformable de raideur k1, et parallèlement à l'axe de déplacement pour recueillir les données expérimentales descriptives du matériau à tester. Selon ce mode de réalisation, les moyens de commande assurant le déplacement de l'indenteur dans le matériau sont manuels, et permettent d'imposer des valeurs d'enfoncement, de force associée, de raideur mesurée et en final de notation sensorielle après calibration par affichage sur ledit boîtier. L'invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : -la figure 1 représente la courbe d'évolution de la notation sensorielle de différents types d'échantillons en fonction de la gamme de dureté Shore sélectionnée, 2899687 -8- - la figure 2 représente la courbe d'évolution de la notation sensorielle de différents types d'échantillons en fonction de leur dureté, pour des gammes de dureté Shore non adaptée, - la figure 3 représente un schéma du dispositif en version fixe 5 selon l'invention, - la figure 4 représente un schéma du dispositif en version portable selon l'invention, - la figure 5 représente la courbe d'étalonnage du capteur de force [0 ù 0,5N], 10 -la figure 6 représente la courbe d'étalonnage du capteur de force [0 ù 5N], - la figure 7 représente la courbe d'étalonnage du capteur de force [0 ù 50N], - la figure 8 représente la courbe d'évolution de la notation 15 tactile d'échantillons du référentiel SENSOTACT en fonction leur raideur lors de la sélection d'indenteurs de diamètres différents, - la figure 9 représente la courbe d'évolution de la notation tactile d'échantillons du référentiel SENSOTACT en fonction du logarithme de leur raideur lors de la sélection d'indenteurs de 20 diamètres différents, - la figure 10 représente la courbe d'évolution de la notation tactile des échantillons de silicone et de celle du référentiel SENSOTACT en fonction de leur raideur, - la figure 11 représente la courbe d'évolution de la notation 25 tactile d'échantillons de silicone et de celle du référentiel SENSOTACT en fonction du logarithme de leur raideur, - la figure 12 représente la courbe d'évolution de la notation tactile des échantillons de planches de bord de véhicule automobile et de celle du référentiel SENSOTACT en fonction de leur raideur, 30 -la figure 13 représente la courbe d'évolution de la notation tactile des échantillons de planches de bord de véhicule automobile -9- et de celle du référentiel SENSOTACT en fonction du logarithme de leur raideur, - la figure 14 représente la courbe d'évolution de la notation tactile des échantillons d'accoudoirs de véhicule automobile et de celle du référentiel SENSOTACT en fonction de leur raideur, - la figure 15 représente la courbe d'évolution de la notation tactile des échantillons d'accoudoirs de véhicule automobile et de celle du référentiel SENSOTACT en fonction du logarithme de leur raideur, -la figure 16 représente la courbe, pour un même matériau, d'évolution de la raideur en fonction de la surface de contact de l'indenteur associée aux données descriptives du module d'Young, - la figure 17 représente la courbe d'évolution de la notation sensorielle des différents types d'échantillons en fonction de leur raideur, - la figure 18 représente la courbe d'évolution de la notation sensorielle des différents types d'échantillons en fonction du logarithme de leur raideur. L'invention va à présent être décrite en liaison avec les figures 3 à 18. L'invention propose un dispositif 10 de mesure pour la caractérisation du rendu tactile d'un matériau possédant des propriétés de surface élastiques ou viscoélastiques. Le dispositif 10 selon la figure 3, pour mettre en évidence ces propriétés, est constitué d'un socle 20 sur lequel est fixée une table 30, sur laquelle va être positionnée le matériau 18 à analyser. Le socle 20 comprend, par exemple, au moins un montant 22 se dressant perpendiculairement de manière à supporter de manière stable un moteur 32. Ce moteur 32 actionne sur commande, par l'intermédiaire d'un régulateur de force et/ou de déplacement, un axe 34 pour venir en contact avec la surface du matériau 18 disposé sur la table 30. Plus précisément, un indenteur 12, qui est fixé 2899687 -10- perpendiculairement à un capteur de force 14 suivant son axe de mesure et parallèlement à l'axe 34, permettra de recueillir les données expérimentales qualifiantes telle que la raideur k pour reproduire au mieux le protocole sensoriel. 5 L'indenteur 12 peut prendre différentes formes et être constitué par des matériaux de différentes natures suivant l'essai à effectuer à l'aide du dispositif 10. A cet effet, cet indenteur 12 pourra être de géométrie sphérique (de type bille Brinell), la sphère pouvant être de diamètre variable dans l'intervalle de 0,5 à 60 mm et 10 préférentiellement de 4 à 10 mm quand elle est en verre et de diamètre de 5 à 10 mm quand elle est en acier. Il pourra être, par exemple, de géométrie cylindrique (à base plane circulaire), sa section pouvant être de diamètres variables compris dans l'intervalle 0,5 à 60mm et préférentiellement des valeurs de 2,5, 5 ou 10 mm 15 quand il est en aluminium (Ea,u = 70 000 Mpa, valu = 0,34). De préférence et pour répondre aux objectifs de l'invention, l'indenteur 12 doit présenter, d'un point de vue géométrique en particulier, une aire de contact au moins égale à celle qui qualifie la résolution latérale du doigt, c'est-à-dire, supérieure à environ 2 mm2 20 et de préférence égale à l'aire de contact réelle d'un doigt. L'enfoncement à imposer à cet indenteur doit être égal ou voisin de celui qui permet la qualification sensorielle de la dureté. Eu égard aux protocoles sensoriels, il doit être de l'ordre de plusieurs millimètres pour qualifier un échantillon à propriétés élastiques 25 marquées et préférentiellement de l'ordre de 2 à 6 mm. Il doit être de valeur plus réduite, parfois limitée à la centaine de micromètres pour qualifier des échantillons durs. Les valeurs préférentielles s'étendant, dans ce cas, dans l'intervalle 50 à 700 micromètres. Cette dernière procédure étant par exemple appliquée pour étudier 30 des peaux de matériaux polymères protégeant des mousses élastomères plus ou moins compactées. - 11 - Le capteur de force ou d'effort 14, de type, par exemple, capteur à jauge résistive, est placé sur l'indenteur 12 pour mesurer l'effort exercé par l'indenteur 12 sur le matériau 18 lors d'un essai. Plus précisément, il s'agit d'un capteur à poutre semi encastrée déformable associée à un pont résistif par exemple de type SMD. Leur gamme de mesure s'étend respectivement dans l'intervalle [0 ù 500 N] et préférentiellement dans les gammes [0 - 0,5 N], [0 ù 5 N] et [0 ù 50 N]. La précision sur la mesure de force du capteur de mesure doit couvrir la robustesse des mesures dans la gamme de l'ordre de quelques millinewtons pour être en conformité avec les enfoncements micrométriques et de l'ordre de plusieurs Newtons voire décaNewtons pour être cette fois-ci en conformité avec les enfoncements millimétriques et préférentiellement, pour les échantillons à caractère élastique marqué, cette mesure devra couvrir la gamme 100 mN à 2500 mN et pour les échantillons plus durs, de 2,5 à 25 N. L'étendue des mesures effectuées par le capteur d'effort 14 permet de tester tout type de matériau possédant des propriétés de surface élastique ou viscoélastique et de déterminer sa raideur. Cependant, cette configuration capteur 14 / indenteur 12 doit, pour réaliser la métrologie de la raideur de l'échantillon (kech), prendre en compte la raideur du capteur (kcap) et celle de l'indenteur (kind). En tenant compte du fait que l'allongement mesuré (bmesuré) est la somme des allongements du capteur (bcap) et de l'échantillon (8ech) puisque l'indenteur quasi-rigide (kind = oo) présente un allongement quasi nul : 8mesuré = 8cap + 8ech La force associée à l'enfoncement imposé permet de suggérer, si l'on néglige le poids de l'indenteur, que :30 -12- F = kmesuré • 8mesuré = kcap • 8cap = kech 8ech Ce qui conduit à la relation : 1 1 1 kech kmesuré kcap En mécanique, le terme raideur, dont l'inverse 1 / k est la compliance, est souvent utilisé pour décrire les caractéristiques élastiques d'un ressort via la définition d'une constante de raideur encore appelée coefficient de raideur. L'intérêt de cette évaluation qui associe raideur instrumentale et dureté sensorielle provient du fait que l'on obtient, pour un protocole opératoire fixé, une valeur qualifiante de l'échantillon et ce, sans borne supérieure d'estimation à condition d'utiliser un indenteur 12 et un capteur 14 adaptés à la métrologie à réaliser. De plus, la valeur qualifiante peut être estimée, non plus par une seule valeur, mais à partir de la pente du graphe liant l'évolution de la force à l'enfoncement. Il en résulte une estimation précise de la valeur de la raideur qui correspond au coefficient directeur de la droite d'évolution. Ainsi, la raideur de chaque capteur 14 est vérifiée en préalable et vaut, par exemple, 270 mN/mm pour le capteur [0 ù 0,5 N], 4 200 mN/mm pour le capteur [0 ù 5 N], 23 000 mN/mm pour le capteur [0 ù 50 N], comme en témoigne les figures 5 à 7. Ces valeurs correspondent à des valeurs de grandeur et non à des valeurs figées. Comme schématisé sur la figure 4, le dispositif 10 portatif, réalisé sur le même principe de mesure que le dispositif fixe schématisé sur la figure 3, est constitué d'un boîtier 38, solidaire d'un moteur 32 actionnant sur commande, par l'intermédiaire d'un -13- régulateur de déplacement, un axe de déplacement 34 pour venir en contact avec la surface du matériau 18 à tester. La commande du système portable est actionnée manuellement. En effet, l'utilisateur prend le boîtier 38 en main et applique des valeurs d'enfoncement imposé, de force associée, de raideur mesurée et en final de notation sensorielle après calibration par affichage sur ledit boîtier 38. Plus précisément, un indenteur 12, fixé perpendiculairement au capteur de force ou d'effort 14, matérialisé par une poutre semi encastrée déformable de raideur k1 , et parallèlement à l'axe 34 permettra de recueillir les données expérimentales descriptives du matériau 18 à tester. Ainsi le capteur dans son ensemble a une raideur associée égale à : kcap k~ De la même manière que pour le dispositif fixe, la métrologie de la raideur de l'échantillon (keCh) prend en compte la raideur du capteur (kcap), suivant la formulation suivante : 1 1 1 k ech k mesuré kcap Dans les deux modes de réalisation, le temps de contact entre l'indenteur 12 et l'échantillon 18 correspond à la durée requise 25 pour les évaluations tactiles subjectives, et de fait, est limité à quelques secondes et est préférentiellement compris entre 2 et 10 secondes. Selon l'invention, le dispositif 10 comprend un système informatique disposant d'un logiciel spécifique de commande des 30 déplacements de l'indenteur 12. Les capteurs d'effort 14 sont contrôlés par ce système informatique et les mesures sont collectées20 - 14 - dans le logiciel du système. Le système de déplacement 32 est, par exemple, couplé au capteur d'effort 14 à travers le système informatique, de sorte que la mesure de déplacement n'est prise en compte que lorsqu'un premier effort est détecté au niveau du capteur d'effort 14. Le logiciel permet l'affichage simultané, sur un même graphique, de l'effort en fonction du déplacement de l'indenteur 12. L'enregistrement des mesures ne pouvant commencer que lorsqu'un contact est détecté par le logiciel entre l'indenteur 12 dans le matériau testé 18. Le déplacement mesuré de l'indenteur 12 correspond donc directement à l'enfoncement dans le matériau 18 testé. Cela permet de s'affranchir en particulier d'une éventuelle opération de mesure de la dimension de l'empreinte formée par l'indenteur 12 et notamment de la profondeur de cette empreinte. Le premier contact de l'indenteur 12 sur le matériau 18 correspond à un premier effort mesuré par le capteur. L'intensité de ce premier effort peut être paramétrée. C'est donc à partir de cette intensité minimale de détection du contact avec l'échantillon 18 choisie par l'opérateur que l'enregistrement des mesures pourra débuter. L'opérateur pourra ainsi paramétrer la vitesse de déplacement du moteur 32 qui entraîne le déplacement de l'indenteur 12 dans le matériau 18, le temps de contact entre l'indenteur 12 et le matériau 18, et la profondeur d'indentation. Une fois les valeurs sélectionnées, les essais d'indentation peuvent être pratiqués à l'aide du dispositif 10 selon l'invention. Une indentation se définit par l'application d'une charge qui correspond à la pénétration de l'indenteur 12 ayant une certaine forme géométrique au sein du matériau 18 et par le retrait de l'indenteur. Le logiciel d'exploitation exécuté par le système informatique collecte les données mesurées par les capteurs 14, 36. Il permet l'exploitation des résultats, soit à partir de fonctions préprogrammées, soit à partir de représentations interactives des - 15 - graphes de mesure disposant de fonction de mesure pente, moyenne locale, etc. L'exploitation et l'édition des résultats peuvent être réalisées, soit de façon interactive par l'opérateur, à partir de différentes fonctions de mesure disponibles, soit de façon automatisée à l'aide d'un fichier de procédure programmée. Ainsi, il permet de collecter les mesures de raideur de l'échantillon 18 kech auxquelles correspond une notation tactile évaluée à partir d'échantillons de référence. En effet, à partir de l'étude d'échantillons de référence, une valeur de dureté sensorielle, ou plus précisément de perception de la dureté tactile, est attribuée à chaque mesure de raideur provenant d'un échantillon étudié. Pour que ce codage de l'information soit efficace, il est nécessaire de disposer d'échantillons de référence traduisant, sous forme d'un nuancier de sensations, les évaluations sensorielles en vue de leur hiérarchisation. Pour cela, il existe un référentiel initial commercialisé sous le nom de marque SENSOTACT , dans lequel pour chaque descripteur d'évaluation sensorielle, une notation est attribuée par un panel d'experts sensoriel et ce, en respectant les bonnes pratiques liées à ces évaluations. Il en résulte une gamme d'échantillons hiérarchisés dans une échelle arbitraire et, de préférence, dans l'intervalle de notation [0ù100[ mais toute autre échelle ouverte à évolution linéaire est envisageable. La valeur inférieure correspond à la résolution limite des capteurs cutanés ; la valeur supérieure à une grandeur arbitraire liée aux échantillons à qualifier. L'échelle n'est donc pas figée en valeur supérieure (échelle ouverte) et la classification associée est subjective car dépendante de la valeur du seuil supérieur pris comme référence. De préférence, le référentiel SENSOTACT , considéré comme un nuancier de sensations, doit être constitué d'une série 2899687 -16- d'échantillons de nombre compris préférentiellement entre 4 et 10 et réalisés dans la même famille de matériaux. De plus, il est conseillé de conserver une forme géométrique fixe et une couleur homogène pour ne pas influencer l'évaluation sensorielle à la base des 5 notations à retenir, bien que ces tests soient préférentiellement réalisés en aveugle . Sur ces bases, les échantillons en monomatériaux constituant le référentiel de dureté SENSOTACT ont été élaborés à partir d'échantillons élastomériques, d'élastomères 10 thermoplastiques, de matériaux silicones ou de polyuréthanes sous forme de mousses ou massiques. A ce titre, on peut aussi citer la réalisation d'échantillons constitutifs d'un référentiel en Acrylonitrile Butadiène Styrène (ABS) ou tout autre mélange élastomère polymère ou plus généralement de polymères avec plastifiants. 15 Ainsi, les valeurs de notation de la dureté tactile (également appelée notation sensorielle) issues des valeurs de raideur d'un matériau à étudier peuvent être modulées en fonction des différentes références sélectionnées dans le référentiel SENSOTACT . En effet, le système informatique peut délivrer directement 20 l'affichage de la raideur et sa conversion en notation sensorielle avec possibilité de modifier ces dernières valeurs eu égard au référentiel externe SENSOTACT . Par ailleurs, le dispositif 10, quel que soit son mode de réalisation (fixe ou portable) peut analyserindifféremment des 25 échantillons de référence de forme géométrique définie et préférentiellement des formes parallélépipédiques de dimensions au moins égales à 10 x 10 x 2 cm et de préférence 5 x 5 x 2 ou 6 x 6 x 2 cm pour la version fixe ou des échantillons de grande taille (20 x 10 x 2 cm) pour la version portable, quelle que soit leur nature. 30 De plus, lors de l'analyse à l'aide de la version fixe de l'appareillage, des prélèvements d'échantillons peuvent être analysés afin de décrire les propriétés de dureté sur des plaques à - 17 - faciès plan ou quasi plan. La tolérance selon z n'est pas une caractéristique limitante de l'appareillage qui de fait accepte en version fixe des échantillons de hauteur au plus égale à celle de la colonne qui assure le maintien du mécanisme d'enfoncement. Exemples Les échantillons qui ont servis de base à la réalisation des tests sont de 3 natures différentes : 10 - des échantillons de référence. Ces derniers sont des échantillons élastomériques de taille 48 x 48 mm et d'une épaisseur de 10 mm, par exemple. Au nombre de quatre ils permettent de qualifier graduellement l'ensemble de l'échelle sensorielle : 10, 30, 50, et 75, 15 - 5 échantillons de silicone dont les notations sensorielles, permettent d'appréhender la partie haute de l'échelle sensorielle, -de pièces réelles issues de l'industrie automobile à travers des prélèvements de taille environ égale à 50 x 50 mm issus 20 de planches de bord, et des accoudoirs formés d'une mousse recouverte d'une peau (tissu ou cuir). L'ensemble de ces pièces couvrant une gamme sensorielle comprise entre 75 et 100 pour les planches de bord et entre 50 et 75 pour les accoudoirs. 25 Il est bon de noter que l'ensemble des pièces analysées métrologiquement a été en préalable analysé sensoriellement, via un panel d'experts en analyse sensorielle afin d'obtenir une notation des pièces suivant le descripteur dureté. 30 Exemple 1 : Détermination des raideurs des capteurs de force - 18 - La raideur des trois types de capteur utilisés a été en préalable vérifiée par la réalisation d'un test d'indentation sur une plaque d'acier, à l'aide d'un indenteur cylindrique en aluminium de diamètre égal 10 mm. En rappelant que l'enfoncement dans l'échantillon d'acier est nul (kacier = 00), il est possible de calculer directement la raideur du capteur : kmesuré = kcap Les figures 5 à 7 visualisent les courbes d'étalonnage des capteurs, c'est-à-dire les variations de la force mesurée en fonction de l'enfoncement imposé. La mesure de la pente associée aux trois courbes permet la détermination des raideurs des capteurs utilisés : - kcapteur [0 - 0,5 N] = 270 mN/mm, - kcapteur [0 - 5 N] = 4 200 mN/mm, - kcapteur [0 -50 N] = 23 000 mN/mm. Exemple 2: Détermination de la précision pour la mesure de la raideur en fonction de l'indenteur utilisé. Les tests ayant été réalisés à l'aide du capteur [0 û 5 N], deux séries de mesures ont été faites en sélectionnant deux indenteurs en aluminium, cylindriques à base plane de diamètres respectifs égaux à 5 et 10 mm. Les figures 8 et 9 illustrent l'évolution des notations sensorielles en fonction de la raideur mesurée d'une part, et en fonction du logarithme de la raideur, d'autre part. A partir des différentes courbes, il est possible de s'apercevoir que pour un même capteur : -19- Raideur 0 = 5 mm < Raideur O = 10 mm Ce fait va se traduire dans la pratique par une plus grande précision avec l'indenteur présentant un diamètre de 10mm pour les analyses d'échantillons donnés. De plus, à partir du graphe des évolutions des notations sensorielles en fonction d'une relation bijective, par exemple le logarithme de la raideur, une loi de comportement linéaire peut être suggérée, reliant directement le paramètre subjectif au paramètre expérimental de type : notation sensorielle = a.log(raideur) + b Exemple 3 : Qualification de la dureté du silicone Les échantillons retenus couvrent l'intervalle supérieur de dureté des échantillons de référence en retenant que la valeur 100 du référentiel est arbitraire car liée à la qualification d'un échantillon de bois. Les conditions mises en oeuvre pour l'analyse des matériaux silicones ont été les suivantes : - capteur [0 ù 50 N], - indenteur en aluminium constitué d'un cylindre de diamètre 10 mm. Les figures 10 et 11 montrent les évolutions des notations sensorielles en fonction de la raideur mesurée ou du logarithme de celle-ci. Une meilleure adéquation est obtenue lors de l'analyse de l'évolution de la notation sensorielle en fonction du logarithme de la raideur. Sur ces deux courbes, deux valeurs d'un échantillon de référence appartenant au référentiel externe SENSOTACT ont été - 20 - ajoutées à titre comparatif. Il s'agit d'un matériau possédant une notation tactile de 50 et de 75. Exemple 4 : Utilisation du procédé et du dispositif selon l'invention 5 pour qualifier des pièces de l'industrie automobile. La corrélation à la base de l'invention a été vérifiée sur des planches de bord et des accoudoirs de dureté comprise, soit dans l'intervalle [50 ù 75] de notation sensorielle avec une relation 10 linéaire licite, soit dans l'intervalle [75 ù 100], où cette relation est moins évidente comme décrit sur les figures 12 à 15 Les conditions opératoires sont les suivantes : - capteur [0 ù 50 N], - indenteur en aluminium constitué d'un cylindre de diamètre 5 15 mm. En ce qui concerne les différents accoudoirs testés, les échantillons étudiés instrumentalement présentent les mêmes caractéristiques tactiles que les échantillons de référence qualifiés subjectivement par des experts puisque la corrélation recherchée est 20 obtenue en mode linéaire ou semi-logarithmique aux erreurs expérimentales près comme en témoigne les figures 14 et 15. En ce qui concerne les différents prélèvements de planches de bord, les valeurs trouvées s'écartent de l'approximation linéaire descriptive des échantillons du référentiel et adoptent une évolution 25 quasi linéaire avec des coefficients directeurs différents de ceux qualifiant les échantillons du référentiel SENSOTACT . Ainsi, on peut déduire que, la raideur n'est pas une grandeur conservative. Au final, une approche de la notation sensorielle en fonction du module d'Young est réalisée en prenant en compte 30 l'expression donnée précédemment liant le module d'Young E à la raideur k : - 21 - 1 - V 2 ech 2.a 1- v2ind k Eind Ainsi la figure 16 montre, pour un même échantillon testé à l'aide d'indenteurs d'un même matériau présentant des diamètres différents, qu'à la variation linéaire de la force en fonction de la surface de l'indenteur, correspond un module d'Young constant, quelle que soit cette surface de contact. Exemple 5: Synthèse des résultats concernant l'évolution de la notation sensorielle en fonction de la raideur. L'ensemble des résultats concernant l'évolution de la notation sensorielle en fonction de la raideur mesurée des échantillons est regroupé sur les figures 17 et 18. Il apparaît que la mesure de la raideur obéit à une loi de corrélation sur tout l'intervalle des appréciations sensorielles. Comme cela est illustré sur les figures 1 et 2, ce comportement est différent de celui des simples estimations de dureté qui obligent à étudier les échantillons avec plusieurs types de duromètres. E= 5 1. 10 15 2. 20 3. 30 4
L'invention concerne un procédé de caractérisation du rendu au toucher d'un matériau (18) possédant des propriétés élastiques ou viscoélastiques, comprenant les étapes suivantes :a. effectuer un essai d'indentation sur le matériau (18), cet essai permettant de déterminer une valeur de raideur qui permettra d'attribuer une notation tactile, évaluée à partir d'échantillons de référence, etb. comparer le graphe des notations tactiles en fonction de la raideur ou d'une fonction bijective telle que le logarithme des valeurs de raideur du matériau (18) avec au moins une référence provenant d'un nuancier ou un référentiel externe afin de qualifier le matériau (18).L'invention concerne également un dispositif en version fixe ou portable pour mettre en évidence les propriétés élastiques ou viscoélastiques d'un tel matériau (18).
1. Procédé de caractérisation du rendu au toucher d'un matériau (18) possédant des propriétés élastiques ou viscoélastiques, comprenant les étapes suivantes : effectuer un essai d'indentation sur le matériau (18), cet essai permettant de déterminer une valeur de raideur qui permettra d'attribuer une notation tactile, évaluée à partir d'échantillons de référence, et ù comparer le graphe des notations tactiles en fonction de la raideur ou d'une fonction bijective telle que le logarithme des valeurs de raideur du matériau (18) avec au moins une référence provenant d'un nuancier ou un référentiel externe afin de qualifier le matériau (18). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que dans l'étape a, l'enfoncement de l'indenteur (12) dans le matériau (18) est compris entre 2 et 6 mm pour un matériau (18) mou de manière à permettre la qualification sensorielle de la dureté. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que dans l'étape a, l'enfoncement de l'indenteur (12) dans le matériau (18) est compris entre 50 et 700 micromètres pour un matériau (18) dur de manière à permettre la qualification sensorielle de la dureté. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que dans l'étape b, le référentiel externe est constitué par une 2899687 -23- série d'échantillons présentant des duretés croissantes, qualifiées tactilemént par un panel d'opérateurs. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que dans l'étape b, le référentiel externe est constitué d'un nombre fini d'échantillons afin d'obtenir des variations de dureté permettant la réalisation d'une échelle de gradation des propriétés de dureté. 10 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que les échantillons, constituant le référentiel externe, sont réalisés dans la même classe de matériaux ou dans des classes de matériaux à propriétés similaires. 15 7. Procédé selon la 5, caractérisée en ce que l'échelle de gradation est hiérarchisée entre une valeur inférieure et une valeur supérieure, notamment entre 0 et 100. 20 8. Procédé selon l'une des 4 à 7, caractérisé en ce que les matériaux constituant les échantillons sont des élastomères ou des polymères avec ou sans plastifiants ou charge. 25 9. Procédé selon l'une des 4 à 8, caractérisé en ce que les matériaux constituant les échantillons présentent la même épaisseur et la même couleur. 10. Dispositif (10) pour caractériser le rendu tactile d'un matériau 30 (18) possédant des propriétés élastiques ou viscoélastiques, caractérisé en ce qu'il comprend :- 24 - des moyens d'enregistrement de paramètres de fonctionnements du dispositif (10), ù un moyen de commande du déplacement d'un indenteur (12) vers le matériau donné (18) placé sous cet indenteur (12) en fonction des paramètres de fonctionnement, au moins un capteur de force (14) mesurant l'effort exercé sur le matériau (18) par l'indenteur (12), des moyens d'enregistrement des signaux émis par le capteur (14), des moyens de calculs des grandeurs caractérisant les propriétés élastiques ou viscoélastiques du matériau (18) en fonction des signaux enregistrés et des paramètres de fonctionnement du dispositif (10). 15 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que l'indenteur (12) présente une aire de contact au moins égale à celle qui qualifie la résolution latérale d'un doigt humain. 12. Dispositif selon l'une des 10 ou 11, 20 caractérisé en ce qu'il comprend un système informatique exécutant un logiciel spécifique d'exploitation, permettant l'affichage, par des moyens d'affichage du système, de champs de saisie des paramètres de fonctionnement du dispositif (10) sur un écran du système, ledit système 25 commandant, en fonction de certains paramètres de fonctionnement saisis, un moteur actionnant l'indenteur (12) suivant son axe dirigé vers le matériau (18) pour effectuer un essai d'indentation sur ledit matériau (18), les résultats de cet essai étant collectés par le système pour être traités par 30 le logiciel, le système comprenant des moyens de calcul pour calculer les grandeurs caractérisant les propriétés de surface élastiques ou viscoélastiques du matériau (18). 10b -25- 13. Dispositif selon l'une des 10 à 12, caractérisé en ce que les moyens de commande assurent le déplacement de l'indenteur dans le matériau (18), la vitesse de déplacement de l'indenteur (12), et le temps de contact entre l'indenteur (12) et le matériau (18). 14. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que le système comprend également des moyens d'affichage de courbes relatives à la notation tactile du matériau en fonction de la raideur calculée par lesdits moyens de calcul dudit système ou à la notation tactile du matériau en fonction du logarithme de la raideur. 15. Dispositif selon l'une des 10 à 14, caractérisé en ce que le dispositif (10) est portatif et constitué d'un boîtier (38), solidaire d'un moteur (32) actionnant sur commande, par l'intermédiaire d'un régulateur de déplacement, un axe de déplacement (34) pour que l'indenteur (12) vienne en contact avec la surface du matériau (18) à tester. 16. Dispositif selon la 15, caractérisé en ce que l' indenteur (12) est fixé perpendiculairement au capteur de force ou d'effort (14), matérialisé par une poutre semi encastrée déformable de raideur k1 , et parallèlement à l'axe de déplacement (34) pour recueillir les données expérimentales descriptives du matériau (18) à tester. 17. Dispositif selon l'une des 15 ou 16, caractérisé en ce que les moyens de commande assurant le déplacement de l'indenteur (12) dans le matériau (18) sont- 26 - manuels, et permettent d'imposer des valeurs d'enfoncement, de force associée, de raideur mesurée et en final de notation sensorielle après calibration par affichage sur ledit boîtier (38).
G
G01
G01N
G01N 3,G01N 33
G01N 3/40,G01N 33/44
FR2901829
A1
DISPOSITIF DE MONTAGE D'AU MOINS UN VANTAIL COULISSANT
20,071,207
L'invention se rattache au secteur technique des volets, des portes, des portails et autres types de vantaux. Plus particulièrement, l'invention concerne des volets dont 5 l'actionnement par rapport à une ouverture à équiper, s'effectue par coulissement. De nombreuses solutions techniques ont été proposées pour permettre le montage, à libre coulissement, de volets ou autres vantaux. 10 Avantageusement, l'invention concerne les volets ou autres équipés, au niveau de leur chant supérieur, d'organes de roulement aptes à coopérer avec un rail de guidage fixé au-dessus de l'ouverture à équiper. Par exemple, le rail de guidage a une section transversale creuse délimitant une 15 rainure profilée dans laquelle peut être montés, avec capacité de coulissement et de guidage, des organes de roulement fixés au niveau du chant supérieur du vantail ou des vantaux considérés. Dans une forme de réalisation connue, le rail de guidage peut être 20 conformé en section afin de présenter, directement lors de sa fabrication, des pattes d'assemblage et de fixation au-dessus de l'ouverture à équiper. Cette solution nécessite une filière spéciale pour la réalisation du rail augmentant, d'une manière significative, les coûts. On observe également qu'il n'est pas possible de régler en écartement et en translation les pattes 25 d'assemblage, étant donné qu'elles font partie intégrante du rail de guidage en constituant un ensemble monobloc. On a proposé également de fixer le rail au moyen d'équerres indépendantes. Compte tenu de la conception du rail et des équerres, les équerres sont préalablement fixées au-dessus de l'ouverture à équiper pour permettre, dans un deuxième temps, la fixation du rail par rapport auxdites équerres. Cela nécessite un temps de montage relativement long avec certaines difficultés. On observe que, généralement, il n'est pas possible de régler le rail par rapport aux équerres, tant en translation que latéralement. Enfin, aucune sécurité n'est prévue en cas de dévissage inopiné du rail par rapport aux équerres de fixation. L'invention s'est fixée pour but de remédier à ces inconvénients d'une manière simple, sûre, efficace et rationnelle. A partir de cet état de la technique, les problèmes que se propose de résoudre l'invention sont la facilité de fixation du rail de guidage, d'avoir la possibilité de le régler latéralement et en translation, par rapport aux équerres de fixation, de pouvoir assurer la retenue du rail, y compris en cas de dévissage inopiné des organes d'assemblage, au niveau des équerres, de pouvoir utiliser différents types de vantaux et, de manière générale, de pouvoir améliorer l'esthétique et la sécurité de fonctionnement. Pour résoudre ces différents problèmes, il a été conçu et mis au point un dont la partie supérieure est équipée d'organes de roulement aptes à coopérer avec capacité de déplacement avec un rail de guidage. Selon l'invention, le dispositif comprend des équerres indépendantes de fixation, chaque équerre étant équipée, avec capacité de réglage en translation, d'au moins un organe d'accouplement et de sécurité coopérant avec des agencements du rail en vue de sa suspension. Pour résoudre le problème posé d'empêcher la chute du rail de guidage, même en cas de dévissage inopiné des organes de fixation, chaque organe d'accouplement de sécurité est constitué par un étrier faisant office de bride de serrage et présentant, à chaque extrémité transversale, une patte profilée en T apte à coopérer avec une rainure profilée d'assemblage de forme complémentaire que présente une partie du rail de manière à assurer la fonction de suspension. Pour résoudre le problème posé d'assurer la liaison entre les équerres de fixation et le rail, en combinaison avec les étriers de sécurité, l'étrier présente une partie médiane chevauchant la section d'une branche horizontale de l'équerre apte à prendre appui sur la rainure profilée d'assemblage du rail, ladite partie médiane étant prolongée symétriquement par des ailes transversales d'appui sur ledit profil, chacune desdites ailes présentant la patte profilée en T. Pour résoudre le problème posé d'assurer la fixation de chaque étrier de sécurité par rapport au rail de guidage, les ailes transversales d'appui de l'étrier reçoivent des organes d'assemblage coopérant avec la rainure profilée du rail où sont engagées les pattes profilées en T. Il apparaît donc que ces différentes caractéristiques permettent d'assurer, d'une manière simple et efficace, le réglage, dans différents plans, du rail par rapport aux équerres. A cet égard, pour résoudre le problème posé d'obtenir un réglage précis, la branche horizontale de l'équerre apte à prendre appui sur la rainure profilée du rail, présente des aspérités sous forme de dents coopérant avec des aspérités complémentaires de ladite rainure. Avantageusement, pour résoudre le problème posé d'assurer la retenue du rail de guidage par rapport aux étriers de sécurité, la rainure profilée d'assemblage du rail où sont engagées les pattes profilées en T, délimitent une section transversale en U dont les ailes verticales sont repliées pour assurer le guidage desdites pattes. Selon une autre caractéristique, le rail présente une section transversale creuse sous forme d'un U renversé dont les ailes verticales sont repliées pour assurer le guidage des organes de roulement du ou des vantaux, ladite section étant formée en alignement vertical avec la section de la rainure profilée d'assemblage dudit rail. Un autre problème que se propose de résoudre l'invention est de protéger, d'une manière esthétique et d'une manière sure et efficace, l'ensemble du rail et des équerres de fixations. Pour résoudre un tel problème, les branches des équerres de fixation présentent des agencements de clipage pour le montage d'un enjoliveur apte à recouvrir l'ensemble desdites équerres et du rail, ledit enjoliveur présentant des agencements pour le montage de vis de fixation coopérant avec des agencements des équerres. Dans une forme de réalisation avantageuse, les branches horizontales des équerres délimitent une section transversale creuse résultant de deux ailes parallèles et horizontales réunies à l'une de leur extrémité par une aile 5 2901829 verticale et, à leur autre extrémité, par une aile verticale constituant la branche verticale de fixation des équerres. Suivant une autre caractéristique, des éléments de butée sont montés 5 et fixés à l'intérieur de chacune des extrémités de la section transversale du rail de guidage et de coulissement du vantail. L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures des dessins annexés dans lesquels : 10 - la figure 1 est une vue en perspective, avant montage, d'une équerre de fixation avec l'étrier de sécurité sur le rail de guidage, selon les caractéristiques de l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective du rail de guidage équipé des équerres de fixation avec les étriers de sécurité ; 15 - la figure 3 est, à une échelle plus importante, une vue en coupe considérée selon la ligne 3-3 de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue partielle en perspective montrant l'accouplement et la fixation du rail par rapport à une équerre de fixation avec son étrier de sécurité ; 20 - la figure 5 est une vue de face à caractère schématique montrant la fixation du rail ; la figure 6 est une vue partielle en perspective montrant la partie supérieure d'un vantail équipée d'organes de roulement aptes à coopérer avec le rail de guidage ; 25 la figure 7 est une vue partielle en perspective d'un exemple de réalisation des organes de roulement du vantail, représenté avant fixation sur ce dernier ; - les figures 8, 9 et 10 sont des vues en coupe montrant le montage du vantail au niveau du rail fixé au moyen des équerres selon l'invention et montrant la mise en place progressive de l'enjoliveur ; - la figure 11 est une vue partielle en perspective montrant l'enjoliveur fixé par rapport au rail ; - les figures 12, 13 et 14 sont des vues semblables aux figures 8, 9 et 10, mais dans le cas d'un double rail pour le coulissement de deux vantaux ; - la figure 15 est une vue partielle en perspective montrant l'enjoliveur fixé par rapport au double rail ; - la figure 16 est une vue partielle en perspective d'une forme de réalisation du support des organes de roulement permettant l'oscillation du vantail. Comme indiqué, l'invention concerne la fixation de tout type de vantaux (V) montés avec capacité de coulissement par rapport à au moins une ouverture à obturer à volonté. Par exemple, l'invention trouve une application dans le domaine des portails ou volets coulissants. Notamment, la partie supérieure du vantail (V) est équipée d'organes de roulement (0) aptes à coopérer avec capacité de déplacement avec un rail de guidage (1). Selon une caractéristique à la base de l'invention, le rail de guidage (1) est monté et fixé au-dessus de l'ouverture à équiper par l'intermédiaire 25 d'équerres indépendantes de fixation (2) en combinaison avec des organes d'accouplement et de sécurité (3). Chaque équerre (2) présente une branche verticale (2a) et une branche horizontale (2b). La branche (2a) présente, par exemple, une lumière oblongue (2a1) pour l'engagement d'un organe d'assemblage en vue d'assurer la fixation de l'équerre sur un mur ou autres supports. Dans l'exemple illustré, la branche horizontale (2b) délimite une section transversale creuse résultant de deux ailes parallèles et horizontales (2b1) ù (2b2) réunies à leur extrémité par une aile verticale (2b3). Comme il sera indiqué ci-après, la branche horizontale (2b) et plus particulièrement l'aile (2b2) dans l'exemple illustré, est destinée à coopérer en appui avec une partie du rail (1). Chaque organe d'accouplement et de sécurité (3) est constitué par un étrier faisant office de bride de serrage. L'étrier présente une partie médiane (3a) chevauchant la section de la branche horizontale (2b) de l'équerre correspondante (2) et chevauchant plus particulièrement l'aile (2b2). Cette partie médiane (3a) est prolongée symétriquement par des ailes transversales d'appui (31)) et (3c) aptes à prendre appui, de la même façon que l'aile (2b2), sur une partie du rail (1). Plus particulièrement, les différentes équerres (2) avec leur organe d'accouplement (3) coopèrent en appui avec une rainure profilée d'assemblage (la) formée sur la totalité de la longueur du rail (1) et en débordement de sa face de dessus. D'une manière importante, les extrémités transversales de chacune des ailes (3b) et (3c) de l'étrier (3), sont prolongées par une patte inclinée profilée en T (3b1) et (3c1). Ces pattes en T (3b1) et (3c1) sont destinées à être engagées dans la rainure profilée (la) du rail. Dans ce but, la rainure profilée (la) délimite une section transversale en U dont les ailes sont repliées pour assurer le guidage des étriers et assurer la suspension du rail (1) eu égard à l'ensemble des différents étriers de sécurité (3). La fixation de chacune des équerres (2) sur le rail (1), en combinaison avec les organes d'accouplement et de sécurité (3), s'effectue au moyen d'organes d'assemblage (4) sous forme, par exemple, d'un système de boulons. Ces boulons (4) sont montés en relation avec les ailes d'appui (3b) et (3c) des étriers (3) et sont engagés dans le profil de la rainure (la) où sont engagées les pattes profilées en T (3b 1) et (3d). Il suffit par conséquent d'exercer un effort de serrage sur chacun des boulons (4) pour assurer le blocage et la fixation du rail par rapport à chacune des équerres en combinaison avec les étriers de sécurité (3). D'ores et déjà, on observe que ce système de fixation permet le réglage latéral et transversal du rail de guidage (1) par rapport aux équerres (2). A cet égard, pour obtenir un réglage très précis, les branches horizontales (2b) des différentes équerres (2), notamment leur face d'appui, présentent une série de stries ou crans coopérant avec des stries ou crans complémentaires que présentent les rebords (lai) de la rainure (la) du rail de guidage (1). D'une manière connue, le rail (1) présente une section transversale creuse (lb), sous forme d'un U renversé dont les ailes verticales sont repliées pour assurer le guidage des organes de roulement (0) du ou des vantaux, comme il sera décrit dans la suite de la description. Cette section (lb) est formée en alignement vertical avec la section de la rainure profilée d'assemblage (la) du rail (1). Comme le montre notamment la figure 7, les organes de roulement (0) sont constitués par un chariot (5) équipé de galets (5a) et rendu solidaire, avec capacité de réglage en hauteur, d'un support équerré (6). Ce support équerré (6) chevauche la section supérieure du vantail considéré (V) et présente, à sa base, des organes d'assemblage (7) aptes à traverser l'épaisseur du vantail (V) pour coopérer avec une éventuelle contreplaque d'appui (8) et des organes de serrage complémentaires (9). L'ensemble du chariot (5) est destiné à être engagé dans la section creuse (lb) du rail (1), les galets (5a) coopérant notamment avec les rebords équerrés (lb 1) du rail. Selon une caractéristique, le support (6) présente des agencements de sécurité (6a), pour le chariot (5), évitant au vantail de tomber même lorsque l'écrou (13) assujetti à la tige (14) qui reçoit le chariot (5), se desserre. La tige (14) présente une tête (14a) engagée dans une lumière (6a) du support (6). On observe également que le support (6) est fixé, comme indiqué, dans l'épaisseur du vantail et non pas sur la tranche dudit vantail, ce qui augmente la solidité en cas de détérioration du vantail dans le temps. Le support permet aussi le montage d'un couvre-joint. Outre la sécurité obtenue, résultant de l'accouplement du rail de guidage (1) aux équerres indépendantes de fixation (2) par l'intermédiaire des étriers (3), il en résulte une facilité de montage avec des possibilités de réglage, d'une manière simple et efficace. Notamment, il convient de noter que l'assemblage peut, dans un premier temps, s'effectuer au sol, avant d'être fixé sur le support. Par exemple, les équerres (2) sont fixées dans la rainure (la) du rail (1), qui est posé au sol, avec les étriers de sécurité (3). Les différentes rainures permettent de bien aligner l'ensemble. Les vantaux (V) sont équipés, à leur partie supérieure, du chariot (5) fixé au moyen du support (6), en combinaison avec la contreplaque (8). Pour la mise en place de l'ensemble du rail de guidage (1) avec les équerres (2) et les étriers (3), au-dessus d'une ouverture à équiper, on fixe les équerres d'extrémité au moyen, par exemple, de vis engagées dans les lumières oblongues (2al) des pattes verticales d'appui (2a). Les autres équerres intermédiaires sont fixées une fois que la position du rail est définie. A noter que les perçages et la mise en place des chevilles peuvent être effectués quand les équerres sont en place à travers les trous oblongs. I1 suffit ensuite d'engager les chariots (5) généralement fixés, comme indiqué, à chacune des extrémités supérieures du vantail dans la section creuse (lb) du rail. A noter que chacune des extrémités du rail de guidage (1) peuvent recevoir des éléments de butée (10) engagés dans la section interne creuse dudit rail. Après fixation de l'ensemble du rail de guidage (1) et montage du vantail, il est possible de mettre, au niveau du rail, un enjoliveur (11), des caches latéraux, des verrous et autres accessoires. L'enjoliveur (1) est conformé pour assurer la protection de l'ensemble des équerres (2) et de la partie supérieure du vantail équipé des organes de roulement. Dans ce but, les branches (2a) et (2b) de chacune des équerres (2) présentent des agencements de clipage (2c) et (2d) aptes à coopérer avec des agencements complémentaires (11a) et (1 lb) de l'enjoliveur. D'une manière importante, les agencements de clipage (2d) des équerres (2) permettent également l'engagement d'une vis (12) coopérant avec les agencements (1lb) de l'enjoliveur pour assurer une fixation sure et efficace de l'ensemble de l'enjoliveur, par exemple en cas de rafales de vent. On renvoie aux figures 8, 9, 10 et 11 qui montrent la mise en place et la fixation de l'enjoliveur (11) par rapport aux équerres (2). Bien évidemment, sans pour cela sortir du cadre de l'invention, le dispositif, tel que décrit et illustré, s'applique également dans le cas de plusieurs vantaux parallèles (V 1) et (V2) montés coulissant l'un par rapport à l'autre. On renvoie à cet égard aux figures 12 à 15 des dessins qui montrent le montage de deux vantaux. Dans ce cas, chaque équerre (2) est dimensionnée pour recevoir, au niveau de sa branche horizontale (2b), deux rails de guidage (1) fixés, comme indiqué, en combinaison avec les organes d'accouplement et de sécurité (3). Dans la forme de réalisation illustrée figure 16, le chariot supérieur du vantail reçoit un profil arrondi (15) apte à coopérer avec un élément d'appui (6b) de profil complémentaire, du support (6). Ces dispositions permettent l'oscillation du vantail. Bien évidemment, la base du ou des vantaux coopère, d'une manière parfaitement connue pour un homme du métier, avec tout type de moyens aptes à assurer le guidage du vantail lors de son coulissement. Les avantages ressortent bien de la description, en particulier on souligne et on rappelle : l2 l'étrier de sécurité rend solidaire chaque équerre au rail, empêchant la chute de ce dernier, même en cas de dévissage inopiné des boulons de fixation ; l'enjoliveur est maintenu au rail au moyen d'une vis évitant tout désassemblage imprévisible ; - la facilité et la simplicité de montage ; - les différentes possibilités de réglage et de positionnement du rail par rapport aux équerres ; la compatibilité du dispositif avec différentes dimensions de vantaux ; -l'aspect esthétique obtenu par l'enjoliveur qui cache et protège les différents éléments de fixation et de coulissement du vantail ; la conception du support recevant les organes de roulement et la sécurité obtenue.15
La partie supérieure du vantail (V) est équipée d'organes de roulement (O) aptes à coopérer avec capacité de déplacement avec un rail de guidage (1). Le dispositif comprend des équerres indépendantes de fixation (2), chaque équerre étant équipée, avec capacité de réglage en translation, d'au moins un organe d'accouplement et de sécurité (3) coopérant avec des agencements du rail (1) en vue de sa suspension.
1- Dispositif de montage d'au moins un vantail coulissant (V) dont la partie supérieure est équipée d'organes de roulement (0) aptes à coopérer avec capacité de déplacement avec un rail de guidage (1), caractérisé en ce qu'il comprend des équerres indépendantes de fixation (2), chaque équerre étant équipée, avec capacité de réglage en translation, d'au moins un organe d'accouplement et de sécurité (3) coopérant avec des agencements du rail (1) en vue de sa suspension. -2- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que chaque organe d'accouplement de sécurité (3) est constitué par un étrier faisant office de bride de serrage et présentant, à chaque extrémité transversale, une patte profilée en T (3b1) û (3d) apte à coopérer avec une rainure profilée d'assemblage (la) de forme complémentaire que présente une partie du rail (1) de manière à assurer la fonction de suspension. -3- Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que l'étrier (3) présente une partie médiane (3a) chevauchant la section d'une branche horizontale (2b2) de l'équerre (2) apte à prendre appui sur la rainure profilée d'assemblage (la) du rail (1), ladite partie médiane (3a) étant prolongée symétriquement par des ailes transversales d'appui (3b) û (3c) sur ledit profil (la), chacune desdites ailes présentant la patte profilée en T (3bl) û (3c1). -4-Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que les ailes transversales d'appui (3b) û (3c) de l'étrier (3) reçoivent des organes d'assemblage (4) coopérant avec la rainure profilée (la) du rail (1) où sont engagées les pattes profilées en T (3b1) û (3c1).-5- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la branche horizontale (2b2) de l'équerre (2) apte à prendre appui sur la rainure profilée du rail, présente des aspérités sous forme de dents coopérant avec des aspérités complémentaires de ladite rainure. 6-Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la rainure profilée d'assemblage (la) du rail où sont engagées les pattes profilées en T, délimitent une section transversale en U dont les ailes verticales sont repliées pour assurer le guidage desdites pattes. -7- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le rail (1) présente une section transversale creuse sous forme d'un U renversé dont les ailes verticales sont repliées pour assurer le guidage des organes de roulement du ou des vantaux, ladite section étant formée en alignement vertical avec la section de la rainure profilée (la) d'assemblage dudit rail (1). - 8- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que les branches des équerres de fixation (2) présentent des agencements de clipage pour le montage d'un enjoliveur (11) apte à recouvrir l'ensemble desdites équerres (2) et du rail (1), ledit enjoliveur (11) présentant des agencements pour le montage de vis de fixation (12) coopérant avec des agencements des équerres. - 9-Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que les branches horizontales (2b) des équerres (2) délimitent une section transversale creuse résultant de deux ailes parallèles et horizontales(2b1) ù (2b2) réunies à l'une de leur extrémité par une aile verticale et, à leur autre extrémité, par une aile verticale (2a1) constituant la branche verticale de fixation des équerres (2). -10-Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que des éléments de butée (10) sont montés et fixés à l'intérieur de chacune des extrémités de la section transversale du rail de guidage et de coulissement (1) du vantail. -11- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que les organes de roulement (0) sont constitués par un chariot (5) équipé de galets (5a) et rendu solidaire, avec capacité de réglage en hauteur et en combinaison avec des agencements de sécurité, d'un support équerré (6) qui chevauche la section supérieure du vantail considéré (V), ledit support présentant, à sa base, des organes d'assemblage (7) aptes à traverser l'épaisseur du vantail (V)
E,F
E05,E06,F16
E05D,E06B,F16B
E05D 15,E05D 13,E06B 3,F16B 2
E05D 15/06,E05D 13/00,E05D 15/08,E06B 3/46,F16B 2/06,F16B 2/20
FR2899285
A1
PISTON POUR UN MOTEUR HYDRAULIQUE A PISTONS RADIAUX ET SON PROCEDE DE FABRICATION
20,071,005
La présente invention concerne un piston pour un moteur hydraulique à pistons radiaux, comprenant un corps ayant une surface de guidage et d'étanchéité, une base et un haut, ce dernier présentant un évidement en berceau. L'évidement en berceau du haut du piston sert à recevoir un rouleau ou galet destiné à rouler sur la came du moteur hydraulique à pistons radiaux. En fonctionnement d'un moteur à pistons radiaux, le bloc-cylindres et la came de ce moteur sont en rotation relative, et les pistons se déplacent radialement en va-et-vient à l'intérieur des cylindres du bloc- cylindres, leurs galets précités roulant sur la came. Lors de ce mouvement en va-et-vient, la surface de guidage et d'étanchéité, qui est la surface latérale du piston (généralement de forme cylindrique, à base circulaire ou non) coopère à étanchéité contre la surface interne du cylindre dans lequel est logé le piston. La rotation relative du bloc-cylindres et de la came soumet le piston à des efforts de basculement, qui sont compensés par le guidage dû à la coopération des deux surfaces précitées. Les pressions de contact entre ces surfaces peuvent alors être relativement élevées, et il est souhaitable de tenter de les diminuer. De plus, les frottements entre les surfaces de guidage des pistons et les surfaces internes des cylindres occasionnent des échauffements locaux qui, s'ils deviennent excessifs, peuvent provoquer le grippage du piston. Le fluide présent dans le cylindre, entre le fond du cylindre et la base du piston, limite les échauffements, dans les régions immédiatement voisines à la base du piston. Toutefois, dans la partie de la surface de guidage et d'étanchéité qui est éloignée de cette base, ce refroidissement est moins bien réalisé, et les risques de grippage peuvent être importants, en particulier dans les régions médianes des surfaces de guidage et d'étanchéité. FR 2 648 512 divulgue une machine hydraulique à pistons radiaux dont chaque piston présente, à sa base, un trou cylindrique borgne, centré sur son axe de translation, dont la fonction n'est pas mentionnée. L'invention a pour but de remédier aux inconvénients précités, avec un piston qui de plus, puisse être fabriqué de manière simple et peu coûteuse. 2 Ce but est atteint grâce au fait que la base présente un évidement supplémentaire en berceau, de concavité opposée à la concavité de l'évidement du haut. L'évidement présente une surface concave sensiblement en forme de portion de cylindre, dont l'aire est plus importante que celle du fond plat d'un piston, de sorte que la surface d'échange avec le fluide présent dans le cylindre est augmentée, ce qui favorise le refroidissement du piston. Une autre raison pour laquelle ce refroidissement est plus efficace que l'art antérieur est que le fluide présent dans l'évidement se trouve à un niveau radial décalé vers le haut du piston par rapport à son extrémité intérieure, ce qui permet de refroidir des zones de la surface de guidage et d'étanchéité quelque peu éloignées de cette extrémité intérieure. Il convient encore de relever que la présence de l'évidement supplémentaire conduit à supprimer de la matière dans la base du piston, ce qui permet évidemment d'alléger ce dernier. Par rapport aux trous borgnes de FR 2 648 512, l'évidement supplémentaire en berceau, qui est ouvert à ses extrémités situées dans la surface de guidage et d'étanchéité, permet d'alléger davantage la structure du piston, d'augmenter davantage la flexibilité des parties de la base du piston qui bordent l'évidement supplémentaire, et de favoriser le refroidissement, en augmentant la surface de contact du cylindre, avec le fluide présent dans ce cylindre sous la base du piston. Avantageusement, les deux évidements en berceau sont orientés parallèlement l'un à l'autre. Comme indiqué précédemment, les pistons sont soumis à des efforts de basculement par rapport à leur axe de translation, lors de la rotation relative du bloc-cylindres et de la came. Les efforts de basculement sont appliqués dans des plans perpendiculaires à l'axe de la rotation relative du bloc-cylindres et de la came. Les évidements en berceau du haut des pistons sont orientés parallèlement à cet axe pour permettre le roulement des galets présents dans ces évidements, contre la came. Dans ces conditions, lorsque les deux évidements d'un piston sont orientés parallèlement l'un à l'autre, l'évidement supplémentaire est également parallèle à l'axe de la rotation relative du bloc-cylindres et de la came. Du fait de la présence de cet évidement supplémentaire, les parties surface de guidage et d'étanchéité qui border " 'videment 3 présentent une légère flexibilité qui leur permet de se déformer dans des plans perpendiculaires à l'axe de l'évidement. C'est donc précisément dans les plans dans lesquels les efforts de basculement sont importants que peuvent se déformer légèrement ces parties de la surface de guidage et d'étanchéité et augmenter les surfaces en contact. Ceci permet de limiter l'impact négatif des efforts de basculement en diminuant les pressions de contact et en évitant les frottements localisés excessifs. L'invention concerne également un procédé pour fabriquer, à partir d'une barre cylindrique ayant un axe longitudinal, des pistons pour un moteur à pistons radiaux, ces derniers comprenant chacun un corps ayant une surface de guidage et d'étanchéité, une base et un haut, ce dernier présentant un évidement en berceau. Dans les procédés connus, chaque piston est obtenu à partir d'un lopin, par exemple par tronçonnage d'une barre cylindrique. Chaque lopin est percé pour réaliser, dans le haut du piston correspondant, l'évidement en berceau qui servira à loger le galet du piston. Dans la pratique, on réalise un perçage cylindrique dans une partie d'extrémité de chaque lopin et, éventuellement, pour former une surface d'arrêt à l'intérieur de l'évidement du haut du piston, on modifie ce perçage à l'aide d'un outil du genre broche. En particulier, cette surface d'arrêt sert à retenir contre le fond de l'évidement un coussinet en berceau, contre lequel roule le galet du piston, également retenu dans l'évidement. Ensuite, cette partie d'extrémité est coupée en travers du perçage de telle sorte qu'une partie du perçage, délimitant l'évidement en berceau, forme le haut du piston, tandis que le bout de lopin dans lequel l'autre partie du perçage était usinée est supprimé. Il en résulte une perte de matière importante, qui peut atteindre environ 50 Io. L'invention a pour but d'améliorer cet état de la technique en proposant un procédé qui permet des cadences de fabrication plus élevées 30 et limite les pertes de matière. Ce but est atteint grâce au fait qu'on usine des perçages transversaux cylindriques à intervalles réguliers dans la barre et, pour former deux pistons adjacents, on découpe la barre selon un plan transversal de découpe passant par un perçage, de telle sorte qu'une 35 première partie dudit perçage forme un évidement en berceau dans la base du premier des deux pisi d acen s et qu'ur partie de ce 4 perçage forme un évidement en berceau dans le haut du deuxième des deux pistons adjacents. Avec le procédé de l'invention, les perçages sont usinés directement dans la barre, avant le tronçonnage de cette dernière, et peuvent donc être réalisés automatiquement dans d'excellentes conditions. Notamment, il est plus facile de maintenir correctement la barre sur une longueur importante, que de maintenir les lopins individuels comme dans l'art antérieur, pour réaliser ces opérations de perçage. Par ailleurs, on obtient avec l'invention, un gain de matière extrêmement conséquent puisqu'aucun perçage n'est "perdu", chaque perçage ayant une première partie qui sert à former l'évidement d'un piston, et une deuxième partie qui sert à former l'évidement du piston adjacent. Si un usinage (en particulier un brochage) est nécessaire pour former des surfaces d'arrêt dans les évidements du haut des pistons, celui-ci est réalisé dans la barre comportant la série de perçages, avant son tronçonnage. Par ailleurs, les pistons obtenus à l'aide du procédé présentent chacun deux évidements, ce qui, comme on l'a indiqué précédemment, offre des avantages importants en matière de limitation des pressions de contact, des frottements et du poids, et d'amélioration du refroidissement des pistons équipant un moteur hydraulique à pistons radiaux. L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée qui suit, d'un mode de réalisation représenté à titre d'exemple non limitatif. La description se réfère aux dessins sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un piston conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe dans le plan II de la figure 1, passant par l'axe de translation du piston, et perpendiculaire à l'axe de ces 30 berceaux - la figure 3 est une vue analogue à la figure 1, pour un piston selon une variante ; - la figure 4 est une vue analogue à la figure 2 pour le piston de la figure 3 ; et 35 - les figures 5A à 5F illustrent le procédé de fabrication selon L'invention. Le piston de la figure 1 comprend un corps 10 ayant une surface de guidage et d'étanchéité 12, une base 14 et un haut 16. La surface de guidage et d'étanchéité a une forme globalement cylindrique, à base circulaire ou non, adaptée à la forme du cylindre dans 5 lequel le piston est destiné à coulisser. La base du piston est son extrémité qui, lorsque le piston est installé dans un cylindre d'un moteur à pistons radiaux, est la plus proche du fond de cylindre. Le haut du piston est opposé à la base. On voit que le haut 16 du piston présente un évidement en berceau 18. Cet évidement forme, sur le haut du piston, une surface concave 18A sensiblement en forme de portion de cylindre d'axe B, perpendiculaire à l'axe A de symétrie du piston, qui est l'axe selon lequel ce piston est destiné à se déplacer en translation dans le bloc-cylindres d'un moteur à pistons radiaux. L'évidement en berceau 18 sert à loger, dans le haut du piston, un galet destiné à rouler contre la came du moteur à pistons radiaux. Comme on le voit mieux sur la figure 2, l'évidement en berceau 18 s'étend sur plus de 180 , de sorte que la distance DE entre bords de l'évidement 18 est légèrement inférieure au diamètre D de la surface cylindrique de support de ce galet ou rouleau. Dans l'exemple représenté, un coussinet 20 est logé contre la surface 18A de l'évidement en berceau et est retenu vers le haut par un épaulement 19 de cet évidement. La surface cylindrique de support du galet est délimitée par la surface cylindrique extérieure 20A du coussinet, en prolongement de la partie de l'évidement 18 qui s'étend entre les épaulements 19 et le bord supérieur du piston. La base 14 du piston présente un évidement supplémentaire en berceau 22 dont la concavité est opposée à celle de l'évidement 18 du haut. On voit sur la figure 2 que les deux évidements en berceaux 18 et 22 sont orientés parallèlement l'un à l'autre. En effet, l'évidement 22 forme également une surface concave sensiblement en forme de portion de cylindre, d'axe B' parallèle à l'axe B précité. On voit de plus que les axes B et B' coupent tous les deux l'axe A du piston, de sorte que les évidements 18 et 22 présentent un même plan de symétrie défini par les axes A, B et Contrairement à l'évidement 18, l'évidement supplémentaire 22 s'étend sur moins de 180 . 6 La surface 12 présente une gorge annulaire 24 qui est apte à recevoir un organe d'étanchéité tel qu'un joint ou un segment. On voit sur les figures 1 et 2 que le sommet S22 de l'évidement en berceau 22 est situé au voisinage de la gorge 24 et même que cet évidement et cette gorge présentent une zone d'intersection Z. Dans l'exemple des figures 3 et 4, l'évidement supplémentaire 22' est très légèrement moins creusé et l'on voit que, si son sommet S22' s'étend également au voisinage de la gorge 24 de la surface 12 du piston, ce sommet ne coupe pas cette gorge. Pour le reste, les évidements 18 et 22' sont analogues aux évidements 18 et 22 des figures 1 et 2, étant en particulier souligné que la surface cylindrique concave de l'évidement 18 s'étend sur plus de 180 C, ce qui n'est pas le cas de la surface concave de l'évidement 22'. les figures 3 et 4 représentent le cas d'un piston sans coussinet dans l'évidement duquel se loge directement le galet. De préférence, comme sur les figures 1 et 2, l'évidement en berceau 18 s'étend sur plus de 180 , de sorte que la distance DE entre bords de l'évidement 18 est légèrement inférieure au diamètre D de la surface cylindrique de support de ce galet ou rouleau. En réalité, comme on le verra dans la suite eu égard au procédé de fabrication de l'invention, les surfaces des deux évidements 18 et 22 ou 18 et 22' sont deux parties sensiblement complémentaires d'une surface cylindrique complète, en faisant abstraction du renfoncement dans lequel est logé le coussinet 20 lorsqu'il est prévu. Il est avantageux que l'évidement supplémentaire s'étende jusqu'au voisinage de la gorge 24, de manière à alléger au maximum la structure du piston, les sommets des deux évidements étant relativement proches l'un de l'autre. Selon le type d'organe d'étanchéité utilisé, la gorge 24 peut avoir une intersection avec l'évidement supplémentaire, qui ne la traverse toutefois pas complètement, ou bien au contraire, il peut être préférable qu'une telle intersection n'existe pas. En référence aux figures 5A à 5F, on décrit maintenant le procédé de l'invention. On part d'une barre 30 ayant un axe longitudinal L, et une forme cylindrique correspondant à l'enveloppe de la surface de guidage et d'étanchéité des pistons que Pon souhaite réaliser à partir de cette barre. On usine dans cette barre des perçages 34 orientés transversalement par rapport '' l'axe longitudinal ' perçages étant disposés à int 'aile régulier sur la longueur de la barre et ayant un plan de symétrie PS commun, comprenant la direction longitudinale L de la barre et l'axe B de ces perçages. Par exemple, pour usiner les perçages 34, on utilise une pluralité de forêts 32 régulièrement espacés les uns des autres, ou bien un forêt, déplacé par rapport à la barre après chaque perçage. Sur la figure 5B, la barre a été tournée de 90 par rapport à la figure 5A, pour permettre de voir les perçages. Ces perçages 34 sont cylindriques. Pour réaliser, lorsqu'elles sont prévues, des surfaces d'arrêt (épaulements 19) dans les évidements 18 du haut des pistons, on peut réaliser une étape d'usinage spécifique. C'est ce que montre la figure 5C, sur laquelle on voit que des broches 36 peuvent être introduites dans les perçages 34 pour en modifier localement la surface interne. Sur la figure 5D, on voit qu'on a ainsi créé des renfoncements 35 en forme de portions de cylindres dans les perçages en ménageant des épaulements 19 s'étendant parallèlement aux axes des cylindres. Par exemple, les renfoncements s'étendent sur environ 180 . Comme le montre la figure 5E, on réalise par exemple par tournage les gorges de joint d'étanchéité 24 sur la surface cylindrique de la barre 30, (elles peuvent aussi être faites en première opération ) et l'on réalise également des zones de séparation entre pistons 38, disposées à intervalles réguliers. Ces zones 38 sont des portions de gorge, formées sur les parois des perçages. Elles peuvent être réalisées simultanément avec les gorges 24 ou séparément, par une opération de fraisage. Les gorges 38 créent les zones de fragilité locale facilitant le tronçonnage de la barre selon ces gorges. Elles permettent également de chanfreiner le haut des pistons. On voit sur la figure 5E que chaque gorge 38 passe par un plan PT transversal à la barre 30, lequel plan coupe un perçage 34. Pour former deux pistons adjacents, on découpe le tronçon de barre selon un tel plan PT, de sorte qu'une première partie 34A du perçage 34, qui est située d'un premier côté du plan PT sert à former un évidement en berceau 22 dans la base 14 d'un piston Pl et qu'une autre partie 34B de ce perçage, située de l'autre côté du plan PT, sert à former un évidement 18 dans le haut d'un piston P2. Les pistons Pl et P2 sont adjacents lors de leur fabrication, puisqu'ils sont délimités de part et d'autre du même plan de découpe PT. Des opérations de rectification peuvent être réalisées sur les pistons Pl et P2. On comprend toutefois que l'évidement 22 du piston Pl correspond pratiquement intégralement à la première partie 34A du perçage 34 et que l'évidement 18 du piston P2 correspond pratiquement intégralement à la deuxième partie 34B de ce perçage. En d'autres termes, les deux évidements 18 et 22 sont deux parties sensiblement complémentaires de la surface cylindrique complète du perçage 34, abstraction faite du renfoncement 35, lorsqu'il est présent. On voit en comparant les figures 5B et 5E que le plan transversal de découpe PT est décalé par rapport au plan transversal de symétrie P34 du perçage 34 par lequel passe ce plan PT. Le plan P34 est transversal à l'axe L de la barre et contient l'axe B du perçage. Ainsi, lors de la découpe par le plan PT, les deux évidements provenant du perçage 34 sont inégaux. L'évidement 22 de la base du piston Pl est le plus petit de ces deux évidements. Selon l'invention, plusieurs étapes de fabrication des pistons sont réalisées à partir de la barre 30, avant la séparation des pistons individuels. Cette barre peut être initialement coupée à la longueur souhaitée, compatible avec le dimensionnement de la machine d'usinage. Il peut s'agir d'un tronçon de barre de plusieurs dizaines de centimètres. En particulier, les opérations d'usinage des perçages 34, et des gorges 38 et 24 sont réalisées sur la barre. De manière générale, des opérations d'usinage telles que tournage et fraisage sont avantageusement réalisées sur la barre. On peut également prévoir que certaines opérations d'usinage supplémentaires, par exemple de rectification, de traitement, de revêtement ou d'ébavurage soient réalisées sur la barre usinée, avant le tronçonnage de cette dernière en pistons individuels avec l'avantage de réduire les opérations de manutention. Cette particularité peut même faciliter le tronçonnage de la barre, puisque certains traitements peuvent augmenter la fragilité locale de la zone de séparation dans chaque gorge 38 et faciliter ainsi la découpe. Par exemple, la quantité de matière délimitée entre le fond de la gorge 38 et le perçage 34 peut être suffisamment faible pour que la découpe soit obtenue par un simple choc suffisamment violent
Le piston comprend un corps (10) ayant une surface de guidage et d'étanchéité (12), une base (14) et un haut (16) qui présente un évidement en berceau (18). La base (14) présente un évidement supplémentaire en berceau (22), de concavité opposée à la concavité de l'évidement (18) du haut.
1. Piston pour un moteur hydraulique à pistons radiaux, comprenant un corps (10) ayant une surface de guidage et d'étanchéité (12), une base (14) et un haut (16), ce dernier présentant un évidement en berceau, caractérisé en ce que la base présente un évidement supplémentaire en berceau (22, 22'), de concavité opposée à la concavité de l'évidement (18) du haut. 2. Piston selon la 1, caractérisé en ce que les deux évidements en berceau (18, 22 ; 18, 22') sont orientés parallèlement l'un à l'autre. 3. Piston selon la 2, caractérisé en ce que les évidements en berceau (18, 22 ; 18, 22') présentent un même plan de symétrie (A, B, B'). 4. Piston selon l'une quelconque des 1 à 3, dont la surface de guidage et d'étanchéité (12) présente une gorge annulaire (24) apte à recevoir un organe d'étanchéité, caractérisé en ce que le sommet (S22, S22') de l'évidement supplémentaire (22, 22') est situé au voisinage de la gorge (24). 5. Piston selon la 4, caractérisé en ce que l'évidement supplémentaire (22) et la gorge (24) présentent une zone d'intersection. 6. Piston selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les surfaces des deux évidements (18, 22 ; 18, 22') sont deux parties sensiblement complémentaires d'une surface cylindrique complète. 7. Procédé pour fabriquer, à partir d'une barre cylindrique (30) ayant un axe longitudinal, des pistons selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce qu'on usine des perçages transversaux cylindriques (34) à intervalles réguliers dans la barre et, pour former deux pistons adjacents, on découpe la barre (30) selon un plan transversal de découpe (PT) passant par un perçage (34), de telle sorte qu'une première partie (34A) dudit perçage forme un évidement en berceau (22) dans la base (14) du premier (PI) des deux pistons adjacents et qu'une autre partie (34B) de ce perçage forme un évidement en berceau (18) dans le haut (16) du deuxième (P2) des deux pistons adjacents. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que le plan transversal de découpe (PT) est décalé par rapport au plan transversal de 10 symétrie (P34) du perçage (34) par lequel passe ce plan de découpe pour découper deux évidements en berceau (18, 22 inégaux, le plus petit évidement (22') étant l'évidement de la base du premier piston (Pl). 9. Procédé selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que des opérations d'usinage supplémentaires, telles que rectification, traitement, ébavurage, revêtement, tournage et fraisage sont réalisées sur la barre avant découpe.
F,B
F03,B23
F03C,B23P
F03C 1,B23P 17
F03C 1/28,B23P 17/00,F03C 1/047
FR2890912
A1
SIEGE DE VEHICULE.
20,070,323
L'invention concerne un . Le document DE-Al-10 2004 008 177 divulgue un siège de véhicule comportant un cadre de siège. Le cadre du siège, par exemple une console de siège, est réglable longitudinalement sur, par exemple, deux rails supérieurs par rapport à des rails inférieurs du châssis. Un dossier est articulé sur le cadre du siège et bloqué par l'intermédiaire d'un système de réglage à crans, un coussin d'assise avec armature du coussin de siège en forme d'étrier réglable vers l'avant dans le sens longitudinal étant installé et associé au cadre du dossier. A ce sujet, dans le document DE- A'1-10 2004 008 177, l'armature du coussin de siège en forme d'étrier est articulée au cadre du dossier au-dessus de l'axe de rotation du dossier si bien que l'armature du coussin de siège en forme d'étrier se déplace vers l'avant lorsque le dossier débloqué est rabattu vers l'avant. Il est ainsi possible d'obtenir un déplacement accès facile (easy entry) pour lequel l'utilisateur débloque d'abord le système de réglage à crans grâce par ex. à un levier accès facile (easy entry) et un élément de liaison, par ex. une tige de liaison ou un câble Bowden, et rabat ensuite le dossier vers l'avant, le cadre du siège coulissant vers l'avant dans le sens longitudinal et par ailleurs l'armature du coussin de siège en forme d'étrier se déplaçant vers l'avant et vers le bas afin de libérer la course de pivotement pour le dossier. Dans certaines conditions d'exiguïté de construction, il est cependant souvent problématique d'obtenir une telle position accès facile (easy entry), car le coussin d'assise peut taper contre le siège de véhicule de la rangée située devant. De ces cas-là, il est souvent seulement possible d'envisager un déplacement réduit du coussin d'assise et ainsi un rabattement limité du dossier. L'invention a pour but de permettre un déplacement du siège du véhicule dans la 30 position accès facile (easy entry) avec le siège du véhicule avancé dans le sens longitudinal, le dossier rabattu vers l'avant et le coussin d'assise avancé, même dans certaines conditions d'exiguïté de construction. Cet objectif est rempli par un siège de véhicule comprenant au minimum: un cadre de siège, réglable longitudinalement sur au moins un rail supérieur reposant sur au moins un rail inférieur solidaire du châssis, qui peut se bloquer dans ses positions longitudinales grâce à un verrouillage longitudinal qui est déverrouillable par un dispositif de déverrouillage de rail, un dossier lié au cadre de siège par un axe de rotation du dossier et comprenant un cadre de dossier, qui se bloque par l'intermédiaire d'un système de réglage à crans sur le cadre de siège et qui se rabat vers l'avant dans une position accès facile accès facile (easy entry) après le déblocage de la position verticale normale, un levier de déblocage pour débloquer le système de réglage à crans, une manette accès facile accès facile (easy entry) pour actionner le levier de déblocage, un coussin d'assise réglable par rapport au cadre de siège avec une armature du coussin de siège en forme d'étrier, l'armature du coussin de siège en forme d'étrier se déplaçant vers l'avant lors du rabattement vers l'avant du cadre de dossier dans la position accès facile accès facile (easy entry) dans un mouvement de déplacement associé dans le sens longitudinal, caractérisé en ce que l'armature du coussin de siège en forme d'étrier est réglable en arrière, dans la position accès facile accès facile (easy entry) du siège de véhicule, par rapport au cadre de dossier et au cadre de siège. Avantageusement, l'armature du coussin de siège en forme d'étrier est maintenue dans la position accès facile (easy entry) du siège de véhicule par un dispositif à ressort. Avantageusement, il est prévu, entre l'armature du coussin de siège en forme d'étrier et le cadre de dossier, une attache de longueur réglable. Avantageusement, la course de réglage entre l'armature du coussin de siège en forme d'étrier et le cadre de dossier est limitée par une butée de limitation. Selon un mode de réalisation particulier, l'attache de longueur réglable présente une coulisse côté cadre de dossier et un élément de guidage prévu sur l'armature en forme d'étrier. Avantageusement, l'élément de guidage est un boulon fixé à l'armature du 5 coussin de siège en forme d'étrier ou un galet fixé à l'armature du coussin de siège en forme d'étrier, qui est guidé dans la coulisse. Avantageusement, la coulisse côté cadre de dossier est pratiquement droite et est inclinée d'avant en arrière. Selon un autre mode de réalisation particulier, l'attache de longueur réglable 10 présente un mécanisme de levier qui est articulé au niveau de l'armature du coussin de siège en forme d'étrier et du cadre de dossier. Avantageusement, au niveau du cadre de dossier, une came de blocage est articulée de manière à pouvoir pivoter et peut pivoter à l'encontre de l'action de son ressort grâce à un premier câble Bowden actionnable par le levier accès facile (easy entry), la came de blocage, dans sa position de repos, bloque en arrière dans le sens longitudinal un boulon prévu sur l'armature du coussin de siège en forme d'étrier et libère celui-ci, dans sa position actionnée, lorsque le levier accès facile (easy entry) est tiré, et un élément de blocage maintient la came de blocage en position bloquée lorsque le dossier est rabattu en position accès facile (easy entry) et que l'armature du coussin de siège en forme d'étrier n'est pas repoussée en arrière. Avantageusement, l'élément de blocage libère la came de blocage lorsque l'armature du coussin de siège en forme d'étrier est repoussée en arrière. Avantageusement, l'élément de blocage est articulé de manière à pouvoir pivoter sur le boulon prévu sur l'armature du coussin de siège en forme d'étrier. Avantageusement, il est prévu au niveau inférieur du cadre de dossier, une came de commande sur laquelle aboutit un levier de déblocage du rail pour actionner le dispositif de déblocage du rail, le levier de déblocage du rail n'étant pas actionné lorsque le dossier est en position verticale et étant actionné lorsque le dossier est rabattu en position accès facile (easy entry). Avantageusement, un élément de maintien est articulé sur le cadre de siège; cet élément de maintien touche la came de commande côté dossier sous l'action d'un ressort, l'élément de maintien étant en position non bloquée dans la position verticale normale du dossier et en position bloquée lorsque le dossier est rabattu dans la came de commande en position accès facile (easy entry) pour limiter le mouvement de rabattement du dossier. Avantageusement, le levier de déblocage est actionné par le levier accès facile (easy entry) par l'intermédiaire d'un second câble Bowden guidé dans une coulisse du levier de déblocage par un boulon de positionnement. Avantageusement, une gaine de câble Bowden du second câble Bowden est fixée à un élément de rotation articulé sur l'axe de rotation du dossier de façon que, lors de l'actionnement du second câble Bowden, d'abord l'élément de rotation aboutisse contre une butée côté cadre du siège et qu'ensuite le levier de déblocage du système de réglage à crans soit actionné et le système de réglage à crans débloqué. Conformément à l'invention, lorsque le siège du véhicule est en position accès facile (easy entry), il est ainsi possible de déplacer vers l'arrière l'armature du coussin de siège en forme d'étrier lorsqu'elle rencontre un obstacle, en particulier un siège de véhicule situé devant, par rapport au cadre du siège déplacé vers l'avant et au dossier rabattu vers l'avant. Pour cela, il est prévu avantageusement une attache réglable en longueur de l'armature du coussin de siège en forme d'étrier sur le cadre du dossier. Ceci peut être réalisé selon des exécutions différentes, par ex. grâce à un guide coulisse-boulon ou un guide trou oblong-boulon entre l'armature du coussin de siège en forme d'étrier et le cadre du dossier, ou encore grâce à un mécanisme de levier entre l'armature du coussin de siège en forme d'étrier et le cadre du dossier. L'armature du coussin de siège en forme d'étrier est à cet effet avantageusement fixée de manière articulée au cadre du dossier par un verrouillage en position normale, le levier accès facile (easy entry) n'étant pas actionné, et réglable en longueur par rapport au cadre du dossier seulement lorsqu'on actionne le levier accès facile (easy entry). Pour bloquer l'armature du coussin de siège en forme d'étrier, il est avantageux selon l'invention d'articuler au cadre du dossier une came de blocage qui peut pivoter d'une position verrouillée à un position déverrouillée sous la tension de son ressort grâce à un câble Bowden actionnable par le levier accès facile (easy entry). Ceci permet de garantir un blocage sûr du coussin de siège en position d'utilisation normale. En actionnant le levier accès facile (easy entry), on fait pivoter la came de blocage, ce qui la débloque et rend possible le réglage en longueur du coussin d'assise avec l'armature du coussin de siège en forme d'étrier par rapport au dossier. A cet effet, la came de blocage peut, le dossier étant en position rabattue vers l'avant, être avantageusement empêchée de descendre par un élément de blocage, de façon à empêcher, lorsque le siège du véhicule n'a pas été déplacé dans le sens longitudinal ni le levier accès facile (easy entry) relâché, un nouveau verrouillage de l'armature du coussin de siège en forme d'étrier par la came de blocage. Le déverrouillage des rails sera avantageusement commandé en lien avec le rabattement du dossier; à cet effet une came de commande solidaire du dossier fait pivoter un levier de déverrouillage des rails. Le rabattement du dossier dans la position accès facile (easy entry) peut être fixé par un élément de maintien, par ex. une plaque de maintien articulée qui pénètre par ex. dans la came de commande et empêche le dossier de poursuivre son rabattement vers l'avant. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels, on voit sur les vues de côté: -Fig. 1: un siège de véhicule de la deuxième rangée de sièges selon une première forme d'exécution en position d'utilisation verticale; - Fig. la: l'agrandissement d'un détail du siège de véhicule de la fig. 1; -Fig. lb: le siège de véhicule de la Fig. la avec le levier accès facile (easy entry) Iégèrement relevé ; - Fig. 1 c: le siège de véhicule de la Fig. lb avec levier accès facile (easy entry) entièrement relevé, système de réglage à crans déverrouillé et dossier encore en place; - Fig. 2: le siège de véhicule en position rabattue accès facile (easy entry) ; -Fig. 2a: l'agrandissement d'un détail du siège de véhicule de la Fig. 2 avec le levier accès facile (easy entry) représenté en position tirée; - Fig. 3: le siège de véhicule de la deuxième rangée de sièges en position accès facile (easy entry) et en position longitudinale la plus avancée, le coussin d'assise étant ramené en arrière; -Fig. 3a: l'agrandissement d'un détail de la Fig. 3; - Fig. 4: le levier accès facile (easy entry) ; -Fig. 5a: l'agrandissement d'un détail d'un siège de véhicule selon une autre forme d'exécution en position d'utilisation, c'est-à-dire correspondant à la Fig. 1; - Fig. 5b: le siège de véhicule de la Fig. 5a avec le levier accès facile (easy entry) légèrement relevé, c'est-à-dire correspondant à la Fig. lb; -Fig. 5c: le siège de véhicule de la Fig. 5b avec le levier accès facile (easy entry) tiré en avant et le système de réglage à crans déverrouillé, le dossier n'ayant pas bougé, c'est-à-dire correspondant à la Fig. le; -Fig. 5d: le siège de véhicule avec le dossier rabattu vers l'avant en position accès facile (easy entry), c'est-à-dire correspondant à la Fig. 2a; -Fig. 5e: le siège de véhicule en position accès facile (easy entry) avancée avec le coussin d'assise ramené en arrière, c'est-àdire correspondant A. la Fig. 3a. Un siège de véhicule 1 d'une deuxième rangée de sièges est installé sur un châssis de véhicule 2 et se règle longitudinalement et il se trouve à distance d'un siège avant de véhicule 3 de la première rangée. Le siège de véhicule 1 présente en guise de cadre de siège 4, 5 une console 4 et un support de palier 5 antérieur qui sont fixés sur des rails supérieurs 6 lesquels coulissent par rapport à des rails inférieurs 7 solidaires du châssis coulissant dans le sens longitudinal et verrouillables dans leurs positions longitudinales grâce à un verrouillage de rails qui peut être débloqué grâce à un dispositif de déverrouillage 9 des rails représenté sur la Fig. la. Sur la console 4, un dossier 10 est articulé de façon rabattable sur l'axe de rotation de dossier A avec un cadre de dossier 11 et il est verrouillé grâce à un système de réglage à crans, non représenté en détail ici, qui se déverrouille en revanche grâce au pivotement dans le sens horaire d'un levier de déblocage 12 (Fig. la). Par ailleurs, le siège de véhicule 1 présente un coussin d'assise 14 avec une armature du coussin de siège en forme d'étrier 15 qui est articulée dans sa partie antérieure par l'intermédiaire d'un bras oscillant 18 situé sur le support de palier 5 antérieur. En position d'utilisation, le bras oscillant 18 est pratiquement à la verticale et s'incline vers le bas à partir de son point d'articulation supérieur 19 avec l'armature du coussin de siège en forme d'étrier 15 et un peu vers l'arrière vers son point d'articulation inférieur 20 situé sur le support de palier 5. A l'extrémité arrière de l'armature du coussin de siège en forme d'étrier 15 se trouve un boulon 22 en saillie sur l'axe, guidé directement ou par l'intermédiaire d'un galet rapporté dans une coulisse 24 du cadre de dossier 11 pratiquement droite inclinée vers l'arrière et vers le bas. La coulisse 24 peut pour cela être conformée par ex. en une plaque de palier 11.1 soudée sur le cadre de dossier 11. Dans la position d'utilisation des Figs. 1, la, le boulon 22 est placé contre l'extrémité avant supérieure de la coulisse 24 et il est bloqué dans cette position par une came de blocage 26 articulée au cadre de dossier 11, par ex. à la plaque de palier 11.1, avec une articulation 25, la came de blocage 26 présentant par ex. une gradation appropriée ou une butée. La came de blocage 26 est tendue par un ressort 27 dans la position de verrouillage de la Fig. la et peut pivoter à l'encontre de l'action du ressort par l'intermédiaire d'un premier câble Bowden 28 pour libérer le boulon 22 ou le galet. Au niveau de la came de blocage 26 se trouve un boulon de positionnement 29 dans le sens axial ou transversal, c'est-à-dire qu'il s'éloigne du plan du schéma. Par ailleurs, une plaque de blocage 30 est placée sur le boulon 22 et peut pivoter; la plaque de blocage 30 est maintenue par un ressort 31 dans le sens inverse horaire. La plaque de blocage 30 sert à bloquer ou à verrouiller la came de blocage 26, comme décrit plus loin, et se trouve, dans la position d'utilisation des Figs. 1, la, dans une position de pivotement dans laquelle elle est à distance du boulon de positionnement 29 de la came de blocage 26. Une plaque de rotation 34 se trouve en position de pivoter autour de l'axe de rotation A du dossier et elle est maintenue par un ressort 35 dans le sens horaire. Une came de commande 36 (ou plaque de commande) est fixée par soudage sur le cadre de dossier 11 et présente entre autres une première zone de came 36.1 de rayon important par rapport à l'axe de rotation A du dossier, un creux 36.2 de petit rayon par rapport à l'axe de rotation A du dossier, une troisième zone de came 36.3 à la suite du creux 36.2 et une quatrième zone de came 36.4 saillante au niveau radial. Les éléments 12, 34 et 36 pivotent ainsi autour de l'axe de rotation A du dossier. Dans le levier de déblocage 12 est conformée une coulisse 38 mobile de rayon constant par rapport à l'axe de rotation A du dossier dans laquelle se trouve un boulon de positionnement 40 d'un second câble Bowden 41 (ou âme du câble Bowden 41) dont la gaine 42 est fixée au levier de rotation 34 ou adossée à lui. Les deux câbles Bowden 28, 41 sont, conformément à la Fig. 4, fixés tous les deux au même logement de câble Bowden 45 qui est en revanche actionné par un levier accès facile (easy entry) 46 articulé par ex. dans une zone supérieure du dossier 10 (sur la Fig. 1, le levier accès facile (easy entry) 46 n'est pas encore représenté). Quand on relève le levier accès facile (easy entry) 46, cela provoque la rotation de la came de blocage 26 par l'intermédiaire du premier câble Bowden 28 ce qui libère le boulon 22 et ensuite, par l'intermédiaire du second câble Bowden 41, la rotation du levier de déblocage 12 ce qui provoque le déverrouillage du système de réglage à crans. Dans la position d'utilisation des Figs. 1, la, le boulon de positionnement 40 du second câble Bowden 41 se trouve à l'extrémité supérieure de la coulisse 38 si bien que l'actionnement du second câble Bowden 41 provoque la rotation du levier de déblocage 12 sans course à vide. En outre, sur la console 4, une plaque de maintien 50 avec un boulon 51 saillant au niveau axial et un crochet 52 est articulée. Le crochet 52 est plaqué contre la came de commande 36 sous l'effet de la tension d'un ressort 53 et qui glisse sur la came de commande 36 en cas de rabattement du dossier 10. Dans la position d'utilisation au repos des Figs. 1, la, la plaque de rotation 34 est pressée contre le boulon 51 de la plaque de maintien 50 avec un retrait par la tension de son ressort 35, ce qui définit sa position. Par ailleurs, un levier de déverrouillage 55 des rails est articulé sur la console 4 et repose avec son bras de levier inférieur contre le dispositif de déverrouillage 9 des rails, un boulon 56 prévu sur son bras de levier inférieur étant plaqué contre la came de commande 36. Lors du rabattement du dossier 10, le boulon 56 glisse ainsi sur la came de commande 36 si bien que la forme de la came de commande 36 détermine si le dispositif de déverrouillage 9 des rails sera débloqué ou non par le levier de déverrouillage 55 des rails. Dans la position d'utilisation de la Fig. la, le levier de déblocage 12 du système de réglage à crans et le dispositif de déverrouillage 9 des rails ne sont pas actionnés. L'armature du coussin de siège en forme d'étrier 15 touche avec son boulon 22 l'extrémité antérieure supérieure de la coulisse 24. A partir de la position d'utilisation, le levier accès facile (easy entry) 46 est, conformément à la Fig. lb, d'abord légèrement relevé, ce qui engendre une traction sur les câbles Bowden 28 et 41. La came de blocage 26 pivote légèrement vers le haut sans que son boulon 29 ne vienne d'abord toucher la plaque de blocage 30. La traction exercée sur le second câble Bowden 41 raccourcit la distance entre le boulon de positionnement 40 et l'attache de la gaine 42 du câble Bowden au niveau de la plaque de rotation 34. Comme l'action de ressort ou le couple exercé par le ressort 35 tendant la plaque de rotation 34 est plus faible que l'action de ressort ou le couple exercé par le ressort interne du système de réglage à crans du cadre de dossier 11 sur la console 4, le système de réglage à crans n'est pas immédiatement déverrouillé, c'est-à- dire que le levier de déblocage 12 ne pivote pas, mais c'est d'abord la plaque de rotation 34 qui pivote dans le sens inverse horaire jusqu'à ce qu'elle arrive contre une butée 58 côté console. Grâce à ce mouvement de rotation, la plaque de rotation 34 a libéré le boulon 51 de la plaque de maintien 50. Si on continue d'actionner le levier accès facile (easy entry) 46 vers le haut en fin de course, la plaque de rotation 34 ne peut plus pivoter, si bien que, conformément à la Fig. 1 c, le second câble Bowden 41 en suivant le levier de déblocage 12 pivote dans le sens horaire, ce qui déverrouille le système de réglage à crans entre le dossier 10 et la console 4. En actionnant ainsi le levier de déblocage 12, le boulon de positionnement 40 reste à l'extrémité supérieure de la coulisse 38. Le premier câble Bowden 28 continue à faire pivoter la came de blocage 26 dans le sens horaire, son boulon de positionnement 29 pouvant passer le côté frontal de la plaque de blocage 30. La came de blocage 26 libère ainsi le boulon 22 ou le galet de l'armature du coussin de siège en forme d'étrier 15, si bien que celui-ci peut glisser dans la coulisse 24. Grâce à la tension de maintien exercée sur le boulon 22 par un ressort de rappel 23 fixé au cadre de dossier 11, le boulon 22 ne se déplace cependant pas immédiatement. Le second câble Bowden 41 fait pivoter entièrement le levier de déblocage 12, si bien que le système de réglage à crans du dossier 10 est déverrouillé. Conformément à la Fig. 2a, le dossier 10 est ensuite rabattu vers l'avant dans la position accès facile (easy entry). Le boulon 29 de la came de blocage 26 articulée sur le cadre de dossier 11 aboutit grâce à ce rabattement contre la plaque de blocage 30 qui empêche ainsi la came de blocage 26 de s'abaisser et également un nouveau verrouillage du boulon 22 ou du galet lors du relâchement consécutif du levier accès facile (easy entry) 46 par l'utilisateur. On exclut ainsi un verrouillage en position intermédiaire entre la position d'utilisation et la position accès facile (easy entry). Le boulon 56 du levier de déverrouillage 55 des rails au niveau de la zone de came 36.4 saillante dans le sens radial de la came de commande 36 est relevé au niveau inférieur du siège de véhicule 1, ce qui fait pivoter le levier de déverrouillage 55 des rails en sens inverse horaire et actionne le dispositif de déverrouillage des rails 9, si bien que le siège de véhicule 1 est libéré dans le sens longitudinal. La plaque de maintien 50 plonge avec son crochet 52 dans le creux 36.2 de la came de commande 36 solidaire du dossier et fixe ainsi le dossier 10 par rapport aux rabattements en sens inverse horaire, c'est-à-dire à un rabattement vers l'avant. Le siège de véhicule 1 est ensuite déplacé vers l'avant selon la Fig. 3 avec ses rails supérieurs 6, ce faisant il peut, en raison du manque de place disponible, taper contre le siège de véhicule 3 de la rangée située devant. Selon l'invention, le coussin d'assise 14 est ainsi déplacé vers l'arrière avec son armature de coussin de siège en forme d'étrier 15. La partie avant de l'armature du coussin de siège en forme d'étrier 15 avec le bras oscillant 18 pivote ainsi vers l'arrière autour de son point d'articulation 20, et le boulon 22 ou le galet 22 situé à l'extrémité arrière de l'armature du coussin de siège en forme d'étrier 15 glisse ou roule dans la coulisse 24 vers l'arrière et vers le bas. Le levier accès facile (easy entry) 46 est relâché conformément à la Fig. 3a, si bien que les câbles Bowden 28 et 41 se relâchent et que, d'une part, la came de blocage 26 et, d'autre part, le levier de déblocage 12 pivotent en arrière en sens inverse horaire sous l'effet de la détente de leur ressort. Le levier de déblocage 12 revient ainsi partiellement en arrière jusqu'à ce que le système de réglage à crans entre le dossier 10 et la console 4 aboutisse dans une zone libre sans prise. Le système de réglage à crans peut ainsi être conformé en particulier avec un engrènement entre sa partie solidaire du dossier et sa partie solidaire de la console, les parties étant conformées dans une zone médiane sans engrènement, c'est-àdire avec une portion sans dents. Ainsi le système de réglage à crans intérieur abouti dans une zone sans dents lorsque le levier de déblocage 12 est ramené en arrière. Le système de réglage à crans reste ainsi déverrouillé. Un déplacement longitudinal du siège de véhicule vers la position accès facile (easy entry) est ainsi possible même dans les cas d'exiguïté de construction en ce que le coussin de siège 14 se comprime de manière appropriée dans le sens longitudinal sans que la fonctionnalité de la position accès facile (easy entry) en soit affectée. Le déplacement s'effectue ainsi à l'encontre de l'effet du ressort 23. Les Figs. 5a à 5d montrent une autre forme d'exécution d'un siège de véhicule conforme à l'invention. Au lieu du guide boulon-trou oblong 22, 24 de la première forme d'exécution, on choisit ici comme attache coulissante dans le sens longitudinal de l'armature du coussin de siège en forme d'étrier 15 au cadre de dossier 11, un mécanisme à levier 60, 62, 63. L'armature du coussin de siège en forme d'étrier 15 est ainsi articulée à son extrémité arrière avec son boulon 60 à un levier 62 qui est en revanche fixé à une articulation 63 sur le cadre de dossier 11 ou sa plaque de palier 11.1. La deuxième forme d'exécution est modifiée par rapport à la première sur les schémas en ce que la plaque de palier 11.1 dans la deuxième forme d'exécution recouvre la plaque de blocage 30 et la came de blocage 26 et en ce que son contour est quelque peu modifié. Le levier 62 est devant la plaque de palier 11.1 qui est en revanche devant la plaque de blocage 30 et la came de blocage 26, le boulon de positionnement 29 de la came de blocage 26, admis par le premier câble Bowden 28, se trouvant à distance de la plaque de blocage 30. Par ailleurs, une coulisse 64 pour le boulon de positionnement 29 est conformée dans la plaque de palier 11.1. Sinon, la plaque de blocage 30 et la came de blocage 26 sont inchangées par rapport à la première forme d'exécution. Les Figs. 5a à 5d montrent une nouvelle fois le passage de la position d'utilisation à la position accès facile (easy entry). A partir de la position d'utilisation de la Fig. 5a, le levier accès facile (easy entry) 46 est une nouvelle fois légèrement relevé conformément à la Fig. 5b, si bien que les câbles Bowden 28 et 41 sont légèrement tirés. Le déplacement dans la zone inférieure par l'intermédiaire du second câble Bowden 41 reste inchangé par rapport à la première forme d'exécution. Le boulon de positionnement 29 passe en revanche d'abord à côté de la plaque de blocage 30 avec entre eux un espace ou de l'air sous l'action du premier câble Bowden 28. Sur la Fig. 5c, le levier accès facile (easy entry) 46 est en revanche dans sa position extrême supérieure et le système de réglage à crans entre le cadre de dossier 11 et la console 4 est déverrouillé. Le boulon de positionnement 29 de la came de blocage 26 a passé le côté frontal de la plaque de blocage 30. Ensuite le dossier 10 est rabattu vers l'avant dans la position de la Fig. 5d. Le levier accès facile (easy entry) 46 est par ailleurs tiré, le boulon de positionnement 29 tiré par le premier câble Bowden 28 ayant migré vers le haut dans la coulisse 64 de la came de blocage 26. Ensuite le siège de véhicule 1 est une nouvelle fois (conformément aux Figs. 3, 3a) déplacé vers l'avant dans le sens longitudinal dans la position de la Fig. 5e, si bien que le coussin d'assise 14 est déplacé vers l'arrière avec l'armature du coussin de siège en forme d'étrier 15. Le boulon 60, qui sert d'articulation entre l'armature du coussin de siège en forme d'étrier 15 et le levier 62, en se déplaçant vers l'arrière fait pivoter vers l'arrière le levier 62 autour de son articulation 63, jusqu'à ce que celui-ci aboutisse à la butée de limitation 68 de la plaque derenfort 11.1 solidaire du dossier. Le levier accès facile (easy entry) 46 est relâché, le levier de déblocage 12 revient de nouveau partiellement en arrière jusqu'à ce que le système de réglage à crans entre le cadre de dossier 11 et la console 4 arrive dans une zone sans dents et reste déverrouillé. La came de blocage 26 revient en arrière sous l'effet du relâchement de son ressort 27, le boulon de positionnement 29 revenant contre la butée inférieure de la coulisse 64
L'invention concerne un siège de véhicule présentant au minimum :un cadre de siège (4, 5), réglable en longueur sur un rail supérieur (6) reposant sur un rail inférieur (7) solidaire du châssis, qui peut se bloquer dans ses positions longitudinales grâce à un verrouillage longitudinal qui se débloque avec un déverrouillage de rail (9),un dossier (10), articulé sur le cadre de siège (4) avec un cadre de dossier (11) qui se bloque par l'intermédiaire d'un système de réglage à crans sur le cadre de siège (4) et qui se rabat vers l'avant dans une position accès facile (easy entry) après le déblocage de la position verticale normale par l'intermédiaire d'un levier de déblocage (12),une manette accès facile (easy entry) (46) pour actionner le levier de déblocage (12),un coussin d'assise (14) réglable par rapport au cadre de siège (4, 5) avec une armature du coussin de siège en forme d'étrier (15) qui se déplace vers l'avant lors du rabattement vers l'avant du cadre de dossier (11) dans la position accès facile (easy entry) dans un mouvement de déplacement associé dans le sens longitudinal.Selon l'invention, il est prévu quel'armature du coussin de siège en forme d'étrier (15) soit réglable en arrière, dans la position accès facile (easy entry) du siège de véhicule (1), par rapport au cadre de dossier (11) et au cadre de siège (4, 5).
1. Siège de véhicule comprenant au minimum: un cadre de siège (4, 5), réglable longitudinalement sur au moins un rail supérieur (6) reposant sur au moins un rail inférieur (7) solidaire du châssis, qui peut se bloquer dans ses positions longitudinales grâce à un verrouillage longitudinal qui est déverrouillable par un dispositif de déverrouillage de rail (9), un dossier (10) lié au cadre de siège (4) par un axe de rotation (A) du dossier et comprenant un cadre de dossier (11), qui se bloque par l'intermédiaire d'un système de réglage à crans sur le cadre de siège (4) et qui se rabat vers l'avant dans une position accès facile (easy entry) après le déblocage de la position verticale normale, un levier de déblocage (12) pour débloquer le système de réglage à 15 crans, une manette accès facile (easy entry) (46) pour actionner le levier de déblocage (12), un coussin d'assise (14) réglable par rapport au cadre de siège (4, 5) avec une armature du coussin de siège en forme d'étrier (15), l'armature du coussin de siège en forme d'étrier (15) se déplaçant vers l'avant lors du rabattement vers l'avant du cadre de dossier (11) dans la position accès facile (easy entry) dans un mouvement de déplacement associé dans le sens longitudinal, caractérisé en ce que l'armature du coussin de siège en forme d'étrier (15) est réglable en 25 arrière, dans la position accès facile (easy entry) du siège de véhicule (1), par rapport au cadre de dossier (11) et au cadre de siège (4, 5). 2. Siège de véhicule selon la 1, caractérisé en ce que l'armature du coussin de siège en forme d'étrier (15) est maintenue dans la position 30 accès facile (easy entry) du siège de véhicule (1) par un dispositif à ressort (23). 3. Siège de véhicule selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il est prévu, entre l'armature du coussin de siège en forme d'étrier (15) et le cadre de dossier (11), une attache (22, 24; 60, 62, 63) de longueur réglable. 1.4 4. Siège de véhicule selon la 3, caractérisé en ce que la course de réglage entre l'armature du coussin de siège en forme d'étrier (15) et le cadre de dossier (11) est limitée par une butée de limitation (22, 24; 68). 5. Siège de véhicule selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que l'attache (20, 24) de longueur réglable présente une coulisse (24) côté cadre de dossier et un élément de guidage (22) prévu sur l'armature en forme d'étrier (15). 6. Siège de véhicule selon la 5, caractérisé en ce que l'élément de guidage (22) est un boulon (22) fixé à l'armature du coussin de siège en forme d'étrier (15) ou un galet (22) fixé à l'armature du coussin de siège en forme d'étrier (15), qui est guidé dans la coulisse (24). 7. Siège de véhicule selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que la coulisse (24) côté cadre de dossier est pratiquement droite et est inclinée d'avant en arrière. 8. Siège de véhicule selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que l'attache (60, 62, 63) de longueur réglable présente un mécanisme de levier (62) qui est articulé au niveau de l'armature du coussin de siège en forme d'étrier (15) et du cadre de dossier (11). 9. Siège de véhicule selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce que, au niveau du cadre de dossier (11), une came de blocage (26) est articulée de manière à pouvoir pivoter et peut pivoter à l'encontre de l'action de son ressort grâce à un premier câble Bowden (28) actionnable par le levier accès facile (easy entry) (46), la came de blocage (26), dans sa position de repos, bloque en arrière dans le sens longitudinal un boulon (22, 60) prévu sur l'armature du coussin de siège en forme d'étrier (15) et libère celui-ci, dans sa position actionnée, lorsque le levier accès facile (easy entry) est tiré, et un élément de blocage (30) maintient la came de blocage (26) en position bloquée lorsque le dossier (10) est rabattu en position accès facile (easy entry) et que l'armature du coussin de siège en forme d'étrier (15) n'est pas repoussée en arrière. 10. Siège de véhicule selon la 9, caractérisé en ce que, l'élément de blocage (30) libère la came de blocage (26) lorsque l'armature du coussin de siège en forme d'étrier (15) est repoussée en arrière. 11. Siège de véhicule selon les 9 et 10, caractérisé en ce que l'élément de blocage (30) est articulé de manière à pouvoir pivoter sur le boulon (22, 60) prévu sur l'armature du coussin de siège en forme d'étrier (15). 12. Siège de véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est prévu au niveau inférieur du cadre de dossier (11), une came de commande (36) sur laquelle aboutit un levier de déblocage du rail (55) pour actionner le dispositif de déblocage du rail (9), le levier de déblocage du rail (55) n'étant pas actionné lorsque le dossier est en position verticale et étant actionné lorsque le dossier est rabattu en position accès facile (easy entry). 13. Siège de véhicule selon la 12, caractérisé en ce qu'un élément de maintien (50) est articulé sur le cadre de siège (4) ; cet élément de maintien touche la came de commande (36) côté dossier sous l'action d'un ressort, l'élément de maintien (50) étant en position non bloquée dans la position verticale normale du dossier (10) et en position bloquée lorsque le dossier (10) est rabattu dans la came de commande (36) en position accès facile (easy entry) pour limiter le mouvement de rabattement du dossier (10). 14. Siège de véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le levier de déblocage (12) est actionné par le levier accès facile (easy entry) (46) par l'intermédiaire d'un second câble Bowden (41) guidé dans une coulisse (38) du levier de déblocage (12) par un boulon de positionnement (40). 15. Siège de véhicule selon la 14, caractérisé en ce qu'une gaine de câble Bowden (42) du second câble Bowden (41) est fixée à un élément de rotation (34) articulé sur l'axe de rotation (A) du dossier de façon que, lors de l'actionnement du second câble Bowden (41), d'abord l'élément de rotation (34) aboutisse contre une butée (58) côté cadre du siège et qu'ensuite le levier de déblocage (12) du système de réglage à crans soit actionné et le système de réglage à crans débloqué.
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/12
FR2898026
A1
CROCHET POUR TABLEAU, MIROIRS ET GRAVURES QUI GUIDE LE PITON
20,070,907
-1- La présente invention concerne un nouveau crochet qui permet de fixer les tableaux et/ou gravures sur les murs. Sous une marque éponyme, les premiers crochets ont été conçus et mis en vente au début du XXème siècle, peut-être même 5-avant. A partir des années 20 ils ont été copiés par différents fabricants avant d'être ensuite et souvent, fabriqués en Extrême Orient. Quelles que soient leurs origines, ils sont presque toujours conçus exactement selon le même modèle : fabriqués en acier mince, ils comportent tous une patte 10--recourbée vers le haut, de petite largeur pour lui permettre de pénétrer à l'intérieur du piton vissé au dos du tableau. L'inconvénient majeur de ce principe de construction fait qu'il implique un risque. L'accrochage d'un grand tableau ou d'un miroir alourdi de son cadre est parfois difficile parce 15-que le visage collé contre le mur on ne bénéficie plus d'une réelle vision binoculaire. Il arrive alors très souvent que le piton mal repéré vient se poser sur l'extrémité du crochet ce qui fait que sous le poids il s'ouvre entraînant souvent la chute du tableau ou du miroir, ce qui est dangereux tant pour 2 0._l'objet que pour le manipulateur. La conception du crochet objet de la présente invention obvie à cet inconvénient. Selon une première caractéristique il a en effet l'avantage de posséder une patte qui est emboutie à 90 par rapport à la face fixée sur le mur, de cette manière la 25 charge est appliquée sur chant ce qui assure une résistance maximum et fait, qu'en pratique, il lui est impossible de se déformer. De plus, ce pliage à 90 interdit toute déformation à travers le temps ce qui n'est pas du tout le cas pour les 30 crochets actuels qui, à la longue, peuvent se déformer sous la charge -2- Par ailleurs l'accrochage d'une gravure ou d'une toile, même de petite taille, pose l'éternel problème du repérage déjà cité. Il n'est en effet jamais facile de positionner le piton par rapport au crochet sans être obligé de coller sa joue sur 51e mur. Selon une autre caractéristique de l'invention, le crochet dispose de deux ailettes parallèles embouties dans le même métal que le crochet et qui servent à guider le piton vers le crochet. En effet au sommet du crochet les ailettes disposent d'une ouverture de 40 millimètres qui se rétrécit 10jusqu'au crochet lui-même selon le principe de l'entonnoir. Ce qui fait que l'utilisateur à l'instant d'accrocher, présente simplement l'oeuvre face au mur en respectant seulement, à 2 ou 3 centimètres près, le centre de l'oeuvre. Les deux ailettes se chargent du guidage et l'accrochage est réussi 100 fois sur 15100. Les crochets existants sont généralement disponibles en trois tailles offrant un, deux, ou trois trous pour guider autant de pointes en acier. Mais ces pointes ne peuvent pénétrer que dans du plâtre ou dans de la brique tendre. Face à 20 du béton, ou de la pierre très dure, les pointes sont en pratique inemployables car elles cassent la plupart du temps. Selon une autre caractéristique, l'invention offre la possibilité d'être fixé sur n'importe quel matériau grâce d'abord à un trou central à tête fraisée de 4 millimètres de 25 diamètre permettant l'utilisation d'une vis de 3 x 20 par exemple, elle-même vissée dans une cheville fixée dans un trou percé dans le mur. Mais à l'instar des crochets actuels, pour accrocher sur du plâtre des oeuvres légères, deux petits trous sont prévus autour du trou central pour permettre le passage 30des pointes en acier. L'utilisateur selon le poids de l'oeuvre à accrocher n'aura qu'à choisir entre les deux formules : pointes ou vis dans une cheville. Les dessins annexés illustrent l'invention. -3- La figure 1 illustre en élévation le dispositif de l'invention En référence à ces dessins, le crochet (1) comporte une partie plate qui s'appuie sur le mur et qui est prolongée par une patte (3) qui est emboutie à 90 par rapport à la partie plate (2) et qui est recourbée pour permettre l'accrochage sur chant d'un piton (4) vissé sur l'oeuvre à accrocher. De chaque côté de la partie plate (2) des ailettes (5) pliées à angles droits à l'emboutissage et fortement évasées assureront le guidage du piton (4) vers la patte (3) du crochet (1) lors de l'accrochage ce qui permettra à l'utilisateur de déposer l'oeuvre en étant certain que le piton (4) de la toile viendra se loger obligatoirement dans la patte (3). Au centre de la partie plate (2) un trou 6) permettra le passage d'une vis (7) elle-même vissée dans une cheville (8) enfoncée dans un trou préalablement percé dans le mur. De chaque coté du trou (6) deux petits trous (9) permettront le passage de pointes (10) en acier pour accrocher des œuvres légères dans un mur en plâtre ou en bois par exemple. A titre d'exemple non limitatif le crochet aura dans sa partie haute 4 cm de largeur et 3 cm en hauteur.. Son épaisseur, celle de la patte (3), sera de 1,3 cm, c'est-à-dire sensiblement les dimensions des crochets à tableaux existants sur le marché. La fabrication est prévue en tôle d'acier de 15/10 m/m. Pour l'accrochage des œuvres légères il sera possible de prévoir une fabrication en plastique injecté par exemple selon des dimensions plus réduites. Le dispositif selon l'invention est destiné à l'accrochage sur des murs des œuvres d'art, gravures, toiles et miroirs
The hook has a flat part (2) that is supported on a wall and extended by a tab (3) that is pressed at 90 degrees with respect to the part. The tab is curved for permitting the hooking on an edge of a closed eye bolt (4) that is screwed on an art work e.g. tableau, to be hooked. Fins (5) are provided at sides of the part (2) and allow to guide the bolt towards the tab during hooking of the art work on a wall. A hole (6) permits the passage of a screw (7) screwed in a driftbolt (8) reinforced in a hole that is drilled in the wall, where the hook is made of steel.
1) Dispositif pour accrocher sur des murs des œuvres d'art, des miroirs ou des gravures caractérisé par un crochet en acier (1) comportant une partie plate (2) pour la fixation au mur, prolongée par une 5patte (3) emboutie à 90 offrant ainsi une résistance ùmaximum grâce au fait que le poids de l'oeuvre s'appuie sur chant. 2) Dispositif selon la 1 qui prévoit deux ailettes de guidage (5) fixées de chaque 10côté de la partie plate(2) pour obliger le piton (4) vissé dans l'oeuvre à venir se déposer dans la patte (3) lors de l'accrochage ce qui permet à l'utilisateur de présenter sans risque de chute l'oeuvre face au mur et non plus, presque en aveugle, la joue collée contre 151e mur. 3) Dispositif selon les 1 et 2 qui prévoit un trou percé dans la partie plate (2) permettant d'y introduire une vis (4) pour une fixation dans du béton ou de la pierre par exemple. 20 4) Dispositif selon les 1 à 3 qui prévoit deux petits trous (9) réalisés dans la partie plate(2) permettant d'y introduire des pointes en acier 10) pour accrocher des oeuvres légères dans des murs meubles. 2.5 5) Dispositif selon les 1 à 4 qui permet à l'invention d'être fabriquée avec des matériaux tels que de l'acier.
A
A47
A47G
A47G 1
A47G 1/20
FR2899996
A1
DISJONCTEUR.
20,071,019
La présente demande se fonde, en en revendiquant 5 la priorité, sur la demande de brevet Japonaise No. 2006-112 223 déposée le 14 avril 2006. CONTEXTE DE L'INVENTION 1. Domaine de l'invention La présente invention concerne des disjoncteurs 10 comprenant des disjoncteurs en boîtiers moulés et des disjoncteurs de fuite à la terre, notamment la structure d'un mécanisme de commutation dans les disjoncteurs. 2. Art antérieur Lorsqu'un contact fixe et un contact mobile se 15 collent l'un à l'autre du fait d'un courant pulsé anormal, par exemple dans l'état fermé des contacts de circuit principal et dans un état de passage de courant dans un disjoncteur tel que mentionné ci-dessus, malgré le fonctionnement normal d'un dispositif de déclenchement 20 par surintensité, un dispositif de verrouillage d'un mécanisme de commutation est libéré tout en maintenant les contacts du circuit principal à l'état fermé et une manette d'actionnement passe d'une position OUVERTE à une position de DECLENCHEMENT et s'arrête. 25 Si. l'on laisse la manette se déplacer jusqu'à la position OUVERTE pendant que le contact est maintenu collé, les contacts du circuit principal du disjoncteur peuvent être reconnus de façon erronée comme étant ouverts et une vérification ainsi qu'une intervention 30 doivent être effectuées sur le circuit se trouvant du côté de la charge, dans cet état, ce qui peut conduire au fait que le technicien touche une ligne vive et subisse un choc électrique. Des disjoncteurs dans lesquels des mesures de sécurité sont prises pour remédier à ce problème ont été proposés, et comportent une fonction d'isolation de diverses structures qui se verrouillent mécaniquement et empêchent tout mouvement de la manette vers la position OUVERTE lorsque les contacts sont collés dans l'état de passage d'un courant. Dans un exemple d'un disjoncteur présentant cette fonction d'isolation (document de brevet 1), un mécanisme de commutation est muni d'un élément d'arrêt qui empêche la manette de se déplacer vers la position OUVERTE dans des conditions dans lesquelles les contacts sont collés et est en outre muni d'un élément de séparation pour libérer l'élément de verrouillage en manipulant la manette et en contraignant le déclenchement du mécanisme de commutation en cas de faible collage des contacts, de sorte que l'opération de déclenchement permet au ressort de basculement de libérer une force de rappel afin de décoller les contacts collés. Les figures 8 à 11 représentent la structure et le fonctionnement du disjoncteur divulgué dans le document de brevet 1. Sur les figures, le symbole 1 désigne le boîtier d'un corps principal du disjoncteur, le symbole 2 désigne un contact fixe d'un circuit principal, le symbole 2a désigne un point de contact fixe, le symbole 3 désigne un contact mobile maintenu sur un support 4 de contact de type rotatif, le symbole 3a désigne un point de contact mobile, le symbole 5 désigne une grille d'extinction d'arc, le symbole 6 désigne un mécanisme de commutation lié au support 4 de contact, et le symbole 7 désigne une manette d'actionnement. Le disjoncteur est en outre muni, dans le boîtier, d'un dispositif de déclenchement par surintensité actionné thermiquement ou électromagnétiquement, qui détecte une surintensité dans le circuit principal et fournit un ordre de déclenchement au mécanisme 6 de commutation, bien que cela ne soit pas représenté sur les figures. Le mécanisme 6 de commutation, tel qu'il est représenté sur la figure 9, est un assemblage qui est constitué d'un levier 8 de manœuvre supporté de façon pivotante sur le châssis 6a a une extrémité du levier 8 de manoeuvre (bas de la figure) et est combiné à la manette 7 d'actionnement à son extrémité supérieure ; un élément 11 de verrouillage du type à levier oscillant porté par un arbre 9 de support à une extrémité et s'engageant sur un réceptacle 10 de verrouillage à la pointe de cliquet de l'autre extrémité ; une genouillère comprenant une articulation 12 supérieure et une articulation 13 inférieure jointes par une broche 14 de basculement, et l'articulation supérieure étant reliée de façon pivotante par une broche 15 de support d'arbre à l'élément 11 de verrouillage et l'articulation 13 inférieure étant reliée de façon pivotante par une broche 16 de support d'arbre au porte-contact 4 ; et un ressort 17 de basculement (ressort de tension) tendu entre la broche 14 de basculement et l'extrémité supérieure du levier 8 de manoeuvre. Le symbole 18 désigne une barre transversale de déclenchement reliée au réceptacle 10 de verrouillage et le symbole 19 désigne un ressort de poussée qui repousse le point 3a de contact du contact 3 mobile vers le point 2a de contact du contact 2 fixe en position fermée. Le moyen d'arrêt destiné à la fonction d'isolation du disjoncteur comprend une came 12a convexe formée sur le bord latéral de l'articulation 12 supérieure et une pièce 8a d'arrêt ayant une configuration coudée présentant la forme d'un " La figure 10 représente un état dans lequel le contact du circuit principal est ouvert par une opération de déclenchement. Lorsqu'une surintensité est détectée dans le circuit principal à l'état FERMÉ illustré sur la figure 8 et lorsque le dispositif de déclenchement par surintensité (non représenté sur la figure) entre en fonctionnement, la sortie mécanique du dispositif frappe la barre transversale 18 de déclenchement et le réceptacle 10 de verrouillage se sépare de l'élément 11 de verrouillage. Il en résulte que l'élément 11 de verrouillage tourne dans le sens contraire des aiguilles d'une montre autour de l'arbre 9 de support du fait de la force de rappel du ressort 17 de basculement et que la broche 15 de support d'arbre de l'articulation 12 supérieure reliée à l'élément 11 de verrouillage se déplace jusqu'à la position illustrée sur la figure 10. Par conséquent, l'articulation 12 supérieure et l'articulation 13 inférieure reliée à l'articulation 12 supérieure par l'intermédiaire de la broche 14 de basculement sont tirées vers le haut en faisant tourner dans le sens des aiguilles d'une montre le porte-contact 4 afin d'ouvrir le contact 3 mobile. Dans cet état de déclenchement, la manette 7 d'actionnement s'arrête à la position d'indication de déclenchement (position intermédiaire entre la position FERMÉE et la position OUVERTE) et l'arbre 15 de support à l'extrémité supérieure de l'articulation 12 supérieure reliée à l'élément 11 de verrouillage se déplace vers la position illustrée sur la figure. Pour activer de nouveau le disjoncteur par rapport à cet état d'opération de déclenchement, la manette 7 d'actionnement est soumise à une rotation de la position de DECLENCHEMENT jusqu'à la position OUVERTE (figure 9) afin de réinitialiser l'élément 11 de verrouillage et, après cela, est tournée jusqu'à la position FERMÉE (figure 8). Lorsque la manette 7 est déplacée de la position FERMÉE à la position OUVERTE dans le but de désactiver le disjoncteur, dans un état dans lequel les contacts du circuit principal sont collés, la pièce 8a d'arrêt du levier 8 de manoeuvre repousse la plaque 20 d'ouverture pendant le mouvement de la manette 7, comme illustré sur la figure 11. 11 en résulte que la plaque 20 d'ouverture tourne dans le sens des aiguilles d'une montre autour de la broche 14 de basculement et que l'extrémité de la plaque repousse le réceptacle 10 de verrouillage afin de libérer l'élément 11 de verrouillage. L'élément 11 de verrouillage est forcé de tourner dans le sens contraire des aiguilles d'une montre autour de l'arbre 9 de support, cela exerçant à une force de séparation F sur le porte-contact 4 par l'intermédiaire de l'articulation 13 inférieure. Comme la force de séparation F agit dans une direction conduisant à la séparation du contact 3 mobile d'avec le contact 2 fixe, dans le cas d'un faible collage des contacts, les contacts collés sont décollés afin d'ouvrir le contact 3 mobile, et l'état de déclenchement illustré sur la figure 10 en résulte. Si l'état collé des contacts est excessif et si la manipulation de la manette ne permet pas de décoller les contacts, comme illustré sur la figure 11, la pièce 8a d'arrêt du levier 8 de manœuvre s'engage sur la came 12a convexe et empêche la manette 7 d'actionnement de se déplacer davantage par rapport à la position de la figure, vers la position OUVERTE (fonction d'isolation). [Document de Brevet 1] Publication de la demande de brevet Japonaise non encore examinée No. 2000-323003 (pages 4-7 et figures 1- 6). Le mécanisme de commutation (du document de brevet 1) de la technique antérieure décrite ci-dessus pose des problèmes concernant la force de séparation permettant de décoller les points de contact collés, le nombre de pièces et l'assemblage, comme décrit ci-après. Le décollage des contacts collés par manipulation d'une manette nécessite un moyen d'ouverture pour libérer l'élément de verrouillage du mécanisme de commutation pendant le mouvement de la manette, c'est-à-dire de la plaque 20 d'ouverture et du ressort (ressort hélicoïdal de torsion) permettant d'activer la plaque 20 d'ouverture, cela provoquant une augmentation des coûts due à une augmentation du nombre de pièces et aux étapes d'assemblage du mécanisme de commutation. En outre, dans l'état collé des contacts, la force de séparation agissant sur le contact mobile est faible lorsque l'élément de verrouillage du mécanisme de commutation est libéré par le moyen d'ouverture du fait de la manipulation de la manette. Par conséquent, les contacts collés ne peuvent être décollés que dans un état de très léger collage. Comme illustré sur la figure 11, dans l'état suivant immédiatement la libération de l'élément 11 de verrouillage du fait de la plaque 20 d'ouverture par manipulation de la manette 7 vers la position OUVERTE et dans l'état collé des points de contact, la position de la genouillère se déplace très légèrement par rapport à l'état fermé illustré sur la figure 8. De plus, comme l'extrémité supérieure de l'articulation 12 supérieure est reliée de façon fixe à l'élément 11 de verrouillage par l'intermédiaire de l'arbre 15 de support, l'élément 11 de verrouillage ne peut pas tourner librement du fait de la retenue exercée par l'articulation 12 supérieure et par l'articulation 13 inférieure (figure 10). Dans cette situation, la force de séparation F qui s'exerce sur le contact 3 pour décoller les points de contact collés du fait de la force de rappel du ressort 17 de basculement qui est tendu entre le levier 8 de manoeuvre et la broche 14 de basculement est telle qu'indiquée ci-après. Dans l'état qui suit immédiatement la libération de l'élément de verrouillage représenté sur la figure 11, le ressort 17 de basculement exerce sur l'articulation 12 supérieure un couple dans le sens contraire des aiguilles d'une montre par rapport à l'arbre 15 de support. Ce couple est transmis par l'intermédiaire de l'articulation 13 inférieure au porte-contact 4 et agit sur le contact 3 mobile en tant que force F de séparation. Cependant, comme le fait apparaître la position de la genouillère sur la figure 11, l'angle formé entre la ligne allant de l'arbre 15 de support qui relie l'extrémité supérieure de l'articulation 12 supérieure à l'élément 11 de verrouillage et de l'élément 11 de verrouillage à la broche 15 de basculement et la ligne d'action de la force de rappel du ressort 17 de basculement est un angle très aigu. Lorsque la force de rappel du ressort 17 de basculement se divise en la composante vectorielle alignée dans la direction longitudinale de l'articulation 12 supérieure et la composante vectorielle (de couple) faisant tourner l'articulation 12 supérieure dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, la plus grande partie de la force de rappel du ressort 17 de basculement est la composante vectorielle orientée le long de l'articulation 12 supérieure, et le couple agissant sur l'articulation 12 supérieure est très faible. Cela se traduit par une très faible efficacité de conversion de la force de rappel du ressort 17 de basculement en le couple de mise en rotation de l'articulation 12 supérieure. Il en résulte que la force F de séparation permettant de tirer vers le haut le contact 3 mobile à l'encontre de la force de collage des contacts est également faible. Il est donc difficile de décoller les points de contact collés au moyen de l'action de séparation de l'élément 11 de verrouillage, sauf dans le cas d'un collage très faible. En outre, l'action de séparation des contacts ne fonctionne que lorsque l'élément de verrouillage est libéré par actionnement manuel de la manette. Lorsque l'élément de verrouillage est libéré dans l'état de collage des contacts dans lequel un courant passe du fait d'une action de déclenchement produite par un dispositif de déclenchement par surintensité, la séparation des contacts n'agit pas avant qu'une séparation forcée soit effectuée par actionnement manuel de la manette après l'action de déclenchement. Néanmoins, dans ce cas, une force de séparation suffisante ne peut pas être obtenue en raison du fait que l'efficacité de conversion de la force de rappel du ressort de basculement en le couple exercé sur l'articulation supérieure est très faible. RÉSUMÉ DE L'INVENTION Compte tenu du problème mentionné ci-dessus, un but de l'invention est de remédier à ce problème et d'améliorer une structure d'une partie de connexion pivotante entre l'articulation supérieure de la genouillère et le cliquet de verrouillage, sans ajouter de nouvelles pièces, pour accentuer la force de séparation agissant sur le contact mobile en cas de déclenchement dans une situation de contacts collés, pour ainsi obtenir un disjoncteur ayant une fonction d'isolation avec amélioration de la fiabilité de l'opération de disjonction. Pour atteindre le but mentionné ci-dessus, un disjoncteur comprend un contact fixe d'un circuit principal, un contact mobile maintenu sur un porte-contact de type tournant, un mécanisme de commutation articulé sur le porte-contact, une manette d'actionnement et un dispositif de déclenchement par surintensité. Le mécanisme de commutation est un assemblage comportant un levier de manoeuvre dont une extrémité est supportée de façon pivotante sur un châssis et est combinée à la manette d'actionnement, un élément de verrouillage dont une extrémité est maintenue sur le châssis par un arbre et ayant une pointe de cliquet à l'autre extrémité qui s'engage normalement dans un réceptacle de verrouillage et qui est maintenue à une position de verrouillage, une genouillère constituée d'une articulation supérieure et d'une articulation inférieure reliées l'une à l'autre par l'intermédiaire d'une broche de basculement, l'articulation supérieure étant reliée de façon pivotante à l'élément de verrouillage et l'articulation inférieure étant reliée de façon pivotante au porte-contact afin d'être suspendue au-dessus de la genouillère, et un ressort de basculement tendu entre la broche de basculement et une extrémité supérieure du levier de manoeuvre. Les contacts du contact de circuit principal sont commutés par une opération de FERMETURE et d'OUVERTURE de la manette et le mécanisme de commutation est déclenché par libération de l'élément de verrouillage en cas d'apparition d'une surintensité. L'articulation supérieure de la genouillère et l'élément de verrouillage sont reliés de façon coulissante et pivotante de telle façon que l'élément de verrouillage soit admis à tourner jusqu'à une position de libération sans retenue exercée par l'articulation supérieure lors de l'opération de déclenchement dans une situation de contacts collés entre les contacts fixe et mobile. Plus précisément, une partie de roulement ouverte en forme de U ou une partie de roulement ayant la forme d'un trou oblong est formée à une extrémité supérieure de l'articulation supérieure et une bielle disposée sur l'élément de verrouillage s'engage dans la rainure en U ou dans le trou oblong de la partie de roulement, et l'articulation supérieure de la genouillère et l'élément de verrouillage sont reliés de façon coulissante et pivotante. Le disjoncteur comporte un mécanisme d'isolation qui empêche la manette d'actionnement de se déplacer en position OUVERTE par un actionnement manuel de la manette lorsque le contact mobile n'est pas ouvert par l'opération de déclenchement en cas de contacts collés. Le mécanisme d'isolation comporte une came convexe formée sur le bord latéral de l'articulation supérieure et une pièce d'arrêt en forme de bras du côté fermé du levier de manoeuvre et opposée à la came convexe. Cette structure permet à la force de rappel du ressort de basculement de jouer en fait le rôle de force de séparation du contact mobile lors d'une opération de déclenchement à l'état collé des contacts. Dans l'état où l'élément de verrouillage est libéré par l'opération de déclenchement, malgré le fait que l'articulation inférieure de la genouillère reliée au contact mobile par l'intermédiaire du porte-contact ne puisse pas se déplacer librement du fait de la retenue exercée par le collage des contacts, l'articulation supérieure peut osciller librement autour de la broche de basculement. Par conséquent, un couple est exercé sur l'élément de verrouillage par la force de rappel du ressort de basculement agissant sur la broche de basculement par l'intermédiaire de l'articulation supérieure (le ressort de basculement est tendu entre la broche de basculement et le levier de manoeuvre). Le couple fait tourner l'élément de verrouillage vers la position de séparation. Malgré le fait que l'articulation supérieure, qui est reliée à l'articulation inférieure par l'intermédiaire de la broche de basculement, ne suive pas le mouvement de l'élément de verrouillage, l'élément de verrouillage et l'articulation supérieure ne se retiennent pas mutuellement en raison du fait que la bielle disposée sur l'élément de verrouillage se déplace librement dans la rainure en U ou dans le trou oblong de la partie de roulement formée à l'extrémité supérieure de l'articulation supérieure. Il en résulte que la force de rappel du ressort de basculement exerce directement une traction sur l'articulation inférieure reliée à la broche de basculement et joue le rôle de force de séparation permettant de décoller les contacts collés. Contrairement à une structure de la technique antérieure dans laquelle la force de rappel du ressort de basculement est convertie en un couple permettant de faire tourner l'articulation supérieure, la totalité de la force de rappel joue le rôle de force de séparation permettant de décoller le contact collé et d'ouvrir les contacts. Par conséquent, même dans une situation de collage assez prononcé entre des contacts fixe et mobile, les contacts collés peuvent être décollés et le contact mobile peut être ouvert, cela améliorant la fiabilité de l'opération de disjonction. En outre, un mécanisme d'isolation est prévu, celui-ci comprenant une came convexe formée sur le bord latéral de l'articulation supérieure et une pièce d'arrêt en forme de bras du côté FERMÉ du levier de manoeuvre et opposée à la came convexe. Même lorsque l'état collé des contacts est prononcé et que les contacts ne peuvent pas encore être décollés par la force de séparation décrite précédemment lors d'une opération de déclenchement et lorsqu'on cherche à déplacer la manette d'actionnement vers la position OUVERTE, une fonction d'isolation est assurée étant donné que la pièce d'arrêt prévue sur le levier de manœuvre entre en collision avec la came convexe présente sur l'articulation supérieure et empêche toute poursuite du mouvement de la manette pendant son mouvement vers la position OUVERTE. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Les figures 1(a) et 1(b) représentent la structure d'un disjoncteur d'un mode de réalisation de l'invention, la figure 1(a) représentant la structure interne de l'ensemble du disjoncteur et la figure 1(b) représentant une vue en perspective illustrant un assemblage d'un élément de verrouillage d'un mécanisme de commutation et d'une articulation supérieure d'une genouillère de la figure 1(a) ; la figure 2 est une vue en perspective démontée de l'assemblage de la figure 1(b) ; la figure 3 est une vue latérale représentant un mécanisme de commutation dans un état fermé du disjoncteur de la figure 1(a) ; la figure 4 est une vue latérale représentant un mécanisme de commutation dans un état ouvert ; la figure 5 est une vue latérale représentant un mécanisme de commutation dans un état de déclenchement ; la figure 6 est une vue latérale représentant un mécanisme de commutation dans un état de déclenchement à l'état collé des points de contact ; la figure 7 illustre l'action d'un ressort de basculement lors de l'opération de déclenchement de la figure 6 ; la figure 8 représente une structure du disjoncteur divulgué dans le Document de Brevet 1 à l'état fermé ; la figure 9 est une vue latérale d'un mécanisme de 5 commutation du disjoncteur de la figure 8 à l'état ouvert ; la figure 10 est une vue latérale du mécanisme de commutation du disjoncteur de la figure 8 dans un état de déclenchement ; et 10 la figure 11 représente un mécanisme de commutation d'un disjoncteur de la figure 8 dans un état de déclenchement à l'état collé des points de contact. [Description des repères] 2 : contact fixe 15 3 : contact mobile 4 : support de contact 6 : mécanisme de commutation 6a : châssis 7 : manette d'actionnement 20 8 : levier de manœuvre 8a : pièce d'arrêt 9 : arbre de support d'un élément de verrouillage 11 : élément de verrouillage 25 12 : articulation supérieure d'une genouillère 12a : came convexe 12b : partie de roulement ouverte 13 : articulation inférieure 14 : broche de basculement 30 17 : ressort de basculement DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION Certains modes de réalisation préférés de l'invention vont être décrits ci-après en référence aux figures 1 à 7. Sur les dessins des exemples de modes de réalisation, les parties qui correspondent à celles des figures 8 à Il sont désignées par les mêmes symboles et leur description sera omise. La figure 1(a) représente l'ensemble d'une structure d'un disjoncteur, et les figures 1(b) et 2 illustrent une embiellage pivotante entre un élément de verrouillage et une articulation supérieure d'une genouillère. Malgré le fait qu'un mécanisme de commutation du disjoncteur du mode de réalisation illustré sur les figures soit fondamentalement semblable à la structure du Document de Brevet 1 représenté sur la figure 8, le disjoncteur de ce mode de réalisation comporte un mécanisme permettant de conférer une fonction d'isolation qui comprend une pièce 8a d'arrêt ayant un coude en forme de "" en faisant tourner le porte-contact 4 dans le sens des aiguilles d'une montre et en soulevant le contact 3 mobile vers le haut par rapport au contact 2 fixe pour ouvrir le contact du circuit principal. Si une surintensité apparaissant dans le circuit principal est détectée et si un dispositif de déclenchement par surintensité (non représenté sur la figure) agit dans l'état fermé de la figure 3, une sortie mécanique du dispositif heurte une barre 18 transversale de déclenchement et un réceptacle 10 de verrouillage libère l'élément 11 de verrouillage. Il en résulte que l'élément 11 de verrouillage tourne dans le sens contraire des aiguilles d'une montre autour d'un arbre 9 de support du fait de la force de rappel du ressort 17 de basculement tendu entre un levier 8 de manoeuvre et la broche 14 de basculement, et que la bielle lla présente sur l'élément 11 de verrouillage décale sa position vers le côté gauche de la ligne d'actiondu ressort 17 de basculement. Par conséquent, l'articulation 12 supérieure et l'articulation 13 inférieure de la genouillère se plient en formant une configuration en ">" du fait de la force de rappel du ressort 17 de basculement et le porte-contact 4 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre pour ouvrir le contact 3 mobile. L'opération de séparation permettant de séparer les contacts collés lors d'une opération effectuée en cas de collage des contacts principaux, est ensuite décrite en référence aux figures 6 et 7. Se référant à la figure 6, l'élément 11 de verrouillage est libéré lors d'une opération de déclenchement lors de laquelle le point de contact du contact 2 fixe et le point de contact du contact 3 mobile sont collés. Malgré le fait que l'articulation 13 inférieure de la genouillère qui est reliée au contact 3 mobile par l'intermédiaire du porte- contact 4 ne puisse pas se déplacer librement à ce stade d'état libéré de l'élément de verrouillage en raison de la retenue exercée par les contacts collés, l'articulation 12 supérieure est admise à osciller autour de la broche 14 de basculement. Par conséquent, un couple s'exerce dans les sens contraire des aiguilles d'une montre s'exerce sur l'élément 11 de verrouillage par l'intermédiaire de l'articulation 12 supérieure du fait de la force de rappel du ressort 17 de basculement agissant sur la broche de basculement. Le couple fait quant à lui tourner l'élément 11 de verrouillage autour de l'arbre 9 de support vers la position de libération (position de la figure 4). Comme la bielle lia de l'élément 11 de verrouillage est reliée de façon coulissante le long du guide de la rainure en U et est pivotante dans la partie 12b de roulement ouverte formée à l'extrémité supérieure de l'articulation 12 supérieure, l'élément 11 de verrouillage peut tourner autour de l'arbre 9 de support sans être retenu par l'articulation 12 supérieure. Après cette rotation de l'élément 11 de verrouillage, l'articulation 12 supérieure oscille dans le sens contraire des aiguilles d'une montre autour de la broche 14 de basculement, comme illustré sur la figure 7. Il en résulte qu'un jeu ou un interstice g sont produits entre la bielle lia et la partie 12b de roulement, comme illustré sur la figure, du fait de la différence de parcours entre le mouvement de rotation de la bielle lia et la trajectoire du mouvement de rotation de la bielle 12b. Par conséquent, la force de rappel f du ressort 17 de basculement agit en tant que force de séparation F sans retenue exercée par l'articulation 12 supérieure et l'élément 11 de verrouillage, cela permettant de soulever directement l'articulation 13 inférieure reliée à la broche 14 de basculement et de décoller les contacts fixes et mobiles collés l'un à l'autre. La force de rappel du ressort 17 de basculement agit fortement, contrairement à la structure classique (figure 11), dans laquelle la force de rappel est convertie en un couple agissant sur l'articulation 12 supérieure, pour séparer le contact 3 mobile. Par conséquent, même dans le cas où il se produit un collage assez fort entre des contacts fixe et mobile, les contacts collés peuvent être décollés et le contact mobile peut être ouvert par la force de rappel du ressort 17 de basculement, cela améliorant la fiabilité de l'opération de disjonction. Lorsque l'état de collage des contacts est notable et lorsque le contact 3 mobile ne peut encore pas être décollé par la force de séparation F décrite ci-dessus lors de l'opération de déclenchement et lorsqu'on cherche à déplacer la manette 7 d'actionnement vers la position OUVERTE, une fonction d'isolation du disjoncteur est assurée étant donné que la pièce 8a d'arrêt prévue sur le levier 8 de manoeuvre heurte et s'engage sur la came 12a convexe formée sur le bord latéral de l'articulation 12 supérieure et empêche toute poursuite du mouvement de la manette 7 d'actionnement pendant le mouvement. Bien que le mode de réalisation de la figure soit doté d'une partie 12b de roulement ouverte en forme de U formée à l'extrémité supérieure de l'articulation supérieure 12 pour relier de façon coulissante et pivotante la bielle lia de l'élément 11 de verrouillage, une partie 12b de roulement ayant un trou oblong s'étendant dans la direction longitudinale de l'articulation supérieure peut être formée à l'extrémité supérieure de l'articulation 12 supérieure et la bielle lia de l'élément 11 de verrouillage est insérée dans le trou oblong pour relier de façon coulissante et pivotante l'élément 11 de verrouillage au lieu de la partie 12b de roulement ouverte en forme de U. Si l'on considère le processus d'assemblage de cette structure, la bielle lla est séparée de l'élément 11 de verrouillage et se fixe après insertion dans le trou oblong de l'articulation 12 supérieure. LÉGENDES DES FIGURES FIG. 1 2 . contact fixe 3 : contact mobile 4 : support de contact 6 : mécanisme de commutation 7 : manette d'actionnement 9 : arbre de support d'élément de verrouillage : réceptacle de verrouillage 8 : levier de manœuvre 8a : pièce d'arrêt 11 : élément de verrouillage 10 lla : bielle 12 : articulation supérieure 12a : came convexe 12b : partie de roulement ouverte 13 : articulation inférieure 15 14 : broche de basculement
Un mécanisme 6 de commutation du disjoncteur comporte un levier 8 de manoeuvre combiné à une manette 7 d'actionnement, un élément 11 de verrouillage dont une extrémité est maintenue par un arbre 9 de support et dont l'autre extrémité s'engage dans un réceptacle 10 de verrouillage, une genouillère constituée d'une articulation 12 supérieure et d'une articulation 13 inférieure reliées l'une à l'autre par une broche 14 de basculement.
1. Disjoncteur comprenant un contact (2) fixe d'un circuit principal, un contact (3) mobile maintenu sur un support (4) de contact de type rotatif, un mécanisme (6) de commutation relié au support (4) de contact, une manette (7) d'actionnement et un dispositif de déclenchement par surintensité ; caractérisé en ce que le mécanisme de commutation étant un assemblage comprenant un levier (8) de manœuvre dont une extrémité est supportée de façon pivotante sur un châssis et est combinée à une manette d'actionnement, un mécanisme de verrouillage dont une extrémité est maintenue par un arbre sur le châssis et ayant une pointe de cliquet à l'autre extrémité qui s'engage normalement sur un réceptacle de verrouillage et est maintenue à une position de verrouillage, une genouillère constituée d'une articulation supérieure et d'une articulation (13) inférieure reliées l'une à l'autre par l'intermédiaire d'une broche de basculement, et l'articulation (12) supérieure étant reliée de façon pivotante à l'élément (11) de verrouillage et l'articulation (13) inférieure étant reliée de façon pivotante au support (4) de contact de façon à être suspendue au-dessus de la genouillère, et un ressort (17) de basculement tendu entre la broche (14) de basculement et une extrémité supérieure du levier (8) de manœuvre ; les contacts du contact du circuit principal étant commutés par une opération de fermeture et d'ouverture de la manette (7) et le mécanisme de commutation étant déclenché par libération du mécanisme de verrouillage en cas d'apparition d'une surintensité ; dans lequell'articulation (12) supérieure de la genouillère et l'élément (11) de verrouillage sont reliés de façon coulissante et pivotante afin que l'élément de verrouillage ait la possibilité de tourner jusqu'à une position de libération sans la retenue exercée par l'articulation (12) supérieure lors de l'opération de déclenchement dans un état de collage des contacts entre un point de contact fixe et un point de contact mobile qui sont respectivement fixés aux contacts (2, 3) fixe et mobile. 2. Disjoncteur suivant la 1, caractérisé en ce qu'une partie de roulement ouverte en U est formée à une extrémité supérieure de l'articulation (12) supérieure et en ce qu'une bielle disposée sur le mécanisme de verrouillage s'engage sur la partie de roulement, et en ce que l'articulation supérieure de la genouillère et l'élément (11) de verrouillage sont reliés de façon coulissante et pivotante. 3. Disjoncteur suivant la 1, caractérisé en ce qu'une partie de roulement ayant une forme de trou oblong est formée à une extrémité supérieure de l'articulation supérieure, et en ce qu'une bielle disposée sur l'élément de verrouillage s'engage dans le trou oblong de la partie de roulement, et en ce que l'articulation supérieure de la genouillère et l'élément de verrouillage sont reliés de façon coulissante et pivotante. 4. Disjoncteur suivant l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le disjoncteur comporte un mécanisme d'isolation qui empêche la manette d'actionnement de se déplacer vers la position ouverte dans le cas où les contacts du circuit principal sont collés, le mécanisme d'isolation comprenant une came convexe formée sur le bord latéral de l'articulationsupérieure et une pièce d'arrêt en forme de bras du côté FERMÉ du levier de manoeuvre et de façon opposée à la came convexe.
H
H01
H01H
H01H 71
H01H 71/46
FR2897140
A1
PROCEDE DE REMPLISSAGE D'UN CONTENEUR DE GAZ SOUS PRESSION
20,070,810
La présente invention concerne un . L'invention concerne notamment le remplissage rapide de conteneurs ou bouteilles haute pression. L'invention peut concerner en particulier les véhicules utilisant un gaz comme combustible stocké dans des bouteilles haute pression. En effet pour ce type d'application, il est nécessaire de remplir les bouteilles haute pression rapidement. Par ailleurs, les bouteilles utilisées doivent être légères ce qui impose des contraintes sur le type de matériaux utilisés et leur épaisseur. Les bouteilles typiquement utilisées sont des bouteilles de type III (c'est-à-dire comprenant un liner ou enveloppe étanche métallique et un renfort composite) ou de type IV (c'est-à-dire comprenant un liner thermoplastique et un renfort composite). Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à cette application et peut être utilisée pour toute autre application et notamment lorsque la rapidité du remplissage est un facteur important. Le remplissage rapide de bouteilles haute pression engendre une augmentation importante de la température du gaz à l'intérieur de la bouteille. En effet, lors du remplissage, la compression du gaz à l'intérieur de la bouteille provoque son échauffement. Cet échauffement pose plusieurs problèmes. Les bouteilles doivent en effet être maintenues en dessous d'une température maximale, donnée par les caractéristiques des matériaux dont elles sont constituées. Par ailleurs, lorsque la température du gaz augmente, la masse stockée dans la bouteille diminue, la pression maximale étant fixée par la limite de résistance de la bouteille. De plus, l'évolution de température dans la bouteille au cours du remplissage est difficile à prédire. Elle dépend de nombreux facteurs dont la vitesse de remplissage, la pression initiale dans la bouteille, la température ambiante, la température initiale dans la bouteille, la température du gaz de remplissage, la forme et le volume de la bouteille,... Par ailleurs, la mesure de la température du gaz au cours du remplissage est complexe du fait de plusieurs facteurs dont le nécessaire maintien de l'étanchéité de la bouteille, la présence de gradients thermiques ,... Il est donc difficile, lors d'un remplissage, de garantir le respect des limitations en température de la bouteille et de contrôler de la quantité de gaz transféré avec précision. Pour résoudre ces problèmes, diverses solutions ont été envisagées comme par exemple réduire la température du gaz à la fin du remplissage en injectant du gaz froid. Un tel procédé présente cependant des inconvénients notamment en ce qui concerne les limites de résistance de la bouteille aux basses températures et le coût énergétique lié au refroidissement. Une autre solution consiste à remplir les bouteilles avec un débit variable pour réduire l'augmentation de température du gaz. Cependant la réduction de température obtenue n'est pas toujours suffisante. La pression de service Ps du conteneur est définie comme la pression nominale d'utilisation en conditions standard. La pression de consigne Pc du conteneur est définie comme la pression à atteindre à la fin du remplissage et qui tient compte des conditions de remplissage (pression initiale dans la bouteille, la température du gaz de remplissage et la vitesse de remplissage,....) et des conditions extérieures (température ambiante,...). Un but de l'invention est de proposer une solution palliant tout ou partie des 20 inconvénients de l'art antérieur. Ce but est atteint par le fait que le procédé de remplissage d'un conteneur de gaz sous pression, par ailleurs conforme au préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape préliminaire d'introduction d'un volume déterminé de liquide 25 dans le conteneur, - une étape de soutirage progressif du liquide contenu dans le conteneur de façon à augmenter le volume disponible pour du gaz dans le conteneur, et - une étape d'introduction progressive de gaz sous pression dans le conteneur. 30 Par ailleurs, l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - l'étape préliminaire est précédée d'une phase de soutirage du gaz contenu dans la bouteille, - les étapes d'introduction du liquide et de soutirage de gaz sont réalisées à des instants au moins proches et de préférence au moins en partie simultanés, - les étapes de soutirage du liquide et d'introduction de gaz sous pression sont réalisées à des instants au moins proches et de préférence au moins en partie simultanés, - le volume déterminé de liquide introduit lors de l'étape préliminaire est choisi de façon à atteindre une pression déterminée de gaz dans le volume disponible du conteneur, - la pression du gaz dans le volume disponible du conteneur est proche de la pression de service du conteneur, - la pression du gaz dans le volume disponible du conteneur est proche de la pression de consigne du conteneur, - la pression de consigne du conteneur est calculée en fonction de la pression de service en tenant compte des conditions de remplissage telles que la pression initiale dans la bouteille, la température du gaz de remplissage, la vitesse de remplissage et des conditions extérieures telles que la température ambiante, - le soutirage du liquide contenu dans le conteneur est piloté de façon à maintenir la pression du gaz dans le volume disponible à une valeur déterminée, - les étapes d'introduction et de soutirage du liquide sont réalisées dans une enveloppe déformable disposée dans le conteneur, - le gaz introduit dans le conteneur est prélevé d'un réservoir de stockage, le liquide introduit dans le conteneur étant prélevé d'un réseau et/ou du même réservoir de stockage, - le liquide soutiré lors de l'étape de soutirage est introduit dans le réservoir 25 de stockage, - les étapes d'introduction et de soutirage de liquide sont réalisées via un premier orifice du conteneur et en ce que l'étape d'introduction de gaz sous pression est réalisée via un second orifice du conteneur, les premier et second orifices étant distincts ou identiques, 30 - la ligne d'alimentation en gaz est maintenue à la pression de service Ps, - la ligne d'alimentation en gaz est maintenue à la pression de consigne Pc, - la pression Ps de service est comprise entre 20 et 1000 bar et de préférence entre 200 et 1000 bar, - le soutirage du liquide contenu dans le conteneur est piloté de façon à maintenir la pression du gaz dans le volume disponible à une valeur déterminée de préférence proche de la pression de service Ps ; - le soutirage du liquide contenu dans le conteneur est piloté de façon à maintenir la pression du gaz dans le volume disponible à une valeur déterminée de préférence proche de la pression de consigne Pc ; - le gaz comprend l'un au moins des constituants suivants : de l'hydrogène, du gaz naturel, méthane, et en ce que le liquide comprend au moins l'un des constituants suivants : de l'eau, de l'eau glycolée, de l'huile. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux figures, dans lesquelles : - la figure 1 représente schématiquement la structure et le fonctionnement d'un système de remplissage selon l'invention lors d'une première phase de remplissage, - la figure 2 représente le système de remplissage de la figure 1 lors d'une seconde phase de remplissage, - la figure 3 représente schématiquement une variante de réalisation du système de remplissage selon l'invention, - la figure 4 représente schématiquement une autre variante de réalisation du système de remplissage selon l'invention incluant une source comportant un réservoir de stockage. L'invention propose de remplir un réservoir ou une bouteille à une pression sensiblement constante en faisant varier le volume libre pour du gaz dans la bouteille. Cette variation de volume peut être réalisée à l'aide d'une phase liquide (par exemple de l'eau) qui est introduite avant le remplissage du gaz et évacuée au fur et à mesure du remplissage. Ce procédé diminue ou élimine la compression du gaz injecté dans la bouteille qui est la principale cause de l'augmentation de la température. Il devient alors possible de remplir une bouteille de gaz à haute pression plus rapidement, le temps de remplissage n'étant plus limité par le contrôle de la montée en température de la bouteille, mais par les débits qu'il est possible de faire passer dans la bouteille En se référant à présent aux figures 1 et 2, le procédé selon l'invention comporte principalement deux phases. Dans une première phase (figure 1), la bouteille 1 est remplie avec une phase liquide (par exemple un volume VL d'eau). Si nécessaire, avant et/ou pendant la première phase de remplissage du conteneur avec du liquide, il peut être avantageux de vider au moins une partie du premier gaz précédemment contenu dans la bouteille. Le premier gaz précédemment contenu dans la bouteille peut être identique ou différent du gaz qui sera introduit lors du remplissage. De préférence, le liquide L est introduit dans la bouteille 1 jusqu'à ce que la pression du volume VG de gaz dans la bouteille atteigne la pression Pc de consigne de la bouteille 1 (figure 2). Lors d'une seconde phase, le gaz G est introduit dans la bouteille 1 à la pression de consigne Pc. A cet effet, un système 2 d'alimentation en phase liquide et un système 3 d'alimentation en gaz sont connectés à la bouteille 1. Lors de la seconde phase, le liquide L est évacué au fur et à mesure du remplissage avec le gaz G, de sorte que la pression PG de gaz dans la bouteille est maintenue sensiblement constante et proche de la pression de consigne Pc de remplissage. Le débit volumique de liquide sortant est de préférence égal au débit volumique du gaz entrant. Comme représenté, les alimentations et soutirage de liquide L et de gaz G peuvent être réalisées via un même orifice. Bien entendu, si la bouteille possède plusieurs entrées distinctes, l'alimentation en liquide et en gaz peuvent être réalisées par des entrées distinctes (cf. figure 3). Dans la variante de réalisation de la figure 3, une enveloppe déformable et de préférence imperméable est disposée dans la bouteille 1. L'enveloppe 4 est connectée au système 2 d'alimentation liquide. De cette façon, l'enveloppe 4 permet d'assurer le même remplissage que celui décrit précédemment, tout en évitant les contacts entre la bouteille 1 et le liquide L ainsi que la pollution du gaz G par le liquide L. Cette variante peut être réalisée via une ou plusieurs entrées dans la bouteille 1. Il faut noter que pendant la phase de remplissage en liquide L, le gaz résiduel G dans la bouteille 1 est comprimé. Cependant, l'augmentation de température induite par cette compression est relativement faible car soit la masse de gaz résiduelle est relativement faible et donc la chaleur générée est faible, soit la pression résiduelle de gaz est déjà élevée et donc la chaleur produite par compression est faible. De plus, le liquide introduit dans la bouteille grâce à sa capacité thermique élevée peut absorber une partie importante de la chaleur produite par la compression du gaz résiduel. Toutefois, pour éviter toute augmentation de température pendant cette phase d'introduction de liquide L, il est possible de vider la bouteille du gaz résiduel. La figure 4 illustre de façon plus détaillée un exemple de système de remplissage selon l'invention. Les éléments identiques à ceux décrits ci-dessus sont désignés par les mêmes références numériques et ne sont pas décrits une seconde fois en détail. Dans l'exemple de réalisation de la figure 4, le remplissage du conteneur ou bouteille 1 est réalisé à partir d'un réservoir source 5. C'est à dire que le système 3 d'alimentation en gaz connecté à la bouteille 1 est approvisionné par le réservoir 5 source de stockage. Le système 2 d'alimentation en phase liquide est relié à un réseau R de liquide comprenant une première pompe 6. La ligne d'alimentation en liquide du système 2 d'alimentation est également reliée au réservoir 5 de stockage via une vanne 8 et une seconde pompe 7. Comme précédemment, le remplissage peut comporter deux phases. Dans une première phase - la vanne 8 sur la branche reliant la ligne d'alimentation liquide au réservoir 5 de stockage est fermée - la vanne 9 sur la ligne d'alimentation en gaz est fermée, - la vanne 10 sur la branche reliant le réservoir 5 de stockage au réseau R est fermée, et - la vanne 11 sur la branche connectant la bouteille 1 au réseau liquide R (comportant la première pompe 6) est ouverte. De cette façon, la bouteille 1 est remplie avec du liquide L du réseau R au 30 moyen de la première pompe 6 haute pression jusqu'à ce que la pression du gaz dans la bouteille 1 atteigne la pression de consigne Pc. Dans une seconde phase : - la vanne 11 sur la branche connectant la bouteille 1 au réseau liquide R est fermée, - la vanne 10 sur la branche reliant le réservoir 5 de stockage au réseau R est fermée, - la vanne 9 sur la ligne d'alimentation en gaz est ouverte et -la vanne 8 sur la branche reliant la ligne d'alimentation liquide au réservoir 5 de stockage est ouverte. De cette façon, la bouteille 1 est remplie avec du gaz G à partir du réservoir 5 de stockage et le liquide L est évacué de la bouteille 1 vers l'intérieur du réservoir 5 de stockage au moyen de la seconde pompe 7. Le remplissage de gaz et le soutirage de liquide sont contrôlés de sorte que la pression dans la bouteille 1 reste proche de la pression de consigne. Lorsque le réservoir 5 de stockage ne contient plus de gaz G, le liquide L est vidangé vers le réseau R à travers la vanne 10. Ce procédé présente de nombreux avantages. Ainsi, la température dans la bouteille 1 augmente peu comme expliqué auparavant. Par ailleurs, la pression dans le réservoir 5 de stockage reste sensiblement constante ce qui permet une optimisation de l'utilisation de la masse de gaz stockée dans ce réservoir 5. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à l'exemple ci-dessus. Ainsi, par exemple, si le réservoir de stockage 5 est située en dessous de la bouteille 1 à remplir (par exemple enterré) il est possible de s'affranchir de la seconde pompe 7. Dans ce cas, il est préférable que l'injection du liquide dans le réservoir 5 de stockage s'effectue par le haut et que le débit de liquide entre les deux contenants 1 et 5 soit contrôlé par une vanne de régulation. Le débit maximal pourra être limité par la différence de niveau des deux réservoirs 1 et 5
Procédé de remplissage d'un conteneur de gaz sous pression comportant :- une étape préliminaire d'introduction d'un volume déterminé (VL) de liquide (L) dans le conteneur (1),- une étape de soutirage progressif du liquide (L) contenu dans le conteneur (1) de façon à augmenter le volume (VG) disponible pour du gaz dans le conteneur (1), et- une étape d'introduction progressive de gaz (G) sous pression dans le conteneur (1).
1. Procédé de remplissage d'un conteneur de gaz sous pression comportant : - une étape préliminaire d'introduction d'un volume déterminé (VL) de liquide (L) dans le conteneur (1), - une étape de soutirage progressif du liquide (L) contenu dans le conteneur (1) de façon à augmenter le volume (VG) disponible pour du gaz dans le conteneur (1), et - une étape d'introduction progressive de gaz (G) sous pression dans le conteneur (1). 2. Procédé de remplissage selon la 1, caractérisé en ce que l'étape préliminaire est précédée d'une phase de soutirage du gaz contenu dans la bouteille. 15 3. Procédé de remplissage selon la 2, caractérisé en ce que les étapes d'introduction du liquide (L) et de soutirage de gaz sont réalisées à des instants au moins proches et de préférence au moins en partie simultanés. 4. Procédé de remplissage selon l'une quelconque des 20 1 à 3, caractérisé en ce que les étapes de soutirage du liquide (L) et d'introduction de gaz (G) sous pression sont réalisées à des instants au moins proches et de préférence au moins en partie simultanés. 5. Procédé de remplissage selon l'une quelconque des 25 1 à 4, caractérisé en ce que le volume déterminé (VL) de liquide (L) introduit lors de l'étape préliminaire est choisi de façon à atteindre une pression (P) déterminée de gaz dans le volume (VG) disponible du conteneur (1). 6. Procédé de remplissage selon la 5, caractérisé 30 en ce que la pression (P) du gaz dans le volume (VG) disponible du conteneur (1) est proche de la pression de service (Ps) du conteneur. 10 7. Procédé de remplissage selon la 5, caractérisé en ce que la pression (P) du gaz dans le volume (VG) disponible du conteneur (1) est proche de la pression de consigne (Pc) du conteneur. 8. Procédé de remplissage selon la 7, caractérisé en ce que la pression de consigne (Pc) du conteneur est calculée en fonction de la pression de service (Ps) et en tenant compte des conditions de remplissage telles que la pression initiale dans la bouteille, la température du gaz de remplissage, la vitesse de remplissage et des conditions extérieures telles que la température ambiante. 9. Procédé de remplissage selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisé en ce que le soutirage du liquide (L) contenu dans le conteneur (1) est piloté de façon à maintenir la pression (P) du gaz dans le volume (VG) disponible à une valeur déterminée. 10. Procédé de remplissage selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que les étapes d'introduction et de soutirage du liquide (L) sont réalisées dans une enveloppe déformable disposée dans le conteneur (1). 11. Procédé de remplissage selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que le gaz introduit dans le conteneur (1) est prélevé d'un réservoir (5) de stockage, le liquide (L) introduit dans le conteneur (1) étant prélevé d'un réseau (R) et/ou du même réservoir (5) de stockage. 12. Procédé de remplissage selon la 11, caractérisé en ce que le liquide soutiré lors de l'étape de soutirage est introduit dans le réservoir (5) de stockage.
F
F17
F17C
F17C 5
F17C 5/06
FR2888984
A1
DISPOSITIF D'EMISSION D'ORDRES DE COMMANDE POUR STORE MOTORISE A LAMES ORIENTABLES
20,070,126
L'invention concerne un dispositif d'émission d'ordres de commande d'un store à lames orientables motorisé, comprenant des boutons de commande et un élément mobile de commande déplaçable dans deux sens selon une direction théorique de manipulation, ces boutons de commande et cet élément mobile de commande étant disposés sur une première face du dispositif d'émission. La demande EP 1 486 640 décrit un dispositif d'émission d'ordres 30 (représenté à la figure 1) pour commander des mouvements des lames d'un store. Les lames sont déplaçables en translation par appui sur des boutons de commande 31, 32 et déplaçables en rotation par manipulation d'une molette de commande 33. Un tel dispositif permet de rendre plus intuitives les actions nécessaires pour commander le store. Cependant, les manipulations de la molette posent problèmes. En effet, contrairement à un appui sur un bouton où, une fois le bouton enfoncé, le geste de l'utilisateur est bloqué, rien ne permet sur le dispositif de commande d'arrêter le geste de l'utilisateur lors de la manipulation de la molette. Si ce geste se prolonge au-delà de la molette, il peut donner lieu à des appuis intempestifs sur des boutons de commande 31, 32. En outre, il a été remarqué que la proximité de boutons destinés à commander des mouvements des lames dans des sens opposés donne souvent lieu à des erreurs de manipulations par l'utilisateur. Ce problème pourrait être résolu en éloignant les boutons l'un de l'autre, mais ceci se ferait au prix d'un dispositif de commande moins compact. MS\2.S649.12FR.546.AM1 au propre.doc Le but de l'invention est de fournir un dispositif d'émission d'ordres permettant de remédier aux inconvénients précités et d'améliorer les dispositifs connus de l'art antérieur. En particulier, l'invention propose un dispositif d'émission d'ordres permettant d'éviter l'occurrence d'actions non intentionnelles de l'utilisateur en évitant d'une part que des gestes non contrôlés par l'utilisateur ne donnent lieu à des appuis sur des boutons et en évitant d'autre part que les fonctions des boutons soient confondues par l'utilisateur. Le dispositif d'émission d'ordres selon l'invention est caractérisé en ce que les boutons sont agencés hors d'une zone d'exclusion délimitée par deux droites se croisant au centre de l'élément mobile et formant un angle de 60 dont la bissectrice est parallèle à la direction théorique de manipulation et par un cercle centré sur l'élément mobile et distant de celui-ci d'une distance valant 20 mm et en ce que les boutons commandant des mouvements des lames en sens opposés sont disposés de part et d'autre de l'élément mobile. Il a en effet été remarqué que la présence d'une molette sur un dispositif d'émission fournit à l'utilisateur un excellent repère tactile pour déterminer la position de sa main relativement au dispositif. Ainsi, en disposant un premier bouton commandant les mouvements (notamment les mouvements de translation) des lames dans un sens d'un côté de la molette et un autre bouton commandant les mouvements des lames dans l'autre sens de l'autre côté de la molette, on évite que l'utilisateur confonde les boutons. La zone d'exclusion est de préférence délimitée par deux droites se croisant au centre de l'élément mobile et formant un angle de 50 dont la bissectrice est parallèle à la direction théorique de manipulation et par un MS\2. S649.12FR.546.dpt.doc cercle centré sur l'élément mobile et distant de celui-ci d'une distance valant 10 mm. Avantageusement, le dispositif comprend, dans la zone d'exclusion, au 5 moins une butée formant protubérance par rapport à la première face à proximité de l'élément mobile. Le dispositif peut comprendre quatre boutons disposés symétriquement par rapport à la projection sur la première face de la direction théorique de manipulation et de la perpendiculaire à cette projection passant par le centre de l'élément mobile. Le dispositif peut comprendre un contact électrique associé à un déplacement de l'élément mobile selon une direction sensiblement perpendiculaire à la première face, ce contact permettant de commander un arrêt du mouvement des lames. L'élément mobile peut être une molette mobile en rotation autour d'un axe, un curseur déplaçable en translation ou un bouton basculable par 20 rotation autour d'un axe. Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, différentes variantes de réalisation d'un dispositif d'émission d'ordres de commande d'un store à lames selon l'invention. La figure 1 est un schéma d'un dispositif d'émission d'ordres connu de l'art antérieur. La figure 2 est un schéma d'un dispositif d'émission selon l'invention 30 commandant un store. MS\2. S649.12FR.546.dpt.doc Les figures 3, 4, 5 et 6 sont des vues de détail des différentes variantes de réalisation du dispositif d'émission, la figure 4 étant une vue en coupe et la figure 5 étant une vue latérale. Le dispositif 1 de store à lames orientables motorisé représenté à la figure 2 comprend un émetteur d'ordres 2 muni d'une première interface de commande 2a et d'une deuxième interface de commande 2b, un récepteur d'ordres 6 lié à un ensemble mécanique 4 comprenant des lames horizontales 5 orientables autour de leur axe, un moteur 3 d'orientation des lames et un moteur 3' de déplacement vertical des lames. Les mouvements de déplacement vertical et d'orientation des lames peuvent être obtenus par l'action d'un unique moteur. La première interface de commande 2a comprend deux boutons de commande 11, 12. Les boutons 11 et 12 permettent, de façon classique, de commander respectivement la montée et la descente des lames du store en activant le moteur 3'. La deuxième interface de commande 2b comprend une molette. Cette molette, représentée aux figures 3 et 4, est mobile en rotation autour d'un axe D2. Elle permet par exemple d'actionner un premier ou un deuxième contact électrique selon son sens de déplacement et de commander en conséquence la rotation du moteur 3 dans un sens ou dans l'autre. Les deux interfaces sont disposées sur une même face 24 du dispositif de commande dite face avant. Cette face n'est pas nécessairement plane. La molette peut être remplacée par un autre élément mobile tel qu'un bouton 2b' à bascule mobile en rotation autour d'un axe D2' entre deux butées (comme représenté à la figure 5) ou un curseur mobile entre deux MS\2.S649.12FR.546.dpt.doc butées dans une rainure réalisée sur la face avant du dispositif d'émission. Pour manoeuvrer cet élément, il est nécessaire que l'utilisateur exerce une action sur celui-ci selon une direction théorique de manipulation définie comme la projection du déplacement d'un point quelconque de l'élément sur la face avant du dispositif d'émission lorsque celui-ci est manipulé. Cette direction est représentée par l'axe Dl. L'avantage lié aux formes de réalisations de l'élément mobile, est leur mode d'actionnement: en effet, pour manoeuvrer l'élément mobile, l'utilisateur doit le faire glisser et accompagner son mouvement. Ceci est particulièrement intuitif pour la commande de l'orientation des lames dans la mesure où le mouvement est lent et surveillé par l'utilisateur, tout au long de la manoeuvre d'orientation des lames. Cependant, pour éviter qu'un geste de manoeuvre de l'élément mobile prolongé de manière non intentionnelle par l'utilisateur au-delà de l'élément mobile sur la face avant ne déclenche l'émission d'un ordre, on prévoit sur la face avant du dispositif d'émission une zone d'exclusion A, c'est-à-dire une zone dans laquelle une action mécanique exercée sur le dispositif d'émission ne provoque pas d'émission d'ordre à destination du récepteur d'ordres 6. Dans cette zone, il est nécessaire qu'aucun bouton ne soit disposé ou tout au moins qu'aucun bouton ne soit entièrement disposé. En effet, la géométrie d'un bouton peut empiéter sur cette zone pourvu qu'une action sur le bouton à ce niveau ne provoque pas d'émission d'ordre à destination du récepteur d'ordres 6. Cette zone d'exclusion s'étend au moins de part et d'autre de l'élément mobile selon la direction théorique de manipulation et est adjacente à l'élément mobile. Elle s'étend en outre suffisamment pour qu'un geste de manoeuvre de l'élément mobile prolongé de manière non intentionnelle MS\2. S649.12FR.546.dpt.doc par l'utilisateur au-delà de l'élément mobile sur la face avant ne déclenche l'émission d'un ordre Dans une première variante de réalisation, la zone d'exclusion A est délimitée par deux droites Cl, C2 se croisant au centre de l'élément mobile et formant un angle a de 60 dont la bissectrice est parallèle à la direction théorique de manipulation. La zone d'exclusion est en outre être délimitée par un cercle 21 centré sur l'élément mobile et distant d'une distance d de l'élément mobile, cette distance étant égale à 20 mm. Dans une variante préférée, l'angle a vaut 50 et la distance d vaut 10mm. Avantageusement, le dispositif d'émission comprend, dans la zone d'exclusion A, au moins une butée 22 formant protubérance par rapport au niveau de la face avant 24 à proximité de l'élément mobile, par exemple dans la zone référencée B sur la figure 4. Cette butée peut par exemple consister en une pente sur la face avant (comme représenté à la figure 4) ou en un bossage. Une telle butée permet de limiter les gestes de manoeuvre de l'élément mobile susceptibles d'être prolongés de manière non intentionnelle par l'utilisateur au-delà de l'élément mobile sur la face avant. De préférence, une telle butée est disposée de part et d'autre de l'élément mobile. Les boutons de commande 11 et 12 sont disposés sur la face avant du dispositif d'émission de part et d'autre de l'élément mobile, de préférence, selon la direction perpendiculaire à la direction théorique de manoeuvre. Les boutons peuvent être disposés symétriquement. MS\2. S649.12FR.546.dpt.doc Dans une variante de réalisation représentée à la figure 6, le dispositif de commande peut présenter d'autres boutons de commande. Il peut notamment présenter des boutons 13 et 14 commandant respectivement le déplacement des lames vers une position intermédiaire haute et le déplacement des lames vers une position intermédiaire basse ou les déplacements des lames à vitesse réduite. Dans le cas où le dispositif d'émission comprend quatre boutons, ceux-ci peuvent être disposés les uns par rapport aux autres symétriquement par rapport aux axes Dl et D2. Les boutons de commandes présentent par exemple la forme de portions de couronne. Avantageusement, l'élément mobile peut être utilisé pour commander l'arrêt du mouvement des lames en exerçant sur celui-ci une pression suivant un axe D3 sensiblement perpendiculaire. Ainsi, un troisième contact est nécessaire pour réaliser cette fonction. Son fonctionnement est analogue à celui décrit au paragraphe 37 de la publication de la demande EP 1 486 640 Al. Le dispositif d'émission d'ordres peut être une télécommande filaire telle que décrit précédemment, mais il peut aussi consister en une télécommande portable sans fil, communiquant par exemple par le biais d'ondes radioélectriques ou infrarouges avec le récepteur d'ordres. Dans ce cas, les diverses actions exercées sur les différents boutons de commande, curseurs ou molettes sont traduits dans le dispositif d'émission par un dispositif électronique en un signal électromagnétique. Le dispositif d'émission selon l'invention peut évidemment être utilisé 30 pour commander tout type de store ou de rideau à lames orientables. MS\2. S649.12FR.546.dpt.doc
Le dispositif d'émission d'ordres comprend des boutons de commande (11, 12) et un élément mobile de commande (2b) déplaçable dans deux sens selon une direction théorique de manipulation (D1), ces boutons de commande et cet élément mobile de commande étant disposés sur une première face (24) du dispositif d'émission, caractérisé en ce que les boutons (11, 12) sont agencés hors d'une zone d'exclusion (A) délimitée par deux droites (C1, C2) se croisant au centre de l'élément mobile et formant un angle (a) de 60 degree dont la bissectrice est parallèle à la direction théorique de manipulation et par un cercle (21) centré sur l'élément mobile et distant de celui-ci d'une distance (d) valant 20 mm et en ce que les boutons (11, 12) commandant des mouvements des lames en sens opposés sont disposés de part et d'autre de l'élément mobile (2b).
Revendications: 1. Dispositif (2) d'émission d'ordres de commande d'un store (4) à lames orientables (5) motorisé, comprenant des boutons de commande (11, 12, 13, 14) et un élément mobile de commande (2b; 2b') déplaçable dans deux sens selon une direction théorique de manipulation (D1), ces boutons de commande et cet élément mobile de commande étant disposés sur une première face (24) du dispositif d'émission, caractérisé en ce que les boutons (11, 12, 13, 14) sont agencés hors d'une zone d'exclusion (A) délimitée par deux droites (Cl, C2) se croisant au centre de l'élément mobile et formant un angle (a) de 60 dont la bissectrice est parallèle à la direction théorique de manipulation et par un cercle (21) centré sur l'élément mobile et distant de celui-ci d'une distance (d) valant 20 mm et en ce que les boutons (11, 12, 13, 14) commandant des mouvements des lames en sens opposés sont disposés de part et d'autre de l'élément mobile (2b; 2b'). 2. Dispositif (2) d'émission d'ordres de commande d'un store (4) à lames orientables (5) motorisé, comprenant des boutons de commande (11, 12, 13, 14) et un élément mobile de commande (2b; 2b') déplaçable dans deux sens selon une direction théorique de manipulation (Dl), ces boutons de commande et cet élément mobile de commande étant disposés sur une première face (24) du dispositif d'émission, caractérisé en ce que les boutons (11, 12, 13, 14) sont agencés hors d'une zone d'exclusion (A) délimitée par deux droites (Cl, C2) se croisant au centre de l'élément mobile et formant un angle (a) de 50 dont la bissectrice est parallèle à la direction théorique de manipulation et par un cercle (21) centré sur l'élément mobile et distant de celui-ci d'une distance (d) valant 10 mm et en ce que les boutons (11, 12, 13, 14) commandant des MS12.S649.12FR. 546.AM2 au propre.doc mouvements des lames en sens opposés sont disposés de part et d'autre de l'élément mobile (2b; 2b'). 3. Dispositif (2) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend, dans la zone d'exclusion, au moins une butée (22) formant protubérance par rapport à la première face à proximité de l'élément mobile. 4. Dispositif (2) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend quatre boutons disposés symétriquement par rapport à la projection sur la première face de la direction théorique de manipulation et de la perpendiculaire à cette projection passant par le centre de l'élément mobile. 5. Dispositif (2) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un contact électrique associé à un déplacement de l'élément mobile selon une direction (D3) sensiblement perpendiculaire à la première face, ce contact permettant de commander un arrêt du mouvement des lames. 6. Dispositif (2) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément mobile est une molette mobile (2b) en rotation autour d'un axe (D2), un curseur déplaçable en translation ou un bouton (2b') basculable par rotation autour d'un axe (D2'). MS12. S 649.12FR.546.AM2 au propre.doc
H,E
H01,E06
H01H,E06B
H01H 13,E06B 9,H01H 9
H01H 13/70,E06B 9/32,H01H 9/16
FR2892646
A1
SYSTEME CATALYTIQUE HETEROGENE ET SON UTILISATION.
20,070,504
La présente invention se rapporte à un système catalytique hétérogène comprenant un polymère organique, un liquide ionique lié au polymère et au moins une espèce catalytique ou précatalytique. La présente invention se rapporte également à un procédé de préparation d'un tel système catalytique hétérogène et à son utilisation pour la catalyse de réactions chimiques. Les liquides ioniques sont des combinaisons d'ions et dont le point de fusion peut varier dans une large gamme de température, par exemple de - 10 à 100 C. Ils peuvent notamment être liquides à température ambiante. Les propriétés physiques et chimiques de ces liquides peuvent être très sensiblement modulées en fonction de la nature des cations et des anions constituant le liquide. Ils peuvent en outre solvater une grande variété de composés organiques, inorganiques, ou organométalliques. Ces liquides ioniques sont largement utilisés en synthèse organique et en catalyse à titre de milieux réactionnels favorables à diverses réactions chimiques, telles que par exemple des réactions de condensation, d'alkylation, d'hydrogénation, d'oxydation, de couplage, de carbonylation, d'allylation, de polymérisation.... Notamment, ils peuvent solubiliser les composés organométalliques, et selon la nature des entités ioniques qui les composent, ils peuvent être utilisés à titre de solvant inerte ou de co-catalyseur. Ainsi, les liquides ioniques sont d'excellents solvants pour les métaux de transition. Ils permettent de stabiliser l'espèce catalytique et d'améliorer l'activité catalytique des catalyseurs et la sélectivité des réactions catalysées (WASSERSCHEID & KEIM, Angew Chem Int Ed, 2000, 39 : 3772-89. DUPONT. J. ; DE SOUZA. R.F. ; SUAREZ. P.A.Z. ; Chem. Rev. 2002, 102, 3667-92. JAIN N. ; CHAUDAN S. ; CHAUDAN S.M.S. ; Tetrahedron 2005, 1015-1060). Enfin, les liquides ioniques, du fait de leur propriétés physico-chimiques particulières, notamment leur pression de vapeur nulle et leur non miscibilité avec les solvants organiques usuels, permettent les réactions en systèmes biphasiques et le recyclage du liquide ionique. De ce fait, ils sont particulièrement avantageux pour leur caractère non toxique et la minimisation des rejets polluants. Toutefois, ces liquides présentent l'inconvénient d'être difficile à produire, à purifier et à régénérer. En particulier, les traces d'eau, d'halogénures et de sous-produits de réaction sont souvent difficiles à éliminer. De plus, le produit de réaction peut également être difficile à extraire. Quelques systèmes alternatifs qui visent à contourner ces limitations ont été développés. Ainsi, WO 01/32308 décrit des systèmes catalytiques comprenant un liquide ionique immobilisé en surface d'un support solide inorganique fonctionnalisé, de type dérivé de silice. De EP 0 553 009 et de US 5,693,585 sont connus des liquides ioniques formés de la combinaison d'un acide de Lewis, tel qu'un chlorure d'aluminium, et d'un ammonium quaternaire, tel qu'un chlorure d'alkylammonium ou un chlorure d'imidazolium, et immobilisés sur une silice poreuse ou un support poreux organique telle qu'une résine macroréticulée. L'anion du liquide ionique immobilisé constitue l'espèce catalytique et est à l'origine de l'activité catalytique. Toutefois, les propriétés catalytiques des systèmes précédemment décrits dépendent directement de la nature du support solide poreux qui limite les cinétiques dues au phénomène de diffusion à l'interface liquide-solide. De plus, un greffage d'un liquide ionique en surface limite la quantité d'espèce catalytique immobilisable. Par ailleurs, la préparation de ces supports à surface ionique nécessite la mise en oeuvre de procédés complexes qui rendent difficiles et coûteux l'optimisation des catalyseurs. Il existe donc un besoin pour la catalyse de disposer d'un système permettant de bénéficier des avantages de réactivité et sélectivité d'un milieu ionique tout en évitant les inconvénients des systèmes ci-dessus. Il existe également un besoin de disposer d'un système catalytique hétérogène dont les performances ne soient pas limitées notamment par la diffusion des réactifs à une interface liquide-solide. Il existe encore un besoin de disposer d'un système catalytique hétérogène qui soit aisé à préparer, à purifier et à recycler. Il existe aussi un besoin de disposer d'un système catalytique hétérogène dont les propriétés soient facilement modulables. Il existe également un besoin de disposer d'un système catalytique hétérogène dans lequel l'espèce catalytique demeure piégée et ne puisse être relarguée au cours des réactions chimiques ou au cours du processus de recyclage. La présente invention a précisément pour objet de satisfaire à tout ou partie de ces besoins. Ainsi, la présente invention a pour objet un système catalytique hétérogène comprenant : - un polymère organique apte à former une phase gel en présence d'un solvant, - un liquide ionique lié audit polymère par interaction covalente entre ledit polymère et une des deux entités ioniques constituant ledit liquide ionique, et - au moins une espèce catalytique ou précatalytique immobilisée en tout partie dans le système catalytique hétérogène par interaction non covalente avec au moins une des entités ioniques constituant ledit liquide ionique. Plus particulièrement, l'espèce catalytique est distincte de chacune des deux entités ioniques constituant le liquide ionique, c'est-à-dire ne possède pas les mêmes propriétés physico-chimiques que celles-ci. Dans la suite de la demande, par souci de clarté et de simplification, le système catalytique hétérogène pourra également être indexé de la manière suivante : nom du polymère-liquide ionique-espèce-catalytique (ou précatalytique). Ainsi, un des systèmes catalytiques hétérogènes selon l'invention peut être indexé de la manière suivante : polystyrène-N+Et3C1-chargé en Pd(OAc)2. En absence d'indication contraire, le terme catalytique peut désigner indifféremment un état catalytique ou un état précatalytique. L'élément structural du système catalytique hétérogène selon l'invention comprenant un polymère organique apte à former une phase gel et un liquide ionique lié au polymère pourra être dénommé dans la suite de la description "polymère ionique". Avantageusement, le système catalytique hétérogène se présente sous la forme d'une phase gel ionique dans laquelle est emprisonnée au moins l'espèce catalytique ou au moins l'espèce précatalytique. Les inventeurs ont observé, contre toute attente, qu'il est possible, d'utiliser efficacement des systèmes de polymère organique/liquide ionique, autrement dit polymère ionique, notamment combinés avec un solvant apte à conférer audit polymère ionique une structure en phase gel, pour emprisonner, dans l'organisation matricielle polymérique insoluble, notamment par interactions non-covalentes, une ou plusieurs espèces catalytiques ou précatalytiques, et de mettre ainsi au point des systèmes catalytiques conformes à l'invention dits "phases gels ioniques catalytiques". Le solvant retenu pour former la phase gel catalytique peut, avantageusement, être le solvant de la réaction destinée à être catalysée par le système catalytique hétérogène selon l'invention. Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne également une espèce catalytique constituée de particules colloïdales formées en tout ou partie d'un système catalytique hétérogène conforme à la présente invention. Ces particules colloïdales, dont la taille peut varier, par exemple de 0,1 à 10,0 nm sont dispersées dans la phase gel ionique. Les systèmes catalytiques hétérogènes selon l'invention s'avèrent avantageux à plusieurs titres. Ils sont, d'une part, très facilement modulables à façon par variation de la structure polymérique, de la composition du liquide ionique et de la nature de l'espèce catalytique, et d'autre part, permettent d'accéder à des performances catalytiques améliorées en termes d'activité et de sélectivité voire totalement différentes de celles manifestées par les espèces catalytiques homogènes considérées sous une forme non immobilisée. Les phases gels catalytiques selon l'invention peuvent présenter des propriétés améliorées de solubilisation des espèces chimiques impliquées dans la réaction à catalyser. Par ailleurs, le cas échéant, les métaux de transition utilisés à titre de catalyseur peuvent présenter des propriétés catalytiques modifiées voire originales. Les systèmes catalytiques hétérogènes selon l'invention peuvent être également greffés sur une matrice polymérique annexe rigide. Avantageusement, celle-ci peut être insensible, ou peu sensible, aux effets de solvant. Un tel greffage peut également s'effectuer via le polymère ionique ou la phase gel ionique avant immobilisation de l'espèce catalytique ou précatalytique. Selon encore un autre de ses aspects, la présente invention se rapporte à un procédé de préparation d'un système catalytique hétérogène conforme à l'invention 30 comprenant au moins les étapes consistant à : - disposer d'au moins un polymère ionique apte à former une phase gel en présence de solvant, et - mettre en contact ledit polymère ionique avec au moins une espèce catalytique ou précatalytique dans des conditions propices à l'immobilisation par liaison non covalente de ladite espèce au niveau du polymère ionique. On entend désigner, au sens de la présente invention, par "espèce précatalytique", un précurseur immobilisé dans un gel ionique, qui en lui-même est dénué de propriété catalytique ou, à défaut, d'une activité catalytique satisfaisante, mais qui est capable de former, dans des conditions appropriées, une espèce significativement active catalytiquement. Avantageusement, la mise en contact de l'espèce catalytique ou du précurseur d'espèce catalytique avec ledit polymère ionique peut être effectuée dans un solvant au sein duquel ledit polymère ionique est susceptible d'adopter une structure en phase gel. Selon encore un autre de ses aspects, la présente invention se rapporte à l'utilisation d'un système catalytique hétérogène conforme à la présente invention pour la catalyse d'une réaction chimique, notamment en synthèse organique. LIQUIDE IONIQUE Dans le cadre de l'invention, le liquide ionique associé au polymère peut être soit un liquide ionique conventionnel soit constitué d'un couple anion-cation qui, sous une forme non associée au polymère, ne forme pas un liquide ionique mais qui, sous une forme immobilisée au niveau du polymère, s'avère en revanche efficace pour générer, au sein d'une phase gel, un environnement ionique assimilable à celui d'un liquide ionique. A des fins de simplicité, le terme liquide ionique utilisé dans la présente description couvre ces deux alternatives. D'une manière générale, sont ainsi qualifiées des compositions de type sel 25 fondu qui sont liquides à une température inférieure au point de fusion des entités ioniques constituant le liquide ionique. Avantageusement, le point de fusion des liquides ioniques convenant à l'invention varie de -10 C à 100 C, plus particulièrement de -5 C à 60 C, voire de 0 C à 30 C, estimé à la pression atmosphérique. 30 Les liquides ioniques conventionnels sont classiquement constitués d'un anion organique, comme des dérivés de type carboxylate ou phosphate, ou inorganique, par exemple un halogénure, associé à un cation organique, par exemple, des dérivés de type ammonium, ou phosphonium, ou sulfonium. Plus généralement, les liquides ioniques susceptibles d'être mis en oeuvre dans le cadre de la présente invention, peuvent répondre à la formule générale (I) : A+B_ (I) dans laquelle, A+ figure une entité organique cationique, et B- une entité organique ou inorganique anionique. Classiquement, les entités organiques à caractère cationique sont obtenues par alkylation, protonation ou acylation de molécules organiques. Ces entités peuvent être des molécules organiques acycliques à l'image des dérivés cationiques des amines tertiaires, dont les amidines, les imines, les guanidines, à l'image des dérivés cationiques des phosphines, dont les phosphines imines, à l'image des dérivés cationiques des arsines, à l'image des dérivés cationiques des éthers, à l'image des dérivés cationiques des thio-éthers et des dérivés cationiques des séléno-éthers. Il peut également s'agir de molécules hétérocycliques, à l'image par exemple des dérivés cationiques des noyaux imidazoles, pirazoles, thiazoles, isothiazoles, azathiazoles, oxothiazoles, oxazines, oxazolines, dithiazoles, triazoles, pyroles, furanes, thiophènes, indoles, indolines, oxazoles, isoxazoles, isotriazoles, tétrazoles, benzofuranes, dibenzofuranes, benzothiophènes, dibenzothiophènes, thiadiazoles, pyridines, pyrimidines, pyrazines, pyridazines, pyperazines, pypéridines, morpholines, pyranes, quinoxalines, quinolines, isoquinolines, thiazines, oxazines, et analogues. Selon un mode de réalisation particulier, les liquides ioniques susceptibles d'être mis en oeuvre dans la présente invention peuvent comprendre au moins une entité ionique cationique choisie notamment parmi un dérivé ammonium, phosphonium, sulfonium, imidazolium, guanidinium, pyridinium, pyrazolium, dithiazolium. Plus particulièrement, le liquide ionique peut comprendre en tant qu'entité ionique cationique, un dérivé ammonium, notamment de formule générale (II) : N+RI R2R3R4 (II) dans laquelle - Ri, R2, R3 et R4, peuvent, indépendamment l'un de l'autre, représenter un atome d'hydrogène, un radical alkyle acyclique, un radical alkyle cyclique, un radical alkyle polycyclique, un radical alkoxy, un radical hétérocyclique, un radical aryle. Notamment, Ri, R2, R3 ou R4, indépendamment l'un de l'autre, peuvent représenter un atome d'hydrogène, un radical hydrocarboné en C1-C20, en particulier en C2-C12, en particulier en C3-C6, et plus particulièrement en C4 ou C5, linéaire ou ramifié, insaturé ou non, cyclique ou non, aromatique ou non, optionnellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes choisi parmi O, N ou S. Plus particulièrement, l'ammonium peut être tel que Ri, R2, R3 et R4 peuvent représenter, indépendamment l'un de l'autre, un radical méthyle, un radical éthyle, un radical n-butyle, un radical phényle, un radical benzyle, un radical pyridinyle, un radical hydroxyéthyle, un radical diméthylaminoéthyle, un radical acétateéthyle, un radical méthylétheréthylétheréthylène, un radical 1-hydroxy-1-phényl-2-diméthylaminopropyle, un radical m-hydroxyphényle, un radical N-oxazinyléthylène, un radical p-((p-diméthylaminophénylène)méthyl)phénylène. Avantageusement, l'ammonium peut être tel que Ri, R2, R3 et R4 peuvent représenter chacun un radical éthyle, un radical benzyle et/ou un radical n-butyle, et en particulier un radical éthyle. Pour leur part, les entités ioniques anioniques du liquide ionique susceptibles de convenir à la mise en oeuvre de la présente invention peuvent, notamment, être choisies parmi des dérivés anioniques d'atomes d'halogène, des dérivés anioniques de complexes métalliques, des sulfates, des mono- ou tri-sulfonates comme par exemple des trifluorométhanesulfonates ou triphénylphosphomono- ou tri-sulfonates, des phosphates, des phosphonates, des carboxylates comme par exemple des acétates ou trifluoroacétates, des hydrates, des amidures, des borates et des antimonates. Le liquide ionique peut être lié au polymère organique par une liaison covalente entre un monomère du polymère et au moins une des deux entités ioniques le composant, en particulier l'anion B- et/ou le cation A+. L'immobilisation d'un liquide ionique au niveau d'un polymère afin d'obtenir 30 un polymère ionique peut être conduite comme décrit dans le procédé détaillé par la suite. Ainsi, le polymère ionique peut être obtenu par réaction d'une des entités ioniques d'un liquide ionique avec une fonction réactive d'un monomère du polymère ou par réaction d'un précurseur d'une entité ionique d'un liquide ionique. Selon une première variante, l'immobilisation du liquide ionique au niveau du polymère est réalisée via liaison covalente établie entre l'entité ionique cationique, par exemple un sel d'ammonium, et ledit polymère. Le polymère ionique ainsi obtenu est dit "polymère ionique cationique" et est apte à former une phase gel ionique en présence d'un solvant. Selon une seconde variante, l'immobilisation du liquide ionique est assurée via une liaison covalente établie entre l'entité ionique anionique, par exemple un sulfonate tel qu'un triphénylphosphotrisulfonate, ou un phosphonate, et ledit polymère. Le polymère ionique ainsi obtenu est dit "polymère ionique anionique" et est apte à former une phase gel ionique en présence d'un solvant. Par exemple, l'immobilisation d'un liquide ionique sur un polymère organique peut être obtenue par réaction d'une fonction électrophile d'un gel de polystyrène, par exemple de type bromométhyle, et d'une fonction amine, par exemple de type trialkylamine, pour conduire à la formation d'une fonction amine quaternaire incorporée au niveau du polymère. Des liaisons covalentes sont ainsi formées à l'issu de la réaction d' alkylation. Lorsqu'il n'est pas possible de former l'entité anionique désirée à partir d'un halogénure déjà présent, cette entité peut être introduite par échange anionique total ou partiel (ou métathèse). La réalisation de ces réactions d'échange anionique relève des compétences de l'homme de l'art. Les entités ioniques cationiques immobilisées sur le polymère organique peuvent être plus particulièrement dérivées des cations, ou des précurseurs de cations, choisis parmi les cations phosphonium, arsonium, ammonium, amidinium, iminium, guanidinium, imidazolium, pyridinium, pirazolium, pyrimidinium, pyrazinium, pyridazinium, pyperazinium, pypéridinium, thiazolium, isothiazo hum, azathiazolium, oxothiazolium, oxazinium, oxazolinium, dithiazolium, triazolium, pyrolium, furanium, thiophénium, indolium, indolinium, oxazolium, isoxazolium, isotriazolium, tétrazolium, benzofuranium, dibenzofuranium, benzothiophénium, dibenzothiophénium, thiadiazolium, morpholinium, pyranium, quinoxalinium, quinolinium, isoquinolinium, thiazinium, oxazinium, dans lesquels un ou plusieurs de leurs substituants, généralement des radicaux, ou un hétéroatome participent à une réaction de condensation avec une fonction réactive présente sous le polymère. Dans les polymères ioniques cationiques, l'entité ionique anionique libre peut être un dérivé anionique d'atome d'halogène, ou un dérivé anionique de complexes métalliques, contenant de l'aluminium, de l'antimoine, du gallium, du fer, du cuivre, du zinc, de l'indium, de l'étain, du bore ou du phosphore, un dérivé carboxylate, sulfonate, sulfate, phosphonate, phosphate, ou hydrate. Le liquide ionique est avantageusement présent au sein du système catalytique hétérogène à une quantité variant d'environ 70 à environ 500 mg par gramme de polymère, notamment d'environ 160 à environ 400 mg par gramme de polymère, et plus particulièrement d'environ 180 à environ 260 mg par gramme de polymère. Pour des raisons évidentes, la nature des entités ioniques utilisées est susceptible d'influencer significativement les propriétés du liquide ionique et/ou les propriétés de l'espèce catalytique immobilisée par leur intermédiaire. En conséquence, les entités ioniques du liquide ionique sont généralement choisies selon la nature de la réaction chimique à catalyser et/ou la nature de l'espèce catalytique à immobiliser. ESPECE CATALYTIQUE Le système catalytique hétérogène selon l'invention comprend au moins une espèce catalytique ou précatalytique, voire plusieurs espèces catalytiques de nature chimique identique ou différente. Ainsi un système catalytique hétérogène conforme à l'invention peut comprendre au moins deux, voire au moins trois espèces catalytiques ou précatalytiques différentes. Au sens de l'invention, on entend désigner par "espèce catalytique", une espèce chimique apte à moduler efficacement une réaction chimique, par exemple en terme de cinétique de réaction, de sélectivité de réaction et/ou de rendement. Les espèces catalytiques considérées dans le cadre de la présente invention peuvent être choisies parmi une espèce catalytique métallique, une espèce catalytique organique, une espèce catalytique organométallique, et un mélange de celles-ci. Avantageusement, l'espèce catalytique se présente sous la forme d'une espèce polaire et/ou d'une entité métallique. L'espèce polaire peut être avantageusement un ligand, un catalyseur organique, une fonction acido-basique, un co-catalyseur. L'entité métallique peut être avantageusement un métal catalyseur sous la forme d'un complexe organo-métallique, monométallique ou multimétallique. 10 L'espèce catalytique peut également être un cluster métallique. Comme précisé précédemment, la ou les espèce(s) catalytique(s) ou précatalytique(s) est (sont) immobilisée(s) au niveau du système catalytique hétérogène selon l'invention par intéraction non-covalente avec au moins une des entités ioniques constituant le liquide ionique. 15 La ou les intéractions peuvent s'établir indifféremment entre l'espèce catalytique et l'entité ionique liée et/ou l'entité ionique non liée au polymère organique dudit liquide ionique. Selon un premier mode de réalisation, l'immobilisation de l'espèce catalytique ou précatalytique peut être assurée via une intéraction avec l'entité ionique cationique du 20 liquide ionique, liée ou non, au polymère organique. Selon un autre mode de réalisation, l'immobilisation de l'espèce catalytique ou précatalytique peut être assurée via une intéraction avec l'entité ionique anionique du liquide ionique, liée ou non, au polymère organique. Pour des raisons évidentes, ce sont les natures chimiques des entités ioniques et 25 de l'espèce catalytique mises en présence qui déterminent le choix de l'entité intervenant dans l'interaction et du type d'intéraction. Plus précisément, l'interaction peut être une intéraction de type ionique, une intéraction métal-ligand dans le cas d'une espèce catalytique métallique ou encore peut être figurée par une intéraction de type forces de Van der Waals. 30 Au sens de la présente invention, on entend désigner par "liaison métal-ligand" une liaison dans laquelle un doublet d'électrons d'une orbitale d'un ligand établit une liaison en remplissant une orbitale atomique vide du métal ou un doublet d'électrons du métal remplit une orbitale atomique vide du ligand. Dans le cas d'une espèce catalytique métallique ou organométallique, une interaction, par exemple de type liaison métal-ligand, peut être établie entre au moins une des entités ioniques du liquide ionique et le métal ou au moins l'un des métaux présent(s) dans l'espèce catalytique. Selon une autre variante de réalisation, dans le cas d'une espèce catalytique métallique ou organométallique, une intéraction peut être établie entre au moins une des entités ioniques du liquide ionique et le métal ou au moins un ligand complexant le ou un métal de l'espèce catalytique. Avantageusement, ce type d'intéraction peut être de nature ionique. En ce qui concerne les intéractions de type ionique, celles-ci peuvent être également établies entre au moins une des entités ioniques du liquide ionique et au moins un des ligands associés au(x) métal(ux), voire avec un atome de métal chargé ou non. Des intéractions de type ionique peuvent également être établies entre au moins une des entités ioniques du liquide ionique et un catalyseur de nature organique. Le terme espèce catalytique ou précatalytique désigne selon l'invention l'espèce qui est générée à l'issue de l'intéraction non covalente et qui est réactive catalytiquement ou apte à générer elle-même une telle espèce. Ainsi, l'entité ionique du liquide ionique impliquée dans l'intéraction, peut ou non faire partie intégrante de l'espèce catalytique ou précatalytique. A titre d'exemple d'espèce catalytique organique pouvant convenir à la mise en oeuvre de la présente invention, on peut mentionner des agents de transfert de phase (ammonium, phosphonium, éther couronne, urée...), des acides (acide sulfonique, sel de pyridinium, dicyanocétène...), des aminoacides tels que la proline ou ses dérivés chargés, des bases (DMAP et ses analogues, alkylguanidine, pipérazine, TPP...), des entités acido-basiques telles que des hydrogénocarbonates, des phosphates. A titre d'exemple d'espèce catalytique métallique susceptible de convenir à la présente invention, on peut mentionner les dérivés métalliques ioniques ou neutres, contenant au moins un métal choisi parmi les métaux des groupes 4, 5, 6, 7, 8, 9 et 10 de la table périodique des éléments et notamment les métaux nobles, tels que Au, Ag, Pt, Ru, Rh, Pd, Hg, Os et Ir ; les métaux de transition tels que Ti, V, Cr, Mn, Fe, Co, Ni, Cu, Zn, Y, Zr, Hf, Nb, Mo, Cd, Ta, W et Re ; les métaux de terres rares tels que La, Ce, Pr, Nd, Sm, Eu, Tb, Th, Dy et U. Selon une première variante, ce dérivé métallique peut être choisi parmi les alliages de métaux nobles, de métaux de transition et/ou de métaux de terres rares ; les clusters constitués d'oxydes métalliques tels que par exemple PdO, RhO, RuO, IrO, CuO, NiO et Co3O4 ; les métaux nobles dopés par des oxydes métalliques tels que par exemple des métaux nobles dopés CuO, NiO et Co3O4 ; les oxydes multimétalliques tels que par exemple des oxydes binaires de Cu-Cr, Cu-Mn, Pd-Cr, Pd-Mn, Pd-Ni, Pd-Mo, Pd-Co, Pd- Fe, Pd-Zn, Pd-Zr, Pd-W, Pd-Al, Ru-Cr, Ru-Mn, Ru-Ni, Ru-Mo, Ru-Co, Ru-Fe, Ru-Zn, Ru-Zr, Ru-W, Ru-Al, Rh-Cr, Rh-Mn, Rh-Ni, Rh-Mo, Rh-Co, Rh-Fe, Rh-Zn, Rh-Zr, Rh-W, Rh-Al, Ir-Cr, Ir-Mn, Ir-Ni, Ir-Mo, Ir-Co, Ir-Fe, Ir-Zn, Ir-Zr, Ir-W, Ir-Al, Cr-Mn, Ni-Cu, Ni-Mo, Cu-Mo, Ni-Co, Co-Mo, Ni-Fe, Fe-Mo, Cu-Fe, Mn-Ag,Mn-Sn, Ag-Sn, Cu-Ag, Cu-V, Ag-V, Cu-V, Ni-V, Bi-Mo, Bi-V, Mo-V, V-Zr, V-Ti, Zr-Ti, V-Nb, Nb-Mo, V-P, P-Mo, Ni-P, P-Cu, Co-P, Co-Fe, P-Fe, Mg-V, Mg-Sn, V-Sn, K-Ti, K-Bi, Ti-Bi, Cr-Sb, Cr-V, Sb-V, Bi-Mo, Bi-Nb, K-Cr, K-Al, Al-Cr, Zn-Cu, Zn-Al, Cu-Al, La-Cr, La-Zr, Cr-Zr, La-Mo, Mo-Zr, La-W, W-Zr, Mo-W, W-V, Cu-W, Bi-W, Fe-Sb, Fe-V et Ni-Ta, Ni-Nb, Ta-Nb, et tels que par exemple les oxydes métalliques ternaires de Cu-Cr-Mn, Ni-Cr-Mn, Ni-Cu-Mo, Ni-Co-Mo, Ni-Fe-Mo, Cu-Fe-Mo, Pd-Cr-Mn, Pd-Cu-Mo, Pd-Co-Mo, Pd-Fe-Mo, Pd-Fe- Mo, Ru-Cr-Mn, Ru-Cu-Mo, Ru-Co-Mo, Ru-Fe-Mo, Ru-Fe-Mo, Rh-Cr-Mn, Rh-Cu-Mo, Rh-Co-Mo, Rh-Fe-Mo, Rh-Fe-Mo, Ir-Cr-Mn, Ir-Cu-Mo, Ir-Co-Mo, Ir-Fe-Mo, Ir-Fe-Mo, Mn-Ag-Sn, CuAg-V, Cu-Ni-V, Pd-Ni-V, Ru-Ni-V, Rh-Ni-V, Ir-Ni-V, Bi-Mo-V, V-Zr-Ti, V-Nb-Mo, V-P-Mo, Ni-P-Cu, Co-P-Fe, Mg-VSn, K-Ti-Bi, Cr-Sb-V, Bi-Mo-Nb, K-Cr-Al, Zn-Cu-Al, La-Cr-Zr, La-Mo-Zr, La-W-Zr, Mo-W-V, Cu-Mo-W, Pd-Mo-W, Ru-Mo-W, Rh-Mo-W, Ir-Mo-W, Bi-Mo-W, Bi-V-W, Fe-Sb-V et Ni-Ta-Nb ; les carbides métalliques tels que MoC, WC, PdC ; les sulfates métalliques ; les sulfides métalliques ; les nitrides métalliques ; les carbonates métalliques ; les chlorures métalliques ; les carboxylates métalliques ; les polyoxométalates (POM) ; les phosphates métalliques tels que le vanadylpyrophospate (VPO) ; les acides de Bronstead, tels que HF ; les acides de Lewis, tels que A1C13 ; et leurs mélanges. L'espèce catalytique convenant à la mise en oeuvre de l'invention peut également être choisie parmi le groupe des complexes organométalliques. Plus précisément, les complexes organométalliques susceptibles d'être utilisés dans les systèmes catalytiques hétérogènes conformes à l'invention peuvent comprendre au moins un atome ou ion métallique, notamment tel que défini précédemment, associé avec et/ou lié à d'autresatomes, ions, molécules ou composés organiques. En particulier, le complexe organométallique peut être figuré par la formule générale (III) : (MpM'p,M"pä )(X)m(L)n (III) dans laquelle : - p, p', p" sont, indépendamment l'un de l'autre, égal à zéro ou représentent un entier variant de 1 à 3 avec leur somme étant supérieure ou égale à 1, -(MpM'p'M"p" ) signifie que ledit complexe peut contenir un unique atome métallique (dans ce cas p est égal à 1 et p' et p" sont alors égaux à zéro), plusieurs atomes métalliques de même nature (p est alors supérieur à 1 et p' et p" sont égaux à zéro) ou encore plusieurs atomes métalliques de nature différentes (p et au moins p' sont alors, indépendamment l'un de l'autre, égaux ou supérieurs à 1), le nombre de ces atomes métalliques différents étant illimité (ce qui est figuré par la répétition M'p'M"p" ), - M, M', M" sont, indépendamment l'un de l'autre, un métal ou un ion métallique choisi parmi les métaux des groupes 4, 5, 6, 7, 8, 9 et 10 de la table périodique des éléments. Selon un mode de réalisation, M peut être choisi parmi Ni, Pd, Fe, Pt, Ru, Rh, Co, et Ir, - X désigne un atome ou un groupement chimique de degré de coordination égal à 1, c.a.d apte à établir une liaison covalente de type a avec au moins un atome de métal, -m peut être égal à zéro ou représente un entier variant de 1 à 6 avec, lorsque m est supérieur à 1, x pouvant représenter des atomes et/ou groupements chimiques identiques ou différents, - L désigne un groupement chimique de degré de coordination au moins égal à 2 et en particulier apte à établir au moins une liaison de coordination de type a ou n avec 30 au moins un atome de métal, et - n, peut être égal à zéro ou représente un entier variant de 1 à 6 avec, lorsque n est supérieur à 1, L pouvant représenter des groupements chimiques identiques ou différents, - ou l'une de ses formes chargées. A titre illustratif et non limitatif des atomes ou groupements chimiques susceptibles de convenir à titre de X dans la formule générale (III), on peut notamment citer les atomes d'hydrogène, d'halogène, les radicaux hydrocarbonés tels que alkyle, cycloalkyle, alkylidène, hétéroalkyle, hétérocycloalkyle, aryle, les radicaux alkoxy, notamment méthoxy, aryloxy, hydroxy, les radicaux alkyl- ou dialkyl-boryl, les radicaux alkyl-, dialkyl- ou trialkyl-silyle, hydrido, thio ou alkylthio, séléno, alkylséléno, phosphino, alkylphosphino, amino, alkyl- ou dialkyl-amino, optionnellement substitués par un ou plusieurs radicaux. A titre illustratif et non limitatif des groupements chimiques susceptibles de convenir à titre de L dans la formule générale (III), on peut notamment citer les dérivés hydrocarbonés saturés cycliques, conjugués ou aromatiques en C5 à C10, le cas échéant contenant un ou plusieurs hétéroatomes tel que par exemple le cyclooctadiène, le cyclopentadiène ... ; le monoxyde de carbone et les dérivés PA3, NA3, dans lesquelles les motifs A sont indépendamment choisis parmi un radical alkyle, un radical cycloalkyle, un radical hétéroalkyle, un radical hétérocycloalkyle, un radical aryle, un radical alkoxy, un radical aryloxy, un radical silyle et un radical amino, optionnellement substitué. A titre d'exemple de complexes organométalliques susceptibles de convenir à la mise en oeuvre de la présente invention, on peut mentionner les complexes de palladium suivants : Pd(dba)2 (dba = dibenzylidiènacétone), Pd2(dba)3, Pd(acac)2 (acac = acétylacétone), Pd(OAc)2 (Ac = acétate), Pd(NO3)2, PdC12, PdSO4, Pd(PPh3)4, PdC12MeCN2, PdCl2(PPh3)2, , PdC12Pd(TFA)2 (TFA = trifluoroacétate), [Rh(COD)Cl]2 RhCl(PPh3)3 et analogues. Le composé de formule générale (III) peut être dans un état de sous-coordination, de neutralité ou de sur-coordination, sous sa forme immobilisée au sein du système catalytique hétérogène selon l'invention. Dans le cas d'un système catalytique hétérogène qualifié de précatalytique, l'espèce catalytique, et plus particulièrement l'espèce métallique, à l'image d'un composé de formule générale (III) peut être dans un état de sous-coordination. L'espèce catalytique active est formée ultérieurement, par exemple in situ, soit au cours de la réaction à catalyser, soit par une étape intermédiaire d'activation de cette espèce précatalytique. Cette activation peut, par exemple, être initiée par chauffage, irradiation, changement de pH ou d'état d'oxydation .... Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le système catalytique hétérogène peut comprendre au moins deux espèces catalytiques distinctes susceptibles d'intervenir conjointement, voire de manière synergique, au niveau d'au moins une réaction chimique, tels que par exemple deux espèces catalytiques catalysant des réactions différentes et permettant d'effectuer des réactions cascades ou des réactions multicomposantes où une espèce catalytique métallique et une espèce catalytique acido-basique permettent de modifier le déroulement d'une réaction. Dans un tel mode de réalisation, l'une des deux espèces catalytiques peut être immobilisée dans le système catalytique hétérogène au moyen de liaisons covalentes. Par exemple, le système catalytique hétérogène peut comprendre simultanément une première espèce catalytique notamment à base d'au moins un métal et une seconde espèce de type acide ou base de Lewis, voire deux espèces catalytiques distinctes métalliques et notamment à base de métaux différents. Dans un système catalytique hétérogène conforme à l'invention, la teneur en espèce catalytique peut varier d'environ 0,06 à environ 0,30 mmol/g de polymère organique, en particulier d'environ 0,10 à environ 0,30 mmol/g, notamment d'environ 0, 15 à environ 0,30 mmol/g, et plus particulièrement d'environ 0,15 à environ 0,25 mmol/g de polymère organique. Il relève des connaissances générales de l'homme de l'art d'établir la nature adéquate de l'espèce catalytique organique, métallique, organométallique ou du mélange de celles-ci, présente dans le système catalytique hétérogène selon l'invention au regard du type de réaction chimique à catalyser et de procéder à son élaboration. POLYMERES ORGANIQUES Au sens de la présente invention, on entend désigner par "polymère organique" une molécule comprenant au moins 2 unités monomères répétées, notamment au moins 3 unités monomères répétées, en particulier au moins 4 unités monomères répétées, et plus particulièrement au moins 5 unités monomères répétées, et dans laquelle au moins un monomère comprend au moins un atome de carbone. Le terme "polymère" vise, également, à inclure des homopolymères et des (co)-polymères, qui peuvent être des polymères blocs, des polymères aléatoires, des polymères statistiques, des polymères en étoile, des polymères greffés, des polymères en peigne, des polymères ramifiés ou des polymères de type dendritique dans la mesure où ceux-ci possèdent les propriétés nécessaires à la mise en oeuvre de l'invention. Les polymères susceptibles d'être considérés selon la présente invention sont, en particulier, des polymères aptes à s'organiser, dans un solvant approprié, en phase gel propice à l'immobilisation d'un liquide ionique et d'espèce(s) catalytique(s). Selon un mode de réalisation, les polymères organiques susceptibles de convenir à la mise en oeuvre de l'invention peuvent être choisis parmi des polymères de type polystyrène, polyamide, polyurée, polymère naturel de type cellulose, agarose, optionnellement modifiés. A titre d'exemples d'autres polymères organiques convenant également à la mise en oeuvre de l'invention, on peut citer les polymères organiques choisis parmi des résine polystyrène telle que la résine de Merrifield, un copolymère Merrifield-co-PEG (chlorométhylstyrène et polyéthylène glycol (PEG), une résine de Merrifield pontée avec du PEG (polyéthylène glycol), un copolymère Merrifield-co-2-pyridine, un gel d'agarose, un gel d'acrylamide. Les polymères organiques peuvent être obtenus par tout procédé de polymérisation connus de l'homme de l'art, voire sont généralement disponibles commercialement. Les polymères considérés selon l'invention sont bien entendu propices à l'immobilisation de liquide ionique au niveau de leur matrice. Ainsi, le polymère retenu possède naturellement, ou a été traité au préalable pour posséder, des fonctions réactives nécessaires à la formation de liaisons covalentes immobilisant le liquide ionique. A titre d'exemples non limitatifs, il peut s'agir de fonctions nucléophiles (par exemple amine, alcool ou carboxylique), électrophiles (par exemple halogénure d'alkyle, halogénure d'acyle ou cétone conjuguée) ou oxydables (par exemple alcool, thiol). A titre d'exemples de système catalytique hétérogène conforme à l'invention, il peut être fait mention du polymère ionique de type polystyrène-N+R3CE, dans lequel chacun des R peut représenter un radical hydrocarboné, tel que défini précédemment, et chargé avec une espèce catalytique telle que Pd(OAc)2 ; du polymère ionique de type polystyrène-N+R3TPPTS-(triphénylphosphotrisulfonate) dans lequel chacun des R peut représenter un radical hydrocarboné, tel que défini précédemment, et chargé avec une espèce catalytique telle que Pd(OAc)2. Notamment, chacun des R peut être un radical éthyle. Dans ces exemples, dans le polymère ionique la résine de Merrifield peut, notamment, être remplacée par un polymère choisi parmi un copolymère polystyrène-co-PEG, un copolymère Merrifield-co-2-pyridine, une résine de Merrifield réticulée avec du PEG. Dans ces systèmes catalytiques hétérogènes, l'espèce catalytique figurée par Pd(OAc)2 peut également être remplacée par une espèce catalytique choisie parmi les précurseurs : Pd(PPh3)4, Pd(acac)2, PdC12MeCN2 et PdC12(PPh3)2, [Rh(COD)Cl]2, ou RhCIPPh3. Comme précisé précédemment, les systèmes catalytiques hétérogènes selon l'invention peuvent être utilisés pour la réalisation d'une grande variété de réactions chimiques sous réserve du choix de l'espèce catalytique appropriée à l'égard de la réaction considérée. A titre d'exemples de ces réactions chimiques, on peut mentionner, de manière non limitative, les réactions d'hydrogénation, d'oxydation, de déshydrogénation, d'aromatisation, de carbonylation, de déhydrodimérization, d'hydrodéhalogénation, d'hydrodésulfurization, d'oxychloration, de couplage C-C (réactions de Heck, Suzuki, Sonogashira), d'amination, d'amoxidation, d'alkylation, de vinylation, d'acétoxylation, d'estérification oxydative, de télomérisation, d'hydroxylation de liaisons C=C et de système aromatiques, d'hydroxylation de C-H, de coupure oxydative, d'époxidation, de réduction, d' amination réductrice, d' hydro alumination, d' hydroxyamination, d'hydration, de déshydration, d'hydrosilylation, d'hydrocyanation, d'hydroformylation, d'hydrocarbonylation, d'amidocarbonylation, d'hydrocarboxylation, d'hydroestérification, d'hydroamination, de réactions de couplage croisé et hétéro-croisé, d'isomérisation, de dimérisation, de trimérisation, de polymérisation, de co-oligomérisation (par exemple, CO/alcène, CO/alcyne), de co-polymérisation, d'insertion, d'aziridation, d'activation carbone-hydrogène, d'acylation et d'alkylation de Friedel-Crafts, de Diels-Alder, d'arylations, de réarrangement de Fries, de condensation de type aldol, d'amination, d'amination réductive, ainsi que d'hydrodéchlorination, d'hydrodésulfuration, de Fischer-Tropsch, de version asymétrique de l'une quelconque des précédentes réactions, et des combinaisons de ces réactions dans une ou des séquences réactionnelles en cascade ou dans une ou des réactions multicomposantes. Un aspect de la présente invention concerne également un procédé de préparation d'un système catalytique hétérogène conforme à l'invention. Un procédé de préparation selon l'invention peut comprendre au moins les 10 étapes consistant à : - disposer d'un polymère ionique apte à former une phase gel ionique en présence de solvant, et - mettre en contact ledit polymère ionique avec au moins une espèce catalytique ou précatalytique dans des conditions propices à l'immobilisation par liaison 15 non covalente de ladite espèce au niveau dudit polymère. Le polymère ionique peut être obtenu par réaction d'une fonction réactive d'au moins un monomère d'un polymère avec au moins une entité ionique d'un liquide ionique ou au moins un précurseur d'une entité ionique d'un liquide ionique. Au sens de la présente invention, on entend désigner par "précurseur d'une 20 entité ionique d'un liquide ionique" un composé qui ne présente pas par lui-même les propriétés d'une telle entité, mais est susceptible de les présenter, notamment après réaction avec un second composé, tel qu'un polymère fonctionnalisé. Le liquide ionique susceptible d'être mis en oeuvre dans un procédé conforme à l'invention peut être tel que défini précédemment. 25 A titre d'exemple de précurseur d'entité ionique de liquide ionique convenant à la mise en oeuvre de la présente invention, il est possible de mentionner les amines tertiaires, imidazoles, thiazole, isoxazole, oxazole, les dérivés de pyridine et phosphine. Une fonction réactive d'un monomère d'un polymère susceptible de convenir à la mise en oeuvre de la présente invention peut notamment être telle que définie 30 précédemment, et permettre, par exemple, des réactions d'estérification, de condensation, d'alkylation, d'amidation, d'éthérification. Selon une autre variante de réalisation, le polymère ionique peut être obtenu par copolymérisation de monomères avec des entités ioniques d'un liquide ionique ou des précurseurs d'entités ioniques d'un liquide ionique. Les monomères peuvent porter une ou des fonctions réactives susceptibles de réagir avec les entités ioniques ou les précurseurs des entités ioniques de liquide ionique ou porter les fonctions ioniques proprement dites. Selon encore une autre variante, un polymère ionique peut être obtenu par condensation d'une fonction réactive d'au moins un monomère avec au moins une entité ionique d'un liquide ionique ou au moins un précurseur d'une entité ionique d'un liquide ionique, l'étape de condensation étant suivie d'une polymérisation des monomères. Selon une variante de réalisation, le polymère ionique obtenu peut comprendre au moins deux types de liquides ioniques distincts. Un tel polymère peut être obtenu soit par fonctionnalisation des monomères d'un polymère avec différents liquides ioniques ou différents précurseurs de liquides ioniques, soit par copolymérisation de monomères du polymère avec différents liquides ioniques ou différents précurseurs de liquides ioniques, soit par préparation de différents monomères par condensation de monomères avec différents liquides ioniques ou différents précurseurs de liquides ioniques puis copolymérisation de ces différents monomères. Avantageusement, des polymères ioniques comprenant au moins deux liquides ioniques différents peuvent être utilisés pour immobiliser au moins deux espèces catalytiques ou précatalytiques distinctes, afin d'obtenir des systèmes catalytiques hétérogènes conformes à l'invention permettant de catalyser des séquences complexes de réactions chimiques ou des réactions multicomposantes. Les espèces catalytiques ou précatalytiques pouvant convenir à la mise en oeuvre du procédé selon l'invention peuvent être, notamment, tels que définis 25 précédemment. Selon une variante particulière de réalisation, l'immobilisation d'une espèce catalytique ou précatalytique est réalisée dans un solvant apte à conférer au polymère ionique une structure en phase gel. A l'issue du procédé selon l'invention, on obtient un système catalytique ou 30 précatalytique hétérogène conforme à l'invention, de phases gels ioniques catalytiques. Un tel système peut être utilisé tel quel ou après changement de solvant. Il peut également se prêter à un conditionnement à l'état sec, après élimination du solvant utilisé pour la préparation. Comme précisé précédemment, un tel système hétérogène est susceptible de s'organiser en une nouvelle espèce catalytique en réponse, par exemple, à une activation chimique ou physique. Les inventeurs ont constaté qu'il était possible d'accéder, notamment via des phases gels de système catalytique hétérogène selon l'invention, à des particules colloïdales ou nanoparticules catalytiques stabilisées et activées par la matrice gel ionique. Ces particules colloidales ou nanoparticules peuvent avantageusement être directement formées in situ, c'est-à-dire au sein du milieu réactionnel dans lequel doit être réalisée la réaction à catalyser, et notamment lors du déroulement de la réaction à catalyser. Il est également possible d'envisager de former ces particules colloïdales ou nanoparticules préalablement à leur mise en oeuvre à titre de catalyseurs après une activation physique ou chimique. Ainsi la présente invention se rapporte également, selon un de ces aspects, à une dispersion de particules colloïdales ou de nanoparticules conformes à la présente invention. Avantageusement, et notamment à des fins de conservations ou de transport, 20 les particules colloïdales ou nanoparticules formant la phase gel du polymère ionique selon l'invention peuvent être séparées du solvant et être obtenues à l'état sec. Le procédé selon l'invention peut également comprendre une étape de greffage de système catalytique hétérogène selon l'invention sur une matrice polymérique rigide insensible ou peu sensible aux effets de solvant c'est-à-dire par exemple au gonflement. 25 A titre d'exemple de matrice polymérique rigide insensible ou peu sensible au aux effets de solvant, il est possible de mentionner, de manière non limitative de la silice, de l'alumine, du polyéthylène, des résines macroporeuses. La présente invention se rapporte également à un système catalytique 30 hétérogène susceptible d'être obtenu selon le procédé tel que défini précédemment, ainsi qu'aux particules colloïdales susceptibles d'être obtenues selon le procédé tel que défini précédemment et au système catalytique hétérogène greffé sur une matrice po lymérique rigide insensible ou peu sensible aux effets de solvant susceptible d'être obtenu selon le procédé tel que défini précédemment. Elle vise en outre l'utilisation de l'ensemble de ces objets pour catalyser une réaction chimique. Les exemples présentés ci-après sont donnés à titre illustratif, et ne doivent pas être interprétés comme visant à limiter la portée de l'invention. EXEMPLE 1 a) Préparation d'un système catalytique hétérogène comprenant un polymère ionique de type polystyrène-1V+Et3Cl- 5 grammes (1 equiv.) d'une résine de Merrifield (résine chlorométhylée, chargée 1,58 mmol Cl/g) ont été mis en suspension à température ambiante dans 50 mL d'un système toluène/acétonitrile (1 :1). Après addition de 11 mL (10 equiv.) de triéthylamine, la suspension a été agitée à 80 C pendant 3 jours. Après filtration, le gel ionique résultant a été lavé successivement avec du dichlorométhane (50 mL), puis du méthanol (3X50 mL), et de l'éther (50 mL), et enfin séché sous vide. Les données de microanalyse de Cl, N (Cl : 4,55 % ;N : 1,89 %) correspondent à une charge de 1,35 mmol de N+Et3C1-par gramme de résine. b) Préparation d'un système catalytique hétérogène comprenant un polymère ionique de type polystyrène-N+Et3Cl- chargé avec Pd(OAc)2 500 mg (1 equiv.) du polymère ionique ainsi obtenu ont été suspendus dans 15 ml d'une solution de Pd(OAc)2 (15,3 mg ; 0,1 equiv.) de diméthylformamide (DMF) à température ambiante. La suspension a été agitée doucement à 30 C pendant 20h. Après filtration, la résine a été lavée successivement avec du DMF (20 mL), du dichlorométhane (20 mL), du méthanol (20 mL) et de l'éther (20 mL), puis séchée sous vide pour obtenir le système catalytique hétérogène. Les données de microanalyse en N, Cl, Pd (N : 1,84 %, Cl : 4,55 % et Pd : 1, 35 %) correspondent à une charge de 0,13 mmol de Pd par gramme de polymère. 30 c) Réaction de couplage SUZUKI catalysée par le système catalytique hétérogène selon l'invention 7 mg (1,05.10-3 mmol ; 7.10-3 equiv.) du système catalytique hétérogène précédemment obtenu sont mis en suspension dans 4 mL d'un mélange acétonitrile/eau (3 : 1). Après addition successive de 26,3 gL (0,149 mmol ; 1 equiv.) de p-n butylbromobenzène, de 21,8 mg (0,179 mmol ; 1,2 equiv.) d'acide phénylboronique et 54,6 gL (0,372 mmol ; 2,5 equiv.) de diisopropylamine, la réaction a été agitée à 85 C pendant 6h30. Le taux de conversion du nBuPhBr, mesuré par chromatographie en phase 10 gazeuse couplée à un spectromètre de masse (GC-MS) en présence du standard transdécahydronaphtalène, est de 75 %. EXEMPLE 2 a) Préparation d'un système catalytique hétérogène comprenant un 15 polymère ionique de type polystyrène-1vf Et3TPPTS- Une solution de 3,00 g de triphénylphosphotrisulfonate de sodium (TPPTS) dans 30 mL d'un système DMF/H2O a été utilisée pour réaliser l'échange anionique à partir de 1,00 g de polystyrène ionique de chlorure d'ammonium préparé selon l'Exemple 7. 20 Le polymère ionique sulfonaté a été lavé avec H2O (3X30 mL), puis du dichlorométhane (30 mL), du méthanol (30 mL) et de l'éther (2X30 mL) et enfin séché sous vide. Les données de microanalyse en N, P, S et Cl (N : 2,43 % ; P : 1,16 % ; S : 3,80 % ; Cl : 880 ppm) correspondent à une charge de 0,37 mmol en TPPTS par gramme 25 de polymère. b) Préparation d'un système catalytique hétérogène composé d'un polymère ionique de type polystyrène-N Et3TPPTS- chargé avec Pd(OAc)2 60 mg (0,048 mmol, 1 equiv) d'un polymère ionique tel que précédemment 30 obtenu ont été ajoutés à 0,5 mL d'une solution de Pd(OAc)2 (1,1 mg; 0,005 mmol; 0,1 equiv.) dans DMF. La suspension a été agitée à 30 C pendant 20h. Le polymère ionique a été lavé avec DMF (1 mL), puis du dichlorométhane (1 mL), puis du méthanol (1 mL) et de l'éther (1 mL), et enfin séché sous vide pour donner le système catalytique hétérogène. Les données de microanalyse en P, S, Pd (P : 1,15 % ; S : 3,14 % ; Pd : 1,26 %) correspondent à une charge de 0,12 mmol de Pd par gramme de polymère. EXEMPLE 3 Effet de la nature de l'espèce catalytique organométallique immobilisée dans un système catalytique hétérogène composé d'un polymère ionique de type polystyrène-N Et3Cl 100 mg (1 equiv.) du polymère ionique de type polystyrène-N+Et3C1- préparé selon le mode opératoire de l'exemple 7 ont été ajoutés à des solutions de différents précurseurs de Pd (0,026 mmol, 0,2 equiv.) : Pdii(OAc)2, Pd (PPh3)4, Pdii(acac)2, Pdi"C12(MeCN)2, et Pdi"C12(PPh3)2 dans 3 mL de DMF. La suspension a été agitée à 30 C pendant 20h. Les polymères ioniques ont été lavés avec du DMF (5 mL), du dichlorométhane (5 mL), du méthanol (5 mL), et de l'éther (5 mL), puis séchés sous vide pour donner les différents systèmes catalytiques hétérogènes. A titre d'exemples, les données de microanalyses en N, Cl, Pd des systèmes catalytiques hétérogènes résultant de l'immobilisation de Pdi"C12(PPh3) et Pd (PPh3)4 sont respectivement N : 1,64 % ; Cl : 5,05 % ; Pd : 0,29 % et N : 1,72 % ; Cl : 3,72 ; Pd : 0,34 %) et correspondent à des charges respectives de 0,02 et 0,03 mmol de Pd par gramme de polymère. Les différents systèmes catalytiques hétérogènes ont été testés comme catalyseurs dans la réaction de couplage de SUZUKI comme décrit dans l'exemple 1. Le Tableau I ci- après rend compte des résultats obtenus. TABLEAU I Entrée Précurseur Pd Teneur en Pd (mmol/g) Conversion (%) 1 Pdii(OAc)2 0,13 75 2 Pd (PPh3)4 0,03 25 3 Pdii(acac)2 - 24 4 Pdi"C12(MeCN)2 - 80 5 PdIIC12(PPh3)2 0,02 46 Conditions : nBuPhBr (1 equiv.), PhB(OH)2 (1.2 equiv.), and iPr2NH (2.5 equiv.), Cat. (0.7 mol%), ACNH20 (3:1 v/v) sous Ar, 85 C, 6h30. On peut noter que les systèmes catalytiques hétérogènes de l'invention comprenant un polymère ionique de type polystyrène-N+Et3C1- chargé avec soit Pd(OAc)2 ou PdC12(MeCN)2 ont permis d'obtenir des taux de conversion satisfaisants en produit de couplage respectivement de 75 et 80 %, mesurés comme indiqué à l'exemple 1. EXEMPLE 4 Effet de la charge initiale en espèce catalytique d'un système catalytique hétérogène comprenant un polymère ionique de type polystyrène-1V+Et3Cl- chargé avec Pd(OAc)2 sur le taux de conversion d'une réaction de couplage de SUZUKI Différentes résines de Merrifield (résines de polystyrène) chargées respectivement 0,70- 1,18- 1,58- 2,56 et 4,30 mmol Cl/gramme de résine) ont été utilisées afin de préparer les différents polymères ioniques de type polystyrène-N+Et3C1- selon le mode opératoire de l'exemple 1. A titre d'exemples, les données de microanalyse des polymères ioniques de chlorure d'ammonium préparées à partir des résines de Merrifield chargées 0,70- 1,58 et 4,30 mmol/g sont respectivement N : 1, 18 % et Cl : 2,24 % ;N : 1,89 % et Cl : 4,55 % ;N : 3,74 % et Cl: 9,14 % et correspondent à des charges, respectivement de 0,84, 1,35 et 2,67 mmol -N+Et3C1- par gramme de polymère. Les polymères ioniques résultants ont été utilisés pour préparer des systèmes catalytiques hétérogènes en présence d'une solution de 0,1 équiv. de Pd(OAc)2 dans DMF, comme décrit dans l'exemple 1. A titre d'exemple, les données de microanalyses en N, Cl et Pd sont respectivement N : 1,41 % ; Cl : 2,74 % ; Pd : 0,64 % et N : 1,84 % ; Cl : 4,55 % ; Pd : 1,35 % et N : 4,04 % ; Cl : 8,27 % et Pd : 2,58 % et correspondent à des charges de 0,06, 0,15 et 0,24 mmol de Pd par gramme de polymère. Une réaction de couplage de SUZUKI telle que décrite dans l'exemple 1 a été mise en oeuvre pour tester les différents systèmes catalytiques hétérogènes précédemment préparés. Le tableau II illustrant ces résultats indique que l'augmentation en liquide ionique, et donc de la charge en Pd, se traduit par une augmentation du taux de conversion, mesuré comme indiqué à l'exemple 1. TABLEAU II Entrée Charge initiale en Teneur en N+ Teneur en Pd Conversion (%) Cl (mmol/g) (mmol/g) (mmol/g) 1 0,70 0,84 0,06 57 2 1,18 - - 60 3 1,58 1,35 0,15 75 4 2,56 - - 78 4,30 2,67 0,24 84 Conditions : nBuPhBr (1 equiv.), PhB(OH)2 (1.2 equiv.), and iPr2NH (2.5 equiv.), Cat. (0.7 mol%), ACNH20 (3:1 v/v) sous Ar, 85 C, 6h30. 5 EXEMPLE 5 Effet de la nature du polymère d'un système catalytique hétérogène comprenant un polymère ionique de type polymère-N Et3Cl- chargé en Pd(OAc)2 sur le taux de conversion d'une réaction de couplage de SUZUKI Différents systèmes catalytiques hétérogènes ont été préparés selon le protocole décrit dans l'exemple 1 en faisant varier la nature du polymère. Les polymères utilisés ont été une résine de Merrifield (1), un copolymère Merrifield-co-PEG (2), une résine de Merrifield réticulée par du PEG (3), une résine macroporeuse Bisphénol A (BPA) (4), un copolymère Merrifield-co-2-pyridine (5), une résine Tentagel S Br (6) et une résine Argopore Cl fortement réticulée (7). Selon la nature du polymère organique utilisé, la charge en Pd immobilisé dans le système variait de 0,03 à 0,11 mmol de Pd par gramme de polymère. Une réaction de couplage de SUZUKI telle que décrite dans l'exemple 1 a été mise en oeuvre pour tester les différents systèmes catalytiques hétérogènes précédemment préparés. Le tableau III illustre les taux de conversions, mesurés comme indiqué à l'exemple 1, obtenus avec les différents systèmes catalytiques hétérogènes. TABLEAU III Matrice polymérique Charge initiale Teneur en N+ Teneur enConversion (%) en Cl (mmol/g) (mmol/g) Pd (mmol/g) PEG-co-Merrifield 1,40 1,23 0,11 64 PEG cross-linked-Merrifield 1,40 1,90 0,10 63 BPA cross-linked-Merrifield 1,50 1,81 0,11 73 2-pyridine-co-Merrifield 0,90 1,31 0,07 46 Tentagel S Br5 0,35 0,32 0,03 40 Argopore Cl 1,09 1,48 0,07 18 Conditions : nBuPhBr (1 equiv.), PhB(OH)2 (1.2 equiv.), and iPr2NH (2. 5 equiv.), Cat. (0.7 mol%), ACNH20 (3:1 v/v) sous Ar, 85 C, 6h30. EXEMPLE 6 Stabilité et recyclage de deux systèmes catalytiques hétérogènes dans cinq réactions de SUZUKI successives Les deux systèmes catalytiques testés ont été préparés, respectivement à partir, l'un d'une résine de Merrifield et l'autre d'une résine de Merrifield réticulée par du bisphénol A, d'un liquide ionique du type ammonium -N+Et3C1-, et du précurseur catalytique métallique Pd(OAc)2 (0,1 equiv. Pd(OAc)2/ -N+Et3C1-). Après chaque réaction, chacun des systèmes catalytiques hétérogènes est filtré, lavé avec ACN (3X5 mL), séché et réengagé dans un nouveau cycle. Le tableau IV rend compte des taux de conversions, mesurés comme indiqué à l'exemple 1, à chaque cycle. Les systèmes catalytiques hétérogènes sont relativement stables et facilement recyclables. TABLEAU IV Matrice polymérique Cycle 1 Cycle 2 Cycle 3 Cycle 4 Cycle 5 Merrifield 81 66 42 53 41 BPA cross-linked-Merrifield 76 53 47 51 41 Conditions : nBuPhBr (1 equiv.), PhB(OH)2 (1.2 equiv.), and iPr2NH (2.5 equiv.), Cat. (0.7 mol%), ACNH20 (3:1 v/v) sous Ar, 85 C, 6h30. EXEMPLE 7 Effet de la nature de l'entité anionique X dans un système catalytique hétérogène comprenant un polymère ionique de type polystyrène-N Et3X chargé avec Pd(OAc)2 Divers systèmes catalytiques hétérogènes ont été préparés conformément au protocole opératoire de l'exemple 1, en faisant varier la nature du contre-anion du liquide ionique. Les différents anions échangés sont : Br , F, BF4-, SbF6-, CH3CO2-, CF3CO2-, CH3S03-, TfzN-. Une réaction de couplage de SUZUKI telle que décrite dans l'exemple 1 a été 10 mise en oeuvre pour tester les différents systèmes catalytiques hétérogènes précédemment préparés. Le Tableau V illustrant ces résultats indique les taux de conversions, mesurés comme indiqué à l'exemple 1, pour chaque système catalytique hétérogène. Ces résultats indiquent qu'il est possible d'obtenir de satisfaisants taux de conversions avec une large 15 gamme de contre-anions. TABLEAU V Entrée X Conversion (%) Entrée X Conversion (%) 1 Cl 75 7 PF6 45 2 Br 75 8 BF4 70 3 F 67 9 AcO 78 4 NO3 50 10 CF3CO2 72 5 SbF6 53 11 Tf2N 84 6 CH3 SO3 72 Conditions : nBuPhBr (1 equiv.), PhB(OH)2 (1.2 equiv.), and iPr2NH (2.5 equiv.), Cat. (0.7 mol%), ACNH20 (3:1 v/v) sous Ar, 85 C, 6h30. 20 EXEMPLE 8 Effet de la nature de l'entité cationique dans un système catalytique hétérogène comprenant un polymère ionique de type polystyrène-N RIRR Cl-chargé avec Pd(OAc)2 Différents systèmes catalytiques conformes à l'invention ont été préparés selon 25 le protocole de l'exemple 1 en faisant varier la structure de l'amine tertiaire utilisée pour fonctionnaliser le polymère. Le système catalytique hétérogène comprend un polymère ionique de type polystyrène-N+R3C1- chargé avec le précurseur Pd(OAc)2 (0,1 équiv. Pd(OAc)2 / -N+R3C1-). Les conversions obtenues avec polystyrèneùN+R3 sont pour le 4-diméthylaminopyridinium (39%), le N,N-diméthyléthanolammonium (69%), le N,N,diméthyl-2-aminopropyl-N,N,diméthyl ammonium (69%), le N,N-diméhyl glycinium éthylester (71%), le tris(3,6-dioxaheptylammonium) (73%), l'ammonium issu de la quaternarisation de la (-)-N-méthyléphédrine (64%), l'ammonium issu de la quaternarisation de la 3-diméthylphénolamino (77%), l'ammonium issu de la quaternarisation de la 4-(2-(diméthylamino)éthyl)morpholine (61%), et l'ammonium issu de la quaternarisation de la 4,4'-méthylènebis (N,N-diméthylaniline) (80%). EXEMPLE 9 Sélectivité d'une réaction d'hydrosilylation de l'acétophénone avec un diphénylsilane, catalysée par deux systèmes catalytiques hétérogènes comprenant un polymère ionique de type polystyrène-N'-Et3X chargé avec une espèce catalytique de type [Rh(COD)Cl]2 ou RhCI(PPh3)3 O,SiHPh2 O,SiHPh2 [Rh] 0.4 mol% 1) HF, pyridine Ph2SiH2 (2 equiv) I 2) NaHCO3 CH2Cl2 24 C, 20h 1 2 Les résultats sont présents dans le tableau VI ci-après. TABLEAU VI Système catalytique hétérogène (%) 1 (%) 2 Conversion (%) Polystyrène-N-Et3CY-RhC1(PPh3)3 100 0 100 Polystyrène-N-Et3TPPTS--[Rh(COD)Cl]2 20 80 94 Conditions d'hydrosylilation : PhCOMe (1 equiv.), Ph2SiH2 (2 equiv.), Cat. (0.4 mol%), CH2C12, sous Ar, ta, 20h. OH
La présente invention concerne un système catalytique hétérogène comprenant :- un polymère organique, apte à former une phase gel en présence d'un solvant,- un liquide ionique lié audit polymère par interaction covalente entre ledit polymère et au moins une des deux entités ioniques constituant ledit liquide ionique, et- au moins une espèce catalytique ou précatalytique immobilisée en tout partie dans le système catalytique hétérogène par interaction non covalente avec au moins une des entités ioniques constituant ledit liquide ionique.
1. Système catalytique hétérogène comprenant : un polymère organique, apte à former une phase gel en présence d'un 5 solvant, - un liquide ionique lié audit polymère par interaction covalente entre ledit polymère et au moins une des deux entités ioniques constituant ledit liquide ionique, et - au moins une espèce catalytique ou précatalytique immobilisée en tout partie dans le système catalytique hétérogène par interaction non covalente avec au moins 10 une des entités ioniques constituant ledit liquide ionique. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un solvant apte à lui conférer une structure phase gel. 3. Système selon la 1 ou 2, dans lequel l'espèce catalytique est distincte de chacune des deux entités ioniques constituant le liquide ionique. 15 4. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le liquide ionique répond à la formule générale (I) : A+B- (I) dans laquelle, A+ figure une entité organique cationique, et B-une entité inorganique ou 20 organique anionique. 5. Système catalytique selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le liquide ionique comprend une entité ionique cationique choisie parmi un dérivé ammonium, phosphonium, sulfonium, imidazolium, guanidinium, pyridinium, pyrazolium, dithiazolium. 25 6. Système catalytique selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le liquide ionique comprend une entité ionique anionique choisie parmi des dérivés anioniques d'atome d'halogène, des dérivés anioniques de complexes métalliques, des sulfates, des mono- ou tri-sulfonates, des phosphates, des phosphonates, des carboxylates, des hydrates, des amidures, des borates et des antimonates. 30 7. Système catalytique selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel une liaison covalente est établie entre ledit polymère et l'entité ionique cationique dudit liquide ionique. 8. Système catalytique selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel une liaison covalente est établie entre ledit polymère et l'entité ionique anionique dudit liquide. 9. Système catalytique selon l'une quelconque des précédentes dans lequel l'intéraction non-covalente établie entre l'espèce catalytique ou précatalytique et au moins une des entités ioniques du liquide ionique est une intéraction de type ionique, une intéraction métal-ligand, ou une intéraction de type forces de Van der Walls. 10. Système catalytique selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'espèce catalytique est choisie parmi une espèce catalytique métallique, une espèce catalytique organique, une espèce catalytique organométallique, et un mélange de celles-ci. 11. Système catalytique selon la précédente, dans lequel l'espèce catalytique métallique ou organométallique est immobilisée par une intéraction entre au moins une des entités ioniques du liquide ionique et un métal ou au moins un des métaux de ladite espèce catalytique. 12. Système catalytique selon la précédente, dans lequel ladite intéraction est une intéraction métal-ligand. 13. Système catalytique selon la 10, dans lequel l'espèce catalytique métallique ou organométallique est immobilisée par une intéraction entre au moins une des entités ioniques du liquide ionique et au moins un ligand complexant un métal de ladite espèce catalytique. 14. Système catalytique selon la précédente, dans lequel ladite intéraction est une intéraction ionique. 15. Système catalytique selon l'une quelconque des 10 à 14, 25 dans lequel l'espèce catalytique organométallique répond à la formule générale (III) : (MpM'p,M"P )(X)n,(L)ä (III) dans laquelle : - p, p', p" sont, indépendamment l'un de l'autre, égal à zéro ou représentent un entier variant de 1 à 3 avec leur somme étant supérieure ou égale à 1, 30 - (MpM'p'M"p" ) signifie que ledit complexe peut contenir un unique atome métallique, plusieurs atomes métalliques de même nature ou encore plusieurs atomes métalliques de nature différentes,- M, M9 M", sont, indépendamment l'un de l'autre, un métal ou ion métallique choisi parmi les métaux des groupes 4, 5, 6, 7, 8, 9 et 10 de la table périodique des éléments, - X désigne un atome ou un groupement chimique de degré de coordination égal à 1, - m peut être égal à zéro ou représente un entier variant de 1 à 6 avec lorsque m est supérieur à 1, x pouvant représenter des atomes et/ou groupements chimiques identiques ou différents, - L désigne un groupement chimique de degré de coordination au moins égal 10 à 2, et - n représente un entier variant de 1 à 6 avec lorsque n est supérieur à 1, L pouvant représenter des groupements chimiques identiques ou différents, - ou l'une de ses formes chargées. 16. Système catalytique selon l'une quelconque des 10 à 15, 15 dans lequel le métal de l'espèce catalytique métallique ou organométallique est choisi parmi les métaux des groupes 4, 5, 6, 7, 8, 9 et 10 de la table périodique des éléments 17. Système catalytique selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'espèce catalytique est choisie parmi les complexes du palladium : Pd(dba)2, Pd2(dba)3, Pd(acac)2, Pd(OAc)2, Pd(NO3)2, PdC12, PdSO4, Pd(PPh3)4, PdC12MeCN2, 20 PdC12(PPh3)2, PdCl2Pd(TFA)2, [Rh(COD)Cl]2 et RhCI(PPh3)3. 18. Système catalytique selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit système est greffé sur une matrice polymérique annexe rigide. 19. Particules colloïdales formées en tout ou partie d'un système catalytique hétérogène tel que défini selon l'une quelconque des précédentes. 25 20. Dispersion de particules colloïdales telles que définies selon la précédente. 21. Procédé de préparation d'un système catalytique tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 17, comprenant au moins les étapes consistant à : - disposer d'au moins un polymère ionique apte à former une phase gel en 30 présence de solvant, et- mettre en contact ledit polymère ionique avec au moins une espèce catalytique ou précatalytique dans des conditions propices à l'immobilisation par liaison non covalente de ladite espèce au niveau du polymère ionique. 22. Procédé selon la précédente, dans lequel le polymère ionique est obtenu par réaction d'une fonction réactive d'au moins un monomère d'un polymère avec au moins une entité ionique d'un liquide ionique ou au moins un précurseur d'une entité ionique d'un liquide ionique. 23. Procédé selon la 21, dans lequel le polymère ionique est obtenu par copolymérisation de monomères avec des entités ioniques d'un liquide ionique ou des précurseurs d'entités ioniques d'un liquide ionique, lesdits monomères portant une fonction réactive susceptible de réagir avec lesdites entités ioniques ou lesdits précurseurs des entités ioniques de liquide ionique. 24. Procédé selon la 21, dans lequel le polymère ionique est obtenu par condensation d'une fonction réactive d'au moins un monomère avec au moins une entité ionique d'un liquide ionique ou au moins un précurseur d'une entité ionique d'un liquide ionique, ladite condensation étant suivie d'une polymérisation des monomères. 25. Procédé selon l'une quelconques des 21 à 24, dans lequel l'espèce catalytique ou précatalytique est dans un solvant apte à conférer au polymère ionique une structure phase gel. 26. Procédé selon l'une quelconque des 21 à 25, dans lequel le système catalytique hétérogène est en outre greffé sur une matrice polymérique rigide insensible ou peu sensible aux effets de solvant. 27. Système catalytique hétérogène susceptible d'être obtenu selon le procédé tel que défini selon l'une quelconque des 21 à 26. 28. Utilisation d'un système catalytique tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 18 ou 27 ou de particules colloïdales telles que définies selon les 19 pour catalyser une réaction chimique. 29. Utilisation selon la précédente dans laquelle la réaction chimique est choisie parmi une réaction d'hydrogénation, d'oxydation, de déshydrogénation, d'aromatisation, de carbonylation, de déhydrodimérization, d'hydrodéhalogénation, d'hydrodésulfurization, d'oxychloration, de couplage C-C, de réaction de Heck, d'amination, d'amoxidation, d'alkylation, de vinylation, d'acétoxylation,d'estérification oxydative, de télomérisation, d'hydroxylation de liaisons C=C et de système aromatiques, d'hydroxylation de C-H, de coupure oxydative, d'époxidation, de réduction, d'hydration, de déshydration, d'hydrosilylation, d'hydrocyanation, d'hydroformylation, d'hydrocarbonylation, d'amidocarbonylation, d'hydrocarboxylation, d'hydroestérification, d'hydroamination, d'isomérisation, de dimérisation, de trimérisation, de polymérisation, de co-oligomérisation (par exemple,. CO/alcène, CO/alcyne), de copolymérisation), d'insertion, d'aziridation, d'activation carbone-hydrogène, de réaction de couplage croisé et hétéro-croisé, d'acylation et d'alkylation de Friedel-Crafts, de Diels-Alder, d'arylations, de réarrangement de Fries, de condensation de type aldol, d'amination, d'amination réductive, ainsi que d'hydrodéchlorination, d'hydrodésulfuration, de Fischer-Tropsch, et de couplage de Suzuki, de version asymétrique de l'une quelconque des précédentes réactions, et des combinaisons de ces réactions dans une ou des séquences réactionnelles en cascade.
B
B01
B01J
B01J 31
B01J 31/02,B01J 31/06,B01J 31/16,B01J 31/28
FR2901838
A1
METHODE ET INSTALLATION OPTIMISEES DE RECUPERATION ASSISTEE DES BRUTS LOURDS PAR LA TECHNIQUE DE L'INJECTION DE VAPEUR UTILISANT L'ENERGIE SOLAIRE
20,071,207
Domaine technique L'invention se rapporte au domaine de la récupération des bruts de pétrole, notamment les bruts lourds et extra-lourds par la technique de l'injection de vapeur. Art antérieur Le problème technique posé est d'améliorer l'efficacité de la récupération des bruts lourds et extra-lourds par la technique de l'injection de vapeur, notamment par la technique souvent dénommée SAGD (Steam Assisted Gravity Drainage). Plus précisément, l'invention consiste à optimiser la combinaison de l'énergie solaire en lieu et place des combustibles fossiles aux moyens de production de la vapeur nécessaire à la récupération des bruts lourds et extra-lourds par la technique de l'injection de vapeur. Fonctionnement du procédé de récupération des bruts extra-lourds par la technique de l'injection de vapeur La technique de l'injection de vapeur est une technique connue qui est bien adaptée à l'exploitation de gisements de bruts lourds à profondeur modérée (jusqu'à quelques centaines de mètres). Dans sa version la plus répandue - SAGD "Steam Assisted Gravity Drainage"- on utilise (Figure 1) deux puits horizontaux traversant le gisement (3) à exploiter. Le puits supérieur (1) injecte la vapeur à une température de 250 à 350 C, permettant de réchauffer le brut dans la zone balayée (2). La réduction de viscosité du brut lui permet de s'écouler vers le bas de la chambre (4) balayée par la vapeur, où le puits inférieur (5) recueille le mélange de brut et d'eau. La taille de la chambre balayée par la vapeur augmente progressivement à mesure que l'exploitation progresse. Actuellement, l'un des problèmes majeurs du SAGD est l'importante émission de gaz à effet de serre associée à la production de vapeur, car celle-ci est produite à partir de gaz naturel ou de fioul. On estime que la production de vapeur engendre environ 120 kg de 002 par baril de brut produit. La séparation et la réinjection de ce gaz sont particulièrement coûteuses. 1 1 Un autre problème est la disponibilité de combustibles économiques pour assurer la production de vapeur, car les ressources en gaz sont souvent limitées et l'utilisation de fioul est coûteuse. Pour limiter la consommation d'énergie il est courant de récupérer l'énergie thermique des fluides produits, dont la température est de l'ordre de 200 ou 250 C, pour préchauffer l'eau destinée à la production de vapeur. Afin d'améliorer l'efficacité de la récupération des bruts lourds et extra lourds, il est intéressant : - d'éviter l'émission importante de gaz à effet de serre associée à une production de vapeur classique (estimée à 120 kg de CO2 par baril produit en moyenne), - d'éviter de brûler une partie du brut extrait pour produire de la vapeur (25% des quantités produites en moyenne), augmentant donc d'autant les quantités de brut qui pourront être mises sur le marché, autrement dit les réserves, - de diversifier les sources d'énergie de façon significative. L'utilisation de l'énergie solaire en lieu et place des combustibles fossiles pour la production de la vapeur dans la technique de l'injection de vapeur permet de remédier à ces inconvénients. Techniques de captation de l'énerqie solaire Les capteurs solaires thermiques plans comprennent un élément absorbant derrière un vitrage assurant un effet de serre adéquat, selon un principe connu depuis longtemps. Les températures atteintes par bon ensoleillement approchent 100 C [Capteurs solaires thermiques, Techniques de l'Ingénieur, 2005]. La mise sous vide de l'élément absorbant permet de réduire les pertes thermiques et autorise donc des températures plus élevées, mais néanmoins inférieures à 130 C en général. Ces températures pouvant être atteintes par simple récupération de l'énergie thermique des fluides produits dans un procédé de SAGD, ce type de capteurs ne peut répondre à l'usage envisagé. Les capteurs solaires à concentration permettent d'obtenir des températures nettement plus élevées (300 C et plus) en focalisant les rayons du soleil vers 2 l'élément absorbant [B. Rivoire, Le solaire thermodynamique, in L'énergie de demain, edited by J. L. Bobin, E. Huffer and H. Niffenecker, EDP Sciences, Les Ulis, France, 2005]. Ils comprennent généralement un ou plusieurs miroirs d'axe orienté nord-sud dont l'orientation doit être contrôlée pour maintenir la focalisation en suivant le mouvement apparent du soleil dans le ciel. Cette technologie comprend en particulier les capteurs cylindro-paraboliques, dont le principe est relativement simple puisque leur orientation n'implique qu'un degré de liberté au lieu de deux dans les capteurs qui visent un facteur de concentration plus élevé. Connus depuis le 19ème siècle, ces capteurs permettent d'atteindre des températures approchant 500 C dans les versions les plus récentes, utilisées à l'échelle industrielle dans les déserts du Sud des Etats-Unis pour produire environ 600 GWh d'électricité par an [Sargent-Lundy, Assesment of parabolic trough and solar solar tower technology cost and performance forecasts, National Renewable Energy Laboratory, Golden, Co, USA, 530-344440, 2003.]. Ces dernières versions utilisent un fluide caloporteur [Sargent-Lundy, Assessment of parabolic trough and solar tower technology cost and performance forecasts, National Renewable Energy Laboratory, Golden, Co, USA, 530-344440, 2003] ou de l'air surchauffé [US 6 694 738 B2, 2001] et nécessitent donc un bouilleur pour produire la vapeur de la centrale de production d'électricité. Pour simplifier le dispositif de production de vapeur, il a été essayé d'engendrer directement la vapeur dans le tube collecteur du capteur dans un dispositif pilote de génération directe de vapeur [M. Muller, Direct solar steam in parabolic trough collectors. Plataforma solar de Almeria (PSA), CIEMAT and DLR, ISBN 84-605-1479-X, 1994; E. Zarza, L. Valenzuela, J. Leon, H.-D. Weyers, M. Eickhoff, M. Eck and K. Hennecke, The DISS Project: Direct Steam Generation in Parabolic Trough Systems. Operation and Maintenance Experience and Update on Project Status, Journal of Solar Energy Engineering 124 (2002) 126-133], mais le contrôle d'un tel système est complexe. En effet, le système prévoit la production directe de vapeur dans l'élément absorbant d'un capteur cylindro-parabolique au moyen d'un train de capteurs disposés horizontalement, mais une telle disposition rend nécessaire un séparateur liquide-vapeur en sortie des capteurs solaires. Par ailleurs, la disposition horizontale du 3 capteur risque d'occasionner un écoulement instable du fait de bouchons de liquide. Enfin, les capteurs sont disposés en série occasionnant un débit de fluide important dans chaque capteur. La mise en oeuvre des capteurs industriels à concentration est complexe. Les capteurs existants pivotent autour d'un axe situé sous le miroir parabolique ou coïncidant avec le centre de masse [US department of energy, Energy Efficiency and Renewable Energy, Solar parabolic trough, http://www.eere.energy.gov/troughnet/pdfs/solar trouqh.pdf, 1996-2006]. De ce fait, le tube collecteur doit pivoter avec le miroir et il doit être relié par des flexibles ou des joints tournants au réseau d'approvisionnement en eau et de collecte de vapeur. Les capteurs à tour constituent un autre type de capteur à concentration, dans lesquels des miroirs orientables font converger les rayons réfléchis au sommet d'une tour où se trouve l'élément absorbant. Utilisé dans des installations semi industrielles comme le four solaire d'Odeillo ou la centrale Themis [B. Rivoire, Le solaire thermodynamique, in L'énergie de demain, edited by J. L. Bobin, E. Huffer and H. Niffenecker, EDP Sciences, Les Ulis, France, 2005], ce principe permet d'atteindre des températures encore plus élevées approchant 800 C, mais il semble plus onéreux, car il faut actionner les miroirs selon deux degrés de liberté et le problème du fluide caloporteur (sels fondus ou métal fondu) est plus ardu. Application des capteurs solaires à concentration dans le domaine pétrolier L'utilisation de l'énergie solaire dans le domaine pétrolier est citée dans le brevet US 5 058 675 qui décrit l'utilisation de capteurs solaires à concentration pour la production de schistes bitumineux. Les demandes de brevets US 2003/0111223A1, US2003/0196810A1, et WO 02/085821A2 décrivent la récupération assistée de bruts lourds en mentionnant schématiquement l'utilisation de capteurs solaires à concentration solaire. En vue du SAGD, les conditions particulières définissent un optimum spécifique qu'il s'agit de déterminer. Cet optimum ne concerne pas seulement les capteurs, mais 4 l'ensemble du procédé, et il doit donc aussi intégrer des aspects tels que la récupération de l'énergie thermique des fluides produits, le stockage de l'énergie ou la disposition des capteurs. En effet, l'utilisation de l'énergie solaire comme source de production de vapeur pose un certain nombre de difficultés notamment en raison du caractère dispersé et intermittent de l'énergie solaire, en sus des contraintes techniques liées aux capteurs eux-mêmes. Si l'on met de côté l'inégalité de l'ensoleillement en fonction des zones géographiques, les difficultés à vaincre pour l'utilisation de l'énergie solaire pour la récupération assistée des bruts lourds sont de plusieurs types. Une première difficulté tient au caractère dispersé de l'énergie solaire (maximum de l'ordre de 1 kW/m2 au niveau du sol par bon ensoleillement), qui oblige à prévoir de grandes surfaces de capteurs et donc un fort niveau d'investissement. Si l'on applique les rendements de conversion de l'énergie solaire en énergie thermique constatés aux USA et les quantités moyennes d'énergie nécessaires à la production par SAGD, on arrive à la conclusion que chaque mètre carré de capteur autorise la production d'environ 1,5 baril de brut lourd par an. Pour un projet de taille industrielle (20000 barils/jour) la surface de capteurs nécessaire est donc de l'ordre de 5 km2, ce qui occuperait une surface au sol de 7-8 km2. Ces surfaces sont importantes, mais néanmoins réalistes en regard des surfaces consacrées à d'autres filières énergétiques comme les barrages hydroélectriques par exemple. En raison de l'étendue à prévoir, la réduction du coût des capteurs à concentration revêt une importance particulière pour l'économie du procédé. Une deuxième difficulté tient au caractère intermittent de l'énergie solaire, qui est disponible dans les meilleurs cas pendant un tiers du temps. Au début de l'exploitation, quand la chambre de vapeur est encore peu développée, l'interruption de l'injection de vapeur se traduit par une chute rapide de la pression et une condensation de la vapeur dans la chambre, ces phénomènes contrecarrant la production ultérieure. On peut certes envisager une autre source d'énergie (gaz, fioul) pendant les périodes sans soleil, mais cela réduit les bénéfices attendus du5 procédé. II est donc utile de se pencher sur les possibilités de stockage de l'énergie produite pendant les périodes ensoleillées pour alimenter le procédé dans les heures ou les jours qui suivent. Un autre problème posé par le caractère intermittent de la production de vapeur est la récupération de l'énergie thermique des fluides produits en-dehors des périodes d'ensoleillement. La solution consistant à stocker cette énergie thermique (lit de graviers par exemple) est certes possible mais onéreuse, et ne permet de continuer à produire de la vapeur que pendant quelques heures après la fin de l'ensoleillement. La présente invention se propose de remédier notamment à ces deux principaux groupes d'inconvénients : -Optimisation du coût et de la performance des capteurs cylindro-paraboliques pour un usage en récupération assistée des bruts lourds par la technique d'injection de vapeur. - Adaptation de la récupération assistée des bruts lourds par injection de vapeur au caractère intermittent de l'énergie solaire par l'utilisation d'un réservoir déjà exploité comme stockage de chaleur et par un rythme de production optimisé. Description de l'invention Résumé de l'invention La méthode optimisée de récupération assistée des bruts lourds par la technique d'injection de vapeur, notamment du type SAGD, comporte les étapes suivantes : on génère de la vapeur à partir d'un ensemble de capteurs solaires, on injecte ladite vapeur dans au moins une première zone de production d'un réservoir et conjointement dans au moins une seconde zone, on dispose de moyens de communication de la vapeur entre lesdites deux zones, on utilise lesdits moyens de communication pour réguler l'injection de la vapeur entre les zones. 6 Dans un mode de réalisation préféré, la zone de production est une chambre de SAGD. De manière préférée, ladite seconde zone est adaptée à être un stockage de la vapeur. Avantageusement, on régule l'injection de vapeur à partir de la seconde zone pendant la phase nocturne. Dans la méthode selon l'invention on peut disposer de communications entre les drains d'injection de vapeur, en sous-sol de forage ou en surface. La première zone de production et la seconde zone peuvent être situées dans le même réservoir ou dans des réservoirs différents. De préférence, dans la méthode optimisée de récupération assistée des bruts lourds selon l'invention, les capteurs sont inclinés et disposés en parallèle. De manière très préférée, les capteurs sont disposés de façon optimale en fonction du terrain, les points d'entrée des capteurs montés en parallèle étant situés dans un même plan horizontal. II est également possible d'effectuer un contrôle hydraulique pour adapter le débit de fluide à la puissance thermique variable délivrée par un train de capteurs disposés en parallèle. En début ou en fin de journée, la méthode selon l'invention prévoit de manière avantageuse de ne tourner qu'un capteur sur deux vers le soleil, les autres capteurs étant disposés de façon à minimiser l'ombre portée. L'invention concerne également une installation optimisée de récupération assistée des bruts lourds par la technique d'injection de vapeur, notamment du type SAGD, qui comporte: - un ensemble de capteurs solaires pour la génération de vapeur, 7 - des moyens d'injection de vapeur dans au moins une première zone de production d'un réservoir et dans au moins une seconde zone, des moyens de communication entre les moyens d'injection de la vapeur desdites deux zones, - des moyens de régulation de l'injection de la vapeur entre les zones. De préférence, l'installation est du type SAGD. Dans ladite installation, les capteurs solaires sont préférentiellement des capteurs à concentration cylindrico-paraboliques, inclinés et disposés en parallèle. Les capteurs solaires sont de préférence à collecteur fixe, le miroir parabolique pivotant autour de l'axe du tube collecteur de manière à laisser ce dernier rigoureusement fixe. L'installation peut comprendre un capteur de pression différentiel entre le collecteur de vapeur et la tuyauterie d'approvisionnement en eau et un système d'asservissement commandant le débit d'eau liquide injectée en fonction de la différence de pression mesurée. Description détaillée de l'invention Description de la méthode optimisée de récupération assistée des bruts lourds par la technique de l'injection de vapeur utilisant l'énerqie solaire selon l'invention La méthode optimisée de récupération assistée des bruts lourds par la technique d'injection de vapeur comporte les étapes suivantes : on génère de la vapeur à partir d'un ensemble de capteurs solaires, - on injecte ladite vapeur dans au moins une première zone de production d'un réservoir et conjointement dans au moins une seconde zone, - on dispose de moyens de communication de la vapeur entre lesdites deux zones, 8 on utilise lesdits moyens de communication pour réguler l'injection de la vapeur entre les zones. De préférence la zone de production est une chambre de SAGD. De manière préférée, ladite seconde zone est adaptée à être un stockage de la vapeur. Avantageusement, on régule l'injection de vapeur à partir de la seconde zone pendant la phase nocturne. Dans la méthode selon l'invention on peut disposer de communications entre les drains d'injection de vapeur, en sous-sol de forage ou en surface. De préférence, dans la méthode optimisée de récupération assistée des bruts lourds selon l'invention, les capteurs sont inclinés et disposés en parallèle. Les figures 2A et 2B illustrent l'invention à titre non limitatif et décrivent l'utilisation d'un réservoir déjà exploité comme stockage de chaleur dans un système de type SAGD. Dans la méthode optimisée de récupération assistée des bruts lourds par la technique de l'injection de vapeur (SAGD) utilisant l'énergie solaire selon l'invention, la production de vapeur est effectuée par génération directe dans des capteurs solaires et adaptée au caractère intermittent de l'énergie solaire en ce que l'on utilise un réservoir déjà exploité comme stockage de chaleur. 1è" phase : Pendant les périodes de bon ensoleillement (figure 2-A), la chambre (2") faisant fonction de stockage est approvisionnée en vapeur par le champ de capteurs (7). 2eme phase : Pendant les périodes non ensoleillées (figure 2-B), on peut envisager de laisser la vapeur de cette chambre rejoindre une (ou plusieurs) chambre(s) de plus petite taille telles qu'elles existent en début d'exploitation (2'), afin de limiter la baisse 9 de pression et la condensation qui y interviendraient en l'absence de stockage. Ce stockage ne demande aucune installation spécifique et l'inertie thermique des réservoirs en fin d'exploitation est suffisante pour autoriser une fourniture de vapeur sur des durées de plusieurs heures, voire de plusieurs jours. Dans la méthode optimisée de récupération assistée des bruts lourds selon l'invention, le rythme de production est de manière avantageuse adapté à la récupération de l'énergie thermique en ce que: • le puits inférieur (5', 5") fonctionne de manière intermittente pendant les périodes pendant lesquelles on a besoin de préchauffer l'eau destinée à la production de vapeur au moyen de l'échangeur (10), • l'eau liquide condensée et le brut réchauffé s'accumulent dans le fond de la chambre de vaporisation (4', 4") pendant les périodes non ensoleillées, • le flux des produits (8) varie en fonction du flux d'approvisionnement en eau froide (9). On peut en effet envisager de ne laisser le puits inférieur (5', 5") produire que pendant les périodes pendant lesquelles on a besoin de préchauffer l'eau destinée à la production de vapeur au moyen de l'échangeur (10). Cela revient à laisser s'accumuler l'eau liquide condensée et le brut réchauffé dans le fond de la chambre de vaporisation (4") pendant les périodes non ensoleillées (figure 2-B). Cette solution évite le recours à un stockage de chaleur spécifique pour stocker l'énergie thermique des fluides produits en attendant qu'on ait de l'énergie solaire pour produire la vapeur. Par ailleurs, la méthode de récupération assistée des bruts lourds par la technique d'injection de vapeur optimisée selon l'invention permet une utilisation de l'énergie solaire de façon complémentaire et progressive au cours de l'exploitation. Variante 1 : Utilisation à titre complémentaire de l'énergie solaire On peut envisager de n'utiliser l'énergie solaire qu'en complément de sources d'énergie classiques (gaz, fioul) pour produire la vapeur. En tablant sur une durée 10 d'ensoleillement moyenne de 6 heures par jour, l'utilisation d'énergie solaire économise ainsi 25 % des combustibles et des installations de traitement de CO2 nécessaires. Variante 2 : Utilisation progressive de l'énergie solaire au cours de l'exploitation L'utilisation de l'énergie solaire à titre complémentaire est en particulier attrayante en début d'exploitation, quand on ne dispose pas encore d'un réservoir exploité pour assurer le stockage de chaleur et quand on n'a pas encore installé la totalité du champ de capteurs. En effet, la puissance solaire nécessaire pour alimenter par exemple le SAGD en complément d'un combustible fossile n'est que le quart de la puissance totale, et il suffit donc d'un quart de la surface de capteurs nécessaire à un SAGD exclusivement solaire (environ 1,25 km2 pour une production de 20 000 barils/jour). Dans une deuxième phase, on peut étendre le champ de capteurs pour augmenter le taux de couverture des besoins par l'énergie solaire, en profitant des statistiques d'exploitation de la première phase pour dimensionner au mieux l'extension du champ de capteurs. De manière préférée, la vapeur est générée directement dans des capteurs solaires à concentration inclinés. De préférence, l'énergie solaire est produite au moyen de capteurs solaires disposés en parallèle. De manière très préférée, les capteurs solaires sont à collecteur fixe, le miroir parabolique pivotant autour de l'axe du tube collecteur de manière à laisser ce dernier rigoureusement fixe. Disposition optimale des capteurs en fonction du terrain Pour la génération directe de vapeur notamment, il est avantageux que les points d'entrée des capteurs montés en parallèle soient situés dans un même plan horizontal pour que le niveau de liquide soit identique dans les différents tubes collecteurs. Dans le cas de terrains présentant une bonne planéité, on aura intérêt à disposer la rangée de capteurs en parallèle le long d'un axe est-ouest, afin de 11 minimiser la longueur de tuyauterie. Dans le cas de terrains présentant des déclivités significatives, on aura intérêt à disposer les capteurs d'une même rangée le long d'une courbe de niveau afin d'éviter des terrassements importants. Contrôle hydraulique De manière préférée, on effectue un contrôle hydraulique pour adapter le débit de fluide à la puissance thermique variable délivrée par le train de capteurs, un système d'asservissement commandant le débit d'eau liquide injectée en fonction de la différence de pression mesurée (par exemple au moyen d'une vanne commandée). La valeur de consigne est fixée à shApg où e est un nombre compris entre zéro et 1, h est la différence de niveau entre l'entrée et la sortie du capteur, Ap est la différence de masse volumique entre le liquide et la vapeur, et g est l'accélération de la pesanteur. Selon la valeur du paramètre e on peut produire de la vapeur faiblement surchauffée (e proche de l'unité) ou fortement surchauffée (valeurs plus faibles de e). Dans un tel système la sortie de vapeur peut être asservie en pression (là encore au moyen d'une vanne commandée), ce qui permet de contrôler la température puisque celle-ci s'établit de façon à ce que la pression de vapeur saturante soit égale à la consigne. Dans un système dimensionné pour de faibles pertes de charge, on peut éviter ainsi le risque d'une vaporisation incomplète de l'eau. Fonctionnement en début et fin de journée En début et en fin de journée le soleil est bas sur l'horizon et les capteurs se font de l'ombre mutuellement, et la quantité de rayonnement arrivant sur chaque capteur n'est plus suffisante pour atteindre la température de 250-300 C nécessaire au SAGD. En conséquence la méthode optimisée de récupération assistée des bruts lourds selon l'invention prévoit avantageusement de ne tourner qu'un capteur (12A) sur deux vers le soleil (Figure 5), les autres étant disposés de façon à minimiser l'ombre portée (12B). De la sorte on augmente le flux de rayonnement incident sur les capteurs actifs (12A), qui peuvent vaporiser l'eau à une température supérieure. Dans un ensemble de capteurs montés en parallèle, le niveau de liquide s'élève dans les capteurs non ensoleillés (12B), ce qui interrompt le débit. Le débit de fluide se concentre ainsi dans les 12 capteurs recevant le plus de rayonnement. Le débit ainsi obtenu est restreint, mais le fluide est à la température et à la pression recherchées. Installation de récupération assistée des bruts lourds par la technique d'injection de vapeur La présente invention a également pour objet une installation optimisée de récupération assistée des bruts lourds par la technique d'injection de vapeur comprenant un ensemble de capteurs solaires pour la génération de vapeur, des moyens d'injection de vapeur dans au moins une première zone de production d'un réservoir et dans au moins une seconde zone, des moyens de communication entre les moyens d'injection de la vapeur desdites deux zones, et des moyens de régulation de l'injection de la vapeur entre les zones au moyen de capteurs solaires à concentration, où les capteurs solaires sont de préférence des capteurs cylindricoparaboliques inclinés et disposés en parallèle. De préférence, l'installation est du type SAGD. Génération directe de vapeur dans des capteurs inclinés La production directe de vapeur dans l'élément absorbant de capteurs cylindroparaboliques disposés horizontalement est difficile à mettre en oeuvre à cause de la création de bouchons et rend nécessaire une séparation liquide-vapeur en sortie de capteurs solaires. La présente invention envisage d'incliner l'axe (13) du capteur (12) d'un angle modéré (par exemple compris entre 5 et 10 ) pour assurer cette séparation dans le capteur lui-même, en évitant ainsi les bouchons de liquide dans le collecteur (14) de vapeur (figure 3-A). Une inclinaison de quelques degrés reste compatible avec la longueur souhaitable d'un capteur cylindrico-parabolique (quelques dizaines de mètres) sans grever notablement les coûts d'installation. En effet la partie haute est surélevée de quelques mètres au plus (par exemple surélévation de 3 mètres pour un capteur de 30 m de long incliné de 5 ). 13 Disposition des capteurs en parallèle La présente invention envisage une disposition en parallèle des capteurs (12) (et des tubes collecteurs (13)), le liquide arrivant par la tuyauterie d'approvisionnement en liquide (Il) et la vapeur ressortant par une tuyauterie de sortie (14) (figure 3-B). Cela permet de réduire le débit de fluide dans chaque capteur et donc de faciliter la ségrégation par gravité des bulles de vapeur avec une inclinaison faible. Cette disposition présente aussi l'avantage de répartir au mieux le débit si les capteurs ne délivrent pas tous la même puissance thermique. En effet la vaporisation sera plus faible dans un capteur de moindre puissance, d'où un niveau de liquide plus élevé et donc un obstacle supplémentaire à l'écoulement. Un bref calcul de dimensionnement montre que les vitesses de liquide à prévoir dans un collecteur de diamètre moyen (5-6 cm) sont de l'ordre du centimètre par seconde pour un capteur de 30 mètres de long par bon ensoleillement, celles de vapeur étant de l'ordre de la vingtaine de centimètres par seconde. Ces vitesses sont suffisamment faibles pour éviter l'entraînement du liquide par la vapeur (ou inversement). Conception mécanique simplifiée à collecteur fixe Pour simplifier le système, la présente invention prévoit de manière avantageuse un dispositif permettant (figure 4 A) de faire pivoter le miroir parabolique (12) autour de l'axe du tube collecteur (13) de manière à laisser ce dernier rigoureusement fixe. L'absence de joints mobiles réduit fortement les coûts et les risques de panne. Dans, le dispositif de SAGD selon l'invention, les capteurs sont à collecteur fixe, le miroir parabolique (12) pivotant autour de l'axe du tube collecteur (13) de manière à laisser ce dernier rigoureusement fixe. Ce mouvement de rotation du miroir peut s'obtenir par exemple (figure 4-A) au moyen d'une demi-couronne d'appui (15) de forme circulaire, centrée sur le tube collecteur, s'appuyant sur des galets porteurs (16). Des galets de maintien (17) sont également envisageables pour assurer une bonne tenue auvent de l'ensemble. 14 14 Dans un autre mode de réalisation (figure 4-B), le miroir parabolique (12) pourrait être suspendu à des roulements (19) situés autour du tube collecteur (13) au moyen d'entretoises (18), le tube collecteur étant soutenu par des portiques (20) de place en place. Contrôle hydraulique De manière préférée, pour adapter le débit de fluide à la puissance thermique variable délivrée par un train de capteurs disposés en parallèle, l'installation comprend un capteur de pression différentiel entre le collecteur de vapeur (14) et la tuyauterie d'approvisionnement en eau (11) et un système d'asservissement commandant le débit d'eau liquide injectée en fonction de la différence de pression (AP) mesurée (par exemple au moyen d'une vanne commandée). La figure 3B illustre ce mode de fonctionnement à titre non limitatif. 15
L'invention concerne une méthode optimisée de récupération assistée des bruts lourds par la technique d'injection de vapeur, caractérisée en ce qu'elle comporte les étapes suivantes :- on génère de la vapeur à partir d'un ensemble de capteurs solaires (7),- on injecte ladite vapeur dans au moins une première zone de production (2') d'un réservoir (3) et conjointement dans au moins une seconde zone (2"),- on dispose de moyens de communication de la vapeur entre lesdites deux zones,- on utilise lesdits moyens de communication pour réguler l'injection de la vapeur entre les zones.L'invention concerne également une installation de génération de vapeur utilisant l'énergie solaire pour la récupération assistée des bruts lourds.
1. Méthode optimisée de récupération assistée des bruts lourds par la technique d'injection de vapeur, caractérisée en ce qu'elle comporte les étapes suivantes : on génère de la vapeur à partir d'un ensemble de capteurs solaires (7), on injecte ladite vapeur dans au moins une première zone de production (2') d'un réservoir (3) et conjointement dans au moins une seconde zone (2"), on dispose de moyens de communication de la vapeur entre lesdites deux zones, on utilise lesdits moyens de communication pour réguler l'injection de la vapeur entre les zones. 2. Méthode selon la 1 dans laquelle la zone de production (2') est une chambre de SAGD. 3. Méthode selon les 1 ou 2 dans laquelle ladite seconde zone (2") est adaptée à être un stockage de la vapeur. 4. Méthode selon les 1 à 3, dans laquelle on régule l'injection de vapeur à partir de la seconde zone (2") pendant la phase nocturne. 5. Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle on dispose de communications entre les drains d'injection de vapeur (1') et (1") en sous-sol de forage ou en surface. 6. Méthode selon l'une des précédentes dans laquelle la première zone (2') et la seconde zone (2") sont situées dans des réservoirs différents. 7. Méthode optimisée de récupération assistée des bruts lourds selon l'une des précédentes dans laquelle on incline les capteurs (12) par rapport à l'horizontale et on les dispose en parallèle. 8. Méthode optimisée de récupération assistée des bruts lourds selon la 7 dans laquelle on dispose les capteurs de façon optimale en fonction du terrain, les points d'entrée des capteurs montés en parallèle étant situés dans un même plan horizontal. 9. Méthode optimisée de récupération assistée des bruts lourds selon l'une des 7 ou 8 dans laquelle on effectue un contrôle hydraulique pour 16adapter le débit de fluide à la puissance thermique variable délivrée par un train de capteurs (12) disposés en parallèle. 10. Méthode optimisée de récupération assistée des bruts lourds selon l'une des précédentes où on ne tourne qu'un capteur (12A) sur deux vers le soleil en début ou en fin de journée, les autres capteurs (12B) étant disposés de façon à minimiser l'ombre portée. 11. Installation optimisée de récupération assistée des bruts lourds par la technique d'injection de vapeur, caractérisée en ce qu'elle comporte : un ensemble de capteurs solaires pour la génération de vapeur (7), des moyens d'injection de vapeur (1'), (1") dans au moins une première zone de production (2') d'un réservoir (3) et dans au moins une seconde zone (2"), des moyens de communication entre les moyens d'injection de la vapeur desdites deux zones, des moyens de régulation de l'injection de la vapeur entre les zones. 12.Installation optimisée de récupération assistée des bruts lourds par la technique d'injection de vapeur selon la 11 du type SAGD. 13.Installation optimisée de récupération assistée des bruts lourds par la technique d'injection de vapeur selon la 11 ou 12 dans laquelle les capteurs solaires sont des capteurs à concentration cylindricoparaboliques (12) inclinés et disposés en parallèle. 14.Installation optimisée de récupération assistée des bruts lourds par la technique d'injection de vapeur selon l'une des 11 à 13 dans laquelle les capteurs sont à collecteur fixe, le miroir parabolique (12) pivotant autour de l'axe du tube collecteur (13) de manière à laisser ce dernier rigoureusement fixe. 15.Installation optimisée de récupération assistée des bruts lourds par la technique d'injection de vapeur selon l'une des 11 à 14 comprenant un capteur de pression différentiel (AP) entre le collecteur de vapeur (14) et la tuyauterie d'approvisionnement en eau (11) et un système d'asservissement commandant le débit d'eau liquide injectée en fonction de la différence de pression mesurée. 17
E,F
E21,F24
E21B,F24J,F24S
E21B 43,F24J 2,F24S 10,F24S 23
E21B 43/24,F24J 2/40,F24S 10/70,F24S 23/74
FR2896437
A1
VEHICULE TRACTEUR OU TRACTE, TEL QUE CAMION OU ENGIN AGRICOLE ET/OU DE CHANTIER.
20,070,727
La présente invention concerne un véhicule, tracteur ou tracté, tel que camion ou engin agricole et/ou de chantier. Plus particulièrement, l'invention concerne un véhicule équipé d'au moins un train de sustentation, tel que notamment un train de roulement, destiné à tout type d'application. Actuellement, dans le domaine de l'agriculture et des travaux publics, il est connu l'utilisation des véhicules de type précité. Toutefois, de tels véhicules présentent quelques inconvénients, notamment dus à la pollution provoquée par les particules de 10 poussières soulevées lors de leur déplacement. Bien que ces véhicules soient équipés normalement de garde-boue, celui-ci est en général peu efficace pour empêcher la formation de poussière avec des conséquences néfastes pour le confort et/ou la sécurité et/ou la santé des utilisateurs des véhicules. 15 Le but de la présente invention est de proposer un véhicule, tracteur ou tracté, tel que camion ou engin agricole et/ou de chantier, qui pallie les inconvénients précités. En particulier, le but de la présente invention est de proposer un véhicule qui permet de minimiser la formation des particules de poussière 20 et ainsi de minimiser les risques et conséquences néfastes pour les utilisateurs. D'autres buts et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, qui n'est donné qu'à titre indicatif et qui n'a pas pour but de la limiter. 25 L'invention concerne un véhicule, tracteur ou tracté, tel que notamment carnion ou engin agricole et/ou de chantier, équipé d'au moins un train de sustentation, tel que notamment un train de roulement. Selon l'invention, ledit véhicule objet de la présente invention comporte un dispositif apte à annihiler l'envol des particules de poussière 30 générées par le train de sustentation lors du déplacement du véhicule, présentant des moyens pour enrober lesdites particules de poussière d'une 2 pellicule de liquide, notamment d'eau. La présente invention concerne également un dispositif apte à annihiler l'envol des particules de poussières conçu pour équiper un véhicule selon la présente invention. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante, accompagnée des dessins en annexe parmi lesquels : - la figure 1 représente de façon schématique la formation de particules de poussière par un véhicule selon la présente invention, - la figure 2 est une vue de dessus schématique d'un véhicule selon la présente invention avec une rampe d'eau, - la figure 3 montre une vue partielle schématique des moyens de la présente invention équipant l'arrière d'un véhicule. La présente invention concerne un véhicule 1, tracteur ou tracté, tel que notamment camion ou engin agricole et/ou de chantier, équipé d'au moins un train de sustentation, tel que notamment un train de roulement 2. Plus particulièrement, le véhicule 1 objet de la présente invention comporte un dispositif apte à annihiler l'envol des particules de poussière 3 générées par le train de sustentation lors du déplacement du véhicule, présentant des moyens pour enrober lesdites particules de poussière 3 d'une pellicule de liquide, notamment d'eau. Le liquide peut en outre contenir un antigel. Tel que montré à la figure 1, le déplacement des véhicules 1 provoque en général un nuage 5 de poussière 3 qui, chez l'homme, présente 25 des risques pour son confort et/ou sa sécurité et/ou sa santé. Les particules de poussière peuvent irriter les voies respiratoires et altérer la fonction respiratoire. Elles génèrent en outre un nuage masquant la visibilité tant pour l'utilisateur que pour les tiers à proximité. Par exemple, les particules les plus fines pénètrent 30 profondément dans l'appareil respiratoire et peuvent transporter des composés toxiques comme des sulfates, des métaux lourds qui sont responsables des 3 maladies pulmonaires chroniques de type asthme, bronchite, emphysème et pleurésie. Ces inconvénients sont d'autant plus gênants que les utilisateurs sont présents, de longtemps dans cette atmosphère agressive. C'est le cas par exemple des conducteurs de véhicules de chantier ou de travaux publics, voire de véhicules agricoles. Selon la présente invention, lesdits moyens pour enrober lesdites particules de poussière 3 d'une pellicule de liquide sont constitués d'au moins une rampe d'eau 4, 41, 42, 43, équipée de buses de pulvérisation. Les buses de pulvérisation 6 peuvent s'adapter à tout type de véhicule, et peuvent présenter différents débits d'eau par minute et différentes pressions. A titre d'exemple, non limitatif, les buses selon la présente invention peuvent présenter un débit entre 0,44 I/min et 4,08 I/min suivant la 15 pression utilisée. Le choix de type de buses 6 de pulvérisation dépend notamment du type de terrain sur lequel on va utiliser le véhicule et, donc de la facilité de formation de particules de poussière. Selon la présente invention, ladite rampe d'eau 4 équipée de 20 buses de pulvérisation 6 crée un rideau et/ou un sas de gouttelettes. Ledit rideau, et/ou le sas de gouttelettes, entoure et enrobe les particules de poussière 3 provoquées par le déplacement de véhicules et empêche leur envol. Ceci présente un avantage pour l'utilisateur de véhicules et 25 tout autre personne travaillant sur le chantier, car elles sont ainsi privées de respirer l'air contaminé avec les poussières. Selon un mode de réalisation de la présente invention, et telle que montrée aux figures 1 et 2, la rampe d'eau 4 équipée de buses de pulvérisation est installée et fixée à l'extérieur desdits véhicules 1. 30 En particulier, on dispose au moins une rampe 41 transversalement à l'arrière du véhicule plus ou moins proche du train de roulement selon le débit et/ou la 4 pression mis en oeuvre pour atteindre ladite rampe. Dans une variante, le véhicule 1 peut être équipé de rampes latérales 42, 43, notamment prévues sur la partie arrière du véhicule pour cerner le nuage de poussière 3 généré lors du roulement. Selon l'autre mode de réalisation de la présente invention, le véhicule 1 objet de la présente invention comprend en outre des moyens pour actionner ledit dispositif (non représenté). Les moyens pour actionner ledit dispositif sont par exemple constitués d'un interrupteur placé à l'intérieur de la cabine du véhicule 1. Ceci permet aux conducteurs de véhicules d'avoir un contrôle total sur la rampe d'eau équipée de buses 4 de pulvérisation. En outre, un tel véhicule 1 présente une réserve d'eau, qui peut notamment être répartie au niveau du châssis du véhicule. Le choix de l'autonomie de la réserve d'eau et des buses sera proportionnel à la taille de l'engin ou du véhicule équipé. Un indicateur lui permettra de vérifier le niveau d'eau dans la réserve. Dans un intérêt économique et écologique, et à titre d'exemple non limitatif, on peut prévoir une réserve d'eau souple, type Labaronne afin de collecter un maximum d'eaux de pluie. Encore selon la présente invention, ledit dispositif apte à annihiler l'envol de particules de poussière 3 présente en outre des moyens pour purger ladite rampe d'eau 4 équipée de buses de pulvérisation. il est d'autant plus important de prévoir une purge automatique de circuit car dans certains pays, les températures peuvent être variables d'un extrême à l'autre. A titre d'exemple non limitatif, on peut installer une vanne électrique type trois voies en T, commandée fermée lors du démarrage du véhicule 1 ou de l'engin, commandée ouverte lors de l'arrêt du même véhicule 1. Selon la présente invention, un tel dispositif apte à annihiler l'envol des particules de poussières telles que décrites dans la présente invention est destiné à équiper tout véhicule ou engin utilisé dans le domaine agricole, travaux publics, industrie. Naturellement, d'autres modes de mise en oeuvre à la portée de l'homme de l'art, auraient pu être envisagés sans pour autant sortir du 5 cadre de l'invention
La présente invention concerne un véhicule (1), tracteur ou tracté, tel que notamment camion ou engin agricole et/ou de chantier, équipé d'au moins un train de sustentation, tel que notamment un train de roulement (2).Selon l'invention, ledit véhicule (1) comporte un dispositif apte à annihiler l'envol des particules de poussière (3) générées par le train de sustentation lors du déplacement du véhicule (1), présentant des moyens pour enrober lesdites particules de poussière (3) d'une pellicule d'eau.
1. Véhicule (1), tracteur ou tracté, tel que notamment camion ou engin agricole et/ou de chantier, équipé d'au moins un train de sustentation, tel que notamment un train de roulement (2), caractérisé par le fait qu'il comporte un dispositif apte à annihiler l'envol des particules de poussière (3) générées par le train de sustentation lors de déplacement de véhicules (1), présentant des moyens pour enrober lesdites particules de poussière d'une pellicule de liquide notamment d'eau. 2. Véhicule (1) selon la 1, caractérisé par le fait que lesdits moyens pour enrober lesdites particules de poussière (3) d'une pellicule d'eau sont constitués d'une rampe d'eau (4) équipée de buses de pulvérisation. 3. Véhicule (1) selon la 2, caractérisé par le fait que ladite rampe d'eau (4) équipée de buses de pulvérisation crée un rideau 15 et/ou un sas de gouttelettes. 4. Véhicule (1) selon la 2, caractérisé par le fait que ladite rampe d'eau (4) équipée de buses de pulvérisation est installée et fixée à l'extérieur desdits véhicules (1). 5. Véhicule (1) selon la 1, caractérisé par le fait 20 qu'il comprend en outre des moyens pour actionner ledit dispositif. 6. Véhicule (1) selon la 5, caractérisé par le fait que lesdits moyens pour actionner ledit dispositif sont constitués d'un interrupteur placé à l'intérieur de la cabine du véhicule (1). 7. Véhicule (1) selon la 1, caractérisé par le fait 25 que ledit dispositif apte à annihiler l'envol des particules de poussière (3) présente en outre une réserve d'eau. 8. Véhicule (1) selon la 2, caractérisé par le fait que ledit dispositif présente en outre des moyens pour purger ladite rampe d'eau (4) équipée de buses de pulvérisation. 30 9. Véhicule (1) selon la 8, caractérisé par le fait que les moyens pour purger ladite rampe d'eau (4) équipée de buses sontconstitués d'une vanne électrique. 10. Dispositif apte à annihiler l'envol des particules de poussière (3) destiné à équiper un véhicule (1) selon l'une quelconque des précédentes, ledit dispositif présentant des moyens pour enrober lesdites particules de poussière d'une pellicule de liquide notamment d'eau.
B,E
B05,E01,E02
B05B,E01H,E02F
B05B 13,E01H 3,E02F 9
B05B 13/04,E01H 3/04,E02F 9/00
FR2897509
A1
PIEGE LARVAIRE POUR MOUSTIQUE VECTEUR DE MALADIES
20,070,824
-1- L'invention concerne un dispositif pour lutter contre les maladies véhiculées par le moustique aèdes aegypti . La seule solution actuelle consiste à éliminer les points d'eau stagnante susceptibles de servir de lieu de ponte à ces insectes, et à pulvériser dans l'atmosphère 5 des hydrocarbures. Le dispositif, selon l'invention, permet de diminuer la pollution liée à l'utilisation de produits chimiques, tout en luttant efficacement contre le moustique cible, en éradiquant sa descendance en leur offrant un lieu idéal de ponte. Il comporte en effet selon une première caractéristique un récipient à moitié l o couvert à une vingtaine de centimètre de hauteur, suivant la taille du piége, de préférence opaque, rectangulaire, circulaire ou ovale et de couleur sombre, contenant de l'eau douce stagnante, des plantes aquatiques flottantes sur la moitié de la surface et des feuille mortes tapissant le fond du piége. Lorsque le piége est placé avec des feuilles mortes sèche et de l'eau du robinet, il 15 faut compter environ 10 jours pour que les moustiques viennent pondre, suivant l'état de dégradation des végétaux et le goût de l'eau. (Élément nutritifs de la larve). Les plantes de surface type jacinthe d'eau apportent par leurs racines une nourriture supplémentaire aux poissons, avec les plantes viennent de petits escargots d'eau qui s'ajoutent à l'écosystème. ,to Un des éléments essentiels est le guppys (appelé aussi poisson million, poecilla reticulata ou encore lebiste reticulacus). Le piège présentera un couple de Guppys pour 10 litres d'eau. Le Guppys est le meilleur prétendant : de petite taille, 3 cm pour les mâles, 5 cm pour les femelles, il ne demande pas d'installation électrique pour oxygéner le piége : très peu exigeant en ,25 oxygène il se déplace le plus souvent à la surface, là où le premier centimètres d'eau est enrichie en oxygène par l'échange gazeux avec l'atmosphère. Originaire d'Amérique du sud, c'est un poisson très résistant et joli, que l'on trouve dans toutes les régions tropicales et subtropicales ; où il a été introduit dans la nature par les Américain à une certaine époque avec un autre poisson appellé Gambusia o affins. Le guppy a pour nourriture principale la larve du moustique : dans - le piége, elles sont ingérées alors qu'elles ne sont encore pas encore visibles à l'oeil nu. D'un -2- 4 métabolisme rapide, ce type de poisson peut potentiellement ingérer des milliers de moustiques par mois. (ex 1 piqûre = 1 ponte de moustique = 100 / 400 oeufs , 10 pontes par jours = 1000 / 4000 oeufs, 1 mois = 30 000 / 120 000 moustiques potentiels) Le guppy, appelé aussi poisson million, possède une grande capacité de reproduction. Tout comme le moustique, la femelle est fécondée une fois pour plusieur portées ; ovovivipare la femelle guppys donnent tous les 21 jours entre 5 et 50 petits env. Ils sont immédiatement en âge de ce nourrir des plus petites des larves, lorsqu'ils ne sont pas mangé par les parents. Plus le moustique vient pondre, plus les io parents sont bien nourris et les petits ont alors plus de chance. Le piége sera idéalement placé dans les endroits humides et ombragés autour des habitations et foyer à moustique. Cette installation permet d'attirer l'aèdes aegypti vers un lieu de ponte prédéterminé, sa descendance servira ainsi de nourriture aux poissons qui s'y trouvent. Lorsque, au bout de 3 semaines, le moustique meurt de ts vieillesse, lui et sa descendance ont disparu. Selon (les modes particuliers de réalisation : Un récipient à bord droit à demi couvert - De l'eau douce stagnante - Des feuilles mortes tapissant le fond - Des plantes de surface - 1 couple de Guppys pour 10 litres d'eau. A titre d'exemple non limitatif le piége mesurera 80 cm de longueur, 40 cm de largeur .5 et 40 cm de hauteur. Les dessins annexés illustrent l'invention. La figure 1 représente en coupe de côté le dispositif de l'invention. 3o La figure 2 représente en coupe de face le dispositif de l'invention. La figure 3 représente en coupe de côté une variante du dispositif de l'invention. -3- i En référence à ces dessins, le dispositif comporte des guppies (1), appelés aussi poissons millions, poecilla reticulata ou encore lebistres reticulatus, dont l'une des caractéristiques est d'être adaptés aux mêmes climats que la cible, et l'autre de ne nécessiter aucun entretien. Le récipient (2), rempli d'eau douce (3) d'une capacité minimum de dix litres et sans capacité maximum, sera relativement profond, artificiellement ombragé car muni d'un système de couverture (4) à une hauteur d'environ 20 centimètres sur toute sa longueur et sur la moitié de sa largeur, afin d'offrir un abri aux moustique venant pondre. co Il sera aussi opaque et de couleur foncée pour attirer le moustique. Les plantes (5) (choux et jacinthes d'eau) assureront l'oxygénation du dispositif. Il pourra être muni, en bas, d'un bouchon de purge (6) ou, au bord, d'un remontoir (7) pour permettre aux animaux accidentellement tombés dans le piège d'en i5 sortir (rongeur, lézard), tels que présentés dans la figure 3. La nécessité pour l'aèdes aegypti femelle de pondre après avoir piqué induit que le dispositif l'attirera irrémédiablement. Sa ponte sera consommée et détruite avant d'arriver à son dernier stade de développement. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la lutte contre la ,,o prolifération du moustique dans les zones tropicales ou subtropicales habitées. Il est auto suffisant (sans nettoyage ou apport de nourriture) pendant au minimum 15 jours, et, correctement placé, plusieurs mois
L'invention concerne un dispositif permettant d'attirer le moustique femelle puis de détruire sa ponte sans utilisation de produits chimiques.Il sera constitué d'un récipient (2) opaque et non poreux, aux parois verticales, couvert à une hauteur d'environ vingt centimètres sur la moitié de la longueur et la moitié de sa largeur (4), et rempli d'eau (3), dans lequel seront placées plusieurs espèces animales et végétales de type poissons millions et guppies (1) et des plantes de surface (5) de type choux d'eau, lentilles d'eau, jacinthes d'eau..Il sera avantageusement placé à l'ombre près des portes et fenêtres des lieux habités ou fréquentés. Il pourra être agrément d'un bouchon de purge (6) ou d'un remontoir (7)Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la lutte contre la prolifération des moustiques et des maladies transmises par les moustiques dans les pays tropicaux et sub tropicaux.
1- Dispositif de capture et de destruction des larves de l'aedes aegypti, caractérisé en ce qu'il est composé d'un récipient (2) rempli d'eau douce (3) couvert sur la moitié de sa largeur et toute sa longueur (4) et par la présence d'organismes vivants (1 et 5). 2- Dispositif selon la 1 caractérisé par un contenant opaque, de couleur foncée, et non poreux, aux parois verticales, en partie couvert et ne nécessitant pas d'entretien particulier. 3- Dispositif selon la 1 et la 2 caractérisé en ce que les espèces présentes placées ensembles sont auto suffisantes. 4- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les espèces choisies sont des guppies, des poissons millions (1) et des plantes aquatiques flottantes de surface (5) type lentilles d'eau, choux d'eau et jacinthes d'eau. 5- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, qui pourra être agrémenté d'un bouton de purge (6) et d'un remontoir à rongeur (7)
A
A01
A01M,A01K
A01M 1,A01K 63
A01M 1/00,A01K 63/00
FR2901297
A1
STRUCTURE D'ABRI POUR PISCINE OU SIMILAIRE, ET ABRI COMPORTANT UNE TELLE STRUCTURE
20,071,123
une liaison entre d'une part la première poutre rectiligne et la pièce de jonction courbe, et d'autre part entre la pièce de jonction courbe et la deuxième poutre rectiligne. Ainsi, la première poutre sert de pilier, la deuxième poutre sert d'arbalétrier, tandis que la pièce de jonction permet de réaliser une continuité entre le pilier et l'arbalétrier, très esthétique, tout en ayant un rayon de courbure beaucoup plus faible que dans le cas des abris en bois lamellé-collé. Ces trois éléments sont facilement réalisables et peuvent être stockés à plat, ce qui facilite leur transport. En outre, l'espace à proximité du pilier est utilisable, même si le pilier est légèrement penché vers l'intérieur de l'abri. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit en référence aux figures des dessins annexés parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue de face d'un élément de structure d'abri selon un mode particulier de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue éclatée d'une partie de l'élément de structure de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en perspective d'une clé de voûte équipant l'élément de structure de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue en perspective d'un abri réalisé avec des éléments de structure analogues à celui de la figure 1; - la figure 5 est une vue de face de l'abri de la figure 4 équipé d'un pignon; - la figure 6 est une section d'un des éléments d'une structure courante de l'abri de la figure 4; - la figure 7 est une section d'un des éléments d'une structure d'extrémité de l'abri de la figure 4; - la figure 8 est une vue de face d'un abri d'un autre type réalisé à partir des éléments de la structure de la figure 1. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence à la figure 1, l'invention permet de réaliser un abri comportant un certain nombre de structures en forme d'arceau et composées ici: - d'une poutre rectiligne parallélépipédique formant pilier 1; - d'une pièce de jonction courbe 2; -d'une poutre rectiligne parallélépipédique formant arbalétrier 3; - d'une clé de voûte 4 ; - d'un deuxième arbalétrier 3; - d'une deuxième pièce de jonction 2; - d'un deuxième pilier 1. A la figure 2 est illustré le mode de fabrication et d'assemblage des éléments de l'arceau. Chaque élément structurel, à savoir les piliers 1, les pièces de jonction courbe 2 et les arbalétriers 3 (non représentés ici) sont faits de deux pièces de bois accolées, par exemple la et lb pour le pilier 1, 2a et 2b pour la pièce de jonction 2, de sorte que leur plan de joint P (illustré en trait épais) s'étende, en service, dans un plan vertical formant un plan de symétrie de l'arceau. Il faut noter que l'un des avantages de ces pièces en bois réside dans leur facilité de fabrication. En particulier, la pièce de jonction courbe est une pièce taillée dans une masse de bois par usinage, ce qui permet d'obtenir un rayon de courbure beaucoup plus faible que dans les constructions en bois lamellé-collé. La limite inférieure du rayon de courbure est dictée par le rayon de courbure que peut prendre élastiquement un panneau de polycarbonate en flexion (175 fois son épaisseur). Chacun de ces éléments de structure est ensuite usiné pour pré- senter à chaque extrémité une mortaise centrale. Ainsi, le pilier 1, biseauté en pied, possède une mortaise inférieure 5 adaptée à recevoir l'aile verticale rectiligne 7 d'un pied de fixation 6 de l'arceau au sol. Le pilier 1 possède également une mortaise supérieure 8 pour recevoir une première aile rectiligne 9a d'un organe de liaison 9. L'organe de liaison 9 possède dans le prolongement de l'aile rectiligne 9a une aile courbe 9b qui est reçue dans une mortaise 10 de la pièce de jonction 2. De la même façon, la pièce de jonction 2 comporte une autre mortaise 11 adaptée à recevoir l'aile courbe d'un organe de liaison en tout point identique à l'organe de liaison 9, dont l'autre aile rectiligne est reçue dans la mortaise d'un arbalétrier 3. Quant à la clé de voûte 4, elle comporte deux ai-les rectilignes 13 qui, comme les ailes des organes de liaison 9, sont reçues dans des mortaises des arbalétriers 3. La fixation de l'ensemble se fait au moyen de boulons 12 introduits dans des orifices ménagés dans les joues des mortaises ainsi que dans les ailes des organes de liaison 9 dans l'aile 7 du pied de fixation 6 et dans les ailes 13 de la clé de voûte 4. Tous les éléments de structure ont la même sec- tion courante, de sorte que l'on obtient ainsi un arceau continu avec un galbe entre le pilier et l'arbalétrier, très esthétique. Les éléments de jonction courbe 2 parce qu'entièrement fabriquée par usinage ont un rayon de courbure faible, par exemple de l'ordre de 50 centimè- tres, ce qui serait impossible à réaliser avec des éléments en lamellé collé. On voit sur la figure 1 qu'une personne peut se tenir facilement au droit de la pièce de jonction 2, alors même que le pilier est penché vers l'intérieur. A titre d'exemple, le pilier, qui fait un angle (imposé par le pied 6) de 15 degrés avec la verticale, a une hauteur de 180 centimètres. La pièce de jonction 2 a un rayon moyen de 60 centimètres et s'étend selon 70 de-grés d'arc. L'arbalétrier a une longueur de 260 centimè- tre, et fait donc un angle de 5 degrés avec l'horizon-tale. On obtient ainsi un abri dont l'empattement au sol est de 7 mètres. Ici, l'organe de jonction 9 est constitué par un élément plat formant les deux ailes 9a et 9b, par exemple en acier inoxydable ou en matière plastique pultrudée. L'organe de jonction 9 est invisible lorsque l'arceau est assemblé (sauf par sa tranche). Quant à la clé de voûte 4, elle comporte un élément plat formant les deux ailes 13, ainsi que des placages 14 de part et d'autre de l'élément plat permettant d'assurer une continuité struc- turelle et visuelle entre les supports de toiture 3. Sur la figure 2, on constate que les éléments de structure présentent sur leur flancs une rainure extérieure 15 et une rainure intérieure 16, les rainures 15 et 16 étant agencées pour s'étendre en continuité d'un élément à l'autre. De tels arceaux permettent d'assembler un abri tel que celui illustré à la figure 4. L'abri comporte plusieurs arceaux 20, identiques à celui illustré à la figure 1. L'abri est monté de la façon suivante. On assemble tout d'abord les deux arbalétriers 3 d'un premier arceau au moyen d'une clé de voûte 4. On assemble de même les deux arbalétriers 3 d'un deuxième arceau au moyen d'une autre clé de voûte 4. On installe des entretoises (non visibles ici) entre les deux portions d'arceaux ainsi assemblées, et on glisse des panneaux de toiture, par exemple des panneaux de polycarbonate 21 transparents d'une épaisseur de 8 millimètres dans les rainures extérieures 15. On installe un joint faîtier 22 pour assurer l'étanchéité de la toiture ainsi constituée. Les panneaux de toiture sont par exemple fixés en étant vissés sur les entretoises. On procède ainsi pour chacune des travées de l'abri. Puis on assemble les pièces de jonctions 2 aux extrémités des arbalétriers 3. En relevant d'un côté l'ensemble ainsi constitué, on assemble les piliers 1 aux pièces de jonction 2 correspondantes. Il suffit dès lors de relever l'autre côté pour assembler les piliers 1 restants. Puis on introduit dans les rainures intérieures 16 une paroi souple 23, par exemple un panneau en polycarbonate d'une épaisseur de 2 millimètres, ayant une longueur suffisante pour s'étendre depuis la base des piliers 1 jusqu'en dessous des panneaux de toiture 21. Les parois souples 23 peuvent coulisser librement dans les rainures intérieures 16 pour être relevées, comme illustré à la figure 4, dégageant ainsi des ouvertures entre les arceaux. A la figure 5 est illustrée la façon de réaliser un pignon pour l'abri de la figure 4. A cet effet l'arceau d'extrémité comporte, comme illustré à la figure 7, une rainure inférieure 17 réalisée sur la face inférieure des éléments constitutifs de l'arceau d'extrémité (on remarquera que l'arceau d'extrémité comporte des rainures latérales 15 et 16, mais uniquement sur un seul flanc, alors que, comme illustré à la figure 6, les arceaux courants comportent des rainures latérales 15,16 sur les deux flancs). Dans la rainure inférieure 17 sont introduits des panneaux verticaux, par exemple des panneaux en polycarbonate 24 coupés à forme dont les extrémités inférieures sont reçues dans un profilé 25 fixé au sol. Entre les panneaux 24, on installe des profilés de jonction 26. Les éléments de structure de l'invention permet- tent de réaliser d'autres types d'abris. A la figure 8 est illustré un abri destiné à être accolé à un bâtiment. Les structures de cet abri, qui ne forment plus à proprement parler un arceau, comportent un pied de fixation 6, un pilier 1, une pièce de jonction 2, un arbalétrier 3, et enfin un patte d'ancrage 30 au bâti-ment, similaire au pied de fixation 6. Ainsi, les éléments de structure de l'invention permettent de réaliser des abris de largeurs variées, tout en permettant un transport aisé de l'abri sous forme démontée. Ainsi, on estime qu'un abri d'environ 7 m x 14 m, comportant 7 arceaux tels qu'illustrés à la figure 1 pourrait être conditionné, parois et panneaux compris, dans un emballage de dimensions inférieures à 3 m x 2m x 1 m. Un tel abri se présente alors sous la forme d'un kit à monter, dont tous les éléments sont facilement manipulables et montables par des non-spécialistes, sans équipement particulier. L'invention n'est pas limitée à ce qui vient d'être décrit, mais au contraire englobe toute variante entrant dans le cadre défini par les revendications. En particulier, bien que l'on ait illustré des éléments de structure distincts pour former des structures courantes ou des structures d'extrémité, on pourra bien sûr proposer des éléments de structure identiques, qui comporteront tous des rainures extérieures et intérieures sur les deux flancs, ainsi qu'une rainure inférieure. Bien que l'on ait indiqué que les éléments de structure soient constitués de deux pièces de bois acco- lées, on pourra fabriquer autrement les pièces de structure, en particulier en prévoyant des éléments monoblocs
L'invention concerne une structure d'abri pour piscine ou similaire, comportant au moins les éléments de structure suivants:- une première poutre rectiligne parallélépipédique (1) ;- une deuxième poutre rectiligne parallélépipédique (3);- une pièce de jonction courbe (2) s'étendant entre la première poutre rectiligne et la deuxième poutre rectiligne;- des organes de liaison identiques (9) pour assurer une liaison entre d'une part la première poutre rectiligne et la pièce de jonction courbe, et d'autre part entre la pièce de jonction courbe et la deuxième poutre rectiligne.
1. Structure d'abri pour piscine ou similaire, comportant au moins les éléments de structure suivants: - une première poutre rectiligne parallélépipédi- que (1) ; - une deuxième poutre rectiligne parallélépipédique (3) ; - une pièce de jonction courbe (2) s'étendant en-tre la première poutre rectiligne et la deuxième poutre rectiligne; ainsi que des organes de liaison identiques (9) pour assurer une liaison entre d'une part la première poutre rectiligne et la pièce de jonction courbe, et d'autre part entre la pièce de jonction courbe et la deuxième poutre rectiligne. 2. Structure selon la 1, dans la-quelle les éléments de structure sont faits de deux pièces de bois (la,lb;2a,2b) accolées selon un plan de joint qui s'étend verticalement en service. 3. Structure selon la 1, dans la-quelle les éléments de structure ont des extrémités usinées pour présenter des mortaises (5,8,10,11). 4. Structure selon la 3, dans la- quelle les organes de liaison comportent un élément plat (9) comportant une aile rectiligne (9a) et une aile courbe (9b) adaptées à être reçues dans les mortaises des éléments de structure. 5. Structure selon la 3, comportant deux deuxièmes poutres (3) et une clé de voûte (4) qui comporte deux ailes rectilignes adaptées à être reçues dans les mortaises en regard des deux deuxièmes poutres. 6. Structure selon la 3, comportant en outre un pied de fixation (6) ayant une aile rectili- gne (7) adaptée à être reçue dans une mortaise de la pre- 10 15mière poutre. 7. Structure selon l'une des 4 à 6, dans laquelle les ailes sont fixées aux éléments de structure par des boulons (12) s'étendant au travers des joues des mortaises et des ailes. 8. Structure selon la 1, dans la-quelle les éléments de structures comportent au moins une rainure (16) latérale s'étendant en continuité sur tous les éléments de structure lorsqu'ils sont assemblés. 9. Structure selon la 1, dans la-quelle les éléments de structure comportent au moins une rainure inférieure (17) s'étendant en continuité sur la face inférieure de tous les éléments de structure lors-qu'ils sont assemblés. 10. Abri comportant une structure selon l'une des précédentes.
E
E04
E04H
E04H 4,E04H 1
E04H 4/06,E04H 1/12
FR2898862
A1
ENGIN NAUTIQUEHYBRIDE PLANCHE A VOILE / DERIVEUR DE SPORT POURVU D'UN MAT HAUBANE INCLINABLE SIMULTANEMENT DANS LE PLAN TRANSVERSAL ET LE PLAN LONGITUDINAL.
20,070,928
-1- La présente invention concerne un engin nautique hybride qui combine les avantages du dériveur de sport traditionnel (coque pouvant accueillir plusieurs équipiers, mât haubané, dérive et safran rétractables) et les avantages de la planche à voile (carène planante, mât souple et plan de voilure inclinable). La présente invention concerne plus particulièrement un engin nautique dont la coque à carène planante peut accueillir plusieurs équipiers et dont le mât haubané est inclinable dans le plan longitudinal et le plan transversal. On connaît le dériveur de sport dont la coque, le plus souvent bi-place, est équipée d'une dérive et d'un safran rétractables. Son gréement traditionnel est composé d'une voile sensiblement triangulaire tendue sur un mât et un baume. Le mât est tenu dressé en position fixe par deux haubans et un étai. Les haubans sont tendus entre un point de capelage solidaire du mât et deux cadènes solidaires de la coque situées de part et d'autre de celle-ci et en arrière du pied de mât. L'étai est tendu entre un point de capelage solidaire du mât et une cadène d'étrave. L'ouverture et la fermeture de la voile s'effectue à l'aide d' un palan d' écoute de grand voile fixé et un point central arrière du pont (sur certains modèles, le palan d'écoute de grand voile est fixé sur un chariot coulissant sur un rail d'écoute fixé dans l'axe transversal du pont). Le dériveur de sport à peu progressé depuis son origine et est pénalisé par sa coque à déplacement, son gréement fixe, son encombrement et ses performances médiocres. On connaît la planche à voile qui est actuellement l'engin nautique à voile le plus rapide et aussi le plus simple. Elle est caractérisée par une coque à carène pla- nante spatulée en son avant et par un ensemble mât/voile/wishbone non haubané dont le pied de mât est relié à la coque par une articulation permettant la rota- - 2 - tion et l'inclinaison du plan de voilure dans tous les plans. Ses performances sont dues à cinq caractéristiques majeures qui toutes concourent à réduire les freins à 5 l'avancement: - la carène planante très légère limite au minimum le volume de déplacement et la surface de contact avec l'eau; - la position reculée de l'aileron permet de réduire la 10 longueur de la coque et donc la surface de contact avec l'eau; - la faculté de pouvoir incliner le plan de voilure d'avant en arrière (dans le plan longitudinal) pour faire coïncider à tout moment, le centre de poussée de la voile 15 avec la résultante des forces anti-dérive, assurant une parfaite stabilité dynamique de l'engin lorsque sa coque déjauge, sans avoir à compenser avec un gouvernail qui agirait comme un frein; - la faculté de pouvoir incliner le plan de voilure au 20 vent (dans le plan transversal) créant une force de sus-tentation réduisant d'autant la pression de la coque sur l'eau (pression qui constitue un frein à l'avancement); - le mât souple ayant pour avantage de laisser la chute de la voile libre de se positionner d'elle-même au mieux 25 de l'écoulement de l'air réduisant d'autant la traînée. La planche à voile semble avoir tous les avantages sauf celui de pouvoir naviguer à plusieurs équipiers. En outre, la position debout du pratiquant tenant le plan de voilure à la main limite le couple de rappel à la 30 seule longueur de ses bras et limite également son domaine de navigation à celui d'un engin de plage. On connaît d'après le brevet européen 91 402786.7 au nom du présent inventeur un gréement mobile pour engin nautique à voile et engin nautique à voile comportant au 35 moins une coque planante pourvu d'un tel gréement qui permet de régler l'inclinaison d'un mât haubané dans le plan longitudinal. Ce dispositif est caractérisé par un étai comportant une 2898862 - 3 - partie élastique extensible, des cadènes situées sur un même axe transversal que le pied de mât et une commande de l'inclinaison du mât par le palan d'écoute de grand voile. Ce dispositif autorise l'inclinaison du mât unique- ment dans le plan transversal. En outre, le palan d'écoute de grand voile à été détourné de sa fonction originel-le (l'ouverture et la fermeture de la voile). Cette fonction alors assurée par le seul rail d'écoute, limite l'ouverture de la voile à la longueur du rail et n'auto- rise donc pas la navigation au vent arrière. Ce dispositif est particulièrement peu approprié à un monocoque dont la largeur de la coque et donc du rail d'écoute, est limitée. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à 15 ces inconvénients. Le dispositif selon l'invention comporte selon une première caractéristique: - Un mât apte à recevoir une voile, dont la base est articulée sur un cardan solidaire du pont. Le mât est 20 tenu dressé par un haubanage composé d'un étai comportant une partie élastique et deux haubans prolongés de deux palans. L'étai est tendu entre un point de capelage solidaire du mât et une cadène d'étrave située en avant du pont. Les haubans sont tendus entre ce même point de 25 capelage et deux cadènes solidaires de la coque respectivement situées de part et d'autre de la coque et en arrière du pied de mât. Chacun des palans est constitué par l'enroulement d'un cordage autour de deux blocs de poulies. Les blocs de poulies inférieurs sont pourvus de 30 taquets coiriçeurs. Le cordage est commun au deux palans formant avec les deux haubans un circuit en boucle. Le cordage entre les deux palans comporte suffisamment de mou pour pouvoir utiliser les deux palans indépendamment l'un de l'autre. 35 - La réduction ou l'allongement de la longueur d' un hauban par l'intermédiaire du palan le prolongeant a pour effet d'étirer ou de relâcher la partie extensible de l'étai et d'entraîner l'inclinaison du mât dans un plan - 4 - passant par le pied de mât, le point de capelage et la cadène sur laquelle le hauban est fixé. - En décomposant ce mouvement: border le seul palan au vent a pour effet d'étirer la partie extensible de l'étai et d'incliner le mât au vent (dans le plan transversal) tout en augmentant simultanément la quête du mât (dans le plan longitudinal). - Choquer le palan a pour effet inverse, permettant à la partie extensible de ramener le mât en position verticale. - Border conjointement le deuxième palan a pour effet d'étirer encore plus la partie extensible et d'augmenter encore plus la quête du mât. - Choquer préalablement le palan sous le vent a pour effet de favoriser l'inclinaison du mât au vent. - Une telle inclinaison du mât correspond exactement à ce que réalise le veli-planchiste lors de sa recherche de vitesse en exerçant avec son corps une traction sur le plan de voilure par l'intermédiaire du wishbone. - L'avantage d'incliner le plan de voilure au vent est de créer une force de sustentation qui diminue d'autant la pression de la coque sur l'eau. L' avantage d' augmenter la quête de mât est de faire coïncider le centre de poussée de la voile avec la résultante des forces anti-dérive lorsque la coque déjauge. L'avantage d'un tel dispositif est de pouvoir reproduire ce double réglage décisif par action sur le seul palan au vent et sans avoir a préalablement donner du mou à l'étai. L'action facultative sur le deuxième palan sous le vent permet d'affiner les réglages. - L'ouverture et la fermeture de la voile se font séparé-ment et traditionnellement à l'aide du palan d'écoute de grand voile. Une deuxième caractéristique de l'invention consiste à utiliser un mât souple doté d' un capelage, commun à l'étai et aux haubans, situé très bas, sensiblement en son quart Inférieur. La partie inférieure du mât comprise entre le capelage et le pied de mât, travaillant en compression, est rigidifiée pour éviter le flambage. - 5 -Un tel dispositif a pour avantage de laisser la partie supérieure du mât souple libre de plier et ainsi laisser la chute de la voile libre de se positionner d'elle-même au mieux de l'écoulement de l'air et de s' ouvrir libre- ment lors des surventes tout en restituant l'énergie absorbée par le mât dès la survente passée. Un tel dispositif a en outre l'avantage de voir descendre le centre de poussée de la voile pendant la survente (la voile s'ouvrant par le haut), diminuant d'autant le risque de chavirage. Une troisième caractéristique de l'invention se situe dans l'architecture de sa coque à carène planante, qui pour tirer avantageusement profit du plan de voilure à inclinaison dans les deux plans décrit ci-dessus, possède l'ensemble ou un nombre quelconque des caractéristiques suivantes: - être équipée d'une dérive ayant la particularité d'être positionnée très en arrière de la carène (dans son quatrième quart arrière). Une telle disposition permet de raccourcir ._a coque dont la partie située en arrière de la dérive est inutile. La chute de la voile déborde alors du tableau arrière et son centre de poussée coïncide sensiblement avec la dérive lorsque l'engin est en pleine vitesse. - être pourvue d'une carène sensiblement plate, spatulée en son avant ayant la particularité d'être très courte et très large, dans un rapport longueur/largeur inférieur à 2,3. - être pourvue d'un plan de pont prolongé de deux appen- dices latéraux, situés de part et d'autre et en arrière du pont, surélevés par rapport à celui-ci et s'élargissant dans leurs parties arrières, conçus pour accueillir une ou plusieurs personnes assises ou en position de rappel. - être pourvue d'un becquet, solidaire du tableau arrière, prolongeant la carène sur toute sa largeur dont la vue en plan est en forme de bec de canard, pour optimiser l'écoulement. des filets d'eau en arrière de la carène. - être pourvue d'une marotte dans le prolongement de la - 6 - spatule pour augmenter le volume sur l'avant et réduire les risques d'enfournement. Une quatrième caractéristique de l'invention consiste en la possibilité d'utiliser le grand potentiel de plan- ning de la coque décrite ci-dessus pour une utilisation moteur. Le moteur, avantageusement du type hors-bord, est boulonné sur un support, prolongé d'un longeron, dont les extrémités sont emboîtées dans des éléments préexistants. l'extrémité coté moteur est emboîtée sur les aiguillots de safran et l'extrémité libre du longeron est emboîtée sur le pied de mât. La légèreté de l'engin et la largeur de la carène autorisent le planning avec un moteur de 6 CV sans permis. Les dessins annexés, donnés à titre d'exemples non 15 limitatifs, illustrent l'invention: - la figure 1 est une vue perspective de 3/4 face et de dessus de l'ensemble de l'invention; - la figure 2 est une vue perspective 3/4 dos et de des-sous de l'ensemble de l'invention; 20 - la figure 3 est une vue en plan de l'ensemble de l'invention mettant en évidence le mécanisme d'inclinaison du mât en position neutre (pour plus de clarté, la partie supérieure du mât située au dessus du capelage, la voile, le wishbone et le palan d'écoute de grand voile ne sont 25 pas représentés; -la figure 4 est une vue en plan de l'ensemble de l'invention mettant en évidence l'inclinaison du mât simultanément dans le plan transversal et longitudinal lorsque l'on borde le palan bâbord (pour plus de clarté, la par- 30 tie supérieure du mât située au dessus du capelage, la voile, le wishbone et le palan d'écoute de grand voile ne sont pas représentés); -la figure 5 représente en vue en coupe transversale de la coque à carène planante équipée d'un moteur hors bord. 35 En référence à ces dessins, l'engin nautique est équipé dans une version préférentielle: - d'un ensemble voile (1) /mât (2) /wishbone (3) de type - 7 - planche à voile. -Le pied de mât (4), du type planche à voile, est articulé en un _point central du pont (25) par l'intermédiaire d'un cardan (5), lui même fixé sur un rail (79) de pied de mât de type planche à voile. - Le mât (2) est prolongé dans sa partie basse par une allonge (6) tubulaire, travaillant en compression, emboîtée sur le pied de mât (4). Elle est de longueur sensiblement égale au quart de la longueur totale du mât et est réalisée en composite carbone/époxy. Les fibres de carbone sont disposées de manière à privilégier l'orientation dans l'axe de l'allonge (6). La partie supérieure de l'allonge (6) intègre le capelage (7). - Le capelage (7) est constitué d'un aiguillot (64) dont la partie inférieure est noyée dans la fibre et dont la partie supérieure émerge parallèle et en léger retrait de la face avant du mât (2). Le capelage (7) est positionné juste en dessous de la fixation du wishbone (3) sur le mât (2). - Chacun des deux haubans (8) et (9) est constitué d'un bout en kevlar dont l'extrémité supérieure nouée en une boucle passe autour de l'aiguillot (64) de capelage (7). Un linguet de sécurité (10) en tôle d' inox souple dont l'extrémité supérieure est noyée dans la fibre et dont la partie inférieure émerge le long de l'aiguillot (64) ferme le capelage (7). - Les extrémités libres des haubans (8) et (9) sont pro-longées par deux palans (11) et (12) à 6 brins. Chaque palan (11) et (12) est constitué d'un enroulement de cor-dage (13) autour de deux blocs de 3 poulies (14), et (15), le bloc inférieur (14) étant équipé d'un taquet coinçeur (16) boulonné sur une équerre (17) en tôle d'inox, elle-même rivetée sur la base du bloc de poulies inférieur (14). Le cordage (13) est commun aux deux palans (11) et (12) et forme avec les deux haubans (8) et (9) un circuit en boucle. La portion de cordage (13) située entre les deux palans (11) et (12) comporte une longueur de mou et deux noeuds (18) et (19) limitent le débattement des palans (11) et (12). 2898862 - 8 - - Les palans (11) et (12) sont eux mêmes respectivement reliés à la coque (22) par des manilles à deux cadènes (20) et (21) positionnées de part et d' autre de la coque (22) et en arrière du pied de mât (4). Chacune des deux 5 cadènes (20) et (21) est matérialisée par un bout, noué en boucle passant dans deux trous (23) et 24) percés à cet effet à la jointure du pont (25) et de la bordée (43) de la coque (22). La partie du bout émergeant du pont est pourvue d'un cosse cœur en inox pour accueillir la 10 manille la reliant au palan (11) . - L' étai (26) constitué d' un bout en kevlar est prolongé dans sa partie supérieure par un enroulement de sandow élastique (27) enroulé entre deux manilles (28) et (29). Une platine (30) à deux trous en inox relie la manille 15 supérieur (28) à l'aiguillot (64) de capelage (7). L' extrémité libre de l'étai (26) est reliée par l'intermédiaire d'un mousqueton à la cadène d'étrave (31). Un bout de sécurité (77) en kevlar relie les deux manilles (28) et (29) pour limiter l'extension du sandow élastique (27). 20 - Le palan d' écoute de grand voile (32) est constitué d' une écoute (3:3) enroulée entre deux blocs de 3 poulies (34) et (35), le bloc inférieur (34) étant équipé d'un taquet coinçeur. L'une des extrémités du palan (32) est fixée en un point central à l'arrière du pont (25) sur un 25 pontet (36). L'extrémité libre du palan (32) est reliée par l'intermédiaire d'un mousqueton à un bout en patte d'oie (37) dont les extrémités sont respectivement nouées autour des deux bras du wishbone (3) en sa partie arrière. Un noeud (38) réalisé sur l'écoute (33) de grand voile 30 limite le débattement du palan (32). - Le wishbone (:3) est équipé de deux bouts de harnais (39) et (40). Chacun des bouts de harnais est prolongé par un petit. palan (41), équipé d'un taquet coinçeur, faisant office de trapèze pour l'équipier ou le barreur. 35 - La coque planante (22) est réalisée en sandwich composite constitué d'une âme PVC haute densité sur laquelle sont stratifiées de part et d'autre deux peaux en verre/ polyester. - Dans une version préférentielle, la coque est à bou- - 9 - chain vif et renforcée de deux longerons longitudinaux internes (de même nature que la coque), verticaux et parallèles entre eux prenant le puits de dérive (41) en sandwich et servant d'ancrage au cardan (5) de pied de mât, à la cadène d' étrave (31), et au pontet (36) sur lequel est fixé le palan de grand voile (32). - La carène (42) est sensiblement plate, elle est de grande largeur et de courte longueur, dans un rapport longueur/largeur égal à 2,2. Elle est spatulée (63) en son avant et en léger V en son arrière. - Deux bordées (43) et (44) relient la carène (42) au pont (25) surélevant celui-ci en particulier sur ses deux bords arrière. - Le pont (25) est constitué de deux plaques, en sandwich composite de même nature que la coque, jointes sur l'axe longitudinal formant un V plus prononcé sur l'arrière. - Deux appendices latéraux (45) et (46) en forme d' ailes prolongent les deux bords arrières du pont (25). Ils sont sur-élevés par rapport au pont (25) et s'élargissent sur leurs arrières. Leurs surfaces supérieures sont sensible-ment planes et peuvent accueillir deux équipiers assis ou en position de rappel. Chacun des appendices latéraux (45) et (46) sont recouverts d'anti-dérapant et sont équipés footstraps (48). Le pont (25) est équipé de sangles de rappel (47). - Un tableau arrière (50) relie l'arrière du pont (25) et de la carène (42) aux deux bordées (43) et (4 4) . - L'arrière de la carène (42) se prolonge sur toute sa largeur par un becquet (51) solidaire du tableau arrière (50) dont la vue en plan est en forme de bec de canard. - Une marotte (52), constituée de deux panneaux inclinés joints en V, prolonge la spatule (63) et relie entre eux l'avant du pont (25) et les deux bordées (43) et (44) - La coque est pourvue d'une dérive (78) sabre de grand allongement, coulissant dans un puits de dérive (41), positionnée dans le quatrième quart arrière de la carène (42). - Un safran (53), constitué d'une lame (54) pivotant dans selon l'axe transversal entre les deux joues de la tête 2898862 - 10 - de safran (57), elle-même pivotant selon l'axe vertical sur deux aiguillots (58) et (59), vissés sur une protubérance (60) du pont (25) en aplomb du tableau arrière (50). La tête de safran (57) est prolongée d'une barre 5 (61), elle-même prolongée d'un stick (62) articulé en son extrémité. - La dérive (78) et la lame de safran (54) sont constituées de deux peaux en fibres de carbone imprégnées d' époxy de part et d' autre d' une âme en micro-billes de 10 verre elles--mêmes imprégnées d'époxy. - Un cardan (5) est fixé en un point central de la coque pour accueillir le pied de mât (4). - Deux séries de deux trous (23) et (24) percés respectivement de part et d'autre de la coque (22) et en arrière 15 du pied de mât (4) à la jointure du pont (25) et des bordées (43) et (44) sont destinés à accueillir les deux bouts faisant office de cadènes (20) et (21). - Une cadène d' étrave (31) matérialisée, par un pontet en inox, est vissée en avant du pont (25) pour accueillir 20 l'étai (26). - Un pontet (36) en inox est vissé en arrière du pont (25) entre le puit de dérive (41) et la protubérance (60), pour accueillir le palan d'écoute de grand voile (32). 25 - Le catamaran peut être équipé d'un moteur (64) du type hors bord. Le moteur (64) est boulonné sur un support moteur (65) constitué d'une platine (66) en aluminium, doublée sur sa face arrière d'un contre plaqué marine de même dimension, positionnée dans le plan transversal. Deux 30 ergots (67) et (68) en aluminium, percés de trous verticaux, sont soudés sur la face avant de la platine (66) en aluminium. Chacun des deux ergots (67) et (68) viennent s'emboîter respectivement dans chacun des aiguillots de safran (58) et (59). Un tube aluminium (69), positionné 35 dans l'axe longitudinal de la coque (22) est soudé en l'une de ses extrémités sur la face avant de la platine (66) au dessus des ergots (67) et (68). L' extrémité libre du tube aluminium (69) est emboîtée sur le pied de mât (4) du type planche à voile. Deux profilés aluminium en U - 11 - (70) et (71), solidarisés au tube (69) par deux boulons en U (72) et (73), accueillent le réservoir (75). La présente invention n' est pas limitée au mode de réalisation représenté et on peut y apporter des modifica-5 tions sans sortir du domaine de l'invention. - L' engin peut être équipé de toutes sortes de mât(s) (2 ) souple(s), rigide(s), métallique(s), matériaux composite... de tout profil et composé d'un ou de plusieurs éléments. L'allonge de mât (6) est optionnelle, peut avoir 10 tout profil et être réalisée en touts matériaux. Le mât (2) peut être emboîté dans ou par dessus la partie supérieure de l'allonge (6). - Le rail de pied de mât (79) est optionnel. - Le capelage (7) peut être de tout type, monté sur 15 l'allonge (6) ou solidaire du mât (2). - L'engin peut être équipé de tous types de voile (s) (1) traditionnelle(s), lattée (s) ou non, aile rigide (s) .. . - Le wishbone (3) est optionnel ou peut-être remplacé par tous types de bôme. 20 - Les palans (11) et (12) prolongeant les haubans (8) et (9) peuvent être composés d'un nombre indéterminé de pou-lies ou peuvent être remplacés par tout autre dispositif mécanique, électro-mécanique, pneumatique, hydro-pneumatique... et peuvent être déplacés en tout lieu de la coque 25 ou du gréement au moyen de renvois. Les haubans (8) et (9) peuvent être en câble inox ou en cordage de toute nature. - La partie élastique (27) peut être remplacée par tout autre dispositif: à ressort mécanique, électro-mécanique, 30 pneumatique, hydro-pneumatique... et peut être déplacée en tout lieu de la coque ou du gréement au moyen de renvois. - L'engin peut être équipé de coque(s) (22) de toute(s) nature(s): du type monocoque, catamaran, trimaran... La (les) coque(s) (22) peut(peuvent) avoir toutes dimen- 35 sions et proportions et peut(peuvent) être fabriquée(s) en toutes sortes de matériaux: composites, âmes en mousse PVC HD, nid d'abeille, balsa... renforts en verre, carbone, aramide..., résines époxy, polyester, vinylester... ther- - 12 - mo-plastiques, contre plaqué... creuses ou moussées... - Les cadènes (20) et (21) peuvent être traditionnellement constituées d'un pontet vissé sur une platine métallique ou de tout autre type. - La carène (42) peut être travaillée en concave(s), redan(s), V plat, lift, spoon (s) , rainure (s) .. . - Le pont (25) peut avoir toutes sortes de formes, planes ou courbes. les deux protubérances (45) et (46) en forme d'ailes intégrées peuvent être amovibles ou repliables ou être remplacées par un (des) ensemble(s) en tubes et toile(s) tendue(s) et peuvent accueillir un nombre indéterminé de passagers. - La dérive (78) peut être fixe, du type sabre ou pivotante ou remplacée par une quille. - Le safran (53) est optionnel, peut être du type sabre ou pivotant... - L'engin peut-être équipé de moteur(s) (64) thermique(s), électrique(s) du type inboard, outboard, jet... Le support moteur (66) et le tube (69) peuvent être réa- lisés en touts matériaux. Le tube (69) peut être doublé et avoir toute section et peut accueillir un (des) siège(s). Le réservoir (75) peut être solidarisé au(x) tube(s) (69) par tout type de liaisons et être positionné en tout 25 lieu. - D'une manière générale, on peut remplacer tous les éléments décrits ci-dessus par des éléments équivalents rem-plissant la même fonction pour obtenir le même résultat. La présente invention constitue l'émergence d'un 30 nouveau type d'engin de glisse, hybride entre la planche à voile et le dériveur de sport aux caractéristiques uniques: performances, simplicité de mise en oeuvre, petite taille, petit poids, petit budget et le très grand plaisir de partager avec son/ses équipier(s) les sensations de la glisse
Engin nautique hybride planche à voile/dériveur de sport pourvu d'un mât haubané inclinable simultanément dans le plan transversal et le plan longitudinal.Le haubanage est composé d'un étai (26) pourvu d'une partie extensible (27) et de deux haubans (8) et (9) équipés de palans (11) et (12). En actionnant le seul palan (11) au vent, on peut régler à tout instant l'inclinaison du mât (2) au vent dans le plan transversal tout en augmentant simultanément la quête du mât (2) dans le plan longitudinal.Utilisation notamment pour un engin nautique à carène (42), planante, conçu pour accueillir les équipiers assis ou en position de rappel.L'engin peut être équipé d'un moteur (64) du type hors bord.
1) Engin nautique pourvu d' au moins une coque (22) à carène (42) planante équipée d'au moins une dérive (78), d' au moins un mât (2) apte à recevoir une voile (1), tenu dressé par au moins un étai (26) tendu entre au moins une cadène d' étrave (31) et au moins un capelage (7) solidaire du mât (2), et par au moins deux haubans (8) et (9), respéctivemment tendus entre ce même capelage (7), et au moins deux cadènes (20) et (21) situées de part et d' autre de la coque (22) et en arrière du pied de mât (4) articulé sur un cardan (5) solidaire du pont (25) en un point sensiblement central, caractérisé en ce que l'étai (26) comporte une partie élastique (27) et que chacun des deux haubans (8) et (9) soit pourvu de moyens, pour réduire ou allonger sa longueur ayant pour fonction d'exercer une force contraire à la partie élastique (27) de l'étai (26) et provoquer ainsi l'inclinaison du mât (2) au vent dans le plan transversal tout en augmentant simultanément la quête du mât (2) dans le plan longitudinal. 2) Engin nautique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les deux haubans (8) et (9) soient respéctivement prolongés par au moins deux palans (11) et (12), chacun étant constitué d'un cordage (13) enroulé entre au moins deux ensembles de poulies (14) et (15). 3) Engin nautique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque ensemble de poulies inférieur (14), de chacun des deux palans (11) et (12), soit pourvu d' un taquet coinçeur (16). 4) Engin nautique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le cordage (13) soit commun aux deux palans (11) et (12), formant avec les haubans (8) et (9) un circuit fermé en boucle. 5) Engin nautique selon l'une quelconque des revendi- - 14 - cations précédentes, caractérisé en ce que le mât (2) soit souple et comporte une partie inférieure (6), de longueur sensiblement égale au quart de la longueur totale du mât (2), rigidifiée pour résister à des contraintes de flambage, dont la base est emboîtée sur le pied de mât (4) et dont le sommet est pourvu d'un capelage (7) commun à l'étai (26) et aux deux haubans (8) et (9). 6) Engin nautique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que son plan de pont (25) soit prolongé par deux appendices latéraux (45) et (4 6) , situés de part et d' autre et en arrière du pont (25), sur-élevés par rapport à celui-ci, conçus pour accueillir une ou plusieurs personnes assises ou en position de rappel. 7) Engin nautique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les proportions de sa carène (42) soient dans un rapport longueur/largeur inférieur à 2,3. 8) Engin nautique selon l'une quelconque des revendi- cations précédentes, caractérisé en ce que sa dérive (78) soit positionnée dans le quatrième quart arrière de sa carène (42). 8) Engin nautique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'arrière de sa carène (42) soit prolongée sur toute sa largeur par un becquet (51), solidaire du tableau arrière (50) et dont la vue en plan est en forme de bec de canard. 10) Engin nautique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que il est équipé d'un moteur (64) du type hors-bord fixé sur un support moteur (65), emboîté sur au moins l'un des aiguillots (58) et/ou (59) de safran (53), prolongé par au moins un longeron (69) dont l'extrémité libre est emboîtée sur le pied de mât (4).
B
B63
B63H,B63B
B63H 9,B63B 1
B63H 9/08,B63B 1/08
FR2900254
A1
PROCEDE DE NAVIGATION DANS UNE BASE DE DONNEES INFORMATIQUE ET SYSTEME DE GESTION D'UNE BASE DE DONNEES METTANT EN OEUVRE CE PROCEDE
20,071,026
La présente invention se rapporte au domaine des bases de données. La présente invention porte plus particulièrement sur un procédé de navigation dans une base de données informatique, sur un système de gestion d'une base de données mettant en oeuvre ce procédé et sur un système informatique comprenant un tel système de gestion d'une base de données. Classiquement, les bases de données sont gérées par des systèmes de gestion de bases de données (ou SGBD). Un SGBD est un logiciel permettant de définir, de mettre à jour, de consulter des bases de données. Il sert à mémoriser, mettre à jour, consulter les informations descriptives de n'importe quel monde réel. Cependant, les SGBD connus, de même que leurs langages et modèles de données, n'ont pas été conçus pour être utilisables directement par leurs utilisateurs. Les SGBD connus reposent notamment sur des langages de programmation compliqués, dont l'apprentissage est long et fastidieux. A titre d'exemple, la figure 1 montre comment un utilisateur peut utiliser une base de données avec un SGBD connu. Pour cela, une application, composée d'un certain nombre de programmes, assure l'interface entre l'utilisateur et le SGBD. Cette application est programmée par des programmeurs et fournie à l'utilisateur dans une version plus ou moins paramétrable. Cependant, les possibilités de l'utilisateur sont limitées à ce que les programmeurs ont effectivement programmé, toute modification de l'application nécessitant au moins des connaissances du langage et du modèle du SGBD. Ainsi, les systèmes de gestion de bases de données sont utilisables, par un utilisateur non informaticien, uniquement via des applications. Le problème technique que la présente invention se propose de résoudre est celui de permettre à n'importe quel utilisateur, même débutant et sans connaissances spécifiques dans le domaine des bases de données, notamment sans connaissances des langages de programmation nécessaires à l'utilisation, et notamment l'interrogation, des bases de données, de naviguer dans une base de données, par exemple pour y retrouver, classer, supprimer ou modifier une information. Rappelons que, en informatique, dès lors que l'on a accès à une information, en plus de pouvoir la consulter, il devient aussi possible de la mettre à jour ou de la supprimer. Le but de l'invention est donc de proposer un procédé de navigation dans une base de données informatique utilisable par un utilisateur quelconque, sans nécessiter de connaissances particulières dans le domaine des langages informatiques. On atteint ce but de l'invention au moyen d'un procédé de navigation dans une base de données informatique, la base de données comportant : - une pluralité de familles de sujets, un sujet d'une famille étant constitué par un ensemble d'informations propres, et - au moins un extenseur établissant une relation particulière entre des première et deuxième familles, l'extenseur étant constitué par un ensemble de liens binaires entre des sujets desdites première et deuxième familles. Le procédé de navigation selon l'invention est remarquable en ce qu'il comporte les étapes successives suivantes : a) l'utilisateur désigne une famille, dite " famille désignée " ; b) l'utilisateur désigne un sujet de ladite famille désignée, dit " sujet désigné " ; c) l'utilisateur désigne un extenseur à emprunter, dit " extenseur emprunté ", qui relie ladite famille désignée à une autre famille, dite " famille reliée " ; d) on recherche parmi tous les sujets de ladite famille reliée, tous les sujets, dits " sujets reliés " que des liens, occurrences dudit extenseur emprunté, relient audit sujet désigné ; e) on rend accessibles à l'utilisateur tous lesdits sujets reliés ; f) si l'utilisateur désire poursuivre la navigation, il désigne un des sujets rendus accessibles à l'étape e), ce sujet devient le " sujet désigné ", la famille de ce sujet devient la " famille désignée " et la navigation se poursuit par retour à l'étape c). Ainsi, comme il apparaîtra plus en détail dans la suite de la description, un utilisateur peut retrouver une information dans la base de données sans que cela ne nécessite de connaissances particulières en langages informatiques. En effet, pour retrouver l'information, il lui suffit de procéder tel que cela vient d'être décrit. II commence donc par désigner une famille qu'il sait être directement ou indirectement liée à cette information. Cette désignation peut résulter, par exemple, d'une sélection à partir d'un écran d'ordinateur présentant un ensemble de familles. On peut également envisager que l'utilisateur puisse, également ou alternativement, désigner une famille de la base de données en indiquant le nom .de cette famille dans une zone de saisie. Après avoir désigné une famille de la base de données, l'utilisateur a accès aux sujets de cette famille, présentés par exemple sous forme d'une liste. II désigne alors un sujet initial ou " sujet désigné ", par exemple en le sélectionnant dans la liste des sujets de la famille désignée. L'utilisateur désigne alors l'extenseur qu'il souhaite emprunter, dit " extenseur emprunté ". Cette désignation peut par exemple être réalisée en indiquant le nom de cet extenseur dans une zone de saisie. Le SGBDS selon l'invention recherche alors parmi les sujets de la famille, dite " famille reliée ", reliée par l'extenseur emprunté à la famille désignée, ceux que des liens, occurrences de l'extenseur emprunté, relient au sujet désigné. Les sujets ainsi trouvés par le SGBDS sont appelés sujets reliés. La navigation peut se poursuivre alors, si l'utilisateur désigne à nouveau un sujet parmi les sujets reliés puis un extenseur à emprunter. De préférence, entre les étapes b) et c), le procédé comporte les étapes successives suivantes : ba) on recherche au moins une partie des extenseurs, dits " extenseurs de la famille désignée ", reliant ladite famille désignée à une autre famille ; bb) on présente à l'utilisateur au moins une partie des extenseurs de la famille désignée trouvés à l'étape ba), l'utilisateur désignant alors, à l'étape c), un extenseur à activer en le sélectionnant. De préférence, lorsqu'il y a retour de l'étape f) à l'étape c), le procédé comporte les étapes successives suivantes : fa) on recherche au moins une partie des extenseurs, dits " extenseurs de la famille désignée ", reliant ladite famille désignée à une autre famille ; fb) on présente à l'utilisateur au moins une partie des extenseurs de la famille désignée trouvés à l'étape fa), l'utilisateur désignant alors, à l'étape c), un extenseur à activer en le sélectionnant. Ainsi, avantageusement, le SGBDS selon l'invention recherche tous les extenseurs reliant la famille du sujet désigné à une autre famille. II présente ensuite à l'utilisateur le résultat de cette recherche. Par exemple, le SGBDS peut afficher à l'écran les intitulés de ces " extenseurs de la famille désignée ". L'utilisateur désigne alors l'extenseur qu'il souhaite emprunter en le sélectionnant parmi les extenseurs rendus accessibles. On permet ainsi à l'utilisateur de trouver toute information qui caractérise le sujet désigné initial. On peut aussi être conduit à afficher des familles, ou une sélection particulière de familles, qui ne comportent pas de sujet relié au sujet initial. Cela est, par exemple, utile pour créer un lien. De manière préférée, à au moins une des étapes du procédé, et, de préférence encore, à toutes les étapes du procédé, on présente à l'utilisateur au moins une partie de la constitution de la base de données. Ainsi, de manière avantageuse, l'utilisateur a notamment une vision des différentes familles et des différents extenseurs qui relient ces familles. L'utilisateur dispose ainsi de moyens pour optimiser sa navigation et pour définir le meilleur itinéraire de recherche pour aboutir à l'information qu'il recherche en partant de l'information dont il dispose. De préférence, on présente à l'utilisateur la constitution de la base de données sous la forme d'un graphique dans lequel chaque famille de la base de données est représentée sous forme d'une zone de texte indiquant le nom de la famille, les zones de texte étant reliées par des arcs représentant les extenseurs liant les familles de la base de données. Cette représentation de la constitution de la base de données est particulièrement claire et permet avantageusement à l'utilisateur, même débutant, de visualiser l'itinéraire qu'il doit emprunter de manière à atteindre l'information qu'il recherche en partant de l'information dont il dispose. De plus, un tel affichage permet de présenter toutes les informations que l'on a à présenter à l'utilisateur sur l'écran tout en ne nécessitant pas une surface d'affichage trop importante. L'affichage reste ainsi agréable et fonctionnel. De manière préférée, entre l'étape a) et l'étape b), l'utilisateur présélectionne des sujets de ladite famille désignée, seuls ces sujets présélectionnés étant ensuite rendus accessibles à l'utilisateur. L'utilisateur peut ainsi réaliser un premier tri sélectif de sujets de la famille désignée. En effet seul les sujets présélectionnés sont présentés à l'utilisateur et ce dernier ne peut désigner par la suite qu'un sujet parmi ces sujets présélectionnés. De préférence, pour présélectionner des sujets de ladite famille désignée : aa) l'utilisateur définit au moins un critère de tri des sujets de ladite famille désignée ; ab) on recherche les sujets de ladite famille désignée satisfaisant ce critère de tri ; ac) on ne rend accessibles à l'utilisateur que les sujets trouvés à l'étape ab). Ainsi, l'utilisateur peut présélectionner un certain nombre de sujets de la famille désignée en définissant un critère de tri, les sujets présélectionnés étant, dans ce dernier cas, ceux qui satisfont ce critère de tri. L'invention se rapporte également à un système de gestion d'une base de 5 données, la base de données comportant : - une pluralité de familles de sujets, un sujet d'une famille étant constitué par un ensemble d'informations propres, et - au moins un extenseur établissant une relation particulière entre des première et deuxième familles, l'extenseur étant constitué par un ensemble de liens binaires entre des sujets desdites première et deuxième familles, remarquable en ce qu'il met en oeuvre un procédé de navigation tel que décrit ci-avant. Un tel système de gestion de base de données permet à l'utilisateur de trouver les informations qu'il cherche dans la base de données sans qu'il ait besoin de connaissances particulières en informatique. On peut noter qu'un système de gestion de bases de données selon l'invention peut être réalisé de toutes pièces, comme il peut être réalisé en accolant un masque logiciel à un système de gestion de bases de données traditionnel, en particulier relationnel (ou SGBDR). Enfin, l'invention porte également sur un système informatique comportant au moins un ordinateur qui comprend un système de gestion de base de données tel que décrit ci-avant. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description des modes de réalisation préférés qui va suivre, présentés uniquement à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux figures ci-annexées dans lesquelles : - la figure 1 représente schématiquement l'utilisation d'une base de données gérée par un SGBD connu ; - la figure 2 représente schématiquement l'utilisation d'une base de données gérée par un SGBD selon un premier mode de réalisation de l'invention ; la figure 3 représente schématiquement l'utilisation d'une base de données gérée par un SGBD selon un second mode de réalisation de l'invention ; - la figure 4 représente un exemple de famille de sujets ; - la figure 5 représente un tableau des différents types d'extenseurs ; - la figure 6 représente schématiquement la relation créée par un extenseur simple entre deux familles ; - la figure 7 représente schématiquement la relation créée par un extenseur descriptif entre deux familles ; - la figure 8 représente un exemple de convention de représentation des différents éléments constitutifs d'une base de données gérée par un SGBD selon l'invention ; -la figure 9 représente un exemple de graphe des " extensions de description " des sujets d'une base de données selon la convention de représentation de la figure8; - les figures 10 à 16 représentent différents modèles d'affichages obtenus au cours notamment d'une recherche d'informations ; - les figures 17 à 19 représentent des exemples d'affichages successifs obtenus au cours d'une première recherche ; - les figures 20 à 22 représentent des exemples d'affichages obtenus au cours d'une deuxième recherche ; - les figures 23 à 25 représentent des exemples d'affichages obtenus au cours d'une troisième recherche ; - les figures 26 à 27 représentent des exemples d'affichages obtenus au cours d'une quatrième recherche ; - les figures 28 à 32 représentent des exemples d'affichages obtenus au cours d'une cinquième et d'une sixième recherche ; - la figure 33 représente un tableau des équivalences d'un premier exemple de traduction d'une base de données relationnelles connue en une base de données sans application ; - la figure 34 représente un graphe des extensions de description d'un premier exemple de traduction d'une base de données relationnelle connue en une base de données sans application ; la figure 35 représente un tableau des équivalences d'un deuxième exemple de traduction d'une base de données relationnelles connue en une base de données sans application ; et - la figure 36 représente un graphe des extensions de description d'un deuxième exemple de traduction d'une base de données relationnelle connue en une base de données sans application. 35 7 Dans ce qui suit, on note " BD " une base de données. Une BD est gérée, de manière connue en soi par un système de gestion de base de données, noté SGBD. Un SGBD permet, entre autres, de définir, de mettre à jour et de consulter une BD. On note " BDS " une base de données gérée par un système de gestion de base de données sans application selon l'invention, ce système de gestion de bases de données sans application étant noté SGBDS. Une base de données comprend un certain nombre d'informations ordonnées, ces informations pouvant décrire toute sorte de situations du monde réel. Chaque monde réel est composé de sujets et de liens entre ses sujets. Des sujets sont par exemple la personne qui se prénomme Jean, la voiture berline bleue, l'enseignement de physique. Des liens sont par exemple le mariage de Paul avec Valérie, l'appartenance de la voiture break jaune à Pierre, l'inscription de Yann à l'enseignement de mathématiques. On appelle " information propre " d'un sujet, toute information qui caractérise ce sujet de façon directe. Un exemple d'information propre d'un sujet personne est son prénom " Paul ". Un exemple d'information propre d'un sujet voiture est sa couleur " bleue ". On appelle " information relationnelle " d'un sujet, toute information que ce sujet acquiert du fait de son lien avec un autre sujet. Un exemple d'information relationnelle de la personne Jean YGREC (propriétaire d'une voiture) est le numéro d'immatriculation de sa voiture " 765 EEE 75 ". Un exemple d'information relationnelle de la voiture immatriculée 765 EEE 75 (propriété d'une personne) est le prénom de son propriétaire " Jean ". On appelle " information propre " d'un lien, toute information qui caractérise ce lien de façon directe. Un exemple d'information propre du lien mariage de Paul avec Valérie est la date de ce mariage, le 18 mars 2001. On appelle " description racine " ou " racine " (RCN) d'un sujet, l'ensemble des informations propres de ce sujet. On appelle " extension de description " (EXT) d'un sujet, toute information relationnelle de ce sujet. On appelle " extension de description " (EXT) d'un sujet due à un lien, l'ensemble des extensions de description qui s'ajoutent à la description du sujet en question du fait du lien en question. On appelle " description étendue " (DSE) d'un sujet l'ensemble formé par ses informations propres et ses extensions de description. Un exemple de DSE d'un sujet personne est : son nom est HYCKS, son prénom est Paul, la couleur de sa voiture est jaune, le prénom de sa femme est Valérie, rage de son père est 62. Les deux premières étant des informations propres, les trois autres étant des informations relationnelles, Le terme " champ " désigne, de façon générique, chaque information propre précisant une caractéristique déterminée retenue, utilisée pour décrire un sujet, ou bien un lien, dans une BDS. Par exemple, le champ "taille" permettra de préciser la taille de chacun des sujets de la famille Personne. Dans une BDS, chaque sujet est constitué de l'ensemble des informations propres retenues, utilisées pour le décrire ù car hélas, on ne peut les retenir toutes. Une " famille " de sujets est constituée ù par regroupement ù de l'ensemble des sujets de même nature et de description identique. Une " sous-famille " est une famille qui a la particularité d'être une subdivision d'une autre famille, c'est-à-dire qu'elle est constituée par un sous ensemble de sujets d'une famille originelle. Un exemple de sous-famille est la famille des chefs de projets, subdivision de la famille des employés, d'une même entreprise. On appelle " description racine " ou " racine " (RCN) d'une famille, l'ensemble des champs servant à décrire les sujets de cette famille dans la BDS. On appelle " extenseur " ou " extenseur de description " une relation particulière entre deux familles. Etant données une famille de sujets (appelée Famillel) et une autre famille de sujets (appelée Famille2), on utilise le terme " extenseur " de Famillel et Famille2 pour désigner les liens de même nature et de même description qui existent entre à chaque fois un sujet de Famillel et un sujet de Famille2. (Ou bien, un sujet de Famille2 et un sujet de Famillel. Ce qui revient au même.) Des exemples d'extenseurs sont : l'appartenance d'une voiture à une personne, la filiation parent enfant. Des exemples de liens sont : Paul est le propriétaire du cabriolet jaune depuis le 2 juillet 1998, Lise est propriétaire de la berline rouge depuis le 15 mai 2004, Paul est le père de Lise, Lise est la mère de Jean. Le terme " lien " désignant ainsi une occurrence d'extenseur. Dans une BDS, chaque extenseur est constitué de l'ensemble des liens, occurrences de cet extenseur. On appelle " champ sujet " d'un lien, une caractéristique particulière, un sujet qui participe à la description d'un lien. Un exemple de champ sujet est le document transmis par une personne émettrice à une personne réceptrice, alors qu'il existe une famille Document. On appelle " description racine " ou " racine " (RCN) d'un lien, la description de ce lien à l'aide de l'ensemble de ses informations propres. On appelle " identifiant " (Id) d'un sujet un ensemble d'informations propres d'un sujet permettant de désigner ce sujet de manière unique. Un extenseur reliant deux familles peut être associé à une troisième famille dont les sujets précisent l'objet des liens entre les sujets des deux premières familles. On appelle les champs de cette troisième famille " champ sujet ". On appelle " extension de description " (EXT) d'une famille due à un extenseur, l'ensemble des extensions de description qui s'ajoutent à la description des sujets de la famille en question du fait des liens occurrences de l'extenseur en question. On appelle " description étendue " (DSE) d'une famille l'ensemble constitué par la racine de la famille et l'ensemble des extensions de description de la famille. On appelle " champ sujet " d'un lien, occurrence d'un extenseur, un sujet d'une famille qui participe à la description du lien en question. On appelle " identifiant " (Id) d'une famille de sujets, l'Id des sujets de cette famille. On appelle " description racine " ou " racine " (RCN) d'un extenseur, l'ensemble des champs servant à décrire chacun des liens occurrence de cet extenseur. On appelle " champ sujet " d'un extenseur, le champ sujet des liens occurrences de cet extenseur. On appelle " graphe des extensions de description " (GED) des sujets de la BDS la représentation graphique de toutes les DSE de toutes les familles de la BDS. On note " SC " le sujet concerné pour lequel l'utilisateur recherche une information, propre ou relationnelle. On note " BUT " le but d'une recherche d'information en cours. Ce BUT peut être une information propre ou une information relationnelle du sujet (SC) concerné par la recherche. On note "BDR " une base de données relationnelle de type connu, gérée par un système de gestion de base de données relationnelle connu, noté SGBDR. Une BDR comporte notamment un certain nombre de tables La " table " est l'élément de base du modèle relationnel et des (SG)BDR. Chaque table est composée de colonnes et de lignes. Chaque ligne servant à décrire indifféremment un sujet et (ou) un lien du monde réel. Chaque colonne représentant un champ. Le langage " SQL " est le langage des SGBDR. II repose sur les opérateurs de l'algèbre relationnelle. Dans la suite de la description on utilise les notations suivantes : - " Famillel " et " Famille2 " représentent des noms de familles de sujets ; -" Extenseur1 " représente un nom d'extenseur ; - " champi, champ2, ... , champn " représentent des noms de champs ; 10 - " Sous-famillel " représente un nom de sous-famille de sujets ; - " T Famille1 " et " T_Famille2 " représentent des noms de tables ; " T_Extenseurl " représente un nom de table ; - " champC1, champC2, ... , champCn " représentent des noms de champs qui forment un identifiant ; et 15 - " Sous-groupe " représente un nom d'extenseur (simple ou descriptif) réservé à la définition de sous-familles. Chaque base de données décrit un monde réel. Et chaque monde réel est composé de sujets et de liens entre ses sujets. Des sujets sont par exemple la 20 personne qui se prénomme Jean, la voiture berline bleue, l'enseignement de physique. Des liens sont par exemple le mariage de Paul avec Valérie, l'appartenance de la voiture break jaune à Pierre, l'inscription de Yann à l'enseignement de mathématiques. Ce qui caractérise un type de SGBD, ce sont par ordre d'importance : 25 - en premier, son modèle de représentation d'un monde réel en une base de données, - en second, son langage de définition, de mise à jour et de consultation de la base de données. Il est nécessaire et suffisant de connaître ce modèle et ce langage pour réaliser un SGBD. 30 Une équipe d'informaticiens, qui a des compétences en bases de données et qui a connaissance du modèle et du langage est capable de réaliser le SGBD correspondant. Ce qui caractérise un SGBDR, ce sont : - en premier, le modèle relationnel, des tables pour décrire indifféremment des sujets 35 et (ou) des liens du monde réel ; 11 - en second, le langage SQL qui permet de définir, de mettre à jour, de consulter, des BDR. Ce qui caractérise un SGBDS, ce sont : en premier, un modèle de représentation du monde réel, orienté utilisateurs, à deux niveaux : a) le premier niveau dédié à la définition et à la mise à jour de la BDS, comprend des familles de sujets et des extenseurs ; b) le second niveau dédié à la consultation par navigation de la BDS, comprend les DSE de toutes les familles de la BDS ; en second, un langage, lui aussi orienté utilisateurs, composé : a) de commandes de définition et de mise à jour qui s'appliquent en premier aux familles et extenseurs de la BDS ; b) de commandes de consultation par navigation qui s'appliquent en premier aux DSE des différentes familles de sujets de la BDS. c) de commandes d'information sur la constitution de la BDS permettant aux utilisateurs de mener à bien leurs opérations de définition, de mise à jour, de consultation, de la BDS. Il est facile de traduire une représentation d'un monde réel selon le modèle relationnel en une représentation de ce même monde réel selon le modèle que nous proposons, et inversement. II est aussi aisé de traduire chacune des commandes de définition, d'information sur la constitution, de mise à jour, de consultation, du SGBDS en 25 langage SQL. Et toutes les commandes du SGBDS sont exécutables en mode assisté par l'ordinateur. Un SGBDS peut être réalisé de deux façons : - soit de toutes pièces, - soit à partir d'un SGBDR (SGBDS correspondant à SGBDR auquel on ajoute 30 un masque logiciel). Le SGBDS est conçu pour être utilisable directement par ses utilisateurs. Sur la figure 2, on a représenté le fonctionnement d'un SGBDS réalisé de toutes pièces. II n'y a pas d'applications. Les utilisateurs ont affaire au SGBDS. Ils peuvent définir, mettre à jour, consulter, redéfinir eux-mêmes û chacun selon les droits dont il dispose û leurs bases de données. De même, sur la figure 3, on a représenté le fonctionnement d'un SGBDS obtenu en accolant un masque logiciel à un SGBDR. Il n'y a pas d'applications. Les utilisateurs ont affaire au SGBDS. Ils peuvent définir, mettre à jour, consulter, redéfinir eux-mêmes û chacun selon les droits dont il dispose û leurs bases de données. Ainsi, sans SGBDS : - les utilisateurs se servent des applications. (Ils ne disposent que d'une partie des moyens.), - les applications, quels que soient leur nombre et leur qualité, ne peuvent pas permettre aux utilisateurs d'effectuer toutes les actions possibles sur leur BD, et -outre le coût du SGBD, il y a les coûts de développement, évolution, maintenance, de chacune des applications. Tout ajout, toute modification, de programme d'application entraîne un surcoût. Par contre, avec un SGBDS : - les utilisateurs se servent d'un SGBD, le SGBDS. (Ils disposent de tous les moyens.), - le SGBDS permet tout : les utilisateurs peuvent û chacun selon les droits dont il dispose û définir, mettre à jour, consulter, redéfinir, eux-mêmes leurs BD, hormis le coût du SGBDS, il n'y a pas de coût supplémentaire, - d'intéressantes nouvelles catégories de BD peuvent voir le jour. Dans ce qui va suivre, nous donnons tout ce qu'il faut savoir sur les familles, les sous-familles, les extenseurs, les descriptions étendues, le graphe des extensions de description, les commandes de définition, de mise à jour et de consultation pour, soit réaliser un SGBDS de toutes pièces, soit réaliser un SGBDS à partir d'un SGBDR. Comme nous allons le voir, chaque lien étend, enrichit la description de chacun des sujets qu'il relie. Soient deux descriptions. Celle d'un premier sujet " une personne qui se nomme HYCKS et se prénomme Paul ". Et celle d'un deuxième sujet " une voiture immatriculée 2004 BBC 31 ". Deux caractéristiques décrivent le premier sujet : son nom et son prénom. Une caractéristique décrit le deuxième sujet : son numéro d'immatriculation. Nous ajoutons le lien qui suit : " la voiture immatriculée 2004 BBC 31 appartient à la personne qui se nomme HYCKS et se prénomme Paul depuis le 20 mars 2005 ". Nous obtenons deux nouvelles caractéristiques qui décrivent le sujet personne : le numéro d'immatriculation de sa voiture et la date d'acquisition de sa voiture, et trois nouvelles caractéristiques qui décrivent le sujet voiture : le nom de son propriétaire, le prénom de son propriétaire et la date de son acquisition par son propriétaire. Chaque lien ajoute une extension de description à chacun des sujets qu'il relie. Il ajoute à la description de chacun, de nouvelles informations relationnelles. Les informations relationnelles ajoutées à chacun des deux sujets sont les informations propres de l'autre des deux sujets et les informations propres du lien qui les relie. Ainsi, chaque lien contribue àl'élaboration de la DSE cle chacun des sujets qu'il relie. Les sujets sont ainsi reliés les uns aux autres et forment un réseau. 20 On obtient une BDS en appliquant à un monde réel, le modèle de représentation, selon l'invention, à deux niveaux : - le premier comprend des familles et des extenseurs pour représenter, décrire respectivement des sujets et des liens d'un monde réel. 25 - le deuxième comprend les DSE obtenues à partir de ce qui a été défini au premier niveau, pour permettre et faciliter la consultation par navigation. Une BDS peut être perçue comme une BD qui décrit des sujets, rien que des sujets, à raison d'une DSE par sujet, soit des descriptions de sujets en réseau. Nous verrons plus loin dans ce document, comment s'effectue l'élaboration des DSE. Et nous aborderons un peu plus loin la consultation û ou recherche d'informations û par navigation que les DSE rendent possible. 30 Nous allons commencer par présenter les différents constituants possibles d'une BDS. 1/ Famille de sujets Une famille regroupe des sujets ù du monde réel qui sont de ù de même nature qu'on décrit au moyen des mêmes champs.Chaque famille porte un nom qui la distingue des autres familles, en général, une désignation générique des sujets qui la composent. On note " Famillel (champi, ..., champn) " une famille de sujets dont le nom est Famillel, et dont les champs qui décrivent chaque sujet de cette famille sont : champi, ..., champn. Initialement, la DSE d'une famille n'est constituée que de ses informations propres, c'est à dire de sa RCN : Famillel (DSE) = Famillel (RCN) = Famillel (champi, ..., champn). Soit par exemple une famille Personne (nom, prénom, sexe). Cela signifie que les informations propres de chaque personne particulière (sujet de la famille Personne) sont : son nom, son prénom et son sexe. La figure 4 représente une famille Personne. Rappelons que l'identifiant (noté Id) d'une famille est un ensemble de champs tels que la connaissance de la valeur prise par chacun d'eux suffit à déterminer de manière unique le sujet dont il est question, et ainsi permet de retrouver la valeur de chacun des autres champs. Par exemple, l'identifiant de la famille Personne peut être composé du nom et du prénom. Cela signifie que la connaissance du nom et du prénom suffit à savoir de quelle personne il s'agit, et de savoir de quel sexe elle est. On note : " Id = (nom, prénom) ". A titre d'exemple de convention, on souligne les champs qui composent l'identifiant. Ainsi, la notation " Personne (nom, prénom, sexe) indique en plus que l'identifiant de la famille Personne est composé du nom et du prénom. 2/ Les différentes catégories d'extenseurs et leurs apports respectifs en informations relationnelles. Nous rappelons que les liens, occurrences d'un extenseur, étendent, enrichissent la description de chacun des sujets des familles qu"ils relient à l'aide de nouvelles informations relationnelles. Nous classons les extenseurs en quatre catégories, selon que l'extenseur est descriptif ou non, qu'il est récursif ou non, comme cela est représenté à la figure 5. La catégorie de chaque lien est la même que celle de l'extenseur dont il est une occurrence. L'apport en informations relationnelles d'un extenseur est fonction de sa catégorie. De même, il va de soi que l'apport en informations relationnelles d'un lien est fonction de sa catégorie. 2.1/ L'extenseur simple et ses apports en informations relationnelles Etant données une famille de sujets Famillel et une autre famille de sujets Famille2, un extenseur simple sert à traduire dans la BDS, l'existence de liens binaires entre à chaque fois un sujet de Famillel et un sujet de Famille2. (Ou bien entre un sujet de Famille2 et un sujet de Famillel. Ce qui revient au même.) Chaque extenseur simple porte un nom qui le distingue des autres extenseurs, en général, une désignation générique des liens, occurrences de cet extenseur. On note : " Extenseurl [Famillel, Famille2] " un extenseur simple de Famillel et de Famille2 dont le nom est Extenseurl. Cet extenseur implique l'extension des descriptions de Famillel et Famille2, soit l'enrichissement de la description étendue de Famillel et de la description étendue de Famille2. La description étendue de Famillel devient l'extension de description due à cet extenseur ou l'EXT de Famille2. Et la description étendue de Famille2 devient l'extension de description due à cet extenseur ou l'EXT de Famillel . La description de chaque sujet des familles Famillel et Famille2 bénéficie ainsi de zéro, une ou plusieurs extensions de description. On note les extensions de description dues à l'extenseur Extenseurl : - EXT de Famillel = Extenseurl Famille2 (DSE de Famille2) - EXT de Famille2 = Extenseurl Famillel (DSE de Famillel) On note les nouvelles DSE dues à l'extenseur Extenseurl : -Famillel (DSE) = Famillel ((RCN de Famillel) Extenseurl Famille2 (DSE de Famille2) autres EXT ) - Famille2 (DSE) = Famille2 ((RCN de Famille2) Extenseur1 Famillel (DSE de Famillel) autres EXT ) II est à noter cependant que nous considérons que la notation " Filiation [Personne, Personne] " est incorrecte, car rien n'indique laquelle des deux personnes est le parent, laquelle est l'enfant. Par contre, la notation " Filiation [Parent, Enfant] " est correcte. Soient, par exemple, les familles " Parent (nom, prénom, sexe) " et " Enfant (nom, prénom, sexe) " et l'extenseur simple " Filiation [Parent, Enfant] ". La figure 6 illustre cet extenseur simple. Les extensions de description dues à l'extenseur Filiation sont : - EXT de Parent = Filiation Enfant (nom, prénom, sexe) ; et EXT de Enfant = Filiation Parent (nom, prénom, sexe). Les nouvelles DSE dues à l'extenseur Filiation sont : - Parent ((nom, prénom, sexe) Filiation Enfant (nom, prénom, sexe)) ; - Enfant ((nom, prénom, sexe) Filiation Parent (nom, prénom, sexe)). Les extensions de description du sujet Parent (HICKS, Jean, Masculin) dues à l'extenseur Filiation sont : (HICKS, Yann, Masculin), (HICKS, Aline, Féminin) et (HICKS, Bernard, Masculin). La description étendue d'un parent contient désormais des informations concernant chacun de ses enfants en plus de celles le concernant directement (informations propres). De la même façon, la description étendue d'un enfant contient désormais des informations concernant chacun de ses parents en plus de celles le concernant directement. 2.2/ L'extenseur descriptif et ses apports en informations relationnelles Etant données une famille de sujets Famillel et une autre famille de sujets Famille2, un " extenseur descriptif " est un extenseur simple qui, en plus, décrit à l'aide d'un même ensemble de champs chaque lien existant entre à chaque fois un sujet de Famillel et un sujet de Famille2. L'ensemble de ces champs formant la RCN de cet extenseur. Chaque extenseur descriptif porte un nom qui le distingue des autres extenseurs, en général, une désignation générique des liens, occurrences de cet extenseur. On note : " Extenseur1 [Famillel, Famille2] (champi, ..., champn) " un extenseur descriptif de Famillel et de Famille2 dont le nom est Extenseur1, et dont les champs qui décrivent chaque lien occurrence de ce extenseur sont : champi, ..., champn. Cet extenseur implique l'extension des descriptions de Famillel et Famille2, c'est-à-dire l'enrichissement de la description étendue de Famillel et de la description étendue de Famille2. La racine de cet extenseur et la description étendue de Famillel deviennent l'extension de description due à cet extenseur, ou I'EXT, de Famille2. Et, la racine de cet extenseur et la description étendue de Famille2 deviennent l'extension de description due à cet extenseur, ou l'EXT, de Famillel . La description de chaque sujet des familles Famille 1 et Famille2 bénéficie ainsi de zéro, une ou plusieurs extensions de description. On note les extensions de description dues à l'extenseur Extenseur1 : - EXT de Famillel = Extenseur1 Famille2 ((RCN de Extenseur1) (DSE de Famille2)) ; - EXT de Famille2 = Extenseur1 Famillel ((RCN de Extenseur1) (DSE de Famillel)). On note les nouvelles DSE dues à l'extenseur Extenseur1 : - Famillel (DSE) = Famillel ((RCN de Famillel) Extenseur1 Famille2 ((RCN de Extenseur1) (DSE de Famille2)) autres EXT) ; - Famille2 (DSE) = Famille2 ((RCN de Famille2) Extenseur1 Famillel ((RCN de Extenseur1) (DSE de Famillel)) autres EXT). Soient, par exemple, les familles " Parent (nom, prénom, sexe) " et " Enfant (nom, prénom, sexe) " et l'extenseur descriptif " Filiation [Parent, Enfant] (nature du lien parental) ". La figure 7 illustre cet extenseur descriptif. L'extenseur descriptif Filiation permet ainsi, non seulement de savoir que tel parent a tel enfant ou que tel enfant a tel parent, mais aussi, à la différence d'un extenseur simple, la nature du lien parental. Les extensions de description dues à l'extenseur Filiation sont : - EXT de Enfant = Filiation Parent ((nature du lien parental) (nom, prénom, sexe)) ; - EXT de Parent = Filiation Enfant ((nature du lien parental) (nom, prénom, sexe)). Les nouvelles DSE dues à l'extenseur Filiation sont : -Enfant ((nom, prénom, sexe) Filiation Parent ((nature du (lien parental) (nom, prénom, sexe))) ; - Parent ((nom, prénom, sexe) Filiation Enfant ((nature du lien parental) (nom, prénom, sexe))). Comparé à l'exemple précédent, la description étendue d'un parent contient en plus l'information sur la nature du lien parental avec chacun de ses enfants. De la même façon, la description étendue d'un enfant contient en plus l'information sur la nature du lien parental avec chacun de ses parents. Les extensions de description du sujet Parent (HICKS, Jean, Masculin) dues à l'extenseur Filiation sont : ((biologique) (HICKS, Yann, Masculin)), ((biologique) (HICKS, Aline, Féminin)) et ((adopté) (HICKS, Bernard, Masculin)). 2.3/ L'extenseur récursif et ses apports en informations relationnelles Etant données une famille de sujets Famillel et une autre famille de sujets Famille2 telles que Famillel (RCN) est égal à Famille2 (RCN), l'extenseur qui associe Famillel et Famille2, est dit " récursif " s'il peut être répété. Par exemple, le lien enfant parent, utilisé une fois puis une deuxième fois mène au père puis au père du père, soit au grand-père. Chaque extenseur récursif porte un nom qui le distingue des autres extenseurs, en général, une désignation générique des liens, occurrences de cet extenseur. On note : " Extenseurl {Famillel, Famille2} " un extenseur récursif de Famillel et de Famille2 dont le nom est Extenseurl. Les accolades " { " et " 1 " servent à souligner le caractère récursif d'un extenseur. Cet extenseur implique plusieurs niveaux d'extensions successives pour Famillel et Famille2, soit l'enrichissement de la description étendue de Famillel et de la description étendue de Famille2. La description étendue de Famillel devient l'extension de description due à cet extenseur ou l'EXT de Famille2 du niveau 1. Les EXT de Famille2 des autres niveaux sont définies, obtenues par récursivité. C'est à dire en bouclant au sens informatique du terme avec le même extenseur. La description étendue de Famille2 devient l'extension de description due à cet extenseur ou l'EXT de Famillel du niveau 1. Les EXT de Famillel des autres niveaux sont définies, obtenues par récursivité. La description de chaque sujet bénéficie ainsi de zéro, une ou plusieurs extensions de description. On note les extensions de description dues à l'extenseur Extenseurl : -EXT de Famillel = Extenseur1 Famille2 {DSE de Famille2} ; - EXT de Famille2 = Extenseur1 Famillel {DSE de Famille1}. On note les nouvelles DSE dues à l'extenseur Extenseur1 : - Famillel (DSE) = Famillel ((RCN de Famillel) Extenseur1 Famille2 {DSE de Famille2} autres EXT) ; - Famille2 (DSE) = Famille2 ((RCN de Famille2) Extenseur1 Famillel {DSE de Famillel} autres EXT). Soient, par exemple, les familles " Parent (nom, prénom, sexe) " et " Enfant (nom, prénom, sexe) " et l'extenseur récursif " Filiation {Parent, Enfant} ". L'extension de niveau 1 porte sur les parents d'un enfant lorsqu'on emprunte Filiation de la famille Parent vers la famille Enfant, sur les enfants d'un parent lorsqu'on emprunte Filiation de la famille Enfant vers la famille Parent. L'extension de niveau 2 porte, elle, respectivement sur les parents d'un parent (ou grands-parents), les enfants d'un enfant (ou les petits-enfants). Les extensions de description dues à l'extenseur Filiation sont : - EXT de Parent = Filiation Enfant {nom, prénom, sexe} ; - EXT de Enfant = Filiation Parent {nom, prénom, sexe}. Les nouvelles DSE dues à l'extenseur Filiation sont : - Parent ((nom, prénom, sexe) Filiation Enfant {nom, prénom, sexe}) ; - Enfant ((nom, prénom, sexe) Filiation Parent {nom, prénom, sexe)). Les extensions de description du niveau 1 du sujet Parent (HICKS, Jean, Masculin) dues à l'extenseur Filiation sont : (HICKS, Yann, Masculin), (HICKS, Aline, Féminin) et (HICKS, Bernard, Masculin). Les extensions de description du niveau 2 du sujet Parent (HICKS, Jean, Masculin) dues à l'extenseur Filiation sont : (ZED, Laure, Féminin). (ZED, Laure, Féminin) est la petite fille, la fille de la fille, de (HICKS, Jean, Masculin). 2.4/ L'extenseur descriptif et récursif et ses apports en informations relationnelles Chaque extenseur à la fois descriptif et récursif porte un nom qui le distingue des autres extenseurs, en général, une désignation générique des liens, occurrences de cet extenseur. On note : " Extenseur {Famillel, Famille2} (champi, ..., champn) " un extenseur à la fois descriptif et récursif de Famillel et de Famille2 dont le nom est Extenseurl, et dont les champs qui décrivent chaque lien occurrence de cet extenseur sont : champi, ..., champn. Cet extenseur implique plusieurs niveaux d'extensions successives pour Famillel et Famille2, soit l'enrichissement de la description étenclue de Famillel et de la description étendue de Famille2. La racine de cet extenseur et la description étendue de Famillel deviennent l'extension de description due à cet extenseur ou l'EXT de Famille2 du niveau 1. Les EXT de Famille2 des autres niveaux sont définies, obtenues par récursivité. La racine de cet extenseur et la description étendue de Famille2 deviennent l'extension de description due à cet extenseur ou l'EXT de Famillel du niveau 1. Les EXT de Famillel des autres niveaux sont définies, obtenues par récursivité. La description de chaque sujet des familles Famillel et Famille2 bénéficie ainsi de zéro, une ou plusieurs extensions de description. On note les extensions de description dues à l'extenseur Extenseur1 : - EXT de Famillel = Extenseur1 Famille2 {(RCN de Extenseur1) (DSE de Famille2)} ; -EXT de Famille2 = Extenseur1 Famillel {(RCN de Extenseur1) (DSE de Famillel)}. On note les nouvelles DSE dues à l'extenseur Extenseur1 : -Famillel (DSE) = Famillel ((RCN de Famillel) Extenseur1 Famille2 {(RCN de Extenseur1) (DSE de Famille2)} autres EXT) ; - Famille2 (DSE) = Famille2 ((RCN de Famille2) Extenseur1 Famillel {(RCN de Extenseur1) (DSE de Famillel )} autres EXT) ; Soient, par exemple, les familles " Parent (nom, prénom, sexe) " et " Enfant (nom, prénom, sexe) " et l'extenseur à la fois descriptif et récursif " Filiation {Parent, Enfant} (nature du lien parental) ". Les extensions de description dues à l'extenseur Filiation sont : - EXT de Enfant = Filiation Parent {(nature du lien parental) (nom, prénom, sexe)} ; - EXT de Parent = Filiation Enfant {(nature du lien parental) (nom, prénom, sexe)}. Les nouvelles DSE dues à l'extenseur Filiation sont : - Enfant ((nom, prénom, sexe) Filiation Parent {(nature du lien parental) (nom, prénom, sexe)}) ; - Parent ((nom, prénom, sexe) Filiation Enfant {(nature du lien parental) (nom, prénom, sexe)}) ; Les extensions de description du niveau 1 du sujet Parent (HICKS, Jean, Masculin) dues à l'extenseur Filiation sont : {(biologique) (HICKS, Yann, Masculin)}, {(biologique) (HICKS, Aline, Féminin)} et {(adopté) (HICKS, Bernard, Masculin)}. Les extensions de description du niveau 2 du sujet Parent (HICKS, Jean, Masculin) dues à l'extenseur Filiation sont : {(biologique) (ZED, Laure, Féminin)}. (ZED, Laure, Féminin) est la petite fille, la fille de la fille, de (HICKS, Jean, Masculin). Pour les extenseurs descriptifs, il existe un champ particulier, le champ sujet. Un extenseur reliant deux familles peut être associé à une troisième famille dont les sujets précisent l'objet des liens entre les sujets des deux premières familles. Cette troisième famille est appelée " champ sujet " de cet extenseur descriptif. Par exemple, dans une transmission de document entre un émetteur et un destinataire, le document est considéré comme une caractéristique qui participe à la description de l'opération de transmission, au même titre que la date par exemple. On note à la place du champ concerné : " Famillel (champi, ..., champn) ". A titre d'exemple, on note : " Envoi [Emetteur, Destinataire] (date, Document (titre, résumé, date de création)) " un extenseur descriptif des familles Emetteur et Destinataire dont le nom est Envoi, et dont les champs qui décrivent les liens, occurrences de cet extenseur sont : date et Document (titre, résumé, date de création). Un champ et un champ sujet. 3/ La sous-famille La sous-famille est une famille qui a la particularité d'être une subdivision d'une autre famille, c'est-à-dire qu'elle est constituée par un sous ensemble de sujets d'une famille originelle. Un exemple de sous-famille est la famille des parents, subdivision de la famille des personnes. La définition d'une sous-famille se fait par rapport à la famille dont elle est une subdivision. Chaque sous-famille porte un nom qui la distingue des autres familles, en général, une désignation générique des sujets qui la composent. On note : " Sous-groupe [Famillel, Famille2] " ou " Sous-groupe [Famillel, Famille2] (champi, ..., champn)" une sousfamille dont le nom est Famillel, et qui est une subdivision de la famille Famille2. " Sous-groupe " étant un nom d'extenseur (simple ou descriptif) réservé à la définition de sous-familles. En plus de la création de l'extenseur Sous-groupe de Famillel et Famille2, la notation que nous venons de voir signifie également la création de la sous-famille Famillel avec comme RCN, les champs de l'identifiant de la famille Famille2. Initialement, comme cela est le cas pour une famille, la DSE d'une sous-famille n'est constituée que de ses champs propres, soit de sa RCN. Nous avons donc : Sous-famillel (DSE) = Sous-famillel (RCN). A titre d'exemple, que l'on note " Sous-groupe [Parent, Personne] ", ou bien " Sous-groupe [Parent, Personne] (nombre d'enfants) ", pour exprimer le fait que la famille Parent est une sous-famille de la famille " Personne (nom, prénom, sexe, adresse) ", on aura ainsi, dans les deux cas, génération de la sous-famille : " Parent (nom, prénom) ", " nom " et " prénom " étant les champs qui composent l'identifiant de la famille Personne. Chaque sous-famille n'est subdivision que d'une et une seule famille. Autrement dit, une sous-famille comporte un certain nombre de sujets qui sont tous membres d'une même famille originelle. Récapitulons : Initialement, alors qu'aucun extenseur ne relie une famille Famillel à aucune autre famille, la DSE de cette famille est composée uniquement de sa RCN. Nous avons donc : Famillel (DSE) = Famillel (RCN). A chaque fois qu'un extenseur reliera Famillel à une autre famille Famille2, les DSE de Famillel et de Famille2 s'enrichiront respectivement de la DSE de Famille2 et de la DSE de Famillel. Il y a ajout des EXT dues à cet extenseur. Nous obtenons alors : Famillel (DSE) = Famillel ((DSE de Famillel) EXT de Famillel) ; Famille2 (DSE) = Famille2 ((DSE de Famille2) EXT de Famille2). La composition d'une EXT est fonction de la catégorie de l'extenseur qui l'a générée. Le graphe des extensions de description (noté GED) d'une BDS est une façon parmi d'autres de décrire, représenter les DSE des différentes familles de cette BDS, et par voie de conséquence la constitution de la BDS en question. Un GED est un graphe dont les sommets sont des familles, et les arcs sont des extenseurs ; chaque champ sujet y est représenté à l'aide d'un arc spécifique reliant l'extenseur descriptif et la famille concernés. Le GED est obtenu û calculé û à partir des définitions, redéfinitions des différentes familles et différents extenseurs de la BDS qu'il représente et décrit. Un GED peut servir de guide pour mener à bien toute opération de consultation, de mise à jour, de redéfinition, voire de définition, de la BDS qu'il représente et décrit. Nous proposons (à titre d'exemple de convention) la symbolique représentée figure 8. Soit la BDS définie comme suit : - Personne (nom, prénom, sexe, adresse) -Sous-groupe [Enfant, Personne] Sous-groupe [Parent, Personne] -Sous-groupe [Emetteur, Personne] - Sous-groupe [Destinataire, Personne] -Voiture (immatriculation, carrosserie, couleur) - Document (titre, date de création, nombre de pages) - Appartenance [Personne, Voiture] - Envoi [Emetteur, Destinataire] (date, document (titre, date de création, nombre de pages)) Filiation {Parent, Enfant} Production [Document, Personne] (contexte) Il y a génération automatique des sous-familles suivantes : -Emetteur (nom, prénom), - Destinataire (nom, prénom), - Parent (nom, prénom), Enfant (nom, prénom). Le GED de cette BDS est représenté figure 9. Bien que dédié d'abord à la consultation, un GED peut aussi servir à la mise à jour et à l'évolution de la définition û voire à la définition û d'une BDS. Les informations qu'un utilisateur cherche dans une BD désignent, caractérisent le ou les sujets qui l'intéressent. Et toute information, contenue dans une BDS, qui caractérise directement ou de manière relationnelle un sujet, se trouve dans la DSE de ce sujet. 24 Dans toute expression de besoin d'un utilisateur, on distingue aisément : - la caractérisation des sujets concernés par la recherche d'informations (SC) à l'aide des informations qu'il possède (IP) les caractérisant ou caractérisant un extenseur descriptif les impliquant, et - la caractérisation des informations propres et (ou) relationnelles qu'il cherche (BUT) à l'aide de ce qui les relie aux sujets concernés (SC). Nous avons donc, dans toute expression de besoin, toutes les indications permettant la navigation vers les informations que l'utilisateur cherche, à partir de celles qu'il possède. Des exemples d'expressions de besoin d'informations peuvent être : - on cherche la carrosserie et la couleur de la voiture immatriculée 1245 AGA 31, - on cherche le numéro d'immatriculation et la couleur de la voiture de Paul YGREC ; ou - on cherche le numéro d'immatriculation et la couleur de la voiture du papa de Chantal ZED. Dans chacune de ces expressions de besoins, nous retrouvons : - dans le cas où l'on cherche la carrosserie et la couleur de la voiture immatriculée 1245 AGA 31, le sujet concerné est la voiture immatriculée 1245 AGA 31 et le BUT de la recherche est la carrosserie et la couleur de cette voiture ; - dans le cas où l'on cherche le numéro d'immatriculation et la couleur de la voiture de Paul YGREC, le sujet concerné est la personne qui se prénomme Paul et se nomme YGREC et le BUT de la recherche est le numéro d'immatriculation et la couleur de la voiture de cette personne ; - dans le cas où l'on cherche le numéro d'immatriculation et la couleur de la voiture du papa de Chantal ZED, le sujet concerné est la personne qui se prénomme Chantal et se nomme ZED et le BUT de la recherche est le numéro d'immatriculation et la couleur de la voiture du père de cette personne. BUT est soit une information propre, caractérisée dans ce cas à l'aide de son lien direct avec SC, soit une information relationnelle, caractérisée dans ce cas à l'aide de l'extension ou de la succession d'extensions qui la relient à SC. Dans le cas où BUT est une information relationnelle, le chemin qui mène à BUT est une séquence d'arcs (EXT) telle que le sommet terminal de l'arc qui précède coïncide avec le sommet initial de l'arc qui suit. Ce chemin a comme sommet initial (SC) la famille ou l'extenseur descriptif qui contient les informations que l'utilisateur possède, et comme sommet terminal (BUT) la famille ou l'extenseur descriptif qui contient les informations que l'utilisateur cherche. D'après le GED ou la définition de la BDS, on déduit les chemins suivants : - dans le cas où l'on cherche la carrosserie et la couleur de la voiture immatriculée 1245 AGA 31 : SC : Voiture (immatriculation = 1245 AGA 31) BUT : Voiture (carrosserie, couleur) ; - dans le cas où l'on cherche le numéro d'immatriculation et la couleur de la voiture de Paul YGREC : SC : Personne (prénom = Paul et nom = YGREC) EXT : Appartenance [Voiture, Personne] BUT : Voiture (immatriculation, couleur) ; et - dans le cas où l'on cherche le numéro d'immatriculation et la couleur de la voiture du papa de Chantal ZED SC : Enfant (prénom = Chantal et nom = ZED) EXT1 : Filiation {Parent, Enfant} EXT2 : Sous-groupe [Parent, Personne] EXT3 : Appartenance [Voiture, Personne] BUT : Voiture (immatriculation, couleur). Le SC est le premier sujet désigné pour que l'on consulte sa DSE. Et la famille du SC fait partie du sommet initial du chemin à emprunter pour faire aboutir la recherche d'informations. Nous proposons un exemple de convention d'affichage à l'écran de l'ordinateur, des informations relatives aux sommets et arcs successifs, lorsqu'un utilisateur emprunte, navigue sur , un chemin qui le mène des informations qu'il possède aux informations qu'il cherche. Un chemin est orienté du départ vers l'arrivée. Les arcs qui le composent aussi. Un arc relie un sommet argument à un sommet résultat. Un sommet est une famille. Un arc est un extenseur. Exception faite pour le point de départ d'un chemin (ou sommet extrémité initiale) qui, lui, peut être un extenseur descriptif lorsque l'information que possède l'utilisateur caractérise un ou plusieurs liens, occurrences de cet extenseur. A chaque sommet correspondra (à titre d'exemple de convention) à l'écran û de l'ordinateur û une fenêtre qui prendra l'une des formes et compositions décrites ci-après. - lorsque le point de départ d'un chemin, c'est à dire l'élément sélectionné en premier, est une famille, on a (à titre d'exemple de convention) la forme et la composition représentées figure 10 ; -lorsque le point de départ d'un chemin, c'est à dire l'élément sélectionné en premier, est un extenseur descriptif, on a (à titre d'exemple de convention) la forme et la composition représentées figure 11 ; - lorsque le sommet arrivée (famille reliée) est atteint en empruntant, voire en réempruntant, un extenseur non descriptif, il a (à titre d'exemple de convention) la forme et la composition représentées figure 12 ; - lorsque le sommet arrivée (famille reliée) est atteint en empruntant, voire en réempruntant, un extenseur descriptif, on a (à titre d'exemple de convention) la forme et la composition représentées figure 13 ; En cas de champ sujet, on se sert d'une fenêtre qui a la forme et la composition représentées figure 14. - lorsque le point de départ d'un chemin, c'est à dire l'élément sélectionné en premier, est un extenseur descriptif ayant un champ sujet, on a (à titre d'exemple de convention) la forme et la composition représentées figure 15. - lorsque le sommet arrivée (famille reliée) est atteint en empruntant, voire en réempruntant, un extenseur descriptif ayant un champ sujet, il a (à titre d'exemple de convention) la forme et la composition représentées figure 16. Le titre de chaque fenêtre est fonction du sommet dont il est question, et de la façon dont il est atteint lorsqu'il s'agit d'un sommet d'arrivée. Sur les figures 10 à 13 et 15 à 30 : - le bouton 9 fait avancer de la fenêtre du i-ème sujet ou EXT à la fenêtre du (i+1)ème sujet ou EXT tant que (i+1) Pour décrire la syntaxe des différentes commandes du langage du SGBDS, nous allons utiliser les symboles suivants : signifie que ce qui est contenu entre de tels guillemets est facultatif. 1 signifie " ou exclusif ". p est l'un des opérateurs de relation : , À est l'un des opérateurs logiques : et, ou. ... signifie que la partie facultative qui précède peut être répétée. a, an et n sont, à titre d'exemples, des types de données signifiant respectivement alphabétique, alphanumérique et numérique. Chacune des commandes du SGBDS décrites ci-après peut être exprimée et exécutée en mode assisté par ordinateur, mode que nous préconisons parce que très pratique pour les utilisateurs. Dans la partie critère d'une commande, on pourra noter indifféremment champi ou Famillei.champi, Famillei étant le nom de la Famille du champ en question. Rappelons que : - définir une base de données signifie préciser la structure des informations qu'elle va contenir ; - pouvoir disposer d'informations sur la constitution en cours d'une BDS est nécessaire pour mener à bien des opérations de consultation, de mise à jour, de redéfinition, voire de définition, de cette BDS ; - mettre à jour une base de données signifie modifier son contenu informationnel ; et que -consulter (ou interroger) une base de données signifie rechercher parmi les informations qu'elle contient, celles qui nous intéressent, c'est-à-dire celles qui ont un lien avec les informations qu'on possède. Pour définir, mettre à jour une BDS, l'utilisateur manipulera des familles et des extenseurs. Pour consulter une BDS, l'utilisateur manipulera des descriptions étendues, lesquelles peuvent être représentées à l'aide d'un GED. Nous avons fait le choix de répartir les différentes commandes du langage du SGBDS en quatre groupes, au lieu de trois habituellement. Ainsi, nous rendons explicites, et mettons dans un groupe à part, les commandes servant à obtenir des informations concernant la constitution en cours de la BDS. Le SGBDS étant conçu pour être utilisable directement par ses utilisateurs, les commandes de son langage sont à la portée de tout utilisateur. En mode assisté par l'ordinateur, elles le sont plus encore. A/ Le premier groupe comprend les commandes de définition û et d'évolution de la définition û d'une BDS. Nous utilisons quatre verbes d'action pour définir, faire évoluer la définition d'une BDS, à savoir les différentes familles de sujets et les différents extenseurs. La commande " Créer Famillel (champi : type de données1 , champ2 : type de données2 ... ) Id = (champC1 , champC2 ...) " s'applique aux familles de sujets qui ne sont pas des sous-familles. Elle crée ce qui contiendra les informations propres des sujets de la famille en question. On y précise le type de données de chaque champ et la liste des champs qui constituent son identifiant. Lorsque l'identifiant n'est pas spécifié, cela signifie que ce sont tous les champs qui le constituent. Cette commande peut par exemple être mise en oeuvre sous la forme : " Créer Personne (nom : a, prénom : a, adresse : a, sexe : a) Id = (nom, prénom) " ; " Créer Voiture (immatriculation : an, marque : a, type : an, couleur : a) Id = (immatriculation) " ; " Créer Magasin (code produit : an, libellé : aq, quantité : q, seuil : q) Id = (code produit) ". La commande " Créer Extenseur1 [Famillel, Famille2] {Famillel , Famille2} (champi : type de données1 1 champ sujet1 , champ2 : type de données2 1 champ sujet2 ... ) " crée ce qui contiendra les liens (occurrences de Extenseur1) entre des sujets de Famillel et de Famille2, et leur RCN s'il s'agit d'un extenseur descriptif. Si l'extenseur a pour nom Sous-groupe, alors il y aura en plus création d'une sous-famille Famillel dont la RCN sera composée des champs de l'identifiant de Famille2. Cette commande peut par exemple être mise en oeuvre sous la forme : " Créer Appartenance [Voiture, Personne] (date : aq, prix : q, lieu : aq) " ; " Créer Sous-groupe [Parent, Personne] ". Le deuxième exemple implique la création de la sous-famille : " Parent (nom, prénom) ". La commande " Enrichir Famillel ( champi : type de données1 , champ2 : type de données2 ... ) " enrichit d'un ou plusieurs nouveaux champs la RCN des sujets de la famille en question et leur contenant. Cette commande peut par exemple être mise en oeuvre sous la forme : " Enrichir Personne (adresse : an) ". La commande " Enrichir Extenseur1 [Famillel, Famille2] 1 {Famillel, Famille2} ( champi : type de données1 1 champ sujet1 , champ2 : type de données2 1 champ sujet2 ... ) " enrichit d'un ou plusieurs nouveaux champs la RCN des liens de l'extenseur en question ainsi que leur contenant. Cette commande peut par exemple être mise en oeuvre sous la forme : " Enrichir Sous-groupe [Parent, Personne] (nombre d'enfants : n) ". La commande " Appauvrir Famillel ( champi , champ2 ... ) " appauvrit d'un ou plusieurs champs les sujets de la famille en question et leur contenant. Cette commande peut par exemple être mise en oeuvre sous la forme : " Appauvrir Voiture (type) ". La commande "Appauvrir Extenseur1 [Famillel, Famille2] {Famillel, Famille2} ( champi , champ2 ... ) " appauvrit d'un ou plusieurs champs la RCN des liens de l'extenseur en question et leur contenant. Cette commande peut par exemple être mise en oeuvre sous la forme : " Appauvrir Appartenance (lieu) ". La commande " Retrancher Famillel " supprime la famille de sujets en question. Cette commande peut par exemple être mise en oeuvre sous la forme : " Retrancher Magasin ". La commande " Retrancher Extenseur1 [Famillel, Famille2] I {Famillel, Famille2} " supprime l'extenseur Extenseur1. Si l'extenseur a pour nom Sous-groupe, alors il y aura en plus suppression de la sous-famille associée. Cette commande peut par exemple être mise en oeuvre sous la forme : " Retrancher Sous-groupe ". Cette commande aura pour effet de supprimer à la fois l'extenseur " Sous- groupe [Parent, Personne] " et la sous-famille Parent. Chacune des commandes de définition présentées ci-avant participe à l'élaboration de la constitution de la BDS. Une particularité du SGBDS est de rendre accessibles aux utilisateurs ù à chacun selon les droits dont il dispose ù les informations concernant la constitution de la BDS. B/ Le deuxième groupe comprend les commandes d'information sur la constitution de la BDS. Nous utilisons deux verbes d'action pour obtenir les informations souhaitées sur la constitution en cours de la BDS. Des informations nécessaires pour pouvoir redéfinir, mettre à jour, consulter la BDS en question. La commande " Lister familles sachant Extenseur1 " permet d'obtenir la liste de toutes les familles de la BDS lorsque aucun nom d'extenseur n'est spécifié. Et, lorsqu'un nom d'extenseur est spécifié, on obtient au minimurn les noms des deux familles que relie l'extenseur Extenseur1 ainsi que les noms des familles de ses éventuels champs sujets. La commande " Lister extenseurs sachant Famillel '' permet d'obtenir la liste de tous les extenseurs de la BDS lorsque aucun nom de famille n'est spécifié. Et, lorsqu'un nom d'une famille est spécifié, on obtient au minimum la liste des noms de tous les extenseurs qui relient la famille Famillel à d'autres familles de la BDS. De plus, on aura pour chaque extenseur, le nom de la famille qu'il relie à Famillel. La commande " Lister tout " permet d'obtenir au minimum la liste des noms de toutes les familles et de tous les extenseurs de la BDS. La commande " Détailler Famillel Extenseur1 " permet d'obtenir tous les détails concernant la famille ou l'extenseur dont le nom est spécifié. C/ Le troisième groupe comprend les commandes de mise à jour d'une BDS. Après la définition des contenants, nous allons maintenant nous intéresser à leurs contenus. Nous utilisons trois verbes d'action pour mettre à jour û faire évoluer û le contenu d'une BDS. La commande " Insérer Famillel " s'applique aux familles de sujets qui ne sont pas des sous-familles. Elle propose un masque de saisie pour enregistrer la RCN de chaque nouveau sujet de la famille en question. La commande " Insérer Extenseur1 [Famillel, Famille2] I {Famillel, Famille2} " permet d'enregistrer un ou plusieurs nouveaux liens de l'extenseur en question entre à chaque fois un sujet de Famillel et un sujet de Famille2 choisis par l'utilisateur. Dans le cas où l'extenseur en question est descriptif, le SGBDS propose en plus, à chaque fois, un masque pour saisir la RCN du lien en question. Si Famillel est une sous-famille, l'utilisateur a deux possibilités pour désigner le sujet concerné par le lien à créer : - soit parmi les sujets de la sous-famille Famillel , - soit parmi les sujets de la famille dont Famillel est subdivision. Auquel cas le SGBDS insérera automatiquement un lien, occurrence de l'extenseur Sous-groupe pour le sujet choisi. Le même traitement est appliqué si Famille2 est une sous-famille. La commande " Insérer Sous-groupe [Famillel, Farnille2] sachant champi p valeur1 À champ2 p valeur2 ... " permet d'enregistrer un nouveau sujet de Famillel avec les informations propres d'un sujet de Famille2 choisi par l'utilisateur. Ainsi s'enregistre le lien, occurrence de l'extenseur Sous-groupe de Famillel et Famille2. La commande " Modifier Famillel sachant champi p valeur1 À champ2 p valeur2 ... " propose les sujets de la famille en question qui satisfont les critères indiqués pour modification des informations qu'ils contiennent. La commande " Modifier Extenseur1 [Famillel, Famille2] 1 {Famillel, Famille2} sachant champi p valeur1 À champ2 p valeur2 ... " propose les RCN des liens de l'extenseur descriptif en question qui satisfont les critères indiqués pour modification des informations qu'ils contiennent. Nous recommandons de ne pas modifier par ce biais les champs sujets mais de le faire, de préférence, à l'aide de la commande Modifier Famillel. La commande " Supprimer Famillel sachant champi p valeur1 À champ2 p valeur2 ... " supprime les sujets de la famille en question ù et ceux de ses sous-familles ù qui satisfont les critères indiqués et (ou) qui sont choisis par l'utilisateur. Chaque suppression doit être validée par l'utilisateur avant d'être effective. La suppression d'un sujet d'une famille Famillel entraîne systématiquement la suppression des sujets des sous-familles de Famillel reliés à ce sujet. La commande " Supprimer Extenseur1 [Famillel, Famille2] I {Famillel, Famille2} sachant champi p valeur1 À champ2 p valeur2 . " supprime les liens de l'extenseur en question entre à chaque fois un sujet de Famillel et un sujet de Famille2 qui satisfont les critères indiqués et (ou) qui sont choisis par l'utilisateur. Chaque suppression doit être validée par l'utilisateur avant d'être effective...DTD: II est à noter que la suppression de chaque lien, occurrence d'un extenseur Sous-groupe, s'accompagne de la suppression du sujet de Famillel concerné. D/ Le quatrième groupe comprend les commandes de consultation (appelées aussi commandes d'interrogation) d'une BDS. Après la définition des contenants et la mise à jour de leurs contenus, nous allons maintenant nous intéresser à leur consultation. Au sein d'une description étendue, les informations propres sont accessibles directement, alors que les informations relationnelles le sont en empruntant les extenseurs auxquels elles sont dues. Nous utilisons trois verbes d'action pour consulter les données (soit le contenu) d'une BDS. Alors que la commande Sélectionner permet l'accès aux informations propres d'un sujet, les commandes Emprunter et Réemprunter permettent, elles, l'accès à ses informations relationnelles. La commande " Sélectionner Famillel sachant champi 1p valeur1 À champ2 p valeur2 ... " trouve parmi les sujets de la famille Famillel , tous les sujets qui répondent au critère exprimé, les regroupe dans une même liste, ouvre une nouvelle fenêtre dans laquelle elle affiche la RCN du premier sujet de la liste. Voir à titre d'exemple les figures 10 ou 19. Les boutons 4 et $ permettent de faire défiler les fenêtres des différents sujets de la liste. En cas de volonté de l'utilisateur d'avoir accès à une EXT de l'un des sujets, il arrête le défilement sur le sujet pour lequel il souhaite poursuivre sa navigation. Nous appelons ce sujet, " sujet désigné " pour la poursuite de la navigation. Ensuite, l'utilisateur choisit l'extenseur à emprunter. La commande " Sélectionner Extenseur1 [Famillel, Famille2] 1 {Famillel, Famille2} sachant champi p valeur1 À champ2 p valeur2 . " s'applique à des extenseurs descriptifs ou descriptifs et récursifs à la fois. Elle trouve parmi les liens, occurrences de l'extenseur Extenseur1, ceux dont la description répond aux critères exprimés, les regroupe dans une même liste, ouvre une nouvelle fenêtre dans laquelle elle affiche les informations du premier lien de la liste, à savoir sa RCN associée à la RCN de chacun des sujets qu'il relie. Voir à titre d'exemple les figures 11, 15 ou 24...DTD: Les boutons + et T permettent de faire défiler les fenêtres des différents liens de la liste, chaque fenêtre comprenant les fenêtres de chaque sujet relié et de chaque champ sujet. En cas de volonté de l'utilisateur d'avoir accès à une EXT' de l'un des sujets, il arrête le défilement sur le sujet pour lequel il souhaite poursuivre sa navigation. Nous appelons ce sujet, " sujet désigné " pour la poursuite de la navigation. Ensuite, l'utilisateur choisit l'extenseur à emprunter. Après s'être servi de la commande Sélectionner, l'utilisateur a le choix entre : - arrêter sa recherche d'informations, si son but a été atteint ; ou - poursuivre la navigation en se servant de la commande Emprunter. La commande " Emprunter Extenseur1 [Famillel, Famille2] j {Famillel, Famille2} sachant champi p valeur1 À champ2 p valeur2 . " trouve, au sein de la DSE du sujet désigné juste avant l'exécution de cette commande, parmi les EXT à une ramification de ce sujet dues à l'extenseur Extenseur1, celles dont la description répond au critère exprimé, les regroupe dans une même liste, ouvre une nouvelle fenêtre dans laquelle elle affiche les informations propres de la première EXT de la liste, à savoir la RCN du sujet relié associée à la RCN du lien le reliant au sujet désigné lorsque celui-ci est descriptif. Voir à titre d'exemple les figures 12, 13, 16, 27 ou 29. Les boutons + et T permettent de faire défiler les EXT de la liste. Le bouton 4 permet le retour à la fenêtre du sommet précédent, le bouton 4 permet de revenir à la fenêtre du sommet suivant...DTD: En cas de volonté de l'utilisateur d'avoir accès à une nouvelle EXT, il arrête le défilement sur le sujet pour lequel il souhaite poursuivre sa navigation. Nous appelons ce sujet, " sujet désigné " pour la poursuite de la navigation. Ensuite, l'utilisateur choisit l'extenseur à emprunter ou réemprunter. Après s'être servi de la commande Emprunter, l'utilisateur a le choix entre : - arrêter sa recherche d'informations, si son but a été atteint ; - poursuivre la navigation en se servant de la commande Réernprunter, dans le cas où l'extenseur qu'il vient d'emprunter est récursif ; ou - poursuivre la navigation en se servant de la commande Emprunter. Un extenseur s'emprunte dans un sens déterminé : de la famille argument (celle du sujet désigné) vers la famille résultat (celle des sujets reliés). Soit par exemple, l'extenseur " Inscription [Etudiant, Enseignement] ". Si on l'emprunte à partir d'un sujet étudiant, on retrouve tous les enseignements auxquels cet étudiant est inscrit. Si on l'emprunte à partir d'un sujet enseignement, on retrouve tous les étudiants inscrits à cet enseignement. La commande " Réemprunter Extenseur1 {Famille1, Famille2} sachant champi p valeur1 À champ2 p valeur2 ... " permet de réemprunter le même extenseur récursif, dans le même sens que celui emprunté ou réemprunté précédemment. Pour réemprunter l'extenseur dans le même sens que précédemment, le sujet désigné doit appartenir à la même famille argument que précédemment. Or il appartient à la famille résultat. Pour satisfaire cette condition, la commande Réemprunter procède de la façon suivante : d'abord, elle cherche parmi les sujets de la famille argument un sujet ayant une description identique à celle du sujet désigné. Si elle ne trouve rien, cela signifie que l'on ne peut pas poursuivre la navigation avec ce sujet là. Si elle trouve un tel sujet parmi la famille argument, alors le sujet trouvé devient le sujet désigné, la navigation peut continuer, et la commande Réemprunter s'exécute exactement comme une commande Emprunter : elle trouve au sein de la DSE du sujet désigné, parmi les EXT à une ramification de ce sujet dues à l'extenseur Extenseur1, celles dont la description répond aux critères exprimés, les regroupe dans une même liste, ouvre une nouvelle fenêtre dans laquelle elle affiche les informations propres de la première EXT de la liste, à savoir la RCN du sujet relié associée à la RCN du lien le reliant au sujet désigné lorsque celui-ci est descriptif. Voir à titre d'exemple les passages de la figure 29 à la figure 30, et de la figure 30 à la figure 31. Figure 29, KA Jean est un sujet de la famille Parent. Figure 30, le même KA Jean est un sujet de la famille Enfant. Figure 30, KA Paul est un sujet de la famille Parent. Figure 31, le même KA Paul est un sujet de la famille Enfant. Car, pour trouver le parent d'un parent en se servant d'un extenseur " Filiation {Parent, Enfant} ", il y a besoin d'abord de trouver parmi les sujets de la famille Enfant, un sujet identique au premier parent, pour ensuite emprunter Filiation à partir de cet enfant. Rappelons que les deux familles que relie un extenseur récursif ont nécessairement des RCN identiques. Les boutons 4 et $ permettent de faire défiler les EXT de la liste. Le bouton 4 permet le retour à la fenêtre du sommet précédent, le bouton -> permet de revenir à la fenêtre du sommet suivant. En cas de volonté de l'utilisateur d'avoir accès à une nouvelle EXT, il arrête le défilement sur le sujet pour lequel il souhaite poursuivre sa navigation. Nous appelons ce sujet, " sujet désigné " pour la poursuite de la navigation. Ensuite, l'utilisateur choisit l'extenseur à emprunter ou réemprunter. Après s'être servi de la commande Réemprunter, l'utilisateur a le choix entre : - arrêter sa recherche d'informations, si son but a été atteint ; - poursuivre la navigation en se resservant de la commande Réemprunter ; ou - poursuivre la navigation en se servant de la commande Emprunter. L'utilisateur peut faire le choix, dans le cas où la famille concernée est une sous-famille, que le SGBDS affiche pour chaque sujet de la sous-famille, non pas les champs de l'identifiant de la famille dont cette sous-famille est subdivision, mais toute la RCN de cette famille avec la RCN de leur extenseur Sous-groupe commun si celui-ci est descriptif. Nous appelons cette option, " option Plus ". Voir à titre d'exemple les figures 28 à 31. Récapitulons : La commande Sélectionner permet de désigner le premier sujet pour lequel l'utilisateur souhaite connaître ses informations propres et (ou) ses informations relationnelles - appelées aussi extensions de description. La commande Emprunter permet d'avancer la navigation - au sein d'une DSE d'un sujet - d'un sommet ou d'une ramification, puis, dans le cas où l'utilisateur souhaite poursuivre la navigation, de désigner le sujet à partir duquel poursuivre. La commande Réemprunter permet d'emprunter de nouveau, et dans le même sens, le même extenseur récursif que celui emprunté ou réemprunté précédemment, puis, dans le cas où l'utilisateur souhaite poursuivre la navigation, de désigner le sujet à partir duquel poursuivre. Nous proposons six exemples simples de recherche d'informations dans la BDS dont le GED est représenté figure 9. La panoplie de ce qu'il faut connaître pour réussir toute recherche d'informations par navigation. Lorsque l'information que l'utilisateur possède caractérise un ou plusieurs sujets d'une famille, le sujet concerné par la recherche d'informations appartient à la famille en question. Et lorsque l'information que possède l'utilisateur caractérise un ou plusieurs liens, occurrences d'un extenseur descriptif, le sujet concerné par la recherche d'informations appartient alors à l'une des deux familles que relie cet extenseur descriptif. Dans le premier exemple, nous montrons comment sélectionner un sujet parmi les sujets d'une même famille. Dans le deuxième exemple, nous montrons comment désigner un sujet puis emprunter un extenseur non descriptif. Dans le troisième exemple, nous montrons comment sélectionner un sujet lorsque l'information que l'on possède caractérise des liens, occurrences d'un extenseur descriptif. Dans le quatrième exemple, nous montrons comment désigner un sujet puis emprunter un extenseur descriptif. Dans le cinquième exemple, nous montrons comment désigner un sujet puis emprunter et réemprunter un extenseur récursif. Dans le sixième exemple, nous montrons comment emprunter le même extenseur, d'abord dans un sens, ensuite dans l'autre sens. Le cinquième et le sixième exemple montrent la différence qu'il y a entre les commandes Réemprunter et Emprunter un même extenseur après l'avoir emprunté au moins une première fois. Rappelons que les utilisateurs ont, à tout moment, la possibilité d'user des commandes du groupe 2 ù et (ou) consulter le GED ù pour définir le meilleur itinéraire de recherche pour aboutir aux informations qu'ils recherchent à partir de celles qu'ils possèdent. Soit un premier exemple : on cherche la carrosserie et la couleur de la voiture immatriculée 1234 AAA 31. La particularité de cet exemple est que l'information qu'on cherche est une information propre. L'expression de besoin porte dans ce cas sur : SC : la voiture immatriculée 1234 AAA 31 ' BUT la carrosserie et la couleur de cette voiture Le chemin qui en découle dans ce cas est SC : Voiture (immatriculation = 1234 AAA 31) BUT Voiture (carrosserie, couleur) La commande " Sélectionner Voiture sachant immatriculation = 1234 AAA 31 " suffit et, entraîne l'apparition de la fenêtre représentée sur Ila figure 19 Il y a moyen de faire autrement. Par exemple, la commande " Sélectionner Voiture " entraîne l'apparition de la fenêtre représentée sur la figure 17. Comme on cherche les informations propres de chacune des voitures qui a 10 pour numéro d'immatriculation 1234 AM 31, on renseigne le champ " Immatriculation ", comme cela est représenté figure 13, et appuyer sur la touche " Entrée ". Le fait d'avoür appuyé sur la touche " Entrée " entraîne l'affichage des informations propres de la première voiture de Ila liste résultante, comme cela est 15 représenté figure 19 Soit un deuxième exemple : on cherche maintenant le numéro d'immatriculation, Ila carrosserie et la couleur de la voiture appartenant à la personne dont le nom est YGREC, le prénom est Paul. 20 La particularité de cet exemple est que les informations qu'on cherche sont des informations relationneiles L'expression de besoin porte dans ce cas sur : SC : la personne qui se prénomme Paul et se nomme GREC BUT le numéro d'immatriculation, Ila carrosserie et la couleur de Ila 25 voiture de cette personne Le chemin qui en découle est : SC : Personne (nom YGREC et prénom Paul) EXT : Appartenance [Voiture, Personne] BUT Voiture (immatriculation, carrosserie, couleur) 30 La commande " Sélectionner Personne sachant nom = YGREC et prénom = Pauli ", entraîne I"apparitien de Na fenêtre représentée figure 20. Le compteur indique qu'un seul su let satisfait Ile critère de sélection, En gardant la fenêtre de ce sujet active juste avant d'exécuter la commande " Emprunter on désigne ce sujet pour Ila poursuite de la navigation La commande " Emprunter Appartenance ", entraîne le résultat représenté figure 21. On clique sur le bouton + pour afficher les informations propres de la voiture suivante de la liste. On obtient le résultat représenté figure 22. Si on cliquait sur le bouton T, on obtiendrait le résultat représenté figure 21. Soit un troisième exemple : on cherche le titre et la date des documents produits en rapport avec le projet Sirius. La particularité de cet exemple est que l'information qu'on possède (IP) caractérise des liens, occurrences d'un extenseur descriptif. L'expression de besoin porte dans ce cas sur : SC : les documents produits dans le cadre du projet Sirius BUT : le titre et la date de création des documents produits en rapport avec ce contexte Le chemin qui en découle est : IP : Production [Document, Personne] (contexte = projet Sirius) SC : Document () BUT : Document (titre, date) II est à noter que dans le cas où l'information qu'on possède caractérise un extenseur descriptif, le SC appartient à l'une des familles que relie cet extenseur. La commande " Sélectionner Production sachant contexte = projet Sirius " entraîne l'apparition de la fenêtre représentée figure 24. II y a moyen de faire autrement. Par exemple, la commande " Sélectionner Production " plus le fait d'avoir renseigné le champ contexte entraîne l'apparition de la fenêtre représentée figure 23. Ensuite, le fait d'avoir appuyé sur la touche " Entrée " entraîne l'apparition de la fenêtre représentée figure 24. Le bouton en forme de livre ouvert permet d'ouvrir le document dont il est question. On lit au compteur qu'il y a eu deux productions de document. Les informations relatives à la première sont affichées. Si on veut consulter les informations relatives à la deuxième, c'est-à-dire au lien suivant, on appuie sur le bouton + et on obtient le résultat représenté figure 25. II est à noter que l'utilisateur peut désigner le sujet de son choix parmi les sujets représentés figure 24 et figure 25 pour poursuivre sa navigation. Soit un quatrième exemple : on cherche le titre et la clate de création des documents produits par Gérard ZED. La particularité de cet exemple est que l'on va user autrement du même extenseur que celui utilisé dans l'exemple précédent. L'expression de besoin porte dans ce cas sur : SC : la personne qui se prénomme Gérard et se nomme ZED BUT : le titre et la date de création des documents produits par cette personne Le chemin qui en découle est : SC : Personne (nom = ZED et prénom = Gérard) EXT : Production [Document, Personne] BUT : Document (titre, date) La commande " Sélectionner Personne sachant Nom = ZED et Prénom = Gérard " entraîne le résultat représenté figure 26. La commande " Emprunter Production " entraîne le résultat représenté figure 27. On remarquera que la RCN du sujet relié est associée à la IRCN du lien puisque ce lien est descriptif. Soit un cinquième exemple : on cherche le nom et le prénom de l'arrière grand-père paternel de Mireille KA. La particularité de cet exemple est que l'extenseur à emprunter est récursif. L'expression de besoin porte dans ce cas sur : SC : la personne qui se prénomme Mireille et se nomme KA BUT : le nom et le prénom du père, du père, du père de cette personne Le chemin qui en découle est : SC : Enfant (nom = KA et prénom = Mireille)EXT1 : Filiation {Parent, Enfant} EXT2 : Filiation {Parent, Enfant} réemprunté EXT3 : Filiation {Parent, Enfant} réemprunté BUT : Parent (nom, prénom) II est à noter que, d'une part, on suppose par commodité (pour minimiser le contenu du déroulement de cet exemple) que le SGBDS affiche en premier le sujet parent de sexe masculin et que, d'autre part, on choisit l'option Plus pour chacune des sous-familles Parent et Enfant. La commande " Sélectionner Enfant sachant Nom = Ka et Prénom = Mireille " entraîne l'apparition de la fenêtre représentée figure 28. La commande " Emprunter Filiation " entraîne l'apparition de la fenêtre représentée figure 29. Nous apprenons que : Jean est le père de Mireille. On remarquera que Jean est un sujet de la famille Parent. La commande " Réemprunter " (sous-entendu Filiation) entraîne le résultat représenté figure 30. Nous apprenons que : Paul est le père de Jean, et le grandpère paternel de Mireille. On remarquera que Jean est un sujet de la famille Enfant. La commande " Réemprunter " entraîne le résultat représenté figure 31. Nous apprenons que : Eric est le père de Paul, le grand-père de Jean, et l'arrière grand- père paternel de Mireille. Soit un sixième exemple, on cherche le nom et le prénom des frères et soeurs de Mireille KA qui ont le même père. La particularité de cet exemple est que l'on emprunte le même extenseur récursif, une fois dans un sens, et la fois suivante dans l'autre sens. L'expression de besoin porte dans ce cas sur : SC : la personne qui se prénomme Mireille et se nomme KA BUT : le nom et le prénom des enfants du père de cette personne Le chemin qui en découle est : SC : Enfant (nom = KA et prénom = Mireille) EXT1 : Filiation {Parent, Enfant} EXT2 : Filiation {Parent, Enfant} BUT : Enfant (nom, prénom) II est à noter que, lorsqu'on se sert de la commande Emprunter le même extenseur deux fois de suite, cela implique qu'au deuxième coup on l'emprunte en sens inverse. La commande " Sélectionner Enfant sachant Nom = Ka et Prénom = Mireille " entraîne l'apparition de la fenêtre représentée figure 28. La commande " Emprunter Filiation " entraîne l'apparition de la fenêtre représentée figure 29. Nous apprenons que : Jean est le père de Mireille. On notera que l'on a emprunté l'extenseur Filiation d'un enfant vers ses parents. La commande " Emprunter Filiation " entraîne le résultat représenté figure 32. Nous obtenons la liste des enfants du père de Mireille, dont elle. Nous apprenons qu'elle à trois frères et (ou) soeurs avec ce même père. On remarquera que l'on a emprunté l'extenseur Filiation d'un parent vers ses enfants. En sens inverse de la fois précédente. Des informations faisant partie de la BDS et gérées par le SGBDS sont requises pour permettre les différents enchaînements des différents affichages que nous venons de voir. Parmi les informations qui décrivent chaque famille, nous avons : - son nom ; - son intention ; - énumération de ses champs ; - énumération des champs qui composent son identifiant ; et - le titre de la fenêtre qui s'affiche lorsque le chemin à parcourir commence par cette famille. Parmi les informations qui décrivent chaque sous-famille, nous avons : -son nom ; - son intention ; - le titre de la fenêtre qui s'affiche lorsque le chemin à parcourir commence par cette sous-famille ; - le nom de la famille dont cette sous-famille est subdivision ; et - l'énumération de ses autres champs que ceux de l'identifiant de la famille dont elle est subdivision. Parmi les informations qui décrivent chaque extenseur, nous avons : - son nom ; - son intention ; l'énumération de ses champs et champs sujets ; -dans le cas où cet extenseur est descriptif, le titre de la fenêtre qui s'affiche lorsque le chemin à parcourir commence par cet extenseur ; - le nom de l'une des deux familles qu'il relie ; - le titre de la fenêtre qui s'affiche lorsqu'on emprunte cet extenseur pour aller vers les sujets de cette famille ; - le nom de l'autre des deux familles qu'il relie ; - le titre de la fenêtre qui s'affiche lorsqu'on emprunte cet extenseur pour aller vers les sujets de cette famille ; et - indicateur (si l'extenseur en question est ou n'est pas récursif). " L'énumération comprend au moins un champ " signifie que cet extenseur est descriptif. " Indicateur = oui " signifie que cet extenseur est récursif. La figure 3 montre le cas où l'utilisateur a affaire à une BDS qui masque une BDR. Dans ce cas, il y a cohabitation de deux représentations d'un même monde réel : une selon le modèle relationnel, celui des BDR, et l'autre selon le modèle que nous proposons, celui des BDS. Dans ce qui suit nous donnons seulement l'essentiel de ce qu'il faut savoir pour permettre la cohabitation des deux représentations. Nous allons, dans un premier temps, montrer comment traduire une BDS en 15 BDR. Soit une représentation d'un monde réel selon le modèle des BDS en une représentation de ce même monde réel selon le modèle des BDR. Nous avons quatre cas de figures. 1. Le cas d'une famille qui n'est pas une sous-famille. 20 Son équivalent est la table : " T_Famille1 (champi, ., champn) ". Sachant que champi, ..., champn sont les informations propres de la famille de sujets. 2. Le cas d'un extenseur non descriptif. Son équivalent est la table : " T_Extenseur1 (Id_Famillel, Id_Famille2) ". Sachant que : 25 - Id_Famillel est la liste des champs qui composent l'identifiant de la famille de sujets Famille 1, et Id_Famille2 est la liste des champs qui composent l'identifiant de la famille de sujets Famille2. 3. Le cas d'un extenseur descriptif sans champ sujet. 30 Son équivalent est la table : " T_Extenseur (Id_Famillel, Id_Famille2, champi, , champn) ". Sachant que champi, ..., champn sont les informations propres (non champs sujets) de l'extenseur descriptif. 4. Le cas d'un extenseur descriptif avec au moins un champ sujet. Chaque champ sujet est représenté par l'identifiant de la famille du sujet en question...DTD: Considérons par exemple le cas où l'extenseur descriptif a un champ sujet avec Famille3 pour famille du sujet en question. Son équivalent est la table : " T_Extenseur1 (Id_Famille1, Id_Famille2, Id_Famille3, champi, ., champn) ". Sachant que champi, ..., champn sont les informations propres (non champs sujets) de l'extenseur descriptif...DTD: Nous allons, maintenant, montrer comment traduire une BDR en BDS. Soit une représentation d'un monde réel selon le modèle des BDR en une représentation de ce même monde réel selon le modèle des BDS. Nous proposons une procédure en quatre étapes : 1. retrouver, distinguer les différents sujets et liens du monde réel qui sont décrits dans la BDR en question ; 2. distinguer parmi les sujets, ceux qui forment des familles de ceux qui forment des sous-familles, et parmi les liens, ceux qui sont simples, de ceux qui sont descriptifs, de ceux qui sont récursifs, de ceux qui sont descriptifs et récursifs à la fois; 3. rassembler les informations propres de chaque famille, de chaque sous-famille, de chaque extenseur descriptif, et 4. Préciser pour chaque famille, chaque sous-famille, chaque extenseur, l'équivalent de sa Racine en fonction des tables de la BDR. il Appliquons la procédure à un premier exemple, une BDR comprenant les tables suivantes : Personnel (n INSEE, nom, prénom, adresse) - Personne2 (n INSEE, date de naissance, lieu de naissance, situation familiale, nombre d'enfants) - Voiture (immatriculation, carrosserie, couleur) -Appartenance (n INSEE, immatriculation) Nous avons des sujets : des personnes et des voitures, et des liens : entre des voitures et des personnes. La BDS équivalente se définit comme suit : - Personne (n INSEE, nom, prénom, adresse, date de naissance, lieu de naissance, situation familiale, nombre d'enfants) Id = (n INSEE) - Voiture (immatriculation, carrosserie, couleur) Id = (immatriculation) -Appartenance [Personne, Voiture] L'équivalent de la famille Personne est le produit û opérateur de l'algèbre relationnelle, appelé aussi jointure û des deux tables Personnel et Personne2 basé sur l'égalité des numéros INSEE. Les Descriptions étendues (à une ramification) de cette BDS sont : - Personne ((n INSEE, nom, prénom, adresse, date de naissance, lieu de naissance, situation familiale, nombre d'enfants) Appartenance Voiture (immatriculation, carrosserie, couleur) ) - Voiture immatriculation, carrosserie, couleur) Appartenance Personne (n INSEE, nom, prénom, adresse, date de naissance, lieu de naissance, situation familiale, nombre d'enfants) ) Le tableau des équivalences entre les Racines û ou descriptions racines û des familles, sous-familles, extenseurs de la BDS et les tables de la BDR est donné à la figure 33. Le GED de cette BDS est donné figure 34. ii/ Appliquons la même procédure à un deuxième exemple, une BDR comprenant les tables suivantes : - Personne (idp, nom, prénom, date de naissance, lieu de naissance) - Parent (idpl, idp2) Sachant que idpl est l'identifiant de l'enfant, idp2 celui du parent. Nous avons des sujets : des personnes, des enfants et des parents, et des liens : entre des parents et leurs enfants. La BDS équivalente se définit comme suit : -Personne (idp, nom, prénom, date de naissance, lieu de naissance) Id = (idp) - Enfant (idp) - Parent (idp) - Filiation [Enfant, Parent] Les familles Enfant et Parent sont des sous-familles de la famille Personne. L'extenseur Filiation est non récursif tout simplement parce que la BDR ne contient ni grands-parents, ni petits-enfants. Les Descriptions étendues (à une ramification) de cette BDS sont : - Personne idp, nom, prénom, date de naissance, lieu de naissance) Sous-groupe Enfant (idp) Sous-groupe Parent (idp) ) - Enfant idp) Sous-groupe Personne (idp, nom, prénom, date de naissance, lieu de naissance) Filiation Parent (idp) ) - Parent (idp, Sous-groupe Personne (idp, nom, prénom, date de naissance, lieu de naissance), Filiation Enfant (idp) ) Le tableau des équivalences entre les racines û ou descriptions racines û des familles, sous-familles, extenseurs de la BDS et les tables de la E3DR est donné figure 35, où " [idpl] Parent " est la projection û opérateur de l'algèbre relationnelle û de la table Parent sur la colonne idpl. Soit, on ne retient que la colonne idpl de la table Parent. Il en va de même quant à la signification pour " [idp2] Parent ". Le GED de cette BDS est donné à la figure 36. Nous rappelons qu'il est à la portée de tout informaticien, qui maîtrise le modèle relationnel et le langage SQL, de traduire les commandes du SGBDS en langage SQL. A titre d'exemple, voici une procédure d'utilisation en mode assisté par ordinateur des commandes relatives au verbe Créer. L'utilisateur ayant choisi le verbe Créer, le SGBDS lui demande de sélectionner soit famille, soit extenseur. Dans le cas où l'utilisateur choisit famille, le SGBDS lui demande de rentrer le nom et le type de données de chacun de ses champs, de préciser à chaque fois si le champ en question fait partie ou non de l'identifiant. Dans le cas où l'utilisateur choisit extenseur, le SGBDS lui demande de sélectionner parmi quatre catégories, celle à laquelle l'extenseur à créer appartient, ensuite il lui demande de rentrer les noms de l'une et de l'autre famille (ou sous- famille). Dans le cas où cet extenseur est descriptif, le SGBDS demande, en plus, à l'utilisateur de rentrer le nom et le type de données de chacun de ses champs. Dans le cas où l'utilisateur choisit Sous-groupe comme nom de l'extenseur, le SGBDS lui demande de rentrer d'abord le nom de la famille, ensuite celui de la sous-famille, subdivision de la première. Dans le cas où cet extenseur est descriptif, le SGBDS demande, en plus, à l'utilisateur de renter le nom et le type de données de chacun de ses champs. Nous préconisons de traiter de façon analogue les commandes relatives à chacun des autres verbes. Il existe des droits pour les utilisateurs, pour définir, pour redéfinir, pour mettre à jour, pour consulter une BDS. L'utilisateur qui crée une famille, un extenseur, a tous les droits sur celui-ci. Lui seul a le droit d'autoriser un autre utilisateur à redéfinir, mettre à jour et (ou) consulter chacun des éléments qu'il a créés. Concernant une famille ou un extenseur donné, un utilisateur lambda peut recevoir, et donc avoir, comme autorisation : - soit de consulter uniquement, - soit de consulter et de mettre à jour uniquement, - soit de consulter, de mettre à jour et de faire évoluer sa définition, - soit aucun droit. (La famille ou l'extenseur en question sont comme inexistants pour cet utilisateur.) Afin d'offrir plus de fonctionnalités et plus de confort aux utilisateurs, de nouveaux types de champs comme de nouvelles commandes peuvent s'ajouter à ce qui existe déjà : - Le champ calculé statique ou dynamique. -Sauvegarder un chemin d'accès à des informations relationnelles. - Lister les valeurs prises par un champ d'une famille ou d'un extenseur descriptif. Afficher les informations propres (de la liste résultante) dans l'ordre des sujets (respectivement des liens) qui intéresse l'utilisateur. - Choisir les champs à afficher (pour n'afficher que ceux qui intéressent l'utilisateur). Activer ou Désactiver le support GED. - Trouver le chemin entre Famillel et Famille2 (le chemin permettant de joindre Famille2 depuis Famillel). -Imprimer tout ou partie du GED. - Emprunter plusieurs extenseurs à la fois, vers un même sommet. - Emprunter plusieurs extenseurs à la fois, depuis un même sommet. - Avoir accès à la description des éléments du GED et (ou) de la définition de la BDS. - Renoncer, abandonner le chemin en cours d'utilisation. - Insérer une information par lien, voire par liens successifs. - Mettre à jour une information pendant qu'on la consulte. Cette énumération n'est, bien entendu, pas exhaustive. Le SGBDS rend possibles d'intéressantes nouvelles catégories de bases de données. Parmi elles, nous avons : - la BDS individuelle. Chacun peut définir et faire vivre sa propre base de données. - la BDS hybride. A la fois base de données individuelles et de données communes. Les données individuelles sont définies, mises à jour, consultées, visibles et accessibles uniquement par leurs propriétaires respectifs. Quant aux données communes, une entente entre les utilisateurs concernés détermine qui fait quoi. - la BDS multibase. Il s'agit d'une BDS composée de plusieurs BDR et (ou) BDS existantes. Et ce, sans aucune altération de l'existant. - la BDS (environnement) de travail. II s'agit d'un regroupement pour chaque utilisateur de toutes les données de son environnement informationnel de travail contenues dans différentes bases de données de la catégorie de celles citées précédemment. Etant conçu pour être utilisable directement par ses utilisateurs, le SGBDS offre les avantages suivants : - la maximalisation des moyens mis à la disposition des utilisateurs pour créer, se servir, faire évoluer, des BD. le privilège de pouvoir créer, se servir, faire évoluer, d'intéressantes nouvelles catégories de BD. - l'effondrement du coût des bases de données dû au fait qu'il n'y ait plus besoin de passer par des applications pour créer, se servir, faire évoluer, des BD. Bien entendu la présente invention ne se réduit pas à l'exemple de mode de réalisation qui vient d'en être décrit et de nombreuses modifications sont possibles sans sortir du cadre de l'invention
Le procédé de navigation dans une base de données informatique, la base de données comportant :- une pluralité de familles de sujets, un sujet d'une famille étant constitué par un ensemble d'informations propres, et- au moins un extenseur établissant une relation particulière entre des première et deuxième familles, l'extenseur étant constitué par un ensemble de liens binaires entre des sujets desdites première et deuxième familles ;est remarquable en ce qu'il comporte les étapes successives suivantes :a) l'utilisateur désigne une famille, dite " famille désignée ";b) l'utilisateur désigne un sujet de ladite famille désignée, dit " sujet désigné " ;c) l'utilisateur désigne un extenseur à emprunter, dit " extenseur emprunté ", qui relie la famille désignée à une autre famille, dite " famille reliée " ;d) on recherche parmi tous les sujets de la famille reliée, tous les sujets, dits " sujets reliés " que des liens, occurrences de l'extenseur emprunté, relient au sujet désigné ;e) on rend accessibles à l'utilisateur tous les sujets reliés ;f) si l'utilisateur désire poursuivre la navigation, il désigne un des sujets rendus accessibles à l'étape e), ce sujet devient le " sujet désigné ", la famille de ce sujet devient la " famille désignée " et la navigation se poursuit par retour à l'étape c).
1. Procédé de navigation dans une base de données informatique, la base de données comportant : - une pluralité de familles de sujets, un sujet d'une famille étant constitué par un ensemble d'informations propres, et - au moins un extenseur établissant une relation particulière entre des première et deuxième familles, l'extenseur étant constitué par un ensemble de liens binaires entre des sujets desdites première et deuxième familles ; remarquable en ce qu'il comporte les étapes successives suivantes : a) l'utilisateur désigne une famille, dite " famille désignée " ; b) l'utilisateur désigne un sujet de ladite famille désignée, dit " sujet désigné " ; c) l'utilisateur désigne un extenseur à emprunter, dit " extenseur emprunté ", qui relie ladite famille désignée à une autre famille, dite " famille reliée " ; d) on recherche parmi tous les sujets de ladite famille reliée, tous les sujets, dits " sujets reliés " que des liens, occurrences dudit extenseur emprunté, relient audit sujet désigné ; e) on rend accessibles à l'utilisateur tous lesdits sujets reliés ; f) si l'utilisateur désire poursuivre la navigation, il désigne un des sujets rendus accessibles à l'étape e), ce sujet devient le " sujet désigné ", la famille de ce sujet devient la " famille désignée " et la navigation se poursuit par retour à l'étape c). 2. Procédé de navigation selon la 1, caractérisé en ce que, entre les étapes b) et c), le procédé comporte les étapes successives suivantes : ba) on recherche au moins une partie des extenseurs, dits " extenseurs de la famille désignée ", reliant ladite famille désignée à une autre famille ; bb) on présente à l'utilisateur au moins une partie des extenseurs de la famille désignée trouvés à l'étape ba), l'utilisateur désignant alors, à l'étape c), un extenseur à activer en le sélectionnant. 3. Procédé de navigation selon la 1, caractérisé en ce que, lorsqu'il y a retour de l'étape f) à l'étape c), le procédé comporte les étapes successives suivantes : fa) on recherche au moins une partie des extenseurs, dits " extenseurs de la famille désignée ", reliant ladite famille désignée à une autre famille ; fb) on présente à l'utilisateur au moins une partie des extenseurs de la famille désignée trouvés à l'étape fa), l'utilisateur désignant alors, à l'étape c), un extenseur à activer en le sélectionnant. 4. Procédé de navigation selon l'une des 1,2 et 3, caractérisé en ce que, à au moins une des étapes du procédé, on présente au moins une partie de la constitution de la base de données. 5. Procédé de navigation selon la 4, caractérisé en ce que l'on présente à l'utilisateur la constitution de la base de données sous la forme d'un graphique dans lequel chaque famille de la base de données est représentée sous forme d'une zone de texte indiquant le nom de la famille, les zones de texte étant reliées par des arcs représentant les extenseurs liant les familles de la base de données. 6. Procédé de navigation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, entre l'étape a) et l'étape b), l'utilisateur présélectionne des sujets de ladite famille désignée, seuls ces sujets présélectionnés étant ensuite rendus accessibles à l'utilisateur. 7. Procédé de navigation selon la 6, caractérisé en ce que pour présélectionner des sujets de ladite famille désignée : aa) l'utilisateur définit au moins un critère de tri des sujets de ladite famille désignée ; ab) on recherche les sujets de ladite famille désignée satisfaisant ce critère de tri ; ac) on ne rend accessibles à l'utilisateur que les sujets trouvés à l'étape ab). 8. Système de gestion d'une base de données, la base de données comportant : - une pluralité de familles de sujets, un sujet d'une famille étant constitué par un ensemble d'informations propres, et - au moins un extenseur établissant une relation particulière entre des première et deuxième familles, l'extenseur étant constitué par un ensemble de liens binaires entre des sujets desdites première et deuxième familles, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre un procédé de navigation conforme à l'une quelconque des précédentes. 9. Système informatique comportant au moins un ordinateur qui comprend un système de gestion de base de données selon la 8.
G
G06
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G06F 17
G06F 17/30
FR2892561
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE PHOTOLITHOGRAPHIE POUR LA FABRICATION DE SEMI-CONDUCTEURS
20,070,427
-1 - DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention traite de la fabrication de dispositifs semi-conducteurs en 10 général et, plus particulièrement, de procédés de photolithographie pour la fabrication de semi-conducteurs. Depuis les débuts de l'industrie du semi-conducteur, la photolithographie est utilisée pour former les composants des circuits intégrés. La hausse continue de la densité des composants intégrés sur une puce est due en grande partie aux progrès de la 15 photolithographie, et plus particulièrement, aux longueurs d'onde de rayonnement sans cesse décroissantes. Tant que la taille critique des composants est plus grande que la longueur d'onde du rayonnement utilisé pour exposer la résine photosensible, les développements dans ce domaine ne nécessitent aucun changement significatif des masques. 20 Cependant, lorsque la longueur d'onde du rayonnement de formation d'image est plus grande que la taille critique, les effets de diffraction, bien que toujours existants, prennent suffisamment d'importance pour générer des déformations notables sur les images projetées. Ces déformations sont particulièrement sensibles aux distances entre les différents motifs du modèle d'image et sont fréquemment désignées sous le 25 nom d' "effets de proximité". Un autre problème associé à la photolithographie dont la longueur d'onde s'approche de la taille critique est la profondeur de champ (PDC). En particulier, lorsque la PDC est inférieure à l'épaisseur de la résine exposée, la définition d'image sera perdue. Dans la pratique, en raison des effets de diffraction, l'image résultante se 30 transforme souvent en cercle flou. Lorsque la définition n'est pas importante, la PDC peut être augmentée en concentrant la lumière entrante au centre de l'objectif, réduisant ainsi l'angle du cône lumineux de sorte que les rayons focalisés aillent plus loin avant de quitter le cercle flou. Cependant, lorsque la définition est importante, cette solution n'est plus 35 acceptable.5 Généralement, des approches pour augmenter la PDC se sont orientées vers le rassemblement de trous de contacts à haute densité et isolés en un seul champ. Cependant, du fait que la hausse de la PDC de trous de contact à haute densité implique souvent la diminution de la PDC pour les trous de contact isolés, de telles tentatives fournissent souvent des images hors champ. Par exemple, pour équilibrer les PDC de trous de contact, respectivement à haute densité et isolés, l'art antérieur classique utilise des expositions multiples ou continues avec éclairage conventionnel pour améliorer la PDC. Cependant, une telle approche a pour conséquence une faible PDC pour des trous à haute densité. Par conséquent, il est souhaitable d'améliorer le dispositif et le procédé de lithographie existants. BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES 15 Les différents aspects de la présente invention seront mieux compris dans la description détaillée suivante à l'aide des figures d'accompagnement. II est à souligner que, selon la pratique courante de l'industrie, certaines caractéristiques des figures ne sont pas nécessairement dessinées à l'échelle. Les dimensions de 20 certaines caractéristiques peuvent être arbitrairement agrandies ou réduites pour plus de clarté de la présentation. La figure 1 montre un procédé de photolithographie mettant en oeuvre un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention. La figure 2 montre un dispositif de photolithographie mettant en oeuvre un ou 25 plusieurs modes de réalisation de la présente invention. Les figures 3 à 6 montrent des zones d'éclairage du dispositif de photolithographie de la figure 2 mettant en oeuvre un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention. La figure 7 montre des composants sélectionnés du dispositif de photolithographie de 30 la figure 2 mettant en oeuvre un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention. La figure 8 montre des composants sélectionnés du dispositif de photolithographie de la figure 2 mettant en 'oeuvre un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention. 2892561 -3.- La figure 9 montre une plaque mettant en oeuvre un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention. 5 DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION Il convient de comprendre que la présentation suivante fournit différents modes de réalisation ou exemples pour mettre en oeuvre les caractéristiques de l'invention. Des exemples spécifiques de composants et les dispositions sont décrits 10 ci-dessous pour simplifier la présentation de l'invention. En tant qu'exemples, ils n'ont pas pour but d'être limitatifs. En outre, la présentation de l'invention pourra être amenée à répéter des numéros et/ou lettres de références dans différents exemples. Cette répétition a été réalisée dans un but de simplicité et de clarté mais n'établit en rien de relations entre les modes de réalisation et/ou configurations décrites. Par ailleurs, la formation d'une première caractéristique sur une deuxième caractéristique d'une description suivante peut comprendre des modes de réalisation dans lesquels les première et deuxième caractéristiques sont formées en lien direct, ei: peut également comprendre des modes de réalisation dans lesquels des caractéristiques supplémentaires peuvent être formées en interposant les première et deuxième caractéristiques de sorte que les première et deuxième caractéristiques peuvent ne pas être directement liées. La description de la présente invention révèle une nouvelle approche de lithographie qui utilise une combinaison de procédés d'éclairage à grand angle et d'exposition à dérive de champ. Le procédé d'éclairage à grand angle comprenant un éclairage hors axe sera décrit ci-dessous en relation avec les figures 3 à 6. L'exposition à dérive de champ, qui peut comprendre aussi bien des expositions multiples et/ou l'inclinaison de plaque ou masque, que de la lithographie sèche ou humide, sera décrite plus loin. La figure 1 montre un procédé simplifié de photolithographie (10) mettant en oeuvre un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention. Le procédé commence par l'étape 12, qui fournit une résine photosensible enduite de substrat. En passant à l'étape 14, un masque pour exposer la plaque est fourni. Enfin, en passant à l'étape 16 du procédé (10), la plaque est exposée en 2892561 -4- utilisant une combinaison de procédés d'éclairage à grand angle et d'exposition à dérive de champ. Le procédé (10) peut être utilisé pour la fabrication de dispositifs semi-conducteurs variés tels que des dispositifs à mémoire (y compris, de manière non limitative, la 5 mémoire statique à accès aléatoire (SRAM)), des dispositifs logique (y compris, de manière non limitative, le transistor à effet de champ à oxydes métalliques (MOSFET)), ou d'autres dispositifs. Le procédé (10) commence à l'étape 12 où une plaque est fournie. Dans la figure 2, une plaque (28) utilisée dans l'étape 12 du procédé (10) peut être 10 illustrée en tant qu'exemple de dispositif simplifié de lithographie (20). Selon ce mode de réalisation, une source lumineuse (21) émet des faisceaux lumineux (23) qui sont condensés par un condenseur (22). La longueur d'onde de la source lumineuse est inférieure à 250nm, et dans les présents modes de réalisation, prend les valeurs de 248nm, 193nm, ou 157nm environ. Ainsi, un masque (24) qui 15 comporte des modèles est éclairé uniformément par des faisceaux lumineux (27). Après avoir traversé le masque (24), des faisceaux lumineux (25) sont focalisés par un objectif de projection (26) avant d'être projetés sur la plaque (28). Il est à noter que, du fait que le dispositif de lithographie (20) soit connu de l'homme de l'art, la plupart de ses composants n'en seront pas décrits. 20 En passant à l'étape 16 du procédé (10), la plaque (28) est exposée en utilisant une combinaison des procédés d'éclairage à grand angle et d'exposition à dérive de champ, qui sont décrites chacune ci-dessous. Le procédé d'éclairage à grand angle est maintenant décrit. Par exemple, la source lumineuse (21) peut être réglée par des procédés connus de l'homme de l'art pour 25 fournir l'éclairage à grand angle comme montré dans les figures 3 à 6. Dans l'exemple de la figure 3, une zone sensiblement circulaire Cl est formée dans une zone d'éclairage (30), avec un rayon (29) d'un sigma environ. La zone Cl, qui peut comporter un rayon (31) d'au moins 0,65 sigma environ, peut être représentée par un filtre ou tout autre dispositif, et peut comporter un coefficient de transmission 30 lumineuse compris entre 0% et 100 % environ. Selon le présent mode de réalisation, le coefficient de transmission lumineuse est compris entre 20% et 100% environ. Dans l'exemple de la figure 4, une première zone sensiblement circulaire C2 et une deuxième zone adjacente A2 à la forme de tore, adjacente à la première zone sensiblement circulaire C2, sont formées dans une zone d'éclairage (35) avec un 2892561 -5-• rayon (33) d'un sigma environ. La zone C2, qui a un rayon (32) d'au moins 0,2 sigma environ, peut être représentée par un filtre ou tout autre dispositif, et peut comporter un coefficient de transmission lumineuse compris entre 0% et 100% environ. Selon le présent mode de réalisation, le coefficient de transmission 5 lumineuse est compris entre 20% et 100% environ. La zone A2, qui a un rayon intérieur (32) d'au moins 0,2 sigma environ et un rayon extérieur (34) d'au moins 0,7 sigma environ, peut être représentée par un filtre ou tout autre dispositif, et peut comporter un coefficient de transmission lumineuse compris entre 0% et 100% environ. Selon le présent mode de réalisation, le coefficient de transmission 10 lumineuse est compris entre 20% et 100% environ. Dans l'exemple de la figure 5, une première zone sensiblement circulaire C3 et deux zones à la forme de tore -A3 et B3- sont formées dans une zone d'éclairage (40) avec un rayon (37) d'un sigma environ. La zone C3, qui a un rayon (36) d'au moins 0,2 sigma environ, peut être représentée par un filtre ou tout autre dispositif, et peut 15 posséder un coefficient de transmission lumineuse compris entre 0% et 100% environ. Selon le présent mode de réalisation, le coefficient de transmission lumineuse est compris entre 20% et 100% environ. La zone B3 est adjacente à la première zone sensiblement circulaire C3. La zone A3 n'est pas adjacente à la première zone sensiblement circulaire C3. La zone A3 a un 20 rayon intérieur (38) qui est supérieur à 0,2 sigma environ, et un rayon extérieur (41) d'au moins 0,7 sigma environ. La zone A3 peut être représentée par un filtre ou tout autre dispositif et peut comporter un coefficient de transmission lumineuse compris entre 0% et 100% environ. Selon le présent mode de réalisation, le coefficient de transmission lumineuse est compris entre 20% et 100% environ. Il est à noter que la 25 zone B3 située entre les zones A3 et C3 peut comporter un coefficient de transmission lumineuse proche de 0%. Dans l'exemple de la figure 6, une première zone sensiblement circulaire C4 et plusieurs deuxièmes zones A4, situées autour de la circonférence de la zone C4, sont formées dans une zone d'éclairage (48). La zone C4, qui peut avoir un rayon 30 (42) d'au moins 0,2 sigma environ, peut être représentée par un filtre ou tout autre dispositif et peut comporter un coefficient de transmission lumineuse compris entre 0% et 100% environ. Selon le présent mode de réalisation, le coefficient de transmission lumineuse est compris entre 20% et 100% environ. Il est prévu que chacune des zones A4 puissent être identiques ou différentes, et que seulement une unique zone A4 puisse être présente. Dans le présent exemple, au moins une des zones A4 peut avoir un rayon intérieur (42) d'au moins 0,2 sigma environ, et un rayon extérieur (44) d'au moins 0,7 sigma environ. Il est à noter qu'au moins une des zones A4 peut être représentée par un filtre ou tout autre dispositif et peut comporter un coefficient de transmission lumineuse compris entre 0% et 100% environ. Selon le présent mode de réalisation, le coefficient de transmission lumineuse est compris entre 20% et 100% environ. Selon un mode de réalisation, un angle (46) est d'au moins 30 degrés environ. Le procédé d'exposition à dérive de champ est maintenant décrit. Dans l'exemple de la figure 7, la plaque (28) peut être inclinée d'un angle (52) compris entre 30 et 250 microradians (urad) environ afin d'exposer la plaque (28). A fin d'illustration, un modèle (50a) du masque peut être formé sur la plaque (28) comme modèle correspondant (50b). Dans l'exemple de la figure 8, le masque (24) peut être une plaque à haute précision contenant des images microscopiques de circuits électroniques. Le masque (24) peut comprendre une variété de matériaux, tels que du quartz, de la chaux sodée, de la de couronne blanche, ou d'autres matériaux. Généralement, une couche de chrome peut être déposée sur une face du masque (24) et des circuits électroniques (fréquemment désignés sous le nom de géométrie) peuvent être gravés dans la couche de chrome. L'épaisseur du masque (24) peut comporter toute valeur qui convienne à l'homme de l'art. Par exemple, le masque (24) peut être incliné d'un angle (54) compris entre 120 et 1000 milli-radians (mrad) environ afin d'exposer la plaque (28). II est prévu que le masque (24) et la plaque (28) puissent être inclinés pour un procédé d'exposition identique. Pour approfondir l'exemple, le procédé d'exposition à dérive de champ peut comprendre au moins deux expositions, qui peuvent être utilisées indépendamment ou en combinaison avec les structures de la figure 7 et/ou figure 8. Des expositions multiples peuvent être réalisées par des procédés à balayage ou statiques ou d'autres procédés connus de l'homme de l'art. Par exemple, les plages de focale pour les première et deuxième expositions peuvent être comprises entre 0,1 et 0,6 mm environ. Dans un deuxième exemple, la différence de focale entre les expositions multiples peut être comprise entre 0,1 et 0,4mm environ. Il est à noter cependant que d'autres plages ou différences de focales sont prévues dans la présente invention. Le fait que les expositions multiples soient connues de l'homme de l'art rend leur description inutile ici. Dans l'exemple de la figure 9, la plaque (28) de la figure 2 est agrandie pour inclure un substrat (110), une couche diélectrique (114), une couche de revêtement anti- réfléchissant (120), et une couche de résine photosensible (122). Le substrat (110) peut comprendre une ou plusieurs couches isolantes, conductrices, et/ou semi-conductrices. Par exemple, le substrat (110) peut comprendre un semi-conducteur élémentaire tel que du cristal de silicium, du silicium poly-cristallin, du silicium amorphe, ou du germanium ; un semi-conducteur composite tel que du carbure de silicium et/ou l'arsenic de gallium ; un alliage semi-conducteur tel que du SiGe, du GaAsP, du AIInAs, du AIGaAs, ou du GaInP. De plus, le substrat (110) peut comprendre un bloc semi-conducteur, tel qu'un bloc de silicium, et un bloc semi-conducteur peut comprendre une couche d'epi-silicium. Il peut en outre ou alternativement comprendre un substrat de semi-conducteur sur isolant tel qu'un substrat de silicium sur isolant (SOI), ou un substrat de transistor en couche mince (TFT). Le substrat (110) peut également ou alternativement comprendre une structure multiple en silicium ou une structure multicouche de semi-conducteur composite. La couche diélectrique (114) peut être déposée sur la surface du substrat (110). La couche diélectrique (114) peut être constituée par dépôt chimique en phase vapeur (DCV), par DCV au plasma, par dépôt de couche atomique, par dépôt physique en phase vapeur (DPV), par revêtement rotatif ou par d'autres procédés. La couche diélectrique (114) peut être un diélectrique à inter-couches métalliques, et peut comprendre les matériaux à bas-k, du dioxyde de silicium, du polyamide, de l'enroulement de verre, du verre de silicate dopé au fluor, du Black Diamond (un produit de la société Applied Materials à Santa Clara, Californie), du Xerogel, de l'Aerogel, du carbone fluoré amorphe, ou d'autres matériaux. La couche de revêtement anti-réfléchissant (120) peut être déposée sur la couche diélectrique (114) par différentes techniques, comprenant de manière non limitative le revêtement rotatif, le DPV, le DCV, ou d'autres procédés. Selon un autre mode de réalisation, la couche de revêtement anti-réfléchissant (120) (CAR) est constituée par une double type de CAR, par exemple, un film de CAR est enduit par rotation sur un autre film de CAR à base de DCV. Selon le présent mode de réalisation, la couche (120) est un revêtement anti-réfléchissant inférieur à l'épaisseur comprise entre 10nm et 150nm. Selon le présent mode de réalisation, la couche de revêtement anti-réfléchissant (120) absorbe la lumière qui pénètre la base d'une couche de résine photosensible (non représentée). Pour réaliser l'absorption de lumière, la couche de revêtement anti-réfléchissant (120) peut comprendre un matériau au coefficient d'absorption élevé, ou à l'épaisseur importante. D'une part, un coefficient élevé de la couche de revêtement anti-réfléchissant (120) peut mener à la réflectivité élevée de la couche de revêtement anti-réfléchissant, ce qui pare l'efficacité de la couche de revêtement anti-réfléchissant (120). Ainsi, il est prévu que la couche de revêtement antiréfléchissant (120) puisse comporter une valeur de coefficient comprise entre 0,2 et 0,5 environ, et une épaisseur de 200 nanomètres environ. Cependant, il est à noter que d'autres plages de valeurs de coefficient et d'épaisseur soient adaptées à la présente invention. Supplémentairement ou alternativement, une approche consistant à optimiser les indices de la couche de revêtement anti-réfléchissant (120) peut être adoptée. Dans ce cas, la couche de revêtement anti- réfléchissant (120) comprend un matériau avec un coefficient de réfraction et une épaisseur en adéquation avec les caractéristiques de la lumière. En pratique, lorsque la lumière impacte la couche de revêtement anti- réfléchissant (120), une partie de la lumière en est réfléchie. En même temps, une autre partie de la lumière pénètre dans la couche de revêtement anti-réfléchissant (120) et est transformée en lumière déphasée qui interfère avec la première partie de la lumière réfléchie de la couche de revêtement anti-réfléchissant (120), ce qui mène à la réduction de la réflectivité de la lumière. II est prévu que la couche de revêtement anti-réfléchissant (120) utilise les deux approches d'absorption de lumière et d'optimisation d'indice pour atteindre les résultats souhaités. Parfois, la couche de revêtement anti-réfléchissant (120) peut simplement rester sur la couche diélectrique (114) et servir de barrière de diffusion à la plaque (28) si le dépôt de couche de revêtement anti-réfléchissant (120) est difficile à réaliser. La couche de résine photosensible (122) peut être déposée sur la couche de revêtement anti-réfléchissant (120), et être formée par des procédés de revêtement rotatif ou autres. En pratique, une solution de résine photosensible est déposée sur la surface d'une plaque partielle et la plaque (28) est mise en rotation rapide jusqu'à 2892561 -9-. ce que la solution de" résine photosensible soit presque sèche. Par exemple, la couche de résine photosensible (112) peut être une résine à amplificateur chimique utilisant une catalyse acide. Dans ce cas, la couche de résine photosensible peut être formulée en dissolvant un polymère sensible à l'acide dans une solution de 5 coulée. Après le dépôt de la couche de résine photosensible (122), la plaque (28) suit une cuisson douce (maîtrisée par l'homme de l'art) et un procédé d'exposition (décrit ci-dessus, en liaison avec le procédé (10)). Ensuite, des étapes supplémentaires sont adoptées pour former un dispositif semi-10 conducteur complet. Puisque ces phases supplémentaires sont connues de l'homme de l'art, elles ne font pas l'objet d'une description ici. A noter qu'il est envisagé plusieurs variantes de l'exemple ci-dessus. Par exemple, le procédé (10) peut être appliqué aux modèles qui comprennent au moins une ligne. Dans un deuxième exemple, le procédé (10) peut être appliqué à des modèles 15 qui comprennent au moins un trou. Dans un troisième exemple, le procédé (10) peut être appliqué à des modèles qui comprennent des caractéristiques denses et isolées. Dans un quatrième exemple, le procédé (10) peut être appliqué à des modèles qui comprennent des caractéristiques denses. Dans un cinquième exemple, le procédé (10) peut être utilisé en tant que procédé sans damasquinage, 20 avec damasquinage simple ou damasquinage double. Ainsi, plusieurs variantes sont prévues dans la présente invention. Ben que quelques exemples de modes de réalisation de la présente invention aient été décrits dans la description détaillée précédente, l'homme de l'art comprendra qu'il pourra leur apporter nombre de modifications possibles sans se départir en rien de la 25 nouveauté ni des avantages procurés par la présente invention. En outre, les caractéristiques de certains modes de réalisation illustrées et décrites précédemment peuvent être combinées avec des caractéristiques illustrées et décrites précédemment selon d'autres modes de réalisation. De la sorte, toutes ces variantes sont destinées à faire partie de la présente invention. 30
Un procédé de photolithographie pour la fabrication de semi-conducteurs comporte les étapes suivantes : fourniture d'un substrat pour une plaque (étape 12) et fourniture d'un masque (étape 14) pour exposer la plaque. La plaque est exposée en utilisant une combinaison de procédés d'éclairage à grand angle et d'exposition à dérive de champ (étape 16).
1) Procédé de fabrication de semi-conducteurs, comportant les étapes suivantes : fourniture d'un substrat ; revêtement d'une couche de résine photosensible sur ledit substrat ; et exposition dudit substrat par utilisation d'une combinaison de procédés d'éclairage à grand angle et d'exposition à dérive de champ. 2) Le procédé selon la 1, où ledit procédé d'exposition à dérive de champ comporte l'inclinaison dudit substrat ou l'inclinaison d'un masque (24) utilisé pour exposer ledit substrat. 3) Le procédé selon la 2, où ledit procédé d'exposition à dérive de champ comporte l'inclinaison dudit substrat d'un angle compris entre 30 et 250 urad environ. 4) Le procédé selon la 2, où ledit procédé d'exposition à dérive de champ comporte l'inclinaison dudit masque (24) d'un angle compris entre 120 et 1000 mrad environ. 5) Le procédé selon la 1, où ledit procédé d'éclairage à grand angle comporte la formation d'une zone sensiblement circulaire dans une zone d'éclairage au rayon d'un sigma environ, où le rayon de la zone sensiblement circulaire est d'au moins 0,65 sigma environ. 6) Le procédé selon la 1, où ledit procédé d'éclairage à grand angle comporte les étapes suivantes : formation d'une première zone sensiblement circulaire dans une zone d'éclairage (30) au rayon (29) d'un sigma environ, où le rayon (31) de ladite première zone sensiblement circulaire est d'au moins 0,2 sigma environ, et formation d'une seconde zone sensiblement à forme de tore, immédiatement adjacente à ladite première zone sensiblement circulaire et située dans ladite zone d'éclairage (30). 2892561 - 11 - 7) Le procédé selon la 6, où un rayon intérieur (32) de ladite deuxième zone est d'au moins 0,2 sigma environ, et où un rayon extérieur (34) de la deuxième zone est d'au moins 0,7 sigma environ. 5 8) Le procédé selon la 1, où ledit procédé d'éclairage à grand angle comporte les étapes suivantes : formation d'une première zone sensiblement circulaire dans une zone d'éclairage (40) au rayon (37) d'un sigma environ, où le rayon (36) de ladite première zone sensiblement circulaire est d'au moins 0,2 sigma environ, et 10 formation d'une seconde zone sensiblement à forme de tore, immédiatement adjacente à ladite première zone sensiblement circulaire et située dans ladite zone d'éclairage (40), où ladite seconde zone sensiblement à forme de tore a un coefficient de transmission lumineuse proche de 0% ; et formation d'une troisième zone sensiblement à forme de tore qui n'est pas 15 adjacente à ladite première zone sensiblement circulaire et est située dans ladite zone d'éclairage (40). 9) Le procédé selon la 8 où un rayon intérieur (38) de ladite troisième zone est plus grand que 0,2 sigma environ et où un rayon extérieur (41) de ladite 20 troisième zone est au moins 0,7 sigma environ. 10)Le procédé selon la 1, où le procédé d'éclairage à grand angle comporte les étapes suivantes : formation d'une première zone sensiblement circulaire dans une zone d'éclairage 25 (48), où un rayon (42) de la première zone sensiblement circulaire est d'au moins 0,2 sigma environ, et formation de plusieurs deuxièmes zones autour d'une circonférence de ladite première zone et située dans ladite zone d'éclairage (48). 30 11)Le procédé selon la 10 où un rayon intérieur (42) de ladite deuxième zone est d'au moins 0,2 sigma environ et où un rayon extérieur (44) de ladite deuxième zone est d'au moins 0,7 sigma environ. 12)Le procédé selon la 1 où ladite exposition utilise la lithographie 35 humide ou la lithographie sèche. 2892561 -12- 13)Dispositif de photolithographie pour traiter une plaque de semi-conducteur (28), ledit dispositif comprenant : une zone d'éclairage fournie par une source lumineuse (21) où ladite source 5 lumineuse (21) illumine une plaque (28) ; une zone sensiblement circulaire au rayon compris entre 0,2 et 0,7 sigma environ, où un coefficient de transmission lumineuse dans ladite zone sensiblement circulaire est compris entre 0% et 100% environ ; et un dispositif de contrôle capable d'incliner ladite plaque (28) et/ou un masque (24) 10 au cours du procédé de photolithographie. 14)Le dispositif de photolithographie selon la 13, où ledit coefficient de transmission lumineuse est compris entre 20% et 100% environ dans ladite zone sensiblement circulaire, et où une longueur d'onde de ladite source lumineuse 15 (21) est inférieure à 250 nm. 15)Procédé pour modeler un substrat de semi-conducteur, comportant les étapes suivantes : revêtement d'une couche de résine photosensible sur le substrat de semi- 20 conducteur ; inclinaison du substrat à un angle (54) relatif à un masque (24) utilisé dans un dispositif d'exposition ; filtrage d'un cercle dans une zone d'éclairage du dispositif d'exposition ; et exposition d'un modèle sur ladite couche de résine photosensible en utilisant ledit 25 dispositif d'exposition.
H,G
H01,G03
H01L,G03F
H01L 21,G03F 7
H01L 21/00,G03F 7/20
FR2894366
A1
SYSTEME DE GESTION DE LA PARTIE TERMINALE D'UN PLAN DE VOL
20,070,608
La présente invention concerne le suivi d'un plan de vol compte tenu des consignes et procédures de navigation imposées par les autorités de contrôle du trafic aérien. Un plan de vol définit la route que prévoit d'emprunter l'équipage d'un aéronef pour aller de sa position de départ au point de destination de sa mission ainsi que les conditions de parcours de cette route par une succession de points de passage ou points tournants appelés "waypoints" en anglo-saxon, reliés par des segments droits ou courbes appelés "legs" en 1 o anglo-saxon et associés à des contraintes de vol diverses de cap, d'altitude, de vitesse, d'instant de passage, etc., devant être respectées par l'aéronef lorsqu'il passe au-dessus ou dans leur voisinage. Cette succession de "waypoints" est introduite dans les équipements de bord d'un aéronef au moyen d'une interface de programmation à clavier et écran de dite MCD ou 15 MCDU (acronyme tiré de l'anglo-saxon :"Multipurpose Control and Display Unit") et s'affiche sur les écrans du bord au cours du déroulement du plan de vol, soit sous une forme graphique, les prochains "waypoints" à venir et les "legs" qui les relient apparaissant en surimpression sur un écran primaire de pilotage PFD (acronyme tiré de l'anglo-saxon : "Primary Flight Display) ou 20 sur la carte déroulante d'un écran de navigation, soit sous forme d'un tableau alphanumérique déroulant listant les prochains "waypoints" à venir, dans leur ordre de succession sur la route prévue au plan de vol avec les contraintes associées à chacun d'eux, soit, le plus souvent sous les deux formes graphique et alphanumérique. L'enchaînement ou chaînage par le pilote en 25 pilotage manuel ou par un calculateur de gestion du vol en pilotage automatique, de la succession des "waypoints" prévus au plan de vol et le respect des contraintes spécifiques de vol associées aux "waypoints" déterminent le cheminement réel de l'aéronef. Dans les zones géographiques à fort trafic aérien et aux abords 30 des aéroports, la circulation aérienne est soumise à des réglementations dites procédures de navigation faisant l'objet de publications régulières et à une régulation par des autorités de contrôle du trafic aérien dont les consignes reçues lors du déroulement du vol priment sur les procédures publiées de navigation, Les procédures publiées de navigation consistent en des suites de "waypoints" correspondant à des couloirs de circulation, associées à des contraintes spécifiques de vol. On en distingue différentes catégories dont les principales sont : - les procédures de navigation dites SID (acronyme de I'anglosaxon :"Standard Instrument Departure") qui définissent les trajectoires autorisées au décollage dans la zone de proximité d'un aéroport, les procédures de navigation désignées par le terme anglo-saxon "Airway" qui définissent des routes aériennes au-dessus d'un territoire, -les procédures de navigation dites STAR (acronyme de l'anglo-saxon :"Standard Terminal Arrival Route") qui définissent les trajectoires autorisées à l'arrivée vers un aéroport, 15 les procédures d'approches qui définissent les trajectoires autorisées vers le terrain de l'aéroport (généralement une piste d'atterrissage). Ces procédures publiées de navigation s'imposent pour les parties terminales (départ, arrivée et approche) de la plupart des plans de vol et il 20 n'est pas rare que la partie terminale de la route prévue à un plan de vol résulte du chaînage de plusieurs procédures publiées de navigation. Lors du déroulement d'un vol, le pilote d'un aéronef peut être amené à modifier son plan de vol et changer de procédure publiée de navigation pour respecter une consigne d'une autorité de contrôle du trafic 25 aérien. C'est le cas, par exemple, lorsqu'il reçoit une consigne de changement de piste d'atterrissage à l'approche de l'aéroport de destination. Le cas peut se produire à l'approche de certains grands aéroports à pistes parallèles tels que : Los Angeles, Atlanta, Paris CDG, Londres Heathrow, etc., pour des raisons très diverses, comme par exemple, pour réduire le 30 temps de roulage. Pour des pistes parallèles, les procédures d'approche peuvent correspondrent à des trajectoires proches ou même partiellement superposées. A Los Angeles, les procédures d'approche ont des "waypoints" aux noms différents alors que ce n'est pas le cas pour certaines procédures 35 d'approche à Heathrow. Lorsqu'une autorité de contrôle du trafic aérien demande à un aéronef de changer de piste d'atterrissage, le pilote va rechercher dans une base de données de navigation, la ou les procédures publiées de navigation convenant à l'approche de la nouvelle piste pour les substituer à la place de celles ne convenant plus figurant initialement dans le plan de vol programmé dans les équipements de bord de l'aéronef. Cette manipulation peut avoir des effets indésirables dans la mesure où elle provoque une réitération de l'opération de chaînage des procédures publiées de navigation sur la partie terminale de la route prévue io au plan de vol. En effet, il est possible que les nouvelles procédures de navigation adoptées reprennent en partie des procédures publiées de navigation adoptées dans le plan de vol initial mais ayant été modifiées par le pilote au cours du déroulement du vol pour satisfaire une ou plusieurs consigne d'une autorité de contrôle du trafic aérien. Etant donné le partage 15 de l'espace aérien en zones de compétence, ces modifications dérogeant à la réglementation publiée peuvent être ignorées de l'autorité de contrôle du trafic aérien demandant le changement de piste d'atterrissage qui n'a alors aucune raison de les rappeler. Non réitérées à l'équipage de l'aéronef, il y a un risque qu'elles ne soient pas prises en compte lors d'un changement de 20 procédure d'approche. Ainsi, une contrainte d'altitude imposée par une autorité de contrôle du trafic aérien au passage d'un "waypoint" faisant partie de la procédure d'approche initiale non rappelée par l'autorité de contrôle demandant le changement de piste d'atterrissage alors que le "waypoint" appartient encore à la nouvelle procédure d'approche court un risque certain 25 de ne pas être respectée sans information vers l'équipage. Cette problématique existe avec n'importe quel changement de procédure terminale (départ, arrivée, approche) dès lors qu'une quelconque modification a été effectuée (contrainte, ajout de "waypoints" intermédiaires) et qu'elle s'applique à une portion commune entre l'ancienne procédure et la 30 nouvelle. Pour y faire face, il est connu de conserver dans le tableau alphanumérique d'affichage de la route d'un plan de vol, la ou les anciennes procédures de navigation inactivées. Cette technique est peu appréciée car elle revient à faire apparaître plusieurs fois les mêmes "waypoints" dans un 35 tableau alphanumérique de plan de vol, voire à faire apparaître dans ce tableau des séquences entières de "waypoints" qui ne seront pas volées et oblige l'équipage à faire la part entre "waypoints" actifs et inactifs lorsqu'il surveille le bon déroulement du plan de vol, ce qui augmente sa charge de travail dans des phases de vol délicates comme une phase de vol d'approche. La présente invention a pour but de résoudre ce problème. Elle a pour objet un système de gestion d'un plan de vol pour aéronef prévoyant une route définie, au moins en partie, par un chaînage de procédures de navigation publiées accessibles depuis une base de données 1 o de navigation et constituées de séquences de points de passage et/ou tournants associés à des contraintes spécifiques de vol, remarquable en ce qu'il comporte une mémoire miroir mémorisant les dernières versions des procédures de navigation publiées, modifiées par l'équipage de l'aéronef au cours du déroulement du plan de vol et des moyens de substitution de ces 15 dernières versions stockées en mémoire miroir aux versions publiées des procédures de navigation lors d'un changement dans la route prévue au plan de vol obtenu par un nouveau chaînage de procédures de navigation dont certaines sont reprises du chaînage précédent. Avantageusement, la mémoire miroir du système de gestion 20 mémorise une version modifiée d'une procédure publiée de navigation chaque fois qu'elle est validée et incorporée par l'équipage dans la route prévue au plan de vol. Avantageusement, le système de gestion comporte des moyens de filtrage sélectionnant sur des critères opérationnels, parmi les 25 modifications effectuées par l'équipage de l'aéronef dans une procédure de navigation, les modifications reprises dans la version modifiée de la procédure stockée dans la mémoire miroir. Avantageusement, le système propose à l'équipage de l'aéronef le choix de la procédure publiée afin de revenir à celle-ci si le contexte 30 opérationnel le justifie. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description ci-après d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple. Cette description sera faite en regard du dessin dans lequel - une figure 1 représente la configuration d'un système de gestion du vol pour aéronef permettant de mettre en oeuvre l'invention, et - des figures 2 à 5 représentent un exemple de tracé latéral d'une route prévue dans un plan de vol subissant des modifications successives au cours du déroulement du plan de vol pour satisfaire les demandes d'une autorité de contrôle du trafic aérien. Comme montré à la figure 1, un système embarqué de gestion du vol comporte un calculateur FMS de gestion du vol 10. Celui-ci échange des informations diverses avec une base de données de navigation 11 dite NavDB (acronyme de l'anglo-saxon :"Navigation Database"), avec une mémoire miroir 17 et avec d'autres équipements 12 de l'aéronef. Il communique avec l'équipage de l'aéronef par l'intermédiaire d'interfaces homme-machine parmi lesquels on trouve principalement : un panneau de contrôle FCU 13 avec interrupteurs, boutons, afficheurs et voyants permettant la sélection et le paramétrage des principaux modes de fonctionnement du calculateur FMS 10 et du pilote automatique et/ou directeur de vol sur lequel agit le calculateur FMS 10 mais qui n'est pas représenté pour ne pas surcharger inutilement la figurel , un écran primaire de pilotage PFD 14 utilisé pour afficher un horizon artificiel, et des paramètres de vol tels que l'altitude de l'aéronef, son assiette, son vecteur vitesse, une indication de mode de guidage, etc., un écran de navigation ND 15 pour afficher des cartes, le plan de vol, etc., - une console MCD d'affichage et d'entrée de données 16 disposant d'un clavier et d'un écran (éventuellement entouré de touches de fonction), et constituant l'instrument principal de dialogue avec le calculateur FMS 10. Le calculateur FMS 10 assiste l'équipage d'un aéronef dans la définition du plan de vol avant décollage et dans le suivi du plan de vol depuis le décollage jusqu'à l'atterrissage. Son assistance dans la définition du plan de vol consiste à simplifier pour l'équipage, le traçage, dans les plans horizontal et vertical, de la route que devra suivre l'aéronef pour remplir sa mission en ramenant pour l'équipage cette opération de traçage, à la seule définition d'un squelette de trajectoire formé d'une succession de points de passage ou points tournants "waypoints" associés à diverses contraintes de vol telles que d'altitude, de vitesse, de temps, de cap ou autres. Lors de la préparation du plan de vol, l'équipage entre dans le calculateur FMS 10, au moyen de la console MCD 16, d'une manière explicite ou implicite, les coordonnées géographiques des "waypoints" et les contraintes de vol qui leur sont associées, et obtient du calculateur FMS 10 un plan de vol construit à partir d'un chaînage de segments droits ou courbes "legs" reliant deux à 1 o deux les "waypoints" jalonnant la route de l'aéronef depuis le point de départ jusqu'au point de destination et assurant les transitions de cap et le respect des contraintes spécifiques de vol rencontrées aux "waypoints". Pour permettre un contrôle, par l'équipage de l'aéronef, du suivi de la route prévue au plan de vol, les "waypoints" appartenant à la route qui reste à parcourir 15 sont affichés, sous une forme graphique, avec les "legs" qui les relient, sur l'écran de navigation ND 15 et, sous une forme de tableau alphanumérique déroulant, avec leurs contraintes individuelles de vol, sur un écran d'affichage de la console MCD 16 La base de données de navigation NavDB 11, qui est embarquée 20 ou accessible du calculateur FMS 10, stocke les procédures publiées de navigation que l'aéronef peut être amené à respecter dans son espace habituel d'évolution, dans un ensemble de fichiers individuels 110 contenant leurs noms ainsi que leurs séquences de "waypoints" et les contraintes spécifiques de vol qui leurs sont associées. 25 La console MCD 16 permet à l'équipage, d'introduire les données de traçage de la route d'un plan de vol dans le calculateur FMS 10, soit au niveau élémentaire des "waypoints" et de leurs contraintes de vol associées, soit au niveau intermédiaire des procédures de navigation qui permettent de rentrer dans le calculateur FMS 10 des séquences de données de traçage 30 intéressant des portions du plan de vol soumises à des réglementations publiées. Lorsque l'équipage désire introduire une procédure publiée de navigation dans la route prévue au plan de vol, il active, par actionnement du ou des boutons appropriés de la console MCD 16 un programme de saisie 35 de procédure de navigation. Ce programme demande à être renseigné sur l'identité de la procédure publiée de navigation afin de pouvoir la rechercher dans la base de données de navigation NavDB 11 et sur la position géographique à partir de laquelle la procédure de navigation doit être mise en ceuvre afin d'être en mesure de proposer une trajectoire de rejointe. Cette position peut être celle d'un "waypoint" ou la position courante de l'aéronef. En possession de ces informations, il propose en latéral et en vertical, une trajectoire de rejointe de la route définie par la procédure publiée de navigation depuis la position donnée comme consigne pour la mise en oeuvre de la procédure de navigation. La trajectoire de rejointe proposée par le calculateur de gestion du vol 10 est la plus courte pour parvenir au point de destination de la procédure publiée compte tenu des contraintes de vol associées aux "waypoints" de la procédure publiée de navigation, un "waypoint" avec obligation de passage n'étant pas ignoré, et une limite étant fixée aux efforts subis par la cellule de l'aéronef et à l'inconfort des passagers provoqué par les manoeuvres nécessaires à la rejointe. La figure 2 montre un exemple de tracé latéral d'une route terminale de plan de vol dans le cas d'un aéronef ayant reçu d'une autorité de contrôle du trafic aérien une consigne de changement de piste d'atterrissage, alors qu'il suivait la procédure publiée d'approche de son aéroport de destination initialement prévue à son plan de vol. En réponse à la consigne de changement de piste d'atterrissage reçue de l'autorité de contrôle du trafic aérien, le pilote a programmé dans son calculateur de gestion du vol, le suivi, depuis sa position courante 20, de la procédure publiée d'approche c de la piste d'atterrissage 26 nouvellement attribuée, qui correspond à la séquence de "waypoints" cl à c6 reliés deux à deux par les "legs" 21 à 25. Comme l'aéronef ne se présente pas dans le cône habituel d'accès au "leg" d'entrée 21 de la procédure publiée c d'approche de la piste d'atterrissage nouvellement attribuée, le pilote demande au calculateur de gestion du vol une modification de la procédure publiée c d'approche qui consiste à ne rejoindre sa route qu'a son troisième "waypoint" c3 et en délaissant les deux premiers "waypoints" cl et c2. Cette modification de la procédure publiée d'approche est mise en évidence sur la figure 2, par une représentation en traits points de la trajectoire de rejointe, en pointillés des deux premiers "legs" 21, 22 non volés et, en trait continu des trois derniers "legs" 23, 24, 25 volés aboutissant à la piste d'atterrissage 26. Une fois validée par le pilote et donc intégrée au plan de vol programmé dans le calculateur de gestion du vol, la procédure modifiée d'approche est mémorisée dans la mémoire miroir 17 comme une nouvelle procédure complète d'approche. Elle peut être mémorisée telle qu'elle ou après un filtrage éliminant certaines des modifications qu'elle incorpore, comme par exemple les modifications de profil horizontal car une version modifiée d'une procédure d'approche doit conserver lors de son chaînage, une certaine intégrité par rapport à la version publiée. Plus généralement, lors de chaque chargement, dans la route prévue au plan de vol, d'une procédure publiée de navigation appartenant à la base de données de navigation NavDB 11, une copie de celle-ci est conservée sur la durée de la mission de l'aéronef, dans la mémoire miroir 17 afin de refléter les éventuelles modifications la concernant faites dans le plan de vol ou, parmi celles-ci, seulement certaines d'entre elles sélectionnées en fonction de critères opérationnels. Ainsi, lorsque le contexte du vol impose de réévaluer le chaînage, dans la route prévue au plan de vol, d'une procédure modifiée de navigation, il est possible de la retrouver dans la mémoire miroir 17 avec les modifications ayant franchi les critères opérationnels de sélection, si la nouvelle construction ne la rend pas totalement caduque. Chaque fois qu'une portion de procédure de navigation est ajoutée, enlevée ou modifiée dans la route prévue au plan de vol, une nouvelle version modifiée de la procédure de navigation reflétant l'ensemble des ajouts, suppressions ou modifications, ou seulement ceux ayant satisfaits à des critères de sélection, est stockée dans la mémoire miroir 17. Lors d'un éventuel chaînage de procédures de navigation dans le plan de vol, c'est leurs versions mémorisées dans la mémoire miroir 17, lorsqu'elles existent, qui sont utilisées par le calculateur de gestion du vol pour tracer la route de l'aéronef sauf si l'équipage décide de revenir, pour une ou plusieurs procédure de navigation, aux versions publiées de référence stockées dans la base de données de navigation NavDB 11. Des moyens sont prévus dans le calculateur de gestion du vol pour donner à l'équipage de l'aéronef la possibilité de choisir entre les versions modifiées d'une procédure de navigation stockées dans la mémoire miroir (17) et la version publiée de cette procédure de navigation publiée stockée dans la base de données de navigation (11). Les figures 3, 4 et 5 donnent un exemple d'évolution de la route prévue dans un plan de vol au cours de l'exécution d'une mission. La figure 3 représente les "waypoints" et "legs" de la route terminale prévue au plan de vol avant le départ de mission. Cette route terminale est élaborée à partir du chaînage de trois procédures publiées de navigation a, b et c tirées de la base de données de navigation NavDB 11. La procédure publiée de navigation a concerne une première route aérienne entre deux "waypoints a1 et a5, jalonnée par trois "waypoints" intermédiaires a2, a3, et a4. La procédure publiée de navigation b concerne une deuxième route aérienne entre deux "waypoints" b1 et b4, jalonnée par deux "waypoints" intermédiaires b2 et b3, le "waypoint" b1 étant aussi le "waypoint" a4 de la première route aérienne. La procédure publiée de navigation c est la procédure d'approche d'un terrain d'atterrissage illustrée à la figure 2. Elle définit une troisième route aérienne entre deux "waypoints" cl et c6, dont un c6 est placé en entrée de la piste d'atterrissage 26, jalonnée par quatre "waypoints" intermédiaires c2 à c4, le "waypoint" c1 étant aussi le "waypoint" b3 de la deuxième route aérienne. Une fois programmé, le calculateur de gestion du vol de l'aéronef réalise le chaînage des trois procédures de navigation a, b et c de manière à faire parvenir l'aéronef à la piste d'atterrissage 26 en passant par les trois routes aériennes définies dans les procédures publiées de navigation a, b et c, et en effectuant le trajet le plus court possible entre le "waypoint" a1 et le "waypoint" c6 d'entrée de la piste d'atterrissage 26. Cela le conduit à proposer un trajet délaissant les derniers "waypoints" a5 et b4 des deux premières procédures publiées de navigation a et b puisque les avant-derniers "waypoints "a4 et b3 de ces procédures publiées de navigation appartiennent à la procédure publiée suivante de navigation. Le trajet proposé comme route prévue au plan de vol apparaît en tiretés, traits points et traits continus sur la figure 3 tandis que les deux "waypoints" délaissés a5 et b4 ainsi que les "legs non volés qui y mènent apparaissent en pointillés. La figure 4 montre une première modification de la route terminale prévue initialement au plan de vol montrée à la figure 3. Cette modification, effectuée par le pilote au cours du déroulement du vol alors que l'aéronef n'est pas encore parvenu au niveau de la première route aérienne définie par la première procédure publiée a de navigation, consiste à allonger le parcours de l'aéronef pour satisfaire une demande de retardement de l'arrivée de l'aéronef sur l'aéroport de destination exprimée par une autorité de contrôle du trafic aérien. Cet allongement est réalisé au niveau de la première route aérienne définie par la première procédure publiée de navigation a en ajoutant à cette route deux "waypoints" intermédiaires al l et a21 décalés de part et d'autre. Il en résulte une version modifiée a' de la première procédure de navigation définie par la séquence de "waypoints" : al , al 1, a2, a2l , a3, a4 et a5 qui est stockée dans la mémoire miroir 17. La figure 5 montre une deuxième modification de la route terminale initialement prévue au plan de vol montrée à la figure 3. Cette modification est effectuée par le pilote au cours du déroulement du vol alors que l'aéronef n'est toujours pas parvenu au niveau de la première route aérienne définie par la première procédure modifiée a' de navigation. Elle consiste, pour satisfaire une demande de changement de piste d'atterrissage exprimée par une autorité de contrôle du trafic aérien après une demande de retardement exprimée par la même autorité de contrôle du trafic aérien ou par une autre, à remplacer les deuxième et troisième procédures publiées de navigation b et c par deux nouvelles procédures publiées de navigation d et e adaptées à l'approche de la nouvelle piste d'atterrissage 26' et définies par deux nouvelles séquences de "waypoints" dl à d4 et el à e7. Le calculateur de gestion du vol reprend alors le chaînage des procédures de navigation à partir de la version modifiée a' de la première procédure de navigation stockée dans la base de données miroir 17 et des nouvelles procédures publiées d et e de navigation stockées dans la base de données de navigation NavDB 11, conservant ainsi la première modification effectuée précédemment par le pilote. Bien entendu, le pilote peut, à tout moment obliger le calculateur de gestion du vol à reprendre le chaînage avec la version publiée a de la première procédure de navigation et supprimer les deux "waypoints" supplémentaires all et a21 ajouter dans un but d'allongement du trajet pour retarder l'arrivée de l'aéronef à destination. Une même procédure de navigation peut subir plusieurs modifications successives au cours d'un vol et avoir de ce fait plusieurs versions modifiées stockées dans la mémoire miroir 17. Lorsqu'il y a possibilité de stocker dans la mémoire miroir 17 35 plusieurs versions modifiées d'une procédure de navigation, il est prévu un mécanisme de sélection de version à la disposition du pilote par exemple au moyen d'un pointeur de désignation opérant sur un affichage graphique du trajet de la route prévue au plan de vol ou au moyen d'une touche de sélection programmée sur la console MCD 16
Le système de gestion trace la route à parcourir prévue dans un plan de vol, au moins en partie, par un chaînage de procédures de navigation publiées (a, b, c) accessibles depuis une base de données de navigation NavDB (11) et constituées de séquences de points de passage et/ou tournants (a1 à a5 ; b1 à b4 ; c1 à c6) associés à des contraintes spécifiques de vol. Il comporte une mémoire miroir (17) mémorisant les dernières versions (a') des procédures de navigation publiées (a), modifiées par l'équipage de l'aéronef au cours du déroulement du plan de vol et des moyens de substitution de ces dernières versions stockées en mémoire miroir (17) aux versions publiées (a) des procédures de navigation lors d'un changement dans la route prévue au plan de vol obtenu par nouveau chaînage de procédures de navigation (d, e, a') dont certaines (a) sont reprises du chaînage précédent. Cela permet, lors d'un changement de procédure de navigation, de prendre en compte des contraintes spécifiques de vol déjà introduites au cours du déroulement du vol mais ne figurant pas dans les procédures de navigation publiées.
1. Système de gestion d'un plan de vol pour aéronef prévoyant une route à parcourir définie, au moins en partie, par un chaînage de procédures de navigation publiées (a, b, c) accessibles depuis une base de données de navigation NavBD (11) et constituées de séquences de points de passage et/ou tournants (al à a5 ; b1 à b4 ; c1 à c6) associés à des contraintes spécifiques de vol, caractérisé en ce qu'il comporte une mémoire miroir (17) mémorisant les dernières versions (a') des procédures de navigation publiées (a), modifiées par l'équipage de l'aéronef au cours du 1 o déroulement du plan de vol et des moyens de substitution de ces dernières versions stockées en mémoire miroir aux versions publiées des procédures de navigation lors d'un changement dans la route prévue au plan de vol obtenu par un nouveau chaînage de procédures de navigation (d, e, a') dont certaines sont reprises du chaînage précédent. 15 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que la mémoire miroir (17) mémorise une version modifiée (a') d'une procédure de navigation publiée chaque fois qu'elle est validée et incorporée par l'équipage dans la route prévue au plan de vol. 20 3. Système selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de filtrage sélectionnant sur des critères opérationnels, parmi les modifications effectuées par l'équipage de l'aéronef dans une procédure de navigation, les modifications reprises dans la version 25 modifiée de la procédure stockée dans la mémoire miroir (17). 4. Système selon les précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens donnant à l'équipage de l'aéronef la possibilité de choisir entre une ou plusieurs versions (a') modifiées d'une procédure de 30 navigation stockées dans la mémoire miroir (17) et la version publiée (a) de cette procédure de navigation publiée stockée dans la base de données de navigation (11).
G
G08
G08G
G08G 5
G08G 5/04
FR2901014
A1
CHAUDIERE A COMBUSTIBLE SOLIDE
20,071,116
La présente invention concerne une , conçue pour l'utilisation du bois en bûches selon le principe de la combustion à flamme inversée. La chaudière peut également fonctionner avec divers brûleurs automatiques utilisant notamment du bois en plaquettes ou en granulés, ou des céréales. L'objet de l'invention est d'offrir un corps de chauffe performant et économique à construire, se substituant aux corps de chauffe à échangeur tubulaire, plus onéreux, et généralement plus encombrants; tout particulièrement, le présent corps de chauffe est approprié aux combustibles qui produisent des cendres, celles-ci étant susceptibles de se déposer partiellement dans les échangeurs. L'échangeur pro-posé, de hauteur importante et de grande longueur, permet à la chaudière de fonctionner avec un bon rendement et sans perte de charge importante, avec des gaz de combustion contenant des poussières en suspension, sans nécessiter d'entretien trop contraignait. Les dessins annexés illustrent la description qui va suivre: 20 - La figure 1) représente la chaudière disposée de profil, en coupe selon un plan vertical axial. - La figure 2) représente la chaudière disposée de face, en coupe selon un plan vertical. - La figure 3) représente la chaudière en coupe selon 25 un plan horizontal passant par l'échangeur. La chaudière comporte une chemise d'eau (1) qui constitue les parois latérales ainsi que le dessus et le dessous du corps de chauffe. L'eau y circule en entrant par le dessous de la paroi inférieure, et en sortant par le dessus de la 30 paroi supérieure. La paroi postérieure (2), calorifugée sur sa face externe, est percée a sa partie supérieure, dans l'axe médian, d'un orifice circulaire coiffé, à l'extérieur, par la buse (3). La paroi anterieure (4) est pouvue des ouvertures de charge- 35 ment, de décendrate et de ramonage, lesquelles sont munies de leurs élémentse fermeture c .lori 'ugé i . Le volume interne de la chaudière est divisé en trois compartiments superposés qui sont: le magasin à combustible (5), en position centrale, la chambre de combustion (6), sous-jascente au dit magasin (5), et l'échangeur (7,7',7") situé au-dessus de celui-ci. Le magasin (5), dont le plancher, ou sole, est revêtu de réfractaire, communique avec la chambre (6) par un orifice (8) pratiqué au centre dudit plancher; cet orifice (8), de forme allongée dans le sens antéro-posté- rieur, est prolongé en dessous par au moins trois parois verticales, en inox réfractaire, constituant, selon une version préférée, les parois latérales et la paroi postérieure de la tuyère d'éjection (18), tandis qu'au-dessus, cet orifice (d) est coiffé d'une grille de même métal réfractaire. Sur chacune des parois latérales du magasin (5) sont fixées deux barres verticales (19) constituées chacune d'une tige métallique coudée à angle droit à ses extrémités et soudées par celles-ci è. ladite paroi. Lesdites barres (19) forment entre elles par paires antagonistes un évasement vers le bas favorisant la descente du combustible stocké. Avantageusement, ces barres (19) ménagent, entre le combustible et la paroi, un espace permettant le passage des rampes d.'air primaire (144) et (14') qui seront décrites ci-dessous, ledit espace favorisant aussi la répartition de l'air comburant sur les cotés du chargement. La chambre de combustion (6), dont le plancher est revêtu de réfractaire, communique avec l'échangeur (7,7',7") par les conduits de transfert (9) et (9'). Ces conduits (9) et (9'), formés de trois parois profilées en "U", en tôle pliée par exemple, sont fixés verticalement à la paroi postérieure (2), laquelle constitue la quatrième paroi desdits conduits, ceux-ci étant placés au voisinage immédiat des parois latérales du magasin (5). La portion de la paroi postérieure (2) comprise entre les conduits de transfert (9) et (9') est garnie d'une protection thermique en matériau réfractaire. L'échangeur (7,7',7") constitue le compartiment supérieur du corps de chauffe; son plancher est muni, en position centrale de préférence, d'un dispositif de dériva- tien qui, lorsque l'obturateur est en position ouverte, permet aux produits de combustion d'arriver directement à, la buse. L'échangeur (7,7',7") est constitué de trois parcours parallèles séparés par deux cloisons verticales (10) et (10'), dont une extrémité est au contact de la paroi postérieure (2) tandis que l'autre extrémité se prolonge vers l'avant sans atteindre la paroi antérieure (4), ce qui met en communication les parcours latéraux (7) et (7') avec le parcours central (7"); à l'arrière, ce dernier est prolongé par la buse (3). La paroi antérieure (4), dans sa partie correspondant à l'intervalle entre la porte de chargement et la porte de décendrage, comporte sur sa face interne le caisson répartiteur d'air (12). Celui-ci communique avec les rampes d'air primaire (14) et (14') qui longent horizontalement les parois latérales du iaagsin (5). Lesdites rampes son :percées de trous d'injection calibrés et régulièrement espacés sur leurs faces interne et infélil:l..Cu. Le .iials71J11 (l2) euu également en oo1alUniC Iiioii avec les rampes d'air secondaire (15) et (15'). Selon une version préférée, les rampes (15) et (15'), de section carrée, sont fixées sur la face externe des parois latérales de la tuyère (18) dans l'angle que forment celles-ci avec le plafond de la chambre de combus- tion (6). Ces rampes (15) et (15'), dans la portion oû elles sont en contact avec ladite tuyère (18), sont percées de trous calibrés et régulièrement espacés, lesdits trous correspondant avec d'autres perforations, identiques en nombre et position, et d'un calibre au moins égal aux précédents, pratiquées dans la paroi latérale de ladite tuyère (lL). Dans l'axe de symétrie du caisson (12), la paroi antérieure (4) est percée de l'orifice (13); celui-ci est coiffé par le tunnel d'air (16) avec lequel il communique, et qui se prolonge horizontalement d'un coté, à droite par exemple, plaqué à ladite paroi (4), son extrémité libre débouchant au-delà de l'angle de la paroi externe de la chaudière. Cette extrémité est munie d'un volet de régulation (17), commandé par un thermostat non représenté. Un ventilateur peut être incorporé au tunnel (16), dans le but d'activer la combustion.. Le fonctionnement est facile à comprendre si l'on se réfère aux dessins annexés: le combustible, chargé dans le magasin (5), se consume grâce à l'air comburant primaire; cet air, admis par le volet (17), emprunte le tunnel (16), puis. est introduit dans le caisson (12) où il est échauffé; il est enfin injecté dans le magasin (5) au moyen des rampes d'air primaire (14) et (14'). A l'intérieur du magasin(5)1 la combustion est incomplète et produit des gaz combustibles. Pour sortir du magasin, le dispositif de dérivation, étant fermé,ces gaz traversent la couche de braises et franchissent la grille de sole, puis ils passent par l'orifice (8), et sont introduits dans la tuyère (18) où ils brûlent à haute température en se combinant à l'air seLendâ:i.ie injecté par las rampes (15) at (1j ). .LJa. 1lamaie se développe dans la chambre de combustion (6) où une partie de la chaleur est échangée avec les parois latérales et inférieure. Les produits de combustion quittent la chambre (6) par les conduits de transfert (9) et (9') et atteignent les parcours latéraux (7) et (7') de l'échan- eux', où ils circulent vers l'avant, ils passent ensuite dans le parcours central (7") où ils circulent vers l'arrière et sont enfin évacués par la buse (3). Après un certain temps de fonctionnement, de l'ordre de plusieurs semaines, on peut constater des dépôts de cendres dans l'échangeur, principalement sur le plancher de celui-ci. On peut vérifier, par des mesures thermiques, que le rendement de la chaudière n'en est pas sensiblement affecté, ce qui est en accord avec le fait que le plancher de l'échangeur est un simple cloisonnement et ne joue aucun rôle direct dans l'échange thermique. De même, les pertes de charge aérauliques ne sont pas sensiblement augmentées pendant une longue période de fonctionnement, en raison des dimensions importantes de l'échangeur
Chaudière à combustible solide à flamme inversée comportant une chemise d'eau (1) qui délimite partiellement un magasin à combustible (5), une chambre de combustion (6) sous-jascente, et un échangeur horizontal (7,7',7") situé au-dessus dudit magasin (5), la chambre de combustion (6) étant reliée à l'échangeur (7,7',7") par deux conduits de transfert (9) et (9'), chaudière caractérisée en ce que les conduits de transfert (9) et (9') sont fixés sur la face interne de la paroi postérieure (2), au voisinage des parois latérales du magasin (5), ledit échangeur étant constitué de deux parcours latéraux (7) et (7'), empruntés d'arrière en avant, et d'un parcours central (7") emprunté en sens inverse du précédent.
Revendications 1) Chaudière à combustible solide à flamme inversée comportant une chemise d'eau (1) qui constitue la paroi supérieure, les parois latérales et la paroi inférieure du corps de chauffe, et qui délimite partiellement un magasin à combustible (5), une chambre de combustion (6) sous-jascente, et un échangeur horizontal (7,7',7"), situé au-dessus dudit magasin (5), la paroi antérieure (4) comportant, sur sa face interne et au-dessous de la porte de chargement, le caisson répartiteur d'air (12) qui communique avec les rampes d'air primaire (14) et (14') et avec les rampes d'air secondaire (15) et (15'), ce caisson (12) communicant également avec un tunnel extérieur d'amenée d'air (16), l'extrémité libre de ce tunnel étant coiffée par un volet de régulation (17) et pouvant contenir un ventilateur, la chambre de combustion (6) étant reliée à l'échangeur (7,7',7") par deux conduits de transfert (9) et (9'), chaudière caractérisée en ce que lesdits conduits (9) et (9') sont fixés sur la face interne de 7.a paroi postérieure (2) au voisinage des parois latérales du magasin (5). 2) Chaudière selon 1) remarquable en ce que la portion de la paroi postérieure (2) comprise entre les conduits de transfert (9) et (9') comporte un reeetement réfractaire. 3) Chaudière selon les 1) ou 2) remarquable en ce que l'échangeur est constitué de deux parcours latéraux (7) et (7'), parcourus d'arrière en avant par les fumées, et d'un parcours central (7") parcouru en sens inverse du précédent,lesdits parcours (7) (7') et (7") communicant entre eux par leur extrémité antérieure. 4) Chaudière selon l'une quelconque des ci-dessus remarquable en ce qu'elle associe la combustion à flamme inversée à un échangeur horizontal à double sens de flux, constitué de trois parcours parallèles disposés sur un même plan horizontal
F
F24,F23
F24H,F23B
F24H 1,F23B 50,F23B 60,F23B 101
F24H 1/28,F23B 50/06,F23B 60/00,F23B 101/00
FR2894644
A1
DISPOSITIF D'ATTENUATION DES BRUITS D'UN CIRCUIT DE CIRCULATION D'AIR, NOTAMMENT POUR MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,070,615
L'invention concerne un dispositif d'atténuation des bruits d'un circuit de circulation d'air, notamment pour moteur à combustion interne, de préférence suralimenté, ou appareil pour climatisation, ce dispositif d'atténuation des bruits se présentant sous forme d'une portion de conduite intégrable, par chacune de ses extrémités constituant respectivement une entrée et une sortie d'air, au circuit de circulation, cette portion de conduite comportant une section de conduite principale délimitant un passage d'air axial reliant l'entrée d'air et la sortie d'air, cette section de conduite principale communiquant, par au moins une ouverture, avec au moins une chambre de détente d'atténuation des bruits délimitant un volume ouvert. L'atténuation des bruits dans un circuit d'air, notamment dans le domaine de l'automobile, est un problème bien connu des gens versés dans cet art. Plusieurs dispositifs existent à cet effet, comme celui décrit dans le brevet EP 1 553 284. Ce dispositif se présente sous la forme d'une section de conduite intégrable par chacune de ses extrémités à un circuit de circulation de fluide, lesdites extrémités constituant une entrée et une sortie d'air. Ce dispositif est formé par l'assemblage de deux demi-coquilles raccordées entre elles généralement par soudure, au niveau de l'axe médian du dispositif. Chaque demi-coquille est cloisonnée longitudinalement pour délimiter d'un côté de la cloison des chambres de résonance communiquant avec la section principale de conduite. Ces chambres permettent d'atténuer le bruit créé par la circulation d'air dans le dispositif. Dans le dispositif décrit dans ce brevet, chaque chambre est formée de deux parties, chaque partie étant réalisée sous la forme d'une seule pièce avec une des demi-coquilles constituant la section de conduite principale. Ainsi, le plan de joint entre les demi-coquilles est situé au niveau du plan longitudinal médian passant par les ouvertures de communication entre chambre et section principale de conduite. Le cordon de soudure disposé dans le plan de joint des demi-coquilles est, de par sa position, soumis à un fort cisaillement puisqu'il se trouve sur la trajectoire rectiligne suivie par le flux d'air chaud et sous pression issu de la section de conduite principale et débouchant dans la chambre. La direction du flux d'air est donc parallèle au plan de joint. On constate, régulièrement, dans ce cas, une usure prématurée du cordon de soudure entre les deux demi-coquilles voire un endommagement de la conduite au niveau des chambres de résonance. io Un but de l'invention est donc de proposer un dispositif d'atténuation des bruits dont la tenue dans le temps soit accrue par rapport aux dispositifs existants. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif d'atténuation des bruits d'un circuit de circulation d'air, notamment pour moteur à combustion interne, de is préférence suralimenté, ou appareil pour climatisation, ce dispositif d'atténuation des bruits se présentant sous forme d'une portion de conduite intégrable, par chacune de ses extrémités constituant respectivement, une entrée et une sortie d'air, au circuit de circulation, cette portion de conduite comportant une section de conduite principale délimitant un passage d'air axial 20 reliant l'entrée d'air et la sortie d'air, cette section de conduite principale communiquant par au moins une ouverture avec au moins une chambre de détente d'atténuation des bruits délimitant un volume ouvert, caractérisé en ce que les parois de chaque chambre d'atténuation des bruits sont réalisées d'une seule pièce avec la section de conduite principale et en ce que chaque 25 chambre d'atténuation des bruits est fermée par un couvercle. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le plan de fermeture du couvercle de la chambre d'atténuation des bruits forme généralement un angle avec le flux de circulation de fluide s'échappant de la section de conduite 30 principale, de manière à réduire significativement les sollicitations exercées par ce flux sur ledit plan de fermeture. La fermeture de la ou des chambres de résonance par un couvercle permet de décaler le cordon de soudure servant à l'assemblage du couvercle par rapport au reste du dispositif. Le cordon de soudure est alors soumis à un effort de traction/compression et non de cisaillement. Dans ce cas, la direction du flux d'air, issu de la section de conduite principale et débouchant dans une chambre, forme un angle avec le plan de joint, cet angle, généralement voisin s de 90 impliquant une sollicitation à l'arrachement du couvercle. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : 10 La figure 1 représente une vue en perspective d'un dispositif d'atténuation des bruits en position ouverte du couvercle des chambres de résonance, La figure 2 représente une vue en perspective du dispositif de la figure 1 en position fermée du couvercle, La figure 3 représente une vue en coupe d'un autre mode de réalisation de l'invention, La figure 4 représente une vue en coupe d'un autre mode de réalisation de 20 l'invention et La figure 5 représente une vue en coupe d'un autre mode de réalisation de l'invention. 25 Comme mentionné ci-dessus, le dispositif d'atténuation des bruits, objet de l'invention, est destiné à être installé sur un circuit d'admission d'air pour moteur à combustion interne, de préférence suralimenté, ou sur un circuit d'admission d'air pour un appareil de climatisation. En effet, les bruits à atténuer sont notamment ceux issus du turbocompresseur et/ou du moteur et/ou de l'appareil 30 de climatisation du véhicule. Dans l'exemple qui suit, on supposera que le dispositif d'atténuation des bruits est disposé dans la zone du circuit d'admission d'air s'étendant entre un turbocompresseur et un refroidisseur apte à refroidir l'air issu du turbocompresseur. Cette disposition privilégiée permet de réunir en un seul et même élément des fonctions d'atténuation des bruits et de 15 conduite rigide de circulation d'air qui, pendant longtemps, étaient réalisées sous forme de deux éléments différenciés. Ce dispositif d'atténuation des bruits se présente sous forme d'une portion 1 de conduite intégrable par chacune de ses extrémités au circuit d'admission d'air. L'une des extrémités de la portion 1 de conduite constitue une entrée 9 d'air tandis que l'autre extrémité constitue une sortie 10 d'air. Dans les exemples représentés, la portion 1 de conduite présente à chacune de ses extrémités une section de dimension réduite pour constituer un embout de raccordement io solidarisable au reste du circuit d'admission d'air, de préférence par soudure étanche. Ainsi, les embouts de raccordement, formés d'une seule pièce avec la portion 1 de conduite, s'étendent à chacune des extrémités de la portion 1 de conduite au-delà de l'épaulement formé par le rétrécissement de la section. Il est également possible de disposer d'une conduite équipée, à au moins l'une 15 de ses extrémités, d'une ramification sans sortir du cadre de l'invention. L'objet de l'invention concerne tout particulièrement les moyens d'atténuation du bruit équipant cette portion 1 de conduite rigide du dispositif. Dans ce cas, ces moyens sont constitués par des chambres 4 de détente, communiquant par 20 des ouvertures 3 avec la section de conduite 2 principale afin d'atténuer les vibrations de l'air qui y pénètre. Dans les exemples représentés en annexe, la portion 1 de conduite comporte une pluralité de chambres 4 de détente, dites série de chambres 4, s'étendant le long d'une génératrice de la section de conduite 2 principale, cette section de conduite 2 principale délimitant un 25 passage d'air axial reliant l'entrée 9 et la sortie 10 d'air de la portion 1 de conduite. La figure 1 représente une vue en perspective du dispositif, le couvercle 6 des chambres 4 ayant été enlevé. Dans l'exemple représenté, chaque chambre 4 30 de détente affecte une forme générale parallélépipédique délimitée par des parois 5 longitudinales et des parois 12 transversales à ladite section de conduite 2 principale, en particulier à l'axe longitudinal de ladite section de conduite principale, au moins deux parois 5 longitudinales prenant naissance sur la section de conduite 2 principale et s'étendant perpendiculairement entre elles. Les parois 10 transversales s'étendent sensiblement perpendiculairement aux parois 5 longitudinales. L'une des deux parois 5 longitudinales orthogonales, qui prennent naissance sur la section de conduite 2 principale, est coudée, de préférence à angle droit, pour se prolonger suivant une s disposition parallèle avec la première paroi longitudinale et former avec le bord libre de cette dernière un plan de réception par appui d'un couvercle 6. De manière caractéristique, ces chambres 4, qui délimitent un volume ouvert fermé par un couvercle, sont réalisées d'une seule pièce avec la section de conduite 2 principale de manière à assurer un raccordement résistant entre la section de io conduite 2 principale et les chambres 4. Ces chambres 4 peuvent éventuellement communiquer entre elles en fonction des besoins de l'utilisateur, besoins liés à l'environnement dans lequel est placé le dispositif. Pour des raisons dues au moulage de la pièce, le dispositif, objet de l'invention, is doit être réalisé en au moins deux pièces. Ces deux pièces sont ensuite raccordées entre elles par soudure. Comme représenté à la figure 2, les chambres 4 de détente sont des chambres ouvertes fermées à leur sommet par au moins un couvercle 6 coiffant chaque ouverture. Le ou les couvercle(s) 6 sont soudés à chaque chambre 4. Un même couvercle peut être commun à 20 plusieurs chambres 4. De manière équivalente, chaque chambre 4 peut être pourvue de son propre couvercle. Les couvercles 6 peuvent adopter des tailles, des volumes et des formes différents suivant les besoins. Dans le mode de réalisation où les chambres 4 d'une série de chambres 4 sont fermées par un couvercle 6 commun, il en résulte une économie de pièces et de soudure. 25 Dans le cas notamment d'un unique couvercle 6 pour une série de chambres 4, le couvercle 6 peut comporter, au droit d'au moins une chambre 4 de détente, un bossage 7 d'accroissement de volume de ladite chambre 4. On peut ainsi ajuster à volonté les propriétés acoustiques de chaque chambre 4 en disposant d'un seul couvercle 6. 30 Dans un mode de réalisation avec un seul couvercle 6 pour une pluralité de chambres 4, ledit couvercle, à l'état fermé, peut permettre une communication de fluide entre lesdites chambres 4 de détente. En effet, comme représenté à la figure 3, le couvercle 6 peut être conçu de manière à laisser libre un espace 8 au-dessus du bord libre de la paroi transversale de chaque chambre 4. L'air est dans ce cas apte à passer d'une chambre 4 à une chambre contiguë par l'espace 8 ménagé entre le bord libre d'une paroi transversale de la chambre 4 et le couvercle 6. Dans un autre mode de réalisation, le couvercle 6, à l'état s fermé, obture la communication entre lesdites chambres 4 de détente. Dans ce cas, non représenté aux figures, le couvercle 6 présente des formes complémentaires des ouvertures libres de chaque chambre 4 afin de les obturer et d'empêcher le passage d'air d'une chambre à une autre autrement qu'à travers la section de la conduite 2 principale. Le mode de réalisation choisi 10 dépend des caractéristiques acoustiques souhaitées. Dans les dispositifs représentés aux figures 3, 4 et 5, l'axe longitudinal médian des chambres 4 d'atténuation des bruits est déporté par rapport à l'axe central de la section de conduite 2 principale. Dans les figures 4 et 5, la portion 1 de 15 conduite comporte au moins deux séries de chambre 4 de détente alignées, en parallèle, le long de la section de conduite 2 principale. Ces séries peuvent être disposées opposées, en particulier diamétralement opposées par rapport à la section de conduite 2 principale comme représenté à la figure 4. Elles peuvent également être côte à côte, comme à la figure 5, de manière à présenter une 20 paroi 5 longitudinale commune. Le nombre de chambres 4 par série, le nombre de séries de chambres et leur disposition, le nombre et la forme des couvercles sont des paramètres permettant de régler l'efficacité acoustique du dispositif et de l'adapter à son environnement. Dans sa plus simple expression, le dispositif comporte une seule chambre 4 fermée par un couvercle 6 et communiquant 25 par une ouverture 3 avec la section de conduite 2 principale
L'invention concerne un dispositif d'atténuation des bruits d'un circuit de circulation d'air, notamment pour moteur à combustion interne du type se présentant sous forme d'une portion (1) de conduite intégrable, par chacune de ses extrémités constituant respectivement une entrée (9) et une sortie (10) d'air, au circuit de circulation, cette portion (1) de conduite comportant une section de conduite (2) principale délimitant un passage d'air axial reliant l'entrée (9) d'air et la sortie (10) d'air, cette section de conduite (2) principale communiquant par au moins une ouverture avec au moins une chambre de détente d'atténuation des bruits délimitant un volume ouvert.Ce dispositif est caractérisé en ce que les parois de chaque chambre d'atténuation des bruits sont réalisées d'une seule pièce avec la section de conduite (2) principale et en ce que chaque chambre d'atténuation des bruits est fermée par un couvercle (6).
1. Dispositif d'atténuation des bruits d'un circuit de circulation d'air, notamment pour moteur à combustion interne, de préférence suralimenté, ou appareil pour climatisation, ce dispositif d'atténuation des bruits se présentant sous forme d'une portion (1) de conduite intégrable, par chacune de ses extrémités constituant respectivement, une entrée (9) et une sortie (10) d'air, au circuit de circulation, cette portion (1) de conduite comportant une section de conduite (2) principale délimitant un passage d'air axial reliant l'entrée (9) d'air et la sortie io (10) d'air, cette section de conduite (2) principale communiquant par au moins une ouverture (3) avec au moins une chambre (4) de détente d'atténuation des bruits délimitant un volume ouvert, caractérisé en ce que les parois (5) de la chambre d'atténuation des bruits sont réalisées d'une seule pièce avec la section de conduite (2) principale et en ce 15 que la chambre (4) d'atténuation des bruits est fermée par un couvercle (6). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le plan (11) de fermeture du couvercle (6) de chaque chambre (4) d'atténuation des bruits forme un angle avec le flux de circulation 20 de fluide s'échappant de la section de conduite (2) principale, de manière à réduire significativement les sollicitations exercées par ce flux sur ledit plan (11) de fermeture. 3. Dispositif selon la 1, 25 caractérisé en ce que le couvercle (6) comporte, au droit d'au moins une chambre (4) de détente, un bossage (7) d'accroissement de volume de ladite chambre (4). 4. Dispositif selon la 1, 30 caractérisé en ce que la portion (1) de conduite comporte une pluralité de chambres (4) de détente, dites série de chambres (4), s'étendant le long d'une génératrice de la section de conduite (2) principale. 5. Dispositif selon la 4, 7caractérisé en ce que la portion (1) de conduite comporte au moins deux séries de chambres (4) de détente alignées en parallèle, le long de la section de conduite (2) principale. 6. Dispositif selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce que les chambres (4) de détente d'une série de chambres (4) sont fermées par un couvercle (6) commun 7. Dispositif selon l'une des 4 à 6, io caractérisé en ce que le couvercle (6), à l'état fermé, permet une communication de fluide entre lesdites chambres (4) de détente. 8. Dispositif selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que le couvercle (6), à l'état fermé, obture la communication 15 entre lesdites chambres (4) de détente. 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que chaque chambre (4) de détente affecte une forme générale parallélépipédique délimitée par des parois (5) longitudinales et des 20 parois (12) transversales à ladite section de conduite (2) principale, au moins deux parois (5) longitudinales prenant naissance sur la section de conduite (2) principale et s'étendant perpendiculairement entre elles. 10. Dispositif selon l'une des 1 à 9, 25 caractérisé en ce que l'axe longitudinal médian des chambres (4) d'atténuation des bruits est déporté par rapport à l'axe central de la section de conduite (2) principale.
F
F16,F02
F16L,F02M
F16L 55,F02M 35
F16L 55/033,F02M 35/12
FR2900222
A1
CIRCUIT DE CLIMATISATION A CYCLE SUPERCRITIQUE.
20,071,026
L'invention concerne les circuits de climatisation, notamment pour véhicules automobiles. Elle concerne, plus parti- culièrement, les circuits de climatisation fonctionnant selon un cycle supercritique, dans lesquels la pression du fluide réfrigérant du côté du circuit haute pression n'est pas inférieure à la pression critique du fluide réfrigérant. Un circuit de climatisation fonctionnant selon un cycle supercritique est parcouru par un fluide réfrigérant à haute pression, par exemple le dioxyde de carbone (R744). L'utilisation de ces fluides réfrigérants s'est développée dans les circuits de climatisation des véhicules pour limiter les effets néfastes sur l'environnement des composés fluorés, utilisés classiquement comme fluide réfrigérant. Le circuit de climatisation comporte un compresseur, un refroidisseur de gaz, un module de détente, et un évaporateur parcourus dans cet ordre par le fluide réfrigérant. Le fluide n'est en général pas entièrement vaporisé à sa sortie de l'évaporateur. Aussi, il est courant d'utiliser un accumulateur qui se présente sous la forme d'un réservoir pour stocker la partie liquide du fluide réfrigérant provenant de l'évaporateur. Ainsi, seule la partie du fluide réfrigérant à l'état gazeux est envoyée vers le compresseur. Un échangeur de chaleur interne est prévu pour refroidir davantage le fluide réfrigérant à sa sortie du refroidisseur de gaz. Cet échangeur de chaleur interne permet un échange de chaleur entre la branche "chaude" du circuit s'étendant entre le refroidisseur de gaz et le module de détente et la branche "froide" du circuit s'étendant entre l'accumulateur et le compresseur. Dans les circuits de climatisation fonctionnant selon un cycle supercritique, le fluide n'est pas condensé du côté du circuit haute pression. Par conséquent, il est souhaitable d'augmenter l'écart de température entre le fluide réfrigérant et le flux d'air dans le refroidisseur de gaz pour obtenir un bon refroidissement du fluide réfrigérant. Cependant, l'augmentation de cet écart de température peut amener la température du fluide réfrigérant qui sort du compresseur, classiquement appelé température de décharge, à dépasser un seuil critique de température. Un tel dépassement peut provoquer des dégradations assez importantes du refroidisseur de gaz, et donc une coupure de la climatisation. On connaît d'après la demande de brevet US2005/0262873 un circuit de climatisation adapté pour limiter ce risque de dégradations. Le circuit est équipé d'une vanne de contrôle qui permet d'ajouter au fluide réfrigérant qui sort de l'accumulateur à l'état gazeux une quantité choisie du liquide stocké dans l'accumulateur, en fonction de la valeur température de décharge du compresseur. Cette solution repose sur la régulation du degré d'humidité du fluide réfrigérant qui entre dans le compresseur et nécessite donc de disposer de liquide dans l'accumulateur. En présence d'une quantité trop faible de liquide dans l'accumulateur, la fonction de refroidissement n'est plus remplie. En outre, la régulation de l'humidité du fluide en entrée du compresseur se fait elle-même au détriment de la réserve de liquide dans l'accumulateur : plus la température de dé-charge augmente, plus le niveau de liquide baisse dans l'accumulateur. De ce fait, la quantité de liquide peut devenir insuffisante au cours du fonctionnement de la climatisation. L'invention vient améliorer la situation en proposant un circuit de climatisation fonctionnant selon un cycle super-critique comprenant un compresseur, un refroidisseur de gaz, un échangeur interne, un module de détente et un évaporateur parcourus par un fluide réfrigérant. Selon l'invention, le circuit comporte en outre : - une branche de dérivation de fluide dont l'entrée est reliée à un point choisi du circuit où le fluide réfrigé- rant se trouve à l'état essentiellement gazeux, et - un dispositif de régulation d'écoulement de fluide apte à ajuster la proportion de fluide à envoyer dans la branche de dérivation en fonction de la température du fluide réfrigérant à la sortie du compresseur. L'entrée de la branche de dérivation est reliée à la branche du circuit s'étendant entre la sortie de l'évaporateur et l'entrée de l'échangeur interne, et la sortie de la branche de dérivation est reliée à l'entrée du compresseur. L'entrée de la branche de dérivation est reliée à la branche du circuit s'étendant entre la sortie du refroidisseur de gaz et l'entrée de l'échangeur interne, et la sortie de la branche de dérivation est reliée à l'entrée du module de détente. La branche de dérivation est placée en parallèle avec le module de détente. Le module de détente et le dispositif de régulation d'écoulement de fluide sont intégrés dans un même module. Le dispositif de régulation d'écoulement de fluide comporte un orifice à section de passage variable et des moyens de 30 contrôle. Les moyens de contrôle comportent un bulbe rempli d'un fluide de contrôle, placé sur le trajet du fluide entre la sortie du compresseur et l'entrée du refroidisseur de gaz. Le dispositif de régulation d'écoulement de fluide comprend un corps définissant un trajet principal de fluide réfrigérant contrôlé par un pointeau, et un bulbe rempli d'un fluide de contrôle aménagé dans le corps, le bulbe étant 35 apte à agir sur le pointeau en fonction de la pression du fluide de contrôle. Le corps définit en outre un trajet de contrôle dont l'en- trée est reliée à la sortie du compresseur et dont la sortie est reliée à l'entrée du refroidisseur de gaz, le bulbe étant agencé de manière à être en contact avec le fluide qui circule dans le trajet de contrôle. Le pointeau comprend une tige de commande reliée mécanique-ment au bulbe de manière à être mobile en translation en fonction de la pression exercée par le fluide de contrôle. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention 15 apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est un schéma du circuit de climatisation selon une première forme de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est un schéma du circuit de climatisation selon une deuxième forme de réalisation de l'invention ; - la figure 3 est un schéma du circuit de climatisation 25 selon une troisième forme de réalisation de l'invention ; - la figure 4 est un diagramme de Mollier représentant un cycle de réfrigération supercritique classique et un cycle de réfrigération supercritique selon l'invention ; - la figure 5 est un diagramme illustrant l'évolution de la section de passage du trajet de fluide principal en fonction de la température de décharge du compresseur ; et 35 - les figures 6 à 9 sont des schémas de dispositifs de régulation d'écoulement de fluide de type mécanique. Il est tout d'abord fait référence à la figure 1 sur la-quelle est représenté un circuit de climatisation 1 selon 20 30 l'invention. Le circuit de climatisation 1 peut être installé dans un véhicule automobile pour refroidir l'air de l'habitacle, en fonction des besoins des passagers. La suite de la description sera faite en référence à un cir-cuit de climatisation pour véhicule automobile, à titre d'exemple non limitatif. Le circuit 1 fonctionne selon un cycle de réfrigération supercritique utilisant un fluide réfrigérant à haute pression tel que le dioxyde de carbone (R744). Le circuit de climatisation 1 comporte un compresseur 14 pour comprimer le fluide réfrigérant jusqu'à une pression de décharge Pd, dite haute pression, dans la zone supercritique du fluide, ainsi qu'un refroidisseur de gaz 11 pour refroidir le fluide réfrigérant en phase gazeuse sous haute pression Pd. Dans le refroidisseur de gaz 11, le fluide n'est pas condensé pendant le refroidissement contrairement aux circuits de climatisation qui utilisent des composés fluorés comme fluide réfrigérant. Le circuit comporte en outre un module de détente 12 propre à abaisser la pression du fluide provenant du refroidisseur de gaz 11 jusqu'à une pression Ps, dite basse pression, en l'amenant au moins en partie à l'état liquide. Un évaporateur 13 est également prévu dans le circuit pour faire passer le fluide provenant du module de détente à l'état gazeux, à pression constante Ps. L'échange dans l'évapora- teur 13 permet de produire un flux d'air climatisé qui est envoyé vers l'habitacle du véhicule. Le fluide réfrigérant qui traverse l'évaporateur 13 n'est généralement pas entièrement vaporisé. Un accumulateur 17 peut être prévu en sortie de l'évaporateur pour stocker cet excédent de liquide qui sort de l'évaporateur. L'accumula- teur 17 se présente sous la forme d'un réservoir adapté pour séparer la partie liquide du fluide réfrigérant de la partie gazeuse. L'accumulateur 17 envoie la partie gazeuse du fluide réfrigérant à basse température Ps vers le compresseur. La suite de la description sera faite en référence à un circuit muni d'un tel accumulateur 17, à titre d'exemple non limitatif. L'homme du métier transposera aisément les enseignements de l'invention qui suivent à un circuit dépourvu d'accumulateur. Un échangeur interne 9 est en outre prévu pour refroidir encore le fluide réfrigérant qui sort du refroidisseur de gaz 11. L'échangeur interne 9 est agencé pour permettre un échange de chaleur entre une partie de la branche "chaude" reliant le refroidisseur de gaz 11 au module de détente 12 et une partie de la branche "froide" reliant l'accumulateur 17 au compresseur 14. L'échangeur de chaleur interne 9 est ainsi relié, d'une part, à une branche d'entrée 201 en provenance du refroidisseur de gaz 11 et à une branche de sortie 202 vers le module de détente 12 et, d'autre part, à une branche d'en- trée 203 en provenance de l'accumulateur 17 (partie de l'accumulateur sous forme gazeuse) et à une branche de sortie 204 vers le compresseur 14. Ces branches 201 à 204 seront désignées ci-après par "branches de raccord". Il est maintenant fait référence à la courbe L1 de la figure 4 qui montre l'allure générale d'un cycle de réfrigération supercritique, dans le diagramme de Mollier. Les points représentés sur ce diagramme sont à mettre en relation avec ceux représentés sur les figures 1 à 3. Dans le compresseur 14, la pression du fluide réfrigérant est élevée de la pression d'aspiration Ps à la pression de décharge Pd (ligne G-A). A sa sortie du compresseur, le fluide présjente une température de décharge Td. Le fluide réfrigérant est ensuite refroidi dans le refroidisseur de gaz 11, à pression constante Pd (ligne A-B). Le refroidis- sement du fluide réfrigérant se poursuit dans l'échangeur interne 9 (ligne B-C), toujours à pression constante Pd. Dans le module de détente 12, la pression du fluide est abaissée jusqu'à la basse pression Ps, à enthalpie cons-tante (ligne C-D). Ce n'est que dans le module de détente 12 que le fluide passe en dessous de la ligne L3 de vapeur saturée et qu'il commence donc à changer d'état. Le fluide est ensuite vaporisé dans l'évaporateur 13 (ligne D-E) à pression constante Ps, puis passe dans l'accumulateur 17 où la phase liquide et la phase gazeuse du fluide sont séparées (ligne E-F), seul le fluide réfrigérant en phase gazeuse étant envoyé vers le reste du circuit. Le fluide qui sort de l'accumulateur 17 est envoyé dans l'échangeur interne 9 pour y être chauffé jusqu'à un degré de sur-chauffe prédéterminé au-dessus de la ligne L3 de vapeur saturée (ligne F-G). Le fluide passe alors dans le compresseur 14 où il est à nouveau comprimé (ligne G-A). La Demanderesse a observé que la température de décharge du compresseur peut être maintenue sensiblement en dessous de un seuil critique de température Tdmax en abaissant soit l'efficacité de l'échangeur interne 9, soit la haute pres- Sion. Le seuil critique de température Tdmax, représente le seuil au-delà duquel des dégradations du refroidisseur de gaz peuven.: apparaître qui nécessite une arrêt de l'installation de climatisation. On comprend donc que le confort thermique à l'intérieur du véhicule s'en trouve dégrader le temps que la température de décharge redescende en dessous du seuil critique de température Tdmax. La diminution contrôlée de la haute pression ou de l'efficacité de l'échangeur interne 9 a pour effet de diminuer la surchauffe de fluide réfrigérant en entrée du compresseur et ainsi de maintenir la température de décharge du compresseur sensiblement en dessous du seuil critique de température Tdmax. Plus précisément, le circuit de climatisation de l'invention comporte une branche de dérivation de fluide 200, dont l'entrée I est reliée à un point choisi du circuit où le fluide est essentiellement sous forme gazeuse, et un dispositif de régulation d'écoulement de fluide 15 propre à ajuster la proportion de fluide à envoyer dans la branche de dérivation 200. Ici, l'expression "essentiellement sous forme gazeuse" est utilisée pour indiquer que le fluide circulant dans la branche de dérivation 200 n'est pas prélevé en un point du circuit où :Le fluide est en phase liquide, comme par exemple dans la partie inférieure de l'accumulateur 17. En particulier, dans les formes de réalisations décrites ci- après, le fluide sous forme gazeuse est prélevé soit à la sortie du refroidisseur de gaz 11 (figure 3), soit à l'entrée du module de détente 12 (figure 1), soit encore à la sortie de l'évaporateur 13 ou de l'accumulateur 17, selon qu'un accumulateur est ou non utilisé (figure 2). Lorsque le fluide est prélevé à la sortie de l'accumulateur 17 (figure 2), il provient bien entendu de la partie gazeuse de l'accumulateur. Lorsque la température de décharge du compresseur atteint le seuil critique de température Tdmax, le dispositif 15 augmente progressivement la proportion de fluide envoyée dans la branche de dérivation, ce qui a pour effet d'abaisser l'efficacité de l'échangeur interne 9 ou la haute pression selon le cas, et par conséquent de ramener la température de décharge Td en dessous du seuil critique. Le circuit de climatisation de l'invention fournit ainsi de bonnes performances de refroidissement tout en assurant que la température de décharge reste sensiblement en dessous du seuil maximal de température. Les risques de dégradation du refroidisseur de gaz 11 sont par conséquent réduits. Le dispositif de régulation d'écoulement de fluide 15 peut comporter un orifice 150 à section de passage variable, dont l'ouverture est contrôlée en fonction de la tempéra- ture de décharge du fluide en sortie du compresseur Td. En particulier, l'orifice 150 est placé sur la branche de dérivation 200. Ainsi, la section de passage de l'orifice est ajustée pour prélever une quantité de fluide vers la branche de dérivation est raccordée, en fonction de la valeur de la température de décharge Td. Par exemple, le dispositif 15 peut comporter une vanne de 5 répartition définissant l'orifice 150 à section de passage variable. Le dispositif de régulation d'écoulement de fluide peut être en outre équipé de moyens de contrôle 155 pour contrô-10 ler la section de passage de l'orifice 150. Les moyens de contrôle peuvent être de type mécanique, comme par exemple, un bulbe rempli d'un fluide de contrôle, placé sur le trajet du fluide entre la sortie du compres- 15 Beur 14 et l'entrée du refroidisseur de gaz 11 agissant sur l'orifice en fonction de la température de décharge du fluide. Un tel dispositif a l'avantage d'être peu coûteux. Un exemple de dispositif de régulation muni d'un bulbe sera décrit ultérieurement en référence aux figures 6 à 9. 20 En variante, le dispositif de régulation d'écoulement de fluide 15 peut comporter des moyens de contrôle 155 électroniques adaptés pour contrôler la section de passage de l'orifice en fonction de la valeur de la température de 25 décharge Td. Dans cette variante, les moyens de contrôle interagissent avec un organe de mesure de la température de décharge, ou d'une valeur relative à la température de décharge. L'organe de mesure peut être par exemple une sonde de température placée en sortie du compresseur 14. 30 L'entrée I de la branche de dérivation de fluide 200 est notamment reliée à l'une des branches de raccord 201 à 203 de l'échangeur interne 9. Le dispositif de régulation d'écoulement 15 ajuste alors la proportion de fluide sous 35 forme essentiellement gazeuse à détourner de cette branche de raccord afin de diminuer l'efficacité de l'échangeur interne 9 ou la haute pression, selon le cas, dès que la température de décharge est au voisinage du seuil Tdmax• Dans la première forme de réalisation représentée sur la figure 1, l'entrée I de la branche de dérivation 200 est reliée à la branche de sortie 202 de l'échangeur interne 9 qui délivre du fluide vers le module de détente 12. L'en- trée I coïncide ainsi avec l'entrée du module de détente 12. Par ailleurs, la sortie 0 de la branche de dérivation 200 coïncide avec la sortie du module de détente 12. De cette manière, la branche de dérivation 200 est disposée parallèlement au module de détente 12. L'orifice 150 a par conséquent le rôle d'un module de détente additionnel dont la section de passage varie en fonction de la température de décharge du compresseur. Le module de détente 12 peut être tout type de module de détente adapté à un cycle de réfrigération supercritique Dans cette première forme de réalisation, le dispositif de régulation d'écoulement est adapté pour ajuster la proportion de fluide à envoyer dans la branche de dérivation parallèle au module de détente, permettant ainsi d'augmenter le débit de fluide dans le circuit, dès que la température de décharge est au voisinage du seuil critique Tdmax• Il en résulte une diminution de la haute pression et par conséquent du taux de compression, ce qui permet d'abaisser la température de décharge pour la maintenir en dessous du seuil critique. Dans les formes de réalisation représentées sur les figures 2 et 3, le dispositif de régulation 15 ajuste la proportion de fluide à détourner de l'une des branches d'entrée 201 et 203 de l'échangeur 9 afin d'empêcher que cette quantité de fluide ne subisse un refroidissement ou une surchauffe dans l'échangeur interne 9, dès que la température de décharge dépasse le seuil critique. Ces formes de réalisation per- mettent en conséquence d'agir sur l'efficacité de l'échangeur interne pour maintenir la température de décharge sensiblement au dessous de son seuil critique Tdmax. La forme de réalisation de la figure 2 va maintenant être décrite plus en détail. L'entrée I de la branche de dérivation 200 est reliée à la branche d'entrée "chaude" 203 de l'échangeur interne 9 qui est raccordée à l'accumulateur 17, tandis que la sortie 0 de la branche de dérivation 200 est reliée à l'entrée du compresseur 14. L'homme du métier comprendra qu'en l'absence d'accumulateur 17, l'entrée I de la branche de dérivation 200 est reliée à la branche d'entrée "chaude" 203 qui est directement raccordée à la sortie de l'évaporateur 13. Lorsque le dispositif de régulation d'écoulement de fluide 15 détermine que la température de décharge Td a atteint le seuil critique Tdmax, il ouvre la section de passage de l'orifice de passage 15, ce qui a pour effet de faire passer plus de fluide dans la branche de dérivation 200 que dans la branche 202, et donc d'envoyer moins de fluide dans la branche "froide" de l'échangeur interne 9. Le dispositif de régulation d'écoulement de fluide 15 ajuste ainsi la section de passage de l'orifice de passage 15 en fonction de la température Td, de manière à faire varier la quantité de fluide à faire passer dans la branche de dérivation 200, et donc à chauffer moins de fluide dans l'échangeur interne 9, dès que la température de décharge a atteint le seuil critique Tdmax. Le fluide chauffé qui sort de l'échangeur interne 9 dans la branche 204 est ensuite mélangé avec le fluide de la bran- che de dérivation, avant d'entrer dans le compresseur 14. L'efficacité de l'échangeur interne définie entre les points d'entrée et de sortie B, C, F et G peut ainsi être abaissée, ce qui permet de diminuer la surchauffe en entrée du compresseur et donc de maintenir la température de décharge du compresseur sensiblement en dessous de son seuil critique. Il est maintenant fait référence à la figure 3. Dans cette forme de réalisation, l'entrée I de la branche de dériva- tion 200 est reliée à la branche d'entrée 201 de l'échangeur interne 9 en provenance du refroidisseur de gaz 11 tandis que sa sortie 0 est reliée à l'entrée du module de détente 12. Le dispositif de régulation d'écoulement de fluide 15 et le module de détente 12 sont ainsi en série. Le dispositif de régulation d'écoulement de fluide 15 ajuste la proportion de fluide à détourner de la branche d'entrée 201. "chaude" de l'échangeur de manière à l'envoyer dans le module de détente 12, sans refroidissement, dès que la température de décharge Td a atteint le seuil critique Tdmax. Le dispositif de régulation d'écoulement de fluide 15 ajuste ainsi la section de passage de l'orifice de passage 15 en fonction de la température Td, de manière à faire varier la quantité de fluide à faire passer dans la branche de dérivation 200, et donc à refroidir moins de fluide dans l'échangeur interne 9, dès que la température de décharge atteint le seuil critique Tdmax• Le fluide refroidi qui sort de l'échangeur interne 9 dans la branche 202 est ensuite mélangé avec le fluide de la branche de dérivation 200, avant d'entrer dans le module de détente 12. L'efficacité de l'échangeur interne définie entre les points d'entrée et de sortie B, C, F et G peut là encore être abaissée, ce qui permet de diminuer la température de décharge du compresseur. Le dispositif de régulation d'écoulement de fluide permet ainsi de maintenir la température de décharge en dessous de son seuil critique. Un exemple de cycle de réfrigération (courbe L1) est représenté sur la figure 4 pour illustrer les formes de réalisation des figures 2 et 3. On observe que la différence d'enthalpie {hG-hF} entre le point G en entrée du compresseur 14 et le point F en sortie de l'accumulateur 17 ainsi que la différence d'enthalpie {hB-hC} entre le point B en sortie du refroidisseur de gaz 11 et le point C en entrée du module de détente 12 sont diminués par rapport à celles d'un cycle supercritique classique (courbe L2), soit du fait que le dispositif de régulation d'écoulement de fluide fait circuler moins de fluide dans la branche froide de l'échangeur interne 9 (figure 2), soit du fait que le dispositif de régulation d'écoulement: de fluide fait circuler moins de fluide dans la branche chaude de l'échangeur interne 9 (figure 3). Dans les formes de réalisation des figures 2 et 3, le module de détente 12 et le dispositif de régulation d'écoulement de fluide 15 peuvent être intégrés dans un même module. La figure 5 est un diagramme représentant un exemple d'évo- lution de la section de passage S de l'orifice 150 en fonction de la température de décharge Td du fluide réfrigérant, selon l'invention. Cette figure montre que la section de passage S de l'orifice augmente progressivement en fonction de la température de décharge. Dans les différents modes de réalisation de l'invention, la température de décharge du compresseur est contrôlée pour rester en dessous du seuil critique de température Tdmax• Le risque de dégradation du refroidisseur de gaz 11 est ainsi fortement réduit, ce qui provoque moins de coupures de climatisation. Ces buts sont atteints selon l'invention sans qu'il soit nécessaire d'acheminer du fluide à l'état liquide entre l'accumulateur 17 et le compresseur 14. Les performances du circuit de climatisation selon l'invention peuvent donc être obtenues quelque soit le niveau de liquide dans l'accumulateur. Le circuit de climatisation de l'invention remplit ainsi ses fonctions de refroidissement plus long- temps que dans les réalisations antérieures qui régulent le degré d'humidité. Il est maintenant fait référence aux figures 6 à 9 qui représentent des dispositifs de régulation d'écoulement de fluide 15 à bulbes. Ces dispositifs sont adaptés pour ajuster la proportion de fluide réfrigérant à envoyer dans la branche de dérivation 200 en fonction de la valeur de la température de décharge. Il est tout d'abord fait référence à la figure 6 qui représente un dispositif de régulation d'écoulement de fluide 15 de type mécanique selon une première forme de réalisation. Le dispositif de régulation d'écoulement de fluide 15 comprend un corps 1500, qui peut être de forme générale parallélépipédique, constitué par exemple en aluminium. Le corps 1500 définit un trajet principal de fluide réfrigérant Tri contrôlé par un pointeau 154. Le trajet principal Tri s'étend entre une entrée principale de fluide réfrigé- rant 1501 et une sortie principale de fluide réfrigérant 1502. L'entrée principale 1501 est séparée de la sortie principale 1502 par un orifice 150 de section de passage fixe. Le pointeau 154 est adapté pour contrôler l'ouverture de cet orifice. Le dispositif de régulation d'écoulement de fluide 15 comprend en outre un bulbe 155 rempli d'un fluide de contrôle équipé d'une membrane flexible 153. La membrane est apte à agir sur le pointeau 154 en fonction de la pression du fluide de contrôle dans le bulbe 155. Le corps 1500 définit en outre un trajet de contrôle Tr2 additionnel propre à recevoir le fluide réfrigérant entre une entrée secondaire 1511 reliée à la sortie du compres- seur 14 et une sortie secondaire 1512 reliée à l'entrée du refroidisseur de gaz 11. Le bulbe 155 est agencé de manière à être en contact avec le fluide qui circule dans le trajet de contrôle, c'est-à-dire entre le compresseur 14 et le refroidisseur de gaz. Le trajet principal Tri se présente en particulier sous la forme d'un canal d'entrée généralement horizontal. La direction "horizontale" désigne ici et dans la suite de la description la direction générale d'écoulement du fluide réfrigérant. Sur la figure 6, le trajet de contrôle Tr2 est sensiblement parallèle au trajet de contrôle Tr2. Les dispositifs de contrôle d'écoulement 15 des figures 6 à 9 sont adaptés pour une utilisation dans les circuits de climatisation des figures 1 à 3. L'entrée 1511 du trajet de contrôle Tr2 est alors adaptée pour recevoir le fluide réfrigérant en provenance de la sortie du compresseur 14 et la sortie 1512 est adaptée pour délivrer le fluide vers l'entrée du refroidisseur de gaz 11. Le bulbe est placé en contact avec le fluide qui circule dans le trajet de contrôle pour permettre au pointeau 154 de contrôler l'ouverture de :L'orifice 150 en fonction de la température de décharge du compresseur. Sur les figures 6 à 9, le point d'entrée I du dispositif de régulation 15 coïncide avec l'entrée 1501 du trajet principal tandis que le point de sortie O coïncide avec la sortie 1502 du trajet principal. Le bulbe 15.5 comprend une enceinte de petit volume remplie d'un fluide de contrôle FC, qui est essentiellement du type fluide réfrigérant. L'enceinte forme une coquille rigide. La partie supérieure du bulbe est constituée par la mem- brane 153, laquelle est reliée au pointeau 154. Le fluide de contrôle a une caractéristique de pression de saturation/température en adéquation avec la force du ressort. Le fluidede contrôle peut être par exemple le fluide R218, le fluide R134a ou encore le CO2. Le bulbe 155 est léché par le fluide réfrigérant FR qui traverse le trajet de contrôle Tr2, donc par le fluide réfrigérant qui sort du compresseur à la température de décharge Td. La température du fluide de contrôle dans le bulbe dépend de la température du fluide réfrigérant FR qui traverse le trajet de contrôle et donc de la température de décharge du compresseur, ce qui permet de piloter le mouvement du pointeau 154. Le fluide de contrôle vient alors exercer une pression sur la membrane souple 153. La membrane peut ainsi être déplacée verticalement en translation en fonction des forces qui s'exercent sur elle. Le pointeau 154 est alors déplacé verticalement, ce qui permet de contrôler l'ouverture de l'orifice 150 du trajet principal Trl en fonction de la température de décharge du compresseur 14. Le corps 1500 peut en outre comporter un compartiment supérieur 1503 sur le trajet principal qui communique avec l'entrée principale 1501 via l'orifice 150 et avec la sortie principale 1502 via un orifice additionnel ouvert 152. Ainsi l'arrivée de fluide de l'entrée principal dans le compartiment: intermédiaire en direction de la sortie 1502 est contrôlée par le pointeau. Le pointeau 154 peut comporter une tige de commande 1540, sensiblement perpendiculaire à l'axe de l'orifice 150. Dans les exemples des figures 6 à 8, la tige est verticale. La suite de la description sera faite en référence à une tige verticale, à titre d'exemple non limitatif. La tige 1540 est reliée par une de ces extrémités au bulbe 155 via la membrane 153. L'autre extrémité du pointeau 154 comporte un obturateur 1541 qui est adapté pour fermer l'orifice 150. Le dispositif peut comporter un système de ressort 158, par exemple un ressort hélicoïdal, collaborant avec le pointeau 134. Le système de ressort 158 représenté comporte une extrémité fixée au fond du compartiment supérieur 1503 et une autre extrémité fixée à l'obturateur 1541 du pointeau 154. Le pointeau 154 est alors soumis à la force exercée par la 35 membrane 153 d'une part et à la force de poussée du ressort 158 d'autre part. En fonction des valeurs de ces forces, le pointeau 154 peut se déplacer verticalement, ce qui a pour effet de faire varier la section de passage de l'orifice 150 et de modifier le débit de fluide réfrigérant qui traverse le trajet principal Tri. Ainsi, le débit de fluide réfrigérant qui traverse le trajet principal Trl dépend de la température du fluide sur le trajet de contrôle, en particulier de la température de décharge du compresseur 14, et de la force de poussée du ressort 158 qui exerce un contre-effort. Plus précisément, lorsque la température de décharge du compresseur est. inférieure au seuil critique Tdmax, le pointeau 154 ferme l'orifice 150. Le pointeau 154 se dé-place ensuite progressivement vers le haut à mesure que la température de décharge Td croît ce qui augmente le débit de fluide à travers l'orifice 150. Un tel contrôle permet d'abaisser la température de décharge du compresseur 14. Dans les modes de réalisation des figures 6 à 8, la tran- slation du pointeau vers le bas est limitée par une butée formée par la paroi du compartiment 1503 qui entoure l'orifice 150. Les dimensions et la forme de l'extrémité formant obtura-25 teur 1541 du pointeau 154 sont choisies en fonction des dimensions et de la forme de l'orifice 150. Le système de ressorts 158 est agencé pour solliciter le pointeau vers le haut de manière à favoriser l'ouverture de 30 l'orifice 150. D'autres types de systèmes de ressorts peuvent être utilisés dans la mesure où la force qu'ils exercent s'oppose à la force exercée par le fluide de contrôle sur la membrane 153. 35 Le dispositif de régulation d'écoulement de fluide 15 de la figure 6 peut être utilisé dans le circuit de climatisation des figures 1 et 3. Toutefois, pour plus de clarté, la figure 6 a été représentée en référence à une utilisation du dispositif d'écoulement de fluide 15 dans le circuit de la figure 1. Lorsque le dispositif de régulation 15 est raccordé au circuit de climatisation de la figure 1, l'entrée principale 1501 est reliée à la sortie du refroidisseur de gaz 11 tandis que la sortie principale 1502 est reliée à l'entrée du module de détente 12. Dans la forme de réalisation où le dispositif de régulation 15 est raccordé au circuit de climatisation de la figure 3, le trajet principal de fluide Tri contourne le module de détente 12. Ainsi, l'entrée principale 1501 est reliée à la sortie de l'échangeur interne 9 au niveau du conduit 202 (en amont du module de détente 12) tandis que la sortie principale 1502 est reliée à l'entrée de l'évaporateur 13 (en aval du module de détente 12). Le dispositif de régulation d'écoulement de fluide 15 de la figure 8 peut être raccordé au circuit de climatisation de la figure 2. L'entrée principale 1501 du dispositif de régulation 1.5 est alors reliée à la sortie de l'accumulateur 17, tandis que la sortie principale 1502 du trajet principal Tri est reliée à l'entrée du compresseur 14. Comme représenté sur les figures 7 et 9, le dispositif de régulation d'écoulement de fluide 15 peut présenter en complément un trajet additionnel de détente Tr3 s'étendant entre une entrée 1521 et une sortie 1522. Le trajet de détente Tr3 est conformé pour abaisser la pression du fluide réfrigérant arrivant par l'entrée 1521. Un tel dispositif 15 est tout particulièrement adapté pour une utilisation dans le circuit de climatisation des figures 1 et 3 où la branche de dérivation 200 est soit parallèle soit en série avec le module de détente 12. Pour assurer la fonction de détente, le trajet de détente Tr3 comporte un orifice de détente 157 à section de passage fixe, dont l'ouverture est contrôlée par un pointeau de détente 1570 en fonction de la différence de pression de part et d'autre de l'orifice. Un système de ressorts 1571 peut être associé au pointeau de détente 1570 pour solliciter ce dernier de manière à favoriser l'ouverture de l'ori- fice 1570. Sur les figures 7 et 9, l'orifice 157 présente un axe parallèle à la direction générale d'écoulement de fluide et une forme d'entonnoir. L'extrémité du pointeau de détente 1570 formant obturateur a une forme adaptée à celle de l'orifice 157. Le dispositif 15 de la figure 7 est adapté pour une utilisation dans le circuit de climatisation de la figure 1. Dans le dispositif 15 de la figure 7, le trajet de détente Tr3 est agencé en parallèle du trajet principal Trl de sorte que l'entrée 1521 du trajet additionnel coïncide avec celle du trajet principal 1501, et que la sortie 1522 du trajet additionnel coïncide avec celle du trajet principal 1502. Le dispositif 15 représenté sur la figure 9 est adapté au circuit de climatisation de la figure 3. Dans le dispositif 15 de la figure 9, le trajet de détente Tr3 et le trajet principal Tri sont agencés en série de sorte que la sortie principale 1522 du trajet Tri se raccorde au trajet de détente, en amont de l'orifice de détente 157. Dans cette forme de réalisation, l'entrée 1521 du trajet de détente et l'entrée 1501 du trajet principal sont disjointes, et la sortie 1522 du trajet additionnel est raccordée à l'entrée de l'évaporateur 13. L'intégration du module de détente 12 dans le dispositif de régulation permet de diminuer le nombre de connexions dans le circuit et ainsi de réduire le risque de fuites. Il permet en outre de diminuer l'encombrement du circuit de climatisation. Le dispositif de régulation d'écoulement de fluide 15 représenté sur les figures 6 à 9 présente l'avantage d'être peu coûteux tout en ayant des performances de régulation analogues à celles d'un dispositif de régulation électronique. Certains éléments décrits dans le cadre de la présente invention peuvent avoir un intérêt particulier lorsqu'ils sont considérés séparément. C'est le cas notamment du dispositif de régulation d'écoulement de fluide 15 décrit en référence aux figures 6 à 9. L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus. Elle englobe toutes les variantes de réalisation qui pourront être envisagées par l'homme du métier
L'invention propose un circuit de climatisation fonctionnant selon un cycle supercritique comprenant un compresseur (14), un refroidisseur de gaz (11), un échangeur interne (9), un module de détente (12) et un évaporateur (13) parcourus dans cet ordre par un fluide réfrigérant. Le circuit de climatisation comporte en outre :-une branche de dérivation de fluide (200) dont l'entrée est reliée à un point choisi du circuit (1) où le fluide réfrigérant se trouve à l'état essentiellement gazeux, et- un dispositif de régulation d'écoulement de fluide (15) apte à ajuster la proportion de fluide à envoyer dans la branche de dérivation en fonction de la température de décharge du fluide réfrigérant à la sortie du compresseur.
Revendications 1. Circuit de climatisation fonctionnant selon un cycle supercritique comprenant un compresseur (14), un refroidis- seur de gaz (11), un échangeur interne (9), un module de détente (12) et un évaporateur (13) parcourus dans cet ordre par un fluide réfrigérant, caractérisé en ce qu'il comporte en outre : - une branche de dérivation de fluide (200) dont l'entrée est reliée à un point choisi du circuit (1) où le fluide réfrigérant se trouve à l'état essentiellement gazeux, et - un dispositif de régulation d'écoulement de fluide (15) apte à ajuster la proportion de fluide à envoyer dans la branche de dérivation en fonction de la température de décharge du fluide réfrigérant à la sortie du compresseur. 2. Circuit selon la 1, caractérisé en ce que l'entrée de la branche de dérivation (200) est reliée à la branche du circuit s'étendant entre la sortie de l'évapora- teur (13) et l'entrée de l'échangeur interne (9), et en ce que la sortie (0) de la branche de dérivation est reliée à l'entrée du compresseur (14). 3. Circuit de climatisation selon la 1, caractérisé en ce que l'entrée de la branche de dérivation (200) est reliée à la branche du circuit s'étendant entre la sortie du refroidisseur de gaz (11) et l'entrée de l'échangeur interne (9), et en ce que la sortie de la branche de dérivation est reliée à l'entrée du module de détente (12). 4. Circuit de climatisation selon la 1, caractérisé en ce que la branche de dérivation (200) est placée en parallèle avec le module de détente (12). 5. Circuit de climatisation selon l'une des 3 et 4, caractérisé en ce que le module de détente (12) et le dispositif de régulation d'écoulement de fluide (15) sont intégrés dans un même module. 2135 6. Circuit de climatisation selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le dispositif de régulation d'écoulement de fluide (15) comporte un orifice à section de passage variable (150) et des moyens de contrôle (155). 7. Circuit de climatisation selon la 6, caractérisé en ce que les moyens de contrôle (155) comportent un bulbe rempli d'un fluide de contrôle, placé sur le trajet du fluide entre la sortie du compresseur (14) et l'entrée du refroidisseur de gaz (11). 8. Circuit de climatisation selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le dispositif de régulation d'écoulement de fluide comprend un corps (1500) définissant un trajet principal de fluide réfrigérant contrôlé par un pointeau (154), et un bulbe rempli d'un fluide de contrôle aménagé dans ledit corps, le bulbe étant apte à agir sur le pointeau (154) en fonction de la pression du fluide de contrôle. 9. Circuit selon la 8, caractérisé en ce que le corps définit en outre un trajet de contrôle (Tr2) dont l'entrée est reliée à la sortie du compresseur (14) et dont la sortie est reliée à l'entrée du refroidisseur de gaz (11), le bulbe étant agencé de manière à être en contact avec le fluide qui circule dans le trajet de contrôle. 10. Circuit selon l'une des 8 et 9, caracté- risé en ce que le pointeau (154) comprend une tige de commande reliée mécaniquement au bulbe de manière à être mobile en translation en fonction de la pression exercée par le fluide de contrôle (153).
F,B
F25,B60,F24
F25B,B60H,F24F
F25B 9,B60H 1,F24F 1,F24F 11,F25B 41,F25B 49
F25B 9/00,B60H 1/32,F24F 1/00,F24F 11/02,F25B 41/04,F25B 49/02
FR2893865
A1
DISPOSITIF DE COMMANDE D'OSCILLATION D'UN JET D'EAU POUR DES DISPOSITIFS D'ARROSAGE
20,070,601
La présente invention concerne un dispositif de commande d'oscillation du jet pour des dispositifs de projection dans lesquels deux orifices opposés d'un conduit d'eau travaillent en coopération avec des blocs de recouvrement et des passages pour l'entrée d'eau d'un dispositif de commande de projection d'eau, et un ensemble d'engrenages différentiels situé au niveau du dispositif de commande d'entrée et engrène directement avec un pignon adapté d'un ensemble d'engrenages pour faire tourner les plaques rotatives en liaison de manière à réaliser la commutation séquentielle d'alimentation en eau; de telle sorte que le dispositif de commande de projection d'eau pour l'alimentation d'entrée d'une manière séquentielle, ce qui a pour effet que le dispositif de commande de projection d'eau peut avoir été gêné par l'écoulement d'eau et que l'ensemble d'engrenages peut tourner de façon précise de manière uniforme et sans aucun effort. En se référant à la figure 1 annexée à la présente demande, qui montre une vue en coupe en perspective partielle d'un dispositif classique de commande d'oscillation d'un jet du dispositif d'arrosage. Un tel dispositif de commutation d'oscillation du jet inclut un dispositif d'oscillation 10, dans lequel l'écoulement d'eau traversant l'orifice d'entrée 11 est éjecté vers une roue à aubes 10, ce qui provoque la rotation de la roue à aubes 12 et l'actionnement d'un engrenage 13 relié à cette roue à aubes. Alors la roue d'entraînement 13 doit être entraînée par une vis sans fin et amener la roue d'entraînement 13 à être fixée autant que possible au même axe pour tourner avec le pignon à vis sans fin 14. Une tige saillante 161, qui est en butée contre un processus de guidage spirale 51 de la roue cylindrique 15 est repoussée par le déplacement du renfoncement spirale de guidage 151 et limitée à un déplacement en va-et-vient dans la fente allongée ovale 171 d'un siège 17 de glissement 17. Par conséquent, un corps de bouchon moulé d'un seul tenant 16 est forcé de se déplacer en va-et-vient d'un orifice de sortie d'eau 18 de manière à modifier l'espace d'évacuation de l'eau et par conséquent modifier la quantité d'eau du dispositif d'arrosage d'eau en fonction de l'orifice de sortie d'eau 18 de ce dernier. Il existe certains inconvénients comme par exemple un dispositif classique de commande d'oscillation d'arrosage pour des dispositifs d'arrosage. Tout d'abord l'écoulement d'eau qui fait tourner la roue à eau 12 doit être projeté sous une pression suffisante pour actionner la rotation de la roue d'entraînement de manière à actionner la rotation de la roue cylindrique 15 et le plongeur à tige 16 sur une séquence. Dans le cas de la. roue cylindrique 15 et de la roue de projection 16 qui, en étant soumises à une interférence réciproque, tendent à s'arrêter de fonctionner. En second lieu, lorsque le corps formant bouchon 16 se déplace en va-et-vient dans son siège de coulissement 16, un écoulement d'eau peut pénétrer par filtrage dans le jeu coulissant 17 en passant par la fente étroite de forme allongée 171. De ce fait, même dans le cas d'une pression d'eau élevée, l'écoulement d'eau cumulée dans la fente de coulissement 17 peut former une couche résistive qui entraîne un blocage du corps de bouchon 16. En outre, le canal de circulation 12 peut interférer avec le corps de bouchon 16 et devenir une rotation difficile lors de son :Fonctionnement. Un autre dispositif de commande d'oscillation du dispositif de projection oscillant pour des arroseurs est décrit dans le brevet US N 4860954, dans lequel le dispositif d'arrosage utilise la rotation d'un impulseur de manière à produire un déplacement en va-et-vient de l'arbre, et une came excentrique est disposée à l'extrémité de l'arbre en communication avec un tube. La plupart du temps, la seconde partie antérieure utilise un grand nombre d'éléments d'assemblage et a une structure particulièrement compliquée, ce qui a pour effet que l'assemblage devient difficile et prend du temps. C'est pourquoi un but principal de l'invention est de fournir un dispositif de projection d'eau pour la commande de l'oscillation d'un jet, dans lequel une liaison d'une roue à engrenage d'un dispositif de commande de pulvérisation engrène directement avec une partie appariée d'un engrenage pour fournir un mécanisme de liaison en permettant à un ensemble de blocs de revêtement de tourner graduellement: pour commuter la quantité d'eau d'admission envoyée à ce dispositif de commande de pulvérisation tout en évitant une interférence de fonctionnement avec l'écoulement d'eau, et l'ensemble de train d'engrenages permet de façon précise la rotation du dispositif de commande d'écoulement d'une manière commode et aisée. C'est pourquoi le second but de la présente invention est de fournir un dispositif de projection d'oscillation pour un jet d'eau pour des dispositifs d'arrosage, dans lesquels un ensemble d'orifices d'une conduite d'eau travaillent avec des blocs de recouvrement et des passages d'entrée pour l'eau du dispositif de commande de pulvérisation d'eau, et le pignon modifié du dispositif de commande de projection d'eau est entraîné directement en rotation par l'ensemble de son train d'engrenages d'une manière graduée, selon une conception facile et plus précise de la présente invention. De façon plus précise l'invention est caractérisée par le fait qu'elle comporte un dispositif de commande de projection d'eau servant à actionner l'opération d'actionnement d'un corps de projection sur différents angles, qui un ensemble formé d'un engrenage comportant un rotor est monté à l'intérieur du dispositif de commande du dispositif d'arrosage, un dispositif de commande d'oscillation du jet de projection est prévu dans le mécanisme de liaison avec l'engrenage, que le dispositif de commande d'oscillation du jet de pulvérisation constitué par une conduite d'eau comportant une pluralité d'orifices définis dans ce conduit et un dispositif de commande du jet de pulvérisation comportant une roue d'engrenage de liaison située à une extrémité et une pluralité de blocs de recouvrement qui s'étendent sur l'autre extrémité de ce dispositif, la roue d'engrenage de liaison du dispositif de commande de pulvérisation engrenant directement avec un pignon apparié de l'engrenage, et les blocs de recouvrement situés sur cette autre extrémité étant insérés de façon précise dans les orifices d'entrée de ces blocs, ce qui a pour effet que la roue d'engrenage et les blocs de recouvrement pour le dispositif de commande de pulvérisation sont actionnés par l'engrenage pour tourner conjointement avec ce dernier de manière graduelle afin de commuter la quantité d'envoi d'eau autorisée à pénétrer dans ces orifices d'entrée et ainsi de faire osciller de façon rythmique un jet projeté d'une position éloignée à une position de proximité et d'une position de proximité à une position éloignée de manière à obtenir ainsi une distribution uniforme de la pulvérisation sur un gazon. Selon une autre caractéristique de l'invention, la conduite d'eau comporte un pignon fixe monté sur une extrémité de manière à engrener avec un pignon d'extrémité fixe de l'engrenage. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de commande d'arrosage comporte également une extrémité d'entrée pour l'eau et un siège mobile qui sont étroitement réunis par l'intermédiaire d'un ensemble de canaux pour y loger le conduit pour l'eau. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'extrémité d'entrée pour l'eau comporte un siège annulaire pour une pluralité de blocs d'insert qui font saillie à partir de l'emplacement d'engagement d'un raccord de positionnement possédant une pluralité de renfoncements d'insert définissant sa surface. Selon une autre caractéristique de l'invention, le raccord de positionnement possède une partie conique annulaire équipée d'une pluralité de plaques d'arrêt inverse et de plaques flexibles possédant chacune des ouvertures dentées définissant leur surface intérieur, et que l'extrémité annulaire conique du raccord de positionnement étant couplée de manière à coopérer avec un siège d'arrêt défini par une surface dentée et s'étendant sur l'extrémité opposée du pignon fixé de la conduite d'eau, en permettant aux nervures dentées et aux plaques souples de s'étendre élastiquement et d'engrener élastiquement avec la surface dentée du siège d'arrêt, et que leurs plaques de butée inverses soient en butée de façon précise contre un bord latéral intérieur du siège de butée qui y est logée. Selon une autre caractéristique de l'invention, il est prévu comme dispositifs de projection d'eau, une section médiane de la conduite d'eau qui est définie par une pluralité de gorges annulaires dans chacune desquelles est logé un joint annulaire. Selon une autre caractéristique de l'invention, une plaque de lubrification est couplée au côté latéral intérieur entre le pignon fixe du conduit d'eau et le pignon du siège mobile de ce dernier. Selon une autre caractéristique de l'invention, les orifices d'entrée de la conduite d'eau peuvent être disposés symétriquement sur la surface extérieure communiquant avec l'intérieur de la conduit d'eau, qu'un siège d'aboutement annulaire étagé est défini par une cavité dans laquelle est disposé une extrémité du conduit de circulation d'eau, un niveau de faible diamètre est disposé au centre de cette cavité de manière à permettre un déplacement de la chambre et un déplacement de collecte d'eau à partir d'au moins deux faces latérales du siège annulaire en forme de butée en anneau respectivement, le dispositif de commande de jet étant logé dans la chambre de déplacement de manière que deux blocs de recouvrement du dispositif de commande de projection soient disposés sur des bords latéraux d'une plaque de liaison de manière à former une configuration en forme de H et un renflement symétrique tourné vers l'extérieur en formant des parties courbes opposées sur les deux côtés de la plaque de liaison pour définir un passage d'entrée pour l'eau, et au niveau des deux côtés inférieur et supérieur de la plaque de liaison, en permettant aux blocs de recouvrement de venir en butée réciproque contre le siège annulaire de butée et permettant à la plaque de s'étendre en travers de la cavité de manière à maintenir un espace approprié. Selon une autre caractéristique de l'invention, une soupape de détente basse pression, sur laquelle peut être monté un ressort, peut être logée dans l'évent de la conduite d'eau, que les deux extrémités de la vanne de détente comportent respectivement une bride de butée conique ou une bride de butée annulaire, dans laquelle une bride de butée annulaire est supportée élastiquement par un ressort, ce qui permet à la bride de butée de forme conique de venir précisément en butée contre la paroi intérieure de cette cavité, la plaque de liaison du dispositif de commande de butée pouvant également comportant une nervure en renfoncement indentée sur un bord d'extrémité de manière à correspondre de façon précise à l'évent de telle sorte qu'en fonction de l'intensité de la puissance de l'eau, la soupape de détente peut être actionnée de manière à fournir la fonction de détente de pression dans le cas d'une pression d'eau excessive. Selon une autre caractéristique de l'invention, les orifices d'entrée de la conduite d'eau peuvent être également disposés sur le côté intérieur d'une entrée du conduit d'eau et à être réalisés respectivement sous la forme d'une paire d'orifices en forme d'éventails ayant des faces d'arrêt dissymétriques formées entre elles, en permettant à une chambre de mouvement et une chambre de collecte d'eau se former des deux côtés des faces de butée et finalement raccorder fluidiquement les orifices d'entrée entre eux, le dispositif de commande de projection pouvant également comporter une paire de blocs recouvrant, conformés de façon similaire, mais avec une beaucoup plus grande taille que les orifices d'entrée en permettant aux blocs recouvrant de tourner de façon uniforme sur les surfaces d'arrêt afin de recouvrir les deux orifices d'entrée d'une manière graduelle pour commuter la quantité d'eau arrivant, qui y est envoyée. D'autres caractéristiques et avantages de la 15 présente invention, ressortiront de la description donnée ci-après, prise en référence aux dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1, dont il a déjà été fait mention, est une vue en perspective partielle d'un dispositif de 20 commande de projection d'eau usuel oscillant classique, pour des dispositifs de pulvérisation d'eau; - la figure 2 est une vue en coupe transversale de l'ensemble de la présente invention; - 1a figure 3 est une vue en perspective éclatée 25 d'un dispositif de commande d'oscillation parallèle de la présente invention; - la figure 4 est une vue en perspective de l'ensemble du dispositif de commande d'oscillation de pulvérisation de la présente invention; - la figure 5 est une vue en coupe transversale de l'ensemble du dispositif de commande d'oscillation de pulvérisation de la présente invention; - la figure 6 est une vue en élévation latérale de la figure 5 dans le sens de rotation; - la figure 7 est un schéma représentant le 30 35 dispositif de commande pour la pulvérisation selon la présente invention qui fait tourner graduellement un étage d'alimentation moyenne; - la figure 8 est une vue en élévation latérale de l'objet de la figure 7 lors de l'opération de rotation; - la figure 9 est un schéma représentant une pulvérisation. projetée selon la présente invention, et réparti uniformément sur le gazon selon une disposition éloignée - proche et proche - éloignée; - la figure 10 est un schéma représentant le dispositif de commande de pulvérisation selon la présente invention, pivoté graduellement dans un état correspondant à une alimentation en eau minimale; - la figure 11 est une vue en élévation latérale 15 de l'objet de la figure 10 lors d'une opération de rotation; -la figure 12 est une vue en perspective de la présente invention mise en oeuvre dans un dispositif d'arrosage vertical; 20 - la figure 13 est une vue en perspective éclatée d'une autre forme de réalisation du premier dispositif de commande de pulvérisation de la présente invention; - la figure 14 est une vue en coupe transversale à l'état assemblé d'une autre forme de réalisation du 25 dispositif de commande de l'objet selon la présente invention; figure 15 est une vue en coupe transversale à l'état assemblé d'une autre forme de réalisation du dispositif de commande de l'objet selon la présente 30 invention; - la figure 16 est un schéma-bloc représentant une autre forme de réalisation du dispositif de commande de pulvérisation de ce dispositif, entraîné graduellement en rotation jusqu'à un stade d'alimentation moyenne en eau; 35 - la figure 17 est un schéma-bloc représentant une autre forme de réalisation du dispositif de commande de pulvérisation de ce dispositif, entraîné graduellement en rotation jusqu'à un stade d'alimentation minimum en eau; - la figure 18 est un schéma-bloc représentant une autre forme de réalisation du dispositif de commande de pulvérisation de ce dispositif, entraîné graduellement en rotation jusqu'à un stade d'alimentation minimale en eau; et - la figure 19 est une vue en coupe transversale 10 du système d'actionnement de la figure 18 dans un état de pression élevée d'eau. La figure 2 est une variante représentant la vue en coupe transversale de la présente invention à l'état assemblé. 15 La présente invention concerne un dispositif de commande d'oscillation de pulvérisation pour des dispositifs de pulvérisation dans lesquels un dispositif d'arrosage possède un type horizontal ou un type vertical tel que représenté sur la figure 12, mais possède un corps 20 de pulvérisation actionné selon différents angles d'oscillation par l'intermédiaire d'un ensemble du corps du dispositif de pulvérisation constitué par une entrée pour l'eau 20, un raccord de positionnement 30, un raccord mobile 40, un siège de couplage 50, une partie de tête de 25 sortie d'eau 60 et un engrenage 70. L'entrée 20 pour l'eau et la sortie 21 pour l'eau sont connectées fluidiquement à l'orifice d'ajustement 221 d'une vanne de commande de l'eau qui peut être ajustée de manière à régler la quantité d'eau qui lui est envoyée. Le raccord de positionnement 30 30 possède un trou de limitation 31 situé sur un côté de manière à coopérer avec une tige de poussée 321 d'un dispositif de commutation d'entrée d'eau 32 de manière à commuter les sorties d'eau (non alignées dans le schéma) et donc modifier la direction d'oscillation du corps de 35 pulvérisation. Le siège de couplage 50 est monté entre le siège mobile 40 et l'élément de sortie d'eau 60 de ce dernier. L'engrenage 70, dont une extrémité est montée d'un côté du siège de couplage 50, est logé à l'intérieur du logement du siège mobile 40. L'engrenage 70, dont une extrémité est montée sur un côté du siège de couplage 50 est équipé d'un pignon d'extrémité avant 701 pour engrener en va-et-vient avec un pignon fixe 81 d'une conduite d'eau pour engrener avec un pignon d'entraînement articulé sur un impulseur, ce qui a pour effet que l'impulseur et le pignon d'entraînement sont situés respectivement des deux côtés du centre du raccord 50 du siège 50 du raccord. L'impulseur tourne dans une direction déterminée par l'écoulement d'eau arrivant et passant par les sorties pour l'eau. La conduite d'eau 80 est montée à l'intérieur des canaux 23, 41 étroitement raccordés de l'extrémité d'entrée d'eau et son siège mobile 40. L'intérieur du canal 23 de l'extrémité d'entrée d'eau 3 est équipé d'un siège annulaire 232 possédant une pluralité de blocs d'insertion 231 qui font saillie sur ce siège pour coopérer avec un raccord de positionnement 90 possédant une pluralité de renfoncements d'inserts 91 définissant la surface représentée en 3. Le raccord de positionnement 90 possède une partie conique annulaire équipée d'une pluralité de plaques de blocage d'inversion 92 et de plaques flexibles 93 qui sont disposées de façon alternée entre elles de telle sorte que chaque bloc flexible 93 comporte des nervures dentées 931 définissant sa surface intérieure. Le conduit d'eau 80 possède un siège d'arrêt pas-à-pas comportant une surface dentée 821 définissant sur son extrémité, dans une position située à l'opposé du pignon fixe 81, pour le couplage du raccord de positionnement 90 avec ce dernier en permettant à des nervures dentées des plaques flexibles 93 de fléchir élastiquement et d'engrener respectivement avec les dents de la surface dentée 821 de cet élément, et aux plaques d'arrêt inverse 92 de s'étendre et venir fermement en butée contre le bord avant du siège d'arrêt 82. La conduite d'eau 80 possède une section médiane équipée d'une pluralité de gorges annulaires 83 dans chacune desquelles est logée une bague d'étanchéité annulaire 831, et une paire d'orifices d'entrée opposée 84 définis entre eux. Les bagues d'étanchéité 831 de cette unité sont respectivement en butée étroitement contre les parois latérales des canaux 23, 42 du dispositif d'entrée d'eau et du siège mobile 40 de manière à obtenir un effet d'étanchéité à l'eau et d'éviter le problème de la fuite d'eau en ces endroits. En outre, le pignon fixe 81 et le siège de butée 82, qui s'étendent sur les deux bords d'extrémité de la conduite d'eau 80 sont: supportés respectivement par le conduit 41 et par les plaques 92 de butée inverse de ces canaux pour retenir la conduite d'eau 80 en un emplacement de butée contre elle. En outre une plaque lubrifiante 85 est insérée entre le pignon fixe 81 et le conduit 41 de ce dernier. Le conduit d'eau 80 possède également un siège de butée de forme annulaire étagée 66 défini par la cavité 86 formée en lui et l'intérieur du dispositif de cette unité, et un évent 862 ayant un diamètre plus petit situé au centre de la cavité 861, qui permet la formation d'une chambre de déplacement 87 et d'une chambre de collecte d'eau 88 respectivement des deux côtés latéraux du siège de butée annulaire 86. Les orifices d'entrée 84 et l'évent 862 permettent la pénétration d'un écoulement d'eau à l'intérieur du siège mobile 40. En outre, le dispositif de pulvérisation 89 comporte une roue de liaison engrenée avec un pignon apparié 703 de l'ensemble d'engrenages 70. Le dispositif de commande de pulvérisation 89 est monté de manière à pouvoir pivoter sur l'intérieur de l'élément formant chambre 87. Sur l'extrémité opposée de la roue d'engrenage de liaison 891 du dispositif de commande de déplacement 889 sont disposées des plaques de liaison 892 et une paire de blocs de recouvrement: 893 conformément au système des orifices d'entrée 84 pour former une configuration en forme de H. Les blocs de recouvrement 893 sont renflés symétriquement vers l'extérieur en leur centre pour former des courbures opposées et s'étendre latéralement sur les deux côtés des blocs de liaison 892 en permettant la formation d'un passage d'admission d'eau 894 de former les côtés supérieur et inférieur respectivement des plaques de liaison. En outre, les blocs de recouvrement 893 sont en contact avec le joint d'étanchéité d'aboutement 196 en permettant à la plaque de limitation 892 se s'étendre en travers de la partie supérieure de la cavité 861, tout en conservant un espace approprié comme cela est représenté sur la figure 4. En fonctionnement, lorsque l'engrenage principal 70 est entraîné en rotation par le pignon d'entraînement de l'impulseur dans une direction déterminée par celle de l'écoulement d'eau arrivant pour actionner le mécanisme oscillant du corps B de pulvérisation, le pignon apparié 703 de l'ensemble d'engrenages 70 fait tourner la roue de liaison 891 du dispositif de commande d'arrosage 89 en liaison avec la précédente. Lorsque les passages pour l'entrée d'eau 894 du dispositif de commande d'arrosage 89 sont entièrement alignés avec les orifices d'entrée 84 de ces derniers, comme représenté sur les figures 5, 6, une quantité plus importante d'eau d'alimentation peut traverser les orifices d'entrée 84 disposés dans les deux bords latéraux du conduit d'eau 80 et l'évent 82 peut évacuer un écoulement traversant la chambre de déplacement 87 et faire pénétrer le siège d'entrée 40 avant qu'il sorte par les orifices de sortie d'eau latéralement par rapport aux côtés 80 du conduit et ainsi que l'évent 862 pour traverser la chambre de mouvement 87 et traverser l'évent mobile 40 avant de traverser les deux sorties du siège 50 du raccord, l'impulseur et l'élément. de tête de sortie d'eau 60 selon une séquence pour être transmise à l'extérieur par le corps B de pulvérisation dans l'atmosphère. Par ailleurs, la pulvérisation peut également être projetée sur une distance dans l'étage d'alimentation en eau plus grande. En outre l'ensemble d'engrenage 70, qui est maintenu dans son fonctionnement de rotation, les plaques rotatives 885 tournent graduellement pour se rapprocher des orifices d'entrée 84 et les recouvrir pas-à-pas comme cela est représenté sur les figures 7, 8 de manière à modifier la quantité d'eau similaire d'entrée d'une manière séquentielle. Ainsi, en fonction du mouvement de déplacement du corps de pulvérisation B et la quantité d'alimentation en eau d'entrée, le jet de pulvérisation A oscille de façon rythmique sur une distance éloignée, puis d'une distance proche à une distance éloignée jusqu'à une distance éloignée de manière à réaliser une distribution uniforme sur un gazon comme représentée sur la figure 9. Lorsque les plaques de recouvrement 893 sont complètement retournées sur les orifices d'entrée 84 représentés sur les figures 10, 11, l'écoulement d'eau, en dehors de l'eau qui s'infiltre par des interstices présents entre les plaques de recouvrement 896 et les orifices d'entrée 84, l'écoulement d'eau passe par l'évent 862 de la chambre de collecte d'eau 88 pour pénétrer clans la chambre de déplacement 87. De ce fait, même lorsque les orifices d'entrée 84 sont complètement fermés par des plaques de recouvrement 896 (c'est-à-dire que l'écoulement A est projeté à une faible distance), une quantité suffisante d'eau d'entrée d'admission peut encore être maintenue pour conserver l''impulseur et l'ensemble d'engrenages 70 et faciliter un mouvement d'oscillation normal du corps de pulvérisation B en fournissant de ce fait le meilleur état d'application. En outre, la roue de liaison de 891 avec le dispositif de commande de pulvérisation 89 engrène directement avec le pignon apparié 703 de l'ensemble d'engrenages 70 de manière à former un mécanisme de liaison, ce qui permet aux blocs 89 de tourner conjointement à leur tour et de commuter la quantité d'alimentation en eau d'entrée d'une manière graduelle. C'est pourquoi, le dispositif de commande de projection 89 doit éviter l'interférer avec l'écoulement d'eau en fonctionnement, et que l'ensemble d'engrenages 70 peut provoquer de façon précise la rotation du dispositif de commande de projection 89 d'une manière uniforme et sans effort. En outre, lorsqu'une force est appliquée pour couder le corps de pulvérisation B et déplacer de façon synchrone l'organe de sortie d'eau 60, le siège de couplage d'eau 50, le mécanisme de pignon 70, la tige mobile 40 dans le mécanisme de liaison, la tige fixe 80 du conduit d'eau 80 qui coopère avec le pignon d'extrémité frontale 701 de l'ensemble de mécanisme de pignon 70 tout en commandant la rotation du conduit 80 à l'intérieur des canaux 23, 41 de l'extrémité d'entrée d'eau 20 et du siège mobile 40 de ce dernier. Par ailleurs, grâce à l'agencement des nervures dentées 931 des plaques flexibles 93 reliées élastiquement et engrenant avec la surface d'entée 821 du conduit d'eau 80, la surface dentée 821 du conduit d'eau 80 rebondit à l'extérieur des plaques flexibles 93 du raccord de positionnement 90 et fait tourner en sens inverse des aiguilles d'une montre les nervures dentées 931 pour établir une rotation pas-à-pas de la plaque flexible 93 de cette manière. C'est pourquoi lorsque le corps de pulvérisation B est coudé à force, une résistance peut être régénérée de manière à éviter des endommagements du corps de pulvérisation B provoqués par une force excessive appliquée à ce dernier. En se référant maintenant à la figure 13, on va on va montrer de quelle manière une vue en perspective éclatée d'une autre forme de réalisation du dispositif de commande d'arrosage oscillant selon la présente invention (en association à la figure 14). Dans la présente invention on peut également avoir une conduite d'eau 80', comportant un pignon fixe 81' et un siège de butée 82' défini par une surface dentée 821' s'étendant au niveau des deux extrémités de la cellule. Une pluralité de renfoncement 83', qui sont préréglés presque dans n'importe quelle position appropriée pour loger une bague d'étanchéité 831 respectivement en elle. La conduite d'eau 80' possède également une paire d'orifices en forme d'éventail 84' qui sont disposés symétriquement sur le côté intérieur de cette pièce pour définir une paire de faces d'arrêt 841' disposées entre elles de façon symétriquement en permettant un déplacement de la chambre 85' et une chambre 86' de collecte de l'eau pour former, des deux côtés des faces de butée 841' et de raccorder de façon fluidique aux orifices d'entrée 84' de ces dernières. Un dispositif de commande de pulvérisation 89' est saisi par un pignon de liaison 891' et une paire de blocs de recouvrement 892' s'étendant dans une extrémité opposée du pignon d'engrenage de liaison 891' et formé de façon similaire à l'intérieur des orifices de la roued'engrenages de liaison 891' et séparés par une forme similaire des orifices d'entrée 84' de ce dernier. Les blocs de recouvrement 891' de cette unité sont réalisés en étant plus légers que les ouvertures d'entrée 83'. C'est pourquoi lorsque la roue de pignon d'engrenage 891' du dispositif ce commande de pulvérisation 89' est activée pour commander la rotation conjointement avec l'ensemble de mécanisme d'engrenage 891' des blocs de recouvrement 892' et que les deux blocs de recouvrement 807' peuvent tourner sur des faces supérieures 841' et graduellement recouvrir l'un des deux orifices d'entrée 84' pas-à-pas de manière à commuter la quantité d'entrée d'alimentation en eau qui y arrive aux deux orifices d'entrée 84' pas-à-pas de manière à commuter la quantité d'eau d'entrée qui est envoyée de ce fait. C'est pourquoi, lorsque le pignon de mécanisme 891' du dispositif de commande de pulvérisation 889' est actionné de manière à tourner conjointement avec l'ensemble de pignons 70 de ce dispositif, les blocs de recouvrement 891' peuvent tourner au niveau de leurs emplacements d'extrémité 841' et recouvrir graduellement les deux orifices d'entrée 84 et 84' de manière à commuter la quantité d'entrée d'eau qui lui est envoyée. C'est pourquoi, lorsque le pignon d'engrenage 891' du dispositif de commande de pulvérisation est actionné conjointement avec l'ensemble du mécanisme de pignon 70 pour tourner conjointement avec l'ensemble du train d'engrenage 70, les deux blocs de recouvrement 892' peuvent tourner sur les faces d'arrêt 881' et de ce fait graduellement recouvrir les deux orifices d'entre 84' pas-à-pas de manière à commuter le déplacement d'alimentation en eau d'entrée de ce fait. Lorsque les blocs de recouvrement 892' se complètent dans les faces supérieures 881', l'écoulement d'eau, qui est collecté dans la chambre de collecte 86' peuvent circuler en une quantité plus importante dans les deux orifices d'entrée 84' et dans la chambre de déplacement 83' pour pénétrer à l'intérieur du siège mobile 40 en permettant au jet A projeté de se rassembler à une distance telle que représentée sur la figure 15. Si les blocs de recouvrement 892' empêchent une rotation du capot sur les deux orifices inférieurs 84' d'une manière graduelle, et ce en recouvrant partiellement à complètement respectivement sur les figures 16, 17, le jet de projection A est protégé aussi loin que la distance proche de manière à arroser le gazon d'une manière uniforme. En se référant à la figure 18, on y voit représenté une vue en coupe transversale à l'état assemblé d'une troisième forme de réalisation de la présente invention appliqué sous une basse pression d'eau. La soupape antiretour 863 comporte un ressort 8631 qui est monté dans une soupape et logé dans l'évent 862 du conduit d'eau 80 de cette soupape. Les deux extrémités des deux soupapes de détente 803 comportent chacune une bride de butée rétrécie 832 et une bride annulaire de butée 833 dans lequel la bride annulaire de butée 1633 est supportée élastiquement. par le ressort 8631, ce qui permet à la bride d'arrêt conique 8632 de venir précisément en butée contre la paroi intérieure de ces cavités 861. En outre la plaque de liaison 892 du dispositif de commande à ressort 89 peut également comporter un renfoncement en forme de rainure 8921 qui est indentée sur une extrémité de manière à correspondre de façon précise à l'évent 862 de telle sorte que la soupape antiretour 863 peut être actionnée pour se déplacer à l'intérieur de l'évent 862 en direction de la seconde rainure en renfoncement 8921. Dans le cas d'une faible pression d'eau, l'écoulement d'eau peut pénétrer dans les orifices de droit 84 ainsi que dans la vanne antiretour 863 et dans son évent 862. Cependant, dans le cas d'une pression d'eau plus élevée, la bride d'arrêt annulaire 8633 est repoussée par la pression d'eau le long de l'évent 862 et est repoussée de manière à glisser le long de l'évent 862 et à se déplacer jusqu'à la rainure en renfoncement 8921 comme représenté sur la figure 19, de manière à assumer ainsi la fonction de détente de pression
Ce dispositif servant à actionner un corps de projection sur différents angles, dans lequel un ensemble formé d'un engrenage (70) comportant un rotor est monté dans le dispositif de commande du dispositif d'arrosage, un dispositif de commande d'oscillation avec projection est prévu dans le mécanisme de liaison d'engrenage, le dispositif de commande d'oscillation étant constitué par une conduite d'eau comportant une pluralité d'orifices définissant et un dispositif de commande pour l'eau comportant une roue d'engrenage de liaison et une pluralité de blocs de recouvrement sur l'autre extrémité, la roue d'engrenage de liaison provoquant la commutation de la quantité d'envoi d'eau autorisée à pénétrer dans ces orifices d'entrée et une distribution uniforme de la pulvérisation d'eau sur le gazon.Application notamment aux dispositifs de projection d'eau sous la forme de jets oscillants.
1. Dispositif de commande d'oscillation de jet de pulvérisation pour arroseurs, qui comporte un dispositif de commande d'arrosage (89) servant à actionner l'opération d'arrosage d'un corps de pulvérisation sur différents angles, dans lequel un ensemble d'engrenages (70) et un rotor sont montés à l'intérieur dudit dispositif de commande d'arrosage (89), caractérisé en ce que le dispositif de commande d'oscillation est constitué par une conduite d'eau (20) comportant une pluralité d'orifices d'entrée (21) et en ce que le dispositif de commande d'arrosage (89) comporte une roue d'engrenage de liaison (891) située à une extrémité et une pluralité de blocs de recouvrement (893) qui s'étendent sur l'autre extrémité de ce dispositif , ladite roue de liaison (891) engrenant directement avec un pignon apparié de l'ensemble d'engrenages (70), et les blocs de recouvrement (893) étant insérés de façon précise dans lesdits orifices d'entrée (21), ce qui a pour effet que la roue de liaison et les blocs de recouvrement sont actionnés par l'ensemble d'engrenages pour tourner conjointement avec ce dernier de manière graduelle afin de commuter la quantité d'envoi d'eau autorisée à pénétrer dans les orifices d'entrée (21) et ainsi de faire osciller de façon rythmique un jet projeté d'une position éloignée à une position de proximité et d'une position d'extrémité à une position éloignée de manière à obtenir ainsi une distribution uniforme de la pulvérisation sur un gazon. 2. Dispositif de commande d'oscillation de pulvérisation pour des dispositifs de projection d'eauselon la 1, caractérisé en ce que la conduite d'eau (20) comporte un pignon fixe (81) monté sur une extrémité de manière à engrener avec un pignon d'extrémité fixe de l'engrenage. 3. Dispositif de commande d'oscillation de pulvérisation pour des dispositifs d'arrosage selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de commande d'arrosage comporte également une extrémité d'entrée pour l'eau et un siège mobile qui sont étroitement réunis par l'intermédiaire d'un ensemble de canaux pour y loger le conduit pour l'eau. 4. Dispositif de commande d'oscillation de jet pour des dispositifs de distribution d'eau selon la 3, caractérisé en ce que l'extrémité d'entrée pour l'eau comporte un siège annulaire pour une pluralité de blocs d'insert qui font saillie à partir de l'emplacement d'engagement d'un raccord de positionnement possédant une pluralité de renfoncements d'insert définissant sa surface. 5. Dispositif de commande d'oscillation de jet oscillant pour un dispositif de projection d'eau selon la 4, caractérisé en ce que le raccord de positionnement (30) possède une partie conique annulaire équipée d'une pluralité de plaques d'arrêt inverse et de plaques flexibles possédant chacune des ouvertures dentées définissant leur surface intérieur, et que l'extrémité annulaire conique du raccord de positionnement (30) étant couplée de manière à coopérer avec un siège d'arrêt défini par une surface dentée et s'étendant sur l'extrémité opposée du pignon fixé de la conduite d'eau (20), en permettant aux nervures dentées (931) et aux plaques souples (93) de s'étendre élastiquement et d'engrener élastiquemenu avec la surface dentée du siège d'arrêt, et que leurs plaques de butée inverses soient en butée de façon précise contre un bord latéral intérieur du siège debutée qui y est logée. 6. Dispositif de commande d'oscillation de jet de pulvérisation selon la 5, caractérisé en ce qu'il est prévu comme dispositifs de projection d'eau, une section médiane de la conduite d'eau (20) qui est définie par une pluralité de gorges annulaires dans chacune desquelles est logé un joint annulaire. 7. Dispositif de commande d'oscillation de jet pour des dispositifs de jet de pulvérisation selon la 2, caractérisé en ce qu'une plaque de lubrification est couplée au côté latéral intérieur entre le pignon fixe du conduit d'eau et le pignon du siège mobile de ce dernier. 8. Dispositif de commande d'oscillation de jet pour des dispositifs de pulvérisation d'eau selon la 1, caractérisé en ce que les orifices d'entrée de la conduite d'eau (20) peuvent être disposés symétriquement sur la surface extérieure communiquant avec l'intérieur de la conduit d'eau, qu'un siège d'aboutement annulaire étagé est défini par une cavité dans laquelle est disposé une extrémité du conduit de circulation d'eau, un niveau de faible diamètre est disposé au centre de cette cavité de manière à permettre un déplacement de la chambre et un déplacement de collecte d'eau à partir d'au moins deux faces latérales du siège annulaire en forme de butée en anneau respectivement, le dispositif de commande de jet étant logé dans la chambre de déplacement de manière que deux blocs de recouvrement du dispositif de commande de projection soient disposés sur des bords latéraux d'une plaque de liaison de manière à former une configuration en forme de H et un renflement symétrique tourné vers l'extérieur en formant des parties courbes opposées sur les deux côtés de la plaque de liaison pour définir un passage d'entrée pour l'eau, et au niveau des deux côtés inférieur et supérieur de la plaque de liaison, en permettant auxblocs de recouvrement de venir en butée réciproque contre le siège annulaire de butée et permettant à la plaque de s'étendre en travers de la cavité de manière à maintenir un espace approprié. 9. Dispositif de commande d'oscillation d'un jet de pulvérisation pour des dispositifs d'arrosage selon la 8, caractérisé en ce qu'une soupape de détente basse pression, sur laquelle peut être monté un ressort, peut être logée dans l'évent de la conduite d'eau, que les deux extrémités de la vanne de détente comportent respectivement une bride de butée conique ou une bride de butée annulaire, dans laquelle une bride de butée annulaire est supportée élastiquement par un ressort, ce qui permet à la bride de butée de forme conique de venir précisément en butée contre la paroi intérieure de cette cavité, la plaque de liaison du dispositif de commande de butée pouvant également comportant une nervure en renfoncement indentée sur un bord d'extrémité de manière à correspondre de façon précise à l'évent de telle sorte qu'en fonction de l'intensité de la puissance de l'eau, la soupape de détente peut être actionnée de manière à fournir la fonction de détente de pression dans le cas d'une pression d'eau excessive. 10. Dispositif de commande d'oscillation d'un dispositif d'arrosage pour des dispositifs d'arrosage selon la 1, caractérisé en ce que les orifices d'entrée de la conduite d'eau peuvent être également disposés sur le côté intérieur d'une entrée du conduit d'eau et à être réalisés respectivement sous la forme d'une paire d'orifices en forme d'éventails ayant des faces d'arrêt dissymétriques formées entre elles, en permettant à une chambre de mouvement et une chambre de collecte d'eau se former des deux côtés des faces de butée et finalement raccorder fluidiquement les orifices d'entrée entre eux, le dispositif de commande de projection pouvant égalementcomporter une paire de blocs recouvrant, conformés de façon similaire, mais avec une beaucoup plus grande taille que les orifices d'entrée en permettant aux blocs recouvrant de tourner de façon uniforme sur les surfaces d'arrêt afin de recouvrir les deux orifices d'entrée d'une manière graduelle pour commuter la quantité d'eau arrivant, qui y est envoyée.
B
B05
B05B
B05B 12
B05B 12/00
FR2888427
A1
"PROCEDE DE REGULATION DE CHAUFFAGE, APPAREIL DE CHAUFFAGE ET MODULE DE TELECOMMANDE ASSOCIES"
20,070,112
L'invention est relative à un procédé de régulation de chauffage par transmission sans contact. L'invention est également relative à un appareil de chauffage, régulé de préférence par thermostat, comportant un moyen de transmission sans contact pour la mise en oeuvre d'un procédé selon l'invention. L'invention est enfin relative à un module de télécommande sans contact destiné à la mise en oeuvre d'un procédé selon l'invention. Actuellement, les appareils de chauffage électrique présentent des thermostats et sont compatibles avec des modules de programmation de chauffage ou des dispositifs de programmation de moyen de chauffage destinés à être connectés et déconnectés sur une prise électrique appropriée de l'appareil. Il est ainsi possible de débrancher ou de déconnecter le module de programmation pour effectuer une programmation, puis de reconnecter ou rebrancher ce module de programmation sur un appareil de chauffage ou un groupe d'appareils de chauffage à réguler. On peut également séparer la commande de l'appareil, en particulier pour assurer une protection électrique en salle de bains, en évitant ainsi les risques électriques au voisinage des points d'eau. On peut également, dans le cas de climatisations, utiliser des boîtiers séparés reliés par liaison monodirectionnelle sans contact à l'appareil de climatisation, pour en gérer le fonctionnement. On utilise également des liaisons monodirectionnelles sans contact pour commander à distance des appareils audiovisuels, tels que télévisions, radio-récepteurs, lecteurs de sons enregistrés sur des phonogrammes (cassettes à bandes magnétiques, cédéroms, ou autres). Généralement dans ce dernier cas, la liaison de commande est une liaison monodirectionnelle sans contact, de préférence par rayonnement infrarouge. Sur les appareils de type connu, un signal de réception des ordres émis à partir de la télécommande est obtenu sous la forme d'une indication sonore ou visuelle. Du fait que la télécommande et l'appareil sont généralement dans la même pièce, l'utilisateur perçoit l'exécution de l'ordre sonné par la télécommande en observant l'indication sonore ou visuelle correspondante. Ces dispositifs donnent généralement satisfaction pour la transmission d'ordres instantanés, mais ne permettent pas une programmation ou une modification de la configuration d'un appareil de chauffage par une transmission sans contact, en raison d'une réponse non instantanée de la variation de température recherchée. Un but de l'invention est de perfectionner l'état de la technique connu, en proposant un nouveau procédé de régulation de chauffage par transmission sans contact. Un deuxième but de l'invention est de permettre à un utilisateur de connaître la configuration d'un appareil de chauffage par simple pointage sur celui-ci. Un troisième but de l'invention est de fournir un dispositif de commande unique pour une pluralité d'appareils de chauffage pouvant être configurés distinctement. L'invention a pour objet un procédé de régulation de chauffage par transmission bidirectionnelle sans contact, pour réguler un appareil de chauffage à l'aide d'un module de télécommande bidirectionnelle sans contact, dans lequel l'appareil de chauffage comporte un moyen de transmission bidirectionnelle sans contact, comportant les étapes suivants: interrogation de l'appareil de chauffage par le module de télécommande, réception de la réponse de l'appareil de chauffage par le module de télécommande, affichage de la réponse par le module de télécommande, programmation d'une configuration sur le module de télécommande, émission de la configuration vers l'appareil de chauffage par le module de télécommande, interrogation de vérification de la configuration de l'appareil de chauffage par le module de télécommande et affichage de cette configuration. Selon d'autres caractéristiques alternatives de l'invention: - le procédé comporte une étape préalable d'affichage de la température ambiante par le module de télécommande, - le procédé comporte une étape d'affichage de défaut de transmission en cas de non-réception ou de mauvaise réception de la réponse de l'appareil de chauffage après interrogation, - le procédé comporte une étape initiale de maintien en veille du module de télécommande avec extinction de ses moyens d'affichage, - le procédé comporte le déclenchement de fenêtres temporelles après chaque étape active pour assurer un bouclage vers une étape précédente ou une progression vers une étape suivante, en fonction des évènements apparus dans l'intervalle défini par la fenêtre temporelle, - le procédé comporte une fenêtre temporelle d'environ soixante secondes pour permettre l'activation d'un organe du module de télécommande et pour retourner à l'état de veille en l'absence d'activation. L'invention a également pour objet un appareil de chauffage comportant des moyens d'émission et de réception bidirectionnelles sans contact pour la mise en oeuvre d'un procédé selon l'invention. L'invention a également pour objet un module de télécommande à transmission bidirectionnelle sans contact, pour commander un appareil de chauffage en mettant en oeuvre un procédé selon l'invention. Un module de télécommande selon l'invention présente avantageusement une configuration auto-adaptable par adaptation à un type d'appareil identifié, de préférence par affichage sélectif sur un écran d'affichage des blocs correspondants aux possibilités de réglage et de consigne de ce type d'appareil de chauffage, de manière à gérer une grande diversité d'appareils de chauffage tels que convecteurs, radiateurs, sècheserviettes incorporant une soufflerie de sèche-linge, éventuellement climatiseurs, chaudières ou autres. L'invention sera mieux comprise grâce à la description qui va suivre donnée à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels: - La figure l représente schématiquement, un organigramme de procédé selon l'invention. - La figure 2 représente schématiquement, une vue de face d'un module de télécommande selon l'invention. - La figure 3 représente schématiquement, une présentation d'écran d'un module de télécommande selon l'invention. Sur la figure 1, un procédé de régulation de chauffage selon l'invention comporte une suite d'étapes 100 à 107 reliées séquentiellement ou conditionnellement. A l'étape 100, le module de télécommande est en veille, et son écran 5 d'affichage est éteint. Un appui sur une touche quelconque du module de télécommande provoque le passage à l'étape 101 et l'activation du module de télécommande. A l'étape 101, le module de télécommande affiche la valeur de la température ambiante et déclenche une fenêtre temporelle d'environ soixante secondes pour 10 permettre un appui sur une touche quelconque du module de télécommande. Si, au bout d'environ soixante secondes, aucune touche du module de télécommande n'est activée, le module retourne à l'étape 100 de mise en veille et d'extinction de l'écran d'affichage. Si une touche quelconque est pressée dans l'intervalle d'environ soixante 15 secondes, le procédé selon l'invention passe à l'étape 102. A l'étape 102, une phase d'interrogation d'un appareil de chauffage vers lequel le module de télécommande est pointé est déclenchée. L'écran d'affichage s'éteint et un symbole d'émission pour la recherche d'un appareil de chauffage clignote sur le module de télécommande. Une fenêtre temporelle d'environ cinq secondes est déclenchée pour la recherche d'un appareil de chauffage par envoi répété de trames d'émission. Si aucune détection d'appareil de chauffage n'est obtenue pendant ces cinq secondes environ, le procédé selon l'invention passe à l'étape 104. Si une réponse positive et une détection d'un appareil de chauffage est 25 effectuée, le procédé selon l'invention passe à l'étape 103, après avoir effectué une interrogation de la configuration de l'appareil de chauffage. A l'étape 103, le module de télécommande affiche sur son écran la configuration transmise par l'appareil de chauffage interrogé à l'étape 102. Une fenêtre temporelle d'environ soixante secondes est déclenchée pour permettre la pression sur une touche, dans le cas où l'utilisateur souhaite modifier la configuration de l'appareil. Si au bout des soixante secondes environ, aucune touche du module de télécommande n'a été activée, le procédé selon l'invention repasse à l'étape 100. Si une touche du module de télécommande est activée pendant l'intervalle de soixante secondes environ, le procédé selon l'invention passe à l'étape 105 de changement de configuration. A l'étape 104, dans le cas d'un échec de recherche de l'appareil de chauffage ou dans le cas d'une mauvaise transmission de signal, le module de télécommande affiche sur son écran une indication d'échec de la communication et active la fenêtre temporelle de communication d'environ soixante secondes pour permettre la pression sur une touche. Si aucune touche n'est pressée dans l'intervalle d'environ soixante secondes, le procédé selon l'invention repasse à l'étape 100 de mise en veille du module de 15 télécommande et d'extinction de l'écran. Si une touche est activée dans l'intervalle des soixante secondes environ, le procédé selon l'invention reboucle à l'étape 102 pour réitérer une tentative de recherche et de communication avec un appareil de chauffage. A l'étape 105, une configuration désirée est affichée sur l'écran du module de télécommande par action sur les boutons et les molettes du module de télécommande. Une fenêtre temporelle de deux à trois secondes environ est activée pour retarder la transmission de la configuration modifiée par l'utilisateur. Si, dans l'intervalle de deux à trois secondes environ, une touche du module est activée, le module de télécommande retourne à l'étape 105 pour modifier l'écran 25 d'affichage et l'état de configuration à modifier. Si, dans l'intervalle de deux à trois secondes environ, aucune touche du module de télécommande n'est activée, le procédé selon l'invention passe à l'étape 106 de transmission de la nouvelle configuration de l'appareil de chauffage. A l'étape 106, le module de télécommande envoie la nouvelle configuration à 30 l'appareil de chauffage en éteignant l'écran et en activant le clignotement d'une indication d'émission vers l'appareil de chauffage. L'émission vers l'appareil de chauffage se déroule dans une fenêtre temporelle de cinq secondes environ. Si, à la fin de l'intervalle de deux à trois secondes environ, aucune réponse de bonne réception n'est émise par l'appareil de chauffage et n'est reçue par le module de télécommande, le procédé selon l'invention passe à l'étape 104 indiquant un problème de communication. Si, dans l'intervalle de deux à trois secondes environ, une indication de bonne réception est transmise par l'appareil de chauffage au module de télécommande, le procédé selon l'invention passe à l'étape 107. A l'étape 107, le module de télécommande transmet à l'appareil de chauffage une interrogation de sa configuration pour vérification, en éteignant l'écran et en activant une indication d'interrogation. Une fenêtre temporelle de cinq secondes environ est ouverte pour recevoir une réponse de l'appareil de chauffage. Si, dans la fenêtre temporelle de cinq secondes environ, le module de télécommande ne reçoit pas de réponse correcte, le procédé selon l'invention passe à l'étape 104 de traitement de problème de communication. Si, dans l'intervalle de cinq secondes environ, le module de télécommande reçoit une réponse indiquant une configuration correcte de l'appareil de chauffage, le procédé selon l'invention passe à l'étape 103 d'affichage de la configuration correcte de l'appareil de chauffage. Si l'utilisateur est satisfait de cette configuration correcte affichée, il lui suffit de ne pas appuyer sur une touche de l'appareil pendant soixante secondes environ pour que celui-ci se mette en veille et éteigne son écran d'affichage, en repassant à l'étape 100 de mise en veille du module de télécommande et d'extinction de l'écran. En utilisant une liaison bidirectionnelle d'interrogation et de vérification successives du bon établissement de la transmission et de la conformité de la configuration programmée, l'invention permet ainsi une programmation et une télécommande à distance de tout type d'appareil de chauffage. Avantageusement, la réception de la réponse de l'appareil de chauffage par le module de télécommande agit sur la présentation d'écran du module de télécommande, de manière à afficher une présentation d'écran correspondant au type d'appareil de chauffage détecté par et en liaison avec le module de télécommande. Ainsi, dans le cas par exemple d'un sèche-serviettes, une indication spécifique est activée sur l'écran d'affichage du module de télécommande, dès reconnaissance par le module de télécommande du fait que l'appareil de chauffage en communication est bien le sèche-serviettes. Sur la figure 2, un module de télécommande à transmission bidirectionnelle sans contact est conformé en boîtier 1 portant un écran 2 d'affichage à cristaux liquides, un bouton ou une molette 3 de sélection de mode, un bouton poussoir ou molette 4 d'augmentation de consignes en mode dit de confort , un bouton poussoir ou molette 5 de diminution de consignes en mode dit de confort , un bouton poussoir ou molette 6 d'augmentation de consignes en mode de fonctionnement économique, et un bouton poussoir ou molette 7 de diminution de consignes en mode de fonctionnement économique. Le boîtier 1 présente à son extrémité avant une ou plusieurs parties 8 transparente aux rayonnements infra-rouge, et permettant l'émission et la réception de rayonnements infra-rouge pour effectuer une transmission bidirectionnelle d'informations et de paramètres de consignes. L'appui séquentiel sur le bouton de mode ou la molette 3 permet de changer de mode, tandis que les boutons poussoirs ou molettes 4 à 7 permettent d'ajuster des paramètres ou des consignes de fonctionnement à des valeurs désirées par l'utilisateur. Le module de télécommande matérialisé par le boîtier 1 et les éléments apparents 2 à 8 contient des moyens électroniques d'émission, de réception et d'ajustement appropriés pour la mise en oeuvre du procédé décrit en référence à la figure 1. De préférence, le module de télécommande selon l'invention présente des dimensions faibles, avec une longueur voisine de quinze centimètres, une largeur voisine de cinq centimètres et une épaisseur voisine de deux centimètres. Le module de télécommande selon l'invention contient une source d'énergie électrique, du genre batteries ou piles remplaçables par ouverture d'une trappe appropriée. Sur la figure 3, une présentation d'écran de module de télécommande selon l'invention comporte une pluralité d'éléments d'affichage à cristaux liquides. Ces éléments d'affichage sont organisés en plusieurs bloc: un bloc 10 de contrôle, une indication 20 de fonctionnement en mode manuel dégradé, un bloc 30 de réglage de zones, un bloc 40 d'activation de modes, un bloc 50 d'affichage bargraph en mode dit de confort , un bloc 60 d'affichage bargraph en mode de fonctionnement économique. Chaque élément d'affichage bargraph 50 ou 60 est associé à un indicateur de fonctionnement: un soleil pour le fonctionnement en mode dit de confort et un croissant de lune pour le mode de fonctionnement économique. Entre les bargraphs 50 et 60 est disposée une échelle indicatrice de réglage graduée entre 2 et 8, étant précisé que les repères 4, 5 et 6 correspondent à une préconisation de fonctionnement en mode dit de confort correspondant à une plage de fonctionnement comprise entre 15 et 25 environ. Dans le cas où le module de télécommande selon l'invention reçoit l'indication selon laquelle l'appareil de chauffage à réguler est muni d'un moyen de soufflage d'air chaud, l'affichage bargraph 60 peut également servir à régler la durée de soufflage d'air chaud en utilisant une échelle de temps graduée au moyen des indications suivantes: 1/4 d'heure, 1/2 heure, 1 heure et 2 heures. Dans le cas d'un appareil à soufflage d'air chaud, une indication lumineuse en forme de sablier est activée lors du réglage de la durée de soufflage, ou lors de son 25 affichage. Le bloc 10 de contrôle présente un indicateur 11 de transmission sans contact, un indicateur 12 de défaut et un indicateur 13 d'énergie électrique. Le bloc 30 de réglage de zones présente un indicateur Zl de première zone et un indicateur Z2 de deuxième zone. Le bloc 40 d'activation de modes présente un indicateur 41 d'été, un indicateur 42 de programme, un indicateur 43 de mode dit de confort, confort-1, confort-2 , un indicateur 44 de fonctionnement économique, un indicateur 45 de mode dit hors gel , et un indicateur 46 d'arrêt. L'écran d'affichage d'un module de télécommande selon l'invention comporte enfin un bloc d'affichage numérique 70 comportant un chiffre 71 d'affichage des dizaines de degrés, un chiffre 72 d'affichage des degrés, et un chiffre 73 d'affichage des dixièmes de degrés. De préférence, le bloc 40 de mode est situé en alignement au-dessus du bouton 3 de modification de mode, les affichages bargraph 50 et 60 sont situés de préférence respectivement au-dessus de la paire 4 et 5 de boutons de réglage de confort , et au-dessus de la paire de boutons 6 et 7 de réglage éco . Les appareils de chauffage selon l'invention sont équipés de préférence d'une fenêtre transparente aux rayonnements infra-rouge et de moyens de saisie et de transmission bidirectionnels de données d'identification et de données de configuration. Les moyens électroniques incorporés dans l'appareil de chauffage selon l'invention sont de préférence identiques ou équivalents aux moyens électroniques incorporés dans un module de télécommande selon l'invention et ne nécessitent pas de description détaillée. La gestion de la paire d'émission-réception du module de télécommande selon l'invention et de la paire d'émission-réception de l'appareil de chauffage selon l'invention est de préférence effectuée par un microcontrôleur générateur de trames d'émission et de réception, programmé pour l'exécution d'un programme exécutant les étapes d'un procédé selon l'invention du genre décrit en référence à la figure 1. L'invention décrite en référence à des modes de réalisation particuliers n'y est nullement limitée, mais couvre au contraire toute modification de forme et toute variante de réalisation dans le cadre et l'esprit de l'invention
Un procédé de régulation de chauffage par transmission bidirectionnelle sans contact, pour réguler un appareil de chauffage à l'aide d'un module de télécommande bidirectionnelle sans contact, comporte les étapes suivants : interrogation (102) de l'appareil de chauffage par le module de télécommande, réception (103) de la réponse de l'appareil de chauffage par le module de télécommande, affichage (103) de la réponse par le module de télécommande, programmation (105) d'une configuration sur le module de télécommande, émission (106) de la configuration vers l'appareil de chauffage par le module de télécommande, interrogation (107) de vérification de la configuration de l'appareil de chauffage par le module de télécommande et affichage (103) de cette configuration.
1. Procédé de régulation de chauffage par transmission bidirectionnelle sans contact, pour réguler un appareil de chauffage à l'aide d'un module de télécommande bidirectionnelle sans contact, dans lequel l'appareil de chauffage comporte un moyen de transmission bidirectionnelle sans contact, comportant les étapes suivants: interrogation (102) de l'appareil de chauffage par le module de télécommande, réception (103) de la réponse de l'appareil de chauffage par le module de télécommande, affichage (103) de la réponse par le module de télécommande, programmation (105) d'une configuration sur le module de télécommande, émission (106) de la configuration vers l'appareil de chauffage par le module de télécommande, interrogation (107) de vérification de la configuration de l'appareil de chauffage par le module de télécommande et affichage (103) de cette configuration. 2. Procédé selon la 1, caractérisé par une étape préalable (101) d'affichage de la température ambiante par le module de télécommande. 3. Procédé selon la 1 ou la 2, caractérisé par une étape (104) d'affichage de défaut de transmission en cas de nonréception ou de mauvaise réception (103) de la réponse de l'appareil de chauffage après interrogation (102). 4. Procédé selon la 1 ou la 2, caractérisé par une étape (100) initiale de maintien en veille du module de télécommande avec extinction de ses moyens d'affichage (2). 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé par le déclenchement de fenêtres temporelles après chaque étape active (101-107) pour assurer un bouclage vers une étape précédente ou une progression vers une étape suivante, en fonction des évènements apparus dans l'intervalle défini par la fenêtre temporelle. 6. Procédé selon la 5, caractérisé par une fenêtre temporelle d'environ soixante secondes pour permettre l'activation d'un organe du module de télécommande et pour retourner à l'état de veille (101) en l'absence d'activation. 7. Procédé selon la 5, caractérisé par une fenêtre temporelle d'environ 5 secondes pour permettre la recherche d'un appareil de chauffage ou pour transmettre une configuration programmée à l'appareil de chauffage. 8. Appareil de chauffage pour la mise en oeuvre d'un procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, comportant des moyens de transmission bidirectionnelle sans contact, de préférence par rayonnement infrarouge, de signaux d'identification et de configuration. 9. Module de télécommande bidirectionnelle sans contact, de préférence par rayonnement infrarouge, pour la mise en oeuvre d'un procédé selon l'une quelconque 10 des 1 à 7. 10. Module selon la 9, caractérisé par une auto-adaptation à un type d'appareil identifié, de préférence par affichage sélectif sur un écran d'affichage (2) des blocs correspondants aux possibilités de réglage et de consigne de ce type d'appareil de chauffage.
H,F,G
H04,F24,G05
H04B,F24D,G05B,G05D,H04Q
H04B 1,F24D 19,G05B 19,G05D 23,H04Q 9
H04B 1/38,F24D 19/10,G05B 19/042,G05D 23/19,H04Q 9/00
FR2893004
A1
AGENCEMENT POUR DIVISER L'ESPACE INTERIEUR D'UNE CABINE D'AVION
20,070,511
"" Domaine technique de l'invention La présente invention concerne un agencement pour diviser l'espace intérieur d'une cabine d'avion. L'invention concerne un dispositif mobile, dit séparateur de classes, dans un habitacle ou cabine d'un avion. io L'invention concerne un agencement pour diviser plus particulièrement une cabine d'un avion de ligne à couloir central. Un dispositif séparateur mobile, tel que celui qui est décrit par exemple dans le document FR-A-2.791.031 permet, comme il porte une cloison ou un rideau, de séparer deux classes dans 15 l'habitacle d'un avion de ligne. Art antérieur On connaît par exemple les documents US-A-5.816.534 ou 20 US-A-5.086.540 qui décrivent et représentent un agencement pour diviser l'espace intérieur d'une cabine d'avion. La cabine est délimitée par au moins les faces internes de panneaux d'habillage de plafond et elle est équipée d'au moins deux rangées longitudinales parallèles de coffres supérieurs à 25 bagages qui sont agencés à proximité des panneaux d'habillage de plafond, chaque coffre à bagages comportant un panneau supérieur globalement horizontal et une porte qui est montée basculante, autour d'un axe longitudinal horizontal supérieur, entre une position basse de fermeture du coffre et une position 30 haute donnant accès au coffre. L'agencement comporte au moins un élément transversal de division comportant une traverse transversale supérieure de support qui est adjacente à la paroi interne du plafond de la cabine et dont chaque extrémité libre est guidée 2 longitudinalement au moyen d'une structure associée de guidage qui est située dans un espace ou zone qui est intermédiaire entre la partie supérieure des coffres d'une rangée associée de coffres et une portion voisine des panneaux d'habillage de plafond. La conception d'un tel agencement, et notamment de la traverse ou poutre supérieure de support, de ses moyens de guidage et de leurs moyens de mise en place et de fixation doit notamment permettre : a) - une installation dans une cabine d'un avion neuf, ou io pour réaménager une cabine d'un avion préalablement en service avec un minimum de manipulation et de modification des structures existantes, et notamment des coffres à bagages supérieurs et des panneaux de d'habillage de la cabine, et notamment du plafond ; 15 - b) une manipulation très aisée de l'élément transversal de division pour, en utilisation, en modifier la position longitudinale dans la cabine ; - c) un angle maximal d'ouverture des portes des coffres à bagages supérieurs ; 20 - d) le meilleur écoulement possible des flux aérodynamiques de circulation d'air dans la cabine et notamment entre les faces supérieures des coffres supérieurs à bagages et le plafond ; - e) une alimentation électrique de l'élément transversal de 25 division ; - f) une très grande modularité des différentes structures de guidage et de montage. Résumé de l'invention L'invention propose un agencement du type mentionné précédemment, caractérisé en ce que chaque structure de guidage comporte : 30 3 - une coulisse dont la rainure reçoit, en coulissement longitudinal, une extrémité libre de la traverse, et dont le corps de coulisse est adjacent à la face interne de panneaux d'habillage de plafond, - et au moins une patte de fixation du corps de coulisse de manière que, en position haute, la face externe des portes des coffres à bagages soit adjacente aux panneaux d'habillage de plafond en vis-à-vis. Selon d'autres caractéristiques de l'invention io - la patte de fixation est fixée sur un élément de la structure ou sur la face supérieure d'un panneau supérieur d'un coffre à bagages ; - la patte de fixation comporte une branche formant socle et une branche de fixation qui s'étend globalement is transversalement et de manière inclinée dans l'espace délimité par une portion en vis-à-vis de la paroi interne du plafond de la cabine et par la face externe d'une porte de coffre à bagages en position haute ; - la branche formant socle est fixée sur un élément de la 20 structure ou sur la face supérieure d'un panneau supérieur dudit coffre à bagages ; - le corps de la coulisse est monté pivotant angulairement par rapport à la patte de fixation, autour d'un axe longitudinal, et il est prévu des moyens d'immobilisation angulaire du corps de la 25 coulisse par rapport à la patte de fixation ; - le corps de la coulisse comporte une rainure longitudinale avant, ouverte globalement en direction de l'intérieur de la cabine, et une nervure longitudinale arrière transversalement opposée, et la patte de fixation comporte une glissière complémentaire de 30 section circulaire dans laquelle est reçue la nervure du corps de la coulisse ; -la nervure du corps de la coulisse est reçue en coulissement longitudinal dans la glissière, et il est prévu des 4 moyens d'immobilisation longitudinale du corps de la coulisse par rapport à la patte de fixation ; - lesdits moyens d'immobilisation comportent au moins une goupille qui traverse la nervure et la glissière ; - le corps de la coulisse est constitué d'au moins un tronçon d'un profilé longitudinal ; la nervure est une portion tubulaire creuse du profilé délimitant un conduit interne cylindrique ; - le corps de la coulisse comporte au moins deux tronçons lo consécutifs dudit profilé, et il comporte des moyens d'alignement qui sont reçus dans lesdits conduits internes des nervures des deux tronçons ; - la partie arrière du corps de la coulisse est profilée aérodynamiquement. 15 Brève description des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre 20 pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en section par un plan vertical et transversal d'une cabine d'avion à couloir central agencée conformément aux enseignements de l'invention ; 25 - la figure 2 est un schéma illustrant la conception générale et l'implantation de l'agencement qui représente notamment la traverse transversale supérieure et ses deux structures longitudinales de guidages opposées ; - la figure 3 est une vue de détail à plus grande échelle 30 illustrant partiellement une structure de guidage avec un panneau d'habillage de plafond et un coffre supérieur à bagages ; - la figure 4 est une vue en perspective éclatée des principaux composants illustrés à la figure 3 ; - la figure 5 est une vue de détail à plus grande échelle et en perspective, avec arrachement partiel, qui illustre une extrémité longitudinale d'une coulisse de guidage avec ses moyens d'alignement avec une autre coulisse ; s - la figure 6 est une vue schématique en perspective selon un autre angle de vue illustrant la coopération des moyens d'alignement de deux coulisses consécutives ; - la figure 7 est une vue en perspective et à grande échelle de l'un des deux chariots de guidage agencé à l'une des deux io extrémités transversales opposées de la traverse supérieure ; - les figures 8 et 9 sont des vues de détail illustrant le système commandé de blocage du chariot longitudinal, en positions de blocage et de libération du chariot de guidage, respectivement ; 15 - la figure 10 est une vue schématique en perspective du mécanisme d'actionnement simultané des moyens de blocages des deux chariots opposés sur laquelle l'atelier de manoeuvre est représenté en position haute de blocage ; - les figures 11 à 13 sont des vues schématiques illustrant 20 le passage de la poignée de manoeuvre de sa position haute escamotée de blocage vers sa position basse sortie de déblocage des chariots ; - la figure 14 est une vue en perspective éclatée de détail qui illustre la conception de la partie d'extrémité de la traverse 25 supérieure illustrée à la figure 7 permettant notamment la compensation des dispersions dimensionnelles dues notamment aux montages des coffres à bagages, ainsi que des déformations et dilatations en vol de la cellule de la cabine ; - la figure 15 est une vue en section par un plan vertical 30 transversal des composants illustrés de manière éclatée à la figure 14 ; - la figure 16 est une vue en perspective à plus grande échelle illustrant un chariot de guidage et une coulisse 6 complémentaire, ainsi que les moyens de liaison électrique entre le chariot et la coulisse de guidage ; - la figure 17 est une vue longitudinale en bout illustrant la coopération du chariot avec la coulisse et les moyens s complémentaires de liaison électrique ; et - la figure 18 et 19 sont des vues en perspective et en coupe par un plan vertical transversal illustrant le raccordement électrique des pistes conductrices d'une coulisse de guidage. - les figures 20 et 21 sont deux vues en section par un plan io vertical transversal qui illustrent une première variante de conception de la coulisse et qui illustrent en détails la coopération des deux galets d'une paire de galets associés avec leurs chemins de roulement ; - la figure 22 est une vue partielle en perspective qui 15 illustre un autre exemple de réalisation d'un chariot de guidage avec ses moyens de blocage et ses moyens intégrés de contact avec les pistes électriques ; - les figures 23 et 24 sont des vues schématiques de dessus qui illustrent deux positions des patins de blocage et du 20 bloc de blocage et porte contacts illustrés à la figure 22 ; - les figures 25 et 26 sont deux vues en section à plus grande échelle des figures 23 et 24. Description détaillée des figures 25 Dans la description qui va suivre, des composants identiques, similaires ou analogues seront désignés par les mêmes chiffres de référence. On adoptera les termes longitudinal, transversal, vertical, à 30 titre non limitatif, notamment en référence au trièdre L, V, T indiqué sur les figures, les orientations verticale et horizontale étant celles correspondant à l'orientation actuelle dans une cabine d'avion, la direction longitudinale correspondant à la longueur de la cabine. 7 On a représenté schématiquement à la figure 1, la partie supérieure de la cabine 10 d'un avion de ligne à couloir central 12. L'espace intérieur, ou habitacle, est notamment délimité par des panneaux d'habillage de plafond 14 qui s'étendent transversalement sur toute la largeur de la partie supérieure de la cabine. Les panneaux 14 sont délimités intérieurement par leurs parois internes 16 qui constituent la paroi interne du plafond de la cabine. io De part et d'autre, c'est-àdire transversalement à gauche et à droite, en considérant la figure 1, la partie supérieure de la cabine comporte ici des coffres supérieurs à bagages 18. De manière connue, les coffres 18 de chaque rangée gauche et droite sont adjacents longitudinalement et ils sont is disposés sur toute la longueur de la cabine, au-dessus des sièges, afin de disposer de la plus grande capacité possible de rangement pour les passagers. Chaque coffre 18 comporte une structure ou armature, non représentée en détail, et il est notamment délimité par une paroi 20 supérieure globalement horizontale 20, une paroi inférieure globalement horizontale 22 et deux parois verticales transversales 24 qui déterminent la longueur du coffre. Chaque coffre à bagages 18 comporte une face verticale ouverte orientée transversalement vers l'intérieur de la cabine 25 pour permettre son chargement. Chaque face ouverte avant 26 est fermée par une porte 28 qui, de manière connue, est montée basculante autour d'un axe longitudinal supérieur Al entre une position basse de fermeture du coffre 18, illustrée à la figure 1, et une position haute, illustrée 30 en pointillés à la figure 1, donnant accès à la face ouverte 26, et donc à l'espace de chargement du coffre à bagages 18. Il est particulièrement important que l'angle d'ouverture de chaque porte 28 soit maximal, et donc que la face externe 30 de chaque porte 28, dont le profil est convexe bombé, puisse être la 8 plus adjacente possible à la portion en vis-à-vis de paroi interne 16 de l'élément de panneau d'habillage de plafond 14 en vis-à-vis. On a aussi représenté à la figure 1, la traverse transversale supérieure 32 constituant l'élément de support d'un élément transversal de division longitudinale de la cabine, non représenté sur les figures, qui est par exemple un rideau suspendu de manière connue sous la traverse 32. La traverse 32 est un élément globalement en forme de poutre d'orientation transversale et horizontale qui s'étend io transversalement sur toute la largeur de la partie supérieure de la cabine. A poutre est sensiblement adjacente à la paroi interne 16 des panneaux 14. De manière connue, chaque extrémité libre transversale 34 de la traverse de support 32 est guidée longitudinalement en is coulissement dans la cabine de manière à pouvoir occuper une infinité de positions longitudinales de division de l'habitacle intérieur 12, notamment pour diviser celui-ci en zone de classes différentes. Chaque extrémité longitudinale est ici conformée en un 20 chariot de guidage longitudinal 34. On décrira maintenant en détails, notamment en référence aux figures 3 et 4, la conception des structures de guidage des chariots 34. Dans la mesure où la conception de ces structures de 25 guidage est modulaire et parfaitement identique en tous points et de chaque côté de la cabine, on décrira ici seulement la structure de guidage de partie gauche de la figure 1. Comme on peut le voir schématiquement à la figure 2, chaque structure de guidage est constituée par une série de 30 coulisses 36 dont chacune est, comme cela sera expliqué plus avant, un tronçon d'un profilé spécifique. La conception modulaire, en plusieurs tronçons consécutifs 36 constituant une coulisse longitudinale continue permet 9 notamment un aménagement aisé d'une cabine avec ce type de structure de guidage. La conception modulaire permet une mise en place facile de la traverse supérieure, aussi appelée bandeau, par dépose temporaire de deux coulisses 36 opposées comme cela est illustré en pointillés à la partie centrale de la figure 2. La conception des structures de guidage ici décrite permet la dépose des panneaux de plafond sans dépose ou montage préalable des structures de guidage de la traverse 32. io Comme on peut le voir notamment à la figure 4, chaque coulisse 36 est un tronçon de profilé comportant essentiellement une partie avant 38 délimitant une rainure longitudinale 40 ouverte transversalement vers l'avant, c'est-à-dire vers l'intérieur de la cabine, et une partie arrière 42 constituant une nervure is longitudinale 44 orientée vers l'arrière et qui est donc transversalement opposée à la nervure avant 40. La partie avant 38 présente ici, en section transversale, sensiblement une forme de C, et la partie avant 38 comporte à cet effet une paroi inférieure 46 et une paroi supérieure 48, 20 globalement parallèles entre elles, qui sont reliées entre elles, à l'arrière, par une paroi longitudinale verticale 50 à partir de laquelle la partie arrière 42 s'étend à l'opposé vers l'arrière. La partie 42 présente ici, en section transversale, un profil circulaire délimitant ainsi extérieurement une nervure 44 en forme 25 de tronçon de cylindre à section circulaire convexe d'orientation longitudinale selon un axe A2. Pour conférer à la coulisse 36 un profil aérodynamique, la forme extérieure de sa partie arrière est, dans cette variante et dans les zones de sa partie 42 ne coopérant pas avec les pattes 30 de fixation, complétée par des tronçons d'appendices aérodynamiques longitudinaux 52 qui, comme on peut le voir notamment à la figure 3, confèrent un profil aérodynamique optimisé de la partie arrière de la coulisse 36. i0 Il est aussi possible de conférer un tel profil optimisé au profilé lui-même comme illustré par exemple à la figure 20, sans recourir à des appendices aérodynamiques supplémentaires. Comme on peut le voir à la figure 3, le corps de chaque coulisse 36 est dimensionné de manière optimisée pour être reçu entre les portions en vis-à-vis de face interne 16 d'un panneau 14 et de face externe 30 d'une porte 28 de coffre 18 lorsque cette dernière est en position haute ouverte. L'agencement et le positionnement de la coulisse 36, dans io cette zone 19 de place disponible réduite, sont assurés par des pattes 54 de fixation. Chaque coulisse 36, dont la longueur totale correspond sensiblement à la longueur d'un coffre à bagages 18, est plus particulièrement fixé sur la partie supérieure du coffre 18, ici au is moyens de trois pattes de fixation 54 réparties longitudinalement (voir figure 2). Chaque patte de fixation 54 est réalisée par moulage et elle comporte une branche horizontale 56 en forme de plaque qui s'étend transversalement et qui est ici fixée sur la partie 20 supérieure du coffre 18, c'est-à-dire par exemple sur la cloison supérieure 20. Chaque plaque, ou socle 56, d'une patte de fixation 54 se prolonge transversalement vers l'intérieur par une branche de fixation 58 qui s'étend globalement de manière inclinée, par 25 exemple sensiblement à 45 , comme on peut le voir à la figure 3, dans l'espace délimité par les faces 16 et 30. Chaque branche inclinée 58 de fixation se termine par une glissière longitudinale 60 qui présente un profil intérieur 62 en forme de tronçon de cylindre concave à section circulaire qui est 30 complémentaire du profil cylindrique convexe de la nervure 44 de manière que celle-ci puisse être reçue en coulissement dans la glissière 60. 2893004 Il Les pattes de fixation 54 sont mises en place, par coulissement longitudinal selon l'axe A2, sur la nervure 44 du corps d'une coulisse 36. Les moyens d'immobilisation longitudinale et angulaire de 5 la glissière 60 par rapport à la nervure 44, et donc de la coulisse 36 par rapport aux pattes 54 qui la portent, sont constitués par une goupille radiale 62 qui est reçue dans des trous complémentaires 64 de la glissière 60 et 66 de la nervure 44. Cette conception permet une grande modularité en fonction io des applications à partir de composants standardisés que constituent les coulisses 36 et les pattes 54, les trous 64 et 66 pouvant être percés en nombres, en positions, et en orientations différents en fonction des applications. La conception en "V" très ouvert de chaque patte de is fixation 54 permet, comme on peut le voir à la figure 3, l'agencement optimisé de la coulisse 36 dans la zone entre les panneaux 14 et les portes 28 des coffres 18. La fixation des socles 56 sur les cloisons supérieures 20 et/ou sur des éléments de structures prévus à cet effet des 20 coffres 18, se fait par exemple grâce à un ensemble de composants comprenant une vis 68, une rondelle 70, une cale d'appui 72, un écrou 74 et une cage 76 de positionnement de l'écrou, de manière notamment à permettre un réglage en position selon les trois directions de chaque tronçon de coulisse 36. 25 Le montage et la fixation s'effectuent de préférence dans des perçages existants des coffres à bagages. Comme on peut le voir à la figure 3, la conception des structures de guidage et des pattes de fixation est telle que l'ensemble de ces composants perturbe le moins possible le flux 30 aérodynamique F sortant de buses d'aération et de climatisation 80 existantes dans les cabines et qui débouchent transversalement vers l'intérieur entre les parties en vis-à-vis de panneaux 14 d'habillage de plafond et des faces supérieures des coffres à bagages. 12 Le profilage aérodynamique optimisé des coulisses 36, par exemple par les appendices 52, favorise l'écoulement du flux F. Pour assurer l'alignement et la continuité de deux coulisses 36 consécutives longitudinalement, il peut être prévu, comme illustré aux figures 5 et 6 en détails, des moyens d'alignement qui sont essentiellement constitués par un doigt longitudinal d'alignement 82. Chaque doigt 82 est monté coulissant longitudinalement dans le tronçon d'extrémité longitudinale cylindrique tubulaire lo creux 43 de la partie arrière 42. Chaque doigt 82 est ainsi un tronçon de cylindre plein qui est apte à être reçu dans le logement cylindrique tubulaire ceux 43 de la partie arrière 42 hors duquel il fait saillie axialement au-delà de la face transversale d'extrémité 37 du corps de la coulisse 1s 36. Chaque doigt 82 est monté coulissant et il est retenu à l'intérieur par un pion radial de retenue 84 qui fait saillie radialement à travers une lumière longitudinale 86. Le doigt 82 est sollicité élastiquement en permanence par 20 un ressort à boudin 88 qui est comprimé et qui prend appui sur un pion radial d'appui 90 (voir figure 5) Comme on le comprend aisément à la figure 6, l'assemblage et la continuité de deux coulisses consécutives 36 est effectué aisément grâce au tronçon en saillie du doigt 82 qui 25 est reçu dans la partie complémentaire en vis-à-vis 43 de l'extrémité transversale de l'autre coulisse 36, chaque coulisse 36 n'étant ainsi équipée d'un doigt 82 qu'à l'une de ses deux extrémités longitudinales opposées. Le pion 84 qui fait saillie radialement vers l'extérieur 30 permet aussi de commander la rétraction le doigt 82 pour faciliter le démontage d'une coulisse 36 et sa désolidarisation des deux coulisses 36 qui lui sont immédiatement adjacentes. 13 On a représenté aux figures 7 à 9, un chariot de guidage 34 équipant l'une des extrémités transversales longitudinales opposées de la traverse supérieure 32. Chaque chariot 34 est prévu pour être reçu en coulissement longitudinal dans la rainure 40 de la coulisse 36 associée. A cet effet, le guidage est ici assuré par des galets 92 de roulement agencés, ici par paires, aux extrémités longitudinales opposées du chariot 34. A cet effet, le chariot 34 comporte un corps 94 en forme de plaque en U dont chacune des deux branches transversales parallèles portent une tige longitudinale 98 cylindrique circulaire, les tiges 98 étant alignées longitudinalement selon l'axe A2 de coulissement. A son extrémité libre opposée à la branche 96, chaque tige 98 porte un manchon 100 de guidage en coulissement dont chacun porte à rotation deux galets de roulements 92. Les axes A3 de rotation deux galets associés d'une paire de galets 92 portés par un manchon 100 sont d'orientation radiale par rapport à la tige 98 et au manchon 100 et sont de préférence orientés sensiblement à 70 degrés l'un par rapport à l'autre( voir figure 17). L'angle est optimisé pour réduire les dimensions et pour éviter les phénomènes de coincement. Cette conception permet d'avoir une grande distance entre les paires opposées de galets 92 et donc un très bon coulissement et une grande stabilité du chariot 34. Comme on peut le voir notamment à la figure 16 et à la figure 18, les galets 92 sont reçus dans la rainure 40 de la coulisse 36, les bandes de roulement de galets 92 coopèrent avec des chemins de roulement 93, agencés en vis-à-vis et de profil concave complémentaire, dans les parois 46 et 48 de la partie avant 38 conformée en rainure 40 de la coulisse 36. La conception n'est bien entendu pas limitée à des galets de roulement et peut faire appel à toute autre forme d'éléments 14 de roulement tels que des billes, le profil intérieur de la rainure 40 étant modifié de manière correspondante pour comporter des chemins de roulement complémentaires. Afin d'assurer l'immobilisation en position longitudinale de la traverse supérieure 32, chaque chariot 34 de guidage, en coulissement par roulement des galets 92, comporte ici des moyens 102 de blocage du chariot 34 par rapport à la coulisse 36 dans laquelle il est reçu. Les moyens de blocage 102 sont ici un système de blocage lo à deux patins de blocage 104. Chaque patin de blocage 104 comporte une semelle plane de blocage 106 qui est agencée pour coopérer avec une piste plane de blocage formée dans la rainure 40 qui est ici constituée par la face interne 51, plane et longitudinale appartenant à la 1s paroi longitudinale de fond 50 de la coulisse 36. Chaque patin de blocage 104 est monté articulé sur un levier de blocage 108 en "L", autour d'un axe 110 orthogonal à la direction longitudinale de coulissement. Le pivotement de chaque levier 108 autour de son axe 110 20 permet de plaquer, par arc-boutement, la semelle 106 contre la piste de blocage 51, ou au contraire de l'en écarter pour libérer le chariot 34, comme on peut le voir aux figures 8 et 9. Les leviers 108, et donc les patins 104, sont sollicités élastiquement en permanence vers la position de blocage illustrée 25 à la figure 8 par un ressort hélicoïdal de compression 112 qui agit sur un palonnier 114 d'entraînement simultané des deux leviers 108 en pivotement autour de leurs axes 110. Pour libérer le chariot 34, c'est-à-dire pour amener les leviers 108 et les patins 104 dans leur position illustrée à la figure 30 9, il faut exercer sur le palonnier 114 une traction selon la direction D, indiquée à la figure 8, à l'encontre de l'effort exercé par le ressort 112 pour amener le palonnier 114 et les patins 104 dans la position illustrée à la figure 9. 15 A cet effet, le chariot 34 est équipé d'un câble de commande de déblocage 116 qui est un câble du type tirer-pousser ou "câble Bowden" comportant une âme 118 reliée au palonnier 114 et une gaine 120 portée par le corps 94 du chariot s 34. Bien entendu, la forme des semelles 106 et le profil de la piste ou surface de blocage 51 peuvent varier tout en restant complémentaires. On décrira maintenant, notamment en référence aux 10 figures 10 à 13, les moyens d'actionnement simultané des câbles 116. Les moyens d'actionnement sont constitués par un mécanisme 122, qui est agencé dans la partie centrale du corps de la traverse 32 et qui agit simultanément sur les âmes 118 des 15 deux câbles 116 qui s'étendent transversalement de manière opposée, comme on peut le voir à la figure 10. L'extrémité libre de chaque âme 118 est accrochée sur un basculeur 124 qui est monté basculant, autour d'un axe longitudinal A4, sur une monture fixe 126 portée par la traverse 20 32. Le basculement dans l'un ou l'autre sens autour de l'axe A4 du basculeur 34 provoque une traction simultanée sur les deux âmes 118, et donc une libération simultanée des deux chariots de guidage. 25 Pour provoquer ce basculement, dans le sens anti-horaire en considérant la figure 10, le mécanisme, ou système d'actionnement 122 comporte une tige de traction 128 sur laquelle agit une poignée de manoeuvre 130. La poignée 130 est globalement montée pivotante, au 30 voisinage de son extrémité intérieure 52, par un mécanisme d'articulation à deux axes parallèles du type à genouillère, autour d'un axe longitudinal A5. L'extrémité 132 agit sur la tige 128 par un levier articulé 134. 16 Un vérin 136 est aussi prévu entre un point fixe de la traverse 32 et l'extrémité 132. La poignée 130 est maintenue dans sa position haute - correspondant au blocage des patins 104 et dans laquelle elle s'étend globalement horizontalement à l'intérieur du corps de la traverse du corps 32 - par un loquet 138 de verrouillage qui est susceptible d'être manipulé par le personnel de cabine, depuis la face inférieure de la traverse 32. Le levier 138 agit sur un doigt de verrouillage 140 reçu dans un trou complémentaire 142 formé à l'extrémité libre 144 de la poignée 130 au voisinage de la partie libre 131 de cette dernière qui constitue le corps de préhension manuelle de la poignée. La conception n'est pas limitée à ce type de moyens 138 1s de verrouillage, et peut par exemple faire appel à des moyens de verrouillage-déverrouillage qui sont commandés par simple appui sur le corps de préhension 131, verticalement vers le haut, de la poignée 130 sans avoir à agir sur un levier 138 indépendant. Une fois libérée, la poignée 130-131 pivote autour de son 20 axe A5 de quelques degrés vers le bas, la traverse étant toujours verrouillée par ses chariots d'extrémité34. Pour provoquer le déblocage, ou libération, de la traverse 32, le personnel agit sur la poignée 130-131 en continuant de la faire pivoter vers le bas à partir de la position de la figure 12 pour 25 atteindre la position de la figure 13 dans laquelle la poignée est quasiment verticale à l'intérieur de la cabine et les chariots sont libérés. En faisant "remonter" la poignée 130 vers le haut à partir de la position illustrée à la figure 13, l'utilisateur provoque à 30 nouveau un déplacement des âmes 118 des câbles 116 aboutissant au blocage longitudinal des deux chariots 34, le mouvement de la poignée 130 se terminant par son verrouillage à nouveau en position haute de blocage. 17 Selon une variante, pour réduire l'encombrement et faciliter l'accessibilité pour la maintenance et l'entretien, il est possible d'orienter notamment l'axe A4 et les autres axes du mécanisme selon la direction verticale en prévoyant alors un levier supplémentaire de renvoi d'angle entre la poignée et les autres composants. Pour permettre de s'adapter aux variations dimensionnelles, notamment en vol, de la structure de la cabine, au moins l'une des deux extrémités longitudinales de la traverse io est conçue en deux parties pour permettre une "variation" de la longueur transversale totale de la traverse. Cette conception est illustrée aux figures 7, 14 et 15 sur lesquelles on voit que le corps de la traverse 32 comporte, dans cette zone, un tronçon d'extrémité libre 150 qui prolonge le corps is 94 en U du chariot 34 et un tronçon 152 complémentaire. Le tronçon 150 en U est reçu dans des logements complémentaires 154 du tronçon 152 de manière à pouvoir y coulisser. Les capacités de coulissement selon la direction 20 transversale du tronçon 150 par rapport au tronçon 152 sont limitées par un pion 156 reçu dans une lumière 158 d'une pièce de fermeture 160 qui est rapportée sur le tronçon 152 sur lequel elle est fixée par des vis 62. Chaque tronçon de coulisse 36 comporte ici deux pistes 25 électriques conductrices longitudinales avec lesquelles peuvent coopérer des moyens frotteurs de contact qui sont portés par le chariot de guidage 34 et qui sont reliés électriquement à au moins un composant récepteur appartenant à l'élément transversal de division. 30 Il peut s'agir d'un luminaire porté par la traverse et/ou d'écrans d'affichage d'informations. Les pistes conductrices servent ainsi à l'alimentation en courant et/ou à la transmission de signaux électriques de données. 18 Dans l'exemple illustré aux figures, et notamment aux figures 6, 19 et 20, les deux pistes conductrices d'orientation longitudinale 180 sont deux pistes planes appartenant à un ruban 182 qui est rapporté dans un logement ou lamage complémentaire 184 formé ici dans la face interne 49 de la paroi longitudinale supérieure 48 de la partie avant du profilé 36 délimitant la rainure 40. Les deux pistes conductrices 80 sont isolées électriquement l'une de l'autre par un bandeau isolant 188. io Lorsqu'il y a deux pistes180 isolées 180 par un bandeau 188, le chariot de guidage 34 comporte bien entendu deux frotteurs distincts 190 représentés schématiquement à la figure 18. On a représenté à la figure 16, une variante simplifiée is dans laquelle il n'y a qu'une seule piste conductrice 180 et le frotteur est une lame de contact déformable élastiquement 190 portée par un manchon 192 du chariot de guidage 34. Le bandeau 188 constitue une cloison longitudinale isolante qui permet de séparer les pistes et notamment d'associer 20 une piste à l'alimentation électrique et une autre piste à la transmission de signaux. Chaque piste conductrice 180 peut par exemple être formée de manière avantageuse sur la face interne d'une bande longitudinale 182 de circuit souple qui est rapportée à l'intérieur 25 du lamage 184 du corps de la coulisse 36. Le lamage, ou gorge, longitudinal 184 est avantageusement réalisé venu de matière avec les autres parties du profilé dans lequel est réalisée chaque coulisse 36. Comme on peut le voir à la figure 20, chaque piste 30 conductrice 180 est reliée localement à au moins un plot conducteur 194 qui est formé sur la face externe 183 de la bande longitudinale de circuit souple 182. 19 Comme on peut le voir à la figure 19, chaque plot conducteur est agencé au voisinage d'une extrémité longitudinale associée de la plaque ou bande de support. Il est ainsi possible de raccorder électriquement chaque piste conductrice 180 avec l'extérieur et/ou avec la piste conductrice alignée du tronçon suivant de corps de coulisse. A cet effet, la paroi supérieure 48 délimitant la rainure 40 du corps de la coulisse 36 comporte un puits 200, débouchant verticalement de part en part qui donne accès aux plots 194 pour en permettre le raccordement de chaque plot, et donc de chaque piste 180, avec un fil ou câble conducteur 202, dont chacun peut être équipé d'un connecteur ou prise 204. Comme on peut le voir en considérant la figure 6, chaque piste conductrice comporte des tronçons consécutifs dont chacun 1s est formé sur une bande longitudinale de circuit souple 182 portée par une coulisse 36, les bandes étant logées longitudinalement dans le prolongement l'une ou l'autre dans les gorges 184 des coulisses consécutives. Les liaisons électriques entre deux bandes et pistes consécutives sont assurées par des éléments 20 conducteurs 202 soudés sur les plots 194. Comme on peut le voir à la figure 18, ainsi qu'à la figure 16, les tronçons incurvés convexes des lames déformables élastiquement constituant les frotteurs sont parfaitement aptes à coopérer avec les pistes conductrices en vis-à-vis. 25 Selon la variante de réalisation illustrée aux figures 20 à 26, le corps de la coulisse 36 présente des faces externes des parois 46 et 48 qui sont profilées aérodynamiquement dans le prolongement de la nervure arrière 44, ne nécessitant plus 30 l'adjonction d'appendices aérodynamiques. La face interne 51 de la paroi verticale 50 est équipée des deux pistes électriques conductrices longitudinales 180 avec lesquelles peuvent coopérer des moyens frotteurs de contact. Les deux pistes 180 sont agencées sur un support longitudinal rigide 20 isolant 206 en forme de bandeau qui comporte des nervures longitudinales en saillie 208 entre lesquelles sont logées les pistes 180. Les chemins de roulement 93, sont ici constitués de deux chemins en arc de cylindre de section sensiblement circulaire, formés dans les faces internes opposées des parois 46 et 48 de la partie avant 38 conformée en rainure 40 de la coulisse 36. Les deux chemins 93 sont sensiblement centrés sur l'axe central de coulissement A2. io Comme on peut le voir aux figures 20 et 21, chacun des deux galets 92, décalés longitudinalement et inclinés l'un par rapport à l'autre, d'une même paire de galets agencée à l'extrémité libre d'une tige 98, ne coopère qu'en un seul point "P" avec un seul des deux chemins de roulement en améliorant ainsi is le centrage des moyens de guidage en coulissement par roulement et en évitant tout phénomène de coincement, cet agencement à deux points de contact haut et bas "croisés" étant bien entendu reproduit de manière analogue pour les deux galets de l'autre paire de galets d'un chariot 34. 20 Dans cette variante, les deux patins de blocage 104 ne coopèrent pas directement avec une surface de blocage telle que la surface de blocage 51 évoquée précédemment située à l'intérieur de la rainure 40 de la coulisse 36, mais ils coopèrent avec une surface externe en vis-à-vis 47 et 49 du corps de la 25 coulisse. Entre ses branches 96, le corps 94 en "U" du chariot 34 porte un bloc suspendu 210 qui a pour fonction d'être un bloc mobile porte-contacts dont les déplacements transversaux sont provoqués par les patins de blocage 104. Les semelles planes 30 106 des patins 104 sont susceptibles d'agir sur la face longitudinale arrière 212 du bloc 210 pour provoquer un déplacement correspondant du bloc 210 à partir de sa position de repos ou positon débloquée illustrée aux figures 23 et 25. 21 Le bloc 210 est suspendu élastiquement entre les branches 96 par deux lames élastiques de support 214 portées par les bras 96. Dans cette position de repos, la face avant 216 du bloc 210 est espacée avec jeu des nervures 208. Un ressort de compression 218 est agencé entre le palonnier et le bloc 210 pour rattraper les jeux. Lorsque les patins 104 sont actionnés, comme précédemment, en vue d'assurer le blocage, ils agissent lo progressivement sur le bloc 210 pour amener ce dernier dans la position de blocage illustrée à la figure 24 et à la figure 26, en déformant élastiquement les lames de support 214. Le bloc 210 est un bloc porte-contacts électriques. A cet effet, il est en matériau isolant et il porte ici deux plots de contact 1s 190 dont chacun est susceptible de coopérer avec une piste conductrice 180. Chaque plot de contact fait saillie vers l'avant au-delà de la face avant 216 du bloc et il est d'autre part relié, par des fils non représentés, au corps du chariot 34 et ainsi à la poutre. 20 Dans la position rétractée de la figure 23 et de la figure 25, les plots de contact 190 ne sont pas en contact avec les pistes 180 et, lors des déplacements longitudinaux du chariot, il n'y a donc pas de frottements et donc pas d'usure des pistes 180, ni des plots 190. 25 En position avancée de blocage du bloc 210 illustrée aux figures 24 et 26, les plots 190 sont chacun en contact électrique avec une piste associée
L'invention propose un agencement comportant un élément transversal de division comportant une traverse qui est adjacente à la paroi interne du plafond de la cabine et dont chaque extrémité est guidée au moyen d'une structure de guidage caractérisé en ce que chaque structure de guidage comporte une coulisse (36) dont la rainure (40) reçoit en coulissement longitudinal une extrémité libre (34) de la traverse (32), et dont le corps de coulisse est adjacent à la face interne (16) de panneaux d'habillage (14) de plafond, et au moins une patte (54) de fixation du corps de coulisse (36) de manière que, en position haute, la face externe des portes des coffres à bagages soit adjacente aux panneaux d'habillage de plafond en vis-à-vis.
1. Agencement pour diviser l'espace intérieur d'une cabine d'avion, qui est délimitée par au moins les faces internes (16) de panneaux d'habillage de plafond (14) et qui est équipée d'au moins deux rangées longitudinales parallèles de coffres (18) supérieurs à bagages agencés à proximité des panneaux d'habillage de plafond (14), chaque coffre à bagages (18) comportant un panneau supérieur (20) globalement horizontal et une porte (28) qui est montée basculante, autour d'un axe io longitudinal horizontal supérieur (Al), entre une position basse de fermeture du coffre et une position haute donnant accès au coffre (18), l'agencement comportant au moins un élément transversal de division comportant une traverse transversale supérieure (32) de support qui est adjacente à la paroi interne (16) du plafond de is la cabine et dont chaque extrémité libre (34) est guidée longitudinalement au moyen d'une structure associée de guidage qui est située dans un espace (19) qui est intermédiaire entre la partie supérieure des coffres (20) d'une rangée associée de coffres et une portion voisine des panneaux d'habillage de 20 plafond, caractérisé en ce que chaque structure de guidage comporte : - une coulisse (36) dont la rainure (40) reçoit en coulissement longitudinal une extrémité libre (34) de la traverse (32), et dont le corps de coulisse est adjacent à la face interne 25 (16) de panneaux d'habillage (14) de plafond, - et au moins une patte (54) de fixation du corps de coulisse (36) de manière que, en position haute, la face externe (30) des portes des coffres à bagages soit adjacente aux panneaux (14) d'habillage de plafond en vis-à-vis. 30 2. Agencement selon la 1, caractérisé en ce que la patte de fixation (54) est fixée sur un élément de la structure ou sur la face supérieure d'un panneau supérieur (20) d'un coffre à bagages (18). 23 3. Agencement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la patte de fixation (54) comporte une branche (56) formant socle et une branche de fixation (58) qui s'étend globalement transversalement et de manière inclinée dans l'espace (19) délimité par une portion en vis-à-vis de la paroi interne (16) du plafond (14) de la cabine et par la face externe (30) d'une porte de coffre à bagages (18) en position haute. 4. Agencement selon la précédente prise en io combinaison avec la 2, caractérisé en ce que la branche (56) formant socle est fixée sur un élément de la structure ou sur la face supérieure d'un panneau supérieur (20) dudit coffre à bagages (18). 5. Agencement selon l'une quelconque des is précédentes, caractérisé en ce que le corps de la coulisse (36) est monté pivotant angulairement par rapport à la patte de fixation (54), autour d'un axe longitudinal (A2), et en ce qu'il est prévu des moyens (62) d'immobilisation angulaire du corps de la coulisse (36) par rapport à la patte de fixation (54). 20 6. Agencement selon la précédente, caractérisé en ce que le corps de la coulisse (36) comporte une rainure longitudinale avant (40), ouverte globalement en direction de l'intérieur de la cabine, et une nervure longitudinale arrière (44) transversalement opposée, et en ce que la patte de fixation 25 (54) comporte une glissière complémentaire (60, 62) dans laquelle est reçue la nervure (44) du corps de la coulisse (36). 7. Agencement selon la précédente, caractérisé en ce que la nervure (44) du corps de la coulisse est reçue en coulissement longitudinal dans la glissière (60, 62), et 30 en ce qu'il est prévu des moyens (62) d'immobilisation longitudinale du corps de la coulisse par rapport à la patte de fixation. 8. Agencement selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que lesdits moyens d'immobilisation 24 comportent au moins une goupille (62) qui traverse la nervure (44) et la glissière (60, 62). 9. Agencement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le corps de la coulisse (36) est constitué d'au moins un tronçon d'un profilé longitudinal. 10. Agencement selon la précédente, prise en combinaison avec l'une des 6 à 8 caractérisé en ce que la nervure (44) est une portion tubulaire creuse du profilé délimitant un conduit interne cylindrique (43). io 11. Agencement selon la précédente, caractérisé en ce que la coulisse (36) est constituée d'au moins deux tronçons consécutifs dudit profilé, et en ce qu'il est prévu des moyens (82) d'alignement qui sont reçus dans lesdits conduits internes (43) des nervures (44). 15 12. Agencement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la partie arrière (42, 44) du corps de la coulisse est profilée aérodynamiquement (52).
B
B64
B64D
B64D 11
B64D 11/00
FR2887799
A1
DISPOSITIF POUR L'USINAGE DE LA PAROI INTERIEURE D'UN OBJET TUBULAIRE
20,070,105
La présente invention concerne un dispositif pour usiner la paroi intérieure d'un objet tubulaire, en particulier d'un moule de moulage par centrifugation pour fabriquer des tuyaux en fonte, au moyen d'une tête d'usinage disposée sur une barre, pouvant être introduite par translation par un mécanisme d'avance dans l'objet tubulaire, un appui pour l'objet tubulaire sur lequel ce dernier peut tourner et un moyen d'entraînement en rotation étant prévus. Un dispositif de ce type pour usiner un moule de moulage par centrifugation au moyen d'une tête de meule tournante, est connu. La tête de meule est plus petite que le diamètre intérieur du moule et presse avec son poids sur la surface à usiner. Par la rotation du moule, toute la circonférence intérieure de celle-ci est soumise à l'usinage. Par le mouvement d'avance de la barre, l'usinage progresse sur toute la longueur du moule. Lors de cet usinage, il n'est pas garanti d'enlèvement uniforme de matériau, en particulier parce que la tête de meule monte et glisse à nouveau vers le bas constamment du fait de sa rotation contre la paroi du tuyau. Il en résulte de légers creux qui compliquent le démoulage du tuyau moulé. L'invention s'est fixé pour but d'obtenir un enlèvement de matériau défini. Ce but est atteint selon l'invention dans un dispositif du type cité en introduction par le fait que la barre est maintenue fixe en rotation avec la tête d'usinage et que ledit moyen d'entraînement en rotation est prévu pour un usinage par enlèvement de matière en coopération avec la tête d'usinage fixe en rotation dont le diamètre efficace est plus grand que le diamètre intérieur de l'objet tubulaire. La barre avec la tête de coupe seulement avancée axialement et non de plus mise en rotation peut sans mesure supplémentaire absorber et / ou supporter de plus grands couples de rotation de façon que le diamètre efficace de la tête d'usinage puisse être adapté au diamètre intérieur de l'objet tubulaire, c'est-à- dire être plus grand que celui-ci de l'enlèvement de matière prévu. Dans cette opération, la tête d'usinage se centre en grande partie d'elle-même. En même temps, l'invention ouvre d'autres possibilités, qui seront évoquées ci-dessous. Le moyen d'entraînement en rotation prévu pour l'enlèvement de copeaux confère une vitesse périphérique correspondant à cet usage qui est bien plus grande que le réglage des conditions de rotation du moule selon l'état de la technique. L'appui présente de préférence, de façon connue en soi, au moins deux paires de rouleaux, entre et sur les rouleaux desquelles l'objet tubulaire peut prendre appui et le moyen d'entraînement en rotation présente au moins un rouleau à entraînement par friction pouvant s'appuyer contre l'objet tubulaire dans une zone périphérique supérieure de celui-ci. L'objet tubulaire peut ainsi être maintenu de façon sûre lors de sa rotation et il est possible de le faire tourner à des vitesses élevées. Selon un perfectionnement de l'invention, pour actionner le mécanisme d'avance à l'extrémité de l'objet tubulaire, une partie d'accouplement peut être montée, formant de préférence simultanément un moyen de maintien axial, à laquelle se raccorde une transmission transformant la rotation de la partie d'accouplement en une avance longitudinale. De cette façon, le mouvement d'avance axial est couplé à la vitesse de rotation de l'objet tubulaire, à laquelle il doit s'accorder; le moyen d'entraînement en rotation engendre en revanche toujours, compte tenu de l'usinage, une vitesse périphérique sensiblement constante qui conduit avec des diamètres différents des objets tubulaires à des vitesses de rotations différentes. Des configurations avantageuses de cette mesure sont exposées dans la 5 description d'un exemple de mode de réalisation. Un autre perfectionnement de l'invention consiste en ce que la tête d'usinage a un diamètre efficace variable et en ce qu'un calibre allongé commandant le diamètre efficace s'étend axialement à travers la tête d'usinage et peut couliser par rapport à celle-ci au moyen d'une autre barre qui s'étend dans la première barre creuse et est reliée à une commande de réglage. Cette configuration est en tout cas grandement facilitée par la disposition fixe en rotation de la tête d'usinage. En général, la tête d'usinage présentera des plaquettes de coupe extractibles par coulissement, bien qu'on puisse également concevoir des joues abrasives. De façon appropriée, des plaquettes de coupe sont placées dans des moyens de maintien guidés coulissants, disposées de façon syrnétrique les unes par rapport aux autres, les moyens de maintien s'appuyant sur le calibre en forme de barre de section transversale de barre variable sur sa longueur. Des modes de réalisation avantageux de cette configuration sont aussi 25 présentés dans la description de l'exemple de mode de réalisation. En particulier pour obtenir une surface intérieure légèrement conique de l'objet tubulaire il est prévu, selon un perfectionnement de l'invention que ledit ladite commande de réglage présente une crémaillère s'étendant le long du guide du chariot ainsi qu'une transmission avec un pignon d'attaque engrenant dans la crémaillère et un pignon mené qui engrène dans une crémaillère prolongeant ladite autre barre. La démultiplication de la transmission correspond aux rapports de longueurs entre l'objet tubulaire et le calibre. La tête de coupe devrait présenter des groupes disposés espacés les uns des 5 autres d'au moins trois rouleaux de guidage ou têtes sphériques pressés par une force élastique contre la surface intérieure de l'objet tubulaire. Avec ceux-ci, la tête de coupe a un centrage amélioré. Les têtes sphériques présentent l'avantage par rapport aux rouleaux de pouvoiir tourner dans toutes les directions, ce qui facilite avant tout le retrait de la tête d'usinage. Pour de plus grands diamètres de moule, des têtes sphériques sont préférées. Pour que les copeaux produits ne provoquent aucun dérangement dans ce guide ni ailleurs, on propose enfin que la tête de coupe présente sur sa face extérieure des buses d'air comprimé sensiblement parallèles à l'axe et devant sa face frontale un dispositif de collecte, de préférence magnétique, pour les copeaux. Cette mesure est également simplifiée au moins en grande partie par le fait que la tête de coupe ne tourne pas. Les dessins montrent un exemple de mise en oeuvre de l'invention. Fig. 1 représente une partie d'un dispositif pour usiner la paroi intérieure d'un moule de moulage par centrifugation en représentation isométrique, Fig. 2 représente la partie restante de la section du dispositif en représentation isométrique, Fig 3 représente un détail de la figure 2 dans une autre position en coupe 30 transversale, Fig. 4 représente l'extrémité de gauche sur la figure 1 du dispositif sous un autre angle de vue en représentation isométrique, Fig. 5 représente une section d'une partie du dispositif en coupe axiale, Fig. 6 représente une partie du dispositif (tête d'usinage) en représentation 5 isométrique, Fig. 7 représente une vue en coupe radiale de la tête d'usinage et Fig. 8 est une représentation isométrique éclatée de la tête d'usinage. 10 Dans un bâti de machine I, un cadre 3 est disposé entre quatre colonnes de guidage 2, dans lequel deux paires de rouleaux 4 sont montés en pouvant tourner librement. Les paires de rouleaux forment deux appuis pour un moule de moulage par centrifugation 5. Un autre moule 6 est représenté en trait interrompu. Les moules 5 et 6 représentent le moule le plus grand et le moule le plus petit qui peuvent être usinés dans le dispositif. Le cadre 3 est soutenu par quatre éléments de levage à broche 7, au moyen desquels il peut être élevé et abaissé. Les quatre éléments de levage à broche 7 sont déplacés de façon synchrone par des arbres sortant du même moteur 8 ramifiés vers les deux côtés dans des transmissions angulaires 9. Le cadre 3 est solidarisé aux colonnes de guidage 2 dans la direction longitudinale ainsi que dans la direction transversale dans un guide par coulissernent 11 respectif (Fig. 4). Comme moyen d'entraînement en rotation 12 pour le moule 5 un moteur d'entraînement 14 pourvu de deux rouleaux de frottement 15 est disposé sur un bras oscillant 13 qui est pressé par un vérin pneumatique 16 du haut vers le bas sur le moule 5. Comme on le voit au mieux sur la figure 4, une traverse 17 est placée à l'extrémité du moule 5 du côté frontal. Elle est vissée ici au moyen de taraudages 18 existant dans la paroi du moule au moyen de boulons étagés 19 qui traversent des trous de vis longitudinaux dans la traverse 17, de telle façon que la traverse 17 ait, par rapport au moule 5 un jeu sensiblement radial. La traverse 17 est montée tournante avec un arbre 20 dans un chevalet 21 du bâti de machine I dans un palier radial / axial 22. Une roue dentée à chaîne 23 est disposée sur l'extrémité dépassante de l'arbre 20 de l'autre côté du chevalet 21. Le jeu radial mentionné compense l'imprécision inévitable du réglage de la hauteur du cadre 3 et donc des rouleaux 4 qui doit positionner le moule 5 axialement avec l'arbre 20. Au lieu du jeu, on peut également prévoir une possibilité de coulissement à l'intérieur de la traverse 17. La roue dentée à chaîne 23 est reliée25 par l'intermédiaire d'une chaîne 24 à une roue dentée à chaîne. Celle-ci représente l'entrée d'un dispositif de transmission comprenant une commande de réglage 27 pourvue d'un moteur de réglage 26, d'une transmission réductrice 28 et d'une autre transmission réductrice 29, sur l'arbre duquel est disposée une roue à chaîne 30 pour une chaîne à rouleaux 31. La chaîne à rouleaux 31 s'étend sous la forme d'une chaîne sans fin à travers tout le bâti de machine 1 et de plus à travers un châssis de guide de chariot 32 se raccordant au bâti de machine 1 et visible sur la figure 2. Son tronçon supérieur se trouve et glisse sur un des côtés d'un profilé en U 33 (sur la face extérieure du côté), sur l'autre côté duquel se trouve et glisse l'autre tronçon (sur la face intérieure du côté). Le rouleau de renvoi de la chaîne sans fin à rouleaux 31 est disposé à droite sur la figure 2 en 34. Il peut être entraîné par un moteur électrique 35, pour rappeler la chaîne à rouleaux 31, après que la roue à chaîne 30 a été désaccouplée par un embrayage électromagnétique 36 du dispositif de transmission 27 - 29. En fonctionnement normal, le moteur électrique 35 est aussi désaccouplé par un embrayage électromagnétique. Du côté supérieur du châssis de guide de chariot 32, s'étend un guide de chariot 37 pour un chariot 38. Sur le chariot 38, l'extrémité arrière d'une barre creuse 40 est maintenue et soutenue dans deux appuis 39, à l'extrémité avant de laquelle représentée sur la figure 5 est disposée une tête d'usinage 41. Sur la figure, la barre creuse 40 est représenté en partie sur la figure I et en partie sur figure 2. La figure I et la figure 2 sont à imaginer réunies sans interruption à l'extrémité droite de la figure I et à l'extrémité gauche de la figure 2. La figure 3 représente la liaison entre le chariot 38 et le tronçon supérieur de la chaîne à rouleaux 31 reposant et circulant sur le profilé en U par un moyen d'entraînement 42 en forme de plaquette qui engrène avec un peigne formé à son bord inférieur 43 dans la chaîne à rouleaux 31. La tête d'usinage 41 peut ainsi être avancée sur toute la longueur du moule 5; le chariot 38 est ainsi déplacé de sa position extrême arrière représentée sur la figure 3 à sa position extrême avant représentée sur la figure 2. La tête d'usinage 41 est représentée en entier sur la figure 6. Sa forme de base est un cylindre. Deux groupes disposés espacés l'un de l'autre composés chacun de trois rouleaux de guidage 44 maintenus élastiquement dépassent de la chemise du cylindre. A l'extrémité avant, deux plaquettes de coupe 46 montées dans des moyens de maintien dépassent de la chemise du cylindre. Leurs bords de coupe sont désignés par 47. La construction interne de la tête d'usinage 41 est représentée sur la figure 8 et la figure 9: L'extrémité arrière est formée par une partie d'accouplement qui est adaptée à une partie d'extrémité 49 formée de façon complémentaire de la barre creuse 40 et transmet à celle-ci le couple de rotation exercé sur la tête d'usinage. Sur son autre côté, la partie d'accouplement 48 présente trois alésages 50 destinés à recevoir chacun respectivement un axe formé par un boulon de trois bras oscillant 52 et trois moitiés d'un siège circulaire 53 pour un bloc-ressort 54 des bras oscillants 52; les autres moitiés des sièges 53 ainsi que des alésages alignés avec les alésages 50 et destinés à recevoir des deuxièmes axes formés par des boulons 51 sont formés dans une pièce médiane 55 de la tête d'usinage 41. Chacun des rouleaux de guidage 44 est respectivement monté dans chacun des trois bras oscillants 52 montés de cette façon au moyen des axes formés par des boulons 51 et appuyés élastiquement par les blocs-ressorts 54. II y a de plus trois couvercles 56 avec des ouvertures d'accès 57 pour les rouleaux de guidage 44. On retrouve les mêmes configurations et pièces de l'autre côté de la pièce médiane 55 et du côté arrière d'une partie de tête 58 de la tête d'usinage 41. Les moyens de maintien 45 déjà mentionnés avec les plaquettes de coupe 46 se trouvent dans la partie de tête 58. Les moyens de maintien ont la forme de pièces moulées 59 qui, assemblées, sont placées avec leurs faces extérieures entre deux surfaces de guidage 60 parallèles formées dans la partie de tête 58 et s'appliquent entre celles-ci avec deux surfaces 61 parallèles aux surfaces de guidage 60 en coulissant de façon lâche et deux surfaces 52 perpendiculaires à cellesci servant d'appuis à un calibre 63 en forme de barre rectangulaire en coupe transversale et présentent à leurs extrémités respectives en saillie, un siège 64 pour la plaquette de coupe 46. De plus, les moyens de maintien 45 ont ensemble respectivement un contact glissant respectivement entre une joue 65 à la suite de la surface 62 formant la pièce moulée dans le sens transversal et une section d'appui 66 arrière étroite de la pièce moulée qui est en contact avec la surface de guidage 60 de l'autre côté. Des transmissions de force entre les surfaces de guidage 60 dans le sens transversal s'effectuent par l'intermédiaire des contacts coulissants 65 / 66 et non au calibre 63 qui a entre les surfaces 61 un léger jeu correspondant. Les plaquettes de coupe 46 sont maintenues dans leur siège par un verrou 37 respectif monté tournant sur le moyen de maintien 45. Les moyens de maintien 45 sont enfermés dans la partie de tête 58 par un couvercle 69 fixé sur celle-ci au moyen de vis à six pans 68. Le couvercle 69 présente une ouverture 70 pour le passage du calibre 63 et deux découpes 71 latérales qui permettent d'accéder aux verrous 67. Le calibre 63 en forme de barre s'étend à travers la tête d'usinage 41 et dans la barre creuse 40. Il est relié à une barre d'entraînement 73 par l'intermédiaire d'un accouplement 72. La position de retrait extrême du calibre 63 est représentée sur la figure 5. Dans la position de sortie extrême, l'accouplement 72 se trouve sous une fenêtre 74 découpée dans la barre creuse 40; il est accessible par la fenêtre pour pouvoir changer le calibre 63. La barre d'entraînement 73 s'étend au-delà à travers la barre creuse 40 et en sort à l'extrémité de celle-ci, comme représenté sur la figure 3. Là, elle se poursuit par une crémaillère 75. La crémaillère 75 est reliée à une crémaillère 76 s'étendant sur le côté du guide de chariot 37, dont on peut voir seulement l'extrémité dépassant légèrement à droite sur la figure 2, par deux pignons engrenant dans cette crémaillère, dont on ne peut voir que le pignon 77, et une transmission de démultiplication 78 agissant entre les deux pignons. Si le chariot 78 monté sur le guide de chariot 37 se déplace, le pignon 76 engrenant dans la crémaillère 76 est entraîné. L'entraînement se poursuit dans la transmission de démultiplication 78 réduit en conséquence jusqu'au pignon 77 et est transféré de celui-ci à la crémaillère 75 et enfin au calibre 63. Dans le présent exemple avec un moule de 6 m de long et un calibre 63 de 60 cm de long, la démultiplication est de 10:1. Le calibre s'élargit sur sa longueur de par exemple 0,3 mm, de façon que les bords tranchants 47 s'élargissent de 0,3 mm sur leur trajet à travers le moule 5 dont le diamètre s'élargit de 0,3 mm. A la précision d'usinage, cette faible conicité suffit pour pouvoir libérer le tuyau moulé dans le moule. Le moule est fini dans les limites de sa tolérance par exemple de 1,3 mm par exemple 5 x de 0,2 mm. Pour les différents diamètres (intérieurs) de moules considérés 13 compris entre 700 et 80 mm, on prévoit des barres creuses 40 dans trois variantes de diamètres différentes. La traverse 17 est fournie séparément pour chaque diamètre de moule. L'usinage précis et défini des moules sur le dispositif selon l'invention facilite et accélère le démoulage avec comme résultat une augmentation considérable de la production. 20 25
L'invention concerne un dispositif pour usiner la paroi intérieure d'un objet tubulaire (5), en particulier d'un moule de moulage par centrifugation pour fabriquer des tuyaux en fonte, au moyen d'une tête d'usinage (41) disposée sur une barre (40), pouvant être introduite par translation par un mécanisme d'avance (20-40) dans l'objet tubulaire (5) , un appui pour (3,4) l'objet tubulaire sur lequel ce dernier peut tourner et un moyen d'entraînement en rotation (12) étant prévus.La barre (40) est maintenue fixe en rotation avec la tête d'usinage (41 ) et que ledit moyen d'entraînement en rotation (12) est prévu pour un usinage par enlèvement de matière en coopération avec la tête d'usinage (41) fixe en rotation dont le diamètre efficace est plus grand que le diamètre intérieur de l'objet tubulaire.
1. Dispositif pour usiner la paroi intérieure d'un objet tubulaire (5), en particulier un moule de moulage par centrifugation pour fabriquer des tuyaux en fonte, au moyen d'une tête d'usinage (41) disposée sur une barre (40), pouvant être introduite par translation dans l'objet tubulaire (5) par un mécanisme d'avance (20 - 40), un appui (3, 4) pour l'objet tubulaire (5), sur lequel ce dernier peut tourner et un moyen d'entraînement en rotation (12) étant prévus, caractérisé en ce que la barre (40) est maintenue fixe en rotation avec la tête d'usinage (41) et ledit moyen d'entraînement en rotation (12) est prévu pour un usinage par enlèvement de matière en coopération avec la tête d'usinage (41) fixe en rotation dont le diamètre efficace est plus grand que le diamètre intérieur de l'objet tubulaire (5). 2. Dispositif selon la I, caractérisé en ce que l'appui (3, 4) présente au moins deux paires de rouleaux entre et sur les rouleaux (4) desquelles l'objet tubulaire (5) peut prendre appui. 3. Dispositif selon la I ou 2, caractérisé en ce que le moyen d'entraînement en rotation (12) présente au moins un rouleau à friction (15) entraîné (14), pouvant être appuyé sur l'objet tubulaire (5) dans une zone périphérique supérieure. 4. Dispositif selon l'une quelconque des I à 3, caractérisé en ce que pour l'entraînement du mécanisme d'avance (20 - 40), une partie d'accouplement (17) formant de préférence en même temps un moyen de maintien axial peut être mise en place à l'une des extrémités de l'objet tubulaire (5), à laquelle se raccorde une transmission (20 - 30) transformant la rotation de la partie d'accouplement (17) en un déplacement longitudinal. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que la partie d'accouplement (17), peut être fixée par vis de préférence sous la forme d'une traverse, à la face frontale de l'objet tubulaire (5), de préférence avec un jeu radial. 6. Dispositif selon les 2 et 4 ou 5, caractérisé en ce que la partie d'accouplement (17) est montée tournante sur un chevalet (21) du bâti de machine (9) avec un axe de rotation (20) géométrique immuable et les chevalets précités sont disposés de préférence dans un châssis (3) commun et peuvent être élevés et abaissés (7 - 10) pour l'adaptation à des objets tubulaires (5) de différents diamètres. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que, un chariot (38) pouvant se déplacer sur un guide (37), sur lequel est montée toute la barre (40), est entraîné par une chaîne (31) mise en mouvement par la transmission (20 - 30). 8. Dispositif selon l'une quelconque des I à 7, caractérisé en ce que la tête d'usinage (41) a un diamètre efficace variable et un calibre (63) allongé commandant le diamètre efficace s'étend axialement à travers la tête d'usinage (41) et peut coulisser par rapport à celle-ci au moyen d'une autre barre (73) qui s'étend dans la barre (40) creuse citée en premier et est reliée à une commande de réglage (75 - 78). 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que la tête d'usinage (41) présente des plaquettes de coupe (46) extractibles, de préférence des plaquettes de coupe (46) montées de façon symétrique les unes par rapport aux autres dans des moyens de maintien (45) guidés coulissants, les moyens de maintien (45) s'appuyant sur le calibre (63) en forme de barre présentant une section transversale de barre variable. 10. Dispositif selon la 9, caractérisé par deux moyens de maintien (45) sous la forme de pièces formées qui, prises ensemble, sont placées avec leurs faces extérieures entre deux guides de translation (60) parallèles et entre ceux-ci avec deux surfaces (61) parallèles aux guides de translation (60) coulissant de façon lâche et deux surfaces (62) perpendiculaires à ceux-ci servant d'appui au calibre (63) rectangulaire en coupe transversale et présentent à leurs extrémités faisant saillie respectivement un siège (64) pour une des plaquettes de coupe (46). 11. Dispositif selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisé en ce que en particulier pour produire une surface intérieure légèrement conique de l'objet tubulaire (5), ladite commande de réglage (75 - 78) présente une crémaillère (76) s'étendant le long du guide (37) du chariot (38) ainsi qu'une transmission (78) comprenant un pignon d'attaque engrenant dans la crémaillère (76) et un pignon mené (77) qui engrène dans une crémaillère (75) prolongeant ladite autre barre (73). 12. Dispositif selon l'une quelconque des I à 11, caractérisé en ce que la tête de coupe (41) présente des groupes disposés espacés les uns des 25 autres, d'au moins trois rouleaux de guidage (44) ou têtes sphériques pressés par une tension élastique (54) vers la paroi intérieure de l'objet tubulaire (5). 13. Dispositif selon l'une quelconque des I à 12, caractérisé en ce que la tête de coupe présente à sa surface extérieure des buses d'air comprimé essentiellement parallèles à l'axe et devant sa face avant un dispositif de collecte, de préférence magnétique, de copeaux.
B
B28
B28B
B28B 5
B28B 5/08
FR2892700
A1
AMORTISSEUR D'ATTERRISSEUR A RETENUE POSITIVE EN POSITION RETRACTEE ET SURCOURSE DE CRASH
20,070,504
L'invention concerne un amortisseur d'atterrisseur à retenue positive en position rétractée et sur-course de crash. ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION On connaît des amortisseurs télescopiques pour atterrisseur d'aéronef, notamment hélicoptère, comportant un caisson dans lequel une tige est montée pour coulisser, l'amortisseur comportant des moyens commandés de ré-traction de la tige dans le caisson jusqu'à une position rétractée. A titre d'exemple, le document FR 2 608 242 décrit un tel amortisseur dans lequel la position rétractée est définie par une butée du caisson. La tige est amenée en position rétractée en injectant du fluide hydraulique dans la chambre annulaire s'étendant entre la tige et le caisson. La tige est alors maintenue en position rétractée en emprisonnant le fluide hydraulique dans la chambre annulaire. La butée est ici montée dans le caisson en extré- mité d'un tube support qui est susceptible de flamber pour un effort supérieur à un seuil prédéterminé de sorte qu'en cas de crash de l'aéronef générant un effort de compression de l'amortisseur supérieur audit seuil, la tige déforme le tube support et peut ainsi s'enfoncer dans le caisson au delà de la position rétractée. En cas de fuite de fluide hydraulique alors que la tige est maintenue dans la position rétractée, la position rétractée n'est plus assurée et l'amortisseur s'allonge progressivement sous l'action du gaz compressé contenu dans l'amortisseur en fonction du volume de fluide qui s'échappe de la chambre annulaire. Pour tenir la position rétractée même en cas de fuite de fluide hydraulique, on a songé à disposer dans l'amortisseur un moyen de retenue mécanique positive de la tige dans le caisson en position rétractée. De tels moyens de retenue positive sont bien connus dans le domaine des vérins comportant un caisson dans lequel une tige est montée pour coulisser, certains de ces vérins étant équipés de moyens de retenue positive de la tige en position complètement rentrée dans le caisson. Les moyens de retenue sont par exemple constitués d'un mécanisme à griffe. OBJET DE L'INVENTION Un des buts de l'invention est d'assurer, dans un amortisseur du type de celui du document FR 2 608 242, une retenue positive de la tige en position rétractée. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, on propose un amortisseur télescopique pour atterrisseur d'aéronef, comportant un caisson dans lequel une tige est montée pour coulisser, l'amortisseur comportant des moyens commandés de rétraction de la tige dans le caisson jusqu'à une position rétractée. Selon l'invention, l'amortisseur est équipé de moyens de retenue positive de la tige dans le caisson adaptés à retenir la tige en position rétractée lorsque la tige y est amenée par les moyens de ré-traction, les moyens de retenue positive étant agencés pour, au moins lors d'un atterrissage sévère de l'aéronef, autoriser l'enfoncement de la tige dans le caisson au delà de la position rétractée. Ainsi, les moyens de retenue positive assurent le maintien de la tige en position rétractée même en cas de fuite de fluide hydraulique, mais ne s'opposent pas à ce que la tige puisse s'enfoncer dans le caisson au delà de la position rétractée. On ménage ainsi une surcourse d'enfoncement s'étendant au delà de la position rétractée qui peut être mise à profit pour absorber de l'énergie supplémentaire et ainsi diminuer les risques associés à un atterrissage sévère. 3 BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit en référence aux figures des dessins annexés parmi lesquelles : - les figures 1 à 4 sont des vues en coupe d'un amortisseur d'aéronef selon un premier mode de réalisation particulier de l'invention, illustré dans diverses positions d'enfoncement ; - la figure 5 est une vue en coupe d'un amortis- seur d'aéronef selon une variante de réalisation de l'invention ; - la figure 6 est une vue de détail de la figure 5 au niveau des moyens de retenue positive de la tige; - la figure 7 est une vue en coupe d'un amortis- seur d'aéronef selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence à la figure 1, l'amortisseur de l'invention comporte de façon connue en soi un caisson 1 dans lequel une tige 2 est montée à coulissement étanche. A cet effet, le caisson 1 et la tige 2 portent des joints d'étanchéité 3 qui définissent entre la tige 2 et le caisson 1 une chambre annulaire 4. Le caisson est séparé en une chambre inférieure 5 et une chambre supérieure 6 par un diaphragme 7 comportant des orifices de laminage 8. La chambre inférieure 5 s'étend du diaphragme 7 au joint d'étanchéité 3 porté par la tige 2. Un organe d'ajutage 9 permet de modifier le dia- mètre utile de laminage selon le sens de passage du fluide hydraulique au travers des orifices de laminage 8. Dans la position illustrée à la figure 1, qui est la position de repos de l'amortisseur, du fluide hydraulique emplit la chambre inférieure 5 et une partie de la chambre supérieure 6. L'autre partie de la chambre supé- rieure 6 est subdivisée en deux compartiments gazeux (ici de l'azote): un compartiment basse pression 10 en contact avec le fluide hydraulique, et un compartiment haute pression 11 séparé du compartiment basse pression 10 par un piston séparateur 12 qui est maintenu contre une butée 13 par l'effet du différentiel de pression s'exerçant sur lui. La tige 2 est creuse et comporte une extrémité supérieure 14 en forme de cheminée ouverte sur la chambre inférieure 5 du caisson 6. Un bouchon 15 est monté cou-lissant à étanchéité dans la tige 2 entre une butée inférieure et une butée supérieure pour définir dans la tige une chambre de rétraction 61 et isoler le fluide contenu dans le caisson 1 du fluide contenu dans la chambre de rétraction 61. L'extrémité inférieure de la tige 2 comporte un clapet commandé 20 qui, lorsqu'il est activé, met la chambre de rétraction 61 en communication avec un circuit hydraulique extérieur. En position de repos illustrée ici, la chambre de rétraction 61 de la tige 2 est remplie de fluide de sorte que le bouchon 15 est en butée supérieure, le clapet 20 étant maintenu fermé par un ressort 21. Le bouchon 15 ne peut dès lors s'enfoncer dans le tige 2. Selon l'invention, le caisson comporte un support 25 en forme de cône s'étendant sous le diaphragme 7 et portant un plateau 26 qui forme une butée pour la tige 2 en position rétractée, comme cela sera explicité ultérieurement. Le plateau 26 porte une griffe 27 adaptée à coopérer avec un redan 28 portée par l'extrémité 14 de la tige 2 pour retenir la tige 2 en position rétractée dans le caisson 1. Un piston de verrouillage 29 de la griffe 27 est monté dans le caisson pour coulisser axialement entre la position de repos illustrée ici dans laquelle il laisse libre la griffe 27 de s'expanser radialement au passage du redan 28, et une position de verrouillage illustrée à la figure 2 dans laquelle il empêche la griffe de s'expanser radialement de sorte que la griffe 27 retienne po- sitivement la tige 2. Le piston de verrouillage 29 est maintenu en position de repos par un ressort 30 s'étendant entre le piston de verrouillage 29 et le caisson 1. Lorsque la tige est amenée en position rétractée, le piston de ver- rouillage 29 est amené en position de verrouillage par une collerette 31 montée coulissante sur l'extrémité supérieure de la tige 2 et maintenue en butée contre le redan 28 par un ressort 32 plus fort que le ressort 30. Le piston de verrouillage 29 définit avec le caisson 1 une chambre annulaire de déverrouillage 33 qui, lorsqu'elle est mise sous pression, force le piston de verrouillage 29 en position de repos. L'opération de l'amortisseur illustré à la figure 1 requiert quatre communications avec un circuit exté-20 rieur, via quatre sélecteurs parmi lesquels : - un premier sélecteur 41 adapté à mettre par dé-faut la chambre annulaire 4 en communication avec le retour hydraulique (pressurisé à quelques bars) de l'aéronef, et, lorsqu'il est commandé, à mettre la chambre an- 25 nulaire 4 en communication avec une source de pression de l'aéronef (typiquement plusieurs centaines de bars) ; - un deuxième sélecteur 42 adapté à mettre par défaut la chambre annulaire de déverrouillage 33 en communication avec le retour hydraulique de l'aéronef, et, 30 lorsqu'il est commandé, à mettre la chambre annulaire de déverrouillage 33 en communication avec la source de pression de l'aéronef ; - un troisième sélecteur 43 qui, via le clapet 20, est adapté à mettre par défaut l'intérieur de la tige 35 2 en communication avec le retour hydraulique, et, lors- 6 qu'il est commandé, à mettre l'intérieur de la tige 2 en communication avec la source de pression de l'aéronef ; - enfin un quatrième sélecteur 44 qui est adapté à commander le clapet 20 via un piston de commande 22 qui définit avec la tige une chambre de commande 23 et qui par défaut est placé par un ressort 24 en position de repos telle qu'illustrée dans laquelle il n'agit pas sur le clapet 20. Le quatrième sélecteur 44 est adapté à mettre par défaut la chambre de commande 23 en communication avec le retour hydraulique de l'aéronef, et, lorsqu'il est commandé, à mettre la chambre de commande 23 en communication avec la source de pression de l'aéronef de sorte que le piston de commande 22 est déplacé à l'en-contre du ressort 24 pour placer le clapet 20 en position ouverte. La mise en oeuvre de l'amortisseur de l'invention se fait comme suit. Partant de la position illustrée à la figure 1, qui est la position de l'amortisseur lorsque l'aéronef a quitté le sol, on désire provoquer la rétraction de l'amortisseur, par exemple afin de minimiser la traînée aérodynamique de l'atterrisseur associé. A cette fin, et comme cela est visible à la figure 2, on commande le premier sélecteur 41 pour mettre la chambre annulaire 4 en communication avec la source de pression de l'aéronef. Simultanément, on commande le quatrième sélecteur 44 pour mettre la chambre de commande 23 en communication avec la source de pression de l'aéronef, ce qui a pour effet d'ouvrir le clapet 20. Le fluide sous pression pénètre dans la chambre annulaire 4, ce qui a pour effet d'enfoncer la tige 2 dans le caisson 1. Cet enfoncement provoque une diminution du volume de la chambre inférieure 5, de sorte qu'une partie du fluide hydraulique contenu dans la cham- bre inférieure 5 est forcé à migrer dans la tige 2 en re- 7 poussant le bouchon 15. Le fluide hydraulique contenu dans la chambre de rétraction 61 de tige 2 sous le bouchon 15 est alors forcé vers le retour hydraulique de l'aéronef au travers du clapet 20 ouvert et du troisième sélecteur. La tige 2 s'enfonce alors progressivement dans le caisson 1 sans que les compartiments gazeux 10 et 11 soient comprimés. Ainsi, la pression régnant dans l'amortisseur ne dépasse jamais la pression de gonflage du corn- partiment basse pression 10. En fin de course, le redan 28 porté par l'extrémité supérieure de la tige 2 s'engage dans la griffe 27, jusqu'à ce que l'extrémité supérieure 14 vienne buter contre le plateau 26. La collerette 31 entraîne le piston de verrouillage 29 en position de verrouillage, de sorte que la griffe ne peut plus s'expanser et empêche le redan 28 de descendre. La tige 2 est retenue positivement en position rétractée. On relâche alors le premier sélecteur 41 de sorte que la chambre annulaire est de nouveau en communication avec le retour hydraulique de l'aéronef. On relâche également le quatrième sélecteur 44 pour fermer le clapet 20. Pour faire revenir l'amortisseur dans la position de repos illustrée à la figure 1, on commande le deuxième sélecteur 42 pour placer le piston de verrouillage 29 dans sa position de repos dans laquelle il ne s'oppose pas à l'expansion radiale de la griffe 27, et on commande le troisième sélecteur 43 pour mettre l'intérieur de la tige 2 en communication avec la source de pression de l'aéronef. Le fluide arrive sur le clapet à l'encontre du ressort 21 de sorte que le clapet 20 s'ouvre automatique-ment sans qu'il soit nécessaire de commander le quatrième sélecteur 44. Le fluide pénètre dans la chambre de ré- traction 61 de tige 2 en repoussant le bouchon 15, qui 8 pousse à son tour le fluide hydraulique qui avait pénétré dans la tige 2 en provenance de la chambre inférieure 5. Le fluide ainsi repoussé migre dans la chambre inférieure 5, ce qui a pour effet de forcer la tige 2 à sortir du caisson 1. Ce faisant, le fluide hydraulique contenu dans la chambre hydraulique 4 est refoulé vers le retour hydraulique via le premier sélecteur 41. La tige sort alors progressivement jusqu'en butée sortie. On remet alors le deuxième sélecteur 42 et le troisième sélecteur 43 en position de repos. En configuration d'atterrissage, l'amortisseur est dans la position détendue illustrée à la figure 1, tous les sélecteurs étant au repos. Le bouchon 15 est alors en butée supérieure dans la tige 2 et la chambre de rétraction 61 est fermée par le clapet 20. Tout se passe comme si le bouchon 15 formait une barrière pour le fluide contenu dans la chambre inférieure 5 de sorte que celui-ci ne peut pénétrer dans la tige 2. Comme cela est visible à la figure 3, l'enfonce- ment de la tige 2 sous l'effet de l'effort d'atterrissage provoque alors le transfert de fluide de la chambre inférieure 5 vers la chambre supérieure 6 au travers des orifices de laminage 8 qui provoquent de fortes pertes de charge, ralentissant l'enfoncement de la tige 2 dans le caisson 1. Le fluide ainsi transféré provoque une diminution du volume disponible pour le gaz dans la chambre supérieure 6 de sorte qu'au moins le compartiment gazeux basse pression 10 se trouve compressé. Dès lors que la pression dans le compartiment gazeux basse pression 10 atteint ou dépasse la pression de gonflage du compartiment gazeux haute pression 11, celui-ci se trouve comprimé à son tour. La chambre annulaire 4 reste connectée au retour hydraulique de l'aéronef, de sorte qu'elle reste en per- 9 manence sous pression et aucune cavitation n'y apparaît. Lors d'atterrissages courants, l'énergie mécanique d'impact à absorber pour arrêter la chute de l'aéronef peut être absorbée (par dégagement de chaleur lors du laminage de fluide ou par compression des compartiments gazeux) pour une course d'enfoncement de la tige dans le caisson telle que la tige reste en deçà de la position rétractée illustrée à la figure 2. Cependant, en cas d'atterrissage sévère, par exemple un cas de crash à vitesse verticale très importante, de telles courses sont insuffisantes pour absorber l'énergie mécanique d'impact. Dans de telles situations, et comme cela est il-lustrée à la figure 4, la tige 2 arrive en position ré- tractée en exerçant sur la butée 26 un effort supérieur à un seuil de déformation du support conique 25 de sorte que celui-ci se déforme et la tige 2 continue à s'enfoncer dans le caisson 1 en emmenant avec elle le plateau 26 et la griffe 27. Dans le même temps, la collerette 31 vient en appui contre le piston de verrouillage 29 puis cède, ne s'opposant pas à l'enfoncement de la tige 2 au delà de la position rétractée. On dégage ainsi au delà de la position rétractée une surcourse de crash grâce à laquelle un supplément d'énergie mécanique peut être absorbé par laminage de fluide hydraulique et compression des compartiments gazeux (sans compter l'énergie mécanique qui a été absorbée pour déformer le support conique 25). Ainsi, conformément à l'invention, les moyens de retenue positive de la tige en position rétractée sont adaptés à autoriser un enfoncement de la tige 2 au delà de la position rétractée. Cette possibilité d'enfoncement au delà de la position rétractée tient en particulier à ce que les élé- ments des moyens de retenue positive qui sont emportés 10 par la tige (griffe, redan, butée, collerette) peuvent coulisser sans blocage (ou en cédant) par rapport aux éléments des moyens de retenue positive qui restent immobiles sur le caisson (piston de verrouillage). En référence à la figure 5, une variante de réalisation possible de l'invention consiste, dans un amortisseur similaire à celui des figures 1 à 4, à remplacer le mécanisme effaçable à griffe par un mécanisme à doigts escamotables. Sur la figure 5, les éléments communs avec ceux des figures 1 à 4 portent une référence numérique augmentée d'une centaine. Le caisson 101 porte deux doigts 151 qui sont montés coulissants dans des logements 152 selon une di-rection perpendiculaire à la direction de coulissement de la tige 102 dans le caisson 101. Les doigts 151 sont rappelés par des ressorts 153 en position d'accrochage il-lustrée ici dans laquelle les doigts s'étendent en saillie des logements 152. Les doigts 151 sont associés à des pistons cou- lissant à étanchéité dans les logements 152 et définissant dans ceci une chambre annulaire qui peut être mise en communication avec la source de pression de l'aéronef par l'intermédiaire d'un sélecteur 154 pour provoquer l'escamotage des doigts 151 à l'encontre des ressorts 153. Les doigts 151 sont destinés à coopérer avec l'extrémité supérieure 114 de la tige 102 pour retenir positivement celle-ci en position rétractée, qui est il-lustrée ici. Comme cela est plus nettement visible à la figure 6, l'extrémité supérieure 114 comporte une première portion 155 conique, qui lors de son passage en regard des doigts 151, forcent ces derniers à s'escamoter dans les logements 152 à l'encontre des ressorts 153. La portion conique 155 est suivie d'une gorge 156 35 11 dans laquelle les doigts sont poussés par les ressorts 153, tel qu'illustré à la figure 6. Les doigts 151 retiennent alors positivement la tige 102 en position ré-tractée. Pour relâcher la tige 102, on commande le sélec- teur 154 pour escamoter les doigts 151 et permettre le déplacement de la tige 102 vers le bas. On notera que contrairement à l'amortisseur il-lustré aux figures 1 à 4, il n'y a pas ici de butée pour définir la position rétractée de la tige. Celle-ci est définie par l'engagement des doigts 151 dans la gorge 156. Cet engagement peut être repéré par un capteur de position des doigts (non représenté) dont le changement de valeur du signal de sortie au moment de l'engagement est avantageusement utilisé pour arrêter l'alimentation en fluide de la chambre annulaire 104 et fermer le clapet 120. La gorge 156 est suivie d'une portion conique 157 qui vient en continuité de la surface définissant la paroi de la gorge 156. En cas d'atterrissage sévère, la tige a tendance à s'enfoncer dans le caisson et la portion conique 157 force les doigts 151 à s'escamoter dans les logements 152 à l'encontre des ressorts 153. La tige 102 peut dès lors s'enfoncer au delà de la position ré-tractée sans que les moyens de retenue positive ne s'op- posent à cet enfoncement. L'amortisseur présente ainsi une position rétractée qui est assurée par les moyens de retenue positive formés par les doigts 151, tout en présentant une sur-course au delà de la position rétractée en cas d'atter- rissage sévère. Contrairement au mode de réalisation précédent (et au mode de réalisation suivant), l'enfoncement de la tige au delà de la position rétractée ne nécessite pas de casser ou déformer une pièce interne de l'amortisseur. Cette possibilité d'enfoncement au delà de la po- 12 sition rétractée tient en particulier à ce que les éléments des moyens de retenue positive qui sont entraînés par la tige (gorge 156) peuvent coulisser sans blocage par rapport aux éléments des moyens de retenue positive (doigts) qui restent immobiles sur le caisson. Selon un deuxième mode de réalisation illustré à la figure 7, on a ici modifié un amortisseur de type in-versé, par exemple comme celui décrit dans le document EP 0 533 530, pour l'équiper de moyens de retenue positive effaçables selon l'invention. L'amortisseur comporte un caisson 201 dans lequel une tige 202 est montée à coulissement étanche. Comme précédemment, le caisson 201 et la tige 202 définissent une chambre annulaire 204. L'amortisseur comporte un tube plongeur 251 qui s'étend dans la tige et qui porte à son extrémité inférieure un diaphragme 207 qui sépare une chambre inférieure 205 remplie de fluide hydraulique s'étendant dans la tige 202 sous le diaphragme 207 et une chambre supé- rieure 206 s'étendant au dessus du diaphragme 207 dans le caisson 201. La chambre supérieure 206 est partiellement rem-plie de fluide hydraulique, l'espace restant formant un compartiment gazeux basse pression 210. Un compartiment gazeux haute pression 211 s'étend dans l'extrémité inférieure de la tige 2, en étant séparée du fluide hydraulique par un piston séparateur 212. La chambre annulaire 204 est séparée en deux par un piston flottant 252 qui divise la chambre annulaire entre une chambre de poussée 253 et une chambre de dé-tente 254. Le diaphragme 207 comporte des orifices de laminage 208 pour permettre le transfert de fluide hydraulique entre la chambre inférieure 205 et la chambre supé- rieure 206. De même, la tige 202 porte des orifices de 13 laminage 209 pour permettre le transfert de fluide hydraulique entre la chambre supérieure 206 et la chambre de détente 254. Lors d'un enfoncement au cours d'un atterrissage, du fluide est transféré de la chambre inférieure 205 vers la chambre supérieure 206 par les orifices 208 qui provoquent de fortes pertes de charge, ralentissant l'enfonce-ment de la tige 202 dans le caisson 201. En parallèle, du fluide est transféré de la chambre supérieure 206 vers la chambre de détente 254. Le fluide ainsi transféré provoque une diminution du volume disponible pour le gaz dans la chambre supérieure 206 de sorte qu'au moins le compartiment gazeux basse pression 210 se trouve compressé. Dès lors que la pression dans la chambre inférieure 205 atteint ou dé-passe la pression de gonflage du compartiment gazeux haute pression 211, celui-ci se trouve comprimé à son tour. Le tube plongeur 251 définit une chambre de ré-traction 261 fermée par un bouchon 215 coulissant à étanchéité dans le tube plongeur 251. La chambre de rétraction est fermée par un clapet commandé 220. De la même façon que pour l'amortisseur illustré aux figures 1 à 4, pour amener la tige 202 en position rétractée on admet du fluide hydraulique dans la chambre de poussée 253 et on ouvre le clapet commandé 220 pour laisser le fluide contenu dans la chambre de rétraction 251 s'évacuer. Le caisson 201 comporte une butée 226 portée par une structure conique 225. La butée 226 coopère avec l'extrémité supérieure 214 de la tige 202 pour définir la position rétractée. Selon l'invention, le caisson est équipé d'une griffe 227 qui s'étend pour coopérer avec un redan 228 porté par l'extrémité supérieure 214 de la tige 202. Un 14 piston de verrouillage 229 est monté coulissant dans le caisson entre une position de repos (illustrée ici) dans laquelle il laisse la griffe 227 libre de s'expanser radialement au passage du redan 228, et une position de verrouillage dans laquelle il empêche une telle expansion, de sorte que la griffe 227 retienne positivement la tige 202. Le piston de verrouillage 229 est maintenu en position de repos par un ressort 230 s'étendant entre le piston de verrouillage 229 et le caisson 201. Le piston de verrouillage 229 est amené en position de verrouillage par une collerette 231 montée coulissante sur l'extrémité supérieure 214 de la tige 202 et maintenue en butée contre le redan 228 par un ressort 232 plus fort que le res- sort 230. Le piston de verrouillage 229 définit avec le caisson 1 une chambre annulaire de déverrouillage 233 qui, lorsqu'elle est mise sous pression, force le piston de verrouillage 229 en position de repos. L'opération de cet amortisseur est en tout point semblable à l'opération de l'amortisseur illustré aux figures 1 et 2, de sorte que son détail ne sera pas repris ici. En cas d'atterrissage sévère, par exemple en cas de crash, l'extrémité supérieure 214 de la tige 202 appuie sur la butée 226 et déforme la structure conique 225 de sorte que la tige peut continuer à s'enfoncer au delà de la position rétractée. On notera qu'à la différence de l'amortisseur illustré aux figures 1 à 4, la griffe 227 n'est pas solidaire de la butée 226, de sorte que la griffe 227 n'est pas entraînée par la tige 202 lors de son enfoncement au delà de la position rétractée. Une nouvelle fois, la possibilité d'enfoncement au delà de la position rétractée tient en particulier à ce que les éléments des moyens de retenue positive qui 15 sont emportés par la tige ( redan, butée, collerette) peuvent coulisser sans blocage (ou en cédant) par rapport aux éléments des moyens de retenue positive qui restent immobiles sur le caisson (griffe, piston de verrouil- lage). L'invention n'est pas limitée à ce qui vient d'être décrit, mais bien au contraire englobe toute va-riante entrant dans le cadre défini par les revendications. En particulier, bien que l'on ait illustré l'invention en application à des amortisseurs comportant deux compartiments gazeux, cet exemple n'est pas limitatif et l'invention s'applique de la même façon aux amortisseurs ne comportant qu'un seul, ou au contraire plus de deux compartiments gazeux. Bien que dans les exemples illustrés, la partie commandable des moyens de retenue positive (griffe/piston d'un côté ou doigt/ressort de l'autre) est placée dans le caisson tandis que la partie passive des moyens de rete- nue positive (redan d'un côté ou gorge de l'autre) est placée sur la tige, on pourra bien sûr inverser cet agencement et placer la partie commandable des moyens de retenue positive sur la tige et la partie passive des moyens de retenue positive dans le caisson. En outre, bien que dans les exemples illustrés, le verrouillage de la tige en position rétractée se produise de façon purement passive, seul le déverrouillage devant être commandé, on pourra utiliser des moyens de retenue positive qui nécessitent d'être activés pour re- tenir la tige
L'invention concerne un amortisseur télescopique pour atterrisseur d'aéronef, comportant un caisson (1) dans lequel une tige (2) est montée pour coulisser, l'amortisseur comportant des moyens commandés de rétraction (41...43) de la tige dans le caisson jusqu'à une position rétractée. L'amortisseur comporte des moyens de retenue positive (27, 29) de la tige dans le caisson adaptés à retenir la tige en position rétractée lorsque la tige y est amenée par les moyens de rétraction, les moyens de retenue positive étant agencés pour, au moins lors d'un atterrissage sévère de l'aéronef, autoriser l'enfoncement de la tige dans le caisson au delà de la position rétractée.
1. Amortisseur télescopique pour atterrisseur d'aéronef, comportant un caisson (1 ; 101 ; 201) dans le- quel une tige (2 ; 102 ; 202) est montée pour coulisser, l'amortisseur comportant des moyens commandés de rétraction (41...43) de la tige dans le caisson jusqu'à une position rétractée, caractérisé en ce que l'amortisseur comporte des moyens de retenue positive (27, 29 ; 152, 153 ; 227, 229) de la tige dans le caisson adaptés à retenir la tige en position rétractée lorsque la tige y est amenée par les moyens de rétraction, les moyens de retenue positive étant agencés pour, au moins lors d'un atterrissage sé- vère de l'aéronef, autoriser l'enfoncement de la tige dans le caisson au delà de la position rétractée. 2. Amortisseur selon la 1, dans le-quel les moyens de retenue positive comportent des éléments qui, lors de l'enfoncement au delà de la position rétractée, restent immobiles par rapport au caisson (29 ; 151 ; 227, 229) et des éléments qui sont entraînés par la tige (27, 28, 31 ; 156 ; 228, 231), les éléments entraînés étant agencés pour coulisser librement ou en cédant par rapport aux éléments immobiles. 3. Amortisseur selon la 1, dans le-quel l'amortisseur comporte une butée (26 ; 226) définissant la position rétractée de la tige dans le caisson qui est associée à des moyens de son effacement (25 ; 225) par poussée sur la butée en cas d'atterrissage sévère de l'aéronef. 4. Amortisseur selon la 3, dans le-quel les moyens d'effacement de la butée (26 ; 226) comportent une structure déformable (25 ; 225). 5. Amortisseur selon la 3, dans le- quel les moyens de retenue positive comportent, sur l'undes éléments de la tige ou du caisson, une griffe (27 ; 227) associée à un piston de verrouillage (29 ; 229), et, sur l'autre des éléments de la tige ou du caisson, un redan (28 ; 228) adapté à coopérer avec la griffe pour re- tenir positivement la tige en position rétractée. 6. Amortisseur selon la 5, dans le-quel la griffe (27) est montée solidaire de la butée (26). 7. Amortisseur selon la 5, dans le- quel la griffe (227) est indépendante de la butée (226) de sorte que la griffe reste immobile lors d'un enfonce-ment de la tige au delà de la position rétractée. t• mdet .4 ré
B,F
B64,F16
B64C,F16F
B64C 25,F16F 9
B64C 25/60,F16F 9/06,F16F 9/32