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FR2897542 | A1 | TABLE DE TENNIS DE TABLE | 20,070,824 | La présente invention concerne une table de tennis de table et plus particulièrement une table de tennis de table mobile c'est-à-dire dont les plateaux peuvent passer d'une position de rangement dans laquelle les plateaux sont positionnés sensiblement parallèlement entre eux à une position d'utilisation c'est-à-dire avec au moins un des deux plateaux abaissé. Généralement, les tables de tennis de table mobiles peuvent être déplacées d'un espace de rangement vers une zone de jeu, le déplacement de la table s'effectuant en poussant la table au niveau des plateaux et en la faisant rouler jusqu'à la zone de jeu. Une fois placée sur la zone de jeu, on vient déplier un des plateaux si l'on veut jouer en utilisant le plateau relevé comme mur ou encore on vient déplier les deux plateaux pour les placer dans un même plan horizontal. Toutes ces opérations nécessitent un système de verrouillage/déverrouillage adapté des plateaux permettant un assujettissement fiable empêchant le dépliement accidentel d'un ou des deux plateaux tout en autorisant un déverrouillage aisé de l'ensemble. De manière avantageuse, le système de verrouillage/déverrouillage de la table doit également permettre un bon positionnement des plateaux entre eux que ce soit en position repliée, semi repliée ou en position d'utilisation. Il est d'ailleurs important de noter qu'en position d'utilisation, le positionnement des plateaux doit être réglé finement afin d'avoir exactement les mêmes plateaux au même niveau. Egalement, et avantageusement, le système de verrouillage peut constituer une butée notamment lorsqu'un joueur vient heurter un bord d'un plateau en direction de l'autre ce qui peut avoir pour effet de le soulever. On connaît différents dispositifs autorisant le passage et le blocage des plateaux d'une table de tennis de table d'une position repliée à une position utile et inversement. Toutefois, les dispositifs proposés présentent différents types 30 d'inconvénients et notamment ne permettent pas de réaliser en combinaison les caractéristiques suivantes : un dépliement ou un repliement simultané des deux plateaux, une indexation des positions d'utilisation et relevée, un système d'actionnement autorisant un blocage/déblocage fiables et aisés de la position des plateaux. Le but de la présente invention est de proposer une table de tennis de table dont la structure permet notamment la réalisation en combinaison des caractéristiques précitées. La table de tennis de table comporte de manière connue deux plateaux et une structure support des deux plateaux, laquelle structure support comprend des moyens de repliement des deux plateaux entre une position d'utilisation dans laquelle les plateaux sont horizontaux et alignés et une position de rangement dans laquelle ils sont verticaux et rapprochés l'un de l'autre. De manière caractéristique, selon la présente invention, la structure support comprend de part et d'autre des plateaux, au moins un montant vertical, les moyens de repliement comprenant, pour chaque montant vertical, une pièce de guidage. Selon l'invention, cette pièce de guidage est montée à coulissement le long du montant vertical et reliée à pivotement à au moins un plateau. Ainsi, c'est cette pièce qui va permettre le positionnement et le déplacement des plateaux en permettant une translation engendrée par le coulissement le long du montant vertical et une rotation de chaque plateau suivant son axe de pivotement. Selon l'invention, cette pièce de guidage est également équipée d'un système d'indexation permettant le blocage de la pièce de guidage à deux hauteurs du montant vertical correspondant l'une à la position d'utilisation et l'autre à la position de rangement. Cette disposition particulière permet d'une part de repérer précisément les positions utile et de rangement et d'autre part d'assurer un contrôle sur le déplacement de la pièce de guidage et par conséquent sur les plateaux de la table de tennis de table. Selon l'invention, on prévoit en outre une poignée d'actionnement du système d'indexation, apte à réaliser le déblocage de la pièce de guidage pour le passage d'une position à l'autre. C'est cette pièce de guidage qui va autoriser une manoeuvre aisée de l'ensemble permettant en combinaison avec les caractéristiques précitées la réalisation d'une table de tennis de table dont l'installation est aisée et intuitive même pour un utilisateur novice. Selon une variante de réalisation, le système d'indexation comprend un doigt d'indexage, apte à pénétrer dans un trou d'indexation, formé à la hauteur déterminée, dans le montant vertical et la rotation de la poignée permet le retrait du doigt d'indexage du trou formé dans le montant vertical. Cette disposition permet de visualiser d'une part la position du doigt d'indexage à savoir à l'intérieur du trou ou en retrait de ce dernier, et facilite également le déplacement du doigt d'indexage d'un simple geste, la poignée étant accessible quand la table de tennis de table est en position de rangement ou utile. Avantageusement, le doigt d'indexage est fixé à la poignée selon l'axe de pivotement de celle-ci, la poignée étant montée sur la pièce de guidage par l'intermédiaire d'un dispositif réalisant un déplacement en translation du doigt d'indexage lors de la rotation de la poignée. Cette disposition permet d'avoir un ensemble poignée/pièce de guidage compact et une liaison directe entre la poignée et la pièce de guidage, l'ensemble pouvant être réalisé dans un même matériau. Dans cette variante de réalisation, le dispositif autorisant le déplacement en translation du doigt d'indexage comporte deux éléments tubulaires dans le prolongement l'un de l'autre, l'un appartenant à la poignée et l'autre à la pièce de guidage, les profils des bords adjacents de ces deux éléments tubulaires constituant un profil de came, apte à transformer le déplacement angulaire de la poignée en déplacement longitudinal du doigt d'indexage. Cette disposition permet de transformer le déplacement angulaire de la poignée en déplacement longitudinal du doigt d'indexage, la profondeur de retrait du doigt d'indexage peut ainsi être réglée précisément et correspond à la géométrie de la came. Selon une variante avantageuse de l'invention, la table comporte un goujon sur lequel la poignée vient en butée, apte à maintenir ladite poignée en position de déblocage de la pièce de guidage. Cette disposition permet un désindexage automatique du doigt. Selon une variante de l'invention, la structure support comporte, de part et d'autre des deux plateaux, un seul montant vertical, chaque pièce de guidage étant reliée à pivotement aux deux plateaux. Cette disposition permet de limiter le nombre de pièces nécessaires au déplacement des plateaux. Selon un autre mode de réalisation, la structure support comprend de part et d'autre des deux plateaux deux montants verticaux, ladite table comportant, pour chaque montant vertical, une pièce de guidage qui est relié à pivotement à un seul plateau. Cette disposition permet par exemple de travailler avec un seul plateau abaissé, l'autre plateau servant de mur. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va être faite ci-après d'un exemple préféré de réalisation, dans lequel la description n'est donnée qu'à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une représentation schématique, en perspective, d'un exemple de réalisation d'une table de tennis de table conforme à l'invention, La figure 2 représente également en vue schématique et en perspective un élément de la table de tennis de table représenté à la figure 1 et sous un premier angle, La figure 3 représente l'élément de la figure 2 disposé sous un second angle. En se reportant principalement à la figure 1, on voit représentée partiellement une table de tennis de table 1 comprenant deux plateaux 2 et 3 disposés sur cette figure en position utile c'est-à-dire les plateaux 2 et 3 abaissés. Ladite table 1 est également équipée d'une structure support 4 avec des moyens de repliement 5 comportant différents éléments bien connus de l'homme du métier tels que des petites et grandes bretelles, des pieds reliés 2 à 2. Dans l'exemple de la figure 1, la table de tennis de table 1 est équipée d'un seul montant vertical 6 par côté. Ce montant vertical 6 va recevoir une pièce de guidage 7 représentée en détail dans les figures 2 et 3. Cette pièce de guidage 7 comprend un corps principal 8 dans lequel est ménagée une ouverture 9 permettant le coulissement sensiblement ajusté de ladite pièce de guidage 7 le long du montant vertical 6. Ladite pièce de guidage 7 comporte également des pattes de fixation 10 et 11 reliées à pivotement aux deux plateaux 2 et 3. Il est important de signaler que dans la version à quatre montants verticaux 6 chaque pièce de guidage 7 n'est reliée qu'à un seul plateau 2 ou 3 et par conséquent ne comporte qu'une seule patte de fixation 10, 11. La pièce de guidage 7 est assujettie à une poignée d'actionnement 12 d'un système d'indexation 13. Selon le mode de réalisation avantageux représenté aux figures 1 à 3, le système d'indexation 13 comprend un doigt d'indexage 14 apte à pénétrer dans un trou d'indexation 18 formé à différentes hauteurs dans le montant vertical 6. On prévoit un trou d'indexation 18 formé dans le montant vertical 6 correspondant à la position de la pièce de guidage 7 lorsque les plateaux 2 et 3 sont relevés et un autre 19 correspondant à la position des plateaux 2 et 3 en position rabaissée. La rotation de la poignée d'actionnement 12 entraîne le déplacement du doigt d'indexation 14 auquel elle est liée selon l'axe de pivotement de celle-ci. En fonction du sens de rotation de la poignée d'actionnement 12, le doigt d'indexage 14 vient soit se déplacer pour se placer à l'intérieur d'un trou soit pour se placer en retrait de ce dernier. En se reportant principalement à la figure 2, on voit le dispositif autorisant le déplacement en translation du doigt d'indexage 14. Le dispositif est réalisé par deux éléments tubulaires 15 et 16 disposés dans le prolongement l'un de l'autre, l'un des éléments tubulaires 15 appartenant au corps principal 8, l'autre élément tubulaire 16 appartenant à la poignée d'actionnement 12. Les profils des bords adjacents de ces deux éléments tubulaires 15 et 16 constituent un profil de came 20. Ce profil pourra avantageusement être sensiblement en V. Ce profil de came permet ainsi de transformer un déplacement angulaire de la poignée d'actionnement 12 en un déplacement longitudinal du doigt d'indexage 14. De manière à rendre aisé le blocage/déblocage du système d'indexation, on prévoit un profil de came et un dimensionnement du doigt d'indexage 14 de telle sorte qu'un déplacement angulaire selon un angle de l'ordre de 60 est suffisant pour passer d'une position de blocage à une position de déblocage. Il est également important de souligner qu'on peut prévoir un goujon 17 sur lequel la poignée d'actionnement 12 vient en butée et permettant de maintenir cette poignée 12 en position de blocage de la pièce de guidage 7. De préférence, ce goujon 17 sera disposé fixement au niveau du montant vertical 6. La mise en butée est réalisée en tournant la poignée d'actionnement 12 d'un angle de 90 , tandis que la libération de la poignée 12 est réalisée en repliant la table. Le repli engendre un déplacement relatif de la poignée 12 par rapport au goujon 17, les deux éléments 12 et 17 ne sont dès lors plus en contact et la poignée 12 revient dans sa position initiale sensiblement verticale. Concrètement, la manipulation permettant soit le rangement soit le placement en position utile de la table 1 ne nécessite que quelques manipulations rapides. Ainsi, pour le passage de la position repliée à la position utile, l'utilisateur vient tourner la poignée 12 ce qui a pour effet de sortir le doigt d'indexage 14 hors du trou d'indexation 18. La pièce de guidage 7 est dès lors libérée et peut coulisser le long du montant vertical 6. Lorsque l'utilisateur a abaissé les plateaux 2, 3 de manière à les disposer en position utile, la pièce de guidage 7 est positionnée de sorte que le doigt d'indexage 14 se trouve en vis-à-vis du trou d'indexation 19, il ne reste à l'utilisateur plus qu'à tourner la poignée 12 permettant d'introduire le doigt d'indexage 14 dans ledit trou d'indexation 19, la pièce de guidage 7 est dès lors bloquée et ne peut plus coulisser le long du montant vertical 6. Pour passer de la position utile à la position de rangement, il suffit de réaliser les opérations inverses à celles décrites ci-dessus, c'est-à-dire débloquer la pièce de guidage 7 en tournant la poignée 12, remonter les plateaux 2, 3 pour les placer en position sensiblement verticale puis tourner à nouveau la poignée 12 de manière à insérer le doigt d'indexage 14 dans le trou d'indexation 18. Comme indiqué précédemment, l'exemple détaillé de réalisation décrit comprend un montant vertical 6 sur chacun des côtés de la table de tennis de table 1. Dans la version utilisant pour chaque côté de la table de tennis de table 1 deux montants verticaux 6, seule la liaison entre la pièce de guidage 7 et les plateaux 2 et 3 sera modifiée pour que chacune des quatre pièces de guidage 7 de la table de tennis de table 1 ne soit reliée à pivotement qu'à un seul plateau 2 ou 3. Bien entendu, d'autres modes de réalisation à la portée de l'homme de l'art auraient également pu être envisagés sans pour autant sortir du cadre de l'invention définie par les revendications ci-après | L'invention concerne une table de tennis de table comprenant deux plateaux (2,3) et une structure support (4) des deux plateaux (2,3), laquelle structure support (4) comprend des moyens de repliement (5) des deux plateaux (2,3) entre une position d'utilisation dans laquelle les plateaux (2,3) sont horizontaux et alignés et une position de rangement dans laquelle ils sont verticaux et rapprochés l'un de l'autre.La structure support (4) comprend, de part et d'autre des deux plateaux (2,3), au moins un montant vertical (6). Les moyens de repliement (5) comprennent, pour chaque montant vertical (6), une pièce de guidage (7), qui est montée à coulissement le long du montant vertical (6), qui est reliée àpivotement à au moins un plateau (2,3) et qui est équipée d'un système d'indexation permettant le blocage de ladite pièce de guidage (7) à deux hauteurs du montant vertical (6) correspondant l'une à la position d'utilisation et l'autre à la position de rangement et d'une poignée d'actionnement (12) du système d'indexation, apte à réaliser le déblocage de la pièce de guidage (7) pour le passage d'une position à l'autre. | 1. Table de tennis de table comprenant deux plateaux (2,3) et une structure support (4) des deux plateaux (2,3), laquelle structure support (4) comprend des moyens de repliement (5) des deux plateaux (2,3) entre une position d'utilisation dans laquelle les plateaux (2,3) sont horizontaux et alignés et une position de rangement dans laquelle ils sont verticaux et rapprochés l'un de l'autre caractérisée en ce que la structure support (4) comprend, de part et d'autre des deux plateaux (2,3), au moins un montant vertical (6) et en ce que les moyens de repliement (5) comprennent, pour chaque montant vertical (6), une pièce de guidage (7), a) qui est montée à coulissement le long du montant vertical (6), b) qui est reliée à pivotement à au moins un plateau (2,3), c) qui est équipée d'un système d'indexation (13) permettant le blocage de ladite pièce de guidage (7) à deux hauteurs du montant vertical (6) correspondant l'une à la position d'utilisation et l'autre à la position de rangement et d) d'une poignée d'actionnement (12) du système d'indexation (13), apte à réaliser le déblocage de la pièce de guidage (7) pour le passage d'une position à l'autre. 2. Table selon la 1 caractérisée en ce que le système d'indexation (13) comprend un doigt d'indexage (14), apte à pénétrer dans un trou d'indexation formé, à la hauteur déterminée, dans le montant vertical (6) et en ce que la rotation de la poignée (12) permet le retrait du doigt d'indexage (14) du trou formé dans le montant vertical (6). 3. Table selon la 2 caractérisée en ce que le doigt d'indexage (14) est fixé à la poignée (12) selon l'axe de pivotement de celle-ci et en ce que la poignée (12) est montée sur la pièce de guidage (7) par l'intermédiaire d'un dispositif réalisant un déplacement en translation du doigt d'indexage (14) lors de la rotation de la poignée (12). 4. Table selon la 3 caractérisée en ce que le dispositif autorisant le déplacement en translation du doigt d'indexage (14) comporte deux éléments tubulaires (15,16) dans le prolongement l'un de l'autre, l'un appartenant à la poignée et l'autre à la pièce de guidage (7), les profils des bords adjacents de ces deux éléments tubulaires (15,16) constituant un profil de came, apte à transformer le déplacement angulaire de la poignée (12) en déplacement longitudinal du doigt d'indexage. 5. Table selon la 4 caractérisée en ce que le déplacement angulaire de la poignée (12) intervient selon un angle de l'ordre de 60 . 6. Table selon l'une des 1 à 5 caractérisée en ce qu'elle comporte un goujon (17), sur lequel la poignée (12) vient en butée, apte à maintenir ladite poignée (12) en position de blocage de la pièce de guidage (7). 7. Table selon l'une des 1 à 6 caractérisée en ce que la structure support (4) comporte, de part et d'autre des deux plateaux (2,3), un seul montant vertical (6) et en ce que chaque pièce de guidage (7) est reliée à pivotement aux deux plateaux (2,3). 8. Table selon l'une des 1 à 6 caractérisée en ce que la structure support (4) comprend de part et d'autre des deux plateaux (2,3) deux montants verticaux (6) et en ce que ladite table comporte, pour chaque montant vertical (6), une pièce de guidage (7) qui est reliée à pivotement à un seul plateau (2,3).25 | A | A63 | A63B | A63B 67 | A63B 67/04 |
FR2895039 | A1 | DISPOSITIF DE FIXATION POUR DEUX ELEMENTS | 20,070,622 | La presente invention a pour objet un dispositif de fixation. II permet d'assembler deux elements l'un a 1'autre notamment une pochette sur une ceinture. Les systemes connus a ce jour sont par exemple un dispositif avec un fermoir coulissant permettant d'ouvrir une epingle afin d'inserer les elements a assembler. Un tel dispositif de permet pas d'assembler de facon precise et solidaire les deux elements qu'il renferme. Aussi le dispositif scion l'invention a pour but de remedier a l'inconvenient ci dessus et sera mieux compris en referant aux figures ci apres. La figure 1 represente le dispositif de dos. La figure 2 represente le dispositif vu de cote. La figure 3 represente le dispositif clans son ensemble. La figure 4 represente le dispositif vu de dessus. La figure 5 represente le dispositif en situation avec le passant de la pochette et la ceinture. Le dispositif selon ('invention est constitue d'une partie rigide formee des elements (1) et (2) et d'une partie semi-rigide constituee des elements (3) termines par des crochets (4).Une legere pression sur les elements (3) permet de les rapprocher l'un vers 1'autre afin de glisser les crochets (4) sous les elements (2) pour obtenir la fermeture du dispositif. Le dispositif scion ('invention permet done d'assembler et de maintenir solidairement deux elements l'un a 1'autre par exemple une pochette sur une ceinture. Pour se faire, les elements semi-rigides (3) sont inseres dans le passant (5) de la pochette, tandis que les elements rigides (1) et (2) sont glisses sous la ceinture (6). Le passant (5)de la pochette et la ceinture (6) etant glisses a 1'interieur du dispositif, it suffit de fermer celui ci en manoeuvrant les elements (3), pour glisser les crochets (4) sous les elements (2) | Dispositif de fixation pour assembler deux éléments l'un à l'autre, caractérisé en ce qu'il comporte une partie rigide formée des éléments (1) et (2) et d'une partie semi-rigide constituée des éléments (3), terminés par des crochets (4) permettant d'assembler et de maintenir solidairement deux éléments (5) et (6) l'un a l'autre lorsque les crochets (4) sont glissés sous les éléments (2). | 1. Dispositif de fixation pour assembler deux elements Pun a I'autre, caracterise en ce qu'il comporte une partie rigide formee des elements (1) et (2) et d'une partie semirigide constituee des elements (3), termines par des crochets (4) permettant d'assembler et de maintenir solidairement deux elements (5) et (6) Pun a I'autre lorsque les crochets (4) sont glisses sous les elements (2). 10 | F | F16 | F16B | F16B 2,F16B 5,F16B 7 | F16B 2/24,F16B 5/00,F16B 7/00 |
FR2889022 | A1 | LISSAGE DES ONDES SONORES REGULATION TYMPANIQUE | 20,070,126 | Pour obtenir dans le domaine de la reproduction des sons, des:ions générés par des haut parleurs, on utilise l'onde avant tandis que l'onde arrieere est laissée dans un caisson ouvert ou fermé. L'onde arrière est considérée comme parasite tel que le définit le haut parleur plan infini qui isole la partie arrière de la membrane. Le procédé change radicalement cette vision, en Laissant l'onde amère active si possible dans l'espace ambiant et en isolant l'avant de la membrane par au moins un film tendu sur toute la surface de la membrane. La fig.1 montre de profil le film (1) tendu devant le haut parleur (2) dont l'onde amère se dissipe dans l'espace ambiant (3). Le film tendu qui obture la face avant (4) du haut parleur agit comme une deuxième membrane qui filtre et régularise les pressions acoustiques et les répartit sur toute sa surface. Le procédé est un lissage des ondes sonores et les répartit suivant une cohérence d'amplitude imposée par la tension et l'élasticité du film (1). En effet, le film peut recouvrir un ou plusieurs haut parleurs par au moins une seule surface qui va vibrer, se déformer pour transmettre les ondes sonores. La surface du film transpose les ondes sonores projetées par l'intérieur du cône en ondes sonores cohérentes entres elles comme les vagues sur l'eau qui se distinguent pendant la tempête, et ainsi retransmet toutes les harmoniques en parfaite phase acoustique. Sur le plan référence du film émerge physiquement chaque information sonore visible par la déformation du film sensible aux ondes sonores. Ce film est comme un tympan qui régularise toutes les ondes entres elles suivant une cohérence et une enveloppe sonore déterminée par la surface tendue du film. Les forces sonores sont ainsi toutes retransmises en corrélation harmonique, et le film évite des excès de pressions fatales, casse de lésions auditives. La sensation auditive est très agréable et permet de, Distinguer des notes inaudibles auparavant, masquées par des effets de surpression sans rapport avec la réalité sonore. Ces tassements acoustiques dus à la nature des haut parleurs sont amortis par le film qui régularise les ondes sonores reçues par au moins un coussin d'air (5) Fig.1 qui assure la transmission sonore, la mise en vibration du film. Sur des enceintes fermées, le film fonctionne aussi, mis en place par un homme de l'art qui en adapte la surface: elle peut être de la grandeur du haut parleur, ou aussi plusieurs fois sa surface, le film par sa surface est alors une membrane additionnelle amplificatrice des sons. Un appareil permet de mettre en oeuvre le procédé qui est constitué Fig.2 d'un cadre (1) sur lequel était posé avant une grille métallique ou le tissu troué d'une enceinte acoustique (2). Sur ce cadre dénué de l'ancienne protection métallique ou en tissu par exemple non limitatif de réalisation est tendu un film métalloplastique (3) opaque, ou de couleur de quelques microns ou en polymère tendu mécaniquement ou par effet thermique afin d'avoir un film parfaitement tendu devant des haut parleurs (4,5,6), ou à quelques millimètres en avant. L'élasticité du film et sa tension permettent de restituer de façon homogène l'ensemble des spectres sonores diffusés par les trois haut parleurs Le filtrage mécanique du film est excellent, les déformations visibles qui se produisent à sa surface sont générées par les forces élastiques du film qui permettent une régularisation des amplitudes les plus grandes en relation avec celles des plus petites. Dans cette application nous définissons la fenêtre ou enveloppe de l'oreille. Cette enveloppe détermine en trois dimensions les déformations de surface engendrées par les pulsions sonores et en limite mécaniquement les écarts d'amplitudes suivant la tension et l'élasticité de la membrane. Ce procédé pallie aux aberrations acoustiques qu causent les pathologies déterminées par excès de certaines pressions accoustiques. L'air entre les cônes des haut parleurs et la membrane assure une transmission sonore sans égal comme le fait le tympan. Le haut parleur crache le son suivant sa technologie actuelle et les modalités de fonctionnement qui lui sent conférées pas toujours conformes à la sensibilité mécanique et nerveuse du système auditif. Le présent procédé et appareils modifient fortement les habitudes puisqu' on utilise aussi dans la conformation de la Fig.1 l'onde arrière qui devient un plan d'émission référent et en parfaite harmonie avec l s vibrations générées par le film tendu en avant de la membrane. L'arrière de la membrane dont le cône est fermé n'a pas d'agressivité acoustique et ne perturbe pas les émissions sonores. La cohérence acoustique est excellente, de ce fait nous avons poussé le principe avec un double film qui se place devant la membrane du haut parleur. Pour cette variante de réalisation, exemple néon limitatif, le double film est positionné de part et d'autre d'un cadre en recto et verso du cadre par collage et ensuite le film est tendu par l'homme de l'ara pour obtenir l'effet sonore, désiré. L'ensemble est apposé sur un ou plusieurs haut parleurs, ce qui donne une dimension spatiale à l'émission sonore incomparable. Les deux films sont séparés de l'épaisseur du cadre qui les tient tendus de 2 millimètres à 2 centimétres environ de distance voir plus. Ces films propagent les sons par les deux surfaces émettrices qui sont parfois en cpposition de phase mais d'une acoustique marquant la présence sonore. L'apposition de phase est due aux propriétés élastiques des films très fins de que ques microns pour les petites acoustiques à une dizaine de microns environ pour des grandes acoustiques de 1 X2 à 3 mètres et plus. Ces acoustiques ressemblent à des panneaux acoustiques, l'enceinte en bois ayant disparu par ce prodé. Ces panneaux acoustiques sont excités par le ou les haut parleur;; générant les pressions acoustiques par la membrane avant du haut parleur sur le ou les films, effet sonore accompagné de l'onde arrière du haut parleur, ce qui donne une tonalité naturelle, sans agressivité, avec beaucoup de présence. Cette acoustique de l'onde avant sans agressivité du haut parleur coiffé ciu film est une nouvelle génération d'appareil de reproduction du son sans danger pour l'auditeur et notamment pour les casques ou téléphones. En effet:, la proximité des membranes en direct est une source d'inconfort et parfois de douleurs pour l'usager. Sur des enceintes ouvertes, on bénéfice du procédà et sur les enceintes closes, cette technologie lisse le signal sans avoir toute la dynamique, l'effet de l'arrière de la membrane étant absent. La déformation très sensible du film aux réactions sonores est une propriété possible maintenant par les techniques fines de réalisation du film de quelques microns d'épaisseur. Ce film ultra sensible à la déformation générée par les ondes sor ores devient par sa mise en oeuvre sur des cadres, des panneaux résonateur; acoustiques passifs de très haute définition dont le poids est de quelques grammes pour un mètre carré. Cette sensibilité à la déformation du film dans des acoustiques naturelles nous permet de réaliser des panneaux acoustiques passifs de trois, quatre, dix mètres carrés et plus. Ces panneaux, placés par l'homme de l'art dans des salles de concert ou des salles polyvalentes, corrigent l'acoustique, et permettent d'obtenir une acoustique exceptionnelle dans des lieux imprévisibles où l'acoustique d'origine est détestable ou moyenne. Une autre variante est une application du procédé par l'excitation des panneaux placés à proximité d'un ou plusieurs haut parleurs d'une télévision d'un ordinateur par exemple. Ces panneaux dans un concert en salle cru en plein air avec enceintes ou pas permettent de régulariser les sons par les composantes harmoniques qui sont parfaitement retransmises sans déphasage avec les graves dans de grands espaces en salle ou en plein air, ce qui assure une écoute confortable et précise. La propriété du film pour réaliser les panneaux acoustiques passifs de très haute définition ne filtre pas les spectres sonores en grave aigu ou basse. Le film assure la pleine cohésion des sons, et régularise entres elles les amplitudes ou les intensités sonores, c'est donc un régulateur d'amplitude mécanique de la cohérence en temps réel de l'organisation spatio temporelle des amplitudes relatives de toutes les harmoniques. Ce film n'est en aucun cas un filtre de fréquences comme le sont la plupart des membranes passives, filtre déterminé par la masse et la surface rigide des membranes. Procédé et appareils sont utiles dans tout le monde audio visuel par exemple téléphone, télévision, ordinateur, cinéma Home théater, dans les autos, camions bateaux, avions, pour la radio et les spectacles en direct et en définitive le domaine auditif, médical, ils régulent les déformations acoustiques spatio temporelles engendrées par les salles. En effet, certaines salles desquament les composantes harmoniques qui se séparent et le signal sonore est dénaturé. Le film transmet les sons d'un concert ou d'une représentation d'un spectacle de façon naturelle et tend à redonner et reformater l'homogénéité audible du signal sonore.La compliance clu film comme une membrane tympanique reconstitue et rassemble par les deg -és d'intensité de déformations mécaniques, le message sonore. Les écarts d'intensité sont corrélés et gérés par la tension du film. Nos oreilles ne sont plus brutalisées mécaniquement et le message est transmis intégralement à notre cerveau | Pour obtenir dans le domaine de la reproduction des sons, des sons générés par des haut parleurs, on utilise l'onde avant tandis que l'onde arrière est laissée dans un caisson ouvert ou fermé. L'onde arrière est considérée comme parasite Le procédé change radicalement cette vision. La surface du film t'anspose les ondes sonores projetées par l'intérieur du cône en ondes sonores cohérentes entres elles. Ce film est comme un tympan qui régularise toutes les ondes entres elles suivant une cohérence et une enveloppe sonore déte minée par la surface tendue du film. Les forces sonores sont ainsi toutes retransmises en corrélation harmonique, et le film évite des excès de pressions fatales, cause de lésions auditives. La sensation auditive est très agréable et permet de distinguer des notes inaudibles auparavant. Cette acoustique est une nouvelle génération d'appareil de reproduction du son sans danger pour l'auditeur et notamment pour les casques ou téléphones. Cette sensibilité à la déformation du film nous permet de réaliser des panneaux acoustiques passifs de trois, quatre, dix mètres carrés et plus. Ces panneaux dans des salles de concert ou des salles polyvalentes, corrigent l'acoustique, et permettent d'obtenir une acoustique exceptionnelle dans des lieux imprévisibles où l'acouslique d'origine est détestable ou moyenne.Procédé et appareils sont utiles dans tout le monde audio visuel par exemple téléphone, télévision, ordinateur, cinéma Home théater, dans les autos, camions bateaux, avions, pour la radio et les spectacles en direct et en définitive le domaine auditif, médical, ils régulent les déformations acoustiques spatio temporelles engendrées par les salles. | 1 - Procédé de lissage acoustique dans le domaine de la reproduction du son, pour un haut parleur ou plusieurs haut parleurs, est caractérisé en ce que à l'avant de la membrane un film est tendu, et devient un plan référence acoustique qui redonne les harmoniques en parfaite phase acoustique et protège nos oreilles des excès d'agressivité des cônes avant des membranes et lisse les ondes sonores, régularise et corrèle les amplitudes spatio temporelles des ondes sonores de façon cohérente, 2 Procédé de lissage acoustique selon la 1 caractérisé en ce que 10 l'activation de la membrane est réalisée par une acoustique naturelle, les sons d'un concert, ou d'un spectacle en direct. 3 - Dispositif de lissage acoustique pour un ou plusieurs haut parleurs est un film qui placé à la face avant d'une membrane de haut parieur, caractérisé en ce qu'il est constitué Fig.2 d'un cadre (1) par exemple non limitatif de réalisation sur lequel est tendu au moins un film métalloplastique (3) de quelques microns ou en polymère tendu mécaniquement ou par effet thermique, l'élasticité du film et sa tension permettent de restituer de façon homogène toutes les harmoniques, corrélées des spectres sonores diffusés par le ou les haut parleurs, par le plan référence du film. 4 -Dispositif de lissage acoustique selon la 3 corrige les informations sonores d'un concert ou d'un spectacle en direct, acoustique déformée par une salle ou un grand espace qui est corrigée par l'usage des films par un homme de l'art. 5 - Dispositif de lissage acoustique selon la 3 caractérisé en ce que la membrane est éloignée du ou des hauts parleurs apportant un raffinement et un affinement des composantes sonores selon le principe de la théorie des diffractions négatives qui rend le son riche et plein. 6 - Dispositif de lissage acoustique selon la 3 caractérisé par un ou plusieurs trous dans une ou plusieurs membranes tympaniques. 7 Procédé et dispositifs de lissage acoustique sont utiles dans tout le monde audio visuel par exemple téléphone, télévision, ordinateur, cinéma, Home théater, automobiles, camions, bateaux, avions, dans la radio ainsi que les spectacles en direct, et en définitive le domaine auditif et médical pour éviter les excès de pression cause de lésions auditives. | H | H04 | H04R | H04R 3,H04R 7 | H04R 3/02,H04R 7/04 |
FR2895840 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF POUR TRANSFORMER UNE CONNECTIQUE STANDARD EN CONNECTIQUE A PHASE ISOLEE | 20,070,706 | ISOLEE. La présente invention concerne un procédé et un dispositif pour transformer une connectique standard en connectique à phase isolée. En particulier, elle concerne un procédé et un dispositif pour réaliser une isolation de phase, qui s'appliquent à une connectique standard pour la transformer en usine terminale ou en câblerie, en connectique à phase isolée. Elle concerne également un connecteur, et plus généralement une connectique, obtenus par ce procédé, et à l'aide de ce dispositif. La réussite des défis technologiques liés aux exigences toujours croissantes en matière de confort, de sécurité, d'environnement et de performances techniques, auxquels est confrontée l'industrie automobile nécessite le recours à un nombre croissant de capteurs, de pièces de sécurité, de micromoteurs, etc., et est la source d'une explosion du nombre des connecteurs. Un véhicule automobile peut avoir, aujourd'hui, cinquante connecteurs. Il est important de maintenir l'isolation des phases de 20 tous ces connecteurs. Un connecteur du type utilisé en application automobile présente, le plus souvent, une clef de double verrouillage - dite clef de DV - qui permet de garantir un bon positionnement des contacts dans le connecteur en augmentant également la résistance mécanique de 25 rétention des contacts. Mais le fait d'avoir une clef unique pour tous les contacts passe forcément par une rupture de la continuité de l'isolation mécanique entre les différentes phases. De l'air va se trouver localement entre les phases, et cet air présente le risque d'être remplacé facilement par de l'humidité ou de l'eau en cas de défaillance de l'étanchéité. Pour remédier à cela, une solution consiste, après assemblage des composants du porte clips, à protéger la face d'entrée des languettes par un adhésif, à injecter ensuite dans les logements de puissance un volume de graisse suffisant pour noyer toute la partie du clip jusqu'au niveau supérieur de la clef de DV. En introduisant les clips en câblerie, ils seront noyés dans la graisse. Un capot de protection protégera l'adhésif et les joints d'étanchéité. Cette solution est à mettre en oeuvre chez le fabricant de porte clip. Elle ne s'applique pas à la transformation, en usine terminale ou en câblerie, d'une connectique standard en connectique à phase isolée. C'est un premier but de la présente invention de transformer une connectique standard en connectique à phase isolée, chaque phase étant mécaniquement isolée des autres, avec de la matière isolante entourant chaque phase sous tension. Dans une telle hypothèse, la défaillance d'étanchéité d'une phase se limite à cette seule phase ; ce qui peut provoquer une éventuelle dégradation de cette phase mais jamais une perte d'isolation électrique entre phases, laquelle pourrait entraîner des pertes d'isolation, voire des courts-circuits accidentels en cas de tension permanente. C'est un second but de la présente invention de pouvoir réaliser cette isolation non seulement en usine de montage automobile, 25 mais également en service après-vente. C'est encore un but de la présente invention de réaliser une enduction parfaite de la liaison électrique qui sera totalement exempte de risque de corrosion par enrobage parfait du produit d'isolation tout autour de la zone des points de contact du clip du connecteur sur la languette. C'est également un but de la présente invention de réaliser un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention en usine de montage, qui injecte le produit d'isolation dans les voies et espaces que l'on veut traiter. Encore un autre but de la présente invention est de réaliser un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention en service après-vente qui permette d'injecter sous pression un certain volume dudit produit d'isolation dans chaque phase. C'est également un but de la présente invention de réaliser de tels dispositifs de mise en oeuvre du procédé de l'invention, qui soient de construction simple, économique et d'usage facile. Pour atteindre ces buts et d'autres qui ressortent explicitement ou implicitement de la suite du présent texte, la présente invention met en oeuvre un nouveau procédé pour réaliser une isolation de phase d'un connecteur électrique qui comprend un élément câblé porte clips et un élément d'embase, muni de languettes, ledit élément porte clips comportant une clef de double verrouillage, et ce nouveau procédé comporte les étapes suivantes : - injection d'un produit diélectrique dans l'élément porte clips, en quantité prédéterminée suffisante pour remplir le volume disposé tout autour des sertissages des clips, - branchement de l'élément porte clips ainsi traité sur l'élément d'embase, les languettes chassant, en s'engageant dans leur logement de clip correspondant, une certaine quantité de produit diélectrique qui remplit une partie du volume compris à l'intérieur du fond d'embase pour compléter l'étanchéité du connecteur. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, l'injection du produit diélectrique dans l'élément porte clips est en quantité prédéterminée suffisante pour que ledit produit soit disposé dans tout le volume d'air existant au dessus et entre les clips, en particulier au niveau des sertissages et le la clef de double verrouillage. De préférence, l'injection du produit diélectrique dans l'élément 10 porte clips est réalisée par un logement de clip d'une phase à traiter. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, l'injection du produit diélectrique dans l'élément porte clips est réalisée par un seul logement de clip d'une phase à traiter. 15 En variante, l'injection du produit diélectrique dans l'élément porte clips est réalisée simultanément par tous les logements de clip de l'élément porte clips. De préférence, ledit produit diélectrique injecté est un gel ou une graisse. 20 L'invention réalise également un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Ce dispositif comprend un réservoir de produit à injecter, muni d'au moins une ouverture en regard d'une entrée de logement de clip de l'élément porte clips, des moyens d'étanchéité vers 25 l'extérieur du passage de ladite ouverture à ladite entrée, un moyen de dosage et de pression pour forcer ledit produit à s'engager dans le réservoir, puis dans le logement de clip. De manière préférentielle, lesdits moyens d'étanchéité sont un joint disposé entre la face inférieure de l'élément porte clips et ledit 5 réservoir de produit à injecter. De manière préférentielle également, ledit moyen de dosage et de pression est constitué par un mécanisme de type seringue. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description qui suit d'un exemple de réalisation de 10 l'invention, non limitatif de la portée de la présente invention, et accompagnée des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente schématiquement l'élément porte clips avant la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, - la figure 2 est une vue schématique de l'élément porte clips en 15 cours de mise en oeuvre de la première étape du procédé selon l'invention, - la figure 3 représente schématiquement l'élément porte clips après la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. On a représenté sur le dessin de la figure 1 un élément porte clips 20 de connecteur, qui comporte un porte clips proprement dit de référence générale 8, avec une partie supérieure référencée 8a. Entre la partie principale du porte clips 8 et sa partie supérieure 8a, se trouve une partie de clef de double verrouillage 5. Des fils ou câbles d'arrivée 1 sont reliés à des clips 7 par des sertissages 6 25 situés proches de la clef de double verrouillage 5. Dans l'exemple donné dans la présente description, non limitatif de l'objet de l'invention, on a représenté, pour des raisons de clarté, un porte clips 8 à deux clips 7 pour deux phases représentées par deux fils d'arrivée 1. L'arrivée des fils 1 dans la partie supérieure 8a de porte clips 8 est rendue étanche au moyen d'un joint d'étanchéité 2. La clef de double verrouillage 5 complète et confirme la tenue des clips 7, au niveau des sertissages 6. Un espace ou volume libre, référencé 9, sépare les zones des sertissages 6, sensiblement au niveau de la clef de double verrouillage. Pour des questions de simplicité de représentation, le maintien primaire des clips dans leurs alvéoles n'a pas été représenté. Selon la présente invention, il est prévu un dispositif pour injecter un gel ou une graisse, lequel dispositif fait remonter ledit gel ou ladite graisse assez haut à l'intérieur du porte clips 8 pour traiter les zones des sertissages 6, c'est-à-dire remplir le volume 9, de manière à ce que le gel ou la graisse soit disposé tout autour de la clef de double verrouillage 5 pour empêcher l'eau de remplir les interstices et d'y demeurer. Ce dispositif, de référence générale 11, est représenté schématiquement sur le dessin de la figure 2. Il se présente sous la forme d'un réservoir destiné à être appliqué sur la face frontale du porte clips 8 et d'un moyen de dosage et d'injection du produit de remplissage sous pression dans ledit réservoir, pour être ensuite injecté sous pression dans le porte clips 8. Le produit de remplissage (gel ou graisse) est introduit dans le dispositif 11 par une seringue 16 qui met en pression ledit produit de remplissage. Le dispositif 11 est muni de joints d'étanchéité 12 pour rendre étanche la liaison entre le dispositif 11 et l'élément porte clips 8 de connecteur. Une quantité prédéterminée de produit de remplissage est ainsi introduite qui remplit les clips 7 et l'espace environnant, la référence 13 représentant la ligne supérieure du volume de produit diélectrique (espace hachuré sur la figure 2) en cours de remplissage, laquelle ligne se déplace progressivement vers la partie supérieure 8a du porte clips 8 au cours du fonctionnement du dispositif de remplissage 11. Le produit de remplissage chasse de l'air qui s'échappe par les interstices 14 autour de la clef de double verrouillage 5, ou bien par les lèvres référencées 15 des joints filaires et d'étanchéité 2, du fait de la pression atteinte en fin de remplissage. Le volume vide 9, qui sépare les zones des sertissages 6, va se remplir de produit de remplissage, diélectrique, qui rétablit entre les sertissages 6 (voir figure 3) les mêmes propriétés électriques que la cloison 23 (voir figure 3 également) qui sépare les clips 7. En référence au dessin de la figure 3, lors du branchement de l'élément porte clips 8 de connecteur, ainsi traité, sur l'embase de connecteur 20 équipée de languettes 21, du produit de remplissage diélectrique (dont le volume est représenté par l'espace hachuré) est légèrement chassé par le volume métallique des languettes 21 et, en conséquence, du produit diélectrique va remplir une partie du volume compris à l'intérieur du fonds de l'embase 20 limité par le joint 22, de façon à compléter son étanchéité ou même le remplir totalement. Simultanément, le joint d'étanchéité principal 4 finit de se mettre en place. En plus de la prévention de la corrosion au niveau des contacts des deux parties du connecteur 8 et 20, le produit diélectrique de remplissage renforce l'étanchéité des languettes 21 en fonds d'embase 20 du fait de son débordement et de sa présence au pied de chaque languette moment de la pénétration des languettes 21 dans les clips respectifs 7. Le produit de remplissage est un produit diélectrique, c'est-à-dire une substance ne possédant pas d'électrons libres capables de transporter un courant électrique et dont la propriété fondamentale est d'être polarisable par un champ électrique, dite aussi substance isolante. Cette substance peut être sous la forme d'un gel, c'est-à-dire une substance colloïdale (polymère réticulant de synthèse, par exemple) dans un liquide dispersant. Elle peut être une graisse, c'est-à-dire un produit de consistance semi-fluide à solide obtenu par dispersion d'un agent épaississant ou gélifiant insoluble dans un liquide lubrifiant. Un moyen de placer le produit diélectrique, gel ou graisse, dans les zones situées entre les phases est d'utiliser les logements dans lesquels se trouvent les clips 7, en chassant l'air par le gel ou la graisse sous pression. Du fait de la grande différence entre la viscosité de l'air et celle du produit diélectrique injecté, l'air chassé s'échappe par tous les interstices que constituent les jeux de montage et d'ajustement entre les différentes pièces mécaniques. Ainsi, le produit de remplissage va finir par ressortir, soit par le (ou les) clip(s) adjacent(s), si l'injection se fait par un seul clip, soit par la partie opposée de l'entrée des clips, si l'injection se fait simultanément par tous les clips. On remarquera que le produit injecté entoure totalement les clips et la zone de sertissage, ce qui constitue au niveau de chaque fil un barrage empêchant toute arrivée d'eau possible en interne fil, au niveau de cette zone. On voit que, tout en conservant les fonctionnalités de la clef de double verrouillage unique, il y a une isolation électrique entre les deux phases du mode de réalisation donné à titre d'exemple et représenté sur les dessins. Et cette isolation électrique est de même qualité que celle procurée par les pièces en matière plastique qui constituent le porte clips. Il en résulte que la détérioration d'une l'étanchéité d'une phase ne se répercute pas sur les autres phases, en particulier au niveau du maintien des caractéristiques d'isolation ; elle ne se répercute pas non plus sur la qualité des contacts des autres phases non perturbées. Dans le présent mode de réalisation décrit à titre d'exemple non limitatif de l'objet de l'invention, et représenté sur les dessins, il y a seulement deux phases et le produit de remplissage est disposé dans le porte clips. Le principe de l'invention s'applique mutatis mutandis à des connexions de plus de deux phases, et il est possible de réaliser ainsi un connecteur complet de trois phases ou plus, totalement isolées dans la partie porte clips au moyen du dispositif et du procédé selon la présente invention. Le procédé selon la présente invention, et son dispositif d'injection de produit de remplissage associé, permettent de transformer une connectique standard en connectique à phases isolées en usine de montage, un moyen industriel injectant le gel ou la graisse simultanément dans les voies que l'on veut traiter. De plus, le procédé et le dispositif de l'invention permettent de réaliser la même fonction en après-vente à l'aide du mécanisme à seringue mentionné précédemment et d'un joint relativement simple pour injecter sous pression dans chaque phase un volume prédéterminé suffisant de gel ou graisse. D'autres modes de réalisation que ceux décrits et représentés 25 peuvent être conçus par l'homme de métier sans sortir du cadre et de la portée de la présente invention | - Le connecteur comprend un élément câblé porte clips (8) et un élément d'embase (20), également câblé, muni de languettes (21), et ledit élément porte clips (8) comportant une clef de double verrouillage (5), le procédé comporte les étapes suivantes :- injection d'un produit diélectrique dans l'élément porte clips (8), en quantité prédéterminée suffisante pour remplir le volume (9) disposé tout autour des sertissages (6) des clips,- branchement de l'élément porte clips (8) ainsi traité sur l'élément d'embase (20), les languettes (21) chassant, en s'engageant dans leur logement de clip correspondant une certaine quantité de produit diélectrique qui remplit une partie du volume compris à l'intérieur du fond d'embase pour compléter l'étanchéité du connecteur, en particulier l'étanchéité entre les languettes et l'embase.- Véhicules automobiles, connectique des véhicules automobiles. | 1. Procédé pour transformer une connectique standard en une connectique à phase isolée, ledit connecteur à transformer comportant un élément câblé porte clips (8) et un élément d'embase (20) muni de languettes (21), et ledit élément porte clips (8) comportant une clef de double verrouillage (5), caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - injection d'un produit diélectrique dans l'élément porte clips (8), 10 pour remplir tout ou partie du volume (9) disposé tout autour des sertissages (6) des clips (7), - branchement de l'élément porte clips (8) ainsi traité sur l'élément d'embase (20), les languettes (21) chassant, en s'engageant dans leur logement de clip correspondant une certaine quantité de 15 produit diélectrique qui remplit une partie du volume compris à l'intérieur du fond d'embase (20) pour compléter l'étanchéité du connecteur. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'injection du produit électrique dans l'élément porte clips (8) est en quantité 20 prédéterminée suffisante pour que ledit produit soit disposé dans tout le volume d'air existant au dessus et entre les clips, en particulier au niveau des sertissages (6) et le la clef de double verrouillage (5). 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 et 2, 25 caractérisé en ce que l'injection du produit électrique dans l'élément porte clips (8) est réalisée par un logement de clip d'une phase à traiter. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le nombre de phases du connecteur est supérieur ou égal à deux. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'injection 5 du produit électrique dans l'élément porte clips (8) est réalisée par un seul logement de clip d'une phase à traiter. 6. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'injection du produit électrique dans l'élément porte clips (8) est réalisée simultanément par tous les logements de clip de l'élément porte 10 clips (8). 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit produit diélectrique injecté est un gel. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit produit diélectrique injecté est une 15 graisse. 9. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en qu'il comprend un réservoir de produit à injecter, muni d'au moins une ouverture en regard d'une entrée de logement de clip de l'élément porte clips 20 (8), des moyens d'étanchéité (12) vers l'extérieur du passage de ladite ouverture à ladite entrée, un moyen de dosage et de pression (16) pour forcer ledit produit à s'engager dans le logement de clip. 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que lesdits moyens d'étanchéité (12) sont un joint disposé entre la face 25 inférieure de l'élément porte clips (8) et ledit réservoir de produit à injecter. 11. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce ledit moyen de dosage et de pression (16) est constitué par un mécanisme de type seringue. | H | H01 | H01R | H01R 43,H01R 4,H01R 13 | H01R 43/00,H01R 4/70,H01R 13/52 |
FR2891603 | A1 | POULIE POUR BATEAUX A VOILE DE HAUTE PERFORMANCE. | 20,070,406 | La présente invention concerne une poulie destinée plus particulièrement mais non exclusivement aux bateaux à voile de haute performance. Elle est particulièrement bien adaptée et est très utile dans le domaine de l'accastillage des bateaux à voiles où les efforts sont très importants et où il est nécessaire de réduire la masse et l'encombrement au maximum tout en respectant les contraintes opérationnelles. Jadis, les poulies étaient réalisées suivant des méthodes classiques 20 utilisant des montages existants principalement constitués par des roulements à billes. Or, les poulies existantes sont lourdes relativement A. leurs performances. De façon optimale, les poulies sont tenues par des sangles ou des cordages de maintien qui passent dans un orifice situé au centre de ces poulies. Afin de ne pas endommager ces cordages de maintien, il est nécessaire d'arrondir les formes de la section médiane. Les poulies existantes ont donc un surplus de matière qui alourdit encore plus l'ensemble de la poulie. 2891603 2 La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients majeurs en proposant une poulie spécialement bien adaptée aux besoins des bateaux à voile où les critères de masse et d'encombrement sont primordiaux. A cet effet, elle propose un concept de poulie légère et pouvant accepter des efforts très importants. Selon ce concept, la poulie comprend les parties principales suivantes: un élément de guidage présentant une forme de révolution et comprenant une gorge destinée à guider un cordage, cette pièce étant libre en rotation, une pièce de révolution intérieure droite, une pièce de révolution intérieure gauche, une bague de roulement et de liaison comprenant: à l'extérieur une surface cylindrique de révolution constituant un chemin de roulement, à l'intérieur un moyen de réglage fin et d'assemblage des deux pièces de révolution intérieures gauche et droite, un ensemble de rouleaux situés entre l'intérieur de l'élément de guidage et la surface cylindrique de révolution située constituant le chemin de roulement. Avantageusement, les dispositions suivantes peuvent être intégrées au dispositif précédemment décrit: - la pièce de révolution intérieure droite et la pièce de révolution intérieure gauche comportent des évidements permettant d'assurer à la fois une forme optimale sensiblement torique de l'intérieur de la poulie tout en réduisant la masse au maximum, des flancs droits et gauches prolongent respectivement les pièces de révolution intérieures droite et gauche, un ensemble de billes est placé sur les cotés latéraux de élément de guidage, 2891603 3 les flancs droit et gauche sont en matériaux composites, les flans droit et gauche comprennent sur une partie de leur périphérie des petits trous pour que l'on puisse éventuellement placer un cordage de petit diamètre allant d'un flan à l'autre afin d'empêcher le cordage principal positionné dans la gorge de la poulie de s'extraire de cette gorge, les rouleaux sont en céramique, les billes sont en céramiques, - la bague de roulement et de liaison est en titane, la bague de roulement et de liaison est en céramique, l'élément de guidage est en titane, deux rondelles de frottements sont placées entre les rouleaux et les flancs afin de maintenir les rouleaux en position, le moyen de réglage fin et d'assemblage des deux pièces de révolution intérieures gauche et droite est constitué par un filetage disposé sur l'intérieur de la bague de roulement et de liaison et sur l'extérieur des pièces de révolution intérieure droite et gauches, de la graisse est placée dans les évidements de la pièce intérieure droite et gauche afin que cet évidement serve de réservoir à graisse, les évidemment remplis de graisse se trouvent dans la partie intérieure des rouleaux pour que lorsque la poulie tourne, la force centrifuge entraîne la graisse vers les rouleaux, deux lèvres latérales de propreté en forme de rondelle et montées radialement empêchent les saletés venant de l'extérieur de perturber le bon fonctionnement des rouleaux et empêchent la graisse de sortir. Un mode d'exécution de l'invention sera décrit ci-après, à titre d'exemple non limitatif, avec référence aux dessins annexés dans lesquels: La figure 1 montre une vue de face d'un mode de réalisation de la 30 poulie; La figure 2 montre une coupe A-A de la poulie; La figure 3 montre un agrandissement d'une partie de la coupe A- A; La figure 4 montre une coupe de la poulie en précisant les repères des pièces 2 et 3. Dans cet exemple, la poulie comprend: un élément de guidage (1) dont la surface extérieure comprenant une gorge destinée à guider un cordage, cette pièce étant libre en rotation et comprenant un ensemble de billes sur ses cotés latéraux droit et gauche, une bague de roulement et de liaison (4) comprenant à l'extérieure une surface de révolution lisse (4a) et à l'intérieure un filetage (4b), une pièce de révolution intérieure droite (2) de forme torique comprenant une cavité (2a) d'allègement, une partie (2b) qui ici est un filetage permettant une liaison avec la bague de roulement et de liaison (4) et un positionnement par rapport au plan de symétrie de la poulie, une pièce de révolution intérieure gauche (3) de forme torique comprenant une cavité (3a) d'allègement, une partie (2b) qui ici est un filetage permettant une liaison avec la bague de roulement et de liaison (4) et un positionnement par rapport au plan de symétrie de la poulie, un ensemble de rouleaux (5) situés entre la partie extérieure (4a) de la bague de roulement et de liaison (4) et l'intérieur de l'élément de guidage (1), des rondelles entretoises (9) et (10) maintiennent les rouleaux en position. Dans cet exemple, le montage de la poulie est aisé : Il suffit: -de pré positionner le flanc droit (7) dans la pièce de révolution intérieure droite (2) puis de positionner la rondelle entretoise (10) dans cette même pièce de révolution intérieure droite (2), 2891603 5 de pré positionner le flanc gauche (8) dans la pièce de révolution intérieure gauche (3) puis de positionner la rondelle entretoise (9) dans cette même pièce de révolution intérieure gauche (3), de positionner les billes (6) dans les cotés latéraux de l'élément de guidage (1), puis enfin d'assembler l'ensemble de ces éléments en vissant les deux pièces de révolution intérieures droite et gauche sur la bague de roulement et de liaison (4). En vissant plus ou moins les parties inférieures droites et gauches sur la bague de roulement et de liaison (4) il est possible de régler finement les tolérances latérales d'ensemble et notamment les jeux latéraux des rouleaux par rapport aux rondelles entretoises. Le fonctionnement du dispositif précédemment décrit s'effectue de la façon suivante: On passe une sangle par l'orifice central de la poulie. La forme arrondie de l'intérieur de la poulie permet de ne pas endommager cette sangle et de minimiser les frottements existant entre cette sangle et l'intérieur de la poulie. On place un cordage dans la gorge de la poulie. L'ensemble est prêt pour être utilisé. Ce dispositif selon l'invention convient bien pour réaliser une poulie pour bateaux à voiles. Toutefois, ce dispositif trouve de nombreuses applications différentes dans les domaines variés ou pour être utilisé dans des systèmes devant comporter des poulies performantes de faible masse et de faible encombrement | La poulie selon l'invention permet de faire circuler un cordage en changeant la direction de l'effort de traction appliquée sur ce dit cordage. Elle comprend :- un élément de guidage (1) comprenant une gorge, cette pièce étant libre en rotation,- une pièce de révolution intérieure droite (2),- une pièce de révolution intérieure gauche (3),- une bague de roulement et de liaison (4) comprenant :- une surface cylindrique de révolution (4a),- un moyen de réglage fin et d'assemblage des deux pièces de révolution intérieures gauche et droite (3) et (2) sur la surface intérieure (4b) de la dite bague de roulement et de liaison,- un ensemble de rouleaux (5) situés entre l'intérieur de l'élément de guidage (1) et la surface cylindrique de révolution (4a) de la bague de roulement et de liaison (4). | 1. Poulie permettant de faire circuler un cordage en changeant la direction de l'effort de traction appliquée sur ce dit cordage, caractérisée en qu'elle comprend: - un élément de guidage (1) présentant une forme de révolution et comprenant une gorge destinée à guider un cordage, cette pièce étant libre en rotation, une pièce de révolution intérieure droite (2), une pièce de révolution intérieure gauche (3), une bague de roulement et de liaison (4) comprenant: une surface cylindrique de révolution (4a), un moyen de réglage fin et d'assemblage des deux pièces de révolution intérieures gauche et droite (3) et (2) sur la surface intérieure (4b) de la dite bague de roulement et de liaison, un ensemble de rouleaux (5) situés entre l'intérieur de l'élément de guidage (1) et la surface cylindrique de révolution (4a) de la bague de roulement et de liaison (4). 2. Poulie suivant la 1, caractérisée en ce que la pièce de révolution intérieure droite (2) et la pièce de révolution intérieure gauche (3) comportent des évidements permettant d'assurer à la fois une forme optimale sensiblement torique de l'intérieur de la poulie tout en réduisant la masse au maximum. 3. Poulie suivant la 1 ou 2, caractérisée en ce que des flancs droits et gauches (7) et (8) prolongent respectivement les pièces de révolution intérieures droite et gauche (2) et (3). 2891603 7 4. Poulie suivant l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que un ensemble de billes (6) est placé sur les cotés latéraux de la pièce de guidage (1). 5. Poulie suivant l'une quelconque des 3 à 4, caractérisée en ce que les flancs (7) et (8) sont en matériaux composites 6. Poulie suivant l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que les rouleaux (5) sont en céramique. 7. Poulie suivant l'une quelconque des 4 à 6, caractérisée en ce que les billes (6) sont en céramiques. 8. Poulie suivant l'une quelconque des 1 à 7, 15 caractérisée en ce que la bague de roulement et de liaison (4) est en titane. 9. Poulie suivant l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que la bague de roulement et de liaison (4) est en céramique. 10. Poulie suivant l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que l'élément de guidage (1) est en titane. 11. Poulie suivant l'une quelconque des 3 à 10, caractérisée en ce que deux rondelles entretoises (9) et (10) sont placées radialement entre les rouleaux (5) et les flancs (8) et (7) afin de maintenir les rouleaux en position. 12. Poulie suivant l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que le moyen de réglage fin et d'assemblage des deux pièces de révolution intérieures gauche et droite (3) et (2) est constitué par un filetage disposé sur l'intérieur (4b) de la bague de roulement et de liaison (4) et sur 2891603 8 l'extérieur (3b) et 2b) des pièces de révolution intérieures droite et gauche (3) et (2). 13. Poulie suivant l'une quelconque des 2 à 12, caractérisée en ce que de la graisse est placée dans les évidements de la pièce intérieure droite et gauche afin que cet évidement serve de réservoir à graisse. 14. Poulie suivant l'une quelconque des 1 à 13, caractérisée en ce que deux lèvres latérales de propreté (11) et (12) en forme de rondelle et montées radialement empêchent les saletés venant de l'extérieur de perturber le bon fonctionnement des rouleaux. 15. Poulie suivant l'une quelconque des 1 à 14, caractérisée en ce que deux les flans droit et gauche comprennent sur une partie de leur périphérie des petits trous (20) pour que l'on puisse éventuellement placer un cordage de petit diamètre allant d'un flan (7) à l'autre flan (8) afin d'empêcher le cordage principal positionné dans la gorge (1) de la poulie de s'extraire de cette gorge. 16. Poulie suivant l'une quelconque des 1 à 15, caractérisée en ce que le réservoir à graisse est placé entre l'axe central XX de la poulie et les rouleaux (4) de manière à ce que la force centrifuge entraîne la graisse vers les rouleaux. | F | F16 | F16H | F16H 55 | F16H 55/48 |
FR2898519 | A1 | NANOPARTICULES NOTAMMENT A STRUCTURE COEUR COQUILLES, ENROBEES | 20,070,921 | Domaine technique L'invention concerne des nanoparticules enrobées, lesdites nanoparticules étant notamment des 10 nanoparticules à structure coeur coquille. L'invention concerne, en outre, un procédé de préparation desdites nanoparticules enrobées. Le domaine technique de l'invention peut être défini de manière très générale, comme celui des 15 nanoparticules et plus précisément comme celui de la protection de ces nanoparticules en vue d'en conserver les propriétés lorsqu'elles sont soumises, par exemple, à de hautes températures par exemple jusqu'à 1500 C, à une oxydation, à l'humidité, à des produits chimiques, 20 aux ultraviolets, etc. L'invention se situe plus particulièrement dans le domaine de la protection des nanoparticules, notamment métalliques, qui ont des effets optiques, tels qu'une pigmentation intense, ou une fluorescence, 25 vis-à-vis des traitements thermiques. Art antérieur La réduction de la taille d'une particule à 30 l'échelle de quelques dizaines de nanomètres conduit à5 de fortes modifications de ses propriétés physiques et en particulier de sa réponse optique. Cette dernière a notamment été utilisée dès l'antiquité pour créer des verres décoratifs. Les techniques de coloration des céramiques et des verres se sont encore développées avec les alchimistes du moyen âge ( aurum potabile , purple cassius ), mais ce n'est réellement qu'au dix neuvième siècle que Faraday [1] proposa comme explication à la coloration intense rouge-rubis, la présence d'agrégats d'atomes d'or. Grâce aux travaux de Mie [2] au début du siècle dernier, une explication était donnée à cette coloration intense par des nanoparticules métalliques. Depuis ces travaux, un intérêt croissant, expérimental comme théorique, est porté à l'étude de nanoparticules métalliques. D'après ces études, la couleur des verres contenant des nanoparticules métalliques est attribuée au phénomène de résonance plasmon de surface. Ce terme désigne l'oscillation collective des électrons de conduction de la particule en réponse à une onde électromagnétique. Le champ électrique du rayonnement incident provoque l'apparition d'un dipôle électrique dans la particule. Pour compenser cet effet, une force se crée dans la nanoparticule, à une fréquence de résonance unique. Dans le cas des métaux nobles, elle se situe dans la gamme visible du spectre, dans le bleu autour de 400 nm, et dans le vert autour de 520 nm pour des petites sphères d'argent et d'or respectivement. Elle est responsable des colorations respectivement jaune et rouge des matériaux obtenus en dispersant ces nano-objets dans une matrice diélectrique transparente. Cette fréquence d'oscillation dépend de plusieurs facteurs, dont la taille et la forme de la nanoparticule, la distance entre les nanoparticules, et la nature du milieu environnant. Les nanoparticules responsables de cet aspect esthétique, connu depuis très longtemps et qui n'en demeure pas moins très demandé de nos jours notamment dans les produits de l'industrie verrière, en décoration, flaconnerie - sont généralement générées in situ par des traitements thermiques contrôlés permettant une germination et une croissance adaptées à la coloration finale recherchée. Ainsi, la préparation des nanoparticules d'or en milieu confiné minéral peut être effectuée dans des suspensions inorganiques, par exemple, de titane, de silice, ou argile, par réduction d'un précurseur d'or en présence d'un catalyseur tel que décrit notamment par K. Nakamura et al [(2001) J. Chem. Eng. Jap. 34, 1538]. Pour d'autres composés et notamment ceux permettant la pigmentation intense des verres industriels et des revêtements de type émaillage ou polymères haute température (polymères fluorés), cette approche n'est pas utilisée. Industriellement, le principal problème rencontré avec ces procédés de germination-croissance n'est pas le coût de la matière première, car du fait de leur intensité d'absorption, les métaux nobles ne sont utilisés qu'en faible quantité; en effet, le coefficient d'extinction molaire est de l'ordre de 109 M-1cm-1 pour des nanoparticules d'or de l'ordre de 20 nanomètres de diamètre et augmente quasi linéairement avec le volume des nanoparticules. Les inconvénients majeurs liés à l'emploi 5 du procédé de germination/croissance sont plutôt ceux provenant . - de la rigidité du procédé, liée en particulier à la maîtrise des transferts thermiques et au manque de flexibilité dans l'outil de production ; 10 - et de la vulnérabilité chimique des nanoparticules vis à vis des constituants de la matrice. Ainsi l'approche germination in situ, même si elle est actuellement la mieux maîtrisée, semble 15 inadaptée pour le développement industriel de ce type d'application, par exemple pour la coloration intense des verres industriels ou des polymères haute température tels que les polymères fluorés. D'une manière plus générale, 20 l'incorporation de nanoparticules dans un matériau (polymères, fibres naturelles ou synthétiques, verres, céramiques, ...) ou dans un dispositif basée sur une approche ascendante ( bottom up , en anglais) avec, tout d'abord, synthèse des nanoparticules, puis littérature 25 incorporation au sein dispositif,semble être industriellement. Unede la matrice ou du une voie plus adaptée abondante décrit la synthèse des nanoparticules, et en l'espèce, des 30 progrès considérables ont été faits ces dernières années concernant la synthèse de nanoparticules métalliques notamment des nanoparticules d'or, notamment en matière de stabilité, et quantité, des nanoparticules, et de fiabilité du procédé. On peut classer ces procédés de manière sommaire en deux grandes catégories : d'une part, les procédés dits par "voie citrate" et, d'autre part, les procédés dits par "voie NaBH4". Concernant la voie citrate pour laquelle il existe de nombreuses variantes (par exemple, celle utilisant un citrate et de l'acide tannique), on pourra par exemple se référer au document Natural Physical Science 241, 20-22,1973. Dans ce procédé, la réduction du tétrachloroaurate d'hydrogène (HAuCI4r3H2O) par le citrate, par exemple le citrate de Na, en phase aqueuse conduit à la formation rapide d'un colloïde dans lequel les nanoparticules d'or sont stabilisées par les molécules de citrate adsorbées en surface. Ces dernières jouent un rôle double : elles permettent le contrôle de la croissance des nanoparticules et empêchent la formation d'agrégats. Une diminution de la taille des particules peut être obtenue grâce à l'utilisation conjointe d'un autre réducteur : l'acide tannique. Concernant la voie NaBH4, on pourra notamment se référer au document J. Chem. Soc., Chem. Commun., 1655-1656, 1995. La voie NaBH4 consiste essentiellement à réduire, en milieux aqueux, par le borohydrure de sodium en présence d'un thiol, le tétrachloroaurate d'hydrogène. Dans ce cas la surface des particules d'or est recouverte d'une monocouche des molécules thiolées. On a ensuite cherché à stabiliser les nanoparticules ou à conférer à ces nanoparticules des fonctionnalités chimiques particulières, notamment en les dotant d'une couche de silice fonctionnelle chimiquement activable. Ainsi un des procédés les plus utilisés actuellement [3] pour la fonctionnalisation et la stabilisation des nanoparticules d'or consiste à rendre, tout d'abord, leur surface vitrophile par ajout d'aminopropyltriéthoxysilane (APTES) puis à utiliser du silicate de sodium (Na2O (SiO2) 3_5r 27 wt% SiO2) pour la croissance de la couche de silice fonctionnelle, on obtient ainsi des particules à structure coeur-coquille métal-silice stabilisées. De manière détaillée, dans ce document, on prépare, tout d'abord, une dispersion de particules d'or d'un diamètre moyen d'environ 15 nm par réduction de HAuC14 par le citrate de sodium, à laquelle on ajoute sous agitation une solution aqueuse de (3-aminopropyl)triméthoxysilane (APS) ou bien de tétraéthoxysilane (TES) ou bien de méthacrylate de 3-(triméthoxysilyl)propyle (TPM). On laisse reposer le mélange d'APS ou autre, et de la dispersion d'or pour qu'il se produise une complexation totale des groupes amino avec la surface de l'or. On prépare une solution de silice active en abaissant le pH d'une solution de silicate de sodium à 0,54% en poids jusqu'à 10-11. La solution de silice active est ajoutée sous agitation à la dispersion de particules d'or modifiées en surface, et la solution obtenue est laissée aux repos pendant 24 heures, de sorte que la silice active polymérise sur la surface des particules d'or. On obtient ainsi des nanoparticules coeur-coquille avec une épaisseur de la coquille de silice d'environ 2 à 4 nm, après 24 heures. Si l'on souhaite réaliser une croissance plus importante de la coquille de silice, on fait appel à un procédé sol-gel impliquant l'hydrolyse du TES (Tétraéthoxysilane) ou d'un autre précurseur de type alcoolate de silicium, catalysée, par un hydroxyde, tel que l'ammoniaque, dans un mélange éthanol-eau. On obtient ainsi des coquilles de silice d'une épaisseur de 10 nm à 83 nm et plus. Le procédé de ce document nécessite cependant des opérations très longues si l'on souhaite faire croître des coquilles épaisses. En outre, l'agent de couplage, tel que l'APS, et le silicate de sodium peuvent introduire des impuretés dans les particules. Afin d'éliminer les inconvénients du procédé du document [3], le document [4] décrit un procédé pour le revêtement direct, par une coquille de silice, de nanoparticules d'or stabilisées au citrate, qui ne nécessite aucune molécule de couplage. Plus 25 précisément, des nanoparticules d'or, généralement sphériques, d'un diamètre de 15 nm environ, sont préparées par réduction d'un sel d'or, tel que HAuC14. On fait croître la coquille de silice par un procédé sol-gel d'hydrolyse d'un précurseur, tel que 30 le TEOS, en milieu eau-éthanol catalysé par l'ammoniac. La coquille de SiO2 peut atteindre 100 nm. 20 Ces procédés sont lourds à mettre en place et leur reproductibilité est critiquée. En effet, la plupart des modes opératoires proposés pour l'encapsulation des nanoparticules d'or nécessitent deux étapes ; à savoir, tout d'abord : la synthèse des nanoparticules puis leur encapsulation. Certains procédés nécessitent même trois étapes lorsqu'un agent de couplage est utilisé [3]. Une voie originale ne nécessitant qu'une seule étape a toutefois été proposée dans le document [5], qui permet d'effectuer l'encapsulation au cours de la synthèse même des nanoparticules. Ce procédé repose sur l'utilisation du DMF qui remplit deux fonctions différentes : en effet, il sert à la fois à solubiliser le sel d'or et également à le réduire. La réaction proposée est la suivante: 3 HCONMe2 + 2AuC14 + 3H20 -> 2Au + 3 Me2NCOOH + 6H+ + 8C1 Comme la synthèse des particules d'or se déroule dans le DMF anhydre, il est possible d'utiliser les réactions de chimie sol-gel tout en les contrôlant pour former le polymère inorganique qui les encapsule. De manière plus précise dans le document [5], on prépare une solution d'isopropoxyde de titane ou de propoxyde de zirconium et d'acétylacétone dans le 2-propanol. On prépare, par ailleurs, une solution de AgNO3 ou de HAuC14.3H20 dans de l'eau et du DMF. Les deux solutions sont mélangées et on fait précipiter le colloïde par addition de toluène. Le précipité est lavé plusieurs fois avec du toluène et dissout de nouveau dans le 2-propanol. Ce document indique que des nanoparticules coeur-coquille de Au-TiO2r Au-ZrO2, Ag-TiO2 et Ag-ZrO2 ont pu être préparées avec un coeur cristallin de 30 à 60 nm de diamètre et une coquille amorphe de 1 à 10 nm. On obtient par les procédés décrits plus haut des nanoparticules, plus particulièrement des nanoparticules à structure coeur métallique-coquille d'oxyde. Cette dernière qui est chimiquement inerte permet de protéger les nanoparticules métalliques de coeur et de les rendre stables dans des conditions chimiques extrêmes. Cependant, le problème de la stabilité thermique et chimique des nanoparticules, et en particulier des nanoparticules métalliques, demeure crucial lors de leur incorporation dans des matériaux pour conférer à ces derniers de nouvelles propriétés. Il faut en particulier éviter les processus de dégradation comme les oxydations partielles, les frittages non souhaités entre particules, les sédimentations, les inhomogénéités. Le manque de stabilité de nombreuses préparations colloïdales a, en quelque sorte, fortement ralenti le développement des applications. Ce problème est encore accentué lors des étapes de dispersion et consolidation des matrices accueillant les nanoparticules, le contrôle de la taille des agrégats et de l'homogénéité est souvent insuffisant. Le produit final présente alors une qualité et une reproductibilité non applicables aux utilisations industrielles recherchées. L'élaboration et la manipulation de particules, par exemple métalliques, ultrafines avec insertion dans un matériau à température relativement élevée, par exemple de 500 à 1500 C reste alors très délicate. Par exemple, l'épaisseur de la coquille, dite coquille ou couche d'apprêt, entourant le coeur métallique dans les géométries coeur-coquille formées dans les procédés de l'art antérieur, est telle que cette couche ne permet pas de protéger complètement, thermiquement et/ou chimiquement les nanoparticules métalliques (le coeur). Lorsque les nanoparticules à structure coeur-coquille sont soumises à un flux thermique, il existe un risque de diffusion du coeur à travers sa coquille, frittage ou croissance non souhaitée, entraînant une dispersion finale préjudiciable aux propriétés finales des nanoparticules et, en particulier, à la pigmentation finale recherchée. Les procédés de l'art antérieur ne permettent donc pas de préparer des particules protégées vis-à-vis de l'environnement, à savoir notamment stables thermiquement et/ou chimiquement, homogènes, de taille, de répartition de taille et d'agrégation contrôlées, maîtrisées. En outre, les nanoparticules préparées par le procédé du document [5] ont généralement un coeur cristallin de 30 à 60 nm et une coquille d'oxyde d'environ 3 nm d'épaisseur. Plus précisément, ces nanoparticules ont des tailles, par exemple 45 + 15 nm pour des particules d'argent recouvertes de ZrO2 et d'environ 50 nm en moyenne pour des particules d'or recouvertes de TiO2. Ces dimensions restent trop importantes pour obtenir notamment les effets optiques recherchés préférentiellement dans la présente invention. En effet, dans le procédé du document [5], les processus de germination et de croissance du coeur ne sont pas suffisamment séparés et dès qu'un germe est formé, celui-ci commence son processus de maturation. Par ailleurs, même si la voie de synthèse du document [5] permet l'obtention en une seule étape de nanoparticules à coeur d'or encapsulées par une fine couche d'oxyde (à savoir ayant au maximum 5 nm d'épaisseur), telle que ZrO2, elle conduit à la réalisation de systèmes particulaires qui n'ont pas de stabilité colloïdale. Au vu de l'étude qui précède, on conclut que les nanoparticules à structure coeur-coquille décrites et préparées dans les documents de l'art antérieur, ne présentent pas les stabilités chimique et thermique leur permettant de résister à des environnements chimiques très agressifs et à des températures très élevées. En outre, les nanoparticules de ces documents n'ont pas la qualité requise notamment en matière d'homogénéité, de contrôle de la taille et de contrôle de la répartition de la taille des nanoparticules. Enfin, les nanoparticules coeur-coquille de l'art antérieur ne présentent pas les tailles recherchées pour obtenir des effets optiques. Il existe donc un besoin pour des nanoparticules, en particulier des nanoparticules métalliques, qui présentent une excellente stabilité chimique et thermique, en tout cas supérieure à celle des nanoparticules de l'art antérieur, tel que représenté notamment par les documents cités plus haut. Il existe, en outre, un besoin pour des nanoparticules, en particulier des nanoparticules métalliques dont l'homogénéité, la qualité, la taille, et la répartition de la taille soient contrôlées. Ces nanoparticules doivent, en outre, présenter une taille adéquate pour qu'elles possèdent des propriétés optiques, telles qu'une coloration intense. Il existe de plus un besoin pour un procédé qui permette la préparation de telles nanoparticules et qui, de même, ne présente pas les inconvénients, limitations, défauts et désavantages des procédés de l'art antérieur. Exposé de l'invention Le but de la présente invention est de fournir des nanoparticules qui répondent, entre autres, à ces besoins. Le but de la présente invention est, en outre, de fournir un procédé de préparation de ces nanoparticules. Le but de la présente invention est encore de fournir des nanoparticules qui ne présentent pas les inconvénients, défauts, limitations et désavantages des procédés de l'art antérieur et qui résolvent les problèmes des procédés de l'art antérieur. Ce but et d'autres encore sont atteints, conformément à l'invention par une bille comprenant au moins deux nanoparticules solides à structure coeur comprenant uniquement un coeur solide, ou à structure coeur-coquille comprenant un coeur solide entouré par une enveloppe ou coquille solide constituée par un matériau inorganique, lesdites nanoparticules étant enrobées par un oxyde métallique non poreux. Par bille selon l'invention, on entend généralement un objet, élément ayant la forme d'une sphère, ou ayant sensiblement la forme d'une sphère, ayant la forme d'un sphéroïde. Avantageusement, ledit oxyde métallique non poreux est un oxyde réfractaire. De préférence, lesdites nanoparticules sont des nanoparticules à structure coeur-coquille comprenant un coeur solide et une enveloppe ou coquille solide constituée par un matériau inorganique. L'oxyde métallique non poreux, de préférence réfractaire, peut être différent ou non du matériau inorganique d'enveloppe, coquille. Lesdites nanoparticules peuvent être des nanoparticules simples, c'est-à-dire des nanoparticules n'ayant pas la structure coeur-coquille définie plus haut et présentant simplement un coeur pourvu à sa surface de fonctionnalités chimiques assurant leur enrobage par l'oxyde métallique non poreux, de préférence réfractaire. Lesdites fonctionnalités chimiques peuvent être choisies parmi les fonctions OH, les ligands organiques. Elles sont obtenues de préférence lors de l'étape de synthèse des nanoparticules. L'enrobage de nanoparticules - notamment de particules à structure coeur/coquille, comprenant un coeur solide et une enveloppe ou coquille solide - au sein d'une bille n'a jamais été décrite, et suggérée dans l'art antérieur. Selon l'invention, on peut dire que les nanoparticules sont incorporées au sein d'une matrice de protection, sous la forme d'une bille enrobante. Cette bille enrobante permet, en outre, d'assurer une bonne dispersion et homogénéisation au sein du matériau final, dans lequel la bille doit être incorporée. Les nanoparticules, mises sous la forme de "billes enrobantes" selon l'invention, répondent à l'ensemble des besoins énumérés plus haut, et ne présentent pas les défauts des nanoparticules de l'art antérieur, qui, fondamentalement, ne sont pas enrobées sous la forme d'une bille, et, enfin, elles apportent une solution aux problèmes présentés par les nanoparticules de l'art antérieur. Du fait de la présence de l'enrobage et à cause de la nature même du matériau, le constituant et de la faible porosité de celui-ci, on assure, selon l'invention, une protection notamment chimique des nanoparticules vis-à-vis de leur environnement, ce qui permet de garantir l'intégrité des propriétés des nanoparticules dans des environnements chimiques agressifs, par exemple corrosifs, oxydants ou autres. L'enrobage permet ainsi également de rendre les nanoparticules "chimiquement invisibles" à l'égard d'un matériau d'incorporation et il est alors possible de dépasser les seuils maximums d'incorporation au-delà desquels la dispersion des nanoparticules dans ledit matériau deviendrait fortement hétérogène, voire impossible : cela est notamment vrai dans le cas de la bille de ZrO2 dans du verre. On peut dire que la caractéristique de faible porosité du matériau constituant l'enrobage est un synonyme à la notion d'enrobage dense. L'idée est que dans le cas de matériaux poreux, les atomes constituant les nanoparticules (coeur ou coeur/coquille) auront la possibilité de diffuser à travers l'enrobage et donc de migrer en dehors de la nanoparticule. De même, un matériau poreux laissera les agents extérieurs pénétrer au contact de la nanoparticule et ainsi la détruire par réaction chimique. En outre, la protection fournie par l'enrobage est aussi de nature thermique. En effet, dans un procédé d'incorporation nécessitant un chauffage des nanoparticules à des températures élevées, notamment au-delà de la température de fusion du matériau de coeur, la non protection des nanoparticules entraînait leur destruction par un effet de solubilisation dans le matériau d'incorporation ou une augmentation de leur taille par un effet de frittage incontrôlé, ce qui conduisait à la perte des propriétés souhaitées. Grâce à leur propriété barrière permettant de limiter la diffusion et la croissance des nanoparticules, l'enrobage d'une ou plusieurs nanoparticules, par exemple métalliques, éventuellement dans une bille étanche d'oxyde, de préférence réfractaire, permet de conserver, au cours d'un chauffage au delà de la température de fusion du métal correspondant (de manière générale, du matériau constituant le coeur des nanoparticules), une taille constante des nanoparticules ainsi q'un espacement maîtrisé (par exemple à 100 nm) entre les différentes particules, assurant ainsi un effet optique constant de la coloration. En d'autres termes, on réalise selon l'invention la protection chimique de nanoparticules, même au-delà de leur point de fusion, et il devient alors possible d'incorporer des nanoparticules dans des matériaux dont les procédés de mise en oeuvre nécessitent des chauffages à des températures très élevées, tels que les matériaux vitreux. Enfin, les billes, selon l'invention, peuvent voir leurs caractéristiques facilement modifiées, en faisant varier les paramètres du procédé. On peut ainsi obtenir des nanoparticules, et aussi des billes, avec des tailles maîtrisées, et une répartition des tailles maîtrisée, par exemple avec une faible dispersion, une répartition "pointue" des tailles, et on peut aussi éviter l'agrégation des particules. En outre, les nanoparticules, à savoir la nanoparticule de coeur (ledit coeur constituant à lui seul la nanoparticule ou le coeur d'une nanoparticule coeur-coquille) et la nanoparticule coeur-coquille, ont une taille réduite, à savoir de 1 nm à 100 nm, par comparaison à celle des nanoparticules décrites dans les documents de l'art antérieur, ce qui les rend tout à fait adaptées à la production d'effets optiques. En d'autres termes, la taille du coeur ne doit généralement pas excéder 20 nm et la taille globale du coeur et de la coquille ne doit généralement pas excéder 100 nm. Avantageusement, le coeur des nanoparticules à structure coeur ou à structure coeur-coquille est constitué en majorité par au moins un métal. Avantageusement, la taille moyenne desdites nanoparticules à structure coeur-coquille est de 1 à 100 nm, de préférence de 2 à 50 nm, de préférence encore de 5 à 20 nm. Avantageusement, la taille moyenne des coeurs desdites nanoparticules à structure coeur ou à structure coeur-coquille est de 1 à 50 nm, de préférence de 2 à 20 nm, de préférence de 5 à 15 nm. Les nanoparticules peuvent avoir la forme de sphères, lamelles, fibres, tubes, polyèdres, ou une forme aléatoire. La sphère est la forme préférée. Avantageusement, le coeur de la ou des nanoparticule(s) est constitué par au moins 80% en masse d'au moins un métal, de préférence par au moins 90% en masse, et de préférence encore par 100% en masse d'au moins un métal. Le métal qui constitue en majorité le coeur des nanoparticules peut être choisi généralement parmi les éléments de numéro atomique allant de 13 à 82 et composant les colonnes 3 à 16 de la classification périodique des éléments, et les alliages de ceux-ci. Le coeur des nanoparticules peut être constitué par un mélange de deux ou plus desdits métaux et/ou alliages de ceux-ci. Le coeur des nanoparticules peut être un coeur composite constitué de plusieurs zones, des zones adjacentes étant constituées par des métaux, alliages ou mélanges différents. Ledit coeur composite des nanoparticules peut être un coeur composite multicouche comprenant un coeur ou noyau interne constitué par un métal, alliage ou mélange de métal, recouvert au moins partiellement par une première couche en un métal, alliage de métal ou mélange de métaux différent de celui constituant le coeur ou noyau interne, et éventuellement par une ou plusieurs autres couches, chacune de ces couches recouvrant au moins partiellement la couche précédente et chacune de ces couches étant constituée par un métal, alliage ou mélange différent de la couche suivante et de la couche précédente. Généralement, le coeur des nanoparticules comprend en outre des impuretés inévitables, et des stabilisants. Le coeur des nanoparticules peut comprendre, outre le métal majoritaire, des oxydes de métaux. Avantageusement, le métal qui constitue en majorité le coeur des particules est choisi parmi les métaux de transition, les métaux nobles, les métaux des terres rares et leurs alliages et mélanges. De préférence, le métal qui constitue en majorité le coeur des nanoparticules est choisi parmi l'aluminium, le cuivre, l'argent, l'or, l'indium, le fer, le platine, le nickel, le molybdène, le titane, le tungstène, l'antimoine, la palladium, le zinc, l'étain, l'europium et leurs alliages et mélanges. De préférence encore, le métal qui constitue en majorité le coeur des particules est choisi parmi l'or, le cuivre, l'argent, le palladium, le platine et leurs alliages et mélanges. Le métal préféré entre tous est l'or. Le coeur des nanoparticules peut être modifié en surface par un traitement modifiant les propriétés physicochimiques de celui-ci aussi bien dans le cas des particules coeur , que dans celui des particules coeur-coquille . Si le coeur n'est pas constitué en majorité par un métal, il est constitué en majorité par un oxyde de métal, un sulfure, séléniure, phosphure de métal par exemple de métal de transition ou de terres rares, ou un matériau semiconducteur. Généralement, le matériau inorganique qui constitue l'enveloppe, la coquille des nanoparticules dans le cas où celle-ci a une structure coeur-coquille est choisi parmi les matériaux constitués par les oxydes métalliques simples ou composés et/ou les polymères organométalliques. Lesdits oxydes métalliques peuvent être choisis parmi les oxydes de silicium, de titane, a d'aluminium, de zirconium, d'yttrium, de zinc, de bore, de lithium, de magnésium, de sodium, de cérium, les oxydes mixtes de ceux-ci, et les mélanges de ces oxydes et oxydes mixtes. En particulier, l'oxyde métallique peut être choisi parmi la silice, l'oxyde de titane, l'alumine, l'oxyde de zirconium et l'oxyde d'yttrium. Généralement, l'enveloppe de chaque nanoparticule a une épaisseur moyenne de 1 à 10 nm, de préférence de 1 à 5 nm, de préférence encore de 1 à 2 nmet le coeur a une taille de 1 à 50 nm, de préférence de 2 à 20 nm, de préférence encore de 5 à 15 nm. Avantageusement, le matériau inorganique qui constitue l'enveloppe des particules sous forme de bille d'enrobage est choisi parmi les matériaux inorganiques, tels que les oxydes métalliques et les polymères organométalliques susceptibles d'être obtenus par un procédé sol-gel. L'oxyde métallique, de préférence réfractaire, non poreux est généralement choisi parmi les oxydes de silicium, de titane, d'aluminium, de zirconium, d'yttrium, de zinc,..., les oxydes mixtes de ceux-ci et les mélanges de ces oxydes ou oxydes mixtes. Avantageusement, ledit oxyde, de préférence réfractaire, est choisi parmi les oxydes susceptibles d'être obtenus par un procédé sol-gel. Généralement, ledit oxyde métallique, de préférence réfractaire, non poreux a une épaisseur telle que le diamètre de la bille soit de 50 à 3000 nm, de préférence de 50 à 2000 nm, de préférence encore de 100 à 900 nm, mieux de 300 à 500 ou 600 nm. La bille peut être constituée par de 2 à 10 nanoparticules enrobées par un oxyde métallique, de préférence réfractaire, non poreux. L'invention concerne également une bille comprenant une ou plusieurs nanoparticules solides à structure coeur comprenant uniquement un coeur solide métallique, ou à structure coeur-coquille comprenant un coeur solide métallique entouré par une enveloppe ou coquille solide constituée par un matériau inorganique, lesdites nanoparticules étant enrobées par un oxyde métallique non poreux. Cela signifie que, dans le cas où le coeur solide est métallique, c'est-à-dire constitué entièrement, uniquement par un ou plusieurs métaux, alors la bille peut ne comprendre qu'une seule nanoparticule. Toutes les autres caractéristiques des billes qui ont déjà été décrites ci-dessus (pour les billes comprenant au moins deux nanoparticules) telles que taille, nature du ou des métaux, nature de l'enveloppe et de l'oxyde métallique non poreux, etc... peuvent également s'appliquer à ces billes particulières qui peuvent ne comprendre qu'une seule nanoparticule, qui est alors constituée d'un ou plusieurs métaux. Il est donc fait expressément référence à l'intégralité de la description qui précède pour ce qui concerne les caractéristiques de ce type de billes dans lesquelles une seule nanoparticule métallique peut être incluse. L'invention concerne également un procédé de préparation de billes comprenant une ou plusieurs nanoparticules à structure coeur comprenant un coeur solide, ou à structure coeur-coquille comprenant un coeur solide et une enveloppe solide constituée par un matériau inorganique, lesdites nanoparticules étant enrobées par un oxyde métallique non poreux, de préférence réfractaire, dans lequel on réalise les étapes successives suivantes . a) on prépare des nanoparticules solides constituant le coeur desdites nanoparticules ; b) éventuellement, on fonctionnalise en surface, ou on entoure chacune desdites nanoparticules solides constituant le coeur d'une enveloppe solide constituée par un matériau inorganique, moyennant quoi on obtient des nanoparticules fonctionnalisées en surface ou à structure coeur-coquille ; c) on enrobe lesdites nanoparticules dans un oxyde métallique non poreux, de préférence réfractaire. Il est à noter que ce procédé de préparation s'applique aussi bien aux billes à plusieurs nanoparticules qu'aux billes ne comprenant qu'une seule nanoparticule dont le coeur est alors métallique. De préférence, le procédé selon l'invention est particulièrement adapté à la synthèse de billes comprenant une ou plusieurs nanoparticules à structure coeur-coquille ayant de préférence la taille moyenne indiquée plus haut, et comprenant un coeur solide métallique et une enveloppe solide constituée par un oxyde métallique, lesdites nanoparticules à structure coeur-coquille étant enrobées par un oxyde métallique non poreux, de préférence réfractaire, différent ou non de l'oxyde de l'enveloppe. Dans ce cas, les étapes a) et b) sont de préférence confondues, simultanées, et on prépare en une seule étape des nanoparticules à structure coeur-coquille comprenant un coeur solide métallique et une enveloppe solide constituée par un oxyde métallique, puis on enrobe lors de l'étape c) lesdites nanoparticules à structure coeur-coquille dans un oxyde poreux, de préférence réfractaire. Le procédé d'élaboration des billes ne comprend donc alors dans ce cas que deux étapes, à savoir l'étape a) confondue avec l'étape b), appelée étape al), et l'étape c). Dans le procédé selon l'invention, on fonctionnalise dans l'étape b), éventuellement simultanément à l'étape a) chaque nanoparticule, c'est-à-dire que de préférence, notamment l'on entoure chacune des nanoparticules dites "de coeur", par exemple métalliques, d'une enveloppe, coquille, ou couche d'apprêt solide constituée par un matériau inorganique, tel qu'un oxyde métallique. Cette couche d'apprêt, notamment dans le cas de nanoparticules de coeur métalliques peut être en un premier oxyde métallique. Cette fonctionnalité permet d'apporter une réactivité chimique adéquate aux nanoparticules de coeur et sert de point de départ pour l'incorporation (étape c)) dans un deuxième temps, dans la bille enrobante qui apporte quant à elle la stabilité thermique et chimique requise. Cette bille enrobante permet également d'offrir une bonne dispersion et homogénéisation au sein du matériau final d'incorporation. Les nanoparticules issues des étapes a) ou b) peuvent être de nature très variée, mais globalement elles doivent généralement présenter à leur surface les fonctionnalités chimiques requises comme des liaisons OH par exemple pour avoir une réactivité chimique vis-à-vis du procédé d'enrobage tel qu'un procédé sol-gel ; elles doivent être également généralement compatibles avec ce dernier en ayant une stabilité colloïdale en milieu alcoolique. Pour pouvoir obtenir une telle compatibilité, on peut mettre en oeuvre en particulier, dans le cas de certaines nanoparticules non compatibles et ayant peu de fonctionnalité/réactivité chimique, la notion de coeur-coquille, leur coeur étant la partie réellement active optiquement par exemple et la coquille dont la surface présente les fonctionnalités requises (quelques nanomètres d'épaisseur) permettant de rendre le coeur compatible avec le procédé d'enrobage. En revanche, dans d'autres cas où il serait possible de modifier les fonctionnalités chimiques des nanoparticules, comme les nanocristaux semi-conducteurs, le procédé de compatibilisation serait tout autre. Par exemple pour les nanocristaux semi- conducteurs, cela consisterait à adsorber à leur surface des ligands organiques permettant de les rendre dispersables dans l'alcool. Et enfin, dans certains cas, il n'est même pas nécessaire de procéder à une quelconque adaptation. Par exemple, les nanoparticules de terres rares (voir l'exemple avec Y2O3 : Eu ci-dessous) possèdent déjà, de par leur procédé de synthèse (voie polyols) les fonctionnalités requises (OH) pour les enrober dans l'oxyde réfractaire. C'est pourquoi dans ce cas il n'est pas nécessaire de les fonctionnaliser ni de les encapsuler. Dans le procédé préféré en deux étapes, la première étape a1) qui permet en une seule fois de préparer les nanoparticules de coeur et de les munir de l'enveloppe, coquille, ou couche d'apprêt peut être réalisée par le procédé décrit dans le document [5] cité plus haut, à savoir par réduction d'un sel du métal constituant le coeur, tel que l'or, par le DiMéthylFormamide (DMF), et revêtement simultané des nanoparticules de métal ainsi formées par hydrolyse d'un précurseur de l'oxyde métallique constituant l'enveloppe, tel qu'un alcoolate du métal dudit oxyde. Le sel métallique peut être choisi par exemple parmi les nitrates, halogénures (chlorure, bromure, iodure, fluorure), des métaux cités plus haut pour le coeur. Dans le cas de l'or, on pourra utiliser du tétrachloroaurate d'hydrogène. Une variante particulièrement préférée du procédé, en seulement deux étapes, permet l'obtention de solutions colloïdales stables de nanoparticules métalliques de quelques nanomètres de diamètre en mettant en oeuvre un réducteur puissant comme NaBH4 ou du citrate de Na par exemple et/ou en travaillant en milieu dilué comme cela est décrit dans l'exemple 2 ci-dessous. De telles conditions favorisent la réduction des sels métalliques du métal formant le coeur et, par conséquent, la germination des nanoparticules métalliques de coeur au détriment de leur croissance. Les nanoparticules de coeur ainsi préparées ont donc une taille, par exemple un diamètre de 5 à 20 nm, de préférence de 5 à 10 nm ou 15 nm qui est nettement inférieur à celui des nanoparticules de coeur de l'art antérieur. Dans cette variante du procédé particulièrement préférée, on limite aussi l'épaisseur des coquilles, par exemple à de 1 à 10 nm, en agissant sur les conditions de synthèse de la coquille simultanée à la préparation des nanoparticules métalliques, en diminuant la quantité de précurseur de l'oxyde métallique, par exemple de l'alcoxyde, alcoolate, de métal, tel que l'alcooxyde de zirconium, et en observant un temps de chauffage plus court afin que la croissance s'effectue sous contrôle thermocinétique. L'épaisseur de la coquille est en effet réglée par la quantité de précurseur par exemple de ZrO2 apportée dans le milieu. La couche d'apprêt, la coquille, l'enveloppe préparée au cours de l'étape b) simultanée ou non à l'étape a) ou alors au cours de l'étape a1), ne permet pas de protéger chimiquement et/ou thermiquement les nanoparticules. Mais cette couche est primordiale pour assurer la stabilité des nanoparticules dans plusieurs solvants, notamment les alcools, facilitant ainsi la mise en oeuvre de l'étape c), qui est l'étape de formation de la bille d'enrobage en oxyde non poreux, de préférence réfractaire, que l'on peut appeler étape de protection. Cette étape c) est réalisée de préférence par un procédé sol-gel. Ce procédé sol-gel comprend généralement l'hydrolyse d'un précurseur, par exemple d'un précurseur alcoxyde, du métal constitutif de l'oxyde de métal non poreux, de préférence réfractaire. De manière préférée, on réalise l'hydrolyse contrôlée, desdits précurseurs, par exemple desdits alcoxydes de métal, par exemple d'alcoxyde de zirconium, dans un milieu alcoolique anhydre constitué par un ou plusieurs alcools choisis par exemple parmi le butanol et l'isopropanol, en présence d'un acide organique à longue chaîne par exemple de 10 à 20C tel que l'acide oléique et en présence des nanoparticules à structure coeur-coquille préparées précédemment lors des étapes a) et b) ou al). L'hydrolyse est donc contrôlée dans la mesure où la quantité d'eau présente dans le milieu réactionnel est uniquement due à l'ajout d'eau que l'on introduit volontairement. Il est généralement préférable de travailler dans des conditions très anhydres, à savoir par exemple avec des réactifs anhydres, et un milieu de synthèse sous atmosphère contrôlée, sous peine de ne pas observer de réaction contrôlée de croissance des billes d'oxyde. En effet, la moindre trace d'humidité non contrôlée peut conduire à la formation d'un gel. A l'issue de l'étape c), on réalise un traitement thermique généralement à une température de 100 à 800 C et pendant une durée de 1 à 24 heures. Ce traitement permet de débarrasser les billes formées de tout résidu organique et de densifier les billes, par exemple en zircone. Un traitement thermique préféré comprend les étapes suivantes . montée depuis la température ambiante jusqu'à la température de 450 C à une vitesse de chauffage de 5 C/minute ; - maintient au palier de 450 C pendant une durée de 3 heures ; montée depuis la température de 450 C jusqu'à la température de 650 C à une vitesse de chauffage de 5 C/minute ; - maintient au palier de 650 C pendant une durée de 5 heures ; - retour à la température ambiante à une vitesse de refroidissement de 5 C/minute. Les caractéristiques des billes formées changent en fonction de la concentration en eau, du nombre d'atome de carbone de l'acide organique, du temps de vieillissement (c'est le temps de synthèse ou de maturation), de la température (lors de la synthèse). Le changement de ces paramètres expérimentaux permet de régler la dimension des billes, la distribution en taille des billes et l'agrégation des nanoparticules. On donne ci-après les conditions de référence régnant lors de l'étape c) pour illustrer l'influence des divers paramètres du procédé. On notera que les conditions ne sont pas forcément ces conditions préférées, et elles sont données simplement à titre d'illustration : - concentration molaire du précurseur, par exemple du précurseur de zirconium : 0,1M concentration molaire de l'acide organique : 0,016M - longueur de la chaîne carbonée de l'acide organique : C18 (c'est-à-dire 18 atomes de carbone dans le squelette carboné) - concentration molaire de l'eau totale présente dans le milieu de synthèse : 0,42M - température de synthèse : température ambiante. Influence de la teneur en eau (sur la base des conditions de référence) : Concentration Taille de bille Ecart-type sur la molaire en eau distribution en taille 0,42M 1240 nm 150 nm 0,48M 840 nm 170 nm 25 Influence de la longueur de la chaîne carbonée de l'acide organique (sur la base des conditions de référence) . Concentration Taille de bille Ecart-type sur la molaire en eau distribution en taille C10 1140 nm 320 nm C18 1240 nm 150 nm C20 2700 nm 150 nm Influence de la température de synthèse (sur la base des conditions de référence, avec un acide organique en CIO) : Température de synthèse Taille de bille -5 C 900 nm 20 C 1140 nm 50 C 2600 nm 10 La concentration en nanoparticules permet de régler le taux de nanoparticules par bille d'oxyde. Le taux de nanoparticules (de coeur) est 15 généralement de 10 à 90% en poids, de préférence de 50 à 80% en poids par bille. Les billes selon l'invention peuvent être utilisés notamment comme pigment de coloration résistant à de hautes températures et/ou aux agressions 20 chimiques, en particulier lorsque le coeur est métallique. Outre la nature du coeur, la coloration du pigment dépendra de la taille du coeur métallique, du type et de l'épaisseur de couche d'oxyde utilisé comme5 revêtement enveloppe éventuelle (il s'agit de l'oxyde formant la coquille) et également du taux d'incorporation des billes dans le matériau, la matrice à colorer, pigmenter. Les billes selon l'invention, préparées par le procédé selon l'invention peuvent être incorporées dans des matériaux, matrices, choisis parmi le verres de silice, les verres métalliques, les cristaux, les céramiques, les polymères hautes températures. En particulier, dans les matrices en verre, les billes selon l'invention permettent de réaliser des effets visuels, optiques en leur communiquant notamment une coloration intense. L'approche germination in situ de l'art 15 antérieur, permet d'incorporer au maximum 400 ppm de nanoparticules dans la matrices vitreuses. Au delà de ce seuil, les nanoparticules n'ont plus de stabilité colloïdale dans la matrice en fusion et précipitent. Grâce aux billes selon l'invention, on peut 20 atteindre notamment une coloration intense en dépassant le seuil de solubilité et en s'affranchissant du seuil d'extinction optique, en incorporant les nanopigments développés selon la présente invention lors des étapes de fusion de la matrice. 25 L'invention concerne donc des matériaux tels que des verres, les céramiques, les polymères, dans lesquels sont incorporées les billes selon l'invention, à une teneur généralement de 100 à 5000 ppm, voire 10000 ou 15000 ppm, de préférence de 30 2000 à 4000 ppm, par rapport au poids total du matériau. Cette teneur d'incorporation est très élevée, 10 nettement supérieure, par exemple dans le cas des verres aux teneurs de 400 ppm actuellement mis en œuvre. L'invention va maintenant être décrite de manière détaillée dans la description qui va suivre, jointe en référence aux dessins joints dans lesquels : - la figure 1 représente une vue en coupe schématique d'une nanoparticule à structure coeur, notamment coeur métallique, coquille, notamment coquille d'oxyde, destinée à être enrobée dans une bille selon l'invention ; - la figure 2 représente une vue en coupe schématique d'une bille selon l'invention dans laquelle plusieurs nanoparticules à structure coeur-coquille telles que représentées sur la figure 1 sont incorporées dans un enrobage d'oxyde non poreux réfractaire - la figure 3 est un graphique qui représente les spectres d'absorption d'un verre dans lequel sont incorporées des particules d'or non protégées (courbe du bas) et d'un verre dans lequel sont incorporées des nanoparticules d'or protégées par une bille de ZrO2 (courbe du haut). En ordonnée est portée l'absorbance A et en abscisse est portée la longueur d'onde a, (en nm) ; - la figure 4 est un graphique représentant les spectres de fluorescence de nanoparticules d'Y2O3:Eu protégées ou non par une bille de ZrO2 et ayant subi un traitement thermique à 1300 C. En ordonnée est portée l'intensité de fluorescence (In en counts ) et en abscisse est portée la longueur d'onde a, (en nm). La courbe A est le spectre de fluorescence de nanoparticules de Y2O3:Eu non enrobées par des billes de ZrO2. La courbe B est le spectre de fluorescence de nanoparticules d'Y2O3 :Eu enrobées par les billes de ZrO2 d'une granulométrie de 100 nm à 2000 nm. La courbe C est le spectre de fluorescence de nanoparticules d'Y2O3:Eu enrobées par des billes de ZrO2 d'une granulométrie d'environ 10 nm. Sur la figure 1, on a représenté une nanoparticule à structure coeur-coquille destinée à être enrobée dans une bille selon l'invention. Cette bille comprend un coeur (1) qui est constitué par un matériau solide tel qu'un métal ou tout autre matériau décrit plus haut. Par exemple, le coeur est en or. Lorsque le coeur (1) est constitué par un matériau à effets optiques tels que des effets de fluorescence, de résonance plasmon, de transmission ou d'absorption, alors on peut dire que ce coeur constitue la partie optiquement active de la particule coeur-coquille. Le coeur a généralement une forme sensiblement sphérique, comme représenté sur la figure 1, et une taille définie par son diamètre de 5 à 15 nm. Le coeur est entouré uniformément d'une coquille (2) ; encore appelée couche d'apprêt, fonctionnalisée, d'une épaisseur de 1 à 20 nm. Cette coquille (2) peut être en l'un quelconque des matériaux déjà décrits ci-dessus, par exemple en ZrO2 ou en SiO2. De préférence, l'encapsulation se fait dans du ZrO2 en raison de son meilleur pouvoir réfractaire et de sa forte densité. La figure 2 représente une bille d'oxyde réfractaire non poreux conforme à l'invention. Ledit oxyde (4) enrobe, entoure, enferme, plusieurs nanoparticules (3) telles que celles décrites plus haut dans la figure 1. Sur la figure 2, on a représenté une bille enfermant sept nanoparticules (3), mais il est bien évident que ce nombre de nanoparticules (3) n'a été donné qu'à titre d'illustration et que de 1 à 10 nanoparticules (3) peuvent être incluses dans chaque bille dans le cas général, et de 1 à 10 nanoparticules dans le cas de nanoparticules métalliques. La bille représentée sur la figure 1 peut avoir un diamètre de 50 à 2000 nanomètres ; de préférence de 50 à 500 nm. L'invention va maintenant être décrite en référence aux exemples suivants, donnée à titre illustratif et non limitatif. Exemple 1 Dans cet exemple, on prépare des nanoparticules métalliques d'or munies d'une couche d'apprêt en ZrO2, en d'autres termes des nanoparticules à structure coeur en or-coquille en ZrO2 qui sont destinées à être incorporées dans des billes, conformément à l'invention. Le mode opératoire utilisé pour préparer ces nanoparticules est inspiré de celui décrit dans le document [5]. Le mode opératoire est réalisé de façon plus dilué que dans ce document et une autre composition de milieu réactionnel a été employée afin d'obtenir une taille de coeur plus petite. 6,93 mg de sel d'or (HAuC14, 3H2O) sont dissous dans 15 mL de DMF puis transférés dans un 10 ballon de 100 mL. 5 mL de H2O sont ajoutés à la solution d'or sous agitation. Dans un ballon de 250 mL, 82,05 pL d'acétylacétone puis 352,4 pL de Zr(OPr)4 sont ajoutés 15 rapidement et sous forte agitation à 40 mL d'isopropanol. La solution de DMF est ensuite versée rapidement dans celle d'isopropanol. Le mélange jaune et limpide est maintenu sous agitation pendant 10 mn puis chauffé à reflux. Au bout de 10 minutes de 20 chauffage, la solution initialement jaune est devenue rouge-violet. Ce changement de couleur indique la réduction de Au3+ en Au et la formation de nanoparticules d'or. La solution colloïdale ainsi obtenue est stable : les nanoparticules ne précipitent 25 pas. Les nanoparticules ainsi préparées ont un coeur en or avec une taille moyenne de 20 nm, chacune des particules est individuellement revêtue d'une coquille de ZrO2 d'une épaisseur de 5 nm (figure 1). 30 Ces particules sont sensiblement sphériques ; de ce fait, cette taille correspond à leur diamètre moyen. On a réalisé des photographies au TEM qui montrent clairement une nanoparticule d'or de 22 nm encapsulée par une coquille de ZrO2 d'épaisseur de 3 nm. Exemple 2 Dans cet exemple, on prépare des nanoparticules d'or munies d'une couche d'apprêt en ZrO2, en d'autres termes, des nanoparticules à structure coeur en or - coquille en ZrO2 qui sont destinées à être incorporées dans des billes, conformément à l'invention. Le mode opératoire utilisé pour préparer les nanoparticules est légèrement différent et complémentaire au mode opératoire mis en oeuvre dans l'exemple 1. Plus précisément, on joue notamment sur la dilution et sur l'addition d'un réducteur afin de conserver une taille moyenne de nanoparticules inférieure à 20 nm au lieu d'une taille moyenne de nanoparticules d'environ 20 nm dans l'exemple 1. 6,93 mg de sel d'or (HAuC14, 3H2O) sont dissous dans 15 ml de DMF puis transférés dans un ballon de 100 ml. 2,5 ml de H2O sont ajoutés à la solution d'or sous agitation. Dans un ballon de 250 ml, 82,05 pl d'acétylacétone puis 352,4 pl de Zr(OPr)4 sont ajoutés rapidement et sous forte agitation à 40 ml d'isopropanol. La solution de DMF est ensuite versée rapidement dans celle d'isopropanol. Le mélange jaune et limpide est maintenu sous agitation pendant 10 mn puis chauffé à reflux. Au bout de quelques minutes de chauffage, la solution, initialement jaune, devient légèrement rosâtre. A ce stade, 2,5 ml d'une solution aqueuse contenant 3,45 dg de citrate de sodium sont ajoutés à la solution et le chauffage est maintenu pendant 5 minutes, la solution devient rouge. Ce changement de couleur indique la réduction de Au3+ en Au et la formation de nanoparticules d'or. Les nanoparticules ainsi préparées ont un coeur en or avec une taille moyenne de 5 à 10 nm maximum. Chacune des particules est individuellement revêtue d'une coquille dite coquille de fonctionnalisation de ZrO2 d'une épaisseur de 5 nm. Ces particules sont sensiblement sphériques : de ce fait leur taille correspond à leur diamètre moyen. Exemple 3 Dans cet exemple, on prépare des billes non poreuses d'oxyde de zirconium ayant une taille moyenne de 300 nm (taille de la bille), ces billes étant sensiblement sphériques, cette taille correspond à leur diamètre moyen. L'oxyde de zirconium non poreux encapsule des nanoparticules d'or telles que celles préparées dans l'exemple 1 ou bien dans l'exemple 2. Le mode opératoire est le suivant : 0,06 mL d'acide propionique sont dissous dans 15,5 mL de butanol puis transférés dans un ballon de 100 mL (solution A). Dans un ballon de 100 mL, 2,24 ml de Zr(OPr)4 puis 2 mL d'une solution contenant des nanoparticules d'or dispersées dans l'isopropanol (élaborées comme dans l'exemple 1 ou bien comme dans l'exemple 2) sont ajoutés rapidement et sous forte agitation à 10 ml de butanol (solution B). La solution B est ensuite versée rapidement dans la solution A. Le mélange (solution C) est maintenu sous agitation pendant 30 minutes. Ensuite une solution (D) contenant 22 ml de butanol et 0,378 ml d'H2O est ajouté à la solution C sous agitation. Au bout de 20 minutes, le mélange rouge et limpide devient trouble. Ce changement indique le début de la formation de billes de zircone. A partir de cette étape, la réaction de précipitation est achevée au bout de 20 minutes. La réaction est stoppée alors par ajout de 100 mL de butanol, et l'agitation est arrêtée. Après une période d'attente de 2 h, le solide est filtré, lavé trois fois au butanol, une fois à l'acétone anhydre et chauffé à 120 C sous vide pendant 3 heures. Le traitement thermique qui suit cette étape peut être schématisé comme suit : - Palier de chauffage à 450 C pendant 3 h, le passage de la température ambiante à 450 C est réalisé avec une vitesse de chauffage de 5 C/min. cette étape permet de se débarrasser de tout le résidu organique. - Palier de chauffage à 650 C pendant 5 h, le passage de 450 C à 650 C est réalisé avec une vitesse de chauffage de 5 C/min. cette étape permet de densifier les billes de zircone. - Retour à la température ambiante avec une vitesse de refroidissement de 5 C/min. Le produit est alors prêt à l'emploi comme pigment de coloration rouge résistant à des hautes températures et aux agressions chimiques. Exemple 4 Dans cet exemple, on incorpore les billes d'oxyde de zirconium élaborées dans l'exemple 3 15 contenant un coeur en or, dans du verre de silice à une température de 1100 C. Le verre obtenu contenant les nanoparticules d'or enrobées par des billes de ZrO2 est effectivement un verre coloré : des zones en rouge 20 correspondent à des nanoparticules d'or qui ont été protégées thermiquement par la bille de ZrO2. On prépare par ailleurs un verre dans lequel on incorpore lors de la fusion des nanoparticules d'or non protégées, on étudie ensuite le 25 spectre d'absorption (en abscisse est portée la longueur d'onde a, en nanomètres et en ordonnée, est portée l'absorbance A) de ces deux types d'échantillons (Fig. 3). Le premier spectre concerne le verre dans 30 lequel nous avons incorporé lors de la fusion des nanoparticules d'or non protégées ; le second concerne 10 le verre dans lequel nous avons incorporé lors de la fusion des nanoparticules d'or protégées par une bille de ZrO2. Le premier spectre (courbe du bas) montre qu'il n'y a pas d'absorption spécifique. En revanche, le second spectre (courbe du haut) montre un pic d'absorption correspondant à la présence de nanoparticules d'or ayant résisté au traitement thermique à haute température (1100 C). Exemple 5 Dans cet exemple, on réalise l'incorporation de nanoparticules fluorophores de Y2O3:Eu c'est-à-dire de nanoparticules d'europium de 3 nm de diamètre munies d'une couche d'apprêt en Y2O3 dans un verre de silice. Les nanoparticules de Y2O3:Eu sont incorporées dans le verre sous trois formes différentes : a) les nanoparticules d'Y203:Eu sont incorporées dans le verre en fusion sans aucune protection, c'est-à-dire que les nanoparticules d'Y2O3:Eu ne sont pas enrobées, conformément à l'invention, dans une bille de ZrO2 ; b) les nanoparticules d'Y203:Eu incorporées dans le verre sont enrobées dans des billes de ZrO2 d'un diamètre de quelques centaines de nanomètres, à savoir de 100 nm à 2000 nm ; c) les nanoparticules d'Y203:Eu incorporées dans le verre sont enrobées dans des billes de ZrO2 d'une taille d'environ 10 nm. On étudie ensuite les spectres de fluorescence des nanoparticules d'Y2O3:Eu incorporées dans les verres sous les formes a), b), c) cidessus (fig. 4). Dans le spectre de fluorescence d'un verre dans lequel sont incorporées des nanoparticules d'Y2O3:Eu sans protection (cas a)) : le pic principal de fluorescence (courbe A) est fin, ce qui prouve que l'Eu est dispersé dans le verre et n'est plus dans une structure nanométrique. En revanche, lorsque les nanoparticules sont enrobées dans une bille de ZrO2 de quelques centaines de nanomètres (cas b)), la largeur du pic principal de fluorescence (courbe B) est comparable à celui obtenu sur un échantillon de nanoparticules en milieu colloïdal. Cela nous permet de confirmer que l'Eu est resté dans une structure nanoparticulaire et donc que la bille d'oxyde réfractaire ZrO2 a rempli son rôle. En revanche, si la taille de la bille de ZrO2 est trop faible (cas c)) (10 nm par exemple), alors la fonction de protection n'est pas efficace (courbe C). La conclusion de cet exemple est que l'étude du signal de fluorescence des fluorophores Y2O3:Eu (Fig. 4) montre qu'ils sont bien restés sous forme nanoparticulaires grâce aux billes de ZrO2 dans lesquelles ils sont enrobés conformément à l'invention. REFERENCES [1] M. FARADAY, Philos. Trans. R. Soc. (London) 147, 145 (1857). [2] G. MIE, Am. Phys. (Leipzig) 25, 377 (1908). [3] LIZ-MARZAN, L. M. ; GIERSIG, M. ; MULVANEY, P., Langmuir 1996, 18, 4329. [ 4 ] MINE, E. ; YAMADA, A. ; KOBAYASHI, Y. ; KONNO, M. ; LIZ-MARZAN, L. M. J., Colloïd Interface Sci. 2003, 385. [5] TOM, R. T. ; SREEKUMARAN Nair, A. ; SINGH, N. ; 15 ASLAM, M. ; NAGENDRA, C. L. ; Reji Philip, R. ; VIJAYAMOHANAN, K. ; PRADEEP, T. ; Langmuir 2003, 19, 3439. 10 | Bille comprenant au moins deux nanoparticules solides à structure coeur comprenant uniquement un coeur solide, ou à structure coeur-coquille comprenant un coeur solide entouré par une enveloppe ou coquille solide constituée par un matériau inorganique, lesdites nanoparticules étant enrobées par un oxyde métallique non poreux.Procédé de préparation de ladite bille.Matériau tel que du verre, un cristal, une céramique, un polymère comprenant lesdites billes. | 1. Bille comprenant au moins deux nanoparticules solides à structure coeur comprenant uniquement un coeur solide, ou à structure coeur-coquille comprenant un coeur solide entouré par une enveloppe ou coquille solide constituée par un matériau inorganique, lesdites nanoparticules étant enrobées par un oxyde métallique non poreux. 2. Bille selon la 1, dans laquelle les nanoparticules sont des nanoparticules à structure coeur pourvue à leur surface de fonctionnalités chimiques, telles que des fonctions OH. 3. Bille selon la 1, dans laquelle la taille moyenne desdites nanoparticules à structure coeur-coquille est de 1 à 100 nm, de préférence de 2 à 50, de préférence encore de 5 à 20 nm. 4. Bille selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la taille moyenne des coeurs desdites nanoparticules à structure coeur ou à structure coeur-coquille est de 1 à 50 nm, de préférence de 2 à 20 nm, de préférence encore de 5 à 15 nm. 5. Bille selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'épaisseur moyenne de l'enveloppe desdites nanoparticules àstructure coeur-coquille est de 1 à 10 nm, de préférence de 1 à 5 nm, de préférence encore de 1 à 2 nm. 6. Bille selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle les nanoparticules ont la forme de sphères, lamelles, fibres, tubes, polyèdres, ou une forme aléatoire. 7. Bille selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le coeur des nanoparticules est constitué en majorité par au moins un métal. 8. Bille selon la 7, dans laquelle le coeur de la nanoparticule est constitué par au moins 80% en masse d'au moins un métal, de préférence par au moins 90% en masse, et de préférence encore par 100% en masse d'au moins un métal. 9. Bille selon l'une quelconque des 7 à 8, dans laquelle le métal qui constitue en majorité le coeur des nanoparticules est choisi parmi l'aluminium et les éléments de numéro atomique allant de 13 à 82 et composant les colonnes 3 à 16 de la classification périodique des éléments, et les alliages de ceux-ci. 10. Bille selon la 9, dans laquelle le coeur des nanoparticules est constitué par un mélange de deux ou plus desdits métaux et/ou alliages de ceux-ci. 11. Bille selon l'une quelconque des 7 à 10, dans laquelle le coeur des nanoparticules est un coeur composite constitué de plusieurs zones, des zones adjacentes étant constituées par des métaux, alliages ou mélanges différents. 12. Bille selon la 11, dans laquelle le coeur composite des nanoparticules est un coeur composite multicouche comprenant un coeur ou noyau interne constitué par un métal, alliage ou mélange de métal, recouvert au moins partiellement par une première couche en un métal, alliage de métal ou mélange de métaux différent de celui constituant le coeur ou noyau interne, et éventuellement par une ou plusieurs autres couches, chacune de ces couches recouvrant au moins partiellement la couche précédente et chacune de ces couches étant constituée par un métal, alliage ou mélange différent de la couche suivante et de la couche précédente. 13. Bille selon l'une quelconque des 7 à 12, dans laquelle le coeur des nanoparticules comprend en outre des impuretés inévitables, et des stabilisants. 14. Bille selon l'une quelconque des 7 à 13, dans laquelle le coeur des nanoparticules comprend en outre des oxydes de métaux.30 15. Bille selon l'une quelconque des 7 à 14, dans laquelle le métal qui constitue en majorité le coeur des nanoparticules est choisi parmi les métaux de transition, les métaux nobles, les métaux des terres rares, et leurs alliages et mélanges. 16. Bille selon l'une quelconque des 7 à 15, dans laquelle le métal qui constitue en majorité le coeur des nanoparticules est choisi parmi l'aluminium, le cuivre, l'argent, l'or, l'indium, le fer, le platine, le nickel, le molybdène, le titane, le tungstène, l'antimoine, la palladium, le zinc, l'étain, l'europium et leurs alliages et mélanges. 17. Bille selon selon l'une quelconque des 7 à 16, dans laquelle le métal qui constitue en majorité le coeur des nanoparticules est choisi parmi l'or, le cuivre, l'argent, le palladium, le platine et leurs alliages et mélanges. 18. Bille selon la 17, dans laquelle le métal est l'or. 19. Bille selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le coeur est modifié en surface par un traitement modifiant les propriétés physicochimiques de celui-ci. 30 20. Bille selon l'une quelconque des 1 à 6, dans laquelle le coeur de la nanoparticule est constitué en majorité par un oxyde de métal, un sulfure, séléniure, phosphure de métal par exemple de métal de transition ou de terres rares, un matériau semi-conducteur. 21. Bille selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le matériau inorganique qui constitue l'enveloppe des nanoparticules à structure coeur-coquille est choisi parmi les matériaux constitués par les oxydes métalliques simples ou composés et/ou les polymères organométalliques. 22. Bille selon la 21, dans laquelle les oxydes métalliques sont choisis parmi les oxydes de silicium, de titane, d'aluminium, de zirconium, d'yttrium, de zinc, de bore, de lithium, de magnésium, de sodium, de cérium, les oxydes mixtes de ceux-ci, et les mélanges de ces oxydes et oxydes mixtes. 23. Bille selon la 22, dans laquelle l'oxyde métallique est choisi parmi la silice, l'oxyde de titane, l'alumine, l'oxyde de zirconium et l'oxyde d'yttrium. 24. Bille selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'enveloppe de chaque nanoparticule à structure coeur-coquille a uneépaisseur de 1 à 10 nm, de préférence de 1 à 5 nm, de préférence encore de 1 à 2 nm et le coeur a une taille de 1 à 50 nm, de préférence de 2 à 20 nm, de préférence encore de 5 à 15 nm. 25. Bille selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le matériau inorganique qui constitue l'enveloppe des nanoparticules est choisi parmi les matériaux inorganiques, tels que les oxydes métalliques et les polymères organométalliques susceptibles d'être obtenus par un procédé sol-gel. 26. Bille selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle ledit oxyde métallique, non poreux est choisi parmi les oxydes de silicium, de titane, d'aluminium, de zirconium, d'yttrium, de zinc, les oxydes mixtes de ceux-ci et les mélanges de ces oxydes et oxydes mixtes. 27. Bille selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'oxyde métallique, non poreux est choisi parmi les oxydes susceptibles d'être obtenus par un procédé sol-gel. 28. Bille selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle ledit oxyde métallique non poreux a une épaisseur telle que le diamètre de la bille soit de 50 à 3000 nm, de préférence de 50 à 2000 nm, de préférence encore de 100 à 900 nm, mieux de 300 à 500 ou 600 nm. 29. Bille selon l'une quelconque des précédentes constituée par de 2 à 10 nanoparticules enrobées par un oxyde métallique, non poreux. 30. Bille selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'oxyde métallique non poreux est un oxyde réfractaire. 31. Bille comprenant une ou plusieurs nanoparticules solides à structure coeur comprenant uniquement un coeur solide métallique, ou à structure coeur-coquille comprenant un coeur solide métallique entouré par une enveloppe ou coquille solide constituée par un matériau inorganique, lesdites nanoparticules étant enrobées par un oxyde métallique non poreux. 32. Procédé de préparation de billes selon l'une quelconque des 1 à 30, comprenant une ou plusieurs nanoparticules à structure coeur comprenant un coeur solide, ou à structure coeur-coquille, comprenant un coeur solide et une enveloppe solide constituée par un matériau inorganique, lesdites nanoparticules étant enrobées par un oxyde métallique non poreux, de préférence réfractaire, dans lequel on réalise les étapes successives suivantes . a) on prépare des nanoparticules solides constituant le coeur desdites nanoparticules ;b) éventuellement on fonctionnalise en surface, ou on entoure chacune desdites nanoparticules solides constituant le coeur d'une enveloppe solide constituée par un matériau inorganique, moyennant quoi on obtient des nanoparticules à structure coeur-coquille ; c) on enrobe lesdites nanoparticules dans un oxyde métallique non poreux, de préférence réfractaire. 33. Procédé selon la 32, dans lequel lesdites nanoparticules ont un coeur solide métallique, et l'enveloppe solide est constituée par un oxyde métallique. 34. Procédé selon la 33, dans lequel les étapes a) et b) sont simultanées et constituent une étape a1). 20 35. Procédé selon la 34, dans lequel l'étape a1) est réalisée par réduction d'un sel du métal constituant le coeur tel que l'or par le diMéthylFormamide (DMF) ; et revêtement simultané des nanoparticules de métal ainsi formées, par hydrolyse 25 d'un précurseur, tel qu'un alcoolate, de l'oxyde métallique constituant l'enveloppe. 36. Procédé selon la 33 ou 34, dans lequel les nanoparticules à structure 30 coeur-coquille sont préparées par réduction d'un sel du métal constituant le coeur, par un réducteur puissant15tel que le NaBH4, ou le citrate de Na et/ou en opérant en milieu dilué ; et revêtement simultané des nanoparticules de métal ainsi formées, par hydrolyse d'un précurseur, tel qu'un alcoolate, de l'oxyde métallique constituant l'enveloppe. 37. Procédé selon l'une quelconque des 32 à 36, dans lequel l'étape c) est réalisée par un procédé sol-gel, par hydrolyse d'un précurseur, tel qu'un précurseur alcoxyde, de l'oxyde de métal non poreux, de préférence réfractaire. 38. Procédé selon la 33, dans lequel l'hydrolyse dudit précurseur, tel qu'un précurseur alcoxyde est réalisée dans un milieu alcoolique anhydre constitué par un ou plusieurs alcools choisis par exemple parmi le butanol et l'isopropanol, en présence d'un acide organique à longue chaîne par exemple de 10C à 20C tel que l'acide oléïque, en présence des nanoparticules à structure coeur-coquille préparées précédemment lors des étapes a) et b) ou al). 39. Procédé selon l'une quelconque des 32 à 38, dans lequel, à l'issue de l'étape c), on réalise un traitement thermique à une température de 100 à 800 C et pendant une durée de 1 à 24 heures. 40. Procédé selon la 39, dans lequel le traitement thermique comprend les étapes suivantes . montée depuis la température ambiante jusqu'à la température de 450 C à une vitesse de chauffage de 5 C/minute ; - maintient au palier de 450 C pendant une durée de 3 heures ; montée depuis la température de 450 C jusqu'à la température de 650 C à une vitesse de chauffage de 5 C/minute ; - maintient au palier de 650 C pendant une durée de 5 heures ; - retour à la température ambiante à une vitesse de refroidissement de 5 C/minute. 41. Matériau dans lequel sont incorporées des billes selon l'une quelconque des 1 à 31, à une teneur de 100 à 5000, 10000 ou 15000 ppm, de préférence de 2000 à 4000 ppm par rapport au poids total du matériau. 42. Matériau selon la 41, dans lequel ledit matériau est choisi parmi les verres, les cristaux, les céramiques, les polymères. 43. Utilisation des billes selon l'une quelconque des 1 à 31, pour communiquer des effets optiques, visuels, tels qu'une coloration intense à un matériau tel que du verre. | B,C | B01,B22,C03 | B01J,B22F,C03C | B01J 13,B22F 1,B22F 9,C03C 4 | B01J 13/02,B22F 1/02,B22F 9/18,C03C 4/02 |
FR2896843 | A1 | DISPOSITIF D'AMORTISSEMENT DE VIBRATIONS POUR VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,803 | L'invention se rapporte au domaine du traitement des vibrations engendrées lors du roulage d'un véhicule automobile. Plus particulièrement, l'invention se rapporte à un dispositif d'amortissement permettant d'assurer une filtration des vibrations engendrées lors du roulage du véhicule afin d'améliorer le confort et les sensations de conduite, et diminuer la consommation du véhicule. Par vibrations , on entend, dans le cadre de la présente demande de brevet, tous types de vibrations susceptibles d'être engendrées lors du roulage, y compris des vibrations parasites engendrées par le moteur et se propageant le long du châssis, de la carrosserie, de la boîte de vitesses et de la colonne de direction, et les signaux acoustiques engendrés lors du roulage du véhicule. On notera cependant que l'invention s'applique également au traitement dies bruits aérodynamiques engendrés lors du roulage du véhicule à vitesse relativement élevée. L'amortissement des vibrations est généralement basé sur le découplage mécanique du moteur par rapport au châssis et sur le traitement acoustique de la l'habitacle afin d'isoler le conducteur et les passagers des sources de vibrations. De telles solutions ne permettent cependant pas d'éliminer entièrement les vibrations à des fréquences les plus gênantes. Il a ainsi été proposé de doter les véhicules automobiles de dispositifs de traitement de signaux assurant une estimation du bruit engendré lors du roulage du véhicule et une compensation de ce bruit en émettant un signal en opposition de phase qui vient annuler le bruit parasite estimé. Cependant, de tels dispositifs de traitement sont très coûteux et compliqués à mettre en place. En outre, ils sont basés sur le calcul d'une estimation du bruit à compenser et ne permettent donc pas d'atteindre le but poursuivi dans un agencement simple et peu onéreux. L'invention a donc pour but de pallier cet inconvénient et de fournir un dispositif d'amortissement pour le filtrage de vibrations engendrées lors du roulage d'un véhicule automobile capable d'absorber des vibrations parasites présentes lors du roulage du véhicule à des fréquences les plus gênantes. L'invention a donc pour objet un dispositif d'amortissement comprenant au moins une coupelle d'amortissement en alliage métallique délimitant une cavité ouverte communiquant avec l'air ambiant, chaque coupelle comportant un support destiné à être monté sur le moteur du véhicule, de sorte que la coupelle repose par son fond sur le support. Il a en effet été constaté de manière tout à fait surprenante que l'utilisation de telles coupelles, placées sur le moteur, permet d'atténuer des phénomènes vibratoires parasites, en éliminant ou en réduisant, à certaines fréquences caractéristiques, les vibrations parasites. Dans un mode de réalisation, la coupelle est une calotte sphérique. Selon les caractéristiques d'amortissement que l'on souhaite obtenir, on peut faire varier les dimensions de la calotte. On peut ainsi modifier sa hauteur, son épaisseur, son rayon, ainsi que la composition du matériau entrant dans la constitution de la coupelle. Ainsit, dans un mode de réalisation, la hauteur de la calotte est inférieure ou égale au rayon extérieur de la calotte sphérique. Par exemple, la hauteur de la calotte est comprise entre environ 15 mm et environ 17 mm. De même, dans un mode de réalisation, le rayon de la calotte est compris entre 13 mm et 15 mm. Le rapport entre le rayon extérieur de la calotte et l'épaisseur 30 de la calotte peut également être compris entre 5 et 15. De préférence, la coupelle est réalisée en alliage de cuivre et d'argent. Dans un mode de réalisation, l'alliage métallique est composé de 30 à 50 % d'argent, le reste étant constitué de cuivre. Selon une autre caractéristique de l'invention, avantageusement, la coupelle est pourvue extérieurement d'un ensemble d'ailettes régulièrement réparties sur la paroi extérieure de la coupelle et s'étendant parallèlement à l'axe général de la coupelle. Par exemple, la coupelle comporte quatre ailettes. Il a également été constaté de manière tout à fait surprenante que l'utilisation de telles ailettes permet de délimiter, entre elles, des fenêtres de vibrations dans chacune desquelles l'air engendré lors du roulage du véhicule entre en vibration. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : -la figure 1 est une vue en élévation d'un dispositif 15 d'amortissement conforme à l'invention ; -la figure 2 est une vue de dessus en élévation du dispositif selon la figure 1 ; - la figure 3 illustre un premier mode d'agencement d'un dispositif d'amortissement selon l'invention ; et 20 -la figure 4 illustre un autre mode d'agencement d'un dispositif d'amortissement selon l'invention. Sur les figures 1 et 2, on a représenté un dispositif d'amortissement conforme à l'invention, désigné par la référence numérique générale 1. 25 Il est destiné à amortir les vibrations engendrées lors du roulage d'un véhicule automobile en atténuant les vibrations mécaniques et acoustiques engendrées, d'une part, par le moteur et, d'autre part, par le roulage des pneumatiques sur une chaussée. Il est également destiné à améliorer la pénétration dans l'air du véhicule en 30 amortissant les bruits aérodynamiques engendrés en particulier à l'intérieur du comportement moteur lors du roulage à vitesse relativement élevés. Comme cela sera décrit en détail par la suite, ce dispositif comporte un ensemble de coupelles 1 destinées à être fixées sur le moteur du véhicule. Chaque coupelle 1 se présente sous la forme d'une calotte 5 sphérique comprenant une surface intérieure concave 2 délimitant une cavité C ouverte et une surface extérieure convexe 3. La calotte sphérique comporte un rayon intérieur R1 et un rayon extérieur R2. L'épaisseur E de la calotte sphérique 1 est égale à la différence entre le rayon extérieur R2 et le rayon intérieur R1. 10 Par coupelle , on entend un élément mince, sensiblement de révolution comprenant une surface intérieure concave délimitant une cavité ouverte. Par calotte sphérique , on entend une coupelle formée par une sphère creuse tronquée par un plan. Par hauteur de la calotte sphérique , on entend la distance 15 entre le plan de troncature et le point dit pôle P de la calotte sphérique se situant à plus grande distance du plan de troncature, c'est-à-dire le fond de la coupelle. Dans le mode de réalisation illustré, la calotte est hémisphérique, ce qui signifie que le plan de troncature passe par le 20 centre de la sphère initiale, ou encore que la hauteur de la calotte sphérique est égale au rayon extérieur R2. Comme on le voit sur la figure 1, la coupelle 1 est associée à un support 4 destiné à être fixé, par tout moyen approprié, par exemple par collage, sur la carcasse du moteur M (figures 3 et 4) du véhicule 25 automobile. A cet effet, par exemple, la surface externe 3 convexe de la coupelle peut être pourvue, à l'endroit du pôle P, d'un ergot 5 qui vient se monter dans un logement complémentaire pratiqué dans le support 4. L'assemblage peut être solidarisé par exemple par collage. 30 Afin d'assurer un bon fonctionnement du dispositif, on dispose chaque calotte 1 sur un support 4 choisi pour sa neutralité vis-à-vis des vibrations à traiter. On pourra par exemple utiliser un support en bois. Par ailleurs, on utilisera un support de forme simple et compacte, afin de préserver sa neutralité vis-à-vis des vibrations, par exemple un support parallélépipédique. On voit enfin sur les figures 1 et 2 que la calotte 1 est pourvue, extérieurement, d'un ensemble d'ailettes 6, 7, 8 et 9 s'étendant parallèlement à l'axe général de la calotte à partir du plan de troncature en direction du pôle P. Ces ailettes sont destinées à délimiter des secteurs angulaires, tels que A, créant des fenêtres de vibration privilégiées pour le flux d'air incident. Comme illustré sur les figures 3 et 4, le dispositif 10 d'amortissement selon l'invention comporte un ensemble de coupelles 1 monté en partie supérieure du carter du moteur M, par l'intermédiaire du support 4. Dans le mode d'organisation illustré à la figure 3, le dispositif comporte un nombre pair de coupelles régulièrement disposées sur le 15 moteur. Selon ce mode d'organisation, le dispositif comprend huit coupelles. On pourrait également, en variante, doter le dispositif d'un nombre impair de coupelles, comme illustré sur la figure 4, de manière à prévoir une unique coupelle 1, centrée par rapport aux autres 20 coupelles et disposée en amont, en considérant la circulation du flux d'air incident, c'est-à-dire vers l'avant du véhicule. En fonctionnement, les calottes sphériques 1 sont destinées à absorber les ondes vibratoires et acoustiques et les restituer, en les amplifiant par effet de résonance mécanique, les ondes acoustiques 25 situées dans une plage de fréquence privilégiée. Les caractéristiques d'amortissement des calottes dépendent de leur dimension et de la composition de l'alliage métallique utilisé. Pour obtenir de bonnes caractéristiques d'amortissement, on peut choisir un rapport entre le rayon extérieur R2 de la calotte 30 sphérique 1 et l'épaisseur E compris entre 5 et 15. De même, le rayon de la calotte peut être compris entre 13 mm et 15 mm, la hauteur de la calotte étant par exemple comprise entre environ 15 et 17 mm. Comme indiqué précédemment, l'utilisation de coupelles se présentant sous forme d'une calotte sphérique, et notamment d'une calotte hémisphérique, donnent des résultats satisfaisants, en permettant la mise en valeur d'une gamme de fréquences et d'harmoniques adaptés pour procurer au conducteur et aux passagers du véhicule un confort accru, en éliminant les vibrations parasites néfastes. De même, on réalisera, de préférence, la coupelle, en alliage de cuivre et d'argent. L'alliage ainsi utilisé peut comprendre une proportion d'argent comprise entre environ 30 et 50 %, le reste étant constitué de cuivre. Il a été constaté que la dureté d'un tel alliage permet d'obtenir une réduction du facteur d'amortissement et donc un comportement amélioré. En fonctionnement, les coupelles se comportent à la manière d'un résonateur de Helmoltz. Le dispositif d'amortissement selon l'invention constitue ainsi un système résonnant dont les dimensions sont beaucoup plus petites que les longueurs d'ondes traitées. Selon un tel résonateur, la cavité délimitée par chaque coupelle délimite un volume d'air qui joue le rôle d'un ressort et qui comporte une fréquence de résonance caractéristique. On conçoit dès lors que, grâce à la vibration de l'air dans la cavité, il est possible de privilégier certaines fréquences tout en éliminant les autres fréquences, nocives pour le confort du conducteur et des passagers. Par ailleurs, en choisissant les caractéristiques des calottes, il est possible de privilégier les fréquences dont la perception permet d'améliorer le confort du conducteur et d'éliminer les autres fréquences. En particulier, les vibrations engendrées lors du roulage du véhicule, y compris les vibrations engendrées par les pièces mécaniques en mouvement et par les pneumatiques, ainsi que les vibrations aérodynamiques, se propagent le long de la paroi constitutive des calottes et sont transmises jusqu'au pôle. Ce faisant, les vibrations gênantes sont transformées en chaleur et sont ainsi éliminées. On notera que, grâce à la présence des ailettes, les turbulences autour des calottes peuvent être en partie éliminées. On notera enfin que l'invention qui vient d'être décrite permet d'obtenir une économie en carburant de l'ordre de 5 % et d'obtenir un régime de fonctionnement du moteur plus linéaire | Ce dispositif d'amortissement, pour le filtrage de vibrations engendrées lors du roulage d'un véhicule automobile, comporte un ensemble d'au moins une coupelle d'amortissement (1) en alliage métallique délimitant une cavité ouverte (C) communiquant avec l'air ambiant, chaque coupelle comportant un support (4) destiné à être monté sur le moteur du véhicule, de sorte que la coupelle (1) repose par son fond sur le support. | 1. Dispositif d'amortissement, pour le filtrage de vibrations engendrées lors du roulage d'un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble d'au moins une coupelle d'amortissement (1) en alliage métallique délimitant une cavité C ouverte communiquant avec l'air ambiant, chaque coupelle comportant un support (4) destiné à être monté sur le moteur (M) du véhicule, de sorte que la coupelle repose par son fond sur le support. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la coupelle est une calotte sphérique. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la hauteur de la calotte est inférieure ou égale au rayon externe (R2) de la calotte sphérique. 4. Dispositif selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que la hauteur de la calotte est comprise entre 15 mm et 17 mm. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que le rayon extérieur (R2) de la calotte est compris entre 13 mm et 15 mm. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que le rapport entre le rayon extérieur (R2) de la calotte et l'épaisseur (E) est compris entre 5 et 15. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la coupelle est réalisée en alliage de cuivre et d'argent. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que l'alliage métallique est composé de 30 à 50 % d'argent, le reste étant constitué de cuivre. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la coupelle (1) est pourvue extérieurement d'un ensemble d'ailettes (6, 7, 8, 9) régulièrement réparties sur la paroi extérieure de la coupelle et s'étendant parallèlement à l'axe général de la coupelle. 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que la coupelle comporte quatre ailettes. | F | F16 | F16F | F16F 15,F16F 7 | F16F 15/02,F16F 7/00 |
FR2900751 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF D'AIDE A LA CONCEPTION D'UN PROJET DE CONSTRUCTION DE BATIMENT | 20,071,109 | Arrière-plan de l'invention L'invention concerne un procédé et un dispositif pour aider à la conception d'un projet de construction d'un bâtiment. Elle trouve une utilisation privilégiée dans les cabinets d'architecture. Il est connu en effet que la conception d'un bâtiment nécessite la prise en compte de nombreuses données techniques et architecturales relatives, notamment à la structure et l'aménagement des bâtiments. Pour certains projets architecturaux complexes, et notamment pour les projets de conception de structures hospitalières, ces contraintes sont démultipliées. En effet, s'ajoutent aux contraintes habituelles, des contraintes spécifiques liées aux réglementations en vigueur dans les milieux hospitaliers. En particulier, lors de la conception d'une structure hospitalière, l'architecte doit veiller à ce que les différentes pièces de la structure hospitalière soient équipées en fonction des équipements médicaux prévus dans cette pièce. Par exemple, certaines pièces doivent prévoir une arrivée d'oxygène, présenter un certain nombre de prises électriques 16 ampères (16 A), supporter une charge au sol de 200kg/m2,... Par exemple, une station d'anesthésie doit obligatoirement être prévue dans un bloc opératoire. De façon optionnelle, on peut également y trouver un bras d'anesthésie. Ces deux équipements possèdent chacun des contraintes qui du local afin que cet , c-, L se i-etr: :ver dans 'es ac ,,.ses net se fonce ilieurs, ompe u alt .,,ée anneau de branche Bien entendu d'autres équipements peuvent aussi se connecter à un tel panneau de branchement, notamment des moniteurs, un pousse-seringue,... On comprend donc qu'en plus des contraintes propres aux locaux, des contraintes liées à l'interdépendance des équipements médicaux apparaissent. Tout ceci fait que l'architecte à qui l'on propose un projet de construction d'un nouveau bâtiment se trouve confronté à un véritable casse-tête puisqu'il doit s'assurer que toutes les contraintes propres à ce projet se trouvent respectées, qui plus est dans une solution de coût optimal. Ce problème est d'autant plus crucial qu'il arrive fréquemment, en pratique, que le donneur d'ordre du projet impose ou modifie de nouvelles contraintes en cours de conception. Objet et résumé de l'invention La présente invention a pour but principal d'offrir un procédé et un dispositif pour aider à la conception d'un projet de construction d'un bâtiment à fortes contraintes. Plus précisément, l'invention concerne un procédé d'aide à la conception d'un projet de construction d'un bâtiment comportant au moins une pièce. Ce procédé peut être mis en oeuvre par un ordinateur. comporte : une étape de formalisation, dans un langage de référence interprétable par cet ordinateur, d'un premier modèle de conception de la pièce, ce modèle étant susceptible de comporter au moins un listing parmi un listing de caractéristiques de la pièce et un listing des équipements prévus dans la pièce ; une étape d'obtention d'un modèle -nilriii Ife ,conception I.n nièce, ce comportant un listing d 3ctéris ues de la pièce et un listing des équipements prévus danE pièce, acun de ces listings étant ) i e , l u à part jF, par liaison, le cas échéai IstIng iiiéï e Lype e prernici modèle de conception une étape de mise à jour automatique, dans le modèle de conception enrichi, du listing de caractéristiques de la pièce, à partir du listing d'équipements et d'au moins une règle de mise en correspondance et une étape de génération d'une structure de données informatiques représentant la pièce à partir du modèle de conception enrichi. D'une façon générale, le procédé d'aide à la conception selon l'invention permet de réutiliser un projet de construction de référence pour concevoir un nouveau bâtiment ayant des caractéristiques similaires. Ce projet de référence peut par exemple être constitué par un projet de construction déjà validé. En particulier, l'invention permet de faciliter la conception d'une nouvelle structure hospitalière sur la base de l'expérience acquise pour la construction d'une autre structure hospitalière. Pour faciliter la description, nous nous bornerons à expliquer l'invention dans le contexte de la conception d'un projet d'une pièce de bâtiment, ce procédé devant être répété pour chacune des pièces. Tout d'abord, il est indispensable, pour que l'invention puisse être mise en oeuvre, de formaliser, dans un langage de référence interprétable par un ordinateur, un premier modèle de conception de la pièce à partir des informations et des pré-requis reçus du donneur d'ordre. Cette étape de formalisation est nécessaire pour permettre la comparaison entre ce premier modèle de conception et un projet de construction de référence. Cette étape de formalisation consiste principalement à créer des listings, par exemple des fichiers informatiques, de données techniques et architecturales représentatives des contraintes à respecter dans le nouveau projet. Conformément à l'invention, on sépare ces données techniques en deux groupes, d'une part, des données correspondant à des cont-aintes qô' portent sur la pièce --opremen': dite, et d'autre part, des années qui )rtent sur es contr tes es ulpements prévu 'Jans ..L-te pièce. zéro, un Ilstiriz Lai la pièez 35 ou plusieurs listings des équipements prévus dans cette pièce. à a ze u, un Ensuite, ce premier modèle de conception est enrichi par liaison avec au moins un objet de référence d'un projet de construction de référence. Cette étape a principalement pour but de proposer à l'architecte 5 concepteur un certain nombre de caractéristiques du projet de référence qui, bien que nécessaires ou souhaitables pour la conception du nouveau projet, ont été omises au cours de l'étape de formalisation. En pratique, cette étape consiste à rechercher automatiquement, dans les fichiers informatiques représentant les listings du 10 projet de référence, les éléments manquants dans les fichiers informatiques représentatifs des caractéristiques du nouveau projet. Le procédé comporte ensuite une étape au cours de laquelle on met à jour, dans le modèle de conception enrichi, le listing de caractéristiques de la pièce à partir du listing des équipements et d'une ou 15 plusieurs règles de mise en correspondance. Cette mise en correspondance automatique garantit que tous les équipements d'un local peuvent fonctionner normalement et simultanément. Pour cela, il est nécessaire que toutes les caractéristiques 20 nécessaires aux équipements du local soient présentes et en nombre suffisant, et que les contraintes d'interdépendance entre les équipements soient respectées. Par ailleurs, pour minimiser le coût du projet, il est préférable que les contraintes superflues soient supprimées. 25 Pour cela, le procédé selon l'invention utilise des règles de mise en correspondance qui sont automatiquement utilisées par le procédé pour effectuer cette mise à jour. Bien entendu, ces règles sont compatibles avec le langage de référence utilisé lors de la formalisation. 30 ( obtient, à l'issue de cette 'tare de mise à jour, de ,our la pi( ir de c( noc aère une structure fées ce qui = ai- i infAanciatidi un i ue hérité du modèle de co. aception 35 enrichi. En pratique, cette structure de données informatiques peut notamment être constituée par un fichier, une partie de fichier, un tableau de caractéristiques, par exemple lisible par un tableur, ou un plan d'architecte. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, le procédé comporte, avant l'étape de liaison, une étape de fusion de tous les listings d'un même type (caractéristiques de la pièce ou caractéristiques des équipements) en un seul listing fusionné de ce type. Dans ce mode particulier de réalisation de l'invention, chaque projet comporte au plus un listing de données techniques des caractéristiques de la pièce et au plus un listing de données techniques des caractéristiques des équipements de cette pièce, de sorte que la comparaison entre le modèle de conception et un projet de construction validé, s'opère plus facilement (comparaison un à un). De façon préférée, le listing fusionné au cours de cette étape comporte : - toutes les caractéristiques non quantifiables comprises dans les listings de son type dans le premier modèle de conception ; et le cumul des caractéristiques quantifiables identiques comprises dans ces listings. Dans un mode particulier de réalisation, le procédé comporte une étape de validation du listing fusionné. Au cours de cette étape, l'architecte peut par exemple supprimer certaines caractéristiques d'un ou plusieurs listings fusionnés. Il peut aussi y ajouter d'autres caractéristiques dès lors qu'elles sont exprimées dans le langage de référence. Dans un mode préféré de réalisation de l'invention, lorsque le bâtiment comporte au moins deux pièces similaires, on génère, au cours de l'étape de génération, une structure des données informatiques propre à chacune de ces pièces à partir du modèle de conceptiol rr' ,iinun pour ce es. pratique, ce 1t â cri instances d'objets d'un n ceci garantit L.i pièces ilai es ont des modèles de w, eu 35 conceptions identiques. Ce processus d'instanciation correspond, dans un mode particulier de réalisation de l'invention, à un héritage en termes de conception orientée objet. Cette caractéristique permet avantageusement de garder la trace de cet héritage père-fils, de sorte qu'il est possible, ultérieurement, de garder une cohérence entre deux objets frères, représentant des pièces conçues à partir du même modèle de conception enrichi. Ainsi, dans un mode particulier de réalisation de l'invention, on peut, au cours d'une étape de synchronisation, reporter automatiquement dans une structure de données informatiques les modifications apportées à une autre unité de conception générée à partir du même modèle de conception enrichi. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, l'architecte peut à tout moment modifier, c'est-à-dire ajouter, modifier ou supprimer des caractéristiques du modèle de conception en cours. Précédemment, nous avions expliqué que dans un mode particulier de réalisation de l'invention, l'étape de liaison permettait d'apporter, au projet de conception en cours, toutes les caractéristiques du projet de référence. Selon cette caractéristique particulière de l'invention, l'architecte peut par exemple supprimer ou modifier des caractéristiques qui lui sont automatiquement proposées, car importées du projet de construction de référence. Bien entendu, l'utilisateur peut également modifier un projet de 25 référence. Dans un mode particulier de réalisation, les différentes étapes du procédé d'aide à la conception sont déterminées par des instructions de programmes d'ordinateurs. En conséquence, l'invention vise aussi un programme 30 d'erd,n1tryJr sur un support e''irformations, c-programme étant ]etre mis en oeuvre ns un ordi :eur, ce programme Dortar instructions adaptés ise en -e des étape Ce programme peut ucilisei n'importe quel langage de 35 programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable. L'invention vise aussi un support d'informations lisible par un ordinateur, et comportant des instructions d'un programme d'ordinateur 5 tel que mentionné ci-dessus. Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore un moyen 10 d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette (floppy dise) ou un disque dur. D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres 15 moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet. Alternativement, le support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé en 20 question. L'invention vise également un dispositif d'aide à la conception d'un projet de construction d'un bâtiment comportant : - des moyens d'accès à une base de données comportant au moins un projet de construction validé ; 25 - des moyens de mémorisation d'au moins une règle de mise en correspondance; et - des moyens pour exécuter le programme d'ordinateur précité. Brève description des dessins 30 D'autres caractéristiques et avantages de esente ;n,,priNor! ressortiront de la descrii ion faite ci-dessous, en référence aux dessins annexé en illustre' exemple de réalisation dépourvu de tout J figer sente un dispositif de conception conforme à 35 l'invention dans un mode particulier de réalisation de l'invention ; - la figure 2 représente, sous forme d'un organigramme, les principales étapes d'un procédé de conception de l'invention conforme à l'invention dans un mode particulier de réalisation - les figures 3 à 12 illustrent le fonctionnement du procédé d'aide à la conception sur un projet simple de conception d'une chambre d'hôpital. Description détaillée d'un mode de réalisation La figure 1 représente, de façon schématique, un dispositif 10 d'aide à la conception conforme à l'invention dans un mode particulier de réalisation de l'invention. Ce dispositif 1 est constitué par un ordinateur. Il comporte notamment des moyens de traitement classiques d'un ordinateur, à savoir un processeur 2, une mémoire morte de type 15 ROM 3, une mémoire vive de type RAM 4 et des moyens 5 de communication avec une base de données 8. Dans la mémoire morte 3 est enregistré un programme d'ordinateur conforme à l'invention adapté à mettre en oeuvre les étapes du procédé de conception qui sera décrit ultérieurement en référence à la 20 figure 2. Conformément à l'invention, l'ordinateur 1 comporte une mémoire 6 dans laquelle est enregistré un fichier 7 comportant trois règles R1, R2, R3 de mise en correspondance. L'utilisation de ces règles de correspondance sera décrite 25 ultérieurement. Nous considèrerons dans cet exemple la conception d'un nouveau projet 10 de construction d'un bâtiment, à partir d'un projet de référence 60, à savoir dans cet exemple un projet de construction validé. Ces projets 10 et 60 sont, dans le mode de réalisation décrit ici, 30 sauvegardés dsns !a base de (-tonnées Nous allons m tenant d= rence figure 2 les :ipales étapes d rocédé d'aide :onception conforme à Ce procédé comporte une é Hie préliminaire EIO de définition 35 du nouveau projet de construction. Cette étape consiste principalement à définir la structure principale du bâtiment (nombre d'étages, nombre de pièces, le type de pièces, et les contraintes liées à ces pièces et aux équipements destinés à les occuper). Pour simplifier la description, on se propose, dans cet exemple, de décrire la conception de deux chambres à un lit d'une nouvelle structure hospitalière baptisée "Centre Hospitalier Tahiti". L'étape préliminaire de définition du projet est suivie par une étape E20 au cours de laquelle on traduit le nouveau projet dans un 10 langage de référence. Le résultat de cette étape E20 de formalisation correspond à la structure de données représentée à la figure 3. Sur cette figure, on a référencé 10 ce nouveau projet de construction, mémorisé, comme déjà décrit, dans la base de données 8. 15 Ce projet comporte un modèle 20 de conception pour deux chambres à un lit. Dans le mode préféré de réalisation décrit id, cette quantité "2" est un indice qui sera utilisé ultérieurement. Pour simplifier la description, nous ne décrirons pas le 20 traitement d'autres modèles de conception 20' des autres pièces du bâtiment. L'étape de formalisation E20 consiste principalement à formaliser les contraintes qui portent sur la chambre à un lit dans des listings de caractéristiques. 25 Conformément à l'invention, le modèle de conception d'une pièce comporte deux sous-ensembles référencés respectivement 30 et 40 regroupant respectivement les caractéristiques de la pièce "chambre à un lit" et les caractéristiques des équipements de cette pièce. Chacun des ensembles 30, 40 est susceptible de comporter au 30 moins un listing de ca--téristiquec `ques du méme Pr icun istings est implé 'nté sous a form t n ence. de conception auraaor deux listings 50a et 30b de caraa él istiques de la 35 pièce. Dans l'exemple décrit ici, le premier listing 50a comporte une contrainte non quantifiable, à savoir la présence de moquette, correspondant, dans le langage de référence, à la contrainte 51 et une caractéristique quantifiable, à savoir la présence d'une prise 16 ampères, correspondant à la contrainte 52. De même, le deuxième listing 50b comporte une contrainte non quantifiable, à savoir la présence de ventilation (contrainte 53) et une caractéristique quantifiable identique à celle du premier listing 50a, à savoir la présence d'une prise 16 ampères (contrainte 54). Par ailleurs, dans l'exemple décrit ici, l'ensemble 40 est vide, ce qui signifie que le concepteur ne prévoit, à ce stade de la conception, aucune contrainte portant sur les équipements de la "chambre à un lit". Dans l'exemple de réalisation décrit ici, l'étape E20 de formalisation en langage de référence est suivie par une étape E30 de fusion type à type. Au cours de cette étape de fusion, tous les listings d'un même type (caractéristiques pièce ou caractéristiques équipements) sont fusionnés en un seul listing. La figure 4 représente le résultat de cette étape de fusion. On remarque que l'ensemble 40 reste vide et que les deux listings de caractéristiques de pièces 50a, 50b ont été fusionnés en un seul listing du même type, référencé 500. Le listing fusionné reprend toutes les caractéristiques non quantifiables comprises dans les listings 50a et 50b, à savoir les caractéristiques techniques "présence de moquette" et "ventilation" maintenant référencées 501 et 503. Le listing fusionné 500 des caractéristiques de la pièce comporte également le cumul des caractéristiques quantifiables identiques comprises dans les listings initiaux 50a et 50b. En l'occurrence, le li-lng fL=.soi 500 cm Hf r .1rre nouvelle 'que 502 qui représ^ essité de pr ux prises 16 ampères dans les chambres ( su objets 20' du dele Lie ntrLepclun 10. Il Dans l'exemple de réalisation particulier décrit ici, l'étape E30 de fusion est suivie par une étape optionnelle E35 de validation du listing fusionné 500. On considérera ici que l'utilisateur décide de supprimer manuellement la caractéristique "ventilation" 503. Ensuite, au cours d'une étape E40, l'utilisateur choisit, dans la base de données 8, un projet de référence 60, pour enrichir le projet 10 en cours de conception. On considérera, dans cet exemple, que le projet de référence validé retenu est le projet 60 de construction d'un centre hospitalier représenté à la figure 5. Ce projet comporte un certain nombre d'objets de référence 70, 70'. L'objet de référence 70 correspond à la conception validée d'une chambre d'hospitalisation à un lit. Il comporte, comme le projet 10 en cours de conception, un ensemble 80 de caractéristiques portant sur la pièce "chambre d'hospitalisation à un lit", et un ensemble 100 de caractéristiques portant sur les équipements de cette pièce. Plus précisément, l'ensemble 80 des caractéristiques de la pièce comporte un seul listing 90 dans lequel sont prévues cinq caractéristiques techniques, à savoir la présence de carrelage (caractéristique 91), la présence d'une attente d'alimentation électrique (référence 92), la présence d'une baie vitrée (référence 93), la présence d'un pré-câblage à 160 cm du sol (référence 94) et la présence de deux prises 16 ampères (référence 95). L'objet de référence 70 comporte également un listing 110 des équipements de cette pièce. Ce listing 110 décrit deux équipements, à savoir un panneau de branchement (référence 101) et un pousse-seringue (référence 105) en quantité 2. e panneau d ,ranchement présente i attributs . ï.0 Tout -uu ur t 10 ont. ~, représentatif du fait que le panneau Lie branchemen, nécessite, pour son fonctionnement, la présence d'une attente d'alimentation électrique. Puis, un deuxième attribut 104 de type contrainte, représentatif du fait que le panneau de branchement nécessite un pré-câblage à 160 cm du sol. Le panneau de branchement possède également un attribut 103 de type support, représentatif du fait que ce panneau offre une prise 16 ampères pouvant être utilisée par d'autres équipements dans la pièce. De façon similaire, le pousse-seringue en quantité 2 (référence 105) présente un attribut 106 de type contrainte représentatif du fait que ces pousse-seringues nécessitent, pour leur fonctionnement, la présence de deux prises 16 ampères. On notera que toutes les contraintes (références 102, 104, 106) des équipements (101, 105) décrits dans le listing 110 sont disponibles dans la pièce, puisque ces contraintes trouvent leurs équivalents (références 92, 94, 95) dans le listing 90 des caractéristiques de cette pièce. L'étape E40 de choix du modèle de référence est suivie par une étape E50 au cours de laquelle le premier modèle de conception 20 de la pièce est enrichi par liaison avec l'objet de référence 70 du projet 60 de référence. Sur la figure 6A, on a référencé 21, respectivement 21', les modèles de conception 20, respectivement 20', à un instant intermédiaire de l'étape de liaison. Le modèle de chambre à un lit 21 enrichi comporte, comme le premier modèle de conception 20, un ensemble 30 de caractéristiques portant sur la pièce et un ensemble 40 de caractéristiques portant sur les équipements prévus dans la pièce. L'ensemble 30 de caractéristiques techniques portant sur la pièce comporte un premier groupe 500 de caractéristiques similaire au listing 500 du premier modèle de conception obtenu après l'étape de fusion E30. On noter- que le listing de c-nctéristiques 500 ne comporte plus la ' nce 503 qui a é suppri,e au cours de l'étape E35 de validation déji ch rte un gi Dupe de caraeLdnstiques equ..31ent au euï iLeuu du listing 90 de caractéristiques portant sur la pièce de l'objet 70 du projet de référence 60. De façon similaire, l'ensemble 40 des caractéristiques portant sur les équipements de la chambre à un lit comporte maintenant un listing 110 identique au listing 110 des caractéristiques d'équipement de l'objet de référence 70 du projet de référence 60. Le résultat intermédiaire de la figure 6A n'est pas présenté à l'utilisateur. Le résultat final de l'étape de liaison, qui est présenté à l'utilisateur, est donné à la figure 6B. On comprend, sur cette figure, que l'ensemble 30 des caractéristiques de la pièce comporte un seul listing 160 constitué par les caractéristiques 501, 502 présentes dans le listing fusionné 500 du premier modèle de conception de la pièce, complété, si nécessaire, par les caractéristiques 91, 92, 93, 94, 95 du listing 90 du projet de référence 60. On notera que, contrairement à ce qui se passe lors de l'étape de fusion 30, les caractéristiques quantifiables identiques ne sont pas cumulées au cours de cette étape de liaison. En effet, les deux prises 16 ampères (référence 95) du listing 90 ne sont pas cumulées avec les deux prises 16 ampères (référence 502) du listing 500. Dans l'exemple décrit ici, le listing 110 de l'ensemble 40 des caractéristiques d'équipement correspond au listing 110 du projet de référence 60, du fait que l'ensemble 40 des caractéristiques d'équipement du premier modèle de conception 20 après fusion était vide. D'une façon générale, cette étape E50 de liaison a pour but principal de proposer à l'architecte concepteur un certain nombre de caractéristiques (références 91 à 94 et 101 à 106) qui n'avaient pas été prévues lors de la phase El() de définition du projet. Cette étape E50 de liaison permet donc de faire gagner un temps considérable à l'architecte concepteur. Dans le mode particulier de réalisation décrit ici, nous considérerons qu'e. s d'une éte-e E{" "architecte roneer-keur modifie le mode "chaian lit" 2. )rés en supprimar . a caractéristique am {rëf e dar listing 160 eete Jlef ([ 11), = ,réfé ( lù_) du lis7.:"ib: 'équipements 110. Cette étape E60 de validation est suivie par une étape E70 de mise à jour automatique, dans le modèle 21 de conception enrichi, du listing 90 de caractéristiques de la pièce à partir du listing 110 d'équipements prévus dans cette pièce et des règles R1, R2 et R3 de mise en correspondance contenues dans le fichier 7 mémorisé dans la mémoire 6 du dispositif 1 selon l'invention. On supposera, dans cet exemple, que la première règle R1 de mise en correspondance est une règle dont le but est de supprimer, dans le listing des caractéristiques de la pièce, les caractéristiques quantifiables inutiles. On supposera que la deuxième règle R2 est une règle qui permet d'ajouter, dans le listing 160 des caractéristiques de la pièce, les caractéristiques quantifiables qui sont, avant mise à jour, en quantité insuffisante. On supposera que la troisième règle R3 est une règle qui permet de veiller à ce que les fonctions support fournies par les équipements de la pièce répondent aux contraintes de lien des autres équipements de cette pièce. Le résultat de cette première étape de mise à jour est donné à la figure 7. On remarque, sur cette figure, que le pousse-seringue (référence 105) a été supprimé du listing 110 des caractéristiques d'équipements en résultat de l'étape de validation E60 précédente. On remarque aussi que le listing des caractéristiques de la pièce chambre à un lit a changé. Il porte maintenant la référence 170. En effet, les deux prises 16 ampères (référence 502) qui étaient prévues dans la pièce ont été supprimées du listing 90 de caractéristiques de la pièce, celles-ci n'étant plus nécessaires du fait de la suppression du pousse-seringue, et ce conformément à la règle de mise en correspondance RI. Cette étape E70 de mise à jour des caractéristiques de la pièce 30 e étape E70 de mise à jour automatique permet de faire 35 gagner un temps considérable à l'architecte concepteur. permet, de avantage ose . qu(- p Lee t'ambre à un 1 i :es nécessaires, et seulem( fonctionnement des )ements prévus Dans l'exemple décrit ici, l'étape E72 de mise à jour est suivie par une nouvelle étape E60 de validation. On supposera que l'architecte concepteur souhaite ajouter deux nouveaux équipements dans le listing de caractéristiques 110, à savoir une pompe à perfusion référencée 107 et un lavabo référencé 330. Cette pompe à perfusion possède deux contraintes, à savoir : - une première contrainte, contraintel, référence 108, selon laquelle cette pompe à perfusion nécessite pour son fonctionnement une prise 16 ampères ; et une deuxième contrainte, contrainte2, référence 109, selon laquelle cette pompe à perfusion doit être reliée à un panneau de branchement. Le lavabo possède une contrainte à savoir la nécessité de prévoir une arrivée d'eau (référence 331) dans la pièce. Cette étape E60 de validation est suivie, comme déjà décrit, par 15 l'étape E70 de mise à jour. Au cours de cette étape, le procédé d'aide à la conception selon l'invention vérifie que les trois règles R1, R2 et R3de mise en correspondance sont respectées par l'ajout de la pompe à perfusion 107. En l'occurrence la règle R3 est satisfaite puisque le panneau de 20 branchement 101 du listing d'équipement 110 possède (référence 103) une prise 16 ampères permettant le lien avec la pompe à perfusion. Et pour satisfaire la règle de correspondance R2, une caractéristique Arrivée d'eau , référencée 99 est automatiquement ajoutée au listing 170 des caractéristiques de la chambre à un lit. 25 Nous supposerons que l'utilisateur ne souhaite plus modifier le modèle de conception enrichi 21. L'étape E70 de mise à jour des caractéristiques de la pièce est alors suivie par une étape E80 au cours de laquelle on génère, à partir du modèle de conception enrichi 21, les structures 71, 72 de données 30 informatiques ;représentant les pièces du bâtiment qui doivent être ormes à iéritage est représenté schématiquement Dans l'exemple décrit ici, deux structures de données 71 et 72 35 sont générées, cette quantité correspondant à l'indice "2" du modèle chambre à un lit. Cette étape E80 consiste en pratique à dupliquer le contenu du modèle 21 chambre à un lit dans deux fichiers informatiques indépendants. A titre d'exemple, la structure de données 71 de conception 5 d'une pièce chambre à un lit est représentée à la figure 10. On supposera maintenant qu'au cours d'une étape E90, l'architecte concepteur modifie les caractéristiques de la chambre à un lit représentée par la structure de données 71, en rajoutant, dans le listing 170 des caractéristiques de la pièce, la caractéristique référencée 111 10 correspondant à une résistance au sol de 200 N/m2. L'unité de conception de la chambre à un lit ainsi modifiée est référencée 71bis à la figure 11. Conformément à l'invention, dans ce mode particulier de réalisation de l'invention, cette modification est automatiquement 15 reportée, au cours d'une étape E90 de synchronisation, sur toutes les structures de données générées à partir du modèle de conception enrichi 21. Cette modification est donc portée sur l'unité de conception de la structure de données informatiques 72, cette structure modifiée étant 20 représentée à la figure 12, sous la référence 72bis | Ce procédé d'aide à la conception d'un projet (10) de construction d'un bâtiment comporte:- une étape (E20) de formalisation, dans un langage de référence interprétable par un ordinateur, d'un premier modèle (20) de conception des pièces du bâtiment ;- une étape (E50) d'obtention d'un modèle enrichi de conception de ces pièce par liaison du premier modèle de conception avec au moins un objet de référence d'un projet de construction validé, et- une étape (E70) de mise à jour automatique, dans le modèle de conception enrichi, d'un listing des caractéristiques de chaque pièce, à partir d'un listing d'équipements prévus dans cette pièce et d'au moins une règle de mise en correspondance. | 1. Procédé d'aide à la conception d'un projet (10) de construction d'un bâtiment comportant au moins une pièce, ledit procédé pouvant être mis en oeuvre par un ordinateur et comportant : - une étape (E20) de formalisation, dans un langage de référence interprétable par ledit ordinateur, d'un premier modèle (20) de conception de ladite pièce, ce modèle étant susceptible de comporter au moins un listing parmi un listing (50a, 50b) de caractéristiques de ladite pièce et un listing des équipements prévus dans ladite pièce ; - une étape (E50) d'obtention d'un modèle enrichi (21) de conception de ladite pièce, ce modèle (21) comportant un listing (160) de caractéristiques de ladite pièce et un listing (110) des équipements prévus dans ladite pièce, chacun de ces listings (160, 110) étant obtenu à partir d'un listing (90, 110) de même type d'un projet (60) de référence, par liaison, le cas échéant, avec ledit listing de même type dudit premier modèle de conception (20) ; - une étape (E70) de mise à jour automatique, dans ledit modèle (21) de conception enrichi, dudit listing (160) de caractéristiques de ladite pièce, à partir dudit listing (110) d'équipements et d'au moins une règle (R1, R2, R3) de mise en correspondance;et - une étape (E80) de génération d'une structure de données informatiques (71) représentant ladite pièce à partir dudit modèle de conception enrichi (21). 2. Procédé d'aide à la conception selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte, avant ladite liaison (E50), une étape (E30) de fusion de tous les listings (50a, 50b) d'un même type, en un seul listing (500) fusionné de ce type. aide à a conception selon a revendical ue fit listing fusionné (500) obtenu au cours de p, ^0, 1-)(, : toutes tes caractéristiques non quantifiables (51, 53) comprises dans 35 lesdits listings (50a, 50b) de son type dans ledit premier modèle (21) de conception ; et- le cumul des caractéristiques quantifiables identiques (52, 54) comprises dans lesdits listings (50a, 50b). 4. Procédé d'aide à la conception selon la 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il comporte une étape (E35) de validation dudit listing fusionné (500). 5. Procédé d'aide à la conception selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel ledit bâtiment comporte au moins deux 10 pièces similaires caractérisé en ce qu'on génère, au cours de ladite étape de génération, une structure (71, 72) de données informatiques propre à chacune desdites pièces, à partir dudit modèle de conception enrichi (21), commun pour lesdites pièces. 15 6. Procédé d'aide à la conception selon la 5, caractérisé en ce qu'il comporte une étape (E90) de synchronisation au cours de laquelle on reporte automatiquement, dans ladite structure (72) de données informatiques propre à une pièce, les modifications apportées à une structure de données (71) propre à une autre pièce et générée à 20 partir du même modèle de conception enrichi (21). 7. Procédé d'aide à la conception selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte, préalablement à ladite étape (E70) de mise à jour automatique, une étape (E60) de 25 modification d'au moins une caractéristique dudit modèle de conception enrichi (21). 8. Programme d'ordinateur comportant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé de conception selon l'une quelconque 30 der 1 à 7 lorsque ledit programme est exécuté par un or pur. )i, p,3 est e r-qistre un programme d'ordinateur comprer, nt des instructions 35 pour l'exécution des étapes du procédé de conception selon l'une quelconque des 1 à 7.10. Dispositif d'aide à la conception d'un projet de construction d'un bâtiment comportant : - des moyens d'accès à une base de données comportant au moins un projet (60) de construction validé ; - des moyens de mémorisation d'au moins une règle (R1, R2) de mise en correspondance; et - des moyens pour exécuter le programme d'ordinateur selon la 8. | G | G06 | G06F | G06F 17 | G06F 17/50 |
FR2902792 | A1 | NOUVEAUX DERIVES CINNAMATES DE TETRAHYDRO-7H-PYRANO(2,3-C)ACRIDIN-7-ONE, LEUR PROCEDE DE PREPARATION ET LES COMPOSITIONS PHARMACEUTIQUES QUI LES CONTIENNENT | 20,071,228 | La présente invention concerne de nouveaux dérivés cinnamates de tétrahydro-7H-pyrano[2,3-c]acridin-7-one, leur procédé de préparation et les compositions pharmaceutiques qui les contiennent. Les composés de l'invention constituent des dérivés de l'acronycine qui est un alcaloïde présentant des propriétés antitumorales mises en évidence dans des modèles expérimentaux (J. Pharm.. Sci., 1966, 55 (8), 758-768). Cependant, malgré un spectre d'activité assez large, l'acronycine est peu puissante et modérément active. De plus, ce produit présente une faible solubilité limitant sa biodisponibilité ainsi que son utilisation dans des compositions pharmaceutiques administrables par voie intraveineuse. Diverses modifications ont été réalisées sur cette molécule, comme celles décrites dans J Med. Chem., 1996, 39, 4762-4766, EP 1 042 326, EP 1 061 081 ou EP 1 297 835, et qui ont permis d'améliorer significativement la puissance, l'efficacité antitumorale et la solubilité de ces produits. Néanmoins, les besoins de la thérapeutique anticancéreuse exigent le développement constant de nouveaux agents antitumoraux, dans le but d'obtenir des médicaments à la fois plus actifs et mieux tolérés. Plus particulièrement, les tumeurs solides posent un problème majeur à la chimiothérapie anticancéreuse, de par leur résistance intrinsèque et/ou acquise, aux produits existants. Il est donc primordial d'avoir accès à une gamme la plus large possible de produits exprimant une activité cytotoxique forte afin de pouvoir disposer de traitements des plus efficaces sur l'ensemble des affections tumorales. Les composés de l'invention, outre le fait qu'ils soient nouveaux, présentent une activité cytotoxique in vitro et in vivo surprenante et supérieure à celle observée jusqu'ici. Ainsi, les composés découverts par la Demanderesse possèdent des propriétés antitumorales qui les rendent particulièrement utiles pour le traitement des cancers. Parmi les types de cancers qui peuvent être traités par les composés de la présente invention, on peut citer à titre non limitatif les adénocarcinomes et carcinomes, sarcomes, gliomes et leucémies. -2- Plus particulièrement, la présente invention concerne les composés de formule (I) : (I) dans laquelle : • X et Y, identiques ou différents, indépendamment l'un de l'autre, représentent chacun un groupement choisi parmi : - atome d'hydrogène, halogène, - groupement hydroxy, alkoxy (C1-C6) linéaire ou ramifié, nitro, cyano, alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi hydroxy et halogène, et alkényle (C2-C6) linéaire ou ramifié, ou - groupement de formule ùNRaRb dans lequel : Ra et Rb, identiques ou différents, indépendamment l'un de l'autre, représentent chacun un groupement choisi parmi atome d'hydrogène, ou groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, ou Ra et Rb forment ensemble avec l'atome d'azote qui les portent, un hétérocycle de 5 à 7 chaînons monocyclique, contenant éventuellement au sein du système cyclique un second hétéroatome choisi parmi oxygène et azote, • Z représente un atome d'oxygène ou NRR dans lequel Re, représente un groupement choisi parmi atome d'hydrogène, groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, ou un groupement aryle, arylalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, • Ar représente un groupement aryle ou hétéroaryle, • R1 représente un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, • R2 représente un groupement choisi parmi atome d'hydrogène, groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, ùORa ; ùNRaRb dans lesquels Ra et Rb sont tels que définis précédemment, • R3, R4, identiques ou différents, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, • R5 représente un groupement choisi parmi : 1) atome d'hydrogène, 2) groupement ORS, NR,Rd dans lesquels : ùRa, est tel que défini précédemment et Rd, a les mêmes définitions que R,, 3) W1ùC(W2)ùUùV dans lequel : a) Wl représente un atome d'oxygène ou NR, (dans lequel R, est tel que défini précédemment), (3) W2 représente un atome d'oxygène, y) U représente une liaison simple ou une chaîne alkylène (C1-C8) linéaire ou ramifiée ou une chaîne alkénylène (C2-C8) linéaire ou ramifiée, 8) V représente un groupement choisi parmi : - atome d'hydrogène, - groupement aryle, hétéroaryle, - groupements ORS, CO2Rc, COR,, CONR'aR'b, NR'aR'b, N(RjùCO2R'e, N(RjùCOR'e, dans lesquels Rc est tel que défini précédemment, R', a les mêmes définitions que R, et, R'a et R'b, identiques ou différents, indépendamment l'un de l'autre, représentent chacun un groupement choisi parmi atome d'hydrogène, groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, aryle, arylalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, ou R'a et R'b forment ensemble avec l'atome d'azote qui les portent, un hétérocycle de 5 à 7 chaînons, monocyclique, contenant éventuellement au sein du système cyclique un -4- second hétéroatome choisi parmi oxygène et azote, 4) W1ùC(W2)ùW3ùT1 dans lequel : a) Wl et W2 sont tels que définis précédemment, ~3) W3 représente un atome d'oxygène ou NR, dans lequel R, est tel que défini précédemment, y) T1 représente un groupement choisi parmi : - atome d'hydrogène, - alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, -alkényle (C2-C6) linéaire ou ramifié, - aryle, arylalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, - chaîne alkylène (C1-C6) linéaire ou ramifiée ou une chaîne alkénylène (C2-C6) linéaire ou ramifiée, chacune étant substituée par un groupement OR, dans lequel R, est tel que défini précédemment ou par NR'aR'b dans lequel R'a et R'b sont tels que définis précédemment, 15 5) Z-CO-CH=CHAT dans lequel Z et Ar sont tels que définis précédemment, leurs énantiomères, diastéréoisomères, lorsqu'ils existent, ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable, ainsi que leurs hydrates et leurs solvats, 20 étant entendu que : par aryle, on comprend un groupement phényle ou naphtyle, comportant éventuellement un ou plusieurs substituants, identiques ou différents, choisis parmi alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements hydroxy ou halogène, hydroxy, halogène, carboxy, nitro, amino, monoalkylamino(C1-C6)linéaire ou ramifié, ou 25 dialkylamino(C1-C6)linéaire ou ramifié, alkoxy (C1-C6) linéaire ou ramifié, acyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, et alkylcarbonyloxy (C1-C6) linéaire ou ramifié, par hétéroaryle, on entend un groupement de 5 à 12 chaînons, soit monocyclique aromatique, soit bicyclique dont l'un au moins des cycles possède un caractère aromatique, et contenant un, deux ou trois hétéroatomes choisis parmi oxygène, azote ou soufre, étant 10 -5- entendu que l'hétéroaryle peut être éventuellement substitué par un ou plusieurs atomes ou groupements, identiques ou différents, choisis parmi les atomes d'halogène et les groupements alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements hydroxy ou halogène, ou hydroxy, alkoxy (C1-C6) linéaire ou ramifié, ou amino (substitué éventuellement par un ou deux groupements alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié). Parmi les groupements hétéroaryle, on peut citer à titre non limitatif les groupements thiényle, pyridyle, furyle, pyrrolyle, imidazolyle, oxazolyle, isoxazolyle, thiazolyle, isothiazolyle, quinolyle, isoquinolyle, pyrimidinyle. Parmi les hétérocycles de 5 à 7 chaînons, monocyclique, contenant éventuellement au sein du système cyclique un second hétéroatome choisi parmi oxygène et azote, on peut citer à titre non limitatif les groupements pyrrolidinyle, isoxazolidinyle, oxazolidinyle, pyrazolidinyle, imidazolidinyle, pipéridinyle, oxazinanyle, morpholinyle, hexahydropyridazinyle, hexahydropyrimidinyle, pipérazinyle, azépanyle, oxazépanyle, diazépanyle. Parmi les acides pharmaceutiquement acceptables, on peut citer à titre non limitatif les acides chlorhydrique, bromhydrique, sulfurique, phosphonique, acétique, trifluoroacétique, lactique, pyruvique, malonique, succinique, glutarique, fumarique, tartrique, maléique, citrique, ascorbique, oxalique, méthane sulfonique, benzène sulphonique, camphorique, la lysine, etc... Parmi les bases pharmaceutiquement acceptables, on peut citer à titre non limitatif l'hydroxyde sodium, l'hydroxyde de potassium, la triéthylamine, la tertbutylamine, etc... Les substituants X et Y préférés selon l'invention sont l'atome d'hydrogène. Les substituants R1, R3 et R4 préférés selon l'invention sont le groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié. -6- Le substituant R2 préféré selon l'invention est le groupement ùORa dans lequel Ra est tel que défini dans la formule (I). Le substituant R5 préféré selon l'invention est le groupement ùOR, dans lequel R, est tel que défini dans la formule (I) et le groupement W1ùC(W2)ùUùV dans lequel W1, W2, U et V sont tels que définis dans la formule (I). Encore plus préférentiellement, le substituant R5 préféré selon l'invention est le groupement ùOR, dans lequel R, représente un atome d'hydrogène et le groupement W 1ùC(W2)ùUùV dans lequel W 1 et W2 représentent chacun un atome d'oxygène, U représente une chaîne alkylène (C1-C8) linéaire ou ramifiée et V représente un atome d'hydrogène. Le substituant Z préféré selon l'invention est l'atome d'oxygène. Le substituant Ar préféré selon l'invention est un groupement phényle éventuellement substitué. D'une façon particulièrement avantageuse, les composés préférés de l'invention sont le : -( )-cis-l-hydroxy-6-méthoxy-3,3,12-triméthyl-7-oxo-2,3,7, 12-tétrahydro-1H-pyrano[2,3-e]acridin-2-yl (2E)-3-phényl-2-propénoate, -( )-cis-1 -(acétyloxy)-6-méthoxy-3 ,3,12-triméthyl-7-oxo-2,3 ,7,12-tétrahydro- 1H-pyrano[2,3-c]acridin-2-yl (2E)-3-phényl-2-propénoate, - ( )-cis-6-méthox y-3,3 ,12-triméthyl-7-oxo- 1- { [(2E)-3-phényl-2-propénoyl]oxy} - 2,3,7,12-tétrahydro-lH-pyrano [2,3 -c]acridin-2-yl (2E)-3-phényl-2-propénoate, - ( )-cis-1 -hydroxy-6-méthoxy-3,3,12-triméthyl-7-oxo-2,3,7,12-tétrahydro1H-pyrano[2,3-c]acridin-2-yl (2E)-3-[4-(trifluorométhyl)phényl]-2-propénoate, - ( )-cis-1 -(acétyloxy)-6-méthoxy-3 ,3,12-triméthyl-7-oxo-2,3 ,7,12-tétrahydro- 1Hpyrano[2,3-c]acridin-2-yl (2E)-3-[4-(trifluorométhyl)phényl]-2-propénoate. La présente invention s'étend également au procédé de préparation des composés de -7- formule (I), caractérisé en ce qu'on utilise comme produit de départ un composé de formule (II) : R R4 dans laquelle X, Y, R3 et R4 sont tels que définis précédemment, et R représente un atome d'hydrogène, un groupement hydroxy, un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, composé de formule (II) dont l'atome d'azote est substitué ou non, par action d'un halogénure d'alkyle ou d'un sulfate de dialkyle en présence d'un agent de déprotonation, en solvant polaire aprotique ou en condition de transfert de phase, permettant d'obtenir les composés de formule (III) : dans laquelle X, Y, R, R3 et R4 sont tels que définis précédemment, et R'1 représente un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, composés de formule (III) qui sont soumis à l'action d'un agent alkylant selon des conditions classiques de la synthèse organique, pour conduire aux composés de formule 15 (IV) : N O R' l R3 R4 dans laquelle X, Y, R'1, R3 et R4 sont tels que définis précédemment et R'2 représente un groupement choisi parmi OR'a dans lequel R'a représente un groupement alkyle (C1-C6)10 -8 linéaire ou ramifié, composés de formule (IV) qui sont traités, dans le cas où R'2 représente un groupement alkoxy par un composé de formule (V) : HNRaRb (V) dans laquelle Ra et Rb sont tels que définis dans la formule (I), pour conduire aux composés de formule (VI) : O NRaRb R R4 dans laquelle X, Y, R'1, R3, R4, Ra et Rb sont tels que définis précédemment, l'ensemble des composés de formule (II), (III), (IV) et (VI) formant les composés de formule (VII) : (VII) R4 dans laquelle X, Y, R1, R2, R3 et R4 sont tels que définis dans la formule (I), composés de formule (VII) qui sont soumis : a) soit à l'action du tétroxyde d'osmium en milieu polaire et en présence de 4-15 méthylmorpholine-N-oxyde, pour conduire aux composés de formule (VIII/a) : X O (VHUa) R1 O H OH R4 (cis) dans laquelle X, Y, R1, R2, R3 et R4 sont tels que définis précédemment, -9 b) soit à l'action de permanganate de potassium en milieu polaire puis à des conditions réductrices en présence de NaBH4 , pour conduire au composé de formule (VIII/b) : X O R2 (VII /b) H OH R4 (trans) dans laquelle X, Y, R1, R2, R3 et R4 sont tels que définis précédemment, l'ensemble des composés de formules (VIIUa) et (VIIUb) formant les composés de formule (VIII) dont les 2 groupements alcools peuvent être de configuration cis ou trans l'un par rapport à l'autre : X (VIII) dans laquelle X, Y, R1, R2, R3 et R4 sont tels que définis précédemment, composés de formule (VIII) qui sont soumis à l'action d'un ou de 2 équivalents d'un anhydride de formule (IX) ou d'un chlorure d'acide de formule (X) : [ArùCH=CHùC(0)]2O (IX) ArùHC=CHùC(0)ùCl (X) dans lesquelles Ar est tel que défini dans la formule (I) pour conduire aux composés de formules (I/al) ou (I/a2), cas particuliers des composés de formule (I) : -10- O dans lesquelles X, Y, RI, R2, R3, R4 et Ar sont tels que définis précédemment, c) soit à l'action de NaN3, en présence d'eau oxygénée, suivi d'une étape de réduction, pour conduire aux composés de formule (XI) : X O R2 composés de formule (XI) qui sont soumis à l'action des composés de formules (I)C) ou (X) tels que définis précédemment dans les mêmes conditions que pour les composés de formule (VIII), pour conduire aux composés de formules (Ubl) ou (11b2), cas particuliers 10 des composés de formule (I) : O R2 NH2 R4 dans laquelle X, Y, RI, R2, R3 et R4 sont tels que définis précédemment, Ar dans lesquelles X, Y, RI, R2, R3, R4 et Ar sont tels que définis précédemment, W1)I) -11- composés de formule (I/bl) ou (Ub2) qui sont éventuellement soumis à l'action d'un composé de formule (XII) : R'cùHal (XII) dans laquelle Hal représente un halogène et R', représente un groupement choisi parmi 5 alkyle (Cl-C6) linéaire ou ramifié, ou un groupement aryle, arylalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, pour conduire aux composés de formule (I/cl) ou (Uc2) : O R2 O R2 (I/cl) (Uc2) dans lesquelles X, Y, R1, R2, R3, R4, R'c et Ar sont tels que définis précédemment, l'ensemble des composés de formules (Ual), (Ubl) et (Ucl) et (Ua2), (Ub2) et (Uc2) 10 formant les composés de formules (Udl) et (Ud2) respectivement, O R5a O Ar (Ud2) dans lesquelles X, Y, R1, R2, R3, R4, Y et Ar sont tels que définis dans la formule (I) et R5a représente un groupement hydroxy, NH2 ou NHR'c dans lequel R'c est tel que défini précédemment, 15 les composés de formule (Udl) qui sont éventuellement soumis : - 12 - a) soit à l'action d'un agent alkylant, pour conduire aux composés de formule (lie), cas particulier des composés de formule (I) : dans laquelle X, Y, Ri, R2, R3, R4, Y et Ar sont tels que définis précédemment, et R5b représente un groupement ORS, NR,Rd dans lesquels Re et Rd sont tels que définis dans la formule (I), b) soit à l'action d'un anhydride de formule (XIII) ou d'un chlorure d'acide de formule (XIV): (RI0)20 (XIII) Rlo ùCl (XIV) dans laquelle Rio représente un groupement de formule C(W2)ùUùV ou C(W2)ùW3ùTl dans lesquelles W2, W3, U, V et Ti sont tels que définis dans la formule (I), pour conduire aux composés de formule (11f), cas particulier des composés de formule (I) : O R2 O dans laquelle X, Y, Ri, R2, R3, R4, Y, Ar et Rio sont tels que définis précédemment et 15 Wi est tel que défini dans la formule (I), les composés (Pa) à (11f) formant l'ensemble des composés de l'invention qui sont purifiés, le cas échéant, selon une technique classique de purification, qui peuvent, si on le désire, O Ar O R5b Y 4 - 13 - être séparés en leurs différents isomères selon une technique classique de séparation et qui sont transformés, si on le souhaite, en leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. Les composés de formules (II), (V), (IX), (X), (XII), (XIII) et (XIV) sont soit des produits commerciaux, soit obtenus selon des méthodes classiques de la synthèse organique bien connues de l'homme du métier. Les composés de formule (I) présentent des propriétés antitumorales particulièrement intéressantes. Ils ont une excellente cytotoxicité in vitro sur des lignées cellulaires, issues de tumeurs murines et humaines, due à un blocage spécifique du cycle cellulaire, et sont actifs in vivo, chez la souris, sur des tumeurs transplantables murines et humaines. Les propriétés caractéristiques de ces composés permettent leur utilisation en thérapeutique en tant qu'agents antitumoraux. La présente invention a également pour objet les compositions pharmaceutiques contenant comme principe actif au moins un composé de formule (I), ses énantiomères, diastéréoisomères ou un de ses sels d'addition à une base ou un acide pharmaceutiquement acceptable, seul ou en combinaison avec un ou plusieurs excipients ou véhicules inertes, non toxiques, pharmaceutiquement acceptables. Parmi les compositions pharmaceutiques selon l'invention, il sera cité plus particulièrement celles qui conviennent pour l'administration orale, parentérale (intraveineuse, intramusculaire, ou sous-cutanée), per ou trans-cutanée, intravaginale, rectale, nasale, perlinguale, buccale, oculaire ou respiratoire. Les compositions pharmaceutiques selon l'invention pour les injections parentérales comprennent notamment les solutions stériles aqueuses et non aqueuses, les dispersions, les suspensions ou émulsions ainsi que les poudres stériles pour la reconstitution des solutions ou des dispersions injectables. Les compositions pharmaceutiques selon l'invention, pour les administrations orales - 14 - solides, comprennent notamment les comprimés simples ou dragéifiés, les comprimés sublinguaux, les sachets, les gélules, les granules, et pour les administrations liquides orales, nasales, buccales ou oculaires, comprennent notamment les émulsions, les solutions, les suspensions, les gouttes, les sirops et les aérosols. Les compositions pharmaceutiques pour l'administration rectale ou vaginale sont préférentiellement des suppositoires, et celles pour l'administration per ou trans-cutanée comprennent notamment les poudres, les aérosols, les crèmes, les pommades, les gels et les patchs. Les compositions pharmaceutiques citées précédemment illustrent l'invention mais ne la limitent en aucune façon. Parmi les excipients ou véhicules inertes, non toxiques, pharmaceutiquement acceptables, on peut citer à titre indicatif et non limitatif les diluants, les solvants, les conservateurs, les agents mouillants, les émulsifiants, les agents dispersants, les liants, les agents gonflants, les agents désintégrants, les retardants, les lubrifiants, les absorbants, les agents de suspension, les colorants, les aromatisants, etc... La posologie utile varie selon l'âge et le poids du patient, la voie d'administration, la composition pharmaceutique utilisée, la nature et la sévérité de l'affection, et la prise de traitements associés éventuels. La posologie s'échelonne de 0,1 mg à 1000 mg en une ou plusieurs prises par jour. Les exemples suivants illustrent l'invention mais ne la limitent en aucune façon. Les produits de départ utilisés sont des produits connus ou préparés selon des modes opératoires connus. Les différentes préparations conduisent à des intermédiaires de synthèse utiles pour la préparation des composés de l'invention. Les structures des composés décrits dans les exemples et dans les préparations ont été déterminées selon les techniques spectrophotométriques usuelles (infrarouge, résonance - 15 - magnétique nucléaire, spectrométrie de masse, ...). Les points de fusion ont été déterminés soit à la platine chauffante de Kofler, soit à la platine chauffante sous microscope. Lorsque le composé existe sous forme de sel, le point de fusion correspond à celui du produit salifié. PREPARATIN 1 : Chlorure de 4-trifluorornéthylcinnamoyle A une suspension de 1,75 g d'acide 4-trifluorométhylcinnamique dans 40 ml de dichlorométhane anhydre, sous agitation à 43 C, sont ajoutés goutte à goutte 7 ml de chlorure de thionyle. Après 3 heures de réaction, l'excès d'acide qui n'a pas réagi reste insoluble et est éliminé par décantation. Le filtrat est évaporé à sec fournissant le chlorure de l'acide 4-chloracinnamique. EXEMPLE 1 ( )-cis-1-hydroxy-6-méthoxy-3,3,12-triméthyl-7-oxo-2,3,7, 12-tétrahydro-IH-pyranof2,3-clacridin-2-yl (2E)-3-phényl-2-propënoate Dans un ballon sous atmosphère inerte, 350 mg de ( ) cis-1,2-dihydroxy-6-methoxy-3,3,12-trimethyl-1,2,3,12-tetrahydro-7Hpyrano [2,3-c]acridin-7-one, 260 mg de chlorure de cinnamoyle et 10 ml de pyridine anhydre sont mis à agiter à température ambiante pendant 16h. Après ajout d'eau, le milieu réactionnel est extrait par le dichlorométhane. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium et concentrée sous vide à l'évaporateur rotatif. Une chromatographie sur colonne de silice (CH2C12 et un gradient de MeOH) permet d'isoler 145 mg du produit attendu. Spectrométrie de masse (ES+) : m/z = 486 [MHJ+ ; 508 [MNa]+ EXEMPLE 2 ( )-cis-1-(acétyloxy)-6-méthoxy-3,3,12-triméthyl-7-oxo-2,3,7, 12-tétrahydro-1Hpyranoi2,3-clacridin-2-vl (2E)-3-phényl-2- propénoate Dans un ballon sous atmosphère inerte d'argon, 38,9 mg du composé de l'exemple 1 sont dissout dans 5 ml de pyridine anhydre. 300 pl d'anhydride acétique et une quantité -16- catalytique de 4-DMAP sont ajoutés. Après 48h d'agitation à température ambiante, le mélange réactionnel est hydrolysé à l'eau et extrait au dichorométhane. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium et concentrée à l'évaporateur rotatif. Une chromatographie sur colonne de silice (CH2C12 et un gradient de MeOH) permet d'isoler 6,5 mg du produit attendu. Spectrométrie de masse (ES+) : m/z = 550 [MNa]+ ; 566 [MK]+ EXEMPLE 3 (t)-cis-6-méthoxv-3,3,12-triméthyl-7-oxo-l-{[(2E)-3-phény1-2 propénoylloxv[-2,3,7,12-tétrahvdro-lH pvranol2,3-cl- acridin-2-yl (2E)-3-phényl-2-propénoate1 Le produit est obtenu au cours du procédé décrit dans l'exemple 1. Spectrométrie de masse (ES+) : m/z = 638 [MNa]+ ; 654 [MKJ+ EXEMPLE 4 (t)-cis-1-hvdroxy-6-méthoxv-3,3,12-triméthyl-7-oxo-2,3,7,12 tétrahvdro-lH-pvranof2,3-clacridin-2-vl (2E)-3-[4-(trifluoro méthvl)phénvll-2-propênoate Dans un ballon sous atmosphère inerte, 264 mg de ( ) cis-1,2-dihydroxy-6-methoxy-3,3,12-trimethyl-1,2,3,12-tetrahydro-7Hpyrano [2,3-c]acridin-7-one, 264 mg de chlorure de cinnamoyle et 10 ml de pyridine anhydre sont mis à agiter à température ambiante pendant 24h. Le milieu réactionnel est évaporé à l'évaporateur rotatif Une chromatographie sur colonne de silice (CH2C12 et un gradient de MeOH) permet d'isoler 133 mg du produit attendu. Spectrométrie de masse (ES+) : m/z = 554 [MH]+ ; 576 [MNa]+ EXEMPLE 5 (t)-cis-1-(acétyloxv)-6-méthoxv-3,3,12-triméthyl-7-oxo-23,7, 12-tétrahvdro-IH-pyranol2,3-clacridin-2-v1 (2E)-3-14-(trifluoro-méthyl)phényll-2-propénoate Dans un ballon sous atmosphère inerte d'argon, 116,7 mg du composé de l'exemple 4 sont dissout dans 10 ml de pyridine anhydre. 600 tl d'anhydride acétique et une quantité30 - 17 - catalytique de 4-DMAP sont ajoutés. Après 23h d'agitation à température ambiante, le mélange réactionnel est hydrolysé à l'eau et extrait par le dichlorométhane. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium et concentrée sous vide à l'évaporateur rotatif. Une chromatographie sur colonne de silice (CH2C12 et un gradient de MeOH) permet d'isoler 45,8 mg du produit attendu. Spectrométrie de masse (ES+) : m/z = 618 [MNa]+ ; 634 [MK]+ ETUDE PHARMACOLOGIQUE DES COMPOSES DE L 'INVENTION EXEMPLE A : Cvtotoxicité in vitro Deux lignées cellulaires ont été utilisées : - 1 leucémie murine, L1210, -1 carcinome épidermoïde humain : KB-3-1 Les cellules sont cultivées dans du milieu RPMI 1640 complet contenant 10 % de sérum de veau foetal, 2 mM de glutamine, 50 unités/ml de pénicilline, 50 g/ml de streptomycine et 10 mM d'Hepes, pH = 7,4. Les cellules sont réparties dans des microplaques et exposées aux composés cytotoxiques. Les cellules sont ensuite incubées pendant 2 jours (L1210) ou 4 jours (KB-3-1) dans un incubateur, à 37 C en présence de 5 % de CO2. Le nombre de cellules viables est ensuite quantifié par un essai colorimétrique, le Microculture Tetrazolium Assay (Cancer Res. 1987, 47, 939-942). Les résultats sont exprimés en IC50, concentration en cytotoxique qui inhibe à 50 % la prolifération des cellules traitées. A titre d'exemple, le composé de l'exemple 2 présente respectivement une IC50 de 9,3 gM sur L1210. EXEMPLE B : Composition pharmaceutique Formule de préparation pour 1000 comprimés dosés à 10 mg Composé de l'exemple 2 10 g Hydroxypropylcellulose 2 g Amidon de blé 10 g | Composés de formule (I) : dans laquelle :. X et Y représentent chacun un groupement choisi parmi hydrogène, halogène, alkoxy, nitro, cyano, alkyle, alkényle, polyhalogénoalkyle, et -NRaRb dans lequel Ra et Rb sont tels que définis dans la description,. Z représente un atome d'oxygène ou NRc dans lequel Rc, est tel que défini dans la description,. Ar représente aryle ou hétéroaryle,. R1 représente un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle,. R2 représente un groupement choisi parmi atome d'hydrogène, alkyle, -ORa ; -NRaRb dans lesquels Ra et Rb sont tels que définis dans la description,. R3, R4 représentent un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle,. R5 représente atome d'hydrogène ou un groupement de formule ORc, NRcRd, W1-C(W2)-U-V, W1-C(W2)-W3-T1, Z-CO-CH=CHAr dans lesquels Rc, Rd, W1, W2, W3, U, V, T, Z et Ar sont tels que définis dans la description,leurs isomères, ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable.Médicaments. | 1- Composés de formule (I) : (I) O dans laquelle : • X et Y, identiques ou différents, indépendamment l'un de l'autre, représentent chacun un groupement choisi parmi : - atome d'hydrogène, halogène, -groupement hydroxy, alkoxy (C1-C6) linéaire ou ramifié, nitro, cyano, alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi hydroxy et halogène et alkényle (C2-C6) linéaire ou ramifié, ou - groupement de formule ùNRaRb dans lequel : Ra et Rb, identiques ou différents, indépendamment l'un de l'autre, représentent chacun un groupement choisi parmi atome d'hydrogène, ou groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, ou Ra et Rb forment ensemble avec l'atome d'azote qui les portent, un hétérocycle de 5 à 7 chaînons monocyclique, contenant éventuellement au sein du système cyclique un second hétéroatome choisi parmi oxygène et azote, • Z représente un atome d'oxygène ou NRç dans lequel Rc, représente un groupement choisi parmi atome d'hydrogène, groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, ou un groupement aryle, arylalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, • Ar représente un groupement aryle ou hétéroaryle,- • R1 représente un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, • R2 représente un groupement choisi parmi atome d'hydrogène, groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, ùORa ; ùNRaRb dans lesquels Ra et Rb sont tels que définis précédemment, • R3, R4, identiques ou différents, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, • R5 représente un groupement choisi parmi : 1) atome d'hydrogène, 2) groupement ORS, NReRd dans lesquels : ùRa, est tel que défini précédemment et Rd, a les mêmes définitions que R,, 3) W1ùC(W2)ùUùV dans lequel : a) W 1 représente un atome d'oxygène ou NRc (dans lequel R, est tel que défini précédemment), (3) W2 représente un atome d'oxygène, y) U représente une liaison simple ou une chaîne alkylène (C1-C8) linéaire ou ramifiée ou une chaîne alkénylène (C2-C8) linéaire ou ramifiée, 8) V représente un groupement choisi parmi : - atome d'hydrogène, - groupement aryle, hétéroaryle, - groupements OR4, CO2Rc, CORc, CONR'aR'b, NR'aR'b, N(R jùCO2R'c, N(R,)ùCOR',, dans lesquels R, est tel que défini précédemment, R'c a les mêmes définitions que R, et, R'a et R'b, identiques ou différents, indépendamment l'un de l'autre, représentent chacun un groupement choisi parmi atome d'hydrogène, groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié,- 21 - aryle, arylalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, ou R'a et R'b forment ensemble avec l'atome d'azote qui les portent, un hétérocycle de 5 à 7 chaînons, monocyclique, contenant éventuellement au sein du système cyclique un second hétéroatome choisi parmi oxygène et azote, 4) W1ùC(W2)ùW3ùTl dans lequel : a) Wl et W2 sont tels que définis précédemment, P) W3 représente un atome d'oxygène ou NR, dans lequel Re est tel que défini précédemment, y) T1 représente un groupement choisi parmi : - atome d'hydrogène, - alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, -alkényle (C2-C6) linéaire ou ramifié, - aryle, arylalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, - chaîne alkylène (C1-C6) linéaire ou ramifiée ou une chaîne alkénylène (C2-C6) linéaire ou ramifiée, chacune étant substituée par un groupement OR, dans lequel Re est tel que défini précédemment ou par NR'aR'b dans lequel R'a et R'b sont tels que définis précédemment, 5) Z-CO-CH=CHAT dans lequel Z et Ar sont tels que définis précédemment, 20 leurs énantiomères, diastéréoisomères, lorsqu'ils existent, ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable, ainsi que leurs hydrates et leurs solvats, étant entendu que : par aryle, on comprend un groupement phényle ou naphtyle, comportant éventuellement un 25 ou plusieurs substituants, identiques ou différents, choisis parmi alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements hydroxy ou halogène, hydroxy, halogène, carboxy, nitro, amino, monoalkylamino(C1-C6)linéaire ou ramifié, ou dialkylamino(C1-C6)linéaire ou ramifié, alkoxy (C1-C6) linéaire ou ramifié, acyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, et alkylcarbonyloxy (C1-C6) linéaire ou ramifié, 15- 22 - par hétéroaryle, on entend un groupement de 5 à 12 chaînons, soit monocyclique aromatique, soit bicyclique dont l'un au moins des cycles possède un caractère aromatique, et contenant un, deux ou trois hétéroatomes choisis parmi oxygène, azote ou soufre, étant entendu que l'hétéroaryle peut être éventuellement substitué par un ou plusieurs atomes ou groupements, identiques ou différents, choisis parmi les atomes d'halogène et les groupements alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements hydroxy ou halogène, ou hydroxy, alkoxy (C1-C6) linéaire ou ramifié, ou amino (substitué éventuellement par un ou deux groupements alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié). 2-Composés de formule (I) selon la 1, caractérisés en ce que X et Y représentent un atome d'hydrogène, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 3- Composés de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisés en ce que R1, R3 et R4 représentent un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 4-Composés de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisés en ce que R2 représente le groupement ûORa dans lequel Ra est tel que défini dans la formule (I), leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 5- Composés de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisés en ce que R5 représente les groupements ûOR, ou W1ûC(W2)ûUûV dans lesquels Re, W1, W2, U et V sont tels que définis dans la formule (I), leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 6- Composés de formule (I) selon la 1 qui sont les : > ( )-cis- 1 -hydroxy-6-méthoxy-3 ,3,12-triméthyl-7-oxo-2,3 ,7,12-tétrahydro- 1 H-pyrano[2,3-c]acridin-2-yl (2K)-3-phényl-2-propénoate,- 23 - - ( )-cis-1 -(acétyloxy)-6-méthoxy-3 ,3,12-triméthyl-7-oxo-2,3 ,7,12-tétrahydro- 1H-pyrano[2,3-c]acridin-2-yl (2E)-3-phényl-2-propénoate, - ( )-cis-6-méthoxy-3,3,12-triméthyl-7-oxo- 1 - { [(2E)-3-phényl-2-propénoyl] oxy} -2,3,7,12-tétrahydro-lH-pyrano[2,3-e]acridin-2-yl (2E)-3-phényl-2-propénoate, - ( )-cis-1 -hydroxy-6-méthoxy-3 ,3,12 -triméthyl-7-oxo-2,3 ,7,12-tétrahydro- 1H-pyrano[2,3-c]acridin-2-yl (2E)-3-[4-(trifluorométhyl)phényl]-2-propénoate, - ( )-cis-1 -(acétyloxy)-6-méthoxy-3 ,3,12-triméthyl-7-oxo-2,3 ,7,12-tétrahydro-1H-pyrano[2,3-c]acridin-2-yl (2E)-3-[4-(trifluorométhyl)phényl]-2-propénoate. leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 7- Procédé de préparation des composés de formule (I) selon la 1 caractérisé en ce qu'on utilise comme produit de départ un composé de formule (II) : R3 dans laquelle X, Y, R3 et R4 sont tels que définis précédemment, et R représente un atome d'hydrogène, un groupement hydroxy, un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, composé de formule (II) dont l'atome d'azote est substitué ou non, par action d'un halogénure d'alkyle ou d'un sulfate de dialkyle en présence d'un agent de déprotonation, en solvant polaire aprotique ou en condition de transfert de phase, permettant d'obtenir les composés de formule (III) : X (1) dans laquelle X, Y, R, R3 et R4 sont tels que définis précédemment, et R'1 représente un- 24 - groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, composés de formule (III) qui sont soumis à l'action d'un agent alkylant selon des conditions classiques de la synthèse organique, pour conduire aux composés de formule (IV) : R4 dans laquelle X, Y, R'1, R3 et R4 sont tels que définis précédemment et R'2 représente un groupement choisi parmi OR'a dans lequel R'a représente un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, composés de formule (IV) qui sont traités, dans le cas où R'2 représente un groupement alkoxy par un composé de formule (V) : HNRaRb (V) dans laquelle Ra et Rb sont tels que définis dans la formule (I), pour conduire aux composés de formule (VI) : O NRR a b R R4 dans laquelle X, Y, R'1, R3, R4, Ra et Rb sont tels que définis précédemment, l'ensemble des composés de formule (II), (III), (IV) et (VI) formant les composés de formule (VII) : (VII)- 25 - dans laquelle X, Y, R1, R2, R3 et R4 sont tels que définis dans la formule (I), composés de formule (VII) qui sont soumis : a) soit à l'action du tétroxyde d'osmium en milieu polaire et en présence de 4-méthylmorpholine-N-oxyde, pour conduire aux composés de formule (VIIUa) : X O (VIIUa) R O H OH R4 (cis) dans laquelle X, Y, R1, R2, R3 et R4 sont tels que définis précédemment, b) soit à l'action de permanganate de potassium en milieu polaire puis à des conditions réductrices en présence de NaBH4 , pour conduire au composé de formule (VIIUb) : X O R2 (VIII/b) R O H OH R4 (trans) dans laquelle X, Y, R1, R2, R3 et R4 sont tels que définis précédemment, l'ensemble des composés de formules (VIIUa) et (VIII/b) formant les composés de formule (VIII) dont les 2 groupements alcools peuvent être de configuration cis ou trans l'un par rapport à l'autre : (VIII)- 26 - dans laquelle X, Y, R1, R2, R3 et R4 sont tels que définis précédemment, composés de formule (VIII) qui sont soumis à l'action d'un ou de 2 équivalents d'un anhydride de formule (IX) ou d'un chlorure d'acide de formule (X) : [ArûCH=CHûC(0)]2O (IX) ArûHC=CHûC(0)ùCl (X) dans lesquelles Ar est tel que défini dans la formule (I) pour conduire aux composés de formules (liai) ou (I1a2), cas particuliers des composés de formule (I) : dans lesquelles X, Y, R1, R2, R3, R4 et Ar sont tels que définis précédemment, c) soit à l'action de NaN3, en présence d'eau oxygénée, suivi d'une étape de réduction, pour 10 conduire aux composés de formule (XI) : X O R2 R1 H2N NH2 Ra dans laquelle X, Y, R1, R2, R3 et R4 sont tels que définis précédemment, composés de formule (XI) qui sont soumis à l'action des composés de formules (IX) ou (X) tels que définis précédemment dans les mêmes conditions que pour les composés de 15 formule (VIII), pour conduire aux composés de formules (I/bl) ou (I/b2), cas particuliers des composés de formule (I) :-27- 0 )'r-- Ar (112) O dans lesquelles X, Y, R1, R2, R3, R4 et Ar sont tels que définis précédemment, composés de formule (I/bl) ou (Pb2) qui sont éventuellement soumis à l'action d'un composé de formule (XII) : R'cùHal (XII) dans laquelle Hal représente un halogène et R'e représente un groupement choisi parmi alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, ou un groupement aryle, arylalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, pour conduire aux composés de formule (Uc1) ou (Uc2) : O R2 O Ar (Pei) (Uc2) dans lesquelles X, Y, R1, R2, R3, R4, R'c et Ar sont tels que définis précédemment, l'ensemble des composés de formules (Pal), (Ub1) et (PO et (Paz), (Pb2) et (Fez) formant les composés de formules (Ud1) et (Ud2) respectivement,-28- (I/di ) (I/d2) dans lesquelles X, Y, Ri, R2, R3, R4, Y et Ar sont tels que définis dans la formule (I) et R5a représente un groupement hydroxy, NH2 ou NHR'C dans lequel R'c est tel que défini précédemment, les composés de formule (11dl) qui sont éventuellement soumis : a) soit à l'action d'un agent alkylant, pour conduire aux composés de formule (lie), cas particulier des composés de formule (I) : O R2 dans laquelle X, Y, Ri, R2, R3, R4, Y et Ar sont tels que définis précédemment, et R5b 10 représente un groupement ORS, NRcRd dans lesquels R, et Rd sont tels que définis dans la formule (I), b) soit à l'action d'un anhydride de formule (XIII) ou d'un chlorure d'acide de formule (XIV): (Rio)2O (XIII) Rio ùCl (XIV) 15 dans laquelle Rio représente un groupement de formule C(W2)ùUùV ou C(W2)ùW3ùTi dans lesquelles W2, W3, U, V et Ti sont tels que définis dans la formule (I), pour R5b Y x4 O Ar- 29 - conduire aux composés de formule (I/f), cas particulier des composés de formule (I) : X O R2 O dans laquelle X, Y, Ri, R2, R3, R4, Y, Ar et Rio sont tels que définis précédemment et Wi est tel que défini dans la formule (I), les composés (lia) à (lit) formant l'ensemble des composés de l'invention qui sont purifiés, le cas échéant, selon une technique classique de purification, qui peuvent, si on le désire, être séparés en leurs différents isomères selon une technique classique de séparation et qui sont transformés, si on le souhaite, en leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 8- Compositions pharmaceutiques contenant comme principe actif au moins un composé selon l'une quelconque des 1 à 6, en combinaison avec un ou plusieurs excipients ou véhicules inertes, non toxiques, pharmaceutiquement acceptable. 9- Compositions pharmaceutiques selon la 8 contenant au moins un principe actif selon l'une quelconque des 1 à 6 utiles en tant que médicaments, dans le traitement des cancers. | C,A | C07,A61 | C07D,A61K,A61P | C07D 491,A61K 31,A61P 35,C07D 219,C07D 309 | C07D 491/044,A61K 31/4433,A61P 35/00,C07D 219/06,C07D 309/10 |
FR2892220 | A1 | DISQUE OPTIQUE AVEC DISPOSITIF DE CONTROLE RFID OPERATIONNEL DURANT LA LECTURE DU DISQUE | 20,070,420 | Domaine de l'invention La présente invention concerne les supports de stockage numérique du type compact disque (CD), ou disque numérique polyvalent (DVD). Elle concerne plus particulièrement les dispositifs permettant de protéger et/ou 10 de contrôler l'utilisation de tels supports. Art antérieur Les supports de stockage du type CD, DVD ou équivalent 15 constituent aujourd'hui la grande majorité des supports physiques de stockage de données sous forme numérique. De façon bien connue, ces supports sont constitués d'un disque optique sur lequel des informations sont codées sur une ou plusieurs pistes numériques. Les données enregistrées sur le disque (musique, films, logiciels, etc.) sont lues au 20 moyen d'un faisceau laser lorsque le disque est en rotation. La plupart du temps les données enregistrées sur le disque optique représentent une valeur commerciale et sont le plus souvent soumises à des droits d'auteur (ex. CD audio, film sur DVD). La personne autorisée à distribuer ces données via des supports à disque optique souhaite, par 25 conséquent, pouvoir conserver un contrôle sur la reproduction et l'utilisation de ces données une fois le support vendu à un tiers. La protection des disques optiques du type CD/DVD contre la copie est un objectif recherché dans de nombreux cas d'utilisation, mais reste difficile à atteindre. Par ailleurs, les protections recherchées ne sont pas 30 obligatoirement limitées à empêcher la copie. En effet, il peut souvent s'agir de limiter l'utilisation d'un disque dans un ordinateur ou un nombre limité d'ordinateurs (ex. d'un logiciel) ou de limiter sa lecture à une date donnée. Il peut aussi être intéressant de n'autoriser l'utilisation d'un disque que sur un ordinateur ou type de lecteur ou d'ordinateur 35 particulier. Dans ce cas, il faut que le disque ait la capacité de bloquer toute lecture s'il n'authentifie pas l'ordinateur comme celui autorisé à le 1 lire. Enfin, comme il n'est pas possible d'empêcher la lecture de la partie optique du disque ou sa copie sur un autre disque, il est nécessaire que le disque contienne en outre des informations (ex. clés chiffrement/déchiffreiment) qui elles ne sont pas copiables, et qui conditionnent l'intelligibilité de son contenu optique. Des solutions techniques pour répondre à ces problèmes ont été développées et se basent principalement sur l'utilisation de certaines particularités des graveurs de disques optiques. Une première solution consiste à utiliser des secteurs particuliers du disque. En effet, les disques optiques du type CD/DVD présentent une organisation en pistes et secteurs, avec dans les en-têtes de secteurs des données de contrôle de l'intégrité des secteurs. Ils peuvent donc contenir des secteurs particuliers, considérés comme en défaut. Ces données sont accessibles en lecture mais pas en écriture car les logiciels de gravure courants ne prennent pas en compte, lors d'une opération de copie, les secteurs en défaut. Dès lors, il suffit de "simuler" des secteurs en défaut contenant des données nécessaires à l'exploitation du contenu du disque. Ces données n'étant pas copiables avec les graveurs habituels, une copie ne fonctionnera en principe pas. Une deuxième solution associe le disque optique avec un support logique sécurisé. Certains fabricants conditionnent par exemple l'utilisation d'un disque de type CD/DVD à la possession d'un objet difficilement copiable, comme une carte à puce ou un clé USB. Dans ces conditions, une copie non autorisée du disque ne peut être lue et devient de ce fait inutile. Enfin, un troisième type de solution utilise des techniques basées sur des spécificités du média. Par exemple, les informations provenant du signal de suivi de piste lors de la lecture du disque peuvent constituer des données spécifiques d'un média, difficiles à reproduire lors d'une recopie du disque avec un graveur. Le suivi de piste permet de corriger des erreurs de rotondité des pistes, toujours possibles, et les mouvements du lecteur lorsqu'il s'agit d'un appareil portable. Les disques CD/DVD vendus dans les magasins étant fabriqués par matriçage, cette donnée est présente sur tous les disques d'un même lot. Il suffit donc dans cette approche de conditionner l'utilisation du disque à la spécificité du média, qui peut par exemple contenir une clé sans laquelle l'utilisation est impossible. Cependant, ces solutions présentent chacune des inconvénients et/ou des failles de sécurité. Ainsi, en ce qui concerne l'utilisation de secteurs en défaut pour dissimuler des données nécessaires à l'exploitation du contenu du disque, il existe déjà des logiciels de gravure prenant en compte les secteurs en défaut. De même, la technique consistant à utiliser les spécificités du média, comme expliqué précédemment, peut être contournée par l'utilisation de logiciels de gravure simulant les spécificités du média d'origine lors de la lecture d'une copie de ce media. En outre, ces deux types de techniques sont très limités dans leur potentialité. En effet, elles interdisent (normalement) toute copie, alors que dans de nombreux cas, il est intéressant d'avoir d'autres types de limitations comme, par exemple, celle de permettre l'utilisation d'un disque CD/DVD sur deux appareils, mais pas plus. La solution consistant à associer le disque à un support logique (ex. clé USB ou carte à puce) est relativement lourde et coûteuse, que ce soit pour le distributeur des disques ou pour l'utilisateur. En effet, le distributeur des disques doit vendre chacun d'entre eux avec un support logique associé, ce qui a forcément une incidence sur le prix du disque. En outre, l'utilisateur peut quant à lui trouver assez rapidement fastidieuse la gestion des supports logiques associés à chacun des disques qu'il possède. Il existe donc un besoin pour des nouvelles solutions de protection de l'utilisation des disques optiques qui sont non contraignantes pour l'utilisateur tout en offrant un niveau et une diversité de protection importants. Objet et description succincte de l'invention 30 La présente invention vise à remédier aux inconvénients précités et à proposer une solution fiable et économique pour la protection des supports de stockage de données utilisant des disques optiques. L'invention a également pour but de proposer une solution qui permet le 35 contrôle de l'utilisation des données d'un disque optique lorsque celui-ci est en rotation. En effet, la mise oeuvre de cette solution doit se faire de façon transparente pour l'utilisateur, c'est-à-dire une fois que le disque est en rotation dans l'appareil de lecture. Cette mise en oeuvre doit en outre pouvoir se faire sans risque de perturbations dans le fonctionnement du lecteur de disque. Ces buts sont atteints grâce à un disque optique contenant sur au moins une face des données de contenu sous forme numérique destinées à être lues par un appareil de lecture optique équipé en outre d'une bobine pour envoyer/recevoir des signaux radiofréquences, caractérisé en ce qu'il comprend au moins sur une face un dispositif électronique interrogeable à distance comprenant une puce électronique reliée à une bobine formant une antenne, les signaux entre la bobine de l'appareil de lecture et la bobine du dispositif électronique étant transmis par modulation temporelle d'un champ magnétique et ladite puce électronique comprenant des moyens de mémorisation pour enregistrer des données de protection nécessaires à l'utilisation des données de contenu stockées sur le disque et en ce que la bobine s'étend sur la surface du disque autour d'un axe confondu avec l'axe de rotation du disque de manière à empêcher la variation de la mutuelle inductance entre la bobine de l'appareil de lecture et la bobine du dispositif électronique. Ainsi, la présente invention propose un disque optique dont l'utilisation peut être contrôlée grâce à des données de protection enregistrées sur un dispositif électronique interrogeable à distance indépendant du disque tel qu'une étiquette RFID. En outre, conformément à la présente invention, la bobine formant l'antenne du dispositif est disposée sur le disque autour d'un axe correspondant à l'axe de rotation du disque. Cette disposition de la bobine permet d'éviter une variation de la mutuelle inductance entre la bobine du dispositif et celle du lecteur de disque lorsque que le disque est entraîné en rotation. Par conséquent, la puce électronique présente sur le disque peut être interrogée par le lecteur de disque à tout moment sans perturbation et en particulier lorsque le disque est en rotation. L'utilisateur ne contrôle pas la mise en rotation du disque dans le lecteur. Pour lui éviter tout inconvénient lors de l'utilisation du disque, il faut permettre la lecture/écriture des données enregistrées dans la puce lorsque le disque est en rotation. Selon un aspect de l'invention, la puce électronique et la bobine du dispositif électronique sont disposées dans une zone du disque située entre l'ouverture circulaire centrale et la zone de données du disque. De cette façon, la présence du dispositif de sécurité ne gêne absolument la lecture des données de contenu enregistrées sur le disque. Selon un autre aspect de l'invention, le composant électronique 5 peut comprendre sous forme de programmes informatiques un ou plusieurs des moyens suivants: -moyen pour limiter l'utilisation du disque à un nombre prédéterminé d'appareils de lecture; moyen pour limiter l'utilisation du disque à un appareil de 10 lecture prédéterminé ou un type prédéterminé d'appareils de lecture; moyen pour limiter la copie du disque à un nombre prédéterminé de copies; moyen pour limiter l'utilisation du disque à une date prédéterminée; 15 moyen pour limiter l'utilisation du disque à un nombre prédéterminé d'utilisations; - moyen pour recevoir des données de mise à jour sécurisée. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un disque optique comprenant l'enregistrement de données de contenu sur 20 au moins une face du disque, lesdites données étant destinées à être lues par un appareil de lecture optique équipé en outre d'une bobine pour envoyer/recevoir des signaux radiofréquences caractérisé en ce qu'on enregistre dans un composant interrogeable à distance des données de protection nécessaires à l'utilisation des données de contenu stockées sur 25 le disque, ledit composant comprenant une puce électronique reliée à une bobine formant une antenne, les signaux entre la bobine de l'appareil de lecture et la bobine du dispositif électronique étant transmis par modulation temporelle d'un champ magnétique et en ce qu'on dispose le composant sur une face du disque de manière à ce que la bobine 30 d'antenne s'étende sur la surface du disque autour d'un axe confondu avec l'axe de rotation du disque de manière à empêcher la variation de la mutuelle inductance entre la bobine de l'appareil de lecture et la bobine du dispositif électronique. Grâce au procédé de l'invention, le contrôle de l'utilisation du disque 35 peut être défini dès la fabrication de celui-ci par la disposition et la programmation d'un dispositif associé au disque et interrogeable à distance tel qu'une étiquette RFID. Comme expliqué précédemment, la puce électronique du dispositif peut être programmée pour réaliser une ou plusieurs des fonctions suivantes: -limiter l'utilisation du disque à un nombre prédéterminé d'appareils de lecture; limiter l'utilisation du disque à un appareil de lecture prédéterminé ou un type prédéterminé d'appareils de lecture; - limiter la copie du disque à un nombre prédéterminé de copies; d'utilisations; -recevoir une mise à jour sécurisée des données de la puce par un serveur distant. La présente invention concerne également un dispositif électronique interrogeable à distance, tel qu'une étiquette RFID, comprenant une puce électronique reliée à une bobine formant une antenne, caractérisé en ce qu'il est destiné à être disposé sur une face d'un disque optique contenant des données de contenu sous forme numérique destinées à être lues par un appareil de lecture optique équipé en outre de moyens pour envoyer/recevoir des signaux radiofréquences et en ce que la puce électronique comprend des moyens de mémorisation pour enregistrer des données de protection nécessaires à l'utilisation des données de contenu stockées sur le disque lorsque celui-ci est en rotation. L'invention concerne encore un procédé de lecture de données de contenu stockées sur au moins une face d'un disque optique tel que décrit précédemment, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de lecture de données de protection de la puce par l'appareil de lecture optique lorsque le disque est en rotation. Ce procédé peut comprendre en outre une ou plusieurs des étapes suivantes: - limitation de l'utilisation du disque à un nombre prédéterminé d'appareils de lecture; limitation de l'utilisation du disque à un appareil de lecture prédéterminé ou un type prédéterminé d'appareils de lecture; - limiter l'utilisation du disque à une date prédéterminée; limiter l'utilisation du disque à un nombre prédéterminé limitation de la copie du disque à un nombre prédéterminé de copies; limitation de l'utilisation du disque à une date prédéterminée; limitation de l'utilisation du disque à un nombre prédéterminé 5 d'utilisations; -réception d'une mise à jour sécurisée des données de la puce par un serveur distant. Brève description des dessins 10 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante de modes particuliers de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés, sur lesquels : 15 - la figure 1 est une représentation schématique d'une étiquette RFID utilisée avec le disque optique de la présente invention; - la figure 2 est une vue d'un disque optique équipé d'une étiquette RFID conformément à un mode de réalisation de l'invention; - la figure 3 est une vue en coupe schématique d'un appareil de 20 lecture avec un disque optique conformément à un mode de réalisation de l'invention; - la figure 4 est un organigramme illustrant les étapes mises en oeuvre lors d'une opération de contrôle lorsque l'utilisation d'un disque selon l'invention est limitée à nombre prédéterminé d'appareils de lecture; 25 - la figure 5 est un organigramme illustrant les étapes mises en oeuvre lors d'une opération de contrôle lorsque l'utilisation d'un disque selon l'invention est limitée à un appareil ou type d'appareil de lecture; - la figure 6 est un organigramme illustrant les étapes mises en oeuvre lors d'une opération de contrôle lorsque la copie d'un disque selon 30 l'invention est limitée à un nombre prédéterminé de copies; - la figure 7 est un organigramme illustrant les étapes mises en oeuvre lors d'une opération de contrôle lorsque l'utilisation d'un disque selon l'invention est limitée à une date prédéterminée; - la figure 8 est un organigramme illustrant les étapes mises en 35 oeuvre lors d'une opération de contrôle lorsque l'utilisation d'un disque selon l'invention est limitée à un nombre prédéterminé d'utilisations; - la figure 9 est un organigramme illustrant les étapes mises en oeuvre lors d'une opération de mise à jour sécurisée des données de la puce par un serveur distant. Description détaillée des modes de réalisation de l'invention La présente invention s'applique d'une manière générale à tout support de stockage numérique formé par un disque optique sur lequel 10 sont enregistrées des données (ex. logiciel, musique, vidéos, etc.) dont on veut contrôler l'utilisation (ex. copie, nombre de lectures, type/nombre d'appareil(s) utilisé(s) pour lire les données). Ce type de support se présente généralement sous la forme d'un disque optique en plastique d'environ 12 centimètres de diamètre pour une épaisseur de 1,2 15 millimètres environ. Il se compose d'un support transparent en polycarbonate et d'une couche réfléchissante (ex. en aluminium) recouverte d'un vernis. Il comporte en son centre une ouverture circulaire de 15 millimètres de diamètre. A titre d'exemples non limitatifs de tels supports, on citera notamment les disques du type CD, DVD. Pour ne pas 20 alourdir inutilement la présente description, un tel support de stockage sera par la suite simplement appelé "disque". La présente invention propose d'équiper chaque disque d'un dispositif de sécurité interrogeable à distance tel qu'une étiquette RFID (pour "Radio Frequency Identification", composant passif destiné à 25 recevoir un signal radio et à renvoyer immédiatement en réponse un signal radio différent et contenant une information pertinente). L'étiquette RFID est une technologie déjà largement utilisée pour reconnaître ou identifier à plus ou moins grande distance et dans un minimum de temps, un objet, un animal ou une personne porteuse d'une 30 étiquette capable d'émettre des données en utilisant des ondes radio. La figure 1 illustre un exemple d'étiquette RFID 10 utilisée dans la présente invention. L'étiquette RFID 10 est formée d'une puce électronique 11 reliée à une antenne 12. L'antenne 12 est formée par un bobinage 121 reliée à la puce 11. La puce 11 comprend principalement 35 des moyens de traitement programmables, tels qu'un microprocesseur, et un circuit de mémorisation de données qui peut être accédé en lecture5 ainsi qu'en écriture. La lecture et l'écriture à distance de données dans le circuit de mémoire de la puce s'effectuent par transmission radiofréquence grâce à l'antenne 12 notamment. La figure 2 illustre un disque 100 sur lequel est disposée une étiquette RFID 110 telle que décrite précédemment, à savoir comprenant une puce 111 reliée à une antenne 112 formée par une bobine 1121. La puce 111 et l'antenne 112 peuvent être directement collées sur le disque 100 ou être préalablement conditionnées sur un film support autocollant. Selon une autre variante de réalisation, la puce 111 peut être collée sur le disque tandis que l'antenne 112 est formée directement sur le disque au moyen d'une encre conductrice déposée par impression à la surface du disque. La figure 3 montre le disque 100 qui est placé dans un lecteur de disque 200. De façon bien connue, le lecteur de disque 200 comprend un tiroir 201 pour insérer le disque 100 dans le lecteur. Lors de la lecture, le disque repose en son centre sur un élément de centrage 205 solidaire d'un moteur rotatif 202. La lecture des données enregistrées sur le disque est réalisée par au moins une tête de lecture à faisceau laser 204 disposée sur un chariot d'entraînement 203 permettant le déplacement radial de cette dernière lorsque le disque est en rotation. Conformément à l'invention, le lecteur de disque 200 comprend en outre une bobine formant une antenne 206 relié à un appareil de lecture/écriture d'étiquettes RFID (non représenté). Les appareils de lecture/écriture à distance d'étiquettes RFID sont bien connus et ne seront pas décrits ici en détail. Pour procéder à la lecture/écriture de données dans la puce 111 de l'étiquette RFID 110, l'appareil de lecture d'étiquette RFID envoie, par l'intermédiaire de l'antenne 206, une onde radiofréquence pour activer la puce 111. Ce signal est reçu par l'antenne 112 de l'étiquette puis transmis à la puce 111. L'onde reçue charge une capacité présente dans le circuit de la puce qui en se déchargeant permet de fournir au reste du circuit de la puce (microprocesseur, mémoire) l'énergie nécessaire à l'opération de lecture (i.e. renvoie au lecteur un code ou une information inscrite dans la mémoire de la puce) ou d'écriture. 2892220 -10- Le lecteur d'étiquette RFID peut être relié à des moyens de traitement du lecteur de disque ou à un autre appareil tel qu'un ordinateur afin de contrôler l'utilisation du disque comme décrit plus loin. Selon un des buts de l'invention, l'étiquette RFID ne doit pas 5 changer la façon dont les utilisateurs utilisent leur disque ni la façon dont les lecteurs de ces disques fonctionnent. Les données de protection du contenu de disque enregistrées dans l'étiquette RFID peuvent être utilisées par le lecteur de disque à tout moment, à savoir aussi bien lors de l'introduction du disque dans le lecteur qu'au cours de la lecture de 10 celui-ci. De toute façon, le disque est en général automatiquement entraîné en rotation dès son introduction dans le lecteur. L'étiquette RFID doit donc pouvoir être accessible en lecture et en écriture durant la rotation du disque qui peut atteindre environ 1500 tours/minutes. A cet effet, la bobine 1121 formant l'antenne 112 de l'étiquette RFID 110 est 15 placée de façon à être sensiblement concentrique au disque comme illustré sur la figure 2. En d'autres termes, la bobine 1121 s'étend autour d'un axe Xb confondu avec l'axe central ou de rotation Xd du disque. De cette manière, une fois le disque en rotation, la bobine tourne autour de l'axe de rotation du disque. Dans ce cas, lorsque le disque est en rotation, 20 la bobine se meut dans une zone où le champ électromagnétique produit par le lecteur d'étiquette RFID est spatialement constant et il n'y a pas de variation de flux dans cette bobine. D'une manière générale, la bobine peut être d'une forme quelconque (ex. spirale carrée) tant que le flux qui la traverse ne varie 25 pas. Toutefois, pour faciliter la disposition de la bobine sur le disque sans gêner la lecture des pistes optiques du disque, cette dernière présente de préférence une forme de spirale ronde. Comme illustré sur la figure 2, l'étiquette RFID, c'est-à-dire la puce 111 et la bobine 1121 de l'antenne 112, est en outre disposée de 30 préférence sur dans une zone 100a du disque qui correspond à une zone située entre l'ouverture circulaire centrale 101 et la zone de données 102 du disque. Cette disposition évite en particulier à l'étiquette de gêner toute lecture de données par le faisceau laser sur le disque même lorsque celui-ci comporte des données enregistrées sur ces deux faces. Ainsi, avec une antenne formée par un bobinage centré sur l'axe du disque, il n'y a pas ou quasiment pas, lorsque le disque tourne, de 2892220 -11-variations de la mutuelle inductance entre la bobine de l'étiquette RFID 110 et la bobine fixe 206 du lecteur RFID, induite par la rotation. Toutefois, la bobine 206 du lecteur RFID n'a pas besoin d'être disposée exactement concentriquement à l'axe de rotation du disque. Il faut 5 seulement s'assurer qu'elle génère un champ spatialement constant dans la zone où se meut la bobine disposée sur le disque. En effet, les signaux sont transmis entre la bobine du lecteur de disque et la bobine de l'étiquette RFID du disque par une modulation temporelle d'un champ magnétique. Si la mutuelle inductance entre ces 10 deux bobines varie avec la rotation du disque, la transmission des signaux entre les deux bobines va être perturbée, voire complètement brouillée par cette variation. Il faut donc éviter que la mutuelle inductance entre les bobines varie avec la rotation du disque. Cette condition est notamment remplie dans le cas où les axes des deux bobines coïncident (i.e. axe 15 bobine étiquette RFID confondu avec axe de rotation du disque, la bobine disposée dans le lecteur optique étant aussi centrée sur l'axe de rotation du disque). Dans ce cas, il n'y a pas d'altération des signaux échangés entre ces deux bobines. Ces signaux sont typiquement constitués par une 20 porteuse à 13,56 Mhz, émise par l'appareil de lecture/écriture d'étiquettes RFID, qui est modulée par les bits transmis dans un sens ou dans l'autre entre lecteur et étiquette. Des mesures ont été réalisées et ont permis de valider l'échange de données entre une étiquette RFID sur un disque en rotation et un lecteur 25 répondant à la norme ISO 14443 suivant la configuration illustrée en figure 3. Il est donc aisé de communiquer entre l'étiquette RFID solidaire du disque et le lecteur RFID solidaire du lecteur de disque indépendamment de la lecture ou de l'écriture de la partie optique du disque. La lecture 30 et/ou l'écriture de données dans l'étiquette RFID peut être réalisée simultanément à la lecture des pistes optique du disque, ce qui permet d'éviter toute gêne pour l'utilisateur et d'avoir un échange de données de protection entre l'appareil de lecture du disque et l'étiquette RFID à tout moment. 35 On décrit maintenant des exemples de mise en oeuvre de limitations d'utilisation d'un disque optique par un appareil de lecture 2892220 -12- conformément à l'invention. Le terme "utilisation d'un disque optique" signifie aussi bien lecture d'un contenu (ex. musique ou vidéo) par un programme de lecture quelconque, que chargement d'un logiciel lu sur le disque. En outre, l'appareil de lecture destiné à utiliser le disque optique 5 peut être de tout type comme un ordinateur PC ou un lecteur de CD/DVD domestique, etc. Cet appareil comprend en outre des moyens pour interroger une étiquette RFID qui sont similaires à ceux décrits précédemment dans la figure 3. Les fonctions décrites ci-après réalisées par l'étiquette RFID sont 10 exécutées par les moyens de traitement (microprocesseur) de la puce de l'étiquette. De façon connue, on mémorise dans l'étiquette chaque fonction (ex. limitation utilisation du disque à un type ou nombre d'appareils de lecture, limitation du nombre d'utilisations ou de copies, limitation utilisation disque dans le temps, etc.) sous forme d'un 15 programme informatique (écrit par exemple en langage C ou assembleur) qui sera exécuté par les moyens de traitement de la puce. Une fois équipé d'une étiquette RFID ainsi programmée, l'utilisation du disque et, plus précisément, celle de son contenu enregistré peut être contrôlée par un dispositif de protection indépendant capable d'émettre, de recevoir et de 20 traiter des données. Exemple 1 (figure 4): limitation de l'utilisation d'un disque à un nombre déterminé d'appareils de lecture (ex. ordinateurs PC ou lecteur de CD/DVD). Après la procédure d'identification/authentification (non décrite car 25 reposant sur des schémas connus) réciproque entre l'étiquette RFID du disque et l'appareil de lecture (étape SO), l'étiquette RFID recherche si cette identité a déjà été enregistrée dans sa mémoire (étape Si). Si cette identité est déjà présente dans l'étiquette, celle-ci renvoie des données nécessaires au fonctionnement du logiciel utilisant le disque (étape S2). 30 Ces données peuvent être une clé de contenu par exemple, ou une partie du contenu, éventuellement chiffrée par clé partagée, qui, au lieu d'être sur la partie optique du disque, se trouve stocké dans l'étiquette RFID du disque. On peut même imaginer que l'étiquette RFID du disque exécute une partie du logiciel correspondant à l'utilisation du disque. Une fois les 35 données reçues, l'appareil de lecture les mémorise (étape S6), après les 2892220 -13- avoir éventuellement déchiffrées, et utilise le contenu du disque (ex. lecture film) au moyen des données mémorisées (étape S7). Si l'identité de l'appareil n'est pas déjà présente dans la mémoire de l'étiquette, cette dernière vérifie que le nombre d'identités enregistrées est 5 inférieur à une limite n prédéterminée (étape S3). Si la limite n du nombre d'appareils autorisés à lire le disque est atteinte, la lecture du disque s'arrête et un message d'informations est éventuellement envoyé à l'appareil pour prévenir l'utilisateur (étape S4). Si l'étiquette RFID détermine que la limite n n'est pas encore atteinte, elle enregistre cette 10 nouvelle identité et incrémente le compteur du nombre d'identités enregistrées (étape S5) puis renvoie les données nécessaires au fonctionnement du logiciel utilisant le disque comme dans le cas d'une identité déjà présente dans l'étiquette tel que décrit ci-dessus (étapeS2). L'appareil de lecture mémorise alors les données reçues (étape S6) afin 15 d'utiliser le contenu du disque (étape S7). L'identité de l'appareil de lecture peut correspondre, par exemple dans le cas d'un ordinateur PC, au numéro de la carte mère ou du BIOS ("Basic Input Output System"). Dans les futurs ordinateurs utilisant les spécifications de sécurités TCG ("Trusted Computing Group"), cette notion 20 d'identité est plus forte, et peut être prouvée à l'extérieur, au moyen de fonctions de signature électronique. Dans ce cas, l'étiquette RFID devra vérifier (avec les bons certificats) cette signature. Exemple 2 (figure 5) : autoriser l'utilisation d'un disque sur un (ou plusieurs) type d'appareil déterminé. 25 Après la procédure (non décrite car reposant sur des schémas connus) d'identification/authentification réciproque entre l'étiquette RFID du disque et l'appareil de lecture (étape S8), l'étiquette RFID vérifie si le type d'appareil sur lequel le disque doit être lu est bien référencé dans une liste d'appareil enregistrée préalablement dans l'étiquette (étape S9). 30 La transmission de données de référence permettant à l'étiquette d'identifier le type d'appareil utilisé peut être incluse dans les données d'identification échangées au début lors de l'étape S8 d'identification/authentification. Si la vérification s'avère négative, la lecture du disque s'arrête et un 35 message d'informations est éventuellement envoyé à l'appareil pour prévenir l'utilisateur (étape S10). 2892220 - 14- Dans le cas contraire, c'est-à-dire si le type d'appareil détecté fait bien partie de la liste enregistrée dans l'étiquette, cette dernière envoie des données (ex. clé protégeant le contenu du disque) nécessaires au fonctionnement du logiciel de lecture de l'appareil de lecture (étape S11). 5 Ces données peuvent être du même type que celles décrites pour l'exemple précédent (i.e. clé de contenu chiffré ou non, ou partie du contenu). Une fois les données reçues, l'appareil de lecture les mémorise (étape S12), après les avoir éventuellement déchiffrées, et utilise le 10 contenu du disque (ex. lecture film) au moyen des données mémorisées (étape S13). Exemple 3 (figure 6): limitation de la copie du disque à un nombre prédéterminé de copies. On suppose ici que l'on cherche à faire des copies d'un disque 15 source 100 muni d'une étiquette RFID 110 et ayant un contenu protégé comme dans les exemples précédents sur un autre disque cible 100' également muni d'une étiquette RFID 110'. Dans ce cas, il est en outre nécessaire que l'étiquette RFID 110 du disque source 100 accepte de fournir à l'étiquette RFID 110' du disque cible 100' les données 20 nécessaires à l'utilisation du contenu sans quoi la copie ne peut être effectuée. En outre, dans cet exemple de mise en oeuvre, l'appareil de lecture 20 (ex. ordinateur avec lecteur et graveur de disque ou lecteur/enregistreur CD/DVD domestique) ne joue qu'un rôle d'intermédiaire entre les deux étiquettes RFID, en faisant transiter les 25 messages entre ces deux étiquettes. Dans ce cas, le lecteur et le graveur de l'appareil sont tous les deux équipés d'une bobine formant antenne pour lire/écrire des données dans chacune des étiquettes. Après (non décrite car reposant sur des schémas connus) d'identification/authentification réciproque entre l'étiquette RFID 110 du 30 disque et l'appareil de lecture (cf. étape S8 de la figure 5 par exemple) et la procédure (non décrite car reposant sur des schémas connus) d'identification/authentification réciproque entre l'étiquette RFID 110 du disque source et l'étiquette RFID 110' du disque cible (étape S14), l'étiquette RFID 110 du disque source vérifie si le compteur du nombre de 35 copies qu'elle contient n'a pas atteint une valeur prédéterminée n de copies autorisées (étape S15). Si tel est le cas, l'opération s'arrête et un 2892220 -15- message d'informations est éventuellement envoyé à l'appareil pour prévenir l'utilisateur que le nombre maximum de copies autorisées est atteint (étape S16). Autrement, si la limite n n'est pas atteinte, l'étiquette RFID 110 5 incrémente son compteur de nombre de copies (étape S17) et transmet les données nécessaires à l'exploitation du contenu (ex. clés) à l'étiquette RFID 110' du disque cible (étape S18) qui les enregistre après les avoir déchiffrées (étapes S19). En effet, cette transmission doit être sécurisée, de façon à ne pas être intelligible lors du transfert. Un chiffrement des 10 données nécessaires à l'exploitation du contenu est donc obligatoire. Ce chiffrement peut être basé sur une clé partagée entre l'étiquette RFID du disque source et l'étiquette RFID du disque cible. La gravure sur le disque cible se fait indépendamment de ce processus. 15 Exemple 4 (figure 7): limitation de l'utilisation du disque jusqu'à une date prédéterminée. Après la procédure (non décrite car reposant sur des schémas connus) d'identification/authentification réciproque entre l'étiquette RFID du disque et l'appareil de lecture (étape S20), l'étiquette RFID reçoit la 20 date/heure courante signée par une source fiable d'horodatage (étape S21) et la compare avec une date/heure de péremption préalablement enregistrée (étape S22). Si la date/heure ainsi vérifiée est antérieure à la date/heure de péremption inscrite dans l'étiquette RFID, elle peut alors fournir les 25 données nécessaires à l'exploitation du contenu du disque au logiciel qui est utilisé pour lire le disque (étape S23). Une fois les données reçues, l'appareil de lecture les mémorise (étape S24), après les avoir éventuellement déchiffrées, et utilise le contenu du disque (ex. exécution d'un logiciel) au moyen des données mémorisées (étape S24). 30 Dans le cas contraire, l'étiquette RFID ne fournit pas ces données et le CD/DVD ne sera plus exploitable, l'utilisateur en étant éventuellement informé par envoi d'un message d'information de l'étiquette à l'appareil (étape S26). Exemple 5 (figure 8): limitation de l'utilisation du disque à un 35 nombre prédéterminé d'utilisations. 2892220 -16- Après la procédure (non décrite car reposant sur des schémas connus) d'identification/authentification réciproque entre l'étiquette RFID du disque et l'appareil de lecture (étape S26), l'étiquette RFID 110 du disque 100 vérifie si le compteur du nombre d'utilisations qu'elle contient 5 n'a pas atteint une valeur prédéterminée n d'utilisations autorisées (étape S27). Si tel est le cas, l'opération s'arrête et un message d'informations est éventuellement envoyé à l'appareil pour prévenir l'utilisateur que le nombre maximum d'utilisations autorisées est atteint (étape S32). Autrement, si la limite n n'est pas atteinte, l'étiquette RFID 110 10 incrémente son compteur de nombre d'utilisations (étape S28) et transmet les données nécessaires à l'exploitation du contenu (ex. clés) au logiciel qui est utilisé pour lire le disque (étape S29). Une fois les données reçues, l'appareil de lecture les mémorise (étape S30), après les avoir éventuellement déchiffrées, et utilise le contenu du disque (ex. lecture film 15 ou musique) au moyen des données mémorisées (étape S31). Exemple 6 (figure 9): accès à un serveur pour mise à jour ou renouvellement des données de l'étiquette RFID. Après la procédure (non décrite car reposant sur des schémas connus) d'identification/authentification réciproque entre l'étiquette RFID 20 110 du disque 100 (placé dans un appareil de lecture 20) et un serveur distant 40 via un réseau 30 (ex. Internet) (étape S32), l'étiquette RFID reçoit des données de mises à jour ou des données supplémentaires du serveur 40 (étape S33) qu'elle enregistre en plus ou à la place des données déjà présentes dans la puce (étape S34). Ces données peuvent, 25 par exemple, correspondre à des données permettant de renouveler le nombre d'utilisations autorisées du disque, de repousser sa date limite d'utilisation, ou d'ajouter des données de sécurité (ex. rajouter une clé de déchiffrage pour lire un contenu non encore accédé du disque, etc.) Les exemples de mise en oeuvre décrits précédemment ne sont pas 30 limitatifs des applications de la présente invention. En outre, une même étiquette RFID pourra être programmée pour réaliser en combinaison deux ou plus des fonctions décrites précédemment. Par exemple, une même étiquette RFID pourra être programmée pour réaliser deux, trois, quatre ou cinq des fonctions suivantes: limitation d'utilisation à un nombre 35 d'appareil de lecture défini, limitation d'utilisation à un appareil ou type d'appareils de lecture particulier, limitation de la copie du contenu à un 2892220 -17- nombre prédéterminé de copies, limitation d'utilisation à une date prédéterminée, limitation d'utilisation à un nombre prédéterminé d'utilisations | L'invention concerne un disque optique (100) contenant sur au moins une face des données de contenu sous forme numérique destinées à être lues par un appareil de lecture optique (200) équipé en outre d'une bobine formant une antenne (206) pour envoyer/recevoir des signaux radiofréquences. Le disque comprend au moins sur une face un dispositif électronique (110) interrogeable à distance comprenant une puce électronique (111) reliée à une bobine formant une antenne (112), les signaux entre la bobine de l'appareil de lecture et la bobine du dispositif électronique étant transmis par modulation temporelle d'un champ magnétique. La puce électronique (111) comprend des moyens de mémorisation pour enregistrer des données de protection nécessaires à l'utilisation des données de contenu stockées sur le disque (100). La bobine s'étend sur la surface du disque autour d'un axe confondu avec l'axe de rotation du disque de manière à empêcher la variation de la mutuelle inductance entre la bobine de l'appareil de lecture et la bobine du dispositif électronique. | 1. Disque optique contenant sur au moins une face des données de contenu sous forme numérique destinées à être lues par un appareil de lecture optique équipé en outre d'une bobine pour envoyer/recevoir des signaux radiofréquences, caractérisé en ce qu'il comprend au moins sur une face un dispositif électronique (110) interrogeable à distance comprenant une puce électronique (111) reliée à une bobine (1121) formant une antenne (112), les signaux entre la bobine de l'appareil de lecture et la bobine du dispositif électronique étant transmis par modulation temporelle d'un champ magnétique et ladite puce électronique comprenant des moyens de mémorisation pour enregistrer des données de protection nécessaires à l'utilisation des données de contenu stockées sur le disque et en ce que la bobine s'étend sur la surface du disque autour d'un axe confondu avec l'axe de rotation du disque de manière à empêcher la variation de la mutuelle inductance entre la bobine de l'appareil de lecture et la bobine du dispositif électronique. 2. Disque selon la 1, caractérisé en ce que la puce électronique (111) et la bobine (112) du dispositif électronique sont disposées dans une zone (100a) du disque située entre l'ouverture circulaire centrale (101) et la zone de données (102) du disque. 3. Disque selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la puce électronique comprend des moyens pour limiter l'utilisation du disque à un nombre prédéterminé d'appareils de lecture. 4. Disque selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la puce électronique comprend des moyens pour limiter l'utilisation du disque à un appareil de lecture prédéterminé ou un type prédéterminé d'appareils de lecture. 5. Disque selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la puce électronique comprend des moyens pour limiter la copie du disque à un nombre prédéterminé de copies. 2892220 -19- 6. Disque selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la puce électronique comprend des moyens pour limiter l'utilisation du disque à une date prédéterminée. 5 7. Disque selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la puce électronique comprend des moyens pour limiter l'utilisation du disque à un nombre prédéterminé d'utilisations. 8. Disque selon l'une quelconque des 1 à 7, 10 caractérisé en ce que la puce électronique comprend des moyens pour recevoir et mémoriser des données de mise à jour. 9. Procédé de fabrication d'un disque optique comprenant l'enregistrement de données de contenu sur au moins une face du disque, 15 lesdites données étant destinées à être lues par un appareil de lecture optique équipé en outre d'une bobine pour envoyer/recevoir des signaux radiofréquences caractérisé en ce qu'on enregistre dans un composant interrogeable à distance des données de protection nécessaires à l'utilisation des données de contenu stockées sur le disque, ledit 20 composant comprenant une puce électronique (111) reliée à une bobine (1121) formant une antenne (112), les signaux entre la bobine de l'appareil de lecture et la bobine du dispositif électronique étant transmis par modulation temporelle d'un champ magnétique et en ce qu'on dispose le composant sur une face du disque de manière à ce que la bobine 25 d'antenne s'étende sur la surface du disque autour d'un axe confondu avec l'axe de rotation du disque de manière à empêcher la variation de la mutuelle inductance entre la bobine de l'appareil de lecture et la bobine du dispositif électronique. 30 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce qu'on dispose la puce électronique (111) et la bobine (112) du dispositif électronique dans une zone (100a) du disque située entre l'ouverture circulaire centrale (101) et la zone de données (102) du disque. 35 11. Procédé selon la 9 ou 10, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape d'enregistrement dans les moyens de 2892220 -20 - mémorisation de la puce électronique d'un programme pour limiter l'utilisation du disque à un nombre prédéterminé d'appareils de lecture. 12. Procédé selon l'une quelconque des 9 à 11, 5 caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape d'enregistrement dans les moyens de mémorisation de la puce électronique d'un programme pour limiter l'utilisation du disque à un appareil de lecture prédéterminé ou un type prédéterminé d'appareils de lecture. 10 13. Procédé selon l'une quelconque des 9 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape d'enregistrement dans les moyens de mémorisation de la puce électronique d'un programme pour limiter la copie du disque à un nombre prédéterminé de copies. 15 14. Procédé selon l'une quelconque des 9 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape d'enregistrement dans les moyens de mémorisation de la puce électronique d'un programme pour limiter l'utilisation du disque à une date prédéterminée. 20 15. Procédé selon l'une quelconque des 9 à 14, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape d'enregistrement dans les moyens de mémorisation de la puce électronique d'un programme pour limiter l'utilisation du disque à un nombre prédéterminé 25 d'utilisations. 16. Procédé selon l'une quelconque des 9 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape d'envoi de données de mise à jour à la puce électronique et une étape d'enregistrement dans 30 les moyens de mémorisation de la puce électronique desdites données reçues. 17. Dispositif électronique (110) interrogeable à distance comprenant une puce électronique (111) reliée à une bobine (1121) 35 formant une antenne (112), caractérisé en ce qu'il est destiné à être disposé sur une face d'un disque optique contenant des données de 2892220 -21 - contenu sous forme numérique destinées à être lues par un appareil de lecture optique équipé en outre d'une bobine pour envoyer/recevoir des signaux radiofréquences et en ce que la puce électronique comprend des moyens de mémorisation pour enregistrer des données de protection 5 nécessaires à l'utilisation des données de contenu stockées sur le disque lorsque celui-ci est en rotation. 18. Dispositif selon la 17, caractérisé en ce que la puce électronique comprend des moyens pour limiter l'utilisation du disque 10 à un nombre prédéterminé d'appareils de lecture. 19. Dispositif selon la 17 ou 18, caractérisé en ce que la puce électronique comprend des moyens pour limiter l'utilisation du disque à un appareil de lecture prédéterminé ou un type prédéterminé 15 d'appareils de lecture. 20. Dispositif selon l'une quelconque des 17 à 19, caractérisé en ce que la puce électronique comprend des moyens pour limiter la copie du disque à un nombre prédéterminé de copies. 21. Dispositif selon l'une quelconque des 17 à 20, caractérisé en ce que la puce électronique comprend des moyens pour limiter l'utilisation du disque à une date prédéterminée. 25 22. Dispositif selon l'une quelconque des 17 à 21, caractérisé en ce que la puce électronique comprend des moyens pour limiter l'utilisation du disque à un nombre prédéterminé d'utilisations. 23. Dispositif selon l'une quelconque des 17 à 22, 30 caractérisé en ce que la puce électronique comprend des moyens pour recevoir et mémoriser des données de mise à jour. 24. Procédé de lecture de données de contenu stockées sur au moins une face d'un disque optique selon l'une quelconque des 35 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de 20 2892220 - 22 - lecture de données de protection de la puce par l'appareil de lecture optique lorsque le disque est en rotation. 25. Procédé selon la 24, caractérisé en qu'il comprend 5 en outre une étape de limitation de l'utilisation du disque à un nombre prédéterminé d'appareils de lecture. 26. Procédé selon la 24 ou 25, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de limitation de l'utilisation du disque à un appareil 10 de lecture prédéterminé ou un type prédéterminé d'appareils de lecture. 27. Procédé selon l'une quelconque des 24 à 26, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de limitation de la copie du disque à un nombre prédéterminé de copies. 28. Procédé selon l'une quelconque des 24 à 27, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de limitation de l'utilisation du disque à une date prédéterminée. 20 29. Procédé selon l'une quelconque des 24 à 28, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de limitation de l'utilisation du disque à un nombre prédéterminé d'utilisations. 30. Procédé selon l'une quelconque des 24 à 29, 25 caractérisé en qu'il comprend une étape de réception d'une mise à jour sécurisée des données de la puce par un serveur distant. 15 | G | G11,G06 | G11B,G06K | G11B 19,G06K 19 | G11B 19/02,G06K 19/077 |
FR2891383 | A1 | METHODE POUR SIMULER DES ECOULEMENTS DE FLUIDES AU SEIN D'UN MILIEU DISCRETISE PAR UN MAILLAGE HYBRIDE | 20,070,330 | La présente invention concerne une méthode pour évaluer des écoulements de fluides au sein d'une formation hétérogène, représentée pas un maillage de type CPG, et traversée par une ou plusieurs discontinuités géométriques représentées par des maillages structurés, comprenant la génération d'un maillage hybride à partir du maillage de type CPG et des maillages structurés. La méthode s'applique particulièrement à la modélisation des déplacements de fluides tels que des hydrocarbures dans un gisement, ou réservoir souterrain, traversé 15 par un ou plusieurs puits, ou par des fractures ou failles. État de la technique Au cours de l'exploitation d'un gisement d'hydrocarbure, il est impératif de pouvoir simuler des profils de production de gaz ou de pétrole, afin de juger de sa rentabilité, de valider ou d'optimiser la position des puits assurant le fonctionnement de l'exploitation. Il s'agit aussi d'estimer les répercutions d'une modification technologique ou stratégique sur la production d'un gisement (choix des emplacements des nouveaux puits à forer, optimisation et choix lors de la complétion des puits, ...). Pour cela, des calculs de simulations d'écoulement sont effectués au sein du réservoir. Elles permettent de prédire, en fonction de la position des puits et de certaines caractéristiques pétrophysiques du milieu, comme la porosité ou la perméabilité, l'évolution au cours du temps des proportions d'eau, de gaz et de pétrole dans le réservoir. Tout d'abord, une meilleure compréhension de ces phénomènes physiques nécessite de simuler en 3D des écoulements polyphasiques dans des structures géologiques de plus en plus complexes au voisinage de plusieurs types de singularités telles que les stratifications, les failles et les puits complexes. A cet effet, il est primordial de fournir aux schémas numériques un domaine d'étude correctement discrétisé. La génération de maillage adapté devient alors un élément crucial pour les simulateurs de réservoir pétrolier car il permet de décrire la géométrie de la structure géologique étudiée au moyen d'une représentation en éléments discrets. Cette complexité doit être prise en compte par le maillage qui doit restituer aussi fidèlement que possible la géologie et toutes ses hétérogénéités. Par ailleurs, pour obtenir une simulation précise et réaliste, le maillage doit s'adapter aux directions radiales des écoulements au voisinage des puits, dans les zones de drainage. Enfin, la modélisation de maillage a connu de grands progrès ces dernières années dans d'autres disciplines telles que l'aéronautique, la combustion dans les moteurs ou encore la mécanique des structures. Cependant les techniques de maillage utilisées dans ces autres domaines ne sont pas transposables telles quelles dans le monde pétrolier, car les contraintes de métier ne sont pas les mêmes. Les schémas numériques sont du type différences finies, ce qui nécessite l'utilisation de maillage cartésien trop simple pour décrire la complexité des hétérogénéités du sous-sol, ou, pour la plupart, du type éléments finis, qui sont adaptés à résoudre des problèmes elliptiques ou paraboliques et non à la résolution des équations hyperboliques comme celles obtenues pour la saturation. Les méthodes de type différences finies et éléments finis ne sont donc pas adaptées à la simulation de réservoir, seules les méthodes de type volumes finis le sont. Cette dernière est la méthode la plus utilisée en modélisation et simulation de réservoir. Elle consiste à discrétiser le domaine d'étude en volumes de contrôle sur chacun desquels les fonctions inconnues sont approchées par des fonctions constantes. Dans le cas des volumes finis centrés sur les mailles, les volumes de contrôle correspondent aux mailles et les points de discrétisation sont les centres de ces mailles. L'avantage de cette méthode est que la définition des volumes de contrôle se généralise sans problèmes à tous types de maillages, qu'ils soient structurés, non structurés ou hybrides. Par ailleurs, la méthode des volumes finis reste proche de la physique du problème et respecte le principe de la conservation de la masse (les bilans de masses des différentes phases sont écrits sur chaque maille). De plus, elle est particulièrement bien adaptée à la résolution d'équations non linéaires de type hyperbolique. Elle est donc toute indiquée pour la résolution du système hyperbolique en saturation. C'est pourquoi, nous nous baserons pour la suite sur l'utilisation de méthodes de volumes finis centrées sur les mailles. En somme, le maillage permettant de réaliser des simulations réservoir doit être adapté : pour décrire la complexité de la géométrie de la structure géologique étudiée; aux directions radiales des écoulements au voisinage des puits, dans les zones de drainage; - aux simulations par des méthodes de types volume finis centrées sur les mailles. Les maillages proposés et utilisés jusqu'à nos jours dans le domaine pétrolier sont de trois types: entièrement structurés, totalement non structurés, ou hybride, 20 c'est à dire un mélange de ces deux types de maillage. 1. Les maillages structurés sont des maillages dont la topologie est fixe: chaque sommet interne est incident à un nombre fixé de mailles et chaque maille est délimitée par un nombre fixé de faces et d'arêtes. On peut citer par exemple les maillages cartésiens (figure 1), largement utilisés en simulation de réservoir, les maillages dit CPG, pour CornerPoint-Geometry , décrits par exemple dans le brevet FR 2 747 490 (US 5 844 564) du demandeur, et les maillages de type radial circulaire (figure 2), pelinettant de modéliser l'aire de drainage des puits. 2. Les maillages non structurés ont une topologie complètement arbitraire: un sommet du maillage peut appartenir à un nombre quelconque de mailles et chaque 30 maille peut posséder un nombre quelconque d'arêtes ou de faces. Les données topologiques doivent donc être stockées en peltitanence pour connaître explicitement les voisins de chaque noeud. Le coût mémoire impliqué par l'utilisation d'un maillage non structuré peut donc devenir rapidement très pénalisant. Cependant, ils permettent de décrire la géométrie autour des puits et de représenter les zones géologiques complexes. On peut citer par exemple les maillages du type PErpendicular Blssector (PEBI) ou Voronoï proposés dans: Z.E. Heinemann, G.F. Heinemann et B.M. Tranta, "Modelling heavily faulted reservoirs.", Proceedings of SPE Annual Technical Conferences, pages 9-19, New Orlean, Louisiana, september 1998, SPE. Les maillages structurés ont déjà montré leurs limites: leur caractère structuré facilite leur utilisation et leur exploitation mais ceci leur infère en même temps une rigidité ne permettant pas de représenter toutes les complexités géométriques de la géologie. Les maillages non structurés possèdent plus de souplesse et ont permis d'obtenir des résultats prometteurs mais ils sont encore 2,5D, c'est à dire que la 31eme dimension n'est obtenue que par projection verticale du résultat 2D, et leur manque de structure les rend plus difficiles à exploiter. 3. Pour allier les avantages des deux approches, structurée et déstructurée, tout en limitant leurs inconvénients, un autre type de maillage a été envisagé : le maillage hybride. Celui-ci est l'association de différents types de maillages et permet de profiter au maximum de leurs avantages, tout en essayant d'en limiter les inconvénients. Une méthode hybride de raffinement local a été proposée dans: O.A. Pedrosa et K. Aziz, "Use of hybrid grid in reservoir simulation.", Proceedings of SPE Middle East Oil Technical Conference, pages 99-112, Bahrain, March 1985. Cette méthode consiste à modéliser une géométrie d'écoulement radiale autour d'un puits dans un maillage de réservoir de type cartésien. La jonction entre les mailles du 30 réservoir et du puits est alors effectuée en utilisant des éléments de type hexaédrique. Cependant, la trajectoire verticale décrite par le centre du puits doit obligatoirement être située sur une ligne verticale de sommets du maillage cartésien réservoir. - Pour élargir le champ d'application de cette méthode, pour prendre en compte les puits verticaux, horizontaux et les failles dans un maillage de réservoir de type cartésien, une nouvelle méthode hybride de raffinement local a été proposée dans: S. Kocberber, "An automatic, unstructured control volume generation system for geologically complex reservoirs", Proceedings of the 14th SPE symposium on Reservoir Simulation, pages 241, 252, Dallas, juin1997. Cette méthode consiste à joindre le maillage de réservoir et le maillage de puits, ou les blocs de maillage réservoir aux bords des failles, par des éléments de type pyramidaux, prismatiques, hexaédriques ou tétraédriques. Cependant, l'utilisation de mailles pyramidales ou tétraédriques ne permet pas d'utiliser une méthode de type volumes finis centrés sur les mailles. - De plus, par les brevets FR 2 802 324 et FR 2 801 710 du demandeur, on connaît un autre type de modèle hybride permettant de prendre en compte, en 2D et 2,5D, la géométrie complexe des réservoirs ainsi que les directions radiales des écoulements aux abords des puits. Ce modèle hybride permet de simuler de façon très précise le caractère radial des écoulements aux abords des puits par une méthode de type volumes finis centrés sur les mailles. Il est structuré presque partout, ce qui facilite son utilisation. La complexité inhérente au manque de structure n'est introduite que là où c'est strictement nécessaire, c'est-à-dire dans les zones de transition qui sont de tailles réduites. Les calculs sont rapides et la prise en compte des directions d'écoulement au travers la géométrie des puits augmente leur précision. Si ce maillage hybride 2, 5D a permis de franchir un bon pas en avant en simulation de réservoir dans des géométries complexes, il n'en reste pas moins que cette solution ne permet pas d'obtenir une simulation tout à fait réaliste lorsque les phénomènes physiques modélisés sont réellement 3D. C'est le cas, par exemple, pour une simulation locale autours d'un puits. De plus, ces techniques de constructions de maillages hybrides nécessitent la création d'une cavité entre le maillage de réservoir et le maillage de puits. On connaît par S. Balaven-Clermidy dans "Génération de maillages hybrides pour la simulation des réservoirs pétroliers" (thèse, École des Mines de Paris, décembre 2001) différentes méthodes pour définir une cavité entre le maillage de puits et le maillage de réservoir: la cavité de taille minimale (par simple désactivation des mailles du maillage de réservoir chevauchant le maillage de puits), la cavité obtenue par dilatation et la cavité dite de Gabriel. Cependant aucune de ces méthodes n'est réellement satisfaisante: l'espace créé par la cavité ne permet pas au maillage de transition de conserver une taille de maille intermédiaire entre les mailles de puits et les mailles de réservoir. Enfin, par la demande de brevet EP 05.291.047.8 du demandeur, on connaît une autre méthode de type hybride permettant de prendre en compte, en 2D, 2,5D et 3D, la géométrie complexe des réservoirs ainsi que les directions radiales des écoulements aux abords des puits. Elle consiste à générer de manière entièrement automatique une cavité de taille minimale tout en permettant au maillage de transition de conserver une taille de maille intermédiaire entre la taille des mailles de puits et la taille des mailles de réservoir. Cette méthode permet également de construire un maillage de transition répondant aux contraintes du schéma numérique utilisé pour la simulation. Cette méthode propose des techniques d'optimisation, consistant à améliorer a posteriori le maillage hybride, pour définir un maillage de transition parfaitement admissible au sens du schéma numérique choisi. Cette approche hybride permet de relier un maillage de réservoir de type cartésien non uniforme à un maillage de puits de type radial circulaire. Cependant, la modélisation du réservoir par un maillage cartésien n'est pas suffisante pour prendre en compte toute sa complexité géologique. Il est donc nécessaire d'utiliser des maillages structurés de type Corner Point Geometry (CPG) pour les représenter. Dans le cas général, les maillages CPG possèdent des faces quadrilatérales dont les sommets sont ni cosphériques, ni coplanaires. Les arêtes de ces maillages sont même, la plupart du temps, non Delaunay admissibles, c'est-à-dire que les sphères diamétrales de certaines arêtes sont non vides. Or la méthode décrite ci-dessus ne peut pas gérer convenablement ce type de maillage. Les méthodes actuelles permettant de générer des maillages hybrides ne sont donc plus applicables dans le cas précis de maillage CPG. La méthode selon l'invention permet de construire de façon entièrement automatique des maillages de transition conformes lorsque le réservoir est décrit par un maillage de type CPG. La méthode selon l'invention La méthode selon l'invention concerne une méthode pour évaluer, en accord avec un schéma numérique défini, des écoulements de fluides dans un milieu hétérogène traversé par au moins une discontinuité géométrique, à partir d'un maillage hybride. La génération de ce maillage comporte la formation d'au moins un premier maillage structuré de type CPG pour mailler au moins une partie du milieu hétérogène, la formation d'au moins un second maillage structuré pour mailler au moins une partie de ladite discontinuité géométrique, lesdits maillages étant constitués de mailles définies par leurs sommets repérés par leur coordonnées dans un repère dit CPG . La méthode comporte les étapes suivantes: - on déforme au moins une partie dudit maillage de type CPG en un maillage cartésien non uniforme dont les sommets sont alors repérés par leur coordonnées dans un repère dit Cartésien ; - on définit, pour chaque maille déformée dudit maillage CPG, une fonction de déformation (D permettant de déterminer des coordonnées de sommets dans ledit repère CPG à partir des coordonnées de ces mêmes sommets dans ledit repère Cartésien ; - on déforme ledit second maillage en exprimant les coordonnées de ses sommets dans ledit repère Cartésien , à l'aide de ladite fonction de déformation (D; on génère dans ledit repère Cartésien un maillage hybride, en construisant 25 un maillage de transition conforme entre ledit maillage cartésien et ledit second maillage après déformation; - on déforme le dit maillage hybride en exprimant les coordonnées de ses sommets dans le repère CPG , à l'aide de ladite fonction de déformation (D; - on définit au moins un critère de qualité par rapport audit schéma numérique et à l'aide d'une normale n à une face F du maillage de transition, ladite normale étant définie à partir de ladite fonction de déformation (D; - on optimise ledit maillage hybride dans le repère CPG à partir dudit 5 critère de qualité. Selon l'invention, on peut exprimer les coordonnées des sommets dudit second maillage dans ledit repère Cartésien , en réalisant les étapes suivantes: - on recherche les coordonnées, dans le repère CPG , des sommets de la 10 maille ÎH dudit maillage de type CPG qui contient le sommet P; - on définit une fonction de déformation inverse (-1 qui définie lesdites coordonnées dans ledit repère Cartésien , à partir d'une technique itérative d'optimisation et de ladite fonction de déformation (D; - on applique cette fonction de déformation inverse (D-1 au point P. Dans ce cas, on peut utiliser une technique itérative d'optimisation de type Newton Raphson. Les mailles du maillage de type CPG ayant des faces non planes, il peut être avantageux de rechercher la maille H qui contient le point P en créant un maillage virtuel tétraédrique à partir dudit maillage de type CPG. Dans ce cas, la recherche de la maille H qui contient la point P peut comporter la recherche du tétraèdre virtuel contenant le point P, par une technique de type bucket sort par exemple. Selon l'invention, la partie du maillage de type CPG déformée peut correspondre à une zone restreinte entre le premier maillage et le second maillage, dans laquelle on construit le maillage de transition. Les coordonnées des sommets des mailles du maillage de type CPG dans le repère Cartésien peuvent être déterminées à partir de la distance moyenne entre deux sommets d'une maille dans le repère CPG . Selon l'invention la normale n à une face F dudit maillage de transition peut être définie de la façon suivante: n=o0(G) n où n est la noimale à la face F dans ledit repère Cartésien , G est le barycentre de F dans ce même repère et 1 est la fonction de déformation. Pour générer le maillage hybride, on peut tenir compte d'au moins une des contraintes suivantes: conformité, convexité, orthogonalité et autocentrage des mailles. Concernant l'optimisation du maillage hybride, elle peut être réalisé sous contrôle de critères de qualité au sens dudit schéma numérique, pour améliorer la régularité en forme dudit maillage hybride. Les contrôles de critères de qualité peuvent être définis de la façon suivante: - contrôle d'orthogonalité : une maille de transition est dite orthogonale si son orthogonalité est supérieure ou égale à un seuil fixé, l'orthogonalité étant définie à partir de la normale n à une face F du maillage de transition. - contrôle de planarité : une maille de transition est dite planaire si sa planarité est inférieure ou égale à un seuil fixé. - contrôle d'auto-centrage: une maille est dite auto-centrée si son site est à l'intérieur de celle-ci. Les faces du maillage de transition n'étant pas nécessairement planes, elles peuvent être rendues planes sous contrôle d'orthogonalité et de planarité, en déplaçant les sommets de ces faces par projection itérative des sommets des faces du maillage sur leur plan moyen. Enfin, selon l'invention, on peut déterminer les écoulements de fluide dans le milieu hétérogène à partir d'un simulateur d'écoulements et à l'aide de la normale n. Présentation succincte des figures - la figure 1 montre un maillage de réservoir de type CPG décrit dans le repère CPG . - la figure 2 montre le même maillage que la figure 1 décrit dans le repère Cartésien . Ce maillage est alors représenté par une grille cartésienne non uniforme. - la figure 3 illustre la déformation, par la fonction de déformation 0, d'un parallélépipède rectangle H (de sommets Pi) en un hexaèdre quelconque fi (de sommets P). la figure 4 illustre un maillage de puits dans le repère CPG . la figure 5 illustre le même maillage que la figure 4 décrit dans le repère Cartésien , en utilisant la fonction de déformation inverse (D-I. Description détaillée de la méthode La méthode selon l'invention permet de générer un maillage hybride 3D permettant la prise en compte de phénomènes physiques ayant lieu à proximité de discontinuités géométriques, comme des puits ou des fractures, lors des simulations de réservoir. Ce maillage est d'une part, adapté à la complexité de la géométrie de la structure géologique étudiée, et d'autre part, aux directions radiales des écoulements au voisinage des puits, dans les zones de drainage. Dans le domaine pétrolier, il est également nécessaire que ces maillages soient admissibles au sens des volumes finis. Pour respecter cette condition, le maillage doit posséder les propriétés suivantes: - La discrétisation des équations des écoulements est réalisée par des approximations à deux points. Ceci implique que par une même face, une maille ne peut pas avoir plus d'une maille voisine. Cette propriété est connue sous le nom de conformité. Pour exprimer le gradient de pression suivant la noitnale à une face, une approximation à deux points entre les deux mailles adjacentes est utilisée (schémas numériques où l'approximation des flux est à deux points). Cela suppose que pour chaque maille, un centre de maille (ou point de discrétisation) doit être défini. Dès lors, une telle approximation n'est acceptable que si la droite joignant les centres de deux mailles adjacentes est orthogonale à leur face commune. Cette propriété est appelée orthogonalité du maillage. De la propriété précédente, il découle immédiatement que les mailles sont convexes. Bien qu'en théorie les points de discrétisations puissent être situés à l'extérieur de leur maille, la résolution des différentes inconnues du problème d'écoulement impose de les conserver dans leur maille. On parle alors de maille auto-centrée et de la propriété d'auto-centrage du maillage. La méthode est présentée dans le cadre particulier du maillage d'un réservoir traversé par un puits. Ainsi, à partir d'un maillage de réservoir de type CPG, et de maillages de puits structurés bien connus des spécialistes, la méthode selon l'invention permet de générer un maillage hybride en trois dimensions admissible au sens des volumes finis. Les méthodes classiques pour construire un maillage hybride ne pouvant pas s'appliquer à un maillage de réservoir de type CPG, la première étape consiste à déformer localement le maillage de réservoir de type CPG en un maillage cartésien non uniforme. Ces défonnations locales de mailles correspondent au passage d'un repère dit CPG à un repère dit Cartésien : les sommets des mailles du maillage CPG de réservoir étant définies dans le repère CPG , et les sommets des mailles du maillage cartésien étant définies dans le repère Cartésien . L'idée est ensuite de quantifier cette déformation pour l'appliquer au maillage de puits. Les deux maillages ainsi déformés et décrits dans le repère Cartésien , il est alors possible d'appliquer toutes méthodes connues pour générer un maillage hybride. Enfin, la dernière étape consiste à déformer ce maillage hybride pour revenir au repère CPG . Après le report du maillage hybride dans le repère CPG , les cellules du diagramme de puissance obtenues possèdent généralement des faces courbes (non planaires). Une procédure d'optimisation peut donc être nécessaire pour rétablir au mieux la planarité des faces, tout en respectant les propriétés relatives aux volumes finis, et en particulier l'orthogonalité. Remarque: le tende Cartésien qualifiant le repère Cartésien fait référence au maillage cartésien non uniforme. Ainsi, le repère Cartésien est le repère dans lequel on exprime les coordonnées du maillage cartésien non uniforme. De même, le repère CPG est le repère dans lequel on exprime les coordonnées du maillage CPG. 1) Déformation quantifiée du maillage de réservoir de type CPG La première étape consiste à déformer le maillage de réservoir de type CPG en un maillage cartésien non uniforme et à quantifier cette déformation par une fonction 5 de déformation. Cette déformation peut être réalisée de façon globale comme décrit ultérieurement, mais il peut être avantageux de ne réaliser cette déformation que dans les zones de transition, c'est-à-dire dans des zones restreintes entre le maillage de réservoir et les maillages de puits. Cette étape correspond au passage d'une description du maillage CPG dans le repère CPG au repère Cartésien . Le maillage CPG étant cartésien non uniforme dans le repère Cartésien . Cette déformation, qui engendre donc la création d'un repère Cartésien , se fait en projetant la grille CPG du réservoir sur une grille cartésienne non uniforme. Chaque maille du nouveau maillage est alors définie par les longueurs moyennes des mailles CPG dans les trois directions X, Y et Z de l'espace: Soient NX, Ny et Nz le nombres de mailles du maillage CPG dans les trois directions de l'espace, et soient TabX(i), TabYO), TabZ(k), les coordonnées des sommets d'indice i, j et k, du maillage dans le repère Cartésien V j, k), 1 _ Soient TabX(1: Nx-+1), TabY(1: Ny±1) et TabZ(1: Nz+1) trois tableaux destinés à stocker les coordonnées des sommets de la grille cartésienne. Alors, les procédures suivantes permettent de les déterminer: 13 Procédure: ConstruireTabX() TabX(1) = 0; pour i = 1 à Nx faire TabX(i+1) = 0; pour j = 1 à Ny+1 faire pour k = 1 à NZ+1 faire soit A le sommet d'indice (i, j, k) ; soit B le sommet d'indice (i+1, j, k) TabX(i+1) = TabX(i+1) + ABII; fin pour fm pour TabX(i+1) = TabX(i+l) / ((Ny+l) x (NZ+ 1)) ; TabX(i+1) = TabX(i+l) + TabX(i) ; fin pour De façon équivalente dans la direction Y: Procédure: ConstruireTabY() TabY(1) = 0; pour j = 1 à Ny faire TabY(j+1) = 0; pour i = 1 à Nx+1 faire pour k = 1 à NZ+1 faire soit A le sommet d'indice (i, j, k) ; soit B le sommet d'indice (i, j+1, k) ; TabY0+1) = TabY(j+1) + IIAB I; fin pour fin pour TabY(j+1) = TabYO+1) / ((Nx+1) x (NZ+1)) ; 30 TabYO+1) = TabY(j+l) + TabYûj) ; fin pour Et enfin, de façon équivalente dans la direction Z: Procédure: ConstruireTabZ() TabZ(1) = 0; pour k = 1 à Nz faire TabZ(k+1) = 0; pour i =1 à Nx ±1 faire pour j = 1 à Ny+1 faire soit A le sommet d'indice (i, j, k) ; soit B le sommet d'indice (i, j, k+l) ; TabZ(k+1) = TabZ(k+1) + I AB) ; fm pour fin pour TabZ(k+1) = TabZ(k+1) / ((N, ±1) x (Ny+1)) ; TabZ(k+1) = TabZ(k+1) + TabZ(k) ; fin pour A titre d'illustration, la figure 1 montre un réservoir CPG décrit dans le repère CPG , et la figure 2 illustre le même réservoir décrit dans le repère Cartésien . Ce dernier maillage est alors représenté par une grille cartésienne non uniforme. Ce passage du repère CPG au repère Cartésien permet donc de déformer localement des mailles du maillage de réservoir CPG. Cette déformation peut être réalisée de façon globale, c'est-à-dire appliquée à l'ensemble des mailles du maillage de réservoir, ou réalisée de façon locale, c'està-dire appliquée à une partie seulement des mailles du maillage de réservoir. Il peut par exemple être avantageux de n'appliquer une déformation que dans la partie nécessaire à la construction du maillage de transition, c'est-à-dire dans des zones restreintes entre le maillage de réservoir et les maillages de puits. Après avoir déformé le maillage de type CPG en un maillage cartésien non uniforme en déplaçant les sommets des mailles, c'est-à-dire en passant du repère CPG au repère Cartésien , cette défolmation doit être quantifiée. En effet, le passage du maillage de puits du repère CPG au repère Cartésien ou bien encore, le passage du maillage de transition du repère Cartésien au repère CPG , est défini par la déformation induite par le passage de la grille CPG de réservoir dans le repère CPG à la grille cartésienne du réservoir dans le repère Cartésien . Cette défoiination est locale et est définie au niveau de chaque maille hexaédrique du réservoir. Pour ce faire, pour chaque (dans le cas d'une déformation globale) maille du maillage CPG, on définit une fonction de déformation O. Cette fonction permet de passer d'un repère à un autre, c'est-à-dire de déterminer les coordonnées des sommets dans le repère CPG à partir des coordonnées de ces mêmes sommets dans le repère Cartésien . Comme l'illustre la figure 3, cette fonction de déformation transforme un parallélépipède rectangle H (de sommets Pi) en un hexaèdre quelconque fi (de sommets P). Pour guider le choix sur la construction d'une telle fonction, on introduit la propriété de l'identité des sommets qui dit quel'image d'un sommet de H est un sommet de H Soit H un parallélépipède rectangle de longueurs a, b, c (figure 3) et défini par les huit sommets P1 A p, suivants: a b c\ 2 2 2, (ab c\ 2 2 2, c \ / a b c\ (ab +,+b_c P4 = 2 2 2' 2, 2 2 c P7_ +a,+b,+c (ab b c \ P$_ 2 2 2 2, 2+2+2, Ps = ab2' 2' a _b Alors, une solution possible au problème de quantification de la déformation consiste à définir la fonction de déformation cl) suivante: s s (D(P)=(D(x, y, z)=E Nr (x, y, z) Pi" =E Ni (x, y, z) r=i où x, y et z varient dans les intervalles --a a ' r b b 2 2 L 2 2 cc 22 et Ni sont huit et fonctions telles que: N,(P)=Nr(x,y,z)= 01 si P=Pi si P=Pj avec j i Plus en détails, les fonctions Ni (1 Elle est utilisée directement pour transporter les sommets du maillage de transition du repère Cartésien au repère CPG , et indirectement pour transporter les sommets du maillage de puits du repère CPG au repère Cartésien . Remarque: la fonction peut également s'écrire sous la forme (01,02,03) avec: s (I) (x, y, z)=l Ni (x, y, z)'x; i=l s (x, y, z)=l N; (x, y, z) '1'r,_l s (1) 3 (x, y, z)=l Ni (x, y, z ..' i=l ce qui peut être très utile pour exprimer son Jacobien: ao, ao, ao, ax ay az a02 a02 a 2 ax ay az 00 3 a^:I) 3 50 ax ay az, JÇ,,=D _ A partir de la fonction de défoimation (D, pour transporter un point P du maillage du puits ou du maillage de transition d'un repère A à un repère B, on réalise les étapes suivantes: É on recherche la maille H du réservoir dans le repère A qui contient le point 5 P; É on définit une fonction de déformation rP (0 ou 0-I) qui transforme tout point de la maille H du repère A à la maille correspondante dans le repère B; É on applique cette fonction de déformation au point P. Les étapes principales de cette méthode sont donc des étapes de localisation (pour trouver la maille du réservoir contenant un point donné), et des opérations de défolmation (pour passer d'un repère à l'autre). Cependant, les mailles CPG du réservoir ayant des faces non planaires, trouver la maille hexaédrique H contenant le point P peut être très difficile à réaliser, en particulier pour les points qui sont situés à proximité d'une face. Une solution à ce problème consiste alors à créer un maillage virtuel tétraédrique du réservoir puis à trouver le tétraèdre virtuel qui contient le point P. Création d'un maillage virtuel tétraédrique du réservoir Le principe consiste à diviser chaque maille hexaédrique du réservoir en six tétraèdres de telle sorte que le maillage global soit conforme. Cette décomposition est indépendante, unique et permet de créer "au vol" le maillage virtuel tétraédrique de chaque maille. 5, 6, 7, 8) les huit sommets d'un hexaèdre, alors par convention, Soit (1, 2, 3, 4, on le divise en six types de tétraèdres suivant le schéma suivant: tétraèdre [1] : (1) (2) (6) (7) tétraèdre [2] : (1) (6) (5) (7) tétraèdre [3J: (1) (5) (8) (7) tétraèdre [4J: (1) (3) (2) (7) tétraèdre [5J: (1) (4) (3) (7) tétraèdre [6J: (1) (8) (4) (7) A chaque tétraèdre K, on associe, en plus des indices de ses quatre sommets, un type (un entier compris entre 1 et 6) ainsi que les indices de la maille hexaédrique qui le contient. Ces deux informations supplémentaires peunettent alors de "calculer au vol" les quatre voisins de K. Par exemple, si K est le tétraèdre [1] de la maille (i) (1) (k), alors ses quatre voisins sont: voisin [1] : tétraèdre [3] de la maille (i+1) 0) (k) voisin [2] : tétraèdre [2] de la maille (i) 0) (k) voisin [3] : tétraèdre [4] de la maille (i) (j) (k) voisin [4] : tétraèdre [5] de la maille (i) (j-1) (k) Recherche du tétraèdre virtuel contenant le point P Soit P un point donné contenu dans le réservoir (par exemple un sommet du maillage de puits), alors la recherche du tétraèdre virtuel contenant le point P se fait 10 comme suit: É trouver le sommet Q du réservoir le plus proche du point P en utilisant une technique de type "bucket sort" par exemple; É créer le maillage virtuel tétraédrique d'une des mailles du réservoir, notée H, ayant Q comme sommet; É à partir d'un tétraèdre virtuel Ko, Ko c H, parcourir le maillage virtuel tétraédrique du réservoir en utilisant un critère de visibilité (une face f est visible du point P si la puissance de P par rapport à l'hyperplan support de f est positif), jusqu'à aboutir au tétraèdre K contenant le point P. Deux tétraèdres consécutifs dans le parcours ont en commun une face dont l'hyperplan support sépare le premier tétraèdre du point P. Dans ce cas, le parcours n'est pas unique, il n'est pas bien défini et peut être cyclique sans jamais atteindre le tétraèdre contenant le point P. Pour éviter cette situation, on peut considérer d'une manière "aléatoire" l'une des faces du tétraèdre courant, dont l'hyperplan support sépare le tétraèdre du point P, si un choix est possible. Comme il existe toujours un tel parcours, l'algorithme converge. La déformation du maillage CPG en un maillage cartésien uniforme, quantifiée par la fonction 0, est ensuite appliquée au maillage de puits. 2) Déformation du maillage de puits par application de la fonction de défoimation inverse 0-1 On déforme ensuite le maillage de puits, en exprimant les coordonnées de ses sommets dans le repère Cartésien , à l'aide de ladite fonction de déformation O. La construction du maillage de puits dans le repère Cartésien comporte, pour 10 chaque sommet P, les étapes suivantes: - on recherche les coordonnées, dans le repère CPG , des sommets de la maille H du maillage de type CPG qui contient le sommet P; - on définit la fonction de défoilnation inverse 0-1, qui définie les coordonnées dans le repère Cartésien . - on applique cette fonction de déformation inverse 0-1 au point P. La fonction de déformation inverse 0-1 ne pouvant pas être décrite de manière analytique, on se ramène à un problème de minimisation que l'on résout par une approximation au sens des moindres carrés. Soit P(.z, , z) un point inclus dans un hexaèdre quelconque H Le problème à résoudre consiste à définir le point P(x, y, z) inclus dans le parallélépipède rectangle H tel que: 1 (P) = P (0 étant la fonction de déformation définie précédemment) Pour cela, on peut minimiser la norme de: d (P)=d (x, y, z)= ce qui revient à annuler le gradient de d: ao, (P) ao (P) ao, (P) T ax ay az a02 (P) aCD 2 (P) a02 (P) ax ay az ao 3 (P) ao 3 (P) ao 3 (P) ax ay az, où JÇa est le Jacobien de O. Pour annuler le gradient de d et donc résoudre ce problème de minimisation, nous proposons d'utiliser un algorithme itératif de type Newton-Raphson qui consiste à suivre la pente et la courbure de la fonction d pour descendre vers son minimum: Procédure: Newton-Raphson() soit Po un point du repère Cartésien situé à l'intérieur de la maille H; soit e la précision désirée; soit P=P0 (V2d(P)) ÉVd(P) ; Od (P)=J; (P) É (O(P) -1$ tant que >e faire PPo Po=P; P=Po (v2d(P))' .Vd(P) ; fin tant que retourner P; où \72d est le Hessien de d: ra2d(P) a2d(P) a2d(P) a2x axay axaz a2d(P) a2d(P) a2d(P) ayax a2y ayaz a2d(P) a2d(P) a2d(P) azax azay a2z, A la convergence de l'algorithme, le point P obtenu est le point qui minimise la norme de d. Il est donc choisi comme étant l'image de P à travers la fonction 0-I. A titre d'illustration, la figure 4 présente le maillage du puits dans le repère CPG et la figure 5 présente le même maillage obtenu dans le repère Cartésien , en utilisant la fonction de déformation inverse-1. La section du puits est circulaire dans le repère CPG et elliptique dans le repère Cartésien . Hd (P)=V2d(P)= Remarque: Dans cet exemple, l'algorithme de Newton-Raphson converge au bout de trois ou quatre itérations en prenant Po au milieu de la maille H. 3) Construction d'un maillage hybride dans le repère Cartésien Les deux maillages ainsi déformés et décrits dans le repère Cartésien , il alors possible d'appliquer toutes méthodes connues pour générer un maillage hybride dans ce repère Cartésien . On peut de façon avantageuse utiliser la méthode décrite dans la demande de brevet EP 05 291 047 8. Cette méthode permet de générer un maillage hybride en combinant des maillages structurés et des maillages non structurés. Le maillage hybride est réalisé en associant un premier maillage structuré pour mailler le réservoir à des deuxièmes maillages structurés pour mailler des zones autour des puits ou des failles. Selon cette méthode, on génère dans un premier temps de manière entièrement automatique, une cavité de taille minimale permettant aux mailles du maillage de transition d'avoir une taille intermédiaire entre la taille des mailles du premier maillage et la taille des mailles des deuxièmes maillages. Puis, on construit un maillage de transition répondant aux contraintes du schéma numérique utilisé pour la simulation des écoulements de fluide au sein du réservoir. Enfin, on améliore la qualité du maillage de transition en l'optimisant sous contrôles de qualité au sens du schéma numérique, dans le but de définir un maillage de transition parfaitement admissible au sens du schéma numérique choisi. 4) Déformation du maillage hybride par application de la fonction de déformation 1 L'étape suivante consiste à déformer le maillage hybride du repère Cartésien 25 pour revenir au repère CPG , en appliquant les étapes suivantes pour chaque sommet P: É rechercher la maille H du réservoir (dans le repère Cartésien ) qui contient le point P; 2891383 22 É définir la fonction de déformation (D qui transforme tout point de la maille H du repère Cartésien à la maille correspondante dans le repère CPG ; É appliquer cette fonction de déformation (D au point P. La fonction de déformation 0D utilisée est la même que celle déterminée en chaque maille à l'étape 2. 5) Optimisation du maillage hybride Optimiser un maillage au regard d'un certain critère est une opération fréquemment pratiquée avec différents objectifs. Les applications d'une telle optimisation de maillage sont en effet nombreuses. En particulier, l'optimisation en tant que telle est intéressante car la qualité (la convergence des schémas, la précision des résultats) des solutions numériques associées aux n uds d'un maillage dépend, à l'évidence, de la qualité de celui-ci. A ce titre, la méthode selon l'invention comprend, en fin de processus de génération de maillage hybride, une étape d'optimisation qui consiste à améliorer la qualité du maillage. De par sa construction, le maillage de transition généré possède quelques particularités. En premier lieu, dans le repère Cartésien , le maillage possède des propriétés que l'on a imposées (en appliquant une méthode telle que celle décrite dans la demande de brevet EP 05 291 047 8) à savoir: la conformité, l'orthogonalité duale et l'auto-centrage. De plus, les mailles du maillage de transition, qui sont des cellules d'un diagramme de puissance, sont par définition convexes. Le maillage est donc admissible au sens des volumes finis. Dans le repère CPG , le maillage de transition a subi une déformation locale imposée par la fonction (D; il ne possède donc plus la propriété d'orthogonalité duale telle que définie dans le repère Cartésien . Cette transformation locale peut aussi être vue comme un changement de métrique. La métrique M en un point P s'exprime alors: M(P)= (od (P)) od (P) oû est la fonction de déformation définie précédemment. En considérant cette nouvelle métrique dans le repère CPG , la normale n à une face F du maillage de transition est alors définie par: n=0el)(G) n où n est la normale à la face F dans le repère Cartésien , G est le barycentre de F 5 dans ce même repère et 1 est la fonction de déformation. Elle transfonne G en G, le barycentre de F dans le repère CPG . La nolmale à une face est utilisée pour le calcul des flux par une méthode des volumes finis, ainsi que pour définir un critère d'orthogonalité. Ainsi, les algorithmes d'optimisation, décrits par exemple dans la demande de brevet EP 05 291 047 8, qui consistent à supprimer et/ou à dilater les petites arêtes du maillages de transition sous contrôle d'admissibilité au sens des volumes finis sont directement applicables ici, de même que l'algorithme de fusion des sommets proches et l'algorithme de bougé des sites vers le centre de masse des cellules correspondantes. La seule différence se situe au niveau de la définition du contrôle d'orthogonalité qui, comme pour celle du critère d'orthogonalité, nécessite d'utiliser la nouvelle expression de la normale définie dans le repère CPG . Cela demande par conséquent de gérer en permanence les coordonnées des sommets du maillage de transition dans le repère Cartésien et dans le repère CPG . Aussi, lorsqu'un sommet est supprimé ou modifié dans le repère CPG , il doit être supprimé ou modifié dans le repère Cartésien . Les différents critères de qualité présentés dans la demande de brevet EP 05 291 047 8 sont pour la plupart directement réutilisables ici. En particulier, les critères de qualité en forme QF et de planarité Qp sont les mêmes que dans le cas cartésien. Ces critères de qualité sont adapté pour mesurer la qualité de cellules (ou mailles) polyédriques. Ils sont définis de la façon suivante: critère de qualité en forme QF La première mesure de qualité QF d'une maille V est donnée par: QF(V)=11 in - l \ i=l,n r où n est le nombre d'arête, 11 est la longueur de la ième arête de la maille et h est la longueur de référence associée à V. Cette longueur h est égale à la longueur moyenne des arêtes de contrainte associées à V. Ces arêtes de contraintes sont les arêtes des quadrilatères de contrainte partagés par V. Cette qualité mesure parfaitement la forme ou l'aspect de l'élément en fonction des tailles de références du réservoir et du puits. On notera que sa valeur peut varier de 0, la maille dégénérée ayant une arête nulle, à 1, la maille polyédrique régulière. critère de planarité Qp Ce critère spécifique à la 3D est utilisé pour mesurer la planarité des faces du maillage de transition. Soit F la face définie par les sommets {Al...Ans} et soit G le barycentre de cette face. Si on décompose F en ns triangles Ti = (G,A1, Al+1)1=ins, la mesure de sa planarité Qp (en degrés) est donnée par: Q(F) = maX i=l.. nsar cosl n.nT * 180, où n est la normale à la face et nT. est la noiiiiale au triangle Ti. On notera que Qp varie de 0 pour une face parfaitement plane à 90 pour une face dégénérée. La planarité Qp d'une maille du maillage de transition V est alors définie par la planarité maximale de ses faces, elle s'exprime par: QP(V) =111âX.QP(V) FEV - un critère d'orthogonalité Qo Ce critère permet de mesurer l'orthogonalité du maillage de transition en calculant l'angle (en degrés) défini entre le segment qui relie les sites de deux mailles voisines et le plan délimité par leur face commune. Ce critère d'orthogonalité Qo doit être redéfini: il doit en effet tenir compte de la nouvelle expression de la normale telle que définie précédemment. Plus en détails, si F est une face polygonale à ns côtés, la mesure de son orthogonalité Qo est donnée par: PQ nF PQ Qo (F)=aresin où P et Q sont les sites des deux mailles situées de part et d'autre de F et nF est la normale à la face F dans le repère CPG : nF =Vço(G) nF avec fi, la normale à la face F dans le repère Cartésien , G le barycentre de F dans ce même repère et rP la fonction de transport qui transforme G en G, le barycentre de F dans le repère CPG . L'orthogonalité Qo d'une maille du maillage de transition V est alors définie par l'orthogonalité minimale de ses faces, elle s'exprime par: Qo (v) =111ll1 Qo (F) FeY Problèmes de planarité des faces De par sa construction, le maillage de transition généré possède une seconde particularité : la déformation imposée par la fonction (D étant locale, les faces du maillage de transition ne sont plus nécessairement planes. Un algorithme de correction peut donc être mis en place pour rétablir cette planarité. Les maillages de transitions générés dans un repère Cartésien possèdent généralement des faces qui sont courbes (i.e. non planaires). Celles-ci peuvent avoir deux origines: É des problèmes de conformité dus à la présence de quadrilatères non cocycliques sur la frontière des puits déviés (dans le repère Cartésien ), É l'utilisation d'une fonction d'interpolation trilinéaire qui est locale et différente pour chaque sommet du maillage de transition. Or, ceci peut impliquer des instabilités dans les calculs numériques et par 25 conséquent être néfaste à la simulation numérique des écoulements. 2891383 26 Pour résoudre ce problème, l'invention propose de déplacer les sommets des faces du maillage de transition pour les rendre planaires. Le maillage de transition final sera alors admissible au sens des volumes finis. On peut par exemple utiliser un algorithme de bougé itératif qui consiste à projeter les sommets des faces du maillage de transition sur leur plan moyen. Chaque sommet étant associé à plusieurs faces, il est projeté pas à pas sur chacune de ces faces en favorisant la face qui a la plus mauvaise planarité. L'amélioration de la planarité d'une face pouvant entraîner une dégradation de la planarité et de l'orthogonalité des autres faces, un contrôle d'orthogonalité et de planarité est utilisé pour valider chaque déplacement. Soit np le nombre de sommets du maillage de transition et soit n le nombre d'itérations souhaité, alors l'algorithme mis en place est le suivant: Procédure: rendrePlanaire() pour i = 1 à n faire pour j = 1 à np faire soit P le jenie sommet du maillage de transition; déterminer Fk (1 Sk _QP(Fk) k=1 si toutes les faces appartenant à la boule du sommet P sont orthogonales et planaires en remplaçant P par P* faire remplacer P par P; fin si fin pour fin pour TabP(k)=P n; nf Qp (Fk) x TabP(k) calculer P*= k ' Plus précisément, pour chaque sommet P du maillage de transition, on recherche l'ensemble des faces qui appartiennent à la boule de ce sommet. P est alors projeté sur chacune de ces faces en donnant plus d'importance aux faces qui ont une mauvaise planarité (on utilise Qp(Fk) pour réaliser cela). Si la planarité et l'orthogonalité de ces faces est meilleure après modification, on remplace P par P*. On réitère alors l'opération aux sommets suivants. Le maillage hybride ainsi généré peut être directement utilisé dans un simulateur d'écoulements. Ainsi, la méthode selon l'invention permet de simuler des profils de production de gaz ou de pétrole, afin de juger de la rentabilité d'un gisement, de valider ou d'optimiser la position des puits assurant le fonctionnement de l'exploitation. La méthode permet ainsi d'estimer les répercutions d'une modification technologique ou stratégique sur la production d'un gisement (choix des emplacements des nouveaux puits à forer, optimisation et choix lors de la complétion des puits, ...). La méthode comporte la génération d'un maillage hybride en trois dimensions à partir de maillages de type CPG et de maillages structurés tels que des maillages radiaux, de façon a représenter finement la structure et le comportement d'un milieu hétérogène traversé par au moins une discontinuité géométrique. Ce maillage hybride permet la prise en compte de phénomènes physiques ayant lieu à proximité de discontinuités géométriques, comme des puits ou des fractures, lors des simulations de réservoir qui permettent de caractériser les écoulements de fluides. Ce maillage est d'une part, adapté à la complexité de la géométrie de la structure géologique étudiée, et d'autre part, aux directions radiales des écoulements au voisinage des puits, dans les zones de drainage. Enfin le maillage hybride généré selon l'invention est admissibles au sens des volumes finis: il possède les propriétés de conformité, d'orthogonalité, de convexité et d'auto-centrage. Selon la méthode, le maillage hybride ainsi généré est utilisé dans un simulateur d'écoulements, pour modéliser les déplacements de fluides dans le milieu, en redéfinissant la notion de normalité entre les faces des mailles du maillage. Cette notion est également utilisée pour définir un critère d'orthogonalité nécessaire à l'optimisation. La méthode pour générer le maillage hybride a été utilisée dans le cadre de l'évaluation d'un gisement pétrolier. Il est cependant évident qu'une telle technique de construction de maillage hybride peut être utilisée dans tous domaines techniques nécessitant l'utilisation de maillages de types différents (industrie automobile, aéronautique,...) | - Méthode pour évaluer des écoulements de fluides au sein d'une formation hétérogène, traversée par une ou plusieurs discontinuités géométriques, comprenant la génération d'un maillage hybride à partir d'un maillage de type CPG et de maillages structurés.- La première étape consiste à déformer localement un maillage de type CPG en un maillage cartésien non uniforme. Ces déformations locales de mailles correspondent au passage d'un repère dit «CPG» à un repère dit «Cartésien» défini par la déformation. Ces déformations sont ensuite quantifiées et appliquées aux maillages structurés pour passer au repère «Cartésien». On génère ensuite, dans le repère «Cartésien», un maillage hybride à partir des deux maillages ainsi déformés. Enfin, on déforme ce maillage hybride pour revenir au repère «CPG», avant d'améliorer la qualité du maillage en l'optimisant sous contrôles de qualité au sens du schéma numérique.- Applications à des simulateurs pour gisements d'hydrocarbures par exemple. | 1) Méthode pour évaluer, en accord avec un schéma numérique défini, des écoulements de fluides dans un milieu hétérogène traversé par au moins une discontinuité géométrique, à partir d'un maillage hybride dont la génération comporte la formation d'au moins un premier maillage structuré de type CPG pour mailler au moins une partie du milieu hétérogène, la folination d'au moins un second maillage structuré pour mailler au moins une partie de ladite discontinuité géométrique, lesdits maillages étant constitués de mailles définies par leurs sommets repérés par leur coordonnées dans un repère dit CPG , la méthode étant caractérisée en ce qu'elle comporte les étapes suivantes: - on déforme au moins une partie dudit maillage de type CPG en un maillage cartésien non uniforme dont les sommets sont alors repérés par leur coordonnées dans un repère dit Cartésien ; - on définit, pour chaque maille déformée dudit maillage CPG, une fonction de déformation (D permettant de déterminer des coordonnées de sommets dans ledit repère CPG à partir des coordonnées de ces mêmes sommets dans ledit repère Cartésien ; - on déforme ledit second maillage en exprimant les coordonnées de ses sommets dans ledit repère Cartésien , à l'aide de ladite fonction de déformation (D; - on génère dans ledit repère Cartésien un maillage hybride, en construisant un maillage de transition conforme entre ledit maillage cartésien et ledit second maillage après déformation; on déforme le dit maillage hybride en exprimant les coordonnées de ses 25 sommets dans le repère CPG , à l'aide de ladite fonction de déformation (D; - on définit au moins un critère de qualité par rapport audit schéma numérique et à l'aide d'une normale n à une face F du maillage de transition, ladite normale étant définie à partir de ladite fonction de déformation (D; - on optimise ledit maillage hybride dans le repère CPG à partir dudit critère de qualité. 2891383 30 2) Méthode selon la 1, dans laquelle on exprime les coordonnées des sommets dudit second maillage dans ledit repère Cartésien , en réalisant les étapes suivantes: - on recherche les coordonnées, dans le repère CPG , des sommets de la 5 maille Hdudit maillage de type CPG qui contient le sommet P; - on définit une fonction de déformation inverse 0-1 qui définie lesdites coordonnées dans ledit repère Cartésien , à partir d'une technique itérative d'optimisation et de ladite fonction de déformation; - on applique cette fonction de déformation inverse 0-1 au point P. 3) Méthode selon la 2, dans laquelle ladite technique itérative d'optimisation est de type Newton Raphson. 4) Méthode selon l'une des 2 et 3, dans laquelle la recherche de la maille H qui contient le point P comporte la création d'un maillage virtuel tétraédrique à partir dudit maillage de type CPG. 5) Méthode selon la 4, dans laquelle la recherche de la maille fi qui contient la point P comporte la recherche du tétraèdre virtuel contenant le point P. 6) Méthode selon la 5, dans laquelle la recherche du tétraèdre virtuel contenant le point P comporte l'utilisation d'une technique de type bucket 20 sort . 7) Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle ladite partie dudit maillage de type CPG déformée correspond à une zone restreinte entre ledit premier maillage et ledit second maillage, dans laquelle on construit ledit maillage de transition. 8) Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle les coordonnées des sommets des mailles du maillage de type CPG dans ledit repère Cartésien sont déterminées à partir de la distance moyenne entre deux sommets d'une maille dans le repère CPG . 9) Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle on génère ledit maillage hybride en tenant compte d'au moins une des contraintes suivantes: conformité, convexité, orthogonalité et autocentrage des mailles. 10) Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle la 5 normale n à une face F dudit maillage de transition est définie de la façon suivante: n=0O(G) É n oû n est la normale à la face F dans ledit repère Cartésien , G est le barycentre de F dans ce même repère et Ï est la fonction de déformation. 11) Méthode selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'optimisation dudit maillage hybride est réalisé sous contrôle de critères de qualité au sens dudit schéma numérique, pour améliorer la régularité en forme dudit maillage hybride. 12) Méthode selon la 11, caractérisée en ce que les contrôles de critères de qualité sont définis de la façon suivante: contrôle d'orthogonalité : une maille de transition est dite orthogonale si son orthogonalité est supérieure ou égale à un seuil fixé, l'orthogonalité étant définie à partir de la normale n à une face F du maillage de transition. - contrôle de planarité : une maille de transition est dite planaire si sa planarité est inférieure ou égale à un seuil fixé. - contrôle d'auto-centrage: une maille est dite auto-centrée si son site est à l'intérieur de celle-ci. 13) Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle les faces des mailles des maillages de transition sont rendues planes sous contrôle d'orthogonalité et de planarité, en déplaçant les sommets de ces faces par projection itérative des sommets des faces du maillage sur leur plan moyen. 14) Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle on déteilnine les écoulements de fluide dans ledit milieu à partir d'un simulateur d'écoulements et à l'aide de ladite normale n. | G | G06,G01 | G06T,G01V | G06T 17,G01V 1,G01V 9 | G06T 17/20,G01V 1/30,G01V 9/00 |
FR2890929 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF DE CONTROLE D'UN ORGANE DE FREINAGE OU DE MISE EN MOUVEMENT AUXILIAIRE POUR INSTALLATION DE TRANSPORT A CABLE | 20,070,323 | Domaine technique de l'invention L'invention concerne un procédé de contrôle d'un organe de freinage ou de mise en mouvement auxiliaire pour une installation de transport à câble entraînant des véhicules, ledit câble s'étendant en boucle fermée entre au moins deux poulies dont l'une au moins est motrice par des moyens d'entraînement comportant un moteur principal, ledit organe étant destiné à transmettre un couple à la poulie motrice. L'invention porte également sur un dispositif permettant la mise en oeuvre du 15 procédé ci-dessus. État de la technique Le contrôle d'un organe de freinage ou de mise en mouvement auxiliaire pour une installation de transport à câble est imposé par les règlements administratifs. Ce contrôle doit être réalisé par des essais réels selon une périodicité définie, classiquement tous les ans. Les installations de transport à câble, par exemple du type aérien (télécabines, télésièges) ou du type funiculaire, sont obligatoirement équipées d'un frein de sécurité appelé aussi frein 2 palliant une défaillance des moyens d'entraînement du câble, et d'un frein de service appelé aussi frein 1. Généralement, le frein de sécurité agit directement sur la poulie motrice, et le frein de service sur l'arbre de sortie du moteur principal. Un réducteur est interposé entre ce dernier et la poulie motrice. Dans certains cas, le frein de service agit sur l'arbre de sortie du réducteur ou sur la poulie motrice. L'entrée du réducteur peut aussi être entraînée par un moteur de secours ou un moteur auxiliaire, par exemple à énergie thermique, pour se substituer au moteur principal en cas de défaillance. L'invention concerne le domaine du contrôle d'un organe de freinage ou de mise en mouvement auxiliaire. Ces organes sont destinés à transmettre directement ou indirectement un couple à la poulie motrice. Dans la plupart des cas, ces organes sont constitués par le moteur de secours auxiliaire, le frein de service et io le frein de sécurité. Actuellement, ce contrôle se pratique avec des essais réels durant lesquels on vérifie le bon fonctionnement de ces organes. Par exemple, pour le cas des freins de l'installation de transport, des charges sont installées dans les véhicules entraînés par le câble pour simuler les conditions habituelles de chargement. On installe alors dans chaque véhicule une série de charges de 80 kg correspondant par exemple à la capacité de chaque véhicule. L'installation est mise en service jusqu'à un régime stabilisé de fonctionnement, puis les freins en cours de contrôle sont actionnés. Le temps d'arrêt de l'installation doit alors être compris entre deux valeurs extrêmes prédéterminées pour correspondre à un fonctionnement normal et sécurisé. Dans le cas du contrôle de frein sur dévirage, l'installation chargée est mise en service en marche arrière jusqu'au régime stabilisé correspondant dans ce cas au seuil de vitesse de dévirage. Suivant les règlements administratifs, ces essais peuvent être réalisés avec un chargement total de la ligne inférieur à sa capacité maximale. On comprend bien que ces contrôles sont fastidieux, car ils nécessitent la mise en place d'une grande quantité de charges, ce qui est long, difficile et coûteux. Ce problème devient majeur à cause de la fréquence élevée des contrôles imposée par les règlements administratifs. Lors du contrôle du fonctionnement du moteur de secours, on vérifie la capacité de ce dernier à tracter la charge totale maximale en terme d'accélération depuis l'état d'arrêt de l'installation, et en terme de vitesse stabilisée. Ce contrôle implique également la mise en place de charges, et présente donc les mêmes inconvénients que le contrôle des freins de l'installation. Objet de l'invention L'invention a pour but de pallier à ces inconvénients en proposant un procédé de contrôle d'un organe de freinage ou de mise en mouvement auxiliaire pour une installation de transport à câble, permettant de faciliter l'étape proprement dite du contrôle, et de diminuer le temps nécessaire à sa réalisation. Selon l'invention, ce but est atteint par le fait qu'il comprend les étapes successives suivantes: a) à partir d'un régime stabilisé de l'installation, on détermine une courbe représentative de la variation de vitesse des véhicules lorsque l'organe se trouve dans un état normal actif, les véhicules étant en charge et le moteur principal n'étant pas alimenté ; b) on détermine la valeur du couple instantané à transmettre à la poulie motrice pour reproduire au niveau de la poulie motrice les effets de l'inertie et/ou du couple résistant dus, pendant l'étape a), aux charges installées dans les véhicules; c) à partir du même régime stabilisé de l'installation que pour l'étape a), on actionne l'organe vers son état actif pour réaliser son contrôle lorsque les véhicules sont à vide, et on pilote simultanément le moteur principal pour obtenir un couple égal à chaque instant à la valeur déterminée dans l'étape b). Le type de régime stabilisé dépend de l'organe en cours de contrôle. Par exemple, pour le contrôle d'un frein de l'installation de transport, le régime stabilisé initial pour les étapes a) et c) du procédé de contrôle correspond à un régime stabilisé au cours duquel la vitesse de défilement des véhicules est constante, ou alors le seuil de dévirage de l'appareil. Par contre, pour le contrôle du moteur de secours, le régime stabilisé initial pour les étapes a) et c) du procédé de contrôle correspond au régime d'arrêt de l'installation, c'est-à-dire au cours duquel la vitesse des véhicules est nulle. On comprend bien que le contrôle proprement dit du fonctionnement de l'organe de freinage ou de mise en mouvement auxiliaire est grandement facilité car il se pratique à vide et il n'est pas nécessaire de disposer des charges dans les véhicules de l'installation, contrairement à l'art antérieur. En effet, lors du contrôle proprement dit, c'est-à-dire pendant l'étape c) du procédé conforme à l'invention, les effets de l'inertie et/ou du couple résistant dus aux charges habituellement installées dans les véhicules sont reproduites au niveau de la poulie motrice par une action adéquate du moteur principal. Tous les problèmes liés à la manutention de ces charges sont supprimés. L'invention porte également sur un dispositif de mise en oeuvre du procédé comprenant un dispositif de commande agissant sur un convertisseur statique d'une part intercalé entre le moteur principal et la source d'énergie, et d'autre part géré par un automate de contrôle/commande communiquant avec ledit dispositif de commande, ledit dispositif de commande étant apte à : - acquérir et traiter des signaux représentatifs de la vitesse de rotation de la poulie motrice et de la valeur du couple délivré par le moteur principal, - délivrer des signaux de consigne, respectivement de vitesse et de couple, au convertisseur statique afin de réaliser l'asservissement du moteur principal. Dans certaines variantes, le dispositif de commande est intégré au système de contrôle/commande de l'installation, et à son automate en particulier. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre d'un mode particulier de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple non limitatif et représenté aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 est une représentation schématique d'une installation de transport à câble pour laquelle un exemple de procédé de contrôle conforme à l'invention est mis en oeuvre, la figure 2 est une représentation schématique d'un exemple de dispositif pour la mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention, appliqué à l'installation de la figure 1. Description d'un mode particulier de réalisation Sur la figure 1, une installation de transport 10 comporte des moyens d'entraînement 11 d'une poulie motrice 12 pour mettre en mouvement un câble 13. L'installation 10 comporte en outre une poulie de renvoi 14, et le câble 13 s'étend en boucle fermée entre la poulie motrice 12 et la poulie de renvoi 14. Chacune des poulies 12 et 14 est logée par exemple dans une station, respectivement supérieure 15 et inférieure 16. Des véhicules 17 sont maintenus solidaires du câble 13 pour être entraînés. L'installation 10 et ses véhicules 17 peuvent prendre différentes formes suivant les applications. Pour la suite de la description, on entend par véhicule le support de la charge, quelle qu'en soit sa forme et son agencement, par exemple sous forme de télésiège, télécabine, funiculaire, transport de matériau... De manière connue, les moyens d'entraînement 11 comportent un moteur principal 18 électrique à vitesse variable, du type à courant continu ou alternatif. Le moteur principal 18 entraîne en rotation un arbre de sortie à grande vitesse GV qui est accouplé à un réducteur 19. L'arbre de sortie à petite vitesse PV du réducteur 19 peut être associé à un renvoi d'angle 32, par exemple à 90 , grâce à des pignons coniques. L'installation de transport 10 comporte un frein de service 20 qui agit par exemple sur l'arbre GV et un frein de sécurité 21 agissant directement sur les flancs de la poulie motrice 12. Les freins 20 et 21 peuvent être de tout type connu. Par ailleurs, le frein de service 20 peut également être io prévu pour agir sur l'arbre PV. En cas de défaillance du moteur principal 18, le réducteur 19 peut également être entraîné par un moteur de secours 22. Les poulies 12 et 14, ici horizontales, sont montées à pivotement autour d'un axe, ici vertical. La position de l'axe de la poulie de renvoi 14 peut être ajustée sur un chariot mobile (non représenté) pour pratiquer le réglage de la tension du câble 13. Comme l'illustre la figure 2, le moteur principal 18 est alimenté par une source d'énergie électrique 23, notamment à courant alternatif triphasé. Un convertisseur statique 27 comprenant une commande intégrée permet de piloter le moteur principal 18. Le type de convertisseur statique 27 dépend du type de moteur principal 18. Pour un moteur principal 18 à courant continu, le convertisseur statique 27 peut être un circuit redresseur-hacheur ou un pont en Z . Dans le cas d'un moteur principal 18 du type asynchrone, le convertisseur 27 peut être constitué par un circuit redresseur-onduleur. La vitesse de rotation de l'arbre GV est donnée typiquement par une génératrice tachymétrique 25. Cette vitesse de rotation est représentative de la vitesse des véhicules 17. Elle est utilisée par le convertisseur statique 27 pour la régulation du moteur principal 18, et par un dispositif de commande 24 servant à la mise en uvre du procédé de contrôle. De manière générale, un automate de contrôle/commande 26 et son appareillage électrique pilote l'ensemble de l'installation de transport 10. L'automate de contrôle/commande 26 de l'installation 10 reçoit également le signal de vitesse. L'automate 26 gère le convertisseur statique 27 et communique avec le dispositif de commande 24 pour interagir entre eux sur leurs modes de fonctionnement. Le dispositif de commande 24 fait l'acquisition, l'enregistrement et le traitement des signaux de vitesse délivrés par la génératrice tachymétrique 25 ainsi que du signal représentatif du couple délivré par le moteur principal 18. Ce signal est, par exemple, recueilli par l'intermédiaire d'un shunt (non représenté) ou sur une sortie analogique du convertisseur statique 27. Le dispositif de commande 24 est apte à délivrer des signaux de consigne de vitesse et de couple au convertisseur 27. Le procédé conforme à l'invention vise au contrôle d'un organe de freinage ou de mise en mouvement auxiliaire destiné à transmettre directement ou indirectement un couple à la poulie motrice 12. Dans le cas de l'installation de transport 10, les organes de freinage sont constitués par le frein de service 20 et le frein de sécurité 21, et l'organe de mise en mouvement auxiliaire est constitué par le moteur de secours 22. Pour mettre en oeuvre le procédé de contrôle conformément à l'invention, on dispose dans les véhicules 17 des charges amovibles comme dans l'art antérieur, par exemple à l'aide de bidons. Le nombre de charges dépend du type de contrôle à effectuer, en fonction des règlements administratifs. L'installation de transport 10 est ensuite mise dans un régime stabilisé qui dépend de l'organe à contrôler. Pour le contrôle d'un frein 20 ou 21, le régime stabilisé initial correspond à un régime stabilisé au cours duquel la vitesse des véhicules 17 est constante ou atteint le seuil de dévirage. Par contre, pour le contrôle du moteur de secours 22, le régime stabilisé initial correspond au régime d'arrêt de l'installation 10, c'est-à-dire au régime au cours duquel la vitesse des véhicules 17 est nulle. A partir de ce régime stabilisé et dans la première étape de l'exemple de procédé de contrôle conforme à l'invention, on enregistre d'abord dans le dispositif de commande 24 la courbe de variation de la vitesse des véhicules 17 lorsque l'organe de freinage ou de mise en mouvement auxiliaire se trouve dans un état normal actif procurant un fonctionnement sécurisé conforme aux règlements administratifs, les véhicules 17 étant chargés pour le contrôle à effectuer et le moteur principal 18 n'étant pas alimenté. Pendant cette première étape, le signal représentatif de la valeur relevée de la vitesse de rotation de l'arbre GV par la génératrice tachymétrique 25 est transmis directement au dispositif de commande 24. Cette courbe de variation de vitesse de l'arbre GV est représentative de la variation de la vitesse des véhicules 17 et de celle de la poulie motrice 12. Il va de soi que la génératrice tachymétrique 25 peut être agencée pour relever la vitesse de rotation de l'arbre PV sans sortir du cadre de l'invention, les vitesses de rotation des arbres PV et GV étant proportionnelles. D'autres dispositifs de détermination de la vitesse de rotation de la poulie motrice 12 (par exemple un codeur) peuvent être utilisés, intégrés ou non au moteur principal 18. La vitesse des véhicules 17 peut également être mesurée directement sur le câble 13. Si l'organe contrôlé est un frein 20 ou 21, la courbe de vitesse de la poulie motrice 12 en fonction du temps est une courbe décroissante. Si l'organe contrôlé est le moteur de secours 22, cette courbe est croissante. Dans la deuxième étape de l'exemple de procédé, les véhicules 17 sont toujours chargés en fonction du contrôle à effectuer. Le dispositif de commande 24 pilote alors le moteur principal 18 en délivrant un signal de consigne de vitesse 30 au convertisseur statique 27 pour que la poulie motrice 12 reproduise la courbe de vitesse enregistrée dans l'étape précédente. Pendant cette phase de pilotage, l'organe de freinage ou de mise en mouvement auxiliaire est dans un état inactif. L'asservissement de la vitesse de rotation de la poulie motrice 12 est réalisé par la commande intégrée du convertisseur statique 27 à partir du signal de vitesse délivré par exemple par la génératrice tachymétyrique 25. Simultanément, on enregistre dans le dispositif de commande 24 une première courbe caractéristique représentative du couple instantané délivré par le moteur principal 18. Par exemple, dans le cas d'un moteur principal 18 à courant continu, un signal repéré 33 représentatif de la valeur instantanée du couple provient d'un shunt (non représenté) disposé en série entre le moteur principal 18 et le convertisseur 27, ou d'une sortie analogique du convertisseur statique 27. Ce signal 33 est proportionnel au courant d'induit du moteur principal 18 si celui-ci est à courant continu excité à flux constant. La troisième étape de l'exemple de procédé est identique à l'étape précédente, sauf que les véhicules 17 sont vides après enlèvement des charges. L'acquisition et l'enregistrement d'une deuxième courbe caractéristique représentative du couple instantané délivré par le moteur principal 18 sont à nouveau réalisés par le dispositif de commande 24. Dans les deuxième et troisième étapes, tout autre moyen connu de détermination du couple instantané délivré par le moteur principal 18 peut être mis en oeuvre, notamment en fonction du type de moteur principal 18 et du type d'appareillage électrique, ou par calcul à partir de sa puissance consommée. Dans d'autres variantes de procédé selon l'invention, le couple instantané que le moteur principal 18 doit transmettre à la poulie motrice 12 pour reproduire la courbe de vitesse enregistrée dans la première étape est obtenu par des calculs cinématiques théoriques de la chaîne cinématique de l'installation de transport 10. Dans la dernière étape de l'exemple de procédé, les véhicules 17 sont toujours à vide. Depuis le même régime stabilisé que pour les étapes précédentes, on actionne l'organe de frein ou de mise en mouvement auxiliaire vers l'état actif pour réaliser le contrôle. Simultanément, on pilote le moteur principal 18 pour obtenir un couple reproduisant au niveau de la poulie motrice 12 les effets de l'inertie et/ou du couple résistant dus aux charges utilisées pour la première étape. Ledit couple est égal à chaque instant à l'écart entre les couples instantanés des première et deuxième courbes caractéristiques. On vérifie alors le fonctionnement normal et sécurisé de l'organe contrôlé. Par exemple pour le cas d'un frein 20 ou 21, le temps d'arrêt de l'installation de transport 10 doit être compris entre deux valeurs extrêmes prédéterminées par les règlements administratifs avec une courbe de décroissance en vitesse proche de la courbe relevée à la première étape du procédé décrit. Pendant la phase d'arrêt, le moteur principal 18 délivre un couple alternativement moteur et résistant. Dans le cas où l'organe à contrôler est le moteur de secours 22, le moteur principal 18 délivre un couple résistant pendant la dernière étape. Pendant la phase de pilotage du moteur principal 18, le dispositif de commande 24 pilote celui-ci à l'aide d'un signal de consigne de couple 31. A chaque instant, ce signal de consigne 31 est représentatif d'un couple référence calculé par le dispositif de commande 24 et égal à l'écart entre les couples instantanés des courbes caractéristiques des deuxième et troisième étapes du procédé de contrôle. Le couple de référence est calculé en fonction du temps écoulé depuis le début de l'actionnement de l'organe à contrôler ou en fonction de la vitesse de rotation relevée de la poulie motrice 12. L'asservissement du couple délivré par le moteur principal 18 est assuré par la commande intégrée du convertisseur 27, adapté au type de moteur principal 18. Les signaux de consigne 30, 31 délivrés par le dispositif de commande 24 sont transmis directement au convertisseur statique 27 ou par l'intermédiaire de l'automate de contrôle/commande 26. En pratique, les trois premières étapes de l'exemple de procédé sont pratiquées lors de l'implantation de l'installation de transport 10 ou lors d'un changement d'organe de frein ou de mise en mouvement auxiliaire, en s'assurant dans la première étape que l'état normal actif de l'organe procure un fonctionnement sécurisé de l'installation de transport 10 conforme aux règlements administratifs. Seule l'étape contenant le contrôle proprement dit, c'est-à-dire la dernière étape du procédé, est renouvelée suivant la fréquence imposée par les règlements administratifs de sécurité. Or, à la lecture de ce qui précède, on comprend bien que le procédé de contrôle conforme à l'invention est particulièrement avantageux car cette dernière étape se pratique avec les véhicules 17 à vide. La première étape de l'exemple de procédé de contrôle selon l'invention est donc destinée à déterminer, à partir d'un régime stabilisé de l'installation (10) correspondant au type de contrôle, une courbe représentative de la variation de vitesse des véhicules (17) lorsque l'organe (20, 21, 22) se trouve dans un état normal actif, les véhicules (17) étant en charge et le moteur principal (18) n'étant pas alimenté. Dans certaines variantes, ladite courbe de vitesse des véhicules 17 est déterminée par calcul. Les deuxième et troisième étapes permettent quant à elles la détermination de la valeur du couple instantané à transmettre à la poulie motrice (12) pour reproduire au niveau de la poulie motrice (12) les effets de l'inertie et/ou du couple résistant dus, pendant la première étape, aux charges installées dans les véhicules (17). Toute méthode de détermination des courbes caractéristiques de couple peut être utilisée dans les deuxième et troisième étapes, en particulier par le calcul. Plus généralement, on peut envisager toute autre méthode de détermination de la valeur du couple instantané à transmettre à la poulie motrice (12) pour reproduire au niveau de la poulie motrice (12) les effets de l'inertie et/ou du couple résistant dus aux charges installées dans les véhicules (17) pendant la première étape, notamment en menant directement des calculs io cinématiques théoriques à partir de la chaîne cinématique de l'installation de transport 10. De plus, toutes les variantes de procédé selon l'invention et qui viennent d'être décrites peuvent être appliquées à toute installation de transport à câble, du type aérien ou funiculaire. D'autres dispositifs de mise en oeuvre du procédé selon l'invention peuvent être envisagés. En particulier, l'Homme du Métier peut avoir recours à toute structure adaptée pour la réalisation du dispositif de commande 24 | L'invention concerne un procédé et un dispositif de contrôle d'un organe de freinage ou de mise en mouvement auxiliaire pour installation de transport (10) à câble entraînant des véhicules, comportant un moteur principal (18). Durant la dernière étape, on actionne l'organe pour réaliser son contrôle lorsque les véhicules sont à vide, et on pilote simultanément le moteur principal (18) pour obtenir un couple reproduisant au niveau de la poulie motrice (12) les effets de l'inertie et/ou du couple résistant dus aux charges habituellement installées dans les véhicules pour contrôler l'action de l'organe. | Revendications 1. Procédé de contrôle d'un organe de freinage (20, 21) ou de mise en mouvement auxiliaire (22) pour une installation de transport (10) à câble (13) entraînant des véhicules (17), ledit câble (13) s'étendant en boucle fermée entre au moins deux poulies (12, 14) dont l'une (12) au moins est motrice par des moyens d'entraînement (11) comportant un moteur principal (18), ledit organe (20, 21, 22) étant destiné à transmettre un couple à la poulie motrice (12), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes successives suivantes: a) à partir d'un régime stabilisé de l'installation (10), on détermine une courbe représentative de la variation de vitesse des véhicules (17) lorsque l'organe (20, 21, 22) se trouve dans un état normal actif, les véhicules (17) étant en charge et le moteur principal (18) n'étant pas alimenté ; b) on détermine la valeur du couple instantané à transmettre à la poulie motrice (12) pour reproduire au niveau de la poulie motrice (12) les effets de l'inertie et/ou du couple résistant dus, pendant l'étape a), aux charges installées dans les véhicules (17) ; c) à partir du même régime stabilisé de l'installation (10) que pour l'étape a), on actionne l'organe (20, 21, 22) vers son état actif pour réaliser son contrôle lorsque les véhicules (17) sont à vide, et on pilote simultanément le moteur principal (18) pour obtenir un couple égal à chaque instant à la valeur déterminée dans l'étape b). 2. Procédé de contrôle selon la 1, caractérisé en ce que la valeur de couple déterminée dans l'étape b) correspond à chaque instant à l'écart entre les couples instantanés de première et deuxième courbes caractéristiques, respectivement représentatives du couple instantané à transmettre à la poulie motrice (12) pour reproduire la courbe de vitesse selon l'étape a) lorsque les véhicules (17) sont en charge et à vide, et l'organe (20, 21, 22) étant dans un état inactif. 3. Procédé de contrôle selon la 2, caractérisé en ce que, pour obtenir les première et deuxième courbes caractéristiques de couple, on pilote le moteur principal (18) depuis le régime stabilisé de l'étape a) pour reproduire ladite courbe de vitesse des véhicules (17) et simultanément on enregistre le couple instantané délivré par le moteur principal (18). 4. Procédé de contrôle selon l'une des 2 à 3, caractérisé en ce qu'on fournit à un dispositif de commande (24) un signal représentatif de la vitesse instantanée de rotation de la poulie motrice (12) pour obtenir la courbe de vitesse selon l'étape a). 5. Procédé de contrôle selon la 4, caractérisé en ce que le dispositif de commande (24) transmet un signal de consigne de vitesse (30) à un convertisseur statique (27) intercalé entre le moteur principal (18) et la source d'énergie (23) pour assurer l'asservissement de la vitesse de rotation de la poulie motrice (12) durant l'étape b). 6. Procédé de contrôle selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce qu'on fournit au dispositif de commande (24) un signal (33) représentatif du couple instantané délivré par le moteur principal (18) pour obtenir les première et deuxième courbes caractéristiques de couple. 7. Procédé de contrôle selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que le dispositif de commande (24) transmet au convertisseur statique (27) un signal de consigne de couple (31) pour assurer l'asservissement du couple instantané délivré par le moteur principal (18) selon l'étape c). 8. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de commande (24) agissant sur un convertisseur statique (27) d'une part intercalé entre le moteur principal (18) et la source d'énergie (23), et d'autre part géré par un automate de contrôle commande (26) communiquant avec ledit dispositif de commande (24), ledit dispositif de commande (24) étant apte à : io - acquérir et traiter un signal représentatif de la vitesse de rotation de la poulie motrice (12) et un signal (33) représentatif de la valeur du couple délivré par le moteur principal (18), - délivrer des signaux de consigne (30, 31), respectivement de vitesse et de couple, au convertisseur statique (27) afin de réaliser l'asservissement du moteur principal (18). | B,G | B61,G01 | B61B,G01M | B61B 12,G01M 99 | B61B 12/10,G01M 99/00 |
FR2895590 | A3 | ACTIONNEUR LINEAIRE A DECLENCHEMENT RAPIDE | 20,070,629 | La présente invention se rapporte à un , et en particulier à un actionneur linéaire à déclenchement rapide approprié à un lit d'hôpital électrique. On sait bien que les actionneurs linéaires peuvent être largement utilisés dans des lits d'hôpital électriques, des dispositifs de soulèvement de patients, des tapis roulants et des fauteuils roulants pour un réglage de positions. Lorsqu'un patient est soumis à un traitement médical d'urgence ou à une situation d'urgence telle qu'une RCP (réanimation cardiopulmonaire), un actionneur linéaire à déclenchement rapide peut ajuster et modifier rapidement la position du lit d'hôpital, de sorte que le temps le plus important pour réanimer le patient ne sera pas gaspillé. De ce fait, un actionneur linéaire capable d'un déclenchement rapide est devenu une question importante dans la technique. Par un amortisseur ou un système de freinage externe, ou bien par un frottement interne de l'actionneur, la vitesse ou le temps de déclenchement de l'actionneur peuvent être ajustés en fonction de la nécessité de l'application. Un actionneur linéaire classique comprend principalement un moyen de moteur, un moyen de transmission et un moyen de bras de traction. Le moyen de moteur comprend un moteur et une base reliée au moteur. Le moteur est muni d'une vis sans fin qui pénètre dans la base. En outre, le moyen de transmission comprend une vis qui traverse la base, une transmission à vis sans fin reliée à une extrémité de la vis et engagée avec la vis sans fin à l'intérieur de la base, et un tube télescopique relié par filetage à l'autre extrémité de la vis. Le moyen de bras de traction comporte un bras de traction relié à la transmission à vis sans fin. En tirant le bras de traction pour sortir la vis sans fin et la transmission de vis sans fin en engagement, à cet instant, la vis peut tourner de façon coaxiale avec la transmission à vis sans fin de sorte qu'une force axiale peut être exercée sur le tube télescopique pour le faire se rétracter à l'intérieur, afin de débloquer ainsi rapidement le lit d'hôpital. Cependant, en utilisation, il existe toujours des inconvénients concernant les actionneurs linéaires classiques. Comme la transmission à vis sans fin est positionnée à l'intérieur de la base et est axialement mobile par rapport à la vis, l'espace nécessaire pour la base est plus important, et ainsi la taille globale de l'actionneur linéaire est largement accrue. En outre, lorsque le moteur est en panne, la vis sans fin devient immobile et se bloque, de sorte que le bras de traction ne peut pas retirer la transmission à vis sans fin le long de la vis, l'empêchant de fonctionner normalement. En outre, l'action selon laquelle le bras de traction tire directement la vis sans fin et la transmission à vis sans fin en engagement nécessite une force de traction plus importante, ce qui provoque facilement un déplacement important ou une force importante incompatibles avec des situations d'urgence comme une RCP. De ce fait, au vu des inconvénients ci-dessus, l'inventeur propose la présente invention pour surmonter les problèmes ci-dessus sur la base de ses expériences averties et de ses recherches réfléchies. La présente invention consiste à fournir un actionneur linéaire à déclenchement rapide. Avec le tirage effectué sur le bras de traction, l'embrayage et la base d'embrayage peuvent être séparés, de sorte que la vis du moyen de transmission ne sera pas gênée par la transmission à vis sans fin. Lorsqu'une force axiale est exercée sur la barre télescopique du moyen de transmission, la vis peut effectuer une rotation d'elle-même pour abaisser rapidement la barre télescopique, afin de réaliser ainsi le déclenchement rapide. La présente invention fournit un actionneur linéaire à déclenchement rapide approprié pour des lits d'hôpital électriques, lequel comprend : un moyen de moteur comprenant un moteur et une base reliée au moteur, où le moteur est pourvu d'une vis sans fin qui pénètre 25 dans la base, un moyen de transmission comportant une vis qui traverse la base, un manchon de fixation relié à la vis, une transmission à vis sans fin reliée au manchon de fixation et engagée avec la vis sans fin à l'intérieur de la base, et un tube télescopique relié par filetage à la vis, 30 un moyen d'embrayage prévu à l'intérieur de la base du moyen de moteur, dans lequel le moyen d'embrayage comprend une base d'embrayage reliée de façon fixe à la vis et un embrayage relié au manchon de fixation, et axialement mobile par rapport au manchon de fixation, et 35 un moyen de bras de traction comprenant un bras de traction relié avec possibilité de pivotement à l'extérieur de la base du moyen de moteur, dans lequel le bras de traction est pourvu de parties en dépassement correspondant à l'embrayage afin de commander l'action d'embrayage entre l'embrayage et la base d'embrayage. Avantageusement, le moyen de moteur comprend en outre 5 une enveloppe inférieure destinée à recouvrir le moteur et un côté de la base, et une enveloppe supérieure destinée à recouvrir l'autre côté de la base. De préférence, la partie supérieure de l'enveloppe supérieure est formée d'une partie saillante, et le centre de la partie saillante est 10 muni d'un trou traversant correspondant au bras de traction du moyen de bras de traction, de sorte qu'un couvercle est adapté pour couvrir le trou traversant. De préférence, la vis du moyen de transmission est munie d'un trou radial, une rainure allongée est prévue sur un côté de la base 15 d'embrayage du moyen d'embrayage, et une broche d'insertion est insérée dans le trou radial et reçue dans la rainure allongée. Avantageusement, la périphérie extérieure du manchon de fixation du moyen de transmission est munie d'une pluralité de premiers blocs saillants, et la partie intérieure du trou pour axe de la transmission à 20 vis sans fin est munie d'une pluralité de premiers évidements correspondant aux premiers blocs saillants. Un côté de la base d'embrayage du moyen d'embrayage est muni sur sa circonférence d'une pluralité de seconds évidements, et l'embrayage est muni d'une pluralité de seconds blocs saillants sur la 25 surface latérale orientée vers la base d'embrayage afin de correspondre aux seconds évidements. Selon un autre aspect de l'invention, le moyen d'embrayage comprend en outre un élément élastique prévu entre les surfaces d'extrémité de l'embrayage et de la transmission à vis sans fin. 30 De préférence, l'élément élastique est un ressort à pression en spirale. Selon un autre aspect de l'invention, le bras de traction du moyen de bras de traction est en forme de U, et les deux côtés de son extrémité ouverte sont munis d'une partie en dépassement, 35 respectivement. De préférence, le moyen de bras de traction comprend en outre un élément de fixation relié fermement au bras de traction et un corps élastique relié au bras de traction et à la base aux deux extrémités. Selon un autre aspect de l'invention, la face arrière de l'élément de fixation est munie d'une rainure dans laquelle une extrémité d'un câble est insérée. De préférence, le corps élastique est un ressort de tension en spirale. L'invention sera bien comprise et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée qui suit. La description se rapporte aux dessins indiqués ci-après et qui sont donnés à titre d'exemples. La figure 1 est une vue en perspective éclatée de la présente invention, La figure 2 est une perspective éclatée représentant le moyen de transmission et le moyen d'embrayage de la présente invention, La figure 3 est une vue de la figure 2 observée à partir d'un autre angle de vue, La figure 4 est une vue simplifiée représentant l'assemblage 20 de la présente invention, La figure 5 est une vue représentant l'action destinée à étendre vers l'extérieur le tube télescopique de la présente invention, La figure 6 est une vue représentant l'action de traction du bras de traction de la présente invention, et 25 La figure 7 est une vue représentant l'action de déclenchement rapide et vers l'intérieur du tube télescopique de la présente invention. La description détaillée et le contenu technique de la présente invention seront expliqués en faisant référence aux dessins 30 annexés. Cependant, on devra comprendre que les dessins sont illustratifs, mais ne sont pas utilisés pour limiter la portée de la présente invention. La figure 1 est une vue en perspective éclatée de la présente invention. La figure 2 est une perspective éclatée représentant le moyen 35 de transmission et le moyen d'embrayage de la présente invention. La figure 3 est une vue de la figure 2 observée à partir d'un autre angle de vue. La figure 4 est une vue simplifiée représentant l'assemblage de la présente invention. La présente invention fournit un actionneur linéaire à déclenchement rapide comprenant un moyen de moteur 10, un moyen de transmission 20, un moyen d'embrayage 30 et un moyen de bras de traction 40. Le moyen de moteur 10 comprend un moteur 11 et une base 12 reliée au moteur 11. Une enveloppe inférieure 13 et une enveloppe supérieure 14 recouvrent l'extérieur du moteur 11 et de la base 12. Une vis sans fin 111 est étendue depuis le centre du moteur 11. La base 12 est munie d'une chambre de réception creuse 121. La partie supérieure de la chambre de réception creuse est munie d'un trou pour axe transversal 122 en communication avec la chambre de réception 121. Le trou pour axe 122 est conçu pour être pénétré par et relié à la vis sans fin 111. Dans la partie avant du trou pour axe 122, des trous pour vis longitudinaux supérieur et inférieur 123 sont respectivement prévus pour correspondre l'un à l'autre. L'intérieur des trous pour vis 123 est muni de rainures 123, respectivement. Le rebord à l'arrière de la base 12 est muni d'un trou traversant 125. Une partie saillante 141 est formée sur la partie supérieure de l'enveloppe supérieure 14. Un trou traversant 142 est ménagé au centre de la partie saillante 141. Le trou traversant 142 est conçu pour être recouvert d'un couvercle 143. La partie avant de la partie saillante 141 est pourvue d'un trou de pénétration 144. Le moyen de transmission 20 comporte une vis 21 qui traverse la base 12 du moyen de moteur 10, un manchon de fixation 22 relié à la vis 21, et une transmission à vis sans fin 23 engagée avec la vis sans fin 111 à l'intérieur de la base 12. Les extrémités avant et arrière de la vis 21 sont respectivement reliées à un support 24 et à un tube télescopique 23. Un tube extérieur 26 recouvre la partie extérieure du tube télescopique 25. Le tube extérieur 26 et une extrémité du support 24 sont reliés aux deux extrémités de la base 12 du moyen de moteur 10. Un trou radial 211 est ménagé dans la vis 21 de façon adjacente aux filets. La périphérie extérieure du manchon de fixation 22 est munie d'une pluralité de premiers blocs saillants 221. Le centre de la transmission à vis sans fin 23 est pourvu d'une pluralité de premières rainures 231 correspondant aux premiers blocs saillants 221. En outre, l'extérieur du manchon de fixation 22 et la transmission à vis sans fin 23 sont munis d'un palier et d'une coquille de coussinet destinés à fixer et à supporter la vis 21 à l'intérieur de la base 12. Le moyen d'embrayage 30 est reçu dans la chambre de réception 121 de la base 12, et comprend une base d'embrayage 31 reliée de façon fixe à la vis 21 et un embrayage 32 relié au manchon de fixation 22 et axialement mobile par rapport au manchon de fixation 22. Un élément élastique 33 est pris en sandwich entre les surfaces d'extrémité opposées de l'embrayage 32 et de la transmission à vis sans fin 23. La base d'embrayage 31 est en forme de plaque et munie d'une rainure allongée 311 évidée vers l'intérieur sur la surface extérieure. Une broche d'insertion 34 peut être insérée dans le trou radial 211 de la vis 21 et reçue dans la rainure allongée 311, pour relier ainsi de façon fixe la base d'embrayage 31 à la vis 21. En outre, la surface intérieure de la base d'embrayage 31 est munie sur sa circonférence d'une pluralité de seconds évidements 312 (comme cela est représenté sur la figure 3). La surface extérieure de l'embrayage 32 est munie d'une pluralité de seconds blocs saillants 321 correspondant aux seconds évidements 312. Le bord intérieur du centre d'axe de l'embrayage 32 est muni d'une pluralité de troisièmes évidements 322 correspondant aux premiers blocs saillants 221 du manchon de fixation 22. Grâce à l'agencement ci-dessus, l'embrayage 32 peut être axialement mobile par rapport au manchon de fixation 22. En outre, l'élément élastique 33 peut être un ressort à pression en spirale. Le moyen de bras de traction 40 comprend un bras de traction 41 relié avec possibilité de pivotement à l'extérieur de la base 12 du moyen de moteur 10, un élément de fixation 42 relié de façon fixe au bras de traction 41, et un corps élastique 43 relié au bras de traction 41 et à la base 12 aux deux extrémités. Le bras de traction 41 adopte une forme de U inversé. L'extrémité ouverte du bras de traction comporte deux parties en dépassement 411, et son extrémité fermée est munie d'un trou traversant 412 et d'un trou de fixation 413, respectivement. Le trou traversant 412 est conçu pour être relié par l'élément de fixation 42. La face arrière de l'élément de fixation 42 est pourvue d'une rainure 421 dans laquelle une extrémité d'un câble 44 peut être insérée à partir du trou de pénétration 144 de l'enveloppe supérieure 14 dans la rainure 421 de l'élément de fixation 42. En outre, le corps élastique 43 peut être un ressort de tension en spirale, et ses deux extrémités sont reliées au trou de fixation 413 et au trou traversant 125 de la base 12, respectivement. La figure 5 est une vue représentant l'action de l'allongement vers l'extérieur du tube télescopique de la présente invention. Grâce à la combinaison des éléments ci-dessus, le moteur 11 est actionné pour entraîner la vis sans fin 111 afin de la faire tourner en conséquence, et la transmission à vis sans fin 23 engagée avec le moyen de transmission 20 effectue également une rotation. De cette façon, la vis 21 est également entraînée en rotation, de sorte que le tube télescopique 25 relié par filetage à une extrémité de la vis peut être déplacé linéairement et étendu vers l'extérieur. Au contraire, la rotation inverse du moteur 11 fait déplacer le tube télescopique 25 linéairement et le fait se rétracter vers l'intérieur dans le tube extérieur 26. La figure 6 est une vue représentant l'action de traction du bras de traction de la présente invention, et la figure 7 est une vue représentant l'action de déclenchement rapide et vers l'intérieur du tube télescopique de la présente invention. Lorsqu'un patient est soumis à un traitement médical d'urgence et que le lit d'hôpital devrait être placé dans un état horizontal, le câble 44 peut être tiré pour faire en sorte que le bras de traction effectue une rotation en utilisant un point relié avec possibilité de pivotement à la base en tant que centre de rotation. Grâce aux deux parties en dépassement 411 qui poussent l'embrayage 32 vers un côté de la transmission à vis sans fin 23, et grâce aux troisièmes évidements 322 de l'embrayage 32 qui se déplacent axialement le long des premiers blocs saillants 221 du manchon de fixation 22, les seconds blocs saillants 321 peuvent être retirés des seconds évidements 312 de la base d'embrayage 31. A cet instant, la vis 21 n'interfère pas avec la transmission à vis sans fin 23, de sorte que la vis sans fin 21 peut tourner librement à l'intérieur du manchon de fixation 22. Il en résulte que lorsqu'une force de poussée axiale (ou le poids du lit pour malade) est exercée sur le tube télescopique 25, la vis 21 peut tourner par rapport au tube télescopique 25 de sorte que le tube télescopique 25 peut être rapidement rétracté dans le tube extérieur 26, en débloquant ainsi rapidement le lit d'hôpital. Conformément à ce qui précède, grâce à l'agencement séparé du moyen de transmission 20 et du moyen d'embrayage 30 de la présente invention, même si le moteur 11 est en panne, la vis 21 peut toujours être séparée de la transmission à vis sans fin 23, de sorte que la vis 21 peut être poussée par le tube télescopique 25 et tournée rapidement, pour rétracter ainsi le tube télescopique 25 dans le tube extérieur 26. En outre, comme le court déplacement entre la base d'embrayage 31 et l'embrayage 32 suffit pour produire une action d'embrayage, le volume total du moyen de transmission linéaire peut être amplement réduit, ce qui se conforme aux exigences des clients. En outre, grâce à l'action d'embrayage entre la base d'embrayage 31 et l'embrayage 33, la force d'action nécessaire pour la traction est plus faible, ce qui augmente la facilité de mise en oeuvre. Conformément à ce qui précède, l'actionneur linéaire à déclenchement rapide de la présente invention obtient en fait les effets souhaités en utilisant les structures ci-dessus. En outre, comme la construction de la présente invention n'a pas été publiée ou mise à la disposition du public avant la demande du brevet, la présente invention implique des étapes nouvelles et innovantes, et se conforme aux exigences d'un brevet d'invention. Bien que la présente invention ait été décrite en faisant référence aux modes de réalisation préférés qui précèdent, on comprendra que l'invention n'est pas limitée à leurs détails. Diverses variations et modifications équivalentes peuvent toujours apparaître à l'homme de l'art au vu des enseignements de la présente invention. Ainsi, la totalité de ces variations et modifications équivalentes sont également comprises dans la portée de l'invention telle qu'elle est définie dans les revendications annexées | Un actionneur linéaire à déclenchement rapide approprié à des lits d'hôpital électriques comprend un moyen de moteur (10), un moyen de transmission (20), un moyen d'embrayage (30) et un moyen de bras de traction (40). Grâce à la traction du bras de traction (41) du moyen de bras de traction (40), un embrayage (32) et une base d'embrayage (31) du moyen d'embrayage (30) peuvent être séparés, de sorte que la vis (21) du moyen de transmission (20) ne sera pas gênée par la transmission à vis sans fin (23). Lorsqu'une force est exercée sur la barre télescopique du moyen de transmission (20), la vis (21) peut effectuer une rotation d'elle-même afin d'abaisser rapidement la barre télescopique, pour réaliser ainsi un déblocage rapide des lits d'hôpital. | 1. Actionneur linéaire à déclenchement rapide, caractérisé en ce qu'il comprend : un moyen de moteur (10) comprenant un moteur (11) et une base (12) reliée au moteur (11), dans lequel le moteur est pourvu d'une vis sans fin (111) qui pénètre dans la base (12), un moyen de transmission (20) comportant une vis (21) qui traverse la base (12), un manchon de fixation (22) relié à la vis (21), une transmission à vis sans fin (23) reliée au manchon de fixation (22) et engagée avec la vis sans fin (111) à l'intérieur de la base (12), et un tube télescopique (25) relié par filetage à la vis (21), un moyen d'embrayage (30) prévu à l'intérieur de la base (12) du moyen de moteur (10), où le moyen d'embrayage (30) comprend une base d'embrayage (31) reliée de façon fixe à la vis (21) et un embrayage (32) relié au manchon de fixation (22), et axialement mobile par rapport au manchon de fixation (22), et un moyen de bras de traction (40) comprenant un bras de traction (41) relié avec possibilité de pivotement à l'extérieur de la base (12) du moyen de moteur (10), où le bras de traction (41) est pourvu de parties en dépassement (411) correspondant à l'embrayage (32) afin de commander l'action d'embrayage entre l'embrayage (32) et la base d'embrayage (31). 2. Actionneur linéaire à déclenchement rapide selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de moteur (10) comprend en outre une enveloppe inférieure (13) destinée à recouvrir le moteur (11) et un côté de la base (12), et une enveloppe supérieure (14) destinée à recouvrir l'autre côté de la base (12). 3. Actionneur linéaire à déclenchement rapide selon la 2, caractérisé en ce que la partie supérieure de l'enveloppe supérieure (14) est formée d'une partie saillante (141), et en ce que le centre de la partie saillante (141) est muni d'un trou traversant (125 ; 412) correspondant au bras de traction (41) du moyen de bras de traction (40), de sorte qu'un couvercle (143) est adapté pour couvrir le trou traversant (125 ; 412). 4. Actionneur linéaire à déclenchement rapide selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la vis (21) du moyen de transmission (20) est munie d'un trou radial (211), en ce qu'une rainure allongée (311) est prévue sur un côté de la base d'embrayage (31) du moyen d'embrayage (30), et en ce qu'une broche d'insertion (34) est insérée dans le trou radial (211) et reçue dans la rainure allongée (311). 5. Actionneur linéaire à déclenchement rapide selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la périphérie extérieure du manchon de fixation (42) du moyen de transmission (20) est munie d'une pluralité de premiers blocs saillants (221), et en ce que la partie intérieure d'un trou pour axe (122) de la transmission à vis sans fin (23) est munie d'une pluralité de premiers évidements correspondant aux premiers blocs saillants (221). 6. Actionneur linéaire à déclenchement rapide selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu' un côté de la base d'embrayage (31) du moyen d'embrayage (30) est muni sur sa circonférence d'une pluralité de seconds évidements (312), et l'embrayage (32) est muni d'une pluralité de seconds blocs saillants (321) sur la surface latérale orientée vers la base d'embrayage (31) afin de correspondre aux seconds évidements (312). 7. Actionneur linéaire à déclenchement rapide selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le moyen d'embrayage (30) comprend en outre un élément élastique (33) prévu entre les surfaces d'extrémité de l'embrayage (32) et de la transmission à vis sans fin (23). 8. Actionneur linéaire à déclenchement rapide selon la 7, caractérisé en ce que l'élément élastique (33) est un ressort à pression en spirale. 9. Actionneur linéaire à déclenchement rapide selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le bras de traction (41) du moyen de bras de traction (40) est en forme de U, et en ce que les deux côtés de son extrémité ouverte sont munis d'une partie en dépassement (411), respectivement. 10. Actionneur linéaire à déclenchement rapide selon l'une 35 quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le moyen de bras de traction (40) comprend en outre un élément de fixation (42) reliéfermement au bras de traction (41) et un corps élastique (43) relié au bras de traction (41) et à la base (12) aux deux extrémités. 11. Actionneur linéaire à déclenchement rapide selon la 10, caractérisé en ce que la face arrière de l'élément de fixation (42) est munie d'une rainure (123 ; 421) dans laquelle une extrémité d'un câble est insérée. 12. Actionneur linéaire à déclenchement rapide selon la 10 ou 11, caractérisé en ce que le corps élastique (43) est un ressort de tension en spirale. | H | H02 | H02K | H02K 7 | H02K 7/06,H02K 7/10 |
FR2896845 | A1 | DISPOSITIF DE COMMUTATION COMPORTANT DES TIGES DE COMMANDE DE FOURCHETTE DE BOITE DE VITESSES | 20,070,803 | Domaine de l'invention La présente invention concerne un dispositif de commutation comportant au moins deux tiges de commande de fourchette juxtaposées, ayant au moins par segments la même direction et au moins un élément d'actionnement déplacé par les tiges de commande de fourchette, celles-ci coulissant dans des directions longitudinales parallèles et de façon indépendante les unes des autres sur des trajets limités, l'élément d'actionnement transmettant vers la tige de commande de fourchette respective et à partir des tiges de commande de fourchette vers l'élément d'actionnement, au moins les efforts de réaction venant des efforts d'actionnement. Etat de la technique Les tiges de commande de fourchette sont en général des éléments de commande ou de commutation coulissant suivant leur axe principal et portant des éléments d'actionnement tels que des fourchettes et des leviers pour transmettre des efforts d'actionnement, des couples et des mouvements servant à commuter, sélectionner, commander et bloquer des mécanismes et des groupes dans des boîtes de vitesses. Ces éléments de commutation sont en général montés coulissants au moins longitudi- nalement dans deux points de palier. Les tiges de commande de fourchette des boîtes de vitesses de véhicules, actuelles, sont souvent des pièces en tôle emboutie et dans le sens de l'épaisseur du matériau, les dimensions sont réduites. Plusieurs telles tiges de commande de fourchette sont, pour des raisons d'économie et d'encombrement, juxtaposées en paquet. Le document DE 199 54 545 C 1 décrit un dispositif de commutation correspondant au type défini ci-dessus. Ce dispositif de commutation présente deux paires de chaque fois quatre tiges de commande de fourchette, juxtaposées et alignées parallèlement et dans la même direction. Chaque tige de commande comporte au moins un élé- ment de commutation mobile, par exemple sous la forme d'une fourchette fixée solidairement. Les tiges de commande peuvent coulisser les unes par rapport aux autres et de façon indépendante les unes des autres dans des directions longitudinales parallèles, pour des courses limitées, prédéfinies. Lorsque l'on glisse l'une des tiges de commande, les autres tiges sont en général bloquées en coulissement. Les mouvements des tiges de commande transmettent, à partir de l'élément de commutation vers la tige de commande respective et à partir des tiges de commande vers l'élément de commutation, des efforts de réaction en retour des efforts d'actionnement correspondant par exemple au passage des rapports de vitesses. Les dimensions des tiges de commande sont adaptées en section pour le fonctionnement normal du point de vue du couple résis- tant. En cas de surcharge, par exemple de mauvaise utilisation résultant de mouvements de commutation exécutés brutalement, néanmoins les tiges de commande risquent de se déformer et de fléchir, en particulier si, comme dans l'exemple du document DE 199 54 545 Cl, la distance entre les points de palier des tiges de commande est relativement importante par rapport à la section des tiges de commande. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un dispositif de commutation permettant d'éviter les inconvénients énoncés ci-dessus. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un dispositif de commutation du type défini ci-dessus, caractérisé en ce qu'au moins un élément de support pénètre dans une fente d'au moins l'une des tiges de commande de fourchette, la longueur de la dimension intérieure de la fente étant au moins aussi grande que le trajet le plus long du coulissement longitudinal des tiges de commande de fourchette augmenté de la plus grande dimension de l'élément de support dans la fente longitudinale dans la direction respective de la longueur et au moins l'élément de support et les tiges de commande de fourchette s'appuient les unes par rapport aux autres dans la fente. Il est prévu au moins un élément de support en au moins un appui fixe de la boîte de vitesses ou directement sur la boîte de vitesses constituant un point fixe ou sur l'une des tiges de commutation. Cet élément de support est solidaire d'un appui fixe ou du boîtier ou de la tige de commande et il pénètre dans la fente d'un segment voisin de la tige de commande voisine ou encore il traverse la fente. L'élément de support a une forme appropriée, quelconque, et il est par exemple constitué par une patte en tôle en une seule pièce avec la tige de commande correspondante ou, selon un développement de l'invention, il est prévu un goujon. Le goujon a une section quelconque mais de préférence une section cylindrique extérieure et il est solidaire de la tige de commande ou de l'appui fixe en étant relié, en option, par soudage, vissage ou rivetage ou encore par un ajustage serré. L'expression fente désigne n'importe quelle cavité dont la longueur de la dimension intérieure correspond à la direction longitudinale dans laquelle on déplace les tiges de commande. La longueur de la fente dans cette direction correspond au moins à la course ou trajet le plus grand que font les tiges de commande juxtaposées, l'une par rapport à l'autre, augmentée de la dimension de l'élément de support prise dans la direction de coulissement. La fente est au choix, soit ouverte à une extrémité, soit fermée. Des exemples de fentes sont par exemple des trous oblongs. La prise de l'élément de support dans la fente correspondante se fait, soit sans contact, soit encore l'élément de support s'appuie d'un côté dans la fente contre le flanc allongé correspondant à la direction de coulissement dans la fente. Si suivant un développement de l'invention, l'élément d'appui pénètre sans contact jusque vers la seconde tige de commande dans la fente de la seconde tige de commande, la distance entre l'élément de support et la tige de commande dans la fente, prise au moins dans la direction transversale à la direction longitudinale (direction de coulisse-ment) est suffisamment grande pour que l'élément de support ne vienne pas en appui lorsqu'on exerce des efforts d'actionnement habituels, pendant des opérations de commutation normales. La distance prise transversalement à la direction de coulissement par laquelle l'élément de support pénètre sans contact dans la fente, est suffisamment grande pour que les déformations produites dans les conditions normales n'appuient pas l'élément de support dans la fente de la tige de commande qui se dé-forme ou d'une tige de commande voisine. Dans le cas de charges fortes ou d'une mauvaise utilisation, la tige de commande sollicitée a tendance à se déplacer ou se déformer de manière inhabituelle. La distance prise transversalement à la direction de coulissement est toutefois suffisamment réduite pour éviter des déforma- tions et des déplacements importants des tiges de commande, déforma- tions qui détérioreraient le dispositif de commutation, car sous l'effet de charges importantes l'élément de support se déforme suffisamment pour que le jeu dans la fente dans la même direction que la dimension inté- rieure courte de la fente puisse être dépassé et la tige de commande et l'élément d'appui se soutiennent réciproquement ou l'un contre l'autre. Cela permet d'éviter des déformations inacceptables ou le pliage des tiges de commande. On peut diminuer les dimensions des tiges de commande et celles des paquets de tiges. Cela permet une économie de matériau et de coût de fabrication des dispositifs de commutation du type évoqué. Cela allège la motorisation des véhicules et permet ainsi une économie de carburant. La courte dimension intérieure ou largeur correspond à la direction transversale de la grande dimension intérieure ou longueur. Ain-si, la plus petite dimension intérieure transversale à la dimension intérieure longue de la fente par rapport à la plus courte dimension intérieure de la fente est supérieure aux plus grandes dimensions de l'élément de support dans cette direction. Cette dimension est par exemple le diamètre extérieur du segment de l'élément de support au niveau de la fente. Ainsi, grâce à la fente, la tige de commutation mise en sur-charge et s'appuyant contre l'élément de support, peut terminer son mouvement longitudinal correspondant à l'opération de commande. Les efforts d'appui sont en partie transmis par l'élément de support vers la tige de commande immobile, en général bloquée, ce qui évite des déplacements et des déformations gênantes de la tige de commande, actionnée, et de son palier. Le dispositif de commutation comportant au moins trois, quatre ou plus de tiges de commande juxtaposées au moins par segments dans une même direction dans laquelle elles coulissent, permet à l'élément d'appui, partant de sa tige de commande de support, d'agir successivement par les segments des tiges de commande, au niveau des fentes voisines successives. En cas de déformation de la tige de commande actionnée, au-delà de la mesure de consigne, la réaction reçue par l'élément de support résultant des efforts de déformation est répartie par la fente voisine vers les tiges de commande voisines. Le dispositif de commutation comporte en variante deux ou plus de sécurités de surcharge telles que celles décrites ci-dessus parmi lesquelles les éléments d'appui de réalisation quelconque, sont solidaires globalement d'une tige de commande, d'un appui ou d'un boîtier ou encore de chaque autre élément. Les tiges de commande s'appliquent par des segments quel- conques et/ou des sections munis des fentes ou contre le segment d'où est issu l'élément de support, les unes contre les autres et sans contact. Un développement préférentiel de l'invention prévoit que les tiges de com- mande soient associées les unes aux autres sans contact de façon qu'en cas de déformation de la tige de commande actionnée par des forces d'actionnement normales, il n'en résulte pas de contact entre les tiges de commande voisines. On peut néanmoins éviter des déformations plus importantes car au moins deux des tiges de commande directement voisines se toucheront à l'endroit de la plus forte déformation, évitant une défor- mation excessive, car alors elles s'appliqueront l'une contre l'autre et se soutiendront réciproquement. Cet effet est à comparer à celui du principe des ressorts-lames. Les rubans de tôle appliqués les uns contre les autres frottent, amortissent le mouvement et deviennent rigides en flexion. L'effet évoqué ci-dessus peut encore être accentué si le goujon comporte, au niveau de son extrémité sortant de la fente, ou au niveau d'un segment compris entre deux segments voisins de tiges de commande, un renforcement en forme de tête, rapporté ou réalisé en une seule pièce avec le goujon. Le renforcement ou l'épaississement soutient également la combinaison et maintient en outre le paquet de tiges de commande, par exemple sous la forme d'un ensemble à monter. Les efforts d'actionnement résultant du frottement dans les dispositifs de commutation dans lesquels les tiges de commande s'appuient l'une contre l'autre en cas de trop forte sollicitation comme décrit ci-dessus pour l'invention, ne doivent toutefois pas être trop impor- tants dans le cas de coulissements longitudinaux entre les tiges de commande qui s'appuient les unes contre les autres ; cela signifie que la tige de commande actionnée doit pouvoir coulisser dans des conditions acceptables. C'est pourquoi il est prévu un élément de glissement sous la forme d'un revêtement de glissement et/ou d'une rondelle de glissement ou d'un moyen analogue entre deux tiges de commande directement voisines. L'élément de glissement est, soit appliqué sur l'une des tiges de commande, soit fixé à celle-ci ou engagé sur l'élément d'appui. Comme matériau de glissement, on a par exemple les matières plastiques. Un développement de l'invention prévoit que l'élément de glissement ou les éléments de glissement sont constitués par une ou plu-sieurs parties en saillie des tiges de commande. Ces parties en saillie sont dirigées vers le segment voisin de la tige de commande voisine, au moins transversalement à la direction de coulissement longitudinal. Les parties en saillie sont, soit fixées à la tige de commande respective, soit, comme le prévoit un développement de l'invention, elles font corps avec la tige de commande respective. Dans ce dernier cas, une telle partie en saillie est constituée par exemple par un segment mis en forme par usinage sans enlèvement de copeaux, par une moulure, par un bossage ou un moyen analogue. Au choix, chaque tige de commande ou seulement certaines tiges de commande sont munies d'un tel élément de glissement. Selon un autre développement de l'invention, au moins un galet est monté à rotation sur le goujon dans la fente, de façon que dans ce cas, les efforts de coulissement pour des forces d'appui importantes exercées par l'élément de support n'entraînent qu'un frottement réduit dans la fente. Le galet est monté glissant ou à roulement. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus 10 détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre selon une vue principale, une unité pré-assemblée formée d'un paquet de trois tiges de commande munies de fourchette, - la figure 2 montre une sécurité de surcharge comme détail de l'unité de 15 la figure 1, en coupe, selon la ligne II-II avec une représentation non à l'échelle, - la figure 3 montre la sécurité de surcharge de la figure 2 selon le détail coupé suivant les lignes III-III avec une représentation non à l'échelle, - la figure 4 montre un détail d'un dispositif de commutation muni d'une 20 variante de sécurité de surcharge avec des galets portés par l'élément de support, la figure 5 montre une variante de sécurité de surcharge d'une unité de la figure 1, en coupe selon la ligne II-II, dans laquelle les éléments de glissement sont formés par des parties en saillie réalisées dans la matière des tiges de commande. Description de modes de réalisation La figure 1 montre un dispositif de commutation 1 composé de trois tiges de commande 2, 3, 4 juxtaposées, de même direction, constituant un paquet pré-assemblé. Les tiges de commande sont dans ce cas 30 superposées. On pourrait toutefois envisager également de placer les tiges de commande les unes à côté des autres. Chacune des tiges de commande comporte un élément d'actionnement 5 sous la forme d'une fourchette 6, 7, 8. La fourchette 6 est reliée à la tige de commande 2 par des 35 bras de liaison 9. Les bras de liaison 9 passent de la tige de commande 9 sur le côté des tiges de commande 3, 4 pour venir en dessous de la tige de commande 4 et rejoindre la fourchette 6. Les tiges de commande 3, 4 sont ainsi tenues latéralement par la tige de commande 2 pour former l'unité pré-assemblée. La fourchette 7 est reliée solidairement par les bras de liai-son 10 à la tige de commande 3. Les bras de liaison 10 passent à côté de la tige de commande 4 et rejoignent en dessous de celle-ci, la fourchette 7. La tige de commande 4 est ainsi tenue dans l'ensemble pré-assemblé éga- lement par la tige de commande 3. La fourchette 8 est directement solidaire de la face inférieure de la tige de commande 4. Le dispositif de commutation 1 est actionné par la prise sélective d'un doigt de commutation non représenté dans l'une des découpes 19 des tiges de commande 2, 3 ou 4. La tige de commande 2, 3, 4 respective est alors déplacée indépendamment des autres tiges de commande dans la direction de la double flèche (figures 2 et 3) pour transmettre la force d'actionnement à la fourchette correspondante 6, 7, 8. Des efforts de réaction de forte amplitude et des couples au niveau des fourchettes 6, 7, 8 déforment les tiges de commande 2, 3, 4 concernées. 15 Les tiges de commande 2, 3, 4 sont fabriquées à partir d'un profil plat. Les profils plats ont dans ce cas les mêmes dimensions. On peut également envisager d'avoir une forme et des dimensions différentes pour les tiges de commutation d'un dispositif de commutation, en variant d'une tige de commande à l'autre. Le couple résistant de chacune des tiges 20 de commutation 2, 3, 4 est relativement faible autour de l'axe Z puisqu'il s'agit d'un matériau plat. C'est pourquoi le dispositif de commutation 1 est muni d'une sécurité de surcharge 11. La sécurité de surcharge 11 est représentée en détail à la figure 2 ; elle se compose d'un élément de support 12 sous la forme d'un 25 goujon 13 muni d'un renforcement 14, de fentes 15, 16 et d'éléments de glissement 17 sous la forme de rondelles de glissement 18. Le goujon 13 est aligné suivant l'axe X perpendiculaire à l'axe Z respectif et transversal à la direction longitudinale Y. L'élément de support 12 est solidaire de la tige de corn30 mande 2. De plus, le goujon 13 est solidaire d'un segment cylindrique 20 dans le trou 19 de la tige de commande 6 et par un bord 21, il est riveté de manière solidaire à la tige de commande 6. Le goujon 13 est suivi sur le segment cylindrique ou bord 21, d'un autre segment cylindrique 22 par lequel le goujon 13 s'appuie contre le bord de l'orifice 19 réalisé dans la 35 direction X de la tige de commande. Le segment 22 pénètre sans contact dans la fente 15, comme cela apparaît à la figure 3, en traversant la fente 15 et en pénétrant ensuite dans la fente 16 de la tige de commande 4 qui fait suite à la tige de commande 3 et traverse cette tige de commande 4. Ensuite, il y a une partie renforcée 14 sous la forme d'une collerette 23 sur le goujon 13. La collerette 23 fait suite à la fente 16 et son diamètre D est supérieur à la plus courte dimension K de la fente dans la direction X. La courte dimension intérieure K de la fente 15, 16 s'étend transversale- ment à la grande dimension intérieure L de la fente 16. Les fentes 15 et 16 sont constituées dans ce cas par des trous oblongs dont les rayons d'extrémité correspondent aux rayons du segment 22. La longueur de la dimension intérieure L des fentes est égale au plus grand trajet S' de coulissement de la tige de commande 3, 4 respective augmenté du diamètre D' du segment 22 du goujon 13 : L = S' + D'. L'élément de support ou d'appui 12 pénètre avec le segment 22 sans contact avec les tiges de commande 3, 4 dans la fente 15, 16 de ces tiges de commande 3, 4 car la plus courte dimension K de la fente 15, 15 16 correspond au diamètre D' du segment 22 augmenté du jeu de déformation D', c'est-à-dire K = D' + V'. Le jeu de déformation V' est le jeu au-tour du goujon 13 et suivant lequel les tiges de commande 2, 3, 4 peuvent se déplacer l'une par rapport à l'autre en fonctionnement normal sans qu'elles ne se touchent. En cas de surcharge et de sollicitation maximale, 20 ce jeu V' est dépassé, de sorte que l'élément de support ou d'appui 12 et la ou les tiges de commande 2 et/ou 3 et/ou 4 qui s'appuient par les déplacements des tiges de commande et/ou 3 et/ou 4 dans la fente 15 et/ou 16, suivant la même direction par rapport à la dimension intérieure courte ou largeur K de la fente 15, 16. 25 Les tiges de commande 2, 3, 4 sont installées parallèlement les unes par rapport aux autres et de façon écartée. Les segments au ni-veau desquels au moins les fentes 15, 16 des tiges de commande 3, 4 sont juxtaposées dans la même direction, on a chaque fois un élément de glissement 17 entre deux tiges de commande voisines 2, 3, 4. Le goujon 13 30 traverse les rondelles de glissement 18 de sorte que chaque élément de glissement 17 est en regard d'une fente 15 et/ou 16. On peut également envisager de fixer la rondelle de glissement respective 18 à l'une des tiges de commande, par exemple par collage. Entre les rondelles de glissement 18 et une tige de corn- 35 mande voisine on a un jeu de déformation V". Le jeu de déformation V" est le jeu suivant lequel la tige de commande 2 peut se déplacer avec la ron- delle de glissement 18 et la tige de commande 3 et/ou la tige de com- mande 3 avec la rondelle de glissement 18 et la tige de commande 4 en fonctionnement normal, l'une par rapport à l'autre sans se toucher. En cas de surcharge ou de charge maximale, ce jeu V" est dépassé de sorte que la ou les tiges de commande 2 et/ou 3 et/ou 4 s'appuient l'une contre l'autre par le déplacement des tiges de commande et/ou 3 et/ou 4 avec les rondelles de glissement 18. La figure 4 montre une réalisation de l'invention à l'aide d'un autre dispositif de commutation 25 avec une sécurité de surcharge ; dans cette réalisation, l'élément de support ou d'appui 12 est réalisé sous la forme d'un goujon 24 avec un palier à galet. Le goujon 24 porte pour chaque tige de commande 26, 27, 28, 29, un anneau 30 creux, en forme de galet, symétrique en rotation, par rapport à l'axe 31a du goujon 31, monté à rotation. La rangée d'anneaux 30 est bloquée par un élément de fixation 34, par exemple constitué par un anneau de fixation qui assure la blocage axial sur le goujon 31. Chacun des anneaux 30 vient dans l'une des fentes 32. L'élément d'appui ou de support 12 et au moins l'une des tiges de commande 26, 27, 28, 29 s'appuient réciproquement selon les principes explicités ci-dessus. Le goujon 31 lui-même est installé de manière fixe dans un boîtier 33 simplement esquissé ou sur un appui analogue. Entre les tiges de commande voisines, on a un jeu de dé-formation V". Le jeu de déformation V" est le jeu suivant lequel les tiges de commande 26, 27, 28, 29 peuvent se déplacer en fonctionnement normal, par paires ou toutes les unes par rapport aux autres sans se toucher. En cas de surcharge ou de sollicitation maximale, ce jeu V" est dépassé, si bien que les tiges de commande 26, 27, 28, 29 se touchent les unes les autres. L'élément de support ou d'appui 12 pénètre avec l'anneau respectif 30, sans contact, avec les tiges de commande respectives 26, 27, 28, 30 dans la fente 32 car la courte dimension ou largeur K de la fente 32 correspond au diamètre extérieur V' de l'anneau 30 augmenté du jeu de déformation V'. Le jeu de déformation V' est le jeu suivant lequel le goujon 31 et les tiges de commande 26, 27, 28, 30 peuvent se déplacer relative-ment, en mode de fonctionnement normal sans se toucher. En cas de sur-charge ou de sollicitation maximale, ce jeu V' est dépassé, de sorte que l'élément d'appui 12 et les tiges de commande 2 s'appuient par déplace-ment des tiges de commande 26, 27, 28, 30 dans la fente 32, dans la même direction par rapport à la courte dimension intérieure ou largeur K de la fente 32, les unes par rapport aux autres. Les tiges de commande 2, 3, 4 sont installées parallèlement les unes contre les autres et à distance sans contact, lorsque ces tiges ne sont pas sollicitées comme cela apparaît à la figure 5. Au niveau des segments éloignés des fentes 15, 16, les tiges de commande 2, 3 ont des élé- ments de glissement chaque fois dans la direction des tiges de commande voisines 3 ou 4. L'élément de glissement 17 respectif est solidaire de la tige de commande correspondante 2 ou 3 en ce que l'élément de glissement est constitué par une partie en saillie 35 réalisée dans la matière de la tige de commande 2, 3. La partie en saillie 35 est réalisée dans la tige de corn-mande 2 ou 3 respective par déformation sans enlèvement de copeaux. On peut également prévoir plusieurs parties en saillie 35 et aussi dans la di-rection opposée à la direction représentée dans le dispositif de commutation 1. Entre la surface de glissement 36 et le rail de commutation 15 voisin, on a réalisé le jeu de déformation V". Ce jeu de déformation V" est le jeu nécessaire pour qu'en fonctionnement normal et sous une charge normale, les tiges de commande 2, 3, 4 puissent se déplacer sans se toucher. En cas de surcharge ou de sollicitation maximale, ce jeu V" est dé-passé et les tiges de commande 2, 3, 4 voisines s'appuient les unes contre 20 les autres. 25 NOMENCLATURE 1 dispositif de commutation 2 tige de commande 3 tige de commande 4 tige de commande 5 élément d'actionnement 6 fourchette 7 fourchette 8 fourchette 9 bras de liaison 10 bras de liaison 11 sécurité de surcharge 12 élément d'appui 13 goujon 14 renforcement 15 fente 16 fente 17 élément de glissement 18 rondelle de glissement 19 orifice 20 segment cylindrique du goujon 13 21 bord du goujon 20 22 autre segment cylindrique du goujon 23 collerette 24 goujon 25 dispositif de commutation 26 tige de commande 27 tige de commande 28 tige de commande 29 tige de commande 30 bague 31 goujon 31a axe géométrique du goujon 32 fente 33 boîtier 34 élément de fixation 35 partie en saillie 36 surface de glissement | Dispositif de commutation comportant au moins deux tiges de commande de fourchette (2, 3, 4) juxtaposées, de même direction et au moins un élément d'actionnement déplacé par les tiges de commande (2, 3), coulissant dans des directions longitudinales parallèles et de façon indépendante les unes des autres sur des trajets limités. L'élément d'actionnement transmet vers la tige de commande (2, 3, 4) et à partir des tiges de commande vers l'élément d'actionnement, au moins les efforts de réaction venant des efforts d'actionnement.Un élément de support (12) pénètre dans une fente (15, 16) d'au moins l'une des tiges (2, 3, 4) ; la longueur de la dimension intérieure de la fente (15, 16) est au moins aussi longue que le trajet le plus long du coulissement longitudinal des tiges (2, 3, 4) augmenté de la plus grande dimension de l'élément de support (12) dans la fente longitudinale (15, 16) et de l'élément de support (12) ; les tiges s'appuient les unes par rapport aux autres dans la fente (15, 16). | 1 ) Dispositif de commutation (1, 25) comportant au moins deux tiges de commande de fourchette (2, 3, 4, 26, 27, 28) juxtaposées, ayant au moins par segments la même direction et au moins un élément d'actionnement (5) déplacé par les tiges de commande de fourchette (2, 3, 4, 26, 27, 28), les tiges de commande de fourchette (2, 3, 4, 26, 27, 28) coulissant dans des directions longitudinales parallèles et de façon indépendante les unes des autres sur des trajets limités, l'élément d'actionnement (5) transmettant vers la tige de commande de fourchette respective (2, 3, 4, 26, 27, 28) et à partir des tiges de commande de fourchette (2, 3, 4, 26, 27, 28) vers l'élément d'actionnement (5), au moins les efforts de réaction venant des efforts d'actionnement, caractérisé en ce qu' au moins un élément de support (12) pénètre dans une fente (15, 16, 32) d'au moins l'une des tiges de commande de fourchette (2, 3, 4, 26, 27, 28), la longueur de la dimension intérieure de la fente (15, 16, 32) étant au moins aussi grande que le trajet le plus long du coulissement longitudinal des tiges de commande de fourchette (2, 3, 4, 26, 27, 28) augmenté de la plus grande dimension de l'élément de support (12) dans la fente longitu- dinale (15, 16, 32) dans la direction respective de la longueur et au moins l'élément de support (12) et les tiges de commande de fourchette s'appuient les uns par rapport aux autres dans la fente (15, 16, 32). 2 ) Dispositif de commutation selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de support (12) est prévu au moins sur la première tige de commande de fourchette (2) et pénètre dans une fente (15, 16) du second côté de la tige de commande de fourchette (3, 4) voisine de la première tige de commande (2). 3 ) Dispositif de commutation selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de support (12) pénètre dans la fente (15, 16, 32) de la tige de commande de fourchette (2, 3, 4, 26, 27, 28) et l'élément de support (12) et la tige de commande de fourchette (2, 3, 4, 26, 27, 28) sont mobiles l'un par rapport à l'autre par le déplacement des tiges de commande dans la fente (15, 16, 32), dans la même direction par rapport à la dimension inté- rieure courte de la fente (15, 16, 32) et pour le déplacement de la tige de commande (2, 3, 4, 26, 27, 28) dans la fente (15, 16, 32), l'appui des tiges est réciproque et le déplacement est assuré par au moins les forces d'actionnement appliquées à l'une des tiges de commande de fourchette (2, 3, 4, 26, 27, 28). 4 ) Dispositif de commutation selon la 1, caractérisé en ce que la dimension intérieure courte de la fente respective (15, 16, 32), dimension dirigée transversalement à la direction longitudinale et ainsi transversale à la dimension intérieure longue, est supérieure aux plus grandes dimensions de l'élément de support (12) dans la fente respective (15, 16, 32) transversalement à la direction longitudinale, et entre l'élément de support (12) et la seconde tige de commande de fourchette (3, 26, 27, 28) dans la même direction transversale par rapport à la direction longitudi-15 nale, on a un jeu de déformation pour que l'élément d'appui (12) puisse se déplacer dans la même direction transversale par rapport à la direction longitudinale. 5 ) Dispositif de commutation (1, 25) avec au moins trois tiges de com-20 mande de fourchette (2, 3, 4, 26, 27, 28) coulissant dans les mêmes di-rections, et au moins partiellement juxtaposées, caractérisé en ce que l'élément de support (12) traverse les fentes (15, 16, 32) de tiges de commande de fourchette (3, 4, 26, 27, 28) voisines. 25 6 ) Dispositif de commutation selon la 5, caractérisé en ce que l'élément d'appui (12) traverse tout d'abord la fente (15, 32) de la seconde tige de commande de fourchette (3, 26, 27), 30 cette seconde tige de commande de fourchette (3, 26, 27) étant située au moins par segments, le plus près de la première tige de commande de fourchette (2, 26) pour pénétrer ensuite dans une autre fente (16, 32) de la troisième tige de commande de fourchette (4, 27, 28). 35 7 ) Dispositif de commutation selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de support (12) est un goujon (13) en saillie par rapport à la première tige de commande de commutation (2), le goujon (13) étant solidaire de la première tige de commande (2) et au moins au niveau des segments (22) pénétrant dans la fente (15, 16), il a une forme extérieure cylindrique. 8 ) Dispositif de commutation selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de support (12) est un goujon (31) qui porte au moins une bague (30) symétrique en rotation susceptible de tourner autour de l'axe (31a) du goujon (31), la bague (31) pénétrant au moins dans la fente (32). 9 ) Dispositif de commutation selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de support (12) traverse la fente (16) d'au moins l'une des tiges de commande de fourchette (4) et il comporte un renforcement (14) au ni-15 veau de la fente (16), et au moins les dimensions du renforcement (14), dirigées transversalement à la direction longitudinale sont supérieures aux dimensions intérieures courtes de la fente (16), dans la même direction. 20 10 ) Dispositif de commutation selon la 9, caractérisé en ce que l'élément de support (12) est un goujon (13) et au moins les segments (22) du goujon (13) pénétrant dans la fente (16) sont de forme cylindrique extérieure et leur renforcement (14) est réalisé en une seule pièce avec le gou- 25 jon (13). 11 ) Dispositif de commutation selon la 1, caractérisé en ce que les tiges de commande de fourchette (2, 3, 4, 26, 27, 28) sont juxtaposées 30 et de même direction sans contact au moins au niveau des fentes (15, 16, 32) des tiges de commande de fourchette (2, 3, 4, 26, 27, 28). 12 ) Dispositif de commutation selon la 1, caractérisé en ce que 35 les tiges de commande de fourchette (2, 3, 4) ont des segments au niveau desquels au moins les fentes (15, 16) des tiges de commande (2, 3, 4) juxtaposées dans la même direction, comportent des éléments de glisse-ment (17) entre les tiges de commande de fourchette (2, 3, 4). 5 1013 ) Dispositif de commutation selon la 12, caractérisé en ce qu' au moins l'un des éléments de glissement (17) est en regard de la fente (15, 16). 14 ) Dispositif de commutation selon la 12, caractérisé en ce que l'éléments de support (12) traverse au moins l'un des éléments de glisse-ment (17). 15 ) Dispositif de commutation selon la 14, caractérisé en ce que les éléments de glissement sont des rondelles de glissement. 15 16 ) Dispositif de commutation selon la 12, caractérisé en ce que chaque élément de glissement (17) est associé sans contact à au moins un segment d'une tige de commande de fourchette (3, 4) voisine de l'élément de glissement (17). 20 17 ) Dispositif de commutation selon la 1, caractérisé en ce que les éléments d'actionnement (5) sont des fourchettes de commutation (6, 7, 8). 25 18 ) Dispositif de commutation selon la 1, caractérisé en ce qu' au moins l'une des deux tiges voisines de commande de fourchette (2, 3, 4) comporte au moins un élément de glissement (17), 30 l'élément de glissement (17) solidaire de la tige de commande de fourchette (2, 3, 4) vient en saillie dans la direction d'une tige de commande de fourchette (2, 3, 4) voisine et l'élément de glissement (17) comporte une surface de glissement (36) sans contact ou avec contact, dirigée vers la tige de commande de fourchette (2, 35 3, 4) voisine pour un contact de glissement avec elle. 19 ) Dispositif de commutation selon la 18, caractérisé en ce que l'élément de glissement (17) est au moins une partie en saillie (35) de la tige de commande de fourchette, et réalisée dans la même matière que la tige de commande de fourchette (2, 3, 4). 20 ) Dispositif de commutation selon la 19, caractérisé en ce que la partie en saillie (35) est un segment de la tige de commande de fourchette (2, 3, 4) réalisé de façon séparée par un usinage sans enlèvement de copeaux.10 | F | F16 | F16H | F16H 63 | F16H 63/30,F16H 63/20 |
FR2888901 | A1 | DISPOSITIF DE TRANSMISSION D'UN MOUVEMENT DE ROTATION COMPRENANT DES ZONES FORMANT PALIER ET TUBE INTERNE | 20,070,126 | L'invention concerne un dispositif de transmission d'un mouvement de rotation et un système de réglage pour siège de véhicule automobile comprenant un tel dispositif. On connaît des dispositifs de transmission de rotation qui comprennent un arbre flexible et une gaine à l'intérieure de laquelle est logé l'arbre. Dans ces dispositifs de transmission, les vitesses de rotation de l'arbre dans la gaine sont supérieures à 2000 tours/minute, classiquement de l'ordre de 3000 io tours/minute. Pour permettre une rotation à de telles vitesses, un jeu de quelques dixièmes de millimètre est nécessaire entre l'arbre et la gaine. Mais ce jeu entraîne, lors de la rotation, l'apparition de vibrations de faible amplitude qui se propagent le long de l'arbre et provoquent un bruit et une sensation au toucher désagréables. Pour résoudre ce problème de vibrations, le document FR-1 563 195 propose un dispositif de transmission de rotation dont la gaine présente au moins une déformation sous la forme d'une zone formant palier qui est obtenue par déformation plastique de l'âme de la gaine, cette zone comprend au moins trois parties, deux parties extérieures et une partie centrale. Ces parties présentent des axes sensiblement parallèles à celui de l'âme et sont de diamètre sensiblement égal à celui de l'âme, les parties extérieures étant sensiblement coaxiales et d'axe décalé par rapport aux axes de la partie centrale et de l'âme. En effet, cette zone formant pallier, en créant des points de contact entre l'arbre et la gaine, permet de limiter les vibrations. Afin de réduire les frottements, ce document propose de réaliser un flocage de fibres sur la surface intérieure de l'âme de la gaine. Cependant, le flocage s'use avec une utilisation intensive du dispositif de transmission de rotation. En effet, l'arbre est réalisé par un enroulement de fils métalliques et présente une surface extérieure qui n'est pas lisse. Les fibres du flocage sont susceptibles de s'accrocher dans les aspérités de la surface extérieure de l'arbre et d'être arrachées lors de la rotation de l'arbre. L'invention vise à palier ces inconvénients en proposant un dispositif de transmission d'un mouvement de rotation dont la gaine présente des déformations permanentes qui sont agencées pour limiter les vibrations sans réduire le diamètre intérieur de la gaine et comprenant un tube interne présentant les mêmes déformations. io A cet effet et selon un premier aspect, l'invention concerne un dispositif de transmission d'un mouvement de rotation comprenant un arbre flexible et une gaine à l'intérieur de laquelle l'arbre est logé, ladite gaine comprenant une âme formée d'un cylindre creux dont le diamètre intérieur est agencé pour permettre la rotation dudit arbre à l'intérieur de ladite âme, l'âme comprenant au moins une zone formant palier qui est obtenue par déformation plastique, ladite zone comprenant au moins trois parties, deux parties extérieures et une partie centrale, lesdites parties présentant des axes sensiblement parallèles à celui de l'âme et étant de diamètre sensiblement égal à celui de l'âme, les parties extérieures étant sensiblement coaxiales et d'axe décalé par rapport aux axes de la partie centrale et de l'âme, ledit dispositif comprenant en outre un tube interne disposé à l'intérieur de l'âme et dont le diamètre extérieur est sensiblement égal au diamètre intérieur de l'âme et le diamètre intérieur est agencé pour permettre la rotation dudit arbre à l'intérieur dudit tube, le tube étant déformé de la même façon que l'âme dans la zone palier. La surface intérieure du tube est lisse et permet donc de limiter les frottements entre l'arbre et la gaine. Le tube est réalisé en matériau plastique, ce qui évite les contacts de métaux entre eux, réduisant ainsi les bruits et l'usure des matériaux. Selon une réalisation, la partie centrale de la zone formant palier et l'âme de la gaine sont sensiblement coaxiales. Selon une réalisation, la gaine comprend plusieurs zones formant palier espacées les unes des autres d'une distance comprise entre 5 et 15 centimètres. Selon une autre réalisation, les zones sont disposées continûment le long de la gaine. Selon une réalisation, le tube interne non déformé est introduit dans l'âme non déformée, puis les déformations créant les zones formant palier sont réalisées simultanément sur l'âme et sur le tube interne. io Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un système de réglage pour siège de véhicule automobile, comprenant au moins une glissière de réglage montée sur la structure du véhicule et des moyens réglables de fixation du siège sur la glissière, le système comprenant en outre un moteur d'entraînement disposant d'au moins une sortie tournante. Le système comprend en outre un dispositif de transmission d'un mouvement de rotation du type décrit ci-dessus qui est disposé entre la sortie dudit moteur d'entraînement et lesdits moyens de fixation, de sorte à déplacer les moyens de fixation le long de la glissière de réglage en réponse à une rotation de la sortie. L'invention ne se limite pas à une telle application. En effet, le dispositif peut être utilisé dans toute application dont le système doit transmettre un couple ou une rotation au niveau bruit et une atténuation de vibrations. Un tel dispositif peut par exemple être utilisé pour le réglage de la hauteur d'un bureau ou pour la commande d'ouverture de toits d'un véhicule automobile. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description qui suit, faite en référence aux figures annexées. La figure 1 est une vue partielle en coupe longitudinale d'un dispositif de 30 transmission de rotation, montrant une zone formant palier selon un mode de réalisation de l'invention. La figure 2 est une vue en perspective d'un système de réglage pour le siège de véhicule automobile selon l'invention. Un dispositif de transmission d'un mouvement de rotation 1 comprend un arbre flexible (non représenté) et une gaine 3. L'arbre est logé dans la gaine 3. Les vitesses de rotation de l'arbre sont classiquement d'environ 3000 tours/minute. Pour permettre une rotation à cette vitesse, un jeu de quelques dixièmes de millimètre est prévu entre l'arbre et la gaine 3. i0 La gaine 3 comprend une âme 4 et une enveloppe tubulaire extérieure 5 enrobant l'âme 4. L'âme 4 peut par exemple être formée d'un ressort hélicoïdal en matériau métallique. Ce ressort est par exemple formé à partir d'une bande métallique enroulée en hélice. Les spires du ressort sont non-jointive ce qui confère une flexibilité à la gaine. L'enveloppe extérieure 5 peut être réalisée en une matière plastique extrudée. En se référant à la figure 1, la gaine 3 présente une déformation permanente sous la forme d'une zone formant palier 6, le palier s'étendant dans la direction longitudinale du dispositif. La zone formant palier comprend trois parties, deux parties extérieures 7 et 8, et une partie centrale 9. L'axe de chacune de ces parties est sensiblement parallèle à celui de l'âme 4. Les parties extérieures 7 et 8 sont en outre coaxiales et leur axe est décalé par rapport à celui de l'âme 4. Dans la description, les axes sont définis dans la position rectiligne stable de la gaine, tel que représenté sur la figure 1. Chaque partie 7-9 présente de plus un diamètre intérieur sensiblement égal au diamètre intérieur de l'âme 4 et comprend un nombre entier de spires consécutives. Selon le mode de réalisation de l'invention représenté sur la figure 1, la zone formant palier 6 du dispositif de transmission 1 comprend deux parties extérieures 7, 8 et une partie centrale 9 formées d'une seule spire. Les axes de chaque partie sont décalés par rapport à l'axe de l'âme 4 de telle sorte que l'axe commun des parties extérieures 7, 8 et l'axe de la partie centrale 9 sont sensiblement symétriques par rapport à l'axe de l'âme 4. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la zone formant palier 6 du dispositif de transmission 1 comprend deux parties extérieures 7, 8 formées io d'une seule spire et une partie centrale 9 formée de deux spires. La partie centrale 9 est en outre coaxiale avec l'âme 4 de la gaine. Selon l'invention, plusieurs zones formant palier peuvent être réparties le long de la gaine. Dans une réalisation, la distance séparant deux zones est typiquement comprise entre 5 et 15 centimètres. Selon une autre réalisation, les zones sont disposées continûment le long de la gaine. La zone formant palier 6 entraîne un désaxage des spires métalliques de la gaine 3 sans diminution du diamètre intérieur desdites spires. Ceci crée un cheminement légèrement sinueux à l'intérieur de la gaine 3. Les déformations de la gaine 3 sont réalisées par déformation plastique de la gaine, par exemple à l'aide d'une presse dont les mors sont agencés pour décaler radialement les spires. Ces déformations sont donc permanentes et le montage du dispositif ne nécessite aucune pièce supplémentaire de maintien de ces déformations. En se référant à la figure 1, la gaine 3 comprend un tube interne 2 sur sa surface intérieure, c'est à dire la surface en regard de l'arbre. Le tube interne 2 est disposé à l'intérieur de l'âme 4 et son diamètre extérieur est sensiblement égal au diamètre intérieur de l'âme 4. C'est-à- dire que le tube interne 2 est disposé contre la surface interne de l'âme 4. Le diamètre intérieur du tube est agencé pour permettre la rotation de l'arbre à l'intérieur du tube 2. Le tube 2 est déformé de la même manière que l'âme dans la ou les zones palier 6, c'est-à-dire que le tube 2 présente également des zones palier au mêmes endroits que les zones palier 6, comme représenté sur la figure 1. On forme ainsi des points de contact entre le tube 2 et l'arbre qui sont opposés par rapport à l'axe de la gaine 3 et alternés de part et d'autre de cet axe. Ces points de contact éliminent toute possibilité de mise en vibration de l'arbre en mouvement sans pour autant freiner celuici. Le couple du moteur peut ainsi être analogue à celui utilisé avec des gaines non déformées et la gaine ne io présente pas une tendance à l'usure prématurée au niveau des déformations. D'autre part, les espaces laissés libres entre le tube 2 et l'arbre flexible peuvent former des réserves de graisse 21 pour la lubrification de l'arbre. Le tube 2 est par exemple réalisé en matériau plastique, ce qui évite les contacts métal contre métal. Le tube 2, non déformé, est introduit dans la gaine 3 non déformée, puis l'opération de déformation de la gaine 3 entraîne une déformation analogue du tube 2. La gaine 3 est donc particulièrement simple à réaliser. En effet, on a pu observer qu'un tel agencement dans lequel la gaine est comprend un tube en matériau plastique sur sa surface interne présentait un amortissement sonore optimal. Le tube 2 permet d'assurer un isolement mécanique entre l'arbre et la gaine. Un tel dispositif de transmission de mouvement de rotation peut être utilisé dans un système de réglage de siège automobile 20 tel que représenté à la figure 2. A cet effet, deux glissières 11 et 12 sont fixées par tout moyens convenables sur la structure non représentée d'un véhicule automobile. Ces glissières présentent des crans de réglage dont la fonction sera décrite ci-après. Les glissières 11 et 12 supportent l'armature d'un siège, également non représentée, du véhicule, dont le déplacement et la fixation par rapport aux glissières sont assurés par des réducteurs 13 et 14 respectivement munis de roues dentées coopérant avec les crans précités des glissières 11 et 12. Un moteur électrique 15 est fixé à la structure du véhicule ou, en variante, à l'armature du siège. Ce moteur 15 possède deux sorties tournantes 16 et 17. Ces sorties 16 et 17 sont reliées par des dispositifs de transmission d'un mouvement de rotation 1 selon l'invention aux réducteurs 13 et 14 io respectivement. Les zones formant palier 6 des dispositifs de transmission 1 sont prévues à des emplacements de la gaine qui sont sensiblement rectilignes lors du montage dans le système de réglage 20. En effet, il a été constaté que c'est à de tels emplacement que les vibrations se produisent et se propagent de façon la plus importante. Lorsque le moteur 15 est alimenté, il entraîne les arbres des dispositifs de transmission 1 en rotation à l'intérieur de leurs gaines. Ces arbres entraînent à leur tour les réducteurs 13 et 14 ce qui a pour effet de déplacer le siège le long des glissières 11 et 12. Comme indiqué précédemment, le dispositif 1 trouve également des applications dans d'autres domaines et peut être utilisé dès qu'un système doit transmettre un coupe ou une rotation à distance avec un confort au niveau bruit et une atténuation des vibrations | L'invention concerne un dispositif de transmission d'un mouvement de rotation (1) comprenant un arbre flexible et une gaine (3), ladite gaine (3) comprenant une âme (4), l'âme (4) comprenant au moins une zone formant palier (6), ladite zone (6) comprenant au moins trois parties, deux parties extérieures (7, 8) et une partie centrale (9), lesdites parties présentant des axes sensiblement parallèles à celui de l'âme (4) et étant de diamètre sensiblement égal à celui de l'âme (4), les parties extérieures (7, 8) étant sensiblement coaxiales et d'axe décalé par rapport aux axes de la partie centrale (9) et de l'âme (4), ledit dispositif comprenant en outre un tube interne (2) disposé à l'intérieur de l'âme (4), le tube (2) étant déformé de la même façon que l'âme (4) dans la zone palier (6). | 1. Dispositif de transmission d'un mouvement de rotation (1) comprenant un arbre flexible et une gaine (3) à l'intérieur de laquelle l'arbre est logé, ladite gaine (3) comprenant une âme (4) formée d'un cylindre, l'âme (4) comprenant au moins une zone formant palier (6) qui est obtenue par déformation plastique, ladite zone (6) comprenant au moins trois parties, deux parties extérieures (7, 8) et une partie centrale (9), lesdites parties présentant des axes sensiblement parallèles à celui de l'âme (4) et étant de io diamètre sensiblement égal à celui de l'âme (4), les parties extérieures (7, 8) étant sensiblement coaxiales et d'axe décalé par rapport aux axes de la partie centrale (9) et de l'âme (4), ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre un tube interne (2) disposé à l'intérieur de l'âme (4) et dont le diamètre extérieur est sensiblement égal au diamètre intérieur de l'âme (4) et le diamètre intérieur est agencé pour permettre la rotation dudit arbre à l'intérieur dudit tube, le tube (2) étant déformé de la même façon que l'âme (4) dans la zone palier (6). 2. Dispositif de transmission (1) selon la 1, caractérisé en ce que la partie centrale (9) de la zone formant palier (6) et l'âme (4) de la gaine (3) sont sensiblement coaxiales. 3. Dispositif de transmission (1) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'âme (4) de la gaine (3) est formée d'un ressort hélicoïdal en matériau métallique. 4. Dispositif de transmission (1) selon la 3, caractérisé en ce que chaque partie (7, 8, 9) de la zone formant palier (6) comprend un nombre entier de spires du ressort hélicoïdal. 5. Dispositif de transmission (1) selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que les spires de chaque partie (7, 8, 9) de la zone formant palier (6) sont consécutives. 6. Dispositif de transmission (1) selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que les parties extérieures (7, 8) de la zone formant palier (6) comprennent chacune une spire et en ce que la partie centrale (9) comprend deux spires. 7. Dispositif de transmission (1) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la gaine (3) comprend plusieurs zones formant palier (6), lesdites zones étant espacées les unes des autres d'une distance comprise entre 5 et 10 centimètres. 8. Dispositif de transmission (1) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la gaine (3) comprend plusieurs zones formant palier (6), lesdites zones étant disposées continûment le long de la gaine. 9. Dispositif de transmission (1) selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la gaine (3) dudit dispositif (1) comprend en outre une enveloppe tubulaire extérieure (5) en matière plastique qui enrobe l'âme (4). 10. Dispositif de transmission (1) selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le tube interne (2) est réalisé en matériau plastique et en ce qu'il est déformé simultanément à l'âme (4) pour former la zone formant palier (6). 11. Système de réglage pour siège de véhicule automobile (20), comprenant au moins une glissière de réglage (11, 12) montée sur la structure du véhicule et des moyens réglables (13, 14) de fixation du siège sur ladite glissière (11, 12), ledit système comprenant en outre un moteur d'entraînement (15) disposant d'au moins une sortie tournante (16, 17), ledit système de réglage (20) étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre un dispositif de transmission (1) selon l'une quelconque des 1 à 10, qui est disposé entre la sortie (16, 17) dudit moteur d'entraînement (15) et lesdits i0 moyens de fixation (13, 14), de sorte à déplacer lesdits moyens de fixation (13, 14) le long de ladite glissière de réglage (11, 12) en réponse à une rotation de ladite sortie (16, 17). 12. Système de réglage (20) selon la 11, caractérisé en ce que les zones formant palier (6) sont prévues à des emplacements de la gaine (3) qui sont sensiblement rectilignes. | F,B | F16,B60 | F16C,B60N | F16C 1,B60N 2 | F16C 1/26,B60N 2/02,B60N 2/90 |
FR2894109 | A3 | CISAILLES DE JARDINAGE AYANT UNE DOUBLE FONCTION DE TAILLE/COUPE | 20,070,608 | La présente invention porte sur une paire de cisailles de jardinage. Une paire de cisailles de jardinage classique comprend deux unités de lames connectées de manière pivotante l'une à l'autre et chacune ayant une première extrémité dotée d'une lame de coupe et une seconde extrémité dotée d'un manche. Ainsi, les lames de coupe sont déplaçables l'une par rapport à l'autre pour couper une branche ou similaires. Cependant, lorsque les lames de coupe sont utilisées pour couper un matériau plus dur, tel qu'un fil d'acier ou similaires, les lames de coupe s'usent facilement, de telle sorte qu'un utilisateur doit préparer un outil supplémentaire, tel qu'une paire de pinces ou tenailles ou similaires, afin de couper le matériau plus dur, provoquant ainsi un inconvénient pour l'utilisateur, et diminuant ainsi l'efficacité de travail. Le principal objectif de la présente invention est de proposer une paire de cisailles de jardinage ayant une double fonction de taille/coupe. La présente invention a donc pour objet une paire de cisailles de jardinage, caractérisée par le fait qu'elle comprend deux unités de lames chacune ayant une première lame de coupe et une seconde lame de coupe. Lesdites deux unités de lames peuvent être connectées de manière pivotante l'une avec l'autre. Chacune des deux unités de lames peut avoir une première extrémité dotée de la première lame de coupe. Chacune des deux unités de lames peut avoir une seconde extrémité dotée d'un manche. Chacune des deux unités de lames peut avoir un 35 côté doté de la seconde lame de coupe. Chacune des deux unités de lames peut avoir une partie intermédiaire dotée d'une partie de pivot, et les 15 30 parties de pivot des deux unités de lames peuvent être connectées de manière pivotante l'une avec l'autre. Ladite seconde lame de coupe de chacune des deux unités de lames peut être située à côté de la partie de pivot respective. Ladite seconde lame de coupe peut faire saillie à l'extérieur à partir du côté de chacune des deux unités de lames. Pour mieux illustrer l'objet de la présente invention, on va maintenant en décrire à titre indicatif et non limitatif un mode de réalisation particulier avec référence aux dessins annexés. Sur les dessins : la Figure 1 est une vue en perspective des cisailles de la présente invention ; la Figure 2 est une vue en perspective éclatée des 20 cisailles de la Figure 1 ; la Figure 3 est une vue en plan des cisailles de la Figure 1 ; 25 - la Figure 4 est une vue de fonctionnement schématique correspondant à la Figure 3 ; la Figure 5 est une vue de fonctionnement schématique correspondant à la Figure 1 ; la Figure 6 est une vue de fonctionnement schématique correspondant à la Figure 1. Si l'on se réfère aux Figures 1 à 3, on peut voir 35 qu'une paire de cisailles de jardinage 10 selon la présente invention comprend deux unités de lames 20, chacune ayant une première lame de coupe 21 et une seconde lame de coupe 22. Les deux unités de lames 20 sont connectées de manière pivotante l'une à l'autre. Chacune des deux unités de lames 20 a une première extrémité dotée de la première lame de coupe 21 et une seconde extrémité dotée d'un manche 30. Chacune des deux unités de lames 20 a un côté doté de la seconde lame de coupe 22. La seconde lame de coupe 22 fait saillie à l'extérieur à partir du côté de chacune des deux unités de lames 20. Chacune des deux unités de lames 20 a une partie intermédiaire dotée d'une partie de pivot 24, et les parties de pivot 24 des deux unités de lames 20 sont connectées de manière pivotante l'une à l'autre par un élément de pivot 26. La seconde lame de coupe 22 de chacune des deux unités de lames 20 est située à côté de la partie de pivot respective 24 et est sensiblement perpendiculaire à la première lame de coupe respective 21. Ainsi, les premières lames de coupe 21 et les secondes lames de coupe 22 des deux unités de lames 20 sont situées en différentes positions et dirigées vers différentes directions et orientations. Les premières lames de coupe 21 des deux unités de lames 20 sont déplaçables l'une par rapport à l'autre par pivotement des deux unités de lames 20, et les secondes lames de coupe 22 des deux unités de lames 20 sont déplaçables l'une par rapport à l'autre par pivotement des deux unités de lames 20. Lors du fonctionnement, si l'on se réfère aux Figures 1 à 4, lorsqu'un utilisateur applique une force sur les manches 30 des deux unités de lames 20, les manches 30 sont déplaçables l'un par rapport à l'autre, de telle sorte que les deux unités de lames 20 sont aptes à pivoter l'une par rapport à l'autre afin de déplacer les premières lames de coupe 21 et les secondes lames de coupe 22 des deux unités de lames 20 simultanément. D'une telle manière, lorsque les premières lames de coupe 21 des deux unités de 20 lames 20 sont déplacées l'une par rapport à l'autre, les secondes lames de coupe 22 des deux unités de lames 20 sont déplacées l'une par rapport à l'autre simultanément. Ainsi, les premières lames de coupe 21 et les secondes lames de coupe 22 des deux unités de lames 20 sont déplacées simultanément par pivotement des deux unités de lames 20. Comme représenté sur la Figure 5, les premières lames de coupe 21 des deux unités de lames 20 sont 10 utilisées pour couper une branche 40. Comme représenté sur la Figure 6, les secondes lames de coupe 22 des deux unités de lames 20 sont utilisées pour couper un fil d'acier 50. On comprend que la seconde lame de coupe 22 de chacune des deux unités de 15 lames 20 est située à côté de la partie de pivot respective 24 qui a une résistance renforcée et facilite l'application d'une force, de telle sorte que les secondes lames de coupes 22 des deux unités de lames 20 sont utilisées pour couper un matériau plus dur, tel que le fil d'acier 50. En conséquence, les premières lames de coupe 21 et les secondes lames de coupe 22 des deux unités de lames 20 sont déplaçables simultanément respectivement par exemple pour tailler les branches et pour couper des fils métalliques, de telle sorte qu'un utilisateur peut faire 25 fonctionner les cisailles de jardinage dans différentes directions et orientations, facilitant ainsi la taille des branches et la coupe de fils métalliques par l'utilisateur. Cependant, il doit être entendu que, même si de nombreuses caractéristiques et avantages de la présente 30 invention ont été énoncés dans la description précédente, conjointement avec des détails de la structure et du fonctionnement de l'invention, la description n'est qu'illustrative et des changements peuvent être apportés dans le détail, en particulier dans les questions de forme, 35 de dimension et de disposition des pièces dans les principes de l'invention dans la pleine mesure indiquée par | Une paire de cisailles de jardinage comprend deux unités de lames (20) chacune ayant une première lame de coupe (21) et une seconde lame de coupe (22). Ainsi, les premières lames de coupe et les secondes lames de coupe des deux unités de lames sont déplaçables simultanément respectivement pour tailler des branches et pour couper des fils métalliques, de telle sorte qu'un utilisateur peut faire fonctionner les cisailles de jardinage dans différentes directions et orientations, facilitant ainsi à l'utilisateur la taille des branches et la coupe de fils métalliques. | 1 - Paire de cisailles de jardinage, caractérisée par le fait qu'elle comprend : - deux unités de lames (20) chacune ayant une première lame de coupe (21) et une seconde lame de coupe (22). 2 - Cisailles de jardinage selon la 1, caractérisées par le fait que les deux unités de lames (20) sont connectées de manière pivotante l'une avec 10 l'autre. 3 - Cisailles de jardinage selon la 1, caractérisées par le fait que chacune des deux unités de lames (20) a une première extrémité dotée de la première lame de coupe (21). 15 4 - Cisailles de jardinage selon la 3, caractérisées par le fait que chacune des deux unités de lames (20) a une seconde extrémité dotée d'un manche (30). 5 - Cisailles de jardinage selon la 1, caractérisées par le fait que chacune des deux unités de 20 lames (20) a un côté doté de la seconde lame de coupe (22). 6 - Cisailles de jardinage selon la 1, caractérisées par le fait que chacune des deux unités de lames (20) a une partie intermédiaire dotée d'une partie de pivot (24), et les parties de pivot (24) des deux unités de 25 lames (20) sont connectées de manière pivotante l'une avec l'autre. 7 - Cisailles de jardinage selon la 6, caractérisées par le fait que la seconde lame de coupe (22) de chacune des deux unités de lames (20) est située à 30 côté de la partie de pivot respective (24). 8 - Cisailles de jardinage selon la 5, caractérisées par le fait que la seconde lame de coupe (22) fait saillie vers l'extérieur à partir du côté de chacune des deux unités de lames (20). 35 | A,B | A01,B26 | A01G,B26B | A01G 3,B26B 13 | A01G 3/02,B26B 13/22 |
FR2901399 | A1 | COLONNE D'UN DISPOSITIF DE PRESENTATION D'INFORMATIONS ET/OU D'UN DECOR, SUR UN LIEU DE VENTE ET/OU EVENEMENTIEL NOTAMMENT, ET DISPOSITIF COMPRENANT UNE TELLE COLONNE | 20,071,123 | pris en compte le fait que l'extension verticale de la colonne doit pouvoir être adaptée sur site selon les besoins. II a par exemple été proposé par les documents FR2770320 (APS VISUEL SA) et FR2776105 (L'HOTEL FRANCOIS) d'agencer la colonne en volume de forme lenticulaire. La colonne est obtenue à partir d'un flan composé de deux parois fixées entre elles de manière articulée à leurs bords d'extrémité parallèles à la direction axiale d'extension de la colonne. En position de transport, le flan est replié par mise en superposition des parois ; sur site d'installation de la colonne, les deux parois sont maintenues éloignées l'une de l'autre dans leur zone médiane à partir d'une mise en conformation bombée de l'une au moins des parois. Le maintien éloigné des parois l'une de l'autre est obtenu par l'intermédiaire d'entretoises ou organes analogues, mettant éventuellement en oeuvre des moyens élastiques. II a par exemple encore été proposé par FR2650907 (CARTONNAGE DE ST CLAIR & SOCAR PLV SA), FR2795217 (L'HOEL FRANCOIS) et JP2000003130 (ANDREA REKUSERU) d'agencer la colonne en prisme, de section triangulaire notamment. Un tel prisme est formé à partir d'un flan comportant plusieurs volets successivement articulés entre eux pour constituer une paroi respective de la colonne. Ces volets comportent des organes, tels que languettes et ouvertures, qui coopèrent entre eux pour le maintien en conformation de la colonne, accessoirement complété par des moyens élastiques. Un problème posé par les dispositifs du type susvisé réside dans le fait que les flans sont d'un agencement complexe qui nécessite leur transport à plat sinon à les altérer, et plus particulièrement sinon à prendre le risque de détériorer les moyens mis en oeuvre pour maintenir la colonne en conformation. Pour résoudre ce problème et compte tenu de l'extension axiale conséquente de la colonne, celle-ci est formée à partir d'une pluralité de modules semblables qui sont axialement assemblés entre eux, chaque module étant formé à partir d'un flan respectif distinct. Cette modularité est mise à profit pour résoudre le problème lié à l'adaptation de la hauteur de la colonne sur site. Cependant, un tel agencement de la colonne tend à rendre la structure des flans complexe, à l'encontre des intérêts recherchés d'obtention de la colonne à moindre coût et de facilité de montage sur site. Objet de l'invention. Le but de la présente invention est de proposer une colonne formant support d'informations, d'un décor ou analogue, qui est notamment destinée à être 10 installée temporairement sur un lieu de vente ou événementiel et qui est du type prismatique obtenue par pliage d'un flan souple. II est plus particulièrement visé par la présente invention de proposer une telle colonne qui permette son obtention à un coût le plus faible possible pour rendre acceptable son usage unique, dont la structure permette d'adapter librement en continu sa hauteur sans 15 porter atteinte ni à la qualité du maintien en conformation du flan à partir duquel elle est formé, ni à la stabilité de son maintien en station axiale, ni à une faculté de transport aisé du flan à partir duquel elle est formée, et qui permette sa mise en conformation rapide et aisée sur site. 20 La colonne de la présente invention est une colonne de conformation prismatique constitutive d'un dispositif de présentation d'informations et/ou d'un décor ou analogue. Cette colonne est du type agencée pour son installation en station axiale verticale, sur un lieu de vente notamment. La colonne est plus particulièrement formée à partir d'un flan souple, tel qu'en matériau cellulaire, en 25 matériau plastique et/ou en matériau composite par exemple. Ce flan souple comporte des volets formant respectivement les parois verticales de la colonne. Ces volets sont successivement articulés les uns aux autres par leurs bords orientés suivant l'extension axiale de la colonne. Le flan souple est muni de moyens de maintien en conformation de la colonne. 30 Selon la présente invention, une telle colonne est principalement reconnaissable en ce qu'elle est formée à partir d'un flan unique parallélépipédique. Ce flan est5 équipé de moyens de fixation l'un à l'autre de ses bords libres d'extrémité qui sont orientés suivant l'extension axiale de la colonne. Ces moyens de fixation sont ménagés le long d'une zone de bordure de l'un au moins des dits bords libres, qui correspondent aux bords libres de deux parois adjacentes de la colonne. Le flan est enroulable sur lui-même suivant une direction orthogonale à l'extension axiale de la colonne pour son transport. La conformation parallélépipédique du flan présente un premier axe de symétrie parallèle à la dite direction et un deuxième axe de symétrie parallèle à l'axe d'extension de la colonne. De tels axes de symétrie perdurent nonobstant une découpe du flan suivant la dite direction pour ajuster extemporanément la hauteur de la colonne en station verticale sur le site d'installation sans affecter son maintien en conformation et sa stabilité au sol. Les facultés caractéristiques d'enroulement: et de découpage du flan correspondent notamment à des opérations propres à être réalisées sans altérer ni porter atteinte à l'intégrité et à l'efficacité des moyens de maintien de la colonne en conformation que comporte le flan, y compris après son découpage éventuel. Plus particulièrement, l'agencement du flan el: la présence desdits premier et deuxième axes de symétrie permet une réduction de sa dimension correspondante à l'extension axiale de la colonne sans que cette opération ne porte atteinte ni à la qualité du résultat technique offert par les moyens de maintien en conformation de la colonne, ni à la qualité de maintien stable de la colonne axialement en station verticale. Le flan est conformé pour permettre son enroulement régulier aisé grâce à la présence des axes de symétrie et à la disposition des moyens de fixation en zone de bordure des dits bords libres du flan, l'emplacement des zones de bordure répondant encore à une répartition symétrique par rapport au moins au deuxième axe de symétrie sinon aussi de préférence par rapport au premier axe de symétrie. Selon une forme préférée de réalisation, l'un quelconque des volets d'extrémité du flan comporte un rabat formant une dite zone de bordure. De préférence lors de la mise en conformation de la colonne, la face interne du rabat est placée en superposition contre la face interne de la zone de bordure de l'autre volet d'extrémité. Les moyens de fixation sont susceptibles d'être indifféremment de plusieurs types. Par exemple, les moyens de fixation sont du type par collage, par l'intermédiaire d'un revêtement de colle repositionnable, ou par encollage extemporané de l'une au moins des dites zones de bordure lors de la formation de la colonne. Par exemple encore, les moyens de fixation sont du type par agrafage des zones de bordure l'une à l'autre, qui est opéré extemporanément lors de la formation de la colonne. Par exemple encore, les moyens de fixation mettent préférentiellement en oeuvre des organes de fixation coopérants par emboîtement, par clipage, par magnétisme et/ou par une coopération entre griffes et boucles. D'autres modalités d'organisation générale des moyens de fixation sont susceptibles d'être mises en oeuvre dès lors que ces moyens visent à fixer l'une à l'autre les dites zones de bordure. Les moyens de fixation sont susceptibles de s'étendre par tronçons le long de la zone de bordure au moins, mais de préférence cette extension est continue. Selon un exemple de réalisation des organes de fixation, ceux-ci sont constitués de bandes coopérantes respectivement rapportées le long des zones de bordure que comportent les bords libres du flan. La coopération de telles bandes est par exemple du type par magnétisme ou du type par coopération de griffes et de boucles tel que du type VELCRO (marque déposée). L'apport des bandes sur le flan est notamment réalisé par collage ou technique analogue. Selon un autre exemple de réalisation des organes de fixation, ceux-ci sont intégrés au flan souple avec lequel ils sont conjointement formés. Dans ce cas, les organes de fixation sont susceptibles de coopérer avantageusement par clipage et comprennent au moins un organe mâle coopérant avec un organe femelle respectivement ménagés dans les zones de bordure. La conformation parallélépipédique du flan, formé notamment à partir d'un matériau plastique, permet l'intégration aisée et peu coûteuse de tels moyens de fixation par extrusion et/ou au moyen d'une filière, ou technique de production analogue. La colonne comporte de préférence un profil conformé en triangle rectangle autorisant un adossement d'au moins deux colonnes adjacentes pour former ensemble une colonne globale. De préférence, les colonnes adossées sont fixées l'une à l'autre, notamment par collage ou par magnétisme ou autre technique analogue. On reconnaîtra dans sa généralité un dispositif de présentation d'informations, d'un décor ou analogue de la présente invention en ce qu'il comporte au moins une colonne telle qu'elle vient d'être décrite. Selon une forme particulière de réalisation d'un tel dispositif, celui-ci comprend au moins un couple de colonnes disposées à distance l'une de l'autre et reliées entre elles par un panneau qu'elles supportent respectivement à ses bords opposés. Un tel panneau est par exemple une feuille souple ou semi rigide présentant une tenue naturelle. Le dispositif de l'invention est notamment destiné à être appliqué à la publicité sur lieu de vente et/ou événementiel, et peut aussi être utilisé à la formation d'une cloison de délimitation d'un espace, tel que d'un stand d'exposition, et/ou de masquage d'une paroi par adossement à cette paroi, qui est par exemple formée d'un mur ou d'une cloison existante. Description des figures La présente invention sera mieux comprise et des détails en relevant apparaîtront à la lecture de la description qui va en être faite d'exemples de réalisation en 30 relation avec les figures de la planche annexée, dans laquelle : La fig.1 est une illustration schématique d'un dispositif de présentation d'informations ou d'un décor de la présente invention. La fig.2 est une illustration partielle en perspective d'un flan à partir duquel est formée une colonne constitutive du dispositif représenté sur la fig.1. La fig.3 est une illustration partielle en perspective d'une colonne obtenue à partir d'un flan représenté sur la fig.2. La fig.4 est une illustration partielle de bout d'une colonne comportant des moyens de maintien en conformation selon un exemple de réalisation. Les fig.5 et fig.6 sont de schémas illustrant de dessus respectivement diverses modalités d'adossement d'une pluralité de colonnes de l'invention pour former une colonne globale. Sur la fig.1, un dispositif de présentation d'informations sur un lieu de vente est principalement composé d'un couple de colonnes 1 disposées à distance l'une de l'autre et reliées entre elles par un panneau 2, préférentiellement souple. Ce panneau 2 est notamment un panneau informatif, tel qu'une affiche, une toile ou une feuille, sur lequel sont imprimés ou rapportés des images, du texte et/ou un décor. Un tel dispositif est susceptible d'être utilisé non seulement pour la présentation d'informations, mais aussi pour former une cloison délimitant un espace, tel que d'un stand d'exposition. On notera que les colonnes 1 peuvent être utilisées isolément pour l'affichage d'informations, ces informations étant directement imprimées sur la colonne 1 et/ou étant imprimées sur des panneaux ou des affiches portées par la colonne 1 sur laquelle ils sont fixés, par collage, par agrafage ou autre technique analogue. Sur les fig.2 et fig.3, une colonne 1 constitutive d'un dispositif représenté sur la fig.1 est formée à partir d'un flan souple 3 de forme globale parallélépipédique. Ce flan 3 comporte des volets 4, 5, 6 qui sont successivement articulés entre eux pour former une paroi respective de la colonne 1 lorsqu'elle est mise en conformation sur site. Sur l'exemple illustré, le flan 3 comporte trois volets pour la formation d'une colonne 1 à profil triangulaire. Cependant, le flan 3 est susceptible de comporter davantage de volets en fonction de la conformation du profil souhaité pour la colonne 1. Les bords d'extrémité du flan 3 comportent des zones de bordure 7 sur lesquelles sont rapportées par collage des bandes 8 de fixation qui coopèrent par magnétisme pour fixer l'une à l'autre lesdites zones de bordure 7, en vue du maintien en conformation de la colonne 1. Ces bords d'extrémité correspondent plus précisément à des bords voisins de deux parois adjacentes 4,6 de la colonne 1. L'une des bandes 8 est ménagée sur un rabat 9 de l'un des volets d'extrémité 6, dont la face interne est destinée à être plaquée vers la face interne de la zone de bordure 7 du volet 4 muni de l'autre bande 8. Ce rabat 9 constitue la zone de bordure 7 correspondante. La conformation globale parallélépipédique du flan 3 et la disposition des bandes 8 en bordure de ses bords opposés libres du flan 3 orientés parallèlement à l'axe d'extension A de la colonne 1 permet son enroulement et son découpage suivant une direction D orthogonale à cet axe d'extension A. Plus particulièrement, le flan 3 comporte un premier axe de symétrie orienté suivant une telle direction D, un tel axe de symétrie perdurant nonobstant un découpage du flan 3 visant à ajuster sur site la hauteur de la colonne 1. Plus particulièrement encore, les zones de bordure 7 recevant les bandes 8 sont disposées sur le flan 3 en étant réparties de part et d'autre d'un deuxième axe de symétrie de la conformation globale du flan 3, qui est orienté parallèlement à l'axe A d'extension de la colonne 1. Sur la fig.4, la colonne 1 est maintenue en conformation par l'intermédiaire d'organes de fixation 10,11 coopérant par clipage qui sont intégrés au flan 3. De telles modalités de fixation offre un maintien robuste de la colonne en conformation, tout en étant réalisées aisément à moindre coût par formation conjointe du flan et des moyens de fixation par extrusion d'une feuille de matériau plastique au moyen d'une filière ou technique de production analogue. Sur les fig.5 et fig.6, la colonne 1 comporte un profil conformé en triangle rectangle, de sorte que plusieurs colonnes élémentaires 1 puissent être adossées pour former une colonne globale 12. Cette conformation en triangle rectangle est notamment obtenue à partir d'un dimensionnement proportionnel adapté du profil des volets 4,5,6 et grâce à la présence du rabat 9 formant la zone de bordure 7 de l'un 6 des volets d'extrémité du flan 3, qui maintien par appui antagoniste les volets 4,5, 6 suivant une inclinaison prédéterminée. Une telle colonne globale 12 présente un profil polygonal régulier offrant au moins une surface plane sur laquelle peut être fixé un panneau. Sur la fig.5, deux colonnes 1 sont adossées pour former une colonne globale 12 présentant un profil conformé en triangle isocèle, voire aussi rectangle. Sur la fig.6, quatre colonnes 1 sont adossées pour former une colonne globale 12 présentant un profil conformé en carré. On remarquera que grâce à l'organisation et à la position des moyens de maintien de la colonne 1 en conformation, et notamment grâce à la position des organes de fixations sur les dites zones de bordure 7, ceux-ci ne font pas obstacle à de tels adossements. Les colonnes 1 adossées sont fixées l'une à l'autre, par collage notamment, la colonne globale 12 obtenue offrant une stabilité et une robustesse idoine pour soutenir des panneaux susceptibles d'être d'un poids conséquent.15 | L'invention a pour objet un dispositif de présentation d'informations sur un lieu de vente comprenant une colonne (1) de conformation prismatique formée à partir d'un flan souple unique parallélépipédique (3). Des moyens de fixation (8,10,11) l'un à l'autre des bords libres d'extrémité du flan sont ménagés le long d'une zone de bordure (7) de ces bords, le flan (3) étant enroulable sur lui-même pour son transport et pouvant être découpé pour ajuster la hauteur de la colonne (1) sans affecter son maintien en conformation et sa stabilité au sol. | Revendications 1.- Colonne (1) de conformation prismatique constitutive d'un dispositif de présentation d'informations et/ou d'un décor, et agencée pour son installation en station axiale verticale, cette colonne (1) étant formée à partir d'un flan souple (3) qui comporte des volets (4,5,6) formant respectivement les parois verticales de la colonne (1), ces volets (4,5,6) étant successivement articulés les uns aux autres par leurs bords orientés suivant l'extension axiale A de la colonne (1), et qui est muni de moyens de maintien en conformation de la colonne (1), caractérisée en ce qu'elle est formée à partir d'un flan unique parallélépipédique (3) équipé de moyens de fixation (8,10,11) l'un à l'autre des bords libres d'extrémité du flan (3) orientés suivant l'extension axiale A de la colonne (1), ces moyens de fixation (8,10,11) étant ménagés le long d'une zone de bordure (7) de l'un au moins de ces bords libres qui correspondent aux bords libres de deux parois adjacentes (4,6) de la colonne (1), le flan (3) étant enroulable sur lui-même suivant une direction D orthogonale à l'extension axiale A de la colonne (1) pour son transport et la conformation parallélépipédique du flan (3) présentant un premier axe de symétrie parallèle à cette direction D et un deuxième axe de symétrie parallèle à l'axe d'extension A de la colonne (1), de tels axes de symétrie perdurant nonobstant une découpe du flan (3) suivant la dite direction D pour ajuster extemporanément la hauteur de la colonne (1) en station verticale sur le site d'installation sans affecter son maintien en conformation et sa stabilité au sol. 2.- Colonne selon la 1, caractérisée en ce que l'un quelconque des volets d'extrémité (4,6) du flan (3) comporte un rabat (9) formant une dite zone de bordure (7). 3.- Colonne selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en que les moyens de fixation (8,10,11) sont indifféremment du type par collage, et/ou par agrafage et/ou mettant en oeuvre des organes de 10fixation coopérants par emboîtement, par clipage, par magnétisme et/ou par une coopération entre griffes et boucles. 4.- Colonne selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les organes de fixation sont constitués de bandes coopérantes (8) respectivement rapportées le long des zones de bordure (7) que comportent les bords libres du flan (3). 5.- Colonne selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que les organes de fixation (10,11) sont intégrés au flan souple (3) avec lequel ils sont conjointement formés. 6.- Colonne selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce qu'elle comporte un profil conformé en triangle rectangle autorisant un adossement d'au moins deux colonnes (1) adjacentes pour former ensemble une colonne globale (12). 7.- Dispositif de présentation d'informations et/ou d'un décor caractérisé en ce qu'il comporte au moins une colonne (1) selon l'une quelconque des précédentes. 8.- Dispositif de présentations d'informations selon la 7 caractérisé en ce qu'il comprend au moins un couple de colonnes (1) disposées à distance l'une de l'autre et reliées entre elles par un panneau (2) qu'elles supportent respectivement à ses bords opposés. 9.- Application d'un dispositif selon l'une quelconque des 7 et 8 à la publicité sur lieu de vente et/ou événementiel. 10.- Application d'un dispositif selon la 8 à la formation d'une cloison de délimitation d'un espace et/ou de masquage d'une paroi. | G | G09 | G09F | G09F 15,G09F 1 | G09F 15/00,G09F 1/10 |
FR2896627 | A1 | DISPOSITIF DE VERROUILLAGE POUR ENSEMBLE CONNECTEUR | 20,070,727 | L'invention concerne un dispositif de verrouillage destiné à maintenir la liaison entre deux éléments de connexion électrique complémentaires d'un ensemble connecteur, tels qu'une embase et une fiche. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif de verrouillage comportant deux degrés de stabilisation de la liaison, le deuxième degrés de stabilisation étant obtenu progressivement en fin de montage du dispositif de verrouillage autour des éléments de connexion. Le dispositif de verrouillage selon l'invention trouve des applications notamment dans le domaine de la connectique aéronautique et automobile. En effet, dans ces applications, de fortes vibrations peuvent entraîner une perte de la liaison entre les éléments de connexion complémentaires. Le dispositif de verrouillage selon l'invention permet de maintenir la liaison entre les éléments de connexion même lorsqu'ils sont soumis à de fortes vibrations. Préférentiellement, le dispositif de verrouillage selon l'invention est un dispositif de verrouillage à prépondérance, destiné à être vissé sur un élément de connexion. Par verrouillage à prépondérance, on entend que le couple à exercer pour dévisser le dispositif est plus élevé que celui nécessaire pour le visser. On connaît, par le document FR 2 696 049, une bague de verrouillage munie de moyens de verrouillage à prépondérance. La bague de verrouillage est solidaire d'un premier élément de connexion électrique, et est munie d'un filetage interne destiné à coopérer avec un filetage externe d'un deuxième élément de connexion électrique complémentaire. Les moyens de verrouillage à prépondérance comportent des dents de forme dissymétrique. Les dents des moyens de verrouillage à prépondérance coopèrent avec des dents également de forme dissymétrique du deuxième élément de connexion électrique. La prépondérance est obtenue en utilisant des dents, pour chacune des dentures, qui ont une pente faible dans le sens du vissage et une pente forte dans le sens du dévissage, par rapport à la direction circonférentielle. Lors du vissage, les dentures respectives viennent en butée l'une contre l'autre, jusqu'à atteindre une position finale dans laquelle les éléments de connexion et la bague de verrouillage sont totalement immobilisés. Cette immobilisation totale est obtenue lorsque le vissage des parties filetées est opéré de façon maximale. La présence de ces moyens de verrouillage à prépondérance augmente de manière considérable le couple à exercer pour dévisser la bague, tout en maintenant un couple de vissage faible pour pouvoir visser cette bague aisément. Les moyens de verrouillage de l'état de la technique ont cependant pour inconvénient de nécessiter un effort de verrouillage et de déverrouillage constant durant tout le vissage. Dans l'invention, on cherche à fournir des moyens de verrouillage aptes à maintenir des éléments complémentaires d'un ensemble connecteur connectés l'un à l'autre, même dans des conditions d'utilisation extrêmes. Pour cela, l'invention propose des moyens de verrouillage qui, en plus d'un effort de verrouillage donné pendant tout le vissage, demandent également, en fin de vissage, un sur-effort pour permettre le vissage maximal. Ce sur-effort en fin de vissage permet d'obtenir un niveau de blocage supérieur, garantissant le maintien de la connexion des éléments de connexion dans toutes les conditions d'utilisation, et particulièrement en cas de fortes vibrations. L'invention propose plus précisément d'utiliser une bague de verrouillage munie d'un poussoir, ledit poussoir étant actif seulement en fin de course, c'est-à-dire en fin de vissage de la bague sur un élément de connexion électrique. Durant tout le vissage, la denture, dissymétrique ou non, de la bague de verrouillage coopère avec la denture complémentaire de l'élément de connexion électrique, ce qui impose de fournir un effort de verrouillage égal et constant. Au fur et à mesure du vissage, le poussoir coulisse en direction des dentures. En fin de course, c'est-à-dire durant les derniers tours de vissage de la bague de verrouillage, le poussoir comprime les deux dentures l'une contre Vautre. Il est donc nécessaire, pour poursuivre le vissage, de fournir un effort de verrouillage plus important. De même, pour dévisser la bague de verrouillage, il est nécessaire de fournir un sur-effort jusqu'à ce que le poussoir soit désengagé et qu'il ne comprime plus les deux dentures. Pour poursuivre le dévissage, il suffit alors d'appliquer un effort de dévissage égal et constant. Par ailleurs, l'utilisateur sait qu'il arrive en fin de course du verrouillage, puisqu'il doit exercer un sur-effort. Ainsi, l'utilisateur est informé du bon verrouillage de la bague. De plus, une telle bague de verrouillage peut avantageusement être utilisée avec les éléments de connexion de l'état de la technique. L'invention a donc pour objet un dispositif de verrouillage destiné à maintenir la liaison entre un élément de connexion mâle et un élément de connexion femelle, ledit dispositif de verrouillage comportant un manchon muni d'un filetage interne destiné à coopérer avec un filetage externe de l'élément de connexion femelle et des moyens d'encliquetage logés dans le manchon, les moyens d'encliquetage étant destinés à coopérer avec l'élément de connexion mâle et à être encliquetés lors du vissage du dispositif de verrouillage sur l'élément de connexion femelle, caractérisé en ce qu'il comporte également un dispositif de compression monté coulissant dans le manchon et apte à augmenter une pression de contact entre les moyens d'encliquetage en fin de vissage. Par pression de contact, on entend la compression des moyens d'encliquetage, rendant l'encliquetage plus contraignant. Du fait que les moyens d'encliquetage sont comprimés les uns contre les autres, le contact entre les différents éléments desdits moyens d'encliquetage est augmenté, rendant le vissage plus difficile. Selon des exemples de réalisation du dispositif de verrouillage selon l'invention, il est possible de prévoir tout ou parties des caractéristiques supplémentaires suivantes : - Le dispositif de verrouillage comporte un moyen élastique de rappel disposé entre le dispositif de compression et les moyens d'encliquetage. Le moyen élastique de rappel permet de maintenir une pression de contact entre les moyens d'encliquetage durant tout le vissage. - Le dispositif de compression comporte un anneau de compression, destiné à être maintenu entre la paroi interne du manchon et la paroi externe de l'élément de connexion mâle, et au moins une protubérance solidaire de l'anneau de compression et destinée à coopérer avec l'élément de connexion femelle en fin de vissage de manière à faire coulisser le dispositif de compression en direction des moyens d'encliquetage. Préférentiellement, le dispositif de compression comporte quatre protubérances. Avantageusement ces quatre protubérances sont diamétralement opposées deux à deux de manière à ce que le dispositif de compression ait un appui équilibré sur l'élément de connexion femelle. De même, plus généralement, les protubérances sont avantageusement réparties de manière régulière sur tout le périmètre de l'anneau de compression, de manière à permettre un coulissement équilibré du dispositif de compression au fur et à mesure du vissage de l'élément de connexion femelle. - Les moyens d'encliquetage comportent une rondelle crantée externe, destinée à être fixée sur la paroi externe de l'élément de connexion mâle et une rondelle crantée interne, solidaire de la paroi interne du manchon. - Les rondelles crantées externe et interne sont munies de dents dont les pentes favorisent le vissage du dispositif de verrouillage et s'opposent au dévissage dudit dispositif. Ainsi, le dispositif de verrouillage est à verrouillage à prépondérance. - Le dispositif de verrouillage est muni d'un redan circonférentiel centripète, le dispositif de compression étant maintenu en translation entre ledit redan circonférentiel centripète et les moyens d'encliquetage. L'invention concerne également un ensemble connecteur comportant un élément de connexion femelle, un élément de connexion mâle et un dispositif de verrouillage selon l'invention, maintenant la connexion entre les éléments de connexion mâle et femelle. Selon des exemples de réalisation de l'ensemble connecteur selon l'invention, il est possible de prévoir tout ou parties des caractéristiques supplémentaires suivantes - L'élément femelle est une embase et l'élément mâle une fiche. Le dispositif de verrouillage est alors préférentiellement montée libre en rotation sur la fiche et vissé sur l'embase. - Un circlip de rétention maintien axialement le dispositif de verrouillage le long de l'élément de connexion mâle. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures représentent : - Figure 1 : Une représentation éclatée du dispositif de verrouillage selon l'invention ; - Figure 2 : Une représentation d'un ensemble connecteur selon l'invention dont le dispositif de verrouillage n'est pas encore entièrement vissée sur l'embase. Sur la figure 1 sont représentés différents éléments non montés d'un dispositif de verrouillagel selon l'invention. Le dispositif de verrouillage 1, ou bague 1, comporte un manchon 2 cylindrique tubulaire, à l'intérieur duquel les différents anneaux et rondelles 5 de la bague 1 sont montés. Un dispositif de compression 3, ou poussoir, muni d'un anneau de compression 4 et de quatre protubérances 5 (deux seulement visibles sur la figure 1), est logé dans le manchon 2. Le dispositif de compression 3 est orienté dans le manchon 2 de manière à ce que l'anneau de compression 4 10 soit dirigé vers les moyens d'encliquetage 6, 7 du dispositif de verrouillage 1, tandis que les protubérances 5 sont dirigées vers l'extrémité opposée du manchon 2. Le diamètre extérieur de l'anneau de compression 4 est strictement inférieur au diamètre intérieur du manchon 2, de manière à ce que ledit anneau de compression 4 puisse coulisser le long de la paroi 15 interne 10 dudit manchon 2. Une rondelle élastique 8 est disposée entre le dispositif de compression 3 et les moyens d'encliquetage 6, 7. La rondelle élastique est destinée à être comprimée entre ledit dispositif de compression 3 et lesdits moyens d'encliquetage 6, 7 lors du vissage du dispositif de verrouillage 1 sur 20 un élément de connexion. Les moyens d'encliquetage 6, 7, selon l'exemple de réalisation représenté aux figures 1 et 2, comportent une première rondelle crantée 6 et une deuxième rondelle crantée 7, disposées l'une par rapport à l'autre de manière à ce que leurs dentures respectives se fassent face. Les dentures 25 des deux rondelles crantées 6, 7 sont complémentaires et destinées à être emboîtées l'une dans l'autre. Le diamètre extérieur des deux rondelles crantées 6, 7 est sensiblement égal au diamètre intérieur du manchon 2. La première rondelle crantée 6, ou rondelle interne, est munie sur une circonférence externe de saillies radiales 9 dirigées vers l'extérieur. Ces 30 saillies radiales 9 sont destinées à coopérer avec des logements correspondants ménagés sur la paroi interne 10 du manchon 2, de manière à ce que ladite rondelle crantée interne 6 soit immobilisée, en rotation et en translation, dans le manchon 2. A l'inverse, la deuxième rondelle crantée 7, ou rondelle externe, est munie de saillies radiales 11 centripètes, c'est-à-dire 35 dirigées vers l'intérieur. Ces saillies radiales 11 sont destinées à coopérer avec des logements correspondants ménagés sur la paroi externe 13 de la fiche 12 (figure 2) sur laquelle le dispositif de verrouillage 1 est destiné à être monté. Ainsi, la rondelle externe 7 est immobilisée, en rotation et en translation, sur la fiche 12. La rondelle interne 6 est destinée à tourner par rapport à la rondelle externe 7, lors du vissage du manchon 2 du dispositif de verrouillagel sur une embase 14 (figure 2) complémentaire de la fiche 12. Pour cela, le manchon 2 est muni, sur sa paroi interne 10, d'un filetage interne 15 apte à coopérer avec un filetage externe 16 de l'embase 14, ménagé sur la paroi externe 17 de ladite embase 14. Pour utiliser le dispositif de verrouillage 1 selon l'invention sur un ensemble connecteur 12, 14, on commence par introduire le dispositif de compression 3 par l'extrémité avant du manchon 2 (à droite sur les figures) dans ledit manchon 2, les protubérances 5 étant dirigées vers l'extrémité arrière du manchon 2 (à gauche sur les figures). On fait coulisser le dispositif de compression 3 en direction de l'extrémité arrière, jusqu'à ce que l'anneau de compression 4 vienne en butée contre un redan circonférentiel centripète 18, ménagé sur un pourtour circonférentiel de la paroi interne 10 du manchon 2. La longueur du redan 18 est suffisante pour servir de support à l'anneau de compression, mais ne retient pas les protubérances 5. Par longueur du redan 18, on entend la dimension du redan qui s'étend radialement par rapport à l'axe longitudinal A de l'ensemble connecteur. L'anneau de compression 4 est donc logé dans une partie avant du manchon 2, tandis que les protubérances 5, non retenues par le redan 18, sont situées dans la partie arrière du manchon 2, étant entendu que les deux parties du manchon 2 sont délimitées par le redan circonférentiel 18. Avant ou après l'introduction du dispositif de compression 3 dans le manchon 2, on monte la rondelle élastique 8 sur la face avant de l'anneau de compression 4, opposée à la face dudit anneau 4 en contact avec le redan circonférentiel centripète 18. On introduit ensuite la rondelle crantée interne 6 dans le manchon 2, en introduisant les saillies 9 dans les logements correspondants dudit manchon 2. Une distance initiale d, fixée selon les besoins, sépare le dispositif de compression 3 de la rondelle crantée interne 6. Le dispositif de compression 3 est libre en translation, et peut donc coulisser entre le redan circonférentiel 18 et la rondelle crantée interne 6. On fixe ensuite la rondelle crantée externe 7 sur la paroi externe 13 de la fiche 12, en montant les saillies 11 dans les logements correspondants de la paroi externe 13 de ladite fiche 12. Puis, on monte l'ensemble manchon 2, dispositif de compression 3, rondelle élastique 8 et rondelle crantée interne 6 sur la fiche 12, par l'extrémité de ladite fiche 12 opposée à celle munie de la rondelle crantée externe 7. On fait coulisser ledit ensemble le long de la paroi interne 13 de la fiche 12 en direction de la rondelle externe 7, jusqu'à amener les deux rondelles crantées 6, 7 au contact l'une de l'autre. Pour augmenter le maintien axial du dispositif de verrouillagel sur la fiche 12, il est possible de prévoir un circlip 20, ou anneau de retenu. Le circlip 20 est par exemple en acier à ressort et a la forme d'une bague fendue. Le circlip 20 est partiellement logé dans une encoche 21 circonférentielle ménagée sur la paroi externe 13 de la fiche 12, en amont de la rondelle crantée externe 7. Par partiellement logé, on entend qu'un périmètre interne du circlip 20 est logé dans l'encoche 21, de manière à être fixe sur la paroi externe 13 de la fiche 12, mais qu'un périmètre externe dudit circlip s'étend en saillie de la paroi externe 13 de manière à ce que la rondelle crantée externe 7 vienne en butée contre le circlip 20. Les rondelles crantées 6, 7 et le dispositif de compression 3 sont donc maintenus dans le manchon 2, entre le redan 18 et le circlip 20. Dans un exemple de réalisation particulier, la rondelle crantée externe 7 peut servir de cache poussières, en ce sens qu'elle protège l'intérieur du manchon 2 des pollutions, en interdisant le passage de poussières. La fiche 12 et le dispositif de verrouillage 1 sont montés conjointement sur l'embase 14, de manière à ce que la fiche 12 soit logée dans l'orifice principal 19 de l'embase 14, tandis que le manchon 2 entoure la paroi externe 17 de ladite embase 14. Le filetage interne 15 du manchon 2 vient coopérer avec le filetage externe 16 de l'embase 16. On peut donc commencer à visser le dispositif de verrouillage 1 sur l'embase 14 de manière à maintenir la fiche 12 dans l'embase 14. Le vissage du manchon 2 autour de l'embase 14 et de la fiche 12, permet d'engrener les moyens d'engrenage 6, 7. Préférentiellement, les pentes des dentures des rondelles crantées 6, 7 sont faibles dans le sens du vissage et fortes dans le sens du dévissage. Ainsi, le vissage est aisé, tandis que le dévissage nécessite un effort comparativement plus important. Au bout d'un certain nombre de tours de vissage, l'extrémité avant 22 de l'embase 14 (à droite sur la figure 2), par laquelle la fiche 12 a été introduite, arrive au contact des protubérances 5. Les protubérances 5 ont toutes les mêmes dimensions, de sortes qu'elles viennent toutes simultanément au contact de l'extrémité avant 22 de l'embase 14. Préférentiellement, les protubérances 5 sont régulièrement réparties sur la circonférence de l'anneau de compression 4, de manière à ce que le contact entre le dispositif de compression 3 et l'embase 14 soit équilibré et que le dispositif de compression 3 reste dans l'axe A de l'ensemble connecteur durant sa translation. En continuant le vissage, l'extrémité avant 22 repousse les protubérances 5 et donc également l'anneau de compression 4 en direction des rondelles crantées 6, 7. La distances d entre le dispositif de compression 3 et les moyens d'encliquetage 6, 7 diminue alors, jusqu'à accoler la rondelle élastique 8 contre la rondelle crantée interne 6. Plus on poursuit le vissage, plus la rondelle élastique 8 est comprimée contre la rondelle crantée interne 6, qui est elle-même comprimée contre la rondelle crantée externe 7 fixe sur la fiche 12. Les dentures des rondelles 6, 7 étant de plus en plus imbriquées l'une dans l'autre, il devient de plus en plus difficile de poursuivre le vissage. Il est nécessaire d'appliquer un effort plus important, par rapport à l'effort nécessaire au début du vissage. La fin du vissage est accompagnée d'un bruit de cliquet, correspondant à chaque passage de dents. Ce bruit de cliquet permet d'informer l'utilisateur qu'il arrive en fin de course, et que le verrouillage maximal est réalisé. Bien entendu, lorsqu'on souhaite dévisser, il est également nécessaire d'appliquer un sur-effort au début du dévissage. Une fois que l'extrémité avant 22 de l'embase 14 n'est plus en contact avec les protubérances 5 du dispositif de compression 3, l'effort de dévissage à fournir est moindre. La distance d séparant initialement le dispositif de compression des moyens d'encliquetage peut varier selon les applications. De même, la distance initiale entre les protubérances 5 et l'extrémité libre 22 de l'embase 14 peut être plus ou moins importante. Selon que l'on souhaite obtenir un contact entre l'embase 14 et le dispositif de compression 3 plus ou moins précoce au cours du vissage, et/ou une course de vissage plus ou moins longue, on adapte facilement ces distances en conséquence | L'invention concerne un dispositif de verrouillage (1) destiné à maintenir la liaison entre un élément de connexion mâle (12) et un élément de connexion femelle (14). Le dispositif de verrouillage comporte un manchon (2) muni d'un filetage interne (15) destiné à coopérer avec un filetage externe (16) de l'élément de connexion femelle et des moyens d'encliquetage (6, 7) logés dans le manchon et destinés à coopérer avec l'élément de connexion mâle et à être encliquetés lors du vissage du dispositif de verrouillage sur l'élément de connexion femelle. Le dispositif de verrouillage comporte également un dispositif de compression (3) monté coulissant dans le manchon et apte à augmenter une pression de contact entre les moyens d'encliquetage en fin de vissage. L'invention concerne également un ensemble connecteur comportant un dispositif de verrouillage. | 1- Dispositif de verrouillage (1) destiné à maintenir la liaison entre un élément de connexion mâle (12) et un élément de connexion femelle (14), ledit dispositif de verrouillage comportant un manchon (2) muni d'un filetage interne (15) destiné à coopérer avec un filetage externe (16) de l'élément de connexion femelle et des moyens d'encliquetage (6, 7) logés dans le manchon et destinés à coopérer avec l'élément de connexion mâle et à être encliquetés lors du vissage du dispositif de verrouillage sur l'élément de connexion femelle, caractérisé en ce qu'il comporte également un dispositif de compression (3) monté coulissant dans le manchon et apte à augmenter une pression de contact entre les moyens d'encliquetage en fin de vissage. 2- Dispositif de verrouillage selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de compression comporte un anneau de compression (4), destiné à être maintenu entre la paroi interne (10) du manchon et la paroi externe (13) de l'élément de connexion mâle, et au moins une protubérance (5) solidaire de l'anneau de compression et destinée à coopérer avec l'élément de connexion femelle, en fin de vissage, de manière à faire coulisser le dispositif de compression en direction des moyens d'encliquetage. 3- Dispositif de verrouillage selon la 2, caractérisé en ce que le dispositif de compression comporte quatre protubérances. 4- Dispositif de verrouillage selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen élastique de rappel (8) disposé entre le dispositif de compression et les moyens d'encliquetage. 5- Dispositif de verrouillages selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens d'encliquetage comportent une rondelle crantée externe (7), destinée à être solidaire de la paroi externe de l'élément de connexion mâle et une rondelle crantée interne (6), solidaire de la paroi interne du manchon. 6- Dispositif de verrouillage selon la 5, caractérisé en ce que les rondelles crantées sont munies de dents dont les pentes favorisent le 35 vissage de la bague et s'opposent au dévissage de ladite bague. 7- Dispositif de verrouillage selon les 1 et 6, caractérisé en ce qu'il est muni d'un redan (18) circonférentiel centripète, le dispositif de compression étant maintenu en translation entre ledit redan circonférentiel centripète et les moyens d'encliquetage. 8- Ensemble connecteur comportant un élément de connexion femelle (14), un élément de connexion mâle (12) et un dispositif de verrouillage (1) selon l'une des 1 à 7 maintenant la liaison entre les éléments de connexion mâle et femelle. 9- Ensemble connecteur selon la 8, caractérisé en ce que l'élément femelle est une embase et l'élément mâle une fiche, le dispositif de verrouillage étant monté libre en rotation sur la fiche, et maintenu par vissage sur l'embase. 10- Ensemble connecteur selon l'une des 8 à 9, caractérisé en ce qu'un circlip de rétention (20) maintien le dispositif de 15 verrouillage sur la paroi externe de l'élément de connexion mâle. | H | H01 | H01R | H01R 13 | H01R 13/622,H01R 13/627,H01R 13/629 |
FR2898458 | A1 | PROCEDE POUR LA DISTRIBUTION SECURISEE DE SEQUENCES AUDIOVISUELLES, DECODEUR ET SYSTEME POUR LA MISE EN OEUVRE DE CE PROCEDE | 20,070,914 | îUVRE DE CE PROCÉDÉ La présente invention concerne le domaine de la distribution sécurisée de séquences audiovisuelles. Une technique de sécurisation d'une séquence audiovisuelle consiste à altérer, au moment de la diffusion, le flux audiovisuel numérique pour qu'il soit compatible avec les formats standards et puisse être reconnu par un équipement de lecture, mais ne puisse être vu ou entendu, c'est à dire consommé en l'état d'une manière satisfaisante pour un destinataire. Une information complémentaire est transmise par une voie séparée. La combinaison du flux numérique principal et de cette information complémentaire permet seule la consommation de la séquence audiovisuelle initiale. L'usager dispose d'un décodeur recevant ledit flux numérique principal, également appelé flux audiovisuel modifié, ainsi que l'information complémentaire. Ce décodeur doit disposer d'un moyen de stockage de masse pour assurer un tampon entre le flux entrant, pouvant être limité par le débit de la liaison entre le décodeur et le réseau, et le processeur audiovisuel assurant la recomposition. De plus, le stockage de masse doit être sécurisé contre les éventuelles tentatives de récupération de la séquence audiovisuelle initiale. Il s'agit donc d'un équipement relativement cher, limitant les possibilités de diffusion de séquences selon cette technique. Le but de l'invention est de répondre à ce problème en permettant la mise en oeuvre d'un décodeur simplifié, tout en garantissant une grande sécurité contre le piratage. A cet effet, l'invention concerne selon son acception la plus générale un procédé pour la distribution de séquences audiovisuelles consistant à diffuser un flux numérique principal et une information complémentaire nécessaire à la consommation de la séquence audiovisuelle, et à recomposer sur le site de réception le flux audiovisuel consommable sur un équipement muni d'un écran et/ou d'un système audio, caractérisé en ce que le site de réception comporte une passerelle sécurisé capable de recevoir, stocker et transmettre l'information complémentaire, et un périphérique de traitement audiovisuel muni de moyens de communication avec ladite passerelle sécurisée et de transmission du flux consommable à un dispositif d'affichage et/ou d'écoute, le flux numérique principal étant reçu par le périphérique de traitement audiovisuel, l'application logicielle de recomposition du flux d'affichage étant exécutée dans le périphérique de traitement audiovisuel et non pas dans la passerelle sécurisée. De plus, le flux numérique principal est transmis par le serveur par l'intermédiaire d'un réseau numérique, le périphérique de traitement audiovisuel (2) comprenant une liaison haut débit pour recevoir ledit flux numérique principal. Avantageusement, le flux numérique principal est transmis par le serveur par l'intermédiaire d'un support matériel, le périphérique de traitement audiovisuel (2) comprenant un lecteur pour exploiter ledit support matériel et lire ledit flux numérique principal. Avantageusement, le flux numérique principal est transmis par la passerelle sécurisée ou par un ordinateur personnel par l'intermédiaire des liaisons filaires par exemple de type Ethernet, FIREWIRE ou USB-2, ou par une des liaisons sans fil par exemple de type Bluetooth, WiFi ou AirPort, le périphérique de traitement audiovisuel (2) comprenant une ou plusieurs interfaces capables de recevoir ledit flux numérique principal. Selon une première variante, le flux numérique principal est reçu directement par le périphérique de traitement audiovisuel. Selon une deuxième variante, le flux numérique principal est reçu par un ordinateur personnel situé dans la proximité du périphérique de traitement audiovisuel, ledit flux numérique principal étant transmis par une connexion réseau locale au périphérique de traitement audiovisuel. Selon une troisième variante, le flux numérique principal est stocké sur un périphérique de stockage pouvant être lu par le périphérique de traitement audiovisuel. Selon une quatrième variante, le flux numérique principal est reçu par la passerelle sécurisée avant d'être transmis au périphérique de traitement audiovisuel. Dans tous les cas, l'information complémentaire est reçue par la passerelle sécurisée, avant d'être transmise au périphérique de traitement audiovisuel. Dans une autre variante, le flux numérique principal est conforme à la norme ou au standard du flux audiovisuel original. Avantageusement, des droits digitaux sur la consommation du flux numérique principal sont transmis par un serveur et sont acquis par la passerelle sécurisée. Dans un mode de mise en oeuvre, la passerelle sécurisée comporte un module de sécurisation pour la réception de l'information complémentaire transmise par le serveur. De plus, elle comporte un module de routage pour l'information complémentaire entre la passerelle sécurisée et le périphérique de traitement audiovisuel du décodeur. Avantageusement, la passerelle sécurisée comporte un gestionnaire des droits digitaux qui conditionnent la consommation du flux numérique principal par le périphérique de traitement audiovisuel (2). La passerelle sécurisée est un dispositif sécurisé capable de recevoir, stocker et transmettre l'information complémentaire. La passerelle sécurisée peut être par exemple un téléphone portable comprenant une carte a puce ou tout autre type de carte capable de sécuriser l'accès a l'information complémentaire. Avantageusement, la passerelle sécurisée peut être intégrée dans un décodeur (set top box) ou tout autre type de dispositif comportant des fonctions de décodage d'informations audiovisuelles. Avantageusement, une authentification est effectuée entre le serveur audiovisuel et la passerelle sécurisée lors de la demande d'information complémentaire. Avantageusement, une authentification requise par le protocole de transmission de l'information complémentaire est effectuée entre la passerelle sécurisée et le périphérique de traitement audiovisuel du décodeur. Avantageusement, une composante de l'authentification est la vérification des droit digitaux acquiert auparavant. L'invention concerne également un décodeur comportant une entrée pour recevoir un flux numérique, un circuit de traitement audiovisuel pour recomposer un flux consommable à partir dudit flux numérique et d'une information complémentaire, et une sortie délivrant un signal audiovisuel affichable sur un dispositif d'affichage et/ou d'écoute. De préférence, le décodeur comprend un moyen de communication avec un réseau pour la réception de l'information complémentaire. Selon une variante, il comprend un moyen de 5 communication avec la passerelle sécurisée pour la réception du flux numérique principal. Avantageusement, la passerelle sécurisée comprend un lecteur de carte à puce. Avantageusement l'information complémentaire est 10 enregistrée dans la mémoire de ladite carte à puce. Avantageusement, des droits digitaux sur la consommation du flux numérique principal sont enregistrés dans la mémoire de ladite carte à puce. Selon un mode de réalisation préféré, le décodeur 15 comprend des moyens de communication sans fil avec un ordinateur personnel, pour la réception du flux numérique. La présente invention décrit également un système pour la mise en oeuvre du procédé comprenant un décodeur, une passerelle sécurisée, le dispositif comportant un 20 lecteur de disques sur lesquels sont enregistrés les flux numériques principaux et le décodeur comportant des moyens de communication avec ledit dispositif, pour recevoir le flux numérique principal. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la 25 description qui suit, se référant aux dessins annexés correspondant à des exemples non limitatifs de réalisation, où . - la figure 1 représente le schéma de principe d'un décodeur selon l'invention ; 30 - la figure 2 représente une première variante d'un décodeur selon l'invention. Pour la réception et l'exploitation des séquences audiovisuelles diffusées, chaque utilisateur devra disposer de deux équipements qui sont complémentaires : - une passerelle sécurisée (1), - un décodeur (2). Sur la figure 1, le décodeur (2) comporte une sortie pour relier au moins un dispositif d'affichage et/ou d'écoute, par exemple un moniteur, un vidéo projecteur, dispositif de type écran de télévision, un lecteur de contenus audio, un PDA ou tout autre appareil comme par exemple une chaîne audiovisuelle (6). Le décodeur (2) comprend principalement, d'une part, une unité de traitement adaptée pour traiter, en particulier décoder et désembrouiller tout flux audiovisuel numérique, par exemple de type MPEG selon un programme logiciel de décodage et de désembrouillage pré-chargé, de manière à l'afficher, en temps réel et, d'autre part, au moins une interface audiovisuelle (7). Le décodeur est également raccordé à une passerelle (1) par une ou des liaisons filaires par exemple de type Ethernet, FIREWIRE ou USB-2, ou par une des liaisons sans fil par exemple de type Bluetooth, WiFi ou AirPort. La liaison (3) achemine l'information complémentaire, et la liaison (4) achemine le flux audiovisuel modifié par le serveur pour le rendre inexploitable en l'état. Avantageusement la liaison (3) est confondue avec la liaison (4). Lorsque l'usager du décodeur (2) veut réellement consommer sur sa chaîne audiovisuelle (6) le programme audiovisuel, il en fait la demande au système de synthèse (8) avec sa télécommande comme il le ferait avec un magnétoscope ou un lecteur de DVD présentant un menu sur son écran de télévision (6). Le décodeur dialogue avec la passerelle sécurisée (1) pour déclencher l'envoi du flux audiovisuel modifié. Le système de synthèse (8) commence à analyser le flux numérique modifié en provenance du disque dur (10) du décodeur via le tampon de lecture (11) du décodeur. Le décodeur (2) établit alors une liaison avec le serveur audiovisuel via le réseau de télécommunication (12) qui est dans notre exemple une liaison à l'Internet de type DSL ou une liaison à un réseau local. Avantageusement, la télécommande est intégrée dans 10 la passerelle sécurisée (1). Le disque dur (10) du décodeur (2) peut être utilisé comme mémoire tampon pour stocker momentanément au moins une partie du programme ou de la séquence audiovisuelle à consommer, en cas de visualisation différée 15 ou de limitation dans la bande passante du réseau de transmission (12). La consommation peut être retardée ou différée à la demande de l'utilisateur ou du serveur audiovisuel. Avantageusement, le lecteur de disque (10) est 20 situé à l'extérieur du décodeur (2) et lié à celui-lui par une connexion filaire de type USB-2, FIREWIRE ou une connexion propriétaire du décodeur (2). Comme le montre la figure 1, l'interface de connexion (5) du décodeur (2) est reliée à un réseau de 25 transmission et de diffusion large bande (12) telle qu'un modem, un modem satellite, un modem câblé, d'une interface de ligne à fibre optique ou d'une interface radio ou infrarouge pour la communication sans-fil. C'est par cette liaison classique de diffusion 30 audiovisuelle que seront transmis les contenus des programmes audiovisuels comme des films. Toutefois, de façon à ne pas laisser faire de copies pirates, avant de transmettre le contenu audiovisuel depuis le serveur il est prévu de conserver une petite partie du contenu audiovisuel dans le portail ou le serveur audiovisuel. En cas de consommation d'un programme audiovisuel en temps réel, cette petite partie du contenu audiovisuel, appelée aussi information complémentaire, conservée dans le serveur sera également envoyée au module d'interface (15) via le réseau de télécommunication (13) qui peut être le même réseau que celui de transmission et de diffusion large bande (12). Avantageusement, le module (15) comprend une fonction de routage (14) permettant de transférer les données entre le serveur audiovisuel et le décodeur (2) de manière à ce qu'aucun traitement spécifique sur lesdites données ne soit effectué par la passerelle sécurisée (1). Comme les images successives d'une séquence audiovisuelle comportent un grand nombre d'éléments visuels identiques (comme en cinéma, une image ressemble à la précédente), MPEG n'enregistre que les éléments qui diffèrent de l'image d'origine. Par exemple, et sans que cet exemple soit limitatif de l'invention, une image entière de référence est modifiée en conservant les coefficients DC des modifications apportées dans le portail et, pour les images successives qui dépendent de cette image I de référence, il n'est pas nécessaire d'apporter des modifications puisqu'elles feront diverger le flux consommé en raison des perturbations apportées aux images I de référence. La compression MPEG commence donc, dans un premier temps, par décomposer l'image en différentes matrices carrées comportant plusieurs points ou pixels, ayant chacun leur propre valeur colorimétrique. Un calcul permet d'obtenir une valeur moyenne pour chaque matrice au sein de laquelle chaque point est maintenant noyé. Ce traitement génère une pixellisation et l'apparition d'aplats uniformes, là où existaient des nuances de teinte. La deuxième étape de la compression MPEG consiste à ne conserver d'une image à l'autre que les éléments changeants. Dans le cas d'un programme audiovisuel de type MPEG, toutes les caractéristiques des images I en provenance du serveur audiovisuel ne sont pas transmises vers le module (5). En particulier, les caractéristiques peuvent être les coefficients de corrélation DC contenus dans les images I. Certains coefficients DC de ces images I sont conservés dans le serveur audiovisuel. Par contre, en lieu et place des coefficients DC de ces images I non transmis, le serveur intercalera de faux coefficients DC de même nature que les coefficients DC enlevés et conservés dans le portail de sorte que le Lecteur standard MPEG du module (8) ne soit pas perturbé par ces modifications qu'il ignorera et reconstituera en sortie un flux de sortie MPEG qui sera non correct du point de vue visuel pour un être humain mais correct du point de vue format MPEG, c'est-à-dire le flux numérique principal contenant des faux coefficients DC est conforme à la norme MPEG. D'une manière générale les modifications sur des coefficients sont effectuées de manière à ce que le flux numérique principal modifié soit strictement conforme à la norme ou au standard du flux audiovisuel numérique original. Le lecteur MPEG (8) du décodeur (2) est un lecteur standard MPEG et n'est en aucune manière modifié ou affecté par les changements apportés aux images I. Comme le montre la figure 1, l'interface de connexion de la passerelle sécurisée (1) est reliée à un réseau de télécommunication étendu, directement ou par un réseau local servant de réseau d'accès et est constitué par exemple d'une interface de ligne d'abonné (Réseau téléphonique analogique ou numérique, DSL, BLR, GSM, GPRS, UMTS, etc.). Ainsi donc, les programmes audiovisuels sont diffusés de façon classique en mode multi diffusion ( broadcast ) via le réseau de transmission large bande (12) de type hertzien, câble, satellite, numérique hertzien, DSL, etc. Chaque programme audiovisuel ainsi diffusé peut être crypté ou non, et, les flux de type MPEG comportent des modifications au niveau de certaines images I comme décrit ci-dessus. En fonction des paramètres choisis par l'usager ou des informations transmises par le serveur de diffusion, certains programmes audiovisuels ainsi modifiés et incomplets sont enregistrés dans le disque dur de l'ordinateur (1). Lorsque l'usager désire consommer un programme audiovisuel ainsi enregistré dans le disque dur (10) de son décodeur (2) il se connecte alors au portail via la liaison de type réseau local ou accès direct et à travers le réseau de télécommunication lui-même relié au serveur audiovisuel. Tout au long de la consommation du programme audiovisuel, les liaisons restent établies et permettent à la passerelle sécurisée (1) de recevoir via la liaison (13) les fonctions et les paramètres de remise en ordre des coefficients DC modifiés des images I. Le flux numérique principal en provenance du disque dur du décodeur (2) et l'information complémentaire provenant du serveur audiovisuel via la liaison (13) sont transmis par au décodeur (2) via respectivement les liaisons (4) et (3). La combinaison du flux numérique principal et de cette information complémentaire permet seule la consommation de la séquence audiovisuelle initiale. Les coefficients DC modifiés des images I ainsi transmis ne sont jamais enregistrés dans le disque dur du décodeur (2) car les images I reconstituées sont directement affichées sur l'écran de visualisation (6) via le traitement effectué par le décodeur (2) après avoir été traitées par le Lecteur (8) à partir de sa mémoire locale volatile (81). Une fois traités et visualisés, les coefficients DC modifiés et/ou manquants des images I venant d'être transmis par le serveur audiovisuel seront effacés de la mémoire volatile locale (81) du décodeur (2). A chaque fois que l'usager voudra regarder un programme enregistré dans le disque dur (10) du décodeur (2) il se connectera automatiquement vers la passerelle sécurisée (1). Selon un mode de réalisation particulier, la passerelle sécurisée (1) comprend un lecteur de cartes à puce (9) qui permettra au portail d'authentifier l'usager propriétaire de la passerelle sécurisee (1). L'authentification est effectuée entre le serveur audiovisuel et la passerelle sécurisée lors de la demande d'information complémentaire. Lors de cette étape d'authentification, l'information relative à ladite authentification transite via la passerelle sécurisée (1). Selon un mode de réalisation particulier, pour un contenu audiovisuel MPEG donné, la carte à puce contient ladite information complémentaire. Selon un mode de réalisation particulier, la consommation d'un contenu audiovisuel MPEG donné est conditionnée par des droits digitaux. Les droits digitaux représentent l'information qui précise les conditions dans lesquelles un contenu peut être consommé: (a) le nombre des consommations du contenu, (b) la date de validité à partir de laquelle le contenu peut être consommé, (c) la date d'expiration à partir de laquelle le contenu ne peut plus être consommé, (d) le domaine pour lequel la consommation est permise, (e) le type de décodeur (2) qui permet la consommation, (f) etc. Selon une première variante, les droits digitaux sont reçus par la passerelle sécurisée (1) via la liaison (13). Selon une deuxième variante, les droits digitaux sont reçus par la passerelle sécurisée (1) via le lecteur de cartes à puce (9). La figure 2 représente une variante de réalisation, dans laquelle la passerelle sécurisée (1) se charge de la réception de flux numérique principal envoyé par le serveur audiovisuel et la transmission dudit flux principal vers le décodeur (2) par le réseau (13). La première étape d'authentification est effectuée 15 entre le serveur audiovisuel et la passerelle sécurisée (2) lors de la demande d'information complémentaire. La deuxième étape d'authentification est effectuée entre la passerelle sécurisée (1) et le décodeur (2) lors de la demande de consommation des séquences audiovisuelles. 20 Avantageusement dans les figures 1 et 2 le décodeur (2), respectivement la passerelle sécurisée (1) comportent un lecteur des disques (16), par exemple un lecteur de CD ou de DVD, pour lire directement des flux numériques principaux enregistrés sur disques. Les flux numériques 25 principaux sont enregistrés au préalable sur lesdits disques. Avantageusement les droits digitaux sont reçus par la passerelle sécurisée (1) via le réseau de transmission (12). 30 | La présente invention concerne un procédé pour la distribution de séquences audiovisuelles consistant à diffuser un flux numérique principal et une information complémentaire nécessaire à la consommation de la séquence audiovisuelle, et à recomposer sur le site de réception le flux audiovisuel consommable sur un équipement muni d'une chaîne audiovisuelle (6), caractérisé en ce que le site de réception comporte une passerelle sécurisée (1), et un périphérique de traitement audiovisuel muni des moyens de stockage de masse (10) et de moyens de communication avec ladite passerelle sécurisée (1) et de transmission du flux consommable à un dispositif d'affichage, l'application logicielle de recomposition du flux d'affichage étant exécutée dans le périphérique de traitement audiovisuel (2). Elle concerne aussi un décodeur (1) et un système pour la mise en oeuvre dudit procédé. | 1 - Procédé pour la distribution de séquences audiovisuelles consistant à diffuser un flux numérique principal et une information complémentaire nécessaire à la consommation de la séquence audiovisuelle, et à recomposer sur le site de réception le flux audiovisuel consommable sur un équipement muni d'une chaîne audiovisuelle (6), caractérisé en ce que le site de réception comporte une passerelle sécurisée (1), et un périphérique de traitement audiovisuel (2) avec des moyens de stockage de masse (10) et muni de moyens de communication avec ladite passerelle sécurisée (1) et de transmission du flux consommable à un dispositif d'affichage et/ou d'écoute, l'application logicielle de recomposition du flux d'affichage étant exécutée dans le périphérique de traitement audiovisuel (2) et non pas dans passerelle sécurisée (1). 2 - Procédé pour la distribution de séquences audiovisuelles selon la 1, caractérisé en ce que le flux numérique principal est transmis par le serveur par l'intermédiaire d'un réseau numérique, le décodeur (2) comprenant une liaison haut débit ou une liaison à un réseau local pour recevoir ledit flux numérique principal. 3 - Procédé pour la distribution de séquences audiovisuelles selon la 1, caractérisé en ce que le flux numérique principal est transmis par le serveur par l'intermédiaire d'un support matériel, le décodeur (2) comprenant un lecteur pour exploiter ledit support numérique et lire ledit flux numérique principal. 4 - Procédé pour la distribution de séquences audiovisuelles selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'information complémentaire est reçue et transmise au périphérique de traitement audiovisuel par la passerelle sécurisée (1). 5 ù Procédé pour la distribution de séquences audiovisuelles selon la 4, caractérisé en ce que le flux numérique est reçu par la passerelle sécurisé (1) avant d'être transmis au périphérique de traitement audiovisuel . 6 - Procédé pour la distribution de séquences audiovisuelles selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le flux numérique principal est conforme à la norme ou standard du flux audiovisuel original. 7 - Procédé pour la distribution de séquences audiovisuelles selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la passerelle sécurisée comporte un module de routage pour l'information complémentaire entre le serveur et le périphérique de traitement audiovisuel du décodeur. 8 - Procédé pour la distribution de séquences audiovisuelles selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'une première authentification est effectuée entre le serveur audiovisuel et la passerelle sécurisée lors de la demande d'information complémentaire. 9 -Procédé pour la distribution de séquences audiovisuelles selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'une deuxième authentification est effectuée entre la passerelle sécurisée et le périphérique de traitement audiovisuel du décodeur lors d'une demande de consommation. 10 ù Décodeur pour la mise en œuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte une entrée pour recevoir un flux numérique, une entrée pour recevoir l'information complémentaire provenant d'une passerelle sécurisée (1), un circuit de traitement audiovisuel pour recomposer un flux consommable à partir dudit flux numérique principal et d'une information complémentaire, et une sortie délivrant un signal audiovisuel vers sur un dispositif de restitution audiovisuelle. 11 ù Décodeur selon la 10, caractérisé en ce qu'il détient un moyen de stockage de masse. 12 ù Décodeur selon l'une quelconque des 10 et 11, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de communication avec un réseau pour la réception du flux numérique principale. 13 Décodeur selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte un lecteur de disques pour enregistrer les flux numériques principaux et des moyens de communication avec la passerelle sécurisée (1), pour recevoir l'information complémentaire. 14 ù Passerelle sécurisée pour la mise en œuvre du procédé selon l'une des 1 à 9, caractériséeen ce qu'il comprend un lecteur de cartes agencé pour la lecture d'une carte susceptible de contenir l'information complémentaire. 15 ù Passerelle sécurisée selon la 14, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de communication sans fil. 16 ù Passerelle sécurisée selon l'une des 14 et 15, caractérisée en ce qu'elle comprend un moyen pour la gestion des droits sur le contenu. | H | H04 | H04L,H04N | H04L 9,H04L 12,H04N 7 | H04L 9/32,H04L 12/18,H04N 7/16,H04N 7/167 |
FR2887949 | A1 | BILLAGE EMBARQUE SUR DOIGT DE PASSAGE | 20,070,105 | La présente invention se rapporte au domaine des boîtes de vitesses manuelles pour véhicules automobiles. Plus précisément, elle a pour objet une boîte de vitesses dans Laquelle ta rotation d'un axe de sélection permet de sélectionner t'axe et ia fourchette d'une ligne de vitesses, et dans laquelle [a rotation d'un axe de passage relié à un doigt de passage dont une partie coopère une butée fixe placée sur un w module de commande interne pour transmettre l'effort de passage à celui-ci et réaliser [e passage de!a vitesse désirée. Dans certaines situations, il est souhaitable de!imiter l'impact, pour le conducteur, des mouvements internes de certaines pièces de la boîte de vitesses. Par exempte, lors d'une alternance de sens du couple, (notamment lors d'une accélération ou d'une décélération), certaines pièces de la boîte de vitesses, comme!es pignons fous, subissent de faibles déplacements induisant des efforts ou des vibrations dans l'ensemble de la chaîne de transmission. Ces efforts ou vibrations peuvent alors être ressentis jusqu'au pommeau de changement de vitesse, dans l'habitacle, ce qui peut s'avérer gênant pour le conducteur. Par la publication FR2464161, on connaît une boîte de vitesses de véhicule automobile comportant un axe de sélection, dont ta rotation permet la sélection de l'axe et de la fourchette correspondant à la ligne de vitesses souhaitée, et un axe de passage, dont la rotation assure, par ['intermédiaire d'un doigt de passage approprié, !a translation d'un module de commande interne entraînant la fourchette et l'axe sélectionnés, permettant ainsi te passage de!a vitesse désirée. Selon une autre disposition connue, illustrée par la publication FR2686385, les axes de sélection et de passage sont parfois confondus en un seul élément dont la rotation entraîne la sélection d'une ligne de vitesses, et dont la translation entraîne le passage de la vitesse souhaitée, ou à t'inverse, dont la translation entraîne la sélection d'une ligne de vitesses, et ta rotation entraîne le passage de ta vitesse souhaitée. De telles boîtes de vitesses incluent généralement des dispositifs de verrouillage des vitesses engagées, [e plus souvent par billage. Ces dispositifs de verrouillage n'ont toutefois aucune influence sur la transmission des mouvements des pignons fous, dans certaines conditions de fonctionnement (variations de sens du couple, en particulier). Pour [imiter ce phénomène, certaines boîtes de vitesses comportent un ensemble de butées internes, mais de tels dispositifs s'avèrent généralement encombrants, et augmentent [a complexité et le coût de réalisation de l'ensemble. La présente invention a pour but de limiter les remontées, te long de la ro chaîne de transmission, des mouvements, principalement des pignons fous, survenant dans certaines conditions de conduite. Elle prévoit à cet effet d'introduire un jeu mécanique entre les butées fixes et ta partie concernée du doigt de passage avec laquelle elles coopèrent. De préférence, le jeu fixe est supérieur à l'amplitude des déplacements dudit module de commande interne sous l'effet des mouvements, en particulier du pignon fou, dans certaines conditions de conduite, lorsque ladite boîte de vitesses est en position de point mort ou de rapport engagé. Conformément à l'invention, un dispositif approprié peut assurer l'indexation de la position du doigt de passage entre [es butées fixes, dans [es positions de point mort et de rapport de vitesse engagé de [a boîte de vitesses. Selon un mode de réalisation particulier de t'invention, te dispositif d'indexation est constitué d'un billage apte à coopérer, d'une part, avec un logement approprié ménagé dans ta partie concernée du doigt de passage, et, d'autre part, lorsque la boîte de vitesses est dans une position de point mort ou de rapport de vitesse engagé, avec un cran d'indexage prévu entre les butées fixes. Dans ce cas, le billage et ledit cran d'indexage sont dimensionnés de tette manière que l'effort induit, sur le module de commande interne, par des mouvements, en particulier des pignons fous, est inférieur à l'effort nécessaire pour désassocier le billage du cran d'indexage. Ledit dispositif d'indexation peut être composé d'un ressort à lame placé sur une partie du doigt de passage: dans ce cas, ta raideur du ressort à lames est telle que l'effort induit sur te module de commande interne, par des mouvements du pignon fou, est inférieur à l'effort nécessaire pour permettre une déformation sensible du ressort à Eames. Le dispositif d'indexation peut aussi être constitué d'un élément déformable, par exemple un joint réalisé dans un matériau élastomère, placé sur une partie du doigt de passage: dans ce cas, ledit joint est dimensionné de telle sorte qu'il absorbe, sans le transmettre à l'axe de passage, l'effort transmis au module de commande interne par [es du pignon fou. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront à la lecture de la description qui suit, en référence aux figures annexées dans lesquelles: in la figure 1 est une vue schématique partielle, en perspective, d'une boîte de vitesses selon ['invention, la figure 2 est une vue schématique en coupe du dispositif d'indexation de la position du doigt de passage, en position de point mort ou de rapport de vitesse engagé d'une boîte de vitesses selon l'invention, dans lequel l'indexation est réalisée par une bille, la figure 3 est une vue schématique en coupe du dispositif d'indexation de la position du doigt de passage, en position de passage d'un rapport d'une boîte de vitesses selon l'invention, dans lequel l'indexation est réalisée par une bille, les figures 4A, 48, et 4C sont des vues schématiques de dessus du dispositif d'indexation de [a position du doigt de passage, en position de point mort, de rapport de vitesse engagé, ou de passage d'une vitesse, d'une boîte de vitesses selon l'invention, dans lequel l'indexation est réalisée par un ressort à lame, - la figure 5 est une vue schématique en coupe du doigt de passage et des butées fixes d'une boîte de vitesses selon l'invention, dans laquelle l'indexation de la position du doigt de passage entre les butées fixes est réalisée au moyen d'un ressort à lame. La boîte de vitesses 1 partiellement représentée par ta figure 1 comporte un axe de sélection 2 dont la rotation permet de sélectionner une fourchette et son axe associé 3 d'une ligne de vitesses, ainsi qu'un axe de passage 4. L'axe 4 est relié par des moyens appropriés (non représentés sur la figure 1) au levier de vitesses situé dans ('habitacle. it est solidaire d'un doigt de passage 5 approprié, dont une partie 51 est placée entre deux butées fixes 6 et 6' solidaires d'un module de commande interne 7. Sur la figure 1, les butées fixes 6 et 6' sont (es deux pattes d'un étrier placé sur un manchon 8 du module de commande interne 7, sensiblement placé autour de l'axe de sélection 2, [e doigt de passage 5 ne pouvant ainsi, en outre, s'éloigner du manchon 8 dudit module de commande interne 7. Ce mode de réalisation n'est toutefois pas limitatif, et d'autres modèles de butées fixes 6 et 6' peuvent être envisagés. Lors du passage d'une vitesse, la rotation de l'axe de passage 4 entraîne, grâce à la coopération de la partie 51 dudit doigt de passage 5 avec l'une ou l'autre des butées fixes 6 ou 6', la transmission de ['effort de passage au module de commande interne 7 dont fa translation, sous l'effet de l'effort de passage, conduit au passage de vitesse. Conformément à l'invention, un jeu fixe ^X est introduit, entre ta partie 51 du doigt de passage 5 et les butées fixes 6 et 6' : ce jeu est matérialisé par les jeux symétriques Ax et 6x', mentionnés sur la figure 2, entre la partie 51 du doigt de passage 5 et chacune des butées fixes 6 et 6'. Le jeu AX est préalablement défini de manière à être supérieur aux déplacements en translation du module de commande interne 7, induits par les mouvements, principalement du pignon fou, sous l'effet de conditions particulières de conduite (variations de sens du couple, par exemple). Le jeu AX est par exemple de l'ordre de quelques dixièmes de millimètre. De plus, la position de la partie 51 du doigt de passage 5 est indexée par un dispositif approprié 9. Sur les figures 2 et 3, le dispositif d'indexation 9 est constitué d'un billage 10 apte à coopérer, d'une part, avec un logement approprié 11 (non détaillé sur les figures) ménagé sur [a partie 51 du doigt de passage 5, et, d'autre part, avec un cran d'indexage approprié 12 ménagé, entre les butées fixes 6 et 6', sur le manchon 8 du module de commande interne 7. Lorsque la boîte de vitesses 1 est dans une position de point mort ou de rapport de vitesse engagé, le billage 10 est logé dans ledit cran d'indexage 12, lesdits jeux.\x précédemment définis interdisant alors tout contact entre la partie 51 du doigt de passage 5 et chacune des butées fixes 6 et 6', ainsi que le montre ta figure 2. Lorsqu'un mouvement du pignon fou survient et entraîne un déplacement en translation du module de commande interne 7, il est alors nécessaire, pour que cette translation soit transmise à l'axe de passage 4, et, par [à, à travers toute la chaîne de transmission et jusqu'au levier de vitesses du conducteur, que soit vaincu l'effort nécessaire à sortir le billage 10 du cran d'indexage 12. Or, le billage 10 et le cran d'indexation 12 sont dimensionnés de telle sorte que l'effort à fournir pour déloger le billage 10 du cran d'indexation ro 12 soit généralement supérieur à t'effort transmis au module de commande interne 7 lors des mouvements du pignon fou. 1[ en résulte que ces mouvements ne seront, dans Ea plupart des cas, pas transmis jusqu'au conducteur. En revanche, lors du passage d'un rapport de vitesse, ['effort fourni par [e conducteur est supérieur à l'effort à fournir pour faire sortir le billage 10 du cran d'indexage 12. La partie 51 du doigt de passage 5 vient alors, sous ['effet de la rotation de l'axe de passage 4, contre t'une des butées fixes 6 ou 6', pour transmettre l'effort du conducteur au module de commande interne 7, et permettre ainsi, par la translation dudit module de commande 7, le passage du rapport de vitesse désiré. L'introduction, entre le doigt de passage 5 et [e module de commande interne 7 (via tes butées fixes 6 et 6'), d'un jeu A)( contrôlé et d'une indexation 9 de la position du doigt de passage 5 par rapport au module de commande interne 7 permet ainsi de filtrer la transmission de certains mouvements de pièces de la boîte de vitesses 1 et d'améliorer le confort de conduite. Les figures 4A, 4B, 4C, et 5 présentent un mode de réalisation alternatif du dispositif d'indexation 9 de la position de la partie 51 du doigt de passage 5 entre tes butées fixes 6 et 6'. Dans ce mode de réalisation, les billage et cran d'indexage 12 sont remplacés par un ressort à lames 13 sensiblement placé autour d'une partie appropriée 14 de ta partie 51 du doigt de passage 5. Lorsque ta boîte de vitesses est en position de point mort ou de rapport de vitesse engagé (voir les figures 4B et 5), les deux bras 131 et 132 du ressort à Lames 13 placent [a partie 51 du doigt de passage 5 dans une position sensiblement centrale entre tes butées fixes 6 et 6', en préservant ainsi lesdits jeux Ox et ox' précédemment définis. La raideur du ressort à lames 13 est ici dimensionnée de telle sorte que les translations du module de commande interne 7, induites par des mouvements du pignon fou sous t'effet de conditions particulières de conduite (variations de sens du couple, par exempte), ne suffisent pas à déformer ie ressort à lames 13. Lors du passage d'un rapport de vitesses, en revanche (voir les figures 4A et 4C), te ressort à lames 13 accompagne les mouvements du doigt de passage 5 et permet ainsi ta transmission de l'effort de passage, via tes butées fixes 6 et 6', au module de commande interne 7, et donc le passage de vitesse. En variante, [e ressort à lames 13 peut être remplacé par un élément déformable, par exemple réalisé dans un matériau élastomère: un joint, par exempte torique, 15 peut ainsi, par exemple et de manière non exclusive, être placé dans une gorge appropriée 16 ménagée dans la partie 51 du doigt de passage 5. Lors des passages de rapports de vitesses, le joint 15 est mis en compression par [es mouvements du doigt de passage 5; alors que, dans les positions de point mort ou de rapport de vitesse engagé, la compression du joint 15 engendrée par d'éventuelles translations du module de commande interne 7 sous l'effet de mouvements du pignon fou n'est pas suffisante pour être transmise à ['axe de passage 4 | Boîte de vitesses (1) dans laquelle la rotation d'un axe de sélection (2) permet de sélectionner l'axe et la fourchette (3) d'une ligne de vitesses, et dans laquelle la rotation d'un axe de passage (4) relié à un doigt de passage (5) dont une partie coopère avec l'une, (6) ou (6'), d'un ensemble d'au moins deux butées fixes (6) et (6') placées sur un module de commande interne (7) pour transmettre l'effort de passage au module de commande interne (7) et passer la vitesse désirée, caractérisée en ce qu'un jeu mécanique fixe (DeltaX) est introduit entre les butées fixes (6) et (6') et la partie (51) du doigt de passage (5) avec laquelle elles coopèrent. | 1. Boîte de vitesses (1) dans laquelle [a rotation d'un axe de sélection (2) permet de sélectionner l'axe et [a fourchette (3) d'une ligne de vitesses, et dans laquelle ta rotation d'un axe de passage (4) relié à un doigt de passage (5) dont une partie coopère avec l'une, (6) ou (6'), d'un ensemble d'au moins deux butées fixes (6) et (6') placées sur un module de commande interne (7) pour transmettre l'effort de passage au module de commande interne (7) et passer la r0 vitesse désirée, caractérisée en ce qu'un jeu mécanique fixe (AX) est introduit entre les butées fixes (6) et (6') et la partie (51) du doigt de passage (5) avec laquelle elles coopèrent. 2. Boîte de vitesses (1) selon [a 1, caractérisée en ce que ledit jeu (AX) est supérieur à l'amplitude des déplacements du module de commande interne (7) sous l'effet de mouvements, en particulier du pignon fou, dans certaines conditions de conduite lorsque [a boîte de vitesses (1) est en position de point mort ou de rapport engagé. 3. Boîte de vitesses (1) selon l'une ou l'autre des 1 ou 2, caractérisée en ce qu'un dispositif approprié (9) permet l'indexation de la w position de la partie (51) du doigt de passage (5) entre les butées fixes (6) et (6'), dans les positions de point mort et de rapport de vitesse engagé de la boîte de vitesses (1). 4. Boîte de vitesses (1) selon la 3, caractérisée en ce que le dispositif (9) est constitué d'un billage (10) apte à coopérer, d'une part, avec un logement approprié (11) ménagé dans la partie (51) du doigt de passage (5), et, d'autre part, lorsque la boîte de vitesses (1) est dans une position de point mort ou de rapport de vitesse engagé, avec un cran d'indexage (12) ménagé, entre les butées fixes (6) et (6'), sur le module de commande interne (7). 5. Boîte de vitesses (1) selon la 4, caractérisée en ce que les billage (10) et cran d'indexage (12) sont dimensionnés de telle manière que l'effort induit, sur le module de commande interne (7), par des mouvements, en particulier du pignon fou, lorsque la boîte de vitesses (1) est en position de point mort ou de rapport engagé, est inférieur à t'effort nécessaire pour désassocier le billage (10) du cran d'indexage (12). 6. Boîte de vitesses (1) selon!a 3, caractérisée en ce que le dispositif (9) est constitué d'un ressort à lames (13) sensiblement placé autour d'une partie appropriée (14) de la partie (51) du doigt de passage 5. 7. Boîte de vitesses (1) selon la 6, caractérisée en ce que la raideur du ressort à lames (13) est telle que l'effort induit, sur le module de commande interne (7), par des mouvements, en particulier du pignon fou, lorsque la boîte de vitesses (1) est en position de point mort ou de rapport za engagé, est inférieur à l'effort nécessaire pour permettre une déformation sensible du ressort à lames (13). 8. Boîte de vitesses (1) selon la 3, caractérisée en ce que le dispositif (9) est constitué d'un joint (15) apte à coopérer avec une gorge appropriée ménagée dans la partie (51) du doigt de passage (5). 9. Boîte de vitesses (1) selon la 8, caractérisée en ce que te joint (15) est dimensionné de telle sorte qu'il absorbe, sans le transmettre à l'axe de passage (4), !'effort induit, sur le module de commande interne (7), par des mouvements, en particulier du pignon fou, lorsque la boîte de vitesses (1) est en position de point mort ou de rapport engagé. 10. Véhicule automobile équipé d'une boîte de vitesses (1) selon l'une quelconque des 1 à 9. | F | F16 | F16H | F16H 61 | F16H 61/34 |
FR2895563 | A1 | PROCEDE DE SIMPLIFICATION D'UNE SEQUENCE DE FINITION ET STRUCTURE OBTENUE PAR LE PROCEDE | 20,070,629 | Le domaine de l'invention est celui de la formation de structures comportant une couche mince en un matériau semiconducteur sur un substrat support, par transfert de la couche mince depuis un substrat donneur vers le substrat support. De telles structures sont généralement obtenues par la mise en oeuvre d'un procédé de transfert comprenant les étapes de : création d'une zone fragilisée dans l'épaisseur d'un substrat donneur ; mise en contact intime du substrat donneur avec un substrat support ; détachement du substrat donneur au niveau de la zone fragilisée, pour transférer une partie du substrat donneur sur le substrat support; traitement de ladite partie du substrat donneur transférée sur le substrat support pour former ladite couche mince, ledit traitement consistant en une séquence d'opérations de finition. L'invention concerne plus précisément, sans que cela ne soit limitatif, la formation de structures dont la couche mince est particulièrement fine, c'est-à-dire que l'épaisseur de la couche mince est typiquement inférieure à 1000 Angstrôms, et est en particulier inférieure à 500 Angstrôms. Les procédés de type SMART CUT sont un exemple de procédé de transfert permettant de réaliser des structures de ce type comprenant une couche mince de matériau semi-conducteur sur un substrat support. Ils correspondent à un mode préféré de mise en oeuvre de l'invention. Les structures ainsi formées peuvent par exemple être de type SeOI (Semiconductor On Insulator, pour Semiconducteur sur Isolant, selon la terminologie anglo-saxonne répandue). On rappelle que dans un tel cas de figure, une couche d'oxyde est intercalée entre le substrat support et la couche mince. Les structures obtenues par de tels procédés sont mises en oeuvre pour des applications dans les domaines de la microélectronique, de l'optique et/ou de l'optronique. Suite au détachement du substrat donneur au niveau de la zone fragilisée, pour transférer une partie du substrat donneur sur le substrat 2 support, il s'avère nécessaire de mettre en oeuvre un traitement de ladite partie transférée sur le substrat support permettant d'aboutir à ladite couche mince. Un tel traitement vise notamment à : - amincir la partie du substrat donneur transférée sur le substrat support, 5 pour l'amener à l'épaisseur cible visée pour la couche mince ; - diminuer la rugosité de surface, notamment pour répondre aux spécifications d'état de surface associées aux structures utilisées dans les domaines d'application mentionnés ci-dessus ; - garantir une bonne qualité en terme de défauts (défauts de surface, 10 défauts traversants la couche supérieure de la structure SeOl, etc.), également pour répondre aux spécifications des domaines d'application mentionnés ci-dessus. Un tel traitement de la structure obtenue directement après détachement consiste typiquement en une séquence d'opérations de finition. 15 Cette séquence enchaîne judicieusement une ou plusieurs étapes visant à amincir la structure obtenue après détachement, avec une ou plusieurs étapes visant à lisser la surface libre de ladite structure. L'amincissement de la partie du substrat donneur transférée sur le substrat support après détachement, pour l'amener à l'épaisseur cible visée 20 pour la couche mince peut typiquement être mise en oeuvre par une ou plusieurs opérations d'oxydation sacrificielle et/ou de polissage. Toutefois, une opération de polissage n'est généralement pas désirable. Une telle opération nuit en effet à l'uniformité d'épaisseur de la couche transférée. Ainsi, lorsqu'une opération de polissage est incorporée 25 dans la séquence de finition, il n'est pas possible de garantir que la couche transférée présente une épaisseur dont l'écart type sur toute l'étendue de la couche mince est inférieur à 5 A. L'application d'une opération d'oxydation sacrificielle est quant à elle limitée. Une telle opération tend effectivement à rendre traversants certains 30 défauts pré-existants (et conduire à la formation de défauts de type HF), en 3 particulier lorsqu'une épaisseur importante de la couche transférée est éliminée. Afin de limiter la formation de tels défauts, on vient généralement intercaler une opération de recuit thermique entre deux étapes d'oxydation 5 sacrificielle, chacune de ces deux étapes étant prévue pour ne réaliser qu'un amincissement limité. A titre d'exemple d'un tel recuit thermique, on réalise typiquement un recuit thermique rapide sous atmosphère contrôlée, selon un mode communément nommé RTA (correspondant à l'acronyme de l'expression 10 anglo-saxonne Rapid Thermal Annealing). Comme cela a déjà été exposé par la Demanderesse dans le document WO 03/009366, l'étape de traitement de finition peut être basée sur une séquence de base (pouvant éventuellement être répétée) comprenant en succession une opération d'oxydation sacrificielle et une opération de RTA. 15 La Demanderesse a effectivement pu observer qu'une unique opération de RTA ne peut être efficace, en particulier en terme de diminution de la rugosité de surface, lorsqu'elle est mise en oeuvre sur la surface obtenue directement après détachement. Dans le document WO 2005/013318, la Demanderesse a proposé de 20 combiner une étape de création de la zone fragilisée mise en oeuvre par coimplantation avec une étape de traitement de finition basée sur une séquence de base (pouvant éventuellement être répétée) comprenant en succession une opération de RTA et une opération d'oxydation sacrificielle. La Demanderesse a également constaté (et exposé dans la demande 25 internationale déposée le 28 Décembre 2004 sous le n 182004/004390, non encore publiée) que pour former des structures couche mince sur substrat support dont la couche mince est particulièrement fine (épaisseur inférieure à 1000 Angstrôms, en particulier inférieure à 500 Angstrôms), il est préférable de transférer puis d'amincir une couche épaisse, plutôt que de 30 chercher à transférer directement une couche de faible épaisseur. Il découle de ce qui précède qu'un traitement de finition d'une couche épaisse nécessite plusieurs opérations d'oxydation sacrificielle (chacune prévue pour ne réaliser qu'un amincissement limité), entre lesquelles sont intercalées des opérations de lissage par RTA. On comprend aisément que la multiplication des opérations de finition n'est pas favorable au coût global du procédé. Par ailleurs, la formation d'une structure ayant une épaisseur finale spécifiée conduit à un calibrage additionnel des équipements dépendant de l'épaisseur résiduelle de la couche à traiter. A titre d'exemple, le calibrage des lampes d'un four de type RTA (nécessaire pour garantir l'uniformité de chauffage d'une plaque) est réalisé en fonction de l'épaisseur de la couche supérieure d'une structure SeOl. Ainsi, s'il est nécessaire de mettre en oeuvre un traitement de finition d'une couche transférée présentant immédiatement après détachement une épaisseur de l'ordre de 2000 Angstrôms, pour aboutir à une couche mince finale présentant une épaisseur de 500 Angstrôms, il peut s'avérer nécessaire d'intercaler plusieurs opérations de lissage par RTA entre plusieurs opérations d'amincissement. Il est alors nécessaire d'adapter chaque opération de lissage par RTA à chacune des épaisseurs (initiale, intermédiaire(s), finale) traitées. Or une telle adaptation vient complexifier la réalisation d'un traitement de finition à opérations multiples. On cherche donc à simplifier autant que possible l'étape de finition, sans pour autant compromettre la qualité des structures finales. Dans le cadre de la formation d'une structure à couche fine, la séquence d'opération de finition retenue comme étant préférentielle consiste en la répétition de l'enchaînement d'une opération de recuit thermique rapide avec une opération d'oxydation sacrificielle. Cette séquence préférentielle, également désignée par RTA/Sacrox/RTA/Sacrox (où : Sacrox désigne une oxydation sacrificielle), présente l'avantage d'être performante en terme de qualité. Mais elle a l'inconvénient de comprendre un nombre important d'opérations. Un premier objectif de l'invention est de simplifier l'étape de finition, notamment par réduction du nombre d'opérations nécessaires, sans pour autant risquer de compromettre la qualité de la structure finale. Un autre objectif de l'invention vise plus précisément, notamment dans 5 le cadre de la formation d'une structure à couche fine, à autoriser la mise en oeuvre d'un traitement de finition plus simple que celui consistant en la séquence préférentielle RTA/Sacrox/RTA/Sacrox. Pour cela, l'invention propose un procédé de formation d'une structure comportant une couche mince en un matériau semiconducteur sur un substrat, comprenant les étapes de création d'une zone fragilisée dans l'épaisseur d'un substrat donneur, de mise en contact intime du substrat donneur avec un substrat support, de détachement du substrat donneur au niveau de la zone fragilisée pour transférer une partie du substrat donneur sur le substrat support, de traitement de ladite partie du substrat donneur transférée sur le substrat support pour former ladite couche mince, ledit traitement consistant en une séquence d'opérations de finition ; le procédé étant caractérisé en ce que : - le détachement est réalisé par application d'un traitement thermique de développement de la fragilisation de la zone fragilisée, sans initiation du détachement thermique de ladite partie du substrat donneur; et application d'une impulsion d'énergie provoquant le détachement auto-entretenu de ladite partie du substrat donneur ; - et en ce que la séquence d'opérations de finition est une séquence simplifiée par suppression de la première ou de la dernière opération d'une séquence consistant en la répétition de l'enchaînement d'une opération de lissage de la surface libre de ladite partie du substrat donneur transférée sur le substrat support, avec une opération d'amincissement de ladite partie du substrat donneur transférée sur le substrat support. Certains aspects préférés, mais non limitatifs, de ce procédé sont les suivants : 6 - la séquence simplifiée est obtenue par suppression de la première opération, et consiste en une opération d'amincissement intercalée entre deux opérations de lissage ; - la séquence simplifiée est obtenue par suppression de la dernière 5 opération, et consiste en une opération de lissage intercalée entre deux opérations d'amincissement ; l'opération de lissage est un recuit thermique ; le recuit thermique est un recuit thermique rapide RTA ; les deux opérations de lissage par recuit thermique rapide RTA sont 10 fusionnées en une opération de recuit en four disposant d'un effet de lissage au moins équivalent à celui de deux recuits thermiques rapides RTA qui est mise en oeuvre avant l'opération d'amincissement ; - l'opération d'amincissement est une opération d'oxydation sacrificielle ; - le budget thermique du traitement de développement de la fragilisation 15 correspond à 60% ou plus, et préférentiellement à 80% ou plus, du budget thermique conduisant à un détachement purement thermique ; - le traitement thermique de développement de la fragilisation est un recuit isotherme à 350 C pendant une durée comprise entre deux et trois heures ; 20 - la zone fragilisée est créée par implantation d'espèces dans l'épaisseur du substrat donneur, ladite implantation étant mise en oeuvre par implantation d'une seule espèce ou par co-implantation d'au moins deux espèces différentes ; -l'amincissement réalisé au cours la séquence d'opérations de finition est 25 prévu pour que la couche mince formée sur le substrat support présente une épaisseur inférieure à 1000 Angstrôms, et notamment une épaisseur inférieure à 500 Angstrôms. Selon un autre aspect, l'invention concerne une structure SeOI comportant une couche mince en un matériau semiconducteur sur un 30 substrat support, une couche isolante étant intercalée entre la couche mince et le substrat, la couche mince présentant une épaisseur inférieure à 1 000 Angstrôms, en particulier une épaisseur inférieure à 500 Angstrôms, caractérisée en ce que la couche mince présente une densité de défauts HF inférieure à 0,3/cm2, et en particulier une densité de défauts HF inférieure à 0,2/cm2. Certains aspects préférés, mais non limitatifs, de cette structure sont les suivants : - la couche mince présente sur toute son étendue une rugosité de surface, mesurée en balayant une surface de 10*10,um2, inférieure à 5 A RMS ; - l'épaisseur de la couche mince présente un écart type, sur toute l'étendue de celle-ci, inférieur à 5 A. D'autres aspects, buts et avantages de la présente invention apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée suivante de formes de réalisation préférées de celle-ci, donnée à titre d'exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une cartographie illustrant la présence, en particulier en bord de plaque, de défauts traversants dans une couche mince d'une structure obtenue par la mise en oeuvre d'un procédé de l'état de la technique ; la figure 2 est une cartographie illustrant le nombre réduit de défauts traversants dans une couche mince obtenue par la mise en oeuvre d'un mode de réalisation possible du procédé selon l'invention. - les figures 3a-3d illustrent les différentes étapes d'un procédé selon l'invention ; - la figure 4 est un schéma illustrant le gain en terme de rugosité obtenu par la mise en oeuvre d'un mode de réalisation possible du procédé selon l'invention. Comme mentionné précédemment, dans le cadre de la formation d'une structure à couche fine (épaisseur inférieure à 1000 Angstrôms, en particulier inférieure à 500 Angstrôms), la séquence d'opération de finition retenue comme étant préférentielle consiste en la répétition de l'enchaînement d'une opération de recuit thermique rapide RTA avec une opération d'oxydation 2895563 s sacrificielle. Cette séquence préférentielle est également désignée par RTA/Sacrox/RTA/Sacrox. Or, comme cela est détaillé ci-après, il paraît impossible de simplifier cette étape de finition sans risquer de compromettre la rugosité de surface, 5 ou de voir apparaître des défauts de type traversants. Une première simplification pourrait consister à supprimer la dernière opération de la séquence préférentielle RTA/Sacrox/RTA/Sacrox, pour mettre en oeuvre une première séquence simplifiée RTA/Sacrox/RTA. Mais cette première séquence simplifiée ne s'avère pas satisfaisante, 10 en particulier pour la formation d'une structure présentant une couche mince fine. Cette séquence simplifiée RTA/Sacrox/RTA est effectivement susceptible d'engendrer des défauts de type HF dont la profondeur est supérieure à l'épaisseur de la couche mince de la structure finale (défauts dits traversants). 15 Comme cela est représenté sur la figure 1, ces défauts sont notamment localisés dans une zone dense Zd située en bord de plaque. Ces défauts traversants révèlent la présence de trous en surface de la couche transférée, au niveau de la zone dense, directement après détachement. Et cette zone dense présente un niveau de rugosité après 20 détachement qui est supérieur au niveau de rugosité du reste de la plaque. Selon les conditions opératoires des étapes de formation de la zone fragilisée et de détachement, ce phénomène varie en intensité. Et bien entendu, plus la couche mince de la structure finale est fine, plus ce phénomène s'avère gênant. 25 La zone dense Zd correspond à la zone en bord de plaque où s'est initié le détachement. II s'agit donc d'une zone plus rugueuse que le reste de la plaque, qui ne peut être complètement guérie par la première opération de lissage par RTA. L'amincissement important, réalisé en outre au cours d'une seule 30 opération d'oxydation sacrificielle, pour obtenir au final une couche mince à l'épaisseur fine spécifiée conduit alors à la formation de défauts traversants 9 de type HF. Or d'une manière générale, de tels défauts traversants ne peuvent être guéris par un recuit de type RTA. Dans le cas d'espèce, les défauts formés par l'opération d'amincissement ne peuvent alors être guéris par l'opération de lissage RTA finale. - Une deuxième simplification pourrait consister à supprimer la première opération de la séquence préférentielle RTA/Sacrox/RTA/Sacrox, pour mettre en oeuvre une deuxième séquence simplifiée Sacrox/RTA/Sacrox. Cette deuxième séquence simplifiée ne s'avère pas non plus satisfaisante. Outre des problèmes possibles de défauts traversants, cette deuxième séquence simplifiée peut également engendrer des problèmes de rugosité, en particulier en bord de plaque. En effet, comme mentionné ci-dessus, on observe immédiatement après détachement une zone dense rugueuse en bord de plaque. Or la mise en oeuvre d'une seule opération de lissage RTA ne permet pas de compenser cette rugosité de bord, au niveau de la zone dense Zd. On constatera que ces problèmes de rugosité rencontrés avec cette deuxième séquence simplifiée sont étroitement liés aux problèmes liés aux trous de surface rencontrés avec la première séquence simplifiée. Revenant à la description de la présente invention, on a représenté sur les figures 3a-3c les différentes étapes d'un mode de réalisation possible du procédé selon l'invention. La figure 3a représente ainsi un substrat donneur 1, par exemple un substrat en silicium oxydé à sa surface 4, soumis à une implantation, schématisée par les flèches, d'espèces pour créer une zone fragilisée 3 dans l'épaisseur du substrat donneur 1. L'implantation d'espèces atomiques peut être une simple implantation (i.e. une implantation d'une seule espèce atomique), telle que par exemple une implantation d'hydrogène, d'hélium ou de gaz rares. L'implantation d'espèces atomiques peut également être une co-implantation d'espèce atomiques (i.e. une implantation successive ou simultanée d'au moins deux espèces atomiques différentes), telle que par exemple une co-implantation d'hydrogène et d'hélium. A titre d'exemples de conditions d'implantation, on peut citer les conditions suivantes : • Implantation d'hydrogène seul : D'une manière générale, dose comprise entre 5 à 7.1016.cm-2 et énergie comprise entre 10 et 200 keV. Préférentiellement, dose de 5,7. 1016.cm-2 et énergie de 37 keV. • Co-implantation d'hélium et d'hydrogène : D'une manière générale, pour l'hélium, dose comprise entre 0,5.1016.cm-2 et 3.1016.cm-2 et énergie comprise entre 10 et 200 keV (préférentiellement dose comprise entre 1.1016.cm-2 et 2.1016.cm-2, et énergie d'environ 50 keV) ; et pour l'hydrogène, dose comprise entre 0,5.1016.cm-2 et 3.1016.cm-2 et énergie comprise entre 10 et 200 keV (préférentiellement dose comprise entrel.1016.cm-2 et 2.1016.cm-2, et énergie d'environ 30 keV). La figure 3b représente l'étape au cours de laquelle on met le substrat donneur 1, par sa face 4, en contact intime avec un substrat support 7. On procède alors au détachement du substrat donneur 1 au niveau de la zone fragilisée 3, pour transférer une partie du substrat donneur 1 sur le substrat support 7. Dans le cadre des procédés de l'état de la technique, l'étape de détachement consiste généralement en un recuit thermique au cours duquel se produit un détachement spontané. En d'autres termes, il s'agit là d'un détachement purement thermique. On notera qu'il a également été proposé de réaliser un détachement purement mécanique, notamment en faisant progresser une lame le long de la zone fragilisée 3. La présente invention propose quant à elle d'utiliser un autre mode de détachement, à savoir un détachement réalisé par : application d'un traitement thermique de sorte à permettre un développement de la fragilisation de la zone fragilisée 3, sans initier le détachement thermique, et application d'une impulsion d'énergie de sorte à provoquer le détachement auto-entretenu d'une partie 5 du substrat donneur 1 délimitée entre la face 4 et la couche fragilisée 3, vis-à-vis du reste 6 du substrat donneur. On pourra trouver de plus amples détails sur ce mode de détachement dans les demandes internationales de la Demanderesse publiées sous les 10 numéros WO 2005/043615 et WO 2005/043616. Contrairement à un détachement purement thermique, le traitement thermique de développement de la fragilisation ici mis en oeuvre est interrompu avant l'initialisation du détachement. D'une manière générale, le traitement thermique de développement de 15 la fragilisation mis en oeuvre dans le cadre de l'invention est prévu pour apporter un budget thermique (couple durée, température) proche du budget thermique nécessaire pour conduire à un détachement purement thermique. Le budget thermique apporté dans le cadre de l'invention correspond ainsi à 60% ou plus, et préférentiellement à 80 % ou plus, du budget 20 thermique conduisant à un détachement purement thermique. A titre d'exemple, on réalise le traitement thermique de développement de la fragilisation sous la forme d'un recuit isotherme à 350 C pendant une durée comprise entre deux et trois heures. On notera que le traitement thermique de développement de la 25 fragilisation appliqué au cours du détachement va également permettre une consolidation de l'interface de collage entre les substrats donneur et support en contact intime. A la figure 3c est représenté le détachement à proprement parler d'une partie du substrat donneur 5 vis-à-vis du reste 6 du substrat donneur 1, au 30 moyen de l'application d'un apport impulsionnel d'énergie, de préférence bref 12 et d'amplitude limitée. La partie 5 est ainsi transférée sur le substrat support 7. Cet apport d'énergie est par exemple constitué d'une contrainte mécanique schématisée par la flèche 10 sur la figure 3c. Afin de réaliser cet apport mécanique, et à titre d'exemple non limitatif, on notera que l'on peut utiliser un équipement similaire à celui classiquement utilisé pour décoller les plaques après mise en oeuvre d'un détachement purement thermique (on parle également de machine de décollement automatique). En effet l'effort mécanique exercé par un tel équipement de décollement peut être suffisant pour provoquer le détachement auto- entretenu. Le détachement obtenu est auto-entretenu en ce sens, notamment, qu'au contraire d'un détachement purement mécanique, il n'y a pas de mouvement d'un outil le long de la zone fragilisée. Puisque le détachement est auto-entretenu, il n'y a pas de réelle propagation par à-coups d'une onde de fracture, susceptible de générer des ondulations en surface. En outre, puisqu'il n'y a pas de mouvement d'un quelconque outil le long des surfaces nouvellement créées, il n'y a pas dégradation de l'état de surface des surfaces ainsi libérées. Ces surfaces présentent ainsi un état de surface relativement lisse, et la face libre 9 de la couche mince 5 transférée sur le substrat donneur notamment présente une rugosité bien plus faible que selon les solutions classiques mettant en oeuvre un détachement spontané pendant un recuit thermique (détachement purement thermique), ou un détachement purement mécanique. En particulier, la Demanderesse a pu observer que la rugosité de surface de la face libre 9 ainsi que la densité de trous en surface de la face libre 9 sont fortement réduites en bord de plaque, au niveau de la zone dense Zd représentée sur la figure 1. La Demanderesse a alors pu constater que l'utilisation de ce mode de détachement permet de réaliser un traitement de finition simplifiée, et 13 notamment un traitement de finition selon l'une ou l'autre des première et deuxième séquences simplifiées mentionnées ci-dessus, cela sans que l'on vienne compromettre la rugosité de surface, ou engendrer des défauts de type traversants. L'invention propose ainsi de combiner : le mode de détachement discuté ci-dessus associant : une fragilisation thermique contrôlée (notamment interrompue avant l'initiation du détachement), et l'application locale d'une énergie additionnelle déclenchant le détachement auto-entretenu le long de la zone fragilisée, avec une étape de traitement de la structure obtenue après détachement consistant en une séquence d'opérations de finition simplifiée. En référence à la figure 3c, la structure obtenue après détachement traitée par ladite séquence simplifiée est donc la structure comprenant le substrat support 7 et la partie 5 du substrat donneur 1 transférée sur le substrat donneur 7. Cette séquence a notamment pour objectif d'amincir la partie 5 pour l'amener à l'épaisseur cible pour la couche mince, diminuer la rugosité de surface et garantir une bonne qualité en terme de défauts. A l'issue de ce traitement, on aboutit à la structure finale désirée comprenant (cf. figure 3d) la couche mince 8 (présentant notamment l'épaisseur cible) sur le substrat support 7. Selon un premier mode de réalisation possible, la séquence simplifiée est la première séquence simplifiée discutée précédemment, à savoir la 25 séquence RTA/Sacrox/RTA. On notera dès à présent que ce premier mode est avantageux dans le cadre de la formation de structures disposant d'une couche mince fine (épaisseur inférieure à 1000 Angstrôms, en particulier inférieure à 500 Angstrôms) en ce qu'il permet notamment de prévenir l'apparition de défauts 30 traversants. 14 La mise en oeuvre de ce premier mode de réalisation peut notamment conduire à la formation d'une structure SOI de 300 mm de diamètre dont la couche mince en silicium présente une épaisseur de 350 Angstrôms et une densité de défauts de type HF inférieure à 0,3 défauts/cm2, voire même inférieure à 0,2 défauts/cm2. En effet la réalisation d'un recuit RTA directement après le détachement auto-entretenu permet d'éviter l'apparition de trous susceptibles de déboucher après l'application de l'opération d'oxydation sacrificielle. Le deuxième recuit RTA permet alors d'achever la guérison des défauts résiduels, tout en diminuant un peu plus la rugosité de la surface de la couche mince. Et la mise en oeuvre de ce premier mode de réalisation permet typiquement d'atteindre une rugosité inférieure à 5 A RMS (telle que mesurée par un balayage 10*10 pm2). Le figure 2 est une cartographie similaire à celle de la figure 1 illustrant le nombre réduit de défauts traversants dans une couche mince particulièrement fine (épaisseur de 350 Angstrôms) obtenue par la mise en oeuvre de ce premier mode de réalisation possible. En variante à ce premier mode de réalisation, l'invention prévoit également de mettre en oeuvre, à la place des deux recuits RTA, une seule opération de recuit ; cette opération de recuit unique disposant d'un effet de lissage équivalent voire supérieur à celui des deux opérations RTA. En d'autres termes, on fusionne les deux RTA en une seule opération de recuit en four qui est mise en oeuvre avant l'opération d'amincissement, cette opération de recuit en four disposant d'un effet de lissage au moins équivalent à celui de deux RTA. Une telle opération de recuit unique est par exemple un recuit en four (également dénommé Batch Anneal ). La séquence simplifiée est alors constituée d'une opération de recuit thermique en four suivi d'une opération oxydation sacrificielle. A titre d'exemple, le recuit Batch Anneal peut être réalisé sous une atmosphère d'hydrogène et/ou d'Argon, pendant une durée comprise entre 5 minutes et quatre heures. Selon un deuxième mode de réalisation possible, la séquence simplifiée est la deuxième séquence simplifiée discutéeprécédemment, à savoir la séquence Sacrox/RTA/Sacrox. On notera que ce mode de réalisation, outre le fait qu'il permet de prévenir l'apparition de défauts traversants, permet également d'atteindre des niveaux de rugosités particulièrement faibles en bord de plaque. En effet la mise en oeuvre dans le cadre de l'invention du détachement auto-entretenu discuté précédemment, entraîne une réduction de la densité et de la profondeur des trous en bord de plaque. Cette réduction s'accompagne d'une diminution de la rugosité en bord de plaque (la rugosité au centre étant quant à elle peu modifiée). Les problèmes de trous et de rugosité en bord de plaque étant évités, la mise en oeuvre de la séquence Sacrox/RTA/Sacrox est alors rendue possible. On a représenté sur la figure 4 une mesure de rugosité R, par balayage d'une surface de 30*30,um2 de la couche mince de la structure finale, à l'aide d'un microscope à force atomique AFM en bord de plaque (cf. ronds) et au centre de la plaque (cf. carrés). La couche mince est plus précisément une couche en silicium d'une structure SOI présentant une épaisseur de 1000 Angstrêms. Cette figure 4 permet de comparer la rugosité de surface de la couche mince lors de la mise en oeuvre de la séquence de finition simplifiée Sacrox/RTA/Sacrox suite à un détachement conforme à celui proposé dans l'invention (cas A, à gauche sur la figure 4), et suite à un détachement purement thermique (cas B, à droite sur la figure 4). On peut constater que la mise en oeuvre de l'invention n'apporte pas un gain de rugosité particulier au centre. En revanche, on constate que la mise en oeuvre de l'invention présente un effet bénéfique en bord de plaque. La rugosité en bord de plaque n'est effectivement pas trop élevée, et permet de rendre la séquence simplifiée Sacrox/RTA/Sacrox exploitable en tant que séquence de finition. En tout état de cause, on notera que l'on observe une rugosité homogène sur toute la surface de la plaque après mise en oeuvre de la séquence simplifiée. Dans le cadre de l'invention, l'opération de recuit thermique rapide RTA est classiquement effectuée pendant une durée de quelques secondes ou quelques dizaines de secondes, sous atmosphère contrôlée. Pour réaliser un recuit RTA de la structure obtenue après détachement, on recuit ladite structure à une température élevée, pouvant être par exemple de, l'ordre de 900 C à 1300 C, pendant 1 à 60 secondes. L'atmosphère contrôlée peut être une atmosphère comprenant un 15 mélange d'argon et d'hydrogène, ou une atmosphère d'argon pur, ou encore une atmosphère d'hydrogène pur. Dans le cadre de l'invention, l'opération d'oxydation sacrificielle se décompose de manière classiquement connue en soi en une étape d'oxydation et une étape de désoxydation, un traitement thermique étant 20 intercalé entre l'étape d'oxydation et l'étape de désoxydation. L'étape d'oxydation est préférentiellement réalisée à une température comprise entre 700 C et 1100 C. Elle peut être réalisée par voie sèche (par exemple sous oxygène gazeux) ou voie humide (par exemple dans une atmosphère chargée en 25 vapeur d'eau). Par voie sèche ou par voie humide, l'atmosphère d'oxydation peut aussi être chargée en acide chlorhydrique. L'étape d'oxydation aboutit à la formation d'une couche d'oxyde en surface de la couche mince. Le traitement thermique peut être effectué à température constante ou variable. Préférentiellement, le traitement thermique est effectué à une température comprise entre 1100 et 1200 C, sous atmosphère oxydante. L'étape de désoxydation, réalisée suite au traitement thermique, vient retirer la couche d'oxyde formée lors de l'étape d'oxydation. Elle est par exemple menée en plongeant la structure pendant quelques minutes dans une solution d'acide fluorhydrique à 10% ou 20% par exemple. Dans ce qui précède, on a évoqué l'oxydation sacrificielle comme forme préférentielle d'une opération d'amincissement. L'invention n'est toutefois aucunement limitée à cette forme préférentielle, mais s'étend à d'autres types d'opérations d'amincissement, comme par exemple des opérations de gravure sèche (par exemple gravure plasma) ou de gravure humide (bain chimique adapté à la gravure, par exemple du silicium ; en particulier bain SC1, KOH, TMAH, etc.). On comprend de ce qui précède que dans chacun de ces différents modes de réalisation, l'invention permet de rendre une séquence simplifiée exploitable comme séquence de finition. Par ailleurs, on notera que dans chacun des différents modes de réalisation, aucune opération de polissage n'est incorporée dans la séquence de finition. Il s'avère ainsi possible de former des couches minces en garantissant un écart type d'épaisseur inférieur à 5 A. En outre l'invention s'étend bien entendu aux structures couche mince sur substrat support , en particulier les structures SeOl, obtenues par la mise en oeuvre du procédé selon le premier aspect de l'invention.25 | L'invention concerne selon un premier aspect un procédé de formation d'une structure comportant une couche mince (8) en un matériau semiconducteur sur un substrat (7), comprenant les étapes de création d'une zone fragilisée (3) dans l'épaisseur d'un substrat donneur (1), de mise en contact intime du substrat donneur (1) avec un substrat support (7), de détachement du substrat donneur (1 ) au niveau de la zone fragilisée (3) pour transférer une partie (5) du substrat donneur (1) sur le substrat support (7), et de traitement de ladite partie (5) du substrat donneur transférée sur le substrat support pour former ladite couche mince (8), ledit traitement consistant en une séquence d'opérations de finition ; le procédé étant caractérisé en ce que :la séquence d'opérations de finition est une séquence simplifiée par suppression de la première ou de la dernière opération d'une séquence consistant en la répétition de l'enchaînement d'une opération de lissage de la surface libre (9) de ladite partie (5) du substrat donneur transférée sur le substrat support, avec une opération d'amincissement de ladite partie (5) du substrat donneur transférée sur le substrat support. | 1. Procédé de formation d'une structure comportant une couche mince (8) en un matériau semiconducteur sur un substrat (7), comprenant les étapes de : création d'une zone fragilisée (3) dans l'épaisseur d'un substrat donneur (1) ; mise en contact intime du substrat donneur (1) avec un substrat support (7) ; détachement du substrat donneur (1) au niveau de la zone fragilisée (3), pour transférer une partie (5) du substrat donneur (1) sur le substrat support (7); traitement de ladite partie (5) du substrat donneur transférée sur le substrat support pour former ladite couche mince (8), ledit traitement consistant en une séquence d'opérations de finition ; le procédé étant caractérisé en ce que : le détachement est réalisé par : - application d'un traitement thermique de développement de la fragilisation de la zone fragilisée (3), sans initiation du détachement thermique de ladite partie du substrat donneur, - et application d'une impulsion (10) provoquant le détachement auto- entretenu de ladite partie (5) du substrat donneur ; et en ce que la séquence d'opérations de finition est une séquence simplifiée par suppression de la première ou de la dernière opération d'une séquence consistant en la répétition de l'enchaînement : d'une opération de lissage de la surface libre (9) de ladite partie (5) du substrat donneur transférée sur le substrat support (7), avec une opération d'amincissement de ladite partie (5) du substrat donneur transférée sur le substrat support. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite séquence simplifiée est obtenue par suppression de la première opération, et 19 consiste en une opération d'amincissement intercalée entre deux opérations de lissage. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite séquence simplifiée est obtenue par suppression de la dernière opération, et consiste en une opération de lissage intercalée entre deux opérations d'amincissement. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'opération de lissage est un recuit thermique. 5. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que le recuit thermique est un recuit thermique rapide RTA. 6. Procédé selon la 5, en combinaison avec la 2, caractérisé en ce que les deux opérations de lissage par recuit thermique rapide RTA sont fusionnées en une opération de recuit en four disposant d'un effet de lissage au moins équivalent à celui de deux recuits thermiques rapides RTA qui est mise en oeuvre avant l'opération d'amincissement. 7. Procédé selon l'une des précédentes., caractérisé en ce que l'opération d'amincissement est une opération d'oxydation sacrificielle. 8. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le budget thermique du traitement de développement de la fragilisation correspond à 60% ou plus, et préférentiellement à 80% ou plus, du budget thermique conduisant à un détachement purement thermique. 9. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que le traitement thermique de développement de la fragilisation est un recuit isotherme à 350 C pendant une durée comprise entre deux et trois heures. 20 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la zone fragilisée (3) est créée par implantation d'espèces dans l'épaisseur du substrat donneur (1), ladite implantation étant mise en oeuvre par implantation d'une seule espèce ou par co-implantation d'au moins deux espèces différentes. 11. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'amincissement réalisé au cours la séquence d'opérations de finition est prévu pour que la couche mince (8) formée sur le substrat support (7) présente une épaisseur inférieure à 1000 Angstrôms, et notamment une épaisseur inférieure à 500 Angstrôms. 12. Structure SeOl comportant une couche mince (8) en un matériau semiconducteur sur un substrat support (7), une couche isolante étant intercalée entre la couche mince et le substrat, la couche mince présentant une épaisseur inférieure à 1 000 Angstrôms, en particulier une épaisseur inférieure à 500 Angstrôms, caractérisée en ce que la couche mince présente une densité de défauts HF inférieure à 0,3/cm2, et en particulier une densité de défauts HF inférieure à 0,2/cm2. 13. Structure selon la précédente, caractérisé en ce que la couche mince présente sur toute son étendue une rugosité de surface, mesurée en balayant une surface de 10*10pm2, inférieure à 5 A RMS. 14. Structure selon l'une des deux précédentes, caractérisé en ce que l'épaisseur de la couche mince présente un écart-type, sur toute l'étendue de celle-ci, inférieur à 5 A. 30 | H | H01 | H01L | H01L 21 | H01L 21/30,H01L 21/762 |
FR2896199 | A1 | COMPOSANT DE GARNISSAGE DE VEHICULE AUTOMOBILE COMPRENANT DEUX COQUES ASSOCIEES PAR UN REBORD SURMOULE DE MOUSSE SOUPLE | 20,070,720 | L'invention concerne un composant de garnissage de véhicule automobile et un procédé de réalisation d'un tel composant Il est connu de réaliser un composant de garnissage de véhicule automobile, tel qu'un accoudoir de siège ou un appui-tête, en confectionnant au préalable une coiffe à base de matériau de revêtement, tel qu'un textile, définissant un espace interne, ledit espace étant rempli d'une mousse souple surmoulant la face envers de ladite coiffe. L'étape de confection, réalisée par exemple par couture, peut présenter une certaine complexité et engendrer donc des coûts de fabrication importants. II est connu, notamment du document FR 2 454 994, de réaliser un tel composant à partir de deux coques de matériau de revêtement disposées sensiblement l'une contre l'autre en leur périphérie, le long d'un rebord saillant, de sorte à définir un espace interne, ledit espace étant rempli d'une mousse souple surmoulant la face interne desdites coques, lesdites coques étant associées entre elles sur au moins une partie de leur périphérie au moyen de la mousse qui réalise une cohésion entre lesdites coques. Une telle réalisation présente l'avantage d'éviter l'étape de confection en vue d'assembler les coques entre elles. En revanche, la zone périphérique du composant présente un aspect peu 25 esthétique, du fait de l'apparition du rebord saillant qui requiert une étape de finition par découpe et/ou masquage. L'invention a pour but de pallier cet inconvénient en proposant un composant réalisé à partir de deux coques et agencé de sorte à présenter, sans étape 30 complémentaire de finition périphérique, un aspect optimisé, et ceci sans étape de confection préalable en vue d'assembler les coques entre elles. 2 A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un composant de garnissage de véhicule automobile comprenant deux coques de matériau de revêtement disposées sensiblement l'une contre l'autre en leur périphérie de sorte à définir un espace interne, ledit espace étant rempli d'une mousse souple surmoulant la face interne desdites coques, lesdites coques étant associées entre elles sur au moins une partie de leur périphérie par un moyen d'association formé d'un rebord rentrant et autoportant, ledit rebord étant formé sur au moins une partie de la périphérie d'au moins l'une desdites coques, la face externe dudit rebord étant disposée sensiblement contre la périphérie de l'autre desdites coques et sa face interne étant enrobée de mousse. Dans un tel agencement, la mousse ne pénètre pas, ou de façon limitée, entre la face externe du rebord de la coque correspondante et la périphérie de l'autre coque. Ainsi, on garantit un aspect visuel optimal en périphérie des coques. En outre, aucune étape de confection en vue d'une association périphérique des coques entre elles n'est à prévoir, puisque ladite association est réalisée par la mousse. Un composant selon l'invention peut par exemple être, de façon non limitative, 20 un appui-tête, une matelassure d'assise ou de dossier, un accoudoir ou un coussin d'appui latéral. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un procédé de réalisation d'un tel composant, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : 25 • réaliser deux coques dont au moins l'une d'entre elles comprend un rebord rentrant et autoportant, lesdites coques étant étanches ou partiellement poreuses à la mousse dans leur épaisseur, • disposer lesdites coques contre les parois d'un moule de sorte à définir un espace interne, 30 • injecter dans ledit espace un mélange précurseur de mousse souple, • après expansion de ladite mousse, démouler le composant obtenu. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes dans lesquelles : • la figure 1 est une représentation schématique en coupe d'un composant selon un premier mode de réalisation, une seule coque étant pourvue d'un rebord, • la figure 2 est une représentation schématique en coupe d'un composant selon un deuxième mode de réalisation, les deux coques étant pourvues d'un rebord, • la figure 3 est une représentation schématique en coupe d'un composant selon un troisième mode de réalisation, les deux coques étant pourvues d'un rebord et étant reliées l'une à l'autre par un bord rectiligne commun, • la figure 4 est une représentation schématique en coupe de deux coques permettant de réaliser le composant de la figure 3, lesdites coques étant représentées avant pliage (a) et après pliage (b) lors de la disposition desdites coques dans le moule, • la figure 5 est une représentation schématique en coupe d'un composant analogue à celui de la figure 2, ledit composant comprenant un insert rigide partiellement surmoulé par la mousse, la périphérie des coques étant agencée de sorte à permettre le passage dudit insert. En référence à la figure 1, on décrit à présent un composant 1 de garnissage de véhicule automobile comprenant deux coques 2,3 de matériau de revêtement disposées sensiblement l'une contre l'autre en leur périphérie 4 de sorte à définir un espace interne 5, ledit espace étant rempli d'une mousse 6 souple surmoulant la face interne 7 desdites coques, lesdites coques étant associées entre elles sur au moins une partie de leur périphérie par un moyen d'association formé d'un rebord 8 rentrant et autoportant, ledit rebord étant formé sur au moins une partie de la périphérie de la coque 2, la face externe 9 dudit rebord étant disposée sensiblement contre la périphérie de la coque 3 et sa face interne 10 étant enrobée de mousse. 4 Selon une réalisation, la coque 2, comprenant le rebord 8, est réalisée par thermoformage, permettant de rendre ledit rebord autoportant. Sur la réalisation de la figure 1, la coque 3 est plane. Lorsqu'il est dit que la face externe 9 du rebord 8 de la coque 2 est disposée sensiblement contre la périphérie 4 de la coque 3, il convient de comprendre que de la mousse 6 peut s'interposer de façon limitée entre ledit rebord et ladite périphérie, ladite mousse restant néanmoins sensiblement confinée dans l'espace 5 de sorte à ne pas être visible sur le composant 1. Selon la réalisation de la figure 2, chaque coque 2,3 comprend un rebord 8, les faces externes 9 desdits rebords étant respectivement disposées sensiblement l'une contre l'autre, la mousse 6 enrobant la face interne 10 desdits rebords. Selon une réalisation l'une des coques 2,3 est à base de matériau poreux, tel qu'un feutre, la mousse 6 imprégnant partiellement ladite coque dans son épaisseur de sorte à la rigidifier. Une telle réalisation est utilisée par exemple lorsque l'on souhaite renforcer la coque 2,3 concernée vis à vis de l'usure mécanique, par exemple lorsqu'elle forme l'envers d'une matelassure destinée à reposer sur une nappe de suspension métallique. Selon une réalisation, les coques 2,3 sont étanches à la mousse 6, par exemple du fait qu'elles comprennent une couche d'envers telle qu'une mousse souple comme cela est couramment réalisé lorsque le revêtement est à base de textile poreux. Selon la réalisation de la figure 3, les coques 2,3 sont reliées l'une à l'autre par un bord 11 commun formant moyen d'association de la partie de la périphérie 4 desdites coques correspondant audit bord. Selon la réalisation de la figure 5, le composant 1 comprend en outre un insert 12 rigide dont une partie 13 est surmoulée par la mousse 6 et dont l'autre partie 14 est saillante, la périphérie 4 des coques 2,3 étant agencée de sorte à30 permettre le passage dudit insert entre elles. Un tel insert 12 peut par exemple être une armature métallique de montage sur un dossier de siège d'un composant 1 tel qu'un appui-tête. 5 Un procédé de réalisation d'un composant 1 peut comprendre les étapes suivantes : • réaliser deux coques 2,3 dont au moins l'une d'entre elles comprend un rebord 8 rentrant et autoportant, lesdites coques étant étanches ou partiellement poreuses à la mousse 6 dans leur 1 o épaisseur, • disposer lesdites coques contre les parois d'un moule de sorte à définir un espace interne 5, • injecter dans ledit espace un mélange précurseur de mousse souple 6, 15 • après expansion de ladite mousse, démouler le composant 1 obtenu. Selon une réalisation, schématisée en figure 4, les deux coques 2,3 sont réalisées d'une pièce (figure 4a) de sorte à être reliées entre elles par un bord 20 11 commun formant charnière souple, ladite charnière étant repliée (figure 4b) lors de la disposition desdites coques dans le moule avant injection du mélange précurseur de mousse 6. Selon une réalisation, le procédé comprend en outre l'étape de disposer en 25 partie un insert 12 rigide dans l'espace interne 5 avant injection du mélange précurseur de mousse 6, de sorte que ledit insert soit partiellement surmoulé par ladite mousse, la périphérie 4 des coques 2,3 ayant été agencée de sorte à permettre le passage dudit insert. 30 | L'invention concerne un composant (1) de garnissage de véhicule automobile comprenant deux coques (2,3) de matériau de revêtement disposées sensiblement l'une contre l'autre en leur périphérie (4) de sorte à définir un espace interne (5), ledit espace étant rempli d'une mousse (6) souple surmoulant la face interne (7) desdites coques, lesdites coques étant associées entre elles sur au moins une partie de leur périphérie par un moyen d'association formé d'un rebord (8) rentrant et autoportant, ledit rebord étant formé sur au moins une partie de la périphérie d'au moins l'une desdites coques, la face externe (9) dudit rebord étant disposée sensiblement contre la périphérie de l'autre desdites coques et sa face interne (10) étant enrobée de mousse. | 1. Composant (1) de garnissage de véhicule automobile comprenant deux coques (2,3) de matériau de revêtement disposées sensiblement l'une contre l'autre en leur périphérie (4) de sorte à définir un espace interne (5), ledit espace étant rempli d'une mousse (6) souple surmoulant la face interne (7) desdites coques, ledit composant étant caractérisé en ce en ce que lesdites coques sont associées entre elles sur au moins une partie de leur périphérie par un moyen d'association formé d'un rebord (8) rentrant et autoportant, ledit rebord étant formé sur au moins une partie de la périphérie d'au moins l'une desdites coques, la face externe (9) dudit rebord étant disposée sensiblement contre la périphérie de l'autre desdites coques et sa face interne (10) étant enrobée de mousse. 2. Composant (1) selon la 1, caractérisé en ce que chaque coque (2,3) comprend un rebord (8), les faces externes (9) desdits rebords étant respectivement disposées sensiblement l'une contre l'autre, la mousse (6) enrobant la face interne (10) desdits rebords. 3. Composant (1) selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'une des coques (2,3) est à base de matériau poreux, la mousse (6) imprégnant partiellement ladite coque dans son épaisseur de sorte à la rigidifier. 4. Composant (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, les coques (2,3) étant reliées l'une à l'autre par un bord (11) commun formant moyen d'association de la partie de la périphérie (4) desdites coques correspondant audit bord. 5. Composant (1) selon l'une quelconque des 1 à 4, ledit composant comprenant en outre un insert (12) rigide dont une partie (13) est surmoulée par la mousse (6) et dont l'autre partie (14) est saillante, la 7 périphérie (4) des coques (2,3) étant agencée de sorte à permettre le passage dudit insert entre elles. 6. Procédé de réalisation d'un composant (1) selon l'une quelconque des précédentes, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : • réaliser deux coques (2,3) dont au moins l'une d'entre elles comprend un rebord (8) rentrant et autoportant, lesdites coques étant étanches ou partiellement poreuses à la mousse (6) dans leur épaisseur, • disposer lesdites coques contre les parois d'un moule de sorte à définir un espace interne (5), • injecter dans ledit espace un mélange précurseur de mousse souple (6), • après expansion de ladite mousse, démouler le composant (1) obtenu. 7. Procédé selon la 6, lorsqu'elle dépend de la 4, les deux coques (2,3) étant réalisées d'une pièce de sorte à être reliées entre elles par un bord (11) commun formant charnière souple, ladite charnière étant repliée lors de la disposition desdites coques dans le moule. 8. Procédé selon la 6 ou 7, lorsqu'elle dépend de la 5, ledit procédé comprenant en outre l'étape de disposer en partie un insert (12) rigide dans l'espace interne (5) avant injection du mélange précurseur de mousse (6), de sorte que ledit insert soit partiellement surmoulé par ladite mousse, la périphérie (4) des coques (2,3) ayant été agencée de sorte à permettre le passage dudit insert. | B | B60,B29 | B60N,B29C | B60N 2,B29C 44 | B60N 2/58,B29C 44/14 |
FR2896502 | A1 | NOUVELLE METHODE DE SYNTHESE DE 1,4-MORPHOLINE-2,5-DIONES | 20,070,727 | La présente invention concerne une nouvelle méthode de synthèse de 1,4-morpholine-2,5-diones. La formation de produits de dégradation non toxiques est un critère essentiel dans la préparation de polymères synthétiques ciblés comme matrices biodégradables et biocompatibles pour le piégeage et la libération contrôlée de principes actifs. Aussi ces polymères sont souvent formés à partir de dérivés métaboliques tels que les acides a-hydroxylés ou les acides a-aminés. La préparation de copolymères d'acides a-hydroxylés et d'acides a-aminés, polyesteramides appelés polydepsipeptides, a été entreprise il y a déjà quelques décennies. Les premières synthèses de polydepsipeptides ont été reportées à la fin des années 1960 et consistaient en la polycondensation de di-ou tridepsipeptides linéaires. (Stewart, F. H. C. Aust. J. Chem. 1969, 22, 1291 Katakai, R. ; Goodman, M. Macromolecules, 1982, 15, 25). Les polymères ainsi obtenus étaient de faible poids moléculaire et ces synthèses multi-étapes n'étaient pas développables à plus grande échelle. Dès 1985, Feijen et al. suggèrent 1 utilisation de didepsipeptides cycliques, les 1,4-morpholine-2,5-diones (Helder, J. ; Kohn, F. E. Sato, S. ; van den Berg, J. W. ; Feijen, J. Makromol. Chem., Rapid Commun. 1985, 6, 9 ; in't Veld, P. J. A. ; Dijkstra, P. J. ; Feijen, J. Makromol. Chem. 1992, 193, 2713 Dijkstra, P. J. ; Feijen, J. Macromol. Symp. 2000, 153, 67). Les polydepsipeptides peuvent ainsi être obtenus par polymérisation par ouverture de cycle, comme le sont les PLGA à partir du lactide et du glycolide (Dechy-Cabaret, O. ; Martin-Vaca, B. Bourissou, D. Chem. Rev. 2004, 104, 6147). o R O R O ù~ HO R R O O PLGA R:Me Lactide R=H Glycolide O Morpholine-2, 5-dione HO R O Polydepsipeptide n Dans ce contexte, le principal intérêt des 1,4-morpholine-2,5-diones est de permettre la modification des propriétés des polymères par variation des substituants du squelette. Pourtant, cette approche n'a été que peu développée jusqu'à présent, sans doute en raison de l'assez faible accessibilité de ces motifs. 2896502 -2-La synthèse des précurseurs morpholine-2,5-diones repose généralement sur une double condensation d'un acide a-aminé et d'un dérivé dihalogéné (halogénure d'acide a-halogéné). R o x-x o R' 5 Typiquement, un acide a-aminé et un dérivé dihalogéné (halogénure d'acide a-halogéné) sont dans un premier temps condensés dans les conditions de Schotten-Bauman (NaOH aqueux, dioxane) pour donner les dérivés acides aminés N-(2-halogénoacyl) avec des rendements de 50-60 %. Les morpholinediones sont ensuite obtenues par cyclisation intramoléculaire : soit par sublimation d'un mélange chauffé à 10 sec sur une matrice de Célite (rendements très variables 20-80 %) (in't Veld, P. J. A. ; Dijkstra, P. J. ; van Lochem, J. H. ; Feijen, J. Makromol. Chem. 1990, 191, 1813) soit par traitement avec la triéthylamine dans le DMF (rendements modestes 3-55 %) (in't Veld, P. J. A. ; Dijkstra, P. J. ; Feijen, J. Makromol. Chem. 1992, 193, 271_,). En pratique, les rendements en morpholine-2,5-diones isolées sont généralement assez 15 moyens et les conditions opératoires de l'étape de cyclisation sont assez dures. En raison de la barrière d'inversion cis/trans élevée de la liaison amide, des températures de réaction élevées sont nécessaires pour cette étape, ce qui explique la formation de produits de dégradation. De plus, l'étape clef de cyclisation intramoléculaire est de façon inhérente en compétition avec la formation de dimères et d'oligomères, par 20 réaction intermoléculaire plutôt qu'intramoléculaire. La déposante a donc envisagé une nouvelle voie de synthèse de 1,4-morpholine-2,5-diones. La présente invention a donc pour objet un procédé de préparation de 1,'.-morpholine-2,5-diones de formule (I) 0H o o R --OH o o R' R"HN 25 dans laquelle R, RI, R2, R3 et R4 représentent, indépendamment, l'atome d'hydrogène ; halo ; (C2-C6)alkényle ; (C3-C7)cycloalkyle ; cyclohexényle ; un radical de formule -(CH2)1,1-V-W ; V représente une liaison covalente, l'atome d'oxygène ou de soufre, ou le radical ùC(0)- O- ou -NRN- ; RN et W représentent, indépendamment, l'atome d'hydrogène, un radical (C. I -C 1$)alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants identiques ou différents choisis parmi halo et cyano ; le radical aryle ou aralkyle, les radicaux aryle et aralkyle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants identiques ou différents choisis parmi : -(CH2)ä-Y-Z, halo, nitro et cyano ; Y représente -0-, -S- ou une liaison covalente ; Z représente l'atome d'hydrogène ou un radical (Ci-C6)alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux halo identiques ou différents ; ou aralkyle ; m et n représentent indépendamment un entier de 0 à 4 ; par oxydation de la fonction cétone d'un composé cyclique de formule (II) R2 dans laquelle R, RI, R2, R3 et R4 sont tels que définis ci-dessus. Dans les définitions indiquées ci-dessus, l'expression halo représente le radical fluoro, chloro, bromo ou iodo, de préférence chloro, fluoro ou bromo. L'expression (Ci-C6)alkyle représente un radical alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, tels que les radicaux méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, sec-butyle et tert-butyle, pentyle ou amyle, isopentyle, néopentyle, 2,2-diméthylpropyle, hexyle, isohexyle ou 1,2,2-triméthyl-propyle. Le terme (C1-Cl8)zlkyle désigne un radical alkyle ayant de 1 à 18 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, tels les radicaux contenant de 1 à 6 atomes de carbone tels que définis ci-dessus mais également -3- -4- heptyle, octyle, 1,1,2,2-tétraméthyl-propyle, 1,1,3,3-tétraméthyl-butyle, nonyle, décyle, undécyle, dodécyle, tridécyle, tétradécyle, pentadécyle, hexadécyle, heptadécyle, octadécyle. Par l'expression alkyle substitué par au moins un radical halo, il faut comprendre toute chaîne alkyle linéaire ou ramifiée, contenant au moins u_n radical halo positionnée le long de la chaîne tel que par exemple ûCHC1-CH3 mais également -CF3. Dans la présente demande également, le radical (CH2); (i entier pouvant représenter m et n tels que définis ci-dessus), représente une chaîne hydrocarbonée, linéaire ou ramifiée, de i atomes de carbone. Ainsi le radical -(CH2)3- peut représenter -CH2-CIH2-CH2- mais également -CH(CH3)-CH2-, -CH2-CH(CH3)- ou -C(CH3)2-. Par (C2-C6)alkényle, on entend un radical alkyle linéaire ou ramifié comptant de 2 à 6 atomes de carbone et présentant au moins une insaturation (double liaison), comme par exemple vinyle, allyle, propényle, butényle ou pentényle. Le terme (C3-C7)cycloalkyle désigne un système monocyclique carboné saturé comprenant de 3 à 7 atomes de carbone, et de préférence les cycles zyclopropyle, cyclobutyle, cyclopentyle, cyclohexyle ou cycloheptyle. L'expression aryle représente un radical aromatique, constitué d'un cycle ou de cycles condensés, comme par exemple le radical phényle, naphtyle, fluorényle ou anthryle. Le terme aralkyle (arylalkyle) désigne de préférence les radicaux dans lesquels les radicaux aryle et alkyle sont tels que définis ci-dessus comme par exemple benzyle ou phénéthyle. Ainsi, lors du procédé de transformation du composé (II) en composé (I). les réactions compétitives de dimérisation et d'oligomérisation qui sont observées lors (le la synthèse de morpholine-2,5-diones par condensation, sont complètement évitées. Pour la transformation de la fonction cétone du composé (II) en fonction ester, plusieurs types d'oxydation peuvent être mis en oeuvre ; l'oxydation peut ainsi s'effectuer par exemple en présence d'un agent oxydant tels qu'un peracide ou un peroxyde (selon la réaction d'oxydation de Baeyer-Villiger), en présence d'un catalyseur métallique (S. I. Murahashi et al., Tetrahedron Lett. 1992, 33, 7557-7760 et C. Bolm et al., Tetrahedron Let/. 1993, 34, 3405-3408) ou bien par voie enzymatique (M. D. Mihovilovic et al., Eur ..1 Org. Chem. 2002, 3711-3730).. De préférence, un procédé selon l'invention s'effectue en présence d'un agent oxydant selon la réaction d'oxydation de Baeyer-Villiger. Dans ce cas, la réaction d'oxydation s'effectue de façon très préférentielle du côté le plus encombré de la cétone de sorte que les 1,4-morpholine-2,5-diones peuvent être obtenues très sélectivement De manière préférentielle, l'agent oxydant est utilisé en présence d'un catalyseur. L'agent oxydant (ou agent d'oxydation) utilisé pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, peut être un peracide ou un peroxyde. Comme exemple de peracide, on peut citer l'acide trifluoroperacétique (TFPAA), l'acide peracétique (PAA), l'acide métachloroperbenzoïque (m-CPBA), de préférence en association avec des acides de Lewis (SnC14, Sn(OTf)3, Re(OTf)3) ou des acides forts (acides sulfoniqu s, Nafion-H, CF3COOH...). Comme exemple de peroxyde, on peut citer l'eau oxygénée (H202) ; l'eau oxygénée sera utilisée seule ou en présence d'un catalyseur qui peut être un acide de Lewis (comme BF3) ou un complexe métallique que ce soit en phase homogène (Mo, Re, Pt) ou en phase hétérogène (zéolithe d'étain, hydrotalcite d'étain) ; on peut également citer le bis(triméthylsilyl)peroxide Me3SiOOSiMe3 qui se-a utilisé en présence d'un acide de Lewis (Me3SiOTf, SnC14 ou BF3.OEt2). La présente invention a plus particulièrement pour objet un procédé tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que l'agent d'oxydation est un peracide ou un peroxyde. De préférence, l'agent oxydant est un peracide. Le peracide est préférentiellement utilisé en présence d'un acide de Lewis ou d'un acide fort, et plus particulièrement en présence d'un acide fort choisi parmi les acides sulfoniques. Le peracide est également utilisé préférentiellement en présence d'une base et plus particulièrement en présence d'une base inorganique. De manière très préférentielle, le peracide est l'acide rnétachloroperbenzoïque (m-CPBA). L'acide métachloroperbenzoïque est préférentiellement utilisé en présence d'acide trifluorométhanesulfonique ou d'un sel d'hydrogénocarbonate ou de carbonate. De préférence également, l'agent oxydant est un peroxyde. De préférence également, la présente invention a plus pour objet un procédé tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que ledit procédé s'effectue à une température -6- comprise entre 20 et 80 C en présence de 1 à 3 équivalents molaires d'oxydant par rapport au substrat. De manière très préférentielle, le procédé s'effectue dans un solvant organique, notamment chloré, à une concentration en substrat comprise entre 0.01 M et 2 M. Les agents d'oxydation mentionnés ci-dessus sont en général commerciaux. Les agents non commerciaux peuvent être synthétisés selon des méthodes connues de l'homme de l'art. Ainsi, l'acide trifluoroperacétique qui n'est pas commercial peut être facilement obtenu par action d'eau oxygénée H202 sur l'acide ou l'anhydride trifluoroacétique CF3CO?H et (CF3CO)2O, respectivement (R. Liotta et al., J. Org. Chem. 1980, 45, 2887-2890 ; M. Anastasia et al., J. Org. Chem. 1985, 50, 321-325 ; P. A. Krasutsky et al., J. Org. Chem. 2001, 66, 1701-1707). De même, le bis(triméthylsilyl)peroxide n'est pas commercial mais il est facilement accessible à partir du corrplexe H202-1,4-diazabicyclo[2,2,2]octane [DABCO, N(CH2CH2)3N] et de Me3SiCl (P. G. Cookson et al., J. Organomet.Chem. 1975, 99, C31-C32 ; M. Taddei et al., Synth. Comm. 1986, 633-635). Les céto-amides cycliques de formule (II), utilisées comme précurseurs po zr la synthèse de 1,4-morpholine-2,5-diones (I) telles que définies ci-dessus sont accessibles par des méthodes classiques connues de l'homme de l'art (B.J.L. Royles, Chem. Rev. 1995, 95, 1981-2001 et références citées). Le solvant de la réaction est choisi parmi les solvants organiques qui n'interfèrent pas avec la réaction. A titre d'exemple de tels solvants, on peut citer les chlorures aliphatiques ou aromatiques (tels que le dichlorométhane, le chloroforme, le dichloroéthane, le chlorobenzène ou un dichlorobenzène). La présente invention a plus particulièrement pour objet également un procédé tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que le radical aryle est le radical phényle et le radical aralkyle est le radical benzyle. La présente invention a plus particulièrement pour objet également un procédé tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que R représente l'atome d'hydrogène ou un radical de formule -(CH2)1,1-V-W avec V qui représente une liaison covalente ou le radical -C(0)- 0- et W un radical aralkyle éventuellement substitué ; RI, R2. R3 et R4 représentent, indépendamment, l'atome d'hydrogène ou un radical de formule -(CH2)1,,-V-W avec V -7 qui représente une liaison covalente et W un radical (Ci-C6)alkyle, et plus préférentiellement m est égal à zéro. De préférence RI, R2, R3 et R4 représentent, indépendamment, l'atome d'hydrogène, le radical méthyle ou le radical éthyle. La présente invention a plus particulièrement pour objet également un procédé tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que R représente l'atome d'hydrogène ou un radical aralkyle éventuellement substitué ; RI et R2 représentent, indépendamment, un radical de formule -(CH2)1,,-V-W avec V qui représente une liaison covalente, m est égal à zéro et W un radical (Ci-C6)alkyle ; et R3 et R4 représentent, indépendamment, l'atome d'hydrogène ou un radical de formule -(CH2)1,1-V-W avec V qui représente une liaison covalente, m est égal à zéro et W un radical (Ci-C6)alkyle. La présente invention a plus particulièrement pour objet également un procédé tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que R représente l'atome d'hydrogène ou le radical benzyle éventuellement substitué, RI et R2, représentent, indépendamment, le radical méthyle ou éthyle, et R3 et R4 représentent, indépendamment, l'atome d'hydrogène ou un radical méthyle. La présente invention a également pour objet des composés de formule (I) et notamment les composés (I) tels qu'obtenus selon le procédé défini ci-dessus. La présente invention a également pour objet des composés de formule (I) o susceptibles d'être obtenus selon le procédé défini ci-dessus, et caractérisés en ce que R, R2, R3 et R4 représentent, indépendamment, l'atome d'hydrogène ; halo ; (C2-C6)alkényle ; (C3-C7)cycloalkyle ; cyclohexényle ; un radical de formule -(CH2)1,1-V-W ; RI représente halo ; (C2-C6)alkényle ; (C3-C7)cycloalkyle ; cyclohexényle ; un radical de formule -(CH2)1,,-V-W ; V représente une liaison covalente, l'atome d'oxygène ou de soufre, le radi,2al ûC(0)-O-ou -NRN- ; RN et W représentent, indépendamment, l'atome d'hydrogène, un radical (C j -C 1$)alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants identiques ou différents choisis parmi halo et cyano ; le radical aryle ou aralkyle, les radicaux aryle et aralkyle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants identiques ou différents choisis parmi : -(CH2)ä-Y-Z, halo, nitro et cyano ; Y représente -0-, -S- ou une liaison covalente ; Z représente l'atome d'hydrogène ou un radical (Ci-C6)alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux halo identiques ou différents ; ou aralkyle ; m et n représentent indépendamment un entier de 0 à 4 ; à l'exclusion des composés dans lesquels - RI représente le radical méthyle, R2 et R3 l'atome d'hydrogène ; {t R4 l'atome d'hydrogène, le radical méthyle, benzyloxyméthyle, benzyloxycarboxyméthyle, p-(méthoxy)benzylthiométhyle ou p-(benzyloxy)benzyle ; - RI représente le radical isopropyle, R2, R3 et R4 l'atome d'hydrogène ; - RI représente le radical p-(méthoxy)benzyle, R2 et R3 l'atome d'hydrogène ; et R4 le radical isopropyle. La présente invention a plus particulièrement pour objet des composés de formule (I) tels que définis ci-dessus, et caractérisés en ce que RI et R2 représentent indépendamment halo ; (C2-C6)alkényle ; (C3-C7)cycloalkyle ; cyclohexényle ; un radical de formule -(CH2),,,-V-W. De préférence, RI et R2 représentent indépendamment un radical de formule -(CH2),,,-V-W, et V représente une liaison covalente, et de manière très préférentielle, RI et R2 représentent indépendamment un radical (Ci-C6)alkyle. La présente invention a plus particulièrement pour objet également des composés de formule (I) tels que définis ci-dessus, et caractérisés en ce que R représente l'atome d'hydrogène ou un radical de formule -(CH2)1,,-V-W avec V qui représente une liaison covalente ou le radical -C(0)-O- et W un radical aralkyle éventuellement substitué. De préférence, R représente l'atome d'hydrogène ou un radical aralkyle éventuellement substitué. La présente invention a plus particulièrement pour objet également des composés de formule (I) tels que définis ci-dessus, et caractérisés en ce que R3 et R4 représentent, indépendamment, l'atome d'hydrogène ou un radical (CI-C6)alkyle. De préférence, R3 représente l'atome d'hydrogène, et R4 représente l'atome d'hydrogène ou un radical (C1- C6)alkyle. De préférence, les composés tels que définis ci-dessus sont tels que le radical aryle est le radical phényle et le radical aralkyle est le radical benzyle. La présente invention a plus particulièrement pour objet également les composés de formule (I) tels que définis ci-dessus, et caractérisés en ce que RI et R2 représentent un radical méthyle, R3 et R4 l'atome d'hydrogène, et R le radical benzyle. La présente invention a également pour objet l'utilisation des composés de formule (I) et notamment les composés (I) tels qu'obtenus selon le procédé défini ci-dessus, pour la préparation de polydepsipeptides. Partie expérimentale : Synthèse de la 4-benzyl-6,6-diméthyl-1,4-morpholine-2,5-dione Etape 1 : Synthèse du précurseur (II) : 1-benzyl-3,3-diméthylpyrrolidine-2,4-dione La synthèse du composé (II) peut s'effectuer selon deux schémas réactionnels décrits ci-dessous : o O OEt (2) o o Bru/ v GEt (3) Br2 o o (l) NaH / Mel OEt (II) peut être obtenu par une voie en 3 étapes à partir de (1). La ._ormation du composé (2) à partir du composé (1) peut s'effectuer selon 1-1. C. Brown et al., J. Am. Chem. Soc. 1988, 110, 1539-1546. L'étape de synthèse du composé (3) peut s'effectuer selon M. Conrad et al., Ber. 1898, 31, 2726-2731. Enfin l'étape finale c e cyclisation 2896502 -Io- s'effectue spontanément après traitement de (3) avec la benzylamine (2.2 Équiv.) dans le tétrahydrofuranne selon Falk, H. et al. Monatsch. Chem., GE 113, 1982, 11, 1329-1348. La 1-benzyl-3,3-diméthylpyrrolidine-2,4-dione (II) est obtenue avec un rendement de 42 % à partir de (1). Le produit (II) est caractérisé par RMN (CDCl_ + TMS) IH 5 [1,26 (s, 6H, -CH3) ; 3,70 (s, 2H, -CH2) ; 4,63 (s, 2H, CH2) ; 7,24-7,38 (m. 5H, H arom)] et '3C [20,5 (-CH3) ; 45,8 (CH2) ; 47,1 (Cq) ; 53,6 (CH_;) ; 128,0 ; 128,2 ; 129,0 et 135,3 (C arom), 175,6 (-CON) ; 210,3 (-CO)]. MS (EI) 217[M]+, point de fusion 61 C. 0 LOEt BnN TBAF/Mel N O N Bnn (II) ;7) Br BnNH (4) (5) o o BnNH2 1 Cl `OEt - OEt 10 (II) peut également être obtenu à partir de l'acide 3-méthyl tétramique (7). La formation du composé (7) à partir du composé (4) peut s'effectuer selon Koech, P. et al., Org. Lett. 2004, 6, 691-694 avec un rendement de 98 % sur les trois étapes. L'étape finale de formation du composé (II) peut s'effectuer selon Page, P. C. B. et al., Org. Lett. 2003, 5, 353-355 avec un rendement de 78 % en produit isolé. 15 Etape 2 : Oxydation du céto-amide (II) en 4-benzyl-6,6-diméthyl-1,4-morpholine-2,5-dione mCP[3A Bn Conditions 1 : Une solution de 1,09 g de céto-amide cyclique (5 mmol), de 1,55 g d'acide 20 métachloroperbenzoïque (1,8 éq.) et de 2,73 g de bicarbonate de sodium (6,5 éq.) dans 100 mL de dichlorométhane est agitée à température ambiante pendant vingt-six heures. -11- Le contrôle par RMN 'H d'un aliquot du milieu réactionnel révèle la formation très majoritaire de 4-benzyl-6,6-diméthyl-1,4-morpholine-2,5-dione (rendement spectroscopique : 90 %). Conditions 2 : Une solution de 9,0 g de précurseur cétoamide (41,4 mmol) et de 9,0 de mCPBA (1,2 éq.) dans 40 mL de dichlorométhane anhydre sous atmosphère inerte est agitée à reflux pendant vingt heures. Le contrôle par RMN IH d'un aliquot du milieu réactionnel révèle la formation quasi-quantitative du cycle à six chaînons (rendement spectroscopique > 99 %). Le mélange est lavé avec une solution aqueuse de thiosulfate de sodium (5 %), avec une solution aqueuse d'hydrogénocarbonate de :sodium (5 %) puis avec une solution aqueuse saturée en chlorure de sodium. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium, concentrée puis séchée sous vide. _'huile brune résiduelle est recristallisée dans un mélange dichlorométhane / diéthyl éther pour donner 665 mg de cristaux blancs analytiquement purs de 4-benzyl-5,6-diméthyl- 1,4-morpholine-2,5-dione (57 % de rendement en produit isolé). Le produit est caractérisé par RMN (CDC13 + TMS) 'H [1,65 (s, 6H, -CH3) ; 4,01 (s, 2H, -CH2CO) ; 4,61 (s, 2H, -CH2Ph) ; 7,28-7,33 (m, 5H, H arom)] et 13C [25,7 (-CH3) ; 47,7 (-CH2CO) ; 49,6 (NCH7Ph) ; 82,1 (Cq) ; 128,2, 128,4 et 129,1 (CH arom) ; 134,8 (Cq arom), 164.9 (-COO) ; 168,2 (-CON)]. MS (EI) 233 [M]+, point de fusion 94,5 C et analyse élémentaire Calculé C : 66,94, H : 6,48, N : 6,00 ; Trouvé C : 66,92 H : 6,34, N : 5,94. Conditions 3 : Une solution de 0,20 g de céto-amide cyclique (0,92 mmol), de 0.32 g d'acide métachloroperbenzoïque (2,0 éq.) et de 16 L d'acide trifluorométhanesulfonique (0,2 éq.) dans 1,0 mL de dichlorométhane est agitée à température ambiante pendant vingt-quatre heures. Le contrôle par RMN 'H d'un aliquot du milieu réactionnel révèle la formation très majoritaire de 4-benzyl-6,6-diméthyl-1,4-morpholine-2,5-dione (rendement spectroscopique > 90 %) | La présente invention concerne une nouvelle méthode de synthèse de 1,4-morpholine-2,5-diones de formule (I) dans laquelle R, R1, R2, R3 et R4 représentent, indépendamment, divers radicaux, par oxydation de la fonction cétone d'un composé cyclique de formule (II) | 1. Procédé de préparation de 1.4-morpholine-2,5-diones de formule (I) dans laquelle R, RI, R2, R3 et R4 représentent, indépendamment, l'atome d'hydrogène ; halo ; (C2-C6)alkényle ; (C3-C7)cycloalkyle ; cyclohexényle ; un radical de formule -(CH2)1,1-V-W ; V représente une liaison covalente, l'atome d'oxygène ou de soufre, le radical ùC(0)-O-ou -NRN- ; RN et W représentent, indépendamment, l'atome d'hydrogène, un radical (Ci-C18)alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants identiques ou différents choisis parmi halo et cyano ; le radical aryle ou aralkyle, les radicaux aryle et aralkyle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants identiques ou différents choisis parmi : -(CH2)ä-Y-Z, halo, nitro et cyano ; Y représente -0-, -S- ou une liaison covalente ; Z représente l'atome d'hydrogène ou un radical (Ci-C6)alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux halo identiques ou différents ; ou aralkyle ; m et n représentent indépendamment un entier de 0 à 4 ; par oxydation de la fonction cétone d'un composé cyclique de formule (II) dans laquelle R, RI, R2, R3 et R4 sont tels que définis ci-dessus.-13- 2. Procédé de préparation selon la 1, caractérisé en ce que le procédé s'effectue en présence d'un agent oxydant. 3. Procédé de préparation selon la 2, caractérisé en ce que l'agent oxydant est utilisé en présence d'un catalyseur. 4. Procédé de préparation selon l'une des 2 à 3, caractérisé en ce que l'agent oxydant est un peracide ou un peroxyde. 5. Procédé de préparation selon l'une des 2 à 4, caractérsé en ce que l'agent oxydant est un peracide. 6. Procédé de préparation selon la 5, caractérisé en ce que l'agent oxydant 10 est utilisé en présence d'un acide de Lewis ou d'un acide fort. 7. Procédé de préparation selon la 6, caractérisé en ce que l'agent oxydant est utilisé en présence d'un acide fort choisi parmi les acides sulfoniques. 8. Procédé de préparation selon la 5, caractérisé en ce que l'agent oxydant est utilisé en présence d'une base. 15 9. Procédé de préparation selon la 8, caractérisé en ce que l'agent oxydant est utilisé en présence d'une base inorganique. 10. Procédé de préparation selon l'une des 5 à 9, caractér_ sé en ce que l'agent oxydant est l'acide métachloroperbenzoïque. 11. Procédé de préparation selon la 10, caractérisé en cf; que l'agent 20 oxydant est utilisé en présence d'acide trifluorométhanesulfonique. 12. Procédé de préparation selon la 10, caractérisé en ce que l'agent oxydant est utilisé en présence d'un sel d'hydrogénocarbonate ou de carbonate. 13. Procédé de préparation selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'agent oxydant est un peroxyde. 25 14. Procédé de préparation selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le radical aryle est le radical phényle et le radical aralkyle est le radical benzyle.-14- 15. Procédé de préparation selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que R représente l'atome d'hydrogène ou un radical de formule -(CH2)n,-V-W avec V qui représente une liaison covalente ou le radical -C(0)-O- et W un radical aralkyle éventuellement substitué RI, R2, R3 et R4 représentent, indépendamnent, l'atome d'hydrogène ou un radical de formule -(CH2),,,-V-W avec V qui représente une liaison covalente et W un radical (C,-C6)alkyle. 16. Procédé de préparation selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que R représente l'atome d'hydrogène ou un radical aralkyle éventuellement substitué ; R, et R2 représentent, indépendamment, un radical de formule -(CH2),,,-V- W avec V qui représente une liaison covalente, m est égal à zéro et W un radical (C1-C6 )alkyle et R3 et R4 représentent, indépendamment, l'atome d'hydrogène ou un radicr.1 de formule -(CH2)11,1-V-W avec V qui représente une liaison covalente, m est égal à zéro et W un radical (C, -C6)alkyle. 17. Procédé de préparation selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que R représente l'atome d'hydrogène ou le radical benzyle éven.tuellemenl substitué, R, et R2, représentent, indépendamment, le radical méthyle ou éthyle, et R3 et R4 représentent, indépendamment, l'atome d'hydrogène ou un radical méthyle. 18. Procédé de préparation selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit procédé s'effectue à une température comprise entre 20 et 80 C en présence de 20 1 à 3 équivalents molaires d'oxydant par rapport au substrat. 19. Procédé de préparation selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit procédé s'effectue dans un solvant organique, notamment chloré, à une concentration en substrat comprise entre 0.01 M et 2 M. 20. Composés de formule (1) o susceptibles d'être obtenus selon le procédé défini à l'une des revendicaticns 1 à 17, et dans laquelle R 25-15- R, R2, R3 et R4 représentent, indépendamment, l'atome d'hydrogène ; halo ; (C2-C6)alkényle ; (C3-C7)cycloalkyle ; cyclohexényle ; un radical de formule -(CH2),,,-V-W ; RI représente halo ; (C2-C6)alkényle ; (C3-C7)cycloalkyle ; cyclohexényle : un radical de formule -(CH2)1,1-V-W ; V représente une liaison covalente, l'atome d'oxygène ou de soufre, le radical ùC(0)-O-ou -NRN- ; RN et W représentent, indépendamment, l'atome d'hydrogène, un radical (Ci-Cig)alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants identiques ou différents choisis parmi halo et cyano ; le radical aryle ou aralkyle, les radicaux aryle et aralkyle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants identiques ou différents choisis parmi : -(CH2)ä-Y-Z, halo, nitro et cyano ; Y représente -0-, -S- ou une liaison covalente ; Z représente l'atome d'hydrogène ou un radical (Ci-Cä)alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux halo identiques ou différents ; ou aralkyle ; m et n représentent indépendamment un entier de 0 à 4 ; à l'exclusion des composés dans lesquels - RI représente le radical méthyle, R2 et R3 l'atome d'hydrogène ; et R4 l'atome d'hydrogène, le radical méthyle, benzyloxyméthyle, benzyloxycar oxyméthyle, p-(méthoxy)benzylthiométhyle ou p-(benzyloxy)benzyle ; - RI représente le radical isopropyle, R2, R3 et R4 l'atome d'hydrogène ; - RI représente le radical p-(méthoxy)benzyle, R2 et R3 l'atome d'hydrog:ne ; et R4 le radical isopropyle. 21. Composés selon la 20, caractérisés en ce que RI et R2 représentent, indépendamment, halo ; (C2-C6)alkényle ; (C3-C7)cycloalkyle ; cyclohexényle ; un 25 radical de formule -(CH2)1,1-V-W.-16- 22. Composés selon l'une des 20 à 21, caractérisés en ce que RI et R2 représentent, indépendamment, un radical de formule -(CH2)n,-V-W, et V représente une liaison covalente. 23. Composés selon l'une des 20 à 22, caractérisés en ce que RI et R2 représentent, indépendamment, un radical (Ci-C6)alkyle. 24. Composés selon l'une des 20 à 23, caractérisés en ce que R représente l'atome d'hydrogène ou un radical de formule -(CH2)m-V-W avec V qui représente une liaison covalente ou le radical -C(0)-O- et W un radical aralkyle éventuellement substitué. 25. Composés selon l'une des 20 à 24, caractérisés en ce que R représente l'atome d'hydrogène ou un radical aralkyle éventuellement substitué. 26. Composés selon l'une des 20 à 25, caractérisés en ce que R3 et R4 représentent, indépendamment, l'atome d'hydrogène ou un radical (C,-C6)alkyle. 27. Composés selon l'une des 20 à 26, caractérisés en ce que R3 représente l'atome d'hydrogène et R4 représente l'atome d'hydrogène ou ui radical (C1-C6)alkyle. 28. Composés selon l'une des 20 à 27, caractérisés en ce que le radical aryle est le radical phényle et le radical aralkyle est le radical benzyle. 29. Composés selon l'une des 20 à 28, caractérisés en ce que R, et R2 représentent un radical méthyle, R3 et R4 l'atome d'hydrogène et R le radical benzyle. | C | C07 | C07D | C07D 295 | C07D 295/04 |
FR2892298 | A1 | MANCHON ELASTIQUE A GARNITURE VISCOELASTIQUE POUR LA PROTECTION OU LE SOIN DE DOIGTS OU D'ORTEILS | 20,070,427 | La présente invention concerne le domaine des pansements en forme de manchon pour la protection et le soin des doigts, des orteils et, plus généralement, de membres du corps humain. Les extrémités des membres du corps humain sont exposées à de nombreuses sollicitations donnant lieu à des blessures ou à des affections qui nécessitent des moyens de protection ou de soin. Il existe à cet effet diverses structures et formes variées de manchons comportant des matériaux viscoélastiques. On connaît notamment des manchons tubulaires constitués uniquement de polymères viscoélastiques. L'inconvénient de ces manchons est que le tube polymère doit rassembler des propriétés mécaniques d'élasticité, de résistance, de viscoélasticité et d'encombrement réduit qui sont contradictoires et ne sont pas combinés de manière satisfaisante au détriment des effets physiologiques du manchon. On connaît également des manchons tissés comprenant une garniture de matériau viscoélastique. Ces manchons ont pour inconvénient de présenter un fort encombrement, le tissu et la garniture devant avoir une épaisseur importante du fait des mauvaises propriétés mécaniques des matériaux utilisés. En outre, pour résoudre le problème de réalisation industrielle d'un manchon tubulaire en tissu, on fait appel à des tissus tricotés à mailles larges au détriment de l'épaisseur et de la tenue du manchon ainsi que du confort de l'utilisateur. Le brevet EP 1 191 912 décrit un manchon de protection pour le soin de doigts, orteils ou autres parties du corps, comprenant une pièce de tissu assemblée de manière à former un manchon, et au moins une couche de garniture fixée sur une face de la pièce de tissu. Ce document décrit plus particulièrement, en relation avec ses figures 1 à 5, un manchon de protection comprenant deux pièces de tissu assemblées par soudage ou couture le long de leurs bords pour former le corps du manchon. La couche de garniture est tout d'abord fixée sur une face d'une des deux pièces de tissu et le manchon est retourné avant d'être utilisé de manière à ce que la couche de garniture soit à l'intérieur du manchon. Le document EP 1 191 912 décrit également en relation avec ses figures 6 à 8, un mode de réalisation du manchon de protection à partir d'une seule pièce de tissu qui reçoit tout d'abord la couche de garniture et qui est ensuite pliée et assemblée en réalisant par soudure ou couture deux lignes d'assemblage perpendiculaires à la ligne de pliage de la pièce de tissu. On obtient ainsi un manchon fermé à l'une des ses extrémités, l'extrémité fermée correspondant à la ligne de pliage. Ce procédé de réalisation d'un manchon à partir d'une seule pièce de tissu est avantageux car il simplifie le processus de fabrication. Toutefois, il ne permet pas d'obtenir un manchon ayant ses deux extrémités ouvertes, ni de réaliser collectivement une pluralité de manchons. De plus, dans le premier ou le second mode de réalisation décrit par EP 1 191 912, les lignes d'assemblage par soudure ou couture forment, malgré le retournement du manchon, des surépaisseurs ou bourrelets d'assemblage, ou encore des zones de matière durcie qui peuvent irriter la peau. Chez certaines personnes comme les diabétiques victimes de neuropathies ou d'artériopathies, de telles irritations provoquent à la longue la formation de lésions. Ainsi, un objectif de la présente invention est de réaliser un manchon de protection ou de soin de doigt ou d'orteil qui présente des caractéristiques de protection et de confort optimales. Un autre objectif de la présente invention est de prévoir un procédé de fabrication d'un manchon de protection qui soit simple à mettre en œuvre et d'un faible prix de revient. Encore un autre objectif de la présente invention est de prévoir un procédé de fabrication d'un manchon de protection qui permette de réaliser un manchon de protection à partir d'une seule pièce de tissu. Encore un autre objectif de la présente invention est de prévoir un procédé de fabrication d'un manchon de protection qui permette de réaliser collectivement une pluralité de manchons de protection. Pour atteindre ces objectifs, une idée de la présente invention est de former un manchon en pliant une pièce de tissu et en réalisant une seule ligne d'assemblage parallèle à la ligne de pliage du tissu. Une autre idée de l'invention est de déposer la couche de garniture du manchon après avoir réalisé les étapes de pliage et d'assemblage de la pièce de tissu, et de déposer cette couche de garniture sur la ligne d'assemblage, de manière qu'un bourrelet d'assemblage soit recouvert en tout ou en partie par la couche de garniture. Plus particulièrement, la présente invention prévoit un Manchon de protection d'une partie du corps, comprenant une pièce de tissu assemblée de manière à former un manchon, et au moins une couche de garniture fixée sur une face de la pièce de tissu. Selon l'invention, la pièce de tissu ne présente qu'une seule ligne d'assemblage reliant deux de ses bords et s'étendant parallèlement à une ligne de pliage de la pièce de tissu, et la couche de garniture recouvre au moins partiellement la ligne d'assemblage. Selon un mode de réalisation de l'invention, la 5 couche de garniture est en un gel viscoélastique. Avantageusement, le gel viscoélastique est auto-adhésif. Selon un mode de réalisation de l'invention, la pièce de tissu comprend des fibres élastiques. 10 Selon un mode de réalisation de l'invention, la pièce de tissu comporte des fibres thermoplastiques et la ligne d'assemblage est une ligne de soudure. Selon un mode de réalisation de l'invention, la ligne d'assemblage est une ligne de couture. 15 Selon un mode de réalisation de l'invention, la pièce de tissu comprend un mélange de fibres de polyamide et de fibres d'élasthanne. Selon un mode de réalisation de l'invention, la couche de garniture est fixée par collage sur la pièce de 20 tissu. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'au moins un manchon de protection d'une partie du corps, le manchon comprenant une pièce de tissu assemblée de manière à former un manchon, et au moins une 25 couche de garniture fixée sur une face de la pièce de tissu. Selon l'invention, le procédé comprend des étapes consistant à : - plier la pièce de tissu et assembler deux bords opposés de la pièce de tissu en suivant une ligne d'assemblage 30 parallèle à une ligne de pliage de la pièce de tissu, pour former un tube ayant deux extrémités ouvertes, et - fixer au moins une couche de garniture sur une face externe de la pièce de tissu, en recouvrant au moins partiellement la ligne d'assemblage. Selon un mode de réalisation de l'invention, la pièce de tissu comporte des fibres thermoplastiques et la ligne d'assemblage est réalisée par soudage des bords opposés de la pièce de tissu. Selon un mode de réalisation de l'invention, la ligne d'assemblage est réalisée par couture des bords opposés de la pièce de tissu. Selon un mode de réalisation de l'invention, le procédé comprend une étape de découpe transversale du tube à plat pour obtenir une pluralité de manchons. Selon un mode de réalisation de l'invention, le procédé comprend une étape de retournement du manchon pour disposer la bande de garniture sur la face interne du manchon. Selon un mode de réalisation de l'invention, le procédé comprend une étape de découpe d'un excédent de tissu entre la ligne d'assemblage et les extrémités des bords opposés de la pièce de tissu. Selon un mode de réalisation de l'invention, la 20 couche de garniture est fixée sur la pièce de tissu par collage. Selon un mode de réalisation de l'invention, le procédé comprend des étapes consistant à - plier la pièce de tissu en forme de bande sur elle-même 25 le long d'une ligne de pliage de manière à disposer des bords longitudinaux de la bande l'un contre l'autre, -assembler les bords longitudinaux de la bande en suivant une ligne d'assemblage de manière à obtenir un tube de tissu plat, 30 - faire tourner le tube de tissu sur lui-même de manière à présenter la ligne d'assemblage sensiblement au milieu d'une face visible du tube à plat, -enrouler le tube de manière à former un rouleau, - prévoir une bande de garniture en gel viscoélastique 35 posée à plat sur un support, et - dérouler le rouleau sur la bande de garniture en collant la bande de garniture sur le tube de manière à recouvrir la ligne d'assemblage. Ces objets, caractéristiques et avantages ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés plus en détail dans la description suivante de modes de réalisation de l'invention, faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : - les figures 1 à 4 sont des vues en coupe illustrant un procédé de fabrication d'un manchon de protection selon l'invention, représenté à plat ; - la figure 5 est une vue en coupe du manchon prêt à être utilisé pour la protection d'un doigt ou d'un orteil ; - la figure 6 est une vue en coupe d'une variante de réalisation du manchon selon l'invention. Au cours d'une étape illustrée en figure 1, une bande de tissu rectangulaire est repliée sur elle-même longitudinalement, le long d'une ligne de pliage médiane 3c. Les bords longitudinaux 3a, 3b de la bande de tissu ainsi placés l'un contre l'autre, sont assemblés l'un contre l'autre en réalisant une ligne de soudure 4 parallèle à la ligne de pliage 3c, contrairement au procédé décrit dans le document EP 1 191 912 (figures 6 à 8) , prévoyant deux lignes de soudures réalisées perpendiculairement à la ligne de pliage. On obtient ainsi un tube 1 dont les extrémités sont ouvertes, au lieu d'un manchon ayant une extrémité fermée, et ne présentant qu'une ligne d'assemblage, ici une ligne de soudure. Sur la figure 1 ainsi qu'au cours d'étapes décrites plus loin et illustrées en figures 2 à 4, le tube 1 est disposé à plat sur un support de travail (non représenté) et présente une forme sensiblement aplatie, qui est représentée schématiquement sur ces figures comme étant parfaitement aplatie. Le tube présente ainsi une face externe supérieure 2a, une face externe inférieure 2b, et deux faces internes 2c se trouvant en regard. La réalisation de la ligne de soudure 4 est effectuée de façon classique à l'aide d'une machine de thermosoudage ou de soudure aux ultrasons produisant un échauffement localisé entraînant une fusion du tissu. A cet effet, la bande de tissu comporte des fibres thermoplastiques. Elle comprend également, de préférence, des fibres élastiques conférant au tube l'élasticité désirée. Au cours de l'étape illustrée sur la figure 2, l'excédent de tissu au niveau des bords assemblés est retiré par découpe le long d'une ligne de découpe 5. De préférence, la découpe des bords du tissu est effectuée au moment de la soudure par l'outil de soudure qui fait fondre le tissu. La zone de soudure forme alors en coupe une sorte de bec de matière durcie. Au cours de l'étape illustrée sur la figure 3, le tube 1 est tourné sur lui-même de manière à amener la ligne de soudure 4 sur la face externe supérieure 2a du tube 1, qui est toujours disposé à plat. De préférence, la ligne de soudure est placée sensiblement au milieu de la face externe supérieure 2a. Durant le mouvement de rotation du tube sur lui-même, les bords assemblés 3a, 3b s'écartent pour former une liaison bord à bord du tissu. De cette manière, l'assemblage des bords de la bande de tissu ne forme aucune surépaisseur susceptible de gêner l'utilisateur ou de provoquer des lésions. Au cours d'une étape suivante, illustrée par la figure 4, une garniture 6 est fixée sur le tube 1, de manière à recouvrir la ligne de soudure 4, au moins partiellement et de préférence en totalité. Avantageusement, la garniture 6 est une bande constituée par un gel de silicone viscoélastique, d'une épaisseur uniforme de quelques dixièmes de millimètres à quelques millimètres, et de préférence de l'ordre de 1 mm. La garniture 6 est par exemple fabriquée à l'épaisseur désirée et découpée en bandes ayant la même largeur que le tube 1 à plat, par exemple au moyen de couteaux rotatifs. La garniture est assemblée sur le tube 1 par collage sur la face externe supérieure 2a du tube. Par exemple, le tube de tissu à plat 1 est déroulé et mis en contact avec une bande de gel de silicone sensiblement de même largeur, en disposant de la colle entre la face externe supérieure 2a et la bande de gel. Dans une variante, la bande de gel de silicone et/ou la face externe supérieure du tube sont préencollées. Avant la fixation de la bande gel de silicone, le tube 1 peut être enroulé de manière à former un rouleau, tandis que la bande de gel de silicone posée à plat sur un support. Le tube est ensuite déroulé sur la bande de gel de silicone en encollant préalablement l'une et ou l'autre des faces en regard du tube et de la bande de gel de silicone. Le tube 1 peut ainsi être fabriqué quasiment en continu, ce qui permet de réduire les chutes de tissu. Le tube 1 selon l'invention, prévu ici d'une longueur nettement supérieure à la longueur usuelle d'un manchon de protection, est ensuite sectionné de manière à obtenir des manchons présentant une longueur désirée. Comme illustré sur la figure 5, les manchons découpés 10 obtenus à la suite du découpage du tube 1, sont retournés au moment de leur utilisation, de manière à ce que la garniture 6 se trouve à l'intérieur du manchon. Cependant, ce retournement est facultatif étant donné que le manchon selon l'invention peut également être utilisé avec la couche de gel viscoélastique disposée extérieurement, par exemple pour protéger un doigt adjacent à celui recouvert par le manchon. Le manchon 10 ainsi obtenu ne présente aucune couture ou ligne d'assemblage apparente du côté où est fixée la garniture 6. La garniture 6 collée sur le tube de tissu de chaque côté de la ligne de soudure 4 et sur celle-ci renforce la ligne de soudure et limite ainsi le risque de déchirement. En outre, lorsque le mode d'assemblage des bords du tissu entraîne la formation d'un bourrelet, celui-ci est avantageusement recouvert par la couche de gel viscoélastique qui se déforme lors de sa fixation pour ne former aucune surépaisseur du côté de sa face destinée à venir en contact avec la peau. La bande de tissu constituant le tube de tissu 1 comprend de préférence un mélange de fibres élastiques constituées d'élasthanne, et de fibres thermoplastiques constituées de polyamide. A titre d'exemple, la bande de tissu comprend 70% de fibres de polyamide et 30% de fibres d'élasthanne. Avantageusement, le grammage de la bande de tissu est inférieur à 250 g/cm2. De préférence, le tissu choisi est indémaillable pour éviter tout effilochage à la suite de la découpe du tube en manchons. Le gel de silicone formant la garniture 6 présente de préférence des propriétés de viscoélasticité similaires aux propriétés mécaniques de certains tissus cutanés humains. Des compositions de mélanges de gels de silicone présentant de telles propriétés ont été décrites dans le brevet FR 2 712 487 auquel on se référera pour des détails de formulation et d'élaboration. Ces compositions ont la particularité de reproduire les propriétés mécaniques du capiton plantaire naturel et de présenter notamment des valeurs similaires de modules en compression et en torsion. Des gels silicone ayant de telles formulations sont commercialisés par la demanderesse sous l'appellation EPITHELIUM 260. D'autres formulations, commercialisées par la demanderesse sous l'appellation EPITHELIUM 270 et EPIHELIUM 27+ , permettent en outre d'obtenir, parfois au détriment de la similarité des modules mécaniques en compression et en torsion, des propriétés d'adhérence intrinsèque du gel silicone. Ces gels présentent des qualités de contact exceptionnelles et constituent des répartiteurs de charge excellents susceptibles de donner des résultats remarquables en confort et en prévention, ainsi qu'en traitement de certaines affections, en particulier des hyperkératoses. En pratique, la conformité de ces gels peut être vérifiée en contrôlant les modules en compression et en torsion dont les valeurs nominales sont de l'ordre de 4.103 N/m2 et de 4.103 N/m2 à 15.103 N/m2, respectivement. Une tolérance de 50% par rapport aux valeurs limites de ces modules peut être acceptée sans perdre les avantages de ces gels pour l'application médicale ou para-médicale visée ici. Ainsi, selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, le gel formant la garniture 6 du tube 1 est un gel silicone viscoélastique dont les propriétés mécaniques sont de l'ordre de celles du capiton plantaire humain, le gel ayant notamment des modules en compression et en torsion de l'ordre de la moitié au double des modules correspondants du capiton plantaire. Il s'agit par exemple du gel silicone susmentionné commercialisé sous l'appellation EPITHELIUM 260. Dans une variante de réalisation, le gel silicone présente, outre des propriétés mécaniques similaires au capiton plantaire humain, la propriété d'être adhérent intrinsèquement par simple effet de contact avec la peau, le gel pouvant se décoller et se recoller quasi indéfiniment. Il s'agit par exemple du gel silicone commercialisé sous l'appellation EPITHELIUM 27 OU EPITHELIUM 27+. Dans une variante de réalisation du manchon selon l'invention, illustrée par la figure 6, les deux bords 3a, 3b de la bande de tissu sont assemblés bord à bord par une couture à plat 7 qui ne forme aucune surépaisseur. Comme le fil de couture est recouvert par la bande de gel de silicone 6, il ne risque pas d'entraîner des irritations de la peau. Il apparaîtra clairement à l'homme de l'art que le dispositif selon la présente invention est susceptible de diverses autres variantes de réalisation et applications. Ainsi, l'invention n'est pas limitée à la fabrication collective de manchons à partir d'une bande de tissu. Un tel manchon peut également être obtenu à partir d'une pièce de tissu rectangulaire. Il n'est pas non plus indispensable de découper les bords excédentaires de la pièce de tissu à la suite de leur fixation. En effet, la soudure peut être effectuée au raz des bords 3a, 3b. L'usage d'un tissu élastique n'est pas non plus nécessaire. Cette caractéristique est simplement préférable pour des raisons de confort d'utilisation du manchon. De plus, bien que l'on indique dans la présente demande que le manchon selon l'invention ne présente qu'une ligne d'assemblage, par contraste avec le procédé décrit dans le document EP 1 191 912, il va de soi que cette ligne d'assemblage, notamment si elle est réalisée par couture, peut comprendre plusieurs lignes de couture parallèles et rapprochées formant ensemble une ligne d'assemblage unique au sens de l'invention. De même, d'autres moyens de fixation peuvent être envisagés pour fixer la couche de gel viscoélastique.30 | L'invention concerne un manchon de protection pour le soin de doigts, orteils ou autres parties du corps, comprenant une pièce de tissu (1) comportant des fibres thermoplastiques, la pièce de tissu comprenant des bords opposés (3a, 3b) qui sont assemblés pour former le corps du manchon (10), et au moins une couche de gel viscoélastique (6) fixée sur une face (2a) de la pièce de tissu, et recouvrant au moins partiellement les bords assemblés de la pièce de tissu (1). | 1. Manchon(l0) de protection d'une partie du corps, comprenant une pièce de tissu (1) assemblée de manière à former un manchon, et au moins une couche de garniture (6) fixée sur une face (2a) de la pièce de tissu, caractérisé en ce que la pièce de tissu ne présente qu'une seule ligne d'assemblage (4, 7) reliant deux de ses bords (3a, 3b) et s'étendant parallèlement à une ligne de pliage (3c) de la pièce de tissu, et en ce que la couche de garniture (6) recouvre au moins partiellement la ligne d'assemblage (4, 7). 2. Manchon selon la 1, dans lequel la couche de garniture (6) est en un gel viscoélastique. 3. Manchon selon la 1 ou 2, dans lequel la pièce de tissu (1) comprend des fibres élastiques. 4. Manchon selon l'une des 1 à 3, dans lequel la pièce de tissu (1) comporte des fibres thermoplastiques et la ligne d'assemblage est une ligne de soudure (4). 5. Manchon selon l'une des 1 à 3, 25 dans lequel la ligne d'assemblage est une ligne de couture (7). 6. Manchon selon l'une des 1 à 5, dans lequel la pièce de tissu (1) comprend un mélange de 30 fibres de polyamide et de fibres d'élasthanne. 12 7. Manchon selon l'une des 1 à 6, dans lequel la couche de garniture (6) est fixée par collage sur la pièce de tissu (1). 8. Manchon selon l'une des 1 à 7, dans lequel le gel viscoélastique (6) est auto-adhésif. 9. Procédé de fabrication d'au moins un manchon (10) de protection d'une partie du corps, le manchon comprenant une pièce de tissu (1) assemblée de manière à former un manchon, et au moins une couche de garniture (6) fixée sur une face(2a) de la pièce de tissu, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à : plier la pièce de tissu(1) et assembler deux bords opposés (3a, 3b) de la pièce de tissu en suivant une ligne d'assemblage (4, 7) parallèle à une ligne de pliage (3c) de la pièce de tissu, pour former un tube ayant deux extrémités ouvertes, et fixer au moins une couche de garniture (6) sur une face externe (2a) de la pièce de tissu (1), en recouvrant au moins partiellement la ligne d'assemblage (4, 7). 10. Procédé selon la 9, dans lequel la pièce de tissu comporte des fibres thermoplastiques et la ligne d'assemblage (4) est réalisée par soudage des bords opposés (3a, 3b) de la pièce de tissu. 11. Procédé selon la 9, dans lequel 30 la ligne d'assemblage (7) est réalisée par couture des bords opposés (3a, 3b) de la pièce de tissu. 12. Procédé selon l'une des 9 à 11, comprenant une étape de découpe transversale du tube à 35 plat (1) pour obtenir une pluralité de manchons (10). 13. Procédé selon l'une des 9 à 12, comprenant une étape de retournement du manchon (10) pour disposer la bande de garniture sur la face interne du manchon. 14. Procédé selon l'une des 9 à 13, dans lequel la couche de garniture est en un gel viscoélastique (6). 15. Procédé selon l'une des 9 à 14, comprenant une étape de découpe d'un excédent de tissu entre la ligne d'assemblage (4) et les extrémités des bords opposés (3a, 3b) de la pièce de tissu (1). 16. Procédé selon l'une des 9 à 15, dans lequel la couche de garniture (6) est fixée sur la pièce de tissu (1) par collage. 20 17. Procédé selon l'une des 9 à 16, comprenant des étapes consistant à : - plier la pièce de tissu (1) en forme de bande sur elle-même le long d'une ligne de pliage (3c) de manière à disposer des bords longitudinaux (3a, 3b) de la bande 25 l'un contre l'autre, -assembler les bords longitudinaux (3a, 3b) de la bande en suivant une ligne d'assemblage (4, 7) de manière à obtenir un tube de tissu plat, -faire tourner le tube de tissu sur lui-même de manière 30 à présenter la ligne d'assemblage (4, 7) sensiblement au milieu d'une face visible du tube à plat, - enrouler le tube de manière à former un rouleau, - prévoir une bande de garniture (6) en gel viscoélastique posée à plat sur un support, et 15- dérouler le rouleau sur la bande de garniture en collant la bande de garniture sur le tube de manière à recouvrir la ligne d'assemblage.5 | A | A61 | A61F | A61F 13 | A61F 13/06,A61F 13/10 |
FR2890871 | A1 | DISPOSITIF DE RETENUE D'UNE CHAUSSURE SUR UNE PLANCHE DE GLISSE, PREFERENTIELLEMENT SUR NEIGE. | 20,070,323 | -1- L'invention concerne un dispositif de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse, tout particulièrement sur neige. L'invention se rapporte également à une 5 chaussure adaptée à un tel dispositif. Précisions terminologiques: pour faciliter la lecture l'anglicisme usuel "snowboard" sera utilisé à la place de "planche de glisse sur neige". D'autre part dans tout le document "longitudinal" et "transversal" font référence au grand et petit axe du snowboard, "antérieur", "avant", "postérieur", "arrière" font référence à l'avant et l'arrière de la chaussure fixée par le dispositif. ETAT DE L'ART TYPES DE FIXATION POUR SNOWBOARD ET LES PROBLEMES QU'ILS POSENT Les hommes de métier ou les snowboarders expérimentés savent que malgré une vingtaine d'année de développement industriel et la mise au point de nombreux modèles d'une grande variété, le problème des fixations pour snowboard n'est pas résolu de manière satisfaisante: il est impossible par exemple de trouver une fixation combinant facilité de chaussage et précision de pilotage, ou même simplement une fixation dont la position sur le snowboard se règle avec facilité. Voici une présentation synthétique des quatre types de fixations pour snowboard actuellement utilisés et des problèmes qui leur sont associés: LES FIXATIONS A SANGLES Ces fixations sont usuellement appelées fixations "coques" ou "à coques". Ce sont les fixations les plus anciennes et qui restent les plus utilisées (ex. US6773020). Elles fixent la chaussure par le serrage manuel de deux sangles, la chaussure étant poussée vers le bas contre l'embase de la fixation et vers l'arrière vers un arceau usuellement appelé "spoiler". Problèmes posés par ce type de fixation: - la difficulté de mise en place de la chaussure puis du serrage manuel des sangles, qui peut demander plusieurs dizaines de secondes, nécessite de se baisser voire de s'asseoir sur la neige. - l'imprécision de la position de la chaussure dans l'embase, en particulier sont calage arrière, génératrice d'imprécisions dans le pilotage du snowboard, - selon le modèle, des surépaisseurs variées qui sont ajoutées sous la chaussure et diminuent les sensations et la précision du contrôle du snowboard. LES FIXATIONS AUTOMATIQUES Ces fixations sont usuellement désignées par l'anglicisme "step-in". Comme sur les fixations pour ski la chaussure est fixée et verrouillée automatiquement par un mouvement du pied, sans intervention manuelle. Il existe une grande variété de système proposés et même vendus (ex. FR9914696, US6206402, US6105996) Problèmes posés par ce type de fixations: - elles fonctionnent mal, particulièrement si de la neige ou de la boue s'est déposé sur la fixation. Il faut alors s'y reprendre à plusieurs fois, nettoyer manuellement le système, ce qui est exactement à l'inverse de la facilité d'utilisation recherchée. - elles diminuent de façon importante à très importante la précision du contrôle sur le snowboard en gommant les sensations éprouvées. Il est important de comprendre l'origine de cette diminution pour concevoir une meilleure fixation. Elle est due à deux facteurs: - - la surépaisseur ajoutée sous le pied par ce type de système qui éloigne le pied 15 de la semelle du snowboard et diminue ainsi la précision des sensations; -- la mauvaise transmission des appuis due à des effets de bras de levier trop courts ou amortis par des segments peu rigides entre: le point de fixation de la chaussure et les carres du snowboard. Du fait de ces deux inconvénients, surtout du deuxième qui est rédhibitoire pour des snowboarders recherchant la performance, les fixations de type "step-in" n'ont pas eu le succès initialement escompté par leur promesse de facilité et la grande majorité des snowboarders est revenue aux fixations traditionnelles à coques. LES FIXATIONS A CHAUSSAGE ARRIERE Ces fixations sont usuellement désignées par l'anglicisme "back-in". Il s'agit de fixations à coques dont le spoiler s'ouvre vers l'arrière, permettant à la chaussure d'entrer dans la fixation par l'arrière (ex. US6003893). La facilité d'utilisation visée est intermédiaire entre "stepin" et coques puisqu'il faut une intervention manuelle pour ouvrir et fermer le spoiler. Problèmes posés par ce type de fixation: - la sensation de blocage du coup de pied vers l'avant, rédhibitoire pour environ la moitié des snowboarders qui essaient ce type de fixation. Elle est due au fait que les sangles de serrage souples doivent être remplacées par une sangle sans serrage très rigide, cette rigidité permettant à la fois la pénétration de la chaussure puis son blocage vers l'avant, - les difficultés d'insertion de la chaussure et de verrouillage du spoiler qui apparaissent dans les fortes pentes et lors du remplissage de la fixation par de la neige poudreuse: ce système s'avère dans ces cas plus pénible à utiliser qu'une fixation classique à coques. Les fixations "back-in" rencontrent néanmoins un succès certain et auraient pris 10 à 15% du marché. LES FIXATIONS POUR CHAUSSURES RIGIDES La chaussure est rigide et proche d'une chaussure de ski. La fixation bloque la chaussure en avant et en arrière par deux arceaux qui appuient sur des méplats de la chaussure. L'arceau avant est articulé pour permettre de bloquer et débloquer la fixation, à la main ou par appui du pied sur certains modèles automatiques. Problèmes posés par ce type de fixation: - L'épaisseur ajoutée par la fixation et la chaussure est considérable (ex. US6773024), de l'ordre de 3 ou 4 cm ce qui diminue d'autant les sensations reçues au niveau du pied, La fixation est longue et rigide et bloque la torsion naturelle du snowboard, qui se trouve séparée en 3 segments de torsions indépendantes: devant la chaussure avant, entre les deux chaussures et en arrière de la chaussure arrière. Le comportement naturel de la planche est très modifié. (Ce problème de modification du flex existe aussi, de manière moins marquée, sur de nombreux modèles dans les autres types de fixation.) Ces fixations sont d'utilisation rare, essentiellement pour des snowboards de descente sur piste dure. AU TOTAL: plus des 2/3 des snowboarders utilisent le type ancien à coques malgré ses problèmes de précision et surtout de chaussage. PROBLEME SUPPLEMENTAIRE COMMUN A TOUS LES TYPES DE FIXATION UTILISEES: LA DIFFICULTE ET L'IMPRECISION DE REGLAGE EN ANGLE ET POSITION Tous les types de fixations couramment utilisées souffrent par ailleurs de la difficulté de changer le positionnement des fixations en angle et en position longitudinale et latérale sur le snowboard. Sur la plupart des fixations les moyens de réglage sont constitués d'un disque, le plus souvent cranté sur son pourtour, qui maintient l'embase de la fixation en position sur le snowboard et permet son réglage angulaire. Les moyens de serrage sont constitués par 4 vis selon l'espacement standard dit "4x4" qui serrent ce disque sur le snowboard. Souvent il existe plusieurs rangées de trous dans le disque ou bien les trous sont allongés dans une direction, ce qui autorise un petit réglage supplémentaire selon une direction de translation longitudinale ou transversale (pas les deux). Dans la littérature de brevets on peut observer des systèmes assez complexes où le moyen de serrage passe par un levier qui permet de desserrer et modifier assez 2890871 -4- facilement la position mais selon un seul degré de liberté : en rotation ou selon une des deux translations. Mais ces systèmes ne semblent pas avoir été commercialisés et avec le système à disque il faut entre 5 et 15 minutes pour démonter la fixation, changer sa position, la remonter, l'opération pouvant être rendue extrèmement pénible par les conditions météorologiques. Cette difficulté de réglage pose un problème certain car la position du pied relativement au snowboard est extrêmement variable. Par exemple l'angle du pied arrière varie couramment de +20 à -15 degrés selon le snowboarder ou même le type de neige pour un même snowboarder exigeant. En translation les fixations peuvent être positionnées généralement de seulement plus ou moins 1 cm autour des inserts choisis. La précision de ces déplacements et angulations est faible, par pas de 3 ou 5 degrés et de 1/2 ou 1 cm. Le fait de ne pouvoir changer facilement rebute le débutant qui en règle n'a essayé qu'une seule position et de ce fait utilise le snowboard avec une position qui a très peu de chance d'être optimale pour lui. L'utilisateur exigeant aura lui trouvé la position optimale mais après de longs et fastidieux démontages et remontages de ses fixations; il pourra rester toutefois insatisfait du manque de précision du positionnement autorisé par sa fixation et aussi de ne pouvoir le faire varier suivant les conditions sans devoir effectuer un démontage. Ce problème a reçu une attention soutenue des inventeurs (ex. US6817622, US5791678) mais sans q'une solution complète assurant un réglage sans démontage à la fois en rotation et en translation soit proposée et d'ailleurs sans succès commercial. ANALYSE - PROBLEME GENERAL DE CONCEPTION SOUS-JACENT A 25 TOUS LES TYPES CONNUS DE FIXATION POUR SNOWBOARD On proposera que les problèmes cités dans les paragraphes précédents découlent d'un problème général de conception sous-jacent à tous ces types de fixation, problème que solutionne le dispositif proposé. En effet ces types de fixations ne sont pas totalement adaptées au snowboard car leur conception reste proche de celle de fixations de ski: chaque fixation est attachée symétriquement à la planche de façon complètement indépendante de l'autre fixation. Autrement dit la conception de ces fixations n'utilisent pas le fait qu'elles sont posées sur la même planche. Par rapport à des fixations de ski, ces types de fixation pour snowboard ajoutent simplement le réglage en rotation. On pourrait d'ailleurs utiliser ces fixations sur des skis après avoir réglé leur orientation à 0 . Le but de l'invention est de proposer une solution générale à ce problème, ce qui permet secondairement de proposer des solutions dérivées étonnamment efficaces pour chacun des problèmes évoqués. Une recherche sur des combinaisons de mots clés très généraux et produisant 40 plus de 1100 références de brevets montre que ce problème sous-jacent semble n'avoir jamais été identifié. SOLUTION GENERALE PROPOSEE DANS LE DISPOSITIF Le dispositif de fixation proposé ici est spécifique du snowboard en ce qu'il utilise le fait que les deux chaussures sont posées sur une planche de glisse unique et que l'on peut donc répartir la fixation à moitié sur chaque fixation, de façon asymétrique et unilatérale, c'est à dire d'un seul coté de la chaussure. Dans le mode de réalisation dessiné sur la figure 1 qui décrit un modèle de base, la fixation a été positionnée sur le coté extérieur, qui est le coté préférentiel pour transmettre les efforts, mais une fixation par l'intérieur pourrait être proposée; l'utilisateur ayant en snowboard une position jambes écartées qui maintient constamment en appui le coté intérieur de la chaussure, la fixation de ce coté de la chaussure est en effet inutile. Suivant le mode de réalisation, le dispositif de fixation unilatérale offre une solution à chacun des problèmes évoqués: SOLUTION DU PROBLEME DE VERRROUILLAGE DES "STEP-IN" Dans le modèle de base présenté sur la figure 1 le verrouillage de la chaussure est de type "step-in" le mécanisme étant positionné de façon visible et hors neige ce qui solutionne les difficultés de verrouillage signalé dans l'état de l'art. De plus l'accrochage se fait par un mouvement du pied très simple d'arrière en avant et le verrouillage s'effectue sans effort par un effet de crémaillère. SOLUTION DES PROBLEMES DE REGLAGE EN ANGLE ET POSITION La figure 1 montre que quand le lien chaussure-snowboard est unilatéral, il peut être très facilement monté sur un système à double glissière longitudinale et transversale librement positionnées l'une sur l'autre et serrées par un levier permettant de changer en quelques secondes l'angle et les positions transversales et longitudinales de la chaussure sur le snowboard et ce avec toute la précision souhaitée, de plus sans devoir enlever la chaussure de la fixation et donc sans aucun démontage. D'autre part, muni d'un moyen de serrage permettant de maintenir un niveau de serrage intermédiaire des glissières, le dispositif ouvre un nouveau domaine d'utilisation du snowboard, l'utilisateur pouvant changer la position de ses pieds pendant la glisse, comme le fond les surfeurs de planche sur mer. SOLUTION DU PROBLEME DE L'EPAISSEUR SOUS CHAUSSURE ET DE LA MODIFICATION DU FLEX Dans tous les modes de réalisation proposés dans les figures, la chaussure repose directement sur la surface du snowboard, il n'y au donc plus aucune épaisseur. D'autre part on remarquera que l'empreinte de la fixation sur le snowboard est minimum ce qui respecte le flex naturel de la planche. SOLUTION DU PROBLEME DES TRANSMISSIONS D'APPUI 2890871 -6- Dans le mode de réalisation de la figure 7 destiné à des utilisateurs exigeant une grande puissance d'appui, les points d'appui ont été écartés au niveau du snowboard sur deux platines et au niveau de la chaussure ils ont été positionnés le plus loin possible c'est à dire aux extrémités avant et arrière. AVANTAGE SUPPLEMENTAIRE: VERSATILITE DU PROCEDE Ce dispositif de fixation unilatérale constitue un nouveau type très général de fixation se différenciant de tous les types connus; il peut être décliné sous forme de nombreux modèles selon les besoins des utilisateurs, des professionnels ou des industriels. MODELE DE BASE POUR UTILISATEURS OCCASIONNELS ET LOUEURS PROFESSIONNELS - II s'agit d'un modèle à double glissière permettant un réglage immédiat en magasin et sur piste, mais simplifié et ne comportant plus qu'un seul point d'accrochage de la chaussure MODELE AVANCE POUR UTILISATEURS EXIGEANTS - Modèle à double glissière et de type "step-in" avec double accroche antérieure et postérieure sur la chaussure. - Modèles "step-in" ultra légers dépourvus de glissières et à angles fixes prédéterminés, pour utilisateur qui connaît sa position et n'a pas besoin d'en 20 changer. MODELES SPECIAUX - Modèles acceptant toute botte souple ou rigide du commerce, de type "step-in" avec utilisation coté chaussure de moyens d'accrochage amovibles, ou de type coques par l'utilisation de sangles fixes. - Modèles pour snowboard modifié incluant une ou deux glissières longitudinales dans le corps de la planche. - Modèles déclenchables incluant un dispositif de sécurité libérant automatiquement la chaussure en cas de chocs ou de torsion des membres inférieurs comme sur les fixations de ski. Ces différents modes de réalisation non limitatifs de l'invention seront mieux compris dans la description détaillée qui suit et les figures qui s'y rattachent. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION FIGURES La figure 1 montre un modèle de base de type "step-in" avec réglage par double glissière, réglé en position neutre, le levier du boulon de serrage de position étant en position serrée. La figure montre aussi la chaussure et ses moyens d'accrochage, posée à coté de la fixation. La figure 2 montre le même modèle sous un autre angle, avec un réglage en angle et position différent, le levier du boulon de réglage en position desserrée, la chaussure étant engagée dans la fixation et en position presque fixée. La flèche montre le mouvement d'accrochage. La figure 3 montre le fonctionnement du mécanisme de verrouillage. Le mécanisme est en position fermée à gauche et ouverte à droite. La figure 4 est une vue éclatée du mécanisme de verrouillage. La figure 5 est une vue éclatée du boulon (6) de serrage de la position de la fixation sur le snowboard. La figure 6 montre des vues des autres éléments du modèle de base de la figure 1: la platine (1) en vue inférieure avec en particulier la glissière inférieure et longitudinale (8), les éléments d'accrochage antérieurs et postérieurs de la chaussure, c'est à dire la tige (10) et la tête (12). Ces éléments ne sont pas à l'échelle entre eux. La figure 7 montre un modèle avancé pour utilisateurs exigeants, utilisant des points de fixation plus écartés au niveau du snowboard et de la chaussure, dans le but d'améliorer la transmission des appuis. L'encart montre la chaussure en cours de verrouillage, deux flèches visualisant les mouvements nécessaires. La figure 8 montre un dispositif permettant d'adapter les moyens de verrouillage du modèle de base à toute chaussure par le moyen de trois sangles. L'encart montre ce dispositif installé sur une chaussure. La figure 9 montre un modèle avancé monté sur un snowboard intégrant les 25 glissières longitudinales (8',8") dans le corps de la planche. La figure 10 montre un modèle avancé ultraléger dépourvu de réglages pour utilisateur ne souhaitant plus changer de position. La figure 11 montre un modèle de base simplifié pourvu d'un seul moyen d'accrochage. La figure 12 montre un modèle de sécurité muni d'un dispositif déclenchable (55) désolidarisant la chaussure du snowboard en cas d'efforts trop importants en rotation ou translation de la jambe et susceptibles d'entraîner des blessures. La figure 13 montre ce modèle de sécurité en position déclenchée. MODELE DE BASE MOYENS DE FIXATION UNILATERALE Comme on le voit sur les figures 1 et 2 la fixation comporte une platine (1) fixée au snowboard (0) par les vis (14) et recevant une barre (2), cette barre supportant le moyen de serrage (6) en particulier son levier (7), ainsi que le moyen d'accrochage postérieur (5) et le moyen d'accrochage antérieur (4) qui coopére avec le moyen de verroulillage (20) . Ainsi la fixation est unilatérale, la chaussure étant fixée, verrouillée et sa position 5 sur le snowboard serrée, à partir d'un seul de ses cotés. MOYEN DE VERROUILLAGE PROGRESSIF ET HORS-NEIGE (Figures 1, 2, 6 et principalement 3 et 4). Le verrouillage de la fixation de la chaussure est réalisé par la tige (10) fixée sur la chaussure lorsqu'elle pénètre dans le tube (19) appartenant au dispositif d'accrochage antérieur (4) qui est fixé à l'avant de la barre (2) via une entretoise (16) qui positionne ce dispositif au dessus des accumulations de neige. Le verrou (20) constitué d'un axe semi-circulaire, maintenu dans le le logement (21) par l'anneau vissé (22), reçoit la tige (10) sur le segment (23) de son coté plat. L'axe est poussé et entre en rotation antihoraire dans le tube (19) ce qui ouvre la lumière de ce tube comme on peut l'observer sur la moitié droite de la figure 3. Lors d'un mouvement inverse de la tige (10), l'axe semi-circulaire ferme la lumière du tube (19) par rotation horaire et bloque de ce fait ce mouvement de retrait de la tige et de la chaussure. Pour la libérer l'utilisateur ouvre la lumière du tube (19) en mettant en rotation anti-horaire le verrou avec le levier (15) ce qui ne demande pas d'effort car c'est la partie ronde de l'axe semi-circulaire qui frotte sur la tige (10) ; il peut alors faire un mouvement du pied vers l'arrière ce qui retire la tige (10) et libère la chaussure de la fixation. Le verrou (20) est rappelé en position de fermeture par un bloc élastomère (non représenté) situé à l'emplacement (24) et qui appuie sur le segment plat (25), le mettant ainsi en rotation horaire, jusqu'a ce que le segment plat controlatéral (26) entre en contact avec la face (27) de la butée triangulaire (28) fixée au fond du logement (21). La moitié gauche de la figure 3 montre cette position de repos où la lumière du tube (19) est fermée par le verrou (20). La tige (10) étant striée (figure 6), le bord du verrou (20) vient se loger dans les 30 entre-dents pendant le mouvement de pénétration ce qui produit un effet de crémaillère. L'accrochage de la chaussure est complété vers l'arrière de la chaussure par l'encastrement de la tête (12) dans l'étrier (13). La tige (10) et la tête (12) sont fixées sur la chaussure par des entretoises (17) et 35 (18) solidaires de la carcasse de la chaussure. Le verrouillage est donc réalisé de manière très aisée car il met en jeu un simple mouvement du pied d'arrière en avant, ne nécessitant pas d'effort -la résistance du bloc élastomère étant négligeable- avec une sensation intuitive et audible de serrage progressif grâce à l'effet crémaillère et enfin avec un mécanisme bien visible et hors neige, c'est à dire protégé de la neige gelée qui s'accumule habituellement sur le snowboard et bloque les mécanismes de "step-in" connus. MOYEN DE REGLAGE DE POSITION A DOUBLE GLISSIERE Figures 1, 2 et 5. Le boulon (6) qui maintient la barre (2) sur la platine (1) coulisse longitudinalement dans la glissière inférieure (8) aménagée dans la platine (1) au niveau du socle (30') de son écrou (30) et transversalement dans la glissière supérieure (9) aménagée dans la barre (2), au niveau du cylindre (30") du même écrou, dont la section circulaire permet aussi tout mouvement de rotation de la glissière supérieure. Ce double coulissement permet un libre mouvement de la glissière supérieure sur la glissière inférieure et donc aussi bien un réglage en rotation, qu'un réglage de la position transversale et de la position longitudinale sur le snowboard. Ce réglage est continu, ne nécessite pas le décrochage de la chaussure et offre un débattement en angle et translation considérable par rapport aux fixations connues. DISPOSITIF DE SERRAGE PROGRESSIF DE LA POSITION (Figures 1, 2, principalement 5). La barre (2) est maintenue en position sur la platine (1) par le boulon (6) qui comprime les deux glissières par appui de la rondelle (31) sur la glissière supérieure (9) et traction de la glissière inférieure par le pied (30'). Le boulon est serré par la rotation du levier (7) à came excentrique (33). Ce type de boulon est connu et d'usage courant en cyclisme, pour fixer les roues par exemple. L'angle de rotation et donc la force de serrage, est ici verrouillée par un second levier (35) fixé dans le levier (7) par son axe (37) et dont un coté, cranté, est mis en appui par le ressort (38) sur la roue crantée (34) solidaire de la vis (32) du boulon (6), ce qui verrouille la position, indépendamment de la force de serrage. Ceci est nécessaire car les boulons utilisés en cyclisme ne gardent leur position que fortement serrés. En appuyant sur l'autre extrémité du levier (35) l'utilisateur libère son extrémité crantée et peut changer l'angle du levier (7) et le serrage de la position de la barre (2) sur la platine (1). La partie (D) de la figure 4 montre les leviers (7) et (35) dans une telle configuration. La partie (E) montre la face inférieure du levier (7), en particulier ses deux cotés reliés par les entretoises (39,39'), ainsi que la lame ressort (38) en appui sur l'entretoise (39) et le levier (35). Le niveau maximum de serrage peut être réglé par le degré de vissage de la vis (32) dans l'écrou (30), que l'on peut effectuer via le levier (7) est en position desserrée. En positionnant le levier (7) sur un angle de serrage intermédiaire, l'utilisateur peut modifier la position des fixations sur le snowboard pendant la glisse par un effort sur les chaussures. Cette possibilité ouvre un mode d'utilisation du snowboard tout à fait inédit et proche du surf de mer. ELEMENTS COMPLEMENTAIRES 2890871 - 10- (Figure 6) La platine est percée d'une série de trous d'espacement standard dit "2x2" permettant un réglage longitudinal supplémentaire. MODELE AVANCE POUR UTILISATEUR EXIGEANT (Figure 7) Ce modèle cumule l'ensemble des solutions aux problèmes évoqués dans l'état de l'art. Il utilise deux platines (1',1") et un accrochage antéropostérieur sur la chaussure dans le but d'augmenter les bras de levier entre points d'appui et carres et ainsi maximiser la précision de pilotage et la puissance dans les transmissions d'appui. Par rapport au modèle de base, la barre (2') possède deux glissières (9',9") pour accueillir les deux leviers (7',7"). Elle est prolongée par les bras (40,40') qui portent en avant la tige crantée (10) et en arrière une tige non crantée (41) terminée d'une rondelle (42). La chaussure porte à l'arrière deux étriers (43,43') qui viennent se positionner sur la tige (41) et bloquer sa position sur le snowboard vers l'arrière. En avant la chaussure porte le moyen d'accrochage et verrouillage décrit précédemment, mais repositionné dans le sens longitudinal et fixé par des entretoises (45 visible à gauche, l'entretoise droite n'est pas visible) solidaires de la carcasse de la chaussure. La tige (10) n'étant plus fixée par l'entretoise (17) le tube (19) est dépourvu de l'encoche (non numérotée) nécessaire à son passage et visible en figure 1 et 3. L'accrochage (montré dans l'encart) se fait très simplement par un mouvement d'avant vers l'arrière qui positionne les étriers (43,43') sur la tige (41) puis un petit mouvement de rotation antihoraire met en place le tube (19) sur la pointe (10) ce qui verrouille la fixation. Le déverrouillage via le levier (15) ainsi que changement et le serrage de la position via les leviers (7',7") ont le même fonctionnement que déjà décrit pour le modèle de base. MODELES SPECIAUX MODELE DE BASE ADAPTABLE SUR TOUTE CHAUSSURE (Figure 8) La fixation est celle du modèle de base montré en figure 1 mais les éléments d'accrochage coté chaussure sont montés sur un support amovible pouvant être fixé sur toute chaussure rigide ou souple du commerce. La tige (10) et la pointe (12) sont fixées à une entretoise (17') qui se prolonge sous la chaussure par l'entretoise (46) en avant et l'entretoise (47) en arrière de façon à recevoir les lanières crantées (51) permettant de serrer les 3 sangles (48,49,50) par les moyens de serrage fixes (52) et à levier (53) autour de la chaussure comme cela est montré dans l'encart. Ce type de moyen de serrage par sangle est connu et utilisé couramment dans les fixations de type coques et ne nécessite donc pas plus de description. MODELE DE BASE SIMPLIFIE (Figure 11) Il s'agit du modèle de base de la figure 1 mais pourvu d'un seul point d'accrochage en position centrale. MODELE AVANCE POUR SNOWBOARD A GLISSIERE (Figure 9) On connaît certains modèles de snowboard où les inserts destinés à recevoir les vis des fixations sont remplacés par des glissières intégrées dans le corps de la planche (ex. FR2791268, US6089581). Sur un tel snowboard les platines (1',1") du modèle avancé peuvent êtres remplacées par deux simple rondelles (54,54'). MODELE AVANCE ULTRA LEGER NON REGLABLE (Figure 10) Un modèle de quelques dizaines de grammes peut être proposé aux utilisateurs ne souhaitant plus changer de position. La figure 9 montre un modèle avancé où la barre (2) et la platine (1) sont solidaires selon un angle et une position définies et sont dépourvues de glissières. MODELE DE SECURITE A DISPOSITIF DECLENCHABLE (Figure 12 et 13) La fixation unilatérale permet d'installer un dispositif déclenchable (55) libérant la chaussure sous l'effet de forces de rotation ou de translation susceptibles d'entraîner des blessures. Du fait que la fixation unilatérale centralise ces forces en un seul point, la facilité de conception et l'efficacité de ce dispositif sont renforcées. Ce dispositif peut être soit d'un type connu, soit faire l'objet d'un brevetultérieur, sa structure interne ne sera pas détaillée dans ce document. La figure 12 montre comment modifier le modèle de base pour y insérer un tel dispositif. Les moyens de fixation antérieurs (4) et postérieurs (5) ne sont plus reliés directement à la barre (2) mais via les bras antérieurs (56) et postérieurs (57) à la partie amovible (55") du mécanisme de sécurité (55). La partie fixe (55') qui reste sur le snowboard, est reliée par l'entretoise (58) à la barre (2). Les figures 12 et 13 montrent la fixation de sécurité avant et après son déclenchement. Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisations ainsi décrits et comprend toute variante pouvant entrer dans l'étendue des revendications qui vont suivre. Parmi ces variantes on peut par exemple expliciter: - Un modèle de base dépourvu de l'accrochage du type "step-in", c'est à dire équipé de sangles installées à demeure sur la fixation de façon similaire aux fixations de type coques. - Un modèle déclenchable utilisant deux dispositifs de sécurité libérant chaque moyen d'accrochage (4,5) séparément. - L'utilisation de moyens d'accrochage, de verrouillage, de serrage, de formes de glissières différents en structure ou nombre de ceux donnés en exemple ici. 2890871 - 12 - Application industrielle: comme toute autre fixation de snowboard celle-ci peut être produite facilement par l'industrie. Les dimensions suggérées par les figures supposent l'emploi d'acier pour la plupart des pièces mais tout autre matériau offrant des caractéristiques de résistance mécanique adaptée peut être choisi. 2890871 -13- | L'invention concerne le domaine des fixations pour snowboard et autres planches de glisse. Le dispositif comprend des moyens d'accrochage, de verrouillage, de réglage, de serrage et est caractérisé en ce que les moyens d'accrochage (4,5), de verrouillage (20) et de serrage (6) sont disposés d'un seul coté de la chaussure (3) et que les moyens de réglage sont constitué d'une glissière supérieure (8) qui bouge librement sur une glissière inférieure (9) et que le moyen de serrage est un boulon (6) qui coulisse dans les glissières et dont le niveau de serrage est déterminé par les leviers (7,35) et que les moyens d'accrochage sont constitués de la tête (12) qui s'encastre dans l'étrier (13), de la tige (10) qui pénètre dans le tube (19) et y est verrouillée par le verrou à effet crémaillère (20).Ce dispositif solutionne en une fois les problèmes classiques des fixations de snowboard en offrant toutes ensemble des solutions pour : une grande facilité de chaussage et de réglage, un retour d'information maximum par appui direct de la chaussure sur le snowboard, un respect du flex naturel de la planche, une grande puissance dans la transmission des appuis, ainsi que des possibilités inédites de changement d'angle et de position de la chaussure sans déchaussage et ce y compris pendant la glisse à la façon des surfs de mer. | 1 - dispositif de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse qui comprend: - des moyens d'accrochage de la chaussure, coopérant avec - des moyens de verrouillage de l'accrochage de la chaussure, - des moyens de réglage de la position de la chaussure sur la planche de glisse, coopérant avec - des moyens de serrage de la position obtenue par ces moyens de réglage, caractérisé en ce que les moyens d'accrochage (4,5), de verrouillage (20) et de serrage (6) sont disposés à partir d'un seul des cotés de la chaussure, ce qui réalise une fixation unilatérale de la chaussure, la fixation étant définie comme combinaison de l'accrochage, du verrouillage et du serrage. 2 - dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les moyens de réglages sont constitués - d'une ou plusieurs glissières supérieures (8), solidarisées aux moyens d'accrochage (4,5) de la chaussure, - d'une ou plusieurs glissières inférieures (9), solidarisées à la planche de glisse 20 ou incluses dans sa structure, et que les moyens de serrage (6) sont constitués - de parties inférieures (30') coulissant dans les glissières inférieures, - de parties supérieures (30") coulissant dans les glissières supérieures, - d'un mécanisme de serrage (7,32,30) comprimant les glissières supérieures 25 sur les glissières inférieures. 3 - dispositif selon la 2 caractérisé en ce que: -la glissière supérieure est unique et creusée dans une barre (2) disposée le long d'un des cotés de la chaussure, préférentiellement le coté externe, cette 30 barre supportant un moyen d'accrochage (4) coopérant avec un moyen de verrouillage (20) et un second moyen d'accrochage (5), -la glissière inférieure est unique et creusée longitudinalement au centre une platine (1) rectangulaire fixée au snowboard (0) par chacun de ses coté longs, - les deux glissières sont solidarisées par un seul moyen de serrage (6). 4 - dispositif selon la 2 caractérisé en ce qu'il comprend: - deux glissières supérieures (9',9") creusées dans une barre (2') disposée le long d'un des cotés de la chaussure, préférentiellement le coté externe, cette 2890871 -14- barre étant prolongée des bras (40,40'), un des bras supportant le moyen d'accrochage (4) qui coopère avec le moyen de verrouillage (20), l'autre bras un second moyen d'accrochage (5), ces moyens étant positionnés à chaque extrémité de la chaussure (3), - deux glissières inférieures creusées chacune dans une platine rectangulaire (1',1") le long d'un des cotés long, ces platines étant fixées à la planche (0) par leur autre coté long, chacune utilisant une des rangées d'inserts de la planche. - dispositif selon une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce 10 que le moyen d'accrochage coopérant avec le moyen de verrouillage est constitué d'un tube (19) destiné à recevoir une tige (10), le tube étant solidarisée à la planche et la tige à la chaussure (3) ou inversement le tube à la chaussure et la tige à la planche et que le moyen de verrouillage est constitué - d'un verrou (20) constitué d'un axe semi-circulaire opérant perpendiculairement et par rotation dans la lumière du tube (19) de façon à ouvrir cette lumière lors du mouvement de pénétration de la tige (10) et la fermer lors du mouvement de retrait ce qui résulte en un verrouillage de la chaussure (3) lorsque la tige (10) est enfoncée jusqu'en butée dans le tube (20) le verrou étant maintenu au repos en position fermée par un moyen de rappel élastique ce qui provoque un effet crémaillère pendant le verrouillage du fait que la tige (10) est munie de rainures circulaires, le bord du verrou (20) venant s'appuyer en butée au fond de chaque rainure, - d'un levier (15) solidaire du verrou (20) permettant à l'utilisateur de mettre en rotation le verrou (20) dans le sens provoquant une ouverture de la lumière du tube (19) autorisant ainsi le mouvement de retrait de la tige (10) et la libération de la chaussure (3) et que le second moyen d'accrochage est constitué, soit d'un étrier (13) solidarisé à la planche (0) et destiné à recevoir une tête (12) solidarisée à la chaussure (3), soit - d'une tige (41) terminée par une rondelle (42), cette tige étant destinée à recevoir les étriers (43,43') fixés à une extrémité de la chaussure (3). 6 - dispositif selon une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce que le moyen de serrage est un boulon (6) à levier de serrage (7) à came excentrique d'un type général connu et utilisé en cyclisme et que: la partie inférieure (30') de l'écrou (30) du boulon (6) possède une forme spécifique lui permettant de coulisser dans une glissière inférieure; 2890871 -15- - la partie supérieure (30") de l'écrou (30) du boulon (6) est d'un diamètre adapté à une glissière supérieure et de section circulaire ce qui lui permet de coulisser dans une glissière supérieure quelque l'orientation de celle-ci, - les glissières sont serrées entre elles par la partie inférieure (30') de l'écrou 5 (30) qui transmet à la glissière inférieure la force de traction de la vis (32) et par la rondelle (31) qui transmet à la glissière supérieure la pression de la came (33), - un levier (35) articulé par son milieu dans le levier (7) possède une extrémité (36) crantée mise en appui par un moyen de rappel élastique (38) sur la roue crantée (34) solidaire de la vis (32), ce qui a pour effet de bloquer la rotation du levier (7) et assure ainsi la conservation des niveaux de serrage intermédiaires entre le blocage complet et le mouvement libre des glissières, la libération du levier (7) étant réalisé par un appui de l'utilisateur sur l'autre extrémité du levier (35) ce qui désolidarise son extrémité crantée (36) de la roue (34) . 7 - dispositif selon la 3 caractérisé en ce que les moyens d'accrochage qui sont fixés sur la planche de glisse le sont par l'intermédiaire d'un moyen de sécurité à déclenchement automatique (55) qui désolidarise la chaussure de la planche de glisse à l'occasion d'efforts risquant d'entraîner des blessures, ce moyen étant composé : d'une partie fixe, solidaire par une entretoise (58) de la barre (2) ellemême solidarisée à la planche (0), - d'une partie amovible, solidaire par les entretoises (56,57) des moyens d'accrochage (4, 5), - d'un mécanisme de liaison des deux parties qui effectue le déclenchement. 8 - dispositif de retenue selon une quelconque des 1 à 7 caractérisé en ce que la partie des moyens d'accrochage (10,12) qui est fixée sur la chaussure, l'est par l'intermédiaire d'un support amovible (17') passant sous la dite chaussure et jusqu'à son autre coté par les entretoises (46,47), ce support étant destiné à recevoir trois sangles métatarsienne (48), de coup de pied (49) et de talon (50) d'un type connu utilisé couramment dans les fixations dites "à coques" et coopérant avec des lanières et crochets à crémaillère, destinées à solidariser ce support à une chaussure quelconque dépourvue des moyens d'accrochages spécifiques du dispositif de retenue. 9 - chaussure pour planche de glisse caractérisée en ce qu'elle est équipée de moyens d'accrochage destinés à coopérer avec un dispositif de retenue tel que défini selon une quelconque des 1 à 7. | A | A63,A43 | A63C,A43B | A63C 9,A43B 5,A63C 5,A63C 10 | A63C 9/086,A43B 5/04,A63C 5/03,A63C 9/00,A63C 10/10,A63C 10/18,A63C 10/20 |
FR2898704 | A1 | PROTECTION D'UN PROGRAMME CONTRE UN DEROUTEMENT | 20,070,921 | B7431 - 05-ZV2-484 1 Domaine de l'invention La présente invention concerne de façon générale les circuits électroniques et, plus particulièrement, la vérification d'intégrité de programmes lors de leur exécution par un circuit. Un exemple d'application de la présente invention concerne les cartes à puce. Exposé de l'art antérieur La figure 1 représente de façon très schématique un exemple de carte à puce 1 du type auquel s'applique la présente invention. Une puce 10 de circuit intégré est encartée dans la carte 1 en matière plastique et est reliée à des contacts électriques 3 pour communication avec un lecteur de carte non représenté. La carte peut également être pourvue d'un système de communication sans contact (transpondeur électromagnétique). La figure 2 représente, de façon très schématique et sous forme de blocs, des constituants d'un circuit intégré 10 d'une carte à puce 1 de la figure 1. Le circuit ou la puce 10 comporte une unité centrale de traitement 11 (CPU), un ou plusieurs éléments 12 de mémorisation non volatiles (par exemple de type ROM), un ou plusieurs éléments de mémorisation volatiles 13 (par exemple de type RAM). Les différents constituants de la B7431 - 05-ZV2-484 2 puce 10 communiquent entre eux et avec un dispositif 14 d'entrée/sortie (I/O) relié aux contacts 3 par un ou plusieurs bus 15 de données, d'adresses et de commandes. Le plus souvent, la puce 10 comporte d'autres fonctions 16 (FCT) constituées par exemple de circuits réalisant des opérations cryptographiques. Les programmes stockés, par exemple dans la mémoire 12, sont susceptibles d'être perturbés lors de leur exécution (déroutés) que ce soit accidentellement ou délibérément (tentatives de piratage). Parmi des attaques effectuées par des fraudeurs pour obtenir des données confidentielles de la puce 10, l'invention s'applique aux attaques dites par injection de fautes (DFA ou Differential Fault Analysis) qui consistent à perturber le fonctionnement du circuit 10 par exemple au moyen d'un rayon- nement (laser, infrarouge, rayons X, etc.) ou par d'autres moyens (par exemple en agissant sur l'alimentation du composant). Lors de l'exécution d'un programme par l'unité centrale 11, un déroutement (volontaire ou accidentel) du programme peut conduire à sauter une ou plusieurs instructions d'un calcul cryptographique, d'une vérification d'authenticité, d'une vérification d'intégrité, etc. La figure 3 représente un détail de la figure 2 illustrant le fonctionnement de l'unité centrale 11 en relation avec un programme contenu, par exemple, dans la mémoire morte 12. L'unité centrale 11 envoie une adresse ADD à la mémoire 12 pour en extraire des instructions DATA d'un programme ainsi que d'éventuels arguments de ces instructions pour exécution. En général, un amplificateur 121 constituant un élément de mémoire tampon (BUFFER) est présent en sortie de données de la mémoire 12 pour stocker temporairement les instructions à destination de l'unité centrale. La présence de cet amplificateur 121 repré- sente une faiblesse en terme de protection du système contre d'éventuelles tentatives de déroutement du programme. En effet, si le contenu d'une mémoire non volatile peut être considéré comme sûr car il est difficilement modifiable (notamment dans le B7431 -05-ZV2-484 3 cas d'une ROM fixée à la fabrication), le transfert des données (instructions et arguments) à destination de l'unité centrale 11 pour exécution constitue une étape sensible car ces données peuvent être modifiées en perturbant l'élément de mémorisation temporaire (l'amplificateur 121). Par exemple, une perturbation peut conduire à faire passer le code opératoire à 00 ou FF en hexadécimal. La plupart du temps, de tels codes opératoires correspondent à des instructions particulières. Par exemple, dans certains proces- Beurs, un code 00 correspond à un saut conditionné par l'argument qui suit. Si l'instruction extraite de la mémoire était une instruction de chargement d'une donnée à une adresse particulière, la transformation de cette instruction en 00 provoque un saut en tenant compte des arguments. Selon un autre exemple, le code FF correspond à une instruction de chargement à partir des arguments qui suivent. Une perturbation conduisant à un code FF transforme alors une instruction quelconque en une instruction de chargement utilisant les arguments. Selon d'autres exemples, les codes 00 et FF conduisent à des déplace- ments de caractères ou autres instructions particulières. Dans tous les cas, on obtient un effet non souhaité qui le plus souvent engendre un déroutement du programme. Le même type de perturbation est gênant également si l'instruction est présente dans une mémoire volatile et plus généralement, dès qu'elle est présente dans un élément de mémorisation et/ou entre un plan mémoire volatil ou non et une unité d'exécution. Une solution serait d'éviter les codes opératoires 00 et FF lors de la constitution des programmes. Toutefois, cela ne ferait que transférer le problème à d'autres codes opératoires éventuels. En effet, bien que les codes 00 et FF sont les plus facilement obtenus par une perturbation de l'amplificateur 121, n'importe quel autre état modifié par rapport au code lu dans la mémoire est susceptible d'engendrer un déroutement du programme. B7431 - 05-ZV2-484 4 On connaît également des mécanismes de vérification d'intégrité d'un code exécuté qui exécutent deux fois un même programme et vérifient la concordance entre les résultats obtenus en fin des deux exécutions. Un inconvénient est que de tels mécanismes agissent a posteriori et qu'il reste alors un risque non négligeable que le fraudeur ait pu exploiter, pendant le déroutement, un résultat erroné du programme. D'autres contre-mesures à des tentatives de déroutement consistent à calculer une signature à partir des instructions exécutées du programme pour la comparer à une signature de référence calculée au stockage du programme. Là encore, il s'agit d'un mécanisme a posteriori, la signature n'étant obtenue qu'en fin d'exécution. Résumé de l'invention La présente invention vise à pallier tout ou partie des inconvénients des techniques connues constituant des contre-mesures aux tentatives de déroutement de programmes exécutés par un circuit électronique. L'invention vise plus particulièrement une solution protégeant le contenu d'une ou plusieurs instructions contenues dans une mémoire et/ou dans des composants périphériques de celle-ci, par exemple, un amplificateur de mémorisation tempo-raire après extraction d'une mémoire non volatile. L'invention vise également une solution compatible 25 avec les autres contre-mesures connues contre des tentatives de déroutement. L'invention vise également une solution ne retardant pas de façon notable l'exécution du programme. Pour atteindre tout ou partie de ces objets ainsi que 30 d'autres, la présente invention prévoit un procédé de contrôle de l'exécution, par une unité centrale de traitement, d'un programme stocké dans une mémoire, un code de redondance stocké avec une première donnée courante à une adresse courante étant affecté à une deuxième donnée ultérieure du programme et dépend 35 au moins de cette deuxième donnée. B7431 - 05-ZV2-484 Selon un mode de mise en oeuvre de la présente invention, le code de redondance, affecté à une donnée courante et stocké avec une donnée précédente, dépend de cette donnée courante et d'une donnée précédente. 5 Selon un mode de mise en oeuvre de la présente invention, un code stocké avec une donnée précédente est comparé à un code courant, calculé avec la donnée courante. Selon un mode de mise en oeuvre de la présente invention, l'exécution d'une instruction courante est candi- tionnée à l'identité entre le code courant et le code mémorisé lors de la lecture d'une donnée précédente. Selon un mode de mise en oeuvre de la présente invention, ledit code est un code de type CRC. L'invention prévoit également un procédé de mémo- risation d'un programme en mémoire, comportant une étape de stocker à une adresse courante une instruction ou un argument d'instruction, accompagné d'un code calculé à partir du contenu d'une adresse suivante dans l'exécution du programme. Selon un mode de mise en oeuvre de la présente inven-20 tion, le début du programme ou d'un sous-programme est une instruction d'initialisation des codes de redondance. L'invention prévoit également un circuit électronique d'exécution d'un programme et une carte à puce comportant un tel circuit. 25 Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes 30 parmi lesquelles : la figure 1 décrite précédemment représente un exemple de carte à puce du type auquel s'applique la présente invention ; la figure 2 décrite précédemment représente partiel-35 lement, de façon très schématique et sous forme de blocs, un B7431 - 05-ZV2-484 6 exemple de circuit électronique du type auquel s'applique la présente invention ; la figure 3 décrite précédemment représente un détail du circuit de la figure 2 ; la figure 4 représente, de façon très schématique et sous forme de blocs, une partie d'un circuit électronique selon un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 5 représente un exemple de contenu de données stockées en mémoire non volatile, illustrant un premier 10 mode de mise en oeuvre de la présente invention ; la figure 6 est un organigramme illustrant le premier mode de mise en oeuvre de la présente invention ; la figure 7 représente un exemple de contenu partiel d'une mémoire non volatile illustrant une variante de la 15 présente invention ; et la figure 8 représente un organigramme simplifié illustrant une autre variante de la présente invention. De mêmes éléments ont été désignés par de mêmes références aux différentes figures. Pour des raisons de clarté, 20 seuls les éléments et étapes utiles à la compréhension de l'invention ont été représentés et seront décrits. En particulier, les détails des instructions exécutées par les programmes modifiés par la mise en oeuvre de l'invention n'ont pas été exposés, celle-ci s'appliquant à toute instruction 25 classique. Description détaillée L'invention sera décrite en prenant l'exemple d'un programme contenu dans une mémoire non volatile et susceptible d'être perturbé dans un amplificateur de mémorisation temporaire 30 en sortie de cette mémoire. Elle s'applique toutefois plus généralement que la mémoire soit volatile ou non et quel que soit l'élément sensible à une perturbation entre cette mémoire et l'unité d'exécution de l'instruction. Une caractéristique d'un mode de mise en oeuvre de la 35 présente invention est de stocker, avec les instructions et B7431 - 05-ZV2-484 7 arguments d'instructions d'un programme, un code de contrôle appelé code de redondance sur un ou plusieurs bits qui dépend de l'instruction ou de l'argument qui suit dans l'exécution normale du programme. Un code calculé avant l'exécution d'une instruc- tion est comparé pour vérification avec le code lu en mémoire lors de l'instruction ou argument précédent. La figure 4 représente, de façon très schématique et sous forme de blocs, par une vue à rapprocher de celle de la figure 3, une partie d'un circuit électronique selon un mode de réalisation de la présente invention. Comme précédemment (figure 2), le circuit électronique 10' comporte une unité centrale de traitement, une ou plusieurs mémoires vives, une ou plusieurs mémoires non volatiles, le cas échéant d'autres fonctions, tous ces éléments communiquant par un ou plusieurs bus entre eux et si besoin avec l'extérieur du circuit. Pour simplifier, seules l'unité centrale 11 (CPU) et la mémoire non volatile 12 (ROM) associée à son amplificateur de sortie 121 (BUFFER) ont été représentées en figure 4. L'unité centrale organise l'extraction de lignes de programmes stockées dans la mémoire 12 en lui envoyant les adresses successives contenant les instructions et arguments souhaités. Les données correspondantes (instructions et arguments) sont extraites de la mémoire 12 et sont stockées temporairement dans l'amplificateur 121. Selon un mode de réalisation de l'invention, les données en mémoire non volatile concernant des instructions ou arguments d'instruction d'un programme sont complétées par un code de contrôle (de type CRC ou signature) sur un nombre de bits dits de redondance inférieur au nombre de bits de la donnée elle-même. Par exemple, pour des octets codés en hexadécimal, on prévoit deux bits complémentaires pour un calcul de CRC. Les données DATA et les bits de redondance RB sont extraits de la mémoire 12 pour être traités par l'unité centrale 11. Dans le mode de réalisation de la figure 4, un circuit logique 111 (GLUE) effectue un prétraitement des données et des bits de B7431 - 05-ZV2-484 8 redondance. En variante, ce traitement est directement effectué par l'unité centrale 11. La figure 5 représente un exemple partiel de programme mettant en oeuvre la présente invention. Une première colonne en figure 5 représente l'adresse ADD en mémoire non volatile de la donnée DATA et des bits de redondance présents à cette adresse. Bien entendu, l'adresse peut être convertie entre une adresse virtuelle fournie par l'unité centrale 11 et une adresse physique dans la mémoire 12. Pour simplifier, on considérera le cas où les deux adresses virtuelle et physique sont identiques. Une deuxième colonne représente la donnée DATA, c'est-à-dire l'instruction ou son argument, présente dans la mémoire 12 à l'adresse concernée, et une troisième colonne représente les bits de redondance RB présents à cette adresse. Selon ce mode de mise en oeuvre de la présente invention, les bits de redondance prévus à une adresse donnée d'un programme sont calculés à partir de la donnée de l'adresse suivante dans le séquencement du programme. Dans l'exemple représenté en figure 5, on suppose que les adresses successives X à X+6 contiennent des données respectivement INIT-CHAIN, INST1, ARG1.1 et ARG1.2 représentant les arguments de la première instruction, INST2, ARG2.1 représentant l'argument unique de la deuxième instruction, INST3, etc. Dans cet exemple, les bits de redondance respectifs des adresses X à X+5 sont calculés à partir des données INST1, ARG1.1, ARG1.2, INST2, ARG2.1 et INST3. La figure 5 fait ressortir que pour que la première instruction INST1 d'un programme ou sous-programme soit protégée par la mise en oeuvre de l'invention, on prévoit une première instruction INIT-CHAIN particulière (par exemple une instruction NOP n'effectuant aucune opération) dont les bits de redondance associés concernent ceux de l'instruction suivante (la première instruction effective) et permettant de démarrer une chaîne de redondance. B7431 - 05-ZV2-484 9 Un avantage de calculer les bits de redondance ou plus généralement n'importe quelle signature en fonction d'une ou plusieurs instructions suivantes du programme est que la redondance lie alors toutes les instructions entre-elles. Cela permet de vérifier non seulement que l'instruction elle-même n'a pas été modifiée mais de plus que le séquencement du programme est bien respecté. La figure 6 est un organigramme illustrant le mode de mise en oeuvre de l'invention de la figure 5. A chaque début de programme ou de sous-programme (bloc 21, START), l'unité centrale demande la lecture en mémoire non volatile de la donnée d'adresse X et des bits de redondance stockés à l'adresse X mais calculés à partir de l'instruction d'adresse X+1 (bloc 22, READ DATA(X)+RB(X+1)). L'unité centrale ou le circuit logique 111 associé stocke temporairement (bloc 23, STORE RB(X+1)) les bits de redondance de l'instruction suivante. Puis, l'instruction présente à l'adresse X (bloc 24, INIT-CHAIN), par exemple une instruction d'absence d'opération, est exécutée. Le compteur programme associé à l'unité centrale 11 est incrémenté pour l'instruction suivante (le cas échéant en tenant compte d'un décalage temporel pour préparer les instructions suivantes à exécuter), ce qui revient à incrémenter d'une unité l'adresse du programme (bloc 25, X=X+1). L'unité centrale envoie alors à la mémoire non volatile l'adresse X+1 pour lecture de l'instruction suivante et des bits de redondance présents à cette adresse mais concernant une instruction ultérieure (bloc 26, READ DATA(X)+RB(X+1)). Comme à l'étape 23, l'unité centrale ou le circuit logique associé stocke les bits redondants destinés à l'instruction ultérieure (bloc 27, STORE RB(X+1)). Puis, l'unité centrale calcule des bits de redondance RB' à partir de l'instruction effectivement reçue de l'amplificateur 121 (bloc 28, RB'=f(DATA(X))). La fonction f représente la fonction de calcul des bits de redondance et doit être connue à la fois du circuit électronique exécutant le programme et de celui provoquant son B7431 - 05-ZV2-484 10 enregistrement en mémoire morte (par exemple, la fonction f est connue du développeur). L'unité centrale compare alors les bits de redondance RB' courants aux bits de redondance RB(X) obtenus lors de la lecture de l'instruction précédente (bloc 29, RB'=RB(X)?). En cas d'identité (sortie Y du bloc 29) la donnée présente à l'adresse X est considérée comme valide et l'instruction correspondante est exécutée (bloc 30, EXEC DATA(X)) le cas échéant après réception et vérification de ses arguments. On revient alors en entrée du bloc 25 pour chargement de la ligne suivante du programme et réitération des mêmes étapes de vérification. En cas de différence entre les codes RB et RB' (sortie N du bloc 29), cela signifie une erreur soit dans le séquencement, soit dans l'instruction exécutée. Le traitement d'erreur peut prendre n'importe quelle forme. Par exemple, cela peut conduire à un blocage du circuit (le cas échéant en cas de dépassement d'un nombre d'erreurs considéré comme acceptable), à la transmission d'un signal d'erreur, etc., l'invention étant compatible avec tous les traitements habituels effectués suite à une détection d'erreur. L'ordre des étapes 27 à 30 n'a pas d'importance pourvu que l'étape 29 soit effectuée postérieurement à l'étape 28. L'invention tire profit du fait que les programmes que l'on souhaite surveiller sont le plus souvent inscrits en mémoire non volatile et sont donc connus à l'avance y compris dans leur séquencement. Selon une variante de réalisation, la première instruction d'initialisation de chaîne, qui sert à vérifier l'instruction INST1 du programme, est omise. Toutefois, un avantage de prévoir cette instruction est que cela rend la solution compatible avec un appel dynamique à différents sous- programmes. De préférence, tous les sous-programmes commencent alors par une même instruction particulière INIT-CHAIN (par exemple, une instruction NOP) permettant de démarrer une autre chaîne de redondance, et les appels à des sous-programmes B7431 -05-ZV2-484 11 comportent, comme bits de redondance, les bits calculés pour cette instruction de démarrage. Cela permet des branchements sur des sous-programmes sans avoir besoin de prévoir tous les chemins possibles. De préférence, les adresses de retour possibles dans le programme principal (ou dans d'autres sous-programmes en cas d'imbrication) comportent également l'instruction de démarrage pour que les bits de redondance présents aux adresses des instructions de retour de tous les sous-programmes puissent être identiques indépendamment des sous-programmes. Cela simplifie la conception et la vérification. La figure 7 illustre une variante de l'invention selon laquelle les bits de redondance RB associés aux données sont découpés en au moins deux parties. Une première partie contient le code de l'instruction suivante. Une deuxième partie contient, en cas de saut conditionnel, le code d'une autre instruction et un code fixe RBO sinon. Dans l'exemple représenté, on suppose que la première instruction effective (adresse X+1) est un saut conditionnel (CONDJUMP(X+4,X+6)). Ce mode de mise en oeuvre permet de vérifier le séquencement et l'intégrité du programme que l'instruction suivant la première soit l'instruction INST2 ou l'instruction INST3. Le code fixe RBO est utilisé pour compléter les bits de redondance en l'absence de saut. Les deux modes de mise en oeuvre illustrés précé-demment requièrent que tous les chemins possibles pour le programme soient pré-calculés à l'exception des éventuels appels à des sous-programmes. La figure 8 est un organigramme simplifié illustrant une autre variante, particulièrement adaptée au cas où le retour suite à un appel d'un sous-programme est susceptible de se produire à une adresse conditionnelle non déterminable par l'appel de ce sous-programme, le mot de redondance est alors calculé à partir de l'instruction suivante au retour dans le programme principal. B7431 - 05-ZV2-484 12 Le programme est contenu dans une mémoire, par exemple la mémoire 12 dont les adresses ADD contiennent les instructions et arguments, et les bits de redondance. Pour simplifier, on suppose que chaque adresse contient une instruction INST et un bit de redondance. Selon ce mode de mise en oeuvre, deux éléments (blocs 131) de mémorisation temporaire d'au moins deux RB et PRB bits ou groupes de bits de redondance sont mis à jour en fonction des instructions et branchements éventuels. Avec les notations de la figure 8, les bits RB sont les bits stockés à l'adresse de l'instruction courante pour protéger l'instruction suivante. En fonctionnement normal (à l'intérieur d'un programme ou sous-programme), les bits de redondance RB', calculés pour l'instruction courante sont comparés (test 40, RB' =PRB ?) aux bits PRB contenus dans l'élément 131 comme associés à l'instruc- tion précédente. L'instruction n'est exécutée (bloc 47, EXEC) qu'en cas de concordance, une erreur (FAULT) est générée sinon. Après chaque instruction, l'adresse suivante bloc 48, NEXT ADD) est sélectionnée pour être extraite de la mémoire 12. A chaque nouvelle instruction du programme et avant de comparer des bits de redondance RB' calculés avec cette instruction courante à des bits PRB mémorisés lors d'une instruction précédente, on effectue plusieurs tests pour le cas échéant réorganiser les contenus des éléments 131. Si (test 41, INST = INIT-CHAIN ?), l'instruction cou- rante est une initialisation de chaîne, les bits de redondance IRB correspondant à ce type d'instruction (par exemple un NOP) sont stockés (bloc 42, PRB = ICB). Les bits de redondance lus avec l'instruction INIT-CHAIN (et correspondant à la première instruction du sous-programme) sont stockés comme élément RB. Si (test 43, INST = RETURN)) l'instruction est une instruction de retour dans un programme appelant ou un retour d'interruption, des bits de redondance stockés dans un élément 132 de mémorisation supplémentaire ST (ou une pile de registres) lors de l'appel du sous-programme remplacent (bloc 44, RB B7431 - 05-ZV2-484 13 Si (test 45, INST = CALL OR INTERRUPT ?) l'instruction est un appel d'un sous-programme ou une interruption, les bits de redondance lus avec cette instruction sont placés (bloc 46, ST Ainsi, lors d'un appel d'un sous-programme par un premier programme ou d'une interruption, on stocke les bits de redondance qui serviront, au retour (ou en fin d'interruption) à l'instruction suivante du premier programme. Au début du sous-programme, les bits de redondance particuliers de l'instruction de démarrage sont pris en tant que bit PRB pour l'instruction suivante. En fin de sous-programme, les bits stockés lors de l'appel de ce sous-programme sont rechargés comme bits à prendre en compte pour l'instruction suivant le retour. Un avantage de la présente invention est le contrôle non seulement des contenus des instructions elles-mêmes mais également du séquencement du programme en construisant une chaîne de confiance/redondance. Un autre avantage de la présente invention est que sa mise en oeuvre et notamment la vérification des codes de redondance fait appel à des fonctions simples généralement présentes dans les unités centrales que ce soit sous forme câblée ou non, et ne prend que peu de temps par rapport à la durée d'exécution elle-même du programme. Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, bien que l'invention ait été décrite en relation avec un exemple plus particulièrement destiné aux mémoires mortes, elle s'applique plus généralement aux mémoires volatiles et non volatiles, réinscriptibles ou non. Dans le cas de programmes de mise à jour stockés dans une mémoire non volatile réinscriptible (par exemple, de type EEPROM), on veillera à construire le programme de mise à jour en tenant compte des bits de redondance des instructions du programme principal. Une telle précaution ne pose généralement pas de problème dans la mesure où le concepteur du programme de mise à B7431 - 05-ZV2-484 14 jour connaît l'intégralité du programme principal. De plus, bien que l'invention ait été décrite en relation avec un exemple d'application aux cartes à puce, elle s'applique plus généralement à tout circuit électronique d'exécution d'un pro- gramme, que la mémoire de stockage du programme soit ou non intégrée à l'unité centrale de traitement. En outre, le code de redondance stocké avec une donnée courante (instruction ou argument d'instruction) peut être calculé en tenant compte non seulement de la donnée (instruction ou argument) suivante mais également de la donnée courante. a F | L'invention concerne un procédé de contrôle de l'exécution, par une unité centrale de traitement, d'un programme stocké dans une mémoire (12), un code de redondance (RB) stocké avec une première donnée courante (INST) à une adresse courante étant affecté à une deuxième donnée ultérieure du programme et dépendant au moins de cette deuxième donnée | 1. Procédé de contrôle de l'exécution, par une unité centrale de traitement (11), d'un programme stocké dans une mémoire (12), caractérisé en ce qu'un code de redondance stocké avec une première donnée courante à une adresse courante est affecté à une deuxième donnée ultérieure du programme et dépend au moins de cette deuxième donnée. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le code de redondance, affecté à une donnée courante et stocké avec une donnée précédente, dépend de cette donnée courante et d'une donnée précédente. 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 et 2, dans lequel un code stocké avec une donnée précédente est comparé à un code courant, calculé avec la donnée courante. 4. Procédé selon la 3, dans lequel l'exécution d'une instruction courante est conditionnée à l'identité entre le code courant et le code mémorisé lors de la lecture d'une donnée précédente. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel ledit code (RB) est un code de type CRC. 6. Procédé de mémorisation d'un programme en mémoire (12), pour contrôle de son exécution selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes de stocker à une adresse courante une instruction ou un argument d'instruction, accompagné d'un code calculé à partir du contenu d'une adresse suivante dans l'exécution du programme. 7. Procédé selon la 6, dans lequel le début du programme ou d'un sous-programme est une instruction (INIT-CHAIN) d'initialisation des codes de redondance. 8. Circuit électronique d'exécution d'un programme, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour la mise en oeuvre du procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 7. 9. Carte à puce comportant un circuit électronique conforme à la 8. y. | G | G06 | G06F | G06F 11,G06F 21 | G06F 11/07,G06F 21/52,G06F 21/77 |
FR2893452 | A1 | BORNE A SERTIR ET CIRCUIT PLAT L'UTILISANT | 20,070,518 | 1. Domaine de l'Invention La présente invention concerne une borne attachée à un conducteur plat d'un circuit plat tel qu'un circuit imprimé flexible FPC et un câble plat flexible FFC, et le circuit plat pourvu de la borne. 2. Description de l'Art Antérieur Une automobile est équipée de divers dispositifs électroniques. L'automobile comprend un faisceau de câbles pour amener l'énergie électrique d'une batterie et les signaux de commande d'une unité de commande aux dispositifs électroniques. Le faisceau de câbles comprend un fil électrique et un connecteur. Le connecteur comprend un boîtier en résine synthétique et une borne connectée à une partie d'extrémité du fil électrique. Les dispositifs électroniques montés dans les automobiles sont de plus en plus nombreux en raison des fonctions multiples demandées par les utilisateurs. Par conséquent, le faisceau de câbles a également augmenté de masse et de volume. Afin que le faisceau de câbles soit plus petit, on a proposé un circuit plat tel que FFC et FPC comme câble électrique. Le circuit plat a un conducteur de section rectangulaire et un revêtement couvrant le conducteur. Le circuit plat comprend la pluralité des conducteurs s'étendant mutuellement en parallèle, et les conducteurs sont isolés chacun par le revêtement. EP 1 363 362 indique que, lorsqu'une borne est connectée à un conducteur d'un circuit plat, on plie le conducteur en correspondance d'une forme de la borne et on connecte la borne au conducteur. JP 2002-334733 A indique qu'un conducteur est placé sur une paroi inférieure d'une borne comprenant deux éléments de sertissage dressés aux deux extrémités de la paroi de base, et des parties de connexion électrique sont pliées pour sertir le conducteur. Un procédé de connexion de la borne au conducteur, décrit dans EP-1 363 362, nécessite un moule en métal pour former le conducteur de sorte qu'il corresponde à la forme de la borne, et un moule en métal pour sertir la borne sur le conducteur. Par conséquent, le coût de connexion de la borne tend à augmenter. La partie de connexion électrique décrite dans JP 2002-334 733 A ne peut pas concorder avec le conducteur plat du fait de la forme plate, à la différence des fils électriques torsadés. Par suite, une zone de contact entre le conducteur et la partie de connexion électrique diminue et un défaut de contact électrique se produit facilement. La partie de connexion électrique comprend habituellement les éléments de sertissage dont les parties d'extrémité sont largement ouvertes pour accepter facilement le conducteur. Cela entraîne une difficulté pour déformer les éléments de sertissage à une position prescrite, lorsque le conducteur est serti au moyen d'un outil de sertissage. Par conséquent, le conducteur n'est pas bien serti comme spécifié, de sorte qu'un défaut de contact apparaît du fait d'une force de sertissage insuffisante. Puisque les parties d'extrémité des pièces de sertissage s'ouvrent largement vers le haut, le conducteur est facilement déplacé contre la partie de connexion électrique et risque de quitter celle-ci pendant le sertissage. RESUME DE L'INVENTION La présente invention procure une borne pour sertissage d'un conducteur d'un circuit plat, sans glissement du conducteur par rapport à la borne et avec un sertissage fiable et amélioré, et elle procure le circuit plat pourvu de la borne. Conformément à un premier aspect de la présente invention, une borne à sertir comprend : une partie de contact électrique ; une partie de connexion électrique reliée à la partie de contact électrique, la partie de connexion électrique comportant deux éléments de sertissage de conducteur dirigés vers le haut aux deux extrémités d'une paroi de base et présentant des rainures disposées sur une paroi intérieure des deux éléments de sertissage de conducteur et s'étendant dans une direction longitudinale de la borne à sertir ; et deux éléments de sertissage de revêtement connectés à la partie de connexion électrique, dans laquelle un conducteur de forme plate d'un circuit plat est placé sur la paroi de base et est serti par entourage avec les deux éléments de sertissage de conducteur. De préférence, les rainures sont disposées en dehors des régions de butée du conducteur contre la paroi intérieure des deux éléments de sertissage de conducteur par rapport à la 20 paroi de base, avant sertissage du conducteur. De préférence, la pluralité de rainures sont disposées en série, avec une distance entre elles le long de la direction longitudinale de la borne à sertir. Conformément à un deuxième aspect de la présente 25 invention, un circuit plat équipé d'une borne sertie comprend : le circuit plat ayant un conducteur de forme plate et la dite borne à sertir, la borne à sertir incluant : une partie de contact électrique ; une partie de connexion électrique reliée à la partie de contact électrique, la dite partie de connexion électrique 30 comportant deux éléments de sertissage de conducteur dirigés vers le haut aux deux extrémités d'une paroi de base et présentant des rainures disposées sur une paroi intérieure des deux éléments de sertissage de conducteur et s'étendant dans une direction longitudinale de la borne à sertir ; et deux 35 éléments de sertissage de revêtement reliés à la partie de connexion électrique, dans lequel un conducteur de forme plate d'un circuit plat est placé sur la paroi de base et est serti par entourage avec les deux éléments de sertissage de conducteur. De préférence, la pluralité des rainures sont disposées en série avec une certaine distance entre elles le long de la direction longitudinale de la borne à sertir. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est une vue en perspective représentant un mode de réalisation d'un circuit plat pourvu de la borne à sertir de la présente invention. La figure 2 est une vue en coupe suivant une ligne 2-2 du circuit plat pourvu de la borne à sertir de la figure 1. La figure 3 est une vue de face de la borne à sertir de la figure 1, avant sertissage d'un conducteur du circuit plat. La figure 4 est une vue en perspective illustrant un état dans lequel une partie d'extrémité du circuit plat est placée sur les éléments de sertissage. La figure 5 est une vue en perspective illustrant un état dans lequel la partie d'extrémité du circuit plat est sertie avec les éléments de sertissage de la figure 4. La figure 6 illustre un état dans lequel la borne à sertir et le conducteur du circuit plat sont placés dans un outil de sertissage. La figure 7 montre que les extrémités des éléments de sertissage butent contre un sertisseur de l'outilde sertissage et commencent à se déformer. La figure 8 représente un état dans lequel les éléments de sertissage sont davantage déformés. La figure 9 illustre un état dans lequel les éléments de sertissage sont sertis sur le conducteur du circuit plat. DESCRIPTION DETAILLEE DU MODE PREFERE DE REALISATION Un circuit plat ayant une borne 20 comprend une borne à sertir 1 et un câble plat flexible FFC 2 comme circuit plat, comme représenté sur la figure 1, sur laquelle la borne à sertir 1 est connectée à une partie d'extrémité du FFC 2. Le FFC 2 comprend une pluralité de conducteurs 3 et de revêtements 4 couvrant les conducteurs 3. Le FFC 2 est en forme de bande. Les conducteurs 3 sont en un métal conducteur contenant au moins du cuivre ou un alliage de cuivre. Les conducteurs 3 ont une section transversale rectangulaire et s'étendent parallèlement les uns aux autres. Les revêtements 4 sont en résine synthétique isolante en forme de bande et ils couvrent séparément la pluralité des conducteurs 3 pour leur isolation électrique. Le FFC 2 présente la pluralité des conducteurs 3 à son extrémité où les revêtements 4 sont enlevés. Les conducteurs 3 sont séparés les uns des autres par des fentes 5. Dans la présente invention, le circuit plat est un circuit qui comprend une pluralité de conducteurs et de revêtements isolants et qui est en forme de bande. La borne à sertir 1 est formée par pliage d'une tôle de métal conducteur et elle comprend une partie de contact électrique 6 pour connexion à une borne coopérante, et une partie de connexion électrique 7 pour sertissage des conducteurs 3 du FFC 2. La partie de contact électrique 6 comprend un tube de section rectangulaire 8 et un ressort, non représenté, reçu dans le tube 8. Le tube 8 est de section carrée sur la figure 1. Lorsqu'une pièce d'insertion, telle qu'une broche mâle d'une borne coopérante, est insérée dans le tube 8, le ressort presse la broche mâle vers une paroi intérieure du tube 8 pour tenir la broche mâle afin de connecter électriquement et mécaniquement la borne coopérante. Comme représenté sur la figure 2, la partie de connexion électrique 7 comprend une paroi inférieure 9 de section circulaire, deux éléments de sertissage de conducteur 10, deux éléments de sertissage de revêtement Il, et une pluralité de rainures 12. La paroi de base 9 est raccordée à une paroi extérieure du tube 8. Le conducteur 3 situé à l'extrémité du FFC 2 est placé sur la paroi de base 9. Les éléments de sertissage de conducteur 10 forment des éléments de sertissage dans la présente invention. Les deux éléments de sertissage de conducteur 10 sont situés au centre de la paroi de base 9 et ils sont dirigés vers le haut sur les deux côtés dans une direction de largeur de la paroi de base 9. Les éléments de sertissage de conducteur 10 s'ouvrent vers le haut, vers leurs extrémités, avant le sertissage du conducteur 3, pour faciliter la mise en place du conducteur 3. Les éléments de sertissage de conducteur 10 sont reliés à la paroi de base 9 par une courbe douce sans angle. Les extrémités des éléments de sertissage de conducteur 1 sont repliées vers la paroi de base 9 de manière à serrer en sandwich le conducteur 3 du FFC 2. Les éléments de sertissage de revêtement 11 sont disposés à l'opposé de la partie de contact électrique 6 par rapport à la paroi de base 9. Les éléments de sertissage de revêtement 11 sont disposés dans la direction de largeur de. la paroi de base 8 et sont dirigés vers le haut à ses deux extrémités. Les extrémités des éléments de sertissage de revêtement 11 sont repliées vers la paroi de base 9 de manière à serrer en sandwich la partie de revêtement 4 du FFC 2. Les rainures 12 sont définies par des évidements d'une paroi intérieure des éléments de sertissage de conducteur 10 et elles présentent des rainures s'étendant dans une direction longitudinale dans la borne à sertir 1. Comme représenté sur la figure 2, les rainures 12 sont situées en dehors des parties de butée du conducteur contre la paroi intérieure des éléments de sertissage de conducteur 10 par rapport à la paroi de base 9, avant le sertissage du conducteur 3. Les éléments de sertissage de conducteur 10 sont ouverts vers le haut à leurs extrémités, avant le sertissage. Une largeur entre rainures en vis à vis 12 est plus grande que celle du conducteur 3. Les rainures 12 sont disposées dans la direction de largeur du conducteur 3 et en dehors de ses extrémités. La pluralité des rainures 12 sont disposées en série, avec une distance entre elles le long d'une direction longitudinale de la borne à sertir 1. Sur les figures 2 et 3, un repère a désigne la meilleure position de déformation des éléments de sertissage de conducteur 10 de la borne à sertir 1. Lorsque la borne à sertir 1 commence à se déformer aux meilleures positions de déformation a, on obtient une force de sertissage suffisante pour réaliser la meilleure forme de sertissage. Les rainures 12 sont formées aux meilleures positions de déformation a. Lorsque les éléments de sertissage de conducteur 10 sont pliés avec un outil de sertissage 15 comme décrit plus loin, ils commencent par se déformer aux meilleures positions de déformation a, ou aux rainures 12. Les rainures 12 réduisent l'épaisseur, c'est-à-dire la résistance des éléments de sertissage de conducteur 10. Lorsque les éléments de sertissage de conducteur 10 comportant les rainures 12 sont sertis avec l'outil de sertissage 15, les parties de. bord disposées entre les rainures 12 et s'étendant dans la direction de largeur de la borne à sertir 1 mordent dans le conducteur 3. Par conséquent, le conducteur 3 est empêché de glisser hors de la partie de connexion électrique 7 et il en résulte une meilleure connexion entre la borne à sertir 1 et le conducteur 3. Dans le circuit plat, tel que le FFC 2, ayant une borne 20, les parties d'extrémité du FFC 2 sont placées chacune sur la paroi de base 90 de la borne de sertissage 1, et le conducteur 3 et le revêtement 4 du FFC 2 sont sertis avec les éléments de sertissage 10 et 11 par utilisation de l'outil de sertissage 15. Par conséquent, la borne à sertir 1 et les parties d'extrémité du FFC 2 sont connectées électriquement et mécaniquement. Comme représenté sur la figure 6, l'outil de sertissage 15 comprend un corps principal, non représenté, une enclume 13 et un sertisseur 14. Le corps principal est installé sur un plancher d'un atelier. L'enclume 13 est fixée au corps principal et reçoit la borne à sertir 1. Le sertisseur 14 est supporté avec le corps principal, en face de l'enclume 13, et il peut se rapprocher ou s'éloigner de l'enclume 13.. Lorsque l'enclume 13 et le sertisseur 14 sont séparés l'un de l'autre, la borne à sertir 1 et la partie d'extrémité du FFC 2 sont placées sur l'enclume 13. L'enclume 13 et le sertisseur 14 se rapprochent l'un de l'autre pour serrer entre eux la borne à sertir 1 et la partie d'extrémité du FFC 2, et pour les sertir avec les éléments de sertissage 10 et 11. .Les figures 6 à 9 illustrent la façon dont les éléments de sertissage de conducteur 10 de la borne à sertir 1 sertissent le conducteur 3 du FFC 2 avec l'outil de sertissage 15. Comme représenté sur la figure 6, l'enclume 13 et le sertisseur 14 sont séparés l'un de l'autre. La borne à sertir 1 est placée sur l'enclume 13. La partie d'extrémité du FFC 2, ou le conducteur 3, est placée sur la paroi de base 9 de la borne à sertir 1 et positionnée entre les deux éléments de sertissage de conducteur 10. Comme représenté sur la figure 7, l'outil de sertissage 14 s'approche de l'enclume 13 et la borne à sertir .1 pénètre dans un évidement de l'outil 14 de sorte que les parois latérales de l'évidement butent contre les extrémités des éléments de sertissage de conducteur 10. Les éléments de sertissage de conducteur 10 sont soumis à une force extérieure exercée par les parois latérales de l'évidement. Par conséquent, les éléments de sertissage de conducteur 10 commencent à se déformer vers et à l'intérieur de la borne à sertir 1, à l'endroit des rainures 12 qui sont disposées dans la direction de largeur du conducteur 3 et en dehors des extrémités du conducteur 3 placé sur la paroi de base 9. Lorsque l'outil de sertissage 14 se rapproche de l'enclume 13, les extrémités des éléments de sertissage de conducteur 10 continuent à se déformer tout en glissant sur les parois latérales. Comme représenté sur la figure 8, les éléments de sertissage de conducteur 10 se déforment sur les côtés extérieurs du conducteur 3 de sorte que le conducteur 3 ne se soulève pas de la paroi de base 9 ou ne glisse pas hors de la partie de connexion électrique 7. Comme représenté sur la figure 9, les éléments de sertissage de conducteur 10 sont pliés le long d'une face inférieure de l'outil 14 et leurs extrémités s'approchent de la paroi de base 9 et serrent le conducteur 3 contre la paroi de base 9. Par conséquent, les éléments de sertissage de conducteur 10 de la borne à sertir 1 sertissent le conducteur 3 du FFC 2 et on obtient le circuit plat muni de la borne 20. Les rainures 12 sont prévues aux positions de meilleure déformation a et en dehors des extrémités du conducteur 3 de sorte que les éléments de sertissage de conducteur 10 commencent de façon sûre à se déformer aux meilleures positions de déformation a. Par conséquent, on évite un mauvais contact dû à une force de sertissage inadéquate. Le mode de réalisation de la présente invention procure la borne à sertir 1 ayant une meilleure connexion au circuit plat. Les parties de bord situées entre les rainures 12 et s'étendant dans la direction de largeur de la borne à sertir 1 mordent dans le conducteur 3. Par conséquent, la borne à sertir 1 de la présente invention procure la meilleure force de retenue et la meilleure connexion électrique au conducteur 3 du circuit plat. Le mode de réalisation de la présente invention convient pour le FFC 2 comme circuit plat mais il convient également pour un circuit plat du type à bande tel que le circuit imprimé flexible FPC. Dans le mode de réalisation de la présente invention, la partie de contact électrique 6 de la borne à sertir 1 est de type femelle, telle que le tube de section rectangulaire 8. La partie de contact électrique 6 peut être de type mâle ayant une forme de broche ou une forme de plaque. Dans le mode de réalisation de la présente invention, la pluralité des rainures 12 sont disposées près de la paroi de base 9 des éléments de sertissage de conducteur 10 dans la direction longitudinale de la borne à sertir 1. Les rainures 12 peuvent être formées dans la paroi de base 9 ou les éléments de sertissage de revêtement 1'1. Il est entendu que le mode de réalisation de la présente invention est seulement illustratif et non limitatif. Des modifications sont possibles dans le cadre de la présente invention | Borne (1) pour circuit plat (2), qui sertit de façon sûre un conducteur (3) du circuit plat et permet une meilleure connexion électrique. Une partie de connexion électrique (7) d'une borne à sertir comprend une paroi de base (9) pour placer un conducteur plat (3) d'un circuit plat et deux éléments de sertissage de conducteur (10) dirigés vers le haut aux deux extrémités de la paroi de base pour sertir le conducteur. Une pluralité de rainures (12) sont disposées en dehors des extrémités du conducteur placé sur la paroi de base de la partie de connexion électrique et agencées en série avec un intervalle entre les rainures. Les éléments de sertissage de conducteur (10) commencent à se déformer à l'endroit des rainures (12), qui est la meilleure position de déformation, pour sertir le conducteur. | 1. Borne à sertir (1) comprenant : une partie de contact électrique (6) ; une partie de connexion électrique (7) reliée à la partie de contact électrique, la dite partie de connexion électrique comportant deux éléments de sertissage de conducteur (10) dirigés vers le haut aux deux extrémités d'une paroi de base (9) et présentant des rainures (12) disposées sur une paroi intérieure des deux éléments de sertissage de conducteur (10) et s'étendant dans une direction longitudinale _de la borne à sertir ; et deux éléments de sertissage de revêtement (11) reliés à la partie de connexion électrique (7), dans laquelle un conducteur de forme plate (3) d'un circuit plat (2) est placé sur la paroi de base (9) et est serti par entourage avec les deux éléments de sertissage de conducteur (10). 2. Borne à sertir selon la 1, dans laquelle les dites rainures (12) sont disposées en dehors des parties de butée du conducteur (3) contre la paroi intérieure des deux éléments de sertissage de conducteur (10) par rapport à la paroi de base (9), avant sertissage du conducteur. 3. Borne à sertir selon la 1, dans laquelle la dite pluralité de rainures (12) sont disposées en série, avec une distance entre elles le long de la direction longitudinale de la borne à sertir. 4. Circuit plat (2) équipé d'une borne à sertir (1), comprenant : le dit circuit plat qui comporte un conducteur de forme plate (3) et la dite borne à sertir, la borne à sertir incluant : une partie de contact électrique (6) ; 11une partie de connexion électrique (7) reliée à la partie de contact électrique, la dite partie de connexion électrique comportant deux éléments de sertissage de conducteur (10) dirigés vers le haut aux deux extrémités d'une paroi de base (9) et présentant des rainures (12) disposées sur une paroi intérieure des deux éléments de sertissage de conducteur (10) et s'étendant dans une direction longitudinale de la borne à sertir ; et deux éléments de sertissage de revêtement (11) reliés à la partie de connexion électrique (7), dans laquelle le conducteur de forme plate (3) du circuit plat (2) est placé sur la paroi de base (9) et est serti par entourage avec les deux éléments de sertissage de conducteur (10). 5. Circuit plat (2) comportant la borne à sertir (1) selon la 4, dans lequel la dite pluralité de rainures (12) sont disposées en série avec une distance entre elles, le long de la direction longitudinale de la borne à sertir. 20. 6. Borne à sertir selon la 2, dans laquelle la dite pluralité de rainures (12) sont disposées en série avec une distance entre elles le long de la direction longitudinale de la borne à sertir. | H | H01,H05 | H01R,H05K | H01R 4,H05K 3 | H01R 4/18,H05K 3/32 |
FR2898948 | A1 | MECANISME DE REGLAGE A ORGANE DE FREINAGE INTEGRE | 20,070,928 | La présente invention est relative aux mécanismes de réglage et aux sièges de véhicule automobile comportant de tels mécanismes. Plus particulièrement, l'invention concerne un 5 mécanisme de réglage comprenant : - un support fixe, - un organe d'entrée monté pivotant par rapport au support fixe autour d'un axe de rotation, ledit organe d'entrée étant sollicité élastiquement vers une position de 10 repos, - un organe intermédiaire monté pivotant autour de l'axe de rotation, - un étage d'entraînement adapté pour entraîner positivement l'organe intermédiaire avec l'organe d'entrée 15 lorsque l'organe d'entrée est déplacé en s'éloignant de sa position de repos, - un organe de sortie monté pivotant autour de l'axe de rotation, - un étage de verrouillage adapté pour : 20 . dans un état de blocage, immobiliser l'organe de sortie sur le support fixe, dans un état d'actionnement, lorsque l'organe d'entrée est déplacé en s'éloignant de sa position de repos, faire entraîner l'organe de sortie par l'organe 25 intermédiaire. Le document FR-A-2 809 355 décrit un tel mécanisme de réglage. Ce mécanisme connu permet des réglages continus d'un élément entraîné par un arbre de liaison emmanché dans 30 l'organe de sortie, en effectuant un ou plusieurs mouvements alternatifs de "pompage" - soit dans un premier sens à partir de la position de repos de l'organe d'entrée, dans un premier secteur angulaire, pour déplacer l'élément entraîné par 35 l'organe de sortie dans un certain sens, - soit dans un deuxième sens opposé au premier sens à partir de la position de repos, dans un deuxième secteur angulaire, pour déplacer l'élément entraîné par l'organe de sortie dans le sens opposé. Par exemple, ce mécanisme peut être utilisé 5 notamment pour régler la hauteur de l'assise d'un siège de véhicule. Dans le mécanisme connu, l'organe intermédiaire est freiné par rapport à l'organe de sortie au moyen d'un patin de freinage qui est disposé dans un logement ménagé dans 10 l'organe de sortie et qui est en contact frottant avec l'organe intermédiaire. Ce mécanisme connu donne toute satisfaction mais l'utilisation d'un patin de freinage rapporté impose des contraintes de fabrication concernant notamment la 15 réalisation du logement en termes de forme et de position. De plus, le positionnement du patin de freinage complexifie le montage du mécanisme et en augmente le nombre d'étapes. L'invention vise à pallier les inconvénients évoqués ci-dessus. 20 A cet effet, selon un premier aspect, l'invention propose un mécanisme de réglage dans lequel l'organe intermédiaire est adapté pour être en contact frottant directement. avec l'organe de sortie de sorte que l'organe intermédiaire est freiné par rapport audit organe de 25 sortie. Ainsi, la réalisation du freinage avec frottement de l'organe intermédiaire sur l'organe de sortie est intégrée à l'organe intermédiaire. Lors du montage, le positionnement de l'organe intermédiaire permet d'obtenir 30 la réalisation du freinage de l'organe intermédiaire sur l'organe de sortie sans nécessiter d'étape préalable de fabrication précise ou d'étape supplémentaire de positionnement d'un organe de freinage rapporté. Dans un mode de réalisation particulier, pour 35 assurer un contact frottant satisfaisant, l'organe intermédiaire peut comprendre des saillies qui sont en contact frottant avec ledit organe de sortie. Les saillies permettent également de faciliter le repérage de la partie de l'organe intermédiaire qui est en contact frottant avec l'organe de sortie. Pour réduire le poids du mécanisme et améliorer la transmission du couple de freinage, l'organe intermédiaire peut comprendre un corps en matière plastique et les saillies peuvent être formées sur le corps en matière plastique. La matière plastique peut alors être choisie pour optimiser le poids et la transmission de couple de freinage tout en offrant une résistance mécanique satisfaisante. Par ailleurs, on peut prévoir de limiter les sollicitations que l'organe d'entrée exerce à travers l'étage d'entraînement sur l'organe intermédiaire lorsque l'organe d'entrée est déplacé vers sa position de repos. Pour ce faire, l'organe intermédiaire peut comprendre en outre un insert métallique centré sur l'axe de rotation et sur lequel le corps en matière plastique est surmoulé, l'insert comprenant une surface cylindrique de révolution autour de l'axe de rotation qui entoure l'organe d'entrée et qui appartient à l'étage d'entraînement. Pour simplifier le positionnement relatif des différents organes et améliorer le guidage des organes en rotation tout en assurant le contact frottant de l'organe intermédiaire avec l'organe de sortie, l'organe intermédiaire peut comprendre un alésage axial centré sur l'axe de rotation, une paroi cylindrique de l'organe de sortie centrée sur l'axe de rotation peut s'étendre dans l'alésage axial, l'alésage étant en contact radial frottant avec ladite paroi cylindrique. On peut également prévoir un mécanisme dans lequel : - le support fixe est un boîtier comprenant lui-même un fond et un couvercle, - l'organe d'entrée est déplaçable selon un premier sens à partir de la position de repos, dans un premier secteur angulaire, et selon un deuxième sens opposé au premier sens à partir de la position de repos, dans un deuxième secteur angulaire, - l'étage d'entraînement est adapté en outre pour faire déplacer l'organe d'entraînement avec l'organe d'entrée lorsque ledit organe d'entrée retourne vers sa position de repos, avec frottement d'au moins un organe 5 d'entraînement contre l'organe intermédiaire, - le mécanisme comprend en outre une surface de blocage qui est solidaire du boîtier et qui présente une forme de révolution centrée sur l'axe de rotation, - l'organe de sortie est conformé pour délimiter, 10 avec la surface de blocage, au moins une paire d'espaces en forme de coin comprenant des premier et deuxième espaces creux en forme de coin, ces premier et deuxième espaces en forme de coin divergeant respectivement dans les premier et deuxième sens angulaires, 15 - l'étage de verrouillage comporte : au moins une paire de corps de serrage comprenant des premier et deuxième corps de serrage rigides qui sont disposés respectivement dans les premier et deuxième espaces en forme de coin et qui sont sollicités 20 élastiquement respectivement dans les premier et deuxième sens angulaires pour se coincer entre l'organe de sortie et la surface de blocage dans l'état de blocage, au moins des première et deuxième faces de butée rigides solidaires de l'organe intermédiaire, qui sont 25 orientées respectivement dans les premier et deuxième sens angulaires, la première face de butée étant adaptée pour buter contre le premier corps de serrage en le décoinçant lorsque l'organe intermédiaire tourne dans le premier sens angulaire, et la deuxième face de butée étant adaptée pour 30 buter contre le deuxième corps de serrage en le décoinçant lorsque l'organe intermédiaire tourne dans le deuxième sens angulaire, les première et deuxième faces de butée présentant un certain jeu angulaire par rapport aux premier et deuxième corps de serrage, 35 . et au moins des première et deuxième faces de contrebutée qui sont solidaires de l'organe de sortie, la première face de contrebutée étant adaptée pour limiter le déplacement: relatif de l'organe intermédiaire relativement à l'organe de sortie dans le premier sens angulaire après que ladite première face de butée a suffisamment déplacé le premier corps de serrage pour le décoincer, de façon à faire alors entraîner ledit organe de sortie par l'organe intermédiaire dans l'état d'actionnement, et la deuxième face de contrebutée étant adaptée pour limiter le déplacement relatif de l'organe intermédiaire relativement à l'organe de sortie dans le deuxième sens angulaire après que ladite deuxième face de butée a suffisamment déplacé le deuxième corps de serrage pour le décoincer, de façon à faire alors entraîner ledit organe de sortie par l'organe intermédiaire dans l'état d'actionnement. Les premier et deuxième corps de serrage de chaque paire de corps de serrage peuvent être sollicités à l'écartement mutuel par un ressort de compression et peuvent être encadrés par une paire de doigts axiaux comprenant des premier et deuxième doigts axiaux solidaires de l'organe intermédiaire, ces premier et deuxième doigts axiaux comprenant respectivement les première et deuxième faces de butée, la première face de contrebutée de l'organe de sortie étant adaptée pour buter contre le deuxième doigt axial de l'organe intermédiaire lorsque cet organe intermédiaire se déplace dans le premier sens angulaire, et la deuxième face de contrebutée de l'organe de sortie étant adaptée pour buter contre le premier doigt axial de l'organe intermédiaire lorsque cet organe intermédiaire se déplace dans le deuxième sens angulaire. L'étage d'entraînement peut comprendre : une surface d'appui solidaire de l'organe intermédiaire, laquelle surface d'appui présente une forme de révolution centrée sur l'axe de rotation et délimite radialement avec l'organe d'entrée un espace annulaire intermédiaire creux, l'organe d'entrée comportant au moins un bossage qui fait saillie dans ledit espace annulaire intermédiaire et qui délimite des première et deuxième zones en forme de coin dans cet espace annulaire intermédiaire, ces première et deuxième zones en forme de coin divergeant respectivement dans les premier et deuxième sens angulaires, - une paire de corps de coincement comprenant des premier et: deuxième corps de coincement rigides qui sont disposés dans l'espace annulaire intermédiaire et qui sont sollicités élastiquement vers les première et deuxième zones en forme de coin dudit espace annulaire intermédiaire pour se coincer entre le bossage de l'organe d'entrée et la surface d'appui de l'organe intermédiaire, ces premier et deuxième corps de coincement constituant chacun un des organes d'entraînement susmentionnés, - et au moins un doigt axial fixe qui est solidaire du boîtier et qui est disposé dans ledit espace annulaire intermédiaire, le bossage de l'organe d'entrée étant disposé en regard du doigt axial fixe lorsque ledit organe d'entrée est dans sa position de repos. En particulier, l'étage d'entraînement peut comporter au moins trois paires de corps de coincement, les premier et deuxième corps de coincement de chaque paire de corps de coincement étant disposés de part et d'autre d'un doigt axial fixe et d'un bossage de l'organe d'entrée, le premier corps de coincement de chaque paire de corps de coincement étant maintenu écarté du deuxième corps de coincement d'une paire adjacente de corps de coincement par un ressort de compression. Selon un deuxième aspect, l'invention a pour objet un siège de véhicule automobile comportant un mécanisme de réglage tel que défini ci-dessus. En particulier, le siège peut comporter une assise réglable en hauteur par un mécanisme de rehausse, le mécanisme de réglage commandant le mécanisme de rehausse. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un siège 35 de véhicule dont l'assise est réglable en hauteur au moyen d'un mécanisme de réglage selon l'invention, - la figure 2 est une vue en perspective du mécanisme de réglage du siège de la figure 1, 7 - les figures 3a et 3b sont respectivement une vue en coupe transversale du mécanisme de la figure 2 et une vue agrandie du détail IIIb de la figure 3a, - la figure 4 est une vue en perspective d'un 5 premier mode de réalisation de l'organe intermédiaire du mécanisme de la figure 3a, - la figure 5 est une vue agrandie du détail repéré V de la figure 4, - les figures 6 et 7 sont des vues en coupe 10 respectivement selon les lignes VI-VI et VII-VII de la figure 3a, - la figure 8 est une vue en perspective d'un deuxième mode de réalisation de l'organe intermédiaire du mécanisme selon l'invention, 15 -la figure 9 est une vue en coupe transversale de l'organe intermédiaire de la figure 8, - les figures 10 et 11 sont des vues analogues aux vues respectivement des figures 8 et 9 d'une variante du deuxième mode de réalisation de l'organe intermédiaire. 20 Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. La figure 1 représente un siège 1 de véhicule automobile qui comporte un dossier 2 porté par une assise 3 elle-même montée sur le plancher 4 du véhicule, par exemple 25 au moyen de glissières longitudinales 5. L'assise 3 est reliée aux glissières 5 par l'intermédiaire d'un mécanisme de rehausse connu en soi (non représenté) qui permet de régler la hauteur de l'assise 3. Ce mécanisme de rehausse est commandé par un 30 mécanisme de réglage 6, lui-même entraîné par un organe d'actionnement tel qu'un levier de commande 7 (ou une poignée de forme différente) monté pivotant autour d'un axe de rotation horizontal transversal X. Le levier 7 est sollicité élastiquement vers une 35 position de repos N, dans laquelle ledit levier peut être disposé par exemple sensiblement horizontalement. A partir de cette position de repos N, le levier 7 est déplaçable: - selon un premier sens 8, dans un premier secteur angulaire 9 délimité entre la position de repos N et une première position de butée B1, - et selon un deuxième sens 10 opposé au premier sens 8, dans un deuxième secteur angulaire 11 délimité entre la position de repos N et une deuxième position de butée B2. Comme représenté sur les figures 2 et 3a, le mécanisme de réglage 6 comporte un boîtier formant support fixe comprenant deux flasques de tôle 12, 13 constituant respectivement un couvercle 12 et un fond 13 assemblés l'un à l'autre. Le couvercle 12 comporte une paroi radiale 12d dans laquelle un évidement central 12a est ménagé. Le couvercle 12 comporte également une paroi latérale 12c qui s'étend depuis le bord extérieur de la paroi radiale 12d en direction du fond 13. Le fond 13 comporte une paroi radiale 13d depuis le bord de laquelle s'étend en direction du couvercle une paroi latérale 13b centrée sur l'axe de rotation X. La paroi latérale 13b est prolongée radialement vers l'extérieur par une collerette 13c. L'assemblage du couvercle 12 sur le fond 13 peut être réalisé par soudure, sertissage ou autre. Le boîtier est fixé par exemple à l'armature de 25 l'assise 3 au moyen de flasques de fixation 68 par vissage, rivetage ou autre. Le mécanisme de réglage 6 comporte en outre un organe d'entrée 14 qui peut être une came d'entrée annulaire métallique présentant une forme extérieure 30 sensiblement triangulaire dont les sommets arrondis constituent: trois bossages 15 faisant saillie radialement vers l'extérieur (voir figures 3a et 6). L'organe d'entrée 14 comporte une couronne périphérique 14a qui inclut les bossages 15 et qui est 35 reliée à une partie centrale 16, centrée sur l'axe X, par l'intermédiaire de trois pontets 17 séparés angulairement les uns des autres par trois évidements 18. La partie centrale 16 de l'organe d'entrée 14 est percée d'un trou 9 fileté 19 qui permet la fixation du levier 7 susmentionné. Plus particulièrement, le levier 7 peut s'emboîter sur la partie centrale 16 et les pontets 17 de l'organe d'entrée qui font saillie au travers de l'évidement central 12a du couvercle 12. Cet emboîtement est réalisé grâce à un évidement central 7a du levier 7, qui s'engage sans jeu sur la partie centrale 16 de l'organe d'entrée, et grâce à des évidements radiaux 7b du levier qui s'engagent sans jeu sur des pontets 17 de l'organe d'entrée. De plus, le levier 7 comporte un trou central 7c qui est traversé par une vis unique 7d vissée dans le trou fileté 19 de l'organe d'entrée 14. Pour limiter les frottements entre l'organe d'entrée 14 et le couvercle 12, une rondelle de glissement en matière plastique peut éventuellement être interposée axialement entre la couronne 14a de l'organe d'entrée 14 et ledit couvercle 12. Par ailleurs, le mécanisme de réglage 6 comprend également un organe intermédiaire 20 ou entraîneur qui est monté pivotant autour de l'axe de rotation X. L'organe intermédiaire 20 comprend un corps 20a qui, dans les modes de réalisation représentés, est réalisé en matière plastique. Le corps 20a de l'organe intermédiaire 20 comporte une bague 21 centrée sur l'axe de rotation X (figures 2 et 3a). Cette bague 21 présente une surface cylindrique intérieure ou surface cylindrique d'appui 21a, de révolution autour de l'axe X, et ladite bague 21 est disposée autour de la couronne 14a de l'organe d'entrée. La surface cylindrique d'appui 21a délimite radialement, avec l'organe d'entrée 14, un espace intermédiaire creux 22 (voir figure 6) qui forme, de part et d'autre de chaque bossage 15 de l'organe d'entrée, des première et deuxième zones en forme de coin 22a, 22b divergeant respectivement dans les premier et deuxième sens 8, 10. Le corps 20a de l'organe intermédiaire 20 comporte un fond 23 formé d'une seule pièce avec la bague 21 à l'opposé du couvercle 12, ce fond 23 comportant en outre trois paires de doigts axiaux 24, 25 et un alésage axial 57 centré sur l'axe de rotation X. Chacune de ces paires de doigts axiaux comporte des premier et deuxième doigts axiaux 24, 25 qui s'étendent vers le fond 13 du boîtier 5 parallèlement à l'axe X. Dans l'espace annulaire intermédiaire 22 sont disposés trois doigts axiaux fixes 26 qui peuvent être constitués notamment par des languettes découpées dans le couvercle 12 du boîtier et repliées axialement vers 10 l'intérieur dudit boîtier. Dans la position de repos du mécanisme 6, les bossages 15 de l'organe d'entrée 14 sont disposés respectivement en regard des trois doigts axiaux fixes 26. Par ailleurs, comme représenté sur les figures 3a 15 et 7, le mécanisme de réglage 6 comprend également une bague métallique épaisse 33 solidaire du boîtier, qui est interposée axialement entre le fond 13 du boîtier et l'organe intermédiaire 20. Cette bague fixe 33 présente une forme annulaire centrée sur l'axe X et comporte une surface 20 intérieure cylindrique 34 ou surface cylindrique de blocage, de révolution autour dudit axe X. A titre d'exemple non limitatif, on peut solidariser ladite bague fixe 33 avec le couvercle 12 grâce à des parties saillantes 33a qui font saillie radialement 25 vers l'extérieur de la bague 33 et qui s'emboîtent dans des encoches 1.2e ménagées dans la paroi latérale 12c du couvercle 12. A l'intérieur de la bague fixe 33 est disposé un organe de sortie 35 ou came de sortie qui comprend une couronne périphérique 35a reliée à une partie 30 centrale 35b par une paroi radiale 35c. L'organe de sortie 35 comporte intérieurement, dans la partie centrale 35b, un trou cannelé 36 ou similaire dans lequel est emboîté à force un arbre de liaison 27 doté d'un pignon 28 pour entraîner le mécanisme de rehausse permettant de régler la 35 hauteur de l'assise 3 du siège. Sur la figure 3a, le pignon 28 appartient à un manchon tubulaire 32 emmanché sur l'arbre de liaison 27 et qui s'étend à l'intérieur de la paroi latérale 13b du fond 13. On peut toutefois prévoir que le pignon 28 appartienne à l'arbre de liaison 27. Par ailleurs, le manchon tubulaire 32 peut comprendre, à l'extrémité opposée au pignon 28, une portion cannelée 32a coopérant avec une surface cylindrique intérieure de la couronne périphérique 35a de l'organe de sortie 35. L'organe de sortie 35 et l'arbre de liaison 27 sont montés pivotants autour de l'axe X, l'arbre de liaison 27 10 étant guidé en rotation : - d'une part, au moyen d'un premier palier formé par un col axial 29, cylindrique de révolution centré sur l'axe X et appartenant à la paroi radiale 13d du fond 13 du boîtier, ce col 29 recevant sensiblement sans jeu une 15 portée cylindrique 27a formée à une première extrémité 63 de l'arbre de liaison 27 située à proximité du pignon 28, - et d'autre part, par un deuxième palier, formé en l'occurrence par une bague de guidage 31 en matière plastique ou autre, solidarisée au boîtier, qui présente 20 une forme générale cylindrique de révolution centrée sur l'axe de rotation X et qui reçoit une portée cylindrique 30 formée à une deuxième extrémité 60 de l'arbre de liaison 27 située à l'opposée du pignon 28. La première extrémité 63 de l'arbre de liaison 27 25 peut présenter une section circulaire de diamètre réduit par rapport au reste de l'arbre de liaison 27 de sorte à former sur l'arbre de liaison 27 un épaulement 64 en butée contre la paroi radiale 13d du fond 13. Pour améliorer le guidage et limiter les frottements, un palier lisse 65 peut 30 être interposé entre le col axial 29 et la portée cylindrique 27a de la première extrémité 63 de l'arbre de liaison 27. Le palier lisse 65 peut comprendre une collerette de butée 65a interposée entre l'épaulement 64 de l'arbre de liaison 27 et la paroi radiale 13d du fond. 35 En variante éventuellement complémentaire, un palier de guidage en rotation de l'arbre de liaison 27 autour de l'axe X peut être formé par la paroi latérale 13b du fond 13 qui reçoit, au voisinage du pignon 28, une portée cylindrique 28a à la périphérie de l'arbre de liaison 27 et par exemple, sur la figure 3a, à la périphérie du manchon tubulaire 32. Le couvercle 12 comporte des pattes 12b qui font saillie radialement vers la partie centrale 16 de l'organe d'entrée 14, entre les pontets 17, et qui sont rabattues axialement vers l'intérieur du boîtier au travers des évidements 18 dudit organe d'entrée. La bague de guidage 31 est engagée à force entre les pattes 12b du couvercle 12 de façon à être solidarisée au boîtier. La bague de guidage 31 peut comporter en outre une collerette périphérique 31a qui est disposée à l'intérieur de la couronne 14a de l'organe d'entrée 14 et qui repose sur le fond 23 de l'organe intermédiaire 20. La partie centrale 35b de l'organe de sortie 35 comprend une paroi cylindrique 66 de révolution centrée sur l'axe de rotation X et décalée axialement vers l'organe intermédiaire 20 de telle sorte que la paroi cylindrique 66 s'étend dans l'alésage axial 57. L'organe intermédiaire 20 est adapté pour que l'alésage axial 57 soit en contact radial frottant directement: avec la paroi cylindrique 66. Le contact frottant de l'organe intermédiaire avec une paroi solidaire de l'organe de sortie 35 sert à freiner l'organe intermédiaire 20 par rapport à l'organe de sortie 35 de façon à éviter les phénomènes de courses mortes aléatoires lors de l'actionnement du mécanisme 6, comme expliqué dans le document. FR-2 809 355 susmentionné. Le contact frottant de l'organe intermédiaire 20 avec la paroi cylindrique 66 de l'organe de sortie 35 peut être adapté pour exercer un couple de freinage compris par exemple entre 0,2 N.m (Newton mètre) et 1 N.m, notamment 0,5 N.m. En particulier, l'organe intermédiaire 20 comprend des organes de freinage venus de matière avec le corps 20a. Sur les figures, les organes de freinage intégrés à l'organe intermédiaire 20 se présentent sous la forme de saillies 58 formées sur le corps 20a en matière plastique et qui sont en contact frottant avec la paroi cylindrique 66. Les saillies 58 définissent une surface de freinage discontinue. Les saillies 58 peuvent être équiréparties sur l'alésage 57 ou, comme représenté sur les figures, réparties selon des secteurs angulaires comprenant chacun au moins une saillie 58. Chaque saillie 58 peut présenter, par exemple, sensiblement la forme d'une portion de cylindre dont l'axe est coaxial à l'axe de rotation X. Le corps 20a peut être réalisé en une matière plastique adaptée pour offrir une résistance mécanique satisfaisante et une transmission du couple de freinage lorsque le levier 7 auquel l'organe d'entrée 14 est fixé est déplacé vers sa position de repos N. Par exemple, on peut prévoir que le corps 20a soit réalisé en Polyamide 6-6 (Nylon ) chargé en fibre de verre. Toutefois, dans d'autres modes de réalisation non représentés, l'organe intermédiaire 20 peut présenter une surface de freinage continue en contact frottant avec l'organe de sortie 35. De plus, on peut prévoir que le contact frottant avec l'organe de sortie 35 soit axial. En variante, l'organe intermédiaire 20 peut être en contact frottant directement avec une paroi solidarisée par tout moyen connu à l'organe de sortie 35. L'organe de sortie 35 comporte extérieurement trois doigts radiaux 37 qui font saillie vers l'extérieur jusqu'au contact de la surface cylindrique de blocage 34 et qui sont répartis angulairement à 120 degrés les uns des autres. Chaque doigt 37 est délimité latéralement par des première et deuxième faces de contrebutée 38, 39 qui sont orientées respectivement dans les deuxième et premier sens angulaires 10, 8. La périphérie de l'organe de sortie 35 comporte également trois zones en retrait qui présentent chacune un méplat central 40 se prolongeant, au voisinage des deux doigts saillants 37 adjacents, par deux zones arrondies 41 ayant des formes en arc de cercle sensiblement centrées sur l'axe X. Chaque méplat 40 délimite, avec la surface cylindrique de blocage 34, des premier et deuxième espaces en forme de coin 42, 43 divergeant respectivement dans les premier et deuxième sens angulaires 8, 10. Le mécanisme 6 qui vient d'être décrit fonctionne grâce à : - un étage d'entraînement 44 (figure 6) qui relie la came d'entrée 14 à l'organe intermédiaire 20, - et un étage de verrouillage 48 (figure 7) qui relie l'organe intermédiaire 20 à la came de sortie 35. Comme représenté sur la figure 6, l'étage d'entraînement 44 comporte trois paires de premier et deuxième corps de coincement rigides 45, 46, en l'occurrence des billes ou des galets en acier, disposés respectivement dans l'espace annulaire intermédiaire 22, dans chacune des première et deuxième zones en forme de coins 22a, 22b qui sont situées de part et d'autre de chaque bossage 15 de l'organe d'entrée 14. Entre chaque premier corps de coincement 45 et le deuxième corps de coincement 46 correspondant au bossage 15 adjacent de l'organe d'entrée 14, est interposé un ressort de compression 47 logé lui aussi dans l'espace annulaire intermédiaire 22, de façon à solliciter les corps de coincement vers les zones en forme de coins de 22a, 22b. Ainsi, lorsque le levier de commande 7 est déplacé dans l'un ou l'autre des sens angulaire 8,10 en s'éloignant de sa position de repos N, les bossages 15 de l'organe d'entrée 14 bloquent fortement les premiers corps de coincement 45 contre la surface d'appui 21a en cas d'actionnement dans le premier sens angulaire 8 et ils bloquent les deuxièmes corps de coincement 46 contre la surface d'appui 21a en cas d'actionnement dans le deuxième sens angulaire 10. L'organe d'entrée 14 entraîne alors l'organe intermédiaire 20 après une très faible course angulaire morte du levier 7, cette course morte pouvant être par exemple de l'ordre de 1 degré. Au cours de ce mouvement, un corps de coincement sur deux reste en butée contre les doigts fixes 26. 15 Lorsque l'utilisateur relâche le levier 7 après chaque actionnement, ledit levier est ramené en position de repos N par l'intermédiaire des ressorts 47 de l'étage d'entraînement. Au cours de ce mouvement de retour vers la position de repos, les corps de coincement 45, 46 qui ont été déplacés par la came d'entrée 14 reviennent vers leur position initiale avec ladite came d'entrée, en frottant contre la surface intérieure 21a de la bague 21. Toutefois, ce frottement ne s'accompagne d'aucun mouvement de l'organe intermédiaire 20, grâce au couple de freinage obtenu au moyen du contact frottant des saillies 58 sur la paroi cylindrique 66. Dans un premier mode de réalisation représenté sur lesfigures 4 et 5, l'organe intermédiaire 20 est 15 entièrement réalisé en matière plastique. Toutefois, pour réduire le frottement des corps de coincement 45, 46 contre l'organe intermédiaire 20, on peut prévoir, dans un deuxième mode de réalisation de l'organe intermédiaire 20 représenté sur les figures 3a, 8 et 9, que 20 l'organe intermédiaire 20 comprenne en outre un insert 20b métallique centré sur l'axe de rotation X et sur lequel le corps 20a en matière plastique est surmoulé. L'insert 20b comprend notamment une partie radiale 59 disposée dans le fond 23 du corps 20a et présentant une 25 ouverture 67 dont le bord est prévu à distance de l'alésage 57. L'insert 20b comprend également une partie axiale 61 qui s'étend depuis le bord opposé à l'ouverture 67 de la partie radiale 59 dans la bague 21 du corps 20a. La partie axiale 61 comprend la surface cylindrique d'appui 21a de la 30 bague 21 qui appartient à l'étage d'entraînement 44. En variante représentée sur les figures 10 et 11, la partie radiale 59 présente des doigts axiaux 62 qui s'étendent à l'opposé de la partie axiale 61 et qui sont réalisés par des découpes de la partie radiale 59 depuis le 35 bord de l'ouverture 67. Les doigts axiaux 62 sont disposés dans les doigts axiaux 24, 25 du corps 20a. On notera que l'étage d'entraînement 44 décrit ci-dessus pourrait être remplacé le cas échéant par un mécanisme d'entraînement à cliquet, ou tout autre mécanisme fonctionnant par mouvements alternatifs du levier 7. Par ailleurs, comme représenté sur la figure 5, l'étage de verrouillage 48 comporte trois paires de premier et deuxième corps de serrage 49, 50 (par exemple des billes ou des ga=lets en acier) qui sont disposés respectivement dans les premier et deuxième espaces en forme de coins 42, 43 et qui sont sollicités à l'écartement mutuel par des ressorts de compression 51 de façon qu'en position de repos, dans un état de blocage de l'étage de verrouillage, les corps de serrage 42, 43 immobilisent l'organe de sortie 35 par coincement contre la surface de blocage 34. De plus, les premier et deuxième corps de serrage 49, 50 de chaque paire de corps de serrage qui est disposée entre deux doigts radiaux 37 de la came de sortie, sont encadrés par une paire de premier et deuxième doigts axiaux 24, 25 de l'organe intermédiaire 20, avec un certain jeu angulaire. Plus précisément : - chaque premier doigt axial 24 est disposé entre l'un 49 des premiers corps de serrage et la deuxième face de contrebutée 39 correspondante, ledit premier doigt 24 présentant une première face de butée adaptée pour déplacer le premier corps de serrage correspondant, - et chaque deuxième doigt axial 25 est disposé entre l'un 50 des deuxièmes corps de serrage et la première face de contrebutée 38 correspondante, ledit deuxième doigt 25 présentant une deuxième face de butée adaptée pour déplacer le deuxième corps de serrage correspondant. Lorsque le levier 7 est actionné par un utilisateur et fait pivoter l'organe intermédiaire 20 comme expliqué précédemment, par exemple dans le deuxième sens angulaire 10 à partir de la position de repos N (c'est-à-dire à l'intérieur du deuxième secteur angulaire 11), l'étage de verrouillage est dans un état d'actionnement et la face de butée de chaque doigt 25 de l'organe intermédiaire 20 déplace le deuxième corps de serrage 50 correspondant dans le deuxième sens angulaire 10, ce qui débloque ce deuxième corps de serrage. Après déblocage des deuxièmes corps de serrage 50, les premiers corps de serrage 49 sollicitent l'organe de sortie 35 dans le sens angulaire 10 sous l'effet des ressorts 51. Cette sollicitation peut éventuellement être suffisante pour faire tourner l'organe de sortie 35, notamment lorsque le mécanisme 6 fonctionne à vide, c'est-à-dire sans subir de couple antagoniste. En revanche, lorsque le mécanisme 6 fonctionne en charge, le pivotement de l'organe intermédiaire 20 n'entraîne une rotation de l'organe de sortie 35 dans le sens angulaire 10 que lorsque les premiers doigts axiaux 24 de l'organe intermédiaire 20 viennent en contact avec les deuxièmes contrebutées 39 de l'organe de sortie 35. A la fin de l'actionnement du levier 7, lors du retour de ce levier vers sa position de repos N, l'organe intermédiaire 20 reste immobile comme expliqué précédemment, de sorte que l'organe de sortie 35 et l'arbre de liaison 27 restent immobiles. Si l'utilisateur effectue plusieurs mouvements de "pompage" dans le deuxième secteur angulaire _L1, l'organe de sortie 35 et l'arbre de liaison 27 subissent ainsi plusieurs rotations successives dans le même sens angulaire 10. Le fonctionnement du dispositif serait le même, mutatis mutandis, si le levier 7 était actionné à répétition dans le premier secteur angulaire 9 | Mécanisme de réglage comprenant un support (12, 13), un organe d'entrée (14) pivotant sollicité élastiquement vers une position de repos, un organe intermédiaire (20) pivotant relié au support par un étage d'entraînement adapté pour déplacer l'organe intermédiaire (20) lorsque l'organe d'entrée (14) est éloigné de sa position de repos, un organe de sortie (35) et un étage de verrouillage adapté pour, dans un état de blocage, immobiliser l'organe de sortie (35) sur le support (12, 13) et, dans un état d'actionnement, faire entraîner l'organe de sortie par l'organe intermédiaire, l'organe intermédiaire (20) étant adapté pour être en contact frottant directement avec l'organe de sortie (35) de sorte que l'organe intermédiaire (20) est freiné par rapport audit organe de sortie (35). | 1. Mécanisme de réglage comprenant : - un support fixe (12, 13), - un organe d'entrée (14) monté pivotant par rapport au support fixe (12, 13) autour d'un axe de rotation (X), ledit organe d'entrée étant sollicité élastiquement vers une position de repos (N), - un organe intermédiaire (20) monté pivotant autour de :L'axe de rotation (X), - un étage d'entraînement (44) adapté pour entraîner positivement l'organe intermédiaire (20) avec l'organe d'entrée (14) lorsque l'organe d'entrée (14) est déplacé en s'éloignant de sa position de repos (N), - un organe de sortie (35) monté pivotant autour de l'axe de rotation (X), - un étage de verrouillage (48) adapté pour : dans un état de blocage, immobiliser l'organe de sortie (35) sur le support fixe (12, 13), dans un état d'actionnement, lorsque l'organe d'entrée est déplacé en s'éloignant de sa position de repos, faire entraîner l'organe de sortie (35) par l'organe intermédiaire (20), ledit mécanisme étant caractérisé en ce que l'organe intermédiaire (20) est adapté pour être en contact frottant directement avec l'organe de sortie (35) de sorte que l'organe intermédiaire (20) est freiné par rapport audit organe de sortie (35). 2. Mécanisme selon la 1, dans lequel l'organe intermédiaire (20) comprend des saillies (58) qui sont en contact frottant avec ledit organe de sortie (35). 3. Mécanisme selon la 2, dans lequel l'organe intermédiaire (20) comprend un corps (20a) en matière plastique et lesdites saillies (58) sont formées sur ledit corps (20a) en matière plastique. 4. Mécanisme selon la 3, dans lequel l'organe intermédiaire (20) comprend en outre un insert (20b) métallique centré sur l'axe de rotation (X) et sur 19 lequel le corps (20a) en matière plastique est surmoulé, ledit insert (20b) comprenant une surface cylindrique de révolution autour de l'axe de rotation (X) qui entoure l'organe d'entrée (14) et qui appartient à l'étage d'entraînement (44). 5. Mécanisme selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'organe intermédiaire (20) comprend un alésage axial (57) centré sur l'axe de rotation (X), une paroi cylindrique (66) de l'organe de sortie (35) centrée sur l'axe de rotation (X) s'étend dans l'alésage axial (57), ledit alésage (57) étant en contact. radial frottant avec ladite paroi cylindrique (66). 6. Mécanisme selon l'une quelconque des 15 précédentes, dans lequel : - le support fixe est un boîtier comprenant lui-même un fond (13) et un couvercle (12), - l'organe d'entrée est déplaçable selon un premier sens (8) à partir de la position de repos (N), dans 20 un premier secteur angulaire (9), et selon un deuxième sens (10) opposé au premier sens (8) à partir de la position de repos (N), dans un deuxième secteur angulaire (11), - l'étage d'entraînement (44) est adapté en outre pour faire déplacer l'organe d'entraînement (20) avec 25 l'organe d'entrée (14) lorsque ledit organe d'entrée retourne vers sa position de repos (N), avec frottement d'au moins un organe d'entraînement (45, 46) contre l'organe intermédiaire (20), - le mécanisme comprend en outre une surface de 30 blocage (34) qui est solidaire du boîtier (12, 13) et qui présente une forme de révolution centrée sur l'axe de rotation (X), - l'organe de sortie (35) est conformé pour délimiter, avec la surface de blocage (34), au moins une 35 paire d'espaces en forme de coin (42, 43) comprenant des premier et deuxième espaces creux en forme de coin, ces premier et deuxième espaces en forme de coin (42, 43) 20 divergeant respectivement dans les premier et deuxième sens angulaires (8, 10), - l'étage de verrouillage (48) comporte : au moins une paire de corps de serrage (49, 50) comprenant des premier et deuxième corps de serrage rigides qui sont disposés respectivement dans les premier et deuxième espaces en forme de coin (42, 43) et qui sont sollicités élastiquement respectivement dans les premier et deuxième sens angulaires (8, 10) pour se coincer entre l'organe de sortie (35) et la surface de blocage (34) dans l'état de blocage, au moins des première et deuxième faces de butée (24, 25) rigides solidaires de l'organe intermédiaire (20), qui sont orientées respectivement dans les premier et deuxième sens angulaires (8, 10), la première face de butée (24) étant adaptée pour buter contre le premier corps de serrage (49) en le décoinçant lorsque l'organe intermédiaire tourne dans le premier sens angulaire (8), et la deuxième face de butée (25) étant adaptée pour buter contre le deuxième corps de serrage (50) en le décoinçant lorsque l'organe intermédiaire tourne dans le deuxième sens angulaire (10), les première et deuxième faces de butée présentant un certain jeu angulaire par rapport aux premier et deuxième corps de serrage, et au moins des première et deuxième faces de contrebutée (38, 39) qui sont solidaires de l'organe de sortie (35), la première face de contrebutée (38) étant adaptée pour limiter le déplacement relatif de l'organe intermédiaire (20) relativement à l'organe de sortie (35) dans le premier sens angulaire (8) après que ladite première face de butée (24) a suffisamment déplacé le premier corps de serrage (49) pour le décoincer, de façon à faire alors entraîner ledit organe de sortie par l'organe intermédiaire (20) dans l'état d'actionnement, et la deuxième face de contrebutée (39) étant adaptée pour limiter le déplacement relatif de l'organe intermédiaire (20) relativement à l'organe de sortie (35) dans le 21 deuxième sens angulaire (10) après que ladite deuxième face de butée a suffisamment déplacé le deuxième corps de serrage (50) pour le décoincer, de façon à faire alors entraîner ledit organe de sortie par l'organe intermédiaire (20) dans l'état d'actionnement. 7. Mécanisme selon la 6, dans lequel les premier et deuxième corps de serrage (49, 50) de chaque paire de corps de serrage sont sollicités à l'écartement mutuel par un ressort de compression (51) et sont encadrés par une paire de doigts axiaux comprenant des premier et deuxième doigts axiaux (24, 25) solidaires de l'organe intermédiaire, ces premier et deuxième doigts axiaux comprenant respectivement les première et deuxième faces de butée, la première face de contrebutée (38) de l'organe de sortie étant adaptée pour buter contre le deuxième doigt axial (25) de l'organe intermédiaire lorsque cet organe intermédiaire se déplace dans le premier sens angulaire (8), et la deuxième face de contrebutée (39) de l'organe de sortie étant adaptée pour buter contre le premier doigt axial (24) de l'organe intermédiaire lorsque cet organe intermédiaire se déplace dans le deuxième sens angulaire (10). 8. Mécanisme selon la 6 ou 7, dans lequel l'étage d'entraînement (44) comprend : - une surface d'appui (21a) solidaire de l'organe intermédiaire (20), laquelle surface d'appui présente une forme de révolution centrée sur l'axe de rotation (X) et délimite radialement avec l'organe d'entrée (14) un espace annulaire intermédiaire (22) creux, l'organe d'entrée comportant au moins un bossage (15) qui fait saillie dans ledit espace annulaire intermédiaire et qui délimite des première et deuxième zones en forme de coin (22a, 22b) dans cet espace annulaire intermédiaire, ces première et deuxième zones en forme de coin divergeant respectivement dans les premier et deuxième sens angulaires (8, 10), - une paire de corps de coincement (45, 46) comprenant des premier et deuxième corps de coincementrigides qui sont disposés dans l'espace annulaire intermédiaire et qui sont sollicités élastiquement vers les première et deuxième zones en forme de coin (22a, 22b) dudit espace annulaire intermédiaire pour se coincer entre le bossage (15) de l'organe d'entrée et la surface d'appui (21a) de l'organe intermédiaire, ces premier et deuxième corps de coincement constituant chacun un des organes d'entraînement susmentionnés, - et au moins un doigt axial fixe (26) qui est solidaire du boîtier (12, 13) et qui est disposé dans ledit espace annulaire intermédiaire, le bossage (15) de l'organe d'entrée étant disposé en regard du doigt axial fixe (26) lorsque ledit organe d'entrée est dans sa position de repos (N). 9. Mécanisme selon la 8, dans lequel l'étage d'entraînement (44) comporte au moins trois paires de corps de coincement (45, 46), les premier et deuxième corps de coincement de chaque paire de corps de coincement étant disposés de part et d'autre d'un doigt axial fixe (26) et d'un bossage (15) de l'organe d'entrée, le premier corps de coincement (45) de chaque paire de corps de coincement étant maintenu écarté du deuxième corps de coincement (46) d'une paire adjacente de corps de coincement par un ressort de compression (47). 1O.Siège (1) de véhicule automobile, comportant un mécanisme de réglage (6) selon l'une quelconque des précédentes. ll.Siège selon la 10, comportant une assise (3) réglable en hauteur par un mécanisme de rehausse, le mécanisme de réglage (6) commandant le mécanisme de rehausse. | F,B | F16,B60 | F16C,B60N | F16C 11,B60N 2 | F16C 11/10,B60N 2/16 |
FR2899250 | A1 | DISPOSITIF ET PROCEDE D'INJECTION DE COULIS DE CIMENT DANS LES REVETEMENTS ROUTIERS POREUX | 20,071,005 | La présente invention concerne le domaine des revêtements routiers bitumineux nécessitant une performance élevée en terme de tenue à l'orniérage, au poinçonnement, et de résistance aux produits pétroliers et plus particulièrement un dispositif et son procédé d'injection de coulis de ciment dans les revêtements routiers poreux. En effet, l'injection de coulis de ciment dans un revêtement bitumeux poreux confère à celui-ci des caractéristiques mécaniques beaucoup plus élevées qu'un revêtement bitumeux traditionnel. Ce procédé aussi appelé enrobés percolés est utilisé depuis longtemps. Son utilisation est vivement conseillée pour les chaussées à circulation lente et canalisée (voie de bus, gares de péages autoroutiers...) où une résistance à l'orniérage est recherchée, ou sur des aires de stationnement pour poids lourd ou avions où une résistance élevée au poinçonnement est de rigueur en même temps qu'une bonne tenue aux produits pétroliers. Actuellement la fabrication et la mise en oeuvre de ce procédé n'ont pas connus beaucoup de développement, car à ce jour elles sont effectuées manuellement ou en utilisant des engins peu optimisés. II est notamment connu un dispositif, adapté à une machine à coffrage glissant, permettant de combler les vides des revêtements routiers, composé d'une trémie tampon reliée d'une part à un camion malaxeur et d'autre part à un bac de répandage par une vanne. Le bac de répandage étant muni de bavettes qui assurent l'étanchéité au contact avec le sol. Le coulis est donc malaxé dans le camion malaxeur puis est déversé dans la trémie tampon. Il est ensuite amené dans le bac de répandage grâce à la vanne. Le coulis libéré par le bac de répandage s'introduit dans la porosité du revêtement routier, les bavettes limitant la quantité de coulis restant à la surface du revêtement. L'inconvénient de ce type de dispositif est que le coulis est seulement déposé par gravité sur le revêtement routier, il est donc nécessaire qu'il soit très liquide pour pouvoir pénétrer correctement dans les vides du revêtement. Pour que le coulis soit liquide, il doit être composé d'une grande quantité d'eau ce qui altère ses performances. Dans le cas où le coulis utilisé n'est pas assez liquide, il faut alors avoir recours à la vibration pour le faire pénétrer correctement dans les pores du revêtement routier. Un autre inconvénient vient du fait que le dispositif ne dispose pas d'élément permettant d'étaler correctement le coulis une fois qu'il est io répandu sur le revêtement routier. Il est alors souvent nécessaire que des personnes interviennent pour terminer manuellement l'étalement. Il est également connu une machine et son procédé, décrits dans le brevet JP 10 018 218, permettant de recouvrir les routes avec un revêtement composé d'une part d'une émulsion projetée par des buses et d'autre part 15 d'un matériau spécifique déposé au dessus de la couche d'émulsion, formant ainsi un revêtement de haute qualité. Le dispositif comportant un élément permettant d'étaler régulièrement le revêtement. L'inconvénient de cette machine et de ce procédé est qu'ils ne permettent pas d'injecter un coulis de ciment dans un revêtement poreux, ils 20 permettent seulement de déposer une couche de ciment ou autre matériau à la surface de la route pour la recouvrir entièrement. La présente invention a donc pour objet de supprimer un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif et son procédé d'injection de coulis de ciment dans les revêtements routiers poreux, 25 entièrement automatisé, favorisant une bonne pénétration et un meilleur étalement du coulis, tout en permettant l'utilisation de coulis de ciment de différentes viscosités. Ce but est atteint en définissant un dispositif d'injection de coulis de ciment dans les revêtements routiers poreux, constitué d'un engin de type 3o chariot élévateur et d'une remorque caractérisé en ce qu'il comporte un agitateur pour le coulis disposé sur le chariot élévateur pour permettre le mélange final du coulis de ciment, sur le lieu d'utilisation du dispositif, avec une quantité d'eau et de fluidifiant déterminée et relié à un camion d'approvisionnement en coulis de ciment de base, au moins un applicateur lié à la remorque injectant le coulis dans le revêtement à rénover, dans lequel la pression d'injection du coulis est créée par la hauteur de coulis emmagasinée dans la partie supérieure de l'applicateur au dessus de la surface à rénover, l'applicateur étant relié à l'agitateur par une tuyauterie inclinable en fonction de l'élévation de l'agitateur par le chariot élévateur, et au moins un type de moyens de raclage du coulis injecté, formant une deuxième ceinture autour de l'applicateur. io Selon une autre caractéristique de l'invention l'agitateur est un agitateur à toupie et a la forme d'une cuve comportant des moyens d'homogénéisation du coulis. Selon une autre caractéristique de l'invention le dispositif comporte au moins quatre applicateurs liés à la remorque. 15 Selon une autre caractéristique de l'invention l'applicateur comporte un tube de contrôle formant la partie supérieure de l'applicateur, relié à la tuyauterie du dispositif et dans lequel la hauteur de coulis disponible crée la pression d'injection souhaitée, le tube étant relié à des moyens d'application, les moyens d'application comportant à leur extrémité opposée à celle en 20 contact avec le tube de contrôle des moyens d'étanchéités. Selon une autre caractéristique de l'invention le tube de contrôle est relié aux moyens d'application par un manchon de liaison. Selon une autre caractéristique de l'invention les moyens d'application ont la forme d'un entonnoir orienté de façon à s'évaser en direction du 25 revêtement routier à injecter, la base de l'entonnoir orienté vers le revêtement routier ayant une forme rectangulaire. Selon une autre caractéristique de l'invention les moyens d'étanchéités de chaque applicateur sont formés par une juxtaposition de joints disposés autour de la base rectangulaire de l'entonnoir au niveau de la 30 partie orientée vers le revêtement routier, les joints dépassant la base rectangulaire pour former avec l'entonnoir et le revêtement un espace dans lequel le coulis est injecté avant de pénétrer dans les pores du revêtement routier. Selon une autre caractéristique de l'invention la tuyauterie comporte à proximité du tube de contrôle une vanne permettant de réguler et d'arrêter le 5 débit du coulis de ciment. Selon une autre caractéristique de l'invention les applicateurs sont orientés de façon à former un angle non nul avec l'axe perpendiculaire au sens de déplacement du dispositif sur le revêtement routier, les applicateurs étant décalés entre eux de façon à balayer l'ensemble de la chaussée ~o lorsque le dispositif avance. Selon une autre caractéristique de l'invention l'angle formé par les applicateurs est de 30 . Selon une autre caractéristique de l'invention les applicateurs sont liés à une barre démontable permettant de retirer les applicateurs pour les 15 nettoyer. Selon une autre caractéristique de l'invention un premier type de moyens de raclage est formé par une tige à laquelle sont fixés des éléments flexibles permettant de racler le revêtement routier, la tige étant disposée tout autour de l'applicateur à au moins 10 cm des moyens d'étanchéité. 20 Selon une autre caractéristique de l'invention un deuxième type de moyens de raclage est formé par une tige fixée à la barre démontable et disposée à l'arrière des applicateurs, sa largeur permettant de balayer la même largeur que celle balayée par l'ensemble des applicateurs. Selon une autre caractéristique de l'invention la tige formant le 25 deuxième type de moyens de raclage est formée de plusieurs éléments articulés les uns avec les autres pour permettre le réglage de la tige en largeur. Selon une autre caractéristique de l'invention le dispositif permet de traiter une largeur de chaussée allant de 1 m à 10m. 30 Selon une autre caractéristique de l'invention la remorque comporte un ensemble de pulvérisation d'eau formé d'une réserve d'eau associée à une pompe à eau ayant une rampe de pulvérisation, cet ensemble étant destiné à pulvériser de l'eau sur la surface du revêtement à traiter avant l'application du coulis de ciment. Selon une autre caractéristique de l'invention le coulis est constitué d'environ 1250 kg de ciment de base pour 600 Kg d'eau auxquels sont 5 ajoutés 5 à 7 Kg d'adjuvants pour fluidifier le mélange. Selon une autre caractéristique de l'invention le coulis de ciment utilisé comporte des fibres métalliques ou des fibres de verre. Un autre but de l'invention est de proposer un procédé d'injection de coulis de ciment mettant en oeuvre le dispositif d'injection de ciment selon Io I 'invention caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : a) Remplissage de l'agitateur avec le coulis de ciment et introduction du fluidifiant, b) Transport du coulis de ciment de l'agitateur jusqu'aux applicateurs, c) Injection dans le revêtement poreux, par création d'une pression 15 positive due à la hauteur de coulis de ciment dans les applicateurs, d) Raclage par les moyens de raclages de l'excédent de coulis de ciment pour aplanir la surface du revêtement, l'ensemble des étapes b, c, d étant réalisées lorsque le dispositif est en mouvement. 20 Selon une autre particularité de l'invention l'étape d'injection du coulis est précédée d'une étape de pulvérisation d'eau sur le revêtement à rénover. L'invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemples dans lesquels : 25 - la figure 1 est une vue de profil d'un mode de réalisation du dispositif selon l'invention, - la figure 2 est une vue de profil d'un applicateur selon un mode de réalisation du dispositif selon l'invention, 30 - la figure 3 représente une vue de face d'un ensemble d'applicateurs selon un mode de réalisation du dispositif selon l'invention, - La figure 4 représente une vue de dessus d'un mode de réalisation du dispositif selon l'invention, s L'invention va à présent être décrite en référence aux figures 1 à 4. Comme illustré sur la figure 1 le dispositif selon l'invention est composé de plusieurs éléments : un engin de type chariot élévateur (3), un agitateur (2) relié a un camion malaxeur, et une remorque (4) équipée d'applicateurs (5). ~o L'engin (3) de type chariot élévateur est utilisé pour pousser et soulever un agitateur (2) à coulis. La remorque (4) est attelée par un crochet (42) au chariot (3) élévateur qui, lorsqu'il va avancer, va ainsi permettre à la remorque (4) d'avancer. L'agitateur (2) à coulis utilisé dans le cadre de l'invention, est un 15 réservoir d'une capacité de 1 m3 environ. Cet agitateur (2) sert donc de réservoir à coulis de ciment et comporte des moyens d'homogénéisation qui vont servir à obtenir la fluidité et maintenir l'homogénéité et la stabilité du coulis de ciment pendant le fonctionnement du dispositif. L'objectif de l'invention est de pouvoir utiliser un coulis de ciment 20 d'une fluidité au moins supérieure ou égale à 16" (correspondant à la durée de l'écoulement d'un litre de produit en secondes, mesurée au cône de Marsh, calibre 8 mm). Une telle densité ne rendant plus nécessaire l'utilisation de vibration pour faire pénétrer le coulis dans les pores du revêtement. En effet, la pression d'injection remplace la vibration 25 Dans un mode de réalisation de l'invention le coulis utilisé aura une densité supérieure ou égale à 30". Le coulis de ciment de base utilisé est fabriqué dans une centrale et livré sur le lieu d'utilisation du dispositif de l'invention dans un camion malaxeur (1). Au moment de son utilisation le coulis de ciment de base est 30 mélangé dans l'agitateur avec les adjuvants, notamment fluidifiant, nécessaires à l'obtention des caractéristiques rhéologiques et mécaniques du coulis. Le coulis est donc composé d'environ 600 1 d'eau pour 1250 kg de ciment. La proportion de fluidifiant ajouté pour cette quantité de coulis de base est comprise entre 4 kg et 7 kg et de préférence est égale à 5 kg, pour 1 m3 de coulis ciment. Le fait de fabriquer le coulis de ciment final sur le lieu d'utilisation du dispositif facilite le transport du coulis, et permet de transporter de plus grandes quantités. De plus le coulis de base étant moins fluide lors du transport le risque d'éclaboussures ou autres inconvénients du même genre est réduit, lors du transport. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le coulis utilisé est lo un coulis comportant des fibres métalliques ou des fibres de verre. Une partie du ciment peut dans certains cas être remplacée par des cendres volantes (jusqu'à 40%) et/ou des fumées de silice (3 à 8%) pour modifier les performances mécaniques du produit L'agitateur (2) est donc relié au camion malaxeur (1). De cette façon 15 le coulis de ciment est versé dans l'agitateur (2) par le biais d'un tuyau ou d'un bec verseur (11) pour ensuite être amené par une tuyauterie (21) aux applicateurs (5). L'agitateur (5) est fixé sur le bras (31) du chariot élévateur (3). Ce bras (31) est articulé. De cette façon il est possible de réguler le débit et la 20 pression du coulis dans la tuyauterie (21) en montant ou en descendant le bras (31). L'agitateur (2) est relié aux applicateurs (5) par une tuyauterie (21) formée de tuyaux souples et rigides en PVC dont la longueur est adaptée en fonction de la taille de la remorque (4) sur laquelle sont fixés les applicateurs 25 (5). La remorque (4) pourra avoir une taille de 2.50 m de largeur et 3 m de longueur, avec deux essieux. La tuyauterie (21) repose sur une grille (41) équipant le dessus de la remorque (4). La tuyauterie (21) reliée à l'agitateur est donc inclinable en fonction de l'élévation de l'agitateur (2) par le chariot élévateur (3) ce qui permet au coulis de s'écouler jusqu'a l'applicateur. 30 Les applicateurs (5) servent à appliquer le coulis de ciment sur le revêtement (6) à rénover. Dans un mode de réalisation de l'invention les applicateurs (5) sont aux nombres de deux, ils pourront être plus nombreux en fonction de la largeur de la chaussée à traiter. Dans l'exemple présenté sur la figure 3, les applicateurs (5) sont au nombre de 4. Comme illustré sur la figure 2, un applicateur (5) est composé d'un tube (51) de contrôle. Ce tube d'un diamètre de l'ordre de 250 à 300 mm, est relié par un de ses cotés à la tuyauterie (21) permettant d'amener le coulis aux applicateurs (5). La tuyauterie (21) comporte à proximité du tube (51) de contrôle une vanne (15) permettant de réguler ou d'arrêter le débit du coulis de ciment dans l'applicateur (5). Le tube (51) est ouvert à chacune de ses extrémités et est disposé de façon à ce qu'une extrémité soit orientée vers le revêtement (6) à rénover, l'autre extrémité étant orientée dans la direction opposée à la première. La pression d'injection du coulis est en fait dépendante de la hauteur (11) du coulis dans le tube (51) et va pouvoir être réglée grâce à la vanne (15) disposée sur la tuyauterie (21). Le fait de pouvoir régler la hauteur de l'agitateur et la vanne (15) de la tuyauterie (21) permet de réguler la hauteur du coulis dans le tube (51), ce qui permet de réguler la pression d'injection du coulis dans le revêtement (6). De plus, le fait que le tube (51) soit ouvert va permettre d'éviter les problèmes de contre pression (600) du coulis sur l'applicateur (5) tendant à le soulever et à le décoller du sol. Cette contre pression étant générée par une pression (500) trop importante de l'injection du coulis. L'extrémité du tube (51) orienté en direction du revêtement routier à rénover est reliée par un manchon (53) de liaison souple à des moyens d'application (52). Les moyens d'application (52) ont la forme d'un entonnoir. Cet entonnoir (52) est disposé de façon à ce que son extrémité évasée (521) soit orientée vers le revêtement (6) à rénover. Comme illustré sur la figure 4 cette extrémité évasée (521) de l'entonnoir (52) a une forme rectangulaire. Tout autour de cette extrémité évasée (521) sont disposés des moyens d'étanchéités (54). Les moyens d'étanchéités (54) des moyens d'applications (52) sont formés par une juxtaposition de joints (541) disposés autour de la base rectangulaire de l'entonnoir (52) au niveau de la partie orientée vers le revêtement (6) routier. Les joints étant maintenus ensemble avec des moyens d'attache (542). Cet ensemble (54) de joints juxtaposés dépasse de la base (521) de l'entonnoir pour former avec l'entonnoir (52) et s le revêtement (6) un espace (700) dans lequel le coulis est injecté avant de pénétrer dans les pores du revêtement (6) routier. Afin d'assurer la meilleure étanchéité possible les joints (542) sont formés de bandes de polyuréthane semi-rigide et de bandes de matériaux plus souples. Selon un mode de relation de l'invention, leur hauteur est de 100 mm et leur largueur est de 15 io mm. L'empilage des joints (54) permet de faire varier la surface de contact jusqu'à l'obtention des résultats optimums en fonction de la pression d'injection du coulis de ciment, de la fluidité du coulis de ciment de l'avancement du dispositif...etc. L'objectif étant que le coulis comble tous les vides du revêtement et 15 qu'il reste le moins possible de coulis à la surface. Le nombre d'applicateurs (5) peut varier de un à six, et de préférence les applicateurs (5) sont au moins au nombre de quatre. Le fait d'utiliser plusieurs applicateurs permet ainsi de pouvoir traiter une largeur de chaussée de un à dix mètres. 20 Sur chaque applicateur (5) est fixé un premier type (55) de moyens de raclage. Ce premier type (55) de moyen de raclage est formé par une tige (551) à laquelle sont fixés des éléments (552) flexibles permettant de racler le revêtement (6) routier. Ces éléments (552) flexibles sont par exemple en caoutchouc. La tige (551) est disposée tout autour de la base (521) de 25 l'applicateur (5) à au moins 10 cm du joint d'étanchéité (54), et de préférence à au moins 15 cm du joint d'étanchéité. Comme illustré sur la figure 2 ces moyens de raclage créent un petit réservoir (800) pour la récupération de l'excédent de coulis de ciment. Comme illustré sur la figure 4, l'ensemble applicateur (5) et moyen de 30 raclage (55) est disposé de façon à former un angle non nul et de préférence de 30 avec la direction avec l'axe perpendiculaire au sens (10) de déplacement du dispositif sur le revêtement routier, les applicateurs (5) étant décalés entre eux de façon à balayer l'ensemble de la chaussée lorsque le dispositif avance. Les applicateurs (5) sont liés à une barre (56) démontable permettant de retirer les applicateurs (5) pour les nettoyer. Cette barre (56) est elles même liée à la remorque (4) ce qui permet de maintenir les applicateurs (5) en place. Les applicateurs (5) sont fixés sur à la barre (56) par des moyens de fixations de type clavette ou goupille élastique. Le dispositif comporte un deuxième type (58) de moyens de raclage. Ce deuxième type de moyens (58) de raclage est formé par une tige (58) 10 fixée à la barre (56) démontable, et disposée à l'arrière des applicateurs (5). Cette tige (58) formant le deuxième type de moyens de raclage est formée de plusieurs éléments (582) articulés les uns avec les autres pour permettre le réglage de la tige en largeur. La largeur de la tige (58) permettant de balayer la même largeur que 15 celle balayée par l'ensemble des applicateurs. Ce deuxième type de moyens de raclage permet ainsi d'aplanir parfaitement le revêtement et de ne laisser aucune surépaisseur de coulis. Il est important que les applicateurs (5) soient bien posés sur le sol, les joints (54) parfaitement en contact sur toute leur surface avec le 20 revêtement (6). Il faut donc que la remorque comporte des moyens de régler la hauteur relative de l'applicateur par rapport à la remorque et au revêtement. Sur la remorque (4) est aussi fixée une réserve (7) d'eau d'environ 500 I. Cette réserve est reliée à une pompe à eau (8) comportant une rampe 25 (81) de pulvérisation, disposée devant l'applicateur par rapport au sens d'avancement de l'ensemble applicateur rampe de pulvérisation. Cette réserve d'eau (7) et la pompe (8) permettent de pulvériser de l'eau (82) sur la chaussée (6) avant l'application du coulis de ciment. Cette pulvérisation d'eau a pour but de faciliter la pénétration du coulis dans la porosité du 30 revêtement surtout par temps chaud où les phénomènes de tension superficielle perturbent la pénétration du coulis. La remorque (4) pourra aussi comporter des rampes de sécurité qui seront utiles lorsqu'il sera nécessaire qu'un opérateur intervienne notamment lors du réglage du débit du coulis dans le tube de contrôle des applicateurs. Le mode de fonctionnement de ce dispositif d'injection de coulis de ciment va maintenant être décrit en détail. Le coulis est transféré du camion malaxeur (1) vers l'agitateur (2) qui sert aussi de réserve de coulis, afin de remplir l'agitateur (2) de coulis. Le coulis est ensuite transporté par la tuyauterie (21) jusqu'aux applicateurs (5). io La pompe à eau est mise en marche pour pouvoir pulvériser de l'eau sur la surface du revêtement qui va être rénové. Le coulis est ensuite injecté dans les pores du revêtement (6). La pression pouvant être régulée grâce au réglage en hauteur de l'agitateur (2) et grâce au réglage du débit par la vanne (15) disposée sur la tuyauterie 15 (21). L'excédent de coulis est alors raclé par les deux types (55, 58) de moyens de raclage de façon à aplanir parfaitement le revêtement (6). Un opérateur (35) est chargé de conduire le chariot élévateur pendant la réalisation de l'ensemble de ces étapes de façon à faire avancer 20 régulièrement le dispositif. Il doit être évident pour l'homme du métier que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiquée. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être 25 considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus | Dispositif et procédé d'injection de coulis de ciment dans les revêtements routiers poreux, le dispositif étant constitué d'un engin de type chariot élévateur (3) et d'une remorque (4) caractérisé en ce qu'il comporte un agitateur (2) à toupie pour le coulis disposé sur le chariot élévateur (3) pour permettre le mélange final du coulis de ciment, sur le lieu d'utilisation du dispositif, avec une quantité d'eau et de fluidifiant déterminée et relié à un camion (1) d'approvisionnement en coulis de ciment de base, au moins un applicateur (5) lié à la remorque (4) injectant le coulis dans le revêtement (6) à rénover, dans lequel la pression d'injection du coulis est créée par la hauteur (11) de coulis emmagasinée dans la partie supérieure de l'applicateur (5) au dessus de la surface (6) à rénover, l'applicateur (5) étant relié à l'agitateur (2) par une tuyauterie (21) inclinable en fonction de l'élévation de l'agitateur (2) par le chariot élévateur (3), et au moins un type de moyens de raclage du coulis injecté, formant une deuxième ceinture autour de l'applicateur (5). | 1. Dispositif d'injection de coulis de ciment dans les revêtements routiers poreux constitué d'un engin de type chariot élévateur (3) et d'une remorque (4) caractérisé en ce qu'il comporte un agitateur (2) pour le coulis disposé sur le chariot élévateur (3) pour permettre le mélange final du coulis de ciment, sur le lieu d'utilisation du dispositif, avec une quantité d'eau et de fluidifiant déterminée et relié à un camion (1) d'approvisionnement en coulis de ciment de base, au moins un applicateur (5) lié à la remorque (4) injectant le coulis dans le revêtement (6) à rénover, dans lequel la pression d'injection du coulis est lo créée par la hauteur (11) de coulis emmagasinée dans la partie supérieure de l'applicateur (5) au dessus de la surface (6) à rénover, l'applicateur (5) étant relié à l'agitateur (2) par une tuyauterie (21) inclinable en fonction de l'élévation de l'agitateur (2) par le chariot élévateur (3), et au moins un type de moyens de raclage du coulis injecté, formant une deuxième ceinture autour de l'applicateur 15 (5). 2. Dispositif d'injection de coulis de ciment selon la 1 caractérisé en ce que l'agitateur (2) est agitateur à toupie et à la forme d'une cuve comportant des moyens d'homogénéisation du coulis. 3. Dispositif d'injection de coulis de ciment selon une des 20 1 à 2 caractérisé en ce qu'il comporte au moins quatre applicateurs (5) liés à la remorque (4). 4. Dispositif d'injection de coulis de ciment selon une des 1 à 3 caractérisé en ce que l'applicateur (5) comporte un tube (51) de contrôle, relié à la tuyauterie (21) du dispositif et dans lequel la hauteur de coulis 25 disponible crée la pression d'injection souhaitée,, le tube (51) étant relié à des moyens d'applications, les moyens d'application (52) comportant à leur extrémité opposée à celle en contact avec le tube (51) de contrôle des moyens d'étanchéités (54). 5. Dispositif d'injection de coulis de ciment selon la 4 caractérisé en ce que le tube (51) de contrôle est relié aux moyens d'application (54) par un manchon (53) de liaison. 6. Dispositif d'injection de coulis de ciment selon une des 4 à 5 caractérisé en ce que les moyens d'application (52) ont la forme d'un entonnoir orienté de façon à s'évaser en direction du revêtement (6) routier à injecter, la base (521) de l'entonnoir orienté vers le revêtement (6) routier ayant une forme rectangulaire. 7. Dispositif d'injection de coulis de ciment selon la 6 caractérisé en ce que les moyens d'étanchéités (54) de chaque applicateurs (5) sont formées par une juxtaposition de joints (541) disposés autour de la base rectangulaire de l'entonnoir au niveau de la partie orientée vers le revêtement routier, les joints (54) dépassant la base (541) rectangulaire pour former avec l'entonnoir (52) et le revêtement un espace (700) dans lequel le coulis est injecté avant de pénétrer dans les pores du revêtement routier. 8. Dispositif d'injection de coulis de ciment selon une des 1 à 7 caractérisé en ce que la tuyauterie (21) comporte à proximité du tube (51) de contrôle une vanne (15) permettant de réguler et d'arrêter le débit du coulis de ciment. 9. Dispositif d'injection de coulis de ciment selon une des 1 à 8 caractérisé en ce que les applicateurs (5) sont orientés de façon à former un angle non nul avec l'axe perpendiculaire au sens (10) de déplacement du dispositif sur le revêtement routier, les applicateurs (5) étant décalés entre eux de façon à balayer l'ensemble de chausse lorsque le dispositif avance. 10. Dispositif d'injection de coulis de ciment selon la 9 caractérisé en ce que l'angle formé par les applicateurs (5) est de 30 . 11. Dispositif d'injection de coulis de ciment selon une des 1 à 10 caractérisé en ce que les applicateurs (5) sont liés à une barre (60) démontable permettant de retirer les applicateurs (5) pour les nettoyer. 12. Dispositif d'injection de coulis de ciment selon une des 4 à 11 caractérisé en ce que le premier type (55) de moyens de raclage est formé par une tige (551) à laquelle sont fixés des éléments (552) flexibles permettant de racler le revêtement routier, la tige (551) étant disposée tout autour de l'applicateur (5) à au moins 10 cm des moyens d'étanchéité (54). 13. Dispositif d'injection de coulis de ciment selon une des 1 à 12 caractérisé en ce que le deuxième type (58) de moyens de raclage est formé par une deuxième tige (58) fixée à la barre démontable et disposée à l'arrière des applicateurs (5), sa largeur permettant de balayer la même largeur que celle balayée par l'ensemble des applicateurs (5). 14. Dispositif d'injection de coulis de ciment selon une des 1 à 13 caractérisé en ce que la tige (58) formant le deuxième type de moyens de raclage est formée de plusieurs éléments (581) articulées les uns avec les autres pour permettre le réglage de la tige en largeur. 15. Dispositif d'injection de coulis de ciment selon une des 1 à 14 caractérisé en ce qu'il permet de traiter une largeur de chaussée allant de 1 m à 10m. 16. Dispositif d'injection de coulis de ciment selon une des 1 à 15 caractérisé en ce que la remorque (4) comporte un ensemble de pulvérisation d'eau formé d'une réserve (7) d'eau associée à une pompe (8) à eau ayant une rampe (81) de pulvérisation, cette ensemble étant destiné à pulvériser de l'eau sur la surface du revêtement (6) à traiter avant l'application du coulis de ciment. 17. Dispositif d'injection de coulis de ciment selon une des 1 à 16 caractérisé en ce que le coulis est constitué d'environ 1250 kg de ciment de base pour 600 Kg d'eau auxquels sont ajoutés 5 à 7 Kg d'adjuvants pour fluidifier le mélange. 18. Dispositif d'injection de coulis de ciment selon une des 1 à 17 caractérisé en ce que le coulis de ciment utilisé comporte 30 des fibres métalliques ou des fibres de verre. 19. Procédé d'injection de coulis de ciment mettant en oeuvre le dispositif selon l'une quelconque des 1 à 18 caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : Remplissage de l'agitateur (2) avec le coulis de ciment et introduction 5 du fluidifiant, - Transport du coulis de ciment de l'agitateur (2) jusqu'aux applicateurs - Injection, par création d'une pression positive due à la hauteur de coulis de ciment dans les applicateurs (5) dans le revêtement (6) poreux, io - Raclage par les moyens de raclages de l'excédent de coulis de ciment pour aplanir la surface du revêtement, l'ensemble des étapes étant réalisé lorsque le dispositif est en mouvement. 20. Procédé d'injection de coulis selon la 19 caractérisé en 15 ce que l'étape d'injection du coulis est précédée d'une étape de pulvérisation d'eau sur le revêtement à rénover. | E | E01 | E01C | E01C 23 | E01C 23/09 |
FR2900729 | A1 | DISPOSITIF D'INDICATION DU NIVEAU DE DIFFICULTE D'UN VIRAGE ET VEHICULE AUTOMOBILE COMPRENANT CE DISPOSITIF D'INDICATION. | 20,071,109 | La présente invention concerne un dispositif d'indication d'un niveau de difficulté de virages d'une route du type comprenant des moyens de détermination de caractéristiques de configuration du virage et des moyens d'affichage propres à afficher au moins un élément de figuration représentatif du niveau de difficulté du virage. Pour un conducteur de véhicule, il est utile de disposer d'informations io par anticipation sur les conditions routières et notamment sur le niveau de difficulté des virages. Ces informations permettent d'améliorer la sécurité routière. En effet, sensiblement la moitié des accidents mortels de la route ont lieu en courbe. A cet effet, il existe des systèmes de navigation embarqués qui is mettent à la disposition du conducteur, par anticipation, des informations sur les prochains virages de la route sur laquelle le véhicule est en mouvement. Par exemple, le document EP 0 487 280 décrit un dispositif pour présenter des directives concernant les conditions routières. Il comprend notamment des moyens pour détecter les virages, des moyens pour calculer la 20 courbure, la direction de la courbe et le rayon de courbure de ces virages ainsi que des moyens pour afficher ces informations. Toutefois, ce dispositif ne tient pas compte de l'attitude du conducteur. En effet, lorsque le virage s'étend sur un angle faible ou sur une grande longueur, le conducteur peut avoir tendance à couper le virage en déportant légèrement 25 son véhicule à l'extérieur, puis à l'intérieur et enfin à nouveau à l'extérieur du virage. Le but de l'invention est de fournir un dispositif d'indication du niveau de difficulté de virages propre à délivrer une information plus proche de la réalité qui tient compte des déports qui peuvent être effectués par le conducteur du 30 véhicule. A cet effet l'invention a pour objet un dispositif d'indication d'un niveau de difficulté de virages d'une route du type précité, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de correction propres à appliquer une transformation géométrique à au moins une partie des caractéristiques de configuration du virage pour obtenir des caractéristiques corrigées de la trajectoire potentielle du véhicule, et en ce que lesdits moyens d'affichage sont aptes à afficher au moins un élément de figuration représentatif des caractéristiques corrigées de la trajectoire potentielle du véhicule. Suivant des modes particuliers de réalisation, le dispositif comporte une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - les caractéristiques de configuration du virage comprennent au moins Io deux points d'extrémité, un point central du ventre du virage et un point de centre de courbure du virage, et en ce que la transformation géométrique comprend l'écartement des deux points d'extrémité vers l'extérieur du virage et le rapprochement du point central du ventre du virage vers l'intérieur du virage ; - lors de la transformation géométrique, l'écartement des points d'extrémité 15 comprend une translation dans une direction radiale opposée au point de centre de courbure ; - lors de la transformation géométrique, le rapprochement du point central comporte une translation dans une direction radiale vers le point de centre de courbure du virage ; 20 - les points d'extrémité et le point central du ventre du virage sont déplacés d'une longueur prédéfinie constante ; - la longueur prédéfinie est fonction de la largeur du véhicule automobile et/ou de la largeur moyenne des routes ; - la longueur prédéfinie est fonction de l'angle sur lequel le virage s'étend 25 et/ou de la longueur sur laquelle le virage s'étend ; - la longueur prédéfinie est comprise entre 0,5 et 1,5 m ; - les moyens de correction sont propres à calculer un rayon de courbure à partir des caractéristiques corrigées de la trajectoire potentielle du véhicule ; et - le dispositif comprend des moyens d'évaluation du niveau de difficulté du 3o virage comprenant un tableau de correspondance comportant le ou chaque élément de figuration correspondant à au moins une plage prédéfinie de rayons de courbure et des moyens de sélection d'une plage de rayons de courbure en fonction du rayon de courbure, et en ce que les moyens d'affichage sont propres à afficher le ou chaque élément de figuration correspondant à la plage de rayons de courbure sélectionnée. L'invention concerne également un véhicule automobile qui comprend 5 un dispositif d'indication tel que mentionné ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins, sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un véhicule automobile t0 comprenant un dispositif d'indication selon l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique par bloc fonctionnel du dispositif d'indication selon l'invention ; et - la figure 3 présente deux courbes représentatives de la configuration théorique et effective d'un virage. is Le dispositif d'indication 2 selon l'invention est adapté pour être monté dans un véhicule automobile 4. Il est connecté en entrée à un système de navigation 6 et à un capteur de vitesse 8. II est connecté en sortie à un dispositif d'affichage 10 monté sur le tableau de bord du véhicule. II peut également être connecté en sortie à des 20 dispositifs actifs présents sur le véhicule comme par exemple le contrôleur dynamique de régulation de vitesse, de l'assiette du châssis ou de passage de vitesses. Le système de navigation 6 est constitué de façon connue en soi d'un système de localisation géographique, d'une base de données géographiques 25 standard et d'un logiciel exploitant ces deux modules. Le système de navigation 6 est propre à être paramétré pour recevoir en entrée une information concernant la destination du véhicule et pour générer en sortie une série de points définissant la localisation de la route tout le long du trajet entre la position de départ du véhicule à la position d'arrivée à destination. 30 De façon classique, le capteur de vitesse 8 est adapté pour calculer la vitesse du véhicule 4. Le dispositif d'indication 2 comprend un module de création 12, un module 14 d'identification et de caractérisation d'un prochain virage et un module 16 d'évaluation du niveau de difficulté du virage. Le module de création 12 est adapté pour prévoir le trajet du véhicule 4, lorsque le système de navigation 6 n'a pas été paramétré par l'information de destination du véhicule. II est connecté en entrée au système de navigation 6 et en sortie au module 14 d'identification et de caractérisation. Lorsque le système de navigation 6 n'a pas été paramétré, le module 12 est adapté pour calculer progressivement en temps réel une série de coordonnées ou points de localisation représentatifs de la configuration de la route. Le module 12 est propre à générer avec un certain degré de probabilité la série de points sur une distance donnée de l'ordre 800 mètres, appelée horizon électronique à partir d'hypothèses initiales relatives à l'historique des roulages, les positions relatives des routes, les priorités, etc. Ce module 12 est souvent appelé module de création de l'horizon électronique. Lorsque le système de navigation 6 a été paramétré, le module de création 12 est propre à recevoir du système de navigation 6 la série de points représentatifs de la configuration de la route pour l'ensemble du trajet et à les transmettre directement au module 14 d'identification et de caractérisation. Le module d'identification et de caractérisation 14 comprend une unité de détection 18, une unité de correction 20 et une unité de caractérisation 22. L'unité de détection 18 est connectée au module de création 12 pour recevoir de celui-ci la série de points de localisation de la route représentative du futur trajet du véhicule. L'unité de détection 18 est propre à utiliser un filtrage par le cap pour identifier la présence d'un prochain virage à partir de ces points de localisation. A cet effet, l'unité de détection 18 est adaptée pour calculer le cap de paires de points de localisation successifs. Le cap est défini par l'angle déterminé entre d'une part un premier segment constitué par un point de localisation précédent et un point de localisation courant et d'autre part un second segment constitué par un point de localisation courant et un point de localisation suivant. s L'unité de détection 18 considère que les points dont le cap excède une valeur donnée par exemple égale à 2 , appartiennent à un virage. En général, trois à vingt points sont utilisés pour détecter la présence d'un virage. Après détection de l'ensemble des points de localisation d'un virage, l'unité de détection 18 est apte à transmettre cette série de points à l'unité de correction 20. L'unité de correction 20 est connectée en entrée à l'unité de détection 18 et en sortie à l'unité de caractérisation 22. io L'unité de correction 20 est adaptée pour identifier parmi la série de points que constitue le virage, le premier point P1 et le dernier point P3 d'extrémité et un point P2 qui représente la position médiane ou centrale du ventre du virage. La figure 3 représente schématiquement les points d'extrémité PI, P3 15 et le point central du ventre du virage sur une courbe Cl de centre de courbure Al. Si la série de points compte un nombre pair de points, notée N, le point P2 central du ventre du virage est obtenu en calculant le milieu géométrique des deux points adjacents centraux de la série. 20 L'unité de correction 20 est propre à corriger la position des points de localisation du virage pour obtenir la position des points effectivement traversés par le véhicule, lorsque le conducteur coupe le virage. A cet effet, l'unité 20 est apte à appliquer une transformation géométrique T aux points d'extrémité P1 et P3 et au point central du ventre du 25 virage P2 pour obtenir des points effectifs de la trajectoire du véhicule appelés ci-après points corrigés de la trajectoire du véhicule. Ces points comprennent des points corrigés d'extrémité P4 et P6 et le point corrigé central du ventre du virage P5. Cette transformation géométrique T comprend l'écartement des deux 30 points P1 et P3 d'extrémité du virage vers l'extérieur du virage et le rapprochement du point central P2 du ventre du virage vers l'intérieur du virage, comme visible sur la figure 3. Plus précisément, la transformation géométrique T comprend la translation des deux points d'extrémité P1, P3 dans une direction radiale opposée au centre Al de la courbe Cl du virage et une translation du point P2 du ventre du virage dans une direction radiale vers le centre Al de la courbe Cl. Cette translation T s'étend sur une longueur prédéfinie qui est fonction de la largeur moyenne des routes et de la largeur moyenne du véhicule 4. En variante ou de façon additionnelle, cette longueur est fonction de l'angle sur lequel le virage s'étend et de la longueur du pourtour du virage. Cette longueur est comprise entre 0,5 et 1,5 mètre. Elle est de io préférence égale à 0,8 mètre. Sur la figure 3, les points d'extrémité corrigés P4, P6 et le point central corrigé P5 représentent les positions traversées par le véhicule lorsque le conducteur coupe le virage. L'unité de correction 20 est adaptée pour transmettre les points 15 corrigés P4, P5 et P6 de passage du véhicule à l'unité de caractérisation 22. L'unité de caractérisation 22 est apte à rechercher le cercle C2 qui passe par les points P4, P6 corrigés d'extrémité et par le point P5 corrigé central du ventre du virage. A cet effet, l'unité de caractérisation 22 est propre à rechercher le 20 centre A2 du cercle C2 par le calcul du barycentre des intersections des bissectrices des segments entre deux points successifs. La courbe C2 est représentative de la trajectoire effective du véhicule (trajectoire corrigée) lorsque le conducteur coupe le virage. La méthode des moindres carré est par exemple utilisée de façon à ce 25 que la distance entre les points corrigés P4, P5 et P6 et le cercle C2 soit inférieure ou égale à une précision prédéfinie. Puis, l'unité 22 est adaptée pour calculer le rayon de courbure Rc du cercle C2 ainsi défini ainsi que le sens du virage. Le rayon de courbure Rc ainsi calculé et le sens du virage sont transmis aux moyens 16 d'évaluation du niveau 30 de difficulté. Les moyens d'évaluation 16 comprennent un tableau de correspondance 26 et des moyens de sélection 28. Le tableau de correspondance 26 définit des plages de rayons de courbure correspondant chacune à un niveau de difficulté d'un virage. Les plages de rayons de courbure ont été déterminées en considérant que les plages sont définies par une progression géométrique telle que : Plage (n) = A x R" De plus, il a été admis les hypothèses selon lesquelles un virage est en épingle lorsque son rayon de courbure inférieur à 20 mètres, un virage est faiblement difficile lorsque son rayon de courbure est supérieur à 500 mètres et un virage ne présente pas de difficulté lorsque son rayon de courbure est supérieur à 800 mètres. Avec les considérations précédentes, un virage de catégorie 0 présente un rayon de courbure supérieur ou égal à 20 et un virage de catégorie 3 présente un rayon de courbure supérieur ou égal à 500 mètres. C(0)=20=AxR C(3) = 500 = A x R3 Il en est déduit que A est égal à 20 et que R est égal à 2,924. En conséquence, les rayons de courbure de virage possible sont réparties selon cinq plages de rayons de courbure définies par : - un niveau de difficulté faible pour les virages présentant un rayon de courbure supérieur à 500 mètres, - un niveau de difficulté moyen pour les virages présentant un rayon de courbure appartenant à une plage comprise entre 170 et 500 mètres, - un niveau de difficulté fort pour les virages présentant un rayon de courbure appartenant à une plage comprise entre 60 et 170 mètres, - un niveau de difficulté très fort pour les virages présentant un rayon de courbure appartenant à une plage comprise entre 20 et 60 mètres, et - un niveau de difficulté représentatif d'un virage en épingle pour les virages présentant un rayon de courbure inférieur à 20 mètres. Les moyens de sélection 28 sont propres sélectionner une plage de rayons de courbure et son niveau de difficulté correspondant en fonction du rayon de courbure Rc calculé par l'unité de caractérisation 22. La plage de rayons de courbure sélectionnée correspond à la plage dans laquelle le rayon de courbure Rc se situe. Chaque plage de rayon de courbure Rc et le niveau de difficulté qui lui correspond, sont représentés par deux éléments figuratifs présentant chacun un sens de virage différent. Les moyens de sélection 28 sont propres à sélectionner un élément io figuratif tel que par exemple un pictogramme en fonction de la plage de rayons de courbure sélectionnée et du sens du virage. Les pictogrammes représentent par exemple le graphisme d'une route comportant un virage sur laquelle une flèche de couleur indique le sens du virage. La couleur ainsi que l'angle du virage représente le niveau de difficulté du is virage. Par exemple, une couleur verte est utilisée pour signaler un virage faiblement difficile. Une couleur jaune est par exemple utilisée pour signaler un virage moyennement difficile. Une couleur allant de l'orange au rouge est utilisée pour signaler des virages difficiles, très difficiles ou en épingle. Deux virages successifs sont par exemple représentés sur un même 20 pictogramme si la distance entre eux est inférieure à une valeur donnée, par exemple de 60 mètres. II peut également être prévu deux pictogrammes adjacents dont le premier est plus grand que le deuxième pour marquer la consécutivité des deux virages. Dans ces deux cas, chaque virage est affecté par la couleur représentative de la difficulté. Enfin, des pictogrammes spécifiques 25 sont par exemple utilisés pour les ronds-points et les intersections. Les moyens de sélection 28 sont aptes à transmettre le pictogramme sélectionné au dispositif d'affichage 10. Le dispositif d'indication 2 comporte en outre un module 30 de remise à jour de la distance au virage propre à recevoir une information de vitesse du 30 véhicule générée par le capteur de vitesse 8 et une information de distance au prochain virage calculée par exemple par l'unité de caractérisation 22. Le module de remise à jour 30 est apte à décrémenter la distance séparant le véhicule 4 du virage à partir des points de localisation successifs du virage et de la vitesse du véhicule. En variante, le module de remise à jour 30 est également apte à comparer la vitesse actuelle du véhicule par rapport à une vitesse limite théorique de confort du prochain virage. La vitesse limite VL peut par exemple être calculée à partir d'une accélération latérale seuil As admissible selon la relation : VL =VAs.Rc Où: io - VL est la vitesse limite de confort ; - As est l'accélération seuil admissible sensiblement constante ; - Rc est le rayon de courbure de la courbe brute CI ou corrigée C2. Le module de mise à jour 30 est apte à transmettre au dispositif d'affichage 10 l'information de distance à parcourir jusqu'au virage et sa vitesse is limite théorique de confort. Avantageusement, ce dispositif d'indication tient compte des déports réalisés par le conducteur lorsque celui-ci coupe les virages. Avantageusement, ce dispositif est adapté pour fournir une information simple et structurée facilement accessible et compréhensible par une personne 20 surveillant parallèlement différents paramètres de conduite | L'invention concerne un dispositif d'indication (2) du niveau de difficulté de virage d'une route pour véhicule automobile et comprenant des moyens (6, 12, 18) de détermination de caractéristiques de configuration du virage et des moyens d'affichage propres à afficher au moins un élément de figuration représentatif du niveau de difficulté du virage.Le dispositif comprend en outre des moyens de correction (20, 22) propres à appliquer une transformation géométrique à au moins une partie des caractéristiques de configuration du virage pour obtenir des caractéristiques corrigées de la trajectoire potentielle du véhicule. Les moyens d'affichage sont aptes à afficher au moins un élément de figuration représentatif des caractéristiques corrigées de la trajectoire potentielle du véhicule.L'invention concerne également un véhicule automobile comprenant un dispositif d'indication d'un niveau de difficulté d'un virage. | 1. Dispositif d'indication (2) du niveau de difficulté d'au moins un virage d'une route, le dispositif (2) étant destiné à un véhicule automobile (4) et comprenant des moyens (6, 12, 18) de détermination de caractéristiques de configuration du virage (P1, P2, P3, A1) et des moyens d'affichage (10) propres à afficher au moins un élément de figuration représentatif du niveau de difficulté du virage, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de correction (20, 22) propres à appliquer une transformation géométrique (T) à au moins une ~o partie des caractéristiques de configuration du virage (P1, P2, P3, Al) pour obtenir des caractéristiques corrigées de la trajectoire potentielle du véhicule (P4, P5, P6, A2), et en ce que lesdits moyens d'affichage (10) sont aptes à afficher au moins un élément de figuration représentatif des caractéristiques corrigées de la trajectoire potentielle du véhicule (P4, P5, P6, A2). 15 2. Dispositif d'indication (2) selon la 1, caractérisé en ce que les caractéristiques de configuration du virage (P1, P2, P3, Al) comprennent au moins deux points d'extrémité (P1, P3), un point central du ventre du virage (P2) et un point (Al) de centre de courbure du virage, et en ce que la transformation géométrique (T) comprend l'écartement des deux points d'extrémité (P1, P3) vers 20 l'extérieur du virage et le rapprochement du point central du ventre du virage (P2) vers l'intérieur du virage. 3. Dispositif d'indication (2) selon la 2, caractérisé en ce que, lors de la transformation géométrique (T), l'écartement des points d'extrémité (P1, P3) comprend une translation dans une direction radiale opposée au point 25 de centre de courbure (Al). 4. Dispositif d'indication (2) selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que, lors de la transformation géométrique (T), le rapprochement du point central (P2) comporte une translation dans une direction radiale vers le point de centre de courbure du virage (A1). 30 5. Dispositif d'indication (2) selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que les points d'extrémité (P1, P3) et le point central du ventre du virage (P2) sont déplacés d'une longueur prédéfinie constante. 6. Dispositif d'indication (2) selon la 5, caractérisé en ce que la longueur prédéfinie est fonction de la largeur du véhicule automobile et%ou de la largeur moyenne des routes. 7. Dispositif d'indication (2) selon la 5 ou 6, caractérisé en ce 5 que la longueur prédéfinie est fonction de l'angle sur lequel le virage s'étend et/ou de la longueur sur laquelle le virage s'étend. 8. Dispositif d'indication (2) selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que la longueur prédéfinie est comprise entre 0,5 et 1,5 m. 9. Dispositif d'indication (2) selon l'une quelconque des 10 précédentes, caractérisé en ce que les moyens de correction (20, 22) sont propres à calculer un rayon de courbure (Rc) à partir des caractéristiques corrigées de la trajectoire potentielle du véhicule (P4, P5, P6, A2). 10. Dispositif d'indication (2) selon la 9, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (16) d'évaluation du niveau de difficulté du virage 15 comprenant un tableau de correspondance (26) comportant le ou chaque élément de figuration correspondant à au moins une plage prédéfinie de rayons de courbure et des moyens de sélection (28) d'une plage de rayons de courbure en fonction du rayon de courbure (Rc), et en ce que les moyens d'affichage (10) sont propres à afficher le ou chaque élément de figuration correspondant à la 20 plage de rayons de courbure sélectionnée. 11. Véhicule automobile (4) caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif d'indication (2) selon l'une quelconque des précédentes. | G | G01 | G01D,G01C | G01D 7,G01C 21 | G01D 7/00,G01C 21/26 |
FR2900610 | A1 | DISPOSITIF CACHE-BAGAGES POUR VEHICULE AUTOMOBILE A CASSETTE PORTANT AU MOINS DEUX ECRANS D'OCCULTATION, ET VEHICULE AUTOMOBILE CORRESPONDANT. | 20,071,109 | 1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui de l'équipement intérieur des véhicules automobiles. Plus précisément, l'invention concerne les cache-bagages destinés à occulter au moins une partie d'un coffre d'un véhicule automobile. 2. Solutions de l'art antérieur On connaît de nombreuses solutions cache-bagages pour véhicules automobiles. Ces cache-bagages peuvent notamment être réalisés à l'aide d'une toile d'occultation. Cette toile peut être montée sur un tube enrouleur de façon à pouvoir se déployer ou s'enrouler selon les besoins. Une cassette contenant le tube enrouleur est le plus souvent fixée au fond du coffre, sur ou à proximité du dossier de la banquette arrière du véhicule. La toile est ensuite déployée pour recouvrir la totalité du coffre du véhicule. Selon cette approche, quand la toile du cache-bagages est repliée, l'utilisateur, pour la déployer, doit aller saisir une barre de tirage qui se trouve au niveau de la cassette, c'est-à-dire au fond du coffre, au niveau de la banquette arrière. Il est particulièrement malaisé de se pencher pour attraper cette barre de tirage, notamment quand le coffre est de dimension importante. Le déploiement d'un tel cache-bagages est donc une opération inconfortable pour l'utilisateur, particulièrement les utilisateurs de petite taille ou les utilisateurs ayant des difficultés à se pencher. Par ailleurs, un tel cache-bagages, quand il est déployé, ne permet pas l'accès à l'intérieur du coffre depuis l'intérieur du véhicule. Ainsi, un utilisateur installé sur la banquette arrière du véhicule et souhaitant prendre un objet dans le coffre ne peut pas le faire de l'intérieur du véhicule quand le cache-bagages est déployé. En effet, il n'a alors pas accès à la barre de tirage, qui se trouve à l'extrémité du coffre éloignée de la banquette arrière. 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir un système simple, modulaire et efficace de cache-bagages pour véhicule automobile. Notamment, un objectif de l'invention est de fournir un cache-bagages plus facile à utiliser par l'utilisateur, qu'il soit à l'intérieur ou à l'extérieur du véhicule. De façon particulière, l'invention a également pour objectif de fournir des moyens d'aménagement et de modularité du coffre du véhicule automobile (en anglais cargo management ), sans augmenter fortement la complexité et le nombre de moyens mis en oeuvre. En effet, il y a aujourd'hui une demande importante de la part des consommateurs de possibilités d'aménagement de l'espace du coffre. Les cache-bagages de l'art antérieur ne permettent pas un tel aménagement, et des moyens spécifiques indépendants doivent être développés. 4. Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un dispositif cache-bagages destiné à occulter au moins une partie d'un coffre d'un véhicule automobile, comprenant une cassette portant au moins deux tubes enrouleur, portant chacun au moins un écran d'occultation, dont au moins deux écrans d'occultation susceptibles d'être déployés dans des directions et/ou des sens différents. Ainsi, la cassette peut être installée dans une zone intermédiaire du coffre, et des écrans peuvent être déployés de façon indépendante, de part et d'autre de la cassette. Ceci permet de n'ouvrir qu'une partie du cache-bagages (c'est-à-dire un seul écran), aussi bien de l'intérieur du véhicule que de l'extérieur. Selon un mode de mise en oeuvre principal, on prévoit deux écrans pouvant se déployer dans un plan sensiblement horizontal (défini par les premiers rails), dans des sens opposés. D'autres mises en oeuvre complémentaires sont envisageables, comme précisé ci-après. Préférentiellement, ladite cassette comprend et/ou coopère avec des moyens de coulissement le long de deux premiers rails de guidage montés dans des parois latérales dudit coffre. Ainsi, l'utilisateur peut organiser l'utilisation du cache-bagages comme il le souhaite, et repousser la cassette à une extrémité du coffre, lorsqu'il n'est pas utilisé. De façon avantageuse, ladite cassette et/ou au moins un desdits premiers rails comprend des moyens de blocage du coulissement de ladite cassette dans lesdits rails. Avantageusement, au moins un desdits écrans d'occultation porte une barre de tirage coulissant le long desdits premiers rails de guidage. Selon un mode de réalisation avantageux, ladite cassette et/ou la ou lesdites barres de tirage peuvent coulisser dans au moins un second jeu de rails de guidage monté dans ledit véhicule et/ou être solidarisées à au moins un point de fixation éloigné du plan défini par lesdits premiers rails. Cette approche permet de fournir, outre une fonction cache-bagages classique, des fonctions complémentaires de cargo management , avec le même équipement. Notamment, au moins un desdits seconds jeux de rails peut être situé sensiblement au niveau du plancher dudit coffre. Ceci permet de déployer au moins un des écrans sensiblement verticalement. De façon avantageuse, ladite cassette comporte des premiers moyens de coulissement destinés à coulisser au moins dans lesdits premiers rails et des seconds moyens de coulissement destinés à coulisser au moins dans un desdits seconds jeux de rails. Notamment, les seconds moyens de coulissement peuvent coopérer avec des rails montés sur le plancher du coffre. Préférentiellement, le dispositif cache-bagages est amovible. Il peut ainsi être rangé (dans le véhicule ou à l'extérieur). On peut prévoir que la cassette soit pliable. Ladite cassette peut par ailleurs être équipée de moyens d'équilibrage pour la maintenir perpendiculaire auxdits rails. L'invention concerne également les véhicules automobiles comprenant un dispositif cache-bagages tel que décrit ci-dessus. 6. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels la figure 1 présente de façon simplifiée un exemple de dispositif cache-bagages selon un mode de réalisation de l'invention, comprenant une cassette et des rails ; - la figure 2 présente le dispositif cache-bagages de la figure 1 dans lequel l'une des toiles d'occultation est déployée ; la figure 3 représente le dispositif cache-bagages des figures 1 et 2, dans lequel les deux toiles d'occultation sont déployées ; - la figure 4 est une vue partielle d'un dispositif cache-bagages selon un mode de réalisation de l'invention, dans une position permettant l'accès à une partie du volume du coffre ; la figure 5 présente le dispositif cache-bagages de la figure 4 dans une position permettant l'accès à la totalité du volume du coffre ; - l;a figure 6 présente le dispositif cache-bagages de la figure 4 dans une position permettant l'accès au coffre depuis l'habitacle du véhicule ; la figure 7 présente un dispositif cache-bagages selon un mode de réalisation particulier de l'invention, dans une position de segmentation du volume du coffre en panier ; la figure 8 présente le dispositif cache-bagages de la figure 7 dans 30 une position en compartiment secret ; la figure 9 est une vue de dessous d'un dispositif cache-bagages selon un mode de réalisation de l'invention, montrant un système d'équilibrage ; - la figure 10 est une vue de détail d'un dispositif cache-bagages selon un mode de réalisation de l'invention. 6. Description détaillée de l'invention 6.1 Rappel du principe de l'invention Le principe général de l'invention repose sur la mise en oeuvre d'un cache- bagages comprenant une cassette comprenant au moins deux enrouleurs. Un écran d'occultation, par exemple une toile d'occultation, est monté sur chacun de ces deux enrouleurs. La cassette et, éventuellement, les barres de tirage des toiles d'occultation peuvent coulisser le long de rails prévus dans le coffre du véhicule. 6.2 Cassette à double enrouleur Les figures 1, 2 et 3 illustrent un dispositif cache-bagages selon un mode de réalisation de l'invention. On peut voir sur ces figures la cassette 11 du cache-bagages, qui est montée coulissante le long de deux rails 12 et 13 (qui sont montés sur les parois latérales du coffre, non représentées par simplification), dans les deux sens indiqués par les flèches 14 et 15. Cette cassette 11 contient deux tubes enrouleurs, sur laquelle sont montées deux toiles d'occultation (21, figures 2 et 31, figure 3). De tels tubes enrouleurs sont bien connus en eux-mêmes de l'homme du métier. Ils peuvent être dédoublés, par exemple pour permettre de réaliser une cassette pliable. Sur la figure 2, la toile d'occultation 21 est déployée jusqu'à l'extrémité des rails 12 et 13 (correspondant par exemple à la partie proche du dossier de la banquette arrière). Sur la figure 3, les deux toiles d'occultation 21 et 31 sont déployées, afin que le dispositif d'occultation couvre la totalité de la surface du coffre du véhicule. Comme le montre cette figure, la cassette 11 est conçue de façon que les deux toiles 21 et 31 puissent se déployer dans des directions différentes. Les deux tubes enrouleurs portent des longueurs de toile suffisantes pour couvrir au moins l'espace du coffre, quelle que soit la position de la cassette le long des rails. 6. 3 Utilisation avec le premier jeu de rails Les figures 4, 5 et 6 montrent différentes positions d'utilisation d'un dispositif cache-bagages selon un mode de réalisation de l'invention. Sur ces figures, un seul rail est représenté. Le second n'est pas illustré, de façon à laisser apparaître les éléments de coulissement de la cassette. En position d'occultation, les deux toiles d'occultation du cache-bagages sont déployées (voir figure 3) afin de couvrir la totalité de la surface du coffre du véhicule. Ces cieux toiles d'occultation 21 et 31 sont maintenues en position par leurs barres de tirage respectives 211 et 311, qui peuvent être fixées à proximité de l'extrémité des rails 13 et 14 pour maintenir les toiles déployées. Les rails et/ou les barres de tirage (ainsi que la cassette) peuvent être équipés de moyens de blocage ou de verrouillage, permettant de les maintenir dans des emplacements prédéterminés, ou à tout emplacement le long des rails. Quand l'utilisateur ouvre son coffre pour y prendre ou déposer un objet, il n'a souvent pas besoin d'ouvrir complètement le dispositif cache-bagages. Au contraire, il peut souhaiter qu'une partie des bagages reste dissimulée. L'utilisateur peut alors l'ouvrir partiellement comme l'illustre la figure 4. Dans cette position, la cassette 11 se trouve sensiblement au milieu du coffre du véhicule. La toile 31, qui est destinée à couvrir la partie du coffre allant de la cassette à l'ouverture du coffre, a été repliée par l'utilisateur. Celui-ci a pour cela agi sur la barre de tirage 311 dans la direction indiquée par la flèche 42. La seconde toile d'occultation 21, qui couvre la surface allant de la cassette 11 à la banquette arrière 41 reste, elle, déployée. L'utilisateur peut ainsi accéder facilement à environ la moitié du volume du coffre. Pour remettre le dispositif du cache-bagages en position d'occultation complète, il n'aura cependant pas à aller rechercher la barre de tirage 311 jusqu'au niveau de la banquette arrière 41. En effet, cette barre de tirage 311 est disponible au niveau de la cassette 11. L'utilisation de ce dispositif d'occultation est donc simplifiée. Si l'utilisateur a besoin d'accéder à la totalité du volume du coffre, il peut ouvrir complètement le dispositif d'occultation en le mettant dans la position représentée par la figure 5 . Dans cette position, la cassette I l a été déplacée le long des rails cle façon être rapprochée de la banquette arrière 41. La toile 21 est donc enroulée sur son tube enrouleur. Dans cette position, le dispositif d'occultation ne couvre plus qu'une très faible surface du coffre, correspondant essentiellement aux surfaces des barres de tirage 211 et 311. En cas de besoin, l'utilisateur peut également retirer de son coffre le dispositif d'occultation, qui, dans un mode de réalisation préférentiel, est amovible. Quand le dispositif d'occultation recouvre la totalité du volume du coffre, l'utilisateur peut facilement accéder au coffre depuis l'habitacle du véhicule. Pour cela, il lui suffit d'actionner la barre de tirage 211, située proche de la banquette arrière, afin de replier la toile 21, comme l'illustre la figure 6. Il aura ainsi accès à la partie du coffre située proche de la banquette arrière 41, sans avoir à sortir du véhicule. 6.4 Coulissement dans les rails Comme le présentent les figures 4 et 5, la cassette 11 est équipée de coulisseaux 111 et 112 lui permettant de coulisser dans les rails 12 et 13. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, les barres de tirage 211 et 311 sont également équipées de coulisseaux, respectivement 212 et 312, leur permettant également de coulisser dans les mêmes rails 12 et 13. Ces barres de tirages sont également munies de systèmes d'attache, connues en eux-mêmes de l'homme du métier, permettant de les accrocher, quand les toiles d'occultation sont déployées. La barre de tirage 211 peut ainsi être accrochée à proximité de la banquette arrière 41 et la barre de tirage 311 peut ainsi s'accrocher à proximité de l'ouverture du coffre. Quand l'utilisateur agit sur ces barres de tirage pour les décrocher, des moyens de rappel liés au tube enrouleur peuvent avantageusement agir sur les toiles d'occultation pour les replier automatiquement, comme l'indique la flèche 42. Le coulissement de la cassette 11 le long des rails 12 et 13 peut avantageusement être verrouillable par l'utilisateur. Selon un autre mode de réalisation, le coulissement de la cassette 11, de la barre de tirage 211 et de la barre de tirage 311 peuvent être verrouillés par l'utilisateur indépendamment les uns des autres, en toute position des rails. On peut prévoir dans les rails des éléments (par exemple des gâches) définissant différents emplacements de maintien pour la cassette et pour les barres de tirage. On peut également prévoir des moyens de verrouillage agissant en tous emplacements, pour offrir une modularité optimisée. 6.5 Utilisation avec plusieurs jeux de rails Les figures 7 et 8 présentent un autre mode de réalisation de l'invention, mettant en oeuvre plusieurs jeux de rails. Dans ce mode de réalisation, la cassette 11 et les barres de tirage 211 et 311 peuvent coulisser le long des rails 13 et 12, mais elles peuvent être également être retirées de ces rails 12 et 13 et être engagées dans un second jeu de rails 71 et 72. Dans le mode de réalisation représenté, le second jeu de rails 71 et 72 est situé sur le plancher du coffre. On peut cependant imaginer que ces rails soient situés à un autre endroit, par exemple au niveau du pavillon du véhicule. On peut également imaginer qu'il y ait plusieurs jeux de rails, par exemple un jeu au niveau du plancher et un jeu au niveau du pavillon du véhicule. En outre, on peut prévoir, en complément ou en remplacement d'un second jeu de rails, un ou plusieurs emplacements fixes d'accrochage de la cassette et/ou des barres de tirage. Selon le mode de réalisation représenté par les figures 7 et 8, les rails 71 et 72 et les rails 12 et 13 ne sont pas orientés dans le même sens. Les mêmes coulisseaux ne peuvent donc pas être utilisés pour faire coulisser la cassette 11 dans ces différents jeux de rails. La cassette 11 et les barres de tirage 211 et 311 sont donc munis de plusieurs jeux de coulisseaux pour coulisser dans ces différents rails. Ces différents jeux de rails permettent de compartimenter le volume du coffre de façon à l'adapter aux besoins de l'utilisateur. Ainsi, dans la position représentée sur la figure 7, la cassette 11 est montée sur les rails 71 et 72, au niveau du plancher, alors que les barres de tirage 211 et 311 sont montées sur les rails 12 et 13, au niveau du haut du coffre. Les toiles d'occultation 21 et 31 forment alors un panier dans le coffre, ce qui offre de nouvelles possibilités de rangement à l'utilisateur. Bien évidemment, la cassette 11 et les barres de tirage 211 et 311 peuvent coulisser comme l'indiquent les flèches 73, 74 et 75 de façon à faire varier les dimensions et/ou la position de ce panier. Le cas échéant, on peut prévoir une ou plusieurs tiges amovibles venant se placer dans les rails, et permettant de guider la toile, par exemple pour élargir le fond de ce panier. La figure 8 présente une autre possibilité selon laquelle la cassette 11 et la barre de tirage 211 sont montées dans les rails 12 et 13, et la barre de tirage 311 est montée sur les rails 71 et 72 au niveau du plancher du coffre. Cette configuration peut permettre de délimiter un compartiment secret dans le coffre. Elle peut ainsi permettre, par exemple, de transporter dans son coffre des bagages et un animal, sans que les bagages soient au contact de l'animal. 6.6 Système d'équilibrage Les figures 9 et 10 représentent des détails d'un exemple de système de coulissement de la cassette 11 dans les rails 12 et 13 selon des modes de réalisation particuliers de l'invention. La figure 9, qui montre la cassette 11 vue de dessous, permet de voir un mécanisme d'équilibrage (généralement dissimulé à l'intérieur de la cassette) permettant que la cassette 11 reste en permanence, pendant son coulissement, sensiblement perpendiculaire aux rails de guidage 12 et 13. Ce mécanisme est constitué de deux poulies reliées par un câble 117 définissant une boucle croisée en forme de 8. Quand l'un des cotés de la cassette 11 avance le long d'un rail, ce mouvement fait tourner la poulie située proche de ce rail. Le mouvement est transmis par le câble 117 à la seconde poulie, qui entraîne un mouvement de coulissement le long du deuxième rail. La figure 10 présente un mode de réalisation de l'invention selon laquelle la cassette 11 ne coulisse pas directement dans les rails 12 et 13. En effet, la cassette est reliée par des ergots 119 à un palier coulissant 101, qui coulisse lui même par rapport au rail grâce à un coulisseau 102. Cette solution permet que le dispositif cache-bagages soit amovible de façon très simple. Ces coulisseaux peuvent en outre être utilisés pour la solidarisation d'autres éléments amovibles. Le cas échéant, une solution technique semblable peut bien entendu être mise en oeuvre pour le coulissement des barres de tirage | L'invention concerne un dispositif cache-bagages destiné à occulter au moins une partie d'un coffre d'un véhicule automobile,Selon l'invention, un tel dispositif cache-bagages comprend une cassette (11) portant au moins deux tubes enrouleurs, portant chacun au moins un écran d'occultation, dont au moins deux écrans d'occultation (21, 31) susceptibles d'être déployés dans des directions et/ou des sens différents. | 1. Dispositif cache-bagages destiné à occulter au moins une partie d'un coffre d'un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend une cassette (11) portant au moins deux tubes enrouleurs, portant chacun au moins un écran d'occultation, dont au moins deux écrans d'occultation (21, 31) susceptibles d'être déployés dans des directions et/ou des sens différents. 2. Dispositif cache-bagages selon la 1 caractérisé en ce que ladite cassette (11) comprend et/ou coopère avec des moyens de coulissement le long de deux premiers rails de guidage (12, 13) montés dans des parois latérales dudit coffre. 3. Dispositif cache-bagages selon la 2, caractérisé en ce que ladite cassette (11) et/ou au moins un desdits premiers rails (12, 13) comprend des moyens de blocage du coulissement de ladite cassette (11) dans lesdits rails (12, 13). 4. Dispositif cache-bagages selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé en ce qu'au moins un desdits écrans d'occultation (21, 31) porte une barre de tirage (211, 311) coulissant le long desdits premiers rails de guidage (12, 13). 5. Dispositif cache-bagages selon la 4, caractérisé en ce que ladite cassette (11) et/ou la ou lesdites barres de tirage (211, 311) peuvent coulisser dans au moins un second jeu de rails de guidage (71, 72) monté dans ledit véhicule et/ou être solidarisées à au moins un point de fixation éloigné du plan défini par lesdits premiers rails (12, 13). 6. Dispositif cache-bagages selon la 5, caractérisé en ce qu'au moins un desdits seconds jeux de rails (71, 72) est situé sensiblement au niveau du plancher dudit coffre. 7. Dispositif cache-bagages selon l'une quelconque des 5 et6, caractérisé en ce que ladite cassette (11) comporte des premiers moyens de coulissement destinés à coulisser au moins dans lesdits premiers rails (12, 13) et des seconds moyens de coulissement destinés à coulisser au moins dans un desdits seconds jeux de rails (71, 72). 8. Dispositif cache-bagages selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il est amovible dudit véhicule. 9. Dispositif cache-bagages selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que ladite cassette (11) est équipée de moyens d'équilibrage pour la maintenir perpendiculaire auxdits rails. 10. Véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif cache-bagages selon l'une quelconque des 1 à 9, comprenant une cassette (11) portant au moins deux tubes enrouleurs, portant chacun au moins un écran d'occultation, dont au moins deux écrans d'occultation (21, 31) susceptibles d'être déployés dans des directions et/ou des sens différents.15 | B | B60 | B60R | B60R 5 | B60R 5/04 |
FR2888125 | A3 | MACHINE A COURIR INTEGRANT UNE INTERFACE D'AFFICHAGE ET UNE INTERFACE DE COMMANDE | 20,070,112 | La présente invention concerne une machine à courir et plus particulièrement une . La Figure 1 représente une machine à courir classi- que. Cette machine à courir connue est composée d'une console de commande 12, d'une unité de commande supérieure 10, d'une unité de commande inférieure 14, d'une planche de course 20, d'un tapis de course 22 et d'un sous-système de trans-mission, comprenant un moteur d'élévation 18 et un moteur de tapis de course 16. Le moteur d'élévation 18 est en mesure de modifier l'inclinaison de la planche de course 20, via un pilier d'élévation (non représenté), et le moteur de tapis de course 16 est en mesure de commander la rotation du tapis de course 22. Par conséquent, lorsqu'un coureur presse des boutons sur la console de commande 12, afin de commander la vitesse du tapis de course 22, une instruction est transmise de l'unité de commande supérieure 10 à l'unité de commande inférieure 14, qui, à son tour, modi- fie la vitesse de rotation du tapis de course 22 et l'inclinaison de la planche de course 20. Etant donné que les demandes du consommateur chan- gent, les fabricants de machine à courir fournissent dif- férentes machines à courir pour satisfaire à ces deman- des. Par exemple, si un coureur ou une coureuse souhaite exercer son endurance et sa résistance après échauffe-ment, la machine à courir va automatiquement ajuster l'inclinaison de la pente de course 20 pour simuler un scénario d'escalade d'une colline après avoir détecté que le coureur a couru sur la distance de 1609 m (1 mile). Ultérieurement, dans le but de fournir une chance de lui faire prendre un peu de repos, la machine à courir va automatiquement ajuster l'inclinaison de la planche de 2888125 2 course 20 et la vitesse de rotation du tapis de course 22. Cependant, pour satisfaire à diverses demandes, la machine à courir est équipée d'une grande quantité de boutons et de procédures de réglage compliquées, affec- tant le souhait d'acquisition de la part d'un client. En outre, si un dispositif de surveillance du rythme cardiaque 24a est monté sur les deux poignées 24, la console de commande 12 est difficile à lire, permettant uniquement de régler correctement la machine au mode sou- haité. De plus, pour empêcher des accidents de tout genre, cette machine à courir est équipée d'un mécanisme d'arrêt d'urgence. Le mécanisme présente deux bornes, connectées respectivement à un siège magnétique 26a formé sur l'unité de commande supérieure 10 via le connecteur magnétique 26b, formé sur une extrémité distale d'une corde 26c et au coureur, via une attache 26d, formée sur une extrémité proximale de la corde 26c. Dans des conditions normales d'utilisation, le connecteur magnéti- que 26b est relié au siège magnétique 26a et l'attache 26d est reliée au coureur. Si le coureur trébuche ou tombe du tapis de course 22, le connecteur magnétique 26b est extrait du siège magnétique 26a, faisant que la connexion électrique dans l'unité de commande supé- rieure 10 est coupée et qu'ainsi la machine est stoppée. Cependant, dans ce mécanisme d'arrêt d'urgence, le mécanisme de mise à l'arrêt complet dépend uniquement du processus de terminaison exécuté par l'unité de commande inférieure 16, pour couper le fonctionnement du sous-sys- tème de transmission ce qui retarde le temps de réponse en cas d'urgence. Pour surmonter les inconvénients mentionnés ci-dessus, la présente invention tend à fournir une machine 2888125 3 à courir améliorée, pour obtenir une intégration entre une interface d'affichage et une interface de commande. Le but principal de la présente invention est de fournir un système amélioré pour intégrer une interface d'affichage et une interface de commande d'une machine à courir. Selon un aspect de l'invention, la machine à courir de la présente invention est en mesure de présenter graphiquement une information de commande sur l'interface graphique, de manière que l'utilisateur soit en mesure d'utiliser l'information graphique pour transmettre des demandes de commande, pour accomplir une interaction avec la machine à courir. Ces buts, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints par une machine à courir, intégrant un affichage graphique et une interface de commande, la machine à courir comprenant. une interface graphique, une unité de commande supérieure, pour recevoir une information biologique et une information de commande, comprenant au moins une information de vitesse de course, de manière à présenter l'information sur l'interface graphique selon un parmi des choix de réglage de mode sur l'interface graphique; et un dispositif de commande, relié fonctionnellement à l'interface graphique et à l'unité de commande supérieure, de manière à transmettre un signal de commande pour commander la machine à courir, laquelle machine est, selon la présente invention, caractérisée par le fait que l'utilisateur est en mesure d'utiliser l'information de commande présentée sur l'affichage graphique pour envoyer au dispositif de commande une instruction afin d'accomplir des exigences d'interaction. 2888125 4 De préférence, le dispositif de commande peut être sélectionné parmi un groupe formé d'une télécommande et d'un panneau tactile. Avantageusement, cette machine à courir comprend en outre un transformateur vidéo/audio, comprenant une pluralité d'interfaces vidéo/audio pour recevoir et traiter une information vidéo ou audio, de manière à envoyer un signal vidéo ou audio traité à l'unité de commande supérieure et de commuter parmi une information de corn- mande, une information biologique ou une information vidéo/audio spécifique, de manière que l'unité de commande supérieure soit en mesure d'afficher ou de lire l'information vidéo/audio spécifique via l'affichage graphique ou un haut-parleur. Cette information vidéo/audio peut être sélectionnée parmi un groupe composé de DVD, VCD, CD ou MP3. De préférence, cette machine à courir comprend en outre un dispositif d'ajustement adapté pour être monté sur des poignées de la machine à courir, pour envoyer un signal de commande à l'unité de commande supérieure. Avantageusement, l'interface graphique est sélectionnée parmi un groupe composé d'un affichage, un affichage à plasma, un écran de tube à rayons cathodiques CRT ou un projecteur. De préférence, cette interface graphique comprend une pluralité de choix de réglage de mode, stockés dans une carte à mémoire lisible par un lecteur de carte ou dans une mémoire lisible par l'unité de commande supérieure. Avantageusement cette machine à courir comprend en outre une unité de commande inférieure, commandée par l'unité de commande supérieure, pour commander un sous-système de transmission. De préférence ce sous-système de transmission comprend un moteur pour commander la vitesse de rotation d'un tapis de course de la machine à courir, pour ajuster la vitesse du tapis de course. Avantageusement ce sous-système de transmission comprend un moteur d'élévation, servant à élever une planche de course de la machine à courir, pour commander la pente du tapis de course. De préférence, cette machine à courir comprend en outre un mécanisme d'arrêt d'urgence, comprenant deux bornes, respectivement connectées à un siège magnétique, formé sur l'unité de commande inférieure (14), via un connecteur magnétique formé sur une extrémité distale d'une corde, et au coureur, via une attache formée sur une extrémité proximale de la corde, de manière que, lorsque le coureur trébuche ou tombe du tapis de course (22), le connecteur magnétique soit extrait du siège magnétique, faisant que la connexion électrique dans l'unité de commande inférieure (14) est coupée et qu'ainsi la machine est stoppée. Avantageusement, l'information biologique comprend la pression sanguine, les pulsations, un signal musculaire, ou toute autre information mesurée. D'autres objets, avantages et nouvelles caractéris- tiques de l'invention vont devenir mieux évidentes à la lecture de la description détaillée ciaprès en liaison avec les dessins annexés. La Figure 1 est une vue schématique représentant une machine à courir classique (art antérieur); la Figure 2 est une vue schématique représentant une machine à courir selon la présente invention; les Figures 3A et 3B sont des diagrammes représentant la machine à courir intégrant l'interface d'affichage et l'interface de commande; et 2888125 6 les Figures 4A et 4B sont des vues schématiques représentant l'affichage graphique selon la présente invention. En faisant référence à la Figure 2, une machine à courir selon la présente invention comprend une interface graphique 28, une unité de commande supérieure 30 et une télécommande 32 Du fait que l'unité de commande inférieure 14, le sous-système de transmission 34 (élé- ments 16 et 18), la planche de course 20, le tapis de course 22 et le moniteur de rythme cardiaque 24a sont les mêmes que ceux décrits en se référant à la figure 1 de l'art antérieur: leur description détaillée sera donc omise ici par soucis de clarté. Il est à noter que la connexion du mécanisme d'arrêt d'urgence (26a-26d) n'est pas la même que celle décrite dans l'art antérieur. Également, le dispositif de commande peut être monté sur le panneau tactile (non représenté) de l'interface graphique 28. L'interface graphique 28 peut être un affichage à cristaux liquides, un affichage à plasma, un moniteur CRT ou un projecteur. Le moniteur de rythme cardiaque 24a peut être utilisé pour mesurer la pression sanguine, des pulsations, un signal musculaire, et peut être remplacé par tout dispositif approprié permettant de détecter l'information ci-dessus. En référence aux Figures 3A et 3B, après que l'unité de commande supérieure 30 est reçue une information (éventuellement transmise par la télécommande 32), telle qu'une information biologique (éventuellement transmise par le moniteur de rythme cardiaque 24a), l'information reçue va être présentée sur l'interface graphique 28 de manière que le coureur soit en mesure d'utiliser les bou- tons spécifiques présents sur la télécommande 32 pour interagir avec le système d'intégration de la présente 2888125 7 invention et chaque information va être présentée sur l'interface graphique 28. Par conséquent, si l'on compare avec la machine de course classique, l'utilisateur n'aura plus à s'occuper de boutons compliqués pour commander des modes de réglage complexes et n'utilisera que la télécommande 32 pour procéder aux choix et aux réglages. En conséquence, l'utilisateur est en mesure d'utiliser la télécommande 32 pour commander l'unité de commande par bouton 14 pour simultanément ou respectivement commander le moteur 16 et le moteur d'élévation 18 du soussystème de transmission 34. En référence à la Figure 3B, il est noté que l'interface graphique 28 est en mesure d'être changée pour s'adapter à différentes exigences présentées par les clients. Par exemple, l'unité de commande supérieure 30 est en mesure de présenter de l'information telle qu'une information de commande ou une information biologique ou tout autre information calculée sur l'interface graphique 28. L'information de réglage de mode peut, de préférence, être stockée dans une carte mémoire 38 lisible par un lecteur de carte 36 qui est relié fonctionnellement à l'unité de commande supérieure 30. En référence aux Figures 4A et 4B, il est noté qu'il y a 3 choix de réglage de modes 28a, 28b et 28c diffé- rents sur l'interface graphique 28. Si le mode est relié selon l'information en choix de réglage de mode 28b, l'unité de commande supérieure 30 va automatiquement afficher la vitesse de course, la pente de course et le rythme cardiaque sur l'interface graphique 28. En outre, avant de courir, une information d'historique va égale-ment être présentée sur l'interface graphique 28 en mode de courbes, à titre de comparaison. Lorsque la vitesse de course doit être ajustée, le coureur est en mesure de choisir l'option via les boutons situés sur la télécommande 32 pour passer en mode de course. Alors le coureur est en mesure d'utiliser le bouton de commande situé sur la télécommande 32 ou d'ajuster le numéro sur l'interface graphique 28, qui non seulement ajuste le numéro, c'est-àdire 15 tel que représenté sur l'interface graphique 28, mais également ajuste la vitesse de rotation de la courroie du tapis de course (tel que représenté sur la Figure 2), via des signaux transmis par l'unité de commande supérieure 30. Lorsque le choix de réglage de mode est passé à 28c, du fait qu'il n'y a aucune information qui soit identique à celles stockées au choix de réglage de mode 28b, l'inter-face graphique 28 va présenter une information différente de celle présentée sur l'interface graphique 28 lorsque le mode est fixé selon le choix de réglage de mode 28b. Par exemple, il ne va plus y avoir de vitesse de course, de pente de course, de rythme cardiaque et d'historique avant la course, sur l'interface graphique 28. Lorsque le système d'intégration de la présente invention comprend un transformateur vidéo (non repré- senté), l'unité de commande supérieure 30 peut être munie d'une pluralité d'interfaces vidéo/audio, pour recevoir de l'information vidéo puis l'afficher sur l'interface graphique 28. Par conséquent, l'utilisateur est en mesure d'utiliser le transformateur vidéo/audio pour obser- ver/écouter des images et de la musique stockées dans un DVD, VCD, CD ou MP3 depuis l'interface graphique 28 ou des hauts parleurs (non représentés). En outre, un inter- rupteur peut être prévu sur l'unité de commande supé- rieure 30 pour que l'utilisateur soit en mesure de commu- ter d'un écran de commande, présentant une information biologique ou de commande différente, à un écran sélec- tionné, présentant une image spécifique. Également, pour faciliter la commande du changement d'écran, le commuta- 2888125 9 teur peut être monté sur la poignée 24, tel que représenté sur la Figure 2. De plus, pour empêcher les accidents de tout type, une telle machine à courir est équipée d'un mécanisme d'arrêt d'urgence. Le mécanisme corn- prend deux bornes, reliées respectivement à un siège magnétique 26a, formé sur l'unité de commande inférieure 14, via un connecteur magnétique 26b formé sur une extrémité distale d'une corde 26c, et au coureur via une attache 26d formée sur une extrémité proximale de la corde 26c. Dans des conditions normales, le connecteur magnétique 26b est relié au siège magnétique 26a et l'attache 26d est reliée au coureur. Si le coureur trébuche ou tombe du tapis de course 22, le connecteur magnétique 26b est tiré du siège magnétique 26a, faisant que la connexion électrique dans l'unité de commande inférieure 14 est coupée et que, ainsi, la machine est stoppée. Du fait que le sous-système de transmission 34 est stoppé directement sans influence provenant de l'unité de commande supérieure 30, la sécurité du coureur est assu- rée | Une machine à courir, qui intègre une interface graphique (28) et une interface de commande, comprend une interface graphique (28), une unité de commande supérieure (30), pour recevoir une information biologique et une information de commande, comprenant au moins une information de vitesse de course, de manière à présenter l'information sur l'interface graphique (28) selon un parmi des choix de réglage de mode sur l'interface graphique (28) et un dispositif de commande, relié fonctionnellement à l'interface graphique (28) et à l'unité de commande supérieure (30), de manière à transmettre un signal de commande pour commander la machine à courir. Par conséquent, l'utilisateur est en mesure d'utiliser l'information de commande présentée sur l'interface graphique (28) pour envoyer au dispositif de commande une instruction afin d'accomplir des exigences d'interaction. | 1. Machine à courir, intégrant un affichage graphique et une interface de commande, la machine à courir comprenant. - une interface graphique, ayant une pluralité de 5 choix de réglage des modes pour l'utilisateur qui sélectionne différents modes; -un dispositif de commande, comportant une unité de télécommande et un panneau tactile pour transmettre un signal de commande pour commander la machine à courir, caractérisée par le fait: - que le dispositif de commande est relié à l'inter-face graphique; - qu'elle comprend une unité de commande supérieure électriquement reliée à l'interface graphique et au dis-15 positif de contrôle; et - que l'unité de contrôle supérieure reçoit une information de l'unité de télécommande pour recevoir une information biologique et une information de commande comprenant au moins une information de vitesse de course présente sur l'interface graphique selon un choix de réglage de mode sur l'interface graphique, ledit dispositif de commande étant relié fonctionnellement avec l'interface graphique et l'unité de contrôle supérieure, de manière à transmettre un signal de commande pour commander la machine à courir, de telle sorte qu'un utilisateur soit en mesure d'utiliser l'information de commande présentée sur l'interface graphique (28) pour envoyer au dispositif de commande une instruction afin d'accomplir des exigences d'interaction 2. Machine à courir selon la 1, dans laquelle le dispositif de commande peut être sélectionné 2888125 11 parmi un groupe formé d'une télécommande (32) et d'un panneau tactile. 3. Machine à courir selon la 1, comprenant en outre un transformateur vidéo/audio, compre- nant une pluralité d'interfaces vidéo/audio pour recevoir et traiter une information vidéo ou audio, de manière à envoyer un signal vidéo ou audio traité à l'unité de commande supérieure (30) et de commuter parmi une information de commande, une information biologique ou une information vidéo/audio spécifique, de manière que l'unité de commande supérieure (30) soit en mesure d'afficher ou de lire l'information vidéo/audio spécifique via l'interface graphique (28) ou un haut-parleur. 4. Machine à courir selon la 3, dans laquelle l'information vidéo/audio est sélectionnée parmi un groupe composé de DVD, VCD, CD ou MP3. 5. Machine à courir selon la 1, comprenant en outre un dispositif d'ajustement adapté pour être monté sur des poignées de la machine à courir, pour envoyer un signal de commande à l'unité de commande supérieure (3 0) . 6. Machine à courir selon la 1, dans laquelle l'interface graphique (28) est sélectionné parmi un groupe composé d'un affichage, un affichage à plasma, un écran de tube à rayons cathodiques CRT ou un projecteur. 7. Machine à courir selon la 1, dans laquelle l'interface graphique (28) comprend une pluralité de choix de réglage de mode, stockés dans une carte à mémoire lisible par un lecteur de carte (36). 8. Machine à courir selon la 1, dans laquelle l'interface graphique (28) comprend une pluralité de choix de réglage de mode, stockés dans une mémoire lisible par l'unité de commande supérieure (30). 2888125 12 9. Machine à courir selon la 1, comprenant en outre une unité de commande inférieure (14), commandée par l'unité de commande supérieure (30), pour commander un sous-système de transmission. 10. Machine à courir selon la 9, dans laquelle le soussystème de transmission comprend un moteur pour commander la vitesse de rotation d'un tapis de course (22) de la machine à courir, pour ajuster la vitesse du tapis de course (22). 11. Machine à courir selon la 9, dans laquelle le soussystème de transmission comprend un moteur d'élévation (18), servant à élever une planche de course (20) de la machine à courir, pour commander la pente du tapis de course (22). 12. Machine à courir selon la 9 comprenant en outre un mécanisme d'arrêt d'urgence, comprenant deux bornes, respectivement connectées à un siège magnétique, formé sur l'unité de commande inférieure (14), via un connecteur magnétique formé sur une extré- mité distale d'une corde, et au coureur, via une attache formée sur une extrémité proximale de la corde, de manière que, lorsque le coureur trébuche ou tombe du tapis de course (22), le connecteur magnétique soit extrait du siège magnétique, faisant que la connexion électrique dans l'unité de commande inférieure (14) est coupée et qu'ainsi la machine est stoppée. 13. Machine à courir selon la 1, dans laquelle l'information biologique comprend la pression sanguine, les pulsations ou un signal musculaire. | A | A63 | A63B | A63B 22,A63B 24 | A63B 22/02,A63B 24/00 |
FR2889133 | A1 | AGENCEMENT MODULABLE D'UN COFFRE DE VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,202 | La présente invention concerne un . Il est connu qu'un coffre de véhicule automobile est généralement délimité par un ou deux dossiers de siège arrière, deux parois latérales internes, un plancher et éventuellement une paroi arrière définissant par son bord supérieur libre le seuil d'ouverture du coffre. Il est également connu de l'état de la technique un agencement de coffre comportant une tablette articulée au dossier de siège qui peut être rabattue en position horizontale sensiblement parallèle au plancher en appui sur les bords supérieurs d'un bac de rangement disposé dans le coffre. Un tel agencement permet d'une part, d'aménager un surplancher au niveau du seuil de chargement du coffre facilitant le chargement d'objets dans le coffre et d'autre part, de permettre le compartimentage du coffre par le bac de chargement disposé dans ce coffre. Cependant, dans un tel système, lorsque le bac de chargement est disposé dans le coffre, il n'est plus possible d'utiliser le volume maximum du coffre à moins de déplacer le bac hors du coffre. La présente invention permet notamment de pallier l'inconvénient précité en prévoyant un système de compartimentation du coffre permettant, au choix de l'utilisateur, l'utilisation du volume maximum du coffre voire un volume supérieur, tout en prévoyant un surplancher amovible facilitant le chargement d'objets dans le coffre. A cet effet, l'agencement modulable de l'invention est essentiellement caractérisé en ce que qu'il comporte au moins un panneau de cloisonnement 8 monté articulé dans le coffre 1 pour être déplaçable entre au moins deux positions, une première position inactive dans laquelle le dit panneau de cloisonnement dégage complètement le coffre 1, et une deuxième position active verrouillable dans laquelle le dit panneau de cloisonnement 8 est monté verticalement sur le plancher 5 sensiblement parallèle à l'axe longitudinal XX' du véhicule en délimitant au moins deux compartiments de rangement 11,12. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, le panneau de cloisonnement 8 est maintenu dans sa première position en appui contre le plancher 5 du coffre 1 et est monté pivotant au plancher 5 selon un axe de rotation R2 situé au dit plancher 5 et orienté sensiblement selon l'axe longitudinal XX' du véhicule. Selon un second mode de réalisation de l'invention, le coffre 1 est en outre délimité par une paroi arrière 6 définissant par son bord supérieur libre 7 le seuil d'ouverture du coffre, en ce que le panneau de cloisonnement 8 est maintenu dans sa première position en appui contre la face interne 10 de la dite paroi arrière 6 et est monté pivotant selon un axe de rotation R1 situé à cette paroi arrière 6 et sensiblement vertical au plancher 5. Avantageusement, l'agencement de l'invention comporte au moins un panneau de rangement modulable 20 monté articulé dans le coffre 1 et déplaçable entre au moins deux positions, une première position dans laquelle le dit panneau de rangement dégage complètement le coffre 1, et une deuxième position dans laquelle le dit panneau de rangement 20 est sensiblement parallèle au plancher de fond et en appui sur le bord supérieur libre 26 du panneau de cloisonnement 8 dans sa deuxième position active, de façon à former une paroi supérieure de fermeture d'au moins un compartiment de rangement 11,12 du coffre 1. De préférence, le panneau de rangement modulable 20 est amoviblement fixé à l'une des parois latérale 4 du coffre 1 dans sa première position en formant paroi de fermeture 22 d'un espace de rangement latérale 21. Selon un mode avantageux de réalisation de l'invention, la paroi latérale 4 du coffre comporte deux glissières verticales 21a,21b recevant le panneau de rangement modulable 20 dans sa première position et permettant le basculement du dit panneau de rangement 20, après coulissement vers le haut dans ces deux glissières 21a,21b, vers sa deuxième position dans laquelle son bord latéral 22 coté paroi latérale 4 est en appui sur les extrémités supérieures libres 23a,23b des deux glissières 21a,21b. En outre, le bord latéral 22 coté paroi latérale 4 du coffre 1 du panneau de rangement 20 dans sa deuxième position peut comporter un axe de rotation R4 qui s'appuie sur les extrémités supérieures libres 23a,23b des deux glissières 21a,21b et qui facilite le basculement du panneau 20 depuis sa première position vers et jusqu'à sa deuxième position dans laquelle il assure la fermeture par le haut du compartiment de rangement associé 11,12. De plus, il est avantageux de prévoir des moyens de pivotement 28,30,31, 32a,32b du panneau de rangement 20 dans sa deuxième position permettant l'accès au compartiment de rangement associé 11,12 par basculement vers l'avant de ce panneau de rangement 20 par l'utilisateur situé à l'extérieur du véhicule derrière le coffre 1. En outre, selon l'invention, les moyens de basculement comportent de préférence un doigt cylindrique 28 solidaire du panneau de rangement 20 pouvant être verrouiller élastiquement par encliquetage dans un bloc de réception 30 solidaire du panneau de cloisonnement 8 dans sa deuxième position active, le dit bloc 30 comprenant une rainure transversale de réception du doigt 31 définie par deux pattes parallèles 32a,32b élastiquement écartables l'une de l'autre lors de l'introduction du doigt 28 dans la rainure 31. Avantageusement, la hauteur du panneau de cloisonnement 8 est sensiblement égale à la hauteur de la paroi arrière 6 du coffre 1 lorsque ce dernier est notamment délimité par une telle paroi arrière 6. Enfin, il peut être avantageux de prévoir au moins une paroi de cloisonnement 8 ainsi que deux panneaux de rangement 20,36 en appui sur le bord supérieur libre 26 du panneau de cloisonnement 8 monté dans sa deuxième position active de façon à former deux compartiments de rangement 11 et un surplancher sur toute la largeur du coffre 1. L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit et qui est faite au regard des dessins annexés qui représentent des exemples non limitatifs de réalisation du dispositif de l'invention et sur lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective du coffre d'un véhicule automobile comportant un panneau de cloisonnement dans sa première position inactive selon un premier mode de réalisation de l'invention; la figure 2 est une vue en perspective du coffre comportant le panneau de cloisonnement dans sa deuxième position active selon le premier mode de réalisation; - la figure 3 est une vue en perspective du coffre d'un véhicule automobile comportant un panneau de cloisonnement dans sa première position inactive selon un deuxième mode de réalisation de l'invention; - la figure 4 est une vue en perspective du coffre comportant le panneau de cloisonnement dans sa deuxième position active selon le deuxième mode de réalisation; - la figure 5 est une vue en perspective du coffre illustrant le mouvement de translation du panneau de rangement dans les glissières; - la figure 6 est une vue en perspective du coffre illustrant le passage de la première à la deuxième position du panneau de rangement. - la figure 7 est une vue en coupe selon l'axe 35 VII-VII de la figure 6; - la figure 8 est une vue en perspective du coffre illustrant l'ouverture du compartiment de rangement formé par les panneaux de cloisonnement et de rangement dans leurs deuxièmes positions respectives; - la figure 9 est une vue en perspective du coffre montrant l'abaissement de l'un des dossiers de siège adjacent dans l'alignement à un compartiment de rangement; - la figure 10 est une vue en perspective du coffre dans lequel sont aménagés deux compartiments formant surplancher du coffre. Le coffre 1 d'un véhicule automobile est au moins délimité par le ou les dossiers de sièges arrières 2,3, un plancher 5, deux parois latérales internes 4, la deuxième paroi latérale n'étant pas représentée sur les figures 1 à 9. Dans certains coffres du type de celui illustré sur les figures, le coffre 1 est en outre délimité par une paroi arrière 6 d'une certaine hauteur définissant par son bord supérieur libre 7 le seuil d'ouverture du coffre 1. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, en référence aux figures 1 et 2, un panneau de cloisonnement 8 de hauteur approximativement égal à la hauteur de la paroi arrière du coffre 6 est disposé verticalement sur le plancher 5 en étant maintenu en appui contre la face interne 10 de la paroi arrière 6 dégageant complètement le coffre dans cette première position inactive. Le panneau de cloisonnement peut être maintenu fixe dans cette première position par des moyens de 30 verrouillages non représentés. Ce panneau de cloisonnement 8 est monté pivotant à la paroi arrière 6 selon un axe de rotation R1 sensiblement vertical au plancher 5 et fixé à cette paroi arrière 6. Ainsi, le panneau de cloisonnement 8 peut pivoter autour de cet axe R1 depuis sa première position jusqu'à une deuxième position active dans laquelle il est vertical sur le plancher 5 en étant orienté sensiblement parallèle à l'axe longitudinal XX' du véhicule définissant deux compartiments de rangement de volume sensiblement égaux 11 et 12. Pour maintenir fixe le panneau de cloisonnement 8 dans sa deuxième position, il est prévu à son extrémité inférieure proche du dossier de siège 13, un élément de fixation 14 constitué d'un organe en forme de T 15 qui est solidaire et monté en translation au panneau de cloisonnement 8 et apte à s'encliqueter dans un orifice correspondant 16 réalisé dans le plancher 5 sous l'effet de l'exercice d'une force d'appui verticale permettant de verrouiller l'organe en forme de T 15 dans le plancher 5. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention représenté sur les figures 3 et 4, le panneau de cloisonnement 8 est, dans sa première position inactive, en appui contre le plancher 5, son bord libre arrière 17 étant disposé contre la paroi arrière 6. Ce panneau de cloisonnement 8 est monté pivotant relativement au plancher 5 autour d'un axe de rotation R2 situé au plancher 5 sensiblement parallèle à l'axe longitudinal XX' du véhicule. Ainsi, le panneau de cloisonnement 8 peut pivoter autour de cet axe R2 depuis sa première position jusqu'à une deuxième position active dans laquelle il est vertical sur le plancher 5 dans la même position que celle décrite en référence à la figure 2. De même, le système de verrouillage du panneau de cloisonnement 8 est identique à celui décrit en référence 30 à cette figure 2. Bien entendu, il est possible de prévoir plusieurs panneaux de cloisonnement 8 montés articulés dans le coffre 1 comme décrit précédemment pour pouvoir, au choix de l'utilisateur, organiser deux ou plus de deux compartiments de rangement 11,12 dans le coffre 1. En référence aux figures 5 à 8, l'agencement de coffre 1 de l'invention comporte également un panneau de rangement 20 monté à translation dans deux glissières verticales 21a, 21b fixées à l'une des parois latérales internes 4. Le panneau de rangement 20 peut adopter une première position représentée par exemple sur la figure 4 dans laquelle il est en appui contre la paroi latérale 4 ce dont il résulte que le coffre 1 est totalement dégagé quand, dans le même temps, le panneau de cloisonnement 8 est dans sa première position inactive. Par ailleurs, comme visible sur la figure 7, le panneau de rangement 20 peut, dans sa première position, faire office de panneau de fermeture 22 au moins partiel d'un espace de rangement latéral 21 délimité par une partie de la paroi latérale interne 4. Bien entendu, selon la hauteur du panneau de rangement 20 et le positionnement vertical de l'espace de rangement 21, le panneau de rangement 20 peut, dans sa première position, totalement obturer cet espace de rangement 21. Comme illustré sur la figure 5, le panneau de rangement 20 monté dans les glissières 21a, 21b peut coulisser verticalement par l'exercice d'un effort de traction vers le haut et, lorsque son bord inférieur 22 arrive au niveau des extrémités libres respectives des deux glissières 21a, 21b, le panneau de rangement 20 bascule vers une deuxième position (figure 6) dans laquelle il est sensiblement parallèle au plancher 5 du coffre 1. Dans cette deuxième position, le bord inférieur 22 du panneau de rangement 20, qui devient le bord latéral 22 coté paroi latérale 4, vient en appui au niveau des extrémités libres 23a,23b respectives des deux glissières 21a,21b, le bord latéral opposé 24 venant en appui sur un rebord plan 25 solidaire du bord supérieur 26 du panneau de cloisonnement 8 dans sa deuxième position active. Comme illustré sur la figure 7, après coulissement du panneau de rangement 20 dans les glissières 21a, et 21b, le bord inférieur 22 du panneau de rangement 22 dans sa première position vient en butée sur les extrémités supérieures libres 23a,23b des deux glissières 21a,21b. La présence d'un axe de rotation R4 au niveau du bord inférieur 22 permet d'assurer le basculement du panneau de rangement 20 depuis sa première position vers et jusqu'à sa deuxième position par pivotement autour de cet axe R4. Le positionnement de ce panneau de rangement 20 de 10 cette deuxième position permet de fermer le compartiment de rangement 12. L'ouverture de ce panneau de rangement 20 depuis sa deuxième position pour accéder à l'intérieur du compartiment de rangement 12 depuis l'extérieur du véhicule derrière le coffre 1 s'effectue par pivotement de ce panneau 20 vers l'avant au niveau de son bord avant 27 selon un axe de rotation R3 situé à ce bord avant 27 comme représenté sur la figure 8. Les moyens de pivotement permettant d'ouvrir le panneau de rangement 20 depuis sa deuxième position comme décrit précédemment comportent un doigt cylindrique 28 solidaire du panneau de rangement 20 pouvant être verrouiller élastiquement par encliquetage dans un bloc de réception 30 solidaire du panneau de cloisonnement 8 dans sa deuxième position active, le dit bloc 30 comprenant une rainure transversale de réception du doigt 31 définie par deux pattes parallèles respectivement avant 32a et arrière 32b élastiquement écartables l'une de l'autre lors de l'introduction du doigt 28 dans la rainure 31. Par ailleurs, lors de l'encliquetage du doigt cylindrique 28 dans la rainure 31, la patte arrière 32b s'engage dans une échancrure 33 située sur le panneau de rangement 20 entre le doigt 28 et le bord supérieur 24 de ce panneau de rangement 20. Ce dispositif d'encliquetage permet à la fois de verrouiller la panneau de rangement 20 dans sa deuxième position en appui sur le bord supérieur 26 du panneau de cloisonnement dans sa deuxième position active, mais également de permettre le pivotement de ce panneau de rangement 20 vers l'avant pour ouvrir le compartiment de rangement 12 comme décrit plus haut. De plus, l'extrémité supérieure libre de la glissière avant 23a est conçue de manière à informer l'utilisateur d'effectuer le pivotement du panneau 20 et à autoriser le pivotement de ce panneau de rangement 20 vers l'avant au niveau de l'extrémité opposé 33 au doigt 28 du bord avant 27. Comme représenté sur la figure 9, il est avantageux de prévoir que le panneau de rangement 20 dans sa deuxième position affleure le seuil de chargement 7 afin de faciliter le chargement d'objets lourds ou encombrant dans le coffre 1 mais également de permettre l'augmentation du volume d'au moins une partie du coffre 1 par abaissement d'un dossier de siège 3 vers l'avant, ce dont il résulte une surface de chargement plane 35 et de longueur telle que des objets longs peuvent être facilement chargés et transportés. Enfin, il est également possible de prévoir deux panneaux de rangement 20, 36 respectivement disposés en appui contre les deux parois latérales internes 4 dans leur première position et adoptant une deuxième position, telle que décrite précédemment, en appui sur le panneau de cloisonnement 8 monté dans sa deuxième position afin de définir un surplancher sur toute la largeur du coffre 1 | L'invention concerne un agencement modulable d'un coffre (1) de véhicule automobile délimité par au moins un dossier de siège (2, 3), un plancher (5) et deux parois latérales internes (4) et qui est essentiellement caractérisé en ce qu'il comporte au moins un panneau de cloisonnement (8) monté articulé dans le coffre (1) pour être déplaçable entre au moins deux positions, une première position inactive dans laquelle le dit panneau de cloisonnement dégage complètement le coffre (1), et une deuxième position active verrouillable dans laquelle le dit panneau de cloisonnement (8) est monté verticalement sur le plancher (5) sensiblement parallèle à l'axe longitudinal (XX') du véhicule en délimitant au moins deux compartiments de rangement (11, 12). | 1. Agencement modulable d'un coffre (1) de véhicule automobile délimité par au moins un dossier de siège (2,3), un plancher (5) et deux parois latérales internes (4), caractérisé en ce qu'il comporte au moins un panneau de cloisonnement (8) monté articulé dans le coffre (1) pour être déplaçable entre au moins deux positions, une première position inactive dans laquelle le dit panneau de cloisonnement dégage complètement le coffre (1), et une deuxième position active verrouillable dans laquelle le dit panneau de cloisonnement (8) est monté verticalement sur le plancher (5) sensiblement parallèle à l'axe longitudinal (XX') du véhicule en délimitant au moins deux compartiments de rangement (11, 12). 2. Agencement selon la 1, caractérisé en ce que le panneau de cloisonnement (8) est maintenu dans sa première position en appui contre le plancher (5) du coffre (1) et est monté pivotant au plancher (5) selon un axe de rotation (R2) situé au dit plancher (5) et orienté sensiblement selon l'axe longitudinal (XX') du véhicule. 3. Agencement selon la 1, caractérisé en ce que le coffre (1) est en outre délimité par une paroi arrière (6) définissant par son bord supérieur libre (7) le seuil d'ouverture du coffre, en ce que le panneau de cloisonnement (8) est maintenu dans sa première position en appui contre la face interne (10) de la dite paroi arrière (6) et est monté pivotant selon un axe de rotation (Rl) situé à cette paroi arrière (6) et sensiblement vertical au plancher (5). 4. Agencement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un panneau de rangement modulable (20) monté articulé dans le coffre (1) et déplaçable entre au moins deux positions, une première position dans laquelle le dit panneau de rangement dégage complètement le coffre (1), et une deuxième position dans laquelle le dit panneau de rangement (20) est sensiblement parallèle au plancher de fond et en appui sur le bord supérieur libre (26) du panneau de cloisonnement (8) dans sa deuxième position active, de façon à former une paroi supérieure de fermeture d'au moins un compartiment de rangement (11,12) du coffre (1). 5. Agencement selon la 4, caractérisé en ce que le panneau de rangement modulable (20) est amoviblement fixé à l'une des parois latérale (4) du coffre (1) dans sa première position en formant paroi de fermeture (22) d'un espace de rangement latérale (21). 6. Agencement selon la 5, caractérisé en ce que la paroi latérale (4) du coffre comporte deux glissières verticales (21a, 21b) recevant le panneau de rangement modulable (20) dans sa première position et permettant le basculement du dit panneau de rangement (20), après coulissement vers le haut dans ces deux glissières (2la, 21b), vers sa deuxième position dans laquelle son bord latéral (22) coté paroi latérale (4) est en appui sur les extrémités supérieures libres (23a, 23b) des deux glissières (21a,21b). 7. Agencement selon la 6, caractérisé en ce que le bord latéral (22) coté paroi latérale (4) du coffre (1) du panneau de rangement (20) dans sa deuxième position peut comporter un axe de rotation R4 qui s'appuie sur les extrémités supérieures libres (23a,23b) des deux glissières (21a,21b) et qui facilite le basculement du panneau 20 depuis sa première position vers et jusqu'à sa deuxième position. 8. Agencement selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de pivotement (28, 30, 31, 32a, 32b) du panneau de rangement (20) dans sa deuxième position permettant l'accès au compartiment de rangement associé (11, 12) par basculement vers l'avant de ce panneau de rangement (20) par l'utilisateur situé à l'extérieur du véhicule derrière le coffre (1). 9. Agencement selon la 8, caractérisé en ce que les moyens de basculement comportent un doigt cylindrique (28) solidaire du panneau de rangement (20) pouvant être verrouiller élastiquement par encliquetage dans un bloc de réception (30) solidaire du panneau de cloisonnement (8) dans sa deuxième position active, le dit bloc (30) comprenant une rainure transversale de réception du doigt (31) définie par deux pattes parallèles (32a,32b) élastiquement écartables l'une de l'autre lors de l'introduction du doigt (28) dans la rainure (31). 10. Agencement selon l'une quelconque des 3 à 9, caractérisé en ce que la hauteur du panneau de cloisonnement (8) est sensiblement égale à la hauteur de la paroi arrière (6) du coffre (1). 11. Agencement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une paroi de cloisonnement (8) et deux panneaux de rangement (20, 36) en appui sur le bord supérieur libre (26) du panneau de cloisonnement (8) monté dans sa deuxième position active de façon à former, deux compartiments de rangement (11) et un surplancher sur toute la largeur du coffre. | B | B60 | B60R | B60R 5 | B60R 5/04 |
FR2888389 | A1 | STRUCTURE MULTICOUCHE ISOLANTE | 20,070,112 | La présente invention est relative à l'isolation des câbles électriques et/ou optiques à l'aide d'une structure multicouche à base d'un polymère fluoré modifié par greffage par irradiation, utilisé seul ou en mélange, et d'une polyoléfine fonctionnalisée, utilisée seule ou en mélange. Des câbles électriques isolés à l'aide de structures multicouches comprenant une couche intérieure en polyéthylène et une couche extérieure en un fluoropolymère (par exemple en polyfluorure de vinylidène ou PVDF) sont commercialisés depuis une trentaine d'années. Outre leur fonction d'isolation électrique, les structures multicouches de ce type permettent de protéger le câble électrique mécaniquement et chimiquement. Cependant, la couche intérieure et la couche extérieure peuvent se délaminer facilement à cause du manque d'adhésion entre les deux types de polymères, qui n'ont pas d'affinité chimique l'un pour l'autre, ce qui entraîne une fragilisation du câble électrique tout entier. Il est donc souhaitable de pouvoir améliorer l'adhésion entre les couches pour améliorer les propriétés des câbles électriques. La Demanderesse a constaté qu'un câble électrique et/ou optique isolé par une structure multicouche constituée d'une couche comprenant une polyoléfine fonctionnalisée et une couche comprenant un polymère fluoré modifié par un greffage par irradiation présente une excellente adhésion entre les deux couches. [Art antérieur] La demande américaine US 2004/0045735 Al décrit un câble électrique isolé par une structure multicouche illustrée par plusieurs variantes. Selon l'une des variantes, l'une des couches est composée d'un copolymère éthylène-tétrafluoroéthylène et l'autre couche d'un copolymère éthylène-tétrafluoroéthylène sur lequel est greffé une fonction acide carboxylique, sel d'acide carboxylique ou anhydride insaturé. La demande internationale WO 2005/005564 décrit un tube rétractable (en Anglais, heat schrink tube) comportant une couche interne en polymère fluoré réticulable par irradiation et une couche externe en un polymère modifié par greffage par irradiation. La demande internationale WO 00/17889 est relative à l'isolation de câbles électriques par une structure multicouche. La structure multicouche comprend une couche interne à base d'une polyoléfine fonctionnelle et une couche externe à base d'un polymère fluoré, les deux couches étant réticulées à l'aide d'une irradiation. L'irradiation du polymère fluoré a donc lieu une fois le câble isolé par la structure multicouche. Le brevet américain US 6156847 décrit un copolymère de VF2 et de chlorotrifluoroéthylène réticulé à l'aide d'un agent de réticulation (par exemple le cyanurate de triallyle) et de radiation ionisantes, pouvant servir à isoler un câble électrique. Le brevet américain US 3580829 décrit la réticulation du PVDF consistant à utiliser un agent de réticulation (par exemple le cyanurate de triallyle ou le N,N'-éthylène-bis-maléïmide). Il n'est pas fait mention de l'utilisation du PVDF ainsi réticulé pour isoler un câble électrique. Le brevet européen EP 0119725 B1 décrit une structure multicouche ayant une couche à base d'une composition comprenant un polymère fluoré et une couche à base d'un polymère incompatible avec la composition, le tout étant irradié pour faire adhérer les deux couches entre elles après chauffage de l'interface entre les deux couches. Il n'est pas fait mention de l'utilisation du matériau stratifié pour isoler un câble électrique. L'irradiation du polymère fluoré a donc lieu une fois la structure multicouche formée. Aucun de ces documents ne fait référence à un câble électrique avec un 5 de même nature que celle de l'invention. [Brève description de l'invention] L'invention est relative à l'utilisation comme isolant d'un câble électrique et/ou optique d'une structure multicouche comprenant (dans 10 l'ordre, de l'intérieur vers l'extérieur du câble) : É éventuellement une couche L1 comprenant au moins une polyoléfine; ou au moins un copolymère de l'éthylène et d'un (méth)acrylate d'alkyle en C1-C8 ou d'un ester vinylique 15 d'acide carboxylique saturé ou un mélange des deux; É une couche L2 comprenant au moins une polyoléfine fonctionnalisée, éventuellement en mélange avec au moins une polyoléfine; É une couche L3 comprenant au moins un polymère fluoré modifié par greffage par irradiation, éventuellement en mélange avec au moins un polymère fluoré, la couche L3 étant directement en contact avec la couche L2; É éventuellement une couche L4 comprenant au moins un 25 polymère fluoré. L'invention est aussi relative au câble électrique et/ou optique en luimême. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, des exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen des figures annexées. [Description détaillée] S'agissant du polymère fluoré greffé par irradiation, celui-ci est obtenu par un procédé de greffage par irradiation d'un monomère insaturé sur un polymère fluoré (lequel est décrit plus loin). On parlera pour simplifier de polymère fluoré greffé par irradiation. Le polymère fluoré est au préalable mélangé au monomère insaturé par toutes les techniques de mélange en milieu fondu connues de l'art antérieur. L'étape de mélange s'effectue dans tout dispositif de mélange tel que des extrudeuses ou des malaxeurs utilisés dans l'industrie des thermoplastiques. De préférence, on utilisera une extrudeuse pour mettre le mélange sous forme de granulés. Le greffage a donc lieu sur un mélange (dans la masse) et non à la surface d'une poudre comme cela est par exemple décrit dans le document US 5576106. Puis, le mélange du polymère fluoré et du monomère insaturé est irradié à l'état solide à l'aide d'une source électronique ou photonique sous une dose d'irradiation comprise entre 10 et 200 kGray, de préférence entre 10 et 150 kGray. L'irradiation grâce à une bombe au cobalt 60 est particulièrement préféré. La teneur en monomère insaturé qui est greffé est comprise, en poids, entre 0,1 à 5% (c'est-à-dire que le monomère insaturé greffé correspond à 0,1 à 5 parts pour 99,9 à 95 parts de polymère fluoré), avantageusement de 0,5 à 5%, de préférence de 1 à 5%. La teneur en monomère insaturé greffé dépend de la teneur initiale du monomère insaturé dans le mélange polymère fluoré / monomère insaturé à irradier. Elle dépend aussi de l'efficacité du greffage, donc de la durée et de l'énergie de l'irradiation. Le monomère insaturé qui n'a pas été greffé ainsi que les résidus libérés par le greffage notamment le HF sont ensuite éliminés. Cette opération peut être réalisée selon les techniques connues de l'homme de l'art. Un dégazage sous vide peut être appliqué, éventuellement en appliquant en même temps un chauffage. Il est également possible de dissoudre le polymère fluoré modifié dans un solvant adéquat tel que par exemple la Nméthyl pyrrolidone, puis de précipiter le polymère dans un non-solvant, par exemple dans l'eau ou bien dans un alcool. C'est là l'un des avantages de ce procédé de greffage par irradiation que de pouvoir obtenir des teneurs en monomère insaturé greffé plus élevées qu'avec les procédés de greffage classiques utilisant un amorceur radicalaire. Ainsi, typiquement, avec le procédé de greffage par irradiation, il est possible d'obtenir des teneurs supérieures à 1% (1 part de monomère insaturé pour 99 parts du polymère fluoré), voire même supérieure à 1,5%, ce qui n'est pas possible avec un procédé de greffage classique en extrudeuse D'autre part, le greffage par irradiation a lieu à froid , typiquement à des températures inférieures à 100 C, voire 50 C, de sorte que le mélange du polymère fluoré et du monomère insaturé n'est pas à l'état fondu comme pour un procédé de greffage classique en extrudeuse. Une différence essentielle est donc que, dans le cas d'un polymère fluoré semi-cristallin (comme c'est le cas avec le PVDF par exemple), le greffage a lieu dans la phase amorphe et non dans la phase cristalline alors qu'il se produit un greffage homogène dans le cas d'un greffage en extrudeuse à l'état fondu. Le monomère insaturé ne se répartit donc pas identiquement sur les chaînes du polymère fluoré dans le cas du greffage par irradiation et dans le cas du greffage en extrudeuse. Le produit fluoré modifié présente donc une répartition différente du monomère insaturé sur les chaînes de polymère fluoré par rapport à un produit qui serait obtenu par un greffage en extrudeuse. Durant cette étape de greffage, il est préférable d'éviter la présence d'oxygène. Un balayage à l'azote ou à l'argon du mélange polymère fluoré / monomère insaturé est donc possible pour éliminer l'oxygène. Le polymère fluoré modifié par greffage par irradiation présente toutes les caractéristiques du polymère fluoré avant sa modification, notamment sa très bonne résistance chimique et sa très bonne résistance à l'oxydation, ainsi que sa tenue thermomécanique. S'agissant du polymère fluoré, celui-ci est préparé par polymérisation 15 d'un ou plusieurs monomère(s) de formule (I) : X1 X2 \ / F/C=C\ (I) X3 dans laquelle: É Xi désigne H ou F; É X2 et X3 désignent H, F, Cl, un groupement alkylé fluoré de 20 formule CnFmHp- ou un groupement alcoxy fluoré CnFmHpO-, n étant un entier compris entre 1 et 10, m un entier compris entre 1 et (2n+1), p valant 2n+1-m. La définition du polymère fluoré s'applique pour le polymère fluoré qui est modifié par greffage par irradiation, au polymère fluoré non modifié de la couche L4 ainsi qu'au polymère fluoré de la couche L3 qui est éventuellement mélangé au polymère fluoré modifié. 2888389 7- Comme exemples de monomères utilisables, on peut citer l'hexafluoropropylène (HFP), le tetrafluoroéthylène (TFE), le fluorure de vinylidène (VF2), le chlorotrifluoroéthylène (CTFE), les éthers vinyliques perfluoroalkyle tels que CF3-O-CF=CF2, CF3-CF2-O-CF=CF2 ou CF3CF2CF2-O-CF=CF2, le 1-hydropentafluoropropène, le 2hydropentafluoropropène, le dichlorodifluoroéthylène, le trifluoroéthylène (VF3), le 1,1-dichlorofluoroéthylène. La polymérisation peut aussi éventuellement inclure d'autres monomères insaturés oléfiniques ne comportant pas de fluor tels que l'éthylène, le propylène, le butylène et les homologues supérieurs. Des dioléfines contenant du fluor peuvent aussi être utilisées, par exemple les dioléfines telles que l'éther perfluorodiallyle et le perfluoro-1,3butadiène. A titre d'exemples de polymères fluorés, on peut citer: É les homo-ou copolymères du TFE, notamment le PTFE (polytétrafluoroéthylène), l'ETFE (copolymère éthylènetétrafluoroéthylène) ainsi que les copolymères TFE/PMVE, TFE/PEVE, TFE/PPVE, E/TFE/HFP (terpolymères éthylènetétrafluoroéthylène - hexafluoropropylène) ; É les homo- ou copolymères du VDF, notamment le PVDF et les copolymères VDF-HFP; É les homo- ou copolymères du CTFE, notamment le PCTFE 25 (polychlorotrifluoroéthylène) et l'E-CTFE (copolymère éthylènechlorotrifluoroéthylène). De préférence, le polymère fluoré est un PVDF homopolymère ou un copolymère VF2-HFP contenant au moins 50% en poids de VF2, avantageusement au moins 75% en poids de VF2 et de préférence au moins 85% en poids de VF2. Ce polymère fluoré présente en effet une bonne résistance chimique, notamment aux UV, et il se transforme 2888389 -8- facilement (plus facilement que le PTFE ou les copolymères ETFE). Citons par exemple plus particulièrement les PVDF suivants: KYNAR 710, KYNAR 720, KYNAR 740, KYNAR 2850, KYNAR 3120, commercialisés par la société ARKEMA. Avantageusement, le PVDF a une viscosité allant de 100 Pa.s à 2000 Pa.s, la viscosité étant mesurée à 230 C, à un gradient de cisaillement de 100 s-1 à l'aide d'un rhéomètre capillaire. En effet, ces PVDF sont bien adaptés à l'extrusion et a l'injection. De préférence, le PVDF a une viscosité allant de 300 Pa.s à 1200 Pa.s, la viscosité étant mesurée à 230 C, à un gradient de cisaillement de 100 s-1 à l'aide d'un rhéomètre capillaire. La polymérisation est conduite selon les procédés connus dans l'état de la technique des polymère fluorés. En particulier, en ce qui concerne les procédés de synthèse du PVDF, les brevets US 3553185 et EP 0120524 décrivent des procédés de synthèse par mise en suspension aqueuse du fluorure de vinylidène (VF2) et sa polymérisation. Les brevets US 4025709, US 4569978, US 4360652, US 626396 et EP 0655468 décrivent les procédés de synthèse du PVDF par mise en émulsion aqueuse du VF2 et sa polymérisation. En général, les monomères fluorés insaturés oléfiniques peuvent être polymérisés et éventuellement copolymérisés avec des monomères oléfiniques non fluorés dans des émulsions aqueuses. Les émulsions contiennent par exemple un amorceur soluble dans l'eau tels qu'un persulfate de métal alcalin ou d'ammonium ou encore un permanganate de métal alcalin, lesquels produisent des radicaux libres, et contiennent également un ou plusieurs émulsifiants tels que les sels de métaux alcalins ou d'ammonium d'un acide perfluorooctanoïque. D'autres procédés en suspension colloïdales aqueuse utilisent des amorceurs essentiellement solubles dans la phase organique, tels que des peroxydes de dialkyle, des hydroperoxydes d'alkyle, des peroxydicarbonates de dialkyle ou des azoperoxydes, l'amorceur étant associé à des colloïdes du type méthylcelluloses, méthyl-hydroxypropyl celluloses, méthyl-propyl celluloses et méthyl-hydroxyéthyl celluloses. Les polymères fluorés présentent les avantages suivants: - ils sont utilisables sur une large plage de températures (basse 10 température de transition vitreuse / haute température de fusion) ; ils présentent une excellente résistance aux solvants; de par leur structure chimique, ils présentent de bonnes propriétés ignifuges. S'agissant du monomère insaturé, celui-ci possède une double liaison C=C ainsi qu'au moins une fonction polaire qui peut être une fonction: acide carboxylique, sel d'acide carboxylique, anhydride d'acide carboxylique, époxyde, ester d'acide carboxylique, silyle, amide carboxylique, hydroxy, isocyanate. Des mélanges de plusieurs monomères insaturés sont également envisageables. Des acides carboxyliques insaturés ayant 4 à 10 atomes de carbone et leurs dérivés fonctionnels, particulièrement leurs anhydrides, sont des monomères insaturés particulièrement préférés. Citons à titre 2888389 -Iod'exemples de monomères insaturés l'acide méthacrylique, l'acide acrylique, l'acide maléïque, l'acide fumarique, l'acide itaconique, l'acide citraconique, l'acide undécylénique, l'acide allylsuccinique, l'acide cyclo hex-4- ène- 1,2-dicarboxylique, l'acide 4 méthyl-cyclohex-4ène- 1,2-dicarboxylique, l'acide bicyclo(2,2,1)hept-5-ène-2,3dicarboxylique, l'acide x méthylbicyclo(2,2,1-hept-5-ène-2,3dicarboxylique, 1'undécylénate de zinc, de calcium ou de sodium, l'anhydride maléïque, l'anhydride itaconique, l'anhydride citraconique, l'anhydride dichloromaléïque, l'anhydride difluoromaléïque, l'anhydride itaconique, l'anhydride crotonique, l'acrylate ou le méthacrylate de glycidile, l'allyl glycidyl éther, les vinyles silanes tel que le vinyl triméthoxysilane, le vinyl triéthoxysilane, le vinyl triacétoxysilane, le gammaméthacryloxypropyltriméthoxysilane. D'autres exemples de monomères insaturés comprennent des esters alkyliques en C1-C8 ou des dérivés esters glycidyliques des acides carboxyliques insaturés tels que l'acrylate de méthyle, le méthacrylate de méthyle, l'acrylate d'éthyle, le méthacrylate d'éthyle, l'acrylate de butyle, le méthacrylate de butyle, l'acrylate de glycidyle, le méthacrylate de glycidyle, le maléate de mono-éthyle, le maléate de diéthyle, le fumarate de monométhyle, le fumarate de diméthyle, l'itaconate de monométhyle, et l'itaconate de diéthyle; des dérivés amides des acides carboxyliques insaturés tels que l'acrylamide, le méthacrylamide, le monoamide maléïque, le diamide maléïque, le N monoéthylamide maléïque, le N,N-diéthylamide maléïque, le N monobutylamide maléïque, le N,N-dibutylamide maléïque, le monoamide furamique, le diamide furamique, le N-monoéthylamide fumarique, le N,N- diéthylamide fumarique, le N-monobutylamide fumarique et le N,Ndibutylamide furamique; des dérivés imides des acides carboxyliques insaturés tels que le maléimide, le N-butylmaléimide et le Nphénylmaléimide; et des sels métalliques d'acides carboxyliques insaturés tels que l'acrylate de sodium, le méthacrylate de sodium, l'acrylate de potassium, le méthacrylate de potassium et les undécylénate de zinc, calcium ou sodium. On exclut des monomères insaturés ceux qui présentent deux doubles liaisons C=C qui pourraient conduire à une réticulation du polymère fluoré, comme par exemple les di- ou triacrylates. De ce point de vue, l'anhydride maléïque tout comme les undécylénates de zinc, calcium et sodium constituent de bons composés greffables car ils ont peu tendance à homopolymériser ni même à donner lieu à une réticulation. Avantageusement, on utilise l'anhydride maléïque. Ce monomère insaturé offre en effet les avantages suivants: il est solide et peut être facilement introduit avec les granulés de polymère fluoré avant le mélange à l'état fondu, il permet d'obtenir de bonnes propriétés d'adhésion, il est particulièrement réactif vis-à-vis des fonctions d'une polyoléfine fonctionnalisée, notamment lorsque ces fonctions sont des fonctions époxydes, - à la différence d'autres monomères insaturés comme l'acide (méth)acrylique ou les esters acryliques, il n'homopolymérise pas et n'a pas à être stabilisé. Dans le mélange devant être irradié, la proportion de polymère fluoré est comprise, en poids, entre 80 à 99,9% pour respectivement 0,1 à 20% de monomère insaturé. De préférence la proportion de polymère fluoré est de 90 à 99% pour respectivement 1 à 10% de monomère insaturé. A l'issue de l'étape de mélange, on constate que le mélange du polymère fluoré et du monomère insaturé peut avoir perdu une partie du monomère insaturé qu'on avait introduit au début de l'étape de 2888389 -12mélange. La proportion de monomère insaturé perdu dépend de la volatilité et de la nature du monomère insaturé. En fait le monomère peut avoir été dégazé dans l'extrudeuse ou le mélangeur et il est dans ce cas recupéré dans les circuits d'évents. S'agissant de l'étape de greffage proprement dite, les produits récupérés à l'issue de l'étape de mélange sont avantageusement conditionnés en sacs de polyéthylène et l'air est chassé puis ils sont fermés. Quant à la méthode d'irradiation, on pourra utiliser sans distinction l'irradiation électronique plus connue sous la dénomination irradiation bêta et l'irradiation photonique plus connue sous la dénomination irradiation gamma. Avantageusement la dose est comprise entre 2 et 6 Mrad et de préférence entre 3 et 5 Mrad. S'agissant de l'étape d'élimination du monomère insaturé non greffé et des résidus libérés par le greffage, il est possible d'utiliser toute technique connue de l'homme de l'art. On peut laver avec des solvants inertes vis-à-vis du polymère fluoré et des fonctions greffées par irradiation. Par exemple, quand on greffe de l'anhydride maléïque, on peut laver au chlorobenzène. On peut aussi plus simplement dégazer en mettant sous vide le produit récupéré à l'issue de l'étape de greffage, éventuellement en chauffant. S'agissant de la polyoléfine, on désigne par ce terme un polymère comprenant majoritairement des motifs éthylène et/ou propylène. Il peut s'agir d'un polyéthylène, homo- ou copolymère, le comonomère étant choisi parmi le propylène, le butène, l'héxène ou l'octène. Il peut s'agir aussi d'un polypropylène, homo- ou copolymère, le comonomère étant choisi parmi l'éthylène, le butène, l'héxène ou l'octène. Le polyéthylène peut être notamment le polyéthylène haute densité (PEHD), basse densité (PEBD), moyenne densité (PEMD), le polyéthylène 2888389 -13basse densité linéaire (LLDPE), le polyéthylène très basse densité (VLDPE). Le polyéthylène peut être obtenu à l'aide d'un catalyseur Ziegler-Natta, Phillips ou de type métallocène ou encore par le procédé haute-pression. Le polypropylène est un polypropylène iso- ou syndiotactique. Il peut s'agir aussi d'un copolymère de l'éthylène et du propylène (connu sous le nom d'EPM) ou d'un copolymère de l'éthylène, du propylène et d'un diène (connu sous le nom d'EPDM). Il peut s'agir aussi d'un polyéthylène réticulé (noté PEX). Le PEX présente par rapport à un PE non réticulé de meilleures propriétés mécaniques (notamment résistance à la fissure) et une meilleure résistance chimique. Le polyéthylène réticulé peut être par exemple un polyéthylène comprenant des groupements silanes hydrolysables (comme décrit dans les demandes WO 01/53367 ou US20040127641 Al) qui a ensuite été réticulé après réaction entre eux des groupements silanes. La réaction des groupements silanes Si-OR entre eux conduit à des liaisons Si-O-Si qui relient les chaînes de polyéthylène entre elles. La teneur en groupements silanes hydrolysables peut être au moins de 0,1 groupements silanes hydrolysables pour 100 unités -CH2-(déterminée par analyse infrarouge). Le polyéthylène peut aussi être réticulé à l'aide de radiations, par exemple de radiations gamma. Il peut s'agir aussi d'un polyéthylène réticulé à l'aide d'un amorceur radicalaire de type peroxyde. On pourra donc utiliser un PEX de type A (réticulation à l'aide d'un amorceur radicalaire), de type B (réticulation à l'aide de groupements silanes) ou de type C (réticulation par irradiation). Il peut s'agir aussi d'un poléthylène dit bimodal, c'est-à-dire composé d'un mélange de polyéthylènes présentant des masses moléculaires moyennes différentes comme enseigné dans le document WO 00/60001. S'agissant de la polyoléfine fonctionnalisée, on désigne par ce terme 5 un copolymère de l'éthylène et d'au moins un monomère polaire insaturé choisi parmi: les (méth)acrylates d'alkyle en Ci-Cs, notamment le (méth) acrylate de méthyle, d'éthyle, de propyle, de butyle, de 2-éthylhexyle, d'isobutyle, de cyclohexyle; - les acides carboxyliques insaturés, leurs sels et leurs anhydrides, notamment l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'anhydride maléïque, l'anhydride itaconique, l'anhydride citraconique; les époxydes insaturés, notamment les esters et éthers de glycidyle aliphatiques tels que l'allylglycidyléther, le vinylglycidyléther, le maléate et l'itaconate de glycidyle, l'acrylate et le méthacrylate de glycidyle, ainsi que les esters et éthers de glycidyle alicycliques; les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés, 20 notamment l'acétate de vinyle, le propionate de vinyle ou le butyrate de vinyle. Le terme copolymère s'entend au sens large tel que décrit par exemple dans le guide de nomenclature de l'IUPAC de E.S. Wilks ou dans IUPAC. 25 Basic definitions of terms relating to polymers, Pure Appl. Chem. 40,477- 491 (1974). Il englobe aussi les copolymères greffés. La polyoléfine fonctionnalisée peut être obtenue par copolymérisation de l'éthylène et d'au moins un monomère polaire insaturé choisi dans la liste précédente. La polyoléfine fonctionnalisée peut être un copolymère de l'éthylène et d'un monomère polaire de la liste précédente ou bien un terpolymère de l'éthylène et de deux monomères polaires insaturés choisis dans la liste précédente. La copolymérisation s'opère à des pressions élevées supérieures à 1000 bar selon le procédé dit haute-pression (décrit par exemple dans les documents FR-A-2498609, EP-A-0 174 244 ou EP- A-O 177 378). La polyoléfine fonctionnelle obtenue par copolymérisation comprend en poids de 50 à 99,9% d'éthylène, de préférence de 60 à 99,9%, encore plus préférentiellement de 65 à 99% et de 0,1 à 50%, de préférence de 0,1 à 40%, encore plus préférentiellement de 1 à 35% d'au moins un monomère polaire de la liste précédente. Par exemple, la polyoléfine fonctionnalisée peut comprendre de l'éthylène et un époxyde insaturé, de préférence le (méth)acrylate de glycidyle, et éventuellement un (méth)acrylate d'alkyle en C1-C8 ou un ester vinylique d'acide carboxylique saturé. La teneur en époxyde insaturé, notamment en (méth)acrylate de glycidyle, est comprise entre 0,1 et 50%, avantageusement entre 0,1 et 40%, de préférence entre 1 à 35%, encore plus préférentiellement entre 1 et 20%. Il pourra s'agir par exemple des polyoléfines fonctionnalisées commercialisées par la société ARKEMA sous les références LOTADER AX8840 (8% de méthacrylate de glycidyle, 92% d'éthylène, melt-inder 5 selon ASTM D.1238), LOTADER AX8900 (8% de méthacrylate de glycidyle, 25% d'acrylate de méthyle, 67% d'éthylène, melt-index 6 selon ASTM D1238), LOTADER AX8950 (9% de méthacrylate de glycidyle, 15% d'acrylate de méthyle, 76% d'éthylène, melt-index 85 selon ASTM D 1238). La polyoléfine fonctionnalisée peut aussi comprendre de l'éthylène et un anhydride d'acide insaturé, de préférence l'anhydride maléïque, et éventuellement un (méth)acrylate d'alkyle en C1-C8 ou un ester vinylique d'acide carboxylique saturé. La teneur en anydride d'acide insaturé, notamment en anhydride maléïque, est comprise entre 0,1 et 50%, avantageusement entre 0,1 et 40%, de préférence entre 1 à 35%, encore plus préférentiellement entre 1 et 10%. Il pourra s'agir par exemple des polyoléfines fonctionnalisées commercialisées par la société ARKEMA sous les références LOTADER 2210 (2,6% d'anhydride maléïque, 6% d'acrylate de butyle et 91,4% d'éthylène, melt-inder 3 selon ASTM D 1238), LOTADER 3340 (3% d'anhydride maléïque, 16% d'acrylate de butyle et 81% d'éthylène, melt-inder 5 selon ASTM D1238), LOTADER 4720 (0,3% d'anhydride maléïque, 30% d'acrylate d'éthyle et 69,7% d'éthylène, melt-inder 7 selon ASTM D 1238), LOTADER 7500 (2,8% d'anhydride maléïque, 20% d'acrylate de butyle et 77,2% d'éthylène, melt-inder 70 selon ASTM D 1238), OREVAC 9309, OREVAC 9314, OREVAC 9307Y, OREVAC 9318, OREVAC 9304 ou OREVAC 9305. On désigne aussi par polyoléfine fonctionnalisée une polyoléfine sur laquelle est greffé par voie radicalaire un monomère polaire insaturé de la liste précédente. La polyoléfine est choisie dans la liste précédente. Le greffage a lieu en extrudeuse ou en solution en présence d'un amorceur radicalaire. A titre d'exemple d'amorceurs radicalaires, on pourra utiliser le t-butyl-hydroperoxyde, le cumène-hydroperoxyde, le di-isopropyl-benzène-hydroperoxyde, le di-t-butyl-peroxyde, le t-butylcumylperoxyde, le dicumyl-peroxyde, le 1,3-bis-(t-butylperoxyisopropyl) benzène, le benzoyl-peroxyde, l'iso-butyryl-peroxyde, le bis-3,5, 5triméthyl-hexanoyl-peroxyde ou le méthyl-éthyl-cétone-peroxyde. Le greffage d'un monomère polaire insaturé sur une polyoléfine est connu de l'homme du métier, pour plus de détails, on pourra se référer par exemple aux documents EP 689505, US 5235149, EP 658139, US 6750288 B2, US6528587 B2. La polyoléfine sur laquelle est greffé le monomère polaire insaturé peut être un polyéthylène, notamment le polyéthylène haute densité (PEHD) ou basse densité (PEBD), le polyéthylène basse densité linéaire (LLDPE), le polyéthylène très basse densité (VLDPE). Le polyéthylène peut êtreobtenu à l'aide d'un catalyseur Ziegler-Natta, Phillips ou de type métallocène ou encore par le procédé haute-pression. La polyoléfine peut être aussi un polypropylène, notamment un polypropylène iso- ou syndiotactique. Il pourra s'agir par exemple des polyoléfines fonctionnalisées commercialisées par la société ARKEMA sous les références OREVAC 18302, 18334, 18350, 18360, 18365, 18370, 18380, 18707, 18729, 18732, 18750, 18760, PP-C, CA100. Le polymère sur lequel est greffé le monomère polaire insaturé peut aussi être un copolymère de l'éthylène et d'au moins un monomère 10 polaire insaturé choisi parmi: les (méth)acrylates d'alkyle en C1-C8, notamment le (méth)acrylate de méthyle, d'éthyle, de propyle, de butyle, de 2éthylhexyle, d'isobutyle, de cyclohexyle; les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés, notamment l'acétate de vinyle ou le propionate de vinyle. Il pourra s'agir par exemple des polyoléfines fonctionnalisées commercialisées par la société ARKEMA sous les références OREVAC 18211, 18216 ou 18630. Le polymère sur lequel est greffé le monomère polaire insaturé peut aussi être choisi parmi les copolymères à base de styrène tels que les copolymères séquencés styrène-butadiène-styrène, styrène-isoprènestyrène, styrène-éthylène/propylène-styrène, styrène-éthylène-butènestyrène. De préférence, on choisit la polyoléfine fonctionnalisée de telle sorte que les fonctions du monomère insaturé qui est greffé sur le polymère fluoré réagissent avec celles du monomère polaire de la polyoléfine fonctionnalisée. Par exemple, si on a greffé sur le polymère fluoré, un anhydride d'acide carboxylique, par exemple de l'anhydride maléique, la couche de polyoléfine fonctionnalisée peut être constituée d'un copolymère de l'éthylène, d'un époxyde insaturé, par exemple le méthacrylate de glycidyle, et éventuellement d'un acrylate d'alkyle, le copolymère de l'éthylène étant éventuellement mélangé avec une polyoléfine. Selon un autre exemple, si on a greffé sur le polymère fluoré, un époxyde insaturé, par exemple le méthacrylate de glycidyle, la couche de polyoléfine fonctionnalisée peut être constituée d'un copolymère de l'éthylène, d'un anhydride d'acide carboxylique, par exemple l'anhydride maléïque, et éventuellement d'un acrylate d'alkyle, le copolymère de l'éthylène étant éventuellement mélangé avec une polyoléfine. La couche L2 peut comprendre une seule polyoléfine fonctionnelle ou un mélange de plusieurs polyoléfines fonctionnelles, éventuellement en mélange avec une polyoléfine. Il peut s'agir par exemple d'un mélange d'un copolymère de l'éthylène et d'un (méth)acrylate d'alkyle en C1-C8 ou d'un ester vinylique d'acide carboxylique saturé avec un copolymère de l'éthylène et d'un époxyde insaturé, de préférence le (méth)acrylate de glycidyle, et éventuellement d'un (méth)acrylate d'alkyle en C1-C8 ou d'un ester vinylique d'acide carboxylique saturé. Un autre exemple de mélange est celui: d'un copolymère de l'éthylène et d'un (méth)acrylate d'alkyle 25 en C1-C8 ou d'un ester vinylique d'acide carboxylique saturé avec un copolymère de l'éthylène et d'un anhydride d'acide insaturé, de préférence l'anhydride maléïque, et éventuellement d'un (méth)acrylate d'alkyle en C1-C8 ou d'un ester vinylique d'acide carboxylique saturé. 2888389 -19- Additifs Chacune des couches peut contenir aussi des additifs tels que antioxydants, colorants ou pigments, plastifiants, lubrifiants, charges solides (talc, silice, kaolin, mica, ...), anti- oxygène, ... Additifs ignifugeants Chaque couche peut aussi contenir au moins un additif ignifugeant. Pour 100 parts de polymère thermoplastique composant chaque couche, la proportion d'additif ignifugeant est comprise entre 0 et 200 parts. De préférence, seules les couches Ll et L2 sont rendues ignifuges. L'additif ignifugeant peut être par exemple un dérivé halogéné, un hydroxyde métallique, en particulier l'hydroxyde de magnésium ou d'aluminium, un dérivé de l'antimoine, le carbonate de calcium ou le tungstate de calcium. La structure multicouche L'invention est relative à l'utilisation comme isolant d'un câble électrique et/ou optique d'une structure multicouche comprenant (dans l'ordre, de l'intérieur vers l'extérieur du câble) : É éventuellement une couche L1 comprenant au moins une polyoléfine; ou au moins un copolymère de l'éthylène et d'un (méth)acrylate d'alkyle en C1C8 ou d'un ester vinylique d'acide carboxylique saturé ; ou un mélange des deux; É une couche L2 comprenant au moins une polyoléfine 30 fonctionnalisée, éventuellement en mélange avec au moins une polyoléfine; 2888389 -20- É une couche L3 comprenant au moins un polymère fluoré modifié par greffage par irradiation, éventuellement en mélange avec au moins un polymère fluoré, la couche L3 étant directement en contact avec la couche L2; É éventuellement une couche L4 comprenant au moins un polymère fluoré. Cette structure multicouche a une fonction de protection mécanique, chimique et/ou électrique du câble. Le terme isolé est donc à prendre au sens le plus large, et s'entend d'une isolation mécanique, chimique et/ou électrique. la couche L1 La couche L1 comprend: - au moins une polyoléfine; ou au moins un copolymère de l'éthylène et d'un (méth)acrylate d'alkyle en C1C8 ou d'un ester vinylique d'acide carboxylique saturé ; ou un mélange d'au moins une polyoléfine et d'au moins un 20 copolymère de l'éthylène et d'un (méth)acrylate d'alkyle en C1-Cs ou d'un ester vinylique d'acide carboxylique saturé. La polyoléfine est avantageusement du PEBD, du PEMD ou du PEX, de préférence du PEBD ou du PEMD. Le copolymère de l'éthylène est obtenu par le procédé haute pression (décrit par exemple dans les documents FR-A-2498609, EP-A-0 174 244 ou EPA-O 177 378). De préférence, le comonomère de l'éthylène est le (méth) acrylate de méthyle, d'éthyle ou de butyle, ou bien l'acétate de vinyle. La teneur en comonomère est comprise entre 1 et 50% en poids, de préférence entre 10 et 45%. 2888389 -21- La couche L1 peut aussi comprendre un mélange d'au moins une polyoléfine et d'au moins un copolymère de l'éthylène. De préférence, le mélange comprend de 0,1 à 99,9%, avantageusement de 1 à 99%, en poids de polyoléfine pour 99,9 à 0,1%, avantageusement de 99 à 1%, d'un copolymère de l'éthylène. L'indice de fluidité de la polyoléfine ou du copolymère de l'éthylène, mesuré dans les conditions standards (190 C, charge de 2,16 kg) de la norme ASTM D-1238, est avantageusement compris entre 1 et 10, de préférence compris entre 1 et 5. la couche L2 La polyoléfine fonctionnalisée de la couche L2 peut être utilisée seule ou éventuellement mélangée avec une polyoléfine. Le mélange comprend de préférence en poids de 0,1 à 99,9%, avantageusement de 1 à 99%, de préférence de 10 à 90%, encore plus préférentiellement de 50 à 90% d'au moins une polyoléfine fonctionnalisée pour respectivement de 99,9 à 0,1 %, avantageusement de 99 à 1%, de préférence de 90 à 10%, encore plus préférentiellement de 10 à 50% d'une polyoléfine. De préférence, la polyoléfine qui est mélangée avec la polyoléfine fonctionnalisée est un polyéthylène, de préférence un PEBD ou un PEMD, car ces deux polymères présentent une bonne compatibilité. Par exemple, il peut s'agir d'un mélange d'un copolymère de l'éthylène et d'un époxyde insaturé, de préférence le (méth)acrylate de glycidyle, et éventuellement un (méth)acrylate d'alkyle en C1-C8, avec un polyéthylène, de préférence du PEBD. la couche L3 Le polymère fluoré modifié par greffage par irradiation de la couche L3 peut être utilisé seul ou éventuellement mélangé avec un polymère fluoré. Le mélange comprend de préférence en poids de 0,1 à 99, 9%, 2888389 -22- avantageusement de 1 à 99%, de préférence de 10 à 90%, encore plus préférentiellement de 50 à 90% de polymère fluoré greffé par irradiation pour respectivement de 99,9 à 0,1%, avantageusement de 99 à 1%, de préférence de 90 à 10%, encore plus préférentiellement de 10 à 50% de polymère fluoré (non modifié par greffage). Avantageusement, le polymère fluoré modifié par greffage et le polymère non modifié par greffage par irradiation sont de même nature. Par exemple, il peut s'agir d'un PVDF, homo- ou copolymère, modifié par greffage par irradiation et d'un PVDF non modifié, homo- ou copolymère. la couche L4 Le polymère fluoré de la couche L4 est un polymère fluoré, de préférence un PVDF, homo- ou copolymère. A propos du câble électrique L'invention est aussi relative à un câble électrique comprenant au moins un conducteur électrique isolé par une structure multicouche comprenant (dans l'ordre, de l'intérieur vers l'extérieur du câble électrique) É éventuellement une couche L1 comprenant: - au moins une polyoléfine; ou au moins un copolymère de l'éthylène et d'un (méth)acrylate d'alkyle en Ci-Cs ou d'un ester vinylique d'acide carboxylique saturé ; ou un mélange des deux; É une couche L2 comprenant au moins une polyoléfine fonctionnalisée, éventuellement en mélange avec au moins une polyoléfine; É une couche L3 comprenant au moins un polymère fluoré 30 modifié par greffage par irradiation, éventuellement en mélange avec au moins un polymère fluoré, la couche L3 étant directement en contact avec la couche L2 - 23 - É éventuellement une couche L4 comprenant au moins un polymère fluoré. Les câbles électriques de la présente invention peuvent être utilisés dans le transport d'énergie et/ou dans la transmission d'informations. Le courant électrique qui circule peut être un courant haute, moyenne ou basse tension. Les câbles électriques de l'invention peuvent être utilisés par exemple comme câbles électriques dans les véhicules automobiles, les bâteaux, les avions, dans les immeubles ou comme câbles de transport d'énergie (haute tension). Ils peuvent aussi servir pour transporter des signaux à haute fréquence, téléphoniques et/ou téléinformatiques et vidéo (voix, données, images). A propos du câble à fibres optiques L'invention est aussi relative à un câble à fibres optiques comprenant au moins une unité optique de transmission isolée par une structure multicouche comprenant (dans l'ordre, de l'intérieur vers l'extérieur du câble à fibres optiques) : É éventuellement une couche L1 comprenant au moins une polyoléfine; ou au moins un copolymère de l'éthylène et d'un (méth)acrylate d'alkyle en C1C8 ou d'un ester vinylique d'acide carboxylique saturé ; ou un mélange des deux; É une couche L2 comprenant au moins une polyoléfine fonctionnalisée, éventuellement en mélange avec au moins une polyoléfine; É une couche L3 comprenant au moins un polymère fluoré modifié par greffage par irradiation, éventuellement en mélange avec au moins un polymère fluoré, la couche L3 étant directement en contact avec la couche L2; 2888389 -24-éventuellement une couche L4 comprenant au moins un polymère fluoré. Les câbles optiques comprennent généralement une gaine extérieure de câble entourant des unités optiques de transmission. Ces unités optiques, appelés aussi tubes compacts, sont constitués principalement de tubes contenant une pluralité de fibres optiques. On pourra se reporter aux documents suivants: EP1382641 Al, EP1160607 Al, EP0937270 B1. Les câbles à fibres optiques de la présente invention peuvent être utilisés dans la transmission d'informations. [Figures] Sur les figures jointes, les épaisseurs de couches ont été volontairement disproportionnées par rapport à la réalité pour une meilleure compréhension. Toutes les figures correspondent à des vues en coupe. La figure 1 représente un câble électrique 1. Celui-ci comporte un fil 20 conducteur 2 isolé par une structure bicouche avec une couche 3 (correspondant à L2) et une couche 4 (correspondant à L3). La figure 2 représente un câble électrique 6. Celui-ci comporte un fil conducteur 2 isolé par une structure à quatre couches qui comprend une couche 5 (correspondant à une Li), une couche 3 (correspondant à L2), une couche 4 (correspondant à L3) et une couche 7 (correspondant à L4). La figure 3 représente un câble électrique 8. Celui-ci comporte une série de fils conducteurs 9 accolés et isolés par une structure bicouche avec une couche 3 (correspondant à L2) et une couche 4 (correspondant à L3). La figure 4 représente un câble électrique 10. Celui-ci comporte une série de fils conducteurs 9 accolés et isolés par un structure à quatre couches qui comprend une couche 5 (correspondant à une L1), une couche 3 (correspondant à L2), une couche 4 (correspondant à L3) et une couche 7 (correspondant à L4). [Exemples] On a utilisé les polymères suivants: PVDF A: mélange de 70% de KYNAR 720 et 30% de KYNAR 720 sur lequel a été greffé par irradiation 1% d'anhydride maléïque, de MVI (Melt Volume Index ou indice de fluidité en volume à l'état fondu) 7 cm3/ 10 min (230 C, 5 kg). PVDF B: mélange de 70% de KYNARFLEX 2850 et 30% de KYNAR 720 sur lequel a été greffé par irradiation 1% d'anhydride maléïque, de MVI (Melt Volume Index ou indice de fluidité en volume à l'état fondu) 7 cm3/ 10 min (230 C, 5 kg). Lotader AX8840: copolymère de l'éthylène et du méthacrylate de glycidyle de la société ARKEMA et de MVI (Melt Volume Index ou indice de fluidité en volume à l'état fondu) 5 cm3/ 10 min (190 C, 2,16 kg). Il contient 92% d'éthylène et 8% de méthacrylate de glycidyle en poids. Lotader 3210: terpolymère d'éthylène, d'acrylate de butyle et d'anhydride maléïque de la société ARKEMA de melt-index 5 g/ 10 min (190 C, 2,16 kg). Il contient 3% d'anhydride maléïque. EVA 2805: copolymère de l'éthylène et d'acétate de vinyle (28%) de meltindex 6 g/10 min (190 C, 2,16 kg). - 26 - Exemple 1: (suivant l'invention) Un câble est réalisé par coextrusion sur un fil de cuivre (1 mm de diamètre) d'une couche d'une composition renfermant 60% de Martinal OL 107, 9,75% de Clearflex FFDO, 12% de Lotader 3210, 18% d'EVA 2805 et 0,25% de SANTONOX R (1 mm d'épaisseur), sur laquelle est coextrudée une couche de LOTADER AX8840 (50 m d'épaisseur), sur laquelle est coextrudée une couche de PVDF A (200 pm d'épaisseur). L'adhésion obtenue entre les différentes couches est bonne et supérieure à 25 N/cm. L'allongement à rupture de ce câble est de 125% et la contrainte à rupture est de 18 MPa. Un vieillissement dans l'huile IRM902 est réalisé à 90 C pendant 4 heures. L'allongement à rupture mesuré est de 124% et la contrainte à rupture est de 19 MPa. Exemple 2: (comparatif) Un câble est réalisé par coextrusion sur un fil de cuivre (1 mm de diamètre) d'une couche d'une composition renfermant 60% de Martinal OL 107, 9,75% de Clearflex FFDO, 12% de Lotader 3210, 18% d'EVA 2805 et 0,25% de SANTONOX R (1 mm d'épaisseur). L'allongement à rupture de ce câble est de 140% et la contrainte à rupture est de 12 MPa. Un vieillissement dans l'huile IRM902 est réalisé à 90 C pendant 4 heures. L'allongement à rupture mesuré est de 131% et la contrainte à rupture est de 7,5 MPa. Exemple 3: (suivant l'invention) Un câble est réalisé par coextrusion sur un fil de cuivre (1 mm de diamètre) d'une couche d'une composition renfermant 60% de Martinal OL 107, 9,75% de Clearflex FFDO, 12% de Lotader 3210, 18% d'EVA 2805 et 0,25% de SANTONOX R (1 mm d'épaisseur), sur laquelle est coextrudée une couche de LOTADER AX8840 (50 m d'épaisseur), sur laquelle est coextrudée une couche de PVDF B (200 m d'épaisseur). L'adhésion obtenue entre les différentes couches est bonne et supérieure à 25 N/cm. L'allongement à rupture de ce câble est de 135% et la contrainte à rupture est de 15 MPa. Un vieillissement dans l'huile IRM902 est réalisé à 90 C pendant 4 heures. L'allongement à la rupture mesuré est de 134% et la contrainte à la rupture est de 14,5 MPa. Tableau I structure adhésion allongement à contrainte à allongement contrainte à la multicouche (N/cm) la rupture (%) la rupture à la rupture rupture après (MPa) après vieillissement vieillissement (MPa) (%) exemple 1 cuivre / _ 125% 18 124% 19 (invention) composition / 25 AX8840 / PVDF A exemple 2 cuivre / - 140% 12 131% 7,5 (comparatif) composition exemple 3 cuivre / > 25 135% 15 134% 14,5 (invention) composition / AX8840 / PVDF B composition: 60% de Martinal OL 107, 9,75% de Clearflex FFDO, 12% de Lotader 3210, 18% d'EVA 2805 et 0,25% de SANTONOX R | L'invention est relative à l'utilisation comme isolant d'un câble électrique et/ou optique d'une structure multicouche comprenant (dans l'ordre, de l'intérieur vers l'extérieur du câble) :. éventuellement une couche Li comprenant- au moins une polyoléfine ;- ou au moins un copolymère de l'éthylène et d'un (méth)acrylate d'alkyle en C1-C8 ou d'un ester vinylique d'acide carboxylique saturé ;- ou un mélange des deux ;. une couche L2 comprenant au moins une polyoléfine fonctionnalisée, éventuellement en mélange avec au moins une polyoléfine ;. une couche L3 comprenant au moins un polymère fluoré modifié par greffage par irradiation, éventuellement en mélange avec au moins un polymère fluoré, la couche L3 étant directement en contact avec la couche L2 ;. éventuellement une couche L4 comprenant au moins un polymère fluoré.L'invention est aussi relative au câble électrique et/ou optique en lui-même. | Revendications 1. Utilisation comme isolant d'un câble électrique et/ou optique d'une structure multicouche comprenant (dans l'ordre, de l'intérieur vers l'extérieur du câble) : É éventuellement une couche L1 comprenant au moins une polyoléfine; ou au moins un copolymère de l'éthylène et d'un 10 (méth)acrylate d'alkyle en C1-Cs ou d'un ester vinylique d'acide carboxylique saturé ; ou un mélange des deux; É une couche L2 comprenant au moins une polyoléfine fonctionnalisée, éventuellement en mélange avec au moins une 15 polyoléfine; É une couche L3 comprenant au moins un polymère fluoré modifié par greffage par irradiation, éventuellement en mélange avec au moins un polymère fluoré, la couche L3 étant directement en contact avec la couche L2; É éventuellement une couche L4 comprenant au moins un polymère fluoré. 2. Utilisation selon la 1 caractérisé en ce que le polymère fluoré est préparé par polymérisation d'un ou plusieurs 25 monomères de formule (I) : X1 X2 \ / F/C=C\ (I) X3 dans laquelle: É X1 désigne H ou F; 2888389 -30- X2 et X3 désignent H, F, Cl, un groupement alkylé fluoré de formule CnFmHp- ou un groupement alcoxy fluoré CnFmHpO-, n étant un entier compris entre 1 et 10, m un entier compris entre 1 et (2n+1), p valant 2n+1-m. 3. Utilisation selon l'une des 1 ou 2 caractérisée en ce que le polymère fluoré est un PVDF homopolymère ou un copolymère VF2-HFP contenant au moins 50% en poids de VF2, avantageusement au moins 75% en poids de VF2 et de préférence au moins 85% en poids de VF2. 4. Utilisation selon l'une des 1 à 3 caractérisée en ce que le monomère insaturé qui est greffé par irradiation sur le polymère fluoré possède une double liaison C=C ainsi qu'au moins une fonction polaire qui peut être une fonction: acide carboxylique, sel d'acide carboxylique, anhydride d'acide carboxylique, époxyde, ester d'acide carboxylique, silyle, amide carboxylique, hydroxy, isocyanate. 5. Utilisation selon la 4 caractérisé en ce que le monomère insaturé est un acide carboxylique insaturé ayant 4 à 10 atomes de carbone et leurs dérivés fonctionnels. 6. Utilisation selon la 4 caractérisé en ce que le monomère insaturé est choisi parmi l'acide méthacrylique, l'acide acrylique, l'acide maléïque, l'acide fumarique, l'acide itaconique, l'acide citraconique, l'acide undécylénique, l'acide allylsuccinique, l'acide cyclohex-4-ène-1,2-dicarboxylique, l'acide 4 méthyl-cyclohex-4-ène-1,2dicarboxylique, l'acide bicyclo(2,2,1)hept-5-ène-2,3-dicarboxylique, l'acide x méthylbicyclo(2,2,1-hept-5-ène-2,3-dicarboxylique, l'undécylénate de zinc, de calcium ou de sodium, l'anhydride maléïque, l'anhydride itaconique, l'anhydride citraconique, l'anhydride dichloromaléïque, l'anhydride difluoromaléïque, l'anhydride itaconique, l'anhydride crotonique, l'acrylate ou le méthacrylate de glycidile, l'allyl glycidyl éther, les vinyles silanes tel que le vinyl triméthoxysilane, le vinyl triéthoxysilane, le vinyl triacétoxysilane, le gamma-méthacryloxypropyltriméthoxysilane. 7. Utilisation selon l'une des 1 à 6 caractérisé en ce que la polyoléfine est du PEBD, du PEMD ou du PEX. 8. Utilisation selon l'une des 1 à 7 caractérisé en ce que la polyoléfine fonctionnalisée est un copolymère de l'éthylène et d'au moins un monomère polaire insaturé choisi parmi: les (méth)acrylates d'alkyle en C1-Cs, notamment le 20 (méth)acrylate de méthyle, d'éthyle, de propyle, de butyle, de 2-éthylhexyle, d'isobutyle, de cyclohexyle; les acides carboxyliques insaturés, leurs sels et leurs anhydrides, notamment l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'anhydride maléïque, l'anhydride itaconique, l'anhydride citraconique; les époxydes insaturés, notamment les esters et éthers de glycidyle aliphatiques tels que l'allylglycidyléther, le vinylglycidyléther, le maléate et l'itaconate de glycidyle, l'acrylate et le méthacrylate de glycidyle, ainsi que les esters et éthers de glycidyle alicycliques; 2888389 -32- les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés, notamment l'acétate de vinyle, le propionate de vinyle ou le butyrate de vinyle. 9. Utilisation selon la 8 caractérisé en ce que la polyoléfine fonctionnalisée comprend de l'éthylène et un époxyde insaturé, de préférence le (méth)acrylate de glycidyle, et éventuellement un (méth) acrylate d'alkyle en C1-Cs ou un ester vinylique d'acide carboxylique saturé. 10. Utilisation selon la 8 caractérisé en ce que la polyoléfine fonctionnalisée comprend de l'éthylène et un anhydride d'acide insaturé, de préférence l'anhydride maléïque, et éventuellement un (méth)acrylate d'alkyle en C1-Cs ou un ester vinylique d'acide carboxylique saturé. 11. Utilisation selon l'une des 1 à 10 caractérisé en ce que la polyoléfine fonctionnalisée est choisie de telle sorte que les fonctions du monomère insaturé qui est greffé sur le polymère fluoré réagissent avec celles du monomère polaire de la polyoléfine fonctionnalisée. 12. Câble électrique comprenant au moins un conducteur électrique isolé par une structure multicouche comprenant (dans 25 l'ordre, de l'intérieur vers l'extérieur du câble électrique) É éventuellement une couche L1 comprenant: - au moins une polyoléfine; ou au moins un copolymère de l'éthylène et d'un (méth)acrylate d'alkyle en C1-Cs ou d'un ester vinylique 30 d'acide carboxylique saturé ; ou un mélange des deux; 2888389 -33- É une couche L2 comprenant au moins une polyoléfine fonctionnalisée, éventuellement en mélange avec au moins une polyoléfine; É une couche L3 comprenant au moins un polymère fluoré modifié par greffage par irradiation, éventuellement en mélange avec au moins un polymère fluoré, la couche L3 étant directement en contact avec la couche L2; É éventuellement une couche L4 comprenant au moins un polymère fluoré. 13. Câble à fibres optiques comprenant au moins une unité optique de transmission isolée par une structure multicouche comprenant (dans l'ordre, de l'intérieur vers l'extérieur du câble à fibres optiques) : É éventuellement une couche L1 comprenant au moins une polyoléfine; ou au moins un copolymère de l'éthylène et d'un (méth)acrylate d'alkyle en C1C8 ou d'un ester vinylique d'acide carboxylique saturé ; ou un mélange des deux; É une couche L2 comprenant au moins une polyoléfine fonctionnalisée, éventuellement en mélange avec au moins une polyoléfine; É une couche L3 comprenant au moins un polymère fluoré modifié par greffage par irradiation, éventuellement en mélange avec au moins un polymère fluoré, la couche L3 étant directement en contact avec la couche L2; É éventuellement une couche L4 comprenant au moins un polymère fluoré. | H,B | H01,B32 | H01B,B32B | H01B 3,B32B 27 | H01B 3/30,B32B 27/28,B32B 27/32 |
FR2897310 | A1 | SUPPORT D'INSTRUMENTS ET SON PROCEDE DE FABRICATION | 20,070,817 | La présente invention se rapporte à un procédé de fabrication d'un support d'instruments qui s'étend entre les colonnes A d'un véhicule automobile de tourisme et comprend deux tronçons profilés métalliques, deux coques métalliques étant solidarisées l'une à l'autre par soudage pour former un tronçon profilé, et un canal de guidage d'air étant ménagé dans ledit tronçon. l0 L'invention concerne, par ailleurs, un support d'instruments fabriqué selon le procédé susmentionné, comprenant deux tronçons profilés reliés l'un à l'autre, dont les configurations et les matériaux sont coordonnés avec les sollicitations s'exerçant du côté conducteur et du côté passager. Le modèle d'utilité DE-U1-299 16 466 a trait à un support d'instruments 15 s'étendant entre les colonnes A d'un véhicule automobile de tourisme, et conçu comme un profilé porteur à guidage d"air intégré. Ledit profilé porteur est d'un type de réalisation hybride, en tant que coque métallique allongée intérieurement pourvue de nervures en matière plastique, et est longitudinalement parcouru par au moins un canal de guidage d'air. La coque métallique est alors reliée à la matière plastique par 20 concordance de formes. Ce mode opératoire est notamment approprié dans le cas de coques métalliques de section transversale configurée en U. En revanche, lorsqu'il convient d'utiliser un profilé porteur fermé, il est nécessaire de relier l'une à l'autre deux coques métalliques. La liaison peut être réalisée par conformation, notamment aussi matériellement, par exemple par soudage. Dans ce cas, un problème réside dans 25 le dégagement de chaleur se produisant: au cours du soudage et pouvant provoquer la fusion d'un canal de guidage d'air en matière plastique, préalablement intégré. C'est la raison pour laquelle il est proposé, dans le modèle d'utilité DE-U1-299 16 470, d'appliquer un procédé de solidarisation dégageant peu de chaleur et, en particulier, de solidariser ensemble les coques métalliques uniquement par zones, par exemple 30 par soudage point par point. Cette problématique présuppose fréquemment des procédés de soudage onéreux et exerce une influence sur le processus de fabrication, en ce sens que des pièces supplémentaires rapportées, telles que des pièces de retenue, doivent être soudées sur la coque métallique à un instant auquel un canal de guidage d'air, en matière plastique, ne peut pas encore être positionné à l'intérieur du 35 tronçon profilé. En se fondant sur ces considérations, l'invention a pour objet de proposer un support d'instruments dont la fabrication soit techniquement améliorée, de même qu'un procédé de fabrication d'un support d'instruments, ledit procédé simplifiant le processus de fabrication en autorisant différents procédés de soudage impliquant un apport de chaleur différent dans les coques métalliques devant être solidarisées par soudage. Le procédé conforme à l'invention est caractérisé par le fait que les coques métalliques sont tout d'abord solidarisées par soudage, après quoi l'on introduit, dans le tronçon profilé, une lance pulvérisatrice par l'intermédiaire de laquelle une matière plastique, formant la paroi d'un canal de guidage d'air, est déposée de l'intérieur sur lesdites coques métalliques. Dans le procédé conforme à l'invention, vis-à-vis de l'intégration d'un canal de guidage d'air préconfiguré en matière plastique, la différence essentielle réside dans l'introduction, dans le tronçon profilé, d'une lance pulvérisatrice par l'intermédiaire de laquelle une matière plastique est déposée, de l'intérieur, sur les coques métalliques, si bien que ledit tronçon profilé devient, dans une certaine mesure, la paroi dudit canal de guidage. Ce procédé offre l'avantage consistant en ce que les coques métalliques peuvent être solidarisées par soudage de n'importe quelle façon, indépendamment du canal de guidage d'air, car la possibilité est offerte de façonner ledit canal proprement dit à un stade ultérieur, par injection de matière plastique, après l'obturation quasi intégrale du tronçon profilé. Les opérations de soudage, achevées à un stade antérieur, n'exercent aucune influence thermique quelconque sur le canal de guidage façonné à un stade postérieur. Différents procédés de soudage peuvent ainsi être appliqués. Un avantage supplémentaire consiste en ce que la section transversale du canal de guidage d'air peut être intégralement exploitée pour permettre l'écoulement de l'air. De surcroît, ledit canal peut posséder une épaisseur de paroi très faible, car la matière plastique introduite ne doit pas obligatoirement être, par elle-même, auto-porteuse. Les coques métalliques du tronçon profilé remplissent la fonction de support vis-à-vis dudit canal. Lorsque le procédé conforme à l'invention est appliqué dans les règles de l'art, tout l'espace interne du tronçon profilé est revêtu d'une couche de matière plastique, si bien que les coques métalliques sont protégées de la corrosion, et également de fluctuations thermiques de l'air mis en circulation, en particulier lorsque ladite couche est constituée d'un matériau moussant, c'est-à-dire alvéolaire. Dans le principe, il est envisageable de déposer une matière plastique en plusieurs couches. Par exemple, il est possible d'introduire tout d'abord une couche isolante qui, au stade successif, est pour ainsi dire scellée avec une seconde matière plastique lors d'une seconde étape opératoire. Dans ce procédé, l'aspect important consiste en ce que les coques métalliques ne comportent pas d'ouvertures à travers lesquelles de la matière plastique est refoulée vers l'extérieur au cours de l'injection. De même, la future admission d'air et la future sortie d'air doivent être obturées pendant l'injection de la matière plastique. Ces zones peuvent être aisément découpées après l'injection de la matière plastique, de telle sorte que le canal de guidage d'air possède les accès nécessaires. La lance pulvérisatrice utilisée pour l'injection de la matière plastique est de préférence introduite, dans le tronçon profilé, par l'intermédiaire d'une tôle d'obturation disposée sur une face frontale dudit tronçon. Cela offre l'avantage consistant en ce que ladite lance peut être continûment mise en mouvement, dans le sens longitudinal, alors même que la matière plastique sort de ladite lance. Avantageusement, une admission d'air et une sortie d'air peuvent être formées après l'injection de matière plastique. Il peut s'avérer avantageux que la matière plastique utilisée subisse, d'elle-même, un moussage dans l'espace interne du tronçon profilé. Le support d'instruments conforme à l'invention, du type présenté ci-dessus, est caractérisé par le fait qu'un canal de guidage d'air, en matière plastique, est ménagé uniquement dans le tronçon profilé situé côté conducteur. Conformément à l'invention, par ailleurs, il est avantageux que seul le tronçon profilé situé côté conducteur soit composé de coques métalliques solidarisées entre elles par soudage, et possède un canal de guidage d'air. Conformément à l'invention, de préférence, le tronçon profilé muni du canal de guidage d'air ne comporte pas d'autres ouvertures que l'ouverture d'insertion de la lance pulvérisatrice, une admission d'air et une sortie d'air, ladite admission et ladite sortie étant obturées au cours de l'injection de la matière plastique. Le tronçon profilé situé côté passager est en revanche adapté, quant à sa configuration et à ses matériaux, aux sollicitations escomptées dans la zone dans laquelle il se trouve, et est notamment dépourvu de canal intérieur de guidage d'air. Ce tronçon profilé peut, par exemple, être fabriqué sous la forme d'un longeron ou d'un tube et être accouplé, par l'intermédiaire d'une pièce de rattachement 4 correspondante, au tronçon profilé composé de coques métalliques et situé côté conducteur. Cela autorise également l'utilisation de matériaux parfaitement différents, du côté du conducteur et du côté du passager, de telle sorte qu'une telle pièce structurelle puisse répondre aux exigences imposées en cas de collisions. L'invention va à présent être décrite plus en détail, à titre d'exemple nullement limitatif, en regard des dessins schématiques annexés sur lesquels : la figure 1 est une élévation latérale d'un support d'instruments s'étendant entre des colonnes A d'un véhicule automobile de tourisme, évoquées schématiquement ; et la figure 2 est une coupe du support de la figure 1, suivant la ligne A-A de la figure 1. La figure 1 illustre un support d'instruments 1 s'étendant entre des colonnes A 2, évoquées schématiquement, d'un véhicule automobile de tourisme non représenté en détail. Ledit support 1 se subdivise en deux tronçons profilés 3, 4 de configurations différentes, un canal 5 de guidage d'air, en matière plastique, étant ménagé dans le tronçon 3 situé côté conducteur. Le tronçon profilé 4 situé côté passager possède une section transversale notablement plus petite. Dans cet exemple de réalisation, il s'agit d'un profilé tubulaire rectiligne, mince vis-à-vis du tronçon 3 situé côté conducteur, et dépourvu de canal intérieur de guidage d'air. Le support 1 consiste en un matériau métallique, notamment de l'acier. Le tronçon 4 situé côté passager est adapté, quant à sa configuration et à son matériau, aux sollicitations s'exerçant du côté du passager. Le tronçon 3 situé côté conducteur est fabriqué, de manière non illustrée en détail, à partir de deux coques métalliques 6, 7 solidarisées l'une à l'autre par soudage, et entre lesquelles se trouve le canal 5 en matière plastique. Ledit canal 5 relie une admission d'air 8, placée sensiblement au centre du support 1 et raccordée par exemple à un appareil de climatisation, à une sortie d'air 9 disposée au voisinage de la colonne A située côté conducteur, du côté tourné à l'opposé de ladite admission 8. Le canal 5 de guidage d'air consiste en une matière plastique, qui est pulvérisée contre les coques métalliques 6, 7, de l'intérieur, par l'intermédiaire d'une lance pulvérisatrice 10. A cette fin, ladite lance 10 est introduite dans l'espace interne du tronçon profilé 3 par l'intermédiaire d'une tôle d'obturation 11 située sur une face frontale dudit tronçon 3, c'est-à-dire qu'elle est déplacée dans la direction de la flèche P. Au moyen d'orifices de sortie pratiqués dans la région extrême de la lance 10 et disposés à la périphérie, dans cet exemple de réalisation, l'espace interne du tronçon 3 peut être revêtu d'une matière plastique, ce qui donne naissance au canal 5 achevé après l'ouverture de l'admission d'air 8 et de la sortie d'air 9. Ensuite, il est encore procédé à une obturation de l'ouverture par l'intermédiaire de laquelle la lance 10 a été introduite dans le tronçon 3. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à 5 l'invention telle que décrite et représentée, sans sortir de son cadre. Liste des références numériques : 1 support d'instruments 2 colonne A 3 tronçon profilé de 1, situé côté conducteur 4 tronçon profilé de 1, situé côté passager 5 canal de guidage d'air 6 coque métallique de 3 7 coque métallique de 3 8 admission d'air 9 sortie d'air 10 lance pulvérisatrice 11 tôle d'obturation P flèche (mouvement) | Un support (1) d'instrumernt, pour véhicules automobiles, est fabriqué en revêtant intérieurement, d'une matière plastique, un tronçon profilé fermé (3). La matière plastique est déposée de l'intérieur, par l'intermédiaire d'une lance pulvérisatrice (10), sur des coques métalliques (6, 7) soudées entre elles et formant ledit tronçon (3). Un canal (5) de guidage d'air, ainsi produit, est prévu du côté dudit support (1) qui est situé côté conducteur. | 1. Procédé de fabrication d'un support d'instruments qui s'étend entre les colonnes A (2) d'un véhicule automobile de tourisme et comprend deux tronçons profilés métalliques (3, 4), deux coques métalliques (6, 7) étant solidarisées l'une à l'autre par soudage pour former un tronçon profilé (3), et un canal (5) de guidage d'air étant ménagé dans ledit tronçon (3), procédé caractérisé par le fait que les coques métalliques (6, 7) sont tout d'abord solidarisées par soudage, après quoi l'on introduit, dans le tronçon profilé (3), une lance pulvérisatrice (10) par l'intermédiaire de laquelle une matière plastique, formant la paroi d'un canal (5) de guidage d'air, est déposée de l'intérieur sur lesdites coques métalliques (6, 7). 2. Procédé selon la 1, caractérisé par le fait que la lance pulvérisatrice (10) est introduite dans le tronçon profilé (3) par l'intermédiaire d'une tôle d'obturation (11) disposée sur une face frontale dudit tronçon (3). 3. Procédé selon les 1 ou 2, caractérisé par le fait qu'une admission d'air (8) et une sortie d'air (9) sont formées après l'injection de la matière plastique. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé par le fait que la matière plastique utilisée subit, d'elle-même, un moussage dans 20 l'espace interne du tronçon profilé (3). 5. Support d'instruments, fabriqué selon le procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 4, comprenant deux tronçons profilés (3, 4) reliés l'un à l'autre, dont les configurations et les matériaux sont coordonnés avec les sollicitations s'exerçant du côté conducteur et du côté passager, support caractérisé 25 par le fait qu'un canal (5) de guidage d'air, en matière plastique, est mangé uniquement dans le tronçon profilé (3) situé côté conducteur. 6. Support selon la 5, caractérisé par le fait que seul le tronçon profilé (3) situé côté conducteur est composé de coques métalliques (6, 7) solidarisées entre elles par soudage, et possède un canal (5) de guidage d'air. 30 7. Support selon la 5 ou 6, caractérisé par le fait que le tronçon profilé (3) muni du canal (5) de guidage d'air ne comporte pas d'autres ouvertures que l'ouverture d'insertion de la lance pulvérisatrice (10), une admission d'air (8) et une sortie d'air (9), ladite admission (8) et ladite sortie (9) étant obturées au cours de l'injection de la matière plastique. | B | B60,B05,B29,B62 | B60K,B05D,B29C,B60H,B62D | B60K 37,B05D 7,B29C 41,B60H 1,B62D 25 | B60K 37/00,B05D 7/22,B29C 41/08,B60H 1/00,B62D 25/14 |
FR2893038 | A1 | DISPOSITIF PERMETTANT L'EXTRACTION DE PAVES | 20,070,511 | -1- La présente invention concerne un dispositif pour l'extraction de pavé. A titre d'exemple, cette extraction peut être nécessaire suite à la présence d'une tâche d'huile à la 5 surface du pavé. L'extraction des pavés est traditionnellement effectuée par enlèvement successif des pavés du bord du pavage vers le pavé à extraire, ou à l'aide de systèmes de pinçage du pavé. Ces systèmes ne sont cependant pas utilisables sur un pavage qui a été vibré. Le dispositif décrit ici permet de remédier à cet inconvénient. Le système se constitue 10 de 2 tiges avec poignées. La mise en place est très simple, on met en place les tiges dans les coins opposés du pavé. On enfonce les tiges en ayant un petit mouvement oscillant pour faciliter la pénétration entre les pavés, pour faciliter d'avantage la pénétration, la partie inférieure de la tige qui va se positionner sous le pavé a une forme d'ardillon : ceci va faciliter la pénétration de la tige entre les joints du pavé. L'utilisation d'un marteau peut se faire pour 15 favoriser la pénétration, pour ceci il suffit de donner des coups de marteau sur l'extrémité de la tige. Une fois en place, il suffit de pivoter de 45 les 2 tiges par l'intermédiaire des poignées. Puis il suffit d'effectuer une traction sur ces mêmes poignées pour extraire le pavé, ce qui le gardera intact. L'espace entre les pavés ne permet pas à la mousse de s'y développer, ce qui montre 20 bien que le système doit être le plus fin possible. D'où le choix d'une tige ayant le diamètre le plus fin possible tout en ayant des caractéristiques mécaniques suffisantes. A noter que la partie de tige qui sera en contact avec le surface inférieure du pavé sera d'une longueur minimale pour favoriser la pénétration du pavage tout en gardant une longueur suffisante pour avoir un contact suffisant pour éviter le glissement avec le pavé lors de l'extraction. 25 Pour avoir un optimum ergonomique il est souhaitable de fixer la tige au centre du flanc de la poignée ce qui facilite la rotation du système. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente en vue de face, le dispositif de l'invention La figure 2 représente en vue de droite, le dispositif de l'invention 30 La figure 3 représente en coupe, le dispositif de l'invention 15 2893038 -2- En référence à ces dessins, le dispositif comporte une tige en forme de croix (1), dont l'une des extrémités est constitué d'un ardillon (2) pour faciliter la pénétration entre les pavés. La partie supérieure de la tige est en forme de T (5) pour faciliter la manutention du pavé. La tige présente une extrémité d'impact (4) qui permet l'utilisation d'un marteau pour faciliter la mise en place de la tige entre les pavés. Au tour de la partie supérieur de la tige est moulée une poignée cylindrique (3). Pour des raisons ergonomiques la direction de la poignée et des deux branches du T sont perpendiculaires à la direction de l'ardillon, de plus la tige se positionne au centre de la poignée A titre d'exemple non limitatif, la tige aura des dimensions de l'ordre de 13 cm pour la longueur et la poignée de l'ordre de 7 cm pour la longueur et I cm de diamètre. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à l'extraction de pavé | Dispositif pour l'extraction de pavé.La présente invention concerne un dispositif pour l'extraction de pavé, tout en le gardant intact.Le système se constitue de 2 tiges (1) avec poignées (3). On met en place les tiges dans les coins opposés du pavé. On enfonce les tiges en ayant un petit mouvement oscillant pour faciliter la pénétration entre les pavés. Une fois en place, il suffit de pivoter de 45 degree les 2 tiges. Puis il suffit d'effectuer une traction pour extraire le pavé tout en le gardant intact.Le dispositif comporte une tige en forme de «T » (1), dont l'une des extrémités est constituée d'un ardillon (2) pour faciliter la pénétration entre les pavés. La partie supérieure de la tige est en forme de « T » (5) pour faciliter la manutention du pavé. La tige présente une extrémité d'impact (4) qui permet l'utilisation d'un marteau.Autour de la partie supérieure de la tige (5) est moulée une poignée cylindrique (3). La direction de la poignée et des deux branches du « T » sont perpendiculaires à la direction de l'ardillon, de plus la tige se positionne au centre de la poignée.Dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à l'extraction de pavé. | I ) Dispositif pour l'extraction de pavé, caractérisé en ce qu'il comporte une tige en forme de T (1) pourvu à l'une de ses extrémités d'un ardillon métallique (2) et dont l'autre extrémité en forme de T (5) comportera une poignée cylindrique (3) moulée autour, la direction de la dite poignée étant perpendiculaire à celle de l'ardillon. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la longueur de la partie IO inférieure (2) doit être la plus courte possible tout en ayant une longueur suffisante pour éviter le glissement du pavé lors de l'extraction. 3) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la partie inférieure de la tige (2) qui va se positionner sous le pavé pourra avoir une forme de pointe afin de faciliter la pénétration du crochet entre les joins du pave. 15 4) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le diamètre de la tige doit être le plus petit possible tout en ayant des caractéristiques mécaniques suffisantes pour éviter toute rupture ou déformation. 5) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'extrémité de la tige (4) se prolongera au delà du niveau supérieur de la poignée de façon à servir de surface d'impact. | E | E01 | E01C | E01C 23 | E01C 23/12 |
FR2897946 | A1 | DISCRIMINATEUR D'OBJETS A PARTIR D'ECHOS RADAR | 20,070,831 | DISCRIMINATEIJR. D'OBJETS A PARTIR D'ECHOS RADAR L'invention concerne un discriminateur de types d'objets à partir d'échos radars. Ce discriminateur doit présenter des performances de discrimination intéressantes notamment en présence de bruits importants. Un exemple (non restrictif) d'utilisation du système de l'invention est la détection du type d'hélicoptère à partir d'échos radar sur ses pales (figure 1). Afin de concrétiser la suite de la description, nous considérons cette application à titre illustratif. La vitesse de rotation des pales d'un hélicoptère est un facteur très discriminant qui peut permettre de déterminer le type de l'hélicoptère. Ce facteur peut être associé à d'autres (vitesse de rotation des pales secondaires ...) afin d'accroître les capacités du système de discrimination. La méthode la plus immédiate consiste à déterminer ces facteurs discriminants sur le signal et à les injecter dans un système à base d'apprentissage tel qu'un système neuronal. Cependant, dans la plupart des cas, le signal à analyser est très bruité ce qui rend l'estimation directe des facteurs mentionnés précédemment peu fiables. De plus, la fenêtre de temps sur laquelle le signal est présent est en général courte ce qui limite l'ensemble des méthodes de traitement du signal possibles. Une impulsion radar est réfléchie très significativement par une pâle d'hélicoptère lorsque celle-ci est perpendiculaire à l'axe radar cible. Les impulsions réfléchies par un point de chaque pâle située à une distance donnée de l'axe du rotor sont contenues dans une même case distance. Cependant, une mesure directe de l'intervalle de temps séparant deux impulsions d'une même case distance est très difficile (instable) en présence de bruit. Ce problème de 5 10 15 20 25 30 détermination de la fréquence d'un signal périodique dans du bruit est, par exemple, résolu classiquement par : - algorithme de dénombrement (par exemple par détermination de l'histogramme de différences permettant de compter le nombre d'occurences des différents écarts ou par algorithme de recherche de séquences permettant de mesurer puis supprimer un à un les trains d'impulsions de même périodicité). - calcul de la fonction d'autocorrélation de l'ensemble signal plus bruit. Cette dernière approche nécessite cependant que la fenêtre de temps sur laquelle le signal est présent soit suffisamment grande ce qui n'est pas le cas dans de nombreuses applications. Il s'agit donc de réaliser un système insensible au bruit et permettant d'extraire des caractéristiques sur une fenêtre de temps courte. Ces caractéristiques qui doivent donc être stables par rapport au bruit, permettront la détermination du type de l'objet réfléchissant. Selon l'invention, on prévoit d'associer un module de traitement du signal de filtrage multi-références avec un système neuronal pour déterminer le type de l'objet réfléchissant l'onde électromagnétique radar. Le module de traitement du signal permet d'extraire des caractéristiques sur le signal analysé qui soient robustes par rapport au bruit. Le système neuronal permet quant à lui cle prendre en compte l'ensemble de l'information des filtrages multi-références et réalise ainsi la tâche de discrimination. L'invention concerne donc un s, caractérisé en ce qu'il comprend : - une pluralité de filtres recevant les signaux de détection radar et pour un nombre déterminé de cases distances radar, les filtrant et fournissant chacun un signal de corrélation représentatif du résultat du filtrage ; 10 15 20 25 30 - un système neuronal à base d'apprentissage recevant les signaux de corrélation des différents filtres et fournissant en fonction de l'ensemble des signaux de corrélation un signal d'identification de type d'objet. Les différents objets et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description qui va suivre et dans les figures annexées qui représentent : - la figure 1, un système de détection radar déjà décrit précédemment pour illustrer l'objet de l'invention ; - la figure 2 , un exemple de réalisation du dispositif de l'invention. L'objet de l'invention est de fournir un système de filtrage multi-références permettant d'extraire les caractéristiques du signal réfléchi avec invariance par translation dans le temps. Ce point est important puisque les temps d'arrivée des trains d'impulsions ne sont pas connus. Enfin, il est bien connu que les méthodes de filtrages sont insensibles et stables par rapport au bruit. Cependant, la stabilité par rapport au bruit ne signifie pas l'immunité et des méthodes de discrimination simples comme par exemple associer à l'objet la classe correspondant au filtre dont la sortie est maximale, sont insuffisantes pour obtenir une discrimination fiable. De plus imposer que chaque filtre corresponde à un type d'objet à reconnaître est très limitatif à la fois sur le nombre d'objets pouvant être reconnus avec n filtres (limité à n) et sur la robustesse des filtres puisqu'on limiterait l'ensemble des solutions possibles pour les filtres comme cela est décrit dans l'article de Ph. REFREGIER "Piller design for optical pattern recognition : multi-criteria optimization approach" Opt. Lett, 15 (15) : 854 - 856, 1990. C'est pour cela que selon l'invention on prévoit d'associer ce système de filtrage multi-références à un système neuronal tel que décrit dans le document D.E. RUMELHART, J.L. MC CLELLAND, and PDP RESEARCH GROUP "Parallel 10 15 20 25 Distributed Processing" MIT Press, Cambridge, 1986. En effet, les différentes caractéristiques (par exemple la valeur maximale des sorties obtenues) peuvent ainsi être toutes prises en compte pour réaliser la tâche de discrimination souhaitée. De plus les systèmes neuronaux réalisent la fonction de discrimination par apprentissage. Ils ne nécessitent donc pas de modélisation précise du problème à résoudre. Enfin, ce sont naturellement de systèmes adaptatifs, un léger surapprentissage permettant de réaliser la discrimination en présence de conditions légèrement différentes et donc de caractéristiques légèrement variables. Ce dernier point est très intéressant pour les systèmes radars dont le bruit est en général non-stationnaire. Soit s(t) le signal reçu, ce signal est corrélé avec n filtres dont la réponse impulsionnelle est notée . hl(t), i = 1, ... , n. La fonction de corrélation avec chacun de ces filtres est donc : (t) =5h1(t) s () d (1) Sur ces n fonctions de corrélation, on extrait m caractéristiques invariantes par translation clans le temps (par exemple la valeur maximale sur chaque cl(t)) . Notons xi avec 1 = 1... ,m ces caractéristiques et x le vecteur dont les composantes sont les x1. Remarquons que les valeurs correspondant à une série d'échos obtenus à des instants différents et dans des conditions différentes peuvent également être prises en compte pour créer le vecteur de caractéristiques 30 X = (x lN' x2N' xmN (écho courant) 1N-1' x2N_1' ... , xm x N_1, . . . ) (écho précédent) Le système neuronal réalise P fonctions de transfert flw(x) , f2w(x)... fPw(x) (pouvant être non-linéaires) . Elles dépendent d'un paramètre W qui, on le verra par la 10 15 20 25 30 suite, est déterminé par apprentissage. P est compatible avec le nombre de classes d'objets que l'on souhaite discriminer. Par exemple, si on assigne la sortie de chacune des fonctions f'w (x) à la classe i d'objet, P peut être égal au nombre de classes d'objets différents que l'on souhaite discriminer (mais d'autres codages sont possibles et peuvent dans certains cas être intéressants). Selon l'invention on prévoit donc un certain nombre de filtres. Ces n filtres peuvent être des répliques d'échos radar connus comme représentatifs des objets à reconnaître. Ce peut être par exemple des échos radar provenant de mesures sur des objets du type de ceux qu'on souhaite discriminer, des échos radar synthétisés numériquement et dont les propriétés permettent d'améliorer les capacités de reconnaissance ou de traitement du signal du système. Ce peut être également des fonctions synthétisées numériquement à partir de modèles mathématiques ou par apprentissage avec des échos radar d'exemples connus comme représentatifs des objets à reconnaître. Cette dernière méthode peut, par exemple, être déduite directement de celle décrite dans l'article de Ph. REFREGIER mentionné précédemment. Enfin l'opération de filtrage réalisée par chacun des filtres peut ne pas s'écrire simplement comme l'équation (1) mais avoir une forme récursive. Les résultats de filtrages sont transmis à un système neuronal à base d'apprentissage. On considère qu'on possède une hase d'exemples B1 formée de couples (échos radar, classe de l'objet réfléchissant). Un algorithme d'apprentissage détermine le paramètre W (c'est en général un vecteur) qui permet de classer les échos radar de BA avec un nombre d'erreurs le plus faible possible. Un exemple de réalisation particulièrement avantageuse est obtenu quand la fonction neuronale est réalisée au moyen d'un perceptron multicouche. Dans ce cas les fonction 2897946 s f1 (x) correspondent aux valeurs de sortie des neurones de la dernière couche et sont apprises par apprentissage sur la base d'exemple BA. Le système de l'invention peut être réalisé selon l'exemple représenté sur la figure 2. Les filtrages multi-références peuvent être réalisés en parallèle ou en série (les uns après les autres). Ces filtrages peuvent également être effectués de façon analogique ou numérique. Dans le premier cas, les filtrages peuvent être réalisés avec des composants analogiques électroniques ou avec des composants à onde acoustique par exemple. Dans le second cas, il est nécessaire d'échantillonner le signal au préalable. Les filtrages étant réalisés avec des composants spécialisés ou avec des microprocesseurs classiques. Chaque filtre hl(t), h2(t), ... hn(t) correspond à une gamme de fréquences et établit une corrélation entre une fonction connue et le signal reçu. Cette corrélation se fait par déplacement dans le temps. Chaque filtre est suivi par un 20 dispositif de traitement qui extrait, des signaux de corrélation C1(t) à Cn(t) fournis par le filtre associé, une ou plusieurs caractéristiques. Ces caractéristiques peuvent être la position d'un ou plusieurs pics de corrélation ou des amplitudes de pics de corrélation. Ces corrélations sont fournies à un système neuronal NS à base d'apprentissage qui, comme cela a été décrit précédemment, recherche le type d'objet à discriminer. Dans un mode particulièrement avantageux le système réalisant les filtrages peut être constitué de processeurs spécialisés pour le calcul des transformées de Fourier. Dans ce cas, le filtrage est obtenu par transformée de Fourier inverse du produit des transformées de Fourier de l'écho radar et des réponses impulsionnelles (4). Le système neuronal peut être un composant spécialisé ou être simulé sur un processeur classique. 10 15 25 30 5 15 20 25 30 | Discriminateur d'objets à partir d'échos radar comprenant des filtres (h<1>(t),..h(t) associés aux cases distances radar effectuant un filtrage et fournissant un signal de corrélation. Ce signal de corrélation est fourni à un système neuronal à base d'apprentissage qui permet d'établir une identification avec un type d'objet.Applications : Identification d'échos radars et notamment d'hélicoptères. | 1. Discriminateur d'objets à partir d'échos radars, caractérisé en ce qu'il comprend : - une pluralité de filtres (hl(t) à hn(t)) de détection radar pour un nombre déterminé de cases distances radar, les filtrant et fournissant chacun un signal de corrélation représentatif du résultat du filtrage ; - un système neuronal (NS) à base d'apprentissage recevant les signaux de corrélation des différents filtres et fournissant en fonction de l'ensemble des signaux de corrélation un signal d'identification de type d'objet. 2. Discriminateur selon la 1, caractérisé en ce que le filtrage par corrélation se fait par translation dans le temps. 3. Discriminateur selon la 1, caractérisé en ce que le filtrage par corrélation se fait par Transformation de Fourier rapide (FFT, Fast Fourier Transformation). 4. Discriminateur selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des filtres (hl(t), ...hn(t)) pour chaque case distance radar. 5. Discriminateur selon la 1, caractérisé en ce que chaque filtre (hl (t) a hn (t)) fournit un signal de corrélation traduisant l'amplitude d'un maximum de corrélation. 6. Discriminateur selon la 1, caractérisé en ce que chaque filtre fournit un signal de corrélation traduisant la position d'un maximum de corrélation. 7. Discriminateur selon la 6, caractérisé en ce que chaque filtre (hl (t) à hn(t)) est associé à un dispositif de traitement (EC1(t) à ECn (t) ) recevant les signaux de corrélation du filtre associé et fournissant au système neuronal (NS) un ou plusieurs signaux caractéristiques des signaux de corrélation. 8. Discriminateur selon la 5, caractérisé en ce que les signaux caractéristiques représentent la position ou l'amplitude des pics de corrélation. 10 1.5 20 25 30 | G | G01 | G01S | G01S 13 | G01S 13/74 |
FR2895280 | A1 | PROCEDE D'HYDROCONVERSION DE FRACTIONS PETROLIERES LOURDES EN LIT FIXE UTILISANT UN CATALYSEUR SUPPORTE DE FORME IRREGULIERE, NON SPHERIQUE | 20,070,629 | La présente invention concerne un procédé d'hydrotraitement et/ou d'hydroconversion en lit fixe de charges hydrocarbonées lourdes contenant des métaux, utilisant un catalyseur comprenant un support sous forme d'agglomérats à base d'alumine, majoritairement irréguliers et non sphériques dont la forme spécifique résulte d'une étape de concassage, et comprenant au moins un métal catalytique ou un composé de métal catalytique du groupe VIB (groupe 6 de la nouvelle notation de la table périodique des éléments), et/ou au moins un métal catalytique ou un composé de métal catalytique du groupe VIII (groupe 8, 9, et 10 de la nouvelle notation de la table périodique des éléments), éventuellement au moins un élément dopant choisi dans le groupe constitué par le phosphore, le bore, le silicium (ou de la silice qui n'appartient pas à celle qui pourrait être contenue dans le support choisi) et les halogènes, ledit catalyseur étant constitué essentiellement d'une pluralité d'agglomérats juxtaposés, formés chacun d'une pluralité de plaquettes aciculaires, les plaquettes de chaque agglomérat étant orientées généralement radialement les unes vis-à-vis des autres et par rapport au centre de l'agglomérat. La forme spécifique du catalyseur lui confère des performances améliorées dans sa mise en oeuvre pour l'hydroconversion/hydrotraitement en lit fixe de charges contenant des métaux. ART ANTERIEUR Il est connu de l'homme du métier que lors des réactions d'hydroraffinage et/ou d'hydroconversion de fractions pétrolières contenant des complexes organométalliques, la plupart de ces complexes se détruisent en présence d'hydrogène, d'hydrogène sulfuré, et d'un catalyseur d'hydrotraitement. Le métal constitutif de ces complexes précipite alors sous forme d'un sulfure solide qui vient se fixer sur la surface interne des pores. C'est en particulier le cas des complexes du vanadium, du nickel, du fer, du sodium, du titane, du silicium, et du cuivre qui sont naturellement présents dans les pétroles bruts en plus ou moins grande abondance selon l'origine du pétrole, et qui, lors des opérations de distillation, ont tendance à se concentrer dans les fractions à point d'ébullition élevé et en particulier dans les résidus. C'est aussi le cas des liquéfiats de charbon qui renferment des métaux en particulier du fer et du titane. Le terme général hydrodémétallation est utilisé pour désigner les réactions de destruction ou de déaggrégation des complexes organo-métalliques dans les hydrocarbures. L'accumulation des dépôts solides dans les pores du catalyseur peut se poursuivre jusqu'au bouchage complet d'une partie des pores commandant l'accès des réactifs à 35 une fraction du réseau poreux interconnecté de telle sorte que cette fraction devient inactive alors même que les pores de cette fraction sont seulement faiblement encombrés ou même intacts. Ce phénomène peut donc provoquer une désactivation prématurée et très importante du catalyseur. Il est particulièrement sensible dans le cas des réactions d'hydrodémétallation en présence d'un catalyseur hétérogène supporté. Par hétérogène, on entend non soluble dans la charge d'hydrocarbures. On constate en effet, dans ce cas, que les pores de la périphérie s'obstruent plus vite que les pores centraux. De même, les bouches des pores s'obstruent plus vite que leurs autres parties. L'obstruction des pores va de pair avec une réduction progressive de leur diamètre, ce qui entraîne une limitation accrue de la diffusion des molécules et une accentuation du gradient de concentration, donc une accentuation de l'hétérogénéité du dépôt depuis la périphérie vers l'intérieur des particules poreuses au point que l'obstruction complète des pores débouchant à l'extérieur se produit très rapidement : l'accès à la porosité interne presque intacte des particules est alors fermé aux réactifs et le catalyseur est prématurément désactivé. Le phénomène qui vient d'être décrit est bien connu sous le nom de colmatage aux bouches des pores. Les preuves de son existence et l'analyse de ses causes ont été publiées à plusieurs reprises dans la littérature scientifique internationale. Un catalyseur d'hydrotraitement de coupes hydrocarbonées lourdes contenant des métaux doit donc être composé d'un support présentant un profil de porosité, une structure poreuse et une forme (géométrie) particulièrement adaptés aux contraintes diffusionnelles intragranulaires spécifiques aux hydrotraitements pour éviter les problèmes de colmatage mentionnés ci-dessus. Les catalyseurs usuellement employés sont sous forme de billes ou d'extrudés et sont composés d'un support à base d'alumine présentant une porosité particulière et d'une phase active à base de sulfures mixtes constitués à la fois d'un sulfure d'un métal du groupe VIB (de préférence le molybdène) ainsi que d'un sulfure d'un métal du groupe VIII (de préférence le Ni ou le Co). Les métaux sont déposés à l'état oxyde et sont sulfurés pour être actifs en hydrotraitement. Le rapport atomique entre l'élément du groupe VIII et l'élément du groupe VIB considéré comme optimal usuellement est compris entre 0,4 et 0,6 atome groupe VIII/atome groupe VIB. Récemment, il a été montré dans le document EP 1 364 707 Al (FR 2 839 902) qu'indépendamment de la texture poreuse un rapport inférieur à 0,4 permet de limiter la désactivation des catalyseurs et ainsi d'allonger la durée de vie des catalyseurs. II est connu de l'homme du métier qu'il existe deux types de support à base d'alumine des catalyseurs d'hydroraffinage et/ou d'hydroconversion de charges hydrocarbonées lourdes contenant des métaux. Ces supports se distinguent dans un premier temps par leurs profils de répartition poreuse. Les catalyseurs à profil de porosité bimodale sont très actifs, mais présentent une moins bonne capacité de rétention que les catalyseurs à profil de porosité polymodale. Le profil de porosité polymodale correspond à une courbe de distribution cumulée du volume poreux en fonction du diamètre de pores obtenue par la méthode d'intrusion du mercure qui n'est ni monomodale ni bimodale, en ce sens qu'il n'apparaît pas de familles de pores distinctes dont les diamètres de pores seraient centrés sur des valeurs moyennes bien définies, mais une répartition relativement continue des pores entre deux valeurs extrêmes de diamètre. Entre ces valeurs extrêmes, il n'y a pas de palier horizontal sur la courbe de répartition poreuse. Cette répartition polymodale est liée à une structure poreuse en "bogue de châtaigne" ou "en oursins de mer" obtenue avec des agglomérés d'alumine préparés par déshydratation rapide de l'hydrargillite puis agglomération de la poudre d'alumine flash obtenue selon un brevet de la demanderesse (US 4,552,650 -IFP). Les agglomérés d'alumine ainsi préparés peuvent se présenter sous forme de billes ou sous forme d'extrudés comme le montrent les brevets FR 2,764,213 et US 6,043,187. La structure "en bogue de châtaigne" ou "en oursins de mer", est constituée d'une pluralité d'agglomérats juxtaposés formés chacun d'une pluralité de plaquettes aciculaires, les plaquettes de chaque agglomérat étant orientées généralement radialement les unes vis-à-vis des autres et par rapport au centre de l'agglomérat. Au moins 50% des plaquettes aciculaires ont une dimension suivant leur axe de plus grand développement comprise entre 0,05 et 5 micromètres et de préférence entre 0,1 et 2 micromètres, un rapport de cette dimension à leur largeur moyenne compris entre 2 et 20, et de préférence entre 5 et 15, un rapport de cette dimension à leur épaisseur moyenne compris entre 1 et 5000, et de préférence entre 10 et 200. Au moins 50% des agglomérats de plaquettes aciculaires constituent une collection de particules pseudo-sphériques de taille moyenne comprise entre 1 et 20 micromètres, de préférence entre 2 et 10 micromètres. Des images très adéquates pour représenter une telle structure sont un tas de bogues épineuses de châtaigne, ou encore un tas d'oursins de mer, d'où la dénomination de structure poreuse "en bogue de châtaigne" ou "en oursins de mer" qui est utilisée par l'homme du métier. La majorité des pores est constituée par les espaces libres situés entre les plaquettes aciculaires rayonnantes. Ces pores, de par leur nature "en coins", sont de diamètre continûment variable entre 100 et 1000 A. Le réseau de macropores interconnectés résulte de l'espace laissé libre entre les agglomérats juxtaposés. Ces catalyseurs à profil de porosité polymodale présentent une distribution poreuse (déterminée par la technique de porosimétrie au mercure) caractérisée de préférence comme suit : -Volume poreux total compris entre 0,7 et 2 cm3/g, - % du volume poreux total en pores de diamètre moyen inférieur à 100 A : entre 0 et 10, -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen compris entre 100 et 1000A : entre 40 et 90, - % du volume poreux total en pores de diamètre moyen compris entre 1000 et 5000 A : entre 5 et 60, -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen compris entre 5000 et 10000 A : entre 5 et 50, - % du volume poreux total en pores de diamètre moyen supérieur à 10000 A : entre 5 et 20. La surface spécifique mesurée par la méthode B.E.T. de ces catalyseurs est comprise entre 50 et 250 m2/g. La structure poreuse en "bogue de châtaigne" ou "en oursins de mer" associée aux caractéristiques de répartition poreuse décrite ci-dessus permet l'obtention de catalyseurs d'hydroraffinage et/ou d'hydroconversion à très forts pouvoirs de rétention, tout en maintenant une activité en hydrodémétallation élevée, performances que ne peuvent réaliser les catalyseurs bimodaux. Les raisons sont que la forme en "coin" des mésopores de la structure en "bogue de Chataigne" ou en "oursins de mer" compense ou supprime les gradients de concentration en réactifs qui s'établiraient normalement dans un pore cylindrique, phénomène s'ajoutant à une géométrie très favorable pour s'opposer au colmatage des bouches de pores. En outre, chaque mésopore ou presque a un accès indépendant des autres à la macroporosité interstitielle favorisant l'accumulation homogène des dépôts sans colmatage prématurément désactivant. Ces catalyseurs présentent néanmoins l'inconvénient d'être moins actifs en activité initiale que les catalyseurs bimodaux sur les fonctions HDM (hydrodémétallation), HDAC, (hydroconversion des asphaltènes insolubles dans le n-heptane), HDCCR (hydroconversion des résidus carbonés quantifiés par l'analyse du Carbone ConRadson). Dans les procédés d'hydroraffinage de résidus en lit fixe, bien que ces catalyseurs d'HDM possèdent un fort pouvoir de rétention, nécessaire pour traiter des charges hydrocarbonées à fortes teneurs en métaux (Ni+V supérieur à 40 ppm, par exemple), les moins bonnes performances initiales pour les fonctions HDAC7, HDM, HDCCR de ce type de catalyseurs sont pénalisantes pour les performances des catalyseurs d'HDS en aval, qui sont de fait mal protégés des asphaltènes, du dépôt de métaux Ni+V et du coke. De manière surprenante, la demanderesse a découvert que l'utilisation de catalyseurs polymodaux à structure "en bogue de chataîgne" sous forme d'agglomérats à base d'alumine, majoritairement irréguliers et non sphériques (fragments) dont la forme spécifique résulte d'une étape de concassage, permettait l'obtention de meilleures performances en hydrotraitement/hydroconversion de charges lourdes en lit fixe que pour l'utilisation de leurs homologues sous forme de billes et d'extrudés. L'association de la forme spécifique des fragments due à l'étape de concassage du support à base d'alumine et de la porosité polymodale liée à la structure "en bogue de chataîgne" permet effet d'avoir des performances optimales en terme d'activité HDAsC7, HDM, de stabilité, et de capacité en rétention pour l'hydroconversion en lit fixe, tout en ayant les avantages hydrodynamiques de la forme sphérique. La forme irrégulière et non sphérique des fragments présente en outre l'avantage de permettre la mise en oeuvre des grains de catalyseur de plus petites tailles que la forme "bille" et la forme "extrudé", ce qui permet de réduire encore plus les limitations diffusionnelles en améliorant ainsi l'efficacité du catalyseur. DESCRIPTION DE L'INVENTION L'invention concerne un procédé d'hydrotraitement) et/ou l'hydroconversion en lit fixe de charges hydrocarbonées lourdes contenant des métaux, présentant à la fois une activité améliorée, un pouvoir de rétention élevé et une grande stabilité des performances, mettant en oeuvre un catalyseur qui comprend un support poreux à base d'alumine présentant une structure poreuse "en bogue de châtaigne" ou en "oursin de mer" et se caractérisant par la forme irrégulière et non sphérique dudit support. Celui-ci se présente majoritairement sous la forme de fragments obtenus par concassage de billes d'alumine selon un procédé défini ci-après. Plus précisément, l'invention concerne un procédé en lit fixe opérant dans les conditions opératoires suivantes: - température comprise entre 320 et 450 C, de préférence 350 à 410 C, 5 - pression partielle d'hydrogène d'environ 3 MPa à environ 30 MPa, de préférence 10 à 20 MPa, - vitesse spatiale d'environ 0.05 à 5 volumes de charge par volume de catalyseur et par heure, de préférence 0,2 à 0,5 volume de charge par volume de catalyseur et par heure, 10 - rapport hydrogène gazeux sur charge liquide d'hydrocarbures compris entre 200 et 5000 normaux mètres cubes par mètre cube, de préférence 500 à 1500 normaux mètres cubes par mètre cube. et avec un catalyseur comprenant un support à base d'alumine, au moins un métal catalytique ou un composé de métal catalytique du groupe VIB et/ou VIII, dont la structure 15 poreuse se compose d'une pluralité d'agglomérats juxtaposés et formés chacun d'une pluralité de plaquettes aciculaires, les plaquettes de chaque agglomérat étant orientées généralement radialement les unes vis à vis des autres et par rapport au centre de l'agglomérat, ledit support ayant une forme irrégulière et non sphérique et se présentant majoritairement sous forme de fragments obtenus par concassage de billes d'alumine, et 20 préparé selon un procédé incluant les étapes suivantes: a) granulation à partir d'une poudre d'alumine active présentant une structure mal cristallisée et/ou amorphe, de façon à obtenir des agglomérats sous forme de billes; b) mûrissement en atmosphère humide entre 60 et 100 C puis séchage desdites billes; 25 c) tamisage pour récupérer une fraction desdites billes; d) concassage de ladite fraction; e) calcination d'une partie au moins de ladite fraction concassée à une température comprise entre 250 et 900 C; f) imprégnation acide et traitement hydrothermal à une température comprise entre 80 et 30 250 C; g) séchage puis calcination à une température comprise entre 500 et 1100 C. La granulométrie du support obtenu à l'issue du procédé de fabrication est telle que diamètre de la sphère circonscrite à au moins 80% poids desdits fragments après 35 concassage est compris entre 0,05 et 3 mm et de manière préférée, entre 1.0 et 2.0 mm. La phase active dudit catalyseur mis en oeuvre selon l'invention contient au moins un métal catalytique ou un composé de métal catalytique du groupe VIB (groupe 6 de la nouvelle notation de la table périodique des éléments), de préférence le molybdène ou le tungstène, et/ou éventuellement au moins un métal catalytique ou un composé de métal catalytique du groupe VIII (groupe 8, 9 et 10 de la nouvelle notation de la table périodique des éléments), de préférence le nickel ou le cobalt. Le catalyseur peut renfermer en outre au moins un élément dopant choisi parmi le phosphore, le bore, le silicium et les halogènes (groupe VIIA ou groupe 17 de la nouvelle notation de la table périodique des éléments), de préférence le phosphore. Le silicium déposé sur le catalyseur, et considéré dès lors comme un élément dopant, est à distinguer du silicium qui peut être présent de manière endogène dans le support initial. Le silicium déposé est quantifiable par utilisation de la microsonde de Castaing. De préférence, le catalyseur mis en oeuvre selon l'invention contient au moins un métal du groupe VIB (de préférence le molybdène) et éventuellement au moins un métal du groupe VIII non noble, de préférence le nickel. Un catalyseur préféré est de type Ni Mo P. Sans vouloir être lié par une quelconque théorie, il semble que les propriétés améliorées du catalyseur mis en oeuvre dans la présente invention soient dues à une diffusion améliorée des espèces à l'intérieur du grain du catalyseur de par l'association de la faible taille des grains ou fragments, leur forme spécifique conduisant à un ratio surface externe/volume du grain plus élevé et de la porosité "en bogue de chataîgne" ou "en oursins de mer". La forme en "coin" des mésopores de la structure "en bogue de chataîgne" ou "en oursins de mer" compense ou supprime les gradients de concentration en réactifs qui s'établiraient normalement dans un pore cylindrique. La faible taille des grains de support et leur forme spécifique, irrégulière et non sphérique, favorisent l'entrée homogène des réactifs dans la macroporosité et sur chaque facette, sans colmatage des bouches de pores. Enfin, le libre parcours moyen ou diamètre effectif à l'intérieur d' un grain ou fragment est toujours inférieur au diamètre de la sphère circonscrite audit fragment, tandis qu'il est strictement identique au diamètre dans le cas des billes. Malgré la forme très irrégulière des grains ou fragments, il est toutefois possible de circonscrire une sphère à chacun d'entre eux et la taille du fragment est définie par le diamètre de la sphère circonscrite audit fragment. A taille égale, la forme spécifique des grains ou fragments, irrégulière et non sphérique, favorise donc les phénomènes diffusionnels intragranulaires. Les fonctions d'hydrodémetallation (HDM) et d'hydroconversion des asphaltènes insolubles dans le n-heptane (HDAC7) se trouvent augmentées. La quantité de métal du groupe VIB, exprimée en % poids d'oxyde par rapport au poids du catalyseur final, est comprise entre 1 et 20 %, de préférence entre 5 et 15 %. La quantité de métal du groupe VIII non noble, exprimée en % poids d'oxyde par rapport au poids du catalyseur final, peut être comprise entre 0 et 10 %, de préférence entre 1 et 4%. La quantité de phosphore, exprimé en % poids d'oxyde par rapport au poids du catalyseur 10 final, peut être comprise entre 0,3 et 10 %, de préférence entre 1 et 5 %, et de manière encore plus préférée entre 1,2 et 4 %. La quantité de bore, exprimé en % poids d'oxyde par rapport au poids du catalyseur final, est inférieure à 6 %, de manière préférée inférieure à 2 %. Le rapport atomique entre l'élément phosphore et l'élément du groupe VIB est 15 avantageusement choisi entre 0,3 et 0,75. Lorsqu'au moins un élément dopant est le silicium, la teneur en silicium est comprise entre 0.1 et 10% poids d'oxyde par rapport au poids de catalyseur final. Lorsqu'au moins un élément dopant est un élément halogéné (groupe VIIA), la teneur en halogène est inférieure à 5% poids par rapport au poids de catalyseur final. 20 Préparation du support Le support à base d'alumine présente une structure poreuse se composant d'une pluralité d'agglomérats juxtaposés et formés chacun d'une pluralité de plaquettes aciculaires, les plaquettes de chaque agglomérat étant orientées généralement radialement les unes vis à 25 vis des autres et par rapport au centre de l'agglomérat, ledit support ayant une forme irrégulière et non sphérique et se présentant majoritairement sous forme de fragments obtenus par concassage de billes d'alumine, et préparé selon un procédé incluant les étapes suivantes: 30 a) granulation à partir d'une poudre d'alumine active présentant une structure mal cristallisée et/ou amorphe, de façon à obtenir des agglomérats sous forme de billes; b) mûrissement en atmosphère humide entre 60 et 100 C puis séchage desdites billes; c) tamisage pour récupérer une fraction desdites billes; d) concassage de ladite fraction; e) calcination d'une partie au moins de ladite fraction concassée à une température comprise entre 250 et 900 C; f) imprégnation acide et traitement hydrothermal à une température comprise entre 80 et 250 C; g) séchage puis calcination à une température comprise entre 500 et 1100 C. La granulométrie du support obtenu à l'issue du procédé de fabrication est telle que diamètre de la sphère circonscrite à au moins 80% poids desdits fragments après concassage est compris entre 0,05 et 3 mm et, de manière préférée, entre 1.0 et 2.0 mm. a) La première étape, dite de granulation, vise à former des agglomérats sensiblement sphériques à partir d'une poudre d'alumine active présentant une structure mal cristallisée et/ou amorphe, selon le procédé tel que décrit dans FR 1 438 497. Ce procédé consiste à humecter à l'aide d'une solution aqueuse l'alumine active présentant une structure mal cristallisée et/ou amorphe, puis à l'agglomérer dans un granulateur ou drageoir. De manière préférée, un ou plusieurs agents porogènes sont ajoutés lors de la granulation. Les agents porogènes que l'on peut utiliser sont notamment la farine de bois, le charbon de bois, la cellulose, les amidons, la naphtaline et, d'une manière générale tous les composés organiques susceptibles d'être éliminés par calcination. On entend par alumine de structure mal cristallisée, une alumine telle que l'analyse aux rayons X donne un diagramme ne présentant qu'une ou quelques raies diffuses correspondant aux phases cristallines des alumines de transition basse température et comportant essentiellement les phases khi, rho, êta, gamma, pseudogamma et leurs mélanges. L'alumine active mise en oeuvre est généralement obtenue par déshydratation rapide des hydroxydes d'aluminium tels que la bayérite, l'hydrargillite ou gibbsite, la nordstrandite ou les oxyhydroxydes d'aluminium tels que la boehmite et le diaspore. Cette déshydratation peut être opérée dans n'importe quel appareillage approprié à l'aide d'un courant de gaz chaud. La température d'entrée des gaz dans l'appareillage varie généralement de 400 C à 1200 C environ et le temps de contact de l'hydroxyde ou de l'oxyhydroxyde avec les gaz chauds est généralement compris entre une fraction de seconde et 4 à 5 secondes. La surface spécifique mesurée par la méthode BET de l'alumine active obtenue par déshydratation rapide d'hydroxydes ou d'oxyhydroxydes varie généralement entre environ 50 et 400 m2/g, le diamètre des particules est généralement compris entre 0,1 et 300 micromètres et de préférence entre 1 et 120 micromètres. La perte au feu mesurée par calcination à 1000 C varie généralement entre 3 et 15 %, ce qui correspond à un rapport molaire H2O/AI2O3 compris entre environ 0,17 et 0,85. Selon un mode de mise en oeuvre particulier, on utilise de préférence une alumine active provenant de la déshydratation rapide de l'hydrate Bayer (hydrargillite) qui est l'hydroxyde d'aluminium industriel facilement accessible et très bon marché; une telle alumine active est bien connue de l'homme de l'art, son procédé de préparation a notamment été décrit dans FR 1 108 011. L'alumine active mise en oeuvre peut être utilisée telle quelle ou après avoir été traitée de façon à ce que sa teneur en soude exprimée en Na2O soit inférieure à 1000 ppm poids. Par to ailleurs, elle contient généralement entre 100 à 1000 ppm poids de silice endogène. L'alumine active mise en oeuvre peut avoir été broyée ou non. b) On procède ensuite à un mûrissement des agglomérats sphériques obtenus en atmosphère humide à température peu élevée, de préférence comprise entre 60 et 15 environ 100 degrés C puis à un séchage généralement opéré entre 100 et 120 C. c) A ce stade, les agglomérats sensiblement sous forme de billes ont une tenue mécanique suffisante pour être tamisés afin de sélectionner la plage granulométrique adaptée selon la granulométrie finale souhaitée. Ainsi, par exemple, pour obtenir un 20 support final dans la plage de taille 0,7-1,4 mm, on tamisera et sélectionnera une fraction de billes dans la plage 1,4-2,8 mm; pour obtenir un support final dans la plage de taille 1-2 mm, on tamisera et sélectionnera une fraction de billes dans la plage 2-4 mm et enfin, pour obtenir un support final dans la plage de taille 2-3 mm, on tamisera et sélectionnera une fraction de billes dans la plage 4-6 mm . 25 d) Ensuite, la fraction de billes dans la plage de tailles sélectionnée est soumise à un concassage. Cette opération est réalisée dans tout type de concasseur connu de l'homme du métier et préférentiellement dans un broyeur à boulet. Elle a une durée comprise entre 5 et 60 minutes et de préférence entre 10 et 30 minutes. A l'issue de l'étape de concassage, le support d'alumine se présente majoritairement sous la forme de fragments dont la forme est très irrégulière et non sphérique. Afin de mieux définir la forme obtenue, on peut préciser que les fragments peuvent se présenter sous la forme de billes cassées, sans toutefois avoir de faces de rupture très nettes, ou 30 bien encore sous forme de solides dont la forme géométrique la plus voisine serait un polyèdre irrégulier ne présentant pas forcément de faces planes. Le terme "majoritairement" signifie qu'au moins 50% poids, et de préférence au moins 60% poids des agglomérats sphériques, ont effectivement subi une modification de leur forme lors du concassage, la partie complémentaire représentant les agglomérats sphériques étant restés intacts. En effet, il est bien connu que le concassage étant une opération rustique avec une faible efficacité, il est courant qu'une partie non négligeable des grains ne soient pas concassée. e) Après le concassage, une partie au moins des fragments est calcinée à une température comprise entre environ 250 C et environ 900 C, de préférence entre 500 et 850 C. La partie qui n'est pas calcinée correspond en général aux fines "hors cotes". De manière préférée, on utilise toute la fraction concassée. f) On procède ensuite à une imprégnation acide sur le support suivie d'un traitement hydrothermal selon la méthode décrite dans US 4,552,650 qui peut être appliquée dans son ensemble pour le présent procédé: On traite les agglomérats concassés dans un milieu aqueux comprenant -de préférence constitué d'un mélange d'- au moins un acide permettant de dissoudre au moins une partie de l'alumine du support, et au moins un composé apportant un anion capable de se combiner avec les ions aluminium en solution, ce dernier composé étant un individu chimique distinct de l'acide précité, - On soumet simultanément ou subséquemment les agglomérats concassés ainsi traités à un traitement hydrothermal (ou autoclavage). On entend par acide permettant de dissoudre au moins une partie de l'alumine du support, tout acide qui, mis en contact avec les agglomérats d'alumine active définis ci-dessus, réalise la mise en solution d'au moins une partie des ions aluminium. L'acide dissout au moins 0,5% et au plus 15% en poids de l'alumine des agglomérats. Sa concentration dans le milieu aqueux de traitement est inférieure à 20% en poids et de préférence comprise entre 1% et 15%. On utilise de préférence les acides forts tels que l'acide nitrique, l'acide chlorhydrique, l'acide perchlorique, l'acide sulfurique ou des acides faibles comme l'acide acétique, mis en oeuvre à une concentration telle que leur solution aqueuse présente un pH inférieur à environ 4. On entend par composé apportant un anion capable de se combiner avec les ions aluminium en solution, tout composé capable de libérer en solution un anion A(-n) susceptible de former avec les cations AI(3+) des produits dans lesquels le rapport atomique n(A/AI) est inférieur ou égal à 3. Un cas particulier de ces composés peut être illustré par les sels basiques de formule générale Al2(OH)xAy dans laquelle 0 < x < 6 ; ny < 6 ; n représente le nombre de charges de l'anion A. La concentration de ce composé dans le milieu aqueux de traitement est inférieure à 50% en poids et de préférence comprise entre 3% et 30%. On utilise de préférence les composés capables de libérer en solution les anions choisis parmi le groupe constitué par les anions nitrate, chlorure, sulfate, perchlorate, chloroacétate, dichloracétate, trichloracétate, bromoacétate, dibromacétate, et les anions de formule générale RCOO(-), dans laquelle R représente un radical pris dans le groupe comprenant H, CH3, C2H5, CH3CH2, (CH3)2CH. Les composés capables de libérer en solution l'anion A(-n) peuvent opérer cette libération, soit directement par exemple par dissociation, soit indirectement par exemple par hydrolyse. Les composés peuvent notamment être choisis parmi le groupe comportant: les acides minéraux ou organiques, les anhydrides, les sels organiques ou minéraux, les esters. Parmi les sels minéraux, on peut citer les sels alcalins ou alcalino-terreux solubles en milieu aqueux, comme ceux de sodium, de potassium, de magnésium ou de calcium, les sels d'ammonium, les sels d'aluminium, les sels de terres rares. Ce premier traitement peut être effectué soit par imprégnation à sec des agglomérats, soit par immersion des agglomérats dans la solution aqueuse acide. Par imprégnation à sec, on entend mise en contact des agglomérats d'alumine avec un volume de solution inférieur ou égal au volume poreux total des agglomérats traités. Selon un mode particulièrement préféré de mise en oeuvre, on utilise comme milieu aqueux des mélanges d'acide nitrique et acétique ou d'acide nitrique et formique. Le traitement hydrothermal est opéré à une température comprise entre environ 80 et environ 250 C, pendant une période de temps comprise entre environ 5 minutes et environ 36 heures. Ce traitement hydrothermal n'entraîne aucune perte d'alumine. On opère de préférence à une température comprise entre 120 et 220 C pendant une période de temps comprise entre 15 minutes et 18 heures. Ce traitement constitue un traitement hydrothermal des agglomérats d'alumine active qui réalise la transformation d'au moins une partie de celle-ci en boehmite. Ce traitement hydrothermal (autoclavage) peut être réalisé soit sous pression de vapeur saturante, soit sous une pression partielle de vapeur d'eau au moins égale à 70% de la pression de vapeur saturante correspondant à la température de traitement. L'association d'un acide qui permet la dissolution d'au moins une partie de l'alumine et d'un anion qui permet la formation des produits décrits ci-dessus lors du traitement hydrothermal entraîne l'obtention d'une boehmite particulière, précurseur des plaquettes aciculaires du support de l'invention, dont la croissance procède radialement à partir de germes de cristallisation. De plus, la concentration de l'acide et du composé dans le mélange de traitement et les conditions de traitement hydrothermal mises en oeuvre sont telles qu'il n'y a pas de perte d'alumine. L'augmentation de la porosité à la suite du traitement est donc due à une expansion des agglomérats au cours du traitement et non à une perte d'alumine. g) Enfin, les agglomérats concassés sont ensuite éventuellement séchés à une température généralement comprise entre environ 100 et 200 C pendant une période suffisante pour enlever l'eau qui n'est pas chimiquement liée. Les agglomérats sont ensuite soumis à une activation thermique à une température comprise entre environ 500 C et environ 1100 C pendant une période comprise entre environ 15 minutes et 24 heures. Le support d'alumine active obtenu, majoritairement sous forme irrégulière et non sphérique, présente généralement les caractéristiques suivantes : la perte au feu mesurée par calcination à 1000 C est comprise entre environ 1 et environ 15 % poids, la surface spécifique est comprise entre environ 80 et environ 300 m2/g, leur volume poreux total est compris entre environ 0,45 et environ 1,5 cm3/g. Les agglomérats concassés d'alumine active résultants présentent par ailleurs de manière préférée les caractéristiques suivantes : -Une surface spécifique comprise entre 75 et 250 m2/g, - Une densité de remplissage tassé comprise entre environ 0,25 et 0,65 glcm3, -Un volume poreux total (VPT) compris entre 0,5 et environ 2,0 cm3/g. - Une distribution poreuse, déterminée par la technique de porosimétrie au Hg, caractérisée de 5 préférence comme suit : -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen inférieur à 10oi : entre 0 et 10 - % du volume poreux total en pores de diamètre moyen compris entre 100 et 1000A : entre 40 et 90 -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen compris entre 1000 et 5000Â : entre 5 10 et60 -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen compris entre 5000 et 10000A : entre 5 et 50 -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen supérieur à 1 0000Â : entre 5 et 20. 15 Le procédé précité de préparation du support d'alumine permet notamment de modifier la répartition des volumes poreux suivant la taille des pores des agglomérats non traités. II permet notamment d'augmenter la proportion des pores compris entre 100 et 1000A, de réduire la proportion des pores inférieurs à 100 A et de diminuer la proportion des pores supérieurs à 5000 Â en modifiant peu la proportion des pores compris entre 1000 et 5000 A. 20 Les agglomérats d'alumine ainsi obtenus peuvent avoir été thermiquement stabilisés par les terres rares, la silice ou les métaux alcalino-terreux ainsi qu'il est bien connu de l'homme de l'art. En particulier, ils peuvent être stabilisés selon le procédé décrit dans le brevet américain numéro 4 061 594. 25 Dépôt de la phase active et du ou des éléments dopants sur le support obtenu Le dépôt obtenu à l'issue de l'étape g) est imprégné avec au moins une solution d'au moins un métal catalytique et éventuellement au moins un dopant. Le dépôt de la phase active à l'état oxyde et du ou des éléments dopants sur les agglomérats 30 concassés d'alumine s'effectue de préférence par la méthode d'imprégnation dite "à sec" bien connue de l'homme du métier. L'imprégnation est effectuée de manière très préférée en une seule étape par une solution contenant l'ensemble des éléments constitutifs du catalyseur final (co-imprégnation). D'autres séquences d'imprégnation peuvent être mises en oeuvre pour obtenir le catalyseur mis en oeuvre dans la présente invention. 35 Il est également possible d'introduire une partie des métaux, et une partie du ou des éléments dopants, voire la totalité, au cours de la préparation du support, notamment durant l'étape de granulation. Les sources des éléments du groupe VIB qui peuvent être utilisées sont bien connues de l'homme du métier. Par exemple, parmi les sources de molybdène et de tungstène, on peut avantageusement utiliser les oxydes, les hydroxydes, les acides molybdiques et tungstiques et leurs sels en particulier les sels d'ammonium tels que le molybdate d'ammonium, l'heptamolybdate d'ammonium, le tungstate d'ammonium, les acides phosphomolybdique et phosphotungstique et leurs sels, les acétylacétonates, les xanthates, les fluorures, les chlorures, les bromures, les iodures, les oxyfluorures, les oxychlorures, les oxybromures, les oxyiodures, les complexes carbonyles, les thiomolybdates, les carboxylates. On utilise de préférence les oxydes et les sels d'ammonium tels que le molybdate d'ammonium, l'heptamolybdate d'ammonium et le tungstate d'ammonium. Les sources des éléments du groupe VIII pouvant être utilisées sont connues et sont par exemple les nitrates, les sulfates, les phosphates, les halogénures, les carboxylates comme les acétates et les carbonates, les hydroxydes et les oxydes. La source de phosphore préférée est l'acide orthophosphorique, mais ses sels et esters comme les phosphates alcalins, phosphates d'ammonium, les phosphates de gallium ou les phosphates d'alkyles conviennent également. Les acides phosphoreux, par exemple l'acide hypophosphoreux, l'acide phosphomolybdique et ses sels, l'acide phosphotungstique et ses sels peuvent également être avantageusement employés. Le phosphore peut par exemple être introduit sous la forme d'un mélange d'acide phosphorique et un composé organique basique contenant de l'azote tels que l'ammoniaque , les amines primaires et secondaires, les amines cycliques, les composés de la famille de la pyridine et des quinoléines et les composés de la famille du pyrrole. La source de bore peut être l'acide borique, de préférence l'acide orthoborique H3BO3, le biborate ou le pentaborate d'ammonium, l'oxyde de bore, les esters boriques. Le bore peut être introduit par exemple par une solution d'acide borique dans un mélange eau/alcool ou encore dans un mélange eau/éthanolamine. De nombreuses sources de silicium peuvent être employées. Ainsi, on peut utiliser l'orthosilicate d'éthyle Si(OEt)4, les siloxanes, les silicones, les silicates d'halogénures comme le fluorosilicate d'ammonium (NH4)2SiF6 ou le fluorosilicate de sodium Na2SiF6. L'acide silicomolybdique et ses sels, l'acide silicotungstique et ses sels peuvent également être avantageusement employés. Le silicium peut être ajouté par exemple par imprégnation de silicate d'éthyle en solution dans un mélange eau/alcool. Les sources d'élément du groupe VIIA (halogènes) qui peuvent être utilisées sont bien connues de l'homme du métier. Par exemple, les anions fluorures peuvent être introduits sous forme d'acide fluorhydrique ou de ses sels. Ces sels sont formés avec des métaux alcalins, l'ammonium ou un composé organique. Dans ce dernier cas, le sel est avantageusement formé dans le mélange réactionnel par réaction entre le composé organique et l'acide fluorhydrique. II est également possible d'utiliser des composés hydrolysables pouvant libérer des anions fluorures dans l'eau, comme le fluorosilicate d'ammonium (NH4)2SiF6, le tétrafluorure de silicium SiF4 ou de sodium Na2SiF6. Le fluor peut être introduit par exemple par imprégnation d'une solution aqueuse d'acide fluorhydrique ou de fluorure d'ammonium. De manière avantageuse, après ladite imprégnation du support, le procédé de préparation du catalyseur mis en oeuvre dans la présente invention comprend les étapes suivantes : - on laisse reposer le solide humide sous une atmosphère humide à une température comprise entre 10 et 80 C, - on sèche le solide humide obtenu à une température comprise entre 60 et 150 C, - on calcine le solide obtenu après séchage à une température comprise entre 150 et 800 C. La calcination n'est pas nécessaire dans le cas où les solutions d'imprégnation sont exemptes de composés contenant l'élément azote. Caractéristiques du catalyseur La distribution poreuse du catalyseur, déterminée par la technique de porosité au mercure, est la suivante: - % du volume poreux total en pores de diamètre moyen inférieur à 100A : entre 0 et 10 -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen compris entre 100 et 1000A : entre 40 et 90 -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen compris entre 1000 et 5000Â : entre 5 et 60 -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen compris entre 5000 et 10000A : entre 5 et 50 -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen supérieur à 10000Â : entre 5 et 20. Le volume poreux total des catalyseurs selon l'invention déterminé par porosité au mercure est compris entre 0,4 et 1,8 cm3/g. De manière préférée, la densité de remplissage tassé des catalyseurs est comprise entre 0,35 et 0,80 g/cm3. De manière préférée, dans les catalyseurs utilisés dans la présente invention, le diamètre des pores à VHg/2 est compris entre 300 et 700 Â, c'est à dire que le diamètre moyen des pores, dont le volume sur la représentation graphique de la répartition poreuse correspond à la moitié du volume poreux total, est compris entre 300 et 700 Â, soit 30 à 70 nm. Les catalyseurs mis en oeuvre dans l'invention présentent une surface spécifique 20 mesurée par la méthode B.E.T. comprise entre 50 et 250 m2/g. Dans le cas où les grains de catalyseur ont une taille supérieure à 0.6 mm et de manière préférée, le catalyseur présente un pourcentage de perte par attrition selon la norme ASTM D4050 à 5% du poids du catalyseur de préférence inférieur à 2%. 25 La méthode de mesure de la résistance à l'attrition selon la norme ASTM D4050 consiste à mettre en rotation un échantillon de catalyseur dans un cylindre. Les pertes par attrition sont alors calculées par la formule suivante : 0/0 perte par attrition = 100 (1 - poids de catalyseur supérieur à 0,6 mm après test/poids de 30 catalyseur supérieur à 0,6 mm chargé dans le cylindre). Procédé d'hydroconversion/hvdrocraquage /hydrotraitement de charqes hydrocarbonées en lit fixe Les catalyseurs tels que décrits précédemment peuvent être mis en oeuvre dans un 35 réacteur à lit fixe, seuls ou en partie sous forme de fragments et en partie sous forme de billes telles que décrites dans le brevet US 4,552,650 ou sous forme d'extrudés cylindriques. Les charges peuvent être par exemple des résidus atmosphériques ou des résidus sous vide issus de distillation directe, des huiles désasphaltées, des résidus issus de procédés de conversion tels que par exemple ceux provenant du coking, d'une hydroconversion en lit fixe, en lit bouillonnant ou encore en lit mobile. Ces charges peuvent être utilisées telles quelles ou encore diluées par une fraction hydrocarbonée ou un mélange de fractions hydrocarbonées pouvant être choisies par exemple dans les produits issu du procédé FCC, to une huile de coupe légère (LCO selon les initiales de la dénomination anglo-saxonne de Light Cycle Oil), une huile de coupe lourde (HCO selon les initiales de la dénomination anglo-saxonne de Heavy Cycle Oil), une huile décantée (DO selon les initiales de la dénomination anglo-saxonne de Decanted Oil), un slurry, ou pouvant venir de la distillation, les fractions gazoles notamment celles obtenues par distillation sous vide dénommée selon 15 la terminologie anglo-saxonne VGO (Vacuum Gas Oil). Les charges lourdes peuvent ainsi comprendre des coupes issues du procédé de liquéfaction charbon, des extraits aromatiques, ou toutes autres coupes hydrocarbonées. Les charges lourdes présentent généralement des points d'ébullition initiaux supérieurs à 300 C, plus de 1 % poids de molécules ayant un point d'ébullition supérieur à 500 C, une 20 teneur en métaux Ni+V supérieure à 1 ppm poids, une teneur en asphaltènes, précipités dans l'heptane, supérieure à 0.05 %. Dans un mode de réalisation, une partie des effluents convertis peut être recyclée en amont de l'unité opérant le procédé d'hydroconversion / hydrotraitement. 25 Dans un tel procédé, le catalyseur est généralement mis en oeuvre à une température comprise entre 320 et 450 C, de préférence 350 à 410 C, sous une pression partielle d'hydrogène d'environ 3 MPa à environ 30 MPa, de préférence 10 à 20 MPa, à une vitesse spatiale d'environ 0.05 à 5 volumes de charge par volume de catalyseur et par heure, de préférence 0,2 à 0,5 volume de charge par volume de catalyseur et par heure, et avec un 30 rapport hydrogène gazeux sur charge liquide d'hydrocarbures compris entre 200 et 5000 normaux mètres cubes par mètre cube, de préférence 500 à 1500 normaux mètres cubes par mètre cube. Les catalyseurs mis en oeuvre dans la présente invention sont de préférence soumis à un traitement de sulfuration permettant de transformer, au moins en partie, les espèces métalliques en sulfure avant leur mise en contact avec la charge à traiter. Ce traitement d'activation par sulfuration est bien connu de l'Homme du métier et peut être effectué par toute méthode déjà décrite dans la littérature. Une méthode de sulfuration classique bien connue de l'homme du métier consiste à chauffer le mélange de solides sous flux d'un mélange d'hydrogène et d'hydrogène sulfuré ou sous flux d'un mélange d'hydrogène et d'hydrocarbures contenant des molécules soufrées à une température comprise entre 150 et 800 C, de préférence entre 250 et 600 C, généralement dans une zone réactionnelle à lit traversé. Les exemples suivants illustrent l'invention décrite dans ce brevet sans toutefois en limiter la portée. Exemple 1: Préparation d'agglomérats d'alumine concassés La matière première est de l'alumine obtenue par décomposition très rapide de l'hydrargillite dans un courant d'air chaud (T = 1000 C). Le produit obtenu est constitué d'un mélange d'alumines de transition : alumines (khi) et (rho). La surface spécifique de ce produit est de 300 m2/g et la perte au feu (PAF) de 5 %. L'alumine se présente (après broyage) sous forme d'une poudre dont le diamètre moyen des particules est de 7 micromètres. Cette alumine est mélangée avec de la farine de bois comme porogène (15% en poids), puis mise en forme dans un granulateur ou drageoir pendant un temps adapté à la granulométrie désirée. Les agglomérats obtenus sont soumis à une étape de mûrissement par passage de vapeur d'eau à 100 C pendant 24 heures puis séchés. Ils sont ensuite tamisés puis concassés et enfin calcinés. Ces billes sont ensuite imprégnées à sec par une solution contenant par exemple un mélange d'acide nitrique et d'acide acétique en phase aqueuse dans un tonneau imprégnateur. Une fois imprégnées, elles sont introduites dans un autoclave pendant 2 heures environ, à une température de 210 C sous une pression de 20,5 bars. En sortie d'autoclave, on obtient des agglomérats concassés d'alumine selon l'invention qui sont séchés pendant 4 heures à 100 C et calcinés pendant 2 heures à 650 C. Les agglomérats ont une taille comprise entre 1 et 1.5 mm. Leur volume poreux est égal à 0.95 cm3/g avec une distribution poreuse multimodale. La surface spécifique du support est de 130 m2/g. Exemple 2: Préparation de billes d'alumine (non conformes au catalyseur mis en oeuvre dans l'invention) Un catalyseur est préparé sous formes de billes selon le mode opératoire de l'exemple 1 à l'exception de l'étape de concassage. Les billes de granulométrie comprise entre 1,4 et 2,8 mm sont sélectionnées. Exemple 3 : Préparation d'agglomérats d'alumine concassés Le support de cet exemple est préparé de la même façon que celui de l'exemple 1, mais les temps de granulation et les étapes de tamisage-concassage sont modifiées de manière à 15 obtenir des agglomérats de taille comprise entre 1,4 et 2,8 mm. Exemple 4 : Préparation des catalyseurs A, B et C à partir des supports des exemples 1, 2 et 3. Nous avons imprégné à sec les supports des exemples 1, 2, 3 par une solution 20 aqueuse renfermant des sels de molybdène et de nickel et de l'acide phosphorique. Le précurseur de molybdène est l'oxyde de molybdène MoO3 et celui de nickel est le carbonate de nickel Ni(CO3). Après maturation à température ambiante dans une atmosphère saturée en eau, les supports imprégnés sont séchés pendant une nuit à 120 C puis calcinés à 500 C pendant 2 heures sous air sec. La teneur finale en 25 trioxyde de molybdène est de 9,4 % poids du catalyseur fini. La teneur finale en oxyde de nickel NiO est de 2 % poids du catalyseur fini. La teneur finale en oxyde de phosphore P2O5 est de 2 % poids du catalyseur fini. Les caractéristiques texturales et physico-chimiques des catalyseurs A, B et C, issus respectivement des supports des exemples 1,2 et 3 sont reportées dans le tableau 1. 30 Tableau 1 Catalyseur A B C MoO3 (% pds) 9,4 9,4 9,4 NiO (% pds) 2,0 2,0 2,0 P205 (% pds) 2,0 2,0 2,0 SiO2 (% pds) - - - Ni/Mo (at/at) 0,40 0,40 0,40 P/Mo (at/at) 0,42 0,42 0,42 dMo (at/nm2) 3,8 3,8 3,8 DRT (g/cm3) 0. 55 0,52 0.51 SBET (m2/g) 97 105 103 VPT Hg (cm3/g) 0.80 0,95 0.90 dp à VHg/2 (A) 350 380 370 V Hg > 500 A (cm3/g) 0.35 0,44 0.40 V Hg > 1000 A (cm3/g) 0.26 0,30 0.28 Exemple 5: Comparaison des performances en hydroconversion de résidu en lit fixe. Les performances des catalyseurs A (conforme), B (comparatif) et C (conforme) précédemment décrits ont été comparées au cours d'un test pilote en lit fixe d'hydrotraitement de différents résidus pétroliers. On traite en premier lieu un résidu atmosphérique (RA) d'origine Moyen Orient (Arabian Light) puis un résidu atmosphérique de brut extra lourd vénézuélien (Boscan). Ces deux résidus sont caractérisés par des viscosités élevées, des fortes teneurs en carbone Conradson et asphaltènes. Le RA Boscan contient de plus des teneurs très élevées en nickel et vanadium. 20 Les caractéristiques de ces résidus sont reportées dans le tableau 2 : Tableau 2 RA Arabian RA Boscan Light Densité 15/4 0,9712 1,023 Viscosité à 100 C mm2/s 161 1380 Viscosité à 150 C mm2/s 45 120 Soufre % pds 3,38 5,5 Azote ppm 2257 5800 Nickel ppm 12 125 Vanadium ppm 41 1290 Fer ppm 1 8 Carbone % pds 84,8 83,40 Hydrogène % pds 11,1 10,02 Carbone aromatique % 24,8 29,0 Masse moléculaire g/mol 528 730 Carbone Conradson % pds 10,2 16,9 Asphaltènes C5 % pds 6,4 24,1 Asphaltènes C7 % pds 3,4 14,9 SARA % pds 28,1 8,7 Saturés % pds Aromatiques % pds 46,9 35,0 Résines % pds 20,1 34,0 Asphaltènes % pds 3,5 14,6 Distillation simulée C 296 224 PI 5% C 400 335 10% C 422 402 20% j C 451 474 30% C 474 523 40% C 502 566 50% C 536 60% C 571 70% C 80% C 90% 95% PF C 571 566 Les tests ont été menés dans une unité pilote d'hydrotraitement comportant un réacteur tubulaire en lit fixe. Le réacteur est rempli avec 1 litre de catalyseur. L'écoulement des fluides (résidu + hydrogène) est ascendant dans le réacteur. Ce type d'unité pilote est représentatif du fonctionnement de l'un des réacteurs de l'unité HYVAHL de l'IFP d'hydroconversion de résidus en lits fixes.10 Après une étape de sulfuration par circulation dans le réacteur d'une coupe gazole additionnée de diméthyl disulfure à une température finale de 350 C, on opère l'unité pendant 300 heures avec le Résidu Atmosphérique Arabian Light à 370 C, 150 bars de pression totale utilisant une VVH de 0,5 I charge/I cata/h. Le débit d'hydrogène est tel qu'il respecte le rapport 1000 I/I de charge. Les conditions de l'essai sur RAAL sont fixées en isotherme, ce qui permet de mesurer la désactivation initiale du catalyseur par la comparaison directe des performances à différents âges. Les âges sont exprimés en heures de fonctionnement sous résidu atmosphérique Arabian Light, le temps zéro étant pris dès l'arrivée à la température du test (370 C). Les performances HDM, HDAsC7 et HDCCR sont définies de la façon suivante : HDM (% pds) = ((ppm pds Ni+V)charge-(ppm pds Ni+V)recette)/((ppm pds Ni+V)charge) * 100 HDAsC7 (% pds) = ((% pds Asphaltènes insolubles dans le n-heptane)charge-(% pds 15 Asphaltènes insolubles dans le n-heptane)recette)/((% pds Asphaltènes insolubles dans le n-heptane)charge) * 100 HDCCR (% pds) = ((% pds CCR )charge-(% pds CCR)recette)/((% pds CCR)charge) * 100 20 Le tableau 3 compare les performances HDM, HDAsC7 et HDCCR des catalyseurs A, B et C en début de test (50 heures) ainsi qu'en fin de test (300 heures). Tableau 3 Catalyseur + Age HDM HDAsC7 HDCCR (% pds) (%pds) (% pds) A à 50 heures 90 91 50 B à 50 heures 83 85 40 C à 50 heures 87 88 46 A à 300 heures 85 86 44 B à 300 heures 74 75 32 C à 300 heures 83 83 39 10 On procède ensuite au changement de charge par passage sur résidu atmosphérique Boscan. La conduite du test vise à maintenir un taux d'HDM constant autour de 80% poids tout au long du cycle. Pour cela, on compense la désactivation du catalyseur par une augmentation progressive de la température réactionnelle. On arrête le test lorsque la température réactionnelle atteint 420 C, température considérée comme représentative de la température de fin de cycle d'une unité industrielle d'hydroraffinage de résidus. Le tableau 4 compare les quantités de nickel+vanadium en provenance du RA de Boscan déposés sur les 3 catalyseurs. Tableau 4 Catalyseur Ni+V déposés (% de la masse de catalyseur frais) Catalyseur A 97 Catalyseur B 85 Catalyseur C 91 Il apparaît que les catalyseurs d'HDM supportés sur des agglomérats selon 15 l'invention conduisent à des performances initiales sur RAAL et en rétention sur RAB supérieures à celles du catalyseur supporté sur billes; les gains en performances et en rétention étant d'autant plus importants que les agglomérats sont de faible taille | La présente invention concerne un procédé d'hydrotraitement et/ou d'hydroconversion de charges hydrocarbonées lourdes en lit fixe, utilisant un catalyseur contenant des métaux, ledit catalyseur comprenant un support sous forme d'agglomérats à base d'alumine, majoritairement irréguliers et non sphériques dont la forme spécifique résulte d'une étape de concassage, et contenant au moins un métal catalytique ou un composé de métal catalytique du groupe VIB et/ou du groupe VIII (groupe 8, 9, et 10 de la nouvelle notation de la table périodique des éléments), éventuellement au moins un élément dopant choisi dans le groupe constitué par le phosphore, le bore, le silicium (ou de la silice qui n'appartient pas à celle qui pourrait être contenue dans le support choisi) et les halogènes, ledit catalyseur étant constitué essentiellement d'une pluralité d'agglomérats juxtaposés, formés chacun d'une pluralité de plaquettes aciculaires, les plaquettes de chaque agglomérat étant orientées généralement radialement les unes vis-à-vis des autres et par rapport au centre de l'agglomérat. La forme spécifique du catalyseur lui confère des performances améliorées dans sa mise en oeuvre pour l'hydroconversion/hydrotraitement en lit fixe de charges hydrocarbonées lourdes contenant des métaux. | 1. Procédé d'hydrotraitement/d'hydroconversion en lit fixe, dans des conditions telles que la température est comprise entre 320 et 450 C, la pression partielle entre3 MPa et 30 MPa, la vitesse spatiale horaire entre 0.05 à 5 volumes de charge par volume de catalyseur et par heure, et le rapport hydrogène gazeux sur charge liquide d'hydrocarbures est compris entre 200 et 5000 normaux mètres cubes par mètre cube, avec un catalyseur comprenant un support à base d'alumine, au moins un métal catalytique ou un composé de métal catalytique du groupe VIB et/ou VIII, dont la structure poreuse se compose d'une pluralité d'agglomérats juxtaposés et formés chacun d'une pluralité de plaquettes aciculaires, les plaquettes de chaque agglomérat étant orientées généralement radialement les unes vis à vis des autres et par rapport au centre de l'agglomérat, ledit support ayant une forme irrégulière et non sphérique et se présentant majoritairement sous forme de fragments obtenus par concassage de billes d'alumine, et préparé selon un procédé incluant les étapes suivantes: a) granulation à partir d'une poudre d'alumine active présentant une structure mal cristallisée et/ou amorphe, de façon à obtenir des agglomérats sous forme de billes; b) mûrissement en atmosphère humide entre 60 et 100 C puis séchage desdites billes; c) tamisage pour récupérer une fraction desdites billes; d) concassage de ladite fraction; e) calcination d'une partie au moins de ladite fraction concassée à une température comprise entre 250 et 900 C; f) imprégnation acide et traitement hydrothermal à une température comprise entre 80 et 25 250 C; g) séchage puis calcination à une température comprise entre 500 et 1100 C. 2. Procédé selon la 1 avec un catalyseur pour lequel l'étape a) de granulation met en oeuvre au moins un agent porogène. 3. Procédé selon l'une des précédentes avec un catalyseur comprenant au moins un métal catalytique ou un composé de métal catalytique du groupe VIB. 30 4. Procédé selon l'une des précédentes avec un catalyseur comprenant au moins un métal catalytique ou un composé de métal catalytique du groupe VIII (colonnes 8, 9 et 10 de la nouvelle notation de la table périodique des éléments). 5. Procédé selon l'une des précédentes avec un catalyseur selon l'une des précédentes contenant en outre au moins un élément dopant choisi dans le groupe constitué par le phosphore, le bore, le silicium et les halogènes. 6. Procédé selon l'une des précédentes avec un catalyseur dont le support sous forme de fragments présente une taille telle que le diamètre de la sphère circonscrite à au moins 80% desdits fragments est compris entre 0,05 et 3 mm. 7. Procédé selon la 6 avec un catalyseur dans lequel le diamètre de la sphère circonscrite est compris entre 1,0 et 2,0 mm. 8. Procédé selon l'une des précédentes avec un catalyseur dans lequel la teneur en métal du groupe VIB, exprimée en % poids d'oxyde par rapport au poids du catalyseur final, est comprise entre 1 et 20% et dans lequel la teneur en métal du groupe VIII, exprimée en % poids d'oxyde par rapport au poids du catalyseur final, est comprise entre 0 et 10%. 9. Procédé selon la 8 avec un catalyseur dans lequel le métal du groupe VIB est le molybdène et le métal du groupe VIII est le nickel. 10. Procédé selon l'une des précédentes avec un catalyseur dans lequel la teneur en métal non noble du groupe VIII est comprise entre 1 et 4% poids. 11. Procédé selon l'une des précédentes avec un catalyseur dans lequel l'élément dopant est le phosphore et la teneur en phosphore, exprimée en % poids d'oxyde 30 par rapport au poids de catalyseur final, est comprise entre 0,3 et 10%. 12. Procédé selon l'a 11 avec un catalyseur dans lequel la teneur en phosphore est comprise entre 1,2 et 4% poids. 13. Procédé selon l'une des précédentes avec un catalyseur contenant en outre au moins un élément dopant choisi dans le groupe formé par le bore, le silicium et les halogènes à des teneurs, exprimées en % poids d'oxyde par rapport au poids du catalyseur final, sont inférieures à 6% pour le bore, à 5% pour les halogènes et comprise entre 0,1 et 10% pour le silicium. 14. Procédé selon l'une des précédentes avec un catalyseur dans lequel la distribution poreuse, déterminée par la technique de porosimétrie Hg, est caractérisée comme suit: -% du volume poreux total en pores de diamètre moyen inférieur à 100 Â: entre 0 et 10 - % du volume poreux total en pores de diamètre moyen compris entre 100 et 1000 Â: entre 40 et 90 - % du volume poreux total en pores de diamètre moyen compris entre 1000 et 5000 Â: entre 5 et 60 - % du volume poreux total en pores de diamètre moyen compris entre 5000 et 10000 Â: entre 5 et 50 - % du volume poreux total en pores de diamètre moyen supérieur à 10000 Â: entre 5 et 20 15. Procédé selon l'une des précédentes avec un catalyseur dans lequel la densité de remplissage tassé est comprise entre 0,35 et 0,80 g/cm3 et le volume poreux total déterminé par porosimétrie au mercure est compris entre 0,4 et 1,8 g/cm3. 16. Procédé selon l'une des précédentes avec un catalyseur dans lequel le diamètre des pores à VHg/2 est compris entre 300 et 700 Â. 17. Procédé selon l'une des précédentes avec un catalyseur pour lequel dans l'étape a) de granulation, l' alumine active est humectée à l'aide d'une solution aqueuse puis agglomérée dans un granulateur. 18. Procédé selon l'une des précédentes avec un catalyseur pour lequel dans l'étape f) la fraction concassée est imprégnée par une solution aqueuse comprenant au moins un acide permettant de dissoudre au moins une partie de l'alumine du support et au moins un composé, distinct dudit acide, apportant un anion capable de se combiner avec les ions aluminium en solution. 19. Procédé selon l'une des précédentes avec un catalyseur dont le support obtenu à l'issue de l'étape g) est imprégné avec au moins une solution d'au moins un métal catalytique et éventuellement au moins un dopant.. 20. Procédé selon la 19 avec un catalyseur pour lequel après l'imprégnation du support, on laisse reposer le solide humide sous une atmosphère humide à une température comprise entre 10 et 80 C, on sèche le solide humide obtenu à une température comprise entre 60 et 150 C et on calcine le solide obtenu après séchage à une température comprise entre 150 et 800 C. 21. Procédé selon l' une des précédentes avec un catalyseur utilisé en partie sous forme de fragments et en partie sous forme de billes ou sous forme d'extrudés cylindriques. | B,C | B01,C10 | B01J,C10G | B01J 21,B01J 23,B01J 27,B01J 35,C10G 45 | B01J 21/04,B01J 23/883,B01J 27/16,B01J 35/10,C10G 45/08 |
FR2892606 | A1 | COL IMPERMEABLE | 20,070,504 | La présente invention concerne un procédé absorbant et imperméable qui s'adapte au col des vêtements spécialement mis au point pour capter l'humidité due à la salive qui s'écoule de la bouche des bébés et afin que celle ci ne soit pas directement en contact avec la peau. Le procédé absorbant permet de garder ses utilisateurs aux secs car la barrière imperméable fera obstacle à l'humidité et sera directement absorbée et retenue par la surface en tissu pour un confort absolu tout au long de la journée. En effet âgés de zéro à un peu près quatorze mois les bébés bavent énormément du fait de tout ramener à la bouche ou au moment de la poussée dentaire. Le fait de baver provoque une macération au niveau des plis de la gorge des bébés pouvant entraîner des micros-coupures et une sensation de gène dû à l'humidité accumulée tout au long de la journée. Le haut du col du vêtement que porte l'enfant reste alors humide en continue à moins que celui-ci ne soit changé plusieurs fois par jour. Le procédé absorbant imperméable est constitué de matériaux souples tels que PVC, polyuréthane, latex, caoutchouc naturel ou tout autre matières imperméables et souples de manière à être apposés à toute sorte de tissus. Ils est préférable d'utiliser les matières imperméables doublés d'un autre textile aussi bien fibres naturelles que synthétiques permettant la confection de vêtements de bébés, comme le coton pour un meilleur confort. Le procédé absorbant imperméable a donc un excellent pouvoir absorbant et procure un réel confort, ces matériaux permettent une grande liberté de mouvement et d'aisance de plus sa solidité est excellente. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 3 représente le procédé absorbant imperméable sur sa face enduit en pvc souple ou polyuréthane ou caoutchouc naturel ou autres fibres absorbantes. La figure 4 représente le procédé absorbant imperméable sur sa face en tissu éponge de fibres naturelles ou synthétiques permettant la confection de vêtements de bébés. La figure 5 représente le procédé absorbant imperméable cousu sur le devant du col du vêtement pour bébé avec fantaisie. La figure 6 représente le procédé absorbant imperméable cousu à l'intérieur du col du vêtement pour bébé les coutures sont non apparentes la matière imperméable n'est donc pas visible. La figure 7 représente le procédé absorbant imperméable cousu à l'intérieur du col d'un autre vêtement pour bébé donc non apparent. La figure 8 représente le procédé absorbant imperméable cousu à l'extérieur du col d'un autre vêtement pour bébé avec couture apparente. Le procédé absorbant imperméable (fig.3),(fig.4)peut s'intégrer à l'intérieur(fig.2) ou à l'extérieur (fig.l) des vêtements c'est à dire à l'endroit(fig.l) ou à l'envers (fig.2) des vêtements selon l'esthétique souhaité. Le procédé absorbant imperméable (fig.3),(fig.4) peut être cousu directement sur n'importe quel vêtement (fig.5),(fig.7) de façon apparente s'il est cousu à l'extérieur(fig.l) du vêtement c'est à dire sur le devant du col de façon non apparente(fig.2) s'il est cousu à l'envers du col du vêtement. Il s'adapte aussi bien aux cols des pyjamas (fig.5), maillot de corps (fig.7), et tout autre vêtements susceptibles de subir l'effet de bave des bébés. Le procédé absorbant imperméable (fig.3), (fig.4) se constitue de la façon suivante, sur une face (fig.3) il est enduit de pvc souple ou de polyuréthane ou de caoutchouc naturel ou d'autres fibres absorbantes. Sur une autre face(fig.4), une matière en tissu éponge en fibres naturelles ou synthétiques permettant la confection de vêtements de bébés. Ces matières sont efficace et résistantes aux lavages elles sont également biodégradables et non polluantes et offre une imperméabilité totale. Le procédé absorbant imperméable peut être cousu, tenu par des scratch, attaches velcros, par des boutons de pressions et boutons simples par des crochets ou par fermetures éclairs il peut également être collé avec un outil le permettant. A l'intérieur du vêtement, il sera cousu de manière à ce que la partie douce(fig.4) soit en contact avec la peau ou un autre vêtement. Sur un vêtement qui n'est pas directement en contact avec la peau il peut être cousu sur l'endroit (fig.l) ou l'envers du vêtement (fig.2) avec surpiqûre fantaisie (fig.5) avec coutures apparentes (fig.8) ou non apparentes (fig.7) selon l'esthétique voulu. le procédé absorbant imperméable peut également être élaboré de façon à pouvoir l'adapter sur un vêtement épais comme par exemple un pull ou un manteau dans ce cas il sera confectionné en forme de col assez large et sera fixé par des scratch, attache velcro, par des boutons de pressions, par boutons simples par des crochets ou par fermetures éclairs de façon à ce qu'il s'adopte aux vêtements et de manière à ce que l'enfant ne ressente aucune gêne. Pour une question d'aisance, les liens par cordelettes sont à proscrites pour le procédé absorbant imperméable. La taille et la forme du procédé absorbant imperméable (fig.3),(fig.4) peut différer en règle général sa forme est déterminé par la forme du col du vêtement sur lequel il sera adapté mais il est de manière général confectionné en forme de U. Il peut faire l'objet de sujet décoratif avec fantaisies(fig.5) ou sans aucun motifs(fig.6) 5 dans tout les cas de figures il doit garder sa fonction première et être assez large et de bonne mesure pour absorber le liquide qui s'écoule de la bouche de l'enfant. La couleur du procédé absorbant imperméable (fig.3),(fig.4) peut indéfiniment varier selon le vêtement. Il est également possible de revêtir le procédé absorbant imperméable (fig.3),(fig.4) par la 10 même matière de conception du vêtement | Col imperméable qui s'adapte aux vêtements pour capter l'humidité due à la salive qui s'écoule de la bouche des bébés, afin d'éviter des micros-coupures dû à la macération aux niveaux des plis de la gorge crée par l'humidité accumulée.La salive ne sera plus en contact direct avec la peau car la barrière imperméable fera obstacle à l'humidité et sera directement absorbée et retenue par la surface en tissu.Le col imperméable (fig.3), (fig.4) se constitue de la façon suivante, sur une face (fig.3) il est enduit de pvc souple(fig.3) ou de polyuréthane(fig.3) ou de caoutchouc naturel (fig.3)ou d' autres fibres absorbantes(fig.3).Ces matières sont efficace et résistantes aux lavages elles sont également biodégradables et non polluantes, offrant une imperméabilité totale.Sur une autre face(fig.4), une matière éponge(fig.4) en fibres naturelles(fig.4) ou synthétiques(fig.4) permettant la confection de vêtements de bébés.Sa forme(fig.3), (fig.4) est forcément déterminé par la forme du col des vêtements, il est de manière général confectionné en forme de U. | 1)Elément destiné à être adapté au col des vêtements mis au point pour capter l'humidité due à la salive qui s'écoule de la bouche des bébés afin qu'elle ne soit pas directement en contact avec la peau et qui permet de garder ses utilisateurs au sec caractérisé en ce qu'il est constitué d'une barrière imperméable faisant obstacle à l'humidité qui sera directement absorbée et retenue par la surface en tissu pour un confort absolu tout au long de la journée. 2) Elément absorbant et imperméable selon la 1 caractérisé en ce que sur une des faces une matière imperméable en pvc souple ou polyuréthane ou caoutchouc naturel ou fibres absorbantes y est enduite. 3) Elément absorbant et imperméable selon la 2 caractérisé en ce que l'autre face est doublée d'une matière éponge en fibres naturelles ou synthétiques permettant la confection de vêtements de bébés. 4) Elément absorbant et imperméable selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que sa forme est déterminée par la forme des cols des vêtements sur lequel il sera adapté mais il est de manière général confectionné en forme de U. | A | A41 | A41B,A41D | A41B 13,A41B 9,A41D 11 | A41B 13/08,A41B 9/08,A41B 13/10,A41D 11/00 |
FR2899532 | A1 | ENSEMBLE D'ACCOUDOIR POUR UN VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE AUTOMOBILE EQUIPE D'AU MOINS UN TEL ENSEMBLE | 20,071,012 | La présente invention concerne un ensemble d'accoudoir pour un véhicule automobile, ainsi qu'un véhicule automobile équipé d'au moins un tel ensemble d'accoudoir. Les véhicules automobiles sont équipés, notamment entre les sièges avant, d'un accoudoir permettant au conducteur ainsi qu'au passager de pouvoir appuyer son avant-bras. Ce type d'accoudoir comprend généralement un couvercle qui est déplaçable par pivotement autour d'un axe d'articulation horizontal entre une position sensiblement horizontale de fermeture d'un espace de rangement disposé au-dessous dudit couvercle et une position sensiblement verticale d'ouverture de cet espace de rangement. Pour augmenter le confort de l'utilisateur, le couvercle de certains accoudoirs est déplaçable entre une ou plusieurs positions horizontales permettant à l'utilisateur d'avancer ou de reculer le couvercle en fonction de sa morphologie. Mais, dans la position la plus avancée, le couvercle de l'accoudoir peut gêner le déplacement du levier de frein à main situé également entre les sièges avant, lors de son actionnement. L'invention a donc pour but de proposer un ensemble d'accoudoir pour un véhicule automobile qui évite ces inconvénients, tout en ayant un couvercle réglable longitudinalement en fonction de la morphologie de l'utilisateur. L'invention a donc pour objet un ensemble d'accoudoir pour un véhicule automobile, du type comprenant un couvercle déplaçable par pivotement entre une position sensiblement horizontale de fermeture d'un espace de rangement et une position sensiblement verticale d'ouverture dudit espace de rangement, caractérisé en ce que le couvercle comporte une partie inférieure fixe en translation et une partie supérieure déplaçable en translation sur la partie fixe dans la position sensiblement horizontale du couvercle, entre une première position reculée et au moins une seconde position avancée. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - le couvercle comporte des moyens de déverrouillage de la partie 5 supérieure dudit couvercle respectivement dans la position reculée et dans ladite au moins position avancée, - le couvercle comporte des moyens de rappel automatique de la partie supérieure dans la position reculée, - les moyens de verrouillage de la partie supérieure dans la 10 position reculée comprennent une patte sensiblement verticale, portée par ladite partie supérieure et destinée à coopérer avec une encoche ménagée sur la partie inférieure du couvercle, - les moyens de verrouillage de la partie supérieure dans ladite au moins position avancée comprennent, d'une part, une tige portée par ladite partie 15 supérieure et s'étendant sensiblement parallèlement à l'axe longitudinal du véhicule et, d'autre part, une patte sensiblement verticale portée par la partie inférieure destinée à coopérer avec au moins un cran ménagé à l'extrémité avant de la tige, - les moyens de rappel automatique comprennent un organe 20 élastique monté sur la tige et interposé entre, d'une part, une patte fixe d'appui solidaire de la partie inférieure et dans laquelle coulisse cette tige et, d'autre part, la patte solidaire de la partie supérieure, et, -l'organe élastique est formé par au moins un ressort de compression. 25 L'invention a également pour objet un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un ensemble d'accoudoir tel que précédemment mentionné. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en 30 référence aux dessins annexés, sur lesquels : la Fig. 1 est une vue schématique en perspective d'un ensemble d'accoudoir conforme à l'invention, avec l'accoudoir en position sensiblement horizontale reculée, - la Fig. 2 est une vue schématique en perspective de l'ensemble 5 d'accoudoir conforme à l'invention, avec l'accoudoir en position sensiblement verticale, - la Fig. 3 est une vue schématique en perspective de l'ensemble d'accoudoir conforme à l'invention, avec l'accoudoir en position sensiblement horizontale avancée, 10 - la Fig. 4 est une vue schématique en coupe longitudinale de l'ensemble d'accoudoir dans sa position horizontale reculée, et - la Fig. 5 est une vue schématique en coupe longitudinale de l'ensemble d'accoudoir dans sa position horizontale avancée. Dans la description qui suit, les orientations utilisées sont les 15 orientations habituelles d'un véhicule automobile et les termes "avant" et "arrière" s'entendent par rapport au sens de la marche normale du véhicule. Sur les figures, on a représenté schématiquement un ensemble d'accoudoir désigné par la référence générale 1 et qui comprend un couvercle 10 déplaçable par pivotement autour d'un axe horizontal 2 (Figs. 4 et 5) entre une 20 position sensiblement horizontale (Fig. 1) de fermeture d'un espace de rangement 3 et une position sensiblement verticale (Fig. 2) d'ouverture de cet espace de rangement 3. Ainsi que montré sur les Figs. 4 et 5, le couvercle désigné par la référence générale 10 se compose d'une partie inférieure 11 montée pivotante 25 sur l'axe d'articulation 2 et une partie supérieure 12 portée par ladite partie inférieure 11. Cette partie inférieure 11 est fixe en translation tandis que la partie supérieure 12 est déplaçable en translation sur la partie fixe 11 au moyen de glissières latérales, non représentées, s'étendant parallèlement à l'axe longitudinal du véhicule. 30 Ainsi, la partie supérieure 12 est déplaçable en translation sur la partie fixe 11 dans la position horizontale du couvercle 10 entre une première position reculée, comme montrée à la Fig. 1 et au moins une seconde position avancée, comme montrée à la Fig. 3. Dans cette position avancée, représentée à la Fig. 3, la partie supérieure 12 peut interférer sur la cinématique de déplacement du levier de frein à main 5 et gêner ainsi son basculement. Pour remédier à cet inconvénient, le couvercle 10, comporte d'une part, des moyens de verrouillage de la partie supérieure 12 respectivement dans la position reculée et dans ladite au moins position avancée et, d'autre part des moyens de rappel automatique de cette partie supérieure 12 dans la position reculée et, cela, en exerçant une traction verticale de bas en haut sur la partie supérieure 12. Les moyens de verrouillage de la partie supérieure 12 dans sa position reculée, ainsi que représentée à la Fig. 4, comprennent une patte 13 portée par ladite partie supérieure 12. Cette patte 13 sensiblement verticale s'étend vers le plancher du véhicule et son extrémité libre est destinée à coopérer avec une encoche 14 ménagée sur la partie inférieure 11 du couvercle 10. Les moyens de verrouillage de la partie supérieure 12 dans ladite au moins position avancée, comme montrée à la Fig. 5, comprennent une tige 15 portée par cette partie supérieure 12 et s'étendant sensiblement parallèlement à l'axe longitudinal du véhicule. Ces moyens de verrouillage comprennent également une patte 16 sensiblement verticale et dirigée vers le pavillon du véhicule. Cette patte 16 est portée par la partie inférieure 11 et est destinée à coopérer avec au moins un cran 17 ménagé à l'extrémité avant de la tige 15. La patte 13 est solidaire de l'extrémité arrière de la tige 15. Les moyens de rappel automatique de la partie supérieure dans sa position reculée comprennent un organe élastique 20, de préférence constitué par au moins un ressort de compression, monté sur la tige 15. L'organe élastique 20 est interposé entre, d'une part, une patte fixe 21 d'appui solidaire de la partie inférieure 11 et dans laquelle coulisse la tige 15 et, d'autre part, la patte 13 solidaire de la partie supérieure 12. Quand un utilisateur souhaite avancer le couvercle 10, il tire la partie supérieure 12 mobile vers l'avant du véhicule ce qui permet de désengager la patte 13 de l'encochel4 et de libérer cette partie supérieure 12. En exerçant cette traction vers l'avant du véhicule, la partie mobile 12 coulisse suivant la tige 15 ce qui a pour effet de comprimer l'organe élastique 20 entre la patte 21 et la butée 22, ainsi que montré à la Fig. 5. Dans la position avancée, le cran 17 ménagé à l'extrémité avant de la tige 15 vient s'engager sur la patte 16 afin de verrouiller la partie supérieure 12 dans cette position avancée. Quand l'utilisateur désire que la partie supérieure 12 reprenne sa position initiale reculée, pour permettre par exemple l'accès à l'espace de rangement 3 ou pour permettre le serrage du frein à main 5, il exerce une traction verticale de bas en haut au niveau de l'extrémité avant de la partie supérieure 12 ce qui a pour effet d'entraîner un léger basculement de cette partie avant 12 afin de dégager la patte 16 du cran 17 de la tige 15. La tige 15 n'étant plus retenue, l'organe élastique 20 propulse la partie mobile 12 vers l'arrière du véhicule dans sa position reculée. La patte 13 assure la fin de course de la partie mobile 12 et son verrouillage. Selon une variante, la tige 15 peut comporter plusieurs crans 17 destinés à coopérer chacun avec la patte 16 afin d'obtenir plusieurs positions avancées de la partie supérieure 12 du couvercle 10. L'ensemble d'accoudoir selon l'invention permet, par des moyens simples et peu onéreux, d'obtenir un réglage longitudinal de l'accoudoir, tout en permettant un retour automatique de la partie supérieure mobile de cet accoudoir par un action manuelle ou par un simple contact.25 | L'invention concerne un ensemble d'accoudoir (1) pour un véhicule automobile, du type comprenant un couvercle (10) déplaçable par pivotement entre une position sensiblement horizontale de fermeture d'un espace de rangement (3) et une position sensiblement verticale d'ouverture dudit espace de rangement (3). Le couvercle comporte une partie inférieure (11) fixe en translation et une partie supérieure (12) déplaçable en translation sur la partie inférieure (11) dans la position sensiblement horizontale du couvercle (10) entre une première position reculée et au moins une seconde position avancée. | 1. Ensemble d'accoudoir pour un véhicule automobile, du type comprenant un couvercle (10) déplaçable par pivotement entre une position sensiblement horizontale de fermeture d'un espace de rangement (3) et une position sensiblement verticale d'ouverture dudit espace de rangement (3), caractérisé en ce que le couvercle (10) comporte une partie inférieure (Il) fixe en translation et une partie supérieure (12) déplaçable en translation sur la partie fixe (11) dans la position sensiblement horizontale du couvercle (10), entre une première position reculée et au moins une seconde position avancée. 2. Ensemble d'accoudoir selon la 1, caractérisé en ce que le couvercle (10) comporte des moyens (13, 14, 15, 16, 17) de verrouillage de la partie supérieure (12) dudit couvercle (10) respectivement dans la position reculée et dans ladite au moins position avancée. 3. Ensemble d'accoudoir selon la 1 ou 2, caractérisé 15 en ce que le couvercle (10) comporte des moyens (20) de rappel automatique de la partie supérieure (12) dans la position reculée. 4. Ensemble d'accoudoirs selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage de la partie supérieure (12) dans la position reculée comprennent une patte (13) sensiblement verticale, portée par ladite 20 partie supérieure (12) et destinée à coopérer avec une encoche (14) ménagée sur la partie inférieure (11) du couvercle (10). 5. Ensemble d'accoudoir selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage de la partie supérieure (12) dans ladite au moins position avancée comprennent, d'une part, une tige (15) portée par ladite 25 partie supérieure (12) et s'étendant sensiblement parallèlement à l'axe longitudinal du véhicule et, d'autre part, une patte (16) sensiblement verticale portée par la partie inférieure (11) et destinée à coopérer avec au moins un cran (17) ménagé à l'extrémité avant de la tige (15). 6. Ensemble d'accoudoir selon la 3, caractérisé en 30 ce que les moyens de rappel automatique comprennent un organe élastique (20) monté sur la tige (15) et interposé entre, d'une part, une patte fixe (21) d'appui 5solidaire de la partie inférieure (11) et dans laquelle coulisse cette tige (15) et, d'autre part, la patte (13) solidaire de la partie supérieure (12). 7. Ensemble d'accoudoir selon la 6, caractérisé en ce que l'organe élastique est formé par au moins un ressort de compression (20). 8. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un ensemble d'accoudoir (1) selon l'une quelconque des précédentes. | B | B60 | B60N,B60R | B60N 3,B60N 2,B60R 7 | B60N 3/00,B60N 2/75,B60R 7/00 |
FR2902179 | A1 | AERATION POUR HABITATION | 20,071,214 | Le problème à résoudre est de mieux ventiler en créant une ventilation efficace, non polluante de l'environnement extérieur, sans perte thermique ( plus frais l'été et plus chaud l'hiver) et sans problème phonique. Le taux de renouvellement de l'air dans les logements est inférieur aux valeurs réglementaires, qui imposent un renouvellement de l'air compris entre 15 et 20 M3/h selon la taille du logement d'après des études de l'observatoire de la qualité de l'air. La solution est obtenue par un système de ventilation : Figure 1 : Un ventilateur (1) extrait de l'air du tube (2) et du trou sous les fondations (3) ou d'un vide sanitaire (3) et l'envoie dans la chambre ou le salon. Un autre ventilateur (4) aspire l'air neuf réchauffé l'hiver ou l'air neuf rafraîchie l'été et l'évacue. Tout ce système est régulé et commandé par un boitier électronique (5) comprenant un capteur et un écran de réglage. 2 | Un ventilateur (1) extrait de l'air du tube (2) et du trou sous les fondations (3) ou d'un vide sanitaire (3) et l'envoie dans la chambre ou le salon.Un autre ventilateur (4) aspire l'air intérieur vicié et l'évacue. Tout ce système est régulé et commandé par un boîtier électronique (5) comprenant un capteur et un écran de réglage. | 1) Dispositif pour une ventilation comprenant : - Système d'automatisme avec un boîtier électronique, un capteur, un écran de réglage et avec plusieurs ventilateurs. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé par (figure 1) Un ventilateur (1) extrait de l'air du tube (2) et du trou sous les fondations (3) ou d'un vide sanitaire (3) et l'envoie dans la chambre ou le salon. Un autre ventilateur (4) aspire l'air intérieur vicié et l'évacue. Tout ce système est régulé et commandé par un boîtier électronique (5) comprenant un capteur et un écran de réglage. | F | F24 | F24F | F24F 7,F24F 11 | F24F 7/007,F24F 11/00 |
FR2888095 | A1 | DISPOSITIF DE TRAITEMENT DES CHEVEUX ET APPAREIL DE TRAITEMENT DES CHEVEUX COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF | 20,070,112 | La présente invention est relative à un dispositif de traitement des cheveux qui est destiné à la mise en forme spécifique, notamment le lissage, des cheveux d'une personne, et qui peut par ailleurs être utilisé avec un appareil généralement conçu pour le traitement des cheveux, tels un sèche-cheveux, une brosse coiffante, des pinces à lisser, etc. Les méthodes utilisées pour traiter les cheveux en vue de leur mise en forme utilisent généralement de l'air chaud soufflé par un sèche- cheveux ou une application locale de chaleur et/ou de vapeur en provenance d'un dispositif à friser. Les dispositifs prévus pour lisser les cheveux du type pinces à lisser comportent généralement deux mâchoires articulées chauffantes qui prennent en sandwich une mèche de cheveux et la mettent en forme en lui appliquant la chaleur. Les plaques chauffantes de ces dispositifs, même en étant revêtues de matériau céramique, sont susceptibles, à terme, d'abîmer les cheveux de par leur température élevée de fonctionnement. Le document US 5 553 632 décrit un accessoire de lissage des cheveux monté à l'extrémité soufflante d'un sèche-cheveux. L'accessoire comprend un jeu de deux peignes superposés dont l'un est fixe et l'autre est monté coulissant latéralement par rapport au premier. La base du peigne fixe est située au- dessus de l'extrémité de sortie d'air chaud du sèche- cheveux. Le peigne mobile est mis en mouvement par un mécanisme actionné à distance par l'utilisateur. En fonctionnement, on introduit les peignes en position ouverte dans la chevelure et ensuite on actionne le mécanisme de fermeture des peignes qui retiennent ainsi les mèches de cheveux entre les dents des peignes. Les mèches ainsi saisies sont tirées vers le haut et séchées en position par le flux d'air soufflé par le sèche-cheveux. Un tel dispositif assure, certes, le lissage des cheveux à une température moindre, mais au risque d'exercer une traction importante sur les cheveux. Par ailleurs, lorsque des mèches de différentes épaisseurs pénètrent entre des dents voisines, les efforts exercés par les dents sur les mèches ne sont pas uniformes et, de ce fait, uniquement la mèche la plus épaisse est saisie et lissée, les mèches voisines plus fines pouvant, elles, s'échapper à l'extérieur des peignes. Ceci a pour conséquences un lissage non uniforme, laborieux, qui demande un temps de traitement important. Une autre solution a été proposée dans le document EP 1 124 466 au nom de la demanderesse où le dispositif de lissage est également un accessoire destiné à être fixé à l'extrémité soufflante d'un sèche-cheveux, mais où les mèches sont introduites entre les surfaces lissantes de deux lames voisines qui sont poussées l'une vers l'autre par des moyens élastiques. Selon ce document, plusieurs lames élastiques sont agencées côte à côte, leurs extrémités d'attaque présentant des chanfreins d'introduction des cheveux à l'intérieur des lames. En fonctionnement, on introduit la partie frontale de l'accessoire dans la chevelure, ce qui,a pour effet de séparer les cheveux en mèches fines qui s'introduisent alors automatiquement entre les lames voisines de l'accessoire. La chaleur du flux d'air soufflé par l'appareil met alors en forme les mèches de cheveux prises entre les lames. En faisant simplement glisser l'accessoire le long des mèches, ces dernières peuvent ensuite être lissées sur toute leur longueur. Présentant une excellente qualité de lissage des cheveux, cet accessoire exige toutefois que les cheveux à traiter présentent une longueur minimum non négligeable pour qu'ils puissent être saisis et introduits entre les lames en vue de leur lissage. Ainsi, de par son encombrement important autour des lames de lissage, ce dispositif n'est pas adapté au traitement des cheveux courts. Le but de la présente invention est de remédier aux inconvénients précités en proposant un dispositif de traitement des cheveux qui puisse assurer un lissage efficace et uniforme pour toutes les longueurs et les types de cheveux à traiter, tout en respectant leur nature. Un autre but de l'invention est un dispositif de traitement des cheveux qui soit d'une utilisation aisée et pratique pour la personne l'utilisant, tout en permettant un traitement rapide et efficace de la chevelure. Un autre but de l'invention est un dispositif de traitement des cheveux qui soit fiable en fonctionnement, tout en pouvant être fabriqué en grande série pour un coût moindre. Ces buts sont atteints avec un dispositif de traitement des cheveux destiné à recevoir un apport d'air chaud ou de chaleur, le dispositif comportant un carter recevant une rangée de paires de lames de serrage protubérantes, au moins l'une des lames de chaque paire étant montée mobile par rapport à une lame adjacente sous la poussée d'un moyen élastique, du fait que les lames mobiles de la rangée sont portées par un baladeur mis en mouvement par un système d'actionnement permettant d'ouvrir et/ou de fermer les paires de lames de serrage. Un tel dispositif fonctionne déjà avec un apport d'air chaud soufflé par exemple par un sèche-cheveux ou par une brosse soufflante, voire avec uniquement un apport de chaleur par conduction ou par radiation en provenance d'un élément chauffant électrique appartenant par exemple à une pince chauffante. Dans une variante, l'élément chauffant peut appartenir au dispositif, ce dernier étant alors muni d'un câble d'alimentation à une source d'énergie électrique. Le dispositif comprend un carter qui reçoit et supporte au moins en partie les lames de serrage qui sont protubérantes par rapport au carter et au corps du dispositif pouvant ainsi être introduites dans la chevelure pour saisir les cheveux à traiter. Les lames de serrage sont agencées par paires pour former des pinces en étant contraintes en compression par un moyen élastique. Selon l'invention, les lames mobiles de la rangée de lames de serrage sont portées par un baladeur et effectuent un même mouvement que ce dernier qui est entraîné par un système d'actionnement. Ainsi, une paire de lames de serrage peut comporter une lame mobile et une lame fixe, les lames mobiles étant dans ce cas toutes portées par un même baladeur. Dans une variante, une paire de lames de serrage est formée par deux lames mobiles en vis-à-vis, les lames mobiles d'une série étant portées par un baladeur et les lames mobiles de l'autre série étant portées par un deuxième baladeur, chaque baladeur étant mis en mouvement par son système d'actionnement respectif. Le mouvement relatif des lames en vis-à-vis d'une paire de lames de serrage a pour but d'ouvrir en position d'écartement maximum et de fermer périodiquement les pinces, chacune étant formée par deux lames voisines. Ainsi, le dispositif de l'invention permet déjà d'ouvrir et de fermer l'intervalle existant entre les lames de serrage afin, en position ouverte, d'y introduire les cheveux à traiter et, en position fermée, d'effectuer le traitement des cheveux venant au contact des surfaces de deux lames voisines fermées. Par ailleurs, les lames voisines d'une paire étant en contact de compression sous la poussée d'un moyen élastique, l'intervalle qu'elles définissent et, donc, l'épaisseur de la mèche traitée, présente une dimension variable, tout en maintenant les lames en contact serré contre la mèche de cheveux. Ceci permet donc de traiter correctement et individuellement chaque mèche de cheveux introduite entre les lames, plusieurs mèches pouvant ainsi être traitées simultanément, sans rapport à leur longueur ou à leur épaisseur. Avantageusement, chaque paire de lames est formée d'une lame fixe et d'une 25 lame mobile en vis-à-vis poussée par un ressort de compression. On aurait pu certes imaginer deux lames mobiles côte à côte formant une paire de lames de serrage, chaque lame mobile étant entraînée séparément en mouvement. On préfère toutefois, pour des raisons de simplicité constructive, déplacer uniquement une lame mobile, portée par un baladeur, par rapport à une lame fixe voisine supportée, elle, par le carter du dispositif. De préférence, les lames de serrage sont normalement ouvertes et le baladeur les amène en une position fermée dans laquelle elles prennent contact sur des lames fixes en vis-à-vis contre la force dudit ressort. En introduisant ainsi les lames dans la chevelure en leur position ouverte, on agit naturellement et spontanément, en effectuant les mêmes gestes qu'avec un peigne que l'on passe dans la chevelure. Une opération sur le système d'actionnement permet ensuite de fermer les lames de serrage en prenant la mèche à l'intérieur d'une paire de lames, sous la poussée du ressort. Ceci simplifie le traitement et permet une meilleure prise en main du dispositif. Avantageusement, ledit baladeur effectue un mouvement de translation alternative à l'intérieur du carter parallèlement à l'axe longitudinal de la rangée de lames de serrage d'une amplitude correspondant à la distance entre deux lames fixes adjacentes. Ceci permet, par un mouvement simple de translation parallèle à l'axe longitudinal de la rangée de lames de serrage, imprimé aux lames à partir de leur base, de fermer et d'ouvrir alternativement l'intervalle entre deux lames d'une même paire. Une lame mobile balaye ainsi complètement l'intervalle existant entre deux lames fixes adjacentes, ce qui permet d'avoir des intervalles larges pour un traitement encore plus rapide de la chevelure. De préférence, les lames mobiles sont montées coulissantes sur des moyens de guidage appartenant au baladeur. On aurait pu, certes, envisager des lames montées pivotantes dans des points d'articulation du baladeur. On préfère toutefois des lames montées coulissantes qui permettent un déplacement parallèle, pour un contact plan, avec les lames fixes adjacentes. Avantageusement, au moins l'une des lames de chaque paire est réalisée en un matériau thermiquement conducteur. Ceci permet un traitement plus efficace par contact avec des lames chauffées à une température proche de celle du flux d'air ou de la source de chaleur utilisée pour le traitement. Un tel matériau thermiquement conducteur est par exemple l'aluminium ou un alliage d'aluminium. Dans un mode avantageux de réalisation, les lames sont revêtues d'un matériau céramique, d'un émail, de PTFE ou de verre pour améliorer les propriétés de répartition ou de transmission de chaleur, voire de glisse des lames sur les cheveux. De préférence, la lame en matériau thermiquement conducteur vient en appui en 10 fonctionnement contre une lame en un matériau thermiquement isolant et cette dernière est protubérante par rapport à la première. Un tel agencement permet de protéger le cuir chevelu lors d'un contact avec l'extrémité des lames, tout en permettant un traitement du cheveu à partir de sa base. Avantageusement, les lames fixes présentent une forme en creux permettant de loger les lames mobiles en la position d'ouverture du dispositif. Une telle configuration des lames fixes permet aux lames mobiles, dans leur position d'ouverture, de dégager complètement l'intervalle entre deux lames fixes adjacentes et donc aux cheveux de mieux glisser par rapport aux lames de l'intervalle et de mieux s'introduire dans cet intervalle, sans qu'il y ait un risque d'accrochement des cheveux par les lames. De préférence, le dispositif comporte des picots agencés sur au moins l'un des côtés de la rangée de lames de serrage. Ceci permet de mieux saisir les cheveux pour les guider dans l'intervalle défini par les lames de serrage. Ces picots peuvent être uniformément répartis le long de la rangée, ou ils peuvent avantageusement être concentrés au niveau de l'intervalle existant entre deux lames en leur position d'ouverture afin de guider les cheveux uniquement à l'intérieur de l'intervalle. Avantageusement, ledit système d'actionnement comporte un ressort de rappel. Ceci permet d'avoir un actionnement uniquement dans l'un des sens de déplacement, pour une solution plus simple et plus économique. De préférence, ledit système d'actionnement comprend un électroaimant. On aurait pu, certes, faire appel à un système mécanique manuel du type bouton poussoir et tringlerie appropriée pour entraîner le baladeur sur le corps du dispositif ou à distance. On aurait également pu envisager l'utilisation d'un système électromécanique comportant un moteur électrique couplé à un train d'engrenages mettant en rotation une came pour transformer le mouvement de rotation de l'axe de sortie du moteur en un mouvement de translation du baladeur portant les cames mobiles. On préfère toutefois un système d'actionnement à électroaimant car ceci permet, à partir d'une commande électronique simple, une bonne transmission d'un mouvement de translation, pour un coût de revient moindre et sans effort pour la personne l'utilisant. De surcroît, avec un tel système, on pourrait, dans une variante, supprimer le ressort de rappel en utilisant un électroaimant à double effet. Avantageusement, le dispositif de l'invention comporte des moyens de détection de la présence des cheveux entre les lames de serrage. De tels moyens de détection permettent de déclencher l'actionnement du baladeur et donc la fermeture des lames de serrage dès lors que les mèches de cheveux se trouvent insérées entre les lames. Ceci permet d'automatiser le fonctionnement du dispositif pour le rendre encore plus simple d'usage et pour accroître davantage l'efficacité du traitement. De préférence, lesdits moyens de détection comprennent au moins un capteur IR. On aurait pu utiliser d'autres capteurs de présence des cheveux entre les lames, notamment un système par contact électromécanique ou un détecteur de présence capacitif, etc. Un capteur à rayons IR se prête toutefois mieux au fonctionnement du dispositif de l'invention, étant simple à installer tout en étant très fiable en fonctionnement. Avantageusement, le dispositif de l'invention comporte un boîtier muni de moyens de fixation à l'extrémité soufflante d'un sèche-cheveux, les lames de serrage étant agencées dans le flux d'air, en étant sensiblement parallèles à celui-ci. Le dispositif de l'invention est monté à l'extrémité soufflante d'un sèche-cheveux, les cheveux étant ainsi lissés par les lames du dispositif chauffées par le flux d'air. Ceci permet une mise en forme des cheveux par le dispositif en utilisant un flux d'air chaud de température relativement faible, donc plus en douceur afin de respecter au mieux la nature du cheveu. De préférence, la rangée de lames de serrage est agencée transversalement et sur l'axe du flux d'air et le boîtier comporte au moins une ouverture de sortie d'air 20 adjacente à la rangée de lames de serrage. Ceci permet de traiter la partie des mèches de cheveux prise entre les lames par la chaleur et la pression des lames, alors que la mise en forme de la partie de mèche adjacente se fait par le flux d'air soufflé par l'appareil, pour plus d'efficacité du traitement sur la longueur totale des mèches traitées. Avantageusement, l'appareil comprend plusieurs ouvertures de sortie d'air agencées parallèlement à la rangée de lames de serrage. Le dispositif de l'invention comporte un boîtier muni de moyens de fixation à l'extrémité soufflante d'une brosse coiffante. Le fonctionnement étant similaire à celui avec un sèche-cheveux, l'agencement à l'extrémité d'une brosse soufflante, comportant généralement une poignée allongée renfermant les moyens de production du flux d'air chaud, permet une manipulation plus aisée du dispositif, tout en élargissant la palette de fonctions d'une brosse coiffante. Dans une variante de l'invention, le dispositif peut être utilisé avec une pince à friser, les lames de serrage du dispositif étant mises en contact thermique avec la partie chauffante de l'appareil. L'invention concerne également un sèche-cheveux comportant un dispositif de traitement des cheveux conforme à l'invention, ce dernier pouvant alors être agencé de manière amovible à l'extrémité soufflante de l'appareil ou être intégré 10 à la construction de ce dernier, dans un même boîtier commun. L'invention sera mieux comprise à l'étude des modes de réalisation pris à titre nullement limitatif et illustrés dans les figures annexées dans lesquelles: la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de traitement des cheveux selon l'invention, les lames étant en position ouverte; la figure 2a est une vue frontale du dispositif de traitement des cheveux de la figure 1; la figure 2b est une vue en coupe axiale selon le plan A-A du dispositif de la figure 2a; la figure 2c est une vue en coupe transversale selon le plan B-B du dispositif de la figure 2a; la figure 2d est une vue à échelle agrandie du détail D de la figure 2b; la figure 3a est une vue frontale d'un dispositif de traitement des cheveux selon l'invention, les lames de serrage étant en position fermée; la figure 3b est une vue en coupe axiale selon le plan C-C du dispositif de la figure 3a; la figure 3c est une vue à échelle agrandie du détail E de la figure 3b. Le dispositif de traitement des cheveux 1 représenté aux figures annexées est du type destiné à être fixé à l'extrémité soufflante d'un sèchecheveux. Un sèche-cheveux (non représenté sur les figures) comprend généralement un boîtier tubulaire renfermant un ventilateur qui produit une circulation de l'air entre une extrémité d'entrée d'air et une extrémité de sortie d'air soufflé, ainsi qu'un élément chauffant électrique agencé dans le boîtier en amont de l'orifice de sortie d'air. Le boîtier est prolongé vers le bas par une poignée de préhension renfermant la partie électrique de commande et de connexion de l'appareil à l'alimentation, la poignée étant munie par ailleurs de boutons de commande et de sélection du mode de fonctionnement (notamment de réglage du débit d'air soufflé, de la température) du sèche-cheveux. Tel que représenté en figure 1, le dispositif de traitement des cheveux 1 comprend un boîtier 2 creux, ouvert aux extrémités, ayant une forme légèrement évasée à partir d'une extrémité de sortie d'air 4 vers une extrémité d'entrée d'air 3. Le boîtier 2 comprend, à l'extrémité d'entrée d'air 3, des moyens de fixation à l'orifice de sortie d'air du sèchecheveux. Ces moyens peuvent être, par exemple, des rainures 5 (fig. 2b et fig. 3b) dans lesquelles s'insèrent des crochets de fixation élastique appartenant au boîtier du sèche- cheveux. Le dispositif comprend des éléments de traitement des cheveux sous forme de lames de serrage 7 agencées côte à côte et formant une rangée 8 disposée à l'extrémité de sortie d'air 4 du dispositif, notamment diamétralement ou centrée selon la dimension longitudinale la plus importante de l'ouverture de cette partie d'extrémité. Tel que mieux visible aux figures 2b et 3b, la rangée 8 de lames de serrage 7 est formée de plusieurs paires de lames côte à côte, chaque paire comportant une lame mobile 10 et une lame fixe 11. Les lames fixes 11 sont solidaires d'un carter 12 monté fixe à l'intérieur du boîtier 2 du dispositif. Les lames fixes 11 sont avantageusement réalisées en une seule pièce, par une technique de moulage de matière plastique, avec le carter 12. Tel que vu latéralement, les lames fixes 11 ont une forme trapézoïdale, la base étant fixée au carter 12 et l'extrémité frontale étant protubérante par rapport à ce dernier et par rapport au boîtier 2 du dispositif. Le profil des lames fixes 11 est arrondi et légèrement évasé vers la base afin de permettre une meilleure pénétration dans la chevelure de leur extrémité frontale. Des ouvertures 28 de sortie d'air sont prévues entre les parois internes du boîtier 2 du dispositif et celles du carter 12, de part et d'autre de la rangée 8 de lames de serrage 7. Les lames mobiles 10 sont portées par un baladeur 14. Chaque lame mobile 10 est montée sous la poussée d'un ressort de compression 15 dans un logement 16 spécifique au sein du baladeur 14. Le baladeur 14 est une pièce de forme générale en L dont le côté le plus long forme la base 18 du baladeur et le côté le plus court forme un bras 17 transversal relié à un système d'actionnement, tel qu'il sera expliqué par la suite. La base 18 du baladeur 14 comporte plusieurs parois verticales 19, des parois voisines délimitant, sur la longueur de la base 18, des logements 16 de réception des lames mobiles 10. Un logement 16 est ainsi prévu pour recevoir une lame mobile 10 et son ressort de compression 15 (uniquement deux ressorts 15 ont été représentés aux figures 2b et 3b, mais on comprend aisément que chaque logement 16 en comprend un). La forme de la base 18 du baladeur 14 et celle d'une paroi verticale 19 sont mieux visibles à la figure 2c où l'on remarque également la forme de la partie supérieure 20 d'une lame mobile 10 qui est protubérante par rapport à une paroi verticale 19 voisine. Une lame mobile 10 présente une section transversale (fig.2b,2d et fig.3b, 3d) de forme doublement coudée, avec la partie inférieure 21 montée coulissante au sein du baladeur 14. Plus particulièrement, la partie inférieure 21 de la lame mobile 10 est traversée par deux tiges de guidage 23 parallèles, portées par les parois verticales 19 du baladeur 14. Une lame mobile 10 est ainsi amenée à coulisser horizontalement, sous la poussée d'un ressort de compression 15 à l'intérieur d'un logement 16. La partie supérieure 20 d'une lame mobile 10 (fig.2c) présente une forme rectangulaire à extrémité frontale arrondie. Le profil d'une lame mobile 10 est généralement plat, d'épaisseur quasi constante sur sa hauteur. Une lame mobile est avantageusement réalisée en un matériau thermiquement conducteur, par exemple de l'aluminium revêtu, au moins dans sa partie supérieure destinée au contact des cheveux à traiter, d'un matériau céramique ou d'un fin dépôt de verre. Dans une variante, la lame mobile peut être réalisée en un matériau plastique, éventuellement recouverte en sa partie supérieure, d'un dépôt métallique ou thermiquement conducteur. Selon l'invention, le baladeur 14 portant les lames mobiles 10 est entraîné en mouvement par un système d'actionnement 30. Le système d'actionnement 30 comprend un électroaimant 31 comportant une tige 32 horizontale fixée à l'aide d'un rivet 33 à l'extrémité du bras 17 du baladeur 14. Dans l'exemple présenté, l'électroaimant 31 est du type à simple effet, le retour en position de repos du baladeur 14 se faisant à l'aide d'un ressort de rappel 35. Le ressort de rappel 35 est monté entre une butée 36 du baladeur 14 mobile et la paroi interne d'un cadre 37 monté fixe par rapport au carter 12. Le carter 12 peut être fixé en sa partie inférieure par des vis de fixation au cadre 37 avec lequel il forme une enveloppe de protection des lames de serrage et de leur mécanisme d'actionnement. Les figures 1 à 2c représentent le dispositif de l'invention avec les lames de serrage 7 en position ouverte ou de repos. Dans cette position d'écartement maximum, deux lames voisines formant une pince, notamment une lame mobile 10 et une lame fixe 11 définissent un intervalle 25 d'introduction des cheveux à traiter. Une rangée 8 comporte ainsi plusieurs intervalles 25 uniformément répartis sur sa longueur. Afin de faciliter l'introduction des cheveux dans un intervalle 25, le dispositif comporte par ailleurs des picots 27 agencés de part et d'autre de la rangée 8. Dans le mode de réalisation représenté aux dessins, les picots sont agencés en zigzag par groupe de trois sur la largeur d'un intervalle 25, ce qui permet de mieux saisir les cheveux pour les canaliser dans l'intervalle 25 en vue du traitement. Les lames mobiles 10 ont une largeur inférieure à celle des lames fixes 11 et sont amenées à se loger à l'intérieur de ces dernières dans la position de repos illustrée aux figures 1 à 2c, ce qui permet aux cheveux de mieux glisser entre les lames ouvertes pour s'introduire facilement dans les intervalles 25. En fonctionnement, on attache le dispositif à l'extrémité de sortie d'un sèche-cheveux et on l'introduit dans la chevelure. Les lames fixes 11 peuvent alors pénétrer jusqu'au cuir chevelu et y prendre appui. Lorsque le dispositif est au contact des cheveux, on peut commander la fermeture des lames de serrage 7 par une commande envoyée à l'électroaimant 31. L'électroaimant 31 attire alors la tige 32 vers l'intérieur, à l'encontre de la force du ressort de rappel 35, ce qui a pour effet le déplacement du baladeur 14 avec les lames mobiles 10 dans la position représentée aux figures 3a et 3b. Les lames mobiles 10, initialement plaquées par la force du ressort de rappel 35 sur des lames fixes 11 à gauche, se déplacent contre les lames fixes 11 adjacentes situées à droite. En plus de ce déplacement de l'ensemble des lames mobiles 10 par le baladeur 14, chaque lame mobile 10 peut se déplacer individuellement, à l'encontre de son propre ressort de compression 15 en fonction de l'épaisseur de la mèche de cheveux qu'elle presse contre une lame fixe 11 adjacente. Ceci permet à l'ensemble de lames de serrage d'appliquer une force équilibrée et donc un traitement uniforme sur chacune des mèches, ceci n'étant pas influencé par l'épaisseur ou la longueur de la mèche, toutes les mèches étant ainsi correctement traitées lors d'une seule application du dispositif à travers une zone de la chevelure. Le reste de la masse de cheveux est ensuite traité de la même manière, en partant de la base du cuir chevelu et jusqu'à la pointe des cheveux, ce qui permet de traiter uniformément même des cheveux très courts, ceux-ci étant saisis dès la fermeture des lames de serrage. L'électroaimant 31 est connecté à des moyens électriques d'alimentation et de commande propres au dispositif de traitement 1, son actionnement pouvant être déclenché par l'utilisateur moyennant un bouton de commande situé par exemple sur le boîtier 2 du dispositif. Dans une variante de l'invention, l'électroaimant 31 est relié aux moyens électriques d'alimentation et de commande du sèche-cheveux, le dispositif comportant alors un connecteur électrique coopérant avec un connecteur complémentaire appartenant au boîtier du sèche-cheveux. Dans ce cas, la commande de l'électroaimant pourrait se faire à distance, depuis la poignée du sèche-cheveux. Selon un autre aspect de l'invention, le dispositif de traitement 1 comprend des moyens de détection de la présence des cheveux dans l'intervalle 25 des lames de serrage. Ainsi, on pourrait agencer émetteur de faisceau IR dans l'une des lames fixes 11 d'extrémité et un ou plusieurs capteurs IR dans l'autre lame fixe d'extrémité, le faisceau de rayons pouvant alors passer via des orifices pratiquées dans les lames mobiles et fixes intermédiaire. En utilisation, les cheveux prenant place dans les intervalles 25, ils coupent le faisceau de rayon IR et le capteur IR ne détectant plus d'émission, il actionne l'électroaimant 35. Dans un autre mode de réalisation (non représenté sur les dessins), les lames mobiles 10 se trouvent en position de repos à l'intérieur d'un intervalle 25, par exemple en une position médiane, leur déplacement pouvant alors être effectué à droite et/ou à gauche par rapport à cette position de repos pour lisser les cheveux insérés des deux côtés des lames mobiles. Dans une variante de ce mode, toutes les lames de serrage de la rangée sont mobiles, en étant portées par deux baladeurs différentscommandés en sens contraires pour approcher et respectivement écarter deux lames d'une paire afin d'ouvrir et de fermer l'intervalle entre deux lames adjacentes. D'autres variantes et modes de réalisation de l'invention peuvent être envisagés sans sortir du cadre de ces revendications. Ainsi, le système d'actionnement peut être un vérin à cire mis en mouvement par la chaleur, par exemple celle en provenance d'un sèchecheveux. Dans une autre variante, le système d'actionnement peut comprendre une cartouche d'air comprimé pour une action rapide sur le baladeur. Le dispositif de traitement peut également être muni d'une poignée et peut 30 comporter ses propres moyens d'alimentation en électricité, ses propres moyens de chauffage et de commande du fonctionnement | Dispositif de traitement des cheveux destiné à recevoir un apport d'air chaud ou de chaleur, le dispositif comportant un carter (12) recevant une rangée de paires de lames de serrage protubérantes, au moins l'une des lames de chaque paire étant montée mobile par rapport à une lame adjacente sous la poussée d'un moyen élastique.Selon l'invention, les lames mobiles (10) de la rangée sont portées par un baladeur (14) mis en mouvement par un système d'actionnement (30) permettant d'ouvrir et/ou de fermer les paires de lames de serrage. | 1. Dispositif de traitement des cheveux (1) destiné à recevoir un apport d'air chaud ou de chaleur, le dispositif comportant un carter (12) recevant une rangée (8) de paires de lames de serrage (7) protubérantes, au moins l'une des lames de chaque paire étant montée mobile par rapport à une lame adjacente sous la poussée d'un moyen élastique, caractérisé en ce que les lames mobiles (10) de la rangée (8) sont portées par un baladeur (14) mis en mouvement par un système d'actionnement (30) permettant d'ouvrir et/ou de fermer les paires de lames de serrage (7). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que chaque paire de lames est formée d'une lame fixe (11) et d'une lame mobile (10) en vis-à-vis poussée par un ressort de compression (15). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les lames de serrage sont normalement ouvertes et que le baladeur les amène en une position fermée dans laquelle elles prennent contact sur des lames fixes en vis-à-vis contre la force dudit ressort. 4. Dispositif selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que ledit baladeur (14) effectue un mouvement de translation alternative à l'intérieur du carter (12) parallèlement à l'axe longitudinal de la rangée (8) de lames de serrage (7) d'une amplitude correspondant à la distance entre deux lames fixes (11) adjacentes. 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les lames mobiles(10) sont montées coulissantes sur des moyens de guidage appartenant au baladeur (14). 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins l'une des lames de chaque paire est réalisée en un matériau thermiquement conducteur. 7. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que la lame en matériau thermiquement conducteur vient en appui en fonctionnement contre une lame en un matériau thermiquement isolant et que cette dernière est protubérante par rapport à la première. 8. Dispositif selon l'une des 2 à 7, caractérisé en ce que les lames fixes (11) présentent une forme en creux permettant de loger les lames mobiles (10) en sa position d'ouverture. 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des picots (27) agencés sur au moins l'un des côtés de la rangée (8) de lames de serrage (7). 10. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit système d'actionnement (30) comporte un ressort de rappel (35). 11. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit système d'actionnement (30) comprend un électroaimant (31). 12. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de détection de la présence des cheveux entre les lames de serrage. 13. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que lesdits moyens de détection comprennent au moins un capteur IR. 14. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier (2) muni de moyens de fixation à l'extrémité soufflante d'un sèche-cheveux, les lames de serrage (7) étant agencées dans le flux d'air, en étant sensiblement parallèles à celui-ci. 15. Dispositif selon la 14, caractérisé en ce que la rangée (8) de lames de serrage (7) est agencée transversalement et sur l'axe du flux d'air, et que le boîtier (2) comporte au moins une ouverture (28) de sortie d'air adjacente à la rangée (8) de lames de serrage (7). 16. Dispositif selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier muni de moyens de fixation à l'extrémité soufflante d'une brosse coiffante. 17. Sèche-cheveux comportant un dispositif selon l'une des 1 à 15. | A | A45 | A45D | A45D 20 | A45D 20/12,A45D 20/48 |
FR2892282 | A1 | MEUBLE DE STOCKAGE ET DE PRESENTATION DE PRODUITS | 20,070,427 | L'invention concerne un meuble de stockage et de présentation d'objets et autres produits, plus particulièrement destinés à être implanté sur des linéaires de magasins. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE De tels meubles, également dénommés sous l'expression anglo-saxonne rack , sont largement connus à ce jour. Ils sont traditionnellement constitués de rayons ou rayonnages superposés les uns sur les autres, et juxtaposés les uns par rapport aux autres. Leur inclinaison peut être fixe ou variable, en fonction des desiderata du chef de rayon, et de manière générale de l'utilisateur. Dans certaines applications, ces rayons sont dédiés au(x) produit(s) qu'ils sont destinés à recevoir et présenter. Plus spécifiquement, les côtes ou les compartiments qu'ils sont susceptibles de comporter permettent de stocker en général qu'un seul type de produit de dimensions et d'encombrement déterminés. Ce faisant, si le recours à de tels meubles de présentation s'avère porteur sur le plan marketing et promotion des ventes, favorisant en cela la captation de l'attention de l'acheteur potentiel, en revanche un tel principe suppose la conception d'un meuble par type de produits, surenchérissant les coûts et surtout, affectant de manière rédhibitoire la modularité du meuble en question. Ainsi, l'invention vise-t-elle un meuble de stockage et de présentation du type en question, mais susceptible de présenter une modularité optimisée, et notamment de permettre une adaptabilité importante des rayons qu'il intègre à des produits de côtes et autres dimensions variables, pouvant typiquement aller jusqu'à 4 ou 5 types de dimensions, donc de produits. EXPOSE DE L'INVENTION Selon l'invention, ce meuble de stockage et de présentation de produits ou d'objets comprend une pluralité de rayons superposés, destinés à recevoir lesdits produits ou objets au niveau de leur surface fonctionnelle, et maintenus au niveau de piliers postérieurs verticaux ou essentiellement verticaux constituant le corps du meuble, par coopération de leurs montants latéraux au niveau desdits piliers. Ce meuble se caractérise en ce que les rayons sont réversibles, c'est-à-dire qu'ils peuvent être indifféremment utilisés au niveau de l'une ou l'autre de leurs deux faces fonctionnelles. A cet effet, les montants latéraux de chacun des rayons intègrent des moyens de fixation ménagés à l'extrémité postérieure desdits montants, chaque montant comportant deux moyens de fixation structurés et orientés de telle sorte à pouvoir coopérer avec les piliers postérieurs verticaux quelle que soit la face fonctionnelle utilisée. De fait, lesdits montants latéraux entrant dans la constitution de chacun des rayons sont globalement symétriques par rapport au plan contenant les dites faces fonctionnelles, c'est-à-dire la surface de réception des produits ou objets à stocker et présentés. Par globalement symétrique, on entend au sens de l'invention le fait que les montant latéraux proprement dits sont effectivement symétriques par rapport au plan précisé, mais que les deux moyens de fixation qu'ils intègrent, peuvent ne pas être exactement symétriques, dans la mesure où lesdits moyens peuvent être pourvus d'une pluralité de dents ou crans de coopération avec les piliers verticaux, et que le nombre de ces dents ou crans peut varier entre les deux moyens. En revanche, les deux moyens de fixation sont positionnés de manière symétrique l'un de l'autre par rapport audit plan. En outre, les crans ou dents des moyens de fixation sont destinés à coopérer avec des lumières ménagées au sein des piliers. Plus précisément, le moyen de fixation supérieur coopère avec une lumière par introduction d'un cran au niveau de la base inférieure d'une lumière, et corollairement, le moyen de fixation inférieur pénètre à l'intérieur d'une lumière située en dessous de la lumière précédente sans coopération avec les crans dont il est muni, mais de telle sorte à permettre de réaliser l'appui de la base du montant contre la face du pilier muni desdites lumières. 2 En d'autres termes, les crans ou dents en question sont situés au niveau d'une excroissance faisant saillie par rapport à la base postérieure de chacun des montants latéraux, les crans supérieurs faisant face aux crans inférieurs, afm justement de permettre la réversibilité mentionnée précédemment. Selon une autre caractéristique de l'invention, la surface fonctionnelle est constituée de tiges parallèles aux montants latéraux et fixées chacune à des traverses, respectivement postérieure et antérieure, solidarisant lesdits montants latéraux d'un même rayon entre eux. En d'autres termes, cette surface fonctionnelle n'est pas pleine, mais ajourée. Selon l'invention, ces tiges s'inscrivent selon au moins deux plans parallèles et différents, voire même selon trois plans. Elles sont tout à la fois susceptibles de faire office de support, et de séparateur des produits que sont destinés à recevoir les rayons. Ces tiges peuvent être cylindriques voire filaires, mais peuvent être également 20 constituées de cornières, dont l'une des branches sert de support, et dont l'autre assure la fonction de séparateur. Selon une autre caractéristique de l'invention, les crans dont sont munis les moyens de fixation présentent un pas ou un écartement fonction d'une part, du pas séparant deux 25 lumières consécutives ménagées au sein des piliers verticaux ou sensiblement verticaux, et d'autre part, de la longueur effective de chacun des rayons. Ce faisant, pour un certain nombre d'inclinaisons possibles, l'invention permet de maintenir la traverse antérieure, portant avantageusement une étiquette porte prix ou de 30 désignation des produits, au même niveau pour une pluralité de rayons juxtaposés. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent, 35 ressortiront mieux de l'exemple de réalisation qui suit donné à titre indicatif et non limitatif à l'appui des figures annexées. 10 15 25 35 La figure 1 est une représentation schématique en perspective du meuble de rangement et de stockage conforme à l'invention. Les figures 2 et 3 sont des représentations schématiques en perspective d'un rayon mis en oeuvre dans le meuble conforme à l'invention, dans ses deux positions opérationnelles, la figure 3 correspondant à la figure 2 après rotation de 180 du rayon sur lui-même. Les figures 4 à 6 sont des représentations schématiques en section transversale du rayon des figures 2 et 3, selon la première orientation fonctionnelle pour trois types de produits à présenter différents. La figure 7 est également une représentation en section transversale, mais de l'autre orientation fonctionnelle dudit rayon, et contenant un autre type de produits. La figure 8 est une représentation schématique en vue latérale du meuble conforme à l'invention, propre à illustrer le maintien au même niveau de la traverse antérieure pour plusieurs rayons juxtaposés, mais d'inclinaisons différentes. MODE DE REALISATION DE L'INVENTION La figure 1 représente, ainsi que déjà dit, le meuble de stockage et de présentation de produits de l'invention. Dans l'exemple décrit, ces produits sont constitués par des pots de peinture (6, 7, 8, 9) de formats et d'encombrements différents. Fondamentalement, ce meuble est constitué d'une pluralité de piliers verticaux ou sensiblement verticaux (1), stabilisés au sol au moyen d'un piétement (4), et en outre, latéralement au moyen de longerons (2). La distance inter piliers est standardisée et dans l'exemple décrit identique. Chacun de ces piliers (1) comporte sur sa face antérieure des lumières (3), s'étendant selon toute sa hauteur, selon un pas p déterminé. Ces lumières (3) sont de forme 30 rectangulaire et permettent l'introduction en leur sein de moyens de fixation des rayons (5) décrits plus en détail ultérieurement. On conçoit aisément qu'en l'absence de piliers amonts, les différents rayons sont positionnés en porte à faux par rapport aux piliers (1) et ce de manière traditionnelle. Les rayons (5) conformes à l'invention vont être décrits maintenant plus en détail. Fondamentalement, ceux-ci comporte tout d'abord deux montants latéraux (10) constitués d'une plaque, notamment métallique, et solidarisés l'un à l'autre par des traverses respectivement postérieure (12) et antérieure (11), notamment par soudage. Ces traverses sont également constituées de plaques métalliques. Selon l'invention, ces montants latéraux (10) sont globalement symétriques par rapport au plan constitué par la surface opérationnelle de référence du rayon, c'est-à-dire par la surface du rayon destiné à recevoir les produits à stocker et/ou à présenter. Selon l'invention, la zone postérieure de ces montants latéraux s'évase de part et d'autre de la traverse postérieure (12). Cette zone postérieure comporte donc une base (13) linéaire, de longueur beaucoup plus grande que la zone antérieure. Cette base (13) présente deux saillies (14) et (15), situées dans le même plan que la plaque défmissant le montant latéral (10), et destinées à constituer les moyens de fixation du rayon sur les piliers (1). Ces saillies sont d'épaisseur adaptée pour être insérée dans les lumières (3) dont est munie la face antérieure desdits piliers. Chacune des saillies (14) et (15) est munie de crans (16), les crans de la saillie (14) étant dirigés en direction des crans de la saillie (15) et vice-versa. En d'autres termes, les crans en question se font face. Les crans (16) sont destinés à venir s'engager au niveau de la base inférieure desdites lumières (3). Selon l'invention, lorsqu'un rayon (5) est en place, seul les crans de la saillie supérieure par rapport à l'horizontale coopèrent avec les lumières, la saillie inférieure pénétrant simplement dans la lumière correspondante pour permettre à la base (13) linéaire de venir prendre appui contre la face antérieure du pilier munie desdites lumières. On conçoit d'ores et déjà qu'en raison même du mode de fixation des rayons (5) sur les piliers (1), lesdits rayons sont réversibles, puisqu'aussi bien, les seuls modes de fixation se situant en zone postérieure du rayon étant, comme déjà indiqué, montés en porte à faux. 5 Corollairement, la face opérationnelle des rayons n'est pas pleine, mais est définie par un certain nombre de tiges (17), (18) et (19), s'étendant parallèlement aux montants latéraux (10). Ces tiges sont solidarisées aux traverses antérieure (11) et postérieure (12), ainsi qu'on peut bien l'observer sur les figures 2 et 3. En l'espèce, ces tiges, notamment (17) et (18) sont constitués de simples fils métalliques rigides, soudés auxdites traverses (11) et (12). En outre, elles s'additionnent de cornières (19), dont l'une (20) des deux branches 10 s'étend sensiblement dans le plan défini par partie des tiges filaires (17). Comme on peut l'observer, notamment en relation avec les figures 4 à 7, ces tiges ne se limitent pas à un simple rôle de support des produits que les rayons sont destinés à stocker et/ou à présenter, mais sont également susceptibles, s'agissant notamment de la tige (18) ou des cornières (19) à jouer le rôle de séparateur desdits produits. 15 Le positionnement de ces tiges permet ainsi, pour un même rayon (5), de stocker et/ou présenter différents types de produits. Ainsi, dans les figures 4 à 6, dans lesquelles le rayon (5) est orienté selon une première 20 configuration correspondant à la figure 3, les tiges filaires (17) sont toutes situées dans un même plan P, matérialisé par des traits discontinus. Corollairement, les cornières (19) sont situées chacune à égale distance des montants latéraux respectifs (10). Ce faisant, il se défmit trois zones de sensiblement même 25 largeur, propres à recevoir par exemple des pots cylindriques (7) posés sur leur base, tel qu'illustré en figure 4, où les mêmes pots cylindriques (7), posés selon leur face latérale (figure 5). Sur la figure 4, on peut observer que les pots, donc situés sur leur base, sont reçus pour 30 chacune des zones sur les deux traverses filaires (17) et sont séparées par l'une (21) des deux branches des cornières (19). En revanche, la tige filaire (18) est dans cette configuration, inopérante. Sur la figure 5, les pots, positionnés selon leurs parois latérales, reposent limitativement 35 sur les deux tiges filaires (17). En raison du positionnement légèrement écarté l'une de l'autre desdites tiges filaires (17) au niveau de chacune des zones précitées, la fonction de séparateur des cornières (19) n'est pas mis en oeuvre.5 La figure 6 correspond à la réception de pots (6) et (9) de plus grandes dimensions. Selon cette configuration, les pots en question reposent limitativement sur le bord libre supérieur (22) de la branche (21) des cornières (19), ladite branche (21) assurant dans l'une des configurations précédentes (figure 4) la fonction de séparateur. Ce faisant, le bord libre (22) des deux cornières (19) défmit un plan P', différent du plan P, mais parallèle à celui-ci. Au niveau de la figure 7, dans laquelle le rayon a été retourné pour offrir une autre face 10 opérationnelle conformément à l'invention, correspondant cette fois à la figure 2, il se défmit un plan P", toujours défini par les tiges filaires (17) et en outre, par la branche (20) des cornières (19). En outre, la tige filaire (18), s'étendant au milieu du rayon (5), est située selon un autre 15 plan, et fait fonction de séparateur. Ce faisant, le rayon peut recevoir les pots (8) de dimensions intermédiaires entre les pots de petites dimensions (7) et de grandes dimensions (6) et (9), et représentés ici par des rectangles en traits discontinus. On constate donc, à la simple visualisation de ces figures, qu'avec un même rayon (5), 20 il est possible de permettre cinq configurations différentes, pour notamment quatre dimensions de contenants différents. On conçoit de fait le caractère tout à fait modulable de l'invention. 25 Corollairement, et ainsi qu'on peut l'observer notamment sur les figures 1 et 8, il est possible d'obtenir, dans une configuration donnée, différentes inclinaisons de rayons juxtaposés, tout en conservant pour chacun d'eux le positionnement de la traverse antérieure (11) selon un même niveau. 30 Cette caractéristique est avantageuse dans la mesure où elle permet une continuité au niveau des indications traditionnellement portées par la traverse antérieure, notamment le prix ou la désignation des produits exposés sur les rayons considérés. Pour ce faire, l'écartement ou le pas séparant les crans (16) au niveau des saillies (14) 35 ou (15) est choisi de telle sorte à tenir compte d'une part, du pas e séparant les lumières (3) du pilier, et d'autre part, de la longueur desdits rayons. Tout se passe comme ci le rayon en question pivotait autour d'un axe d'articulation virtuel constitué par le lieu de positionnement de la traverse antérieure (11). On conçoit tout l'intérêt du meuble de l'invention, qui de manière simple à réaliser 5 d'une part, et à utiliser d'autre part, permet de disposer d'une grande modularité et d'une grande adaptabilité des rayons à différents types de produits. Il permet notamment de ne plus faire appel à un meuble dédié à chaque type ou à chaque dimension de produit, réduisant en cela de manière significative, les coûts 10 correspondants | Ce meuble de stockage et de présentation de produits ou d'objets (6 - 9) comprend une pluralité de rayons (5) superposés, destinés à recevoir lesdits produits ou objets au niveau de leur surface fonctionnelle, et maintenus au niveau de piliers (1) postérieurs verticaux ou essentiellement verticaux constituant le corps du meuble, par coopération de leurs montants latéraux (10) au niveau desdits piliers.Les rayons (5) sont réversibles, c'est-à-dire qu'ils peuvent être indifféremment utilisés au niveau de l'une ou l'autre de leurs deux faces fonctionnelles. | 1. Meuble de stockage et de présentation de produits ou d'objets (6 û 9) comprenant une pluralité de rayons (5) superposés, destinés à recevoir lesdits produits ou objets au niveau de leur surface fonctionnelle, et maintenus au niveau de piliers (1) postérieurs verticaux ou essentiellement verticaux constituant le corps du meuble, par coopération de leurs montants latéraux (10) au niveau desdits piliers, caractérisé en ce que les rayons (5) sont réversibles, c'est-à-dire qu'ils peuvent être indifféremment utilisés au niveau de l'une ou l'autre de leurs deux faces fonctionnelles. 2. Meuble de stockage et de présentation selon la 1, caractérisé en ce que les montants latéraux (10) de chacun des rayons (5) intègrent des moyens de fixation (14, 15) ménagés à l'extrémité postérieure (13) desdits montants, chaque montant comportant deux moyens de fixation structurés et orientés de telle sorte à pouvoir coopérer avec les piliers (1) postérieurs verticaux quelle que soit la face fonctionnelle utilisée. 3. Meuble de stockage et de présentation selon la 2, caractérisé en ce que les montants latéraux (10) sont globalement symétriques par rapport au plan contenant les dites faces fonctionnelles, c'est-à-dire la surface de réception des produits ou objets à stocker et présentés, et en ce que chaque montant latéral (10) comprend deux moyens de fixation positionnés de manière symétrique l'un de l'autre par rapport audit plan. 4. Meuble de stockage et de présentation selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que les moyens de fixation comprennent des crans ou dents (16), destinés à coopérer avec des lumières (3) ménagées au sein des piliers (1). 5. Meuble de stockage et de présentation selon la 4, caractérisé en ce que le moyen de fixation supérieur coopère avec une lumière par introduction de l'un des crans au niveau de la base inférieure d'une lumière (3), et corollairement, le moyen de fixation inférieur pénètre à l'intérieur d'une lumière située en dessous de la lumière précédente sans coopération avec les crans dont il est muni, mais de telle sorte à permettre de réaliser l'appui de la base (13) du montant latéral considéré contre la face du pilier muni desdites lumières. 6. Meuble de stockage et de présentation selon la 5, caractérisé en ce que les crans ou dents (16) sont situés au niveau d'une excroissance faisant saillie par rapport à la base postérieure (13) de chacun des montants latéraux, et en ce que les crans (16) de chacun des deux moyens de fixation se font afm de permettre la réversibilité de positionnement desdits rayons (5). 7. Meuble de stockage et de présentation selon l'une des 2 à 6, caractérisé en ce que la surface fonctionnelle de chaque rayon (5) est constituée de tiges (17, 18, 19) parallèles aux montants latéraux (10), et fixées chacune à des traverses, respectivement postérieure (12) et antérieure (11), solidarisant lesdits montants latéraux d'un même rayon entre eux. 8. Meuble de stockage et de présentation selon la 7, caractérisé en ce que les tiges (17, 18, 19) définissant la surface fonctionnelle des rayons (5) s'inscrivent selon au moins deux plans parallèles et différents, voire même selon trois plans, et en ce qu'elles sont tout à la fois susceptibles de faire office de support, et de séparateur des produits que sont destinés à recevoir les rayons. 9. Meuble de stockage et de présentation selon l'une des 7 et 8, caractérisé en ce que partie des tiges (17, 18) est cylindrique voire filaire, et en ce que les autres tiges sont constituées de cornières (19), dont l'une au moins des branches qui les constituent sert de support, et dont l'autre assure la fonction de séparateur. 10. Meuble de stockage et de présentation selon l'une des 4 à 9, caractérisé en ce que les crans (16) dont sont munis les moyens de fixation présentent un pas ou un écartement fonction d'une part, du pas séparant deux lumières (3) consécutives ménagées au sein des piliers verticaux ou sensiblement verticaux (1), et d'autre part, de la longueur effective de chacun des rayons (5), de telle sorte à obtenir pour un certain nombre d'inclinaisons possibles de rayons, le maintien de la traverse antérieure (11), susceptible de porter une étiquette porte prix ou de désignation des produits, au même niveau pour une pluralité de rayons juxtaposés. | A | A47 | A47B,A47F | A47B 47,A47B 57,A47F 5,A47F 7,A47F 10 | A47B 47/03,A47B 57/00,A47F 5/13,A47F 7/28,A47F 10/02 |
FR2893971 | A1 | DISPOSITIF ET PROCEDE POUR LE MONTAGE D'UN MENEAU SUR UNE ENTRETOISE | 20,070,601 | L'invention concerne un dispositif et un procédé pour le montage d'un meneau sur une entretoise, en particulier pour une unité de verre isolant. Pour la fabrication d'unités de verre isolant avec des meneaux dans un cadre, on connaît la technique décrite dans les demandes de brevet en Allemagne publiées DE 100 52 157 Al et DE 100 52 158 Al. Ici, des meneaux (barreaux transversaux) ou des grilles de meneaux sont fixés automatiquement sur des entretoises (traverses) ou des cadres d'entretoises à l'aide de moyens de fixation. On utilise dans ce cas à titre de moyens de fixation entre autres des vis, des agrafes, des clous et des rivets. On rencontre généralement l'exigence que les entretoises présentent une faible conductivité thermique et une haute solidité. Simultanément, les entretoises ne devraient être endommagées que de manière minimale lors de la fixation des meneaux. En particulier, lorsqu'on utilise des entretoises en matière plastique, les moyens de fixation provoquent cependant pendant l'opération de fixation des fissures dans le matériau des entretoises. Pour cette raison, la solidité d'ensemble de l'unité de verre isolant peut être fortement obérée. Un objectif de la présente invention est d'optimiser la technique décrite 25 ci-dessus d'une manière économique, en particulier en vue de raccourcir la durée de cycle. Cet objectif est atteint par un dispositif pour le montage d'un meneau sur une entretoise, en particulier pour une unité de verre isolant, dans 30 lequel on prévoit une unité de fixation pour introduire un organe de fixation dans l'entretoise et dans le meneau, et des moyens pour réchauffer l'entretoise. En outre, cet objectif est atteint par un procédé pour le montage d'un 35 meneau sur une entretoise, en particulier pour une unité de verre isolant, dans lequel on prévoit les étapes consistant : à réchauffer l'entretoise et à introduire un organe de fixation dans l'entretoise et dans le meneau. La présente invention se base sur un dispositif et sur un procédé tels qu'ils sont décrits dans les demandes de brevets en Allemagne DE 100 52 157 Al et DE 100 52 158 Al. Pour éviter des répétitions, on se réfère ici à la totalité de la divulgation de ces deux documents. En particulier, le contenu de ces deux publications est ici intégré comme faisant partie de la présente demande de brevet. On entend par "meneau" fondamentalement une première pièce de montage quelconque que l'on peut fixer sur une seconde pièce de montage. On entend par "entretoise" fondamentalement une seconde pièce de montage quelconque, en particulier une construction de cadre, un profilé ou similaire. En outre, on entend par "meneau" également une grille de meneaux. On entend par "entretoise" ici également un cadre d'entretoises. L'introduction d'un organe de fixation dans l'entretoise et dans le meneau englobe aussi bien le cas d'une introduction indirecte de l'organe de fixation dans le meneau, de telle façon que l'on prévoit dans le meneau un bouchon pour la réception de l'organe de fixation, que le cas d'une introduction directe de l'organe de fixation dans le meneau, de telle manière que l'on ne prévoit pas un tel bouchon et que l'organe de fixation soit directement relié aux meneau. On entend par "unité de verre isolant" ici en particulier une unité isolante à vitres multiples, comme par exemple une unité isolante à double vitre dans laquelle deux vitres de verre sont combinées avec une entretoise, ou encore une unité isolante à trois vitres dans laquelle trois vitres de verre sont combinées avec deux entretoises. Une idée fondamentale de l'invention est d'utiliser les propriétés matérielles dépendantes de la température de l'entretoise en matière plastique, en particulier thermoplastique, pour l'optimisation. En particulier, on augmente à cet effet la température de l'entretoise. Les extrémités de microfissures déjà présentes dans le matériau de l'entretoise, en particulier sur des lignes de tension transversales à la direction de compression, sont plastifiées par cette augmentation de température et le matériau se ramollit. De ce fait, les contraintes qui apparaissent lors d'une pénétration d'un organe de fixation dans l'entretoise ne sont pas transmises à l'environnement immédiat de l'emplacement de pénétration. On empêche ainsi de façon efficace de la formation de fissures. Par rapport à d'autres solutions, l'invention se distingue par le fait que l'on minimise la foüliation de fissures lors de l'introduction des organes de fixation. Cela mène à une amélioration de la qualité de liaison, grâce à quoi on augmente nettement la solidité d'ensemble de l'unité de verre isolant. Simultanément, la fixation d'un meneau sur une entretoise 20 thermoplastique a lieu plus rapidement que dans les solutions connues de l'état de la technique. Grâce à cela, on optimise la durée de cycle. La solution selon l'invention est associée à une complexité structurelle comparativement faible et peut donc être réalisée à faible coût. En 25 outre, des systèmes existants peuvent être rééquipés de manière simple. Des modes de réalisation avantageux de l'invention sont indiqués dans le reste de la demande de brevet. 30 Selon un premier mode de réalisation de l'invention, le réchauffement de l'entretoise, en particulier de l'emplacement d'introduction de l'organe de fixation, a lieu à l'aide d'un organe de fixation réchauffé pendant l'opération de fixation, donc pendant la pénétration de l'organe de fixation réchauffé dans l'entretoise. En d'autres termes, la 35 transmission de chaleur a lieu directement depuis l'organe de fixation, en particulier depuis la pointe d'une vis, vers l'emplacement de pénétration de la vis dans l'entretoise. L'unité de chauffage coopère ici de préférence avec un canal de chauffage pour réchauffer l'organe de fixation. Le canal de chauffage est ici l'emplacement dans lequel est réchauffé l'organe de fixation. Le canal de chauffage est de préférence agencé dans l'unité de fixation, de sorte que les organes de fixation sont chauffés uniquement immédiatement avant l'introduction et sur place. Le canal de chauffage peut cependant être également prévu à l'extérieur de l'unité de fixation, de sorte que les organes de fixation sont réchauffés à l'extérieur de l'unité de fixation et sont alors transférés à l'état réchauffé jusque dans l'unité de fixation. Cela peut être par exemple judicieux si le réchauffement des organes de fixation doit avoir lieu de manière centralisée pour la totalité des unités de fixation d'un dispositif de maintien et de montage. Le réchauffement des organes de fixation a lieu ici, selon les exigences individuelles du système, dans une passe interrompue ou ininterrompue. La température dans le canal de chauffage est de préférence de 80 à 250 C en fonction de la température de fusion de la matière plastique. Pour des entretoises en matière plastique styrène-acrylonitrile (SAN) renforcée par des fibres de verre, on a constaté qu'une température de 150 à 250 C est tout particulièrement avantageuse. La durée de séjour de l'organe de fixation dans le canal de chauffage dépend essentiellement de la masse et de la capacité calorifique spécifique ainsi que de la conductivité thermique de l'organe de fixation utilisé. Ainsi, le temps de séjour est au maximum de 4 secondes lorsqu'il s'agit ici de vis avec un diamètre de 2,5 mm. Un autre mode de réalisation de l'invention qui s'est avéré tout particulièrement avantageux prévoit que le réchauffement local de l'emplacement d'introduction de l'organe de fixation ait lieu par réchauffement direct de l'emplacement de pénétration avant la pénétration de l'organe de fixation et indépendamment de l'organe de fixation. A cet effet, on prévoit également une unité de chauffage correspondante. Cette unité de chauffage peut être alors utilisée en combinaison avec l'unité de fixation, mais elle peut être également réalisée sous forme d'unité externe. De préférence, l'unité de chauffage coopère cependant avec une surface de contact de l'unité de fixation. Cette surface de contact sert à venir en contact avec l'entretoise dans le but de la réchauffer. Ici, on ne doit cependant pas être en présence d'un contact mécanique direct entre la surface de contact et l'entretoise. Même s'il existe une (faible) distance déterminée entre la surface de contact et l'entretoise, il peut se produire un réchauffement suffisant de l'emplacement de pénétration. Si on utilise la matière plastique SAN renforcée par des fibres de verre, la distance de la surface de contact à l'entretoise est de préférence de 0 à 3 mm et le temps de séjour de la surface de contact devant l'entretoise est de préférence au maximum de 4 secondes. Les valeurs relatives à la distance et au temps de séjour dépendent essentiellement du matériau qu'on utilise pour l'entretoise. La température de la surface de contact est ici la plupart du temps différente de la température dans le canal de chauffage. Les écarts sont généralement faibles en raison du mode de construction comparativement compact et résultent essentiellement de la différence géométrique entre les pièces, en combinaison avec le mode de transmission thermique depuis l'unité de chauffage au canal de chauffage ou respectivement à la surface de contact. Si l'on prévoit une mise en contact mécanique de l'entretoise via la surface de contact de l'unité de fixation, l'unité de fixation est alors de préférence dotée d'un dispositif d'amortissement qui sert à ce que la venue en contact de la surface contre l'entretoise ait lieu de façon ménageante. Simultanément, on peut grâce à cela procéder à une compensation des tolérances de la position de l'entretoise. Si l'on veut aussi bien un réchauffement de l'organe de fixation qu'un réchauffement de l'entretoise, et si l'on prévoit une amenée d'organes de fixation déjà réchauffés à l'extérieur de l'unité de fixation, on emploie alors avantageusement une unique unité de chauffage qui sert simultanément à réchauffer l'organe de fixation dans le canal de chauffage et à réchauffer l'entretoise à l'aide de la surface de contact. Les coûts supplémentaires pour une seconde unité de chauffage sont économisés. Simultanément, la complexité pour la commande ou la régulation de l'unité de chauffage est plus faible. Dans ce cas, les éléments structurels concernés, en particulier l'unité de chauffage et/ou le canal de chauffage et/ou la surface de contact, sont réalisés de telle façon que, malgré l'utilisation d'une unique unité de chauffage, il est possible d'atteindre des températures différentes pour le canal de chauffage et pour la surface de contact. En d'autres termes, la conception relative à la forme et au matériau ainsi que l'agencement structurel de l'unité de chauffage dans ou sur l'unité de fixation ont lieu de telle manière qu'il est possible de générer des températures différentes à des emplacements différents de l'unité de fixation, d'une manière définie et au moyen de l'unique unité de chauffage. La ou les unité(s) de chauffage, de préférence électrique(s), est/sont branchée(s) à un module de commande et de régulation de sorte que le réchauffement de l'organe de fixation et/ou de l'entretoise peut être commandé et/ou régulé selon les exigences du système. La commande a lieu ici par exemple en fonction des types d'organes de fixation, de bouchons terminaux, et d'entretoises, en fonction des matériaux utilisés, en fonction des organes de fixation utilisés, etc.. Si les organes de fixation sont ici des vis, en particulier du modèle ABC SPAX (I) 2,5 x 25, la vitesse de rotation lors de l'introduction des vis est de préférence de 500 à 2500 tours par minute. Une vitesse de rotation de 900 à 1300 tours par minute s'est avérée tout particulièrement avantageuse. Une autre idée pour une solution, que l'on peut employer aussi bien en combinaison avec un réchauffement de l'entretoise que indépendamment d'un tel réchauffement, sera décrite dans ce qui suit. D'après celle-ci, on emploie un matériau particulier pour l'entretoise, grâce auquel on évite d'emblée la formation de fissures lors de l'introduction des organes de fixation. Ce matériau est une matière plastique à haute résistance renforcée par des fibres. Il s'agit ici de préférence d'une matière thermoplastique ou d'une matière plastique à base de résine (matière plastique à deux composants) qui peut être pultrudée, de préférence dans le cadre d'un procédé de réchauffement. On a trouvé comme particulièrement avantageux un matériau pour l'entretoise qui contient des fibres de carbone entre 10 et 100 % de la masse des fibres. De telles fibres en carbone se distinguent par une conductivité thermique extrêmement faible et une haute résistance à la traction. Grâce à l'utilisation de fibres de carbone à la place de fibres de verre, le comportement d'isolation thermique d'une entretoise réalisée avec de telles fibres est nettement amélioré par rapport aux entretoises connues. Cela est particulièrement important à l'égard des unités de verre isolant à fabriquer. Si l'on renforce la matière plastique avec des fibres, on augmente nettement les valeurs du tenseur de solidité de l'entretoise. Le renforcement avec les fibres a ici lieu à l'aide d'un textile en fibre, ou au moyen de fibres allongées fortement feutrées pour renforcer l'entretoise en direction transversale. En résumé, l'invention concerne une combinaison de fibres transversales et de fibres longitudinales de telle manière que l'on évite la formation de fissures dans l'entretoise lors de l'introduction des organes de fixation. Grâce à cela, il se produit une augmentation de toutes les résistances en cisaillement. Lors de l'introduction des organes de fixation, l'entretoise ne subit plus de fissures le long des lignes longitudinales. La solidité d'ensemble de l'élément en verre isolant est considérablement augmentée. Simultanément, on évite également une fissuration de l'entretoise le long des lignes longitudinales lors du serrage des entretoises (comme cela est par exemple nécessaire lors du sciage), et cela indépendamment de la température du matériau. Ce qui importe ici, ce n'est pas le nombre des fibres utilisées, mais la qualité des directions et des longueurs des fibres pour déterminer les propriétés souhaitées du matériau. Lors de la fabrication du profil en matière plastique renforcée par des fibres conforme à l'invention, on peut utiliser toutes les techniques de 35 production connues, malgré l'addition du textile en fibres. De préférence, le textile en fibres est guidé sur un mandrin et est soumis à une pultrusion conjointement avec une matière plastique amenée. Ce qui est essentiel, c'est que les feutrages des fibres allongées puissent s'accrocher ou se chevauchent mutuellement lors de la pultrusion. Cependant, pour la pultrusion, on devrait utiliser des bandes de textile en fibres sur des bobines, avec pour inconvénient qu'il ne serait plus possible de stocker simultanément les volumes de bandes spécifiques sur plusieurs bobines. Par conséquent, on prévoit conformément à l'invention pour la fabrication de l'entretoise en matière plastique, de fabriquer le textile immédiatement avant le mandrin de pultrusion à l'aide d'un dispositif de tissage et en continu. Cela augmente le temps de cycle pour les fibres, étant donné que l'on n'a plus besoin de rouleaux de bandes textiles préfabriquées, et que le volume de bande spécifique peut être stocké sur plusieurs bobines. Ainsi, il est possible de réaliser une fabrication sans fin. Conformément à l'invention, on augmente grâce à cela les valeurs de solidité du matériau des entretoises dans toutes les trois directions principales du tenseur. Grâce à cela, on peut empêcher une fissuration du matériau pendant l'opération de fixation. Un réchauffement additionnel de la zone de fixation par un organe de fixation réchauffé et/ou par réchauffement direct de l'entretoise n'est pas obligatoirement nécessaire, mais peut cependant encore optimiser l'opération de fixation. Des modes de réalisation de l'invention seront expliqués plus en détail dans ce qui suit à l'aide des dessins, dans lesquels : la figure 1 montre une coupe longitudinale à travers une unité de fixation avec un cadre d'entretoises et avec des meneaux ; la figure 2 montre une section transversale à travers une unité de fixation dans la région du canal de chauffage ; la figure 3 montre une coupe longitudinale à travers une unité de fixation avec un dispositif d'amortissement ; la figure 4 montre une forme d'une surface de contact ; la figure 5 montre une autre forme d'une surface de contact ; la figure 6 montre une tresse en fibres destinée à être utilisée comme matériau pour l'entretoise ; et la figure 7 montre les fibres allongées de la tresse en fibres en détail. Toutes les figures montrent l'invention uniquement de façon schématique et avec ses éléments essentiels. Pour le montage de meneaux 1 sur un cadre d'entretoise 2, on se sert d'un procédé et d'un dispositif avec des moyens pour positionner exactement les meneaux 1, ou une grille de meneaux, comme cela est décrit dans la demande de brevet en Allemagne DE 100 52 158 Al et illustré dans la figure 1 de ce document. Pour la liaison des meneaux 1 ou de la grille de meneaux avec le cadre d'entretoise 2, la description du DE 100 52 158 Al et la figure 2 de ce document, tout comme la description du DE 100 52 157 Al et la figure 1 de ce document, divulguent une unité de vissage ainsi qu'un procédé correspondant. L'embouchure 3 d'une telle unité de vissage 4 est illustrée de manière simplifiée dans la figure 1. L'unité de vissage 4 sert, lors de la fabrication d'une unité de verre isolant, à visser des vis 5 depuis l'extérieur à travers la paroi extérieure 6 du cadre au niveau des emplacements de fixation prévus d'un cadre d'entretoise 2 en matière thermoplastique. Les vis 5 traversent le cadre profilé creux et pénètrent ensuite dans des bouchons en matière plastique 7 disposés côté frontal dans les meneaux, ces bouchons s'évasant lors de la pénétration et entrant de ce fait en liaison ferme avec la paroi intérieure du meneau en profilé creux 1. Cependant, l'emploi de bouchons terminaux qui ne s'évasent pas est également possible. Le cadre d'entretoise 2 est ici réalisé en matière thermoplastique, entièrement ou au moins partiellement, et en particulier au niveau des emplacements de fixation. La pointe 8 de l'embouchure 3 est réalisée à la manière d'un bec, de sorte que les deux moitiés 9 de l'embouchure s'ouvrent dans la région de la pointe 8 de l'embouchure lorsqu'une vis 5 quitte l'embouchure 3. A cet effet, les deux moitiés d'embouchure 9 sont dotées d'un manchon de bec 11 qui entoure les deux moitiés d'embouchure 9 à distance de la pointe 8 de l'embouchure. Le manchon de bec 11 est doté de caoutchoucs 12, qui sont ici des joints toriques ou des bagues élastiques résistant à la chaleur. Dans l'embouchure 3 est ménagé un perçage traversant qui sert de canal de guidage 13 pour une visseuse à embout. L'arbre d'entraînement 14 de la visseuse entre en cas de besoin depuis l'arrière dans le canal de guidage 13 et rencontre une vis 5 qui se trouve dans la région antérieure du perçage, plus précisément dans la région de la pointe 8 de l'embouchure entre les deux moitiés d'embouchure 9. En raison de la force d'entraînement de la visseuse, se produit enfin un évasement de l'embouchure 3 et la vis 5 quitte l'unité de vissage 4 tout en tournant et en se déplaçant en direction du cadre d'entretoise 2. L'embout de vissage 15 présente de préférence une pointe d'embout en carbure de tungstène ou une pointe d'embout revêtue de diamant industriel. La pointe d'embout est interchangeable ou bien elle est fermement reliée à l'arbre d'entraînement 14 de la visseuse (de préférence par soudure ou par sertissage en matrice). La pointe d'embout présente une résistance à des températures dépassant 200 C, et elle est par exemple dotée d'un relief d'entraînement dit "posidrive". L'introduction d'une vis 5 dans l'embout 3 de l'unité de vissage 4 a lieu via un tuyau d'alimentation 16 alimenté en air comprimé, tuyau via lequel la vis 5 et est introduite violemment dans l'embouchure 3. A cet effet, le canal de guidage 13 présente une ramification 17 derrière le manchon de bec 11. Conformément à l'invention, une telle unité de vissage 4 comporte des perfectionnements. Ici, on utilise une unité de chauffage 18 qui est fixée dans la région de la pointe d'embouchure 8 sur l'une des moitiés d'embouchure 9. L'unité de chauffage 18 comprend une cartouche chauffante électrique avec un serpentin en nickel/tungstène, qui repose étroitement sur la moitié d'embouchure supérieure 9 pour garantir une bonne transmission thermique. Lorsque l'unité de chauffage 18 est en service, les deux moitiés d'embouchure 9 sont réchauffées dans la région de la pointe d'embouchure 8. La partie du canal de guidage 13 disposée au-dessous de la cartouche chauffante 18 sert de canal de chauffage 19 pour une vis 5 placée dans ce canal. En d'autres termes, il se produit à cet endroit un réchauffement de la vis 5 avant son introduction dans le cadre d'entretoise 2. Le réchauffement des vis 5 a lieu en une passe ininterrompue. La température dans le canal de chauffage 19 est de 150 à 250 C. Le temps de séjour des vis 5 dans le canal de chauffage 19 est au maximum de 4 secondes pour un diamètre de vis de 2,5 mm. L'extrémité libre de la pointe d'embout 8 sert simultanément de surface de contact 21, de telle façon que lors d'un rapprochement de l'embouchure 3 vers le cadre d'entretoise 2, celui-ci est réchauffé, et en particulier la paroi extérieure 6 du cadre. L'élément de chauffage 18 sert donc à réchauffer le canal de chauffage 18 d'une part et la surface de contact 21 d'autre part. Outre que l'unité de chauffage 18 peut être montée à l'extérieur sur les moitiés d'embouchure 9, ce qui fait que les systèmes existants peuvent être rééquipés de façon très simple, l'unité de chauffage 18 peut être également intégrée dans l'embouchure 3. Ainsi, la figure 2 montre à titre d'exemple une unité de chauffage 22 avec deux cartouches chauffantes 23 qui sont intégrées dans l'embouchure 9 sur les deux côtés du canal de guidage 13 dans la région de la pointe d'embouchure 8. Le réchauffement de la vis 5 et du cadre d'entretoise 2 est commandé ou régulé. A cet effet, les cartouches chauffantes 23 sont reliées à tout un nombre de relais et de régulateurs à résistances. Ces composants additionnels ne sont de préférence pas logés immédiatement dans l'unité de chauffage 18, 22 au niveau de l'embouchure 3, mais se trouvent dans une unité de commande et de régulation agencée à distance (non représentée). La distance de la surface de contact 21 à la pointe d'embouchure 8 jusqu'à la paroi extérieure 6 du cadre s'élève, dans la position de vissage de l'embouchure montrée dans la figure 1, à environ 3 mm. Le temps de séjour de la surface de contact 21 devant le cadre d'entretoise 2 s'élève au maximum à 4 secondes. Ici, la température de la surface de contact 21 correspond essentiellement à la température dans le canal de chauffage 19. Après l'introduction de la vis 5 dans le canal de chauffage 19, il se produit un réchauffement de la vis 5. Simultanément, le cadre d'entretoise 2 est réchauffé par la surface de contact 21 qui a été rapprochée du cadre d'entretoise 2. Après un temps de séjour de 4 secondes, on a atteint les températures souhaitées pour la vis 5 et pour le cadre d'entretoise 2. La visseuse traverse le canal de guidage 13 en direction de la pointe d'embouchure 8 et pousse la vis 5 en la faisant tourner hors de l'embouchure 3 en direction du cadre d'entretoise 2 (fixé), où la vis établit une liaison avec le cadre d'entretoise 2 (et le meneau 1). Les vis, du modèle ABC SPAX (D 2,5 x 25 sont ici vissées avec une vitesse de rotation de 900 à 1300 tours par minute. Dans le mode de réalisation illustré dans la figure 3, on a prévu un dispositif d'amortissement additionnel 24 au niveau de la pointe d'embouchure 8. Celui-ci sert à ce que la venue en appui de l'embouchure 3 contre le cadre d'entretoise 2 soit ménageante. Simultanément, il se produit une compensation des tolérances de position. Le dispositif d'amortissement 24 est essentiellement constitué d'une bague d'appui 25, qui est traversée par un prolongement du canal de guidage 13, et d'un élément à ressort 26 agencé entre la bague d'appui 25 et l'embouchure 3, qui rend possible un débattement du dispositif d'amortissement 24 dans la direction longitudinale du canal 27. Lorsqu'on utilise un tel dispositif d'amortissement 24, l'élément chauffant 18, 22 peut être également agencé sur l'une des moitiés d'embouchure 9, ou bien il peut encore être intégré à l'intérieur de l'embouchure 3. En variante, il est également possible d'intégrer l'élément chauffant 18, 22 dans le dispositif d'amortissement 24 ou de l'agencer sur le dispositif d'amortissement 24. Pour ce qui concerne la surface de contact 21 pour réchauffer le cadre d'entretoise 2, on utilise l'extrémité libre de la bague d'appui 25 tournée vers le cadre d'entretoise. La forme géométrique de la surface de contact 21, indépendamment du fait que la surface de contact 21 soit réalisée en tant que partie de la pointe d'embouchure 8 ou en tant que partie du dispositif d'amortissement 24, est choisie ici de préférence de telle manière qu'il se produit un réchauffement local de l'emplacement d'introduction 28 de la vis 5. A cet effet, la forme montrée dans la figure 4 a en particulier fait ses preuves ; dans cette forme, la pointe d'embouchure 8 est aplatie dans la région de l'ouverture 29 du canal de guidage et s'étend ainsi essentiellement perpendiculairement à la direction longitudinale 27 du canal et parallèlement à la paroi extérieure 6 du cadre. La surface de contact 21 dépasse ici hors de l'embouchure 3 en direction de la paroi extérieure 6 du cadre. Une variante de réalisation de la pointe d'embouchure 8 est illustrée dans la figure 5. Ici, on utilise une forme essentiellement concave dans laquelle la face supérieure ou la face inférieure des moitiés d'embouchure 9 dépasse au-delà de l'ouverture 29 du canal de guidage en direction de la paroi extérieure 6 du cadre. Cette réalisation également symétrique convient en particulier pour focaliser le rayonnement thermique en direction de l'emplacement d'introduction 28 de la vis 5. Le matériau et la forme de l'embouchure 3 sont adaptés aux exigences d'un réchauffement de la pointe d'embouchure 8. De préférence, l'embouchure 3 comprend des éléments de refroidissement actifs et/ou passifs, comme par exemple des nervures de refroidissement, pour éviter un réchauffement trop fort de la totalité de l'embouchure 3 au-delà de la pointe d'embouchure 8. Cela peut être en particulier nécessaire en considération du fait que le tube d'admission 16 destiné à l'alimentation des vis 5 vers l'embouchure 3 est sensible à la chaleur, ou en considération du fait qu'il existe au voisinage une unité de commande et de régulation ou des éléments structurels et des câbles de liaison électrique associés. Bien entendu, la présente invention peut être également réalisée dans un système dans lequel on ne réalise pas la totalité des caractéristiques structurelles et fonctionnelles décrites dans les documents DE 100 52 157 Al et DE 100 52 158 Al. En outre, la présente invention peut être également réalisée dans la mesure où un réchauffement du meneau ou du bouchon terminal a lieu à l'aide de l'organe de fixation ou à l'aide d'une surface de contact réalisée de façon correspondante, dans la mesure où onpeut grâce à cela éviter la formation de fissures. Les figures 6 et 7 montrent schématiquement un textile en fibres 31 réalisé en une matière plastique à haute résistance renforcée par des fibres, dans laquelle les fibres en carbone constituent entre 10 et 100 % de la masse de fibres. Le textile en fibre 31 est tressé à partir de fibres longitudinales 32 et de fibres transversales 33. Comme illustré dans la figure 7, les fibres longitudinales individuelles 32 sont ici fortement feutrées (c'est-à-dire qu'elles sont accrochées ou superposées). Cela sert à renforcer le cadre d'entretoise 2 en direction transversale. La flèche 34 indique la direction de la pultrusion autour d'un mandrin de mise en forme. .5 Liste des signes de référence 1. Meneau 2. Cadre d'entretoises 3. Embouchure 4. Unité de vissage 5. Vis 6. Paroi extérieure du cadre 7. Bouchon 8. Pointe de l'embouchure 9. Moitié d'embouchure 11. Douille à bec 12. Caoutchouc 13. Canal de guidage 14. Arbre d'entraînement 15. Embout de vissage 16. Tuyau d'amenée 17. Embranchement 18. Élément chauffant 19. Canal de chauffage 21. Surface de contact 22. Élément chauffant 23. Cartouche chauffante 24. Dispositif d'amortissement 25. Bague d'appui 26. Élément à ressort 27. Direction longitudinale du canal 28. Emplacement d'entrée 29. Ouverture du canal de guidage 31. Tissu de fibres 32. Fibres longitudinales 33. Fibres transversales 34. Direction de pultrusion | L'invention concerne un dispositif et un procédé pour le montage d'un meneau (1) sur une entretoise (2), en particulier pour une unité de verre isolant. Pour raccourcir le cycle lors de la fabrication d'une liaison entre le meneau (1) et l'entretoise (2), l'invention propose de réchauffer l'organe de fixation (5) utilisé avant son introduction dans l'entretoise (2). Additionnellement, l'entretoise elle-même (2) peut être aussi réchauffée. | Revendications 1. Procédé pour le montage d'un meneau (1) sur une entretoise (2), en particulier pour une unité de verre isolant, caractérisé en ce qu'il comprend une unité de fixation (4) pour introduire un organe de fixation (5) dans l'entretoise (2) et dans le meneau (1), et comprenant des moyens (5, 18, 22) pour réchauffer l'entretoise (2). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une unité de chauffage (18, 22) pour réchauffer l'organe de fixation (5) avant l'introduction. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que l'unité de chauffage (18, 22) coopère avec un canal de chauffage (19) pour réchauffer l'organe de fixation (5). 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend une unité de chauffage (18, 22) pour réchauffer l'entretoise (2) avant l'introduction de l'organe de fixation (5). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que l'unité de chauffage (18, 22) coopère avec une surface de contact (21) de l'unité de fixation (4). 25 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif d'amortissement (24) pour appliquer avec ménagement la surface de contact (21) contre l'entretoise (2). 7. Dispositif selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce 30 qu'une unique unité de chauffage (18, 22) sert simultanément à réchauffer l'organe de fixation (5) et à réchauffer l'entretoise (2). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que l'unité de chauffage (18, 22) et/ou le canal de chauffage (19) et/ou la surface de 35 contact (21) sont réalisés de telle façon qu'il est possible d'atteindre des20températures différentes pour le canal de chauffage (19) et la surface de contact (21). 9. Procédé pour le montage d'un meneau (1) sur une entretoise (2), en particulier pour une unité de verre isolant, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : réchauffer l'entretoise (2), et introduire un organe de fixation (5) dans l'entretoise (2) et le meneau (1). 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'organe de fixation (5) est réchauffé avant l'introduction dans l'entretoise (2). 11. Procédé selon la 9 ou 10, caractérisé en ce que l'entretoise (2) est réchauffée avant l'introduction de l'organe de fixation (5). 12. Procédé selon la 10 ou 11, caractérisé en ce que l'organe de fixation (5) est réchauffé en une passe interrompue ou ininterrompue. 13. Procédé selon l'une des 9 à 12, caractérisé en ce que le réchauffage de l'organe de fixation (5) et/ou de l'entretoise (2) est commandé ou régulé. 25 14. Procédé selon l'une des 9 à 13, caractérisé en ce que la distance de la surface de contact (21) à l'entretoise (2) est de 0 à 3 mm. 15. Procédé selon l'une des 9 à 14, caractérisé en ce que 30 le temps de séjour de la surface de contact (21) devant l'entretoise (2) est au maximum de 4 secondes. 16. Procédé selon l'une des 9 à 15, caractérisé en ce que la température dans le canal de chauffage (19) est de 80 à 250 C, de 35 préférence de 150 à 250 C.20 17. Procédé selon l'une des 9 à 16, caractérisé en ce que le temps de séjour de l'organe de fixation (5) dans le canal de chauffage (19) est au maximum de 4 secondes. 18. Procédé selon l'une des 9 à 17, caractérisé en ce que l'organe de fixation (5) est une vis, et la vitesse de rotation lors de l'introduction de la vis est de 500 à 2500 tours par minute, de préférence de 900 à 1300 tours par minute. 10 19. Entretoise (2) caractérisée en ce qu'elle est constituée au moins partiellement en une matière plastique renforcée de fibres, avec une combinaison tissée de fibres transversales (33) et de fibres longitudinales (22), la proportion de fibres de carbone étant de 15 préférence entre 10 et 100 % de la masse de fibres.5 | E | E06 | E06B | E06B 3 | E06B 3/66,E06B 3/667,E06B 3/673 |
FR2890681 | A1 | DISPOSITIF DE PROTECTION POUR MECANISME DE LIAISON D'UN OUVRANT DE VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,316 | L'invention se rapporte à un dispositif de protection pour un mécanisme de liaison d'un ouvrant de véhicule automobile L'invention concerne plus particulièrement un véhicule automobile comportant au moins un ouvrant, une caisse et une garniture, l'ouvrant étant articulé sur la caisse par l'intermédiaire d'un mécanisme de liaison coopérant avec un dispositif de protection dudit mécanisme de liaison. La caisse du véhicule est composée de différents éléments de io structure qui sont, par exemples, des montants verticaux sur lesquels est montée de manière articulée une porte, ou des traverses sur lesquelles est monté de manière articulée un couvercle de coffre. Il est connu de déplacer un ouvrant, telle une porte d'un véhicule automobile, entre une position de fermeture et une position d'ouverture. Pour cela, la porte est nécessairement liée à la caisse du véhicule par un moyen d'articulation et un moyen de verrouillage. De manière connue, une extrémité de la porte comprend un moyen d'articulation, l'extrémité opposée comporte le moyen de verrouillage. Une porte latérale est ainsi traditionnellement liée à la caisse du véhicule par le biais de charnières disposées proche de la zone avant de la porte et par un élément de verrouillage disposé proche de la partie arrière de la porte. Les véhicules automobiles pourvus d'un tel ouvrant sont parfois également munis d'un élément de garnissage destiné avant tout à améliorer l'effet esthétique en évitant de ne rendre notamment visible le mécanisme de liaison. Dans un tel cas, les éléments de structure et de garnissage définissent une cavité dans laquelle vient se loger le mécanisme de liaison, lequel peut comprendre des moyens d'articulation de l'ouvrant et/ou des moyens de verrouillage. La périphérie de la cavité est en partie constituée par une cloison fixe d'un élément de garniture solidaire de la structure du véhicule et par divers éléments de structure parmis lesquels se trouve par exemple une doublure de panneau arrière. Le fond de la cavité comprend par exemple une partie du plancher du coffre, tandis que le dessus de la cavité comprend une cloison mobile rendue solidaire de l'ouvrant. De manière avantageuse, la cloison mobile située au dessus de la cavité rend apte le déplacement de tout ou partie des éléments constitutifs du mécanisme de liaison. Pour cela, la cloison mobile est par exemple directement reliée solidaire audit mécanisme de liaison. La demanderesse a constaté que le déplacement de la cloison mobile appartenant à une garniture de seuil de coffre génère des risques de pincement localisé au niveau d'un interstice qui se créé le long de la garniture, entre les extrémités adjacentes de la cloison mobile et de la cloison fixe de la garniture. En effet, il a été relevé que la partie mobile io suit ledit moyen d'articulation de sorte qu'elle s'éloigne de manière significative de la cloison fixe. L'interstice ainsi créé peut, dans le cas où l'ouvrant est un couvercle de coffre, provoquer des risques de détérioration par pincement du contenu du coffre quand celui- ci vient se loger dans l'interstice ainsi créé et se trouve écrasé lorsque le couvercle de coffre passe de sa position d'ouverture à sa position de fermeture. La demanderesse a également constaté que le déplacement de la cloison mobile de la garniture mettait en évidence le mécanisme de liaison de l'ouvrant à la caisse du véhicule. En effet, l'interstice obtenu par l'éloignement des cloisons de la garniture lorsque l'ouvrant est déplacé d'une position de fermeture à une position d'ouverture rendait apparent tout ou partie du mécanisme de liaison. Une telle mise en évidence est sinon acceptable pour un couvercle de coffre, du moins inconcevable pour une porte qui sépare l'habitacle du véhicule de l'extérieur. Ainsi, la présente invention a trait à un dispositif de protection pour un mécanisme de liaison d'un ouvrant monté sur une caisse d'un véhicule automobile, le mécanisme de liaison étant déplaçable d'une position de fermeture vers une position d'ouverture, une cavité étant ménagée dans la caisse du véhicule et servant de logement au mécanisme de liaison, ladite cavité comportant au moins une ouverture au travers de laquelle s'étend le mécanisme de liaison. Un but de la présente invention est de pallier tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur relevés ci-dessus. A cette fin, le dispositif selon l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de capotage solidaires du mécanisme de liaison et adaptés à ladite ouverture pour limiter l'accès à ladite cavité quelle que soit la position du mécanisme d'articulation. Par ailleurs, l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises séparemment ou en combinaison: - le moyen de capotage comprend au moins un corps rigide, une butée haute et une butée basse, lesdites butées faisant saillie hors du corps, - le corps dudit moyen de capotage comprend au moins un pan intérieur disposé dans la cavité et un pan extérieur obturant ladite ouverture de la cavité lorsque le mécanisme de liaison est en position de io fermeture, - les pans intérieur et extérieur du corps du moyen de capotage comprennent des bords longitudinaux et latéraux, et en ce qu'au moins un bord longitudinal du pan intérieur est confondu avec un bord longitudinal du pan extérieur, -le pan extérieur du corps comprend au moins un orifice au travers duquel s'étend soit un moyen d'articulation du mécanisme de liaison, soit un moyen de verrouillage interposé entre un moyen d'articulation et l'ouvrant, dans quel cas ledit moyen d'articulation est disposé dans la cavité, - la butée haute du moyen de capotage est disposée à la jonction entre les bords longitudinaux des pans intérieur et extérieur de sorte que la butée haute jouxte une cloison de la cavité lorsque le mécanisme de liaison est en position de fermeture, - la butée basse du moyen de capotage est disposée au niveau d'un bord longitudinal opposé du pan intérieur de sorte que la butée basse jouxte une cloison de la cavité lorsque le mécanisme de liaison est en position d'ouverture. L'invention concerne également un véhicule automobile comportant un dispositif de protection comportant l'une quelconque des caractéristiques mentionnées ci-dessus, l'ouvrant étant soit une porte latérale, soit un couvercle de coffre pour véhicule de type coupé cabriolet. D'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description ci-après faite en référence aux figures, données à titre non limitatif, dans lesquelles: - la figure 1 représente une vue en coupe transversale d'une partie arrière d'un véhicule comportant notamment une garniture connue de recouvrement d'un moyen d'articulation d'un ouvrant, la figure 2 concerne une représentation schématique en perspective d'une garniture de recouvrement d'un moyen d'articulation d'un ouvrant, selon l'invention, - la figure 3 représente une vue en coupe transversale selon E-E d'une partie arrière d'un véhicule muni de la garniture de la figure 2, - la figure 4a représente une vue en coupe transversale selon C-C d'une partie arrière d'un véhicule muni de la garniture de la figure 2, l'ouvrant étant en position de fermeture, - la figure 4b représente une vue en coupe transversale selon C-C io d'une partie arrière d'un véhicule muni de la garniture de la figure 2, l'ouvrant étant en position d'ouverture. Dans le présent texte et dans les revendications annexées, les termes arrière , avant , latéral , ainsi que les termes analogues, se réfèrent au sens de progression normal du véhicule automobile. Les véhicules automobiles comprennent parfois des dispositifs de protection dont la forme et l'agencement sur la caisse du véhicule procurent au plus un recouvrement total de la carrosserie ou du mécanisme de liaison d'un ouvrant à la caisse du véhicule. Les mécanismes de liaison comprennent à titre d'exemples soit un moyen d'articulation, soit un moyen de verrouillage, soit un ensemble composé notamment de la combinaison des moyens d'articulation et de verrouillage. Les dispositifs de protection comprennent de préférence au moins une cloison fixe 10 qui est de manière générale sensiblement en forme de S. De tels dispositifs peuvent être obtenus par l'agencement d'éléments de carrosserie ou par des éléments rapportés tel qu'une cloison 10 d'une garniture en plastique par exemple. Une telle cloison comprend de préférence une extrémité liée à la caisse et une extrémité opposée jouxtant au moins un élément de carrosserie. De manière générale, le dispositif de protection définit une cavité 80 dans laquelle est disposée tout ou partie du mécanisme de liaison d'un ouvrant 2 à la caisse 50 du véhicule. Il sera décrit ci-après uniquement un ouvrant du type couvercle 2 de coffre, en sachant bien entendu, qu'il peut également s'agir d'une porte latérale déplaçable d'une position de fermeture vers au moins une position d'ouverture. Il sera décrit ci-après uniquement une extrémité arrière de l'ouvrant, tout en sachant que les mécanismes de liaison interposé entre l'ouvrant et la caisse, et les dispositifs de protection associés à ces mécanismes peuvent se retrouver, en tout ou partie, à l'identique à une extrémité opposée de l'ouvrant. Ainsi, le dispositif de protection 1 de l'invention est caractérisé par la présence d'au moins une ouverture 30 ménagée sur une cloison fixe 10, notamment au niveau d'un pan extérieur 12 qui s'étend sensiblement dans un plan horizontal parallèle à l'ouvrant. Le dispositif de protection 1, io donnée également en figure 2, est munie à titre d'exemple de deux ouvertures 30, l'une des ouvertures étant représentée libre de toute pièce tandis qu'un moyen de capotage 20 s'étend au travers de l'autre ouverture. Bien entendu, chaque ouverture 30 est destinée à coopérer avec un moyen de capotage 20 de forme et de dimension complémentaires, hormis les jeux nécessaires à son déplacement au travers de chaque ouverture 30. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le dispositif de protection 1 est agencé sur une partie arrière de la caisse d'un véhicule. Dans ce cas, l'ouvrant 2 est un couvercle de coffre articulé entre une position de fermeture et deux positions d'ouverture, l'une vers l'avant pour accéder au coffre, l'autre vers l'arrière afin de permettre le rangement du toit escamotable dans le coffre pour un véhicule de type coupé cabriolet. Les positions d'ouverture et de fermeture sont illustrées respectivement par les figures 3 et 4 qui donnent un agrandissement d'une vue en coupe verticale longitudinale de la partie arrière d'un tel véhicule. Les figures 3 et 4 représentent singulièrement un dispositif de protection 1 pour un mécanisme de liaison d'un couvercle (2) de coffre sur une caisse d'un véhicule de type coupé cabriolet. Dans cette application, le dispositif de protection 1 est disposée au proche d'une doublure de panneau arrière 50 qui s'étend de manière transversale au véhicule. Afin de rendre apte l'ouverture du couvercle 2 de coffre, chacune des extrémités du couvercle est liée à la caisse par l'intermédiaire d'un mécanisme de liaison composé d'un moyen d'articulation 40 et d'un moyen de verrouillage 60. Un tel couvercle 2 de coffre peut ainsi être articulé sur la caisse du véhicule par l'intermédiaire d'un moyen d'articulation 40 composé de préférence de deux charnières (non représentées), du type traditionnel, disposées symétriquement de part et d'autre d'un axe médian E-E à la garniture 1. Chaque charnière relie ainsi le couvercle 2 de coffre à la caisse 50 du véhicule et comprend au moins un charnon mobile et un charnon fixe. Le charnon fixe est de préférence relié solidaire à la caisse du véhicule et comprend un axe autour duquel s'articule une première extrémité du charnon mobile. Une seconde extrémité du charnon mobile est quant à elle reliée audit moyen de verrouillage 60, lequel rend, le cas échéant, apte la désolidarisation de l'ouvrant 2 de la charnière 40. Il est ainsi rendu possible de libérer une extrémité, par exemple une extrémité avant, du couvercle 2 de coffre de la caisse 50 afin de l'articuler sur les io charnières disposées à une extrémité opposée, par exemple une extrémité arrière. Ledit moyen d'articulation 40 comprend notamment un tube 41 qui s'étend de manière transversale à l'ouvrant et sur lequel est monté un support 42 et une extrémité de chaque charnon mobile. Ledit moyen de verrouillage 60 lie ainsi le support 42 au couvercle 2 de coffre et se compose principalement d'un verrou comprenant notamment d'un fil 61 lié solidaire du support 42 et d'une gâche 62 mobile représentée schématiquement en trait mixte liée au le couvercle 2, à l'intérieur de préférence de ce dernier. La gâche 62 est déplaçable en rotation entre une position déverrouillée et une position verrouillée par le biais d'un actionneur mécanique ou électrique de type connu (non représenté). Dans la position verrouillée, la gâche s'étend de préférence au travers d'un orifice 22c du moyen de capotage 20. Le moyen de capotage 20 est monté solidaire sur le support 42 par 25 l'intermédiaire par exemple d'un dispositif de fixation connu, tel un dispositif de clipage (non représenté). Le dispositif de protection 1 de l'invention comprend alors une cloison fixe 10 qui s'étend le long d'un axe A-A orienté sensiblement parallèle au couvercle 2 de coffre. Le dispositif de protection 1 se compose ainsi d'une cloison fixe 10 et au moins un moyen de capotage 20. La cloison fixe 10 comprend de préférence des ouvertures 30 au travers desquelles peuvent se déplacer lesdits moyens de capotage 20. Chaque ouverture 30 est ménagée de préférence sensiblement à 35 l'aplomb de chaque verrou 60 et est de forme sensiblement parallélépipédique. Le moyen de capotage 20 est décrite ci-après dans un mode préféré de réalisation, le corps de ce dernier se compose avantageusement d'au moins un pan intérieur 21, un pan extérieur 22, une butée haute 23 et une butée basse 24. Tel que l'illustre notamment la figure 3, le moyen de capotage 20 a sensiblement une forme de L inversé, la barre la plus longue du L correspondant au pan intérieur 21. Les pans intérieur 21 et extérieur 22 sont délimités par des bords longitudinaux 21a, 22a et latéraux 21b, 22b. Le pan extérieur 22 s'étend sensiblement de manière perpendiculaire audit pan intérieur. Chaque corps 20 comprend ainsi au moins une butée haute 23 disposée au niveau de la jonction entre les pans intérieur et extérieur, io ladite butée haute faisant saillie hors desdits pans. La jonction entre les pans 21 et 22 s'effectue de préférence au niveau d'un des bords longitudinaux 21a et 22a de chaque pan. Au niveau d'une extrémité basse du pan intérieur 21 est agencé ladite butée basse 24, laquelle est, comme la butée haute, en saillie hors desdits pans, de préférence en s'étendant vers la cloison fixe 10 qui délimite une partie de la cavité 80. Le pan extérieur 22 comprend également un orifice 22c au travers duquel s'étend tout ou partie du verrou 60, de préférence la gâche du verrou. L'orifice 22c est de préférence apte à coopérer avec un volet mobile (non représenté) articulé autour d'un axe solidaire du corps 20. Ainsi, en l'absence de la gâche en position de verrouillage autour du fil 61, l'orifice 22c est obturé par le volet. La cloison fixe 10 et le moyen de capotage 20 forment les pièces d'une garniture intérieure de coffre réalisée de préférence en matière plastique Les pans 21 et 22, et les butées 23 et 24 forment de préférence une pièce monobloc obtenue par exemple selon un procédé de moulage. Le déplacement du couvercle de coffre d'une position de fermeture vers une position d'ouverture va maintenant être décrit. Lorsque le couvercle 2 de coffre est en position de fermeture (Cf. FIG. 4B), le mécanisme de laision est dans une position de fermeture dans la cavité 80. Le moyen de capotage 20 et le pan extérieur 12 de la cloison fixe 10 sont alors disposés sensiblement contigus l'un à l'autre. La butée haute 23 jouxte alors une face d'une lèvre 13 de la cloison fixe 10. La butée 23 est disposée sensiblement au dessus de la lèvre 13 de sorte que l'interstice entre les cloisons fixe et mobile est de manière avantageuse quasi inexistant. Lorsque le couvercle 2 de coffre passe d'une position de fermeture à une position d'ouverture, par exemple vers l'arrière pour permettre le rangement d'un toit escamotable dans le coffre, le moyen de capotage 20 suit le mouvement de basculement donné par le mécanisme de liaison, passant de la sorte de la position repliée décrite ci-dessus à une position déployée. Durant le mouvement de basculement, chaque moyen de capotage 20 se déplace au travers d'une ouverture 30 ménagée dans la cloison fixe 10 de la garniture, de sorte qu'en position d'ouverture du mécanisme de io liaison, par conséquent du toit, chaque corps 20 est en saisie hors du pan extérieur 12. Le corps 20 limite ainsi l'accès à ladite cavité 80 lorsque le mécanisme de liaison 40 et/ou 60 se trouve disposé hors de la cavité. Dans cette position d'ouverture, la butée basse 24 du corps 20 jouxte une autre face opposée de la lèvre 13 de la cloison fixe 10. Avantageusement, le pan intérieur 21 est conformé de tel sorte qu'en position d'ouverture il se trouve sensiblement positionné dans le prolongement de la cloison fixe 10 de sorte à ne pas créer d'interstice au travers duquel des bagages peuvent en partie venir se loger. Ainsi, le moyen de capotage 20 est remarquable en ce que le pan intérieur 21 qu'il comprend est soit disposé dans la cavité, lorsque le couvercle 2 se trouve dans une position de fermeture, soit disposé en saillie hors de la cloison fixe 10 lorsque le couvercle est en position d'ouverture. De manière avantageuse, le pan 21 se trouve disposé entre le volume dédié au rangement des bagages dans le coffre et les mécanismes de liaison du couvercle 2 à la caisse 50, évitant leur déformation par pincement | L'invention concerne un dispositif de protection (1) pour un mécanisme de liaison (40, 60) d'un ouvrant (2) monté sur une caisse (50) d'un véhicule automobile, le mécanisme de liaison étant déplaçable d'une position de fermeture vers une position d'ouverture, une cavité (80) étant ménagée dans la caisse du véhicule et servant de logement au mécanisme de liaison (40, 60), ladite cavité comportant au moins une ouverture (30) au travers de laquelle s'étend le mécanisme de liaison. Le dispositif de l'invention se caractérise notamment en ce qu'il comprend des moyens de capotage (20) solidaires du mécanisme de liaison et adaptés à ladite ouverture (30) pour limiter l'accès à ladite cavité quelle que soit la position du mécanisme d'articulation. L'invention concerne aussi un véhicule automobile comportant un tel dispositif de protection. | 1. Dispositif de protection (1) pour un mécanisme de liaison (40, 60) d'un ouvrant (2) monté sur une caisse (50) d'un véhicule automobile, le mécanisme de liaison étant déplaçable d'une position de fermeture vers une position d'ouverture, une cavité (80) étant ménagée dans la caisse du véhicule et servant de logement au mécanisme de liaison (40, 60), ladite cavité comportant au moins une ouverture (30) au travers de laquelle s'étend le mécanisme de liaison, caractérisé en ce qu'il comprend des io moyens de capotage (20) solidaires du mécanisme de liaison et adaptés à ladite ouverture (30) pour limiter l'accès à ladite cavité quelle que soit la position du mécanisme d'articulation. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que chaque ouverture (30) est ménagée au droit de chaque mécanisme de liaison (40, 60) de l'ouvrant à la caisse (50) du véhicule. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen de capotage (20) comprend au moins un corps (21, 22) rigide, une butée haute (23) et une butée basse (24), lesdites butées faisant saillie hors du corps. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le corps (20) comprend au moins un pan intérieur (21) disposé dans la cavité et un pan extérieur (22) obturant ladite ouverture (30) de la cavité lorsque le mécanisme de liaison est en position de fermeture. 5. Dispositif selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que les pans intérieur et extérieur comprennent des bords longitudinaux (21a, 22a) et latéraux (21b, 22b), et en ce qu'au moins un bord longitudinal (21a) du pan intérieur (21) est confondu avec un bord longitudinal (22a) du pan extérieur (22). 6. Dispositif selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que le pan extérieur (22) du corps (20) comprend au moins un orifice (22c) au travers duquel s'étend un moyen d'articulation (40) du mécanisme de liaison. i0 7. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que le pan extérieur (22) du corps (20) comprend au moins un orifice (22c) au travers duquel s'étend un moyen de verrouillage (60) interposé entre un moyen d'articulation (40) et l'ouvrant (2), ledit moyen d'articulation (40) étant disposé dans la cavité (80). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que la butée haute (23) est disposée à la jonction entre les bords longitudinaux (21a, 22a) des pans intérieur et extérieur, et en ce que la butée haute (23) jouxte une cloison (10) io de la cavité lorsque le mécanisme de liaison est en position de fermeture. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que la butée basse (24) est disposée au niveau d'un bord longitudinal (21a) opposé du pan intérieur (21), et en ce que la butée basse jouxte une cloison (10) lorsque le mécanisme de liaison est en position d'ouverture. 10.Véhicule automobile comportant un dispositif de protection selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que l'ouvrant (2) est une porte latérale ou un couvercle de coffre pour véhicule de type coupé cabriolet. | E,B | E06,B60,B62 | E06B,B60J,B60R,B62D | E06B 7,B60J 5,B60J 7,B60R 5,B62D 25 | E06B 7/36,B60J 5/04,B60J 7/20,B60R 5/04,B62D 25/12 |
FR2897628 | A1 | DISPOSITIF DE FIXATION DE PANNEAUX | 20,070,824 | La présente invention concerne un dispositif pour la fixation de panneaux sur une paroi verticale. La fixation de ces panneaux se fait généralement à l'aide d'échelle, d'échafaudage ou de nacelle. Le présent dispositif permet l'économie de ces moyens dans le cas de panneaux à fixer en partie haute de bâtiment, les dits panneaux devant être sous le rebord d'un toit en terrasse ou sous une fenêtre. La fixation des premières vis du panneau se fait avec le bras de l'utilisateur à partir de la terrasse ou de la fenêtre. Le dispositif selon l'invention permet la mise en place des vis en bas des dits panneaux, dans le cas où elles sont hors du champs d'intervention du bras humain équipé d'une visseuse électrique. Le dispositif selon l'invention comporte selon une première caractéristique un bras artificiel d'appui sur un support fixe tel que appui de fenêtre ou rebord de terrasse et un deuxième bras articulé sur le premier par une charnière de façon à ce qu' un utilisateur utilisant sa force manuelle puisse exercer un couple de rotation transmettant une force de pression à une visseuse à l'autre extrémité du bras articulé. Selon des modes particuliers de réalisation, l'outil de fixation peut-être incorporé au bras artificiel, ou être une visseuse fixée par des brides de fixation sur une platine (6). L'articulation peut être de type à charnière ou à rotule. Le dessin annexé illustre l'invention, il représente en coupe le dispositif de l'invention. En référence à ce dessin, le dispositif comporte un bras artificiel d'appui(10) sur un support fixe(2) tel que appui de fenêtre ou rebord de terrasse et un deuxième bras (3) articulé sur le premier par une charnière (9) de façon à ce que la rotation n'excède pas 90 grâce au renfort de butée (11), ce bras étant apte à supporter une visseuse (5) à l'une de ses extrémités. Une vis auto-perceuse (15) est mise en place sur un embout magnétique (16) sur la visseuse. La longueur du bras (3) est réglable par la partie télescopique (4). La longueur du bras (10) est réglable par la partie télescopique (13). L'utilisateur règle la longueur de ce bras de façon que, la pointe de la vis (15) étant au contact du panneau à fixer, le bras (3) soit parallèle au panneau (1). La butée (14) au contact du bâti assure au repos la statique du système et l'efficacité du dispositif en fonctionnement. L'utilisateur place ensuite ses mains (8) et (12) de part et d'autre de l'articulation afin de faire pivoter le bras (3) qui transmettra une force de pression à la vis sur le panneau de façon à fixer cette dernière. L'utilisateur met en marche la visseuse à l'aide de l'interrupteur (19), lequel relie la prise d'alimentation du secteur (21) à la prise d'alimentation de la visseuse (18). Si l'utilisateur veut enlever des vis, il met l'embout de la visseuse en contact avec la vis, et met en marche la visseuse en fonction de dévissage. Le dispositif selon l'invention admet alors un léger jeu sur le contact du bâti avec la butée (14), ce qui permet d'enlever la vis. Une longe d'accroche (17) fixée à une platine (7) peut relier le dispositif à un harnais de sécurité ou à un point d'appui du bâti, afin de parer aux risques de chute du dispositif. Une butée de contact (20) évite le pincement des doigts dans la charnière (9) lors de la mise en oeuvre du dispositif | L'invention concerne un dispositif permettant de placer des moyens de fixation sur les parties basses de panneaux installés sous des rebords de terrasses, de toits en terrasse ou sous des fenêtres.Il est constitué d'un bras d'appui (10) solidaire d'une butée (14) en contact avec le bâti (2). Sur ce bras est articulé un bras porteur (3) comportant un outil de fixation (5) à son extrémité. L'utilisateur place ensuite ses mains (8) et (12) de part et d'autre de l'articulation afin de faire pivoter le bras articulé par rapport au bras d'appui, ce qui transmettra par l'intermédiaire de l'outil de fixation une force de pression au moyen de fixation en contact avec le panneau, de façon à fixer le panneau sur la paroi lors de la mise en marche de l'outil de fixation.Le dispositif est particulièrement adapté à la mise en place et au démontage de panneaux sur des parois de bâtiments industriels en bardage métallique, avec des vis auto-perceuses placées sur un embout magnétique de visseuse, dans les cas ou les panneaux sont installés sous des rebords de terrasses, de toits en terrasse ou sous des fenêtres. | 1)Dispositif de fixation de panneaux sur une paroi verticale comprenant un premier bras d'appui sur un support fixe (10) et au moins un deuxième bras (3) articulé sur ledit premier bras, ce deuxième bras étant apte à supporter un outil de fixation (5) à l'une de ses extrémités. 2)Dispositif selon l'une des 1 à 2, dans lequel au moins l'un des dits bras est télescopique pour le réglage de sa longueur. 3)Dispositif selon l'une des 1 à 3, dans lequel l'articulation (9) est une rotule. 4)Dispositif selon l'une des 1 à 4, dans lequel l'articulation (9) est 10 limitée dans sa rotation par une butée d'arrêt (11). 5)Dispositif selon l'une des 1 à 6, dans lequel l'outil de fixation est une visseuse électrique, servant à la mise en place de vis auto-perceuses. | E,B | E04,B23,B25 | E04G,B23B,B25J,E04F | E04G 21,B23B 45,B25J 1,E04F 21 | E04G 21/16,B23B 45/14,B25J 1/00,E04F 21/00 |
FR2891085 | A1 | MODULE DE CONDENSATEUR INCORPORE PRESENTANT UNE STRUCTURE DE COUCHES MULTIPLES. | 20,070,323 | La présente invention se rapporte à un module de condensateur incorporé présentant une structure de couches multiples et à un procédé de fabrication d'un module de condensateur incorporé présentant une structure multicouche et, plus particulièrement, à un module de condensateur qui peut être incorporé au sein d'une carte à circuit imprimé. Les condensateurs sont des dispositifs électriques capables de stocker ou d'absorber des charges électriques. Grâce à leur capacité de stockage de charges, les condensateurs ont des larges applications dans la conception et le fonctionnement des circuits électriques, y compris des circuits intégrés ("IC"). A titre d'exemple, un circuit intégré lui même peut contenir un certain nombre de condensateurs reliés à d'autres composants pour les opérations des circuits intégrés, telles qu'un traitement du signal. En plus des condensateurs internes, un circuit intégré peut également reposer sur des condensateurs externes pour stabiliser l'alimentation électrique, pour absorber des fluctuations indésirables, ou pour réduire les interférences ou le bruit du signal. Par exemple, un circuit intégré monté sur une carte à circuit imprimé ("PCB") peut être relié à des condensateurs en céramique qui sont également montés sur la carte PCB dans l'un de ces buts, et les condensateurs peuvent être montés en utilisant une technologie de montage de surface ("SMT") connue. En variante, d'autres types de condensateurs peuvent être montés sur ou dans la carte de circuit et reliés au circuit intégré pour obtenir des effets similaires à ces condensateurs à technologie SMT. La liaison entre un circuit intégré et des condensateurs externes est généralement réalisée par des trajets de câblage qui peuvent présenter une longueur significative par comparaison aux liaisons à l'intérieur du circuit intégré lui même. Dans certaines applications, la longueur d'un enroulement ou d'un trajet étroit peut créer une inductance à partir du trajet lui même, ce qui conduit à un effet d'inductance non souhaitable qui affecte les signaux ou les opérations du circuit intégré. En outre, les condensateurs à technologie SMT, bien que de petite taille, sont limités en ce qui concerne leur plage de capacités, en ce qui concerne la fréquence de signaux qu'ils peuvent gérer ou les deux. Avec la vitesse croissance des circuits électriques et d'autres composants, la taille des dispositifs et l'espace de carte PCB disponible qui diminuent, le fait de trouver des condensateurs à technologie SMT qui soient capables de satisfaire les besoins de conception devient un défi. En outre, les condensateurs à technologie SMT montés sur une carte PCB nécessitent un certain espace de carte et peuvent limiter l'espace de carte disponible pour d'autres dispositifs. Avec le nombre croissant de bornes de circuit intégré et les bornes agencées de manière dense, la conception du câblage pour relier le circuit intégré à des condensateurs externes peut également présenter un autre défi. En conséquence, il peut être souhaitable de former un dispositif de condensateur qui peut être incorporé ("embedded") - c'est-à-dire intégré dans d'autres structures, telles qu'une carte de circuit, notamment de circuit imprimé. Il peut également être souhaitable de former une structure ayant un certain nombre d'éléments capacitifs qui peuvent avoir des fréquences de résonance différentes afin d'offrir une bande passante de fréquences pour la suppression du bruit ou autres applications. Il peut également être souhaitable de réduire les trajets de câblage d'un circuit intégré jusqu'à des dispositifs externes, tels que des condensateurs ou des réseaux capacitifs inductifs. A cet effet l'invention prévoit un dispositif de condensateur comprenant un premier motif conducteur constitué d'un premier film conducteur transféré depuis un premier substrat sacrificiel, un second motif conducteur d'un second film conducteur transféré depuis un second substrat sacrificiel, et un premier film de diélectrique entre le premier motif conducteur et le second motif conducteur, le premier motif conducteur et le second motif conducteur étant fixés dans le premier film de diélectrique à partir de faces opposées du premier film de diélectrique et des parties du premier film de diélectrique étant prises en sandwich entre le premier motif conducteur et le second motif conducteur. Selon un mode de réalisation, au moins l'un des premier et second substrats sacrificiels comprend un substrat métallique prévu pour former un motif conducteur sur celui ci et pour enfouir le motif conducteur dans le premier film de diélectrique par le biais d'un procédé de fixation de film conducteur. Selon un mode de réalisation, au moins l'une des première et seconde couches conductrices est enfouie dans le premier film de diélectrique par le biais d'un procédé de fixation 20 de film conducteur. Selon un mode de réalisation, au moins l'un des premier et second motifs conducteurs comprend du cuivre et au moins l'un des premier et second films conducteurs présente une épaisseur qui n'est pas inférieure à 5 micromètres. Selon un mode de réalisation, le premier film de diélectrique comprend un film de diélectrique organique présentant une constante diélectrique qui n'est pas inférieure à 10. L'invention concerne également un module de condensateur incorporé comprenant: un premier ensemble de condensateurs comprenant un premier motif conducteur comprenant au moins deux électrodes conductrices, un second motif conducteur comprenant au moins deux électrodes conductrices correspondant aux deux électrodes conductrices du premier motif conducteur, et un premier film de diélectrique entre le premier motif conducteur et le second motif conducteur, le premier motif conducteur et le second motif conducteur étant fixés dans le premier film de diélectrique et des parties du premier film de diélectrique étant prises en sandwich entre le premier motif conducteur et le second motif conducteur; un second ensemble de condensateurs comprenant un troisième motif conducteur comprenant au moins deux électrodes conductrices, un quatrième motif conducteur comprenant au moins deux électrodes conductrices correspondant aux deux électrodes conductrices du troisième motif conducteur, et un second film de diélectrique entre le troisième motif conducteur et le quatrième motif conducteur, le troisième motif conducteur et le quatrième motif conducteur étant fixés dans le second film de diélectrique, et des parties du premier film de diélectrique étant prises en sandwich entre le premier motif conducteur et le second motif conducteur; et un film de 2891085 3 diélectrique intercouche entre le premier ensemble de condensateurs et le second ensemble de condensateurs, le module étant incorporé à l'intérieur de carte à circuit, au moins l'une des électrodes conductrices du premier ou du second motif conducteur étant électriquement reliée à au moins l'une des électrodes conductrices du troisième ou du quatrième motif conducteur. Selon un mode de réalisation, le module de condensateur est incorporé au sein d'une carte à circuit imprimé afin de former un condensateur de découplage incorporé. Selon un mode de réalisation, le module de condensateur est incorporé dans une carte à circuit imprimé au niveau d'une couche centrale de la carte à circuit imprimé, ou près de celle ci. Selon un mode de réalisation, le module de condensateur comprend deux modules de condensateurs incorporés dans une carte à circuit imprimé, le premier étant incorporé près de la partie supérieure de la carte à circuit imprimé et le second étant incorporé près de la partie inférieure de la carte à circuit imprimé. Selon un mode de réalisation, le module de condensateur comprend une couche de câblage d'alimentation et une couche de câblage de masse placées à proximité du module de condensateur incorporé, ou de manière adjacente à celui ci. Selon un mode de réalisation, au moins l'un des premier, second, troisième et quatrième motifs conducteurs comprend du cuivre. Selon un mode de réalisation, au moins l'un des premier et second films de diélectrique a une constante diélectrique qui n'est pas inférieure à 10. Selon un mode de réalisation, au moins l'un des premier et second films de diélectrique comprend un matériau époxy contenant du BaTO3. Selon un mode de réalisation, le film de diélectrique intercouche comprend une couche de liaison présentant une constante diélectrique qui n'est pas inférieure à 3. L'invention concerne également une carte à circuit imprimé comprenant au moins un module de condensateur incorporé comprenant: un premier ensemble de condensateurs comprenant un premier motif conducteur comprenant au moins deux électrodes conductrices, un second motif conducteur comprenant au moins deux électrodes conductrices correspondant aux deux électrodes conductrices du premier motif conducteur, et un premier film de diélectrique entre le premier motif conducteur et le second motif conducteur, le premier motif conducteur et le second motif conducteur étant fixés dans le premier film de diélectrique et des parties du premier film de diélectrique étant prises en sandwich entre le premier motif conducteur et le second motif conducteur; un second ensemble de condensateurs comprenant un troisième motif conducteur comprenant au moins deux électrodes conductrices, un quatrième motif conducteur comprenant au moins deux électrodes conductrices correspondant aux deux électrodes conductrices du troisième motif conducteur, et un second film de diélectrique entre le troisième motif conducteur et le quatrième motif conducteur, le troisième motif conducteur et le quatrième motif conducteur étant fixés dans le second film de diélectrique, et les parties du second film de diélectrique étant prises en sandwich entre le troisième motif conducteur et le quatrième motif conducteur; et un film de diélectrique intercouche entre le premier ensemble de condensateurs et le second ensemble de condensateurs, le module de condensateur étant incorporé à l'intérieur de 2891085 4 la carte et au moins l'une des électrodes conductrices du premier ou du second motif conducteur est électriquement reliée à au moins l'une des électrodes conductrices du troisième ou du quatrième motif conducteur. Selon un mode de réalisation, le module de condensateur est incorporé dans la carte au niveau d'une couche centrale de la carte, ou près de celle ci. Selon un mode de réalisation, la carte comprend un premier module de condensateur et un second module de condensateur incorporés à l'intérieur de la carte à circuit imprimé, le premier module de condensateur étant incorporé près de la partie supérieure de la carte à circuit imprimé et le second module de condensateur étant incorporé près de la partie inférieure de la carte à circuit imprimé. Selon un mode de réalisation, au moins un module de condensateur est incorporé à proximité de ou de manière adjacente à une couche de câblage d'alimentation et une couche de câblage de masse. L'invention concerne également une carte à circuit imprimé comprenant au moins un module de condensateur incorporé comprenant une pluralité de couches de motifs conducteurs comportant chacune une pluralité d'électrodes conductrices et fixées dans au moins une couche de diélectrique, la pluralité de couches de motifs conducteurs étant empilées afin de former au moins un condensateur. L'invention concerne également un procédé de formation d'un dispositif de condensateur, comprenant les étapes consistant à fournir un premier support comprenant un premier substrat métallique, former un premier motif conducteur sur une partie du premier substrat métallique, où le premier motif conducteur est plus mince que le premier substrat métallique et présente une épaisseur qui n'est pas inférieure à 5 micromètres, fournir un second support comprenant un second substrat métallique, former un second motif conducteur sur une partie du second substrat métallique, où le second motif conducteur est plus mince que le second substrat métallique et présente une épaisseur qui n'est pas inférieure à 5 micromètres, relier le premier support et le second support avec un premier film de diélectrique entre au moins le premier motif conducteur et le second motif conducteur, les premier et second motifs conducteurs étant fixés dans le premier film de diélectrique, et ôter le premier support et le second support pour former le dispositif de condensateur. Selon un mode de réalisation, le premier motif conducteur comprend au moins deux électrodes conductrices sur le premier support. Selon un mode de réalisation, le second motif conducteur comprend au moins deux électrodes conductrices sur le second support. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend en outre l'incorporation du dispositif de condensateur à l'intérieur d'une carte à circuit imprimé afin de former un condensateur de découplage incorporé. Selon un mode de réalisation, au moins l'un des premier et second supports et des premier et second motifs conducteurs comprend du cuivre. L'invention concerne également un procédé de formation d'un module de condensateur incorporé, comprenant les étapes consistant à former un premier motif conducteur comprenant au moins deux électrodes conductrices sur un premier support, former un second motif conducteur comprenant au moins deux électrodes conductrices sur un second support, où les deux électrodes conductrices du second motif conducteur correspondent aux deux électrodes conductrices du premier motif conducteur, réunir le premier support et le second support avec un premier film de diélectrique entre au moins le premier motif conducteur et le second motif conducteur, éliminer le premier support et le second support, former un troisième motif conducteur comprenant au moins deux électrodes conductrices sur un troisième support, former un quatrième motif conducteur comprenant au moins deux électrodes conductrices sur un quatrième support où les deux électrodes conductrices du quatrième motif conducteur correspondent aux deux électrodes conductrices du troisième motif conducteur, réunir le troisième support et le quatrième support avec un second film de diélectrique entre au moins le troisième motif conducteur et le quatrième motif conducteur, éliminer le troisième support et le quatrième support, et réunir les premier, second, troisième et quatrième motifs conducteurs, le second motif conducteur et le troisième motif conducteur ayant un film de diélectrique intercouche entre eux, le module de condensateur étant incorporé à l'intérieur d'une carte à circuit et au moins l'une des électrodes conductrices du premier ou du second motif conducteur est électriquement reliée à au moins l'une des électrodes conductrices du troisième ou du quatrième motif conducteur. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend en outre l'incorporation du module de condensateur à l'intérieur d'une carte à circuit intégré afin de former un condensateur de découplage incorporé. Selon un mode de réalisation, au moins l'un des premier, second, troisième et quatrième motifs conducteurs comprend du cuivre. Selon un mode de réalisation, au moins l'un des premier et second films de diélectrique présente une constante diélectrique qui n'est pas inférieure à 10. Selon un mode de réalisation, au moins l'un des premier et second films de diélectrique comprend un matériau époxy contenant du BaTO3. Selon un mode de réalisation, le film de diélectrique intercouche comprend une couche 30 de liaison ayant une constante diélectrique supérieure à 10. La description suivante de modes de réalisation de l'invention sera mieux comprise en relation avec les dessins annexés, qui illustrent certains modes de réalisation. Cependant, il sera noté que l'invention n'est pas limitée aux agencements et dispositions précis représentés. Dans les dessins: La figure 1 illustre une vue en coupe transversale d'une configuration d'exemple de couplage d'un circuit intégré à un condensateur de découplage externe, La figure 2 illustre une vue en coupe transversale d'une structure d'exemple de formation de couches conductrices à l'intérieur d'une carte PCB, La figure 3 illustre une vue en coupe transversale d'un exemple d'un module de 40 condensateur incorporé, La figure 4 illustre une vue en coupe transversale d'électrodes séparées de deux modules séparés, Les figures 5A à 5G illustrent des vues en coupe transversale d'un exemple de formation d'un module de condensateur incorporé, La figure 6 illustre une vue en coupe transversale d'un exemple consistant à fournir un couplage de condensateur à des circuits intégrés, La figure 7 illustre une vue en coupe transversale d'un exemple consistant à prévoir des couplages de modules de condensateurs incorporés à des circuits intégrés, et La figure 8 illustre une vue en coupe transversale d'un autre exemple consistant à prévoir 10 des couplages de modules de condensateurs incorporés à des circuits intégrés. Des exemples de la présente invention comprennent un module de condensateur incorporé, qui peut comprendre une structure de condensateur multicouche formée à partir de motifs conducteurs. Le module incorporé peut être incorporé au sein d'une carte PCB afin de servir de condensateur de découplage incorporé ("EDC"). Les exemples de la présente invention comprennent également des procédés de formation d'un module de condensateur incorporé. Dans certains exemples, un ou plusieurs modules de condensateurs incorporés, chacun contenant un ou plusieurs condensateurs, peuvent servir de condensateurs de découplage incorporé (condensateur EDC) d'un circuit intégré, qui, dans certaines applications, peut réduire le rebond d'alimentation/de masse ou le bruit de signal du circuit intégré. Des exemples de la présente invention comprennent également l'incorporation d'un ou plusieurs modules de condensateurs incorporés dans une carte PCB, par exemple en plaçant un ou plusieurs modules de condensateurs incorporés dans certains emplacements d'une carte PCB comportant de multiples couches de réseaux de câblage. En outre, des exemples de mise en oeuvre de l'invention peuvent comprendre un dispositif de condensateur comportant une couche de diélectrique à constante diélectrique élevée comportant des conducteurs enfouis dans celle ci à partir de faces opposées de la couche de diélectrique, en procurant ainsi un dispositif de condensateur présentant une courte distance entre les conducteurs et une capacité élevée. Dans certains exemples, le dispositif de condensateur peut être incorporé dans un substrat ou une carte à circuit imprimé, en tant que module de condensateur pour diverses applications. Certains exemples de mise en oeuvre de l'invention peuvent également offrir un certain nombre de condensateurs ayant des fréquences de résonance différentes afin d'offrir une vaste plage de bandes passantes de fréquences, qui peuvent être employés pour la réduction du bruit ou d'autres applications. Certains exemples fournissent également un condensateur qui peut comporter des conducteurs enfouis dans celui ci à partir de faces opposées d'une couche de diélectrique à constante diélectrique élevée, incorporés dans un substrat de circuit ou une carte à circuit imprimé afin de réduire les trajets de câblage depuis un ou plusieurs circuits intégrés jusqu'à des dispositifs externes, tels que des condensateurs ou des réseaux capacitifs inductifs. Dans la conception des circuits intégrés, des courants circulent au travers des bornes 40 d'alimentation, de masse, et d'autres bornes de signaux. Malheureusement, une fausse signalisation peut se produire en raison d'un rebond d'alimentation/de masse et de bruits de commutation tension/courant. Des circuits externes appropriés, tels que des circuits de condensateurs de découplage, peuvent répartir ou découpler des rebonds non souhaitables dans des bornes d'alimentation ou des bruits de signaux pour minimiser son effet non prévu sur le fonctionnement du circuit. La réduction ou l'élimination de rebonds alimentation borne ou de bruit de signal non souhaitables peut également réduire l'interférence électromagnétique ("EMI") provoquée par le circuit intégré ou le système, ce qui peut avoir des effets sur les autres circuits ou systèmes environnants. La figure 1 illustre un exemple d'une configuration de condensateur de découplage externe pour le circuit intégré IC 2 qui peut être monté sur la carte à circuit PCB 4. En faisant référence à la figure 1, un ou plusieurs ensembles de bornes d'alimentation ou de signaux du circuit IC 2 peuvent être couplés à une ou plusieurs boucles capacitives externes. Par exemple, une bande d'alimentation VDD du circuit IC 2 peut être câblée à une électrode de condensateur reliée à une couche de câblage plus basse de la carte à circuit intégré PCB 4, et une bande de masse VG du circuit intégré IC 2 peut être câblée à une autre électrode de condensateur reliée à une couche de câblage plus haute de la carte PCB 4. Cependant, pour certaines applications, la configuration illustrée peut présenter trop d'inductance, qui résulte de longs trajets de câblage jusqu'aux condensateurs, et l'effet d'inductance peut avoir un impact sur les effets de condensateurs externes en réduisant un rebond de masse ou d'alimentation indésirable dans certains exemples. Le tableau ci dessous illustre les spécifications d'une carte PCB d'exemple. Tableau 1: spécifications électriques de carte PCB d'exemple. Paramètre Min Max Unités Vitesse de piste: SO (couches extérieures) 1,6 2, 2 ns/pied Vitesse de piste: SO (couches intérieures) 2,0 2,2 ns/pied Impédance de piste: ZO (toutes les couches) 54 66 ohms Comme illustré, l'impédance de trajets de câblage qui traversent la carte PCB peut se trouver dans la plage d'environ 54 à 60 ohms. Cependant, pour obtenir la commande d'impédance appropriée, les trajets ou couches de câblage de carte PCB devraient être conçus de manière adéquate afin de maintenir un niveau d'impédance adéquat. La conception traditionnelle d'un câblage à couches multiples pour commander l'impédance peut être adéquate pour des signaux de circuits généraux, mais pas pour des courants d'alimentation. La figure 2 illustre la structure d'exemple consistant à former des couches conductrices à l'intérieur d'une carte PCB. En faisant référence à la figure 2, une couche de masse peut être incorporée dans une partie supérieure de la carte PCB afin de relier les bornes de masse, et une couche de tension peut être incorporée dans une partie plus basse de la carte PCB en vue de la liaison de l'une des bornes de masse. La figure 3 illustre un exemple d'un module de condensateur incorporé 100. Comme illustré dans cet exemple, le module de condensateur incorporé 100 peut comprendre de multiples sous structures, dont chacune peut contenir un ensemble de condensateurs. Par exemple, un module de condensateur incorporé 100 peut comprendre un premier ensemble de condensateurs 10, un second ensemble de condensateurs 20, et ainsi jusqu'au Ne ensemble de condensateurs 90, dont chacun contient un ensemble de condensateurs dans cet exemple. En faisant référence à la figure 3, un premier ensemble de condensateurs 10 peut comprendre un premier motif conducteur 12, qui comporte deux électrodes conductrices ou plus, et un second motif conducteur 14, qui comporte également deux électrodes conductrices, ou plus qui peuvent correspondre aux deux électrodes conductrices du premier motif conducteur 12. Entre les deux motifs conducteurs 12 et 14, il existe un premier film de diélectrique 16, qui peut contenir un matériau organique. L'expression "correspond à", dans certains exemples, peut englober une correspondance fonctionnelle telle qu'une interaction entre deux électrodes, ou une correspondance physique, telle que l'emplacement ou la taille physique de deux électrodes. De manière similaire au premier ensemble de condensateurs 10, un second ensemble de condensateurs 20 peut comprendre un troisième motif conducteur 22, qui comporte deux électrodes conductrices, ou plus, et un quatrième motif conducteur 24, qui comporte également deux électrodes conductrices, ou plus, qui peuvent correspondre aux deux électrodes conductrices du troisième motif conducteur 22. De manière similaire, entre les deux motifs conducteurs 22 et 24, il existe un second film de diélectrique, qui peut contenir un matériau organique. Pour empiler deux ensembles de condensateurs, ou plus, illustrés ci dessus, un film de diélectrique intercouche 10a peut être prévu entre le premier ensemble de condensateurs 10 et le second ensemble de condensateurs 20. Comme noté ci dessus, un module de condensateur incorporé 100 peut être incorporé à l'intérieur d'une carte à circuit PCB. En outre, on note que les motifs conducteurs illustrés sur la figure 4 sont simplement un exemple illustratif, et chaque couche des motifs conducteurs et du film de diélectrique peut voir sa forme, sa taille et son épaisseur varier pour diverses considérations de conception, telles que la capacité, la fréquence de fonctionnement, les emplacements de bornes de circuit intégré, etc. Dans un exemple, au moins l'une des électrodes conductrices du premier ou du second motif conducteur 10 peut être électriquement reliée à au moins l'une des électrodes conductrices du troisième ou du quatrième motif conducteur afin de former un troisième ensemble constitué d'un condensateur ou de condensateurs. Dans certains exemples chacun des premier, second, troisième et quatrième motifs peut avoir une épaisseur entre environ 5 m jusqu'à environ 30 m, chacun des films de diélectrique peut avoir une épaisseur entre environ 10 m jusqu'à environ 50 m, et le film de diélectrique intercouche peut avoir une épaisseur entre environ 5 gm jusqu'à environ 50 m. En conséquence, même avec une structure empilée constituée de deux ensembles de condensateurs, ou plus, tels que les ensembles 10 et 20, un module de condensateur incorporé très mince peut encore être fourni dans certains exemples. Pour obtenir les électrodes, les premier, second, troisième et quatrième motifs conducteurs, 1:2, 14, 22 et 24 contiennent des matériaux conducteurs, tels que du métal, et le cuivre peut être utilisé dans un exemple. Différents matériaux de diélectrique peuvent être utilisés en tant que films de diélectrique 16 et 26. Dans un exemple, au moins l'un des premier et second films de diélectrique 16 et 26 peuvent être un matériau organique et présenter une constante diélectrique d'une valeur comprise entre 10 et 500. Dans un exemple, la constante diélectrique n'est pas inférieure à 10. L'utilisation de matériaux organiques peut faciliter la formation d'un module de condensateur incorporé et offrir des caractéristiques diélectriques adéquates. Dans un exemple, au moins l'un des premier et second films de diélectrique peut contenir un matériau époxy contenant du BaTO3. Dans certains exemples, une couche de liaison peut servir ou être incluse en tant qu'une partie du film de diélectrique intercouche 10a sur la figure 3 pour réunir le premier ensemble de condensateurs 10 au second ensemble de condensateurs 20. En outre, la couche de liaison peut présenter une constante diélectrique élevée, telle qu'une constante diélectrique d'une valeur comprise entre 3 et 500, afin de servir de film de diélectrique et d'offrir un niveau adéquat de capacité en combinaison avec les électrodes adjacentes. Dans un exemple,un matériau de liaison organique peut être utilisé et il peut présenter une constante diélectrique qui ne soit pas inférieure à 3. La formation de condensateurs parmi les électrodes des premier, second, troisième et quatrième motifs conducteurs présente de nombreuses possibilités. Selon les couplages d'électrodes et la configuration, le module de condensateur incorporé 100, illustré sur la figure 3, peut offrir un seul condensateur formé conjointement par toutes les électrodes ou un certain nombre de condensateurs séparés formés séparément à partir de paires d'électrodes. La figure 4 illustre un exemple illustrant la manière dont des électrodes séparées d'un ensemble 10 et d'un ensemble 20 peuvent être couplées. Dans certains exemples, des électrodes peuvent être couplées "en croix" afin de former un ou plusieurs condensateurs. Par exemple, l'ensemble 10 et l'ensemble 20 peuvent offrir de nombreux condensateurs de manière conjointe en tant qu'un seul condensateur ou deux condensateurs, ou plus. Dans un exemple, les électrodes Al à A6 peuvent être couplées de manière conjointe à une seule borne, et les électrodes B1 à B6 peuvent être couplées de manière conjointe à une autre borne en formant ainsi des condensateurs au moins entre chacune des paires d'électrodes Al Bl, A2 B2, A3 B3, A4 B4, A5 B5, A6 B6, Al B2, B2 A3, B1 A2, A2 B3, B1 A4, A2 B5, B3 A6, A4 B5, B5 A6, B4 A5 et A5 B6. Dans un autre exemple, les électrodes Al à A3 peuvent être couplées de manière conjointe à une première borne, et les électrodes B1 à B3 peuvent être couplées de manière conjointe à une seconde borne, en formant ainsi des condensateurs au moins entre chacune des paires d'électrodes Al B1, A2 B2, A3 B3, Al B2, B2 A3, B1 A2 et A2 B3. En conséquence, l'ensemble 10 peut former un seul condensateur couplé entre une paire de bornes. En outre, les électrodes A4 à A6 peuvent être couplées de manière conjointe à une troisième borne du circuit intégré, et les électrodes B1 à B3 peuvent être couplées de manière conjointe à une quatrième borne du circuit intégré, en formant ainsi des condensateurs au moins entre chacune des paires d'électrodes A4 B4, A5 B5, A6 B6, A2 B5, B3 A6, A4 B5, B5 A6, B4 A5 et A5 B6. En conséquence, l'ensemble 20 peut former un seul condensateur couplé entre une autre paire de bornes de circuit intégré. Le module de condensateur incorporé peut en conséquence former deux condensateurs séparés dans cette configuration. En conséquence, les motifs conducteurs et le couplage des électrodes dans ces motifs conducteurs peuvent être conçus de nombreuses manières afin de convenir à différents besoins de conception, soit en tant que condensateurs de découplage incorporés, soit en tant qu'autres dispositifs capacitifs. Les exemples ci dessus sont simplement illustratifs, et les diverses modifications de conception peuvent être apportées par l'homme de l'art pour des applications différentes sur la base de l'enseignement de cette demande. Les figures 5A à 5G illustrent un exemple consistant à former un module de condensateur incorporé. En faisant référence à la figure 5A, le procédé pour former un ensemble de condensateurs incorporés 10 peut comprendre la formation d'un premier motif conducteur 12 comprenant au moins deux électrodes conductrices sur un premier support 12c et la formation d'un second motif conducteur 14 comprenant au moins deux électrodes conductrices sur un second support 14c. Dans un exemple, les deux électrodes conductrices du second motif conducteur 14 peuvent correspondre aux deux électrodes conductrices du premier motif conducteur 12. En faisant référence à la figure 5B, le procédé comprend alors le fait de relier le premier support 12c et le second support 14c par le biais d'un premier film de diélectrique 16 entre au moins le premier motif conducteur 12 et le second motif conducteur 14. En faisant référence à la figure 5C, le premier support 12c et le second support 14c peuvent être éliminés, en procurant ainsi un premier ensemble de modules de condensateurs 10. En d'autres termes, en utilisant le procédé illustré ci dessus, un dispositif de condensateur comporte un ou plusieurs condensateurs présentant une structure mince et une capacité plus élevée peut être procurée. Dans un exemple, un tel dispositif de condensateur peut comporter un premier motif conducteur constitué d'un premier film mince conducteur transféré à partir d'un substrat sacrificiel, et le premier film mince conducteur peut présenter une épaisseur de quelques micromètres, à quelques centaines de micromètres, selon l'application, la conception du condensateur et les procédés de fabrication. Le dispositif de condensateur peut également comporter un second motif conducteur constitué d'un second film mince conducteur transféré depuis un second substrat sacrificiel et le second film mince conducteur peut présenter une épaisseur de quelques micromètres à quelques centaines de micromètres selon les applications, la conception du condensateur et les procédés de fabrication. Dans certains exemples, un film conducteur d'une épaisseur qui n'est pas inférieure à 5 micromètres, tel que celui qui est épais de 5, 30 ou 50 micromètres, peut être utilisé en tant que le premier film conducteur, le second film conducteur, ou les deux. Et, le premier motif conducteur et le second motif conducteur peuvent tous deux être fixés dans le premier film de diélectrique, et des parties du premier film de diélectrique peuvent être prises en sandwich entre le premier motif conducteur et le second motif conducteur. Dans certains exemples, le premier substrat sacrificiel, le second substrat sacrificiel, ou 40 les deux peuvent comprendre un substrat métallique prévu pour former le premier motif conducteur, le second motif conducteur ou les deux sur celui ci et fixer les premier et second motifs conducteurs dans le premier film de diélectrique, par exemple par le procédé illustré ci dessus. Les premier et second motifs conducteurs ou l'un d'entre eux peuvent être fixés dans le premier film de diélectrique par un procédé de fixation de motif conducteur ou d'autres procédés de transfert de motifs conducteurs. Les premier et second motifs conducteurs ou l'un d'entre eux peut comprendre du cuivre, tel qu'un film de cuivre plaqué électriquement ou déposé. Dans certains exemples, le premier film de diélectrique peut comprendre un film de diélectrique organique, tel qu'un film de diélectrique organique présentant une constante diélectrique qui n'est pas inférieure à 10. Un procédé similaire peut être utilisé pour former un second ensemble de condensateurs 20 sur la figure 5F. En faisant référence à la figure 5D, le procédé de formation de l'ensemble de condensateurs incorporés peut comprendre la formation d'un troisième motif conducteur 22 comprenant au moins deux électrodes conductrices sur un troisième support 22c et la formation d'un quatrième motif conducteur 24 comprenant au moins deux électrodes conductrices sur le quatrième support 24c. Dans un exemple, les deux électrodes conductrices du quatrième motif conducteur 24 peuvent correspondre aux deux électrodes conductrices du troisième motif conducteur 22. En faisant référence à la figure 5E, le procédé comprend ensuite la liaison du troisième support 22c et du quatrième support 24c par le biais du second film de diélectrique 26 entre au moins le troisième motif conducteur 22 et le quatrième motif conducteur 24. En faisant référence à la figure 5F, le troisième support 22c et le quatrième support 24c peuvent ensuite être éliminés. En faisant référence à la figure 5G, le premier ensemble de condensateurs 10 peut alors être empilé sur le second ensemble de condensateurs 20, le film de diélectrique intercouche 10a étant entre eux. En d'autres termes, les premier, second, troisième et quatrième motifs conducteurs 12, 14, 22 et 24 sont réunis ensemble par un film de diélectrique intercouche entre le second motif conducteur et le troisième motif conducteur dans l'exemple illustré. Comme noté ci dessus, un module de condensateur incorporé, qui peut comporter deux ensembles de condensateurs, tels que les ensembles de condensateurs 10 et 20, ou plus, peut être incorporé au sein d'une carte à circuit. En outre, au moins l'une des électrodes conductrices du premier ou du second motif conducteur 12 ou 14 peut être électriquement reliée à au moins l'une des électrodes conductrices du troisième ou quatrième motif conducteur 22 ou 24. Comme noté ci dessus, dans certains exemples, le module de condensateur incorporé peut être incorporé au sein d'une carte à circuit imprimé afin de former un condensateur de découplage incorporé. Pour fournir des électrodes, les premier, second, troisième et quatrième motifs conducteurs 12, 14, 22 et 24 contiennent des matériaux conducteurs, tels que du métal, comprenant du cuivre. Dans certains exemples, un motif de cuivre ou un motif contenant du cuivre de fixation peut être formé dans une couche de diélectrique présentant une constante diélectrique élevée par l'intermédiaire d'un support sacrificiel. Le support peut servir de substrat pour supporter le motif conducteur au cours du procédé de formation d'un ensemble de condensateurs et peut être éliminé ultérieurement. En conséquence, le support peut être fait d'un matériau qui peut être éliminé ultérieurement tout en préservant le motif conducteur ou la plus grande partie de celui ci. Dans certains exemples, un support et un motif conducteur peuvent être faits d'un cuivre différent, ou de cuivre avec une qualité ou des caractéristiques différentes. Par exemple, une couche de métal ou de cuivre plus épaisse peut servir de support afin de faciliter le transport du matériau. Et un film de cuivre plaqué ou déposé électriquement peut servir de film de motif conducteur, qui peut avoir son motif défini par des traitements connus, tels qu'une combinaison de procédés de lithographie et de gravure. Dans certains exemples, le ou les films de motifs conducteurs pour un dispositif de condensateur peut présenter une vaste plage en ce qui concerne sont épaisseur. Par exemple, un film de motif conducteur peut avoir une épaisseur de 5, 10, plusieurs douzaines, ou même de quelques ou de plusieurs centaines de micromètres. Dans un exemple, un film de motif conducteur à une épaisseur n'est pas inférieure à 5 m. Des exemples de mise en oeuvre de l'invention peuvent former une capacité élevée avec une structure mince comportant des conducteurs fixés dans celle ci. Après que le motif d'électrodes est défini, le cuivre du support peut être éliminé par une gravure ou d'autres procédés. Comme noté ci dessus pour le module de condensateur incorporé, différents matériaux diélectriques y compris des matériaux organiques peuvent être utilisés en tant que films de diélectrique 16 et 26. Dans un exemple, au moins l'un des premier et second films de diélectrique 16 et 26 peuvent avoir une constante diélectrique qui ne soit pas inférieure à 10. L'utilisation de matériaux organiques peut faciliter la formation d'un dispositif de condensateur incorporé et offrir des caractéristiques diélectriques adéquates. Par exemple, en faisant référence aux figures 5B et 5E, au cours du procédé consistant à relier deux supports ou deux ensembles de motifs conducteurs, un matériau diélectrique organique peut s'écouler quelque peu ou devenir suffisamment souple pour recouvrir les motifs conducteurs sans créer de trop nombreux interstices d'air, et sans nécessiter une température de traitement très élevée. Par exemple, une température de traitement aussi élevée que 800 C, qui peut être utilisée pour le procédé de fabrication des condensateurs céramiques classiques, peut être évitée, et un traitement à basse température d'environ 200 C, ou dans la plage d'environ 150 C à 400 C, peut être utilisé. Dans un exemple, au moins l'un des premier et second films de diélectrique peut contenir un matériau époxy contenant du BaTO3. Dans certains exemples, une couche de liaison peut servir de partie du film de diélectrique intercouche 10a sur la figure 5G destinée à relier le premier ensemble de condensateurs 10 au second ensemble de condensateurs 20, ou peut être incluse dans celui ci. Comme noté ci dessus, la couche de liaison peut présenter une constante diélectrique élevée, telle qu'une constante diélectrique qui ne soit pas inférieure à 3, afin de servir de film de diélectrique et offrir un niveau adéquat de capacité en combinaison avec des électrodes adjacentes. Dans un exemple, un matériau de liaison organique peut être utilisé. La figure 6 illustre un exemple consistant à prévoir un couplage de condensateur aux circuits intégrés 2a et 2b au sein de la carte PCB 4. La conception illustrée comporte quatre couches de câblage empilées entre les couches de pré-imprégné (P.P.), de coeur FR4 (traduction de "core" ou également "noyau"), de pré-imprégné, de coeur FR4, et de P.P. Parmi les couches de câblage, la couche supérieure 6a est reliée à une borne d'alimentation des circuits intégrés 2a et 2b, et la couche inférieure 6b est reliée à une borne de masse des circuits intégrés 2a et 2b. En utilisant ces couches de câblage, les bornes d'alimentation et de masse peuvent être reliées à un ou plusieurs condensateurs. Cependant, une telle configuration crée des longueurs inégales pour les trajets de câblage de l'alimentation au condensateur et de la masse au condensateur. Par exemple, pour le circuit IC 2a, le trajet de câblage de l'alimentation au condensateur est plus court que le trajet de câblage de la masse au condensateur. La conception peut provoquer un certain rebond de masse non souhaitable pour le circuit IC 2a dans certains cas. Inversement, pour le circuit IC 2b, le trajet de câblage de l'alimentation au condensateur est plus long que le trajet de câblage de la masse au condensateur. Cette construction peut provoquer un certain rebond d'alimentation non souhaitable pour le circuit IC 2b dans certains cas. En outre, le trajet de câblage de la masse au condensateur significativement plus long pour le circuit IC 2a, le trajet de câblage de l'alimentation au condensateur significativement plus long pour le circuit IC 2b, les deux passants au travers d'un trajet vertical significatif, par exemple au travers d'une traversée traversante, peut également provoquer une inductance non souhaitable, ce qui peut conduire à un certain rebond d'alimentation ou de masse dans certains exemples. Pour éviter les problèmes notés ci dessus dans certains exemples, un ou plusieurs modules de condensateurs incorporés peuvent être incorporés au sein d'une carte PCB avec une configuration symétrique. La conception à couches multiples d'un module de condensateur incorporé peut offrir un effet capacitif souhaité sans nécessiter un espace significatif ou une épaisseur de carte PCB dans certains exemples. La figure 7 illustre un exemple consistant à prévoir des couplages de modules de condensateurs incorporés aux circuits intégrés IC 400a et 400b au sein de la carte PCB 200. Dans cet exemple, un module de condensateur incorporé 210 est incorporé près de la couche centrale de la carte PCB 200, ou au niveau de celle ci. Des couches de câblages d'alimentation et de masse 210a et 210b peuvent être placées près des bornes du module de condensateur incorporé 210, ou de manière adjacente à celles ci, et être séparément reliées à celles ci. En plus de ces deux couches de câblage, la carte PCB 200 peut contenir des couches de câblage supplémentaires telles les deux à quatre autres couches de câblage représentées sur la figure 7, entre les circuits intégrés 400a et 400b. Dans cette configuration, les connexions de couches d'alimentation et de masse du circuit intégré 400a ou le module de condensateur incorporé 210 ont des longueurs pratiquement égales. De manière similaire, les connexions de couches d'alimentation et de masse à partir du circuit intégré 400b au module de condensateur incorporé 210 ont des longueurs pratiquement égales. Une telle configuration peut procurer une meilleure uniformité du couplage du condensateur, en procurant ainsi de meilleurs effets de réduction de rebond ou du bruit, et en évitant une inductance non souhaitable dans certains cas. A titre d'exemple, le module de condensateur incorporé lui même peut être une combinaison d'un certain nombre de condensateurs couplés en parallèle, en série ou en une combinaison de liaisons parallèle et série. Le module de condensateur incorporé peut également être conçu pour comporter plus que deux liaisons externes afin de former deux ensembles de condensateurs séparés ou plus. La figure 8 illustre un autre exemple consistant à prévoir des couplages de modules de condensateurs incorporés aux circuits intégrés 400a et 400b au sein de la carte PCB 300. Dans cet exemple, cieux modules de condensateurs incorporés 310 et 320 peuvent tous deux être incorporés dans la carte PCB 300, une près de la partie supérieure et une autre près de la partie inférieure de la carte PCB 300. Les couches de câblage d'alimentation et de masse 310a et 310b peuvent être placées près des bornes du module de condensateur incorporé 310, ou de manière adjacente à celles ci, et être séparément reliées à celles ci, et les couches de câblage d'alimentation et de masse 320a et 320b peuvent être placées près des bornes du module de condensateur incorporé 320, ou de manière adjacente à celles ci, et être séparément reliées à celles ci. Dans un exemple, les couches de câblage d'alimentation et de masse 310a et 310b sont reliées au circuit intégré 400a, et les couches de câblage d'alimentation et de masse 320a et 320b sont reliées au circuit intégré 400b. Cette configuration peut offrir des trajets de câblage courts aux condensateurs pour les circuits intégrés, et réduire l'effet d'inductance provoqué par les trajets de câblage longs des circuits intégrés aux condensateurs. De manière similaire à la configuration de la figure 7, la configuration de la figure 8 offre également une structure symétrique, qui, dans certains cas, peut réduire les déséquilibres ou les interférences de la conception de système ou des signaux. En plus de ces quatre couches de câblage, la carte PCB 200 peut contenir des couches de câblage supplémentaires, telles que les deux autres couches représentées sur la figure 8 entre les couches de câblage 310b et 320a. Dans cette configuration, les liaisons de la couche d'alimentation et de la couche de masse du circuit intégré IC 400a au module de condensateur incorporé 310 ont des longueurs approximativement égales. De manière similaire, les liaisons des couches d'alimentation et de masse du circuit intégré 400b au module de condensateur incorporé 320 ont des longueurs approximativement égales. En outre, la proximité du module 310 par rapport au circuit intégré 400a et du module 320 par rapport au circuit intégré 400b raccourcissent également le trajet de câblage des bornes aux modules de condensateurs incorporés. Dans certains exemples, les bornes des circuits intégrés peuvent être directement reliées aux condensateurs incorporés dans la zone de la carte PCB qui est sous les circuits intégrés. Une telle configuration et d'autres configurations illustrées sur la figure 8 peuvent offrir une meilleure uniformité du couplage de condensateur en procurant ainsi de meilleurs effets de réduction de bruit et en évitant une inductance non souhaitable dans certains cas. A titre d'exemple, chacun des modules de condensateurs incorporés 310 et 320 lui même peut être une combinaison d'un certain nombre de condensateurs reliés en parallèle, en série ou en une combinaison parallèle série. Un module de condensateur incorporé peut également être conçu pour présenter plus de deux liaisons externes afin de former deux ensembles de condensateurs séparés ou plus. A la lumière des illustrations ci dessus, la configuration d'une carte PCB peut être conçue 40 de diverses manières pour comprendre un ou plusieurs modules de condensateurs incorporés et offrir un ou plusieurs condensateurs servant pour une ou plusieurs fonctions de circuits ou de circuits intégrés reliés à la carte PCB. Par exemple, l'épaisseur, la capacité, le nombre de condensateurs, la conception des électrodes et les motifs d'électrodes au sein du module de condensateur incorporé peuvent être amenés à varier afin de prendre en compte le besoin de diverses applications. De manière similaire, le nombre de modules de condensateurs incorporés, le nombre de couches, le nombre de couches de câblage ou d'interconnexion, les motifs de câblage, les liaisons au condensateur ou aux condensateurs, et les épaisseurs des différentes couches peuvent également être amenés à varier afin de prendre en compte le besoin de diverses applications. Comme illustré ci dessus, des exemples de mise en oeuvre de la présente invention peuvent comprendre un dispositif de condensateur comportant des conducteurs plans à profils bas ou minces, qui peuvent être fixés dans un film de diélectrique présentant une constante diélectrique appropriée ou élevée. Dans certains exemples, les configurations planes à profils bas ou minces des conducteurs réduisent les risques de problèmes éventuels de mise en court circuit, qui peuvent se produire lorsque le film de diélectrique est mince ou lorsque les conducteurs ne présentent pas une surface lisse ou plane. Le dispositif de condensateur peut présenter une structure très mince en raison d'une telle conception et peut être facilement incorporé dans une carte PCB sans modifier de manière significative la structure en couches ou l'épaisseur de la carte PCB. La conception du type incorporé peut également permettre la facilité pour agencer les trajets de câblage et/ou permettre que le câblage de masse et d'alimentation et le ou les dispositifs de condensateurs soient agencés de manière souple afin de satisfaire diverses exigences, telles que les spécifications d'exemples illustrées dans le tableau 1. Comme noté ci dessus, des exemples de modules de condensateurs incorporés, de sa configuration, de sa formation, et les applications associées sont fournis. L'homme de l'art se rendra compte qu'il peut apporter des changements aux modes de réalisation décrits ci dessus sans s'écarter du concept de l'invention au sens large décrit ici. En conséquence, cette invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits, mais est prévue couvrir les modifications se trouvant dans l'esprit et la portée de la présente invention telle qu'elle est définie par les revendications annexées | L'invention concerne un module de condensateur incorporé (100) comprenant un premier ensemble de condensateurs (10), un second ensemble de condensateurs (20) et un film de diélectrique intercouche (100) entre le premier ensemble de condensateurs et le second ensemble de condensateurs. Chaque ensemble de condensateurs comprend un premier motif conducteur (12, 22) comprenant au moins deux électrodes conductrices, un second motif conducteur (14, 24) comprenant au moins deux électrodes conductrices correspondant aux deux électrodes conductrices du premier motif conducteur et un film de diélectrique (16, 26) entre le premier motif conducteur et le second motif conducteur. | 1. Dispositif de condensateur (10, 20, 90), caractérisé en ce qu'il comprend: un premier motif conducteur (12) constitué d'un premier film conducteur transféré depuis un premier substrat sacrificiel (12c), un second motif conducteur (14) d'un second film conducteur transféré depuis un second substrat sacrificiel (14c), et un premier film de diélectrique (16) entre le premier motif conducteur et le second motif conducteur, le premier motif conducteur et le second motif conducteur étant fixés dans le premier film de diélectrique à partir de faces opposées du premier film de diélectrique et des parties du premier film de diélectrique étant prises en sandwich entre le premier motif conducteur et le second motif conducteur. 2. Dispositif de condensateur selon la 1, dans lequel au moins l'un des premier et second substrats sacrificiels comprend un substrat métallique prévu pour former un motif conducteur sur celui ci et pour enfouir le motif conducteur dans le premier film de diélectrique par le biais d'un procédé de fixation de film conducteur. 3. Dispositif de condensateur selon l'une des 1 ou 2, dans lequel au moins 20 l'une des première et seconde couches conductrices est enfouie dans le premier film de diélectrique par le biais d'un procédé de fixation de film conducteur. 4. Dispositif de condensateur selon l'une des 1 à 3, dans lequel au moins l'un des premier et second motifs conducteurs comprend du cuivre et au moins l'un des premier et second films conducteurs présente une épaisseur qui n'est pas inférieure à 5 micromètres. 5. Dispositif de condensateur selon l'une des 1 à 4, dans lequel le premier film de diélectrique comprend un film de diélectrique organique présentant une constante diélectrique quai n'est pas inférieure à 10. 6. Module de condensateur incorporé (100, 210, 310, 320), caractérisé en ce qu'il comprend: un premier ensemble de condensateurs comprenant: un premier motif conducteur (12) comprenant au moins deux électrodes 35 conductrices, un second motif conducteur (14) comprenant au moins deux électrodes conductrices correspondant aux deux électrodes conductrices du premier motif conducteur, et un premier film de diélectrique (16) entre le premier motif conducteur et le second 40 motif conducteur, le premier motif conducteur et le second motif conducteur étant fixés dans le premier film de diélectrique et des parties du premier film de diélectrique étant prises en sandwich entre le premier motif conducteur et le second motif conducteur, un second ensemble (20) de condensateurs comprenant: un troisième motif conducteur (22) comprenant au moins deux électrodes conductrices, un quatrième motif conducteur (24) comprenant au moins deux électrodes conductrices correspondant aux deux électrodes conductrices du troisième motif conducteur, et un second film de diélectrique (26) entre le troisième motif conducteur et le quatrième motif conducteur, le troisième motif conducteur et le quatrième motif conducteur étant fixés dans le second film de diélectrique, et des parties du premier film de diélectrique étant prises en sandwich entre le premier motif conducteur et le second motif conducteur, et un film de diélectrique intercouche (10a) entre le premier ensemble de condensateurs et le second ensemble de condensateurs, et caractérisé en ce qu'il est incorporé à l'intérieur de carte à circuit et en ce que au moins l'une des électrodes conductrices du premier ou du second motif conducteur est électriquement reliée à au moins l'une des électrodes conductrices du troisième ou du quatrième motif conducteur. 7. Module de condensateur selon la 6, dans lequel le module de condensateur est incorporé au sein d'une carte à circuit imprimé (200, 300) afin de former un condensateur de découplage incorporé. 8. Module de condensateur selon l'une des 6 ou 7, dans lequel le module de condensateur (210) est incorporé dans une carte à circuit imprimé (200) au niveau d'une couche centrale de la carte à circuit imprimé, ou près de celle ci. 9. Module de condensateur selon l'une des 6 ou 7, comprenant deux modules de condensateurs (310, 320) incorporés dans une carte à circuit imprimé (300), le premier étant incorporé près de la partie supérieure de la carte à circuit imprimé et le second étant incorporé près de la partie inférieure de la carte à circuit imprimé. 10. Module de condensateur selon l'une des 6 à 9, comprenant une couche 35 de câblage d'alimentation (210a, 310a, 320a) et une couche de câblage de masse (210b, 310b, 320b) placées à proximité du module de condensateur, ou de manière adjacente à celui ci. 11. Module de condensateur selon l'une des 6 à 10, dans lequel au moins l'un des premier, second, troisième et quatrième motifs conducteurs comprend du cuivre. 12. Module de condensateur selon l'une des 6 à 11, dans lequel au moins l'un des premier et second films de diélectrique a une constante diélectrique qui n'est pas inférieure à 10. 13. Module de condensateur selon l'une des 6 à 12, dans lequel au moins l'un des premier et second films de diélectrique comprend un matériau époxy contenant du BaTO3. 14. Module de condensateur selon l'une des 6 à 13, dans lequel le film de 10 diélectrique intercouche (10a) comprend une couche de liaison présentant une constante diélectrique qui n'est pas inférieure à 3. 15. Carte à circuit imprimé (200, 300) comprenant au moins un module de condensateur incorporé (210, 310, 320), caractérisé en ce que le module de condensateur comprend: un premier ensemble de condensateurs comprenant: un premier motif conducteur (12) comprenant au moins deux électrodes conductrices, un second motif conducteur (14) comprenant au moins deux électrodes conductrices correspondant aux deux électrodes conductrices du premier motif conducteur, et un premier film de diélectrique (16) entre le premier motif conducteur et le second motif conducteur, le premier motif conducteur et le second motif conducteur étant fixés dans le premier film de diélectrique et des parties du premier film de diélectrique étant prises en sandwich entre le premier motif conducteur et le second motif conducteur, un second ensemble (20) de condensateurs comprenant: un troisième motif conducteur (22) comprenant au moins deux électrodes conductrices, un quatrième motif conducteur (24) comprenant au moins deux électrodes conductrices correspondant aux deux électrodes conductrices du troisième motif conducteur, et un second film de diélectrique (26) entre le troisième motif conducteur et le quatrième motif conducteur, le troisième motif conducteur et le quatrième motif conducteur étant fixés dans le second film de diélectrique, et les parties du second film de diélectrique étant prises en sandwich entre le troisième motif conducteur et le quatrième motif conducteur, et un film de diélectrique intercouche (10a) entre le premier ensemble de condensateurs et le second ensemble de condensateurs, le module de condensateur étant incorporé à l'intérieur de la carte et au moins l'une des électrodes conductrices du premier ou du second motif conducteur est électriquement reliée à au 40 moins l'une des électrodes conductrices du troisième ou du quatrième motif conducteur. 16. Carte à circuit imprimé (210) selon la 15, dans lequel le module de condensateur (210) est incorporé dans la carte au niveau d'une couche centrale de la carte, ou près de celle ci. 17. Carte à circuit imprimé (300) selon la 15, comprenant un premier module de condensateur (3101) et un second module de condensateur (320) incorporés à l'intérieur de la carte à circuit imprimé, le premier module de condensateur étant incorporé près de la partie supérieure de la carte à circuit imprimé et le second module de condensateur étant incorporé près de la partie inférieure de la carte à circuit imprimé. 18. Carte à circuit imprimé (200, 300) selon l'une des 15 à 17, dans laquelle au moins un module de condensateur (210, 310, 320) est incorporé à proximité de ou de manière adjacente à une couche de câblage d'alimentation (210a, 310a, 320a) et une couche de câblage de masse (210b, 310b, 320b). 19. Carte à circuit imprimé (200, 300), caractérisée en ce qu'elle comprend: au moins un module de condensateur incorporé (210, 310, 320) comprenant une pluralité de couches de motifs conducteurs (12, 14) comportant chacune une pluralité d'électrodes conductrices et fixées dans au moins une couche de diélectrique (16), la pluralité de couches de motifs conducteurs étant empilées afin de former au moins un condensateur. 20. Procédé de formation d'un dispositif de condensateur (10, 20), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : fournir un premier support (12c) comprenant un premier substrat métallique, former un premier motif conducteur (12) sur une partie du premier substrat métallique, où le premier motif conducteur est plus mince que le premier substrat métallique et présente une épaisseur qui n'est pas inférieure à 5 micromètres, fournir un second support (14c) comprenant un second substrat métallique, former un second motif conducteur (14) sur une partie du second substrat métallique, où le second motif conducteur est plus mince que le second substrat métallique et présente une épaisseur qui n'est pas inférieure à 5 micromètres, relier le premier support et le second support avec un premier film de diélectrique (16) entre au moins le premier motif conducteur et le second motif conducteur, les premier et second 35 motifs conducteurs étant fixés dans le premier film de diélectrique, et ôter le premier support et le second support pour former le dispositif de condensateur. 21. Procédé selon la 20, dans lequel le premier motif conducteur comprend au moins deux électrodes conductrices sur le premier support. 22. Procédé selon l'une des 20 ou 21, dans lequel le second motif conducteur comprend au moins deux électrodes conductrices sur le second support. 23. Procédé selon l'une des 20 ou 22, comprenant en outre l'incorporation 5 du dispositif de condensateur à l'intérieur d'une carte à circuit imprimé afin de former un condensateur de découplage incorporé. 24. Procédé selon l'une des 20 à 23, dans lequel au moins l'un des premier et second supports et des premier et second motifs conducteurs comprend du cuivre. 25. Procédé de formation d'un module de condensateur incorporé (10, 20), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : former un premier motif conducteur (12) comprenant au moins deux électrodes conductrices sur un premier support, former un second motif conducteur (14) comprenant au moins deux électrodes conductrices sur un second support, où les deux électrodes conductrices du second motif conducteur correspondent aux deux électrodes conductrices du premier motif conducteur, réunir le premier support et le second support avec un premier film de diélectrique (16) entre au moins le premier motif conducteur et le second motif conducteur, éliminer le premier support et le second support, former un troisième motif conducteur (22) comprenant au moins deux électrodes conductrices sur un troisième support, former un quatrième motif conducteur (24) comprenant au moins deux électrodes conductrices sur un quatrième support où les deux électrodes conductrices du quatrième motif conducteur correspondent aux deux électrodes conductrices du troisième motif conducteur, réunir le troisième support et le quatrième support avec un second film de diélectrique (26) entre au moins le troisième motif conducteur et le quatrième motif conducteur, éliminer le troisième support et le quatrième support, et réunir les premier, second, troisième et quatrième motifs conducteurs, le second motif 30 conducteur et le troisième motif conducteur ayant un film de diélectrique intercouche (10a) entre eux, et en ce que le module de condensateur est incorporé à l'intérieur d'une carte à circuit (200, 300) et au moins l'une des électrodes conductrices du premier ou du second motif conducteur est électriquement reliée à au moins l'une des électrodes conductrices du troisième ou du quatrième motif conducteur. 26. Procédé selon la 25, comprenant en outre l'incorporation du module de condensateur à. l'intérieur d'une carte à circuit intégré afin de former un condensateur de découplage incorporé. 27. Procédé selon l'une des 25 ou 26, dans lequel au moins l'un des premier, second, troisième et quatrième motifs conducteurs comprend du cuivre. 28. Procédé selon l'une des 25 à 27, dans lequel au moins l'un des premier et second films de diélectrique présente une constante diélectrique qui n'est pas inférieure à 10. 29. Procédé selon l'une des 25 à 28, dans lequel au moins l'un des premier et second films de diélectrique comprend un matériau époxy contenant du BaTO3. 30. Procédé selon l'une des 25 à 29, dans lequel le film de diélectrique intercouche (l0a) comprend une couche de liaison ayant une constante diélectrique supérieure à 10. | H | H01 | H01L,H01G | H01L 25,H01G 4,H01L 21 | H01L 25/065,H01G 4/30,H01L 21/02 |
FR2897353 | A1 | MECANISME FORMANT POUSSOIR POUR MACHINE A SECTIONS INDIVIDUELLES | 20,070,817 | La présente invention concerne un mécanisme formant poussoir qui déplace des bouteilles formées dans une machine à sections individuelles (S.I.) à partir d'une plaque de démoulage sur un convoyeur. ART ANTERIEUR Les bouteilles de verre formées dans une machine S.I sont déposées sur une plaque de démoulage où elles seront refroidies pendant une courte période de temps et ensuite poussées sur un angle d'environ 90 jusque sur un convoyeur se déplaçant. De nombreuses conceptions sont du domaine public : les Brevets US portant les numéros 4 414 758 et 6 702 097, les Brevets Tchèques portant les numéros 288 848 et 295 688, et les Publications de Brevets U.S. 2005/0 199 011 et 0 193 773. Lorsque la vitesse de ces machines augmente, la difficulté intervenant dans la commande des bouteilles, lorsqu'elles sont déplacées, augmente. BUT DE L'INVENTION C'est par conséquent un but de la présente invention de fournir un mécanisme formant poussoir qui peut déplacer de manière douce des bouteilles à partir de la plaque de démoulage sur le convoyeur. 30 RESUME DE L'INVENTION A cet effet, l'objet principal de l'invention est un mécanisme formant poussoir pour pousser des bouteilles formées dans une machine à sections 25 individuelles sur un angle d'environ 90 à partir d'une plaque de démoulage jusqu'à un convoyeur mobile, comportant un ensemble de doigts formant poche incluant un bras de doigts formant poche ayant au moins une poche pour recevoir une bouteille située sur la plaque de démoulage. Selon l'invention, il comporte : un premier moteur, un boîtier inférieur, un boîtier supérieur, un premier pignon entraîné, et ayant une partie centrale creuse, monté dans le boîtier inférieur pour tourner autour d'un premier axe vertical, le premier pignon entraîné étant fixé sur le boîtier supérieur, des premiers moyens d'accouplement pour relier mutuellement le premier moteur et le premier pignon entraîné pour mise en rotation du boîtier supérieur autour du premier axe, un second pignon entraîné monté de manière rotative dans le boîtier supérieur pour tourner autour d'un second axe parallèle au premier axe, un premier arbre s'étendant axialement verticalement vers le haut à partir du second pignon entraîné, l'ensemble de doigt pousseur étant fixé sur le premier arbre pour tourner autour du second axe vertical, des seconds moyens d'accouplement incluant un second arbre s'étendant verticalement, s'étendant à travers la partie centrale creuse du premier pignon entraîné pour relier mutuellement le second moteur et le second pignon entraîné. Les premiers moyens d'accouplement comportent, de préférence, un premier pignon menant et une première poulie menante reliant mutuellement le premier pignon menant et le premier pignon entraîné. Les seconds moyens d'accouplement comportent, de préférence, un second pignon menant connecté et une seconde poulie menante reliant mutuellement le second pignon menant et le second pignon entraîné. Dans ce cas, le premier moteur comporte, de préférence, une première boîte d'engrenages reliée au premier pignon menant. Alors, le mécanisme comporte, de préférence, de plus une seconde boîte d'engrenages reliée au second pignon menant. D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre et des dessins annexés qui représentent, conformément aux statuts de brevets, un mode de réalisation actuellement préféré incorporant les principes de la présente invention. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES Sur les figures : - la figure 1 est une vue en perspective d'un 25 mécanisme formant poussoir réalisé conformément aux enseignements de la présente invention, - la figure 2 est une vue en perspective éclatée d'une partie du mécanisme formant poussoir représentée sur la figure 1, 30 - la figure 3 est une vue en perspective éclatée d'une autre partie du mécanisme formant poussoir représentée sur la figure 1, et - la figure 4 est une vue en perspective d'un ensemble formant doigt pousseur. DESCRIPTION D'UNE REALISATION PREFEREE DE L'INVENTION Le mécanisme formant poussoir est représenté sur la figure 1 et comporte un premier et un second servomoteur 12, 10, un boîtier de poussoir inférieur 14, et un boîtier de poussoir supérieur 16. En se reportant à la figure 2, les servomoteurs sont fixés sur le fond du boîtier de poussoir inférieur et chacun comporte une boîte d'engrenages 18. Sur la partie supérieure du second servomoteur est fixé un premier pignon menant 20 qui est relié mutuellement à un premier pignon entraîné 22 via une première poulie 24. Le premier pignon entraîné, qui est supporté par un palier plat annulaire 26 défini dans le boîtier inférieur, tourne autour d'un premier axe Al. La surface supérieure 27 de ce premier pignon entraîné 22 s'étend à travers une ouverture 28 de la plaque formant couvercle de boîtier inférieur 30 et est relié via des vis adaptées 32 au fond du boîtier supérieur. Une rotation du premier moteur en conséquence aura pour résultat une rotation du boîtier de poussoir supérieur autour du premier axe. Sur la partie supérieure 38 de la première boîte d'engrenages de moteur est fixé une colonne de montage 40 qui s'étend verticalement vers le haut à travers le trou central 42 du premier pignon entraîné 22. Sur la partie supérieure de cette colonne de montage 40, via des vis adaptées 43, est fixé un second pignon menant 44 qui est reçu dans le boîtier de poussoir supérieur 16. Dans le boîtier de poussoir supérieur est également supporté un second pignon entraîné 45 monté sur un arbre 46. L'arbre 46 est supporté de manière rotative par des paliers supérieur et inférieur 47 pour tourner autour d'un second axe A2. Cet arbre fait saillie vers le haut au-delà de la plaque formant couvercle 48 du boîtier de poussoir supérieur. La figure 4 représente un ensemble formant doigt pousseur 50 comportant un étrier 52 ayant un trou vertical 54 pour recevoir l'arbre 46 (fixé par une patte de serrage 54 ayant plusieurs vis 56). Une barre de doigts 58 ayant trois doigts 60 de contact avec une bouteille, est fixée sur l'étrier via un bras en forme de "L" 62 et un étrier intermédiaire 64. L'ensemble formant doigt pousseur pivotera autour de l'axe A2 par actionnement du premier servomoteur 10 | La présente invention concerne un mécanisme formant poussoir pour pousser des bouteilles formées dans une machine à sections individuelles depuis une plaque de démoulage jusqu'à un convoyeur.Le mécanisme formant poussoir comporte un ensemble formant doigt pousseur qui est supporté par un boîtier (16) et est mobile autour d'un axe de support (A2) et autour de l'axe de rotation du boîtier qui est parallèle à l'axe de support. Les axes des deux pignons entraînés destinés à effectuer ces mises en rotation sont coaxiaux. | 1. Mécanisme formant poussoir pour pousser des bouteilles formées dans une machine à sections individuelles sur un angle d'environ 90 à partir d'une plaque de démoulage jusqu'à un convoyeur mobile, comportant un ensemble de doigts formant poche incluant un bras (58) de doigts formant poche ayant au moins une poche pour recevoir une bouteille située sur la plaque de démoulage, caractérisé en ce qu'il comporte un premier moteur (12), un boîtier inférieur (14), un boîtier supérieur (16), un premier pignon entraîné (22), et ayant une partie centrale creuse, monté dans le boîtier inférieur pour tourner autour d'un premier axe vertical (Al), le premier pignon entraîné étant fixé sur le boîtier supérieur, des premiers moyens d'accouplement (18, 20, 24) pour relier mutuellement le premier moteur (12) et le premier pignon entraîné (22) pour mise en rotation du boîtier supérieur autour du premier axe, un second pignon entraîné (45) monté de manière rotative dans le boîtier supérieur pour tourner autour d'un second axe (A2) parallèle au premier axe (Al), un premier arbre (46) s'étendant axialement verticalement vers le haut à partir du second pignon entraîné (45), l'ensemble de doigt pousseur (50) étant fixé sur le premier arbre pour tourner autour du second axe vertical (A2), 2897353 r des seconds moyens d'accouplement (18, 40) incluant un second arbre (40) s'étendant verticalement, s'étendant à travers la partie centrale creuse du premier pignon entraîné (22) pour relier mutuellement 5 le second moteur (10) et le second pignon entraîné (45). 2. Mécanisme formant poussoir selon la 1, caractérisé en ce que les premiers moyens d'accouplement comportent un premier pignon 10 menant {20) et une première poulie menante (24) reliant mutuellement le premier pignon menant (20) et le premier pignon entraîné {22). 3. Mécanisme formant poussoir selon la 2, caractérisé en ce que les seconds 15 moyens d'accouplement comportent un second pignon menant (44) connecté et une seconde poulie menante reliant mutuellement le second pignon menant (44) et le second pignon entraîné (45). 4. Mécanisme formant poussoir selon la 20 3, caractérisé en ce que le premier moteur {12) comporte une première boîte d'engrenages (18) reliée au premier pignon menant (20). 5. Mécanisme formant poussoir selon la 4, caractérisé en ce qu'il comporte de 25 plus une seconde boîte d'engrenages (18) reliée au second pignon menant (44). | C | C03 | C03B | C03B 9 | C03B 9/453 |
FR2899589 | A1 | VARIANTS AMELIORES DE L'INTERFERON-GAMMA HUMAIN (IFN GAMMA) | 20,071,012 | (IFNy) Introduction La présente invention relève du domaine de l'amélioration des protéines. Elle porte sur l'amélioration de l'interféron y humain (IFNy), ainsi que des compositions comprenant un IFNy amélioré, un acide nucléique codant celui-ci, et leurs utilisations. L'IFNy est une cytokine de 166 acides aminés. La molécule possède un peptide signal permettant sa translocation membranaire et sa sécrétion, un site de clivage et une partie dite protéine mature. Le peptide signal de l'IFNy est constitué des 23 premiers ou des 20 premiers acides aminés selon les auteurs. En effet, il existe un doute dans la littérature sur la présence du triplet d'acides aminés Cys-Tyr-Cys (CYC) en N-terminal de la séquence mature. L'IFNy existe sous forme d'un homodimère dans lequel les deux sous unités ne sont pas liées covalemment. Chaque sous-unité possède deux sites de N- glycosylation (positions 48 et 120 du précurseur de 166 aa). On notera, si les CYC ne sont pas inclus, l'absence de ponts disulfures et de cystéines sur la protéine mature in vivo. Chacun de ces monomères possèdent six hélices alpha avec une partie compacte constituée des 4 premières hélices alpha les plus N-terminales (hélices alpha A, B, C, et D) et une partie C-terminale composée de deux hélices alpha isolées et étroitement en interaction avec le second monomère d'IFNy. L'IFNy est l'exemple type de cytokine pléiotrope au large spectre d'activités. En effet, les interférons (IFNs) sont doués d'activités telles que l'inhibition de la réplication virale, l'inhibition de la multiplication cellulaire et l'induction de l'apoptose. Notamment, la stimulation des macrophages par l'IFNy induit les réponses suivantes : - l'augmentation de la phagocytose et de la bactéricidie (mécanismes directs anti-microbiens et anti-tumoraux) ; - la stimulation des voies de présentation et de dégradation des antigènes, 30 expression du complexe majeur d'histocompatibilité (MHC) de type I et II à la surface des macrophages ; - la différenciation des lymphocytes B en plasmocytes sécréteurs d'anticorps, ce qui a pour conséquence la production d'IgG et l'activation du complément ; - l'activation de la NO synthase donnant naissance à la production de NO et de radicaux libres oxygénés cytotoxiques ; et/ou - l'augmentation de la production de cytokines et la production d'IFN endogène. L'action de l'IFNy sur les lymphocytes T est de favoriser leur différenciation modulant ainsi la réponse immunitaire spécifique. En raison de son large spectre d'activités (antivirale, antiproliférative et immunomodulatrice), l'IFNy est une molécule développée comme agent thérapeutique humain dans le traitement de nombreuses maladies, de natures variées. Les IFNy commerciaux (Actimmune, et Biogamma) sont aujourd'hui utilisés pour deux indications thérapeutiques principales : la granulomatose chronique et la fibrose pulmonaire idiopathique, en association avec la prednisolone par voie orale. De nombreuses nouvelles indications thérapeutiques secondaires sont actuellement en cours de développement à différentes phases cliniques, en particulier pour leur rôle d'immun-suppresseur par exemple en complément des IFNa pégylés/ribavirine dans le cadre du traitement de l'Hépatite C. On peut citer aussi : infections à mycobactérie atypique ; cancer du rein ; ostéopétrose ; sclérodermie généralisée ; hépatite chronique à virus B ; hépatite chronique à virus C ; différentes infections virales dont à papillomavirus ; choc septique ; dermatite allergique ; la polyarthrite rhumatoïde ; cancer de l'ovaire ; la fibrose du foie ; l'asthme ; et le lymphome. Les principaux effets indésirables des IFNs sont dose-dépendants et donc étroitement liés au rythme d'administration. Ces effets sont cumulatifs et s'aggravent avec le temps. Outre la toxicité aiguë entraînant après injection (2 à 8 heures après injection sous cutanée) malaises, nausées et vomissements, les effets indésirables les plus fréquents sont les symptômes pseudo-grippaux (frissons, céphalées, asthénie), les réactions inflammatoires au site d'injection et l'élévation des transaminases du foie. Les effets indésirables les plus sérieux sont des cas de dépressions, lymphopénies ou de rares cas de nécrose au site d'injection sous-cutanés. Chez des malades traités avec de fortes doses d'IFN, un diabète peut survenir après le début du traitement. En outre, la tolérance de l'injection ;i'IFN est parfois limitée dans le temps et se traduit par le développement d'anticorps neutralisants (chez approximativement 10-20% des patients). La demi-vie de l'IFFNy humain recombinant in vivo est de 25-35 min seulement. Pour cette raison, un traitement efficace avec l'IFNy implique des injections fréquentes. Dès 1990, et l'utilisation du l'IFNy humain recombinant commercialisé sous le nom d'Actimmune (Intermune inc), le besoin d'améliorer la demi-vie de l'IFNy s'est fait ressentir, d'autant plus que de tous les interférons la stabilité thermique de l'IFNy est la plus faible. Un IFNy plus stable permettrait en effet une fréquence d'administration moins importante, ce qui améliorerait le confort du patient. Un IFNy plus stable permettrait également un meilleur effet in vivo, puisque l'effet in vivo est la conséquence de la combinaison entre l'activité spécifique de la protéine et sa durée d'action. Les intérêts économiques à améliorer la stabilité de l'IFNy sont donc clairs : une molécule plus stable (,soit parce qu'il s'agit d'un variant, soit parce que des additifs sont ajoutés à la molécule., soit parce que la formulation est améliorée, etc...), pourra permettre d'obtenir des médicaments de seconde génération, susceptibles de remplacer les molécules actuellement sur le marché. On peut même considérer qu'un IFNy plus stable permettrait d'étendre les indications de cette molécule : En effet, dans le cas d'un certain nombre de pathologies, les IFNa et [3, entre autres molécules, ont constitué le traitement de référence. L'IFNy n'a pas été retenu en raison de sa durée de vie trop courte. Enfin, à plus long terme, on peut espérer qu'un IFNy stabilisé puisse permettre des formulations différentes d'administration de la molécule (forme orale notamment). De nombreux travaux de recherche ont déjà été menés sur l'IFNy : Variants naturels de l'IFNy Plusieurs formes mutées naturelles ont été décrites. L'une de ces formes est celle incluant la séquence N-terminale CYC. Deux variants naturels de l'IFNy humain présentant une mutation ponctuelle ont également été décrits K29Q et R160Q (Nishi et al. (J. Biochem. 97:153-159, 1985). Mais ces polymorphismes ne sont associés pour l'instant à aucun effet. Mutants artificiels de l'IFNy US 4,832,959 contient des polypeptides avec des séquences partielles de l'IFNy humain comprenant les résidus 1-127, 5-146 et 5-127 de l'IFNy mature et possédant les 3 acides aminés additionnels CYC. US 6,120,762 décrit un fragment peptidique comprenant les résidus 118-157 de l'IFNy précurseur et son utilisation. W02004005341 décrit les méthodes pour générer et produire une série de mutants 10 actifs de l'IFNy comprenant les 143 acides aminés de la forme mature de l'IFNy sans CYC avec une variation comprenant au moins une des mutations dans le groupe S155 et S165 et au moins une mutation dans le groupe R160, R162 et R163. Ces mutants seraient utiles notamment dans le traitement de la fibrose pulmonaire idiopathique. 15 De nombreuses formes tronquées à divers endroits de la région C-terminale de l'IFNy ont été décrites. EP 0 219 781 décrit l'utilisation de séquences partielles d'IFNy humain comprenant les acides amines 3-124 de la protéine mature. L'importance des 20 derniers acides aminés sur l'activité et la stabilité de l'IFNy a constitué et constitue encore une source d'études controversées. Des IFNy humains avec l'extrémité Cterminale tronquée ont été décrits par Slodowski et al qui ont réalisé des troncatures de taille différente (de 10 à 20 acides aminés tronqués) (Eur. J. Biochem. 202:1133-1140, 1991). Dans le brevet EP 0 306870, des variants de l'IFNy ont été générés avec une activité qui 25 est significativement augmentée en coupant de 7 à 11 résidus C-terminaux. De plus, il est connu que, lorsque l'IFNy est produit en cellules de mammifères, une population hétérogène de polypeptide IFNy est obtenue à cause de troncatures naturelles par des activités d'endo- et d'exo- protéases sécrétées par la cellule hôte productrice. L'une des façons de résoudre ce problème de production est décrit dans le brevet US 6,958,388 : 30 cela consiste à produire un IFNy tronqué contenant les 155 premiers acides aminés de la protéine totale associée par exemple aux mutations améliorant la glycosylation de la molécule (S122T, E61N+S63T).5 WO 2004/022593 analyse in silico des séquences de nombreuses protéines à visée thérapeutique, y compris l'IFNy, pour l'existence de sites de protéolyse sensibles à des protéases présentes dans le sérum humain (telles que la trypsine, 1'endoprotéinase Asp- N, la chymotrypsine et la proline endopeptidase). Les mutations censées apporter une protection contre les protéases citées sont les suivantes : L53V, L53I, K57Q, K57N, K60Q, K60N, E61 Q, E61 N, E61 H, E62Q, E62N, E62H, K78Q, K78N, K81 Q, K81N, K84Q, K84N, D85Q, D85N, D86Q. Les améliorations (activité ou stabilité) susceptibles d'être apportées par ces mutations 10 n'ont à ce jour pas été vérifiées expérimentalement pour aucun de ces mutants : il ne s'agit donc ici que de théories scientifiques. Mutants de l'IFNy avec une amélioration de la thermostabilité On sait que 1' IFNy (sous forme monomérique en particulier) est peu stable. Cela se 15 traduit par une sensibilité importante de la protéine dite sauvage à deux critères : pH acide et température. Il est attendu que la stabilité accrue de mutants dans ces conditions non physiologiques sera associée au même gain de stabilité dans les conditions physiologiques. Des travaux ont ainsi porté sur la recherche de mutants ayant en premier lieu gagné en thermostabilité, ce paramètre étant le plus simple à mesurer. 20 WO 92/08737 décrit des variants de l'IFNy comprenant une méthionine additionnelle en N-terminal en position -1, les 132 premiers acides aminés de la séquence mature sans CYC, le 133ème acide aminé étant une leucine au lieu d'une glutamine. Ce variant, tronqué des 10 acides aminés Cterminaux de l'IFNy, est appelé Delta 10 L ou encore 25 C 10L. Il aurait une activité biologique améliorée et présente une stabilité à la température légèrement améliorée (tm 55 C) comparée à l'IFNy sauvage (tm = 52-53 C). US 4,898,931 décrit une série de mutants de l'IFNy produit chez E.coli avec des 30 troncatures des 9 derniers résidus C-terminaux couplées aux mutations de certains acides aminés N- et C-terminaux. Ces mutations introduisent des ponts disulfures qui confèrent alors à ces molécules des propriétés thermostables tout en conservant une activité anti-virale et anti-tumorale. Dans ce brevet, les acides aminés CYC font partie de la protéine mature et des variants des cystéines de ce triplet ont été réalisés. Sauvage (séquence totale) 25% d'activité résiduelle après 1 h à 50 C Mutation M157C -h Delta 9 81% d'activité résiduelle après 1 h à 50 C Mutation C21 S-M 157C et Delta 9 86% d'activité résiduelle après 1 h à 50 C Mutation C23S-M157C et Delta 9 98% d'activité résiduelle après 1 h à 50 C Mutation C21 S-C23S-Ml 57C et Delta 9 23% d'activité résiduelle après 1 h à 50 C US 6,046,034 décrit des variants thermostables de l'IFNy humain pour lesquels des paires de cystéines ont été incorporées à des endroits précis de la structure de l'IFNy de façon à créer des ponts di.sulfures inter-monomère et intra-monomère et ainsi assurer la stabilisation de l'homodimère d'IFNy. La seule paire de cystéines qui permet la conservation de l'activité biologique de l'IFNy est E30C-S92C qui relie les hélices A et D d'un même monomère, les autres paires de cystéines inter-monomère détruisant l'activité biologique de l'IFNy. Dans ce brevet, ces mutants possèdent aussi une extrémité C-terminale tronquée correspondant au mutant Delta 10. La modification de l'IFNy par ajout de polymères a été reportée par Kita et al. (Drug Des. Deliv. 6:157-167, 1990), et dans les brevets EP 236987 et US 5,109,120.). 20 WO 99/03887 décrit des variants de protéines de la super-famille structurale de l'hormone de croissance (dont fait partie l'IFNy). Dans ce brevet, certains résidus non essentiels de la structure peptidique sont remplacés par une cystéine : l'IFNy y est décrit comme exemple de cette super-famille mais aucun exemple expérimental de 25 modifications n'est décrit dans le cas de l'IFNy. WO 01/36001 décrit de nouvelles molécules d'IFNy modifiées par insertions de sites de glycosylations et/ou de dérivation par des entités type PEG. Ces molécules ont des propriétés améliorées telles que une demi-vie améliorée et/ou une bio-disponibilité 30 améliorée. WO03002152 décrit une composition pharmaceutique contenant un dérivé sulfoalkyl éther cyclodextrine d'interféron, dont la stabilité serait améliorée. Aucun de ces variants n'est pour l'instant disponible sous forme de médicament. C'est pour cette raison qu'il existe toujours une forte demande pour un IFNy amélioré, et notamment un ][FNy présentant une meilleure stabilité dans les conditions physiologiques. Ce gain de stabilité en conditions physiologiques peut être évalué par un gain de stabilité à haute température. Résumé de l'invention La présente invention concerne un variant thermostable de l'IFNy humain ou un fragment fonctionnel de celui-ci. En particulier, la présente invention concerne un variant thermostable de l'IFNy humain ou un fragment fonctionnel de celui-ci comprenant au moins une substitution sélectionnée parmi le groupe consistant en C21 G, C21W, Y22D, Y22T, Y22S, Q24A, D25V, P26D, V28C, G411, G41S, H42D, S43C, S43G, S43T, G49K, T50Y, L51H, L51I, K57S, N58R, N58C, N58H, N58Y, W59F, K60H, K60R, E61K, E62C, S63R, S63C, Y76D, E98K, M1 00N, K109C, K109Q, K109L, K110H, T119Y, T119P, Y121T, S122H, S122P, K131I, E135V, M140P, A146K, A146M, A147R, A147G, A147E, A147F, A147L, A147M, A147P, A147S, M157Q, M157W, M157L, L158W, L158C, L158I, F159C, F159V, R160A, R162D, R162E, R162Q, R163T, R163L, R163G, A164E et S165V. De préférence, le variant thermostable de l'IFNy humain ou un fragment fonctionnel de celui-ci comprend au moins une substitution sélectionnée parmi le groupe consistant en C21W, Q24A, D25V, P26D, V28C, G41I, G41S, H42D, G49K, T50Y, L51H, K57S, N58R, N58C, N58H, N58Y, W59F, K60H, K60R, E61K, E62C, S63R, S63C, Y76D, E98K., K109C, K109L, K109Q, K110H, E135V, M140P, A146K, A146M, A147R, A147G. A147L, A147M, A147P, A147S, A147E, M157W, M157Q, M157L, L158C, L158I, L158W, F159C, F159V, R160A, R162D, R162Q et R162E. Dans un mode de réalisation encore plus préféré, le variant thermostable de l'IFNy humain ou un fragment fimctionnel de celui-ci comprend au moins une substitution sélectionnée parmi le groupe consistant en Q24A, P26D, V28C, G41I, G41S, H42D, G49K, T50Y, L51H, K57S, N58R, N58C, N58H, N58Y, K60H, K60R, E61K, E62C, S63C, K109C, A146K, A146M, A147R, A147G, A147L, A147M, A147P, A147S, A147E, M157Q, M157L, L158I, F159C, F159V, R160A, R162E, R162Q et R162D. La présente invention concerne également de préférence un variant thermostable de l'IFNy humain ou un fragment fonctionnel de celui-ci comprenant au moins une substitution sélectionnée parmi le groupe consistant en L53I, G54Q, G54S, G54T, Q69F, Q69T, V73I, S74G, K78Q, L79V, F80V, K81I, D86C, D86Q, D86H, D86I, D86V, Q87I, Q87P, S88N, S88Q, T95A, T95V, T95F, I96L, K97I, K97R, D99N, D99C, D99Q, D99E, D99I, D99M, D99S, D99T, D99W, D99Y, D99V, M100I, M100V, N101G, N101H, N101F, N101V, K103R, N106D, N106Q, N106G, S107C, S107G, S107E, D113S, El 16C, E116Q, E116H, E116I, E116V, T119C, T1191, T119M, T 119V, N 120Q, N 120E, N 120L, N 120T, S 122D, S 122C, S 122E, S1221, S 122L, S122K, S122P, V123T, V123H, V123P, T124C, T124H, L126R, L126I, L126K, L126P, L126T, L126V, N127A, N127R, N127Q, N127E, N127G, N127I, N127K, N127F, N127S, N127W, N127Y, V128I, V128Y, Q129R, Q129C, Q129H, Q129I, Q129Y, Q129V, R130Q, R130L, R130K, R130T, K131I, K131M, A141H, A141V, E142F, L143I, S144G, S144L, S144W, S144V, T149E, T149M, K151A, K151C, K151H, K151S, K151V, R162C, R162E, R162I, R162L, R162K, R162V, A164G, A164S ou une combinaison de ceux-ci. La présente invention concerne en outre un variant thermostable de l'IFNy humain ou un fragment fonctionnel de celui-ci comprenant une combinaison de substitutions sélectionnées dans les groupes mentionnés ci-dessus. La présente invention concerne également un variant thermostable de l'IFNy humain ou un fragment fonctionnel de celui-ci présentant soit une unique substitution C23S ou M 157C, soit une substitution C23S ou M 157C en combinaison avec une ou plusieurs substitutions sélectionnées parmi le groupe consistant en C21 G, C21 W, Y22D, Y22T, Y22S, Q24A, D2 5V, P26D, V28C, G41I, G41 S, H42D, S43C, S43G, S43T, G49K, T50Y, L51H, L51[, K57S. N58R, N58C, N58H, N58Y, W59F, K60H, K60R, E61K, E62C, S63R, S63C, Y76D, E98K, M100N, K109C, K109Q, K109L, K110H, T119Y, T119P, Y121T, S122H, S122P, K1311, E135V, M140P, A146K, A146M, A147R, A147G, A147E, A147F, A147L, A147M, A147P, A147S, M157Q, M157L, L158W, L158C, L158I, F159C, F159V, R160A, R162D, R162E, R162Q, R163T, R163L, R163G, A164E, S165V, L53I, G54Q, G54S, G54T, Q69F, Q69T, V73I, S74G, K78Q, L79V, F80V, K8II, D86C, D86Q, D86H, D86I, D86V, Q87I, Q87P, S88N, S88Q, T95A, T95V, T95F, I96L, K97I, K97R, D99N, D99C, D99Q, D99E, D99I, D99M, D99S, D99T, D99W, D99Y, D99V, M100I, M100V, N101G, N101H, N101F, N101V, K103R, N106D, N106Q, N106G, S107C, S107G, S107E, D113S, E116C, E116Q, E11611, E116I, E116V, T119C, T119I, T119M, T119V, N120Q, N120E, N120L, N120T, S 122D, S 122C, S 122E, S1221, S 122L, S 122K, S122P, V 123T, V 123H, V 123P, T124C, T124H, L126R, L126I, L126K, L126P, L126T, L126V, N127A, N127R, N127Q, N127E, N127G. N127I, N127K, N127F, N127S, N127W, N127Y, V128I, V128Y, Q129R, Q129C, Q129H, Q129I, Q129Y, Q129V, R130Q, R130L, R130K, R130T, K131I, K131M, A141H, A141V, E142F, L143I, S144G, S144L, S144W, S144V, T149E, T149M, K151A, K151C, K151H, K151S, K151V, R162C, R162E, R162I, R162L, R162K, R162V, A164G et A164S. Par le terme présentant est entendu que le variant ou le fragment de celui-ci ne comporte que les substitutions indiquées. Dans un mode de réalisation particulier, la présente invention concerne en particulier un variant thermostable de l'IFNy humain ou un fragment fonctionnel de celui-ci présentant une unique substitution sélectionnée parmi le groupe consistant en C21 G, C21W, Y22D, Y22T, Y22S, C23S, Q24A, D25V, P26D, V28C, G41I, G41S, H42D, S43C, S43G, S43T, G49K, T50Y, L51H, L51I, K57S, N58R, N58C, N58H, N58Y, W59F, K60H, K60R, E61K, E62C, S63R, S63C, Y76D, E98K, M100N, K109C, K109Q, K109L, K110H, T119Y, T119P, Y121T, S122H, S122P, K131I, E135V, M140P, A146K, A146M, A147R, A147G, A147E, A147F, A147L, A147M, A147P, A147S, M157Q, M157W, M157L, M157C, L158W, L158C, L158I, F159C, F159V, R160A, R162D, R162E. R162Q, R163T, R163L, R163G, A164E et S165V. De préférence, le variant thermostable de l'IFNy humain ou un fragment fonctionnel de celui-ci présente une unique substitution sélectionnée parmi le groupe consistant en C21W, C23S, Q24A, D25V, P26D, V28C, G41I, G41S, H42D, G49K, T50Y, L51H, K57S, N58R, N58C, N58H, N58Y, W59F, K60H, K60R, E61K, E62C, S63R, S63C, Y76D, E98K, K109C, K109L, K109Q, K110H, E135V, M140P, A146K, A146M, A147R, A147G, A147L, A147M, A147P, A147S, A147E, M157W, M157Q, M157L, M157C, L158C, L158I, L158W, F159C, F159V, R160A, R162D, R162Q et R162E. Dans un mode de réalisation encore plus préféré, le variant thermostable de l'IFNy humain ou un fragment fonctionnel de celui-ci présente une unique substitution sélectionnée parmi le groupe consistant en C23S, Q24A, P26D, V28C, G41I, G41S, H42D, G49K, T50Y, L5 il H, K57S, N58R, N58C, N58H, N58Y, K60H, K60R, E61K, E62C, S63C, K109C, M 46K, A146M, A147R, A147G, A147L, A147M, A147P, A147S, A147E, M157Q, M157L, M157C, L158I, F159C, F159V, R160A, R162E, R162Q et R162D. Dans un autre mode de réalisation particulier, la présente invention concerne en particulier un variant thermostable de l'IFNy humain ou un fragment fonctionnel de celui-ci présentant une unique substitution sélectionnée parmi le groupe consistant en L53I, G54Q, G54S, G54T, Q69F, Q69T, V73I, S74G, K78Q, L79V, F80V, K81I, D86C, D86Q, D86H, D86I, D86V, Q87I, Q87P, S88N, S88Q, T95A, T95V, T95F, I96L, K97I, K97R., D99N, D99C, D99Q, D99E, D99I, D99M, D99S, D99T, D99W, D99Y, D99V, M100I, M100V, N101G, N101H, N101F, N101V, K103R, N106D, N106Q, N106G, S107C. S107G, S107E, D113S, E116C, E116Q, E116H, E116I, E116V, T119C, T119I, 1'119M, T119V, N120Q, N120E, N120L, N120T, S122D, S122C, S122E, S122I, S122L, S122K, S122P, V123T, V123H, V123P, T124C, T124H, L126R, L126I, L126K, L126P, L126T, L126V, N127A, N127R, N127Q, N127E, N127G, N127I, N127K, N127F, N127S, N127W, N127Y, V128I, V128Y, Q129R, Q129C, Q129H, Q129I, Q129Y, Q129V, R130Q, R130L, R130K, R130T, K131I, K131M, A141H, A141V, E142F, L143I, S144G, S144L, S144W, S144V, T149E, T149M, K151A, K151C, K151H, K151S, K151V, R162C, R162E, R162I, R162L, R162K, R162V, A164G et A164S Dans un autre mode de réalisation, la présente invention concerne un variant thermostable de l'IFNy humain ou un fragment fonctionnel de celui-ci présentant une combinaison de substitutions sélectionnée parmi le groupe consistant en C21G+F159C, Al47E+R162D, M100N+T119Y, Y76D+K131I, T50Y+Y121T+M140P, P26D+S122P, Y22S+L 158W+R1 63G, Y22D+S122H, R162Q+A164E, et Y22T+K 109C+T 119P+A l 47F+R163L. La présente invention concerne un acide nucléique codant un variant thermostable de l'IFNy humain selon la présente invention, une cassette d'expression d'un acide nucléique selon la présente invention, un vecteur comprenant un acide nucléique ou une cassette d'expression selon la présente invention. Le vecteur peut être sélectionné de préférence parmi un plasmide et un vecteur viral. La présente invention concerne l'utilisation d'un polynucléotide, d'une cassette d'expression ou d'un vecteur selon la présente invention pour transformer ou transfecter une cellule. Elle concerne en outre une cellule hôte comprenant un acide nucléique, une cassette d'expression ou un vecteur codant un variant thermostable de l'IFNy humain selon la présente invention. Elle concerne l'utilisation d'une telle cellule pour produire un variant thermostable de l'IFNy humain selon la présente invention. Elle concerne également une méthode de production d'un variant thermostable de l'IFNy humain selon la présente invention comprenant la transformation ou transfection d'une cellule par un polynucléotide, une cassette d'expression ou un vecteur selon la présente invention ; la mise en culture de la cellule transfectée/transformée ; et la récolte du variant thermostable de I'IFNy humain produit par la cellule. La cellule peut être procaryote ou eucaryote. La présente invention concerne une composition pharmaceutique comprenant un variant thermostable de l'][FNy selon la présente invention ou un acide nucléique codant pour celle-ci. Ainsi, elle concerne en outre l'utilisation d'un variant thermostable de l'IFNy selon la présente invention ou de cette composition pharmaceutique comme médicament. Notamment. la présente invention concerne l'utilisation d'un variant thermostable de l'IFNy selon la présente invention ou de cette composition pharmaceutique pour la préparation d'un médicament antiviral, antiprolifératif ou immunomodulateur. En particulier, le médicament selon la présente invention est destiné au traitement d'une pathologie sélectionnée parmi l'asthme, la granulomatose chronique familiale, la fibrose pulmonaire idiopathique, une infection à mycobactérie atypique, le cancer du rein, l'ostéoporose, une sclérodermie généralisée, une hépatite chronique à virus B ou C, un choc septique, une dermatite allergique, et l'arthrite rhumatoïde. Brève description des figures Figure 1 : Schéma du vecteur pNCK utilisé pour la génération des banques de mutants et leur sélection dans Thermus thermophilus. Figure 2: Résultats de l'analyse fonctionnelle des simples mutants de l'IFNy sélectionnés par Thermus thermophilus - Analyse thermostabilité (% d'activité résiduelle panneau A), activité totale relative par rapport à la protéine sauvage (panneau B) et indice d'amélioration défini par produit (activité résiduelle par activité totale relative vis-à-vis de la protéine sauvage /100) (panneau C) Figure 3 : Résultats de l'analyse fonctionnelle des simples mutants de l'IFNy issus des positions doubles et multiples sélectionnées par Thermus thermophilus - Analyse thermostabilité (% d'activité résiduelle panneau A), activité totale relative par rapport à la protéine sauvage (panneau B) et indice d'amélioration défini par produit (activité résiduelle par activité totale relative vis-à-vis de la protéine sauvage /100) (panneau C) Figure 4 : lève partie des résultats d'analyse fonctionnelle des simples mutants ponctuels de l'IFNy générés de façon systématique et ayant été améliorés pour leur stabilité et/ou leur activité - Analyse thermostabilité (% d'activité résiduelle panneau A), activité totale relative par rapport à la protéine sauvage (panneau B) et indice d'amélioration défini par produit (activité résiduelle par activité totale relative vis-à-vis de la protéine sauvage /100) (panneau C) Tableau 1 : Mutants issus de la sélection primaire de la banque de l'IFNy dans Thermus thermophilus. Les numéros correspondent à la position de la mutation dans la forme du précurseur de 166 résidus Tableau 2 : Mutants validés en test de sélection secondaire dans Thermus thermophilus. Les numéros correspondent à la position de la mutation dans la forme du précurseur de 166 résidus. Figure 5: 2ème partie des résultats d'analyse fonctionnelle des simples mutants ponctuels de l'IFNy générés de façon systématique et ayant été améliorés pour leur stabilité et/ou leur activité û Analyse thermostabilité (% d'activité résiduelle panneau A), activité totale relative par rapport à la protéine sauvage (panneau B) et indice d'amélioration défini par produit (activité résiduelle par activité totale relative vis-à-vis de la protéine sauvage /100) (panneau C) Figure 6: 3ème partie des résultats d'analyse fonctionnelle des simples mutants ponctuels de l'IFNy générés de façon systématique et ayant été améliorés pour leur 12 stabilité et/ou leur activité û Analyse thermostabilité (% d'activité résiduelle panneau A), activité totale relative par rapport à la protéine sauvage (panneau B) et indice d'amélioration défini par produit (activité résiduelle par activité totale relative vis-à-vis de la protéine sauvage /100) (panneau C) Description détaillée de l'invention La présente invention concerne des variants de l'interféron gamma humain (IFNy) dont la stabilité, en particulier la stabilité thermique, est accrue par rapport à l'IFNy sauvage. Les variants protéiques de l'IFNy de cette invention ont été obtenus en couplant la 10 génération d'une grande diversité de mutations par évolution dirigée à une méthode de sélection directe des variants améliorées pour leur thermostabilité. La stabilité face à la dénaturation thermique des candidats améliorés ainsi que la conservation de leur activité a été validée par des tests biologiques. Les variants de cette invention constituent des alternatives aux IFNy recombinants actuellement utilisés dans le domaine thérapeutique, 15 notamment dans les traitements de la granulomatose chronique et de la fibrose pulmonaire idiopathique. Compte-tenu des doutes résidants sur la présence des acides aminés CYC en N-terminal de la protéine mature de l'IFNy, et de ce fait sur la numération correspondant aux acides 20 aminés de la protéine mature, la numérotation adoptée dans la présente demande sera celle qui tient compte de l'ensemble des résidus de l'IFNy avec la séquence du peptide signal incluse (numérotation en acides aminés totaux de 1 pour la méthionine N-terminale peptide signal inclus à 166 pour la glutamine de l'extrémité C-terminale de l'interféron û la séquence SEQ ID No 2). La position de la substitution dans les deux 25 autres formes (mature sans CYC, SEQ ID No 4, ou avec CYC, SEQ ID No 6) pourra facilement être déterminée par l'homme du métier. La présente invention concerne un variant thermostable de l'IFNy humain ou un fragment fonctionnel de celui-ci comprenant au moins une substitution décrite dans le 30 tableau 1, le tableau 2 et les figures 2 à 6.5 La présente invention concerne de préférence un variant thermostable de l'IFNy humain ou un fragment fonctionnel de celui-ci comprenant au moins une substitution sélectionnée parmi le groupe consistant en C21 G, C21 W, Y22D, Y22T, Y22S, Q24A, D25V, P26D, V28C, G41I, G41S, H42D, S43C, S43G, S43T, G49K, T50Y, L51H, L51I, K57S, N58Ft, N58C, N58H, N58Y, W59F, K60H, K60R, E61K, E62C, S63R, S63C, Y76D, E98K, M100N, K109C, K109Q, K109L, K110H, T119Y, T119P, Y121T, S122H, S122P, K131I, E135V, M140P, A146K, A146M, A147R, A147G, A147E, A147F, A147L, A147M, A147P, A147S, M157Q, M157W, M157L, L158W, L158C, L158I, F159C, F159V, R.160A, R162D, R162E, R162Q, R163T, R163L, R163G, A164E et S165V ou une combinaison de ceux-ci. La présente invention concerne également de préférence un variant thermostable de l'IFNy humain ou un fragment fonctionnel de celui-ci comprenant au moins une substitution sélectionnée parmi le groupe consistant en L531, G54Q, G54S, G54T, Q69F, Q69T, V73I, S74G, K78Q, L79V, F80V, K811, D86C, D86Q, D86H, D86I, D86V, Q87I, Q87P, S88N, S88Q, T95A, T95V, T95F, 196L, K97I, K97R, D99N, D99C, D99Q, D99E, D991, D99M, D99S, D99T, D99W, D99Y, D99V, M100I, M100V, N101G, N101H, N101F, N101V, K103R, N106D, N106Q, N106G, S107C, S107G, S107E, D113S, E116C, E116Q, E116H, E1161, E116V, 1119C, T119I, T119M, T119V, N120Q, N120E, N120L, N 120T, S 122D, S 122C, S 122E, S1221, S 122L, S 122K, S122P, V 123T, V 123 H, V 123P, T124C, T124H, L126R, L1261, L126K, L126P, L126T, L126V, N127A, N127R, N127Q, N127E, N127G, N1271, N127K, N127F, N127S, N127W, N127Y, V128I, V128Y, Q129R, Q129C, Q129H, Q129I, Q129Y, Q129V, R130Q, R130L, R130K, R130T, K1311, K131M, A141H, A141V, E142F, L143I, S144G, S144L, S144W, S144V, T149E, T149M, K151A, K151C, K151H, K151S, K151V, R162C, R162E, R1621, R162L, R162K, R162V, A164G, A164S ou une combinaison de ceux-ci. La présente invention concerne en outre un variant thermostable de l'IFNy humain ou un fragment fonctionnel de celui-ci comprenant une combinaison de substitutions sélectionnées dans les groupes mentionnés ci-dessus. La combinaison peut consister en 2, 3 ou 4 substitutions sélectionnées dans ce groupe. Par ailleurs, le variant thermostable de l'IFNy humain selon la présente invention peut comprendre d'autres mutations non- décrites dans ce groupe, de préférence des substitutions, notamment certaines connues dans le domaine. De préférence, la présente invention concerne un variant thermostable de l'IFNy humain ou un fragment fonctionnel de celui-ci comprenant au moins une 15 substitution sélectionnée parmi le groupe consistant en C21 W, Q24A, D25V, P26D, V28C, G41I, G41S, H42D, G49K, T50Y, L51H, K57S, N58R, N58C, N58H, N58Y, W59F, K60H, K60R, E61K, E62C, S63R, S63C, Y76D, E98K, K109C, K109L, K109Q, K110H, E135V, M140P, A146K, A146M, A147R, A147G, A147L, A147M, A147P, A147S, A147E, M157W, M157Q, M157L, L158C, L1581, L158W, F159C, F159V, R160A, R162D, R162Q et R162E ou une combinaison de ceux-ci. Dans un mode de réalisation préféré, la présente invention concerne un variant thermostable de l'IFNy humain ou un fragment fonctionnel de celui-ci comprenant au moins une des mutations sélectionnées parmi le groupe consistant en Q24A, P26D, V28C, G41I, G41S, H42D, G49K, T50Y, L51H, K57S, N58R, N58C, N58H, N58Y, K60H, K60R, E61K, E62C, S63C, K109C, A146K, A146M, A147R, A147G, A147L, A147M, A147P, A147S, A147E, M157Q, M157L, L158I, F159C, F159V, R160A, R162E, R162Q et R162D ou une combinaison de ceux-ci. Dans un autre mode de réalisation, la présente invention concerne également un variant thermostable de 1':[FNy humain ou un fragment fonctionnel de celui-ci présentant soit une unique substitution ('23S ou M157C, soit une substitution C23 S ou M157C en combinaison avec une ou plusieurs substitutions sélectionnées parmi le groupe consistant en C21 G, C21 W, Y22D, Y22T, Y22S, Q24A, D25V, P26D, V28C, G41I, G41S, H42D, S43C, S43G, S43T, G49K, T50Y, L51H, L51I, K57S, N58R, N58C, N58H, N58Y, W59F, K60H, K60R, E61K, E62C, S63R, S63C, Y76D, E98K, M100N, K109C, K109Q, K109L, K110H, T119Y, T119P, Y121T, S122H, S122P, K131I, E135V, M140P, A146K, A146M, A147R, A147G, A147E, A147F, A147L, A147M, A147P, A147S, M157Q. M157L, L158W, L158C, L1581, F159C, F159V, R160A, R162D, R162E, R162Q, R163T, R163L, R163G, A164E, S165V, L53I, G54Q, G54S, G54T, Q69F, Q69T, V73I, S74G, K78Q, L79V, F80V, K811, D86C, D86Q, D86H, D86I, D86V, Q87I, Q87P, S88N, S88Q, T95A, T95V, T95F, I96L, K97I, K97R, D99N, D99C, D99Q, D99E, D991, D99M, D99S, D99T, D99W, D99Y, D99V, M100I, M100V, N101G, N101H, N101F, N101V, K103R, N106D, N106Q, N106G, S107C, S107G, S107E, D113S, E116C, E116Q, E116H, E116I, E116V, T119C, T119I, T119M, T119V, N120Q, N120E, N120L, N120T, S122D, S122C, S122E, 51221, S122L, S122K, S122P, V123T, V123H, V123P, T124C, T124H, L126R, L126I, L126K, L126P, L126T, L126V, N127A, N127R, N127Q, N127E, N127G, N127I, N127K, 16 N127F, N127S, N127W, N127Y, V128I, V128Y, Q129R, Q129C, Q129H, Q129I, Q129Y, Q129V, R130Qä R130L, R130K, R130T, K131I, K131M, A141H, A141V, E142F, L1431, S144G, S144L, S144W, S144V, T149E, T149M, K151A, K151C, K151H, K151S, K151V, R162C, R162E, R1621, R162L, R162K, R162V, A164G et A164S Dans un mode de réalisation, la présente invention concerne un variant thermostable de l'IFNy humain ou un fragment fonctionnel de celui-ci présentant une unique substitution sélectionnée parmi le groupe consistant en C21 G, C21W, Y22D, Y22T, Y22S, C23S, Q24A, D25V, P26D, V28C, G41I, G41S, H42D, S43C, S43G, S43T, G49K, T50Y, L51H, L51I, K57S, N58R, N58C, N58H, N58Y, W59F, K60H, K60R, E61K, E62C, S63R, S63C, Y76D, E98K, M100N, K109C, K109Q, K109L, K110H, T119Y, T119P, Y121T, S122H, S122P, K131I, E135V, M140P, A146K, A146M, A147R, A147G, A147E, A147F, A147L, A147M, A147P, A147S, M157Q, M157W, M157L, M157C, L158W, L158C, L1581, F159C, F159V, R160A, R162D, R162E, R162Q, R163T, R163L, R163G, A164E et S165V. De préférence, la substitution est sélectionnée parmi le groupe consistant en C21W, C23S, Q24A, D25V, P26D, V28C, G41I, G41S, H42D, G49K, T50Y, L51H, K57S, N58R, N58C, N58H, N58Y, W59F, K60H, K60R, E61K, E62C, S63R, S63C, Y76D, E98K, K109C, K109L, K109Q, K110H, E135V, M140P, A146K, A146M, A147R, A147G, A147L, A147M, A147P, A147S, A147E, M157W, M157Q, M157C, M157L, L158C, L158I, L158W, F159C, F159V, R160A, R162D, R162Q et R162E. De manière encore plus préférée, la substitution est sélectionnée parmi le groupe consistant en C23S, Q24A, P26D, V28C, G41I, G41S, 1-142D, G49K, T50Y, L51H, K57S, N58R, N58C, N5811, N58Y, K60H, K60R, E61K, E62C, S63(i', K109C, A146K, A146M, A147R, A147G, A147L, A147M, A147P, A147S, A147E, M157Q, M157C, M157L, L158I, F159C, F159V, R160A, R162E, R162Q et R162I), Dans un autre mode de réalisation, la présente invention concerne un variant thermostable de l'IFNy humain ou un fragment fonctionnel de celui-ci présentant une unique substitution sélectionnée parmi le groupe consistant en L53I, G54Q, G54S, G54T, Q69F, Q69T, V73I, S74G, K78Q, L79V, F80V, K81I, D86C, D86Q, D861-I, D86I, D86V, Q871, Q87P, S88N, S88Q, T95A, T95V, T95F, 196L, K97I, K97R, D99N. D99C, D99Q, D99E, D99I, D99M, D99S, D99T, D99W, D99Y, D99V, MI 001, M100V, N101G, N101H, N101F, N101V, K103R, N106D, N106Q, N106G, S107C, S107G, S107E, D113S, E116C, E116Q, E116H, E116I, E116V, T119C, T119I, T119M, T119V, N120Q, N120E, N120L, N120T, S122D, S 122C, S 122E, S1221, S 122L, S 122K, S 122P, V 123T, V 123H, V 123P, T 124C, T 124H, L126R, L126I, L126K, L126P, L126T, L126V, N127A, N127R, N127Q, N127E, N127G, N127I, N127K, N127F, N127S, N127W, N127Y, V128I, V128Y, Q129R, Q129C, Q12911, Q129I, Q129Y, Q129V, R130Q, R130L, R130K, R130T, K131I, K131M, A141H, A141V, E142F, L143I, S144G, S144L, S144W, S144V, T149E, T149M, K151A, K151C. K151H, K151S, K151V, R162C, R162E, R162I, R162L, R162K, R162V, A164G et A164S. Dans un autre mode de réalisation, la présente invention concerne un variant thermostable de l'IFNy humain ou un fragment fonctionnel de celui-ci présentant une combinaison de substitutions sélectionnée parmi le groupe consistant en C21G+F159C, Al47E+R162D, M100N+T119Y, Y76D+K131I, T50Y+Y121T+M140P, P26D+S122P, Y22S+L 158W+Rl 63G, Y22D+S 12211, R162Q+A164E, et Y22T+K 109C+T 119P+A l 47F+R 163 L. Les séquences SEQ ID Nos 1-6 décrivent les séquences protéiques de l'IFNy humain précurseur et mature ainsi que des séquences nucléiques codant celles-ci. Il peut correspondre à la protéine précurseur de 166 acides aminés (SEQ ID Nos 1-2), ou à la protéine mature avec ou sans le tripeptide CYC (SEQ ID Nos 3-6). Par fragment fonctionnel est entendu un fragment de l'IFNy humain présentant l'activité de l'IFNy humain. Par exemple, ce fragment peut correspondre à l'IFNy humain avec une délétion C-terminale de 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19 ou 20 acides aminés. Le fragment peut comprendre 100, 110, 120, 130 ou 140 acides aminés consécutifs de l'IFNy humain. Les variants selon la présente invention présentent une augmentation de la thermostabilité par rapport à l'IFNy humain sauvage. Cette augmentation est d'au moins 5 %, de préférence au moins 10, 20 ou 30 %. Par thermostabilité , est entendu la capacité de la protéine à conserver son activité après avoir été soumise à l'action de la chaleur. Par exemple, la protéine peut être incubée 10 minutes à 59 C. La thermostabilité du variant est alors estimée par le pourcentage d'activité résiduelle après ce prétraitement. Cette mesure de la thermostabilité d'un variant est alors comparée à la même valeur obtenue en utilisant l'IFNy sauvage produit dans les mêmes conditions. Un variant qui présente une thermostabilité améliorée mais une activité réduite peut être utilisable. De préférence, les variants thermostables de la présente invention conservent une activité (condition sans prétraitement) qui correspond à au moins 10 % de l'activité de l'IFNy humain sauvage, de préférence à au moins 20, 30, 40, 50, 60, 70, 80 ou 90 % de l'activité de l'IFNy humain sauvage. Dans un mode de réalisation particulièrement préféré, les variants thermostables de la présente invention conservent une activité équivalente à celle de l'IFNy humain sauvage, voire augmentée. Un facteur intéressant de sélection des variants d'intérêt est l'activité relative du variant multiplié par le pourcentage d'activité résiduelle. Le variant de l'IFNy humain selon la présente invention peut être glycosylé, de préférence aux positions 48 et 120. Par ailleurs, il peut être modifié par ajout de polymères (Kita et al., Drag Des. Deliv. 6:157-167, 1990 ; EP 236987 et US 5,109,120) ou par pégylation (WO99/03887 ; Voir WO2004005341 Conjugation of a polymer molecule ). La présente invention concerne un acide nucléique codant un variant thermostable de l'IFNy humain selon la présente invention. La présente invention concerne également une cassette d'expression d'un acide nucléique selon la présente invention. Elle concerne en outre un vecteur comprenant un acide nucléique ou une cassette d'expression selon la présente invention. Le vecteur peut être sélectionné parmi un plasmide et un vecteur viral. L'acide nucléique peut être de l'ADN (ADNc ou ADNg), de l'ARN, un mélange des deux. Il peut être sous forme simple chaîne ou en duplexe ou un mélange des deux. Il peut comprendre des nucléotides modifiés, comprenant par exemple une liaison modifiée, une base purique ou pyrimidique modifiée, ou un sucre modifié. Il peut être préparé par toutes méthodes connues de l'homme du métier, dont la synthèse chimique, la recombinaison, la mutagenèse, etc... La cassette d'expression comprend tous les éléments nécessaires à l'expression du variant thermostable de l'IFNy humain selon la présente invention, notamment les éléments nécessaires à la transcription et à la traduction dans la cellule hôte. La cellule hôte peut être procaryote ou eucaryote. En particulier, la cassette d'expression comprend un promoteur et un terminateur, facultativement un amplificateur. Le promoteur peut être procaryote ou eucaryote. Des exemples de promoteurs procaryotes préférés sont les suivants : Lacl, LacZ, pLacT, ptac, pARA, pBAD, les promoteurs d'ARN polymérase de bactériophage T3 or T7, le promoteur de la polyhèdrine, le promoteur PR ou PL da phage lambda. Des exemples de promoteurs eucaryotes préférés sont les suivants : promoteur précoce du CMV, promoteur de la thymidine kinase de HSV, promoteur précoce ou tardif de SV40, le promoteur de la métallothionéine-L de souris, et les régions LTR de certains rétrovirus. De manière générale, pour le choix d'un promoteur adapté, l'homme du métier pourra avantageusement se référer à l'ouvrage de Sambrook et al. (1989) ou encore aux techniques décrites par Fuller et al. (1996; Immunology in Current Protocols in Molecular Biology). La présente invention concerne un vecteur portant un acide nucléique ou une cassette d'expression codant pour un variant thermostable de l'IFNy humain selon la présente invention. Le vecteur est de préférence un vecteur d'expression, c'est-à-dire qu'il comprend les éléments nécessaires à l'expression du variant dans la cellule hôte. La cellule hôte peut être un procaryote, par exemple E. coli, ou un eucaryote. L'eucaryote peut être un eucaryote inférieur comme une levure (par exemple, S cerevisiae) ou un champignon (par exemple du genre Aspergillus) ou un eucaryote supérieur comme une cellule d'insecte, de mammifère ou de plante. La cellule peut être une cellule mammifère, par exemple COS, CHO (US 4,889,803 ; US 5,047,335). Dans un mode de réalisation particulier, la cellule est non-humaine et non-embryonnaire. Le vecteur peut être un plasmide, un phage, un phagemide, un cosmide, un virus, un YAC, un BAC, un plasmide pTi d'Agrobacterium, etc... Le vecteur peut comprendre de préférence un ou plusieurs éléments sélectionnés parmi une origine de réplication, un site de clonage multiple et un gène de sélection. Dans un mode de réalisation préféré, le vecteur est un plasmide. Des exemples non-exhaustifs de vecteurs procaryotes sont les suivants : pQE70, pQE60, pQE-9 (Qiagen), pbs, pDlO, phagescript, psiX174, pbluescript SK, pbsks, pNH8A, pNH16A, pNH18A, pNH46A (Stratagene); ptrc99a, pKK223-3, pKK233-3, pDR540, pBR322, et pRIT5 (Pharmacia), pET (Novagen). Des exemples non-exhaustifs de vecteurs eucaryotes sont les suivants : pWLNEO, pSV2CAT, pPICZ, pcDNA3.1 (+) Hyg (Invitrogen), pOG44, pXT1, pSG (Stratagene); pSVK3, pBPV, pCI-neo (Stratagene), pMSG, pSVL (Pharmacia); et pQE-30 (QLAexpress). Les vecteurs viraux peuvent être de manière non-exhaustive des adénovirus, des AAV, des HSV, des lentivirus, etc... De préférence, le vecteur d'expression est un plasmide ou un vecteur viral. La séquence codant l'IFNy selon la présente invention peut comprendre ou ne pas comprendre le peptide signal. Dans le cas où elle ne le comprend pas, une méthionine peut être éventuellement :joutée à l'extrémité N-terminale. Dans une autre alternative, un peptide signal hétérologue peut être introduit. Ce peptide signal hétérologue peut être dérivé d'un procaryote tel que E. coli ou d'un eucaryote, notamment une cellule mammifère, d'insecte ou d'une levure. La présente invention concerne l'utilisation d'un polynucléotide, d'une cassette d'expression ou d'un vecteur selon la présente invention pour transformer ou transfecter une cellule. La présente invention concerne une cellule hôte comprenant un acide nucléique, une cassette d'expression ou un vecteur codant un variant thermostable de l'IFNy humain et son utilisation pour produire un variant thermostable de l'IFNy humain recombinant selon la présente invention. Dans un mode de réalisation particulier, la cellule est non-humaine et non-embryonnaire. Elle concerne également une méthode de production d'un variant thermostable de l'IFNy humain recombinant selon la présente invention comprenant la transformation ou transfection d'une cellule par un polynucléotide, une cassette d'expression ou un vecteur selon la présente invention ; la mise en culture de la cellule transfectée/transformée ; et la récolte du variant thermostable de l'IFNy humain produit par la cellule. Dans un mode de réalisation alternatif, la rnéthode de production d'un variant thermostable de l'IFNy humain recombinant selon la présente invention comprenant la fourniture d'une cellule comprenant un polynucléotide, une cassette d'expression ou un vecteur selon la présente invention ; la mise en culture de la cellule transfectée/transformée ; et la récolte du variant thermostable de l'IFNy humain produit par la cellule. En particulier, la cellule peut être transformée/transfectée de manière transitoire ou stable par l'acide nucléique codant le variant. Cet acide nucléique peut être contenu dans la cellule sous forme d'épisome ou sous forme chromosomique. Les méthodes de production de protéines recombinantes sont bien connues par l'homme du métier. Par exemple, on peut citer les modes spécifiques décrits dans US 5,004,689, EP 446 582, Wang et al. (Sci. Sin. B 24:1076-1084, 1994 et Nature 295, page 503) pour une production dans E. coli, et JAMES et al. (Protein Science (1996), 5:331-340) pour une production en cellules mammifères. L'activité in vitro de l'IFNy est généralement déterminée par la réduction de l'effet cytopathique de virus sur une lignée cellulaire par traitement avec des quantités croissantes d'IFNy. Il existe d'autres tests biologiques spécifiques de l'IFNy (Meager, Journal of immunological Methods, 261, (2002) 21-36 pour une revue). Ces nouveaux tests permettent notamment d'évaluer plus spécifiquement l'une des caractéristiques de l'activité pléiotrope de l'IFNy. Il existe également des tests d'activité in vivo. La réponse anti-virale à des doses d'IFNy peut être mesurée sur différents couples de systèmes (virus /lignée cellulaire adhérente répondant à l'IFNy et sensible au virus employé). Par exemple, on peut citer les couples suivants : VSV/MDBK ; VSV ou EMCV/ A549 ; VSV, EMCV, SFV ou virus Sindbis/ WISH ; VSV ou EMCV/ HeLa ; VSV, EMCV ou Mengovirus/ FS4, FS71, ou Hep2 ; VSV, EMCV, Mengovirus ou virus Sindbis/ FL ; EMCV/ 2D9, avec VSV = virus de la stomatite vésiculaire ; EMCV = virus de l'encéphalomyocardite ; SFV = virus de la forêt de Semliki. De préférence, les virus utilisés seront le virus de la vaccine ou le virus de la chorioméningite lymphocytaire (LCMV). Le virus de l'herpès simplex (HSV) et le cytomégalovirus peuvent également être utilisés. L'activité de l'IFNy peut également être testée en utilisant un gène rapporteur, par exemple la luciférase, sous le contrôle d'un promoteur sensible à l'IFNy contenant des éléments GAS (gamma-interféron activation sites) ou ISRE (interferon stimulated response element) . Ainsi, le gène rapporteur est dosé suite à une stimulation par l'IFNy. Les vecteurs pGAS/Luciférase et pISRE/Luciférase sont disponibles commercialement (#219091, Stratagene). Dans un mode de réalisation préféré, la méthode avec le vecteur pGAS/luciférase est utilisée pour mesurer l'activité de l'IFNy. L'augmentation de la thermostabilité de l'IFNy tout en conservant son activité biologique permet d'envisager l'élaboration de traitements plus efficaces permettant, à activité biologique égaleä une réduction des doses thérapeutiques utilisées, et par là même une réduction des effets secondaires associés au traitement. Cela permet également des traitements à plus forte dose d'IFNy pour réduire les infections virales telles que l'herpès, ces traitements étant jusqu'ici inenvisageables avec ce type de molécules. La présente invention concerne donc une composition pharmaceutique comprenant un variant de l'IFNy thermostable selon la présente invention. La présente invention peut également concerner une composition pharmaceutique comprenant un acide nucléique codant un variant de l'IFNy thermostable selon la présente invention. La composition pharmaceutique peut comprendre en outre un support ou un excipient pharmaceutiquement acceptable. De tels supports et excipients sont bien connus de l'homme du métier (Remington's Pharmaceutical Sciences, 18th edition, A. R. Gennaro, Ed., Mack Publishing Company [1990]; Pharmaceutical Formulation Development of Peptides and Proteins, S. Frokjaer and L. Hovgaard, Eds., Taylor & Francis [2000]; and Handbook of Pharmaceutical Excipients, 3rd edition, A. Kibbe, Ed. , Pharmaceutical Press[2000]). La présente invention concerne également l'utilisation d'un variant de l'IFNy thermostable selon la présente invention comme médicament. Les compositions pharmaceutiques de l'invention sont appropriées pour l'administration orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse, topique, locale, intratrachéale, intranasale, transdermique, rectale, intraoculaire, intra- auriculaire, ledit principe actif pouvant être administré sous forme unitaire d'administration. Les formes unitaires d'administration peuvent être par exemple des comprimés, des gélules, des gels des granules, des poudres, des solutions ou suspensions orales ou injectables, des timbres transdermiques (patch), des formes d'administration sublinguale, buccale, intratrachéale, intraoculaire, intranasale, intra-auriculaire, par inhalation, des formes d'administration topique, transdermique, sous-cutanée, intramusculaire ou intraveineuse, des formes d'administration rectale ou des implants. Pour l'administration topique, on peut envisager des crèmes, gels, pommades, lotions ou collyres. Ces formes galéniques sont préparées selon les méthodes usuelles des domaines considérés. Dans un mode de réalisation préféré, la composition pharmaceutique est liquide. Lesdites formes unitaires sont dosées pour permettre une administration journalière de 0,001 à 100 gg de principe actif par kg de poids corporel, selon la forme galénique. Il peut y avoir des cas particuliers où des dosages plus élevés ou plus faibles sont appropriés; de tels dosages ne sortent pas du cadre de l'invention. Selon la pratique habituelle, le dosage approprié à chaque patient est déterminé par le médecin selon le mode d'administration, le poids et la réponse du patient. Dans un mode de réalisation préféré, l'FNy est administré par la voie parentérale, et préférentiellement par injection sous-cutanée. Par exemple, une dose habituelle d'IFNy par injection sous-cutanée est comprise entre 1 et 100 pg/m2 si la surface corporelle est supérieure à 0,5 m2 et entre 0,01 et 10 g/kg de poids corporel si la surface corporelle est inférieure ou égale à 0,5 m2. L'IFNy est l'exemple type de cytokine pléiotrope au large spectre d'activités. En effet, les interférons (I N s) sont doués d'activités telles que l'inhibition de la réplication virale, l'inhibition de la multiplication cellulaire et l'induction de l'apoptose. Notamment, la stimulation des macrophages par LIFNy induit les réponses suivantes : - l'augmentation de la phagocytose et de la bactéricidie (mécanismes directs anti-microbiens et anti-tumoraux) ; - la stimulation des voies de présentation et de dégradation des antigènes, expression du complexe majeur d'histocompatibilité (MHC) de type I et II à la surface des macrophages ; 24 - la différenciation des lymphocytes B en plasmocytes sécréteurs d'anticorps, ce qui a pour conséquence la production d'immunoglobuline de type G et l'activation du complément ; - l'activation de la NO synthase donnant naissance à la production de NO et de 5 radicaux libres oxygénés cytotoxiques ; et/ou - l'augmentation de la production de cytokines et la production d'IFN endogène. L'action de l'IFNI, sur les lymphocytes T est de favoriser leur différenciation modulant ainsi la réponse immunitaire spécifique. Parmi les propriétés pharmacologiques de l'IFNy, l'effet principal recherché et développé en phases cliniques est principalement l'aspect immunomodulateur, l'aspect de molécule thérapeutique anti-virale étant moins développé à ce jour. 15 En raison de son large spectre d'activités (antivirale, antiproliférative et immunomodulatrice), l'IFNy est une molécule développée comme agent thérapeutique humain dans le traitement de nombreuses maladies assez variées. Les IFNy commerciaux (Actimmune, et Biogamma) sont notamment utilisés pour deux indications thérapeutiques principales : la granulomatose chronique et la fibrose 20 pulmonaire idiopathique, en association avec la prednisolone par voie orale. En plus des indications thérapeutiques principales, de nombreuses nouvelles indications thérapeutiques secondaires sont actuellement en cours de développement à différentes phases cliniques (II et III), en particulier pour leur rôle d'immun-suppresseur par exemple en complément des IFNu pégylés/ribavirine dans le cadre du traitement de 25 l'Hépatite C. On peut citer aussi infections à mycobactérie atypique ; cancer du rein ; ostéopétrose ; sclérodermie généralisée ; hépatite chronique à virus B ; hépatite chronique à virus C ; choc septique ; dermatite allergique ; la polyarthrite rhumatoïde ; cancer de l'ovaire la fibrose du foie ; l'asthme ; et le lymphome. 30 L'IFNy est également utile dans le traitement d'infections virales variées, possède une activité contre l'infection par les papillomavirus humains, et les infections hépatiques à virus B et à virus C. 10 De plus, si le problème de toxicité associée aux fortes doses d'IFNy était atténué ou résolu par une molécule plus stable, et ayant donc un plus important effet in vivo, l'utilisation de l'IFNy dans de nouvelles indications, et notamment pour traiter les infections virales type herpès (HSV) de type I et II pourrait être reconsidéré. Ainsi, la présente invention concerne l'utilisation d'un variant de l'IFNy thermostable selon la présente invention ou d'une composition pharmaceutique selon la présente invention pour la préparation d'un médicament antiviral, antiprolifératif ou immunomodulateur. Ainsi, ce médicament est destiné à traiter des maladies inflammatoires, des cancers, des infections, des troubles osseux, des maladies auto-immunes, etc... Dans un mode de réalisation préféré, le médicament est destiné au traitement d'une pathologie sélectionnée parmi l'asthme, la granulomatose chronique familiale, la fibrose pulmonaire idiopathique, une infection à mycobactérie atypique, le cancer du rein, l'ostéoporose, une sclérodermie généralisée, une hépatite chronique à virus B ou C, un choc septique, une dermatite allergique, et l'arthrite rhumatoïde. Dans des modes de réalisation alternatifs, le médicament est destiné au traitement d'une pathologie sélectionnée parmi un prurigo, une névrodermite, le diabète de type I, une sténose vasculaire, un épithélioma basocellulaire, un cancer ou un lymphome tel que un cancer de l'ovaire, un cancer du rein, une leucémie telle qu'un désordre hyperprolifératif des cellules B ou T, la leucémie myéloïde chronique et des syndromes apparentés, un cancer dusein, un cancer des poumons, un mélanome, un cancer du colon, un cancer du cerveau, un cancer de la plèvre, un cancer de l'estomac, un cancer du pancréas, une infection virale, par exemple par le virus de l'hépatite C ou B, la maladie de Crohn, le psoriasis, la sclérose en plaque, et la sclérose amyotrophique latérale. Le variant thermostable de l'IFNy selon la présente invention peut être utilisé en combinaison avec un autre principe actif, par exemple un principe actif sélectionné parmi un anticorps, un agent anti-tumoral ou de chimiothérapie, un glucocorticoïde, un agent anti-histaminique, une hormone adrénocorticale, un agent anti-allergique, un vaccin, un broncodilatateur, un stéroïde, un agent béta-adrénergique, un agent immunomodulateur, une cytokine telle que l'interféron alpha ou béta, l'interleukine 1 ou 2, le TNF (facteur de nécrose tumorale), l'hydroxyurée, un agent alkylant, un antagoniste de l'acide folique, un antimétabolite du métabolisme des acides nucléiques, un poison fusoral, un antibiotique, un analogue de nucléotides, un rétonoïde, un inhibiteur de lipoxygénase et de cyclo-oxygénase, un acide fumarique et ses sels, un analgésique, un spasmolytique, un antagoniste du calcium et une combinaison de ceux- ci. Le principe actif additionnel peut être administré avant, simultanément ou après l'administration de l'IFNy selon la présente invention. De plus, il peut être administré par la même voie d'administration ou par deux voies d'administration distinctes. Ainsi, la présente invention concerne un produit comprenant le variant thermostable de l'IFNy selon la présente invention et un autre principe actif, de préférence sélectionné dans la liste ci-dessus, pour une préparation combinée destinée à une utilisation simultanée, séquentielle ou séparée pour le traitement d'une des pathologies citées ci-dessus. La combinaison avec un anticorps est utile pour le traitement de cancer. En effet, l'IFNy est capable d'augmenter l'effet des anticorps par l'ADCC (antibody-dependant cellular cytotoxicity). L'anticorps est de préférence dirigé contre un antigène exposé par les cellules cancéreuses. L'anticorps peut être un anticorps polyclonal, monoclonal, humanisé, ou chimérique De préférence, l'anticorps est monoclonal et humanisé. Par exemple, dans le cas d'un désordre hyperprolifératif des cellules B tel que le lymphome non-hodgkinien, l'antigène peut être CD20. Cet anticorps peut être le Rituximab. La combinaison avec un glucocorticoïde est utile pour le traitement des maladies pulmonaires alvéolaires telles que la fibrose pulmonaire idiopathique. Des exemples de glucocorticoïdes adaptés sont l'hydrocortisone, la cortisone, la dexaméthasone, la bétaméthasone, la prednisolone, la méthyl prednisolone et leurs sels pharmaceutiquement acceptables. Un mode de réalisation préféré de la présente invention concerne l'utilisation d'une combinaison entre l'IFNy selon la présente invention et la prednisolone. La combinaison avec un agent anti-histaminique, une hormone adrénocorticale, un agent anti-allergique est utile notamment pour le traitement de maladies de la peau telles que un prurigo ou une névrodermite. La combinaison avec un agent anti-allergique, un broncodilatateur, un stéroïde, un agent béta-adrénergique, un agent immunomodulateur, ou une cytokine est utile notamment pour le traitement de l'asthme. La présente invention concerne en outre une méthode de traitement antiviral, antiprolifératif ou immunomodulateur chez un patient le nécessitant, comprenant l'administration d'une quantité thérapeutique efficace d'un variant thermostable de l'IFNy selon la présente invention au patient. De préférence, la méthode de traitement est destinée au traitement d'une pathologie citée ci-dessus. Facultativement, la méthode peut comprendre en outre l'administration d'un autre principe actif, de préférence sélectionné parmi ceux cités ci-dessus. Exemples Sélection des variants thermostables de l'IFNy humain Les inventeurs ont mis en oeuvre une méthode de sélection directe de variants protéiques thermostables appelée THR et décrite dans la demande de brevet français numéro 0505935. Cette méthode est basée sur la préparation de protéine de fusion entre les variants de l'IFNy humain et un variant d'une protéine de résistance à la kanamycine, présentant une thermostabilité accrue (Ce double mutant de la kanamycine nucléotydil transférase est décrit dans Lao, Enzyme Microb. Technol., 1993, 15, 286-92). La banque de variants de l'IFNy humain a été préparée par la méthode de Massive Mutagenesis décrite dans FR2813314, et a été transformée à haute température dans la souche HB27 de Thermus thermophilus, Les clones transformants de cette banque ont été sélectionnés à des concentrations croissantes en kanamycine pour lesquelles la production de la fusion IFNy (sauvage)-KNTase ne permet plus aux cellules de pousser. Les clones obtenus dans ces conditions sont théoriquement associés à un gain de stabilité à haute température, comme indiqué dans la demande de brevet FR 05 05935 déposé le 10 juin 2005. Les mutations portées par les clones sélectionnés ont été identifiées et les séquences résultantes sont répertoriées dans le tableau 1. Les différents mutants isolés lors de cette sélection primaire ont été transformés à nouveau individuellement et leur niveau de résistance a été comparé à celui de la construction sauvage. 20 mutants, 28 conférant à la souche une résistance plus ou moins importante mais toujours supérieure au sauvage, ont ainsi été confirmés (tableau 2). Génération systématique çIp variants ponctuels de l'IFNy_ Par ailleurs, à partir du clone d'expression pORF/IFNy, nous avons généré une importante collection de mutations ponctuelles de l'IFNy présentant une et une seule différence d'acide aminé avec les positions de l'IFNy dit sauvage (en prenant comme référence la SEQ N 6) Analyse fonctionnelle des variants de l'IFNy Les variants de l'IFNy humain sélectionnés par notre méthode de sélection ou générés de façon systématique sur toutes les positions de l'IFNy ont été exprimés transitoirement en cellules animales COS7. Ces protéines sont sécrétées dans le surnageant de culture. De façon à évaluer la stabilité et la conservation de l'activité de ces variants, les surnageants de culture de cellules COS7 ont été soumis à une dénaturation thermique (10 minutes à 59 C). On a ensuite fait agir ces protéines (dénaturées ou non) sur des cellules HeLa transfectées contenant la luciférase comme gène rapporteur. Après 16 heures de stimulation, pour chaque mutant et pour chaque condition, nous avons mesuré le signal de la firefly luciférase correspondant à l'activité de l'IFNy testé. On a ensuite comparé l'activité induite par la protéine non dénaturée à l'activité induite par cette même protéine dénaturée et on en a déduit l'activité résiduelle après dénaturation thermique pour la protéine étudiée (Activité résiduelle = Activité dénaturée/ Activité non dénaturée * 100). L'activité basale du variant non dénaturé a également été comparée à celle de l'IFNy non muté. Détails des expériences : Biologie moléculaire Constructions plasmidiques Système THR : Le vecteur qui a été utilisé comportait les origines de réplication de E. coli et de T. Thermophilus, un gène de résistance à l'ampicilline qui permet la sélection de transformants dans E. coli, un gène codant la KNTase thermostable sous contrôle d'un promoteur actif à la fois chez E. coli et de T. thermophilus (le promoteur ps1pA). Voir Figure 1. La séquence nucléotidique de l'IFNy (codant pour la forme mature de 146 acides aminés SEQ D N 5) a été clonée entre les sites Ncol et Notl du vecteur en N-terminal de la KNTase. L'IFNy et la KNTase en fusion sont séparés par une séquence codant un peptide de liaison ( linker ) qui présentait la séquence peptidique AAAGSSGSI (SEQ ID No 8) et était codée par la séquence nucléique GCG-GCCGCA-GGA-AGC-TCT-GGT-TCC-ATC (SEQ ID No 7). Système d'expression eucaryote : Pour l'expression de l'IFNy en cellules de mammifères, nous avons utilisé le pORF/IFNy (Invivogen) dans lequel l'IFNy est clonée dans une cassette d'expression contenant le promoteur hybride (EF-1a-HLTV) et le signal de polyadénylation fort du SV40. Génération de mutants références de l'IFNy Plusieurs mutants thermostables décrits dans la bibliographie ont été construits et 10 utilisés à titre de contrôles positifs. Ils codent pour : - la protéine IFNy E30C/S92C : mutant avec un pont disulfure (gain de stabilité TM +15 C, Waschutza et al., 1996) - la protéine IFNy delta 10 (extrémité C-terminale de la protéine délétée de ces 10 derniers acides aminés activté et stabilité améliorée, TM + 7,5 C et activité anti-15 virale multipliée par 4, Slodowski et al., 1991). Ces mutants sont générés au niveau des matrices pNCK-IFNy et PORF-IFNy par la méthode de Massive Mutagenesis décrite dans FR2813314. Génération dans le pORF-IFNy des mutants de l'IFNy sélectionnés par la méthode THR Les mutations simples et multiples correspondants aux mutations identifiées sur les 20 séquences des clones sélectionnés par la méthode THR sont introduites sur le pORFIFNy par la méthode de Massive Mutagenesis décrite dans FR2813314. Génération systématique des mutations simples de l'IFNy dans le pORF/ IFNy La génération de façon systématique de tous les variants simples de 1' IFNy (c'est-à-dire la substitution de l'acide aminé de la protéine mature de type sauvage par les 19 autres 25 acides aminés du code génétique) a été réalisée par la méthode de Massive Mutagenesis décrite dans FR2813314 sur la matrice pORF/IFNy. Sélection de mutants thermostables par la méthode THR Une banque de variants de l'IFNy cloné dans le vecteur pNCK a été générée grâce à 30 Massive Mutagenesis . Une diversité totale a été introduite sur toutes les positions (de 21 à 166). La banque a ensuite été transformée à haute température (70 C) dans la souche HB27 de Thermos thermophilus et sélectionnée sur 20 ou 40 gg/ml de kanamycine (conditions où la fusion IFNy (sauvage)-KNTase ne permet plus à la cellule 30 de pousser). Les mutations identifiées après séquençage sur des clones poussant sur milieu sélectif sont répertoriées dans le tableau 1. Les différents mutants isolés par le moyen de cette sélection primaire ont ensuite été retransformés de manière unique et leur niveau de résistance a été comparé à celui de la construction sauvage. 20 mutants, conférant à la souche une résistance plus ou moins importante mais toujours supérieure au sauvage ont ainsi été confirmés (tableau 2). Validation fonctionnelle de la stabilité et de l'activité des mutants del' IFNy Tous les réactifs de culture cellulaire ont été fournis par Invitrogen. Les cellules HeLa ((human cervix epitheloid carcinoma cells) et les cellules COS-7 (African green monkey SV40 transformed kidney cells) ont été cultivées dans des conditions standards de culture (37 C en atmosphère humide contenant 5% CO2) en utilisant respectivement les milieux Dulbecco's Modified Eagle's Medium (D-MEM) et Iscove's Modified Dulbecco's Medium (IMDM). Tous ces milieux de culture contiennent un analogue de la L-glutamine (le glutamax) et sont supplémentés en sérum de veau foetal décomplémenté (10% final) et en antibiotiques à raison de 100 units/ml de pénicilline et 0.1 mg/ml de streptomycine. Le vecteur pSV-betagal TM (Promega), qui exprime la béta galactosidase sous le contrôle du promoteur précoce SV40, a été utilisé pour normaliser les efficacités de toutes les transfections réalisées. Expression des mutants uniques de l'IFNy humain en cellules de mammifères COS7 Afin de réaliser les transfections des cellules COS7 par les constructions pORF/ IFNy natif ou muté, ces cellules ont été trypsinisées lorsqu'elles atteignaient 90% de confluence. Les cellules COS7 ont été ré-ensemencées suivant le ratio'/4 (c'est-à-dire de façon à ce qu'elles représentent, une fois adhérées sur la surface, une confluence de 25% environ). La transfection des cellules COS7 a été réalisée en plaque 24 puits avec un ensemencement de 30 000 à 60 000 cellules par puits lorsque les cellules atteignent 70-80% confluence. La transfection a été réalisée avec environ 50ng d'ADN et du Jet PEI (Polyplus transfection) en utilisant un ratio Jet PEI/ADN de 5 en laissant 30 minutes à température ambiante. Après 24h de transfection, le milieu (500 L IMDM + SVF + antibiotiques) a été changé. Les surnageants contenant l'IFNy (avec un niveau d'expression de l')rdre de 0,5 à 1 g/ml) ont été récupérés à T=24H post-transfection. Ils ont été aliquotés et conservés à -20 C avant le dosage de l'activité de l'IFNy. 31 Test primaire activité Il a été déjà été décrit que l'IFNy active spécifiquement les récepteurs à l'IFNy présents sur les cellules HeLa. La stimulation de la voie des Jak/Statl des cellules HeLa par l'IFNy s'effectue en ayant, en particulier, pour conséquence l'activation de la transcription des gènes sous le contrôle de promoteur possédant des séquences GAS pour Gamma Activated Site . Il est alors possible de mesurer et de comparer les activités des variants de 1' IFNy en transfectant dans les cellules HeLa un système de gène rapporteur dans lequel la luciférase (firefly luciferase) est en aval d'un promoteur possédant plusieurs sites CAS (plasmide pGAS/Luciférase de Stratagene). Transfection transitoire des cellules HeLa par le pGAS/Luciférase Les cellules HeLa ont été trypsinisées lorsqu'elles atteignaient 90% de confluence et ont été ré-ensemencées avec un ratio de 1/3. Les transfections de cellules HeLa à 50-80 % de confluence ont été réalisées en plaque 96 puits selon le protocole du fournisseur : 20 000 cellules par puits ont été transfectées avec environ 150ng d'ADN pGAS/Luciférase et du jet PEI dans un rapport Jet PEI/ADN de 5. Le tout a été vortexé 30s et laissé à température ambiante 30 min. Puis, 201.1L du mélange ADN/Jet PEI ont été répartis dans chaque puits de la plaque et les cellules ainsi transfectées sont cultivées pendant 24 heures à 37 C et en 5% CO2. Mesure de l'activité totale basale des variants de l'IFNy (protéine non dénaturée) / 20 protéine sauvage : Les surnageants de cellules COS7 contenant l'IFNy ont été dilués au 1/100eme. 10 L de ces dilutions de surnageants de cellules COS7 contenant l'IFNy ont été ajoutés sur les cellules HeLa transfectées par du pGAS/Luciférase. Après 16 heures à 37 C 5% CO2 pendant lesquelles l'expression cytoplasmique de la firefly luciférase s'est 25 effectuée, les culots de cellules ont été récupérés et congelés. 501aL de Glo lysis buffer TM (Promega), ont été ajoutés pour lyser les cellules. La lyse s'est effectuée pendant 10 min sous agitation à température ambiante de façon à libérer la luciférase produite en réponse à la stimulation spécifique de l'IFNy. Le test de l'activité luciférase à proprement dit a été initialisé par l'ajout du réactif Bright Glo TM (Promega) et la 30 quantité de luciférase accumulée a ensuite été comptée avec un luminomètre (FLX 800, Bio-Tek Instrument). Le calcul de l'activité totale (par rapport à la protéine sauvage) de chaque variant (non dénaturé) est une moyenne réalisée sur la base de résultats obtenus sur 5 manipulations différentes (duplicates au minimum) et sur des surnageants de 32 culture provenant, au minimum, de deux transfections indépendantes. Les barres d'erreur présentées sont calculées par la formule de l'erreur standard sur la moyenne (s.e.m). L'une des façons de présenter les résultats d'activité totale est de rapporter l'activité de base de chaque variant en pourcentage de l'activité de base de l'IFNy non muté exprimé dans les mêmes conditions pour chaque transfection. Mesure de l'activité résiduelle des variants après dénaturation thermique par gène rapporteur luciférase Comme précédemment décrit par le test primaire d'activité par gène rapporteur, la quantité de luciférase a été mesurée après stimulation des cellules par 10 L de surnageants de cellules COS7 dilués au 1/ 100ème contenant l'IFNy qui, suivant les cas, ont été soumis à tin traitement thermique de 10 minutes à 59 C ou bien n'ont pas été traités. L'une des façons de présenter la fraction d'activité de chaque variant conservée après dénaturation thermique est de calculer l'activité résiduelle conservée de chaque variant définie par le pourcentage de l'activité basale du même variant avant dénaturation. Le calcul de l'activité résiduelle par rapport à une activité totale déterminée avant dénaturation est une moyenne réalisée sur la base de résultats obtenus sur 5 manipulations différentes (duplicates au minimum) et sur des surnageants de culture provenant, au minimum, de deux transfections indépendantes. Les barres d'erreur présentées sont calculées sur la formule de l'erreur standard sur la moyenne (s.e.m). Mesure d'un indice d'amélioration des variants de l'IFNy (amélioration de la thermostabilité et/ou de l 'activité) Une fois que l'on a vérifié qu'un variant de l'IFNy étudié présente à la fois une amélioration de la thermostabilité et une conservation au moins partielle de l'activité intrinsèque de la protéine, on peut calculer le produit de l'activité résiduelle du mutant étudié après prétraitement, par son activité (sans prétaitement). Cette indice donne une idée de la résultante du gain de thermostabilité et de perte relative d'activité, et donne donc une idée de l'effet in vivo attendu de la protéine. Les valeurs obtenues avec les protéines de référence sont les suivantes : un indice de 37 pour l'IFNy non muté et de près de 76 pour le variant delta 10 connu dans la bibliographie. Les résultats obtenus sont décrits dans les Figures 2-6 et dans les Tableaux 1-2 | Pharmaceutical composition comprises human interferon-gamma variants with improved thermostability or functional fragment e.g. S63C, E62C, F159C, D99Y, E116C, L158C, S74G, R162C, S122D, L126P, N58R or T95V, positions indicated corresponding to SEQ ID NO: 2 (not defined). The variant does not carry non-peptide group attached on the residue introduced by the first substitution. Independent claims are included for: (1) an antiviral, antiproliferative and/or immunomodulator medicament comprising the pharmaceutical composition and an active ingredient principle; (2) a nucleic acid coding the variant; (3) an expression cassette comprising of a nucleic acid; (4) a vector comprising the nucleic acid or the expression cassette; and (5) a host cell comprising the nucleic acid, the expression cassette or the vector. ACTIVITY : Antiasthmatic; Antibacterial; Dermatological; Hemostatic; Cytostatic; Osteopathic; Antiinflammatory; Hepatotropic; Virucide; Immunosuppressive; Antiallergic; Antiarthritic; Antirheumatic. MECHANISM OF ACTION : None given. | Revendications 1- Variant thermostable de l'interféron gamma (IFNy) humain ou un fragment fonctionnel de celui-ci comprenant au moins une substitution sélectionnée parmi le groupe consistant en F159C, R162E, A147E, C21G, C21W, Y22D, Y22T, Y22S, Q24A, D25V, P26D, V28C, G41I, G41 S, H42D, S43C, S43G, S43T, G49K, T50Y, L51H, L51I, K57S, N58R, N58C, N58H, N58Y, W59F, K60H, K60R, E61K, E62C, S63R, S63C, Y76D, E98K, MIOON, K109C, K109Q, K109L, K110H, T119Y, T119P, Y121T, S122H, S122P, K131I, E135V, M140P, A146K, A146M, A147R, A147G, A147F, A147L, A147M, A147P, A147S, M157Q, M157W, M157L, L158W, L158C, L158I, F159V, R160A, R162D, R162Q, R163T, R163L, R163G, A164E, S165V, L53I, G54Q, G54S, G54T, Q69F, Q69T, V73I, S74G, K78Q, L79V, F80V, K811, D86C, D86Q, D86H, D86I, D86V, Q87I, Q87P, S88N, S88Q, T95A, T95V, T95F, I96L, K97I, K97R, D99N, D99C, D99Q, D99E, D99I, D99M, D99S, D99T, D99W, D99Y, D99V, M100I, M100V, N101G, N101H, N101F, N101V, K103R, N106D, N106Q, N106G, S107C, S107G, S107E, D113S, E116C, E116Q, E116H, E116I, E116V, T119C, T1191, T 119M, T 119V, N 120Q, N 120E, N 120L, N 120T, S 122D, S 122C, S 122E, S1221, S122L, S122K, S122P, V123T, V123H, V123P, T124C, T124H, L126R, L126I, L126K, L126P, L126T, L126V, N127A, N127R, N127Q, N127E, N127G, N127I, N127K, N127F, N127S, N127W, N127Y, V128I, V128Y, Q129R, Q129C, Q129H, Q129I, Q129Y, Q129V, R130Q, R130L, R130K, R130T, K131I, K131M, A141H, A141V, E142F, L143I, S144G, S144L, S144W, S144V, T149E, T149M, K151A, K151C, K151H, K151S, K151V, R162C, R162E, R1621, R162L, R162K, R162V, A164G et A164S, les positions indiquées correspondant à celles de la SEQ ID No 2. 2- Variant thermostable de l'IFNy selon la 1, dans lequel le variant présente une unique substitution. 3- Variant thermostable de l'IFNy selon la 1, dans lequel le variant présente une combinaison de substitutions sélectionnée parmi le groupe consistant en C21G+F159C, A147E+R162D, M100N+T119Y, Y76D+K1311, T50Y+Y121T+M140P, P26D+S122P, Y22S+L158W+R163G, Y22D+S122H, 33R162Q+A164E, et Y22T+K109C+T119P+A147F+R163L, les positions indiquées correspondant à celles de la SEQ ID No 2. 4- Variant thermostable de l'interféron gamma (IFNy) humain ou un fragment fonctionnel de celui-ci présentant soit une unique substitution C23S ou M157C, soit une substitution C23S ou M 157C en combinaison avec une ou plusieurs substitutions sélectionnées parmi le groupe consistant en C21 G, C21 W, Y22D, Y22T, Y22S, Q24A, D25V, P26D, V28C, G41I, G41S, H42D, S43C, S43G, S43T, G49K, T50Y, L51H, L511, K57S, N58R, N58C, N58H, N58Y, W59F, K60H, K60R, E61K, E62C, S63R, S63C, Y76D, E98K, M100N, K109C, K109Q, K109L, K110H, T119Y, T119P, Y121T, S122H, S122P, K131I, E135V, M140P, A146K, A146M, A147R, A147G, A147E, A147F, A147L, A147M, A147P, A147S, M157Q, M157L, L158W, L158C, L158I, F159C, F159V, R160A, R162D, R162E, R162Q, R163T, R163L, R163G, A164E, S165V, L53I, G54Q, G54S, G54T, Q69F, Q69T, V73I, S74G, K78Q, L79V, F80V, K81I, D86C, D86Q, D86H, D86I, D86V, Q87I, Q87P, S88N, S88Q, T95A, T95V, T95F, I96L, K97I, K97R, D99N, D99C, D99Q, D99E, D99I, D99M, D99S, D99T, D99W, D99Y, D99V, M1001, M100V, N101G, N101H, N101F, N101V, K103R, N 106D, N 106Q, N 106G, S 107C, S 107G, S 107E, D 113 S, E 116C, E 116Q, E 116H, E116I, E116V, T119C, T119I, T119M, T119V, N120Q, N120E, N120L, N120T, S 122D, S 122C, S 122E, S1221, S 122L, S 122K, S122P, V 123T, V 123H, V 123P, T124C, T124H, L126R, L126I, L126K, L126P, L126T, L126V, N127A, N127R, N127Q, N127E, N127G, N1271, N127K, N127F, N127S, N127W, N127Y, V128I, V128Y, Q129R, Q129C, Q129H. Q129I, Q129Y, Q129V, R130Q, R130L, R130K, R130T, K131I, K131M, A141H, A141V, E142F, L143I, S144G, S144L, S144W, S144V, T149E, T149M, K151A, K151C, K151H, K151S, K151V, R162C, R162E, R162I, R162L, R162K, R162V, A164G et A164S, les positions indiquées correspondant à celles de la SEQ III) No 2. 5- Acide nucléique codant un variant thermostable de l'IFNy selon l'une quelconque des 1-4. 6- Cassette d'expression d'un acide nucléique selon la 5. 7- Vecteur comprenant un acide nucléique selon la 5 ou une cassette d'expression selon la 6. 8- Cellule hôte comprenant un acide nucléique selon la 5, une cassette d'expression selon la 6 ou un vecteur selon la 7. 9- Composition pharmaceutique comprenant un variant thermostable de l'IFNy selon l'une quelconque des 1-4. 10- Composition pharmaceutique selon la 9, comprenant en outre au moins un composant sélectionné parmi le groupe constitué par un anticorps, un agent de chimiothérapie, un glucocorticoïde, un agent anti-histaminique, une hormone adrénocorticale, un agent anti-allergique, une cytokine, un vaccin. 11- Variant thermostable de l'IFNy selon l'une quelconque des 1-4 ou composition pharmaceutique selon la 9 en tant que médicament. 12- Utilisation d'un variant thermostable de l'IFNy selon l'une quelconque des 1-4 ou d'une composition pharmaceutique selon la 9 pour la préparation d'un médicament antiviral, antiprolifératif ou immunomodulateur. 13- Utilisation selon la 12, dans laquelle le médicament est destiné au traitement d'une pathologie sélectionnée parmi l'asthme, la granulomatose chronique familiale, la fibrose pulmonaire idiopathique, une infection à mycobactérie atypique, le cancer du rein, l'ostéoporose, une sclérodermie généralisée, une hépatite chronique à virus B ou C, un choc septique, une dermatite allergique, et I'arthrite rhumatoïde. 14- Utilisation d'un acide nucléique selon la 5, une cassette d'expression selon la 6, un vecteur selon la 7 ou d'une cellule selon la 8 pour produire un variant thermostable de l'IFNy selon l'une quelconque des 1-4. | C,A | C07,A61,C12 | C07K,A61K,A61P,C12N | C07K 14,A61K 38,A61P 31,A61P 35,A61P 37,C12N 5,C12N 15 | C07K 14/715,A61K 38/21,A61P 31/12,A61P 35/00,A61P 37/02,C12N 5/10,C12N 15/23,C12N 15/63 |
FR2892707 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION DE SACHETS COMPORTANT DES DECOUPES, SACHET CORRESPONDANT | 20,070,504 | La présente invention concerne la fabrication de sachets d'emballage comportant des profilés de fermeture et d'ouverture munis de curseurs. ETAT DE L'ART On connaît de nombreux procédés de fabrication de sachets d'emballage comportant des profilés de fermeture et d'ouverture munis de curseurs. La figure 1 montre que certains de ces procédés comportent une étape consistant à former des sachets 2 dans un film 1 en défilement, et une étape consistant à souder, sur les sachets 2 ainsi formés, des profilés 3 de fermeture et d'ouverture comportant une série de curseurs 4 d'actionnement. Les profilés 3 de fermeture et d'ouverture comportent en général des profils complémentaires, et chaque curseur 4 permet d'ouvrir ou de fermer un sachet 2 en mettant en coopération ou non les profilés lors de son déplacement le long des profilés. Sur certaines machines de conditionnement, il est préférable de souder les profilés 3 en continu. Etant données les variations de longueur de pas 5 des curseurs 4 sur les profilés 3 et les variations de longueur de pas 6 des sachets lors de la fabrication, il est nécessaire de recaler chaque curseur 4 dans le pas désiré 6 du sachet 2. A cet effet, on soude sur les sachets 2 des profilés 3 munis de curseurs 4 dont le pas 5 est légèrement inférieur au pas 6 des sachets 2, de sorte qu'avec les tolérances sur les pas 5 et 6, la longueur 40 maximale d'un profilé muni d'un curseur 4 soit toujours inférieure au pas 6 minimal d'un sachet 2. Cependant, comme le montre la figure 2, en repositionnant le curseur 4 au pas 6 du sachet 2, au bout de la fabrication de n sachets, on se retrouve avec deux curseurs 4 sur un sachet 2 de rand n. On a en effet une largeur 6' de sachet s'écartant du pas 6 souhaité des sachets. Actuellement, on marque le sachet 2 de rang n comme défectueux et on l'éjecte de la ligne de production. Cela crée une rupture dans la chaîne de production que l'on souhaite par ailleurs continue. Cela cause également la perte de l'ensemble du sachet, et donc un surcoût de fabrication si cela se reproduit souvent. PRESENTATION DE L'INVENTION L'invention propose de pallier au moins un des inconvénients de l'art antérieur. A cet effet, on propose selon l'invention un procédé de fabrication de sachets d'emballage comportant une étape consistant à : - former au moins un sachet dans un film en défilement, - souder, sur le film en défilement, des profilés de fermeture et d'ouverture comportant une série de curseurs d'actionnement, caractérisé en ce qu'il comporte une étape consistant à effectuer au moins une découpe dans les profilés, la longueur de la découpe étant supérieure à la longueur de chaque curseur. L'invention est avantageusement complétée par les caractéristiques suivantes, prises seules ou en une quelconque de leur combinaison techniquement possible : - l'étape de découpe des profilés est effectuée régulièrement le long des profilés, chaque découpe étant séparée des autres découpes d'une 25 distance multiple d'un pas des sachets ; - le procédé comporte en outre une étape consistant à positionner un curseur près d'une découpe sur les profilés ; - le procédé comporte en outre une étape consistant à éjecter un curseur des profilés par une découpe ; 30 -l'étape d'éjection est effectuée lorsqu'il y a plus d'un curseur sur les profilés pour un sachet. L'invention concerne également un sachet fabriqué grâce au procédé. L'invention présente de nombreux avantages. L'invention permet de n'avoir qu'un seul curseur d'actionnement sur un sachet. Elle permet d'éviter une rupture dans la chaîne de production et donc 5 un surcoût de fabrication. Seul le curseur est perdu, et non pas l'ensemble du sachet comme c'est le cas dans l'art antérieur. L'éjection d'un curseur surnuméraire sur un sachet s'effectue facilement. La découpe des profilés permet de ne pas avoir de surépaisseur au 10 niveau de la zone de soudage latérale des sachets. Le soudage s'effectue donc de manière plus efficace et l'étanchéité du sachet est renforcée. PRESENTATION DES FIGURES D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit, qui est purement illustrative et non limitative, et qui doit 15 être lue en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1, déjà commentée, représente schématiquement quelques étapes d'un procédé connu de fabrication de sachets d'emballage ; - la figure 2, déjà commentée, représente schématiquement la mise en oeuvre d'un procédé connu de fabrication de sachets d'emballage pour n+3 20 sachets représentés successivement verticalement ; - la figure 3 représente schématiquement la mise en oeuvre d'un procédé selon l'invention pour n+3 sachets représentés successivement verticalement ; et - la figure 4 représente un sachet fabriqué par un procédé selon l'invention. 25 Sur l'ensemble des figures les éléments similaires comportent des références numériques identiques. DESCRIPTION DETAILLEE Classiquement, un procédé de fabrication de sachets 2 d'emballage selon l'invention comporte une étape consistant à former au moins un sachet 2 30 dans un film 1 en défilement et à souder, sur le film en défilement, des profilés 3 de fermeture et d'ouverture comportant une série de curseurs 4 d'actionnement. Une telle étape est conforme à ce qui a été divulgué en référence à la figure 1 et n'est pas décrite ici par souci de concision. De même, les profilés 3 et les curseurs 4 sont classiques et ne sont décrits en détail dans la présente description. Les curseurs 4 sont présents sur les profilés 3 selon un pas 5. Après le soudage des profilés sur le film en défilement, le procédé de fabrication comporte une étape de remplissage des sachets et une étape de soudage latéral pour individualiser les sachets 2. L'étape de remplissage et de soudage latérale peuvent être effectuées dans n'importe quel ordre l'une par rapport à l'autre, et être effectuées sur une même machine où sur une machine différente. On comprend que le soudage latéral est effectué selon un pas 6 des sachets, mais du fait des tolérances notamment, les sachets 2 ont une largeur 6' qui peut être différente du pas souhaité 6. La figure 3 montre que le procédé comporte une étape consistant à effectuer, préférentiellement avant l'étape de remplissage et l'étape de soudage latéral, au moins une découpe 7 dans les profilés 3 soudés sur le film en défilement. La figure 3 montre également, en superposant verticalement les n+3 sachets 2 successifs, que l'étape de découpe des profilés 3 est effectuée régulièrement le long des profilés. Chaque découpe 7 est séparée des autres découpes 7 d'une distance multiple d'un pas 6 des sachets 2. Très préférentiellement, la découpe 7 correspond à une zone de soudage latéral. Ainsi, comme le montre la figure 4, un sachet 2 fabriqué grâce au procédé selon l'invention comporte une découpe 7 à chaque extrémité des profilés 3. La découpe 7 des profilés 3 permet de ne pas avoir de surépaisseur au niveau de la zone 20 de soudage latéral des sachets. Le soudage s'effectue donc de manière plus efficace et l'étanchéité du sachet est renforcée. Le procédé comporte en outre une étape consistant à positionner chaque curseur 4 sur les profilés 3. Préférentiellement, le curseur 4 est positionné dans une zone de repositionnement 60 proche d'une découpe 7. La figure 3 montre que, du fait des variations du pas 6 des sachets causant une largeur 6' différente des sachets entre eux, ainsi que des variations du pas 5 des curseurs 4, il se produit que plusieurs curseurs 4 peuvent être positionnés sur les profilés 3 pour un même sachet 2. II s'agit par exemple du sachet 2 de rang n sur la figure 3. Dans ce cas, le procédé comporte en outre une étape consistant à éjecter un curseur 4 des profilés 3 par une découpe 7. Du fait de l'éjection, il 5 n'y qu'un seul curseur d'actionnement sur un sachet. L'étape d'éjection permet d'éviter une rupture dans la chaîne de production et donc un surcoût de fabrication. Seul le curseur est perdu, et non pas l'ensemble du sachet comme c'est le cas dans l'art antérieur. L'éjection d'un curseur surnuméraire sur un sachet s'effectue 10 facilement. En effet, la longueur 70 de la découpe 7 est supérieure à la longueur 40 de chaque curseur 4 | L'invention concerne un procédé de fabrication de sachets (2) d'emballage comportant une étape consistant à :- former au moins un sachet (2) dans un film (1 ) en défilement,- souder, sur le film en défilement, des profilés (3) de fermeture et d'ouverture comportant une série de curseurs (4) d'actionnement, caractérisé en ce qu'il comporte une étape consistant à effectuer au moins une découpe (7) dans les profilés (3), la longueur de la découpe (7) étant supérieure à la longueur de chaque curseur (4).L'invention concerne également un sachet fabriqué grâce au procédé. | 1. Procédé de fabrication de sachets (2) d'emballage comportant une étape consistant à : - former au moins un sachet (2) dans un film (1) en défilement, - souder, sur le film en défilement, des profilés (3) de fermeture et d'ouverture comportant une série de curseurs (4) d'actionnement, caractérisé en ce qu'il comporte une étape consistant à effectuer au moins une découpe (7) dans les profilés (3), la longueur (70) de la découpe (7) étant supérieure à la longueur (40) de chaque curseur (4). 2. Procédé selon la précédente, dans lequel l'étape de découpe des profilés (3) est effectuée régulièrement le long des profilés, chaque découpe (7) étant séparée des autres découpes (7) d'une distance multiple d'un pas (6) des sachets (2). 3. Procédé selon l'une des précédentes, comportant en outre une étape consistant à positionner un curseur près d'une découpe (7) sur les profilés (3). 4. Procédé selon l'une des précédentes, comportant en outre une étape consistant à éjecter un curseur (4) des profilés (3) par une découpe (7). 25 5. Procédé selon la précédente, dans lequel l'étape d'éjection est effectuée lorsqu'il y a plus d'un curseur (4) sur les profilés (3) pour un sachet (2). 6. Sachet (2) d'emballage comportant des profilés (3) de fermeture et 30 d'ouverture comportant un curseur (4) d'actionnement, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une découpe (7) dans les profilés (3), la longueur (70) de la découpe (7) étant supérieure à la longueur (40) de chaque curseur (4).20 7. Sachet selon la précédente, comportant une découpe (7) à chaque extrémité des profilés (3). 8. Sachet selon l'une des deux précédentes, comportant un unique curseur (4) entre deux découpes (7). | B | B65 | B65B,B65D | B65B 7,B65B 51,B65D 33 | B65B 7/01,B65B 7/02,B65B 51/04,B65B 51/10,B65D 33/24,B65D 33/25 |
FR2891237 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF DE PEDALAGE | 20,070,330 | Domaine technique La présente invention concerne un procédé de pédalage notamment adapté à une position debout d'un utilisateur. Elle concerne aussi un dispositif de pédalage ou pédalier mettant en oeuvre ce procédé. Un tel dispositif permet à un utilisateur de pédaler tout en recréant des mouvements naturels proches d'une marche ou d'une course à pied. Le domaine de l'invention est plus particulièrement celui des véhicules à roues mus par la pression des pieds d'un utilisateur, ou celui des dispositifs d'entraînement sportif statiques. On utilisera dans la suite de ce document le mot "cycle" pour désigner tout véhicule à roues mû par la pression des pieds d'un utilisateur, ou tout appareil d'entraînement sportif statique. Etat de la technique antérieure En position debout, à faible ou moyen régime de pédalage (trente à soixante tours par minute), un utilisateur peut développer sur un pédalier un couple moteur plus important qu'en position assise. De plus, la position debout est plus naturelle pour un être humain pour se déplacer que la position assise: la position debout évite en effet des problèmes comme le mal de dos ou de cou. Enfin, un pédalier adapté à la position debout permanente d'un utilisateur permet la réalisation d'un cycle particulièrement bien adapté à la ville, sans selle, léger et aux dimensions très compactes. Cependant, un tel cycle ne peut pas comprendre n'importe quel type de pédalier. Un pédalier classique comprend un arbre moteur monté sur des roulements et sur lequel sont fixées de manière rigide une manivelle gauche et une manivelle droite, perpendiculairement à l'arbre moteur. Chaque manivelle comprend à son extrémité libre une pédale qui tourne autour d'un axe perpendiculaire à la manivelle et parallèle à l'arbre moteur. Le mouvement de l'axe des pédales est un cercle centré sur l'arbre moteur et l'angle entre les deux manivelles a une valeur fixe de cent quatre vingts degrés. Un tel pédalier n'est pas adapté à une position debout permanente d'un utilisateur: pour ce type de pédalier, le rendement du pédalage, c'est-à-dire le rapport entre la puissance motrice fournie au pédalier et la puissance consommée par les muscles de l'utilisateur, est bien plus faible pour une position debout que pour une position assise de l'utilisateur. Par la suite, on appellera point mort bas d'une pédale la position la plus basse d'une pédale, et point mort haut la position la plus haute d'une pédale. Partant du principe que le mouvement rotatif circulaire est la cause du mauvais rendement d'un pédalier classique en position debout d'un utilisateur, des inventeurs ont proposé principalement deux types de solutions: - des dispositifs où les pieds d'un utilisateur debout pédalent selon un mouvement alternatif en piston, comme divulgués dans les documents US 20020163159A1 intitulé "Foot pump scooter" et WO 0230732A1 intitulé "Step bike", et - des dispositifs où les pieds d'un utilisateur debout pédalent selon un cercle écrasé dans le sens de la hauteur, la forme du cercle se rapprochant alors d'une ellipse dont le grand axe est horizontal, comme divulgué dans le document US 20030030245A1 intitulé "Step-cycle for exercice, recreation, and transport having telescopically movable pedals". Le but de la présente invention est de proposer un procédé ou un dispositif de pédalage adapté à une position debout permanente d'un utilisateur, et permettant un mouvement fluide et naturel de l'utilisateur, ledit mouvement étant proche de celui d'une marche ou d'une course à pied. Exposé de l'invention Cet objectif est atteint avec un procédé de pédalage pour provoquer la rotation d'un arbre moteur au moyen de deux pédales actionnées avec un déphasage temporel entre elles suivant des trajectoires courbes fermées respectives ayant une partie haute et une partie basse de part et d'autre d'un plan où les pédales sont à égale hauteur, caractérisé en ce qu'on transmet le mouvement des pédales à l'arbre par l'intermédiaire d'un mécanisme de transmission qui définit pour chaque pédale une plus grande degrés. Un tel pédalier n'est pas adapté à une position debout permanente d'un utilisateur: pour ce type de pédalier, le rendement du pédalage, c'est-à-dire le rapport entre la puissance motrice fournie au pédalier et la puissance consommée par les muscles de l'utilisateur, est bien plus faible est entendu que l'axe vertical n'est pas nécessairement parallèle à la force de pesanteur: - si par exemple l'orientation de chaque pédale (c'est-à-dire l'orientation du plan selon lequel un pied d'un utilisateur repose sur la pédale) est définie par le poids d'un utilisateur, cet axe vertical peut être parallèle à la force de pesanteur, - si par exemple l'orientation de chaque pédale est définie par une force exercée par un utilisateur, cet axe vertical peut être parallèle à la force, et - si par exemple l'orientation des pédales est maintenue fixe par rapport à un châssis, cet axe vertical peut être perpendiculaire au sol sur lequel repose ce châssis, et ce quelle que soit l'inclinaison du sol par rapport à la force de pesanteur. Les trajectoires courbes fermées peuvent avoir des dimensions horizontales et verticales sensiblement égales. Pour une vitesse de rotation de l'arbre moteur autour de son axe constante, les vitesses des pédales peuvent être périodiques de période sensiblement égale au double du déphasage temporel entre les pédales. Pour une vitesse de rotation de l'arbre moteur autour de son axe constante, la vitesse de chaque pédale peut être maximale dans la partie haute et minimale dans la partie basse, et le rapport entre la vitesse maximale et la vitesse minimale de chaque pédale peut être sensiblement compris entre deux et trois. Pour une vitesse de rotation de l'arbre moteur autour de son axe constante, la vitesse de chaque pédale peut être sensiblement maximale à la position la plus haute de sa trajectoire et sensiblement minimale à la position la plus basse de sa trajectoire. Les vitesses des pédales peuvent être sensiblement égales lorsqu'elles sont dans le plan d'égale hauteur. Le procédé selon l'invention peut comprendre en outre une utilisation par un utilisateur en position debout sur les pédales. Le procédé selon l'invention permet de réduire, par rapport à un procédé selon l'art antérieur, l'amplitude d'oscillation du centre de gravité 2891237 -4 d'un utilisateur pédalant sur les pédales en position debout, et permet ainsi d'augmenter le rendement de pédalage de l'utilisateur dans cette position. Suivant encore un autre aspect de l'invention, il est proposé un dispositif de pédalage mettant en oeuvre le procédé selon l'invention, comprenant: - des moyens de couplage pour coupler une rotation d'un arbre moteur autour de son axe aux mouvements déphasés temporellement d'une pédale droite et d'une pédale gauche, et - des moyens de guidage pour limiter le mouvement de chaque pédale à une trajectoire courbe fermée ayant une partie haute et une partie basse de part et d'autre d'un plan où les pédales sont à égale hauteur, caractérisé en ce que les moyens de couplage et les moyens de guidage appartiennent à un mécanisme de transmission qui définit pour chaque pédale une plus grande vitesse moyenne dans la partie haute que dans la partie basse, de façon que le plan d'égale hauteur des pédales soit en dessous du milieu de la hauteur des trajectoires fermées. Le mécanisme de transmission peut être adapté pour égaliser sensiblement les vitesses des pédales lorsqu'elles sont dans le plan d'égale hauteur. Selon une première famille de modes de réalisation de dispositif selon l'invention, l'arbre moteur peut traverser un châssis et le mécanisme de 25 transmission peut comprendre pour chaque pédale: - une manivelle de guidage articulée au châssis et désolidarisée de l'arbre moteur, et - un pivot de pédale reliant la pédale à la manivelle de guidage. Selon une deuxième famille de modes de réalisation de dispositif selon l'invention, le mécanisme de transmission peut comprendre pour chaque pédale: - une manivelle motrice, solidaire de l'arbre moteur, - un pivot de transmission reliant la pédale à la manivelle motrice, et 2891237 -5- des moyens de variation de la distance entre l'axe dudit pivot de transmission et l'axe de l'arbre moteur au cours de la rotation de l'arbre. Selon un premier mode de réalisation de cette seconde famille, l'arbre moteur peut traverser un châssis et le mécanisme de transmission peut comprendre en outre pour chaque pédale: - une manivelle de guidage, articulée au châssis et désolidarisée de l'arbre moteur, - un pivot de pédale reliant la pédale à la manivelle de guidage, et - une bielle portant le pivot de pédale et le pivot de transmission. Pour ce premier mode de réalisation: - la pédale peut être solidaire de la bielle, chaque manivelle de guidage peut être articulée au châssis par un pivot de châssis sensiblement coaxial avec l'arbre moteur. Pour chaque pédale la distance entre l'axe du pivot de pédale et l'axe du pivot de transmission peut être sensiblement égale à la moitié de la distance entre l'axe du pivot de châssis et l'axe du pivot de pédale. Selon un second mode de réalisation de cette seconde famille, l'arbre moteur peut traverser un châssis et le mécanisme de transmission peut comprendre en outre pour chaque pédale: -deux manivelles de guidage, articulées chacune au châssis par un pivot de châssis et désolidarisées de l'arbre moteur, - deux pivots de pédale reliant chacun la pédale à une des deux manivelles de guidage, et - une bielle portant le pivot de transmission et solidaire de la pédale. Pour ce second mode de réalisation, le dispositif de pédalage selon l'invention peut comprendre en outre des moyens pour stabiliser les manivelles de guidage, de manière préférentielle un parallélogramme ou un quadrilatère déformable. Pour ce premier ou second mode de réalisation: - pour chaque pédale la distance minimale entre l'axe du pivot de transmission et l'axe de l'arbre moteur peut être sensiblement égale à la moitié de la distance entre l'axe du pivot de châssis et l'axe du pivot de pédale reliés par une des manivelles de guidage, et 2891237 -6 - pour chaque pédale la distance maximale entre l'axe du pivot de transmission et l'axe de l'arbre moteur peut être sensiblement égale à 1,5 fois la distance entre l'axe du pivot de châssis et l'axe du pivot de pédale reliés par une des manivelles de guidage. Pour cette deuxième famille de modes de réalisation de dispositif selon l'invention, les moyens de variation de distance peuvent comprendre pour chaque pédale: - une rainure le long de la manivelle motrice, et - un galet libre de se déplacer en roulant dans la rainure, et relié au pivot de transmission. Pour chaque pédale, la rainure peut être de largeur sensiblement supérieure au diamètre du galet, de sorte que le galet est libre de se déplacer dans la longueur de la rainure en roulant sur une face à la fois de la rainure. Toujours pour cette deuxième famille de modes de réalisation, les moyens de variation de distance peuvent comprendre des moyens pour faire varier la longueur effective des manivelles motrices, comme une glissière. Selon une troisième famille de modes de réalisation de dispositif selon l'invention, le mécanisme de transmission peut comprendre: - un arbre secondaire ayant un axe sensiblement parallèle à l'arbre moteur, -des moyens de couplage d'une rotation de l'arbre moteur autour de son axe à une rotation de l'axe de l'arbre secondaire autour de l'axe de l'arbre moteur et à une rotation de l'arbre secondaire autour de son axe, et pour chaque pédale: - une manivelle secondaire, solidaire de l'arbre secondaire, et - un pivot de pédale reliant la pédale à la manivelle secondaire. Pour cette troisième famille de modes de réalisation: -les moyens de couplage peuvent être agencés de sorte que l'axe de l'arbre secondaire est libre en rotation autour de l'axe de l'arbre moteur à une vitesse angulaire sensiblement double de la vitesse angulaire de rotation de l'arbre secondaire autour de son axe, et - les manivelles secondaires peuvent être sensiblement quatre fois plus longues que le rayon de rotation de l'axe de l'arbre secondaire autour de l'axe de l'arbre moteur. Selon une quatrième famille de modes de réalisation de dispositif selon l'invention, le mécanisme de transmission peut comprendre pour chaque pédale: - une première manivelle, solidaire de l'arbre moteur, -une seconde manivelle reliée à la première manivelle par un pivot secondaire, et - un pivot de pédale reliant la pédale à la seconde manivelle. Pour cette quatrième famille de modes de réalisation, et pour chaque pédale: l'arbre moteur et les première et seconde manivelles peuvent être couplés de sorte que la seconde manivelle est libre en rotation autour de l'axe du pivot secondaire à une vitesse angulaire sensiblement double de la vitesse angulaire de rotation de l'axe du pivot secondaire autour de l'axe de l'arbre moteur, et - la première manivelle peut être sensiblement quatre fois plus longue que la seconde manivelle. Un dispositif de pédalage selon l'invention peut comprendre en outre des moyens de transmission d'une puissance motrice de l'arbre moteur à un dispositif de consommation de cette puissance. Un dispositif de pédalage selon l'invention peut être intégré à un véhicule ou un appareil d'entraînement sportif statique. Description des figures et modes de réalisation D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée de mises en oeuvre nullement limitatives, et des dessins annexés suivants, dans lesquels: 2891237 -8- la figure 1 illustre l'évolution temporelle de la vitesse d'une pédale droite et d'une pédale gauche d'un dispositif selon l'invention, le dispositif comprenant en outre un arbre moteur et dans le cas particulier où la vitesse angulaire de rotation de cet arbre autour de son axe est constante, - la figure 2 est une vue schématique de profil d'une première famille de modes de réalisation d'un dispositif selon l'invention, - la figure 3 est une vue schématique de profil d'une deuxième famille de modes de réalisation d'un dispositif selon l'invention, - la figure 4 est une vue schématique de profil d'une troisième famille de modes de réalisation d'un dispositif selon l'invention, - la figure 5 est une vue schématique de profil d'une quatrième famille de modes de réalisation d'un dispositif selon l'invention, - la figure 6 est une vue d'ensemble d'un premier mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention, - les figures 7, 8, 9 et 10 illustrent des vues schématiques de profil de quatre états successifs du premier mode de réalisation de dispositif selon l'invention, - les figures 11, 12, 13 et 14 illustrent des vues schématiques de profil de quatre états successifs d'un deuxième mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention, - la figure 15 illustre une vue de profil du deuxième mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention, et - la figure 16 illustre l'évolution temporelle de la hauteur d'une pédale droite et d'une pédale gauche d'un dispositif selon l'invention, le dispositif comprenant en outre un arbre moteur et dans le cas particulier où la vitesse angulaire de rotation de cet arbre autour de son axe est constante. Lorsque l'on observe un utilisateur en position debout pédalant sur un pédalier classique, on remarque une oscillation verticale importante de son centre de gravité, la position verticale du centre de gravité n'étant plus maintenue sensiblement fixe par un point fixe comme une selle. L'utilisateur gaspille ainsi de l'énergie, ladite énergie étant dissipée lorsqu'une pédale atteint un point mort bas. Le rendement du pédalage est donc faible. Si l'utilisateur essaye de réduire l'amplitude de l'oscillation de son centre de gravité, il doit fournir un effort statique, tout particulièrement au niveau de 2891237 -9 ses quadriceps, et cet effort ne produit aucune puissance motrice. Le rendement du pédalage est donc aussi faible. La description des figures va notamment permettre d'expliquer comment l'oscillation du centre de gravité d'un utilisateur debout sur un dispositif selon l'invention est réduite par rapport à l'oscillation de ce même utilisateur sur un pédalier classique, ce qui permet audit utilisateur d'un pédalier selon l'invention d'avoir un mouvement fluide et naturel, proche de celui d'une marche ou d'une course à pied, ainsi qu'un bon rendement de pédalage par rapport aux dispositifs de pédalage selon l'art antérieur. Un dispositif de pédalage selon l'invention comprend de manière générale: - des moyens de couplage pour coupler une rotation d'un arbre moteur autour de son axe aux mouvements déphasés temporellement d'une pédale droite et d'une pédale gauche, et - des moyens de guidage pour limiter le mouvement de chaque pédale à une trajectoire courbe fermée ayant une partie haute et une partie basse de part et d'autre d'un plan où les pédales sont à égale hauteur, et est caractérisé en ce que les moyens de couplage et les moyens de guidage appartiennent à un mécanisme de transmission qui définit pour chaque pédale une plus grande vitesse moyenne dans la partie haute que dans la partie basse, de façon que le plan d'égale hauteur des pédales soit en dessous du milieu de la hauteur des trajectoires fermées. On va tout d'abord décrire, en référence aux figures 1 et 16, l'évolution de la vitesse v et de la hauteur h de la pédale droite et de la pédale gauche d'un dispositif selon l'invention en fonction du temps t, dans le cas particulier où la vitesse angulaire de rotation de l'arbre moteur autour de son axe est constante. Pour l'exemple illustré sur la figure 1, l'unité de vitesse en ordonnées est le centimètre par seconde, l'unité de temps en abscisses est la seconde, et l'arbre moteur tourne à une vitesse constante de un tour par seconde. Pour l'exemple illustré sur la figure 16, l'unité de hauteur en ordonnées est le centimètre, l'unité de temps en abscisses est la seconde, et l'arbre moteur tourne à une vitesse constante de un tour par seconde. Les pédales et l'arbre moteur sont agencés de manière à provoquer la rotation d'un arbre moteur au moyen de deux pédales actionnées avec un déphasage temporel cp 43 entre elles suivant des trajectoires courbes fermées respectives ayant une partie haute et une partie basse de part et d'autre d'un plan où les pédales sont à égale hauteur, en transmettant le mouvement des pédales à l'arbre par l'intermédiaire d'un mécanisme de transmission qui définit pour chaque pédale une plus grande vitesse moyenne dans la partie haute que dans la partie basse, de façon que le plan d'égale hauteur des pédales soit en dessous du milieu de la hauteur des trajectoires fermées. Pour une vitesse de rotation de l'arbre moteur autour de son axe constante, l'évolution des vitesses des pédales est périodique, la vitesse 45 de la pédale droite et la vitesse 46 de la pédale gauche étant périodiques de période T 44 sensiblement égale au double du déphasage temporel 43. Sur la figure 16, on a posé comme origine des hauteurs (h=0) la hauteur du plan d'égale hauteur des pédales. On remarque sur cette figure que la position la plus haute de chaque pédale est plus éloignée du plan d'égale hauteur que la position la plus basse de chaque pédale; autrement dit, le plan d'égale hauteur des pédales est situé au dessous du milieu de la hauteur des trajectoires des pédales. Les figures 1 et 16 correspondent au cas préférentiel où la vitesse de chaque pédale passe par un maximum 47 à la position la plus haute de sa trajectoire et par un minimum 48 à la position la plus basse de sa trajectoire, et où de plus le maximum 47 de la vitesse d'une pédale a lieu au même moment que le minimum 48 de la vitesse de l'autre pédale: autrement dit, lorsqu'une pédale atteint son point mort haut, l'autre pédale atteint son point mort bas. Durant une période 44, les pédales sont simultanément à des positions de même hauteur à deux instants d'égalisations 49, 50, correspondant à la descente puis à la montée des pédales. On remarque sur la figure 1 que le rapport entre le maximum 47 et le minimum 48 de la vitesse est de l'ordre de trois. Plusieurs modes de réalisation permettent d'obtenir un dispositif de pédalage mettant en oeuvre ce procédé. 2891237 -11 On va décrire, en référence aux figures 2 à 5, des vues schématiques de profil du côté gauche (donc le sens de rotation de l'axe moteur est anti-horaire) de quatre familles de modes de réalisation d'un dispositif selon l'invention. Ces modes de réalisation comprennent deux pédales droite et gauche, et un arbre moteur libre en rotation autour de son axe 9. Sur ces figures sont représentés un axe horizontal X et un axe vertical Y (gradués en unité de longueur arbitraire), ainsi que cinq positions Do, D1, D2, D3 et D4 successives de la pédale droite et cinq positions Go, G1, G2, G3 et G4 successives de la pédale gauche. Les positions de même indice sont simultanées. Pour une vitesse de rotation de l'arbre moteur autour de son axe 9 constante, des positions d'indices successifs sont espacées temporellement d'un seizième de la période du mouvement des pédales. Chaque mode de réalisation de la première famille illustrée sur la figure 2 comprend une manivelle de guidage droite 11 et une manivelle de guidage gauche 61. L'arbre moteur traverse un châssis. Les manivelles de guidage sont désolidarisées entre elles et de l'arbre moteur, et sont articulées au châssis, par exemple par un pivot ayant un axe parallèle à celui de l'arbre moteur. Chaque mode comprend en outre un pivot de pédale respectivement droit 8 ou gauche 58 reliant la pédale respectivement droite ou gauche à la manivelle de guidage respectivement droite ou gauche. Dans cette famille, les pédales décrivent comme courbe 12 un cercle. Les manivelles de guidage et l'arbre de moteur peuvent par exemple être couplés par un ensemble d'engrenages non circulaires, ou par un ensemble de chaînes et de pignons non circulaires. Chaque mode de réalisation de la deuxième famille illustrée sur la figure 3 comprend une manivelle motrice droite 3 et gauche 53, solidaires de l'arbre moteur, formant entre elles un angle de cent quatre vingts degrés, et de longueur effective variable. Chaque mode comprend en outre un pivot de transmission respectivement droit 6 ou gauche 56 reliant la pédale respectivement droite ou gauche à la manivelle motrice respectivement droite ou gauche. Pour cette famille, les pédales ne décrivent pas forcément comme courbe 40 un cercle. Chaque mode de réalisation de la troisième famille illustrée sur la figure 4 comprend un arbre secondaire ayant un axe 15 sensiblement 2891237 -12 parallèle à l'arbre moteur, et des moyens de couplage d'une rotation de l'arbre moteur autour de son axe 9 à une rotation de l'axe 15 de l'arbre secondaire autour de l'axe 9 de l'arbre moteur et à une rotation de l'arbre secondaire autour de son axe 15. Chaque mode comprend en outre une manivelle secondaire droite 16 et gauche 17, solidaires de l'arbre secondaire, formant entre elles un angle de cent quatre vingts degrés, ainsi qu'un pivot de pédale respectivement droit 8 ou gauche 58 reliant la pédale respectivement droite ou gauche à la manivelle secondaire respectivement droite ou gauche. Si: - les moyens de couplage sont agencés de sorte que l'axe 15 de l'arbre secondaire est libre en rotation autour de l'axe 9 de l'arbre moteur à une vitesse angulaire sensiblement double de la vitesse angulaire de rotation de l'arbre secondaire autour de son axe 15, et - les manivelles secondaires droite 16 et gauche 17 sont sensiblement quatre fois plus longues que le rayon de rotation de l'axe 15 de l'arbre secondaire autour de l'axe 9 de l'arbre moteur, alors les modes de réalisation de cette famille mettent en oeuvre un procédé selon l'invention. Pour cette famille, les pédales ne décrivent pas forcément comme courbe 41 un cercle. Chaque mode de réalisation de la quatrième famille illustrée sur la figure 5 comprend une première manivelle droite 18 et gauche 19, solidaires de l'arbre moteur, et formant entre elles un angle de cent quatre vingts degrés. Chaque mode comprend en outre une seconde manivelle respectivement droite 22 ou gauche 23 reliée à la première manivelle respectivement droite ou gauche par un pivot secondaire respectivement droit 24 ou gauche 25, ainsi qu'un pivot de pédale respectivement droit 8 ou gauche 58 reliant la pédale respectivement droite ou gauche à la seconde manivelle respectivement droite ou gauche. Si: - l'arbre moteur et les premières 18, 19 et secondes 22, 23 manivelles sont couplés de sorte que la seconde manivelle respectivement droite 22 ou gauche 23 est libre en rotation autour de l'axe du pivot secondaire respectivement droit 24 ou gauche 25 à une vitesse angulaire sensiblement double de la vitesse angulaire de rotation de l'axe du pivot secondaire 2891237 -13 respectivement droit 24 ou gauche 25 autour de l'axe 9 de l'arbre moteur, et - la première manivelle respectivement droite 18 ou gauche 19 est sensiblement quatre fois plus longue que la seconde manivelle respectivement droite 22 ou gauche 23. alors les modes de réalisation de cette famille mettent en oeuvre un procédé selon l'invention. Pour cette famille, les pédales ne décrivent pas forcément comme courbe 42 un cercle. On va maintenant décrire, en référence aux figures 6, 7, 8, 9 et 10 un premier mode de réalisation d'un dispositif de pédalage (ou pédalier) selon l'invention. Ce premier mode appartient à la fois à la première et à la deuxième famille de modes décrites précédemment. La figure 6 illustre une vue générale du premier mode de réalisation d'un dispositif de pédalage selon l'invention. Les figures 7, 8, 9 et 10 illustrent des vues schématiques de profil de quatre états successifs de ce même dispositif en rotation. Dans ce premier mode de réalisation, le dispositif de pédalage comprend un arbre moteur 2 sensiblement perpendiculaire au plan formé par un axe horizontal 1 et un axe vertical 51. Ces axes ne sont pas représentés sur la figure 1. On se place ici dans le cas où on définit l'axe vertical sensiblement parallèle à la force de pesanteur. L'axe vertical sert de support à une échelle des hauteurs définissant la hauteur d'un objet quelconque tel qu'une pédale par exemple. L'arbre moteur traverse un châssis et est libre de tourner autour de son axe par rapport au châssis. L'arbre moteur 2 est solidaire d'une pièce telle qu'une couronne dentée ou lisse, non représentée sur ces figures, se trouvant à l'intérieur ou à l'extérieur du châssis et permettant de transmettre via une chaîne, une courroie ou un arbre, une puissance motrice générée par une rotation de l'arbre moteur 2 à tout dispositif consommant cette puissance tel qu'une roue arrière, ou un système de dissipation de l'énergie d'un appareil d'entraînement sportif statique. L'arbre moteur est solidaire à droite du plan formé par les axes 1 et 51 d'une manivelle motrice droite 3, et à gauche de ce plan d'une manivelle motrice gauche 53. Les deux manivelles motrices sont sensiblement perpendiculaires à l'arbre moteur, et font entre elles un angle sensiblement - 14 égal à cent quatre vingts degrés. Ainsi, une rotation de l'arbre moteur est solidaire de rotations des manivelles motrices. La manivelle motrice respectivement droite 3 ou gauche 53 est reliée à une bielle respectivement droite 7 ou gauche 57 par l'intermédiaire d'un pivot de transmission respectivement droit 6 ou gauche 56 d'axe sensiblement parallèle à l'arbre moteur. Lepivot de transmission respectivement droit ou gauche est solidaire de la bielle respectivement droite ou gauche sensiblement perpendiculaire à l'arbre moteur. La bielle respectivement droite ou gauche est solidaire de l'axe d'un pivot de pédale respectivement droit 8 ou gauche 58, lui-même solidaire d'une pédale respectivement droite 10 ou gauche 60. L'axe des pivots de pédale est sensiblement parallèle à l'arbre moteur. Une manivelle de guidage respectivement droite 11 ou gauche 61 est libre de tourner autour d'un pivot de châssis respectivement droit 14 ou gauche 64 ici coaxial avec l'arbre moteur 2, et autour de l'axe du pivot de pédale respectivement droit 8 ou gauche 58. Chaque manivelle de guidage est donc articulée au châssis via l'arbre moteur qui tient rôle d'axe pour les pivots de châssis. Ce premier mode de réalisation comprend en outre des moyens respectivement droits 4, 5, ou gauche 54, 55 pour faire varier la distance entre le pivot de transmission respectivement droit 6 ou gauche 56 et l'axe de l'arbre moteur 2. Ces moyens de variation de distance comprennent une rainure longitudinale respectivement droite 4 ou gauche 54 dans laquelle roule un galet respectivement droit 5 ou gauche 55. Cette rainure longitudinale est très légèrement plus large que le diamètre du galet, de sorte que le galet s'appuie alternativement sur chacune des deux faces de la rainure longitudinale sans frotter sur l'autre face. Le galet possède une bande de roulement de surface pouvant être convexe ou concave, et dans ce cas les deux faces de la rainure longitudinale ont une forme complémentaire de celle du galet de sorte que la surface de contact entre l'une des deux faces de la rainure longitudinale et le galet soit toujours une ligne courbe de forme convexe ou concave et qu'ainsi le galet ne puisse sortir de la rainure longitudinale.. Le galet respectivement droit 5 ou gauche 55 tourne autour de l'axe du pivot de transmission respectivement droit 6 ou gauche 56. La liaison du galet et de l'axe du pivot de transmission peut se faire par l'intermédiaire d'une rotule (non représentée) qui leur permet de tourner l'un par rapport à l'autre même dans le cas où l'axe du pivot de transmission n'est pas parfaitement perpendiculaire à la manivelle motrice. Le rôle des manivelles motrices est de transmettre des efforts moteurs à l'arbre moteur. Le rôle des manivelles de guidage est de guider les pédales dans un mouvement circulaire et donc de subir tous les efforts autres que les couples moteurs. Le rôle des bielles est de coupler les manivelles motrices et de guidage, et de transmettre les efforts moteurs aux manivelles motrices. Le rôle des rainures longitudinales est de faire varier la distance entre les axes des pivots de transmission et de l'arbre moteur. De manière préférentielle: - pour chaque pédale la distance entre l'axe du pivot de pédale 8 ou 58 et l'axe du pivot de transmission 6 ou 56 est sensiblement égale à la moitié de la distance entre l'axe du pivot de châssis 4 ou 64 et l'axe du pivot de pédale 8 ou 58, - pour chaque pédale la distance minimale entre l'axe du pivot de transmission 6 ou 56 et l'axe de l'arbre moteur 2 est sensiblement égale à la moitié de la distance entre l'axe du pivot de châssis 4 ou 64 et l'axe du pivot de pédale 8 ou 58, et - pour chaque pédale la distance maximale entre l'axe du pivot de transmission 6 ou 56 et l'axe de l'arbre moteur 2 est sensiblement égale à 1,5 fois la distance entre l'axe du pivot de châssis 4 ou 64 et l'axe du pivot de pédale 8 ou 58. Les quatre états successifs du pédalier représentés sur les figures 7, puis 8, puis 9 et enfin 10 se succèdent lorsque l'arbre moteur 2 fait un quart de tour dans le sens des aiguilles d'une montre entre chaque figure. Il existe deux, et seulement deux, positions diamétralement opposées pour lesquelles les manivelles motrices droite et gauche sont alignées avec les manivelles de guidage. Une de ces positions est illustrée sur la figure 7. Les pivots, les manivelles, et les rainures étant alignés sur cette figure, et il y est donc difficile de distinguer tous ces éléments. L'avantage d'un mouvement circulaire de pédales est qu'il est adapté pour produire une bonne puissance mécanique et qu'il est simple d'un point 2891237 -16 de vue mécanique. Lors de la rotation de l'arbre moteur, la pédale droite et la pédale gauche décrivent comme courbe 12 un même cercle (exclusivement représenté sur les figures 7, 8, 9, et 10). Une droite reliant l'axe du pivot de pédale respectivement droit 8 ou gauche 58 au centre du cercle, situé sur l'arbre moteur 2, est parallèle à la manivelle de guidage respectivement droite 11 ou gauche 61. Une position du pivot de pédale droit sur le cercle 12 correspond à une unique position du pivot de pédale gauche sur le cercle 12. L'angle entre la manivelle de guidage droite et la manivelle de guidage gauche varie au cours du mouvement des pédales, et passe par un minimum a lorsque les pédales sont sensiblement à une même hauteur, comme illustré sur la figure 9. Le plan où les pédales sont à égale hauteur est situé en dessous du milieu de la trajectoire circulaire des pédales. En ordre de grandeur, l'angle minimum est égal de manière préférentielle à 120 . Plus l'angle a est petit, plus le dispositif de pédalage selon l'invention s'éloigne d'un pédalier classique. Toujours pour raisonner en ordre de grandeur, on peut voir sur la figure 7 que, lorsque les manivelles motrices sont alignées avec l'axe horizontal 1, la distance entre l'axe horizontal 1 et la pédale gauche 60 est sensiblement égale à 2 r, avec r le rayon du cercle 12. Lorsque l'arbre moteur tourne d'un quart de tour comme illustré sur la figure 9, la distance entre l'axe horizontal 1 et la pédale gauche 60 est égale à r. Cela permet de déduire une estimation de l'amplitude d'oscillation du centre de gravité d'un utilisateur en position debout permanente avec une jambe tendue sur ce premier mode de réalisation de dispositif de pédalage selon l'invention, de l'ordre de -r- r=2. Dans le cas d'un pédalier classique, un raisonnement similaire permet d'estimer une amplitude d'oscillation égale à r. Ce premier mode de réalisation de pédalier selon l'invention permet donc de diviser l'amplitude d'oscillation du centre de gravité d'un utilisateur en position debout d'un facteur deux par rapport à un pédalier classique. Ainsi, le mouvement des jambes de l'utilisateur se rapproche de celui de la marche ou la course à pied. En effet, pendant la marche à pied, le pied qui est en contact avec le sol se déplace moins vite, par rapport au centre de gravité du marcheur, que l'autre pied. L'angle a et donc le facteur de division de l'amplitude d'oscillation du centre de gravité par rapport à un pédalier classique dépend des longueurs des bielles, des manivelles, des pédales et dépend aussi des emplacements des pivots. En passant des figures 7, à 8, puis 9 et enfin 10, on remarque que: l'arbre moteur 2 fait un quart de tour dans le sens des aiguilles d'une montre entre chaque figure, - la pédale droite 10 a une vitesse angulaire qui diminue entre chaque figure, la pédale droite allant sur ces quatre figures de haut en bas, et - la pédale gauche 60 a une vitesse angulaire qui augmente entre chaque figure, la pédale gauche allant sur ces quatre figures de bas en haut. Ainsi une première pédale située plus haut qu'une deuxième pédale a une vitesse plus grande que ladite deuxième pédale. La vitesse d'une pédale à une position de hauteur maximale est maximale, ce qui limite l'effet du point mort haut, et implique qu'à cette position le bras de levier de cette pédale par rapport à l'arbre moteur est lui aussi maximal. La vitesse d'une pédale à une position de hauteur minimale est minimale, ce qui limite une dissipation au niveau du point mort bas d'énergie cinétique liée au mouvement du centre de gravité d'un utilisateur selon l'axe vertical 51, et implique qu'à cette position le bras de levier de cette pédale par rapport à l'arbre moteur est lui aussi minimal. L'arbre moteur 2 est libre de tourner par rapport au châssis. Donc, quelle que soit l'orientation du châssis dans le plan formé par l'axe horizontal 1 et vertical 51, c'est le poids de l'utilisateur qui maintient l'orientation de chaque pédale, et ce quelle que soit sa position sur sa trajectoire circulaire. On peut imaginer des variations autour de ce premier mode de réalisation. Ainsi, on pourrait le modifier en désolidarisant les bielles des pédales. L'orientation de la bielle respectivement droite ou gauche peut alors être maintenue fixe par rapport à l'orientation du châssis où de la pédale respectivement droite ou gauche par un dispositif approprié, de manière préférentielle deux tiges articulées formant avec la manivelle de guidage respectivement droite ou gauche, et une pièce du châssis, un parallélogramme déformable. 2891237 -18 On va maintenant décrire, en référence aux figures 11, 12, 13, 14 et 15 un deuxième mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention. Les figures 11, 12, 13 et 14 illustrent des vues schématiques de profil de quatre états successifs de ce dispositif en rotation. La figure 15 illustre une vue de profil du deuxième mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention. Ce deuxième mode appartient à la fois à la première et à la deuxième famille de modes décrites précédemment. Dans ce deuxième mode de réalisation, le dispositif comprend un arbre moteur 2, un châssis, une manivelle motrice droite 3 et gauche 53, une rainure longitudinale droite 4 et gauche 54, un galet droit 5 et gauche 55, et un pivot de transmission droit 6 et gauche 56 identiques au mode de réalisation précédemment décrit. Un premier axe 21 définit l'horizontale et un deuxième axe 71 définit la verticale. Pour ce mode de réalisation, on définit l'horizontale comme la direction parallèle aux pédales dont l'orientation (c'est-à-dire l'orientation du pian selon lequel un pied d'un utilisateur repose sur la pédale) est maintenue fixe par rapport au châssis, la verticale n'étant pas alors nécessairement parallèle à la force de pesanteur. L'axe du pivot de transmission respectivement droit 6 ou gauche 56 est solidaire d'une bielle respectivement droite 27 ou gauche 77 sensiblement perpendiculaire à l'arbre moteur. Les bielles 27 et 77 peuvent avoir une forme de triangle dont la base est orientée vers le bas. La bielle respectivement droite ou gauche est solidaire d'une pédale respectivement droite 30 ou gauche 80, et la pédale respectivement droite 30 ou gauche 80 est libre de tourner autour des axes d'un premier pivot de pédale respectivement droit 28 ou gauche 78 et autour des axes d'un second pivot de pédale respectivement droit 29 ou gauche 79. Les axes des pivots de pédale 28, 29, 78, 79 sont sensiblement parallèles à l'arbre moteur. Une première manivelle de guidage respectivement droite 31 ou gauche 81 est libre de tourner autour d'un premier pivot de châssis respectivement droit 33 ou gauche 34, et est solidaire de l'axe du premier pivot de pédale respectivement droit 28 ou gauche 78. Une deuxième manivelle de guidage respectivement droite 32 ou gauche 82 est libre de tourner autour d'un deuxième pivot de châssis respectivement droit 35 ou gauche 36, et est solidaire de l'axe du deuxième pivot de pédale respectivement droit 29 ou 2891237 -19 gauche79. Quelle que soit l'orientation du châssis par rapport à la direction du poids d'un utilisateur, les pédales sont maintenues fixes par rapport à l'orientation du châssis par les manivelles de guidage. Le rôle des manivelles motrices, des manivelles de guidage, des bielles, et des rainures longitudinales sont les mêmes que dans le premier mode de réalisation décrit précédemment. Les quatre états successifs du dispositif représentés sur les figures 11, puis 12, puis 13 et enfin 14 se succèdent lorsque l'arbre moteur 2 fait un quart de tour dans le sens des aiguilles d'une montre entre chaque figure. Il existe deux, et seulement deux, positions diamétralement opposées pour lesquelles les manivelles motrices droite et gauche sont parallèles aux manivelles de guidage. Une de ces positions est illustrée sur la figure 11. Les pivots de châssis 33, 34, 35 et 36 sont sensiblement alignés avec l'arbre moteur selon l'axe horizontal 21. On définit une hauteur pour chaque pédale selon l'axe vertical 71. Lors de la rotation de l'arbre moteur, la pédale droite et la pédale gauche décrivent sensiblement comme même courbe 12 un cercle, Une position du pivot de transmission droit sur le cercle 12 correspond à une unique position du pivot de transmission gauche sur le cercle 12. L'angle entre un segment reliant le pivot de transmission droit au centre du cercle 12 et un segment reliant le pivot de transmission gauche au centre du cercle 12 varie au cours du mouvement des pédales, et passe par un minimum lorsque les pédales sont sensiblement à la même hauteur: ce cas de figure est illustrée sur la figure 13. Comme dans le premier mode de réalisation, cette variation d'angle permet la réduction de l'amplitude d'oscillation du centre de gravité d'un utilisateur en position debout sur ce deuxième mode de réalisation d'un dispositif de pédalage selon l'invention par rapport à un pédalier classique. Ainsi, le mouvement des jambes de l'utilisateur se rapproche de celui de la marche ou la course à pied. En passant des figures 11, à 12, puis 13 et enfin 14, on remarque que: l'arbre moteur 2 fait un quart de tour dans le sens des aiguilles d'une montre entre chaque figure, 2891237 -20 - la pédale droite 30 a une vitesse angulaire qui diminue entre chaque figure, la pédale droite allant sur ces quatre figures de haut en bas, et - la pédale gauche 80 a une vitesse angulaire qui augmente entre chaque figure, la pédale gauche allant sur ces quatre figures de bas en haut. Une première pédale située plus haut qu'une deuxième pédale a une vitesse plus grande que ladite deuxième pédale. La vitesse d'une pédale à une position de hauteur maximale est maximale, ce qui limite l'effet du point mort haut, et implique qu'à cette position le bras de levier de cette pédale par rapport à l'arbre moteur est lui aussi maximal. La vitesse d'une pédale à une position de hauteur minimale est minimale, ce qui limite une dissipation au niveau du point mort bas d'énergie cinétique liée au mouvement du centre de gravité d'un utilisateur, et implique qu'à cette position le bras de levier de cette pédale par rapport à l'arbre moteur est lui aussi minimal. Pour le deuxième mode de réalisation, le parallélogramme déformable constitué des deux manivelles de guidage droites 31 et 32, des deux pivots de châssis droits 33 et 35, des deux pivots de pédales droits 28 et 29 et de la pédale droite 30 possède des positions instables, comme tout parallélogramme déformable, correspondant aux cas où les pivots de châssis droits et les pivots de pédales droits sont alignés. Il en va de même pour le côté gauche. La figure 15 est plus détaillée que les figures schématiques 11, 12, 13 et 14 en ce qu'elle illustre en outre des moyens pour stabiliser les manivelles de guidage. Les moyens pour stabiliser les manivelles de guidage comprennent une première et une deuxième bielle de stabilisation droite 65 et 67, un premier et un deuxième pivot de stabilisation droit 72 et 74, une bielle de lien droite 62, une première et une deuxième bielle de stabilisation gauche 66 et 68, un premier et un deuxième pivot de stabilisation gauche 73 et 75, et une bielle de lien gauche 63. La première bielle de stabilisation respectivement droite 65 ou gauche 66 est solidaire de l'axe du premier pivot de pédale respectivement droit 28 ou gauche 78 et est solidaire d'un premier pivot de stabilisation respectivement droit 72 ou gauche 73 dont l'axe est sensiblement parallèle à l'arbre moteur 2. La deuxième bielle de stabilisation respectivement droite 67 ou gauche 68 est solidaire du deuxième pivot de pédale respectivement droit 29 ou gauche 79 et est solidaire d'un deuxième pivot de stabilisation respectivement droit 74 ou gauche 75 dont l'axe est sensiblement parallèle à l'arbre moteur 2. La bielle de lien respectivement droit ou gauche tourne autour du premier et du deuxième pivot de stabilisation respectivement droit 72, 74 ou gauche 73, 75. Ainsi, le dispositif de stabilisation forme deux parallélogrammes déformables qui stabilisent toutes les manivelles de guidage. Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention. En particulier, on peut imaginer de nombreuses variations quant à la manière de faire varier la distance entre les axes des pivots de transmission et l'arbre moteur d'un pédalier selon l'invention. Il a été donné dans la description qui précède l'exemple de manivelles motrices qui comportent une glissière ou une rainure longitudinale à l'intérieur de laquelle glisse un pivot de transmission. On aurait pu aussi imaginer le cas où chaque manivelle motrice est constituée de deux pièces coulissant l'une dans l'autre de sorte que la longueur effective de ces manivelles motrices varie, de sorte que la distance entre les axes des pivots de transmission et l'arbre moteur varie. Enfin, dans les exemples précédemment décrits, une pédale atteint son point mort haut lorsque l'autre pédale atteint simultanément son point mort bas. Dans d'autres modes de réalisation, le point mort haut d'une pédale peut ne correspondre que sensiblement au point mort bas de l'autre pédale à quelque degrés près, ce qui a pour effet de faciliter pour un utilisateur le passage de ces points morts. 2891237 -22 | L'invention concerne un procédé et dispositif de pédalage notamment adaptés à une position debout d'un utilisateur. Dans un mode de réalisation, le dispositif comprend un arbre moteur (2) dont la rotation autour de son axe est couplée à la rotation de deux pédales droite (10) et gauche (60). Les pédales sont couplées entre elles par un ensemble de manivelles (3, 53, 11, 61), de bielles (7, 57), et de pivots (6, 8, 14, 56, 58, 64) de sorte que:- les pédales sont libres d'avoir une trajectoire circulaire,- pour une vitesse de rotation constante de l'arbre, les vitesses des pédales sont périodiques de même période mais déphasées, minimales au point mort bas, maximales au point mort haut, et- lorsque les pédales sont simultanément à une même hauteur inférieure à celle du centre de la trajectoire, les vitesses des pédales sont égales.L'oscillation verticale du centre de gravité d'un utilisateur en position debout est réduite par rapport à un pédalier classique. Application à tout véhicule ou appareil d'entraînement sportif en position debout. | 1. Procédé de pédalage pour provoquer la rotation d'un arbre moteur (2) au moyen de deux pédales (10, 30, 60, 80) actionnées avec un déphasage temporel (43) entre elles suivant des trajectoires courbes fermées respectives (12, 40, 41, 42) ayant une partie haute et une partie basse de part et d'autre d'un plan où les pédales sont à égale hauteur, caractérisé en ce qu'on transmet le mouvement des pédales à l'arbre par l'intermédiaire d'un mécanisme de transmission qui définit pour chaque pédale une plus grande vitesse moyenne dans la partie haute que dans la partie basse, de façon que le plan d'égale hauteur des pédales soit en dessous du milieu de la hauteur des trajectoires fermées. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les trajectoires courbes fermées (12, 40, 41, 42) ont des dimensions horizontales et verticales sensiblement égales. 3. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, pour une vitesse de rotation de l'arbre moteur (2) autour de son axe (9) constante, les vitesses (45, 46) des pédales sont périodiques de période (44) sensiblement égale au double du déphasage temporel (43). 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, pour une vitesse de rotation de l'arbre moteur (2) autour de son axe (9) constante, la vitesse (45, 46) de chaque pédale est maximale dans la partie haute et minimale dans la partie basse, et en ce que le rapport entre la vitesse maximale et la vitesse minimale de chaque pédale est sensiblement compris entre deux et trois. 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, pour une vitesse de rotation de l'arbre moteur (2) autour de son axe (9) constante, la vitesse de chaque pédale est sensiblement maximale à la position la plus haute de sa trajectoire et sensiblement minimale à la position la plus basse de sa trajectoire. 6. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les vitesses (45, 46) des pédales sont sensiblement égales lorsqu'elles sont dans le plan d'égale hauteur. 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une utilisation par un utilisateur en position debout sur les pédales. 8. Dispositif de pédalage mettant en oeuvre le procédé selon l'une des 1 à 7, comprenant: - des moyens de couplage pour coupler une rotation d'un arbre moteur (2) autour de son axe (9) aux mouvements déphasés temporellement d'une pédale droite (10, 30) et d'une pédale gauche (60, 80), et - des moyens de guidage pour limiter le mouvement de chaque pédale à une trajectoire courbe fermée (12, 40, 41, 42) ayant une partie haute et une partie basse de part et d'autre d'un plan où les pédales sont à égale hauteur, caractérisé en ce que les moyens de couplage et les moyens de guidage appartiennent à un mécanisme de transmission qui définit pour chaque pédale une plus grande vitesse moyenne dans la partie haute que dans la partie basse, de façon que le plan d'égale hauteur des pédales soit en dessous du milieu de la hauteur des trajectoires fermées. 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que le mécanisme de transmission est adapté pour égaliser sensiblement les vitesses (45, 46) des pédales (10, 30, 60, 80) lorsqu'elles sont dans le plan d'égale hauteur. 10. Dispositif de pédalage selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que l'arbre moteur (2) traverse un châssis et en ce que le mécanisme de transmission comprend pour chaque pédale (10, 60): - une manivelle de guidage (11, 61), articulée au châssis et désolidarisée de l'arbre moteur, et - un pivot de pédale (8, 58) reliant la pédale à la manivelle de guidage. 11. Dispositif de pédalage selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que le mécanisme de transmission comprend pour chaque pédale: - une manivelle motrice (3, 53), solidaire de l'arbre moteur (2), - un pivot de transmission (6, 56) reliant la pédale à la manivelle motrice, et - des moyens (4, 5, 54, 55) de variation de la distance entre l'axe dudit pivot de transmission (6, 56) et l'axe de l'arbre moteur (2) au cours de la rotation de l'arbre. 12. Dispositif de pédalage selon la 11, caractérisé en ce que l'arbre moteur traverse un châssis et en ce que le mécanisme de transmission comprend en outre pour chaque pédale: - une manivelle de guidage (11, 61), articulée au châssis et désolidarisée de l'arbre moteur, et - un pivot de pédale (8, 58) reliant la pédale (10, 60) à la manivelle de guidage, et - une bielle (7, 57) portant le pivot de pédale (8, 58) et le pivot de transmission (6, 56). 13. Dispositif de pédalage selon la 12, caractérisé en ce que la pédale (10, 60) est solidaire de la bielle (7, 57). 14. Dispositif de pédalage selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que chaque manivelle de guidage (11, 61) est articulée au châssis par un pivot de châssis (14, 64) sensiblement coaxial avec l'arbre moteur (2). 2891237 -25 15. Dispositif de pédalage selon la 14, caractérisé en ce que pour chaque pédale (10, 60) la distance entre l'axe du pivot de pédale (8, 58) et l'axe du pivot de transmission (6, 56) est sensiblement égale à la moitié de la distance entre l'axe du pivot de châssis (14, 64) et l'axe du pivot de pédale (8, 58). 16. Dispositif de pédalage selon la 11, caractérisé en ce que l'arbre moteur (2) traverse un châssis et en ce que le mécanisme de transmission comprend en outre pour chaque pédale (30, 80): - deux manivelles de guidage (31, 32, 81, 82), articulées chacune au châssis par un pivot de châssis (33, 34, 35, 36) et désolidarisées de l'arbre moteur, et -deux pivots de pédale (28, 29, 78, 79) reliant chacun la pédale (30, 80) à une des deux manivelles de guidage, et - une bielle (27, 77) portant le pivot de transmission (6, 56) et solidaire de la pédale. 17. Dispositif de pédalage selon la 16, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens (65, 66, 67, 68, 62, 63, 72, 73, 74, 75) pour stabiliser les manivelles de guidage (31, 32, 81, 82). 18. Dispositif de pédalage selon l'une des 14 à 17, caractérisé en ce que pour chaque pédale (10, 30, 60, 80) la distance minimale entre l'axe du pivot de transmission (6, 56) et l'axe de l'arbre moteur (2) est sensiblement égale à la moitié de la distance entre l'axe du pivot de châssis (14, 64, 33, 34, 35, 36) et l'axe du pivot de pédale (8, 58, 28, 29, 78, 79) reliés par une des manivelles de guidage (11, 61, 31, 32, 81, 82). 19. Dispositif de pédalage selon l'une des 14 à 18, caractérisé en ce que pour chaque pédale (10, 30, 60, 80) la distance maximale entre l'axe du pivot de transmission (6, 56) et l'axe de l'arbre moteur (2) est sensiblement égale à 1,5 fois la distance entre l'axe du pivot de châssis (14, 64, 33, 34, 35, 36) et l'axe du pivot de pédale (8, 58, 28, 29, 78, 79) reliés par une des manivelles de guidage (11, 61, 31, 32, 81, 82). 20. Dispositif de pédalage selon l'une des 11 à 19, caractérisé en ce que les moyens de variation de distance comprennent pour chaque pédale: une rainure (4, 54) le long de la manivelle motrice (3, 53), et - un galet (5, 55) libre de se déplacer en roulant dans la rainure, et relié au pivot de transmission (6, 56). 21. Dispositif de pédalage selon la 20, caractérisé en ce que pour chaque pédale la rainure est de largeur sensiblement 15 supérieure au diamètre du galet. 22. Dispositif de pédalage selon l'une des 11 à 19, caractérisé en ce que les moyens de variation de distance comprennent des moyens pour faire varier la longueur effective des manivelles motrices. 23. Dispositif de pédalage selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que le mécanisme de transmission comprend: - un arbre secondaire ayant un axe (15) sensiblement parallèle à 25 l'arbre moteur, -des moyens de couplage d'une rotation de l'arbre moteur autour de son axe à une rotation de l'axe (15) de l'arbre secondaire autour de l'axe (9) de l'arbre moteur et à une rotation de l'arbre secondaire autour de son axe (15), et en ce que le mécanisme de transmission comprend en outre pour chaque pédale: une manivelle secondaire (16, 17), solidaire de l'arbre secondaire, et un pivot de pédale (8, 58) reliant la pédale à la manivelle secondaire. 24. Dispositif de pédalage selon la 23, caractérisé en ce que: - les moyens de couplage sont agencés de sorte que l'axe (15) de l'arbre secondaire est libre en rotation autour de l'axe (9) de l'arbre moteur à une vitesse angulaire sensiblement double de la vitesse angulaire de rotation de l'arbre secondaire autour de son axe (15), et - les manivelles secondaires (16, 17) sont sensiblement quatre fois plus longues que le rayon de rotation de l'axe (15) de l'arbre secondaire autour de l'axe (9) de l'arbre moteur. 25. Dispositif de pédalage selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que le mécanisme de transmission comprend pour chaque pédale: - une première manivelle (18, 19), solidaire de l'arbre moteur, -une seconde manivelle (22, 23) reliée à la première manivelle par un pivot secondaire (24, 25), et - un pivot de pédale (8, 58) reliant la pédale à la seconde manivelle. 26. Dispositif de pédalage selon la 25, caractérisé en ce que pour chaque pédale: - l'arbre moteur (2) et les première (18, 19) et seconde (22, 23) manivelles sont couplés de sorte que la seconde manivelle (22, 23) est libre en rotation autour de l'axe du pivot secondaire (24, 25) à une vitesse angulaire sensiblement double de la vitesse angulaire de rotation de l'axe du pivot secondaire (24, 25) autour de l'axe (9) de l'arbre moteur, et la première manivelle (18, 19) est sensiblement quatre fois plus longue que la seconde manivelle (22, 23) . 27. Dispositif de pédalage selon l'une des 8 à 26, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de 2891237 -28 transmission d'une puissance motrice de l'arbre moteur à un dispositif de consommation de cette puissance. 28. Dispositif de pédalage selon l'une des 8 à 27, caractérisé en ce qu'il est intégré à un véhicule ou un appareil d'entraînement sportif statique. | B | B62 | B62M | B62M 1,B62M 3,B62M 15 | B62M 1/36,B62M 3/04,B62M 3/06,B62M 15/00 |
FR2901387 | A1 | SYSTEME INFORMATIQUE D'ACCES SECURISE A UN RESEAU PAR DES UTILISATEURS | 20,071,123 | DESUTILISATEURSL'invention concerne un système informatique permettant à chaque utilisateur d'accéder de façon sécurisée à un espace informatique utilisateur qui lui est propre, via un réseau -notamment un réseau public tel que Internet-, de façon sécurisée et à partir d'une station informatique hôte. En particulier, l'invention concerne un système informatique permettant à chaque utilisateur doté d'un support personnel de mémoire de masse portatif d'accéder de façon sécurisée à un espace informatique utilisateur qui lui est propre via un réseau -notamment un réseau public tel que Internet- de façon sécurisée à partir d'une station informatique hôte quelconque non préalablement spécifiquement configurée ou dédiée pour gérer cet espace utilisateur ou permettre l'accès à cet espace utilisateur.Différents systèmes connus proposent l'utilisation d'un support personnel tel qu'une clé USB ( universal sériai bus ) pour contrôler l'accès d'un utilisateur à un ordinateur, ou plus généralement à des ressources informatiques, par un ou plusieurs mot(s) de passe (clé(s) symétrique(s)) enregistré(s) sous forme cryptée sur le support. On peut citer par exemple les systèmes SECURIKEY(R) ou WIBU-KEY(R) (commercialisés par W1BU-SYSTEMS, Karlsruhe, Allemagne). Ces systèmes ne permettent néanmoins pas de définir pour chaque utilisateur à un espace utilisateur qui lui est propre et qui peut comprendre des fichiers disséminés un endroit quelconque sur le réseau, ni à un utilisateur d'accéder à des ressources informatiques de façon personnalisée (espace utilisateur) pouvant comprendre des documents, fichiers, données, programmes,... depuis une station informatique quelconque non préalablement configurée à cet effet et connectée à un réseau, ce de façon standardisée, commode et ergonomique.Par ailleurs, on a déjà proposé (cf. par exemple US2002/0133561) la réalisation d'un disque virtuel sur Internet pour le stockage, l'extraction, l'accès, le contrôle et la manipulation de fichiers à distance par un utilisateur depuis n'importe quel terminal. Mais l'accès à ce disque virtuel suppose que le terminal utilisé soit lui-même préalablement configuré pour permettre cet accès, contienne une partie de l'espace utilisateur, et soit compatible avec la technologie et le système d'exploitation utilisés pour stocker les fichiers distants. En particulier, chaque terminal doit être doté d'un navigateur Internet compatible avec la technologie utilisée pour réaliser le disque virtuel, dont le fonctionnement est fondé sur l'utilisation du format XML.Ainsi, toutes les solutions antérit;ures proposées pour la gestion d'un espace utilisateur personnel géré sur un réseau (et non sur un poste informatique spécifique) se heurtent au fait qu'elles sont étroitement dépendantes du système d'exploitation sur lequel elles se fondent et de la mise en oeuvre pratique spécifique qu'elles requièrent (programmation, et/ou architecture de stockage des données et ou technologies spécifiques). Or, les différentes ressources informatiques pouvant composer un espaice utilisateur sont aujourd'hui très variées et ne sont pas nécessairement compatibles avec les techniques de programmation, les architectures, les programmes applicatifs ou les systèmes d'exploitation requis dans les solutions connues.Ainsi, aucune solution connue ne permet à un utilisateur d'accéder instantanément à un espace utilisateur pouvant comprendre non seulement des données et infoimations personnelles, mais également des données ou informations partagées par d'autres utilisateurs, des programmes applicatifs installés sous forme exécutable, cet espace utilisateur étant géré à distance sur un ou plusieurs serveur(s), et ce, à partir d'une station informatique quelconque non préalablement configurée ou adaptée à cette fin et pouvant ne contenir aucune des informations numériques (programmes ou données) correspondant à cet espace utilisateur.L'invention vise de façon générale à fournir une solution à ce problème. Elle vise donc à proposer un système informatique grâce auxquels un utilisateur peut accéder à un espace informatique utilisateur à partir d'une station informatique quelconque non spécifiquement préalablement configurée à cet effet et pouvant elle-même ne contenir aucune des informations numériques (programmes ou données numériques) correspondant à cet espace utilisateur, un fichier appartenant à un lel espace utilisateur pouvant être référencé par une désignation universelle, notamment par un hyperlien (URL).L'invention vise de surcroît à proposer un système informatique performant en termes de vitesse de réaction pour l'utilisateur, simple et ergonomique à utiliser, et de très faible prix de revient.L'invention vise aussi à permettre un tel accès de façon sécurisée, notamment à l'aide d'un support personnel de mémoire de masse portatif pouvant être connecté à une station hôte quelconque, mais sans que la perte du support personnel rende ensuite impossible l'accès à l'espace utilisateur, ni que la seule possession du support personne] permette cet accès par une personne autre que l'utilisateur authentique.L'invention vise de surcroît à proposer un tel système informatique avec lesquels les informations de l'espace utilisateur sont automatiquement mises à jour et synchronisées, sans risque de pertes de données, de façon fiable, y compris en cas de rupture soudaine de connexion d'une station au réseau.Dans tout le texte, on adopte la terminologie suivante :- mémoire de masse : toute mémoire informatique non volatile réinscriptible permettant de stocker des informations numériques de façon durable quelle que soit la technologie mise en oeuvre (magnétique, optique, électronique...) pour la réaliser,- système informatique : combinaison de matériel(s), logiciel(s), informations, fichiers et/ou bases de données, données numériques, apte à réaliser des fonctions informatiques prédéterminées,- utilisateur : une personne physique ou morale ou un groupe de personnes physiques et/ou morales,- portatif : désigne tout objet pouvant être manipulé par l'homme, porté d'une seule main, et transporté aisément en permanence, par exemple au format de poche,- fichier : ce terme est utilisé en son sens logique désignant un ensemble d'informations numériques référencées par une adresse informatique ; il peut s'agir par exemple d'un ou plusieurs fichier(s) physique(s), ou d'une ou plusieurs table(s) de données ou d'une partie d'un fichier physique ou d'une table de données,- répertoire : fichier regroupant un ensemble de fichiers ; en pratique, chaque répertoire est un fichier dont le contenu contient des références à d'autres fichiers et/ou à d'autres répertoires ;- identifiant de premier niveau d'un fichier : code (ensemble de données) nécessaire et suffisant pour le référencement dudit fichier par un système de gestion de fichiers, pour accéder directement à ce fichier (notamment gérer et traiter des requêtes sur ce fichier) ; il n'existe pas d'autre code ou chemin référencé par un identifiant de premier niveau permettant de référencer directement le fichier,- créer un fichier : générer un identifiant pour un fichier, - espace utilisateur : ensemble de ressources informatiques, données, logiciels ou autres informations adapté pour pouvoir fournir des services informatiques propres à un utilisateur prédéterminé, comprenant l'enregistrement d'informations spécifiques propres à un utilisateur, et la mise à disposition de cet utilisateur de données et logiciels prédéterminés ; l'espace utilisateur comprend non seulement des données ou informations créées ou gérées par un utilisateur, mais également des données, informations et programmes sous forme exécutable partagés par d'autres utilisateurs ou fournisseurs de ressources informatiques,- URL : désignation uniforme de ressources informatiques conforme au protocole RFC 1738 (http://www.faqs.org/rfcs/rfcl738.html).L'invention concerne donc un système informatique d'accès sécurisé à un réseau par des utilisateurs, comprenant :- au moins une station informatique, dite station hôte, dotée chacune :. de moyens de traitement numérique à microprocesseur s) et mémoire(s) vive(s) associée(s),. d'au moins un système d'exploitation et de gestion de fichiers, le système d'exploitation étant adapté pour pouvoir associer à chaque URL, un module d'interprétation d'URL, en fonction de l'en-tête de cette URL,. de moyens de connexion et d'accès à au moins un réseau numérique public (10),- au moins un espace, dit espace utilisateur, d'enregistrement de fichiers, dits fichiers CLE, chaque fichier CLE étant associé à au moins un utilisateur autorisé à accéder à ce fichier CLE, par l'intermédiaire d'au moins un code identifiant au moins un tel utilisateur autorisé, ce code étant enregistré en association avec ce fichier CLE, chaque fichier CLE étant visible et pouvant être géré via le système d'exploitation et de gestion de fichiers de la station hôte,- le système d'exploitation de la station hôte étant adapté pour pouvoir associer un module d'interprétation d'URL spécifique, dit module d'interprétation, à chaque URL présentant un en-tête spécifique commun pour tous les utilisateurs ayant un espace utilisateur,- le module d'interprétation étant adapté pour :" extraire un chemin d'accès à un fichier CLE à partir de chaque URL présentant ledit en-tête spécifique," identifier au moins une application logicielle susceptible d'ouvrir ce fichier CLE," émettre une requête de lancement d'une telle application logicielle paramétrée avec ledit chemin d'accès du fichier CLE afin d'ouvrir ce dernier.Un système informatique conforme à l'invention constitue donc un système informatique d'accès sécurisé, via un réseau -notamment un réseau public tel que le réseau Inlernet- par des utilisateurs à des espaces utilisateurs. Chaque espace utilisateur est propre à un utilisateur unique et contient des fichiers qui peuvent être entièrement gérés et utilisés par l'utilisateur et qui peuvent être identifiés et référencés de façon standard par des hyperliens sous forme d'URL désignant spécifiquement immédiatement et automatiquement l'espace utilisateur. Avantageusement et selon l'invention, le dit en-tête est du type nom://... , où nom est une dénomination prédéterminée commune pour tous les utilisateurs, de préférence à l'exception de toutes les dénominations déjà utilisées et connues à titre d'en-tête dans les protocoles en usage, notamment celles définies par le protocole RFC 1738, en particulier http, ftp, file, gopher, mailto, news, nntp, telnet, wais, prospère Par exemple, nom est sphère , ou tout autre terme ou toute autre chaîne de caractères spécifique compatible avec le protocole RFC 1738. Ainsi, le dit en-tête permet d'identifier et de référencer automatiquement un fichier CLE de l'espace utilisateur de l'utilisateur qui active cet hyperlien (c'est-à-dire clique sur cet hyperlien). Par ailleurs, l'identification de l'application logicielle susceptible d'ouvrir ledit fichier CLE correspondant à une URL peut être effectué conformément au protocole MIME tel que défini par le protocole RFC 2046 (http://www.faqs.org/rfcs/rfc2046.html).Il suffit d'utiliser une telle URL spécifique pour désigner automatiquement un fichier CLE d'un espace utilisateur qui sera l'espace utilisateur de l'utilisateur qui utilisera cette URL, c'est-à-dire qui cliquera sur l'hyperlien correspondant, sans qu'aucune opération supplémentaire ne soit requise, ni par la page ou le site qui fournit cette URL, ni par l'utilisateur lui-même. Il est à noter que le fichier CLE lui-même peut être un fichier qui a été créé par un autre utilisateur, mais qui est mis à disposition dans l'espace utilisateur de l'utilisateur susceptible de cliquer sur l'hyperlien correspondant. Une telle désignation universelle automatiquement orientée utilisateur des fichiers de l'espace utilisateur permet de simplifier considérablement la conception et la programmation des différents serveurs Web qui peuvent être amenés à référencer des ressources informatiques sur les espaces utilisateurs.Avantageusement et selon l'invention, ledit espace utilisateur est identifié dans le système d'exploitation et de gestion de fichiers de la station hôte en tant qu'unité définie de façon logique par un identifiant unique par ce système d'exploitation. Plus particulièrement, avantageusement et selon l'invention, ledit espace utilisateur est identifié dans le système d'exploitation et de gestion de fichiers de la station hôte en tant qu'intégré dans un répertoire unique. Autrement dit, ladite unité est formée d'Un répertoire dans le système de gestion de fichiers.Avantageusement et selon l'invention, le système d'exploitation de chaeme station hôte comprend : . un module d'authentification, par la station hôte, de tout utilisateur réalisant la connexion du support personnel à cette station hôte, adapté pour déterminer s'il s'agit d'un utilisateur autorisé, et pour n'autoriser l'accès à un espace utilisateur correspondant aux données d'identification utilisateur enregistrées dans la mémoire personnelle que si un utilisateur autorisé est identifié et authentifié, . un module de filtrage de requêtes sur fichiers adapté pour pouvoir reconnaître toute requête intéressant au moins un fichier CLE appartenant à un espace utilisateur de l'utilisateur autorisé,. un module de traitement de chaque requête sur un fichier CLE adapté pour pouvoir créer un fichier CLE et/ou accéder à tout fichier CLE et permettre le traitement d'une requête correspondante par le système d'exploitation de la station hôte de la même façon que s'il s'agissait d'une requête sur un fichier propre à cette station hôte (c'est-à-dire un fichier enregistré sur une mémoire de masse appartenant à la station hôte et gérée par ce système d'exploitation), . un module d'interprétation pour les fichiers CLE de chaque espace utilisateur de l'utilisateur autorisé.Ces différents modules peuvent être incorporés dans le système d'exploitation et de gestion de fichiers de la station hôte, d'origine, et se lancer automatiquement lors du démarrage de ce système d'exploitation. Tel peut être le cas par exemple pour au moins une partie des stations hôtes, ou pour une certaine catégorie de stations hôtes appartenant au système informatique conforme à l'invention.Néanmoins, avantageusement un système informatique selon l'invention est aussi caractérisé en ce que : - la station hôte est dotée de moyens de connexion conjugués de moyens de connexion d'au moins un support de mémoire de masse portatif, dit support personnel, de telle sorte qu'au moins une partie de la mémoire de masse d'un tel support personnel puisse être accédée en lecture/écriture par la station hôte lorsque les moyens de conne;xion sont actifs, - chaque support personnel comprend :. au moins une mémoire de masse, dite mémoire personnelle, . des moyens de connexion à toute station hôte, . enregistrées en mémoire personnelle, des données, dites données d'identification utilisateur, d'identification d'au moins un utilisateur humain, dit utilisateur autorisé, autorisé à utiliser ce support personnel,. enregistrées en mémoire personnelle, des données formant un processus, dit processus passerelle, adapté pour pouvoir être chargé en mémoire vive d'une station hôte auquel le support personnel est connecté, ce processus passerelle comprenant ledit module d'authentification, ledit module de filtrage, ledit module de traitement et ledit module d'interprétation pour les fichiers CLE de chaque espace utilisateur.Un système informatique selon l'invention comprend ainsi une pluralité de supports personnels correspondant à la pluralité d'utilisateurs du système, et en général une pluralité de stations hôtes. En réalité, toute station informatique apte à recevoir un support personnel peut faire office de station hôte, puisque, en particulier, le module d'interprétation peut être chargé dans cette station informatique par le processus passerelle fourni par un support personnel. Dès lors, le système d'exploitation de chaque station hôte n'a pas à être préalablement configuré est conçu spécifiquement pour incorporer un tel module d'interprétation. Il en va de même des autres modules (module d'authentification, module de filtrage et module de traitement) mentionnés ci-dessus. Tout support de mémoire de masse portatif peut être utilisé à titre de support personnel conformément à l'invention. Il peut s'agir en particulier de supports de mémoire de masse de type magnétique, optique, électronique, électrooptique,... l'invention n'étant pas limitée à une technologie spécifique pour la réalisation des supports personnels. Il est à noter cependant que le support personnel contient au moins une mémoire de masse, qui est donc en particulier de type réinscriptible, accessible en lecture et en écriture. A ce titre, une spécificité de l'invention consiste à procurer un niveau de sécurité extrêmement important en ce qui concerne notamment les informations de chaque espace utilisateur, tout en mettant en oeuvre des supports personnels réinscriptibles.Dans un système informatique selon l'invention, chaque utilisateur est doté d'un support personnel qui lui est propre, et les différents utilisateurs peuvent être dotés de supports personnels tous réalisés selon une même technologie, ou, au contraire, selon des technologies différentes. Rien n'empêche de prévoir également qu'un même support personnel portatif incorpore plusieurs mémoires de masse, de technologies différentes, les informations et données contenues sur ce support personnel étant dupliquées sur ces différentes rnémoires de masse, de sorte que le support personnel est compatible avec différentes de technologies de connexion aux stations hôtes. En outre, avantageusement et selon l'invention, le système informatique comprend au moins un serveur comprenant au moins une mémoire de masse, dite mémoire serveur, et des moyens de connexion à au moins un réseau numérique public, et adapté pour permettre l'accès en lecture/écriture à au moins une partie de cette mémoire serveur via un tel réseau numérique public, et en ce que chaque fichier CLE comprend des informations numériques enregistrées dans une partie de la mémoire personnelle, dite cache local, et/ou dans au moins une mémoire serveur d'au moins un serveur distinct de la station hôte.Les supports personnels peuvent être plus ou moins complexes et notamment incorporer eux-mêmes des moyens de traitement numérique de données telles qu'un microprocesseur ou autre. Néanmoins, avantageusement et selon l'invention, les supports personnels sont exempts de moyens de traitement numérique autres que ceux nécessaires, le cas échéant, à l'établissement et au fonctionnement des moyens de connexion entre les supports personnels et les stations hôtes.Les supports personnels peuvent en particulier être exempts de microprocesseur, mémoire vive associée et de toute unité polyvalente de traitement d'informations et/ou de calcul. Avantageusement et selon l'invention, ils sont aussi exempts d'interface homme/machine (écran, clavier, pointeur...) et les stations hôtes sont dotées d'une interface homme/machine. Les supports personnels peuvent ainsi être réduits aux seuls éléments formant leurs fonctions de mémoire de masse et de connexion standard avec une station hôte.Les moyens de connexion entre les supports personnels et les stations hôtes peuvent être réalisées sous toutes formes connues, incluant notamment une connexion par branchement filaire, une connexion à distance radiofréquence infrarouge, une connexion par insertion du support personnel dans un lecteur approprié (par exemple si le support personnel est une cassette, une bande, une disquette ou un disque)... Avantageusement et selon l'invention, les moyens de connexion d'un support personnel à une station hôte sont du type rendus actifs par rapprochement et ou branchement du support personnel et de la station hôte. Selon un mode de réalisation, un support personnel selon l'invention peut être réalisé avantageusement sous forme d'une simple clé USB permettant ainsi de réduire au strict minimum le coût d'investissement pour chaque utilisateur.L'invention s'applique néanmoins aussi à des supports personnels plus sophistiqués (tels que des assistants numériques personnels portatifs (PDA) ou des ordinateurs portatifs ou des téléphones portatifs à mémoire de masse...) pouvant ainsi incorporer des moyens de traitement d'informations à microprocesseur(s) et/ou une interface homme/machine ; dans ce cas néanmoins, ces moyens de traitement d'informations n'ont pas d'utilité dans le cadre de la présente invention. L'interface homme/machine d'un tel support peut en partie ou en totalité remplacer celle d'une station hôte. D'autres types de connexion qu 'une liaison USB peuvent être envisagés, en variante ou en combinaison, par exemple une liaison filaire, ou une liaison sans fil radiofréquence (WI-FI ou autre) ou infrarouge.Quoi qu'il en soit, chaque utilisateur doté d'un support personnel peut accéder à son espace utilisateur à partir de n'importe quelle station hôte à laquelle il peut connecter son support personnel. L'invention permet ainsi un accès simple, rapide, et nomade par chaque utilisateur à son espace utilisateur.En outre, avantageusement et selon l'invention, un système selon l'invention comprend, enregistrées en mémoire personnelle de chaque support personnel, des données ROOT ID identifiant au moins un fichier racine enregistré sur un serveur, ce fichier racine comprenant au moins une partie de l'architecture des fichiers CLE de l'espace utilisateur. De la sorte, cette partie de rarchitecture, ou cette architecture, n'est pas nécessairement elle-même mémorisée sur les supports personnels (sauf éventuellement dupliquée sur le cache local du support personnel) ni sur les stations hôtes. Il est à noter également que d'autres fichiers CLE de l'espace utilisateur peuvent contenir, de la même façon, une pairtie de rarchitecture de l'espace utilisateur. Autrement dit, les données décrivant rarchitecture de l'espace utilisateur ne sont pas nécessairement rassemblées dans un seul et même fichier racine, mais peuvent être réparties dans plusieurs fichiers, à savoir un (ou plusieurs) fichier(s) racine spécifiquement dédié(s) à l'enregistrement de ces données et/ou un (ou plusieurs) fichier(s) CLE pouvant contenir d'autres informations ou données.Selon l'invention, de préférence, ce fichier racine est un fichier CLE (c'est-à-dire un fichier de l'espace utilisateur correspondant) et géré comme tel. Par ailleurs, avantageusement, dans un système informatique selon l'invention, les stations hôtes sont choisies parmi :- des ordinateurs personnels du type fixe,- des ordinateurs personnels du type portable,- des dispositifs de traitement numérique portatifs -notamment des assistants personnels numériques PDA ou des téléphones mobiles-.Les stations hôtes peuvent être quelconques et plus ou moins sophistiquées, dès lors qu'elles permettent de fournir des moyens de traitement d'informations et de gestion de fichiers, et, de préférence, au moins en partie, l'interface homme/machine. Pour chaque utilisateur, ces stations hôtes peuvent être ainsi des ordinateurs fixes personnels de l'utilisateur situés à son domicile et sur son lieu de travail, un ordinateur portable de l'utilisateur, un assistant personnel de type PDA, des terminaux d'accès à Internet à accès public (tels que ceux mis à disposition dans les lieux publics tels que les gares, aéroports, médiathèques, galeries commerciales, cybercafé...) ou un ordinateur ou assistant personnel d'un ami ou d'un collègue... Grâce à l'invention, chaque utilisateur a ainsi instantanément accès à l'ensemble des fichiers, données et programmes applicatifs de son espace utilisateur, à partir d'un lieu quelconque, sans avoir à configurer préalablement spécifiquement manuellement un ordinateur (notamment sans nécessiter l'installation préalable de logiciels ou d'un système d'exploitation sur la station hôte), et ce, avec l'aide uniquement de son support personnel, de façon parfaitement sécurisée. Il en résulte un confort de gestion extrêmement grand pour les utilisateurs à un coût négligeable.Une telle architecture de stockage et d'accès sécurisé en réseau à des espaces utilisateurs présente de nombreux autres avantages liés au bouleversementcomplet des habitudes et des méthodes de l'informatique moderne qu'implique l'invention. En particulier, les différentes mises à jour et évolutions de données et/ou programmes applicatifs peuvent être effectuées directement sur les serveurs par les fournisseurs de ces données et/ou programmes applicatifs eux-mêmes, et ne nécessitent plus aucune démarche (comme par exemple un téléchargement et/ou une installation) de la part de chaque utilisateur. En outre, la mise en oeuvre et l'utilisation de l'invention ne sont pas dépendantes d'un système d'exploitation ou d'une technologie particulière. En effet, l'invention peut être rendue compatible (comme décrit ci-après) avec tous les systèmes d'exploitation proposés par les éditeurs ou constructeurs. Les fichiers de l'espace utilisateur sont vus et gérés à partir de toute station hôte comme des fichiers propres à cette station hôte. En outre, la désignation des fichiers CLE de façon universelle par des URL spécifiques est automatiquement compatible avec tous les systèmes d'exploitation et toutes les technologies, et ce d'autant que les moyens permettant d'interpréter ces URL spécifiques peuvent être fournis à toute station hôte à partir du support personnel, lors de la connexion de ce support personnel à cette station hôte. En variante, rien n'empêche bien sûr de prévoir que les stations hôtes soient préalablement configurées, par exemple lors de leur fabrication, pour pouvoir interpréter ces URL spécifiques. Quoi qu'il en soit, les applications logicielles proposées par les éditeurs ou constructeurs sous ces systèmes d'exploitation fonctionnent sans modification avec les fichiers de l'espace utilisateur. Cet aspect universel et systématique de l'invention représente une ergonomie et un attrait extrêmement grands pour les utilisateurs et les éditeurs.Ainsi, avantageusement et selon l'invention, le module d'interprétation est adapté pour être exécuté dans une zone mémoire dédiée aux programmes applicatifs et accessible en mode utilisateur de la mémoire vive d'une station hôte.Par ailleurs, avantageusement et selon l'invention, le module d'authentification est adapté pour authentifier un utilisateur autorisé par saisie par ce dernier sur une interface homme/machine -notamment sur l'interface homme/machine de la station hôte à laquelle le support personnel est connecté- d'un code, dit code personnel utilisateur, permettant la validation de l'identité de l'utilisateur par le module d'authentification, et pour mémoriser le code personnel utilisateur en mémoire vive de la station hôte, et le processus passerelle est adapté pour transmettre le code personnel utilisateur à chaque serveur auquel la station hôte est reliée en vue d'une transmission d'informations numériques. Ce code personnel utilisateur peut être un mot de passe utilisateur saisi sur un clavier, par exemple le clavier d'une station hôte, ou un code numérique représentatif d'une caractéristique biométrique (empreinte digitale) saisi par un capteur solidaire d'une station hôte ou d'un support personnel, ou autre.Le code personnel utilisateur n'étant pas enregistré sur le support personnel, la perte ou le vol de ce dernier est quasiment sans conséquence pour l'utilisateur qui pou[iota][tau]a accéder à nouveau à son espace utilisateur avec un autre support personnel. Avantageusement et selon l'invention, chaque serveur est adapté pour vérifier la validité du code personnel utilisateur avant d'autoriser l'établissement d'une liaison entre le serveur et une station hôte à laquelle un support personnel correspondant est connecté.Par ailleurs, avantageusement, un système informatique selon l'invention comprend au moins un serveur, dit serveur central, comprenant pour chaque utilisateur au moins un enregistrement, dit compte utilisateur, comprenant lesdites données d'identification utilisateur associées au code personnel utilisateur mémorisé dans ledit enregistrement sous forme non compréhensible par l'homme. Avantageusement et selon l'invention, lesdites données d'identification utilisateur enregistrées en mémoire personnelle d'un support personnel comprennent un code identifiant individuellement un utilisateur et des données identifiant un serveur central.Par ailleurs, dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, le module de traitement est adapté pour enregistrer par défaut tout fichier CLE de l'espace utilisateur faisant l'objet d'un traitement numérique par la station hôte dans le cache local de la mémoire personnelle du support personnel. De la sorte, les opérations réalisées par l'utilisateur lors d'une session de travail sont sauvegardées sur le cache local du support personnel, et conservées même en cas de rupture soudaine de la connexion au réseau public ou de celle entre le support personnel et la station hôte.En outre, avantageusement, dans; un système informatique selon l'invention, les fichiers CLE sont identifiés par un identifiant de premier niveau compatible avec tous les systèmes d'exploitation et les systèmes de gestion de fichiers, et tous les serveurs, toutes les stations hôtes (et leur(s) système(s) de gestion de fichiers) et tous les supports personnels. Ainsi, avantageusement et selon l'invention, le module de traitement est adapté pour créer chaque fichier CLE avec un enregistrement identifiant ce fichier CLE, dit INFO ID, comprenant :- un code (c'est-à-dire un ensemble de données) identifiant un utilisateur ayant créé ce fichier CLE, - un code identifiant individuellement le fichier CLE.Avantageusement et selon l'invention, un enregistrement INFO ID comprend en outre un code identifiant un serveur, dit FILESERV ID, où ce fichier CLE a été initialement enregistré.Également, avantageusement et selon l'invention, un enregistrement INFO ID comprend en outre un code déterminant un mode de synchronisation pour le fichier CLE.Le mode de synchronisation détermine la façon avec laquelle le fichier CLE est mis à jour sur un serveur. Ce mode de synchronisation peut être choisi parmi : un mode, dit mode synchronisé, dans lequel on lit un fichier CLE depuis le cache local s'il y est présent et à jour, et depuis le serveur dans le cas contraire, et on écrit toujours le fichier CLE dans le cache local, le module de traitement comprenant un sous-module de mise à jour automatique du serveur FILESERV_ID lorsque les connexions sont présentes ; et un mode, dit mode distant, dans lequel toute lecture et écriture d'un fichier CLE sont effectuées depuis et sur le serveur FILESERV_ID correspondant seulement. Le mode distant est utilisé par exemple pour les données d'identification utilisateur, ou pour des fichiers de commande, ou pour des fichiers CLE que l'utilisateur ne souhaite pas conserver sur son cache local. Avantageusement et selon l'invention, chaque support personnel comprend, enregistré en mémoire personnelle, un fichier dit fichier ID GENERATION, comprenant des données adaptées pour permettre au module de traitement de générer des codes numériques identifiant individuellement les fichiers CLE créés par l'utilisateur. L'invention s'étend à un support de mémoire de masse portatif, dit support personnel, permettant de réaliser un système informatique selon l'invention par simple connexion de ce support personnel à une station hôte quelconque non nécessairement préalablement configurée conformément à l'invention.L'invention concerne en outre un système informatique caractérisé en combinaison par tout ou partie des caractéristiques mentionnées cidessus ou ci-après.D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un de ses modes de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif, et qui se réfère aux figures annexées dans lesquelles :- la figure 1 est un schéma général d'un système informatique selon l'invention,- la figure 2 est un schéma synoptique d'un exemple de réalisation d'un support personnel sous forme d'une clé USB permettant la mise en oeuvre d'un système informatique selon l'invention,- la figure 3 est un schéma illustrant le fonctionnement d'un support personnel et d'une station hôte dans un système informatique selon l'invention,- la figure 4 est un organigramme illustrant des étapes de configuration du système de gestion de fichiers d'une station hôte, et l'enregistrement du module d'interprétation des URL spécifiques à l'invention dans le système d'exploitation de la station hôte d'un système informatique selon l'invention,- la figure 5 est un organigramme illustrant des étapes de gestion de requêtes sur des fichiers CLE d'un espace utilisateur dans un système informatique selon l'invention,- la figure 6 est un organigramme illustrant des étapes mises en oeuvre pour une recjuête de lecture d'un fichier CLE d'un espace utilisateur dans un système informatique selon l'invention, - la figure 7 est un organigramme similaire à la figure 6 illustrant des étapes mises en oeuvre pour une requête en écriture sur un fichier CLE de l'espace utilisateur,- la figure 8 est un organigramme similaire à la figure 6 illustrant des étapes mises en oeuvres pour la création d'un nouveau fichier CLE dans l'espace utilisateur,- la figure 9 est un organigramme illustrant des étapes d'interprétation d'une URL envoyée au module d'interprétation, URL envoyée depuis le système d'exploitation de la station hôte ou depuis un navigateur Internet s 'exécutant sur la station hôte dans un système informatique selon l'invention. Comme représenté figure 1, le système informatique selon l'invention constitue une architecture informatique de stockage en réseau d'informations personnelles permettant l'accès sécurisé à de telles informations personnelles par tout utilisateur autorisé et authentifié porteur d'un support de mémoire de masse portatif, dit support personnel 1, qui lui est propre. Un tel support personnel 1 selon l'invention comprend au moins une mémoire de masse, dite mémoire personnelle 2, qui peut être réalisée sous toutes formes connues, notaimment sous forme d'un disque dur électronique et/ou magnétique et/ou optique ou autres. Cette mémoire personnelle 2 a pour propriété de conserver les informations enregistrées dans cette mémoire personnelle 2, de façon permanente, notamment lorsque le support personnel 1 est porté par un utilisateur, entre deux utilisations.Chaque support personnel 1 comprend par ailleurs des moyens 3, 4 de connexion à toute station informatique, dite station hôte 5, elle-même dotée de moyens de traitement numérique à microprocesseur(s) et mémoire(s) vive(s) associée(s) et d'au moins un système d'exploitation et de gestion de fichiers. Chaque station hôte est également dotée de moyens 6, 7 de connexion conjugués de ceux des supports personnels 1, de telle sorte qu'au moins une partie de la mémoire personnelle 2 de chaque support personnel 1 puisse être accédée en lecture et en écriture par une station hôte 5 lorsque les moyens 3, 4, 6, 7 de connexion sont actifs.Ainsi, chaque support personnel 1 peut être connecté à une station hôte 5 quelconque permettant à l'utilisateur d'exécuter, à partir de cette station hôte 5 quelconque, des opérations sur un espace utilisateur informatique qui lui est propre, comprenant des informations et/ou fichiers représentant des données et/ou logiciels, stockés sur des machines distantes tels que des serveurs 9 distincts des stations hôtes 5 et des supports personnels 1. Rien n'empêche également bien sûr que tout ou partie de l'espace utilisateur soit également enregistré sur le support personnel 1 de l'utilisateur. Rien n'empêche non plus qu'une station hôte 5 fasse office de serveur de stockage de tout ou partie d'un espace utilisateur. Néanmoins, de façon générale, les différentes stations hôtes 5 auxquelles un utilisateur donné peut se connecter à partir de son support personnel 1 pour effectuer des opérations sur son espace utilisateur ne sont pas des serveurs, et il n'est pas nécessaire, ni en général utile, d'enregistrer tout ou partie des informations de l'espace utilisateur sur une mémoire de masse d'une station hôte 5.Le support personnel 1 peut être, comme représenté figure 1 , une clé USB ( universal sériai bus ) la, ou un dispositif lb portatif communicant par radio-fréquence avec une station hôte (il peut s'agir d'un téléphone mobile, ou d'un assistant personnel numérique de type dit PDA à connexion sans fil, ou d'une carte à mémoire électronique dotée de moyens de connexion sans fil, par exemple du type dit WI-FI...).Tout autre dispositif portatif peut être utilisé et envisagé à titre de support personnel 1 selon l'invention dès lors que ce dispositif portatif peut être aisément porté par un utilisateur (format de poche), qu'il est doté d'une mémoire de masse et de moyens de connexion aux stations hôtes. Un tel support personnel 1 peut aussi être doté d'autres fonctionnalités, et notamment des moyens de traitement d'informations ou des moyens de communication par satellite, ou de téléphonie mobile... Néanmoins, c'est un avantage de l'invention que de permettre de distribuer des supports personnels 1 de faible prix de revient tels que des clés USB ou de simples cartes électroniques pour permettre aux utilisateurs d'accéder à leur espace utilisateur. De tels supports personnels 1 réduits à leur plus simple expression sont non seulement peu coûteux, mais légers et compatibles avec de très nombreux standards informatiques pouvant être rencontrés dans les stations hôtes 5 disséminées sur le territoire.En général, le support personnel 1 n'est pas doté d'une interface homme/machine (ée;ran, clavier,...). Au contraire, une station hôte 5 est en général dotée d'une telle interface homme/machine. Mais l'invention est bien sûr applicable dans le cas où au moins une partie des différents supports personnels 1 sont dotés d'une telle interface homme/machine. Dans ce dernier cas, l'utilisateur peut utiliser alternativement soit l'interface homme/machine de son support personnel 1, soit celle d'une station hôte 5 qu'il rencontre et à laquelle il se connecte.Ainsi, toute station hôte 5 dotée de moyens de connexion compatibles avec ceux d'un support personnel 1, de moyens de traitement d'informations et dune connexion à un réseau numérique public tel que le réseau Internet, peut être utilisée par un utilisateur pour accéder à son espace utilisateur. De telles stations hôtes 5 se rencontrent très fréquemment dans divers endroits publics ou privés. Il peut s'agir des différents ordinateurs personnels de l'utilisateur (au bureau, au domicile ...) ; d'ordinateurs que l'utilisateur pourra rencontrer dans les lieux qu'il visite (clients, fournisseurs, amis, ...) ; ou même de stations à accès public (terminaux d'accès Internet dans les aéroports, les gares, les restaurants ou cafés...).Selon l'invention, même si une partie de l'espace utilisateur peut être stockée au moins temporairement sur un support personnel 1 de l'utilisateur, en général, l'ensemble des informations correspondant à un espace utilisateur est stocké sur des serveurs 9 distants et accessibles à distance via un réseau numérique public tel que le réseau Internet à partir d'une station hôte 5 quelconque connectée à ce réseau.Ainsi, dans un système conforme à l'invention, les informations personnelles de l'utilisateur ne sont pas toutes stockées sur le support personnel 1 ni sur une station hôte 5 auquel ce support personnel 1 est connecté. Dans une forme avancée de l'invention, l'intégralité des informations de l'espace utilisateur sont stockées uniquement sur des serveurs 9 distants et non sur le support personnel 1 ou sur la station hôte 5, à l'exception des informations les plus récentes non encore synchronisées avec celles stockées sur les serveurs 9, et qui peuvent être enregistrées temporairement uniquement sur le support personnel 1, dans une partie de la mémoire personnelle 2 réservée à cet effet, dite cache local 8, accessible en lecture et en écriture.Chaque support personnel 1 comprend par ailleurs des données, dites données d'identification utilisateur, d'identification d'au moins un utilisateur humain, dit utilisateur autorisé, autorisé à utiliser le support personnel 1 correspondant, et ces données d'identification sont enregistrées dans la mémoire personnelle 2.Selon l'invention, chaque support personnel 1 comprend, enregistrées en mémoire personnelle, des données formant un processus, dit processus passerelle P, adapté pour pouvoir être chargé en mémoire vive d'une station hôte 5 quelconque auquel le support personnel 1 est connecté, et pour configurer cette station hôte 5 quelconque pour permettre à l'utilisateur d'accéder à son espace utilisateur.Ce processus passerelle P comprend essentiellement et fonctionnellement quatre modules (ces quatre modules pouvant être réalisés sous forme de programmes ou sous-programmes indépendants ou au contraire intégrés dans un même programme), à savoir :- un module d'authentification A par chaque station hôte 5 de tout utilisateur humain réalisant la connexion d'un support personnel 1 à cette station hôte 5, ce module d'authentification A étant adapté pour déterminer s'il s'agit d'un utilisateur autorisé et pour n'autoriser l'accès à l'espace utilisateur correspondant aux données d'identification utilisateur enregistrées dans la mémoire personnelle du support personnel 1 que si un utilisateur autorisé correspondant est identifié et authentifié ; ce module d'authentification A a pour fonction, dans son mode de réalisation le plus simple, de gérer un code personnel utilisateur (tel qu'un mot de passe utilisateur) saisi par l'utilisateur sur une interface homme/machine (par exemple celle de la station hôte 5), puis de vérifier si le code personnel utilisateur est le bon lors de chaque saisie de ce code par l'utilisateur,- un module de filtrage D de requêtes sur fichiers adapté pour pouvoir reconnaître toute requête intéressant au moins un fichier, dit fichier CLE, appartenant à un espace utilisateur de l'utilisateur autorisé,- un module de traitement C de chaque requête sur un fichier CLE adapté pour pouvoir créer un fichier CLE et/ou accéder à tout fichier CLE (en lecture et/ou en écriture) et permettre le traitement d'une requête correspondante par le système d'exploitation et de gestion de fichiers de la station hôte 5, de la même façon que s'il s'agissait d'une requête sur un fichier propre à cette station hôte 5,- un module d'interprétation d'URL spécifique, dit module d'interprétation X, qui est adapté pour pouvoir interpréter toutes les URL présentant un en-tête spécifique commun pour tous les utilisateurs (par exemple sphère ), ces URL identifiant des fichiers CLE (par exemple par une chaîne de caractères représentant son chemin d'accès).Le processus passerelle P est également adapté pour associer, dans le système d'exploitation de la station hôte 5, le module d'interprétation X à chaque URL présentant ledit en-tête spécifique commun, de telle sorte que ce module d'interprétation X est automatiquement exécuté à chaque fois que le système d'exploitation rencontre une URL présentant ledit en-tête.Un support personnel 1 peut être exempt de moyens de traitement numérique autres que ceux nécessaires, le cas échéant, à l'établissement et au fonctionnement des moyens 3, 4, 6, 7, de connexion avec les stations hôtes 5. En particulier, un support personnel 1 selon l'invention, peut être exempt de microprocesseur et mémoire vive associée, ou plus g néralement, d'unité centrale de calcul et de traitement d'informations. Egalement, comme indiqué ci-dessus, un support personnel 1 peut être exempt d'interface homme/machine.Les données d'identification utilisateur ne constituent qu'une partie de l'ensemble des données permettant l'authentification d'un utilisateur autorisé par le module d'authentification A exécuté par une station hôte 5. Autrement dit, ces données d'identification utilisateur mémorisées en mémoire personnelle 2 du support personnel 1 sont adaptées pour être insuffisantes pour permettre à un utilisateur d'accéeler à son espace utilisateur. Il s'agit là d'une différence importante de l'invention par rapport aux dispositifs antérieurs par lesquels un utilisateur peut accéder à des ressources informatiques par la seule connexion d'une clé USB à un ordinateur relié à ces ressources informatiques. Selon l'invention, au contraire, un utilisateur porteur d'un support personnel 1 doit, pour pouvoir accéder à son espace utilisateur, non seulement connecter son support personnel 1 à une station hôte 5 quelconque, mais également fournir eies infoimations complémentaires d'authentification, à savoir le code personnel utilisateur qu'il doit saisir sur l'interface homme/machine à sa disposition, notamment celle de la station hôte 5 correspondante. Si un utilisateur perd ou se fait voler son support personnel 1, le nouveau détenteur du support personnel 1 ne pourra pas accéder à l'espace utilisateur de l'utilisateur autorisé initial. Réciproquement, l'utilisateur autorisé authentique pourra aisément à nouveau accéder à son espace utilisateur en recevant à nouveau un simple support personnel 1 contenant les données d'identification utilisateur, qui peut être fabriqué et fourni à l'utilisateur authentique à partir des données d'identification de son compte utilisateur enregistrées dans son espace utilisateur.Le code personnel utilisateur est utilisé par le module d'authentification A pour valider l'identité de l'utilisateur autorisé. Il peut s'agir d'un mot de passe utilisateur saisi par l'utilisateur sur un clavier (par exemple le clavier 25 d'une station hôte 5). Mais il peut s'agir de tout autre code pouvant être fourni par l'utilisateur, par exemple un code numérique représentatif d'une caractéristique biométrique, délivré par un capteur qui peut être solielaire de la station hôte 5 ou du support personnel 1. Par exemple, le support personnel 1 peut être doté d'un capteur d'empreinte digitale ou autre. Il est à noter cependant qu'en tout état de cause la validation de l'identité à l'aide de ce code personnel utilisateur est réalisée par le module d'authentification A et exécuté par la station hôte 5, et non par un circuit électronique du support personnel 1. Lesdits moyens 3, 4, 6, 7 de connexion entre un support personnel 1 et une station hôte 5 sont rendus actifs par rapprochement du support personnel 1 et de la station hôte 5 et/ou par branchement du support personnel 1 sur une prise correspondante de la station hôte 5.De préférence, le module d'authentification A et le module de traitement C d'un processus passerelle P sont adaptés pour pouvoir être exécutés dans une zone mémoire dédiée aux programmes applicatifs d'une station hôte 5, et donc accessibles en mode utilisateur de la mémoire vive de cette station hôte 5. De la sorte, ces modules A et C peuvent être écrits de façon non dépendante du système d'exploitation de la station hôte 5, qui peut être quelconque, le processus passerelle P adaptant leur chargement en fonction du système d'exploitation détecté sur la station hôte 5. Cette détection peut être effectuée grâce à une commande bien connue intégrée dans le processus passerelle P, par exemple la commande System.getProperty du langage JAVA(R). Il en va de même en général du module de filtrage D qui peut être réalisé sous forme multicompatible. En particulier, un support personnel 1 selon l'invention peut mprendre une pluralité de modules de filtrage D, chacun étant compatible avec l'un des systèmes d'exploitation couramment utilisés (WINDOWS(R), UNIX(R), LINUX(R)...). Il en va de même du module d'interprétation X qui est réalisé, comme le module de filtrage D, en fonction du système d'exploitation auquel il est destiné. Ainsi, plusieurs modules d'interprétation X peuvent être intégrés sur le support personnel 1 dans le processus passerelle P.Les différents espaces utilisateurs peuvent être enregistrés dans des mémoires de masse d'une pluralité de serveurs 9 distincts des stations hôtes 5 et reliés au réseau numérique public 10 auquel ces stations hôtes 5 sont elles-mêmes connectées, notamment au réseau Internet. Ces différents serveurs 9 sont au moins pour partie constitués de serveurs spécifiques à l'invention, mais peuvent, pour leur plus grande part, être constitués de serveurs standards de fourniture de données et/ou informations et/ou programmes par des fournisseurs de contenus sur le réseau 10 correspondant.Au moins, l'un des serveurs, dit serveur central 9a, est utilisé pour la gestion de l'architecture informatique et donc du système informatique selon l'invention, notamment pour la gestion des différents comptes utilisateurs, notamment des différentes données d'identification des utilisateurs du système informatique selon l'invention.Les données d'identification utilisateur enregistrées en mémoire personnelle 2 de chaque support personnel 1 comprennent avantageusement d'une part, un code identifiant individuellement un utilisateur, et d'autre part, des données identifiant un serveur central 9a sur la mémoire de masse duquel le code identifiant l'utilisateur, et d'autres d'informations concernant son espace utilisateur, peuvent être mémorisés. En particulier, le code personnel (mot de passe) saisi par l'utilisateur peut être enregistré, de préférence sous forme illisible par l'homme, associé au code d'identification de l'utilisateur, sur le serveur central 9a correspondant.Le module d'authentification A est ainsi adapté pour authentifier un utilisateur autorisé par saisie du code personnel utilisateur, notamment d'un mot de passe utilisateur, sur une interface homme/machine (notamment le clavier 25 de la station hôte 5 à laquelle le support personnel 1 est connecté), et pour mémoriser ce code personnel utilisateur en mémoire vive de la station hôte 5, de sorte que ce code personnel utilisateur peut ensuite être communiqué à chaque serveur 9 auquel la station hôte 5 veut accéder. Et le processus passerelle P, à savoir le module de traitement C, est également adapté pour transmettre le code personnel utilisateur à chaque serveur 9 auquel la station hôte 5 est reliée en vue d'une transmission d'informations numériques entre ce serveur 9 et la station hôte 5 dans un sens ou dans l'autre.La figure 2 représente un exemple de réalisation d'un support personnel 1 sous forme d'une clé USB comprenant un boîtier 20 renfermant la mémoire personnelle 2 sous forme d'une mémoire électronique, et une interface 21 avec une liaison USB, le boîtier 20 portant une prise mâle 22 pour une telle liaison USB. Cette prise mâle 22 peut être enfichée dans un port femelle 6 correspondant d'une station hôte 5.Comme représenté figure 2, la mémoire personnelle 2 comprend une zone dédiée à former le cache local 8, une zone 23 contenant le processus passerelle P sous forme prête à être exécutée par une station hôte 5 quelconque, et une zone 24 contenant des fichiers de configuration de la station hôte 5. Parmi ces fichiers de configuration, la zone 24 peut comprendre un fichier AUTORUN.BAT de lancement automatique du processus passerelle P par la station hôte 5, un fichier IP PORT SC.XML contenant l'adresse réseau et le port de connexion du serveur central 9a, un fichier PCK.DATA contenant une clé publique centrale PCK servant au cryptage comme indiqué ci-après, un fichier LAK.DATA contenant une clé symétrique LAK servant au cryptage automatique des fichiers, comme indiqué ci-après, un fichier ID GENERATION DATA permettant de générer des codes d'identification de fichiers comme indiqué ci-après, et un fichier ROOT ID.XML contenant un identifiant de fichier racine ROOT ID pour l'utilisateur comme indiqué ci-après.Initialement, un tel support personnel 1 n'est pas personnalisé, c'est-à-dire ne contient pas les données d'identification utilisateur. Un tel support 1 peut être diffusé et commercialisé à faible coût en grande série. Lorsqu'un utilisateur acquiert un tel support personnel 1 et souhaite l'utiliser pour accéder à son espace utilisateur, il lui suffit de le connecter à une station hôte 5.Il est à noter que le processus passerelle P et les fichiers de configuration peuvent être enregistrés au préalable (à la fabrication) sur la mémoire personnelle 2 du support personnel 1. Néanmoins, en variante, les supports personnels 1 peuvent être fournis complètement vierges, et l'ensemble des informations qu'ils contiennent pour la mise en oeuvre de l'invention, à savoir le processus passerelle P et les fichiers de configuration peuvent être téléchargés sur la mémoire personnelle 2, sur demande de l'utilisateur, à partir d'un serveur distant ou d'un support de mémoire amovible tel qu'un disque optique. Dans une variante, une partie seulement de ces informations est enregistrée au préalable à la fabrication sur le support personnel 1, l'autre étant téléchargée.Dès la connexion, le processus passerelle P est lancé par la station hôte 5, soit automatiquement (si le système d'exploitation de la station hôte 5 permet le lancement automatique d'un tel processus), soit sur commande de l'utilisateur si nécessaire.Le système d'exploitation de la station hôte 5 charge alors et exécute le processus passerelle P en mode utilisateur, et ce processus passerelle P charge et exécute le module de traitement C qui exécute les actions suivantes. Tout d'abord, le module de traitement C lit l'adresse réseau du serveur central 9a correspondant. Il est à noter qu'en variante cette adresse réseau peut être non pas mémorisée sur le support personnel 1 , mais soit directement enregistrée dans le code du processus passerelle P lui-même, soit sur un serveur spécifique dont l'adresse est elle-même connue du processus passerelle P.Le module de traitement C est adapté pour créer chaque fichier CLE de l'espace utilisateur avec un enregistrement identifiant de ce fichier CLE, dit INFO ID, comprenant : - un code d'identification de l'utilisateur ayant créé ce fichierCLE,- un code identifiant individuellement le fichier CLE.Cet enregistrement INFO ID comprend de surcroît de préférence : - un code identifiant un serveur, dit FILESERV ID, où ce fichierCLE a été initialement enregistré et où il reste toujours enregistré (jusqu'à effacement du fichier par un utilisateur),- un code déterminant un mode de cryptage pour le fichier CLE,- un code déterminant un mode de synchronisation pour le fichier CLE.Ce type de désignation des fichiers CLE dans les espaces utilisateurs, communs à tous les espaces utilisateurs, et à tous les systèmes d'exploitation et technologies informatiques, permet d'enregistrer et de retrouver n'importe quel fichier CLE de l'espace utilisateur, quel que soit l'endroit ou la machine sur laquelle il est enregistré, de façon parfaitement universelle.Le code identifiant l'utilisateur créateur de ce fichier CLE dans l'enregistrement INFO ID d'un fichier CLE correspond au code USER ID de cet utilisateur.Le code FILESERV ID identifiant le serveur de création du fichier peut être uniquement constitué de l'adresse réseau de ce serveur.Le code identifiant individuellement le fichier CLE, dit FILE_ID, est un nombre, par exemple sur 64 bits. Lorsque le fichier CLE est créé par l'utilisateur, ce code peut être généré par le module de traitement C à partir du fichier ID GENERATION.DATA enregistré dans la mémoire personnelle 2 du support personnel 1. Ce fichier ID GENERATION.DAT A comprend un nombre initial qui est incrémenté à chaque création de fichier CLE par le module de traitement C.Le code déterminant le mode de cryptage pour un fichier CLE peut identifier un mode de cryptage parmi au moins trois modes de cryptage, à savoir : une absence totale de cryptage (le fichier n'est pas crypté et est accessible au public) ; un cryptage manuel par lequel le contenu du fichier est crypté par la station hôte 5 avec un code spécifique à ce fichier CLE qui doit être saisi par l'utilisateur, par exemple un mot de passe saisi à l'aide du clavier (dans ce mode de cryptage, le fichier est perdu si l'utilisateur perd ce code spécifique) ; un cryptage automatique par une clé symétrique LAK générée par le module de traitement C à partir d'un code pseudo-aléatoire et cryptée avec le code personnel utilisateur lorsqu'elle est enregistrée dans le fichier LAK.DATA sur la mémoire personnelle 2. Dans ce dernier cas, le fichier CLE est enregistré sur le cache local 8 du support personnel 1 sous forme cryptée et est décrypté lors de la lecture. Il est donc communiqué par l'intermédiaire du réseau sous forme décryptée et est à nouveau crypté lors d'une nouvelle écriture.Grâce à ce procédé de cryptage automatique, l'utilisateur peut modifier son code personnel utilisateur sans perdre les fichiers enregistrés sur le cache local 8. En effet, lors d'une telle modification, ladite clé symétrique LAK ayant été décryptée avec l'ancien code personnel utilisateur, est cryptée avec le nouveau code personnel utilisateur, puis enregistrée ainsi cryptée sur la mémoire personnelle 2. Cette clé symétrique LAK est créée et enregistrée dans la mémoire personnelle 2 dès que l'utilisateur saisit pour la première fois son code personnel pour la création de son compte utilisateur personnel. Le code déterminant le mode de synchronisation d'un fichierCLE permet d'indiquer la façon avec laquelle ce fichier CLE est synchronisé, c'est-àdire mis à jour. Deux modes de synchronisation au moins sont possibles : le mode synchronisé et le mode non synchronisé (ou distant). Dans le mode synchronisé, lors d'une lecture d'un fichier CLE correspondant à un INFO ID, si ce fichier CLE est présent dans le cache local 8 de la mémoire personnelle 2, et s'il est à jour dans ce cache local 8, on lit le fichier CLE à partir eiu cache. Si par contre le fichier CLE n'est pas présent dans le cache local 8 ou n'est pas à jour dans ce cache local 8, la lecture s'effectue à partir du serveur sur lequel le fichier CLE est enregistré. Il est ensuite écrit sur le cache local 8 de la mémoire personnelle 2.Lors d'une écriture d'un fichier CLE, on écrit toujours ce fichier CLE dans le cache local 8 de la mémoire personnelle 2. Le module de traitement C comprend par ailleurs un sous-module de gestion des mises à jour qui permet, selon des périodes de temps prédéterminées ou selon un procédé connu en soi, de mettre à jour régulièrement les fichiers enregistrés sur les serveurs 9.Dans le mode non synchronisé ou distant, les fichiers CLE sont enregistrés uniquement sur les serveurs 9 et ne sont jamais enregistrés dans le cache local 8 de la mémoire personnelle 2 du support personnel 1. Lors d'une lecture, le fichier CLE doit être lu à partir du serveur 9 sur lequel il est enregistré. Lors d'une écriture, le fichier CLE est directement et uniquement écrit sur le serveur 9, le sousmodule de gestion de mises à jour n'étant pas utile dans ce cas. Ce mode de synchronisation où les fichiers ne sont pas synchronisés est utilisé pour les fichiers de mots de passe ou les fichiers de commandes spécifiques ou les fichiers CLE déclarés comme tels par l'utilisateur. Le mode synchronisé est par contre utilisé pour la plupart des autres fichiers CLE de l'espace utilisateur et permet notamment de sauvegarder les modifications effectuées par un utilisateur sur des fichiers CLE, même en cas de rupture soudaine de la connexion réseau ou de la connexion entre le support personnel 1 avec la station hôte 5.Lors de l'étape subséquente, le module de traitement essaie de lire un identifiant de fichier racine désigné ROOT ID, dans le fichier ROOT ID.XML enregistré sur la mémoire personnelle 2. L'identifiant de fichier racine ROOT ID est construit comme tout identifiant INFO ID, avec le code d'identification de l'utilisateur USER ID, et le code SERVER ID identifiant le serveur 9 sur lequel ce fichier racine est enregistré. A la première utilisation, le fichier ROOT ID.XML contenant l'identifiant ROOT ID ne figure pas sur la mémoire personnelle 2. Dans ce cas, le module de traitement C demande à l'utilisateur si un nouveau compte doit être crée, et, dans T affirmative, établit une connexion avec le serveur central 9a et demande à ce serveur central 9a de préparer un nouvel utilisateur avec un code d'identification utilisateur désigné USER ID.Le module de traitement C demande alors à l'utilisateur de saisir un code personnel (mot de passe) utilisateur de son choix. Le code personnel utilisateur saisi par exemple sur le clavier 25 de la station hôte 5 est alors mémorisé par le module de traitement C dans la mémoire vive 26 de la station hôte 5, dans une zone 27 de mémorisation de données de cette mémoire vive 26.Après avoir reçu le code d'identification utilisateur USER_ID du serveur central 9a, le module de traitement C demande une confirmation à l'utilisateur humain, puis choisit un serveur 9 disponible, crée un identifiant de fichier racine ROOT ID (avec le code utilisateur USER ID et le code SERVER ID du serveur sélectionné) et renvoie la confirmation composée du code personnel (mot de passe) utilisateur saisi, et de l'identifiant ROOT ID ainsi créé. Avant d'envoyer ces données au serveur central 9a, le module de traitement C réalise un cryptage du code personnel utilisateur au moins, et, de préférence, de l'ensemble de ces données transmises au serveur central 9a. Pour ce faire, le module de traitement C est adapté pour générer une clé symétrique CS à partir d'un code pseudo-aléatoire fourni par un générateur de codes pseudo-aléatoires. Cette clé symétrique CS sert ensuite au cryptage des données lors de leur transmission entre les serveurs 9 et une station hôte 5, de façon générale, et ce, grâce à un sous-module de cryptage incorporé dans le module de traitement C. La clé publique PCK de cryptage mémorisée dans le fichier de configuration PCK.DATA dans la mémoire personnelle 2 (initialement à la fabrication ou par téléchargement) est une clé publique de cryptage asymétrique correspondant à une clé privée qui est elle-même mémorisée sur le serveur central 9a. Le module de traitement C est alors adapté pour crypter la clé symétrique CS avec cette clé publique PCK, transmettre cette clé symétrique ainsi cryptée au serveur central 9a, lui-même adapté pour décrypter cette clé symétrique avec la clé privée asymétrique correspondante ; et crypter l'identifiant de fichier racine ROOT_ID et le code personnel utilisateur avec cette clé symétrique CS, et ce, avant de les transmettre au serveur central 9a.Le serveur central 9a recevant les données d'identification utilisateur crée un compte utilisateur, puis renvoie une commande au module de traitement C pour que ce dernier enregistre l'identifiant de fichier racine ROOT ID dans le fichier ROOT ID.XML sur la mémoire personnelle 2 du support personnel 1.Une fois cette opération réalisée lors de la première connexion, le support personnel 1 est configuré pour être utilisé par un utilisateur humain prédéterminé (ou un groupe d'utilisateurs humains ayant le même code d'identification utilisateur USER ID).Lors d'une nouvelle connexion du support personnel 1 à une station hôte 5 quelconque, le module d'authentification A demande à nouveau le code personnel utilisateur à l'utilisateur humain, que ce dernier peut saisir via le clavier 25 et/ou l'écran correspondant, et/ou d'une toute autre manière (par exemple par saisie vocale).Le code personnel saisi par l'utilisateur est alors vérifié par le module d'authentification A. Si le code personnel n'est pas conforme, l'accès est refusé à l'utilisateur. Si, au contraire, le code personnel est conforme à celui enregistré dans le serveur central 9a, l'accès est autorisé. A chaque établissement d'une connexion à un serveur 9 possédant la clé privée symétrique correspondant à la clé publique PCK, afin que ce serveur autorise l'accès aux fichiers de l'espace utilisateur présents sur sa mémoire de masse, une clé symétrique CS est générée par le module de traitement C, cryptée avec la clé publique PCK, puis le code utilisateur USER_ID de l'utilisateur authentifié et son code personnel utilisateur sont cryptés avec cette clé symétrique CS, puis le tout (la clé symétrique CS cryptée avec la clé publique PCK, le code utilisateur USER ID et le code personnel cryptés avec la clé symétrique CS) est envoyé au serveur 9 contacté. Celui-ci décrypte la clé symétrique CS avec la clé privée correspondant à la clé publique PCK, puis décrypte le code utilisateur USER ID et le code personnel avec la clé symétrique CS, puis vérifie la validité de l'utilisateur en vérifiant le code personnel correspondant au code utilisateur USER ID. Cette vérification est faite directement par un serveur central 9a ; si le serveur 9 n'est pas un serveur central, il contacte un serveur central afin que celui-ci authentifie l'utilisateur.L'ensemble des données étant envoyées par la suite par cette connexion établie peuvent être avantageusement cryptées avec la clé symétrique CS afin de ne pas pouvoir être analysées par un utilisateur malveillant du réseau 10.Il est à noter que cette technique prend en compte le fait qu'un cryptage symétrique est beaucoup plus rapide qu'un cryptage asymétrique : c'est pourquoi seule la clé symétrique CS est cryptée de façon asymétrique. De la même manière, les données envoyées par le serveur 9 et reçues par la station hôte 5 peuvent être cryptées avec la clé symétrique CS.Dans le cas où l'utilisateur a été authentifié avec succès par le module d'authentification A et que l'accès à l'espace utilisateur correspondant aux données d'identification du support personnel 1 connecté a été autorisé, le processus passerelle P réalise une configuration de la station hôte 5 pour que cette dernière puisse accéder aux fichiers CLE de l'espace utilisateur, et ce, conformément aux étapes représentées figure 4. Lors de la première étape 41, après que le processus passerelle P a détecté le système d'exploitation de la station hôte 5 à laquelle est connecté le support personnel 1, le module de filtrage D compatible avec le système d'exploitation détecté est chargé dans la mémoire vive de la station hôte 5. Dans la description qui suit, on donne un exemple de réalisation du module de filtrage D compatible avec un système d'exploitation de type WINDOWS(R), par exemple WINDOWS XP(R). Ce module de filtrage D comprend une bibliothèque dynamique incorporant les fonctions du système d'exploitation nécessaires au filtrage et au traitement des requêtes sur fichiers. Lors de l'étape 42 subséquente, le module de filtrage D lance la fonction d'établissement de la liste des machines présentes sur le réseau local de la station hôte 5, puis ajoute une machine locale correspondant au nom du support personnel 1, à savoir par exemple CLE_XX, à cette liste des machines sur le réseau local de la station hôte 5. Lors de l'étape 43 subséquente, le module de filtrage D charge en mémoire vive de la station hôte 5 une tâche de traitement des requêtes sur la machine CLE_XX, qui est une tâche s 'exécutant ensuite de façon permanente, et décrite ciaprès plus en détail.Lors de l'étape 44 subséquente, le module de filtrage D recherche dans la liste des unités virtuelles de la station hôte 5, une unité virtuelle libre de format U:. Par exemple, le module de filtrage peut commencer une telle recherche à partir de la dernière, c'est-à-dire à partir de Z :. Le module de filtrage D associe ensuite cette unité virtuelle à un chemin d'accès de fichiers de type \\CLE_XX\AAA\, le répertoire AAA étant défini par le module de filtrage D par défaut. A l'issue de l'étape 44, la stat[kappa])n hôte 5 est configurée pour pouvoir satisfaire des requêtes sur des fichiers de l'unité virtuelle U: correspondant à l'espace utilisateur de l'utilisateur autorisé du support pe;rsonnel 1.Lors de l'étape 45 subséquente, le processus passerelle P copie le module d'interprétation X (fichier exécutable initialement enregistré dans la mémoire personnelle 2) sur une mémoire de masse locale, telle qu'un disque dur 28, de la station hôte 5 (dans une zone prédéfinie, comme par exemple le répertoire program files\common files sous Windows(R)), et appelle une fonction du système d'exploitation de la station hôte 5 qui associe les URL avec l'entête spécifique (par exemple sphère ) au module d'interprétation X.Cette fonction est connue en elle-même et intégrée par défaut dans tous les systèmes d'exploitation connus. Pair exemple, dans le système d'exploitation Windows(R), il s'agit d'une fonction de mise à jour de la base de registre (par exemple grâce aux fonctions RegCreateKeyEx et RegSetValueEx ). Cette mise à jour consiste à :- adjoindre une clé désignée sphère à la clé racine HKEY_CLASS_ROOT de la base de registre,- créer dans cette clé sphère la valeur désignée URL Protocol dont le contenu est vide,- créer dans cette clé sphère la valeur par défaut de la clé désignée shell\open\command avec un contenu qui est le chemin absolu d'exécution du module d'interprétation X, à la fin duquel est ajoutée la chaîne de caractères %1 de façon à réaliser ainsi le passage de l'URL à titre de paramètre. II est à noter que le module d'interprétation X est indépendant des autres modules dans le sens où il peut être exécuté par le système d'exploitation sans faire appel aux autres modules, de la même façon qu'une application logicielle classique (fichier exécutable).Lors de l'étape 46 subséquente, le processus passerelle P écrit dans un fichier sur une mémoire de masse locale, telle qu'un disque dur 28, de la station hôte 5, dans une zone prédéfinie (par exemple le même répertoire que celui où est copié le module d'interprétation X), la lettre identifiant l'unité virtuelle (dans l'exemple U ). Ce fichier, qui peut être lu par le module d'interprétation X, permet de configurer le module d'interprétation X afin que celui-ci puisse déterminer la lettre identifiant l'unité virtuelle correspondant à l'espace utilisateur de l'utilisateur autorisé.La figure 5 représente plus en détail l'étape 43 de traitement des requêtes par le module de filtrage D.Lors de l'étape 51, le module de filtrage D est placé dans l'état de lecture bloquante par une fonction connue (par exemple Netbios sous WINDOWS(R)). Dans cet état, le module de filtrage est en attente d'une lecture d'une requête arrivant sur la machine WCLE XX.L'étape 52 subséquente correspond à l'arrivée d'une requête pour la machine WCLE XX, telle que détectée par le module de filtrage D. Ce dernier lance alors une étape 53 d'interprétation SMB/CIFS de la requête pour la traduire selon un protocole adapté au module de traitement C.Lors de l'étape 54 subséquente, le module de filtrage D appelle une fonction correspondant à la requête pour son traitement par le module de traitement C. L'étape subséquente 55 correspond à l'exécution de cette fonction par le module de traitement C et sera décrite plus en détail ci-après.Le module de filtrage D est placé ensuite dans une situation d'attente de la réponse de la fonction réalisée par le module de traitement C, et ce, lors de l'étape 56. Lorsque cette réponse est reçue par le module de filtrage D, celui-ci construit le paquet d'octets correspondant à cette réponse lors de l'étape 57, selon le protocole (CIFS dans l'exemple de WINDOWS<1>(c)) correspondant au système d'exploitation de la station hôte 5. Lors de l'étape subséquente 58, le module de filtrage D renvoie la réponse correspondant à la requête et provenant de la machine WCLE XX. Ce renvoi de réponse est également une fonction système connue incorporée dans Netbios . Après l'étape 58, le module de filtrage D revient à l'état de lecture bloquante de l'étape initiale 51.Dans une variante non représentée, le module de filtrage D peut être réalisé sous la forme d'un module de structure similaire à celle d'un pilote de périphérique, et adapté pour pouvoir être inséré dans le noyau du système d'exploitation en mémoire vive et pour recevoir directement les requêtes portant sur l'unité virtuelle U:.Il est à noter que, selon l'invention, rarchitecture des différents répertoires et fichiers CLE de chaque utilisateur peut être organisée de façon standard sous forme d'une arborescence, et cette architecture est mémorisée dans le fichier racine identifié par ROOT ID sur un serveur 9 (et non sur le support personnel 1 ou sur une station hôte 5). De surcroît, chaque fichier CLE est identifié dans cette architecture par son chemin d'accès, et, par ailleurs, par l'identifiant INFO ID correspondant tel que décrit ci-dessus.Les figures 6, 7 et 8 illustrent les différentes étapes réalisées par le module de traitement C pour effectuer différentes fonctions qui peuvent être réalisées sur des fichiers CLE, à savoir respectivement une lecture sur fichier, une écriture sur fichier, et la création d'un nouveau fichier. La figure 6 représente par exemple une lecture d'un fichier CLE appartenant à un utilisateur désigné USERI et dont le chemin d'accès est USERIYDIRIYFFFI . Dans une première série d'étapes 60, le module de traitement C détermine quelle est rarchitecture de l'espace utilisateur de USERI . Pour ce faire, le module de traitement C recherche le contenu du fichier racine de USERI. Pour connaître l'identifiant ROOT IDl du fichier racine de l'utilisateur USERI, si l'utilisateur autorisé connecté n'est pas USERI, le module de traitement C demande lors de l'étape 61 cet identifiant ROOT IDl par le réseau au serveur central 9a. Par contre, si USERI est l'utilisateur autorisé connecté, ROOT ID1 peut être lu directement lors de cette étape 61 dans le fichier ROOT ID.XML du support personnel 1 de USERI . Lors de l'étape 62 subséquente, le module de traitement C lit, dans l'identifiant ROOT IDl, l'identifiant SERVER ID1 du serveur 9 où ce fichier racine est enregistré, puis, lors de l'étape 63, le module de traitement C lit rarchitecture contenue dans le fichier racine identifié par ROOT ID1, dans le serveur SERVER ID1 qui le contient ou dans le cache local 8, ce qui permet de connaître l'identifiant INFO IDl du fichier DIR1\FFF1 par association lors de l'étape 64. Le module de traitement C peut alors lire le contenu de ce fichier INFO_IDl lors de l'étape 65.Il est à noter que toutes les requêtes d'informations (demande d'identifiant, lecture d'un contenu de fichier, requête d'écriture du contenu d'un fichier) sur un serveur 9 sont faites par toute technique connue de transfert d'informations sur le réseau 10 (par exemple une liaison réseau bilatérale spécifique ( Socket )) sur laquelle s'applique le protocole de cryptage des informations envoyées et reçues tel que décrit ci-dessus, les infoimations étant cryptées avec une clé symétrique CS, elle-même cryptée avec la clé publique asymétrique PCK.Lors d'une écriture (figure 7) sur un fichier CLE de l'utilisateur USERI dont le chemin d'accès est USER1\DIR1\FFF2, le module de traitement C détermine également comme précédemment rarchitecture des fichiers de l'espace utilisaleur de USERI, par exécution de la série d'étapes 60 préliminaires décrites cidessus. Le module de traitement C recherche ensuite lors de l'étape 71 le code d'identification INFO ID2 du fichier correspondant à DIR1\FFF2.Après avoir trouvé l'enregistrement INFO ID2 identifiant le fichier DIR1YFFF2 de façon unique et certaine, l'étape 72 consiste à écrire ce fichier. Dans le cas d'un fichier de type synchronisé, cette écriture est réalisée dans le cache local 8 du support personnel 1, puis, le sous-module de gestion des mises à jour est lancé lors de l'étape 73 par le module de traitement C pour mettre à jour ce fichier, le cas échéant.La figure 8 représente un procédé pour la création d'un nouveau fichier CLE de l'utilisateur USERI, dont le chemin d'accès est USER1\DIR1\FFF3. On exécute tout dabord les étapes 60 préliminaires décrites ci-dessus permettant de lire l'architecture des fichiers de l'espace utilisateur de USERI . Lors de l'étape 81 subséquente, le module de traitement C crée un nouvel identifiant correspondant à ce nouveau fichier DIR1YFFF3, c'est-à-dire un identif nt désigné INFO_ID3. Lors de l'étape 82 subséquente, ce nouvel enregistrement INFO ID3 est ajouté au contenu de l'espace utilisateur USERI avec un nom spécifié (dans ce cas DIR1YFFF3). Le module de traitement C écrit ensuite lors de l'étape 83, la nouvelle version de l'architecture de fichiers de cet utilisateur dans le cache local 8 du support personnel 1, puis lance, lors de l'étape 84, le sous-module de gestion des mises à jour qui permet, à un moment approprié, de mettre à jour ce fichier sur le serveur central 9a correspondant.Pour faciliter le fonctionnement du sous-module de gestion des mises à jour, il peut être prévu un fichier spécifique me;morisé dans le cache local 8 de la mémoire personnelle 2. dans lequel sont enregistrés les enregistrements identifiant les différents fichiers CLE ayant fait l'objet de modifications par l'utilisateur et devant ensuite faire l'objet d'une vérification des mises à jour par le sous-module de gestion des mises à jour.Par ailleurs, lors de la création d'un nouveau fichier CLE, pour savoir sur quel serveur 9 ce dernier doit être enregistré, le module de traitement C peut consulter dans le serveur central 9a un fichier identifiant les différents serveurs et dans lequel le taux d' occupation de chaque serveur 9 est mémorisé en temps réel. Il est à noter à cet égard que les différents serveurs 9 peuvent eux-mêmes être identifiés dans un système informatique selon l'invention en tant qu'utilisateurs spécifiques, c'est-àdire de façon strictement identique aux supports personnels 1 du point de vue logique. Ainsi, leur adresse réseau peut être mémorisée dans un fichier spécifique de leur mémoire de masse e;t mis à jour par synchronisation de la même façon que les fichiers du cache local 8 d'un support personnel 1.Par défaut, tout fichier CLE de l'espace utilisateur faisant l'objet d'un traitement numérique par la station hôte 5 est enregistré dans le cache local 8 de la mémoire personnelle 2. Bien sûr, l'utilisateur peut néanmoins éviter une telle écriture dans le cache local 8, par exemple en spécifiant que le fichier est du type non synchronisé. Le risque existe alors que ce fichier soit perdu si la connexion au réseau ou la connexion entre le support personnel 1 et la station hôte 5 est soudainement interrompue. Le sous-module de gestion de mises à jour détermine si une mise à jour est nécessaire en consultant les metadonnées associées à chaque fichier, notamment la date de la dernière modification effectuée sur le fichier. Un tel sousmodule de gestion de mises à jour est connu en lui-même et n'a pas à être détaillé. La figure 9 représente le traitement des URL spécifiques par le module d'interprétation X.Dans une étape 91, lorsque l'utilisateur clique sur une URL, ou lorsque de façon automatique une URL doit être interprétée (par exemple suite à un appel d'une fonction du système d'exploitation depuis une application logicielle), le système d'exploitation de la station hôte 5 :- extrait l'en-tête de l'URL,- détermine, par comparaison à partir d'une table d'enregistrement des modules d'interprétation d'URL, un module d'interprétation d'URL associé à cet en-tête ; si cette URL présente ledit en-tête spécifique sphère , par exemple est sphere://rep/fichier.typ , le module d'interprétation d'URL est le module d'interprétation X ;- exécute le module d'interprétation ainsi déterminé, notamment le module d'interprétation X, en lui communiquant l'URL à titre de paramètre.Ces fonctions d'extraction d'en-tête d'URL, d'association des modules d'interprétation d'URL, et de paramétrage et d'exécution d'un module d'interprétation adapté sont connues en elles-mêmes et intégrées dans les systèmes d'exploitation. Dans une étape subséquente 92, le module d'interprétation X lit, sur le disque dur 28 de la station hôte 5, le fichier susmentionné contenant la lettre identifiant l'unité virtuelle associée à l'espace utilisateur ( U ).Chaque URL présentant l'en-tête sphère contient un chemin de fichier. Dans une étape subséquente 93, le module d'interprétation X extrait le chemin de fichier qui est contenu dans l'URL et le transforme conformément au système d'exploitation exécuté sur la station hôte. Par exemple, sous Windows(R), chaque caractère / est remplacé par un caractère \ . Le module d'interprétation X ajoute la lettre (U) identifiant l'unité virtuelle de l'espace utilisateur à ce chemin afin de générer un chemin complet absolu qui référence le fichier sur l'unité virtuelle, à savoir U:\rep\fichter.typ dans l'exemple représenté.Dans une étape subséquente 94, le module d'interprétation X détermine une application logicielle app associée au type de fichier typ . Une première technique consiste à appeler une fonction du système d'exploitation de la station hôte 5 afin de déterminer quelle application logicielle est associée à ce type sur la station hôte 5 (par exemple en consultant la base de registre sous Windows ou en utilisant la norme MIME connue, cf. par exemple RFC 2046). Une seconde technique consiste à consulter un fichier de configuration sur l'espace utilisateur (un fichier CLE accessible via l'unité virtuelle U:), pair exemple un fichier U:\configuration\associations.xml , ce fichier pouvamt être préalablement construit afin de référencer l'ensemble des applications logicielles présentes sous forme exécutable sur l'espace utilisateur et associées aux types de fichiers. On utilise de préférence la seconde technique car l'association entre le type et l'application est dépendante de l'utilisateur (lecture d'un fichier sur l'espace utilisateur) et non de la station hôte 5 (par exemple consultation de la base de registre de Windows).Dans une étape subséquente 95, le module d'interprétation X lance l'application logicielle précédemment déterminée app en lui passant en paramètre le chemin absolu U:\rep\fichier.typ , généré comme indiqué ci-dessus, du fichier référencé.Il est à noter que l'application logicielle n'a pas à être configurée spécifiquement pour pouvoir fonctionner avec un système informatique conforme à l'invention. En particulier, l'application logicielle ouvre le fichier normalement, comme s'il s'agissait d'un fichier enregistré sur une mémoire de masse appartenant à la station hôte, notamment un disque dur local.Dans l'étape 94, si le module d'interprétation X détecte que le chemin représente un répertoire (par exemple en se terminant par le caractère / ), alors dans l'étape 95, le module d'interprétation X édite le répertoire à l'utilisateur, par exemple en lançant une occurrence de l'explorateur de fichiers du système d'exploitation de la station hôte 5.L'invention représente ainsi un grand potentiel d'évolution dans la construction de pages Web, celles-ci pouvant dorénavant contenir des URL, ayant ledit en-tête sphère spécifique, qui permettent à l'utilisateur d'ouvrir un fichier immédiatement, sans le télécharger explicitement et sans se soucier de l'application logicielle à utiliser.Un fichier référencé par une URL ayant l'en-tête sphère est ouvert et utilisé comme un fichier propre à la station hôte 5 et n'a donc pas besoin d'être explicitement téléchargé par l'utilisateur avant d'être utilisé.Par conséquent :- l'utilisateur n'a pas à dupliquer le fichier sur le disque local de la station hôte 5 avant de l'utiliser,- l'utilisateur peut modifier directement le fichier comme un fichier normal (s'il est autorisé à le faire), les modifications étant répercutées sur les serveurs hébergeant ce fichier et donc répercutées sur les autres utilisateurs ouvrant ce fichier,- l'accès au fichier est plus rapide s'il est en cache local 8 sur le support personnel 1 (au lieu d'être téléchargé depuis un serveur distant), - seules les parties du fichier nécessaires (celles qui sont lues par l'application logicielle ouvrant le fichier) sont importées depuis le cache local 8 ou depuis les serveurs distants 9 vers une zone mémoire de la station hôte 5,- un fichier peut être doté de la possibilité d'être consulté uniquement par les utilisateurs autorisés, interdisant ainsi à des utilisateurs non autorisés à utiliser le fichier (partage individuel possible).De manière générale, avec l'invention, l'utilisation de fichiers n'est plus restreinte aux seuls fichiers pour l'interprétation desquels le navigateur Web a été préalablement spécifiquement configuré (pages HTML, images JPG, GIF ou PNG, documents PDF via une extension...), mais est étendu à tout fichier (qui, grâce à l'invention, peut être ouvert et interprété non seulement par le navigateur Web, mais également par toute application logicielle autre que le navigateur Web).De plus cette utilisation n'est plus restreinte à la seule lecture : un utilisateur autorisé peut modifier un fichier, cette modification étant répercutée aux utilisateurs autorisés en lecture ouvrant ce fichier depuis leur espace utilisateur selon l'invention.Enfin, le fonctionnement automatique d'importation des fichiers peut être utilisé pour des fichiers d'exécution (applications logicielles). L'utilisateur n'a donc plus à se soucier d'installer l'application logicielle correspondant au type du fichier utilisé, celle-ci étant automatiquement importée depuis les serveurs distants 9 et exécutée sur la station hôte 5 exactement comme si elle était préalablement enregistrée sur le disque local de cette station hôte 5 : lorsque l'utilisateur clique sur un lien (URL) correspondant à un fichier de son espace utilisateur (fichier lui appartenant ou lui étant accessible), l'application logicielle interprétant ce fichier est automatiquement lancée.Dans le mode de réalisation représentée sur les figures et décrits ci-dessus, le processus passerelle P est intégré dans le support personnel 1 de façon à pouvoir être chargé sur toute station informatique de la connexion de ce support personnel à cette station. Ce mode de réalisation préférentiel permet à chaque utilisateur d'utiliser toute station informatique à titre de station hôte 5.Cela étant, dans une variante non représentée plus simple, il est à noter que ce processus passerelle P peut être intégré par défaut au système d'exploitation de toute station hôte 5, ou au moins de certaines des stations hôtes 5. Dans ce cas, les différents fichiers qui sont, dans le mode de réalisation décrit cidessus, présents dans la mémoire personnelle 2, sont enregistrés sur une unité de mémoire de masse de la station hôte 5, par exemple sur un disque dur de cette station. En outre, les différents modules d'authentification A, de filtrage D, de traitement C et d'interprétation X, tels que décrits ci-dessus se chargent automatiquement au démarrage du système d'exploitation de la station hôte 5. Selon une autre variante, le module d'authentification peut être même celui intégré par défaut et d'origine dans la plupart des systèmes d'exploitation. Dans cette variante, l'initialisation du système informatique et la création d'un compte utilisateur telles que décrites ci-dessus, peuvent être effectuées par exemple au premier lancement du système d'exploitation ou, ultérieurement, sur demande de l'utilisateur.Selon une autre variante non représentée, l'identifiant du serveur 9 sur lequel sont enregistrées les données ROOT ID d'un utilisateur peut être contenu dans le code utilisateur USER ID. Cette variante permet en particulier de s'affranchir de l'utilisation d'un serveur central 9a. Par exemple, le code utilisateur USER_ID peut être de la forme USER_X@SERVER_Y.COM.L'invention représente également une avancée considérable et une modification radicale des habitudes de travail avec les systèmes informatiques. Ainsi, les utilisateurs peuvent, grâce à l'invention, gérer l'intégralité de leurs données et informations personnelles ou personnalisées, non pas sur un support portatif qui contient ces informations ou à partir d'une station de travail qui leur est propre et qui contient ces informations, mais à distance par l'intermédiaire d'un réseau tel que le réseau public Internet et ce, grâce uniquement à un support personnel 1 qui permet de les identifier de façon fiable, et de sauvegarder les fichiers en cours de modification en vue d'une synchronisation, et d'autre part, à partir de stations hôtes 5 standards quelconques sur lesquelles ils peuvent se connecter et qui sont automatiquement configurées par le support personnel 1.Il est à noter que les informations de l'espace utilisateur peuvent n'être jamais enregistrées sur la mémoire de masse d'une station hôte 5. Bien que les différents fichiers et les différentes informations de chaque espace utilisateur puissent être disséminés au sein d'un très grand nombre de serveurs 9 sur le réseau, chaque utilisateur voit son espace utilisateur de façon transparente comme un répertoire de la station hôte 5 auquel il est connecté et accède aux fichiers CLE correspondants de la façon traditionnelle, comme si ces fichiers étaient mémorisés sur la mémoire de masse de la station hôte 5. De surcroît, les accès en lecture/écriture ou création de nouveaux fichiers sont effectués de façon parfaitement fiable et sécurisée.Si un support personnel 1 est pereiu ou volé, il suffit à l'utilisateur d'acquérir un nouveau support personnel 1, le cas éc;héant de le doter du processus passerelle P et des fichiers de configuration par téléchargement. Dans ce cas, le processus passerelle P ne trouvera pas le fichier ROOT_ID.XML, et demande à l'utilisateur un choix entre une création de compte ou une restauration de compte. Dans le cas d'une restauration, l'utilisateur saisit son code USER ID et son code personnel utilisateur, qui sont envoyés au serveur central 9a. Ce dernier vérifie leur validité, et renvoie l'identifiant de fichier racine ROOT ID de cet utilisateur, qui peut alors accéder à nouveau à son espace utilisateur.L'invention permet non seulement d'accéder à des données, mais également de mettre à disposition des différents utilisateurs des programmes et applications spécifiques, automatiquement mis à jour par les fournisseurs de ces programmes et applications spécifiques, sans que l'utilisateur n'ait lui-même à télécharger des mises à jour ou à installer ces mises à jour sur un ordinateur quelconque. En effet, un logiciel composé de fichiers exécutables peut être enregistré sur l'espace utilisateur de l'éditeur de ce logiciel. Cet espace utilisateur est rendu accessible soit gratuitement, soit sous condition d'un abonnement à un service spécifique par tout utilisateur client désirant y accéder. Ces fichiers composant le logiciel sont par la suite importés directement dans la mémoire vive de la station hôte 5 à laquelle est connecté le support personnel 1 de l'utilisateur client et exécuté sur la station hôte 5, sans que l'utilisateur client n'ait à exécuter aucune procédure d'installation.L'invention permet également de la même manière de proposer des locations de logiciels ou des mises à jour de logiciels ou données spécifiques en fonction des utilisateurs, et de gérer les paiements des différents utilisateurs pour accéder à ces logiciels ou mises à jour ou données spécifiques. L'invention permet à chaque utilisateur de disposer de l'ensemble de son espace utilisateur, et ce, à partir de n'importe quel lieu, en permanence, et de façon parfaitement fiable et synchronisée. Elle a pour conséquence également le fait que les utilisateurs ne seront plus incités à pirater illicitement les logiciels ou les données, puisqu'ils n'ont pas à les installer euxmêmes.L'invention permet en particulier de gérer de façon fiable et souple les accès à différentes informations, données et programmes communs ou individuellement personnalisés, par les différents utilisateurs ou groupes d'utilisateurs. En effet, il est possible pour un utilisateur authentifié de permettre l'accès à son espace utilisateur à d'autres utilisateurs authentifiés en configurant les serveurs 9 pour qu'ils autorisent l'accès à cet espace utilisateur à ces autres utilisateurs.L'invention peut faire l'objet de nombreuses applications pour le stockage et la mise à disposition d'informations et de données personnelles diverses telles que des logiciels, des documents de traitement de texte, tableaux, calendriers, favoris Internet ou autres.Dans un système informatique selon l'invention, les différents fichiers CLE sont identifiés par les enregistrements de; premier niveau INFO_ID qui restent toujours identiques au cours de la vie du fichier et ne dépendent pas des systèmes d'exploitation et technologies d'enregistrement. Les noms de fichiers et URL correspondantes sont ainsi toujours valides à tout instant quelles que soient les platesformes technologiques mises en oeuvre et utilisées sur les serveurs et/ou les stations hôtes 5.L'invention implique un bouleversement des habitudes liées à l'utilisation des données informatiques.Il n'est plus nécessaire d'installer des logiciels, ceux-ci étant accessibles dès l'instant où ils sont présents dans leur forme directement exécutables sur l'espace utilisate;ur d'un utilisateur éditeur et rendus accessibles aux utilisateurs clients désirant l'utiliser. L'utilisateur client exécute le logiciel quand nécessaire, à la demande (un moyen direct étant par exemple de double- cliquer sur l'icône le représentant, ou de cliquer sur une URL ayant l'en-tête spécifique sphère depuis une page affichée par un navigateur Web) et depuis n'importe quelle station hôte 5 où il a connecté son support personnel 1 , sans avoir à exécuter une quelconque procédure d'installation du logiciel sur la station hôte 5.Grâce à l'invention, un logiciel peut, sans avoir à être modifié selon l'utilisateur client, s'adapter à celui-ci. Le logiciel peut lire des fichiers de configuration sur l'espace utilisateur sur lequel il est enregistré (espace utilisateur de l'éditeur) mais il peut tout aussi bien lire des fichiers de configuration supplémentaires sur l'espace utilisateur de l'utilisateur client l'exécutant. De cette façon, par exemple, un logiciel peut charger son apparence graphique sur un fichier de l'espace utilisateur client de l'utilisateur et, par exemple si ce dernier est malvoyant, adapter les couleurs à ses préférences. L'apparence d'un site Internet peut, de la même façon, être automatiquement adaptée, sans qu'il soit nécessaire de demander et d'enregistrer les préférences des utilisateurs dans une base de données propre à ce site internet. Il suffit pour cela de lire un fichier (par exemple un fichier de pages de style CSS cascading style sheet ) sur l'espace utilisateur de l'utilisateur visitant ce site, cette lecture pouvant être faite via une URL spécifique selon l'invention (par exemple sphere://contacts/site/page.css ).Les fichiers CLE des utilisateurs ne sont pas dupliqués sur toutes les stations où ils doivent être utilisés mais sont accessibles de façon simple et universelle à la demande (par exemple en double-cliquant sur l'icône les représentant). II n'est donc pas nécessaire d'échanger les fichiers en les transférant manuellement de station à station ou en les envoyant par courrier électronique. La qualité de l'utilisation des fichiers s'en trouve améliorée puisque l'utilisateur destinataire n'a plus à accepter de recevoir, ni ensuite à recevoir un fichier lorsqu'un utilisateur émetteur lui transmet un tel fichier. Il suffit que l'utilisateur destinataire accède à ce fichier lorsqu'il en a effectivement besoin.Les données générées par l'utilisation de ressources informatiques (documents, courriers, contacts, logiciels, images, musique, créations numériques diverses, sites Internet, bases de données, etc.) sont globalement classifiées et accessibles de façon simple et directe par l'utilisateur sans pour autant que celles-ci souffrent des pénalités liées à leur stockage sur une station unique (possible destruction si destruction de la station, dépendance des données au système d'exploitation présent sur la station, limite de l'espace d'enregistrement, etc.). L'invention définit un accès universel aux données depuis une station hôte 5 quelconque à laquelle l'utilisateur connecte son support personnel 1.L'invention peut faire l'objet de nombreuses variantes de réalisation et d'autres applications que celles décrites ci-dessus et en référence aux figures. En particulier, d'autres modules de filtrage D et d'autres modules d'interprétation X compatibles avec d'autres systèmes d'exploitation que WINDOWS(R) peuvent être réalisés de façon similaire à l'exemple donné ci-dessus, et incorporés dans le processus passerelle P.Les fonctionnalités informatiques, architectures et structures décrites ci-dessus peuvent être réalisées par simple programmation de dispositifs informatiques connus, notamment par exemple à l'aide du langage JAVA permettant d'écrire un programme de façon non dépendante du système d'exploitation, notamment utile dans le cas du module de traitement C | L'invention concerne un système informatique d'accès sécurisé à un réseau (10) par des utilisateurs, comprenant :- au moins une station hôte (5), dotée de moyens de traitement numérique, d'au moins un système d'exploitation et de gestion de fichiers, et de moyens de connexion et d'accès à au moins un réseau numérique public (10),- au moins un espace utilisateur d'enregistrement de fichiers CLE, chaque fichier CLE étant associé à au moins un utilisateur humain autorisé à accéder à ce fichier par l'intermédiaire d'au moins un code identifiant au moins un tel utilisateur, chaque fichier CLE étant géré par le système d'exploitation et de gestion de fichiers de la station hôte, le système d'exploitation de la station hôte (5) étant adapté pour pouvoir associer un module d'interprétation spécifique, dit module d'interprétation (X), à chaque URL présentant un en-tête spécifique commun pour tous les utilisateurs ayant un espace utilisateur. | 1/ - Système informatique d'accès sécurisé à un réseau (10) par des utilisateurs, comprenant :- au moins une station informatique, dite station hôte (5), dotée : . de moyens de traitement numérique à microprocesseur(s) et mémoire(s) vive(s) associée(s),. d'au moins un système d'exploitation et de gestion de fichiers, le système d'exploitation étant adapté pour pouvoir associer à chaque URL, un module d'interprétation d'URL, en fonction de l'en-tête de cette URL, . de moyens de connexion et d'accès à au moins un réseau numérique public (10),- au moins un espace, dit espace utilisateur, d'enregistrement de fichiers, dits fichiers CLE, chaque fichier CLE étant associé à au moins un utilisateur autorisé à accéder à ce fichier CLE, par l'intermédiaire d'au moins un code identifiant au moins un tel utilisateur autorisé, ce code étant enregistré en association avec ce fichier CLE, chaque fichier CLE étant visible et pouvant être géré via le système d'exploitation et de gestion de fichiers de la station hôte,- le système d'exploitation de la station hôte (5) étant adapté pour pouvoir associer un module d'interprétation d'URL spécifique, dit module d'interprétation (X), à chaque URL présentant un en-tête spécifique commun pour tous les utilisateurs ayant un espace utilisateur,- le module d'interprétation (X) étant adapté pour :" extraire un chemin d'accès à un fichier CLE à partir de chaque URL présentant ledit en-tête spécifique, " identifier au moins une application logicielle susceptible d'ouvrir ce fichier CLE," émettre une requête de lancement d'une telle application logicielle paramétrée avec ledit chemin d'accès du fichier CLE afin d'ouvrir ce dernier. 2/ - Système informatique selon la 1 , caractérisé en ce que ledit en-tête est du type nom://... , où nom est une dénomination prédéterminée commune pour tous les utilisateurs. 3/ - Système informatique selon la 2, caractérisé en ce que nom est une dénomination prédéterminée commune pour tous les utilisateurs à l'exception de http , ftp , file , gopher , mailto , news , nntp , telnet , wais , prospero . 4/ - Système informatique selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit espace utilisateur est identifié dans le système d'exploitation et de gestion de fichiers de la station hôte en tant qu'unité définie de façon logique par un identifiant unique par ce système d'exploitation. 5/ - Système informatique selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit espace utilisateur est identifié dans le système d'exploitation et de gestion de fichiers de la station hôte en tant qu'intégré dans un répertoire unique. 6/ - Système informatique selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le module d'interprétation (X) est adapté pour être exécuté dans une zone mémoire dédiée aux programmes applicatifs et accessible en mode utilisateur de la mémoire vive (26) d'une station hôte (5).Il - Système informatique selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le système d'exploitation de chaque station hôte (5) comprend :. un module d'authentification (A), par la station hôte (5), de tout utilisateur réalisant la connexion du support personnel (1) à cette station hôte (5), adapté pour déterminer s'il s'agit d'un utilisateur autorisé, et pour n'autoriser l'accès à un espace utilisateur correspondant aux données d'identification utilisateur enregistrées dans la mémoire personnelle (2) que si un utilisateur autorisé est identifié et authentifié,. un module de filtrage (D) de requêtes sur fichiers adapté pour pouvoir reconnaître toute requête intéressant au moins un fichier CLE appartenant à unespace utilisateur de l'utilisateur autorisé,. un module de traitement (C) de chaque requête sur un fichierCLE adapté pour pouvoir créer un fichier CLE et/ou accéder à tout fichier CLE et permettre le traitement d'une requête correspondante par le système d'exploitation de la station hôte (5) de la même façon que s'il s'agissait d'une requête sur un fichier propre à cette station hôte (5),. un module d'interprétation (X) pour les fichiers CLE de chaque espace utilisateur de l'utilisateur autorisé. 8/ - Système informatique selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que :- la station hôte (5) est dotée de moyens (6, 7) de connexion conjugués de moyens (3, 4) de connexion d'au moins un support de mémoire de masse portatif, dit support personnel (1), de telle sorte qu'au moins une partie de la mémoire de masse d'un tel support personnel (1) puisse être accédée en lecture/écriture par la station hôte (5) lorsque les moyens (3, 4, 6, 7) de connexion sont actifs,- chaque support personnel (1) comprend :. au moins une mémoire de masse, dite mémoire personnelle (2),. des moyens (3, 4) de connexion à toute station hôte (5), . enregistrées en mémoire personnelle (2), des données, dites données d'identification utilisateur, d'identification d'au moins un utilisateur humain, dit utilisateur autorisé, autorisé à utiliser ce support personnel (1),. enregistrées en mémoire personnelle, des données formant un processus, dit processus passerelle (P), adapté pour pouvoir être chargé en mémoire vive (26) d'une station hôte (5) auquel le support personnel (1) est connecté, ce processus passerelle (P) comprenant le module d'authentification (A), le module de filtrage (D), le module de traitement (C), et le module d'interprétation (X) pour les fichiers CLE de chaque espace utilisateur. 9/ - Système informatique selon la 8, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un serveur (9) comprenant au moins une mémoire de masse, dite mémoire serveur, et des moyens de connexion à au moins un réseau numérique public (10), et adapté pour permettre l'accès en lecture/écriture à au moins une partie de cette mémoire serveur via un tel réseau numérique public (10), et en ce que chaque fichier CLE comprend des informations numériques enregistrées dans une partie de la mémoire personnelle (2), dite cache local (8), et/ou dans au moins une mémoire serveur d'au moins un serveur (9) distinct de la station hôte (5). 10/ - Système informatique selon l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce que les supports personnels (1) sont exempts d'interface homme/machine, et en ce que les stations hôtes (5) sont dotées d'une interface homme/machine . 11/ - Système informatique selon l'une des 8 à10, caractérisé en ce que les moyens (3, 4, 6, 7) de connexion d'un support personnel (1) à une station hôte (5) sont rendus actifs par rapprochement et/ou branchement du support personnel (1) et de la station hôte (5). 12/ - Système informatique selon l'une des 8 à11, caractérisé en ce que lesdits moyens (3, 6) de connexion d'un support personnel (1) à une station hôte (5) sont adaptés pour permettre l'établissement d'une liaison série universelle USB. 13/ - Système informatique selon l'une des 8 à12, caractérisé en ce que le module de traitement (C) est adapté pour enregistrer par défaut tout fichier CLE de l'espace utilisateur faisant l'objet d'un traitement numérique par la station hôte ( 5) dans le cache local (8) de la mémoire personnelle (2) du support personnel (1). 14/ - Système informatique selon l'une des 8 à13, caractérisé en ce que le module de traitement (C) est adapté pour créer chaque fichier CLE avec un enregistrement identifiant de ce fichier CLE, dit INFO ID,comprenant :- un code identifiant un utilisateur ayant créé ce fichier CLE,- un code identifiant individuellement le fichier CLE. 15/ - Système selon la 14, caractérisé en ce qu'un enregistrement INFO ID comprend en outre un code identifiant un serveur, dit FILESERV_ID, où ce fichier CLE a été initialement enregistré. 16/ - Système informatique selon l'une des 14 ou15, caractérisé en ce qu'un enregistrement INFO ID comprend en outre un code déterminant un mode de synchronisation pour le fichier CLE. 17/ - Système informatique selon l'une des 8 à16, caractérisé en ce qu'il comprend, enregistré en mémoire personnelle (2) de chaque support personnel (1), un fichier dit fichier ID GENERATION.DATA, comprenant des données adaptées pour permettre au module de traitement (C) de générer des codes numériques identifiant individuellement les fichiers créés par l'utilisateur de ce support personnel (1). 18/ - Système informatique selon l'une des 8 à17, caractérisé en ce qu'il comprend, enregistrées en mémoire personnelle (2) de chaque support personnel (1), des données ROOT ID identifiant au moins un fichier racine enregistré sur un serveur (9), ce fichier racine comprenant au moins une partie de l'architecture des fichiers CLE de l'espace utilisateur. 19/ - Système informatique selon l'une des 1 à18, caractérisé en ce que les stations hôtes (5) sont choisies parmi :- des ordinateurs personnels du type fixe,- des ordinateurs personnels du type portable, - des dispositifs de traitement numérique portatifs. | G,H | G06,H04 | G06F,H04L | G06F 21,H04L 9 | G06F 21/00,H04L 9/32 |
FR2895832 | A1 | PROCEDE DE SPECTROMETRIE DE MASSE EN TANDEM A TEMPS DE VOL SANS SELECTION DE MASSE PRIMAIRE PAR IDENTIFICATION DE CHAQUE PAIRE DE FRAGMENTS DISSOCIES | 20,070,706 | L'invention est un procédé de spectrométrie de masse à temps de vol en tandem sans sélection de masse primaire par identification de chaque paire de fragments dissociés. La spectromètrie de masse (MS) consiste à identifier des molécules par la mesure de leur masse après ionisation de ces molécules dans une source d'ions, leur extraction et leur introduction dans un spectromètre de masse. La spectrométrie de masse en tandem (MS-MS) consiste à produire un spectre de masse primaire des molécules ionisées présentes dans l'échantillon à analyser, puis à sélectionner une masse primaire, et fragmenter avec un système de dissociation les ions primaires dont la masse a été l0 sélectionnée par le premier spectromètre de masse, pour produire un spectre de dissociation de cette molécule avec un deuxième spectromètre de masse. La spectrométrie de masse à temps de vol (TOF) consiste à accélérer un paquet d'ions avec un champ électrique appliqué dans le vide et à mesurer leur différence de temps de d'arrivée sur un détecteur d'ions après un parcours sur une distance de temps de vol. La différence de vitesse entre les différents ions 15 dépend de leur différence de rapport masse sur charge (M/Q). Les ions de plus petits rapports (MIQ) arrivent sur le détecteur avant les ions de rapports (M/Q) plus élevés. La spectrométrie de masse à temps de vol permet de mesurer toutes les masses simultanément, ce qui augmente considérablement la sensibilité et la vitesse d'acquisition des systèmes à temps de vol, par rapport aux autres systèmes qui ne peuvent mesurer qu'un canal de masse à la fois et nécessite un balayage, tels que par exemple les 20 quadripolaires. Deux types de spectromètres de masse en tandem (MS-MS) avec sélection de masse primaire utilisent le temps de vol. Les systèmes (MS-TOF) qui utilisent uniquement le temps de vol pour le deuxième spectromètre de masse, et un système à balayage pour le premier spectromètre de masse. Le deuxième type de système utilise deux spectromètres de masse à temps de vol successifs (TOF-TOF) avec 25 une fenêtre temporelle pour la sélection de masse après la dissociation entre les deux spectromètres de masse à temps de vol. Les appareils (MS-MS) utilisant un spectromètre de masse à temps de vol du type réflectron (RTOF) avec dissociation entre la source d'ions et le réflectron avec une sélection de masse temporelle pour produire chaque spectre de dissociation, sont un cas particulier de système (MS-MS) n'utilisant 30 qu'un seul spectromètre de masse à temps de vol. Les réflectrons sont des dispositifs installés entre la source d'ions pulsée et le détecteur d'ions permettant d'améliorer la résolution des spectromètres de masse à temps de vol en compensant dans le temps de vol des ions de même masse la différence provenant de la dispersion d'énergie cinétiques des ions. Un champ électrique constant orienté dans le sens opposé de l'arrivée des ions est appliqué à l'intérieur d'un volume, le réflectron. Les ions pénétrant dans le réflectron 35 sont réflechis, avant d'être refocalisés sur le détecteur d'ions. Les ions ayant une énergie cinétique plus grande, et donc les plus rapides, pénètrent davantage dans le réflectron, et y passent plus de temps, que les ions de même masse mais de plus faible énergie cinétique, et donc plus lents. Ce qui permet de compenser leur différence de temps de vol. Les spectromètres de masse en tandem existants ne peuvent produire qu'un seul spectre de dissociation secondaire à la fois, à cause de la nécessité de la sélection de la masse primaire. Mais l'utilisation du temps de vol a permis de proposer des systèmes de spectrométrie de masse en tandem sans sélection de masse primaire permettant de produire plusieurs spectres de masse de dissociation simultanément. l0 Le premier procédé de spectrométrie de masse à temps de vol sans sélection de masse primaire consiste à mesurer simultanément le temps de vol et l'énergie cinétique de chaque fragment produit {Il. Il a été réalisé {11 avec un appareil constitué d'une source d'ions pulsée produisant des ions avec une énergie cinétique moyenne constante, d'une boite de collision pour fragmenter les ions (ou d'un espace permettant la fragmentation spontanée d'un ion métastable excité dans la source d'ions), d'un secteur 15 électrostatique (ou d'un secteur magnétique) permettant de sélectionner le rapport de l'énergie cinétique des ions sur leur charge électrique (EIq), d'un espace de temps de vol et d'un détecteur d'ions mesurant le temps de vol des ions . Il peut être réalisé avec des ions monochargés et multichargés. Les spectres de masse de dissociation sont obtenus {1 } en sélectionnant tous les rapports énergie cinétique sur charge (E/q) possibles des fragments avec le secteur électrostatique, qui correspond à une 20 masse de fragment qui est différente pour chaque masse primaire parent différente avec E déterminée par: [ I] E = (m/M) [Eo(M,Q)], où m est la masse du fragment dissocié, M et Q sont la masse et la charge de l'ion primaire parent, et [Eo(M,Q)] est l'énergie cinétique de l'ion primaire parent. On produit un spectre de masse à temps de vol à chaque rapport (E/q) sélectionné par le secteur électrostatique, qui correspond à un canal de chaque 25 spectre de dissociation. Cette technique permet de produire l'ensemble des spectres de dissociation sans sélection de masse primaire avec une résolution indépendante de la distribution d'énergie cinétique des ions primaires {11, en produisant un spectre de masse tridimensionnel Il } contenant tous ces spectres de masse de dissociation avec sur un axe les valeurs du temps de vol de chaque fragment détecté, sur un deuxième axe son rapport (E/q), et sur le troisième axe le nombre d'événements correspondant. 30 Cette technique de spectrométrie de masse à temps de vol en tandem ne permet pas de produire simultanément en une seule acquisition l'ensemble des spectres de dissociation complets, mais uniquement un canal de l'ensemble de ces spectres de dissociation par acquisition, correspondant à une valeur de (E/q) sélectionnée par le secteur électrostatique. 35 Le deuxième procédé de spectrométrie de masse à temps de vol {2} permettant de produire les spectres de dissociation sans sélection de masse primaire utilise un réflectron et fonctionne uniquement avec des ions primaires monochargés. Ce procédé consiste à mesurer le temps de vol du fragment chargé et du fragment neutre de chaque événement de dissociation d'un ion primaire parent. Chaque paire de fragments dissociés doit être identifié, ce qui qui nécessite d'utiliser une source d'ions produisant un seul événement par cycle de temps de vol correspondant à une pulsation du faisceau d'ions {2}. Chaque ion primaire dissocié produit un fragment neutre et un fragment chargé entre la source d'ions et le réflectron ayant la même vitesse et la même direction que leur ion primaire parent (l'énergie de dissociation moléculaire est négligeable par rapport à l'énergie cinétique des ions). Le temps de vol des fragments neutres est mesuré par un détecteur positionné après le réflectron, et le temps de vol des fragments chargés associés ainsi que des ions primaires non dissociés sont mesurés par un deuxième détecteur d'ions après réflexion par le réflectron {2}, sans sélection de masse primaire. Deux spectres de masse correspondant à ces deux mesures de temps de vol sont produits simultanément en accumulant les événements de dissociation de toutes les masses primaires présentes dans l'échantillon analysé. Chaque spectre de dissociation correspondant à une valeur de masse primaire est obtenu à partir des deux spectres de masse réalisés précédemment en sélectionnant les événements dans le spectre de masse des fragments chargés associés aux événements sélectionnés dans le pic de masse correspondant aux ions primaires de la masse sélectionnée dans le spectre de masse en temps vol des fragments neutres. Ce qui permet de produire l'ensemble des spectres de dissociation sans sélection de masse primaire. Pour déterminer chaque couple de fragments neutre et chargé correspondant à un événement de dissociation sans ambiguïté, la technique décrite précédemment doit être réalisée avec des sources d'ions monochargés ne produisant qu'un seul ion primaire par cycle de temps de vol correspondant à une pulsation du faisceau d'ions {2}. Elle n'est donc pas compatible avec les sources d'ions pulsées les plus couramment utilisées qui produisent jusqu'à plusieurs centaines d'ions (sources d'ions continues pulsées telles que les sources d'ions à électronébulisation), ou même jusqu'à plusieurs milliers d'ions (telles que les sources à laser pulsées du type MALDI (Matrix-Assisted Laser Desorption-Ionisation)), par cycle de temps de vol correspondant à une pulsation du faisceau d'ions. Le troisième procédé de spectrométrie de masse à temps de vol sans sélection de masse primaire {3} utilise deux spectromètres de masse à temps de vol (linéaire ou du type réflectron) séparés par un système de dissociation (une boite de collision contenant du gaz) où est appliqué un champ électrique d'intensité variable. Il est compatible avec les sources d'ions monochargés et multichargés. Cette technique consiste à décaler les pics de dissociation par rapport à la position des pics de masse primaire parents en appliquant un champ électrique dans le système de dissociation. La vitesse des fragments chargés à la sortie du système de dissociation est modifiée par rapport à celle d'un ion primaire parent non dissociée par le champ électrique appliqué. Il n'est pas possible d'identifier les différents spectres de dissociation correspondant à différentes masses primaires proches, dans des spectres de masse comportant une grande densité de pics primaires avec cette technique de spectrométrie de masse à temps de vol en tandem avec une seule acquisition, car les différents pics de dissociation se mélangent dans le spectre de masse obtenu. Il est donc nécessaire de l'utiliser avec des échantillons comportant un nombre de molécules différentes peu élevé. Le quatrième procédé de spectrométrie de masse à temps de vol sans sélection de masse primaire utilise un réflectron (4}. Il consiste à effectuer deux acquisitions successives en variant la tension appliquée sur le réflectron sans varier la tension d'accélération des ions pour produire deux spectres de masses en temps de vol du même échantillon contenant plusieurs spectres de dissociation sans sélection de masse primaire. Chaque spectre de dissociation est identifié par le mouvement relatif des différents pics de masse à temps de vol caractéristique de chaque spectre de dissociation 141. Comme pour le procédé précédent, il est difficile d'identifier différents spectres de dissociation correspondant à différentes masses primaires, dans des spectres de masse comportant une grande densité de pics primaires avec cette technique de spectrométrie de masse à temps de vol en tandem, car les différents pics de dissociation se mélangent dans le spectre de masse obtenu qui contient tous les spectres de masses de dissociation. On ne peut donc l'utiliser qu'avec des échantillons comportant un nombre de molécules différentes peu élevé. Le cinquième procédé de spectrométrie de masse à temps de vol sans sélection de masse primaire {5} est basé sur la transformation de la différence de temps de vol entre les différentes molécules primaires ionisées, en position. Cette technique de spectrométrie de masse en tandem utilise un spectromètre de masse à temps de vol constitué d'une source d'ions pulsée, d'un système de dissociation d'un deuxième système de pulsation orthogonal, et d'un détecteur d'ions mesurant la position d'arrivée des ions (unidimensionnelle ou bidimensionnelle) et le temps de vol des ions {5). Les ions provenant de la première pulsation du faisceau d'ions primaires sont accélérés suivant une direction, et se séparent en position suivant l'axe parallèle au faisceau d'ions primaires en fonction de leurs différences de rapport masse sur charge (M/Q). Une partie de ces ions primaires est dissociée dans un système de dissociation, et les fragments produits conservent la direction et la vitesse de leur ion primaire parent. A une certaine distance de la source la différence de temps de vol due à la différence de vitesse entre les différents ions correspond à une différence de position suivant l'axe parallèle au faisceau d'ions primaire. Une deuxième pulsation du faisceau d'ions est alors appliquée par des plaques de déflexions dans la direction perpendiculaire à celle du faisceau d'ions primaire avant la dissociation. Les fragments dissociés sont déviés dans cette direction et sont détectés par un détecteur mesurant la position d'arrivée sur le détecteur d'ions dans la direction parallèle à celle du faisceau d'ions primaires avant la déflexion et le temps de vol des ions. La position sur le détecteur dépend de la valeur du rapport masse sur charge (M/Q) de l'ion primaire parent et le temps de vol mesuré par rapport à la deuxième pulsation du paquet d'ions donne le rapport masse sur charge (m/q) de chaque fragment chargé détecté. Ce qui permet de produire l'ensemble des spectres de masse de dissociation de tous les ions primaires dans la zone où a été appliquée la deuxième pulsation du faisceau d'ions sans sélection de masse primaire. La gamme de masse primaire accessible par cette teclmique de spectrométrie de masse à temps de vol en tandem est limitée car elle dépend de la distance où est est appliquée la deuxième pulsation du faisceau d'ions. Elle est limitée également par la longueur du détecteur utilisé. Le procédé selon l'invention de spectrométrie de masse à temps de vol en tandem permet de produire simultanément en une seule acquisition l'ensemble de tous les spectres de dissociation de toutes les différentes masses primaires présentes dans l'échantillon à analyser sans sélection de masse primaire ni limitation de la gamme de masse primaire, et quel que soit le nombre de molécules différentes présentes dans l'échantillon analysé, par identification de chaque paire de fragments dissociés. Ce procédé consiste à identifier pour chaque ion primaire dissocié son couple de fragments parmi l'ensemble des événements de dissociations d'un cycle de temps de vol correspondant à une pulsation du faisceau d'ions, par la mesure simultanée de leurs temps de vol et de leur positions d'arrivées sur le détecteur d'ions, puis de produire un spectre de masse de corrélation tridimensionnel des temps de vol de chaque paire de fragments contenant l'ensemble de tous les spectres de masse de dissociation de toutes les masses primaires présentes dans l'échantillon analysé. Le spectre de masse primaire peut être réalisé simultanément avec les ions primaires non dissociés. Ce procédé est utilisable avec toutes les sources standards d'ions monochargés ou multichargés pulsées existantes. Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure 1 montre le schéma du dispositif de spectrométrie à temps de vol permettant d'utiliser le procédé selon l'invention. X et Y représentent les deux directions perpendiculaires de la mesure de la position de chaque fragment dissocié sur le détecteur d'ions (4). La figure 2 montre la coupe longitudinale schématisée d'un exemple de spectromètre de masse à temps de vol équipé d'un réflectron comme dispositif (3) pour utiliser le procédé selon l'invention. La figure 3 montre la coupe schématisée longitudinale d'un exemple de spectromètre de masse à temps de vol linéaire équipé d'une boite de collision à un potentiel précédée et suivie par 2 grilles à la masse comme dispositif (3), pour utiliser le procédé selon l'invention. La figure 4 est un exemple de spectre de masse tridimensionnel obtenu avec l'appareil de la figure 30 2 utilisant le procédé selon l'invention équipé d'une source d'ions monochargés produisant des couples de fragments neutre et chargé à chaque événement de dissociation. La figure 5 est une projection sur le plan {TOFtx(m.),TOF,,,,(mC)}suivant l'axe donnant la nombre d'événements du spectre de masse tridimensionnel de la figure 4. La figure 6 est un exemple de spectre de masse tridimensionnel similaire à celui de la figure 5 35 obtenu avec l'appareil de la figure 3 utilisant le procédé selon l'invention équipé d'une source d'ions multichargés produisant des couples de fragments chargés à chaque événement de dissociation. En référence à ces dessins le procédé de spectrométrie de masse à temps de vol en tandem sans sélection de masse primaire par identification de chaque paire de fragments dissociés réalisé avec un dispositif schématisé sur la figure 1 constitué sous vide et dans cet ordre suivant la trajectoire des ions: d'une source d'ions pulsée (1), d'un système de dissociation (2), d'un dispositif (3) où est appliqué un champ électrique qui modifie le temps de vol de chaque fragment chargé par rapport à celui qu'aurait son ion primaire parent dans l'espace de temps de vol entre le dispositif (3) et le(s) détecteur(s) d'ions (4), d'un (ou de plusieurs) détecteur(s) d'ions (4) qui mesure(nt) simultanément le temps de vol et la position d'arrivée sur le détecteur de chaque fragment dissocié, est caractérisé en ce que: -Les molécules sont d'abord ionisées dans la source d'ions (1) pulsée et accélérées par un champ électrique avec une vitesse qui varie en fonction de leur rapport masse sur charge. Puis, une partie des ions primaires est fragmentée dans le système de dissociation (2) sans sélection de masse primaire. Chaque paire de fragments produits par la dissociation de chaque ion primaire conservent approximativement la même vitesse et la même direction que leur ion primaire parent au moment de sa dissociation jusqu'à l'entrée du dispositif (3) avec une énergie cinétique donnée par l'équation [1]. Le temps de vol TOF(M) de chaque couple de fragments entre la source d'ions pulsée (1) et le dispositif (3) est identique à celle qu'aurait leur ion primaire parent de masse M et de charge Q, est déterminé par l'équation: [2] TOF(M)2 = L(M)2 [M/2 Eo(M,Q)], où L(M) est la distance du temps de vol des 2 fragments entre la source d'ions pulsée (1) et le dispositif (3) et Eo(M,Q) est l'énergie cinétique de l'ion primaire parent de masse M et de charge Q. -Le temps de vol TOF(m;) dans l'espace de temps de vol entre le dispositif (3) et le détecteur d'ions (4) de chaque fragment chargé de masse mi et de charge q; provenant de la dissociation d'un ion primaire de masse M et de charge Q est ensuite modifié par rapport à celui qu'aurait son ion primaire dans cet espace de temps de vol par le champ électrique du dispositif (3) qui fait varier sa vitesse ou (et) sa trajectoire, pour être de la forme: [3] TOF(mi) = [M/2 Eo(M,Q)] (1') F[( ;/M) (Q/q1)], où F[(m;/M) (Q/q;)] est une fonction du rapport [(m;/M) (Q/q;)] qui dépend du type de dispositif (3) utilisé. Le temps de vol total du fragment chargé de masse m; et de charge q; entre la source d'ions pulsée (1) et le détecteur d'ions (4) est donc: [4] TOFt (m;) = TOF(M)+ TOF(m;) _ [M/2 Eo(M,Q)] ("2) {L(M) + F[(m;/M) (Q/q;)]}, où TOF(M) est donné par l'équation [2], et TOF(m;) par l'équation [3]. Un cas particulier de paires de fragments concerne les dissociations qui produisent un fragment chargé de masse me et de charge qc, et un fragment neutre de masse mn et donc de charge qä=0, provenant de la dissociation d'un ion primaire de masse M et de charge Q. On a donc dans ce cas Q = qe. Ce type de dissociation est produit avec ions monochargés (Q = qç = 1). Le temps de vol de chaque fragment neutre à la sortie du dispositif de dissociation (2) n'est pas modifié par le champ électrique du dispositif (3). Le temps de vol TOF(mn) de chaque fragment neutre de masse mn entre le dispositif (3) et le détecteur d'ions (4), est celui qu'aurait son ion parent de masse M, et est donné par l'équation: [5] TOF(mn)2 = L(mn)2 [M/2 Eo(M,Q)] , où L(mn) est la distance du temps de vol du fragment neutre de masse mn entre le dispositif (3) et le détecteur d'ions (4). Le temps de vol total du fragment neutre entre la source d'ions pulsée (1) et le détecteur d'ions (4) est donc d'après les équations [2] et [5]: [6] TOF,,,,(mn) = TOF(M)+TOF(mn) = [L(M) + L(mn)] [M/2 Eo(M,Q)] 2 . Dans le cas de paires de fragments neutre et chargé l'équation [3] devient d'après l'équation [5]: 10 [7] TOF(mc) = [M/2 E0(M,Q)] c"> F(mc/M) = [TOF(mn)/L(mn)] F(mc/M), et l'équation [4] devient d'après les équations [6] et [7]: [8] TOF,d(me) = [M/2 E0(M,Q)] (") [L(M) + F(m0M)] = {TOFtd(mn)/[L(M) + L(mn)1} [L(M) + F(m jM)]. -Puis on mesure simultanément avec le(s) détecteur(s) d'ions (4) le temps de vol et la position d'arrivée 15 sur le(s) détecteur(s) (4) suivant une direction (X ou Y) ou bidimensionnellement (X et Y) de chaque fragment dissocié. - La mesure simultanée avec le(s) détecteur(s) d'ions (4) du temps de vol et de la position d'arrivée sur le(s) détecteur(s) (4) de chaque fragment dissocié permet ensuite d'identifier chaque paire de fragments 20 dissociés provenant du même événement de dissociation parmi l'ensemble des événements de dissociation se produisant pendant un cycle de temps de vol correspondant à une pulsation du faisceau d'ions. - L'identification de chaque paire de fragments provenant de la dissociation de chaque ion primaire parent permet finalement de produire simultanément en une seule acquisition l'ensemble de tous les spectres de 25 dissociation sans sélection de masse primaire sous la forme d'un spectre de masse de corrélation tridimensionnel avec sur un axe les valeurs des temps de vol de chaque fragment TOF,,n(ml) et sur un axe perpendiculaire la valeur du temps de vol TOF,o,(m2) du deuxième fragment associé correspondant au même événement de dissociation, et sur le troisième axe perpendiculaire au deux autres le nombre d'événements correspondant. 30 Les maxima du nombre d'événements de chaque pic de masse de dissociation appartenant à un spectre de dissociation correspondant à une valeur de masse primaire sur sa charge (M/Q) sont positionnés sur une ligne de dissociation. La position de chaque ligne de dissociation est caractéristique d'une seule valeur de rapport (M/Q) et deux lignes de dissociation ne se coupent jamais, ce qui permet une identification de chaque spectre de dissociation sans ambiguité et permet de déterminer la valeur de 35 chaque (M/Q) correspondant. Il n'est donc pas nécessaire avec le procédé selon l'invention de produire un spectre de masse primaire avant de produire les spectres de dissociation, car le procédé selon l'invention ne nécessite pas de sélection de masse primaire pour produire les spectres de dissociation. La forme des lignes de dissociation est déterminée par la fonction F[(m,/M) (Q/q;)] des équations [3] et [7](ou [4] et [8]),qui dépend du type de dispositif (3) utilisé. Dans le cas particulier d'ions primaires monochargés produisant des couples de fragments neutres et chargés, d'après les équations [7] et [8], les lignes de dissociation sont des droites parallèles à l'axe des temps de vol des fragments chargés TOFtot(mc), quel que soit le type de dispositif (3) utilisé. Chaque spectre de masse de dissociation bidimensionnel standard correspondant à une valeur primaire (MJQ) avec en abcisse le temps de vol des fragments chargés TOFtä t(m) et en ordonné le nombre d'événements peut être obtenu à partir du spectre de masse tridimensionnel produit par le procédé selon l'invention, en projetant les pics de masse de la ligne de dissociation correspondante sur l'un des axes correspondant au temps de vol d'un des deux fragments dissociés de chaque paire sur le spectre de masse tridimensionnel obtenu avec le procédé selon l'invention. Dans le cas particulier des ions primaires monochargés, chaque spectre de dissociation est obtenu en projetant la ligne de dissociation sur l'axe des temps de vol des fragments chargés TOFtä t(me). Des exemples de spectres de masse tridimensionnels obtenus avec le procédé selon l'invention avec l'appareil schématisé sur la figure 2, sont montrés sur les figure 4 et 5. La figure 4 est un exemple correspondant au cas des paires de fragments neutre et chargé. La figure 5 est le même spectre de masse que celui de la figure 4, mais projeté sur le plan {TOFtot(mn),TOFt t(me)) suivant l'axe donnant la nombre d'événements. La figure 6 est un spectre de masse équivalent à celui de la figure 5 obtenus avec l'appareil schématisé sur la figure 3 équipé d'une source d'ions primaires parents multichargés produisant des paires de fragments chargés. Les lignes de dissociations sont représentées par des lignes pointillées en traits longs sur les exemples des figures 4, 5, et 6. Chaque pic de dissociation est représenté sur les figure 5 et 6 par un trait plein dont la longueur correspond essentiellement à la distribution d'énergie cinétique des ions primaires parents. Des spectres de masse tridimensionnels équivalents à ceux des figures 4, 5 et 6 peuvent être produits en remplaçant TOFto,(m1) et TOF,0,(m2) par TOF(m,) et TOF(m2) ou des fonctions de ces valeurs (par exemple TOFta(m1)2 et TOF,d(ln2)2), sans modifier les caractéristiques des spectres de masse tridimensionnels produits par le procédé selon l'invention décrits précédemment et sans modifier l'esprit du procédé selon l'invention. Le procédé selon l'invention permet de réaliser un spectre de masse primaire par temps de vol avec les ions primaires non dissociés simultanément pendant l'acquisition de l'ensemble des spectres de dissociation composant le spectre de masse tridimensionnel, car il n'utilise pas de sélection de masse primaire. La source d'ions pulsée (1) peut être une source d'ions monochargée ou multichargée à photoionisation par laser, à électronébulisation (ESI) ou nanoélectronébulisation, à ionisation par impact électronique, à bombardement d'une cible par des atomes neutres (FAB) ou chargés (SIMS), ou tout autre type de source d'ions monochargée ou multichargée, sans modifier l'esprit du procédé selon l'invention. Les ions produits par la source d'ions (1) peuvent être stockés avant la pulsation du faisceau d'ions vers le spectromètre de masse à temps de vol dans une trappe à ions, ou par tout autre système de stockage d'ions, sans modifier l'esprit du procédé selon l'invention. L'accélération des ions produits dans la source d'ions (1) est produite par un champ électrique, et leur extraction de la source d'ions (1) peut être réalisé à énergie constante, à impulsion constante, ou par toute méthode donnant aux ions une vitesse dépendant de leur rapport masse sur charge à leur introduction dans le spectromètre de masse à temps de vol utilisé sans modifier l'esprit du procédé selon l'invention. La pulsation du faisceau d'ions peut être située dans la source d'ions (1) ou entre la source d'ions (1) et le dispositif (3) utilisé sans modifier l'esprit du procédé selon l'invention. La pulsation du faisceau d'ions peut être réalisée par impulsion laser, par balayage du faisceau d'ions continu à travers une fente par un champ électrique variable appliqué entre deux plaques de déflexion, par la technique de l'injection orthogonale en appliquant un champ électrique variable entre deux électrodes dans la direction perpendiculaire au faisceau d'ion , ou tout autre dispositif de pulsation du faisceau d'ions sans modifier l'esprit du procédé selon l'invention. Le système de dissociation (2) peut être une boite de collision contenant du gaz permettant la dissociation par collision induite (CID) à haute énergie cinétique, un espace de temps de vol permettant la dissociation spontanée(PSD) après augmentation de l'énergie interne de la molécule primaire ionisée par absorption de photons dans la source d'ions (1) ou après la source d'ions (1) (photodissociation), ou tout autre méthode de fragmentation des ions primaires sans modifier l'esprit du procédé selon l'invention. Le dispositif (3) peut être un réflectron, deux plaques de déflexion avec un champ électrique appliqué entre les 2 plaques, une boite de collision à un potentiel suivie et précédée de deux électrodes à la masse, une combinaison des dispositifs précédents, ou tout dispositif où est appliqué un champ électrique permettant de modifier le temps de vol des fragments chargés par rapport à celui qu'aurait leur ion primaire parent entre le dispositif (3) et le(s) détecteur(s) d'ions (4) en modifiant leur vitesse et (ou) leur direction, sans modifier l'esprit du procédé selon l'invention. Le(s) détecteur(s) d'ions (4) utilisé(s) peut (peuvent) être une (ou plusieurs) galette(s) de microcanaux associé(s) à des anodes constituées de lignes à retard, une (ou plusieurs) galette(s) de microcanaux équipé(s) d'une anode comportant plusieurs pixels indépendants équipés chacun d'une électronique d'acquisition indépendante, ou tout autre type de détecteur d'ions permettant de mesurer simultanément le temps de vol et la position d'arrivée (unidimensionnelle ou bidimensionnelle) sur le détecteur d'ions (4) de chaque fragment détecté, sans modifier l'esprit du procédé selon l'invention. Deux exemples non limitatitifs de systèmes de spectrométrie de masse à temps de vol utilisant le procédé selon l'invention sont décrits dans les paragraphes suivants. Ces systèmes seront décrits avec une extraction des ions primaires de la source d'ions à énergie cinétique constante, avec donc Eo(M,Q) = Q Vo, (avec M et Q la masse et la charge de l'ion primaire, et Vo est la tension d'accélération des ions). Le premier exemple est un spectromètre de masse à temps de vol équipé d'un réflectron comme dispositif (3). Il est schématisé sur la figure 2 qui représente une coupe longitudinale de l'appareil. L'utilisation de spectromètres de masse équipés de réflectrons avec le procédé selon l'invention sera décrit uniquement dans le cas d'ions primaires monochargés. Ce système est constitué d'une source d'ions pulsée monochargée (1), d'un dispositif de dissociation (2), d'un réflectron (3), d'un détecteur d'ions (4) détectant les fragments neutres permettant de mesurer simultanément le temps de vol et la position d'arrivée de chaque fragment neutre détecté, d'un détecteur d'ions (5) détectant les fragments chargés permettant de mesurer simultanément le temps de vol et la position d'arrivée de chaque fragment chargé détecté. La source d'ions pulsée (1) est une source à laser pulsée MALDI équipée d'un laser du type Nd:YAG émettant à une longueur d'onde de 355 nm, avec des durées de pulsation inférieure à 600 ps et fonctionnant à une fréquence de pulsation d' l kHz, avec une énergie moyenne par impulsion de 15 J. La tension d'accélération des ions appliquée sur la cible MALDI est Vo= 20 kV. Le dispositif de dissociation (2) est une boite de collision contenant du gaz favorisant par CID à haute énergie cinétique la fragmentation métastable spontanée (PSD) des ions primaires dans l'espace de temps de vol entre la source MALDI (1) et le réflectron (3). Les ions primaires se dissociant ont été préalablement excités dans la source MALDI par des impulsions lasers avec des densités de puissances supérieures ou égales à 10' W/m2. Les détecteurs d'ions (4) et (5) utilisé sont chacun constitués de 2 galettes de microcanaux superposées et de deux plans d'anodes superposés constitués chacun d'une ligne à retard, et permettant de mesurer la position d'arrivée bidimensionnelle (X,Y) de chaque ion sur les galettes de microcanaux. Le principe de la mesure de la position d'arrivée pour une direction est le suivant: un ion atteint l'entrée d'un canal de la partie supérieure de la galette de microcanaux où il produit une avalanche d'électrons à sa sortie. Une partie des électrons produits est collectée par la ligne à retard. La position d'arrivée de chaque ion détecté est déterminée en mesurant la différence de temps d'arrivée à chaque extrémité de la ligne à retard par rapport un signal non retardé produit par une partie de l'avalanche d'électrons, par exemple détecté par une grille positionnée avant les plans de lignes à retard. Ce signal non retardé permet également de mesurer le temps de vol de l'ion détecté. Chaque plan de ligne à retard permet de déterminer la position d'arrivée unidimensionnelle de chaque ion. Les deux plans pennettent donc de mesurer la position d'arrivée bidimensionnelle (X,Y) de l'ion sur le détecteur. Chaque ligne à retard est équipée de deux électroniques d'acquisitions identiques mesurant le signal à chaque extrémité de chaque ligne à retard. Un canal électronique d'acquisition supplémentaire est utilisé pour le signal non retardé. Le détecteur est donc équipé au moins de cinq canaux d'électroniques d'acquisitions constitués d'un amplificateur, d'un discriminateur à fraction constante et d'un convertisseur digital temporel (TDC). La résolution en position du détecteur dépend des caractéristiques des TDCs utilisés. Les résolutions en position obtenues avec ce type de détecteurs sont inférieures à 100 m. Ils sont capable de fonctionner en comptage individuel d'ions jusqu'à des taux de comptage de 1 MHz. Le dispositif (3) utilisé dans cet exemple est un réflectron. Tous les types de réflectrons sont compatibles avec le procédé selon l'invention. Dans cet exemple il sera détaillée avec un réflectron à un étage. La longueur de pénétration D[Eo(M,Q)] de chaque ion primaire dans la volume du réflectron (3) dépend de son énergie cinétique Eo(M,Q) = Q Vo, où Q est la charge électrique de l'ion, et de la tension maximale Ni, appliquée sur le réflectron (3), et du type de réflectron (3) utilisé. La distance de pénétration D(E) dans le volume du réflectron (3) d'un fragment chargé de masse mc et d'énergie cinétique E provenant de la dissociation d'un ion primaire de masse M est: [9] D(E) = (m ./M) D[Eo(M,Q)], Les ions primaires pénétrent dans l'espace de temps vol entre la source d'ions (1) et le réflectron (3) avec une énergie cinétique moyenne Eo(M,Q) = Q Vo, où Q est la charge de l'ion primaire de masse M. Une partie de ces ions primaires sont dissociés dans le dispositif de dissociation (2). Les fragments neutres et chargés produits conservent la vitesse et la direction de leur ion primaire parent jusqu'à l'entrée du réflectron (3). Les fragments neutres conservent également conservent la vitesse et la direction de leurs ions primaires parents entre l'entrée du réflectron (3) et le détecteur d'ions (4) où ils sont détectés. Le temps de vol total du fragment neutre de masse mä entre la source d'ions pulsée (1) et le détecteur d'ions (4) est d'après l'équation [6]: [10] TOF1d(mn) = TOF(M)+TOF(mn) = [L1(M) + L1(mn)] (M/2 Q Vo) '21, où L1(M) est la distance du temps de vol du fragment neutre de masse mn entre la source d'ions (1) et 25 l'entrée du réflectron (3), et L1(mn) est la distance du temps de vol du fragment neutre de masse mn entre l'entrée du réflectron (3) et le détecteur d'ions (4). En pénétrant dans le réflectron (3) le fragment chargé de masse mc associé provenant de la dissociation du même ion primaire parent de masse M est repoussé par son champ électrique vers le détecteur d'ions (5) où il est détecté. Son temps de vol entre la source d'ions (1) et le détecteur d'ions (5) 30 est d'après les équations [8], [9], et [10]: [Il] TOFt, (me) = TOF(M) + TOF(mm) = [M/(2 Q V0)] '2 [Lt(M) + L1(mc)+ 4 D(E)] = {TOFm(mn)i[11(M) + L1( t)]} {L1(M) + L1(m) + 4(mc/M) D[Eo(M,Q)]}, où L1(mc) est la distance du temps de vol du fragment chargé de masse m, de la sortie du réflectron (3) au détecteur d'ions (5), et E est l'énergie cinétique du fragment chargé . On déduit de l'équation [1l] : 35 [12] TOF(mc) _ [TOF(mn)/L1(mn)] {L1(mc) + 4 (mc/M) D[Eo(M,Q)]} et que la fonction F(mj/M), de l'équation [7] dans cette application du procédé selon l'invention est: [13] F(mc/M) = [L1(mc) + 4 D(E)] = ).Li(me) + 4 (mc/M) D[Eo(M,Q)]). L'identification de chaque couple de fragments neutre et chargé s'effectue d'abord par la mesure du temps de vol et de la position d'arrivée sur le détecteur d'ions (4) de chaque fragment neutre. Le temps de vol de chaque fragment neutre permet de déterminer à la fois sa vitesse et donc celle de l'ion primaire parent, et la vitesse de son fragment chargé associé à l'entrée du réflectron (3). La mesure de la position d'arrivée sur le détecteur d'ions (4) de chaque fragment neutre détermine sa trajectoire et la position de son fragment chargé associé à l'entrée du réflectron (3). La position d'arrivée de chaque fragment chargé dépend de son énergie cinétique, par la longueur de pénétration dans le volume du réflectron (3). La connaissance de la position d'entrée du fragment chargé associé à chaque fragment neutre détecté à l'entrée du réflectron et de sa vitesse, avec la mesure de la position d'arrivée sur le détecteur d'ions (5) de chaque fragment chargé, et de son temps de vol, permet d'identifier chaque paire de fragment neutre et chargé provenant du même événement de dissociation parmi l'ensemble des événements de dissociation se produisant pendant un cycle de temps de vol correspondant à une pulsation du faisceau d'ions, en déterminant la trajectoire de chaque fragment chargé compatible avec ces différentes valeurs. On peut alors produire en une seule acquisition, en utilisant le procédé selon l'invention, un spectre de masse tridimensionnel équivalent à ceux des exemples des figures 4 et 5, contenant l'ensemble des spectres de masse de dissociation de toutes les différentes molécules présentes dans l'échantillon analysé. Le deuxième exemple de système utilisant le procédé selon l'invention est un spectromètre de masse à temps de vol linéaire. La figure 3 montre une coupe schématisée longitudinale de cet appareil. La source d'ions pulsée (1) utilisée dans cet exemple est une source d'ions monochargés et multichargés continue à électronébulisation (ESI) (6) couplée à un dispositif de refroidissement collisionnel (7), et à un dispositif de pulsation du faisceau d'ions par injection orthogonale (8). Le dispositif de refroidissement collisionnel (7) est constitué d'un guide d'onde multipolaire radiofréquence contenant du gaz pour thermaliser la vitesse des ions émis par la source d'ions ESI (6). La technique de l'injection orthogonale consiste à produire un champ électrique pulsé dans la direction perpendiculaire à la direction initiale du faisceau d'ions en appliquant une tension pulsée entre deux électrodes après avoir thermalisé la vitesse des ions par la technique du refroidissement collisionnel et les avoir réaccélérés. La tension d'accélération pulsée Vo des ions est donc appliquée dans la direction perpendiculaire à celle du faisceau d'ions initial. Le dispositif de dissociation (2) équipant cet appareil est une boite de collision (2) contenant du gaz pour fragmenter les ions primaires par CID à haute énergie cinétique, positionnée entre le dispositif de pulsation du faisceau d'ions par injection orthogonale (8) et le détecteur d'ions (4). Le dispositif (3) équipant cet appareil est également la boite de collision (2)(3), soumis à une haute tension Ve inférieure à la tension d'accélération Vo des ions , précédée et suivie par 2 grilles à la masse (3). Le détecteur d'ions (4) mesurant simultanément, le temps de vol et la position d'arrivée sur le détecteur d'ions (4) de chaque ion primaire, et chaque fragment dissocié est du même type que les détecteurs d'ions (4) (5) utilisés dans l'exemple précédent. Dans cette description on néglige le temps de vol des ions primaires dans l'espace de temps de vol compris entre la première grille à la masse et l'entrée de la boite de collision (2) (3). On néglige également le temps de vol entre la sortie de la boite de collision (2) (3) et la deuxième grille à la masse (3). Les ions primaires pulsés par le système d'injection orthogonale (8) atteignent la première grille à la masse (3) avec l'énergie cinétique moyenne Eo(M,Q) = Q Vo, où Q est la charge de l'ion primaire. Les ions primaires sont ralentis par le champ électrique produit par la tension appliquée sur la boite de collision (2) (3), et pénétrent dans la boite de collision (2) (3) avec une énergie cinétique moyenne E'o(M,Q) = Q (Vo - Vç), où une partie de ces ions primaires est dissociée. Les fragments produits conservent la vitesse et la direction de leur ion primaire parent jusqu'à la deuxième grille à la masse (3). En pénétrant dans l'espace de temps de vol entre la deuxième grille à la masse (3) et le détecteur d'ions (4) chaque fragment chargé de masse mi et de charge qi provenant de la dissociation d'un ion primaire parent de masse M et de charge Q est réaccéléré par la tension Vc appliquée sur la boite de collision (2) (3). Son temps de vol entre la deuxième grille à la masse (3) et le détecteur d'ions (4) est d'après l'équation [3]: [14] TOF(mi) = {L2(mi) [M/(2 Q Vo)] (u2>}/{ 1+ (Vc/Vo) [(M/mi) (q/Q) - 1]) (il2), où L2 (mi) est la distance du temps de vol du fragment chargé de masse mi et de charge qi de la deuxième grille à la masse (3) au détecteur d'ions (4). Le temps de vol entre le dispositif d'injection orthogonale (8) et le détecteur d'ions (4) de chaque fragment chargé de masse m; et de charge q; provenant de la dissociation d'un ion primaire parent de masse M et de charge Q est d'après l'équation [4] et l'équation [14]: [15] TOFt0t(mi) = TOF(M) + TOF(ni ) ={L2(M)[M/(2QVo)](in)}+ {12(M)[MI(2Q(Vô Vc))} "2) }+{ [L2(mi)(MJ(2QVo))w21/{ 1+ (VjVo)[(M/m)(gi/Q) - 1)]}(1/2)}, où L2(M) est la distance du temps de vol du fragment chargé de masse mi et de charge qi du dispositif d'injection orthogonale (8) à la première grille à la masse (3), et où 12(M) est la longueur de la boite de collision (2) (3). On déduit d'après les équations [14] et [15] que la fonction F[(mi/M) (Q/qi)J de l'équation [3] dans cette application du procédé selon l'invention est: [16] F[(mi/M) (Q/qi)] = [L2(mi)/{ 1+ (Vyo) [(M/rn) (qi/Q) - 1]) gf2r]. On peut alors produire en une seule acquisition, en utilisant le procédé selon l'invention, un spectre de masse tridimensionnel similaire à celui de l'exemple de la figure 6 pour des couples de fragments chargés provenant de la dissociation d'ions primaires multichargés, contenant l'ensemble des spectres de masse de dissociation de toutes les différentes molécules présentes dans l'échantillon analysé. La forme des lignes de dissociation pour cette application est déterminée par la fonction F[(m/M) (Q/qi)] de l'équation [16]. Dans le cas où la dissociation produit des couples de fragments neutre de masse mn et chargé de masse mn, le temps de vol du fragment neutre provenant de la dissociation d'un ion primaire de masse M et de charge Q entre le dispositif d'injection orthogonale (8) et le détecteur d'ions (4) est d'après l'équation [6]: [17] TOF,,,(mn) = TOF(M)+TOF(mn) = {L2(M)[M/(2QVo)](2)}+{ 12(M)[Mi(2Q(Vô Vo))] ' } + L2(m,,,){M/[2 Q (Vo -Vn)]}(Ir2) où L2(mn) est la distance du temps de vol du fragment neutre de masse mä de la deuxième grille à la masse (3') au détecteur d'ions (4). On en déduit que l'équation [14] dans ce cas devient à partir de l'équation [7]: [18] TOF(me) = TOF(mn) {L2(mc)1L2(mn)} ([(Vo - Vo)/ Vo]/(1+ (V jVo) [(M/mn) - 1]} } n), et que l'équation [15] devient à partir de l'équation [7]: [19]TOF, (mn)={TOF,,x(mn)/[L2(M)+L2(m,1)]}[L2(M)+{L2(m0)[(Vô VG)/Vo] i,2>/{ l+(Ve/Vo)[(M/mc)- 1]}(U2)}]. On déduit de l'équation [18] que la fonction F(m0IM) de l'équation [7] est dans cette application du procédé selon l'invention: [20] F(mn/M) = {L2(m,,) [(Vo - V0.)/ Vo] 0'2)/ { 1+ (vivo) [(M/n) - 1])(12)}. On peut alors produire en une seule acquisition, en utilisant le procédé selon l'invention, un spectre de masse tridimensionnel similaire à celui des exemples des figures 4 et 5 , contenant l'ensemble des spectres de masse de dissociation de toutes les différentes molécules présentes dans l'échantillon analysé. L'identification de chaque couple de fragments correspondant à un événement de dissociation dans cet exemple est effectué en utilisant l'information sur la trajectoire des fragments, car le dispositif (3) utilisé dans cette application du procédé selon l'invention modifie la vitesse des fragments chargés, mais ne modifie pas leurs trajectoires après la dissociation si la trajectoire des fragments est parallèle au champ électrique appliqué à la sortie du dispositif (3) utilisé. Après la dissociation, les deux fragments conservent donc la trajectoire de leur ion parent. Les deux fragments vont donc être détectés à des positions proches l'un par rapport à l'autre sur le détecteur d'ions (4), mais à des temps de vol différents. Pour identifier sans ambiguité chaque couple de fragments correspondant à un événement de dissociation il faut qu'entre chaque cycle de temps de vol correspondant à une pulsation du faisceau d'ions aucun ion primaire, ou autre paire de fragments, soit détecté sur le détecteur d'ions (4) dans le cercle de diamêtre égal à la distance maximale possible entre deux fragments provenant du même événement de dissociation. Ce qui est réalisé en controlant l'intensité du faisceau d'ions produits par la source d'ions (1) pour qu'entre chaque pulsation du faisceau d'ions par le dispositif d'injection orthogonale, sans dissociation, le nombre d'ions primaires atteignant chaque pixel du détecteur d'ions correspondant au cercle de diamètre égal à la distance maximale possible entre deux fragments provenant du même événement de dissociation soit inférieur ou égal à 1. Dans le cas particulier d'ions monochargés, il est nécessaire d'identifier dans chaque paire de fragments produit par événement de dissociation, quel est le fragment neutre et quel est le fragment chargé. Etant donné que Nin < Vo, on déduit de l'équation [18] que TOF(mn)< TOF(M) Les spectromètres de masse à temps de vol utilisant le procédé selon l'invention sont particulièrement destinés aux recherches biologiques en protéomique. Le procédé selon l'invention est, par exemple, bien adapté aux systèmes (MS-MS) utilisant la chromatographie liquide (LC), car contrairement 15 aux systèmes de spectrométrie de masse en tandem avec sélection de masse, les systèmes utilisant le procédé selon l'invention sont capables de produire tous les spectres de dissociation de toutes les différentes masses présentes avec un débit compatible avec la vitesse de défilement des molécules de l'échantillon analysé dans une ligne chromatographique. 20 {1} J.D. Pinston et al, Rev. Sci.Instrum., 57 (4), (1983), p.583. {2} C. G. Enke et al, US Patent 4,472,631 (1984). S. Della-Negra and Y. Leybec, Anal. Chem., 57 (Il), (1985), p. 2035. 25 30 {3} K.G. Standing et al, Anal. Instumen., 16, (1987), p; 173. R.J. Conzemius US patent 4,894,536 (1990). Alderdice et al, US patent 5,206, 508 (1993). {4} R.H. Bateman, J. M. Brown, D. J. Kenny, US patent 2005/0098721 Al (2005). {5 } C. G. Enke, patent PCT/US2004/008424. 35 | L'invention est un procédé de spectrométrie de masse en tandem à temps de vol sans sélection de masse primaire par identification de chaque paire de fragments dissociés. Le dispositif utilisant le procédé selon l'invention est constitué d'une source d'ions pulsée (1), d'un système de dissociation (2), d'un dispositif (3) où est appliqué un champ électrique, d'un (ou de plusieurs) détecteur(s) d'ions (4). Le dispositif (3) où est appliqué un champ électrique modifie le temps de vol de chaque fragment chargé dans l'espace de temps de vol entre le dispositif (3) et le(s) détecteur(s) d'ions (4) par rapport à celui qu'aurait son ion primaire parent. Le(s) détecteur(s) d'ions (4) mesure(nt) simultanément le temps de vol et la position d'arrivée (X,Y) de chaque fragment détecté. Ce qui permet d'identifier chaque paire de fragments correspondant à chaque ion primaire dissocié dans l'ensemble des événements de dissociation dans un cycle de temps de vol produit par une pulsation du paquet d'ions. On peut alors produire simultanément en une seule acquisition un spectre de masse de corrélation tridimensionnel des temps de vol [TOFtot(m1),TOFtot(m2)] de chaque paire de fragments contenant l'ensemble de tous les spectres de dissociation de toutes les différentes masses primaires présentes dans l'échantillon analysé sans sélection de masse primaire et sans limitation de la gamme de masse primaire. L'une des principales applications de ce procédé est la protéomique en biologie. | 1) Procédé de spectrométrie de masse à temps de vol en tandem sans sélection de masse primaire par identification de chaque paire de fragments dissociés réalisé avec un dispositif constitué sous vide et dans cet ordre suivant la trajectoire des ions, d'une source d'ions pulsée (1), d'un système de dissociation (2), d'un dispositif (3) où est appliqué un champ électrique qui modifie le temps de vol de chaque fragment chargé par rapport à celui qu'aurait son ion primaire parent dans l'espace de temps de vol entre le dispositif (3) et le(s) détecteur(s) d'ions (4), d'un (ou de plusieurs) détecteur(s) d'ions (4) mesurant simultanément le temps de vol et la position d'arrivée sur le détecteur de chaque fragment détecté, caractérisé en ce que: - on commence par dissocier une partie des ions primaires émis par la source d'ions pulsée (1) dans le système de dissociation (2) sans sélection de masse primaire en conservant pour les fragments dissociés la vitesse et la direction de leur ion primaire parent au moment de la dissociation jusqu'au dispositif (3), -puis on modifie le temps de vol TOF,o,(mi) entre la source d'ions pulsée et le(s) détecteur(s) d'ions (4) de chaque fragment chargé dissocié produit de masse mi et de charge qi provenant de la dissociation d'un ion primaire de masse M et de charge Q, par rapport au temps de vol qu'aurait son ion primaire parent, avec le champ électrique du dispositif (3) qui fait varier sa vitesse ou (et) sa trajectoire dans l'espace de temps de vol entre le dispositif (3) et le(s) détecteur(s) d'ions (4), pour être de la forme: [3] TOF,o,(mi) = TOF(M) + TOF (mi) = [M/2 Eo(M,Q)] "' {L(M) + F[(mi/M) (Q/q,)] }, où TOF(M) est le temps de vol du fragment chargé entre la source d'ions pulsée (1) et le dispositif (3), TOF (mi) est le temps de vol du fragment chargé entre le dispositif (3) et le(s) détecteur(s) d'ions (4), Eo(M,Q) est l'énergie cinétique de l'ion primaire parent, L(M) est la distance du temps de vol du fragment chargé entre la source d'ions pulsée (1) et le dispositif (3), et F[(rn/M) (Q/qi)] est une fonction du rapport [(m;/M) (Q/qi)] qui dépend du type de dispositif (3) utilisé, -puis on mesure simultanément avec le(s) détecteur(s) d'ions (4) le temps de vol et la position d'arrivée sur le(s) détecteur(s) (4) de chaque fragment dissocié, - la mesure simultanée avec le(s) détecteur(s) d'ions (4) du temps de vol et de la position d'arrivée sur le(s) détecteur(s) d'ions (4) de chaque fragment dissocié permet ensuite d'identifier chaque paire de fragments dissociés provenant du même événement de dissociation parmi l'ensemble des événements de dissociation se produisant pendant un cycle de temps de vol correspondant à une pulsation du faisceau d'ions,-l'identification de chaque paire de fragments provenant de la dissociation de chaque ion primaire parent permet finalement de produire simultanément en une seule acquisition, l'ensemble des spectres de dissociation de toutes les différentes masses primaires présentes dans l'échantillon analysé avec les temps de vol de l'ensemble des paires de fragments dissociés, sous la forme d'un spectre de masse de corrélation tridimensionnels avec sur un axe les valeurs des temps de vol TOFtd(mi) d'un des deux fragments de chaque paire dissociée et sur un deuxième axe perpendiculaire au premier les valeur des temps de vol TOFtot(m2) du deuxième fragment dissocié de chaque paire dissocié correspondant au même événement de dissociation, et sur le troisième axe perpendiculaire au deux autres le nombre d'événements correspondant. 2) Procédé selon la 1 caractérisé en ce que les positions du maximun du nombre d'événements de chaque pic de masse de dissociation appartenant au même spectre de dissociation d'une molécule primaire sont reliés dans le plan {TOF(ml),TOF(m2)} du spectre tridimensionnel par une ligne de dissociation dont la position dans le plan {TOF(m1),TOF(m2)} est unique pour chaque valeur de rapport masse sur charge (M/Q) de l'ion parent, et qui ne coupe jamais une autre ligne de dissociation, ce qui permet d'identifier sans ambiguité chaque spectre de dissociation et déterminer chaque valeur de rapport masse sur charge (M/Q). 3) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le spectre de masse primaire peut être réalisée simultanément avec l'ensemble des spectres de dissociation avec les ions primaires non dissociés par le dispositif de dissociation (2) car le procédé est réalisé sans sélection de masse primaire. 4) Procédé selon les 1, 2, et 3, caractérisé en ce que dans le cas où les ions primaires de rapport (M/Q) sont monochargés et produisent des paires de fragments dissociés neutre et chargé le temps de vol TOFto,(mc) de chaque fragment chargé de masse me devient à partir de l'équation [3]: [8] TOFtot(me) = [M/2 Eo(M,Q)] ("2) [Lou) + F(mc/M)] = {TOFI(, (mä)/[L(M) + L(mä )] } [L(M) + F(mc/M)], où TOF,.,t(mn) est le temps de vol du fragment neutre demasse mä entre la source d'ions pulsée et le(s) détecteur(s) d'ions (4), et L(mn) est la distance du temps de vol du fragment neutre de masse mä entre le dispositif (3) et le détecteur d'ions (4). 5) Procédé selon les 1 et 4, caractérisé en ce que dans le cas d'ions primaires monochargés les lignes de dissociation du spectre de masse tridimensionnel produit par le procédé selon l'invention sont des droites parallèles à l'axe des temps de vol des fragments chargés TOFtät(mc) quel que soit le type de dispositif (3) où est appliqué un champ électrique utilisé. | H | H01 | H01J | H01J 49 | H01J 49/40 |
FR2894273 | A1 | ARRET DE BATTANT, NOTAMMENT DE VOLET | 20,070,608 | Domaine de l'invention La présente invention concerne un arrêt de battant comprenant un mécanisme à levier porté par le battant et coopérant avec une butée d'accrochage fixée au mur pour y accrocher le battant et le retenir jusqu'à son déverrouillage par une action sur le mécanisme à levier. Etat de la technique De tels arrêts de battant, notamment de volet, sont déjà connus sous divers version. La butée d'accrochage est fixée au mur, elle se compose par exemple d'un oeillet et le mécanisme à levier porté par le battant comporte un crochet qui s'engage élastiquement dans l'ceillet de la butée d'accrochage. En pivotant le levier, on peut dégager son crochet de la butée pour libérer le volet. Ces mécanismes connus présentent un certain nombre d'inconvénients liés tant à la complexité de la mise en place de l'arrêt de battant et de la butée que l'absence de possibilité de réglage. L'installation est relativement compliquée car le mécanisme à levier est fixé au battant en général lors de la fabrication du battant. Puis, celui-ci est installé dans ses gonds et on repère la position que doit avoir la butée pour fixer celle-ci au mur. Mais le repérage de la butée est relativement délicat car la butée se situe derrière le battant lorsque celui- ci est ouvert. Le repérage de l'emplacement de la butée doit se faire par rapport à l'axe de pivotement du battant mais aussi en hauteur. Ce double degré de liberté rend l'installation relativement délicate d'autant plus que la butée doit être positionnée de manière précise par rapport au mécanisme porté par le battant. Cela est encore compliqué du fait que l'emplacement de la butée n'est pas accessible à travers le battant mais qu'il faut fermer le battant pour déterminer la position de la butée. De plus, comme on perce un mur qui a en général une structure non parfaitement homogène, le foret risque de riper au moment du perçage, ce qui décale la position de la butée. Or, la précision de la position de la butée conditionne la position du battant en position accrochée à la butée. Un positionnement in-certain se traduit par un mauvais fonctionnement du mécanisme ou de son accrochage. De plus, en fonction de son vieillissement, le volet risque de s'affaisser ce qui rend incertaine la coopération entre le mécanisme à le-vier du volet et la butée. Certains mécanismes connus sont réglables et permettent de corriger le positionnement relatif entre la butée et l'arrêt mais ce réglage se fait par une intervention sur la butée ou sur l'arrêt. Outre les difficultés d'installation et d'utilisation des mécanismes connus qui ont en commun les inconvénients cités ci-dessus, lors-que le battant ou volet n'est pas accroché et fermement tenu en appui, sous l'effet du vent, il bat ce qui non seulement crée des bruits gênants mais risque de désolidariser les moyens d'accrochage du battant. Ces principaux inconvénients font que les mécanismes d'arrêt de battant de volet ne sont pas satisfaisants. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un arrêt de battant, notamment destiné à des volets, facilitant l'installation de l'arrêt de battant et notamment l'installation de la butée tout en permettant d'absorber automatiquement les éventuels déplacements de la position de l'arrêt de battant par rapport à la butée par suite du vieillissement ou des déformations du battant. L'arrêt de battant doit également pouvoir s'adapter automatiquement à différentes épaisseurs de volets sans nécessiter de modifications de la structure de l'arrêt de battant ni d'arrêt de battant propre à chaque épaisseur de volet. La forme de la butée et du tiroir, notamment de la rampe et la fenêtre dans le fond de l'arrêt ainsi que celle de l'ouverture du tiroir permettent d'absorber les décalages relatifs entre la butée et l'arrêt dans la direction horizontale et dans la direction verticale. Exposé et avantages de l'invention A cet effet l'invention concerne un arrêt de battant notamment de volet du type défini ci-dessus caractérisé en ce que A) la butée d'accrochage est une pièce en forme de pion munie d'une tête se poursuivant par une gorge d'accrochage et par une surface d'appui en forme de rondelle, - la tête étant destinée à venir se loger dans le mécanisme à levier, - la surface d'appui recevant le battant au niveau du mécanisme, B) le mécanisme à levier se compose d'un sous-ensemble avant et d'un sous-ensemble arrière reliés l'un à l'autre à travers des ouvertures réalisées dans le battant, - ces deux sous-ensembles étant fixés l'un à l'autre à travers le bat-tant, - le sous-ensemble arrière étant un boîtier ayant * une fenêtre recevant la tête de la butée, * un tiroir coulissant transversalement dans le boîtier entre une position de verrouillage accroché à la butée et une position de libération de la butée engagée dans la fenêtre, * un ressort de rappel interposé entre le boîtier et le tiroir pous- sant le tiroir en position de verrouillage, - le sous-ensemble avant comprenant un boîtier portant une manette de libération de l'arrêt montée pivotante dans le boîtier, C) la manette étant en forme de levier dont une extrémité dépasse du boîtier pour être actionnée à la main et l'autre extrémité en forme de came traverse le battant pour s'appuyer contre le tiroir et commander son recul pour libérer la butée. Le mécanisme selon l'invention est d'une réalisation simple. Son installation sur le battant se fait également de manière simple et ce dispositif, grâce aux deux sous-ensembles qui le composent, peut s'adapter à une gamme de battants d'épaisseur variant entre une épaisseur minimale et une épaisseur maximale définies par les moyens d'assemblage des deux sous-ensembles et de la liaison mécanique pour la transmission du mouvement par simple appui entre la came de la manette et le tiroir. Le mécanisme permet d'accrocher l'arrêt et par suite, le battant, d'une manière précise sur la butée indépendamment de l'épaisseur du battant ce qui garantit à la fois l'accrochage du battant et surtout son maintien contre la surface d'appui pour éviter tout bruit de vibration ou de claquement sous l'effet du vent. Ce maintien ferme évite également que les moyens d'accrochage ou les gonds du battant ne soient fragilisés ou désolidarisés par les vibrations du battant. De plus, la forme de la butée et du tiroir coopérant avec la butée permet d'absorber des déplacements relatifs entre le mécanisme, c'est-à-dire le battant et la butée sous l'effet des mouvements dus au vieillissement et aux déformations éventuelles du battant telles que des déformations par affaissement ou par l'usure des gonds. Grâce à la surface d'appui de la butée et les dimensions relativement importantes de la fenêtre du boîtier du sous-ensemble arrière, on dispose de suffisamment de place pour absorber les déplacements re- latifs liés au vieillissement ou autre tout en ayant un bon appui du boîtier par sa surface entourant la fenêtre contre la surface d'appui de la butée, garantie d'une fixation sans jeu du mécanisme et par suite du battant sur la butée. Suivant une caractéristique particulièrement avantageuse, le sous-ensemble avant comprend un canon de perçage débouchant dans un orifice du boîtier, aligné sur la fenêtre du sous-ensemble arrière pour permettre de percer le trou dans le mur servant à recevoir la butée. Ce canon de perçage permet de positionner la butée d'une manière particulièrement précise puisque la butée sera alors alignée sur le mécanisme lui-même déjà installé définitivement sur le battant. La réalisation du perçage pour fixer la butée se fait ainsi de manière particulièrement simple puisque le battant est positionné en &- néral parallèlement au mur grâce à la cale et en même temps, le tiroir est maintenu légèrement en retrait de façon à dégager le passage de la mèche du perforateur ou autre, que l'on fait passer par le canon pour réaliser le perçage. L'espace qui subsiste naturellement entre le fond du boîtier arrière et le mur permet l'évacuation des poussières de perforation qui ne risquent pas de pénétrer dans le boîtier. En outre, grâce au canon de perçage qui est à une certaine distance du mur, on a un perçage précis car la position est définie de manière précise et le foret est tenu et ne risque pas de riper par rapport au mur. Cela garantit également la qualité de l'appui de la butée serrée con- tre le mur et l'introduction de la butée dans le mécanisme. Cet alignement favorise en outre le contact entre la tête en forme de champignon de la butée et la rampe du tiroir pour créer une bonne surface de glissement permettant de repousser facilement le tiroir contre l'action de son ressort pour l'escamoter avant que son nez ne se bloque dans la gorge d'accrochage derrière la tête en forme de champignon de la butée. En effet, suivant une caractéristique intéressante, le sous-ensemble avant comprend un canon de perçage débouchant dans un orifice du boîtier, aligné sur la fenêtre du sous-ensemble arrière pour per- mettre de percer le trou dans le mur servant à recevoir la butée. Suivant une autre caractéristique avantageuse, le tiroir est muni d'une cheminée traversant en partie le battant et formant la surface d'appui pour l'extrémité en forme de came de la manette. La cheminée recevant la came de la manette permet non seulement d'absorber les variations d'épaisseur du battant auquel est fixé le mécanisme, c'est-à-dire permet d'utiliser un même mécanisme pour une gamme d'épaisseurs de battant mais aussi cette cheminée maintient la position du levier pour que celui-ci ne soit pas libre lorsqu'il n'est pas soumis à l'action du doigt pour le mouvement de déverrouillage. Suivant une autre caractéristique avantageuse, le tiroir comporte une rampe complémentaire à la forme de la tête de la butée pour repousser le tiroir contre l'action de son ressort et compenser les déplacements relatifs entre le tiroir et la butée dans les deux directions, la di-rection horizontale et la direction verticale. Dans ce cas, il est particulièrement avantageux que la rampe du tiroir comporte un nez formé par un axe métallique. Cet axe métallique est fixé dans les deux côtés de la paroi du bloc du boîtier bordant la surface en forme de rampe. Suivant une autre caractéristique avantageuse, la butée comporte une vis fixée dans le mur. Cette vis est en fait surmoulée par la matière de la butée, de préférence en matière plastique, de sorte que la butée permet, le vissage de la butée grâce à des surfaces de prise d'outil prévues sur sa surface d'appui en forme de rondelle épaisse. Comme la butée a une forme symétrique de rotation, peu importe l'angle auquel s'arrête la butée en fin de vissage puisque vis-à-vis du mécanisme à levier et en particulier du tiroir, la butée aura toujours la même forme. Suivant une autre caractéristique, le boîtier du sous-ensemble arrière comporte deux cheminées à vis et le boîtier du sous-ensemble avant comporte deux trous de vis à des emplacements homologues pour visser les deux boîtiers l'un à l'autre à travers le battant. Ces cheminées permettent avantageusement d'assembler les deux sous-ensembles du mécanisme, quelle que soit l'épaisseur du battant, dans les limites minimale et maximale définies par la longueur des cheminées et celle des vis. Suivant une autre caractéristique avantageuse, un mécanisme de commande à tringle poussée par un ressort, la tringle étant re- liée à la manette de l'arrêt pour commander la manette à distance. Ce mécanisme complémentaire permet d'actionner en quel-que sorte le mécanisme à levier à distance. Inversement, cette commande par tringle permet de positionner le mécanisme à levier plus loin de l'axe de pivotement du battant, réduisant ainsi la force d'arrachage exercée sur la butée. Ce mécanisme permet également d'accéder facilement à l'arrêt de battant à partir de l'ouverture de la fenêtre dans le cas d'un volet sans avoir à se pencher trop à l'extérieur. 35 Dessins La présente invention sera décrite ciaprès de manière plus détaillée à l'aide de deux modes de réalisation représentés dans les des-sins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue éclatée de l'arrêt de battant positionné par rap-port au battant et au mur, - la figure 2 est une vue éclatée plus détaillée de l'arrêt de battant seul, - la figure 3 est une vue éclatée du sous-ensemble arrière vu du côté du mur, - la figure 4 est une vue du sous-ensemble arrière de l'arrêt de battant installé sur le volet, - la figure 5 est une vue en coupe d'un arrêt de battant installé sur le volet, en position de perçage du trou recevant la butée, - la figure 5A est une vue agrandie du détail V de la figure 5, - les figures 6A, 6B montrent deux arrêts de battant fixés à des volets d'épaisseur extrême, - les figures 7A, 7B sont respectivement une vue de face et une vue de dessus d'un arrêt de battant équipé d'un mécanisme de transmission de mouvements, - la figure 8 est une vue en coupe du boîtier de la tirette du mécanisme de commande de l'arrêt de battant selon les figures 7A, 7B. Description de modes de réalisation de l'invention La figure 1 montre un arrêt de battant 1 destiné principalement à un volet mais qui peut s'appliquer de manière générale à tout battant qu'il faut bloquer de manière amovible dans sa position d'ouverture. Cet arrêt 1 se fixe à un battant schématisé par un morceau de plaque B et il coopère avec une butée fixée 2 au mur M. Les expressions face avant et face arrière qualifiant les sous-ensembles de l'arrêt de battant par rapport aux faces du battant cor- respondent respectivement à la face visible du battant ouvert lorsque le battant est accroché à sa butée et à la face du battant tournée vers le mur. L'axe d'articulation reliant le battant au mur n'est pas re-présenté qu'à la figure 7B. L'arrêt de battant 1 est formé d'un mécanisme à levier composé d'un sous-ensemble avant 3 installé contre la face avant du bat-tant B et d'un sous-ensemble arrière 5 installé contre la face arrière du battant en étant reliés l'un à l'autre à travers le battant. Pour cela, le bat- 6 tant comporte une ouverture O pour le passage du mécanisme et deux perçages P correspondant aux cheminées à vis du sous-ensemble arrière 5. Les perçages P dans le battant B se font par exemple à l'aide d'un gabarit de perçage non représenté pour que les orifices recevant les che- minées à vis soient percés de manière précise, l'orifice de passage O du mécanisme offrant une certaine latitude de réalisation. L'arrêt 1 est fixé au battant B à une distance appropriée de l'axe d'articulation. Cet arrêt de battant 1 de forme allongée peut être ins-tallé en position horizontale (selon les conventions de la figure 1) ou en position verticale, en fonction de la place disponible sur le battant et éventuellement de l'emplacement où peut être fixée la butée. Bien que l'exemple concerne une butée 2 vissée dans une cheville, il est également possible de prévoir une butée vissée dans un matériau ne nécessitant pas de cheville. De manière plus détaillée, selon les figures 1 et 2, le sous-ensemble avant 3 se compose d'un boîtier en forme de plaque 31 traversée près de son milieu par une ouverture 32 bordée par une chape 33 ayant deux trous 34 pour recevoir un axe 35. Près de la chape 33, un trou ter-miné par un cylindre 361 du côté arrière du boîtier forme un canon de perçage. L'axe 35 de la chape 33 porte une manette courbée 40, prolongée par une came 41 traversant le passage 32 du boîtier et le bat-tant B pour coopérer avec le sous-ensemble arrière 5. Le boîtier 31 comporte également deux perçages 37 pour les vis d'assemblage 38 des deux sous-ensembles 3, 5. Le sous-ensemble arrière 5 se compose d'un boîtier 51 recevant un tiroir 52 avec interposition d'un ressort de rappel 53. Le fond 511 du boîtier est muni d'une fenêtre 512 derrière laquelle se déplace le tiroir 52 entre deux positions de fin de course à l'intérieur du boîtier. Le ti- roir 52 coopère par un effet de rampe avec la butée 2 traversant la fenêtre 512 pour s'escamoter puis se bloquer sur la butée et accrocher l'arrêt de battant 1 sur la butée 2. Le déverrouillage se fait en repoussant le tiroir 52 vers sa position escamotée pour se dégager de la butée et libérer le battant. Le tiroir 52 peut également recevoir de façon provisoire une cale 54 pour faciliter l'installation de la butée 2 sur le mur. De manière plus détaillée, selon les figures 2, 3, 4, le boîtier arrière 51 se compose d'une partie en forme de cadre 510 destinée à s'appliquer contre le battant ; elle porte deux cheminées à vis 516 en saillie vers l'avant. De l'autre côté, le cadre 510 est muni de parois latérales 513 terminées en partie par le fond 511 et d'éléments ou surfaces de guidage et de retenue du tiroir. Ces éléments de guidage qui apparaissent à la fois aux figures 2 et 3 sont des reliefs 514 formant des parties de rail ; l'arête arrière des deux parois longitudinales 513 au-delà du fond 511 constitue également une surface de guidage. Le fond 511 n'occupe qu'une partie de l'arrière du boîtier 51 pour permettre la mise en place du tiroir 52, la fenêtre 512 servant au passage de la butée 2. Le tiroir 52 est constitué par un bloc 521 venant derrière le fond 511 et portant des éléments de guidage 522 ainsi qu'une plaque 523 formant à la fois un couvercle et une surface de guidage. Vers l'avant, le bloc 521 se poursuit par une cheminée 524 recevant la came 41 de la ma-nette 40 du sous-ensemble avant 3. Le bloc 521 du tiroir porte, du côté de sa face avant, les deux éléments de guidage 522 sur chacun de ses grands côtés (côtés horizontaux) de manière à permettre d'introduire le bloc 521 dans le boîtier 51 en faisant passer ces deux éléments de guidage 522 de part et d'autre de l'élément de guidage 514 de chacune des parois longitudinales 513 du boîtier 51 puis de pousser par translation, le bloc 521 sous le fond ou-vert 511 de manière à le retenir et ne plus autoriser qu'un mouvement de translation entre une position de verrouillage de la butée et une position de déverrouillage libérant la butée. La plaque 523 du tiroir vient alors s'appuyer contre l'arête des deux parois longitudinales 513 du boîtier 51. Le mouvement de mise en place est indiqué par la flèche brisée A à la figure 2. Le boîtier 51 comporte un siège 515 en forme de console, pour recevoir une extrémité du ressort de rappel 53 inséré entre le boîtier 51 et le bloc 521 de manière à pousser le tiroir en position de verrouillage tout en lui permettant de s'escamoter sous l'effet d'une poussée lors de sa venue sur la butée 2 ou sous l'action de la manette 40. Le bloc 521 du tiroir comporte un logement 525 de dimensions relativement importantes pour le passage de la tête de la butée 2 avec suffisamment de jeu latéral pour tenir compte d'éventuelles déforma- tions ou déplacements entre la position du battant B et celle de la butée 2. Le logement 525 est bordé d'un côté par une rampe 526 en forme de pêne. L'arête de la rampe est occupée par un axe métallique 527, inséré de façon à renforcer cette arête qui constitue la surface la plus sollicitée du ti- roir 52 dans son contact avec la butée 2. L'axe 527 est fixé dans les deux parois bordant la rampe 526. Enfin, comme indiqué, il est prévu une cale 54 qui se fixe provisoirement sur le tiroir 52 pour le retenir dans une position légère-ment décalée dans le sens du déverrouillage par rapport à la fenêtre 512 du fond 511 du boîtier 51 et appuyer le battant B (volet) contre le mur (M) dans une position en général parallèle qui sera celle du battant accroché à la butée installée ensuite . Ce dégagement permet le perçage précis du trou (T) recevant la cheville et/ ou la vis de la butée 2. Une fois le perçage effectué à travers le canon de perçage 361, on enlève la cale 54 de sorte que le tiroir 52 peut coulisser normalement entre ses positions extrêmes de verrouillage et de déverrouillage. Selon les figures 1, 6A et 6B, la butée 2 est une pièce à tête 21 en forme de champignon bordée par une gorge d'accrochage 22 se terminant par un pied comportant une surface d'appui 23 en forme de rondelle épaisse. Cette rondelle épaisse de forme sensiblement circulaire a un diamètre important par rapport à la section de la tête 21 pour former une surface d'appui pour le fond 511 entourant la fenêtre 512. Celle-ci peut ainsi avoir des dimensions importantes par rapport à la section de la tête, pour absorber d'éventuelles variations de position relatives entre le battant qui s'affaisse ou se déforme et la butée. De plus, la surface d'appui de la rondelle contre le mur étant importante, elle permet d'absorber les composants de transversale des efforts exercés sur la butée. Cette butée, de préférence en matière plastique, est sur-moulée par la surface d'appui 23 sur une tête de vis 24 qui se loge dans la cheville 25. La tête 21 a une forme de révolution et sa surface d'appui 23 qui vient contre le mur auquel est fixée la butée, comporte des surfaces de prise 231 pour une clé servant à visser la butée dans le mur. La forme de champignon de la tête 21 coopère avec la rampe du tiroir pour accrocher l'arrêt 1 sur la butée 2 par la gorge 22 derrière la tête 21 dans laquelle s'engage le nez 527 de la rampe 526 bloquant la position du volet (battant) sur la butée 2 et donc par rapport au mur (M). Au repos, lorsque le battant B est fermé, le sous-ensemble arrière 5 est visible de l'extérieur et apparaît comme le montre la figure 4. La plaque 523 du tiroir 52 est dans la continuité de la forme du fond 511 du boîtier 51 et seule apparaît la fenêtre 512 laissant voir la rampe 526 du logement 511 du tiroir. La figure 5 est une vue en coupe suivant le plan médian longitudinal de l'arrêt 1 installé sur un battant B montrant les cheminées à vis 516 du boîtier arrière 51 logées dans les perçages P du battant. Le boîtier avant 31 est relié au boîtier arrière 51 par les vis 38 de préférence auto-taraudeuses vissées à partir de la face avant. L'écartement du battant B par rapport à la paroi ou mur M recevant la butée est réglé par la cale 54 de manière que le battant B soit en général parallèle au mur M. Utilisant alors le canon de perçage 361, on perce le trou T dans le mur à travers l'arrêt de battant 1, le tiroir 52 étant maintenu en position rétractée laissant libre le passage de la mèche (non représentée). Après avoir percé le trou dans les conditions de précision autorisées par le canon de perçage, on installe la butée 2. Cette figure montre également la coopération entre la came 41 de la manette 40 et la cheminée 524 du tiroir 52. Le contact entre ces deux pièces est un contact glissant. La came s'appuie simplement contre la surface intérieure de la cheminée pour la repousser contre l'action du ressort 53 lorsque la manette 40 est pivotée autour de son axe 35 qui la porte dans la chape 33 du boîtier 31. La vue de détails à échelle agrandie de la figure 5A montre plus précisément la coopération entre la came 41 et les parois de la cheminée 524 ainsi que la position de l'axe métallique 527 garnissant le nez de la rampe 526 du tiroir par rapport au canon de perçage 361, position définie par la venue en appui de la butée 54 contre le côté du fond 511 du boîtier arrière 51. Enfin, il est à remarquer que la manette 40 (figure 5) comporte un perçage 42 pour le passage d'un crochet d'une tringle de commande pour un autre mode de réalisation. Les figures 6A, 6B montrent l'adaptation de l'arrêt de bat- tant à différentes épaisseurs de battant allant d'une épaisseur mini-male Em représentée à la figure 6A dans laquelle les cheminées à vis 516 touchent pratiquement la plaque du boîtier avant 31 et l'épaisseur de battant extrême EM représenté à la figure 6B dans laquelle les extrémités des vis 38 sont encore suffisamment accrochées dans les cheminées à vis 516. La cheminée 524 a une longueur appropriée pour que la came 41 soit toujours en contact avec sa surface intérieure quelle que soit l'épaisseur du battant B compris en l'épaisseur minimale Em et l'épaisseur maximale EM. Dans le cas de la figure 6A correspondant à l'épaisseur minimale, la came 41 vient pratiquement au fond de la cheminée 524 près de la plaque 523 alors que, dans l'autre position extrême, la came 41 reste encore en appui contre les parois de la cheminée 524 mais près de l'ouverture de celle-ci. Dans les deux positions du tiroir 52 représentées aux figures 6A, 6B, le nez 527 de la rampe 526 n'est pas engagé dans la gorge 22 de la butée 2, la position représentée étant la position de déverrouillage, pour permettre de mieux voir la structure des différents organes constitu- tifs de l'arrêt de battant. Lorsque la manette 40 n'est pas actionnée, l'axe métallique 527 du nez de la rampe 526 est logée dans la gorge 22 derrière la tête en forme de champignon 21 de la butée 2. Les figures 5, 5A, 6A, 6B montrent également la structure de l'arrêt de battant et la disposition relative de ses composants. Il est à remarquer que dans ces figures, la cale a été enlevée de l'arrêt de porte. La cheminée de perçage 361 qui est à l'intérieur du boîtier 51 avant de l'arrêt de porte et vient en saillie dans l'ouverture O du battant, subsiste puisque ce canon de perçage ne gêne ni la pénétration de la tête de butée 21 dans l'arrêt de porte ni le mouvement de la ma-nette 40 et de sa came 41. Il est possible de fermer l'orifice 36 du canon de perçage 361 par un bouchon en matière plastique. Les figures 7A, 7B montrent une vue de face et une vue de dessus d'une variante de réalisation d'un arrêt de porte. En fait, l'arrêt de battant 1 est complété par un mécanisme de commande utile dans certains cas pour accéder plus facilement à l'arrêt de battant soit plus près de l'axe d'articulation ZZ du battant B. Ce mécanisme de commande 6 est constitué par un boîtier 61 fixé au battant B et muni d'un poussoir 62 re- poussé par un ressort 64 (figure 8). Le poussoir 62 est relié à une tringle 63 terminée par un crochet 65 engagé dans l'orifice 42 (figure 5) de la manette 40 de l'arrêt 1. En enfonçant le poussoir 62 dans le sens de la flèche C, on commande le basculement de la manette 40. Ce mécanisme permet de commander facilement le déverrouillage de l'arrêt de battant, en particulier dans le cas d'un volet. Ce mécanisme peut fonctionner sans le ressort 64, le rappel étant assuré par le ressort de l'arrêt | Arrêt de battant dont la butée d'accrochage (2) a une tête (21), une gorge d'accrochage (22) et une surface d'appui (23) en forme de rondelle.Le mécanisme à levier se compose d'un sous-ensemble avant (3) et d'un sous-ensemble arrière (5) reliés l'un à l'autre à travers des ouvertures (P, O) réalisées dans le battant (B).Le sous-ensemble arrière (5) est un boîtier (51) avec une fenêtre (512) recevant la tête (21, 22) de la butée (2), un tiroir (52) coulissant transversalement dans le boîtier (51).Un ressort de rappel (53) interposé entre le boîtier (51) et le tiroir (52) pousse le tiroir (52) en position de verrouillage.Le sous-ensemble avant (3) comprenant un boîtier (31) portant une manette (40) de libération de l'arrêt (1) montée pivotante dans le boîtier (31).La manette (40) en forme de levier dépasse du boîtier (31) et l'autre extrémité traverse le battant (B) pour s'appuyer contre le tiroir (52). | 1. Arrêt de battant comprenant un mécanisme à levier porté par le bat-tant et coopérant avec une butée d'accrochage fixée au mur (M) pour y ac-crocher le battant (B) et le retenir jusqu'à son déverrouillage par une action sur le mécanisme à levier, caractérisé en ce que A) la butée d'accrochage (2) est une pièce en forme de pion munie d'une tête (21) se poursuivant par une gorge d'accrochage (22) et par une surface d'appui (23) en forme de rondelle, - la tête étant destinée à venir se loger dans le mécanisme à levier, - la surface d'appui recevant le battant au niveau du mécanisme, B) le mécanisme à levier se compose d'un sous-ensemble avant (3) et d'un sous-ensemble arrière (5) reliés l'un à l'autre à travers des ouvertures (P, O) réalisées dans le battant (B), - ces deux sousensembles (3, 5) étant fixés l'un à l'autre à travers le battant, - le sous- ensemble arrière (5) étant un boîtier (51) ayant * une fenêtre (512) recevant la tête (21, 22) de la butée (2), * un tiroir (52) coulissant transversalement dans le boîtier (51) entre une position de verrouillage accroché à la butée et une position de libération de la butée (2) engagée dans la fenêtre (512), * un ressort de rappel (53) interposé entre le boîtier (51) et le ti- roir (52) poussant le tiroir (52) en position de verrouillage, - le sous-ensemble avant (3) comprenant un boîtier (31) portant une manette (40) de libération de l'arrêt (1) montée pivotante dans le boîtier (31), C) la manette (40) étant en forme de levier dont une extrémité dépasse du boîtier (31) pour être actionnée à la main et l'autre extrémité en forme 30 de came (41) traverse le battant (B) pour s'appuyer contre le tiroir (52) et commander son recul pour libérer la butée (2). 2) Arrêt de battant selon la 1, caractérisé en ce que 35 le sous-ensemble avant (3) comprend un canon de perçage (361) débouchant dans un orifice (36) du boîtier (31), aligné sur la fenêtre (512) du sous-ensemble arrière (5) pour permettre de percer le trou (T) dans le mur servant à recevoir la butée (2). 3) Arrêt de battant selon la 1, caractérisé en ce que la butée (2) a une tête de champignon (21) se poursuivant par une gorge d'accrochage, avec une forme de révolution et une surface d'appui (23) du 5 battant au-delà de la gorge (22). 4) Arrêt de battant selon la 1, caractérisé en ce que le tiroir (52) est muni d'une cheminée (524) traversant en partie le bat-tant (B) et formant la surface d'appui pour l'extrémité en forme de came (41) de la manette (40). 5) Arrêt de battant selon les 1 et 3, caractérisé en ce que 15 le tiroir (52) comporte une rampe (526) complémentaire à la forme de la tête (21) de la butée (2) pour repousser le tiroir (52) contre l'action de son ressort (53). 6) Arrêt de battant selon la 4, 20 caractérisé en ce que la rampe (526) du tiroir (52) a un nez (527) formé par un axe métallique. 7) Arrêt de battant selon la 2, caractérisé en ce que 25 la butée (2) comporte une vis (24) fixée dans le mur (M). 8) Arrêt de battant selon la 1, caractérisé en ce que le boîtier (51) du sous-ensemble arrière (5) comporte deux cheminées à 30 vis (516) et le boîtier du sous-ensemble avant (3) comporte deux trous de vis (37) à des emplacements homologues pour visser les deux boîtiers (31, 51) l'un à l'autre à travers le battant (B). 9) Arrêt de battant selon la 1, 35 caractérisé par un mécanisme de commande (6) à tringle (63) poussée par un ressort (64), la tringle étant reliée (42) à la manette (40) de l'arrêt (1) pour commander la manette (40) à distance. | E | E05,E06 | E05C,E06B | E05C 17,E06B 9 | E05C 17/52,E06B 9/04 |
FR2894215 | A1 | PROCEDE, SYSTEME ET DISPOSITIFS POUR LE TRANSPORT DE CONTENEURS | 20,070,608 | Procédé, système et dispositifs pour le transport de conteneurs " La présente invention se rapporte notamment à un système de transport ferroviaire pour un ou plusieurs conteneurs. En particulier, il se rapporte à un wagon adapté à ce transport et à un dispositif de transbordement. Un grand nombre de marchandises est acheminé par voie aérienne, dans des conteneurs. Le transport aérien est rapide. Il est notamment particulièrement adapté au transport de denrées périssables. Cependant il n'existe pas actuellement de transports terrestres qui puissent actuellement prendre un relais efficace du transport aérien. Or, les aéroports sont des endroits souvent éloignés des lieux qu'ils desservent. Aussi, les aéroports sont souvent peu nombreux relativement à la surface du territoire qu'ils desservent. En outre, il peut être avantageux pour un transporteur aérien de privilégier un aéroport dans une zone géographique particulièrement étendue, par exemple une région, un pays ou un continent, notamment pour des raisons de regroupement d'activités, de prix et de saturation d'autres aéroports. Les camions sont pour l'instant les relais les plus utilisés, car ils présentent une grande souplesse d'utilisation. Cependant, ils sont très lents relativement au transport aérien, et présentent des aléas importants. Le transport de marchandise par voie ferrée est lui aussi très lent et présente des contraintes liées à un transport commun de plusieurs chargements n'ayant pas forcément la même destination finale, nécessitant d'abord qu'un train soit entièrement formé pour le faire partir, puis de séparer et de reformer un nouveau train lors d'une étape intermédiaire. En outre les trains de marchandises étant très lents, il ne peuvent s'intégrer dans le trafic passager, les obligeant à attendre la nuit pour voyager et/ou à laisser la priorité au trafic passager. Des trains à grande vitesse, du type TGV, sont actuellement utilisés en France pour le transport de fret, mais seulement pour le fret postal. Les wagons passagers utilisés sont à peine réaménagés, l'aménagement intérieur étant retiré et des sangles étant utilisées pour l'arrimage de sacs de courrier. De tels wagons ne sont donc pas adaptés au transport de conteneurs. - 2 En outre, l'utilisation de trains et/ou de camions impose une rupture de charge entre chaque moyen de transport, pour le chargement/déchargement et le stockage intermédiaire du conteneur, et/ou son transport entre les deux moyens de transport, aérien et terrestre Ceci est aussi particulièrement désavantageux, en particulier lorsqu'un vol est détourné de sa destination initiale, afin de pouvoir rejoindre le lieu initialement prévu. Le but de l'invention est de proposer un système de transport terrestre présentant une efficacité améliorée, rapide, limitant les ruptures de charge et n'ayant pas, au moins, certains des inconvénients de l'art antérieur. Selon l'invention, un tel système de transport d'au moins un conteneur par voie ferrée, comprend au moins un plateau porteur, ets caractérisé en ce que ledit plateau porteur comprend des moyens de roulement pour le déplacement du conteneur sur le plateau. Les moyens de roulement peuvent comprendre des moyens de roulement unidirectionnels, par exemple à rouleaux, et/ou des moyens de roulement multidirectionnels, par exemple à billes. Ces moyens de roulement peuvent être libres en mouvement. Leur mouvement peut être motorisé, et automatisé, par exemple en utilisant de l'air comprimé disponible et produit, notamment dans un train, pour le dispositif de freinage. Un tel plateau peut faire partie d'un ou plusieurs dispositifs dans le système. Ainsi, un tel dispositif peut notamment être un wagon ou un quai. Dans le cas d'un wagon, le plateau peut avantageusement comprendre les moyens de roulement multidirectionnels disposés dans une zone de chargement, pour le chargement latéral du conteneur dans le wagon puis son déplacement longitudinal le long du wagon. Tout aussi avantageusement, les moyens de roulement unidirectionnels peuvent être disposés pour un déplacement uniquement longitudinal du conteneur dans le wagon, notamment en dehors de la zone de chargement. Des moyens d'immobilisation par butées escamotables peuvent permettre le déplacement du conteneur, sans le gêner, puis son immobilisation lorsqu'il a atteint une position de transport. Notamment pour un transport à grande vitesse, le wagon comprend avantageusement une enceinte fermée et sensiblement rigide formant carénage. Cette enceinte peut comprendre au moins une porte latérale, par exemple coulissante ou basculante vers le haut. Pour permettre le transport de conteneurs volumineux, l'enceinte est avantageusement d'un type surhaussé, par exemple du type de celle des voitures utilisées en France pour les trains passagers à grande vitesse à deux niveaux, dits TGV2N, dont le plancher intermédiaire est absent. Le wagon est très avantageusement adapté au transport de conteneurs dont les dimensions sont, au moins, 3,18 m dans le sens longitudinal, 2,44 dans le sens transversal, et 3m en hauteur. Ceci permet le transport de conteneurs de type marine. Dans le cas d'un plateau de transbordement équipant un quai, celui-ci est avantageusement configuré pour permettre le transbordement d'un conteneur entre deux wagons disposés respectivement de part et d'autre du quai. Une telle disposition évite des ruptures de charges importantes lorsqu'un conteneur doit changer de train. En particulier, comme pour des passagers, il n'est plus utile de former un nouveau train pour des conteneurs prenant une direction donnée. Chaque train, notamment s'il est du type TGV, peut donc garder sa configuration et les conteneurs être rapidement chargés de l'un vers l'autre wagon, par roulement sur un plateau, de transbordement entre deux trains, ou, dans un wagon. Le plateau de transbordement peut être une partie fixe du quai, ou une partie mobile du quai conçue pour pouvoir se déplacer longitudinalement, notamment d'un accès transversal à un autre pour le conteneur, notamment un accès à une zone de stockage ou à un wagon. Selon un autre objet, un wagon de transport d'au moins un conteneur comprend, selon l'invention, au moins un plateau porteur, caractérisé en ce que ledit plateau porteur comprend des moyens de roulement pour le déplacement du conteneur sur le plateau, En particulier, le wagon pouvant avoir l'une ou l'autres des caractéristiques précédemment décrites pour un tel wagon dans un système selon l'invention. Selon encore un autre objet, un plateau de transbordement pour au moins un conteneur transporté par voie ferrée comprend, selon l'invention, au moins un plateau porteur, caractérisé en ce que ledit plateau porteur comprend des moyens de roulement pour le déplacement du conteneur sur le plateau. En particulier le plateau de transbordement peut avoir l'une ou l'autres des caractéristiques précédemment décrites pour un tel plateau dans un système selon l'invention. Selon encore un autre objet, un procédé de transport ferroviaire selon l'invention, met en oeuvre un système tel que précédemment décrit. Un système, un dispositif ou un procédé selon l'invention, peut ainsi être aisément utilisé pour une utilisation combinée d'un transport de marchandises aérien et ferroviaire et/ou ferroviaire et terrestre. Avantageusement un quai pour le transport ferroviaire sera une partie d'une plateforme aéroportuaire. Des moyens prévus pour décharger les avions pouvant servir au chargement d'un wagon selon l'invention, et réciproquement, sans autre rupture de charge. D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront encore de la description ci-après, relative â des exemples non limitatifs. Dans ces exemples, le terme horizontal sera notamment employé pour désigner une ligne ou un plan qui est horizontal, par exemple lorsqu'un wagon est sur une voie horizontale. On comprendra que le même plan ou la même ligne peu ne pas être horizontal lorsque le wagon est sur une voie en pente ou en dévers. Il en va de même par exemple pour un quai, qui peut être légèrement incliné, transversalement ou longitudinalement. Le terme longitudinal correspond au sens de déplacement d'un wagon sur la voie qui le porte. Aux dessins annexés - la figure 1 est une vue en perspective d'un wagon selon l'invention; - la figure 2 est une vue de dessus d'un système selon l'invention, comprenant des wagons et des quais selon l'invention; - la figure 3 est une vue en coupe selon la ligne III-III, partiellement, du système de la figure 2; et, - la figure 4 est une vue en coupe verticale, longitudinale et transversale selon la ligne IV-IV, partiellement, du système de la figure 2; et, La figure 1 représente un wagon 1 le long d'un quai 2. Le wagon comprend, monté sur un châssis non représenté, une enceinte fermée 3. L'enceinte 3 comprend une porte 4 représentée ouverte â la figure 1. cette 35 porte 4 est d'un type levant, c'est à qu'elle est articulée selon un axe - 5 horizontal, disposé au-dessus de l'ouverture 5 associée à la porte 4. Le wagon comprend en outre un plateau 6. Le plateau est porté par le châssis. Il est sensiblement horizontal et s'étend sensiblement sur toute une surface intérieure du wagon 1. A la figure 1, le plateau 6 est représenté par transparence à l'intérieur de l'enceinte 3. Le plateau est prévu pour supporter des conteneurs 10, non représentés à la figure 1, lors de leur transport dans le wagon. Le plateau 6 comprend des moyens de roulement 11,12, avantageusement disposés pour permettre le déplacement des conteneurs à l'intérieur de l'enceinte sans moyens de levage et avec des efforts réduits. Dans une première zone 61 du plateau 6, dite de chargement, les moyens de roulement sont multidirectionnels, c'est-à-dire qu'ils permettent un déplacement des conteneurs dans plusieurs directions horizontales. La zone de chargement 61 est une zone du plateau 6 sur laquelle s'ouvre la porte 4. Elle s'étend sensiblement sur la longueur de la porte et sur la largeur du plateau. Dans une deuxième zone 62 du plateau 6, qui est la zone du plateau non occupée par la zone de chargement, les moyens de roulement 12 sont unidirectionnels, c'est-àdire qu'ils permettent un déplacement des conteneurs dans une seule direction horizontale. Ainsi, les conteneurs peuvent être chargés selon une direction transversale dans la zone de chargement, par l'ouverture 5 de la porte 4, puis leur direction être modifiée, pour rouler longitudinalement d'abord dans la zone de chargement 61 puis progressivement depuis la zone de chargement, jusque dans la deuxième zone 62. Arrivé, à un emplacement qu'il doit occuper pour le transport, le conteneur peut être arrimé par tout moyen. De préférence on utilise des butées escamotables (non représentées), permettant une fixation rigide, transversalement et longitudinalement, du conteneur dans le wagon 1. Les butées escamotables sont disposées de sorte que dans leur position escamotée, elles ne gênent pas le roulement du conteneur, et que dans leur position redressée, elles empêchent ce roulement, au moins selon une direction. L'utilisation de butées escamotables est particulièrement avantagée par l'emploi de conteneurs normalisés, ce qui permet de définir l'emplacement des butées en fonction des dimensions normalisées de ces conteneurs. Dans les exemples illustrés, les moyens de roulement multidirectionnels sont des billes 11 et les moyens de roulement unidirectionnels sont des rouleaux 12. Les figures 2 à 4, illustrent le fonctionnement d'un système 100 selon l'invention. La figure 2 est une vue de dessus schématique et partielle, d'une gare mettant en oeuvre le système 100. Ce système comprend des trains A,B,C, chacun comprenant des wagons 1A-1D selon l'invention. A la figure 2, un premier train A comprend un premier wagon 1A, un deuxième train B comprend un deuxième wagon 1B, et un troisième train CD comprend un troisième wagon 1C et un quatrième wagon 1D. Les premier et deuxième trains A,B sont disposés contigus à et de part et d'autre d'un premier quai 21, et les deuxièmes et troisièmes trains sont disposés contigus à et de part et d'autre d'un deuxième quai 22. Les ouvertures 5 respectives, représentées en pointillés, des premier, deuxième et troisième wagons sont sensiblement en vis-à-vis les unes des autres. Les wagons 1A-ID sont similaires à celui illustré à la figure 1, sauf en ce qu'ils ont chacun deux portes coulissantes montées en vis-à-vis, de part et d'autre de la zone de chargement 61. Les quais 21, 22 sont équipés de plateaux de transbordement 23,24 pour permettre le roulement d'un conteneur depuis le quai jusque dans la zone de chargement, pour le chargement du conteneur, ou depuis la zone de chargement jusque sur le quai, pour le déchargement du conteneur. Un premier mode de réalisation pour un plateau de transbordement 23 est illustré à la figure 3. La figure 3 représente une coupe transversale du premier quai 21 et des wagons 1A,1B adjacents au quai 21. Ce plateau fait partie intégrante du premier quai 21; c'est-à-dire qu'il est fixe dans le quai. Il est défini par la partie supérieure du quai 21. Il a au moins sensiblement la longueur d'une ouverture 5 pour un wagon 1A-1D selon l'invention prévu pour être utilisé dans le système 100. Il a sensiblement la largeur du quai 21. Le plateau 21 comprend des moyens de roulement 14, ici des rouleaux 14, pour permettre le roulement d'un conteneur 10 sur le plateau de quai, transversalement au quai. Dans le système illustré aux figures 2 et 3, et dans le procédé associé, les trains sont prévus pour s'arrêter le long du premier quai 21 de sorte qu'une zone de chargement d'un wagon selon l'invention soit en vis-à-vis d'un premier plateau de - 7 transbordement 21. Le plateau 23 défini une surface pour le déplacement du conteneur qui prolonge une surface de déplacement définie par la zone de chargement 61 d'un wagon adjacent au quai 21. Ainsi, le plateau permet de décharger le conteneur 10 depuis une position 10A de ce conteneur dans la zone de chargement 61 du premier wagon 1A, jusque dans une position intermédiaire 10AB sur le premier plateau de transbordement 23, par simple roulement. Il est ensuite possible de charger le conteneur 10 jusque dans une position 10B dans la zone de chargement 61 du deuxième wagon 1B, aussi par simple roulement. Il est encore possible, lorsque le conteneur est dans sa position intermédiaire 10AB, de le saisir à l'aide d'un engin de levage 15 schématisé à la figure 3, par exemple pour son chargement dans un camion ou son stockage dans une zone prévue à cet effet. Un deuxième mode de réalisation d'un plateau de transbordement 24 est illustré à la figure 4. La figure 4 représente une coupe transversale du deuxième quai 22, et des wagons 1B,1D adjacents au quai 22. Ce plateau 24 est une partie supérieure du quai 22, mobile longitudinalement relativement à une partie inférieure fixe 25 du deuxième quai 22. Le plateau de quai 24 a au moins sensiblement la longueur d'une ouverture 5 pour un wagon 1A-1D selon l'invention prévu pour être utilisé dans le système 100. Il a sensiblement la largeur du quai 21. Le plateau 24 comprend des moyens de roulement 14, ici des rouleaux 14, pour permettre le roulement d'un conteneur 10 sur le plateau de transbordement 24, transversalement au quai 22. Le plateau 24 pouvant se déplacer longitudinalement, il n'est pas nécessaire que la position des trains B, CD soit imposée le long du deuxième quai 22. Aussi, il est possible de décharger puis de charger un conteneur respectivement depuis et vers deux wagons 1B,1D dont des ouvertures respectives 5 ne sont pas en vis- à-vis l'une de l'autre. Ainsi, comme particulièrement illustré aux figures 2 et 4, le plateau mobile 24 permet de décharger le conteneur 10 depuis une position 10B de ce conteneur dans la zone de chargement 61 du deuxième wagon 1B, jusque dans une position intermédiaire 10BD sur le plateau mobile de quai 24, par simple roulement. On peut ensuite déplacer longitudinalement le - 8 plateau mobile 24 jusqu'à ce qu'il soit en vis-à-vis de la zone de déchargement 61 du quatrième wagon 1D. Enfin, il est ensuite possible de charger le conteneur 10 jusque dans une position 10D dans la zone de chargement 61 du quatrième wagon 1B, par simple roulement. Dans le système 100, illustré à la figure 2, il est ainsi possible de transférer selon les flèches F1,F2 le conteneur 10 depuis une première position de transport 10X dans le premier wagon 1A vers une deuxième position de transport, non représentée, dans le quatrième wagon 1D, en passant par des positions intermédiaires illustrées 10Y,10Z. Pour cela, le conteneur 10 est d'abord roulé longitudinalement sur le plateau 6 du premier wagon 1A, d'abord dans la zone 62 puis dans la zone de chargement 61. Ensuite il est transféré par roulement vers le quatrième wagon, en utilisant successivement les procédés illustrés respectivement aux figures 3 et 4, et précédemment décrits. On note que le fait que le deuxième wagon 1B comprend deux ouvertures 5 en vis-à-vis permet à celui-ci d'être traversé par le conteneur 10. Le deuxième wagon sert ainsi de plateau pour le franchissement de l'espace entre le premier quai 21 et le deuxième quai 22. Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être 20 décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention. Notamment, les moyens de roulement peuvent avantageusement être motorisés. Ainsi, le roulement, d'une charge, notamment d'un conteneur, peut se faire sans l'apport d'une force extérieure ou l'utilisation d'un engin 25 ou d'une autre force motrice. En outre, un système selon l'invention, notamment les moyens de roulement peuvent être automatisés. Ainsi, les conteneurs peuvent comprendre de moyens d'identification, notamment des moyens de d'identification de leurs destination, par exemple des puces ou des code- 30 barres. Ainsi, un conteneur peut être déplacé automatiquement dans un tel système selon l'invention, à l'aide de moyens de roulement convenablement motorisés et automatisés, par exemple d'un wagon à un autre, lors d'un changement de destination. Le chargement du conteneur dans le système, puis son déchargement, peuvent eux aussi être 35 automatisés. - 9 Bien sur un système selon l'invention est particulièrement adapté au transport de conteneurs fermés du type utilisé pour le transport de marchandises par voie maritime ou aérienne. Dans le cadre de l'invention, il doit être compris que le terme conteneur peut aussi désigner d'autres type de contenants pour des marchandises. Ainsi, un tel système est notamment adapté au transport de marchandises palettisées sur des palettes adaptées aux moyens de roulement du système | Système de transport d'au moins un conteneur par voie ferrée, comprenant au moins un plateau porteur, caractérisé en ce que ledit plateau porteur comprend des moyens de roulement pour le déplacement du conteneur sur le plateau.Un tel système peut être prévu pour le transport de conteneurs de type "10 pieds marine" en interconnexion avion/chemin de fer.Le plateau peut être celui d'un wagon ou bien un plateau de transbordement entre deux wagons. Un wagon de TGV-2N a des dimensions intérieures qui permettent notamment de transporter de tels conteneurs. | 1. Système de transport (100) d'au moins un conteneur (10) par voie ferrée, comprenant au moins un plateau porteur (6,23,24), caractérisé en ce que ledit plateau porteur comprend des moyens de roulement (11,12,14) pour le déplacement du conteneur sur le plateau. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de roulement comprennent des moyens de roulement unidirectionnels (12,14), qui peuvent être à rouleaux. 3. Système selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de roulement comprennent des moyens de roulement multidirectionnels (11), qui peuvent être à billes. 4. Système selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de roulement comprennent des moyens de roulement libres. 5. Système selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que 20 les moyens de roulement comprennent des moyens de roulement motorisés. 6. Système selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit au moins un plateau comprend un plateau (6) d'un wagon ferroviaire 25 (1,1A-1D). 7. Système selon les 6 et 3, caractérisé en ce que les moyens de roulement multidirectionnels sont disposés dans une zone de chargement (61), pour un chargement latéral du conteneur dans le wagon. 8. Système selon la 2 et la 6 ou 7, caractérisé en ce que les moyens de roulement unidirectionnels sont disposés pour un déplacement longitudinal du conteneur dans le wagon. 30-11 9. Système selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce que le wagon comprend pour le conteneur des moyens d'immobilisation par butées escamotables. 10. Système selon l'une des 6 à 9, caractérisé en ce que le wagon comprend une enceinte fermée (3) sensiblement rigide montée sur le plateau. 11. Système selon la 10, caractérisé en ce que l'enceinte est d'un type surhaussé, sans plancher intermédiaire. 12. Système selon l'une des 4 à 11, caractérisé en ce que le wagon comprend deux portes latérales (4) en vis-à-vis pour permettre un déchargement et/ou un chargement transversal du conteneur dans ledit wagon. 13. Système selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que l'au moins un plateau comprend un plateau de transbordement (23,24) équipant un quai (21,22). 14. Système selon la 13, caractérisé en ce que le plateau de transbordement (23,24) est configuré pour permettre le transbordement d'un conteneur entre deux wagons disposés respectivement de part et d'autre du quai. 15. Système selon la 13 ou 14, caractérisé en ce que le plateau de transbordement (23) est une partie fixe du quai (21). 16. Système selon la 13 ou 14, caractérisé en ce que le 30 plateau de transbordement (24) est une partie mobile du quai (22), ledit plateau de transbordement étant conçu pour pouvoir se déplacer longitudinalement le long d'une partie fixe (25) du quai. 17. Wagon (1,1A-1D) de transport d'au moins un conteneur par voie 35 ferrée, comprenant au moins un plateau porteur (6), caractérisé en ce que 25- 12 ledit plateau porteur comprend des moyens de roulement (11,12) pour le déplacement du conteneur sur le plateau. 18. Wagon selon la 17, caractérisé en ce qu'il est un wagon adapté pour être utilisé dans un système (100) selon l'une des 6 à 12. 19. Plateau de transbordement (23,24) pour au moins un conteneur transporté par voie ferrée, comprenant au moins un plateau porteur, caractérisé en ce que ledit plateau porteur comprend des moyens de roulement pour le déplacement du conteneur sur le plateau. 20. Plateau de transbordement selon la 19, caractérisé en ce qu'il est un plateau de transbordement adapté pour être utilisé dans un système (100) selon l'une des 13 à 16. 21. Système, wagon ou plateau selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il est adapté au transport par voie ferrée de conteneurs dont les dimensions sont au moins 3m18 dans le sens longitudinal, 2m44 dans le sens transversal, et 3m en hauteur. 22. Procédé de transport d'au moins un conteneur par voie ferrée, caractérisé en ce qu'il utilise un système, un wagon et/ou un plateau de transbordement selon l'une des 17 à 20.25 | B,E | B61,E01 | B61D,E01F | B61D 47,B61D 3,E01F 1 | B61D 47/00,B61D 3/20,E01F 1/00 |
FR2888621 | A1 | DISPOSITIF DE RETENTION D'UN SUPPORT DE PALIER DANS UNE TURBOMACHINE COMPORTANT UN DISPOSITIF DE DECOUPLAGE | 20,070,119 | L'invention concerne le domaine des turbomachines et en particulier des turboréacteurs avec soufflante solidaire d'un arbre d'entraînement qui est supporté par au moins un premier palier. Un tel turboréacteur comprend, d'amont en aval dans le sens de l'écoulement des gaz, une soufflante, un ou plusieurs étages de compresseurs, une chambre de compression, un ou plusieurs étages de turbines et une tuyère d'échappement des gaz. La soufflante comporte un rotor pourvu d'aubes à sa périphérie qui, lorsqu'elles sont mises en rotation, entraînent l'air dans le turboréacteur. Le rotor de soufflante est entraîné par l'arbre du rotor basse pression du moteur. Il est centré sur l'axe du turboréacteur par un premier palier qui est en amont d'un deuxième palier relié à la structure fixe, notamment le carter intermédiaire. Dans la suite de la description, dans la mesure où la soufflante est montée solidaire de l'arbre du compresseur basse pression, qui est ici l'arbre du rotor basse pression dans un moteur à double corps, on désigne cet arbre par l'unique terme arbre du compresseur. Le premier palier est supporté par une pièce de support, formant une enveloppe autour de l'arbre du compresseur, orientée vers l'aval du premier palier et reliée à une structure fixe du turboréacteur. Le deuxième palier est supporté par une pièce de support fixée également à une structure fixe du turboréacteur. Il peut se produire, accidentellement, la perte d'une aube de soufflante. Il s'ensuit un balourd important sur l'arbre du compresseur, qui entraîne des charges et des vibrations sur les paliers, transmises par leurs pièces de support aux structures fixes du turboréacteur, qui doivent être dimensionnées en conséquence. Ce dimensionnement entraîne des surcoûts et augmente la masse du turboréacteur. Afin de les réduire on peut, comme dans le brevet FR 2, 752, 024, proposer un système de découplage du premier palier. La pièce de support du premier palier est fixée à la structure du turboréacteur par des vis dites fusibles, comportant une portion affaiblie entraînant leur rupture en cas d'efforts trop importants. Ainsi, à l'apparition d'un balourd sur l'arbre du compresseur, les efforts induits sur le premier palier sont transmis aux vis fusibles qui cassent, découplant la pièce de support du premier palier de la structure du turboréacteur. Selon d'autres modes de réalisation, le support du deuxième palier est associé à celui du premier 20 25 2888621 2 palier pour l'accompagner en cas de découplage, ou comprend son propre système de découplage, indépendant de celui du premier palier. Après découplage, les efforts provoqués par le balourd ne sont plus transmis à la structure fixe du turboréacteur par la pièce de support du ou des paliers. Toutefois, après le découplage d'un ou des deux paliers, la soufflante continue de tourner et l'arbre du compresseur peut ne plus tourner sur son axe (il tourne en général autour d'un nouveau centre de gravité) et subir des débattements importants pouvant endommager la structure fixe du turboréacteur. Le brevet FR 2, 752, 024 propose dans ce cas de prévoir, sur la structure fixe du turboréacteur, une nervure entourant la pièce de support du premier palier, dont est solidaire, dans le cas d'espèce, celle du deuxième palier, et remplissant une fonction de limiteur de mouvements ou de palier de secours. La poursuite de la rotation de la soufflante peut néanmoins entraîner des contraintes sur l'arbre de compresseur et l'arbre de turbine basse pression, qui sont solidaires, et provoquer la rupture de l'un des deux, ou des deux. On parlera, quel que soit le cas, de rupture de l'arbre de compresseur. Dans ce cas, la rotation de la soufflante entraîne cette dernière, ainsi que l'arbre de compresseur dont elle est solidaire, vers l'avant. La soufflante est alors expulsée hors du turboréacteur, ce qui doit être évité. La nervure proposée dans le brevet FR 2, 752, 024 peut assurer, en cas de rupture de l'arbre de compresseur, une fonction de retenue axiale du rotor de la soufflante, la bride de fixation de la pièce support du premier palier à la structure fixe du turboréacteur venant alors en butée sur une paroi radiale de cette nervure. Toutefois, du fait de la flexion à laquelle peut être soumis l'arbre de compresseur dans cette situation, un angle peut exister entre la paroi de la bride et la paroi de la nervure destinées à venir en butée, impliquant, soit un arrêt peu efficace de l'arbre avec dégradation des éléments par frottement, soit même, si l'angle est trop important, un passage de la bride, inclinée radialement vers l'axe du turboréacteur, au-delà de la nervure et donc l'impossibilité d'endiguer l'avancée de l'arbre de compresseur et du rotor de la soufflante, qui se trouve alors expulsée ou coincée en travers de son carter de rétention, détériorant de ce fait toute la structure du turboréacteur. La présente invention vise à proposer un dispositif de rétention, en particulier axiale et radiale, du rotor, après découplage, n'entravant pas ses 2888621 3 mouvements en fonctionnement normal, mais le retenant de manière fiable après découplage d'un support de palier, et qui puisse être mis en place à de faibles coût et masse. Conformément à l'invention, il est proposé pour résoudre ce problème un dispositif de rétention axiale et radiale d'au moins une pièce support de palier à une structure fixe d'un compresseur de turbomachine comportant un dispositif de découplage, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins un lien en attente, disposé parallèlement au système de découplage. Grâce à l'invention, en cas de découplage, le lien placé en attente, parallèlement au système de découplage, assure une fonction de rétention axiale et radiale de la pièce en cas de découplage. Puisqu'il est placé en attente, ce lien n'entrave pas le fonctionnement du compresseur en régime normal. Il peut par ailleurs être mis en place à bas coût. De préférence, le lien est formé d'au moins un câble. De préférence encore, le lien est solidaire, d'une part, de la pièce support de palier, d'autre part, de la structure fixe du compresseur, pour assurer une fonction de rétention axiale et radiale de la pièce en cas de découplage par rapport à la structure fixe. L'invention concerne également une pièce support de palier de compresseur de turbomachine, comportant des moyens de fixation d'un lien du dispositif de rétention axiale et radiale présenté ci-dessus. L'invention concerne encore un compresseur de turbomachine, comprenant un rotor, une structure fixe, au moins un premier palier supportant le rotor, une pièce support de palier supportant ledit palier et reliée à la structure fixe par un dispositif de découplage, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins un lien en attente, disposé parallèlement au système de découplage, solidaire, d'une part, de la pièce support de palier, d'autre part, de la structure fixe du compresseur de la turbomachine, pour assurer une fonction de rétention axiale et radiale du rotor en cas de découplage de la pièce de support de palier. L'invention concerne également une turbomachine comportant le compresseur ci-dessus. 2888621 4 L'invention s'applique particulièrement à un compresseur et plus particulièrement à un turboréacteur à double corps, dont les paliers supportent le rotor basse pression, mais la demanderesse n'entend pas limiter la portée de ses droits à cette application. L'invention sera mieux comprise grâce à la description suivante de la forme de réalisation préférée du turboréacteur de l'invention, en référence aux dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 représente une vue en coupe axiale, de profil, d'une portion de la première forme de réalisation du turboréacteur de l'invention, située entre le premier et le deuxième palier de l'arbre du compresseur, en fonctionnement normal et -la figure 2 représente le turboréacteur de la figure 1, après rupture de l'arbre du compresseur; - la figure 3 représente une vue partielle en perspective d'une deuxième forme de réalisation du turboréacteur de l'invention, au niveau du dispositif de rétention axiale et radiale, vu de profil et - la figure 4 représente une vue partielle en perspective du turboréacteur de la figure 3, vu de l'aval. En référence à la figure 1, et selon une première forme de réalisation, la turbomachine est un turboréacteur 1 et comprend une soufflante, non représentée, dont le rotor 2 supporte des aubes s'étendant radialement autour de l'axe 3 du turboréacteur. Le rotor de soufflante 2 est fixé, en aval des aubes, à l'arbre 4 du compresseur. Il s'agit ici de l'arbre du compresseur basse pression, le turboréacteur 1 étant un turboréacteur à double corps. L'arbre 4 du compresseur basse pression est lui-même solidaire de l'arbre de turbine basse pression, l'ensemble formant le rotor basse pression. Dans la mesure où ces arbres sont solidaires les uns des autres, on parlera dans la suite indifféremment de rotor basse pression 4, arbre 4 d'entraînement de la soufflante 2 ou arbre du compresseur 4. L'arbre du compresseur 4 est supporté par un premier palier 5 et un deuxième palier 6, situé en aval du premier palier 5. Le premier palier 5 comporte une bague interne 7 et une bague externe 8, entre lesquelles sont montés des billes 9 ou autres organes de roulement. La bague interne 7 est montée solidaire de l'arbre du compresseur 4 et la bague externe solidaire d'une pièce 10 support de palier, appelée dans la suite support du premier 2888621 5 palier 10. Les billes 9 autorisent la rotation de la bague interne 7, donc de l'arbre du compresseur 4, par rapport à la bague externe 8, donc au support du premier palier 10. Le support du premier palier 10 s'étend, à partir du premier palier 5, vers l'aval; il est de forme légèrement tronconique, son diamètre augmentant vers l'aval. Le deuxième palier 6 comporte une bague interne 11 et une bague externe 12, entre lesquelles sont montés des rouleaux 13 ou autres organes de roulement. La bague interne 11 est montée solidaire de l'arbre du compresseur 4 et la bague externe 12 est montée solidaire de la structure fixe du turboréacteur 1. Les rouleaux 13 sont montés parallèles à l'axe 3 du turboréacteur 1, dans une rainure s'étendant à la circonférence de la bague interne 11, et sont tenus espacés les uns des autres, par exemple par une cage du type à écureuil, de manière bien connue de l'homme du métier. Ils permettent la rotation de la bague interne 11 par rapport à la bague externe 12, et donc, par leur intermédiaire, de l'arbre du compresseur 4 par rapport à la structure fixe du turboréacteur 1. Ils sont par ailleurs susceptibles de glisser axialement sur la bague externe 12. Le deuxième palier 6 est supporté par une pièce 14 support de palier, nommée par la suite support du deuxième palier 14, se présentant globalement sous la forme d'un flasque s'étendant transversalement à l'axe 3 du turboréacteur 1 (plus précisément, ce flasque est légèrement tronconique, son diamètre augmentant vers l'amont). La bague externe 12 du deuxième palier 6 comporte, sur sa face externe, une bride radiale 15, fixée au support du deuxième palier 14 par des vis 16, sur une bride interne 17 de ce support 14, transversale à l'axe 3 du turboréacteur 1, qui forme le bord interne du flasque 14. Le support du deuxième palier 14 est fixé, par une bride externe radiale 18, à la structure fixe du turboréacteur 1, ici à un carter 19 dit carter intermédiaire 19, en l'espèce par des vis 20. Le support du deuxième palier 14 comporte des évidements 21 pratiqués de façon régulière angulairement dans sa partie tronconique, entre la bride externe 18 et la bride interne 17, dont une fonction connue est de réduire la masse du support 14. En vue de face, ces évidements 21 peuvent par exemple être de forme circulaire, ovale, rectangulaire ou tout autre forme. Ils s'étendent de préférence radialement jusqu'à proximité de la bride radiale externe 18. Leur surface et leur espacement sont dimensionnés en fonction de la masse et de la résistance souhaitées pour le 2888621 6 support du deuxième palier 14, ainsi que, comme nous le verrons plus tard, de la disposition choisie pour le dispositif de rétention axiale et radiale. Le support du premier palier 10 comporte, à son extrémité aval, une bride radiale 22 de fixation à la structure fixe du turboréacteur 1. Cette bride 22 est ici fixée à la bride externe 18 du support du deuxième palier 14; elle est bien ainsi fixée à la structure fixe du turboréacteur 1, puisque le support du deuxième palier 14 y est fixé, par l'intermédiaire des vis 20. La bride de fixation 22 du support du premier palier 10 est ici fixée à la bride externe 18 du support du deuxième palier 14 du côté interne par rapport aux vis 20 de fixation du support du deuxième palier 14 au carter intermédiaire 19. Le support du premier palier 10 est fixé à la structure fixe du turboréacteur 1 par des vis 23 dites fusibles 23. De telles vis comportent une portion affaiblie entraînant leur rupture en cas d'efforts trop importants. Leur fonction est de découpler le support du premier palier 10 de la structure fixe du turboréacteur 1 en cas d'efforts trop importants. Ainsi, en cas de perte d'une aube, par exemple, le balourd engendré induit des efforts sur le premier palier 5 et son support 10; ces efforts sont transmis aux vis fusibles 23, qui cassent, découplant ainsi le support de palier 10 de la structure fixe du turboréacteur 1, à laquelle les efforts provoqués par le balourd ne sont donc plus transmis par le support du premier palier 10. Le turboréacteur 1 comporte par ailleurs au moins un lien 24, ici une pluralité de liens 24, de rétention axiale et radiale du rotor. Ces liens 24 sont disposés en attente, parallèlement au dispositif de découplage, c'est-à-dire ici aux vis fusibles 23. Ils sont en attente, c'est-à-dire qu'ils sont inactifs tant qu'un découplage ne se produit pas. Par parallèlement au dispositif de découplage, on entend qu'ils peuvent se substituer au dispositif de découplage, pour assurer la rétention du support du premier palier 10, après découplage, en cas de problème; ils forment donc des moyens de secours, parallèlement aux moyens classiques de maintien du compresseur en régime normal. Les liens sont ici formés par des câbles 24. Les câbles 24 sont fixés, d'une part, au support du premier palier 10, d'autre part, au support du deuxième palier 14. Ils sont régulièrement répartis angulairement. Plus précisément, le support du deuxième palier 14 comporte, à l'extérieur du bord externe de ses évidements 21, une bride 25, qui fait saillie vers l'aval, à symétrie de révolution autour de l'axe 3 du turboréacteur 1. La bride 25 2888621 7 supporte, sur son bord interne, une gouttière 26, ou logement, ou rainure, circulaire autour de l'axe 3 du turboréacteur 1. L'ouverture de cette gouttière 26 est du côté aval. De même, le support du premier palier 10 supporte une gouttière 27 circulaire, située à proximité de son extrémité aval, du côté interne. L'ouverture de cette gouttière 27 est du côté amont. Chaque câble 24 comporte une extrémité aval qui est logée dans la gouttière 26 de la bride 25 du support du deuxième palier 14, et une extrémité amont qui est logée dans la gouttière 27 du support du premier palier 10. Une bague 28, 29, respectivement, est rapportée sur chaque gouttière 26, 27 pour bloquer les câbles 24. Plus précisément encore, les gouttières 26, 27 comportent des évidements de passage des câbles 24, et chaque câble 24 comporte à chacune de ses extrémités, aval et amont, une pièce qui s'étend en travers de la direction du câble 24; chaque extrémité d'un câble 24 se présente ainsi en forme de T, dont la barre transversale est bloquée dans la gouttière 26, 27, le câble 24 passant par un évidement. Selon une deuxième forme de réalisation du dispositif de rétention de l'invention, et en référence aux figures 3 et 4, le support du premier palier 10 comporte une pluralité de crochets 31, situés à proximité de l'extrémité aval de ce support 10, au niveau de la bride de fixation aval 22, du côté interne. Ces crochets 31 sont orientés du côté amont. La bride 25, en saillie vers l'aval, du support du deuxième palier 14 comporte également une pluralité de crochets 32, du côté interne de cette bride 25, orientés du côté aval. Les crochets 31, 32 sont répartis le long de la circonférence des pièces les supportant. Chaque crochet 31 du support du premier palier 10 est situé en face, parallèlement à l'axe 3 du turboréacteur 1, d'un crochet 32 du support du deuxième palier 14; ils forment ainsi des paires de crochets 31, 32. Les paires de crochets 31, 32 sont ici répartis régulièrement angulairement. Ces crochets 31, 32 présentent une certaine largeur transversale. Un câble 24 est fixé entre chaque paire 31, 32 de crochets. Plus précisément, et en référence à la figure 4, dans cette forme de réalisation, chaque câble 24 forme une boucle fermée, passant dans chaque crochet 31, 32. De même que précédemment, une bague 29, 28 est prévue, respectivement sur le support du premier palier 10 et le support du deuxième palier 14, pour bloquer les boucles 24 axialement. Chaque boucle 24 passe dans un évidement 21 du support du deuxième palier 14. 2888621 8 Les autres éléments du turboréacteur des figures 3 et 4 sont semblables à ceux du turboréacteur des figures 1 et 2. On note notamment des alésages 33, 34, dans la bride de fixation 22 du support du premier palier 10 et la bride de fixation externe 18 du support du deuxième palier 14, respectivement, pour le passage des vis fusibles 23 de fixation du support du premier palier 10 au support du deuxième palier 14 (ces vis 23 n'étant pas ici représentées). De même, on note des alésages 35, sur la bride de fixation externe 18 du support du deuxième palier 14, pour le passage des vis 20 de fixation du support du deuxième palier 14 au carter intermédiaire 19. Le fonctionnement du turboréacteur de l'invention va maintenant être expliqué plus en détails. Son fonctionnement est similaire, que le turboréacteur comprenne un dispositif de rétention axiale et radiale selon l'une ou l'autre des formes de réalisations présentées ci-dessus. La description qui suit s'applique à ces deux formes de réalisations. En régime normal, le fonctionnement du turboréacteur est classique. En effet, la présence des câbles 24 n'influe pas sur le fonctionnement normal du turboréacteur: lors de ce dernier, l'arbre du compresseur 4 tourne autour de l'axe 3 du turboréacteur, les supports 10, 14 des premier et deuxième paliers étant immobiles par rapport à la structure fixe du turboréacteur 1. Les câbles 24 sont détendus entre leurs points d'accroche. En cas par exemple de perte d'une aube, un balourd est créé sur l'arbre du compresseur 4. Les efforts induits sont transmis de l'arbre 4 au premier palier 5, à la pièce de support 10 et aux vis fusibles 23 de fixation du support du premier palier 10 au support du deuxième palier 14. Si les efforts dépassent un certain seuil, les vis fusibles 23 cassent, découplant ainsi le support du premier palier 10 du support du deuxième palier 14, donc de la structure fixe du turboréacteur 1. Les efforts ne sont ainsi plus transmis à la structure fixe du turboréacteur 1 via le support du premier palier 10. Pendant la cinématique de découplage, les câbles 24 peuvent assurer une fonction de maintien de l'ensemble et de contrôle de la cinématique de découplage par limitation des mouvements; cela dépend de leur agencement, et notamment de leur longueur par rapport à la distance séparant leurs points d'accroche: plus cette longueur est proche de cette distance, plus les câbles 24 sont tendus rapidement et remplissent leur fonction de limitation de mouvements; à l'inverse, si leur longueur 2888621 9 est très supérieure à la distance entre leurs points d'accroche, les câbles 24 sont très détendus et ne peuvent être tendus que par un fort déplacement du support du premier palier 10 par rapport au support du deuxième palier 14. Ainsi, s'ils sont suffisamment tendus, les câbles 24 peuvent permettre de limiter les débattements du support du premier palier 10, et donc de l'arbre du compresseur 4 et du rotor de soufflante 2; ils évitent également la rotation du support du premier palier 10 autour de l'axe 3 du turboréacteur 1, puisque les extrémités aval des câbles 24 sont bloquées dans leur logement 26, 32, les câbles 24 venant par ailleurs en appui sur les parois latérales des évidements 21 du support du deuxième palier 14, qui est fixe. Lors d'une telle cinématique de découplage, le rotor de soufflante 2 a en général tendance à avancer dans une première phase puis, une fois une partie de l'énergie dissipée, à reculer. Pendant cette cinématique, les câbles 24 laissent le rotor basse pression 4 se déplacer librement pour se centrer autour d'un nouveau centre de gravité, mais limitent les mouvements excessifs. Si on le souhaite, les câbles 24 peuvent également ne pas interférer du tout sur la cinématique de découplage; il suffit qu'ils soient suffisamment détendus, comme on le voit sur la figure 1. La longueur des câbles 24 est calibrée à cet effet par l'homme du métier. Une fois la phase de découplage terminée, ou même pendant cette phase de découplage, il existe un risque de rupture de l'arbre du compresseur 4 (cette rupture peut se produire au niveau de l'arbre du compresseur, de l'arbre de turbine ou encore à la jonction entre les deux). Dans ce cas, le rotor 2 de soufflante n'est plus retenu, ni par l'arbre du compresseur 4, ni pas le support du premier palier 10 qui est découplé. La soufflante et les éléments qui lui sont liés sont donc être expulsés vers l'avant, comme schématisé par la flèche 30 de la figure 2. L'arbre du compresseur 4 avance, cette avancée étant autorisée par glissement des rouleaux 13 du deuxième palier 6 sur la bague extérieure 12. Il entraîne avec lui le premier palier 5 et sa pièce de support 10, découplée de la structure fixe du turboréacteur 1. C'est alors que les câbles 24 remplissent leur fonction de rétention axiale et radiale du rotor de soufflante 2. L'expulsion vers l'avant entraîne, avec le rotor de soufflante 2, l'arbre du compresseur 4, le premier palier 5 et le support du premier palier 10 (les billes 9 du premier palier 5 n'autorisant pas de mouvement relatif axial entre les bagues interne 7 et externe 8). Les extrémités amont des câbles 24, dont les extrémités aval sont solidaires de la structure fixe du turboréacteur 1, ici du 2888621 10 support du deuxième palier 14 qui n'est pas découplé de la structure fixe, sont entraînées vers l'avant avec le support du premier palier 10, dont elles sont solidaires. Les câbles 24 se tendent et sont retenus par leur extrémité aval, retenant ainsi l'ensemble qui est expulsé vers l'avant. On note que les câbles 24 permettent la retenue du rotor de soufflante 2 en cas de rupture de l'arbre du compresseur 4, rupture pouvant se produire en un point quelconque en aval du premier palier 5. Cette rétention est tout d'abord axiale, entre les points d'accroche. Elle est également radiale, car les débattements radiaux des extrémités amont et aval des câbles 24 sont limités, les câbles 24 étant par ailleurs répartis sur toute la circonférence du support du premier palier 10. La rétention agit également ici en rotation car, en cas de rotation du support du premier palier 10, les extrémités aval des câbles 24 sont bloquées dans leur logement, et d'une part, les câbles 24 viennent en appui contre les parois latérales des évidements 21 du support du deuxième palier 14, d'autre part. Par ailleurs, si jamais le support du premier palier 10 vient à tourner, la rotation de l'extrémité amont des câbles 24 autour de leur extrémité aval fixe impose une diminution de la distance axiale entre leurs points d'accroche, et donc un retour vers l'arrière du support du premier palier 10 qui avait tendance à avancer; le rotor de soufflante 2 est donc ramené vers l'arrière. Les dimensions des câbles 24, ainsi que leur nombre, sont calculés par l'homme du métier en fonction de la nature du turboréacteur et de la force axiale d'expulsion de la soufflante. On note ici que ces dimensions et ce nombre ne sont pas si élevés qu'à première vue on pourrait le croire, car une bonne partie de l'énergie a déjà été dissipée lors de la cinématique de découplage. Ainsi, de l'énergie est dissipée lors de la rupture des vis fusibles 23, lors de l'avancée de la soufflante pendant la cinématique de découplage (qui peut entraîner des frictions voire des grippages au niveau de la turbine et du compresseur sur le stator, ainsi qu'au niveau des paliers 5, 6) ; par ailleurs, un dispositif d'arrêt automatique du turboréacteur est généralement activé en cas de perte d'une aube. Seule l'énergie résiduelle doit par conséquent être absorbée par les câbles 24. Ainsi, les câbles 24 assurent une fonction de rétention axiale, radiale et en rotation du support du premier palier 10 et donc du rotor de soufflante 2, après découplage du support du premier palier 10. Ils peuvent éventuellement remplir également une fonction de limitation des mouvements et débattements de ces éléments pendant la cinématique de découplage du support du premier palier 10. Ce dispositif est mis en place de façon simple et modulable, à faibles coûts, et 2888621 11 n'engendre pas une augmentation de masse très conséquente. Du fait de leur montage en câbles 24 indépendants, la rupture accidentelle d'un câble 24 n'est pas préjudiciable au fonctionnement de l'ensemble du dispositif On note que dans la deuxième forme de réalisation, les câbles 24 sont doublés, puisque pour chaque boucle 24, deux brins de câble relient les crochets 31, 32 de chaque paire de crochets 31, 32; les efforts sur les câbles 24 sont ainsi réduits en cas de découplage ou de rupture de l'arbre du compresseur, selon les cas. De même que précédemment, les câbles 24 peuvent être agencés pour ne pas interférer sur la cinématique de découplage. L'invention a été décrite en relation avec un turboréacteur dont seul le support du premier palier est fixé à la structure fixe du turboréacteur avec un système de découplage, les câbles étant attachés à une bride du support du deuxième palier, puisque ce dernier reste solidaire de la structure fixe du turboréacteur. Mais il va de soi que le support du deuxième palier pourrait également comporter un dispositif de découplage, ou encore les supports des premier et deuxième paliers pourraient être solidaires l'un de l'autre et reliés à la structure fixe du turboréacteur par un dispositif de découplage. Il suffit d'adapter la structure du turboréacteur et de relier les câbles à une pièce susceptible d'avancer avec la soufflante, d'une part, à une pièce solidaire de la structure fixe du turboréacteur, d'autre part. Il n'est pas non plus nécessaire que les câbles passent au travers des évidements du support du deuxième palier; si tel n'est pas le cas, ils rempliront bien une fonction de rétention axiale et radiale, mais pas nécessairement de blocage en rotation. Le mode de fixation des câbles, d'une part au support du premier palier, d'autre part à la structure fixe du turboréacteur, peut être différent. Notamment, les câbles peuvent être fixés par soudage, ou encore ils peuvent comporter à chacune de leurs extrémités une boucle passant dans un anneau ou crochet. Les câbles sont de préférence en acier. On note par ailleurs que par le terme de "fixation" ou "solidarité" pour les câbles,on entend dans la présente demande que les câbles sont retenus axialement et radialement, voire en rotation, en cas de mouvement relatif de leurs pièces de fixation respectives; un certain jeu peut être prévu au niveau de cette fixation, sans pour autant nuire au bon fonctionnement du dispositif de rétention; il ne s'agit donc pas d'une fixation au sens d'une solidarité parfaite ponctuelle dans toutes les directions, mais au sens d'une fixation, ou solidarité, de retenue | L'invention concerne un dispositif de rétention axiale et radiale d'au moins une pièce (10) support de palier à une structure fixe d'un compresseur de turbomachine comportant un dispositif (23) de découplage. Ce dispositif de rétention est caractérisé par le fait qu'il comprend au moins un lien en attente (24), disposé parallèlement au système de découplage.Puisqu'il est placé en attente, ce lien n'entrave pas le fonctionnement du compresseur en régime normal. Il peut par ailleurs être mis en place à bas coût. | 1- Dispositif de rétention axiale et radiale d'au moins une pièce (10) support de palier à une structure fixe d'un compresseur de turbomachine comportant un dispositif (23) de découplage, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins un lien en attente (24), disposé parallèlement au système de découplage. 2- Dispositif de rétention selon la 1, dans lequel le lien est 10 formé d'au moins un câble (24). 3- Dispositif de rétention selon l'une des 1 et 2, dans lequel le lien (24) est solidaire, d'une part, de la pièce (10) support de palier, d'autre part, de la structure fixe (19) du compresseur, pour assurer une fonction de rétention axiale et radiale de la pièce (10) en cas de découplage par rapport à la structure fixe. 4- Pièce support de palier de compresseur de turbomachine, comportant des moyens (26, 27, 31, 32) de fixation d'un lien (24) du dispositif de rétention axiale et radiale de l'une des 1 à 3. 5- Pièce support de palier selon la 4, comportant une bride aval (22) de fixation à une structure fixe, et au moins un crochet (31) de fixation d'un lien (24), à proximité du niveau de la bride aval (22), du côté interne. 6- Pièce support de palier selon la 4, comportant une bride externe (18) de fixation à une structure fixe, à proximité de laquelle s'étend vers l'aval une bride (25) qui supporte au moins un crochet (32) de fixation d'un lien (24). 7- Compresseur de turbomachine, comprenant un rotor (2), une structure fixe (19), au moins un premier palier (5) supportant le rotor (2), une pièce (10) support de palier supportant ledit palier (5) et reliée à la structure fixe (19) par un dispositif (23) de découplage, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins un lien en attente (24), disposé parallèlement au système de découplage, solidaire, d'une part, de la pièce (10) support de palier, d'autre part, de la structure fixe (19) 2888621 13 du compresseur de la turbomachine, pour assurer une fonction de rétention axiale et radiale du rotor (2) en cas de découplage de la pièce (10) de support de palier. 8- Compresseur selon la 7, dans lequel le lien est formé 5 d'au moins un câble (24). 9- Compresseur selon l'une des 7 et 8, comportant une pluralité de liens (24) régulièrement répartis angulairement. 10- Compresseur selon la 9, dans lequel les liens (24) assurent également une fonction de blocage en rotation de la pièce (10) support de palier. 11- Compresseur selon l'une des 7 à 10 dans lequel, le rotor étant entraîné par un arbre d'entraînement (4), l'arbre d'entraînement (4) étant supporté par un deuxième palier (6), monté sur la structure fixe par une pièce (14) support de palier, la pièce (14) support de palier comporte des évidements (21) à travers lesquels passent les liens (24). 12- Compresseur selon la 11, dans lequel les liens (24) sont fixés, à leur extrémité amont, dans une gouttière (27) de la pièce (10) support du premier palier (5), à leur extrémité aval, dans une gouttière (26) de la pièce (14) support du deuxième palier (6). 13- Compresseur selon la 11, dans lequel chaque lien (24) s'étend, sous forme d'une boucle, entre un crochet (31) solidaire de la pièce (10) support du premier palier et un crochet (32) solidaire de la pièce (14) support du deuxième palier. 14- Compresseur selon l'une des 7 à 13, dans lequel les liens (24) assurent également une fonction de limitation de mouvements du rotor (2) pendant la cinématique de découplage. 15- Turbomachine comportant un compresseur selon l'une des 35 7 à 14. 2888621 14 16- Turbomachine selon la 15, qui est un turboréacteur à double flux, dans lequel l'arbre d'entraînement (4) du rotor (2) est l'arbre du rotor basse pression (4). | F | F04,F02 | F04D,F02C,F02K | F04D 29,F02C 7,F02K 3 | F04D 29/00,F02C 7/00,F02C 7/06,F02K 3/06,F04D 29/05 |
FR2888796 | A1 | FEU DE SIGNALISATION POUR VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,126 | La présente invention est relative à un feu de signalisation pour véhicule automobile, notamment du genre comportant une glace généralement lisse, fermant et isolant de l'extérieur un logement interne à la carrosserie dans lequel est logée la source lumineuse d'éclairement du feu afin de permettre à la lumière produite de se diriger vers l'extérieur et de rendre le feu visible lorsque cette source est mise sous tension électrique appropriée. Des moyens optiques, tels que des réflecteurs ou écrans intermédiaires, sont généralement montés entre la source lumineuse du dispositif d'éclairement et la glace de protection pour améliorer la répartition lumineuse et le rendement optique, c'est-à-dire la qualité de l'éclairement fourni, en guidant le flux émis par la source. Toutefois, afin d'éviter des pertes de lumière entre la source et les écrans intermédiaires, il est souvent nécessaire de cloisonner les réflecteurs, ce qui limite alors l'effet de profondeur du feu et le rend moins perceptible de l'extérieur. Dans le où le feu de signalisation ne comporte pas d'écrans intermédiaires, il est très exigeant en termes de qualité et de finition, l'ensemble du système optique qu'il comporte étant entièrement visible à travers la glace de protection. La présente invention concerne un nouveau feu de signalisation pour véhicule automobile qui pallie ces inconvénients. A cet effet, le feu de signalisation considéré, monté dans un logement de la carrosserie du véhicule comporte au moins une source de lumière munie de moyens de focalisation du flux émis par cette source, dirigé vers au moins un orifice de passage ménagé dans un organe d'occultation au moins partielle de ce flux ou occulteur, et se caractérise en ce qu'il comprend, au-delà de l'occulteur, dans la direction du flux lumineux émis par la source, un écran par lequel est intercepté le faisceau émis, cet écran comportant lui-même des moyens optiques de répartition du flux lumineux reçu et de transmission de ce flux vers l'extérieur. L'invention permet ainsi de dissimuler la source lumineuse derrière l'occulteur, y compris les moyens mécaniques nécessaires pour assurer leur montage à l'intérieur du logement de la carrosserie contenant le feu de signalisation, tout en éclairant l'écran, qui, vu de l'extérieur, apparaît constituer lui-même la source lumineuse. Selon une caractéristique particulière, le feu de signalisation comporte une glace de protection extérieure, située au-delà de l'écran dans la direction du flux lumineux. Dans un mode de réalisation particulier, l'écran est directement constitué par la glace extérieure. Selon une autre caractéristique, les moyens de focalisation du flux lumineux issus de la source sont constitués par une lentille ou autre système optique équivalent, placé entre la source et chaque orifice de l'occulteur. Avantageusement, l'occulteur est constitué par un élément plan et comporte au moins un, de préférence une pluralité d'orifices de passage du flux lumineux, ces orifices étant de préférence également de petite taille et répartis dans la surface dudit élément. Selon le cas, l'occulteur peut être métallisé ou comporter un autre revêtement approprié. Selon encore une autre caractéristique, l'écran peut être coloré en fonction de l'éclairement à assurer, par exemple selon qu'il s'agit d'un feu de position, d'un clignotant ou d'un feu de recul notamment. En variante, l'écran peut présenter une surface perforée. Le cas échéant, l'écran peut intégrer un élément passif, du genre catadioptre. Selon une disposition en elle-même connue, le logement du feu de signalisation comporte un socle supportant l'occulteur et l'écran, la source de lumière pouvant être également portée par le socle ou disposée à l'extérieur de celui-ci. D'autres caractéristiques d'un feu de signalisation établi conformément à l'invention, apparaîtront encore à travers la description qui suit d'un exemple de réalisation, donné à titre indicatif et non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels. - La Figure 1 est un schéma de principe, illustrant la disposition relative des différents composants du feu de signalisation selon l'invention; - La Figure 2 représente également de façon très schématique, en perspective, un exemple d'exécution du feu considéré ; - La Figure 3 illustre un mode de réalisation possible de ce feu. Sur la Figure 1, le feu représenté comporte au moins une source lumineuse 1, dont le détail de la réalisation particulière n'importe pas directement à l'invention, cette source, en elle-même classique, étant conçue de manière à associer à l'élément qui produit le flux lumineux 2, des moyens de focalisation du faisceau émis en direction d'au moins un ou le cas échéant plusieurs petits orifices 3 de passage de la lumière, ménagés dans un organe d'occultation ou occulteur 4 placé devant la source de sorte que celle-ci soit en pratique quasi totalement dissimulée vis-à-vis de l'extérieur, derrière cet organe. Les moyens de focalisation (non représentés) peuvent être constitués par au moins une lentille ou plus généralement par tout système optique qui assure une convergence convenable du faisceau 2 sur les orifices 3 de l'occulteur 4. Egalement, la source 1 peut être combinée avec des réflecteurs appropriés, notamment formés de cloisons réfléchissantes, pour éviter les pertes de lumière, en particulier latéralement et recueillir ainsi le flux maximal à la traversée de ces orifices. L'occulteur 4 peut être métallisé ou comporter un autre revêtement de surface adapté à la fonction du feu de signalisation ou au style de celuici. Le faisceau lumineux émis par la source 1 est renvoyé au-delà de l'occulteur 4 sur un écran 5, qui peut de même comporter des moyens optiques, répartis sur tout ou partie de sa surface, ces moyens étant destinés à répartir, conformément aux normes et règlements en vigueur, le flux lumineux 2 reçu de la source 1 à travers l'occulteur 4. L'écran 5 peut être coloré en fonction notamment de la fonction assurée par le feu de signalisation, et de l'éclairement à assurer, rouge pour un feu de position, blanc pour un feu de recul ou de couleur ambrée pour un indicateur de direction. Devant l'écran 5 est avantageusement prévue une glace 6 de protection, parallèle ou non à l'écran mais qui peut le cas échéant substituer l'écran lui-même et jouer son rôle dans la répartition du flux lumineux vers l'extérieur, au-delà de cette glace. L'écran 5, ou la glace 6 directement si celle-ci joue le rôle de ce dernier, peut incorporer des éléments réflecteurs passifs, tels que des catadioptres (non représentés). Dans l'exemple selon la Figure 2, la source lumineuse 1 est représentée montée à l'intérieur d'un boîtier fermé 7 dont une face 8, devant la source 1, constitue l'occulteur 4, cette face comportant le ou les orifices 3 de passage du flux lumineux émis par la source 1. Dans ce cas, l'écran 5 peut être réalisé sous la forme d'une surface 9 munie de moyens optiques et à travers lesquelles le flux lumineux se répartit de façon homogène. Ces dispositions sont reprises dans le mode de réalisation de la Figure 3, où le feu de signalisation est monté dans un logement 10 ouvert vers l'extérieur, ménagé dans la calandre avant 11 ou à l'arrière de la carrosserie de l'habitacle d'un véhicule automobile, avec ici deux ensembles éclairants voisins. Pour mieux illustrer l'invention, on a supposé sur le dessin que le premier ensemble situé à gauche sur la Figure est réalisé de manière à inclure les dispositions de l'invention, tandis que le second, situé à droite est classique dans l'état de la technique. Chacun de ces ensembles comprend un écran 5 dont la surface 9 de répartition du flux lumineux. Pour l'ensemble conforme à l'invention, le flux lumineux provient d'un orifice 3 prévu dans un occulteur 4 placé devant la source lumineuse, elle même située derrière l'occulteur de manière à être cachée par celui- ci. Le feu de signalisation peut avantageusement comporter une glace de protection 6 plane ou de préférence bombée, et une surface auxiliaire 12 à usage de catadioptre, la forme de ces éléments étant par elle-même sans incidence sur les caractéristiques de l'invention et sur leur mise en oeuvre. Grâce à ces dispositions, avec l'ensemble situé à gauche sur le dessin, la source lumineuse n'est pas directement visible de l'extérieur, le feu laissant seulement apparaître l'écran 5 qui est rétro-éclairé et semble ainsi en suspension dans le logement 11. Par opposition, avec l'ensemble classique situé à droite, l'écran 5 est en contact par sa périphérie avec la paroi en regard du logement 10 qui le contient pour cacher la source située derrière | Feu de signalisation, monté dans un logement de la carrosserie d'un véhicule automobile et comportant au moins une source de lumière (1) munie de moyens de focalisation du flux (2) émis par cette source, dirigé vers au moins un orifice de passage (3) ménagé dans un organe d'occultation au moins partielle ou occulteur (4), caractérisé en ce qu'il comprend, au-delà de l'occulteur, dans la direction du flux lumineux émis par la source, un écran (5) par lequel est intercepté le faisceau émis, cet écran comportant lui-même des moyens optiques de répartition du flux lumineux reçu et de transmission de ce flux vers l'extérieur. | 1 - Feu de signalisation, monté dans un logement de la carrosserie d'un véhicule automobile et comportant au moins une source de lumière (1) munie de moyens de focalisation du flux (2) émis par cette source, dirigé vers au moins un orifice de passage (3) ménagé dans un organe d'occultation au moins partielle ou occulteur (4), caractérisé en ce qu'il comprend, au-delà de l'occulteur, dans la direction du flux lumineux émis par la source, un écran (5) par lequel est intercepté le faisceau émis, cet écran comportant lui-même des moyens optiques de répartition du flux lumineux reçu et de transmission de ce flux vers l'extérieur. 2 Feu de signalisation selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une glace de protection extérieure (6), située au- delà de l'écran (5) dans la direction du flux lumineux (2). 3 Feu de signalisation selon les 1 et 2, caractérisé en ce que l'écran (5) est directement constitué par la glace extérieure. 4 Feu de signalisation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de focalisation du flux lumineux (2) issus de la source (1) sont constitués par une lentille ou autre système optique équivalent, placé entre la source et chaque orifice (3) de l'occulteur (4). - Feu de signalisation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'occulteur (4) est constitué par un élément plan et comporte au moins un et de référence une pluralité d'orifices de passage (3) du flux lumineux (2), ces orifices étant de préférence également de petite taille et répartis dans la surface dudit élément. 6 Feu de signalisation selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'occulteur (4) est métallisé ou comporte un autre revêtement approprié. 7 - Feu de signalisation selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'écran (5) est coloré en fonction de l'éclairement à assurer. 8 - Feu de signalisation selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'écran (5) présente une surface perforée. 9 - Feu de signalisation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que l'écran (5) intègre un élément passif, du genre catadioptre. - Feu de signalisation selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que son logement (11) comporte un socle supportant l'occulteur (4) et l'écran (5), la source (1) pouvant être également portée par le socle ou disposée à l'extérieur de celui-ci. | B,F | B60,F21 | B60Q,F21S,F21V | B60Q 1,F21S 8,F21V 13 | B60Q 1/00,F21S 8/10,F21V 13/02 |
FR2891101 | A1 | PROCEDE DE CERTIFICATION DE TRANSACTIONS CRYPTEES SUR DES SYSTEMES ELECTRONIQUES ET DISPOSITIFS METTANT EN OEUVRE LE PROCEDE DE CERTIFICATION | 20,070,323 | La présente invention concerne un procédé de certification de transactions cryptées sur des systèmes électroniques. Elle concerne aussi des dispositifs mettant en oeuvre le procédé de certification de l'invention. Dans l'état de la technique, il est connu d'utiliser des dispositifs électroniques pour exécuter des transactions qui, dans le cadre de la présente invention, sont des échanges ou transferts d'informations unidirectionnels ou pluridirectionnels mettant en cause au moins un utilisateur dont l'identité est clairement définie. Dans cet état de la technique, on se trouve confronté à deux problèmes liés qui sont respectivement la certification de la transaction et son cryptage. Selon un point de vue pris en compte dans l'invention, la certification consiste à accepter ou rejeter une preuve de l'identité de l'utilisateur engagé dans la transaction. Selon un point de vue pris en compte dans l'invention, le cryptage consiste à protéger le secret de la transaction tout en assurant que le destinataire de la transaction pourra accéder à l'information de la transaction. Ainsi, on a déjà proposé une technique de signature électronique qui associe une information spéciale à l'information de la transaction. Cette signature électronique est destinée à être traitée de manière à certifier l'identité d'au moins l'utilisateur à l'initiative de la transaction auprès d'au moins le destinataire de la transaction. Cette technique est actuellement parfaitement définie par un ensemble de normes publiques et de lois d'Etat auquel on renvoie pour la compréhension de ce qui suit. Le problème à la base de l'invention vient de ce que les transactions électroniques pour lesquelles la certification est devenue une opération essentielle ou même exigée augmentent à 2891101 2 la fois en proportion de l'ensemble des transactions et en nombre de domaines de transactions. Dans ces domaines de transactions pour lesquels un besoin de certification est apparu, on peut citer les transactions commerciale, les transactions conduisant à un engagement contractuel, les transactions bancaires, les transactions tendant à établir l'identité d'un utilisateur et bien d'autres encore. Cependant, les transactions mettent en oeuvre en général un objet électronique associé à l'utilisateur initiateur de la transaction. Selon les circonstances, l'objet électronique peut être composé d'un ordinateur ou terminal comportant au moins une mémoire et un processeur susceptible de réaliser des traitements de connexion à un réseau de préparation de signatures ou encore à un réseau pour effectuer une transaction nécessitant une signature et un cryptage. Dans ce cas, l'ordinateur ou terminal peut coopérer ou bien avec un périphérique de saisie d'un code alphanumérique de reconnaissance de l'utilisateur ou bien encore par un périphérique de saisie d'un code biométrique comme une empreinte digitale. L'objet électronique peut aussi comporter au moins un objet portatif électronique comme une carte à microcircuits, ou une clé comme une clé USB destinée à se connecter à un port USB d'un ordinateur lui-même connecté à un réseau. Bien entendu, l'invention concerne aussi des objets portatifs électroniques ne nécessitant pas une connexion galvanique, mais permettant d'assurer une connexion sans contact, et même à distance, en utilisant au moins un canal radiofréquence ou encore un canal infrarouge, directement avec le ou les réseaux de préparation de certification et/ou de transactions, ou indirectement avec l'aide d'un lecteur/enregistreur adapté de l'objet portatif électronique avec un ordinateur et/ou un terminal de connexion avec l'un ou l'autre des réseaux précités. 2891101 3 Par ailleurs, ainsi qu'il est connu, l'opération de certification de la signature associée à la transaction engage une autorité de certification qui doit respecter un ensemble déterminé d'exigences légales et réglementaires pour opérer une telle certification ou la partie de celle-ci qui la concerne et en particulier disposer de ressources de télécommunications pour intervenir dans le ou les réseaux de communications précités et être dotés de ressources informatiques pour exécuter au moins une partie de l'opération de certification lors d'une transaction. Or, le nombre des sphères sociales dans lesquelles les transactions certifiées sont devenues nécessaires augmente sans cesse et les organismes ou autorités de certification des signatures de transaction qui y opèrent n'ont pas toujours les capacités pour respecter les exigences légales et réglementaires leur permettant d'effectuer la certification ou la partie de celle-ci qui les concernent. Une solution consiste à multiplier les objets de sécurité permettant de réaliser de manière certifiée la signature des transactions dans les différentes sphères. Cependant, une telle solution se trouve confrontée à des limites pratiques, un même utilisateur ne pouvant sans inconfort assurer le suivi de plusieurs objets portatifs permettant la certification de signatures électroniques de transactions. Dans le but de limiter le nombre de tels objets, ou de leur simulation sur un terminal connecté à un réseau, il a été proposé des procédés de dérivation de clés numériques et de chaînage de clés numériques qui seront décrites plus loin et qui permettent de réduire le nombre d'objets portatifs permettant la certification de signatures électroniques de transactions associés à un même utilisateur. Cependant, la vérification de l'authenticité ou la certification de la signature numérique ainsi que d'autres opérations semblables ou associées engage la responsabilité d'une autorité unique ce qui peut ne pas être souhaitable. La présente invention permet de rendre compact le procédé de certification de la signature électronique ainsi que des opérations semblables et associées en permettant avec un même objet électronique de réaliser des transactions dans des sphères de transactions indépendantes sans faire remonter la responsabilité de la certification à une autorité centrale. En effet, elle concerne un procédé de certification qui consiste: Dans une première étape, à réaliser des opérations de préparation d'une certification dans une première sphère de transactions au cours desquelles sont chargées des premières données de certification; puis Dans au moins une étape ultérieure, indépendamment des opérations menées dans ladite première sphère de transactions, à réaliser des opérations de préparation d'une certification dans au moins une autre sphère de transactions en reprenant une partie prédéterminée des premières données de certification; Dans une étape d'utilisation, à exécuter indépendamment les opérations de certification dans chacune des sphères de transactions en n'engageant la certification que dans la seule sphère de transactions concernée sans engager la responsabilité d'aucune autre sphère à l'exception d'une opération d'authentification sur la base d'une opération de preuve d'identité ou d'une autre donnée de certification par une autorité d'authentification d'au moins une autre sphère de transactions. Selon un aspect de l'invention, le procédé comporte, lors d'une opération de certification dans au moins une dite seconde sphère de transactions une étape de validation pour demander une preuve de l'identité ou de l'authenticité d'une autre donnée de certification associé à un objet électronique de transactions pour un utilisateur identifié dans ladite première sphère de transactions. 2891101 5 Selon un aspect de l'invention, le procédé comporte une étape pour enregistrer les requêtes de validation dans ladite première sphère. Selon un aspect de l'invention, le procédé comporte une étape pour comptabiliser la prestation de validation ou de preuve de certification. Selon un aspect de l'invention, le procédé consiste préalablement dans ladite première sphère de transactions à télécharger dans au moins un objet électronique au moins un biclef de cryptage et un certificat de signature électronique relatifs aux transactions dans ladite première sphère de transactions. Selon un aspect de l'invention, ultérieurement lors d'une certification dans au moins une seconde sphère de transactions le certificat de signature électronique Cert_signA relatif à ladite première sphère de transactions est exploité dans ladite seconde sphère de transactions pour en déduire une preuve d'identité ou d'authenticité d'un autre paramètre de certification pour valider un biclef de cryptage dans ladite seconde sphère (8; B). Selon un aspect de l'invention, ultérieurement lors d'une certification dans au moins une seconde sphère de transactions le certificat de signature électronique Cert_signA relatif à ladite première sphère de transactions est exploité dans ladite seconde sphère de transactions pour en déduire une preuve d'identité ou d'authenticité d'un autre paramètre de certification pour la génération d'un certificat de signature électronique Cert_signB relatif aux transactions dans ladite seconde sphère de transactions. L'invention concerne aussi des dispositifs de certification d'au moins un objet électronique dans une pluralité de sphères de transactions séparées du genre comportant au moins un réseau de communications électroniques pour au moins deux sphères de transactions, un poste de préparation d'un objet électronique, au moins un poste de certification pour chaque sphère de transaction et au moins un poste d'exécution d'une transaction dans au moins une des dites sphères. Le dispositif électronique de personnalisation et l'objet électronique comportent des ressources informatiques pour permettre dans au moins une seconde sphère de transactions de prouver l'authenticité d'une identification ou d'une autre donnée de certification issue des opérations de certification dans ladite première sphère de transactions. L'invention concerne aussi des dispositifs de certification d'au moins un objet électronique dans une pluralité de sphères de transactions séparées du genre comportant au moins un réseau de communications électroniques pour au moins deux sphères de transactions, un poste de préparation d'un objet électronique, au moins un poste de certification pour chaque sphère de transaction et au moins un poste d'exécution d'une transaction dans au moins une des dites sphères. Selon l'invention, la seconde sphère ne dispose pas de moyen de prouver l'authenticité d'une identification ou d'une autre donnée de certification issue des opérations de certification dans ladite première sphère de transactions mais archive ladite preuve d'une identification issue de ladite première sphère de transaction comme preuve pour la génération d'un certificat dans la seconde sphère de transactions. D'autres aspects et caractéristiques de la présente invention seront mieux compris à l'aide de la description et des dessins parmi lesquels: - la figure 1 est un schéma représentant les moyens engagés dans des dispositifs de l'invention; et - la figure 2 est un organigramme du procédé de certification de l'invention. A la figure 1, on a représenté un schéma des moyens techniques engagés dans les dispositifs de l'invention. On considère deux sphères de transactions sécurisées par signature électronique: - la sphère A liée à une autorité de certification A et portant la référence 1; - la sphère B liée à une autorité de certification B et portant la référence 8. On a porté à la figure 1: - un dispositif électronique 2 qui contrôle les transactions de la première sphère A de transactions sous le contrôle d'une autorité de certification qui produit des données de personnalisation selon une opération de personnalisation PA des divers objets électroniques comme l'objet 4; - un dispositif électronique 3 qui contrôle chaque transaction signée dans la première sphère A de transactions sous le contrôle d'une autorité d'authentification lors d'une requête AA présentée par un destinataire de transactions dans la sphère A de transactions; - au moins un dispositif électronique 4 qui effectue des transactions à la requête d'objets électroniques certifiées appartenant à des utilisateurs identifiés qui sont à l'initiative de transactions TA et qui, lors de la transaction, présente une requête AA d'authentification d'une signature numérique provenant de l'objet électronique 5, - au moins un objet électronique 5, qui peut être un objet portatif électronique connecté à un réseau de transaction ou à un réseau de préparation de certification selon l'opération concernée, ici dans la première sphère A (référencée 1 à la Figure 1) par exemple par l'intermédiaire d'un lecteur-enregistreur d'objets portatifs électroniques, connecté à un ordinateur couplé aux réseaux précités, ou directement un ordinateur couplé aux réseaux précités et qui comporte au moins une zone mémoire 6, 7 pour recevoir des données de certification et/ou de cryptage et le cas échéant des moyens processeur pour traiter la transaction, la gestion et la certification de la signature numérique ainsi que la gestion d'objets informatiques de transaction, avec cryptage et addition de signature numérique lors d'une transaction TA dans la sphère A. Dans la seconde sphère 8, dite sphère B, les mêmes dispositifs électroniques sont présents respectivement: - un dispositif électronique 9 qui contrôle les transactions de la seconde sphère B de transactions sous le contrôle d'une autorité de certification qui produit des données de personnalisation selon une opération de personnalisation PB des divers objets électroniques comme l'objet 5; - un dispositif électronique 11 qui contrôle chaque transaction signée dans la seconde sphère B de transactions sous le contrôle d'une autorité d'authentification lors d'une requête AB présentée par un destinataire de transactions dans la sphère B de transactions; - au moins un dispositif électronique 11 qui effectue des transactions à la requête d'objets électroniques certifiés appartenant à des utilisateurs identifiés qui sont à l'initiative de transactions TB et qui, lors de la transaction, présente une requête AB d'authentification d'une signature numérique provenant de l'objet électronique 5. Pour un même utilisateur identifié, disposant d'au moins une signature électronique, il peut y avoir plusieurs objets électroniques comme l'objet 5 et qu'on a déjà décrit sans qu'il soit nécessaire d'aller plus avant. Mais, il peut s'agir d'un objet électronique unique, comme un objet portatif électronique constitué d'une carte à microcircuit ou par une clé mémoire, par exemple sur port USB, avec ou sans processeur de cryptage et de certification, ces fonctions étant alors assurées par l'ordinateur sur laquelle l'objet portatif électronique est connecté. Selon l'invention, la première sphère de transactions A produit d'abord une personnalisation d'un objet électronique de certification 5 associé à l'utilisateur disposant d'une identité ID unique. L'autorité d'authentification du dispositif d'authentification 3 dispose ainsi d'une preuve de l'identité de l'utilisateur porteur ou associé à l'objet électronique 5. Lorsque cet utilisateur veut initier une transaction dans une seconde sphère de transactions B, comme la sphère 8 de la Figure 1, il doit réaliser les mêmes opérations de personnalisation et de certification particulières à cette seconde sphère, et ainsi de suite s'il en existe d'autres. Mais selon l'invention, le dispositif d'authentification 10 de la signature numérique transmis lors d'une transaction TB dans la seconde sphère B est connecté avec le dispositif d'authentification 3 des signatures numériques des transactions de type TA dans la première sphère A et une ressource informatique de preuve d'identité est alors exécutée qui permet de certifier ou d'authentifier l'identité associée à la signature numérique lors d'une opération de validation d'identité VAB de sorte que ensuite, sous sa seule responsabilité, l'autorité d'authentification qui a reçue la requête d'authentification AB de la transaction signée dans la seconde sphère produira le message d'authentification de la signature numérique. D'autres données de certification peuvent être validées en lieu et place ou en plus de l'identité de l'utilisateur dans l'opération de validation VAB entre les deux dispositifs d'authentification 10 et 3 dans les deux sphères. Particulièrement, le dispositif d'authentification 3 dans la première sphère A qui détient la preuve de certification racine ici sur l'identité de l'utilisateur, comporte un moyen pour enregistrer le flux des requêtes d'authentification VAB. Dans un mode particulier de réalisation, le dispositif d'authentification 3 dans la première sphère A qui détient la preuve de certification racine ici sur l'identité de l'utilisateur, comporte un moyen pour comptabiliser la prestation de validation ou de preuve de certification racine , ici sur l'identité de l'utilisateur, de chacun des dispositifs d'authentification des diverses sphères secondes et pour en déduire une information de facturation de la prestation de validation ou de probation de la signature dans chaque sphère seconde . Chaque sphère de transactions est équipée de dispositifs électroniques connectés dans un ou plusieurs réseaux de communications, directement, ou par l'intermédiaire d'un terminal (cas d'un objet portatif électronique comme une carte à microcircuit) et permettant d'effectuer au moins l'une des opérations suivantes: - une transaction sécurisée, notamment du genre comportant l'émission d'un objet informatique, données et/ou programme, encapsulés au sens des langages objet ou non, crypté de façon à rendre son contenu inutilisable par tout dispositif ne possédant pas une autorisation de décryptage, objet informatique auquel est combiné ou associé une signature électronique: cette opération est l'opération courante qui est établie normalement lorsque le cours de l'invention est mené de manière correcte; - une opération de préparation d'au moins un objet informatique, données et/ou programme, encapsulés au sens des langages objet ou non, le cas échéant crypté de façon à rendre son contenu inutilisable par tout dispositif ne possédant pas une autorisation de décryptage, et qui contient des données et/ou des programmes de préparation de la certification d'un objet informatique destiné à assister ou à exécuter ultérieurement une transaction dans la sphère de transactions considérée; - une opération de certification d'une transaction sécurisée au cours de laquelle un objet électronique ou encore un objet portatif électronique couplé à un terminal ou ordinateur couplé à un réseau de transactions, l'objet électronique étant doté de ressources électroniques et/ou informatiques pour associer une signature numérique et le cas échéant le cryptage d'au moins un objet informatique impliqué dans la transaction avec au moins une autre machine de transaction, connectée sur le même réseau de transactions et dans la sphère concernée de transactions; - une opération d'authentification de la signature électronique associée à l'objet informatique de transaction mettant en jeu l'utilisateur initiateur de la transaction, le destinataire de la transaction qui doit recevoir la preuve de l'authentification de la signature et une autorité d'authentification de la signature électronique ou d'une partie de celle-ci, comme l'identité de l'utilisateur initiateur de la transaction. Selon l'invention, c'est lors de cette dernière opération d'authentification de la signature électronique que se situe la seule opération rapprochant les deux sphères de transactions, l'autorité d'authentification de la signature électronique associée à l'objet informatique en cours de certification pouvant initier une connexion au cours de laquelle cette autorité de la sphère seconde présente une requête aux fins d'obtenir une probation ou une validation de la donnée d'identification de l'utilisateur initiateur de la transaction dans la sphère de transactions seconde . Ainsi qu'on l'a définit plus haut, validation ou probation peuvent porter sur d'autres données de certification de la signature numérique en fonction de la nature de ladite signature numérique. A la figure 2, on a représenté un organigramme du procédé de l'invention dans un mode particulier de réalisation. Lors d'une étape 20 de personnalisation (voir opération PA entre le dispositif 2 et l'objet électronique 5 à la figure 1) dans la première sphère ou sphère A dans laquelle particulièrement l'identité de l'utilisateur de l'objet électronique de transaction et de certification est contrôlée, et selon une technologie connue de certification de signature électronique, un objet informatique de 2891101 12 certification est téléchargé dans une mémoire adaptée 6 de l'objet électronique. Particulièrement, un tel objet informatique comporte, en plus d'un programme de cryptage et d'un programme de signature électronique, un groupe de données comportant une bi-clef BC_A composée de la donnée de deux clés de cryptage (K_priv, K_pub)_A relatives au cryptage dans la première sphère A de transactions. La biclef BC_A comporte dans la technologie considérée dans l'exemple de réalisation: - une clef de cryptage confidentielle K_priv; et - une clef de cryptage publique K_pub. Le groupe de données téléchargées dans l'étape 20 comporte aussi un certificat de signature électronique dans les transactions de la première sphère A associée à l'utilisateur et à l'objet électronique 5. Dans la technologie considérée dans l'exemple de réalisation, un tel certificat se note: Cert_signA (ID, K_pub) qui est donc un opérateur logiciel dont les arguments sont: - ID: un identifiant associé de manière prouvée avec 20 l'utilisateur de l'objet électronique 5; - K_pub est la clé publique de cryptage de la biclef BC_A précitée. Selon un aspect de l'invention, l'autorité d'authentification qui contrôle le dispositif d'authentification 3 (Figure 1) conserve une preuve de l'identification ID de l'utilisateur ou une ressource de validation de cette identité à la disposition des futures éventuelles requêtes de validation VAB (Figure 1) produites par les dispositifs d'authentification 10 des sphères secondes B comme la sphère de transactions 8 (Figure 1). Selon le procédé de l'invention, les transactions dans la première sphère A sont exécutées de manière classique. Lors d'une étape 22, si l'utilisateur qui a fourni une preuve d'identité ID à l'autorité d'authentification de la première sphère A (au dispositif d'authentification 3 Figure 1) veut obtenir une certification de signatures numériques dans une sphère de transactions seconde comme la sphère 8 (Figure 1) l'autorité de contrôle de la seconde sphère B télécharge un objet informatique de certification dans une mémoire adaptée 7 de l'objet électronique 5. Cet objet informatique est analogue à l'objet informatique téléchargé lors de l'étape précédente 20 et il comporte: -une biclef BC B et - un certificat de signature électronique Cert_signB. La biclef BC B associé à la sphère de transactions B est composée: - d'une clef de cryptage privée K_privB, et - d'une clef de cryptage publique K_pubB. Le certificat Cert_signB est un opérateur logiciel, analogue au certificat précité mais dont les arguments sont: - ID: l'identifiant associé de manière prouvée avec l'utilisateur de l'objet électronique 5 et déjà inscrit dans l'autre certificat Cert_signA; - K_pubB est la clé publique de cryptage de la biclef BC_B précitée. Lors de l'étape 24, lorsque l'utilisateur de l'objet électronique 5 (Figure 1) désire exécuter une transaction dans la seconde sphère B le procédé de l'invention comporte une étape dans laquelle l'utilisateur prouve son identité selon l'autorité d'authentification de la première sphère A dans le cadre de l'authentification de signature électronique dans la sphère B. A cet effet, selon un mode particulier de réalisation du procédé de l'invention, lors de la transaction dans la sphère B, le certificat Cert_signA (ID, K_pub) de la sphère A est transmis à l'autorité d contrôle de la seconde sphère B. Lors d'une étape 26 de personnalisation PB (Figure 1), le biclef BC B est téléchargé de manière sécurisée sous forme chiffrée sur la base de la clef publique tirée du certificat Cert_signA vers la mémoire concernée 7 de l'objet électronique de l'utilisateur. Le message transféré lors de cette personnalisation est donc représenté sous la forme Chiffre (K_pubA; {K_privB, K_pubB}) qu'une ressource de décryptage de l'objet informatique 5 retranscrit sous la forme du biclef BC B précité. Alternativement, lors d'une étape 28, l'autorité de contrôle de la seconde sphère B enregistre la preuve selon l'autorité d'authentification de la première sphère A qui connaît l'identité ID de l'utilisateur. Lors d'une étape 30, l'autorité de contrôle de la seconde sphère B compose le certificat Cert_signB de la signature électronique de l'utilisateur ID dans la seconde sphère B et le lui télécharge dans sa mémoire 7. Dans un mode particulier de réalisation, la seconde sphère B ne dispose pas de moyen de prouver l'authenticité d'une identification ou d'une autre donnée de certification issue des opérations de certification dans ladite première sphère de transactions A, Mais le dispositif de contrôle 9 et/ou le ou les dispositifs d'authentification 10 comportent un moyen informatique pour demander dans une connexion VAB (Figure 1) avec le dispositif d'authentification 3 dans la première sphère A, à archiver la preuve d'une identification issue de ladite première sphère de transaction. En réponse, le dispositif d'authentification 3 de la première sphère A télécharge vers le dispositif de contrôle 9 ou le dispositif d'authentification 10 de la seconde sphère B un objet informatique (données et/ou programme) contenant le moyen de preuve de l'identité de l'utilisateur qui initie une transaction dans la seconde sphère B. L'objet informatique de preuve d'identité est alors utilisé par le poste d'authentification 10 lorsque l'utilisateur présente une demande de certification ainsi qu'il a été décrit plus haut. Le dispositif d'authentification exécute alors l'objet informatique de preuve de l'identité, soit OI_Preuve(ID), un objet informatique admettant un identifiant d'utilisateur comme paramètre d'entrée et produisant une réponse booléenne VRAI / FAUX si la preuve d'identité archivée sur le poste d'authentification 10 (mode de réalisation préférée) ou sur le poste d'authentification 3 de la première sphère A, dans un autre mode de réalisation) est correcte ou non. Dans le mode préféré de réalisation, comme paramètre d'entrée, à l'objet informatique de preuve d'identité le poste d'authentification 10 passe le paramètre ID transmis dans la requête de certification fournie par l'utilisateur. Si la preuve est positive, le processus de certification sur le poste d'authentification 10 se poursuit par la génération d'un certificat dans la seconde sphère de transactions. Si la preuve est négative, le certificat n'est pas généré dans la seconde sphère. Ainsi qu'il ressort de ce qui précède, la sphère seconde de transactions B a reconnu la validité de l'identité prouvée auprès de l'autorité de contrôle de la première sphère A exclusivement en tant que preuve d'identité. L'autorité de contrôle de la première sphère de transactions ne reconnaît ni ne cautionne aucune des opérations des autorités de contrôle, de certification ou d'authentification de la seconde sphère de transactions B. La seconde sphère de transactions B n'engage aucunement les objets informatiques de certification associés à la première sphère de transaction A. En particulier, il n'existe aucun lien entre les certificats des signatures numériques des deux sphères de transactions première A et seconde B. Bien entendu, ce qui vient d'être décrit sur le paramètre d'identité ID peut porter sur un ou plusieurs autres paramètres exploités dans la certification par exemple, des paramètres contenus dans la signature numérique | La présente invention concerne un procédé de certification de transactions cryptées sur des systèmes électroniques. Elle concerne aussi des dispositifs mettant en oeuvre le procédé de certification de l'invention.Selon l'invention, on utilise des authentifications relativement à une certification dans une première sphère (1) de transactions pour prouver une identité ou une autre donnée de certification dans une procédure de certification d'une signature numérique lors d'une transaction dans une seconde sphère de transactions (8). Les deux sphères de transactions (1, 8) restent cependant indépendantes. | 1 - Procédé de certification de transactions mettant en oeuvre une signature électronique qui consiste: - dans une première étape, à réaliser des opérations de préparation d'une certification dans une première sphère de transactions au cours desquelles sont chargées des premières données de certification; puis - dans au moins une étape ultérieure, indépendamment des opérations menées dans ladite première sphère de transactions, à réaliser des opérations de préparation d'une certification dans au moins une autre sphère de transactions en reprenant une partie prédéterminée des premières données de certification; - dans une étape d'utilisation, à exécuter indépendamment les opérations de certification dans chacune des sphères de transactions en n'engageant la certification que dans la seule sphère de transactions concernée sans engager la responsabilité d'aucune autre sphère à l'exception d'une opération d'authentification sur la base d'une opération de preuve d'identité ou d'une autre donnée de certification par une autorité d'authentification d'au moins une autre sphère de transactions. 2 Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte, lors d'une opération de certification (TB) dans au moins une dite seconde sphère de transactions (8; B), une étape de validation (VAB) pour demander une preuve de l'identité (ID) ou de l'authenticité d'une autre donnée de certification associé à un objet électronique de transactions pour un utilisateur identifié (ID) dans ladite première sphère de transactions (1; A). 3 Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte une étape pour enregistrer les requêtes de validation (VAB) dans ladite première sphère (1; A). 4 Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte une étape pour comptabiliser la prestation de validation ou de preuve de certification. Procédé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il consiste préalablement dans ladite première sphère de transactions (1; A) à télécharger dans au moins un objet électronique (5) au moins un biclef (BC_A) de cryptage et un certificat de signature électronique (Cert_signA) relatifs aux transactions dans ladite première sphère de transactions (1; A). 6 Procédé selon la 5, caractérisé en ce que ultérieurement lors d'une certification dans au moins une seconde sphère de transactions (8; B) le certificat de signature électronique (Cert_signA) relatif à ladite première sphère de transactions (1; 8) est exploité dans ladite seconde sphère de transactions pour en déduire une preuve d'identité ou d'authenticité d'un autre paramètre de certification pour valider un biclef de cryptage dans ladite seconde sphère (8; B). 7 - Procédé selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que ultérieurement lors d'une certification dans au moins une seconde sphère de transactions (8; B) le certificat de signature électronique (Cert_signA) relatif à ladite première sphère de transactions (1; 8) est exploité dans ladite seconde sphère de transactions pour en déduire une preuve d'identité ou d'authenticité d'un autre paramètre de certification pour la génération d'un certificat de signature électronqiue (Cert_signB) relatif aux transactions dans ladite seconde sphère de transactions (8; A) . 8 - Dispositifs de certification d'au moins un objet électronique (5) dans une pluralité de sphères de transactions (1, 8) séparées du genre comportant au moins un réseau de communications électroniques pour au moins deux sphères de transactions, un poste de préparation d'un objet électronique, au moins un poste de certification pour chaque sphère de transaction et au moins un poste d'exécution d'une transaction dans au moins une des dites sphères, les dispositifs étant destinés à mettre en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisés en ce qu'ils comportent des ressources informatiques pour permettre dans au moins une seconde sphère de transactions de prouver l'authenticité d'une identification ou d'une autre donnée de certification issue des opérations de certification dans ladite première sphère de transactions. 9 - Dispositifs de certification d'au moins un objet électronique (5) dans une pluralité de sphères de transactions (1, 8) séparées du genre comportant au moins un réseau de communications électroniques pour au moins deux sphères de transactions, un poste de préparation d'un objet électronique, au moins un poste de certification pour chaque sphère de transaction et au moins un poste d'exécution d'une transaction dans au moins une des dites sphères, les dispositifs étant destinés à mettre en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisés en ce que la seconde sphère ne dispose pas de moyen de prouver l'authenticité d'une identification ou d'une autre donnée de certification issue des opérations de certification dans ladite première sphère de transactions mais archive ladite preuve d'une identification issue de ladite première sphère de transaction comme preuve pour la génération d'un certificat dans la seconde sphère de transactions. | H | H04 | H04L | H04L 9 | H04L 9/00 |
FR2888457 | A1 | <<PROCEDE ET SYSTEME POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS PAR LE RESEAU TELEPHONIQUE A TRES BAS DEBIT, ET EQUIPEMENTS MIS EN OEUVRE DANS CE SYSTEME>> | 20,070,112 | Procédé et système pour transmettre des informations par le réseau téléphonique à très bas débit, et équipements mis en oeuvre dans ce système Domaine technique La présente invention concerne un procédé pour transmettre des informations par le réseau téléphonique à très bas débit. La présente invention concerne aussi un système mettant en oeuvre ce procédé, et des équipements mis en oeuvre dans ce système. Des exemples de domaines d'application de l'invention peuvent être de manière non limitative la télérelève de compteurs, des services liés au suivi, à la gestion ou à la tarification de l'énergie comme l'énergie électrique, ou encore la gestion à distance d'un parc d'automatismes. Etat de la technique antérieure Les systèmes de télétransmission à l'état de l'art utilisant le réseau téléphonique commuté s'appuient sur des protocoles de communication et des dispositifs tels que des modems, bien connus et parfaitement standardisés. Les efforts de recherche et développement des entreprises concernées ont pour but l'augmentation des débits pour transmettre davantage d'information ainsi que la réduction des coûts de mise en oeuvre. Il existe cependant des usages pour lesquels un débit élevé n'est pas nécessaire mais ou d'autres caractéristiques sont déterminantes telles que l'abaissement des coûts d'exploitation et le caractère non intrusif vis à vis d'au moins une extrémité de la liaison. Par exemple un fournisseur d'énergie ou de fluides, doit périodiquement relever des données de comptage sur les lieux de consommation de ses clients. Les volumes d'information à transmettre et la fréquence des mises à jour de ces données sont faibles. En revanche, les coûts d'exploitation cumulés que générerait des liaisons de télétransmission à l'état de l'art seraient prohibitifs compte tenu du nombre élevé de clients. Ceci explique en partie pourquoi les télérelèves par l'intermédiaire du réseau téléphonique n'ont pas été développées en dehors du cas des sites industriels pour lesquels les coûts de télécommunication sont négligeables par rapport aux sommes facturées. Un autre facteur de coût dans l'approche traditionnelle est la nécessité d'installer une ligne téléphonique dédiée à la télérelève pour ne pas imputer de coûts au client dans un mode appelant ou ne pas le déranger par des sonneries intempestives dans un mode appelé. Dans les modèles économiques en vigueur chez les opérateurs de télécommunication, outre le coût des communications, un coût d'abonnement est généralement associé à chaque ligne téléphonique installée. Au delà du besoin d'automatisation de la relève des compteurs pour la rendre plus fréquente et moins coûteuse, la déréglementation de ce secteur pousse les sociétés concernées à la recherche de nouveaux services pour se différencier et augmenter leur profitabilité. Une approche alternative à la télérelève par le réseau téléphonique a été tentée en Italie à grande échelle par l'ENEL. La communication entre le fournisseur d'énergie et ses clients repose sur l'utilisation des courants porteurs. L'inconvénient majeur de cette solution est la lourdeur des investissements nécessaires puisqu'il faut déployer des concentrateurs et des relais de communication dans tout le réseau de distribution d'énergie. Par ailleurs, cette approche était envisageable à l'époque où une même compagnie nationale contrôlait toute la chaîne depuis la production d'énergie jusqu'à sa distribution. Dans un contexte de déréglementation et d'éclatement de la filière en différents métiers exercés par des sociétés juridiquement distinctes, ce type de solution n'est plus adapté. Exposé de l'invention Le but de la présente invention est de remédier à ces problèmes en proposant un procédé de transmission d'informations sur un réseau. L'invention concerne un procédé pour transmettre des informations entre des équipements raccordés à un réseau téléphonique, caractérisé en ce qu'une information à transmettre est transcodée de manière biunivoque à partir de numéros appelés, de numéros appelant et d'instants d'appel. Les informations transmises peuvent être: - des informations simples transcodées sous la forme d'un seul appel dont la signification pour l'équipement appelé est déterminée en fonction de tout ou partie du numéro appelant, ou - des informations simples transcodées sous la forme d'un seul appel dont la signification pour l'équipement appelant détermine le numéro appelé, ou - des informations simples transcodées sous la forme d'un seul appel et dont la signification pour l'équipement appelé est déterminée en fonction du numéro appelant en combinaison avec une information d'horodatage associée à l'appel, ou - des informations simples transcodées sous la forme d'un seul appel et dont la signification pour l'équipement appelant est déterminée en fonction du numéro appelé en combinaison avec une information d'horodatage associée à l'appel. Les informations à transmettre peuvent être constituées d'éléments d'information. Dans un premier mode de réalisation, les informations transmises peuvent encore être des informations complexes constituées d'éléments d'information et transcodées sous la forme d'une pluralité d'appels successifs, les éléments des dites informations étant transcodés de manière biunivoque avec des numéros appelés prédéterminés. Dans un premier exemple d'un numéro appelant transmettant un relevé de compteur en base dix, on peut associer à dix numéros de téléphone appelés un chiffre de 0 à 9. L'élément d'information, un chiffre, est transcodé par un numéro de téléphone appelé. L'information transmise est transcodée à partir des numéros appelant (identité du compteur), des numéros appelés (chiffres composant le relevé), et des instants d'appels (la chronologie des appels donnant l'ordre des chiffres). Dans un deuxième exemple, on peut associer à dix numéros de téléphone appelés un chiffre de 0 à 9 pour les unités, à dix numéros de téléphone appelés un chiffre de 10 à 90 pour les dizaines, etc... L'information transmise est transcodée à partir des numéros appelant (identité du compteur), des numéros appelés (chiffres et nombres à additionner pour obtenir la valeur du relevé), et des instants d'appels (date du relevé). Dans un second mode de réalisation, les informations transmises peuvent encore être des informations complexes constituées d'éléments d'information et transcodées sous la forme d'une pluralité d'appels successifs, les éléments des dites informations étant transcodés de manière biunivoque avec des instants d'appels prédéterminés à au moins un numéro appelé prédéterminé. Dans un premier exemple d'un numéro appelant transmettant un relevé de compteur en base dix, on peut associer à des plages horaires, pour au moins un numéro de téléphone appelé, un chiffre de 0 à 9. Dans un deuxième exemple, on peut associer à des plages horaires, pour au moins un numéro de téléphone appelé, un chiffre de 0 à 9 pour les unités, ou un chiffre de 10 à 90 pour les dizaines, etc... Dans une variante, les informations transmises peuvent être des informations complexes constituées d'éléments d'information et transcodées sous la forme d'une pluralité d'appels successifs à des numéros déterminés, dans un ordre chronologique déterminé, l'information étant reconstituée à partir des numéros appelants, des numéros appelés et de l'ordre chronologique des appels. Dans cette variante, les informations peuvent être émises selon les étapes suivantes: - une ouverture d'une session de transmission, des appels successifs à des numéros spécifiques correspondant de manière biunivoque aux éléments composant l'information à transmettre, dans un ordre chronologique déterminé en fonction de l'ordonnancement des éléments composant l'information à transmettre, jusqu'à ce que les éléments composant l'information aient été intégralement transmis, une fermeture de la session de transmission. Dans cette variante, l'ouverture d'une session de transmission peut être implicite sans appel exclusivement dédié, ou explicite par appel à un numéro spécifique correspondant de manière biunivoque à une ouverture de session générique ou d'un type donné. La fermeture de la session de transmission peut être implicite sans appel exclusivement dédié, ou explicite par appel à un numéro spécifique correspondant de manière biunivoque à une fermeture de session générique ou d'un type donné. Dans cette variante, les informations peuvent être reçues selon les étapes suivantes: - une mémorisation des évènements d'appel reçus comprenant au moins les éléments d'information suivant: un numéro de ligne appelé, ou un élément d'information lié de manière biunivoque au numéro de ligne appelé ou à la signification qui lui est associée, - un numéro appelant, - un horodatage de l'appel. une détection d'un évènement-signifiant la fin de session, - un tri implicite ou explicite des événements d'appel en fonction du numéro appelant avec conservation de l'ordre chronologique de réception, une extraction des d'évènements d'appel ayant le même numéro appelant en relation avec l'événement de fin de session qui a été détecté avec conservation de l'ordre chronologique de réception, et - un transcodage inverse de reconstitution de l'information transmise à partir de règles qui s'appliquent aux éléments d'information liés au numéro de ligne appelé. Dans une autre variante, les informations transmises peuvent être des informations complexes constituées d'éléments d'information et transcodées sous la forme d'une pluralité d'appels successifs à des moments déterminés et dont la signification est reconstituée à partir des numéros appelants et des informations d'horodatage associés aux appels. Dans cette autre variante, les informations peuvent être émises selon les étapes suivantes: une ouverture d'une session de transmission, - des appels successifs à des instants compris dans une plage temporelle spécifique correspondant de manière biunivoque aux éléments composant l'information à transmettre, dans un ordre chronologique déterminé en fonction de l'ordonnancement des éléments composant l'information à transmettre, jusqu'à ce que les éléments composant l'information aient été intégralement transmis, - une fermeture de la session de transmission. Dans cette autre variante, l'ouverture d'une session de transmission peut être implicite sans appel exclusivement dédié, ou explicite par appel à un instant 10 15 30 compris dans une plage temporelle spécifique correspondant de manière biunivoque à une ouverture de session générique ou d'un type donné. La fermeture de la session de transmission peut être implicite sans appel exclusivement dédié, ou explicite par appel à un instant compris dans une plage temporelle spécifique correspondant de manière biunivoque à une fermeture de session générique ou d'un type donné. Dans cette autre variante, les informations peuvent être reçues selon les étapes suivantes: - une mémorisation des évènements d'appel reçus comprenant au moins les éléments d'information suivant: - un numéro appelant, - un horodatage de l'appel. - une détection d'un évènement signifiant la fin de session, - un tri implicite ou explicite des événements d'appel en fonction du numéro appelant avec conservation de l'ordre chronologique de réception, une extraction des d'évènements d'appel ayant le même numéro appelant en relation avec l'événement de fin de session qui a été détecté avec conservation de l'ordre chronologique de réception, - un transcodage inverse de reconstitution de l'information transmise à partir des informations d'horodatage des instants d'appels mémorisées relativement aux règles de correspondances avec les éléments d'information appliquées à l'émission. Dans les deux variantes précédentes, la réception peut comprendre en outre une fourniture de l'information reconstituée, en association directe ou indirecte avec le numéro appelant concerné, à un processus externe à l'invention. Cette réception peut aussi comprendre en outre un tri des évènements d'appel ayant le même numéro appelant dans un ordre chronologique à partir des éléments d'information d'horodatage mémorisés, cette étape de tri conservant l'ordre chronologique de réception en cas d'identité des éléments d'information d'horodatage mémorisés. 15 20 Le procédé selon l'invention peut comprendre en outre une extraction d'informations d'horodatage d'un ou plusieurs appels et une utilisation de ces informations d'horodatage comme données de mise à l'heure d'une horloge et/ou un calendrier embarqué. Le procédé selon l'invention peut comprendre en outre un filtrage sélectif sur un numéro appelant, comprenant un test d'identité entre une partie déterminée du numéro appelant et un numéro comparable préalablement placé dans une mémoire d'une unité fonctionnelle réceptrice. Le procédé selon l'invention, peut comprendre une réception d'une commande d'échappement temporaire à une transmission selon l'invention, suivie d'une ouverture d'une session de transmission traditionnelle impliquant une prise de ligne, une fin de cette session de transmission traditionnelle provoquant un retour à un mode de transmission selon l'invention. Dans le procédé selon l'invention, une numérotation ou un suivi de numérotation sur une ligne appelante peut être avortée si une activité sur un autre terminal raccordé à la même ligne est détectée. Le procédé selon l'invention peut comprendre, après toute étape de numérotation sur une ligne appelante, une analyse des tonalités de retour suivie soit d'une numérotation ultérieure en cas de détection d'une tonalité d'occupation, soit d'une déclaration de l'appel comme réussi lorsqu'une tonalité de retour de sonnerie distante est détectée pendant un temps ou pendant un nombre de trains de tonalité déterminé. Suivant encore un autre aspect de l'invention, il est proposé une unité fonctionnelle utilisée dans le procédé selon l'invention, comprenant des moyens pour être raccordée à un réseau téléphonique, des moyens pour appeler un numéro appelé et/ou des moyens pour recevoir un appel d'un numéro appelant, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des moyens pour transcoder une information à partir de numéros appelés, de numéros appelant et d'instants d'appel. Une unité fonctionnelle selon l'invention peut comprendre en outre des moyens de mémorisation de numéros appelés, de numéros appelant et d'instants d'appel. Une unité fonctionnelle selon l'invention peut comprendre en outre des moyens pour rappeler, après la réception d'un appel, le numéro appelant obtenu à partir d'informations d'identification de l'appelant reçues lors de cet appel. Une unité fonctionnelle selon l'invention peut comprendre en outre des moyens pour utiliser une information d'horodatage reçue comme source d'information pour mettre à l'heure automatiquement une horloge ou un calendrier embarqué. Suivant encore un autre aspect de l'invention, il est proposé un système de transmission d'informations mettant en oeuvre le procédé selon l'invention, comprenant un réseau téléphonique, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des unités fonctionnelles selon l'invention reliées par ledit réseau téléphonique. Les nouveaux services qu'un distributeur d'énergie peut proposer s'il dispose d'un moyen de communication adéquat entre la partie du système installée chez ses clients et son système informatique concerne principalement des nouveaux principes de tarification, davantage temps réel , plus en rapport avec le coût marginal de l'énergie que supporte le producteur, proposant une interactivité au client ou permettant l'effacement sélectif de certaines charges en fonction des contraintes de production. D'autres services peuvent également être proposés au sein d'un bouquet tels que la gestion de données de comptage annexes portant par exemple sur le gaz, l'eau, la chaleur ou encore des services liés à la sécurité des biens ou des personnes ou encore des services impliquant par des opérateurs tiers. Le procédé selon l'invention répond parfaitement à l'ensemble des besoins exprimés précédemment en ce que sa mise en oeuvre n'engendre aucun coût de télécommunication, ni pour le client ni pour l'exploitant et ne restreint pas la liberté d'accès du client à sa ligne téléphonique. En outre, l'invention peut être mise en oeuvre sur toute l'étendue des territoires où les réseaux téléphoniques classiques ou sans fil sont déployés contrairement aux solutions à haut débit telles que l'ADSL qui ne fonctionnent qu'à courte distance des centraux téléphoniques. L'invention présente des avantages additionnels importants tels que de pouvoir être mise en oeuvre à partir de dispositifs standards tels que des modems agréés par les autorités concernées et de pouvoir basculer temporairement dans un mode de fonctionnement traditionnel pour satisfaire des besoins occasionnels de transmission de volumes d'information plus importants, par exemple pour mettre à jour des logiciels embarqués dans des dispositifs du système. Dans ces cas d'utilisation exceptionnels des moyens mis en oeuvre, on retrouve les conditions traditionnelles d'exploitation du réseau téléphonique donnant lieu à facturation par l'opérateur de télécommunication concerné. Ceci n'est pas un problème compte tenu de la faible fréquence de tels cas et des économies qu'ils engendrent par rapport à d'autres solutions, par exemple des interventions humaines sur site. Dans un contexte de mise en oeuvre comprenant des clients et un exploitant fournisseur de services, le système selon l'invention permet de partager la ligne téléphonique du client en ce qu'il peut comprendre des moyens de détection d'une activité client prioritaire sur sa ligne permettant l'arrêt de toute utilisation de la ligne par le système mettant en oeuvre le procédé selon l'invention. Le procédé selon l'invention offre l'avantage supplémentaire d'être bidirectionnel et de pouvoir ainsi permettre la transmission d'informations ou de commandes dans le sens client vers exploitant mais aussi dans le sens exploitant vers client ou encore de client à client dans certains modes de mise en oeuvre. La mise en oeuvre du procédé ne génère aucun coût de communication aux deux extrémités de la liaison point à point. Dans l'exemple non limitatif d'un fournisseur d'énergie, le mode d'exploitation principal de l'invention se fait dans le sens client appelant, exploitant appelé ce qui, quelle que soit l'heure de l'appel, ne provoque aucune gène pour le client et ne laisse aucune trace sur les factures de son fournisseur d'accès téléphonique. La périodicité des appels à l'initiative de l'unité fonctionnelle selon l'invention installée chez un client peut être quotidienne voir pluriquotidienne. Du côté de l'exploitant, des appels peuvent être également émis selon l'invention pour transmettre aux clients des informations telles que des paramètres conditionnant la fourniture de services spécifiques, changeant des caractéristiques de l'abonnement, déterminant les conditions de partage d'une ligne électrique commune sur laquelle il convient de ne pas dépasser une puissance cumulée donnée ou encore des ordres de délestage de charges. Le procédé selon l'invention repose sur un transcodage biunivoque (un transcodage et un transcodage inverse) de l'information à transmettre qui combine le numéro appelant, le numéro appelé et l'instant d'appel sans avoir à établir de communication au sens traditionnel par la prise de ligne de l'appelé. L'invention s'appuie sur une caractéristique des réseaux téléphoniques modernes qui est de propager les informations d'identification de l'appelant de commutateur en commutateur, depuis le lieu d'appel jusqu'au lieu de destination, pour offrir notamment des services supplémentaires tels que présentation du numéro de l'appelant, de l'heure d'appel, du nom de l'appelant etc. Ces informations sont finalement transmises d'une manière normalisée sur la ligne de l'appelé entre le premier et le second train d'impulsions de sonnerie. Les informations d'identification de l'appelant sont standardisées et incluent au moins le numéro appelant et des informations d'horodatage de l'instant d'appel. Sur un accès filaire au réseau téléphonique, la réception des informations d'identification de l'appelant se fait par une connexion à haute impédance sur la ligne téléphonique appelée et ne nécessite pas de décrochage par passage en basse impédance. De même dans le cas d'un accès sans fil au réseau téléphonique, la réception des informations d'identification de l'appelant se fait par une liaison de signalisation. Quel que soit le moyen d'accès au réseau téléphonique, y compris par les techniques de voix sur IP, la réception des informations d'identification n'engendre aucun coût de communication pour l'appelant ni bien entendu pour l'appelé. Le procédé selon l'invention permet de transmettre tout type d'informations telles que des données ou des commandes par l'intermédiaire du réseau téléphonique commuté. Des raffinements supplémentaires peuvent être mis en oeuvre comme un codage de différents types de session permettant au système de gérer la transmission d'informations de nature et/ou de signification différente en mettant en oeuvre les mêmes unités fonctionnelles. La gestion de différents type de session, différentiés par le numéro d'appel associé, peut permettre à une même unité fonctionnelle selon l'invention de transmettre successivement un index de comptage d'énergie électrique heure creuse, un index de comptage d'énergie électrique heure pleine, un index de comptage gaz, un index de comptage eau etc. On peut également, sans sortir de l'invention, coder le type de session, qui détermine le type d'information transmise, par un sous-codage des données transmises. On pourra par exemple affecter au premier chiffre suivant immédiatement un appel au numéro signifiant l'ouverture d'une session générique, le rôle de descripteur de type de session. La valeur de ce premier chiffre indiquera dans ce cas dans l'exemple d'un fournisseur d'énergie si les données qui suivent représentent un index de comptage en heure creuse, en heure pleine, une consommation de gaz etc. Il est bien entendu possible d'ajouter à l'information à transmettre des informations supplémentaires de contrôle et/ou de correction d'erreur sans sortir du cadre de l'invention mais il est plus avantageux, compte tenu du faible débit du système, de limiter au strict nécessaire la quantité d'information à transmettre et de procéder aux contrôles de cohérence de l'information reçue en dehors du champs de mise en oeuvre de l'invention. Les applications de transmission de données de comptage se prêtent bien aux contrôles de cohérence à posteriori en ce que ces données sont toujours incrémentées (modulo la capacité maximale de comptage). On connaît des valeurs analogues transmises précédemment, le temps passé depuis la dernière transmission, des caractéristiques liées à l'information ou aux conditions de sa production etc. ces informations peuvent être avantageusement utilisées, seules ou en combinaison, pour valider la dernière donnée reçue avant de l'exploiter ou de la rejeter. Dans le cas particulier d'une donnée représentant un index de comptage, on peut par exemple comparer la donnée reçue à une valeur théorique calculée en ajoutant à la valeur précédemment reçue l'incrément maximal possible sur la période écoulée entre les deux relèves compte tenu des caractéristiques connues de l'installation, par exemple la puissance maximale qui peut techniquement ou statistiquement être consommée. Pour réduire le volume d'information à transmettre au strict nécessaire compte tenu du très faible débit du procédé, il est avantageux pour transmettre une valeur numérique de ne pas transmettre les zéros pouvant se trouver à gauche du premier chiffre non nul de poids le plus fort. Le cas échéant un simple cadrage à droite avec ajout de zéros à la gauche du nombre reçu permet de reconstituer le nombre d'origine. De même, pour limiter le volume d'information à transmettre, il est possible dans certaines applications de l'invention de ne transmettre que la valeur de la différence par rapport à la valeur précédemment transmise qui peut être aussi une différence ou une valeur intégrale. Dans la mise en oeuvre de l'invention, il est possible et avantageux de mixer des transmissions de valeurs numériques en mode intégral et en mode différentiel pour trouver le compromis qui convient entre réduction du volume d'information à transmettre et réduction du risque de perte d'information en cas de non-acheminement de valeurs différentielles. Il est ainsi possible d'ouvrir périodiquement une session de transmission de la valeur numérique intégrale pour sécuriser et le cas échéant recaler la valeur de référence, par exemple après un nombre déterminé de session de transmission de valeurs en mode différentiel ou au bout d'un temps déterminé de transmissions dans ce mode. Bien entendu, un moyen d'identification doit être mis en oeuvre à l'émission pour que le récepteur puisse savoir si la donnée reçue est exprimée en mode différentiel ou en mode intégral. 2888457 - 13 - Description des fiqures et modes de réalisation D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après. Aux dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs: - la figure 1 illustre le cas de la transmission d'informations simples selon l'invention d'abord dans le sens émission, puis dans le sens réception pour une même unité fonctionnelle. Cet exemple met également en oeuvre une unité fonctionnelle selon l'invention particulière dit transpondeur, qui revoie à l'émetteur d'une demande de mise à l'heure, l'information demandée; la figure 2 illustre le cas de la transmission d'informations complexes selon un premier mode de réalisation préférentiel dans lequel le transcodage de l'information repose sur une correspondance biunivoque entre les éléments d'information à transmettre et des numéros de téléphone prédéterminés. Dans cette figure le procédé est illustré dans le cas le plus simple d'un seul appelant; -la figure 3 illustre le cas de la transmission d'informations complexes selon le premier mode de réalisation comme précédemment mais dans le cas d'une pluralité d'appelant et vu du côté émission; la figure 4 complète cette illustration en montrant ce qui se passe du côté du sous-système récepteur; la figure 5 illustre le cas de la transmission d'informations complexes selon un second mode de réalisation dans lequel le transcodage de l'information repose sur une correspondance biunivoque entre les éléments d'information à transmettre et des instants d'appel prédéterminés. Dans la figure 5 on illustre le principe de la découpe d'un bloc temporel à récurrence cyclique en plages temporelles codantes; - la figure 6 illustre l'ajout, au principe de base de la figure 5, de la notion de zones d'inhibition de la transmission autour des instants théoriques de changement de plage temporelle codante. Ces zones d'inhibition permettent au procédé selon l'invention de travailler dans des plages temporelles où la bi univocité du transcodage est certaine 2888457 - 14- compte tenu des incertitudes sur la synchronisation des horloges entre unités fonctionnelles émettrice et réceptrice; - la figure7 illustre le cas de la transmission d'informations complexes selon un hybride des deux variantes évoquées. Il s'agit d'un compromis dans lequel plusieurs lignes téléphoniques peuvent être utilisées mais pas autant qu'il en faudrait pour pouvoir transcoder tous les éléments d'information selon le premier mode de réalisation; - la figure 8 illustre un système selon l'invention. Il s'agit d'une pluralité de dispositifs spécifiques à l'invention, d'unités fonctionnelles regroupant plusieurs équipements ou d'unités fonctionnelles dédiés à la mise en oeuvre de l'invention qui sont intégrées au sein d'équipements offrant des fonctions additionnelles externes à l'invention; - la figure 9 illustre le cas de la transmission d'informations complexes selon le second mode de réalisation dans lequel le transcodage de l'information repose sur une correspondance biunivoque entre les éléments d'information à transmettre et des instants d'appel prédéterminés. Dans cette figure le procédé est illustré dans le cas le plus simple d'un seul appelant; - la figure 10 illustre encore le cas de la transmission d'informations complexes selon le second mode de réalisation mais ici dans le cas d'une pluralité d'appelants et du côté émission; - la figure 11 poursuit dans l'illustration de ce cas mais cette fois du côté récepteur; - la figure 12 est un schéma bloc d'une unité fonctionnelle selon l'invention. On y retrouve des blocs élémentaires dont la présence est absolument nécessaire à la mise en oeuvre de l'invention, d'autres blocs apportant des avantages supplémentaires ou des raffinements fonctionnels; - la figure 13 illustre le cas d'une unité fonctionnelle pour mettre en oeuvre le premier mode de réalisation dans lequel il y a au moins autant de lignes téléphoniques que d'éléments d'information à transcoder. Cette même configuration d'équipements n'est pas limitée à cet exemple, ce pourrait être également l'illustration d'une unité fonctionnelle mettant en oeuvre une variante hybride qui ne diffère que par un nombre plus réduit de lignes téléphoniques à gérer. Cette même unité fonctionnelle peut intégrer des capacités d'émission d'informations telles que des commandes selon l'invention, des fonctions de gestion du système dans son ensemble, une capacité à servir en tant que centre de collecte d'informations, des facilités de mise à jour de logiciels embarqués dans des équipement distants selon l'invention par la mise en oeuvre des capacités temporaires d'échappement pour des transferts de fichiers à l'état de l'art. Une première catégorie de variantes du procédé selon l'invention permet la transmission de commandes ou d'informations d'état simples. Cette catégorie regroupe toutes les commandes ou les informations d'état binaires ou pouvant se ramener à une combinaison externe de commandes ou d'information d'état binaires transmises selon l'invention. Les différentes variantes de l'invention concernés par cette catégorie d'information ont en commun de ne nécessiter qu'un seul appel téléphonique pour transmettre l'information selon l'invention. La transmission de commandes ou d'état complexes peut se faire par des arrangements de transmissions simples combinées par la mise en oeuvre d'un procédé de plus haut niveau extérieur à l'invention. La transmission de données, de commandes ou d'information d'états complexes peut se faire avantageusement dans le cadre de la présente invention par la mise en oeuvre de variantes appropriées du procédé qui seront décrites plus loin. Dans une première variante du procédé selon l'invention permettant la transmission d'informations simples pouvant représenter par exemple des commandes ou des informations d'état, les informations transmises sont transcodées sous la forme d'un seul appel, possible à tout instant, dont la signification pour l'équipement appelé est déterminée en fonction de tout ou partie du numéro appelant. Cette variante s'applique par exemple de manière non limitative au cas de la transmission d'une commande de délestage ou d'une information de mise à l'heure. Dans une seconde variante du procédé selon l'invention permettant la transmission d'informations simples pouvant représenter par exemple des commandes ou des informations d'état, les informations transmises sont transcodées sous la forme d'un seul appel, possible à tout instant, dont la signification pour l'équipement appelant détermine le numéro appelé. Cette variante est appropriée par exemple au cas de la transmission d'une demande de mise à l'heure. La figure 1 illustre l'exemple de l'envoi d'une demande de mise à l'heure et de la réception de l'information horaire par la mise en oeuvre du procédé. Une première unité fonctionnelle 11 mettant en oeuvre le procédé selon l'invention et raccordée au réseau téléphonique 1 par une ligne 2 nécessite une mise à l'heure de son horloge interne. L'unité fonctionnelle envoie à un instant, selon la seconde variante du procédé, une demande de mise à l'heure à une seconde unité fonctionnelle dit transpondeur dont le numéro a été préalablement enregistré dans la mémoire de la première unité 11 et associé à cette action. Le transpondeur reçoit les données d'identification de l'appelant dont il extrait le numéro appelant et rappelle aussitôt ce numéro pour transmettre selon ladite première variante l'information horaire associée à l'instant du rappel 13. Recevant un appel selon la première variante et étant en mesure de reconnaître que le numéro appelant est bien celui qui a été préalablement associé dans sa mémoire à la mise à l'heure, la première unité fonctionnelle 11 va extraire des informations d'identification de l'appelant les données d'horodatage 14 pour mettre à jour les registres de son horloge interne 15 moyennant une éventuelle adaptation du format des données. Dans une troisième variante du procédé selon l'invention permettant la transmission d'informations simples pouvant représenter par exemple des commandes ou des informations d'état, les informations transmises sont transcodées sous la forme d'un seul appel et dont la signification pour l'équipement appelé est déterminée en fonction du numéro appelant en combinaison avec l'information d'horodatage associée à l'appel. Cette variante s'applique par exemple de manière non limitative au cas de la transmission d'une commande de délestage ou d'une information de mise à l'heure. Dans une quatrième variante du procédé selon l'invention permettant la transmission d'informations simples pouvant représenter par exemple des commandes ou des informations d'état, les informations transmises sont transcodées sous la forme d'un seul appel et dont la signification pour l'équipement appelant est déterminée en fonction du numéro appelé en combinaison avec l'information d'horodatage associée à l'appel. Cette variante est appropriée par exemple au cas de la transmission d'une demande de mise à l'heure. Comme annoncé précédemment, l'invention permet de transmettre directement des données, des commandes ou des informations d'état complexes. Dans son mode de réalisation préférentiel, le procédé selon l'invention privilégie le choix de l'attribution d'une ligne téléphonique par élément d'information à transmettre. Ce choix, quand il est possible, présente l'avantage de permettre à une unité fonctionnelle du système d'ouvrir une session de transmission n'importe quand. Seule compte dans cette variante, la position relative dans le temps des instants d'appels les uns par rapport aux autres au sein d'une même session de transmission selon l'invention. Cette variante de mise en oeuvre est illustrée par la figure 2. Une unité fonctionnelle 23 selon l'invention doit transmettre une information, dans cet exemple, la valeur d'un index de comptage 21 à une autre unité fonctionnelle 24 selon l'invention jouant le rôle de centre de collecte d'informations. Dans cette variante de mise en oeuvre de l'invention, la répartition asymétrique des ressources du système correspond à la situation d'un exploitant disposant d'un ou de plusieurs centre de collecte d'information et une pluralité de clients, d'abonnés ou d'automatismes distants. Dans cette répartition des ressources, les unités fonctionnelles du système selon l'invention sont des appareils qui n'ont accès au réseau téléphonique 1 que par une seule ligne 2 qu'ils doivent partager avec les autres usages du client. En revanche du côté de l'exploitant, la multiplication des ressources, en particulier des lignes téléphoniques 3, pour mettre en oeuvre le procédé selon invention et n'est pas un problème puisqu'il s'agit d'installations qu'il contrôle dans un lieu de son choix. L'unité fonctionnelle transmettrice va commencer par envoyer l'information d'ouverture de session en appelant un numéro réservé à cet usage et correspondant à une ligne téléphonique parmi celles 3 arrivant au centre de collecte d'informations concerné de l'exploitant. L'événement que représente la réception de cet appel va être enregistré dans le centre de collecte de l'unité fonctionnelle réceptrice 24 par la mémorisation d'une information d'identification de la ligne appelée, du numéro de téléphone de l'appelant et de l'heure de l'appel. Dans le mode de réception selon l'invention et contrairement au mode standard, le modem appelé ne prend pas la ligne. La valeur de l'information à transmettre est ensuite transmise dans un ordre déterminé par des appels successifs 22 à des numéros qui correspondent à des sous-ensembles de l'information à transmettre de manière biunivoque et identique dans tout le système selon l'invention. Ces sous-ensembles peuvent être par exemple directement les chiffres formant le nombre à transmettre exprimé en base dix mais ils pourraient être d'une toute autre nature, pourvu qu'elle respecte le critère de correspondance biunivoque dans le transcodage permettant le retour à l'information originelle après application du transcodage inverse correspondant, sans sortir du cadre de l'invention. A l'autre extrémité du système selon l'invention, dans le centre de collecte, les événements d'appel sont mémorisés au fur et à mesure de leur arrivée et donnent lieu à la construction d'un tableau 25 dans la mémoire du dispositif de gestion du centre de collecte. Dans l'exemple de mise en oeuvre décrit précédemment, l'ouverture de session est explicite par appel à un numéro dédié. Il est possible également sans sortir du cadre de l'invention d'ouvrir la session de transmission de manière implicite. Des moyens d'ouverture de session implicite sont par exemple un premier appel à un numéro codant de l'information après une période minimale d'inactivité de l'émetteur, un appel à un numéro particulier codant à la fois de l'information mais qui est également associé à une ouverture de session ou encore par un appel codant de l'information à un moment particulier interprété comme un acte d'ouverture de session. Au sein d'un équipement de réception mettant en oeuvre le procédé selon l'invention, l'apparition d'un événement correspondant à une clôture de session permet l'exécution de la séquence de reconstruction de l'information transmise. Cette reconstruction par transcodage inverse repose sur un premier tri visant à extraire du tableau tous les évènements d'appel de la session en cours correspondant au même numéro appelant. En principe, la conservation de l'ordre chronologique de l'arrivée des événements d'appel en mémoire respecte la chronologie des émissions puisque chaque émetteur selon l'invention transmet par appels successifs dans un ordre fixé par les règles de transcodage. Cependant on peut avantageusement éliminer les risques résiduels d'erreur pouvant provenir de changement de routages entre commutateurs au sein du réseau téléphonique en effectuant un second tri rangeant les événements d'appel dans l'ordre chronologique approprié à partir des informations d'horodatage reçues pour retrouver de manière certaine l'ordre initial des composants de l'information transmise 26 afin de la reconstituer à l'identique. II existe de nombreuses variantes possibles de traitements et d'algorithmes pour arriver au résultat souhaité de la reconstitution des informations de départ à partir des données reçues selon l'invention. Bien entendu, quelque soit le choix des traitements mis en oeuvre on reste bien dans le cadre de l'invention. Dans cette variante de mise en oeuvre de l'invention, les règles de transcodage inverse utilisent le numéro de ligne appelé en tant que donnée. Dans la plupart des systèmes professionnels selon l'invention il existe un frontal de communication (voir figure 13 élément 13C ou figure 8 élément 81) qui peut avantageusement pré traiter les données numéro de ligne en fournissant au calculateur en charge de la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, des éléments d'information leur correspondant de manière biunivoque tel qu'un numéro dans l'énumération des lignes raccordées à l'unité fonctionnelle ou directement la signification qui leur est associée dans le transcodage, par exemple un chiffre. Tout comme dans le cas de l'ouverture de session décrit précédemment, l'événement correspondant à une clôture de session peut être de nature implicite ou explicite tel que la réception d'un événement d'appel dédié. Les exemples qui suivent illustrent de manière non limitative ce que peut être une clôture de session implicite. Il peut s'agir par exemple de la réception d'un nombre déterminé d'éléments d'information, de l'écoulement d'un temps déterminé depuis la dernière réception d'une information issue du même transmetteur, de la réception d'une information venant du même transmetteur mais ne correspondant pas directement à une clôture de session comme par exemple une nouvelle demande d'ouverture de session ou encore un appel transcodant de l'information utile à transmettre et signifiant conjointement qui s'agit du dernier appel de la session en cours. Les informations transmises sont des informations complexes transcodées sous la forme d'une pluralité d'appels successifs, à des numéros déterminés, dans un ordre chronologique déterminé, l'information étant reconstituée dans l'équipement appelé à partir des numéros appelants, des numéros appelés et de l'ordre chronologique des appels. Les figures 3 et 4 illustrent le cas non limitatif mais représentatif de transmissions issues d'une pluralité d'unités fonctionnelles 33, 34 selon l'invention raccordées au réseau téléphonique 1 respectivement par les lignes téléphoniques 37 et 38. Dans cet exemple, les informations transmises sont reçues par une unité fonctionnelle 41 selon l'invention, d'un autre type, remplissant la fonction de centre de collecte d'information et raccordée au réseau téléphonique 1 par une pluralité d'accès 3. Les étapes du procédés décrites ci-après supposent que les unités fonctionnelles devant communiquer selon l'invention ont en mémoire l'ensemble des règles de transcodages retenues comprenant en particulier les tables de correspondance entre les éléments d'information à transmettre et les numéros à appeler. La partie du procédé mis en oeuvre pour l'émission d'informations 31, comprend les étapes suivantes 32, 36: ouverture de la session de transmission pouvant être implicite sans appel exclusivement dédié ou explicite par appel à un - 21 - numéro spécifique correspondant de manière biunivoque à une ouverture de session générique ou d'un type donné, appels successifs à des numéros spécifiques correspondant de manière biunivoque aux éléments composant l'information à transmettre, dans un ordre chronologique déterminé en fonction de l'ordonnancement des éléments composant l'information à transmettre, jusqu'à ce que les éléments composant l'information aient été intégralement transmis, fermeture de la session de transmission pouvant être implicite sans appel exclusivement dédié ou explicite par appel à un numéro spécifique correspondant de manière biunivoque à une fermeture de session générique ou d'un type donné. La partie du procédé mis en oeuvre pour la réception d'informations 15 comprend les étapes suivantes: - mémorisation 42 des évènements d'appel reçus comprenant au moins les éléments d'information suivant: - numéro de ligne appelé ou élément d'information liée de manière biunivoque au numéro de ligne appelé ou à 20 la signification qui lui est associée, numéro appelant, horodatage de l'appel. - détection d'un événement-signifiant la fin de session, - tri 43 implicite ou explicite des événements d'appel dans la 25 mémoire en fonction du numéro appelant avec conservation de l'ordre chronologique de réception, extraction des d'évènements d'appel en relation avec l'événement de fin de session qui a été détecté et avec conservation de l'ordre chronologique de réception, - transcodage inverse de reconstitution de l'information transmise à partir de règles qui s'appliquent aux éléments d'information liés au numéro de ligne appelé, fourniture de l'information reconstituée 44 en association directe ou indirecte avec le numéro appelant concerné à un 10 2888457 - 22 processus externe à l'invention. De tels processus externes peuvent être par exemple sans y être limité, des moyens de gestion d'une base de données ou des moyens de transfert vers un système de gestion externe. L'unité fonctionnelle appelant peut gérer la succession des appels nécessaires à la transmission de l'information par le procédé selon l'invention indifféremment sous la forme de la construction préalable d'un tableau d'événement d'appels avant transmission ou par la création des évènements d'appel l'un après l'autre au fil de l'eau . Dans le cas d'une gestion au fil de l'eau , on prendra soin d'appliquer le procédé non pas sur la donnée à transmettre, mais sur une copie faite à l'ouverture de la session de transmission qui restera constante sur toute sa durée. Cette précaution est indispensable pour éviter des erreurs qui pourraient naître de l'évolution de valeur de la donnée au cours de sa transmission. Dans un second mode de réalisation, le codage de l'information utilise la variable temps en tant que support principal du transcodage de l'information. Tel qu'illustré dans la figure 5, le temps est préalablement découpé en périodes codantes qui se répètent selon une périodicité et à des instants déterminés connus et interprétés de la même manière dans tout le système selon l'invention. Chaque bloc temporel à récurrence cyclique 51 est découpé en plages 53 temporelles codantes auxquelles correspond de manière biunivoque une information ou un élément d'information donné 52. Prenons l'exemple d'une information à transmettre selon cette variante de l'invention qu'illustre la figure 9. Soit une unité fonctionnelle 9a selon l'invention et devant transmettre l'information 9b présente dans sa mémoire. L'unité fonctionnelle va créer un tableau d'évènements d'appel 9c listant les différents appels successifs nécessaires pour transmettre l'information selon l'invention via un accès 9d. Le transcodage va s'appuyer sur une correspondance biunivoque entre les sous-ensembles d'information et des instants d'appels comme par exemple illustré par la figure 5. L'unité fonctionnelle destinataire 9f, raccordée au réseau téléphonique 1 par un 2888457 - 23 - accès 9e, mémorise les évènements d'appel reçus 9g. La détection de l'évènement dont la signification est la fin de session de transmission déclenche l'étape de reconstitution de l'information transmise à partir des informations d'horodatage des instants d'appels mémorisées relativement aux règles de correspondances avec les éléments d'information appliquées à l'émission. L'information reconstituée 9h peut être fournie à un processus externe à l'invention pour utilisation. Dans cet exemple on a fait le choix arbitraire et simplificateur de découper chaque heure d'horloge en douze plages temporelles pour pouvoir coder les dix chiffres de la numérotation décimale et les deux commandes de service que sont ouverture et clôture de session de transmission. On a découpé en plages horaires d'égale durée mais on aurait pu choisir n'importe quelle valeur de période et des plages temporelles de durée différente et non nécessairement égales entre elles sans sortir de l'invention, la seule contrainte étant que les choix faits pour le transcodage soient connus des unités fonctionnelles devant procéder au transcodage inverse pour pouvoir reconstituer l'information transmise. Le découpage du bloc temporel à récurrence cyclique en plages temporelles correspondant de manière biunivoque aux éléments d'information à transmettre, il est nécessaire que les horloges des unités fonctionnelles émettrices et réceptrices soient parfaitement synchronisées. Dans la pratique une synchronisation parfaite des horloges est impossible ce qui peut engendrer des erreurs de transmissions lorsqu'elles ont lieu à des instants proches des transitions entre zones de signification adjacentes. Comme illustré par la figure 6, pour éliminer les risques de telles erreurs de transmission on créera avantageusement dans les blocs temporels à récurrence cyclique 61, des zones intermédiaires dites zones d'inhibition d'appel 63 entre plages temporelles adjacentes 62. Ces zones intermédiaires sont mises en oeuvre à pour empêcher les appels aux instants pouvant donner lieu à des erreurs d'interprétation du côté récepteur compte tenu des incertitudes sur la synchronisation des horloges. Ces zones d'inhibition d'appel seront le plus souvent centrées sur la valeur théorique de changement de plage temporelle mais elles pourront aussi être décentrées 2888457 - 24 - sans que l'on sorte de l'invention. Les récepteurs pourront continuer de prendre leur décision quant à la signification des appels en fonction de l'information reçue d'horodatage de l'instant d'appel relativement à la découpe théorique selon les plages temporelles prédéterminées. Les tolérances devant être prises en compte pour déterminer la largeur des zones d'inhibition d'appel intègrent toutes les contributions possibles telles que dérive des horloges embarquées entre deux réalignement, la résolution de l'information d'horodatage utilisable comme source de mise à l'heure, les imprécisions dans la mise en oeuvre des mécanismes de mise à l'heure automatiques retenus etc. Par exemple, les informations d'horodatage communément transmises dans les informations d'identification de l'appelant comprennent le mois, le jour, l'heure et la minute, les secondes ne sont pas transmises. Ainsi, les zones d'inhibition d'appel devraient être au minimum de moins une minute à plus une minute autour de l'instant théorique mais il est préférable de prendre une marge de sécurité et d'élargir les zones intermédiaires d'inhibition de moins deux à plus deux minutes autour des instants théoriques convenus entre émetteurs et récepteurs selon l'invention. Dans ce second mode de réalisation, on peut par exemple coder le type de session, qui détermine le type d'information transmise, au moyen de plages temporelles spécifiques ou encore par un sous codage des données transmises. On pourra par exemple affecter au premier chiffre suivant immédiatement l'ouverture de session, le rôle de descripteur de type de session. La valeur de ce premier chiffre indiquera par exemple pour un fournisseur d'énergie si les données qui suivent représentent un index de comptage en heure creuse, en heure pleine, en heure de pointe, une consommation de gaz etc. L'usage de ce second mode de réalisation est particulièrement bien adapté aux cas dans lesquels appelants et appelés ne disposent que d'une seule ligne téléphonique, il n'est cependant pas limité à ce cas. On peut également envisager, sans sortir du cadre de l'invention, une combinaison des deux modes de réalisations, celui qui transcode l'information à 2888457 - 25 - transmettre exclusivement en fonction des numéros appelés et celui qui la transcode exclusivement en fonction des instants d'appel. L'intérêt d'une telle combinaison est d'offrir un compromis permettant de réduire le-nombre de lignes téléphoniques nécessaires au transcodage sans trop pénaliser la disponibilité du système en fonction du temps. Il est par exemple possible, comme l'illustre la figure 7, d'utiliser des numéros de lignes dédiées aux informations de service telles que les ouvertures et fermetures de sessions et de transcoder l'information à transmettre selon le principe de la seconde variante. Dans l'exemple de combinaison des deux variantes qu'illustre la figure 7, le bloc temporel à récurrence cyclique 71 est découpé en plages temporelles 72 codant les chiffres de zéro à neuf, les plages temporelles adjacentes étant séparées par des zones d'inhibition d'appel 73. Les informations sont transmises selon le second mode de réalisation et les ouvertures et fermetures de session se font par appel à des numéros spécifiques selon le premier mode de réalisation. La figure 8 illustre un système selon l'invention comprenant une pluralité de dispositifs spécifiques à l'invention, d'unités fonctionnelles regroupant plusieurs équipements ou d'unités fonctionnelles dédiés à la mise en oeuvre de l'invention qui sont intégrées au sein d'équipements offrant des fonctions additionnelles externes à l'invention. Dans ce système est mis en oeuvre le procédé selon l'invention pour transmettre des informations d'équipements 82, 83, 84, 85, 87 à équipements 82, 83, 84, 85, 87, les dits équipements étant raccordés au réseau téléphonique 1 par tout type de liaison physique et notamment par des lignes analogiques classiques 2, 3 ou sans fil 86. La transmission des informations se fait à très bas débit et utilise des moyens de connexion matériels conformes aux standards en vigueur. Les figures 10 et 11 illustrent le cas non limitatif mais représentatif de transmissions issues d'une pluralité d'unités fonctionnelles 10c, 10f selon l'invention raccordées au réseau téléphonique 1 respectivement par les lignes téléphoniques 10d et 10e. Les informations transmises sont reçues par une unité fonctionnelle 11a selon l'invention raccordée au réseau téléphonique 1 par une ligne téléphonique 2. - 26 - Les étapes du procédés décrites ci-après supposent que les unités fonctionnelles devant communiquer selon l'invention ont en mémoire le ou les numéros à appeler ainsi que l'ensemble des règles de transcodages retenues comprenant en particulier les tables de correspondance entre les éléments d'information à transmettre et les plages temporelles d'appels. La partie du procédé mis en oeuvre pour l'émission d'informations 10a, 10g comprend les étapes suivantes 10b, 10h: ouverture de la session de transmission pouvant être implicite sans appel exclusivement dédié ou explicite par appel à un instant compris dans une plage temporelle spécifique correspondant de manière biunivoque à une ouverture de session générique ou d'un type donné, - appels successifs à des instants compris dans une plage temporelle spécifique correspondant de manière biunivoque aux éléments composant l'information à transmettre, dans un ordre chronologique déterminé en fonction de l'ordonnancement des éléments composant l'information à transmettre, jusqu'à ce que les éléments composant l'information aient été intégralement transmis, - fermeture de la session de transmission pouvant être implicite sans appel exclusivement dédié ou explicite par appel à un instant compris dans une plage temporelle spécifique correspondant de manière biunivoque à une fermeture de session générique ou d'un type donné. La partie de cette variante du procédé mise en oeuvre pour la réception d'informations comprend les étapes suivantes: - mémorisation 11 b des évènements d'appel reçus comprenant au moins les éléments d'information suivant: - numéro appelant, - horodatage de l'appel. 20 25 - détection d'un évènement signifiant la fin de session, - tri 11c implicite ou explicite des événements d'appel dans la mémoire en fonction du numéro appelant avec conservation de l'ordre chronologique de réception, - extraction des d'évènements d'appel en relation avec l'événement de fin de session qui a été détecté et avec conservation de l'ordre chronologique de réception, transcodage inverse de reconstitution de l'information transmise à partir des informations d'horodatage des instants d'appels mémorisées relativement aux règles de correspondances avec les éléments d'information appliquées à l'émission, - fourniture de l'information reconstituée 11 d, 11 e en association directe ou indirecte avec le numéro appelant concerné à un processus externe à l'invention. De tels processus externes peuvent être par exemple sans y être limité, des moyens de gestion d'une base de données ou des moyens de transfert vers un système de gestion externe. Le procédé selon l'invention, en particulier dans son second mode de réalisation, nécessite une synchronisation des horloges embarquées dans les unités fonctionnelles concernées dans le système. Cette mise à l'heure à partir d'une référence commune peut se faire au moyen de récepteurs de signaux horaires radiodiffusés embarqués au sein de chaque unité fonctionnelle concernée. Les récepteurs de signaux horaires peuvent être par exemple recevoir et décoder les signaux émis selon le standard DCF77 depuis Frankfort pour une mise oeuvre en Europe continentale, des systèmes équivalents existant dans les autres régions du monde. Cependant une autre variante de mise en oeuvre du procédé selon l'invention peut avantageusement être utilisée pour synchroniser les horloges. En effet, parmi les informations d'identification de l'appel transmises sur la ligne appelée figurent les informations d'horodatage de l'appel. La réception d'un appel téléphonique par l'unité fonctionnelle selon l'invention est une occasion qui lui est offerte de re-synchroniser son horloge interne. Une unité 10 15 2888457 - 28 - fonctionnelle selon l'invention peut d'ailleurs provoquer cet événement en appelant à un numéro spécifique préalablement mémorisé et associé à une demande de mise à l'heure. Une unité fonctionnelle peut transmettre une demande de mise à l'heure selon l'invention, par exemple à l'occasion d'une réinitialisation ou d'une reprise de fonctionnement après interruption avec perte de notion horaire. Une unité fonctionnelle particulière dit transpondeur recevant un appel, toujours sans prendre la ligne, appelle en retour au numéro appelant après avoir récupéré ce numéro dans les informations d'identification reçues avec l'appel initial. La réception des données d'horodatage comprise dans les informations d'identification de l'appel en retour provoque la remise à heure de l'unité fonctionnelle distant ayant lancé la procédure. Compte tenu des temps d'acheminement courts qu'offrent les commutateurs électroniques mis en oeuvre dans les réseaux téléphoniques modernes, l'erreur qui est introduite par le décalage qui existe entre l'appel proprement dit auquel correspond la donnée d'horodatage et le moment où l'équipement distant reçoit l'information, peut être négligée en première approche. L'ordre de grandeur de ce décalage est de quelques secondes. En outre l'erreur introduite a statistiquement une valeur sensiblement identique dans toutes les unités fonctionnelles du système qui sont mises à l'heure du réseau téléphonique par le même procédé. Cette proximité de décalage fait que les unités sont bien synchronisées relativement les unes par rapport aux autres. Sans sortir de l'invention, il est cependant possible d'augmenter la précision de la mise à l'heure des horloges par la mise en oeuvre de raffinement tel que l'application de calculs de compensation sur la valeur horaire reçue en fonction de temps d'acheminement préalablement mesurés ou évalués. Le procédé selon l'invention inclut une procédure d'échappement permettant un passage temporaire dans un mode de fonctionnement classique. Dans les unités fonctionnelles selon l'invention qui mettent en oeuvre cette fonctionnalité, les numéros appelant sont comparés à un ou plusieurs numéros d'échappement préalablement placé dans la mémoire de l'unité fonctionnelle. En cas d'identité entre le numéro appelant et un des numéros d'échappement, ou encore en cas d'identité sur une partie 2888457 - 29 - prédéterminée des numéros, l'unité fonctionnelle sort du mode de transmission selon l'invention pour adopter un comportement traditionnel commençant par la prise de ligne, assurant le transfert des données puis finissant par raccrocher la ligne. Après avoir raccroché la ligne, l'unité fonctionnelle revient dans le mode de fonctionnement selon l'invention. Dans les deux modes dédiés à la transmission de données complexes selon l'invention, les ouvertures de session de transmission peuvent être explicites ou implicites. Le choix d'une ouverture de session explicite est plus robuste en ce que l'émetteur peut transmettre à tout instant le signal d'ouverture d'une nouvelle session. Cela peut être utile pour lever des doutes au sein du récepteur, par exemple en cas de reprise d'une session précédente avortée et non correctement fermée. En revanche l'ouverture de session explicite a l'inconvénient de coûter une étape de transmission et cela peut être considéré comme réduisant l'efficacité du système en particulier dans le cas de la mise en oeuvre de ladite seconde variante du procédé. Il pourra donc être choisi si nécessaire de ne pas transmettre le signal d'ouverture de session. Une nouvelle session implicite pourra être ouverte par le récepteur à l'occasion de la réception du premier élément d'information après qu'une durée minimum déterminée se soit écoulée depuis le dernier appel reçu du même émetteur. L'attente de l'écoulement de cette durée ne sera pas nécessaire si un appel de fin de session issu du même émetteur est reçu pendant la période d'attente. L'événement clôture de session peut également être confondu avec l'événement ouverture de session, l'interprétation se faisant selon le contexte, si une session était précédemment ouverte, la réception de l'information événement de session clos la session en cours s'il y en avait une d'ouverte et en ouvre une nouvelle dans le cas contraire. Dans cette dernière variante il est plus sûr, pour que le système soit toujours dans un état certain, de faire en sorte que la réception de l'information événement de session clos toute session en cours, réinitialise les variables de fonctionnement et ouvre une nouvelle session. 2888457 - 30 - Quelle que soit la variante du procédé de transmission d'information complexe selon l'invention, la partie du procédé mis en oeuvre pour la réception d'informations pourra comprendre une étape supplémentaire de tri des évènements d'appel ayant le même numéro appelant dans l'ordre chronologique à partir des éléments d'information d'horodatage de l'appel mémorisés, cette étape de tri conservant l'ordre chronologique de réception en cas d'identité des éléments d'information d'horodatage de l'appel mémorisés. En effet, l'équipement appelant maîtrise l'ordonnancement des appels et ne passe à l'appel suivant que si l'appel précédent a abouti. En principe, l'ordre d'inscription des événements d'appel entrants dans la mémoire de l'unité fonctionnelle réceptrice reproduit naturellement l'ordre dans lequel les appels ont été émis. Cependant on peut avantageusement réduire les risques d'erreur d'ordonnancement des appels qui introduirait nécessairement une erreur sur la donnée en appliquant cette étape supplémentaire de tri. Les unités fonctionnelles selon l'invention peuvent extraire les informations d'horodatage incluses dans les informations d'identité de l'appelant reçues lors d'un appel et utiliser ces informations d'horodatage comme données de mise à l'heure d'une horloge et/ou un calendrier embarqué après une éventuelle adaptation du format des données. Dans la partie du procédé selon l'invention concernant la réception des appels, il est possible d'ajouter une étape de filtrage sélectif sur le numéro appelant dont le résultat conditionne la prise en compte de l'appel ou l'interprétation de sa signification. Ce filtrage consiste en un test d'identité entre une partie déterminée du numéro appelant et un numéro comparable préalablement placé dans la mémoire de l'unité fonctionnelle réceptrice selon l'invention. La comparaison entre le numéro appelant et les numéros préalablement mémorisés pourra avantageusement se faire sur une partie seulement des numéros en ne tenant pas compte d'un nombre prédéterminé des chiffres les plus à gauche. L'intérêt de ce raffinement est de permettre à l'exploitant une certaine souplesse dans l'affectation des lignes dont il dispose tout en permettant à l' unité fonctionnelle selon l'invention d'identifier avec suffisamment de précision la source de l'appel et d'interpréter correctement sa signification. Cette facilité est particulièrement utile dans le cas des variantes de mise en oeuvre de l'invention permettant de recevoir des commandes simples telles que des ordres de délestage, une commande d'échappement temporaire au procédé selon l'invention, une information de mise à l'heure etc. Une souplesse et un accroissement de l'efficacité de la mise en oeuvre de l'invention dans l'utilisation des ressources peut également être introduite par un groupage de lignes appelées par l'opérateur téléphonique au sein du réseau. Un résultat similaire peut être obtenu par la mise en mémoire préalable dans les unités fonctionnelles susceptibles de transmettre selon l'invention de listes de numéros de téléphone au lieu d'un seul numéro. Bien entendu tous les numéros d'une même liste ont la même signification pour le transcodage de l'information mais cela permet de décongestionner le réseau en cas de charge importante aboutissant fréquemment à tenter d'appeler des lignes occupées. Les unités fonctionnelles mettant en oeuvre le procédé selon l'invention, en particulier celles qui sont destinées à être installées chez les clients d'un opérateur dont la ligne téléphonique personnelle est utilisée, intègrent avantageusement une étape de détection d'activité tierce dans le procédé dans le but de provoquer l'ajournement d'une numérotation à venir ou l'avortement d'une numérotation en cours. L'objectif est d'offrir une mise en oeuvre du procédé selon l'invention qui soit non-intrusive et qui donne toujours la priorité au client pour l'utilisation de sa ligne téléphonique. Toute étape de numérotation ou de suivi de numérotation sur la ligne appelante est avortée si une activité sur un autre terminal raccordé à la même ligne est détectée. Bien entendu, les unités fonctionnelles doivent intégrer des moyens matériels appropriés pour détecter la prise de ligne par un autre terminal sur la même ligne. La partie émission du procédé selon l'invention, dans toutes ses variantes, intégrera avantageusement une étape d'analyse des tonalités de 2888457 - 32 - retour pour réduire autant que possible la durée des appels et ainsi augmenter l'efficacité du système. Après chaque étape de numérotation, une étape d'analyse des tonalités de retour est mise en oeuvre ayant pour objet de recommencer l'étape de numérotation en cas de détection d'une tonalité d'occupation et de déclarer réussi l'appel pour un passage à l'étape suivante du procédé d'ordre supérieur lorsqu'une tonalité de retour de sonnerie distante est détectée pendant un temps ou pendant un nombre de trains de tonalité déterminé. Un appel déclaré réussi induit le passage à l'étape suivante au sein du procédé. L'autre avantage induit par la mise en oeuvre de ce raffinement est la réduction autant qu'il est possible du d'activation de la sonnerie des terminaux du client lorsque sa ligne est appelée par exemple dans le cadre d'une commande de délestage transmise selon l'invention. Lorsqu'un appel dans le cadre de la mise en oeuvre du procédé selon l'invention a été avorté pour cause de détection d'activité tierce sur la ligne, la reprise des opérations selon l'invention se fera avantageusement à l'étape qui aurait du suivre immédiatement le dernier appel déclaré réussi si la session n'avait pas été interrompue. Le procédé selon l'invention pourra avantageusement inclure une étape de vérification du fait qu'un appel reçu, détecté par des moyens matériels de détection de sonnerie classiques donne lieu entre les deux premiers trains de sonnerie, à la réception de données d'identification de l'appelant comme attendu par les moyens de réception prévus à cet effet. Les unités fonctionnelles mettant en oeuvre ce raffinement du procédé selon l'invention devront incorporer un circuit de détection d'un signal de sonnerie sur la ligne. Cette option est avantageuse pour un exploitant qui distribue les équipements mettant en oeuvre l'invention à ses clients et qui veut détecter à distance d'éventuelles anomalies. Des anomalies peuvent ne pas être détectées par le client chez qui le matériel est installé tout en empêchant le bon fonctionnement du système selon l'invention. La plus probable de ces anomalies, après la simple déconnexion physique de l'unité fonctionnelle ou de son alimentation électrique, est la non-souscription dudit client au service de présentation du numéro de l'appelant auprès de son opérateur 2888457 - 33 - téléphonique. Cette anomalie n'impactant que la capacité de l'unité fonctionnelle selon l'invention à recevoir des informations, il est possible à cette unité fonctionnelle d'appeler périodiquement, le ou les numéros de service prédéterminés de l'opérateur pour transmettre selon l'invention, une information d'état signifiant que l'unité fonctionnelle client est incapable de recevoir des informations selon l'invention. Le numéro appelant reçu sur la ligne de service de l'exploitant, qui elle est en capacité de recevoir les informations d'identification de l'appelant, permet à ce dernier d'identifier le client concerné au moyen d'une requête dans la base de données concernée et lui permet de prendre les mesures appropriées. Bien entendu toutes ces opérations de gestion de réseau peuvent et auront avantage à être automatisées. On ne sort pas de l'invention si on utilise des réseaux de téléphonie sans fils ainsi que des moyens de téléphonie sur IP issues des technologies de l'Internet au lieu du réseau filaire à l'une ou aux deux extrémités d'une liaison mettant en oeuvre le procédé selon l'invention. En effet les réseaux de téléphonie sans fils fonctionnent sur le même principe que les réseaux filaires quant à une facturation seulement s'il l'appelé décroche et offre la même fonctionnalité de transmission des informations d'identification de l'appelant pendant la sonnerie et avant décrochage . Les dispositifs mettant en oeuvre la téléphonie sur IP offrent une émulation du comportement du réseau commuté et gèrent la signalisation de manière conforme aux habitudes. En outre, il y a continuité de service entre les différents types d'accès et sous- réseaux en particulier entre réseaux sans fils et filaires, cela permet la mise en oeuvre de l'invention dans des réseaux mixtes quels que soient les moyens de raccordement des unités fonctionnelles. L'invention est mise en oeuvre dans des unités fonctionnelles, par exemple des appareils ou des fonctions d'appareils qui ont la possibilité d'être connectés au réseau téléphonique. La connexion aux différents types de réseaux téléphoniques se faisant par des moyens adaptés et conformes aux standards en vigueur pour initier une communication, numéroter, analyser les tonalités ou les informations numériques de retour, recevoir et décoder les informations d'identification de l'appelant et le cas échéant être en mesure de détecter un signal de sonnerie et d'établir une transmission de données classique dans un mode de dérogation temporaire au procédé selon l'invention. La figure 12 illustre de manière non limitative un premier type d'unité fonctionnelle 12a qui permet la mise en oeuvre de toutes les variantes du procédé selon l'invention à l'exception de la réception d'appels du mode de réalisation préférentiel. L'unité fonctionnelle comprend un microcontrôleur 12c pour gérer et mettre en oeuvre le procédé selon l'invention, ledit microcontrôleur assurant la gestion d'une mémoire 12d. L'unité fonctionnelle de la figure 12 est agencée pour être raccordé au réseau téléphonique par une ligne analogique classique. La ligne arrive sur une interface de modem à l'état de l'art 12b ou on trouve un moyen de commutation 12g destiné à présenter une basse impédance pour une prise de ligne préalable à l'étape de numérotation. Un circuit à haute impédance 12h permet l'acheminement du signal modulé, généralement selon le standard V23, jusqu'au modem lorsque la ligne est raccrochée. C'est ce signal modulé qui véhicule les informations d'identification de l'appelant sur lesquelles repose le procédé selon l'invention. Il est à noter que dans le mode dérogatoire qu'intègre l'invention, ce même modem est utilisé de façon traditionnelle. Un circuit de détection de sonnerie classique 12f pourra avantageusement être ajouté pour permettre une détection d'anomalie et la transmission de cette information à distance par le procédé selon l'invention au gestionnaire du réseau. Des moyens de comptage horaire 12e sont indispensables à la bonne exécution des étapes du procédé dans le second mode de réalisation. Théoriquement dans la mise en oeuvre du mode de réalisation préférentiel, une horloge temps réel n'est pas indispensable au bon fonctionnement de l'invention qui repose uniquement sur le respect de l'ordre chronologique des instants d'appels. Dans la pratique une horloge sera certainement utilisée par les procédés extérieurs embarqués avec l'invention et permettra le cas échéant un changement de variante de l'invention dans le même système. L'unité fonctionnelle comprend en outre des moyens en logique câblée ou programmée pour mettre en oeuvre les étapes du procédé dans leur variante correspondant au besoin fonctionnel à satisfaire et des moyens permettant - 35 - l'interface entre le procédé selon l'invention et les moyens externes à l'invention utilisant ses capacités de transmission La figure 13 illustre de manière non limitative un second type d'unité fonctionnelle pour la mise en oeuvre de la réception d'appels du premier mode de réalisation. L'unité fonctionnelle de la figure 13 comprend une pluralité de moyens d'accès au réseau téléphonique 3 et d'interfaces 13c adaptées au type d'accès retenu, par exemple un ensemble de modems. Ces moyens de transmission 13b étant raccordés à des moyens informatiques 13a mettant en oeuvre le procédé par l'intermédiaire d'éventuels moyens de multiplexage 13d ou de mise en réseau local. D'autres moyens de communication tels que des accès à un réseau local 13e permettront à l'équipement informatique de fournir les informations reçues, avantageusement post-traitées à des processus externes à l'invention. Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention. Le système de transmission selon l'invention peut être utilisé par des opérateurs publics et privés, des sociétés commerciales dans le cadre d'offres de services, notamment en relation avec l'énergie en particulier pour sa tarification et pour en offrir une gestion plus efficace, ou encore pour gérer à distance un parc de ressources comme des automatismes. L'invention répond en outre parfaitement aux besoins des exploitants dont le métier impose de relever des compteurs. Encore dans le secteur de l'énergie, l'invention peut être mise en oeuvre dans des dispositifs permettant de supprimer ou de différer le besoin de renforcement d'équipements d'infrastructure tels que lignes et transformateurs. Des unités fonctionnelles mettant en oeuvre l'invention placés à chaque point de consommation derrière les équipements en limite potentielle de capacité, organisent automatiquement, continûment et gratuitement sans gêne pour les utilisateurs le partage de la ressource en faisant en sorte que les limites de capacité fixées ne soient jamais atteintes. 2888457 - 36 - L'invention peut également être utilisée dans le cadre de systèmes de gestion technique des bâtiments professionnels et aussi en domotiques pour des fonctions telles que la sécurité des personnes et des biens, le partage des ressources énergétiques, l'amélioration de l'efficacité énergétique et du confort des occupants etc | Procédé pour transmettre des informations d'équipement (82), (83), (84), (85), (87) à équipements (82), (83), (84), (85), (87), les dits équipements étant raccordés au réseau téléphonique (1 ) par tout type de liaison physique et notamment par des lignes analogiques classiques (2), (3) ou sans fil (86). La transmission des informations se fait à très bas débit et utilise des moyens de connexion matériels conformes aux standards en vigueur. | 1. Procédé pour transmettre des informations entre des équipements raccordés à un réseau téléphonique, caractérisé en ce qu'une information à transmettre est transcodée de manière biunivoque à partir de numéros appelés, de numéros appelant et d'instants d'appel. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les informations transmises sont des informations simples transcodées sous la forme d'un seul appel dont la signification pour l'équipement appelé est déterminée en fonction de tout ou partie du numéro appelant. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les informations transmises sont des informations simples transcodées sous la forme d'un seul appel dont la signification pour l'équipement appelant détermine le numéro appelé. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les informations transmises sont des informations simples transcodées sous la forme d'un seul appel et dont la signification pour l'équipement appelé est déterminée en fonction du numéro appelant en combinaison avec une information d'horodatage associée à l'appel. 5. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les informations transmises sont des informations simples transcodées sous la forme d'un seul appel et dont la signification pour l'équipement appelant est déterminée en fonction du numéro appelé en combinaison avec une information d'horodatage associée à l'appel. 6. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les informations transmises sont des informations complexes constituées d'éléments d'information et transcodées sous la forme d'une pluralité d'appels successifs, les éléments des dites informations étant transcodés de manière biunivoque avec des numéros appelés prédéterminés. - 38 - 7. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les informations transmises sont des informations complexes constituées d'éléments d'information et transcodées sous la forme d'une pluralité d'appels successifs, les éléments des dites informations étant transcodés de manière biunivoque avec des instants d'appels prédéterminés à au moins un numéro appelé prédéterminé. 8. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les informations transmises sont des informations complexes constituées d'éléments d'information et transcodées sous la forme d'une pluralité d'appels successifs à des numéros déterminés, dans un ordre chronologique déterminé, l'information étant reconstituée à partir des numéros appelants, des numéros appelés et de l'ordre chronologique des appels. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que les informations sont émises selon les étapes suivantes: - une ouverture d'une session de transmission, - des appels successifs à des numéros spécifiques correspondant de manière biunivoque aux éléments composant l'information à transmettre, dans un ordre chronologique déterminé en fonction de l'ordonnancement des éléments composant l'information à transmettre, jusqu'à ce que les éléments composant l'information aient été intégralement transmis, une fermeture de la session de transmission. 12. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'ouverture d'une session de transmission est implicite sans appel exclusivement dédié. 13. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'ouverture d'une session de transmission est explicite par appel à un numéro spécifique correspondant de manière biunivoque à une ouverture de session générique ou d'un type donné. 25 - 39 - 12. Procédé selon l'une des 9 à 11, caractérisé en ce que la fermeture de la session de transmission est implicite sans appel exclusivement dédié. 13. Procédé selon l'une des 9 à 11, caractérisé en ce que la fermeture de la session de transmission est explicite par appel à un numéro spécifique correspondant de manière biunivoque à une fermeture de session générique ou d'un type donné. 14. Procédé selon l'une des 9 à 13, caractérisé en ce que les informations sont reçues selon les étapes suivantes: - une mémorisation des évènements d'appel reçus comprenant au moins les éléments d'information suivant: un numéro de ligne appelé, ou un élément d'information lié de manière biunivoque au numéro de ligne appelé ou à la signification qui lui est associée, - un numéro appelant, - un horodatage de l'appel. - une détection d'un évènement-signifiant la fin de session, - un tri implicite ou explicite des événements d'appel en fonction du numéro appelant avec conservation de l'ordre chronologique de réception, - une extraction des d'évènements d'appel ayant le même numéro appelant en relation avec l'événement de fin de session qui a été détecté avec conservation de l'ordre chronologique de réception, et - un transcodage inverse de reconstitution de l'information transmise à partir de règles qui s'appliquent aux éléments d'information liés au numéro de ligne appelé. 15. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les informations transmises sont des informations complexes constituées d'éléments d'information et transcodées sous la forme d'une pluralité d'appels successifs 2888457 - 40 - à des moments déterminés et dont la signification est reconstituée à partir des numéros appelants et des informations d'horodatage associés aux appels. 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que les informations sont émises selon les étapes suivantes: - une ouverture d'une session de transmission, - des appels successifs à des instants compris dans une plage temporelle spécifique correspondant de manière biunivoque aux éléments composant l'information à transmettre, dans un ordre chronologique déterminé en fonction de l'ordonnancement des éléments composant l'information à transmettre, jusqu'à ce que les éléments composant l'information aient été intégralement transmis, - une fermeture de la session de transmission. 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce que l'ouverture d'une session de transmission est implicite sans appel exclusivement dédié. 18. Procédé selon la 16, caractérisé en ce que l'ouverture d'une session de transmission est explicite par appel à un instant compris dans une plage temporelle spécifique correspondant de manière biunivoque à une ouverture de session générique ou d'un type donné. 19. Procédé selon l'une des 16 à 18, caractérisé en ce que la fermeture de la session de transmission est implicite sans appel exclusivement dédié. 20. Procédé selon l'une des 16 à 18, caractérisé en ce que la fermeture de la session de transmission est explicite par appel à un instant compris dans une plage temporelle spécifique correspondant de manière biunivoque à une fermeture de session générique ou d'un type donné. 15 21. Procédé selon l'une des 16 à 20, caractérisé en ce que les informations sont reçues selon les étapes suivantes: une mémorisation des évènements d'appel reçus comprenant au moins les éléments d'information suivant: - un numéro appelant, un horodatage de l'appel. - une détection d'un évènement signifiant la fin de session, - un tri implicite ou explicite des événements d'appel en fonction du numéro appelant avec conservation de l'ordre chronologique de réception, - une extraction des d'évènements d'appel ayant le même numéro appelant en relation avec l'événement de fin de session qui a été détecté avec conservation de l'ordre chronologique de réception, - un transcodage inverse de reconstitution de l'information transmise à partir des informations d'horodatage des instants d'appels mémorisées relativement aux règles de correspondances avec les éléments d'information appliquées à l'émission. 22. Procédé selon l'une des 14 ou 21, caractérisée en ce que la réception comprend en outre une fourniture de l'information reconstituée, en association directe ou indirecte avec le numéro appelant concerné, à un processus externe à l'invention. 23. Procédé selon la 14 ou 21, caractérisé en ce que la réception d'informations comprend en outre un tri des évènements d'appel ayant le même numéro appelant dans un ordre chronologique à partir des éléments d'information d'horodatage mémorisés, cette étape de tri conservant l'ordre chronologique de réception en cas d'identité des éléments d'information d'horodatage mémorisés. 24. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une extraction d'informations d'horodatage d'un ou 15 2888457 - 42 - plusieurs appels et une utilisation de ces informations d'horodatage comme données de mise à l'heure d'une horloge et/ou un calendrier embarqué. 25. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un filtrage sélectif sur un numéro appelant, comprenant un test d'identité entre une partie déterminée du numéro appelant et un numéro comparable préalablement placé dans une mémoire d'une unité fonctionnelle réceptrice. 26. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une réception d'une commande d'échappement temporaire à une transmission selon l'invention, suivie d'une ouverture d'une session de transmission traditionnelle impliquant une prise de ligne, une fin de cette session de transmission traditionnelle provoquant un retour à un mode de transmission selon l'invention. 27. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'une numérotation ou un suivi de numérotation sur une ligne appelante est avortée si une activité sur un autre terminal raccordé à la même ligne est détectée. 28. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend, après toute étape de numérotation sur une ligne appelante, une analyse des tonalités de retour suivie soit d'une numérotation ultérieure en cas de détection d'une tonalité d'occupation, soit d'une déclaration de l'appel comme réussi lorsqu'une tonalité de retour de sonnerie distante est détectée pendant un temps ou pendant un nombre de trains de tonalité déterminé. - 43 - 29. Unité fonctionnelle utilisée dans le procédé selon l'une des précédentes, comprenant des moyens pour être raccordée à un réseau téléphonique, des moyens pour appeler un numéro appelé et/ou des moyens pour recevoir un appel d'un numéro appelant, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des moyens pour transcoder une information à partir de numéros appelés, de numéros appelant et d'instants d'appel. 30. Unité fonctionnelle selon la 29 caractérisée en ce qu'elle 10 comprend en outre des moyens de mémorisation de numéros appelés, de numéros appelant et d'instants d'appel. 31. Unité fonctionnelle selon l'une des 29 ou 30 caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des moyens pour rappeler, après la réception d'un appel, le numéro appelant obtenu à partir d'informations d'identification de l'appelant reçues lors de cet appel. 32. Unité fonctionnelle selon l'une des 29 à 31 caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des moyens pour utiliser une information d'horodatage reçue comme source d'information pour mettre à l'heure automatiquement une horloge ou un calendrier embarqué. 33. Système de transmission d'informations mettant en oeuvre le procédé selon l'une des 1 à 28, comprenant un réseau téléphonique, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des unités fonctionnelles selon l'une des 29 à 32 reliées par ledit réseau téléphonique. | H | H04 | H04Q | H04Q 9 | H04Q 9/00 |
FR2902957 | A1 | SYSTEME ET PROCEDE DE GESTIONS DE MESSAGES TRANSMIS DANS UN RESEAU D'INTERCONNEXIONS | 20,071,228 | Système et procédé de gestion de messages transmis dans un réseau d'interconnexions La présente invention porte sur un système et un procédé de gestion de messages transmis dans un réseau d'interconnexions de blocs IP sur puce notamment de silicium. Plus particulièrement, l'invention s'applique à un réseau d'interconnexions comprenant des agents reliés par des liens point-à-point aptes à transmettre des messages comprenant une information de priorité. On connaît à cet effet le document FR 2 858 895. Les systèmes sur puce ("on-chip systems", en langue anglaise), comprennent des composants, ou blocs IP ("Intellectual Property block" en langue anglaise), communiquant par un réseau d'interconnexions ("network on-chip", en langue anglaise). Ces composants effectuent des traitements de données et génèrent des trafics de données qui ont des caractéristiques et des contraintes généralement différentes. Par exemple, une application peut nécessiter une bande passante supérieure à une bande passante minimale, et une autre application peut nécessiter une latence inférieure à une latence maximale. Dès lors, un réseau d'interconnexions sur puce doit offrir des garanties de service pour tous les composants présents dans le système sur puce. D'une manière générale, le contrôle de la qualité de service d'un réseau doit permettre de gérer au mieux les ressources existantes en fonction des contraintes du réseau. Par exemple, un lien optimisé pour un trafic de données prioritaires peut accepter de transporter des données moins prioritaires lorsqu'une partie de la bande passante de ce lien est libre. Pour un utilisateur, la qualité de service, dans le cadre du fonctionnement de composants, doit permettre de fournir un comportement déterministe ou prédictible. Par exemple, un lecteur de données enregistrées au format DVD doit être capable de décoder la vidéo et le son d'un film de manière à les restituer de façon fluide. Un but de l'invention est de gérer des messages transmis dans un réseau d'interconnexions sur puce, de manière à garantir une bonne qualité de service d'une application. Un autre but de l'invention est de faciliter l'arrivée d'un message de requête à destination d'un agent destinataire lorsque ledit message se trouve bloqué dans le réseau du fait d'un niveau de priorité faible et/ou d'un encombrement du réseau. Ainsi, selon un aspect de l'invention, il est proposé un système de gestion de messages transmis dans un réseau d'interconnexions de blocs sur puce. Le système comprend des agents reliés par des liens point-à-point aptes à transmettre, par routage statique, des messages comprenant une information de priorité quantifiée sur N niveaux, et comprend au moins un agent initiateur de messages de requête à destination d'au moins un agent destinataire. Un message de requête comprend un en-tête et éventuellement des données de contenu. Le système comprend des moyens de détermination d'une priorité courante, et des moyens de génération d'un message prioritaire adaptés pour générer un message prioritaire lorsque ladite priorité courante est supérieure à la priorité du dernier message de requête précédemment transmis par ledit agent initiateur audit agent destinataire sans message de réponse reçu en retour. En outre, le système comprend des moyens de propagation pour propager, dans le réseau d'interconnexions, à partir d'un message prioritaire émis par lesdits moyens de génération, le niveau de priorité dudit message prioritaire, à destination dudit ou desdits messages de requête, de sorte que lesdits messages de requête présents sur le chemin de routage dudit agent destinataire sont traités en messages de requête ayant un niveau de priorité égal au niveau de priorité dudit message prioritaire. Ainsi, lorsqu'un message de requête est bloqué dans le réseau, le trafic de messages dans le réseau se dégrade, et la priorité courante du système est augmentée. Lorsqu'il n'y a plus de transaction en provenance de l'agent initiateur, on détermine, par agent destinataire, s'il reste au moins un message de requête sans réponse et de priorité inférieure à la priorité courante présent dans le réseau. S'il en reste au moins un, on envoie un message prioritaire à l'agent destinataire correspondant pour simuler, pour le message bloqué, le niveau de priorité du message prioritaire, en utilisant une propagation du niveau de priorité, et accélérer son traitement. Le système comprend un routage statique pour lequel tous les messages émis par un premier agent du réseau à destination d'un deuxième agent du réseau passent par les mêmes liens formant le chemin de routage entre le premier agent et le deuxième agent. Ainsi, tous les messages de l'agent initiateur à destination de l'agent destinataire empruntent un chemin de routage identique, et tous les messages de requête précédemment transmis et encore présents sur le chemin de routage de l'agent initiateur à l'agent destinataire bénéficient du niveau de priorité du message prioritaire. Un message prioritaire est envoyé lorsque l'agent initiateur ne peut pas envoyer un message suivant avec un niveau de priorité plus élevé, car il lui est nécessaire de recevoir la réponse à un message de requête précédent, avant d'envoyer un message suivant. Cela est le cas, par exemple, pour une unité centrale effectuant une opération de calcul. Le système a un coût réduit comparé à un surdimensionnement du réseau d'interconnexions. En outre, le système permet d'éviter les problèmes de faible bande passante obtenue par commutation de circuits, dans laquelle un chemin physique ou logique est établi entre deux agents et est bloqué pour toute la durée de la communication. La commutation d'un lien physique entre un agent initiateur et un agent destinataire durant tout le temps de la communication entre les deux agents rend la bande passante moyenne dédiée au lien commuté très faible, car, généralement, l'agent destinataire n'est pas immédiatement disponible. Le système garantit une bande passante minimale sans dégradation pour les autres trafics en cas de situations critiques. De surcroît, le système permet d'éviter une forte diminution de la bande passante présente lors d'un multiplexage temporel d'un lien permettant de garantir l'utilisation, à une fréquence régulière, du lien par plusieurs agents initiateurs. En effet, si un lien à été partiellement réservé à un agent initiateur et que celui-ci n'émet pas de données durant un certain temps, la bande passante du lien diminue fortement. Par exemple, le message prioritaire ne comprend qu'un en-tête et pas de données de contenu, ce qui n'entraîne pas de diminution de la bande passante. La taille du message est alors très faible, et provoque un encombrement supplémentaire négligeable du réseau. Dans un mode de réalisation, le système comprend, en outre - des moyens d'affectation aptes à substituer par la priorité courante ou à laisser inchangé le niveau de priorité initial d'un message de requête émis par ledit agent initiateur à destination dudit agent destinataire en fonction de la valeur d'un paramètre représentatif de l'état du réseau ; et - des moyens de gestion d'informations relatives aux messages de requête transmis par lesdits moyens d'affectation audit agent destinataire. Juste après son émission, un message de requête peut avoir son niveau de priorité modifié pour tenir compte de l'état du réseau. Dans un mode de réalisation lesdits moyens de détermination de la priorité courante sont adaptés pour déterminer le niveau de priorité courante en fonction de la position de la valeur d'un paramètre représentatif de l'état du réseau, par rapport à N-1 valeurs de seuils définissant N intervalles de valeurs dudit paramètre, respectivement associés auxdits N niveaux d'information de priorité. Il est alors possible d'adapter le niveau de priorité d'un message de requête émis en fonction de l'état du réseau, avec N niveaux de priorité. Aussi, il est possible, en cas de situation critique de récupérer de la bande passante. Selon un mode de réalisation, lesdits moyens de gestion comprennent des moyens de mémorisation et des moyens de mise à jour de paramètres représentatifs des messages de requête transmis par lesdits moyens d'affectation à un agent destinataire. Lesdits paramètres comprennent un indicateur représentatif dudit agent initiateur, un indicateur représentatif dudit agent destinataire, le niveau de priorité affecté par lesdits moyens d'affectation au dernier message de requête envoyé par ledit agent initiateur ou par lesdits moyens de génération audit agent destinataire, et un compteur du nombre de messages de requête transmis par lesdits moyens d'affectation audit agent destinataire et n'ayant pas fait l'objet d'un message de réponse reçu par ledit agent initiateur. Selon un mode de réalisation, lesdits moyens de propagation comprennent des moyens de transmission, respectivement dédiés à une sortie d'un agent, adaptés pour déterminer une information de priorité d'entrée, respectivement dédiée à une entrée dudit agent, de valeur égale au niveau maximum entre une information de priorité d'un message présent à ladite entrée et d'une information de priorité de lien du lien de ladite entrée, et adaptés pour propager, sur le lien de la sortie correspondante, une information de priorité de valeur égale au maximum des valeurs desdites informations de priorités d'entrées relatives aux entrées comprenant un message pour lequel l'entrée à requis ladite sortie correspondante. Selon un mode de réalisation, lesdits moyens de propagation sont adaptés pour propager, en sortie d'une file d'attente, une information de priorité de lien égale au niveau maximum des informations de priorité des messages présents dans ladite file d'attente et d'une information de priorité de lien du lien d'entrée de ladite file d'attente. Selon un mode de réalisation, ledit paramètre représentatif de l'état du réseau comprend la quantité de données mémorisées dans une file d'attente dudit agent initiateur. Il s'agit, par exemple, d'une file d'attente de données de réponse à des messages de requête. Si l'agent initiateur est une mémoire à accès direct de type DMA. Il s'agit de d'éviter des ruptures de trafic lors d'une reconstitution d'une réponse unique à partir de réponses provenant de plusieurs agents destinataires, par exemple lors de la reconstitution d'une trame vidéo. Lorsque la file d'attente est presque vide, la priorité courante est augmentée, et lorsque la file d'attente est presque pleine, la priorité courante est diminuée. Selon un mode de réalisation, ledit paramètre représentatif de l'état du réseau comprend le nombre de périodes du signal de cadencement d'horloge d'émission de messages dudit agent initiateur séparant l'envoi d'un message de requête dudit agent initiateur et la réception du message de réponse associé. Plus la latence mesurée augmente, plus la priorité courante est augmentée, afin de la maintenir à un niveau suffisamment faible. Selon un mode de réalisation, ledit paramètre représentatif de l'état du réseau comprend un pseudo-débit de données, calculé par ajout, pour un message de requête émis par l'agent initiateur à destination dudit agent destinataire, de la quantité de données associées audit message de requête, et par soustraction d'une quantité prédéterminée de données par période du signal de cadencement d'horloge d'émission de messages dudit agent initiateur. Les données associées à un message de requête peuvent être les données de contenu de la requête, par exemple dans une requête d'écriture de données, ou le contenu du message de réponse associé à la requête par exemple dans une requête de lecture de données. Le dispositif permet de réserver une partie de la bande passante pour l'agent initiateur, tant que ce dernier ne risque pas de saturer le réseau, et en cas de débordement, l'agent initiateur peut toujours récupérer de la bande passante, mais cette fois sans garantie. Selon un mode de réalisation, le système comprend une valeur de seuil définissant deux niveaux d'information de priorité, correspondant à des messages prioritaires et non prioritaires. Il est possible de réaliser un tel réseau avec uniquement deux niveaux de priorité. Selon un mode de réalisation, ledit agent destinataire est adapté, en réponse à un message prioritaire desdits moyens de génération associés audit agent initiateur, pour transmettre un message prioritaire de même niveau de priorité à destination dudit agent initiateur. Il est ainsi possible de propager ce niveau de priorité sur le chemin de routage des messages de réponse en retour des messages de requête, et ainsi, avec la propagation du niveau de priorité du message prioritaire, faire également bénéficier du niveau de priorité du message prioritaire les messages de réponse précédemment retournés et toujours sur le chemin de routage des messages de réponse. Selon un mode de réalisation, les moyens de mémorisation comprennent une mémoire CAM. Une mémoire CAM est une mémoire adressable ou mémoire associative, dans laquelle la position d'une donnée est déterminée par son contenu et non par une adresse. Dans un mode de réalisation, il est proposé un système de gestion de messages transmis dans un réseau d'interconnexions de blocs sur puce. Le système comprend des agents reliés par des liens point-à-point aptes à transmettre des messages comprenant une information de priorité quantifiée sur N niveaux, et comprend un agent initiateur de messages de requête à destination d'au moins un agent destinataire. Un message de requête comprend un en-tête et des données de contenu. Le système comprend des moyens de génération d'un message prioritaire, à destination d'un agent destinataire auquel au moins un message de requête a été précédemment transmis. Un message prioritaire généré par lesdits moyens de génération comprend une information de priorité de niveau supérieur au niveau de priorité dudit message de requête précédemment transmis audit agent destinataire. Le message prioritaire est généré pour accélérer l'arrivée du message de requête à l'agent destinataire, le message prioritaire et le message de requête passant par les mêmes liens. Le message de requête bénéficie du niveau de priorité dudit message prioritaire. Selon un autre aspect de l'invention, il est proposé un procédé de gestion de messages transmis dans un réseau d'interconnexions de blocs sur puce. Ledit réseau comprend des agents reliés par des liens point-à-point aptes à transmettre, par routage statique, des messages comprenant une information de priorité quantifiée sur N niveaux, et comprend au moins un agent initiateur de messages de requête à destination d'au moins un agent destinataire. Un message de requête comprend un en-tête et éventuellement des données de contenu. On détermine une priorité courante, et on génère un message prioritaire lorsque ladite priorité courante est supérieure à la priorité du dernier message de requête précédemment transmis par ledit agent initiateur audit agent destinataire sans message de réponse reçu en retour. En outre, on propage dans le réseau d'interconnexions, à partir d'un message prioritaire généré, le niveau de priorité dudit message prioritaire, à destination du ou desdits messages de requête, de sorte que lesdits messages de requête présents sur le chemin de routage dudit agent destinataire sont traités en messages de requête ayant un niveau de priorité égal au niveau de priorité dudit message prioritaire. Selon un mode de mise en oeuvre, on substitue par la priorité courante ou on laisse inchangé le niveau de priorité initial d'un message de requête émis par ledit agent initiateur à destination dudit agent destinataire en fonction de la valeur d'un paramètre représentatif de l'état du réseau, et on gère des informations relatives aux messages de requête transmis, après affectation, audit agent destinataire. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, de quelques exemples nullement limitatifs, et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels - la figure 1 est une vue schématique d'un mode de réalisation d'un système de gestion de messages transmis dans un réseau d'interconnexions de blocs IP sur puce de silicium, selon un aspect de l'invention ; et - les figures 2 et 3 illustrent la propagation dans le réseau d'interconnexions du niveau de l'information de priorité d'un message prioritaire, selon un aspect de l'invention. Tel qu'illustré sur la figure 1, un système de gestion de messages transmis dans un réseau d'interconnexions de blocs sur puce, comprend un agent initiateur 1 et un agent destinataire 2. Un réseau d'interconnexions est décrit dans le document FR 2 858 895 auquel le lecteur est invité à se référer. Le document FR 2 858 895 donne un exemple de propagation de priorité. Le réseau d'interconnexions comprend des agents 1, 2, 9, 10 reliés par des liens point-à-point aptes à transmettre, par routage statique, des messages comprenant une information de priorité quantifiée sur N niveaux. Les liens du réseau d'interconnexions sont des liens unidirectionnels. Le nombre N de niveaux de priorité n'est pas limité, toutefois, il est de manière préférentielle égal à 2 ou 3. Seul un agent destinataire 2 est représenté sur la figure 1, toutefois, l'invention s'applique à un mode de réalisation dans lequel plusieurs agents initiateurs échangent des messages avec une pluralité d'agents destinataires. Dans ce cas les ressources sont partagées. Le système comprend, en outre, un module d'affectation 3, un module de détermination 4 de la valeur d'un paramètre représentatif de l'état du réseau d'interconnexions, et un module de génération 5 de messages prioritaires. Le module d'affectation 3 est capable de modifier ou laisser identique le niveau de priorité d'un message de requête émis par l'agent initiateur 1. En outre, le système comprend un module de gestion 6 d'informations relatives aux messages de requête transmis par le module d'affectation 3 à l'agent destinataire 2. Le module de gestion 6 permet de gérer ou, en d'autres termes de mémoriser et mettre à jour des informations concernant les messages de requêtes émis par l'agent initiateur 1 pour l'agent destinataire 2. Le module de gestion 6 comprend un module de mémorisation 7 et un module de mise à jour 8 de paramètres représentatifs des messages de requête transmis par le module d'affectation 3 à l'agent destinataire 2. Le module de mémorisation 7 permet de stocker en mémoire des valeurs desdits paramètres. Plusieurs agents de commutation peuvent être disposés sur le trajet de messages de requête entre l'agent initiateur 1 et l'agent destinataire 2, et plusieurs agents de commutation peuvent être disposés sur le trajet de messages de réponse entre l'agent destinataire 2 et l'agent initiateur 1. Dans cet exemple, seuls un agent de commutation 9 et un agent de commutation 10 ont respectivement été représentés sur le chemin de routage des requêtes entre l'agent initiateur 1 et l'agent destinataire 2 et sur le chemin de routage des réponses entre l'agent destinataire 2 et l'agent initiateur 1. L'agent initiateur 1 est connecté au module d'affectation 3 par un lien unidirectionnel 11. Le module d'affectation 3 est connecté à une entrée de l'agent de commutation 9 par un lien unidirectionnel 12. Une sortie de l'agent de commutation 9 est connectée à l'agent destinataire 2 par un lien unidirectionnel 13. L'agent destinataire 2 est connecté à une entrée de l'agent de commutation 10 par un lien unidirectionnel 14, et une sortie de l'agent de commutation 10 est connectée à l'agent initiateur 1 par un lien unidirectionnel 15. En outre, le lien unidirectionnel 15 est connecté, par un embranchement 15a, au module de mise à jour 8 pour permettre au module de mise à jour 8 de recevoir en entrée les messages de réponses de l'agent destinataire 2, afin de pouvoir mettre à jour les valeurs des paramètres mémorisés par le module de mémorisation 7. Le module de détermination 4 est connecté par un lien 16 au module d'affectation 3, et au module de génération 5 par un lien 17. Le module d'affectation 3 est connecté au module de mémorisation 7 par un lien 18. Ainsi, lorsque le module d'affectation 3, transmet un message de requête émis par l'agent initiateur (1) à destination de l'agent destinataire 2, le module de mémorisation 7 peut mémoriser des valeurs de paramètres représentatif de ce message de requête avec éventuellement un niveau de priorité modifié par le module d'affectation 3. En outre, le module de mise à jour 8 est connecté au module de mémorisation 7 par un lien 19, permettant au module de mise à jour 8 de mettre à jour les valeurs des paramètres mémorisés par le module de mémorisation 7. Le module de mémorisation 7 est connecté au module de génération 5 par un lien 20 afin de permettre de constituer l'en-tête d'un message prioritaire à partir de données contenues dans les moyens de mémorisation 7, lorsque le module de gestion 6 décide de faire générer un message prioritaire par le module de génération 5. En outre, le module de génération 5 est connecté au lien 12 par un lien 21. Les modules de détermination 4 et de gestion 6 sont connectés par un lien 22 permettant de transmettre le niveau de priorité courante défini par le module de détermination 4 afin que le module de gestion 6 puisse le comparer avec le niveau de priorité mémorisé dans le module de mémorisation 7, pour déterminer s'il faut émettre un message prioritaire. Le paramètre représentatif de l'état du réseau, déterminé par le module de détermination 4 peut, par exemple, être la quantité de données mémorisées dans une file d'attente de réponses de l'agent initiateur 1. Le paramètre représentatif de l'état du réseau, déterminé par le module de détermination 4 peut également être le nombre de périodes du signal de cadencement d'horloge d'émission de messages de l'agent initiateur 1 séparant l'envoi d'un message de requête dudit agent initiateur 1 et la réception du message de réponse associé. En outre, le paramètre représentatif de l'état du réseau, déterminé par le module de détermination 4 peut être un pseudo-débit de données, calculé par ajout, pour un message de requête émis par l'agent initiateur 1 à destination de l'agent destinataire 2 et transmis par le module d'affectation 3, de la quantité de données associées au message, et par soustraction d'une quantité prédéterminée de données par période du signal de cadencement d'horloge d'émission de messages de l'agent initiateur 1. Les données associées à un message de requête peuvent être les données de contenu de la requête, par exemple dans une requête d'écriture de données, ou le contenu du message de réponse associé à la requête par exemple dans une requête de lecture de données. Bien entendu, le paramètre représentatif de l'état du réseau n'est pas limité à ces trois exemples. Dans la suite de la description, le paramètre représentatif de l'état du réseau est ledit pseudo-débit, et le module de détermination 4 détermine la valeur du pseudo-débit. La description porte sur le cas général à N niveaux de priorité, toutefois, un cas souvent utilisé est à deux niveaux de priorité : prioritaire et non prioritaire. Lorsque l'agent initiateur 1 émet un message de requête à destination de l'agent destinataire 2, celui-ci est transmis par le lien 11. En fonction de la valeur du pseudo-débit déterminée par le module de détermination 4 et transmis au module d'affectation 3 par le lien 16, le module d'affectation 3 modifie ou laisse inchangé le niveau de priorité compris dans l'en-tête du message émis par l'agent initiateur 1. Le module d'affectation 3 comprend N-1 valeurs de seuil de pseudo-débit mémorisées, et déterminant N intervalles de valeurs de pseudo-débit respectivement associé à N niveaux de priorité. Selon la valeur déterminée du pseudo-débit, le module d'affectation 3 affecte au message émis par l'agent initiateur 1 le niveau de priorité correspondant à l'un des N intervalles dans lequel se trouve la valeur de pseudo-débit déterminée par le module de détermination 4. Aussi, le module d'affectation 3 transmet le message émis par l'agent initiateur 1 sur le lien 12 soit avec le même niveau d'information de priorité, soit avec un nouveau niveau de priorité. Le module de mémorisation 7 permet de stocker la valeur de paramètres représentatifs des messages de requête transmis par le module d'affectation 3 à l'agent destinataire 2. Ces paramètres comprennent, par exemple, un indicateur représentatif de l'agent initiateur 1, un indicateur représentatif de l'agent destinataire 2, le niveau de l'information de la priorité affecté par le module d'affectation 3 au dernier message de requête envoyé par l'agent initiateur 1 ou par le module de génération 5 à l'agent destinataire 2, et un compteur du nombre de messages de requête transmis par le module d'affectation 3 à l'agent destinataire 2 sans retour de message de réponse correspondant. Le module de mise à jour 8 permet, par l'intermédiaire du lien 19, de mettre à jour la valeur des paramètres mémorisés dans le module de mémoire 7, en fonction des messages de réponse transmis par l'agent destinataire 2 à l'agent initiateur 1 par l'intermédiaire des liens 14 et 15, transmis également au module de mise à jour 8 par le lien 15a. En fonction des valeurs des paramètres stockées dans le module de mémorisation 7, transmises au module de génération 5 par le lien 20, le module de génération 5 peut générer un message prioritaire à destination de l'agent destinataire 2 auquel au moins un message de requête a été précédemment transmis sans que l'agent initiateur 1 n'ait reçu de message de réponse associé en retour. Le niveau de priorité de ce message prioritaire est alors propagé aux messages de requête précédemment transmis par l'agent initiateur 1 à l'agent destinataire 2 qui sont bloqués dans le réseau entre l'agent initiateur 1 et l'agent destinataire 2. L'agent destinataire 2, est en outre capable, lorsqu'il reçoit un message prioritaire, de transmettre, en retour un message de réponse de même niveau de priorité, à destination de l'agent initiateur 1, de manière à propager le niveau de priorité du message prioritaire sur le chemin de routage des messages de retour à destination de l'agent initiateur 1. Ainsi, le niveau de priorité de ce message prioritaire peut être propagé sur ce chemin de retour, qui peut contenir des messages de réponses bloqués en retour. En association avec le mécanisme de propagation de priorité, ces messages bénéficient alors du niveau de priorité du message prioritaire. Un message prioritaire est émis par le module de génération 5 lorsque l'agent initiateur 1 n'émet plus de message de requête à destination de l'agent destinataire 2 et qu'il existe au moins un message de requête, de niveau de priorité inférieur au niveau de priorité courant, précédemment transmis sans message de réponse reçu en retour. En effet, si l'agent initiateur 1 pouvait envoyer un nouveau message de requête avec une priorité supérieure, celui-ci propagerait cette priorité grâce aux mécanismes de propagation de priorité mis en oeuvre. En d'autres termes, si l'agent initiateur 1 peut envoyer un message, il l'envoie avec la priorité courante, ce qui rend inutile l'envoi d'un message prioritaire. Le mécanisme de propagation du niveau d'information de priorité d'un message prioritaire ou de niveau de priorité plus élevé est illustré plus en détail sur les figures 2 et 3. La figure 2 illustre un agent decommutation comprenant quatre entrées 20, 21, 22 et 23 et une sortie 24 permettant la transmission de messages à destination de l'agent destinataire 2. Un arbitrage est fait pour chaque sortie, ici par un arbitre 25. Quatre messages B I, B2, B3 et B4 sont respectivement en entrée de l'agent de commutation, sur les entrées 20, 21, 22 et 23. PI, P2, P3 et P4 représentent les niveaux de priorité respectifs propagés sur les liens des entrées 20, 21, 22 et 23. Sur cet exemple, seules les entrées 20 et 23 désirent se voir attribuer la sortie 24, les entrées 21 et 22 n'ayant, à cet instant, pas de message présent en entrée à destination de la sortie 24. Aussi, la priorité propagée Pp en sortie de l'agent de commutation sera égale au maximum du niveau d'information de priorité du message BI, du niveau d'information de priorité du message B4, du niveau d'information de priorité PI associé au lien de l'entrée 20, et du niveau d'information de priorité P4 associée au lien de l'entrée 23. Le message prioritaire emprunte le même chemin que le message bloqué qu'on cherche à débloquer. Ce message prioritaire rend le message bloqué semblable à un message de même niveau de priorité et favorise ainsi son déblocage de sorte qu'il puisse arriver à l'élément destinataire. En d'autres termes, ce message prioritaire pousse les messages qui freinent sa progression, et finit par propager sa priorité sur le chemin menant à l'élément destinataire jusqu'au message bloqué et favorise ainsi son déblocage. Comme la progression du message prioritaire est favorisée, et qu'il ne peut pas doubler le paquet de données bloqué, il va finir par pousser ce dernier si celui-ci est toujours bloqué, et ainsi, tout se passe comme si le paquet bloqué avait hérité du niveau de priorité du paquet prioritaire. Une telle propagation de priorité est illustrée sur la figure 3. Un message prioritaire 30 est sélectionné par un arbitre 31 dédié à une sortie 31a d'un premier agent de commutation, tandis que le message 32 qui le précède et qui utilise le chemin à destination de l'élément destinataire est en cours de transfert à travers un deuxième agent de commutation en étant sélectionné par un arbitre 33 d'une sortie 33a du deuxième agent de commutation à destination de l'agent destinataire. Un message 34 de requête à destination de l'agent destinataire est bloqué dans une file d'attente 35 dans laquelle entre le message 32. Grâce à la propagation de priorité, le niveau d'information de priorité du message prioritaire est propagé à travers les deux premiers agents de commutation et va rendre prioritaire une entrée 36 d'un troisième agent de commutation, car tous les message présents dans la file d'attente 35, y compris le message 34 que l'on veut pousser, héritent de ce niveau de priorité. Aussi, l'invention permet de simuler une augmentation du niveau de priorité d'un message de requête déjà transmis dans le réseau, dont on attend un message de réponse. En d'autres termes, lorsqu'un agent initiateur a émis un message de requête à destination d'un agent destinataire, et que cette requête possède un faible niveau de priorité, la priorité étant fonction d'un paramètre représentatif de l'état du réseau, et que ce message de requête se trouve bloqué en un endroit du chemin de routage de l'agent initiateur à l'agent destinataire, car d'autres messages de niveau de priorité supérieure passent avant lui, l'invention permet de faire bénéficier ce message bloqué d'un niveau de priorité supérieur afin de l'acheminer à destination. Le message de réponse peut alors être envoyé plus rapidement vers l'agent initiateur | Le système de gestion de messages transmis dans un réseau d'interconnexions de blocs sur puce comprend des agents reliés par des liens point-à-point aptes à transmettre, par routage statique, des messages comprenant une information de priorité quantifiée sur N niveaux. Le système comprend au moins un agent initiateur (1) de messages de requête à destination d'au moins un agent destinataire (2). Un message de requête comprend un en-tête et éventuellement des données de contenu. Le système comprend des moyens de génération (5) d'un message prioritaire, à destination d'un agent destinataire (2) auquel au moins un message de requête a été précédemment transmis sans message de réponse reçu en retour. | 1. Système de gestion de messages transmis dans un réseau d'interconnexions de blocs sur puce, ledit système comprenant des agents reliés par des liens point-à-point aptes à transmettre, par routage statique, des messages comprenant une information de priorité quantifiée sur N niveaux, et comprenant au moins un agent initiateur (1) de messages de requête à destination d'au moins un agent destinataire (2), un message de requête comprenant un en-tête et éventuellement des données de contenu, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de détermination (4) d'une priorité courante, des moyens de génération (5) d'un message prioritaire lorsque ladite priorité courante est supérieure à la priorité du dernier message de requête précédemment transmis par ledit agent initiateur audit agent destinataire sans message de réponse reçu en retour, et des moyens de propagation pour propager, dans le réseau d'interconnexions, à partir d'un message prioritaire émis par lesdits moyens de génération (5), le niveau de priorité dudit message prioritaire, à destination dudit ou desdits messages de requête, de sorte que lesdits messages de requête présents sur le chemin de routage dudit agent destinataire (2) sont traités en messages de requête ayant un niveau de priorité égal au niveau de priorité dudit message prioritaire. 2. Système selon la 1, comprenant, en outre : des moyens d'affectation (3) aptes à substituer par la priorité courante ou à laisser inchangé le niveau de priorité initial d'un message de requête émis par ledit agent initiateur (1) à destination dudit agent destinataire (2) en fonction de la valeur d'un paramètre représentatif de l'état du réseau ; et des moyens de gestion (6) d'informations relatives aux messages de requête transmis par lesdits moyens d'affectation (3) audit agent destinataire (2). 3. Système selon la 2, dans lequel lesdits moyens de détermination de la priorité courante sont adaptés pour déterminer le niveau de priorité courante en fonction de la position de la valeur d'un paramètre représentatif de l'état du réseau, par rapport à N-1 valeurs de seuils définissant N intervalles de valeurs dudit paramètre, respectivement associés auxdits N niveaux d'information de priorité. 4. Système selon la 3, dans lequel lesdits moyens de gestion (6) comprennent des moyens de mémorisation (7) et des moyens de mise à jour (8) de paramètres représentatifs des messages de requête transmis par lesdits moyens d'affectation (3) à un agent destinataire, lesdits paramètres comprenant un indicateur représentatif dudit agent initiateur, un indicateur représentatif dudit agent destinataire, le niveau de priorité affecté par lesdits moyens d'affectation (3) au dernier message de requête envoyé par ledit agent initiateur ou par lesdits moyens de génération audit agent destinataire, et un compteur du nombre de messages de requête transmis par lesdits moyens d'affectation (3) audit agent destinataire (2) et n'ayant pas fait l'objet d'un message de réponse reçu par ledit agent initiateur. 5. Système selon la 3 ou 4, dans lequel lesdits moyens de propagation comprennent des moyens de transmission, respectivement dédiés à une sortie d'un agent (9), adaptés pour déterminer une information de priorité d'entrée, respectivement dédiée à une entrée dudit agent, de valeur égale au niveau maximum entre une information de priorité d'un message présent à ladite entrée et d'une information de priorité de lien du lien de ladite entrée, et adaptés pour propager, sur le lien de la sortie correspondante, une information de priorité de valeur égale au maximum des valeurs desdites informations de priorités d'entrées relatives aux entrées comprenant un message pour lequel l'entrée à requis ladite sortie correspondante. 6. Système selon la 5, dans lequel lesdits moyens de propagation sont adaptés pour propager, en sortie d'une file d'attente, une information de priorité de lien égale au niveau maximumdes informations de priorité des messages présents dans ladite file d'attente et d'une information de priorité de lien du lien d'entrée de ladite file d'attente. 7. Système selon l'une des 2 à 6, dans lequel ledit paramètre représentatif de l'état du réseau comprend la quantité de données mémorisées dans une file d'attente dudit agent initiateur (1). 8. Système selon l'une des 2 à 6, dans lequel ledit paramètre représentatif de l'état du réseau comprend le nombre de périodes du signal de cadencement d'horloge d'émission de messages dudit agent initiateur (1) séparant l'envoi d'un message de requête dudit agent initiateur (1) et la réception du message de réponse associé. 9. Système selon l'une des 4 à 6, dans lequel ledit paramètre représentatif de l'état du réseau comprend un pseudo-débit de données, calculé par ajout, pour un message de requête émis par l'agent initiateur (1) à destination dudit agent destinataire, de la quantité de données associées audit message de requête, et par soustraction d'une quantité prédéterminée de données par période du signal de cadencement d'horloge d'émission de messages dudit agent initiateur (1). 10. Système selon l'une des 2 à 9, comprenant une valeur de seuil définissant deux niveaux d'information de priorité, correspondant à des messages prioritaires et non prioritaires. 11. Système selon l'une des précédentes, dans lequel ledit agent destinataire (2) est adapté, en réponse à un message prioritaire desdits moyens de génération (5) associés audit agent initiateur (1), pour transmettre un message prioritaire de même niveau de priorité à destination dudit agent initiateur (1). 12. Système selon l'une des 4 à 13 dans lequel les moyens de mémorisation (7) comprennent une mémoire CAM. 13. Procédé de gestion de messages transmis dans un réseau d'interconnexions de blocs sur puce, ledit réseau comprenant des agents reliés par des liens point-à-point aptes à transmettre, par routage statique, des messages comprenant une information de priorité quantifiée sur N niveaux, et comprenant au moins un agent initiateur (1) de messages de requête à destination d'au moins un agent destinataire (2), un message de requête comprenant un en-tête et éventuellement des données de contenu, caractérisé en ce l'on détermine une priorité courante, on génère un message prioritaire lorsque ladite priorité courante est supérieure à la priorité du dernier message de requête précédemment transmis par ledit agent initiateur audit agent destinataire sans message de réponse reçu en retour, et on propage dans le réseau d'interconnexions, à partir d'un message prioritaire généré, le niveau de priorité dudit message prioritaire, à destination du ou desdits messages de requête, de sorte que lesdits messages de requête présents sur le chemin de routage dudit agent destinataire (2) sont traités en messages de requête ayant un niveau de priorité égal au niveau de priorité dudit message prioritaire. 14. Procédé selon la 13, dans lequel : - on substitue par la priorité courante ou on laisse inchangé le niveau de priorité initial d'un message de requête émis par ledit agent initiateur (1) à destination dudit agent destinataire en fonction de la valeur d'un paramètre représentatif de l'état du réseau ; et - on gère des informations relatives aux messages de requête transmis, après affectation, audit agent destinataire. | H | H04 | H04L | H04L 12,H04L 1 | H04L 12/58,H04L 1/20,H04L 12/54 |
FR2902169 | A1 | SUPPORT DE FIXATION D'UN GALET DE GUIDAGE DE COURROIE | 20,071,214 | La présente invention concerne la fixation d'éléments sur les moteurs de véhicules, et en particulier la fixation de dispositifs de guidage de courroie comportant un galet. La mise en rotation d'accessoires du moteur par une courroie d'accessoires, nécessite que cette dernière ne glisse pas sur les poulies d'entraînement pour que le transfert de mouvement soit optimal. L'ajout d'un galet de guidage permet d'éviter les glissements en maintenant une tension suffisante dans la courroie, si le galet est un galet tendeur, ou permet un contact suffisant avec toutes les poulies sur le circuit, si le galet est un galet enrouleur. La publication FR 2 653 846 propose de monter un galet tendeur sur le moteur, par l'intermédiaire d'une vis reliant le galet à la face avant du bloc moteur, ou d'un support tel qu'un carter de distribution. Cependant, selon ce mode de montage, la localisation d'un galet pour la courroie d'accessoires sur le carter de distribution est limitée, car l'extrémité de la vis de fixation du galet peut interférer avec le parcours de la courroie de distribution protégée par le carter de distribution, du fait de la longueur nécessaire d'une telle vis. Le but de l'invention est de proposer un dispositif amélioré de fixation d'un galet de guidage d'une courroie d'un moteur, permettant un montage sans contrainte de localisation sur un carter du moteur. Dans ce but, l'invention propose un galet monté sur une platine rapportée par vissage sur le carter de distribution. L'axe du galet peut être porté par la platine et peut s'étendre à partir de la platine en direction du carter de distribution. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, les vis de fixation de la platine peuvent être engagées dans des alésages taraudés à l'intérieur de bossages extérieurs du carter de distribution plus long que l'axe du galet et le galet peut être localisé entre la platine et le carter de distribution. Le support de fixation peut être monté sur le carter de distribution d'un moteur en V. L'invention sera désormais décrite sous la forme d'un exemple en référence aux dessins annexés suivant : - la figure 1 est une vue de la face avant d'un moteur, représentant une configuration d'une courroie d'accessoires selon l'art antérieur; - la figure 2 est une vue en coupe selon l'axe 2-2 de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de la face avant d'un moteur, représentant une configuration d'une courroie d'accessoires avec le support de fixation de galet selon l'invention ; et - la figure 4 est une vue en coupe selon l'axe 4-4 du support de la figure 3. En référence aux figures 1 et 2 représentant l'art antérieur, un moteur à combustion interne 10 en V de véhicule comporte un carter, sur la face avant 12 duquel, est entraîné un circuit de distribution composé de poulies et d'une courroie de distribution 14. Un carter de distribution 16 est fixé sur la face avant 12 du moteur 10, et recouvre le circuit de distribution. Un circuit d'accessoires, utilisé pour entraîner des éléments nécessaires au fonctionnement du moteur tels que des pompes ou des alternateurs, est situé sur le carter de distribution 16. Ce circuit d'accessoires comporte une poulie d'entraînement 18 solidaire de l'axe d'une poulie du circuit de distribution, et une courroie d'accessoire 20 transmettant le mouvement de la poulie d'entraînement 18 aux autres poulies 22. Un galet de guidage 24 est placé dans le circuit d'accessoires pour permettre un contact suffisant de la courroie d'accessoires 20 avec les poulies 22 sur le circuit. Selon les configurations de l'art antérieur, le positionnement d'un galet de guidage 24 pour la courroie d'accessoires sur le carter de distribution 16, est limité, car l'extrémité de la vis de fixation 26 du galet 24 sur le carter de distribution 16 peut interférer avec la courroie de distribution 14 protégée par le carter de distribution 16 du fait de la longueur nécessaire d'une telle vis,. En référence aux figures 3 et 4, un moteur à combustion interne 10 de véhicule comporte, comme dans l'art antérieur précédemment décrit, un carter, sur la face avant 12 duquel, est entraîné un circuit de distribution, un carter de distribution 16 fixé sur la face avant 12 du moteur 10, et recouvrant le circuit de distribution, et un circuit d'accessoires situé sur le carter de distribution 16. Ce circuit d'accessoires comporte une poulie d'entraînement 18 solidaire de l'axe d'une poulie du circuit de distribution, et une courroie d'accessoire 20 transmettant le mouvement de la poulie d'entraînement 18 aux autres poulies 22. Un galet de guidage 24 est placé dans le circuit d'accessoires pour permettre un contact suffisant de la courroie d'accessoires 20 avec les poulies 22 sur le circuit. Le galet de guidage 24 est fixé sur une platine 28 à l'aide d'une vis 26 montée dans un alésage taraudé de la platine 28. La vis 26 servant d'axe au galet de guidage 24. La platine 28 comporte deux perçages équidistants du point de fixation du galet de guidage 24 sur la platine 28. Le carter de distribution 16 comporte deux bossages 30 s'étendant perpendiculairement à la face avant du moteur et au-delà de ce dernier. Chaque bossage 30 possède un alésage taraudé 32 correspondant aux perçages de la platine 28 afin de fixer la platine 28 sur le carter de distribution 16 à l'aide de vis 34. La hauteur des bossage 30 est supérieure à la hauteur de l'axe du galet de guidage 24, c'est-à-dire que la longueur de la vis de fixation 26 du galet 24 à partir de la platine 28, est plus courte que la hauteur des bossage 30. De cette manière le galet 24 est monté sur la platine 28 en direction de la face du carter de distribution 16. Le galet de guidage 24 se situe alors entre le carter de distribution 16 et la platine 28. L'avantage de ce dispositif est de permettre le montage d'un galet de guidage 24 de la courroie d'accessoires 20 n'importe où sur le carter de distribution 16, la vis de fixation 26 du galet 24 n'interférant plus avec la courroie de distribution 14, du fait du montage du galet 24 sur la platine 28. L'invention ne se limite pas au cas des moteurs en V comme décrit dans l'exemple, mais elle s'applique aussi pour tout autre type d'architectures de moteur, comme celles en ligne par exemple | L'invention concerne un support de fixation d'un galet de guidage (24) de courroie (20) d'accessoires sur un carter de distribution (16) d'un moteur (10) de véhicule. Selon l'invention, le galet (24) est monté sur une platine (28) rapportée par vissage sur le carter de distribution (16). | 1- Support de fixation d'un galet de guidage (24) de courroie (20) d'accessoires sur un carter de distribution (16) d'un moteur (10) de véhicule, caractérisé en ce que le galet (24) est monté sur une platine (28) rapportée par vissage sur le carter de distribution (16). 2- Support de fixation d'un galet (24) selon la 1, caractérisé en ce que l'axe (26) du galet (24) est porté par la platine (28). 3- Support de fixation d'un galet (24) selon la 2, caractérisé en ce que l'axe (26) du galet (24) s'étend à partir de la platine (28) en direction du carter de distribution (16). 4- Support de fixation d'un galet (24) selon une des précédentes, caractérisé en ce que les vis de fixation (34) de la platine sont engagées dans des alésages taraudés (32) à l'intérieur de bossages extérieurs (30) du carter de distribution (16) plus long que l'axe du galet (24). 5- Support de fixation d'un galet (24) selon une des précédentes, caractérisé en ce que le galet (24) est localisé entre la platine (28) et le carter de distribution (16). 25 6- Support de fixation d'un galet (24) selon une des précédentes, caractérisé en ce que le support de fixation est monté sur le carter de distribution (16) d'un moteur (10) en V. 20 | F | F16,F02 | F16H,F02B | F16H 7,F02B 77 | F16H 7/20,F02B 77/14 |
FR2891576 | A1 | PROCEDE DE REALISATION D'UN PANNEAU ANTI-EFFRACTION, TEL QU'UN OUVRANT DE PORTE, D'OBTURATION D'UNE OUVERTURE EXTERIEURE DE BATIMENT, ET PANNEAU ANTI-EFFRACTION REALISE. | 20,070,406 | L'invention concerne un procédé de réalisation d'un panneau anti-effraction, tel qu'un ouvrant de porte, d'obturation d'une ouverture extérieure de bâtiment. Elle s'étend à un panneau anti-effraction réalisé selon ce procédé. De façon plus spécifique, l'invention vise à fournir un procédé de réalisation visant à augmenter la résistance aux effractions d'ouvrants de portes comportant un cadre, un matériau de remplissage du volume interne du panneau déterminé par l'épaisseur du cadre, et deux tôles de parement d'habillage des deux faces frontales du panneau. Un autre objectif de l'invention est de fournir un procédé de réalisation de panneaux permettant d'optimiser les coûts de production de ces derniers. A cet effet, l'invention vise un procédé de réalisation d'un panneau, tel qu'un ouvrant de porte, d'obturation d'une ouverture extérieure de bâtiment, ce procédé consistant: É réaliser une enveloppe de panneau composée d'un cadre et de deux tôles de parement positionnées de part et d'autre du cadre, à l'intérieur de laquelle on dispose une grille de dimensions conjuguées des dimensions internes du cadre, positionnée de façon à s'étendre sensiblement parallèlement aux tôles de parement, à distance de chacune des dites tôles de parement, É et on réalise le remplissage de l'enveloppe de panneau en injectant, dans la dite enveloppe un mélange moussant apte à former, par polymérisation, une mousse rigide adaptée pour emprisonner la grille et se lier par adhésion au cadre et aux tôles de parement. Un tel procédé conduit donc à augmenter,de façon notable la résistance aux effractions des panneaux réalisés grâce à l'introduction, dans l'épaisseur des dits panneaux, d'une grille noyée dans le matériau de remplissage, empêchant toute tentative de pénétration par destruction du dit panneau. De façon avantageuse selon l'invention, on réalise le cadre au moyen d'un profilé comportant une feuillure longitudinale de forme adaptée pour loger le pourtour de la grille, et ainsi assurer le positionnement de cette dernière. De plus, on utilise avantageusement une grille constituée de fils métalliques soudés. Pa r ailleurs, et de façon avantageuse selon l'invention, on réalise le cadre au moyen d'un profilé composite obtenu par pultrusion, de section adaptée pour définir des cavités, dites d'ancrage, communiquant avec le volume interne de l'enveloppe de façon à être remplies par le mélange moussant. Selon ce mode réalisation, l'invention conduit à combiner les qualités intrinsèques des différents éléments constitutifs de l'ouvrant (cadre consistant en un profilé présentant de hautes performances mécaniques et thermiques, matériau de remplissage à haute performance thermique intimement lié au cadre et aux tôles, tôles de parement) pour aboutir à la réalisation d'un ouvrant ne présentant aucune zone de faiblesse tant en termes de performances thermiques qu'en termes de résistance mécanique. De plus, ce mode de réalisation conduit également à allier aux performances élevées obtenues un coût de production optimisé du fait notamment que, d'une part, les éléments du cadre sont constitués d'un seul profilé, et que d'autre part, la liaison des divers éléments ne nécessite aucun assemblage mécanique L'invention s'étend à un panneau anti-effraction, tel qu'un ouvrant de porte, d'obturation d'une ouverture extérieure de bâtiment, comprenant: É une enveloppe de panneau composée d'un cadre et de deux tôles de parement positionnées de part et d'autre du dit cadre, É une grille de dimensions conjuguées des dimensions internes du cadre, positionnée à l'intérieur de l'enveloppe de panneau de façon à s'étendre sensiblement parallèleme nt aux tôles de parement, à distance de chacune des dites tôles de parement, É et un matériau de remplissage de l'enveloppe consistant en une mousse rigide obtenue par injection d'un mélange moussant apte à former, par polymérisation, une mousse rigide adaptée pour emprisonner la grille et se lier par adhésion au cadre et aux tôles de parement. De plus, ce panneau comporte avantageusement l'une quelconque des caractéristiques prises seules ou en combinaison définies dans les revendications et / ou énoncées dans la description ci-dessous. D'autres caractéristiques buts et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui suit en référence aux dessins annexés qui en représentent à titre d'exemple non limitatif un mode de réalisation préférentiel. Sur ces dessins: - la figure 1 est une coupe partielle par un plan horizontal d'une menuiserie extérieure composée d'un dormant et d'un ouvrant conformes à l'invention, - et la figure 2 est une vue partielle en perspective, avec une partie en arraché, d'un ouvrant conforme à l'invention. La menuiserie extérieure représentée à titre d'exemple à la figure 1 comporte, en premier lieu, un dormant 1 de type classique constitué d'un cadre 3 en aluminium à rupture de pont thermique, dont chaque élément, traverse et montants, est formé par l'assemblage de trois profilés distincts consistant en deux profilés en aluminium 4, 5 réunis par un profilé intermédiaire 6 en PVC de rupture de pont thermique. Cette menuiserie extérieure comporte, en outre, un ouvrant 2 se présentant sous la forme d'un panneau constitué : É d'un cadre 7 réalisé par découpe et assemblage en angles d'un profilé 10, É d'un matériau de remplissage du volume interne du panneau déterminé par l'épaisseur du profilé 10, É de deux tôles de parement d'habillage des deux faces frontales du panneau, comportant chacune deux rebords longitudinaux, É et d'une grille métallique anti-effraction de dimensions adaptées pour être disposée à l'intérieur du panneau, parallèlement aux faces frontales de ce dernier. En premier lieu, le cadre 7 est formé par l'assemblage d'éléments, montants 8 et traverses 9, constitués d'un profilé 10 obtenu par pultrusion d'un matériau composite composé d'une résine de polyester renforcée de fibres de verre. Tel que représenté à la figure 1, ce profilé 10 peut être considéré, vu en section, comme comportant quatre secteurs adjacents. Le premier de ces secteurs, situé du côté extérieur de l'ouvrant 2, présente la forme générale d'un U 11 ménagé de façon à former une cavité communiquant avec le volume interne du panneau, et comportant: É une aile externe 12 s'étendant dans le plan de la face frontale extérieure du panneau, É et une âme 13 présentant, sur une portion de sa largeur, à partir de sa jonction avec l'aile externe 12, un évidement 14 délimité par un épaulement longitudinal 15 de profondeur et de largeur conjuguées de l'épaisseur et de la largeur des rebords longitudinaux des tôles de parement. Le deuxième secteur de ce profilé 10 présente également la forme générale d'un U 16 adjacent au premier secteur, comportant une aile 17 commune avec le U 11 défini par ce premier secteur. Ce deuxième secteur a pour spécificité de constituer une feuillure apte à loger la zone périphérique de la grille, et à définir ainsi le positionnement relatif de cette grille par rapport aux deux faces frontales du panneau. Le troisième secteur présente également la forme générale d'un U 18 adjacent au deuxième secteur, comportant une aile commune 19 avec le U 16 défini par ce deuxième secteur. Par contre, l'orientation de ce U 18 est inverse de celle des deux précédents 11, 16 de sorte que l'âme du U 18 de ce troisième secteur s'étend dans un plan coplanaire à celui des faces ouvertes des U 11, 16 des deux premiers secteurs. Ainsi orienté, le U 18 de ce troisième secteur définit une rainure longitudinale externe destinée notamment à la mise en place d'accessoires tels que serrure... Le quatrième secteur, situé du côté intérieur de l'ouvrant 2, présente, enfin, la forme d'un U 20 de même orientation que ceux 11, 16 des deux premiers secteurs, formant donc une cavité communiquant avec le volume interne du panneau, délimitée par une face ouverte coplanaire avec celles des dits deux premiers secteurs. Ce quatrième secteur présente, en outre, une profondeur supérieure à celle des autres secteurs, de façon iL former un appendice dans le prolongement du panneau, de butée contre le dormant 1 dans la position fermée de l'ouvrant. Ce quatrième secteur est, par ailleurs, décalé transversalement par rapport au troisième secteur de façon que l'aile interne 21 du dit quatrième secteur, adjacente au dit troisième secteur, délimite avec ce dernier une feuillure externe 22 destinée à loger un joint à lèvres 23 agencé pour venir s'interposer entre le dormant 1 et l'ouvrant 2. Enfin, le U 20 défini par ce quatrième secteur comporte une âme 25 de même largeur que celle des rebords longitudinaux des tôles de parement. Tel que ci-dessus énoncé, ce profilé 10 présente donc deux secteurs externes 11, 20 présentant chacun une face externe en forme de L, respectivement 12-14, 24-25, adaptée pour que chaque montant 8 présente une surface d'appui pour la zone périphérique et le rebord 27, 29 d'une tôle de parement 26, 28 appliquée contre ce montant 8. Concernant ces tôles de parement 26, 28, ces dernières peuvent, tel que représenté aux figures, consister en une simple tôle, par exemple réalisée en aluminium, en bois ou dérivé de bois, en acier, en PVC, ou en matériau composite. En variante, l'habillage des panneaux peut également être réalisé en utilisant un parement mixte, tel qu'un parement aluminium- bois consistant en une tôle en aluminium revêtue extérieurement d'un placage en bois. Dans ce cas, en outre, la face apparente correspondante du dormant 1 est également revêtue d'une plaquette en bois. La grille anti-effraction 31 consiste, quant à elle, tel que précité, en une grille métallique présentant, vu en plan, des dimensions adaptées pour venir se positionner dans les feuillures 16 des montants 8 et traverses 9. A titre d'exemple, cette grille 31 est constituée de fils en acier 32, 33 de 4 mm de diamètre, soudés de façon à définir une maille carrée de 50 mm de côté. En dernier lieu, le volume interne du panneau délimité par le cadre 7 et les deux tôles de parement 26, 28 est rempli au moyen d'un matériau de remplissage 30 consistant en une mousse rigide obtenue par injection d'un mélange moussant constitué d'un polyol et d'un isocyanate, apte à pénétrer dans les cavités d'ancrage du profilé 10 que délimitent les U , 11, 16, 20, et à former par polymérisation une mousse polyuréthanne rigide emprisonnant la grille 31, et liée par adhésion aux fils 32, 33 de cette grille 31, au profilé 10 et aux tôles de parement 26, 28, assurant ainsi, notamment une liaison mécanique des différents éléments: montants 8 et traverses 9 du cadre 7, tôles de parement 26, 28. Un tel panneau d'ouvrant 2 comporte donc un cadre 7 réalisé au moyen d'un profilé 10 présentant de hautes performances mécaniques et thermiques, et un matériau de remplissage 30 à haute performance thermique intimement lié au cadre 7 et aux tôles de parement 26, 28. De ce fait, cet ouvrant 2 ne présente aucune zone de faiblesse tant en termes de performances thermiques qu'en termes de résistance mécanique. De plus, l'insertion de la grille 31 à l'intérieur de cet ouvrant 2 confère à ce dernier une excellente résistance aux effractions. Par ailleurs, outre des qualités d'isolation thermique, de résistance mécanique, et de résistance aux effractions, le panneau d'ouvrant 2 selon l'invention présente l'avantage de pouvoir être réalisé de façon industrielle avec un coût de revient optimisé, notamment en termes de main d'oeuvre. Cette réalisation nécessite, en effet, simplement deux étapes successives pouvant être effectuées sur deux postes de travail voisins: une étape de pré- assemblage des éléments de l'ouvrant 2 (cadre 7, grille 31 et tôles de parement 26, 28), et une étape d'injection du mélange moussant. La première étape a pour objectif, d'une part, de pré-assembler les éléments prédécoupés, montants 8 et traverses 9, de façon à former le cadre 7, en positionnant, lors de cet assemblage, la grille 31 à l'intérieur des feuillures 16 du profilé 10, et d'autre part, de positionner les deux tôles de parement 26, 28 de part et d'autre de ce cadre 7. Ces opérations peuvent avantageusement être effectuées au niveau d'un premier poste de travail comportant une table d'assemblage et des gabarits destinés à être utilisés lors de l'étape suivante d'injection, dotés par exemple de moyens de verrouillage aptes à permettre d'immobiliser les différents éléments pré-assemblés de l'ouvrant 2. La seconde étape est réalisée au niveau d'un second poste de travail vers lequel sont transférés les gabarits, ce poste de travail comportant une presse d'injection haute pression sur laquelle chaque gabarit peut être positionné soit horizontalement soit verticalement, selon le concept de la presse. Il est à noter, qu'afin de se garantir contre toute déformation et tout déplacement éventuels de la grille 31, lors notamment de la phase d'injection, des cales intercalaires peuvent avantageusement être installées entre la dite grille et les tôles de parement 26, 28 lors la première étape de pré-assemblage | L'invention concerne un procédé de réalisation d'un panneau anti-effraction, tel qu'un ouvrant de porte, d'obturation d'une ouverture extérieure de bâtiment, et s'étend au panneau anti-effraction réalisé. Selon le procédé de l'invention, on réalise une enveloppe de panneau composée d'un cadre (7) et de deux tôles de parement (26, 28) positionnées de part et d'autre du cadre (7), à l'intérieur de laquelle on dispose une grille (31) de dimensions conjuguées des dimensions internes du cadre (7), positionnée de façon à s'étendre sensiblement parallèlement aux tôles de parement (26, 28), à distance de chacune des dites tôles de parement. De plus, on réalise le remplissage de l'enveloppe de panneau (7, 26, 28) en injectant, dans la dite enveloppe un mélange moussant apte à former, par polymérisation, une mousse rigide (30) adaptée pour emprisonner la grille (31) et se lier par adhésion au cadre (7) et aux tôles de parement (26, 28). | 1. Procédé de réalisation d'un panneau anti-effraction (2), tel qu'un ouvrant de porte, d'obturation d'une ouverture extérieure de bâtiment, caractérisé en ce que: É on réalise une enveloppe de panneau composée d'un cadre (7) et de deux tôles de parement (26, 28) positionnées de part et d'autre du cadre (7), à l'intérieur de laquelle on dispose une grille (31) de dimensions conjuguées des dimensions internes du cadre (7), positionnée de façon à s'étendre sensiblement parallèlement aux tôles de parement (26, 28), à distance de chacune des dites tôles de parement, É et on réalise le remplissage de l'enveloppe de panneau (7, 26, 28) en injectant, dans la dite enveloppe un mélange moussant apte à former, par polymérisation, une mousse rigide (30) adaptée pour emprisonner la grille (31) et se lier par adhésion au cadre (7) et aux tôles de parement (26, 28). 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que l'on réalise le cadre (7) au moyen d'un profilé (10) comportant une feuillure longitudinale (16) de forme adaptée pour loger le pourtour de la grille (31). 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce que l'on utilise une grille (31) constituée de fils métalliques soudés (32, 33). 4. Procédé selon l'une des 1 à 3 caractérisé en ce que l'on réalise le cadre (7) au moyen d'un profilé composite (10) obtenu par pultrusion, de section adaptée pour définir des cavités (11, 16, 20), dites d'ancrage, communiquant avec le volume interne de l'enveloppe (7, 26, 28) de façon à être remplies par le mélange moussant. 5. Panneau anti-effraction (2), tel que ouvrant de porte, d'obturation d'une ouverture extérieure de bâtiment, caractérisé en ce qu'il comprend: É une enveloppe de panneau composée d'un cadre (7) et de deux tôles de parement (26, 28) positionnées de part et d'autre du dit cadre, É une grille (31) de dimensions conjuguées des dimensions internes du cadre (7), positionnée à l'intérieur de l'enveloppe de panneau (7, 26, 28) de façon à s'étendre sensiblement parallèlement aux tôles de parement (26, 28), à distance de chacune des dites tôles de parement, É et un matériau (30) de remplissage de l'enveloppe (7, 26, 28) consistant en une mousse rigide obtenue par injection d'un mélange moussant apte à former, par polymérisation, une mousse rigide (30) adaptée pour emprisonner la grille (31) et se lier par adhésion au cadre (7) et aux tôles de parement (26, 28). 6. Panneau anti-effraction selon la 5 caractérisé en ce que le cadre (7) est réalisé au moyen d'un profilé (10) comportant une feuillure longitudinale (16) de forme adaptée pour loger le pourtour de la grille (31). 7. Panneau anti-effraction selon l'une des 5 ou 6 caractérisé en ce que la grille (31) est constituée de fils métalliques soudés (32, 33). 8. Panneau anti-effraction selon l'une des 5 à 7 caractérisé en ce que le cadre (7) est réalisé au moyen d'un profilé composite (10) obtenu par pultrusion, de section adaptée pour définir des cavités (11, 16, 20), dites d'ancrage, communiquant avec le volume interne de l'enveloppe (7, 26, 28) de façon à être remplies par le mélange moussant. | E | E06 | E06B | E06B 5,E06B 3 | E06B 5/11,E06B 3/76 |
FR2896561 | A1 | BOITE DE VITESSES A PIGNON FOU DONT LA SYNCHRONISATION EST ACTIONNEE PAR DEUX ACTIONNEURS INDEPENDANTS. | 20,070,727 | L'invention concerne le domaine des boîtes de vitesses robotisées à arbres parallèles. Dans ce domaine, la demande de brevet EP-A-1 318 335 (RENAULT) décrit une boîte de vitesses robotisée à trois actionneurs indépendants. L'un des actionneurs contribue aux rapports de première vitesse et de marche arrière. Un autre actionneur actionne l'embrayage et les synchroniseurs des rapports de troisième et de cinquième vitesse. Un troisième actionneur actionne les synchroniseurs de seconde et de quatrième vitesse. Les synchroniseurs des rapports supérieurs ou égaux à la deuxième vitesse peuvent être des coupleurs coniques. Cela permet de réaliser des passages sous couple d'un rapport de vitesse à un rapport de vitesse adjacent. De plus, la transition entre les rapports de deuxième et de quatrième vitesse et la transition entre les rapports de troisième et de cinquième vitesse, sont des transitions présentant une rupture de couple de courte durée. Le même actionneur, dans un même mouvement de rotation d'un doigt de passage, désactive un synchroniseur correspondant à un des rapports, puis passe de manière fugitive par une position intermédiaire neutre, puis active l'autre synchroniseur. Cette boîte de vitesses présente l'inconvénient d'être longue, car elle nécessite autant de pignons fous à synchroniser que de rapports de la boîte de vitesses. De plus, cette boîte de vitesses nécessite trois actionneurs différents. La demande de brevet FR-A-2 848 924 (RENAULT) décrit une boîte de vitesses avec un seul actionneur, présentant quatre positions de sélection différentes. Dans ce type de commande de synchroniseur, la réduction du nombre d'actionneurs présente l'inconvénient de supprimer les possibilités de transition à rupture de couple courte. Lorsque deux rapports de vitesse sont actionnés par des fourchettes correspondant à des positions de sélection différentes du même actionneur, la transition entre les deux rapports est fortement rallongée. L'un des rapports est d'abord désactivé en amenant la fourchette correspondante dans une position neutre. Puis, un doigt de passage quitte le cran d'entraînement de ladite fourchette pour sélectionner un cran d'entraînement d'une autre fourchette. Enfin, l'actionneur active l'autre fourchette. Par ailleurs, la demande de brevet DE 35 27 390 (KLAUE) décrit une boîte de vitesses manuelle à deux embrayages. Un même pignon fou contribue au rapport de première et de deuxième vitesse, selon que l'un ou l'autre des embrayages est activé. Ce type de boîte est court. L'invention propose une boîte de vitesses robotisée qui remédie aux problèmes ci-dessus, et notamment qui permet des transitions entre rapports de marche avant présentant une continuité de couple, ou présentant tout au plus une rupture de couple de courte durée, et ceci avec une boîte de vitesses de longueur réduite et nécessitant peu d'actionneurs. Selon un mode de réalisation de l'invention, la boîte de vitesses robotisée pour véhicule automobile comprend des arbres parallèles et au moins un premier pignon, monté fou sur un premier arbre et solidarisé en rotation avec le premier arbre par un synchroniseur. Le premier pignon fou contribue à deux rapports de vitesse et est solidarisé au premier arbre par au moins un premier synchroniseur actionné par au moins deux actionneurs indépendants. On conçoit qu'un tel pignon fou pourra être activé par un premier actionneur pour contribuer à un premier rapport et pourra être activé également par un deuxième actionneur pour contribuer à un deuxième rapport. Une transition entre un autre rapport, activé par ledit premier actionneur, et le deuxième rapport, pourra avoir lieu sous couple. De plus, une transition entre un autre rapport, activé par le deuxième actionneur selon la même position de sélection que ledit deuxième rapport, pourra avoir lieu avec une rupture de couple de courte durée. Le fait de pouvoir solidariser le pignon fou de plusieurs manières différentes, permet de réduire le nombre d'actionneurs sans allonger les temps de transition entre deux rapports. De plus, le fait qu'un pignon fou contribue à deux rapports permet une boîte de vitesses plus compacte en longueur. Avantageusement, l'arbre principal est lié en rotation au moteur du véhicule par deux chaînes de transmission présentant deux rapports de transmission différents. Avantageusement, un dispositif d'embrayage permet d'activer de manière exclusive une des deux chaînes de transmission, et le deuxième actionneur, actionnant le dispositif d'embrayage, permet de changer la transmission active en passant par une phase de transition courte. Avantageusement, la boîte de vitesses comprend un premier synchroniseur coopérant avec le premier pignon fou et actionné par le premier actionneur, et un deuxième synchroniseur coopérant également avec le premier pignon fou et actionné par le deuxième actionneur. Avantageusement, le premier synchroniseur est du type à cône de friction, et coopère également avec un deuxième pignon fou, le premier actionneur permettant de passer d'une position où l'un des pignons fous est solidarisé à l'arbre principal à une position où l'autre pignon fou est solidarisé à l'arbre principal en passant par une phase de transition courte. Avantageusement, la boîte de vitesses comprend un calculateur commandant les premier et deuxième actionneurs pour que les phases de transition courte des premier et deuxième actionneurs coïncident. Avantageusement, le deuxième pignon fou contribue au rapport de troisième vitesse. Avantageusement, le premier pignon fou contribue au rapport de seconde vitesse. Le premier pignon fou peut également contribuer à l'un des rapports supérieur ou égal au rapport de quatrième vitesse. Avantageusement, l'arbre principal est un arbre primaire principal. La boîte de vitesses comprend un arbre primaire auxiliaire. Les arbres primaires principal et auxiliaire sont alternativement reliés au moteur par un dispositif d'embrayage présentant une position d'enclenchement principale et une position d'enclenchement auxiliaire. Un troisième arbre est muni d'un couple de pignons intermédiaires de démultiplication, engrenant, l'un avec un pignon de l'arbre primaire principal, l'autre avec un pignon de l'arbre primaire auxiliaire. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée de quelques modes de réalisation pris à titre d'exemples non limitatifs et illustrés par les dessins annexés, selon lesquels : - la figure 1 est une coupe longitudinale d'un premier mode de réalisation de boîte de vitesses robotisée à cinq vitesses ; et - la figure 2 est une coupe longitudinale d'un deuxième mode de réalisation d'une boîte de vitesses robotisée hybride à cinq vitesses ; Comme illustré sur la figure 1, un mode de réalisation d'une boîte de vitesses pour groupe motopropulseur de véhicule, comprend un carter principal 1 et un carter d'embrayage 2. Un dispositif d'embrayage 3 relie un arbre primaire principal 4 à un vilebrequin 5 d'un moteur thermique, non représenté, via un volant amortisseur 6, représenté en silhouette sur la figure 1. Un arbre secondaire 7 est muni d'un pignon d'attaque 8 engrenant avec une couronne de différentiel 9 et est ainsi relié aux roues du véhicule de manière permanente. L'arbre primaire principal 4 s'étend sur toute la longueur de la boîte de vitesses, depuis un côté de la boîte de vitesses contenant le dispositif d'embrayage 3 jusqu'à une zone de fond 10 contenant une pluralité de synchroniseur. La boîte de vitesses comprend également un arbre intermédiaire 114 parallèle et non coaxial avec l'arbre primaire principal 4 et avec l'arbre secondaire 7. L'arbre primaire principal 4 comprend successivement, de gauche à droite sur la figure 1, un palier à billes 13, un corps de synchroniseur simple 100 monté sur cannelures, un pignon fou 101 pour le second et le quatrième rapports de vitesse qui sera appelé par simplification pignon de seconde ou pignon de quatrième , un corps de synchroniseur double 17 monté sur cannelures, un pignon fou 18 pour les rapports de troisième ou de cinquième vitesse, qui sera appelé par simplification pignon de troisième et de cinquième monté sur une bague, une denture de première vitesse 110, un premier pignon de démultiplication 111 monté sur cannelures, un arbre primaire auxiliaire 112 en forme de manchon monté sur deux paliers à aiguilles 22a, un manchon 23 monté sur cannelures, et une cloche extérieure 24 enveloppant le dispositif d'embrayage 3 montée libre en rotation. L'arbre primaire auxiliaire 112 reçoit successivement, de gauche à droite sur la figure 1, un palier à billes 26, un deuxième pignon de démultiplication 113 rendu solidaire par des cannelures du manchon 112, et des cannelures d'entraînement du dispositif d'embrayage 3. L'arbre primaire auxiliaire 112 est coaxial à l'arbre primaire principal 4 par rapport auquel il peut tourner sur [es paliers 22a. Le dispositif d'embrayage 3 comprend un ensemble multidisques principal 27 reliant la cloche extérieure 24 avec l'arbre primaire principal 4 et un ensemble multidisques auxiliaire 28 entraînant l'arbre primaire auxiliaire 112. Les deux ensembles multidisques 27 et 28 sont coaxiaux. L'ensemble multidisques auxiliaire 28 est légèrement décalé axialement par rapport à l'ensemble multidisques principal 27, du côté de l'arbre primaire auxiliaire 22. L'ensemble multidisques principal 27 comprend une pluralité de disques extérieurs liés en rotation avec la cloche extérieure 24 grâce à des crans coopérant avec une rainure ménagée dans une jupe 24a de la cloche extérieure 24. L'ensemble multidisques principal 27 comprend également une pluralité de disques intérieurs, intercalés avec la pluralité de disques extérieurs et solidaires en rotation d'un piston principal 29 grâce à des crans de chacun des disques de la pluralité de disques intérieurs coopérant avec des rainures. Les deux pluralités de disques de l'ensemble de disques principal 27 sont mobiles en translation entre la jupe 24a de la cloche extérieure 24 et une partie cylindrique correspondante 29a du piston principal 29. La cloche extérieure 24 comprend une butée axiale non représentée, empêchant la pluralité de disques extérieurs de se déplacer du côté gauche de la figure 1. Le piston principal 29 comprend une butée axiale 30 située à la droite de l'ensemble multidisques principal 27 apte à comprimer l'ensemble multidisques principal 27 contre la butée axiale de la cloche extérieure 24. Le piston principal 29 est mobile axialement, est lié en rotation avec une cloche intérieure principale 31, solidaire du manchon 23 et entraînant l'arbre primaire principal 4. Une butée à aiguilles 32 est disposée axialement entre la cloche extérieure 24 et la cloche intérieure principale 31. Un dispositif d'assistance principal 33 est disposé axialement entre la cloche intérieure principale 31 et le piston principal 29. L'ensemble multidisques auxiliaire 28 est composé d'une pluralité de disques extérieurs et d'une pluralité de disques intérieurs, intercalés entre eux. Les disques extérieurs sont solidaires d'une cloche extérieure auxiliaire 34 contournant le dispositif d'assistance 33 et l'ensemble multidisques principal 27. La cloche auxiliaire 34 est rigidement fixée à la cloche extérieure principale 24. Les disques intérieurs sont liés en rotation à un piston auxiliaire 35. Les deux pluralités de disques auxiliaires sont mobiles en translation le long de l'axe du dispositif d'embrayage 3 grâce à des rainures ménagées dans des parties de jupe 34a de la cloche extérieure auxiliaire 34 et 35a du piston auxiliaire 35. La cloche extérieure auxiliaire 34 comprend une butée axiale, non représentée, située à la droite de l'ensemble multidisques auxiliaire 28. Le piston auxiliaire 35 comprend une butée axiale 36 permettant de comprimer l'ensemble multidisques auxiliaire 28 vers la butée de la cloche auxiliaire 34. Le piston auxiliaire 35 est lié en rotation avec une cloche intérieure auxiliaire 37 grâce à des dispositifs d'assistance auxiliaires 38. Une butée axiale à aiguilles est disposée axialement entre le piston principal 29 et le piston auxiliaire 35. Le piston auxiliaire 35 présente des doigts de commande 39 s'étendant axialement et traversant la cloche intérieure auxiliaire 37. Les doigts de commande 39 peuvent être actionnés par une fourchette de commande F2b du dispositif d'embrayage 3 par l'intermédiaire d'un palier à billes 39a. La cloche intérieure auxiliaire 37 entraine l'arbre primaire auxiliaire 112 grâce à des cannelures. On va décrire maintenant le fonctionnement du dispositif d'embrayage 3. L'ensemble comprenant la fourchette de commande d'embrayage F2b, le piston auxiliaire 35, et le piston principal 29, forment un ensemble mobile axialement et comprimé par le dispositif de mise en pression 33a. Lorsque la fourchette de commande d'embrayage F2b n'est pas actionnée, le dispositif de mise en pression 33a maintient en position extrême vers la gauche de la figure 1, les pistons principal 29 et auxiliaire 35. L'ensemble multidisques principal 27 est. à l'état comprimé et l'ensemble multidisques auxiliaire 28 est à l'état non comprimé. Cette position constitue une position d'enclenchement principal du dispositif d'embrayage 3. Dans cette position, le moteur est relié à l'arbre primaire principal 4. Dans cette position, l'adhérence a lieu entre la cloche extérieure principale 24 et la cloche intérieure principale 31 qui entraîne l'arbre primaire principal 4. Lorsque la fourchette de commande d'embrayage F2b est déplacée vers la droite de la figure 1, l'ensemble des deux pistons 29 et 35 comprime le dispositif de mise en pression 33a et permet aux disques extérieur et intérieur de l'ensemble multidisques principal 27 de s'écarter sans pour autant comprimer encore l'ensemble multidisques auxiliaire 28. Cette position de la fourchette F2b correspond à une position neutre du dispositif d'embrayage 3 dans laquelle le moteur n'est relié ni à l'arbre primaire principal 4, ni à l'arbre primaire auxiliaire 22. Lorsque la fourchette de commande d'embrayage F2b est déplacée encore vers la droite de la figure 1, l'ensemble multidisques principal 27 continue d'être à l'état libre et l'ensemble multidisques auxiliaire 28 est comprimé. Cette position constitue une position d'enclenchement auxiliaire du dispositif d'embrayage 3 dans laquelle le moteur est relié à l'arbre primaire auxiliaire 22. On va maintenant décrire les pignons des autres arbres de la boîte de vitesses. L'arbre secondaire 7 comprend, de gauche à droite sur la figure 1, un palier à billes 41, une bague entretoise 102a, un pignon fixe de seconde et de quatrième 102, une bague entretoise 102b, un pignon fixe 44 de troisième et de cinquième prenant appui axialement sur un épaulement 7a de l'arbre secondaire 7. L'arbre secondaire 7 comprend successivement, de gauche à droite i partir de l'épaulement 7a, un pignon fou de première 47, un corps de synchroniseur à crabot 46 monté sur des cannelures, un pignon fou de marche arrière 45 prenant appui axialement sur le pignon d'attaque 8. L'extrémité droite de l'arbre secondaire 7 est montée en rotation sur un palier à rouleaux 48. La boîte de vitesses comprend également un arbre intermédiaire 114 monté à rotation sur deux paliers 49 et 50. L'arbre intermédiaire 114 comprend successivement, de gauche à droite sur la figure 1, le palier à rouleau 49, un pignon 115, un pignon 116 monobloc avec l'arbre 114, puis reçoit le palier à bille 50, et un pignon 117 monté fixe grâce à des cannelures de l'arbre intermédiaire 114. Un support rapporté 51 comprend une partie 52 fixée sur le carter principal 1 et une partie 53 faisant saillie radialement à l'intérieur du carter 1. La partie en saillie 53 reçoit le palier 49. La partie 52 est fixée sur le carter principal 1 par des moyens Ce fixation comprenant des vis 54. Grâce à l'existence du support rapporté 51, on comprend que le synchroniseur 17 peut être aisément logé dans le carter principal 1 malgré le fait que l'encombrement radial maximal du synchroniseur 17 dépasse l'extrémité de l'arbre intermédiaire 114. Les pignons 45 et 47 et le synchroniseur 46 correspondant aux rapports de marche arrière et de première sont reportés sur l'axe secondaire 7 de manière à favoriser encore le rapprochement de l'arbre intermédiaire 114 et de l'arbre primaire principal 4. Grâce aux moyens de fixation du support rapporté 51 sur le carter principal 1, l'arbre intermédiaire 114 est immobilisé quelle que soit la direction des efforts radiaux s'exerçant sur lui. Le pignon 116 est un premier pignon intermédiaire de démultiplication, engrenant avec le premier pignon de démultiplication 111 de l'arbre primaire 4. Le pignon 117 est un deuxième pignon intermédiaire de démultiplication qui engrène avec le deuxième pignon de démultiplication 1 13 de l'arbre primaire 112 et qui présente un nombre de dents inférieur au premier pignon intermédiaire 116. Le pignon fou 18 peut entraîner le véhicule selon le rapport de troisième. Lorsque le dispositif d'embrayage 3 est en position d'enclenchement auxiliaire, l'arbre primaire auxiliaire 112 présente une vitesse de rotation identique au vilebrequin 5. L'arbre primaire principal 4 est entraîné avec une vitesse de rotation supérieure à celle du vilebrequin 5, et le pignon fou 18 peut entraîner le véhicule selon le rapport de cinquième. Le synchroniseur simple 100 et le synchroniseur double 17 sont du type à cônes de friction, tels que décrits par exemple dans la demande de brevet français FR-A-2 821 652 à laquelle on pourra se référer. Le pignon fou de première 47 est équipé d'une roue libre 47a, telle que décrite dans la demande de brevet EP 1 273 825 (RENAULT). Le synchroniseur double à crabot 46 est commandé par une fourchette Flb. Le synchroniseur double à friction 17 est commandé par une fourchette Fla. Le synchroniseur simple à friction 100 est commandé par une fourchette F'2a et le dispositif d'embrayage 3 est commandé par la fourchette F2b. Le pignon fou de seconde 101 engrène avec le pignon fixe de seconde 102, et constitue, avec le synchroniseur simple 100, un module de seconde vitesse. Le même pignon fou 101 et le même pignon fixe 102 constituent avec une partie du synchroniseur double 17 un module de quatrième vitesse. Le pignon fou 18 et le pignon fixe 44 constituent, avec l'autre partie du synchroniseur double à friction 17, un module de troisième et de cinquième vitesses. Le pignon 116 est également un premier pignon intermédiaire de marche arrière. Le pignon 115 est un deuxième pignon intermédiaire de marche arrière engrenant avec le pignon fou de marche arrière 45. Le pignon 115 présente un nombre de dents inférieur au pignon 116. En marche arrière, le couple moteur est transmis entre l'arbre primaire principal 4 et l'arbre secondaire 7 par deux étages d'engrènement entre les pignons 111 et 116 d'une part, et 115 et 45 d'autre part. Les pignons 115 et 116 sont côte à côte. Le pignon 116 et le palier à bille 50 sont situés dans une position axiale correspondant à celle du pignon d'attaque 8. Une partie du synchroniseur 46, et les pignons 45, 115, 116 et 111 constituent un module de marche arrière. La denture 110 engrène avec le pignon fou de première vitesse 47 et constitue, avec l'autre partie du synchroniseur 46, un module de première vitesse. L'ensemble des modules de la boîte de vitesses sont situés dans un ensemble mécanique délimité d'un côté par le carter principal 1 et de l'autre par la cloison 2a du carter d'embrayage 2. Les paliers à billes 13 et 41 sont fixés dans le carter principal 1. Le palier à rouleaux 48 de l'arbre secondaire 7 ainsi que les paliers à billes 26 et 50 sont fixés dans la cloison 2a du carter d'embrayage 2. Un premier actionneur 72 entraîne alternativement les fourchettes F l a et F 1 b selon deux positions de sélection différentes. Un deuxième actionneur 79 entraîne alternativement les fourchettes F'2a ou F2b. On va maintenant décrire le fonctionnement de la boîte de vitesses. L'enclenchement d'un rapport de première vitesse ou de marche arrière nécessite tout d'abord d'actionner la fourchette d'embrayage F2b de façon à amener le dispositif d'embrayage 3 dans une configuration neutre. L'opération nécessite ensuite d'actionner la fourchette Flb vers le pignon fou correspondant 47 ou 48, puis de ramener la fourchette F2b en position d'enclenchement principal dans laquelle l'ensemble multidisques principal 27 est serré. La transition entre le rapport de première et le rapport de seconde se fait en enclenchant directement le synchroniseur simple 100 en déplaçant la fourchette F'2a vers le pignon de seconde 101, c'est-à-dire vers la droite de la figure 1. Cet enclenchement a lieu alors que la fourchette Flb reste en position de première enclenchée. La vitesse de rotation de l'arbre secondaire 7 est imposée par le synchroniseur de seconde 100. La roue libre 47a permet au pignon fou de première 47 d'avoir une vitesse de rotation inférieure à celle de l'arbre secondaire 7. La transition entre les rapports de première et de seconde a lieu sous couple. Lorsque le rapport de seconde est enclenché et que la vitesse du véhicule augmente, la transition de rapport à préparer n'est plus la transition de seconde vers le rapport de première et devient la transition du rapport de seconde vers un rapport de troisième ou de quatrième. Un calculateur, non représenté, commande au premier actionneur 72 de ramener la fourchette Flb en position neutre, puis de changer de position de sélection de manière à être prêt à actionner la fourchette FI a. La transition entre le rapport de seconde et le rapport de troisième ou de quatrième se fait en enclenchant directement la fourchette Fia vers le pignon correspondant 18 ou 100, simultanément avec le retour de la fourchette F'2a à une position r.eutre. La coïncidence du mouvement d'enclenchement de la fourchette Fia avec le mouvement de déclenchement du rapport de seconde par la fourchette F'2a permet de réaliser une transition sous couple sans agir sur le dispositif d'embrayage 3. La transition entre le rapport de troisième et le rapport de quatrième se fait avec une interruption du couple de courte durée. Le premier actionneur 72 déplace la fourchette Flb vers la gauche de la figure 1 et le synchroniseur double 17 passe d'une configuration de troisième enclenchée à une configuration neutre et immédiatement après à une configuration de quatrième enclenchée. La transition du rapport de troisième au rapport de cinquième se fait en laissant la fourchette Fia enclenchée avec le pignon 18 et en déplaçant la fourchette F2b vers la droite de la figure 1. Le dispositif d'embrayage 3 passe d'une position d'enclenchement principal à une position d'enclenchement auxiliaire en passant, de manière transitoire, par une position neutre. La transition de troisième en cinquième est également une transition avec une interruption de couple de courte durée. Les pignons de démultiplication 116 et 117 permettent de dédoubler les rapports établis par le synchroniseur double 17 en agissant uniquement sur le dispositif d'embrayage 3. La transition entre le rapport de quatrième et le rapport de cinquième se fait en faisant coïncider le déplacement de la fourchette F 1 a par le premier actionneur 72 depuis le pignon 101 jusqu'au pignon 18 en passant par une position neutre et le déplacement de la fourchette F2b par le deuxième actionneur 79. La simultanéité des deux phases de transition du dispositif d'embrayage 3 et du synchroniseur double 17 permet d'obtenir une transition de quatrième à cinquième vitesse avec un temps d'interruption du couple également de courte durée. Dans la boîte de vitesses, les transitions entre deux rapports quelconque de marche avant ont lieu, soit sous couple pour ce qui est des rapports inférieur ou égal à la troisième, soit avec une interruption de couple de courte durée. La différence entre deux rapports de transmission supérieur ou égal à la troisième est plus faible que la différence entre deux rapports inférieur ou égal à la troisième. Les temps de transition entre deux rapports de courte durée sont quasiment insensibles au conducteur dont le véhicule se comporte quasiment comme s'il est équipé d'une boîte de vitesses à transition sous couple pour l'ensemble de ces rapports. La durée de l'interruption de couple lors d'une transition de rapport est de quelques centaines de milliseconde, voire inférieure à 100 millisecondes. La figure 2 illustre un autre mode de réalisation de l'invention sous la forme d'une boîte de vitesses hybride à cinq rapports de marche avant. On retrouve dans ce mode de réalisation l'ensemble des caractéristiques structurelles précédemment décrites en figure 1 hormis les caractéristiques liées à l'arbre intermédiaire 114 et à l'arbre primaire auxiliaire 112. Les pièces identiques ou similaires portent les mêmes références que sur la figure 1. L'arbre primaire auxiliaire 112 est remplacé par un arbre primaire auxiliaire 22 en forme de manchon, qui reçoit successivement de gauche à droite sur la figure 2, un deuxième pignon de démultiplication 25 rendu solidaire par des cannelures du manchon 22, un palier à billes 26 et des cannelures d'entraînement du dispositif d'embrayage 3. L'arbre primaire auxiliaire 22 est coaxial à l'arbre primaire principal 4. La boîte de vitesses comprend un arbre intermédiaire 12 monté à rotation sur deux paliers 49 et 50 situés à chacune de ses extrémités. L'extrémité située du côté du dispositif d'embrayage 3 est montée à rotation sur le palier à billes 50 fixé dans le carter d'embrayage 2. Un support rapporté 51 comprend une partie 52 fixée sur le carter principal 1 et une partie 53 faisant saillie radialement à l'intérieur du carter 1. La partie en saillie 53 reçoit le palier 49. La partie 52 est fixée sur le carter principal 1 par des moyens de fixation comprenant des vis 54. L'arbre intermédiaire 12 comprend successivement de gauche à droite sur la figure 1 un pignon intermédiaire de marche arrière 55 monté libre sur l'arbre intermédiaire 12, une roue d'entraînement 56, un premier pignon de démultiplication 57 et un deuxième pignon de démultiplication 58. La roue d'entraînement 56 et les deux pignons de démultiplication 57 et 58 sont monoblocs avec l'arbre intermédiaire 12. La roue d'entraînement 56 coopère avec une chaîne 59 reliée à un rotor d'un moteur auxiliaire 71 du véhicule non représenté. On va maintenant décrire le comportement de la boîte de vitesses reliée d'une part à un moteur thermique par le vilebrequin 5 et d'autre part au moteur auxiliaire 71 par la chaîne 59. Lorsque le moteur thermique et le véhicule sont à l'arrêt, la phase de démarrage se fait en positionnant la fourchette F2b en position d'enclenchement auxiliaire, les autres fourchettes de la boîte de vitesses étant en position neutre. Dans cette configuration, l'arbre secondaire 7 n'est entraîné par aucun pignon et le couple moteur transite moteur auxiliaire 71 agissant comme démarreur, au deuxième pignon de démultiplication 58, à l'arbre primaire auxiliaire 22, puis au moteur thermique et permet à celui-ci de démarrer. Inversement, lorsque le véhicule est à l'arrêt, que le moteur thermique tourne, le couple moteur est transmis soit par l'arbre primaire auxiliaire 22, soit par l'arbre primaire principal 4 vers le moteur auxiliaire 71, agissant en tant qu'alternateur, qui peut alors recharger les batteries du véhicule. Lorsqu'un rapport de première ou de seconde est enclenché, le moteur thermique et le moteur auxiliaire 71 contribuent à fournir l'énergie mécanique à l'arbre primaire principal 4. Dans un fonctionnement du véhicule en milieu urbain, le moteur thermique peut être arrêté et le moteur auxiliaire 71 entraîne seul l'arbre primaire principal 4 par les premiers pignons de démultiplication 21 et 57. Le passage des rapports de marche arrière ou des quatre premiers rapports de vitesse a lieu comme précédemment décrit. Dans un fonctionnement du véhicule sur route, le moteur auxiliaire 71 et le moteur thermique contribuent conjointement à l'entraînement du véhicule. Lorsque le moteur thermique est sollicité à un régime pour lequel son rendement énergétique est médiocre, le moteur auxiliaire 71 fournit de l'énergie mécanique. Inversement, lorsque le véhicule est en descente, un calculateur peut configurer le moteur auxiliaire 71 pour que l'essentiel du frein moteur soit réalisé par le moteur auxiliaire 71 et l'énergie mécanique du véhicule est transformée en énergie électrique. Un autre mode de réalisation serait d'actionner le baladeur du synchroniseur 17 par deux fourchette F' 2a et Fia. Encore un autre mode de réalisation serait d'actionner la fourchette Fla par deux tiges différentes actionnées, l'une par l'actionneur, 72 l'autre par l'actionneur 79 | Boîte de vitesses robotisée pour véhicule automobile, comprenant des arbres parallèles et au moins un premier pignon 101, monté fou sur un arbre principal 4 et solidarisé en rotation avec l'arbre principal 4 de manière sélective par un dispositif de synchronisation 17-100. Le premier pignon fou 101 contribue à deux rapports de vitesse. Le dispositif de synchronisation 17-100 est actionné par au moins un premier 72 et un deuxième 79 actionneurs indépendants. | 1-Boîte de vitesses robotisée pour véhicule automobile, comprenant des arbres parallèles et au moins un premier pignon (101), monté fou sur un arbre principal (4) et solidarisé en rotation avec l'arbre principal (4) de manière sélective par un dispositif de synchronisation (17, 100), caractérisée par le fait que le premier pignon fou (101) contribue à deux rapports de vitesse et que le dispositif de synchronisation (17, 100) est actionné par au moins un premier (72) et un deuxième (79) actionneurs indépendants. 2-Boîte de vitesses selon la 1, dans laquelle l'arbre principal (4) est lié en rotation au moteur du véhicule par deux chaînes de transmission présentant deux rapports de transmission difFérents. 3-Boîte de vitesses selon la 2, dans laquelle un dispositif d'embrayage (3) permet d'activer de manière exclusive une des deux chaînes de transmission, et dans laquelle le deuxième actionneur (79), actionnant le dispositif d'embrayage (3), permet de changer la transmission active en passant par une phase de transition courte. 4-Boîte de vitesses selon l'une quelconque des précédentes, comprenant un premier synchroniseur (17) coopérant avec le premier pignon fou (101) et actionné par le premier actionneur (72), et un deuxième synchroniseur (100) coopérant également avec le premier pignon fou (101) et actionné par le deuxième actionneur (79;,. 5-Boîte de vitesses selon la 4, dans laquelle le premier synchroniseur (17) est du type à cône de friction, et coopère également avec un deuxième pignon fou (18), le premier act onneur (72) permettant de passer d'une position où l'un des pignons fous (18, 101) est solidarisé à l'arbre principal (4) à une position où l'autre pignon fou (18, 101) est solidarisé à l'arbre principal (4) en passant par une phase de transition courte. 6 -Boîte de vitesses selon les 3 et 5 prises dans leur ensemble, comprenant un calculateur commandant les premier et deuxième actionneurs (72, 79) pour que les phases de transition courte des premier et deuxième actionneurs (72, 79) coïncident. 7-Boîte de vitesses selon les 5 ou 6, dans laquelle le deuxième pignon fou (18) contribue au rapport de troisième vitesse. 8-Boîte de vitesses selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le premier pignon fou (101) contribue au rapport de seconde vitesse. 9-Boîte de vitesses selon la 8, dans laquelle le premier pignon fou (101) contribue également à l'un des rapports supérieur ou égal au rapport de quatrième vitesse. 10-Boîte de vitesses selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'arbre principal (4) est un arbre primaire principal (4), la boîte de vitesses comprenant un arbre primaire auxiliaire (7), les arbres primaires principal (4) et auxiliaire (7) étant alternativement reliés au moteur par un dispositif d'embrayage (3) présentant une position d'enclenchement principale et une position d'enclenchement auxiliaire, et dans laquelle un troisième arbre (12, 114) est muni d'un couple de pignons intermédiaires de démultiplication (57-58, 116-117), engrenant, l'un (57, 116) avec un pignon (21, 111) de l'arbre primaire principal (4), l'autre (58, 117) avec un pignon (25, 113) de l'arbre primaire auxiliaire (22, 112). | F | F16 | F16H | F16H 3 | F16H 3/093 |
FR2902447 | A1 | PANNEAU PREFABRIQUE POUR CONSTRUCTION DE BATIMENT ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL PANNEAU | 20,071,221 | La présente invention concerne le domaine de la construction de bâtiments à partir de panneaux préfabriqués et concerne plus particulièrement le panneau préfabriqué en tant que tel, l'assemblage de plusieurs panneaux entre eux et les procédés de fabrication desdits panneaux ainsi que la 5 construction du bâtiment à partir de ces panneaux préfabriqués. Parmi les critères importants de qualité d'une construction figurent en bonne place la résistance mécanique et l'isolation thermique des murs formant l'enveloppe extérieure du bâtiment. Ces critères peuvent être satisfaits par l'utilisation de deux matériaux à propriétés opposées mais complémentaires 10 que sont le béton armé et le polystyrène expansé. En effet, d'une part le béton armé est de faible coût, de mise en oeuvre facile, présente une très bonne résistance mécanique et est ininflammable mais présente l'inconvénient d'un poids élevé et d'une mauvaise isolation thermique. En revanche, le polystyrène expansé, qui est également de faible coût, 15 présente une excellente isolation thermique, un poids très faible mais a pour inconvénient d'être inflammable et de posséder une très mauvaise résistance mécanique. Parmi les procédés de mise en oeuvre simultanée de ces deux matériaux dans la construction de bâtiments, on peut citer : 20 Une méthode qui consiste à monter sur le site de construction des panneaux en polystyrène, à placer autour de ces panneaux un ferraillage puis à projeter du béton sur chacune des faces du panneau en polystyrène. Une autre méthode comprend la mise en place de deux panneaux de polystyrène parallèles servant de coffrage, l'incorporation d'entretoises et 25 d'armatures métalliques, puis le coulage de béton à l'intérieur de l'espace formé par les deux panneaux, puis l'enduction des faces extérieures du polystyrène avec du béton. Encore une autre méthode consiste à utiliser des blocs de polystyrène en forme de parpaings, à placer des renforts métalliques à l'intérieur des alvéoles des parpaings et à couler à l'intérieur du béton, l'ensemble étant ensuite recouvert extérieurement de béton. Les inconvénients majeurs de ces méthodes sont les suivants. Tout d'abord, au cours de la construction la partie polystyrène est visible, ce qui est un obstacle important au développement de ce type de construction car le polystyrène expansé est dans l'esprit du public un matériau bas de gamme avec une image de grande fragilité. En outre, ces murs ne sont pas reproduits de façon identique puisqu'ils sont fabriqués sur site, en particulier la couche de béton de revêtement n'est pas uniforme et difficilement reproductible d'un mur à un autre, d'une construction à une autre. De plus lorsque le polystyrène expansé sert de coffrage, il est nécessaire de prévoir des éléments de guidage pour leur montage ou des armatures et des entretoises qui sont à l'origine de ponts thermiques. La présente invention a donc pour but de pallier les inconvénients précités en proposant un procédé de construction associant l'utilisation de béton armé et de polystyrène expansé, de mise en oeuvre simple en évitant la création de ponts thermiques qui nuisent à l'isolation thermique des murs fabriqués. Un autre but de l'invention est de proposer un procédé de réalisation de 20 murs pour des bâtiments à faible coût et totalement reproductible. A cet effet, il a été envisagé de concevoir un panneau préfabriqué en usine comprenant une âme en matériau isolant de type polystyrène expansé recouverte sur ses deux faces d'une couche de béton. De tels panneaux ont été décrits notamment dans les brevets 25 DE 3242364 ou US 4 669 240, cependant ces éléments modulaires présentent soit des entretoises métalliques pour retenir les deux parois extérieures du panneau, soit des armatures métalliques faisant communiquer entre elles ces deux parois, des ponts thermiques sont donc présents dans ces modules. De même, le module décrit dans le brevet US 5 697 189, formé d'un 30 panneau en béton muni d'alvéoles internes remplies de polystyrène expansé, présente l'inconvénient que le béton communique d'une face à l'autre. Ces liaisons en béton internes sont également à l'origine de ponts thermiques indésirables. Un autre but de l'invention est donc de concevoir des panneaux préfabriqués et un assemblage de ces panneaux exempt de ponts thermiques, 5 tout en présentant une grande résistance mécanique et une grande légèreté. A cet effet, la présente invention concerne donc tout d'abord un panneau préfabriqué pour construction de bâtiment comprenant une âme pleine en matériau isolant sous la forme d'une plaque recouverte sur ses deux faces d'une couche de béton uniforme caractérisé en ce que dans ladite plaque 10 formant l'âme sont ménagés : û d'une part au voisinage d'une face de la plaque une première série de logements pour des éléments de renfort constituant des montants à l'état dressé du panneau sur le sol, et faisant saillie à au moins une de leurs extrémités en vue de leur scellement au sol, et 15 d'autre part sur la face opposée de la plaque une seconde série de logements pour des éléments de renfort s'étendant entre deux bords parallèles du panneau et faisant saillie au-delà de ces bords de manière à constituer un élément de ceinture, à l'état assemblé dudit panneau avec des panneaux adjacents. 20 Ce panneau préfabriqué comprenant des éléments de raccord avec des panneaux adjacents permet de réaliser dans un temps très rapide la construction de bâtiments dont les murs, notamment les murs extérieurs, sont constitués de tels panneaux. La plaque en matériau isolant étant recouverte en usine sur ses deux faces d'une couche de béton, le matériau isolant est 25 masqué et n'est nullement apparent lors de la construction. Par ailleurs, l'application de béton pouvant être effectuée à plat en usine, l'épaisseur de ces couches de béton est uniforme et très reproductible d'un panneau à un autre. II est donc possible de garantir pour tous les panneaux des propriétés identiques en terme de résistance mécanique ou d'isolation thermique, par exemple. De manière avantageuse, la première de série de logements et la seconde série de logements ménagés dans la plaque formant l'âme du panneau sont exemptes de zone de communication entre elles afin d'éviter la formation de ponts thermiques. Ainsi les renforts disposés sur une face sont écartés des éléments de renfort disposés sur l'autre face de l'âme en matériau isolant. En outre, il n'existe aucune zone de communication entre les deux couches extérieures de béton. Les logements sont avantageusement réalisés sous forme de rainures dont les axes longitudinaux sont orthogonaux d'une série à une autre. Ces rainures peuvent soit affleurer la surface extérieure de la plaque en matériau isolant ou déboucher à la surface de cette plaque. Les éléments de renfort sont de préférence des éléments métalliques. Un treillis, de préférence métallique, peut être appliqué sur ou être disposé parallèlement à chaque face de la plaque formant l'âme du panneau à proximité immédiate de celle-ci. De préférence, les éléments de renfort peuvent servir également de support à ce treillis. Les dimensions de ce treillis correspondent avantageusement à la surface de chacune des faces de la plaque. Afin de pouvoir assembler les panneaux entre eux en formant un angle, il est avantageux que les tranches du panneau soient, au moins partiellement, biseautées pour s'adapter aux panneaux adjacents en formant un assemblage de type assemblage à onglet, interrompu pour ménager une zone d'angle libre permettant la liaison entre les éléments de ceinture de deux panneaux adjacents. Dans le cas où une couche de béton recouvre la tranche biseautée, il peut être avantageux, pour éviter la création d'un pont thermique via le béton, de prévoir une tranche biseautée discontinue, à savoir l'incorporation d'une bande de matériau isolant transversalement à ladite tranche. De manière préférée, l'âme est en polystyrène expansé, de préférence haute densité, ou en mousse rigide à cellules fermées. Les faces de la plaque formant l'âme présentent, de préférence des surfaces striées, pour une meilleure adhésion du béton sur celles-ci. Le panneau ainsi fabriqué est de faible coût, et présente une bonne résistance mécanique ainsi qu'une excellente isolation thermique. En outre, l'âme pouvant être d'épaisseur importante, ce panneau est de poids très réduit par rapport aux panneaux préfabriqués existants. II est donc facilement transportable jusque sur les sites de construction. Le poids réduit de ces panneaux entraîne également la limitation de l'épaisseur des fondations nécessaires pour supporter ces panneaux. La présente invention concerne également un assemblage de panneaux préfabriqués pour construction de bâtiment tel que décrit précédemment, les éléments de renfort s'étendant entre deux bords parallèles du panneau étant logés dans des rainures horizontales ménagées dans l'âme du panneau, sur sa face tournée vers l'extérieur du bâtiment, de manière, après liaison des extrémités saillantes des éléments de renfort de panneaux adjacents, à former un ceinturage horizontal de la construction, en constituant ainsi une structure de type auto-portée. Une telle structure est stable, rigide et indéformable. La présente invention est également relative à un procédé de fabrication de panneau préfabriqué tel que décrit précédemment, comprenant les étapes successives suivantes : découpe de plaque de polystyrène expansé, en ménageant d'une part une première série de rainures parallèles entre elles sur une face de la plaque et d'autre part une seconde série de rainures parallèles sur l'autre face de la plaque, les axes longitudinaux des rainures étant orthogonaux d'une série à l'autre et des tranches de la plaque partiellement biseautées, incorporation des éléments de renfort dans leurs rainures respectives, en laissant leurs extrémités saillantes au-delà des bords de la plaque, fixation d'un treillis, de préférence métallique, sur chaque face de la plaque, avec accroche du treillis sur les éléments de renfort, afin de former une plaque renforcée, - coulage d'une couche uniforme de béton auto-lissant sur une face de ladite plaque renforcée puis séchage du béton, - coulage d'une couche uniforme de béton auto-lissant sur l'autre face de ladite plaque renforcée, puis séchage du béton. Ce procédé très simple est aisément réalisable en usine. La présente invention concerne également un procédé de construction de bâtiment à partir de tels panneaux préfabriqués, incluant le procédé de fabrication ci-dessus, et comprenant en outre : le placement vertical de chaque panneau et le scellement dans le sol des extrémités saillantes des éléments de renfort formant montants verticaux, les logements des éléments de ceinture se trouvant disposés horizontalement sur la face du panneau tournée vers l'extérieur du bâtiment à construire, - rapprochement et mise en contact des tranches biseautées de panneaux adjacents, û mise en place de la liaison entre les extrémités saillantes correspondantes des éléments de ceinture disposés horizontalement, au niveau des zones d'angle libres entre les panneaux adjacents, en créant un ceinturage complet de la construction. De manière avantageuse, dans la zone d'angle libre entre deux panneaux adjacents est disposée une armature verticale, de préférence métallique, à laquelle sont solidarisées les extrémités saillantes des éléments de renfort horizontaux. De plus autour de la zone d'angle libre entre deux panneaux adjacents 25 peut être disposé un coffrage permettant d'y couler du béton. Ce procédé de construction est donc très simple et très rapide à mettre en oeuvre. La construction ainsi réalisée est, outre ses propriétés de résistance mécanique et d'isolation thermique, très bon marché. Les murs ainsi réalisés permettent d'y adapter des toits classiques (charpentes et couvertures) et peuvent être aisément recouverts d'un enduit de finition classique. Des ouvertures, telles que portes et fenêtres, peuvent être disposées en usine dans ledit panneau. En outre, la plaque en matériau isolant constituant l'âme peut être également découpée ou usinée afin de ménager des gaines pour des câbles électriques ou des tuyauteries. Il ne restera plus qu'à effectuer sur le site les raccordements de ces câbles ou tuyauteries. Les extrémités supérieures des éléments de renfort verticaux peuvent faire saillie du bord supérieur du panneau de manière à constituer des éléments d'accroche (par exemple pour des élingues) en vue de la manutention et du transport dudit panneau en usine et sur le site de construction. Ces extrémités saillantes peuvent également permettre le raccordement ou la fixation audit panneau de divers autres éléments de construction, notamment des éléments de toiture. La présente invention concerne également un bâtiment construit par le procédé ci-dessus caractérisé en ce que les murs extérieurs sont constitués par un assemblage de panneaux préfabriqués tel que décrit précédemment. D'autres particularités et avantages ressortiront de la description ci-après 20 d'un exemple non limitatif de réalisation de l'invention en référence aux figures annexées sur lesquelles : la figure 1 est une vue de dessus longitudinale d'un panneau conforme à la présente invention ; la figure 2 est une vue de dessus partielle d'un assemblage de trois 25 panneaux adjacents conforme à la présente invention ; la figure 3 est une vue de face de l'assemblage selon la figure 2. Comme représenté sur la figure 1, un panneau conforme à la présente invention est constitué d'une âme 2, de préférence en polystyrène expansé, prise en sandwich entre deux couches 3A (couche extérieure) et 3B (couche 30 intérieure) de béton. L'âme 2 forme une plaque qui peut être constituée elle- même d'un assemblage de blocs de polystyrène collés entre eux, comme visibles sur les figures 1 et 3, et référencés 2a, 2b, 2c, 2d... (Les mots "intérieur" et "extérieur" font, dans l'ensemble du texte, référence au positionnement des faces du panneau lors de la construction du bâtiment). Dans la plaque formant l'âme 2 sont ménagés, à proximité de sa face intérieure, des logements 4 parallèles entre eux constitués de rainures (verticales lorsque le panneau est dressé sur le sol). Ces logements 4 représentés ici sur la figure 1 comme débouchant à la face intérieure de l'âme 2, reçoivent des renforts métalliques 5 tenus en place dans le logement par des cales (non représentées). A ces renforts verticaux 4 est fixé le treillis intérieur 6 disposé parallèlement à la face intérieure de l'âme 2. Lors de l'application de béton auto-lissant sur la face intérieure de l'âme 2, ce béton forme la couche intérieure de béton 3B et remplit également les rainures formant les logements 4 en noyant le treillis 6 et les renforts verticaux 4. Sur la face extérieure de l'âme 2, sont découpés des logements 7 (horizontaux lorsque le panneau est dressé sur le sol) destinés à recevoir les éléments de renfort 8 horizontaux. Un treillis 9 extérieur est disposé parallèlement à la face extérieure de la plaque formant l'âme 2. Ce treillis est relié par de multiples liaisons 10 aux éléments de renfort horizontaux 8, pour le maintenir en place en particulier lors du coulage du béton, et l'écarter (d'une faible distance) de la face extérieure de l'âme 2 Lorsque le béton de la couche 3A est coulé sur la face extérieure de l'âme 2, ce béton remplit également les interstices laissés dans les logements 7 autour de l'élément de renfort 8 et enrobe l'élément de renfort 8 et le treillis extérieur 9. L'écartement des treillis intérieur 6 et extérieur 9 des faces respectives de la plaque en polystyrène peut aussi être réalisé au moyen de nervures ou de bossages ménagés à la surface de la dite plaque, de manière à ce que les treillis soient quasi entièrement enrobés dans le béton. Les rainures servant de logement aux renforts métalliques 5 et 8 peuvent présenter diverses formes, par exemple en U, en T, en queue d'aronde, etc... : elles servent aussi de moules pour le béton qui y est coulé. Pour remplir lesdits logements et former les couches recouvrant chaque face de l'âme 2, le béton, de préférence auto-lissant, peut être coulé en une seule fois, ou en plusieurs fois ; dans ce dernier cas, il est possible d'utiliser des bétons de natures différentes. Les éléments de renfort 5 et 8 peuvent être constitués d'une tige ou d'un profilé unique, ou avantageusement, comme dans l'exemple présenté sur les figures 1 et 2, d'un assemblage de plusieurs tiges (ici quatre) reliées entre elles par des entretoises par exemple de type zigzag, comme de manière classique sur les chantiers de construction mettant en ouvre du béton armé. Les tranches verticales du panneau 1 sont partiellement biseautées 11, ici à 45 . Cette forme en biseau 11 permet au panneau 1, de s'appliquer contre deux panneaux adjacents 21 ou 22, comme visible sur la figure 2. La zone d'angle laissée alors libre 12 entre deux panneaux adjacents est un espace permettant de joindre les éléments de renfort horizontaux de deux panneaux adjacents et de les lier par exemple par soudure entre eux et/ou à une armature 13 positionnée verticalement comme représenté sur la figure 2. Une telle liaison entre deux panneaux adjacents rigidifie considérablement la structure. Après assemblage de deux panneaux adjacents selon l'invention, un coffrage 14 peut être installé autour la zone d'angle 12 de manière à y couler du béton à l'intérieur. Enfin il est possible de revêtir les couches de béton 3A et 3B, soit en usine, soit à la fin de la construction, d'un revêtement de finition 15A et 15B. Comme visible sur la figure 3, des ouvertures 16, 17 peuvent être ménagées dans l'ensemble du panneau de manière à y apposer en usine ou sur le site respectivement des fenêtres ou des portes. Le panneau ainsi fabriqué peut être facilement ancré dans le sol 15 en particulier grâce aux extrémités saillantes inférieures 18 des éléments de renfort 5 formant montants verticaux et raccordés à des éléments de construction tels que toiture, au moyen des extrémités saillantes supérieures 19 de ces mêmes éléments de renfort 5, qui servent également d'accroche lors de la manutention et du transport dudit panneau. Les éléments de renfort 8 horizontaux formant ceinture de la construction sont disposés, lorsqu'il existe des ouvertures prévues pour des fenêtres ou des portes, de part et d'autre de ces ouvertures dans le sens vertical. Chaque panneau peut, à lui seul, constituer le mur entier d'un bâtiment, l'assemblage de quatre panneaux selon l'invention permet de réaliser par exemple les quatre murs extérieurs d'une maison d'habitation, construite ainsi très rapidement. Les murs composites réalisés à l'aide des panneaux selon la présente invention, sont à la fois rigides et légers. L'épaisseur de l'âme en polystyrène peut être par exemple de l'ordre de 30 centimètres, l'épaisseur des couches de béton intérieur et extérieur 3A et 3B peut être comprise par exemple entre 2 à 3 centimètres environ | Panneau (1) préfabriqué pour construction de bâtiment comprenant une âme (2) en matériau isolant recouverte sur ses deux faces d'une couche (3A,3B) de béton uniforme et dans laquelle sont ménagés au voisinage d'une face de la plaque des logements (4) pour des montants (5) faisant saillie à une extrémité en vue de leur scellement au sol, et sur la face opposée de la plaque des logements (7) pour des éléments de renfort (8) s'étendant entre deux bords parallèles du panneau (1) et faisant saillie au-delà de ces bords en constituant un élément de ceinture, à l'état assemblé dudit panneau (1) avec des panneaux adjacents (21, 22).Utilisation pour la construction de murs extérieurs de bâtiment à structure très légère. | 1. Panneau (1) préfabriqué pour construction de bâtiment comprenant une âme (2) pleine en matériau isolant sous la forme d'une plaque recouverte 5 sur ses deux faces d'une couche (3A, 3B) de béton uniforme caractérisé en ce que dans ladite plaque formant l'âme (2) sont ménagés : d'une part au voisinage d'une face de la plaque une première série de logements (4) pour des éléments de renfort (5) constituant des montants à l'état dressé du panneau sur le sol, et faisant saillie à au 10 moins une de leurs extrémités (18) en vue de leur scellement au sol, et d'autre part sur la face opposée de la plaque une seconde série de logements (7) pour des éléments de renfort (8) s'étendant entre deux bords parallèles du panneau (1) et faisant saillie au-delà de ces bords 15 de manière à constituer un élément de ceinture, à l'état assemblé dudit panneau (1) avec des panneaux adjacents (21, 22). 2. Panneau selon la 1, caractérisé en ce que la première série de logements (4) et la seconde série de logements (7) sont exemptes de zone de communication entre elles afin d'éviter la formation de ponts 20 thermiques. 3. Panneau selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les logements (4, 7) sont réalisés sous forme de rainures dont les axes longitudinaux sont orthogonaux d'une série à une autre. 4. Panneau selon l'une quelconque des précédentes, 25 caractérisé en ce que les éléments de renfort (5, 8) sont des éléments métalliques. 5. Panneau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les éléments de renfort (5,8) servent également de support à un treillis (6, 9), de préférence métallique, disposé parallèlement à 11chaque face de la plaque formant l'âme (2) du panneau à proximité immédiate de celle-ci. 6. Panneau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les tranches (11) du panneau (1) sont au moins partiellement biseautées pour s'adapter aux panneaux adjacents (21, 22) en formant un assemblage de type assemblage à onglet, interrompu pour ménager une zone d'angle libre (12) permettant la liaison entre les éléments de ceinture de deux panneaux adjacents. 7. Panneau selon l'une quelconque des précédentes, 10 caractérisé en ce que l'âme (2) est en polystyrène expansé, de préférence haute densité. 8. Panneau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les faces de la plaque formant l'âme (2) présentent des surfaces striées pour une meilleure adhésion du béton sur celles-ci. 15 9. Assemblage de panneaux préfabriqués pour construction de bâtiment selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les éléments de renfort (8) s'étendant entre deux bords parallèles du panneau (1) sont logés dans des rainures horizontales ménagées dans l'âme (2) du panneau, sur sa face tournée vers l'extérieur du bâtiment, de manière, après 20 liaison des extrémités saillantes des éléments de renfort de panneaux adjacents, à former un ceinturage horizontal de la construction, en constituant ainsi une structure de type auto-portée. 10. Procédé de fabrication de panneau préfabriqué conforme à l'une des 1 à 8, comprenant les étapes successives suivantes : 25 découpe de plaque de polystyrène expansé, en ménageant d'une part une première série de rainures parallèles entre elles sur une face de la plaque et d'autre part une seconde série de rainures parallèles sur l'autre face de la plaque, les axes longitudinaux des rainures étant orthogonaux d'une série à l'autre et des tranches de la plaque 30 partiellement biseautées,- incorporation des éléments de renfort (5, 8) dans leurs rainures respectives, en laissant leurs extrémités saillantes au-delà des bords de la plaque, fixation d'un treillis (6, 9), de préférence métallique, sur chaque face de la plaque, avec accroche dudit treillis sur les éléments de renfort (5, 8), afin de former une plaque renforcée, coulage d'une couche uniforme de béton auto-lissant sur une face de ladite plaque renforcée puis séchage du béton, coulage d'une couche uniforme de béton auto-lissant sur l'autre face de ladite plaque renforcée, puis séchage du béton. 11. Procédé de construction de bâtiment à partir de panneaux préfabriqués conformes à l'une des 1 à 8, incluant le procédé de fabrication selon la 10 et comprenant, en outre : le placement vertical de chaque panneau et le scellement dans le sol des extrémités saillantes (18) des éléments de renfort (5) formant montants verticaux, les logements (7) des éléments de ceinture se trouvant disposés horizontalement sur la face du panneau tournée vers l'extérieur du bâtiment à construire, - rapprochement et mise en contact des tranches biseautées (11) de panneaux adjacents, û mise en place de la liaison entre les extrémités saillantes correspondantes des éléments de ceinture disposés horizontalement, au niveau des zones d'angle libres (12) entre les panneaux adjacents, en créant un ceinturage complet de la construction. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que dans la zone d'angle libre (12) entre deux panneaux adjacents est disposée une armature verticale, de préférence métallique, à laquelle sont solidarisées les extrémités saillantes des éléments de renfort horizontaux (8). 13. Procédé selon la 11 ou 12, caractérisé en ce que autour de la zone d'angle libre (12) entre deux panneaux adjacents est disposé un coffrage (14) permettant d'y couler du béton. 14. Bâtiment construit par le procédé selon l'une des 11 à 13, caractérisé en ce que les murs extérieurs sont constitués par un assemblage de panneaux préfabriqués (1, 21, 22) conforme à la 9. | E | E04 | E04C,E04B | E04C 2,E04B 2 | E04C 2/288,E04B 2/00 |
FR2890298 | A1 | ARMOIRE A RIDEAU COULISSANT | 20,070,309 | La présente invention concerne une armoire à rideau(x) comprenant au moins un rideau vertical coulissant formé avec une lame terminale verticale définissant un bord mobile du rideau. Ce genre d'armoire comprend en général deux rideaux identiques par symétrie miroir. Les deux rideaux sont déplaçables en coulissement en éloignement l'un de l'autre pour ouvrir l'armoire et en rapprochement l'un de l'autre pour fermer l'armoire. Les rideaux sont conventionnellement formés à partir de lames longitudinales verticales qui sont articulées les unes par rapport aux autres. La lame terminale vertical constitue la dernière lame du rideau et forme par conséquent le bord mobile qui définit l'ouverture d'accès à l'intérieur de l'armoire. En général, le rideau est pourvu d'une poignée qui est conventionnellement disposée au niveau des lames terminales. La présente invention concerne par conséquent plus particulièrement le domaine des armoires de rangement à rideau(x), très fréquemment utilisées comme mobilier de bureau. Les rideaux de ce type d'armoire comprennent un bord supérieur et un bord inférieur engagés dans des rails de glissement fixés à la structure de l'armoire. Par conséquent, chaque lame du rideau comprend une extrémité supérieure et une extrémité inférieure engagées dans ces rails de glissement. Il en est de même pour la lame terminale dont les extrémités supérieure et inférieure sont généralement pourvues de patins de glissement engagés dans les rails de glissement. Du fait de la gravité, le patin de glissement situé à l'extrémité inférieure de la lame terminale vient en contact de glissement avec le fond du rail inférieur. En général, les lames terminales sont réalisées en métal ou en matière plastique. Les patins de glissement sont généralement réalisés en matière plastique moulée. Ainsi, les patins de glissement sont montés et fixés au niveau des deux extrémités de la lame terminale. La fixation des patins de glissement peut être réalisée par tout moyen, comme par engagement en force, encliquetage, ou vissage. D'autre part, les rails de glissement sont en général réalisés en métal ou en matière plastique. Les patins de glissement assurent ainsi un bon coulissement de la lame terminale à l'intérieur des rails. Cependant, du fait que les patins de glissement sont généralement réalisés en matière plastique, et qu'ils doivent être fixés aux extrémités de la lame terminale, il arrive que les patins soient endommagés, ce qui nuit au bon fonctionnement de l'armoire. Il faut en effet savoir que ce type d'armoires à rideau est souvent utilisé avec peu de ménagement du fait de son usage purement fonctionnel. Ainsi, les patins de glissement sont soumis à de rudes conditions qui peuvent engendrer leur rupture. D'autre part, étant donné que les patins sont des pièces séparées qui doivent être fabriquées séparément par injection moulage, ils présentent un prix de revient relativement significatif. De surcroît, il faut procéder à une opération de montage des patins sur les extrémités de la lame terminale, ce qui prend du temps et engendre un coût de montage. La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités de l'art antérieur en définissant une lame terminale verticale à patin de glissement dont la robustesse est améliorée et dont la mise en oeuvre est facilitée, et ceci à moindre coût. Pour atteindre ces buts, la présente invention propose une armoire à rideau comprenant au moins un rideau vertical coulissant formé avec une lame terminale verticale définissant un bord mobile du rideau, la lame étant adaptée à venir en contact d'une lame terminale d'un autre rideau ou d'un montant de chambranle en position fermée de l'armoire, la lame terminale comprenant une extrémité inférieure et une extrémité supérieure engagées dans des rails de guidage respectifs, la lame comprenant au moins un patin de glissement à une de ses extrémités, le patin venant en contact de glissement dans le rail respectif, caractérisé en ce que le patin de glissement est réalisé de manière monobloc avec la lame. Avantageusement, chaque extrémité de la lame terminale est pourvue d'un tel patin de glissement monobloc, de sorte que la lame, avec ses deux patins de glissement, est formée à partir d'une pièce unique. Avantageusement, la lame et son patin monobloc sont en métal. Selon une caractéristique intéressante de l'invention, le patin s'étend sensiblement perpendiculairement à la direction longitudinale verticale de la lame et forme ainsi une sorte de cornière à angle droit. Avantageusement, le patin est obtenu par pliage. Le métal, et plus particulièrement la tôle métallique, est un matériau particulièrement avantageux pour la réalisation de la lame terminale à patin de glissement intégré. Selon un autre aspect de l'invention, le patin se connecte à la lame au niveau d'une arête sensiblement droite, l'arête étant pourvue d'au moins une nervure de renforcement pour stabiliser l'orientation du patin par rapport à la lame. Selon une autre caractéristique de l'invention, le patin comprend au moins un godron de glissement destiné à venir en contact de glissement avec le io fond du rail. Avantageusement, le godron est réalisé de manière monobloc avec le patin. Selon un autre aspect, le godron peut présenter un profil arrondi. Avantageusement, le godron est obtenu par déformation locale du patin. Ceci est notamment le cas lorsque la lame terminale est réalisée en métal, et plus particulièrement à partir de tôle métallique. Selon une autre caractéristique de l'invention permettant d'améliorer le glissement du rideau, le fond du rail présente un profil convexe dont la surface est avantageusement grenée. Ainsi, le ou les godrons arrondi(s) viennent en contact du profil convexe du fond du rail, ce qui réduit considérablement la surface de contact entre le patin et le rail. En outre, la surface grenée permet encore de réduire la surface de contact entre le patin et le fond du rail. Ainsi, le glissement du rideau dans les rails est considérablement amélioré. L'invention sera maintenant plus amplement décrite en référence aux dessins joints, donnant à titre d'exemple non limitatif un mode de réalisation de l'invention. Sur les figures: La figure 1 est une vue de face d'une armoire à rideau conventionnelle incorporant l'invention, La figure 2 est une vue très largement agrandie d'un détail de la figure 1, Les figures 3a, 3b et 3c sont des vues en perspective d'une partie de lame terminale selon l'invention au cours de trois étapes successives de fabrication, et La figure 4 est une vue en coupe transversale verticale à travers la partie inférieure d'une lame terminale selon l'invention engagée dans un rail inférieur. L'armoire à rideaux illustrée sur la figure 1 comprend des parois latérales verticales 11, un soubassement 12, ainsi qu'un chapeau 13. La structure fixe de l'armoire est en outre complétée par une face arrière (non représentée). Ces éléments de l'armoire peuvent être réalisés en métal, par exemple de la tôle métallique. La face avant de l'armoire est formée par deux rideaux 2 qui sont disposés sensiblement verticalement. Ces rideaux 2 sont réalisés à partir de lames verticales 20 qui sont fixées les unes aux autres de manière articulée. Ainsi, les io rideaux 2 sont flexibles de sorte qu'ils peuvent s'enrouler le long des parois latérales 11, à l'intérieur de l'armoire. Avantageusement, la structure fixe de l'armoire est pourvue intérieurement de joues verticales qui s'étendent sensiblement parallèlement aux parois latérales 11. Les rideaux 2, lorsqu'on les déplace vers la position ouverte, viennent se loger entre les joues et les parois latérales 11. Les rideaux 2 s'enroulent alors sur eux-mêmes dans un rail de glissement présentant un chemin en épingle à cheveux. Les rideaux 2, outre leur lame articulée 20, comprennent également chacun une lame terminale verticale 21 qui constitue le bord du rideau. Les lames 21 sont destinées à venir en contact l'une de l'autre sur leur hauteur en position fermée, comme représenté sur la figure 1. Lorsque le rideau est ouvert, les lames terminales 21 définissent une partie du bord d'ouverture donnant accès à l'intérieur de l'armoire. Pour permettre le coulissement des rideaux 2, il est ainsi prévu un rail inférieur situé au niveau du soubassement 12 et un rail supérieur situé au niveau du chapeau 13. Ces rails de coulissement s'étendent jusqu'au niveau des parois latérales 11 pour permettre aux deux rideaux de se loger à l'intérieur de l'armoire, entre les joues internes susmentionnées et les parois 11. Pour permettre ce coulissement, les extrémités libres inférieures et supérieures des lames 20 et 21 sont engagées à l'intérieur de ces rails inférieurs et supérieurs respectifs. Ainsi, les extrémités inférieures 22 des deux lames terminales 21 sont engagées dans le rail inférieur 122 logées dans le soubassement 12, alors que les deux extrémités libres supérieures 23 des deux lames terminales 21 sont engagées dans le rail supérieur logé dans le chapeau 13. En se référant à la figure 2, on voit les extrémités inférieures des lames 20 engagées dans le rail inférieur 122. Du fait de la gravité, les extrémités inférieures des lames viennent en contact avec le fond 123 du rail 122. Le rail 122 est fixé sur une plaque de fond 121 qui fait partie du soubassement 12. Selon l'invention, les lames terminales 21, qui peuvent être réalisées en matière plastique, mais de préférence en métal, sont pourvues au niveau d'une ou de chacune de leurs extrémités libres 22 et/ou 23 d'un ou de deux patins de glissement 25 engagés à l'intérieur de son rail respectif inférieur et supérieur. Les extrémités inférieures 22 des lames terminales 21 sont de préférence pourvues de patins de glissement, alors que les extrémités supérieures 23 peuvent être dépourvues de patins de glissement. Toutefois, les patins de glissement aux deux extrémités des lames sont préférés. Selon une caractéristique intéressante de l'invention, les patins de glissement 25 sont réalisés de manière monobloc par les lames terminales 21. En d'autres termes, c'est une partie intégrante de la lame 21 qui forme le patin de glissement 25. De préférence, chaque lame terminale 21 est pourvue de deux patins de glissement intégrés monobloc, de sorte que la lame avec ses patins ne forme qu'une seule pièce unique. De préférence, les lames terminales 21 sont réalisées par usinage de plaques de tôle métalliques, par exemple du fer, de l'acier ou de l'aluminium. On se réfèrera maintenant aux figures 3a, 3b et 3c pour expliquer de quelle manière on peut réaliser les patins de glissement des lames terminales 21 à partir d'une plaque de tôle métallique. Deux ou plusieurs lames terminales 21 peuvent être réalisées à partir d'un seul profilé métallique, comme on peut le voir sur les figures 3a et 3b. Le profilé métallique a été plié de manière appropriée afin de réaliser une âme centrale 210 qui va constituer la face frontale de la lame. D'autre part, cette âme 210 est bordée de part et d'autre par deux bords 211 et 212. Un des bords va servir à la fixation à une lame 20, alors que l'autre bord va constituer la tranche visible de la lame terminale destinée à venir en contact avec la tranche de l'autre lame terminale 21. Pour commencer, on découpe dans le profilé une fente F en forme de H. Deux brides symétriques par symétrie miroir se font ainsi face. Chaque bride est ensuite usinée, par exemple par déformation de matière, de manière à former par exemple deux godrons de glissement 251. On peut par exemple utiliser une technique de matriçage ou de poinçonnage pour obtenir ces godrons de glissement 251. Pour l'instant, les deux brides qui se font face s'étendent dans le même plan que l'âme 210. Une étape ultérieure consiste à replier ces brides, de manière à former les patins de glissement 25. Le pliage des brides s'effectue avec un angle sensiblement droit, de sorte que les patins 25 s'étendent alors perpendiculairement à l'âme 210, et plus généralement perpendiculairement à la direction longitudinale des lames terminales 21. Pour stabiliser l'orientation perpendiculaire des patins 25, on peut avantageusement former une ou plusieurs nervures de renforcement 252 au niveau de l'arête sensiblement rectiligne 253 qui relie le patin 25 à l'âme 210. Une fois les patins 25 ainsi obtenus, on peut couper le profilé métallique de manière à obtenir deux lames terminales distinctes, comme on peut le voir sur la figure 3c. Les godrons 251 des patins 25 forment un profil arrondi vers l'extérieur. La forme générale des godrons est sensiblement similaire à celle d'un grain de riz. On peut également remarquer que le bord du patin 25 est également arrondi, de manière à éliminer tout angle vif. Chaque patin peut être pourvu d'un seul godron formant un dôme arrondi. Une fois inséré dans le rail 122, le patin 25 est disposé comme représenté sur la figure 4. Avantageusement, le fond 123 du rail 122 est réalisé avec un profil convexe qui vient en contact avec le ou les godrons 251. Ainsi, le contact du patin 25 avec le fond 123 du rail est extrêmement réduit, ce qui augmente les qualités de glissement du rideau à l'intérieur des rails. On peut même prévoir de réaliser le profil convexe du fond du rail 123 avec une qualité de surface grenée, afin de réduire encore davantage le contact entre le rail et le patin. En se référant à la figure 4, on peut voir que le patin 25 s'étend à partir de l'extrémité inférieure de la lame 21 vers l'intérieur de l'armoire, c'est- à-dire en éloignement du soubassement 12. On peut également noter que le rail 122 est fixé à la plaque de fond 121 à l'aide d'une tête d'encliquetage 124 engagée dans une ouverture appropriée ménagée dans la plaque 121. Grâce à l'invention, on obtient des lames terminales très faciles à réaliser, d'un coût de revient faible et incorporant en outre des patins de glissement particulièrement robustes | Armoire à rideau comprenant au moins un rideau vertical coulissant (2) formé avec une lame terminale verticale (21) définissant un bord mobile du rideau, la lame étant adaptée à venir en contact d'une lame terminale (21) d'un autre rideau ou d'un montant de chambranle en position fermée de l'armoire, la lame terminale comprenant une extrémité inférieure (22) et une extrémité supérieure (23) engagées dans des rails de guidage respectifs (122), la lame comprenant au moins un patin de glissement (25) à une de ses extrémités, le patin venant en contact de glissement dans le rail respectif, caractérisé en ce que le patin de glissement (25) est réalisé de manière monobloc avec la lame (21). | Revendications 1.- Armoire à rideau comprenant au moins un rideau vertical coulissant (2) formé avec une lame terminale verticale (21) définissant un bord mobile du rideau, la lame étant adaptée à venir en contact d'une lame terminale (21) d'un autre rideau ou d'un montant de chambranle en position fermée de l'armoire, la lame terminale comprenant une extrémité inférieure (22) et une extrémité supérieure (23) engagées dans des rails de guidage respectifs (122), la lame comprenant au moins un patin de glissement (25) à une de ses extrémités, le patin venant en contact de glissement dans le rail respectif, caractérisé en ce que le patin de glissement (25) est réalisé de manière monobloc avec la lame (21). i0 2.- Armoire selon la 1, dans laquelle la lame (21) et son patin monobloc (25) sont en métal. 3.- Armoire selon la 1 ou 2, dans laquelle le patin (25) 15 s'étend sensiblement perpendiculairement à la direction longitudinale verticale de la lame (21). 4.- Armoire selon la 3, dans laquelle le patin (25) est obtenu par pliage. 5.- Armoire selon la 3 ou 4, dans laquelle le patin (25) se connecte à la lame (21) au niveau d'une arête sensiblement droite (253), l'arête étant pourvue d'au moins une nervure de renforcement (252) pour stabiliser l'orientation du patin par rapport à la lame. 6.- Armoire selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le patin (25) comprend au moins un godron de glissement (251) destiné à venir en contact de glissement avec le fond (123) du rail (122). 7.- Armoire selon la 6, dans laquelle le godron (251) est réalisé de manière monobloc avec le patin (25). 8.- Armoire selon la 6 ou 7, dans laquelle le godron (251) présente un profil arrondi. 9.- Armoire selon la 6, 7 ou 8, dans laquelle le godron (251) est obtenu par déformation locale du patin. io 10.- Armoire selon la 6, dans laquelle le fond (123) du rail (122) présente un profil convexe dont la surface est avantageusement grenée. | A,E | A47,E05,E06 | A47B,E05D,E06B | A47B 96,E05D 15,E06B 3 | A47B 96/00,E05D 15/12,E06B 3/46 |
FR2896170 | A1 | ELEMENT DE FILTRATION | 20,070,720 | La présente invention concerne un élément de filtration et un module de filtration. Le document FR-A-2 720 953 décrit un élément inorganique de filtration d'un milieu fluide, en vue de récupérer un filtrat. L'élément est du type comportant un support poreux rigide inorganique de forme allongée. A l'intérieur du support, au moins deux canaux sont réalisés parallèlement à l'axe du support, la surface des canaux étant recouverte par au moins une couche séparatrice destinée à être en contact avec le milieu fluide. Chaque canal est aménagé de façon qu'une zone de sa surface soit placée directement en vis-à-vis avec une fraction de la surface externe du support. Ceci est de sorte à former un couloir d'acheminement du filtrat provenant exclusivement de ladite surface du canal. Par ailleurs, les zones des surfaces des canaux définissent, avec les surfaces externes du support placées en vis-à-vis, des épaisseurs de support sensiblement constantes. Le document FR-A-2 720 954 décrit un élément inorganique de filtration d'un milieu fluide, en vue de récupérer un filtrat. L'élément est du type comportant un support poreux rigide inorganique, de forme cylindrique présentant un axe central longitudinal. Des canaux sont ménagés dans le support parallèlement à son axe central et dont les centres sont situés sur un cercle coaxial à l'axe central. Chaque canal présente une surface recouverte par au moins une couche séparatrice destinée à être en contact avec le milieu fluide. Chaque canal comporte aussi d'une part au moins une paroi périphérique dirigée vers la surface extérieure du support et délimitant avec cette dernière un couloir d'épaisseur constante assurant l'acheminement du filtrat ; chaque canal comporte, d'autre part, au moins une paroi radiale délimitant une cloison avec la paroi radiale en regard d'un canal voisin. Les parois sont reliées entre-elles par des congés de raccordement. De plus, chaque cloison radiale présente une épaisseur constante sur toute sa hauteur ; le rapport de la hauteur d'une cloison sur son épaisseur est inférieur ou égal à 8. Les congés de raccordement présentent un rayon compris entre 0,3 et 1,5 mm. Le document FR 2 741 821 présente un élément inorganique de filtration d'un milieu fluide, en vue de récupérer un filtrat. L'élément est du type comportant un support poreux rigide inorganique de forme cylindrique présentant un axe central longitudinal. Des canaux sont ménagés dans le support parallèlement à son axe central et présentent une surface recouverte par au moins une couche séparatrice destinée à être en contact avec le milieu fluide. Au moins certains des canaux dits périphériques ont leurs centres situés sur un cercle coaxial à l'axe central ; ces canaux périphériques présentent, d'une part, une paroi périphérique située en regard de la R:43revets\24600A24633--060113-demandcFR W97.doc - 1801'06 -14:01 - 1!14 surface extérieure du support et délimitant avec cette dernière un couloir d'acheminement direct du filtrat et, d'autre part, au moins une paroi radiale délimitant une cloison avec la paroi radiale en regard d'un canal voisin. Les parois sont reliées entre elles par des congés de raccordement. Les canaux périphériques possèdent aussi chacun une section droite transversale non circulaire. De plus, les canaux périphériques présentent chacun un couloir d'acheminement dont l'épaisseur augmente de part et d'autre du milieu du couloir et en direction opposée du milieu. Chaque couloir d'acheminement possède un profil en forme de voûte. Par ailleurs, les canaux de l'élément du document FR-A-2 741 821 délimitent entre eux des cloisons dont l'épaisseur augmente en direction de l'axe central du support poreux. Le document EP-A-O 609 275 présente un élément en céramique pour la filtration à courant ou flux tangentiel de liquides et de gaz. L'élément a un corps support allongé en matière céramique poreuse avec au moins deux canaux coaxiaux qui s'étendent à travers le corps de support. Sur la surface des canaux est appliquée une membrane céramique monocouche ou multicouches à structure poreuse calibrée ; le filtrat, filtré à l'aide de la membrane à partir d'un fluide traversant les canaux, quitte le corps de support par la surface latérale de ces canaux pour être ici récupéré à l'aide d'un dispositif approprié. Les canaux sont disposés coaxialement autour de l'axe central imaginaire du corps de support. Les canaux présentent, vus en coupe transversale, une paroi tournée vers l'extérieur dont le contour est adapté au contour extérieur du corps de support ; ainsi le corps de support présente ici une épaisseur de paroi uniforme. Les autres parois des canaux présentant un contour tel que les cloisons subsistant entre les canaux augmentent d'épaisseur vers l'extérieur en forme de coin ; l'épaisseur des cloisons augmente jusqu'à un maximum de trois fois l'épaisseur de paroi la plus faible. Il y a donc un besoin pour un élément qui offre une alternative aux éléments décrits précédemment. Pour cela l'invention propose un élément de filtration comprenant un support avec une surface extérieure, au moins trois canaux dans le support, les canaux comprenant une paroi périphérique dirigée vers la surface extérieure, la distance entre la paroi périphérique et la surface extérieure diminuant de part et d'autre du milieu de la paroi périphérique. Selon une variante, les canaux comprennent en outre une paroi latérale dirigée vers un canal voisin, les parois latérales de deux canaux voisins formant une cloison d'épaisseur variable. Selon une variante, les canaux comprennent en outre une paroi latérale dirigée vers un canal voisin, les parois latérales de deux canaux voisins formant une cloison, R:ABrevets\24600A24633--060117-demandeFR W97.doc-18/01/06-14:01-2/14 3 la cloison ayant une épaisseur qui augmente depuis le centre du support vers la surface extérieure. Selon une variante, la cloison a en outre une partie avec une épaisseur constante. Selon une variante, la partie de la cloison dont l'épaisseur est constante et la partie de la cloison s'évasent vers la surface extérieure sont de même hauteur. Selon une variante, le ratio entre la hauteur de la partie à épaisseur constante et la hauteur totale de la cloison est entre 1:4 et 3:4, de préférence entre 1:3 et 2:3. Selon une variante, en section transversale droite, la paroi latérale des canaux comporte au moins deux sections formant entre elles un angle de 1 à 45 , de préférence, de 10 à 25 . Selon une variante, la paroi périphérique et la paroi latérale sont raccordées par un congé de raccordement. Selon une variante, l'élément comprend deux parois latérales, les parois latérales étant raccordées par un congé de raccordement à la paroi périphérique. Selon une variante, les parois latérales sont raccordées par un congé de raccordement. Selon une variante, le congé de raccordement entre les parois latérales a un diamètre de 0,2 à 2 mm, de préférence de 0,3 à 1 mm. Selon une variante, le congé de raccordement entre une paroi latérale et la paroi périphérique a un diamètre de 1 à 4 mm, de préférence de 1,7 à 3 mm. Selon une variante, l'élément comprend entre 5 et 10 canaux, de préférence entre 6 et 9 canaux. Selon une variante, les canaux sont sur au moins un cercle. Selon une variante, les canaux sont sur plusieurs cercles concentriques. Selon une variante, les canaux comprennent une paroi latérale dirigée vers un canal voisin d'un même cercle, les parois latérales de deux canaux voisins formant une cloison, et les parois latérales de deux canaux voisins d'un même cercle formant une cloison d'épaisseur variable. Selon une variante, la cloison entre deux canaux du cercle le plus au centre du support a une épaisseur qui augmente vers la surface extérieure et la cloison entre deux canaux du ou des autres cercles a une épaisseur qui diminue vers la surface extérieure. Selon une variante, la cloison entre deux canaux du cercle le plus au centre du support a une épaisseur qui augmente vers la surface extérieure et la cloison entre deux canaux du ou des autres cercles a une épaisseur qui diminue puis qui augmente vers la surface extérieure. R yBrevets.24600\24633--060113-demandeFR W97.doc -18101!06- 14.01 -3'14 4 Selon une variante, l'élément comporte au moins une couronne de canaux enchevêtrés avec des canaux d'une autre couronne. Selon une variante, la distance entre la paroi périphérique des canaux et la surface extérieure du support diminue de part et d'autre du milieu de la paroi 5 périphérique. Selon une variante, selon une section transversale droite, l'élément a une forme circulaire et la paroi périphérique des canaux étant plate. Selon une variante, la paroi périphérique est concave. Selon une variante, l'élément ne comprend pas de couche de séparation. 10 Selon une variante, l'élément comprend une couche de séparation sur la surface interne des canaux. L'invention concerne aussi un module de filtration comportant plusieurs éléments de filtration tels définis précédemment. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de 15 la description détaillée qui suit des modes de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemple uniquement et en références aux dessins qui montrent : - figure 1, un élément de filtration selon un mode de réalisation; - figure 2, un élément de filtration selon un autre mode de réalisation ; - figures 3 à 5, un élément de filtration selon encore d'autres modes de 20 réalisation. L'invention se rapporte à un élément de filtration comprenant un support avec une surface extérieure et au moins trois canaux dans le support. Les canaux comprennent une paroi périphérique dirigée vers la surface extérieure, la distance entre la paroi périphérique et la surface extérieure diminuant de part et d'autre du 25 milieu de la paroi périphérique. L'élément présente l'avantage de mieux résister lorsqu'il est soumis à des conditions d'utilisation sévères. La figure 1 montre un mode de réalisation d'un élément 10 de filtration. L'élément 10 permet la mise en oeuvre d'une filtration tangentielle. L'élément 10 comprend un support 12 avec une surface extérieure 14. Le support 12 peut présenter 30 une forme tubulaire cylindrique avec un axe central 11. La section transversale du support 12 est constante dans la direction de l'axe 11 ; toutes les sections transversales du support, quelle que soit leur position suivant l'axe 11 ont la forme représentée sur la figure 1. Cette forme peut être circulaire, hexagonale ou autre. Le support 12 est de préférence monolithique. Le support 12 est poreux de sorte à 35 permettre la circulation d'un fluide. Le support 12 est par exemple en matériau céramique obtenu par extrusion grâce à une filière. L'élément 10 comprend dans le support 12 au moins trois canaux 161, 162, 163 ; sur la figure 1, l'élément 10 comprend six canaux 161 à 166. Le support 12 est R:A13rcvets\24600A24633ù060113-demzndeFR W97doc - 1401/06- 1401 - 4/14 traversé, suivant toute sa longueur dans la direction de l'axe 11, par les canaux désignés globalement par la référence 16. Les canaux 16 sont obtenus lors de l'extrusion du support, la filière imposant une forme aux canaux. Après cuisson de la matière céramique, la surface intérieure des canaux 16 peut être, ou non, recouverte 5 d'une couche mince d'une substance permettant d'obtenir par frittage une couche ou membrane de filtration 17 (ou couche de séparation) sur la surface interne des canaux. Pour la mise en oeuvre d'une opération de filtration dans un élément de filtration, on fait circuler le milieu fluide à filtrer, dans la direction de l'axe 11 à l'intérieur des canaux 16. On établit une différence de pression entre la partie intérieure de l'élément 10 et le milieu extérieur de l'élément. Une fraction du milieu fluide à filtrer traverse les membranes de filtration des canaux pour imprégner la matière poreuse du support 12. Cette fraction (ou perméat) du milieu à filtrer circule à l'intérieur du support 12 en direction de la surface externe 14 du support 12. Les canaux 16 comprennent une paroi périphérique 18 dirigée vers la surface extérieure 14. Selon la figure 1, la paroi 18 peut être en vis-à-vis de la surface extérieure 14 ; la paroi 18 peut définir un couloir d'acheminement direct du perméat vers l'extérieur de l'élément. Ceci présente l'avantage de faciliter l'évacuation du perméat depuis le canal vers l'extérieur de l'élément. La distance entre la paroi 18 périphérique et la surface extérieure 14 diminue de part et d'autre du milieu de la paroi périphérique. Selon la position des canaux de la figure 1, le couloir d'acheminement du perméat est plus épais au milieu de la paroi périphérique 18 qu'aux extrémités de la paroi périphérique 18. Ceci permet d'obtenir une plus grande épaisseur de support 12 entre le canal 16 et la paroi 18, au niveau du milieu de la paroi périphérique. La pression du fluide à filtrer étant plus importante au centre de la paroi périphérique, la résistance de l'élément 10 est ainsi améliorée. De préférence, la distance " d " entre le milieu de la paroi 18 et la surface externe 14 diminue continûment de part et d'autre du milieu de la paroi périphérique 18. Ceci permet d'obtenir une surface interne de canal qui soit continue ce qui favorise le contact du fluide à filtrer avec le support. Sur la figure 1, la distance entre le milieu de la paroi 18 et la surface extérieure est augmentée par la paroi périphérique 18 qui est saillante vers l'intérieur du canal ; la paroi 18 peut être une courbe concave, le support 12 pénétrant vers l'intérieur des canaux 16. Ceci a l'avantage d'augmenter la surface intérieure du canal au contact du fluide et donc d'augmenter la surface et la capacité de filtration de l'élément 10. Alternativement, selon la figure 2, la paroi 18 peut être plate et le support peut être circulaire en section transversale ; la distance entre la paroi 18 plate et la surface extérieure circulaire diminue donc de part et d'autre du milieu de la paroi 18. Le mode de R:ABrevets\24600 24633--000113-demandcFR W97.doc - 18;01/06- 14-01 - 5/14 6 réalisation de la figure 2 diffère de celui de la figure 1 uniquement de part la forme de la paroi 18. Les canaux 16 comprennent aussi une paroi latérale 20. La paroi latérale 20 d'un canal 161 est dirigée vers un canal voisin 162. La forme des canaux est variable ; à titre d'exemple, selon la figure 1, les canaux 16 ont deux parois latérales 20 raccordées chacune à la paroi périphérique. Les parois latérales 20 sont raccordées à la paroi périphérique 18 par l'intermédiaire d'un congé de raccordement 24. Le congé de raccordement permet d'améliorer le dépôt de la couche filtrante 17 sur la surface interne des canaux, le cas échéant. Le dépôt de la couche filtrante 17 est plus uniforme. Par ailleurs, grâce aux congés de raccordement, les efforts du fluide à filtrer sur le support sont mieux répartis le long de la surface du canal. Par ailleurs, les parois latérales 20 peuvent également être raccordées entre elles, de préférence par un congé de raccordement 26. Les avantages liés au congé 26 sont les mêmes que les avantages liés au congé 24. Selon les figures 1 et 2, les canaux 16 ont une forme globalement triangulaire ; les parois latérales 20 sont raccordées à une de leurs extrémités par le congé 26 et sont raccordées à la paroi 18 à l'autre de leurs extrémités par le congé 24. La paroi 18 pouvant être une courbe concave (figure 1), la courbe est raccordée aux congés 24. Dans ce qui suit, par " paroi " on entend la zone de canal comprise entre deux congés de raccordement, sans prendre en compte les congés. Ainsi, les parois latérales 20 sont entre le congé 26 et un congé 24 et la paroi périphérique 18 est entre deux congés 24. La paroi latérale 20 de deux canaux 161 et 162 voisins forme une cloison 22. La cloison 22 est une zone du support 12 permettant la circulation du fluide entre les canaux 16 en direction de la surface extérieure du support. La cloison 22 permet la filtration du fluide au travers des parois latérales des canaux puis la circulation en direction de la surface extérieure du support. La cloison 22 a une épaisseur variable. Par exemple, la cloison 22 s'évase vers la surface extérieure. La cloison 22 a une épaisseur qui augmente depuis le centre du support vers la surface extérieure du support ; en d'autres termes, la cloison 22 a une épaisseur plus importante à proximité de la surface extérieure du support qu'à proximité de l'axe central 11. La cloison a ainsi une forme de coin, permettant l'évacuation d'une quantité plus importante de perméat que dans une cloison à épaisseur constante. Pour former une cloison s'évasant vers l'extérieur, on peut envisager que la cloison entre deux canaux s'évase continûment sur toute sa hauteur. On obtient alors une cloison en forme de coin sur toute la hauteur de la cloison. Egalement, la cloison 22 peut s'évaser vers l'extérieur sur au moins une partie de sa hauteur. La cloison 22 a une partie avec une épaisseur constante " et " et une R:ABrevets\24600'24633--060113demandeFR W97.d, - I8'01/06-14:01-6114 7 partie avec une épaisseur variable " e2 ". L'épaisseur est variable en ce sens que l'épaisseur " e2 " augmente en direction de la surface extérieure 14 du support 10. On obtient ainsi une cloison irrégulière. Pour former une cloison de forme irrégulière, la paroi latérale des canaux a une forme particulière. En section transversale selon la figure 1, la paroi latérale 20 des canaux est une ligne brisée. La paroi latérale 20 comporte au moins deux sections 201 et 202 rectilignes formant un angle alpha a entre elles. L'angle alpha a est par exemple de 1 à 45 , de préférence de 10 à 25 . Les sections 201 et 202 sont raccordées par un congé de raccordement de diamètre supérieur à 0,3 mm, de préférence supérieur à 0,4 mm, par exemple de 1,5 à 2 mm. Pour chaque canal, les sections 201 sont raccordées entre elles par le congé 26. Les sections 201 de chaque canal forment un angle entre elles. Les sections 202 de chaque canal forment aussi un angle entre elles. L'angle entre les sections 202 est moins élevé que l'angle entre les sections 201. Les sections 201 donnent aux canaux une forme en pointe qui permet de disposer les canaux à proximité du centre du support. Les sections 201, d'une part, et 202, d'autre part, s'évasent en direction de la paroi périphérique 18. Les sections 201, d'une part, et 202, d'autre part, s'évasent en direction de la surface extérieure 14 du support. Mais les sections 202 s'évasent moins que les sections 201. Les sections 202 pourraient aussi être parallèles. Les canaux ont une forme de molaire. Plus le nombre de canaux souhaité est élevé, moins les sections 201 sont évasées, et inversement. Les sections 201 et 202 peuvent être de longueur variable. Les sections 201 peuvent être plus longues que les sections 202. Par exemple, selon la hauteur d'un canal (depuis le congé 26 à la paroi périphérique 18), le ratio entre la hauteur des sections 201 et la hauteur du canal est entre 1:4 et 3:4, de préférence entre 1:3 et 2:3. Ainsi, le ratio entre la hauteur à épaisseur constante de la cloison 22 et la hauteur totale de la cloison 22 est entre 1:4 et 3:4, de préférence entre 1:3 et 2:3. Les sections 201 peuvent aussi avoir la même longueur que les sections 202. Ainsi, sur la hauteur d'un canal (depuis le congé 26 à la paroi périphérique 18), les sections 201 correspondent à la moitié de la hauteur et les sections 202 correspondent à l'autre moitié de la hauteur. Ainsi, la cloison 22, délimitée entre deux parois latérales 20 de deux canaux voisins 161, 162, a une partie avec une épaisseur constante qui a la même hauteur que la partie de la cloison dont l'épaisseur est variable. Selon les figures 1 et 2, la partie de la cloison dont l'épaisseur est constante est plus au centre du support 12 que la partie de la cloison dont l'épaisseur est variable. En d'autres termes, depuis l'axe 11 au centre du support jusqu'à la surface extérieure 14 du support 11, la cloison 22 a d'abord une épaisseur constante puis une épaisseur R-VBreveis\24600A24633--060113-demandeFR W97.doc- I8.'01/06 -14:01-7/14 augmentant en direction de la surface extérieure. Ceci permet d'augmenter le débit de circulation de fluide dans le support ; en effet, la quantité de fluide dans le support tend à augmenter au fur et à mesure que l'on se rapproche de la surface extérieure, et est évacué vers l'extérieur du support. Ainsi, le fluide dispose de plus de place dans le support pour circuler à mesure que l'on se rapproche de la surface extérieure du support. Le débit de fluide à filtrer peut donc être augmenté. Les canaux 16 peuvent être disposés dans le support sur un cercle centré sur l'axe central 1 l , en particulier, de telle manière que les canaux ont leur centre situé sur un cercle centré sur l'axe central 11. Les canaux 16 sont disposés dans le support selon une couronne centrée sur l'axe. Ceci permet de disposer de manière régulière les canaux dans le support, ce qui facilite la fabrication de l'élément. Cette disposition est visible sur la figure 1. Selon la figure 1, les canaux sont disposés de manière identique sur le cercle ; ceci permet aux canaux de fonctionner de manière identique et d'éviter un colmatage préférentiel de certains canaux. Selon les figures 1 et 2, les canaux 16 disposés sur un cercle ont le congé 26 reliant les parois 20 latérales à proximité de l'axe central 11 et la paroi périphérique 18 en vis-à-vis de la surface extérieure 14. Les canaux ont leurs parois latérales dirigées vers la paroi latérale des canaux voisins. Les parois latérales de deux canaux voisins délimitent la cloison 22. Entre les canaux, une partie de la cloison 22 comporte une épaisseur constante " et " et une partie de la cloison 22 comporte une épaisseur variable " e2 ". La partie à épaisseur constante est plus au centre que la partie à épaisseur variable. L'épaisseur variable augmente en direction de la surface extérieure 14. La distance entre les parois périphériques 18 et la surface extérieure en vis-à-vis diminue de part et d'autre du milieu de la paroi périphérique. On a donc d'une part un couloir d'acheminement du fluide entre la paroi périphérique 18 et la surface extérieure 14 qui est bombé au niveau du milieu de la paroi périphérique 18 pour augmenter la résistance du support et d'autre part, des cloisons 22 entre les canaux dont l'épaisseur est constante puis variable à mesure que l'on se rapproche de la surface extérieure du support pour augmenter le débit de fluide dans le support. Ces caractéristiques permettent à l'élément de résister à des pressions plus importantes mises en oeuvre pour augmenter le débit de fluide circulant dans le support. A titre d'exemple, l'élément 10 peut avoir un diamètre externe entre 20 et 40 mm, de préférence 25 mm. Les congés de raccordement 24 peuvent avoir un diamètre de 1 à 4 mm, de préférence de 1,7 à 3 mm. Le congé de raccordement 26 peut avoir un diamètre de 0,2 à 2 mm, de préférence de 0,3 à 1 mm. Le nombre de canaux 16 peut être de 5 à 10, de préférence de 6 à 9. La distance entre la paroi périphérique 18 des canaux et la surface extérieure 14, pour un diamètre externe de R:ABrevets\2 4 60012 46 3 3--0601 1 3-demandeFR W97.doc - 18/01/06 - 14:01 - R/14 9 25 mm, est par exemple de 1,5 mm pour la distance la plus étroite à 3 mm pour la distance la plus importante au milieu de la paroi périphérique ; de préférence la distance est de 1,8 mm à 2, 8 mm. La figure 3 montre un autre mode de réalisation de l'élément 10 de filtration. Selon la figure 3, les canaux sont disposés selon deux cercles 30, 32 concentriques et centrés sur l'axe 11. Bien entendu, il est possible d'augmenter encore le nombre de cercles sur lesquels sont disposés les canaux. La disposition de la figure 3 permet d'augmenter la surface des canaux permettant la filtration du fluide. Selon la figure 3, les canaux comprennent une paroi 20 latérale dirigée vers un canal voisin d'un même cercle, les parois latérales de deux canaux voisins formant une cloison. Les parois latérales de deux canaux voisins d'un même cercle forment une cloison 22 d'épaisseur variable. En effet, selon le cercle 30, les canaux 16 définissent une cloison 22 ayant une épaisseur qui augmente depuis le centre du support vers la surface extérieure. Le cercle 30 est plus au centre du support que le cercle 32. Selon le cercle 32, les canaux 16 définissent une cloison 22 ayant une épaisseur qui diminue depuis le centre du support vers la surface extérieure. En section droite transversale, les canaux 16 de la figure 3 ont la même forme que les canaux de la figure 1. Ainsi, on retrouve sur la figure 3 les sections 201 et 202 ainsi que le congé 26 de raccordement. Selon le cercle 30, l'épaisseur " el " est constante puis l'épaisseur " e2 " augmente en s'évasant vers la surface extérieure ; la cloison 22 entre deux canaux du cercle 30 le plus au centre du support a une épaisseur qui augmente vers la surface extérieure. Le cercle 30 correspond à la disposition des canaux selon la figure 1. Selon le cercle 32, l'épaisseur " el " diminue vers la surface extérieure et l'épaisseur " e2 " dépend de l'angle alpha entre les sections 201 et 202 ; l'épaisseur " e2 " peut être constante ou peut augmenter en direction de la surface extérieure. Les épaisseurs sont donc variables, ce qui favorise la circulation du fluide vers l'extérieur du support. Le support peut comporter plus de deux cercles concentriques, les cercles supplémentaires ont une disposition des canaux selon celle du cercle 32. Selon la figure 3, et quel que soit le cercle, la distance entre la paroi périphérique 18 des canaux 16 et la surface extérieure 14 du support diminue de part et d'autre du milieu de la paroi périphérique. En particulier, la paroi périphérique 18 est concave ; la paroi 18 est bombée vers l'intérieur du canal. Les mêmes remarques et descriptions que pour la figure 1 sur la distance entre la paroi périphérique des canaux et la surface extérieure du support et sur la forme des canaux s'appliquent à la figure 3. La figure 4 montre une variante du mode de réalisation de l'élément de la figure 3. En plus de la figure 3, l'élément 10 de la figure 4 comporte au moins une RSBrevets\24600A24633--060113-demandeFR W97.doc-18/01!06-14:01-9/14 10 couronne des canaux enchevêtrés avec des canaux d'une autre couronne. En effet, les canaux 16 de la couronne 32 sont enchevêtrés avec les canaux 16 de la couronne 30. En particulier, les congés de raccordement 26 des canaux de la couronne 32 sont disposés entre les congés de raccordement 24 de deux canaux voisins de la couronne 30. Ceci permet un gain de place dans le support de sorte à pouvoir augmenter la surface filtrante des canaux. La figure 5 montre encore un autre mode de réalisation de l'élément 10 de filtration. Selon la figure 5, les canaux sont disposés selon deux cercles 30, 32 concentriques et centrés sur l'axe 11. Bien entendu, il est possible d'augmenter encore le nombre de cercles sur lesquels sont disposés les canaux. La disposition de la figure 5 permet d'augmenter la surface des canaux permettant la filtration du fluide. Selon la figure 5, les canaux sont disposés de la même manière que sur la figure 3. Les remarques et descriptions de la figure 3 s'appliquent à la figure 5. La figure 5 diffère de la figure 3 en ce que les canaux ont la même forme que les canaux de la figure 2. En particulier, la paroi périphérique 18 est plate et la section transversale droite de l'élément est circulaire, la distance entre la paroi périphérique et la surface extérieure diminuant ainsi de part et d'autre du milieu de la paroi périphérique. Les remarques et descriptions de lafigure 2 s'appliquent à la figure 5. R:ABrevets\24600A24633--06013-demandeFR W97.doc - 18/01/06- 14:01 - 10/14 | L'invention se rapporte à un élément (10) de filtration comprenant- un support (12) avec une surface extérieure (14),- au moins trois canaux (161, 162, 163, ...) dans le support (12), les canaux (161, 162, 163, ...) comprenant- une paroi (18) périphérique dirigée vers la surface extérieure (14), la distance entre la paroi (18) périphérique et la surface extérieure (14) diminuant de part et d'autre du milieu de la paroi périphérique.L'élément présente l'avantage de mieux résister lorsqu'il est soumis à des conditions d'utilisation sévères. | 1. Un élément (10) de filtration comprenant - un support (12) avec une surface extérieure (14), - au moins trois canaux (161, 162, 163, ...) dans le support (12), les canaux (161, 162, 163, ...) comprenant - une paroi (18) périphérique dirigée vers la surface extérieure (14), la distance entre la paroi (18) périphérique et la surface extérieure (14) diminuant de part et d'autre du milieu de la paroi périphérique. 2. L'élément selon la 1, les canaux (161, 162, 163, .) comprenant en outre une paroi latérale (20) dirigée vers un canal voisin, les parois latérales (20) de deux canaux voisins (161, 162) formant une cloison (22) d'épaisseur variable...CLMF: 3. L'élément selon la 1 ou 2, les canaux comprenant en outre une paroi (20) latérale dirigée vers un canal voisin, les parois latérales de deux canaux voisins formant une cloison (22), la cloison ayant une épaisseur qui augmente depuis le centre du support vers la surface extérieure (14). 4. L'élément selon la 3, la cloison (22) ayant en outre une partie avec une épaisseur constante. 5. L'élément selon la 4, dans lequel la partie de la cloison (22) dont l'épaisseur est constante et la partie de la cloison (22) s'évasant vers la surface extérieure (14) sont de même hauteur. 6. L'élément selon la 4, dans lequel le ratio entre la hauteur de la partie à épaisseur constante et la hauteur totale de la cloison est entre 1:4 et 3:4, de préférence entre 1:3 et 2:3. 7. L'élément selon l'une des 4 à 6, dans lequel, en section transversale droite, la paroi latérale des canaux comporte au moins deux sections (201, 202) formant entre elles un angle de 1 à 45 , de préférence, de 10 à 25 . 8. L'élément selon l'une des 2 à 7, dans lequel la paroi périphérique (18) et la paroi latérale (20) sont raccordées par un congé de raccordement (24). R:ABrevets\24600A24633--060113-demandcFR W97.doc-18/01!06-14:01-11/1412 9. L'élément selon l'une des 2 à 8, comprenant deux parois latérales (20), les parois latérales étant raccordées par un congé de raccordement (24) à la paroi périphérique. 10. L'élément selon la 9, dans lequel les parois latérales sont 5 raccordées par un congé de raccordement (26). 11. L'élément selon la 10, dans lequel le congé de raccordement (26) entre les parois latérales a un diamètre de 0,2 à 2 mm, de préférence de 0,3 à 1 mm. 12. L'élément selon l'une des 8 à I1, dans lequel le congé de raccordement (24) entre une paroi latérale et la paroi périphérique a un diamètre de 1 10 à 4 mm, de préférence de 1,7 à 3 mm. 13. L'élément selon l'une des 1 à 12, comprenant entre 5 et 10 canaux, de préférence entre 6 et 9 canaux. 14. L'élément selon l'une des l à 13, dans lequel les canaux sont sur au moins un cercle. 15 15. L'élément selon l'une des 1 à 14, dans lequel les canaux sont sur plusieurs cercles concentriques. 16. L'élément selon la 15, dans lequel - les canaux comprennent une paroi (20) latérale dirigée vers un canal voisin d'un même cercle, les parois latérales de deux canaux voisins (161, 162) formant une 20 cloison (22), et dans lequel les parois latérales (20) de deux canaux voisins (161, 162) d'un même cercle forment une cloison (22) d'épaisseur variable. 17. L'élément selon la 16, la cloison (22) entre deux canaux du cercle (30) le plus au centre du support a une épaisseur qui augmente vers la surface 25 extérieure et la cloison (22) entre deux canaux du ou des autres cercles (32) a une épaisseur qui diminue vers la surface extérieure. 18. L'élément selon la 16, la cloison (22) entre deux canaux du cercle (30) le plus au centre du support a une épaisseur qui augmente vers la surface R:ABrevetsk24600A2463 3--0601 13-demandeFR W97 doc -18/01/06 - 14,01 - 12114extérieure et la cloison (22) entre deux canaux du ou des autres cercles (32) a une épaisseur qui diminue puis qui augmente vers la surface extérieure. 19. L'élément selon l'une des 15 à 18, comportant au moins une couronne (32) de canaux enchevêtrés avec des canaux d'une autre couronne (30). 20. L'élément selon l'une des 1 à 19, la distance entre la paroi (18) périphérique des canaux et la surface extérieure (14) du support diminue de part et d'autre du milieu de la paroi périphérique. 21. L'élément selon l'une des 1 à 20, selon une section transversale droite, l'élément ayant une forme circulaire et la paroi périphérique des canaux étant plate. 22. L'élément selon l'une des 1 à 20, dans lequel la paroi périphérique est concave. 23. L'élément selon l'une des 1 à 22, ne comprenant pas de couche de séparation. 24. L'élément selon l'une des 1 à 22, comprenant une couche de séparation (17) sur la surface interne des canaux. 25. Un module de filtration comportant plusieurs éléments de filtration selon l'une des 1 à 24. R:ABrevets\24600A24633--060113-demandeFR W97doc - 18:01;06- 14:01 - 13/14 | B | B01 | B01D | B01D 29,B01D 63 | B01D 29/37,B01D 29/35,B01D 63/06 |
FR2888296 | A1 | AGENCEMENT DE CAGE POUR UN ECROU CAGE. | 20,070,112 | L'invention concerne un , ainsi qu'un écrou cage comportant un tel agencement. On utilise depuis longtemps des écrous cage, également appelés, dans d'autres textes que le présent, écrous encagés. Les écrous cage comprennent, de manière générale, un écrou proprement dit monté dans une cage comportant un fond et deux pattes opposées qui s'étendent depuis ledit fond pour permettre la retenue de la cage dans un orifice pratiqué dans un panneau ou dans une paroi d'une pièce, panneau et paroi étant englobés par la suite par le terme paroi, afin que l'écrou soit maintenu, sur l'une des deux faces opposées de la paroi, devant l'ouverture et cela de manière qu'un accès à l'écrou à partir de l'autre des deux faces opposées soit assuré. Généralement, les dimensions de la cage sont choisies de manière que l'écrou puisse être empêché d'être entraîné en rotation lors de l'engagement d'une vis ou d'une tige filetée dans cet écrou. En même temps, la cage est généralement dimensionnée de manière à donner à l'écrou une certaine liberté de mouvement transversal, dans quelque direction que ce soit par rapport à l'axe de rotation de l'écrou. Cette tolérance plus ou moins grande selon les dimensions de l'écrou et de son taraudage ont pour conséquence qu'un monteur essayant d'engager une vis ou une tige filetée dans l'écrou n'y arrive pas toujours facilement parce que l'écrou ne se trouve souvent pas dans une position concentrique par rapport à l'ouverture devant laquelle l'écrou est maintenu. Indépendamment de la perte de temps que représentent des essais infructueux d'engagement d'une tige ou d'une vis dans l'écrou et indépendamment du risque d'une nervosité croissante de la part du monteur à partir d'un certain nombres d'essais infructueux, la position aléatoire de l'écrou peut entraîner aussi un engagement désaxé de la vis ou de la tige dans l'écrou avec détérioration du taraudage de l'écrou ou du filetage de la vis ou de la tige, voire la détérioration des deux. Cet effet désastreux est amplifié lorsque la vis ou la tige est engagée par un outil de puissance tel une visseuse pneumatique. Le but de l'invention est de remédier aux inconvénients indiqués ci avant. Le but de l'invention est atteint avec un agencement de cage pour un écrou cage, agencement qui comprend une cage de fixation conformée pour enfermer un écrou et pour maintenir cet écrou, sur l'une de deux faces opposées d'une paroi, devant une ouverture pratiquée dans cette paroi et permettant simultanément un accès à l'écrou à partir de l'autre des deux faces de la paroi. La cage de fixation comprend à cet effet des moyens de fixation conformés pour saisir le pourtour de l'ouverture sur les deux faces opposées de la paroi. Conformément à l'invention, l'agencement de cage comprend en outre une cage de rattrapage disposée à l'intérieur de la cage de fixation. La cage de rattrapage comporte des moyens élastiques conformés pour maintenir l'écrou non sollicité dans une position centrée devant l'ouverture de la paroi et pour permettre un déplacement de rattrapage, transversal à un axe de rotation de l'écrou, lorsque l'écrou est sollicité par l'engagement d'une vis dans cet écrou. Le principe d'une cage double retenant un écrou à la place de l'agencement d'une cage unique traditionnelle conserve la facilité de mise en place des écrous cage et y ajoute un moyen permettant un centrage automatique de l'écrou à l'intérieur de la cage par laquelle l'écrou est fixé sur une paroi. L'agencement de cage suivant l'invention peut également avoir l'une au moins des caractéristiques ci- après, considérée isolément ou selon toute combinaison techniquement possible: 2888296 3 - la cage de rattrapage est réalisée en un métal souple; - la cage de rattrapage est réalisée en un métal élastiquement déformable; - la cage de fixation est réalisée en un métal plus rigide que celui de la cage de rattrapage; - la cage de rattrapage comporte un pan perforé porteur de l'écrou et quatre pattes élastiquement déformables qui enferment chacune entre elle et le pan perforé un angle supérieur à 90 et qui sont disposées équidistantes les unes par rapport aux autres; - la cage de rattrapage est une pièce monolithique ayant la forme générale d'un tronc de pyramide obtenu par poinçonnage et pliage d'une feuille d'un métal souple ou élastiquement déformable, les quatre pattes constituant des pans latéraux du tronc de pyramide; - chacune des quatre pattes de la cage de rattrapage comporte un rebord obtenu par pliage vers l'intérieur de son extrémité libre, chacun des quatre rebords étant distancé du pan perforé suivant l'épaisseur de l'écrou afin de pouvoir immobiliser l'écrou axialement; - chacune des quatre pattes de la cage de rattrapage comporte, dans une partie formant un des pans latéraux du tronc de pyramide, une languette obtenue par poinçonnage et destinée à être en appui sur l'écrou lorsque celui-ci est situé à l'intérieur de la cage de rattrapage, les quatre languettes étant destinées à immobiliser l'écrou ainsi transversalement par rapport au pan perforé. Habituellement, les écrous cage comportent des cages métalliques. Pour cette raison, la présente description cite en premier la réalisation des deux cages de l'agencement selon l'invention en des métaux plus ou moins souples, mais ayant des coefficients d'élasticité différents l'un de l'autre. Toutefois, il est aisé de concevoir que l'une au moins des deux cages puisse être réalisée en une matière synthétique plus ou moins rigide ou, au contraire, plus ou moins élastique. Le choix du matériau, notamment le chois entre métal et matière synthétique, dépendant principalement du niveau de température auquel les écrous cage doivent résister, il n'en reste pas moins que le matériau choisi pour la cage de fixation doit être relativement plus rigide que le matériau choisi pour la cage de rattrapage. Le but de l'invention est également atteint avec un écrou cage conformé pour être fixé sur l'une de deux faces opposées d'une paroi devant une ouverture pratiquée dans cette paroi et permettant un accès à l'écrou à partir de l'autre des deux faces de la paroi, l'écrou cage comprenant à cet effet des moyens de fixation conformés pour saisir le pourtour de l'ouverture sur les deux faces opposées de la paroi. L'écrou cage de l'invention comprend un agencement de cage tel que décrit ci-dessus. Le plus souvent, l'écrou proprement dit d'un écrou cage est réalisé sous la forme d'une pièce au moins approximativement parallélépipédique dans laquelle on aménage un trou qui, ensuite, reçoit un taraudage. Dans ce cas, la cage de fixation traditionnelle tout comme la cage de fixation de l'agencement selon l'invention et la cage de rattrapage ont une forme générale parallélépipédique. Toutefois, il est également concevable que l'écrou proprement dit comporte six pans ou qu'il ait tout autre forme appropriée pour une utilisation distincte et que la cage traditionnelle ou que chacune des cages de l'agencement suivant l'invention ait une forme différente, appropriée pour ou adaptée à l'utilisation spécifique de l'écrou cage. Pour simplifier la description, l'invention est décrite ci-après en référence à un écrou cage dont l'écrou proprement dit a une forme au moins approximativement parallélépipédique. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci-après d'un mode de réalisation de l'invention, la description étant faite en référence aux dessins. Dans les dessins. - les figures 1 et 2 montrent un écrou cage et un panneau récepteur de l'écrou avec un agencement de cage selon l'invention, - la figure 3 montre l'écrou cage avec une partie 10 d'un agencement de cage selon l'invention, - la figure 4 montre un écrou cage avec un agencement de cage selon l'invention, - la figure 5 montre un écrou cage avec un agencement de cage selon l'invention juste avant 15 l'insertion de l'écrou cage dans une paroi, et - la figure 6 montre l'écrou cage avec un agencement de cage selon l'invention inséré dans un panneau. Les figures 1 et 2 montrent les éléments formant un écrou cage E avec un agencement de cage selon l'invention en une vue éclatée, les éléments étant disposés pour une insertion respectivement par le haut (figure 1) et par le bas (figure 2) de l'écrou cage dans une ouverture 4 d'une paroi P. On reconnaît sur ces figures un écrou 1 proprement dit sous la forme d'un écrou à quatre pans avec un corps 11 et un trou taraudé 12 dont le taraudage n'est pas représenté pour ne pas surcharger le dessin. Les figures 1 et 2 montrent également un axe de symétrie A correspondant à l'axe du trou 12 de l'écrou 1. Cet axe A correspond à l'axe d'alignement des éléments de l'écrou cage par rapport à l'axe de symétrie de l'ouverture 4 de la paroi P. Les figures 1 et 2 montrent ainsi, outre l'écrou 1 proprement dit et la paroi P avec l'ouverture 4 destinés à recevoir l'écrou cage E, ce qui constitue l'agencement de cage selon l'invention. Cet agencement comprend d'une part la cage de fixation 3 conformée de manière traditionnelle pour enfermer un écrou 1 à la manière des écrous cage utilisés avant l'invention. La cage de fixation 3 est conformée pour maintenir l'écrou 1, sur l'une ou l'autre des deux faces opposées P1, P2 de la paroi P, devant l'ouverture 4 pratiquée dans cette paroi P et pour permettre en même temps un accès à l'écrou 1 à partir de l'autre des deux faces Pl, P2 de la paroi P. Suivant la représentation sur les figures 1 et 2, l'écrou cage E et donc la cage de fixation 3 sont disposés de manière à introduire l'écrou cage E dans l'ouverture 4 de la paroi P à partir de la face P1 et de permettre l'accès à l'écrou 1 à partir de la face P2. La cage de fixation 3 comprend des moyens de fixation 31, 32 sous la forme de deux pattes flexibles conformées pour saisir deux bords opposés 41, 42 du pourtour de l'ouverture 4 sur les deux faces opposées P1, P2 de la paroi P. A cette structure essentiellement traditionnelle, l'invention a ajouté une cage de rattrapage 2 destinée à être disposée à l'intérieur de la cage de fixation 3. La cage de rattrapage 2 comporte des moyens élastiques 21 à 24 conformés pour maintenir l'écrou 1, lorsqu'il n'est pas sollicité, dans une position centrée devant l'ouverture 4 de la paroi P. Selon le mode de réalisation représenté sur les figures 1 et 2, ces moyens élastiques 21 à 24 consistent en des pattes élastiques. Les pattes 21 à 24 ont un degré d'élasticité déterminé de manière à permettre, outre le centrage automatique de l'écrou 1 non sollicité, un déplacement de rattrapage, transversal à l'axe de rotation A de l'écrou 1, lorsque l'écrou 1 est sollicité par l'engagement d'une vis dans cet écrou 1. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il a été préféré d'appeler cette cage 2 une cage de rattrapage au lieu de l'appeler cage de centrage. En effet, une fois la vis engagée, l'écrou 1 peut, par l'intermédiaire de la cage de rattrapage 2, rattraper un défaut d'alignement jusqu'à environ 2 mm dans quelque sens transversal par rapport à l'axe A que ce soit. Avantageusement, la cage de rattrapage 2 est réalisée en un métal souple, et plus particulièrement en un métal élastiquement déformable. La cage de fixation 3 est alors réalisée en un métal plus rigide que celui de la cage de rattrapage 2. Toutefois, sans sortir du principe de la présente invention, il est également concevable que la cage de rattrapage 2 et éventuellement aussi la cage de fixation 3 soient réalisées en une matière synthétique présentant des caractéristiques d'élasticité au moins approximativement comparable aux caractéristiques d'élasticité du métal. Dans ce cas, la cage de fixation 3 est réalisée en une matière synthétique plus rigide que celle de la cage de rattrapage 2. La cage de rattrapage 2 comporte un pan perforé 25 porteur de l'écrou 1 et quatre pattes élastiquement déformables 21 à 24. Chacune des quatre pattes 21 à 24 enferme entre elle et le pan perforé 25 un angle B supérieur à 90 . Les quatre pattes élastiques 21 à 24 sont disposées équidistantes les unes par rapport aux autres. Cela signifie que les quatre pattes sont disposées par paires opposées et que l'une des deux paires est disposée à 90 par rapport à l'autre paire de pattes. Selon une variante non représentée sur les dessins, les quatre pattes flexibles de la cage de rattrapage 2 forment chacune avec le pan perforé un angle de l'ordre de 90 . Pour obtenir l'effet de rattrapage, chacune des pattes est pourvue d'un corps réalisé en un matériau élastiquement compressible fixé proche des extrémités libres de ces pattes. De manière générale, la cage de rattrapage 2 est une pièce monolithique ayant la forme générale d'un tronc de pyramide. Lorsque la cage de rattrapage est réalisée en une matière synthétique, elle est obtenue par exemple par un procédé d'injection. Lorsque, par contre, la cage de rattrapage est réalisée en métal, elle est obtenue par poinçonnage et pliage d'une feuille d'un métal souple ou élastiquement déformable, les quatre pattes constituant alors les pans latéraux du tronc de pyramide. Par ailleurs, chacune des quatre pattes 21, 24 de la cage de rattrapage comporte un rebord 26 obtenu par pliage vers l'intérieur de la cage, de son extrémité libre. Chacun des quatre rebords 26 est distancé du pan perforé 25 suivant l'épaisseur de l'écrou 1 afin de pouvoir immobiliser l'écrou 1 axialement. Afin de pouvoir immobiliser l'écrou 1 aussi transversalement par rapport à l'axe A, chacune des quatre pattes flexibles 21 à 24 de la cage de rattrapage 2 comporte, dans une partie formant un des pans latéraux du tronc de pyramide, une languette 27 obtenue par poinçonnage. Chacune des languettes 27 est fléchie, par rapport à la patte flexible dans laquelle est formée, vers l'intérieur de la cage de rattrapage 2 de manière que, lorsque l'écrou 1 est situé à l'intérieur de la cage de rattrapage 2, les quatre languettes 27 immobilisent l'écrou 1 transversalement par rapport au pan perforé 25. Les quatre pattes flexibles 21 à 24 de la cage de rattrapage 2 sont pliées par rapport au pan perforé 25 de manière que l'écartement des extrémités libres de deux pattes opposées présente un écart D. L'écartement D est déterminé suivant les dimensions intérieures de la cage de fixation 3 comme cela sera expliqué en référence aux figures 3 et 4. La cage de fixation 3 comprend deux pattes flexibles 31, 32 disposées en opposition et deux pattes d'appui 33, 34 disposées perpendiculairement par rapport aux pattes 31, 32. Les pattes flexibles 31, 32 s'étendent 35 approximativement perpendiculairement par rapport à un pan perforé 35 donnant accès à l'écrou 1. Les extrémités libres des pattes flexibles 31, 32 présentent la forme générale d'une gouttière ouverte vers l'extérieur afin que celle-ci saisissent les parties opposées 41, 42 du pourtour de l'ouverture 4, lorsque l'écrou cage D est inséré dans l'ouverture 4 de la paroi P. Ces parties 41, 42 du pourtour de l'ouverture 4 s'engagent alors respectivement dans l'extrémité libre de la partie 31 et dans l'extrémité libre de la partie 32. Contrairement à cela, les pattes 33, 34, qui s'étendent également approximativement perpendiculairement par rapport au pan perforé 35, ont des extrémités libres sous la forme d'un bord droit et la longueur des pattes 33, 34 est déterminée de manière à ce que, lorsque l'écrou cage E est inséré dans l'ouverture 4 du panneau P, les parties 33, 34 prennent appui sur la paroi P. Dans la représentation de la figure 1, les pattes 33, 34 prendront alors appui sur la face Pl de la paroi P et selon la représentation de la figure 2, les pattes 33, 34 prendront appui sur la face P2 de la paroi Pl. La figure 3 représente l'écrou 1 mis en place dans la cage de rattrapage 2. La figure 3 montre plus particulièrement l'écartement D des extrémités libres des deux pattes opposées. La figure 4 représente l'ensemble des éléments formant l'écrou cage E avec l'écrou 1 insérée dans la cage de rattrapage 2 et celle-ci insérée dans la cage de fixation 3. On notera sur la figure 4 plus particulièrement que l'écartement D de deux pattes de fixation opposées de la cage de rattrapage 2 correspond à un écartement F des pattes opposées 31, 32 de la cage de fixation 3 mesurée du côté intérieur de la naissance des pattes. Grâce à cette disposition, la cage de rattrapage 2 est elle-même immobilisée à l'intérieur de la cage de fixation 3. La cage de rattrapage 2 produit un effet de rattrapage uniquement par un mouvement de translation du pan perforé 25 ensemble avec l'écrou 1 en exploitant l'élasticité des pattes flexibles 21 à 24 de la cage de rattrapage 2. Grâce au fait que les quatre pattes 21 à 24 de la cage de rattrapage 2 sont flexibles et par hypothèse, ont chacune la même flexibilité, l'écrou 1 peut être déplacé à l'intérieur de la cage de fixation 3 dans un mouvement de translation transversal par rapport à l'axe A suivant n'importe quelle orientation. Ce mouvement de translation peut être orienté suivant les coordonnées habituelles X, Y comme indiqué sur la figure 6, ou suivant le sens négatif de ces coordonnées, ou encore suivant toute orientation combinant ces deux orientations de base X, Y. La figure 5 montre l'écrou cage E de la figure 4, tourné suivant l'orientation de l'ouverture 4 dans la paroi P et à proximité de la paroi B afin d'y être inséré. L'insertion de l'écrou cage E dans l'ouverture 4 de la paroi P se fait par pincement de la cage de fixation 3 entre les doigts d'un monteur. Le monteur pincera alors les pattes de fixation 31, 32 afin de rapprocher leurs extrémités libres l'une à l'autre et de permettre ainsi leur passage à travers l'ouverture 4. Les figures 5 et 6 rappellent que, comme dans les ouvertures destinées à recevoir des écrous cage traditionnels, la largeur G de l'ouverture 4 est inférieure à l'écartement F des extrémités libres des pattes 31, 32 de la cage de fixation 3. La figure 6 montre par ailleurs un exemple de montage d'un écrou cage E avec un agencement de cage selon l'invention, sur une paroi P. L'écrou cage E est fixé sur la face Pl des deux faces opposées Pl, P2 de la paroi P devant une ouverture 4 pratiquée dans cette paroi P. L'ouverture 4 permet l'accès à l'écrou 1 à partir de la face P2. Pour être fixé dans la paroi P, l'écrou cage E comprend des moyens de fixation 31, 32 conformé pour saisir les bords 41, 42 du pourtour de l'ouverture 4 sur les deux faces opposées Pl, P2 de la paroi P | L'invention concerne un agencement de cage pour un écrou cage (E), ainsi qu'un écrou cage comportant un tel agencement.L'agencement de cage comprend une cage de fixation (3) conformée pour enfermer un écrou (1) et pour maintenir cet écrou (1) devant une ouverture pratiquée dans une paroi et comprend en outre une cage de rattrapage (2) disposée à l'intérieur de la cage de fixation (3), la cage de rattrapage (2) comportant des moyens élastiques conformés pour maintenir l'écrou (1) non sollicité dans une position centrée devant l'ouverture (4) de la paroi (P) et pour permettre un déplacement de rattrapage transversal, lorsque l'écrou (1) est sollicité par l'engagement d'une vis dans cet écrou (1). | 1. Agencement de cage pour un écrou cage (E), comprenant une cage de fixation (3) conformée pour enfermer un écrou (1) et pour maintenir cet écrou (1) sur l'une (Pi) de deux faces opposées (P1, P2) d'une paroi (P) devant une ouverture (4) pratiquée dans cette paroi (P) et permettant un accès à l'écrou (1) à partir de l'autre (P2) des deux faces (P1, P2) de la paroi (P), la cage de fixation (3) comprenant à cet effet des moyens de fixation (31, 32) conformés pour saisir le pourtour (41-44) de l'ouverture (4) sur les deux faces opposées (Pi, P2) de la paroi (P), caractérisé en ce qu'il comprend en outre une cage de rattrapage (2) disposée à l'intérieur de la cage de fixation (3), la cage de rattrapage (2) comportant des moyens élastiques (21-24) conformés pour maintenir l'écrou (1) non sollicité dans une position centrée devant l'ouverture (4) de la paroi (P) et pour permettre un déplacement de rattrapage, transversal à un axe de rotation (A) de l'écrou (1), lorsque l'écrou (1) est sollicité par l'engagement d'une vis dans cet écrou (1). 2. Agencement selon la 1, caractérisé en ce que la cage de rattrapage (2) est réalisée en un métal souple. 3. Agencement selon la 1, caractérisé en ce que la cage de rattrapage (2) est réalisée en un métal élastiquement déformable. 4. Agencement selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la cage de fixation (3) est réalisée en un métal plus rigide que celui de la cage de rattrapage (2). 5. Agencement selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la cage de rattrapage (2) comporte un pan perforé (25) porteur de l'écrou (1) et quatre pattes (21-24) élastiquement déformables qui enferment chacune entre elle et le pan perforé (25) un angle (B) supérieur à 90 et qui sont disposées équidistantes les unes par rapport aux autres. 6. Agencement selon la 5, caractérisé en ce que la cage de rattrapage (2) est une pièce monolithique ayant la forme générale d'un tronc de pyramide obtenu par poinçonnage et pliage d'une feuille d'un métal souple ou élastiquement déformable, les quatre pattes (21-24) constituant des pans latéraux du tronc de pyramide. 7. Agencement selon la 6, caractérisé en ce que chacune des quatre pattes (21-24) de la cage de rattrapage (2) comporte un rebord (26) obtenu par pliage vers l'intérieur de son extrémité libre, chacun des quatre rebords (26) étant distancé du pan perforé (25) suivant l'épaisseur de l'écrou (1) afin de pouvoir immobiliser l'écrou (1) axialement. 8. Agencement selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que chacune des quatre pattes (21-24) de la cage de rattrapage (2) comporte, dans une partie formant un des pans latéraux du tronc de pyramide, une languette (27) obtenue par poinçonnage et destinée à être en appui sur l'écrou (1) lorsque celui-ci est situé à l'intérieur de la cage de rattrapage (2), les quatre languettes (21-24) étant destinées à immobiliser l'écrou (1) ainsi transversalement par rapport au pan perforé (25). 9. Ecrou cage (E) conformé pour être fixé sur l'une (Pl) de deux faces opposées (Pl, P2) d'une paroi (P) devant une ouverture (4) pratiquée dans cette paroi (P) 30 et permettant un accès à l'écrou (1) à partir de l'autre (P2) des deux faces (P1, P2) de la paroi (P), l'écrou cage (E) comprenant à cet effet des moyens de fixation (31, 32) conformés pour saisir le pourtour (41, 42) de l'ouverture (4) sur les deux faces opposées (P1, P2) de 35 la paroi (P), caractérisé en ce qu'il comprend un agencement de cage selon l'une quelconque des 1 à 8. | F | F16 | F16B | F16B 37,F16B 2 | F16B 37/04,F16B 2/20 |
FR2898045 | A1 | PREPARATION POUR LE NETTOYAGE DE LA PEAU, PLUS PARTICULIEREMENT ADAPTEE POUR LE NETTOYAGE DES MAINS | 20,070,907 | La présente invention se rapporte à une préparation pour le nettoyage de la peau, plus particulièrement adaptée pour le nettoyage des mains. Les détergents d'ateliers présents sur le marché comprennent généralement des tensioactifs et/ou savons qui agissent en émulsionnant les salissures grasses, éventuellement des microparticules, appelées également microbilles, qui grâce à une action mécanique augmentent l'efficacité du nettoyage. Selon les variantes, les détergents peuvent comprendre des solvants. Pour accroître l'efficacité de son action, le détergent doit contenir une quantité de matière active (tensioactif, microparticule, solvant) suffisante, l'efficacité du 10 nettoyage étant étroitement liée à la quantité de matière active. Or, augmenter la quantité de matière active conduit à augmenter sensiblement le prix du détergent. Par ailleurs, les matières actives ont généralement un impact néfaste sur l'environnement. 15 Enfin, les détergents peuvent déclencher des allergies ou des irritations cutanées pour certaines personnes. Aussi, la présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant une composition cosmétique pour le nettoyage de la peau, et notamment des mains, efficace, ayant un faible impact sur l'environnement et un 20 prix de revient réduit. A cet effet, l'invention a pour objet une composition cosmétique pour le nettoyage de la peau caractérisée en ce qu'elle comprend essentiellement de l'argile calcinée ou un mélange d'argiles calcinées. Ce produit à base d'un produit naturel tel que l'argile a un faible impact sur l'environnement. Il permet de nettoyer les mains efficacement grâce notamment à l'action mécanique des particules d'argile calcinée. Enfin, ce produit a un faible prix de revient compte tenu du prix des éléments de base, qui sont utilisés dans d'autres applications, notamment pour le collage et l'enduction de dalles réfractaires d'un four. L'argile calcinée est obtenue par une cuisson de l'argile à haute température, supérieure à 1000 C, et de l'ordre de 1450 C. Par argile, on entend une argile d'un type ou un mélange d'argiles. De préférence, l'argile calcinée comprend de l'argile plastique calcinée ainsi que de l'argile chamotée calcinée. De préférence, le mélange d'argiles calcinées comprend de l'ordre de 0 à 80% d'argile plastique et de l'ordre de 20 à 100% d'argile chamotée. Avantageusement, le mélange d'argiles calcinées comprend de l'ordre de 40% d'argile plastique et de l'ordre de 60% d'argile chamotée. L'argile calcinée a de préférence une granulométrie comprise entre 0 et 0,1 mm. L'argile calcinée ou le mélange d'argiles calcinées est mélangé à de l'eau, de préférence tiède et distillée. Selon un mode de réalisation, la composition cosmétique selon l'invention comprend de l'ordre de 20 à 60% d'eau, et de préférence 40% d'eau. Avantageusement, la composition peut comprendre de 0 à 2% d'au moins un épaississant tel que par exemple de la gélatine en poudre et/ou au moins une essence naturelle et/ou au moins un produit odorant neutre sans colorant. La composition cosmétique selon l'invention peut être utilisée pour le nettoyage de la peau et plus particulièrement des mains. Des essais sur le visage, ont montré que la peau était plus douce et n'était pas asséchée. Appliquée sur le corps, la composition cosmétique selon l'invention permet d'obtenir une peau plus lisse et plus ferme. Appliquée sur les mains, cette composition permet de retirer efficacement les salissures et d'adoucir la peau sans toutefois l'assécher. Appliquée sur les pieds, notamment en massage, la composition permet après plusieurs massages d'adoucir la peau sans l'assécher. Par ailleurs, après plusieurs massages, on constate la disparition de la corne du dessous du pied. En complément, ce produit peut être utilisé en tant que produit de nettoyage des cheveux, la composition n'abîme pas les cheveux et renforce leurs souplesses. Dans le cas de cheveux colorés, la composition permet d'éviter que la couleur ne perde son éclat. Enfin, la composition permet de conserver le volume des cheveux dans le cas de cheveux permanentés. Enfin, la composition peut venir en complément d'un dentifrice afin de blanchir les dents | L'objet de l'invention est une composition cosmétique pour le nettoyage de la peau caractérisée en ce qu'elle comprend de l'argile calcinée ou un mélange d'argiles calcinées. | 1. Composition cosmétique pour le nettoyage de la peau caractérisée en ce qu'elle comprend de l'argile calcinée ou un mélange d'argiles calcinées. 2. Composition cosmétique selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend un mélange d'argiles calcinées avec de l'ordre de 0 à 80% d'argile plastique calcinée et de l'ordre de 20 à 100% d'argile chamotée calcinée. 3. Composition cosmétique selon la 2, caractérisée en ce que le mélange d'argiles calcinées comprend de l'ordre de 40% d'argile plastique calcinée et de l'ordre de 60% d'argile chamotée calcinée. 4. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'argile calcinée ou le mélange d'argiles calcinées a de préférence une granulométrie comprise entre 0 et 0,1 mm. 5. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend de l'argile calcinée ou un mélange d'argiles calcinées mélangé à de l'eau, de préférence tiède et distillée. 6. Composition cosmétique selon la 5, caractérisée en ce que la composition comprend de l'ordre de 20 à 60% d'eau, et de préférence 40% d'eau. 7. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une essence naturelle 20 et/ou au moins un produit odorant neutre sans colorant. 8. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un épaississant. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 19 | A61K 8/19,A61Q 19/10 |
FR2891125 | A1 | CAILLEBOTIS | 20,070,330 | La présente invention concerne un se posant sur au moins deux poutres maîtresses, incluant une série de poutrelles porteuses agencées parallèlement à distance les unes des autres dont les extrémités comportent, sur au moins un côté d'extrémité du caillebotis resoectivement, un évidement en forme de fente qui forme un angle a = 30 à 60 degrés avec une arête supérieure du caillebotis. Le brevet allemand DE 203 19 602 U1 décrit un caillebotis de ce type qui a fait ses preuves. Le caillebotis permet de réaliser i0 un plateau de rayonnage plan et stable, destiné en particulier à constituer les rayonnages d'un entrepôt de marchandises. Le chargement de marchandises exige dans ce cas une attention soutenue pour éviter que les objets ne glissent au-dessus du bord du caillebotis. Pour réaliser une protection contre toutes les chutes, des éléments additionnels qui font saillie en hauteur au-dessus du plan de chargement et empêchent donc un glissement involontaire sont généralement montés, soit sur le plateau du rayonnage, soit sur son bâti. Des dispositions structurelles au niveau du bâti de rayonnage sont très difficiles à réaliser, en raison de la hauteur des rayonnages dans les entrepôts de marchandises, en particulier dans les entrepôts à rayonnages élevés. C'est donc un but de la présente invention que de fournir une protection efficace contre le glissement des paquets et autres marchandises pour un caillebotis autoporteur du type décrit en introduction qui soit à la fois simple et économique. Selon un premier aspect de l'invention, ce but est atteint par un caillebotis de ce type caractérisé en ce qu'il comprend au moins un profilé de barrière à au moins deux branches, à savoir une branche d'insertion et une branche de barrière, faisant entre elles un angle a de 120 à 160 degrés, et en ce que le profilé de barrière est inséré au moins en partie, par sa branche d'insertion, dans les évidements des poutrelles porteuses d'une manière telle que la branche de barrière se dispose dressée. 2891125 2 Le qualificatif "dressé" définit, dans le cadre de la présente invention, une orientation qui fait saillie sur le plateau de rayonnage au-dessus du plan sur lequel on dépose les marchandises, indépendamment de sa position absolue dans le local. Cette orientation peut être verticale, mais elle ne l'est pas nécessairement. Elle ne l'est pas, par exemple, lorsque tout le caillebotis de rayonnage est orienté en oblique dans le local. Les poutrelles porteuses peuvent comporter chacune des évidements en forme d'encoches aux deux extrémités de la poutrelle. On peut alors avantageusement compléter le caillebotis suivant l'invention par au moins un profilé de support auquel on donne un profil en section transversale identique à celui du profilé de barrière précédent et dont on insère la branche d'insertion dans l'évidement d'une manière telle que la branche dite de barrière dans la configuration précédente se dispose horizontalement. Dans ce cas le profilé de barrière et le profilé de support se montent de préférence sur des côtés d'extrémité opposés du caillebotis, en deux extrémités opposées des poutrelles porteuses. Dans les formes de réalisation préférées du caillebotis 20 suivant l'invention, les valeurs des angles complémentaires a et 13 sont notamment de l'ordre de a = 45 degrés et 13 = 135 degrés. Selon l'invention, le profilé de barrière est disposé de préférence sur le côté arrière du rayonnage. Mais il peut également être disposé latéralement, lorsque le caillebotis comprend des poutrelles de remplissage de dimensions appropriées, dans lesquelles on a ménagé des encoches adaptées à recevoir la branche d'insertion du profilé de barrière. Du fait que le profilé de barrière présente une structure à pan incliné et que par sa branche d'insertion il s'engage en biais dans la face supérieure du caillebotis, il peut, sans exiger la moindre disposition de sécurité additionnelle, offrir la résistance souhaitable dans les directions d'attaque habituelles des forces qui s'exercent lors du chargement ou du déchargement du plateau de rayonnage, quand le déplacement des marchandises provoque 2891125 3 l'apparition de forces horizontales. De plus, le profilé de barrière ne peut pas non plus se soulever sous l'effet de forces verticales apparaissant lors du levage de marchandises, en raison de la direction d'insertion oblique. On peut toutefois prévoir une protection complémentaire contre les chutes qui pourraient résulter d'un levage, en assemblant de façon plus robuste le profilé de barrière inséré dans l'évidement correspondant et le caillebotis, par exemple par soudure. Un avantage additionnel de l'invention réside dans le fait lo que des profilés de support connus suivant l'état actuel de la technique peuvent être utilisés comme profilés de barrière pour le caillebotis suivant l'invention. On peut ainsi, conformément à l'invention, assurer d'une part un effet de support d'un côté du caillebotis et d'autre part un effet de protection contre les glissements de l'autre côté du caillebotis, en utilisant un profilé de support et un profilé de barrière de profils transversaux identiques, coopérant avec des évidements ménagés dans les poutrelles porteuses qui sont configurés de la même manière en forme et en direction. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, celle-ci atteint son but par un caillebotis du type rappelé en introduction, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un profilé de barrière à au moins trois branches, comprenant une branche d'insertion et une branche de support, qui forment entre elles un angle R de 120 à 160 degrés, en ce qu'une branche de barrière orientée dressée se raccorde à la branche de support d'une manière telle qu'elles forment entre elles un angle y de 70 à 11 degrés, et en ce qu'après insertion du profilé de barrière dans les évidements des poutrelles porteuses, la branche de support est orientée horizontalement et la branche de barrière est orientée dressée. La structure du caillebotis est de préférence telle que a est approximativement égal à 45 degrés et que l'on a approximativement R = 135 degrés et/ou y = 90 degrés. 2891125 4 Cette seconde forme de mise en oeuvre de l'invention se traduit par une double cornière qui ressemble au profilé de barrière du premier mode de mise en oeuvre de l'invention par deux parties latérales de son profil (respectivement pour la branche d'insertion et pour la branche de barrière) mais qui est complétée par une partie médiane intermédiaire entre les deux qui constitue un profilé de support intermédiaire. Un avantage de l'invention qui est propre à ce deuxième aspect de ses conditions préférées de mise en oeuvre réside dans le fait que le même profilé peut exercer aussi bien les io fonctions de support que les fonctions de protection contre le glissement. Suivant les besoins de chaque cas particulier d'application, les profilés de barrière et/ou de support répondant aux formes de mise en oeuvre préférées de l'invention peuvent être divisés en une is pluralité de segments unitaires, courant chacun sur une ou plusieurs poutrelles porteuses et disposés l'un après l'autre, plutôt que d'être constitués chacun par un profilé unique continu s'étendant le long des poutres maîtresses sur l'ensemble du caillebotis. C'est un angle droit qu'il est préféré, dans le deuxième mode de réalisation, de prévoir entre la branche de support et la branche de barrière, de sorte que la branche d'insertion et la branche de barrière sont alors orientées l'une par rapport à l'autre de la même manière que dans le premier mode de réalisation. Selon d'autres caractéristiques secondaires de l'invention qui, ensemble ou séparément, peuvent s'appliquer avantageusement aux deux aspects de l'invention en ses modes de mises en oeuvre préférés: - la limite supérieure de chaque évidement débouche dans un coin supérieur de la poutrelle porteuse correspondante, - sur au moins un de ses côtés d'extrémité, le caillebotis comporte au moins deux profilés de support régnant en ligne entre eux ou au moins deux profilés de barrière régnant en ligne entre eux, 2891125 5 - le caillebotis peut comprendre plusieurs poutrelles de remplissage qui sont agencées parallèlement à distance les unes des autres et perpendiculaires aux poutrelles porteuses longitudinales. s On va maintenant décrire l'invention en se référant aux figures des dessins ci-inclus, dans lesquelles respectivement: - La figure 1 représente en coupe transversale un caillebotis conforme au premier aspect de l'invention; - La figure 2 représente en coupe transversale un caillebotis io conforme au deuxième aspect de l'invention. La figure 1 montre un rayonnage, représenté en coupe transversale de côté, qui comprend deux poutres maîtresses 1 et 2 d'un bâti support de rayonnage, qui consistent ici en des tubes profilés carrés, ainsi qu'un caillebotis 10 qui est posé sur ces is poutres et qui est essentiellement constitué par des poutrelles porteuses longitudinales 11 et par des poutrelles de remplissage 14, complétant le treillis de rayonnage, qui sont elles transversales. Le chargement du rayonnage s'effectue à partir du côté gauche. Un profilé de terminaison 16 y est disposé en face avant. Il court suivant un tracé horizontal, c'est-à-dire parallèle au côté supérieur du plateau de rayonnage 10. Il est monté par encastrement, étant inséré dans un évidement 15. Le côté arrière du rayonnage se trouve du côté opposé au côté de chargement, c'est-à-dire à droite sur la vue de la figure 1. Un évidement est ménagé là dans la poutrelle porteuse 11. Il s'étend vers le haut en oblique selon un angle a, et il débouche de préférence dans la zone du coin supérieur de la poutrelle porteuse 11. Dans cet évidement s'insère, selon un premier mode de réalisation de l'invention, un profilé de barrière 20, dont le profil se compose d'une petite branche d'insertion 21, assurant le montage du profilé, et d'une grande branche de barrière 23, faisant office d'obstacle infranchissable par les marchandises posées sur le rayonnage. La branche de barrière est inclinée par rapport à la 2891125 6 branche d'insertion d'un angle obtus R. Elle fait saillie en hauteur au-dessus de la surface du caillebotis et constitue ainsi une frontière fixe du plateau de rayonnage. Selon un deuxième mode de réalisation, correspondant au deuxième aspect de l'invention et représenté à la figure 2, un plateau de rayonnage 10' comporte, sur son côté de chargement, c'est-à-dire à gauche sur la figure, un profilé de support 30 qui présente, ici aussi, une branche d'insertion 31, assurant le montage du profilé en s'insérant dans un évidement ménagé en oblique dans io une poutrelle porteuse 1 1, et une branche de support 32 qui jouxte la branche d'insertion et au moyen de laquelle le caillebotis 10 repose sur la poutre de support 1. Le profilé de support 30 correspond, quant à sa configuration fondamentale, au profilé de barrière décrit et représenté en ce qui concerne le premier mode de réalisation d'un caillebotis suivant l'invention il peut même lui être absolument identique. Sur le côté arrière du rayonnage est monté un profilé de barrière 20' dont l'aspect général correspond à celui du profilé de barrière 20 du premier mode de réalisation complété par une branche intermédiaire de support 22', s'intercalant en position médiane entre la branche d'insertion et la branche de barrière, ou à l'aspect du profilé de support 30 de la figure 2 complété par une branche de barrière orientée dressée 23'. Le profilé de barrière 20' est ainsi apte à s'appuyer sur la deuxième poutre maîtresse 2 par sa petite branche de support 22'. Le caillebotis est alors suspendu avec son encombrement principal en hauteur se logeant entre les poutres maîtresses 1 et 2, ce qui permet une configuration du rayonnage qui économise de l'espace. En outre, dans la direction de chargement, le caillebotis 10' se trouve protégé derrière la poutre massive 1, ce qui évite qu'un choc important puisse faire glisser le caillebotis 10' hors des poutres maîtresses 1 et 2. 2891125 7 La branche de barrière 23' qui se dresse en saillie du profilé de barrière 20' sert comme précédemment à sécuriser les marchandises déposées sur le caillebotis 10' en empêchant leur chute hors du caillebotis. 2891125 8 | L'invention propose un caillebotis (10) à poser sur au moins deux poutres maîtresses (1, 2), comportant une série de poutrelles porteuses (11) parallèles et espacées dont les extrémités présentent, sur au moins un côté d'extrémité du caillebotis respectivement, un évidement en forme de fente qui forme un angle alpha = 30 à 60 degrés avec une arête supérieure du caillebotis. Selon un aspect de l'invention, il comprend au moins un profilé de barrière (20) à au moins deux branches, à savoir une branche d'insertion (21) et une branche de barrière (23), qui forment entre elles un angle beta = 120 à 160 degrés. Par sa branche d'insertion, le profilé de barrière s'insère au moins en partie dans les évidements des poutrelles porteuses, tandis que sa branche de barrière (23) set dispose dressée. Selon un autre aspect de l'invention, le profilé de barrière comprend au moins trois branches, la branche de barrière orientée dressée se raccordant à une branche de support selon un angle y de 70 à 110 degrés. | 1. Caillebotis (10) se posant sur au moins deux poutres maîtresses (1, 2), incluant une série de poutrelles porteuses (1 1) agencées parallèlement à distance les unes des autres dont les extrémités comportent, sur au moins un côté d'extrémité du caillebotis (10) respectivement, un évidement en forme de fente qui forme un angle a de 30 à 60 degrés avec une arête supérieure du caillebotis (10), caractérisé en ce qu'il comprend au moins un profilé de barrière (20) à au moins deux branches, à savoir une branche d'insertion (21) et une branche de barrière (23), faisant entre elles un angle R de 120 à 160 degrés, et en ce que le profilé de barrière (20) est inséré au moins en partie, par sa branche d'insertion (21), dans les évidements des poutrelles porteuses (11) d'une manière telle que la branche de barrière (23) se dispose dressée. 2. Caillebotis (10) selon la 1, caractérisé en ce que chacune des poutrelles porteuses (11) comporte des évidements en forme d'encoches à ses deux extrémités, et en ce qu'au moins un profilé de support (30) à profil en section transversale identique à celui du profilé de barrière (20) est inséré dans un tel évidement par sa branche d'insertion de manière telle que sa branche dite de barrière précédemment se dispose horizontalement. 3. Caillebotis (10) selon la 2, caractérisé en ce que le profilé de barrière (20) et le profilé de support (30) sont 25 disposés en des côtés d'extrémité opposés du caillebotis (10). 4. Caillebotis (10) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que a = 45 degrés et 13 = 135 degrés. 5. Caillebotis (10') se posant sur au moins deux poutres 30 maîtresses (1, 2), incluant une série de poutrelles porteuses (11) agencées parallèlement à distance les unes des autres dont les 2891125 9 extrémités cornportent, sur au moins un côté d'extrémité du caillebotis (10') respectivement, un évidement en forme de fente qui forme un angle a de 30 à 60 degrés avec une arête supérieure du caillebotis (10'), caractérisé en ce qu'il comprend au moins un profilé de barrière (20') à trois branches, dont une branche d'insertion (21') et une branche de support (22') faisant entre elles un angle f3 de 120 à 160 degrés, en ce que une branche de barrière (23') orientée dressée se raccorde à la branche de support (22') d'une manière telle que qu'elles forment entre elles un angle y de 70 à 110 degrés, et en ce qu'après l'insertion du profilé de barrière dans les évidements des poutrelles porteuses, la branche de support (22') est orientée horizontalement et la branche de barrière (23') est orientée dressée. 6. Caillebotis (10') selon la 5, caractérisé 15 en ce que a = 45 degrés et (3 = 135 degrés et/ou y = 90 degrés. 7. Caillebotis (10; 10') selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la limite supérieure de chaque évidement débouche dans un coin supérieur de la poutrelle porteuse correspondante. 8. Caillebotis (10; 10') selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que sur au moins un de ses côtés d'extrémité, il est disposé au moins deux profilés de support régnant en ligne entre eux ou au moins deux profilés de barrière régnant en ligne entre eux. 9. Caillebotis (10; 10') selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs poutrelles de remplissage (14) qui sont agencées parallèlement à distance les unes des autres et perpendiculaires aux poutrelles porteuses longitudinales (1 1). | A,F | A47,F16 | A47F,A47B,F16S | A47F 1,A47B 96,F16S 3 | A47F 1/00,A47B 96/02,F16S 3/00 |
FR2888429 | A1 | CORRECTION DES DEFAUTS D'APPARIEMENT ENTRE DEUX VOIES I ET Q | 20,070,112 | L'invention concerne la correction des défauts d'appariement de signaux I et Q provenant de signaux radiodiffusés par voie de Terre. L'invention s'applique ainsi notamment au domaine de la télévision numérique terrestre, par exemple telle que définie dans la spécification européenne DVB-T (comme Digital Video Broadcasting-Terrestrial en anglais), ou encore dans la spécification DVB-H (comme Digital Video Broadcasting-Handheld en anglais). L'invention peut aussi s'appliquer au domaine de la radiodiffusion numérique, telle que définie par exemple dans la norme DAB (comme Digital 10 Audio Broadcasting en anglais). L'invention peut également s'appliquer au domaine des réseaux locaux sans fil, tel que par exemple définis dans les normes IEEE 802.11 ou Hiperlan/2. L'invention concerne notamment les démodulateurs et le traitement 15 des signaux radiodiffusés reçus. De manière générale, dans des communications à haut débit, les transmissions sont limitées entre autres par la déformation du signal au cours de la propagation. Les données peuvent être dispersées dans le temps, créant par là de l'interférence entre les symboles. De plus, un signal radiodiffusé par voie de Terre peut être réfléchi sur un obstacle lors de la transmission. L'obstacle peut par exemple être un mur, un bâtiment ou un élément du relief. Le signal radiodiffusé peut également subir une réfraction due à l'indice d'un milieu traversé, ou encore être diffracté contre un obstacle. Par conséquent, le signal reçu par un récepteur est la combinaison d'un signal transmis sur un chemin direct depuis un émetteur et d'une multitude de signaux atténués et retardés provenant des différents chemins indirects. La fonction de transfert d'un tel canal n'est donc pas plate en fréquence. De plus, les obstacles, l'émetteur ou le récepteur peuvent être 30 mobiles. La fonction de transfert peut ainsi évoluer dans le temps. II est connu d'utiliser une modulation OFDM (comme Orthogonal Frequency Division Multiplexing en anglais). La transmission est assurée à l'aide d'un multiplexage fréquentiel de sous-porteuses orthogonales entre elles, séparées par un intervalle de garde. L'étape de modulation fait intervenir une transformée de Fourrier inverse et l'étape de démodulation fait intervenir une transformée de Fourrier rapide ( Fast Fourier Transform ou FFT en anglais). La modulation OFDM permet de transmettre des signaux sur un canal radiofréquence avec une fiabilité relativement élevée. En particulier, une modulation COFDM (comme Coded OFDM en anglais) peut être utilisée. La modulation COFDM permet une transmission relativement robuste aux atténuations qui peuvent affecter les sousporteuses. Un dispositif de réception de signaux radio comprend un syntonisateur ( tuner en anglais). Le syntonisateur permet de replacer le signal reçu dans une bande de fréquence appropriée. Le syntonisateur peut ainsi replacer le signal reçu autour d'une fréquence intermédiaire, ou bien encore directement en bande de base. Dans ce dernier cas, le syntonisateur peut être réalisé en technologie CMOS ou BiCMOS. Le syntonisateur peut ainsi avoir une taille et une consommation relativement faibles, ce qui peut en particulier être intéressant pour des applications de type DVB-H. Le syntonisateur transforme le signal reçu en un signal en phase noté I (comme In phase en anglais) et un signal en quadrature noté Q, respectivement sur une voie I et sur une voie Q. Le signal I et le signal Q sont analogiques. Il peut apparaître des défauts d'appariement entre les voies I et Q. Les défauts d'appariement comprennent les défauts en phase, c'est-à-dire que le déphasage entre les vecteurs correspondants au signal I et au signal Q n'est pas exactement de 90 . Les défauts d'appariement comprennent également les défauts en amplitude, c'est-à- dire que les vecteurs correspondants aux signaux I et Q ont des longueurs différentes. La demande de brevet FR2853486 décrit un dispositif comprenant un syntonisateur en bande de base, des moyens de numérisation, et un bloc numérique. Outre des moyens de démodulation, le bloc numérique comprend des moyens de correction. Ces moyens de correction sont destinés à corriger les défauts d'appariement de phase et en amplitude des voies I et Q. La demande de brevet FR2853486 se réfère à des algorithmes connus pour corriger les défauts d'appariement en phase et en amplitude. Par exemple, une erreur est mesurée et un déphasage correctif à introduire entre les signaux des voies I et Q est calculé à partir de cette erreur. Toutefois, ces algorithmes se sont révélés peu satisfaisants quant à la correction de défauts d'appariement de signaux I et Q provenant de 10 signaux radiodiffusés par voie de Terre. La présente invention a pour objectif de permettre une correction des défauts d'appariement de signaux I et Q provenant de signaux radiodiffusés par voie de Terre qui soit plus satisfaisante. L'invention a ainsi pour objet un procédé de correction de défauts d'appariement entre un signal numérique en phase et un signal numérique en quadrature provenant d'un signal radiodiffusé par voie de Terre, comprenant une méthode de correction de phase comprenant les étapes consistant à /a/ mesurer un jeu de valeurs de première erreur pendant une première durée, dont chacune est mesurée à partir d'un symbole estimé provenant du signal radiodiffusé et du symbole théorique le plus proche du symbole estimé, /b/ déterminer une valeur courante d'une seconde erreur à partir d'une somme des valeurs de première erreur du jeu de valeurs de première erreur, /c/ comparer la valeur courante de la seconde erreur à une valeur antérieure de la seconde erreur conservée en mémoire, /d/ choisir la valeur d'une correction de déphasage courante à ajouter à un déphasage antérieur introduit entre le signal numérique en phase et le signal numérique en quadrature, le choix étant effectué parmi au moins deux valeurs de correction de déphasage, à partir du résultat de la comparaison de l'étape /c/ d'une part, et de la valeur d'une correction de déphasage antérieure conservée en mémoire d'autre part, /e/ ajouter la valeur de la correction de déphasage courante choisie à l'étape /d/ au déphasage antérieur pour obtenir un déphasage courant, /f/ introduire le déphasage courant obtenu à l'étape /e/ entre le signal numérique en phase et le signal numérique en quadrature, /g/ conserver en mémoire la valeur courante de la seconde erreur déterminée à l'étape /b/ et la valeur de la correction de déphasage courante choisie à l'étape /d/, /h/ répéter les étapes précédentes. Ainsi, selon ce procédé, la seconde erreur sert de critère de décision pour converger vers la bonne valeur de l'angle entre les voies I et Q. Le déphasage à introduire n'est pas calculé directement à partir de la valeur d'une erreur, comme dans l'art antérieur, mais appréhendé pas à pas. Le procédé selon cet aspect de l'invention est relativement simple à mettre en oeuvre et permet une correction des défauts d'appariement entre des voies I et Q provenant de signaux radiodiffusés par voie de Terre relativement efficace. De plus, un tel canal est susceptible d'évoluer avec le temps, de 20 sorte qu'en répétant périodiquement les étapes du procédé, on peut obtenir une meilleure correction des défauts d'appariement de phase. L'invention n'est limitée par l'ordre dans lequel les étapes /a/, /b/, /c/, /d/, /c/, /e/, /f/, /g/ et /h/ sont présentées que lorsque cela est nécessaire au fonctionnement de la correction de phase. Par exemple, les étapes /e/ et /g/ sont interchangeables. Avantageusement, le procédé de correction de défauts d'appariement comprend également une méthode de correction d'amplitude. Avantageusement, lors de l'étape /d/, le choix de la valeur de correction de déphasage courante est effectué parmi strictement deux valeurs de correction de déphasage. La valeur courante de la seconde erreur est comparée à la valeur antérieure de la seconde erreur. Le résultat de la comparaison de l'étape /c/ peut par exemple comprendre le signe de la différence entre la valeur courante de la seconde erreur et la valeur antérieure de la seconde erreur conservée en mémoire. Cette étape de comparaison permet d'estimer si la seconde erreur a augmenté lorsque la correction de déphasage antérieure a été ajoutée, ou si au contraire la seconde erreur a diminué. Avantageusement, les strictement deux valeurs de correction de déphasage sont de signes opposés l'un de l'autre. Ainsi, dans le premier cas, on peut prévoir que la valeur de la correction de déphasage courante est choisie égale, ou tout au moins de même signe, que la valeur de la correction de déphasage antérieure. Dans le second cas, on peut prévoir que la valeur de la correction de déphasage courante est choisie à l'opposée, ou tout au moins de signe opposé, de la valeur de la correction de déphasage antérieure. Alternativement, lors de l'étape /d/, le choix de la valeur de correction de déphasage courante est effectué parmi plus de deux valeurs de correction de déphasage. Cette alternative peut en particulier être envisagée pour un canal dont la fonction de transfert varie relativement peu avec le temps. Le procédé joue ainsi automatiquement sur la rapidité de convergence. Avantageusement, la méthode de correction de phase comprend en outre une étape /i/ consistant à attendre pendant une seconde durée. Cette étape est effectuée après l'étape /e/ d'introduction du déphasage courant et avant de mesurer les valeurs de première erreur utilisées pour déterminer une prochaine valeur de la seconde erreur. Cette attente permet à un dispositif mettant en oeuvre le procédé selon cet aspect de l'invention de retrouver un régime permanent suite à l'introduction du déphasage courant. La prochaine valeur de la seconde erreur est ainsi significative de l'effet du déphasage courant. Alternativement, la méthode de correction de phase ne comprend pas d'étape d'attente pendant une seconde durée. En effet, il est possible que le dispositif mettant en oeuvre le procédé selon cet aspect de l'invention présente une inertie relativement faible, de sorte qu'il n'est pas nécessaire d'attendre pendant la seconde durée pour obtenir des résultats significatifs. Avantageusement, la première durée est telle que le jeu de valeurs de première erreur comprend au moins quatre valeurs de première erreur. En effet, la fonction de transfert du canal peut être susceptible de varier avec le temps. II peut donc être souhaitable de mesurer un certain nombre de valeurs de première erreur afin d'obtenir une valeur courante de seconde erreur significative. Alternativement, la première durée est telle que le jeu de valeurs de première erreur comprend moins de quatre valeurs de première erreur. La présente invention a également pour objet un dispositif de correction de défauts d'appariement entre un signal numérique en phase et un signal numérique en quadrature, respectivement sur une voie en phase et une voie en quadrature, provenant d'un signal radiodiffusé par voie de Terre et destinés à un dispositif d'estimation de symboles à partir du signal numérique en phase et du signal numérique en quadrature, le dispositif de correction comprenant un dispositif de correction de phase. Le dispositif de correction de phase comprend: - des moyens de mémorisation de la valeur d'une correction de déphasage antérieure et de la valeur antérieure d'une seconde erreur, - un dispositif de mesure de valeurs de première erreur entre un symbole estimé et un symbole théorique le plus proche du symbole estimé, - des moyens de sommation permettant de déterminer la valeur courante d'une seconde erreur à partir d'une somme des valeurs de première erreur mesurées pendant une première durée, - des premiers moyens de comparaison pour comparer la valeur 25 courante de la seconde erreur à la valeur antérieure de la seconde erreur conservée en mémoire, - des moyens de choix de la valeur d'une correction de déphasage courante à ajouter à un déphasage antérieur introduit entre le signal numérique en phase et le signal numérique en quadrature, le choix étant effectué parmi au moins deux valeurs de correction de déphasage, à partir du résultat de la comparaison d'une part, et de la valeur de la correction de déphasage antérieure conservée en mémoire, - des moyens de déphasage permettant d'introduire un déphasage courant entre le signal numérique en phase et le signal numérique en quadrature, le déphasage courant étant fonction du déphasage antérieur et de la valeur de la correction de déphasage courante. Ce dispositif de correction de défauts d'appariement permet de mettre en oeuvre le procédé selon un des aspects de l'invention et présente donc les mêmes avantages. De plus, le dispositif de correction de défauts d'appariement de phase selon cet aspect de l'invention peut être intégré dans un dispositif électronique relativement facilement. Le dispositif électronique peut par exemple comprendre un démodulateur. Avantageusement, des premiers moyens de comptage commandent les moyens de sommation pour autoriser la sommation des valeurs de première erreur pendant la première durée. Cette caractéristique n'est pas limitative. Alternativement, les premiers moyens de comptage peuvent commander le dispositif de mesure afin que les mesures de valeurs de première erreur ne soient effectuées que pendant la première durée. Avantageusement, des seconds moyens de comptage commandent les moyens de sommation pour autoriser la sommation des valeurs de première erreur seulement après une seconde durée. Ainsi, après avoir introduit un nouveau déphasage, on attend que le dispositif électronique retrouve un régime établi, pour que la valeur courante de la seconde erreur soit significative. Alternativement, les seconds moyens de comptage commandent le dispositif de mesure. Cette caractéristique n'est pas non plus limitative. En particulier, le dispositif électronique peut avoir une dynamique telle qu'il n'est pas nécessaire d'attendre le temps de la seconde durée pour obtenir un critère de décision significatif. Avantageusement et de manière non limitative, des moyens d'estimation de canal sont situés en amont du dispositif de mesure de valeurs de première erreur. De tels moyens d'estimation de canal, par exemple un prédicteur, sont bien connus de l'homme du métier. Les premières erreurs sont ainsi mesurées entre des symboles théoriques et des symboles estimés, l'estimation des symboles comprenant une étape de correction par les moyens d'estimation de canal. En pratique, certains démodulateurs existants comprennent un dispositif de mesure d'erreur en aval d'un prédicteur. Un tel dispositif de correction de phase peut donc être inséré relativement facilement dans des démodulateurs existants. Le procédé selon un aspect de la présente l'invention est avantageusement utilisé lorsque le dispositif électronique selon un aspect de l'invention fonctionne en régime établi, mais cette caractéristique n'est pas limitative. La présente invention a également pour objet un dispositif électronique de traitement de composantes en phase et en quadrature, respectivement sur une voie en phase et une voie en quadrature, provenant de signaux radiodiffusés par voie de Terre, comprenant - un dispositif d'estimation de symboles à partir d'un signal numérique en phase et d'un signal numérique en quadrature correspondant respectivement à la composante en phase et à la composante en quadrature, et - un dispositif de correction de défauts d'appariement selon un aspect de la présente invention. La présente invention a également pour objet un dispositif de réception de signaux radiodiffusés par voie de Terre comprenant: - un syntonisateur pour replacer les signaux reçus en bande de base et délivrer une composante en phase sur une voie en phase et une composante en quadrature sur une voie en quadrature, - un dispositif électronique selon un aspect de l'invention pour estimer des symboles à partir des composantes en phase et en quadrature. Un tel dispositif de réception de signaux radiodiffusés peut être relativement compact. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après. La figure 1 est un schéma d'un exemple de dispositif de réception de signaux radiodiffusés selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 2 montre un exemple méthode de correction de la phase selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 3A montre un exemple de constellation de symboles 10 estimés sans correction de phase. La figure 3B montre un exemple de constellation de symboles estimés avec une correction de phase selon un mode de réalisation de la présente invention de 0.5 degrés. La figure 3C montre un exemple de constellation de symboles 15 estimés avec une correction de phase selon un mode de réalisation de la présente invention de 2 degrés. La figure 3D montre un exemple de constellation de symboles estimés avec une correction de phase selon un mode de réalisation de la présente invention de 2,5 degrés. La figure 4 montre un exemple de méthode de correction d'amplitude, selon un mode de réalisation de la présente invention. Dispositif de réception de signaux radiodiffusés Le dispositif de réception 1 de la figure 1 comprend un syntonisateur 2 et un dispositif électronique 3. Le dispositif de réception 1 peut être réalisé en technologie mixte. Le syntonisateur 2 permet de recevoir des signaux radiodiffusés par voie de Terre et de replacer ces signaux en bande de base. Les signaux radiodiffusés sont dans cet exemple modulés par une modulation COFDM. Le dispositif électronique 3 permet de traiter des composantes en phase S, et en quadradure SQ provenant des signaux replacés en bande de base. Le dispositif électronique représenté comprend deux convertisseurs analogiques numériques (4, 5) pour numériser les composantes en phase S, et en quadradure SQ, créant par là un signal numérique en phase SDI et un signal numérique en quadrature SDQ. Le dispositif électronique représenté 3 comprend également un dispositif d'estimation de symboles à partir du signal numérique en phase SDI et du signal numérique en quadrature SDQ. Le dispositif d'estimation de symboles comprend un dispositif de traitement numérique 6 et des filtres passe-bas numériques (8, 9). Ces filtres passe-bas numériques (8, 9) permettent d'assurer un filtrage relativement sélectif. Le dispositif de traitement numérique 6 permet de démoduler un signal en phase corrigé S'DI et un signal en quadrature corrigé S'DQ. Le signal en phase corrigé S'D, et le signal en quadrature corrigé S'DQ proviennent respectivement du signal numérique en phase SD, et du signal numérique en quadrature SDQ. Le dispositif de traitement numérique 6 peut comprendre un dispositif de rotation (non représenté) pour placer les signaux en bande de base avec une précision relativement élevée. Le dispositif de traitement numérique 6 peut également comprendre un filtre passe-bas (non représenté) et un dispositif de transformée de Fourier rapide (non représenté). Une mémoire (non représentée) peut indiquer le mode de modulation, par exemple QPSK (comme Quaternary Phase Shift Keying en anglais), 16-QAM (comme Quadrature Amplitude Modulation en anglais) ou encore 64-QAM. Le dispositif de traitement numérique 6 est en soi bien connu de l'homme du métier. Le dispositif de traitement numérique 6 permet d'obtenir une constellation de symboles. Le dispositif électronique 3 peut également comprendre un circuit de contrôle automatique de gain (non représenté) agissant sur le gain d'amplificateurs (non représenté) en amont des convertisseurs analogiques numériques (4, 5). Le circuit de contrôle automatique de gain permet de placer les amplitudes des composantes en phase et en quadrature dans une plage de valeurs telle que la conversion est optimale. Le dispositif électronique représenté 3 comprend également des moyens d'estimation de canal, par exemple un prédicteur 7. Le prédicteur 7 permet de compenser au moins partiellement les effets du canal sur les symboles obtenus. Le dispositif électronique représenté 3 comprend également un dispositif de correction de défauts d'appariement entre le signal numérique en phase SDI et le signal numérique en quadrature SDQ. Le dispositif de correction de défauts d'appariement comprend un dispositif de correction d'amplitude 10 et un dispositif de correction de phase 11. Dispositif et procédé de correction d'amplitude Le dispositif de correction d'amplitude 10 de la figure 1 et l'exemple de procédé de correction en amplitude de la figure 4 seront commentés simultanément. Le dispositif de correction d'amplitude 10, comprend, dans ce mode de réalisation, deux dispositifs de calcul de puissance (12, 13), chaque dispositif de calcul de puissance permettant d'évaluer une puissance P(I) ou P(Q) sur une des voies I ou Q. Chaque puissance peut être instantanée, ou bien moyennée sur un temps donné. Pour chaque voie, une puissance est évaluée (étape (j) sur la figure 4). Dans l'exemple de la figure 2, les dispositifs de calcul de puissance (12, 13) utilisent un signal en phase intermédiaire SIN ou un signal en quadrature intermédiaire SDQI selon la voie à laquelle ils sont reliés pour estimer la puissance de cette voie. Le signal en phase intermédiaire Sp et le signal en quadrature intermédiaire SDQI proviennent du signal numérique en phase SDI et du signal numérique en quadrature SpQ. Le dispositif de correction d'amplitude 10 comprend en outre des seconds moyens de comparaison 14 pour comparer les puissances ainsi évaluées. Cette étape, référencée (k) sur la figure 4, de comparaison des puissances évaluées à l'étape (j) peut être mise en oeuvre de multiples manières. Par exemple, on peut avoir recours à un pas de gain g pour effectuer cette comparaison. Le pas de gain g peut être programmé. L'une des puissances évaluées, par exemple la puissance P(I) sur la voie I, est tout d'abord multipliée par un premier facteur, par exemple (1 +g), avant d'être comparée à l'autre puissance, par exemple la puissance P(Q) sur la voie Q. La puissance P(I) sur la voie I est également multipliée par un second facteur, par exemple (1-g), avant d'être comparée à la puissance P(Q) sur la voie Q. Une première différence Dl, égale à IP(I)(1+g) P(Q) I et une seconde différence D2, égale à IP(I)(1-g) P(Q)) peuvent par exemple être évaluées (étape 50 sur la figure 4). La première différence Dl est comparée à la seconde différence D2 (étape 51). Selon un mode de réalisation alternatif et non représenté, la comparaison des puissances ne fait pas intervenir de pas de gain. On peut par exemple comparer directement les puissances P(I) et P(Q) entre elles. Pour revenir à la figure 1, un résultat de la comparaison, par exemple la valeur d'une variable booléenne, est transmis à des moyens de répartition des gains 15 reliés aux seconds moyens de comparaison 14. Les moyens de répartition des gains 15 permettent de choisir une valeur de correction de gain bG parmi au moins deux valeurs de corrections 20 de gain (étape (I) sur la figure 4). Avantageusement et de manière non limitative, la valeur de la correction de gain ôG est choisie parmi strictement deux valeurs. Avantageusement et de manière non limitative, les strictement deux valeurs de correction de gain potentielles ont des signes opposés. Avantageusement, ces deux valeurs sont sensiblement égales en valeur absolue, comme par exemple les valeurs (-g/2, +g/2). Si la première différence Dl est plus faible que la seconde différence D2, on peut considérer que la puissance dans la voie I est trop faible et la valeur de la correction de gain choisie bG est alors +g/2 (étape 53 sur la figure 4). Si la première différence Dl est plus élevée que la seconde différence D2, on peut considérer que la puissance dans la voie 1 est trop élevée et la valeur de la correction de gain choisie bG est alors -g/2 (étape 52 sur la figure 4). Le dispositif de correction d'amplitude 10 de la figure 2 comprend en outre deux multiplieurs (16, 17). Chaque multiplieur (16, 17) est situé sur une des voies en amont du dispositif de calcul de puissance (12, 13) correspondant. Chaque multiplieur permet d'appliquer un gain correspondant à la voie sur laquelle il est situé. Pour chacune des voies, le gain courant à appliquer à cette voie peut être déterminé à partir d'un gain antérieur appliqué à cette voie d'une part, et de valeur de la correction de gain choisie 6G (étape (m) sur la figure 4). Le gain d'un multiplieur 17 de la voie en phase est par exemple multiplié par un facteur d'environ (1+ 6e). Le gain d'un multiplieur 16 de la voie en quadrature est par exemple multiplié par un facteur d'environ (1- âG). Le gain de chaque multiplieur est déterminé par les moyens de répartition des gains 15. Selon un mode de réalisation alternatif et non représenté, le gain courant à appliquer à une voie n'est déterminé que pour une des voies. Le gain courant est déterminé à partir d'un gain antérieur appliqué à cette voie d'une part, et de la valeur de correction de gain d'autre part. Par exemple, seul le gain du multiplieur 17 de la voie en phase est multiplié par un facteur (1+2 *60). Les dispositifs de calcul de puissance (12, 13), les seconds moyens de comparaison 14, et les moyens de répartition des gains 15 peuvent fonctionner en continu. Les étapes (j), (k), (I), (m) et l'étape d'application du gain courant sont ainsi répétées. Les défauts d'appariement en amplitude sont ainsi corrigés pas à pas. Dans cet exemple, les valeurs potentielles de la correction de gain (-g/2; +g/2) dérivent de la valeur du pas de gain g, mais il peut en être disposé autrement. La valeur absolue de la correction de gain peut par exemple 30 correspondre à un gain de 0,17dB. On peut également prévoir que plusieurs valeurs absolues de corrections de gain sont possibles, par exemple g/2 et 2g. Ainsi, plusieurs modes peuvent être envisagés: par exemple un mode lent dans lequel on converge relativement lentement vers une correction des défauts d'appariement en amplitude et un mode rapide dans lequel la convergence est plus rapide. En mode lent, le gain du multiplieur 17 de la voie en phase peut seulement être multiplié par un facteur (1+g/2) ou (1-g/2). En mode rapide, le gain du multiplieur 17 de la voie en phase peut seulement être multiplié par un facteur (1+2g) ou (1-2g). Le mode lent peut par exemple être adopté lorsque le dispositif électronique 3 fonctionne en régime permanent. Le mode rapide peut par exemple être adopté lorsque le dispositif électronique 3 est en régime transitoire. D'autres dispositifs de correction d'amplitude que celui représenté peuvent être utilisés. Dispositif de correction de phase Le dispositif de correction des défauts d'appariement peut également comprendre un dispositif de correction de phase 11. Le dispositif de correction de phase 11 comprend un dispositif de mesure 23 de valeurs de première erreur c; situé en aval du prédicteur 7. Les premières erreurs r; sont mesurées entre un symbole estimé par le dispositif de traitement numérique 6 et par le prédicteur 7, et un symbole théorique le plus proche du symbole estimé. La première erreur peutcomprendre la distance entre le point correspondant au symbole estimé et le point correspondant au symbole théorique sur une constellation. Des moyens de sommation 18 permettent de déterminer la valeur courante d'une seconde erreur à partir d'une somme des valeurs des premières erreurs mesurées c; pendant une première durée rI. La valeur courante de la seconde erreur peut par exemple être une somme, éventuellement pondérée, des premières erreurs mesurées c;, ou bien encore une moyenne. Par ailleurs, le dispositif de correction de phase 11 comprend des moyens de mémorisation (non représentés), par exemple une mémoire, pour conserver la valeur de valeur antérieure de la seconde erreur et d'une correction de déphasage antérieure. Des premiers moyens de comparaison, ici confondus avec les moyens de sommation 18, permettent de comparer la valeur courante de la seconde erreur à la valeur antérieure de la seconde erreur. Des moyens de choix, ici confondus avec les moyens de sommation 18, permettent de choisir la valeur d'une correction de déphasage courante parmi deux valeurs de correction de déphasage. Le choix est effectué à partir d'un résultat de la comparaison d'une part, et de la valeur de la correction de déphasage antérieure conservée en mémoire d'autre part. Les moyens de sommation 18, les premiers moyens de comparaison et les moyens de choix peuvent être intégrés dans un seul processeur. Des moyens de déphasage (19, 20) permettent d'introduire un déphasage courant entre le signal numérique en phase et le signal numérique en quadrature. Le déphasage courant est fonction de la valeur de la correction de déphasage courante et d'un déphasage antérieur. Le déphasage courant est choisi égal au déphasage antérieur additionné de la correction de déphasage choisie. Le déphasage augmente ou diminue selon le signe de la correction de déphasage choisie. Les moyens de déphasage peuvent comprendre un circuit de récupération de phase 20 et une table 19. La table 19 permet de fournir une première valeur A et une seconde valeur B à partir du déphasage désiré. Cette première valeur A et cette seconde valeur B sont injectées dans le circuit de récupération de phase 20. Pour une valeur de déphasage de (p, la première valeur peut être sensiblement égale à cos(c)/2)/(2*cos (cp)) et la seconde valeur peut être sensiblement égale à sin(cp/2)/(2*cos (cp)) . En pratique, on peut prévoir que le déphasage reste dans une certaine plage, par exemple [-8 ; +8 ]. Le déphasage étant susceptible de varier de façon discrète, avec des corrections de déphasage par exemple de -1 ou +1 seulement, la table 19 comprend un tableau de taille relativement raisonnable. Les corrections de déphasage peuvent également avoir des valeurs absolues plus élevées ou plus faibles, par exemple 0,1 degrés. Ce dispositif de correction de phase permet de converger vers une valeur de déphasage adéquate. Les moyens de sommation 18 sont ici commandés par des premiers moyens de comptage 21 et par des seconds moyens de comptage 22. Les premiers moyens de comptage n'autorisent la sommation des premières erreurs mesurées c1 que pendant la première durée TI. Cette sommation sur une pluralité de valeurs de première erreur permet de d'absorber au moins partiellement des variations du canal au cours du temps. Les seconds moyens de comptage 22 n'autorisent la sommation qu'une fois passé un certain laps de temps correspondant à une seconde durée T2. Ce laps de temps peut permettre au dispositif électronique 3 de retrouver un régime permanent après la modification du déphasage apportée. Une nouvelle valeur de la seconde erreur n'est donc établie que passé cette seconde durée T2. La première durée peut par exemple être de 1 ms, ou encore de 8 s. La seconde durée peut également avoir des valeurs diverses, par exemple 20 10 ms. Dans cet exemple, la correction en phase est effectuée avant la correction en amplitude. Il peut bien entendu en être autrement. Procédé de correction des défauts d'appariement de phase 25 La figure 2 montre un exemple d'algorithme de correction de défauts d'appariement selon mode de réalisation de l'invention. Ce procédé comprend une étape (b) de détermination de la valeur courante d'une seconde erreur E. La valeur courante de cette seconde erreur E est comparée à la valeur antérieure de la seconde erreur Eprev (étape (c)). La valeur d'une correction de déphasage courante b est choisie (étape (d)) parmi deux valeurs de correction de déphasage (-bp,+6) selon le résultat de la comparaison et selon la valeur d'une correction de déphasage antérieure bp. La valeur de la correction de déphasage courante i5 choisie est ajoutée à un déphasage antérieur cf) (étape (e)), pour obtenir la valeur d'un déphasage courant. Ce déphasage courant est introduit entre un signal numérique en phase et un signal numérique en quadrature, par exemple avec une table et un circuit de récupération de phase. Ces étapes sont destinées à être répétées régulièrement. L'algorithme peut prévoir une attente (étape (g)) pendant une seconde durée r2 entre deux cycles d'exécution, cette seconde durée T2 pouvant éventuellement être nulle ou modifiée. Lors d'un premier cycle, l'algorithme peut prévoir des étapes d'initiation (39, 38). La valeur de la correction de phase antérieure âp est ainsi initialisée (étape 39) à une certaine valeur Acpo. Dans l'exemple représenté, cette certaine valeur Acpo correspond au pas de déphasage désiré. Plus Acpo est élevé, plus la convergence est rapide. De la même façon, la valeur antérieure de la seconde erreur Eprev est initialisée (étape 38), par exemple à zéro. Alternativement, cette première valeur antérieure de la seconde erreur est mesurée avant l'exécution du premier cycle. Le premier cycle comprend une étape (a) de mesure d'un jeu de valeurs de première erreur c; pendant une première durée TI. Dans cet exemple, les mesures (étape 35) n'ont lieu que pendant la première durée TI. L'étape (a) comprend à cet effet une boucle sur un indice i, avec des étapes d'initiation de la boucle 40, de test 41 et d'incrémentation 42. Alternativement, des premières erreurs sont mesurées en permanence et le jeu de valeurs de première erreur c; ne comprend que les valeurs de première erreur c; mesurées pendant la première durée TI, comme dans le dispositif de la figure 1. Les valeurs de première erreur c; du jeu de valeurs de première erreur sont sommées (étape (b)) afin de déterminer la valeur courante de la seconde erreur E. Dans cet exemple, on somme les valeurs absolues des premières erreurs ci. Cette valeur courante de la seconde erreur E est comparée à la valeur antérieure de la seconde erreur Eprev (étape (c)). Lors du premier cycle, avec une valeur antérieure de la seconde erreur Eprev nulle, l'algorithme représenté conduit à choisir (étape 33) l'opposé de la valeur de la correction de déphasage antérieure ôp comme valeur de correction de déphasage courante ô, soit -Aq)o. Le pas de déphasage Ocpo est donc soustrait au déphasage courant cp (étape (e)). Avant l'exécution de l'étape (e), le déphasage courant cp peut avoir une valeur arbitrairement choisie. Cette valeur peut être nulle. Après l'exécution de l'étape (e), le déphasage est introduit entre les voies I et Q. La valeur courante de la seconde erreur E est conservée en tant que valeur antérieure de la seconde erreur Eprev et la valeur de la correction de déphasage courante ô est conservée en tant que correction de déphasage antérieure ôp (étape (f)). Après l'exécution de l'étape (g) d'attente pendant la seconde durée T2, un nouveau cycle peut recommencer. Par courant , on se rapporte au cycle en cours, tandis que par antérieur , on se rapporte à un cycle précédent, ou à une initialisation. Lors de ce nouveau cycle, la valeur antérieure de la seconde erreur Eprev est comparée à la valeur courante de la seconde erreur E, mesurée lors du nouveau cycle. Si la valeur courante de la seconde erreur E est plus élevée que la valeur antérieure de la seconde erreur Eprev, mesurée lors du premier cycle, on estime que la correction de déphasage introduite n'a pas participé à compenser le déphasage réel entre les signaux des voies I et Q. On estime au contraire que la correction de déphasage introduite a aggravé le déphasage réel entre les signaux des voies I et Q. En conséquence, la valeur de la correction de déphasage courante ô est choisie égale à l'opposé de la correction de déphasage antérieure ôp (étape 33). Alternativement, on peut prévoir qu'à l'étape 33, la valeur de la correction de déphasage courante ô est choisie égale au double de l'opposé de la correction de déphasage antérieure ôp. On évite ainsi de perdre un cycle pour revenir à une situation de statu quo. Si la valeur courante de la seconde erreur E est plus faible que la valeur antérieure de la seconde erreur Eprev, mesurée lors du premier cycle, on estime que le pas de déphasage introduit a participé à compenser le déphasage réel entre les signaux des voies I et Q. En conséquence, la valeur de la correction de déphasage courante ô est choisie égale à la correction de déphasage antérieure ôp (étape 34). En répétant ces cycles périodiquement, on converge vers une valeur de déphasage proche du déphasage réel entre les voies I et Q. Exemple de correction de phase La figure 3A montre un exemple de constellation de symboles estimés sans correction de phase. Le déphasage réel entre les voies I et Q est de 2,2 degrés. On peut observer un ensemble de taches: les symboles estimés sont seulement proches des symboles théoriques. Lorsqu'on applique à de tels signaux un algorithme de correction de phase comme celui de la figure 2, on peut améliorer cet état de chose, comme le montrent les constellations des figures 3B, 3C et 3D. On choisit un déphasage initial nul, et un pas de déphasage de 0,5 degrés. Après l'exécution d'un premier cycle, un déphasage de +0,5 degrés a été introduit entre les voies I et Q. Comme le montre la constellation de la figure 3B, les taches sont plus petites que les taches de la figure 3A. Aussi, lors de l'exécution d'un second cycle, il est jugé que le déphasage de +0,5 degrés améliore la correction des défauts d'appariement entre les voies I et Q. Une nouvelle correction de déphasage de 0,5 degrés est introduite, soit un déphasage de 1 degré. D'autres cycles sont exécutés et le déphasage introduit se rapproche du déphasage réel. Comme le montrent les figures 3C et 3D, les taches sont sensiblement similaires pour un déphasage introduit de 2 degrés (figure 3C) et pour un déphasage introduit de 2,5 degrés (figure 3D). Lorsque ces valeurs sont atteintes, les symboles estimés sont relativement proches des symboles théoriques. Variantes Avec un algorithme tel que celui de la figure 2, le déphasage introduit va osciller autour du déphasage réel. On peut prévoir d'augmenter la valeur de la seconde durée lorsqu'un certain nombre de cycles ont été exécutés. En effet, on peut estimer qu'après un certain nombre de cycles, la valeur du déphasage introduit est relativement proche de la valeur du déphasage réel. Les cycles peuvent donc être exécutés de façon plus épisodique, à des fins de surveillance. On peut également prévoir une valeur du pas de déphasage cpo relativement élevée lors de l'exécution des premiers cycles, puis plus faible. En effet, le déphasage réel peut être relativement différent de la valeur de déphasage choisie arbitrairement, de sorte qu'un pas de déphasage relativement élevé permet de converger plus rapidement vers la valeur du déphasage réel | Un procédé de correction de défauts d'appariement entre un signal numérique en phase et un signal numérique en quadrature provenant d'un signal radiodiffusé par voie de Terre, comprenant une méthode de correction de phase. Un jeu de valeurs de première erreur est mesuré pendant une première durée. Une valeur courante d'une seconde erreur est déterminée à partir d'une somme des valeurs de première erreur. Cette valeur courante est comparée à une valeur antérieure de la seconde erreur conservée en mémoire. La valeur d'une correction de déphasage courante est choisie parmi deux valeurs de correction de déphasage, à partir du résultat de la comparaison et de la valeur d'une correction de déphasage antérieure. La valeur de la correction de déphasage courante choisie est ajoutée au déphasage antérieur pour obtenir un déphasage courant. Ce déphasage courant est introduit entre le signal numérique en phase et le signal numérique en quadrature. La valeur courante de la seconde erreur et la valeur de la correction de déphasage courante sont conservées en mémoire. Ces étapes sont répétées. | Revendications 1. Procédé de correction de défauts d'appariement entre un signal numérique en phase et un signal numérique en quadrature, respectivement sur une voie en phase et une voie en quadrature, provenant d'un signal radiodiffusé par voie de Terre, comprenant une méthode de correction de phase comprenant les étapes consistant à /a/ mesurer un jeu de valeurs de première erreur pendant une première durée, dont chacune est mesurée à partir d'un symbole estimé provenant du signal radiodiffusé et du symbole théorique le plus proche du symbole estimé, /b/ déterminer une valeur courante d'une seconde erreur à partir d'une somme des valeurs de première erreur du jeu de valeurs de première 15 erreur, /c/ comparer la valeur courante de la seconde erreur à une valeur antérieure de la seconde erreur conservée en mémoire, /d/ choisir la valeur d'une correction de déphasage courante à ajouter à un déphasage antérieur introduit entre le signal numérique en phase et le signal numérique en quadrature, le choix étant effectué parmi au moins deux valeurs de correction de déphasage, à partir du résultat de la comparaison de l'étape /c/ d'une part, et de la valeur d'une correction de déphasage antérieure conservée en mémoire d'autre part, /e/ ajouter la valeur de la correction de déphasage courante choisie à l'étape /d/ au déphasage antérieur pour obtenir un déphasage courant, /f/ introduire le déphasage courant obtenu à l'étape /e/ entre le signal numérique en phase et le signal numérique en quadrature, /g/ conserver en mémoire la valeur courante de la seconde erreur déterminée à l'étape /b/ et la valeur de la correction de déphasage courante 30 choisie à l'étape /d/, /h/ répéter les étapes précédentes. 2. Procédé selon la 1, dans lequel lors de l'étape /d/, le choix de la valeur de correction de déphasage courante est effectué parmi strictement deux valeurs de correction de déphasage, de signes opposés l'un de l'autre. 3. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel la méthode de correction de phase comprend en outre l'étape consistant à /i/ attendre pendant une seconde durée. 4. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel la première durée est telle que le jeu de valeurs de première 15 erreur comprend au moins quatre valeurs de première erreur. 5. Procédé selon l'une des précédentes, comprenant en outre une méthode de correction d'amplitude, comprenant les étapes consistant à /j/ évaluer une puissance pour chaque voie, /k/ comparer les puissances évaluées à l'étape /j/, /I/ choisir une valeur de correction de gain parmi au moins deux valeurs de correction de gain, à partir d'un résultat de la comparaison, /m/ pour au moins une des voies, déterminer le gain courant à appliquer à cette voie, à partir d'un gain antérieur appliqué à cette voie d'une part, et de la valeur de correction de gain choisie d'autre part, /n/ pour chaque voie pour laquelle un gain courant a été déterminé à l'étape /m/, appliquer ce gain courant à cette voie, et /o/ répéter les étapes /j/, /k/, /I/, /m/ et /n/. 6. Dispositif de correction de défauts d'appariement entre un signal numérique en phase (SDI) et un signal numérique en quadrature (SMQ), respectivement sur une voie en phase et une voie en quadrature, provenant d'un signal radiodiffusé par voie de Terre et destinés à un dispositif d'estimation de symboles à partir du signal numérique en phase (SDI) et du signal numérique en quadrature (SMQ), le dispositif de correction comprenant un dispositif de correction de phase (11), caractérisé en ce que le dispositif de correction de phase comprend des moyens de mémorisation de la valeur d'une correction de 10 déphasage antérieure (ôp) et de la valeur antérieure d'une seconde erreur (Eprev), un dispositif de mesure (23) de valeurs de première erreur (E) entre un symbole estimé et un symbole théorique le plus proche du symbole estimé, des moyens de sommation (18) permettant de déterminer la valeur courante d'une seconde erreur (E) à partir d'une somme des valeurs de première erreur mesurées pendant une première durée (TI), des premiers moyens de comparaison (18) pour comparer la valeur courante de la seconde erreur à la valeur antérieure de la seconde erreur 20 conservée en mémoire, des moyens de choix (18) de la valeur d'une correction de déphasage courante (b) à ajouter à un déphasage antérieur (c)) introduit entre le signal numérique en phase et le signal numérique en quadrature, le choix étant effectué parmi au moins deux valeurs de correction de déphasage, à partir du résultat de la comparaison d'une part, et de la valeur de la correction de déphasage antérieure conservée en mémoire, des moyens de déphasage (19, 20) permettant d'introduire un déphasage courant entre le signal numérique en phase et le signal numérique en quadrature, le déphasage courant étant fonction du déphasage antérieur et de la valeur de la correction de déphasage courante. 7. Dispositif de correction de défauts d'appariement selon la 6, dans lequel le dispositif de correction de phase comprend en outre des premiers moyens de comptage (21) commandant les moyens de 5 sommation (18) pour autoriser la sommation des valeurs de première erreur (E1) pendant la première durée (TI). 8. Dispositif de correction de défauts d'appariement selon l'une des 6 à 7, dans lequel le dispositif de correction de phase 10 comprend en outre des seconds moyens de comptage (22) commandant les moyens de sommation (18) pour autoriser la sommation des valeurs de première erreur (ci) seulement après une seconde durée (T2). 9. Dispositif de correction de défauts d'appariement selon l'une des 6 à 8, comprenant en outre des moyens d'estimation de canal (7) situés en amont du dispositif (23) de mesure de valeurs de première erreur (ci). 10. Dispositif de correction de défauts d'appariement selon l'une des 6 à 9, comprenant en outre un dispositif de correction d'amplitude (10) comprenant deux dispositifs de calcul de puissance (12, 13), chaque dispositif de calcul de puissance permettant d'évaluer une puissance sur une des voies, des seconds moyens de comparaison (14) pour comparer les puissances évaluées par les dispositifs de calcul de puissance, des moyens de répartition des gains (15) reliés aux seconds moyens de comparaison, pour choisir une valeur de correction de gain parmi au moins deux valeurs de correction de gain, et deux multiplieurs (16, 17) , chaque multiplieur étant situé sur une des voies en amont du dispositif de calcul de puissance correspondant, le gain de chaque multiplieur étant déterminé par les moyens de répartition des gains à partir d'un gain antérieur correspondant à ce multiplieur et de la valeur de correction de gain choisie. 11. Dispositif électronique (3) de traitement de composantes en phase (S,) et en quadrature (SQ), respectivement sur une voie en phase et une voie en quadrature, provenant de signaux radiodiffusés par voie de Terre, comprenant un dispositif d'estimation de symboles à partir d'un signal numérique en phase (SDI) et d'un signal numérique en quadrature (SDQ) correspondant respectivement à la composante en phase et à la composante en quadrature, et un dispositif de correction de défauts d'appariement selon l'une des 6 à 10. 12. Dispositif de réception (1) de signaux radiodiffusés par voie de Terre comprenant un syntonisateur (2) pour replacer les signaux reçus en bande de base et délivrer une composante en phase (Si) sur une voie en phase et une composante en quadrature (SQ) sur une voie en quadrature, un dispositif électronique (3) selon la 11 pour estimer des symboles à partir des composantes en phase et en quadrature. 13. Dispositif de réception (1) de signaux radiodiffusés selon la 12, caractérisé en ce que le dispositif de réception est réalisé en technologie mixte. | H | H04 | H04L,H04B,H04N | H04L 27,H04B 7,H04N 5 | H04L 27/34,H04B 7/01,H04L 27/38,H04N 5/44 |
FR2895214 | A1 | DISPOSITIF DE CONSERVATION, DE CUISSON ET DE DISTRIBUTION AUTOMATIQUE DE PRODUITS A BASE DE PATE, NOTAMMENT DE PAINS | 20,070,629 | La présente invention se rapporte à un dispositif de conservation, de cuisson et de distribution de produits, notamment des produits de boulangerie, plus particulièrement adapté aux pâtons. Le domaine de la boulangerie a fortement évolué en raison des changements de 5 comportement des consommateurs, ces derniers recherchant du pain frais et croustillant à toute heure et en tout lieu. Pour répondre à ces attentes, la boulangerie dite artisanale offre un pain de qualité, réalisé par un professionnel qualifié. Toutefois, les amplitudes horaires de vente sont restreintes compte tenu des coûts salariaux pour la vente et des 10 réglementations liées au temps de travail. Par ailleurs, le travail du boulanger est relativement pénible et n'encourage pas les vocations si bien que les boulangeries traditionnelles tendent à disparaître. Enfin, les boulangeries artisanales doivent faire face désormais à une concurrence féroce des chaînes de terminaux de cuisson qui proposent à 15 différentes heures de la journée du pain frais et croustillant. Pour améliorer la flexibilité de la production, les boulangeries industrielles proposent des pâtons pré-cuits ou surgelés qui sont réalisés dans une usine pour être ensuite livrés dans des points de vente où ils sont cuits après avoir été soumis éventuellement à une étape de pousse pour les pâtons surgelés. 20 Ce mode de production présente de nombreux intérêts. Tout d'abord, la phase terminale de cuisson nécessite un investissement bien moins élevé qu'une boulangerie traditionnelle. Par ailleurs, il est possible de prévoir différentes fournées dans une même journée si bien qu'on peut proposer du pain chaud et croustillant à différentes heures de la journée. Enfin, la personne qui termine la préparation des pains sur le lieu de vente n'a pas besoin d'être qualifiée, les étapes restantes ne nécessitant pas le savoir faire d'un boulanger. Concernant la qualité, si les paramètres de pousse et de cuisson sont respectés au niveau du terminal de cuisson, ces modes opératoires permettent d'obtenir un pain de qualité satisfaisante en théorie. Même si la boulangerie industrielle améliore la flexibilité, elle ne résout pas tous les problèmes. En effet, même si l'installation d'un point de vente équipé d'un terminal de cuisson nécessite un investissement inférieur à celui d'une boulangerie traditionnelle, cet installation nécessite néanmoins un local, un investissement non négligeable si bien qu'il n'est pas possible de multiplier les points de vente. Par ailleurs, ce point de vente nécessite toujours au moins un employé si bien que les contraintes liées notamment à la réglementation du temps de travail imposent des heures d'ouverture qui ne sont pas extensibles. Par conséquent, le consommateur peut ne pas parvenir à acheter du pain à certaines heures de la journée, notamment le soir. Enfin, la qualité du pain est en réalité moyenne car les personnes chargées de la cuisson ne respectent pas de manière scrupuleuse les paramètres de pousse et de cuisson pour des raisons diverses. Aussi, la présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif de conservation, de cuisson et de distribution automatique de produits, notamment de produits de boulangerie permettant d'offrir à toute heure un produit chaud et croustillant de qualité. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de conservation, de cuisson et de distribution automatique de produits à base de pâte, notamment des pains, caractérisé en ce qu'il comprend une zone de stockage de produits surgelés, une zone de cuisson avec au moins une source d'ondes infrarouges courtes inférieures à 2 pm de longueur d'onde de manière à obtenir une cuisson rapide. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une coupe illustrant de manière schématique un dispositif selon 10 l'invention, - la figure 2 est une coupe illustrant en détail les moyens de cuisson et de refroidissement, - la figure 3 est une coupe illustrant en détails une autre variante de la zone de cuisson, 15 -la figure 4 est une coupe illustrant en détails une autre variante de la zone de cuisson, - la figure 5 est une demi vue de dessus illustrant un support, et - la figure 6 est une coupe transversale d'un support. Sur les figures, on a représenté en 10 un dispositif de conservation et de cuisson 20 de produits, notamment de boulangerie, plus particulièrement adapté au pain. Même si l'invention est décrite appliquée à la cuisson de pâtons en vue de réaliser du pain, elle peut être utilisée pour tous les produits de boulangerie, à savoir toutes les variétés de pains ou de viennoiseries. De même, il pourrait être utilisé pour la cuisson de pizzas. 25 Selon l'invention, le dispositif comprend une zone 12 de stockage des pâtons surgelés, éventuellement une zone de pousse ou de détente des pâtons (non représenté), une zone 14 de cuisson et de préférence une zone 16 de refroidissement du pain cuit. La zone 12 de stockage a pour but de maintenir les pâtons surgelés à une température négative, par exemple de l'ordre de -10 à -20 C afin de bloquer la pâte pour que celle-ci ne fermente pas. Les pâtons peuvent rester dans cette zone 12 sans aucune modification de leurs 5 structures. Selon une variante, à la sortie de la zone 12 de stockage en surgélation, le pâton peut traverser la zone de détente qui a pour objectif de maintenir le pâton à une température de pousse, par exemple de l'ordre de 18 C. Lors de cette phase de pousse ou levée, la fermentation se développe de manière homogène dans toutes 10 les dimensions du pâton. Avantageusement, afin d'améliorer la levée, le pâton est soumis à un froid positif préalablement à la zone de détente, par exemple de l'ordre de +2 à +4 C de façon à décongeler la pâte à coeur sans que la fermentation ne démarre. A cet effet, une zone de décongélation peut être prévue entre la zone de stockage en surgélation et la zone de détente. 15 De préférence, la zone de détente comprend deux parties pour améliorer la levée. Ainsi, dans la première partie le pâton est soumis à une première température de détente, par exemple de l'ordre de 17 C, alors que dans la seconde partie, le pâton est soumis à une seconde température de détente supérieure à la première, par exemple de l'ordre de 25 C. 20 Pour permettre une bonne fermentation, chaque pâton doit séjourner dans la zone de détente pendant une durée prédéterminée de l'ordre de 4h30. A la sortie de la zone de détente, les pâtons pénètrent dans la zone 14 de cuisson. Selon un mode de réalisation préféré, le pâton est transféré directement dans la 25 zone de cuisson 14 en sortie de la zone de stockage. Selon un mode de réalisation, on utilise au moins une source d'ondes infrarouges courtes de manière à obtenir une cuisson rapide. Ce type de cuisson cuit uniquement le pâton ce qui permet d'éviter de faire un module de cuisson isolé et chauffé en permanence. Selon un mode de réalisation, chaque source émet des ondes infrarouges courtes inférieures à 2 pm de longueur d'onde, et de préférence de l'ordre de 1 pm à 1,4 5 pm de longueur d'onde. Ce type de rayonnement permet de monter en température très rapidement et de passer de 0 à 800 C en quelques secondes. Pour obtenir une cuisson rapide, de l'ordre de 45 secondes à 1 minute, il convient de rapprocher les sources à une distance de l'ordre de 10 à 16 cm de l'élément à 10 cuire, en veillant à ce que les sources n'émettent pas en direction de l'élément à cuire mais avec un léger angle de décalage de l'ordre de quelques degrés. A la sortie de la zone de cuisson, le pâton s'est transformé en pain chaud et croustillant. De préférence, la zone 14 de cuisson comprend trois sources d'ondes 18 15 disposées à 120 pour pouvoir irradier le ou les pâton(s) susceptible(s) d'être immobilisé(s) sensiblement au milieu des trois sources 18, comme illustré sur la figure 2. Selon une autre variante illustrée sur la figure 3, la zone 14 de cuisson peut comprendre quatre sources, deux disposées au dessus de l'élément à cuire et 20 deux autres en dessous. Les sources sont séparées de l'élément à cuire d'une distance de l'ordre de 10 à 16 cm, de préférence de l'ordre de 13 cm, les sources du dessus étant écartées de l'ordre de 20 à 25 cm, et étant écartées entre elles d'une distance plus importante que celles du dessous. Dans ce cas, les sources ont une puissance de l'ordre de 3000W chacune. 25 Selon une autre variante illustrée sur la figure 4, la zone de cuisson 14 comprend une pluralité de sources rapportées sur des supports en demi cylindre, l'un placé audessus de l'élément à cuire et l'autre en dessous. Selon une variante, le support du dessus peut pivoter de manière à dégager l'élément à cuire comme illustré en trait mixte sur la figure 4. Selon un exemple, le support du dessus comprend six sources et le support de dessous trois sources et ont un rayon de courbure de l'ordre de 14 cm. Selon ce mode de réalisation, chaque source a une puissance de l'ordre de 1100W. Selon un mode de réalisation, chaque source se présente sous la forme d'une lampe longiligne, s'étendant sensiblement parallèlement à l'élément à cuire. Selon les variantes, la lampe comprend deux filaments avec un réflecteur métallique. Avantageusement, la zone 14 de cuisson comprend des moyens 20 pour générer un flux d'air au niveau du pâton au moins lors de la cuisson pour obtenir une cuisson à coeur et une croûte pas trop dure. De préférence, le flux d'air est généré à une extrémité de l'élément à cuire et s'écoule de manière sensiblement parallèle à l'élément à cuire. En suivant, les pains pénètrent dans la zone 16 de refroidissement. Des moyens 22 de refroidissement, notamment au moins un flux d'air, sont prévus dans la zone 16 de refroidissement. Avantageusement, on peut utiliser l'énergie reprise sur l'opération de surgélation, pour obtenir une température de l'ordre d'une vingtaine de degrés. Lorsque le pain est ramené à une température de l'ordre d'une vingtaine de degrés, il est transféré vers une zone de distribution accessible au client via une ouverture éventuellement obturée par un volet mobile. Selon un mode de réalisation, le produit cuit est déversé sur un plan incliné 24 avec en partie inférieure une butée. Le dispositif selon l'invention se présente sous la forme d'une armoire. Les parois de la zone de stockage 12 sont isolées de manière adéquate pour limiter les 25 déperditions thermiques. Une porte 26 est prévue pour permettre l'introduction des pâtons dans la zone de stockage. Le dispositif selon l'invention comprend en partie supérieure une zone 14 de cuisson, et éventuellement une zone de refroidissement. Le dispositif de l'invention se présente sous la forme d'un distributeur automatique et comprend un monnayeur (non représenté) qui commande la cuisson. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif comprend au moins deux convoyeurs pour assurer le transfert des produits depuis la zone de stockage jusqu'à la zone de distribution. Ainsi, la zone de stockage 12 comprend un premier convoyeur 28 sous la forme d'une noria, avec deux chaînes 30 parallèles disposées selon le trajet des produits entre lesquelles sont disposées des supports 32 pour les produits. Les supports 32 se présentent sous la forme d'au moins une onde ou demi cylindre, comme illustré sur la figure 6. Chaque support 32 comprend à chacune de ses extrémités une portée 34 avec au niveau de l'extrémité libre un logement 36 avec une ouverture latérale permettant l'introduction d'un doigt 38 lié à une des chaînes 30. Selon un mode de réalisation, chaque support est réalisé en alliage d'aluminium de préférence chargé en magnésium afin d'augmenter la rigidité. Ces supports ont une épaisseur de l'ordre de 1 mm, une longueur de l'ordre de 800 mm et une profondeur de l'ordre de 30 mm. Ils comprennent de préférence un rebord latéral recourbé afin d'augmenter la rigidité. Le dispositif comprend également un second convoyeur 40 susceptible d'assurer le transfert d'au moins un support depuis le premier convoyeur 28 jusqu'à la zone de distribution, ledit au moins un support 32, transféré par le second convoyeur 40, étant susceptible de marquer un temps d'arrêt au niveau de la zone 14 de cuisson. Selon un mode de réalisation illustré sur les figures 2 et 4, le second convoyeur comprend deux chaînes 42 parallèles en boucle susceptible d'être disposées de part et d'autre des supports. Chaque chaîne 42 comprend des crochets 44 disposés en vis-à-vis de manière à saisir les supports, les dimensions des crochets 44 étant adaptées à celles des portées 34. La disposition des crochets est adaptée afin de saisir un ou plusieurs supports, 5 qui peuvent être au niveau du second convoyeur 40 plus ou moins distants les uns des autres. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif comprend des moyens pour provoquer le basculement des supports 32 au niveau de la zone de distribution. Selon un mode de réalisation, le dispositif comprend une butée fixe 10 au niveau de la zone de distribution contre laquelle est susceptible de prendre appui un doigt 46 prévu au niveau d'au moins une extrémité du support, désaxé par rapport à la portée 34. Ainsi, lorsque le support se translate, entraîné par le second convoyeur et qu'il arrive au niveau de la zone de distribution, le doigt 46 vient en contact contre la butée fixe. A partir de cet instant, la translation du 15 support entraîne son basculement, le doigt 46 étant immobilisé contre la butée fixe. Lors du basculement du support, le produit cuit tombe sur le plan incliné de la zone de distribution. Pour permettre le passage d'une zone à l'autre, des ouvertures de passage sont ménagées au niveau des parois de cloisonnement, lesdites ouvertures comportant 20 des portes ou des parois souples déformables pour permettre le passage des supports, tout en limitant les déperditions thermiques notamment au niveau de la zone 12 de stockage. Le dispositif de l'invention comprend également des moyens de commande permettant de contrôler les températures dans les différentes zones et 25 notamment l'émission des rayonnements dans la zone de cuisson ainsi que pour contrôler l'avance des convoyeurs. Le mode de fonctionnement du dispositif est maintenant décrit au regard des figures 1 et 2. Dans une première phase, un opérateur charge le dispositif en pâtons en les disposant sur des supports 32 en plaquant le ventre du pâton contre la paroi du support. Durant cette phase, le premier convoyeur 28 défile pas à pas alors que le second convoyeur 40 est à l'arrêt. De préférence, le chargement s'effectue jusqu'à ce que tous les supports comprennent au moins un pâton. Au repos, le premier convoyeur 28 est de préférence immobilisé de manière à ce qu'un produit à cuire soit présent sur le support disposé au niveau du second convoyeur 40. Lorsqu'un client commande un produit, le second convoyeur 40 est mis en mouvement. En défilant, les crochets 44 saisissent au moins un support 32 et le translate jusqu'à la zone 14 de cuisson. Lorsqu'un produit est disposé dans la zone de cuisson 14, le second convoyeur arrête de défiler. Les sources d'ondes 18 sont activées au moins au moment où le produit est immobilisé dans la zone de cuisson 14. Le produit irradié par les ondes est cuit en 30 secondes. Un flux d'air est projeté sur le produit au moins pendant une partie de sa cuisson. Après la cuisson, le second convoyeur 40 est mis en mouvement de nouveau. En fonction des cas, le support peut marquer un temps d'arrêt ou non au niveau de la zone 16 de refroidissement. Les moyens 22 de refroidissement sont activés de préférence de manière ponctuelle lorsque le produit est présent au droit des moyens de refroidissement. Après refroidissement, le second convoyeur 40 translate le support dans la zone de distribution au niveau de laquelle il bascule provoquant la chute du produit cuit sur un plan incliné accessible au client. En complément, le dispositif peut comprendre un distributeur de poches. Le dispositif selon l'invention présente les avantages suivants : L'emplacement et l'investissement étant relativement réduits, les points de distribution peuvent être multipliés à la manière des autres distributeurs automatiques. Par ailleurs, le système étant entièrement automatisé, la qualité du pain est constante et ne dépend pas d'une personne. Enfin, la distribution du pain peut se faire à toute heure sans aucune contrainte liée au temps de travail. Selon une autre variante, la cuisson du pâton peut se faire non pas en statique comme précédemment décrit, le pâton marquant un temps d'arrêt lors de la cuisson, mais en continu. Dans ce cas, le pâton défile en continu sous les sources d'onde 18, la vitesse de défilement étant adaptée en fonction de la cuisson souhaitée. Dans ce cas, les sources d'onde se présentent sous forme de lampes longilignes disposées selon le sens de défilement du pain. Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée au mode de réalisation représenté et décrit ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes les variantes, notamment en ce qui concerne la nature et les formes des différents éléments. Dans certains cas, le dispositif peut ne pas comprendre de zone de détente, notamment lorsque des pâtons précuits sont utilisés. Enfin, bien que décrit appliqué au pain, le dispositif de l'invention peut être utilisé en adaptant les supports pour la distribution d'autres produits à base de pâte tels que des pizzas par exemple | L'objet de l'invention est un dispositif de conservation, de cuisson et de distribution automatique de produits à base de pâte, notamment de pains, caractérisé en ce qu'il comprend une zone (12) de stockage de produits surgelés, une zone (14) de cuisson avec au moins une source d'ondes courtes inférieures à 2 µm de longueur d'onde de manière à obtenir une cuisson rapide. | 1. Dispositif de conservation, de cuisson et de distribution automatique de produits à base de pâte, notamment de pains, caractérisé en ce qu'il comprend une zone (12) de stockage de produits surgelés, une zone (14) de cuisson avec au moins une source d'ondes courtes émettant des ondes infrarouges courtes inférieures à 2 pm de longueur d'onde de manière à obtenir une cuisson rapide. 2. Dispositif de conservation, de cuisson et de distribution automatique de produits à base de pâte, notamment de pains, selon la 1, caractérisé en ce que la zone (14) de cuisson comprend des sources émettant des ondes infrarouges courtes inférieures de l'ordre de 1 pm à 1,4 pm de longueur d'onde. 3. Dispositif de conservation, de cuisson et de distribution automatique de produits à base de pâte, notamment de pains, selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la zone (14) de cuisson comprend des moyens (20) pour générer un flux d'air au niveau du pâton au moins lors de la cuisson. 4. Dispositif de conservation, de cuisson et de distribution automatique de produits à base de pâte, notamment de pains, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une zone de refroidissement (16) après la zone (14) de cuisson. 5. Dispositif de conservation, de cuisson et de distribution automatique de produits à base de pâte, notamment de pains, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux convoyeurs pour assurer le transfert des produits depuis la zone de stockage jusqu'à la zone de distribution. 6. Dispositif de conservation, de cuisson et de distribution automatique de 25 produits à base de pâte, notamment de pains, selon la 5,caractérisé en ce que la zone de stockage (12) comprend un premier convoyeur (28) avec deux chaînes (30) parallèles, disposée selon le trajet des produits entre lesquelles sont disposées des supports (32) pour les produits, chaque support (32) comportant à chacune de ses extrémités une portée (34) avec au niveau de l'extrémité libre un logement (36) avec une ouverture latérale permettant l'introduction d'un doigt (38) lié à une des chaînes (30). 7. Dispositif de conservation, de cuisson et de distribution automatique de produits à base de pâte, notamment de pains, selon la 5 ou 6, caractérisé en ce qu'il comprend également un second convoyeur (40) susceptible d'assurer le transfert d'au moins un support depuis le premier convoyeur (28) jusqu'à la zone de distribution, ledit au moins un support (32), transféré par le second convoyeur (40), étant susceptible de marquer un temps d'arrêt au niveau de la zone (14) de cuisson. 8. Dispositif de conservation, de cuisson et de distribution automatique de produits à base de pâte, notamment de pains, selon la 7, caractérisé en ce que le second convoyeur comprend deux chaînes (42) parallèles en boucle susceptibles d'être disposées de part et d'autre des supports, chaque chaîne (42) comprend des crochets (44) disposés en vis-à-vis de manière à saisir les supports. 9. Dispositif de conservation, de cuisson et de distribution automatique de produits à base de pâte, notamment de pains, selon la 7 ou 8, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour provoquer le basculement des supports (32) au niveau de la zone de distribution avec une butée fixe au niveau de la zone de distribution contre laquelle est susceptible de prendre appui un doigt (46) prévu au niveau d'au moins une extrémité de chaque support. | A | A21 | A21B | A21B 7,A21B 2 | A21B 7/00,A21B 2/00 |
FR2897966 | A1 | BIODETECTEUR SANS CONTACT | 20,070,831 | La présente invention concerne un biodétecteur fonctionnant sans contact, ou à distance, c'est-à-dire sans qu'il soit nécessaire d'appliquer la partie corporelle qui est détectée contre une surface d'appui. Des biodétecteurs existent, qui procèdent par reconnaissance d'une empreinte palmaire d'un utilisateur, par reconnaissance d'un contour de sa main, d'une géométrie des doigts (longueur des phalanges, position des articulations ou des plis des doigts, etc), par reconnaissance d'une empreinte digitale ou par combinaison de certains de ces procédés. Pour cela, une image de la face interne de la main ou d'un doigt est formée par un dispositif de saisie d'image, puis l'image est analysée par un système de traitement d'image et des données de biodétection sont extraites. Ces données de biodétection sont ensuite comparées à des données de reconnaissance et/ou d'identification enregistrées dans une base de données, qui peut être locale ou distante. L'image formée doit présenter une résolution suffisante pour permettre la reconnaissance et/ou l'identification de l'utilisateur. En particulier, dans le cas d'une reconnaissance et/ou d'une identification basée sur la totalité d'une main, et incluant le relevé d'empreintes digitales, une surface minimale de l'ordre de 15x22,5 cm2 doit être imagée avec une résolution minimale de l'ordre de 0,1 mm, voire moins, pour obtenir une image complète de la main avec les doigts légèrement écartés, tout en ayant une résolution suffisante pour les empreintes digitales. Lorsqu'un capteur qui présente une surface de détection de 24x36 mm2 est utilisé, un grandissement d'environ 1/6,25 est nécessaire et le capteur doit posséder entre 6 et 12 millions de pixels. La taille d'un pixel est alors d'environ 8,5 pm et la résolution obtenue est de 50 pm. En outre, la face de la main ou du doigt dont l'image est formée doit être située avec précision dans un plan déterminé de saisie d'image, de sorte que l'image formée soit focalisée de la meilleure façon possible sur le détecteur. Or, la profondeur de champ du dispositif de formation d'image de biodétection dépend de la taille des pixels du détecteur, du grandissement -2- entre le plan de la main ou du doigt et le plan d'image au niveau du détecteur, ainsi que de l'ouverture du dispositif de formation d'image. Pour un grandissement donné, plus l'ouverture du dispositif de formation d'image est grande, plus la profondeur de champ est faible. Le dispositif est alors d'autant plus sensible et un éclairement réduit de la main ou du(des) doigt(s) est suffisant. Usuellement, une surface d'appui, telle qu'une plaque de verre ou un prisme, est placée au niveau du plan de saisie d'image pour servir de référence de position. Une telle plaque d'appui est en général transparente, notamment pour permettre d'éclairer la face de la main ou du doigt dont l'image est formée, mais aussi pour permettre un bon fonctionnement du capteur et, éventuellement, pour incorporer dans cette plaque des dispositifs de détection de fraude. Les conditions de saisie d'une image de biodétection sont alors directement remplies lorsque l'utilisateur applique sa main ou son doigt sur la surface d'appui. Mais, une telle surface d'appui est salie lors de son utilisation, notamment par des dépôts gras cutanés qui sont laissés par chaque utilisateur. Une réticence de la part de l'utilisateur en résulte, pour l'utilisation de tels biodétecteurs. Des comportements culturels existent aussi, selon lesquels l'utilisateur cherche à éviter un contact cutané avec une surface externe. Le nombre d'utilisateurs d'un biodétecteur à contact est alors réduit, ou bien certains utilisateurs en font une utilisation imparfaite qui peut aboutir à des résultats de reconnaissance d'individus qui sont erronés. Dans certaines circonstances, les réticences qui sont observées pour l'utilisation de biodétecteurs à surface d'appui conduisent à ne pas installer de tels biodétecteurs, alors qu'il existe un besoin de reconnaissance et/ou d'identification individuelle, par exemple pour une raison de sécurité. Il serait possible de demander à l'utilisateur de présenter simplement sa main ou son doigt devant une fenêtre optique sans toucher celle-ci, et le dispositif de saisie d'image de biodétection procéderait à une mise au point automatique en fonction de la distance entre l'objectif et la main ou le doigt. De tels systèmes automatiques de mise au point existent, qui sont par exemple basés sur une mesure de distance par rayonnement infrarouge. Mais ils sont complexes, nécessitent que l'objectif du dispositif de formation d'image de -3- biodétection comporte des parties mobiles, et sont par conséquent onéreux. En outre, de tels dispositifs à mise au point automatique n'incitent pas l'utilisateur à présenter sa main en dépliant celle-ci ou en allongeant ses doigts, ni à la présenter parallèlement au plan de saisie d'image. Pour ces raisons, l'image qui est formée peut être de mauvaise qualité, ou de qualité insuffisante pour permettre une reconnaissance ou une identification de l'utilisateur. Un but de la présente invention consiste donc à proposer un biodétecteur qui ne présente pas les inconvénients cités ci-dessus. Pour cela, l'invention propose un biodétecteur qui permet d'enregistrer l'image d'une main ou d'au moins un doigt d'un utilisateur, par exemple pour une fonction de reconnaissance ou d'identification de celui-ci. Le biodétecteur comprend un dispositif de formation d'une image de biodétection, qui est adapté pour enregistrer l'image lorsqu'une première face de la main ou du doigt est placée sensiblement dans une portion d'un plan déterminé de saisie d'image. Cette portion de plan de saisie d'image est située dans un volume de placement de Ila main ou du doigt qui est dépourvu de surface de contact. Le biodétecteur comprend en outre un dispositif de projection de deux composantes d'un signe visuel, qui est adapté de sorte que ce signe est reconstitué à partir des deux composantes dans un plan de repérage sensiblement parallèle au plan de saisie d'image. Ce plan de repérage est situé, lorsque II'image de biodétection est formée, à une distance du plan de saisie d'image telle que le signe reconstitué soit visible sur une seconde face de la main ou du doigt opposée à la première face. Eventuellement, le signe visuel peut être projeté à la fois sur le dos de 25 la main ou sur le dessus d'un ou de plusieurs doigts, notamment pour inciter l'utilisateur à bien déplier sa main. Un biodétecteur selon l'invention est donc du type sans contact, étant donné que l'utilisateur doit placer sa main, ou son doigt, dans un volume dépourvu de surface de contact, au niveau du plan de saisie d'image. Un tel 30 biodétecteur ne suscite donc pas de réticence chez un utilisateur qui craindrait, consciemment ou inconsciemment, un contact cutané avec une surface externe. -4- En l'absence de surface d'appui, la distance adéquate de présentation de la main ou du doigt, par rapport au dispositif de formation de l'image de biodétection, est indiquée par un signe visible qui est projeté sur la main ou le(s) doigt(s). Deux composantes de ce signe sont projetées simultanément sur le dos de la main ou du(des) doigt(s). Ces composantes ne se combinent de façon constructive que dans un plan qui est situé à une distance du plan de saisie d'image correspondant à l'épaisseur de la main ou du(des) doigt(s). De cette façon, l'utilisateur avance ou recule sa main devant le dispositif de formation d'image de biodétection, jusqu'à ce qu'il voie le signe reconstitué sur le dos de sa main ou de son(ses) doigt(s). Un tel biodétecteur possède donc un mode d'utilisation intuitif, qui ne nécessite qu'une coopération simple et rapide de la part de l'utilisateur. En outre, il n'est pas nécessaire que le dispositif de formation de l'image de biodétection soit équipé d'un objectif à mise au point automatique ("autofocus" en anglais), étant donné que l'utilisateur est amené à placer sa main ou son(ses) doigt(s) dans une position déterminée et fixe. Un tel biodétecteur peut donc posséder une conception simplifiée. Le signe visuel reconstitué, qui est projeté sur le dos de la main ou du (des) doigt(s) pour indiquer la position adéquate à l'utilisateur, peut comprendre un idéogramme, un motif géométrique, au moins une lettre et/ou une représentation d'une partie au moins de la main ou du(des) doigt(s). Ce peut être un signe lumineux tel qu'un cercle ou la mention OK par exemple. Le signe est constitué par au moins deux composantes séparées, qui peuvent être des parties différentes du signe qui se superposent, se complètent ou se raccordent sur lle dos de la main ou du(des) doigt(s) lorsque celui-ci est dans une position qui permet de saisir l'image de biodétection. Plus généralement, le signe visuel peut être un ensemble surfacique d'éléments graphiques, alphanumériques, ou spectraux qui sont disjoints ou groupés dans différentes zones du plan de repérage, et dont la structure ou la répartition contient des informations sensibles à un déplacement de la main selon la direction perpendiculaire au plan de saisie d'image. Cet ensemble d'éléments graphiques est séparé en au moins deux sous-ensembles qui permettent, par exemple par juxtaposition, de recomposer l'ensemble complet sous une forme -5- identifiable par l'utilisateur, lors d'un déplacement de sa main. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le dispositif de projection des deux composantes du signe visuel comprend deux systèmes de projection adaptés pour projeter respectivement les composantes vers une zone du plan de repérage dans laquelle le signe visuel est reconstitué. Des directions de projection respectives de ces systèmes sont obliques par rapport à la direction perpendiculaire au plan de saisie d'image, et se coupent sensiblement en un point du plan de repérage. Les deux composantes du signe visuel sont alors des portions d'une image divisée qui apparaissent décalées lorsque la main ou le doigt est trop avancée, ou pas assez avancée, par rapport au dispositif de formation de l'image de biodétection, et qui apparaissent alignées, superposées ou dans un prolongement continu de l'une par rapport à l'autre lorsque la main ou le doigt sont dans la position requise pour saisir l'image de biodétection. D'après un perfectionnement de l'invention, le biodétecteur peut comprendre en outre un système d'ajustement de la distance entre le plan de saisie d'image et le plan de repérage, cette distance étant ajustée en fonction d'une dimension de la main ou du doigt de l'utilisateur. Cette dimension de la main ou du doigt de l'utilisateur peut fournir une indication de l'épaisseur de cette main ou doigt. La distance entre le plan de saisie d'image et le plan de repérage peut alors être ajustée à la valeur de cette épaisseur, de sorte que la précision de positionnement de la main ou du doigt de l'utilisateur, par rapport au plan de saisie d'image, est améliorée. L'invention concerne aussi un procédé de biodétection, mis en oeuvre 25 en utilisant un biodétecteur tel que décrit précédemment. Un tel procédé peut comprendre les étapes suivantes : /a/ de la part de l'utilisateur, placer une main ou un doigt dans un champ du dispositif de formation de l'image de biodétection ; /b/ projeter, sur la main ou le(s) doigt(s) de l'utilisateur, d'un côté opposé 30 au dispositif de formation d'image de biodétection, les deux composantes du signe visuel ; et -6- /c/ de la part de l'utilisateur, modifier une hauteur de sa main ou de son(ses) doigt(s) devant le dispositif de formation d'image de biodétection, jusqu'à ce que le signe visible apparaisse reconstitué sur la face de la main ou du doigt qui est opposée au dispositif de formation d'image de biodétection. Une fois que le signe visible apparaît reconstitué sur la face de la main ou du doigt qui est opposée au dispositif de formation d'image de biodétection, l'image de biodétection peut être enregistrée, puis analysée pour obtenir une reconnaissance et/ou une identification de l'utilisateur. Eventuellement, le procédé peut comprendre en outre l'étape suivante, effectuée entre les étapes /a/ et /b/ : /a1/ ajuster une distance entre le plan de saisie d'image et le plan de repérage en fonction d'une dimension de la main ou du doigt de l'utilisateur. Lorsque cette dimension comprend une largeur de la main ou du doigt, le procédé peut encore comprendre les étapes suivantes, effectuées entre les étapes /a/ et /al/ : /a11/ former une image préalable de la main ou du doigt de l'utilisateur au moyen du dispositif de formation d'image de biodétection ; /a12/ évaluer, d'après ladite image préalable, la largeur de la main ou du doigt ; et /al3/ déduire de cette largeur une valeur d'épaisseur de la main ou du doigt de l'utilisateur. La distance entre le plan de saisie d'image et le plan de repérage est alors ajustée à l'étape /a1/ à la valeur de l'épaisseur de la main ou du doigt de l'utilisateur qui est déduite à l'étape /a13/. Le dispositif de formation de l'image de biodétection possède alors la fonction supplémentaire de former une image préalable de la main ou du doigt, à partir de laquelle une largeur de celle-ci peut être évaluée. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après de plusieurs exemples de réalisation -7- non limitatifs, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 illustre de façon générale l'utilisation d'un biodétecteur selon l'invention ; - la figure 2 illustre le principe de fonctionnement d'un biodétecteur selon l'invention ; - les figures 3a-3e représentent des exemples de signes visuels qui peuvent être utilisés dans le biodétecteur des figures 1 et 2 ; - les figures 4a et 4b représentent un perfectionnement de l'invention, pour une biodétection basée sur une image de plusieurs doigts ; et - la figure 5 illustre un autre perfectionnement de l'invention. Sur ces figures, les directions V et A indiquent respectivement une direction verticale et une direction orientée vers l'avant de la zone de placement de la main ou du doigt dans les biodétecteurs représentés. Les directions G et D sont orientées respectivement vers la gauche et vers la droite d'un utilisateur des biodétecteurs. En outre, les dimensions et positions des différentes parties de biodétecteurs qui sont représentées ne sont qu'indicatives, et ne correspondent pas à des dimensions ou rapports de dimensions réels. Enfin, l'invention est décrite en détail dans le cadre d'un détecteur d'empreinte digitale, mais elle peut être transposée sans difficulté à un biodétecteur qui est destiné à former une image d'une partie ou de l'ensemble de la face interne de la main, par exemple lorsque la reconnaissance est basée sur l'empreinte palmaire, le contour de la main ou la géométrie des doigts. Conformément à la figure 1, un biodétecteur comprend une partie principale 10 et deux systèmes de projection d'un signe visuel, référencés 20 et 30. La partie 10 comprend un dispositif 11 de formation et d'enregistrement d'une image de biodétection. Le dispositif 11 est placé en dessous d'une fenêtre optique transparente 12, et comprend lui-même un objectif 13 et une matrice de photodétecteurs 14. La fenêtre transparente 12 peut avoir une fonction de protection de l'objectif 13. L'objectif 13 et la matrice 14 sont disposés de façon à former, sur la matrice au travers de la fenêtre 12, une -8- image d'un doigt placé à une distance F devant l'objectif. La distance F est la distance de mise au point du dispositif 11, ou focus en anglais. Elle est supposée fixe dans la suite de cette description. A désigne l'axe de prise de vue du dispositif de formation d'image de biodétection 11. La matrice 14 peut être sélectionnée en fonction du rapport entre la dimension de l'image de biodétection et la résolution désirée. Elle peut être par exemple de dimensions 24 x 36 mm2 et comprendre au moins 12,5 millions de pixels. La distance F est optimisée d'une façon connue en soi, pour obtenir un grandissement compatible avec une image qui couvre une partie suffisante de la main ou du(des) doigt(s). Typiquement, une résolution de 50 pm est adaptée pour une reconnaissance basée sur les empreintes digitales. Pour utiliser le biodétecteur, un utilisateur 100 présente la face interne de son index 101 devant l'objectif 13, sensiblement à la distance F de celui-ci. Lorsque son doigt 101 est correctement positionné, à distance de la fenêtre 12, les systèmes 20 et 30 forment un signe reconstitué 40 sur la face externe, ou face supérieure, de son doigt, par exemple dans la zone de l'ongle. Eventuellement, le signe peut en outre indiquer l'emplacement auquel le doigt doit être présenté à l'intérieur d'un plan perpendiculaire à l'axe A, c'est-à-dire selon les directions A, G et D. De préférence, la fenêtre 12 et l'objectif 13 sont disposés dans la partie 10 du biodétecteur de sorte que, lorsque le doigt 101 est correctement positionné pour permettre la saisie d'une image de biodétection, la surface interne du doigt est située à une distance assez courte de la fenêtre 12. A titre d'exemple, cette distance peut être inférieure à 2 cm, de préférence comprise entre 5 mm et 1 cm. De cette façon, bien que l'utilisateur ne touche pas la fenêtre 12, la proximité du doigt 101 par rapport à la fenêtre 12 est avantageuse car elle incite l'utilisateur à déplier correctement son doigt, ou sa main, et à le présenter parallèlement à la fenêtre. Ainsi, une plus grande partie du doigt ou de la main est correctement placée pour permettre l'enregistrement d'une image de biodétection qui présente une qualité suffisante. Le biodétecteur peut comprendre en outre un système d'éclairage (non représenté), qui est situé de façon à éclairer la face interne du doigt 101, afin -9- d'obtenir une image de biodétection qui présente un contraste suffisant. Avantageusement, le système d'éclairage peut être situé dans la partie 10 du biodétecteur et éclaire le doigt 101 de l'utilisateur au travers de la fenêtre 12 lorsque l'image de biodétection est saisie. Alternativement, il peut être situé de chaque côté de la partie 10 du biodétecteur, et être associé à des moyens de renvoi de la lumière appropriés pour éclairer la surface inférieure du doigt 101. La direction d'éclairage peut être inclinée par rapport à l'axe A, notamment pour renforcer un contraste de l'image de biodétection qui est saisie, par exemple par effet d'ombrage des reliefs cutanés de l'empreinte digitale. Eventuellement, pour éviter des perturbations de l'image de biodétection qui est saisie par des lumières extérieures, ou pour raison de discrétion, le volume de placement de la main au dessus de la fenêtre 12 peut être cloisonné, tout en laissant un champ de vision libre pour l'utilisateur 100 afin qu'il puisse regarder le signe visuel 40 projeté sur sa main ou sur son doigt. La figure 2 représente les éléments du biodétecteur dans un plan contenant l'axe A et parallèle aux directions G et D. La distance F définit un plan de saisie d'image de biodétection, noté PO et perpendiculaire à l'axe A. Lorsque la face interne du doigt 101 est approximativement située dans le plan P0, le dispositif 11 saisit et enregistre une image des empreintes digitales qui est nette. Les systèmes de projection 20 et 30 comprennent chacun un projecteur 21, respectivement 31, et un miroir 23, respectivement 33, qui est disposé à la sortie du système correspondant, de chaque côté du volume de placement du doigt ou de la main de l'utilisateur au dessus de la fenêtre 12. Les deux projecteurs 21 et 31 produisent des faisceaux lumineux respectifs F2 et F3, qui sont représentés par leurs directions respectives. Les miroirs 23 et 33 réfléchissent respectivement des faisceaux F2 et F3 qui, après réflexion, peuvent former chacun un angle compris entre 20 et 70 degrés, par exemple d'environ 45 degrés, avec l'axe A. Les faisceaux F2 et F3 convergent en un point situé à une distance e au dessus du plan P0. Lorsque le doigt 101 de l'utilisateur 100 est en position correcte pour permettre la saisie d'une image de -10- biodétection qui est nette, les faisceaux F2 et F3 convergent sur le dessus du doigt 101, en formant le signe 40 qui est visible par l'utilisateur 100. A titre d'exemple, le signe 40 peut être constitué de deux traits lumineux parallèles à la direction A, conformément à la figure 3a. Chaque trait est une composante du signe 40 qui est projetée par l'un des systèmes 20 ou 30. Le trait 42 peut être ainsi projeté par le système 20 et le trait 43 peut être projeté par le système 30. Les miroirs 23 et 33 peuvent être orientés de sorte que le signe 40 est formé à la distance e au dessus du plan PO par la superposition des deux traits 42 et 43. Selon un perfectionnement particulier, le faisceau F2 peut être de couleur rouge et le faisceau F3 peut être de couleur bleue. Ainsi, lorsque le doigt 101 de l'utilisateur 100 est trop proche de la partie 10 du biodétecteur, le trait rouge 42 apparaît à droite du trait bleu 43 sur le dessus du doigt 101. Inversement, le trait rouge 42 apparaît à gauche du trait bleu 43 sur le dessus du doigt 101 lorsque le doigt est trop éloigné de la partie 10 (situation représentée sur la figure 3a). Lorsque le doigt 101 est à la bonne distance de la partie 10 du biodétecteur, les deux traits 42 et 43 sont superposés et forment un trait unique de couleur violette. Il est ainsi possible, pour l'utilisateur 100, de juger rapidement s'il place son doigt à la bonne hauteur au dessus de la fenêtre 12, et de corriger la hauteur de celui-ci si nécessaire. Le plan dans lequel les deux traits 42 et 43 apparaissent superposés l'un à l'autre sur le dessus du doigt 101 est appelé plan de repérage, et noté P1 sur la figure 2. La distance entre les plans PO et P1 correspond alors à l'épaisseur du doigt 101. De préférence, le plan PO est situé à une distance inférieure à 2 cm de la fenêtre 12. Les figures 3b et 3c correspondent à la figure 3a, pour des signes visuels en forme de disque lumineux ou de sigle OK . Chaque composante 42, 43 du signe 40 est un demi-disque coupé parallèlement à la direction A dans le premier cas, et est l'une des deux lettres O ou K dans le second cas. La bonne hauteur du doigt 101 au dessus de la fenêtre 12 est indiquée par la juxtaposition des deux demi-disques pour former un disque complet et régulier, ou par la juxtaposition des deux lettres pour former l'indication OK . Selon une autre possibilité, les lettres O et K sont chacune coupées en deux parties droite et gauche, respectivement 42 et 43, et la bonne hauteur du doigt 101 est -11- indiquée par raccordement, ou raboutage, entre les deux parties de chaque lettre (figure 3d). Dans encore un autre exemple de signe visuel, les deux composantes sont respectivement un cercle 42 et une croix 43 destinée à être amenée au centre du cercle lorsque doigt est déplacé vers la hauteur correcte au dessus de la fenêtre 12 (figure 3e). Lorsque la biodétection est basée sur des caractéristiques de plusieurs doigts, tel que représenté aux figures 4a et 4b, le signe visuel 40 peut comprendre des segments rectilignes 44 qui désignent chacun l'emplacement d'un doigt dans le plan de repérage P1, et la direction d'extension du doigt dans ce plan. Chaque segment 44 peut lui-même être composé de plusieurs segments élémentaires 45 qui appartiennent à l'une ou l'autre des deux composantes 42 et 43 du signe visuel 40. Les segments élémentaires 45 d'un même segment 44 apparaissent alors décalés lorsque la main n'est pas à la bonne hauteur au dessus de la fenêtre 12 (figure 4a), et alignés pour former des segments 44 continus lorsque l'utilisateur 100 a placé ses doigts à la bonne hauteur au dessus de la fenêtre 12, et les a écartés de sorte que chaque segment 44 est projeté sur un doigt, selon l'extension de celui-ci (figure 4b). De telles composantes 42, 43 en forme de segments 44 désignent plus précisément l'emplacement adéquat des doigts parallèlement à la fenêtre 12. De retour à la figure 2, le plan de repérage P1 peut être déplacé en variant les inclinaisons des directions de projection des deux composantes du signe 40. Pour cela, des inclinaisons respectives des deux miroirs orientables 23 et 33 sont modifiées, de façon à varier symétriquement les inclinaisons des faisceaux F2 et F3 dans un plan perpendiculaire au plan de saisie d'image P0. De cette façon, la position du signe visuel reconstitué 40 peut être décalée le long de l'axe I Des moteurs pas-à-pas (non représentés) peuvent être utilisés pour orienter simultanément les miroirs 23 et 33, selon une variation continue ou discrète. Lorsque les orientations des deux miroirs sont modifiées symétriquement, le plan de repérage P1 dans lequel le signe visuel 40 est reconstitué est déplacé le long de l'axe A. Sur la figure 2, P1' indique une position du plan de repérage qui est décalée vers le haut par rapport à la -12-position indiquée par P1. Selon un mode de réalisation alternatif, les directions des faisceaux de projection F2 et F3 peuvent être variées en utilisant des prismes circulaires à facettes. D'une façon connue de l'Homme du métier, un prisme circulaire présente des facettes qui sont inclinées différemment de façon à varier, par rotation du prisme, l'inclinaison d'un faisceau émergent produit à partir d'un faisceau incident fixe. De tels prismes peuvent être disposés à la place des miroirs 23 et 33. Eventuellement, la distance entre le plan de repérage et le plan de saisie d'image PO peut être adaptée en fonction d'une dimension évaluée du doigt 101. Cette dimension peut être, par exemple, une largeur I du doigt 101 parallèlement aux directions G et D. Lorsque l'utilisateur 100 présente son doigt pour la première fois au dessus de la fenêtre 12, à une distance quelconque de celle-ci, une première image du doigt est saisie, par exemple au moyen du dispositif 11, qui est ensuite traitée par un procédé de détection de contour. De tels procédés d'analyse d'image sont supposés connus de l'Homme du métier. La largeur I du doigt 101 est ainsi évaluée, et une épaisseur e du doigt en est déduite. L'épaisseur e peut être déterminée en utilisant une formule empirique de conversion entre la largeur I du doigt et son épaisseur, ou en utilisant une courbe de correspondance enregistrée. En général, la section du doigt présente une forme ovale, et l'épaisseur e du doigt peut être calculée à partir de sa largeur I en utilisant une relation de proportionnalité. Il est à noter que la première image du doigt qui est ainsi saisie par le dispositif 11 peut être floue, mais elle permet néanmoins d'évaluer la largeur du doigt 101 avec une précision suffisante. Alternativement, pour la première image d'évaluation de la largeur du doigt 101, la distance e entre les plans PO et P1 peut être établie en fonction d'une évaluation moyenne des doigts ou des mains d'une population d'utilisateurs à laquelle le biodétecteur est destiné. Les miroirs 23 et 33 sont alors orientés pour amener le plan de repérage à une distance du plan de saisie d'image PO égale à l'épaisseur du -13- doigt 101. Ainsi, le plan de saisie d'image PO est fixe par rapport à la partie 10 du biodétecteur, et la distance entre le plan PO et le plan de repérage est ajustée par déplacement de ce dernier. Sur la figure 2a, les références P1 et P1' correspondent à deux positions du plan de repérage, respectivement pour un doigt fin d'épaisseur e et un doigt épais d'épaisseur e'. Lorsque le plan de repérage est situé à une distance du plan de saisie d'image PO qui est sensiblement égale à l'épaisseur du doigt 101, une seconde image de la face interne du doigt est saisie par le dispositif 11. Cette secondeimage présente alors une netteté suffisante pour permettre une reconnaissance et/ou une identification de l'utilisateur 100. Il est entendu que d'autres dispositifs visuels de repérage de la hauteur d'un plan peuvent être utilisés, qui sont connus de l'Homme du métier. De façon générale, un tel dispositif peut être utilisé dans un biodétecteur selon l'invention dans la mesure où il permet de repérer la hauteur d'un plan avec une précision supérieure ou sensiblement identique à la profondeur de champ du dispositif de formation de l'image de biodétection. En outre, des perfectionnements d'un biodétecteur selon l'invention peuvent être ajoutés par rapport aux modes de réalisation qui ont été décrits en détail ci-dessus. Parmi ces perfectionnements, on peut citer : - l'ajout d'un système particulier de déclenchement de la prise d'image de biodétection. Le biodétecteur peut notamment fonctionner par acquisition automatique d'images en continu tant que la présence d'un doigt est détectée au dessus de la fenêtre 12, puis par sélection de l'une des images qui présente une netteté et/ou une résolution suffisante ; - une adaptation des projecteurs 21 et 31, permettant de réduire une déformation de chaque composante 42, 43 du signe 40 qui est provoquée par l'inclinaison des faisceaux F2 et F3 par rapport à la face externe du doigt 101. Par exemple, un motif de chaque composante 42, 43 qui est éclairé à l'intérieur du projecteur 21 ou 31 peut être incliné par rapport à la direction de projection correspondante, pour compenser l'inclinaison de chaque faisceau F2, F3 par rapport à l'axe 0 au niveau du plan de repérage P1. Une telle adaptation des projecteurs 21 et 31 peut être nécessaire si chaque composante 42, 43 du -14- signe visuel possède une extension importante. En particulier, il est ainsi possible de prévoir que le plan de saisie d'image PO et le plan de repérage P1 forment entre eux un espace W d'épaisseur variable qui correspond au profil d'épaisseur de la main de l'utilisateur 100, comme représenté sur la figure 5 ; - l'objectif 13 du dispositif 11 de formation de l'image de biodétection peut être équipé d'un système de focalisation automatique, pour réduire la précision qui est nécessaire pour le positionnement du doigt au dessus de la partie 10 du biodétecteur. Dans ce cas, le plan de saisie d'image PO peut être déplacé en fonction de l'épaisseur du doigt, à la place de ou en combinaison avec un ajustement de la position du plan de repérage P1 ; - un système de traitement d'image peut être associé au biodétecteur, qui permet d'améliorer la qualité de l'image de biodétection qui est enregistrée. L'utilisation d'un tel système de traitement d'image peut être préférable à celle d'un système de focalisation automatique, notamment parce qu'il ne requiert pas de pièces mobiles dans la partie 10 du biodétecteur ; - le biodétecteur peut comprendre un système de télémétrie adapté pour déterminer la distance entre la main ou le doigt 101 et le dispositif 11, et pour commander un déplacement du plan de repérage P1 le long de l'axe A, afin d'amener l'utilisateur à placer sa main ou son doigt à la distance correcte de la fenêtre 12. Alternativement, le système de télémétrie peut être adapté pour commander un réglage du système de focalisation automatique ; - la matrice de photodétecteurs 14 peut être remplacée par une barrette de photodétecteurs. Dans ce cas, l'utilisateur 100 doit déplacer sa main ou son doigt dans le champ du dispositif 11, pour permettre une saisie progressive de l'image de biodétection pendant le défilement de la face interne de la main ou du doigt perpendiculairement à la direction de la barrette. Lorsqu'une telle barrette de photodétecteurs est utilisée, l'assemblage optique peut être différent, notamment lorsque chaque photodétecteur est équipé d'une optique, ou microoptique, respective. Le dispositif 11 de formation de l'image de biodétection est alors adapté d'une façon connue de l'Homme du métier, de sorte que le plan de saisie d'image PO est encore situé à quelques millimètres au dessus de la fenêtre 12 ; -15- - le signe visuel 40 peut présenter une grande dimension selon la direction A, pour inciter l'utilisateur 100 à placer sa main ou son doigt parallèlement à la fenêtre 12 en la dépliant convenablement. De cette façon, une partie plus grande de la face interne de la main ou du doigt sera située à une distance du plan de saisie d'image de biodétection qui est inférieure à la profondeur de champ ; - un signe visuel principal peut être projeté sur le dos de la main et, simultanément, des signes visuels secondaires peuvent être projetés sur plusieurs doigts en dehors du pouce, afin d'inciter l'utilisateur à déplier complètement sa main et à la présenter avec une inclinaison adéquate dans le volume de placement de la main ; et - le dispositif 11 peut présenter une profondeur de champ suffisante pour que l'image de la face interne du doigt 101 soit nette tout en maintenant fixes à la fois le plan de saisie d'image PO et le plan de repérage, quelque soit l'épaisseur du doigt de l'utilisateur. Une telle profondeur de champ peut être obtenue, de façon connue, en ajustant des paramètres tels que la sensibilité du détecteur 14, l'éclairage et l'ouverture de l'objectif 13. Enfin, un biodétecteur selon l'invention peut être adapté pour permettre une détection de la main, d'une partie de la main, ou d'un ou plusieurs doigts d'un utilisateur, en fonction des paramètres biologiques sur lesquels sont basées la reconnaissance et/ou l'identification de l'utilisateur | Un biodétecteur permet de former une image de la face interne de la main ou du doigt d'un utilisateur lorsque la main ou le doigt (101) est présentée devant un dispositif de formation d'image (11), à une hauteur déterminée (F). La hauteur est adaptée pour que l'image de biodétection présente une netteté suffisante, et est indiquée à l'utilisateur au moyen d'un signe (40) projeté sur la face externe de la main ou du doigt. Un tel biodétecteur ne nécessite pas d'appliquer la main ou le doigt sur une surface d'appui, et permet une utilisation intuitive et rapide du biodétecteur. | 1. Biodétecteur permettant d'enregistrer une image d'une main ou d'au moins un doigt (101) d'un utilisateur (100), et comprenant : - un dispositif de formation d'une image de biodétection (11), adapté pour enregistrer ladite image lorsqu'une première face de la main ou du doigt est placée sensiblement dans une portion d'un plan déterminé de saisie d'image (P0), caractérisé en ce que ladite portion de plan de saisie d'image est située dans un volume de placement de la main ou du doigt dépourvu de surface de contact, et en ce que le biodétecteur comprend en outre : - un dispositif (20, 30) de projection de deux composantes (42, 43) d'un signe visuel (40), adapté de sorte que ledit signe est reconstitué à partir desdites composantes dans un plan de repérage (P1) sensiblement parallèle au plan de saisie d'image, ledit plan de repérage étant situé, lorsque l'image de biodétection est formée, à une distance (e) du plan de saisie d'image telle que le signe reconstitué (40) est visible sur une seconde face de la main ou du doigt opposée à ladite première face. 2. Biodétecteur selon la 1, caractérisé en ce que plan de saisie d'image (P0) est situé à une distance inférieure à 2 cm d'une fenêtre transparente située devant le dispositif de formation de l'image de biodétection (11). 3. Biodétecteur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un système d'ajustement de la distance (e) entre le plan de saisie d'image (P0) et le plan de repérage (P1), ladite distance étant ajustée en fonction d'une dimension de la main ou du doigt de l'utilisateur (101). 4. Biodétecteur selon la 3, dans lequel la dimension de la main ou du doigt de l'utilisateur (101) comprend une largeur (I) de ladite main ou doigt selon une direction parallèle au plan de saisie d'image (P0).-17- 5. Biodétecteur selon la 4, adapté de sorte que la largeur de la main ou doigt (I) est évaluée à partir d'une image préalable formée par le dispositif de formation d'image de biodétection (11). 6. Biodétecteur selon l'une quelconque des 3 à 5, dans lequel le plan de saisie d'image (P0) est fixe, et la distance (e) entre ledit plan de saisie d'image et le plan de repérage (P1) est ajustée par déplacement dudit plan de repérage. 7. Biodétecteur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le dispositif de projection des deux composantes du signe visuel (40) comprend deux systèmes de projection (20, 30) adaptés pour projeter respectivement lesdites composantes (42, 43) vers une zone du plan de repérage (P1) dans laquelle le signe visuel est reconstitué, des directions de projection respectives desdits systèmes étant obliques par rapport à une direction (A) perpendiculaire au plan de saisie d'image (P0), et se coupant en un point dudit plan de repérage. 8. Biodétecteur selon les 6 et 7, adapté de sorte que le plan de repérage (P1) peut être déplacé en variant symétriquement des inclinaisons respectives des directions de projection des deux composantes du signe visuel (42, 43), dans un plan perpendiculaire au plan de saisie d'image (P0). 9. Biodétecteur selon la 8, comprenant deux miroirs orientables (23, 33) disposés pour modifier les inclinaisons respectives des directions de projection des deux composantes du signe visuel (42, 43). 10. Biodétecteur selon la 8, comprenant deux prismes circulaires à facettes disposés pour modifier les inclinaisons respectives des directions de projection des deux composantes du signe visuel (42, 43). 11. Biodétecteur selon l'une quelconque des précédentes, clans lequel la reconstitution du signe visuel (40) comprend une superposition des deux composantes (42, 43), une complémentarité ou un raccordement des deux composantes l'une à l'autre.-18- 12. Biodétecteur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le signe visuel reconstitué (40) comprend un idéogramme, un motif géométrique, au moins une lettre et/ou une représentation d'une partie au moins de la main ou du doigt (101). 13. Biodétecteur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le plan de saisie d'image (P0) et le plan de repérage (P1) forment entre eux un espace (W) d'épaisseur variable correspondant à un profil d'épaisseur de la main de l'utilisateur (100). 14. Biodétecteur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le signe visuel (40) comprend un signe visuel principal destiné à être projeté sur le dos de la main de l'utilisateur et des signes visuels secondaires destinés à être projetés sur plusieurs doigts de ladite main. 15. Biodétecteur selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre un système de traitement d'image adapté pour améliorer une qualité de l'image de biodétection enregistrée. 16. Biodétecteur selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre un système de télémétrie adapté pour déterminer une distance entre la main ou le doigt de l'utilisateur (101) et le dispositif de formation de l'image de biodétection (11), et pour commander un déplacement du plan de repérage (P1) selon une direction perpendiculaire au plan de saisie d'image (0). 17. Biodétecteur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le dispositif de formation de l'image de biodétection (11) comprend un système de focalisation automatique, le biodétecteur comprenant en outre un système de télémétrie adapté pour déterminer une distance entre la main ou le doigt de l'utilisateur (101) et le dispositif de formation de l'image de biodétection (11), et pour commander un réglage du système de focalisation automatique.-19- 18. Procédé de biodétection, mis en oeuvre en utilisant un biodétecteur selon l'une quelconque des précédentes. 19. Procédé selon la 18, comprenant les étapes suivantes : /a/ de la part de l'utilisateur (100), placer une main ou un doigt (101) dans un champ du dispositif de formation de l'image de biodétection (11) ; /b/ projeter, sur la main ou le doigt de l'utilisateur, d'un côté opposé au dispositif de formation d'image de biodétection (11), les deux composantes du signe visuel (42, 43) ; et /c/ de la part de l'utilisateur, modifier une hauteur (F) de la main ou du doigt devant le dispositif de formation d'image de biodétection, jusqu'à ce que le signe visible (40) apparaisse reconstitué sur une face de ladite main ou doigt opposée au dispositif de formation d'image de biodétection. 20. Procédé selon la 19, comprenant en outre l'étape suivante, effectuée entre les étapes /a/ et /b/ : /a1/ ajuster une distance (e) entre le plan de saisie d'image (P0) et le plan de repérage (P1) en fonction d'une dimension de la main ou du doigt de l'utilisateur (101). 21. Procédé selon la 20, suivant lequel ladite dimension comprend une largeur (I) de la main ou du doigt (101), selon une direction parallèle au plan de saisie d'image (P0), le procédé comprenant en outre les étapes suivantes, effectuées entre les étapes /a/ et /a1/ : /a11/ former une image préalable de la main ou du doigt de l'utilisateur au 25 moyen du dispositif de formation d'image de biodétection (11) ; /a12/ évaluer, d'après ladite image préalable, la largeur (I) de la main ou du doigt ; et /a13/ déduire de ladite largeur une valeur d'épaisseur de la main ou du doigt de l'utilisateur,- 20 - la distance (e) entre le plan de saisie d'image (P0) et le plan de repérage (P1) étant ajustée à l'étape /a1/ à la valeur de l'épaisseur de la main ou du doigt de l'utilisateur déduite à l'étape /a13/. | G | G06 | G06K | G06K 9 | G06K 9/00 |
FR2888295 | A1 | MECANISME DE VERROUILLAGE DESTINE A SERVIR AVEC UN DISPOSITIF FONCTIONNANT PAR LA PRESSION D'UN FLUIDE | 20,070,112 | D=E VERROUILLAGE DESTINE A SERVIR AVEC UN DISPOSITIF FONCTIONNANT PAR LA PRESSION D'UN FLUIDE La présente invention est relative à un mécanisme de verrouillage qui est employé avec un dispositif fonctionnant par la pression d'un fluide, le dispositif étant entraîné par un fluide sous pression. En particulier, la présente invention est relative à un mécanisme de verrouillage employé avec un dispositif fonctionnant par la pression d'un fluide, qui est capable d'empêcher le déplacement d'un piston dans un corps de cylindre. Un dispositif fonctionnant par la pression d'un fluide (par exemple, un dispositif de vérin), qui est entraîné par un fluide sous pression, a jusqu'à présent été utilisé comme mécanisme d'entraînement pour transporter et mettre en place une pièce à usiner, ou comme mécanisme d'entraînement pour entraîner divers types de machines industrielles. Par exemple, le dispositif de vérin, lequel, comme décrit plus haut, sert de dispositif fonctionnant par la pression d'un fluide, comprend un piston mobile dans une direction axiale d'un corps de cylindre ayant une forme cylindrique. Lorsqu'un fluide sous pression est envoyé depuis un orifice d'alimentation dans une chambre de cylindre, qui est formée entre le corps de cylindre et le piston, le piston est amené à se déplacer le long du corps de cylindre sous l'action de la poussée exercée par le fluide sous pression. Occasionnellement, le disposition de vérin ci- dessus est pourvu d'un mécanisme de verrouillage qui empêche le déplacement du piston de façon qu'une pièce à usiner transportée par le dispositif de vérin puisse être retenue dans une position voulue. Le mécanisme de verrouillage comprend un moyen de retenue, qui fait saillie à une extrémité du piston. Un tampon cylindrique est installé dans un trou disposé à une extrémité du corps de cylindre opposée au moyen de retenue. Lorsque le piston se déplace, le moyen de retenue pénètre dans le tampon, grâce à quoi une opération de retenue est obtenue par suite d'un contact entre le moyen de retenue et le tampon. De la sorte, le moyen de retenue est retenu par le tampon en créant de ce fait un état de verrouillage dans lequel le déplacement du piston pourvu du moyen de retenue est empêché (cf., par exemple, modèle d'utilité allemand n 29 920 639). Dans la technique classique décrite plus haut, le tampon, qui constitue le mécanisme de verrouillage, est en matière élastique qui se déploie diamétralement afin de retenir le moyen de retenue. Par conséquent, après plusieurs années d'utilisation du mécanisme de verrouillage, des points d'abrasion, une déformation permanente par fatigue et/ou affaissement risquent de survenir dans le tampon par suite d'une action de contact entre le moyen de retenue et le tampon. En outre, la force de retenue exercée sur le moyen de retenue par le tampon peut être amoindrie. De la sorte, il risque de devenir difficile d'empêcher d'une manière fiable le déplacement du piston Par ailleurs, la force de retenue exercée sur le moyen de retenue par le tampon clans le mécanisme de verrouillage, et l'état de retenue pour empêcher le déplacement du piston, ont tendance à devenir instables. La présente invention vise globalement à réaliser un mécanisme de verrouillage qui permette d'empêcher d'une manière fiable et stable le déplacement d'un piston tout en améliorant également la durée de vie du mécanisme de verrouillage. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés sur lesquels: la Fig. 1 est une vue en coupe longitudinale représentant un dispositif de 20 vérin comportant un mécanisme de verrouillage selon une forme de réalisation de la présente invention; la Fig. 2 est une vue partielle éclatée en perspective illustrant un état démonté d'un piston, d'une tige de piston et du mécanisme de verrouillage constituant le dispositif de vérin représenté sur la Fig. 1; la Fig. 3 est une vue agrandie en coupe longitudinale représentant un état déverrouillé dans lequel la tige de piston est libérée par le mécanisme de verrouillage, par rapport au dispositif de vérin représenté sur la Fig. 1; la Fig. 4 est une vue agrandie en coupe longitudinale illustrant un état dans lequel la tige de piston représentée sur la Fig. 3 a continué à se rapprocher du mécanisme de verrouillage, et dans lequel une extrémité avant d'un doigt de verrouillage est insérée dans une pièce de tenue; et la Fig. 5 est une vue agrandie en coupe longitudinale illustrant l'état verrouillé, dans lequel la tige de piston est verrouillée par le mécanisme de verrouillage représenté sur la Fig. 4. En référence à la Fig. 1, le repère 10 désigne un dispositif de vérin comprenant un mécanisme de verrouillage selon une forme de réalisation de la présente invention. Comme représenté sur la Fig. 1, le dispositif de vérin 10 comprend un tube de cylindre (corps de cylindre) 12 de forme cylindrique, un couvercle côté tête (corps de cylindre) 14 fixé à une première extrémité du tube de cylindre 12, et un couvercle 16 côté tige fixé à l'autre extrémité du tube 12 de cylindre. Le dispositif de vérin 10 comprend en outre un piston 18, mobile dans une direction axiale dans le tube 12 de piston, une tige 20 de piston reliée au piston 18 et un mécanisme de verrouillage 22, lequel est disposé dans le couvercle 14 côté tête et qui empêche le déplacement du piston 18 et de la tige 20 de piston. Des éléments d'étanchéité 24 sont installés dans des gorges annulaires présentes dans les deux surfaces d'extrémités du tube de cylindre. Les éléments d'étanchéité 24 butent contre des surfaces d'extrémités du couvercle 16 côté tige et du couvercle 14 côté tête, qui sont fixées au tube 12 de cylindre, en préservant de ce fait l'étanchéité à l'air dans le tube 12 de cylindre. Des premiers orifices (orifices d'alimentation) 26, auxquels un fluide sous pression est fourni depuis une source d'alimentation, non représentée, en fluide sous pression, sont ménagés dans le couvercle 14 côté tête. La première paire d'orifices 26 est disposée sur les deux surfaces latérales de manière symétrique par rapport à l'axe central du couvercle 14 côté tête. Les premiers orifices 26 communiquent avec l'intérieur du tube 12 de cylindre via des premiers passages de communication 28, qui s'étendent depuis des parties inférieures des premiers orifices 26 dans une direction axiale (le sens des flèches A et B) du couvercle 14 côté tête. L'un ou l'autre des orifices de la paire de premiers orifices 26 peut être choisi et utilisé, par exemple en fonction du mode et de l'environnement d'utilisation du dispositif 10 de vérin, tandis que l'autre premier orifice 26 est fermé par un bouchon 26a. Un trou d'installation 30, qui débouche vers le tube 12 de cylindre (dans le sens de la flèche A), est ménagé dans une partie sensiblement centrale du couvercle 14 côté tête. Le mécanisme de verrouillage 22 est installé dans le trou d'installation 30. Le mécanisme de verrouillage 22 est logé dans le trou d'installation 30 de telle sorte que le mécanisme de verrouillage 22 ne dépasse pas de la surface d'extrémité du couvercle 14 côté tête. Comme représenté sur les figures 1 à 3, le mécanisme de verrouillage 22 35 comprend une pièce de tenue 32, qui est en matière métallique et se présente sous une forme cylindrique équipée dans le bas, une pluralité de billes (éléments de retenue) 36 étant retenues dans des trous 34 de billes de la pièce de tenue 32. Le mécanisme de verrouillage 22 comprend en outre un élément de déplacement (élément de conversion) 38, qui est mobile dans la direction axiale, disposé sur un pourtour extérieur de la pièce de tenue 32, un élément élastique 40 disposé entre la surface périphérique extérieure de l'élément de déplacement 38 et la surface périphérique intérieure du trou d'installation 30, et une bague de fixation 42, qui est engagée au voisinage d'une ouverture du trou d'installation 30 et qui empêche l'engagement/1e dégagement de la pièce de tenue 32. Comme représenté sur les figures 3 à 5, la pièce de tenue 32 est composée d'un corps 44, d'un rebord 46 qui se déploie diamétralement à l'extrémité du corps 44, et qui est disposé du côté de l'ouverture du trou d'installation 30, et une pluralité de trous 34 de billes, qui sont ménagés au niveau de limites entre le corps 44 et le rebord 46 sur la surface périphérique du corps 44. Un trou 50 de doigt, dans lequel est inséré un doigt de verrouillage 48 relié à la tige de piston 20, est ménagé dans le corps 44. Le diamètre (lu pourtour intérieur du trou 50 de doigt est formé de façon à être un peu plus grand que le diamètre du pourtour extérieur du doigt de verrouillage 48 (cf. Fig. 5). Le rebord 46 vient contre une partie étagée 52 (cf Fig. 3), laquelle est formée au voisinage de l'ouverture du trou d'installation 30. Par ailleurs, la bague de fixation 42 s'engage dans une gorge annulaire, laquelle est formée sur un côté plus proche de l'ouverture en comparaison de la partie étagée 52. De la sorte, le rebord 46 de la pièce de tenue 32 est immobilisé par la bague de fixation 42, laquelle est installée dans la gorge annulaire en faisant saillie radialement vers l'intérieur. Par conséquent, la pièce de tenue 32 ne peut pas venir à se dégager du trou d'installation 30. Autrement dit, le déplacement du rebord 46 dans la direction axiale est empêché à l'intérieur du trou d'installation 30 par la partie étagée 52 et la bague de fixation 42. Une pluralité (par exemple, quatre) de trous 34 de billes sont ménagés dans le corps 44, les trous 34 de billes étant séparés les uns des autres de manière équidistante sur une surface périphérique du corps 44 (cf Fig. 2). Les trous 34 de billes disposés sur le pourtour intérieur de la pièce de tenue 32 (dans le sens de la flèche Cl) ont des diamètres qui sont progressivement réduits vers le pourtour intérieur du corps 44. En outre, les trous 34 de billes disposés sur le pourtour extérieur de la pièce de tenue 32 (dans le sens de la flèche C2) ont des diamètres formés de manière à être sensiblement équivalents aux diamètres des billes 36 insérées dans les trous 34 de billes. Ainsi, les billes 36 sont déplaçables, dans les trous 34 de billes, dans des mesures prédéterminées dans une direction radialement vers l'intérieur (sens de la flèche C 1) du corps 44. Les billes 36 sont retenues de façon que des parties des billes 36 dépassent des trous 34 de billes dans la direction radialement vers l'intérieur du corps 44 (cf Fig. 3). Inversement, en raison de la configuration des trous 34 de billes, les billes 36 sont mobiles dans une direction radialement vers l'extérieur (sens de la flèche C2) par rapport au corps 44. Les billes 36 sont disposées dans la pièce de 1 o tenue 32 de telle sorte que les billes 36 soient opposées les unes aux autres autour de l'axe central de la pièce de tenue 32. L'élément de déplacement 38 est en matière métallique. L'élément de déplacement 38 comprend une partie cylindrique 54, qui coulisse tout en butant contre une surface périphérique extérieure du corps 44 de la pièce de tenue 32, et une partie déployée diamétralement 56, qui est pourvue d'un diamètre agrandi à une extrémité de la partie cylindrique 54. Une surface inclinée 58, ayant un diamètre qui est progressivement réduit vers la partie cylindrique 54 (dans le sens de la flèche B) est présente sur un pourtour intérieur de la partie déployée diamétralement 56. Les billes 36, qui sont retenues dans la pièce de tenue 32, butent contre la surface inclinée 58. Plus particulièrement, il est réalisé un état dans lequel les surfaces périphériques extérieures des billes 36 butent toujours contre la surface inclinée 58 de l'élément de déplacement 38. Comme représenté sur la Fig. 3, l'angle d'inclinaison 01 de la surface inclinée 58 est établi de manière à être d'environ 45 par rapport à l'axe L de l'élément de déplacement 38 (01 45 ). Ainsi, la surface inclinée 58 bute de façon fiable et appropriée contre la pluralité de billes 36, grâce à quoi il est possible de pousser les billes 36 dans une direction radialement vers l'intérieur (sens de la flèche Cl). L'élément élastique 40 est doté d'une forme cylindrique, il est par exemple constitué d'une matière élastique telle que l'uréthane. L'élément élastique 40 exerce une force élastique dans une direction axiale (sens de la flèche A). L'élément élastique 40 est agencé de telle sorte que la surface périphérique intérieure de l'élément élastique 40 bute contre la surface périphérique extérieure de la partie cylindrique 54 de l'élément de déplacement 38. Par ailleurs, la surface périphérique extérieure de l'élément élastique 40 est séparée, d'une distance prédéterminée, de la surface périphérique intérieure du trou d'installation 30. Une première extrémité de l'élément élastique 40 bute contre la partie inférieure du trou d'installation 30 et l'autre extrémité de celui-ci bute de façon continue contre la partie déployée diamétralement 56 de l'élément de déplacement 38. Ainsi, la force élastique de l'élément élastique 40 pousse et sollicite l'élément de déplacement 38 vers le tube 12 de cylindre (dans le sens de la flèche A). Ainsi, l'élément de déplacement 38 est sollicité par la force de poussée exercée vers le tube 12 de cylindre (dans le sens de la flèche A), grâce à quoi l'élément de déplacement 38 est déplacé par la force de poussée vers le tube 12 de cylindre. Ainsi, les billes 36 sont toujours sollicitées radialement vers l'intérieur (dans le sens de la flèche C 1) par la surface inclinée 58. En ce qui concerne l'élément élastique 40, on peut par exemple adopter un ressort hélicoïdal ou analogue à la place de l'élément en uréthane. De la sorte, il suffit que l'élément élastique 40 ait une force élastique capable de pousser l'élément de déplacement 38 vers le tube 12 de cylindre (dans le sens de la flèche A), dans la mesure où l'élément élastique 40 sert de moyen de poussée pour pousser l'élément de déplacement 38 dans la direction axiale. Comme représenté sur la Fig. 1, le couvercle 16 côté tige est installé dans une position telle que le couvercle 16 côté tige se trouve à l'opposé du couvercle 14 côté tête, le tube 12 de cylindre étant intercalé entre eux. Un trou 60 de tige, dans lequel est insérée la tige 20 de piston, est formé dans une partie sensiblement centrale du couvercle 16 côté tige. Un manchon annulaire 62 est installé dans une surface périphérique intérieure du trou 60 de tige, du côté du tube 12 de cylindre (dans le sens de la flèche B). Une garniture 64 de tige est installée tout en étant séparée du manchon 62 par une distance prédéterminée. La tige 20 de piston est supportée de façon appropriée par le manchon 62 dans la direction axiale, tout en préservant la possibilité de mouvement linéaire de celle-ci. La garniture 64 de tige sert à conserver l'étanchéité à l'air dans le tube 12 de cylindre. En outre, l'intérieur du tube 12 de cylindre est protégé contre la pénétration de poussières ou analogue susceptibles d'adhérer à la garniture 64 de tige. Des extrémités d'une pluralité de boulons 66, qui sont insérées dans le couvercle 14 côté tête et dans le tube 12 de cylindre, sont également insérées dans le couvercle 16 côté tige. Des écrous 68 sont vissés sur les boulons 66 depuis le côté de la surface d'extrémité du couvercle 16 côté tige, grâce à quoi le couvercle 16 côté tige est fixé d'une manière intégrée. Des seconds orifices (orifices d'alimentation) 70 sont formés dans le couvercle 16 de tige, ils sont alimentés en fluide sous pression depuis une source, non représentée, d'alimentation en fluide sous pression. Les seconds orifices 70 sont ménagés sous la forme d'une paire sur les deux surfaces latérales, qui sont symétriques par rapport à l'axe central du couvercle 16 côté tige. Les seconds orifices 70 communiquent avec l'intérieur du tube 12 de cylindre via des seconds passages de communication 72, qui s'étendent depuis des parties inférieures des seconds orifices 70 dans la direction axiale du couvercle 16 côté tige (sens de la flèche B). L'un ou l'autre des orifices de la paire de seconds orifices 70 peut être sélectionné et utilisé en 1 o fonction, par exemple, du mode et de l'environnement d'utilisation du dispositif 10 de vérin, tandis que l'autre des seconds orifices 70 est fermé par un bouchon 70a. Une extrémité de la tige 20 de piston est engagée dans un évidement 74 ménagé dans une partie sensiblement centrale du piston 18, depuis un côté du couvercle 16 côté tige.. Le piston 18 est fixé à la tige 20 côté piston à l'aide d'un doigt de verrouillage 48. Une garniture 76 de piston est installée dans une gorge annulaire disposée sur la surface latérale extérieure du piston 18. La garniture 76 de piston bute contre la surface de la paroi intérieure du tube 12 de cylindre. Ainsi, la garniture 76 de piston est soumise à un déplacement par coulissement en fonction du déplacement du piston 18, tandis que l'étanchéité à l'air est préservée à l'intérieur du tube 12 de cylindre. Ainsi, une première chambre 78 de cylindre, qui est fermée par le piston 18 et le couvercle 14 côté tête, et une seconde chambre 80 de cylindre, qui est fermée par le piston 18 et le couvercle 16 côté tige, sont formées dans le tube 12 de cylindre. De la sorte, la première chambre 78 de cylindre communique avec le premier orifice 26 via le premier passage de communication 28, et la seconde chambre 80 de cylindre communique avec le second orifice 70 via le second passage de communication 72. Le doigt de verrouillage 48 est réalisé, par exemple, en acier au carbone soumis à un traitement de durcissement. Comme représenté sur les figures 3 à 5, le doigt de verrouillage 48 comporte une partie filetée 84 formée du côté d'une première extrémité de celui-ci, laquelle est vissée dans un trou fileté 82 de la tige 20 de piston, et un moyen de fixation 86 formé à l'autre extrémité du doigt de verrouillage 48, qui est inséré dans la pièce de tenue 32 installée dans le couvercle 14 côté tête. Une collerette d'amortissement 90, sur laquelle est installée une plaque d'amortissement 88, est formée entre la partie filetée 84 et le moyen de fixation 86. La partie filetée 84 est insérée dans un trou traversant 92, lequel est ménagé dans une partie sensiblement centrale du piston 18, puis est vissée dans le trou fileté 82 de la tige 20 de piston. De la sorte, le piston 18 est intercalé entre la collerette d'amortissement 90 du doigt de verrouillage 48 et l'extrémité de la tige 20 de piston. Ainsi, le piston 18 fait corps avec la tige 20 de piston grâce au doigt de verrouillage 48. Le moyen de fixation 86 est doté d'une forme en colonne ayant un diamètre sensiblement constant. Une gorge annulaire 94 pour billes, qui a un diamètre réduit, est formée dans une partie sensiblement centrale de celui-ci, dans la direction axiale. Comme représenté sur la Fig. 3, la gorge 94 pour billes est composée d'une surface plane 96 à section transversale sensiblement plane et d'une paire de parties inclinées 98a, 98b, qui sont placées de manière adjacente à la surface plane 96 et sont inclinées suivant des angles prédéterminés de façon que les diamètres des parties inclinées 98a, 98b augmentent progressivement depuis la surface plane 96. Les parties inclinées 98a, 98b sont respectivement formées à une extrémité avant du moyen de fixation 86 (dans le sens de la flèche B) ainsi que du côté de la collerette d'amortissement 90 (dans le sens de la flèche A). Comme représenté sur la Fig. 3, l'angle d'inclinaison 02 de la partie inclinée 98a est établi de façon à se situer dans un intervalle de 30 à 60 par rapport à l'axe L du doigt de verrouillage 48 (30 < 02 < 60 ). De préférence encore, un angle optimal d'inclinaison 02 de la partie inclinée 98a est établi de manière à se situer dans un intervalle de 40 à 50 (40 < 02 < 50 ). Ainsi, lorsque la pluralité de billes s'engagent dans la gorge 94 pour billes à l'aide de la partie inclinée 98a, le doigt de verrouillage 98 est retenu d'une manière appropriée et fiable par une force de poussée exercée par les billes 36 radialement vers l'intérieur (dans le sens de la flèche Cl). L'extrémité avant du moyen de fixation 86 est doté d'une forme conique, avec un diamètre qui diminue progressivement vers le trou 50 de doigt de la pièce de tenue 32. Lorsque le doigt de verrouillage 48 est inséré dans le trou 50 de doigt de la pièce de tenue 32, la gorge 94 pour billes est en regard des billes 36 retenues dans cette position par la pièce de tenue 32. Une gorge d'amortissement 100, qui est creusée radialement vers l'intérieur, est formée sur la collerette d'amortissement 90. La collerette d'amortissement 90 est insérée dans un trou 88a ménagé dans la plaque d'amortissement 88, grâce à quoi une saillie 102 de la plaque d'amortissement 88 s'engage dans la gorge d'amortissement 100. De la sorte, la plaque d'amortissement 88 est retenue sur le doigt de verrouillage 48 et le déplacement de celle-ci dans la direction axiale est empêché. La plaque d'amortissement 88 est réalisée en matière élastique (par exemple, de l'uréthane ou du caoutchouc) dotée d'une forme de plaque. Une première face de la plaque d'amortissement 88 bute contre la surface latérale du piston 18, tandis que l'autre face de celle-ci bute contre une surface d'extrémité du couvercle 14 côté tête dans une position de fin de course dans laquelle le piston 18 se déplace en direction du couvercle 14 côté tête (dans le sens de la flèche B) (cf. Fig. 1). Comme décrit plus haut, le piston 18 ne vient pas directement au contact du couvercle 14 côté tête dans sa position de fin de course. Tout choc subi par le piston 18 est amorti par la plaque d'amortissement 88, qui est constituée d'une matière élastique. Ainsi, la plaque d'amortissement 88 sert à amortir les chocs et, en particulier, la plaque d'amortissement 88 est apte à amortir des chocs exercés sur le piston 18. Comme représenté sur la Fig. 2, la plaque d'amortissement 88 comporte des gorges en dépouille 104, qui sont creusées sur une profondeur prédéterminée, et qui sont formées sur l'autre face de manière à pouvoir venir buter contre le couvercle 14 côté tête. Les gorges 104 en dépouille s'étendent sous une forme sensiblement en croix, de façon que les gorges 104 en dépouille soient perpendiculaires l'une à l'autre par rapport au centre du trou 88a. Du fait de la présence des gorges en dépouille 104 décrites plus haut, toute la surface d'extrémité de la plaque d'amortissement 88 ne crée pas un contact serré lorsque la plaque d'amortissement 88 bute contre le couvercle 14 côté tête. Au contraire, on obtient un état dans lequel des parties des gorges en dépouille 104 sont séparées du couvercle 14 côté tête, et par conséquent, lorsque le piston 18 se déplace dans une direction (le sens de la flèche A) pour se séparer du couvercle 14 côté tête, la plaque d'amortissement 88 en matière élastique peut se séparer d'une manière fiable et appropriée du couvercle 14 côté tête. Par ailleurs, la face extérieure de la plaque d'amortissement 88 est formée de manière à être plus petite que la surface latérale extérieure du piston 18. Par conséquent, la face extérieure de la plaque d'amortissement 88 ne touche pas la surface de paroi intérieure du tube 12 de cylindre. Par ailleurs, lorsque la plaque d'amortissement 88 bute contre la surface d'extrémité du couvercle 14 côté tête, la première paire de passages de communication 28, qui débouchent sur la surface d'extrémité, ne sont pas fermés par la plaque d'amortissement 88. Le dispositif de vérin 10, dans lequel est appliqué le mécanisme de 35 verrouillage 22 selon une forme de réalisation de la présente invention, est essentiellement construit de la manière décrite plus haut. On expliquera ensuite les fonctionnements, les fonctions et les effets du dispositif de vérin 10 et du mécanisme de verrouillage 22. Les explications devront être fournies dans l'hypothèse selon laquelle une position initiale consiste en un état dans lequel le piston 18 est déplacé vers le couvercle 16 côté tige (dans le sens de la flèche A). Dans cette situation, le déplacement du piston 18 n'est pas empêché par le mécanisme de verrouillage 22 et, par conséquent, le piston 18 peut se déplacer librement. Pour commencer, lorsqu'un fluide sous pression est envoyé au second orifice 70 depuis une source d'alimentation, non représentée, en fluide sous pression, le fluide sous pression est introduit depuis le second orifice 70 et dans la seconde chambre 80 de cylindre via le second passage de communication 72. Le piston 18 se déplace vers le couvercle 14 côté tête (dans le sens de la flèche B) sous l'effet de la poussée exercée par le fluide sous pression. Par ailleurs, la tige 20 de piston et le doigt de verrouillage 48, qui sont reliés au piston 18, se déplacent solidairement. Dans cette situation, le premier orifice 26 débouche dans l'atmosphère. Comme représenté sur la Fig. 3, sous l'effet du déplacement du piston 18, le doigt de verrouillage 48 se déplace dans le sens de la flèche B en direction du trou 50 de doigt de la pièce de tenue 32. L'extrémité avant du doigt de verrouillage 48 s'insère dans le trou 50 de doigt et est en outre déplacée tout en butant contre les billes 36 (cf. Fig. 4). L'extrémité avant du doigt de verrouillage 48 est dotée d'une forme conique. Par conséquent, le déplacement est provoqué pendant que l'extrémité avant pousse progressivement les billes 36 radialement vers l'extérieur (dans le sens de la flèche C2). Les billes poussées 36 se déplacent radialement vers l'extérieur (dans le sens de la flèche C2) le long des trous 34 de billes. De ce fait, l'élément de déplacement 38, qui bute contre les surfaces périphériques extérieures des billes 36, est poussé par l'intermédiaire de la surface inclinée 58 dans une direction telle qu'il vient à s'écarter du tube 12 de cylindre (dans le sens de la flèche B). L'élément de déplacement 38 se déplace afin de se séparer du tube 12 de cylindre (dans le sens de la flèche B) à l'encontre d'une force élastique de l'élément élastique 40. Dans cette situation, l'élément élastique 40 se contracte et rentre dans une direction axiale sous l'effet de la poussée exercée par l'élément de déplacement 38. L'élément élastique 40 se déploie diamétralement de façon que l'élément élastique 40 se déploie radialement vers l'extérieur. La partie périphérique extérieure de l'élément élastique 40 est reçue dans l'intervalle entre l'élément élastique 40 et le trou d'installation 30 (cf. Fig. 4). Comme représenté sur la Fig. 5, le doigt de verrouillage 48 continue à être déplacé par le piston 18 vers le couvercle 14 côté tête (dans le sens de la flèche B) sous l'effet de la poussée exercée par le fluide sous pression. Lorsque la plaque d'amortissement 88 bute contre la surface d'extrémité du couvercle 14 côté tête, une position de fin de course est atteinte. Dans cette situation, tout impact exercé lorsque le piston 18 bute contre le couvercle 14 côté tête est amorti par la plaque d'amortissement 88. D'autre part, lorsque le piston 18 arrive à sa position de fin de course,la gorge 94 pour billes du doigt de verrouillage 48, qui est insérée dans la pièce de tenue 32, est placée dans une position dans laquelle la gorge 94 pour billes se trouve en regard de la pluralité de billes 36. Par rapport aux billes 36, l'élément de déplacement 38 est poussé vers le tube 12 de cylindre (dans le sens de la flèche A) sous l'effet de l'action élastique exercée par l'élément élastique rentré 40. Par conséquent, les billes 36 sont poussées et reviennent à nouveau radialement vers l'intérieur (dans le sens de la flèche Cl) du fait de la surface inclinée 58, sous l'effet d'une action de déplacement exercée par l'élément de déplacement 38. En particulier, les billes 36 sont poussées radialement vers l'intérieur le long des trous 34 de billes du fait de la surface inclinée 58 de la partie diamétralement déployée 56 de l'élément de déplacement 38. Les billes 36 se déplacent vers la surface plane 96 le long de la partie inclinée 98a de la gorge 94 pour billes, de telle sorte que les billes 36 sont au contact à la fois de la surface plane 96 et de la partie inclinée 98a. Ainsi, des parties des billes 36 font saillie sur le pourtour intérieur de la pièce de tenue 32 à travers les trous 34 de billes (dans le sens de la flèche Cl), et s'engagent respectivement dans la gorge 94 pour billes du doigt de verrouillage 48. Par conséquent, le déplacement dans la direction axiale est empêché du fait de la coopération des billes 36 avec le doigt de verrouillage 48. Ainsi, l'ampleur de la force de poussée appliquée aux billes 36 vers le doigt de verrouillage 48 est sensiblement équivalente à l'ampleur de la force élastique de l'élément élastique 40, qui est transmise aux billes 36 par l'intermédiaire de l'élément de déplacement 38. La force de retenue exercée sur le doigt de verrouillage 48 par les billes 36 a une ampleur approximativement équivalente à celle de la force élastique de l'élément élastique 40. De ce fait, on obtient un état de verrouillage dans lequel le piston 18 et la tige 20 de piston reliée au doigt de verrouillage 48 sont empêchés de se déplacer dans la direction axiale par le rnécanisme de verrouillage 22 (cf. Fig. 5). Dans cet agencement, l'élément de déplacement 38 convertit la force élastique exercée par l'élément élastique 40 dans la direction axiale (sens de la flèche A) en une force dans la direction radiale, sensiblement perpendiculaire à l'axe, cette force étant transmise aux billes 36 sous la forme d'une force de poussée dans une direction radialement vers l'intérieur (dans le sens de la flèche C 1). Autrement dit, l'élément de déplacement 38 fonctionne comme mécanisme de conversion, qui transmet aux billes 36 la force exercée par l'élément élastique 40 tout en convertissant la direction dans laquelle agit la force de poussée. On va maintenant expliquer une procédure pour supprimer l'état de verrouillage du piston 18 et de la tige 20 de piston, dont le déplacement a été empêché par le mécanisme de verrouillage 22. Tout d'abord, lorsque le fluide sous pression qui a été envoyé au second orifice 70 depuis une source d'alimentation, non représentée, en fluide sous pression, change de direction et est envoyé au premier orifice 26, sous l'effet d'une action de commutation exécutée, par exemple, par un distributeur non représenté, le fluide sous pression venant du premier orifice 26 s'introduit dans la première chambre 78 de cylindre via le premier passage de communication 28. Dans cette situation, le second orifice 70 débouche dans l'atmosphère. Une force de poussée est appliquée au piston 18 sous l'effet d'une poussée exercée par le fluide sous pression, qui vise à amener le piston 18 à se séparer du couvercle 14 côté tête (dans le sens de la flèche A). Le piston 18 se déplace vers le couvercle 16 côté tige. En outre, le doigt de verrouillage 48, qui est relié au piston 18, se déplace dans la direction axiale tout en surpassant la force de poussée exercée radialement vers l'intérieur (dans le sens de la flèche Cl) depuis les billes 36 via la gorge 94 à billes. Par conséquent, dans cette situation, les billes 36 sont poussées énergiquement radialement vers l'extérieur (dans le sens de la flèche C2), à l'aide de la partie inclinée 98a, de manière à se séparer de la surface plane 96 de la gorge 94 pour billes du fait de l'action de déplacement du doigt de verrouillage 48. Par conséquent, un état verrouillé, qui repose sur la coopération des billes 36 avec le doigt de verrouillage 48, est supprimé. On obtient un état déverrouillé dans lequel le doigt de verrouillage 48 devient librement mobile dans la direction axiale. Lorsque le fluide sous pression est en outre envoyé dans la première chambre 78 de cylindre, le doigt de verrouillage 48 se dégage du trou 50 de doigt de la pièce de tenue 32 et le piston 18 se déplace vers le couvercle 16 côté tige (dans le sens de la flèche B) d'une manière solidaire du doigt de verrouillage 48 et de la tige 20 de piston. Comme décrit plus haut, dans la forme de réalisation de la présente invention, le mécanisme de verrouillage 22 est disposé dans le trou d'installation 30 au niveau d'une partie sensiblement centrale du couvercle 14 côté tête. Plusieurs billes 36 sont disposées dans le mécanisme de verrouillage 22 de façon que les billes 36 puissent se déplacer dans des directions radiales (dans les sens des flèches Cl, C2) par rapport aux trous 34 de billes de la pièce de tenue 32. Par ailleurs, l'élément de déplacement 38, qui peut se déplacer dans une direction axiale sous l'effet de la force élastique exercée par l'élément élastique 40, est disposé sur un pourtour extérieur de la pièce de tenue 32. Ainsi, lorsque le doigt de verrouillage 48 relié au piston 18 est inséré dans la pièce de tenue 32, les billes 36 se déplacent radialement vers l'extérieur (dans le sens de la flèche C2) tout en surpassant la force élastique exercée par l'élément élastique 40. Lorsque la gorge 94 pour billes du doigt de verrouillage 48 se déplace jusqu'à une position en regard des billes 36, les billes 36 sont alors à nouveau poussées radialement vers l'intérieur (dans le sens de la flèche Cl) sous l'effet de la force élastique exercée par l'élément élastique 40 agissant sur l'élément de déplacement 38, dans lequel les billes 36 s'engagent dans la gorge 94 pour billes. De la sorte, les différentes billes 36 coopèrent avec le doigt de verrouillage 48 par l'intermédiaire de la gorge 94 à billes, grâce à quoi il est possible d'empêcher le déplacement du piston 18 dans la direction axiale (le sens de la flèche A). Dans cet agencement, la force de poussée exercée sur les billes 36 radialement vers l'intérieur a une ampleur qui est sensiblement équivalente à celle de la force élastique de l'élément élastique 40. Autrement dit, la force de poussée exercée par les billes 36 sur le doigt de verrouillage 48 peut être accrue ou réduite en modifiant l'ampleur de la force élastique de l'élément élastique 40. Par conséquent, la force de retenue pour le doigt de verrouillage 48 dans le mécanisme de verrouillage 22 peut être réglée en fonction de celle-ci. Le doigt de verrouillage 48, les billes 36 qui coopèrent avec le doigt de verrouillage 48, la pièce de tenue 32 servant à retenir les billes 36, et l'élément de déplacement 38, qui constituent tous des éléments du mécanisme de verrouillage 22, sont réalisés en matières métalliques. Par conséquent, lorsque le doigt de verrouillage 48 est retenu par les billes 36, il est possible de supprimer l'abrasion provoquée par le contact entre les éléments respectifs. Par conséquent, la durée de vie peut être améliorée en comparaison du mécanisme de verrouillage selon la technique antérieure, dans lequel une opération de verrouillage est effectuée par un tampon en matière élastique. Puisque l'abrasion des éléments constituant le mécanisme de verrouillage 22 est supprimée, la force de retenue exercée sur le doigt de verrouillage 48 ne diminue pas en raison de cette abrasion, même après que plusieurs années se sont écoulées. Ainsi, il est possible d'obtenir une force de retenue sensiblement constante, qui reste stable pendant de nombreuses années. Puisque l'abrasion du mécanisme de verrouillage 22 est supprimée, il est possible d'allonger la périodicité d'entretien des éléments respectifs qui constituent le mécanisme de verrouillage 22. Ainsi, il est possible de réduire des interventions d'entretien complexes | Mécanisme de verrouillage (22) disposé dans un couvercle (14) côté tête d'un tube (12) de cylindre. Le mécanisme de verrouillage (22) comprend une pièce de tenue (32), qui est installée dans le couvercle (14) côté tête, une pluralité de billes (36) qui sont retenues de manière à pouvoir se déplacer dans une direction radiale par rapport à la pièce de tenue (32), et un élément de déplacement (38) qui déplace les billes (36) sous l'effet de l'action élastique exercée par un élément élastique (40). Les billes (36) s'engagent dans une gorge (94) pour billes d'un doigt de verrouillage (48). Les billes (36) sont retenues par une force élastique exercée par l'élément élastique (40), afin d'empêcher le déplacement du doigt de verrouillage (48). | , 1. Mécanisme de verrouillage (22) servant à empêcher le déplacement d'un piston (18), utilisable dans un dispositif (10) fonctionnant par la pression d'un fluide, comprenant un corps (12) de cylindre auquel un fluide sous pression est fourni via un orifice d'alimentation (26, 70), et dans lequel ledit piston (18) peut se déplacer dans une direction axiale dans ledit corps (12, 14, 16) de cylindre sous l'effet d'une action de poussée exercée par ledit fluide sous pression, ledit mécanisme de verrouillage (22) comprenant: un moyen de fixation (48) faisant corps avec ledit piston (18), qui fait saillie du côté d'une première extrémité dudit corps (12, 14, 16) de cylindre dans une direction de déplacement dudit piston (18), et qui comporte une gorge annulaire (94) ménagée sur une surface périphérique extérieure de celui-ci; un moyen de retenue disposé dans ledit corps (12, 14, 16) de cylindre, dans lequel est inséré ledit moyen de fixation (48) et qui comporte un élément de retenue (36) pouvant se déplacer dans une direction sensiblement perpendiculaire à un axe (L) dudit moyen de fixation (48) ; et un moyen de sollicitation pour solliciter ledit élément de retenue (36) vers ledit moyen de fixation (48) , caractérisé en ce que ledit élément de retenue (36) se déplace vers ledit moyen de fixation (48) sous l'effet d'une action de sollicitation exercée par ledit moyen de sollicitation, et ledit élément de retenue (36) coopère avec ladite gorge annulaire (94) lorsque ledit moyen de fixation (48) s'insère dans ledit moyen de retenue et que ladite gorge annulaire (94) est en regard dudit élément de retenue (36). 2. Mécanisme de verrouillage selon la 1, caractérisé en ce que ledit moyen de retenue comprend: une pièce de tenue (32) disposée dans un couvercle (14) côté tête montée à une extrémité d'un tube (12) de cylindre; et une pluralité d'éléments de retenue (36) qui peuvent se déplacer à travers 30 des trous (34) de ladite pièce de tenue (32). 3. Mécanisme de verrouillage selon la 2, caractérisé en ce que ledit élément de retenue (36) est constitué par une bille. 4. Mécanisme de verrouillage selon la 1, caractérisé en ce que ledit moyen de sollicitation comprend: un élément élastique (40) qui exerce une force élastique dans ladite direction axiale dudit corps (12, 14, 16) de cylindre; et un élément de conversion (38), qui peut être déplacé dans la direction axiale par ladite force élastique dudit élément élastique (40), et qui convertit une direction de sollicitation de ladite force élastique en une direction sensiblement perpendiculaire audit axe, de façon que ladite force soit transmise audit élément de retenue (36). 5. Mécanisme de verrouillage selon la 4, caractérisé en ce que ledit élément de conversion (38) comporte une surface inclinée (58), laquelle est inclinée suivant un angle prédéterminé par rapport audit axe dudit élément de conversion (38), et qui est en regard et bute contre ledit élément de retenue (36). 6. Mécanisme de verrouillage selon la 5, caractérisé en ce qu'un angle d'inclinaison (01) de ladite surface inclinée (58) est établi à 45 par rapport audit axe (L) dudit élément de conversion (38). 7. Mécanisme de verrouillage selon la 6, caractérisé en ce que ledit élément de conversion (38) se déplace sous l'effet de l'action élastique exercée par ledit élément élastique (40), et ledit élément de retenue (36) est poussé vers ledit moyen de fixation (48) par ladite surface inclinée (58). 8. Mécanisme de verrouillage selon la 6, dans lequel ladite surface inclinée (58) est poussée par ledit élément de retenue (36), et ledit élément de conversion (38) est déplacé vers ledit élément élastique (40), lorsque ledit élément de retenue (36) est déplacé sous l'effet de la poussée exercée par ledit moyen de fixation (48). 9. Mécanisme de verrouillage selon la 1, caractérisé en ce que ladite gorge annulaire (94) comporte: une surface plane (96) formée de manière sensiblement parallèle audit axe dudit moyen de fixation (48) ; et une paire de parties inclinées (98a, 98b) adjacentes à ladite surface plane (96), lesquelles sont respectivement inclinées de façon que leurs diamètres augmentent progressivement vers ledit moyen de retenue et ledit piston (18). 10. mécanisme de verrouillage selon la 9, caractérisé en ce qu'un angle d'inclinaison (02) de ladite partie inclinée (98a, 98b) est établi de façon à se situer dans un intervalle de 30 à 60 par rapport audit axe (L) dudit moyen de fixation (48). 11. Mécanisme de verrouillage selon la 9, caractérisé en ce qu'un angle d'inclinaison (02) de ladite partie inclinée (98a, 98b) est établi de façon à se situer dans un intervalle de 40 à 50 par rapport audit axe (L) dudit moyen de fixation (48). 12. Mécanisme de verrouillage selon la 1, caractérisé en ce qu'une extrémité dudit moyen de fixation (48) est dotée d'une forme conique ayant un diamètre qui diminue progressivement vers ledit moyen de retenue. | F | F15 | F15B | F15B 15 | F15B 15/26 |
FR2889466 | A1 | FABRICATION D'UNE PIECE METALLIQUE PAR EMBOUTISSAGE A CHAUD ET PIECE OBTENUE | 20,070,209 | La présente invention concerne un procédé de fabrication, par emboutissage, d'une pièce métallique présentant une forme déterminée et un contour déterminé, intérieur et/ou extérieur, à partir d'un flan réalisé au moins partiellement en un matériau dit trempant , ledit procédé comportant une succession d'étapes consistant à : a) chauffer le flan à une première température, convenant à une trempe ultérieure dudit matériau, b) placer le flan dans un outil d'emboutissage propre à le mettre à ladite forme déterminée et à le découper selon ledit contour déterminé, l'outil d'emboutissage présentant une deuxième température déterminée inférieure à ladite première température déterminée et telle que le contact du flan avec l'outil d'emboutissage soit susceptible de provoquer la trempe dudit matériau, c) procéder à l'emboutissage du flan au moyen de l'outil d'emboutissage, pour mettre le flan à ladite forme déterminée, en provoquant la trempe dudit matériau, et le découper selon ledit contour déterminé, pour en séparer ladite pièce, d) dégager ladite pièce de l'outil d'emboutissage. Un tel procédé est connu sous le nom de procédé d'emboutissage à chaud , et il est utilisé pour la fabrication de pièces métalliques combinant légèreté, haute limite élastique et résistance mécanique élevée, utilisées par exemple dans l'industrie automobile comme pièces de structure et de châssis. Pour réaliser une telle pièce, on réalise ou l'on choisit un flan réalisé au moins partiellement en un matériau dit trempant , à savoir en acier susceptible d'être trempé, tel qu'un acier 22 MnB5 commercialisé sous la dénomination BTR 165 ou sous la dénomination USIBOR 1500 , que l'on revêt avantageusement d'un alliage de silicate d'aluminium. Dans un premier temps, le flan est chauffé dans un four à une température propre à provoquer l'austénitisation de l'acier, et il est maintenu à la température requise pendant le temps nécessaire à cette austénitisation, à savoir par exemple de l'ordre de 5 à 10 minutes à une température de l'ordre de 900 C. Porté à cette température, l'alliage de revêtement s'allie à l'acier. Le flan est alors convoyé vers une presse d'emboutissage, dans laquelle il est placé, alors qu'il est encore chaud, au contact de l'outil d'emboutissage quant à lui placé à une température comparativement basse afin de provoquer, dans l'outil d'emboutissage lui-même, une trempe suffisamment rapide, à savoir par exemple supérieure à 27 C/s, pour communiquer à l'acier une structure finale martensitique qui conférera à la pièce emboutie les propriétés mécaniques recherchées. Simultanément à la mise en forme de la pièce ou, plus généralement, à la fin de cette mise en forme, l'outil d'emboutissage procède à sa découpe selon le contour déterminé requis, à savoir suivant un contour extérieur, pour séparer mutuellement la pièce emboutie et une chute extérieure du flan, et, le cas échéant, le long d'au moins un contour intérieur, pour former au moins un trou dans la pièce en en séparant une chute intérieure du flan. A ces différents effets, l'outil d'emboutissage peut comporter un unique ensemble poinçon-matrice, propre à pratiquer en une seule opération d'emboutissage la mise en forme de la pièce à partir du flan, accompagnée de la trempe, et la découpe de la pièce selon le contour déterminé requis, ou détourage de la pièce, pour séparer celle-ci d'au moins une chute du flan, ou deux ensembles poinçon-matrice distincts, sur lesquels on place successivement le flan et dont un premier procède à la mise en forme de la pièce à partir de celui-ci, accompagnée de la trempe, et le deuxième au détourage de la pièce. Dans l'un et l'autre cas, c'est la pièce convenablement formée, trempée et détourée qui est ensuite dégagée de l'outil d'emboutissage, pour être acheminée vers d'autres traitements ou vers un assemblage à d'autres pièces. Le procédé d'emboutissage à chaud, tel qu'il est actuellement pratiqué, présente un inconvénient en ce que la conjonction de la trempe et de la découpe le long du ou de chaque contour de la pièce en cours d'emboutissage entraîne, dans une zone marginale de celle-ci, longeant le ou chaque contour, le développement de contraintes qui peuvent ellesmêmes aboutir à des amorces de fissures, dont le développement ultérieur est mal maîtrisé. Le but de la présente invention est de remédier à cet inconvénient et, à cet effet, la présente invention propose un procédé de fabrication, par emboutissage à chaud, comportant les étapes a à d énumérées en préambule et caractérisé en ce que, lors de l'étape c ou postérieurement à l'étape d, on provoque un chauffage temporaire du flan ou de ladite pièce, respectivement, de façon étroitement localisée dans une zone longeant ledit contour déterminé et correspondant à une zone marginale de ladite pièce, pour maintenir ou porter, respectivement, de façon temporaire ladite zone à une température propre à réduire les contraintes susceptibles de résulter d'une conjonction de la trempe et de la découpe. Un Homme du métier comprendra aisément que, dès lors que l'on réduit, voire que l'on fait disparaître totalement, les contraintes susceptibles de résulter d'une conjonction de la trempe et de la découpe dans la ou chaque zone marginale de la pièce emboutie, on évite la création d'amorces de fissures dans cette zone et l'on élimine par conséquent tout risque de propagation ultérieure de telles fissures. Naturellement, le chauffage temporaire doit rester étroitement localisé et, s'il est pratiqué lors de l'étape c, doit être compatible avec le refroidissement du flan partout ailleurs, dans des conditions propres à provoquer la trempe et, bien que de nombreux modes de chauffage temporaire puissent être utilisés, on préfère provoquer ledit chauffage temporaire par induction. Le moment où l'on pratique ce chauffage temporaire peut être choisi librement, mais on préfère le provoquer soit lors de l'étape c, de préférence lors de la mise en forme de la pièce et de la trempe et immédiatement avant de découper le flan selon ledit contour déterminé, que ces opérations soient pratiquées dans un même ensemble poinçon- matrice ou dans deux ensembles poinçon-matrice distincts, successifs, de l'outil d'emboutissage, si bien que la trempe n'a pas lieu dans la zone marginale ainsi chauffée temporairement et que c'est ainsi le long d'une zone non trempée que l'on pratique la découpe, ce qui diminue les contraintes apparaissant lors de celle-ci, soit lors de l'étape c mais après la découpe du flan, ou encore postérieurement à l'étape d, en plaçant temporairement la pièce emboutie dans un outil de traitement ultérieur de celle-ci, pour détensionner la zone marginale, c'est-à-dire pour réduire les contraintes qui y sont apparues lors de la découpe, par un recuit étroitement localisé dans cette zone marginale; cet outil de traitement ultérieur de la pièce peut être un outil servant à véhiculer celle-ci vers un autre poste de travail, ou encore un outil prévu pour appliquer un autre traitement à la pièce dans un poste de travail suivant le poste d'emboutissage. En relation avec ces deux modes de mise en uvre préférés du procédé selon l'invention, celle-ci propose en outre: - un outil de fabrication, par emboutissage, d'une pièce métallique présentant une forme déterminée et un contour déterminé, intérieur et/ou extérieur, à partir d'un flan réalisé au moins partiellement en un matériau dit trempant , ledit outil présentant une forme complémentaire de ladite forme déterminée, au moins dans une zone longeant ledit contour déterminé et correspondant à une zone marginale de ladite pièce, des moyens de découpage du flan selon ledit contour déterminé et/ou des moyens internes de refroidissement, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de chauffage étroitement localisés dans ladite zone longeant ledit contour déterminé et correspondant à une zone marginale de ladite pièce, et - un outil de traitement d'une pièce métallique emboutie, présentant une forme déterminée et un contour déterminé, intérieur et/ou extérieur, et constituée au moins partiellement d'un matériau trempé, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une zone présentant une forme complémentaire de celle d'une zone marginale de ladite pièce, longeant ledit contour déterminé, et des moyens de chauffage étroitement localisés dans ladite zone. Dans l'un et l'autre cas, les moyens de chauffage peuvent être choisis librement, mais il s'agit de préférence de moyens de chauffage par induction. Dans la mesure où une pièce métallique emboutie conformément au procédé selon l'invention présente une structure particulière, en raison de l'absence ou de la disparition de la trempe dans sa zone marginale, longeant le ou chaque contour déterminé, intérieur ou extérieur, de découpe, la présente invention s'étend également à une pièce métallique emboutie, présentant une forme déterminée et un contour déterminé, intérieur et/ou extérieur, et réalisée au moins partiellement à partir d'un matériau dit trempant , caractérisée en ce que ledit matériau est trempé excepté dans une zone marginale de ladite pièce, longeant ledit contour. D'autres caractéristiques et avantages de ces différents aspects de la présente invention ressortiront de la description ci-dessous, relative à un exemple non limitatif de mise en uvre, ainsi que des dessins annexés qui accompagnent cette description. La figure 1, unique, montre une vue en perspective d'un poinçon d'emboutissage à chaud, destiné à la réalisation d'un pied-milieu de véhicule automobile à partir d'un flan initialement plan et à l'aménagement de trous dans ce pied-milieu, dont on a également représenté la silhouette alors qu'il est encore positionné sur le poinçon après l'emboutissage, c'est-à-dire après le formage et le découpage selon un contour périphérique extérieur et selon des contours périphériques intérieurs y définissant des trous. Naturellement, il est bien entendu que la présente invention ne se limite pas à la fabrication d'un pied-milieu pour véhicule automobile et que, lorsqu'elle est appliquée à la fabrication d'un tel pied-milieu, celui-ci peut présenter une conformation différente de celle qui a été illustrée et qui va être décrite à présent sommairement. Dans ce mode de réalisation, le pied-milieu 1 présente la forme générale d'un I, définie par une partie centrale 2, allongée suivant une direction longitudinale 3 destinée à être orientée approximativement verticalement une fois le pied-milieu 1 intégré à une carrosserie d'automobile, et deux parties longitudinalement extrêmes 4, 5, allongées sensiblement suivant une même direction transversale 9, dont la première est destinée à s'emboîter sur un longeron de châssis du véhicule et à être solidarisée avec ce longeron alors que la deuxième est destinée à s'emboîter sur un cadre de toit du véhicule et à être solidarisée avec ce cadre de toit. La partie centrale 2 présente la forme générale d'une poutre longitudinale de section transversale en S2, définie par une âme longitudinale 6, bordée par deux ailes longitudinales 7, elles-mêmes bordées par un rebord respectif longitudinal, plat 8, à l'opposé de leur raccordement à l'âme 6. Une seule aile 7 et un seul rebord 8 sont visibles à la figure 8 mais, de façon bien connue d'un Homme du métier, les rebords 8 se prolongent mutuellement suivant la direction transversale 9 et font saillie à l'opposé l'un de l'autre, suivant cette direction 9, par rapport à un ensemble constitué par l'âme 6 et les deux ailes 7. La partie longitudinalement extrême 4 présente une section en U inversé, perpendiculairement à la direction transversale 9, et cette section est définie par une âme 10 prolongeant l'âme 6, une aile transversale 11 bordant l'âme 10 à l'opposé du raccordement de celle-ci avec l'âme 6 et présentant à l'opposé de son raccordement avec l'âme 10 un bord libre 12, orienté suivant la direction transversale 9, et par deux parties d'aile 13 qui sont situées respectivement de part et d'autre de la partie centrale 2 suivant la direction transversale 9 et dont chacune se raccorde à l'une, respective, des ailes 7 et présente un rebord 14 prolongeant lui-même un rebord 8 respectivement correspondant, à l'opposé du raccordement de la partie 13 considérée à l'âme 10 de la partie 4. La partie longitudinalement extrême 5 présente quant à elle perpendiculairement à la direction transversale 9 une forme en S, définie par une âme 15 à laquelle l'âme 6 se raccorde longitudinalement à l'opposé de son raccordement avec l'âme 10, et qui est orientée suivant la direction transversale 9 et obliquement par rapport à la direction longitudinale 3, par une aile 16 orientée suivant la direction 9 et décalée par rapport à l'âme 6 dans un sens transversal 17 perpendiculaire aux directions 3 et 9 et allant des rebords 8 et 14 vers les âmes 6 et 10, et par deux parties de rebord 18 dont chacune prolonge l'un, respectif, des rebords 8. L'inclinaison de l'âme 15 est telle que celle- ci s'éloigne longitudinalement de la partie longitudinalement extrême 4, des parties de rebord 18 vers l'aile 16, dans le sens 17. Longitudinalement à l'opposé de son raccordement à l'âme 15, l'aile 16 présente un bord libre 19 orienté suivant la direction 9. Les bords libres 12 et 19 des ailes 11 et 16 sont raccordés entre eux, respectivement de part et d'autre du pied-milieu 1 en référence à la direction transversale 9, par deux autres bords libres 20 dont chacun est partiellement constitué par un bord libre non référencé que l'un, respectif, des rebords 8 présente à l'opposé de son raccordement à l'aile 7 correspondante, par un bord libre que chacun des rebords 14 et 18 présente à l'opposé de son raccordement respectivement à la partie d'aile 13 et à l'âme 15 et auquel le bord libre du rebord 8 précité se raccorde, par un bord libre que chaque partie d'aile 13 et l'âme 15 présentent à l'opposé de leur raccordement respectif à une aile 7 de la partie centrale 2, et par des bords libres que l'âme 10 et l'aile 11 de la partie longitudinalement extrême 4 présentent à l'opposé l'un de l'autre suivant la direction transversale 9. Les bords libres 12, 19 et 20 se complètent mutuellement pour constituer le contour périphérique extérieur 42 du pied-milieu 1. Comme le comprendra aisément un Homme du métier, la présence d'un bord libre extérieur, périphériquement continu, ici constitué par les deux bords libres 20 et les deux bords libres 12 et 19, et constituant un contour périphérique extérieur est commune à toutes les pièces réalisées par emboutissage, à savoir par formage et découpage d'un flan, et la présente invention peut trouver son application tout au long de tout bord libre définissant ainsi un contour extérieur d'une pièce emboutie. De façon optionnelle, celle-ci peut également présenter au moins un contour intérieur, défini par des perforations ou trous réalisés lors de l'emboutissage, et la présente invention peut également trouver son application tout au long des contours intérieurs ainsi définis. Dans l'exemple du pied-milieu 1 qui a été illustré à la figure 1, la mise en forme de celui-ci par emboutissage et le découpage, lors de l'emboutissage, de son contour extérieur 42 défini par les bords libres 20, 12 et 19 s'accompagnent de l'aménagement, par découpage, de trois trous 21, de contour respectif 22 circulaire, dans l'âme 10 de la partie longitudinalement extrême 4, de six trous 23 de contour respectif 24 circulaire ou ovale dans l'âme 6, et de deux trous 25 de contour respectif 26 rectangulaire dans l'une des ailes 7. Il est bien entendu que ces nombres, formes et emplacements des trous 21, 23, 25, ne constituent que des exemples non limitatifs, et des choix différents pourraient être effectués, de même que l'on pourrait ne prévoir aucun de ces trous. Des faces respectives des âmes 6, 10, 15, des ailes ou parties d'ailes 7, 11, 13, 16 et des rebords 8, 14, 18 définissent ainsi, ensemble, une forme déterminée, en creux, non visible à la figure 1, alors que leurs faces respectivement opposées définissent ensemble une forme déterminée, en relief, visible à la figure 1. De façon connue en elles-mêmes, ces formes respectivement en creux et en relief sont obtenues par emboutissage d'un flan initialement plan, ou préformé, non illustré, dans un outil d'emboutissage comportant un poinçon 27, illustré à la figure 1, présentant une face 28 de formage, de forme sensiblement complémentaire de la forme en creux précitée si ce n'est qu'elle s'étend de toute part au-delà du contour périphérique extérieur 42 à conférer à la pièce à fabriquer, tel que défini les bords libres 12, 19 et 20. Si l'on considère l'état du poinçon 27 et du pied- milieu 1 après l'emboutissage de celui-ci, comme il est illustré à la figure 1, la face 1 de formage 28 est tournée dans le sens 17. L'outil d'emboutissage comporte par ailleurs une matrice que l'on a simplement schématisée à la figure 1 par une flèche 29 de sens opposé au sens 17, laquelle matrice présente dans le sens 29 une face de formage, non illustrée, complémentaire de la forme en relief du pied- milieu 1 à réaliser mais présentant, comme la face de formage 8, des dimensions supérieures à celles du contour 42 défini par les bords libres 12, 19, 20. D'une façon préférée en relation avec la mise en uvre du procédé selon l'invention, la matrice 29 présente, le long de ce contour 42, des moyens de découpage du flan, également non représentés, pour en dégager le piedmilieu 1 en fin d'emboutissage; en outre, la matrice 29 comporte des moyens de perforation, pour aménager les trous 21, 23, 25 en découpant une chute de flan selon chacun des contours 22, 24, 26 en fin d'emboutissage. On ne sortirait cependant pas du cadre de la présente invention en pratiquant successivement la mise en forme, accompagnée de la trempe, et le découpage dans des ensembles poinçon-matrice respectifs distincts, en adaptant d'une façon qui sera indiquée par la suite les dispositions qui vont être décrites en relation avec un ensemble poinçon-matrice unique propre à pratiquer cette mise en forme et ce découpage. De telles dispositions sont bien connues en elles-mêmes d'un Homme du métier et ne seront pas détaillées davantage. Seul importe, en effet, au regard de la présente invention, le fait que l'outil d'emboutissage, constitué ici par le poinçon 27 et la matrice 29, soit susceptible de réaliser à partir du flan les formes en creux et en reliefs requises par la pièce à emboutir, quelle qu'elle soit, ici constituée par le pied-milieu 1, ainsi que le découpage du flan le long du contour extérieur de cette pièce, tel que défini dans l'exemple illustré par les bords libres 12, 19 et 20, et le cas échéant selon au moins un contour intérieur, tel que les contours 22, 24, 26 dans l'exemple illustré, en provoquant, par un refroidissement approprié du poinçon 27 et de la matrice 29, convenablement munis à cet effet d'un circuit respectif de circulation d'un fluide de refroidissement, non illustré mais bien connu en lui-même d'un Homme du métier, une trempe d'un matériau trempant constituant au moins partiellement le flan. On entend ici, en mentionnant que le matériau trempant constitue au moins partiellement le flan, que celui-ci peut être réalisé intégralement en un tel matériau trempant, par exemple de l'acier trempant commercialisé sous la dénomination USIBOR 1500 , ou encore être constitué exclusivement d'un tel matériau trempant et d'un revêtement de celui-ci, tel qu'un revêtement d'alliage de silicate d'aluminium, ou encore d'une pluralité de couches, dont certaines peuvent être seulement localisées et dont au moins l'une est constituée d'un matériau trempant, ces différentes couches étant embouties simultanément pour communiquer à la pièce la forme requise et le contour intérieur et/ou extérieur requis dans des conditions propres à provoquer la trempe du matériau trempant. Dès lors que celui-ci est concerné par le découpage accompagnant l'emboutissage, c'est-à-dire atteint soit le contour extérieur 42 défini par les bords libres 12, 19, 20, soit tout ou partie des contours intérieurs 22, 24, 26, la conjonction de la trempe et du découpage le long de ces contours développe à l'intérieur de ce matériau des contraintes que la présente invention vise soit à éviter, soit à libérer si elles sont apparues. A cet effet, le poinçon 27 illustré à la figure 1 présente, dans sa face de formage 28, des moyens de chauffage, avantageusement par induction, étroitement localisés d'une manière qui va être décrite à présent, étant entendu qu'à chacune des zones ou parties de la pièce 1 à emboutir correspond une partie respective de la face de formage 28. En particulier, si l'on considère le contour périphérique extérieur 42 du pied-milieu 1, tel que défini par les bords libres 12, 19 et 20, et une zone marginale 30 du pied-milieu 1 longeant ce contour périphérique extérieur 42 sur la totalité de celui-ci, de façon continue, sur une largeur pouvant aller jusqu'à quelques millimètres, à partir de ce contour périphérique extérieur 42, la face de formage 28 présente une zone 31 qui correspond à cette zone 30 et sur laquelle cette zone 30 s'applique lors de l'emboutissage. Dans cette zone 31, le poinçon 27 est muni, dans sa face de formage 28, d'un circuit 32 de chauffage par induction, qui s'étend ainsi sous forme d'une boucle pratiquement fermée tout au long du contour périphérique extérieur 42 du pied-milieu 1 à fabriquer de façon à être susceptible de chauffer la zone marginale 30 de celui-ci sur la totalité de ce contour périphérique extérieur 42. Dans son mode de réalisation illustré, dans lequel il comporte les trous 21, 23, 25, définis par un contour périphérique intérieur respectif 22, 24, 26, le pied-milieu 1 présente en outre d'autres zones marginales 33, 34, 35 dont chacune s'étend tout autour de l'un, respectif, de ces contours intérieurs 22, 24, 26, sur une largeur pouvant aller jusqu'à quelques millimètres, et à chacune desquelles correspond une zone annulaire respective 36, 37, 38 de la face de formage 28. Dans chacune de ces zones annulaires 36, 37, 38, respectivement, le poinçon 27 est pourvu d'un circuit respectif 39, 40, 41 de chauffage par induction, lequel forme une boucle pratiquement fermée en regard de la zone marginale respectivement correspondante 33, 34, 35, et peut donc provoquer le chauffage de cette zone marginale. Dans chaque cas, le chauffage ainsi obtenu dans une zone marginale du pied-milieu 1 reste suffisamment localisé pour ne pas nuire à l'effet de trempe résultant, dans le reste du pied-milieu 1, du contact du flan constitutif de celui-ci avec la face de formage 28 du poinçon 27 convenablement refroidi à cet effet. Naturellement, chacun des circuits 32, 39, 40, 41 du chauffage par induction est relié à une source d'alimentation commandée en électricité, non représentée, par des conducteurs non référencés dont les tronçons les plus proches du circuit respectivement correspondant sont logés à l'intérieur de passages non représentés du poinçon 27. Un Homme du métier comprendra aisément comment, dans ces conditions, s'effectue la fabrication d'une pièce métallique telle que le pied-milieu 1, par emboutissage, conformément à la présente invention. Dans un premier temps, un flan non représenté, plan ou préformé, réalisé au moins partiellement en un matériau trempant, à savoir par exemple un acier trempant du type commercialisé sous la dénomination BTR 165 ou sous la dénomination USIBOR 1500, est chauffé de façon conventionnelle à une température, par exemple de l'ordre de 900 C, convenant à la trempe ultérieure du matériau trempant, puis il est placé dans l'outil d'emboutissage, c'est-à-dire entre le poinçon 27 et la matrice 29, initialement mutuellement dissociés et présentant quant à eux une température suffisamment basse pour que le contact ultérieur du flan avec eux provoque la trempe du matériau trempant. On procède alors à l'emboutissage en rapprochant mutuellement le poinçon 27 et la matrice 29, convenablement portés par des plateaux non représentés d'une presse, ce qui conforme le flan à la forme requise du pied-milieu 1 et découpe ce dernier le long de son contour périphérique extérieur 42 et de chacun de ses contours périphériques intérieurs 22, 24, 25, en référence à l'exemple illustré. Le matériau trempant subit alors la trempe requise en se refroidissant brutalement au contact de la face de formage 28, si ce n'est qu'un chauffage temporaire de chacune des zones marginales 30, 33, 34, 35 par le circuit de chauffage par induction respectivement correspondant 32, 39, 40, 41, pratiquée de préférence avant la découpe proprement dite mais après la mise en forme du flan, pendant l'emboutissage de celui-ci, évite la trempe de ces zones marginales et évite ainsi que le découpage se traduise par l'apparition, dans ces zones marginales, de contraintes susceptibles de générer des amorces de ruptures. Le poinçon 27 et la matrice 29 sont alors séparés l'un de l'autre pour libérer le pied-milieu 1 terminé, que l'on dégage pour l'acheminer vers d'autres étapes de fabrication. Lorsque l'outil d'emboutissage comporte deux ensembles poinçon-matrice distincts, dont un premier effectue la mise en forme et la trempe et le deuxième le découpage, c'est le poinçon du premier ensemble qui est alors équipé, comme on l'a décrit en référence au poinçon 27 auquel il est sensiblement identique, des moyens de chauffage temporaire, par induction dans l'exemple illustré, propres à empêcher la trempe de façon localisée dans chaque zone marginale 30, 33, 34, 35. On peut également pratiquer le chauffage temporaire, par induction dans l'exemple illustré, des zones marginales du pied-milieu 1 après la découpe et alors que le matériau trempant y a subi la trempe comme partout ailleurs, auquel cas le chauffage des zones marginales a pour effet de détendre par recuit localisé les contraintes qui ont pu alors apparaître au découpage du fait qu'il s'effectuait au moins partiellement sur un matériau trempé. Ce chauffage temporaire peut s'effectuer encore à l'intérieur de l'outil d'emboutissage, avant que l'on en extraie le pied-milieu 1, auquel cas il met avantageusement en uvre un poinçon 27 équipé à cet effet de la façon qui vient d'être décrite si un ensemble unique poinçon-matrice effectue la mise en forme, accompagnée de la trempe, et le découpage; si l'outil d'emboutissage comporte deux ensembles poinçon-matrice distincts, c'est le poinçon de l'ensemble effectuant le découpage qui est équipé à cet effet de moyens localisés de chauffage temporaire, par exemple par induction, tels que décrits en relation avec le poinçon 27 dont il reprend avantageusement la conception et la conformation, au moins dans les zones 31, 36, 37, 38 de sa face 28 correspondant aux zones marginales 30, 33, 34, 35. Cependant, si l'on opte pour un tel chauffage temporaire des zones marginales du pied-milieu 1 après la découpe de celui-ci le long de son contour extérieur 42 et de chacun de ses contours intérieurs 22, 24, 26, on préfère pratiquer ce chauffage temporaire en dehors de l'outil d'emboutissage, pour libérer celui-ci en vue d'effectuer un nouvel emboutissage. Alors, le poinçon 27 et la matrice 29 constituant l'outil d'emboutissagedans l'exemple illustré, de même que le poinçon et la matrice de chacun des deux ensembles poinçon-matrice constituant cet outil de façon non illustrée, sont démunis des moyens utilisés pour ce chauffage, à savoir dans l'exemple illustré les circuits de chauffage par induction 32, 39, 40, 41, et, après avoir séparé mutuellement la matrice 29 et le poinçon 27 et dégagé le pied-milieu 1 embouti, on transfère celui-ci sur un autre outil de traitement, qui peut être un simple véhicule de transport vers un autre poste de travail ou un outil destiné à pratiquer une autre opération sur le pied-milieu 1, et cet outil présente à cet effet une face reproduisant la géométrie de la face de formage 28 au moins dans les zones 31, 36, 37, 38 de celle-ci. Dans chacune de ces zones correspondant aux zones 31, 36, 37, 38, l'outil présente des moyens de chauffage localisé, qui peuvent être des circuits d'induction identiques respectivement aux circuits 32, 39, 40, 41, pour provoquer le chauffage localisé souhaité des zones marginales 30, 33, 34, 35 du pied-milieu 1, dont le matériau trempant est alors intégralement trempé, afin de faire disparaître la trempe exclusivement dans ces zones marginales 30, 33, 34, 35. Un tel outil n'a pas été illustré à la figure 1, mais un Homme du métier en déduira aisément la conception, de la conception décrite à propos du poinçon 27. Il est bien entendu que le choix de la fabrication d'un pied-milieu 1 comme pièce susceptible d'être fabriquée par le procédé d'emboutissage selon l'invention, au moyen de l'outil de fabrication par emboutissage ou de l'outil de traitement distinct qui vient d'être décrit, ne constitue qu'un exemple non limitatif, et qu'un Homme du métier adaptera sans difficulté, à la fabrication d'autres pièces métalliques, à partir d'un flan réalisé au moins partiellement en un matériau trempant, les dispositions qui viennent d'être décrites sans sortir pour autant du cadre de la présente invention. Un tel Homme du métier comprendra en outre aisément qu'alors que l'on a décrit exclusivement l'équipement d'un poinçon d'emboutissage, par ailleurs muni de moyens de refroidissement, en moyens de chauffage temporaire localisé, on pourrait également équiper ainsi une matrice d'emboutissage et tout autre outil utilisé soit pour procéder, lors de l'emboutissage, à la mise en forme et/ou au découpage de la pièce fabriquée, soit pour traiter d'une façon quelconque la pièce après que celle-ci ait été dégagée de l'outil d'emboutissage | La présente invention concerne la fabrication, par emboutissage, d'une pièce métallique à partir d'un flan réalisé au moins partiellement en un matériau trempant.Le flan est chauffé à une température convenant à sa trempe ultérieure puis embouti dans un outil d'emboutissage (27, 29) qui donne à la pièce (1) la forme requise, en provoquant la trempe, et la découpe au contour intérieur et/ou extérieur requis (22, 24, 26, 42). Des moyens de chauffage localisés (32, 39, 40, 41) sont utilisés pour chauffer temporairement une zone marginale (30, 33, 34, 35), longeant le contour (22, 24, 26, 42) pour éviter l'apparition de contraintes à la découpe ou détendre les contraintes apparaissant à la découpe.Application à la prévention de criques le long du contour de la pièce emboutie. | 1. Procédé de fabrication, par emboutissage, d'une pièce métallique (1) présentant une forme déterminée et un contour déterminé, intérieur (22, 24, 26) et/ou extérieur (42), à partir d'un flan réalisé au moins partiellement en un matériau dit trempant , ledit procédé comportant une succession d'étapes consistant à : a) chauffer le flan à une première température, convenant à une trempe ultérieure dudit matériau, b) placer le flan dans un outil d'emboutissage (28, 29) propre à le mettre à ladite forme déterminée et à le découper selon ledit contour déterminé (22, 24, 26, 42), l'outil d'emboutissage (28, 29) présentant une deuxième température déterminée inférieure à ladite première température déterminée et telle que le contact du flan avec l'outil d'emboutissage soit susceptible de provoquer la trempe dudit matériau, c) procéder à l'emboutissage du flan au moyen de l'outil d'emboutissage (28, 29), pour mettre le flan à ladite forme déterminée, en provoquant la trempe dudit matériau, et le découper selon ledit contour déterminé (22, 24, 26, 42), pour en séparer ladite pièce (1), d) dégager ladite pièce (1) de l'outil d'emboutissage (28, 29), caractérisé en ce que, lors de l'étape c ou postérieurement à l'étape d, on provoque un chauffage temporaire du flan ou de ladite pièce (1), respectivement, de façon étroitement localisée dans une zone longeant ledit contour déterminé (22, 24, 26, 42) et correspondant à une zone marginale (30, 33, 34, 35) de ladite pièce (1), pour maintenir ou porter, respectivement, de façon temporaire ladite zone à une température propre à réduire les contraintes susceptibles de résulter d'une conjonction de la trempe et de la découpe. 2. Procédé de fabrication selon la 1, caractérisé en ce que l'on provoque 10 ledit chauffage temporaire par induction. 3. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que l'on provoque ledit chauffage temporaire lors de l'étape c, de préférence immédiatement avant de découper le flan selon ledit contour déterminé (22, 24, 26, 42). 4. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que l'on provoque ledit chauffage temporaire postérieurement à l'étape d, en plaçant temporairement ladite pièce dans un outil de traitement ultérieur de celle-ci. 5. Outil de fabrication, par emboutissage, d'une pièce métallique présentant une forme déterminée et un contour déterminé (22, 24, 26, 42), intérieur (22, 24, 26) et/ou extérieur (42), à partir d'un flan réalisé au moins partiellement en un matériau dit trempant , ledit outil (28, 29) présentant une forme complémentaire de ladite forme déterminée, au moins dans une zone (31, 36, 37, 38) longeant ledit contour déterminé (22, 24, 26, 42) et correspondant à une zone marginale (30, 33, 34, 35) de ladite pièce (1), des moyens de découpage du flan selon ledit contour déterminé (22, 24, 26, 42) et/ou des moyens internes de refroidissement, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de chauffage (32, 39, 40, 41) étroitement localisés dans ladite zone (31, 36, 37, 38) longeant ledit contour déterminé (22, 24, 26, 42) et correspondant à une zone marginale (30, 33, 34, 35) de ladite pièce (1). 6. Outil de fabrication selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de chauffage (32, 39, 40, 41) sont des moyens de chauffage par induction. 7. Outil de traitement d'une pièce métallique emboutie, présentant une forme déterminée et un contour déterminé (22, 24, 26, 42), intérieur (22, 24, 26) et/ou extérieur (42), et constituée au moins partiellement d'un matériau trempé, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une zone (31, 36, 37, 38) présentant une forme complémentaire de celle d'une zone marginale (30, 33, 34, 35) de ladite pièce (1), longeant ledit contour déterminé (22, 24, 26, 42), et des moyens de chauffage (32, 39, 40, 41) étroitement localisés dans ladite zone (31, 36, 37, 38). 8. Outil de traitement selon la 7, caractérisé en ce que les moyens de chauffage (32, 39, 40, 41) sont des moyens de chauffage par induction. 9. Pièce métallique emboutie, présentant une forme déterminée et un contour déterminé (22, 24, 26, 42), intérieur (22, 24, 26) et/ou extérieur (42), et réalisée au moins partiellement à partir d'un matériau dit trempant , caractérisée en ce que ledit matériau est trempé excepté dans une zone marginale (30, 33, 34, 35) de ladite pièce (1), longeant ledit contour (22,24,26,42). | B | B21,B62 | B21D,B62D | B21D 22,B21D 19,B62D 21 | B21D 22/20,B21D 19/00,B62D 21/00 |
FR2902165 | A1 | DOUBLE VOLANT AMORTISSEUR, EN PARTICULIER POUR VEHICULE AUTOMOBILE | 20,071,214 | L'invention concerne un . Un double volant amortisseur comprend, de façon générale, deux volants d'inertie coaxiaux, centrés et guidés en rotation l'un sur l'autre au moyen d'un palier, et un amortisseur de torsion monté entre les deux volants et comportant des ressorts à spires hélicoïdales qui sont disposés dans un logement annulaire d'un des volants et qui s'appuient à leurs extrémités sur des butées formées sur ce volant et sur un voile annulaire solidaire de l'autre volant, pour la transmission d'un couple de rotation entre les volants et pour l'absorption et l'amortissement des acyclismes et des vibrations produits par le moteur à combustion interne du véhicule. Pour améliorer les performances de l'amortisseur de torsion, on a déjà proposé d'utiliser des couples de ressorts coaxiaux, qui ont des raideurs différentes et qui sont placés bout à bout. Toutefois, les appuis de ces ressorts l'un sur l'autre et leurs liaisons posent des problèmes qui ne sont pas résolus actuellement de façon satisfaisante. De plus, un tel couple de ressorts ne présente pas la même raideur à l'attaque du voile annulaire dans le sens direct de rotation et dans le sens rétro. On a également proposé d'utiliser des couples de ressorts dans lesquels un des ressorts a un diamètre extérieur inférieur au diamètre intérieur de l'autre ressort et est disposé à l'intérieur de cet autre ressort. Il se pose alors un problème de frottement entre les deux ressorts en fonctionnement sous l'effet des forces centrifuges, qui peut provoquer un blocage des ressorts aux vitesses de rotation élevées. L'invention a notamment pour but d'apporter une solution simple, 30 satisfaisante et économique à ces problèmes. 2 Elle a pour objet un double volant amortisseur dont l'amortisseur de torsion a des performances nettement supérieures à celles des amortisseurs de torsion de la technique antérieure, pour un prix de revient comparable ou même inférieur. Elle propose à cet effet un double volant amortisseur, en particulier pour véhicule automobile, comprenant deux volants d'inertie coaxiaux et un amortisseur de torsion monté entre ces volants et comportant des ressorts à spires hélicoïdales disposés dans un logement annulaire d'un des volants et s'appuyant à leurs extrémités sur des butées de ce volant et sur un voile annulaire solidaire de l'autre volant, caractérisé en ce que les ressorts comprennent des ressorts longs et des ressorts courts coaxiaux, les ressorts courts étant vissés dans une partie médiane des ressorts longs. Grâce au vissage des ressorts l'un dans l'autre, les problèmes d'appui, de frottement et d'usure des ressorts l'un sur l'autre, qui se posaient dans la technique antérieure, sont évités. De plus, l'attaque du voile annulaire se fait avec la même raideur dans le sens direct de rotation et dans le sens rétro. On constate aussi une diminution du frottement des ressorts sur les goulottes de guidage montées dans le logement annulaire des ressorts, puisque les spires du ressort court, intercalées entre les spires du ressort long, peuvent s'appuyer directement sur la goulotte sans augmenter le frottement du ressort long sur cette goulotte. Selon une autre caractéristique de l'invention, les ressorts courts et les ressorts longs ont sensiblement le même diamètre de spire. On peut également prévoir que les spires de la partie médiane des ressorts longs ont un pas d'enroulement supérieur au pas des spires des parties d'extrémité de ces ressorts longs. Cela permet de visser un ressort court dans la partie médiane d'un ressort long, en évitant que les spires de ces ressorts soient jointives au repos, le pas entre les spires successives dans la partie médiane de 3 l'ensemble de ressorts étant par exemple sensiblement égal ou légèrement inférieur au pas des spires dans les parties d'extrémité du ressort long. En variante, on peut également prévoir que les spires du ressort long ont un pas d'enroulement relativement important et constant sur toute la longueur du ressort long et permettent le vissage du ressort court en évitant que les spires successives de ces deux ressorts soient jointives ou sensiblement jointives au repos. Les ressorts courts sont de préférence cintrés en arc de cercle à l'état libre tandis que les ressorts longs sont droits ou cintrés en arc de cercle à l'état libre. Les extrémités des ressorts courts vissés dans les ressorts longs peuvent être dirigées toutes les deux radialement vers l'extérieur par rapport à l'axe de rotation du double volant amortisseur lorsque ce sont les parties des spires radialement les plus internes qui sont au contact les unes des autres lorsque les ressorts sont comprimés au maximum. En variante, les extrémités des ressorts courts vissés dans les ressorts longs peuvent être dirigées toutes les deux radialement vers l'intérieur par rapport à l'axe de rotation lorsque ce sont les parties radialement les plus externes des spires qui sont en appui les unes sur les autres lorsque les ressorts sont comprimés au maximum. Dan un mode de réalisation préféré de l'invention, l'amortisseur de torsion comprend deux ensembles formés chacun d'un ressort court vissé dans un ressort long, chaque ressort long s'étendant au repos sur un peu moins de 180 autour de l'axe de rotation. Avantageusement, chaque ensemble précité formé d'un ressort court vissé dans un ressort long contient un troisième ressort à spires hélicoïdales, ayant un diamètre extérieur inférieur au diamètre intérieur des deux autres ressorts et une longueur inférieure à celle du ressort long, ce troisième ressort étant à l'intérieur de l'ensemble des deux autres ressorts. Cette caractéristique permet d'augmenter de 45% environ le couple de rotation transmissible par le double volant amortisseur, et d'avoir une 4 courbe de couple en fonction du débattement angulaire qui comprend trois pentes différentes, favorisant le filtrage des acyclismes et des vibrations aux valeurs maximales du couple transmis, sans réduire le débattement angulaire et sans modifier la structure du double volant amortisseur. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite à titre d'exemple en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en coupe axiale d'un double volant amortisseur selon l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique en coupe transversale de ce double volant amortisseur, représenté au repos ; - la figure 3 et une vue semblable à la figure 2, mais représente les ressorts dans leur état de compression maximale ; - les figures 4, 5 et 6 sont des vues schématiques en perspective des ressorts de l'amortisseur de torsion ; - la figure 7 est une vue semblable à la figure 2, mais représente une variante de réalisation de l'invention ; - la figure 8 est un graphe représentant la courbe de variation du couple de rotation transmissible en fonction du débattement angulaire pour le sens direct de rotation. Le double volant amortisseur des figures 1 à 3 comprend essentiellement un volant d'inertie primaire 10, fixé par des vis 12 en bout d'un arbre moteur ou vilebrequin 14 d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile et associé à une tôle annulaire flexible 16, un volant d'inertie secondaire 18 formant le plateau de réaction d'un embrayage 20 et un amortisseur de torsion 22 qui est monté entre les deux volants d'inertie 10 et 18 pour transmettre le couple moteur d'un volant à l'autre et pour absorber et amortir les vibrations et oscillations relatives entre les volants résultant des acyclismes de rotation générés par le moteur à combustion interne. L'amortisseur de torsion 22 comprend des ressorts longs 24 à spires hélicoïdales, représentés en figure 5 et des ressorts courts 26 à spires hélicoïdales, représentés en figure 4 et qui sont vissés dans la partie médiane des ressorts longs 24 comme représenté en figure 6 pour former 5 des ensembles 28 de deux ressorts qui sont disposés dans un logement annulaire du volant primaire 10 et qui s'appuient à leurs extrémités sur des butées 30 formées sur le volant primaire 10 et sur un couvercle annulaire 32 fixé sur la périphérie extérieure du volant primaire 10 entre celui-ci et le volant secondaire 18. Les extrémités des ensembles de ressorts 28 s'appuient également sur des pattes radiales 34 d'un voile annulaire 36 dont la partie périphérique radialement interne est fixée par des rivets 38 sur le volant secondaire 18. Des goulottes de guidage 39 à section incurvée sont disposées dans le logement annulaire des ressorts, entre la paroi radialement externe de ce logement et les parties radialement externes des spires des ressorts. Dans le mode de réalisation des figures 1 à 3, l'amortisseur de torsion comprend deux ensembles 28 de ressorts longs et de ressorts courts, les ressorts longs s'étendant chacun sur un peu moins de 180 au repos et les pattes radiales 34 du voile annulaire 36 étant diamétralement opposées, de même que les butées 30 du volant primaire et du couvercle 32. Dans l'exemple de réalisation des figures 4 à 6, les ressorts 24 et 26 ont des spires de même diamètre et leurs fils ont la même section circulaire. Le pas d'enroulement des spires du ressort 26 est identique au pas d'enroulement des spires de la partie médiane 38 du ressort 24, ce pas étant supérieur au pas d'enroulement des spires des parties d'extrémité du ressort 24 et étant déterminé pour que les spires des ressorts 24 et 26 vissés l'un dans l'autre ne soient pas jointives au repos, comme représenté en figure 6. 6 En variante, le pas d'enroulement des spires du ressort 24 pourrait être constant sur toute la longueur du ressort et égal à celui de la partie médiane 38 de ce ressort représenté en figure 5. En variante, le pas d'enroulement des spires du ressort 26 pourrait être inférieur au pas d'enroulement des spires de la partie médiane 38 du ressort 24. Le pas d'enroulement des spires du ressort 26 est alors déterminé pour que chaque spire d'extrémité 40 du ressort 26 vienne en contact, au repos, avec la spire du ressort 24 adjacente situé du coté de l'autre extrémité du ressort 26. Cela permet d'obtenir une courbe de variation du couple de rotation transmissible en fonction du débattement angulaire similaire à celle illustrée en figure 8 et discutée pour une variante de réalisation de l'invention illustrée par la figure 7. Les extrémités 40 du ressort court 26 sont orientées radialement vers l'extérieur, les parties radialement internes des spires des deux ressorts étant en appui les unes sur les autres lorsque les ressorts sont comprimés au maximum comme représenté en figure 3. Si l'on souhaite que les parties radialement externes des spires des deux ressorts soient en appui les unes sur les autres lorsque les deux ressorts sont comprimés au maximum, les extrémités 40 du ressort court 26 sont orientées radialement vers l'intérieur. Grâce au vissage des ressorts courts 26 dans la partie médiane des ressorts longs 24, les parties d'extrémités 42 des ressorts longs qui sont en appui sur les pattes radiales 34 du voile annulaire 36 peuvent être identiques et de même longueur. L'attaque du voile annulaire par les ressorts 24 se fait avec la même raideur dans le sens direct de rotation et dans le sens rétro. On améliore ainsi l'absorption et l'amortissement des vibrations et des acyclismes au ralenti et pour les faibles charges du moteur. Il est par ailleurs très intéressant de disposer un ressort 44 à l'intérieur de chaque ensemble 28 formé d'un ressort court 26 vissé dans un ressort long 24, comme représenté schématiquement en figure 7, ce 7 ressort 44 ayant un diamètre externe inférieur au diamètre interne de l'ensemble 28 et une longueur inférieure à celle du ressort long 24, cette longueur étant toutefois supérieure à celle de l'ensemble 28 des ressorts 24 et 26 comprimés au maximum. Ainsi, ce troisième ressort 44 peut jouer son rôle de filtrage des vibrations et des acyclismes aux vitesses de rotation élevées et permet de transmettre un couple de rotation notablement supérieur à celui que pourrait transmettre un amortisseur de torsion ne comprenant que les deux ensembles 28 de ressorts 24 et 26, comme illustré par la courbe de la figure 8. Cette courbe représente la variation du couple de rotation transmissible C en fonction du débattement angulaire D entre les volants. On voit sur cette courbe que, pour un débattement angulaire maximal de 58 , le couple transmissible atteint 364 Nm alors que, pour le même débattement angulaire, cette valeur maximale ne serait que de 258 Nm en l'absence des ressorts 44. On voit également que cette courbe présente une partie finale 46 ayant une pente supérieure à celle des deux autres parties de la courbe, cette pente étant due à la raideur des ressorts 44. Dans ce mode de réalisation, les appuis des extrémités des ressorts 44 sur les pattes radiales 34 du voile annulaire 36 sont assurés par des coupelles de centrage 48, elle-même centrées sur des parties en saillie 50 des bords latéraux des pattes radiales 34 | Double volant amortisseur, en particulier pour véhicule automobile, comprenant deux volants d'inertie coaxiaux et un amortisseur de torsion comprenant des ressorts à spires hélicoïdales disposés dans un logement annulaire de l'un des volants, ces ressorts comprenant des ressorts courts (26) vissés dans la partie médiane (38) de ressorts longs (24) d'un même diamètre. | 1. Double volant amortisseur, en particulier pour véhicule automobile, comprenant deux volants d'inertie coaxiaux (10, 18) et un amortisseur de torsion (22) monté entre ces volants et comportant des ressorts à spires hélicoïdales disposés dans un logement annulaire d'un des volants et s'appuyant à leurs extrémités sur des butées (30) de ce volant et sur un voile annulaire (36) solidaire de l'autre volant, caractérisé en ce que les ressorts comprennent des ressorts longs (24) et des ressorts courts (26) coaxiaux, les ressorts courts étant vissés dans une partie médiane (38) des ressorts longs. 2. Double volant amortisseur selon la 1, caractérisé en ce que les ressorts longs (24) et les ressorts courts (26) ont sensiblement le même diamètre. 3. Double volant amortisseur selon la 1ou 2, caractérisé en ce que les spires de la partie médiane (38) des ressorts longs ont un pas d'enroulement supérieur au pas des spires des parties d'extrémité (42) de ces ressorts longs. 4. Double volant amortisseur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les spires de l'ensemble (28) formé par un ressort court (26) vissé dans un ressort long (24) sont non jointives au repos. 5. Double volant amortisseur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les ressorts courts (26) sont cintrés en arc de cercle à l'état libre. 6. Double volant amortisseur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les ressorts longs (24) sont droits ou cintrés en arc de cercle à l'état libre. 7. Double volant amortisseur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les extrémités (40) des ressorts courts sont dirigées radialement vers l'extérieur par rapport l'axe de rotation du 9 double volant amortisseur. 8. Double volant amortisseur selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que les extrémités des ressorts courts (26) sont dirigées radialement vers l'intérieur par rapport à l'axe de rotation du double volant amortisseur. 9. Double volant amortisseur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'amortisseur de torsion comprend deux ensembles (28) formés chacun d'un ressort court vissé dans un ressort long, chaque ressort long (24) s'étendant au repos sur un peu moins de 180 autour de l'axe de rotation. 10. Double volant amortisseur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque ensemble formé d'un ressort court vissé dans un ressort long (24) contient un troisième ressort (44) à spires hélicoïdales, ayant un diamètre extérieur inférieur au diamètre interne des deux autres ressorts, et une longueur inférieure à celle du ressort long (24), ce troisième ressort (44) étant à l'intérieur de l'ensemble formé par les deux autres ressorts. | F | F16 | F16F | F16F 15 | F16F 15/134 |
FR2889896 | A1 | AMPLIFICATEUR DE PUISSANCE DE HAUTE FREQUENCE | 20,070,223 | La présente invention concerne un amplificateur de puissance de haute fréquence pour l'utilisation dans des dispositifs de communication fonctionnant dans la bande des micro-ondes ou des ondes millimétriques pour des communications mobiles, des communications par satellite, etc. Dans des systèmes de communication micro-ondes utilisant un signal multiporteur ou un signal modulé utilisant une technique à accès multiple par répartition en code (AMRC) récente, etc., il est nécessaire de minimiser l'influence de distorsions dues à la non-linéarité des amplificateurs de puissance de haute fréquence. D'autre part, un procédé connu pour faire fonctionner un amplificateur de puissance de haute fréquence avec un rendement élevé consiste à fixer les conditions de charge du côté d'entrée d'une manière telle que le second harmonique soit pratiquement court-circuité (voir par exemple le brevet japonais n 2 695 395). On notera incidemment que, pour fournir une puissance élevée, des amplificateurs de puissance de forte puissance pour des communications mobiles ou par satellite emploient des transistors multi-doigts dans lesquels une pluralité de cellules de transistor sont connectées électriquement en parallèle pour augmenter la largeur de grille. La figure 13 montre un amplificateur de puissance de haute fréquence classique. En se référant à la figure, on note qu'une pluralité de cellules de transistor 1 sont connectées électriquement en parallèle les unes par rapport aux autres. Un circuit d'adaptation du côté d'entrée, 2, est connecté à leurs électrodes de grille, et un circuit d'adaptation du côté de sortie, 3, est connecté à leurs électrodes de drain. En outre, un circuit résonnant 4 est connecté aux électrodes de grille afin de commander des charges relatives à des harmoniques. Le circuit résonnant 4 résonne à la fréquence du second harmonique de la fréquence de fonctionnement du transistor. Du fait que le transistor multi-doigts a de façon inhérente une faible impédance d'entrée / sortie, les impédances de charge sur les cir-cuits d'adaptation, qui sont connectés au transistor pour réaliser une adaptation d'impédance à la fréquence de fonctionnement, sont très faibles. Pour court-circuiter le second harmonique, l'impédance de charge au second harmonique doit être encore plus faible que la très faible impédance de charge au fondamental. Cependant, des amplificateurs de puissance de haute fréquence classiques ne peuvent pas parvenir à une aussi faible impédance de charge, et par conséquent ne parviennent pas à procurer des caractéristiques de distorsion améliorées, du fait que le circuit résonnant est connecté au circuit de combinaison d'électrodes de grille sur le côté d'en- trée, au lieu d'être connecté à chaque électrode de grille. La présente invention a été conçue pour résoudre les problèmes ci-dessus. Un but de la présente invention est donc de procurer un amplificateur de puissance de haute fréquence employant un transistor multi-doigt, et adapté pour avoir de meilleures caractéristiques de distor- sion. Selon un aspect de la présente invention, un amplificateur de puissance de haute fréquence comprend: un transistor multi-doigt incluant une pluralité de cellules de transistor connectées électriquement en parallèle; un circuit d'adaptation du côté d'entrée connecté à des élec- trodes de grille de la pluralité de cellules de transistor; et des circuits résonnants, chacun d'eux étant connecté entre une électrode de grille de l'une respective de la pluralité de cellules de transistor et le circuit d'adaptation du côté d'entrée; et les circuits résonnants résonnent à une fréquence de second harmonique de la fréquence de fonctionnement du transistor ou à une fréquence à l'intérieur d'une plage prédéterminée centrée sur la fréquence de second harmonique, de façon à agir comme un court-circuit ou à présenter une impédance suffisamment faible, vue du côté de l'électrode de grille. La présente invention permet à un amplificateur de puissance de haute fréquence employant un transistor multi-doigt d'avoir de meilleu-res caractéristiques de distorsion. D'autres buts, caractéristiques et avantages supplémentaires de l'invention ressortiront plus complètement de la description suivante. Dans les dessins: - la figure 1 est une vue de dessus d'un amplificateur de puissance de haute fréquence conforme à un premier mode de réalisation de la présente invention - la figure 2 est un schéma de circuit de l'amplificateur de puissance de haute fréquence de la figure 1; - la figure 3 montre les caractéristiques de distorsion à la fois d'un amplificateur de puissance de haute fréquence classique et de l'amplificateur de puissance de haute fréquence du mode de réalisation pré-sent; - la figure 4 est une vue de dessus d'un amplificateur de puis15 sance de haute fréquence conforme à un second mode de réalisation de la présente invention - la figure 5 est une vue de dessus d'un amplificateur de puissance de haute fréquence conforme à un troisième mode de réalisation de la présente invention - la figure 6 est une vue de dessus d'un amplificateur de puissance de haute fréquence conforme à un quatrième mode de réalisation de la présente invention - la figure 7 est une vue de dessus d'un amplificateur de puissance de haute fréquence conforme à un cinquième mode de réalisation 25 de la présente invention - la figure 8 est une vue de dessus d'un amplificateur de puissance de haute fréquence conforme à un sixième mode de réalisation de la présente invention - la figure 9 est une vue de dessus d'un amplificateur de puis- 30 sance de haute fréquence conforme à un septième mode de réalisation de la présente invention - la figure 10 est une vue de dessus d'un amplificateur de puissance de haute fréquence conforme à un huitième mode de réalisation de la présente invention; - la figure 11 est un schéma de circuit de l'amplificateur de 10 haute fréquence de la figure 10; - la figure 12 est une représentation graphique montrant la dépendance, vis-à- vis de la fréquence de résonance, de la caractéristique de rapport de fuite de canal adjacent (ACLR) de ces amplificateurs de puissance de haute fréquence à un point de recul de puissance de sortie de 10 dB par rapport au point de puissance de saturation, lorsque des signaux en modulation W-CDMA (conformes au système 3GPP) leur sont appliqués; - la figure 13 montre un tel amplificateur de puissance de haute fréquence classique. Premier Mode de Réalisation La figure 1 est une vue de dessus d'un amplificateur de puissance de haute fréquence conforme à un premier mode de réalisation de la présente invention, et la figure 2 est un schéma de circuit de I'amplifi- cateur de puissance de haute fréquence de la figure 1. En se référant aux figures 1 et 2, on note qu'une pluralité de cellules de transistor 1 sont connectées électriquement en parallèle pour former un transistor multi-doigt 5. Les électrodes de grille des cellules de transistor 1 sont connectées à un circuit d'adaptation du côté d'entrée 2 par des fils de connexion 6. D'autre part, les électrodes de drain des cellules de transistor 1 sont connectées à un circuit d'adaptation du côté de sortie, 3, par des fils de connexion 7. En outre, les électrodes de source des cellules de transistor 1 sont mises à la masse. Les fils de connexion 6 et 7 se comportent comme des inductances. Conformément à la présente invention, des circuits résonnants 4 sont établis entre le circuit d'adaptation du côté d'entrée, 2, et les électrodes de grille des cellules de transistor 1. De façon plus spécifique, l'électrode de grille de chaque cellule de transistor 1 est connectée à une extrémité d'un circuit résonnant 4 respectif par une ligne de transmission 17 respective, et est connectée à une extrémité d'un fil de connexion 6 respectif, dont l'autre extrémité est connectée au circuit d'adaptation du côté d'entrée, 2. Chaque circuit résonnant 4 comprend un condensateur MIM (métal -isolant métal) 9 formé sur une puce 8 différente de celle du transistor 5. Une extrémité du condensateur MIM 9 est connectée à l'électrode de grille d'une cellule de transistor 1 correspondante, par l'intermédiaire d'un fil de connexion 10, tandis que l'autre extrémité est connectée à un plan de masse par l'intermédiaire d'un fil de connexion Il, et est ainsi mise à la masse. Chaque fil de connexion 10 se comporte comme une inductance. Par conséquent, les condensateurs MIM 9, qui sont des dispositifs passifs et ont donc un rendement de fabrication élevé, sont formés sur une puce 8 différente de celle du transistor 5, qui est un dispositif actif. Ceci permet d'augmenter la productivité. Avec cet agencement, les circuits résonnants 4 sont réglés pour résonner à la fréquence de second harmonique de la fréquence de fonctionnement du transistor 5, ou à une fréquence à l'intérieur d'une plage prédéterminée centrée sur la fréquence de second harmonique, de façon à agir comme un court-circuit ou à présenter une impédance suffisamment basse (à la fréquence de second harmonique), vue du côté de l'électrode de grille. Par conséquent, l'impédance de charge au second harmonique, vue du côté de grille des cellules de transistor 1, peut être réduite en comparaison avec des agencements classiques. La figure 3 montre les caractéristiques de distorsion à la fois d'un amplificateur de puissance de haute fréquence classique et de l'amplificateur de puissance de haute fréquence du mode de réalisation présent. L'axe horizontal représente la valeur de "recul de puissance" par rapport à la puissance de saturation des amplificateurs, tandis que l'axe vertical représente la distorsion d'intermodulation du troisième ordre (deux signaux d'entrée). Comme on peut le voir d'après la figure, l'amplificateur de puissance de haute fréquence du mode de réalisation présent a des caractéristiques de distorsion considérablement améliorées. Second Mode de réalisation La figure 4 est une vue de dessus d'un amplificateur de puissance de haute fréquence conforme à un second mode de réalisation de la présente invention. Conformément au mode de réalisation présent, l'autre extrémité de chaque condensateur MIM 9 est connectée par un fil de connexion 11 à un trou traversant 12 formé sur la même puce que le transistor 5 et est mise à la masse à travers le trou traversant 12. Tous les autres composants sont similaires à ceux décrits en relation avec le premier mode de réalisation. Cet agencement évite le changement dans les caractéristiques dû à la variation des fils de connexion, etc. Troisième Mode de réalisation La figure 5 est une vue de dessus d'un amplificateur de puis- sance de haute fréquence conforme à un troisième mode de réalisation de la présente invention. Conformément au mode de réalisation présent, l'autre extrémité de chaque condensateur MIM 9 est mise à la masse à travers un trou traversant 12 formé sur une puce (8) différente de celle du transistor 5. Tous les autres composants sont similaires à ceux décrits en relation avec les premier et second modes de réalisation. Cet agencement permet d'éliminer les fils de connexion 11, empêchant ainsi des variations de l'inductance. Quatrième Mode de réalisation La figure 6 est une vue de dessus d'un amplificateur de puis- sance de haute fréquence conforme à un quatrième mode de réalisation de la présente invention. Conformément au mode de réalisation présent, chaque circuit résonnant comprend un condensateur MIM 9 formé sur la même puce que le transistor 5. Une extrémité du condensateur MIM 9 est connectée par un fil de connexion 10 au circuit d'adaptation du côté d'en- trée, 2, qui est connecté à son tour aux électrodes de grille des cellules de transistor 1 par des fils de connexion 6. Ainsi, une extrémité de chaque condensateur MIM 9 est connectée à l'électrode de grille d'une cellule de transistor 1 respective, et l'autre extrémité est mise à la masse à travers un trou traversant 12 formé sur la même puce que le transistor 5. Tous les autres composants sont similaires à ceux décrits en relation avec les premier à troisième modes de réalisation. Cet agencement (c'està-dire le fait que les condensateurs MIM 9 sont formés sur la même puce que le transistor 5) permet de simplifier le processus d'assemblage. Cinquième Mode de réalisation La figure 7 est une vue de dessus d'un amplificateur de puissance de haute fréquence conforme à un cinquième mode de réalisation de la présente invention. Conformément au mode de réalisation présent, chaque circuit résonnant comprend un condensateur MIM 9, un trou traversant 12 et une inductance en spirale 13, qui sont formés sur la même puce que le transistor 5. Une extrémité du condensateur MIM 9 est connectée à l'électrode de grille d'une cellule de transistor 1 correspondante par l'inductance en spirale 13, et l'autre extrémité est mise à la masse à travers le trou traversant 12. Tous les autres composants sont similaires à ceux décrits en relation avec les premier à quatrième modes de réalisation. Du fait que les condensateurs MIM 9 et les inductances en spirale 13 sont intégrés sur la même puce (que le transistor 5) le processus d'assemblage peut être simplifié, comme dans le quatrième mode de ré-alisation. En outre, du fait que chaque circuit résonnant comprend une inductance en spirale 13 au lieu d'un fil de connexion, la précision de conception de la fréquence de résonance peut être renforcée, ce qui conduit à des variations de processus d'assemblage réduites. Sixième Mode de réalisation La figure 8 est une vue de dessus d'un amplificateur de puissance de haute fréquence conforme à un sixième mode de réalisation de la présente invention. Conformément au mode de réalisation présent, chaque circuit résonnant comprend un condensateur MIM 9 formé sur une puce différente de celle du transistor 5. Une extrémité du condensateur MIM 9 est connectée par un fil de connexion 10 à une plage de connexion 14 s'étendant à partir des électrodes de grille dans une direction perpendiculaire à la direction grille - drain. Tous les autres composants sont similaires à ceux décrits en relation avec les premier à cinquième modes de réalisation. Cet agencement élimine la nécessité de disposer les circuits résonnants sur une région adjacente à un côté du transistor 5 perpendiculaire à la direction grille - drain, et augmente donc, en termes de longueur, le degré de liberté relatif aux fils de connexion 6 pour la connexion entre les électrodes de grille et le circuit d'adaptation du côté d'entrée 2, ce qui conduit à une conception aisée. Septième Mode de réalisation La figure 9 est une vue de dessus d'un amplificateur de puissance de haute fréquence conforme à un septième mode de réalisation de la présente invention. Conformément au mode de réalisation présent, chaque circuit résonnant comprend un condensateur MIM 9, un trou traversant 12 et une inductance en spirale 13 qui sont formés sur la même puce que le transistor 5, de façon à être disposés sur des régions adjacentes à des côtés du transistor 5 parallèles à la direction grille - drain (c'est-à-dire les côtés supérieur et inférieur du transistor 5 lorsqu'on observe la figure). Une extrémité du condensateur MIM 9 est connectée à travers l'inductance en spirale à l'électrode de grille d'une cellule de transistor correspondante, et l'autre extrémité est mise à la masse à travers le trou traversant 12. Tous les autres composants sont similaires à ceux décrits en relation avec les premier à sixième modes de réalisation. Huitième Mode de réalisation La figure 10 est une vue de dessus d'un amplificateur de puissance de haute fréquence conforme à un huitième mode de réalisation de la présente invention; et la figure 11 est un schéma de circuit de l'ampli- ficateur de puissance de haute fréquence de la figure 10. L'amplificateur de puissance de haute fréquence du mode de réalisation présent est une variante de l'amplificateur de puissance de haute fréquence du premier mode de réalisation et il comprend en plus un second circuit résonnant 16. Le second circuit résonnant 16 est espacé des circuits résonnants (primaires) d'une distance correspondant à une longueur électrique d'un quart de longueur d'onde à la fréquence de fonctionnement du transistor 5. Avec cet agencement, lorsqu'un signal de second harmonique est introduit par le côté d'entrée, le second circuit résonnant 16 réfléchit le signal, ce qui réduit des variations dans l'impédance de charge au se-Gond harmonique, vue par le bord de la grille du transistor (ou par le côté de l'électrode de grille). Il faut noter que bien que dans les premier à huitième modes de réalisation, chaque circuit résonnant soit connecté entre l'électrode de grille d'une cellule de transistor respective et le circuit d'adaptation du côté d'entrée, la présente invention n'est pas limitée à cet agencement particulier. Chaque circuit résonnant peut être connecté entre l'électrode de drain d'une cellule de transistor respective et le circuit d'adaptation du côté de sortie. Neuvième Mode de réalisation Conformément à un neuvième mode de réalisation de la pré-sente invention, les circuits résonnants sont réglés pour résonner à une fréquence dans la plage de 92% à 116% de la fréquence de second harmonique de la fréquence de fonctionnement, de façon à se comporter comme un court-circuit ou à présenter une impédance notablement faible (à la fréquence de second harmonique), vue par le côté de l'électrode de grille. Tous les autres composants sont configurés d'une manière identique à celle décrite en relation avec les premier à huitième modes de réalisation. Nous avons fabriqué expérimentalement des amplificateurs de puissance de haute fréquence conformes au premier mode de réalisation, de façon que leurs circuits résonnants présentent différentes fréquences de résonance. La figure 12 est un schéma montrant la dépendance, vis-à-vis de la fréquence de résonance, de la caractéristique de rapport de fuite de canal adjacent (ACLR) de ces amplificateurs de puissance de haute fréquence, à un point de recul de puissance de sortie de 10 dB par rapport au point de puissance de saturation, lorsque des signaux en modulation AMRC à large bande (W/CDMA) (conformes au système 3GPP) leur sont appliqués. Cette figure indique que l'utilisation d'un circuit ré- sonnant ayant une fréquence de résonance dans la plage de 92% à 116% de la fréquence de second harmonique de la fréquence de fonctionne-ment conduit à de très bonnes caractéristiques de distorsion (un rapport de fuite de canal adjacent de -45 dBc ou moins). De nombreux changements et modifications de la présente in- vention sont évidemment possibles à la lumière de l'exposé ci-dessus. Il faut donc noter que, dans le cadre des revendications annexées, l'invention peut être mise en pratique autrement que de la manière décrite de façon spécifique | Un amplificateur de puissance de haute fréquence comprend : un transistor multi-doigt (5) incluant une pluralité de cellules de transistor (1) connectées en parallèle; un circuit d'adaptation du côté d'entrée (2) connecté aux électrodes de grille; et des circuits résonnants (4), chacun d'eux étant connecté entre une électrode de grille d'une cellule de transistor respective et le circuit d'adaptation du côté d'entrée (2). Les circuits résonnants résonnent à une fréquence de second harmonique de la fréquence de fonctionnement du transistor, ou à une fréquence dans une plage prédéterminée centrée sur la fréquence de second harmonique, de façon à agir comme un court-circuit ou à présenter une impédance suffisamment basse, vue par le côté d'électrode de grille. | 1. Amplificateur de puissance de haute fréquence, caractérisé en ce qu'il comprend: un transistor multi-doigt (5) incluant une pluralité de cellules de transistor (1) connectées électriquement en parallèle; un circuit d'adaptation du côté d'entrée (2) connecté à des électrodes de grille de la pluralité de cellules de transistor (1); et des circuits résonnants (4), chacun d'eux étant connecté entre une électrode de grille de l'une respective de la pluralité de cellules de transistor (1) et le circuit d'adaptation du côté d'entrée (2); et en ce que les circuits résonnants (4) résonnent à une fréquence de second harmonique de la fréquence de fonctionnement du transistor (5) ou à une fréquence à l'intérieur d'une plage prédéterminée centrée sur la fréquence de second harmonique, de façon à agir comme un court-circuit ou à présenter une impédance suffisamment basse, vue du côté de l'électrode de grille. 2. Amplificateur de puissance de haute fréquence selon la 1, caractérisé en ce que la plage prédéterminée centrée à la fréquence de second harmonique va de 92% à 116% de la fréquence de second harmonique. 3. Amplificateur de puissance de haute fréquence selon la re-vendication 1, caractérisé en ce que chaque circuit résonnant (4) comprend une capacité (9) formée sur une puce (8) différente de celle du transistor (5) ; et une extrémité de la capacité (9) est connectée par un fil de connexion (10) à une électrode de grille de l'une correspondante de la pluralité de cellules de transistor (1). 4. Amplificateur de puissance de haute fréquence selon la 2, caractérisé en ce que chaque circuit résonnant (4) comprend une capacité (9) formée sur une puce (8) différente de celle du transistor (5); et une extrémité de la capacité (9) est connectée par un fil de connexion (10) à une électrode de grille de l'une correspondante de la pluralité de cellules de transistor (1). 5. Amplificateur de puissance de haute fréquence selon la 3, caractérisé en ce que l'autre extrémité de la capacité (9) est connectée par un fil de connexion (11) à un trou traversant (12), et est mise à la masse à travers le trou traversant, le trou traversant (12) étant formé sur la même puce que le transistor (5). 6. Amplificateur de puissance de haute fréquence selon la 4, caractérisé en ce que l'autre extrémité de la capacité (9) est connectée par un fil de connexion (11) à un trou traversant (12), et est mise à la masse à travers le trou traversant, le trou traversant (12) étant formé sur la même puce que le transistor (5). 7. Amplificateur de puissance de haute fréquence selon la 3, caractérisé en ce que l'autre extrémité de la capacité (9) est mise à la masse à travers un trou traversant (12) formé sur la même puce (8) que la capacité (9). 8. Amplificateur de puissance de haute fréquence selon la 4, caractérisé en ce que l'autre extrémité de la capacité (9) est mise à la masse à travers un trou traversant (12) formé sur la même puce (8) que la capacité (9). 9. Amplificateur de puissance de haute fréquence selon la re-vendication 1, caractérisé en ce que: chaque circuit résonnant (4) comprend un condensateur MIM (9) formé sur la même puce que le transistor (5); une extrémité du condensateur MIM (9) est connectée par un fil de connexion (6, 10) à une électrode de grille de l'une correspondante de la pluralité de cellules de transistor (1); et l'autre extrémité du condensateur MIM (9) est mise à la masse à travers un trou traversant (12) formé sur la même puce que le transistor (5). 10. Amplificateur de puissance de haute fréquence selon la 2, caractérisé en ce que: chaque circuit résonnant (4) comprend un condensateur MIM (9) formé sur la même puce que le transistor (5); une extrémité du condensateur MIM (9) est connectée par un fil de connexion (6, 10) à une électrode de grille de l'une correspondante de la pluralité de cellules de transistor (1); et l'autre extrémité du condensateur MIM (9) est mise à la masse à travers un trou traversant (12) formé sur la même puce que le transistor (5). 11. Amplificateur de puissance de haute fréquence selon la 1, caractérisé en ce que: chaque circuit résonnant (4) comprend un condensateur MIM (9), un trou traversant (12) et une inductance en spirale (13) qui sont formés sur la même puce que le transistor (5); une extrémité du condensateur MIM (9) est connectée à une électrode de grille de l'une correspondante de la pluralité de cellules de transistor (1) à travers l'inductance en spirale (13); et l'autre extrémité du condensateur MIM (9) est mise à la masse à travers le trou traversant. 12. Amplificateur de puissanceÉde haute fréquence selon la 2, caractérisé en ce que: chaque circuit résonnant (4) corn-prend un condensateur MIM (9), un trou traversant (12) et une inductance en spirale (13) qui sont formés sur la même puce que le transistor (5); une extrémité du condensateur MIM (9) est connectée à une électrode de grille de l'une correspondante de la pluralité de cellules de transistor (1) à travers l'inductance en spirale (13); et l'autre extrémité du condensa- teur MIM (9) est mise à la masse à travers le trou traversant. 13. Amplificateur de puissance de haute fréquence selon la 1, caractérisé en ce que chaque circuit résonnant (4) comprend un condensateur MIM (9) formé sur une puce différente de celle du transistor (5); et une extrémité du condensateur MIM (9) est connectée à une plage de connexion (14) par un fil de connexion (10), la plage de connexion s'étendant à partir des électrodes de grille de la pluralité de cellules de transistor dans une direction perpendiculaire à une direction grille drain. 14. Amplificateur de puissance de haute fréquence selon la re-vendication 2, caractérisé en ce que chaque circuit résonnant (4) comprend un condensateur MIM (9) formé sur une puce différente de celle du transistor (5); et une extrémité du condensateur MIM (9) est connectée à une plage de connexion (14) par un fil de connexion (10), la plage de connexion s'étendant à partir des électrodes de grille de la pluralité de cellules de transistor dans une direction perpendiculaire à une direction grille drain. 15. Amplificateur de puissance de haute fréquence selon la 1, caractérisé en ce que: chaque circuit résonnant (4) comprend un condensateur MIM (9), un trou traversant (12), et une induc-tance en spirale (13) qui sont formés sur la même puce que le transistor (5), de façon à être disposés sur des régions adjacentes à des côtés du transistor parallèles à la direction grille - drain; une extrémité du condensateur MIM (9) est connectée à une électrode de grille de l'une correspondante de la pluralité de cellules de transistor à travers l'inductance en spirale (13); et l'autre extrémité du condensateur MIM (9) est mise à la masse à travers le trou traversant (12). 16. Amplificateur de puissance de haute fréquence selon la 2, caractérisé en ce que: chaque circuit résonnant (4) comprend un condensateur MIM (9), un trou traversant (12), et une induc-tance en spirale (13) qui sont formés sur la même puce que le transistor (5), de façon à être disposés sur des régions adjacentes à des côtés du transistor parallèles à la direction grille - drain; une extrémité du condensateur MIM (9) est connectée à une électrode de grille de l'une correspondante de la pluralité de cellules de transistor à travers l'inductance en spirale (13); et l'autre extrémité du condensateur MIM (9) est mise à la masse à travers le trou traversant (12). 17. Amplificateur de puissance de haute fréquence selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend: un second circuit résonnant (16) espacé par rapport aux circuits résonnants d'une distance cor- respondant à une longueur électrique d'un quart de longueur d'onde à la fréquence de fonctionnement du transistor (5). 18. Amplificateur de puissance de haute fréquence selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend: un second circuit résonnant (16) espacé par rapport aux circuits résonnants d'une distance cor- respondant à une longueur électrique d'un quart de longueur d'onde à la fréquence de fonctionnement du transistor (5). 19. Amplificateur de puissance de haute fréquence, caractérisé en ce qu'il comprend: un transistor multi-doigt (5) incluant une pluralité de cellules de transistor (1) connectées électriquement en parallèle; un circuit d'adaptation du côté de sortie (3) connecté à des électrodes de drain de la pluralité de cellules de transistor (1); et des circuits résonnants, chacun d'eux étant connecté entre une électrode de drain de l'une respective de la pluralité de cellules de transistor (1) et le circuit d'adaptation du côté de sortie (3); et en ce que les circuits résonnants réson- nent à une fréquence de second harmonique de la fréquence de fonctionnement du transistor ou à une fréquence à l'intérieur d'une plage prédéterminée centrée sur la fréquence de second harmonique, de façon à agir comme un court-circuit ou à présenter une impédance notablement basse, vue par le côté d'électrode de grille. | H | H03 | H03F | H03F 3 | H03F 3/60 |
FR2899406 | A1 | DISPOSITIF RELAIS POUR LA CONNEXION A UN ACCES HAUT DEBIT | 20,071,005 | La présente invention est relative à un dispositif relais pour la 5 connexion à un accès haut débit, notamment ADSL ou câble. PRESENTATION DE L'INVENTION ET DE SON DOMAINE TECHNIQUE De plus en plus de foyers sont équipés de boîtiers permettant un accès ADSL et permettant un accès à différents types de services : Internet, 10 téléphonie, télévision, etc ( triple play ). Ces boîtiers de connexion ADSL apparaissent ainsi pour les utilisateurs comme le point de passage centralisant l'ensemble des communications du foyer. C'est pourquoi les opérateurs de téléphonie mobile souhaitent 15 pouvoir proposer une solution permettant de faire passer les communications mobiles de leurs clients via cet accès ADSL, lorsque ceux-ci sont à leur domicile. Une telle solution, si elle était mise en place, devrait permettre des offres tarifaires particulièrement intéressantes (téléphonie illimitée à 20 domicile, par exemple) et de décliner de nouvelles offres commerciales avec un nouveau critère de localisation (tarif préférentiel dans une zone particulière) Un but de l'invention est de proposer une solution à cette problématique. 25 Elle propose à cet effet un dispositif relais pour la connexion à un accès haut débit (exemple ADSL ou câble), caractérisé en ce qu'il comporte : en entrée un accès Ethernet pour sa connexion à un boîtier de connexion haut débit ou un accès téléphonique pour agir directement en 30 tant que modem. - en sortie différents ports ou moyens de branchement filaire ou radio pour la connexion dudit dispositif à différents terminaux, au moins un de ces moyens de connexion étant apte à échanger avec un téléphone mobile classique (GSM, EDGE, UMTS ...) ou téléphone mobile spécifique (exemple bi-mode wifi), pour permettre aux communications dudit téléphone mobile de transiter via l'accès haut débit. DESCRIPTION DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront encore de la description qui suit, laquelle est purement et non limitative et 10 doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels : - la Figure 1 illustre l'architecture générale d'un dispositif conforme à un mode de réalisation de l'invention ; - les Figures 2 et 3 illustrent deux modes de réalisation particuliers dudit dispositif. 15 DESCRIPTION D'UN OU PLUSIEURS MODES DE REALISATION Sur la Figure 1, le dispositif 1 (par exemple appelé Bouygtel Box ) est relié d'un côté à un boîtier 2 de connexion haut débit, par exemple ADSL, et de l'autre, à différents terminaux: PC, télévision, téléphone filaire, 20 téléphone mobile (référencés de 3 à 6). Le boîtier 2 est un routeur ADSL, par exemple du type de ceux accessibles sur le marché français FreeBox LiveBox , etc... De façon connue en soi, il est relié, via une connexion téléphonique filaire, à un fournisseur ISP. 25 Le dispositif 1 comporte par exemple en entrée un accès Ethernet 7 par lequel il se branche derrière le routeur ADSL 2 (connecteur RJ45). Il comporte également avantageusement en entrée un connecteur 8 de type RJ11 pour un fonctionnement en modem dudit dispositif 1(figure 2). En variante également, il peut être prévu, ainsi que l'illustre la figure 30 3, un accès télévision 9 (tuner TNT et/ou satellite par exemple). En sortie, le dispositif 1 comporte également une pluralité de ports pour la connexion aux différents terminaux 2 à 6, par exemple un port 105 USB (vu comme une carte Ethernet par un PC), un port 11 WiFi (antenne), un ou plusieurs ports 12 Ethernet (RJ 45) (figure 2), ou encore une sortie 13 télévision/Hifi (prise Péritel, HDMI ...) ou une connexion 14 de téléphonie mobile (figure 3) (GSM, UMTS, etc...). S'agissant de la connexion 14 de téléphonie mobile, celle-ci peut être réalisée en intégrant au dispositif 1 un ensemble agissant comme une station base radio d'un réseau cellulaire (GSM, UMTS, etc.) sur laquelle se connectent les téléphones mobiles. De cette façon, l'utilisateur dispose ainsi à son domicile d'un nouveau point d'accès, qui se connecte au reste du réseau de l'opérateur mobile via la connexion Haut débit. De tels points d'accès sont classiquement connues en eux-mêmes et utilisent par exemple les technologies UMA pour accrocher un ou plusieurs mobiles se trouvant à proximité et pour permettre aux communications de ce mobile de transiter via le dispositif 1. En variante, les communications avec le téléphone mobile peuvent être échangés via l'accès WIFI, le téléphone mobile étant équipé de moyens d'émission/réception WIFI. On notera que ce relais peut être physiquement séparé du dispositif 1, auquel cas il est par exemple relié à celui-ci par l'intermédiaire d'une liaison ethernet. II peut, selon une variante préférée, être intégré avec le dispositif 1 dans un même boîtier. Le dispositif 1 comporte par ailleurs une unité de gestion 16 qui gère la connexion Internet et la qualité entre les services pilotant le connexion IP 15. Cette unité de gestion 16 priorise par exemple les flux en provenance du téléphone mobile, de façon à assurer une bande passante suffisante pour la voix en provenance du mobile, et ainsi une bonne qualité de transmission. L'unité 16 de gestion de coeur de services peut également mbreuses fonctions additionnels, par exemple la gestion des authentifications et le contrôle d'accès aux services de l'opérateur. On notera que les unités 15 et 16 permettent une détection automatique de la configuration du réseau IP du domicile ce qui permet de proposer automatiquement la connexion la plùs transparente du dispositif 1 au sein du foyer avec le minimum d'impact sur la configuration précédente Ainsi, le dispositif 1 gère l'ensemble du trafic IP du foyer, il authentifie les terminaux mobiles qui s'y connectent. Il vérifie les éventuels déplacements, via en particulier l'adresse du DSLAM auquel il est connecté. Le dispositif 1 est en outre facilement configurable à distance via l'accès Internet. Avec la solution proposée qui vient d'être décrite, le téléphone ou les téléphones mobile peuvent remplacer le téléphone fixe du domicile. L'utilisateur a accès sur son mobile lorsqu'il est chez lui aux mêmes fonctions que celles dont il dispose lorsqu'il est à l'extérieur : messagerie, répertoire, services, etc... L'utilisateur peut ainsi avoir accès sur son téléphone mobile aux différents services suivants : Accès à l'I Mode ; Téléphonie illimitée ; -Gestion de plusieurs mobiles familiaux ; - Gestion de la qualité de service (QOS) ; Et, le cas échéant, aux différents services suivants : -Récupération des appels de la ligne fixe et envoi sur le téléphone associé, en remplacement du DECT ; - Filtrage des appels entrants ; -Fonction interphone entre les postes associés ; Mains libres ; Transfert d'appel. - Téléchargement de contenus multimédias .... Autres services à définir En variante encore, il peut être prévu soit dans le dispositif 1, soit à proximité de celui-ci et relié audit dispositif 1, un disque dur 17 pour le stockage de données, par exemple de données photos ou video, prises par un appareil 18 susceptible d'être relié au dispositif 1 pour y télécharger des fichiers | Dispositif relais pour la connexion à un accès haut débit, caractérisé en ce qu'il comporte :- en entrée un accès Ethernet (9) pour sa connexion à un boîtier de connexion haut débit,- en sortie différents ports ou moyens de connexion (11 à 14) pour la connexion dudit dispositif à différents terminaux, au moins un de ces moyens de connexion étant apte à échanger avec un téléphone ou plusieurs mobiles, pour permettre aux communications dudit téléphone mobile de transiter via l'accès haut débit du domicile. | 1. Dispositif relais pour la connexion à un accès haut débit, caractérisé en ce qu'il comporte : - en entrée un accès Ethernet (9) pour sa connexion à un boîtier de connexion haut débit, - en sortie différents ports ou moyens de connexion (11 à 14) pour la connexion dudit dispositif à différents terminaux, au moins un de ces moyens de connexion étant apte à échanger avec un téléphone ou plusieurs mobiles, pour permettre aux communications dudit téléphone mobile de transiter via l'accès haut débit du domicile. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte également en entrée un accès modem (8). 3. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en 15 ce qu'il comporte en sortie au moins un port WIFI et/ou un port Ethernet et/ou un port USB et/ou une prise peritel ou HDMI. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens formant station de base d'un réseau de téléphonie cellulaire (14). 20 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que ces moyens sont intégrés dans un même boîtier avec le reste dudit dispositif (1). 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de gestion de la connexion internet (1 5). 25 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que ces moyens (15) mettent en oeuvre des règles donnant la priorité au flux en provenance du téléphone mobile. 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (16) pour la gestion des services 30 auxquels le ou les clients peuvent avoir accès. 9. Dispositif selon la 6 ou la 8, caractérisé en ce que les moyens de gestion (15) de la connexion internet et/oules moyens de gestion des services (16) permettent une détection automatique de la configuration du réseau IP. 10. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (17) de stockage de données photos 5 ou vidéo. | H | H04 | H04B | H04B 3 | H04B 3/38 |
FR2899393 | A1 | BOUGIE DE GENERATION DE PLASMA RADIOFREQUENCE POUR UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE | 20,071,005 | L'invention concerne une bougie de génération de plasma radiofréquence, utilisée notamment pour l'allumage de moteurs à combustion interne par étincelles électriques à partir de l'électrode haute tension de la bougie. Les publications, FR2859830, FR2859569, FR2859831 io concernent des bougies intégrant un résonateur série dimensionné pour des fréquences de quelques mégaHertz. De telles bougies disposent d'un système de connexion reliant le bobinage de la partie inductive à l'électrode centrale de la partie capacitive. 15 Le bobinage est de forme générale cylindrique à section circulaire. Il est composé d'un fil enroulé et formant des spires jointives entourant l'isolant central depuis une première spire jusqu'à une dernière spire, qui constituent les deux spires d'extrémité du bobinage. La première spire est reliée au connecteur et la dernière 20 spire est reliée par un système de connexion à une extrémité interne de l'électrode centrale. Le bobinage peut générer des champs électromagnétiques intenses avec l'excitation radiofréquence qu'il est envisagé d'appliquer entre les électrodes. En effet, le bobinage peut créer un 25 champ électrique radial à l'extérieur du bobinage et quasiment nul à l'intérieur (en négligeant les effets de bord). Le bobinage peut également créer un champ électrique axial qui est non nul à l'intérieur du bobinage. Le système de connexion reliant la dernière spire du 30 bobinage à l'extrémité interne de l'électrode centrale est donc soumis aux champs électriques et magnétiques mais également aux éventuelles imperfections du système de connexion (par exemple, une soudure légèrement boursouflée ). -2- Afin de pallier ces inconvénients, l'invention vise à proposer une connexion électrique du bobinage et de l'électrode centrale dans une bougie de génération de plasma radiofréquence. L'invention vise également à faciliter le montage de l'électrode et son maintien mécanique par rapport à l'isolant dans une bougie de génération de plasma radiofréquence. A cet effet, l'invention propose une électrode pour une bougie du type cité ci-dessus, caractérisée en ce que l'électrode interne comporte un corps central et une tige transversale de io raccordement à un bobinage. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, la tige fait partie intégrante de l'électrode. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, la tige est fixée à l'électrode centrale. 15 Selon d'autres caractéristiques de l'invention, la tige est choisie dans un matériau dont la conductivité électrique est égale ou supérieure à celle du matériau de l'électrode centrale. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, l'électrode centrale peut être choisie en nickel et la tige 20 peut être choisie en argent. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, une bougie de génération de plasma radiofréquence pour un moteur à combustion interne d'un véhicule automobile comportant : - une partie supérieure essentiellement inductive 25 comportant un bobinage qui comporte des spires entourant un isolant depuis une première spire d'extrémité jusqu'à une dernière spire d'extrémité, - une partie inférieure essentiellement capacitive comportant une électrode interne qui est apte à coopérer avec 30 une gorge comportant une première rainure sensiblement axiale et une seconde rainure sensiblement radiale dans l'isolant de telle façon la tige soit liée électriquement au bobinage. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le corps et la tige de l'électrode sont insérés dans la première rainure selon un -3 mouvement de translation suivant l'axe puis le corps subit un mouvement de rotation autour de l'axe de telle façon que la tige est insérée dans la seconde rainure. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le corps et la 5 tige sont obtenus en une seule étape, par exemple une étape de moulage ou de fraisage. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le corps est obtenu par moulage ou fraisage puis la tige est soudée au corps. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention io apparaîtront à la lecture de la description d'exemples de réalisation en référence aux figures annexées. La figure 1 représente une vue schématique en coupe selon l'axe Z d'une bougie de génération de plasma radiofréquence selon l'invention. 15 La figure 2 représente une vue schématique en coupe selon l'axe Z d'une partie d'une bougie de génération de plasma radiofréquence selon l'invention. La figure 3 représente une vue schématique en perspective d'un isolant d'une bougie de génération de plasma radiofréquence 20 selon l'invention. Des éléments identiques ou analogues sont désignés par les mêmes chiffres de référence. Telle que représentée à la figure 1, une bougie de génération de plasma radiofréquence 1 de forme générale sensiblement 25 cylindrique d'axe Z comporte principalement une partie inférieure essentiellement capacitive C et une partie supérieure essentiellement inductive I, les parties C et I étant de forme sensiblement allongée, connectées en série. La partie essentiellement capacitive C comporte, notamment, 30 un culot 2 destiné à être relié à la masse et entourant une électrode centrale 3 jouant le rôle d'électrode haute tension. Cette électrode 3 comporte un corps 19 sensiblement de forme générale cylindrique à section circulaire d'axe Z et une tige 15 radiale. -4 Un bloc électriquement isolant, appelé isolant 4 est placé entre le culot 2 et l'électrode centrale 3. Le culot 2 présente, sur la face extérieure de sa partie inférieure la plus proche de la culasse du moteur à combustion interne équipé de la bougie 1, une forme appropriée à la mise en place, au maintien et au serrage de la bougie 1 sur la culasse (par exemple et de manière non limitative, ainsi que représenté sur la figure 1 : un filetage). La partie essentiellement inductive I de la bougie 1 comporte de l'intérieur vers l'extérieur : un isolant 8 central, un bobinage 5, un io isolant 7, une enveloppe externe 6. L'isolant 8 central est de forme générale cylindrique à section circulaire dont l'axe est sensiblement confondu avec l'axe Z de la bougie 1. lI est réalisé en matériau isolant et amagnétique. Le bobinage 5 est de forme générale cylindrique à section 15 circulaire. Tel que représenté à la figure 2, le bobinage 5 peut être positionné sur l'isolant 8 de telle façon que la partie d'extrémité basse 57 du bobinage 5 entoure la partie d'extrémité haute 31 de l'électrode centrale 3 qui est insérée dans l'isolant 8. 20 lI est composé d'un fil enroulé et formant des spires 51 jointives entourant l'isolant 8 depuis une première spire 51a jusqu'à une dernière spire 51b, qui constituent les deux spires d'extrémité 51 a, 51b du bobinage 5. La première spire 51a est reliée au connecteur 12. 25 Selon un mode de réalisation de l'invention, telle que représentée à la figure 2, la dernière spire 51 b est reliée par un système de connexion 14 à une extrémité interne de l'électrode centrale 3. Le système de connexion 14 est un système qui 30 comporte la tige 15 de l'électrode 3 et une gorge 16 agencée dans l'isolant 8. La tige 15 est une tige transversale de raccordement au bobinage 5. Telle que représentée sur la -5 figure 2, elle est sensiblement perpendiculaire à l'axe Z du corps 19. Telle que représentée à la figure 2, la tige 15 fait partie intégrante de l'électrode centrale 3. Dans ce cas, la réalisation d'une telle électrode 3 comportant la tige 15 et le corps 19 est réalisée, par exemple, par moulage ou fraisage. La tige 15 peut également être fixée, par exemple, par soudage, à la partie d'extrémité haute 31 du corps 19, obtenu dans une étape précédente, par exemple, io par moulage ou fraisage. La tige 15 peut donc être choisie soit dans le même matériau que le corps 19 soit dans un matériau différent. La tige 15 peut être choisie dans un matériau dont la conductivité électrique est égale ou supérieure à celle du matériau 15 de l'électrode centrale 3. Par exemple, l'électrode centrale 3 peut être choisie en nickel dont la conductivité est 14,3*106 S/m (Siemens/ mètre) et la tige 15 peut être choisie en argent dont la conductivité est de 63*106 S/m. Telle que représentée à la figure 3, la gorge 16 est 20 agencée au niveau de l'isolant 8. Elle est dimensionnée de telle manière que l'électrode 3 est apte à coopérer avec la gorge 16 afin de connecter électriquement la tige 15 de l'électrode 3 à la spire d'extrémité 51 b du bobinage 5. La gorge 16 comporte une première rainure axiale 25 17 et une seconde rainure radiale 18. La mise en forme de l'isolant 8 comportant la gorge 16 peut être réalisée en une étape ou deux étapes. La gorge 16 peut être obtenue, par exemple, par une fraiseuse ou lors du moulage de l'isolant 8. 30 Pour réaliser le montage du système de connexion 14 d'une bougie de génération de plasma radiofréquence, le corps 19 et la tige 15 de l'électrode 3 sont insérés dans la première rainure 17 selon un mouvement de translation suivant l'axe Z puis le -6 corps 19 subit un mouvement de rotation autour de l'axe Z de telle façon que la tige 15 est insérée dans la seconde rainure 18. Cette invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui a été donné à titre d'exemple | Electrode (3) pour une bougie de génération de plasma radiofréquence (1) d'un moteur à combustion interne d'un véhicule automobilecaractérisée en ce que l'électrode (3) comporte un corps (19) central d'axe (Z) et une tige (15) transversale de raccordement à un bobinage (5). | 1. Electrode (3) pour une bougie de génération de plasma radiofréquence (1) d'un moteur à combustion interne d'un véhicule automobile caractérisée en ce que l'électrode (3) comporte un corps (19) central d'axe (Z) et une tige (15) transversale de raccordement à un bobinage (5). 2. Electrode (3) selon la 1, caractérisée en ce que la tige (15) fait partie intégrante de l'électrode (3). 3. Electrode (3) selon la 1, caractérisée en ce que la tige (15) est fixée au corps (19) de l'électrode (3). 4. Electrode (3) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la tige (15) est choisie dans un matériau dont la conductivité électrique est égale ou supérieure à celle du matériau du corps (19) de l'électrode (3). 5. Electrode (3) selon la 4, caractérisée en ce que l'électrode (3) peut être choisie en nickel et la tige (15) peut être choisie en argent. 6. Bougie de génération de plasma radiofréquence (1) d'axe (Z) pour un moteur à combustion interne d'un véhicule automobile comportant : - une partie supérieure essentiellement inductive (I) comportant un bobinage (5) qui comporte des spires (51) entourant un isolant (8) depuis une première spire d'extrémité (51a) jusqu'à une dernière spire d'extrémité (51b), -une partie inférieure essentiellement capacitive (C) comportant une électrode interne (3) selon l'une des précédentes caractérisée en ce quel'électrode interne (3) est apte à coopérer avec une gorge (16) comportant une première rainure (17) sensiblement axiale et une seconde rainure (18) sensiblement radiale dans l'isolant (8) de telle façon la tige (15) soit liée électriquement au bobinage (5). 7. Procédé de montage d'une électrode (3) sur un isolant (8) d'une bougie de génération de plasma radiofréquence (1) selon la 6, caractérisé en ce que - le corps (19) et la tige (15) de l'électrode (3) sont insérés dans la première rainure (17) selon un mouvement de translation suivant l'axe (Z) puis - le corps (19) subit un mouvement de rotation autour de l'axe (Z) de telle façon que la tige (15) est insérée dans la seconde rainure (18). 8. Procédé de fabrication d'une électrode (3) d'une bougie de génération de plasma radiofréquence (1) selon la précédente 7, caractérisé en ce que le corps (19) et la tige (15) sont obtenus en une seule étape, par exemple une étape de moulage ou de fraisage. 9. Procédé de fabrication d'une électrode (3) d'une bougie de génération de plasma radiofréquence (1) selon la précédente 7, caractérisé en ce que - le corps (19) est obtenu par moulage ou fraisage puis - la tige (15) est soudée au corps (19). | H | H01 | H01T | H01T 13 | H01T 13/20 |
FR2897243 | A1 | CHAUSSURE DE SPORT A ELEMENT INTERNE AMORTISSEUR POUR LE TALON | 20,070,817 | -1- 2897243 La présente invention concerne le domaine des chaussures de sport. Elle concerne plus particulièrement une chaussure dont la semelle d'usure comporte, dans sa partie talon, un élément interne amortisseur destiné à protéger le talon des chocs, notamment à l'occasion d'une pratique occasionnelle de sport de raquettes. Lors de la déambulation, une très grande majorité, de l'ordre de 75% du poids de l'utilisateur est déchargée sur le calcanéum, l'os du talon. Cette proportion augmente encore lors de la pratique de certains sports. Les fabricants de chaussures de sport sont, de ce fait, très vigilants à prendre en compte la protection du calcanéum au regard des chocs que celui-ci peut subir lors de la pratique sportive. La plupart des chaussures de sport comportent maintenant au moins un élément amortisseur disposé dans la partie talon de la chaussure, sous le calcanéum. Cet élément amortisseur est généralement un élément indépendant, de plus grande élasticité, placé à l'intérieur de la semelle d'usure. Il peut néanmoins être intégré dans ladite semelle. Dans le document FR.2.438.983, l'élément amortisseur, qui est situé entre la semelle intérieure de la chaussure et la semelle d'usure proprement dite est réalisé clans un matériau caoutchouc ou plastique caractéristique d'un amortissement propre élevé. Dans un exemple de réalisation, la semelle d'usure est faite d'un matériau cellulaire dont l'élasticité et l'amortissement propre permettent une conception d'une seule pièce de l'élément amortisseur et de ladite semelle d'usure. Cet élément amortisseur a la forme d'un cylindre creux vertical prenant appui sur la base de la semelle d'usure proprement dite, au niveau d'une rainure annulaire formée dans celle-ci. C'est la semelle intérieure qui repose sur le bord supérieur de l'élément amortisseur tubulaire. Dans ce mode de réalisation, la semelle d'usure dans laquelle est intégré l'élément amortisseur est dans un matériau caoutchouc ou plastique caractéristique d'amortissement propre élevé. Il ne peut donc pas s'agir d'un 2 2897243 matériau de semelle d'usure conventionnel, ce qui peut présenter par ailleurs des inconvénients en ce qui concerne la résistance à l'usure ou à l'abrasion de la semelle d'usure. Le but de la présente invention est de proposer une chaussure de sport 5 dont la semelle d'usure peut comportegr, comme dans la variante ci-dessus du document FR.2..438.983 un élément amortisseur intégré tubulaire, qui pallie l'inconvénient précité et/ou qui présente une structure néanmoins différente. Il s'agit d'une chaussure de sport qui comprend une semelle intérieure et une semelle d'usure dont la partie talon, évidée avec une ouverture, comporte 10 un élément interne amortisseur. De manière caractéristique, selon la présente invention, l'élément amortisseur, de préférence monobloc avec la semelle d'usure, a une configuration tubulaire creuse dont la section annulaire n'a pas une épaisseur constante sur toute sa hauteur, présentant localement une épaisseur réduite. 15 L'amorti, au niveau du talon, est obtenu grâce à la déformation par flexion de l'élément tubulaire creux, qui intervient dans la zone de l'élément amortisseur qui présente localement une épaisseur réduite et qui se développe vers l'extérieur de l'élément amortisseur. Dans une variante de réalisation, la paroi extérieure de l'élément 20 amortisseur tubulaire est perpendiculaire au plan général d'appui de la semelle d'usure, tandis que sa paroi intérieure a une courbure concave. On désigne sous l'expression plan général d'appui , le plan de la face inférieure de la semelle d'usure dans la partie talon, qui vient en contact avec le sol. Du fait de la courbure concave de sa paroi intérieure, l'élément amortisseur a une section 25 annulaire dont l'épaisseur varie progressivement de son bord supérieur à son bord inférieur, cette variation étant décroissante de son bord supérieur jusqu'à la zone d'épaisseur réduite puis de manière croissante jusqu'au bord inférieur. Dans un mode de réalisation, le rayon de courbure de la paroi intérieure concave est de l'ordre de 6 à 10 mm et la zone d'épaisseur réduite est 30 sensiblement à mi-hauteur de l'élément amortisseur. 3 2897243 Dans une variante de réalisation, l'ouverture de l'élément amortisseur tubulaire débouche vers le haut et ladite chaussure comporte une plaque flexible d'un matériau élastique, obturant au moins partiellement l'ouverture de la partie talon et s'appliquant sur le bord supérieur de l'élément amortisseur. 5 L'amorti, au niveau du talon, est obtenu par la combinaison d'une part de la déformation par flexion de l'élément amortisseur tubulaire et d'autre part d'un effet de suspension provoqué par la déformation de la plaque flexible lors de la pression verticale exercée par le calcanéum selon l'axe vertical de symétrie de l'élément amortisseur tubulaire creux, déformation qui incurve 10 ladite plaque vers l'intérieur de l'élément amortisseur. Selon un mode de réalisation de cette variante, la portion de semelle d'usure qui constitue le fond de l'élément amortisseur a une configuration concave et une épaisseur sensiblement constante. De ce fait, la zone centrale du fond de l'élément amortisseur est en surélévation par rapport au plan 15 général d'appui de la semelle d'usure. De préférence, notamment dans ce dernier mode de réalisation, la portion de semelle d'usure constituant le fond de l'élément amortisseur est entièrement décalée en hauteur par rapport au plan général d'appui de ladite semelle d'usure. Ainsi, la portion de semelle constituant le fond de l'élément 20 amortisseur ne peut en aucun cas constituer une gêne pour la déformation de l'élément amortisseur tubulaire. En particulier, étant donné que l'élément tubulaire est creux, il constitue, avec la plaque flexible qui le recouvre, une sorte de chambre à air. Lors de l'impact du calcanéum, l'effet de suspension déforme la plaque flexible, qui constitue la paroi supérieure de cette chambre à 25 air, ce qui provoque une augmentation de la pression de l'air se trouvant à l'intérieur de ladite chambre, avec déformation corrélative de la portion de semelle d'usure constituant le fond de ladite chambre et donc le fond de l'élément amortisseur. Eventuellement la plaque flexible est percée d'au moins un trou 30 traversant, qui donne dans l'évidement intérieur de l'élément amortisseur tubulaire, évidement correspondant au volume intérieur de la chambre à air. Ce 4 2897243 trou débouchant permet à la chambre à air de retrouver un équilibre de pression lors du soulèvement au moins partiel du pied de l'utilisateur par rapport à la semelle intérieure. De préférence, l'élément amortisseur tubulaire a une hauteur de 13 à 15 5 mm, une épaisseur, en section transversale, de 4 à 5 mm au niveau de son bord supérieur et une épaisseur en section transversale de 2 à 3 mm dans la zone d'épaisseur réduite. De préférence la zone d'épaisseur réduite est à une distance de 5 à 6 mm du bord supérieur de l'élément amortisseur. 10 De préférence la plaque flexible d'un matériau élastique est en caoutchouc et présente une épaisseur de 3 mm. Selon un mode de réalisation, la plaque flexible d'un matériau élastique obture partiellement l'ouverture de la partie talon et est positionnée sous la semelle intérieure qui, elle, recouvre l'intégralité de l'ouverture de la partie 15 talon. Dans une variante de réalisation, l'ouverture de l'élément amortisseur tubulaire débouche vers le bas. Dans ce cas, c'est la portion de semelle d'usure constituant le dessus de l'élément tubulaire, qui est en contact avec la semelle intérieure. 20 Dans un mode de réalisation de cette variante, le bord inférieur de l'élément tubulaire, au moins du côté de sa paroi intérieure, est décalé en hauteur par rapport au plan d'appui général de la semelle d'usure. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va être faite de deux exemples de réalisation d'une chaussure de sport 25 ayant une semelle d'usure dont la partie talon est évidée avec une ouverture débouchant vers le haut pour le premier exemple et vers la bas pour le second exemple, chaussure qui comporte un élément interne amortisseur, qui est monobloc avec la semelle d'usure, de configuration tubulaire creuse. Dans le premier exemple, la chaussure comporte également une plaque flexible d'un 30 matériau élastique qui obture au moins partiellement l'ouverture de la partie talon et qui s'applique sur le bord supérieur de l'élément amortisseur. Ces deux 5 2897243 exemples sont illustrés par le dessin annexé dans lequel les figures 1 et 2 sont des représentations schématiques en coupe des chaussures respectivement du premier et du second , selon un plan vertical passant par l'axe de symétrie de l'élément interne amortisseur, correspondant à l'axe vertical du calcanéum. 5 Selon le premier exemple, la chaussure de sport 1 comprend une tige 2, une semelle intérieure 3 et une semelle d'usure 4. La semelle d'usure 4 est dans un matériau classiquement utilisé pour les chaussures de sport, par exemple en caoutchouc de dureté 70 Shore A. Cette semelle d'usure a sa partie talon qui présente un évidement intérieur 4a, ouvert 10 vers le haut c'est-à-dire vers la semelle intérieure 3. Dans cet évidement intérieur 4a se trouve un élément amortisseur 5 qui est fait d'une seule pièce avec la semelle d'usure 4, étant réalisé dans le même matériau que celle-ci. Cet élément amortisseur 5 a une configuration tubulaire creuse qui prolonge, vers le haut, la base 4b de la semelle d'usure 4 et qui est également 15 ouverte vers le haut. Cet élément tubulaire 5 est monté dans l'évidement intérieur 4a avec comme axe vertical de symétrie l'axe central du calcanéum. L'élément amortisseur 5 a une hauteur H entre son bord supérieur 6 et son bord inférieur 7, ce dernier correspondant à sa jonction avec la portion de la semelle d'usure qui obture l'élément amortisseur à l'opposé de l'ouverture. 20 Cet élément amortisseur présente une section transversale annulaire qui n'a pas une épaisseur constante sur toute la hauteur H. Il présente localement une épaisseur Eo réduite, c'est-à-dire inférieure à l'épaisseur El mesurée au niveau de son bord supérieur 6 et, de préférence, également à l'épaisseur E2 mesurée au niveau de son bord inférieur 7. 25 Une plaque 8 flexible, réalisée dans un matériau élastique, s'applique sur le bord supérieur 6 de l'élément amortisseur 5, s'étendant au moins partiellement au-dessus de l'évidement 4a formé dans la partie talon de la semelle d'usure 4. Dans l'exemple illustré à la figure 1, la plaque 8 ne recouvre pas 30 l'intégralité de I' évidement 4a, de sorte qu'il subsiste sur le pourtour de ladite plaque 8 une ouverture 13 d'accès à l'évidement intérieur 4a de la semelle 6 2897243 d'usure 4. La semelle intérieure 3 recouvre totalement la plaque flexible 8, l'ouverture 13 ainsi que partiellement l'extrémité inférieure 2a de la tige 2. La plaque flexible 8 peut être fixée sur le bord supérieur 6 de l'élément amortisseur 5 par exemple par collage. 5 La paroi extérieure 5a de l'élément amortisseur 5 est perpendiculaire au plan général QQ' d'appui de la semelle d'usure. Ce plan général d'appui QQ' correspond au plan de la face inférieure de la base 4b de la semelle d'usure, qui vient en appui sur le sol. La paroi intérieure 5b de l'élément amortisseur 5 a une courbure 10 concave de sorte que la variation d'épaisseur entre le bord supérieur 6 et le bord inférieur 7 de l'élément amortisseur 5 est progressive, décroissant du bord supérieur 6 jusqu'à la section 9 correspondant à la zone d'épaisseur réduite Eo puis croissant jusqu'au bord inférieur 7. Dans un mode précis de réalisation, donné à titre d'exemple non 15 exhaustif, le rayon de courbure de la paroi intérieure concave 5b était de l'ordre de 6 à 10 mm, la hauteur H de l'élément amortisseur 5 était de l'ordre de 13 à 15 mm, l'épaisseur El au niveau du bord supérieur 6 était de l'ordre de 4 à 5 mm, l'épaisseur EO dans la section 9 d'épaisseur réduite était de l'ordre de 2 à 3 mm et la distance d entre la section 9 d'épaisseur réduite et le bord supérieur 6 20 était de l'ordre de 5 à 6 mm. Dans cet exemple, l'élément tubulaire 5 avait une section transversale ovoïde dont le grand axe longitudinal, selon la direction générale de la chaussure, faisait 42 mm et le petit axe, visible sur la figure 1, faisait 37 mm. Lors de l'impact du talon de la chaussure sur le sol, impact qui se produit 25 au niveau du calcanéum, on obtient une déformation par fléchissement d'une part de la plaque flexible 8 et d'autre part de l'élément amortisseur 5. La plaque flexible 8 s'incurve vers l'évidement intérieur 5c de l'élément amortisseur 5. L'élément amortisseur 5 se déforme par fléchissement vers l'évidement intérieur 4a de la semelle d'usure entourant l'élément amortisseur 5. C'est cette double 30 déformation, d'une part verticale de la plaque flexible 8 et d'autre part 7 2897243 transversale de l'élément amortisseur 5 qui permet d'absorber l'énergie de l'impact du calcanéum transmise par la semelle intérieure 3. Dans l'exemple illustré à la figure 1, la portion de la base 4b de la semelle d'usure 4 qui constitue le fond 10 de l'élément amortisseur 5 a une 5 configuration légèrement concave, s'incurvant vers l'évidement intérieur 5c de l'élément amortisseur 5. De plus la paroi inférieure 10a de ce fond 10 est décalée en hauteur par rapport au plan général d'appui QQ' de la semelle d'usure 4. Ces dispositions particulières sont prévues pour que la double déformation décrite ci-dessus ne puisse subir aucune force contraire, par 10 exemple qui serait due à la déformation du fond 10 du fait de l'augmentation de pression qui pourrait survenir dans l'évidement intérieur 5c de l'élément amortisseur 5 lors du fléchissement de la plaque flexible 8. La jonction 11 entre le fond 10 et la base 4b de la semelle d'usure présente une épaisseur E3 qui est de l'ordre voire inférieure à l'épaisseur EO de 15 la zone 9 d'épaisseur réduite de l'élément amortisseur 5, de manière à faciliter le fléchissement transversal dudit élément amortisseur 5. La plaque flexible 8 est pourvue de quatre trous traversants 12. Lors de l'impact de la partie talon de la chaussure sur le sol, la semelle intérieure 3 est appliquée avec force sur la plaque flexible 8 de sorte que les trous traversants 20 12 sont totalement obturés et l'évidement intérieur 5c de l'élément amortisseur 5 fait office de chambre à air, avec augmentation de la pression engendrée par la déformation des parois de ladite chambre. Par contre lorsque le pied se relève, il y a possibilité de rentrée d'air par les trous traversants 12 de sorte que l'on obtient de nouveau un équilibre lors du retour progressif de la plaque 25 flexible 8 dans sa position normale. Dans un mode précis de réalisation de ce premier exemple, donné à titre non exclusif, la plaque flexible 8 était une plaque en caoutchouc d'épaisseur 3mm, ayant une densité Shore 1 de 63 à 73, de préférence 68. La plaque flexible 8 peut éventuellement être intégrée dans la semelle 30 intérieure 3. 8 2897243 Dans le second exemple qui est illustré à la figure 2, la chaussure de sport 20 comprend une tige 21, une semelle intérieure 22 et une semelle d'usure 23, laquelle est dans un matériau classique utilisé pour les chaussures de sport, par exemple en caoutchouc de dureté soixante-dix shore A. Cette 5 semelle d'usure a sa partie talon qui présente un évidement intérieur 23a ouvert vers le haut c'est-à-dire vers la semelle intérieure 22. Dans cet évidement intérieur 23a se trouve un élément amortisseur 24 qui est fait d'une seule pièce avec la semelle d'usure 23, étant réalisé dans le même matériau que celle-ci. 10 Cet élément amortisseur 24 a une configuration tubulaire creuse qui prolonge vers le haut la base 23b de la semelle d'usure 23 et qui est ouverte vers le bas, c'est-à-dire vers le sol lorsque la chaussure est portée par l'utilisateur et en appui sur le sol. Cet élément tubulaire 24 est monté dans l'évidement intérieur 23a avec comme axe vertical de symétrie l'axe central du 15 calcanéum. L'élément amortisseur 24 a une hauteur H entre son bord inférieur 25 et son bord supérieur 26 qui correspond à sa jonction avec la portion de la semelle d'usure qui obture l'élément amortisseur 24 à l'opposé de l'ouverture, portion 27 sur la face supérieure 27a de laquelle vient en appui la semelle intérieure 20 22. Cet élément amortisseur 24 présente une section transversale annulaire qui n'a pas une épaisseur constante sur toute la hauteur H. Il présente localement une épaisseur FO réduite c'est-à-dire inférieure à l'épaisseur El mesurée au niveau de son bord supérieur 26. La paroi extérieure 24a de l'élément amortisseur 24 est perpendiculaire 25 au plan général QQ' d'appui de la semelle d'usure. Ce plan général d'appui QQ' correspond au plan de la face inférieure de la base 23b de la semelle d'usure, qui vient en appui sur le sol. La paroi intérieure 24b de l'élément amortisseur 24 a une courbure concave de sorte que la variation d'épaisseur entre le bord supérieur 26 et le 30 bord inférieur 25 de l'élément amortisseur 24 est progressive, décroissant du 9 2897243 bord supérieur 26 jusqu'à la section 28 correspondant à la zone d'épaisseur réduite EO puis croissant jusqu'au bord inférieur 25. Lors de l'impact du talon de la chaussure 20 sur le sol, impact qui se produit au niveau du calcanéum, on obtient une déformation par fléchissement 5 de l'élément amortisseur 24 vers l'évidement intérieur 23a de la semelle d'usure 23, entourant l'élément amortisseur 24. Dans l'exemple illustré à la figure 2, la portion de la semelle d'usure 24 qui constitue le dessus 27 de l'élément amortisseur 24 a sa face inférieure 27b qui présente une configuration légèrement concave de sorte que, lors de 10 l'impact qui se produit au niveau de l'axe vertical du calcanéum, le dessus 27 de l'élément amortisseur 24 a tendance à fléchir préférentiellement dans la zone centrale de moindre épaisseur. L'amorti du talon résulte donc de cette double déformation de l'élément amortisseur 24. De plus, clans l'exemple illustré à la figure 2, le bord inférieur 25 de 15 l'élément amortisseur est décalé en hauteur par rapport au plan général d'appui QQ' de la semelle d'usure 23. De plus la jonction 29, entre l'élément amortisseur 24 et la base 23b de la semelle d'usure 23 présente une épaisseur E3 qui est de l'ordre voire inférieure à l'épaisseur EO de la zone 28 d'épaisseur réduite de l'élément amortisseur 24 de manière à faciliter le fléchissement 20 transversal dudit élément amortisseur 24. Cette jonction 29, d'épaisseur réduite, peut être obtenue grâce à un rainurage 30 formé dans l'épaisseur de l'élément amortisseur 24 depuis son bord inférieur 25. Dans les cieux exemples ci-dessus, l'élément tubulaire amortisseur est réalisé d'une seule pièce avec la semelle d'usure, ce qui présente un avantage 25 important de simplification de la fabrication. Ceci n'est pas exclusif, l'élément amortisseur pouvant aussi être un élément rapporté dans la partie talon évidée de la semelle d'usure, notamment réalisé dans un matériau différent de celui de la semelle d'usure. 10 | La chaussure de sport (1) comprend une semelle intérieure (3) et une semelle d'usure (4) dont la partie talon, évidée avec une ouverture vers le haut, comporte un élément interne amortisseur, qui est de préférence monobloc avec la semelle d'usure (4). Cet élément amortisseur a une configuration tubulaire creuse, ouverte, dont la section annulaire n'a pas une épaisseur constante sur toute sa hauteur, présentant localement une épaisseur réduite (E0).De préférence il a une paroi extérieure (5a) perpendiculaire au plan général d'appui (QQ') de la semelle d'usure (4) et une paroi intérieure (5b) ayant une courbure concave. | 1. Chaussure de sport (1) comprenant une semelle intérieure (3) et une semelle d'usure (4) dont la partie talon, évidée avec une ouverture vers le haut, comporte un élément interne amortisseur, caractérisée en ce que l'élément amortisseur (5), de préférence monobloc avec la semelle d'usure (4), a une configuration tubulaire creuse, ouverte, dont la section annulaire n'a pas une épaisseur constante sur toute sa hauteur, présentant localement une épaisseur réduite (E0). 2. Chaussure de sport selon la 1 caractérisé en ce que la paroi extérieure (5a) de l'élément amortisseur (5) est perpendiculaire au plan général d'appui (QQ') de la semelle d'usure (4) et en ce que sa paroi intérieure (5b) a une courbure concave. 3. Chaussure de sport selon la 2 caractérisée en ce que le rayon de courbure de la paroi intérieure (5b) concave est de l'ordre de 6 à 10mm. 4. Chaussure de sport selon l'une des 1 à 3 caractérisée en ce que l'ouverture de l'élément amortisseur tubulaire débouche vers le haut et en ce que la chaussure comporte une plaque flexible (8) d'un matériau élastique, obturant au moins partiellement l'ouverture de la partie talon et s'appliquant sur le bord supérieur (6) de l'élément amortisseur (5). 5. Chaussure de sport selon la 4 caractérisée en ce que la portion de semelle d'usure constituant le fond (10) de l'élément amortisseur (5) a une configuration concave. 6. Chaussure de sport selon l'une des 4 ou 5 caractérisée en ce que la portion de semelle d'usure constituant le fond (10) de l'élément amortisseur (5) est décalée en hauteur par rapport au plan d'appui général (QQ') de ladite semelle d'usure (4). 11 2897243 7. Chaussure de sport selon l'une des 4 à 6 caractérisée en ce que la plaque flexible (8) d'un matériau élastique est percée d'au moins un trou traversant (12). 8. Chaussure de sport selon l'une des 4 à 7 caractérisée en 5 ce que l'élément amortisseur (5) a une hauteur H û mesurée selon sa paroi extérieure - de l'ordre de 13 à 15mm, une épaisseur El de l'ordre de 4 à 5 mm au niveau de son bord supérieur (6) et une épaisseur EO de l'ordre de 2à 3 mm dans la zone (9) d'épaisseur réduite. 9. Chaussure de sport selon la 8 caractérisée en ce que la 10 zone (9) d'épaisseur réduite est à une distance d du bord supérieur de l'élément amortisseur de l'ordre de 5 à 6 mm. 10. Chaussure de sport selon l'une des 4 à 9 caractérisée en ce que la plaque flexible (8) est en caoutchouc et présente une épaisseur de l'ordre de 3 mm. 15 11. Chaussure de sport selon l'une des 4 à 10 caractérisée en ce que la jonction (11) entre la portion de la semelle d'usure constituant le fond (10) de l'élément amortisseur (5) et la base (4b) de la semelle d'usure présente une épaisseur (E3) qui est de l'ordre voire inférieure à l'épaisseur (E0) de la zone (9) d'épaisseur réduite de l'élément 20 amortisseur (5). 12. Chaussure de sport selon l'une des 1 à 3 caractérisée en ce que l'ouverture de l'élément amortisseur est tournée vers le bas et en ce que le bord inférieur dudit élément tubulaire, au moins du côté de la paroi intérieure, est décalé en hauteur par rapport au plan d'appui 25 général (QQ') de ladite semelle d'usure. 13. Chaussure de sport selon la 12 caractérisée en ce que la portion de la semelle d'usure (24) qui constitue le dessus (27) de l'élément amortisseur (24) a sa face inférieure (27b) qui présente une configuration légèrement concave. 14. Chaussure de sport selon l'une des 12 ou 3 caractérisée en ce que la jonction (29), entre l'élément amortisseur (24) et la base 12 2897243 (23b) de la semelle d'usure (23) présente une épaisseur E3 qui est de l'ordre voire inférieure à l'épaisseur EO de la zone (28) d'épaisseur réduite de l'élément amortisseur (24). 5 | A | A43 | A43B | A43B 13,A43B 5,A43B 21 | A43B 13/18,A43B 5/00,A43B 21/26 |
FR2889936 | A1 | METHODE POUR QUANTIFIER UNE NEUROTOXINE CHOLINERGIQUE DANS UN ECHANTILLON | 20,070,302 | Les méthodes de quantification de neurotoxine cholinergique sont actuellement réalisées par la mesure d'une dose léthale DL50 chez les rongeurs, et notamment chez la souris ou le rat. C'est plus particulièrement le cas de la méthode de détection et de mesure de l'activité biologique de la toxine botulique. Or lorsqu'une telle méthode est utilisée, elle implique le sacrifice de nombreux mammifères, en particulier des souris ou des rats. Afin de répondre aux exigences des industriels il est devenu nécessaire de trouver une méthode alternative à l'emploi des mammifères pour déterminer la dose léthale DL50 des neurotoxines cholinergiques. Aussi le problème que se propose de résoudre l'invention est de fournir une nouvelle méthode afin de déterminer la cinétique d'action d'une neurotoxine cholinergique ainsi qu'une nouvelle méthode de quantification d'une neurotoxine cholinergique. De manière inattendue, les inventeurs ont mis en évidence qu'il est possible d'utiliser les poissons téléostéens pour déterminer la dose léthale DL50 des neurotoxines cholinergiques. Dans ce but la présente invention propose une méthode pour déterminer la cinétique d'action d'une neurotoxine cholinergique comprenant les étapes suivantes: administrer la neurotoxine cholinergique à au moins un poisson téléostéen; (ii) détecter l'activité biologique de la neurotoxine cholinergique en fonction du temps. La présente invention propose également une méthode pour déterminer une quantité de neurotoxine cholinergique comprenant les étapes suivantes: administrer la neurotoxine cholinergique à au moins un poisson téléostéen; (ii) détecter l'activité biologique de la neurotoxine cholinergique; (i) (i) (iii) comparer l'effet obtenu à l'étape (ii) à l'effet obtenu avec une substance de référence; (iv) déterminer la quantité de neurotoxine cholinergique. L'invention offre des avantages déterminants, en particulier en terme de coût économique. L'emploi de poissons téléostéens permet de significativement réduire les coûts lors de la quantification de lots de toxine botulique produits à l'échelle industrielle. En effet le dosage d'un lot de toxine botulique utilise la méthode de la DL50 chez la souris et nécessite le sacrifice d'environ 100 souris. Un autre avantage de la présente invention est que les méthodes selon l'invention sont beaucoup plus rapides à mettre en oeuvre que les méthodes connues, notamment celles qui emploient des mammifères. En effet l'évolution des effets de la neurotoxine cholinergique est plus rapidement détectable chez le poisson téléostéen que chez la souris. Dans le cas particulier où l'on observe une paralysie neuromusculaire des poissons téléostéens, cette paralysie est réversible et les poissons récupèrent une motilité normale 5 jours après administration alors qu'il faut 1 mois chez la souris pour une récupération de la motilité. Un autre avantage de la méthode pour déterminer la cinétique d'action d'une neurotoxine cholinergique selon l'invention est de permettre d'évaluer la durée d'action de la neurotoxine, ainsi que le délai d'apparition des effets de la neurotoxine. L'invention offre comme autre avantage que les poissons téléostéens se reproduisent très vite et en grande quantité. Il est donc possible d'obtenir un très grand nombre d'individus en un minimum de temps. Par exemple dans le cas du poisson zèbre, un adulte peut produire 100 à 200 oeufs par ponte, qui deviendront des embryons totalement formés en 48 heures et des adultes totalement formés entre 21 et 29 jours. De plus les embryons des poissons téléostéens sont avantageusement un organisme intact, autonome à part, par rapport aux embryons de souris qui sont physiquement liés à leur mère. Cet avantage permet de tester facilement l'activité biologique d'une neurotoxine cholinergique sur des embryons. Un autre avantage de la présente invention est qu'elle propose une méthode éthiquement plus acceptable que celles employées jusqu'à présent. Enfin l'invention a pour avantage de pouvoir être mise en oeuvre dans toutes les industries, notamment l'industrie pharmaceutique, cosmétique ainsi que dans les domaines du traitement des effluents, de la dépollution et de l'hygiène au sens large en particulier l'hygiène au quotidien, de l'hygiène alimentaire (sécurité alimentaire) ou l'hygiène industrielle. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description et des exemples donnés à titre purement illustratifs et non 5 limitatifs qui vont suivre. Dans ce but la présente invention propose une méthode pour déterminer la cinétique d'action d'une neurotoxine cholinergique comprenant les étapes suivantes: administrer la neurotoxine cholinergique à au moins un poisson téléostéen; (ii) détecter l'activité biologique de la neurotoxine cholinergique en fonction du temps. La présente invention propose également une méthode pour déterminer une quantité de neurotoxine cholinergique comprenant les étapes suivantes: (i) administrer la neurotoxine cholinergique à au moins un poisson téléostéen; (ii) détecter l'activité biologique de la neurotoxine cholinergique; (iii) comparer l'effet obtenu à l'étape (ii) l'effet obtenu avec une substance de référence; (iv) déterminer la quantité de neurotoxine cholinergique. Avantageusement la méthode selon l'invention peut permettre de déterminer une DL50 d'une neurotoxine cholinergique. Par DL50 on entend au sens de la présente invention la dose léthale ou encore dose semilétale d'une substance donnée. Il s'agit de la dose qui conduit à la mort de 50 % des animaux testés d'un goupe. La méthode selon l'invention peut également permettre de détecter l'activité biologique d'une neurotoxine cholinergique. Plus particulièrement l'activité biologique détectable selon la méthode de l'invention est une activité neuromusculaire. De préférence, il s'agit d'une paralysie musculaire. Il peut s'agir d'une paralysie des muscles lisses ou d'une paralysie des muscles striés. La neurotoxine cholinergique administrée à l'étape (i) de la méthode selon l'invention peut être entre autre une protéine, un polypeptide, un peptide, une protéine (i) de fusion, une protéine tronquée, une protéine chimérique, une protéine mutée ou une protéine recombinante. Par protéine, polypeptide ou peptide on entend au sens de la présente invention, un polymère d'acides aminés, naturels ou non, lévogyre ou non, dextrogyre ou non. Par protéine chimérique, on entend au sens de la présente invention une protéine obtenue après association de différents types de molécules, par exemple après association de lipides, de glycolipides, de peptides, de polypeptides, de protéines, de glycoprotéines, de carbohydrates, de polysaccharides, d'acides nucléiques, de polyéthylène glycol, etc. De préférence, il s'agit d'une protéine en solution. Selon une variante de la méthode selon l'invention la neurotoxine cholinergique administrée à l'étape (i) peut être encapsulée grâce à au moins un agent de vectorisation, comme par exemple des microsphères, des nanoparticules, des micelles ou des liposomes. Selon une variante de la méthode selon l'invention la neurotoxine cholinergique administrée à l'étape (i) peut être associée à des agents perméabilisants tels que les salycilates, les acides gras, les chélateurs de métaux en particulier I'EDTA, des polymères cationiques, anioniques ou neutres, ou encore elle peut être associée à des formulations mucoadhésives ou transdermiques. Selon une méthode préférentielle de l'invention la neurotoxine cholinergique est une toxine clostridiale. De manière encore plus préférentielle, la neurotoxine cholinergique administrée à l'étape (i) est la toxine botulique, par exemple la toxine botulique de type A, B, C, D, E, F ou G. II peut s'agir en particulier de la toxine botulique de type A, incluant A,, A2 et A3, (Dysport commercialisé par Ipsen ou Botox commercialisé par Allergan), de type B (Myobloc commercialisé par Solstice Neurosciences), de type C (incluant C, et C2), de type D, de type E, de type F ou de type G. De préférence, la neurotoxine cholinergique sera choisie parmi les toxines botuliques de type A, B et F. Encore plus préférentiellement, elle sera choisie parmi les toxines botuliques de type A et B; en particulier, il s'agira de la toxine botulique de type A. Tous les types de toxine botulique peuvent se lier avec une forte affinité aux neurones moteurs cholinergiques, pénétrer dans ceux-ci et bloquer le relarguage d'un neurotransmetteur l'acétylcholine dans la jonction neuromusculaire. Par exemple la toxine botulique de type A et E clive la protéine SNAP-25 (25kD) à différents sites de la protéine. Les type B, D, F et G agissent sur la protéine VAMP encore appelée synaptobrévine, chaque type de toxine clivant sa cible à différents sites. Enfin le type Cl clive à la fois la syntaxine et la protéine SNAP-25. Par ailleurs, la toxine botulique utilisée selon la méthode de l'invention pourra se présenter sous forme d'un complexe de plusieurs composés comprenant entre autre la toxine botulique ou alors se présenter sous forme libre (i.e. libre de toute protéine la complexant). La toxine botulique peut être complexée à des protéines qui ne sont pas des toxines, on peut citer par exemple l'hémagglutinine. L'étape (i) est réalisée en administrant la neurotoxine cholinergique à au moins un poisson téléostéen. Le mode d'administration peut varier et de préférence la neurotoxine cholinergique est administrée par injection, plus particulièrement par injection périphérique comme par exemple par injection parentérale, souscutanée ou intramusculaire. Préférentiellement, la neurotoxine cholinergique est injectée par voie intrapéritonéale. Selon une variante de la présente invention, il est possible de prévoir que les poissons soient anesthésiés avant injection. Il est également possible d'administrer la neurotoxine cholinergique par immersion, ingestion ou en utilisant la technique de chargement par biolistique dans laquelle des particules comprenant la neurotoxine cholinergique sont projetées dans le poisson, ses organes ou ses tissus à l'aide d'un pistolet à air comprimé. De préférence la neurotoxine cholinergique est administrée in vivo. Selon une variante de la méthode selon l'invention, il est possible d'administrer la neurotoxine à au moins un organe ou au moins un tissu du poisson téléostéen. Le poisson téléostéen mis en oeuvre à l'étape (i) peut-être un embryon, une larve ou un adulte. De préférence il s'agit d'un poisson âgé de 5 jours ou de 21 jours. Par larve au sens de la présente invention, on entend un individu dont le développement se trouve entre le stade embryonnaire et le stade adulte. Parmi les poissons téléostéens convenant pour la mise en oeuvre de la présente invention, on peut citer le poisson zèbre (Danio rerio), le poisson souffleur, le rério géant ou le médaka. Il peut également s'agir d'un poisson à phénotype sauvage, à phénotype mutant ou d'un poisson transgénique. De préférence, il s'agit d'un poisson zèbre (ou zebrafish en anglais). Selon une variante de la méthode selon l'invention, le ou les poissons téléostéens sont contenus dans une cupule de microtitrage d'un automate. Ceci permet avantageusement d'automatiser la méthode de quantification selon l'invention. Il est possible de prévoir que les poissons mis en oeuvre à l'étape (i) subissent un prétraitement. Par exemple il est possible d'envisager d'immerger les poissons dans un bain contenant un antagoniste potentiel de la neurotoxine cholinergique, par exemple un anticorps anti-toxine botulique ou un inhibiteur. Il peut également être envisagé d'injecter cet antagoniste potentiel de la neurotoxine comme prétraitement avant administration de la neurotoxine. L'étape (ii) de la méthode selon l'invention est réalisée en détectant l'activité biologique à l'aide d'un signal qui est généré. Le signal généré et détecté peut être une différence de comportement des poissons, un ralentissement de la mobilité, une diminution de la motilité, l'immobilité des poissons ou la mort des poissons. Par motilité au sens de la présente invention, on entend le potentiel de mobilité. La motilité se compose de l'ensemble des facteurs définissant la potentialité à être mobile dans l'espace: capacités physiques, aspirations à la sédentarité ou à la mobilité, connaissances acquises. La motilité peut se transformer en déplacement, panachant ainsi différentes formes de mobilités. De préférence, l'étape (ii) de la méthode selon l'invention est réalisée en détectant l'activité biologique à l'aide d'un analyseur d'image. L'étape (iii) est réalisée en comparant l'effet obtenu à l'étape (ii) à l'effet obtenu avec une substance de référence. Par substance de référence, on entend une substance étalon, ou encore une substance qui a été quantifiée par une méthode de référence. Il s'agit en général d'une neurotoxine cholinergique dont la concentration a été préalablement déterminée. De préférence la substance de référence est une toxine clostridiale de concentration connue, plus particulièrement il s'agit de la toxine botulique, par exemple la toxine botulique de type A, B, C, D, E, F ou G. Par toxine botulique de référence, on entend une toxine botulique qui a été quantifiée par exemple par une autre méthode que celle de l'invention ou encore par une méthode de référence. Plus particulièrement il s'agit d'une toxine botulique dont la concentration a été préalablement déterminée. L'étape (iv) de la méthode selon l'invention est réalisée en déterminant la quantité de neurotoxine cholinergique. Cette quantité peut être de préférence exprimée en unité de toxine, 1 unité de toxine correspond à la dose qui conduit à la mort de 50 % des animaux testés. De manière préférentielle, la méthode selon l'invention est une méthode pour déterminer la DL50 d'un échantillon contenant de la toxine botulique. Toujours de manière très préférentielle il s'agit d'une méthode pour déterminer la DL50 de la toxine botulique, de préférence de la toxine botulique de type A, comprenant les étapes suivantes: (i) injecter la toxine botulique à au moins un poisson zèbre; (ii) détecter l'activité biologique de la toxine botulique; (iii) comparer l'effet obtenu à l'étape (ii) à l'effet obtenu avec une toxine botulique de référence; (iv) déterminer la DL50 de la toxine botulique. Selon une autre variante très préférentielle, la méthode selon l'invention est une méthode pour déterminer la cinétique d'action de la toxine botulique comprenant les étapes suivantes: (i) injecter la toxine botulique à au moins un poisson zèbre; (ii) détecter l'activité biologique de la toxine botulique en fonction du temps. La figure 1 représente la mortalité des poissons zèbre âgés de 5 jours en fonction des quantités injectées de toxine botulique. La figure 2 représente la mortalité des poissons zèbre âgés de 21 jours en fonction des quantités injectées de toxine botulique. Les exemples suivants illustrent l'invention sans en limiter la portée. EXEMPLES: La toxine botulique utilisée dans ces exemples provient de chez Ipsen. Il s'agit 5 d'un lot du Dysport . Un contrôle négatif est réalisé en utilisant une protéine non toxique, l'albumine sérique de bovins (BSA). 1/ Injection des poissons zèbre: Le Dysport est mis en solution de la manière suivante: 3 mg de Dysport équivalant à 580 unités sont dissous dans 26 l d'eau déionisée, ce qui aboutit à une concentration de 115 mg/ml (22 000 U/ml). Cette solution est diluée 4 fois pour obtenir une solution à 28,75 mg/ml soit 5500 U/ml. La BSA est mise en solution à la concentration de 115 mg/ml et 28,75 mg/ml dans 15 de l'eau déionisée. Des poissons zèbre âgés de 5 ou de 21 jours sont injectés par voie intrapéritonéale avec le Dysport à tester: - 10 à 20 nI de solution à tester pour les poissons âgés de 5 jours; - 40 à 80 nI de solution à tester pour les poissons âgés de 21 jours. 20 2/ Résultats: 2-1 Méthode pour déterminer une quantité de Dysport avec des poissons zèbre âgés de 5 jours: poissons zèbre ont reçu une injection intra-péritonéale de Dysport . Les poissons sont nourris quotidiennement et l'eau de l'aquarium est changée régulièrement. La mortalité des poissons est observée 4 jours après injection. Les résultats sont présentés dans les tableaux 1 suivants et sur la figure 1. Tableaux I BSA Quantité injectée (pg) 0,58 1,6 Mortalité (%) 3 4 DYSPORT Quantité injectée (pg) 0,46 1,84 Mortalité (%) 8 17 2-2 Méthode pour déterminer une quantité de Dysport avec des poissons zèbre âgés de 21 jours: poissons zèbre ont reçu une injection intra-péritonéale de Dysport . Les poissons sont nourris quotidiennement et l'eau de l'aquarium est changée régulièrement. Les résultats sont présentés dans les tableaux Il suivants et sur la figure 2. Tableaux II Quantité injectée (Ng) BSA 1,4 6,55 Mortalité (%) 0 4 DYSPORT Quantité injectée (pg) 1,15 9,2 Mortalité (%) 21 41 2-3 conclusion: Cette méthode permet la mise en évidence d'une activité dose-dépendante de la toxine botulique par rapport à une protéine de référence la BSA. 2-4 Méthode pour déterminer la cinétique du Dysport avec des poissons zèbre âgés de 21 jours: Après 24 heures, les poissons zèbre traités avec du Dysport montrent une atteinte neuromusculaire marquée. Après 48 heures, 20 % des poissons zèbre traités sont encore entièrement paralysés, les autres ne pouvant pas nager et leurs mouvements étant limités à de faibles mouvements, non coordonnés, de la nageoire caudale. Des effets similaires sont observés sur les poissons zèbre âgés de 5 et de 21 jours. Cependant l'administration de Dysport n'enlève pas aux poissons, leurs capacité à rester verticaux. Après 3 jours, la mobilité des poissons est partiellement recouvrée et la récupération est totale 4 jours après administration de la neurotoxine cholinergique | La présente invention a pour objet une méthode pour déterminer la cinétique d'action d'une neurotoxine cholinergique ainsi qu'une méthode pour déterminer la quantité de neurotoxine dans un échantillon. | 1. Méthode pour déterminer la cinétique d'action d'une neurotoxine cholinergique comprenant les étapes suivantes: administrer la neurotoxine cholinergique à au moins un poisson téléostéen; (ii) détecter l'activité biologique de la neurotoxine cholinergique en fonction du temps. 2. Méthode pour déterminer une quantité de neurotoxine cholinergique comprenant les étapes suivantes: (i) administrer la neurotoxine cholinergique à au moins un poisson téléostéen; (ii) détecter l'activité biologique de la neurotoxine cholinergique; (iii) comparer l'effet obtenu à l'étape (ii) à l'effet obtenu avec une substance de référence; (iv) déterminer la quantité de neurotoxine cholinergique. 3. Méthode selon la 1 ou 2 caractérisée en ce que l'activité biologique à détecter est une activité neuromusculaire, de préférence une paralysie musculaire. 4. Méthode selon la 1 ou 2 caractérisée en ce que l'étape (i) est réalisée par injection, comme par exemple par injection parentérale, sous-cutanée ou intramusculaire. 5. Méthode selon la 1 ou 2 caractérisée en ce que la neurotoxine cholinergique est une protéine, un polypeptide, un peptide, une protéine de fusion, une protéine tronquée, une protéine chimérique, une protéine mutée ou une protéine recombinante. 6. Méthode selon la 1 ou 2 caractérisée en ce que la neurotoxine cholinergique administrée à l'étape (i) est associée à des agents perméabilisant tels que les salycilates, les acides gras ou les chélateurs de métaux en particulier I'EDTA, des polymères cationiques, anioniques ou neutres. (i) 7. Méthode selon la 1 ou 2 caractérisée en ce que la neurotoxine cholinergique est une toxine clostridiale. 8. Méthode selon la 7 caractérisée en ce que la neurotoxine cholinergique est la toxine botulique, par exemple la toxine botulique de type A, de type B, de type C, de type D, de type E, de type F ou de type G. 9. Méthode selon la 1 ou 2 caractérisée en ce que le poisson téléostéen est un poisson à phénotype sauvage, à phénotype mutant ou un poisson transgénique. 10. Méthode selon la 1 ou 2 caractérisée en ce que le poisson téléostéen est un poisson zèbre (Danio rerio), un poisson souffleur, un rério géant ou un médaka. 11. Méthode selon la 1 ou 2 caractérisée en ce que le ou les poissons téléostéens sont contenus dans une cupule de microtitrage d'un automate. 12. Méthode selon la 1 ou 2 caractérisée en ce que l'étape (ii) est réalisée avec un analyseur d'image. 13. Méthode selon la 2 caractérisée en ce que la méthode permet de déterminer une DL50 d'une neurotoxine cholinergique. | A,G | A61,G01 | A61B,G01N | A61B 5,G01N 21,G01N 37 | A61B 5/00,G01N 21/84,G01N 37/00 |
FR2892842 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION D'UNE PLURALITE DE CARTES A MICROCIRCUIT | 20,070,504 | L'invention concerne un . II peut s'agir par exemple de cartes mémoires telles que celles connues sous la désignation SD-card , ou de cartes connues sous la désignation smartmedia . Il s'agit préférentiellement, mais non 15 nécessairement d'une carte conforme à la norme ISO 7816. On rappelle qu'il existe divers formats de cartes à microcircuit, parmi lesquelles on peut citer : - le format ID-1 issu de la norme ISO7810, utilisé par exemple pour les cartes bancaires, que l'on dénomme parfois grand format compte tenu 20 des dimensions des autres formats, - le format ID-000 largement utilisé dans les cartes d'identification des abonnés des opérateurs de téléphonie mobile, couramment désigné sous l'appellation plug-in SIM (étant rappelé que SIM est l'abréviation de Subscriber Identification Module , ce qui signifie un module d'identification 25 d'abonné), - le format Mini-UICC, plus récemment introduit et destiné, dans un certain nombre d'applications, à se substituer au format ID-000. D'autres formats sont connus sous les désignations multimedia , SD SIM (SD signifiant Secure Digital , à savoir numérique de sécurité ), 30 mini-VISA, etc... En fait, le champ d'application de telles cartes à microcircuit ne cesse de s'élargir et couvre la gestion et le transport de données, le débit- 1 crédit, la téléphonie mobile, l'identification et le contrôle d'accès, avec des échanges avec l'extérieur qui peuvent être de types très divers (contacts électriques dans le cas de cartes dites à contacts , connexion par radiofréquences dans le cas de cartes dites contactless ou dans le cas de cartes dites duales ou hybrides (avec à la fois des contacts électriques et une antenne), capteurs thermiques ou autres, etc.). Les techniques de fabrication de telles cartes sont bien connues et comportent classiquement : - 1 - Préparation d'au moins deux grandes feuilles (destinées à former plusieurs cartes, typiquement 48 cartes selon un réseau 6X8) ; on a en fait généralement plus de deux feuilles, par exemple lorsqu'on utilise un inlay central muni d'une antenne pour la fabrication des cartes duales ou sans contact , - 2 - Impression d'une face de chacune des feuilles, - 3 - Lamination à chaud des deux feuilles (et des éventuelles feuilles intermédiaires) en sorte de former une feuille de support ayant sensiblement l'épaisseur finale, - 4 - Découpage de cette feuille de support pour former plusieurs supports (ou corps) individuels de cartes (typiquement 48), - 5 - Création d'une cavité dans chacun des supports individuels de carte, - 6 - Insertion et fixation d'un microcircuit (éventuellement monté au sein d'un module) dans la cavité, 7 - Personnalisation physique du support individuel de carte (typiquement par embossage, gravure laser, impression par jet d'encre d'informations liées au porteur), et - 8 - Personnalisation du microcircuit. En pratique les étapes 5 à 8 sont réalisées individuellement, carte par carte. En ce qui concerne l'étape 8, il y a des machines capables de personnaliser des cartes par lots, par exemple des lots de cartes engagées dans des fentes d'un barillet, mais la personnalisation au sein de ces lots se fait successivement sur les cartes du lot en cours de personnalisation. 3 Diverses variantes ont été envisagées. C'est ainsi que le document DE û 195 02 468 décrit un procédé de fabrication d'un réseau de supports individuels de cartes, faisant intervenir un moulage par injection des supports individuels de cartes (munies de leurs cavités) et de petits ponts de matière reliant ces derniers entre eux. Le document FR û 2 622 323 décrit de même un ensemble de supports de carte réalisé, avec leurs cavités respectives, par moulage par injection, impression de la surface de la grande feuille ainsi obtenue puis découpe de cette grande feuille en une pluralité de supports de cartes. Le document FR û 2 778 002 enseigne de réaliser une petite carte au sein d'une carte de grand format, en sorte de fabriquer des petites cartes en utilisant des techniques de fabrication bien validées pour la fabrication des grandes cartes. Le document FR û 2 795 847 enseigne, quant à lui, de réaliser successivement plusieurs éléments (appelés inserts) dans un même support de grande carte. En d'autres termes, il est classique de fabriquer des cartes de petit format, c'est-à-dire plus petit que celui des cartes de type ID-1, en passant par le format ID-1. En ce qui concerne l'assemblage des microcircuits dans les cavités 20 de leurs supports de cartes (opérations souvent désignées sous le terme d'encartage), diverses techniques sont connues, dont notamment : - le moulage par transfert d'une résine autour du module électronique comportant le microcircuit) ; il s'agit d'une technologie similaire au moulage des boîtiers électroniques, 25 - l'assemblage de deux coques plastiques autour du module électronique, - la fixation du module électronique (habituellement par un procédé de collage). Toutes ces techniques ont l'inconvénient de procéder de manière 30 individuelle aux opérations d'encartage et de test électrique après encartage, ce qui conduit à des cadences de fabrication qui peuvent se révéler insuffisantes eu égard aux besoins actuels. L'invention a pour objet un procédé de fabrication de cartes à microcircuit qui permet d'augmenter les cadences de fabrication, notamment dans le cas des cartes de petit format, sans impliquer des machines de volume rédhibitoire ou des coûts excessifs. L'invention propose à cet effet un procédé de fabrication d'une pluralité de cartes à microcircuit comportant une étape de préparation d'une feuille de support comportant une pluralité d'emplacements dont chacun est destiné à constituer un support de carte et est muni d'une cavité adaptée à recevoir un microcircuit, une étape de traitement de ladite feuille de support réalisée au moins en partie au moyen d'un outil à têtes multiples, l'une au moins des têtes de cet outil étant adaptée à effectuer une opération sur un emplacement de la feuille sensiblement en même temps qu'une autre tête de cet outil effectue une même opération sur un autre emplacement de cette feuille, et une étape de séparation des emplacements postérieure à cette étape de traitement. En fait, il est apparu que l'inconvénient des petites cartes par rapport aux cartes de plus grand format, qui réside notamment dans la complexité des opérations d'indexage et de positionnement des supports individuels de carte nécessaires pour la bonne réalisation des opérations individuelles d'encartage, pouvait être évité en procédant sur les feuilles de support, donc avant séparation complète des supports individuels, en profitant du fait que, en raison précisément de la petite taille des cartes à fabriquer, il était possible de mettre en oeuvre des outils à têtes multiples de volume modéré (au sein de machines de volume également modéré), et qu'il était donc réaliste de traiter simultanément une pluralité de supports individuels de cartes. En d'autres termes, l'invention réside notamment dans la prise de conscience de ce que la petite taille des petites cartes, dont on avait jusque là surtout perçu l'inconvénient lors leur fabrication, avait aussi des avantages en contrepartie. On comprend toutefois que, même si l'invention est particulièrement avantageuse pour la réalisation de petites cartes (alors que leurs usages tendent à se généraliser), elle peut s'appliquer également à la fabrication de cartes de type ID-1 ou similaires. En effet, le fait d'accepter de procéder aux opérations d'encartage avant séparation complète (donc d'accepter que les opérations de séparation sont suffisamment fiables pour ne pas risquer de dégrader les cartes munies de leurs microcircuits (au sein de modules ou isolés) permet de simplifier les opérations d'indexage et de positionnement 5 quelque soit la taille des cartes, compte tenu de ce qu'il n'est pas nécessaire de prévoir de cales ou autres pièces équivalentes entre les supports de carte, lesquels peuvent donc être très rapprochés lors des opérations d'encartage (ou de test électrique). On comprendra à cet égard que les commentaires qui précèdent expliquent que l'invention peut s'appliquer non seulement à la fabrication simultanée de cartes identiques, mais aussi à celle de cartes de tailles différentes. La mise en oeuvre d'outils multi-têtes permet une augmentation des cadences de fabrication, tandis que leur usage sur la feuille support permet la conservation d'un volume modéré pour ces outils ainsi que pour la machine auxquels ces outils appartiennent. Enfin, le fait que l'indexage et le positionnement s'applique à la feuille support et non pas aux cartes au format final contribue à une minimisation des coûts puisque les systèmes d'indexage et de positionnement ne dépendent plus que des dimensions de la feuille de support (chaque constructeur adopte en pratique un très petit nombre de valeurs pour ces dimensions) indépendamment des dimensions des cartes finales. Selon des caractéristiques avantageuses de l'invention, éventuellement combinées : * l'étape de préparation de la feuille de support comporte une opération de moulage par injection de cette feuille avec lesdites cavités, * l'étape de préparation comporte une opération de formation de fentes entre les emplacements en laissant subsister des ponts de connexion mécanique, en sorte de faciliter l'opération postérieure de séparation, * l'étape de préparation comporte une opération de formation d'entailles dans l'épaisseur de la feuille, en sorte de faciliter l'opération postérieure de séparation, 6 * l'opération destinée à faciliter l'opération postérieure de séparation est réalisée lors du moulage de la feuille de support, * l'étape de traitement réalisée au moins en partie au moyen d'un outil multi-têtes est une étape d'encartage, * l'outil multi-tête est utilisé pour une opération de mise en place simultanée de modules électroniques comportant un microcircuit dans une pluralité de cavités de la feuille de support, * l'étape de préparation de la feuille comporte une opération de formation de rebords à la périphérie des cavités, * l'opération de formation des rebords a lieu lors d'une étape de préparation par moulage de la feuille de support, * l'outil multi-tête est utilisé pour une opération de formation par emboutissage de pistes et de contacts dans la cavité, * l'opération de formation par emboutissage de pistes et de contacts est effectuée au moyen de têtes d'emboutissage agissant sur des bandes de matériau conducteur temporairement disposées au dessus d'une série d'au moins deux cavités, * l'outil multi-tête est utilisé pour une opération de mise en place de microcircuits dans une pluralité de cavités, * l'opération de préparation de la feuille de support comporte une opération de formation de flancs inclinés autour du fond des cavités, * l'opération de formation des flancs fait partie d'une opération de préparation par moulage de la feuille de suppor, * l'outil multi-tête est utilisé pour une opération de dépôt d'une dose 25 de résine dans chacune des cavités, * l'outil multi-tête est utilisé pour une opération de test électrique des microcircuits après mise en place et fixation dans les cavités, * l'outil multi-tête est utilisé pour une opération de personnalisation des cartes, 30 * l'outil multi-tête comporte une pluralité de têtes d'impression laser, * l'outil multi-tête comporte une pluralité de têtes d'impression à jet d'encre, 7 * l'outil multi-tête comporte une pluralité de têtes de poinçonnement, * toutes les têtes de l'outil effectuent la même opération, en même temps, * les têtes de l'outil multi-tête ont des écartements variables 5 correspondant à des formats de carte différents. L'invention concerne un procédé de fabrication de carte à microcircuit, ainsi qu'une machine de fabrication de carte à microcircuit. C'est ainsi que l'invention propose, pour la mise en oeuvre du procédé précité une machine de fabrication de cartes à microcircuit comportant 10 des zones de travail dont l'une au moins est munie d'un outil multi-tête adapté à effectuer une même opération en plusieurs emplacements d'une feuille de support munie de cavités et destinée à former de futures cartes à microcircuit. Selon des caractéristiques avantageuses d'une telle machine, éventuellement combinées : 15 - l'outil multi-tête est adapté à réaliser au moins une partie d'une étape d'encartage, - l'outil multi-tête est utilisé pour une opération de mise en place simultanée de modules électroniques comportant un microcircuit dans une pluralité de cavités de la feuille de support, 20 - l'outil multi-tête est utilisé pour une opération de formation par emboutissage de pistes et de contacts dans la cavité, - l'outil multitête est utilisé pour une opération de mise en place de microcircuits dans une pluralité de cavités, - l'outil multi-tête est utilisé pour une opération de dépôt d'une dose 25 de résine dans chacune des cavités, l'outil multi-tête est utilisé pour une opération de test électrique des microcircuits après mise en place et fixation dans les cavités, - l'outil multi-tête est utilisé pour une opération de personnalisation des cartes, 30 - l'outil multi-tête comporte une pluralité de têtes d'impression laser, - l'outil multi-tête comporte une pluralité de têtes d'impression à jet d'encre, 8 - l'outil multi-tête comporte une pluralité de têtes de poinçonnement, -toutes les têtes de l'outil effectuent la même opération, en même temps, -les têtes de l'outil multi-tête ont des écartements variables 5 correspondant à des formats de carte différents. Des objets, caractéristiques et avantages de l'invention ressortent de la description qui suit, donnée à titre d'exemple illustratif non limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue de dessus d'une feuille support dans 10 laquelle ont été ménagées des cavités destinées à recevoir un module électronique comportant un microcircuit, en vue de former des cartes à microcircuit, - la figure 2 est une vue partielle en coupe de cette feuille à l'endroit d'une des cavités, 15 - la figure 3 est une vue en perspective de la feuille support pendant une étape d'encartage accomplie simultanément sur plusieurs cavités, au moyen d'un outil à têtes multiples, - la figure 4 est une vue partielle en coupe de cette feuille à l'endroit d'une cavité dans laquelle un module a été mis en place, 20 - la figure 5 est une vue de la feuille des figures 1 et 3 après séparation des cartes, - la figure 6 est une vue analogue à celle de la figure 1, montrant une autre feuille de support munie de cavités d'une autre géométrie, - la figure 7 est une vue en perspective de la feuille support de la 25 figure 6 pendant une opération, faisant partie d'une étape d'encartage, accomplie simultanément sur plusieurs cavités, au moyen d'un autre outil à têtes multiples, - la figure 8 est une vue en coupe d'une cavité de la feuille de la figure 7, 30 - la figure 9 est une vue en perspective par-dessous d'une tête de l'outil de la figure 7, 9 - la figure 10 est une vue en perspective de la cavité de la figure 8 après l'opération réalisée par la tête de la figure 9, - la figure 11 est une vue en perspective de la même feuille de support pendant une opération ultérieure faisant partie de l'étape d'encartage, accomplie simultanément sur plusieurs cavités, au moyen d'encore un autre outil multi-têtes, - la figure 12 est une vue en coupe d'une cavité après réalisation de cette autre opération de l'étape d'encartage, - la figure 13 est une vue de la feuille de la figure 11 après 10 séparation des cartes à microcircuit, -la figure 14 est une vue d'encore une autre feuille de support, présentant des fentes entre les emplacements des futures cartes à microcircuit, - la figure 15 est une vue d'encore une autre feuille de support, 15 présentant des entailles entre les emplacements des futures cartes à microcircuit, -la figure 16 en est une vue en coupe et - la figure 17 est un schéma de principe d'une machine adaptée à la mise en oeuvre de l'invention. 20 Une carte selon l'invention comporte un corps réalisé dans une matière pouvant être moulée, préférentiellement une matière plastique de tout type connu approprié. Cette carte peut être une carte mémoire telle qu'une carte SD Card, ou une carte Smartmedia. Il s'agit préférentiellement d'une carte conforme à la 25 norme ISO7816, c'est-à-dire une carte de type ID-000. L'épaisseur de la carte est quelconque. Il peut s'agir d'une carte d'environ 0.76 mm d'épaisseur, comme c'est le cas pour une carte à puce, ou plus épaisse. L'épaisseur est sans importance pour l'invention. En ce qui concerne la largeur et la longueur de la carte, elles sont 30 préférentiellement inférieures à celles définies par le format ID-1, définies selon la norme ISO7816. Préférentiellement, elles sont égales, voire inférieures, à celle définies par le format ID-000. Il peut s'agir par exemple d'une carte au format Mini-UICC. En effet, l'invention est particulièrement intéressante dans le cas des cartes de petite taille (ID-000, mini-UICC). De manière connue en soi, la carte comporte une cavité dans lequel est inséré le microcircuit ; ce microcircuit peut être fixé à un circuit imprimé pour former un module avant d'être inséré dans la cavité et fixé au support de carte. En variante, le microcircuit est fixé directement dans le fond de la cavité. Une carte selon l'invention peut, indifféremment, comporter des contacts électriques extérieurs (cartes avec contacts, voire cartes hybrides ou duales), ou non (cartes dites sans contact ou contactless). Le microcircuit est préférentiellement un microcontrôleur apte à interagir avec un lecteur selon la norme ISO7816. En variante, il peut s'agir d'une mémoire flash, d'un capteur d'empreinte, d'un écran, d'un capteur solaire, etc... Il convient de noter que la carte ne comporte pas nécessairement de port d'entrée sortie de type à contacts ou par antenne ; c'est ainsi que la carte peut 15 ne comporter, comme interface avec l'extérieur, qu'un capteur, par exemple d'empreinte digitales, et un écran. Lorsqu'on intègre un module dans la cavité, ce module peut bien sûr comporter plusieurs microcircuits. Dans un exemple de réalisation de l'invention, la fabrication de telles 20 cartes à microcircuit comporte : - une étape de préparation d'une feuille de support en une ou plusieurs matières plastiques, comportant une pluralité d'emplacements de carte destinés chacun à former un support de carte, 25 - une étape de traitement de la dite feuille de plastique, en utilisant un outil multi-tête, chaque tête réalisant ladite étape de traitement d'un d'emplacement différent de ladite carte, sensiblement en parallèle du traitement réalisé par au moins une autre tête, - une étape ultérieure de séparation des emplacements. 30 On comprend que ce procédé a pour avantage que le traitement n'est plus réalisé en séquentiel, mais en parallèle. On augmente ainsi la cadence des machines d'encartage et de personnalisation en terme de nombre 11 de cartes traitées. En outre, on met ainsi en oeuvre une machine pouvant s'adapter à différentes tailles et formes de carte, car il suffit de changer la matrice d'outil multi-tête pour s'adapter à une nouvelle forme de carte. De manière préférée, le procédé comporte une étape de moulage pour former ladite feuille de plastique. La mise en oeuvre d'un tel moulage (en pratique par injection) permet d'éviter ou de faciliter un certain nombre de traitements, notamment le creusement de la cavité ou un prédécoupage des supports de cartes. En effet, l'étape de moulage permet de former directement les cavités : il n'y a plus besoin de prévoir une étape d'enlèvement de matière. Par ailleurs, le moulage permet de prévoir des fentes sur une partie de la périphérie des emplacements, ou des entailles dans l'épaisseur le long de cette périphérie, en sorte d'assurer un prédécoupage des futurs supports de carte. Un intérêt de prévoir la formation de fentes ou d'entailles au moment du moulage est que la séparation finale peut se faire facilement, éventuellement de façon manuelle. Toute autre technique de préparation de la feuille de support peut toutefois être utilisée. C'est ainsi qu'on peut réaliser une telle feuille par lamination de diverses feuilles ayant des fonctions différentes, puis par 20 creusement de cavités dans chacun des emplacements. De manière avantageuse, lesdites cartes ont une longueur et une largeur sensiblement inférieures à celles d'une carte au format ID-1. La figure 1 représente une partie d'une feuille de support 1 dans laquelle une pluralité d'emplacements de cartes 2 ont été identifiés ; il s'agit ici 25 d'un réseau de deux lignes côte à côte ; on comprend aisément qu'il peut s'agir, en variante, d'une bande de grande longueur. Dans chacun des emplacements est située une cavité 3 (réalisée lors du moulage) qui présente, dans l'exemple de la figure 2, un rebord 4 près de la surface supérieure. Chaque cavité est séparée des cavités voisines par un intervalle au moins égal, de préférence 30 supérieur, aux dimensions des emplacements 2. Ainsi, dans l'exemple représenté, les emplacements sont exactement adjacents de sorte que 12 l'intervalle entre les cavités est égal à la longueur L, ou à la largeur I, des emplacements. Les points d'injection de la matière de moulage sont en pratique situés sur la tranche de la feuille pour éviter la présence de défauts visuels à la surface de cette feuille et donc à la surface des futures cartes (voir le document FR û 2 778 002 dans le cas de cartes individuelles). Toutefois, dans une variante non représentée, si l'écart entre les cavités est supérieur aux dimensions des emplacements, ce qui signifie que les emplacements ne sont pas adjacents, les points d'injection sont avantageusement disposés sur une face de la feuille, entre ces emplacements. La feuille 1 est manipulée dans son ensemble par des éléments d'indexage et de positionnement schématisés dans leur ensemble par des blocs 5, ce qui permet la mise en oeuvre d'une machine et d'outils compacts. C'est ainsi que la figure 3 représente un outil multi-tête 6 adapté à réaliser une étape d'encartage en simultané, sur un nombre significatif d'emplacements de cartes, ici au nombre de 6. En variante, cet outil est adapté à participer au test électrique (pour vérifier la bonne connexion du microcircuit après encartage). On comprend que, le pas entre les cavités, selon les deux dimensions (longitudinale et transversale, étant constant (puisqu'ils sont définis par l'identification des emplacements de la feuille (indéformable selon ces dimensions)), la distance séparant les têtes peut être également constant, ce qui contribue à la compacité de l'outil multi-têtes, et donc à sa simplicité. Cette compacité et cette simplicité de l'outil sont accrues par la faible valeur de ce pas. Ceci, combiné avec la simplicité et la compacité, notamment, du système d'indexage et de positionnement de la feuille contribue à minimiser le coût de l'ensemble de la machine de mise en oeuvre du procédé. Plus précisément, l'outil 6 est entraîné en mouvement par un bras manipulateur schématisé sous la référence 7 ayant au moins un degré de mouvement en translation vertical. Cet outil comporte un ensemble de doigts 8 adaptés chacun à saisir, par exemple par aspiration, un module 9 préalablement assemblé de toute manière connue appropriée et stocké temporairement dans une zone d'attente 13 non représentée, le bras manipulateur ayant la possibilité de circuler entre cette zone d'attente et la zone de traitement où se trouve la feuillet. En pratique ces modules électroniques sont réalisés au sein d'une bande et sont découpés peu avant l'encartage. On voit, sur la figure 3, que les cavités situées à droite de l'outil 6 comportent déjà un module tandis que les cavités de gauche sont en attente d'un encartage. Sous l'outil 6 se trouvent six cavités sur le point de recevoir, simultanément, des modules portés par les doigts de cet outil. Ce n'est que pour des raisons de clarté de cette figure 3 que les cavités sont plus rapprochées qu'à la figure 2 ; cela permet de représenter aussi bien des cavités remplies, que des cavités en cours de traitement et des cavités devant être traitées lors d'un cycle ultérieur de mise en oeuvre de l'outil représenté. On peut noter à l'examen de cette figure 3 que ces modules 9 sont 15 du type à contacts externes portés par celui-ci, de sorte qu'il n'y a pas à prévoir de connexion de ces modules à d'autres composants de la carte. La figure 4 montre un tel module après encartage dans une cavité : ce module est fixé à la cavité au moyen d'un adhésif 10 situé entre la périphérie du module et le rebord 4 de la cavité. Cet adhésif 10 est ici un adhésif 20 thermofusible avantageusement déposé préalablement sur la bande dans laquelle les modules ont été prélevés ; en variante cet adhésif peut être de tout autre type approprié ; il peut aussi s'agir d'une colle, par exemple cyanoacrylate déposée par un éventuel autre outil multi-tête sur le rebord des cavités. De manière connue, ce module comporte le microcircuit monté sur 25 sa face tournée vers le fond de la cavité, au sein d'une masse de résine protectrice 11. En variante, on peut aussi procéder en déposant une goutte de résine dans la cavité avant d'y monter le module, le microcircuit étant éventuellement monté sur le module sans encore être enrobé, l'enrobage se réalisant lors de l'introduction forcée de ce microcircuit dans la goutte de résine, 30 en conséquence de quoi le microcircuit est fixé au fond de la cavité, ce qui contribue à garantir qu'une tentative d'arrachement du module hors de la cavité 14 implique une dégradation significative du module (voir les documents EP 0 519 564 ou FR û 2 793 330). La mise en oeuvre d'autres outils multi-têtes permettent, si nécessaire, d'autres opérations, par exemple un test électrique pour vérifier 5 l'intégrité du module après son encartage. C'est ensuite que les emplacements identifiés au sein de la feuille sont dissociés pour donner des cartes opérationnelles individuelles L'encartage et le test simultané de plusieurs cartes à la fois s'est révélé pouvoir aboutir à des gains de coût d'encartage de l'ordre de 40% par 10 rapport aux techniques actuelles de traitement individuel et séquentiel. En effet, la mise en oeuvre, selon l'invention, d'un moulage par injection des feuilles de support, permet la mise en oeuvre d'équipements d'encartage de très hautes cadences (pouvant atteindre 5 000, voire 10 000 pièces à l'heure). 15 On appréciera que l'invention permette d'assembler des cartes de divers formats, sans nécessiter de modifications profondes de la machine mise en oeuvre, notamment en ce qui concerne les circuits de circulation des produits d'encartage. Cela permet de traiter des cartes différentes avec une même machine, de sorte qu'on peut dire que la technologie de l'invention est une 20 technologie multi-standard. En effet, lorsque l'on traite séquentiellement et individuellement des cartes d'un format donné, le système d'indexage des cartes (de positionnement de chaque carte par rapport aux différents outils à tête unique, voire de déplacement) dépend étroitement de la forme de ces cartes. Il en découle que 25 lorsqu'on change la taille ou la forme des cartes à fabriquer, il faut adapter tous les équipements de la machine (à supposer que cela soit possible) ; l'ampleur de ce que cela peut impliquer est une des raisons pour lesquelles on passe couramment par le format ID-1 pour la réalisationde cartes plus petites. Par contre, l'invention facilite le changement de format ou de taille 30 puisque, si le format des feuilles ne change pas (ou peu), on peut se contenter de changer la géométrie des outils multi-têtes, sans changer de machine. Il 15 suffit en effet de prévoir à cet effet un outil dont les têtes sont à distance variable. Il peut être ajouté que le fait que le moulage intègre la formation d'entailles ou de fentes entre les emplacements permet que la séparation finale des emplacements, après encartage puisse se faire de manière simple, éventuellement indépendante du format ou de la forme de ces emplacements, par exemple simplement manuelle ; il n'est donc pas nécessaire de prévoir un équipement de découpe conçu en fonction de cette forme ou de cette taille. La figure 5 représente une pluralité de cartes à microcircuit obtenues après séparation des emplacements prévus sur la feuille 1. Cette séparation peut être réalisée au moyen d'une matrice emporte-pièce. Ici encore, la découpe de nombreuses petites cartes au sein de la feuille permet d'obtenir de très hautes cadences (de l'ordre précité d'environ 10 000 pièces à l'heure). Bien entendu, cette étape de séparation peut intervenir à n'importe quel moment après l'encartage. C'est ainsi que, ainsi que cela a été indiqué ci-dessus, il peut y avoir une étape de test simultané des modules encartés avant de procéder avant cette étape de séparation. En variante, cette opération de test est effectuée sur chaque carte individuelle après une telle étape de séparation. Cette étape de séparation peut également être effectuée après les opérations de personnalisation électrique et/ou graphique des cartes, c'est-à-dire que cette étape de séparation peut intervenir tout à la fin de la fabrication des cartes. On comprend aisément en effet, qu'on peut , après avoir utilisé un outil multi-tête pour l'encartage, utiliser un outil multi-tête pour le test électrique des modules encartés, et un outil multi-tête pour la personnalisation des cartes. On appréciera que l'invention permet ainsi d'éviter la mise en oeuvre de systèmes complexes tels que des barillets recevant des lots de cartes déjà séparées des autres cartes, ou des systèmes encombrants pour ces opérations suivant l'encartage proprement dit. La personnalisation graphique peut, selon le choix de l'opérateur, être effectué au moyen d'une pluralité de têtes laser ou de têtes à jet d'encre, voire au moyen d'une pluralité de poinçons, ces têtes ou poinçons étant portés par un même outil et animés d'un même mouvement descendant. Quant à la personnalisation, elle peut être réalisée par une pluralité de têtes capables de communiquer avec les microcircuits d'une pluralité de futures cartes, au moyen des plots de connexion externe prévus sur le module, voire sur la surface de la carte auprès de sa cavité (voir ci-dessous). En variante, cette personnalisation se fait, simultanément au moyen d'une pluralité de têtes, par échange électromagnétique avec une antenne prévue au sein de chaque carte. Les figures 6 à 13 décrivent une autre étape d'encartage, dont plusieurs opérations élémentaires sont réalisées au moyen d'outils multi-têtes 10 appropriés. Certains détails sont inspirés des enseignements des documents FR û 2 777 675 ou EP û 0 908 844. La figure 6 montre ainsi une feuille de support 11 obtenue par moulage par injection et présentant de multiples cavités 13 résultant de cette étape de moulage, au sein d'une pluralité d'emplacements 12 identifiés et dont 15 les frontières sont schématisés par des tiretés. A la différence des cavités de la figure 1, ces cavités 13 ne présentent pas de rebords en retrait, mais des flancs 14 légèrement inclinés (d'au plus 30 à 45 ) ; ainsi que cela ressort de la figure 8. Ces cavités sont ici rectangulaires. La figure 7 représente cette feuille 11 faisant l'objet d'une opération 20 d'encartage accomplie par un outil multi-têtes 16 capable d'effectuer une opération élémentaire d'embossage faisant partie d'une étape de traitement, ici d'encartage. Les têtes d'embossage 19 montées aux extrémités des doigts 18 de l'outil, dont l'une est représentée à la figure 9, viennent chacune découper une 25 portion d'une bande de cuivre 20 déroulée transversalement au dessus des cavités, et emboutir le motif ainsi découpé dans le fond, sur les côtés et sur le pourtour extérieur des cavités, de façon à créer (voir les figures 8 et 10) des contacts externes 21 (sur le pourtour de la cavité) et des contacts internes 22 (sur le fond de la cavité), ces contacts externes et internes étant connectés par 30 des pistes s'étendant sur des flancs de cette cavité. L'adhérence entre le motif de cuivre découpé et la matière constitutive du support de carte est assurée soit par une colle pré-enduite sur la 17 bande de cuivre, soit en conférant à la surface inférieure de la bande de cuivre une forte rugosité autorisant une accroche mécanique entre cette bande et la matière du support de carte. Bien entendu, la bande de cuivre peut être remplacée par toute autre bande réalisée en matériau conducteur. On peut en outre prévoir que, lors d'une étape préalable, un outil multi-tête a déposé un motif dans chaque cavité, ce motif étant ensuite assemblé à la surface de la cavité comme indiqué à la figure 7. Cette opération élémentaire d'encartage peut être, comme celle 10 décrite à propos des figures 1 à 5, être accomplie à de très hautes fréquences, puisqu'elle met en oeuvre des équipements d'embossage qui sont simples et compacts. La figure 11 montre l'exécution d'autres opérations élémentaires faisant partie de l'étape d'encartage commencée à la figure 7. Ces étapes 15 élémentaires correspondent au montage dit flip-chip , c'est-à-dire que des microcircuits sont montés à l'envers . Un outil multi-tête 26 (à gauche) comporte une pluralité de têtes de manipulation 29 adaptées à déposer des microcircuits 30 dans les cavités. Le positionnement du microcircuit et celui des contacts internes 22 sont tels que 20 chaque microcircuit est ainsi connecté aux contacts externes associés. Une opération subséquente est effectuée par un second outil multi-tête 36 d'enrobage dont chaque tête 39 est adaptée à remplir chacune des cavités dans lesquelles des motifs conducteurs ont été embossés et où un microcircuit a été déposé. Ce remplissage ou cet enrobage peut être réalisé avec une colle, 25 ou avec une résine d'enrobage 31 (voir la figure 12) adaptée à fixer efficacement le microcircuit au fond et aux flancs de la cavité considérée. De manière avantageuse, une opération d'encollage (dépôt de colle) est réalisée avant de déposer le microcircuit. On comprend aisément que cet outil 36 peut, en variante, être utilisé 30 pour déposer de la résine au fond des cavités avant l'accomplissement de l'opération décrite à la figure 3. 18 Ces opérations élémentaires, ici toutes réalisées de façon simultanée sur une pluralité de cavités au moyen d'outils multi-tête, sont suivies par une étape de séparation, pouvant être réalisée de la même manière que cela a été décrit à propos de la figure 5 ; on obtient ainsi des cartes individuelles 32. On appréciera que cette variante d'étape d'encartage permette de ne pas avoir à prévoir de circuit imprimé formant, avec le microcircuit, un module, ce qui peut conduire à une réduction sensible de coût par rapport à l'étape d'encartage des figures 1 à 5. En variante non représentée, on peut combiner les opérations décrites dans les figures 3 et 7, pour effectuer le montage de modules destinés à être connectés à une antenne préalablement intégrée dans la feuille, par moulage par injection ou par toute autre technique, en sorte de former une carte sans contact ou hybride. La figure 14 représente une autre feuille de support 41 qui se distingue de celles des figures précédentes par le fait que, au lieu d'être adjacents, les emplacements correspondant aux futures cartes sont disjoints avec un écart déterminé par des fentes 42 qui ne laissent subsister que quelques ponts 43 permettant de conserver les positions respectives entre les emplacements. On comprend aisément que la séparation finale des cartes nécessitera simplement la rupture des ponts, ce qui n'implique pas la mise en oeuvre d'un équipement compliqué. Les figures 15 et 16 représente encore une autre feuille de support 51 qui se distingue de celles des figures 1 à 13 par le fait que, quoiqu'adjacents, les emplacements destinés à former les futures cartes sont déterminés par des frontières mécaniquement affaiblies, ici au moyen de deux entailles 52 et 53 situées dans l'épaisseur du support de carte. Comme dans le cas de la figure 14, la séparation finale des cartes est ainsi simplifiée et n'implique pas la mise en oeuvre d'un outillage puissant. Bien entendu ces entailles et fentes peuvent être combinées. En outre, elles peuvent être prévues quelque soit le procédé de préparation des feuilles de support, par exemple au moyen d'un enlèvement de matière ou d'une entaillage. En fait, dans les exemples des figures 14 à 16, la séparation des cartes peut éventuellement être faite à la main. La figure 17 est un schéma de principe représentant un exemple de machine adaptée à la mise en oeuvre du procédé de l'invention. Cette machine représentée sous la référence 60 comporte un plan de travail fixe 61 comportant trois zones de traitement 62, 63 et 64, par exemple adaptées aux opérations élémentaires décrites par les figures 7 et 11, chacune effectuée au moyen d'un outil multi-tête tel que les outils 16, 26 ou 36. Chacune des zones de traitement est munie d'un système d'indexage et de positionnement d'une feuille (pouvant avoir la taille de la zone de traitement), schématisé sous la référence 62', 63', ou 64'. Toutefois, ces outils peuvent servir à d'autres opérations faisant partie, ou non, de l'étape d'encartage. C'est ainsi que, comme indiqué ci-dessus, un tel outil multi-tête peut être conçu (selon le même principe que les outils précédemment décrits) pour effectuer des opérations de test électrique, voire de personnalisation. On appréciera que ces opérations ne se limitent pas à une simple impression graphique (qui n'implique pas d'outil multi-tête). Par ailleurs, il n'est pas nécessaire que les différents outils aient les mêmes nombres de têtes. C'est ainsi qu'on peut prévoir, par exemple, qu'il y a d'autant plus de têtes sur un outil que l'opération à réaliser est simple (ou que le volume élémentaire des têtes est faible, etc.). Toutefois, on peut prévoir que les outils multi-têtes soient de même structure, de manière à ce qu'il suffise de changer les têtes pour qu'un outil donné change de fonction. Il y a avantageusement une station de découpe 65 après les opérations de traitement réalisées par les outils multi-têtes, éventuellement munie elle-même d'un outil multi-tête. Toutefois, l'outil peut être simplement une lame de découpe animée d'un mouvement ascendant. 20 Le passage d'une zone à l'autre est assuré par un quelconque moyen de transport de tout type connu approprié. En variante, le plan de travail se déplace en sorte d'amener une feuille donnée successivement sous chaque outil multi-tête. On peut encore prévoir que ce soit les outils qui se déplacent par rapport au plan de travail (celui-ci peut être continu, ou non, etc.). On comprend aisément que l'invention permet de réaliser rapidement des cartes de petit format, avec une cadence qui est d'autant plus rapide que ce format est petit. II est rappelé que l'invention se généralise au cas de feuilles de support réalisées par une autre technique que le moulage, telle que la lamination de feuilles complémentaires, de manière connue en soi. Par ailleurs, il a été décrit précédemment que toutes les têtes de l'outil considéré effectuent la même opération en plusieurs endroits, de manière tout à fait simultanée. Toutefois, l'invention s'applique également au cas où une partie seulement des têtes effectuent une même opération de manière simultanée, en prévoyant par exemple un décalage entre les moments où, dans l'exemple des feuilles comportant deux cartes côte à côte, l'outil teste électriquement les paires successives de microcircuits après encartage, par exemple pour ne pas avoir à consommer trop de courant à la fois. L'invention s'applique aussi au cas où un outil peut comporter des têtes effectuant une première opération et d'autres têtes effectuant une seconde opération complétant la première, par exemple pour le dépôt d'une goutte de colle immédiatement avant mise en place d'un module ou d'un microcircuit.25 | Procédé de fabrication d'une pluralité de cartes à microcircuit comportant une étape de préparation d'une feuille de support comportant une pluralité d'emplacements dont chacun est destiné à constituer un support de carte et est muni d'une cavité adaptée à recevoir un microcircuit, une étape de traitement de ladite feuille de support réalisée au moins en partie au moyen d'un outil à têtes multiples, l'une au moins des têtes de cet outil étant adaptée à effectuer une opération sur un emplacement de la feuille sensiblement en même temps qu'une autre tête de cet outil effectue une même opération sur un autre emplacement de cette feuille, et une étape de séparation des emplacements postérieure à cette étape de traitement. | 1. Procédé de fabrication d'une pluralité de cartes à microcircuit comportant une étape de préparation d'une feuille de support comportant une pluralité d'emplacements dont chacun est destiné à constituer un support de carte et est muni d'une cavité adaptée à recevoir un microcircuit, une étape de traitement de ladite feuille de support réalisée au moins en partie au moyen d'un outil à têtes multiples, l'une au moins des têtes de cet outil étant adaptée à effectuer une opération sur un emplacement de la feuille sensiblement en même temps qu'une autre tête de cet outil effectue une même opération sur un autre emplacement de cette feuille, et une étape de séparation des emplacements postérieure à cette étape de traitement. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de préparation de la feuille de support comporte une opération de moulage par injection de cette feuille avec lesdites cavités. 3. Procédé selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que l'étape de préparation comporte une opération de formation de fentes entre les emplacements en laissant subsister des ponts de connexion mécanique, en sorte de faciliter l'opération postérieure de séparation. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'étape de préparation comporte une opération de formation d'entailles dans l'épaisseur de la feuille, en sorte de faciliter l'opération postérieure de séparation. 5. Procédé selon la 3 ou la 4, caractérisé en ce que l'opération destinée à faciliter l'opération postérieure de séparation 25 est réalisée lors du moulage de la feuille de support. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'étape de traitement réalisée au moins en partie au moyen d'un outil multi-têtes est une étape d'encartage. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que l'outil 30 multi-tête est utilisé pour une opération de mise en place simultanée de modules électroniques comportant un microcircuit dans une pluralité de cavités de la feuille de support.22 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que l'étape de préparation de la feuille comporte une opération de formation de rebords à la périphérie des cavités. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que l'opération 5 de formation des rebords a lieu lors d'une étape de préparation par moulage de la feuille de support 10. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que l'outil multi-tête est utilisé pour une opération de formation par emboutissage de pistes et de contacts dans la cavité. 10 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que l'opération de formation par emboutissage de pistes et de contacts est effectuée au moyen de têtes d'emboutissage agissant sur des bandes de matériau conducteur temporairement disposées au dessus d'une série d'au moins deux cavités. 15 12. Procédé selon l'une quelconque des 6, 10 ou 11, caractérisé en ce que l'outil multi-tête est utilisé pour une opération de mise en place de microcircuits dans une pluralité de cavités. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que l'opération de préparation de la feuille de support comporte une opération de 20 formation de flancs inclinés autour du fond des cavités. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que l'opération de formation des flancs fait partie d'une opération de préparation par moulage de la feuille de support. 15. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 14, 25 caractérisé en ce que l'outil multi-tête est utilisé pour une opération de dépôt d'une dose de résine dans chacune des cavités. 16. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que l'outil multi-tête est utilisé pour une opération de test électrique des microcircuits après mise en place et fixation dans les cavités. 30 17. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce que l'outil multi-tête est utilisé pour une opération de personnalisation des cartes. 23 18. Procédé selon la 17, caractérisé en ce que l'outil multi-tête comporte une pluralité de têtes d'impression laser. 19. Procédé selon la 17, caractérisé en ce que l'outil multi-tête comporte une pluralité de têtes d'impression à jet d'encre. 20. Procédé selon la 17, caractérisé en ce que l'outil multi-tête comporte une pluralité de têtes de poinçonnement. 21. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 20, caractérisé en ce que toutes les têtes de l'outil effectuent la même opération, en même temps. 22. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 20, caractérisé en ce que les têtes de l'outil multi-tête ont des écartements variables correspondant à des formats de carte différents. 23. Machine de fabrication de cartes à microcircuit comportant des zones de travail dont l'une au moins est munie d'un outil multi-tête adapté à effectuer une même opération en plusieurs emplacements d'une feuille de support munie de cavités et destinée à former de futures cartes à microcircuit. 24. Machine selon la 23, caractérisée en ce que l'outil multi-tête est adapté à réaliser au moins une partie d'une étape d'encartage. 25. Machine selon la 24, caractérisée en ce que l'outil multi-tête est utilisé pour une opération de mise en place simultanée de modules électroniques comportant un microcircuit dans une pluralité de cavités de la feuille de support. 26. Machine selon l'une quelconque des 23 à 25, caractérisée en ce que l'outil multi-tête est utilisé pour une opération de formation par emboutissage de pistes et de contacts dans la cavité. 27. Machine selon l'une quelconque des 23 à 26, caractérisée en ce que l'outil multi-tête est utilisé pour une opération de mise en place de microcircuits dans une pluralité de cavités. 28. Machine selon l'une quelconque des 23 à 27, 30 caractérisée en ce que l'outil multi-tête est utilisé pour une opération de dépôt d'une dose de résine dans chacune des cavités. 24 29. Machine selon l'une quelconque des 23 à 28, caractérisée en ce que l'outil multi-tête est utilisé pour une opération de test électrique des microcircuits après mise en place et fixation dans les cavités. 30. Machine selon l'une quelconque des 23 à 29, caractérisée en ce que l'outil multi-tête est utilisé pour une opération de personnalisation des cartes. 31. Machine selon l'une quelconque des 23 à 30, caractérisée en ce que l'outil multi-tête comporte une pluralité de têtes d'impression laser. 32. Machine selon l'une quelconque des 23 à 31, caractérisée en ce que l'outil multi-tête comporte une pluralité de têtes d'impression à jet d'encre. 33. Machine selon l'une quelconque des 23 à 32, caractérisée en ce que l'outil multi-tête comporte une pluralité de têtes de 15 poinçonnement. 34. Machine selon l'une quelconque des 23 à 33, caractérisé en ce que toutes les têtes de l'outil effectuent la même opération, en même temps. 35. Machine selon l'une quelconque des 23 à 34, 20 caractérisé en ce que les têtes de l'outil multi-tête ont des écartements variables correspondant à des formats de carte différents. | B,G | B41,G06 | B41J,G06K | B41J 3,G06K 19 | B41J 3/407,G06K 19/077 |
FR2896667 | A1 | GANT A HAUTE RESISTANCE CHIMIQUE | 20,070,803 | La présente invention a pour objet un article de protection destiné à protéger l'utilisateur des risques associés à la manipulation de produits chimiques. Pour la protection des utilisateurs lors de la manipulation de produits chimiques dangereux, on utilise habituellement des matériaux multicouches qui comprennent au moins une couche d'un matériau imperméable auxdits produits chimiques, c'est-à-dire un matériau barrière. L'efficacité de l'effet barrière d'un matériau est déterminée par sa résistance à la perméation, qui est mesurée par le temps que met un produit chimique donné à traverser le matériau. Les matériaux utilisés pour fabriquer des équipements de protection individuelle doivent en outre présenter une résistance mécanique et une résistance à la perforation suffisantes pour un usage courant, dans un laboratoire ou un atelier par exemple. En outre, pour permettre à l'utilisateur une manipulation d'objets et d'outils divers, on préfère un vêtement de protection tel qu'un gant qui ait une structure tridimensionnelle, qui soit dépourvu de coutures ou de soudures extérieures et qui soit souple de façon à pouvoir épouser les mouvements de l'utilisateur. Enfin on attend également d'un tel gant qu'il soit résistant à l'eau. Généralement, un matériau barrière assure une protection contre un nombre limité de produits chimiques. Lorsqu'un utilisateur doit manipuler plusieurs produits appartenant à des familles chimiques distinctes, une solution courante consiste à superposer des gants résistants à chacune de ces familles afin de constituer une protection complémentaire. Cette solution, aboutissant à une superposition peu ergonomique, présente l'inconvénient de gêner la manipulation. On connaît, par le document WO 02/080713, un gant de protection destiné à la protection contre les produits chimiques, ce gant étant constitué d'une couche d'un latex de caoutchouc et d'une couche d'alcool polyvinylique. Selon ce document, la couche interne, qui est en contact avec la peau de l'utilisateur, est constituée d'alcool polyvinylique tandis que la couche externe est constituée de caoutchouc. La couche externe en caoutchouc, qui est résistante à l'eau, est très facilement dégradée au contact de certains solvants organiques. Par conséquent ces gants ne sont pas appropriés pour la manipulation de ces produits chimiques. On connaît également des articles de protection à structure multicouche à base de polyoléfine et d'EVOH : US 5, 491, 022, US 5, 059, 477, US 4, 855, 178, US 5, 162, 148. Ces articles de protection ont l'inconvénient d'offrir un niveau de protection chimique faible vis-à-vis des amines (méthylamine, éthylamine,..) et de présenter une faible protection mécanique et thermique ainsi qu'une faible élasticité. D'autre part, ces matériaux, lorsqu'ils sont assemblés pour fabriquer un gant, présentent au niveau des soudures des surépaisseurs par rapport au reste du matériau, ce qui n'est pas le cas des articles obtenus par trempé. La protection chimique présente deux aspects complémentaires : D'une part on évalue, pour un certain nombre de produits chimiques, la durée pendant laquelle un matériau barrière résiste à la perméation par chacun de ces produits pris individuellement. D'autre part on considère, pour une durée de résistance souhaitée, à combien de familles de produits chimiques distincts un tel matériau fait barrière. L'objectif de l'invention était de fournir un matériau faisant barrière au plus grand nombre possible de produits chimiques pour une durée aussi longue que possible. On a également cherché à mettre au point un gant résistant à l'eau. Par rapport aux articles de l'art antérieur, on a cherché à améliorer la durée pendant laquelle le matériau fait barrière aux produits chimiques et à élargir le spectre des familles de produits qui sont stoppées par ce matériau. En outre on a cherché à obtenir un article, notamment un gant, résistant à l'eau et d'une souplesse satisfaisante. Un tel résultat a été obtenu conformément à la présente invention grâce à la superposition d'une couche de latex naturel ou synthétique, d'une couche d'alcool polyvinylique partiellement hydrolysé, d'une couche d'un latex synthétique et éventuellement d'une couche de finition à base de silice et d'une dispersion d'un fluoropolymère cationique. Le document US-5, 438, 709 décrit un gant élastomérique recouvert par une couche d'alcool polyvinylique et d'un agent épaississant. L'alcool polyvinylique employé est d'une qualité totalement hydrolysée. Les gants décrits dans ce document sont plus particulièrement destinés à être utilisés comme base pour former un bandage orthopédique, en raison de leur caractère glissant en présence d'eau. Le document JP 56-078930 décrit un gant en textile qui est trempé dans une solution d'alcool polyvinylique puis séché et trempé dans une dispersion d'une résine de chlorure de polyvinyl (PVC), avant d'être démoulé. Ce procédé donne un gant en textile qui est d'un contact agréable et flexible. L'invention a pour objet un article de protection, de préférence un gant, offrant une protection améliorée contre la pénétration par des produits chimiques, cet article comportant : (i) au moins une couche interne d'un matériau choisi parmi les latex naturels et synthétiques ; (ii) au moins une couche d'un alcool polyvinylique (PVA) partiellement hydrolysé, ayant un taux d'hydrolyse compris entre 70 et 95 % ; (iii) au moins une couche d'un latex synthétique autoréticulant. Selon une variante avantageuse de l'invention, l'article de protection comporte en outre : (iv) au moins une couche d'un mélange de silice et d'une résine fluorée cationique. Par rapport aux matériaux barrières de l'art antérieur, et comme cela sera démontré dans la partie expérimentale, les matériaux de l'invention permettent d'augmenter la durée de traversée dudit matériau par les solvants et de constituer une barrière vis-à-vis d'une gamme élargie de produits chimiques. En outre, ce matériau et les articles obtenus à partir de ce matériau sont d'une élasticité remarquable par rapport aux matériaux multi-couches de l'art antérieur et sont résistants à l'eau. De façon plus détaillée, les articles de l'invention comportent de préférence une couche support constituée d'un textile. Il peut s'agir d'un tissu ou d'un tricot, à base d'une fibre naturelle telle que du coton, de la laine, du lin, de la viscose, ou en fibre synthétique telle que du polyester, du polyamide, du polyéthylène, en particulier du polyéthylène à haut module et à haute ténacité, de l'aramide ou du para-aramide, ou d'un mélange de plusieurs types de fibres. De préférence, le support textile est en coton. La couche de support textile, qui est en contact avec la peau de l'utilisateur, est destinée à la fois à favoriser la résistance mécanique de l'article de l'invention et à offrir un contact agréable à l'utilisateur pendant un usage long. La couche de latex (i) est choisie pour ses propriétés de barrière aux produits chimiques. Elle est choisie parmi les latex naturels et les latex synthétiques. Une couche de latex naturel présente l'avantage de conférer une souplesse plus grande aux articles de protection, et, à épaisseur égale, d'être moins coûteuse qu'une couche de latex de synthèse. Suivant si l'on utilise ou non un support textile, la couche de latex peut constituer la première ou la seconde épaisseur de l'article de protection à partir de la peau de l'utilisateur et en allant vers la face externe de l'article de protection. Lorsque la couche de latex (i) est choisie parmi les latex synthétiques, elle peut être constituée d'un latex de polychloroprène, mais aussi d'un caoutchouc nitrile ou butyle, d'un chlorure de polyvinyle, d'un fluoroélastomère, d'un polyuréthane, d'un chlorosulfonylpolyéthylène, d'un polyéthylène chloré, d'un éthylène acrylique, d'un polyacrylate ou d'une combinaison de ces matériaux. Selon une variante, on peut prévoir d'utiliser une couche de latex naturel à laquelle on superpose une couche de latex synthétique. Suivant si l'on construit l'article de protection à partir d'un support textile et/ou d'une couche de latex naturel ou si l'on choisit au contraire d'utiliser le plus faible nombre de matériaux différents, le latex synthétique peut constituer la couche support ou la seconde ou troisième couche de l'article de protection de l'invention. Avantageusement, la dernière couche de latex est recouverte d'une couche d'adhésion destinée à favoriser une meilleure adhésion de la couche d'alcool polyvinylique sur le latex. Cette couche d'adhésion intermédiaire peut être constituée de tout matériau connu de l'homme du métier et susceptible de remplir cette fonction. Il peut s'agir notamment d'un mélange de latex, identique à celui utilisé en (i) et de l'VA utilisé en (ii). De préférence, on choisit un mélange d'un latex 30 acrylique et du PVA utilisé en (ii). La couche d'adhésion améliore la résistance mécanique de l'article de protection, en particulier sa résistance au pelage, et contribue à la souplesse de l'article. Selon une variante de l'invention, l'application de la couche 5 d'adhésion peut être remplacée par l'application d'un coagulant de l'alcool polyvinylique. Une couche (ii) d'alcool polyvinylique (PVA) est ensuite prévue, soit directement sur le latex, soit sur la couche intermédiaire d'adhésion, soit sur le coagulant du PVA. Cette couche (ii) est constituée d'alcool polyvinylique 10 partiellement hydrolysé ayant un taux d'hydrolyse compris entre 70 et 95 %, de préférence entre 85 et 90 %. La couche (iii) de latex synthétique peut être constituée de n'importe quel latex synthétique comme déjà décrit ci-dessus pour la couche (i). De façon préférentielle la couche (iii) de latex synthétique est choisie parmi les latex 15 acryliques, les latex styrène-butadiène et les latex nitrile de nature autoréticulante. De préférence, la couche (iii) de latex synthétique comporte également de l'alcool polyvinylique. L'alcool polyvinylique utilisé dans la couche (iii) a un taux d'hydrolyse quelconque. De préférence, il a un taux d'hydrolyse compris entre 70 et 20 95%. Avantageusement l'alcool polyvinylique de la couche (iii) est le même que celui de la couche (ii). La proportion de latex et d'alcool polyvinylique dans le mélange de la couche (iii) est comprise entre 3 et 10%, de préférence 4 à 8% d'alcool polyvinylique, en poids de matière active par rapport au poids de latex synthétique. 25 Lorsqu'elle est présente, la couche (iv) externe est avantageusement constituée d'un mélange de silice en dispersion aqueuse et d'une résine fluorée cationique. De préférence la silice est une silice précipitée ou une silice pyrogénée. De préférence, la silice est une silice pyrogénée de nature colloïdale. Les couches successives (i) à (iii) décrites ci-dessus constituent la 30 structure minimale des articles de protection de l'invention. Comme cela a déjà été exposé, des couches facultatives peuvent être prévues aux emplacements indiqués, mais d'autres variantes sont possibles autour de cette structure de base. En outre, certaines couches peuvent être présentes en plusieurs épaisseurs. Par exemple, le latex de la couche (i) ou le PVA de la couche (ii), le latex de la couche (iii) et éventuellement le mélange de la couche (iv) peuvent être appliqués de façon répétée avec une étape de séchage intermédiaire entre deux applications. De préférence, l'article de protection de l'invention comporte une épaisseur de couche (i) de latex naturel ou synthétique allant de 100 à 400 m. De préférence, l'article de protection de l'invention comporte une couche d'alcool polyvinylique (ii) d'épaisseur comprise entre 30 et 200 m. Avantageusement, l'article de protection de l'invention comporte une épaisseur de couche (ii) de PVA, à taux d'hydrolyse allant de 70 à 95 %, de 60 à 150 m et une épaisseur de couche de latex synthétique (iii) d'une épaisseur allant de l0à20 m. De préférence, l'article de protection de l'invention comporte une couche de mélange (iv) de silice et de résine fluorée d'une épaisseur allant de 1 à 5 m. De préférence, l'épaisseur de la couche d'adhésion est comprise entre 5 et 50 m. De façon surprenante, la résistance à la pénétration par les solvants des articles de protection de l'invention est supérieure à la somme des résistances de chacun des matériaux constitutifs de ces articles. Le polychloroprène et les PVA partiellement hydrolysés sont connus pour leur résistance à la perméation par des produits chimiques. Toutefois, rien ne laissait prévoir dans l'art antérieur que les matériaux de l'invention, lorsqu'ils sont présents dans un même article de protection et dans l'ordre indiqué ci-dessus, permettent d'obtenir une protection très supérieure à la somme des protections conférées par chacun des matériaux pris individuellement. En outre, les articles de protection de l'invention ont une bonne résistance à l'eau et sont d'une souplesse satisfaisante. 5 10 15 20 2530 Un autre objet de l'invention est un procédé de production d'un article de protection destiné à protéger le manipulateur des risques associés à l'utilisation de produits chimiques. Un tel procédé comporte les étapes suivantes : a) éventuellement, habillage d'un moule avec une couche de textile ; b) éventuellement trempage du moule ou de l'ensemble moule/textile issu de l'étape a) dans une solution coagulante ; c) trempage du moule ou de l'ensemble moule/textile issu de l'étape a) ou de l'étape b) dans une ou plusieurs dispersions aqueuses de latex naturel ou synthétique (i) ; d) éventuellement trempage du moule revêtu issu de l'étape c) dans de l'eau pour permettre l'élimination de la solution coagulante ; e) séchage et éventuellement vulcanisation du moule revêtu issu de l'étape c) ou de l'étape d) ; f) éventuellement trempage du moule revêtu obtenu à l'issue de l'étape c), d) ou e) dans une ou plusieurs couches d'adhésion ; g) trempage du moule revêtu obtenu à l'issue de l'étape c) ou de l'étape d) ou e) ou f) dans une ou plusieurs solutions aqueuses de PVA partiellement hydrolysé de taux d'hydrolyse comprise entre 70 et 95 %. h) trempage du moule revêtu obtenu à l'issue de l'étape g) dans une ou plusieurs dispersions aqueuses de latex synthétique autoréticulant, préférentiellement choisi parmi les latex acryliques, les latex styrène-butadiène ou les latex nitrile ; i) de façon non obligatoire, mais préférentiellement trempage du moule revêtu obtenu à l'issue de l'étape h) dans une ou plusieurs dispersions aqueuses d'une résine fluorée cationique comprenant de la silice ; et en étape finale : j) retrait du gant par glissement sur le moule. Le support textile, ou le moule, est revêtu de latex naturel ou synthétique par une opération de trempe connue de l'homme du métier. Chaque étape de trempe est éventuellement suivie d'un séchage et d'une étape de vulcanisation ou de gélification en étuve. Lorsque le revêtement comporte une couche d'un latex naturel, l'invention prévoit de tremper le moule éventuellement revêtu dans une solution permettant la coagulation du latex, puis un séchage, puis éventuellement le trempage dans un ou plusieurs bains d'élastomère synthétique, chaque trempe étant suivie d'un séchage jusqu'à la coagulation complète de l'élastomère puis rinçage dans de l'eau ou dans tout solvant permettant l'élimination de la solution de coagulant. I)e façon connue, chaque étape de trempage de f) à i) est suivie d'un séchage d'une durée de 5 minutes à environ 1 heure, à une température de 30 à 90 C. I)e façon connue de l'homme du métier, il est prévu à l'issue de l'étape h) ou de l'étape i) de sécher l'article puis de le vulcaniser avant de le retirer du moule. Si la technique du trempage est particulièrement appropriée à la fabrication des équipements de protection tels que les gants, les surbottes, et de façon plus générale, tous les articles ayant une structure tridimensionnelle, on peut également prévoir, selon une variante de l'invention, de fabriquer un article de protection selon l'invention en utilisant d'autres technologies connues de l'homme du métier telles que l'enduction, dès lors que l'on reconstitue la succession des couches de matériaux décrits ci-dessus dans l'ordre indiqué. L'invention a encore pour objet les articles de protection décrits ci-dessus et caractérisés en ce qu'ils sont sous la forme d'un gant, d'une surbotte, d'une combinaison, d'une cagoule, d'une bâche, d'un pantalon, d'une veste. Les solutions aqueuses d'alcool polyvinylique étant généralement très diluées, on effectue de préférence plusieurs trempages successifs dans l'étape g). EXEMPLE : 1. Fabrication d'un gant : a- On habille une forme à l'aide d'un textile coton. b- La forme habillée est trempée pendant 10 secondes dans une solution coagulante. c- La forme habillée est trempée pendant 120 secondes dans un bain de latex naturel. d- La forme est ensuite trempée pendant 20 secondes dans un bain de latex polychloroprène. Cette opération est répétée de façon à former une deuxième couche de latex polychloroprène. e- La forme est ensuite trempée dans de l'eau pour permettre l'élimination de la solution coagulante. f- Après séchage et vulcanisation des couches précédentes, la forme est trempée pendant 5 secondes dans un bain constitué de : 88% en poids de latex acrylique (CRAYMUL commercialisé par la société CRAYVALLEY) 4% en poids de TiO2 8% en poids de PVA (MOWIOL 18-88 commercialisé par la société SEPPIC) Les pourcentages sont donnés en poids de matière sèche dans la composition. La composition est sous forme de dispersion aqueuse à 30 % d'extrait sec. Après séchage pendant 15 minutes à 75 C, la forme est trempée pendant 5 secondes dans un bain constitué de : 60% de PVA (MOWIOL 18-88 commercialisé par la société SEPPIC) 30% de glycérine 10% de silice (AEROSIL A200 commercialisé par la société BRENNTAG) Les pourcentages sont donnés en poids de matière sèche dans la composition. La composition est sous forme de dispersion aqueuse à 12 % d'extrait sec. L'opération g- est répétée une seconde fois. 20 g30 h- Après séchage pendant 30 minutes à 75 C, la forme est trempée pendant 5 secondes dans un bain constitué de : - 90% en poids de latex acrylique (CRAYMUL) - 1,5% en poids de TiO2 - 7% en poids de PVA (MOWIOL 20-98 commercialisé par la société SEPPIC) - 1,5% en poids d'un catalyseur acide (chlorure de diammonium). Les pourcentages sont donnés en poids de matière sèche dans la 10 composition. La composition est sous forme de dispersion aqueuse à 28% d'extrait sec. i- Après séchage pendant 30 minutes à 85 C, la forme est trempée pendant 2 secondes dans un bain constitué de : - 71% en poids d'eau - 20% en poids de silice colloïdale (BINDZIL commercialisé par la société EKA CHEMICALS) - 9% en poids d'une dispersion aqueuse de polymère fluoré cationique (OLEOPHOBOL commercialisé par la société CIBA). Les pourcentages sont donnés en poids de matière sèche dans la composition. La composition est sous forme de dispersion aqueuse à 18% d'extrait sec. Le gant est réticulé par chauffage à 120 C pendant 30 minutes et il est démoulé. 25 Le gant obtenu a les caractéristiques suivantes mesurées en bas de paume : - épaisseur de la couche de latex naturel (c-) : 300 !am épaisseur de la couche de polychloroprène (d-) : 260 m épaisseur de la couche d'adhésion acrylique (f-) : 10 m 30 épaisseur de la couche de PVA (g-) (88 % de taux d'hydrolyse) : 130 m 15 20 - épaisseur de la couche d'acrylique (h-) : 20 m épaisseur de la couche de finition (i-) : 2 m. 2. Variante dans la fabrication d'un gant : On répète le procédé de l'exemple 1 en supprimant l'étape (i-) et en utilisant à l'étape (h-) une dispersion constituée de : - 97% en poids d'un latex styrène-butadiène (SYNTHOMER commercialisé par la société SYNTHOMER LtD.) - 1,5% en poids de TiO2 - 1,5% en poids d'un catalyseur acide (phosphate de diammonium). Les pourcentages sont donnés en poids de matière active dans la composition. La composition est sous forme de dispersion aqueuse à 40% d'extrait sec. 3. Variante dans la fabrication d'un gant : On répète le procédé de l'exemple 1 en supprimant l'étape (i-) et en utilisant à l'étape (h-) une dispersion constituée de : - 97% en poids d'un latex nitrile (PERBUNAN commercialisée par la société POLYMER LATEX) - 1,5% en poids de TiO2 - 1,5% en poids d'une résine mélanine (PROX commercialisée par la société SYNTHRON). Les pourcentages sont donnés en poids de matière active dans la composition. La composition est sous forme de dispersion aqueuse à 45% d'extrait sec. 4. Perméation par une gamme élargie de solvants : Un autre gant (Cl) est préparé à titre comparatif, en reproduisant les étapes a, b, c, d et e de l'exemple 1 et en réticulant le gant obtenu pendant 3 heures à 130 C. 25 30 Gant exemple 1 Gant Cl Epaisseur totale (mm) 1,4 1,24 Epaisseur PVA (mm) 0,136 I I)es tests de perméation suivant la norme EN 374-3 sont faits comparativement sur le gant de l'exemple 1 et sur le gant Cl. Les résultats sont exposés dans le tableau 1. Ils sont exprimés sous forme de temps de passage pour 5 chaque solvant en minutes selon la norme EN 374-3. Produits Etat Gant exemple 1 Gant Cl Acétone Liquide 293 min 14 min Dichlorométhane Liquide >480 min 5 min Toluène Liquide >480 min 10 min Acétate d'éthyle Liquide >480 min 19 min n-heptane Liquide >480 min 20 min hexane Liquide >480min 20 min Tétrahydrofurane Liquide >480 min < 5 min Méthanol Liquide 138 min 26 min Diéthylamine Liquide 73 min < 5 min Hydroxyde de sodium 40 % Liquide >480 min > 480 min Acide sulfurique 96 % Liquide >480 min 72 min Acétonitrile Liquide >480 min 47 min Disulfure de carbone Liquide >480 min < 5 min Ammoniac Gazeux I > 480 min > 480 min Chlore Gazeux >480 min > 480 min Chlorure d'hydrogène Gazeux >480 min > 480 min Tableau 1 : Evaluation de la polyvalence de la protection. 5- Résistance à l'eau : MODE OPERATOIRE - Découper à l'aide de l'emporte pièce trois pastilles dans la paume de 66 mm de diamètre dans trois gants. - Peser les trois pastilles sèches (PS). - Les pastilles sont ensuite fixées dans chacune des cellules 10 d'absorption, la face externe étant placée vers le côté contenant l'eau déminéralisée. - Remplir la cellule d'eau déminéralisée. - Retourner et mettre en étuve à 23 C pendant 10 minutes. - Vider les cellules et en extraire les pastilles. Tamponner les pastilles avec le papier Joseph. 15 - Peser les différentes pastilles humides (PH). - Visualiser le film après contact (observation). EXPRESSION DES RESULTATS -. Calculer le gonflement selon la formule : G%= PH - PS x 100 PS 20 -. Calculer la moyenne et l'écart-type de chaque série d'essais. La présente méthode permet de déterminer le gonflement à l'eau de l'extérieur d'un gant. Le principe s'appuie sur la capacité d'un film à gonfler en contact avec de l'eau. Le gant de l'invention (exemple 1) a un gonflement massique 25 évalué par son indice de variation de 8,7 % en poids au bout de 90 minutes sans dégradation visuelle. On peut illustrer la bonne résistance à l'eau du gant de l'invention par l'essai ci-dessous. Gonflement à l'eau puis séchage jusqu'à équilibre et test de 30 perméation selon la norme EN 374-3 à la diéthylamine. Temps de passage 510 Au bout d' l heure : 61 minutes Au bout de 2 heures : 51 minutes Au bout de 4 heures : 47 minutes 5- Résistance mécanique du gant de l'exemple 1 : Le gant multicouche de l'exemple 1 présente des résistances au pelage entre les couches (ii) et (i) d'une valeur minimale de 4,5 N/cm selon la norme ISO 36. De plus ce gant présente des propriétés mécaniques suivantes selon la norme EN 374-3. Abrasion : niveau 3 Coupure : niveau 1 Déchirement : niveau 4 Perforation : niveau 1 | Article destiné à protéger l'utilisateur des risques associés à la manipulation de produits chimiques et comportant :(i) au moins une couche interne d'un matériau choisi parmi les latex naturels et synthétiques ;(ii) au moins une couche d'un alcool polyvinylique (PVA) partiellement hydrolysé, ayant un taux d'hydrolyse compris entre 70 et 95 % ;(iii) au moins une couche d'un latex synthétique autoréticulant ; | 1. Article de protection comportant : (ï) au moins une couche interne d'un matériau choisi parmi les latex naturels et synthétiques ; (ii) au moins une couche d'un alcool polyvinylique (PVA) partiellement hydrolysé, ayant un taux d'hydrolyse compris entre 70 et 95 % ; (iii) au moins une couche d'un latex synthétique autoréticulant. 2. Article selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre : (iv) au moins une couche d'un mélange de silice et d'une résine fluorée cationique. 3. Article selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une couche support constituée d'un textile en fibre naturelle ou synthétique. 4. Article selon la 3, caractérisé en ce que la couche support est en coton. 5. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une couche (i) à base d'un latex naturel, qui constitue la première ou la seconde épaisseur de l'article de protection. 6. Article selon la 5, caractérisé en ce que l'épaisseur de latex naturel est comprise entre 100 et 400 m. 7. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une couche (i) de latex synthétique choisie parmi un latex de polychloroprène, un caoutchouc nitrile, un caoutchouc butyle, un chlorure de polyvinyle, un fluoroélastomère, un polyuréthane, un chlorosulfonylpolyéthylène, un polyéthylène chloré, un éthylène acrylique, un polyacrylate ou une combinaison de ces matériaux. 8. Article selon la 7, caractérisé en ce que l'épaisseur de la couche (i) de latex synthétique est comprise entre 100 et 400 m. 9. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couche de latex (i) est recouverte d'une couche d'adhésion. 10. Article selon la 9, caractérisé en ce que la couche d'adhésion comporte un mélange d'un latex acrylique et d'un alcool polyvinylique (ii). 11. Article selon la 9 ou la 10, caractérisé en ce que l'épaisseur de la couche d'adhésion est comprise entre 5 et 50 m. 12. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couche (ii) d'alcool polyvinylique est constituée d'alcool polyvinylique partiellement hydrolysé ayant un taux d'hydrolyse compris entre 85 et 90%. 13. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couche (iii) de latex synthétique est choisie parmi les latex acryliques, les latex styrène butadiène et les latex nitrile de nature autoréticulante. 14. Article selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la couche (iii) de latex synthétique comporte de l'alcool polyvinylique. 15. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une épaisseur de couche de latex synthétique (iii) comprise entre 10 et 20 m. 16. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une épaisseur d'alcool polyvinylique (ii), à taux d'hydrolyse allant de 70 à 95 %, de 60 à 150 m. 17. Article selon l'une quelconque des 2 à 16 précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une couche (iv) de mélange de silice et d'une résine fluorée cationique ayant une épaisseur comprise entre 1 et 5 m. 18. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est sous la forme d'un gant, d'une surbotte, d'une combinaison, d'une cagoule, d'une bâche, d'un pantalon, d'une veste. 19. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il résiste plus de 30 minutes à la perméation par chacun des solvants suivants : Acétone, Dichlorométhane, Toluène, Acétate d'éthyle, n-heptane, n-hexane, Tétrahydrofurane, Méthanol, Diéthylamine, Hydroxyde de sodium 40 %, Acide sulfurique 96 %, Acétonitrile, Disulfure de carbone, Ammoniac, Chlore, Chlorure d'hydrogène, dans les conditions de test de la norme EN374-3. 20. Procédé de production d'un article de protection selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : a) éventuellement, habillage d'un moule avec une couche de textile ; b) éventuellement trempage du moule ou de l'ensemble moule/textile issu de l'étape a) dans une solution coagulante ; c) trempage du moule ou de l'ensemble moule/textile issu de l'étape a) ou de l'étape b) dans une ou plusieurs dispersions aqueuses de latex naturel ou synthétique (i) ; d) éventuellement trempage du moule revêtu issu de l'étape c) dans de l'eau pour permettre l'élimination de la solution coagulante ; e) séchage et éventuellement vulcanisation du moule revêtu issu de l'étape c) ou de l'étape d) ; f) éventuellement trempage du moule revêtu obtenu à l'issue de l'étape c), d) ou e) dans une ou plusieurs couches d'adhésion ; g) trempage du moule revêtu obtenu à l'issue de l'étape c) ou de l'étape d) ou e) ou f) dans une ou plusieurs solutions aqueuses de PVA partiellement ou totalement hydrolysé de taux d'hydrolyse comprise entre 70 et 95 %. h) trempage du moule revêtu obtenu à l'issue de l'étape g) dans une ou plusieurs dispersions aqueuses de latex synthétique autoréticulant ; 5i) éventuellement trempage du moule revêtu obtenu à l'issue de l'étape h) dans une ou plusieurs dispersions aqueuses de résine fluorée cationique comprenant de la silice ; et dans une étape finale : j) retrait du gant par glissement sur le moule. 21. Procédé selon la 20, caractérisé en ce que chaque étape de trempage de f) à i) est suivie d'un séchage. | A,B | A41,B29,B32 | A41D,B29C,B32B | A41D 31,A41D 13,A41D 19,B29C 41,B32B 27 | A41D 31/00,A41D 13/00,A41D 19/00,B29C 41/14,B29C 41/22,B32B 27/08,B32B 27/30 |
FR2891895 | A3 | APPAREIL DE CHAUFFAGE DU TYPE CHAUDIERE ALIMENTE EN PRODUITS COMBUSTIBLES SOLIDES | 20,070,413 | L'invention se rattache au secteur technique des appareils de chauffage du type chaudière. Plus particulièrement, l'invention concerne un appareil alimenté en combustibles solides, notamment le bois et tous produits dérivés. Les appareils de chauffage du type industriel ou domestique qui utilisent le bois comme moyen de combustible, sont parfaitement connus par un homme du métier. Ce type d'appareil de chauffage peut également utiliser des bois densifiés se présentant sous l'aspect de blocs, pouvant résulter d'un compactage à forte pression, de sciures. Ce type de combustible est d'un prix de revient réduit et constitue une solution avantageuse de transformation et de récupération des bois. Toutefois, il est apparu que l'utilisation du bois ou autre dérivé en tant que combustible, génère certaines contraintes. C'est par exemple le cas de l'évacuation des cendres du foyer. L'invention s'est fixée pour but de remédier à ces inconvénients tout en ayant pour objectif de résoudre le problème posé de faciliter l'utilisation et l'entretien de tout type d'appareil de chauffage utilisant des combustibles solides, notamment à base de bois. Pour résoudre un tel problème, il a été conçu et mis au point un présentant une partie faisant office de foyer et une partie faisant office d'échangeur. Selon l'invention, le fond du foyer est assujetti à des moyens aptes à le soumettre à des mouvements de vibration pour permettre de faire tomber les cendres en direction d'un moyen d'évacuation relié à un moyen de réception et de stockage desdites cendres. Pour résoudre le problème posé de faciliter l'entretien du foyer en améliorant la combustion, le fond du foyer est réalisé par des barres rectilignes en matériau réfractaire montées, d'une manière amovible, dans des agencements de positionnement que présente un support. Pour résoudre le problème posé d'éviter une accumulation des cendres au niveau du fond du foyer, le support recevant les barres en matériau réfractaire, est relié au moyen apte à créer les mouvements de vibration. Pour résoudre le problème posé de l'évacuation des cendres, le moyen utilise une vis sans fin entraînée en rotation par un organe moteur, ladite vis étant positionnée dans le fond d'une trémie dont une partie reçoit le support équipé des barres en matériau réfractaire. Le problème que se propose de résoudre l'invention est de supprimer, ou à tout le moins, de diminuer d'une manière significative, les fumées qui peuvent apparaître lors de l'ouverture de la porte d'accès du foyer. Pour résoudre ce problème, le foyer est accessible à partir d'une porte dont l'ouverture libère un espace de circulation d'air relié à un appareil d'extraction des fumées. L'espace est situé au-dessus de la partie faisant office de foyer et de la partie faisant office d'échangeur. Pour résoudre le problème posé de pouvoir se débarrasser des cendres, le moyen de réception et de stockage des cendres est réalisé sous forme d'un réceptacle monté d'une manière amovible et en communication avec la vis sans fin. Selon une autre caractéristique, le foyer coopère avec un moyen d'alimentation en produits combustibles solides. L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures 10 des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective, à caractère purement schématique, d'un exemple de réalisation d'une chaudière mettant en oeuvre les caractéristiques de l'invention ; -la figure 2 est une vue en coupe longitudinale, à caractère 15 purement schématique de la chaudière ; - la figure 3 est une vue en plan et en coupe, considérée selon la ligne 3-3 de la figure 2. On a illustré, figure 1, un exemple indicatif, nullement limitatif, 20 d'une forme de réalisation d'un appareil de chauffage, du type chaudière, alimenté en produits combustibles, notamment du bois ou dérivés. D'une manière parfaitement connue pour un homme du métier, l'appareil de chauffage sous forme d'une chaudière au sol par exemple, désigné dans son ensemble par (C), comprend essentiellement une partie (A) faisant office de 25 foyer et une partie (B) faisant office d'échangeur. La partie (A) notamment comprend les moyens qui équipent classiquement une chaudière, notamment le brûleur, les moyens d'allumage, de programmation, .5 Selon une caractéristique de l'invention, le fond du foyer (A) est constitué de plusieurs barres rectilignes (1), en matériau réfractaire notamment en ciment réfractaire. Ces différentes barres (1), de forme rectiligne, sont montées d'une manière amovible dans des agencements de positionnement que présente un support (2). Par exemple, les barres (1) ont une section transversale sensiblement en T pour être positionnées et centrées dans des couloirs de guidage parallèles et espacés (2a) que présente le support (2). D'une manière importante, le fond du support (2) recevant les barres (1), est assujetti à un moyen (M) apte à le soumettre à des mouvements de vibration pour permettre de faire tomber les cendres dans le fond d'une trémie (3). Par exemple, ce moyen (M) peut être constitué par un moteur à balourds du type de ceux proposés par la société VIBROPERCUSSION (ww v.vibropercussion.corn)...DTD: Le montage du support (2) avec les barres réfractaires (1) par rapport à la trémie (3), n'est pas décrit car susceptible d'être réalisé selon différentes formes d'exécution parfaitement connues par l'homme du métier. Selon une autre caractéristique de l'invention, le fond de la trémie (3) présente un moyen (4) pour l'évacuation des cendres en provenance de l'ensemble (1-2) constituant le fond du foyer, comme indiqué précédemment. Ce moyen (4) est avantageusement constitué par une vis sans fin d'Archimède entraînée en rotation par tout moyen connu et approprié, notamment par un organe moteur. Cette vis sans fin (4) coopère avec un moyen (5) de réception et de stockage des cendres. Ce moyen (5) est par exemple constitué par un réceptacle monté de manière amovible sur l'un des côtés de la chaudière. D'une manière connue, le foyer (A) est accessible à partir d'une porte (6). Selon l'invention, l'ouverture de la porte d'accès (6) libère un espace (7) de circulation d'air, cet espace (7) étant relié à un appareil d'extraction de fumée (8). L'espace (7) est situé au-dessus de la partie (A) faisant office de foyer et au-dessus de la partie (B) faisant office d'échangeur. D'une manière connue, la chaudière (C) peut être équipée d'un appareil (9) conformé pour assurer l'alimentation en combustibles solides de l'ensemble (1 - 2). Les avantages ressortent bien de la description.15 | L'appareil de chauffage présente une partie faisant office de foyer et une partie faisant office d'échangeur.Le fond du foyer est assujetti à des moyens (M) aptes à le soumettre à des mouvements de vibration pour permettre de faire tomber les cendres en direction d'un moyen d'évacuation (4) relié à un moyen (5) de réception et de stockage desdites cendres. | 1- Appareil de chauffage du type chaudière alimenté en produits combustibles solides et présentant une partie faisant office de foyer et une 5 partie faisant office d'échangeur, caractérisé en ce que le fond du foyer est assujetti à des moyens (M) aptes à le soumettre à des mouvements de vibration pour permettre de faire tomber les cendres en direction d'un moyen d'évacuation (4) relié à un moyen (5) de réception et de stockage desdites cendres. 10 - 2- Appareil selon la 1, caractérisé en ce que le fond du foyer est réalisé par des barres rectilignes (1) en matériau réfractaire montées, d'une manière amovible, dans des agencements de positionnement (2a) que présente un support (2). - 3- Appareil selon la 2, caractérisé en ce que le support (2) est relié au moyen (M) apte à créer les mouvements de vibration. - 4- Appareil selon la 1, caractérisé en ce que le moyen (4) 20 d'évacuation des cendres est une vis sans fin entraînée en rotation par un organe moteur, ladite vis étant positionnée dans le fond d'une trémie (3) ont une partie reçoit le support (2) et le fond (1) du foyer. - 5- Appareil selon la 1, caractérisé en ce que le foyer est 25 accessible à partir d'une porte (6) dont l'ouverture libère un espace (7) de circulation d'air relié à un appareil d'extraction des fumées (8). 15-6- Appareil selon la 5, caractérisé en ce que l'espace (7) est situé au-dessus de la partie faisant office de foyer et de la partie faisant office d'échangeur. -7- Appareil selon la 1, caractérisé en ce que le foyer coopère avec un moyen (9) d'alimentation en produits combustibles solides. -8- Appareil selon les 1 et 4, caractérisé en ce que le moyen (5) de réception et de stockage des cendres est réalisé sous forme d'un réceptacle monté d'une manière amovible et en communication avec la vis sans fin (4). | F | F23 | F23J,F23H | F23J 1,F23H 9 | F23J 1/06,F23H 9/04 |
FR2899662 | A1 | ORGANE ELASTIQUE DE SUSPENSION EN MATIERE PLASTIQUE DE TYPE RESSORT, ROTULE OU SIMILAIRE POUR SOMMIER, MATELAS OU SIEGE | 20,071,012 | La présente invention concerne un organe élastique de suspension en matière plastique, de type ressort, rotule ou similaire, pour sommier, matelas ou siège. II existe de très nombreuses variantes d'organes élastiques de suspension en matière plastique utilisés à titre de ressorts au sein d'une structure de matelas ou de siège, ou encore à titre de rotule pour des sommiers à lattes ou multi-éléments. Cependant, les organes élastiques actuels n'offrent pas, pour certains, des caractéristiques de suspension optimales, ou alors pour d'autres présentent des structures relativement complexes, par exemple assemblage de plusieurs pièces (embase, élément de suspension, plateau ...) ou pièce monobloc nécessitant des outillages complexes, coûteux et peu productifs. La présente invention propose de remédier à ces inconvénients en présentant une structure simple à produire par une technique de moulage, et disposant d'une grande course de suspension. Pour cela, l'organe élastique de suspension conforme à la présente invention comporte une embase et une tête entre lesquelles est interposé un élément élastique de suspension, cet élément élastique de suspension étant constitué d'au moins deux structures élastiques identiques, formées chacune d'au moins deux bras rectilignes ou sensiblement rectilignes juxtaposés, raccordés deux à deux par une articulation pour former un ou plusieurs Vé(s) de suspension, lesquelles structures élastiques s'étendent dans des plans de suspension parallèles, non confondus, et sont disposées en opposition l'une de l'autre, décalées de 180 . De préférence, les structures élastiques sont constituées de lames plates qui s'étendent dans un plan perpendiculaire au plan de suspension, raccordées deux à deux par une articulation qui s'étend également perpendiculairement audit plan de suspension. Selon une autre particularité, les axes de suspension des structures élastiques sont tous disposés dans un même plan perpendiculaire au plan de suspension de chacune d'elles. Selon une forme de réalisation particulièrement intéressante, les structures élastiques de l'élément de suspension comportent chacune au moins trois bras juxtaposés ; en outre, deux desdites structures élastiques sont reliées ensemble au niveau de la partie centrale de l'un au moins de leurs bras, par un organe de liaison. De préférence, ces structures juxtaposées sont reliées ensemble par un organe de liaison au niveau de la partie centrale de l'un au moins de leurs bras qui ne sont pas reliés directement ni à la tête ni à l'embase. Dans une forme de réalisation particulière, tous les bras qui ne sont reliés directement ni à la tête ni à l'embase comportent un tel organe de liaison. Selon une forme de réalisation préférée, le ou les organes qui relient les deux structures élastiques de l'élément de suspension sont réalisés monobloc avec les bras 5 des structures élastiques. Selon une forme de réalisation particulière, l'organe de suspension comporte un élément élastique de suspension constitué d'au moins deux couples de structures élastiques. Dans ce cas, les différents couples de structures élastiques peuvent être reliés entre 10 eux par un ou plusieurs éléments de liaison qui prolongent le ou les organes de liaison des deux structures élastiques de chacun desdits couples. De préférence, les différentes parties de l'organe de suspension, à savoir tête, embase et élément de suspension, sont réalisées monobloc par moulage de matière thermoplastique du type élastomère. 15 Mais l'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description suivante de plusieurs formes de réalisation particulières, données uniquement à titre d'exemples et représentées sur les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique, de côté, d'une première forme de réalisation possible de l'organe élastique de suspension conforme à l'invention, représenté ici à 20 l'état stable ; la figure 2 montre l'organe élastique de la figure 1, ici illustré sous forme partiellement comprimée ; - la figure 3 est une vue de face de l'organe élastique illustré sur la figure 1 ; - les figures 4 et 5 sont des vues en perspective, sous deux angles différents, d'une 25 seconde forme de réalisation possible de l'organe élastique conforme à l'invention ; - la figure 6 est une vue de face de l'organe élastique des figures 4 et 5 ; - la figure 7 est une vue en coupe selon VII-VII de la figure 6 ; - la figure 8 est une vue de côté de l'organe élastique des figures 4 à 7 ; la figure 9 montre l'organe élastique des figures 4 à 8, vu par-dessus ; 30 - la figure 10 est une vue schématique, de côté, d'une troisième forme de réalisation possible de l'invention. Tel qu'illustré sur les figures 1 à 3, l'organe élastique 1 est en forme de ressort constitué d'une embase 2 et d'une tête 3 entre lesquelles est interposé un élément élastique de suspension 4. Cet élément élastique de suspension 4 est adapté pour tendre à écarter la tête 3 de l'embase 2 lorsque ces deux éléments ont été rapprochés par compression (figure 2), et pour tendre alors à retrouver la position stable illustrée sur les figures 1 et 3. L'élément de suspension 4 est constitué de deux structures élastiques identiques 5 et 6 formées chacune de deux bras rectilignes 7 raccordés entre eux au niveau de l'une de leurs extrémités par une charnière d'articulation 9, pour former un Vé de suspension. L'autre extrémité des bras 7 est raccordée respectivement à l'embase 2 et à la tête 3 par une charnière d'articulation 10 et 11. Le Vé de suspension de chaque structure 5, 6 s'étend dans un plan de suspension, respectivement P et P' (figure 3) et comporte un axe de suspension, respectivement A et A' (figures 1 et 2). Sur la figure 3, on remarque que les deux structures 5 et 6 de l'élément de suspension 4 s'étendent à distance l'une de l'autre, ceci dans des plans de suspension P et P' parallèles entre eux et non confondus ; en outre, ces deux structures de suspension 5 et 6 sont disposées en opposition, c'est-àdire qu'elles sont décalées de 180 , comme le montrent les figures 1 et 2. Ces particularités permettent d'obtenir un ensemble de suspension stable et disposant d'un bon équilibre. Comme on peut le voir sur les figures 1 et 2, les axes de suspension A et A', respectivement des structures 5 et 6, sont disposés dans un même plan Z perpendiculaire aux plans de suspension P et V. Les bras 7 des Vés de suspension se présentent sous la forme de lames plates qui s'étendent dans un plan perpendiculaire aux plans de suspension P et V. En outre, la charnière d'articulation 9 qui raccorde les deux bras 7 de chaque structure 5 et 6, et les articulations 10 et 11 qui raccordent l'un des bras 7 avec l'embase 2 et l'autre bras 7 avec la tête 3, s'étendent également perpendiculairement aux plans de suspension P et P', et ici en l'occurrence horizontalement. Les bras 7 ont tous la même longueur ; ainsi, les deux articulations 9 des deux structures 5 et 6 se situent toutes deux dans le plan médian de l'organe de suspension 1, en permanence à égale distance de la tête 3 et de l'embase 2. En vue de côté, figures 1 et 2, les bras 7 en regard des structures de suspension 5 et 6 se croisent au niveau de leur zone centrale. Les caractéristiques de compressibilité de cet organe de suspension 1 sont essentiellement liées au travail des charnières de raccordement 9, 10 et 11, éventuellement aussi un peu à la flexion des bras 7. Cet organe de suspension 1 peut être obtenu très simplement, de manière monobloc, par moulage de matière thermoplastique genre élastomère. Sur les figures 1 à 3, les éléments d'embase 2 et de tête 3 consistent en de simples plateaux. Bien entendu, ils peuvent prendre des formes plus complexes, adaptées à la fonction que l'on cherche à leur faire remplir (simple élément de contact plan, fixation sur un châssis, organe de réception d'une latte ou d'un plateau de suspension ...). Comme on le verra ci-après, le nombre de bras des structures de suspension peut être supérieur à deux, et l'organe de suspension peut comporter une pluralité d'éléments de suspension identiques ou similaires (et donc une pluralité de couples de structures de suspension). Les figures 4 à 9 illustrent une variante de réalisation d'un organe de suspension 1' conforme à l'invention, dans lequel les éléments d'embase 2 et de tête 3 sont en forme de plateaux, raccordés par un élément de suspension 4 constitué de deux couples de structures de suspension 5, 6 (décalées de 180 entre elles au sein de chaque couple), chacune de ces structures 5, 6 étant formée d'une juxtaposition de trois bras rectilignes 7. Dans chaque structure de suspension 5, 6 les bras 7 sont raccordés deux à deux par une charnière 9. D'autre part, le bras inférieur 7' est raccordé à l'embase 2 par l'articulation 10 et le bras supérieur 7" est raccordé à la tête 3 par l'articulation 11. Là encore, vus de côté et en position stable (figure 8) les bras 7, 7', 7" des deux structures 5 et 6 de chaque couple se croisent sensiblement au niveau de leur partie centrale. Par rapport au mode de réalisation des figures 1 à 3, en plus du nombre de bras, l'organe de suspension 1' se distingue par la présence d'un organe de liaison 12 qui relie les deux structures de suspension 5 et 6 de chaque couple. Cet organe de liaison 12 est en forme de tourillon ou d'axe monobloc qui relie la partie centrale des bras médians 7 (disposés entre les bras d'extrémité 7' et 7"). Pour chaque couple de structures 5, 6, l'organe de liaison 12 a pour effet d'améliorer la stabilité de la suspension ; il améliore également la rigidité de la structure. Au sein de chaque couple de structures 5, 6 les organes de liaison 12 travaillent en torsion lors des mouvements de l'organe de suspension 1'. Pour conserver des caractéristiques de compressibilité optimales, aucun organe de liaison 12 n'est prévu pour solidariser ensemble les deux bras en regard 7' et les deux bras en regard 7" qui sont reliés directement d'une part à l'embase 2 et d'autre part à la tête 3. Encore pour améliorer la rigidité de l'organe de suspension 1', un élément de liaison 13 relie les deux couples de structures de suspension 5, 6. Cet élément de liaison 13 est en forme de tourillon ou d'axe monobloc qui prolonge les deux organes de liaison 12 précités. Comme les deux structures 5 et 6 reliées par l'élément 13 sont orientées dans le même sens (c'est-à-dire qu'elles ne sont pas décalées de 180 ), cet élément 13 ne subit pratiquement pas de déformation lors des mouvements de compression et d'extension de l'organe de suspension. Les organes de liaison 12 et élément de liaison 13 se situent en permanence dans le plan Z des axes de suspension de chaque structure 5, 6, lequel plan Z s'étend perpendiculairement aux plans de suspension P, P' de chacune desdites structures 5, 6. Dans une variante de réalisation, les organes de liaison 12 pourront être présents sans l'élément de liaison 13. Dans le mode de réalisation des figures 4 à 9, on remarque que les surfaces externes des plateaux d'embase 2 et de tête 3 comportent des zones nervurées pour limiter les possibilités de glissement des surfaces destinées à venir en contact. La figure 10 illustre de manière schématique encore une autre variante d'un organe élastique 1" conforme à l'invention, dans lequel les structures de suspension 5, 6 sont constituées d'une juxtaposition de quatre bras 7. Ici, les deux couples de bras 7 en regard qui ne sont pas directement reliés à l'embase 2 ou à la tête 3, sont reliés ensemble par un organe de liaison 12. Dans le cas où l'élément de suspension 4 est constitué de plusieurs couples de structures 5, 6, deux couples juxtaposés peuvent également être munis d'un élément de liaison (d'une manière similaire au mode de réalisation précédent), prolongeant lesdits organes de liaison 12. D'une manière générale, le nombre de bras 7 des structures de suspension 5, 6 n'est pas limité. II sera fonction des caractéristiques de compressibilité recherchées, et des caractéristiques dimensionnelles du site à équiper. D'autre part, le nombre de structures de suspension sera également adapté aux caractéristiques de compressibilité recherchées. Ce nombre pourra être impair mais on utilisera de préférence des couples de structures. Ces couples de structures pourront être identiques entre eux, simplement juxtaposés ; ils pourront aussi être juxtaposés de manière inversée tel que prévu dans le mode de réalisation des figures 4 à 9. L'organe élastique de suspension illustré sur les figures 1 à 10 consiste en un organe ressort destiné à être inséré au sein de la structure d'un matelas ou d'un siège. Dans des variantes de réalisation, l'embase et la tête de cet organe de suspension peuvent être adaptés pour constituer une rotule de suspension pour latte(s) de sommier, une structure de suspension pour le plateau d'un sommier de type multiéléments, ou encore un système de variation de fermeté pour latte(s) de sommier | Cet organe élastique de suspension, du type comprenant une embase (2) et une tête (3) entre lesquelles est interposé un élément élastique de suspension (4) est caractérisé par le fait que ledit élément élastique de suspension (4) est constitué d'au moins deux structures élastiques identiques (5, 6), formées chacune d'au moins deux bras (7) rectilignes ou sensiblement rectilignes juxtaposés, raccordés deux à deux par une articulation (9) pour former un ou plusieurs Vé(s) de suspension, lesquelles structures élastiques (5, 6) s'étendent dans des plans de suspension (P, P') parallèles, non confondus, et sont disposées en opposition l'une de l'autre, décalées de 180 degree .Cet organe de suspension présente des caractéristiques de compressibilité, de stabilité et de rigidité intéressantes.Il peut se présenter sous la forme d'un ressort, d'une rotule ou encore un système de variation de fermeté, pour équiper un sommier, un matelas ou un siège. | 1.- Organe élastique de suspension en matière plastique, de type ressort, rotule ou similaire, pour sommier, matelas ou siège, lequel organe élastique (1, 1', 1") comprend une embase (2) et une tête (3) entre lesquelles est interposé un élément élastique de suspension (4), caractérisé en ce que ledit élément élastique de suspension (4) est constitué d'au moins deux structures élastiques identiques (5, 6), formées chacune d'au moins deux bras (7) rectilignes ou sensiblement rectilignes juxtaposés, raccordés deux à deux par une articulation (9) pour former un ou plusieurs Vé(s) de suspension, lesquelles structures élastiques (5, 6) s'étendent dans des plans de suspension (P, P') parallèles, non confondus, et sont disposées en opposition l'une de l'autre, décalées de 180 . 2.- Organe élastique de suspension selon la 1, caractérisé en ce que les bras (7) des structures élastiques (5, 6) sont constitués de lames plates qui s'étendent dans un plan perpendiculaire aux plans de suspension (P, P'), raccordées deux à deux par une articulation (9) qui s'étend également perpendiculairement auxdits plans de suspension (P, P'). 3.- Organe élastique de suspension selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que les axes de suspension (A, A') des structures élastiques (5, 6) sont tous disposés dans un même plan (Z) perpendiculaire aux plans de suspension (P, F) de chacune d'elles. 4.- Organe élastique de suspension selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les structures élastiques (5, 6) de l'élément de suspension (4) comportent chacune au moins trois bras juxtaposés (7), au moins deux desdites structures élastiques (5, 6) étant reliées ensemble au niveau de la partie centrale de l'un au moins de leurs bras (7), par un organe de liaison (12). 5.- Organe élastique de suspension selon la 4, caractérisé en ce que les deux structures juxtaposées (5, 6) sont reliées ensemble par un organe de liaison (12) au niveau de la partie centrale de l'un au moins de leurs bras (7) qui ne sont pas reliés directement ni à la tête (3) ni à l'embase (2). 6.- Organe élastique de suspension selon la 5, caractérisé en ce que les deux structures juxtaposées (5, 6) de l'élément de suspension (4) sont reliées ensemble par un organe de liaison (12) au niveau de la partie centrale de tous leurs bras (7) qui ne sont pas reliés directement ni à la tête (3) ni à l'embase (2). 7.- Organe élastique de suspension selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que le ou les organes de liaison (12) sont réalisés monoblocs avec les bras (7) des structures élastiques (5, 6). 8.- Organe élastique de suspension selon l'une quelconque des 5 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte un élément élastique de suspension (4) constitué d'au moins deux couples de structures élastiques (5, 6). 9.- Organe élastique de suspension selon la 8, caractérisé en ce que les différents couples de structures élastiques (5, 6) sont reliés entre eux par un ou plusieurs éléments de liaison (13) prolongeant le ou les organes de liaison (12) des 10 deux structures élastiques (5, 6) de chacun desdits couples. 10.- Organe élastique de suspension selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que ses différentes parties, à savoir tête (3), embase (2) et élément de suspension (4), sont réalisées monobloc par moulage de matière thermoplastique du type élastomère. | F | F16 | F16F | F16F 1,F16F 3 | F16F 1/36,F16F 3/087 |
FR2896417 | A1 | PRODUIT ANTI POUX ET LENTES | 20,070,727 | La présente invention concerne une composition anti-parasitaire traitante, contre les poux et lentes, comprenant une assocation d'agents pédiculicides et ovicides associés de l'huile de cade ou autres huiles essentielles. Tout le monde sait que les enfants qu'ils soient en école primaire ou au collège peuvent être touchés par des pédiculoses, en étant en contact avec les enfants eux les enfants non atteints peuvent le devenir. L'élimination de ces parasites et longue d'autant plus qu'en général toute la famille doit être traitée. Par conséquent, le demandeur a souhaité mettre au point une composition pédiculicideet ovicide traitante, qui soit bien tolérée, facile à appliquer et avant tout 10 éfficace. La présente invention a donc pour objet une composition ovicide et pédiculicide complexé par l'association de miel à de l'huile de cade et autres huiles essentielles. Les compositions anti-parasitaires selon l'invention peuvent se trouver sous forme de lotion-gel, de lotion alcoolique , de crème ou de baume aprés shampooing. 15 La forme préférée selon l'invention est une crème. La composition anti-parasitaire selon l'invention sous forme de crème comprends préférentiellement dans un support physiologiquement acceptable, 98% de miel de tous sucres (naturels et synthétiques), 2% d'huile de cade ou autres huiles essentielles. Crème anti-parasitaire : 20 Composition 1 miel : sucre interverti 70-80% dextrine 10% sucrose (saccharose) 10% eau 10-20% 25 acides : (gluconique, citrique, malique, succinique, formique) 0.06% proteine : (acide aminés : acides glutamiques, alaline, arginine, glycine, leucine, isoleucine, acide aspartique, valine et leucyne) 0.26% cendres : (minéraux : potassium, sodium, manganèse, cuivre) 0.17% composants mineurs : (pigments, substances aromatiques, alcools de sucre, tanins, 30 vitamines B1, B2, B6, C) 2.21% Composition 2 huile de cade : sesquiterpène : alpha-cédrène (15.20%), cuparène (2.97%), béta-cédrène (2.61%), arcurcumène (2.31%), alpha-funébrène (1.38%), thujopsène (1.03%), béta-chamigrène, 35 alpha-cuprénène, alpha-chamigrène. phénols : phénol (3.23%), méthylphénol (2.16%), diméthyl-phénol (3.5%), 2, 6-dimethoxyphénol (1.06%). sesquiterpénols : cédrol (2.88%), guaïcol (3.47%), 5-propyl-guaïcol (1.18%). hydrocarbures Cn H2n+2 2 2896417 APPLICATION Appliquer le mélange sur les cheveux secs et non lavés. application sur toute la chevelure. Répartissez de façon uniforme, mèche par mèche, le contenu du récipient 5 insister sur le contour du cuir-chevelu (oreilles, tempes, nuque). Pour les cheveux longs ramener l'ensemble sur le sommet de la tête, frictionner de façon à imprégner le tout, couvrir et laisser poser toute une nuit. à la fin du temps de pose laver normalement. Ne pas avaler. En cas de contact avec les yeux rincer à l'eau clair. en cas de cristalisation chauffer au mico-ondes quelques secondes ou au bain-marie, ceci n'altère en rien la qualité du poduit. 3 | Traitement pédiculicide et ovicide, sucre interverti, saccharose, dextrine, eau, hydrocarbures C30-C40, miel de tous sucres naturels et synthétiques.Le produit selon l'invention est destiné à l'élimination des poux et lentes chez les enfants et les adultes. | 1) Solution pédiculicide et ovicide permettant d'éliminer éfficacement les poux et lentes chez les enfants, composée de : Crème anti-parasitaire : Composition 1 miel : sucre interverti 70-80% dextrine 10% sucrose (saccharose) 10% eau 10-20% acides : (gluconique, citrique, malique, succinique, formique) 0.06% proteine : (acide aminés : acides glutamiques, alaline, arginine, glycine, leucine, isoleucine, acide aspartique, valine et leucyne) 0.26% cendres : (minéraux : potassium, sodium, manganèse, cuivre) 0.17% composants mineurs : (pigments, substances aromatiques, alcools de sucre, tanins, vitamines B1, B2, B6, C) 2.21% Composition 2 huile de cade : sesquiterpène : alpha-cédrène (15.20%), cuparène (2.97%), béta-cédrène (2.61%), arcurcumène (2.31%), alpha-funébrène (1.38%), thujopsène (1.03%), béta-chamigrène, alpha-cuprénène, alpha-chamigrène. phénols : phénol (3.23%), méthylphénol (2.16%), diméthyl-phénol (3.5%), 2, 6-20 dimethoxyphénol (1.06%). sesquiterpénols : cédrol (2.88%), guaïcol (3.47%), 5-propyl-guaïcol (1.18%). hydrocarbures Cn H2n+2 On peut ajouter à la composition quasiment toutes les huiles essentielles et synthétiques. | A | A61 | A61K,A61P | A61K 36,A61K 35,A61P 33 | A61K 36/14,A61K 35/64,A61P 33/14 |
FR2888105 | A1 | DISPOSITIF D'IMAGERIE X OU INFRAROUGE | 20,070,112 | L'invention se rapporte à un dispositif d'imagerie X ou infrarouge d'un corps comprenant plus particulièrement, un support pour recevoir un corps à examiner, une source émettant un faisceau de rayons X ou lumineux suivant une direction de propagation pour irradier ou illuminer le corps à examiner, un détecteur irradié ou illuminé par le faisceau pour détecter une intensité atténuée en considération d'une traversée des rayons X ou lumineux à travers le corps à examiner, et un convertisseur analogique numérique pour convertir les intensités détectées en données permettant de déterminer une atténuation par le corps à examiner des rayons X ou lumineux. Un tel dispositif est connu par exemple du brevet US 3 924 131 ou US 3 919 552. Rappelons que la scannographie (ou tomodensitométrie), a été découverte par un ingénieur de la firme EMI, G. N. Hounsfield, en 1968. Le brevet de 1972 s'intitule: "A method and apparatus for examination of a body by radiation such as X or gamma-radiation". Cette invention valut en 1979 le prix NOBEL à son inventeur. Le principe est le suivant: Un faisceau de rayons X, balaye un plan défini, il traverse un organe de manière linéaire et frappe une plaque ou un détecteur radiographique. La traversée de l'organe provoque une atténuation du faisceau, dont la mesure peut être effectuée grâce au détecteur. Le balayage de manière croisée, dans le plan de coupe, produit une série d'informations traitée par des logiciels appropriés sur un ordinateur associé. En effet suivant chaque axe de balayage dans un milieu hétérogène l'atténuation peut s'exprimer par une loi exponentielle, tenant compte de l'absorption photoélectrique et de la diffusion par effet Compton. Soit 10, la valeur de référence x la valeur en un point X, On peut écrire la relation suivante: 1=loe-F In=IoE r Ln = O = f o A (x) dx Dont on déduit par discrétisation: t Io _ + + +A Ln In = 0 A (x) dx - A,X, A2X2 X Les valeurs successives, AI, A2, An correspondent aux valeurs de chaque segment définis par X,, X2, Xn. On peut alors exprimer par une série d'équations, les profils de chaque balayage associé à un angle (ou à une position) précis. On peut définir une échelle particulière par la valeur, relative à une valeur de référence du coefficient d'atténuation, celle de l'eau par exemple, ou toute autre molécule convenablement choisie. L'échelle, utilisée le plus souvent est celle relative à une molécule, abondante dans tous les organismes vivants, l'eau. Si l'on appelle A (h2o), le coefficient d'atténuation de l'eau, on peut utiliser une échelle relative telle que: Bn = [An - A(h2o)] * 1000 / A(h2o) La valeur du coefficient de l'eau peut être définie comme égale à 1 ou à 0, créant ainsi un système de notation facile à utiliser puisque l'eau est un 20 composant essentiel du corps humain. D'autres systèmes peuvent d'ailleurs être utilisées, en fonction de la manière dont l'information obtenue sera exprimée (de manière visuelle). On choisit souvent la valeur de 1000 pour l'os et de -1000 pour l'air. Le traitement informatique d'un nombre suffisant de balayages croisés, 25 définissant en fait des petites cellules ou zones élémentaires, permet la résolution d'un ensemble d'équations linéaires à condition que le nombre de balayages soit égal aux nombre de cellules. L'édition et l'utilisation de l'information sont effectuées par un ordinateur associé. L'ordinateur collecte l'ensemble des données et calcule ainsi la valeur du coefficient d'atténuation de chaque zone élémentaire. L'information résultant des calculs est traduite par une carte du plan de coupe tomographique. L'ensemble des cartes constitue l'image scanner en trois dimensions de l'analyse, ce qui autorise des coupes longitudinales ou transversales. L'interprétation médicale s'appuie ainsi sur une véritable image intérieure des tissus. De telles images permettent de vérifier l'état de certains os, aussi bien que l'état du cerveau, pour détecter tumeur ou autre anomalie. Les explorations sont précédées ou complétées par d'autres explorations par exemple échographie ultrasonore ou imagerie par résonance magnétique. Le scanner et les méthodes qu'il a initiées restent un outil essentiel de l'exploration médicale. A l'origine on procédait à une série de déplacements angulaires de l'ordre de 3 degrés, répétés une centaine de fois. Les perfectionnements apportés depuis permettent d'associer plusieurs faisceaux à des barrettes de détection d'une longueur suffisante pour multiplier le nombre de mesures effectuées au même instant grâce à des détecteurs multiples. Dans les scanners de cinquième génération on utilise des barrettes de détecteur perpendiculaires aux plans de coupe pour éviter tout déplacement. L'image obtenue résulte d'un processus par étapes: - Obtention des valeurs des atténuations pour chaque projection, - Calculs des valeurs d'un profil, - Représentation matricielle de chaque plan de coupe, - Traduction de chaque représentation par une carte particulière, - Etablissement d'un système cartographique spatialisé. On arrive aujourd'hui à des volumes de chaque zone élémentaire de l'ordre du mm 3. C'est cependant loin de l'échelle microscopique puisque le nombre de cellules vivantes est de l'ordre du milliard dans un mm 3. La détection précoce du cancer suppose un gain considérable de la définition. Mais le temps d'utilisation du système pour un patient déterminé ne saurait dépasser un seuil économique évident. Mais surtout l'accroissement du nombre de profils augmente la dose d'irradiation. On admet en effet qu'un nodule cancéreux accélère son développement lorsqu'il provoque une vascularisation associée, ce phénomène apparaît lorsqu'une taille critique est atteinte soit par exemple 50 microns. Dans les procédés classiques la dose d'irradiation et le temps de calcul sont multipliés par 8000, pour atteindre ce niveau de finesse. Le but de l'invention est de modifier un dispositif connu dans l'état de la technique rappelé ci-dessus pour réduire à la fois la dose d'irradiation et le temps de calcul de l'ordinateur dans le traitement des données pour et ainsi permettre d'augmenter la définition de l'exploration et des images en résultant. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif conforme à celui rappelé en introduction, caractérisé en ce qu'il comprend - un moyen pour faire tourner d'un angle de rotation le support monté mobile autour d'un axe de rotation par rapport à la source et au détecteur montés sur un bâti ou pour faire tourner d'un angle de rotation la source et le détecteur montés sur un bâti mobile autour d'un axe de rotation par rapport au support et, - un ordinateur dûment programmé pour effectuer les étapes suivantes: (1) moyenner les données provenant de la conversion des intensités détectées, en n valeurs moyennes à l'intérieur de n intervalles résultant d'une première partition des données correspondant à un premier découpage de l'objet à examiner en n couches élémentaires parallèlement à la direction de propagation du faisceau pour un premier angle de rotation, et moyenner les données provenant de la conversion des intensités détectées, en m valeurs moyennes à l'intérieur de m intervalles résultant d'une deuxième partition des données correspondant à un deuxième découpage en m couches élémentaires parallèlement à la direction de propagation du faisceau pour un deuxième angle de rotation, de préférence différent de 90 degrés du premier angle de rotation, les découpages en couches élémentaires réalisant un quadrillage en n x m zones élémentaires d'un plan de coupe de l'objet à examiner défini par la première et la deuxième direction de propagation du faisceau pour respectivement le premier et le deuxième angle de rotation, (2) construire une matrice initiale (n,m) avec les n et m valeurs moyennes en affectant à chaque zone élémentaire un terme de ligne et de colonne (Bij) représentant un coefficient d'atténuation défini par la somme de la valeur moyenne sur l'intervalle (i) de même ligne que celle du terme, divisée par le nombre (m) de colonnes de la matrice initiale et de la valeur moyenne sur l'intervalle (j) de même colonne que celle du terme, divisée par le nombre (n) de lignes de la matrice initiale, (3) ajuster le coefficient d'atténuation en chaque zone élémentaire par une méthode des moindres carrés en tenant compte de contraintes imposées par les valeurs de bordures que constituent les valeurs moyennes en utilisant la formule suivante: Cij = Bij + n* (pj EBij) + m * (ci E; 1Bij) - nmJ ( E1,Pj IijBij) où, dans cette formule, Cij = la valeur recherchée 25 Bij = la valeur estimée initialement (n) = le nombre de lignes de la matrice initiale (m) = le nombre de colonnes de la matrice initiale n Ei -1Cij = pj pour toutes les valeurs de i, la contrainte de la colonne j E m Cij = ci pour toutes les valeurs de j, la contrainte de la ligne i, J =1 pour aboutir à une matrice redressée, (4) répéter les étapes (1) à (3) pour des données acquises avec différentes paires d'angles de rotation, et (5) moyenner terme à terme les matrices redressées pour les différentes paires d'angles de rotation pour aboutir à une matrice de synthèse exprimant une image des coefficients d'atténuation du corps examiné (9) sous une définition déterminée par le quadrillage. De préférence, la source possède une embout d'émission large, par exemple de plusieurs centimètres de diamètre pour un embout cylindrique, émettant un faisceau également large pour irradier ou illuminer en une seule impulsion de commande de la source, une large étendue du corps à examiner et du détecteur, - l'ordinateur étant dûment programmé pour effectuer les étapes supplémentaires suivantes: (6) enregistrer les données provenant de la conversion des intensités détectées dans toute l'étendue irradiée ou illuminée du détecteur, (7) appeler les données correspondant à un plan de coupe particulier en sélectionnant, parmi les données enregistrées, celles qui proviennent de la conversion des intensités détectées dans une tranche de l'étendue irradiée ou illuminée des détecteurs, et (8) effectuer les étapes (1) à (5) à partir de ces données sélectionnées. La première amélioration concerne l'acquisition des données, relatives aux coefficients d'atténuation ponctuels. L'auteur a choisi d'utiliser de préférence la projection de l'image sur un détecteur. Cette méthode est destinée normalement à obtenir une radiographie de l'objet à examiner, conduisant à produire sur un écran d'ordinateur, puis sur une imprimante une image de type radiographique. L'acquisition de l'information peut se faire de deux manières: en produisant l'image radiographique puis en traitant celle-ci, ou en prenant l'information à la sortie du détecteur, en la traitant par conversion de l'information analogique en information digitale puis en traitant cette information. On dispose de cette manière d'une masse considérable d'informations, puisque comme nous le verrons plus loin, un détecteur existant sur le marché permet de recueillir plusieurs millions d'informations élémentaires correspondant à des pixels dont la dimension est de l'ordre de 25 microns. La multiplication de l'information obtenue instantanément par cette technique conduit à des besoins de traitement eux mêmes considérablement amplifiés, ce qui a conduit à revoir le processus de traitement. La deuxième amélioration concerne donc le traitement de l'information en substituant au traitement classique par l'algèbre linéaire, une autre méthode se résumant ainsi: a) on relève, par exemple, dans une première image obtenue une coupe ou tranche correspondant à une épaisseur de par exemple 1 mm et peut descendre jusqu'à 25 p m, cette tranche étant divisée en couches élémentaires réalisant un quadrillage de zones élémentaires de 1 mm2 de 1 mm. On peut grâce au logiciel de lecture de l'image mesurer la moyenne des intensités élémentaires, en déduire la moyenne des coefficients d'absorption par le corps à examiner, et ce pour chaque carré élémentaire et tirer le coefficient d'atténuation associé à chaque carré. De chaque coupe on déduit ainsi un premier vecteur. Puis on prend une deuxième image obtenue sous un angle différent décalé de par exemple 90 degrés par rotation de l'objet ou de la prise de vue. On découpe de la même manière une bande située dans le même plan de coupe dont on tire un deuxième vecteur. On dispose ainsi de deux vecteurs orthogonaux. b) Ces deux vecteurs orthogonaux (ou en tous cas sécants), peuvent permettre d'engendrer une première matrice initiale de la manière suivante: chaque vecteur est considéré comme une première série des valeurs des bordures de la matrice. Chaque ligne ou colonne de la matrice est divisée par un nombre égal au nombre de termes de l'autre vecteur, ce qui donne deux séries de termes élémentaires associés aux différentes lignes ou colonnes. On peut alors évaluer chaque terme de la matrice en prenant la moyenne arithmétique (ou géométrique) du terme correspondant à la ligne et du terme correspondant à la colonne sur lequel le terme est situé. On a ainsi créé une matrice initiale correspondant à un découpage millimétrique si les vecteurs sont eux mêmes obtenus ainsi. c) Cette matrice initiale est ajustée en considérant les termes de chaque vecteur comme des contraintes de ligne ou de colonnes, par la méthode d'ajustement qui est décrite ci-dessous. On peut traduire cette matrice de résultats par une image sur un écran donnant déjà une première image. Pour parfaire la recherche, on peut réaliser ne série de couples d'images décalées de 90 , d'où l'on tire autant de matrices élémentaires que de couples. On peut alors calculer une matrice de termes égaux à la moyenne des termes homologues des matrices individuelles. On peut enfin calculer un écart type pour chaque terme et si l'ensemble est satisfaisant produire l'image correspondant à la matrice des moyennes. L'avantage du dispositif selon l'invention est double: -l'acquisition des données est beaucoup plus rapide et moins contraignante que par le système des balayages point à point. Si le détecteur a une définition des pixels de 25 microns approximativement (par exemple le détecteur de la société ATMEL dont la taille est de 23x6 cm offre sur sa surface 22 millions de zones de 25 microns de côté), il permet d'obtenir plusieurs millions de points même si l'on tient compte des espaces libres. Par la haute résolution, un seul flash durant quelques millisecondes remplace plusieurs millions de balayages il en résulte que l'analyse par balayage physique est remplacée par une série de balayages informatiques. Ainsi la quantité de radiations mise en jeu est particulièrement réduite. - le traitement des données peut être extrêmement simplifié par le calcul de l'ajustement utilisé ainsi d'emblée, puis réitéré pour obtenir un nombre de matrices ajustées égales à p/2 pour p prises de vue. Ces prises de vue sous des angles régulièrement décalés au cours d'un tour complet sont appariées par couple décalés de 90 . L'image de synthèse est obtenue par superposition dans un même plan après rotation, et, par calcul des moyennes des valeurs homologues obtenues. Pour une matrice de 20 000 termes, le temps de calcul est inférieur à la seconde au lieu d'être de l'ordre de l'heure sur un ordinateur PC disponible sur le marché. Mais on objectera qu'une image obtenue par un faisceau large peut être de moindre qualité, en effet chaque rayon du faisceau légèrement conique produit une image influencée par les images des rayons voisins ou par les échos dus aux singularités fortes (par exemple aux inclusions métalliques) . L'expérience montre que cette influence n'est pas considérable. De plus, un traitement mathématique peut faciliter l'analyse, en effet les valeurs obtenues sur une ligne ou une colonne de la matrice résultats peuvent être traitées comme valeurs redressables par un ajustement par exemple polynomial, ce qui a deux conséquences, les erreurs aléatoires sont lissées, mais on peut aussi améliorer la définition par interpolation entre les points mesurés et utilisation de la fonction de redressement en tenant compte de deux ou plusieurs interpolations croisées. Cette recherche aboutit ainsi à une très grande économie de moyens techniques ou informatiques dans un domaine où le coût reste aujourd'hui trop élevé pour envisager dans beaucoup de pays des explorations systématiques dans la recherche de maladies comme le cancer. La description qui va suivre expose donc la méthode de calcul d'ajustement proprement dite selon l'invention Cette méthode joue un rôle important dans le traitement des signaux résultant de la mesure, par les détecteurs radiographiques, de l'intensité ou de la valeur résiduelle du faisceau élémentaire produit par le dispositif à rayons X, après le parcours dans l'organisme à étudier. Si l'on veut traiter une matrice de dimensions n lignes et m colonnes si on appelle BU la valeur estimée à la ligne i et à la colonne j, si on appelle Cij la valeur la plus probable du terme correspondant de la matrice, si on appelle pj la somme des termes de la colonne j, si on appelle cj la somme des termes de la ligne i. L'estimation de Bij résulte soit du processus d'amplification matricielle, soit de toute autre méthode permettant une telle estimation, notamment à partir des techniques de l'ajustement linéaire ou polynomial. Dans le cas présent, on recherchera la solution des valeurs de Cij en tenant compte des contraintes de lignes et de colonnes, c'est à dire le minimum de la fonction: E (Cij Bij)' Pour toutes valeurs de i et de j sous les contraintes: E Cij = pj pour toutes les valeurs de j Cij = ci pour toutes les valeurs de i La recherche d'un minimum de la fonction sous contraintes sera faite en utilisant la méthode des multiplicateurs de Lagrange, le Lagrangien s'écrira: L=- Eij (Cij Bij)2+E,, (Ln =, (Cijpj))+ gi( (Cij Cette fonction est composée de deux parties, une première n'a pas un 20 caractère gauche et la deuxième est un ensemble de relations linéaires. Le Lagrangien est donc dérivable pour les variables Cij et j et fci, multiplicateurs de Lagrange associés aux contraintes de lignes et colonnes (nous disposons en effet de deux groupes de contraintes, les contraintes de ligne et les contraintes de colonne). Dans ces conditions nous sommes en mesure d'obtenir un ensemble de relations linéaires concernant les Cij par dérivation du Lagrangien et un ensemble de valeur de relations relatives aux valeurs de contraintes, ce qui s'écrit: En précisant que le dL/dCij désigne une dérivée partielle, de la fonction L pour la variable Cij. dL=-2(Cij Bij)+j+ i=0 1 dCij et les contraintes Cij = pj, pour tout j Cij = ci, pour tout i 1 a Cij = Bij+ X,j + i 10 2 L'ensemble des n*m relations correspondant aux dérivées partielles plus les n+m relations de contraintes est linéaire et n'admet qu'une solution correspondant aux nm+ n+m variables. Si par exemple on veut traiter une matrice où n, le nombre de lignes, est 15 égal à 25 et m, le nombre de colonnes, est égal à 30, la solution par l'algèbre linéaire consiste à traiter: 750 variables Cij variables correspondant aux multiplicateurs de lignes, les p i variables correspondant aux multiplicateurs de colonnes, les a j Un premier objectif est déjà atteint puisque seulement 55 profils doivent être établis au lieu de 750. Nous disposons au total de 750 relations correspondant aux dérivés partielles et de 55 relations correspondant aux contraintes, pour 805 variables. La résolution de ce problème en faisant appel au calcul matriciel est la solution la plus évidente mais elle implique des calculs très lourds, légèrement plus lourds que ceux impliqués par les méthodes classiques. L'auteur a d'abord tablé sur l'amélioration n r=1 m Ei=i rapide des processus de calculs, mais au delà de ce qui était son objectif essentiel, la limitation de taux d'irradiation en cours d'examen, il a poursuivi sa recherche pour tenter d'améliorer le temps de calcul. De la combinaison des relations 1 et 2 on déduit: 5 En1Bij + 2 *+(En1,u i/2)=p1 lm Bij + *pi+(>m j/2)=ci 2 i=l On peut déduire de ces relations: xj= iJ *(2*(pj- n1Bj)- ni) n 2(ci-)-j) ( m) pi = Dans ces conditions en reportant par exemple la valeur de Xj dans pi, on obtient: Pour tout j = J*((pj - En,Bij) - n,u i) n Pour tout i pi _ W(Ein.=1,ui) + 21 (ci - m fil E * Si l'on précise que p- = (1/n) E (i=1à n) pi soit la moyenne des multiplicateurs liée à la contrainte des lignes, on est conduit aux deux relations suivantes: Pour tout j = 2 * (pj - En, Bi) - p - n Pour tout i pi = p- + ? * ( ci - En' Bij - mJ '-' En effet: m En' * En pi est égal à p - Dans ces conditions en reportant dans la relation: Cij = Bij + ('/2) * ( aj+pi) on est conduit à la relation algébrique Cette formule d'ajustement permet de déduire la matrice des Cij de la matrice des Bij, par un calcul terme à terme C i j = B i j + \n *(pj ElBij)+( * ( c i E m BU)- fl *( 1;0=1 p - leu) L'auteur a ainsi réussi à aboutir de manière tout à fait surprenante à un calcul de nature algébrique ne nécessitant pas le recours au calcul matriciel. La méthode algébrique autorise le traitement partiel de la matrice de référence qui dans beaucoup de cas peut suffire. La validation numérique de cette formule de traitement de signaux et 15 d'établissement des valeurs de définition de l'image recherchée sur le plan médical, apparaît ci après. Exemple d'application de la méthode, sur un modèle réduit Soit donc une matrice de n lignes et m colonnes dans laquelle n=3, m=4 MATRICE INITIALE 1 2 3 4 lignes c 1 22 24 18 16 80 78 2 24 22 18 20 84 85 3 26 20 22 24 92 93 colonnes 72 66 58 60 256 P 70 67 59 60 256 Dans cette matrice, les valeurs estimées sont inscrites, sur les trois lignes et les quatre colonnes, les contraintes de lignes sont inscrites dans la colonne C. Les contraintes de colonnes sont inscrites dans la dernière ligne P. L'application de la formule ci dessus se simplifie puisque le total des contraintes de colonnes (ou de lignes) est égal à la somme des termes et conduit à: EQUILIBRE APRES CALCULS 1 2 3 4 E2 C A 1 20.83333 23.83333 17.8333 15.5 78 78 0 2 23.5833 22. 58333 18.5833 20.25 85 85 0 3 25.5833 20.5333 22.583 24.25 93 93 0 2 70 67 59 60 256 P 70 67 59 60 0 0 0 0 On peut vérifier, en tenant compte de calculs réalisés par une simple calculatrice que la valeur des termes sommés verticalement ou horizontalement satisfont les contraintes, mais aussi qu'il conduisent bien aux résultats recherchés. Equilibrage en utilisant la méthode de l'algèbre linéaire Cette méthode exprime directement les relations linéaires entre les variables Cij et Bij, et les variables X j et pi. La méthode classique de résolution d'un système linéaire implique l'inversion de la matrice des coefficients des relations entre les variables et la multiplication par cette matrice inverse, du vecteur exprimant les seconds membres des relations. a) II existe 12 relations entre les variables résultant de l'expression des dérivées partielles du LAGRANGIEN de la forme: Cij Xj / 2 - pi / 2 = Bij b) II existe 4 relations de contraintes relatives aux colonnes et 3 relations de contraintes relatives aux lignes, de la forme: E: Ci = nCa =ci i=1 J La méthode classique nécessite alors l'inversion d'une matrice d'une taille égale à n * m + n + m soit dans notre cas 19x19, dont le temps de calcul est 20 évidemment beaucoup plus élevé. Pour permettre de vérifier le fonctionnement du dispositif, l'auteur a réalisé un prototype comportant les équipements suivants: - un faisceau à rayons X, de 70 kv, issu d'un tube en plomb d'une source 11 comprenant dont le diamètre est de 6 cm et constitue l'embout 29, - un détecteur 13 de petite dimension, de 45 x 30 mm, - un moyen 17 permettant de faire tourner un objet à examiner 9 placé entre le faisceau et le détecteur 13, avec un pas de 1, (voir figures 1 et 2), - un micro ordinateur 27 sur lequel est logé un logiciel d'imagerie médicale (de la société KODAK), qui permet d'obtenir une image radiographique à différents pas de rotation de l'objet à examiner 9, a) Dans un premier temps, 36 images ont été réalisées avec des pas de 10 , c'est à dire: 0, 10, 20, 90, 180, 270, 360 Une image de contrôle à 360 a donc été réalisée qui se superpose exactement à l'image à 0 , permettant de vérifier que la rotation a été effectuée convenablement. A titre d'exemple, nous joignons en annexe les images suivantes: figures 3a à 3d, les images à 0 , 90 , 180 , 270 des intensités détectées. b) Dans un deuxième temps, on a procédé à une analyse par couples rectangulaires: - 0-90 ; 90- 180 ; 180-270 ; 270-360 (0) c) En effet on découpe à une certaine distance du plan de référence (que l'on voit apparaître dans les images ci-jointes en annexe, une tache noire qui est l'extrémité de la tige de rotation), une tranche étroite correspond à une épaisseur de 1 mm, soit un trentième de la largeur de chaque image. On obtient ainsi quatre bandes correspondant à 0 , 90 , 180 et 270 . Chaque bande est à son tour découpée en carrés élémentaires correspondant dans l'espace à une zone élémentaire de 1 mm2, dans la partie utile de l'image qui est de 30 mm (approximativement). On lit grâce à un logiciel approprié la valeur moyenne de l'intensité des pixels dans chacune des zones de 1 mm2. On obtient alors un vecteur de trente (ou trente et un) termes, correspondant aux moyennes de chacune des zones élémentaires. Comme on le constate à la lecture du tableau 4, les valeurs varient entre 0 et 255. Pour 255, le carré élémentaire est complètement blanc; dans ces conditions on admet que le coefficient d'atténuation le long de la ligne aboutissant au terme correspondant du vecteur, est égal à 255 moins la valeur de l'intensité lumineuse de la tache homologue. Dans ces conditions, s'il n'y a pas d'objet interposé, la valeur du coefficient d'atténuation est égale à 0. Si le carré est complètement noir, la valeur du coefficient d'atténuation est égale à 255, la totalité du rayonnement du faisceau a été absorbée. On renouvelle le même traitement pour les bandes à 90 , 180 et 270 ce qui apparaît dans le tableau 4, dans les colonnes titrées VAL CORR (valeur corrigée). Les valeurs corrigées apparaissent pour les quatre coupes, 0 , 90 , 180 et 270 . Sur ce tableau, les moyennes sont estimées par un logiciel approprié ainsi que les écarts types qui restent dans des limites acceptables. Dans la mesure où le nombre de pixels reconnu est élevé, on peut poursuivre l'analyse jusqu'à une définition largement inférieure au millimètre. On redresse les valeurs obtenues pour que la somme des valeurs de chacune des colonnes soit égale à la valeur moyenne, puisque dans les mêmes conditions de distance, l'absorption d'un corps donné est constante. d) On divise par 31 le terme précédent pour en déduire la valeur de contrainte horizontale (90 ) ou verticale (0 ), ces valeurs apparaissent dans le tableau 5. Le tableau 5 (matrice initiale) fait donc apparaître: les sommes des lignes et des colonnes, - les contraintes tirées du tableau 4, - les écarts entre sommes et contraintes, - les écarts réduits par la division par 31 des écarts ci-dessus. Cette matrice initiale apparaît dans le tableau 5, après calcul de chaque terme. f) Si l'on veut obtenir rapidement une image à la définition de 1 mm, oneffectue le calcul d'ajustement, ce qui conduit au tableau de résultat 6. On peut reprendre le processus que nous avons utilisé, qui consiste à créer 18 images à partir de 36 coupes effectuées dans 36 images radiophotographiques élémentaires et en calculant couple par couple les données estimées comme indiqué précédemment pour le découpage pour le premier angle de rotation égal à zéro associé au découpage pour le deuxième angle de rotation égal à 90 . On superpose alors les 18 images en faisant effectuer une rotation de chacune des images (sauf la première), d'un angle égal à l'opposé de l'angle de rotation à partir du point 0 . Nous montrons à titre d'exemple 4 images, avant rotation, obtenues pour les couples: - 0 - 90 (figure 7), 90 - 180 (figure 8), 180 - 270 (figure 9), 270 - 360 (figure 10). Si l'on agrége les tableaux après rotation, on est conduit aux tableaux 11, 12, et à l'image 13 (synthèse des images des figures 7, 8, 9 et 10). Pour obtenir une image à haute définition, il a été nécessaire de créer un logiciel ayant les fonctions suivantes: - acquérir et enregistrer les images élémentaires et les données numériques associées comme celles apparaissant sur les figures 3a à 3d. - définir graphiquement une tranche de l'étendue du corps à examiner 9 irradié par le faisceau de la source 11 à rayons X (voir figure 14). - tirer dans cette tranche les valeurs associées aux images situées dans ce même plan, par exemple 36 coupes effectuées dans 36 images radiophotographiques élémentaires prisées à 36 angles de rotation, de 0 à 360 incrémentées de 10 . - effectuer les calculs pour générer, dans ce cas 18 images, en associant les valeurs deux à deux pour des couples d'angle de rotation dont le décalage est de 90 . - faire tourner les images en fonction du décalage d'un angle égal à l'angle de rotation de sorte à superposer de manière homogène les 18 images. - produire une image de synthèse telle qu'apparaissant sur les figures 15 et 16 qui montrent clairement la coupe d'un os de poulet examiné dans le plan de coupe choisi. L'image peut être blanche sur fond noir ou inversement. Un léger halo apparaît qui peut être éliminé notamment si l'on tient compte du fait que l'axe de rotation et l'axe de symétrie de l'image sont légèrement décalés. On peut rappeler que le calcul terme à terme résulte de la formule: H* Cij=Bij+(pj EBij)+ m *(ci 1Bij)-n l J (E7,Pj ijBIJ) Pour chaque couple ou paire d'angles de rotation décalés de 90 , nous avons obtenu une image différente que l'on peut associer en superposant les différentes images après rotation conformément à un procédé qui sera expliqué ici. En effet il est possible grâce à un calcul simple d'obtenir un opérateur 5 simple. Cet opérateur est constitué par la matrice inverse de la matrice suivante: COSINUS A - SINUS A 0 SINUS A COSINUS A 0 0 0 1 Donnons un exemple, exprimé par les trois tableaux ci dessous: Prenons par exemple un point de coordonnées égales respectivement à X=-2; Y= 1; Z= 0. Les tableaux suivants montrent le processus de calcul: ANGLE EN DEGRE 270 ANGLE EN RADIAN 4.7124 SINUS -1 COSINUS 0 Matrice initiale 0 1 0 -1 0 0 0 0 1 Matrice inverse 0 -1 0 1 0 0 0 0 1 Cette matrice est multipliée par le vecteur X, Y, Z, ce qui conduit aux coordonnées suivantes: X'=-1;Y'=-2, Z'=0 Dans le cas exposé plus haut pour les planches 7, 8, 9, 10, nous avons été conduits à constater un décalage de l'axe de rotation et fait tourner cet axe, voir le tableau 17 pour retrouver ses coordonnées dans chaque tableau décalé de 90 , 180 , 270 de sorte à recentrer les tableaux et produire une image de synthèse ad hoc. En tenant compte de ces décalages, nous avons généré une matrice initiale 29 x 29 (tableau 11) et une matrice résultat (tableau 12) qui se traduit par le graphe multicolore de synthèse (figure 13). Le tableau 11 est obtenu, après rotation des matrices obtenues pour créer et recentrer les tableaux de résultats avec des angles de rotation. / 0 pour le graphe 90 180, / 270 pour le graphe 90 180, / 180 pour le graphe 180 270, / 90 pour le graphe 270 O. Ces rotations ont été simplifiées par l'utilisation d'un opérateur simple qui permet de calculer un tableau après une rotation de 90 , en prenant la matrice transposée du tableau initial en multipliant cette matrice transposée par la matrice dont tous les termes sont égaux à 0, à l'exception de la deuxième diagonale, comme par exemple la matrice ci-dessous. 0 0 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0 0 Une rotation de 270 est ainsi le résultat de trois rotations successives de 90 . II résulte de cette expérience que l'on ne peut envisager un nouveau type de dispositif d'imagerie X ou infrarouge tel que décrit à la figure 18 et constitué comme suit: - un plateau tournant 19, sur lequel une personne (ou un objet) à examiner est placé. Les personnes peuvent être normalement debout, mais si elles sont souffrantes, on peut les placer sur un siège articulé pour leur permettre de s'asseoir tout en restant inclinées pour que la région à examiner puisse l'être commodément grâce aux articulations du siège; - un faisceau émis par une source à rayons X 11 à axe horizontal déplaçable le long d'une potence verticale 23; - un détecteur 13 pouvant être placé verticalement ou horizontalement le long d'une potence verticale 25 selon la taille de la région à examiner; - un ordinateur 27 qui reçoit, via un convertisseur 15 analogique-numérique, instantanément les informations provenant du détecteur 13 pour chacun des flashs du faisceau au moment où le détecteur 13 et faisceau sont alignés sur un axe passant par l'axe de rotation 19 du plateau tournant 31. Ce dispositif peut être complété par un deuxième couple faisceau détecteur placé à 90 du premier et fonctionnant de manière synchrone; Le fonctionnement de ce système peut être le suivant: - le plateau tournant 31 tourne pas à pas de sorte à ce que l'angle de rotation permette de prendre des images juste accolées les unes aux autres. Si par exemple la distance de l'axe de rotation 19 au détecteur 13 est de 75 cm, celui-ci effectuera un tour complet sur un cercle de l'ordre de 4.70 m; si le détecteur 13 est une plaque de 23 cm, une vingtaine de pas suffiront au cours d'un seul tour pour obtenir 10 d'images élémentaires à partir de couples ou paires pris à 90 l'un de l'autre; si le pas est de seulement 6 cm, le mouvement circulaire sera découpé de manière plus précise en environ 80 pas, permettant de produire 40 images à la définition voulue. Dans le cas où l'on veut examiner des régions peu étendues verticalement on choisira de placer le détecteur 13 en position horizontale, si l'on peut se contenter de zones plus étendues verticalement on placera le détecteur 13 en position verticale, et dans certains cas on déplacera le patient pour bien cibler la zone à analyser. Mais on peut aussi utiliser d'autres configurations de détecteurs pour toutes applications particulières sans que le système soit réellement alourdi. On peut ajuster la taille du détecteur 13 en utilisant des plaques de détection différentes dont le coût est aujourd'hui raisonnable pour obtenir toute une gamme de possibilités. Rappelons qu'un tour peut être effectué sans dommages en quelques secondes et dans le cas examiné on recueille 20 ou 80 fois de l'ordre de 12 millions de pixels d'information permettant de produire un nombre considérable de coupes densitométriques à la définition que l'opérateur pourra définir à son gré. Bien entendu plus la définition est élevée, plus le temps de calcul le sera. L'opérateur pourra choisir son protocole une fois les images stockées pour obtenir dans un premier temps des images à définition basse ou moyenne et affiner pour telle ou telle partie de l'organisme sa recherche en conservant les images créées au cours du balayage, le temps de poursuivre son investigation après avoir libéré son patient. De toute manière, pour des images à basse définition elles sont susceptibles d'apparaître sur l'écran quelques secondes après l'investigation, et le cas échéant, l'investigation peut se poursuivre pour d'autres régions de l'organisme étudié. La possibilité de disposer de deux ensembles faisceau détecteur décalés de 90 , permet d'obtenir en quelques fractions de secondes des images constituées d'informations prises au même moment, et en environ 2 à 3 secondes, le temps d'une rotation, on peut obtenir 10 ou 40 images de telle ou telle partie de l'organisme et dans ce cas disposer d'une possibilité de produire une série d'images décalées de quelques fractions de seconde avec des vitesses de défilement élevées. On peut ainsi réaliser une vue dynamique de l'intérieur d'un organisme en percevoir les mouvements, en déduire des informations supplémentaires, par exemple sur la respiration, ou les mouvements cardiaques. Le même dispositif est naturellement applicable à l'observation d'objets pour permettre: - un examen non destructif d'un objet quelconque; - et même une série d'images lorsque l'on veut observer des mouvements à l'intérieur d'objets clos, - en effet un objet physique peut être mis en rotation rapidement par exemple à une vitesse de 10 ou 25 tours par seconde. - en utilisant un détecteur de 6 cm de large on réalisera 40 images par tours associables pour créer une image de synthèse parfaite et pour 25 tours par seconde obtenir une image dynamique équivalente à celle produite sur un écran de télévision. Mais même pour des personnes on peut améliorer le caractère dynamique de la prise d'images en association plusieurs couples travaillant de manière synchrone deux à deux pour obtenir un nombre suffisant d'images de synthèse en un tour de une ou deux secondes de durée. De tels dispositifs plus complexes seront dans un premier temps utilisés par la recherche. Les faisceau X peuvent t être remplacés par un faisceaux lumineux par exemple infrarouge à fort pouvoir de pénétration. Pour vérifier le fonctionnement du dispositif décrit, une routine a été ajoutée au logiciel de base. Cette routine permet de calculer point par point l'écart type relatif à ce point, et en divisant cet écart type par la valeur de référence, d'obtenir le niveau d'erreur relatif au point, puis la moyenne de ces niveaux d'erreur donc aussi la précision de l'image dans son ensemble ou par des zones particulières. La planche 19 donne la carte des écarts types. La planche 20 obtenue en tenant compte de cette carte pour toute la zone centrale donne une image dont la qualité peut être évaluée. Les résultats sont les suivants: l'erreur moyenne pour l'ensemble de l'image est de 1, 07 %, l'erreur moyenne pour la zone centrale où se situe la partie utile est de 0,08 %, soit une précision jamais atteinte. Si l'on réduit le nombre d'images de base de 18 à 9, l'écart type est multiplié par 2 | Dispositif d'imagerie X d'un corps comprenant, un support (1,3,5,7) pour recevoir un corps à examiner (9), une source (11) émettant un faisceau de rayons X, un détecteur (13) irradié par le faisceau, un convertisseur (15) des intensités détectées en données, un moyen (17) faisant tourner d'un angle de rotation le support (1-7) monté mobile autour d'un axe de rotation (19) par rapport à la source (11 ) et au détecteur (13) et un ordinateur (27) dûment programmé pour moyenner les données en n et m valeurs moyennes, construire une matrice initiale (n,m) avec les n et m valeurs moyennes, ajuster le coefficient d'atténuation en chaque zone élémentaire par une méthode des moindres carrés en tenant compte des valeurs moyennes, répéter les étapes précédentes pour des données acquises avec différentes paires d'angles de rotation, et moyenner terme à terme les matrices ajustées pour aboutir à une matrice de synthèse exprimant une image des coefficients d'atténuation du corps examiné (9). | 1. Procédé d'imagerie X ou infrarouge d'un corps dans lequel, un corps à examiner (9) étant reçu par un support (1,3,5,7;31), - on irradie ou illumine le corps à examiner (9) à l'aide d'une source (11) émettant un faisceau de rayons X ou lumineux suivant une direction de propagation, on détecte une intensité atténuée en considération d'une traversée des rayons X ou lumineux à travers le corps à examiner (9), à l'aide d'un détecteur (13) irradié ou illuminé par le faisceau, - on convertit les intensités détectées en données permettant de déterminer une atténuation par le corps à examiner des rayons X ou lumineux, à l'aide d'un convertisseur (15) analogique numérique, - on fait tourner d'un angle de rotation le support (1-7;31) monté mobile autour d'un axe de rotation (19) par rapport à la source (11) et au détecteur (13) montés sur un bâti (21, 23,25) ou tourner d'un angle de rotation la source et le détecteur montés sur un bâti mobile autour d'un axe de rotation par rapport au support, et - à l'aide d'un ordinateur (27) dûment programmé, on effectue les étapes suivantes: (1) moyenner les données provenant de la conversion des intensités détectées, en n valeurs moyennes à l'intérieur de n intervalles résultant d'une première partition des données correspondant à un premier découpage de l'objet à examiner en n couches élémentaires parallèlement à la direction de propagation du faisceau pour un premier angle de rotation, et moyenner les données provenant de la conversion des intensités détectées, en m valeurs moyennes à l'intérieur de m intervalles résultant d'une deuxième partition des données correspondant à un deuxième découpage en m couches élémentaires parallèlement à la direction de propagation du faisceau pour un deuxième angle de rotation, de préférence différent de 90 degrés du premier angle de rotation, les découpages en couches élémentaires réalisant un quadrillage en n x m zones élémentaires d'un plan de coupe de l'objet à examiner (9) défini par la première et la deuxième direction de propagation du faisceau pour respectivement le premier et le deuxième angle de rotation, (2) construire une matrice initiale (n,m) avec les n et m valeurs moyennes en affectant à chaque zone élémentaire un terme de ligne et de colonne (Bij) représentant un coefficient d'atténuation défini par la somme de la valeur moyenne sur l'intervalle (i) de même ligne que celle du terme, divisée par le nombre (m) de colonnes de la matrice initiale et de la valeur moyenne sur l'intervalle (j) de même colonne que celle du terme, divisée par le nombre (n) de lignes de la matrice initiale, (3) ajuster le coefficient d'atténuation en chaque zone élémentaire par une méthode des moindres carrés en tenant compte de contraintes imposées par les valeurs de bordures que constituent les valeurs moyennes en utilisant la formule suivante: \n) ( iJBI> ) où, dans cette formule, Cij = la valeur recherchée Bij = la valeur estimée initialement (n) = le nombre de lignes de la matrice initiale (m) = le nombre de colonnes de la matrice initiale Ein -1Cij = pj pour toutes les valeurs de i, la contrainte de la colonne j m Cij = ci pour toutes les valeurs de j, la contrainte de la ligne i, j =1 Cij Bij + (i lt *(pj ,Bi)+ *(ci 77! ;_iBij)- \ \MI f- 1 l' nm pour aboutir à une matrice redressée, (4) répéter les étapes (1) à (3) pour des données acquises avec différentes paires d'angles de rotation, et (5) moyenner terme à terme les matrices redressées pour les différentes paires d'angles de rotation pour aboutir à une matrice de synthèse exprimant une image des coefficients d'atténuation du corps examiné (9) sous une définition déterminée par le quadrillage. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'on irradie ou illumine en une seule impulsion de commande de la source, une large étendue du corps à examiner (9) et du détecteur (13), à l'aide d'un embout d'émission (29) de la source (11) large, par exemple de plusieurs centimètres de diamètre pour un embout cylindrique, émettant un faisceau également large et, - à l'aide de l'ordinateur (27) dûment programmé, on effectue les étapes supplémentaires suivantes (6) enregistrer les données provenant de la conversion des intensités détectées dans toute l'étendue irradiée ou illuminée du détecteur (13), (7) appeler les données correspondant à un plan de coupe particulier en sélectionnant, parmi les données enregistrées, celles qui proviennent de la conversion des intensités détectées dans une tranche de l'étendue irradiée ou illuminée des détecteurs, et (8) effectuer les étapes (1) à (5) à partir de ces données provenant de la conversion des intensités détectées dans la tranche de l'étendue irradiée ou illuminée. 3. Programme d'ordinateur destiné à être chargé dans un ordinateur pour la mise en oeuvre d'un procédé selon la 1 ou 2 au cours duquel, un corps à examiner (9) étant reçu sur un support (1,3,5,7;31), on irradie ou illumine le corps à examiner (9) à l'aide d'une source (11) émettant un faisceau de rayons X ou lumineux suivant une direction de propagation, on détecte une intensité atténuée en considération d'une traversée des rayons X ou lumineux à travers le corps à examiner (9) à l'aide d'un détecteur (13) irradié ou illuminé par le faisceau, on convertit les intensités détectées en données permettant de déterminer une atténuation par le corps à examiner des rayons X ou lumineux à l'aide d'un convertisseur (15) analogique numérique, et on fait tourner d'un angle de rotation le support (1-7;31) monté mobile autour d'un axe de rotation (19) par rapport à la source (11) et au détecteur (13) montés sur un bâti (21,23,25) ou tourner d'un angle de rotation la source et le détecteur montés sur un bâti mobile autour d'un axe de rotation par rapport au support, le programme d'ordinateur effectuant les étapes uivantes: (1) moyenner les données provenant de la conversion des intensités détectées, en n valeurs moyennes à l'intérieur de n intervalles résultant d'une première partition des données correspondant à un premier découpage de l'objet à examiner en n couches élémentaires parallèlement à la direction de propagation du faisceau pour un premier angle de rotation, et moyenner les données provenant de la conversion des intensités détectées, en m valeurs moyennes à l'intérieur de m intervalles résultant d'une deuxième partition des données correspondant à un deuxième découpage en m couches élémentaires parallèlement à la direction de propagation du faisceau pour un deuxième angle de rotation, de préférence différent de 90 degrés du premier angle de rotation, les découpages en couches élémentaires réalisant un quadrillage en n x m zones élémentaires d'un plan de coupe de l'objet à examiner (9) défini par la première et la deuxième direction de propagation du faisceau pour respectivement le premier et le deuxième angle de rotation, (2) construire une matrice initiale (n,m) avec les n et m valeurs moyennes en affectant à chaque zone élémentaire un terme de ligne et de colonne (Bij) représentant un coefficient d'atténuation défini par la somme de la valeur moyenne sur l'intervalle (i) de même ligne que celle du terme, divisée par le nombre (m) de colonnes de la matrice initiale et de la valeur moyenne sur l'intervalle (j) de même colonne que celle du terme, divisée par le nombre (n) de lignes de la matrice initiale, (3) ajuster le coefficient d'atténuation en chaque zone élémentaire par une méthode des moindres carrés en tenant compte de contraintes imposées par les valeurs de bordures que constituent les valeurs moyennes en utilisant la formule suivante: X11 /I*(PJ ,Bij)+ \n l r *(ci Bij) - -i nm Cij=Bij+ ( \m, * ( Ej, p j E JBiJ) où, dans cette formule, Cij = la valeur recherchée Bij = la valeur estimée initialement (n) = le nombre de lignes de la matrice initiale (m) = le nombre de colonnes de la matrice initiale n Ei -1= pj pour toutes les valeurs de i, la contrainte de la colonne j m Cij = ci pour toutes les valeurs de j, la contrainte de la ligne i, =1 pour aboutir à une matrice redressée, (4) répéter les étapes (1) à (3) pour des données acquises avec différentes paires d'angles de rotation, et (5) moyenner terme à terme les matrices redressées pour les différentes paires d'angles de rotation pour aboutir à une matrice de synthèse exprimant une image des coefficients d'atténuation du corps examiné (9) sous une définition déterminée par le quadrillage. | A,G | A61,G06 | A61B,G06F | A61B 6,G06F 19 | A61B 6/00,A61B 6/03,G06F 19/00 |
FR2900992 | A1 | ASSEMBLAGE D'UN RESERVOIR SUR UN SUPPORT RIGIDE | 20,071,116 | La présente invention concerne l'assemblage d'un réservoir sur un support rigide. Dans l'application à un véhicule, notamment un véhicule automobile, elle concerne plus particulièrement l'assemblage d'un réservoir de liquide de frein sur un support rigide fixé dans un compartiment moteur du véhicule. io Il est connu des systèmes d'alimentation pour système de freinage comportant une réserve en liquide de frein formée par un premier réservoir principal de liquide de frein fixé sur le maître-cylindre et par un deuxième réservoir de liquide frein déporté par rapport au maître-cylindre. Les premier et deuxième réservoirs sont connectés entre eux et montés de manière rigide 15 respectivement sur le maître-cylindre du système de freinage et sur un support fixe du compartiment moteur du véhicule automobile. En particulier, le deuxième réservoir est muni par exemple d'une ou plusieurs pattes de fixation en saillie ; chaque patte étant traversée par 20 exemple par une vis destinée à coopérer rigidement avec le support fixe. Cette fixation réalise un accrochage fiable du réservoir sur le support de manière à éviter que le réservoir se décroche ou vibre. Cependant, le deuxième réservoir contient un volume important de 25 liquide frein et, de ce fait, le matériau composant le réservoir, généralement en matériau plastique rigide ou métallique, a tendance, dans la vie du véhicule, à se déformer. Ce phénomène est d'autant plus rapide que le réservoir est soumis à de nombreuses vibrations du fait du déplacement du véhicule et des fortes contraintes auxquelles sont soumis les organes du compartiment moteur. 30 La déformation du réservoir réduit alors la fiabilité d'accrochage entre le réservoir et son support, et est susceptible par ailleurs de détériorer sa connexion avec le premier réservoir et également de provoquer du bruit. De plus, le montage actuel nécessite une précision importante pour positionner les vis de fixation en face des orifices correspondants ménagées dans le support, ce qui implique un montage long et délicat. Un but de la présente invention est par conséquent d'offrir un io assemblage fiable d'un réservoir de liquide de frein sur un support, à haut niveau de sécurité. Un autre but de la présente invention est de proposer un assemblage à montage simplifié. A cet effet, elle propose un assemblage d'un réservoir sur un support 15 rigide comprenant : - un logement ménagé dans le support, ouvert sur une face transversale du support et comprenant des renfoncements ; - un organe d'accrochage disposé en saillie du réservoir et apte à coulisser dans le logement du support de sorte à former une liaison à glissière avec 20 ledit support ; - un organe de verrouillage formé d'éléments flexibles disposés en saillie dudit réservoir et adaptés pour être clippés dans les renfoncements ménagées dans le logement. 25 Dans un mode de réalisation particulier, l'organe d'accrochage comprend deux premières lames s'étendant symétriquement selon une direction oblique par rapport à une paroi supérieure du réservoir et forment entre elles un angle inférieur à 180 . 30 Conformément à d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention : - les éléments flexibles de l'organe de verrouillage sont formés de deux lames élastiquement déformables et s'étendant symétriquement selon une direction oblique par rapport à la paroi supérieure du réservoir, lesdites lames flexibles étant alignées sur les deux premières lames de l'organe d'accrochage et formant entre elles un angle en position de repos supérieure à l'angle formé par lesdites premières lames ; - l'organe d'accrochage comprend en outre deux secondes lames alignés sur les premières lames, identiques à ces premières lames, et espacées longitudinalement desdites premières lames d'une distance prédéterminée ; io - les lames flexibles sont disposées longitudinalement entre les premières et secondes lames. Dans une réalisation particulière, le logement comprend une première et une deuxième cavités présentant chacune une section transversale en forme 15 de queue d'aronde et dont la base, de plus petite dimension transversale, débouche sur une face inférieure du support sensiblement parallèle à la paroi supérieure du réservoir, lesdites cavités étant alignées longitudinalement, la première cavité étant ouverte sur une face transversale du support et comportant des parois longitudinales formant un angle sensiblement égale à 20 l'angle formé par les premières lames, et la seconde cavité comportant des parois longitudinales formant un angle supérieur à égale à l'angle formé par les premières lames. Selon une caractéristique, le logement comprend une troisième cavité 25 aligné longitudinalement sur les deux premières cavité et dont les parois longitudinales forment un angle sensiblement égale à l'angle formé par les premières lames. Avantageusement, les premières lames sont raides. 30 L'invention se rapporte également à un assemblage comme décrit ci avant, le réservoir étant un réservoir de liquide de frein pour véhicule automobile. L'invention porte aussi sur un véhicule automobile comportant un assemblage d'un réservoir de liquide de frein sur un support rigide fixé dans un compartiment moteur dudit véhicule automobile. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention io apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, d'un exemple de mise en oeuvre non limitatif, faite en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'un réservoir assemblé selon l'état de la technique ; 15 - la figure 2a est une vue en perspective d'un réservoir pour un assemblage selon l'invention ; - la figure 2b est une vue de face du réservoir représenté en figure 2a ; - la figure 3a est une vue en perspective du support comportant un logement représenté en trait interrompu, pour un assemblage selon 20 l'invention ; - la figure 3b est une vue de face du support représenté en figure 3a. Comme représenté en figure 1, il est connu d'employer un assemblage d'un réservoir 101 sur un support rigide 102 comportant deux pattes de fixation 25 103 en saillie de la paroi supérieure dudit réservoir 101, chaque patte 103 étant traversée par une vis de fixation 104. La vis de fixation 104 est destinée à coopérer avec un orifice, soit lisse soit taraudé soit lié à un écrou, ménagé dans le support 102 comme connu de l'état de la technique. 30 Comme représenté en figure 2a, le réservoir 1 est de forme générale parallélépipédique délimité par une paroi supérieure 10 et une paroi inférieure 11 raccordées par une paroi latérale 12. La paroi supérieure 10 comporte un orifice de remplissage (non représenté) du réservoir en liquide, et un passage de mise à l'air (non représenté) pour prévenir l'apparition d'une dépression dans le réservoir lors de l'écoulement du liquide de frein dans le circuit de freinage. Pour application à un système de freinage d'un véhicule, notamment d'un véhicule automobile, le réservoir 1 constitue un réservoir de liquide de freinage destiné à être fixé sur un support rigide 2, ledit support 2 étant un io élément fixé dans le compartiment moteur du véhicule. L'assemblage du réservoir 1 sur un support 2 selon l'invention comprend : - un logement 3 ménagé dans le support 2, ouvert sur une face transversale 15 21 du support 2 normale à la paroi supérieure 10 du réservoir 1 ; - un organe d'accrochage 4 disposé en saillie de la paroi supérieure 10 du réservoir 1 et apte à coulisser dans le logement 3 du support 2 de sorte à former une liaison à glissière avec ledit support 2 ; - un organe de verrouillage 5 formé d'éléments flexibles 50 disposés en saillie 20 de la paroi supérieure 10 du réservoir 1 et adaptés pour être clippés dans des renfoncements 34 ménagées dans le logement 3. Comme représenté en figure 2a, l'organe d'accrochage 4 comprend deux premières lames 40, de forme générale parallélépipédique, s'étendant 25 symétriquement selon une direction oblique par rapport à la paroi supérieure 10 du réservoir 1. Ces deux lames 40 s'étendent longitudinalement sur une longueur L40 prédéterminée, une première extrémité longitudinale 401 étant affleurante de la paroi latérale 12 du réservoir 1, et forment entre elles un angle 94 inférieur à 180 . Ces lames 40 viennent de matière avec le réservoir 30 1, elles sont raides, autrement dit non flexibles, et destinés à être monté avec jeu dans le logement 3. L'organe d'accrochage 4 comprend en outre deux secondes lames 41 alignés sur les premières lames 40, identiques à ces premières lames 40, et espacées longitudinalement desdites premières lames 40 d'une distance D prédéterminée. Ces deux secondes lames 41 s'étendent longitudinalement sur une longueur L41 prédéterminée. Les éléments flexibles 50 de l'organe de verrouillage 5 sont formés de deux lames 50 élastiquement déformables, de forme générale io parallélépipédique, et s'étendant symétriquement selon une direction oblique par rapport à la paroi supérieure 10 du réservoir 1. Ces lames flexibles 50 sont alignés sur les premières 40 et secondes 41 lames raides et disposées longitudinalement entre ces lames raides 40, 41, s'étendant longitudinalement sur une longueur inférieure ou égale à la distance D séparant lesdites lames 15 raides 40 et 41. Comme représenté en figure 2b, les lames flexibles 50 forment entre elles un angle 95 en position de repos supérieure à l'angle 94 formé par les lames raides 40 ou 41. Ces lames flexibles 50 sont aptes à se déformer autour 20 de leurs bases respectives solidaires de la paroi supérieure 10, comme illustré par les flèches R, de sorte que l'angle formé par lesdites lames flexibles 50 est variable entre au moins l'angle 94 formé par les lames raides 40 ou 41 et l'angle 95 de repos desdites lames flexibles 50. 25 Le logement 3 présente une forme sensiblement complémentaire à celle de l'organe d'accrochage 4, afin de le guider en coulissement et le maintenir au sein du support 2. Comme illustré en figure 3a, le logement 3 comprend trois cavités 30, 30 31 et 35 présentant chacune une section transversale en forme de queue d'aronde dont la base, de plus petite dimension transversale, débouche sur une face inférieure 20 du support 2 sensiblement parallèle à la paroi supérieure 10 du réservoir 1. Les cavités sont alignées longitudinalement comme suit : - une première cavité 31 ouverte sur la face transversale 21 du support, qui s'étend longitudinalement sur une longueur sensiblement égale à la longueur L41 des secondes lames raides 41 et qui comporte des parois longitudinales formant un angle sensiblement égale à l'angle 94 formé par les lames raides 40 ou 41 ; - une deuxième cavité 32 s'étendant longitudinalement sur une longueur io sensiblement égale à la distance D séparant les lames raides 40 et 41, et qui comporte des parois longitudinales formant un angle supérieur à égale à l'angle 94 formé par les lames raides 40, 41, par exemple égal à l'angle 95 formé par les lames flexibles 50 au repos ; - une troisième cavité 33 qui s'étend longitudinalement sur une longueur 15 sensiblement égale à la longueur L40 des premières lames raides 40 et qui comporte des parois longitudinales formant un angle sensiblement égale à l'angle 94 formé par les lames raides 40 ou 41. De la sorte, le logement 3 comprend deux renfoncements 34 sur toute la 20 longueur de la deuxième cavité 32, délimités chacun par deux parois transversales 35 et une paroi longitudinale oblique de la deuxième cavité 32. De la sorte, le réservoir 1 est assemblé sur le support rigide 2 par : -coulissement de l'organe d'accrochage 4 dans le logement 3 dudit 25 support 2 dans un premier temps, les premières lames raides 40 s'engageant dans la première cavité 31 assurant ainsi un positionnement aisé du réservoir 1 lors de l'assemblage dudit réservoir puis les lames flexibles 50 s'engageant à leur tour dans la première cavité 31 en imposant auxdites lames flexibles 50 de former un angle inférieur ou égal 30 à l'angle 94 formé par les lames raides 40 ou 41 ; et - coopération des lames flexibles 50 avec les renfoncements 34 du logement 32, les lames flexibles 50 retrouvant leur position de repos une fois engagées entièrement dans la seconde cavité et se trouvant ainsi bloquées en translation entre les parois transversales 35 desdits renfoncements 34. Le réservoir 1 est ainsi assemblé sur le support 2 par un encliquetage élastique simple, sans l'aide d'un outil, le positionnement dudit réservoir 1 étant facilité par la complémentarité des formes entre les premières lames raides 40 io et la première chambre 31 du logement 3. Bien entendu l'exemple de mise en oeuvre évoqué ci-dessus ne présente aucun caractère limitatif et d'autres détails et améliorations peuvent être apportés à l'assemblage selon l'invention, sans pour autant sortir du cadre 15 de l'invention où d'autres formes de logement et d'organe d'accrochage peuvent être réalisées. Pour pouvoir démonter l'assemblage selon l'invention, plusieurs solutions non limitatives peuvent être envisagées. Par exemple, l'assemblage 20 peut comprendre les éléments suivants : - des organes de manipulation solidaires des éléments flexibles 50, de sorte qu'un opérateur puisse agir sur lesdits organes pour amener les éléments flexibles 50 en position de déverrouillage ; - des ouvertures ménagées dans les renfoncements 34 et débouchant sur 25 l'extérieur, de sorte qu'un outil de démontage puisse agir sur les éléments flexibles 50 à travers lesdites ouvertures pour amener lesdits éléments flexibles 50 en position de déverrouillage ; - des organes mobiles montés à coulissement dans les ouvertures décrites ci-dessus de sorte qu'une pression exercée sur des extrémités desdits organes 30 induit une pression des extrémités opposés des organes mobiles sur les éléments flexibles 50, les conduisant ainsi en position de déverrouillage | L'invention porte sur un assemblage d'un réservoir (1) sur un support rigide comprenant :- un logement ménagé dans le support, ouvert sur une face transversale du support et comprenant des renfoncements ;- un organe d'accrochage (4) disposé en saillie du réservoir (1) et apte à coulisser dans le logement du support de sorte à former une liaison à glissière avec ledit support ;- un organe de verrouillage (5) formé d'éléments flexibles (50) disposés en saillie dudit réservoir (1) et adaptés pour être clippés dans les renfoncements ménagées dans le logement.L'invention trouve son application dans les véhicules automobiles, le réservoir étant un réservoir de liquide frein. | 1. Assemblage d'un réservoir (1) sur un support rigide (2) comprenant : -un logement (3) ménagé dans le support (2), ouvert sur une face transversale (21) du support (2) et comprenant des renfoncements (34) ; -un organe d'accrochage (4) disposé en saillie du réservoir (1) et apte à coulisser dans le logement (3) du support (2) de sorte à former une liaison à glissière avec ledit support (2) ; - un organe de verrouillage (5) formé d'éléments flexibles (50) disposés en io saillie dudit réservoir (1) et adaptés pour être clippés dans les renfoncements (34) ménagées dans le logement (3). 2. Assemblage selon la 1, caractérisé en ce que l'organe d'accrochage (4) comprend deux premières lames (40) s'étendant 15 symétriquement selon une direction oblique par rapport à une paroi supérieure (10) du réservoir (1) et forment entre elles un angle (94) inférieur à 180 . 3. Assemblage selon la 2, caractérisé en ce que les éléments flexibles (50) de l'organe de verrouillage (5) sont formés de deux lames (50) 20 élastiquement déformables et s'étendant symétriquement selon une direction oblique par rapport à la paroi supérieure (10) du réservoir (1), lesdites lames flexibles (50) étant alignées sur les deux premières lames (40) de l'organe d'accrochage (4) et formant entre elles un angle (95) en position de repos supérieure à l'angle (94) formé par lesdites premières lames (40). 25 4. Assemblage selon l'une quelconque des 2 à 3, caractérisé en ce que l'organe d'accrochage (4) comprend en outre deux secondes lames (41) alignés sur les premières lames (40), identiques à ces premières lames (40), et espacées longitudinalement desdites premières lames (40) d'une 30 distance (D) prédéterminée. 25i0 5. Assemblage selon la 4, caractérisé en ce que les lames flexibles (50) sont disposées longitudinalement entre les premières (40) et secondes (41) lames. 6. Assemblage selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que le logement (3) comprend une première (31) et une deuxième (32) cavités présentant chacune une section transversale en forme de queue d'aronde et dont la base, de plus petite dimension transversale, débouche sur une face inférieure (20) du support (2) sensiblement parallèle à la paroi io supérieure (10) du réservoir (1), lesdites cavités étant alignées longitudinalement, la première cavité (31) étant ouverte sur une face transversale (21) du support (2) et comportant des parois longitudinales formant un angle sensiblement égale à l'angle (94) formé par les premières lames (40), et la seconde cavité (32) comportant des parois longitudinales 15 formant un angle supérieur à égale à l'angle (94) formé par les premières lames (40). 7. Assemblage selon la 6, caractérisé en ce que le logement (3) comprend une troisième cavité (33) aligné longitudinalement sur les deux 20 premières cavité (31, 32) et dont les parois longitudinales forment un angle sensiblement égale à l'angle ((p4) formé par les premières lames (40). 8. Assemblage selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que les premières lames (40) sont raides. 9. Assemblage selon l'une quelconque des précédentes, le réservoir (1) étant un réservoir de liquide de frein pour véhicule automobile. 10. Véhicule automobile comportant un assemblage selon la 9 30 d'un réservoir (1) sur un support rigide (2) fixé dans un compartiment moteur dudit véhicule automobile. | F,B | F16,B60,B62 | F16B,B60T,B62D | F16B 17,B60T 17,B62D 65,F16B 21 | F16B 17/00,B60T 17/06,B62D 65/02,F16B 21/00,F16B 21/09 |
FR2889761 | A1 | SYSTEME PERMETTANT A UN UTILISATEUR DE LOCALISER UNE CAMERA AFIN DE POUVOIR INSERER, RAPIDEMENT DE MANIERE AJUSTEE, DES IMAGES D'ELEMENTS VIRTUELS DANS DES IMAGES VIDEO D'ELEMENTS REELS CAPTEES PAR LA CAMERA | 20,070,216 | Les technologies de réalité augmentée permettent de mixer, en temps réel, des images vidéo avec des images de synthèse. Dans de nombreuses applications, l'utilisateur est confronté aux problèmes suivants: - Il possède une modélisation 3D qu'il souhaite placer précisément par rapport à un endroit réel filmé par la caméra. - Une partie de la modélisation 3D correspond à des éléments déjà présents sur l'endroit réel (la modélisation 3D pouvant aussi contenir des éléments futurs non présents dans l'endroit réel). - Il souhaite installer sa caméra ou bon lui semble pour trouver le meilleur point de vue. - Il souhaite placer rapidement les éléments virtuels dans l'image vidéo. La présente invention décrit un outil de localisation rapide qui résout les contraintes énoncées ci-dessus. L'invention concerne un système permettant à un utilisateur de localiser une caméra afin de pouvoir insérer rapidement de manière ajustée des images d'éléments virtuels dans des images vidéo d'éléments réels captées par la caméra, caractérisé en ce qu'il comprend: - une caméra vidéo destinée à capter des images vidéo d'éléments réels, - un équipement informatique, connecté à la caméra vidéo, notamment via une liaison vidéo composite, SVideo, DV, SDI ou HD-SDI, comportant des moyens de visualisation, notamment un écran, - des premiers moyens de traitement informatique permettant d'afficher sur les moyens de visualisation: - une zone de vidéo temps réel, permettant à l'utilisateur de visualiser les images vidéo des éléments réels captés par la caméra vidéo, - une zone d'images de synthèse permettant à l'utilisateur de visualiser des images d'éléments virtuels issus d'une base de données d'éléments en trois dimensions, - des moyens de sélection, notamment une souris associée à l'équipement informatique, permettant à l'utilisateur de sélectionner des points clés dans la zone de vidéo temps réel et des points clés équivalents dans la zone d'images de synthèse, - des seconds moyens de traitement informatique destinés à apparier les points clés de la zone de vidéo temps réel et les points clés équivalents de la zone d'images de synthèse, - des moyens de calcul de la pose de la caméra vidéo par rapport aux éléments virtuels issus de la base de données d'éléments en trois dimensions, en fonction des points clés ainsi appariés, - des troisièmes moyens de traitement informatique destinés à afficher, en temps réel, des éléments virtuels superposés aux images vidéo captées par la une caméra vidéo. Les applications concernées par la présente invention sont notamment les suivantes (liste non exhaustive) : - Dans le domaine de la construction / bâtiments: o Sur un chantier, vérifier l'état d'avancement des travaux, en superposant les travaux théoriques (mémorisé sous forme de base de données de synthèse) sur les travaux réels filmés par la caméra. o Sur une maquette miniature réelle symbolisant le but à atteindre, ajouter une base de données de synthèse. o Implantation d'usines: visualiser des travaux non encore réalisés dans une usine existante, pour tester la viabilité du projet. - Dans le domaine automobile: o Calage d'un cockpit virtuel sur un cockpit réel. o Calage d'un véhicule virtuel dans un environnement réel (exemple: showroom). 2889761 Description de l'outil L'outil est composé des éléments suivants: - Une caméra: o Par exemple une caméra robotisée en pan / tilt /zoom, éventuellement posée sur un trépied (par exemple une caméra Sony EVI D100 ou Sony EVI D100P). o Par exemple une caméra en plan fixe. o Par exemple une caméra associée à un capteur de mouvement. - Un ordinateur PC, éventuellement un PC portable pour une plus grande mobilité. - La caméra est branchée au PC avec deux types de connexions: o Une connexion vidéo (par exemple: composite, SVideo, DV, SDI ou HD-SDI) o Si besoin une connexion série (par exemple pour l'envoi en temps réel des paramètres de pan /tilt/zoom de la caméra EVI D100 vers le PC). - L'ordinateur est équipé du logiciel D'FUSION configuré spécifiquement pour l'outil de localisation. Procédure de localisation de la caméra L'utilisateur emmène le système sur le lieu réel à observer. Il est totalement libre de choisir le point de vue le plus pertinent . Il installe la caméra pan/tilt/zoom sur son trépied. Localisation rapide de la caméra grâce à l'utilisation de traitements temps réels sur la vidéo, de rendu 3D temps réel et d'acquisitions de données en temps réel. Cette procédure est indispensable pour obtenir un positionnement parfait des objets de synthèse sur la scène réelle. Une fois que l'utilisateur a lancé le logiciel de localisation (D'FUSION configuré spécifiquement), une fenêtre apparaît, divisée en deux parties: - Une zone de vidéo temps réel, où l'on visualise l'image en provenance de la caméra. - Une zone image de synthèse , qui affiche la base de données en 3 dimensions. Point -:;. ;:;rtn -i, : iï.".;;a..ÈO; ; O.: p.:;, .,. Zone video Zone synthèse Point r,; ,,,; Pour localiser la caméra, l'utilisateur associe des points clé virtuels (dans la zone synthèse ) à leur équivalent (Points clé réels) dans la zone vidéo . Ce processus doit être aussi précis et rapide que possible grâce aux fonctionnalités suivantes: Sélection des points clé réels dans la zone vidéo : - Dans le cas d'une caméra robotisée, on contrôle le mouvement de la caméra à la souris (pan / tilt contrôlé avec les axes X/Y de la souris, contrôle du zoom avec la molette de la souris). - Dans le cas d'une caméra robotisée, on contrôle le zoom optique sur les points clé réels pour améliorer la précision (les points clés réels peuvent être sélectionnés à l'intérieur de l'image zoomée). - Une fois sélectionné, un point clé réel reste affiché (avec son numéro d'index) dans l'image vidéo même si la caméra bouge en pan/tilt/zoom. - L'utilisateur peut sélectionner N points clés dans la zone vidéo , qui resteront affichés en temps réel avec leur index 1 à N. Sélection des points clé virtuels dans la zone synthèse : -L'utilisateur peut facilement déplacer à la souris le point de vue de la caméra virtuelle pour obtenir rapidement un point de vue virtuel proche du point de vue de la caméra réelle (la position et l'orientation de la caméra virtuelle sont modifiables comme dans un modeleur standard). - Une fois le point de vue fixé dans la zone synthèse , l'utilisateur peut sélectionner les N points clé virtuels, en cliquant avec la souris sur chaque point. Les points clés virtuels apparaissent avec leur index, et ils sont toujours bien placés, même si l'utilisateur change les paramètres de la caméra virtuelle. - Grâce à l'algorithme de picking , chaque point clé virtuel sélectionné est associé à 3 coordonnées (X, Y, Z) dans le repère de la base de donnée de synthèse. Calcul de la pose de la caméra réelle par rapport à la base de donnée de synthèse: Le logiciel possède en mémoire les informations suivantes: - Les N points clés réels dans l'image réelle. - Les N points clés virtuels dans l'image virtuelle, avec pour chaque point clé virtuel ses coordonnées (X, Y, Z) dans le repère de la base de données virtuelle. - Pour calculer la pose de la caméra, on utilise l'algorithme POSIT (voir httpi/w,,vw.cfar.umd.edu/ daniel/). Cet algorithme est déjà publié par Daniel DeMenthon, la publication a pour titre: D. DeMenthon and L.S. Davis, "Model-Based Object Pose in 25 Lines of Code", International Journal of Computer Vision, 15, pp. 123-141, June 1995 . Affichage de la base de donnée de synthèse superposée sur la vidéo réelle: - Le mélange réel / virtuel est réalisé grâce: o Dé-distortion temps réel de l'image caméra. o Utilisation de la pose caméra calculée grâce à la méthode décrite dans le présent document. o Si besoin, la base de donnée peut être affichée en transparence sur la scène réelle grâce aux techniques de blending mises en oeuvre dans la technologie D'FUSION. Avantages de la solution: - Facilement transportable (un PC portable et une camera). - Peut fonctionner sur des maquettes ou à l'échelle 1. - Peut fonctionner à l'intérieur ou à l'extérieur de batiments. - Peut fonctionner à l'intérieur ou à l'extérieur de véhicules. - Temps d'installation et de calcul de pose rapide grâce à l'interface décrite dans le présent document. - Pas d'obligation d'utilisation de capteurs hardware. - Les fonction pan/tilt/zoom de la caméra sont très utiles pour une utilisation dans des batiments: pour travailler à l'échelle 1 face à des buildings ou en intérieur de bâtiments (la plupart du temps, l'utilisateur ne dispose que de peu de recul, donc la scène réelle n'est vue que partiellement par la caméra) | L'invention concerne un système permettant à un utilisateur de localiser une caméra afin de pouvoir insérer des images d'éléments virtuels dans des images vidéo d'éléments réels captées par la caméra, caractérisé en ce qu'il comprend :- une caméra vidéo destinée à capter des images vidéo d'éléments réels,- un équipement informatique connecté à la caméra vidéo,- des premiers moyens de traitement informatique permettant d'afficher:- une zone de vidéo temps réel,- une zone d'images de synthèse,- des moyens de sélection, permettant de sélectionner des points clés dans la zone de vidéo temps réel et des points clés équivalents dans la zone d'images de synthèse,- des seconds moyens de traitement informatique destinés à apparier les points clés de la zone de vidéo temps réel et les points clés équivalents de la zone d'images de synthèse. | Revendication 1. Système permettant à un utilisateur de localiser une caméra afin de pouvoir insérer rapidement de manière ajustée des images d'éléments virtuels dans des images vidéo d'éléments réels captées par la caméra, caractérisé en ce qu'il comprend: - une caméra vidéo destinée à capter des images vidéo d'éléments réels, - un équipement informatique, connecté à la caméra vidéo, notamment via une liaison vidéo composite, SVideo, DV, SDI ou HD-SDI, comportant des moyens de visualisation, notamment un écran, des premiers moyens de traitement informatique permettant d'afficher sur les moyens de visualisation: - une zone de vidéo temps réel, permettant à l'utilisateur de visualiser les images vidéo des éléments réels captés par la caméra vidéo, - une zone d'images de synthèse permettant à l'utilisateur de visualiser des images d'éléments virtuels issus d'une base de données d'éléments en trois dimensions, - des moyens de sélection, notamment une souris associée à l'équipement informatique, permettant à l'utilisateur de sélectionner des points clés dans la zone de vidéo temps réel et des points clés équivalents dans la zone d'images de synthèse, des seconds moyens de traitement informatique destinés à apparier les points clés de la zone de vidéo temps réel et les points clés équivalents de la zone d'images de synthèse, - des moyens de calcul de la pose de la caméra vidéo par rapport aux éléments virtuels issus de la base de données d'éléments en trois dimensions, en fonction des points clés ainsi appariés, - des troisièmes moyens de traitement informatique destinés à afficher, en temps réel, des éléments virtuels superposés aux images vidéo captées par la une caméra vidéo. | G,H | G06,H04 | G06T,H04N | G06T 17,H04N 7,H04N 13 | G06T 17/00,H04N 7/15,H04N 13/00 |
FR2898319 | A1 | SYSTEME DE DOUBLE BOUCLE DE CEINTURE DE SECURITE ARRIERE | 20,070,914 | ARRIERE. La présente invention concerne un système de double boucle de ceinture de sécurité, en particulier de double boucle de ceinture de 5 sécurité destinée aux passagers arrière d'un véhicule automobile. Selon le brevet européen EP 0 004 485, on connaît un dispositif d'accrochage de ceinture de sécurité pour une banquette transformable de véhicule automobile, comprenant une assise relevable vers l'avant et un dossier rabattable vers l'avant, au 10 moins un bras qui porte des moyens d'accrochage de ceinture de sécurité et qui est disposé dans une encoche ménagée sur le bord arrière de l'assise. Ce bras est articulé sur le plancher du véhicule autour d'un axe sensiblement transversal permettant son rabattement vers l'avant sous la poussée du dossier lorsque celui- 15 ci est rabattu, un organe élastique assurant le relevage automatique du bras contre une butée lorsque le dossier est relevé. L'objet de ce brevet apporte ainsi une construction d'assise de siège qui comporte à sa partie arrière des logements pour ranger les moyens d'accrochage de ceinture de sécurité. L'ensemble tel que 20 décrit vise à ne créer aucune gêne pour la transformation de la banquette. Selon le brevet européen EP 0 305 444 B1, il est décrit un dispositif de ceinture de sécurité présentant une boucle délimitant une embouchure ouverte pour recevoir une languette, la boucle 25 comportant des moyens pour y retenir la languette, cette boucle étant reliée, par une liaison flexible, à un point d'ancrage du véhicule. Cette liaison flexible comprend au moins deux chaînons rigides et ouverts en liaison mutuelle, et il est prévu une pièce élastique reliée au point d'ancrage et à la boucle, cette pièce élastique étant conçue pour retenir la boucle dans une position dans laquelle l'embouchure ouverte de cette boucle est présentée afin de recevoir la languette et pour permettre à la boucle d'effectuer des mouvements de manière relativement libre dans toutes les directions. Les mécanismes décrits dans ces deux brevets de l'art antérieur présentent l'inconvénient d'un encombrement relativement important, chaque boucle de ceinture ayant son propre système de fixation. Selon un autre art antérieur constitué par le brevet européen EP 1 122 135 B1, on connaît un dispositif de réglage de la position d'accrochage des boucles de ceintures de sécurité équipant la banquette arrière d'un véhicule automobile, qui est destiné à être implanté en dessous de l'assise de la banquette. Ce dispositif comprend une paire de chariots portant chacun deux corps de gâche destinés à recevoir les pênes de boucles de ceintures de sécurité, chacun de ces chariots comportant des moyens permettant de le verrouiller en deux positions, une première position située au voisinage du milieu de la banquette arrière et une seconde position correspondant sensiblement au tiers de la largeur de la banquette arrière pour l'un des chariots et au deux tiers de ladite largeur pour l'autre chariot. S'il y a bien des boucles de ceintures de sécurité par deux, celles-ci sont reliées à la caisse du véhicule par l'intermédiaire d'un système relativement complexe, réglable, utile pour le passage de deux passagers à trois passagers à l'arrière. Le but de la présente invention est de réaliser un système de double boucle de ceinture de sécurité pour passager arrière d'un véhicule automobile, dans lequel il y a une très forte limitation de l'encombrement du dispositif de verrouillage. Un autre but de l'invention est de réaliser un tel système de double boucle de ceinture, qui simplifie considérablement la construction du dispositif de verrouillage, son montage et sa fixation sur les éléments de caisse du véhicule. Un autre but également de l'invention est de réaliser un tel 10 système de double boucle de ceinture, qui soit économique et fiable. Pour parvenir à ces buts, la présente invention réalise un nouveau système de double boucle de ceinture pour passager arrière de véhicule automobile. Ce nouveau système comprend deux sangles 15 baudrier, terminées chacune par un pêne, et des moyens de verrouillage fixés sur un élément fixe solidaire de la caisse du véhicule, lesdits moyens de verrouillage comportant deux orifices d'introduction de pênes, reliés par une ferrure de brin boucle unique à un moyen de fixation sur ledit élément solidaire de la 20 caisse de véhicule. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, les moyens de verrouillage sont constitués par deux boîtiers à orifice d'introduction de pêne accolés l'un à l'autre. Selon un second mode de réalisation de l'invention, les moyens de 25 verrouillage sont constitués par un boîtier unique à deux orifices d'introduction de pêne. Il s'agit dans ce cas d'une double boucle de ceinture monobloc. Selon l'un et l'autre des modes de réalisation, la ferrure de brin boucle unique est un feuillard en forme de V , chaque branche du V reliant un orifice d'introduction de pêne. De manière préférentielle, le moyen de fixation sur ledit élément 5 solidaire de la caisse de véhicule est constitué par une ferrure de fixation unique. De préférence, l'élément solidaire de la caisse de véhicule est un brancard de siège arrière. De préférence également, la ferrure de fixation est fixée sur ledit 10 élément solidaire de la caisse de véhicule au moyen d'une vis de fixation unique. Le système de double boucle de ceinture de sécurité selon l'invention s'applique à une rangée de sièges arrière ou à une banquette arrière de véhicule automobile. 15 D'autres buts, avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description qui suit d'exemples de réalisation de l'invention, non limitatifs de la portée de la présente invention, et accompagnée des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective schématique représentant 20 une double boucle de ceinture sur une banquette arrière de véhicule, selon un premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue en perspective de la double boucle de ceinture selon le mode de réalisation de la figure 1, - la figure 3 est une vue de face de la double boucle de ceinture de 25 la figure 1, - la figure 4 est une vue de dessus de la double boucle de ceinture de la figure 1, - la figure 5 est une vue en perspective schématique représentant une double boucle de ceinture sur une banquette arrière de 5 véhicule, selon un second mode de réalisation de l'invention, - la figure 6 est une vue en perspective de la double boucle de ceinture selon le mode de réalisation de la figure 5, - la figure 7 est une vue de face de la double boucle de ceinture de la figure 5, 10 la figure 8 est une vue de dessus de la double boucle de ceinture de la figure 5. On a représenté sur le dessin de la figure 1 un premier exemple de double boucle de ceinture, de référence générale 1, fixée sur une banquette arrière 2 de véhicule, plus particulièrement sur un 15 élément fixe solidaire de la caisse du véhicule, à savoir un brancard 3 sur lequel vient se fixer l'armature de banquette (ou de siège). La double boucle 1 se trouve en partie arrière de l'assise de banquette, proche du dossier, schématisé et désigné par la 20 référence D. La position de la double boucle 1 selon la largeur de la banquette (ou de la rangée de sièges) est une position située à environ 1/3 de la largeur à partir de l'extrémité. La double boucle 1 est représentée plus en détails sur le dessin des figures 2 à 4. Elle est constituée principalement d'un boîtier 4, 25 d'une ferrure de brin boucle 5, d'une pièce de fixation 6 et de divers éléments de connectique 8 pour transmettre en particulier le signal de bouclage ou de libération de ceinture de sécurité. Le boîtier 4 est un carter monobloc comportant deux orifices référencés a et b , chaque orifice étant destiné à recevoir, de manière connue en soi, un pêne de ceinture de sécurité. Chaque ceinture de sécurité est, de manière également connue en soi, constituée d'une sangle ou sangle baudrier avec un pêne à son extrémité, et le plus souvent d'un enrouleur automatique de sangle. Une ferrure de brin boucle 5, unique, relie les deux mécanismes de verrouillage des orifices a et b. Elle présente la forme générale d'un feuillard en V , chaque branche du V supportant un des deux mécanismes de verrouillage de la double boucle. La ferrure de brin boucle 5 est fixée à un élément fixe solidaire de la caisse du véhicule, par exemple à l'un des brancards 3, par l'intermédiaire d'une pièce de fixation 6. La pièce de fixation ou ferrure de fixation 6 se présente sous la forme d'une patte de fixation en équerre, qui comporte un alésage 7 sur sa partie de fixation sur le brancard 3, l'alésage 7 étant destiné au passage d'une vis de fixation (non représentée) pour le blocage de la double boucle de ceinture sur le brancard 3 solidaire de la caisse du véhicule. L'ensemble ainsi décrit de double boucle de ceinture rassemble les fonctionnalités de deux boucles de ceinture classiques dans un 25 seul ensemble. Le concept de double boîtier de réception des pênes de ceinture sous la forme d'un carter monobloc présente l'avantage d'une forte limitation de l'encombrement. De plus, ce concept de carter double monobloc a pour résultat de 5 supprimer les bruits liés à la proximité de deux boucles de ceinture voisines indépendantes. Enfin, le concept de la présente invention, tel qu'il apparaît dans la description ci-dessus d'un exemple de réalisation, contribue à une importante simplification du système en termes de nombre de 10 pièces et de facilité de montage. Par rapport à un système classique de deux boucles de ceinture, le système selon la présente invention supprime une ferrure de brin boucle, une ferrure de fixation et les deux vis de montage associées. L'existence d'une vis de fixation unique du système de l'invention sur le brancard de 15 siège ou de banquette simplifie le montage. Le dessin de la figure 5 est une vue en perspective schématique représentant la double boucle de ceinture, selon un second mode de réalisation de l'invention. Les éléments de ce second mode de réalisation, qui sont identiques à ceux du premier mode décrit 20 précédemment, sont désignés par des références identiques auxquelles on a ajouté le signe . La double boucle de ceinture, de référence générale 1', est fixée sur une banquette arrière 2' de véhicule, plus particulièrement sur un élément fixe solidaire de la caisse du véhicule, à savoir un 25 brancard 3' sur lequel vient se fixer l'armature de banquette (ou de siège). La double boucle 1' se trouve en partie arrière de l'assise de banquette, proche du dossier, en position identique à celle décrite pour la double boucle 1 du mode de réalisation de l'invention précédent. La double boucle 1' est représentée plus en détails sur le dessin des figures 6 à 8. Elle est constituée principalement de deux boîtiers 4'a et 4'b, accolés par une de leurs faces latérales, d'une ferrure de brin boucle 5', d'une pièce de fixation 6' et de divers éléments de connectique 8' pour transmettre les informations de bouclage ou de libération de ceinture de sécurité. Le boîtier 4'a présente un orifice a' et le boîtier 4'b un orifice b' , chaque orifice étant destiné à recevoir, de manière connue en soi, un pêne de ceinture de sécurité. La ferrure de brin boucle 5', unique, relie les deux mécanismes de verrouillage des orifices a' et b'. Elle présente la forme générale d'un feuillard en V , chaque branche du V supportant un des deux mécanismes de verrouillage de la double boucle. La ferrure de brin boucle 5' est fixée à un élément fixe solidaire de la caisse du véhicule, par exemple à l'un des brancards 3', par l'intermédiaire d'une pièce de fixation 6'. La pièce de fixation ou ferrure de fixation 6' se présente, comme dans le mode de réalisation précédent, sous la forme d'une patte de fixation en équerre, qui comporte un alésage 7' sur sa partie de fixation sur le brancard 3', l'alésage 7' étant destiné au passage d'une vis de fixation (non représentée) pour le blocage de la double boucle de ceinture sur le brancard 3' solidaire de la caisse du véhicule. L'ensemble ainsi décrit de double boucle de ceinture à deux boîtiers accolés désigné aussi double boucle de ceinture à feuillard unique rassemble également les fonctionnalités de deux boucles de ceinture de sécurité dans un seul ensemble. Comme pour le premier mode de réalisation décrit, cette double boucle de ceinture à feuillard unique représentée sur les figures 5 à 8 limite l'encombrement du système, supprime les bruits liés à la proximité de boucles classiques individuelles, simplifie la construction et le montage du fait de l'existence d'une ferrure de brin boucle unique, d'une ferrure de fixation unique, d'une vis de fixation unique.15 | - Il comprend deux sangles baudrier, terminées chacune par un pêne, et des moyens de verrouillage fixés sur un élément fixe solidaire de la caisse du véhicule. Les moyens de verrouillage comportent un boîtier (4) monobloc à deux orifices d'introduction de pêne, reliés par une ferrure de brin boucle (5) unique à un moyen de fixation (6) sur ledit élément solidaire de la caisse de véhicule.- Véhicules automobiles. Eléments de sécurité des véhicules automobiles. Ceintures de sécurité automobiles. | 1. Système de double boucle de ceinture de sécurité pour passager arrière de véhicule automobile, comprenant deux sangles baudrier, terminées chacune par un pêne, et des moyens de verrouillage (1 1') fixés sur un élément fixe (3 ; 3') solidaire de la caisse du véhicule, caractérisé en ce que lesdits moyens de verrouillage (1 1') comportent deux orifices (a, b ; a', b') d'introduction de pênes, reliés par une ferrure de brin boucle (5 ; 5`) unique à un moyen de fixation (6 ; 6') sur ledit élément (3 ; 3') solidaire de la caisse de véhicule. 2. Système de double boucle de ceinture de sécurité selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de verrouillage (1') sont constitués par deux boîtiers (4'a, 4'b) à orifice d'introduction de pêne accolés l'un à l'autre. 3. Système de double boucle de ceinture de sécurité selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de verrouillage (1) sont constitués par un boîtier (4) unique à deux orifices d'introduction de pêne (a, b). 4. Système de double boucle de ceinture de sécurité selon la 1, caractérisé en ce que ladite ferrure de brin boucle (5 ; 5') unique est un feuillard en forme de V , chaque branche du V reliant un orifice d'introduction de pêne. 5. Système de double boucle de ceinture de sécurité selon la 1, caractérisé en ce que ledit moyen de fixation (6 6') sur ledit élément solidaire de la caisse de véhicule est constitué par une ferrure de fixation unique. 6. Système de double boucle de ceinture de sécurité selon la 1, caractérisé en ce que ledit élément solidaire de la caisse de véhicule est un brancard (3 ; 3') d'assise arrière. 7. Système de double boucle de ceinture de sécurité selon l'une quelconque des 5 et 6, caractérisé en ce que ladite ferrure de fixation (6 ; 6') est fixée sur ledit élément (3 ; 3') solidaire de la caisse de véhicule au moyen d'une vis de fixation unique. 8. Système de double boucle de ceinture de sécurité selon la 7, caractérisé en ce que ladite ferrure de fixation (6 ; 10 6') présente la forme d'une équerre. 9. Système de double boucle de ceinture de sécurité selon la 7, caractérisé en ce que ladite ferrure de fixation (6 ; 6') en forme d'équerre présente un alésage (7, 7') pour le passage de ladite vis de fixation unique. 15 10. Système de double boucle de ceinture de sécurité selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il s'applique à une rangée de sièges arrière de véhicule automobile. 11. Système de double boucle de ceinture de sécurité selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il 20 s'applique à une banquette arrière de véhicule automobile. | B | B60 | B60R | B60R 22 | B60R 22/22 |
FR2888840 | A1 | VERRE ROUGE, PROCEDE DE FABRICATION DE VERRE ROUGE, AMPOULES ET TUBES TEINTES OBTENUS AVEC UN TEL VERRE | 20,070,126 | La présente invention concerne un verre rouge teinté dans la masse formé à partir d'un mélange vitrifiable à base d'une composition silicosodocalcique. Elle concerne également un procédé de fabrication de verre rouge, un tube et une ampoule obtenues avec 10 un tel verre. Elle trouve une application particulièrement importante bien que non exclusive dans le domaine des ampoules de signalisation (feux arrières, feux de stop) de véhicules automobiles. Par couleur rouge il faut entendre la teinte rouge qui s'inscrit dans l'aire telle que définie par les normes internationales et notamment dans le référentiel de la commission internationale de l'éclairage connu sous la dénomination CIE1931. En Europe, l'espace colorimétrique défini par la régulation ECE correspond à une zone trapézoïdale dont les coordonnées en X et Y sont les suivantes: A (0,657-0,335) B (0,665-0,335) C (0,735-0,265) D (0,730-0, 263) Ces points délimitent la surface réservée au rouge de signalisation correspondant à l'espace colorimétrique normalisé représenté sur la figure 2 accompagnant la présente description. La commission internationale de l'éclairage a défini quant à elle un standard de couleur à travers la norme SAE J 578 dont les limites sont les suivantes. Limite vers le jaune: Y = 0,33 Limite vers le pourpre: Y = 0,98-X Les limites se traduisent par un quadrilatère dont la représentation graphique est également montrée sur la figure 2. De façon plus générale, le GTB (Groupe de Travail de Bruxelles) a adopté pour fixer la zone réservée au rouge de signalisation automobile l'espace élargi comprenant les zones ECE et SAE. Traditionnellement ces couleurs sont obtenues dans les verres de base sodo-calcique par l'addition de cadmium et de sélénium. L'utilisation de ce procédé a été néanmoins remis en cause à partir de 1991 par une directive européenne (n 91/338/CEE) visant à restreindre l'usage de certains métaux lourd dont le cadmium fait parti. Une autre méthode permet d'obtenir du rouge, dans laquelle on ajoute de l'oxyde de cuivre à une base de verre de type sodo-calcique. Cette technique est utilisée par la demanderesse depuis de nombreuses années pour la fabrication d'ébauches destinées à l'éclairage décoratif ou pour des applications de chauffage à basses températures (rayonnement infrarouge). 3o Cependant, elle présente des difficultés d'obtention et rend complexe la maîtrise du processus, particulièrement dans l'industrie de la lampe d'éclairage où les épaisseurs sont faibles (0,5 à 1 mm). Les techniques de l'art antérieur présentent de plus un important inconvénient. En effet, elles engendrent une faible transmission lumineuse (8 à 15% de l'énergie émise) ne permettant pas la fourniture de produits utilisables en signalisation notamment automobile. La présente invention vise à pallier ces inconvénients en ce qu'elle peut permettre la production de verre rouge dont les coordonnées chromatiques se situent à l'intérieur de la norme définissant le rouge de signalisation, et ce avec une transmission globale du flux lumineux améliorée de l'ordre de 20%. Pour ce faire elle propose un verre rouge, un procédé de fabrication du verre rouge, un tube et une ampoule ainsi teintée répondant mieux que ceux antérieurement connus aux exigences de la pratique, notamment en ce qu'elle propose un verre dénué de matériaux toxiques assujettis à réglementations et/ou dangereux pour l'environnement tel que le plomb, le cadmium, le sélénium, ou le chrome, et en ce que le verre obtenu présente une couleur rouge qui s'inscrit dans le cadre des normes internationales de la signalisation en vigueur, est stable dans le temps et n'est pas sensible aux chocs thermiques tout en autorisant une meilleure transmission du flux lumineux. Dans ce but la présente invention propose notamment un verre rouge teinté dans la masse formé à partir d'un mélange vitrifiable à base d'une composition silico-sodo-calcique, caractérisé en ce que ledit mélange comprend pour 100% en poids de mélange, de 0,1% à 1% en poids de cuivre, de 0,2% à 2% en poids d'étain et de 0,01 à 2,5% en poids d'oxydes du groupe des lanthanides et/ou de 0,01% à 0,5% d'argent sous forme d'oxyde ou de nitrate d'argent. Dans des modes de réalisation avantageux on a de plus recours à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes. - le lanthanide est de l'erbium ou du néodyme; - le cuivre est introduit sous la forme d'oxyde cuivreux ou protoxyde de cuivre rouge Cu2O, une partie du cuivre étant de plus apportée par du chlorure cuivrique. On notera ici que le métal apporté par l'oxyde de cuivre se solubilise à hautes températures pour former une solution sursaturée qui, lors d'un refroidissement lent va précipiter à basses températures avec formation de particules de cuivre métal dont les dimensions vont faire varier la teinte. On est ici en présence d'une teinte dite colloïdale dont l'absorption sélective du métal à l'état finement divisé (état atomique) transmet le rouge par absorption du bleu et du vert; - les dimensions des particules de cuivre sont 30 comprises entre de l'ordre de 10 et de l'ordre de 100 nm et plus avantageusement entre 30 et 70 nm. Par de l'ordre de il faut entendre + 1 à 2 nm. Entre ces deux valeurs on observe en effet que le verre développe des nuances de rose à rubis foncé (refroidissement contrôlé). Au delà de 100nm, la teinte toujours rubis par transparence présente une opalisation brune par réflexion due à des amalgames de particules trop importantes (refroidissement très lent). Cette forme de cristallisation peut par exemple être mise en évidence par examen au MEB (Microscope Electronique à Balayage). - l'étain est introduit sous forme d'oxyde stanneux (Sn0) ou sous forme stanique (Sn02). Bien que n'étant pas en lui même un colorant, l'étain va jouer le rôle d'agent de nucléation et permettre le bon développement de la teinte et participe à son homogénéité. C'est également un élément à valence variable qui concourre à la réduction des composés ioniques de cuivre (piégeage d'électrons) selon la formule: Cu++ + Sn2+ = Cu + Sn4+ ; -le mélange comprend des réducteurs favorisant la transformation de l'oxyde en cuivre métallique à l'état de division extrême pris parmi les éléments suivants: coke pulvérisé, charbon, carbone, sucre, bismuth, tartre, et/ou poudres métalliques (régule d'antimoine, zinc, aluminium); le verre est soumis à un traitement thermique après formage (recuisson) dans la forme suivante: Le verre formé (ébauches, tubes) est véhiculé pendant un temps déterminé compris entre de l'ordre de 20 mn et de l'ordre de 45 mn au travers d'une suite d'au moins trois caissons de chauffe indépendants par exemple sept caissons numérotés de 1 à 7 dans l'ordre de circulation du flux, entre la température de sortie de four et la température de sortie des caissons, la température à l'intérieur du caisson n 2 étant comprise ente de l'ordre de 520 C et 580 C, avantageusement entre de l'ordre de 540 C et 565 C. Dans la pratique et de façon connue en elle même des prélèvements de pièces s'effectuent chaque heure et un contrôle au colorimètre permet de visualiser d'éventuelles dérives qui sont corrigées immédiatement par une modification des paramètres de traitement tels que vitesse de défilement du tapis et/ou modifications des températures sur une ou plusieurs zones de l'arche ou tunnel de refroidissement. On observe alors que le verre rouge ainsi produit est exempt de produits toxiques ou dangereux pour l'environnement, que sa couleur est stable dans le temps, n'est pas sensible aux chocs thermiques ni aux variations d'humidité et aux températures élevées, avec des nuances de couleur proposées qui vont du très clair au très foncé. De plus chaque nuance est stable lors de la 25 fabrication et peut s'inscrire dans les limites fixées par le cahier des charges du client. L'invention propose également un verre rouge teinté dans la masse à base d'une composition sodocalcique, comprenant pour 100% en poids de verre fondu. 5102: 69 - 75 Na2O: entre 2 et 8% K2O: entre 5 et 15% B2O3: entre 0,5 et 4% LiO2: entre 0,1 et 3% CaO: entre 5 et 9% MgO: entre 0,2 et 1% Al203: entre 0,2 et 2% CuO: entre 0,2 et 1,5% SnO: entre 0,2 et 2% Cl: entre 0, 02 et 0,3% Er2O3: entre 0,01 et 2,5% Nd2O3: entre 0 et 2,5% Ag2O: entre 0 et 0,5% sachant qu'au moins une proportion du cuivre est introduit sous forme de chlorure cuivrique (CuCl2) dont le rôle est de participer à l'affinage et d'améliorer la transmission. On notera que des éléments comme Fe2O3, TiO2, ZrO2 etc ne sont pas ajoutés volontairement, mais sont 20 présents en tant qu'impuretés. L'invention propose également un verre rouge teinté dans la masse dont les propriétés physiques sont autour des suivantes (par autour, il faut entendre compris dans des fourchettes de +/- 10 C): Melting point (log = 2) 1435 C Working point (log = 4) 995 C Softeninq point (log = 7.6) 690 C Annealing point (log n = 13) 505 C Tg (log 11 = 13.3) 495 C 3o Strain point (log ri = 14.5) 475 C ô1 20/300 = 93.10_7 L'invention propose aussi un mélange permettant d'obtenir le verre rouge ci-dessus. Elle propose également des ébauches et/ou des tubes en verre rouge du type décrit ci-dessus. Les ébauches en verre rouge ainsi fournies peuvent être utilisées pour le montage d'ampoules à incandescence destinées à la signalisation des véhicules, l'éclairage domestique et de décoration, le chauffage basse température et le séchage et au domaine médical et paramédical (thérapie de la douleur). L'invention propose également un procédé d'obtention du verre rouge tel que décrit ci-avant. Dans un mode de réalisation avantageux du procédé selon l'invention, on contrôle la nuance de la teinte du verre en modifiant les paramètres d'oxydoréduction à l'intérieur du four de chauffe par ajustement da la quantité d'un réducteur à base de poudre métallique jusqu'à hauteur de 0, 3% en poids du mélange. L'invention propose également une ampoule ou un tube en verre rouge pour un système d'éclairage, par exemple domestique et de décoration, obtenue à partir d'une ébauche et d'un procédé tels que décrits ci-avant, ou encore pour utilisation comme moyens de signalisation d'automobiles. L'ébauche formée à partir d'une goutte de verre dès la sortie du four, et dont la teinte rouge rentre dans les normes de couleurs requises est ainsi obtenue de façon définitive avec un traitement spécifique. Comme nous l'avons vu précédemment, l'obtention de la teinte rouge est lié à la composition chimique de base, aux conditions de fusion maîtrisées et régulées mais également aux conditions du traitement thermique dans l'arche ou tunnel de refroidissement contrôlé tout de suite après le formage. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit de modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux dessins qui l'accompagnent dans lesquels: - La figure 1 est une vue latérale d'une ampoule réalisée avec un verre fabriqué selon l'invention. - Les figures lA à lC sont des vues latérales d'ébauches en verre pour différentes formes d'ampoules selon l'invention. - La figure 2 donne le diagramme montrant l'espace colorimétrique normalisé dans lequel se placent de façon fiable et stable les colorations des ampoules rouges selon l'invention. - La figure 3 est une vue en perspective schématique d'un dispositif mettant en oeuvre un mode de réalisation du procédé selon l'invention appliqué à des ampoules. - Les figures 4 et 5 sont respectivement des vues latérales et de dessus d'un mode de réalisation de l'arche de refroidissement/recuisson, de la figure 3. La figure 1 montre une ampoule 1, comprenant une ébauche de verre 2, en forme de fuseau, à base de verre du type SiO2-R2O-RO où R2 est un élément alcalin et RO un élément alcalino-terreux. L'ébauche est de couleur rouge. Elle est obtenue à partir d'un mélange vitrifiable formé avec du sable de la région de Fontainebleau (France) et comprend par exemple pour 100% en poids de mélange, 0,5% en poids de cuivre, 1% en poids d'étain, 2% en poids d'oxyde de lanthanide et/ou 0,2% de nitrate d'Argent. L'ampoule 1 comprend de façon connue en elle-même un culot 3 de connexion avec un système d'alimentation électrique, et un filament 4. Ainsi, avec l'invention l'utilisation du mélange vitrifiable décrit ciavant, accompagné de la maîtrise des paramètres de fusion (température et temps de séjour dans le four) connue en elle-même, une oxydo-réduction du bain de verre optimisée grâce aux proportions adaptées, et la mise ouvre d'un refroidissement adéquat, comme cela va être décrit plus précisément ci-après permet la fabrication d'ébauches en direct dans la teinte désirée. On a représenté sur les figures 1A, 1B et 1C d'autres modes de réalisation d'ébauches de verre 5, 6 et 7 obtenue par soufflage d'une goutte de verre teinté dans la masse selon l'invention, l'ébauche 1C étant prévue par exemple pour clignotant d'automobile. L'épaisseur e, e', e" de la paraison 8, 9, 10, des ébauches pour ampoule dans leur partie éclairante est de l'ordre de 4/10e de mm. Elle est fonction du poids du verre et de sa viscosité, avec une dispersion pouvant aller jusqu'à de l'ordre de 2/10e de mm, les caractéristiques ci- dessus étant également applicables à l'ampoule de la figure 1. Dans l'art antérieur il était difficile voire impossible de donner systématiquement une teinte précise à épaisseur de paraison égale, ce qui entraînait éventuellement des teintes en dehors de la norme de couleur recherchée en fonction de la variation de couleurs incontrôlable, oscillant autour de la moyenne. Avec l'invention, la dispersion n'étant plus due qu'à la différence d'épaisseur à peu près contrôlable mécaniquement, les teintes sont maintenant toujours dans la fourchette acceptable. On a représenté sur la figure 2 le diagramme 11 de chromaticité montrant les caractéristiques de couleur de verres dans le rectangle de couleur rouge des verres selon l'invention selon la Norme ECE Economic commission of Europe (référencée 12) et selon la norme SAE Society of automotive engineers (référencée 13). Les limites pour la couleur rouge dans ces normes peuvent être traduites par des quadrilatères élargies sur le diagramme, la norme ECE 12 étant inclue dans le quadrilatère le plus large de la norme SAE 13, vers la zone de plus haute pureté de la couleur. Les étoiles 14, les losanges 15 et les croix 16 correspondent aux compositions de verres ayant les caractéristiques électriques et photométriques moyennes suivantes. [p\] P (W) (lm/W) Transparence Verre 443,9 25,6 17,4 blanc Verre 96,8 25, 5 3,8 21,8% rouge (16) Verre 86,1 25,5 3,38 19,4% rouge 0 (15) Verre 79 25,4 3,11 17,8% rouge + (16) On notera qu'avec l'invention la transparence obtenue est alors très supérieure (>15%) à celles des verres rouge de l'art antérieur. Les comparatifs avec les normes se font visuellement, des mesures colorimétriques étant menées à l'aide d'une sphère d'intégration et d'un colorimètre fabriqué par la société japonaise MINOLTA sous la référence Chroma-meter CL100 relié à un calculateur de type connu, par exemple un calculateur de la société MINOLTA connu sous la référence DP100 pour avoir des valeurs globales de couleur. Des mesures sur des zones plus précises sont ensuite réalisées à l'aide d'un colorimètre de marque 15 THOMA sous la référence TF6-120. Dans les deux cas, l'illuminant est normalisé de type "A", dont la température de couleur proximale est de 2856 K. Cet illuminant est relié à une alimentation stabilisée dont la tension est ajustée à 13,5V. Les mesures se font sur deux points x et y selon le référentiel CIE 1931 (Commission internationale de l'éclairage). Elles permettent de définir la saturation, la longueur d'onde dominante ainsi que la position de la couleur de l'échantillon sur le diagramme de chromaticité mais surtout la position par rapport aux deux normes existantes définissant la teinte rouge destinée à la signalisation. Sur cet espace de couleur, sont donc positionnées les figures géométriques (étoiles 15, croix 17, ...) représentatives de quelques nuances de teinte que les pondérations en cuivre, en étain et en lanthanides permet d'atteindre. L'augmentation de ce rapport, démontre la capacité de production d'une multitudes de nuances différentes. Les ébauches ainsi fournies dans des nuances de teinte adaptée peuvent également être utilisées pour le montage de lampes d'éclairage domestiques et/ou de décoration avec une grande diversité de formes et de teintes réalisables. Ainsi les verres produits peuvent remplacer avantageusement les ampoules fantaisies destinées à la décoration et revêtues d'un vernis rouge comme par exemple montrés sur les figures 1, lA et 1B. On va maintenant décrire en référence aux figures 3 et 4 et de façon nullement limitative, les procédés de fabrication d'ébauches en continu selon le mode de réalisation de l'invention plus particulièrement décrit ici. La figure 3 montre un dispositif 20 permettant de 30 mettre en uvre le mode de réalisation du procédé selon l'invention plus particulièrement décrit ici. Il comporte le four de fusion du verre 21, un canal 22 de remplissage de verre en fusion à partir du four, un distributeur 23 alimentant le carrousel 24 de formation des ébauches dont le fonctionnement sera décrit plus précisément ci-après, des moyens de régulation et de contrôle par automate 25 d'alimentation en air comprimé 26, d'alimentation en air de refroidissement 27 et de régulation et de distribution de l'air soufflé 28. Celui-ci comporte notamment un compresseur et des moyens de stabilisation de la pression exercée lors du soufflage par une chaîne de contrôle de procédé avec automate. Le carrousel alimente ensuite en ébauches formées 29, un convoyeur à bandes 30 qui traverse en continu une arche de refroidissement 31 qui va tout d'abord maintenir la température des ébauches à environ 550 durant par exemple 1 à 2mn de façon à libérer le verre de ses tensions mécaniques internes créées lors du refroidissement brutal (1200 à 580 ) sur la machine durant le moulage puis refroidir ces ébauches lentement (20 à 30mn) jusqu'à la température ambiante pour obtenir la couleur rouge dans la nuance recherchée. L'arche de recuisson est adaptée pour ce type de teinte. Son dimensionnement ainsi que l'agencement des zones de chauffe multiples permettent de maîtriser la stabilité de la couleur ou de ses nuances en temps réel sans affecter pour autant le processus même de recuisson inhérent à toutes fabrications verrières à chaud. L'arche dont une représentation est également effectuée (figures 4 et 5) est composée de sept caissons de chauffe 32, 33, 34, 35, 36, 37 et 38 ou refroidissement totalement indépendants. Les températures ainsi que la régulation sont propres à chacun des caissons et permettent des réglages multiples et fiables. Tous les caissons sont équipés de ventilateurs centrifuges dont le but est de brasser de l'air pour maintenir un gradient faible sur la totalité du volume du caisson. La température optimale permettant un bon développement de la couleur se situe à l'intérieur du caisson 37 entre 540 et 565 C. La température est ensuite baissée progressivement selon les articles ou la position de la couleur dans le diagramme colorimétrique jusqu'à la température ambiante. La durée totale de passage dans l'arche 31 varie de l'ordre de 20mn à de l'ordre de 45mn. Des moyens de contrôle 39 (automate) permettent la bonne opération du tapis convoyeur, les ébauches obtenues en continu à une cadence par exemple de 90 la minute et à leur couleur définitive après passage par l'arche 31, pour passer donc de 500 C/600 C à 40 C. Elles sont récupérées à la sortie du tunnel en 40 30 pour être stockées. Les différentes étapes/postes de formation pour une fabrication par soufflage sont maintenant décrites ci-après. Après préparation du mélange dans les proportions déterminées, on l'introduit par batch successif dans le four pour alimenter le bain de verre en fusion. La pâte de verre est ainsi portée de façon connue à la température de 1350 C à 1500 C, où elle se maintient pendant un temps déterminé de fusion de façon à la portée de l'homme du métier. La pâte en fusion s'écoule lentement vers le carrousel 24, pour être prélevée à une température de l'ordre de 1150 C à partir d'une cuvette, la formation de l'ébauche étant ensuite effectuée en fonction des étapes suivantes. 41. Préparation du verre. (Température cuvette) 42. Formation de la goutte. (Feeder plongeur) 43. Coupe de la goutte. (Ciseaux) 44. Position de la goutte sur le marbre. 45 Pressage de la goutte en forme de pastille. 46 Transfert et dépôt sur la table. 47. Refroidissement localisé de la pastille. 48. Refroidissement d'allongement. 49. Pulvérisation à l'eau des 1/2 moules garnis. 25 50. Début de rotation des tables. 51. Elimination des excès d'eau dans les moules. 52. Auto-formation de la paraison. 53. Descente de la buse formation de la bague. 54. ler soufflage dans la paraison. 55. Soufflage sur l'extérieur des paraisons. 56. 2em" soufflage dans la paraison. 57. Fermeture des moules. 58. ter soufflage de remplissage. 59. 2eme soufflage de finition. 60. Remontée de la buse. 61. Ouverture du moule. 62. Chalumeau de réchauffage. 63. Arrêt de rotation de la table. 64. Séparation de la bagué dans l'ébauche. 65. Ejection de l'ébauche. 66. Ejection de la bague, arrosage des tables. 67. Refroidissement à l'air des tables. 68. Convoyage des objets à l'arche de refroidissement. 69. Entrée dans l'arche de refroidissement. Dans le mode de réalisation plus particulièrement décrit, cet équilibre est encore renforcé par la présence de réducteur tel que l'aluminium en poudre, une forte oxydation conduisant toujours à une perte de la couleur. Comme il va de soi et comme il résulte également de ce qui précède, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation plus particulièrement décrits. Elle en embrasse au contraire toutes les variantes et notamment celles où ce sont des tubes et non des ébauches qui sont ainsi réalisés | Il s'agit d'un verre rouge teinté dans la masse formé à partir d'un mélange vitrifiable à base d'une composition silico-sodo-calcique, d'un procédé de fabrication de verre rouge et d'une ampoule obtenue à partir d'une ébauche ou d'un tube fabriqué avec un tel verre.Le mélange comprend pour 100% en poids de mélange, de 0,1% à 1% en poids de cuivre, de 0,2% à 2% en poids d'étain et de 0,1 à 2,5% en poids d'Oxyde du groupe des lanthanides et/ou de 0,01 à 0,5 % en poids d'argent sous forme d'oxyde ou de nitrate d'argent. | 1. Verre rouge teinté dans la masse formé à partir d'un mélange vitrifiable à base d'une composition silico-sodo-calcique, caractérisé en ce que ledit mélange comprend pour 100% en poids de mélange, de o,1% à 1% en poids de cuivre, de 0,2% à 2% en poids d'étain et de 0,01 à 2,5% en poids d'Oxyde du groupe Io des lanthanides et/ou de 0,01 à 0,5 % en poids d'argent sous forme d'oxyde ou de nitrate d'argent. 2. Verre rouge selon la 1 caractérisé en ce que le lanthanide est de l'erbium ou du néodyme. 3. Verre rouge selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le cuivre est introduit sous la forme d'oxyde cuivreux ou protoxyde de cuivre rouge Cu2O, une partie du cuivre étant de plus apportée par du chlorure cuivrique. 4. Verre rouge selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les dimensions des particules de cuivre sont comprise entre de l'ordre de 10 à de l'ordre de 100 nm. 5. Verre rouge selon la 4, caractérisé en ce que les dimensions de particules de cuivre sont comprises entre de l'ordre de 30 et de l'ordre de 70 nm. 6 Verre rouge selon l'une quelconque des 30 précédentes, caractérisé en ce que l'étain est introduit sous forme d'oxyde stanneux (SnO) ou sous forme stanique (SnO2). 7. Verre selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le mélange comprend des réducteurs favorisant la transformation de l'oxyde en cuivre métallique à l'état de division extrême pris parmi les éléments suivants: coke pulvérisé, charbon, carbone, sucre, bismuth, tartre, poudres métalliques (régule d'antimoine, zinc, aluminium). 8. Verre rouge teinté dans la masse à base d'une composition sodacalcique, comprenant pour 100% en poids de verre fondu: S102: 69 - 75 % Na2O: entre 2 et 8% K2O: entre 5 et 15% B2O3: entre 0,5 et 4% LiO2: entre 0,1 et 3% CaO: entre 5 et 9% MgO: entre 0,2 et 1% Al203: entre 0,2 et 2% CuO: entre 0,2 et 1,5% SnO: entre 0,2 et 2% Cl: entre 0,02 et 0,3% Er2O3: entre 0,01 et 2,5% Nd2O3: entre 0 et 2,5% Ag2O: entre 0 et 0,5% sachant qu'au moins une proportion du cuivre est introduit sous forme de chlorure cuivrique (CuC12) dont le rôle est de participer à l'affinage et d'améliorer la transmission. 9. Verre rouge teinté dans la masse dont les propriétés physiques sont autour des suivantes: Point de fusion ( melting point en terminologie anglo-saxonne) (log rl = 2) 1435 C Point de travail ( working point en terminologie anglo-saxonne) (log ri = 4) 995 C Point de ramollissement ( softening point en terminologie anglo-saxonne) (log r) = 7.6) 690 C Point de recuit ( annealing point en terminologie anglo-saxonne) (log 11 = 13) 505 C Tg (log r) = 13.3) 495 C Point de déformation ( strain point en terminologie anglo-saxonne) (log ri = 14.5) 475 C 81 20/300 = 93.10-7 10. Procédé de fabrication d'un verre rouge à partir d'un mélange à base d'une compositions silicosodo-calcique caractérisé en ce que on ajoute au mélange, pour 100% en poids, de 0,1 % à 1% en poids de cuivre, de 0,2% à 2% en poids d'étain et de 0,01 à 2,5% en poids d'oxyde de lanthanide et/ou de 0,01 à 0,5 % en poids d'argent sous forme d'oxyde ou de nitrate d'argent. 11. Procédé de fabrication d'un verre rouge selon la 10 caractérisé en ce que le lanthanide est de l'erbium et/ou du néodyme. 12. Procédé selon l'une quelconque des 10 et 11, caractérisé en ce que on traite thermiquement le verre après formage de la façon suivante: Le verre formé (ébauches, tubes) est véhiculé pendant un temps déterminé compris entre de l'ordre de 20 mn et de l'ordre de 45 mn au travers d'une suite d'au moins trois caissons de chauffe indépendants numérotés dans l'ordre de circulation du flux, entre la température de sortie de four et la température de sortie des caissons, la température à l'intérieur du caisson n 2 étant comprise entre de l'ordre de 520 C et 580 C, avantageusement entre de l'ordre de 540 C et 565 C. 13. Procédé de fabrication d'un verre rouge selon Io l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce le cuivre est introduit sous forme d'oxyde cuivreux ou protoxyde de cuivre rouge Cu02, une partie du cuivre étant de plus apportée par du chlorure cuivrique. 14. Procédé de fabrication d'un verre rouge selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisé en ce que l'étain est introduit sous forme d'oxyde stanneux (SnO) ou sous forme stanique (Sn02). 15. Ampoule en verre rouge pour système d'éclairage obtenue à partir d'une ébauche ou d'un tube produit avec le verre selon l'une quelconque des 1 à 9, pour utilisation comme feu de stop ou de signalisation d'automobiles. | C,B,F,H | C03,B60,F21,H01 | C03C,B60Q,F21Y,H01K | C03C 4,B60Q 1,C03C 1,C03C 3,F21Y 101,H01K 1 | C03C 4/02,B60Q 1/26,C03C 1/10,C03C 3/078,C03C 3/095,C03C 3/11,F21Y 101/00,H01K 1/32 |
FR2896490 | A1 | BORNE DE TRI POUR ORDURES MENAGERES | 20,070,727 | La présente invention concerne les moyens d'acheminement des ordures ménagères dans les immeubles d'habitation qui se fait généralement par les colonnes vide-ordures qui relient les appartements au local vide- ordures. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION Lorsque l'immeuble ne comporte pas de colonnes vide-ordures (cas fréquemment rencontré dans les immeubles de moins de 4 étages) les résidents doivent ache- miner eux-mêmes leurs sacs poubelles dans le lieu prévu à cet effet, généralement le local vide-ordures. Par ailleurs, dans le cadre de la ccllecte sélective, les colonnes vide-ordures seront réservées à l'évacuation des déchets humides, non stockables, les au- tres déchets (emballages, verre ...) devant être apportés par les usagers directement dans un local prévu à cet effet avec les mêmes inconvénients pour ces déchets qu'en l'absence de vide-ordures. Il y a des inconvénients importants dans ces installations existantes : -le local est accessible à tous alors qu'il s'agit généralement d'un local technique devant 3tre à accès réglementé parce que comportant des risques graves d'incendie du fait de la nature des produits qui y sont stockés (bombes aérosols ....). En outre, par la dernière réglementation en matière, les locaux à usage commun dans les immeubles collectifs doivent être fermés à clé, ce qui en complique l'utilisation. - d'une manière générale, on constate que les usagers ne se donnent pas la peine de pénétrer dans le local qui est un lieu peu accueillant pour mettre leurs 2 sacs poubelles dans les conteneurs ou sacs de grand volume disponibles. Ainsi, soit ils les laissent à l'entrée, soit ils surchargent le premier conteneur cu sac accessible d'où des stockages en vrac anti-hygiéniques et des manipulations par le personnel de service dans de mauvaises conditions de travail. Pour remédier à cet état de fait, le document FR 2.692.000 décrit une trappe, disposée sur le l:.eu de passage des usagers (hall d'entrée par exemple), dans la- quelle ils introduisent leurs sacs de déchets. Cette trappe est reliée par une goulotte à un système de conditionnement du type de ceux qui sont disposés au pied des' colonnes vide-ordures et qui assurent, sans aucune intervention, le stockage des déchets dans les moyens l'éva- cuation prévus en fonction de la collecte (conteneur ou sac). De ce fait, l'accès du local vide-ordures peu: être exclusivement réservé au personnel de service dont les seules tâches sont l'évacuation des sacs ou containers et l'entretien des moyens de stockage, la propreté de l'en- semble restant garantie par l'absence de stockage en vrac. OBJET DE L'INVENTION La présente invention constitue un perfectionnement à ce dispositif, permettant de faciliter la réalisation de la sélection des déchets par les occupants d'un immeuble. RESUME DE L'INVENTION A cet effet, l'invention a pour objet une borne d'accès à un système de collecte d'ordures compre- nant . - un bâti reposant sur un plancher sous le-quel sont situé les réceptacles d'ordures enfermant au 3 moins trois conduits verticaux s'étendant chacun depuis le voisinage d'une ouverture supérieure du bâti jusque dans un orifice dont le plancher est pourvu, chaque ouverture étant d'une dimension diffé- rente de celle ses voisines et étant ménagée dans un plan incliné du bâti, l'une au moins étant pourvue d'une trappe comprenant - un cadre délimitant une ouverture entre une face externe du bâti et une face interne de ce dernier, - un panneau articulé au cadre de manière à pivoter à partir d'une position où le panneau est en appui par sa périphérie sur la face arrière du cadre en pouvant s'écarter de cette face par pivotement autour de l'axe susdit, -des moyens de contrôle du pivotement du panneau par rapport au cadre. De préférence, le bâti présente au moins trois ouvertures dont une centrale petite et circulaire pour l'évacuation des déchets de verre et deux extrêmes rectangulaires et de dimensions différentes, la plis petite pour les déchets secs et la plus grande pour les déchets humides, chacune de ces deux ouvertures étant pour-vue d'une trappe. D'autres particularités et avantages de l'in- vention ressortiront de la description donnée ci-après d'un exemple de réalisation. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 est une vue extérieure d'une borne conforme à l'invention - la figure 2 illustre l'obturation d'une ouverture de ce bâti par une trappe conforme à l'invention par une vue en coupe du sommet de la borne de la figure 1. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION A la figure 1, la borne représentée ccmporte un bâti 1 de forme générale parallélépipédique, avec une façade 2 dont le sommet présente un plan incliné 3 à la manière d'un pupitre. Dans ce plan, trois ouverture 4, 5, 6 sont ménagée en regard de l'extrémité supérieure de trois conduits verticaux 7, 8, 9. L'ouverture centrale 5 est la plus petite et de forme circulaire, fermée à l'aide d'un opercule fendu formant diaphragme comme cela est bien connu par les conteneurs de collecte de réci- pients en verre. Les deux ouvertures extrêmes 4 et 6 sont de forme rectangulaire, la plus grande 4 étant destinée à voir passer les ordures ménagères (humides) tandis que la plus petite 6 est destinée à accueillir les produits secs, typiquement les petits emballages. Chacune de ces ouvertures est obturée par une trappe dérivée de celle décrite dans le document FR 2.692.000. La figure 2 est une représentation ;schéma-tique de cette trappe. Elle comprend un cadre 10 qui en- toure l'ouverture, lequel est solidaire d'une plaque 11 de couverture supérieure du bâti. Le cadre et la plaque font entre eux un angle A qui correspond à l'inclinaison du plan 3 par rapport à un plan horizontal. Un pan:zeau 12 est articulé au cadre 10 autour d'un axe :L3 horizontal. La face interne de ce panneau est pourvue d'un gou3set 14 en tôle pliée qui d'une part, raidit le panneau et, d'autre part, fournit un point d'articulation pour un vérin 15 attelé par son autre extrémité à la plaque 11, au voisinage de son bord arrière. Le vérin 15 est à la fois un dispositif de rappel du panneau 12 dans sa posi- tion d'obturation de l'ouverture et un dispositif amortisseur des mouvements de pivotement du panneau. Un ou des blocs 16 en matière plastique constitue une bu.:ée au débattement du panneau 12 quand elle vient au contact de la plaque 11. Cette trappe est fonctionnellement identi- que à celle décrite dans le document FR 2.692.000 déjà cité. Elle en comporte également tous les accessoires d'étanchéité et de sécurité en cas d'incendie. En outre, le panneau 12 peut comporter des revêtements adaptés à tout résultat secondaire tel que, par exemple, l'insonorisation du fonctionnement du dispositif (revête-ment viscoélastique de la face interne du panneau). On choisira de peindre les cadre et plaque associés d'une couleur conventionnelle en matière de tri de déchets : jaune pour les petits emballages, vert pour les produits en verre, et brun pour les ordures humides. Sous le plancher P, les trois conduits bien entendu se prolongent en direction de conteneurs adaptés par des conduits complémentaires conformés à la géographie des lieux et s'ouvrant par une trémie au dessus de chaque conteneur | Borne d'accès à un système de collecte sélective d'ordures comprenant :- un bâti (1) reposant sur un plancher (P° sous lequel sont situé les réceptacles d'ordures enfermant trois conduits verticaux (7, 8, 9) s'étendant chacun depuis le voisinage d'une ouverture (4, 5, 6) supérieure du bâti jusque dans un orifice dont le plancher est pourvu, chaque ouverture étant d'une dimension différente de celle ses voisines et étant ménagée dans un plan incliné (3) du bâti, l'une au moins étant pourvue d'une trappe comprenant- un cadre (10) délimitant une ouverture entre une face externe du bâti et une face interne de ce dernier,- un panneau (12) articulé au cadre de manière à pivoter à partir d'une position où le panneau est en appui par sa périphérie sur la face interne du cadre en pouvant s'écarter de cette face par pivotement autour de l'axe susdit,- des moyens de contrôle du pivotement du panneau par rapport au cadre. | 1. Borne d'accès à un système de collec:e sélective d'ordures comprenant : - un bâti (1) reposant sur un plancher (P) sous lequel sont situé les réceptacles d'ordures enfermant au moins trois conduits verticaux (7, 8 , 9) s'étendant chacun depuis le voisinage d'une ouverture (4, 5, 6) supérieure du bâti jusque dans un orifice dent le plancher est pourvu, chaque ouverture étant d'une dimen- sion différente de celle ses voisines et étant ménagée dans un plan incliné (3) du bâti, l'une au moins étant pourvue d'une trappe comprenant - un cadre (10) délimitant une ouverture entre une face externe du bâti et une face interne de ce dernier, - un panneau (12) articulé au cadre de manière à pivoter à partir d'une position où le panneau est en appui par sa périphérie sur la face interne du cadre en pouvant s'écarter de cette face par pivotement autour de l'axe susdit, - des moyens de contrôle du pivotement du panneau par rapport au cadre. 2. Borne selon la 1, caractérisée en ce que le bâti présente au moins trois ouvertures dont une centrale (5) petite et circulaire pour l'évacuation des déchets de verre et deux extrêmes (6, 4) rectangulaires et de dimension différente, la plus petite pour (6) les déchets secs et la plus grande (4) pour les déchets humides, chacune de ces deux ouverture étant pourvue d'une trappe (10, 12). | B | B65 | B65F | B65F 1 | B65F 1/00 |
FR2893656 | A1 | FERRURE DE VERROUILLAGE, DE TYPE CREMONE OU CREMONE-SERRURE COMPORTANT UN FOUILLOT | 20,070,525 | La présente invention concerne une ferrure de verrouillage du type crémone ou crémone-serrure comportant un fouillot pour la commande d'un organe de verrouillage, tel qu'une tringle de manœuvre, ledit fouillot comprenant un moyeu pour son montage en rotation dans un boîtier rapporté à l'arrière d'une têtière. La présente invention entre dans le domaine de la quincaillerie du bâtiment et concerne plus particulièrement le domaine des ferrures de verrouillage, du type crémone ou crémone-serrure. Une telle ferrure de verrouillage comporte, de façon connue, un mécanisme de commande logé dans un boîtier comportant au moins un fouillot pourvu d'une denture ou analogue, sur laquelle vient s'engréner au moins une crémaillère associée, directement ou au travers d'un chevalet, à une tringle de manœuvre. Ce fouillot comporte en son centre un moyeu dont les extrémités, de part et d'autre de ce fouillot, sont maintenues en rotation dans des ouvertures et/ou des logements prévus à cet effet au niveau de parois verticales avant et arrière dudit boîtier. L'usager est en mesure d'agir, au travers d'un mécanisme de commande, par un bouton, une poignée, ou analogue, commandant directement ou non la rotation du fouillot, sur une tringle de manœuvre s'étendant au-dessus et/ou en-dessous dudit boîtier. A noter que ces modes de liaison fouillot-tringle de manoeuvre se retrouvent tant au niveau des crémones de type mono que bidirectionnelles, c'est à dire aptes à communiquer à deux tringles des déplacements dans des directions opposées. Quoi qu'il en soit, de telles crémones sont habituellement implantées dans une rainure prévue à cet effet en feuillure d'un ouvrant de porte, fenêtre ou analogue. Par ailleurs, au droit de l'ouverture dans le fouillot le montant ou éventuellement la traverse de cet ouvrant, accueillant le boîtier de cette crémone, comporte une ouverture autorisant le passage de ce carré de manoeuvre. A ce propos, l'on observera, tout particulièrement, que la distance (souvent appelée cote de fouillot) séparant le plan de la feuillure de l'axe de l'ouverture dans le fouillot est amenée à varier selon le type d'ouvrant et/ou fabricant de menuiserie auquel l'on a à faire et/ou le type de boîtier ou bouton de commande utilisé. Aussi, il est habituel de fabriquer des crémones qui ne se distinguent, au fond, qu'au niveau de cette cote tenant compte, toutefois, qu'elle influence, directement, la profondeur du boîtier. Par ailleurs, dans la mesure où, pour communiquer toujours la même course à une tringle de manoeuvre pour une rotation d'un angle déterminé du fouillot, la section de ce dernier est nécessairement constante de sorte que les éléments du boîtier abritant les organes de transmission du mouvement de ce fouillot aux tringles de manoeuvre doivent être adaptés à cette cote variable de l'axe du fouillot. En réalité, de l'axe de fouillot dépend la position sur la menuiserie de la poignée ou du bouton de commande agissant par l'intermédiaire d'un carré de manoeuvre sur le fouillot. Usuellement les fabricants de ferrures du bâtiment mettent à la disposition des menuisiers des crémones distinctes qui se différencient au travers de ces cotes de fouillot. Il est donc nécessaire pour les fabricants de gérer des lignes de fabrication distinctes pour les différents modèles de crémones, ce qui conduit logiquement au stockage d'un grand nombre de références, se traduisant par un coût élevé. Pour répondre à ce problème de standardisation, on connaît déjà, par le document FR 2 787 493 un boîtier défini par un boîtier principal et par un boîtier auxiliaire, le fouillot étant monté en rotation dans ce dernier qui est prévu apte à prendre place dans une réservation adaptée dans le boîtier principal, de manière à amener en coopération la denture du fouillot avec la crémaillère, soit directement, soit au travers d'une pièce d'entraînement intermédiaire formant cale d'épaisseur. On comprend que la cote de fouillot dépend, dans ce cas, de la taille du boîtier auxiliaire utilisé. Une telle configuration permet de garder une structure de base de crémone inchangée quelle que soit la cote de fouillot, mais elle nécessite encore la tenue en stock de boîtiers auxiliaires correspondant aux différentes cotes de fouillot. L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique en proposant une solution permettant à la fois de conserver une structure de base inchangée, mais aussi un boîtier inchangé. A cet effet, l'invention concerne une ferur la commande d'un organe de verrouillage, tel qu'une tringle de manoeuvre, ledit fouillot comprenant un moyeu pour son montage en rotation dans un boîtier rapporté à l'arrière d'une têtière, caractérisé par le fait que , pour générer une cote de fouillot variable par rapport à la têtière : - ledit moyeu du fouillot comporte au moins une partie de plus grande section d'un côté du plan médian de ce dernier par rapport à au moins une partie de plus petite section du côté opposé ; -ledit boîtier comporte une paroi avant et une paroi arrière, pourvues, chacune, suivant une direction perpendiculaire à la têtière, de deux surfaces de guidage en rotation du fouillot, ajustées à la plus grande section du moyeu ; - d'un côté du plan médian du boîtier celui-ci comporte encore au moins un point d'appui complémentaire pour ce guidage en rotation du fouillot, avec lequel est définie apte à coopérer, selon le sens du montage de ce dernier dans le boîtier, la plus petite section ou la plus grande du moyeu. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, des moyens d'indexation sont conçus de façon à permettre l'indexation du fouillot, en positions au moins de verrouillage et de déverrouillage, quel que soit le sens de montage du fouillot dans le boîtier. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 représente de façon schématisée, partielle et selon une section dans le plan de la denture du fouillot, une ferrure de verrouillage selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, dans une configuration de montage du fouillot correspondant à une cote de fouillot minimale; - la figure 2 est un contrechamp de la figure 1, la denture du fouillot n'étant pas représentée; - la figure 3 représente de façon schématisée, partielle et selon une section dans le plan de la denture du fouillot, une ferrure de verrouillage selon le même mode de réalisation de l'invention que les figures 1 et 2, dans une autre configuration de montage du fouillot correspondant à une cote de fouillot supérieure à la valeur minimale; - la figure 4 est un contrechamp de la figure 3, la denture 15 du fouillot n'étant pas représentée; - la figure 5 représente de façon schématisée et en perspective, le fouillot d'une ferrure de verrouillage selon l'invention ; - la figure 6 représente, de manière schématisée, 20 partielle, et en coupe transversale passant par l'axe du fouillot et perpendiculaire au plan de têtière, le mode de réalisation des figures 1 et 2; - la figure 7 représente, de manière schématisée, partielle, et en coupe transversale passant par l'axe du 25 fouillot et perpendiculaire au plan de têtière, le mode de réalisation des figures 3 et 4. Tel que représenté dans les figures du dessin ci-joint, la présente invention a trait à une ferrure de verrouillage du type crémone ou crémone-serrure, ou analogue. 30 Ainsi, une telle crémone 1 comporte un boîtier 2, rapporté à l'arrière d'une têtière 19, pour le logement d'un mécanisme d'entraînement 3 comportant, essentiellement, un fouillot 4 pour la commande d'un organe de verrouillage, tel qu'une tringle de manœuvre 7, ou analogue, montée mobile en translation à 35 l'arrière de ladite têtière 19. Dans le mode de réalisation illustré par les figures, ce fouillot 4 est monté en rotation dans ce boîtier 2 et pourvu d'une denture 5 en mesure de coopérer avec une crémaillère 6 associée directement à une tringle de manoeuvre 7, pour la commande de verrouillage. Cette crémaillère 6 est mobile à l'intérieur du boîtier 2, dans lequel elle pénètre par une ou plusieurs ouvertures de passage 14. On remarquera, de plus, que le fouillot 4 comporte, autour d'un axe 17, un moyeu 8 pour son montage en rotation dans le boîtier 2, ledit moyeu 8 étant percé d'une ouverture 9 pour la réception du carré de manoeuvre d'une poignée ou d'un bouton de commande manipulable par l'usager. En outre, bien qu'il soit décrit une crémone à tringle de manoeuvre monodirectionnelle, cette crémone pourrait encore recevoir deux tringles de manoeuvre distinctes, s'étendant, respectivement, au-dessus et en-dessous du boîtier 2 et venant se déplacer dans des directions opposées sous la commande du fouillot 4. En fait, dans ce cas de figure le mécanisme d'entraînement 3 reçoit encore et de manière connue un pignon inverseur autorisant ce déplacement en opposition des deux tringles de manoeuvre. Le moyeu 8 du fouillot 4 selon l'invention comporte au moins une première partie de plus grande section 12 d'un côté du plan médian de ce dernier par rapport à au moins une deuxième partie de plus petite section 13 du côté opposé. A noter que le boîtier 2 comporte au moins une paroi avant 10A et au moins une paroi arrière 10B, comportant elles-mêmes chacune une ouverture, respectivement 11A, 11B, pour le passage de ce carré de manœuvre. De plus, les parois avant 10A et arrière 10B sont pourvues, chacune, dans une direction perpendiculaire à la têtière 19, de deux surfaces de guidage en rotation, respectivement, 23A, 23A',23B, 23B' du fouillot 4, ajustées à la plus grande section du moyeu 8. Avantageusement, les deux surfaces de guidage en rotation 23A, 23A' du côté interne d'une paroi 10A sont symétriques aux deux surfaces de guidage 23B, 23B' du côté interne de l'autre paroi 10B, ceci par rapport à un plan perpendiculaire à l'axe 17 du fouillot 4. Le boîtier 2 est conçu de façon à amener en coopération la denture 5 du fouillot 4 avec la crémaillère 6, soit directement comme représenté sur les figures 1 et 2, soit au travers d'une pièce d'entraînement 15 formant cale d'épaisseur. Dans un mode de réalisation particulier, les faces intérieures de ces parois 10A et 10B du boîtier 2 sont planes, parallèles entre elles, et perpendiculaires à la fois au plan 18 de la têtière 19 et à l'axe 17 du fouillot 4. Dans un mode de réalisation particulier, ces surfaces de guidage en rotation 23A, 23A', 23B, 23B'consistent en au moins deux rebords de guidage parallèles entre eux et s'étendant dans une direction perpendiculaire au plan de la têtière 19. D'un côté du plan médian du boîtier 2 celui-ci comporte encore au moins un point d'appui complémentaire 24 pour ce guidage en rotation du fouillot 4, avec lequel est définie apte à coopérer, selon le sens du montage de ce dernier dans le boîtier, la plus petite 13 section ou la plus grande 12 section du moyeu 8, pour générer une cote 16 de fouillot variable par rapport à la têtière 19. Un tel point d'appui complémentaire 24 est destiné à limiter le mouvement du fouillot 4, dans une direction opposée à la crémaillère 6. Ce point d'appui complémentaire 24 est conçu apte à coopérer avec les première partie de plus grande section 12 ou deuxième partie de plus petite section 13 du moyeu 8 du fouillot 4. Selon le sens de montage du fouillot 4, le point d'appui 30 complémentaire 24 est amené à coopérer : dans un premier sens de montage avec la première partie de plus grande section 12 du moyeu 8, et dans un deuxième sens de montage avec la deuxième partie de plus petite section 13 du moyeu 8. 35 Le fouillot 4 selon l'invention peut donc être monté dans le boîtier 2 de façon réversible : - soit avec : - d'une part, la première partie de plus grande section 12 du moyeu 8 en coopération avec la paroi avant 10A du boîtier 2, - et la deuxième partie de plus petite section 13 du moyeu 8 en coopération avec la paroi arrière 10B du boîtier 2 d'autre part, - soit inversement. On comprend ainsi que, selon le sens de retournement de montage du fouillot 4, le point d'appui complémentaire 24 pourra être amenés à coopérer avec, soit la première partie 12 de plus grande section du moyeu 8 comme illustré par les figures 1, 2 et 6 assurant la cote de fouillot 16 la plus petite, soit avec la deuxième partie 13 de plus petite section du moyeu 8, comme visible dans les figures 3, 4 et 7 conduisant à une cote de fouillot 16A supérieure Ainsi, de façon simple, par seul retournement du fouillot 4, l'invention permet d'obtenir deux cotes de fouillot différentes entre elles 16, 16A, qui sont des cotes précises auxquelles peut se fier l'installateur. Selon un mode de réalisation préférentiel, illustré par les figures 1 et 2, la denture 5 du fouillot 4 est amenée à coopérer, directement, avec la crémaillère 6 lorsqu'il s'agit de respecter la cote 16 de fouillot 4 la plus petite. Lors du retournement du fouillot pour l'obtention d'une cote plus importante, il est encore employé une pièce d'entraînement intermédiaire 15, tel que visible sur les figures 3 et 4, assurant le bon fonctionnement de la ferrure, avec le moindre jeu. Une telle pièce d'entraînement intermédiaire 15 consiste, de façon préférée et nullement limitative, en un tronçon de crémaillère à double denture 20, 21 apte à coopérer, d'une part, par la denture 20 avec celle 5 du fouillot 4 et d'autre part, par la denture 21 avec la crémaillère 6. Substantiellement, cette pièce 15 vient créer une surépaisseur 22 par rapport à la crémaillère 6, qui correspond au différentiel entre la cote 16 la plus petite et la cote 16A nécessairement plus importante. A cet effet, l'ouverture 14 de passage de crémaillère dans le boîtier 2 est dimensionnée pour permettre le passage de la pièce d'entraînement intermédiaire 15 correspondant à la cote de fouillot maximale, ainsi que de la crémaillère 6. Il est également possible, à l'inverse, de rattraper le différentiel de cotes en interposant, entre la têtière 19 et la crémaillère 6 une plaque intercalaire, rivetée ou analogue. Les ouvertures 11A et 11B ménagées respectivement dans les parois avant 10A et arrière 10B sont conçues de forme oblongue de façon à permettre le passage du carré de manoeuvre de la poignée ou du bouton de commande, pour sa coopération avec l'ouverture appropriée 9 dans le fouillot 4, quelque soit le sens de montage dans le boîtier, donc la cote de fouillot. Selon une autre particularité de l'invention, la ferrure comporte, de manière complémentaire, des premiers moyens d'indexation 26 dans le boîtier 2, conçus apte à coopérer avec des moyens d'indexation complémentaires 27 au niveau du moyeu 8 du fouillot 4 pour, d'une part, indexer la position verrouillée et/ou déverrouillée du fouillot 4, donc la poignée ou le bouton de commande, et, d'autre part assurer le maintien de cette ou ce dernier dans la position de verrouillage et/ou de déverrouillage. Dans un mode de réalisation préféré, les premiers moyens d'indexation 26 sont conçus éclipsables, notamment de façon élastique. Tel que représenté sur les figures 2 et 4, ils prennent avantageusement la forme d'un élément ressort monté dans le boîtier de manière apte à coopérer, dans l'une et/ou l'autre des positions de verrouillage et de déverrouillage du fouillot 4 avec au moins un logement adapté, ménagé au niveau de la périphérie du moyeu 8. Dans la réalisation représentée sur les figures, cet élément ressort est conçu apte à saillir au niveau du point d'appui complémentaire 24. Aussi, de manière avantageuse, chacune des première partie de plus grande section 12 et deuxième partie de plus petite section 13 du moyeu 8 peut être équipée de tels moyens d'indexation complémentaires 27, sous forme d'un ou plusieurs logements, de façon à permettre la coopération avec l'élément ressort correspondant aux moyens d'indexation complémentaire 27, quelque soit le sens de montage du fouillot 4 dans le boîtier 2. Le mode d'appui du fouillot 4, tant sur les surfaces de guidage latéral 23A, 23A', 23B, 23B', que sur le point d'appui complémentaire 24, permet d'envisager la réalisation du boîtier 2, aussi bien sous forme monobloc que par combinaison de plusieurs parties. Notamment le boîtier 2 peut être conçu de forme sensiblement prismatique, ouvert sur une seule de ses faces du côté de la têtière 19. Dans le cas d'une exécution monobloc du boîtier 2, le fouillot 4 peut être mis en position préalablement au montage de la crémaillère 6. Pour obtenir une bonne précision de montage, il est préférable de réaliser une immobilisation temporaire de la crémaillère 6 ou de la tringle de manoeuvre 7 par rapport à la têtière 19, et de bloquer en rotation le fouillot 4; ceci est possible de différentes façons, notamment avec l'utilisation de plots sécables conçus pour être sectionnés à la première manoeuvre après montage. L'utilisation de moyens d'indexation du fouillot participe à la précision de montage. En conclusion, la présente invention vient répondre, de manière avantageuse, au problème posé. En particulier, il n'est plus nécessaire, pour le fabricant, de mener à bien la gestion de la fabrication de plusieurs crémones distinctes dans la mesure où leur cote de fouillot est différente, puisqu'il lui suffit, à présent, de gérer la fabrication d'une structure de base d'une crémone comportant un boîtier rendu apte à deux cotes de fouillot différentes par simple retournement du fouillot selon l'invention. En conséquence, il en résulte pour ce fabricant une gestion de fabrication et de stockage des pièces allégée, sans compter qu'il gagne en souplesse d'adaptation à la demande de sa clientèle. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention | L'invention concerne une ferrure de verrouillage, de type crémone (1) ou crémone-serrure comportant un fouillot (4) pour la commande d'un organe de verrouillage, ledit fouillot (4) comprenant un moyeu (8) pour son montage en rotation dans un boîtier rapporté à l'arrière d'une têtière (19).Elle se caractérise par le fait que, pour générer une cote (16) de fouillot (4) variable par rapport à la têtière (19), le moyeu (8) du fouillot (4) comporte au moins une partie de plus grande section (12) d'un côté du plan médian de ce dernier par rapport à au moins une partie de plus petite section (13) du côté opposé ; le boîtier (2) comporte une paroi avant (10A) et une paroi arrière (10B), pourvues, chacune, suivant une direction perpendiculaire à la têtière (19), de deux surfaces de guidage en rotation (23A,23A',23B, 23B') du fouillot (4), ajustées à la plus grande section du moyeu (8); d'un côté du plan médian du boîtier (2) celui-ci comporte encore au moins un point d'appui complémentaire (24) pour ce guidage en rotation du fouillot (4), avec lequel est définie apte à coopérer, selon le sens du montage de ce dernier dans le boîtier, la plus petite (13) section ou la plus grande (12) du moyeu (8). | 1. Ferrure de verrouillage, de type crémone (1) ou crémone-serrure comportant un fouillot (4) pour la commande d'un organe de verrouillage, tel qu'une tringle de manoeuvre (7), ledit fouillot (4) comprenant un moyeu (8) pour son montage en rotation dans un boîtier (2) rapporté à l'arrière d'une têtière (19), caractérisé par le fait que pour générer une cote (16) de fouillot variable par rapport à la têtière (19): - ledit moyeu (8) du fouillot (4) comporte au moins une partie de plus grande section (12) d'un côté du plan médian de ce dernier par rapport à au moins une partie de plus petite section (13) du côté opposé ; - ledit boîtier (2) comporte une paroi avant (10A) et une paroi arrière (10B), pourvues, chacune, suivant une direction perpendiculaire à la têtière (19), de deux surfaces de guidage en rotation (23A, 23A',23B, 23B') du fouillot (4), ajustées à la plus grande section du moyeu (8); - d'un côté du plan médian du boîtier (2) celui-ci comporte encore au moins un point d'appui complémentaire (24) pour ce guidage en rotation du fouillot (4), avec lequel est définie apte à coopérer, selon le sens du montage de ce dernier dans le boîtier, la plus petite (13) section ou la plus grande (12) section du moyeu (8). 2. Ferrure selon la précédente, caractérisée par le fait que, selon le sens de retournement de montage dudit fouillot (4), ledit point d'appui complémentaire (24) est amené apte à coopérer dans un premier sens de montage avec ladite première partie de plus grande section (12) du moyeu (8), et dans un deuxième sens de montage avec ladite deuxième partie de plus petite section (13) du moyeu (8). 3. Ferrure selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comporte des moyens d'indexation conçus aptes à permettre l'indexation dudit fouillot (4), en positions, au moins de verrouillage et de déverrouillage, quelque soit le sens de montage dudit fouillot(4) dans ledit boîtier (2). 4. Ferrure selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comporte de manière complémentaire, des premiers moyens d'indexation (26) dans le boîtier (2), conçus apte à coopérer avec des moyens d'indexation complémentaires (27) au niveau du moyeu (8) du fouillot (4) 5. Ferrure selon la précédente, caractérisée par le fait que lesdits premiers moyens d'indexation (26) coopèrent avec lesdits moyens d'indexation complémentaires (27) pour indexer la position verrouillée et/ou déverrouillée du fouillot (4), donc la poignée ou le bouton de commande, et, d'autre part assurer le maintien de cette ou ce dernier dans la position de verrouillage et/ou de déverrouillage 6. Ferrure selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait que les lesdites parois avant (10A) et arrière (10B) comportent des ouvertures (11A, 11B) conçues de forme oblongue de façon à permettre le passage du carré de manoeuvre de la poignée ou du bouton de commande, pour sa coopération avec une ouverture appropriée (9) dans le fouillot (4), quelque soit le sens de montage dans le boîtier (2), donc la cote de fouillot. 7. Ferrure selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait que ledit boîtier (2) est monobloc. | E | E05 | E05C | E05C 9 | E05C 9/12 |
FR2895872 | A1 | TECHNIQUES DE CULTURE DE CHAMPIGNONS, AVEC OU SANS MYCORHIZATION DE PLANTS, UTILISANT UN OU DES POTS DONT LES PAROIS LAISSENT LE LIBRE PASSAGE AU MYCELIUM, MAIS CONFINENT LES RACINES DE PLANTS EVENTUELS | 20,070,713 | 1- Il n'est pas possible d'acheter dans le commerce, à l'heure actuelle, des plants forestiers, associés à des champignons nobles tels que les cèpes (cèpe de Bordeaux, cèpe d'été, bolet tête de nègre, cèpe des pins), les bolets comestibles, la girolle, l'oronge des césars et autres délices mycologiques... La technique décrite si dessous, se propose d'y remédier, en permettant la culture intensive de plants juvéniles d'arbres et d'arbustes et l'association de ceux-ci, avec les champignons compatibles désirés: Tout d'abord, il convient de sélectionner un substrat dont les caractéristiques satisfassent aux exigences à la fois des arbres et arbustes à cultiver et à la fois à celles du ou des champignons que l'on désire leur associer. Ensuite, il est nécessaire de désinfecter ce substrat afin de le débarrasser des spores ou des filaments mycéliens qui pourraient y subsister; la désinfection peut se faire par chauffage (une à plusieurs heures à des températures de 90 à 130 suffisent). Avant d'utiliser le substrat, il faut le laisser refroidir et reposer quelques jours, à l'abri de toute contamination par un éventuel champignon indésirable, qui risquerait de contrarier la future mycorhization que l'on désire provoquer... Maintenant, il s'agit de sélectionner les graines adéquates, saines et, de préférence, encore correctement protégées par leur enveloppe, des arbres et arbustes que l'on désire cultiver. Une fois ce choix réalisé, il est nécessaire de désinfecter ces graines en les baignant quelques instants dans une solution plus ou moins diluée d'un produit désinfectant tel de l'eau de javel, l'alcool ou l'eau oxygénée; ce qui supprimera toute contamination antérieure éventuelle par un champignon indésirable. II ne nous reste plus qu'à procéder aux semis proprement dits... Ceux-ci, devront être réalisés dans de bonnes conditions aseptiques, afin de garantir les meilleurs résultats... Même si ceux-ci peuvent être réalisés dans des pots quelconques, il me semble plus intéressant d'utiliser, pour cela, des pots spéciaux, prévus à cet effet: Il s'agit de pots, de quelque nature, de quelque contenance, de quelque forme et de quelque section que ce soit,adapté à la culture d'un arbre ou d'un arbuste, possédant une ou plusieurs parois perforées de un ou plusieurs orifices de faible section, permettant le passage des filaments mycéliens des champignons que l'on désire cultiver et associer à un ou des arbres 2895872 - 2- ou arbustes même types ou de types différents, mais bloquant le passage des racines et radicelles de ces arbres et arbustes, confinant ainsi les racines de ces arbres et arbustes à l'intérieur du pot, sauf éventuellement à la base de celui-ci, tout en permettant la 5 diffusion la plus facile possible du mycélium à l'intérieur et à l'extérieur de celui-ci. Il semble évidemment préférable que le nombre de trous prévus pour laisser le libre passage aux filaments mycéliens soit le plus important possible, afin de faciliter la diffusion du mycélium et 10 donc la contamination, de proche. en proches, rapide , par celui-ci, de la totalité des pots mis en relation, c'est-à-dire se touchant directement, ou bien séparés par une épaisseur de substrat plus ou moins fine, ou encore par soucis d'éviter une éventuelle contamination virale des plants, séparés par une lame d'air de faible 15 épaisseur permettant du fait de sa finesse, la diffusion du mycélium. Cette diffusion rapide de proche en proches du mycélium est très intéressante, car elle permet, avec le moins de manipulation possible, la contamination mycélienne contrôlée de la totalité des pots d'une planche de culture, après la mise en place d'un inoculum 20 mycélien identifié dans un ou plusieurs des pots de la planche, judicieusement répartis dans cette planche. Il semble particulièrement judicieux, pour mettre toutes les chances de notre coté, d'attendre la germination d'une partie, ou de la plupart des plants, ou même de la totalité de ceux-ci, avant de 25 procéder à la mise en place de l'inoculum, car si les champignons symbiotiques que nous voulons associer à ces plants, possèdent des capacités de vie hors association arbre - champignon plus ou moins fortes, il n'en demeure pas moins qu'il leur est nécessaire de s'associer assez vite avec l'arbre ou les arbres qui leur 30 conviennent... Le prélèvement de fragments avec amorces mycéliennes à la base du pied d'un des quatre cèpes, d'un des autres bolets ou de tout autre champignon que l'on désire associer à un arbre puis l'enfouissement rapide de ceux-ci dans le substrat aseptisé 35 entraînent très souvent la génération de filaments mycéliens et la prolifération de ceux-ci dans la totalité du contenant. Les meilleurs résultats sont apparemment obtenus par prélèvement sur les spécimens juvéniles; cèpes au stade dit bouchon de champagne , par exemple. 40 Il nous faudra maintenant compter sur Dame Nature qui 2895872 - 3- devra se charger de favoriser les mycorhizes, mais nous aurons fait l'essentiel pour lui faciliter la tâche: -La culture en serre afin d'éviter une contamination possible, et permettant, si besoin de maintenir les conditions idéales 5 de températures et d'hygrométrie pour le développement des arbres et arbustes et ainsi que pour celui du mycélium, sur substrat aseptisé et graine aseptisée entraînent la naissance d'un plant indemne de mycorhizes , qui ne demandera qu'à être mycorhizé dès que l'occasion se présentera...Occasion que nous provoquons par le 10 placement de l'inoculum qui devra avoir été prélevé dans les meilleures conditions d'asepsie. Toutefois, pour certains champignons, qui ont une capacité plus importante de vie hors association mycorhizienne, il semble plus judicieux, et, l'expérience le démontre, notamment pour certaines 15 souches de Boletus aestivalis, de tirer parti de cette propriété en offrant au champignon de se développer, tout d'abord, dans le substrat remplissant les pots, afin que la totalité ou tout du moins la majeure partie de celui-ci soit envahi par le mycelium, qui peut en effet se montrer très vigoureux. Ensuite, dès que l'on disposera de 20 graines de plants d'arbres ou d'arbustes compatibles, et après désinfection de celles-ci par les moyens cités précédemment, il conviendra, sans plus attendre, de procéder au semi. Cette méthode, offre au jeune plant, dès sa germination, un contact intime entre ses racines juvéniles et le mycélium du champignon choisi ; si, comme 25 nos connaissances actuelles nous le permettent, nous avons choisi des espèces compatibles, il est quasiment certain que la mycorhization se fasse pour la grande majorité des racines émises ; ce qui garantira une production très importante de sporophores après quelques années de plantation... 30 Cette méthode, offre pour principal avantage, de permettre la culture de mycelium pour en faire une mycothèque directement sur le même substrat de culture que celui des plants, ce qui garantie la vitalité du mycelium et sa soif de conquête du milieu aseptisé environnant ; Partant du mycelium de cèpe sélectionné par mes 35 soins ou de tout autre mycélium possédant assez de vitalité, nous pouvons inoculer celui-ci dans un pot dont la ou les parois sont percées de trous minuscules laissant passer les filaments myceliens tout en interdisant le passage aux racines des arbres ou arbustes. Ensuite nous plaçons ce pot dans une planche de culture constituée 40 de pots semblables remplis de substrat aseptisé. Au bout d'un certain 2895872 4-temps, les pots limitrophes seront envahis par le mycelium et auront contaminé leurs proches ; en fin de compte, la planche de culture sera entièrement envahie, ce qui permettra d'en dispatcher les pots dans d'autres planches de cultures et ainsi de suite jusqu'à disposer 5 du nombre de pots suffisant, où nous n'auront plus qu'à semer la graine aseptisée de l'arbre ou de l'arbuste désiré, si ce n'est déjà fait. Cette méthode a pour avantage très important de permettre les mycorhizations difficiles, telles celles qui associent un champignon ayant une très faible espérance de vie, hors mycorhization, avec un 10 arbre ou arbuste compatible : Il faut, pour cela, disposer d'un plant mycorhizé par ce champignon ( à défaut, dans certains cas, une racine mycorhizée prélevée sur un arbre mycorhizé par ce champignon, peut suffire à prolonger la vie du champignon, afin de lui permettre de mycorhizer 15 en milieu stérile, des jeunes plants placés à proximité immédiate).dès qu'un ou plusieurs plants mycorhizés sont disponibles, il faut les planter en milieu stérile, dans un pot aux parois perforées d'orifices suffisants pour laisser passer le mycelium, mais interdisant le passage des racines des plants et positionner ce ou ces pots en 20 plusieurs endroits d'une planche de culture stérile constituée de pots ayant la même particularité, remplis de substrat stérile. Ces pots, seront, au bout d'un certain temps, dépendant de la vigueur du champignon, envahis, à leur tour par le mycelium. Il suffira alors, si ce n'est déjà fait, d'y semer la graine aseptisée du plant compatible. 25 Le pépiniériste pourra à loisir multiplier ces plants car, il lui suffira de garder un nombre suffisant de jeunes plants (de zéro ou d'un ou deux ans) mycorhizés, plantés dans ces pots spéciaux pour contaminer les planches de culture aseptisées nécessaires pour la saison suivante. 30 La production industrielle de ce type de plants devient donc possible ! 35 40 | The procedure consists of using pots of a suitable material, size and shape that have one or more walls perforated with small holes. The holes are large enough for filaments of mycelium to pass through, but are too small for the roots or rootlets of small trees or shrubs that may be grown in the pots at the same time to promote mycorhization. The pots are filled with substrate that is disinfected e.g. by heating to 90 to 130 degrees for several hours, and pots can be placed together on a supporting surface to allow mycelium to pass from one to another. | 1. Pot, de quelque nature, de quelque contenance, de quelque forme et de quelque section que ce soit,adapté à la culture d'un arbre ou d'un arbuste, possédant une ou plusieurs parois perforées de un ou plusieurs orifices de faible section, permettant le passage des filaments mycéliens des champignons que l'on désire cultiver et associer à un ou des arbres ou arbustes de même types ou de types différents, mais bloquant le passage des racines et radicelles de ces arbres et arbustes, confinant ainsi les racines de ces arbres et arbustes à l'intérieur du pot, sauf éventuellement à la base de celui-ci, tout en permettant la diffusion la plus facile possible du mycélium à l'intérieur et à l'extérieur de celui-ci. 2. Pot selon la 1, caractérisé en ce que sa forme permette le développement harmonieux des racines de la plante cultivée, évitant la formation de chignons de racines 3. Pot selon la 1, caractérisé en ce que sa forme permette la culture d'un maximum de plants sur une surface réduite, permettant de ce fait la diffusion facile du mycélium du champignon désiré, de proches en proches, à la totalité des plants cultivés. 4. Pot selon les 2 et 3. 5. Technique de culture d'arbres et d'arbustes associant ceux-ci à des champignons mycorhiziens tels que les cèpes (boletus edulis, boletus aereus, boletus estivalis, boletus pinophilus (cèpe de Bordeaux, bolet tête de nègre, cèpe d'été, cèpe des pins), ou apparentés, les bolets, la girolle, l'oronge vraie, ou tout autre champignon, en utilisant comme inoculum, les cellules prélevées sur le pied de sporophores de ces espèces, et utilisant, ou non, un ou des pots définis selon les 1, 2, 3 ou 4. 6. Technique de culture d'arbres et d'arbustes associant ceux-ci à des champignons mycorhiziens tels que les cèpes (boletus edulis, boletus aereus, boletus estivalis, boletus pinophilus (cèpe de Bordeaux, bolet tête de nègre, cèpe d'été, cèpe des pins), ou apparentés, les bolets, la girolle, l'oronge vraie, ou tout autre champignon, en utilisant comme inoculum, tout simplement du mycélium de ces espèces et utilisant un ou des pots définis selon les 1, 2, 3 ou 4. 2895872 - 6- 7. Technique de culture d'arbres et d'arbustes associant ceux-ci à des champignons mycorhiziens tels que les cèpes (boletus edulis, boletus aereus, boletus estivalis, boletus pinophilus (cèpe de Bordeaux, bolet tête de nègre, cèpe d'été, cèpe des pins), 5 ou apparentés, les bolets, la girolle, l'oronge vraie, ou tout autre champignon, en utilisant comme inoculum, tout simplement un plant d'arbre ou d'arbuste mycorhizé par une de ces espèces et utilisant un ou des pots définis selon les 1, 2, 3 ou 4. 8. Technique de culture d'arbres et arbustes associant ceux- 10 ci au mycelium du cèpe sélectionné par mes soins en octobre 2005 ; cèpe, qui en plus de ses qualités gustatives exceptionnelles, est caractérisé par une excellente aptitude à la vie hors symbiose et est doté d'une grande vigueur, ce qui lui permet d'envahir rapidement la totalité du substrat de culture et de mycorhizer rapidement les plants 15 adéquates que l'on désire lui associer, offrant ainsi des possibilités intéressantes de production industrielle de plants mycorhizés par ce cèpe. 9.Technique de culture et de mycorhization de plants d'arbres ou d'arbustes, utilisant un ou des pots tels que ceux définis selon les 20 1 ou 2 ou 3. ou 4. 10. Technique de culture et de multiplication d'inoculum de champignon, utilisant un ou des pots tels que ces parois soient percées de petits orifices permettant le passage du mycelium. 25 30 3540 | A | A01 | A01G | A01G 1 | A01G 1/04 |
FR2901157 | A1 | INJECTEUR DE REACTIF DESTINE A EQUIPER UN REACTEUR DE TRAITEMENT D'EAU, COMPRENANT UNE BUSE ASSOCIEE A UN ORGANE DE DISPERSION, ET DISPOSITIF DE TRAITEMENT D'EAU CORRESPONDANT | 20,071,123 | Le domaine de l'invention est celui du traitement de l'eau. Plus précisément, l'invention concerne les techniques d'adoucissement des eaux, en particulier potables, et notamment les techniques de traitement d'eau par décarbonatation. Dans le domaine de l'invention, il est connu de procéder à la décarbonatation de l'eau par élimination du carbonate de calcium (CaCO3) et de la magnésie (Mg (OH)2) soit par échange d'ions avec une résine sodique soit par ajout d'eau à traiter d'un réactif basique provoquant une précipitation des carbonates et de la magnésie qu'il faut ensuite filtrer. Les réactions mises en jeu, soit avec l'hydroxyde de sodium soit avec de la chaux hydratée sont du type suivant : Ca (HCO3), + 2NaOHù> CaCO3 + Na2 CO3 + 2 H2O Ca (HCO3)2 + Ca(OH)2ù 2 CaCO3 + 2 H2O On cherche ainsi à chuter la dureté de l'eau c'est-à-dire de son titre Hydrométrique (TH) souvent très élevé et pouvant atteindre 50 degrés de plus, de façon à ramener ce TH à des valeurs avantageusement comprises entre 8 et 15 comme le recommande, par exemple, le Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France (CS HPF). Selon une solution mise en oeuvre industriellement, la décarbonatation, par exemple des eaux potables, consiste à incorporer dans la station de traitement un réacteur dans lequel l'eau brute est injectée à la base et est traitée par un agent alcalin du type précité au sein d'un matériau granuleux fin servant de germe de cristallisation pour la formation de billes de carbonate de calcium, et maintenue en fluidisation dans la masse liquide. Des réacteurs pour la mise en oeuvre de procédés de ce type ont été proposés par l'art antérieur. On connaît notamment un réacteur muni d'une part, dans sa partie inférieure, d'une série d'injecteurs plats constitués par deux grilles perforées comportant chacune une face de dents triangulaires et disposées tête-bêche, par lesquelles l'eau est injectée et, d'autre part, dans sa partie supérieure, d'un prolongement comprenant une série de lamelles inclinées faisant un angle de 55 à 65 degrés avec l'axe vertical du réacteur. L'agent alcalin est introduit à l'aide d'injecteurs disposés juste au-dessus du plancher et pour répartir de façon étagée sur la hauteur du réacteur. Les injecteurs (ou buses) pour la diffusion de l'agent alcalin sont incorporés aux parois du réacteur. Or, on constate avec ce type de réacteurs un dépôt relativement rapide de carbonate de calcium sur les injecteurs d'agent alcalin, dépôt qui, à terme, entraîne un bouchage des injecteurs. Il est alors nécessaire de procéder à un entretien du réacteur visant notamment à déboucher les injecteurs, voire à remplacer ceux-ci. En pratique, le dépôt de carbonate de calcium se matérialise sous forme de gros blocs sur les injecteurs. Ces gros blocs sont retirés manuellement des injecteurs à l'aide d'un marteau et d'un burin. Bien entendu, sur l'ensemble des injecteurs, cette opération est longue et fastidieuse. Pour accéder aux injecteurs, on procède à une vidange complète du réacteur et on lave celui-ci, généralement par un traitement à l'acide. En outre, on cherche à récupérer les billes de carbonate de calcium qui se sont formées dans le matériau fin servant de germe de cristallisation. Ces interventions s'avèrent en pratique très longues et enchaînent par conséquent des pertes d'exploitation considérables : en périodes cumulées, les arrêts d'exploitation peuvent en effet atteindre 6 mois sur une période d'un an. De plus, la vidange du réacteur implique l'arrêt du processus de germination en cours. Il est donc obligatoire d'ensemencer le réacteur après chaque vidange, ce qui contribue de façon notable à augmenter les temps d'arrêt d'exploitation. Il est donc souhaitable de limiter et/ou ralentir la formation de carbonate de calcium sur les buses d'agent alcalin, ceci pour retarder leur bouchage et espacer les interventions de maintenance. Actuellement, les injecteurs sont généralement proposés avec un diamètre 5 de sortie d'environ 8 mm. Or, on constate que plus le diamètre de sortie est élevé, plus on favorise le dépôt de carbonate de calcium sur les injecteurs, ce dépôt entraînant, comme cela a déjà été indiqué, le bouchage des injecteurs nécessitant les interventions mentionnées précédemment. 10 Il est donc souhaitable de réduire tant que faire se peut le diamètre de sortie des injecteurs. Toutefois, en réduisant le diamètre de sortie, on réduit également la capacité des injecteurs à diffuser largement le réactif, ceci au détriment de la réaction et donc du rendement du réacteur. 15 L'invention s'applique donc particulièrement aux dispositifs de décarbonatation de l'eau mais aussi, plus généralement, à tout dispositif de traitement comprenant des injecteurs de réactif dans un réacteur dans lequel le réactif est susceptible d'entraîner une dégradation ou une perte d'efficacité des injecteurs, occasionnant de ce fait des opérations périodiques d'entretien des 20 injecteurs. L'invention a notamment pour objectif de pallier cet inconvénient de l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer un injecteur de réactif dans un réacteur de traitement d'eau qui assure une dispersion efficace du 25 réactif tout en limitant la formation d'un dépôt du réactif sur l'injecteur ou tout autre dégradation de celui-ci. L'invention a également pour objectif de fournir un tel injecteur qui puisse être adapté selon différentes configurations dans les réacteurs de traitement d'eau. 30 L'invention a aussi pour objectif de fournir un tel injecteur simple de conception, facile à mettre en oeuvre et peu coûteux à réaliser. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un injecteur d'un réactif au sein d'un réacteur d'un dispositif de traitement d'eau, caractérisé en ce que ledit injecteur comprend au moins une buse destinée à injecter un jet dudit réactif, ladite buse étant associée à un organe de dispersion dudit jet. Ainsi, grâce à l'invention, les moyens d'injection sont associés à des moyens de dispersion permettant de façon avantageuse de réduire le diamètre de sortie des moyens d'injection, et donc de limiter sur eux la formation d'un dépôt de réactif, tout en assurant une diffusion satisfaisante du réactif dans le réacteur. À titre indicatif, une telle caractéristique permet de proposer des moyens d'injection efficaces avec un diamètre de sortie de l'ordre de 4 mm (contre 8 selon l'art antérieur). Selon une solution avantageuse, ledit organe est placé en regard de ladite 15 buse et présente une surface de dispersion s'étendant sur 360 . Préférentiellement, ledit organe présente une forme conique dont le sommet est destiné à être centré par rapport audit jet. On obtient ainsi une contre-buse particulièrement efficace et simple à réaliser. 20 Selon une solution avantageuse, le dispositif comprend des moyens d'ajustement de la distance séparant ladite buse dudit organe. On peut ainsi régler la distance entre les moyens d'injection et l'organe qui lui sont associés, de façon à assurer une dispersion satisfaisante de l'agent alcalin, notamment en fonction du débit de ce dernier. 25 Dans ce cas, ledit injecteur est porté par un corps présentant avantageusement une portion cylindrique filetée, ledit organe comprenant une bague filetée destinée à coopérer avec ladite portion cylindrique filetée. On obtient de cette façon un moyen simple et efficace de réglage de la distance entre les moyens d'injection et l'organe qui lui sont associés, cette 30 distance pouvant être modifiée simplement en faisant tourner l'organe de dispersion sur l'élément portant les moyens d'injection. Préférentiellement, ledit corps porte un contre-écrou monté sur ladite portion cylindrique et filetée et destiné à être serré contre ladite bague filetée. Selon une solution avantageuse, ladite forme conique et ladite bague filetée sont reliées par une cage ajourée dans laquelle s'inscrit ladite buse, ladite cage étant préférentiellement constituée par trois branches réparties autour de ladite forme conique avec un angle d'environ 120 entre elles. L'invention concerne également un dispositif de traitement d'eau comprenant un réacteur et au moins un injecteur d'un réactif au sein dudit réacteur, caractérisé en ce que ledit ou lesdits injecteurs comprennent chacun au moins une buse destinée à injecter un jet dudit réactif, ladite buse étant associée à un organe de dispersion dudit jet. Selon un premier mode de réalisation d'un tel dispositif, celui-ci comprend des moyens supports dudit ou desdits injecteurs, lesdits moyens supports étant montés mobiles par rapport audit réacteur entre une position active selon laquelle ledit ou lesdits injecteurs prennent place au sein dudit réacteur et une position escamotée selon laquelle ledit ou lesdits injecteurs sont amenés hors dudit réacteur. Un tel dispositif présente de nombreux avantages comparé aux solutions de l'art antérieur, notamment en ce qu'il permet : de ne pas vidanger le réacteur pour procéder à l'entretien des moyens d'injection du réactif ; de ne pas arrêter le processus de germination en cours et, par conséquent, d'éviter de devoir ensemencer le réacteur. Grâce à l'invention, les temps d'intervention liés à l'entretien du réacteur, et en particulier à celui des moyens d'injection du réactif peuvent être considérablement réduits. Des gains d'exploitation peuvent donc être envisagés de façon notable. De plus, les opérations de maintenance peuvent être effectuées avec une grande souplesse dans le temps par rapport à celles effectuées avec les techniques connues. En effet, antérieurement, les interventions étaient effectuées le plus souvent dans la précipitation (et dans des conditions généralement inconfortables) pour réduire tant que faire se peut les temps d'arrêt du réacteur. En revanche, grâce à l'invention, les buses usagées peuvent être réparées et/ou entretenues à l'écart du réacteur. L'intervention consiste alors à ôter du réacteur les buses nécessitant un entretien et à les substituer par un ensemble prêt à l'emploi comprenant les buses ayant fait l'objet d'une maintenance parallèle (en temps masqué). Le personnel en charge de la maintenance peut ainsi choisir le moment le plus approprié pour procéder à son intervention et les temps d'intervention à proximité du réacteur sont réduits. Selon un deuxième mode de réalisation du dispositif, ledit ou lesdits injecteurs sont montés fixe sur une paroi dudit réacteur. Dans ce cas, ledit ou lesdits injecteurs sont préférentiellement montés sur un corps destiné à s'étendre perpendiculairement à ladite paroi, ledit corps présentant à une de ses extrémités une platine de fixation destiné à être plaqué contre ladite paroi, à l'intérieur dudit réacteur, et à coopérer avec une contre-platine plaquée sur ladite paroi à l'extérieur dudit réacteur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de deux modes de réalisation préférentiels de l'invention, donnés à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins parmi lesquels : la figure 1 est une vue d'un injecteur selon l'invention, monté selon un premier mode de réalisation ; la figure 2 est une vue d'un injecteur selon l'invention, monté selon un deuxième mode de réalisation ; la figure 3 est une vue éclatée du mode de réalisation illustrée par la figure 2 ; la figure 4 est une vue d'une structure mobile supportant un injecteur selon le mode de réalisation de la figure 1 ; la figure 5 est une représentation schématique d'un réacteur de décarbonatation intégrant une structure du type de celle illustrée par la figure 3. Tel qu'indiqué précédemment, le principe de l'invention réside dans le fait de réaliser des injecteurs de réactif pour réacteur de traitement d'eau en associant une buse à un organe de dispersion du réactif. La suite de la description est faite en référence à une application de l'invention à un dispositif de décarbonatation de l'eau. Ceci est illustré par les figures 1 et 2 qui montrent un injecteur 2 comprenant une buse 21 associée à un organe de dispersion 22 destiné à assurer la dispersion du jet d'agent alcalin issu de la buse 21. Selon le présent mode de réalisation, l'organe 22 présente une forme conique 221 dont le sommet est dirigé vers la buse et centré par rapport à celui- ci, cette forme conique 221 constituant une surface de dispersion s'étendant sur 360 et permettant de transformer le jet en une forme de parapluie. En outre, cet organe est monté de façon réglable en hauteur par rapport à la buse 21, ceci de façon à ajuster la distance entre le sommet de la forme conique et la sortie de la buse 21, ce qui permet d'optimiser la dispersion de l'agent alcalin. À titre indicatif, le sommet de la forme conique est placé à une distance de l'ordre de 15 à 20 mm par rapport à la sortie de la buse. Pour cela, l'organe 22 comprend une bague filetée 222 montée sur une portion filetée 2111 du corps 211. On comprend que la rotation de la bague filetée sur la portion de la bague filetée 2111 entraîne une translation verticale de l'organe 22 par rapport au corps 211, et donc une variation de la distance entre le sommet de la forme conique 221 et la buse 21 (qui elle est fixée sur le corps 211). Un contre-écrou 2112 est prévu sur la portion filetée 2111 pour assurer le maintien en position verticale de l'organe 22, ceci en étant serré contre la bague filetée 222 de l'organe 22. Tel que cela apparaît, la forme conique 221 est reliée à la bague filetée 2111 par l'intermédiaire de trois branches 223 réparties à 120 et définissant ensemble une cage ajourée dans laquelle s'inscrit la buse 21. Le mode de réalisation de la figure 1 est destiné à équiper un dispositif de décarbonatation d'eau dont le principe est illustré de façon schématique par la figure 5 qui montre un réacteur 1 du type dans lequel l'eau brute à traiter est injectée au niveau du plancher 11, l'eau étant traitée par un agent alcalin au sein d'un matériau granuleux fin (par exemple du sable). L'agent alcalin est injecté par des injecteurs 2 portés par une structure porteuse 3 mobile verticalement tel que symbolisé par la flèche F1. On comprend que la structure porteuse 3 permet d'amener les injecteurs 2 hors de la cuve du réacteur dans une position escamotée, d'effectuer une opération de maintenance sur ceux-ci (et/ou à l'intérieur du réacteur), puis de les ramener à l'intérieur du réacteur dans une position active. Préférentiellement, la structure porteuse 3 est montée sur un bras télescopique horizontal 30 permettant, une fois la structure porteuse 3 amenée en position escamotée, de déplacer celle-ci horizontalement tel que symbolisé par la flèche F2. Ceci permet d'amener la structure porteuse dans une position de dégagement, en côté du réacteur. On note que les moyens assurant le déplacement vertical et éventuellement horizontal de la structure porteuse peuvent s'inscrire dans un espace relativement réduit en hauteur, s'étendant par exemple entre l'extrémité supérieure du réacteur et un plafond de bâtiment dans lequel est installé le réacteur. Selon une solution préférée illustrée par la figure 4, la structure porteuse comprend un mat 31 destiné à s'étendre à l'intérieur du réacteur en coïncidence avec l'axe vertical de ce dernier, le mat 31 portant à son extrémité inférieure des extensions radiales 32 sur lesquelles sont rapportés les injecteurs tel que cela va être expliqué plus en détails par la suite. Selon le présent mode de réalisation, le mat 31 porte trois extensions radiales 32 formant deux à deux un angle de 120 , un cerclage 321 étant solidarisé aux extrémités des extensions 32 en vue de former un ensemble rapide. Le cerclage 321 est solidarisé aux extensions par exemple par soudure. À son extrémité supérieure, le mat 31 est couplé à une élingue de levage 34 passant par une poulie montée et l'extrémité du bras télescopique mentionné précédemment, et relié à un treuil de levage distant. Avantageusement, l'élingue 34 est accouplé au mat 31 de façon amovible, par exemple par l'intermédiaire d'une manille 35. En outre, des conduits d'alimentation des injecteurs 2 s'étendent le long de la structure porteuse. En l'occurrence, on prévoit pour chaque injecteur 2 deux conduits d'alimentation souples, l'un destiné à acheminer de la soude, l'autre destiné à acheminer de l'eau adoucie. La figure 4 montre une structure porteuse, telle qu'elle vient d'être décrite, en position active, c'est-à-dire au voisinage du plancher 11 du réacteur. On note que le plancher 11 présente une pluralité de moyens d'introduction dans le réacteur d'eau à traiter, ces moyens d'introduction étant conçus sous forme de crépine 111. On note également que le plancher 11 est avantageusement réalisé en un matériau PVC transparent, rigide et renforcé, tel que le matériau connu sous la désignation TRICOCLAIR (marque déposée). Par ailleurs, les injecteurs 2 sont montés sur les extensions radiales 32 à l'aide de potences 33 décrites en référence à la figure 1. Tel que cela apparaît sur la figure 1, les potences 33 sont réalisées par l'assemblage de plats métalliques 331, 332, par exemple soudés (les potences pouvant également être fabriquées d'un seul tenant) et sont prévues de façon à présenter les injecteurs 2 au-dessus des extensions 32. Le plat 331 forme le montant de la potence et présente à sa base des orifices 3311 permettant le passage de moyens de fixations de la potence sur une extension, par exemple par boulonnage. Le plat 332 est quant à lui destiné à porter un injecteur 2. Pour cela, le corps 211 de l'injecteur 2 portant la buse 21 est fixé sur le plat 332 par l'intermédiaire de deux brides 3321 boulonnées sur le plat. On note que le corps 211 présente deux embouts de raccordement 361, 371 respectivement aux conduits de soude 37 et d'eau adoucie 36 mentionnés précédemment, l'embout 361 s'étendant dans le prolongement axial du corps 211 et l'embout 371 s'étendant latéralement à partir du corps 221. Dans cette configuration, les brides 3321 sont prévues avantageusement de part et d'autre de l'embout 371. Les figures 2 et 3 illustrent un autre mode de réalisation selon lequel un injecteur 2 selon l'invention est monté fixe sur la paroi 12 d'un réacteur de décarbonatation. Pour cela, l'injecteur est porté par un corps 2111 présentant un prolongement 2110 destiné à s'étendre perpendiculairement à la paroi 12 du réacteur. Le prolongement 2110 du corps présente à l'une de ses extrémités une platine 4 destiné à coopérer avec une contre-platine 5 pour fixer l'injecteur sur la paroi 12, celle- ci étant intercalée au montage entre la platine 4 et la contre-platine 5 (la solidarisation de l'ensemble étant obtenue par boulonnage de ces dernières) qui vont alors chacune plaquée contre la paroi. Un conduit 6 est intégré au prolongement 2110 et permet le raccordement à une alimentation en soude. Le corps 2110 présente en outre une dérivation 7 permettant d'acheminer de l'eau adoucie vers l'injecteur.25 | L'invention a pour objet un injecteur (2) d'un réactif au sein d'un réacteur (1) d'un dispositif de traitement d'eau, caractérisé en ce que ledit injecteur (2) comprend au moins une buse (21) destinée à injecter un jet dudit agent, ladite buse étant associée à un organe de dispersion (22) dudit jet. | 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. Injecteur d'un réactif au sein d'un réacteur d'un dispositif de traitement d'eau, caractérisé en ce que ledit injecteur (2) comprend au moins une buse (21) destinée à injecter un jet dudit réactif, ladite buse étant associée à un organe de dispersion (22) dudit jet. Injecteur selon la 1, caractérisé en ce que ledit organe (22) est placé en regard de ladite buse (21) et présente une surface de dispersion s'étendant sur 360 . Injecteur selon la 2, caractérisé en ce que ledit organe présente une forme conique (221) dont le sommet est destiné à être centré par rapport audit jet. Injecteur selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'ajustement de la distance séparant ladite buse (21) dudit organe (22). Injecteur selon la 4, caractérisé en ce que lesdits moyens d'injection sont portés par un corps (21) présentant une portion cylindrique filetée (2111), ledit organe (22) comprenant une bague filetée (222) destinée à coopérer avec ladite portion cylindrique filetée (2111). Injecteur selon la 5, caractérisé en ce que ledit corps porte un contre-écrou (2112) monté sur ladite portion cylindrique filetée (2111) et destiné à être serré contre ladite bague filetée (222). Injecteur selon l'une des 3 et 5, caractérisé en ce que ladite forme conique (221) et ladite bague filetée (222) sont reliées par une cage ajourée dans laquelle s'inscrit ladite buse. Injecteur selon la 7, caractérisé en ce que ladite cage est constituée par trois branches (223) réparties autour de ladite forme conique (221) avec un angle d'environ 120 entre elles. Dispositif de traitement d'eau comprenant un réacteur (1) et au moins uninjecteur (2) d'un réactif au sein dudit réacteur, caractérisé en ce que ledit ou lesdits injecteurs comprennent chacun au moins une buse (21) destinée à injecter un jet dudit réactif, ladite buse étant associée à un organe de dispersion (22) dudit jet. 10. Dispositif de traitement d'eau selon la 9, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens supports dudit ou desdits injecteurs (2), lesdits moyens supports étant montés mobiles par rapport audit réacteur (1) entre une position active selon laquelle ledit ou lesdits injecteurs prennent place au sein dudit réacteur et une position escamotée selon laquelle ledit ou lesdits injecteurs sont amenés hors dudit réacteur. 11. Dispositif de traitement d'eau selon la 9, caractérisé en ce que ledit ou lesdits injecteurs (2) sont montés fixes sur une paroi dudit réacteur (1). 12. Dispositif de traitement d'eau selon la 11, caractérisé en ce que ledit ou lesdits injecteurs (2) sont montés sur un corps destinés à s'étendre perpendiculairement à ladite paroi (12), ledit corps présentant à l'une de ses extrémités une platine (4) de fixation destiné à être plaquée contre ladite paroi, à l'intérieur dudit réacteur, et à coopérer avec une contre-platine (5) plaquée sur ladite paroi (12) à l'extérieur dudit réacteur. | B,C | B05,C02 | B05B,C02F | B05B 1,C02F 5 | B05B 1/26,B05B 1/22,C02F 5/02 |
FR2901006 | A1 | VALVE ET SYSTEME DE LIMITATION DE DEBIT D'AIR ENTRANT DE POMPE A VIDE D'UN VEHICULE | 20,071,116 | [0001 La présente invention concerne une valve destinée à être insérée dans une conduite reliant une pompe à vide d'un véhicule à un mécanisme pneumatique à dépression. Cette valve permet de limiter automatiquement le débit d'air aspiré par la pompe à vide en fonction de la pression d'air existant dans la chambre d'actionnement du mécanisme pneumatique. L'invention concerne également un système de limitation du débit d'air aspiré par une pompe à vide d'un véhicule. [0002] Les véhicules, notamment les véhicules automobiles, sont de plus en plus souvent équipés de mécanismes d'actionnement pneumatiques pour effectuer la commande de divers éléments des véhicules, par exemple pour commander l'ouverture et la fermeture de valves, pour l'assistance au freinage ou pour le réglage de la géométrie d'un turbocompresseur. Ces mécanismes fonctionnent souvent en dépression. On utilise alors une pompe à vide qui est reliée par une ou plusieurs conduites aux mécanismes d'actionnement. La pompe à vide est entraînée par le moteur du véhicule et lubrifiée par l'huile du moteur. L'air sortant de la pompe à vide contient de l'huile ayant servie à la lubrification de la pompe. L'huile est alors recyclée dans le moteur en faisant passer l'air chargé d'huile dans un dispositif de décantation et de déshuilage. Ce dernier traite principalement les gaz de carter chargé d'huile ayant traversé les segments des pistons du moteur, mais également l'air aspiré par la pompe à vide. [0003] Lorsque le débit d'air pompé par la pompe à vide est important, la quantité d'huile entraînée par l'air peut être trop importante pour être traitée par le dispositif de déshuilage. Ce peut être le cas par exemple au démarrage du véhicule suite aux légères fuites qui existent dans le circuit de vide, ce dernier étant alors rempli d'air pratiquement à la pression atmosphérique. Il peut s'agir également d'une mise à l'air libre accidentelle du circuit de vide par suite d'une rupture ou d'un débranchement de conduite. Il faut alors limiter le débit d'air afin de ne pas dépasser la capacité de déshuilage du déshuileur. Cependant, pour certains 2 mécanismes d'actionnement en dépression comme par exemple pour ceux d'assistance au freinage, il est important que ces mécanismes fonctionnent correctement sans interruption et très rapidement après la mise en route du moteur. Il est donc important d'obtenir très rapidement, pour le mécanisme d'actionnement pneumatique, une dépression minimale à partir de laquelle le mécanisme est réellement opérationnel. [0004 On est donc confronté à deux problèmes : d'une part, ne pas excéder la capacité de déshuilage du déshuileur du moteur ce qui peut se produire si la quantité d'air aspiré par la pompe à vide est trop importante et, d'autre part, obtenir une dépression suffisante et quasiment permanente pour certains mécanismes d'actionnement pneumatiques afin qu'ils fonctionnent rapidement et pratiquement sans interruption (c'est une nécessité par exemple pour le circuit d'assistance au freinage). [0005] Dans la présente demande de brevet, on désigne par l'amont ou par l'aval d'un élément, la partie située respectivement à l'avant ou à l'arrière de cet élément en prenant pour direction le sens de circulation de l'air aspiré par la pompe à vide. Par exemple, un mécanisme d'actionnement pneumatique est situé en amont de la pompe à vide puisque l'air est aspiré de ce mécanisme d'actionnement jusque dans la pompe. [0006] Le brevet FR 2 534 324, publié le 13 avril 1984, concerne une valve de sécurité placée en amont de l'entrée de la pompe à vide. Dans un mode de réalisation, la valve est actionnée en fonction de la différence entre la pression atmosphérique et la pression en amont de la valve. Cependant, le fonctionnement de cette dernière n'est pas suffisamment satisfaisant, notamment au démarrage de la pompe à vide et la durée pour atteindre un vide suffisant est trop longue. C'est ce qui est indiqué dans le préambule du brevet DE 3619301 publié le 18 décembre 1986 et ayant le même propriétaire que le brevet FR 2 534 324. [0007] Le brevet DE 3619301 concerne aussi une valve de sécurité placée en amont d'une pompe à vide. Cette valve est activée en fonction de la dépression existant entre l'amont et l'aval de la valve (et non plus en fonction de la pression 3 atmosphérique). Un canal latéral fait communiquer l'aval avec l'amont de la valve lorsque cette dernière est fermée. Ainsi est assuré un débit d'air minimum entre l'amont et l'aval de la valve. [000s] Le brevet FR 2 601 083, publié le 8 janvier 1988, concerne une pompe à vide munie d'un dispositif de sécurité situé à l'entrée de la pompe. Ce dispositif comporte un élément d'étranglement rigide dont les dimensions et la rugosité sont déterminées de telle sorte que, notamment, le débit d'air maximal de l'étranglement, pour une pression d'environ un bar devant l'étranglement et une différence de pressions d'environ un bar, ne soit pas supérieure au débit d'air maximum admissible. ] La présente invention propose une valve destinée à être insérée dans une conduite reliant une pompe à vide d'un véhicule à un mécanisme d'actionnement pneumatique à dépression, la valve limitant automatiquement le débit d'air circulant dans la conduite afin d'éviter de dépasser la capacité de déshuilage du déshuileur. La limitation du débit d'air s'effectue en fonction de la différence entre la pression atmosphérique et la pression en amont de la valve. [0010] De façon plus précise, la valve selon l'invention comporte : • un corps de valve ayant une entrée et une sortie destinées à être raccordées à la conduite, un passage entre l'entrée et la sortie et un logement traversant 20 sensiblement perpendiculairement le passage ; • un obturateur muni d'au moins une lumière et mobile dans le logement entre deux positions extrêmes, une position fermée pour laquelle l'obturateur bouche le passage au moins en grande partie et une position ouverte pour laquelle la lumière de l'obturateur est substantiellement en regard du passage, lequel est alors ouvert; 25 et • des moyens d'actionnement pneumatique de l'obturateur, par dépression, en fonction de la différence entre la pression atmosphérique et la pression dans la conduite en amont de la valve. 4 [0011] La valve peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : • la lumière de l'obturateur définit une ouverture au moins aussi grande que la section droite du passage, de sorte que le passage n'est pas obstrué pour la position ouverte de l'obturateur; • l'obturateur a la forme d'une plaquette; • l'obturateur comporte un ajutage en plus de la lumière et, pour la position fermée de l'obturateur, l'ajutage est situé dans le passage alors que la lumière est complètement en dehors du passage; • la distance entre le centre de la lumière et le centre de l'ajutage est de 10 préférence inférieure à 1,5 fois le diamètre de la section droite du passage; • les moyens d'actionnement pneumatiques de l'obturateur comportent une enceinte séparée en deux chambres par une membrane élastique, l'une des chambres communiquant avec le passage en amont de l'obturateur et étant traversée par une partie de l'obturateur lequel est maintenu en appui sur la 15 membrane par des moyens élastiques, l'autre chambre étant soumise à la pression atmosphérique; • le corps de valve comporte un conduit mettant en communication la chambre contenant une partie de l'obturateur avec le passage en amont de l'obturateur; • les moyens élastiques sont constitués par un ressort poussant l'obturateur 20 contre la membrane; et • l'obturateur comporte un épaulement le maintenant en position ouverte. [0012] L'invention concerne également un système de limitation de débit d'air aspiré par une pompe à vide d'un véhicule, le système apportant une solution à la fois au 25 problème de déshuilage et au problème d'une perte de dépression qui peut se traduire par une interruption de fonctionnement ou un mauvais fonctionnement de certains mécanismes d'actionnement pneumatiques, tel que le dispositif d'assistance au freinage. [0013] Le système est du type comportant : • un circuit de vide primaire composé d'une conduite primaire et d'un mécanisme 5 pneumatique primaire muni d'une chambre d'actionnement, la conduite primaire reliant la chambre du mécanisme primaire à la pompe à vide; • un circuit de vide secondaire composé d'une conduite secondaire et d'au moins un mécanisme pneumatique secondaire muni d'une chambre d'actionnement, la conduite secondaire reliant la chambre du mécanisme secondaire à la pompe à vide. Cette liaison est obtenue par exemple via au moins une électrovanne de commande et éventuellement une réserve de vide. [0014] Selon l'invention, le système comporte des moyens de limitation du débit d'air, lesquels sont montés dans la conduite secondaire et actionnés en fonction de la pression d'air existant dans la chambre d'actionnement du mécanisme secondaire. [0015] Selon un mode de réalisation préféré, la conduite primaire est connectée à une première entrée de la pompe à vide et la conduite secondaire est connectée à une deuxième entrée de la pompe à vide. Ainsi, un problème survenant dans le circuit secondaire n'affecte pas le circuit primaire. Par exemple, une rentrée d'eau accidentelle qui peut conduire par temps froid à la formation d'un bouchon de glace dans le circuit secondaire sera sans incidence sur le fonctionnement du circuit primaire. [0016] Les moyens de limitation du débit d'air peuvent être constitués par une valve actionnée en fonction de la différence de pressions existant entre la pression atmosphérique et la pression existant dans la conduite secondaire en amont de la valve. Cette dernière est de préférence conforme à la valve selon la présente invention et telle que définie précédemment. 6 [0017] Le mécanisme pneumatique primaire est avantageusement un amplificateur de freinage d'un véhicule, la chambre du mécanisme pneumatique primaire étant la chambre à vide de l'amplificateur de freinage. [0018] Le système selon l'invention permet d'évacuer en priorité l'air présent dans le circuit primaire, en obstruant au moins en partie la conduite du circuit de vide secondaire, tant qu'un vide suffisant n'a pas été atteint dans la chambre d'actionnement du mécanisme pneumatique primaire pour que ce dernier fonctionne correctement. Au démarrage du moteur du véhicule, il donnera donc la priorité (pendant quelques secondes) par exemple au système d'assistance de freinage afin que ce dernier fonctionne rapidement. De même, en cas d'entrée accidentelle d'air (perte de dépression) dans le circuit secondaire, le circuit primaire sera protégé par la limitation du débit d'air dans le circuit secondaire. On évite ainsi la perte d'assistance de freinage et le dépassement de la capacité de déshuilage du déshuileur. Le circuit primaire est donc dédié aux mécanismes d'actionnement pneumatiques qui sont vitaux pour la sécurité du véhicule et de ses occupants, alors que ceux qui ne le sont pas sont placés dans le circuit secondaire. Un fonctionnement défectueux d'un mécanisme pneumatique secondaire conduit la plupart du temps à un diagnostic de défaut qui est signalé au conducteur par une indication au tableau de bord, le conducteur pouvant alors faire procéder à la réparation en temps utile. [0019] D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit de plusieurs modes de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés et sur lesquels : • les figures 1A et 1B montrent schématiquement et en coupe un mode de réalisation d'une valve conforme à l'invention lorsque l'obturateur est en position extrême respectivement fermée (figure 1A) et ouverte (figure 1B); • la figure 2 représente l'obturateur vu de côté, avec en pointillé la section droite du passage dans le corps de valve, l'obturateur étant alors dans la position 30 fermée représentée sur la figure 1A; 7 • la figure 3 représente une vue de dessus simplifiée de l'enceinte du corps; • les figures 4A et 4B représentent schématiquement et en coupe un deuxième mode de réalisation d'une valve conforme à l'invention, lorsque l'obturateur est en position respectivement fermée (figure 4A) et ouverte (figure 4B); • la figure 5 représente, vu de côté, l'obturateur du mode de réalisation illustré sur les figures 4, l'obturateur étant dans la position fermée représentée sur la figure 4A; et • la figure 6 illustre schématiquement un mode de réalisation du système de limitation de débit d'air conforme à l'invention. [0020] La valve 10 représentée en coupe sur les figures 1A et 1B comporte une entrée d'air 12 et une sortie 14, le sens de circulation de l'air étant indiqué par la flèche 16. La valve 10 est insérée dans une conduite 18, l'entrée 12 et la sortie 14 de la valve étant connectée à la conduite 18 par des brides de fixation étanches. La valve 10 est reliée par la conduite 18, d'une part, à au moins un mécanisme d'actionnement pneumatique à dépression d'air situé en amont de la valve (selon le sens de circulation de l'air - flèche 16 û et donc à gauche de la valve sur les figures 1) et, d'autre part, à une pompe à vide située en aval de la valve 10 (donc à droite de la valve sur les figures 1). Les mécanismes d'actionnement pneumatiques fonctionnant en dépression d'air comportent chacun une chambre d'actionnement dans laquelle un vide est créé à l'aide de la pompe à vide. [0021] La valve 10 comporte un corps de valve 20 qui délimite un passage 22 entre l'entrée 12 et la sortie 14. Ce passage 22 est de préférence cylindrique, de même diamètre que le diamètre interne de la conduite 18 et situé dans le prolongement de cette conduite. Un logement 24, de forme approximativement parallélépipédique rectangle, est percé dans le corps 20 sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal du passage 22. Le logement 24 traverse le passage 22. [0022] Un obturateur 26, ayant la forme d'une plaquette sensiblement parallélépipédique rectangle, coulisse dans le logement 24 entre une position 8 fermée extrême illustrée sur la figure 1A et une position ouverte extrême illustrée sur la figure 1 B. L'obturateur 26 comporte une lumière 28, qui peut être de forme circulaire comme illustrée sur la figure 2. Sur cette figure, la section droite circulaire 30 du passage 22 est indiquée en pointillés et la position de l'obturateur par rapport à la conduite correspond à la position fermée de la figure 1A. L'obturateur comporte un épaulement 32 à proximité de l'extrémité supérieure 34 de l'obturateur. [0023] Le corps de valve 20 comporte à sa partie supérieure une enceinte 36 séparée en deux chambres inférieure 38 et supérieure 40 par une membrane élastique 42. La chambre supérieure 40 est fermée par un couvercle 44 percé de deux orifices 46 et 48 débouchant à l'air libre, permettant ainsi de mettre la chambre supérieure 40 à la pression atmosphérique. A noter que le nombre d'orifices peut être inférieur (ou supérieur) à deux. La partie supérieure de l'obturateur 26 est située dans la chambre inférieure 38. En position extrême ouverte (figure 1 B), l'épaulement 32 de l'obturateur vient en appui sur la paroi 50 de la chambre inférieure 38, empêchant l'obturateur de continuer à descendre vers le bas. [0024] Des moyens élastiques tendent à maintenir l'extrémité supérieure 34 de l'obturateur en appui sur la membrane 42. Ces moyens peuvent être constitués par un ressort 52 logé dans une cavité 54 du corps de valve 20, ce ressort poussant l'obturateur vers le haut. En position fermée, l'extrémité supérieure 34 de l'obturateur, ainsi que le milieu de la membrane élastique 42, sont poussés contre une butée 56 sur la paroi interne du couvercle 44. La cavité 54 constitue la partie inférieure du logement 24, laquelle est située sous le passage 22. La partie inférieure de l'obturateur 26 coulisse dans cette cavité 54. [0025] Un conduit 58, percé dans le corps de valve 20, met en communication le passage 22, en amont de l'obturateur 26, avec la chambre inférieure 38. La pression régnant dans la chambre inférieure 38 est donc identique à la pression dans le passage 22, en amont de l'obturateur 26. [0026] La figure 3 montre la chambre inférieure 38 vue de dessus. On distingue la 30 paroi cylindrique 60 de cette chambre, l'obturateur 26 et le conduit 58. 9 [0027] La pression Pam dans le passage 22 en amont de l'obturateur 26 est sensiblement égale à la pression dans la chambre inférieure 38 et à la pression dans la chambre d'actionnement du mécanisme pneumatique relié à la conduite 18 en amont de la valve 10. De même, la pression Pav dans le passage 22, en aval de l'obturateur 22, est sensiblement égale à la pression dans la pompe à vide connectée à la valve 10 par la conduite 18, en aval de la valve 10. La pression dans la chambre supérieure 40 est égale à la pression atmosphérique Patm. [oo2s] Lorsque le véhicule est à l'arrêt, moteur arrêté, la pression Pam est déjà égale ou tend vers la pression atmosphérique Patm, à cause des légères fuites qui existent généralement dans le circuit de vide. L'obturateur est alors dans sa position fermée extrême illustrée sur la figure 1A, l'extrémité supérieure 34 de l'obturateur étant maintenue par le ressort 52 contre la membrane 42 et la butée 56. Lorsque la pompe est mise en marche, entraînée par l'arbre à cames du moteur, l'air est aspiré dans le sens de la flèche 62 en passant par l'espace de la lumière 28 situé dans le passage 22. Cet espace est matérialisé sur la figure 2 par la surface commune des deux cercles 28 (la lumière) et 30 (section droite du passage 22). On remarque que pour cette position appelée position extrême "fermée", le passage 22 n'est pas complètement obstrué par l'obturateur 26. L'obturateur reste dans cette position tant que la différence de pressions ou dépression (Patm ù Pam) n'est pas suffisante pour contrebalancer la force de poussée exercée par le ressort 52, ce qui correspond à une valeur seuil de pression P1. Tant que P1 est supérieure à (Patm ù Pam), l'obturateur reste en position extrême ouverte. La pompe à vide continuant à travailler, la pression Pam diminue. Lorsque la dépression (Patm ù Pam) devient supérieure au seuil P1, l'obturateur 26 commence à descendre et continue de descendre au fur et à mesure que la dépression (Patm ù Pam) augmente. La surface de la lumière 28 en regard du passage 22 augmente, jusqu'à ce que le passage 22 soit complètement dégagé, à condition bien entendu que la lumière 28 définisse une ouverture au moins aussi grande que la section droite du passage 22. Sur la figure 2, ceci correspond à un diamètre du cercle 28 égal ou supérieur au diamètre du cercle 30. L'épaulement vient alors en butée sur la paroi 50 de la chambre 38, ce qui correspond à la position ouverte extrême de l'obturateur. Cette position est atteinte 10 lorsque la dépression (Patm û Pam) est supérieure ou égale à une valeur de seuil P2, cette dernière étant supérieure à P1. A titre d'exemple, lorsque le mécanisme d'actionnement pneumatique est un mécanisme d'assistance au freinage, la valeur du seuil P1 peut être voisine de 300 mbars et la valeur du seuil P2 voisine de 850 mbars. Ces valeurs de seuils sont facilement ajustées en choisissant notamment la tare et la raideur du ressort 52, ainsi que la surface et la raideur de la membrane élastique 42. La position de l'obturateur est donc automatiquement déterminée entre deux positions extrêmes ouverte et fermée, en fonction de la différence de pression (Patm û Pam). [0029] En cas de défaillance du circuit de vide du mécanisme d'actionnement pneumatique ou de la conduite 18, ou lorsque le moteur du véhicule n'a pas fonctionné depuis un certain temps, la pression Pam augmente jusqu'à ce que la dépression (Patm û Pam) devienne inférieure au seuil P2. L'obturateur remonte alors en fermant progressivement le passage 22. Lorsque la dépression (Patm û Pam) est inférieure au seuil P1, l'obturateur est à nouveau en position fermée extrême. [0030] Les figures 4A et 4B représentent en coupe une variante de réalisation de la valve. A l'exception de l'obturateur 100, les divers composants de la valve sont identiques à ceux décrits précédemment et représentés sur les figures 1A et 1 B. Les éléments communs aux deux modes de réalisation sont désignés par les mêmes références. Comme précédemment, la valve 100 est insérée dans la conduite 18, entre un mécanisme d'actionnement pneumatique situé en amont de la valve 100 (donc à gauche de la valve sur les figures 4A et 4B) et une pompe à vide située en aval de la valve 100 (donc à droite de la valve sur les figures 4A et 4B), l'air s'écoulant de l'amont vers l'aval dans le sens de la flèche 102. [0031] L'obturateur 100 comporte une lumière 104 et un ajutage 106 percé dans l'obturateur en dessous de la lumière 104. L'ajutage 106 est de préférence calibré. La figure 4A montre la position fermée extrême de l'obturateur 100, lorsque la différence de pressions, ou dépression, (Patm-Pam), est inférieure à une valeur seuil prédéterminée P3, Patm étant la pression atmosphérique (qui règne dans la chambre supérieure 40) et Pam étant la pression dans le passage 22 en amont de 11 l'obturateur 100. C'est notamment le cas lorsque le moteur du véhicule est arrêté ou en cas de mise à l'air libre en amont de la valve. Le ressort pousse l'obturateur vers le haut, l'extrémité 34 de l'obturateur étant en appui contre la butée 56. L'ajutage 106 est alors situé dans le passage 22, alors que la lumière 104 est dans la partie haute du logement de l'obturateur, complètement en dehors du passage, l'air passant uniquement par l'ajutage calibré 106 comme illustré par la flèche 102. L'ajutage calibré permet de bien maîtriser le débit d'air passant à travers l'obturateur. [0032] La figure 5 montre l'obturateur 100, vu de face. En position fermée extrême, correspondant à la figure 4A, l'ajutage 106 est contenu à l'intérieur de la section droite 108 du passage 22, lequel est sensiblement circulaire. La lumière 104, formée par un orifice circulaire de diamètre au moins égal au diamètre de la section droite 108 du passage, n'a pas de surface de recouvrement avec la section droite 108 du passage 22. [0033] Lorsque la dépression (Patm-Pam) devient supérieure à la valeur de seuil P3 (par exemple 300 mbars), la force exercée sur l'extrémité 34 de l'obturateur par la membrane élastique 42 devient supérieure à la force exercée par le ressort 52. L'obturateur se déplace alors vers le bas, contre l'action du ressort 52, la grandeur du déplacement dépendant de la différence entre la valeur de la dépression et le seuil P3. Lorsque la dépression est suffisamment élevée, atteignant une valeur seuil P4 (par exemple 850 mbars), l'épaulement 32 de l'obturateur vient en appui sur la paroi 50 de la chambre inférieure 38, arrêtant ainsi le déplacement de l'obturateur vers le bas. Ce dernier est alors en position ouverte extrême, comme illustré sur la figure 4B. Cette position correspond au fonctionnement normal du circuit de vide composé de la pompe à vide et du mécanisme pneumatique avec sa chambre à dépression. [0034] Par conception, la distance X entre le centre de la lumière 104 (voir figure 5) et le centre de l'ajutage calibré est inférieure à environ 1,5 fois le diamètre Y de la section droite du passage 22. De cette façon, lorsque l'obturateur descend, il n'y a jamais rupture du débit d'air aspiré. Il y a alors passage continu de la section de passage de l'air de l'ajutage 106 vers la lumière 104 de l'obturateur 100. 12 [0035] L'invention concerne également un système de limitation de débit d'air aspiré. Ce système représenté schématiquement sur la figure 6 comporte une pompe à vide 80 ayant deux entrées, une première entrée 82 et une deuxième entrée 84. La première entrée 82 est connectée à un circuit de vide primaire composé d'une conduite primaire 86 et d'un mécanisme pneumatique primaire à dépression 88 comprenant une chambre d'actionnement dans laquelle on crée un vide d'air à l'aide de la pompe à vide 80. Ce mécanisme primaire est avantageusement un mécanisme d'assistance au freinage (ou amplificateur de freinage). Le système comporte également un circuit de vide secondaire comprenant une conduite secondaire 90 et au moins un mécanisme pneumatique secondaire à dépression comprenant une chambre d'actionnement connectée par la conduite secondaire 90 à la deuxième entrée 84 de la pompe à vide. Sur la figure 6, le système comprend deux mécanismes secondaires 92 et 94 connectés en parallèle sur la conduite secondaire 90 et dont les chambres à vide sont reliées à la deuxième entrée 84 de la pompe à vide. [0036] Des moyens de limitation du débit d'air sont insérés dans la conduite secondaire 90. Ils sont actionnés en fonction de la pression existant dans les chambres à vide des mécanismes 92 et 94. De préférence, ces moyens sont constitués par une valve 96 actionnée en fonction de la différence de pressions entre la pression atmosphérique et la pression existant dans la conduite 90 en amont de la valve 96. Lorsque cette différence de pressions est inférieure à un premier seuil prédéterminé, la valve 96 bouche au moins en partie la conduite secondaire 90 et lorsque cette différence de pressions devient supérieure à un deuxième seuil prédéterminé, la valve 96 est complètement ouverte. Entre ces deux seuils, l'obturateur de la valve 96 peut éventuellement se déplacer entre ces deux positions extrêmes pour obstruer plus ou moins la conduite secondaire 90. [0037] La valve 96 est avantageusement la valve 10 (ou 100) décrites précédemment et représentée sur les figures 1 à 4. [0038] Le système de la figure 5 permet, au démarrage du moteur du véhicule, d'effectuer par priorité le vide dans la chambre à vide du mécanisme primaire 88 afin que ce mécanisme fonctionne efficacement le plus rapidement possible. 13 Lorsque ce mécanisme 88 est un amplificateur de freinage, on donne donc la priorité au fonctionnement satisfaisant du circuit de freinage par rapport au fonctionnement des mécanismes secondaires 92 et 94. De plus, en cas de perte de vide dans la conduite secondaire 90 par suite d'une défaillance (due par exemple à une rupture de tuyaux, une électovanne bloquée en position ouverte, un actionneur pneumatique percé, etc.), la valve 96 se place automatiquement en position fermée, ce qui permet, d'une part, une continuité de fonctionnement du circuit primaire et, d'autre part, de limiter le débit d'air aspiré par la pompe 80 afin de ne pas excéder la capacité de déshuilage du moteur et de garantir des performances satisfaisantes de la pompe à vide sur le circuit primaire. [0039] Des modifications aux deux modes de réalisation qui ont été décrits et représentés peuvent être apportées sans sortir du cadre de la présente invention. Par exemple, la forme sensiblement rectangle de l'obturateur, vu de face, peut être remplacée par une forme approximativement ovale (en forme de ballon de rugby) et la forme circulaire de la lumière de l'obturateur peut également être adaptée à la forme intérieure du passage 22, par exemple ovale ou même rectangulaire. De même, le système de la figure 6 comporte deux entrées 82 et 84 de pompe à vide. Ce système pourrait ne comporter qu'une seule entrée, par exemple l'entrée 82, la conduite secondaire étant alors reliée à l'entrée 82 de la pompe à vide. La pompe à vide pourrait aussi comporter plusieurs entrées de circuitssecondaires, chacune des entrées pouvant être connectée par une conduite secondaire à une valve de limitation de débit (96) et à un mécanisme pneumatique à dépression | L'invention concerne une valve destinée à être insérée dans une conduite reliant une pompe à vide d'un véhicule à un mécanisme d'actionnement pneumatique à dépression.La valve (10) comporte un corps de valve (20) délimitant un passage (22) et un logement (24) traversant perpendiculairement le passage, un obturateur (26) muni d'une lumière (28) et éventuellement d'un ajutage (106) et mobile dans le logement (24) entre deux positions extrêmes, fermée et ouverte, et des moyens d'actionnement pneumatique (38, 40, 42, 46, 58) de l'obturateur, par dépression, en fonction de la différence entre la pression atmosphérique et la pression dans la conduite en amont de la valve.L'invention concerne également un système comprenant deux circuits de vide primaire et secondaire comprenant chacun une conduite primaire (86) ou secondaire (90) et un mécanisme pneumatique primaire (88) ou secondaire 92, 94) et des moyens (96) de limitation du débit d'air montés dans la conduite secondaire. | 1. Valve destinée à être placée dans une conduite (18) reliant une pompe à vide d'un véhicule à un mécanisme d'actionnement pneumatique à dépression, la valve limitant automatiquement le débit d'air circulant dans la conduite en fonction de la pression atmosphérique (Patm) et de la pression (Pam) dans la conduite en amont de la valve, la valve étant caractérisée en ce qu'elle comporte : - un corps de valve (20) ayant une entrée (12) et une sortie (14) destinées à être raccordées à la conduite, un passage (22) entre 10 l'entrée et la sortie et un logement (24) traversant sensiblement perpendiculairement le passage ; - un obturateur (26) muni d'au moins une lumière (28) et mobile dans le logement (24) entre deux positions extrêmes, une position fermée pour laquelle l'obturateur bouche le passage au moins en grande partie et une 15 position ouverte pour laquelle la lumière (28) de l'obturateur est substantiellement en regard du passage (22), lequel est alors ouvert; et - des moyens (38, 40, 58, 42, 46) d'actionnement pneumatique de l'obturateur, par dépression, en fonction de la différence (Patm-Pam) entre la pression atmosphérique et la pression dans la conduite (18) en 20 amont de la valve. 2. Valve selon la 1 caractérisée en ce que la section droite (30) du passage (22) est sensiblement identique à la section droite de la conduite (18). 3. Valve selon l'une des précédentes caractérisée en ce que la 25 lumière (28) de l'obturateur définit une ouverture au moins aussi grande que la section droite (30) du passage, de sorte que le passage n'est pas obstrué pour la position ouverte de l'obturateur. 4. Valve selon l'une des précédentes caractérisée en ce que l'obturateur a la forme d'une plaquette. 15 5. Valve selon l'une des précédentes caractérisée en ce que l'obturateur (26) comporte en outre un ajutage (106) et, pour la position fermée de l'obturateur, l'ajutage est situé dans le passage (22) alors que la lumière est complètement en dehors du passage. 6. Valve selon la 5 caractérisé en ce que la distance X entre le centre de la lumière (104) et le centre de l'ajutage (106) est inférieure à 1,5 fois le diamètre Y de la section droite du passage (22). 7. Valve selon l'une des précédentes caractérisée en ce que les moyens d'actionnement pneumatiques de l'obturateur comportent une enceinte séparée en deux chambres (38, 40) par une membrane élastique (42), l'une (38) des chambres communiquant avec le passage (22) en amont de l'obturateur (26) et étant traversée par une partie de l'obturateur lequel est maintenu en appui sur la membrane par des moyens élastiques (52), l'autre chambre (40) étant soumise à la pression atmosphérique (Patm). 8. Valve selon la 7 caractérisée en ce que le corps de valve (20) comporte un conduit (58) mettant en communication la chambre (38) contenant une partie de l'obturateur avec le passage (22) en amont de l'obturateur. 9. Valve selon l'une des 7 et 8 caractérisée en ce que les moyens élastiques sont constitués par un ressort (52) poussant l'obturateur (26) contre la membrane (42). 10. Valve selon l'une des précédentes caractérisée en ce que l'obturateur comporte un épaulement (32) limitant la positon ouverte maximale à l'ouverture. 11. Système de limitation de débit d'air aspiré par une pompe à vide (80) d'un véhicule, le système comprenant : - un circuit de vide primaire composé d'une conduite primaire (86) et d'un mécanisme pneumatique primaire (88) muni d'une chambre 16 d'actionnement, la conduite primaire (86) reliant la chambre du mécanisme primaire (88) à la pompe à vide (80); - un circuit de vide secondaire composé d'une conduite secondaire (90) et d'au moins un mécanisme pneumatique secondaire (92, 94) muni d'une chambre d'actionnement, la conduite secondaire (90) reliant la chambre du mécanisme secondaire (92, 94) à la pompe à vide (80), le système étant caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (96) de limitation du débit d'air, lesquels sont montés dans la conduite secondaire (90) et actionnés en fonction de la pression d'air existant dans la chambre d'actionnement du mécanisme secondaire. 12. Système selon la 11 caractérisé en ce que la conduite primaire (86) est connectée à une première entrée (82) de la pompe à vide et la conduite secondaire (90) est connectée à une deuxième entrée (84) de la pompe à vide. 13. Système selon l'une des 11 et 12 caractérisé en ce que les moyens (96) de limitation du débit d'air sont constitués par une valve actionnée en fonction de la différence de pressions existant entre la pression atmosphérique et la pression existant dans la conduite secondaire en amont de la valve. 14. Système selon l'une des 11 à 13 caractérisé en ce que les moyens de limitation du débit d'air sont constitués par la valve (10) telle que définie à l'une des 1 à 9. 15. Système selon l'une des 11 à 14 caractérisé en ce que le mécanisme pneumatique primaire (88) est un amplificateur de freinage d'un véhicule, la chambre du mécanisme pneumatique primaire étant la chambre à vide de l'amplificateur de freinage. | F,B | F16,B60 | F16K,B60T | F16K 31,B60T 17,F16K 3 | F16K 31/126,B60T 17/04,F16K 3/02 |
FR2890226 | A1 | CABLE D'ENERGIE ET/OU DE TELECOMMUNICATION AVEC GAINE EN POLYURETHANE THERMOPLASTIQUE RETICULE | 20,070,302 | La présente invention concerne un câble d'énergie et/ou de télécommunication doté d'au moins une gaine à base de polyuréthane thermoplastique réticulé. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse, mais non exclusive, dans le domaine des véhicules de transport qui utilisent quantité de câbles d'énergie et/ou de télécommunication fonctionnant dans des conditions thermiques sévères. Certains polyuréthanes thermoplastiques sont connus pour offrir d'excellentes propriétés mécaniques, une bonne tenue chimique, ainsi qu'une résistance au vieillissement tout à fait satisfaisante. Cependant, en raison du caractère réversible de la liaison uréthane, on observe une chute significative des propriétés mécaniques de ces polymères dès lors que la température s'élève. Les polyuréthanes thermoplastiques ont alors tendance à fluer, et ce même simplement sous l'action de leur propre poids. Pour remédier à cette difficulté, il est bien entendu possible de réticuler les polyuréthanes thermoplastiques, c'est-à-dire de créer des liaisons chimiques entre les chaînes macromoléculaires afin de renforcer la cohésion globale du réseau. On sait en effet qu'augmenter la densité de réticulation d'un polymère conduit quasi systématiquement à une amélioration des propriétés thermiques, ainsi qu'à une diminution de la perméabilité vis-à-vis des fluides et des gaz, et par conséquent à une réduction de la sensibilité à l'égard d'éventuelles agressions chimiques. Dans le domaine de la câblerie, la réticulation d'un polyuréthane thermoplastique s'effectue généralement soit par auto-réticulation chimique, soit par irradiation électronique. Dans le premier cas de figure, c'est-à-dire la voie purement chimique, il convient de modifier chimiquement le polymère afin qu'il puisse réticuler de lui même en quelques jours, à l'air libre et à température ambiante. Deux méthodes sont actuellement disponibles pour opérer une telle transformation, l'une consistant à greffer le polyuréthane thermoplastique avec des composés portant des fonctions isocyanates, l'autre impliquant un greffage de molécules de type silane. Mais quelle que soit la technique employée, les propriétés thermiques atteintes par les polyuréthanes thermoplastiques ainsi réticulés demeurent aujourd'hui insuffisantes pour un certain nombre de domaines d'application très exigeants en terme de résistance à la chaleur sous contrainte mécanique, comme c'est le cas par exemple dans l'automobile. Le fait est qu'à l'heure actuelle, la tenue mécanique à haute température de tels polyuréthanes thermoplastiques réticulés ne peut être garantie que jusqu'à des températures voisines des 175 C. La voie de réticulation physique par irradiation est quant à elle communément mise en oeuvre en exposant le polyuréthane thermoplastique à un faisceau d'électrons accélérés, et donc hautement énergétiques. Le bombardement électronique est avantageusement calibré de manière à ce que l'énergie transmise soit à même d'induire la réticulation interne du polymère, via des ruptures puis des recombinaisons de liaisons chimiques. Ce type de réticulation présente toutefois l'inconvénient de nécessiter un équipement d'irradiation extrêmement encombrant, ce qui implique d'importantes contraintes d'installation, mais aussi un certain manque de flexibilité au niveau industriel. Un tel équipement s'avère par ailleurs particulièrement onéreux, ce qui au final rend cette solution technique tout à fait prohibitive pour de nombreuses applications. Aussi le problème technique à résoudre, par l'objet de la présente invention, est de proposer un câble d'énergie et/ou de télécommunication qui permettrait d'éviter les problèmes de l'état de la technique en offrant notamment une tenue nécanique sensiblement améliorée à hautes températures, tout en conservant un prix de revient raisonnable. La solution au problème technique posé consiste, selon la présente invention, en ce que le câble comporte au moins une gaine réalisée par réticulation d'une composition comprenant un polyuréthane thermoplastique, un polyisocyanate, ainsi qu'un composé réactif doté d'au moins une fonction hydroxyle et d'au moins une fonction acrylate. Le principe utilisé pour la réalisation d'une gaine de câble conforme à l'invention consiste dans un premier temps à greffer une résine acrylique sur une chaîne polyuréthane, selon le schéma suivant: OH NCO R NCC Acrylate - Uréthane - Uréthane R R NC NH Uréthane C=O 2890226 4 Concrètement, cela revient à greffer sélectivement un polyisocyanate le long des chaînes uréthanes, comme indiqué dans la première partie de l'équation chimique précédente. Le polyuréthane thermoplastique greffé isocyanate ainsi obtenu est alors en mesure de réagir avec un composé réactif doté d'au moins une fonction OH par l'intermédiaire d'une réaction d'addition standard, conformément à la seconde partie de l'équation chimique. Si le composé réactif en question dispose par ailleurs d'au moins un groupement réactif aux ultraviolets, notamment de type acrylate, il devient alors possible de déclencher une réaction de photoréticulation pour renforcer la cohésion du réseau polymère. C'est ainsi que le principe utilisé pour la réalisation d'une gaine de câble conforme à l'invention, prévoit dans un second temps d'irradier le polyuréthane thermoplastique greffé avec un rayonnement ultraviolet. Cette opération, qui s'effectue de préférence en présence d'un photoinitiateur approprié, permet alors d'obtenir un polyuréthane thermoplastique réticulé aux performances thermomécaniques significativement accrues par rapport à ses homologues de l'état de la technique. Quoi qu'il en soit, il est à noter ici que la notion de gaine concerne très généralement tout revêtement enveloppant, quelle que soit sa forme et quelle que soit sa destination. Il peut ainsi s'agir indistinctement d'une gaine isolante et/ou d'une gaine de protection. On précise par ailleurs que de manière tout à fait classique, la locution "fonction acrylate" désigne indifféremment un groupement acrylate au sens strict du terme, ou un groupement méthacrylate. L'invention telle qu'ainsi définie présente l'avantage de pouvoir disposer d'un câble dont chaque gaine en polyuréthane thermoplastique réticulé présente des performances à hautes températures parfaitement compatibles avec les normes les plus sévères des domaines automobile, aéronautique, ferroviaire ou robotique. Une gaine conforme à l'invention s'avère en effet particulièrement résistante à la déformation sous contrainte mécanique, et ce jusqu'à des températures élevées voisines des 200 C. La solution proposée est par ailleurs aisée à mettre en oeuvre étant donné qu'elle ne requiert pas d'équipement lourd, notamment pour générer la réticulation de chaque gaine de polyuréthane thermoplastique. Cette opération s'effectue en effet instantanément, par réticulation sous la simple action d'un rayonnement ultraviolet. A cet égard, il faut remarquer que la lumière solaire s'avère parfaitement suffisante pour déclencher la réaction de photoréticulation. A noter que dans ce cas précis, la réaction n'est pas instantanée. Selon une particularité de l'invention, la concentration du composé réactif dans la composition est comprise entre 0,1 et 20% en poids, et de préférence entre 1 et 10%. Selon une autre particularité de l'invention, la composition peut également être dotée d'un photo- initiateur de la réaction de réticulation du polyuréthane thermoplastique greffé. Le rôle du photo- initiateur est bien entendu classiquement de générer des radicaux libres sous l'effet d'une exposition à un rayonnement actinique tel qu'un rayonnement ultraviolet. De manière particulièrement avantageuse, le photo-initiateur peut notamment être choisi parmi les alpha-hydroxy cétones, les éthers d'alkyl benzoine, les ketal alkyl benzil, les oxydes d'acylphosphines, les oxydes d'aryl phosphines, la benzophénone et ses dérivés, les xanthones et leurs dérivés. Conformément à une autre caractéristique avantageuse, la concentration du photo-initiateur dans la composition est comprise entre 0,01 et 10% en poids, et de préférence entre 1 et 5%. Selon une autre particularité de l'invention, la composition peut en outre être pourvue d'un catalyseur de la réaction d'addition entre le polyisocyanate et le composé réactif. De manière particulièrement avantageuse, le catalyseur est un dérivé de l'étain, du titane, une base, un acide, ou un mélange quelconque de ces composés. De préférence, le catalyseur est du dilaurate de dibutyle étain, plus communément désigné par l'abréviation DBTL. Conformément à une autre caractéristique avantageuse, la concentration du catalyseur dans la composition est comprise entre 0,001 et 1% en poids. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'une gaine de câble d'énergie et/ou de télécommunication, procédé remarquable en ce qu'il comporte les étapes consistant à: - mélanger un polyuréthane thermoplastique, un polyisocyanate, ainsi qu'un composé réactif doté d'au moins une fonction hydroxyle et d'au moins une fonction acrylate, réticuler la composition préalablement mélangée par rayonnement ultraviolet. De manière particulièrement avantageuse, le procédé de fabrication comporte en outre une étape supplémentaire qui consiste à extruder le mélange sous forme de gaine, ladite étape d'extrusion étant mise en oeuvre entre l'étape de mélange et l'étape de réticulation. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description de l'exemple comparatif qui va suivre, ledit exemple étant donné à titre illustratif et nullement limitatif. Exemple comparatif L'objectif est de déterminer puis de comparer les performances thermomécaniques de différents polyuréthanes thermoplastiques à même d'être utilisés pour la fabrication de gaines isolantes et/ou de protection de câbles d'énergie et/ou de télécommunication. Préparation des compositions Concrètement, cinq mélanges E, F, G, H, E' sont préparés à partir de cinq formulations initiales A, B, C, D, A' qui diffèrent les unes des autres essentiellement de part la nature de la résine époxy acrylate utilisée pour greffer le polyuréthane thermoplastique de base. Afin d'éviter toute réticulation intempestive, la réalisation des mélanges E, F, G, H, E' s'effectue en deux temps, avec préparation préalable des formulations A, B, C, D, A' intégrant chaque résine époxy acrylate, puis incorporation d'un même polyuréthane thermoplastique greffé isocyanate. Le tableau 1 détaille précisément les différences de compositions entre les cinq formulations de base A, B, C, D, A'. A cet égard, il est à noter que les quantités mentionnées dans les différents tableaux figurés ciaprès sont classiquement exprimées en parties en poids pour cent parties en poids de polyuréthane thermoplastique. Tableau 1 Formulations A B C D A' Estane 58888 100 100 100 100 100 CN133 6 6 CN152 12 - - SR399 - - 10 - Lucirin TPO 2 2 2 - 2 DBTL (ppm 40 48 45 45 0 d'étain) L'Estane 58888 est un polyuréthane thermoplastique de type polyéther, qui est distribué par la société Noveon. Il est commun aux cinq échantillons, et sert notamment ici de matrice aux différents mélanges E, F, G, H, E'. Trois types de résines rentrent dans ces compostions. Il s'agit tout d'abord du CN152, c'est- à-dire d'un époxy acrylate mono-fonctionnel commercialisé par la société Cray Valley. On trouve ensuite un époxy acrylate tri-fonctionnel, distribué sous la marque CN133 également par la société Cray Valley. On dispose enfin de SR399, en d'autres termes du dipentaérythritol penta acrylate commercialisé toujours par la société Cray Valley. La réticulation s'opérant dans tous les cas de figure sous rayonnement ultraviolet, l'amorçage est assuré systématiquement par un photoinitiateur qui est constitué ici par un oxyde de triphénylphosphine commercialisé sous la marque Lucirin TPO par la société BASF. La fonction catalyseur est quant à elle assurée par du DBTL, c'est-à-dire du dilaurate de dibutyle étain. Il est à noter que ses proportions sont ici exprimées exceptionnellement en ppm, en raison de l'extrême faiblesse des quantités mise en jeu. Le tableau 2 détaille quant à lui les compositions des cinq mélanges ultimes E, F, G, H, E' qui intègrent la totalité des constituants destinés à la formation des matériaux finaux. Tableau 2 Mélanges E F G H E' Estane 58888 greffé 50 50 50 50 50 A 50 B - 50 - Comme son nom le suggère, l'Estane 58888 greffé est un dérivé greffé isocyanate du polyuréthane thermoplastique Estane 58888 précédemment décrit. Sa caractéristique est qu'il intègre 3 parties en poids de diisocyanate de diphényle méthane (MDI), ainsi que 3 parties de trimère d'isophorone diisocyanate (t-IPDI) pour 100 parties de polymère. L'Estane 58888 greffé est destiné à réagir avec chaque type de résine choisi, et c'est pour cela qu'il est intégré dans un second temps lors de la préparation des différentes mélanges E, F, G, H, E'. On note que l'échantillon H ne contient ni résine, ni photo-initiateur. A ce titre, il constitue l'échantillon référence de l'exemple comparatif. Mode opératoire Concrètement, les différents mélanges E, F, G, H, E' étudiés dans le cadre de l'exemple comparatif sont tous préparés en suivant le même mode opératoire. Dans chaque cas, cela débute par l'introduction du polyuréthane thermoplastique dans un mélangeur interne maintenu à 180 C. Un malaxage est alors effectué pendant 10 minutes, la température se stabilisant à 185 C. La résine est ensuite ajoutée lentement du fait de sa faible viscosité, afin de ne pas lubrifier le mélangeur. A la fin de cette C D A' opération, le photo-initiateur est incorporé dans le mélange en même temps que le catalyseur, ceci afin de tenir compte du fait que ledit catalyseur est utilisé en petite quantité et que sa viscosité est faible. Le malaxage se poursuit alors durant 15 minutes, avant que le mélange ne soit finalement retiré du mélangeur. Dans un second temps, chaque mélange A, B, C, D, E' précédemment obtenu est réintroduit dans le mélangeur interne maintenu à 180 C, où il est malaxé durant 10 minutes. L'Estane 58888 greffé est ensuite incorporé. On considère alors que 2 minutes sont nécessaires pour obtenir une parfaite fusion du polyuréthane thermoplastique greffé isocyanate, et que 2 autres minutes sont indispensables pour parvenir à une bonne réaction entre les groupements isocyanates du polyuréthane thermoplastique et les groupements hydroxyles de la résine. Préparation des échantillons Des plaques d'échantillons d'1 mm d'épaisseur sont réalisées en mettant les différents mélanges E, F, G, H, E' sous presse pendant 7 minutes, à une température 200 C et sous une pression de 100 bars. Ces plaques sont ensuite irradiées sous rayonnement ultraviolet en 1, 5, 10 et 20 passes et à une vitesse de 5 m/min, au moyen d'un convoyeur équipé d'une lampe de puissance 200W/cm de type D commercialisé par la société Fusion UV Systems. Propriétés mécaniques Afin de vérifier qu'une véritable réticulation a bien eu lieu, il apparaît pertinent de procéder à une série de tests de fluage à chaud sous contrainte mécanique, tests qui sont communément désignés par l'anglicisme "Hot set Test" et par l'abréviation HST. Fluage à chaud sous contrainte mécanique à 175 C Ce type de test est régi par la norme NF EN 60811-2-1. Il consiste concrètement à lester une extrémité d'une éprouvette de type haltère H2 avec une masse correspondant à l'application d'une contrainte équivalente à 0,2MPa, et à placer l'ensemble dans une étuve chauffée à une température de consigne donnée à +/-1 C pendant une durée de 15 minutes. Au terme de ce délai, on relève l'allongement à chaud sous contrainte de l'éprouvette, exprimé en La masse suspendue est alors retirée, et l'éprouvette est maintenue dans l'étuve pendant 5 nouvelles minutes. L'allongement permanent restant, également appelé rémanence, est alors mesuré avant d'être exprimé en On rappelle que plus un matériau est réticulé, plus les valeurs d'allongement et de rémanence seront faibles. On précise par ailleurs que dans le cas où une éprouvette viendrait à se rompre en cours d'essai ou que son allongement serait supérieur à 100%, sous l'action conjuguée de la contrainte mécanique et de la température, le résultat au test serait alors logiquement considéré comme un échec. Les résultats des essais de fluage à chaud hot set test à 175 C, des échantillons irradiés par 10 passages sous la lampe UV, sont consignés dans le tableau 3 ci-dessous: Tableau 3 Echantillon E F H Allongement à chaud 21 20 Rupture ( ) éprouvett e Rémanence (%) 8 12 Les résultats des essais de fluage à chaud hot set test à 175 C, des échantillons irradiés par 20 passages sous la lampe UV, sont consignés dans le 10 tableau 4 ci-dessous: Tableau 4 Echantillo E F G H E' n Allongemen t à chaud 7 19 11 Rupture 25 ( ) éprouvett e Rémanence 2 11 5 (%) On observe tout d'abord que contrairement à l'échantillon témoin H, les trois échantillons E, F, G à base de résine passent avec succès le Hot Set Test à 175 C. A cet égard, il est à noter que ces bons résultats sont obtenus indépendamment du fait que l'irradiation s'opère en 10 ou 20 passes. On remarque par ailleurs que pour un échantillon donné, plus l'irradiation est importante, plus l'allongement et la rémanence sont faibles, ce qui signifie qu'il y a vraisemblablement eu une densification du réseau réticulé. On voit également que le catalyseur a bien joué son rôle puisque les valeurs d'allongement après test, ainsi que la rémanence, sont inférieures pour l'échantillon E à celles obtenues pour l'échantillon E'. La réaction d'addition des groupements -OH sur les groupements -NCO est donc optimisée en présence du catalyseur. Fluage à chaud sous contrainte mécanique à 200 C Une seconde série de Hot Set Test est réalisée à une température qui est fixée cette fois à 200 C. Les résultats des essais de fluage à chaud hot set test à 200 C,des échantillons irradiés par 20 passages sous la lampe UV, sont consignés dans le tableau 5 ci-dessous: Tableau 5 Echantillo E F G H n Allongemen t à chaud 40 Rupture 50 Rupture ( ) éprouvett éprouvett e e Rémanence 27 (6) Les résultats des essais de fluage à chaud hot 25 set test à 200 C des échantillons irradiés par 10 passages sous la lampe UV sont consignés dans le tableau 6 ci-dessous: Tableau 6 Echantillo E F G H n Allongemen t à chaud 52 Rupture 70 Rupture ( ) éprouvett éprouvett e e Rémanence 32 (6) Contrairement aux échantillons F et H, les échantillons E et G passent parfaitement le HST à 200 C. Cela s'avère assez surprenant pour des polyuréthanes étant donné la fragilité de la liaison uréthane déjà évoquée précédemment, qui se matérialise par une forte tendance à s'ouvrir de la manière suivante à partir des 170 C: C - 220 C H Fluaqe à chaud sous contrainte mécanique à 200 C après irradiation à chaud Afin de se placer dans des conditions plus proche de celles de l'industrie, il apparaît important de diminuer le nombre d'irradiations. Réaliser les irradiations ultraviolet à chaud permet d'atteindre cet objectif. On sait en effet que d'un point de vue thermodynamique, la réaction de réticulation est favorisée par la chaleur. Concrètement, les échantillons E, G, H sont donc portés à une température d'environ 120 C, avant d'être irradiés uniquement 5 fois, directement en sortie d'étuve. Une troisième série de Hot Set Test est alors conduite, toujours à une température de 200 C afin de pouvoir effectuer une comparaison objective avec le test précédent. Les résultats des essais de fluage à chaud hot set test à 200 C, des échantillons portés à 120 C puis irradiés par 5 passages sous la lampe UV, sont consignés dans le tableau 7 ci-dessous: Tableau 7 Echantillon E G H Allongement 95 50 Rupture à chaud (%) éprouvette Rémanence 70 35 ( %) Ces résultats s'avèrent particulièrement intéressants dans la mesure où ils montrent que les échantillons E et G sont capables de réussir un Hot Set Test à 200 C avec un faible niveau d'irradiations, même si cela implique en contrepartie une certaine dégradation de l'allongement et de la rémanence. Taux d'insolubles Le taux d'insolubles ou taux de gel exprime la proportion de matière insoluble au sein d'un matériau. Dans le cas présent, la connaissance de ce taux permet de quantifier le niveau de réticulation du polymère correspondant, sachant que plus un matériau est réticulé, plus son taux d'insolubles est élevé et proche de 100%. Dans la pratique, le mode opératoire est identique pour chaque mesure. Concrètement, 1g (Ml) de chaque matériau est placé dans un erlenmeyer contenant 100g de tétrahydrofurane (THF), et l'ensemble est porté à reflux à une température de 55 C, sous agitation magnétique pendant une durée de 24h. Le contenu de l'erlenmeyer est ensuite filtré à chaud sur une grille métallique dont la taille des mailles est de 120pm x 120pm. Le résidu solide obtenu est alors séché dans une étuve à 80 C pendant 3 heures, puis pesé (M2). Le taux d'insolubles exprimé en % est ensuite calculé en faisant le rapport de masses M2x100/M1. Sont testes dans le cadre de l'exemple comparatif, uniquement les matériaux ayant passé avec succès le Hot Set Test à 200 C, qu'il s'agisse des échantillons E et G irradiés 20 fois ou ceux ayant subi 5 irradiations à chaud. Le tableau 3 regroupe les résultats des différentes mesures. Tableau 8 Irradiatio masse masse taux de n Ech. initiale après test gel (%) M1 (g) M2 (g) passes E 1.010 0.936 93 G 1.017 0.954 94 passes E 0.990 0.860 86 à chaud G 1.000 0.960 Dans le cas des échantillons E et G irradiés 20 fois, le taux d'insolubles élevé illustre une réticulation très poussée pour les deux polyuréthanes thermoplastiques. Les conclusions sont identiques en ce qui concerne les échantillons irradiés 5 fois à chaud, avec notamment un taux d'insolubles particulièrement élevé pour l'échantillon G, qui confirme pleinement les résultats obtenus par ce matériau lors du Hot Set Test à 200 C | La présente invention concerne un câble d'énergie et/ou de télécommunication.L'invention est remarquable en ce que le câble comporte au moins une gaine réalisée par réticulation d'une composition comprenant un polyuréthane thermoplastique, un polyisocyanate, ainsi qu'un composé réactif doté d'au moins une fonction hydroxyle et d'au moins une fonction acrylate. | 1. Câble d'énergie et/ou de télécommunication, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une gaine réalisée par réticulation d'une composition comprenant un polyuréthane thermoplastique, un polyisocyanate, ainsi qu'un composé réactif doté d'au moins une fonction hydroxyle et d'au moins une fonction acrylate. 2. Câble selon la 1, caractérisé en ce que la concentration du composé réactif dans la composition est comprise entre 0,1 et 20% en poids, et de préférence entre 1 et 10%. 3. Câble selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la composition comporte un photo-initiateur de la réaction de réticulation du polyuréthane thermoplastique greffé. 4. Câble selon la 3, caractérisé en ce que le photoinitiateur est choisi parmi les alpha-hydroxy cétones, les éthers d'alkyl benzoine, les ketal alkyl benzil, les oxydes d'acylphosphines, les oxydes d'aryl phosphines, la benzophénone et ses dérivés, les xanthones et leurs dérivés. 5. Câble selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que la concentration du photo- initiateur dans la composition est comprise entre 0,01 et 10% en poids, et de préférence entre 1 et 5%. 6. Câble selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la composition comporte un catalyseur de la réaction d'addition entre le polyisocyanate et le composé réactif. 7. Câble selon la 6, caractérisé en ce que le catalyseur est un dérivé de l'étain, du titane, une base, un acide, ou un mélange quelconque de ces composés. 8. Câble selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que le catalyseur est du dilaurate de dibutyle étain. 9. Câble selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce que la concentration du catalyseur dans la composition est comprise entre 0,001 et 1% en poids. 10. Procédé de fabrication d'une gaine de câble d'énergie et/ou de télécommunication, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes consistant à: - mélanger un polyuréthane thermoplastique, un polyisocyanate, ainsi qu'un composé réactif doté d'au moins une fonction hydroxyle et d'au moins une fonction acrylate, réticuler la composition préalablement mélangée par rayonnement ultraviolet. 11. Procédé de fabrication selon la 10, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape d'extrusion du mélange sous forme de gaine, ladite étape d'extrusion étant mise en oeuvre entre l'étape de mélange et l'étape de réticulation. | H,C | H01,C08 | H01B,C08G,C08J | H01B 7,C08G 18,C08J 3,H01B 13 | H01B 7/17,C08G 18/83,C08J 3/24,H01B 13/24 |
FR2889050 | A1 | ANALOGUE D'IMPLANT DENTAIRE | 20,070,202 | La présente invention concerne un ainsi qu'un dispositif d'usinage d'une armature prothétique employant ledit analogue et un procédé d'usinage d'une armature prothétique. L'invention concerne le domaine de l'implantologie dentaire pour rectifier des armatures prothétiques en vue d'un placement ajusté en dimensionnement et en positionnement spatial sur une pluralité d'implants dentaires. Des implants dentaires sont de plus en plus couramment utilisés dans le domaine de la chirurgie dentaire pour remplacer des dents. io Les implants sont ancrés dans l'os de la mâchoire maxillaire ou mandibulaire par une zone d'ancrage surmontée par un dispositif de connexion de l'implant à un ensemble prothétique dont la partie visible imite une dent naturelle. L'ensemble prothétique comprend généralement une armature, habituellement métallique, encastrée sur une pluralité d'implants et apte à recevoir des organes prothétiques tels des fausses dents. Généralement, les armatures sont réalisées par moulage après coulée de métal en fusion dans un moule présentant les caractéristiques dimensionnelles et géométriques de l'armature. Compte tenu des tolérances de fabrication assez larges de ce type de réalisation d'armatures, il est nécessaire ensuite de procéder à un usinage de rectification de l'armature, en particulier au niveau des zones d'arrimage de l'armature sur chaque implant. En effet, à ce niveau, un contact parfaitement plan est nécessaire pour éviter toute contrainte résiduelle lorsque l'armature est fixée sur les implants. Il n'est pas rare que l'armature soit montée sur trois ou plus d'implants, ce qui engendre un système très hyperstatique nécessitant une très grande précision d'ajustement de l'armature sur les implants. Pour y parvenir, la rectification réalisée jusqu'à présent met en oeuvre des machines complexes à commande numérique dans laquelle il faut préalablement entrer les données géométriques de l'armature et de la répartition spatiale des implants pour pouvoir réaliser un usinage de précision. Un tel procédé de rectification est particulièrement long et coûteux ce qui grève notablement le coût des interventions chirurgicales mettant en oeuvre des implants dentaires et des armatures. L'invention permet de remédier à toute ou partie des inconvénients des systèmes connus jusqu'à présent et présente à cet effet un nouvel analogue d'implant dentaire, un dispositif d'usinage d'une armature ainsi qu'un procédé permettant une rectification de l'armature avec une grande précision et ce, sans mettre en oeuvre des moyens d'usinage tels un banc à commande numérique complexe et coûteux. io Un des avantages de l'invention est que le procédé d'usinage présenté peut être mis en oeuvre facilement dans un laboratoire de prothésistes après des opérations simples de prises d'empreinte réalisées au cabinet dentaire. Un autre avantage de l'invention est d'être immédiatement applicable à toute technologie d'implant quel que soit en particulier le type de connexion entre les implants et l'armature. D'autres buts et avantages apparaîtront au cours de la description qui suit qui présente un mode de réalisation préféré de l'invention cependant non limitatif. Auparavant, il est rappelé que l'invention concerne d'abord un analogue d'implant dentaire apte à être intégré dans un modèle représentatif d'une mâchoire dans laquelle au moins un implant dentaire est ancré, caractérisé par le fait qu'il comprend un fût solidarisable au modèle et doté d'un passage interne de guidage d'un outil d'usinage et une partie démontable d'obturation du passage interne. Cet analogue pourra se présenter avantageusement suivant les variantes énoncées ci-après: - la partie démontable comporte deux pièces appliquées de part et d'autre du fût et assemblées par le passage interne; - les deux pièces de la partie démontable sont assemblées par filetage; -l'une des pièces de la partie démontable est un corps avec des moyens de connexion sur une face externe et un filetage sur une face intérieure au passage interne - l'autre pièce de la partie démontable est une vis coopérant avec le corps par le filetage - le fût présente un relief d'ancrage sur sa surface externe. L'invention concerne également un dispositif d'usinage d'une armature prothétique destinée à être montée sur une pluralité d'implants dentaires ancrés dans une mâchoire d'un patient, caractérisé par le fait qu'il présente des moyens de fixation de l'armature au regard d'un modèle représentatif de la portion de la mâchoire où sont ancrés les implants dentaires, ledit modèle incorporant des analogues ayant la même disposition spatiale relative que les io implants, le passage interne de chaque analogue formant un trou débouchant au travers du modèle pour le guidage d'un outil d'usinage de l'armature. A titre préféré, ce dispositif est tel que: - il présente, pour chaque analogue, une pièce de transfert fixable de façon amovible sur l'analogue - le dispositif est pourvu d'analogues secondaires comportant un fût doté d'un passage interne de guidage d'un outil d'usinage et une partie démontable d'obturation du passage interne, les analogues secondaires étant chacun montés dans le prolongement d'un analogue de façon amovible et étant fixés dans une plaque d'intégration au travers de laquelle les passages internes des analogues secondaires forment des trous débouchant pour le guidage d'un outil d'usinage de l'armature - les analogues secondaires sont montés sur les analogues par une pièce de liaison coopérant à ses deux extrémités par filetage avec les analogues et les analogues secondaires - les analogues secondaires sont montés sur les analogues à la fois par la pièce de liaison et par la pièce de transfert les analogues secondaires comportent un corps coopérant par filetage avec la pièce de liaison - l'armature est fixable entre le modèle et la plaque d'intégration 30 maintenue espacée du modèle par des moyens d'écartement le dispositif comporte une pluralité de tiges d'indexage filetées et recevant des écrous réalisant les moyens de fixation de l'armature et les moyens d'écartement de la plaque d'intégration - le dispositif comporte, pour chaque tige d'indexage, une ailette solidarisable à l'armature et guidée autour de la tige d'indexage - le dispositif comprend un support de montage du modèle et porte les tiges d'indexage. L'invention concerne enfin un procédé d'usinage d'une armature prothétique destinée à être montée sur une pluralité d'implants dentaires ancrés dans une mâchoire d'un patient dans lequel on utilise un modèle représentatif de la portion de la mâchoire où sont ancrés les implants dentaires ledit modèle incorporant des analogues d'implant caractérisé par le fait que io 1 on utilise des analogues 2 on enlève la partie démontable d'obturation du passage interne de chaque analogue 3 on fixe en position l'armature au regard du modèle 4 on usine l'armature en guidant un outil au travers du passage interne de chaque analogue. Suivant une possibilité préférée, ce procédé est tel que: - on monte dans le prolongement de chaque analogue un analogue secondaire, comportant un fût doté d'un passage interne de guidage d'un outil d'usinage et une partie démontable d'obturation du passage interne; - on fixe en position relative les analogues secondaires dans une plaque d'intégration; - on démonte les analogues secondaires relativement à l'analogue correspondant; - on enlève la partie démontable d'obturation du passage interne de 25 chaque analogue et de chaque analogue secondaire; -on fixe en position l'armature entre le modèle et la plaque d'intégration en ajustant leur écartement; - on usine l'armature en plaçant respectivement le passage interne de chaque analogue ou le passage interne de chaque analogue secondaire sur un doigt de référence et en guidant une tête d'usinage respectivement au travers du passage interne de l'analogue secondaire ou au travers du passage interne de l'analogue - l'usinage est un perçage de rectification interne d'un trou dans l'armature - l'usinage est une rectification de surface d'un trou dans l'armature. Les dessins ci-joints sont donnés à titre d'exemples et ne sont pas limitatifs de l'invention. Ils représentent seulement un mode de réalisation de l'invention et permettront de la comprendre aisément. Les figures 1 à 6 montrent un mode de réalisation préféré des parties constitutives de l'analogue implantaire selon l'invention. La figure 7 montre la réalisation d'une pièce de liaison et les figures 8 à io 10 la formation d'une pièce de transfert apte à coopérer avec l'analogue selon l'invention. Les figures 11 et 12 montrent la coopération entre l'analogue, la pièce de liaison et la pièce de transfert ainsi qu'avec un analogue secondaire. Les figures 13 à 17 schématisent les phases de mise en oeuvre de l'invention réalisées en bouche sur le patient au cabinet dentaire. Plus précisément, la figure 13 montres le placement de transferts et de pièces de liaison sur des implants. La figure 14 montre le montage de la pièce de transfert et de la pièce de liaison sur l'implant. La figure 15 schématise la mise en place d'un élément de cohésion entre les transferts. La figure 16 illustre la formation d'une empreinte noyant les transferts. La figure 17 montre l'enlèvement de l'empreinte réalisée avec les transferts après démontage des pièces de liaison. Les figures 18 à 46 montrent des étapes de mise en oeuvre de l'invention réalisée avantageusement dans un laboratoire prothétique. Plus précisément, la figure 18 schématise le montage d'analogue implantaire sur l'empreinte réalisée en bouche. La figure 19 montre la formation d'un modèle représentatif de la portion de mâchoire incorporant les analogues implantaires. La figure 20 montre la désolidarisation de l'empreinte et du modèle ainsi que le démontage des diverses parties des analogues. La figure 21 révèle le montage des pièces de transfert, des pièces de liaison et des analogues secondaires sur les analogues implantaires. Une vue de dessus de l'ensemble réalisé est visible en figure 22. Les figures 23 et 24 montrent une possibilité de réalisation d'un support apte à recevoir le modèle de la mâchoire. La figure 25 schématise le dispositif d'usinage selon l'invention avec deux analogues implantaires et deux analogues secondaires. La figure 26 est une vue de dessous du dispositif avec une armature à usiner mise en place. io La figure 27 est un exemple d'armature brute, la figure 28 montrant un trou au travers de l'armature nécessitant une rectification. La figure 29 schématise le montage de l'armature dans le dispositif de l'invention. Les figures 30 et 31 montrent l'armature avec des ailettes de positionnement. Les figures 32 à 35 montrent des étapes successives d'usinage de rectification de l'armature présentée aux figures 27 à 31 pour ajuster l'état de surface des embouchures des trous traversant l'armature. Les figures 36 à 45 montrent une autre possibilité d'usinage de rectification de l'invention permettant la rectification de la paroi interne de trous débouchant réalisés dans l'armature. La figure 46 montre une autre possibilité de réalisation de l'usinage de rectification avec une rectification de surface d'une part, et une rectification de l'axe et de l'état de surface pariétal intérieur des trous dans l'armature d'autre part. L'implantologie dentaire implique la mise en place d'un ou plusieurs implants 17 dans l'os de la mâchoire du patient. L'ancrage de tels implants est illustré en figure 13 et 14, figures au niveau desquelles les implants 17 présentent une partie d'ancrage 18 encastrée dans un siège réalisé dans les zones osseuses 20 de la mâchoire. Les implants 17 comportent également une partie de tête dotée d'élément de connexion. La tête est représentée au repère 19 aux figures 13 et 14. La connectique présente à ce niveau (comprenant généralement une partie filetée interne ainsi qu'une couronne polygonale ou circulaire) permet, à terme, la coopération avec le dispositif prothétique. Au stade de l'intervention, la tête de connexion 19 est apte à coopérer avec des pièces de transfert 10 dont un exemple est représenté aux figures 8 à 10. A ces figures, la pièce de transfert 10 est une portion de tronc disposant d'un trou débouchant 11 interne et d'une portion périphérique dotée d'une pluralité d'ailes 16 permettant l'ancrage de la pièce de transfert 10 dans le matériau d'empreinte comme il sera explicité plus loin. io Le trou débouchant 11 et une rebord interne 15 permettent la coopération de la pièce de transfert 10 avec une vis 40 comme présenté aux figures 13 et 14 ou avec une pièce de liaison 12 qui sera décrite ultérieurement. Au moyen de la vis 40, les pièces de transfert 10 sont montées chacun sur un implant 17. Le résultat est figuré en figure 14. Les pièces de transfert 10 ont un positionnement spatial identique à celui des implants 17. Avantageusement, les pièces de transfert 10 sont maintenues en cohésion par l'intermédiaire d'un élément de cohésion intertransfert 27 par exemple réalisé par un ensemble de liens noyés dans de la résine acrylique. Une fois la cohésion des pièces de transfert 10 réalisée, le praticien peut réaliser une empreinte de la portion de la mâchoire du patient au niveau de laquelle les implants 17 sont réalisés et nécessitant la fabrication de l'armature. Cette empreinte 25 est schématisée aux figures 16 à 20. L'empreinte 25 est formée en incorporant les pièces de transfert 10 tout en maintenant béantes les extrémités du trou débouchant. Dès que l'empreinte est réalisée, les vis 40 sont ôtées de sorte à démonter l'empreinte 25 incorporant les pièces de transfert 10 pour l'exploitation au niveau d'un laboratoire prothétique. A ce stade, comme le montre la figure 18, des analogues 1 sont assemblées avec les pièces de transfert 10 au moyen des vis 40. Les analogues implantaires 1 ont, de par leur coopération avec les pièces de transfert 10, un positionnement spatial relatif identique à celui des implants 17 en bouche chez le patient. On réalise alors un modèle 26, généralement en plâtre, et représentatif de la mâchoire du patient ayant été implantée. Le modèle 26 est schématisé en figure 19 et incorpore la pluralité d'analogues 1. Selon l'invention, les analogues 1 utilisés ont une conception toute spécifique de sorte qu'ils participent ultérieurement à l'usinage de rectification io de l'armature 32 qui sera réalisée. Plus précisément, chaque analogue implantaire 1 comporte, comme cela est visible aux figures 1 à 6, une partie externe réalisant un fût 2 doté d'un passage interne 9 et d'une paroi périphérique extérieure disposant de reliefs telles des rainures 8 et un méplat 7 permettant un bon ancrage dans le modèle 26. Comme il sera explicité plus loin, le passage interne 9 réalise un élément de guidage pour un outil d'usinage telle une tête d'usinage ou un plot de référence. Lors des phases préliminaires de réalisation du modèle 26 en plâtre, le passage interne 9 est obturé par d'autres pièces constitutives de l'analogue 1 et en particulier, dans le mode de réalisation illustré, par un corps 3 disposant à l'une de ses extrémités de moyens de connexion 6 avantageusement semblables à ceux de la tête de connexion 19 des implants 17 et à l'autre extrémité d'un filetage 5 apte à coopérer avec une vis 4 de sorte que l'ensemble corps 3/vis 4 s'applique de part et d'autre du passage interne 9 pour l'obturer. Cette coopération est par exemple visible aux figures 11 et 12. On comprend aisément que après le modèle 26 réalisé, l'analogue 1 peut être démonté de sorte que seul le fût 2 reste en place dans le modèle 26 comme présenté en figure 20. A ce stade, on peut réaliser une armature 32 non ajustée par exemple par la technique du moulage à la cire perdue. Avantageusement, des ailettes 35a, b c, d sont réalisées dans le même moulage et conçues pour pouvoir être facilement désolidarisées du reste de l'armature 32 après usinage. Un exemple d'armature obtenue par la technique du moulage à la cire perdue est présenté en figure 27 et aussi aux figures 30 et 31, 37, 40 et 41. Parallèlement à la fabrication de l'armature 32, on réalise un dispositif d'usinage de l'armature prothétique présentant en combinaison le modèle 26 incorporant les analogues 1 et en particulier le fût 2, ainsi que les analogues secondaires 21 réalisées de façon solidaire à une plaque d'intégration 31. io Les analogues secondaires 21 serviront à former, par leur fût 22, des passages internes de guidage d'outil d'usinage. Pour réaliser l'ensemble de ce dispositif, on assemble les analogues 1 avec les pièces de transfert 10, une pièce de liaison 12 et des analogues secondaires 21 comme représentés en figure 21. A cette figure, la pièce de liaison 12 est un corps allongé disposant de deux extrémités filetées repérées 13, 14 en figure 7. Le filetage 13 est apte à coopérer avec l'analogue implantaire 1 et le filetage 14 coopère avec une partie de trou taraudé réalisé dans le corps 23 de l'analogue secondaire 21. Tel que montré en figure 21, l'analogue implantaire secondaire 21 comporte un fût 22 avantageusement similaire ou identique au fût 2 de l'analogue 1 et un corps 23 apte à être inséré par le dessus de l'analogue secondaire 21 dans le fût 22 de sorte à en obturer le passage interne et coopérer par filetage 14 avec la tige 12. En formant le montage illustré à la figure 21, on obtient un positionnement relatif des analogues secondaires 21 spatialement similaires à celui des analogues implantaires 1 et des implants 17. On intègre alors les analogues secondaires 21 dans une plaque servant à les désolidariser. Cette plaque apparaît surmontant le modèle 26 au repère 31 de la figure 25. Le positionnement relatif du modèle 26 et de la plaque 31 est assuré par une pluralité de tiges d'indexage 28 avantageusement filetées permettant le i0 coulissement relatif de la plaque 31 et du modèle 26 et leur maintien en position à un écartement déterminé. Le tout est monté dans un support 29 par exemple en matière plastique transparente et disposant d'éléments de réception des tiges d'indexage 28 et d'une pluralité d'ouverture d'accès 30 pour accéder aux vis 24 des analogues 1 de sorte à les monter ou les démonter. L'armature 32 à ce stade encore brute est alors montée entre le modèle 26 et la plaque d'intégration 31 comme illustré en figure 29. Une pluralité d'écrous coopère avec les tiges d'indexage 28 à cet effet. io Les ailettes 35a, b, c, d permettent le montage de l'armature 32 sur les tiges 28. On décrit ci-après une première possibilité d'usinage utilisant le dispositif ainsi construit. Ainsi, en référence à la figure 32, on insère le dispositif sur un doigt de référence 37 par l'intermédiaire du fût 2 d'un analogue secondaire 1 de sorte à aligner l'ensemble suivant l'axe de l'implant correspondant avec l'axe d'une tête d'usinage 36. La tête 36 surmontant le dispositif coopère avec le fût 22 de l'analogue secondaire correspondant à l'analogue 1 utilisé pour constituer un guide de perçage. On peut alors réaliser l'usinage représenté en figure 33, à laquelle une surface rectifiée 38 apparaît au niveau d'un des trous réalisés en fonderie dans l'armature 32. Pour ce type d'usinage, on utilisera une tête 36 sous forme d'une fraise. De cette façon, la partie supérieure du trou 33 de l'armature 32 a une surface rectifiée avec un rebord dont l'orthogonalité vis-à-vis de l'axe de l'implant est parfaite. On notera que la descente de la tête d'usinage 36 peut être limitée par un rebord formé au-dessus de la partie coupante de l'outil de sorte à buter sur la paroi supérieure du fût 22 lorsque la course d'usinage est atteinte. On réalise la même opération pour les autres trous 34 de l'armature 32 en plaçant le doigt de référence 37 dans l'analogue correspondant et la tête d'usinage 36 au travers du fût de l'analogue secondaire correspondant. 2889050 Il On peut alors usiner en rectification l'autre côté de l'armature 32 en retournant le dispositif et en faisant coopérer le doigt de référence 37 avec les fûts 22 des analogues secondaires et la tête d'usinage 36 avec les fûts 2 des analogues implantaires 1. Ces étapes sont représentées aux figures 34 et 35. Les figures 36 à 45 montrent une variante d'usinage dans laquelle c'est l'ensemble de la longueur des trous 33, 34 de l'armature 32 qui est rectifié. A ce niveau, les trous 33, 32 ont un diamètre sensiblement équivalent à celui du passage interne ménagé dans les fûts 2, 22 des analogues 1 et io analogues secondaires 21. Cette disposition apparaît par exemple en figure 39. De façon similaire aux étapes précédemment indiquées, on fait coopérer le dispositif d'usinage avec un doigt de référence 37 de sorte à ajuster la position de l'ensemble relativement à une tête d'usinage 36 qui est ici un forêt apte à rectifier l'intégralité du trou 33 puis du trou 34. Ces étapes apparaissent aux figures 42 à 45. La figure 46 illustre enfin une troisième possibilité de type d'usinage selon laquelle à la face de l'armature 32 s'appliquant sur la tête de connexion 19 des implants 17 est rectifié avec un forêt sous une faible profondeur de sorte à ménager la surface d'application de l'implant. La surface de l'armature 32 opposée coopère avec un autre forêt dont la configuration est différente de sorte à rectifier la majeure partie de la profondeur des trous 33, 34 pour un bon guidage, par exemple, de la tête de vis qui servira à assembler l'armature 32 et les implants 17. En particulier, la rectification ainsi opérée permet de réajuster parfaitement la concordance de l'axe de la vis de montage de l'armature 32 sur l'implant 17 et le guidage de la périphérie de sa tête. Pour soucis de simplification et de synthèse, la figure 46 montre à la fois les deux têtes d'usinage mais dans ce cas comme dans les précédents, on utilise le doigt de référence 37 pour s'assurer de la bonne position relative de la tête d'usinage 36 avec l'armature 32 et les têtes d'usinage sont employées successivement, après retournement du dispositif. On comprend aisément que ces opérations peuvent être réalisées avec un banc d'usinage de conception courante disposant d'une prise de référence sous forme du doigt de référence 37 sans construction de modélisations numériques complexes, lourdes, longues et coûteuses. Les modes de réalisation et les types d'usinage de rectification présentés précédemment doivent être considérés comme des exemples indicatifs et l'invention peut servir à tout type d'usinage d'armature. Par exemple, les trous 33, 34 réalisés dans l'armature 32 peuvent être réalisés, non pas lors de la coulée de la pièce d'armature, mais ultérieurement, lo en utilisant le dispositif précédemment décrit. L'usinage ainsi formé comprend donc ce cas non seulement la rectification mais aussi l'usinage de base des trous 33, 34. 13 REFERENCES 1. Analogue 2. Fût 3. Corps 4. Vis 5. Filetage 6. Moyens de connexion 7. Méplat 8. Rainures 9. Passage interne 10. Pièce de transfert 11. Trou débouchant 12. Pièce de liaison 13. Filetage 14. Filetage 15. Rebord 16. Ailes 17. Implant 18. Partie d'ancrage 19. Tête de connexion 20. Zones osseuses 21.Analogue secondaire 22. Fût 23. Corps 25. Empreinte 26. Modèle 27. Elément de cohésion inter-transferts 28. Tiges d'indexage 29. Support de modèle 30. Ouverture d'accès 31. Plaque d'intégration 32. Armature 33. Trou 34. Trou 35a, b, c, d. Ailettes 36. Tête d'usinage 37. Doigt de référence 38. Surface rectifiée 39. Surface rectifiée 40. Vis | La présente invention concerne un analogue (1) d'implant dentaire apte à être intégré dans un modèle (26) représentatif d'une mâchoire dans laquelle au moins un implant dentaire (17) est ancré, caractérisé par le fait qu'il comprend un fût (2) solidarisable au modèle (26) et doté d'un passage interne (9) de guidage d'un outil d'usinage et une partie démontable d'obturation du passage interne (9).L'invention concerne aussi un dispositif d'usinage d'une armature prothétique incorporant ledit analogue ainsi qu'un procédé d'usinage utilisant l'analogue.Application à l'implantologie dentaire pour la réalisation d'armature prothétique à positionner sur des implants dentaires. | 1. Analogue (1) d'implant dentaire apte à être intégré dans un modèle (26) représentatif d'une mâchoire dans laquelle au moins un implant dentaire (17) est ancré, caractérisé par le fait qu'il comprend un fût (2) solidarisable au modèle (26) et doté d'un passage interne (9) de guidage d'un outil d'usinage et une partie démontable d'obturation du passage interne (9). 2. Analogue (1) selon la 1 dans lequel la partie démontable comporte deux pièces appliquées de part et d'autre du fût (2) et assemblées par le passage interne (9). 3. Analogue (1) selon la 2 dans lequel les deux pièces de la partie démontable sont assemblées par filetage (5). 4. Analogue (1) selon la 3 dans lequel: - l'une des pièces de la partie démontable est un corps (3) avec des moyens de connexion (6) sur une face externe et un filetage (5) sur une face intérieure au passage interne (9) - l'autre pièce de la partie démontable est une vis (4) coopérant avec le corps par le filetage (5). 5. Analogue (1) selon l'une quelconque des 1 à 4, le fût (2) présentant un relief d'ancrage sur sa surface externe. 6. Dispositif d'usinage d'une armature (32) prothétique destinée à être montée sur une pluralité d'implants dentaires (17) ancrés dans une mâchoire d'un patient, caractérisé par le fait qu'il présente des moyens de fixation de l'armature (32) au regard d'un modèle (26) représentatif de la portion de la mâchoire où sont ancrés les implants dentaires (17), ledit modèle (26) incorporant des analogues (1) selon l'une quelconque des 1 à 5 ayant la même disposition spatiale relative que les implants (17), le passage interne (9) de chaque analogue (1) formant un trou débouchant au travers du modèle (26) pour le guidage d'un outil d'usinage de l'armature (32). 7. Dispositif selon la 6 comportant, pour chaque analogue (1), une pièce de transfert (10) fixable de façon amovible sur l'analogue (1). 8. Dispositif selon la 6 ou 7 pourvu d'analogues secondaires (21) comportant un fût (22) doté d'un passage interne de guidage d'un outil d'usinage et une partie démontable d'obturation du passage interne, les analogues secondaires (21) étant chacun montés dans le prolongement d'un analogue (1) de façon amovible et étant fixés dans une plaque d'intégration (31) au travers de laquelle les passages internes des analogues secondaires (21) forment des trous débouchant pour le guidage d'un outil d'usinage de l'armature (32). 9. Dispositif selon la 8 dans lequel les analogues secondaires (21) sont montés sur les analogues (1) par une pièce de liaison (12) coopérant à ses deux extrémités par filetage (13, 14) avec les analogues (1) et les analogues secondaires (21). 10. Dispositif selon la 7 et 9 en combinaison dans lequel les analogues secondaires (21) sont montés sur les analogues (1) à la fois par la pièce de liaison (12) et par la pièce de transfert (10). 11. Dispositif selon la 10 dans lequel les analogues secondaires (21) comportent un corps (23) coopérant par filetage avec la pièce de liaison (12). 12. Dispositif selon l'une quelconque des 8 à 11 dans lequel l'armature (32) est fixable entre le modèle (26) et la plaque d'intégration (31) maintenue espacée du modèle (26) par des moyens d'écartement. 13. Dispositif selon la 12 comportant une pluralité de tiges d'indexage (28) filetées et recevant des écrous réalisant les moyens de fixation de l'armature (32) et les moyens d'écartement de la plaque d'intégration (31). 14. Dispositif selon la 13 comportant, pour chaque tige d'indexage (28), une ailette (35a, b, c, d) solidarisable à l'armature (32) et guidée autour de la tige d'indexage (28). 15. Dispositif selon la 13 ou 14 comprenant un support (29) de montage du modèle (26) et portant les tiges d'indexage (28). 16. Procédé d'usinage d'une armature prothétique (32) destinée à être montée sur une pluralité d'implants dentaires (17) ancrés dans une mâchoire d'un patient dans lequel on utilise un modèle (26) représentatif de la portion de la mâchoire où sont ancrés les implants dentaires (17) ledit modèle incorporant des analogues (1) d'implant caractérisé par le fait que 1 on utilise des analogues (1) selon l'une quelconque des 1 à 5, 2 on enlève la partie démontable d'obturation du passage interne de chaque analogue (1) 3 on fixe en position l'armature (32) au regard du modèle (26) 4 on usine l'armature (32) en guidant un outil au travers du passage interne de chaque analogue. io 17. Procédé selon la 16 dans lequel - on monte dans le prolongement de chaque analogue (1) un analogue secondaire (21), comportant un fût (22) doté d'un passage interne de guidage d'un outil d'usinage et une partie démontable d'obturation du passage interne; - on fixe en position relative les analogues secondaires (21) dans une plaque d'intégration (31) ; - on démonte les analogues secondaires (21) relativement à l'analogue (1) correspondant; - on enlève la partie démontable d'obturation du passage interne de chaque analogue (1) et de chaque analogue secondaire (21) ; - on fixe en position l'armature (32) entre le modèle (26) et la plaque d'intégration (31) en ajustant leur écartement; - on usine l'armature (32) en plaçant respectivement le passage interne (9) de chaque analogue (1) ou le passage interne de chaque analogue secondaire (21) sur un doigt de référence (37) et en guidant une tête d'usinage (36) respectivement au travers du passage interne de l'analogue secondaire (21) ou au travers du passage interne (9) de l'analogue (1). 18. Procédé selon la 17 dans lequel l'usinage est un perçage de rectification interne d'un trou (33, 34) dans l'armature (32). 19. Procédé selon la 17 dans lequel l'usinage est une rectification de surface d'un trou (33, 34) dans l'armature (32). | A | A61 | A61C | A61C 8 | A61C 8/00 |
FR2897770 | A1 | PROTHESE DE CORPS VERTEBRAL IMPLANTABLE PAR CHIRURGIE PEU INVASIVE | 20,070,831 | Domaine de l'invention: La présente invention concerne une prothèse de corps vertébral implantable avec une chirurgie peu invasive. Cette prothèse qui traite les métastases dispose de moyens nouveaux, qui lui confère un excellent ancrage sans risque d'impaction pour les os contrairement à celles de l'art antérieur. Art Antérieur : Les progrès du matériel d'ostéosynthèse et le développement de techniques de moins en moins invasives permettent des interventions chirurgicales de plus en plus fréquentes pour le traitement des tumeurs vertébrales, et notamment des métastases. Le but de cette chirurgie, dans ce type d'intervention est essentiellement d'améliorer la survie des patients , en les mettant à l'abri d'une compression médullaire pouvant entraîner une paralysie. Les indications chirurgicales des métastases vertébrales augmenteront, si on est capable de proposer une stabilisation satisfaisante par des voies les moins invasives possibles , notamment par des voies endoscopiques au travers du segment thoracique. Dans un art antérieur récent, les Techniques de rem-placement corporéal et d'ostéosynthèse se développent , mais elles comportent des inconvénients : Premièrement, elles nécessitent un large abord à ciel ouvert, en effet les prothèses du corps vertébral de même que les instrumentations latérales, sont peu compatibles avec une chirurgie peu invasive et quasiment impossibles par endoscopie 30 2 Deuxièmement , il y a risque d'impaction des plateaux vertébraux sur lesquels se fixe la prothèse, des ostéosynthèses antérieures isolées induisent le fait qu'elles sont biomécaniquement moins stables que les ostéosynthèses postérieures. Dans un certains nombre de cas, notamment pour des indications tumorales; on assiste à des impactions de la prothèse dans les plateaux adjacents du corps vertébral, quelque soit le type d'ostéosynthèse latérale choisie. La présente invention permet de résoudre ces problèmes grâce à un montage d'une prothèse monobloc entre le corps vertébral et l'ostéosynthèse latérale en réalisant une triangulation qui évite toute impaction de la prothèse dans les plateaux vertébraux . De plus, la conception de cette prothèse permet dans certains cas un abord endoscopique tant au niveau de l'implant que de l'instrumentation associée . La technique d'implantation est simple , elle s 'applique au niveau des Segments rachidiens suivants : thoracique , lombaire , cervicaux en adaptant la conception à chaque cas . 25 30 3 Les dessins servant à comprendre l'invention sont : Figure 1 planche 1/5 : vue en perpective de la prothèse de remplacement corporéal assemblée avec tous ses moyens Figure 2 planche 2/5 : vue éclatée de tous les moyens constituant le dispositif corporéal ou ladite prothèse Figure 3 planche 2/5 : vue en perspective d'une embase coiffant le moyen central et percée des trous de fixation des vis aux os Figure 4 planche 2/5: vue du réservoir recevant le ciment 10 destiné à structurer la prothèse Figure 5 planche 3/5 :vue du corps vertébral avec présence d'une métastase avant intervention par corporectomie Figure 6 planche 3/5 : vue du corps vertébral, la métastase ayant été enlevée par corporectomie 15 Figure 7 planche 3/5: vue sous un autre angle de la cavité réalisée dans le corps vertébral prète à recevoir la prothèse Figure 8 planche 3/5 :vue d'une embase prête à être inséré dans le logement dégagé par la corporectomie Figure 9 planche 3/5: vue de la prothèse en cours 20 d'assemblage , les embases étant mise en place Figure 10 planche 3/5: vue de la prothèse avant mise en place du réservoir de ciment pret à être e positionné Figure 11 planche 4/5: vue de la prothèse assemblée le le réservoir étant en place et recevant le ciment injecté par une 25 seringue. Figure 12 planche 4/5 :vue de la prothèse assemblée après injection du ciment dans le réserevoir. Figure 13 planche 5/5 : schéma des différentes phases de mise en place de la prothèse uniquement sur son positionnement et 30 son assemblage. 4 Le dispositif de remplacement corporéal 1 ou la prothèse de remplacement corporéal 1 comprend : -deux embases 10 en matériau rigide biocompatible qui viennent épouser parfaitement le corps vertébral grâce à une courbure C adaptée , ceci après ablation de la partie malade du corps vertébral . -quatre vis 11 (deux en partie haute et deux en partie basse) qui viennent se fixer sur les embases 10 des corps vertébraux adjacents -deux tiges 12 rigides en matériau biocompatible , reliant les embases 10 emprisonnées dans les parties fendues des têtes de vis 110 et fixées sur celles ci par quatre bouchon de serrage 13 -une enveloppe tubulaire souple 14 dont la forme de révolution est compatible avec celle des embases 10 et dont la longueur est ajustée à la distance L séparant les embases 10 - un ciment de comblement 16 introduit en phase liquide par une seringue S au travers d'un orifice 140 situé sur le dit moyen 14 Les fonctionnalités apportées par la combinaison de ces moyens sont lies suivantes, après assemblage de la prothèse : - bonne résistance mécanique liée à une structuration aussi solide qu'une vertèbre saine ; la prothèse 1 est capable de résister à toutes les sollicitations mécaniques même extrêmes subies par le corps vertébral , ceci sans concentration de contraintes sur les vertèbres adjacentes ou l'un quelconque des moyens constituant la prothèse 1 -bonne stabilité mécanique grâce aux formes des embases 10 parfaitement adaptées aux corps vertébraux et à l'ancrage des vis 11 dans les os qui interdisent toute expulsion de la prothèse . En effet, la prothèse assemblée forme un bloc sans jeu fixé dans les corps vertébraux adjacents, en remplaçant de manière parfaitement structurelle une vertèbre saine. Chaque embase 10 comporte : -une surface plane 100 disposant d'un orifice 101 qui permet au ciment de comblement 16 de pénétrer dans chaque corps vertébral adjacent en améliorant le scellement de la prothèse 1 dans 5 le corps vertébral grâce à un avant trou pratiqué dans le corps vertébral pasant par l'orifice 101 -une surface 103 perpendiculaire à la surface 100 et possédant une courbure C qui épouse la forme anatomique des plateaux vertébraux -une gorge 102 situé au pli de raccordement des surface 100 et 103 La combinaison de ces moyens permet une adaptation optimale desdites embases 10 qui sont calées sur les plateaux vertébraux et qui en épousent parfaitement la surface , ceci renforce encore la stabilité de la prothèse 1 et évite les glissements des moyens de la prothèse lors de son assemblage. Chaque embase 10 comporte en outre : - une bordure 105 qui suit le périmètre des faces 104 en délimitant la position et la forme de l'enveloppe 14 réceptrice du ciment 16, laquelle vient se bloquer contre la bordure 105 , apres avoir été coupée à la longueur L pour pouvoir être facilement insérée dans le logement prévu entre les surfaces 104 des embases 10, et éviter toute expulsion et tout débordement du ciment 16 autres que ceux prévus dans la présente invention. -des lumières rectangulaires 106 qui servent à faire glisser l'enveloppe 14 jusqu'au contact avec la bordure 105 de chaque embase 10. A ce stade l'injection du ciment 16 peut s'effectuer par une seringue S au travers de l'orifice 140, ledit ciment 16 va remplir l'enveloppe 14 et se répandre puis s'incruster dans les os grâce aux poinconnements ( avant-trous) effectués au droit des orifices 101 des embases 10 6 Les embases 10 disposent d'une grande surface d'appui 100 sur le corps vertébral qui permet de résister à une application de contraintes compatible avec la résistance de l'os, le risque d'impaction ou d'enfoncement des vertèbres saines supportant la prothèse étant éliminé par le recouvrement de cette surface d'appui L'enveloppe 14 qui reçoit le ciment 16 par injection a une structure fabriquée en matériau souple et isolant afin d'atténuer le choc thermique du à la polymérisation du ciment qui se durcit en quelques minutes, ceci afin que les organes périphériques ne soient pas endommagés. Les embases 10 possèdent également une partie 103 faisant 90 avec la surface plane 100 , cette partie 103 a une forme curviligne C . Elle comprend deux orifices 105 qui permettent le passage des vis de fixation 11. La courbure C induisant une convergence des vis vers le centre du corps vertébral suivant un angle 13 adapté à la géométrie du dispositif corporéal , ce qui le rend encore mieux structuré (figure 1) grâce à un effet de triangulation. Deux moyens de préhension 107 figurent sur les embases 10 pour permettre leur mise en place . Apres l'ablation de la métastase , et préparation des corps vertébraux sur lesquels on effectue les poinçonnements destinés d'une part à recevoir les vis 11 maintenant les embases 10, et d'autre part à être remplies par les incrustations du ciment dans les os par polymérisation de ce dernier. Les phases mécaniques de mise en place sont les suivantes Phase 1: Mise en place des embases 10 sur les corps adjacents vertébraux et liaison de ces embases par vissage de ces embases par les vis 11 Phase 2 Mise en place des tiges rigides 12 dans les têtes de vis 11 , fixation et serrage par bouchons filetés 13 7 Phase 3 Introduction de l'enveloppe souple 14 au travers des tiges 12 , ladite enveloppe 14 se déforme pour l'introduction , puis reprend la forme de l'embase sur laquelle elle s'appuie Phase 4 Injection du ciment 15 dans l'enveloppe 14 souple et déformable , puis polymérisation du ciment en quelques minutes La prothèse 1 est apte à fonctionner , a noter par ailleurs : l'aspect extrêmement aisé de l'assemblage, ainsi que la rapidité d'exécution qui se fait avec un outillage très simple . 15 20 25 30 | Prothèse de remplacement corporéal ( 1) comprenant-deux embases (10) en matériau rigide biocompatible épousant le corps vertébral et comprenant-quatre vis (11) en partie haute basse, qui viennent se fixer sur les embases (10) des corps vertébraux adjacents-deux tiges (12) rigides en matériau biocompatible , reliant les embases (10) emprisonnées dans les parties fendues des têtes de vis (110) fixées sur celles ci par quatre bouchons de serrage (13)-un enveloppe tubulaire souple ( 14) servant de réservoir dont la forme est compatible avec celle des embases (10) et dont la longueur est ajustable à la distance séparant les embases (10)- un ciment de comblement (16) introduit, après assemblage de la prothèse (1), ledit ciment (16) introduit par un orifice (140) se répendant dans l'enveloppe (14) puis s'incrustant par polymérisation rapide dans des poinconnements effectués dans les os, la combinaison de cesdits moyens permettant d'obtenir une bonne structuration aussi solide qu'une vertèbre saine , et une bonne stabilité mécanique interdisant toute expulsion de la prothèse (1) qui forme un bloc sans jeu s'intégrant entre les corps vertébraux et remplaçant de manière structurelle une vertèbre saine. | 1.-Prothèse de remplacement corporéal (1) caractérisée en ce qu'elle comprend : -deux embases (10) en matériau rigide biocompatible qui viennent épouser parfaitement le corps vertébral grâce à une courbure (C) adaptée à la forme du corps vertébral -quatre vis (11), fixées sur les embases (10) des corps vertébraux adjacents -deux tiges (12) rigides en matériau biocompatible , reliant les embases (10) emprisonnées dans les parties fendues des têtes de vis (110) et fixées sur celles ci par quatre bouchons de serrage (13) -un enveloppe tubulaire souple (14) servant de réservoir dont la forme est compatible avec celle des embases (10) et dont la longueur est ajustable à la distance (L) séparant les embases (10) - un ciment de comblement (16) introduit, après assemblage de la prothèse (1), ceci à l'aide d'une seringue (S) injectant ledit ciment (14) en phase liquide au travers d'un orifice (140) du moyen (14), ledit ciment (16) se répendant ensuite dans l'enveloppe (14) et s'incrustant par polymérisation rapide dans des poinconnements préalablement effectués dans les os, la combinaison de cesdits moyens permettant d'obtenir : -une bonne résistance mécanique liée à une structuration aussi 25 solide qu'une vertèbre saine , -une bonne stabilité mécanique grâce aux formes des embases (10) adaptées aux corps vertébraux et à l'ancrage des vis (11) dans l'os interdisant toute expulsion de la prothèse (1) qui, une fois assemblée forme un bloc sans jeu qui s'intégre entre les 30 corps vertébraux en remplaçant de manière parfaitement structurelle une vertèbre saine. 9 2.-Prothèse de remplacement corporéal (1) selon la 1 caractérisée en ce que les embases (10) disposent d'une grande surface d'appui (100) sur le corps vertébral qui résiste à une application de contraintes compatible avec la résistance des vertèbres saines, en éliminant le risque d'impaction ou d'enfoncement des vertèbres grâce a un bon recouvrement des surfaces d'appui (104) 3.-Prothèse de remplacement corporéal (1) selon la 1 caractérisée en ce que l'enveloppe (14) qui reçoit le ciment (16) par injection a une structure en matériau souple et isolant afin d'atténuer le choc thermique du à la polymérisation du ciment (16) qui se durcit en quelques minutes, afin que les organes périphériques ne soient pas endommagés. 4.-Prothèse de remplacement corporéal (1) selon les 1 et 2 caractérisée en ce que les embases(10) possèdent une partie (103) faisant 90 avec la surface plane (100) , cette partie (103) de forme curviligne (C) comprend deux orifices (105) qui permettent le passage des vis de fixation (11), la courbure (C) induisant une convergence des vis vers le centre du corps vertébral suivant un angle( 13) adapté à la géométrie du dispositif corporéal , ce qui améliore la structuration par à un effet de triangulation. 5.-Prothèse de remplacement corporéal (1) selon les 1 et 4 caractérisée en ce que l'embase (10) comporte une gorge (102) situé au pli de raccordement des surfaces (100) et (103) et qui assure un bon calage de la prothèse (1) 6.-Prothèse de remplacement corporéal (1) selon les 1, 2 et 4 caractérisée en ce que chaque embase (10) possède une bordure (105) qui suit le périmètre des faces (104) en délimitant la position et la forme de l'enveloppe (14) réceptrice du ciment 16, laquelle vient se bloquer contre la bordure (105) aprèsavoir été coupée à la longueur ( L) pour pouvoir être facilement insérée dans le logement prévu entre les surfaces (104) des embases (10) et éviter tout débordement ou explusion du ciment 16. 10 15 20 25 30 | A | A61 | A61B | A61B 17 | A61B 17/70 |
FR2897060 | A1 | LE MONOHYDRATE DE RIMONABANT, SON PROCEDE DE PREPARATION ET LES COMPOSITIONS PHARMACEUTIQUES EN CONTENANT | 20,070,810 | CONTENANT. Le rimonabant est la dénomination commune internationale du N-pipéridino-5-(4-chlorophényl)- 1 -(2 ,4- dich lorophényl)-4-méthylp yrazo le-3 -carboxamide. Ce composé, ses sels et ses solvats sont décrits dans le brevet européen 656354. Une forme cristalline polymorphe du rimonabant appelée forme II est décrite dans la demande internationale WO2003 / 040105. On a maintenant trouvé un solvat particulier : le monohydrate de rimonabant qui présente des propriétés avantageuses. Par monohydrate de rimonabant, on entend le composé chimique constitué d'une molécule de rimonabant et d'une molécule d'eau. Le monohydrate de rimonabant existe préférentiellement sous forme cristallisée. La présente invention est relative au monohydrate de rimonabant, et plus particulièrement à une forme cristalline du monohydrate de rimonabant. Le fait d'obtenir un solvat du rimonabant avec une molécule d'eau est particulièrement avantageux car le monohydrate de rimonabant constitue un principe actif administrable à l'homme. La forme cristalline du monohydrate de rimonabant constitue une poudre dont les caractéristiques sont améliorées par rapport aux poudres constituées soit par la forme cristalline I du rimonabant, soit par la forme cristalline II du rimonabant. Ainsi, lors de l'isolement des cristaux de monohydrate de rimonabant par filtration à partir de la solution dans laquelle ils se sont formés, on observe de façon surprenante, une meilleure filtrabilité que lorsqu'il s'agit de filtrer des cristaux de forme I ou des cristaux de forme II du rimonabant. L'amélioration de la filtrabilité entraîne une amélioration significative de la texture du gâteau de filtration qui se caractérise par une humidité faible de la poudre avant séchage et un faible taux de solvant résiduel avant séchage. La poudre résultante après séchage présente des propriétés physiques améliorées notamment en terme de coulabilité et donc de manipulabilité. La présente invention est également relative au procédé d'obtention du monohydrate de rimonabant. Ce procédé est caractérisé en ce que : a) on prépare à température ambiante un mélange de rimonabant dans un solvant choisi parmi : - le méthylcyclohexane, - l'acétonitrile, - le 4-méthyl-2-pentanone, -l'acétone, - ou un mélange de ces solvants ; b) on ajoute de l'eau goutte à goutte. Le monohydrate de rimonabant formé est isolé par filtration. De façon particulière, à l'étape a), on prépare une solution de rimonabant dans l'acétone. Plus particulièrement, on prépare une solution contenant entre 150 et 200 g/l de rimonabant dans l'acétone, et préférentiellement une solution contenant 200g/1 de rimonabant dans l'acétone. De façon particulière, à l'étape b) on ajoute de l'eau goutte à goutte de manière à obtenir un mélange acétone / eau contenant entre 10 et 30% d'eau en volume ; préférentiellement, le mélange contient 20% d'eau. Un procédé d'obtention du monohydrate de rimonabant sous forme cristalline est caractérisé en ce que : a) on prépare à température ambiante un mélange de rimonabant dans un solvant choisi parmi : - le méthylcyclohexane, -l'acétonitrile, - le 4-méthyl-2-pentanone, - l'acétone, - ou un mélange de ces solvants ; b) on ajoute de l'eau goutte à goutte ; c) on refroidit entre 0 C et 15 C ; d) on filtre les cristaux formés. Plus particulièrement, on peut préparer le monohydrate de rimonabant sous forme cristalline selon un procédé caractérisé en ce que : a) on prépare à température ambiante un mélange contenant entre 150 et 200 g/1 de rimonabant dans l'acétone, préférentiellement 200g/1 ; b) on ajoute goutte à goutte entre 10% et 30% d'eau en volume, préférentiellement 20% d'eau en volume ; c) on refroidit à une température comprise entre 0 C et 15 C, préférentiellement 5 C ; d) on filtre les cristaux formés. Après l'étape a), on peut filtrer le mélange formé afin d'obtenir une solution saturée limpide. Après filtration, le produit est séché à une température comprise entre la température ambiante et 40 C, préférentiellement à température ambiante. Le monohydrate de rimonabant est caractérisé par différents éléments de son analyse physico-chimique. Teneur en eau : Le monohydrate de rimonabant est caractérisé par l'analyse élémentaire et par l'analyse de la teneur en eau mesurée sur un appareil Kart Fisher. Analyse élémentaire : C22H23O2N4C13. C H N Théorique 54,84 4,81 11,63 Mesurée 55,07 4,83 11,50 Les valeurs théorique et mesurée tiennent compte de la présence d'une molécule d'eau. Teneur en eau mesurée : 3,7% 0,5% ; calculée : 3,74%. La teneur en eau indique la présence de l'équivalent d'une molécule d'eau par molécule de produit. Thermo gr avimétri e : L'analyse thermogravimétrique a été réalisée pour le monohydrate de rimonabant par un appareil d'analyse thermogravimétrique TGA 2950, commercialisé par TA Instruments SARL (PARIS, France) ; on opère sous atmosphère d'azote, la température initiale est de 30 C, elle augmente à une vitesse de 10 C/minute jusqu'à la décomposition du produit. La perte de masse théorique correspondant à une mole d'eau est de 3.74%. Expérimentalement par analyse thermogravimétrique, elle est égale à 3.55%. Ce résultat est en accord avec la théorie et confirme que le produit testé contient une molécule d'eau qui part dans la même zone en température que par analyse enthalpique différentielle, à savoir entre 40 C et 100 C (figure 1). La courbe de perte de masse par thermogravimétrie indique que la molécule d'eau présente est une molécule d'hydratation. La forme cristalline du monohydrate de rimonabant a également été analysée et caractérisée. Analyse enthalpique différentielle (en anglais : Differential Scanning Calorimetry) : 20 25 30 35 L'analyse enthalpique différentielle de la forme cristalline du monohydrate de rimonabant est réalisée dans les mêmes conditions sur un appareil d'analyse enthalpique différentielle MDSC 2920, commercialisé par TA Instruments SARL (PARIS, France) ; on opère sous atmosphère d'azote, la température initiale est de 30 C, elle augmente à une vitesse de 10 C/minute. On compare avec les résultats obtenus dans les mêmes conditions pour la forme cristalline II du rimonabant. Pour chaque composé, on mesure le pic de fusion et la différence d'enthalpie de la substance (AH) avant et après la fusion, en Joule par gramme de matière. Selon la figure 2, la forme cristalline II présente un pic de fusion à 157 2 C avec AH = 66 1-2 J/g. Selon la figure 3, la forme cristalline du monohydrate de rimonabant perd sa molécule d'eau de cristallisation entre 40 C et 100 C. Elle présente ensuite un pic de fusion situé à 110 C. L'analyse de mesure de sorption/désorption de vapeur d'eau est réalisée sur la forme cristalline du monohydrate de rimonabant sur un appareil d'analyse SGA100 commercialisé par VTI (USA). On opère entre 0% et 100% d'humidité relative à 25 C après dégazage de la forme monohydratée à 80 C pendant 3 heures. Le monohydrate de rimonabant perd sa molécule d'eau d'hydratation au cours du séchage à 80 C. Au cours du cycle de sorption de vapeur d'eau, la transformation du rimonabant en monohydrate de rimonabant se produit à partir de 40% d'humidité relative. L'isotherme de sorption / desorption est représenté à la figure 4. Selon la présente invention, la forme cristalline du monohydrate de rimonabant est également caractérisée par son spectre infra-rouge (I.R.). Celui-ci est comparé à celui de la forme cristalline II du rimonabant précédemment décrit. Les spectres infra-rouges (I.R.) de ces 2 formes cristallines du rimonabant sont enregistrés sur des spectrophotomètres Perkin Elmer System 2000 FT-IR, entre 400 cm-1 et 4000 cm-1, avec une résolution de 4 cm-1, dans une pastille de bromure de potassium, le composé testé étant à la concentration de 0,5 % en masse. Ces spectres, sont caractérisés par les bandes d'absorptions reportées dans les tableaux 1 et 2 suivants. TABLEAU 1: Spectre I.R.., Forme cristalline de monohydrate de rimonabant (cm') X (cm') 3637 1264 3385 990 1658 91835 1554 1496 780 10 15 20 25 30 35 TABLEAU 2: Spectre I.R., Forme II (cm') X (cm') 3311 1484 2787 986 1683 922 1526 781 La bande large observée de 3637 à 3208 cm-1 sur le spectre IR de la forme cristalline du monohydrate de rimonabant correspond à la vibration des liaisons H-O-H de l'hydrate. Pour le reste du spectre, en comparant les figures 5 et 6 où ils sont représentés, on observe de légères différences au niveau des positions et/ou des intensités des raies, mais les 2 spectres présentent la même allure générale. La forme cristalline du monohydrate de rimonabant est également caractérisée par les raies caractéristiques du diffractogramme de rayons X sur poudre. Le profil de diffraction des rayons X (RX) de la poudre (angle de diffraction) est établi avec un diffractomètre Siemens D500TT (thêta/thêta), type Bragg-Brentano ; source CuKal, = 1,5406À ; domaine de balayage 2 à 40 à 1 par minute en 2 thêta de Bragg. Les raies caractéristiques du diffractogramme sont reportées dans le tableau 3 suivant : TABLEAU 3: Rayons X sur poudre, forme cristalline du monohydrate de rimonabant Pic Angle Angstrom 2-Theta d=9.049 9.311 d=8.35 10.586 d=6.501 13.610 5 15 20 25 30 35 d=4.964 17.854 d=4.167 21.307 Dans les mêmes conditions, les raies caractéristiques du diffractogramme RX sur poudre de la forme cristalline II du rimonabant est enregistré, les raies caractéristiques sont reportées dans le tableau 4 ci-après : TABLEAU 4 : Rayons X sur poudre, forme cristalline II du rimonabant Pic Angle Angstrom 2-Theta d=17,41664 5,070 d=8,70963 10,148 d=8,19062 10,793 d=5,82785 15,191 d=4,63425 19,136 d=3,49212 25,486 Les diffractogrammes correspondants sont reproduits dans les figures 7 et 8. La forme cristalline du monohydrate de rimonabant est également caractérisée par sa structure cristalline pour laquelle les paramètres de maille ont été déterminés par diffraction des rayons X sur monocristal. TABLEAU 5 : Paramètre de maille, Forme cristalline du monohydrate de rimonabant Formule moléculaire C13 N4 02 C22 H23 Poids moléculaire 481.79 Structure de la maille triniclique Groupe d'espace P -1 Paramètre de maille a 7.424(1)À Paramètre de maille b 13.223(2)Â Paramètre de maille c 24.718(2)À Paramètre de maille a 96.89(1) 10 15 20 25 30 Paramètre de maille [3 96.17(1) Paramètre de maille y 90.66(1) Volume de maille 2394(1)À3 Nombre de molécules par maille : Z 4 Densité calculée 1.336g/cm-3 A la figure 9, les diffractogrammes théorique et expérimental du monohydrate de rimonabant sont comparés par superposition. A partir des paramètres de maille et des coordonnées atomiques x, y, z des atomes de la molécule, des logiciels de calcul permettent de tracer des vues projetées de la maille cristalline de la molécule concernée. Comme on le voit sur la figure 10 cette représentation de la molécule dans la maille cristalline met en évidence la présence de la molécule d'eau qui participe bien à l'édifice cristallin (eau de cristallisation). Exemple : préparation de la forme cristalline du monohydrate de rimonabant. 80 g de rimonabant forme II sont mis en suspension dans 400 ml d'acétone à température ambiante sous agitation pendant une nuit. La suspension est filtrée de manière à obtenir une solution de rimonabant dans l'acétone saturée et limpide. 100 ml d'eau sont introduits dans cette solution, ce qui provoque l'insolubilisation progressive du monohydrate de rimonabant sous forme cristalline. La suspension obtenue est refroidie à 5 C, puis filtrée. Le produit est séché à température ambiante pendant 48 heures. On obtient 65 g du composé attendu dont la teneur en eau est 3,4%. Le Diagramme RX sur poudre est représenté à la figure 11. 35 10 15 20 25 30 35 | La présente invention a pour objet le monohydrate de rimonabant, son procédé de préparation et les compositions pharmaceutiques en contenant. | 1. Le monohydrate de rimonabant. 1 2. La forme cristalline du monohydrate de rimonabant selon la caractérisé par un pic de fusion à 157,2 C avec AH = 66 2 J/g. 1, 3. La forme cristalline du monohydrate de rimonabant selon la a, (cm') (cm ') 3637 1264 3385 990 1658 918 1554 780 1496 4. La forme cristalline du monohydrate de rimonabant selon la 1, caractérisée par les raies du diffractogrammes de rayons X sur poudre décrites ci-après : Pic Angle Angstrom 2-Theta d=9.049 9. 311 d=8.35 10.586 d=6.501 13.610 d=4.964 17.854 d=4.167 21.307 5. La forme cristalline du monohydrate de rimonabant selon la 1, caractérisée par les paramètres de maille décrits ci-après : Formule moléculaire C13 N4 02 C22 H23 Poids moléculaire 481.79 Structure de la maille triniclique Groupe d.'espace P -1 Paramètre de maille a 7.424(1)Â Paramètre de maille b 13.223(2)À caractérisée par les bandes d'absorption du spectre infrarouge décrites ci-après : 5 15 20 25 30 35Paramètre de maille c 24.718(2)231 Paramètre de maille a 96.89(1) Paramètre de maille p 96.17(1) Paramètre de maille y 90.66(1) Volume de maille 2394(1)À3 Nombre de molécules par maille : Z 4 Densité calculée 1.336g/cm-3 6. Procédé de préparation du monohydrate de rimonabant selon la 1, caractérisée en ce que : a) on prépare à température ambiante un mélange de rimonabant dans un solvant choisi parrni : - le méthylcyclohexane, - l'acétonitrile, - le 4-méthyl-2-pentanone, -l'acétone, - ou un mélange de ces solvants ; b) on ajoute de l'eau goutte à goutte. 7. Procédé selon la 6 caractérisé en ce que : à l'étape al, on prépare une solution de rimonabant dans l'acétone, à l'étape b) on ajoute de l'eau goutte à goutte de manière à obtenir un mélange acétone / eau contenant entre 10 et 30% d'eau en volume. 8. Procédé selon la 6 caractérisé en ce que : à l'étape a), on prépare une solution contenant entre 150 et 200 g/l de rimonabant dans l'acétone. 9. Procédé selon la 6 de préparation de la forme cristalline du monohydrate de rimonabant caractérisé en ce que : a) on prépare à température ambiante un mélange de rimonabant dans un solvant choisi parmi : - le méthylcyclohexane, - l'acétonitrile, - le 4-méthyl-2-pentanone, -l'acétoneä - ou un mélange de ces solvants ; b) on ajoute de l'eau goutte à goutte ; c) on refroidit à une température comprise entre 0 et 15 C ;5d) on filtre les cristaux formés. 10. Procédé selon la 9 caractérisé en ce que : - à l'étape a) on prépare à température ambiante un mélange contenant entre 150 et 200 g/1 de rimonabant dans l'acétone, - à l'étape b) on ajoute goutte à goutte entre 10% et 30% d'eau en volume. 10 15 20 25 30 35 | C | C07 | C07D | C07D 231 | C07D 231/14 |
FR2899101 | A1 | COMPOSITION DE NETTOYAGE DE LA PEAU DE TYPE CREME. | 20,071,005 | La présente invention concerne une comprenant une N-acylglycine à longue chaîne et/ou un sel de celle-ci, un sel polyoxyéthylènealkyléthersulfate, un tensioactif amphotère de type bétaïne, un sel inorganique et/ou un sel pyrrolidonecarboxylate et de l'eau, où le rapport de mélange et le pH de la composition sont spécifiés. En outre, la présente invention concerne également une composition de nettoyage de type crème comprenant en outre un acide gras et/ou un alkylpolyglucoside. [Etat de la technique] Une N-acylglycine à longue chaîne et/ou ses sels ont été appliqués largement à des préparations de nettoyage de la peau à titre d'agent de nettoyage doux qui est excellent en ce qui concerne l'aptitude au moussage et au rinçage. Concernant les applications de nettoyage du visage, des formulations de nettoyage de la peau de type crème ont été préférées, en particulier pour les raisons suivantes : la commodité obtenue du fait de la possibilité d'utiliser une quantité appropriée prélevée dans le tube selon ce qui est nécessaire et la dissolution aisée dans l'eau, la netteté procurée par la possibilité d'éviter une déformation par dissolution qui survient dans le cas des savons en barre et des salissures autour du lavabo dues au dégouttage des formulations de nettoyage liquides. Ainsi, différentes investigations ont été réalisées pour produire des compositions de type crème au moyen d'une N-acylglycine à longue chaîne et/ou de sels de celle-ci. Le document 1 propose un procédé pour obtenir une formulation de type crème qui est excellente en ce qui concerne les propriétés de moussage et de rinçage par incorporation d'une N-acylglycine à longue chaîne ou d'un sel de celle-ci, d'un sel inorganique et d'un polyalcool. Cependant, selon cette composition, le polyalcool est susceptible d'être séparé, de sorte que des crèmes peuvent difficilement être obtenues avec une reproductibilité favorable. Le document 2 décrit un procédé pour obtenir des compositions de type crème qui sont excellentes en ce qui concerne la stabilité de la forme au moyen d'un N-acylaminoacide neutre à longue chaîne ou d'un sel de celui-ci, en particulier un sel de N-acylglycine à longue chaîne, et d'un polyalcool et d'un polyol hautement polymérisé. Cependant, concernant ces compositions, pour obtenir une crème douce, après chauffage de tous les composants à fondre, il est nécessaire d'agiter suffisamment pendant le procédé de refroidissement. Dans ce procédé, il apparaît un phénomène d'entraînement des bulles d'air (un phénomène d'inclusion des bulles d'air, qui demeurent dans un produit, du fait d'une brusque augmentation de la viscosité), ce qui conduit à une détérioration de l'aspect et du lissé de la crème. De plus, l'apparition d'une odeur ainsi qu'un durcissement de la crème pendant le stockage à basse température sont apparus également du fait de l'incorporation d'un polyalcool en une grande quantité telle que 5 % en masse ou plus. Le document 3 propose un procédé dans lequel un sel alcalin de N-acylglycine à longue chaîne, un tensioactif amphotère de type bétaïne, de l'eau et un acide organique sont utilisés pour résoudre le problème de durcissement de la crème pendant le stockage à basse température. Egalement, le document 4 décrit un procédé dans lequel un sel de N-acylaminoacide à longue chaîne, un tensioactif amphotère de type imidazoline, un minéral argileux gonflant dans l'eau et un monoalkylglycéride d'acide gras sont utilisés. Cependant, dans les deux documents, la détérioration de l'aspect due à l'entraînement des bulles d'air pendant la production n'est toujours pas empêchée, mais un autre problème de diminution de l'aptitude au moussage et au rinçage est susceptible d'apparaître, problème qui peut résulter d'une grande proportion de type cationique du tensioactif amphotère de type imidazoline ou du tensioactif amphotère de type bétaïne, dans une région faiblement acide du pH qui n'est pas supérieure à 6,0. Le document 5 propose un procédé dans lequel un sel de N-acylaminoacide à longue chaîne, de l'anhydride silicique et un polyalkylèneglycol soluble dans l'eau sont utilisés en combinaison, à titre d'autres moyens pour améliorer la stabilité de la crème. Cependant, quand un sel d'acylglycine est utilisé comme sel de N-acylaminoacide à longue chaîne, l'anhydride silicique est susceptible de se déposer, ce qui conduit à des problèmes d'hétérogénéité de la crème. Le document 6 propose un procédé de production d'une composition très visqueuse par incorporation d'un sel d'acylsarcosine à 35 longue chaîne, d'un sel polyoxyéthylènealkyléthersulfate et d'un tensioactif amphotère de type bétaïne en combinaison à un rapport de mélange spécifique. Cependant, l'une quelconque de telles compositions a été développée dans le but de l'utilisation comme shampooing, qui sont fournies sous forme d'une formulation de nettoyage liquide avec une viscosité nettement élevée. De ce fait, dans une tentative de l'utiliser comme formulation de nettoyage crémeuse, certaines difficultés peuvent apparaître lors du prélèvement avec un doigt et lors du mélange avec de l'eau dans une paume. Des compositions de nettoyage de la peau de type crème ne contenant sensiblement pas de polyalcool, faiblement acides avec un pH de 4,0 à 6,0, ont été fortement souhaitées. D'autres exigences incluent une texture douce et lisse avec un aspect blanc, une excellente aptitude au moussage et au rinçage ainsi qu'une excellente sensation pendant l'application comme une sensation humectante et de peau sèche et fraîche, tout en évitant le durcissement à basse température, et qui peuvent être préparées aisément au moyen d'un mélangeur simple courant. [Document 4] : JP-A n 2002-265 352 [Document 5] : JP-A n 2002-363 061 [Document 6] : brevet US n 477 424 [Description de l'invention] 25 [Problèmes que l'invention doit résoudre] Un but de la présente invention est de fournir une composition de nettoyage de la peau de type crème ne contenant sensiblement pas d'alcool polyfonctionnel, qui est faiblement acide avec un pH de 4,0 à 6,0, et qui a une texture douce et lisse avec un aspect blanc, qui est excellente 30 en ce qui concerne l'aptitude au moussage et au rinçage ainsi qu'en ce qui concerne la sensation pendant l'application comme une sensation humectante et de peau sèche et fraîche, tout en évitant le durcissement aux basses températures, et qui peut être préparée aisément au moyen d'un mélangeur simple courant. [Document 1] : brevet japonais n 3 304 646 [Document 2] : JP-A n 2000-143 497 [Document 3] : JP-A n 2001-19 632 35 [Moyens pour résoudre les problèmes] La Demanderesse a réalisé des études approfondies pour résoudre les problèmes précédents, et a ainsi trouvé que les problèmes pouvaient être résolus en incluant à un rapport d'incorporation spécifique et un pH spécifique une N-acylglycine à longue chaîne ou un sel de celle-ci, un sel polyoxyéthylènealkyléthersulfate, un tensioactif amphotère de type bétaïne, un sel inorganique et/ou un sel pyrrolidone-carboxylate et de l'eau. Ainsi, la présente invention a été réalisée. Ainsi, la présente invention comprend les modes de réalisation 10 suivants. Une composition de nettoyage de la peau de type crème qui inclut une N-acylglycine à longue chaîne et/ou un sel de celle-ci (composant A), un sel polyoxyéthylènealkyléthersulfate (composant B), un tensioactif amphotère de type bétaïne (composant C), un sel 15 inorganique et/ou un sel pyrrolidonecarboxylate (composant D), et de l'eau (composant E), ladite composition étant caractérisée par : [masse totale du (composant A), (composant B) et (composant C)] représentant 12 à 30 % en masse de la masse totale de la composition ; [masse du (composant A)]/[masse totale du (composant A), du (composant B) et du 20 (composant C)] étant 3/8 à 4/5 ; [masse du (composant (B)]/[masse du (composant C)] étant 9/1 à 1/1 ; et le pH étant 4,0 à 6,0. Un autre aspect de l'invention est la composition de nettoyage de la peau de type crème, caractérisée en ce qu'elle inclut en outre un acide gras supérieur (composant F) et/ou un alkylpolyglucoside 25 (composant G) en une quantité de 0,01 à 5,0 % en masse, en plus des composants mentionnés précédemment. [Avantage de l'invention] Une composition de nettoyage de la peau de type crème ne 30 contenant sensiblement pas d'alcool polyfonctionnel, qui est faiblement acide avec un pH de 4,0 à 6,0, et qui a une texture douce et lisse avec un aspect blanc peut être obtenue, ladite composition étant excellente en ce qui concerne l'aptitude au moussage et au rinçage ainsi qu'en ce qui concerne la sensation comme une sensation humectante et de peau sèche 35 et fraîche, mais qui peut éviter de devenir dure aux basses températures, et qui peut être préparée aisément au moyen d'un mélangeur simple courant. [Meilleur mode pour mettre en oeuvre l'invention] 5 Dans la composition de nettoyage de la peau de type crème de l'invention, une N-acylglycine à longue chaîne et/ou un sel de celle-ci (composant A), un sel polyoxyéthylènealkyléthersulfate (composant B), un tensioactif amphotère de type bétaïne (composant C), un sel inorganique et/ou un sel pyrrolidonecarboxylate (composant D), et de l'eau (composant E) sont mélangés dans un rapport spécifique. Le terme "crème" évoqué ici désigne une forme "ayant un aspect analogue à une crème pour les mains qui est blanche, douce, lisse et brillante", et qui est aisément prélevée avec un doigt à l'état contenu dans un tube ou un récipient sans goutter ni filer de manière marquée. Dans la suite, les composants constitutifs et le rapport d'incorporation vont être expliqués successivement. Concernant le groupe acyle à longue chaîne de la N-acylglycine à longue chaîne et/ou de son sel destiné à être le (composant A) utilisé dans la présente invention, il est possible d'utiliser un groupe quelconque dérivé d'un acide gras saturé ou insaturé ayant une chaîne linéaire ou ramifiée de 8 à 22 atomes de carbone. Dans le cas de groupes acyle ayant moins de 8 atomes de carbone, les propriétés de moussage et de nettoyage peuvent être insuffisantes comme agent de nettoyage. Au contraire, dans le cas où plus de 22 atomes de carbone sont présents, la solubilité dans la composition de nettoyage peut être détériorée, ce qui confère à la composition un lissé dégradé. Des exemples d'acides gras évoqués ici incluent l'acide caprylique, l'acide caprique, l'acide laurique, l'acide myristique, l'acide stéarique, l'acide isostéarique, l'acide palmitique, l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide béhénique, l'acide gras d'huile de coprah, l'acide gras de palme, l'acide gras de suif de boeuf hydrogéné et analogues. Ceux-ci peuvent être ajoutés seuls, ou bien deux ou plusieurs d'entre eux peuvent être utilisés sous forme d'un mélange. En particulier, sous l'angle de l'aptitude au moussage favorable et de la qualité de la mousse, l'acide gras d'huile de coprah, l'acide laurique et l'acide myristique sont préférés. La N-acylglycine peut être produite selon un procédé connu, par exemple l'exposition à une réaction de SchottenBaumann avec la glycine dans les conditions d'une solution alcaline aqueuse, et analogue, après la transformation de l'acide gras en un chlorure d'acide gras par une procédure courante. Le sel du (composant A) qui peut être utilisé dans l'invention n'est pas particulièrement limité, mais des exemples spécifiques incluent les sels de métaux alcalins comme les sels de sodium et de potassium, les sels de métaux alcalino-terreux comme les sels de magnésium, les sels d'amines organiques comme les sels d'ammonium, de diéthanolamine et de triéthanolamine, les sels d'aminoacides basiques comme la lysine et l'arginine. Sous l'angle de la possibilité d'éviter une détérioration de la forme résultant d'un échange de sel imprévu avec un autre composant ionique, les sels de métaux alcalins sont préférés, et le sodium ou le potassium est particulièrement préféré. Le sel polyoxyéthylènealkyléthersulfate (composant B) destiné à être utilisé dans l'invention n'est pas particulièrement limité, mais un sel lauryléthersulfate est préféré, et les sels polyoxyéthylènealkyléthersulfates qui sont représentés par la formule générale (1) suivante et qui répondent à des conditions spécifiques sont plus préférés, et ceux dans lesquels n est 2 à 3 mol sont particulièrement préférés. R-(OC2H4)ä-OSO3M (1) où, R représente un groupe alkyle ayant 8 à 24 atomes de carbone ; n représente le nombre moyen de moles d'oxyde d'éthylène ajoutées, et peut être 0,5 n 8 ; et M représente un métal, une amine organique ou un aminoacide basique. Le sel (M) du (composant B) utilisé dans l'invention n'est pas particulièrement limité, cependant un sel de métal alcalin comme le sodium ou le potassium, un sel de métal alcalino-terreux comme le magnésium, un sel d'amine organique comme l'ammonium, la diéthanolamine ou la triéthanolamine, un sel d'aminoacide basique comme la lysine ou l'arginine, ou analogue, peut être utilisé. Ceux-ci peuvent être utilisés seuls, ou bien deux ou plusieurs d'entre eux peuvent être utilisés en mélange. Sous l'angle de l'aptitude au moussage favorable et de l'activité de nettoyage, les sels de métaux alcalins sont préférés, et les sels de sodium sont particulièrement préférés. Bien que le tensioactif amphotère de type bétaïne (composant C) utilisé dans l'invention ne soit pas particulièrement limité, spécifiquement, un tensioactif amphotère de type bétaïne acétique, un tensioactif amphotère de type amide bétaïne, un tensioactif amphotère de type sulfobétaïne, un tensioactif amphotère de type phosphobétaïne ou un tensioactif amphotère de type imidazoliniumbétaïne peut être utilisé. Les exemples préférés de tensioactifs amphotères de type bétaïne incluent les tensioactifs amphotères de type amide bétaïne représentés par la formule générale (2) suivante. Les exemples préférés de tensioactifs amphotères de type amide bétaïne incluent l'amide 'aurique propylbétaïne, l'amide gras d'huile de coprah propylbétaïne et l'amide myristique propylbétaïne. Sous l'angle de l'aptitude au moussage et de la stabilité de la composition, l'amide gras d'huile de coprah propylbétaïne est particulièrement préféré. R2 R1 ùCONH(CH2)m-N+ù(CH2)n0OO- (2) R3 où RI représente un groupe alkyle ou alcényle linéaire ou ramifié ayant 5 à 21 atomes de carbone, R2, R3 représentent un atome d'hydrogène, ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant 1 à 3 atomes de carbone ; n représente un entier de 1 à 3 ; et m représente un entier de 1 à 4. Bien que le sel inorganique ou le sel pyrrolidonecarboxylate du (composant D) utilisé dans l'invention ne soit pas particulièrement limité, l'un quelconque produit par une réaction de neutralisation d'un acide avec une base peut être utilisé généralement. Les exemples d'acides incluent les acides inorganiques comme l'acide sulfurique, l'acide chlorhydrique, l'acide phosphorique et l'acide carbonique ; les aminoacides acides comme l'acide glutamique et l'acide pyrrolidonecarboxylique ; les acides organiques comme l'acide citrique et l'acide gluconique, et analogues. Les exemples de bases incluent les métaux alcalins comme le sodium et le potassium, les métaux alcalino-terreux comme le magnésium et le calcium, les aminoacides basiques comme la lysine, l'arginine et 8 l'ornithine, les amines organiques comme l'ammoniac, la triéthanolamine, la diéthanolamine, et analogues. L'aminoacide basique ou l'acide pyrrolidonecarboxylique qui peut être utilisé est un corps racémique, ou une substance optiquement active. Spécifiquement, le chlorure de sodium, le chlorure de potassium, le chlorure de magnésium, le chlorure de calcium, le sulfate de sodium, l'hydrogénosulfate de sodium, le sulfate de potassium, l'hydrogénosulfate de potassium, le sulfate de magnésium, le sulfate de calcium, le phosphate monosodique, le phosphate disodique, le phosphate monopotassique, le phosphate dipotassique, le carbonate de sodium, l'hydrogénocarbonate disodique, le carbonate de potassium, l'hydrogénocarbonate de potassium, le carbonate de magnésium, le carbonate de calcium, le pyrrolidonecarboxylate de sodium, le L-pyrrolidonecarboxylate de sodium, le DL-pyrrolidonecarboxylate de potassium, le DL-pyrrolidonecarboxylate d'ammonium ou analogues, peuvent être utilisés. Ces sels peuvent être utilisés seuls, ou bien deux ou plusieurs d'entre eux peuvent être utilisés en mélange. Sous l'angle de la possibilité d'obtenir une crème qui est lisse et blanche et qui a une forme favorable, le chlorure de sodium, le chlorure de potassium, le DL-pyrrolidonecarboxylate de sodium, le L-pyrrolidonecarboxylate de sodium, le DL-pyrrolidonecarboxylate de potassium sont préférés, et le chlorure de sodium et le pyrrolidonecarboxylate de sodium sont encore plus préférés. L'eau qui est le (composant E) utilisé dans l'invention n'est pas particulièrement limitée à condition qu'elle ait une pureté dans la plage généralement employée pour les agents de nettoyage et les cosmétiques. Spécifiquement, l'eau ayant subi un échange d'ions, l'eau de puits, l'eau naturelle, l'eau souterraine, l'eau de ville, l'eau dure, l'eau douce ou analogue peut être utilisée. Celles-ci peuvent être utilisées seules, ou deux ou plusieurs d'entre elles peuvent être utilisées en mélange. Sous l'angle de la stabilité au stockage et des aspects sanitaires du présent produit, l'eau ayant subi un échange d'ions est préférée. Le pH de la composition de nettoyage de la peau de type crème de l'invention peut être choisi pour être situé dans la plage de 4,0 à 6,0. Quand le pH est inférieur à 4,0, une détérioration de l'aptitude au moussage peut être provoquée du fait de l'augmentation de l'acylglycine non neutralisée. Au contraire, quand le pH est supérieur à 6,0, une 9 déformation de l'état crémeux peut survenir du fait que la solubilité du sel d'acylglycine dans la composition est élevée. Sous l'angle de la formation possible de l'état crémeux d'une manière stable, le pH est de préférence de 4,5 à 6,0, et de préférence encore de 5,3 à 5,8. L'acide pour ajuster le pH n'est pas particulièrement limité, mais des exemples spécifiques incluent les acides organiques comme l'acide citrique, l'acide lactique, l'acide acétique, l'acide malique, l'acide tartrique et l'acide glycolique ; les aminoacides acides comme l'acide aspartique, l'acide glutamique et l'acide pyrrolidonecarb(mlique ; les acides inorganiques comme l'acide chlorhydrique, l'acide sulfurique et l'acide phosphorique, et analogues. Sous l'angle de la capacité de tampon de pH qui l'accompagne, ce qui permet d'obtenir que le pH soit difficilement modifié par un autre composant, l'acide citrique, l'acide tartrique, l'acide glutamique et l'acide phosphorique sont préférés ; l'acide citrique et l'acide tartrique sont plus préférés; et l'acide citrique est particulièrement préféré. La masse totale du (composant A), du (composant B) et du (composant C) de l'invention est employée pour être située dans la plage de 12 à 30 % en masse par rapport à la masse totale de la composition. Quand elle est inférieure à 12 % en masse, la crème peut être hétérogène, tandis que, quand elle est supérieure à 30 % en masse, la composition devient si dure que l'état crémeux ne peut pas être maintenu. Sous l'angle de la possibilité de maintenir l'état crémeux d'une manière stable, elle est de préférence de 15 à 28 0/0 en masse, et de préférence encore de 16 à 25 % en masse. Le rapport de la [masse du (composant A)]/[masse totale du (composant A), du (composant B) et du (composant C)] de l'invention est employé pour être situé dans la plage de 3/8 à 4/5. Quand le rapport est inférieur à 3/8, une forme hétérogène est susceptible d'apparaître par dissolution partielle du sel d'acylglycine, tandis que quand le rapport est supérieur à 4/5, la composition est susceptible d'être dure. Dans les deux cas, une détérioration de l'état crémeux apparaît. En particulier, sous l'angle de la possibilité d'obtenir une excellente aptitude au moussage, le rapport 2/5 à 3/4 est préféré ; le rapport 5/12 à 5/7 étant plus préféré, et le rapport 5/12 à 2/3 étant particulièrement préféré. Le rapport [masse du (composant B)]/[masse du (composant C)] de l'invention est choisi pour être situé dans la plage de 1/1 à 9/1. Quand le rapport est inférieur à 1/1, une crème qui s'accompagne de performances de manipulation inférieures avec une possibilité de filer peut être préparée, tandis que quand le rapport est supérieur à 9/1, la composition est susceptible d'avoir une forme hétérogène. Sous l'angle de la possibilité d'obtenir une crème ayant une forme préférable, le rapport est situé de préférence dans la plage de 1/1 à 9/1, de préférence encore dans la plage de 2/1 à 8/1, et de manière particulièrement préférable dans la plage de 3/1 à 5/1. Le pourcentage de la masse du (composant D)/masse totale de la composition de l'invention est employé pour être situé dans la plage de 0,1 à 5 % en masse. Quand le pourcentage est inférieur à 0,1 % en masse, la crème peut perdre de sa blancheur pendant le stockage à haute température pour être transparente, tandis que quand le pourcentage est supérieur à 5 % en masse, la composition peut subir une séparation au cours du stockage à haute température. Sous l'angle de l'effet conférant une blancheur stable manifestée, un pourcentage de 0,2 à 3 % en masse est préféré, 0,3 à 2,5 % en masse est préféré encore et 0,5 à 2,0 % en masse est particulièrement préféré. Chaque caractéristique peut être conférée en incorporant en outre l'acide gras (composant F) et un alkylpolyglucoside (composant G) dans la composition de nettoyage de la peau de type crème incluant les (composants A à E) et ayant un rapport d'incorporation spécifique et un pH spécifique selon l'invention. Le (composant F) et le (composant G) peuvent être utilisés en combinaison. La composition de nettoyage de la peau de type crème incluant les (composants A à E) et ayant un rapport d'incorporation spécifique et un pH spécifique selon l'invention peut avoir une blancheur accrue et peut être encore plus douce quand elle est stockée à basse température par addition supplémentaire de l'acide gras (composant F). Les exemples d'acides gras qui peuvent être utilisés incluent les acides gras saturés ou insaturés ayant une chaîne linéaire ou ramifiée de 8 à 22 atomes de carbone. Des exemples spécifiques de ceux-ci incluent l'acide caprylique, l'acide caprique, l'acide laurique, l'acide myristique, l'acide stéarique, l'acide isostéarique, l'acide palmitique, l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide béhénique, l'acide gras d'huile de coprah, l'acide gras de palme, l'acide gras de suif de boeuf hydrogéné et analogues. Ceux-ci peuvent être Il utilisés seuls, ou deux ou plusieurs d'entre eux peuvent être utilisés en mélange. En particulier, sous l'angle de l'aptitude favorable au moussage et de la qualité de la mousse, l'acide gras d'huile de coprah, l'acide laurique et l'acide myristique sont préférés. La quantité du (composant F) inclus selon l'invention n'est pas particulièrement limitée, mais il est utilisé de préférence en une quantité de 0,01 à 5 h en masse par rapport à la masse de la composition incluant les (composants A à E). Quand la quantité est inférieure à 0,01 % en masse, l'effet conférerant de la blancheur à la crème peut ne pas être obtenu, tandis que quand la quantité est supérieure à 5 Io en masse, la viscosité et l'aptitude au moussage de la crème peuvent être détériorées. Sous l'angle de la possibilité d'obtenir efficacement une augmentation de la blancheur, et une amélioration supplémentaire de la douceur pendant le stockage de la crème à basse température, la quantité est de préférence de 0,1 à 3 % en masse, et de préférence encore de 0,2 à 2 % en masse. La stabilité pendant le stockage aux hautes températures peut être améliorée encore en ajoutant encore un alkylpolyglucoside comme (composant G) à la composition de nettoyage de la peau de type crème incluant les (composants A à E) et ayant un rapport d'incorporation spécifique et un pH spécifique selon l'invention. Bien que l'alkylpolyglucoside ne soit pas particulièrement limité, l'un quelconque représenté par la formule générale (3) ci-dessous est plus préféré. (3) OR OH OH n où R représente un groupe alkyle ayant 8 à 24 atomes de carbone ; n représente un nombre moyen de moles de glucose polymérisées, et peut être 1 n ≤_ 3. Les exemples spécifiques incluent le caprylylglucoside, le décylglucoside, le laurylglucoside, le myristylglucoside, l'undécyl- glucoside, les alkylglucosides d'huile de coprah, le cétéarylglucoside, l'isostéarylglucoside et analogues. Ceux-ci peuvent être utilisés seuls, ou bien deux ou plusieurs d'entre eux peuvent être utilisés en mélange. En particulier, sous l'angle d'un excellent effet pour améliorer la stabilité au stockage aux hautes températures, le laurylglucoside, les alkylglucosides d'huile de palme sont préférés. La quantité de (compsoant G) inclus selon l'invention n'est pas particulièrement limitée, mais il est de préférence utilisé en une quantité de 0,01 à 5 % en masse par rapport à la masse de la composition incluant les (composants A à E). Quand la quantité est inférieure à 0,01 % en masse, l'effet d'amélioration de la stabilité aux hautes températures peut ne pas être suffisant, tandis que quand la quantité est supérieure à 5 % en masse, l'aptitude au moussage de la crème peut être détériorée. Sous l'angle de la possibilité d'obtenir nettement l'effet, la quantité est de préférence de 0,1 à 3 % en masse, et de préférence encore de 0,2 à 2 Io en masse. Différents additifs généralement utilisés dans les cosmétiques peuvent être ajoutés à la composition de nettoyage de type crème de l'invention, en plus des composants mentionnés précédemment, dans la plage qui ne dégrade pas l'effet de l'invention. L'additif peut être choisi à volonté par l'homme du métier, selon les caractéristiques souhaitées, et son type n'est pas particulièrement limité, mais les exemples de ceux-ci incluent par exemple les substances huileuses pour les cosmétiques, les composés silicones, les sels organiques, les protéines hydrolysées, les alcools, les extraits, les aminoacides, les vitamines, les enzymes, les agents anti-inflammatoires, les bactéricides, les agents antiseptiques, les agents antioxydants, les agents absorbant les rayons ultraviolets, les agents chélatants, les antisudoraux, les pigments, les substances colorantes, les colorants oxydés, les adjuvants nacrés, les agents mouillants, les agents humectants, les tensioactifs, les poudres inorganiques, les poudres organiques, les polymères solubles dans l'eau et analogues. La composition de nettoyage de type crème de l'invention peut être utilisée comme l'un quelconque des différents agents de nettoyage et cosmétiques. Des exemples spécifiques d'applications incluent les savons de toilette, les lotions pour le visage (sous forme de crème ou de pâte, sous forme de liquide ou de gel, avec utilisation d'un aérosol et analogue), les cosmétiques de nettoyage comme les shampooings, les crèmes pour le rasage (crème d'après-rasage, crème de rasage et analogues), les cosmétiques oraux comme les pâtes dentifrices et analogues. Sous l'angle d'une excellente sensation pendant l'utilisation, les lotions pour le visage, les crèmes pour le rasage, les cosmétiques oraux sont préférés. [Exemples] Dans la suite, la présente invention va être expliquée demanière plus détaillée au moyen d'exemples, mais l'invention n'est pas limitée à ces exemples. [Procédés d'évaluation] Dans la suite, des procédés d'évaluation vont être expliqués successivement. 15 (Forme) La composition a été laissée au repos à la température ambiante, et classée selon les critères suivants, sur la base de résultats de l'observation visuelle et de la sensation ressentie au toucher avec un doigt. Dans la détermination, les compositions classées en P ont reçu la 20 note A ; celles classées en S ou V ont reçu la note B et celles classées en L (liquide) ou SP (séparation) ont reçu la note C. P : blanche sensiblement sans fluidité, mais s'écoule aisément lorsqu'elle est poussée avec un doigt ; S : blanche présentant un bloc sans aucune fluidité, mais est 25 déformée lorsqu'elle est poussée avec un doigt ; V : liquide transparent ou trouble blanc ayant une viscosité supérieure à un niveau permettant le remplissage d'un tube ; L (liquide) : liquide transparent ou trouble blanc n'ayant pas une viscosité d'un niveau permettant le remplissage d'un tube ; 30 SP (séparation) : séparée en une partie liquide et une partie solide, ou deux ou plusieurs phases présentes ayant des états apparemment distincts. (Blancheur) 35 La blancheur de la composition a été déterminée visuellement sur la base des critères d'évaluation suivants : 10 A : ayant une forte blancheur totalement, sans défaut d'uniformité, et étant brillante ; B : ayant une blancheur intégrale ; C : ayant une faible blancheur avec transparence ; ou étant 5 légèrement colorée ; D : correspondant à l'un quelconque des états sans blancheur, étant transparente, ayant un défaut d'uniformité de la couleur, étant fortement colorée. 10 (Douceur) Une évaluation sensorielle a été réalisée par cinq membres d'un jury en plaçant la composition sur une paume, en l'étalant avec un doigt de l'autre main et en classant en : 4 : très douce ; 15 3 : douce ; 2 : douceur modérée ; 1 : sensiblement aucune douceur ; et 0 : aucune douceur. Les résultats ont été représentés sur la base du point moyen, 20 c'est-à-dire A : 3,1 ou plus ; B : 2,5 à 3,0 ; C : 2,0 à 2,4 ; et D : 1,9 ou moins. (Douceur (0 C)) Une évaluation sensorielle a été réalisée par cinq membres d'un 25 jury en plaçant la composition sur une paume, immédiatement après l'avoir retirée d'une enceinte de stockage après avoir laissé la composition au repos dans l'enceinte de stockage à 0 C pendant 7 jours, en l'étalant avec un doigt d'une autre main et en la classant : 4 : très douce ; 30 3 : douce ; 2 : douceur modérée ; 1 : sensiblement pas douce ; et 0 : pas douce. Les résultats ont été représentés sur la base du point moyen, 35 c'est-à-dire A : 3,1 ou plus ; B : 2,5 à 3,0 ; C : 2,0 à 2,4 ; et D : 1,9 ou moins. (Lissé) Une évaluation sensorielle a été réalisée par cinq membres d'un jury en plaçant la composition sur une paume, en l'étalant avec un doigt 5 de l'autre main et en classant la texture en : 4 : très lisse ; 3 : lisse ; 2 : modérément lisse ; 1 : relativement déficiente en ce qui concerne le lissé ; et 10 0 : dépourvue de lissé, ou n'étant pas homogène, ou incluant des grains. Les résultats ont été représentés sur la base du point moyen, c'est-à-dire A : 3,1 ou plus ; B : 2,5 à 3,0 ; C : 2,0 à 2,4 ; et D : 1,9 ou moins. 15 (Rupture) Une évaluation sensorielle a été réalisée par cinq membres d'un jury en plaçant la composition sur une paume, en prélevant une partie de celle-ci avec un doigt de l'autre main et en classant en : 20 4 : étant tout à fait excellente en ce qui concerne la rupture, sans filer ni goutter ; 3 : étant excellente en ce qui concerne la rupture ; 2 : étant de rupture modérée ; 1 : n'étant pas préférée du fait d'une rupture relativement 25 inférieure comme le filage ; et 0 : n'étant pas préférée du fait d'une rupture inférieure, ou d'un dégouttement. Les résultats ont été représentés sur la base du point moyen, c'est-à-dire A : 3,1 ou plus ; B : 2,5 à 3,0 ; C : 2,0 à 2,4 ; et D : 1,9 ou 30 moins. (Aptitude au moussage) Une évaluation sensorielle a été réalisée par cinq membres d'un jury en plaçant 0,5 g de la composition sur une paume, en ajoutant une 35 petite quantité d'eau, puis en l'amenant à mousser pendant 30 s tout en frottant avec l'autre main, et en classant l'aptitude au moussage en : 15 4 : très favorable ; 3 : favorable ; 2 : modérée : 1 : relativement insuffisante ; et 0 : insuffisante. Les résultats ont été représentés sur la base du point moyen, c'est-à-dire A : 3,1 ou plus ; B : 2,5 à 3,0 ; C : 2,0 à 2,4 ; et D : 1,9 ou moins. (Aptitude au rinçage) Une évaluation sensorielle a été réalisée par cinq membres d'un jury en faisant mousser 0,5 g de la composition avec les deux mains, en rinçant avec de l'eau du robinet à 35 C à 40 C, et en classant l'aptitude au rinçage en : 4 : très rapide ; 3 : rapide ; 2 : modéré : 1 : relativement lente ; et 0 : lente. Les résultats ont été représentés sur la base du point moyen, c'est-à-dire A : 3,1 ou plus ; B : 2,5 à 3,0 ; C : 2,0 à 2,4 ; et D : 1,9 ou moins. (Odeur) Une évaluation sensorielle a été réalisée par cinq membres d'un jury, et l'odeur a été classée en : 4 : complètement sans odeur ; 3 : sensiblement sans odeur ; 2 : dégageant une légère odeur déplaisante ressentie ; 1 : dégageant une odeur nettement déplaisante ressentie ; et 0 : dégageant une forte odeur déplaisante ressentie. Les résultats ont été représentés sur la base du point moyen, c'est-à-dire A : 3,1 ou plus ; B : 2,5 à 3,0 ; C : 2,0 à 2,4 ; et D : 1,9 ou moins.35 (Aptitude au mélange avec de l'eau) Une évaluation sensorielle a été réalisée par cinq membres d'un jury en plaçant la composition sur une paume, en ajoutant une petite quantité d'eau, puis en frottant avec l'autre main, et en classant la durée nécessaire pour que la forme de la composition soit perdue par dissolution en : 4 : très courte ; 3 : relativement courte ; 2 : modérée ; 1 : sensiblement pas préférée du fait d'une longue durée nécessaire ; et 0: pas préférée du fait d'une durée extrêmement longue nécessaire. Les résultats ont été représentés sur la base du point moyen dérivé de la liste des notes, A : 3,1 ou plus ; B : 2,5 à 3,0 ; C : 2,0 à 2,4 ; et D : 1,9 ou moins. (Hauteur d'entraînement des bulles d'air) La composition en une quantité de 150 g a été placée dans un récipient d'un émulsificateur à vide (fabriqué par Tokushu Kika Kogyo Co., Ltd., T.K. AGI HOMO MIXER 2M-03), et complètement fondue avec l'eau circulant à une température de 85 C pour conférer à la composition une température d'approximativement 65 C. Un refroidissement a été initié en abaissant la température de l'eau circulant à une vitesse de 10 C/10 min tout en agitant avec une vitesse de rotation du brasseur (hélice d'agitation) de 20 tr/min, et une vitesse de rotation de grattage de 30 tr/min. L'agitation a été terminée au bout de 30 min à partir de l'instant où la composition a commencé à devenir blanc trouble, et la surface de la composition dans le récipient a été rendue plane. La hauteur de la surface de la composition depuis la face inférieure du récipient a été mesurée avec une règle pour déterminer la hauteur d'entraînement des bulles d'air. Sur la base de la hauteur de 3,5 cm quand 150 g d'eau ont été introduits dans le récipient, la hauteur de la composition ne dépassant pas 3,4 cm a été notée A ; 3,5 cm à 5,2 cm B ; la hauteur de la composition de 5,3 cm à 6,9 cm a été notée C ; et la hauteur de la composition de 7,0 cm ou plus a été notée D. (Dureté) La composition en une quantité de 50 g a été placée dans un récipient en verre ayant un diamètre interne de 3,5 cm et une hauteur de 5,3 cm, et le récipient a été laissé au repos dans une pièce à 25 C pendant une nuit. La force maximum mesurée quand un cylindre en acier inoxydable d'un diamètre de 1,5 cm a été introduit avec un rhéomètre (fabriqué par Fudo Kogyo K.K., NRM-20103-CW) à une vitesse de 6 cm/min pendant 30 s a été déterminée comme étant la dureté. Une dureté inférieure à 50 g a été notée A ; de 50 g à 100 g a été notée B ; de 100 g à 500 g a été notée C ; et de 500 g ou plus a été notée D. (Stabilité à haute température) Concernant la stabilité à haute température, ces compositions ont été introduites dans un tube ayant un diamètre de sortie de 5 mm, et laissées au repos dans une enceinte de stockage à 45 C pendant 7 jours. Immédiatement après avoir été retirée de l'enceinte de stockage, la composition a été évaluée visuellement sur la base des critères suivants : A : la composition ne s'écoule pas, bien que la sortie du tube soit inclinée vers le bas, avec sensiblement aucune fluidité sur la paume ; B : la composition ne s'écoule pas, même quand la sortie du tube est inclinée vers le bas, mais s'écoule très lentement sur la paume ; C : la composition ne s'écoule pas, même quand la sortie du tube est inclinée vers le bas, mais s'écoule sur la paume ; D : la composition s'écoule quand la sortie du tube est inclinée vers le bas. [Exemples 1 à 27, exemples comparatifs 1 à 54] Des compositions de nettoyage (exemples 1 à 27, exemples comparatifs 1 à 54) ayant la composition indiquée dans le tableau 1 ci-dessous ont été préparées, et testées selon les procédures suivantes. La quantité de chaque composant incorporé indiquée dans le tableau (valeurs dans le tableau) représente la fraction en masse (%) à condition que la composition totale représente 100. Egalement, de l'acide citrique monohydraté a été utilisé à chaque fois en une quantité nécessaire pour ajuster le pH de la composition. [Procédure] 1. Evaluation primaire : évaluation de la forme de la composition (forme). 2. Evaluation secondaire : évaluation de la qualité de la composition comme crème. Les compositions déterminées comme étant A ou B dans l'évaluation primaire ont été évaluées en ce qui concerne (la blancheur), (la douceur), (le lissé), (la rupture) et (la douceur (0 C)). 3. Evaluation tertiaire L'évaluation de (l'aptitude au moussage) et de (l'aptitude au rinçage) a été faite pour les compositions, sauf pour celles classées en D 15 en ce qui concerne deux ou plusieurs postes dans l'évaluation secondaire. 20 [Tableau 1-1] Exemple 1 Exemple 2 Exemple 3 Exemple 4 Exemple 5 Exemple 6 Exemple 7 Exemple 8 Exemple 9 Composant A : cocoylglycinate de sodium 7,50 7,50 7,50 9,00 9,00 9,00 12,00 12,00 12,00 Composant B : polyoxyéthylènelauryléthersulfate de sodium 8,75 7,00 5,25 7,50 6,00 4,50 5,00 4,00 3,00 Composant C : cocamidopropylbétaïne 1,75 3,50 5,25 1,50 3,00 4,50 1,00 2,00 3,00 Composant D : chlorure de sodium 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 Acide citrique monohydraté pH 6,0 pH 6,0 pH 6,0 pH 6,0 pH 6,0 pH 6,0 pH 6,0 pH 6,0 pH 6,0 Composant E : eau complément complément complément complément complément complément complément complément complément Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100, 0 100,0 100,0 100,0 Composant A/(composant A + composant B + composant C) 5/12 5/12 5/12 1/2 1/2 1/2 2/3 2/3 2/3 Composant B/composant C 5/1 2/1 1/1 5/1 2/1 1/1 5/1 2/1 1/1 Evaluation primaire forme P P P P P P P P P décision A A A A A A A A A Evaluation secondaire blancheur B B B B B B B A A douceur A A A A A A A A A lissé A A A A A A A A A rupture A A B A A B A A B douceur (0 C) B A A B A A B A A Evaluation tertiaire aptitude au moussage A A A A A B A B B aptitude au rinçage A A B A A A A A B 21 Ex. comp. 1 Ex. comp. 2 Ex. comp. 3 Ex. comp. 4 Ex. comp. 5 Ex. comp. 6 Ex. comp. 7 Ex. comp. 8 Ex. comp. 9 Ex. comp. 10 Ex. comp. 11 Ex. comp. 12 Composant A : cocoylglycinate de sodium 7,50 7,50 7,50 15,00 15,00 15,00 7,50 7,50 9,00 9,00 12,00 12,00 Composant B : polyoxyéthylènelauryléthersulfate de 8,75 7,00 5,25 2,50 2,00 1,50 10,50 3,50 9,00 3,00 6,00 2,00 sodium Composant C : cocamidopropylbétaïne 1,75 3,50 5,25 0,50 1,00 1,50 0,00 7,00 0,00 6,00 0,00 4,00 Composant D : chlorure de sodium 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 Acide citrique monohydraté pH 6,0 pH 6,0 pH 6,0 pH 6,0 pH 6,0 pH 6,0 pH 6,0 pH 6,0 pH 6,0 pH 6,0 pH 6,0 pH 6,0 Composant E : eau complément complément complément complément complément complément complément complément complément complément complément complément Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Composant A/(composant A + composant B + 1/3 1/3 1/3 5/6 5/6 5/6 5/12 5/12 1/2 1/2 2/3 2/3 composant C) 5/1 2/1 1/1 5/1 2/1 1/1 1/0 1/2 1/0 1/2 1/0 1/2 Composant B/composant C Evaluation primaire forme L V V P P P L P L P P P décision C B B A A A C A C A A A Evaluation secondaire blancheur - C C A A A - B - B C B douceur B B C C C - A - A B A lissé - D C C C C - B - D D B rupture - C D A A A -C - C C C douceur (0 C) - _ D D D D D - A - A B A Evaluation tertiaire aptitude au moussage - - - D D D - D - D B D aptitude au rinçage - - - A A B D D D D 22 [Tableau 1-2] Exemple 10 Exemple 11 Exemple 12 Exemple 13 Exemple 14 Exemple 15 Exemple 16 Exemple 17 Exemple 18 Composant A : cocoylglycinate de sodium 7,50 7,50 7,50 9,00 9,00 9,00 12,00 12,00 12,00 Composant B : polyoxyéthylènelauryléthersulfate de sodium 8,75 7,00 5,25 7,50 6,00 4,50 5,00 4,00 3,00 Composant C : cocamidopropylbétaïne 1,75 3,50 5,25 1,50 3,00 4,50 1,00 2,00 3,00 Composant D : chlorure de sodium 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 Acide citrique monohydraté pH 5,5 pH 5,5 pH 5,5 pH 5,5 pH 5,5 pH 5,5 pH 5,5 pH 5,5 pH 5,5 Composant E : eau complément complément complément complément complément complément complément complément complément Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100, 0 100,0 100,0 100,0 Composant A/(composant A + composant B + composant C) 5/12 5/12 5/12 1/2 1/2 1/2 2/3 2/3 2/3 Composant B/composant C 5/1 2/1 1/1 5/1 2/1 1/1 5/1 2/1 1/1 Evaluation primaire forme P P P P P P P P P décision A A A A A A A A A Evaluation secondaire blancheur A A B A A A B A A douceur A A A A A A A A A lissé A A A A A A A A A rupture A A B A A B A A B douceur (0 C) A A A A A A A A A Evaluation tertiaire aptitude au moussage A A A A A B A B B aptitude au rinçage A A B A A A A A B 23 Ex. comp. 13 Ex. comp. 14 Ex. comp. 15 Ex. comp. 16 Ex. comp. 17 Ex. comp. 18 Ex. comp. 19 Ex. comp. 20 Ex. comp. 21 Ex. comp. 22 Ex. comp. 23 Ex. comp. 24 Composant A : cocoylglycinate de sodium 6,00 6,00 6,00 15,00 15,00 15,00 7,50 7,50 9,00 9,00 12,00 12,00 Composant B : polyoxyéthylènelauryléthersulfate de 10,00 8,00 6,00 2,50 2,00 1,50 10,50 3,50 9,00 3,00 6,00 2,00 sodium Composant C : cocamidopropylbétaine 2,00 4,00 6,00 0,50 1,00 1,50 0,00 7,00 0,00 6,00 0,00 4,00 Composant D : chlorure de sodium 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 Acide citrique monohydraté pH 5,5 pH 5,5 pH 5,5 pH 5,5 pH 5,5 pH 5,5 pH 5,5 pH 5,5 pH 5,5 pH 5,5 pH 5,5 pH 5,5 Composant E : eau complément complément complément complément complément complément complément complément complément complément complément complément Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Composant A/(composant A + composant B + 1/3 1/3 1/3 5/6 5/6 5/6 5/12 5/12 1/2 1/2 2/3 2/3 composant C) 5/1 2/1 1/1 5/1 2/1 1/1 1/0 1/2 1/0 1/2 1/0 1/2 Composant 6/composant C _ Evaluation primaire forme L V L P P P P P P P P P décision C B C A A A A A A A A A Evaluation secondaire blancheur - B D A A A C B B C B B douceur - C D C C C B A C B D A lissé - D D C C C D B D D C B rupture - A D A A A D C B C D C douceur (0 C) - D D D D D B A D B D A Evaluation tertiaire aptitude au moussage - - D D D D - D - D - D aptitude au rinçage - - D A A B - D - - - D 24 [Tableau 1-3] Exemple 19 Exemple 20 Exemple 21 Exemple 22 Exemple 23 Exemple 24 Exemple 25 Exemple 26 Exemple 27 Composant A : cocoylglycinate de sodium 7,50 7,50 7,50 9,00 9,00 9,00 12,00 12,00 12,00 Composant B polyoxyéthylènelauryléthersulfate de sodium 8,75 7,00 5,25 7,50 6,00 4,50 5,00 4,00 3,00 Composant C cocamidopropylbétaïne 1,75 3,50 5,25 1,50 3,00 4,50 1,00 2,00 3,00 Composant D : chlorure de sodium 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 Acide citrique monohyd raté pH 5,0 pH 5,0 pH 5,0 pH 5,0 pH 5,0 pH 5,0 pH 5,0 pH 5,0 pH 5,0 Composant E eau complément complément complément complément complément complément complément complément complément Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100, 0 100,0 100,0 100,0 Composant A/(composant A + composant B + composant C) 5/12 5/12 5/12 1/2 1/2 1/2 2/3 2/3 2/3 Composant B/composant C 5/1 2/1 1/1 5/1 2/1 1/1 5/1 2/1 1/1 Evaluation primaire forme P P P P P P P P P décision A A A A A A A A A Evaluation secondaire blancheur A A B A A A B A A douceur A A A A A A A A A lissé A A A B B B B B B rupture A A B A A A A A A douceur (0 C) A A A B B B B B B Evaluation tertiaire aptitude au moussage A A A A B B B B B aptitude au rinçage A A B A A A A A B 25 Ex. comp. 25 Ex. comp. 26 Ex. comp. 27 Ex. comp. 28 Ex. comp. 29 Ex. comp. 30 Ex. comp. 31 Ex. comp. 32 Ex. comp. 33 Ex. comp. 34 Ex. comp. 35 Ex. comp. 36 Composant A cocoylglycinate de sodium 6,00 6,00 6,00 15,00 15,00 15,00 7,50 7,50 9,00 9,00 12,00 12,00 Composant B polyoxyéthylènelauryléthersulfate de 10,00 8,00 6,00 2,50 2,00 1,50 10,50 3,50 9,00 3,00 6,00 2,00 sodium Composant C cocamidopropylbétaïne 2,00 4,00 6,00 0,50 1,00 1,50 0,00 7,00 0,00 5,00 0,00 4,00 Composant D : chlorure de sodium 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 Acide citrique monohydraté pH 5,0 pH 5,0 pH 5,0 pH 5,0 pH 5,0 pH 5,0 pH 5,0 pH 5,0 pH 5,0 pH 5,0 pH 5,0 pH 5,0 Composant E eau complément complément complément complément complément complément complément complément complément complément complément complément Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Composant A/(composant A + composant B + 1/3 1/3 1/3 5/6 5/6 5/6 5/12 5/12 1/2 1/2 2/3 2/3 composant C) 5/1 2/1 1/1 5/1 2/1 1/1 1/0 1/2 1/0 1/2 1/0 1/2 Composant B/composant C Evaluation primaire forme L V V S S S V P P P P P décision C 8 B B B B B A A A A A Evaluation secondaire blancheur - B B A A A B B B B B B douceur C C D D D C A C A D A lissé - D D D D D D B D D C D rupture - A C A A A A C B C D C douceur (0 C) - D D D D D D A D C D C Evaluation tertiaire aptitude au moussage - - - - - - - D - D - D aptitude au rinçage D - - 26 [Tableau 1-4] Ex. comp. 37 Ex. comp. 38 Ex. comp. 39 Ex. comp. 40 Ex. comp. 41 Ex. comp. 42 Ex. comp. 43 Ex. comp. 44 Ex. comp. 45 Composant A : cocoylglycinate de sodium 7,50 7,50 7,50 9,00 9,00 9,00 12,00 12,00 12,00 Composant B : polyoxyéthylènelauryléthersulfate de sodium 8,75 7,00 5,25 7,50 6,00 4,50 5,00 4,00 3,00 Composant C : cocamidopropylbétaïne 1,75 3,50 5,25 1,50 3,00 4,50 1,00 2,00 3,00 Composant D : chlorure de sodium 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 Acide citrique monohydraté pH 6,5 pH 6,5 pH 6,5 pH 6,5 pH 6,5 pH 6,5 pH 6,5 pH 6,5 pH 6,5 Composant E : eau complément complément complément complément complément complément complément complément complément Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100, 0 100,0 100,0 100,0 Composant A/(composant A + composant B + composant C) 5/12 5/12 5/12 1/2 1/2 1/2 2/3 2/3 2/3 Composant B/composant C 5/1 2/1 1/1 5/1 2/1 1/1 5/1 2/1 1/1 Evaluation primaire forme L L L L L L L L L décision C C C C C C C C C Evaluation secondaire blancheur - - - - - - -- douceur - - - - - - - - - lissé - - - - - - - - - rupture - - - - - -- douceur (0 C) - - - - - Evaluation tertiaire aptitude au moussage - -- - - - - - aptitude au rinçage - - - - - - - - - 27 Ex. comp. 46 Ex. comp. 47 Ex. comp. 48 Ex. comp. 49 Ex. comp. 50 Ex. comp. 51 Ex. comp. 52 Ex. comp. 53 Ex. comp. 54 Composant A cocoylglycinate de sodium 7,50 7,50 7,50 9,00 9,00 9,00 12,00 12,00 12,00 Composant B : polyoxyéthylénelauryléthersulfate de sodium 8,76 7,00 5,25 7,50 6,00 4,50 5,00 4,00 3,00 Composant C cocamidopropylbétaïne 1,75 3,50 5,25 1,50 3,00 4,50 1,00 2,00 3,00 Composant D chlorure de sodium 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0, 5 0,5 0,5 0,5 Acide citrique monohydraté pH 4,8 pH 4,8 pH 4,8 pH 4,8 pH 4,8 pH 4,8 pH 4,8 pH 4,8 pH 4,8 Composant E : eau complément complément complément complément complément complément complément complément complément Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Composant A/(composant A + composant B + composant C) 5/12 5/12 5/12 1/2 1/2 1/2 2/3 2/3 2/3 Composant B/composant C 5/1 2/1 1/1 5/1 2/1 1/1 5/1 2/1 1/1 Evaluation primaire forme P P P P P P P P P décision A A A A A A A A A Evaluation secondaire blancheur A A A A A A A B A douceur C C C C C C C C C lissé B B B B B B C C C rupture B B B B B B C C C douceur (0 C) D D D D D D D D D Evaluation tertiaire aptitude au moussage D D D D D D D D D aptitude au rinçage - - - - - - - - Comme on le voit d'après le tableau 1, les compositions de nettoyage des exemples présentaient une forme crémeuse, et la crème avait une forte blancheur, était douce et lisse avec une rupture favorable, sans devenir dure aux basses températures, et était excellente en ce qui concerne les propriétés de moussage et de rinçage. [Exemples 28 à 29, exemples comparatifs 55 à 64] Des compositions de nettoyage (exemples 28 et 29, exemples comparatifs 55 à 64) ayant la composition indiquée dans le tableau 2 ci-dessous ont été préparées, et testées selon les procédures suivantes. La quantité de chaque composant incorporé indiquée dans le tableau (valeurs dans le tableau) représente la fraction massique (%) à condition que la composition totale représente 100. [Procédure] 1. Evaluation primaire : évaluation de la forme de la composition (forme). 2. Evaluation secondaire : évaluation de la qualité de la composition comme crème. Les compositions déterminées comme étant A ou B dans l'évaluation primaire ont été évaluées en ce qui concerne (l'odeur), (la blancheur), (le lissé), (la rupture) et (l'aptitude au mélange avec de l'eau). 3. Evaluation tertiaire L'évaluation de (l'aptitude au moussage) et de (l'aptitude au rinçage) a été faite pour les compositions, sauf pour celles classées en D en ce qui concerne deux ou plusieurs postes dans l'évaluation secondaire. 4. Evaluation quaternaire : facilité de préparation de la composition et douceur. Seules les compositions évaluées comme étant situées dans la catégorie P dans l'évaluation primaire ont été évaluées en ce qui concerne la (hauteur d'entraînement des bulles d'air), (la dureté) et (la douceur (0 C)). 29 [Tableau 2] Exemple Exemple Document de Document de Document de Document de Document de Document de Document de Document de Document de Document de 28 29 brevet 1 brevet 1 brevet 2 brevet 3 brevet 3 brevet 4 brevet 5 brevet 5 brevet 6 brevet 6 Ex. comp. 55 Ex. comp. 56 Ex. comp. 57 Ex. comp. 58 Ex. comp. 59_ Ex. comp. 60 Ex. comp. 61 Ex. comp. 62 Ex. comp. 63 Ex. comp. 64 Composant A cocoylglycinate de sodium 7,5 - - - 20, 0 30,0 30,0 - 5,0 - Cocoylglycinate de potassium 12,0 27,0 20,0 - - - 28,0 9,0 3,0 - Composant B polyoxyéthylènelauryléthersulfate 5,3 5,0 - - - - - -0,8 10,00 8,75 de sodium Composant C amidopropylbétaine d'huile de 5,3 1,0 - - 5,0 - - 5,00 1,75 coprah - - - - - - 2,0 - 1,5 -2-alkyl-N-carboxyméthyl-N- hydroxyéthylimidazolium bétaïne - - - 30,0 15,0 5,0 - - bétaïne de coprah Composant D chlorure de sodium 0,5 10,0 12,0 - -- - - 2,00 0,30 L-pyrrolidonecarboxylate de 1,0 sodium Laurylsarcosinate de sodium - - - - - - 4,50 7,50 Glycine - - 40,0 30,0 - - -Butylèneglycol - - - 15,0 - - - 37,6 Propylèneglycol - - - 5,0 - 12,0 -- acide citrique monohydraté 0,4 1,1 1,0 1,0 2,4 2,4 - - 0,20 pH 5, 5 chlorure de 0-[2-hydroxy-3- - - - - - - - 2,0 _ triméthylmmonio]propyle] -- - - - - 3,0 lauryléthercarboxylate de sodium 2,0 - - - - - - 5,0 - 2,0 diéthanolamide d'acide laurique - 2,0 - - - - - - - - décylglucoside - -- - - 1,0 - - - laurate de monoglycosyle - - - - - - 0,1 - bentonite - -- - - - - 8,0 10,0 anhydride silicique - - - - 0,2 0,2 - - - -polyoxyéthylèneglycol (masse - - - - - - - - 1,0 2,5 - - moléculaire moyenne 70 000) polyoxyéthylène (200) polypropylène (44) glycol 30 Composant E : eau complé- complément complément complément complément complément complément complément complément complément complément ment complément total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Evaluation primaire Forme P P V SP P P P P SP SP V V décision A A B C A A A A C C B B Evaluation secondaire Odeur B B B _ C D B D - - B B Blancheur B A D - B C B A - - D D Lissé A A A - B D D D - A A Rupture A A C A A A A D D Aptitude au mélange avec de A A D B B B C D D l'eau Evaluation tertiaire Aptitude au moussage A A - - - C - - - Aptitude au rinçage A A - - _ - C Evaluation quaternaire Hauteur d'entraînement des 3,8 2,5 - - 8,5 7,0 8,0 7,0 - - - - bulles d'air (cm) B A - - D D D D Décision Dureté (g) 20 16 - - 621 814 243 1134 - - - - Décision A A - - D D C D Douceur (0 C) A A - - D D B D Comme on le voit d'après le tableau 2, dans la composition dans laquelle l'anhydride silicique était incorporé comme composant A, une séparation solide-liquide a été provoquée par sédimentation de l'anhydride silicique (exemples comparatifs 61, 62 (correspondant au document 5)). La composition dans laquelle le composant B, le composant C, le composant D et le composant E étaient incorporés avec de l'acylsarcosine qui est un analogue du composant A était trop visqueuse, et était inférieure en ce qui concerne la blancheur, la rupture et l'aptitude au mélange avec de l'eau (exemples comparatifs 63, 64 (correspondant au document 6)). Egalement, dans le cas de la composition dans laquelle le composant D (sel inorganique) était incorporé avec le composant A, une blancheur insuffisante, une aptitude au mélange avec de l'eau a pu être obtenue bien qu'une composition visqueuse ait pu être préparée (exemples comparatifs 55, 56 (correspondant au document 1)). La composition dans laquelle un alcool polyhydroxylé a été incorporé avec le composant A présentait un grand entraînement des bulles d'air et, en outre, devenait inhabituellement dure (exemple comparatif 57 (correspondant au document 2), exemple comparatif 58 (correspondant au document 3)). Dans la composition dans laquelle le composant C (tensioactif amphotère de type bétaïne) était incorporé avec le composant A, un grand entraînement des bulles d'air est apparu, et en outre, un lissé insuffisant a été obtenu (exemple comparatif 59 (correspondant au document 3), exemple comparatif 60 (correspondant au document 4)). Ainsi, bien que les expériences de suivi aient été réalisées en liaison avec tous les documents cités, elles étaient loin de fournir des compositions de type crème. Au contraire, il est apparu que la composition de l'invention présentait une forme crémeuse ayant une forte blancheur, qui était douce et lisse avec une rupture favorable, sans devenir dure aux basses températures, et qu'un entraînement des bulles d'air survenait difficilement pendant la production, accompagnée par une excellente aptitude au moussage et au rinçage (exemples 28, 29). [Exemples 30 à 32, exemples comparatifs 65 à 76] Des compositions de nettoyage (exemples 30 à 32, exemples comparatifs 65 à 76) ayant la composition indiquée dans le tableau 3 ci-dessous ont été préparées, et testées selon les procédures suivantes. 32 La quantité de chaque composant incorporé indiquée dans le tableau (valeurs dans le tableau) représente la fraction massique (%) à condition que la composition totale représente 100. Egalement, du monohydrate d'acide citrique a été utilisé à chaque fois en une quantité nécessaire pour ajuster le pH de la composition. [Procédure] 1. Evaluation primaire : évaluation de la forme de la composition (forme). 2. Evaluation secondaire : évaluation de la qualité de la composition comme crème. Les compositions déterminées comme étant A ou B dans l'évaluation primaire ont été évaluées en ce qui concerne (la blancheur), (la douceur), (le lissé), (la rupture) et (l'aptitude au mélange avec de l'eau). 33 [Tableau 3] Exemple 30 Exemple 31 Exemple 32Ex. comp. 65 Ex. comp. 66 Ex. comp. 67 Ex. comp. 68 Ex. comp. 69 Ex. comp. 70 Composant A : cocoylglycinate de potassium 7,50 9,00 12,00 - - -cocoylalaninate de sodium - - - 7,50 9,00 12,00 7,50 9,00 12,00 laurate de sodium - - - - - - - _ Composant B : polyoxyéthylènelauryléthersulfate de sodium 8,75 7,50 5,00 8,75 7,50 5,00 8,75 7,50 5,00 Composant C : cocamidopropylbétaïne 1,75 1,50 1,00 1,75 1,50 1,00 1,75 1,50 1,00 acide citrique monohydraté pH 6,0 pH 6,0 pH 6,0 pH 5,5 pH 5,5 pH 5,5 pH 5,0 pH 5,0 pH 5,0 Composant D : chlorure de sodium 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 diéthanolamide d'acide laurique 2,00 2,00 2,00 2,00 2,00 2,00 2,00 2,00 2,00 Composant E : eau complément complément complément complément complément complément complément complément complément Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Evaluation primaire forme P P P L L L V L L décision A A A C C C B C C Evaluation secondaire blancheur B B B - - - D - - douceur A A A - - - A - - lissé A A B - - - A - - rupture B A A - - - C - - aptitude au mélange avec de l'eau A A A - -D - 34 Ex. comp. 71 Ex. comp. 72 Ex. comp. 73 Ex. comp. 74 Ex. comp. 75 Ex. comp. 76 Composant A : cocoylglycinate de potassium - - - - -cocoylalaninate de sodium - - - - - - laurate de sodium 7,50 9,00 12,00 7,50 9,00 12,00 Composant B : polyoxyéthylènelauryléthersulfate de sodium 8,75 7,50 5,00 8,75 7,50 5,00 Composant C : cocamidopropylbétaïne 1,75 1,50 1,00 1,75 1,50 1,00 acide citrique monohydraté pH 6,0 pH 6,0 pH 6,0 pH 5,5 pH 5,5 pH 5,5 Composant D : chlorure de sodium 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 diéthanolamide d'acide laurique 2,00 2,00 2,00 2,00 2,00 2,00 Composant E : eau complément complément complément complément complément complément Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Evaluation primaire forme L L L L L L décision C C C C C C Evaluation secondaire blancheur -- - - - douceur - - - - - - lissé - - rupture aptitude au mélange avec de l'eau Comme on le voit d'après le tableau 3, les compositions de nettoyage des exemples présentaient une forme crémeuse ayant une forte blancheur, et une aptitude au mélange avec l'eau favorable. [Exemples 33 à 35] Des compositions de nettoyage (exemples 33 à 36) ayant la composition montrée dans le tableau 4 ci-dessous ont été préparées, et une évaluation concernant la (blancheur), (la douceur), (le lissé) et (la stabilité aux hautes températures) a été réalisée. La quantité de chaque composant incorporé montrée dans le tableau (valeurs dans le tableau) représente la fraction massique (%) à condition que la composition totale représente 100. Egalement, de l'acide citrique monohydraté a été utilisé à chaque fois en une quantité nécessaire pour ajuster le pH de la composition. 36 [Tableau 4] Exemple 33 Exemple 34 Exemple 35 Exemple 36 Composant A : cocoylglycinate de sodium 16,00 16,00 16,00 16,00 Composant B : polyoxyéthylènelauryléthersulfate de sodium 6,67 6,67 6,67 6,67 Composant C : cocamidopropylbétaïne 1,33 1,33 1,33 1,33 acide citrique monohydraté pH 5,8 pH 5,8 pH 5,8 pH 5,8 Composant D : chlorure de sodium 0,5 0,30 0,6 0,30 diéthanolamide d'acide laurique 2,00 2,00 2,00 2,00 Composant F : acide laurique 0,50 - 0,50 Composant G : Iaurylglucoside - - 1,00 1,00 Composant E : eau complément complément complément complément Total 100,0 100,0 100,0 100,0 Evaluation blancheur B A B A douceur A A A A lissé B A B A stabilité aux hautes températures C C A A Comme on le voit d'après le tableau 4, quand un acide gras a été combiné en outre avec la composition de nettoyage de l'exemple 33, la blancheur et le lissé ont été augmentés (exemple 34), et l'addition d'un alkylpolyglucoside a entraîné une amélioration surprenante de la stabilité aux hautes températures (exemple 35). De plus, il est apparu qu'une amélioration surprenante de la stabilité aux hautes températures pouvait être obtenue sans affecter négativement la douceur et le lissé de la crème dans le cas où l'un et l'autre étaient utilisés en combinaison (exemple 36). [Applicabilité industrielle] Il est extrêmement avantageux que des compositions de nettoyage de la peau de type crème, différents agents de nettoyage et différents cosmétiques ne contenant pratiquement pas d'alcool polyhydroxylé, étant faiblement acides avec un pH de 4,0 à 6,0, et étant doux et lisses avec un aspect blanc puissent être produits, qui sont excellents en ce qui concerne l'aptitude au moussage et l'aptitude au rinçage et la sensation pendant l'application telle qu'une sensation humectante et de peau sèche et fraîche, tout en évitant de durcir aux basses températures, et qui peuvent être aisément préparés au moyen d'un mélangeur simple courant | L'invention concerne une composition de nettoyage de la peau de type crème comprenant une N-acylglycine à longue chaîne et/ou un sel de celle-ci (composant A), un sel polyoxyéthylènealkyléthersulfate (composant B), un tensioactif amphotère de type bétaïne (composant C), un sel inorganique et/ou un sel pyrrolidonecarboxylate (composant D), et de l'eau (composant E), où la [masse totale du (composant A), du (composant B) et du (composant C)] représente 12 à 30 % en masse de la masse totale de la composition ; [masse du (composant A)]/[masse totale du (composant A), du (composant B) et du (composant C)] est 3/8 à 4/5 ; [masse du (composant B)]/[masse du (composant C)] est 9/1 à 1/1 ; et le pH est 4,0 à 6,0. | 1. Composition de nettoyage de la peau de type crème comprenant une N-acylglycine à longue chaîne et/ou un sel de celle-ci (composant A), un sel polyoxyéthylènealkyléthersulfate (composant B), un tensioactif amphotère de type bétaïne (composant C), un sel inorganique et/ou un sel pyrrolidonecarboxylate (composant D), et de l'eau (composant E), caractérisée en ce que la [masse totale du (composant A), du (composant B) et du (composant C)] représente 12 à 30 % en masse de la masse totale de la composition ; le rapport [masse du (composant A)]/[masse totale du (composant A), du (composant B) et du (composant C)] est de 3/8 à 4/5 ; le rapport [masse du (composant B)]/[masse du (composant C)] est de 9/1 à 1/1 ; et le pH est de 4,0 à 6,0. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un acide gras supérieur (composant F) et/ou un alkylpolyglucoside (composant G) en une quantité de 0,01 à 5,0 % en masse. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 19 | A61K 8/44,A61K 8/36,A61K 8/46,A61Q 19/10 |
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